THE LIBRARY
The Ontario Institute
for Studies in Education
Toronto, Canada
HISTOIRE
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CONCOURS GENERAUX
DE L'ENSEIGNEMENT
PRIMAIRE, MOYEN ET SUPÉRIEUR
EN BELGIQUE
(1840-1881;
LIBRARY
JUN 2 4 1969
THE ONTARIO INSTITUTE
FOR STUDIES IN EDUCATION
i
MAISON FONDÉE EN 1755
^ i/^ P. WEISSENBRUCH, IMPRIMEUR DU ROI ^^
>^ BRUXELLES "sS"
V\ 45, RUE DU POINÇON, 45 /j^
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HISTOIRE
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DES
CONCOURS GENERAUX
DE L'ENSEIGNEMENT
PRIMAIRE, MOYEN & SUPÉRIEUR
EN BELGIQUE
(1840-1881)
PAR
Ei^osTEST IDISO-A.II-iIjES
PROFESSEUR A L'UNIVERSITÉ DE GANI»
TOME TROISIÈME
isT-s-isai
BRUXELLES
p. \VEISSENBRUGI-I
IMPRIMEUR DU ROI, ÉDITEUR
MONS
Hector MANGKAUX
LIBRAIRE-ÉDITEUR
1883
30 avril 1883.
En terminant cet ouvrage, nous redisons ce que nous avons dit au
débuta
Nous croyons que l'institution des Concours généraux de V enseignement
est utile, qu'elle a rendu de grands services et qu'il dépend du gouverne-
ment qu'elle en rende de plus grands encore.
Au moment où paraîtra ce troisième et dernier volume, les conseils de
perfectionnement de l'enseignement seront réunis : les concours figurent à
leur ordre du jour.
Il ne nous appartient pas de préjuger les décisions des conseils : —
trop heureux si ce livre, en éclairant leurs discussions, peut provoquer des
améliorations que nous estimons nécessaires !
Dans X Introduction (mars 1882), nous ne nous étions pas contenté d'ex-
poser le plan que nous avons la conviction d'avoir exécuté en son entier au
milieu de difficultés sans cesse renaissantes.
Tout en montrant le but et la portée de notre travail, nous soulevions
une question de principe — l'utilité des concours — que nous nous atten-
dions à voir discuter.
Nous indiquions des réformes qui devaient, dans notre pensée, faire
naître un débat.
Les arguments qui se seraient produits contre le principe du concours
ou contre les réformes proposées auraient été discutés à cette place.
Nous n'avons pas, jusqu'ici, rencontré de contradicteurs.
La contradiction, vainement attendue, sortira peut-être de la discussion
à laquelle donnera lieu la réforme... électorale...
La connexité des questions d'enseignement et des questions politiques
ressort une fois de plus du rapport de la section centrale qui a été chargée
^ Voir noire Introduction, tome I, p. v-xxii.
4 AVANT-PROPOS.
d'étudier les projets de réforme électorale soumis à la Chambre des repré-
sentants.
Il est question « d'admettre à l'électorat tous ceux qui, avant le 1^' jan-
« vier 1883 ou telle autre date que l'on pourra préférer, ont obtenu une
« distinction dans les concours annuels institués entre les élèves des divi-
« sions supérieures des écoles primaires^ et entre les élèves des classes
« supérieures des écoles d'adultes » .
Le rapporteur de la section centrale, M. Jules De Vigne, après avoir
parlé des documents que nous reproduisons dans notre Histoire des con-
cours, ajoute : « On pourra se convaincre aisément, en consultant ces
« documents, que ces concours ont toujours eu un caractère sérieux et que
« les distinctions qui y ont été remportées présentent par conséquent une
« valeur réelle^. »
Les hommes d'école et les hommes politiques qui seraient d'un avis
opposé, ont la parole!
Le retard qu'a subi la publication de ce dernier volume, qui était
annoncé pour la fui de mars, provient tout d'abord des grandes difficultés
qu'a rencontrées l'achèvement de notre immense Table alphabétique géné-
rale (pages 599-654).
En second lieu, nous avons eu beaucoup de peine à nous procurer les
renseignements qu'exigeait un autre travail, qui ne sera pas moins inté-
ressant à consulter que la Table alphabétique générale et les listes des Com-
positions couronnées dans les concours de V enseignement moyen (tome I,
pages 523-525; tome II, pages 633-635; tome III, pages 595-598).
Nous voulons parler d'un tableau récapitulatif indiquant les Lauréats
des concours universitaires de 1842 à 1881. (Voir à la fm de ce tome,
pages 656-659.)
Diit-on d'ailleurs nous accuser de /a/r^ une réclame à nos éditeurs,
et spécialement à la maison Weissenbruch, nous nous permettrons de faire
remarquer que cette publication, qui comprend au delà de 1,800 pages,
a été achevée en moins d'un an.
* Chambre des représentants. — Documents. — Session de 1882-1883 : page 223.
2 Ibid.
CHAPITRE TRENTE-QUATRIEME.
1875.
F« SECTIOiN.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
A. Province d'Anvers.
Cantons d'Anvers, Contich et Wilryck.
I. Religion et morale. — 1° Hoeveel naturen heoft Christus, en wanneer heeft
hij die naturen? 2° Wat verkrijgen v^ij door bet doopsel, door het vormsel en door
de absolutie of het sakrament der biecbt? 3° Waarom mag men het heilig olijsel niet
uitstellen, als er gevaar is van te sterven? 4° Waarom mocht Moses bet beloofde land niet
intreden? Van waar heeft hij het land van Chanaân kunnen zien? 5° Wat antwoordde
Thomas, toen de andere apostelen verheugd tôt hem zegden : Wij bebben den Heer
gezien ? Wat riep Thomas uit, toen hij Jésus herkende, en wat zegde Jésus daarop ?
II. Calligraphie. — Eene bladzijde schoon geschrift. Men zal scbrijven : \^ Op den eersten
regel : Voorzienigheid. 2" Op den tweeden regel : De Schepper wil, dat. 3^ Op den derden
regel : Elk zijne plichten vervulle. 4° Op den vierden regel : En daarin zijn geluk vinde.
5" Op de twee volgende regels in 't klein : Laat ons nooit deze waarheid vergoten, in wel-
ken staatwij ons mogen bevinden. 6"^ Op den laatsten regel : de tien cijferteekens.
III. Arithmétique. — 1^ Hoe geschiedt de optelling der gewone breukon, als zij niet den
zelfden noemer bebben? Geef een voorbeeld. 2° Schrijf : a. 10 vierkante meters 5 vierkante
decimeters; h. 10 kubiekmeters 5 kubiek decimeters. 3° lemand heeft eene hoeveolheid
suiker tegen 120 frank de 100 kilogrammen gekocht, en wil daarop 10 t. h. winnen : aan
welkeQ prijs moet hij den kilogram suiker verkoopen? 4*^ lemand heeft 99 hectoliters
60 liters graan gekocht : hoeveel zakken zal hij noodig bebben, als iederzak 1 hectoliter
2 decaliters inhoudt? '
IV. Langue maternelle. — 1° Vei'buig in het enkelvoud en in het meervoud : deze eer-
lijke koopman. 2° Schrijf den tweeden persoon enkelvoud van den onvolmaakt vorleden
tijd der aantoonende wijs van de volgende werkwoorden : Itjden, heffen, afschrijven,
zich bedrocven. 3^ Een leerling, die pas twee jaren geleden zijnen vader vei'loren heeft,
laat aan zijnen oom weten, dat zijne mooder onverwachts ziek geworden is, enverzoekt
hem, spoedig over te komen : Hij beschrijft de droefheid van het huisgezin.
V. Géographie. — 1*^ Welke zijn de grenzon, de rechterlijko aiTondissementen, do
steden der provincie Oostvlaanderen? 2° Welke steden van België worden door de Maas '
besproeid? 3° Welke zijn de grenzen van Europa? 4° Noem de hoofdsteden der volgende
landen : Oostenrijk, Denemarken, Zweden, Engeland, Portugaal en Griekenland?
VI. Histoiî-e. — 1° Sedert wanneer is België een onafhankelijke Staut geworden?
Wie is onze eerste Koning geweest? In welk jaar is hij ingehuldigd? Wie is zijn opvolger?
T. m. - 1
6 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2° Hoe viel de eerste kruisvaart iiit, en wio werd toen tôt Koning van Jérusalem uitge-
roepen ?
VIL Concours spécial de langue fi^ançaise. — 1° Conjuguez le passé défini et
l'imparfait du subjonctif des verbes suivants : recevoir, ap2:)rendre, tenir. 2° Ecrivez le
participe passé des verbes : vivre, naitre, croître. 3^ Vertaal in het nederlandsch het vol-
gende : N'avons-nous pas un jour de fête la semaine prochaine? Nous avons reçu une lettre
de notre frère : il nous annonce qu'il est entièrement guéri, et qu'il espère venir bientôt
passer quelques jours parmi nous. Mon ami, qui est le seul soutien de sa famille, a obtenu
une belle place. 4° Vertaal in het fransch : Al deze huizen zijn zeer schoon en zullen duur
verkocht worden. De meubelen, die zich daarin bevinden, zijn ook zeer schoon. Vergeet
nooit, dat de kinderen aan hunne ouders en aan hunne onderwijzers moeten gehoorzamen.
Ik hoop dat gij u over wnq fouten zult berouwen .
Les 100 concurrents de 24 écoles des cantons de Wilryck, Contich et
Anvers obtinrent, dans le concours général, une moyenne de 115 points
sur 200, et dans le concours spécial (français) une moyenne de 23.71 sur 40.
B. Province de Bradant.
Sé^He A.
I. Religion et viorale. — 1° Qu'est-ce que la sainte messe? Quelles en sont les parties
principales et les plus nécessaires? Pour quelle fin devons-nous assister au saint sacrifice de
la messe? Quels sont ceux qui sont tenus d'y assister. 2° Comment Balthazar a-t-il été puni
de ses iniquités? Tirez de ce récit une application morale.-
II. Orthographe. — Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où Fhomme n'a jamais
résidé, couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans toutes les parties élevées,
des arbres sans écorce et sans cime, courbés, rompus, tombant de vétusté ; d'auti'es, en plus
grand nombre, gisant auprès des premiers, pour pourrir sur des morceaux déjà pourris,
étouffent, ensevelissent les germes près d'éclore. La nature, qui partout ailleurs brille par
sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude.
III. Analyse grammaticale. — On ne s'ennuie jamais quand on travaille.
IV. Grammaire. — I^ Qu'est-ce que l'adverbe? 2° Quand l'adjectif tout est-il variable?
V. Rédaction. — Ecrivez à l'un de vos amis une lettre dans laquelle vous lui annoncez
que vous avez pu accompagner votre père dans un petit voyage, et vous lui racontez ce que
vous avez vu.
VI. Calligraphie. — (Ecrivez deux lignes en moyen, quatre en fin et les chiffres.) L'ou-
vrier ou l'employé dépourvu de l'esprit d'ordre est toujours en retard dans son travail,
parce qu'il ne trouve aucun objet à sa place, qu'il se lève tard, qu'il ne sait ni se servir
lui-même, ni réclamer des autres d'utiles services. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VII. Arithmétique. — 1° Que devient la valeur d'une fraction ordinaire, quand on mul-
tiplie le numérateur et le dénominateur par 4? 2° Quel est l'intérêt annuel d'un capital de
6,280 francs placé à 4 1/2 p. c? 3*^ Les 2/3 des 4/5 d'une pièce d'étoffe mesurent
24 3/4 mètres -. quelle est la longueur de la pièce entière? 4° Un marchand a du vin à
2 francs le litre et du vin à 2 fr. 80 c. le litre ; dans quelle proportion doit-il mélanger ces
deux espèces pour avoir 240 litres à 2 fr. 25 c. le litre?
VIII. Système rnétrique. — 1° Combien faudra-t-il payer pour un terrain de 74 mètres
de longueur sur 12™75 de largeur, si l'hectare coûte 9,000 francs? 2° Un tonneau vide pèse
21 1/2 kilogrammes; rempli d'eau froide pure, le même tonneau pèse 130 1/4 kilogrammes.
Combien de litres peut-il contenir?
IX. Géographie. 1° Décrivez le cours de la Sambre. 2^ Dans quelles provinces, sur
quelles rivières et sur quels chemins de fer sont situées les villes suivantes : Hasselt, Alost,
Courtrai, Bruges et Verviers?
X. Histoire. — Donnez une courte biographie de Jean P'", duc de Brabant.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Série B.
I. Religion et morale. — 1° Qu est-ce que la foi ? Pourquoi lappelez-vous une lumière?
Prouvez qu'il n'y a qu'une vraie foi. D'où vient la certitude que nous avons sur les articles
de la foi? 2*^ Faites connaître la servitude des Hébreux en Egypte. Tirez de ce récit une
application morale.
II. Orthographe. — L'eau désaltère non seulement les hommes, mais encore les cam-
pagnes arides, et celui qui nous Ta donnée l'a distribuée avec soin sur la terre. Les eaux
tombent de hautes montagnes, où leurs réservoirs sont placés ; elles s'assemblent en gros
ruisseaux dans les vallées ; les rivières serpentent dans les vastes campagnes, pour les
mieux arroser ; elles vont enfin se précipiter dans la mer, pour en faire le centre du com-
merce de toutes les nations.
III. Analyse grammaticale. — La terre ne refuse rien à celui qui la cultive.
IV. Grammaire. — 1° Qu'entend-on par pronom personnel? 2° Quels sont les pronoms
personnels de la première personne que l'on emploie a. comme sujets du verbe; b. comme
compléments directs ; c. comme compléments indirects ?
V. Rédaction. — Ecrivez à votre oncle une lettre par laquelle vous lui faites connaître
que vous avez pu prendre part au concours et que vous avez l'espoir d'obtenir un prix.
VI. Calligraphie. — (Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres) :
Le travail est la source de notre santé, de notre bonheur. Par le travail nous nous forti-
fions le corps et nous nous procurons les moyens propres à satisfaire les besoins de la vie.
Par le travail les mauvaises passions s'éteignent et les bonnes qualités se développent et
portent leurs fruits. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VII. Arithmétique. — 1° Comment rendez-vous la valeur d'une fraction décimale
1,000 fois plus petite? Donnez un exemple. 2° Après avoir vendu 1/5 -j-- 3/8 -\- 1/6 d'une
pièce de drap, il en reste encore lo^^ôO ; quelle était la longueur de cette pièce? 3<^ Avec
8 kilogrammes de certain fil, on fait 30M0 de toile de 1™20 de largeur; combien de kilo-
grammes du même fil devrait-on employer pour faire 76 mètres de toile de 90 centimètres
de largeur? 4° Un propriétaire possède une maison qui lui a coûté 25,000 francs, plus
10 p. c. pour les frais de la vente; il évalue que, en moyenne, il doit dépenser 75 francs
par an, pour l'entretien de la propriété ; à quel prix doit-il louer cette maison pour avoir
5 p. c. de son argent?
VIII. Système métrique. — l'^ Quelqu'un veut faire tirer deux pièces de vin contenant
chacune 2 hectolitres 40 litres. Combien lui faudra-t-il à cet effet de bouteilles d'une conte-
nance de 75 centilitres? 2° On veut entourer de murs mitoyens un jardin de 38 mètres do
longueur sur 8™50 de largeur ; les murs auront 3 mètres de hauteur et 32 centimètres
d'épaisseur et un espace de 2.5 mètres courants sera laissé ouvert pour l'entrée. Combien do
mètres cubes de maçonnerie contiendront ces murs?
«IX. Géographie. — 1° Nommez les rivières qui arrosent la province d'Anvers? 2° Donnez
une courte description de l'aspect physique de cette province.
X. Histoire. — Quelles furent les causes de la révolution b^^abançonne ? Nommez les
deux promoteurs de cette révolution. Quelle fut l'issue de ce soulèvement?
Série C. — Écoles de filles.
I. Orthographe. — La propreté est une des conséquences de l'ordre. La pi'oprcté preto
du charme à tous les objets ; elle enlève môme aux haillons ce qu'ils peuvent avoir de
l'epoussant. Elle ennoblit la pauvreté. Là où vous rencontrez la propreté, vous pouvez
être certain que, quel que soit l'état misérable des individus, il y a chez eux un sentiment
d'honneur qui, tôt ou tard, finira par les faire triompher de la misère.
II. Analyse grammaticale. — Le temps qui est perdu ne revient point.
III. Grammaire. — 1° Qu'appelle-t-on verbes iri-éguliors? 2^* Nommez trois verbes
irréguliers.
8 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
IV. Rédaction. — Lettre à votre institutrice pour lui faire connaître qu'une indisposition
vous empêche d aller à l'école.
V. Calligraphie. — (Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.)
L'influence de la femme sur le bien-être du ménage est immense, quelquefois supérieure
h colle do l'homme. Supposez à l'ouvrier le plus actif, le plus sobre, une femme qui n'ait
ni ordre ni économie, jamais ce ménage ne parviendra à l'aisance. Le salaire du mari sera
dissipé et gaspillé : il n'en restera rien pour la caisse d'épargne. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VI. Arithmétique. — I*^ Comment rnultiplie-t-on une fraction ordinaire par une fraction
ordinaire? Exemple : 3/10 X 5/18. 2° Une personne a besoin delO mètres d'une étoffe, qui
a 5/4 de largeur, pour se faire une robe; combien lui faudrait-il de mètres d'étoffe si
celle-ci n'avait que 4/5 de mètre de largeur? 3° Quel capital faut-il placer au taux de
4 1/2 p. c. pour avoir une rente annuelle de 2,250 francs? 4» Un marchand achète
5 tonneaux d'eau-de-vie contenant chacun 1 .75 hectolitre pour 756 fr, 50 c. Il paie pour
droit d'entrée 200 francs et pour transport 56 fr. 24 c. A quel prix devra-t-il revendre
le litre de cette liqueur pour gagner 8 p. c. de son argent?
VII. Système métrique. '— 1° Une ménagère achète 31 .5 kilogrammes de beurre ; combien
pourra-t-elle en employer tous les jours si elle veut que sa provision suffise pour trois mois?
2° Combien paiera-t-on pour la peinture d'une façade de maison qui mesure 12^*50 de
hauteur et 6™25 de largeur, sachant que les ouvertures des portes et fenêtres représentent
une superficie de 19 mètres carrés 8 décimètres carrés et que la peinture coûte 96 cen-
times le mètre carré ?
VIII. Histoire — 1° Où et vers quelle époque naquit Godefroid de Bouillon? Comment
s'est-il rendu célèbre? ^P Qui fut la première reine des Belges? Où et en quelle année
mourut-elle ?
IX. Géographie. — 1° Nommez les rivières qui se jettent dans l'Escaut en Belgique.
2° Faites le voyage, par chemin de fer, de Gand à Namur.
Les 56 concurrents de 12 écoles (garçons) du canton de Bruxelles
obtinrent une moyenne de 90 points sur 160.
Les 44 concurrents de 17 écoles (filles) du canton de Vilvorde obtinrent
une moyenne de 90 points sur 160.
Les 45 concurrents de 16 écoles (filles) du canton d'Assche obtinrent une
moyenne de 90 points sur 160.
Les 27 concurrents de 12 écoles (garçons) du canton de Léau obtinrent
une moyenne de 88 points sur 160.
Les 82 concurrents de 32 écoles (garçons) du canton de Wavre obtinrent
une moyenne de 85.5 points sur 160.
Les 47 concurrents de 21 écoles (filles) du canton de Perwez obtinrent
une moyenne de 84.2 points sur 160.
Les 32 concurrents de 16 écoles (filles) du canton de Diest obtinrent
une moyenne de 79.5 points sur 160.
Les 119 concurrents de 31 écoles (filles) du canton de Louvain obtinrent
une moyenne de 78.3 points sur 160.
Los 48 concurrents de 22 écoles (garçons) du canton de Lennick-
Saint-Quentin obtinrent une moyenne de 77 points sur 160.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 9
C. Province de l.\ Flandre occidentale.
I. Religion et morale. — 1" Noem al de heilige sakramenten. Wat verstaat gij door
ieder der drie eerste? 2° Verhaal wat er gebeurd is, toen God aan Samuel de aanstaande
dood van Heli kenbaar maakte.
II. Calligraphie. — De eerste regels van het dictaat zuUen tôt tekst dienen voor de
oefening der schrijfkunst.
III. Grammaire. — Dictée : Karel de Goede. Des graven roem en de faam van zijnen
vromen levenswandel verspreidde zich van dag tôt dag. In 1124 kwanien er boden uit het
Oosten om hem de kroon van Jérusalem aan te bieden. Een jaar later, na de dood van
keizer Hendrik V wilden de duitsche baronnen hem tôt hoofd van het rijk kiezen ; maar
de grootmoedige vorst wees beide loaardigheden van der hand, zich verplicht achtende
alleen voor zijn volk te leven. Voor zijn volk leven, dat volk gelukkig maken, in diens
noodwendigheden vooraien, het beschermen tegen den moedwil der rijken, zulks was al
zijn wellust. Voortaan mocht niemand meer met wapens verschijnen op de markt, noch
in de buurt der kasteelen ; pijl en boog zelfs waren verboden zoo binnen als buiten de
steden ; iedereen moest zijn vertrouwen stellen in het openbaar gezag, opdat uit den
argwaan der goeden de kwaadwilligen geene gelegenheid zouden trekken om, onder
valsche voorwendsels, hooze plannen te smeden.
1° Leg de vormingen en beteekenis uit van het woord levenswandel. 2° Waarom wordt
het werkwoord verspreideAt met twee d in den onvolmaakt verleden tijd der aantoonende
wijze geschreven? 3"^ Geef met andere woorden de beteekenis van den zin : wees beide
waardigheden van der hand. 4° Ontleed spraakkundig het woord diens m : in diens
noodwe7idigheden voorzien. 5° Welk verschil bestaat er in het gebruik tusschen omdat
en opdat. ô*^ Wat beteekent de uitdi'ukking : hooze 'plannen te smeden.
IV. Composition. — Gij hebt vernomen dat uw vriènd Hendrik in de soldaienloting
een goed nummer getrokken heeft. Gij wenscht er hem geluk mede. De volgendo punten
zult gij bijzondorlijk uitbreiden : 1° Uwe vreugde bij het vernemen van zulk goed nieuws ;
2*^ Hendrik zal zijnen stiel voortzetten ; 3° Hij zal zijne oudors door zijnen arbeid onder-
steunen.
V. Arithmétique. — 1"^ In het tiendeelig getal 74,529 verplaatst men het decimaal punt
twee rangen rechts; daarna verschuift men , in het bekomen getal het decimaal vier
rangen links. Hoeveelmrial is het laatst bekomen getal in het eerste opgegevene begrepen?
Leg uw antwoord uit. 2° Hoeveel tijd moet een kapitaal van 800 franks, aan 4.5 t. h.
's jaars uitgezet zijn, om zoo veel intrest op te brengen als 1,200 franks aan 5 t. h. 's jaars
gedurende drie jaren ?
VI. Système métrique. — 1° Druk 5 voile kilometers 047 in landmaten uit. 2° Een
waggon van 3 meters lengte, 2 meters breedto, en l'"25 hoogte, is boordevol met steën-
Rolcn geladen. Men vraagt : a. Den inhoud dezes waggons in hectoliters uit te drukken ;
b. Het gewicht van de steonkool welke hij bevat. (Men weet dat een kubiek docimeter
steenkool 1.33 kilogram weegt.)
VII. Géographie. — 1° Teeken den loop der Sohelde in België, met aanduiding der
steden, welke zij besproeit. 2° Noem vier van de belangrijkste nijverheidstakkon der pro-
vincio Henegouwen.
VIII. Histoire. — Verhaal hoe België op het einde der vorige eeuw door Frankrijk
ingelijfd werd. Welke waren voor ons vaderland de gevolgen dezer aanhechting?
IX. Pour les écoles rurales. — lemand heeft de 2/5 van zijn gold verloren, daarna
heeft hij 96 franks uitgegeven, zoodat hem maar 1/3 overblijft van hetgeen hij eerst bezat.
Hoeveel had hij ?
Les 20 concurrents de 6 écoles urbaines (4^ et 5® ressorts) obtinrent une
moyenne de 64 1/2 points sur 130.
10 ~ HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Los 181 concurrents de 67 écoles rurales (4« et 5^ ressorts) obtinrent une
moyenne de 60 1/2 points sur 130.
D. Province de la Flandre orientale.
I. Religion. ■ — 1° Quand sommes-nous obligés a. de nous confesser? b. de commu-
nier? 2° Combien de temps a duré la captivité de Babylone? Qui la fit cesser? 3° Dans
quel but a lieu la procession le jour de Saint-Marc?
IL Calligraphie. — (Petite moyenne, 4 millimètres.) Confiance en Dieu (fine). Deux
hommes étaient voisins, et chacun deux avait une femme et plusieurs petits enfants. Et
lun de ces deux hommes s'inquiétait en lui-même en disant : Si je meurs ou que je tombe
malade, que deviendront ma femme et mes petits enfants? (Les chiff'res).
III. Rédaction. — Charles écrit à son père qu'il est allé voir un de ses condisciples, un
orphelin. Il a trouvé celui-ci malade et plongé dans une affreuse misère. Description de la
malheureuse situation de l'orphelin ; demande de secours.
IV. Arithmétique. — 1° Un cultivateur a acheté une vache maigre moyennant 325 francs.
Pour l'engraisser, il dépense 1 fr. 20 c. par jour durant vingt-huit semaines ; combien
devra-t-il vendre cette vache pour y gagner 75 francs? 2*^ Jean dépense toutes les semaines
1 1/4 franc en genièvre, 2/8 de franc en tabac et 87 centimes en autres inutilités. Combien
aura-t-il dissipé de la sorte au bout de vingt-cinq ans? 3° Pierre épargne tous les mois
6 2/10 francs. Combien aura-t-il amassé au bout de vingt-cinq ans ?
V. Système métrique. — 1° Un terrain de 3 hectares 15 centiares a coûté 27,000 francs.
A combien faut-il vendre le mètre carré de ce terrain pour gagner 17 francs par are?
2° Quel est le poids de 9 hectolitres 7 décalitres et 8 centilitres d'eau pure?
VI. Histoire. — 1° Dites ce que vous savez des croisades. 2^ Nommez trois Belges qui
se sont illustrés dans les croisades.
VIL Géographie. — Dans quelles provinces du pays trouve-t-on principalement : 1*^ les
mines de houille ; 2" les verreries; 3° les fabriques de drap; 4" les coutelleries ; 5° les fon-
deries de fer ; 6<^ les briqueteries ; 7° les filatures de coton ; 8° les distilleries de genièvre ;
9° les clouteries; 10° les carrières d'ardoises?
Les 22 concurrents de 5 écoles du canton d'Assenede obtinrent une
moyenne de 111.69 points sur 180.
Les 47 concurrents de 11 écoles du canton de Gand obtinrent une
moyenne de 105.25 points sur 180.
Les 45 concurrents de 11 écoles du canton de Termonde obtinrent une
moyenne de 96.97 points sur 180.
Les 46 concurrents de 12 écoles du canton de Grammont obtinrent une
moyenne de 88.97 points sur 180.
Les 33 concurrents de 9 écoles du canton de Renaix obtinrent une
moyenne de 84.02 points sur 180.
Les 39 concurrents de 10 écoles du canton de Ne vêle obtinrent une
moyenne de 81.33 points sur 180.
E. Province de Hainaut.
Éj^reuve écrite.
I. Langue française. — A. Dictée. L'Océan. Celui qui n'a pas vu l'Océan ne 6' 'en fait aucune
idée. Vainement il en cherche la ressemblance dans les tableaux les mieux peints, dans les
grands lacs, dans la vaste étendue des champs : rien ne saurait lui peindre l'immensité de la
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 11
mer. Conduit en présence de l'Océan, il demeurera stupéfait. Et que sera-ce s'il monte un
navire et se trouve entre le ciel et l'eau, soutenu par quelques planches au-dessus de l'abîme?
Su7^ sa tête, l'espace (72 fini ; sous ses pieds, un élément mobile, aujourd'hui calme, demain
furieux, implacable, heurtant les unes contre les autres ses vagues couvertes d'écume et
prêtes à engloutir dans leurs formidables replis le vaisseau, jouet de leur fureur. Au milieu
d'un si terrible péril, l'homme, épouvanté, demande à Dieu, en lui promettant une recon-
naissance éternelle, qu'il veuille le rendre à terre sain et sauf.
B. Grammaire. — Conjuguez a. le présent du subjonctif des verbes aller, tenir, savoir
et 7'ésoudre; b. tous les temps du mode infinitif du verbe s'immortaliser.
C. Analyse. — Analysez grammaticalement les trois premiers mots soulign-és dans la
dictée ; dites ensuite la fonction des autres mots soulignés ; justifiez l'emploi du verbe
veuille.
II. Lettre. — Un milicien ayant rejoint son régiment depuis quelques jours, écrit à son
frère pour lui demander si sa mère, qui était malade quand il l'a quittée, se porte mieux.
Sa lettre exprime les sentiments d'un bon fils. Il la termine en disant à son frère qu'il
espère que son travail ne laissera rien manquer à leur mère.
III. Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1° Combien faut-il de briques
pour construire le mur d'une cour de 30 mètres de longueur et de 20 mètres de largeur?
Ce mur aura 2™85 de hauteur, y compris les fondations, et 0™42 d'épaisseur. Les briques
à mettre en œuvre ont une longueur de 0™20, une largeur de 0™10 et une épaisseur de
O'^Ooô. On suppose que le ciment entrera pour 1/5 dans la solidité du mur. 2° Quelle est
la plus grande de ces deux fractions, 3/5 et 5/9? Quelle en est la différence? 3'' Exprimez
en fractions décimales et en fractions ordinaires les fractions qui accompagnent les nombres
suivants exprimés en toutes lettres: a. trente-cinq mètres neuf millimètres; b. cinquante
litres sept centilitres. 4" Quelle est la solidité d'un cylindre droit dont la hauteur est de
9™00 et la circonférence de 2"^75? 5<^ Quel intérêt produirait, pondant 73 jours, une somme
de 35,000 francs prêtée à 4 1/2 p. c. annuellement?
IV. Histoire et" géographie . — 1» Dites sur quels pays a régné Charlomagne et comment
il a mérité la qualité de grand ajoutée au nom de Charles. 2° Dessinez la carte de la pro-
vince de Namur, sur laquelle vous indiquerez : a. par des lignes, les cours d'eau navigables
et les chemins de fer qui la traversent; b. par la lettre 0, les villes situées sur ces voies de
transport. Au bas de cette carte, vous direz quelles sont les principales productions végé-
tales et minérales de la province. 3° Quelles sont : a. les bornes de la Hollande, b, la situa-
tion géographique d'Amsterdam et de Rotterdam, c. l'importance du commerce de ces deux
villes ? 4° Pourquoi Jacques Van Artevelde est-il mis au nombre des personnages célèbres
dans l'histoire de notre pays?
V. Écriture. — Les quatre premières lignes de la dictée. Le jury désignera les mots à
écrire en gros.
Épreuve orale.
I. Lecture et explications. — L'œil. L'homme ne voit rien dans les choses créées qui
porte plus sensiblement Yempreinte d'une intelligence infinie que la structure de l'œil, si
parfaite, si merveilleuse et si inimitable. De la hauteur où cet organe est situé, il embrasse
d'un seul regard une multitude d'objets sans les confondre ; il est placé dans son orbite,
cavité osseuse très solide, ainsi que dans un fort inattaquable. La souplesse des paupières
abaisse sur lui comme un voile officiccux toujours prêt à le défendre pendant le jour, et à
le protéger pendant le sommeil. Par le secours des muscles dont il dispose, il se meut
rapidement dans tous les sens. La lumière, après avoir passé par une petite ouverture,
nommée pupille ou prunelle, traverse l'humeur aqueuse, le cristallin et l'humeur vitrée,
pour aller poindre sur la rétine, comme sui* un petit miroir, l'imago nette et renversée de
tous les objets placés devant l'œil qui les voit dans \oaiv lUKsiiioii u.ihirullo; elle apure ainsi
l'étonnant phénomène de la vision.
Immédiatement après sa lecture, le concurrent expliquera lu sens des mots soulignés.
12 ' HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les 24 concurrenls de 8 écoles du canton de Leuze obtinrent une
moyenne de 101 points sur 150.
Les 19 concurrents de 18 écoles du canton de Gosselies obtinrent une
moyenne de 92 points sur 150.
Les 18 concurrents de 9 écoles du canton de Pâturages obtinrent une
moyenne de 90 points sur 150.
Les 19 concurrents de 8 écoles du canton de Beaumont obtinrent une
moyenne de 89 points sur 150.
Les 19 concurrents de 6 écoles du canton de Celles obtinrent une
moyenne de 88 points sur 150.
Les 23 concurrents de 10 écoles du canton d'Engbien obtinrent une
moyenne de 76 points sur 150.
Les 35 concurrents de 13 écoles du canton de Thuin obtinrent une
moyenne de 73 points sur 150.
Les 39 concurrents de 23 écoles du canton d'Antoing obtinrent une
moyenne de 71 points sur 150.
Les 38 concurrents de 21 écoles du canton de Chièvres obtinrent une
moyenne de 60 points sur 150.
F. Province de Liège.
Épreuve écrite.
I. Arithmétîqïie. — 1° Dites comment on multiplie un nombre décimal par un nombre
décimal. Appliquez la règle à l'exemple suivant : 583,37 X 3.8, et démontrez l'exactitude
du résultat. 2° Démontrez qu'une fraction ordinaire ne change pas de valeur lorsqu'on en
multiplie les deux termes par un même nombre, mais qu'elle changerait, au contraire, de
valeur si l'on ajoutait un même nombre à ses deux termes. Opérez sur un exemple à votre
choix. 3° Qu'appelle-t-on escompte? Que nomme -t-on valeur nominale d'un billet? Que
nomme-t-on valeur actuelle? Combien y a-t-il de sortes d'escompte simple? Définissez-les.
4° Un billet de 3,000 francs est payable dans un an. Quelle serait sa valeur actuelle, cal-
culée d'après l'escompte simple en dedans et à 4 1/2 p. c. par an? d° Quelle serait la valeur
actuelle du même billet calculée d'après l'escompte simple en dehors et au même taux à
4 1/2 p. c. par an?
IL Dessin. — Dessiner un motif d'après un modèle donné.
(Des questions manquent.)
Épreuve orale.
I. A. Lecture. — Respect dû à la vieillesse. Un père avait deux fils qui, en fréquen-
tant des enfants mal élevés, avaient contracté une habitude bien coupable : ils tournaient
en dérision toutes les vieilles gens qu'ils rencontraient. Souvent, le père réprimandait ses
enfants à ce sujet ; il leur disait qu'il fout respecter la vieillesse et non s'en moquer ; mais
ses sages avis n'étaient point écoutés. Il résolut donc de leur donner une leçon efficace.
Le jour de sa fête patronale, ses deux fils vinrent comme de coutume lui offrir chacun un
magnifique bouquet et exprimèrent le vœu de voir revenir bien longtemps encore cet heu-
reux jour. « Non, mes enfants, leur répondit le père; ne souhaitez pas que je vive long-
temps; souhaitez plutôt que je meure bientôt; car, si je deviens vieux, chaque enfant du
village voudra rendre à votre père toutes les moqueries dont vous avez poursuivi leurs
vieux parents. » Les deux fils comprirent la leçon et en profitèrent. Ils montrèrent, à
partir de ce moment, tant de respect et de déférence pour la vieillesse, qu'ils firent oublier
leur conduite coupable à tous ceux qui en avaient été offensés,
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 13
B. Explication du texte. — 1° Distinguez, dans ces phrases, en pronom et en préposition.
2° Donnez les temps primitifs des verbes : résolut, vinrent, meure, voudra. 3° Remplacez
chacune des expressions suivantes par une expression équivalente : tourner en dérision,
de coutume y vœu. 4° Trouvez, dans ces phrases, un adverbe de manière et un adverbe de
temps. 5° Justifiez l'emploi du subjonctif : vive, meure.
IL Calcul intuitif (mental) . — 1° Enoncez deux procédés d'addition de deux nombres
entiers composés chacun de dizaines et d'unités. Appliquez - les à l'exemple suivant :
36 _|_ 48. 2° Dites comment on multiplie une fraction ordinaire par une fraction ordi-
naire. Appliquez la règle à la multiplication suivante : 5/8 X 3/4, et montrez l'exactitude
de votre opération au moyen d'une construction graphique.
Avaient été appelées à concourir :
27 écoles du canton de Fexhe-Slins comprenant 69 concurrents.
22 — de Limbourg — 33 —
24 — de Spa _ 53 _
22 — de Seraing _ 53 _
10 , — deFerrières — 23 —
27 — de Waremme — 41 —
22 — de Jehay-Bodegné — 56 —
Voici les diverses moyennes obtenues :
Fexhe-Slins : 28 sur 70 pour les branches obligatoires; 3 sur 15 pour
les facultatives; 28 sur 50 pour la religion et la morale.
Limbourg : 19 sur 70 pour les branches obligatoires; 3 sur 15 pour les
facultatives; 19 sur 50 pour la religion et la morale.
Spa : 28 sur 70 pour les branches obligatoires; 5 sur 15 pour les
facultatives; 27 sur 50 pour la religion et la morale.
Seraing : 25 sur 70 pour les branches obligatoires; 5 sur 15 pour les
facultatives; 23 sur 50 pour la religion et la morale.
Ferrières : 22 sur 70 pour les branches obligatoires; 5 sur 15 pour les
facultatives; 27 sur 50 pour la religion et la morale.
Waremme : 19 sur 70 pour les branches obligatoires; 3 sur 15 pour les
facultatives; 22 sur 50 pour la religion et la morale.
Jehay-Bodegné : 31 sur 70 pour les branches obligatoires; 6 sur 15 pour
les facultatives; 27 sur 50 pour la religion et la morale.
G. Province de Limbourg.
Canton de Peer.
I. Religion, morale et histoire sainte. — 1° Hoe zondigen de kinderen tegen het vierde
gebod? 2'^ Tôt wat oinde moet mon de misse hooren en aan God met don priestor opdragen?
3° Wie was Goliath? Hoe werd hij door David overwonnen? Wat leert ons de nederlaag
van Goliath? 4° Vertel de omstandighoden van een mirakel, dat Jésus aan de poort der stad
Naïm deod .
II. Langue maternelle. — 1° Gebruik ieder der werkwoorden bederven, beginnen,
breken, genezen, veranderen en vermeerderen in afzonderlijke zinnen, oens als overgan-
14 . HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
kelijk (bedrijvond) en cens als onovergankolijk (onzijdig). Bij voorboold : Ik heb mijnen
brief geëindigd. Op deze wereld eindigt ailes. 2° Een zoon verzoekt zijne oiiders hem nog
een jaar te laten ter school gaan. Hij heeft reeds aanzienlijke vorderingen gemaakt, en
belooft al zijne krachten in te spannen om zich de lessen van zijnen onderwijzer ten nutte
te maken. (Brief van een vijftiental regels.)
III. Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1° Een rad heeft in
5 3/4 uren 11,500 keeren rondgedraaid, hoeveel keeren zal het in 1 uur ronddraaien?
2° Een landbouwer heeft twee geldsommen uitgezet, de eene tegen 4 fr. 50 c., de andere
tegen 5 fr. 50 c. ten honderd. De eerste som brengt hem jaarlijks 180 frank op, en de
tweede 170 fr. 50 c. Hoeveel geld heeft hij in het geheel uitgezet?
IV. Langue française. — Vertaàl de volgende zinnen in het fransch : 1® De onmatig-
heid en ledigheid zijn de gevaarlijkste vijanden van het leven. Aile menschen zijn aan den
dood onderhevig (sujet). De boeken die gij mij gezonden hebt handelen over de aardrijks-
kunde en de geschiedenis. Leer wel leven, en gij zult weten wq\ sterven. 2° De zw^aluw
bouwt haar nest in de woning des menschen. Het verlangen van milddadig te schijnen
maakt ons dikw^ijls verkwistend (prodigue). Hetgene men in de jeugd leert, prent zich
gemakkelijk in den geest en laat er diepe sporen (trace, f.).
V. Écriture. — (Moyen) : Veel geschreeuw en weinig wol. (Fin) : a. Water en olie
laten zich niet met elkander verbinden. b. 135-467-289.
Canton de Eerch-la-Yille.
I. Religion, morale et histoire sainte. — 1° Wat heeft Christus voor ons geleden? 2° Hoe
kon Christus lijden? 3° Wat heeft hij aan zijne ziel, wat aan zijn lichaam geleden ? 4° Wolke
wonderen hadden plaats bij den dood van Christus?
II. Langue maternelle. — 1° Men zegt de haan kraait, de musoh tjilpt, enz. Welk
geluid maakt : a. de béer, b. de bij, c. de duif, d. de ezel, e. de hen, f. de hond, g. de kat,
h. de kikvorsch, i. de leeuw, j. het paard, h. de os, l. het schaap, m. het varken, n. de
vos, o. de wolf. 2° Een zoon verzoekt... (Voir la question 1° posée pour le canton de Peer.)
III. Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1° Drie personen hebben
eene som gelds onder elkander verdeeld. Indien de tweede 20 franken meer, en de derde
50 franken minder gekregen had, dan zouden zij aile drie evenveel,en te zamen 720 franken
hebben. Hoeveel heeft ieder? 2° Een koopman heeft rijst gekocht tegen 60 franken en
vermicelle tegen 75 franken de 100 kilogrammen. Hij verkoopt de rijst voor 80 centiemen
en de vermicelle tegen 90 centiemen den kilogram, Op welke van die twee waren wint hij
het meest en hoeveel wint hij ten honderd ?
IV. Ecriture. — (Moyen) : Veel geschreeuw en weinig wol. (Fin) : Water en olie laten
zich niet met elkander verbinden.
V. Langue française. — Vertaal de volgende zinnen... (Voir la question 1°, posée pour
le canton de Peer.)
Les 27 concurrents de 14 écoles du canton de Peer obtinrent une
moyenne de 99 points sur 200.
Les 33 concurrents de 15 écoles du canton de Herck-la- Ville obtinrent
une moyenne de 95 points sur 200.
H. Province de Luxembourg.
Cantons de Burbuy, Bouillon et Messancy.
A. Épreuve écrite.
T. Religion. — Catéchisme : 1° Quelles sont les vertus théologales? Comment les perd-
on? Comment peut-on les recouvrer? Donnez les questions et les réponses du catéchisme qui
prouvent qu'on ne peut être sauvé sans la foi et sans la charité? 2° Que vous enseigne le
catéchisme touchant l'honneur que l'on doit rendre aux reliques des saints et à leurs
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 15
images? 3° En combien de manières sommes-nous cause des péchés d'autrui qui, partant,
nous sont imputés? — Histoire sainte : 1° Quelles étaient les principales fêtes des Juifs?
Pourquoi furent-elles instituées? 2*^ Racontez la première apparition de Notre-Seigncur
à ses apôtres, après sa résurrection.
IL Langue française. — Dictée : Le temps est précieux, mais on n'en connaît pas le
prix ; on le connaîtra quand il n'y aura plus lieu d'en profiter. Souvent il nous est à charge,
nous ne savons qu'en faire, et nous en sommes embarrassés. Dieu nous apprend combien
nous devrions être circonspects sur le bon emploi du temps, puisqu'il ne nous en donne
jamais deux instants ensemble ; il ne nous accorde le second qu'en nous retirant le premier
et en retenant le troisième dans sa main avec une entière incertitude si nous l'aurons.
m. Analyse grammaticale. — Les élèves feront l'analyse complète des mots souligés on,
en, connaît, le.
IV. Grammaire. — 1° Où les verbes en aître et en oître conservent-ils l'accent circon-
flexe dans la conjugaison? 2° Conjuguez faire au présent de l'indicatif, savoir au futur,
apprendre au présent du subjonctif, et retenir à l'imparfait du subjonctif.
V. Écriture. — (En gros) : le temps ; (en moyen) : le temps est précieux ; (en fin) : la
première phrase de la dictée.
VI. Calcul. — 1° Combien faut-il de mètres d'une étoffe à 1 3/5 mètre de largeur pour
couvrir une surface qui a 5 mètres de longueur et 4 mètres de largeur? 2° Trois ouvriers
ont fait ensemble 141 mètres d'ouvrage, à raison de 5 francs par mètre. L'ouvrage du
2*^ égale les 4/5 de celui du \^^, et l'ouvrage du 3® égale les 3/4 de celui du 2°. Combien
chacun a-t-il gagné?
VII. Système métrique. — Un ouvrier a creusé un bassin ayant 6 mètres de largeur,
4™08 de longueur et 2'"04 de profondeur à raison de 6 francs par mètre cube. Combien
a-t-il gagné et combien le bassin peut-il contenir de litres ?
VIII. Histoire nationale. — Comment Albert et Isabelle sont-ils devenus souverains do
la Belgique? Racontez brièvement leur règne.
IX. Géographie. — Tracez de mémoire la carte de la Belgique, divisée en provinces
(seulement les bornes de chaque province).
Pour toutes les branches autres que les langues, les questions sont las mêmes pour les
cantons wallons et allemands. Les élèves allemands du canton de Messancy ont la faculté
do répondre en allemand ou en français et, s'ils le désirent, le jury leur traduira les ques-
tions en allemand. Les élèves allemands écriront aussi la dictée française.
Langue allemande. — Dictée : Die Zeit ist kostbar, aber man kennt ihren Werth nicht ;
man wird ihn erkennen, wenn man sie nicht mehr wird benutzen kônnen. Oft ist sie uns
znr Last; wïv w^issen nicht, wozu wir sie gebrauchen und was wir damit anfangon sollen.
Gott lehrt uns, wie behutsam wir mit dem giiten Gebrauch der Zeit sein soUten, weil or
un^ }^\o zwei Augenblicke davon mit einander gibt : er gibt uns den zweiten nur, indem
or uns den ersten zurucknimmt, und den dritten in seiner Hand zuruckhâlt, mit einer
ganzen Ungewissheit, ob wir ihn erhalten werden.
Analyse grammaticale. — Analysirt die untorstrichenen Worter : ihren, sie, zwei,
uns.
Grammaire. — Sotzet die Zeitwortor sein, geben, nehmen, ziiriXckhalten : 1° in das
Mittelwort der Vorgangenheit ; 2° in die Person der Einzahl der Mitvergangenhcit der
Wirklichkeitsform ; 3" in die Einzahl der Befehlsform.
Ecriture. — Les élèves allemands écriront en moyen : Die Zeit ist kostbar, et on fia :
toute la première phrase de la dictée allemande.
B. Epreuve orale,
I. Religion. — Catéchisme : 1" Les deux premières questions do la leçon 30". 2" Où est
Notre-Seigneur Jésus-Christ? 3" Quelles sont les conditions requises pour (pio le serment
soit permis ?
16 ~ HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Histoire sainte : 1° Racontez la manière dont Dieu fît connaître au jeune Samuel les
châtiments qui allaient fondre sur la famille d'Héli. 2° Racontez la parabole du figuier
stérile.
II. Lecture. — Le jury choisira le morceau à lire.
III. Gramynaire française. — 1° Dans les phrases suivantes, mettez les verbes qui sont
entre parenthèses au présent de l'indicatif, et épelez-les : Le frère et la sœur (devoir)
s'entr'aimer. Vous ou moi (être) cause de ce malheur. C'est toi qui (parler). Une multitude
d'étoiles (luire) pendant la nuit. La multitude des étoiles (prouver) la puissance de Dieu.
C'est toi-même, et non pas mon frère, qui (être) malade. 2° Dans les phrases suivantes,
mettez les verbes qui sont entre parenthèses au participe passé, et épelez-les : Ma tante
est (aller) au marché; elle a (acheter) des œufs; elle les a (apporter) à la maison. Cette
romance est charmante; je l'ai (entendre) chanter. Ces enfants lisent bien; je les ai
(entendre) lire. 3" Dans l'exemple suivant, faites l'analyse grammaticale des mots souli-
gnés : Le ver est un animal rampant, cherchant sa nourriture dans la terre.
IV. Calcul chiffré. — 1° Réduisez les fractions suivantes au plus petit dénominateur
commun : 5/6, 3/8, 7/16. 2° Un mètre de drap coûte 8 francs; combien coûteront 3/5 de
mètre de ce drap ?
V. Calcul mental. — 1° Une personne reçoit 54 francs, puis encore 38 francs, ensuite,
elle dépense 67 francs; combien lui reste-t-il? 2° Quel est le nombre dont les 5/8
valent 80?
VI. Système métrique. — 1° Combien 5.6 mètres cubes valent- ils de décimètres cubes?
2° Combien 8 hectogrammes 7 décagrammes valent-ils de décigrammes ?
VII. Histoire nationale. — 1*^ Faites connaître la cause et les circonstances de la mort
de Jacques Van Artevelde. 2° Comment le comté de Luxembourg passa-t-il sous la domi-
nation de Philippe le Bon ?
VIII. Géographie. — 1° Quels sont, dans la province de Luxembourg, les trois chefs-
lieux de canton situés sur i'Ourthe? 2° Quelles sont les deux villes, chefs-lieux d'arrondis-
sement judiciaire, qui se trouvent sur le chemin de fer de Gand à Poperinghe ?
IX. Chant. — Les élèves exécuteront un chant à leur choix, mais appris à l'école.
Canton de Messancy.
Lecture française. — Les élèves allemands peuvent gagner 5 points en lisant le morceau
français.
Grammaire française. — Los élèves allemands peuvent également gagner 5 points en
répondant aux questions posées sur la grammaire française.
Lecture allemande. — Die Jury wâhlt das Lesestûck.
Grammaire allemande. — 1° Ersetzet in folgendem Satze den Querstrich durch das
beziehende Furwort : Der, im gehôrigen Deklinationsfalle : Ein Schuler, — viel plaudert,
— Aufgabe gewôhnlich schlecht geschrieben ist — der Lehrer oft strafen muss, und —
Lob und Tadel gleich gilt, — wird nicht viele Fortschritte in den Schulkenntnissen machen.
2° Setzet folgende Zeitwôrter in die erste Person der Einzahl, a. der Mitvergangenheit
und b. der Vergangenheit der Wirklichkeitsform, und buchstabirt sie : ausgehen, loss-
reissen, vorziehen. 3^ Im Allgemeinen wann gebraucht man in Ncbensâtzen, a. die
Moglichkeitsform, b. die Wirklichkeitsform. Ein Beispiel fur jede Form.
Les 32 concurrents de 21 écoles du canton de Bouillon obtinrent une
moyenne de 125 points sur 155.
Les 52 concurrents de 22 écoles du canton de Durbuy obtinrent une
moyenne de 125 points sur 155.
Les 33 concurrents de 23 écoles du canton de Messancy obtinrent une
moyenne de 112 points sur 155.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 17
/. Province de Namur.
I. Langue française. — A. Style. — Un élève raconte à l'un de ses amis qu'on a expliqué
on classe le nouveau règlement sur la destruction des oiseaux insectivores et que, depuis
lors, il a renoncé pour toujours à la funeste habitude de dénicher les oiseaux. Il lui fait
connaître les différents motifs qui l'ont porté à prendre cette résolution, 11 termine par une
conclusion en rapport avec le contenu de la lettre.
B. Dictée. — Avis aux dénicheurs d'oiseaux. Personne n'ignore les services que rendent
les oiseaux. Pour assurer la conservation de ces utiles auxiliaires, le gouvernement vient
de promulguer un règlement qui défend de prendre, de tirer ou de détruire, d'exposer en
vente, d'acheter, de transporter ou de colporter les oiseaux insectivores, ainsi que leurs
œufs ou couvées. Parmi ces oiseaux, les uns se nourrissent habituellement d'insectes, les
autres ne les détruisent qu'au moment des couvées ; c'est pourquoi la destruction des pre-
miers est interdite en tout temps, tandis que, pour les derniers, l'interdiction n'a lieu que
pendant la saison où la chasse à la perdrix n'est pas autorisée. Les contraventions à ce
règlement sont punies d'une amende de cinq à vingt-cinq francs. En cas de récidive, le tri-
bunal pourra prononcer, outre l'amende , un emprisonnement de trois à sept jours. Espé-
rons que, dans notre province, ces pénalités ne devront être appliquées que fort rarement.
C. Explication du texte. — 1° Donnez la racine du mot dénicheur" et expliquez la compo-
sition de ce mot. 2° Indiquez deux mots renfermant le préfixe dé, pris dans le même sens.
Employez l'un de ces mots dans une phrase exprimant une pensée morale, 3° Expliquez la
signification des mots auxiliaire et promulguer. Employez chacun de ces mots dans une
phrase servant d'exemple à votre explication. 4° Donnez la signification du mot insectivor^e
en expliquant les deux parties dont il est composé. Indiquez un mot renfermant le suffixe
vore et employez-le dans une phrase ayant rapport à l'agriculture.
D. Grammaire. — 1° Indiquez la nature des propositions contenues dans la première
phrase (Personne n'ignore les services que rendent les oiseaux) et faites-en connaître les
parties essentielles. 2° Dites la nature, le mode et le temps du mot espérons dans la der-
nière phrase de la dictée (Espérons que dans notre province..., etc.) et motivez votre
réponse. 3° Dites la nature et la fonction du mot que dans la même phrase. 4° Quelle est la
nature du verbe être appliquées, aussi dans la même phrase ?
II. Arithmétique. — A. Questions. — 1° Comment multipliez-vous 3/7 par 4 o? Raisonnez
cette opération. 2° Combien y a-t-il de centimètres carrés dans les 7/8 d'un mètre carré?
3° Comment traceriez-vous sur le terrain, a. un are, b. un hectare, c. un centiare? 4° Ecrivez
en chiffres, en prenant l'are pour unité, 13,729 décimètres carrés.
B. Problèmes. — 1° Un grenier ayant 8 mètres de longueur et 5™75 de largeur, est
chargé de froment dans toute son étendue à une hauteur de 40 centimètres : combien con-
tient-il d'hectolitres? Quel est le poids du froment, si le litre pèse 75 décagrammes? Quelle
en est la valeur à raison de 32 francs les 100 kilog.? 2*^ Auguste a fréquenté l'école de son
village pendant 7 ans ; son apprentissage a duré 3 ans, et depuis 8 ans il est ouvrier ser-
rurier. Étant écolier, il versait 25 centimes par semaine à la caisse d'épargne; devenu
apprenti, il a doublé son versement hebdomadaire, et, comme ouvrier, il a toujours épar-
gné 3 fr. 50 c, par semaine. Ce jeune homme vient de retirer le montant de toutes ses
économies et il a reçu en outre 225 francs pour les intérêts. Son petit avoir, placé plus
avantageusement, va lui rapporter dorénavant 83 fr. 50 c. par an : à quel taux Auguste
a-t-il placé son argent?
III. Histoire et géographie. — 1° Racontez brièvement le règne do Mario -Thérèse ; son
avènement ; obstacles qu'elle eut â surmonter au commencement de son règne ; paix d'Aix-
la-Chapelle ; bienfaits dont la Belgique fut redevable à cette princesse. 2° Tracez la carte
du Brabant en y indiquant : a. les cours d'eau, b. les chemins de fer, c. les six villes prin-
cipales. 3° Un navire chargé de lin part de Saint-Pétersbourg pour se rendre à Gand :
indiquez la route qu'il devra suivre.
Les 77 concurrents de 23 écoles du canton de Couvin obtinrent une
moyenne de 72 points sur 100.
18
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les 118 concurrents de 25 écoles du canton de Walcourt obtinrent une
moyenne de 66 points sur 100.
Les 63 concurrents de 18 écoles du canton de Namur (Sud) obtinrent
une moyenne do 64 points sur 100.
Les 103 concurrents de 33 écoles du canton de Dinant obtinrent une
moyenne de 62 points sur 100.
2^ SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
Établissements du degré inférieur : Écoles moyennes.
I. Etablissements concurrents^.
NOMS
des
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
NOMBRE D'ÉLÈVES
inscrits pour le concours
GÉNÉRAL.
SPECIAL
de flamand.
NOMS
des
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
NOMBRE D'ÉLÈVES
inscrits pour le concours
SPECIAL
de flamand.
I§
Aerschot ....
Alost
Andenne ....
AnderlecM (éc. pri».).
Anvers
Ath
Audenarde (éc. comm.)
Beaumont. . .
Binche (école pair.) .
Braine-le-Comte. .
Bruges
Bruxelles (éc. comm.).
Châtelet ....
Courtrai (éc. paironn.).
A reporter. . .
1
2
5
1
2
»
2
»
1
»
3
»
1
1
1
1
2
»
4
»
4
1
8
2
9
3
S
1
51
12
24
32
Reports. . .
Couvin
Diest
Dinant
EUezelles (éc.comm.).
Fleurusùd.) . . .
Fosses
Furnes
Gosselies ....
Hal
Hervé (éc. patronn.)
Houdeng-Aimeries .
Huy
Ixelles (éc. comm.).
A reporter. . .
110
23
32
49
13
* Les établissements officiels qui n'ont pas concouru sont :
1" Cinq écoles moyennes de l'Etat, savoir : celles de Boom, de Gand, de Mons, de Namur
et de Neufchâteau ;
2*^ Cinq écoles moyennes communales, savoir : celles de Beauraing, de Brée, de Ninove,
de Pecq et de Seraing ;
3° Deux écoles moyennes patronnées : celles d'Eecloo et de Poperinghe.
L'école moyenne communale de Termonde, qui a participé au concours, a été supprimée
par une délibération du conseil communal de cette ville en date du 4 août 1873.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
19
NOMBRE
D'ÉLÈVES
NOMBRE
D'ÉLÈVES
NOMS
des
inscrits pou
GÉNÉRAL.
• le concours
O
NOMS
des
inscrits pom
GÉNÉRAL.
le concours
SPÉCIAL
de flamand.
SPÉCLVL
de flamand.
m
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ÉTABLISSEMENTS.
(Ecoles moyennes.)
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II
il
0)
1
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3
ÉTABLISSEMENTS .
(Écoles moyennes.)
6
a
2
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•S,!.
2
>
Reports. . .
116
23
49
13
Reports . .
105
47
65
21
28
Jodoigne ....
9
7
»
»
46
Rœulx
2
>.
»
29
Jumet (éc.comm.) .
3
3
»
»
47
Saint-Gliislain . .
1
»
>.
30
Liège (id.)
3
»
»
»
48
Saint-Hubert. . .
»
1
»
31
Lierre . . . . .
3
2
3
2
49
Saint-Trond . . .
7
»
7
32
Limbourg. . . .
3
»
«
«
50
Scliaerbeek(ée.co!nm.)
5
»
5
33
Lokeren (éc. comm.)
1
»
1
»
51
Soignies ....
10
2
»
34
Louvain ....
1
»
1
»
52
Spa
5
2
»
35
Maeseyck. . . .
1
2
1
2
53
Stavelot . •. . .
4
2
»
36
Malines ....
4
»
4
54
Termonde (ér. comm.).
1
2
1
37
Marche ....
2
1
^
»
55
Tliuin
5
»
38
Nieuport ....
2
>'
2
»
56
Tongres ....
5
«
5
39
Ostende(éc. patron.)
2
»
2
).
57
Turnhout . . ,
2
1
2
40
Pâturages. . . •
3
»
»
>'
58
Vervier s (éc.comm. )
7
3
41
Péruwelz ....
2
1
»
)'
59
Virton
3
»
»
42
Philippeville. . .
1
1
»
»
60
Visé
6
»
»
43
Qiiiévrain (ée. comm.).
4
»
»
»
61
Waremme . . .
10
3
-
44
Renaix
2
4
2
4
62
Wavre
5
')
*
45
Rochefort. . . .
A reporter. . .
3
3
»
»
63
Ypres
Totaux. . .
9
>'
9
94
165
47
65
21
252
63
25
II. Jîiri/s.
A. Concours général :
Matières littéraires : MM. Créon, Do Moor et Gilles.
Matières scientifiques : MM. Charlier, Lemaîtro et Vinçotte.
B. Concours spécial de flamand :
MM. Verstraeten et Van Aertselaer, respectivement professeurs de langue
flamande aux athénées de Bruxelles et d'Anvers, et M. Rooses.
III. Sujets de eomposition. — Lauréats. — Élèves non lauréats
qui ont obtenu au moins la moitié des 'points.
A. Concours général.
Matières littéraires (six heures).
Langue française. — I. Quelles sont les remarques particulières aux verbes do la pre-
mière conjugaison?
II. Quel est l'emploi du pronom soi?
III. Comment s accorde le participe passé conjugué avec lauxiliairo avoir?
20
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Composition française. — L'hiver offre des plaisirs comme les autres saisons.
Histoire. — I. Que savez-vous de Baudouin de Mons?
II. Racontez brièvement la révolution brabançonne.
GéograpJiie. — I. Décrivez le cours du Danube et nommez ses principaux affluents.
H. Donnez la géographie générale de lOcéanie.
Matières scientifiques (cinq heures).
Arithmétique. — I. Enoncez les principes fondamentaux de la divisibilité des nombres.
II. Enoncez et démontrez la règle à suivre pour diviser deux nombres décimaux l'un par
l'autre.
Opérez sur l'exemple : 9,7 : 0,049.
III. Trois personnes ont mis une somme de 1,880 francs à intérêt. Au bout de 8 ans,
elles ont retiré tant pour le capital que pour les intérêts simples, la première 1,120 francs;
la seconde, 840 francs, et la troisième, 672 francs. Déterminez les mises particulières et le
taux annuel de l'intérêt.
Algèbre. — I. On a deux qualités de vin, 156 litres à 7 francs le litre, et 134 litres à
5 francs. On voudrait faire entrer tout le vin dans deux mélanges, de telle sorte que le litre
du premier mélange coûtât 5 fr. 96 c. et le litre du second mélange 6 fr. 20 c. Combien de
litres de chacune des qualités faut-il prendre pour faire chaque mélange?
Géométrie. — I. Qu'appelle-t-on figures égales, figures semblables, figures équiva-
lentes?
II. Du sommet de l'angle droit d'un triangle rectangle on abaisse une perpendiculaire
sur l'hypoténuse : énoncez et démontrez les propriétés relatives à cette construction.
Déduire de la proposition la propriété du carré de l'hypoténuse-.
III. Décrire un cercle d'une surface donnée et qui soit tangent aux côtés d'un angle
donné.
Lauréats.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.1
S. ^2
il,
6 .
m
oc.
Élèves nouveaux.
1"
prix : Théodore Hoven, de Liège
Liège.
52
34
86
2«
id. Louis Letellier, d'Estinnes-au-Val . .
Soignies.
51.. 5
34
85.5
3*
id. Emile Ts'Joen, de Schoorisse . . .
Audenarde .
52
33
85
/ Clément-Joseph Baily, d'Hanzinne . .
Couvin.
57
25.5
82.5
4*
id. / Emile Petit, de Frasnes-lez-Buissenal .
Soignies.
48.5
34
82.5
( Zéphyrin-Winand Smeets, de Rolleghem
Turnhout.
53.5
29
82.5
5»
id. Guillaume-Charles De Nayer, de Castre
Hal.
50.5
31
81.5
6"
( Victor-Louis Biaise, de Marchin. . .
id.
( Adrien Dehaye, de Gouy-le-Piéton . .
Huy.
Gosselies.
50
48
31
33
81
81
Alfred-Étienre Aglave, de Donstiennes
Thuin.
50
29
79
Achille Baratte, de Baudour . . . .
Saint-Ghi&lain.
48
31
79
Léopold Coppens, de Rebaix ....
Ath.
51
28
79
7*
id.
\ Marius-Ed. De Pommier, de Lyon (France)
Thuin.
52
27
79
1 Laurent De Werpe, de Haine-Saint-Pierre
Houdeng-Ain^eries.
47
32
79
8*
' Oscar Jorion, de Péruwelz
Péruwelz.
Soignies.
48
47
31
31.5
79
78.5
( Emile Cordier, de Bracquegnier. . . .
id. {
^ ( Louis-Henri Molle
Couvin.
48.5
30
78.5
mSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
21
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Ecoles moyennes.)
y prix.
lO" id.
1" ace.
2» il.
3«
ici
4-
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5'
id
0'
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7" id,
8= id.
9' id.
10- id.
11= id.
12' id.
13" id.
14" id.
15» id.
1G« id.
17" id.
18- id.
T.
( Oscar Audiart, de Jolimont
( Désiré Fournier, d'Anvaing
i François Creten, de Zepperen
( Léon Meunier, de Sivry
( Eugène Duchesne, de Bleiet
( François Vandenberghe, de Hal
[ Léopold Bonmariage, d'Andenne ....
/ Jules-Joseph Hébrant, de Monceau- s/Sambre
' Raimond Mascaux, de Courcelles . . . .
Pierre-Alphonse Borremans, d'Oordeghem .
( Léon Dubois-d'Enghien, d'Ath
( Auguste Dubrunfaut, de Wavre
Alphonse-Jules Pirard, de Stavelot.
Auguste Goossens, de Termonde ....
Badilon-Nieolas Crombois, de Quévy-le-Petit
Henri-Jean-Bapt. Dubuisson, de Wihéries .
Albert Nuytemans, d'Anvers
Eugène-Clément Olivier, de Huy ....
i Jean- François Bertin, de Huy
Joseph Van Meer, de Houppertingen . . .
1 Célestin Debelle, de Bois-d'Haine ....
< Gaspard Robyns, de Muizen
f Guillaume Stevesyns, de Grand-Brogel . .
/ François Clément, de Bruxelles
\ Narcisse Léonard, de Longwy
( Joseph Lorency, dé Limbourg
Ed. -Jean Verwaest, Turnhout
Adolphe Besin, d'Elouges
Léopold Caberghs, de Saint-Trond ....
Benoni-Joseph Malpasse, de Huy ....
Horace-Alfred Pilloy, de Landelies . . .
Henri Meuris, de Marchienne-au- Pont . .
Pierre Micliiels, d'Alost
Louis Philippron, de Nivelles
Charles Bony, d'Evegnée
Léopold Mouart, d'Anvers
Jean-Bap.-Jul. Dunosme, de Braine-le-Comle
Léon Roussel, de Belfort .......
Odilon Boin, d'Alost
Auguste Denis, d'Alost
Victor Nysten, de Tongres
Eugène Detliier, de Jodoigne
Joseph Lcleux, de Lanquesaint
Ferdinand Beautliier, de Gosselies ....
III.
Houdeng-Aimeries.
Renaix.
Saint-Trond.
Beaumont.
Waremme.
Soignies.
Andenne.
Couvin.
Gosselies.
Hal.
Soignies.
Wavre.
Stavelot.
Termonde.
Pâturages.
Couvin.
Soignies.
Huy.
Id.
Saint-Trond.
Houdeng-Aimeries.
Saint-Trond.
Maeseyck.
Malines
Virton,
Limbourg.
Turnhout.
Couvin.
Saint-Trond.
Huy.
Thuin.
Rochefort.
Alost.
Soignies.
Visé.
Anvers.
Braine-le-Comte.
Quiévrain.
Alo.st.
Id.
Tongres.
Jodoigne.
Ath.
Gosselies.
43.5
50.5
40
47
47.5
46.5
43
50
43
44.5
43
42
39.5
48
41.5
40.5
41.5
47
50
42
43.5
41,5
43.5
40
37
39
42
44
40
43
41
?0.5
51.5
43.5
30
41
3-1.5
34.5
52
44
40
30.5
48.5
35
31
30
29
30
33
20
33
30
31
32
34
25
31
32
31
2.5
21
29
27
29
27
30
33
31
28
25
29
20
28
32
17
25
32
27
33
33
15
23
27
30
IS
31
70.5
70.5
70
70
70
74.5
74
74
73.5
73
72.5
72.5
72.5
72
71
71
70.5
70.5
70.5
70
70
70
70
09
09
09
09
08.5
68.5
08.5
08
OS
07.5
07.5
07
07
07
00.5
(Xi. 5
OG
22
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
^5 p
'S 5,
5••
18' prix.
/ Jules-Joseph Dallemagne, de Huy .
\ Clément-Auguste Gillet, de Bossières
j Joseph-Hubert Tombeux, de Stavelot
\ François Tondeur, d'Ixelles . .
/ Louis Bertrand, de Lambermont
19' id. < Joseph-Jules BoUe, de Couvin .
\ Léopold Vanderbeek, de Tor-gres
20« id. Léonard Brochard, de Dison . .
Vétérans.
Léopold Blombled, de Beaumont . . ,
Julien-Ignace Bataille, de Renaix. . .
Camille-Joseph Blondeaux, de Couvin .
Jules VandenBogaerde, de Liège. . .
Pierre-Edmond Van Lier, d'Aerschot, .
Ferdinand De Bray, de Thuin ....
Joseph Caluwaert, de Heyst-op-den-Berg
Jacques Dethier, de Charleroi ....
Médard Borlée, de Lathuy
Jean Gillet, de Stavelot
Georges Bochkoltz, de Saint-Hubert , .
Prudent Scholaert, d'Ingelmunster . .
Emile Nauwelaerts, de Lierre ....
Prix. ( Nestor Pigeon, de Rochefort ....
Léopold Labenne, de Gosselies ....
Camille Houba, de Rochefort ....
Adam-Godefroid Grange, de Be:.sberg ,
Jean Tonneau, de Jumet
Emile Duchesne, de Jodoigne ....
Alfred Renson, de Spa
Félicien Simon, de Waha
Joseph De Bay, de Péruwelz ....
Jean- Baptiste Pellegrin, de Piétrain . .
Joseph Lambiotte, de Jumet
Léonard Nivelles, de Rosoux ....
Lucien Gottot, de Lathuy
Léopold-Joseph-Marie Dubois, de Renaix
Huy.
Couvin.
Stavelot.
Ixelles.
Limbourg.
Couvin.
Tongres.
Hervé.
Beaumont.
Renaix.
Couvin.
Alost.
Aerschot.
Renaix.
Soignies.
Jumet.
Jodoigne.
Stavelot.
Saint- Hubert.
Bruges.
Maeseyck.
Rochefort.
Gosselies.
Rochefort.
Diest.
Châtelet.
Jodoigne.
Spa.
Marche.
Péruwelz.
Jodoigne.
Jumet.
"Waremme.
Jodoigne.
Renaix.
46
48
34
33
45.5
44.5
37.5
38
51.5
52
54
53
51
46
46
50.5
47
45
43
49
42
44
43.5
47
46.5
45.5
44
39
39
38 5
42.5
45
41.5
39.5
34
33
30
31
30
34
33
28
31
33
34
28
34
32
32
27
27
34
34
34
30
27
30
31
31
66
66
66
66
65.5
65.5
65.5
m
85.5
8;5
84
84
81
80
79
78.5
78
78
77
77
76
76
75.5
74
73.5
73.5
73
73
73
72.5
72.5
72
71.5
70.5
70
II
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 23
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
1
ÉTABLISSEHEMS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEtiE\TS
POINTS
OBTENUS.
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
^t
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
litt. \
;60).
ient.f
: 40). /
1
(Écoles
moyennes.)
M
U\ 1
(Écoles
moyennes.)
Mat. ]
(max. ;
MatTs'c
(max. :
1
Élèves nouveaux.
Louis Deisser . .
Malines.
30.5
27
57.5
Jules Dascotte . .
Soignies.
38
26
M
Emile Turlot. . .
Châtelet.
37
20
57
Charles De Baenst .
Furnes. .
31
33
64
Constant Renson .
Tongres.
31
26
57
Jules Martin. . .
Jodoigne.
35
29
64
Auguste Dumont. .
Roehefort.
36.5
20
56.5
Franç.-Xavier Paes.
Spa.
33
31
64
Jules De Decker. .
Bruges.
39.5
17
56.5
Auguste Wouters .
Soignies.
40
24
64
René Dubois. . .
Dinant.
41
15
56
Edouard Cornet. .
Braine-le-Comt».
38.5
25
635
Félix-F. Lamarche.
Huy.
25.5
30
55.5
Franc. Duquesnoy.
Couvin.
48.5
15
63.5
Edmond Evrard. .
Ath.
42
13
55
Pierre-Jos. Orban .
Huy.
39.5
24
635
Ferd.-Th. Lacroix.
Bruxelles.
26
29
55
Henri-Nicolas Botz.
Stavelot.
34
29
63
Henri Wantiez . .
Couvin.
42
13
55
Alexandre Drianne .
Châtelet.
39
24
63
Etienne André . .
Fleurus.
29
26
55
Victor Frère. . .
Jumet.
34
29
63
Arthur Roland . .
Quiévrain.
40
x^
55
Joseph Micha . .
Waremme.
40
23
63
Joseph Dubuisson .
Châtelet.
32.5
22
54.5
Victorien ToUei. .
Jodoigne.
36
27
63
Henri De Pelsenaire
Gosselies.
21.5
33
54.5
Edmond Biévez. ,
Rœulx.
42.5
20
62.5
Émile-Franç. Pétre.
Braine-le-Comte
28.5
25
53.5
Emile Gallemaerts.
Hal.
33.5
29
62.5
Léopold Houbey. .
Châtelet.
35.5
18
53.5
1
Louis Hamman, .
Ostende.
43.5
19
62.5
Évangéliste Leroux.
Gosselies.
31.5
22
53. 5 j
Nestor Irriger . .
Gosselies.
32.5
30
62.5
ErnesfSébat. . .
Huy.
33.5
20
53.51
Ernest Ferrant . .
Fleurus.
30.5
31
61.5
Ém.Van Varenberg.
Malines.
32.5
21
53.5:
Léon Roget . . .
Anderlecht.
39.5
22
61 5
Jules Petit. . . .
Quiévrain.
33.5
20
53. 5 1
Arthur De Hem . .
Ypres.
30
31
61
Julien-J. Dujardin .
Visé.
31
22
53
Éloi Gossieaux . .
Wavre.
34
27
61
Achille Genevrois .
Fleurus.
26
26
52
Arthur Isengrin. .
Ostende.
44
17
61
Désiré Quarré . .
Gosselies.
20
32
52
Henri Malpas. . .
Liège.
33
28
61
Télesphoro Dupont.
Jodoigne.
33
19
52
Armand -Ant. Thys.
Verviers.
29
32
61
Isidore Zimmer. .
Liège.
31
21
52
Edouard Barbier. .
Jodoigne.
36 5
24
60.5
Florian Bolle . .
Châtelet.
34.5
17
51.5
Emile- Jos. Barbier .
Couvin.
40.5
20
60 5
Charles Van Daele.
Furnes.
23 5
28
51.5
Florian De Merbe .
Châtelet.
36.5
24
60.5
Valère Richard. .
Lokeren.
33.5
18
51.5
Guillau""-H. Samyn.
Schaerbeek.
34 5
26
60.5
Eugène Gavroy. .
Virton.
30
21
51
Louis Deblon. . .
Verviers.
32
38
60
Florian Bertinchamps
Châtelet.
37
14
51
A'fitoine Novent. .
Visé.
31
29
60
Charles Sobry . .
Bruges.
28
23
51
Edouard Gilleman .
Bruges.
40.5
19
59.5
Léopold Simon . .
Châtelet.
38
12
50
Théophile Derue. .
Braine-le Comte
37
22
59
Achille Carpent . .
Fleurus.
27
23
50
Charles-L' Andrieu.
Ellezelles.
28
31
59
Louis-V. Plichard ,
Pâturages.
28
22
50
Joseph Trifoy. . .
Fosses.
30
29
59
Hector Fauconnier.
Thuin.
28
22
50
Jean-Alb. Contrain.
Verviers.
34
25
59
Jean-Joseph Boulet.
Visé.
21
29
50
Nicolas Fastré . .
Id.
27
32
59
Vétéram.
Henri Jacques . .
Waremme.
33
26
59
François Henné. .
Jodoigne.
43 5
26
69.5
Emile De Marijeffe ,
Saint-Trond.
33.5
25
58.5
Léon- Ad. Gooris .
Bruxelles.
39
29
68
Ferdinand Chabeau.
Soignies.
28
30
58
Xavier Gilles . .
CluUelet.
40
28
68
Joseph Balaes ,
Waremme.
34.5
23
57.5
Constant Bosman .
Rochcforl.
38.5
29
67.5:
Lambert Tits. . .
Saint-Trojid.
30.5
21
57.5
Amand Cavereniie .
Waremme.
59.5
27
1
66. 5
24
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉTABLISSEMMS
POINTS
OBTENUS.
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ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
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ÉLÈVES.
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26
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Gustave- J".Leplat.
Huy.
33
33
66
Philippe Laby . .
Waremme.
29
31
60
Ém.Van BroeckhoV"
Turnhout.
40
26
66
Henri Fabrion . .
Dinant.
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16
59.5
Pierre Kats . . .
Bruxelles.
37.5
28
65.5
Gustave Delfosse .
Jodoigne.
40.5
19
59.5
Edmond Thomas .
Jumet.
36.5
29
65.5
Jacq. Saint-Remy .
Verviers.
32
27
59
Hercule Bouchez .
Renaix.
45
20
65
Ferdinand Crabbé .
Aerschot.
34.5
24
58.5
Louis Decloux . .
Jodoigne.
35.5
29
64.5
Pierre Carette . .
Ixelles.
37
21
58
Jacques Dochez. .
Maeseyck.
31.5
33
64.5
Félix Gilson . . .
Philippeville.
30.5
27
57.5
Edouard Bricusse .
Termonde.
43.5
20
63 5
Damien Vercauteren
Termonde.
39
16
55
Emile Van Herck .
Soignies.
33
30
63
Charles De Leeuw .
Lierre.
27
26
53
Marcelin Quiriny .
Stavelot.
28
34
62
François De Weert.
Id. *
28
22
50
B. Concours spécial de flamand (quatre heures).
Een vacler had zijnen zoon een speelreisje beloofd.
De zoon is na de prijsuitdeeling vertrokken en verliaalt u in eenen brief de vermaken die
bij genoot.
Lauréats.
ÉTABLISSEMENTS
LAURÉATS. auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Élèves nouveaux.
Prix. Pierre- Alphonse Borremans, dOordegem
Hal.
Id.
Saint-Trond.
Audenarde.
Anvers.
Diest.
Bruges.
Maeseyck.
Turnhout.
Lierre.
75
67
06
05
64
63
60
82
80
75
2° id. François Creten de Zepperen
1" mention honorable. Léopold Mouart, d'Anvers
2' iil. Joseph-Gustave Forrer, de Diest
3' id. Charles Sobry, de Bruges
Vétérans.
Prix. } Émile-Dominique \nn Broeckhoven, de Westerloo . . .
( François De Weert, de Lierre '. .
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS,
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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Élèves nouveaux.
Alphonse Haverals .
Guillaume Stevesyns.
Auguste Goossens. .
Lierre.
Maeseyck.
Termonde.
58
57
55
Henri Dassonville , .
Edouard Verwaest .
Gaspard Robyns . .
Julien De Block . .
Courtrai .
Turnhout.
Saint-Trond.
Bruges.
54
53
53
53
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
25
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ELEVES.
ÉTABLISSEMENTS.
ELEVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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Lambert Tits . . .
Saint-Trond.
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Vétérans.
,
Victor Nj'Sten . . .
Tongres.
51
Jacques Dochea . .
Maeseyck.
55
Charles-H. Mertens .
Aerschot.
51
Charles De Leeuw . .
Lierre.
50
Charles-P. Duysters .
Diest.
51
Adolphe Van Damme.
Audenarde.
50
Léopold Caberghs. .
Saint-Trond.
50
Établissements du degré supérieur : Athénées et collèges.
I. Classes et matières désignées pour le concours . — Etablissements
concurrents, — Nombre (V élèves inscrits, — Jurys.
A. Rhétorique latine. — Composition latine (sans dictionnaire); version
latine; composition française; composition flamande (concours spécial).
B. 4e latine. — Humanités : thème latin; traduction du latin en fran-
çais; traduction du grec en français; exercices sur la langue grecque; rédac-
tion française. Mathématiques.
G. l^**^ professionnelle. — Sections réunies : composition française ; thème
anglais ou allemand; histoire de Belgique. Section commerciale et indus-
trielle : sciences commerciales; économie politique; chimie. Section
scientifique : mathématiques élémentaires; géométrie analytique. Concours
spécial de flamand.
B. 3e professionnelle. — Matières littéraires : langue française; thème
llamand ou allemand; histoire et géographie. Matières scientifiques : sciences
commerciales; algèbre; géométrie élémentaire; trigonométrie rectiligne;
physique.
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Athénée de Namur. .
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Mont-s/Marchienne.
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»
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1
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122
»
38
1
La composition latine et la traduction du latin en français en rhétorique
furent jugées par MM. Dumont, Prinz et Nélis, ancien professeur de
rhétorique latine à l'athénée royal d'Anvers.
L'examen de la composition française fut confié, pour la rhétorique
latine et la 1^'^ professionnelle, à MM. Lebrun, Stecher et Van Bemmel. Le
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
27
même travail fut apprécié, pour la 4^ latine et la 3^ professionnelle, par
MM. Fassin, Fuerison et Juste.
MM. Fassin, Juste et James eurent à juger les réponses faites aux ques-
tions d'histoire et do géographie par les élèves de la 1^'^ professionnelle
(sections réunies) et de la 3*" professionnelle.
Le thème flamand ainsi que la composition flamande de la rhétorique
latine et de la l^'^ professionnelle furent examinés par MM. Fuerison,
De Gort et Delcroix.
MM. James, Scheler et Stecher apprécièrent le thème allemand et le
thème anglais faits par les élèves des classes professionnelles.
Les concours en mathématiques, en sciences naturelles, en sciences com-
merciales et en économie politique pour la 1^'° et la 3^ professionnelle, ainsi
que le concours en mathématiques pour la 4^ latine, furent jugés par
MM. Andries, Dauge, Schmit, Trasenster, Verstraeten et Vinçotte.
IL Sujets de com,position, — Lauréats, — Élèves non lauréats
qui ont obtenu au moins la moitié des points.
A. RHÉTORIQUE LATINE.
1° Composition latine (sans dictionnaire — six heures).
Cornes facundus in via pro vebiculo est.
Lauréat.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Accessit. Georges Renson, de Tirlemont. .
1" ment. hon. Louis Bécart, de Schaerbeek . . .
( Valère Liénard, de Horrues . . .
2« id.
* ( Georges Mallet, de Lille (France; .
3' id. Alfred Grafé, de Sainte-Croix. . .
Félix Canivez, d'Ath
Alphonse Maréchal, de Ijiège. . .
4' id. / Edmond Masson, de Mohiville
Edouard Richir, d'Ixelles ....
Hubert Rousseau, de Gand. . . .
Emile Boels, de Louvain
Auguste Delbeke, de Courtrai. . .
Charles Gilleman, de Bruges . . .
5« id.
Hippolyte Mazy, de Bougnies. . .
Ferdinand Portmans, de Saint-Trond
Arthur Wittamer, de Stockem. . .
Bruxelles.
Id.
Enghien.
Bruxelles.
Namur.
Ath.
liiège.
Arlon.
Bruxelles.
Ath.
Louvain.
Courtrai.
Bruges.
Nivelles.
Saint-Trond.
Arlon.
28
IlISTOmE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
KTABIJSSEMENTS.
o
Cm
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
O
Gustave Doutreligne.
Cour Irai.
57
Jacq. Van Caneghem.
Bruges.
53
Emile A'an Straelen .
Hasselt.
57
Jules De Busschere .
Id.
53
Georges Hollevoet. .
Bruxelles.
57
Ernest Lebacq. . .
Nivelles.
53 1
Jos.-Pierre Caudron.
Malines (St-Rombaut).
56
Charles Michaux , .
Saint-Trond.
53J
Marcel De Puydt . .
Namur.
56
Arnold Maes . . .
Hasselt.
53 1
Arthur- Auguste Ryez.
Thuin.
54
Charles Bauss . . .
Anvers.
51 i
Orner Lépreux. . .
Ath.
54
Emile De Prêter . .
Enghien.
51 J
Joseph Marchai . .
Namur.
53.
Léon Herla. . . .
Bruxelles,
50 1
Henri Lafontaine . .
Bruxelles.
53
Charles Goossens. .
Gheel.
50. 1
Eugène Parys . . .
Id.
53
Camille Jadot . . .
Huy.
50 ,
Travail de l'élève Georges Renson.
Iter quum solus facis, solitudine et longo silentio magis qiiam itinere ipso defatigaris.
Qiiid enim? Homo qiiisqiie, dum solus est, eadem fore semper in animo volvit, breviqiie
mens ejus, postquam cogitationes easdem aliquandiu molitus est, simul ac corporis vires
torpescere incipit.
Itaque viatori qui vires usque ad itineris terminum servare velit, comité opus est quo-
dam facundo, a quo ita delectetur et capiatur, ut itineris labores et longinquitatem ante
oculos non babeat, sed idem iter jucundum amœnumque existimet.
Comes ille temere legi non potest; necesse est eum nmicum esse fidum, cum quo libère
aperteque loqui possis ; cui te omnino credere, cui cogitationes consiliaque tua intima
patefacere non dubites. Opportet etiam ut sit et eloquens et eruditus, ita ut animum ser-
mone edoceat, simul ac cordem fide capiat.
Talis comes baud dubie rarus est ; sed quisquis talem invenit, eum pro tbesauro babere
débet.
Via enim, dum amicus tecum sit facundus, fit quasi voluptas, non labor. Quum loca
perlustras inculta neque visu amœna, comitis sermone captus vise brevi oblivisceris et de
rébus diversis cum eo loqueris. Estne via mala asperaque? Sormonis delectatio efficit ut
itineris dilRcultates non modo animadvertas. Suntne autem loca amœna, situs ruresque
lœta? lis eo magis frueris, quod comitem babeas cui quseque sentias et videas tradere
possis.
Deinde, viatoris spem perssepe fallit eventus ; nunc tecta nunc cibos non invenit ubi ea
fore speraverit; si amico comitatus est, ea omnia risum et jocum tantum summovent,
qua3, si viator solus fuisset, animum ejus mœstitia implevissent.
Illa omnia viatorem magnopere juvant -. semper enim animus ejus novis rébus occupa-
tur : sœpe etiam amœni joci risum excitantur ; neminemque fugit uno gaudii momento
longos labores statim evanescere. Fit etiam aliquando ut exsurgant de rébus variis discep-
tationes ; seu de litteris, seu de artibus, seu de pbilosopbica quadam re ; mox animus a
corpore corporisque laboribus discedere videtur. Viator iter inscius persequitur, neque
quidquam, nisi disceptationem illam, in animo babet. Intérim tempus volât, via brevi con-
ficitur, eoque pervenit viator minime fessus, quo exbaustus, nisi amicus adfuisset, venisset.
Ita via fuit ei et laeta et utilis; semper enim versatur utilitas in loquendo cum éloquente et
docto vero. Imo ; ita levatur iter ubi conficitur cum facundo amico, ut dici possit facundum
comitem in via pro vebiculo esse.
Ita etiam in vita sicut in via opus est nobis amicis quibus ducibus et magistris utamur ;
amicitia enim vitam et leviorem et amœniorem facit : nos juvat ut impedimenta vincnmus,
ut malas vias vitemus, ut tandtnj satiati, non fessi, vitae terminum attingamus.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
20
2° Version latine (quatre heures).
Neque ignoro quosdam esse qui curam omnem compositionis excludant, atque illum
horridum sermonem, ut forte effluxerit, modo magis naturaleni, modo etiam magis virilem
esse contendant. Qui si id demum naturale esse dicunt, quod a natura primum ortum est,
et quale ante cultum fuit, tota haec ars orandi subvertetur. Neque enim locuti sunt ad banc
regulam et diligentiam primi bomines, nec prœmiis prseparare, docere expositione, argu-
mentis probare, affectibus commovere scier unt. Ergo bis omnibus, non sola compositione
caruerunt : quorum si fieri nibil melius licebat, ne domibus quidem casas, aut vestibus
pellium tegmina, aut urbibus montes ac silvas mutari oportuit. Quse porro ars statim fuit?
Quid non cultu nitescit, cur vites coercemus manu, cur eas fodimus, rubos arvis excidi-
mus? terra et haec générât. Mansuefacimus animalia! indomita nascuntur. Verum id est
maxime naturale, quod fieri natura optime patitur.
Fortius vero qui incompositum potest esse quam junctum et bene collocatum? Ceterum
quanto vebementior fluminum cursus est prono alveo, ac nullas moras objiciente, quam
inter obstantia saxa fractis aquis ac reluctantibus ; tanto, quae connexa est et totis viribus
fluit, fragosa atque interrupta melior oratio. Cur ergo vires ipsas specie solvi putent,
quando nec uUa res sine arte satis valeat et comitetur semper artem décor? An non eam,
quse emissa optime est, hastam speciosissime contortam ferri videmus ? et arcu dirigentium
tela, quo certior manus, hoc est habitus ipse formosior i Jam in certamine armorum atque
in omni palsestra, quid satis recte cavetur ac petitur, cui non artifex motus et certi quidam
pedes adsint? Quai'e mihi compositione velut amentis quibusdam nervisve intendi et conci-
tari sententise videntur. Ideo eruditissimo cuique persuasum est valere eam quamphirimum,
non ad delectationem modo, sed ad motum quoque animorum.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIKNNEN'T.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Valëre Liônurd, de HorruGs
Enghien.
Arlon.
Louvain.
Bruxelles.
Id.
Courtrai.
Malines (S'-Rombaut).
Binche.
Tournai.
Bruxelles.
A(h.
Mttlines (S'-Rombaut).
Louvain.
Nivelles.
Gand.
Malincs(S'-Rombau().
Liège.
Ath.
I']nghien,
Tongres.
Ath.
«Ourlrai.
72
72
71
70
70
68
67
67
67
66,
65
65
65
61
63
63
63
63
(33
62
Ù2
62
1" prix.
Arthur Witiuraer, de Stockem
2« id Emile Boels de Louvuin ...
Georges Renson, de Tirlemoat
1" access.
Louis Bécart, de Schaerbeek.
/ Vincent De Kerckhove, de Schaerbeek
f Fernand Werry, de Hiuges (France)
.^c j(j Georces Hollevoet, de Di'uxelles
/ Félix Ganivez, d'Ath
Ke {(] ) Tn«pnh Gfliifirnn de ATalines
1" ment. bon. Hippolyte Mazy, de Bougnies
Gabriel Gyselinek, de Courtrai
i Théophile De Meersman, d'Ittcrbeek
2' id. i Alphonse Maréclial, de Liège
1 Camille Ronflette, de Belœil
\ Julien Roosens, de Hanzinncs
/ Adhémar Deckers, de Ton^res
3° id. / Orner Lépreux, de Leuze
( Albéric Van Liere, de Courtrai
30
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APIWRTIENNEXT.
POINTS
0 B T K N U s
(sur 100).
Malines (S'-Rombaut).
Ath.
Namur.
Malines (S'-Rombaut).
Huy.
. !
61 1
61 1
60
60
4* ment hon < Hubert Rousseau, de Gand ... . .
( François De Ruysscher, de Malines
5* id.
( Camille Jadot de Huy. . . ...
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
m
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
XÂ
O
Julien Van Camp . .
Malines (St-Rombaut).
59
Théophile D'hauw. .
Bruges.
53 !
Franc. Schey vaerts .
Id.
59
Georges Mallet. . .
Bruxelles.
53 '
AdelsonDe Glield, .
Chimay.
59
Jean Opde Beeck . .
Saint-Trond.
53
Paul Carlier. . . .
Id.
59
Frédéric De Baekere .
Thielt.
53
Polydore Nelissen. .
Saint- Trond.
58
Emile Féron . . .
Thuin.
53
Pierre Fiançois . .
Chimay.
58
Henri Hovine . . .
Tournai.
53 i
Joseph Schreiber . .
Tongres.
58
Alfred Grafé . . .
Namur.
52 i
Arnold Maes . . .
Hasselt.
58
Victor Jamotte . .
Huy.
52 i
Léon Warnots . . .
Bruxelles.
57
Emile De Prêter .
Enghien.
52 i
Jean-B. Noeninckx .
Malines (S'-Rombaut).
,^6
Lucien Bouchez . .
Mons.
52 ;
Albert Dupret . . .
Charleroi.
56
Jules De Busschere .
Bruges.
52 ;
Paul Royen. . . .
Arlon.
56
Gustave Doutreligne .
Courtrai.
51
Adhémar De la Hault.
Bruxelles
56
Charles Gilleman . .
Bruges.
51
Emile Mélis. . . .
Gand.
55
Norbert André . . .
Arlon.
51
Florimond Gilmand .
Enghien.
.04
Edmond Masson . .
Id.
51
i François Fourrier. .
Bruxelles.
54
Edmond Baussart. .
Thuin.
51 1
j Charles Clément . .
Arlon.
54
Jean Van Aelbroeck .
Malines (S'-Rombaut).
50
1 François Streitz . .
Thuin.
54
Amand Verlinden , .
Malines (coll. comm.).
50 i
1 Paul MogU(^z . . .
Tournai.
54
Jacq. VanCaneghem.
Bruges.
50 1
LéonBraas. . . .
Namur.
54
Edouard De Jaegher.
Anvers.
50
Ferdinand Portmans.
Saint-Trond.
54
Victor Courtois . .
Arlon.
50
1
Gabriel Leroux . .
Bouillon.
53
Adolphe Bergeron. .
Bruges.
.50 '
j Joseph Marchai . .
Namur.
53
Alfred Lefebvre . .
BruxeUes.
50 1
Léon De Ryekman .
Gand.
53
Jos.-Franç. Jaminé .
Louvain.
50 1
i
Ne faites pas vos amis de ceux qui cherchent à l'être en flattant votre vanité; c'est pour
eux qu'ils vous aiment et non pour vous.
Lauréats.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
LAUREATS.
auxquels ils
OBTENUS
APPARTIENNENT.
(sur 100).
1" accessit.
Louvain.
Bruxelles.
09
69
i Léon Herla de Braives ... . .
2= id.
Victor Courtois, de Virton
Arlon.
68
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
31
LAUREATS.
3' accessit.
1" ment. hon.
f Augu'^te Delbeke, de Coiirtrai
id.
id.
Oscar Roger, de Blandain
Louis Bécart, de Scliaerbeek
Jules De Busschere, de Ghistelles ....
Jean De Govaerts, de Halle-Boyenhoven . .
Alfred Grafé, de Sainte- Croix
Eugène Parys, de Saint-Josse-ten-Noode. .
Georges Renson, de Tirlemont
Georges Schoenfeld, de Charleroi ....
Arthur Wittamer, de Stockem
Charles Bauss, de Bruxelles
Orner Lépreux, de Leuze
Georges MaUet, de Lille
Charles Clément, de Neufchâteau . .
Edouard De Jaegher, d'Ypres
Albert Bassing, de Redange
François Fourrier, de Saint-Josse-ten-Noode
Achille Hoet, de Gand
Gabriel Leroux, de Bouillon
Valère Liénard, de Horrues
Léon Mallié, de Tournai
Hubert Rousseau, de Gand
Louis Thys, de Dalhem
Fernand Werry, de Hiuges (France) . . .
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
Courtrai.
Mons.
Bruxelles.
Bruges.
Tirlemont.
Namur.
Bruxelles.
Id
Id.
Arlon.
Anvers.
Ath.
Bruxelles.
Arlon.
Anvers.
Arlon.
Bruxelles.
Gand.
Bouillon.
Enghien.
Id.
Ath.
Tirlemont.
Tournai.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
65
65
64
M
64
64
64
64
64
63
62
62
62
61
61
60
60
60
60
60
60
60
60
60
ÉLÈVES NON L.\URÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
ai
ï
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
2
Paul Moguez . . .
Tournai.
59
Théodore Massa . .
Saint-Trond.
57
PaulCarlier. . . .
Chimay.
59
Odon De Ghilage . .
Mons.
57
Arthur Ryez . . .
Thuin.
59
Henri Hovine . . .
Tournai.
57
Léopold De Coninck .
Bruxelles.
59
Charles Gilleman . .
Bruges.
57
Arnold Macs . . .
Hasselt.
59
Jos.- Franc. Jaminé .
Louvain.
57
Albéric Hechtermans.
Id.
59
Emile Féron . . .
Thuin.
56
Edmond Masson . .
Arlon.
59
Gabriel Gyselinck. .
Gand.
56
Edm. De la Cuvellerie.
Ath.
59
Hubert Drugman . .
Bruxelles.
5G
Camille Ronflette . .
Id.
58
Jaeq. Van Caneghem.
Bruges.
56
Henri Grandjean . .
Vervlers.
58
Adolphe Bcrgeron. .
Id.
56
Achille Seriacop . .
Bruges.
58
Ernest Lecoq . . .
Bruxelles.
56
Herman Dumon . .
Gand.
58
Philippe-J. Marchai .
Ostende.
56
Adhémar De la Hault.
Bruxelles.
58
Émile-Désiré Gilson .
Louvain.
56
Jules Carlier . . .
Tournai.
58
Charles Léonard . .
Bruxelles.
55
Félix Canivez . . .
Ath.
38
Georges Hollevoet .
Id.
55
32
mSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
o
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
O
Pu,
Edouard Richir . .
Bruxelles.
55
Franc. De Ruysscher.
Matines (St-Rombaut).
52
Florimond Gilmand .
Enghien.
55
Armand Verlinden .
Malines (coll. comm.).
51
Ferdinand Portmans.
Saint-Trond.
55
Ernest Olivier . ,
Bruxelles.
51
Emile Van Straelen .
Hasselt.
55
Albert Dupret . . ,
Charleroi.
51
Georges Bernard . .
G and.
55
Alfred Lefebvre . .
Bruxelles!
50
Paul Royen. . . .
Arlon.
55
Clément Philippe . .
Id.
50
Camille Jadot . . .
Huy.
55
Léon Braas ....
Namur.
50
Louis Jacqueminot .
Louvain.
55
Jules Meurein . . .
Mons.
50
Hubert Magnée . .
Liège.
54
Ernest Ilenrotay . .
Id.
50
Théophile D'hauw. .
Bruges
54
Julien Roosens. . .
Enghien.
50
Adelson De Gheld. .
Chimay.
54
Henri Bossaert. . .
Courtrai.
50
Emile De Laney . .
Mons.
53
Emile Buisseret . .
Binche.
50
Aimé Houtoy . . .
Chimay.
53
JeanDe Gronckel. .
Bruxelles.
50
François Streitz . .
Thuin.
53
Alphonse Maréclial .
Liège.
50
Aug. Van Iseghem .
Ostende.
53
Constant Van Ackere.
Gand.
50
Alphonse Plouvier .
Id.
53
Ernest Lejeune. . .
Verriers.
50
Charles Van Beneden.
Bruxelles.
r-2
Jules Roggemans . .
Louvain.
50
Joseph Parisel . . .
Id.
52
Henri-Ph. Dieudonné.
Malines (S'-Rombaut).
50
Joseph Schreiber . .
Tongres.
52
Vinc, De Kerckhove .
Id.
50
Paul Gunther . . .
Liège.
52
Jean Van Aelbroeck .
Id.
50
Armand Byl. . . .
Gand,
52
Travail de l'élève Emile Boels.
Un illustre moraliste français l'a dit : •* Le plus grand des flatteurs, c'est notre vanité. «
Remplie de condescendance pour nos défauts, inflexible pour ceux d'autrui, elle nous pousse
à nous admirer nous-mêmes, à ne croire digne d'éloges que ce que nous faisons nous-
mêmes, à nous élever au-dessus de tous, en apparence, à descendre plus bas que les moins
nobles, en réalité. Le voile trompeur dont elle couvre nos travers les plonge dans une
obscurité que nos regards seuls ne peuvent pénétrer, et où ils brillent pour les autres d'un
éclat cent fois plus vif. Ainsi l'amour-propre nous met en garde contre le ridicule ; la
vanité nous en charge toujours : l'un nous fait détester nos fautes ; l'autre nous empêche
de les reconnaître ; celui-là, comme l'orgueil, est parfois le mobile des plus nobles actions ;
celle-ci nous aveugle au point de ne plus les voir ou de les croire indignes de nous... La
vanité est donc un mal funeste auquel la nature assujettit l'homme, et qui porte avec lui-
même son plus grand châtiment ; c'est l'erreur profonde dans laquelle il entraîne notre
esprit, en lui enlevant jusqu'à la connaissance de la justice et de la vérité.
Pourtant il est des gens qui, loin d'éclairer leurs amis sur eux-mêmes, de dissiper les
ténèbres qui enveloppent leur raison et menacent d'envahir leur cœur, font au contraire
tous leurs efforts pour les maintenir dans cet égarement involontaire, mais funeste. Vous
les voyez, attentifs au moindre de vos gestes, admirer vos succès, confirmer vos discours,
partager vos idées : êtes-vous écrivain, vous êtes sans rivaux : poète, c'est Apollon qui dicte
à votre Muse ses chants inspirés ; artiste, c'est la Grèce, c'est Athènes que votre génie fait
renaître!... Méfiez-vous de ces hommes sans pudeur toujours prêts à vous proclamer : un
prince dans les arts, un foudre de guerre, un Socrate de vertu, un Platon de sagesse !
" Tu me flattes, donc tu veux me tromper. « Ainsi ces flatteurs, sous de faux semblants,
ne songent qu'à eux-mêmes : ce n'est pas l'amitié qu'ils recherchent; non, c'est l'intérêt
seul qui leur dicte ces éloges.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 33
Certes l'amitié est le présent do Dieu le plus précieux et le plus sacré ; personne ne peut
porter atteinte à son cai'actère inviolable ; et l'on ne peut qu'approuver cette pensée du
philosophe : « Il est plus honteux de se défier d'un ami que d'en être trompé. • Mais ces
hommes qui flattent nos travers, et les raillent en secret, qui nous persuadent que chacun
a pour nous une estime extraordinaire, et qui se réjouissent ensuite avec la foule de notre
absurde aveuglement, ces hommes menteurs sont-ils donc des amis? Le premier devoir de
l'amitié n'est-il pas de nous éclairer sur nos défauts ; de nous apprendre à en éviter do
semblables, de ne rien négliger enfin qui puisse servir à notre bonheur ou à notre vertu?...
Pour moi, je me représente un ami véritable comme un phare étincelant qui indique au
navigateur égaré l'écueil qu'il doit éviter et le port qui lui ouvre un refuge. Mais ces flat-
teurs empressés ressemblent plutôt à cette flamme capricieuse qui, brillant tout à coup
dans la nuit aux regards charmés du voyageur attardé, le captive, le séduit, l'entraîne dans
l'abîme où la mort le saisit... Parfois un ami véritable peut, par des éloges mérités ou des
encouragements utiles, nous inspirer une ardeur plus grande pour marcher dans ce sentier
solitaire et rude qui conduit le plus souvent à la vertu ; mais du moins que toujours il
nous tienne en garde contre la vanité et qu'il s'attache plus à nous inspirer du mépris pour
les vices d'autrui que de l'amour pour nos propres mérites. S'il est vrai do dire avec un
homme vertueux « que l'intérêt n'est pas capable de toucher les grandes âmes «, il ne faut
pas que le cœur d'un ami y soit plus accessible. Sa gloire, c'est celle de nous avoir rendus
meilleurs ; sa richesse, ce sont les services qu'il a pu rendre ; sa récompense, l'amitié même
la lui donne, c'est la conscience d'avoir rempli sa mission. 0 rois et puissants de la terre,
combien d'entre vous ont trouvé ce trésor si précieux et si rare? Combien peuvent se dire :
« Je possède un ami que ni l'ambition, ni la cupidité n'ont guidé, un ami qui, dans les
jours de malheur comme dans ceux de la prospérité, veillera à mes côtés, sur ma vie, sur
mon trône, sur mon honneur «. Un tel désintéressement est le lot d'un Cinéas, d'un
Mécanos, dans l'antiquité ; c'est celui d'un Sully, dans les temps modernes. Voilà ce que
doit être un ami sincère, le gardien incorruptible de notre honneur, l'arbitre sévère do nos
désirs, le modérateur prudent de nos passions, un frère enfin, mais selon l'expression d'un
grand homme : « un frère qu'on a choisi «.
Ah ! pensez-vous trouver ce précieux dévoùment dans ces égoïstes flatteurs qui mépri-
seraient votre amitié, s'ils ne convoitaient vos faveurs? Croyez-vous à la sincérité de ces
courtisans des empereurs, vils adulateurs du pouvoir trop heureux de se voir payer do
quelque dignité méprisable, du commandement de quelque province inconnue ou de
quelque légion mal soumise toutes leurs lâches manœuvres et leur hontouso hypocrisie? Et
ces graves sénateurs romains, si empressés d'aller applaudir Néron aux jeux du cirque ou
sur les planches d'un théâtre, furent-ils donc les moins prompts à le trahir, quand comblés
de bienfaits, ils purent oublier sa magnificence pour ne songer qu'à sa cruauté parricide?
Non, non, il tiest point d'âme un peu bien située
Qui veuille d'une estime ainsi prostituée.
Molière, le plus profond et le plus vertueux des moralistes, n'a-t-il pas puisé dans son
indignation des traits admirables pour dénoncer ces infâmes machinations de l'hypocrisie
et de 1 intérêt ligués contre les cœurs honnêtes. Qui ne connaît le chef-d'œuvre par lequel
il a mis notre crédulité en garde contre la perfidie de ces flatteurs au langage séduisant :
éternel tableau de la faiblesse humaine qu'un maladroit, un éloge trompeur suffit pour
égarer !
Tels étaient les courtisans à Rome ; tels sont ceux de nos cours ; les flatteurs des grands,
les solliciteurs qui importunent les puissants ; troupe méprisable pour laquelle le men-
songe n'est qu'un moyen, l'amitié un vain mot ou un instrument destiné à seconder leurs
intrigues ! C'est d'elle qu'avec un gi-and esprit de l'antiquité et un illustre génie d'un
siècle mémorable, j'ose dire : « Les flatteurs sont les pires des ennemis >. ; mais je ne crains
pas d'ajouter : ce sont aussi les plus cupides.
Evitez donc ce piège funeste dans lequel ils cherchent à entraîner votre bonne foi;
fermez les yeux aux brillantes couleurs sous lesquelles ils cachent leurs véritables dessoins.
Le mépi'is sera l'arme avec laquelle vous répondrez à leurs tentatives; et, forcés de jeter
34
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
le masque, ils verront leur détestable ambition déçue, leurs espérances trompées, leur per-
fidie reconnue. Pour vous, recherchez l'amitié véritable : si les dehors en sont moins beaux,
les fruits en sont mille fois plus précieux, et surtout
« Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue. «
4° Composition flamande (six heures).
Waarom mooten wij de kennissen boven den rijkdom schatten?
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Arnold Maes, de Hasselt
2* id. Edmond Reydams, de Nieukerken
Hasselt.
Anvers.
Malines (S'-Rombaut).
Courtrai.
Saint-Trond.
Malines (S'-Rombaut).
Id.
Ostende.
Gand.
Hasselt.
Hérenthals.
Malines (S' Rombaut).
Saint-Trond.
Bruges.
83
79
75
74
73
72
70
68
66
65
65
64
64
61
3' id. Polydore Nelissen, de Saint-Trond
4* id. Joseph-Pierre Caudron, de Malines
5" id . François De Ruysscher, de Malines
6' id. Philippe-Joseph Marchai, de Breedene
7* id. Gabriel Gyselinck, de Courtrai • . .
( Albéric Hechtennans, de Hasselt
8* id.
( Etienne Peeters, de Noorderwyck
( Emile Janssens, de Malines
1" mention honorable. ]
( Joseph Vandenhove, de Saint-Trond . . .
2* id. id. AchiUe Seriacop, de Nevele
ÉLÈVES NON LAURÉATS AYANT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
o
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
o
(1(
Adolp. Vanlerberghe.
Thielt.
60
Joseph Schreiber . .
Tongi'es.
53
Jean-B. Noeninckx .
Malines (S'-Rombaut).
59
Henri Lafontaine . .
Bruxelles.
52
Emile Van Straelen .
Hasselt.
57
Frédéric De Eackere.
Thielt.
51
Jean De Gronckel . .
Bruxelles.
56
Polyd. Vandermeulen.
Id.
51
Henri-Phil. Dieudonné
Malines (S'-Rombaut).
55
Henri De Poortere .
Id.
50 1
Adhémar Deckers. .
Tongres.
54
Jacq. VanCaneghem.
Bruges.
50
B. QUATRIEME LATINE. (Humanités.)
1° Thème latin ^ (Imitation du style de César.)
Civilis avait résolu de pousser les Bataves à se révolter. Bien qu'il renfermât dans son
cœur des desseins plus vastes, qu'il se promettait de développer si l'occasion devenait favo-
rable, il ne crut pas devoir s'exposer à les dévoiler prématurément aux Bataves; aussi
* Les concurrents ont eu six heures pour faire le thème latin et les exercices sur la
langue grecque. Ils ont eu également six heures pour la version latine, la version grecque
et la rédaction française.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 35
résolut-il de préparer la révolution en publiant que les préposés de l'empereur excédaient
leurs droits dans l'enrôlement de la levée ordonnée par Vitellius. Les chefs profitèrent du
mécontentement pour exciter les Bataves à l'efuser le service militaire ; ils espéraient que,
s'ils parvenaient à les entraîner, la conjuration, soutenue par des gens capables de tout
affronter, inspirerait assez de confiance aux Belges pour qu'ils n'hésitassent pas à se sou-
lever à leur tour.
Quand le moment fut venu, ils convoquèrent dans la forêt les notables et, parmi le
peuple, les plus hardis. Aussi longtemps qu'il fit jour, ils restèrent disséminés; mais, à la
nuit, ils se i-éunirent et Civilis leur dit : Je ne pense pas qu'il soit utile d'énumérer tous les
affronts que vous avez subis, ni tous ceux qui vous attendent. Vous n'êtes plus les alliés,
mais les esclaves de Rome et cependant ne vous importe-t-il pas à tous d'être libres? Si
vous êtes des hommes, vous ne laisserez pas impunément ravir vos enfants pour qu'ils aillent
camper dans les provinces lointaines où Rome veut qu'ils restent établis. Vous connaissez
la faiblesse numérique des légions ; si elles ont pour elles l'audace et la tactique, vous avez
pour vous le nombre et l'impétuosité. Ne vous laissez pas effrayer par la renommée.
D'ailleurs, pour entreprendre cette lutte, êtes-vous seuls? Vous savez quels sont les peuples
qui vous soutiendront ; dites aux Germains ce que vous allez faire, proposez aux Cannéni-
fates de s'associer à vous, envoyez une députation aux Belges pour qu'ils déclarent s'ils
tiennent pour nous ou s'ils se résignent à rester soumis à Rome ; tous ces peuples ont
intérêt à prendre part à la lutte.
Les Bataves applaudirent à ces paroles.
2p Version latine.
Plinius Saturnino siio.
Varie me affecerunt litterse tuse : nam partim Iseta, partim tristia continebant. Lseta
quod te in urbe teneri nuntiabant. Nollem, inquis ; sed ego volo. Preetcrea quod recita-
turum statim ut venissem poUicebantur. Ago gratias quod exspector. Triste illud, quod
Julius Valens graviter jacet, quanquam ne hoc quidem triste, si illius utilitatibus sestime-
tur, cujus interest quam maturissime inexplicabili morbo liberari. Illud plane non triste
solum, verum etiam luctuosum, quod Julius avitus decessit, dum ex quaestura redit ;
decessit in navi procul a fratre amantissimo, procul a matre, a sororibus. Nihil ista ad
mortuum pertinent, sed pertinuerunt quum moreretur, pertinent ad hos qui supersunt.
Jam quod in flore primo tantae indolis juvenis exstinctus est, summa consecuturus, si vir-
tutes ejus maturuissent ! Quo ille studiorum amore flagrabat, quantum legit, quantum
etiam scripsit, quse nunc oinnia cum ipso sine fructu posteritatis aruerunt. Sed quid ego
indulgeo doloii? Cui si frenos remittas, nulla materia non maxima est. Finem epistolse
faciam ut facere possim etiam lacrymis, quas epistola expressit. Vale.
29 Version grecque ' .
^ Le concours de version grecque fut annulé par un arrêté ministériel du 12 août 1873,
parce que les conditions dans lesquelles il avait eu lieu n'avaient pas été les mômes pour
tous les établissements qui y prirent part. Voici l'arrêté :
« Le Ministre de l'Intérieur,
<* Vu l'arrêté royal du 28 mai 1873, organisant le concours général de l'enseignement
moyen du premier degré ;
« Considérant que, par une application trop littérale do l'article 18 dudit arrêté, certains
délégués, chargés de survcillei- le concours, n'ont pas autorisé les élèves de la quatrième
latine à se sei'vir du dictionnaire grec-français pour la version grecque, et que, dès lors,
les conditions du concours n'ont pas été les mêmes pour tous les élèves indistinctom.ont qui
ont pris part à cette épreuve ;
•» Vu l'avis du jui'y chai'gé d'appi'écier le concours généi'al do renseignement moyen du
premier degré ;
36
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
4° Exercices sur la langue grecque.
I. Quelles sont les règles pour l'augment dans les verbes qui commencent par une voyelle
ou par une diphtliongue?
IL Qu'appelle-t-on redoublement attique, comment le forme-t-on et à quels temps se
trouve-t-il ?
III. Conjuguez simultanément à l'indicatif de laoriste et du parfait à l'actif et au passif
les verbes suivants :
'a7ro7pâa>(.o à la P^ personne du singulier.
aucrxsXXfo ' — 2« —
xaxayeXdta) — S'' —
'£XT£[jLvto — l''" personne du pluriel.
auiJLcpXsyw — 2*^ —
'avaoat'vco — 3® —
ôtaaxdtTTxw — 1""^ personne du duel.
■/.azoLyysXhù — 2' . —
auvxàaato — 3° —
5° Composition française.
Fable. — Une jeune hirondelle dit à sa mère : J'ai trouvé enfin une amie, la grive.
Ma fille, lui répondit la mère, elle aime le froid et l'automne ; toi, tu aimes la chaleur
et le printemps.
Morale.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APP.\RTIKNNENT.
POINTS OBTENUS. ||
« '.
Si
mu..
ht
Mi
J
1" prix. Jules Turbelin, de Leers-Nord . .
2' id. Eugène Dauge, de Gand
Edouard Gaspar, de Mellet. . . .
3' id.
René Sansen, de Poperinghe . , .
( Orner Bausart, de Saint-Ghislain. .
4' id.
( Frédéric Bouwens, de Thielt . . .
l"access. Oscar Pecqueur, de Villers-Perwin .
2* id. Jules Fréson, de Grivegnée . . .
3° id. Pierre Dandin, de Mariembourg . .
4* id. Victor Lefer, d'Yves-Gomezée . .
5' id. Robert Lepère, d'Ixelles ....
Tournai.
Gand.
Enghien.
Poperinghe.
Mons.
Thielt.
Enghien.
Liège.
Chimay.
Enghien.
Bruxelles.
28
23
26
28
20
26
32
30
26.5
22
19
10
7
6
5.5
6.5
5.5
7.5
9
9
6
7
24 5
24
18.5
23
23
19
18
10
18
18.5
18 5
17
19
22
16
21
20
12
20
15
20
21
79.5
73
72.5
72.5
70.5
70.5
69.5
69
68 5
66.5
6;3.5
1
« Sur la proposition de M. le directeur général de l'instruction publique,
« Arrête :
« Article unique. Le concours de version grecque en quatrième latine, pour 1873, est
annulé.
« Bruxelles, le 12 août 1873.
« (Signé) Delcour. »
Par suite de cette décision, les points qui avaient été attachés à l'épreuve supprimée furent
répartis d'une manière proportionnelle sur les autres matières qui avaient fait l'objet du
concours général en quatrième latine.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
37
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
S f?
M £ ..
« s g
H-
1^1
o .
Charles Arendt, de Liège . . .
6* access.
François Souffret, de Verlaine. .
Liège.
Id.
18
23 5
7
9
21
16.5
19
16
65
65
1" ment. hon. Urbain Dumoulin, d'Aubel. . .
Saint -Trond.
26
7
19
11
63
/ Henri Lahousse, de Coygliem .
Thielt.
22
7.5
16
17
62
1 Oscar Mayer, d'Anvers. . . .
Anvers.
23.5
8
16
15
62
2* id. / Emile Graff, d'Anvers ....
Id.
25
4
17
16
62
Félix Merlier, de Waereghem .
Thielt.
22.5
5.5
17
17
62
\ Polydore Vande Velde, d'Anvers .
Anvers.
23
9
14
16
62 !
3" id. Louis De Coene, d'Ostende . .
Ostende.
23
6
18.5
13
60.5
4" id. Joseph Lenoir, de Lessines . .
Enghien.
23.5
6
20.5
10
60
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA
MOITIÉ DES POINTS.
Arthur Dubertry .
Verviers .
19
1
18
21
59
Urbain Gombault
Saint-Trond.
29
7
16
6
58
Amuii^ Dpsmpdt, . ... . .
Thielt.
Tournai.
22
23
7
8
15
17
14
9
58
57
Edouard Kenettenorf
Emile Mareou
Courtrai.
27
5
18
5
55
Charles Maistriau
Gand.
13
6.5
19.5
16
55
Anvers.
Bruxelles.
Chimay.
21
16
19
6
7.5
8.5
12,5
21
14
15
10
12
54.5
54.5 j
53.5
Arthur Leclercq
Aloïs Lebon •
Gheel.
Saint-Trond.
19
24
8
4.5
17.5
18
9
7
53.5
53.5
.TriQpnh Dplwnidp
Arthur Basyn ....
Courtrai.
25
7
16
5
53
Georges Lelouchier
Bruxelles.
14
8.5
17.5
13
53
Tflnrpnt Sniihpur . ...
Liège.
Ostende.
25
6.5
12
9
52 5
Charles Vanderheyde
21.5
5.5
10
15.5
52.5
Victor Arnold
Bruxelles.
8
4.5
19.5
20
52
Nestor Bernard
Saint-Trond.
16
4
17
15
52
Eugène Romont ^. . .
Enghien.
17
2.5
18.5
14
52
Kflj-nonrl Diinnnt,
Id.
19
4
13
15
51
Gaspard Ostyn
Poperinghe.
15
1
17.5
17
50.5
i?'>is. QUATRIEME LATINE. (Mathématiques.)
I. Exposer la théorie de la division sur les nombres. 4 138362 et 758.
II. Rechercher, avec démonstration, lu plus grand commun diviseur dos nombres 2329
et 629.
Si les nombres donnés étaient premiers entre eux, à quel signe pourrait-on le reconnaître
dans le cours des calculs ?
III. Démontrer :
1° Que, dans toute proportion, la somme ou la différence des doux premiers termes est
au second terme comme la somme ou la différence des deux derniers est au quatrième ;
2*^ Que, si l'on multiplie plusieurs proportions par ordre, c'est-à-dire terme à terme, les
produits que Ion obtiendra formeront une proportion.
T. III. 3
38
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
IV. On fait partir cVOstonde pour Verviers un courrier qui parcourt 8 kilomètres dans
une heure; neuf heures après, on fait partir, pour la même destination, un second courrier,
qui fait 12 kilomètres en une heure. A quelle distance de Verviers celui-ci atteindra-t-il le
premier, les deux villes étant distantes de 240 kilomètres ?
A quelle distance de Verviers se rencontreraient les deux courriers, si celui qui fait
8 kilomètres en une heure partait d'Ostende et si, au même moment, l'autre courrier partait
de Verviers pour aller à la rencontre du premier?
V. Un rentier partage une somme de 120,000 francs en deux parties, qu'il place à
intérêt, l'une à 4 1/2 p. c. et l'autre à 5 p. c. Il se crée ainsi un revenu annuel de
5,800 francs.
On demande le montant de chaque capital.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
l Pierre Dandin, de Mariembourg
1" prix. ]
Cliimay.
Liège.
Gand.
Saint-Trond.
Anvers.
Bruxelles.
Gand.
Bruges.
Malines (coll. comm.)..
Mons.
Liège.
Namur.
Hervé.
Verviers.
Gand.
Mons.
Nivelles.
95.5
95.5
94
94
92
90.25
90
85
83.75
83.5
81.5
81.5
81.5
81
80.5
80
80
Charles Maistriau de Belœil .
2" id.
Zozime Mellemans, d'Engelmanshoven
1" accessit. Polydore Vande Velde, d'Anvers
'À' id TTpr'tnr "Rnffiflpn dp Rrii"!CPllfts
4" id Gérard MacQuet de Bruges
5* id Ernest Fontaine de Lanaeken .
/ Jules Fréson de Grivegnée
7° id. / Emile Hambursin, de Seneflfe
( Jean-Nicolas Sauvage, de Melen
8= id. Léon Follet, de Verviers
Omer Bausart, de Saint-Ghislain
10° id.
Henri Tamine, de Nivelles
ELEVES NON LAUREATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIE DES POINTS
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
i
eu
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
M2
o
Alexandre Cavenaile.
Namur.
79.5
Charles Arendt. . .
Liège.
75
Léopold Fontaine . .
Malines (coll. comm.).
79.5
Jules Turbelin .
Tournai.
74.5
Éloi Bartholeyns . .
Tongres.
78.5
Arthur Binot .
Ath.
73.5
Albert De Puydt . .
Namur,
78.25
Edouard Boxy .
Gheel.
73
Joseph- Pierre Crets .
Hérenthals.
78
Eugène Haus .
Charleroi.
73
Georges Leclercq. .
Mons.
76.75
Eugène Fauconier
Thuin.
72.5
Jules Duvivier. . .
Id.
76
Arthur Dubertry
Verviers.
72
Eugène Hanquet . .
Liège.
76
Oscar Mayer .
Anvers.
71.75
Eugène Hambursin ,
Namur.
75.5
Urbain Dumoulin
Saint-Trond.
70.75
' Le règlement limite le nombre des récompenses à deux prix et dix nominations
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
39
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
ï
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
t
ï
Louis Canon . . .
Thuin.
70
Louis De Coene.
Ostende.
58
Hector Poncelet . .
Malines (coll. comm.).
69.5
René Sansen . . .
Poperinghe.
58
Ernest Duchateau. .
Chimay.
69
Victor Grandjean . .
Verviers.
58
François Lardinois .
Verviers.
68
Ernest Van Acker. .
Gand.
57
Joseph Delwaide . .
Saint-Trond.
66.5
Emile Salle ....
Liège.
.57
Emile Henckaerts. .
Id.
66.5
Charles Delbecque .
Tournai.
57
Emmanuel Marchai .
Virton.
66
Henri Portmans . .
Tirlemont.
57
Raphaël Pottier . .
Hervé.
66
Paul Van Hoegaerden.
Bruxelles.
56
Fernand Fagnart . .
Ath.
65
Emile Bar . . . .
Tournai.
56
Arthur Rousseau . .
Dinant.
64.5
Constantin Gelders .
Saint-Trond.
56
Germain De Rycker .
Bruges.
64
Paulin Valeix . . .
Charleroi.
55
François Souflfret . .
Liège.
64
Fréd. De Kerchove .
Malines (St-Rombaut).
55
Octave Coupez. . .
Tournai.
63.5
Léon Jeanjean . . .
Dinant.
54
Jules Lerot ....
Dinant.
63.5
Adolphe Nondonfaz .
Huy.
M
Nestor Bernard . .
Saint-Trond.
63
Joseph-Emile Dirix .
Malines (S'-Rombaut).
54
L-icien Leplat . . .
Huy.
62
Joseph Chenu . . .
Virton.
54
Louis Rox ....
Hervé.
61
Aimé Masure . . .
Ypres.
54
Jules Comein . . .
Ypres.
60.5
Urbain Gombault . .
Saint-Trond.
53
Adolphe Galant . .
Ath.
60
Armand Kerkhofs. .
Id.
52
Laurent De Coninck .
Bruxelles.
59
Jules Bridoux . . .
Bouillon.
51
Emile Hannecart . .
Mons.
59
Georges Lelouchier .
Bruxelles.
50
Emile Watelet . . .
Courtrai.
59
Louis Namur . . .
Liège.
50
J.-M.-P. Dieudonné .
Malines (S'-Rombaut).
59
Albert Labouverie .
Bouillon.
50
Joseph Hendrix . .
Saint-Trond.
59
Badilon Doutreligne .
Courtrai.
.50
Robert Lepère. . .
Bruxelles.
58
Oscar Gustin . . .
Huy.
.50
Edouard Kenettenorf.
Tournai.
58
Arthur Kockenpoo .
Ostende.
50
Ernest Colinct . . .
Chimay.
58
Constant Ghysens. .
Saint-Trond.
50
Joseph Lecrenier . .
Huy.
58
Travail de l'élève Pierre Dandin.
I
5459
l""" question. — D'après la définition do la division, diviser 4,138362 par 768, cest
choi'clïbr un nombre nommé quotient tel que multiplié par 768, il reproduise le dividende
4138362 I 768 4138362. En comparant le dividende au diviseur je vois que le quo-
tient contiendra :
1» des unités car 768 X 1 = 768 < 4138362
2« des dizaines car 768 X 10 = 7680 < 4138362
3« des centaines car 768 x 100 = 76800 < 4138362
4° des unités de mille car 768 X 1000 = 768000 < 4138362
Mais qu'il ne renfermera pas do dizaines de mille car, pour qu'il put
seulement contenir une dizaine de mille il faudrait que le dividende fût
égal à 7680000, nombre plus grand que le dividende 4138362. Donc
le quotient se composera en général d'unités de mille, de centaines,
dizaines et unités simples, et, par conséquent, le dividende sera
l'assemblage par addition dos produits partiels ré.siilt!Uit do la multipli-
cation du diviseur par les unités de mille, les centaines, dizaines, et unités simples du
quotient. Cela posé cherchons à déterminer le chiffre des unités de mille du quotient; si
3790
348362
3032
45162
3790
07262
6822
0440
40 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
nous pouvions détacher du dividende le produit du diviseur par les unités de mille du
quotient, en divisant ce produit par le diviseur, on trouverait le chiffre exact des unités de
mille du quotient. Mais le produit du diviseur par les unités de mille du quotient ne peut
donner au produit que des unités de mille, donc un nombre terminé par trois zéros, donc
ce produit ne pourra se trouver que dans les 4138 unités de mille du dividende et les
362 unités ne pourront pas en faire partie, c'est pourquoi je les sépare par un point (.)•
Mais 4138 outre le produit du diviseur par les unités de mille du quotient, peut contenir
encore quelques unités de mille qui auraient reflué de la multiplication du diviseur par les
centaines, dizaines et unités du quotient, plus du reste s'il y en a un. Donc en divisant
4138 par 768, on ne pourra pas trouver un chiffre trop faible. On ne pourra pas non plus
en trouver un trop fort, car ce nombre surpasserait le quotient total, ce qui est absurde ;
car il est clair qu'en divisant une partie du dividende par le diviseur, on ne peut pas
trouver un nombre plus grand qu'en divisant le dividende tout entier par ce même diviseur.
Donc en divisant 4138 par 768, on trouvera le chiffre exact des unités de mille du quotient.
Il s'agit donc d'effectuer cette division, c'est à dire de chercher par quel nombre il faut
multiplier 768, pour avoir au produit 4138.
Si le chiffre des unités de mille du quotient était connu, multiplié par le chiffre 7 des
centaines du diviseur, il reproduirait à peu de chose près les 41 centaines du dividende.
Mais 41 centaines, outre le produit des unités de mille du quotient par le chiffre 7 des cen-
taines du diviseur, peut contenir en outre quelques centaines, qui auraient reflué de la
multiplication des dizaines et unités du diviseur par le chiffre du quotient, plus du reste
s'il y en a un, donc en divisant 41 par 7, on est certain de ne pas trouver un chiffre trop
faible, mais on pourrait en trouver un trop fort, ce que Ion vérifiera en cherchant si le
produit du diviseur par ce chiffre peut se retrancher du dividende partiel. Nous dirons en
41 combien de fois 7, il y est 5 fois; je multiplie le diviseur par ce chiffre et comme le
produit 3770 peut se retrancher du dividende partiel 4138, j'ai conclus que 5 est bien le
chiffre des unités de mille du quotient.
Je retranche ce produit du dividende total, et il reste 348362.
Le dividende étant la somme des produits partiels du diviseur par les unités de mille,
les centaines, dizaines, et unités simples du quotient, si l'on en soustrait le produit du
diviseur par les unités de mille du quotient, il est évident que le reste sera composé de la
somme des produits partiels du diviseur par les centaines, dizaines et unités simples du
quotient. 348362 sera donc un nouveau dividende sur lequel nous raisonnerons comme sur
le précédent, avec cette différence et même cet avantage que nous savons déjà que le chiffre
des plus hautes unités du quotient correspondant est de l'ordre des centaines d'unités
simples. Si le chiffre des centaines d'unités simples du quotient était connu, multiplié par
le diviseur, il ne pourrait donner au produit que des centaines, donc un nombre terminé
par deux zéros, donc ce produit ne pourrait se trouver que dans les 3483 centaines du divi-
dende et les 62 unités ne pourraient pas en faire partie, c'est pourquoi je les sépare par un
point (.). Mais 3483 centaines outre le produit du diviseur par les centaines du quotient
peut contenir en outre quelques centaines qui auraient reflué de la multiplication du divi-
seur par les dizaines et unités du quotient plus du reste, s'il y en a, donc en divisant
3483 par le diviseur on ne pourra pas trouver un chiffre trop faible, mais on ne pourra
pas non plus en trouver un trop fort sans quoi ce nombre surpasserait le quotient total
de 348362 par le diviseur, ce qui est absurde car il est clair qu'en divisant une partie du
dividende par le diviseur, on ne peut pas trouver un nombre plus grand qu'en divisant le
dividende tout entier 348362 par le même diviseur. Donc en divisant 3483 par 758, on
trouvera le chiffre exact des centaines du quotient. Il s'agit d'effectuer cette division c'est
à dire de chercher par quel nombre il faut multiplier 758 pour avoir au produit 3483.
Et comme précédemment nous dirons en 34 combien de fois 7 il y est 4 fois, je multiplie le
diviseur par ce chiffre et comme le produit 3032 peut se retrancher du dividende partiel,
j'en conclus que 4 est bien le chiffre des centaines du quotient.
Je soustrais coproduit du dividende total et le reste est égal & 45162. Le dividende
348362, étant composé de la somme des produits partiels du diviseur par les centaines.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 41
dizaines et unités simples du quotient, si l'on soustrait le produit du diviseur par les cen-
taines du quotient, il est évident que le reste sera composé de la somme des produits
partiels du diviseur par les dizaines et unités simples. Donc 45162 est un nouveau dividende
partiel sur lequel nous raisonnerons comme sur le précédent avec cette différence et même
cet avantage que nous savons déjà, que le chiffre des plus hautes unités du quotient cor-
respondant est de Tordre des dizaines d'unités simples.
Maintenant de même que nous avons obtenu les centaines du quotient, en divisant les
centaines du dividende par le diviseur, nous obtiendrons le chiffre des dizaines du quotient,
en divisant les dizaines du dividende 45162 par le diviseur; nous aurons donc à diviser
4516 par 758, et comme précédemment nous dirons, en 45 combien de fois 7, il y est
6 fois mais 6 fois serait trop grand, je mets 5 ; je multiplie le diviseur par ce chiffre et
comme le produit 3770 peut se retrancher du dividende partiel 4516, j'en conclus que 5 est
bien le chiffre des dizaines du quotient.
Je retranche donc ce produit du dividende et le reste est égal 7262. Le dividende 45162
étant égal à la somme des produits partiels du diviseur par les dizaines et unités du quo-
tient, si l'on en soustrait le produit du diviseur par les dizaines du quotient, le reste sera
égal au produit du diviseur par les unités du quotient. Donc 7262 est un nouveau divi-
dende partiel sur lequel nous raisonnerons comme sur le précédent avec cette différence et
même cet avange que nous savons déjà que le chiffre du quotient correspondant est de l'ordre
des unités simples. Nous diviserons ce dividende par le diviseur et comme précédemment
nvius dirons en 72 combien de 7, il y est 10 fois mais 10 serait trop grand je mets 9. Je
multiplie le diviseur par ce chiffre et comme le produit 6822 peut se retrancher du divi-
dende j'en conclus que 9 est bien le chiffre des unités simples.
Je soustrais 6822 de 7262, il reste 440 qui est le reste de la division. Donc 5459 étant
un nombre tel que multiplié par le diviseur il forme un produit qui augmenté du reste do
la division 440, est égal au dividende 4,138,392 donc il est bien le quotient de cette
division.
2^ qicestïon.
3
1
2
2
1
3
2329
629
442
187
68
51
17
442
187
68
51
17
0
Le plus grand commun diviseur de 2329 et de 629 ne peut pas être plus grand
que 629 puisqu'il doit le diviser, donc 629 serait le plus grand commun diviseur demandé s'il
divisait 2329. De là nous sommes amenés à essayer la division de 2329 par 629, nous
avons 3 pour quotient et 442 pour reste, donc 629 n'est pas le plus grand commun divi-
seur demandé. Mais je dis que le plus grand commun diviseur de 2329 et de 629 est le
même que celui de 629 et de 442. C'est ce que je prouverai, si je parviens à démontrer
que tous les diviseurs communs à 2329 et à 629 sont aussi communs à 629 et à 442 ; et
que tous les diviseurs communs à 629 et à 442 sont aussi communs à 2329 et à 629. Or
tout nombre qui divise 2329 et 639 divise le produit de 629 par 3 mais il divise aussi 2329,
donc il divisera leur différence 2329 — 629 X 3 =» 442. (car tout nombre qui en divise
deux autres divise leur différence). Maintenant tout nombre qui divise 629 et 442
divise 629 X 3 et comme il divise aussi 442, il divisera leur somme 629 X 3 4-442 = 2329
(car tout nombre qui en divise deux autres divise leur somme). Donc tous les diviseurs
communs à 2329 et à 629 sont aussi communs à 629 et à 442 et réciproquement. Donc le
plus grand commun commun diviseur de 2329 et de 629 est le môme que celui de 629 et
de 442. Donc le plus grand commun diviseur de deux nombres est le même que celui qui
existe entre le plus petit de ces nombres et le reste de leur division. Le plus grand commun
diviseur de 629 et de 442 ne peut pas être plus grand que 442, puisqu'il doit le diviser;
donc 442 serait le plus grand commun diviseur demandé s'il divisait 629. De là nous
sommes amenés à essayer la division de 629 par 442. Nous avons 1 pour quotient et 187
pour reste. Donc 442 n'est pas le plus grand commun diviseur demandé. Maintenant de
même que nous avons prouvé que le plus grand commun diviseur do 2329 et de 629, était
42 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX
le même que celui do 629 et de 442, nous prouverons de même que le plus grand commun
diviseur de 629 et de 442 est le même que celui de 442 et de 187. Nous serons ainsi amenés
à essayer la division de 442 par 187, nous avons 2 pour quotient et 68 pour reste, donc
187 n'est pas le plus grand commun diviseur demandé. Maintenant de même que nous
avons prouvé que le plus grand commun diviseur de 629 et de 442 est le même que celui
de 442 et de 187, nous prouverons de même que le plus grand commun diviseur de 442 et
de 187 est le même que celui de 187 et de 68. Nous serons ainsi amenés à essayer la divi-
sion de 187 par 68. Nous avons 2 pour quotient et 51 pour reste, donc 68 n'est pas le plus
grand commun diviseur. Maintenant de même que nous avons prouvé que le plus grand
commun diviseur de 442 et de 187 est le même que celui de 187 et de 68, nous prouverons
de même que le plus grand commun diviseur de 187 et de 68 est le même que celui de 68 et
de 51. Nous serons amenés à essayer la division de 68 par 51, nous avons 1 pour quotient
et 17 pour reste, donc 51 n'est pas le plus grand commun diviseur. Mais comme nous avons
prouvé que le plus grand commun diviseur de 1 87 et de 68 est le même que celui de 68 et
de 51, nous prouverons de même que le plus grand commun diviseur de 68 et de 51 est le
même que celui de 51 et de 17. Nous serons donc amenés à essayer la division de 51 par 17,
nous avons 3 pour quotient et 0 pour reste. Donc 17 est le plus grand commun diviseur.
En effet 17 divise 51, et il se divise lui même, donc il divise le dividende de la divi-
sion 68 ; divisant 68 et 51, il divise le dividende de cette division 187; divisant 187 et 68,
il divise le dividende de la division 442 ; divisant 442 et 187 il divise le dividende de la
division 629 ; divisant 629 et 442, il divise le dividende de la division 2329.
Donc 17 divise 2329 et 629, d'où je conclus qu'il est le plus grand commun diviseur.
Si les deux nombres étaient premiers entre eux on pourrait le reconnaître à ce signe
dans le cours des calculs :
C'est si l'on trouvait pour reste un nombre premier, et que ce nombre ne diviserait pas
exactement le reste précédent.
En effet, puisqu'on vertu du principe que le plus grand commun diviseur de deux
nombres est le même que celui qui existe entre le plus petit de ces nombres et le reste de
leur division, le plus grand commun diviseur doit diviser tous les restes, il doit diviser
notre nombre premier. Mais un nombre premier n'est divisible que par lui même ou par
l'unité, donc le plus grand commun diviseur ne peut être que ce nombre premier ou l'unité ;
donc si ce nombre premier n'est pas le plus grand commun diviseur, nécessairement ce sera
l'unité qui sera le plus grand commun diviseur et par conséquent ces deux nombres seront
premiers entre eux.
3® question. — 1° Dans toute proportion la somme ou la différence des deux premiers
termes est au second, comme la somme ou la différence des deux derniers est au qua-
trième.
Soit la proportion : 12:3 = 16:4
Elle deviendra 12 ± 3 : 3 = 16 ± 4 : 4.
Nous allons d'abord prouver que dans toute proportion la somme des deux premiers est
au 2® comme la somme des deux derniers est au 4®.
Nous aurons 12 H" 3 : 3 = 16 + 4 : 4.
En effet en augmentant chaque antécédent de son conséquent, l'antécédent contient une
fois de plus le conséquent, donc la raison est augmentée d'une unité. Or les deux raisons
étaient égales, donc augmentées d'une unité, elles le sont encore, donc les deux rapports
sont encore égaux et par conséquent la proportion n'a pas cessé d'exister.
Nous allons maintenant prouver que dans toute proportion la différence des deux pre-
miers est au deuxième comme la différence des deux derniers est au quatrième.
Nous aurons : 12 — 3 : 3 -= 16 — 4 : 4.
En effet en diminuant chaque antécédent de son conséquent, l'antécédent contient une fois
de moins le conséquent; donc la raison est diminuée d'une unité. Or les deux raisons
étaient égales, donc diminuées d'une unité, elles le sont encore, donc les deux rapports
sont encore égaux, et par conséquent la proportion n'a pas cessé d'exister.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 43
Donc en combinant cos deux propriétés, nous aurons que dans toute proportion la
somme ou la différence des deux premiers termes est au second, comme la somme ou la
différence des deux derniers est au 4®.
2° Si l'on multiplie plusieurs proportions par ordre, c'est à dire terme à terme, les
produits qu'on obtiendra formei'ont une proportion. Soient les proportions :
18 : 6 = 15 : 5
24 : 6 =: 16 : 4
Si on les multiplie terme à terme on aura :
18 X 24 : 6 X 6= 15 X 16 : 5 X 4.
Cette proportion sera vraie, si je parviens à prouver que le produit dos extrêmes est
égal au produit des moyens.
Effectuons le produit des extrêmes, il est égal àl8x24x5x4, mais dans ce produit
nous pouvons, sans en changer la valeur, intervertir l'ordre des facteurs et nous aurons
qu'il est égal à 18 X 5 X 24 X 4.
Effectuons le produit des moyens, il est égal à6x6 X 15 X 16; mais dans ce produit
nous pouvons, sans en changer la valeur, intervertir l'ordre des facteurs et nous aurons
qu'il est égal à6xl5x6xl6.
Je dis que le produit des extrêmes 18 X 5 X 24 X 4 et le produit des moyens
6 X 15 X 6 X 16 sont égaux.
En effet je puis supposer ces deux produits composés chacun de deux facteurs :
18 X 5 X 24 X 4 = (18 X 5) X (24 X 4) et 6 X 15 X 6 X 16 =- (6 X 15) X (6 X 16).
Or le premier facteur du produit des extrêmes 18 X 5 est le produit des extrêmes de la
première proportion, et le premier facteur du produit des moyens 6 X 15 est le produit
des moyens de la même proportion, donc ces deux facteurs sont égaux. Le 2^ facteur du
produit des extrêmes 24 X 4 est le produit des extrêmes de la deuxième proportion et le
deuxième facteur du produit des moyens 6 X 16 est le produit des moyens de la même
proportion, donc ces deux facteurs sont égaux. Donc ces deux produits 18x5x24x4
et6xl5x6xl6 sont composés de facteurs égaux chacun à chacun, donc ils sont
égaux entre eux. Donc puisque cos quatre quantités sont écrites de telle manière que le
produit des extrêmes est égal au produit des moyens, elles forment proportion dans l'ordre
où elles sont écrites.
Autre démonstration. Nous pouvons mettre les proportions sous forme de fractions,
ayant pour numérateur chaque antécédent et pour dénominateur respectivement chaque
conséquent et nous aurons :
,o iM Si deux quantités sont égales à deux autres, le produit des deux premières sera
— = -p- égal au produit des deux dernières. Or pour multiplier deux fractions entre elles,
il faut multiplier numérateur par numérateur et dénominateur par dénomina-
- = - . TVT 18 X 24 15X16^ ^ ^ , , • . 1 •
6 4 teur. Nous aurons — — - = -— , — . En remplaçant la barre qui est le signe
^ 6x6 5x4 ^^ ^
de la division par le signe (est à) (:) des proportions nous aurons :
18 X 24:6 X 6= 15 X 16:5 X 4
4° question. — On fixit partir d'Ostende pour Verviers, un courrier qui parcourt 8 kilo-
mètres dans une heure ; 9 heures après, on fait partir pour la môme destination un cour-
rier qui fait 12 kilomètres en une heure. A quelle distance de Verviers celui ci atteindra-
t-il le premier, les deux villes étant distantes do 240 kilomètres.
A quelle distance de Verviers se rencontreraient les deux courriers si celui qui fait
8 kilomètres en une heure, partait d'Ostende, et si au même moment l'autre couri'ier
partait de Verviers pour aller à la rencontre du premier.
9 X 8 = 72 12 72 I 4 18 240 12 240 1 20 12
-8 32'-— X 12 —216 -+8 00 ^-— X 12
18 heures 12
4 0 216 24 20 144
Le premier courrier part 9 heures avant le seaond, et il fait 8 kilomètres à l'heure,
44 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
donc sur 9 heures, il aura fait 72 kilomètres. 11 est donc 72 kilomètres en avant quand le
second se met en marche. Mais ce dernier fait 12 kilomètres en une heure, donc par
heure il regagne sur le premier 12 — 8 = 4 kilomètres ; et pour regagner 72 kilomètres
il lui faudra autant dlieures que 4 est contenu en 72 = 18 heures. Mais sur ces 18 heures
le second courrier qui fait 12 kilomètres par heure, aura fait 18 X 12 = 216 kilo-
mètres. Donc il a parcouru 216 kilomètres à partir d'Ostende, et comme Ostende et
Verviers sont distantes de 240 kilomètres, le second a rattrappé le premier à 240 — 216 =
à 24 kilomètres de Verviers.
Les deux courriers font ensemble en une heure 12 + 8 =20 kilomètres. Mais pour
qu'ils se rencontrent il faut qu'ils parcourent 240 kilomètres. 11 leur faudra donc autant
d'heures pour se rencontrer que 20 est contenu en 240 = 12 heures. Mais sur ces 12 heures,
le second courrier qui fait 12 kilomètres à l'heure aura fait 12 X 12= 144 kilomètres à
partir de Verviers; donc la rencontre a eu lieu à 144 kilomètres de Verviers.
5® question. — Algèbre. — Un rentier partage une somme de 120000 francs en deux
parties qu'il place à intérêt, l'une à 4 - %> ©t l'autre à 5 %. H se crée ainsi un revenu
annuel de 5800 francs.
On demande le montant de chaque capital.
Soit X la somme qu'il place à 4 - %.
120000 — a? la somme qu'il place à 5 %.
1 9
Si 100 en 1 an rapporte 4 - ou -.
9
2 X 100
^ X 00 Qx
^^ — — 2 X 100 ~ 2ÔÔ'
Si lOÔi francs en I an rapporte 5 francs.
1 - -A.
100
120000 — X rapporte 120000 — x fois plus = ^ ^ ^^^iqq^ ~ ""^ '
Or d'après l'énoncé de la question la somme des intérêts est de 5800 francs.
^ 9«; 5 X (120000 — x) ^^^^ ^, . 9a; , 600000 — hx ^^^^
^"" 2-ÔÔ ^ îôô - "^^^' ^^^ 2ÔÔ + — m — = ^^^'-
En faisant disparaître les dénominateurs nous aurons :
9 ^ + 1200000 — 10 a? = 1, 160000.
d où —x = — 40000
d'où X = 40000
Donc la somme placée à 4 - % s'élève à 40000 francs et par conséquent celle placée à
5 % vaut 120000 — 40000 = 80000 francs.
C. PREMIERE PROFESSIONNELLE.
1° Sections réunies ^
Composition française. — Le travail honnête et patient procure seul une fortune réelle.
Thème anglais ou allemand. — Les lettres de Paston sont un témoignage important de
* Précédemment les concurrents avaient six heures pour faire la composition française
et le thème et pour résoudre les questions d'histoire. En 1873, le concours eut lieu en deux
jours : cinq heures furent données pour la composition française, cinq heures pour le thème
et l'histoire.
raSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
45
l'état progressif do la société au xv*^ siècle ; elles forment un chaînon précieux dans l'his-
toire des mœurs anglaises et elles seules remplissent, en effet, la lacune que cette période
eût présentée sans leur secours. Cette collection est même dans son genre, du moins à ma
connaissance, unique en Europe : car, s'il est très probable qu'il existe, sinon en France et
en Allemagne, au moins dans les archives de quelques familles italiennes, une série de
lettres d'une nature purement privée et aussi anciennes que celles dont il est ici question,
je ne me rappelle pas qu'il en ait jamais été publié. Les lettres de Paston ont toutes été
écrites sous les règnes d'Henri VI et d'Edouard IV par différents membres d'une famille
opulente et distinguée, mais qui n'était pas noble ; elles offrent donc un tableau de la vie
de la classe aisée en Angleterre dans ce siècle.
Histoire nationale. — I. Racontez brièvement ce qui se passa en Belgique depuis le
départ du duc d'Albe jusqu'à l'avènement d'Albert et d'Isabelle.
II. Esquissez l'histoire du royaume des Pays-Bas, et indiquez les principales causes qui
ont amené la révolution belge de 1830.
Lauréats.
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
Accessit. Albert Colins, de Cologne, . . . .
1" ment. hon. Albert Van Çutsem, de Bruxelles.
2' id. Léon Bourlart, de Bruxelles. . .
3* id. Oscar Bauwens, de Gand. . . .
4* id. Julien Beyaert, de Gand ....
5' id. Edmond Fabri, de Turnhout. . .
Bruxelles.
Id.
Id.
Gand.
Id.
Anvers.
24
21
25
24
231/2
133/4
113/4
101/4
61/2
153/4
8
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Séraphin Willems.
Gustave Ragondet
Constant Eucher .
Jean Vande Ven .
Bruxelles.
Tirleraont.
Namur.
Anvers.
27
23
6
25
141/2
141/2
30
141/2
81/2
17
221/2
131/2
653/4
633/4
631/4
62 1/2
601/4
60
56
54
53
53
2^ Section commerciale et industrielle (six heures).
Sciences commerciales. — Vous vendez ferme à Pierre, fin courant, 7,200 francs de
rentes 3 p. c, à 58, et vous les lui rachetez, pour la même liquidation, à 59.40, dont 0.50.
A la liquidation le 3 p. c. est à 57.20. Déterminez :
1*^ Le bénéfice que vous réalisez ;
2° Le cours auquel vous n'auriez ni perte ni gain ;
3° Le cours auquel Pierre aurait un bénéfice de 960 francs.
Géographie commerciale et industrielle. — I. Quelles sont nos relations commerciales
avec l'Allemagne du Nord?
II. Faire connaître les principales industries qui ont leurs sièges sur le cours de la Meuse,
en Belgique, et les lieux où elles s'exercent.
III. Vers quels pays exportons-nous nos sucres?
Droit commercial. — I. Par qui doit être fait le protêt d'une lettre de change? Que
doit-il contenir? Que doit-il énoncer?
II. Dans quel cas le commerçant failli sera-t-il déclaré banqueroutier frauduleux?
Histoire commerciale et industrielle. — Quelle était la situation du commerce et de
l'industrie dans les Flandres à l'avènement de Louis do Crécy, et quelles furent les mesures
prises par les Flamands en vue do leurs intérêts commerciaux et industiiels ?
46
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉCo7iomie politique. — I. Qu'est-ce que le capital?
II. Faire voir que les habitudes morales ont une grande influence sur la formation du
capital.
Chimie. — Quelles sont les formules chimiques des composés oxygénés du chloi'e (anhy-
drides et acides) ?
Faire connaître les propriétés, les usages et la préparation :
1° Du chlorure mercureux ;
2^ De l'acide cyanhydrique.
Lauréats.
POINTS
OBTENUS.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
II
Si
c
lil
SU
11
s
o
2 II
8-^
■u
if
<ù
1
1".
1" prix. Léon Bourlart, de Bruxelles. . .
Bruxelles.
18
9
9
12
8
16
72
2' id. Albert Colins, de Cologne. . . .
Id.
17
10
10
12
8
14
71
Accessit. Louis Minders, de Diepenbeck. .
Hasselt.
18
10
10
16
6
9
09
1" m. bon. Jean Vande A'en, d'Anvers . . .
Anvers.
16
6.5
6
14
5
15
62.5
2' id. Georges Jussy, de Verviers . . .
Verviers.
20
9
8
7
6
10
60
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT
OBTENU AU MOINS
LA MOITIÉ DES POINTS.
Albert Rorive
Bruges.
14 10.5
7
10
6
11
58.5
Liège.
Namur.
If^l
7
9 5
12
6
7
1
57 5
1 Constant Eucher .
6
y 5
10
10
6
14
.J
3° Première scientifique.
A. Épreuve écrite (six heures).
klgebre. — Etablir les propositions relatives aux signes des résultats que l'on obtient
en remplaçant x par des valeurs réelles dans le trinôme à coefficients réels m£<?'^ -\- nx A^- p.
Démontrer à l'aide de ces propositions que si a, b, c et d sont des quantités réelles,
telles que a^ b^ c^ d, les racines de l'équation (x — a) [x — c) -\- [x — b) (x — d) = o sont
réelles et comprises l'une entre a et b, l'autre entre c et d.
Géométrie. — Par un point A, extérieur à un cercle, on fait passer une sécante. Aux
points B et C, où elle rencontre la circonférence, on mène les tangentes BD et CD. Du
point D, on abaisse sur le diamètre AO une perpendiculaire qui rencontre les droites BC et
AO respectivement en E et F.
Démontrer :
CF
l'' Que l'on a les proportions — —
BF
CE _ CA
BË ~BÂ'
2° Que les tangentes CD et BD rencontrent, à des distances égales du point A, la per-
pendiculaire élevée en ce point sur le diamètre AO.
Géométrie analytique. — Trouver l'équation du lieu géométrique des foyers d'une
série de paraboles assujetties à toucher deux axes rectangulaires OX, OY, le point de
contact sur OX étant donné.
B. Épreuve orale (trente-cinq minutes). — 7 concurrents admis.
Algèbre. — Deux terrassiers, travaillant ensemble, font un déblai en un certain nombre
de journées. Le premier fait a mètres cubes de' plus que le second par journée, de sorte
que si le travail devait être exécuté par chaque terrassier séparément, le premier mettrait
b journées de moins que l'autre à faire lu besogne. On sait, d'autre part, que si le premier
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ouvrier avait travaillé avec un autre de sa force, le travail eût été effectué c journées plus
tût. On demande combien de journées les ouvriers ont travaillé ensemble et quelle est l'im-
portance du déblai?
Géométrie. — On donne le quadrilatère quelconque ABCD et l'on mène par deux som-
mets adjacents, tels que A et B, des droites respectivement parallèles aux côtés BC et AD.
Démontrez que les points d'intersection de ces droites avec les diagonales BD et AC sont
situés sur une parallèle au côté CD.
Géométrie analytique. — Trouver et discuter l'équation du lieu géométrique sur lequel
doit se trouver le point M pour qu'en le joignant à deux points fixes A et B, le segment
intercepté sur une droite fixe OX par les droites MA et MB ait une longueur constante
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
Élèves >wuveau.x.
1" prix (prix d'honneur). Gustave Mechelaere, de Bruges.
I Louis Conrardy, de Herstal
Joseph Souheur, de Chênée
1" accessit. Arthur Petillon, de Péruwelz
2* id. Albert Ledent, de Liège
Ment. hon. Charles Corteil, de Liège
Élève spécial.
Prix, Louis Philippin, de Visé
Bruges.
Liège.
Id.
Ypres.
Liège.
Id.
Liège.
POINTS OBTENUS.
is '^ X
as» d
45. 5
47
48.5
48.5
43 5
41.5
53
P ?i ".
^8
31
29
27.5
26.3
25
18 5
34
79.5
76
76
74.8
68.5
60
87
ELEVES QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIE DES POINTS DANS L EPREUVE ECRITE.
1
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
POINTS.
Anvers.
Nivelles.
34
30
1 Clovis FagnarJ
Travail de l'élève Louis Philippin.
Klgcbre. — Pour reconnaître les divers signes que peut prendre le trinôme mx*'-\- nx -\-p
quan^ on donne à x des valeurs réelles, égalons-le à zéro ; nous aurons :
^^ I 1/ jj'2 AtlID
mx'^ -\- nx -\- p = 0, résolvons l'équation, on a : a? = ■ — — -.
2m
Si x' et x" désignent les 2 racines, nous savons que le trinôme peut se mettre sous la
forme : mx'^ -\- nx -\- p = m {x — x') {x — x").
Distinguons 3 cas; 1" n^ — 4m/» > 0, les racines sont réelles et inégales; soit x' la
plus grande, x' la plus petite; évidemment, si on donne à x dos valeurs plus grandes (pic
x', les facteurs x — a;' et à fortiori x — x" seront positifs, et leur produit du iiièmo signe
que m.
Si nous faisons x = x' ou bien x — x" le trinôme s'annulera.
Si nous faisons x <, x' mais > x" un des facteurs x — x' devient négatif, l'autre
a? — a?" reste positif, et leur produit prend un signe contraire à m.
Si X est < x", il sera < x' donc x — x' atx — x' sont négatifs, leur produit de même
signe que m.
48
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Ainsi le trinôme passe 2 fois par zéro, x' est un minimum pour les valeurs comprises
entre -f- oo et x\ x" est un maximum pour les valeurs comprises entre — oo et x'' .
20 ,jî — 4m^ = 0, alors les 2 racines sont égales et de même signe, et le trinôme devient
Yn(x — x'Yy or (a; — a?')2 est toujours positif; donc le trinôme garde toujours le signe
de m ; le trinôme est un carré parfait.
30 yj2 — ^Yap < 0, les racines sont alors imaginaires ; si nous reprenons l'équation, on
aura successivement : puisque n* — \mp < 0 4mj9 — n^ > 0.
-^ + K2
Soit \mp — n^ = K^, on a
-\- nx -\- p =■ mx^ -j- nx
4m
[ , , n , n2 R2 -1 [/ , n \« Kn
[ ^ m ^ 4m2 ^ 4m2j L\ 2m/ ^ Am^
Or la quantité entre parenthèses est la somme de 2 carrés et par conséquent essentiel-
lement positive ; donc quand les racines sont imaginaires, le trinôme garde toujours le
signe de son premier terme.
Résumons : si les racines sont réelles, le trinôme gardera le signe du coefficient en x"^,
pour toutes les valeurs plus grandes que la plus grande des racines, ou les valeurs plus
petites que la plus petite des racines.
Pour les valeurs comprises entre les 2 racines, le trinôme changera de signe.
Quand les racines sont égales et de même signe, ou quand elles sont imaginaires, le
trinôme gardera toujours le signe de son premier terme.
Actuellement, si nous prenons l'équation [x — a) {x — c) -\- [x — b) [x — cZ) = 0 dans
laquelle a > & > c > t?, et où toutes ces quantités sont réelles, elle pourra se mettre sous
la forme : 2x^ — x {a -\- b -\- c -\- d) -\- ac -\- bd = 0 .
Or prouver que ce trinôme peut changer de signe, c'est prouver que les valeurs sont réelles.
Or pour toute valeur de a? > « les binômes x — a, x — byX — c, x — d sont positifs ; donc
le trinôme aussi ; pour toute valeur de x comprise entre b et c, les trinômes [x — a){x — c)
et {x — b) (x — d) sont certainement négatifs ; donc le trinôme total est aussi négatif ;
pour toute valeur de x plus petite que d, le trinôme redevient positif; ainsi le trinôme
pouvant changer de signe a certainement ses racines réelles.
Ces racines seront comprises l'une entre a et b, l'autre entre cet d; en effet : pour que
le trinôme total devienne nul, il faut que les trinômes {x — a) (x — c) et {x — b) {x — d)
soient de signes contraires, car s'ils étaient tous 2 positifs, ou tous 2 négatifs, leur somme
ne serait pas nulle.
Or si nous faisons a? < a mais > b, le premier trinôme {x — a) [x — c) sera négatif, et
le second [x — b) {x — d) sera positif; donc une valeur de x comprise entre a et b doit
annuler le trinôme total.
2° Si nous faisons a? < c mais y d le premier trinôme sera positif, et le second {x — b)
(x — d) sera négatif; donc il y a une valeur de x comprise entre c et d qui annule le tri-
nôme total.
Donc l'une des racines est comprise entre a et b, la seconde racine entre c et d.
Géométrie. — Soit le cercle 0, le point A, extérieur au cercle, AC la sécante, les tan-
gentes BD, DC, et Df perpendiculaire
à AO ; joignons DO ; les triangles DO/
et AMO sont rectangles ; de plus ils ont
l'angle 0 commun ; donc ils sont sem-
jno _ DO
OM "~ AO'
ou /X) X AO = OM X DO ;
or le triangle rectangle DCO donne
R2 = 0M X DO = /D X AO;
ainsi A et f sont 2 points réciproques,
qui divisent harmoniquement le dia-
mètre qui les contient : de plus A est le
A) R
pôle de Df; or on a : -— = -— .
* R AO
blables et donnent
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
49
Donc par un théorème connu :
BA
Bf
'' or
AI
AI
1
y ou
)
BA
Bf-
CA
BA
''""' CA
-cf
A/' est bissecti
ice extérieure de B/'C et
fDpe
rpendiculaire est la bissectrice
intérieure ;
a donc :
B/-
B£
~ Cs ~
BA
~ CÂ*
En vertu d'un
'théorème connu,
on a :
AC
JA
Cf
-^ â -
AC
JA*
Donc Af est bissectrice de l'angle C AJ ; donc les sécantes ABC et AJ sont également
éloignées du centre; donc
CfB et fJN sont égaux
comme ayant un côté BC
égal à JN aboutissant à
des angles égaux ; donc
fC = fN, fB = fJ et
JC = BN, et par consé-
quent les perpendiculaires
abaissées du centre sur ces
cordes sont égales ; or,
toute droite passant par
un point a son pôle sur la
polaire de ce point ; donc
le pôle de CJ se trouve sur
AR, le pôle de JC est aussi
le point d'intersection des
tangentes menées à ses
extrémités.
Donc R est ce point, et l'on a : R^ == OH X OR.
Semblablement S est le pôle de BN donc R^ = OM X OS donc OM X OS = OH X OR.
Or OM = OH ; donc OR = OS ; donc, la ligne RS étant perpendiculaire à AO, le triangle
ROS est isocèle, et AR = AS ce qu'il fallait démontrer.
[Vo.ir la fin.)
Géométrie analytique. — Lieu des foyers des paraboles tangentes à 2 axes rectangu-
laires, et dont le point do contact est donné sur une tan-
gente.
Je prends pour axes, la tangente OX, pour origine le
point de contact, et Oy perpendiculaire à OX ; soit p l'ab-
cisso du point A; l'équation de AT sera x = p. L'équa-
tion focale des courbes du second ordre est :
{\—n'^)y^—2nmxy-\-{\—m'^)x—2{aL-\-mt)x—2(^-{-nt)y
-I- a2 -f p -_ <2 == 0.
La courbe étant une parabole, on a immédiatement,
m* -j- n^ = 1 , et comme elle est tangente à l'origine A
l'axe des x, il faut que (1) a''' + fj'^ — «2^0
et (2) a-\-mt = 0.
Mais la courbe est tangente à la droite x =p\ si donc nous rendons simultanées les
2 équations, les abcisses des points d'intersection des 2 lignes, seront racines de cette équa-
tion du second degré ; et As étant tangente, les racines seront égales ; on a donc :
(1 — n*) y- — 2mnpy -\- {\ — m'^) p'^ — 2 (|3 -[- nt) y = 0,
ou (1 — n2) y^ — 2y (mnp -(- p -|- lît) + ( 1 — m-) /j^ = 0,
y
T
0
A. X
50
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
par suite
m-uV _|_ |32 _[_ „2^2 _|_ 2mj?p(3 -f 2mn2;p -j- S^îî^
p2 _|_ jj^^2 _^ ^j5,^2 — ^j^m^n^ = 0 ;
ou comme m^ -[- n^
Or on tire de 1 :
(4) p^
n'P
t=l/a^J^p^;
l/T^
-|- 2mnp p -\- 2mnHp -\- 2^jnt
a
de (2) : m =^ =
— 8
0.
l/a^ -i- (5^
|/a^- + fy2
Remplaçons m, n et ^ par leurs valeurs dans (4), il vient
|32 _|_ pi _ 2p
2p
a|3-2
^2_^p-2 ^ a* + (33
Ou en omettant la solution p^^ :^ o, on a : 4 (a^ + P') —
+ 2(3-2 :,=, 0.
ijm = 0 ou a^ 4- (5^ — _2Ja = 0
équation d'un cercle décrit sur OA comme diamètre ; les coordonnées du centre sont
0.
p
a; = - et 2/
Le lieu du foyer pouvait se déduire d'autres considérations ; en effet, nous savons que le
lieu du sommet de l'angle droit dont les côtés sont tangents à la parabole est la directrice
et que la perpendiculaire abaissée du sommet de l'angle droit sur la corde de contact, la
coupe au foyer; si donc du point de contact donné nous menons une ligne quelconque,
la perpendiculaire abaissée sur cette ligne du sommet de l'angle droit, détermine le foyer
d'une parabole satisfesant à la question ; le lieu des foyers, est donc le lieu du sommet d'un
angle droit dont les côtés passent par A et 0, 2 points fixes ; c'est donc la circonférence
décrite sur AO comme diamètre.
{Suite de la 2^ question.]
Quand on a 0/" X OA = R«, on a -4- =
Bf
BA
lA'
or
car on a — - =
JR _0/;_B0
R OA ^" OB ~ OA*
Donc OBf et OBA sont semblables,
comme ayant un angle égal compris
entre côtés proportionnels ; mais comme
AO BO
BÔ^Vf
. AO — BO BO — Of
on a aussi
BO
ou
AO
AI AO _ BA
■i7""BÔ~ b7
ce qu'il fallait démontrer.
2" Le pôle de toute droite passant
par un point se trouve sur la polaire de
ce point. En effet :
En effet soit P le pôle de A/"; BC
une droite passant par P, si nous abais-
sons OM perpendiculaire sur BC, les
ti'iangles PMO et /AO semblables comme
rectangles ayant un angle 0 commun,
donnent :
OP _ 0/^
ÔM ~ÔÂ'
donc OP X OA = OM X 0/*;
or P étant le pôle de Af, on a :
OA X OP = R2,
donc aussi OM X Of=^- R^.
Donc /"est le pôle de BC et se trouve
sur /A polaire de P.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
51
4° Concours spécial de flamand (six heures).
Waarom moeten wij do konnissen bovon den rijkdom scliattcii.
Lauréats.
LAURÉATS.
1
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT .
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Anvers.
Gand.
Anvers.
Arlon .
72
71
01
GO
2" ici Raimond Van Bogaert de Basel
1" ment. lion Jean Vande Ven, d'Anvers
2° id. Emjmanuel Vloeberghs, de Berchem
L'élève vétéran Minders (Hassolt) obtint 60 points.
D. TROISIÈME PROFESSIONNELLE.
1° Matières littéraires (six heures).
Composition française. — Un Belge s'est établi aux Etats-Unis. Il demande à un de ses
amis qu'il vienne le rejoindre pour s'associer à ses ti'avaux.
Histoire et géographie. — \. Racontez brièvement le pontificat de Grégoire VII.
II. Que savez-vous de la huitième croisade ?
III. Décrivez rapidement l'Italie.
IV. Donnez la géographie de l'empire chinois.
Thème allemand ou flamand 'pour les provinces wallonnes. — Thème allemand pour
les provinces flamandes. — Charlemagne était simple dans sa toilette. En été, il portait
des vêtements de toile; en hiver, sa poitrine et ses épaules étaient couvertes de fourrures
de loutre ; dans un âge plus avancé, il porta une camisole de laine. Sa grande épée à la
poignée d'or ne quittait jamais son côté. Ce n'était que dans les occasions solennelles qu'on
le voyait richement vêtu : sa taille noble et élevée n'avait pas besoin de parure. Un visage
serein, des yeux vifs, un n-ezqui dépassait les proportions moyennes, une tête arrondie, une
chevelure abondante, lui donnaient un aspect majestueux. Il vivait au milieu des siens
comme un bon père et aimait ses enfants au point de toujours dîner avec eux dans son
palais et de se faire accompagner par eux dans ses voyages. Il était modéré dans ses repas
et préférait le gibier qui était rôti à la broche. Pendant les repas, on lisait des passages
de l'histoire ancienne ou de la Cité de Dieu, de saint Augustin.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
i?
H^S
S
Prix. Alfred Geerts, d'Essclien
1" accessit. Eudore Jamotte, de Walcourt. .
2" id. Joseph Déchaîne, de Vervier.s. .
1" ment. hon. Pierre Joncklieere, de Breedene.
Tournai.
Id.
Verviers.
Ostende.
40.5
32
35
12
19
IS
28.5
17.5
17.5
12
13.5
70
52
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
11-:
m
m
l-H " g
2° ment. hon. Joseph De Baeker, de Gosselies . . .
Mons.
40
12
10.5
62.5
3" i(l. Frédéric Missotten, de Landegem . .
Gand.
21
23
18
62
4° id. Robert Peeters, de Malines ....
Malines (coll. comm,).
15
29
17.5
61.5
5* id. Emile Vanden Broucke, d'Ostende . .
Ostende.
18
24.5
17.5
60
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Désiré Bocage
Tournai.
22
24
12
58
Henri Peltzer .
Bruxelles.
30.5
19
8
57.5
Louis Sips
30
14
11
55
Godefroid Plesseria
Liège.
20.5
16
9.5
55
28
11
15 5
54 5
Jean De Looper . .
Bruxelles.
27
18
7
52
Louis De Nys
Gand .
19.5
18
13.5
51
Thème allemand de l'élève Robert Peeters.
Karl der Grosso war einfach in seinem Anzuge. Im Sommer triig er eine Kleidung von
Leinwand ; im Winter waren seine Brust und seine Schnlter mit Pelzwerken von Fischotter
bedekt ; in einem mehr gefordernten Alter, triig er ein wollen Kamisol. Sein grosser
Degen mit goldem' Gefàsse veiiiess niemals seine Seite. Nur bei feierlicben Golegenheiten
sah man ihn pràchtig gekleidet ; seine edle und scblanke Gestalt batte keinen Scbmuck
nôtbig. Ein belles Angesicbt, lebendige Augen, eine Nase, welcbe die mittleren Verhâlt-
nisse ûberscbritt; ein rundes Hanpt, reicb an Haar, gaben ihm einen majestâtiscben An-
blick. Er lebte mitten in den Seinigen, wie ein giiter Vater und liebte seine Kinder in einem
so boben Grade, dass er immer mit ibnen zu Mittag ass in seinem Palaste und er sicb von
ihnen auf seinen Reisen begleiten liess. Er war mâssig in seiner Mablzeiten und zog das
Wild vor, welcbes am Bratspies zu gebraten war. Wâbrend der Zeitmablen las man
Stellen aus der alten Gescbicbte vor, oder aus der Stadt Gottes von dem beiligen Augustinus.
2" Matières scientifiques (six beures).
Sciences commerciales. — Pierre, d'Anvers, vous doit 3,000 francs pour solde du dernier
compte arrêté le 31 décembre.
Le 15 janvier, il vous remet un effet de 3,500 francs, valeur au P^ mars.
Le l®'" février, vous faites pour lui un payement en espèces de 2,000 francs.
Le 20 février, vous lui souscrivez un billet de 2,400 francs, valeur au l''" mai.
Le 30 avril, vous tirez sur lui une lettre de cbange de 3,200 francs, ordre Paul, de
Malines, payable le P'" août.
Régler le compte courant et d'intérêts réciproques de Pierre, à 6 p. c. l'an, en l'arrê-
tant au 1^^ juillet.
Donner la formule de la lettre de cbange du 30 avril.
Algèbre. — I. Résoudre l'équation : (2 a — b) x^^ — 2 (3 b — 2 a) x = — b.
Discuter les racines dans l'bypotbèse de b t=: 2 a.
II. Deux ouvriers, a et b, ont fait un travail pour lequel ils doivent recevoir 680 francs,
a ayant travaillé 5 jours de plus que b. Si a avait le nombre de jours de travail de b, il
recevrait 256 francs, et si b avait le nombre de jours de travail de a, il aurait 444 francs.
On demande le nombre de jours de travail et le salaire journalier de cbacun d'eux.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
53
Géométine. — I. Décrire un rectangle équivalent à un triangle donné et dont le péri-
mètre soit égal à celui du triangle.
II. Par un point donné dans le plan d'un cercle de rayon R, mener une sécante telle que
l'arc intercepté soit le tiers de la circonférence.
Examiner dans quel cas le problème n'est plus possible.
1. 1 — cos A
Trigonométrie. — I. Démontrer la formule tangente 5 A =
sin A
II. Résoudre le triangle dans lequel on donne un côté, l'angle opposé et la différence
des côtés qui comprennent cet angle.
Physique. — Sur quel principe repose le jeu de la presse hydraulique? Décrire cet
appareil et faire connaître ses principales applications.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Ernest Janssen, de Maastricht
Joseph De Backer. de Gosselies
Tirlemont.
Mons.
Id.
Gand.
Id.
Huy.
Gand.
Ath.
Mons.
Bruxelles.
Nivelles.
Huy.
Thuin.
Gand.
Dinant.
Tournai.
Mons.
80
78
78
77
77
74
70
70
69
G7
66
66
63
63
63
62
61
2- id.
Isidore De Pauw, de Gand
3» id.
1" ace.
Charles Lammens, d'Ath
2* id. Alexandre Chevalier, des Herbières
Alphonse Gillion, de Retecq-Rognon
4' id.
Lucien Lambotte, d'Ohey
/ Sylvain-Joseph Meurant, de Thuin
liment. ) j^Tj^^jj^g j^Q^jjj^ de Landegem
3' id. Louis Légat de Pâiurages
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
1
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
«î
H
g
0
CL,
Guillaume Louckx. .
Malines (coll. comm.).
58
Gustave Cortigny. .
Mons.
53
Alfred Van Espen.
Louvain.
58
Emile Mascaux. . .
Chimay.
53
Emile Maindiaux
Thuin.
57
Jules François. . .
Mons.
53
Henri Didion .
Dinant.
57
Edgard Hainaut . .
Tournai.
53
Alfred Geerts .
Tournai.
56
Nestor Julien . . .
Arlon.
52
Louis Brédat .
Charleroi.
56
Prosper Van Hassel.
Mons.
51
Jules Trognon.
Arlon.
54
Achille Courtéoux. .
Dinant.
50
François Halkett
Bruxelles.
54
Oscar Fontaine. . .
Bruxelles.
50
Ém. Vanden Broucke
Ostende.
54
Ulysse Hennebulsse .
Tournai.
50
T. IH.
54 IIRTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
3« SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
Projets de réforme dans Vorganisation du concours. — Avis des
universités et du conseil de perfectionnement.
Le 5® rapport triennal sur renseignement supérieur (1862-1864, p.xciii)
montre que l'attention du Gouvernement était, depuis plusieurs années déjà,
appelée sur la nécessité de réformer l'organisation du concours universitaire.
Le 7e rapport (1868-1870, p, cxxxi) exprime le regret de ne pas voir un
plus grand nombre d'élèves se présenter au concours.
Le Gouvernement, désireux de stimuler le zèle des étudiants et « voulant
développer ce moyen d'encouragement des hautes études », avait consulté,
par circulaire du 16 mai 1872, les universités sur la question de savoir s'il
était nécessaire de modifier l'article 39 de la loi du 1^^ mai 1857.
Cet article autorisait le Gouvernement à décerner chaque année huit
médailles en or, de la valeur de 100 francs, aux élèves belges auteurs des
meilleurs mémoires en réponse aux questions mises au concours. Il admet-
tait à concourir « les élèves étrangers faisant leurs études en Belgique «.
Dans le cas où les universités auraient été d'avis de modifier cet article,
le Gouvernement leur demandait quels changements il conviendrait d'y
apporter.
L'université de Bruxelles émit l'opinion qu'il n'y avait pas lieu de modi-
fier actuellement cet article 39.
ALouvain, les facultés de philosophie et lettres et de médecine propo-
sèrent le maintien pur et simple de l'article ; la première toutefois demandait
qu'on « majorât les prix ??. La faculté de droit concluait à la suppression
des concours. La faculté des sciences adoptait la même conclusion; toutefois,
dans l'hypothèse du maintien, elle demandait que les matières, quant aux
sciences, fussent divisées en quatre groupes; que quatre médailles, dont la
valeur serait notablement augmentée, fussent attribuées au concours pour ces
sciences; qu'on y admît enfin les élèves des écoles spéciales libres.
L'université de Liège proposait le maintien du concours. La faculté de
philosophie et lettres demandait qu'on y admît également les docteurs. Les
facultés de droit et des sciences adoptaient la même conclusion. La seconde
désirait que le Gouvernement pût accorder, sur la proposition du jury, des
bourses de voyage aux lauréats. Enfin la faculté de médecine proposait que
la valeur des médailles fût portée à 300 francs.
L'université de Gand se prononçait en faveur du maintien du concours.
La faculté de philosophie et lettres demandait qu'on ajoutât à chaque médaille
d'or une valeur de 200 francs en livres ; la faculté de droit, qu'on rempla-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
55
çât la médaille par une récompense en livres d'une valeur supérieure. La
faculté de médecine adoptait toutes les modifications tendantes à augmenter la
valeur et l'utilité de la récompense. Enfin, la faculté des sciences exprimait le
vœu de voir donner au principe de l'article 39 une extension plus grande, en
offrant à un plus grand nombre d'élèves l'occasion de prendre part au concours.
La question fut soumise à l'avis du conseil de perfectionnement (décem-
bre 1873).
Il conclut au maintien de l'institution.
Il proposa d'accorder aux lauréats une médaille de 100 francs, 400 francs
de livres à leur choix, plus la faculté d'obtenir une bourse de voyage sur
la proposition du jury.
Il décida qu'il y avait lieu d'admettre au concours les candidats et les
docteurs, ainsi que tous les élèves de toutes les écoles spéciales annexées
aux universités.
Il émit le vœu qu'on y admît aussi les élèves de l'école normale de l'en-
seignement moyen, ainsi que les élèves de l'école militaire.
Il décida enfin qu'il y avait lieu de donner au concours le nom de concours
de V enseignement supérieur.
Le Gouvernement ne se prononça pas encore.
Dans le 8^ rapport triennal (1871-1872-1873), présenté aux Chambres le
1er décembre 1875, M. Delcour, ministre de l'intérieur, déclare que le Gou-
vernement croit devoir réserver la question jusqu'au vote d'une nouvelle loi
(la loi de 1876).
Le concours continua à se faire dans les mêmes conditions qu'auparavant.
QUESTIONS
A TRAITER A DOMICILE.
QUESTIONS
A TRAITER
EN LOGE.
JURYS.
LAUREATS.
A. FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
1° Sciences philosophiques et historiques^.
Faire une étude critique sur
Théramène.
Faire l'histoire de la poésie
bucolique chez les Grecs.
2° Philologie «.
B. FACULTÉ DES SCIENCES.
1° Sciences physiques et mathématiques ^.
Résumer et simplifier, s'il est
possible, les méthodes au
moyen desquelles ou peut
trouver toutes les solutions
entières d'une équation de la
forme : Ax^ + Bî/2 = c.
Démontrer la loi de
réciprocité de Le-
gendre.
MM.
Buisset, prof, à l'univ. de Brux.
Catalan, prof, ù l'univ. de Liège.
Dauge, prof, k l'univ. de Gand.
Gilbert, prof. à. l'univ. de Lou-
vain.
Maus, inspecteur général des
ponts et chaussées.
M. Desvachez (Jules-
Louis) de Bruxelles,
élève - ingénieur de
l'école des mines de
Liège (GO points sur
100).
\ et 2 Aucun concurrent. — 3 Un seul concurrent.
56
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
QUESTIONS
QUESTIONS
A TRAITER
JURYS.
LAURÉATS.
A TRAITER A DOMICILE.
EN LOGE.
2° Sciences naturelles ^.
Discuter les opinions les plus
probables sur l'époque et le
mode de formation des filons
et des amas couchés du ter-
rain anthraxifère de Belgique.
C. FACULTÉ DE DROIT.
1° Droit romain '^.
Quelle est la doctrine du droit
romain en matière de garantie
du chef d'éviction?
2° Droit moderne ^.
Exposer la théorie du Code
civil sur l'obligation qu'il im-
pose aux héritiers et aux
autres successeurs, quant au
paiement des dettes et char-
ges de la succession.
D. FACULTÉ DE MÉDECINE.
1° Matières générales'^.
Réunir et discuter les faits et
les opinions que la science
possède au sujet des fibres
nerveuses plastiques.
2° Matières spéciales •\
Faire l'histoire de la métro-
péritonite puerpérale.
MM.
Hubert, prof, à l'univ. de Lou-
vain.
Pigeolet, prof, à l'univ. de Brux.
Van Cauwenberghe, profess. à
l'univ. de Gand.
Van Lair, profess. à l'univ. de
Liège.
Vleminckx, président de l'Aca-
démie de médecine.
1 , 2, 3 et 4 Aucun concurreu
5 Un concurrent. Il ne fut ps
t.
LS admis aux deux dernières épreuves du concours .
1
Distribution des 'prix.
Le discours fut prononcé par M. De Glosset, professeur à l'athénée de
Bruxelles, qui parla de « la lecture, considérée dans ses rapports avec l'édu-
cation littéraire r>.
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes
NOMS.
Pages,
NOMS.
Pages.
NOMS.
Pages.
Aglave, Alfred-Etienne,
. 20
Barbier, Émile-Joseph. .
23
Biaise, Victor-Louis. . .
20
André, Etienne . . .
. 23
Bataille, Julien-Ignace. .
22
Blondeaux, Camille- Joseph
22
Andrieu, Charles-Louis.
. 23
Beauthier, Ferdinand . .
21
Bombled, Léop Id . , .
22
Audiart, Oscar . . .
. 21
Bertin, Jean-François . .
21
Bockholtz, Georges. . .
22
Baily, Clément- Joseph.
. 20
Bertinchamps, Florian. .
23
Boin, Odilon
21
Balaes, Joseph . . .
. 23
Bertrand, Louis ....
22
BoUe, Florian
23
Baratte, Achille . . .
. 20
Besin, Adolphe ....
21
Bolle, Joseph-Jules . . .
22
Barbier, Edouard. . .
. 23
Bievez, Edmond ....
23
Bonmariage, Léopold . .
21
i
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
57
I. Écoles moyennes. (Suite.)
I
NOMS.
Plg«S.
Bony, Charles. . . .
Borlée, Médard . . .
. . 21
. . 22
Borremans, Pierre-Alph
. . 21, 24
Bosman, Constant . .
. . 23
Botz, Henri-Nicolas. .
. . 23
Bouchez, Hercule . .
. . 24
Boulet, Jean-Joseph. .
Bricusse, Edouard . .
. . 23
. . 24
Brochard, Léonard , .
. . 22
Caberghs, Léopold . .
Caluwaert, Joseph . .
. 21,25
. . 22
Carette, Pierre . . .
. . 24
C.'.rpent, Achille . .
. . 23
Caverenne, Amand . .
. . 23
Chabeau, Ferdinand. .
. . 23
Clément, François . .
Contrain, Jean-Albert .
. . 21
. . 23
Coppens, Léopold . .
Cordier, Emile . . .
. . 20
20
Cornet, Edouard. . .
. . 23
Crabbe, Ferdinand , .
. . 24
Creten, François. . .
. 21,24
Crombois, Badilon-Nicol
is. . 21
Dallemagne, Jules-Josep
Dascotte, Jules . . .
h. . 22
. . 23
Dassonville, Henri . .
. . 24
De Baenst, Charles . .
. . 23
De Bay, Joseph . . .
Debelle, Célestin. . .
. . 22
. . 21
De Block, Julien . . .
. . 24
Deblon, Louis. . . .
. . 23
De Bray, Ferdinand. .
Decloux, Louis . . .
. . 22
. . 24
De Decker, Jules. . .
. . 23
Dehaye, Adrien . . .
De Hem, Arthur . . .
. . 20
. . 23
Deisser, Louis. . . .
. . 23
De Leeuw, Charles . .
. 24,25
Delfosse, Gustave , .
. . 24
De Marneffe, Emile . .
. . 23
DeMerbe, Florian . .
. . 23
De Nayer,Guillaume-Cha
Denis, Auguste , . .
De Pelsenaire, Henri .
ries 20, 24
. . 21
. . 23
De Pommier, Marius-Éd.
Derup,''Théophile. . .
Dethier, Eugène . . .
Dethier, Jacques. . .
De Weert, François. .
De "Werpe, Laurent. .
Dochez, Jacques. . .
Drianne, Alexandre. .
. . 20
. . 23
. . 21
. . 22
. 24,24
. . 20
. 24,25
. . 23
Dubois, Léopold-Jos.-M.
Dubois, René. . . .
. . 22
• . 23
Dubois-d'Enghien, Léon
Dubrunfaut, Auguste .
. . 21
. . 21
Dubuisson, Jo!^eph . .
Dubuisson, Henri-Jean-E
• . 23
apt. 21
Duchesne, Emile. . .
. . 22
Duchesne, Eugène . .
Dujardin, Julien-Joseph
. . 21
. . 23
, 23
24
, 21
23
22
, 23
20
23
23
23
20
24
22
24
Lacroix, Ferdinand-Théodore. 23
Lamarche, Félix-Frédéric
LambioMe, Joseph . .
Leleux, Joseph . . .
Léonard, Narcisse . .
Leplat, Gustave-Joseph
Leroux, Evangélist«. .
Letellier, Louis . . .
Lorency, Joseph. . .
Malchaire, Hippolyte .
Malpas, Henri
Malpasse, Benoni-Joseph
Martin, Jules. . . .
Mascaux, Raimond . .
Mertens, Charles-Herman
Meunier, Léon. . . .
Meuris, Henri. . . .
Micha, Joseph. . . .
Micliiels, Pierre . . .
Molle, Louis- Henri . . ,
Mouart, Léopold. . .
NOMS. rages.
Duraont, Auguste 23
Dunesme, Jean-Baptiste-Jules. 21
Dupont, Télesphore .
Duquesnoy, François
Duysters, Charles-Prosper
Evrard, Edmond. .
Fabrion, Henri . ,
Fastré, Nicolas . .
Fauconnier, Hector.
Ferrant, Ernest . .
Forrer, Joseph-Gustave
Fournier, Désiré. .
Frère, Victor. . .
Gallemaerts, Emile .
Gavroy, Eugène . .
Genevrois, Achille .
Gilleman, Edouard .
Gilles, Xavier. . .
Gillet, Clé ment- Auguste
Gillet, Jean. . . .
Gilson, Félix . , .
Gooris, Léon-Adolphe
Goossens, Auguste .
Gossieaux, Eloi . .
Gottot, Lucien . .
Grange, Adam-Godefroid
Hamman, Louis . .
Haverals, Alphonse,
Hébrant, Jules-Joseph
Henné, François. .
Houba, Camille . .
Houbey, Léopold. .
Hoven, Théodore. .
Irriger, Nestor . .
Isengrin, Arthur. .
Jacques, Henri .
Jorion, Oscar. . .
Kats, Pierre ...
Labenne, Léopold .
Laby, Philippe . .
. 22
. 24
. 23
21,24
. 23
. 23
. 22
. 21
. 21
. 24
. 23
. 20
. 21
. 24
. 23
. 21
. 23
. 21
. 25
. 21
. 21
. 23
. 21
. 20
21,24
NOMS. Pages.
Nauwelaerts, Emile. . . 22, 24
Nivelles, Léonard .... 22
Novent, Antoine 23
Nuytemans, Albert .... 21
Nysten, Victor . . . . 21, 25
Olivier, Eugène-Clément . . 21
Orban, Pierre-Joseph ... 23
Paes, François-Xavier. , . 23
Pellegrin, Jean-Baptiste . . 22
Petit, Emile 20
Petit, Jules 23
Pètre, Emile- François ... 23
Philippron, Louis 21
Pigeon, Nestor 22
Pilloy, Horace- Alfred ... 21
Pirard, Alphonse-Jules. . . 21
Plichard, Louis-Victor. . . 23
Quarré, Désiré 23
Quiriny, Marcelin .... 24
Renson, Constant 23
Renson, J.-H.-Alfred ... 22
Richard, Valère 23
Robyns, Gaspard. . . . 21, 24
Roget, Léon 23
Roland, Arthur 23
Roussel, Léon 21
Samyn, Guillaume-H. ... 23
Saint-Remy, Jacques ... 24
Scholaert, Prudent .... 22
Sébat, Ernest 23
Simon, Félicien 22
Simon, Léopold 23
Smeets, Zéph.-Winand. . . 20
Sobry, Charles . . . 23, 24
Stevesyns, Guillaume . . 21, 24
Thomas, Edmond 24
Thys, Armand-Antoine. . . 23
Tits, Lambert 23,25
Tollet, Victorien 23
Tombeux, Joseph-Hubert. . 22
Tondeur, François .... 22
Tonneau, Jean 22
Trifoy, Joseph 23
Ts'Joen, Emile . . . . 20, 24
Turlot, Emile 23
Van Broeckhoven, Emile. 24, 24
Van Daele, Charles .... 23
Van Damme, Adolphe ... 25
Vandenberghe, François . . 21
Vanden Bogaerde, Jules . . 22
Vanderbeek, Léopold ... 22
Van Herck, Emile .... 24
Van Lier, Pierre-Edmond. . 22
Van Meer, Joseph .... 21
Van Varenberg, Emile. . . 23
Vercauteren, Damien ... 24
Verwaest, Edmond- Jean . 21, 24
Vincent, Oscar 24
Wantiez, Henri 23
Wouters, Auguste .... 23
Zimmer, Isidore 23
58
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
II. Athénées et collèges.
NOMS.
Pages.
André Norbert .
. . .30
Arendt, Charles . .
. . 37, 38
... 37
'Rflr Rmilft.
... 39
Bartholeyns, Éloi .
... 38
. . 31
"Rn^ivTi Arthur.
... 37
Bausart, Orner . .
.. 36,38
Bauss, Charles . .
. . 28,31
Baussart, Edmond .
... 30
... 45
Bécart, Louis. . .
. 27, 29, 31
Bergeron, Adolphe .
. .30,31
Bernard, Georges .
... 32
Bernard, Nestor . .
. .37,39
"Rovnprt Tnlipn
... 45
... 38
'Rr>r>n£rp "DésirA
... 52
Boels, Emile . . .
. 27, 29, 30
"Rn«;<5fii^rt TTpnri .
... 32
■Rnii/^hpT: T.ilPÏpn
... 30
Bourlart, Léon .
. . 45, 46
Bouwens, Frédéric
... 36
■Rn-rv Krlnnflrrt
... 38
Braas, Léon . .
. . 30,32
... 53
... 39
Buisseret, Emile,
. .29,32
... 32
Canivez, Félix .
. 27, 29, 31
Canon, Louis . .
... 39
... 31
Carlier, Paul . .
. .30,31
Caudron, Joseph-Pie
rre. 28, 29, 34
Cavenaile, Alexandr
e ... 38
P.hpnn .Tf>«ipnh
. ... 39
Chevalier, Alexandr
e ... 53
Clément, Charles.
. . .30,31
Cochet, Victor. .
. ... 38
Colinet, Ernest .
. ... 39
Colins, Albert. .
. . . 45,46
Comein, Jules. .
. ... 39
. ... 47
Corteil, Charles .
. ... 47
Cortigny, Gustave
. ... 53
Coupez, Octave .
. ... 39
Courteoux, Achille
. ... 53
Courtois, Victor .
. . .30,30
Crets, Joseph-Pierr
e ... 38
Cuissez, Léon. .
. ... 38
Dandin, Pierre .
. . .36,38
Dauge, Eugène .
. . .36,38
De Backer, Joseph
. . . 52,53
De Backere, Frédér
ic . . 30,34
De Busschere, Jules
. . 28,30,31
Dechaine, Joseph
.... 51
Deckers, Adhémar
. . .29,34
De Coene, Louis .
. . . 37,39
De Coninck, Laure
nt . . 37,39
De Coninck, Léopo
d ... 31
De Gheld, Adelson
. . .30,32
DeGhilage, Odon
. . . .31
De Govaerts, Jean
.... 31
De Gronckel, Jean
. . . 32,34
Pages.
. 53
30,31
. 39
29,32
. 31
30,31
. 32
29, 31, 34
. . 52
. 37,39
. 29
52,53
. 53
. 34
38
3, 32, 34
. 39
. 37
30,32
. 53
. 39
. 39
28,30
. 31
37,38
NOMS.
De Hemptinne, Emile .
De Jaegher, Edouard .
De Kerckhove, Frédéric
De Kerckhove, Vincent
Delà Cuvellerie, Edmond
Delà Hault, Adhémar
Delaney, Emile . .
Delbecque, Charles .
Delbeke, Auguste. . 27,
De Looper, Jean .
Delwaide, Joseph.
De Meersraan, Théophile
De Nys, Louis. . .
De Pauw, Isidore .
De Poortere, Henri .
De Prêter, Emile . .
De Puydt, Albert. .
De Puydt, Marcel .
De Ruysscher, François
De Rycker, Germain
De Ryckman, Léon .
Desmedt, Aimé. . .
D'hauw, Théophile .
Didion, Henri. . .
Dieudonné, Henri-Philippe. 32, 34
Dieudonné, Jean-M.-P
Dirix, Joseph-Emile.
Doutreligne, Badilon
Doutreligne, Gustave
Drugman, Hubert
Dubertry, Arthur
Duchateau, Ernest
Dumon, Herman .
Dumoulin, Urbain
Dupont, Edmond.
Dupret, Albert .
Duvivier, Jules .
Eucher, Constant.
Fabri, Edmond .
Fagnard, Clovis .
Fagnart, Fernand
Fauconier, Eugène
Féron, Emile . .
Follet, Léon . .
Fontaine, Ernest.
Fontaine, Léopold
Fontaine, Oscar .
Fourrier, François
François, Jules .
François, Pierre.
Fréson, Jules . .
Galant, Adolphe .
Gaspar, Edouard.
Geerts, Alfred. .
Gelders, Constantin
Ghysens, Constant
Gilleman, Charles
Gillion, Alphonse
Gilmand, Florimond
Gilson, Emile. . ,
Gombault, Urbain
Good, Charles. .
Goossens, Charles
Grafé, Alfred .... 27,30,31'
. . 31
. 37,38
. . 37
. 30,32
. . 38
. 45,46
45, 47, 51
. . 47
30,31
38
. 53
30,31
. 53
. 30
36,38
. 39
. 36
51,53
. . 39
27, 30, 31
. . 53
. 30,32
. 29,31
. 37,39
. . 37
NOMS.
Graff, Emile . .
Grandi ean, Henri
Grandjean, Victor
Gunther, Paul. .
Gustin, Oscar. .
Gyselynck, Gabriel
Hainaut, Edgard.
Halkert, François
Hambursin, Emile
Hambursin, Eugène
Hannecart, Emile
Hanquet, Eugène.
Haus, Eugène. .
Hechtermans, Albéric
Henckaerts, Emile
Hendrix, Joseph .
Hennebuisse, Ulysse
Henrotay, Ernest
Herla, Léon . .
Herpin, Emile. .
Hoet, Achille . .
Hollevoet, Georges
Houfelin, François
Houtoy, Aimé. .
Hovine, Henri. .
Jacqueminot, Louis
Jadot, Camille. .
Jaminé, Joseph-François
Jamotte, Eudore .
Jamotte, Victor .
Janssen, Ernest .
Janssens, Emile .
Jeanjean, Léon .
Jonckheere, Pierre
Julien, Nestor. .
Jussy, Georges .
Kenettenorf, Edouard
Kerkhofs, Armand
Kockenpoo, Arthur
Labouverie, Albert
Lafontaine, Henri
Lahousse, Henri .
Lambotte, Lucien
Lammens, Charles
Lardinois, François
Lebacq, Ernest .
Lebon, Aloïs . .
Leclercq, Arthur.
Leclercq, Georges
Lecoq, Ernest. .
Lecrenier, Joseph
liCdent, Albert .
Lefebvre, Alfred.
Lefer, Victor . .
Légat, Louis . .
Lejeune, Ernest .
Lelouchier, Georges
Lenoir, Joseph .
Léonard, Charles,
Lepère, Robert .
Leplat, Lucien .
Lépreux, Omer .
Lerot, Jules . .
Leroux, Gabriel .
53
32
30
53
31
28, 29, 31
52,53
. 32
30,31
. 32
30,32
30,31
51,53
. 30
. 53
30,34
Pages
. 37
. 31
. 39
. 39
31.34
. 53
. 53
. 38
. 38
. 39
31,34
. 51
. 53
. 46
37,39
. 39
. 39
. 39
28,34
. 37
. 53
. 53
. 39
31
. 47
30,32
. 36
. 53
37,39
. 37
. 31
39
28,29,31
30.31
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
59
II. Athénées et collèges. (Suite.)
NOMS. Pages.
Liénard, Valère . . . 27, 29, 31
Louckx, Guillaume .... 53
Macquet, Gérard 38
Maes, Arnold ... 28, 30, 31, 34
Magnée, Hubert 32
Maillé, Léon 31
Maindiaux, Emile .... 53
Maistriau, Charles . . . 37, 38
Mallet, Georges . . .27, 30, 31
Marchai, Emmanuel ... 39
Marchai, Joseph. . . . 28, 30
Marchai, Philippe-Joseph. 31, 34
Marcou, Emile 37
Maréchal, Alphonse. . 27,29,32
Mascaux, Emile 53
Massa, Théodore 31
Masson, Edmond. . . 27, 30, 31
Masiu-e, Aimé 39
Mayer, Oscar 37, 38
Mazy, Hippolyte . . . . 27, 29
Mechelaere, Gustave ... 47
Mélis, Emile 30
Mellemans, Zozime .... 38
Merlier, Félix 37
Meurant, Sylvain-Joseph . . 53
Meurein, Jules 32
Michaux, Charles .... 28
Michez, Henri 53
Minders, Louis . . . . 46, 51
Missotten, Frédéric. . . 52, 53
Moguez, Paul 30,31
Namur, Louis 39
Nelissen, Polydore" . . . 30, 34
Noeninckx, Jean- Baptiste. 30, 34
Nondonfaz, Adolphe. ... 39
Olivier, Ernest 32
Opde Beeck, Jean .... 30
Ostyn, Gaspard 37
Parisel, Joseph 32
NOMS
Pages.
Parys, Eugène . . .
28,31
. . 36
Peeters, Etienne. . .
. 34
Peeters, Robert . . .
. 52
. 52
Petillon, Arthur . . .
. 47
Philippe, Clément . .
. 32
Philippin, Louis . . .
. 47
Plesseria, Godefroid. .
. 52
Plouvier, Alphonse. .
. 32
Poncelet, Hector. . .
. 39
Portmans, Ferdinand . 2"
1, 30, 32
. 39
. 39
Ragondet, Gustave . .
. 45
Renard, Charles . . .
. . 46
Renson, Georges ... 2
7, 29, 31
Reydams, Edmond . .
. 34
Richir, Edouard. . .
27,32
. 38
. 31
Roggemans, Jules . .
. 32
. 37
Ronflette, Camille . .
29,31
Roosens, Julien . . .
29,32
. 46
Roulin, Nicolas . . .
. 53
Rousseau, Arthur . .
. 39
Rousseau, Hubert . . 2"
r, 30, 31
Rox, Louis
. 39
Royen, Paul ....
30,32
Ryez, Arthur-Auguste.
28,31
Salle, Emile ....
. 39
Sansen, René. . . .
36,39
Sauvage, Jean-Nicolas.
. 38
Scheyvaerts, François.
. 30
Schoenfeld, Georges. .
. 31
Schreiber, Joseph . . 3C
), 32, 34
Seriacop, Achille. . .
31,34
NOMS.
FagM.
Sips, Louis
. 52
Souflfret, François
.
37,39
Souheur, Florent.
.
37,38
Souheur, Joseph
.
. 47
Streitz, François
.
30,32
Tamine, Henri.
. 38
Thys, Louis .
.
. 31
Trognon, Jules
. 53
Turbelin, Jules
.
36,38
Valeix, Paulin.
.
. 39
Van Acker, Ernest
. 39
Van Ackere, Constant .
. 32
Van Aelbroeck, Jean .
30,32
Van Beneden, Charles.
. 32
Van Bogaert, Raimond.
. 51
Van Camp, Julien . .
30,34
Van Caneghem, Jacq. 28, 3
0, 31, 34
Van Cutsem, Albert. .
. 45
Vanden Broucke, Emile
52,53
Vandenhove, Joseph .
. 34
Vande Velde, Polydore.
37,38
Vanderheyde, Charles .
. 37
Vandermeulen, Polydore
. 34
Vande Ven, Jean. . . 4.
5, 46, 51
Van Espen, Alfred . .
. 53
Van Hassel, Prosper .
. 53
Van Hoegarden, Paul .
. 39
Van Iseghem, Auguste.
. 32
Vanlerberghe, Adolphe.
. 34
Van Liere, Albéric . .
. 29
Van Straelen, Emile. . 2Î
\ 32, 34
Verlinden, Armand . .
30,32
Vloeberghs, Emmanuel.
. 51
"Warnots, Léon . . .
. 30
Watelet, Emile . . .
. .39
Werry, Fernand. . .
29,31
Willems, Séraphin . .
. 45
Wittamer, Arthur . . 2'
U 29, 31
Wodon, Armand.
.
. 30
III. Uiiiver sites.
Desvachez, Jules-Louis 55
CHAPITRE TRENTE-CINQUIEME.
1874.
ire SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
I. Projet de revision de Varrèté organique du concours.
Modifications au règlement 'particulier du Brabant.
Le concours continue à se faire sur le pied des dispositions de l'arrêté
organique du 26 avril 1852.
Le gouvernement n'avait point cependant perdu de vue le projet de revi-
sion de cet arrêté.
La Commission centrale de l'enseignement primaire s'en occupa dans sa
session de 1874.
Après avoir décidé, par 5 voix contre 4 et une abstention, qu'il y avait
lieu de maintenir le concours, elle exprima l'avis que, pour le rendre sérieux
et sincère, il faudrait y appeler tous les élèves du sexe masculin appartenant
à la direction supérieure des écoles primaires.
Elle se rallia aussi à l'idée de créer un certificat d'études pour les concur-
rents qui se seraient le plus distingués.
Il devait toutefois se passer encore trois ans avant qu'un arrêté royal
vînt opérer la réforme projetée.
La Députation permanente du Brabant, par arrêté du 11 mars 1874,
modifia son règlement sur le concours. Les modifications portent sur
l'échelle des points exigés pour l'obtention des récompenses et sur l'épreuve
orale.
L'épreuve orale fut réduite à une simple lecture qui devait se faire dans
une salle particulière pendant les séances consacrées à l'épreuve écrite.
(Art. 17 du règlement.)
Le nouveau règlement institua aussi un prix spécial pour la langue
accessoire (le flamand dans les localités wallonnes, le français dans les loca-
lités flamandes).
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 61
II. Questions posées dans les concours. — Résultats généraux.
A. Province d'Anvers.
Cantons de Moll, Hérenthals et Westerloo.
I. Religion et morale. — Catéchisme : 1® Welk is het derde der tien geboden Gods?
Wie zondigen tegen dit gebod ? 2° Welk is het bloedig, en welk het onbloedig sacrificie
dernieuwe wet? Bestaat er een wezenlijk verschil tusschen die twee sacrificiën? Leg dit
uit. — Ancien et Nouveau Testam,ent : 1° Wie waren de zonen van Heli den opper-
priester? Hoe en waarom zijn Heli en zijne zonen gestraft geweest? 2° Hoe is de geboorte
des Zaligmakers bekend gemaaktaan de Joden, hoe aan de Heidenen?
IL Calligraphie. — Groot : de wijsheid ; middelsoort : de vrede des harten; klein : en
de gezondheid maken den mensch gelukkig op aarde. De hoofdletters : B, D, H, N, 0, P,W.
De cijfers, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
III. Système métrique. — P Hoe zwaar weegt een zak met zilverengeld, die 9,736 frank
inhoudt? 2° Welk verschil is er tusschen 4/5 en 5/6? 3<^ Hoeveel kost een stukland, dat
48'"32 lang, 26™25 breed is, als de are aan 25 frank gerekend wordt? 4° Een graankooper
koopt36 hectoliters tarwe aan 25 fr. 20 c. den hectoliter, en 34 hectoliters aan 24 fr. 60 c.
den hectoliter. Hij mengt die twee soorten van tarwe, en zou gaarne op het geheel
140 fr. 10 c. winnen; hoeveel moet hij dan den hectoliter uitverkoopen ? 5° Van een stuk
laken, dat 48 meters lang is, verkoopt men 6 3/4 meters aan 8 fr. 50 c. en 12 5/8 meters
aan 9 franc. Hoeveel heeft men ontvangen, en hoeveel meters blijven er nog?
IV. Laiigue maternelle. — Exercices et conjugaisons . — 1° Verbuig in het enkelvoud en
in het meervoud : a, dit leerzame kind ; h. het persoonlijk voornaamwoord van den eerste
persoon. 2° Vervoeg in den onvolmaakt verleden tijd der aantoonende wijs het werkwoord :
antwoorden. 3° Schrijf a. den tweeden pa^soon enkelvoud van den onvolmaakt verleden
tijd der aantoonende wijs, en b. het verleden (lijdend) deelwoord der volgende werkwoor-
den : lijden, ontlasten, huigen, hlimmen en bederven.
Composition. — Schrijf eenen brief aan uwen vriend, waarin gij hem aanzet geene
insecienetende vogelen te rooven. De wet verbiedt het. De uitroovers zijn strafbaar. Nadeel
der rupsen en andere insecten in hoven en velden. De vogelen vernietigen deze schadelijke
dieren. Zij doen veel goed aan hof- boom- en veldruchten, — zij verblijden ons door hun
gezang. Het zou wreed zijn hunne nesten te verdelgen. Wij moeten den Schepper dankbaar
zijn, die zulke nuttige vogeltjes schiep.
Dictée. — De kruistochten kostten veel moeite aan onze voorvaderen. Die zich gedurig
tôt de dood bereidt zal in zijne uiterste niet bevreesd zijn. Kinderen, vergeldt nooit kwaad
met kwaad ; maar doet goed aan die u slecht behandelen. Hij die anderen gebiedt, moet
ook op zijne beurt kunnen gehoorzamen.
V. Géographie. — l*^ Welke zijn de grenzen, de steden, de rivieren der provincie
Namen? 2° In welke provinciën en op welke stroomen of rivieren liggen de volgende
steden : Mechelen, Doornik, Kortrijk, Dinant en Halle? 3° Door welke provinciën en ste-
den gaat den ijzeren weg van Mechelen naar Oostende ? 4^* In welke landstreken van
Europa liggen de volgende steden : Lissabon, Athenen, Constantinopel, Weenen en
Napels? 5'^ Waar liggen a. de Pyrénéen; b. het eiland Corsica; c. de Zwarte zee?
VI. Histoire. — 1° Welke waren de voornaamste oorzaken der Brabantsche omwenteling
onder de regeering van Joseph II? 2° Van en tôt wanncer isBolgië met Frankrijk vereenigd
geweest? Welke was de toestand van ons land onder do Fransche overheersching?
VII. Langue française. — 1° Vervoeg in den bepaald verleden tijd (passé défini) het
werkwoord : lire. 2° Schrijf het verleden deelwoord (participe passé) van do volgende
werkwoorden : vivre, craindre, acquérir, moi'dre, vaincre. 3" Vertaal in het vlaamsch : Les
jolis oiseaux, qui font leui's nids sur les arbres et dans les bois, nous réjouissent par leHrs
doux chants. Les leçons^ue j ai dû apprendre sont plus difficiles que je ne croyais. 4° Ver-
62 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
taal in het fransch : Wij hebben uwe vrienden nog niet 'gezien, die gisteren aangekomen
zijn. Het leven van vêle menschen op deze wereld is kort en vol ellende. Een boos kind
maakt zijnen vader en zijne moeder ongelukkig en veroorzaakt hun veel verdriet.
Les 187 concurrents de 47 écoles des cantons d'Hérenthals, Moll et
Westerloo obtinrent une moyenne de 81.99 points sur 200, dans le concours
général.
53 d'entre eux qui prirent part au concours spécial (français) y obtinrent
une moyenne de 19.14 points sur 40.
B. Province de Brabant.
Série A. — Écoles de garçons.
I. Religion et morale. — l'^ Quand est-on obligé de faire des actes de foi, d'espérance et
de charité ? La foi seule peut-elle nous sauver ? Quand la foi est-elle accompagnée des
œuvres nécessaires au salut? 2° Racontez la fin de la captivité de Babylone, avec une
réflexion morale.
II. Orthographe. — L'eau désaltère non seulement les hommes, mais encore les cam-
pagnes arides, et celui qui nous a donné ce corps fluide, l'a distribué avec soin sur la terre,
comme les canaux d'un jardin. Les eaux tombent des hautes montagnes, où leurs réservoirs
sont placés ; elles s'assemblent en gros ruisseaux dans les vallées ; les rivières serpentent
dans les vastes campagnes pour mieux les arroser; elles vont enfin se précipiter dans la
mer pour en faire le centre du commerce de toutes les nations.
III. Analyse grammaticale. — Vous devez aimer tous ceux qui vous font du bien.
•. IV. Grammaire. — 1° Qu'entend-on par complément direct d'un verbe ? Qu'entend-on par
complément indirect? 2^ Quand le participe passé s'accorde-t-il avec le complément direct?
■ V. Rédaction. — Lettre d'un enfant à son ami, pour l'inviter à venir voir un joli couple
de canaris que son père lui a achetés.
VI. Calligraphie. — (Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.)
La province de Namur est fort riche en productions minérales, surtout en fer, en plomb,
en marbre, en pierre bleue, en ardoise. Les productions végétales sont également fort
abondantes; elles consistent principalement en céréales, graines oléagineuses, avoine,
légumes, fruits, plantes médicinales et tinctoriales. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VII. Arithmétique. — I°Un marchand achète 218 mètres 8 décimètres de drap, à raison
de 9 fr. 45 c. le mètre. Combien devra-t-il payer, sachant qu'on lui accorde 20 p. c. d'es-
compte ? 2° Dix ouvriers ont fait en 6 jours 600 mètres d'un certain ouvrage ; combien fau-
dra-t-il d'ouvriers pour faire en 8 jours 960 mètres du même ouvrage ? 3° Une personne
laisse en mourant à ses quatre héritiers une certaine somme à partager entre eux, de telle
façon que le 1®^ ait 1/3 de la succession, le 2^ les 2/5 du reste, et les deux autres chacun une
part égale du restant ; quel était le montant de la succession, sachant que les deux derniers
ont reçu chacun 24,300 francs?
VIII. Système métrique. — l°Un cultivateur achète une pièce de terre de 3 hectares 8 ares
50 centiares ; il en prend 25 mètres carrés pour y élever des constructions et un morceau
de forme rectangulaire, ayant 50 mètres de longueur et 22™50 de largeur, pour former
une cour et un jardin. Combien lui reste-t-il de terre labourable? 2° Un mur de salon a
4™50 de longueur et 3™60de hauteur. Combien faudra-t-il d'une étofife ayant 75 centimètres
de large pour le couvrir entièrement ?
IX. Géographie. — ■ 1° Dans quelles provinces et sur quelles rivières sont situées les villes
suivantes : Charleroi, Verviers, Wervicq, Bouillon, Lierre? 2° Par quelles industries les
villes suivantes sont-elles renommées : Bruxelles, Malines, Hasselt, Liège, Courtrai?
X. Histoire. — \^ Vers quelle époque vivait Charlemagne? Que fit-il pour la civilisation
do son peuple? 2° Qui était Agneessens? Pourquoi fut-il misa mort?
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 63
Série B. — Écoles de garçons.
[. Orthographe. — Les diverses terres, suivant les divers aspects du soleil, ont leurs avan-
tages. Dans les profondes vallées, on voit croître l'herbe fraîche pour nourrir les troupeaux.
Auprès d'elles s'ouvrent de vastes campagnes revêtues de riches moissons. Ici, des coteaux
s'élèvent comme un amphithéâtre, et sont couronnés de vignobles et d'arbres fruitiers. Là,
de hautes montagnes vont porter leur front glacé jusque dans les nues, et les torrents qui
en tombent sont les sources des rivières.
IL Analyse gramynaticale. — Ceux qui n'étudient pas seront toujours ignorants.
III. Grammaire. — 1° Quand un verbe est-il actif? Quand est-il passif? 2° Eci-ivez le pré-
sent de l'indicatif des verbes aimer et obéir, d'abord à la forme active et ensuite à la forme
passive.
IV. Rédaction. — Lettre d'un enfant à son père qui voyage dans une contrée éloignée,
lui donnant des renseignements au sujet de la famille, et lui demandant de ses nouvelles.
V. Calligraphie. — (Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres).,
Bruxelles est, sans contredit, une des plus belles villes de l'occident de l'Europe, par son;
agréable situation, par la régularité de ses rues peuplées de riches magasins, de belles
maisons et d'opulents hôtels, par ses places publiques toujours animées, par ses promenades
où se déploient le luxe et l'élégance d'une véritable capitale. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VI. Arithmétique. — 1° Quel capital dois-je placer à 4 1/2 p. c. par an, pour avoir une
rente annuelle do 529 fr. 25 c? 2° Deux personnes se sont associées pour faire une opé-
ration commerciale , dans laquelle la première a mis 6,500 francs, et la seconde,
9,000 francs. Leur entreprise a donné un produit brut de 25,650 francs ; quelle sera la
part de chaque personne, sachant qu'il y a 2,400 francs à déduire pour les frais? 3° Un
marchand fait un mélange de 60 hectolitres de froment qu'il a achetés à raison de 27 fr. 50 o.
l'hectolitre, 80 hectolitres de froment qu'il a payés 28 francs l'hectolitre, et 50 hectolitres à
31 fr. 64 c. Combien devra-t-il vendre l'hectolitre de ce mélange pour faire un bénéfice de
10 p. c.
VII. Système métrique. — 1° Un cultivateur a planté un champ de betteraves de 1 hectare
70 centiares. A combien peut-on évaluer le produit brut de cette récolte, si l'on estime que,
en moyenne, un hectare donne 35,000 kilogrammes de ces racines et que celles-ci se
vendent au prix de 20 francs les 100 kilogrammes? 2° Un mur de jardin mesure 28 mètres
de longueur, 2™80 de hauteur et 31 centimètres d'épaisseur; combien a-t-il fallu de briques
pour le construire, sachant que chaque brique, le mortier compris, occupe un espace de
2 décimètres de longueur, 1 1 centimètres de largeur et 7 centimètres de hauteur?
VIII. Géographie. — 1° Décrivez le cours de la Dendre et nommez les villes qu'elle
arrose. 2° Indiquez les contrées de la Belgique où l'on cultive principalement le houblon, le
tabac, le lin, le seigle, le fronient.
IX. Histoire. — 1° Quand la Belgique fut-elle conquise par les Romains? Comment les
peuples belges défendirent-ils leur pays contre les attaques des Romains? 2° En quelle
année le roi Léopold P^ monta-t-il sur le trône de la Belgique? Quand célébrons-nous
l'anniversaire de cet événement?
Série C. — Écoles des filles.
I. Orthographe. — Les fauvettes sont très utiles et fort aimables. Ces jolis oiseaux
arrivent au moment où les arbres développent leurs feuilles et commencent à laisser
épanouir leurs fleurs ; ils se dispersent dans toute l'étendue de nos campagnes ; les uns
viennent habiter nos jardins; d'autres préfèrent les avenues et les bosquets; plusieurs
espèces s'enfoncent dans les grands bois et quelques-unes se cachent au milieu des roseaux.
Ainsi, les fauvettes remplissent tous les lieux de la terre, et les animent par les mouvements
et les accents.de leur tendre gaîté.
IL Analyse grammaticale) — L'ordre et l'économie, chez la femme, font la pi'ospérité
du ménage. . .
64 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
III. Grammaire. — 1° Combien y a-t-il de sortes d'adjectifs numéraux? Nommez-les.
2° Quand les adjectifs vingt et cent prennent-ils la marque du pluriel?
IV. Rédaction. — Une jeune fille est obligée de quitter l'école pour assister ses parents ;
elle fait part de cette circonstance à son institutrice et la remercie du soin qu'elle a eu de
son instruction. Rédigez la lettre.
V. Calligraphie. — (Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin, et les chiffres.)
L'instruction que vous avez reçue, ni la vertu même, dont j'ai toujours essayé de vous faire
estimer le prix, ne sauraient à elles seules assurer votre bonheur ; il faut encore que vous
possédiez les qualités, trop rares à notre époque, mais indispensables à la bonne adminis-
tration du ménage. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VI. Arithmétique. — 1° Ecrivez sous forme de fractions décimales et additionnez 256 mil-
lièmes -f- 8 dixièmes -f- 6 millièmes -\- 45 centièmes. 2° On a vendu les 2/5 d'une pièce
d'étoffe pour 234 fr. 84 c, et ce qu'il en reste mesure 42™75. A quel prix le mètre a-t-il
été vendu ? 3° L'entretien de 8 bœufs pendant 4 mois s'étant élevé à 720 francs, on demande
combien coûterait l'entretien de 15 bœufs pendant 54 jours. 4*^ Quelqu'un a prêté une cer-
taine somme à 4 1/2 p. c. par an; il reçoit, après 17 mois, 69,143 fr. 75 c, tant pour le
capital que pour les intérêts simples. Quelle somme avait-il placée?
VII. Système métrique. — 1° Si vous avez besoin, pour faire une robe, de 12 mètres
d'étoffe de 70 centimètres de largeur, combien en faudrait-il si l'étoffe avait 85 centimètres
de largeur? 2° Une lampe consomme un demi-décilitre d'huile en une heure de temps;
dites combien d'huile elle consommerait pendant les six mois d'hiver, si la lampe brûlait
en moyenne 4 heures par jour, et quelle serait la dépense, sachant que l'huile que l'on
emploie coûte 4 francs le décalitre.
VIII. Géographie. — 1° Nommez les villes de la province de Liège et dites sur quelles
rivières elles sont situées. 2° Faites par chemin de fer le voyage le plus direct d'Anvers à
Hasselt.
IX. Histoire. — Où et en quelle année naquit Charles-Quint? Quels sont les pays qui
lui furent soumis ? Quand et à qui céda-t-il les Pays-Bas ?
Les 78 concurrents du canton d'Ixelles (22 écoles de garçons) obtinrent
une moyenne de 87 points sur 160.
Les 38 concurrents du canton de Diest (16 écoles de garçons) obtinrent une
moyenne de 86.6 points sur 160.
Les 31 concurrents du canton d'Aerschot (12 écoles de filles) obtinrent
une moyenne de 78.6 points sur 160.
Les 40 concurrents du canton deHal (18 écoles de filles) obtinrent une
moyenne de 68 points sur 160.
Les 44 concurrents du canton de Tirlemont (23 écoles de garçons) obtin-
rent une moyenne de 62 points sur 160.
Les 47 concurrents du canton de Molenbeek (18 écoles de garçons) obtin-
rent une moyenne de 60 points sur 160.
c. Province de la Flandre occidentale.
(M. le Gouverneur a écrit à M. le Ministre de Tinstruction publique, le
7 mars 1882, que les questions n'avaient pas été retrouvées.)
Les 72 concurrents de 9 écoles urbaines (3^ et 6^ ressorts) obtinrent une
moyenne de 76 points sur 130.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 65
Les 155 concurrents de 94 écoles rurales (3e et 6« ressorts) obtinrent une
moyenne de 72 1/2 points sur 130.
D. Province de la Flandre orientale.
I. Religion. — 1° Welke voordeelen zijn er te bekomen door het H. Olijsel ; aan wie
wordt het H. Olijsel gegeven, en hoe dikwijls mag men het ontvangen? 2** Wat deed
Cyriis ten voordeele van het joodsche volk? 3^ Waartoe dienen de waskeei-sen, die op
den feestdag van 0. L. V. Lichtmis gewijd worden?
II. Calligraphie. — (Moyen): Sint Nikolaas.
(Finj : Komt hier eens, kinders, en let op
'T vertel van Sinter-Klaas,
En van een braven ambachtsman
Den armen Huibert baas.
De goede Sinter-Klaas was oud,
Hij droeg een' witten baard ;
En aan zijn v^^itten mantel was
Het laken niet gespaard.
(Fin) : 1, 2, 3, 4,5, 6,7, 8, 9; 0.
III. Composition. — Willem schrijft aan eenen vriend, die zijne moeder verloren heeft,
cm hem zijne deelneming te betuigen, en tracht hem te troosten.
IV. Arithmétique. — 1° Een winkelier koopt twee balen rijst ; de eerste, van 85 kilo-
grammen, aan 80 centiemen den kilogram; de tweede, van 76 kilogrammen, aan 56 cen-
tiemen den kilogram. Hij mengt die twee soorten onder elkander, en verkoopt ze aan
127 fr. 19 c. Hoeveel heeft hij dien rijst per kilogram uitverkocht, en hoeveel heeft hij
in 't geheel gewonnen? 2° Een arbeider en zijne vrouw winnen te zamen, in eene week,
(zes dagen), 28 fr. 80 c. De man wint drie maal zoo veel als de vrouw per week. Hoeveel
verdiend elk daags?
V. Système métrique des poids et mesures. — \° Hoeveel hectaren, aren en centiaren
grond beslaat eene baan die lang is 72,035 kilometers en breed 5™40? 2° Hoeveel bout is
er in eenen blok van eenen halven meter lengte, 75 centimeters breedte, en 90 centimeters
hoogte? Hoeveel kost die blok, gerekend van 96 frank den kubieken meter?
VI. Histoire. — 1° Wanneer, door wien en op welke voorwaarden werden de Neder-
landsche provinciën gesteld onder de regering van Albert en Isabella? Hoe bevond zich
ons land onder die vorsten? 2° Wat weet gij van Willem I, koning der Nederlanden?
Door welke gebeurtenissen werd ons land van de Noordelijke provinciën gescheiden ?
VII. Géographie. — 1° Welke waterloopen bevaart een schip dat reist van Diest op
den Demer, naar Deynze? Noem de steden die het opvolgentlijk voorbij trekt. 2° Doe
eene reis, langs den ijzeren weg, van Antwerpen naar Kortrijk ; noem de steden die gij
Voorbij trekt en diiid de voornaamste nijverheid aan van elk dier steden.
Les 27 concurrents de 5 écoles du canton de Zèle obtinrent une moyenne
de 125.02 points sur 180.
Les 71 concurrents de 12 écoles de villes autres que Gand obtinrent une
moyenne de 113.53 points sur 180.
Les 25 concurrents de 6 écoles du canton d'Eecloo obtinrent une moyenne
de 103.8 points sur 180.
Les 39 concurrents de 10 écoles du canton de Loochristy obtinrent une
moyenne de 98.38 points sur 180.
66 HISTOmE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les 31 concurrents de 8 écoles du canton de Saint-Gilles obtinrent une
moyenne de 95.65 points sur 180.
Les 78 concurrents de 20 écoles du canton d'Audenarde obtinrent une
moyenne de 90.90 points sur 180.
E. Province de Hainaut.
Épreuve écrite,
I. Langue maternelle, — Dictée : Les mervelUeux et intarissables bienfaits de l'Océan.
La mer, source d'incalculables richesses, immense réservoir couvrant plus des deux tiers
du globe, renferme une infinie variété d'espèces d êtres qui surpassent tout ce que la terre
et les airs peuvent produire : elle nourrit des myriades de poissons d'une étonnante fécon-
dité. Dans ses eaux se trouvent les limites extrêmes de la création, depuis l'animal micros-
copique jusqu'à la baleine colossale; depuis le fucus gigantesque, jusqu'à l'algue imper-
ceptible à laquelle est due la coloration rouge de certaines mers. La vie et le bien-être de
tout ce qui respire sur la terre dépendent de la mer. Sans l'Océan, la terre ne serait qu'une
masse minérale privée de vie, insensible aux rayons vivifiants du soleil. L'Océan est la
source fécondante de la vie organique, comme il est la source de chaque ruisseau qui ferti-
lise le sol, de chaque nuage qui rafraîchit l'air. Sans lui, pas une herbe verte, pas un épi
doré, pas de fruits, pas de fleurs ornant les jardins, les champs et les prairies.
Grammaire, — Conjuguez l'impératif, le présent et le plus-que-parfait du subjonctif des
verbes voir et faire.
Analyse. — Analysez grammaticalement les mots soulignés et indiquez les cinq der-
nières propositions de cette dictée ; dites si elles sont principales ou complétives.
II. Arithmétique et système légal des poids et mesures, — 1° Exprimez en grammes le
poids d'un centilitre d'eau pure. Raisonnez votre réponse. 2^^ Comment le franc est-il dérivé
du mètre? 3° Un homme a perdu dans une entreprise malheureuse les 7/10 de sa fortune,
évaluée à 150,000 francs. Il ne possédera plus que 1/6 de toute sa fortune, quand il aura
payé tous ses créanciers. Dites combien il lui restera et la somme qu'il doit payer à ses
créanciers, outre la perte qu'il a faite. 4P De l'eau pure remplit les deux tiers de la capacité
d'un réservoir de 12'^75 de longueur, 9™30 de largeur et 3™45 de profondeur. Dites : a, en
mètres cubes, la capacité de ce réservoir; b, la quantité en litres qu'il contient suivant
l'indication du problème ; c. le poids de cette eau en grammes et en kilogrammes.
III. Histoire et géographie. — 1° Dites pourquoi Godefroid de Bouillon est un des per-
sonnages les plus célèbres de Thistoire de Belgique. 2° Pourquoi le fils et successeur de
Philippe le Bon a-t-il mérité la qualification de Téméraire ? 3° Quelles contrées embras-
saient les Etats dont Charles-Quint était le souverain? 4° Tracez la carte de la province de
Brabant avec ses limites, ses principaux cours d'eau et canaux et ses principales voies fer-
rées, aboutissant au chef-lieu que vous indiquerez sur cette carte. 5° Dites les bornes de
la France et ses trois principaux fleuves.
IV. Écriture, — Les concurrents écriront les cinq premières lignes du morceau qu'ils
seront appelés à lire ; quatre mots seront écrits en gros.
Épreuve orale.
I. Lecture et explications, — Bon emploi des richesses. Quand la charité distribue les
richesses, elles sont alors la toute-puissance de Thomme; elles créent, pour ainsi dire, un
monde nouveau dans l'ordre physique ; elles font circuler en tous lieux l'abondance et la
vie ; elles sont l'aiguillon et la récompense du travail ; elles cherchent le mérite ; elles pré-
viennent l'indigence ; elles essuient les larmes des malheureux ; elles brisent les chaînes des
captifs ; elles raffermissent la vertu chancelante ; elles redonnent la fertilité aux campagnes
abandonnées; elles ne rappellent pas du tombeau les Lazares ensevelis depuis plusieurs
jours, mais elles empêchent les Lazares manquant de pain d'y descendre. Ainsi le riche
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 67
miséricordieux n'est pas simplement un homme, c'est la Providence elle-même, rendue
visible et appliquée d'une manière sensible au bonheur du monde.
Immédiatement après la lecture, le concurrent expliquera le sens des expressions souli-
gnées ci-dessus.
Les 19 concurrents de 8 écoles du canton de Dour obtinrent une moyenne
de 109 points sur 150.
Les 29 concurrents de 18 écoles du canton de Gosselies obtinrent une
moyenne de 93 points sur 150.
Les 22 concurrents de 8 écoles du canton de Binclie obtinrent une
moyenne de 92 points sur 150.
Les 23 concurrents de 9 écoles du canton de Péruwelz obtinrent une
moyenne de 92 points sur 150.
Les 23 concurrents de 9 écoles du canton de Lessines obtinrent une
moyenne de 89 points sur 150.
Les 15 concurrents de 4 écoles du canton de Flobecq obtinrent une
moyenne de 77 points sur 150.
Les 18 concurrents de 11 écoles du canton d'Ath obtinrent une moyenne
de 73 points sur 150.
Les 29 concurrents de 16 écoles du canton de Tournai obtinrent une
moyenne de 71 points sur 150.
Les 21 concurrents de 10 écoles du canton de Beaumont obtinrent une
moyenne de 52 points sur 150.
F. Province de Liège.
Épreuve écrite.
I. Langue française. — Dictée : Union fraternelle. Une des meilleures preuves de
respect que nons. puis sio7is donner à nos parents, c'est d'aimer tendrement nos frères et nos
sœurs, et de vivre toujours avec eux en parfaite intelligence. Rien n'est plus agréable pour
un père et pour une mère que de voir leurs enfants unis par une étroite amitié. Le plus
fort ne doit jamais abuser de ses avantages ; il doit, au contraire, être plein de complai-
sance et de douceur pour le plus faible. Le plus faible, de son côté, ne doit pas abuser de
cette patience qu'on lui témoigne. Un frère aîné a en outre un devoir important à remplir;
conîme il est plus raisonnable que les autres, il doit leur donner le bon exemple et être
pour eux un modèle d'obéissance et de bonne conduite. Quand ses frères et ses sœurs com-
mettent une faute, il doit les avertir et les reprendre amicalement. Mes jeunes amis, vivez
toujours dans une parfaite union; vous rendrez ainsi vos parents heureux.
Questions sur le texte. — 1° Respect. Formez, au moyen de ce nom, un verbe et un
adjectif et écrivez deux phrases contenant chacune un des deux mots que vous aurez
trouvés. 2° Que nous puissions. Justifiez l'emploi du mode et du temps de ce verbe.
3° Tendrement. Remplacez cet adverbe par un nom précédé d'une préposition. 4° Vivre
avec eux en parfaite intelligence. Remplacez dans cette phrase le mot intelligence par un
mot équivalent. 5° Citez des mots exprimant le contraire à'agréable, de raisonnable et
d'obéissance. Formez ensuite une phrase avec chacun des mots nouveaux. 6® Leu7's enfants
unis. Expliquez l'accord do ce participe. 7" Donnez la première personne du singulier du
présent de l'indicatif et du passé défini, ainsi que le participe passé des verbes suivants :
devoir, commettre, vivre.
68 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
II. Rédaction. — Lettre : Un de vos condisciples vient de perdre son père. Vous lui
écrivez à ce sujet une lettre de condoléance. Vous supposez que votre ami était près de
terminer ses études à l'école primaire et qu'il pourra déjà se rendre utile à sa famille.
III. Dessùi. — Dessiner un motif d'après un modèle donné.
IV. Arithmétique. — 1° Qu'appelle-t-on parties décimales et que nomme-t-on nombre
décimal? Citez des exemples de chacune de ces quantités. 2° Donnez les deux procédés
usités pour énoncer en langage ordinaire un nombre décimal écrit en chiffres, et écrivez
en toutes lettres, d'après chacun de ces procédés, le nombre suivant : 54,0627. 3° Dites
comment on écrit en chiffres un nombre décimal énoncé en langage ordinaire. Ecrivez en
chiffres les deux nombres suivants : a. quinze unités trente-huit millièmes ; b. deux cent
quarante-cinq dixièmes. 4° Démontrez qu'une fraction ordinaire ne change pas de valeur
lorsqu'on en divise les deux termes par un même nombre, mais qu'elle changerait de
valeur si l'on retranchait un même nombre de ses deux termes. (Opérez sur un exemple de
votre choix.) 5° Une ménagère avait deux coupons de toile de même qualité, le premier
de 35 mètres et le deuxième de 25 mètres. Elle vend le premier pour 94 fr. 50 c. et gagne
à ce marché 16 fr. 80 c. On demande combien elle devrait revendre le second coupon pour
gagner sur celui-ci 50 centimes par mètre. 6'' Un propriétaire a divisé une pièce de terre
en trois parcelles : la superficie de la première parcelle est égale au 1/4 de toute la pièce;
la superficie de la deuxième parcelle est égale aux 8/5 de la première, et la troisième
mesure 5 ares 25 centiares. Quelle est la contenance de chacune des deux premières par-
celles ?
Épreuve orale.
I. Calcul intuitif (mental) . — 1'^ Enoncez deux procédés de soustraction de deux nombres
entiers composés chacun de dizaines et d'unités, les unités du plus petit nombre ayant une
valeur plus grande que les unités du plus grand nombre. Appliquez ces procédés à
l'exemple suivant : 82 — 37. 2° Dites comment on divise un nombre entier par une frac-
tion ordinaire. Appliquez la règle aux trois divisions suivantes : 1 : 1/5, 4 : 1/3, 6 : 2/5
et montrez l'exactitude des opérations par des constructions graphiques.
Avaieût été appelées à concourir :
18 écoles de la ville de Liège, comprenant 61 concurrents.
22 — du canton d'Aubel, — 40 —
7 — de la ville de Verviers, — 19 —
8 — des communes rurales du canton de Verviers, comprenant
15 concurrents.
22 écoles du canton de Louveigné, comprenant 56 concurrents.
5 — de la ville de Huy, — 13 —
37 — des communes rurales du canton de Huy, comprenant 73 concur-
rents.
18 écoles du canton de Landes, comprenant 47 concurrents.
14 — _ de Héron, _ 37 —
Voici quelles furent les diverses moyennes obtenues :
Ville de Liège : 60 points sur 100 pour les branches obligatoires; 5 sur
15 pour les facultatives; 32 sur 50 pour la religion et la morale.
Canton d'Aubel : 23 points sur 100 pour les branches obligatoires; 1 sur
15 pour les facultatives; 23 sur 50 pour la religion et la morale.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 69
Ville de Verviers : 53 points sur 100 pour les branches obligatoires;'
5 sur 15 pour les facultatives; 32 sur 50 pour la religion et la morale.
Communes rurales du canton de Verviers : 43 points sur 100 pour les
branches obligatoires ; 2 sur 15 pour les facultatives; 28 sur 50 pour la
religion et la morale.
Canton de Louveigne : 38 points sur 100 pour les branches obligatoires;
1 sur 15 pour les facultatives; 31 sur 50 pour la religion et la morale.
Ville de Huy : 58 points sur 100 pour les branches obligatoires; 7 sur
15 pour les facultatives; 30 sur 50 pour la religion et la morale.
Communes rurales du canton de Huy : 42 points sur 100 pour les bran-
ches obligatoires; 7 sur 15 pour les facultatives; 31 sur 50 pour la religion
et la morale.
Canton de Landen : 37 points sur 100 pour les branches obligatoires;
2 sur 15 pour les facultatives; 29 sur 50 pour la religion et la morale.
Canton de Héron : 37 points sur 100 pour les branches obligatoires;
4 sur 15 pour les facultatives; 31 sur 50 pour la religion et la morale.
G. Province de Limbourg.
Cantons de Mechelen-siir-Meuse et d'Achel.
I. Reliffion, morale et histoire sainte. — Capiton de Mechelen : l*' Wie heeft do
HH. Sakramenten der nieuwe wet ingesteld? 2° Tôt welk einde zijn deze ingesteld ?
3° Welke zijn de vruchten der HH. Sakramenten? 4° Mag de menschde HH. Sakramenten
meermaals in zijn leven ontvangen? 5° Welk vermaard offer heeft Abraham aan God
willen doen ? 6° Welk offer heeft hij gedaan ? 7° Verhaal de gelegenheid dezer verandering
in Abrahams offer. 8° Welk loon heeft Abraham hierom van God bekomen? — Canton
d'Achel : 1° Wat is een christen mensch ? 2** Waarin bestaat het geheim der mensch-
wording van Christus? Waarom is de zoon Gods mensch geworden? 3*> Wat hulp of
bijstand mogen wij van de Heilige Maagd Maria verwachten ? 4° Wanneer is de Heilige
Geest nedergedaald over de apostelen? Hoe wordt die dag genoemd? en wat is er alsdan
nog geschied ?
II. Ecriture. — (Moyen) : Geene rozen zonder doornen. (Fin) : Elk vogeltje zoo als
het gebekt is. 567 — 483 — 120.
lll."^ Langue maternelle. — 1° Schrijf de volgende volzinnen en onderscheid de onder-
werpen van de voorwerpen, de bedrij vende werkwoorden van de onzijdige : a. Werken
versterkt den geest en het lichaam ; b. De gedienstigheid maakt vrienden en de waarheid
vijanden; c. Wat vreost vooral een deugdzaam man? God en zijn geweten; d. Menigeon,
die heden lacht, zal morgcn weenen ; e. De slechtc menschen vergeten welhaast de wel-
daden, welke zij ontvangen hebben ; f. De ledigheid verwekt de ondeugd ; g. Verscheideno
ziekten ontstaan door onmatigheid. 2° Amandus, leerling eener middelbare school, schrijft
aan zijne zuster hoe hij de vacantie van Paschon doorgebracht heeft. (Brief van een vijf-
tiental regels.)
IV. Histoire de Belgique. — 1° Wie was de eigenlijke stichter van het frankisch
koninkrijk? In welk jaar beklom hij don troon en waar stierf hij? 2° Wat deed Karel de
Grootc om onder zijn volk de weldaden van het onderwijs te verspreiden.
V. Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1° Wat is de waarde eener
wcide van 350 metcr.s in de Icngto on 120 in de breedto, indien 7 aren 525 frank kosten?
T. m. 0
70 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2° Eon ambachtsman die een zeker werk te verrichten heeft doet den eersten dag 1/4 en
don tweeden dag 2/5 van dat werk. Wat blijft hem over te doen?
Les 20 concurrents de 7 écoles du canton d'Achel obtinrent une moyenne
de 112 points sur 200.
Les 31 concurrents de 16 écoles du canton de Meclielen obtinrent une
moyenne de 99 points sur 200.
H. Province de Luxembourg.
A. Epreuve écrite.
I. Religion. — Catéchisme : 1° Donnez le chapitre de Textrême-onction. 2° Citez le
passage du petit catéchisme, la réponse avec la question, qui nous apprend qu'en purga-
toire on satisfait pour ses péchés, 3° Dites tout ce qui est contenu dans le calice après la
consécration et donnez la réponse du catéchisme qui l'enseigne. 4'' Dites, d'après une
réponse du catéchisme, à quel moment précis de la messe se fait le changement du vin en
sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ. — Histoire sainte : 1° Combien de fois le prophète
Nathan alla-t-il trouver le roi David de la part de Dieu et qu'était-il chargé de lui annoncer ?
2° Racontez la sépulture de Notre-Seigneur avec ses différentes circonstances.
II. Langue française. — Dictée : Les oiseaux insectivores rendent des services immenses
à l'agriculture. Sans les mésanges, par exemple, que deviendraient les arbres fruitiers? Ils
seraient effeuillés par les chenilles. Vhomme qui est assez insensé pour faire la chasse à
ces petits êtres, commet un crime de lèse-nature. Un couple de mésanges arrivent à donner
à leurs petits, en vingt et un jours, au moins quarante mille chenilles, larves et insectes.
Il suffit d'une nichée de ces oiseaux pour obtenir la destruction complète de tous les
insectes qui dévastent les arbres d'un jardin.
Analyse grammaticale. — Quelle est la fonction des mots soulignés, homme, qui, faire,
chasse, êtres, lèse-nature ?
Grammaire. — 1° Donnez les temps primitifs des verbes commettre et détruire. Mettez
les verbes devenir et détruire aux trois personnes du singulier de l'imparfait du subjonctif.
III. Ecriture. — (En gros) : Les deux premiers mots de la dictée. (En moyen) : Le reste de
la première phrase. (En fin) : La deuxième phrase et la troisième.
IV. Calcul. — 1° 10 ouvriers, en 6 jours, travaillant 12 heures par jour, ont fait
2,160 mètres d'ouvrage ; combien 12 ouvriers de même force feraient-ils de mètres du
même ouvrage en 5 jours, travaillant 10 heures par jour? 2° Un oncle laisse à ses trois
neveux a, b et c, âgés respectivement de 12, 18 et 24 ans, une fortune de 55,500 francs,
sous les conditions suivantes : la part de c devra être les 3/4 de celle de b, et la part de b
les 3/4 de celle de a. Quelle sera la part de chacun?
V. Système métrique. — Un cultivateur a acheté pour 12,870 francs une prairie conte-
nant 4 hectares 50 ares ; cette prairie, de la forme d'un rectangle, a 250 mètres de lon-
gueur. Cherchez : a. le prix d'un hectare ; b. la largeur de la prairie.
VI. Histoire nationale. — 1° Quand et comment Philippe le Bon parvint-il à réunir succes-
sivement à ses Etats : a. le marquisat de Namur -, b. les duchés de Brabant et de Lim-
bourg; c.les comtés de Hainaut et de Hollande; d.le duché de Luxembourg? 2° Comment
punit-il les Dinantais révoltés ?
VII. Géographie. — Tracez la carte de la province de Luxembourg, comprenant : a. les
bornes de la province; b. le cours de l'Ourthe et celui de la Semois; c. la situation des
villes chefs-lieux d'arrondissement administratif.
B. Epreuve orale.
I. Religion. — Catéchisme : 1° Qu'est-ce que le péché véniel? 2° Dites les questions sui-
vantes avec la réponse : a. Qui la charité nous commande-t-elle d'aimer? b. Comment devons-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 71
nous aimer Dieu? c. Comment devons-nous aimer le prochain? d. Pourquoi devons-nous
aimer Dieu... et le prochain? e. Que veulent dire ces mots : « Pour l'amour de Dieu»?
— Histoire sainte : \° Dites les miracles que Dieu opéra, en faveur des Israélites, sous
Josué, après le passage du Jourdain. 2° Racontez la parabole de l'ivraie semée parmi le
bon grain.
II. Lecture. — (Le jury choisira un morceau de lecture en prose.)
III. Grammaire. — Dans les phrases suivantes, épelez les mots soulignés comme ils
doivent être écrits, ou justifiez-en l'orthographe s'ils ne doivent pas subir de changement :
Plusieurs de ces garçons paraissent être tout pleins d'esprit. Cette petite fille est tout
absorbé dans ses réflexions ; elle est tout pensive. Des enfants courant dans la prairie sont
tombé dans l'eau courant. Les meilleures harangues sont celles que le cœur a dicté. Ces
élèves se sont montré les prix qu'ils ont reçu. Ces deux voyageurs se sont écrit et se sont
informé réciproquement des événements qui leur sont arrivé. Je crains que mon frère ne
réussira pas. Il fallait que nous faisions notre devoir.
IV. Calcul chiffré. — 1° Comment décompose-t-on un nombre entier dans ses facteurs
premiers? A quel point faut-il cesser les essais de division? 2° Cherchez le moindre mul-
tiple des nombres 108 et 144.
V. Calcul mental. — 1" 1 mètre de drap coûte 12 francs; combien coûteront 3/5 de
mètre du même drap. 2° 8 ouvriers ont employé 24 heures pour faire un certain ouvrage ;
combien 6 ouvriers de même force auraient-ils employé d'heures pour faire le même
ouvrage ?
VI. Système métrique. — 1° Ecrivez en chiffi-es : 3 mètres carrés 8 centimètres carrés.
2° Combien 6 mètres cubes valent-ils de décilitres ? 3° Combien 36 pièces de 5 francs en
argent pèsent-elles de décagrammes?
VII. Histoire nationale. — Quand et dans quelle ville Charles-Quint naquit-il? Nommez
son père et sa mère. Que savez- vous de la révolte et de la punition des Gantois de cette
époque? Quand et en faveur de qui abdiqua-t-il le gouvernement de nos provinces?
VIII. Géographie. — Quelles sont les villes de la Belgique, chefs-lieux d'arrondissement
judiciaire, situés sur la Meuse, l'Escaut et la Sambre?
IX. Chant. — Les élèves exécuteront un chant à leur choix.
Les 40 concurrents de 21 écoles du canton d'Érezée obtinrent une
moyenne de 125 points sur 155.
Les 93 concurrents de 39 écoles du canton de Virton obtinrent une
moyenne de 125 points sur 155.
Les 28 concurrents de 20 écoles du canton de Paliseul obtinrent une
moyenne de 119 points sur 155.
/. Province de Namur.
\. Religion. — 1° Que faut-il entendre par le tabernacle et l'arche d'alliance chez les
Juifs? 2° Qu'est-ce qu'un prophète? Citez les noms de ceux dont il est parlé dans le caté-
chisme historique. 3° Qu'est-ce qu'un blasphème, un jurement, un sacrilège, une médisance,
un mensonge, une calomnie? 4° Pour quelle raison le Sauveur a-t-il institué les sacre-
ments ?
II. Langue française. — A. Style. — Ecrivez à Tun de vos amis que l'on vient de placer
à l'école une belle gravure représentant les oiseaux insectivores qu'il est défendu do détruire
en tout temps. Dites-lui les recommandations que l'instituteur vous a faites à cette occa-
sion.
B. Dictée. — Le règlement du 21 avril 1873, concernant les oiseaux insectivores, con-
tribuera puissamment à sauvegarder les intérêts des agriculteurs. Quelques faits, choisis
72 HISTOIRE DES CONCOURS gInÉrAUÏ.
entre mille, suffiront pour le prouver. Un couple de moineaux emploie chaque semaine
trois à quatre mille larves, insectes et chenilles pour nourrir sa couvée. Un naturaliste
dit avoir trouvé près d'un nid de moineaux les débris de 700 hannetons, dont s'étaient
nourris les petits. Une seule famille de mésanges consomme annuellement plus de 10 mil-
lions d'insectes. Un observateur rapporte qu'une mésange détruisit en quelques heures plus
de 2,000 pucerons qui infestaient un rosier. Des myriades d'insectes restent pendant l'hiver
à l'état d'œufs et de larves, attendant pour éclore le retour de la belle saison. Les roitelets
et les merles leur font alors une chasse active et incessante. Le chardonneret enlève les
graines du chardon avant qu'elles soient disséminées par les vents ; il empêche ainsi cette
plante funeste d'envahir le sol. Le pinson, le bouvreuil, la linotte, l'alouette et bien d'autres,
vivent en ramassant les graines des mauvaises herbes ; sans eux la multiplication des plantes
nuisibles ferait le désespoir du cultivateur. Laissons donc les oiseaux accomplir en toute
liberté la mission que la Providence leur a confiée.
C. Question sur la dictée et la grammaiy^e. — 1° Du mot chenille, formez un verbe que
vous emj)lôierez dans une phrase ayant trait à l'agriculture. 2P Expliquez la composition
du mot annuellement. 3° Du verbe détruire, formez un substantif et employez-le dans
une phrase relative à l'histoire nationale. A° Quelle est la signification du préfixe dés dans
le mot désespoir? Donnez deux mots renfermant ce même préfixe. 5° Dites la nature et
la fonction du mot dont dans la quatrième phrase. 6° Motivez l'orthographe du participe
nourris dans la quatrième aussi. 1° Dites la nature, le mode et le temps du verbe soient
disséminées. 8*^ Indiquez la nature des propositions contenues dans cette même phrase.
III. Arithmétique. — 1° Comment divisez-vous 4.2 par 0.025? Raisonnez votre opéra-
tion. 2*^ Un ouvrier a mis 7 1/3 jours pour bêcher les 4/9 d'une pièce de terre. Combien de
temps mettra-t-il pour bêcher le reste? Combien de journées aura-t-il donc employées pour
faire tout l'ouvrage? Quel aura été son salaire journalier, sachant qu'il avait entrepris ce
travail pour 56 francs ? 3° Un cultivateur a ensemencé de froment une pièce de terre de
forme rectangulaire ayant 108 mètres de longueur et 75 mètres de largeur. Quelle quan-
tité de grain récoltera-t-il, si un hectare rapporte 20 hectolitres ? Quelle sera la valeur de
sa récolte, en supposant que l'hectolitre pèse 75 kilogrammes et que les 100 kilogrammes
se vendent 36 francs? 4° Combien de pièces de 5 francs pourra-t-on fabriquer avec 18 kilo-
grammes d'argent pur, en y ajoutant la quantité de cuivre exigée par la loi ?
IV. Histoire et géographie. — 1° Le règne de Joseph IL 2° On expédie du poisson
d'Ostende à Namur par chemin de fer ; indiquez les six principales stations qui se trouvent
sur le parcours. 3*^ Quels sont les principaux produits tirés du règne minéral, qui font
l'objet de l'industrie de la province de Liège ? 4° Quelles mers traverse-t-on pour aller de
Constantinople à Anvers?
Les 84 concurrents de 26 écoles du canton de Rocliefort obtinrent une
moyenne de 60 points sur 100.
Les 72 concurrents de 20 écoles du canton de Gembloux obtinrent une
moyenne de 56 points sur 100.
Les 58 concurrents de 18 écoles du canton d'Andenne obtinrent une
moyenne de 51 points sur 100.
Les 60 concurrents de 19 écoles du canton de Philippeville obtinrent une
moyenne de 50 points sur 100.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
73
2« SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
Établissements du degré inférieur : Écoles moyennes.
I. Établissements concurrents^.
NOMBRE
D'ÉLÈVES 1
NOMBRE
D'ÉLÈVES
o
i S
NOMS
des
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
inscrits poui
GÉNÉRAL.
le cou
SPÉ
deflai
II
cours
CIAL
nand.
m
s
1
2
1
1
S
NOMS
des
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
inscrits poui
GÉNÉRAL.
le concours
SPÉCIAL
de flamand.
rî
■Si!
1
S
IJ
T3
Ci
1
1
Aerschot ....
1
1
Reports. . .
166
32
46
14
2
Alost
3
3
34
Louvain ....
4
4
>
3
Andenne ....
5
»
35
Maeseyck. . . .
2
2
1
4
Anderlecht . . .
2
2
36
Malines ....
10
10
2
5
Anvers
3
3
37
Marche ....
1
»
6
Ath
3
»
38
Neufcliâteau . . .
1
»
7
Audenarde (éc. c.) .
4
4
39
Nieuport ....
6
6
8
Beaumont. . . .
3
»
40
Ninove (éc. patr.) .
6
6
9
Binche (éc. patr.) .
10
»
41
Ostende (id.) . . .
3
3
10
Braine-le-Comte. .
7
»
42
Pâturages. . . .
1
»
11
Bruges
3
3
43
Pecq (éc. comm.) .
2
»
12
Bruxelles (éc. c), .
10
10
44
Péruwelz ....
3
»
13
Châtelet (id.) . . .
2
»
45
Quiévrain(éc.c.). .
1
»
14
Courtrai (éc. patr.) .
4
4
46
Renaix
7
7
15
Couvin
8
6
»
47
Rochefort. . . .
»
»
i 16
Diest
2
2
48
Rœulx
»
»
17
Dinant
8
»
49
Saint-Glîislain . .
2
»
18
Ellezelles(éc.c.). .
,-
2
»
50
Saint-Trond . . .
1
1
19
Fleurus (éc. coinin.) .
1
»
51
Schaerbeek(éc. c).
5
5
20
Fosses
7
»
52
Seraing (id.) . . .
4
«
21
Furnes ....
1
1
53
Soignies ....
14
1
22
Gosselies ....
11
»
54
Spa
1
»
23
Hal
6
0
55
Stavelot ....
6
»
24
iîerve (éc. patr.). .
3
»
56
Thuin
6
»
25
Houdeng-Aimeries .
6
»
57
Tongres ....
6
6
26
Huy
14
»
58
Turnhout ....
2
2
27
Ixelles (éc. comm.).
4
3
4
59
Verviers (éc. c.) . .
5
>»
28
Jodoigno ....
8
2
»
00
Virton
6
»
29
Jumet (éc. comm.) .
4
2
»
01
Visé
2
»
30
Liège (id.). . . .
8
»
»
62
Waremme . . .
S
»
31
Lierre
3
2
3
63
Wavre
6
»
32
Limbourg. . . .
12
»
»
64
Ypres
7
7
33
Lokeren(éc.comm.)
A reporter. . .
»
»
»
Totaux. . .
166
32
46
14
294
63
106
24
^ Les établissements officiels qui n'ont pas concouru, faute d'élèves dans la l""" classe,
sont : I» six écoles moyennes de l'État, savoir : celles do Boom, de Gand, do Mons, do
74 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
II. Jurys.
A. Concours général :
Matières littéraires : MM. Créon, Demoor et Gilles.
Matières scientifiques : MM. Lemaître, Seron et Vinçotte.
B, Concours spécial de langue flamande :
MM. Rooses, Verstraeten et Van Aertselaere.
III. Sujets de composition. — Lauréats. — Elèves non lauréats
qui ont obtenu au moins la moitié des 'points.
A. Concours général.
Matières littéraires (six heures).
Grammaire française. — I. Que savez-vous de l'emploi des auxiliaires dans les temps
composés des verbes?
II. Quel est l'accord du verbe quand le sujet est un collectif?
Composition. — Un malheureux invoque le bonheur; sa prière est entendue. Il trouve,
en bêchant, un lingot d'or massif, qu'il vend comme un vil métal.
Une seconde fois il implore le secours de Dieu. Celui-ci lui apparaît, lui reproche sa
conduite antérieure et lui enseigne quelle est la qualité nécessaire pour posséder le
bonheur.
Histoire de Belgique. — I. Racontez brièvement le règne de Philippe le Bon.
II. Racontez les conquêtes des Français en Belgique, sous le règne de Louis XIV.
Géographie. — I. Décrivez le cours du Rhin et nommez ses principaux affluents.
II. Donnez la géographie générale de l'Amérique méridionale.
Matières scientifiques (cinq heures).
Arithmétique. — I. Qu'est-ce que la numération? Quel est le principe fondamental de la
numération parlée?
II. Qu'est-ce que la division? Faites voir que l'on peut supprimer le même nombre de
zéros à la droite du dividende et du diviseur sans changer la valeur du quotient. Opérez sur
les nombres 204,000 et 3,400.
III. On demande en combien de temps trois fontaines A, B et C pourront remplir un
bassin vide de 56,000 litres de capacité. B fournit les 4/5 de la quantité d'eau que donne
A, et C ne fournit que les 2/3 de ce que donne B; on sait, de plus, que B fournit par heure
3/32 litres d'eau de plus que C.
Algèbre. — On a 3 caisses contenant chacune 3 qualités de thé. La première caisse con-
tient 7 kilogrammes de la première qualité, 8 de la seconde et 9 de la troisième ; cette caisse
coûte 118 francs; la seconde caisse contient 6 kilogrammes de la première qualité, 10 de
la seconde et 4 de la troisième; elle coûte 102 francs; la troisième caisse contient 9 kilo-
grammes de la première qualité, 12 de la seconde et 3 de la troisième ; elle coûte 126 francs.
On demande le prix du kilogramme de chacune des qualités.
Géométrie. — I. Enoncer dans un ordre convenable les cas de similitude des triangles.
Démontrer que deux triangles qui ont les côtés homologues proportionnels sont équi-
angles et semblables.
Namur, de Philippeville et de Saint-Hubert; 2° trois écoles moyennes communales, savoir :
celles de Beauraing, de Brée et de Lokeren ; 3° trois écoles moyennes patronnées : celles
d'Eecloo, de Poperinghe et de Thielt.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
75
II. Étant donnés un cercle de rayon R et un point T hors du cercle, mener par le point T,
une sécante telle que la corde interceptée soit égale à R.
Expliquer les constructions nécessaires pour trouver la solution.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
Matières \ ^
littéraires J o
(max.:60). J ^
rS OBTENUS.
È
H
Élèves nouveaux.
1" prix.
Emile Chenu, de Saint- Mard
Virton.
55
34.5
89.5
2° id.
Oscar De Pelsenaire, de Binche
Ath.
53.5
33.5
87
Alfred Jacobs, de Liège
Id.
54
33
87
3» id.
Auguste Lavallée, de Fontenelle ....
Virton.
54
32
86
4« id.
Oscar-Émile Bourgeois, de Nukerke . . .
Renaix.
51.5
32
83.5
5" id.
Gustave Gillet, de Monquintin
Virton.
52
31
83
6' id.
7' id.
Alfred André, d'Atli
Ath.
Couvin.
49.5
52
33
30
82.5
82
Camille Destrée, de Couvin
S" id.
Lucien Hombert, de Momignies
Id.
48
32.5
80.5
Hilaire- Gustave Meuris, de Renaix. . . .
Renaix.
46.5
34
80.5
9« id. '
Victor De Coninck, d'Harlebeke. ....
Soignies.
52
27
79
Charles-Louis Torcq, de AVattripont . . .
Renaix.
48
31
79
10° id.
Jean-Baptiste Cornil, d'Ogy
Houdeng-Aimeries.
46
32
78
Victorin Bocard, de Limes
1" accessit.
Jean Mirguef, de Gembloux
Virton.
Couvin.
45.5
50.5
32
27
77.5
77.5
2» id.
Joseph Leloux, de Huy
Huy.
47
30
77
3* id.
Adolphe Ferret, d'Esquermes (France) .
Pecq.
50.5
26
76.5
Arsène Pernet, d'Elouges
Soignies.
51.5
25
76.5
/ Edmond-Jos.-Alex. Regibo, de Renaix .
Renaix.
43.5
32 5
76
4' id.
/ Hippolyte Van Lamperen, d'Ixelles . .
Soignies.
53.5
22.5
76
f Félix Wangermée, d'Anvers ....
Pecq.
48
28
76
5« id.
Joseph- Emm.-Cécile Lucas, de Quenast.
Braine-le-Comte.
43
32.5
75.5
Louis Mathieu, de Thuin
Couvin.
51.5
24
75.5
6' id.
Alcide Gliedner, de Torgny
Virton.
47
28
75
Félicien Minsen, de La Hulpe ....
Soignies.
48
27
75
7« *id.
Alph.-Franç.-Jos. Devivier, de Marchin.
Huy.
46.5
28
74.5
Alfred WiUiot, delà Sarte
Id.
47
27.5
74.5
/ Benjamin-Louis Cousinne, de Peppinghen
Hal.
44
30
74
S' id.
/ Albert-Mathieu Elias, de Fize-Fontaine.
Huy.
44.5
29.5
74
( Jules Tamboise, de Nismes
Couvin.
50.5
235
74
9« id.
Arthur Delarue, de Bruges
Bruges.
40
33.5
73.5
Charles Dussart, de Saint-Hubert . . .
Bruges.
41.5
32
73.5
10* id.
Georges Lapière, d'Ypres
Soignies.
50
23
73
Jules Pécher, de Liège
Limbourg.
45.5
27.5
73
/ Zacharie Cocu, des Écaussines ....
Braine-Ie-Comte.
41.5
31
72.5
11' id.
\ Jean Detournay, de Hasselt
Bruges.
47
25.5
72.5
Arthur Durieux, de Mesnil-Église . . .
Couvin.
46.5
26
72.5
Auguste Pierre, de Seilles
Andenne.
42.5
30
72.5
76
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX,
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS. 1
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
|-3 ••
11^
II?
m
i'ï
1
/ Arnould André, de Leernes
Thuin.
48
24
72
! \ Désiré De Vuyst, de Burst
12' accessit. { .
1 Emile Henri, de Saint- Léger ....
Soignies.
Virton.
47
41
25
31
72
72
\ Edouard Jacobs, de Braine-l'Alleud . .
Soigixies.
45
27
72
/ Valéry- Aug.-Léon-Jos. Delhove, d'Ath.
Hal.
46.5
25
71.5
13' id. } Stanislas Demanet, de Fenal
Fosses.
46
25.5
71.5
( Léon-Pierre Dubois, de Lembecq . . .
Hal.
47.5
24
71.5
Ferdinand Danhier, d'Angres ....
14' id.
Alphonse Depelchin, de Russeignies . .
Quiévrain.
Renaix.
49
41.5
22
29.5
71
71
/ Eust. Bougnet, de Jemeppe- sur-Meuse .
Seraing.
45.5
25
70.5
1 Georges François, d'Ensival ....
Limbourg.
42.5
28
705
15' I
d. / Jules Gérard, de Feluy
Soignies.
44.5
"26
70.5
François Pierre, de Seilles
Andenne.
43.5
27
70.5
Charles Rademaekers, de Maeseyck . .
Maeseyck.
465
24
70.5
/ Joseph André, de Thy-le-Château. . .
Couvin.
42
28
70
16' 1
1 Edouard Atquet, d'Harzé
d. {
j Julien Geerts, d'Esschen
Limbourg.
Soignies.
42.5
47
27.5
23
70
70
\ Philippe Mommaerts, d'Ixelles. . . .
Ixelles.
40
30
70
/ Arthur De Bay, de Péruwelz ....
Péruwelz.
42.5
27
69.5
Edmond De Langhe, de Bellem. . . .
Malines.
36.5
33
69.5
17« j
d. / Charles Jadoul, de Marilles
Jodoigne.
39
30.5
69.5
' François Mertens, de Malines ....
Malines.
41.5
28
69.5
\ Camille- Auguste Simon, d'Andenne . .
Andenne.
39.5
30
69.5
/ Octave Evrard, d'Anderlues
Beaumont.
45
24
69
18' 1
l Louis Lamotte, de Péruwelz
d. /
J Isidore Nutaels, de Louvain
Péruwelz.
Bruxelles.
42.5
36.5
26.5
32.5
69
69
l Hyacinthe Richoux, de Froidchapelle .
Beaumont.
47
22
69
^ Emile Binamé, de Jalhay
Limbourg.
44.5
24
68.5
19' 1
d. < Jules De Belder, de Malines
Malines.
38.5
30
68.5
( Désiré Duby, de Trivières
Houdeng-Aimeries.
36.5
32
68.5
20* id. Victor Ducq, de Limbourg
Limbourg.
44
24
68
Vétérans.
f Clément-Joseph Baily, de Hanzinne ....
Couvin.
55
34.5
89.5
Jules- Joseph Hébrant, de Monceau- sur-Sambre.
Id.
54
32
86
Joseph- Jules Bolle, de Couvin . ". . . . .
Id.
52
31.5
835
Joseph-Hubert Tombeux, de Stavelot. . . .
Stavelot.
49
32
81
Henri Botz, de Stavelot ........
Id.
49.5
30
79.5
Prix.
Léon Roussel, de Belfort
Alphonse Pirard, de Stavelot
Quiévrain.
Stavelot.
50.5
47.5
29
30
79-5
77.5
Désiré-Louis Fournier, d'Anvaing
Renaix.
48
28.5
76.5
François Creten, de Zepperen
Saint-Trond.
51
25
76
Jean-Bapt. Detournay, de Gaurain-Ramecroix.
Couvin.
45.5
30
75.5
François Tondeur, dixelles
Ixelles.
45.5
30
75.5
Julien De Block, de Bruges
Bruges.
43
32
75
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
77
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
ÎÎÉ
•-2 '•
05 «3-
3?
Achille Baratte, de Baudour
Saint-Ghislain.
45.5
29
74.5
Pierre Michiels, d'Alost
Alost.
51.5
22
73.5
Alphonse Marchai, de Bois-de-Villers
Couvin.
47
25.5
72.5
Guillaume Stevesyns, de Grand-Brogel
Maeseyck.
45.5
27
72.5
Léon Dubois; d'Enghien, d'Ath . . .
Ath.
40
32
72
Prix. ' Lambert Tits. d'Aelst
Saint-Trond.
49
23
72
Clément- Auguste Gillet, de Bassières.
Couvin.
39.5
31.5
71
Edmond Bievez, de Morlanwelz . .
Rœulx.
46
24
70
Eugène Dethier, de Jodoigne . . .
Jodoigne.
41.5
28.5
70
Etienne Quinet, de Bois-et-Borsu . .
Marche.
40
30
70
François-Jean-Joseph Wathelet, de Visé
Visé.
40
30
70
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSBHËMS
POINTS
OBTENUS. 1
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
îii
u
ÉLÈVES.
auxquels ils.
APPARTIENNENT.
iÉ
1*
J
(Écoles
moyennes.)
H
'!
(Écoles
moyennes.)
H
Élèves nouveaux.
Émile-Eug. Hanse.
Braine-le-Com'".
32.532
1
64.5
1
Hubert Mayard. .
Gosselies.
39.5
28
67.5
Jules Wouters . .
Andenne.
40.5 24
64.5
Léon Putzeys . ,
Limbourg.
38
29.5
67.5
Jean-Bap. Lambert.
Fosses.
38
26
64
Pierre Hermans. .
Malines.
40
27
67
André Pauquet . .
Limbourg.
40
24
64
Arthur WatiUon .
Soignies.
41
26
67
Fr. Van Strydonck .
Id.
47
17
64
Adrien Nève. . .
Gosselies.
40.5
26
665
Henri Derzelle . .
Jumet.
42.5
21
63.5
Bernard Bayet . .
Thuin.
41
25
66
Aimable Descamps.
Pâturages.
41.5 22
63.5
Arsène-Herm.Danis
Id.
44.5
21.5
66
Henri Fayhay . .
Limbourg.
43.5 20
63.5
1
Louis Goffin . . .
Ixelles.
43
23
60
Jean Verstappen. .
Maeseyck.
42
21.5
63.5
Fréd. Jacquemain.
Fosses.
40
26
66
Charles Jassin . .
Alost.
44
19
63
Hippolyte Jassogne.
AVavre.
43
23
66
Marc-Louis Lejeune
Stavelot.
36
27
63
Luc.-P.-L. Lagasse.
Huy.
38
28
66
Ferd. Leurquin . .
Fosses.
38.5
24.5
63
Constant Michaux .
Louvain.
43
23
66
Bertrand Mutsaars.
Malines.
29.5
33.5
63
Gustave Bertiaux .
Saint-Ghislain.
41.5
24
65.5
Charles Noulard. .
Fosses,
44
19
63
Jean-B. Chevalier.
Soignies,
44.5
21
65.5
Emile Augustin . .
Liège.
36.5
26
62.5
Charles Christophe.
Thuin.
42
23.5
6.5.5
Jules Burgeon . .
Soignies.
45
17.5
62.5
Gilles CoUinet . .
Huy.
39.5
26
6;5.5
Alp. Jos. Dethisse.
Huy.
38.5
24
62.5
Vict.-Jos. Fassoul.
Id.
.37.5
28
65.5
Emile Maréchal. .
Liège.
35.5
27
62.5
Émile-J.-J. Leblanc.
Stavelot.
40.5
25
65.5
Emile Bisschop . .
Louvain.
46
16
62
Conrard Lejeune. .
Waremme.
43.5
22
65.5
Etienne Hollanders .
Gosselies.
37
îô
6Î
Jules Servais. , .
Fosses.
42
23.5
65.5
Alp.-J. De Ceuster.
Turnhout.
42.5
19
61.5
Jean-G. De Brouwer.
Turnhout.
45.5
19.5
65
Jules-Jos. Marcoux.
Braine-le-Com".
36.5
r)
61 5
Léon Dujardin . .
Péruwclz.
39
20
65
Victor Pirotte . .
Verviers.
37 24.5|
61.5
Charles Vinck . .
Nieuport.
46
19
65
Joseph Sold . . .
Dinant.
35.5
?6
61.5
t
78
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS 1
OBTENUS. 1
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
s
3J
-8
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
S
If
'U'-'
(Écoles
moyennes.)
si
Bj fi
>3-
è'i
(Écoles
moyennes.)
"S >^'
^ 2
1
Alpli.Adriaenssens.
Anvers.
41
20
61
Oscar Bodard . .
Anvers.
39
16
55
Jules Bovy . . .
Malines.
32
29
61
François Dandin .
Gosselies.
33
22
55
Edmond Chaudron.
Soignies.
38
23
61
Alph.-Georg. Heine.
Huy.
28.5
26.5
55
Henri Dumoulin. .
"Waremme.
40
21
61
Joseph Bouchard .
Jodoigne.
34.5
20
54.5
Camille Frise. . .
Saint-Ghislain.
35
26
61
Jules Duwez. . .
Louvain.
35.5
19
54.5
Olivier Gérard . .
Liège.
30.5
30.5
61
Jules Stallaerts . .
Wavre.
36.5
18
54.5
Camille Hemptinne
Jodoigne.
31
30
61
Jules Suru. , . .
Limbourg.
33
20.5
53.5
Edmond Leroy .
Soignies.
38
23
61
Auguste Verhuyck.
Malines.
29.5
24
53.5
Florent"'-Jh.Nicola£
Huy.
38
23
61
Jules Magis . . .
Andenne.
34
19
53
Joseph Servaes.
Wavre.
42
19
61
G.-S.-J. Hinssens. .
Hal.
35
18
53
Just.De Pelsenaire
Gosselies.
40.5
20
60.5
Jules Drugmand. .
Houd.-Aimerie'.
29
24
53
Jean Hansenne.
Liège.
30
30.5
60.5
Joseph Corman . .
Limbourg.
30
23
53
Ém.-Ad. Lebrun
Renaix.
39
21.5
60.5
Marcel Steleman. .
Alost.
41.5
11
52.5
Gérard Segaert .
Ostende.
42.5
18
60.5
Armand-J. Dormal.
Huy.
31
21.5
52.5
Godefroid Piret.
Diest.
36
24
60
A.-C.-F. Depret. .
Renaix.
24.5
28
52.5
Pamphile Conreur
Thuin.
48.5
H
59.5
Henri Houssein. .
Ixelles.
39
13
52
Edouard Cailleau
Tongres.
39.5
20
59.5
Albert Loze . . .
Jodoigne.
35
17
52
François Maris.
Id.
36.5
23
59.5
Jules Hendrick. .
Limbourg.
32
20
52
Jules Lemaltre .
Huy.
34
25.5
59.5
A. -Joseph Léonard.
Stavelot.
30
22
52
Paul Costermans
Bruxelles.
33
26
59
Alphonse Gravis .
Binche.
33.5
18
51.5
Adolphe Dandois
Gosselies.
38
21
59
Adolphe Delsenne .
Liège.
27
24 5
51.5
Léon Brasseur .
Jumet.
34.5
24.5
59
Armand Haan . .
Saint-Trond.
39.5
12
51.5
Isidore Stodel
Liège.
37
22
59
Joseph Lekeu . .
Stavelot.
31.5
20
51.5
Fernand Mon in.
Dinant.
34.5
24
58.5
Eugène Verhoeven.
Atiderlecht.
33.5
17.5
51
Charles Gaucet .
Visé.
33.5
25
58.5
Charles Jacquet. .
Fosses.
27
24
51
Fernand Dutrieux
Houd.-Aimeries
31
27.5
58.5
Jean Remy . . .
Liège.
26.5
24.5
51
Gustave Verlaine
Huy.
35
23.5
58.5
A. De Vleeschouwer
Lierre.
32.5
18.5
51
Régnier De Wolf
Alost.
38
20
58
Jules Degreez . .
Malines.
21
30
51
Fortuné Esbois.
Chàtelet.
37.5
20.5
58
H.-Ch.DeTollenaere
Braine-le-Com".
29.5
21
50.5
Napoléon Thérasse
Fleurus.
41
17
58
Jean-Bapt. Simon .
Id.
35
15.5
50.5
Élie Michiels. .
Malines.
31
27
58
Adolphe Barras . .
Huy.
31.5
19
50.5
François Charlier
Seraing.
41
17
58
Louis Lambiotte. .
Jumet.
28.5
22
50.5
Franc. Jacquemart
Id.
36
22
58
Louis Corteille . .
Hervé.
28.5
21.5
50
O.-F.-J.-J. Raskin
Stavolot.
29.5
28
57. 5
Paul Maréchal . .
Liège.
22.5
27.5
50
Lucien Jonckbloedt
Bruxelles.
23.5
33.5
37
Théophile Delporte.
Nieuport.
23
17
50
Léonar* Delmarche
Couvin.
31
26
57
Vétérans.
Jean-Jos. Dolimont
Wavre.
41
16
57
Emile De Marneffe.
Nieuport
47
22.5
69.5
Augustin Thirion
Houd.-Aimeries
28
29
57
Joseph Micha. . .
Waremme.
43.5
24
67.5
Emile Perpète .
Louvain.
33 5
23
56 5
Herman Mertens. .
Aerschot.
44
22.5
66.5
Ernest Maquinay.
Maeseyck.
32.5
24
56.5
Gustave Lallemand.
Rochefort.
41.5
25
66.5
Emile Cloes . .
Tongres.
35.5
21
56.5
Victor Frère. . .
Jumet.
45
21.5
66.5
Camille Bodart .
Dinant.
26
30
56
Léopold Caberghs .
Saint-Trond.
43
22
65
Joseph Doneux .
Waremme.
33
22.5
55.5
Gaspard Robyns. .
Id.
42
23
65
Polydore Coussaert
Nieuport.
38.5
17
55.5
Jos.-Gust. Forrer .
Diest.
48
15.5
63.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
79
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
g-:
o .
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
si
y
il
II
Hg
François Blanchez.
Pâturages.
40.5 22.5
63
Désiré Duchâteau .
Waremme.
37
21
58
Jules Petit. . . .
Quiévrain.
43
19.5
62.5
Joseph Dubuisson .
Châtelet.
36
21.5
57.5
Flor. Bertinchamps.
Châtelet.
40.5
22
62.5
Léopold Houbey. .
Id.
35.5
22
57.5
SalomonDeRuette.
Rochefort.
36
25
61
Vital Carpentier. .
Houd.-Aimeries
31.5
25.5
57
Henri Duysters. .
Malines.
29.5
30
59.5
Pierre Braecke. .
Nieuport.
40.5
15
55.5
Joseph Balaes . .
Waremme.
37
22
59
Henri Gerrebos
Bruxelles.
37
15
52
Charles De Baenst.
Furnes.
37
21.5
58.5
Jules François . .
Ixelles.
22
29.5
51.5
Alfret Locoge. . .
Quiévrain.
34.5
23.5
_^_
Charles-L. Andrieu.
Ellezelles.
24.5
26.5
51
B. Concours spécial en langue flamande (quatre heures).
Lettre. — Gij schrijft aan eenen vriend dat een uwer schoolgezellen gaan zwemmen is,
ondanks het verbod zijner ouders, en dat hij vèrdronken is.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Élèves nouveaux.
1" prix. Alphonse- Jean De Ceuster, de Turnhout
2' id. Charles Rademaekers, de Maeseyck
Accessit. Jean-Guillaume De Brouwer, de Weelde
1" ment. hon. Jules De Belder, de Malines
Turnhout.
Maeseyck.
Turnhout.
Malines.
Louvain.
Hal.
Nieuport.
Saint-Trond.
83
72
68
63
62
61
60
72
2° id Emile Bisschop, de Louvain . .
3" id. Benjamin-Louis Cousinne, de Peppinghen
4' id. Polydore Coussaert, de Nieuport
. Vétéran.
Prix. François Creten, de Zepperen
ELEVES NON LAUREATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIE DES POINTS.
" ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
g
O
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
H
2
Élèves nouveaux.
Ch. Vanden Bossche.
Ninove.
51
Armand Haan . . .
Saint-Trond.
56
Oscar Moreels. . .
Cour Irai.
51
Pierre Hermans . .
Malines.
56
Philémon Everaert .
Id.
50
ElieMichiels . . .
Id.
55
Vétérans.
Oscar-Em. Bourgeois.
Renais.
54
Julien De Block. . .
Bruges.
66
Léon-Pierre Dubois .
Hal.
54
Léopold Caberghs. .
Saint-Trond.
62
Théophile Delporte .
Nieuport.
54
Charles De Baenst. .
Furnes.
62
Jules Vanden Abeele.
Audcnarde.
54
Gaspard Robyns . .
Saint-Trond.
61
Edmond De Langhe.
Malines.
53
Joseph-Gust. Forrer.
Diest.
60
Auguste Verhuyck. .
Id.
52
Herman Mertens . .
Aerschot.
50
Remy-L. Bruynooghe.
Hal.
52
80
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Établissements du degré supérieur : Athénées et collèges.
I. Classes et matières désignées pour le concours, — Établissements
concurrents. — Nombre cV élèves inscrits pour le concours, — Jurys.
CLASSES ET MATIÈRES DÉSIGNÉES POUR LE CONCOURS.
A, Rhétorique latine. — Composition latine (sans dictionnaire); composition
française; histoire de Belgique; composition flamande (concours spécial).
B, 2*^6 latine. • — Thème latin (sans dictionnaire); version grecque; com-
position française.
C, 4e latine. — Mathématiques.
D, l^e professionnelle. — Sections réunies : composition française;
thème anglais ou allemand; histoire de Belgique. — Section commerciale
et industrielle : sciences commerciales ; économie politique ; chimie. — Sec-
tion scientifique : mathématiques élémentaires; géométrie analytique. —
Concours spécial de flamand.
E, 3^ professionnelle. — Matières littéraires : langue française; thème
français ou allemand; histoire et géographie. — Matières scientifiques :
sciences commerciales; algèbre, géométrie élémentaire; trigonométrie
rectiligne ; physique.
i
1 o
1 Pi
a
ÉTABLISSEMENTS
NOMBRE D'ÉLÈVES INSCRITS EN
RHÉTO
RIQIIE
i
à
H
<
PREMIERK
iDdustrielIe
et
commerciale.
PREUIÈRE
scienliOque.
PREI
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réui
lERE
sionn.
lOSS
lies.
RHÉTO
Conc
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RIQUE.
ours
oand.
PREMIÈRE
professiODD.
(Oamand).
1
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CONCURRENTS.
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1
1
Athénée d'Anvers . .
6
»
7
6
4
»
,,
»
»
4
»
20
6
»
4
2
Id. d'Arlon. . .
11
»
10
11
5
n
2
2
7
»
14
5
»
5
3
Id. de Bruges . .
10
»
10
7
2
»
5
»
»
4
»
8
10
S
4
4
Id. de Bruxelles .
21
y
30
44
4
»
3
»
»
7
»
32
21
»
7
5
Id. de Gand. . .
7
»
9
16
»
2
>.
»
2
»
9
7
,
2
6
Id. de Hasselt . .
5
»
4
6
3
»
»
»
3
»
6
5
M
3
7
Id. de Liège. . .
26
»
25
30
7
»
20
1
»
24
1
33
).
»
»
8
Id. deMons. . .
6
»
11
2
»
2
»
»
4
»
15
»
»
»
9
Id. de Namur . .
6
»
7
5
»
»
5
>.
1
5
9
1
»
2
10
^Jd. de Tournai . .
10
»
8
10
2
»
2
»
>.
3
»
14
»
»
»
11
Coll. d'Ath (communal).
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32
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
81
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE D'ÉLÈVES INSCRITS EN
RHÉTORIQUE
à
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PREMIERE
indBstrielle
et
commerciale.
PREMIÈRE
PREMIERE
professionn.
SECTIOSS
réunies.
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RUÉTORIQIE
Concours
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Reports. . .
. de Diest (patr.). .
de Dinant (comm.)
d'Eecloo (patr.). .
d'Enghien (id.) . .
de Gheel (id.) . .
d'Hérenthals(id.) .
de Hervé (id.) . .
de Huy (comm.) .
de Louvain (id.)
deMalines (id.)
id. S'-Romb.(pr.)
de Nivelles (comm.).
d'Ostende (patr.) .
de Poperinghe(id.).
deSaint-Trond(id.).
de Thielt (id.) . .
de Thuin (comm.) .
deTirlemont (id.) .
deTongres(id.). .
de Verviers (id.) .
de Virton (id.) . .
d'Ypres (id.). . .
Totaux. . .
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»
56
2
5
83
2
223
124
2
39
Le thème et la version grecque, pour la 2^ latine, — la composition latine,
pour la rhétorique, furent jugés par MM. Dumont, Nelis et Prinz.
L*examen de la composition française fut confié, pour la rhétorique latine
et la \y^ professionnelle, à MM. Lebrun, Stecher et Van Bemmel.
La composition française en 2^ latine et en 3^ professionnelle fut jugée par
MM. Gravrand, ancien professeur de rhétorique française à l'athénée royal
de Bruges, Fuerison et Juste.
MM. Gravrand, Juste et James eurent à juger les réponses faites aux
questions d'histoire et de géographie par les élèves de la 1^*« professionnelle
(sections réunies) et de la 3^ professionnelle.
Le thème flamand, ainsi que la composition flamande de la rhétorique
latine et de la l^'^ professionnelle, furent examinés par MM. Fuerison, DeCort
et Delcroix.
82
HISTOIRE DÉS CONCOURS GÉNÉRAUX.
MM. James, Schelcr et Stecher apprécièrent le thème allemand et le
thème anglais faits par les élèves des classes professionnelles.
Les concours en mathématiques, en sciences naturelles, en sciences com-
merciales et en économie politique, pour la 1^^ et la 3^ professionnelle, furent
jugés par MM. Andries, Dauge, Schmidt, Trasenster, Verstraeten et Vinçotte.
II. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points.
A. RHÉTORIQUE LATINE.
l*' Composition latine (sans dictionnaire — six heures).
Afranius poeta prudenter et lepide Sapientiam filiam esse Usus et Memoriœ dixit.
Sapientem enim non modo libris uti, sed versari quoque in rébus cominus noscendis et
proinde memorem sapere atque agere simul oportet.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Prix (prix d'honneur). Philippe De Burlet, de Nivelles
1" accessit. Edgar Michel, de Gilly
2' id. Joseph Kleynen, de Hasselt
Nivelles.
Enghien.
Hasselt.
Malines (coll. S'-Romb.),
Id.
Ostende.
Tournai.
Malines (S'-Rombaut).
Enghien.
Saint-Trond.
Tirlemont.
Namur.
Gheel.
Bruxelles.
Nivelles.
70
69
67
65
64
63
63
63
62
62
62
62
60
60
60
3« id. Augustin Scheyvaerts, de Malines
r-menthon. François-Xavier De Wachter, de Ruysbroeck . . .
/ Remy Snoeks, d'Ostende
2' id. / Albert Asou, de Tournai
f Jean-Joseph Van Battel, de Malines
/ Jules Moulinasse, de Montigny-sur-Sambre
\ Auguste Caluwaerts, de Lubbeek
3» id, {
j Romain Maris, de Hasselt .
/ Jules Gentil, de Meerhout ,
4« id. { . '
j Emile De Becker, de Nivelles
\ Jean Herzet, de Froidthier
Hervé. fiO 1
1
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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59
Pierre Dehoux. . .
Mons.
58
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Verviers.
59
Oscar Coppieters . .
Bruges.
58
Léon Lepage . . .
Bruxelles.
59
Emeri Otten. . . .
Saint-Trond.
56
Conrad Miller . . .
Arlon.
59
Frédéric Mathieu. .
Nivelles.
56
Camille Busschaert .
Poperinghe.
58
François Dandrimont.
Namur.
56
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
83
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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Fernand Wodon . .
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56
Théophile Wouters .
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52
Joseph Dauge . . .
Gand.
56
Gustave Minne. . .
Thielt.
52
Georges FoccrouUe .
Liège.
56
Jacq. Muyldermans .
Malines (S'-Rombaut).
52
Oscar De Keulenaere.
Thielt.
55
Alfred Monville. . .
Bruxelles.
51
C.-J.-A. Bocklandt. .
Malines (S'-Rombaut).
55
Paul Jansens . . .
Tirlemont.
50
Pierre Verbesselt. .
Gheel.
53
Henri Matton . . .
Courtrai.
50
Henri Vandervin . .
Gand.
53
Joseph VercouUie. .
Ostende.
50
Emile Dubois . . ,
Enghien.
52
Henri Truyen . . .
Gheel.
50
Pierre Maerhoudt. .
Ostende.
52
René Taraine . . .
NiveUes.
50
Samuel Goffin . , .
1
Tournai.
52
Clément Sehollaert .
Anvers.
50
2° Composition française (six heures).
Non satis est pulchra esse poemata : dulcia sunto
Et quocumque volent animum auditoris agunto.
Développez cette pensée d'Horace dans ce sens général que c'est peu de la beauté de la
forme, si l'auteur d'une œuvre littéraire n'arrive pas à émouvoir.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix (prix d'honneur). Fernand Wodon, de Liège . .
2* id. Henri Masquelin, de Liège
1" accessit. Louis Stellingwerf, de Liège
2« id. Félix Ledent, de Liège
/ Jules Boinem,. de Liège
3" id. / Emile De Becker, de Nivelles
( Frédéric Mathieu, de Waterloo ....
4' id. Jules Moulinasse, de Montigny-sur-Sambre
/ Georges FoccrouUe, de Liège
5" id. / Léon Gérard, de Schaerbeek
* ' Eugène Leboucq, d'Ypres ......
Joseph Dauge, de Gand
Frédéric Van Imschoot, de Braine-le-Comte
id.
Joseph Kleynen, de Hasselt. , , .
Théophile Wouters, de Gand . . .
Victor Janlet, de Bruxelles ....
Paul Jansens, de Maestricht . . .
honorable. { Isi'^ore Kempeneers, de Herck-la-Ville
Léon Le page, de Bruxelles ....
Paul Scoumanne, des Écaussines . .
i Victor Boland, de Dison
Auguste Buisseret, de Thuin . . .
Jules De Rousseau, de Heusy . . .
Liège.
Id.
Id.
Id.
Id.
Nivelles.
Id
Enghien.
Liège .
Bi'uxelles.
Ypres.
Gand.
Id.
Hasselt.
Gand.
Bruxelles.
Tirlemont.
Saint-Trond.
Bruxelles.
Id.
Hervé.
Thuin.
Verviers.
84
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
2' ment,
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Emmanuel Gillis, de Tirlemont. .
Georges Renard, de Mons . . .
Louis Valcke, de Bruges. . . .
Jean-Joseph Van Battel, de Malines
Henri Vandervin, de Gand . . .
James Van Drunen, du Havre . .
Ferdinand Fraipont, de Hervé . .
René Gorrissen, d'Ypres. . . .
Joseph Lamal, de Meerbeke. . .
Henri-Emile Matton, de Meen . .
Alexandre Stiénon, de Namur . .
Joseph VercouUie, d'Ostende . .
Oscar Coppieters, de Bruges. . .
Louis De Moor, de Gand. . . .
Théodore Dumont, de Fall-et-Mheer
Léon Ghysbrecht, de Bruxelles. .
Samuel Goffin, de Seraing . . ,
Auguste Henneton, de Hérinnes .
Ephrem Louyest, de Forges. . .
Edgar Michel, de Gilly
Henri Muller, d'Arlon
Etienne Rix, de Heinsch. . . .
Augustin Scheyvaerts, de Malines.
Jean Smetz, de Froidthier . . .
Clément SchoUaert, de Gheel . .
Célidon Théodor, de Tirlemont. .
l Gaston Willaert, de Dixmude . .
Tirlemont.
Mons.
Bruges.
Malines (S'-Rombaut).
Gand.
Bruxelles.
Hervé.
Ypres.
Hasselt.
Courtrai.
Namur.
Ostende.
Bruges.
Gand.
Saint-Trond.
Bruxelles.
Tournai.
Id.
Chimay.
Enghien.
Arlon.
Id.
Malines (S'-Rombaut).
Hervé.
Anvers.
Tirlemont.
Courtrai.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
H
O
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
O
Élèves nouveaux.
Victor Coornaert . .
Courtrai.
59
Romain Maris . . .
Tirlemont.
59
Charles Roland. . .
Saint-Trond.
59
Raoul Guillery. . .
Bruxelles.
59
Henri Fievez . . ,
Hervé.
59 ,
François Dandrimont.
Namur.
59
Philippe De Burlet ,
Nivelles.
58
Jul. Vanden Broeck,
Bruxelles.
59
Alfred Lequenne . .
Enghien.
58
Ferdinand BoUink. .
Anvers.
59
Gustave Gratia. . .
Virton.
58
MaximinDelforge. .
Mons.
59
Nestor Godbille . .
Tirlemont.
58
Edouard Mechelynck .
Gand.
59
Théophile Perret . .
Tongres.
58
Auguste Braun. . .
Nivelles.
59
Victor Rochet . . .
Id.
58
Jacq. Muyldermans .
Malines (S'-Rombaut).
59
Emile Chevalier , .
Ath.
58
Conrad Miller . . .
Arlon.
59
Edmond Rouffart . .
Id.
58
Jean Krutwig . . .
Id,
59
Arsène Kops. . . .
Bruges.
58
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
85
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
2
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
2
Pierre Dehoux. . .
Mons.
58
Joseph Delchevalerie.
Bruxelles.
52
Gustave Van Elven .
Huy.
57
Edmond Lagarde . .
Hasselt.
52
Adrien Leblan. . .
Hasselt.
57
Emeri Otten. . . .
Saint-Trond.
52
Louis Pongie . . .
Namur.
.57
Henri Couteau. . .
Enghiea.
52
Léon Neunez . . .
Mons.
57
Joseph Weyenbergh.
Id.
51
Joseph Desmet. . .
Gand.
57
Edmond Sohet . . .
Chimay.
51
C.-J.-A. Bocklandt .
Malines (St-Rombaut).
56
Victor Meunier. . .
Id.
51
L* Van Nieuwenhuyze
Bruges.
56
Charles Quennesson.
Ath.
50
Edgar Soeteus . . ,
Bouillon.
56
Fernand Corbugy. .
Thuin.
50
Eugène Erculisse. .
Bruxelles.
56
Emile- Franc. Suetens.
Malines (S'-Rombaut).
50
Edouard Duyek. . .
Id.
55
F.-X. De Wachter. .
Id.
50
Marius Marcas. . .
Virton.
55
Alexis Salmon . . .
Verviers.
50
Alfred Mon ville . .
Bruxelles.
54
Prosper Thiébaux . ,
Virton.
50
Jean-Bapt. Delavigne.
Charleroi.
54
Albert Boniface. . .
Tournai.
50
E.-H.-M. Buedts . .
Saint-Trond.
54
Camille Ozeray. , .
Arlon.
50
Jean-Ant. Van Camp.
Malines (S'-Rombaut).
53
Frédéric Bamps . .
Hasselt.
50
J.-Alp. Meulendyks .
Hérenthals.
53
Vétéran.
Arthur Peterinck . .
Tournai.
53
Ferdinand Bellaire. .
Chimay.
59
Louis Dufour . . .
Mons.
52
Travail de l'élève Fernand Wodon.
Dans les premiers temps, l'homme, rude et barbare, demandait pour être ému qu'on lui
communiquât des pensées mâles et for-tes, qu'on lui présentât des images grandes et saisis-
santes. La langue n'était pas polie ; les peuples n'auraient pu comprendre le charme d'une
diction élégante et harmonieuse. Du reste, les premiers poètes, les premiers orateurs avaient
tous le caractère de leurs contemporains ; ils n'avaient en plus que le génie. Aussi leurs
paroles tombaient-elles âpres, sonores, retentissantes et respirant toute la sauvage énergie
de leur âme vierge et puissante. Ils n'écrivaient pas, ils parlaient. Ils laissaient couler de
leur bouche des flots d'une éloquence persuasive et entraînante. Ils communiquaient aux
masses, par leur parole hardie, le feu dont ils étaient dévorés, et les hommes émus et trans-
portés les écoutaient avidement et cédaient aux transports d'un enthousiasme réel. C'est
ainsi ^ue Tyrtée dans les champs de Lacédémone excitait les futurs dominateurs de la
Grèce, que la Messénie avait avait vus en fuite, à reprendre les armes et à affronter de nou-
veau les périls d'une lutte héroïque.' C'est ainsi que dans l'Ionie un vieillard aveugle
enchaînait à ses pas les populations captivées et racontait les malheurs de la ville de
Priam.
Mais lorsque la civilisation, envahisseur véritable, se fut répandue partout et eut changé
les cabanes de chaume en palais de marbre, les pauvres villages en cités opulentes, les
mœurs se trouvèrent transformées. Les hommes se servirent d'un langage plus doux et plus
cadencé. On apprit moins à penser, qu'à bien parler. La littérature ne fut plus la propriété
du génie, elle devint un art, parfois même un métier. Le nombre des écrivains s'accrut et
les descendants dégénérés des vainqueurs de Salamine et de Platée, mollement couchés sur
des lits somptueux, écoutaient avec délices les vers harmonieux de poètes qui célébraient
le vin et les plaisirs.
Mais la liberté se mourait à ces accents jusqu'alors inconnus et qu'elle no pouvait com-
prendre. De temps en temps un homme providentiel essayait encore de secouer la torpeur
T. IIL 6
86 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
de ses concitoyens. Il les électrisait pour un moment, puis ils retombaient dans leur lâche
indifférence : les flots bleus de la mer Ionienne baignaient partout des rives esclaves.
Ce qui est vrai de la Grèce, Test aussi des autres contrées. Rome qui savait parler d'abord
rudement et en maîtresse du monde, adopta plus tard le langage efféminé des peuples
qu'elle avait vaincus. De nos jours, hélas, on semble dans bien des pays préférer aussi les
raffinements de la langue à l'éloquence virile des premiers écrivains. On place avant tout la
beauté de la forme ; on va même jusqu'à mépriser ceux qui nous ont tracé la route que nous
suivons, parce que leur style blesse nos oreilles devenues, semble-t-il, trop délicates. On
voit même parfois Corneille, le grand Corneille, relégué dans un coin obscur et oublié de
tous, tandis que d'autres auteurs qui pâlissent devant lui obtiennent la faveur générale.
Le vers parfois incorrect du père de la tragédie française, ne peut être entendu par bien
des lecteurs qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre que le génie est trop puissant,
trop robuste pour se plier toujours aux exigences de la langue et que c'est à die à obéir,
lorsqu'elle a trouvé son maître. Et qu'est-elle donc cette beauté, tant recherchée, de la forme
qui fait souvent excuser jusqu'à la pauvreté des idées? Est-elle un don si précieux de l'écri-
vain pour qu'elle doive être placée au dessus de toutes les autres qualités littéraires ? Ne
rencontre-t-on pas une foule de littérateurs qui n'ont d'autre mérite que l'élégance et l'har-
monie du style ? Dans la multitude des écrits qui inondent la terre combien n'en trouve-t-on
pas dont l'art exquis sait nous charmer ? Pourquoi donc tant estimer cette qualité, recom-
mandable sans doute, mais trop peu rare pour qu'elle devienne l'objet d'une sympathie si
grande et si universelle? Est-ce l'oreille qui doit être flattée? Est-ce l'âme, est-ce le cœur
qui doivent être remués ?
La réponse n'est que trop facile et cependant il en est beaucoup qui ne la donnent pas.
Ils ne veulent pas réfléchir ; ils ne demandent qu'une chose à l'écrivain : une œuvre qui
plaise à l'esprit sans le forcer à sortir de sa tranquillité habituelle ; triste paresse intellec-
tuelle ! triste abaissement des sentiments contre lequel on ne saurait trop lutter.
Que diraient à ces hommes, leurs ancêtres, natures mâles et fortes, s'ils les voyaient se
livrer à ces plaisirs indignes d'âmes vraiment nobles et généreuses ? Je crois les voir devenir
tout-à-coup tristes et sévères et regarder avec pitié leurs descendants dégénérés. Je crois
les entendre s'écrier : « Quoi ! sont-ce là nos enfants ? Malheureux ! Les fils de ceux qui ont
lutté et sont morts pour la liberté, oublient-ils que leurs pères nourrissaient leur esprit
d'un lait plus fort et plus vivifiant? Nous aimions à écouter les paroles qui sortaient de la
bouche d'un homme simple mais éloquent. Nous frémissions au récit des malheurs qu'avait
autrefois supportés notre terre natale. Que nous importait la vaine harmonie des phrases,
quand celui qui les prononçait savait faire passer en nous des sentiments nobles et vrais ?
Et vous, que faites-vous? Vous ne parlez plus la langue de vos pères. Ce qui nous excitait,
vous laisse froids. Jusqu'aux mots de patrie et d'indépendance vous font sourire. »
Un des grands maîtres de l'antiquité, Horace, qui savait unir la pureté du style à la
noblesse des pensées, a dit, dans un vers fameux, que le grand art de l'écrivain est avant
tout d'émouvoir, et il est cependant le poète qui a produit tant de pièces délicieuses par la
délicatesse de la forme ; mais c'est aussi le génie puissant qui a composé ces odes immor-
telles où échauffé par un enthousiasme lyrique, il sait nous remuer et faire pénétrer en
nous toute l'ardeur dont il était animé. Oui, le grand art de l'écrivain est de faire passer
tour-àtour, selon sa volonté, les âmes des auditeurs d'une impression à une autre. Quelle
gloire pour un auteur de se dire qu'il fait naître chez bien des hommes des sentiments qu'ils
ne connaissaient pas, qu'il a assombri par la réflexion des fronts qui jusque là s'épanouis-
saient dans une gaieté et une insoucience perpétuelles, qu'il a fait naître le sourire sur
des lèvres sévères. C'est surtout là le triomphe de l'auteur tragique et de l'orateur. Que
peuvent-ils, que sont-ils s'ils ne sont capables que d'amuser une foule indifférente par le
charme de la diction? II faut que ceux auxquels ils s'adressent ressentent vivement les
impressions qu'ils ont voulu leur communiquer. Il faut que la colère, la pitié, la joie, la
tristesse, l'enthousiasme, la terreur pénètrent tour-à-tour dans les âmes subjuguées.
Lorsqu'un homme a pu parvenir à ce résultat, alors, alors seulement il a le droit de se
dire : Je sais écrire. Lorsque l'on s'écria en France : « La tragédie est trouvée ", c'est que
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
87
l'on avait compris les alarmes de Chimène ; la lutte intérieure que soutient Rodrigue entre
l'amour et le devoir; la noblesse et l'ardeur du sang castillan; c'est que le Cid avait paru;
c'est que Corneille avait découvert le grand secret de l'art : émouvoir.
Pourquoi lisons-nous encore avec avidité les historiens latins? Certes la forme dont ils
ont revêtu leur pensée est toujours châtiée et digne. Mais nous éprouvons surtout un plaisir
indéfinissable, lorsque Salluste allume dans nos cœurs la haine du vice et des misérables
qui veulent détruire la liberté, lorsque Tacite fait déborder notre âme de mépris et de
dégoût pour les turpitudes d'un empereur infâme. Et les satires amères mais éloquentes
de Juvénal, vieilles de plusieurs siècles et cependant toujours aussi puissantes sur l'esprit
humain, ne périront pas et traverseront les âges, éternel châtiment des tyrans de Rome,
parce que tous y puiseront sans cesse l'horreur du vice, l'amour de la vertu. Les œuvres
de ces grands hommes ont été traduites dans bien des langues ; bien des idiomes se les sont
appropriées et cependant elles n'ont rien perdu de leur vigueur et de leur éclat. La gran-
deur de l'idée frappe toujours ; l'élégance de la forme ne peut être comprise que par ceux
qui sont nés sous un même climat. Les pensées d'un homme de génie traversent les fron-
tières et pénètrent en tous lieux ; les travaux d "un écrivain qui n'a pour lui que la grâce du
style ne seront admirés que dans sa patrie et seulement par les hommes les plus instruits.
L'un peut acquérir une certaine renommée ; l'autre va à l'immortalité.
Donc les œuvres remarquables seulement par le charme du style, brillent un moment,
éblouissent et ne laissent souvent rien après elles.
Celles au contraire qui savent s'adresser au cœur et à l'âme, conservent dans tous les
temps la force de la jeunesse; elles sont les vraies œuvres littéraires et elles durent éternel-
lement pour la gloire de l'écrivain et du pays qui l'a vu naître.
3° Histoire de Belgique (quatre heures).
I. Racontez le règne de Gui de Dampierre.
IL Comment nos provinces furent-elles rendues à Marie -Thérèse? Appréciez l'adminis-
tration de Charles de Lorraine.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Victor Boland, de Dison
2* id. Ferdinand Fraipont, de Hervé
Hervé.
Id.
Liège.
Nivelles.
Malines (S'-Rombaut).
Mons.
Hasselt.
Verviers.
Huy.
liouvain.
Bruxelles.
Malines (S'-Rombaut).
Huy.
Arlon.
Saint-Trond.
Id.
Liège.
95
91
85
85
85
80
80
80
78
78
75
75
75
73
70
70
70
l"^accessit. < Frédéric Mathieu, de Waterloo
( A.-F.-J.-M. Scheyvaerts, de Malines
/ Pierre Dehoux, de Villeret
2* id. ' Joseph Kleynen, de Hasselt
N Alexis Salmon, d'Ensival
( Gustave Van Elven, de Namur. . . .
3' id.
( Louis Hamande, de Châtelineau
4" id. < Jean-Antoine Van Camp, de Malines
\ Gustave Gérard, de Huy
5* id. Conrad Miller, d'Arlon • . .
/ Isidore Kempeneers, de Herck
6' id. < Armand Goossens, de Budingen
\ Henri Masquelin, de Liège
88
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1 Auguste Braun de Nivelles
Nivelles.
Tournai.
Enghien.
Hervé.
Bruges.
Id.
Chimay.
Nivelles.
Id.
Tirlemont.
Malines (S'-Rombaut).
Mons.
Bruges.
Saint-Trond.
Enghien.
Anvers.
Diest.
68
65
65
65
65
65
65
65
65
64
60
60
60
60
60
60
r..
Emile Dubois de Renaix
7* accessit
Arsène Kops d'Assenede
Emile Rénaux, de Grandrieu
René Tamine de Nivelles .
\ Emile De Becker, de Nivelles
1" ment. lion.
Nestor Godbille, de Corswarem
C.-J.-A. Bocklandt, de Schaerbeek
Léon Neunez, de Lombise
2» id. i
Théodore Dumont, de Fall-et-Mheer
Alfred Leouenne, de Velaines. .
Clément SchoUaert, de Gheel
1
C.-F.-P.-T. Thimister, deDiest
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
É
O
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
É
o
Arthur Peterinck. ,
Tournai.
59
Antoine Vienne. . .
Ath.
52
Edouard Foucart . .
Enghien.
58
Joseph Colin . . .
Dinant.
50
Jacq. Muyldermans .
Malines (St-Rombaut).
56
Jules De Rousseau .
Verviers.
50
Émile-Fr. Suetens. .
Id.
55
Fidèle Dubois . . .
Chimay.
50
Jules Losseau . . .
Chimay.
55
Henri Tournay. . .
Id.
50
Romain Maris . . .
Tirlemont.
55
Gaston Willaert . .
Courtrai.
50
Jules Boinem . . .
Liège.
55
Joseph Weyenberg .
Enghien.
50
Ephrem Louyest . .
Chimay.
53
Théophile Wouters .
Gand.
^
Travail de l'élève Victor Boland.
L
Gui de Dampierre était né du second mariage de Marguerite la Noire, et après que sa
mère se fut retirée dans un monastère vers la fin de ses jours, il prit en main le gouverne-
ment de la Flandre : ainsi l'avait décidé S' Louis qui avait assigné la Flandre aux Dampierre
le Hainaut aux D'Avesnes. A cette époque la Flandre était grande et prospère et bientôt
elle allait lutter avec avantage contre les rois de France, qui toujours envièrent ce beau et
riche comté.
A son avènement Gui était déjà comte de Namur par achat : un peu plus tard il plaça
sur ce trône comtal Jean, un de ses fils, afin de mettre fin aux troubles qui agitaient ce pays
pendant son absence. En Flandre les communes riches et populeuses ne supportaient qu'avec
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 89
peine les privilèges de la noblesse. Gui au lieu de s'efforcer d'apaiser ces rivalités haineuses,
s'appliqua au contraire à les entretenir, et amena l'intervention intéressée des rois de
France, surtout de Philippe-le-Bel. Il voulut obliger les échevins à rendre compte de leur
gestion des finances des villes : ceux-ci en appelèrent à Philippe-le-Bel ; ce prince, avide
de pouvoir, donna raison aux échevins. Bientôt même il se fit des partisans et plusieurs
villes se virent partagées en Leliaerts ou partisans du lis, et en Klauvearts, ou enfants des
griffes, par allusion au lion de Flandre. Le roi de France après avoir placé sa juridiction
au dessus de celle du comte, le dépouillera même de son comté et réunira la Flandre aux
fiefs de la couronne. Alors commencera la lutte avec le peuple et ce peuple lavera dans
des flots de sang français sa liberté outragée et l'étendard que ses princes, n'avaient pu
défendre. Mais dès ce moment aussi le peuple débordera l'autorité de ses comtes, qui
devront sans cesse implorer le secours de la France pour faire respecter leur autorité...
Bientôt Gui de Dampierre fournit au roi de France l'occasion que celui-ci appelait de ses
vœux. Le comte qui avait vu Philippe-le-Bel sans cesse occupé à détruire son autorité, se
tourna vers l'Angleterre. En ce moment Edouard I, roi de ce pays, se préparait à porter la
guerre en France : l'alliance du puissant comté flamand assurait son triomphe. Il fit donc
demander à Gui la main de sa fille Philippine pour son fils. Gui n'hésita pas à accepter
cette alliance royale. Mais Philippe-le-Bel, qui était parrain de Philippine, fit dire à Gui
qu'il ferait volontier ses adieux à la jeune princesse avant son départ pour l'Angleterre.
Gui, sans défiance, se rendit en France avec sa fille. Mais arrivé à Corbie, il fut empri-
sonné ainsi que la fiancée du prince anglais. L'intervention des pairs du royaume et de
Boniface VIII fit relâcher Gui. Quant à la jeune princesse, qui dans ses rêves de jeunesse
s'était vue assise sur un trône royal, elle languit captive, innocente victime de la politique
française.
Gui à peine rendu à la liberté, plein de colère et d'indignation d'un si noir attentat,
forma contre la France la ligue de Grammont et confia sa défense à son petit-fils le duc de
Brabant et à son fils Robert de Béthume, dont la Flandre a poétisé la chevaleresque figure
sous le nom de Lion de Flandre. Mal secondé par ses alliés, mal servi par ses sujets, trahi
parles leliaerts. Gui de Dampierre vit son pays conquis par le roi de France. Charles de
Valois, qui fut envoyé pour achever la conquête, lui conseilla d'aller se remettre au roi, se
confiant en sa bonté. Gui accompagné de ses deux fils et de près de cinquante chevaliers vint
trouver le roi de France. Philippe-le-Bel ne se laissa pas toucher par cette noble démarcKe :
Gui fut interné au Louvre, Robert de Béthume à Chinon, le reste de leur suite dispersé
dans différentes forteresses françaises, et le duché fut déclaré réuni à la couronne. Le roi
de France lui donna pour gouverneur Raoul de Nesle dont le caractère conciliant sut se
gagner les "grandes communes. Quant au roi d'Angleterre, cause indirecte de ces désastres,
deux mariages royaux avaient payé le lâche abandon de son allié.
Peu après la conquête Philippe de Valois et son épouse la reine de Navarre vinrent visiter
leur riche conquête. Les vaincus étalèrent devant leurs visiteurs un luxe écrasant et c'est
alors qu échappa à Jeanne de Navarre cette parole de dépit : « Je croyais être seule reine
ici et j'en vois des centaines. »
En quittant la Flandre, Philippe-le-Bel emmena avec lui Raoul de Nesle, qui peut être
eut réussi à faire accepter aux flamands le joug de la France, et le remplaça par Jacques
de Châtillon, soldat brutal et fier qui voulut conduire les nobles communes flamandes
comme les serfs de ses domaines. Alors parut dans la cité de Bruges un de ces hommes
aimant leur patrie avec passion et se sacrifiant tout entiers à son honneur et à son affran-
chissement : Pierre de Koning, petit, vieux, mais vigoureux et énergique et doué de cette
éloquence qui soulève la multitude, était doyen des tisserands et fut glorieusement secondé
dans sa tâche par Jean Breydel, doyen des bouchers. Emprissonné par Jacques do Châtillon,
il fut délivré par la foule, guidée par Breydel. Appuyé sur la multitude, Pierre de Koning
brava le gouverneur français et se mit en relation avec Jean de Namur, fils de Gui, et placé
par son père à la tête do ce comté, ainsi qu'avec un jeune et vaillant chevalier Guillaume do
Juliers, petit-fils de Gui. Banni do Bruges, do Koning y rentra pendant la nuit avec six ou
sept mille de ses compatriotes. Tous ceux qui ne purent prononcer les mots « schild on
90 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
vriend » (boucher et ami) furent massacrés impitoyablement comme Français. Jacques de
Châtillon n échappa à la fureur de la foule que grâce à un seigneur flamand et en se dégui-
sant en chapelain. Quatre mille Français périrent dans les matines Brugeoises, digne pen-
dant des matines Siciliennes.
Peu de jours après la Flandre entière se ralliait à la cause nationale, sauf, Gand où les
leliaerts dominaient, et bientôt une armée flamande commandée par Guillaume de Juliers,
de Koning et Breydel, alla assiéger la garnison française de Courtrai.
Philippe-le-Bel en apprenant le massacre des Français jura de mettre tout à feu et à
sang dans ce maudit comté de Flandre qui revendiquait si énergiquement sa liberté.
Bientôt une armée de cinquante mille hommes, composée de l'élite de la noblesse française,
fut réunie et le commandement en fut donné à Robert d'Artois, qui nourrissait contre les
flamands une vieille haine de famille. Le 11 juillet 1302 il arriva dans la plaine de
Groningue, devant Courtray, sans avoir laissé derrière lui ni un village, ni une ferme,
ni une église debout. L'armée flamande l'attendait déterminée à vaincre ou à mourir plutôt
que de voir la France s'installer en maitre chez eux : ils étaient adossés à la rivière et avaient
devant eux un large ruisseau et des prairies marécageuses. Au signal du combat tous se
baissèrent, portèrent à leurs lèvres une motte de cette terre qui était la terre de la patrie,
et s'apprêtèrent à recevoir le choc des ennemis. Sans attendre que leurs archers eussent
éclaircis les rangs flamands, la noblesse française se précipita en avant, passa sur le ventre
à ses archers pour courir sus à ceux que leur chef appelait une bande de loups. Tous
vinrent s'embourber dans le ruisseau qui défendait le front de l'ennemi et les Flamands
massacrèrent impitoyablement bêtes et gens : ce jour là les Français apprirent à connaître
et à redouter le terrible goedendag flamand.
Robert d'Artois, plein de rage de voir massacrer successivement l'élite de son armée, se
précipita lui-même contre les Flamands. D'un bond il fit franchir à son coursier le ruisseau
et fondit sur les rangs ennemis. Il pénétra même jusqu'à la bannière flamande et en arracha
un lambeau ; mais un coup asséné sur la tête de son cheval le fit rouler par terre : en un
instant il fut massacré et un boucher lui ayant arraché la langue montra ce hideux trophée
aux Français efl'rayés. Dès ce moment la bataille fut gagnée : on avait combattu en pous-
sant le vieux cri de guerre « Flandre au lion ». Sept cents éperons d'or furent recueillis
sur le champ de bataille et suspendus aux voûtes de l'église de Courtrai pour attester aux
siècles futurs ce que peut un peuple généreux luttant pour sa liberté.
L'année suivante la Flandre se rencontra encore avec la France à Mons à Puelle : la
bataille fut indécise ; les Flamands se retirèrent à Lille et Philippe, qui avait été deux fois
désarçonné, alla se remettre de ses blessures et de sa frayeur.
Dans l'intervalle les Flamands s'étaient laissés entraînés à une gueri'e qui n'intéressait
que les Dampierre. Ils allèrent conquérir pour leurs souverains la Hollande et la Zélande.
Mais une insurrection, semblable à celle qui avait chassé les Français de la Flandre, les
expulsa de ces pays. Cette guerre qui fut nuisible à la Flandre ne fut terminée entièrement
que sous Robert de Bethune, fils de Gui de Dampierre.
Peu de temps après leur expulsion de la Hollande, la flotte flamande fut détruite à
Zierik-Zée par celle des Français et des d'Avesnes. Ce fut quelques jours après ce combat
naval qu'eut lieu la bataille de Mons en Puelle.
Le roi de France remis de sa terreur s'en vint assiéger les Flamands, renfermés dans
Lille. Ceux-ci promirent de se rendre s'ils n'étaient secourus pour une certaine époque.
Avant le terme fixé une armée innombrable de Flamands vint offrir la bataille à Philippe-
le-Bel. A la vue de cette multitude, celui s'écria « En vérité, je crois qu'il pleut des
Flamands. » Touché par tant d'héroïsme il consentit à traiter et l'armée flamande se dis-
persa après qu'on eut signé les préliminaires suivants :
1) La Flandre ne peut être condamné a une amende qui excède huit cents mille livres.
2) Tout sera rétabli dans l'ancien état et quant a l'autorité du comte et quant aux privi-
lèges des villes.
3) Les villes de Lille, Douai et Orchies resteront aux mains du roi comme gage de la
somme à payer.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 91
Alors le vieux Gui sortit de sa prison et revit enfin la terre de Flandre. Mais le roi de
France qui n'avait peut-être accordé ces conditions que pour voir se disperser cette armée
flamande qui l'effrayait, posia bientôt des conditions beaucoup plus dures que les villes se
refusèrent à ratifier :
1) La Flandre payera 400000 livres et une rente de vingt mille hypothéquée sur le comté
de Réthel.
2) Elle fournira en cas de besoin 600 hommes d'armes à la France pour la servir pen-
dant un an.
3) Le roi de France pourra punir 4000 bourgeois de Bruges, deux mille par pèlerinage
au-delà de la mer et deux mille par pèlerinage en deçà.
4) Les fortifications de Bruges, Gand, Ypres, Lille et Douai seront détruites et ne pourront
jamais être rétablies.
Comme les villes se refusaient à ces conditions, Gui, de Dampierre, âgé de quatre-vingt
ans reprit le chemin de sa prison : « Je suis si vieux, disait-il, que si Dieu le voulait, je
pourrais bien mourir. »
Les députés des villes cependant, envoyés en France, soit qu'ils eusssnt été trompés,
^ soit qu'ils fussent infidèles à leur mission, avaient signé « le traité d'iniquité » d'Athies sur-
Orge qui admettait les dernières conditions proposées par la France. Gui venait de mourir
dans sa prison et Robert de Betliune fut proclamé comte de Flandre, étant encore en capti-
vité : mais avant qu'il ait fait admettre les conditions du traité d'Athies par ses sujets, il y
aura encore bien des luttes et la Flandre ne verra renaître la tranquillité que par un nou-
veau démembrement par le traité de Paris en 1320.
Gui de Dampierre fit certe des fautes au commencement de son règne, mais il les expia
si durement que l'histoire n'a gardé que le souvenir de ses longues souffrances.
II.
Le jour de la mort de Charles VI, toutes les puissances signataires de la Pragmatique
sanction, qui assurait l'Autriche sans démembrement à Marie -Thérèse sa fille ainée,
s'accordèrent à ne pas reconnaître ce traité. La France appuya l'électeur de Bavière, qui
avait épousé une fille de Joseph I frère aîné de Charles VI ; Auguste III de Pologne qui
avait aussi épousé une fille de Joseph I, s'arma aussi contre Marie -Thérèse; l'Espagne avec
Philippe V lui déclara aussi la guerre en invoquant le traité par lequel Charles-Quint avait
cédé l'Autriche à son frère- Ferdinand ; Frédéric le Grand combattit pour son propre compte.
Marie -Thérèse attaquée de toutes parts eut recours aux Hongrois et bientôt les alliés furent
chassés de la Bohême, de la Saxe et de la Bavière, et Charles, électeur de Bavière qui avait
été proclamé empereur dans la diète de Francfort, ne posséda plus un pouce de terrain.
Le roi de Prusse déposa les armes à condition qu'on lui cédât la Silésie : ce que Marie-
Thérèse fit par le traité de Breslauw.
Quelque temps après, l'empereur Charles de Bavière étant mort, Marie -Thérèse fit
accepter comme empereur son époux François I, grand duc de Toscane : et Frédéric-lo-
Grand accéda à cette élection par le traité de Dresde, confirmatif de celui de Breslauw.
Mais alors la France commença la guerre pour son propre compte : Fontenoy lui livra la
Belgique ; les armes françaises s'emparèrent aussi de Berg-op-Zoon et mirent même le siego
devant Maestricht, boulevard de la Hollande. Alors la Hollande et l'Angleterre, alliées
fidèles de Marie -Thérèse dans toutes ses guerres firent des propositions de paix. Elle fut
signée en 1648 à Aix-la-Chapelle : voici quelles étaient les conditions de ce traité :
1) Les Pays-Bas espagnols retournent tout entiers à Marie- Thérèse.
2) La Hollande recouvre son droit de Barrière, mais elle renonce aux subsides qui lui
étaient fournis pour l'entretien de ses garnisons.
3) Tous les états adhèrent à la pragmatique-sanction et reconnaissent François I pour
empereur d'Allemagne.
Depuis la mort de Marie Elisabeth, sœur de Charles VI et gouvernante des Pays-Bas,
Marie -Thérèse avait nommé gouverneurs Charles de Lorraine et sa propre sœur Marie-
92 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Anne, épouse de ce prince. Mais le prince Charles, comme on l'appelait chez nous, ne put
d'abord résider en Belgique, car il était à la tête des armée de Marie -Thérèse. Pendant
qu'il s'illustrait sur les champs de bataille, et balançait la fortune du grand Frédéric et du
maréchal de Saxe, son épouse qui avait gagné les cœurs des Belges mourut.
Après le traité d'Aix-la-Chapelle, si avantageux pour Marie -Thérèse, le prince Charles
vint résider parmi nous. Tout fut l'objet de ses soins : on ouvrit de nouvelles voies de
communication et on répara les anciennes. On protégea la pêche qui non seulement par-
vint à fournir aux besoins du pays, mais put même exporter ses produits. Les fabriques de
drap et de dentelles prirent un nouvel essor. Marie -Thérèse dédia une médaille à l'agricul-
ture avec cette inscription : « Arti artium nutrici ». On ne soigna pas moins les sciences et
les lettres : Il s'était formé à Bruxelles une société de sciences et de belles-lettres ; Marie-
Thérèse lui accorda en 1772 le titre d'Académie royale et impériale. La bibliothèque de
Bourgogne fut ouverte au public et des subsides alloués pour la compléter. On reprit les
Acta Sanctorum, interrompus par la suppression des Jésuites. Un décret réorganisa l'uni-
versité de Louvain et le comte de Neny fut chargé de la police intérieure, de fixer le mode
des examens, la collation des grades, etc. L'enseignement moyen fut aussi réorganisé et
des collèges Thérésiens fondés dans beaucoup de villes pour remplir le vide fait par l'ex-
pulsion des Jésuites. La commission de l'enseignement primaire fondé à Bruxelles, prit
aussi de sages et habiles mesures. Marie -Thérèse accorda aussi sa protection à l'Académie
des beaux-arts d'Anvers, à laquelle Charles II avait accordé le titre d'Académie royal. Un
décret rétablit la peinture, la sculpture, la gravure, l'architecture : ce décret déclarait
même que ces arts ne dérogent pas à la noblesse.
La législation civile et politique fut aussi l'objet de nombreuses mesures. Ici Marie
Thérèse poursuivait un double but : procurer le bonheur matériel de ses sujets sans rien
céder de son autorite. Elle voulait tout centraliser, tout faire partir d'elle-même. Diffé-
rentes mesures ainsi portées, préludaient aux reformes de Joseph IL Marie-Thérèse était
guidée dans cette voie par deux ministres Kaunitz et Cobenlz, habiles à éluder les privi-
lèges de nos provinces. Mais l'amour qu'on portait à Marie -Thérèse et surtout à son repré-
sentant le prince Charles fit accepter toutes les réformes par la nation.
Parmi les ordonnances judiciaires on remarque le décret qui abolit la torture par tout
les pays soumis à Marie -Thérèse. Un droit de main-morte qui subsistait encore dans cer-
taines localités au profit du souverain, fut aussi alors racheté par les habitants.
L'administration des finances ne fut pas moins remarquable. Les longues guerres avaient
forcé les administrations provinciales et communales à faire de nombreux emprunts : de
plus il s'était glissé beaucoup d'abus dans la gestion des deniers publics, Marie Thérèse
rétablit de l'ordre dans la perception et l'usage des impots. Elle établit des réserves qui
devaient amortir graduellement les dettes des provinces. Ainsi la Flandre qui avaient fait
des emprunts pour une valeur de cinquante millions de florins, ne devait plus vers les der-
nières années du gouvernement de Charles que trente-huit millions.
Pendant sa longue administration, le prince Charles avait gagné les cœurs des Belges
par sa cordialité, sa bienfaisance et son humanité. Le peuple belge lui prouva son amour
lors du 25® anniversaire de son gouvernement (1769j. Des fêtes enthousiastes prouvèrent
la reconnaissance des provinces belges pour les princes qui soignent ses intérêts et tra-
vaillent à son bonheur. En 1775 on lui éleva une statue et les fêtes recommencèrent. Telle
était la sagesse que Charles avait mise dans la gestion des finances que la Belgique, obérée
de dettes à son arrivée, put fournir des secours pécuniaires à l'Autrich pendant la guerre
de 7 ans.
Retiré à Tervueren sur la fin de ses jours, il mourut en 1780 après avoir gouverné la
Belgique pendant 36 ans. Il fut pleuré et regretté comme un père par ses sujets. Sans
doute sa popularité eut été moindre si l'on eut su en Belgique que l'Autriche avait voulu,
à deux reprises en 1757 et 1777, brocanter nos provinces contre des pays plus rapprochés
du centre de l'empire. Cependant Charles était étranger à ces projets ; et l'historien se plait
à rendre cet hommage à ce prince aimé et si digne de l'être, qu'il fut le promoteur de toutes
les mesures salutaires de Marie -Thérèse et ne souilla pas ses mains aux projets qui depuis
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
93
qu'ils sont connus ont singulièrement diminué au cœur des Belges l'amour qu'avaient pour
Marie-Thérèse nos pères qui ne l'appelaient que la pieuse, la bienfaisante, la grande
Marie -Thérèse.
4° Composition flamande (concours spécial — six heures).
Welke voordeelen moeten wij trachten uit de kennis der vaderlandsche geschiedenis te
trekken ?
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Jacques Muyidermans, de Capelle-au-Bois
Malines (S'-Rombaut).
Arlon.
Gand.
Ostende.
Anvers.
Hasselt.
Malines (S'-Rombaut).
Gheel.
Courtrai.
Ostende.
Anvers.
Malines (S'Rombaut).
Bruges.
76
75
72
71
70
67
66
65
64
63
61
61
60
3» id Clément Schollaert de Gheel.
4" id. Joseph Kleynen, de Hasselt
6* id. Pierre Claes, de Gheel
1" ment. h. Gaston Willaert, de Dixmude
2° id. Rémi Snoecks, d'Ostende.
Ferdinand Bollink, d'Anvers . .
3' id.
Jean-Antoine Van Camp, de Malines
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
o
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
g
O
eu
Célidon Théodor . .
Louis De Moor. . .
Pierre Verbesselt. .
Tirlemont.
Gand.
Gheel.
57
55
54
Émile-Fr. Suetens. .
E.-H.-M. Buets. . .
Fréd. Van Imschoot.
Malines (S'-Rombaut).
Id.
Gand.
52
51
50
B. SECONDE LATINE.
1° Thème latin (sans dictionnaire — quatre heures).
Térence n'était ni un Romain, ni un Grec, mais un barbare : il était de race punique.
Des pirates l'enlevèrent dans son enfance ; il fut vendu à Rome et il devint l'esclave du
sénateur Terentius Lucanus. Son maître le fit élever et instruire avec un soin extrême, et
lui donna la liberté. Celui qui n'avait été d'abord que l'Africain, devint donc un Romain, sous
le nom de Publius Terentius. C'est en l'an 166 avant notre ère, à l'âge de vingt et quelques
années, qu'il présenta l'Adrienne aux édiles. Il fut bientôt célèbre et ses travaux lui pro-
curèrent une honnête aisance. Après avoir donné successivement six comédies, il voulut
voir la Grèce ; il n'y fit qu'un séjour de quelques mois. Il rapportait en Italie plusieurs
ouvrages, sur lesquels il fondait de légitimes espérances. Mais le poète et ses comédies
périrent dans une tempête. Quelques-uns content que le bagage seul de Térence fut
englouti, qu'il n'était pas sur le navire et qu'en arrivant à Patres (Patrœ), il apprit la
94
niSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
perte de ses trésors littéraires. Son chagrin fut si vif, qu'il tomba malade; il traîna quelque
temps et il mourut en Arcadie à l'âge de 35 ans. Il laissait une fille, qui, grâce à la petite
fortune qu'elle avait héritée de son père, put s'établir honorablement, et un chevalier romain
la prit pour femme. Cependant Scipion et Lelius, qui avaient été liés d'une étroite amitié
avec Térence, durent être pour l'orpheline d'utiles et dévoués protecteurs.
Le biographe Donat nous apprend que Térence était de taille médiocre, de complexion
frêle et délicate.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Edmond Molle, de Tournai ...
Tournai.
Ath.
Saint-Trond.
Thielt.
Liège.
Namur.
Verviers.
Eecloo.
Bruxelles.
Saint-Trond.
Bruxelles.
Arlon.
Liège.
Arlon.
Gand.
Chimay.
Sain^Trond.
Malines (coll. comm.).
Enghien.
80
78
75
72
70
70
69
(38
67
67
66
65
65
64
64
64
63
63
63
2* id. Paul Gilbert, d'Ath
1" accessit. Jean Beaupain, de Cierreux-Bovigny
2» id. Gustave Hinnekens, de Coolscamp
3« id.
4' id. Albert Bonjean, de Verviers. . . ,
5' id. Achille Verstraeten, de "Wetteren
Charles De Lalaing, de Londres
6« id.
Jean De Moulin, de Pepinster . .
7* id. Henri Loomans, de Bruges ...
l"m. hon.
Xavier Prinz, de Liège
/ Michel Sterpenich, d' Arlon
( Emile Valentin, de Gonrieux
/ Jean Dandoy, d'Embresin
3* id. / Camille Triffaux, de Namur
' Eleuthère Nicaise, de Monceau-sur-Sambre
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
m
9
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
'A
%
o
Fernand Khnopff . .
Bruxelles.
62
Charles Libar . . .
Bouillon.
58
Louis-Jh Vermeulen .
Hérenthals.
62
Charles Harlaux . .
Namur.
58
Emile Delaet . . .
Malines (S'-Rombaut).
62
Joseph Stienon. . .
Id.
58
Alphonse Ryckmans.
Id.
62
Jean Arnold. . , .
Liège.
58
Edmond Dever. . .
Tournai.
61
Camille Dezeine . .
Bruges.
57
Jules Canneel . . .
Gand.
61
H.Van Heerswynghels
Bruxelles.
57
Alfred Moulaert . .
Bruges.
60
Léon Ickx ....
Louvain.
57
Georges Offermann .
Bruxelles.
60
Alp.Van den Fonteyne
Eecloo.
57
Auguste Lepaige . .
Malines (coll. comm.).
60
Emile Steven . . .
Enghien.
56
Frédéric Louvat . .
Liège.
60
Henri Moris. . . .
Saint-Trond.
56
Charles Wilmotte. .
Hasselt.
59
Désiré De Gallaix. .
Tournai.
56
Auguste Willemyns .
Courtrai.
59
Alphonse Desmet. .
Enghien.
55
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
95
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
2
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
Camille Hardy. . .
Thielt.
55
Jean-Louis Cappuyns.
Malines (S'-Rombaut).
55
Vincent Pissart
Verviers.
55
J ean De Meulemeester
Malines (coll. comm.).
50
Léon Staes . .
Louvain.
55
Jules Demaret. . .
Ath.
50
Antoine Barbaers
Nivelles.
55
Henri Pierre . , .
Virton.
50
Alexis Tillieux.
Huy.
55
Philibert Tassoul. .
Charleroi.
50
Paul Raeymaekers
.
Anvers.
55
Julien Ghaye . . .
Huy.
50
Emile Logtenburg
Gand.
55
Alphonse Verhaegen.
Hérenthals.
50
Charles Schivre
Mons.
55
Van Keirsbilck . .
Thielt.
50
Charles Julin .
Liège.
55
Frédéric Lemaire. .
Namur.
50
Léon Deljoutte.
Bruges.
55
Oscar Haye. . . .
Anvers.
50
Georges Leclercq
Bruxelles.
55
Herman De Hoon. .
Id.
50
Alfred Vent. .
Id.
55
Amédée Bégault . .
Tournai.
50
Paul Maas . .
Id.
55
Ferdinand Brogniez .
Bruxelles.
50
Louis Leurs. .
Gheel.
54
Edmond Destrée . .
Id.
50
Armand Giroul.
Huy.
54
Jules Boedt. . . .
Gand.
50
Jean Overloop .
Malines (S"-Rombaut).
52
Georges Clerfeyt . .
Mons.
50
Louis Janssens.
1
Id.
50
Octave Kops . . .
Bruges.
50
Travail de l'élève Edmond Molle.
Neque Romanus, neque Grsecus, sed barbarus Terentius'erat, punica gente oriundus.
Puer a piratis ablatus, ac Romae venditus, Terentii Lucani senatoris cervus factus est-
Quem autem dominus, instituendum erudiendumque summa opéra curavit atque libertate
donavit. Qui igitur tantum Africus primo fuerat, is Romanus civis evasit, Publius Terentius
nomine. Anno centesimo sexagesimo sexto post Christum natum, « Andriennam " sedilibus
obtulit. Mox celeber fuit, suaque ei opéra honestam facilemque vitam ducere permiserunt.
Sex comœdiis in lucem singulis emissis, invisendae Grsecise cupidine captus est : paucos
autem menses ibi mansit. In Italiam opéra nonnulla secum allaturus erat, quee successu
remuneratum iri jure sperabat. At poeta cum suis comœdiis tempestate submersus, periit.
Quidam narrant ea tantum esse submersa quae Terentius in Italiam mitteret : ipsum in
navi non fuisse, sed, quum Patrœn perveniss.et, deletos suos bonarum litterarum thesauros
certiorem esse factum. Ex quo poetam dolorem tantum accepisse ut in morbum incideret :
aliquandiu eegrotasse, denique in Arcadia, annos quinque et triginta natum, esse mortuum.
Filiam relinquebat : quae, quum a pâtre opes quasdam hseres accepisset, honestamque sibi
vitam^parare potuisset, equiti romano nupsit. Fere tamen constat Scipionem Leliumque,
qui Terentio admodum familiariter îisi essent, ejus filise, parentibus orbatae, ex animo
favisse summaque cum prudentia consuluisse.
Haud excelsa statura fuisse Terentium, debili tenuique corporis habitu, apudDonatium,
virorum illustrium vitse scriptorem, invenitur.
2° Traduction du grkc kn français (quatre heures).
T6 o'o^vov èxstvou (jLOt |jL£[jLvri(TO (Ti:oXXaxt<; xo aùxo èpfo) xal (jlit) Tipôç xô Trapov {xovov ôpiov
Ypa<p£, ibi; ol vuv £;raiv£a(ovTat a£ xal [xtjJiT^aojaiv, àXXà xou au{JL7ravxo<; aîiovo; Ecrxoyaajxévoç
Tcpoi; xoùç ETTEixa (jiôSXXov auyYpa<p£ xai Tcap' exeÎvwv àTiatxEi xov |j.I(tOov xt); yp*?^?» ^^
XÉyTjxat xal TTEpt aou • £X£"tvo(; (jlevxoi èX£uO£po(; àvrjp tiv xal TTap^Tjdta; {j.£TXoa, oùôèv ouxè
xoXaXEuxixôv, ouxà oouXo7rp£7r£(;, àXX' àXi^OEia etcI Traort. Toux', et dwtfpovoiT) xk, uirèp Trdcaac;
xàç vuv £X7rtoa(; Oelxo 3tv, ouxto; oXiyo^povîouf; o'jja;.
96 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
*Opql<; xôv Kvîôiov r/etvov àpjixiy.xo'^OL oTov sTroiTiaev ; otxo8o[x-n(7a<; yàp xov Itii xt^ <ï>apt{j
Trupyov, ax; TrupaeuoiTO aTr' aùxou xoTç vauTtXXofxevoK; âirt ttoXù tt^i; OaXaxxTQc; xal (i-T) xaxacpé-
poivTO s'k; T7)v riapatxovtav, Tzxyjd'keTzo^, lîiç «paaiv, ouaav xat àcpeuxxov, al' xtç e[j.7r£aot eU xà
à'pjxaxa * oixo§0[jn^(ja<; ouv xô epyov, svSoôsv (j.£V xaxà xwv XtOiov xo aûxou 6'vojjLa xax£ypa'];£v,
e7rt)(_pt!Ta<; §£ xixav^j xal £7rixaXu(|;a<; £TC£ypat|;£ xouvo|JLa xou xoxe PaortXeoovxo;;, elSwç, ô'7r£p
xal £Y£V£xo, TTdcvu dXt'you )(povou auv£X7r£(Tou(XEva (i.£V x(ji ^ptjjjiaxt xà ypa(jL[j.axa, £x<pavT)-
ao(jL£vov Se • (( Scoaxpaxoç A£Çi<Pavoui; Kviôtoç ÔEoTt; awxîipaiv UTièp xwv TrXwï^OjJLÉvajv ».
ouxox; ou8' £X£"tvo<; eIç xov xoxe xaipôv ouôè xov aûxou (3(ov xov o'Xiyov liopa, àXX' eIc; xov vuv
xal xôv àei, a^piç av laxi^xifi 6 Trupyoç xal (jlevti auxou iq x£)(^vr).
Xpr) xot'vuv xal xtjv laxop^av ouxco ypâ«P£a6ai aùv xtji àlri^èi [JiaXXov Tipoa xtjv (JtÉXXouaav
èXTclBa, 7)7T£p C7ÙV XoXaX£l£f Trpo; xo f)Sù XO"?Ç VUV £7tatV0U(i.£V0lÇ. *
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS.
OBTENUS
(sur 100)
1" prix. Henri Mairlot, de Nessonvaux . .
Liège.
Tournai.
Gand.
Saint-Trond.
Gand.
Verviers.
Liège.
Id.
Arlon.
Mons.
Arlon.
Enghien.
75
70
66
65
65
64
63
62
60
60
60
60
2' id. Edmond Molle, de Tournai
1" accessit. Emile Logtenburg, de Gand
( Jean De Moulin, de Pepinster
2- id.
1" ment. h. Albert Bonjean, de Verviers. . . ...
2* id. Charles De Chestret, de Liège
1 Alfred Lemonnier, de Mons
4' id. /
i Jean-Pierre Waltzing, de Frassen
ELEVES NON LAUREATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIE DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
o
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
i2
ï
Léon Staes ....
Georges Clerfeyt . .
Frédéric Louvat . .
Alphonse Ryckmans.
Louvain.
Mons.
Liège.
Malines (S'-Rombaut).
58
55
54
53
Emile Colard . . .
Jean Arnold. . . .
Louis Hye ....
Chimay.
Liège.
Gand.
50
50
50
Travail de l'élève Henri Mairlot.
Grave bien dans ta mémoire les paroles qui vont suivre ; (je te les rappellerai souvent) :
Ce n'est pas en ne considérant que ton époque, que tu dois écrire, et dans l'unique but
d'être honoré des éloges et de l'imitation de tes contemporains ; mais tu dois avoir en vue
l'éternité entière, écrire de préférence pour les descendants et demander à ces derniers la
récompense de ton travail, pour que l'on dise aussi de toi : « Cet homme était vraiment
impartial et plein de franchise; rien, dans ses écrits, de flatteur ni de servile, mais la
* Lucien : Quomodo historiam conscribi oporteat, §61 etsuiv.
HISTOmE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
97
vérité sur toutes choses. « Tel est le résultat qu'un homme sage devrait préférer aux
avantages qu'il pourrait espérer du présent, avantages d'une si mince consistance.
Tu as sous les yeux la conduite de l'architecte Knidios. Il construisit une tour, dans
Pharos, afin de donner, par le feu, des signaux aux navigateurs, à une longue distance
en mer, et pour les empêcher de se porter vers la Paraitonia, passage, dit-on, d'une diffi-
culté insurmontable pour ceux qui s'engagent dans ses écueils. Lorsque l'ouvrage fut
achevé, il gravit son nom dans la pierre même ; puis, après avoir enduit et recouvert les
lettres de plâtre, il inscrivit dessus le nom du roi régnant à cette époque. Knidios était
persuadé, comme il arriva en effet, qu'après un court espace de temps, les caractères écrits
tomberaient avec le plâtre et qu'alors apparaîtraient ces mots : « Sostratos Dexiphanous
Knidios, aux dieux sauveurs, pour les navigateurs. « Ainsi, cet archictecte ne bornait pas
ses vues au présent, ni à la courte durée de son existence, mais il considérait aussi notre
époque et les siècles futurs, tant que subsisterait la tour, tant que vivrait son art.
Il faut donc aussi, en écrivant l'histoire, ne faire usage que de la vérité, et placer toutes
ses espérances dans l'avenir, plutôt de s'efforcer de plaire à ses contemporains par la
flatterie.
3° Composition française (quatre heures).
Mort de Marie de Bourgogne.
Marie ordonna des fêtes publiques pour célébrer le retour de Maximilien, son époux,
qui était allé visiter les places fortes de la frontière.
La duchesse paraissait inquiète. Le duc appela le sire de Gruthuyse et lui recommanda
de tout préparer pour une chasse au vol.
Le lendemain, par une belle matinée de printemps, un brillant cortège, suivi par les
équipages de chasse, sortait de Bruges et gagnait la campagne.
Les sires de Nassau, de Beveren, de Gruthuyse, de Chimai, accompagnaient le duc.
Marie, entourée de ses dames d'honneur et portant son épervier sur le poing, était tout
entière au plaisir de cette chasse au vol, dans laquelle excellait la noblesse belge.
Tout à coup, Marie, voyant un héron posé dans la prairie, voulut faire franchir le fossé à
son cheval ; il s'abattit et la duchesse fut renversée : elle eut le corps horriblement fi'oissé
sous le poids de son cheval.
Une scène de deuil succéda à la fête. Marie mourut à Bruges, le 27 mars 1481.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Joseph Grafé de Namur . . ....
Namur.
Tournai.
Liège.
Gand.
Eecloo.
Gand.
Liège.
Tongres.
Gand.
Enghien.
Maiines (coll. comm.).
Tongres.
731/2
731/2
71
681/2
651/2
65
631/2
62
62
62
611/2
611/2
1" prix.
Edmond Molle, de Tournai
2* id. Henri De Malotau, de Liège
1" accessit. Ferdinand Mast, de Gand
2" id. Gustave Roegiers d'Eecloo
1" ment. hon. Edgar Lemoine, de Liège
/ Joseph Claikens, de Tongres
2' id. 1 Jules Canneel, de Gand
( Achille Senelle, de Popuelles
( Camille Triffaux de Namur
3* id.
( Léon Albert, de Tongres
98
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNExNT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
4" ment. hon. Louis Zurstrassen, de Verviers
( Fernand Khnopff, de Grimbergen
5' id.
( Victor Bouillard de Soicnies
Verviers.
Bruxelles.
Thuin.
Enghien.
Verviers.
Id.
Gand.
61
601/2
601/2
60
60
60
60
G« id. /
i Jeai) Lejeune, de Verviers
l Isidore Van Doorselaere, de Gand
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
2
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
02
O
PL,
Maximilien Moreau .
Louvain.
59
Alphonse De Smet. .
Enghien.
56
Ivan Orban. . . .
Bruxelles.
59
Florian Stassin. . .
Id.
56
Grégoire Chapuis. .
Verviers.
581/2
Ovide Restiaux . .
Id.
56
Achille-Jli Dieudonné.
Thuin.
58
Jean Demoulin . . .
Saint-Trond.
56
Alp.-Ghis. Ryckmans.
Malines (S'-Rombaut).
58
J» De Meulemeester.
Malines (coll. comm.) .
56
Armand HoUanders .
Arlon.
58
Théodore De Coster .
Malines (S'-Rombaut).
56
Louis Mayaudon . .
Id.
58
Eugène Rondeau . .
Thuin.
56
Jean-Pierre "Waltzing.
Id.
58
Joseph Fauconnier .
Id.
55
Georges Offerman. .
Bruxelles.
58
Emile Frère. . . .
Charleroi.
55
Albert De Neef. . .
Id.
58
Jules Giroul. . . .
Huy.
55
Ferdinand Brogniez .
Id
58
Armand Giroul. . .
Id.
55
Léopold Nossent . .
Hasselt.
58
Joseph Dubrunfaut .
Enghien.
55
Charles Wilmotte. .
Id.
58
Gustave Hinnekens .
Thielt.
55
Amédée Bégault . .
Tournai.
58
Géréberne Knaeps. .
Gheel.
55
Camille Hardy. . .
Thielt.
571/2
Frédéric Louvat . .
Liège.
55
Auguste Lepaige . .
Malines (coll. comm.).
57
Alfred Moulaert
Bruges.
55
Emile Delaet . . .
Malines (S'-Rombaut).
57
Eugène Hubert.
Arlon.
55
François Ernst. . .
Liège.
57
Edmond Destrée
Bruxelles.
55
Arthur Gaillard . .
Mons.
57
Jules Semai. .
Id.
55
Arthur Devers. . .
Bruges.
57
Jules Descamps
Id.
55
Alfred Orban , . .
Bruxelles.
57
Jules Trocmez.
Id.
55
Charles Piron . , .
Id.
57
Léon Schumacker
Arlon.
54
Alfred Vent. . . .
Id.
57
Michel Sterpenich
Id.
54
Barthélémy Jottrand.
Id.
56
JohnAulit . .
Anvers.
54
Auguste De Roisin .
Id.
56
Charles Julin .
Liège.
54
Prosper Lebègue . .
Id.
56
Jules Boedt. .
Gand.
54
Edmond Dever. . .
Tournai.
56
Léon Deljoutte.
Bruges.
54
Désiré De Gallaix. .
Id.
56
Albert Ligy. .
Ypres.
54
Alfred Vandemergel .
Gand.
56
Léonickx . .
Louvain.
54
Eugène Clément . .
Liège.
56
Philibert Tassoul
Charleroi.
54
Octave Kops . . .
Bruges.
56
Jules Demaret .
Ath.
53
Edmond Aubert . .
Arlon.
56
Auguste Berland .
Id.
53
HISTOffiE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
99
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
p
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
t
o
Grégoire Jamin . .
Enghien.
53
Charles Harlaux . .
Namur.
51
Camille Dezeine . .
Bruges.
53
Charles Supré . . .
Eeeloo.
51
Charles De Lalaing .
Bruxelles.
53
Auguste Willemyns .
Courtrai.
51
André De CoUombs .
Liège.
53
Gérard Debo. , . .
Id.
51
Charles De Chestret .
Id.
53
Léopold Goethals. .
Thielt.
51
Léon Guyot. . . .
Huy.
53
Emile Bary. . . .
Nivelles.
51
Léon Van Heugen. .
Ypres.
52
Louis Abrassart . .
Louvain.
51
Léon Staes ....
Louvain.
52
Charles Libar . . .
Bouillon.
51
Joseph Longflls . .
Chimay.
52
Ernest Martin . , .
Chimay.
50
Jean Delhaye . . .
Verviers.
52
Paul Gilbert. . . .
Ath.
50
Oscar Gouverneur. .
Hervé.
52
Vincent Pissart . .
Verviers
50
OdilonJadot . . .
Saint-Trond.
52
Achille Verstraeten .
Eeeloo.
50
Emile Steyen . . .
Enghien.
52
Alphonse Mathys. .
Saint-Trond.
50
Jos.-Edmond Varlet .
Malines (S'-Rombaut).
52
Charles Escouflaire .
Enghien.
50
Eugène Sabouret . .
Arlon.
52
Eug.-M. Van Velsen.
Malines (S'-Rombaut),
50
Xavier Prinz . . .
Liège.
52
Jean Overloop. . ,
Id.
50
Auguste Ronbaud. .
Id.
51
Henri Foccroulle . .
Liège.
50
Edgar Bonneville . .
Tournai.
51
Joseph Stiénon. . .
Namur.
50
Charles Hoornaert. .
Id.
51
Henri Veltkamp . .
Hasselt.
50
H.Van Heerswynghels
Bruxelles.
51
Jean-B" Paternotte .
Bruxelles.
50
Georges Leclercq. .
Id.
51
Hip. Verboeckhoven.
Id.
50
Travail de l'élève Joseph Grafé.
La bonne ville de Bruges était en fêtes ; une foule animée se pressait depuis le matin
dans les rues de la cité commerçante ; les maisons étaient pavoisées ; de distance en
distance, on avait élevé des arcs de triomphe et les vieilles corporations, se réunissant sous
leurs bannières respectives, se dirigeaient avec empressement vers la .porte du Rabot.
A quelque distance de cette célèbre porte, dans l'espace qui s'étend actuellement entre les
anciennes fortifications et le Minnewater, on voyait une estrade décorée avec une richesse
et une magnificence toute royale. Là, était assise, entourée des dames de sa cour et des
hauts dignitaires de la maison ducale, la très noble duchesse Marie de Bourgogne. De
temps en temps un jeune page, monté sur un noir palefroi, venait prendre les ordres do sa
maîtresse et repartait au galop vers la grand'route, où toute la foule s'était massée.
Quel était donc le motif de ces apprêts et qui attendait-on avec tant d'impatience? C'est
que ce jour même le duc Maximilien revenait du midi de la Flandre, où il était allé visiter
les places fortes de la frontière, et Marie, pour célébrer l'heureux retour de son époux,
avait ordonné des fêtes et des réjouissances publiques.
Vers dix heures un nuage de poussière s'éleva au loin et bientôt on reconnut que le duc
approchait. Une demi-heure après Marie était dans les bras de son époux, et, au bruit de
mille acclamations enthousiastes, le cortège reprenait la route du palais.
Cependant la duchesse paraissait inquiète ; parfois elle baissait les yeux et son beau front
s'assombrissait comme si le pressentiment d'un malheur prochain l'eût tourmentée. Maxi-
milien s'en aperçut bientôt ; il pensa que la chaleur, l'émotion l'avaient rendue malade, et
il l'engagea vivement à prendre quelque repos. Elle répondit qu'elle ne se sentait nullement
indisposée, mais qu'elle était, depuis le matin, sous l'influence d'un sentiment inexplicable
de tristesse. « — Éloigne ces sombres idées, ma mie, lui dit le duc. N'es-tu donc pas bien
heureuse de mon retour? — 0 que si ! répondit-elle ; il me semble même que mon bonheur
100 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
est trop grand et qu'il ne pourra durer. — Allons, Marie, trêve à ces noirs pressentiments,
demain nous irons à la chasse. » A ces mots la duchesse sourit ; depuis son plus jeune âge
elle aimait la chasse avec passion, et cette seule promesse de son mari suffit pour lui rendre,
pendant le reste de la journée, sa bonne humeur et sa gaieté habituelle. Le soir, Maximi-
lien fit appeler le sire de la Gruthuyse et il lui recommanda de tout préparer pour une
chasse au vol.
Le lendemain de grand matin, un brillant cortège sortit du palais et gagna la campagne
par la porte de Damme. En avant marchait Marie, l'épervier au poing, et monté sur un
coursier blanc tacheté de noir, qu elle avait elle-même dressé et qu elle affectionnait beau-
coup. La duchesse était entourée de quelques dames d'honneur, élite de l'antique noblesse
des Flandres. Derrière, suivait Maximilien, accompagné des sires de Nassau, de Beveren,
de Gruthuyse et de Chimai. Puis, venaient les pages, les oiseleurs, les varlets, les piqueurs
et tout l'équipage de la chasse.
Le temps était superbe : c'était une de ces matinées de printemps qui nous font aimer
la vie et dans lesquelles l'homme sent plus vivement les beautés de la nature. Le ciel, d'un
azur à désespérer les peintres, était traversé de temps à autre par des grouppes de nuages
floconneux plus blancs que la neige. L'atmosphère était imprégnée de suaves odeurs et la
rosée perlait en gouttes diaphanes aux fleurs de l'aubépine et aux feuilles du lilas.
Que de splendeur, que de richesse et que d'éclat dans ce cortège qui se déroulait majes-
tueusement dans la plaine ! Spectacle plein de vie et de beauté, scènes que nous ne rever-
rons sans doute plus jamais et qui nous font parfois apparaître le moyen âge comme une
époque de réjouissances continuelles et d'heureuses fêtes.
On était arrivé aux environs de Maele, dans une vaste plaine que l'on jugea excessive-
ment favorable et bientôt les chasseurs, se déployant sur la droite d'un petit ruisseau, lan-
cèrent leurs coursiers au trot. Marie, emportée par son ardeur, a devancé ses compagnes ;
excitant sa monture du geste et de la voix, elle vole, soulevant son épervier et guettant une
proie avec la plus grande attention. Qu'elle était belle avec son gracieux costume de chasse
et son long voile bleu qu'elle laissait flotter au gré du vent! Qu'elle était belle, les joues
couvertes d'une rougeur écarlate, les yeux pleins de joie et d'animation!
Elle vient d'apercevoir, à quelque distance devant elle, un héron posé dans la prairie ;
mais il y a un fossé assez large à franchir. « Prenez garde. Madame, lui crie de loin le sire
de Beveren ••. Marie ne l'écoute pas ; elle éperonne son cheval avec vigueur; celui-ci semble
hésiter ; il hennit, il se cabre ; on dirait qu'il redoute quelque malheur. « Prenez garde,
répète le sire de Beveren « . La duchesse enfonce un second coup d'éperon dans les flancs
du coursier rétif; celui-ci franchit le fossé. Soudain un cri d'épouvante s'échappe de toutes
les poitrines. Le cheval a fait un faux pas ; Marie, précipitée, roule sur le côté et le cour-
sier s'abat sur sa maîtresse.
On accourt de tous côtés ; on s'empresse autour de la duchesse ; elle a le corps horrible-
ment froissé et la douleur l'a fait évanouir. Avec mille précautions on la retire de dessous
le cheval ; le duc semble avoir perdu la raison ; il crie, il pleure, il se lamente, il appelle au
secours et s'accuse d'avoir suggéré l'idée de cette malheureuse chasse ; on emmène les
dames loin de cette scène terrible. Cependant un page vole à Maele porter la triste nou-
velle ; les habitants arrivent aussitôt, improvisent une litière et tous l'eprennent le chemin
de Bruges. Quel effrayant contraste avec la scène de tout à l'heure ! Le duc, plongé dans
un morne abattement, se laisse conduire par ses amis ; les pages ont les yeux pleins de
larmes et les paysans, qui voient passer ce lugubre cortège, se prennent à sangloter et
prient le Seigneur de ne pas leur enlever leur bonne duchesse.
Vers la soirée, on arriva à Bruges, et Marie revint de son long évanouissement. Mais
par un excès de pudeur, elle refusa de se laisser soigner ; en peu d'heures le mal fit de
rapides progrès ; elle comprit que ses jours étaient comptés et ne s'occupa plus que de
mettre ordre à sa conscience. Après avoir consolé elle-même Maximilien, elle fit ses
adieux à ses enfants, donna à ses serviteurs les dernières instructions et attendit patiem-
ment la mort. Elle languit quelques jours encore et le 27 mars 1481 s'éteignit tout douce-
ment sans proférer aucune plainte.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 101
Ainsi périt, à la fleur de l'âge, la noble fille de Charles-le-Téméraire. Bonne, pieuse et
chaste, elle s'était conquis l'affection de tous et longtemps encore, le nom de Marie de
Bourgogne resta vénéré chez toutes les populations de la Flandre.
Travail de l'élève Edmond Molle.
MORT DE MARIE DE BOURGOGNE.
Maximilien d'Autriche, l'époux bien-aimé de Marie de Bourgogne revenait d'avoir été
visiter les places fortes de la frontière, dans ses vastes domaines. Toute à la joie de le
revoir, la duchesse ordonna, pour célébrer son retour, de ces fêtes princières comme
savait alors en faire Bruges, la riche et puissante capitale. En quelques heures, la cité
reine des Flandres, couvrit ses palais de tentures ; du haut de sa tour, le célèbre carillon
lança dans les airs des volées de notes argentines. Partout des fleurs; partout de la joie,
de la richesse et de la splendeur. La série des fêtes s'ouvrit par un magnifiqne tournoi ; la
duchesse, avec cette grâce et ce charmant sourire qui l'avaient fait aimer du peuple, remit
à l'heureux vainqueur l'écharpe tant disputée. Cependant, quand la fête fut finie et que
Marie de Bourgogne rentra au palais, un nuage sembla obscurcir son beau front. Avait-
elle le pressentiment du sort qui l'attendait? Quelque chose lui disait-il que le lendemain à
la même heure, toutes ces tentures de fête feraient place à des voiles de deuil, et qu'elle-
même, si pleine ce jour-là de vie, de grâce et de beauté rentrerait froide et inanimée dans
son palais ? Le duc s'aperçut de sa mélancolie ; mais il l'attribua à la fatigue que son épouse
devait ressentir après une journée aussi bien remplie. Aussi voulut-il se charger lui-même
de préparer les fêtes du lendemain. Il fit venir le duc de Gruthuyse à qui il confiait d'ordi-
naire ces sortes de missions ; il lui recommanda de tout préparer pour une chasse au vol :
« Allez, lui dit-il, préparez-nous une chasse sans précédentes dans les annales de la
vénerie ». Le fidèle seigneur s'acquitta de sa mission avec intelligence; car, le lendemain,
à l'aube du jour, un cortège des plus brillants, sortait des portes de Bruges et gagnait la
campagne.
C'était une de ces belles journées de printemps, où la nature, enfin secouée de sa tor-
peur, se réveille et respire. On eût dit que, pour ne pas être indigne du splendide cortège
qui la traversait, la campagne avait revêtu ses habits de fête. Un air pur circulait dans
l'atmosphère et, pénétrant dans les veines, y faisait entrer la vie et l'ardeur. Aussi Marie
de Bourgogne, une fois sortie de la ville, secoua les pensées qui l'obsédaient depuis la
veille, grâce à l'influence de cette nature vivifiante et des tièdes rayons d'un soleil de mars.
D'ailleurs, qu'avait-elle à craindre? N'était-elle pas entourée d'un cortège de gens qui
l'aimaient? Près d'elle Maximilien, prévenant et empressé. Portait-elle ses regards sur sa
suite, elle voyait ses dames d'honneur, montées sur de fringantes cavales ; près du duc, les
sires de Nassau, de Bevcren, de Gruthuyze, de Chimai et cent autres, l'épervier au poing
et tou^accompagnés de leur suite. Puis, au loin, se détachant sur la verdure de la plaine,
tous les équipages de chasse, valets en livrées éclatantes, piqueurs sonnant des fanfares
retentissantes ; enfin, tout l'attirail ordinaire des chasses du moyen âge, de ces chasses
flamandes surtout, dont les souverains de l'Europe enviaient la splendeur. Au milieu de
cette ardeur, de cette vie qui respirait dans tout et dans tous, une pensée triste pouvait-
elle encore occuper l'esprit de la jeune et brillante souveraine. Non ! elle chevauchait,
vive et joyeuse, à travers les bois et les plaines, toujours suivie de ses dames d'honneur.
Passionnée pour la chasse, et instruite dans cet art par la noblesse belge tant renommée
en fait de vénerie, elle s'y livrait avec une ardeur qui faisait reconnaître en elle la fille du
Téméraire. Tantôt elle couvrait les yeux de l'épervier de son chaperon de veloui-s, tantôt
elle le lançait dans l'espace, suivant avec attention tous les mouvements de l'intrépide
chasseur. Après la halte du midi, la chasse continua avec plus d'entrain encore, si pos-
sible.
Tout à coup, Marie aperçut à quelque distance dans la prairie, un héron gravement
posé sur ses longues échasscs. Mais, pour l'atteindre, il fallait traverser un fossé peu large,
T. m. î
102 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
il est vrai, mais devant lequel gisait un arbre, récemment abattu. Marie n écoute que son
ardeur; elle flatte de la main son coursier favori, lance son épervier et pousse sa monture
d'un vigoureux coup de houssine. L'animal part comme un trait : mais le saut est au-dessus
de ses forces. Il bute à l'arbre et le choc renverse la duchesse : il s'abat et tombe de tout
son poids sur Marie de Bourgogne qui gisait déjà, évanouie, sur le sol. On s'empresse ;
mais il est trop tard. Qui pourrait reconnaître, dans ce corps horriblement froissé, la belle
duchesse de Bourgogne, cette brillante héritière dont tant de rois avaient brigué la main.
Le sang inonde son visage et couvre tous ses habits, déchirés et maculés de poussière : les
pierreries brisées jonchent le sol... Près d'elle son cheval, cause involontaire du déplorable
accident, lui jette un long et triste regard et semble lui demander pardon. Maximilien
accourt, mais c'est pour recevoir le dernier soupir de cette épouse adorée qui la veille
mettait toute une ville en émoi pour fêter son retour. Les seigneurs éplorés entourent
leur souveraine : on arrache Maximilien de ce triste spectacle et, fou de douleur, il se
laisse emmener. On place la duchesse sur un brancard et l'on reprend tristement le che-
min de Bruges. Les fanfares ont cessé : si, au loin, bien loin dans les bois, des piqueurs,
ignorant le désastre, sonnent encore un joyeux hallali.
Comment dépeindre la douleur des Brugeois, en voyant revenir, le soir, au lieu du
brillant cortège qu'ils attendaient, une suite de gens en larmes, portant au milieu d'eux
un brancard recouvert d'un voile noir et sinistre. Les tentures éclatantes disparaissent
pour faire place à de lugubres draps noirs, semés de larmes d'argent. Dans les rues, plus
de gens affairés, de 'seigneurs richement vêtus, mais partout des visages tristes et silen-
cieux; on s'accoste, mais ce n'est que pour déplorer le fatal événement. Aux joyeuses son-
neries du carillon, a succédé le glas funèbre. De minute en minute, le bourdon laisse
tristement tomber sur la ville, une note lourde et lugubre.
Ainsi s'anéantirent en quelques instants, le 27 mars 1481, les espérances de tout un
peuple. Cette riche maison de Bourgogne a disparu de la scène du monde. La Flandre a
perdu cette lignée de souverains illustres, et cette douce souveraine, qui, pour réparer par
la charité les fautes de son père, semait à pleines mains l'or parmi ses sujets.
C. QUATRIEME LATINE.
Mathématiques (cinq heures).
I. Démontrer qu'un produit de plusieurs facteurs ne change pas de valeur dans quelque
ordre qu'on effectue les multiplications.
Opérer sur l'exemple 15x5 X 6x7.
Enoncer et démontrer les principes sur lesquels repose la démonstration.
II. Exposer la théorie de la division des fractions sur les exemples suivants :
7^46
— :9et-^:---
o o 7
III. Rechercher la génératrice de la fraction périodique 0,27345345; démontrer :
1« qu'une fraction ordinaire irréductible dont le dénominateur ne contient aucun des fac:-
teurs 2 ou 5 donne lieu, étant réduite en décimales, à une fraction périodique simple ;
2° qu'une fraction ordinaire irréductible dont le dénominateur contient un des facteurs
2 ou 5 ou tous les deux avec d'autres facteurs, donne lieu à une fraction périodique mixte
dont la période doit commencer après autant de chiffres qu'il y a d'unités dans le plus grand
des exposants de 2 et de 5 qui entrent au dénominateur.
IV. Trois ouvriers, a, b, c, font ensemble, par jour, 132 mètres d'ouvrage; b ne fait que
les 5/7 de l'ouvrage d'à, et si c faisait 12 mètres de plus, il ferait la moitié de ce qu'a et b
font ensemble. On demande combien de mètres d'ouvrage chaque ouvrier fait par jour.
Algèbre. — Un père partage sa fortune entre ses trois enfants de la manière suivante :
il donne à l'aîné la moitié de la fortune, moins 100,000 francs ; le second obtient le quart
de la fortune, plus 60,000 francs ; et le cadet reçoit le cinquième de la fortune, plus
80,000 fi-ancs. Chercher le montant de la fortune et les parts des enfants.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Lauréats.
103
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
prix .
id.
Alols-François De Ceuster, de Malines.
Georges Lembourg, de Quiévrain . .
Auguste De Busschere, de Bruges . ,
Ernest Michaux, de Lincent . . . .
Arthur Thie'.eas, de Bruxelles. . . .
Alexandre Brouhon, de Chimay . . ,
Léon De Bruyn, de Saint-Trond . . .
Joseph Goût, de Bruxelles
Armand Ledent, de Liège
Théodore Vanden Abeele, de Soignies .
Auguste Poulin, de Baires (France) . .
Edmond De Becker, d'Ohain , . . .
Michel Feyen, de Hamont
Louis Nieter, de Gand
Joseph Servais, de Bossut
Albert Soenens, d'Ostende
Henri-Florent Cappuyns, de Malines .
Alphonse Dclanne, de Gouy-lez-Piéton.
Michel Schniit, de Waltzing . . . .
François Turbelin, de Leers-Nord . .
l' Jules Dallemagne, de liuy
) L;
8« id.
10»
lambert-Léon Poot, de Liège. . .
Charles Vanderhofstadf, de Bruges .
Félix Boutelier, de Rebecq-Rognon
Jules Hanuise, de Lanquesaint , .
Auguste Giitée, de Gand . . . .
Omer Maisin, de Jauche
Malines (coll. S'-Romb.)
Ath.
Bi-uges.
Saint-Trond.
Bruges.
Chimay.
Saint-Trond.
Id.
Verviers .
Tournai.
Chimay.
Malines (coll. S'-Romb.)
Saint-Trond.
Chimay.
Tirlemont.
Courtrai.
Malines (coll. S'-Romb.).
Nivelles.
Arlon.
Tournai.
Huy.
Hervé.
Bruges.
Enghien.
Ath.
Gand.
Saint-Trond.
941/2
94 1/2
931/2
93 1/2
93
91
91
91
91
91
901/2
85 1/2
85
85
81
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÇLÈVËS.
ÉTABLISSEMENTS.
2
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
H
O
Nicolas Walseh , .
Arlon.
801/2
Oscar Van Isacker .
Ostende.
70
Alfred Castaigne . .
Malines (coll. comm.).
80
Louis BontbouUe .
Liège.
76
Julien De Dryver . .
Gand.
80
J.-F.-Ed. Van Bosch
Malines (S'-Rombaut).
7G
Gustave Herman . .
Tournai .
80
Joseph Biaise . .
Huy.
76
Jean-Pierre Dubois .
Arlon.
79
Georges Laigle.
Mons.
76
Eugène Buschman. .
Hervé.
79
Henri Lonchay.
Liège.
76
Paul Goethals . . .
Saint-Trond.
79
Georges Loppens
Gand.
751/2
Félix Grauls. . . .
Id.
79
Hubert Devue .
Hasselt.
75
Gustave Louis. . .
Bruxelles.
771/2
Gérard Poilvache
Saint-Trond.
75
Albert Massy . . .
Gand.
771/2
Marcel liane .
Verviers.
74
Léon Arnold . . .
Liège.
77
Octave Ledouble
Liège.
74
Albert Lacroix. . ,
Hervé.
77
Camille Canivez
Ath.
74
104
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
i
2
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
m
H
12;
ï
V. Van Campenhout .
Ath.
74
Flavien Mathieu . .
Virton.
631/2
Victor Longflls. . .
Thuin.
74
Oscar Bergmans . .
Gand.
631/2
Louis Coppieters . .
Bruges.
73
Marins Piton . . .
Liège.
63
Jules Groulard. . .
Hervé.
73
Edouard Samuel . .
Bruxelles.
63
Achille De Gliilage .
Mons.
73
Adolphe Orth . . .
Liège.
62
Edmond Prévôt . .
Gand.
721/2
Edmond Bech . . .
Namur.
62
Frans Retsin . . .
Bruges.
72
Laurent De Deken. .
Anvers.
62
Stanislas Cornez . .
Binche.
72
Gustave Lardinois .
Hervé.
62
Henri Moucheron. .
Mons.
72
Ferdinand Vaes . .
Louvain.
62
Emile Gallée . . .
Id.
72
Arthur Bruneel. . .
Ostende.
60
Louis Tsiabbel, . .
Binche.
72
Félix Van Caillie . .
Id.
60
Charles De Moor . .
Gand.
701/2
Léon Dugauquier . .
Binche.
60
Jules Vignoble. . .
Ath.
701/2
Georges Malherbe. .
Liège.
59
Alph. Vandenabeele ,
Enghien.
70
Jos. Van Ruymbeke.
Courtrai.
59
Jules Morisseaux , .
Liège.
70
Célestin Beaudoux .
Chimay.
59
Théophile Pery. . .
Saint-Trond.
70
Léon Dubuisson . .
Ath.
581/2
Adrien Groverman .
Bruges.
70
Alfred Rondeau . .
Thuin.
58
Albert Meur. . . .
Bruxelles.
70
Ernest Duquesne . .
Enghien.
58
Joseph De Mulié . .
Courtrai.
691/2
Jules Montenair . .
Hervé.
58
Justin Jeangette . .
Hervé.
69
Camille Bellis . . .
Saint-Trond.
58
Fridelin Stacquet. .
Enghien.
69
Jos. Van Weddingen.
Hasselt.
58
Charles Barthels . .
Bruges.
69
Eugène Van Syngel .
Gand.
571/2
Paul Van Wilderode,
Louvain.
68
Emile Parys. . . • .
Bruxelles.
571/2
Charles Chômé. . .
Charleroi.
68
Jules Carlier . . .
Enghien.
571/2
Emile Staesens. . .
Ostende.
68
Charles Barbé . . .
Id.
57
Adrien Hecq . . .
Nivelles.
68
Jean-Bapt. Delmée .
Id.
57
Servais Pirard. . .
Hervé.
68
Emile Coart. . . .
Id.
56
Maurice Renard . .
Liège.
68
Félicien Lardinois. .
Hervé.
56
Gustave Janssens . .
Malines (S'-Rombaut).
68
Sylvain Linard. . .
Malines (S'-Rombaut).
56
J.-B. De Ruysscher.
Id.
68
Joseph Goltfus. . .
Id.
56
Maurice Micheels . .
Liège.
68
Alfred Valerius . .
Arlon.
56
Armand Frison. . .
Id.
68
Jean Harmegnies. .
Tournai.
55
Emile François. . .
Arlon.
67
Félix Hendrick. . .
Tirlemont.
54
Léopold Nulens . ,
Ostende.
66
Léonard Englebert .
Hervé.
54
Désiré Mertens . .
Malines (S'-Rombaut).
66
Octave Govaerts . .
Enghien.
54
Emile Buysch . . .
Malines (coll. comm.).
66
Léopold Vrébos . .
Gand.
52
Oscar Degive . . .
Mons.
66
Ernest Dortu . . .
Hervé.
52
Franç.-J.-Jos, Delaet.
Malines (S'-Rombautj.
66
Eudore Guyaux . .
Louvain.
52
Arthur Franck. . .•
Verviers.
66
Robert Tudor . . .
Chimay.
50
Jean Craeynest. . .
Thielt.
66
Charles Fiasse. . .
Saint-Trond.
50
Robert Miller . . .
Arlon.
66
Alphonse Genotteau.
Id.
50
Victor Cheval . . .
Tournai.
65
Joseph Cartuyvels. .
Id.
50
Gustave Snoeck . .
Hervé.
65
Félix Defays. . . .
Id.
50
Camille Vyt. . . .
Gand.
65
Armand Kretz. . .
Bruxelles.
50
Jules Rasson . . ,
Ath.
641/2
Paul De Creeft. . .
Hasselt.
50
Maurice Lemonnier .
Mons.
64
Hippolyte Sablon . .
Liège.
50
Désiré Montignies. .
Enghien.
64
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 105
Travail de l'élève Georges Lembourg.
Première question. — Démontrer qu'un produit de plusieurs facteurs ne change pas
dans quelque ordre qu'on effectue les multiplications.
Opérer sur l'exemple 15 X 5 X 6 X 7.
Énoncez et démontrez les principes sur lesquels repose la démonstration.
Nous allons démontrer d'abord que le produit de plusieurs facteurs no change pas si l'on
intervertit l'ordre des deux derniers facteurs. Nous devons donc démontrer, pour notre
exemple, que :15x5x6x'7 = 15x5x'7x6.
Effectuons d'abord le produit des facteurs 1 5 et 5 qui précèdent les deux derniers. Nous
aurons maintenant à effectuer le produit : 75 X 6 X 7.
Or, pour multiplier 75 par 6, il suffit de le répéter 6 fois. Nous aurons donc :
75 X 6 = 75 + 75 4- 75 -t- 75 + 75 -I- 75.
Pour multiplier maintenant ce produit par 7, nous pouvons multiplier chacune des
parties de ce produit par 7. Nous aurons donc :
75 X 6 X 7 = (75 X 7) 4- (75 X 7) 4- (75 X 7) + (75 X 7) + (75 x 7) + (75 X 7).
De cette façon, nous avons donc bien effectué la multiplication de 75 par 6, puis de ce
produit par 7. Mais, en examinant le produit résultant, nous voyons que nous avons là,
répété 6 fois, le produit de 75 par 7, c'est-à-dire que nous avons multiplié par 6 le produit
de 75 par 7. Nous pouvons donc écrire : 75 X 6 X 7 = 75 X 7 X 6,
ou, en remplaçant 75 par son équivalent 15 X 5 :
15 X5x6x7=15x5x7x6.
Démontrons maintenant qu'un produit de plusieurs facteurs ne change pas de valeur si
l'on intervertit l'ordre de deux facteurs quelconques.
Soit le produit de plusieurs facteurs 15 X 5 X 6 X 7, et soit à démontrer que
15x5x6x7= 15 x6x5x 7.
Considérons d'abord le produit 15x5x6, qui finit par le second des facteurs qu'il
s'agit de permuter.
En vertu du principe que nous venons de démontrer, nous pouvons écrire :
15 X 5 X 6= 15 X 6 X 5.
Or, en multipliant deux quantités égales par un même nombre, l'égalité n'est pas
altérée ; nous pouvons donc écrire : 15x5x6x7=15x6x5x7.
Il résulte de ce principe, qu'en permutant un facteur successivement avec son voisin, on
pourra l'amener à la place que l'on voudra ; donc un produit de plusieurs facteurs ne change
pas de valeur dans quelque ordre qu'on effectue les multiplications.
Deuxième question. — Exposer la théorie de la division des fractions sur les exemples
suivants : ;^ : 9 et - : -.
8 5 7
Premier cas. — Pour diviser une fraction par un nombre entier, il faut multiplier le
dénominateur de la fraction par le nombre entier, en conservant le numérateur.
... 7^77
Amsi : - : 9 == = -— ..
8 8x9 54
7
En effet, lorsque l'on multiplie le dénominateur de - par 9, ce dénominateur devient
o
9 fois plus grand ; la fraction deviendra donc 9 fois plus petite, car elle se composera bien
encore du même nombre de parties, mais ces parties seront devenues 9 fois plus petites.
La fraction sera donc devenue 9 fois plus petite, c'est-à-dire qu'elle aura été divisée par 9.
Remarque. — Pour diviser une fraction par un nombre entier, on peut encore, lorsque
la chose est possible, diviser le numérateur de cette fraction [)ar le nombre entier, en con-
servant le dénominateur.
En effet, en divisant le numérateur d'une fraction quelconque par 9, par exemple, ce
numérateur devient 9 fois plus petit. La fraction deviendra donc aussi 9 fois plus petite,
106 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
car elle se compose bien encore de parties de même valeur, mais ces parties sont en
nombre 9 fois plus petit. La fraction sera donc devenue 9 fois plus petite ; elle aura donc
été divisée par 9.
Deuxième cas. — Pour diviser une fraction par une fraction, il faut multiplier la frac-
tion dividende par la fraction diviseur renversée.
Ainsi, pour nolflE'e exemple, nous aurons :
4 6_4 X 7_ 14
5 ** 7 ~ 5x6 ~ 15'
4 . 6 .
Le dividende - est égal au produit du quotient par le diviseur -. Or, multiplier le quo-
5 7
6 6 6 4 1.
tient par -, c'est en prendre les - ; donc les - du quotient égalent -; - du quotient vaudra
1 4
6 fois moins ; donc, pour obtenir - du quotient, il nous faudra diviser - par 6, ce qui se
/ o
fait, comme nous l'avons vu pour le cas précédent, en multipliant le dénominateur de
4 1 4 7
' par 6; - du quotient vaudra donc -j^ -; - du quotient, ou le quotient lui-même,
o / o X 0 /
. . 4
vaudront 7 fois plus; pour obtenir le quotient, il nous faudra donc multiplier — , qui
vaut - du quotient, par 7, ce qui se fait en multipliant le numérateur de cette fraction
4X7
par 7. Nous aurons donc p -;•, c'est-à-dire la fraction dividende multipliée par la fraction
diviseur renversée.
.1 . . 4
Remarque. — Nous avons montré que l'on obtenait - du quotient en divisant - par 6,
7 O
4
ce qui, avons-nous dit, se fait en multipliant le dénominateur de - par 6. Cette division
o
peut encore se faire, au cas où la chose serait possible, en divisant le numérateur de la
fraction par 6. De même, pour obtenir les - du quotient, ou le quotient lui-même, nous
pourrons, si toutefois la chose est possible, diviser le dénominateur de la fraction proposée
par 7, car dans ce cas, le dénominateur étant devenu 7 fois plus petit, la fraction sera
devenue 7 fois plus grande, puisque le nombre des parties sera le même, et que ces parties
seront devenues 7 fois plus grandes.
Nous pouvons déduire de là une seconde règle pour diviser une fraction par une frac-
tion :
Pour diviser une fraction par une fraction, il faut diviser le numérateur de la fraction
dividende par celui de la fraction diviseur, et le dénominateur de la fraction dividende par
celui de la fraction diviseur. -
Cette seconde règle ne sera applicable que lorsque chaque terme de la fraction dividende
sera divisible par le terme correspondant de la fraction diviseur.
Troisième question. — Rechercher la génératrice de la fraction périodique :
0,27345345 ; démontrer : 1° Qu'une fraction ordinaire irréductible dont le dénomina-
teur ne contient aucun des facteurs 2 ou 5, donne lieu, étant réduite en décimales, à une
fraction périodique simple ;
2° Qu'une fraction ordinaire irréductible dont le dénominateur contient un des facteurs
2 ou 5, ou tous les deux avec d'autres facteurs, donne lieu à une fraction périodique mixte
dont la période doit commencer après autant de chiffres qu'il y a d'unités dans le plus grand
des exposants de 2 et de 5 qui entrent au dénominateur.
Première demande. — Rechercher la génératice de la fraction périodique 0,27345345
Portons la virgule à droite de la première période. Nous aurons le nombre décimal :
27345,345345....
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 107
Portons maintenant la virgule à gauche de la première période. Nous aurons un second
nombre décimal : 27,345345....
Si nous retranchons le second nombre décimal du premier, nous aurons, puisque la
partie décimale est la même dans les deux cas, un nombre entier qui sera la différence
entre la partie entière du premier nombre décimal et la partie entière du second, c'est-à-
dire entre le nombre entier exprimé par la partie irrégulière suivie de la période, et le
nombre entier exprimé par la partie irrégulière de la fraction décimale proposée.
Or, en portant la virgule à droite de la première période, nous avons rendu la fraction
décimale proposée 100000 fois plus grande (autant de fois plus grande qu'il y a d'unités
dans le nombre exprimé par l'unité suivie d'autant de zéros que l'on a avancé la virgule de
rangs vers la droite) ; et en portant la virgule à gauche de la première période, on a rendu
la fraction décimale proposée 100 fois plus grande (autant de fois plus grande qu'il y a
d'unités dans le nombre exprimé par l'unité suivie d'autant de zéros que l'on a avancé la
virgule de rangs vers la droite). Le premier nombre décimal obtenu vaut donc 100000 fois
la fraction ordinaire équivalente à la fraction décimale proposée, et le second nombre
décimal obtenu vaut 100 fois cette même fraction.
Donc, en retranchant le second nombre décimal du premier, nous avons retranché
100 fois la fraction ordinaire équivalente à la fraction décimale proposée de 100000 fois
cette même fraction ; le reste, c'est-à-dire la différence entre les parties entières des deux
nombres décimaux obtenus, vaudra donc 100000 — 100 = 99900 fois cette fraction ordi-
naire équivalente à la fraction décimale proposée.
Une foiscette fraction ordinaire vaudra donc 99900 fois moins, c'est-à-dire
27345 — 27
99900
Donc, toute fraction décimale périodique mixte est égale à une fraction ordinaire dont le
numérateur est égal à la différence entre les deux nombres que l'on obtient en portant la
virgule successivement à droite et à gauche de la première période, et dont le dénomina-
teur est exprimé par autant de chiffres 9 qu'il y a de chiffres dans la période, suivis d'au-
tant de zéros qu'il y a de chiffres ir régulier s.
Deuxième demande. — Démontrer qu'une fraction ordinaire irréductible dont le déno-
minateur ne contient aucun des facteurs 2 ou 5, 'donne lieu, étant réduite en décimales, à
une fi"action périodique simple.
Pour cela, je vais d'abord établir que le numérateur d'une fraction ordinaire équivalente
à une fraction périodique mixte ne peut pas être terminé même par un seul zéro.
En effet, pour que ce cas pût se présenter, il faudrait que le dernier chiffre irrégulier fût
le même que le dernier de la période, puisque, comme nous l'avons vu, le numérateur
d'une fraction ordinaire équivalente à une fraction périodique mixte est égal à la diffé-
rence entre le nombre formé par la partie non périodique suivie de la partie périodique, et
le nombre formé par la partie non périodique ; mais alors on aurait fait commencer la
période un chiffi'e plus tôt qu'elle ne commence en réalité ; donc la chose est impossible,
donc le numérateur de la fraction ordinaire équivalente à une fraction périodique mixte ne
peut pas être terminé par un zéro.
Démontrons maintenant qu'une fraction ordinaire irréductible dont le dénominateur no
contient aucun dos facteurs 2 ou 5, donne lieu, étant réduite en décimales, à une fraction
périodique simple.
En effet, si cette fraction ordinaire ne donne pas lieu à une fraction périodique simple,
elle donnera lieu à une fraction périodique mixte, et, en convertissant celle-ci en fraction
ordinaire, nous trouverons une fraction dont le dénominateur sera terminé par dos zéros,
autant qu'il y a de chiffres irréguliors dans la fraction périodique. Il faudra donc que ces
zéros dispai'aissent en réduisant la fraction ordinaire à sa plus simple expression. Or, cela
est impossible, car nous avons vu que le numérateur d'une fraction ordinaire équivalente à
une fraction périodique mixte ne pouvait pas être terminé môme par un seul zéro ; les
facteurs 2 et 5 qui se trouvent au dénominateur de cette fraction ordinaire ne pourraient
108 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
donc pas disparaître tous, il resterait donc, dans le dénominateur de cette fraction réduite
à sa plus simple expression, des facteurs 2 ou des facteurs 5, donc on ne retoniberait pas
sur la fraction génératrice dont le dénominateur est supposé ne contenir aucun des facteurs
2 ou 5 ; donc la fraction génératrice proposée ne peut pas donner lieu à une fraction
périodique mixte, donc elle donnera lieu à une fraction périodique simple.
Troisième demande. — Démontrer qu'une fraction ordinaire irréductible dont le déno-
minateur contient un des facteurs 2 ou 5, ou tous les deux avec d'autres facteurs, donne
lieu â une fraction périodique mixte dont la période doit commencer après autant de
chiffres qu'il y a d'unités dans le plus grand des exposants de 2 et de 5 qui entrent au
dénominateur.
En effet, si cette fraction ordinaire ne donne pas lieu à une fraction décimale périodique
mixte, elle donnera lieu à une fraction décimale périodique pure, et en convertissant cette
fraction périodique pure en fraction ordinaire, on devra retomber sur une fraction équi-
valente à la fraction génératrice. Or, cela est impossible, car le dénominateur d'une frac-
tion ordinaire équivalente à une fraction périodique pure n'est formé que de chiffres 9 ; en
réduisant cette fraction résultante à sa plus simple expression, on ne pourra pas retomber
sur la fraction génératrice, dont le dénominateur est supposé contenir quelque-un des fac-
teurs 2 ou 5. La fraction génératrice proposée ne peut donc pas donner lieu à une fraction
périodique pure, elle donnera donc lieu à une fraction périodique mixte.
Maintenant, si l'on convertit cette fraction décimale en fraction ordinaire, on obtiendra
une fraction dont le dénominateur sera terminé par autant de zéros qu'il y a de chiffres
irréguliers dans la fraction périodique mixte ; tous les facteurs 2 et 5 qui se trouvent au
dénominateur de cette fraction ordinaire ne pourront pas disparaître à la fois lorsque on
réduira la fraction à sa plus simple expression, car le numérateur de cette fraction ordi-
naire équivalente à une fraction périodique mixte, ne pouvant être terminé par un zéro, ne
peut pas être divisible à la fois par 2 et 5 ; mais, après cette réduction de la fraction ordi-
naire à sa plus simple expression, on devra retomber sur la fraction génératrice, donc la
période commencera, dans la fraction périodique mixte équivalente à la fraction généra-
trice, après autant de chiffres qu'il y a d'unités dans le plus grand des exposants de
2 et de 5 qui entrent au dénominateur.
Quatriètne question. — Trois ouvriers a, b, c, font ensemble, par jour, 132 mètres d'ou-
vrage, b ne fait que les - de l'ouvrage de a, et si c faisait 12 mètres de plus, il ferait la
moitié de ce que a et b font ensemble. On demande combien de mètres d'ouvrage chaque
ouvrier fait par jour.
RAISONNEMENT.
7 .
Si l'on représente par - ce que fait a pendant 1 jour, ce que fait b pendant 1 jour sera
représenté par -, et c, qui fait la - moins 12 mètres de ce que font les deux autres
- + '-
ensemble, fera 12 ou - de a moins 12 mètres.
2 7
Ensemble, donc, pendant 1 jour, ils feront - -\ — -\- ~ — 12 mètres ou les -— de ce que
fait a, moins 12 mètres. Or, nous savons qu'en un jour, ensemble, ils font 132 mètres,
18
donc les — de ce que fait a, moins 12 mètres, valent 132 mètres.
18 1
Les-— de ce que fait a vaudront donc 132 -\- 12 ou 144 mètres, - de ce que fait a vau-
144 7 .
dra donc 18 fois moins ou -— - = 8, et les - de ce que fait a vaudront 7 fois plus ou
lo 7
8 X 7 == 56.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 109
5 56 X 5
a fait donc par jour 56 mètres ; b, qui fait les - de a, fera — == 40 mètres, et c,
qui fait la moitié de ce que les deux autres font ensemble, moins 12 mètres, fera
— 12 = 48 — 12 = 36 mètres. Effectivement ensemble ils font bien
56 4-40+36 = 132 mètres.
a fait donc 56 mètres, b 40 mètres, et c 36 mètres par jour.
Cinquième question. — Problème d'algèbre. — Un père partage sa fortune entre ses
trois enfants de la manière suivante : il donne à l'aîné la moitié de la fortune, moins
100,000 francs; le second obtient le quart de la fortune, plus 60,000 francs, et le cadet
reçoit le - de la fortune, plus 80,000 francs. Chercher le montant de la fortune et les
o
parts des enfants.
SOLUTION.
La condition qui permet la mise en équation de ce problème, c'est que les parts réunies
des trois enfants, c'est-à-dire la - de la fortune moins 100,000 francs, le- de la fortune
2 4
plus 60,000 francs, le - de la fortune plus 80,000 francs, valent la fortune elle-même.
o
oc
Soit X la fortune. Le premier en a la moitié moins 100,000 francs ; il a donc- — 100,000 ;
1 co . . \
le second a le - de la fortune plus 60,000 francs, il a donc — \- 60,000 ; le troisième a le p
4 4 o
de la fortune plus 80,000 francs, il a donc - -j- 80,000. Or, les trois parts réunies valent
5
la fortune entière, c'est-à-dire x ; nous aurons donc l'équation :
o; = I — 100000 -r ^ + 60000 -I- ^ + 80000.
Réduisons toutes les fractions au même dénominateur :
I (l'y* ^T* /i /y*
X =— - 100000 + 2Q + 60000 + 2Q + 80000.
Faisons disparaître ces dénominateurs :
20x = 10^ — 2000000 + 5a; -f 1200000 -\- Ax ^ 1600000.
Faisons passer dans le premier membre tous les termes qui dépendent de l'inconnue et
réduisons les termes semblables :
20.^ —^x—Ax—\Ox=^ 1200000 — 2000000 + 1600000 ; x = 800000.
La fortune vaut donc 800,000 francs. Le premier enfant, qui a la moitié do la fortune
moins* 100,000 francs, aura — — 100,000 = 300,000 francs, le second, qui a le -
de la fortune plus 60,000 francs, aura — \- 60,000 = 260,000 francs, et le troi-
sième qui a le - de la fortune plus 80,000 francs, aura — \- 80,000 = 240,000 francs.
o o
Réponse. — La fortune s'élève à 800,000 francs, et les trois enfants ont respectivement
300,000, 260,000 et 240.000 francs.
D. PREMIERE PROFESSIONNELLE.
1° Sections réunies.
Composition française (six heures).
Le penchant des hommes à jouir des produits do toutes les contrées et la nécessité de les
110
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
obtenir par l'échange ont singulièrement contribué à développer la civilisation de la
société humaine et la fraternité entre les nations.
Thème allemand ou anglais (quatre heures).
Le projet d'Alexandre ne réussit que parce qu'il était sensé. Les mauvais succès des
Perses dans les invasions qu'ils firent en Grèce, les conquêtes d'Agésilas et la retraite des
Dix mille avaient fait connaître au juste la supériorité des Grecs dans leur manière de
combattre et dans le genre de leurs armes ; et l'on savait bien que les Perses étaient trop
grands pour se corriger. Ils ne pouvaient plus affaiblir la Grèce par des divisions ; elle était
alors réunie sous un chef qui ne pouvait avoir de meilleur moyen pour lui cacher sa servi-
tude que de l'éblouir par la destruction de ses ennemis éternels et par l'espérance de la con-
quête de l'Asie.
Un empire cultivé par la nation du monde la plus industrieuse et qui cultivait les terres
par principe de religion, fertile et abondant en toutes choses, donnait à un ennemi toutes
sortes de facilités pour y subsister.
On pouvait juger par l'orgueil de ses rois, toujours vainement mortifiés par leurs
défaites, qu'ils précipiteraient leur chute en donnant toujours des batailles et que la flat-
terie ne permettrait jamais qu'ils pussent douter de leur grandeur.
Histoire de Belgique (quatre heures).
I. Racontez le règne de Philippe d'Alsace.
IL Esquissez l'histoire de nos provinces sous la domination française (1792-1813).
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
G cS
sa a
1" prix. Joseph Goedts, d'Anvers . . .
2" id. Emile Périer, d'Ostende . . .
1" accessit, Victor Godfroid, de Quaregnon .
2° id. Arthur Hanicotte, de Béthune .
3' id. Charles Michiels, d'Anvers . .
Ment. hon. Achille Paulius, de Verviers. .
Anvers.
Ostende.
Mons.
Id.
Bruxelles.
Verviers.
42
15
45
10
33
16
33
17
23
20
28
16
231/2
22
211/2
19
251/2
18
801/2
77
701/2
69
681/2
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Henri Braeckmans . . .
Emile Lefebvre ....
Adrien Gardens ....
Louis Nyssens ....
Emile Baude
Narcisse Bossut ....
Octave Hocq
Joseph Philippe ....
Hippolyte Roggen . . .
Constant Van Hagendoren
Jules Lebeau
Gustave Van Haute . . .
Gand.
Tournai .
Id.
Anvers.
Charleroi.
Tournai .
Namur.
Bruxelles.
Hasselt.
Tirlemont.
Charleroi.
Gand.
30
131/2
161/2
60
32
13
15
60
44
10
5
59
25
13
20
58
31
10
161/2
571/2
43
1
12
56
28
11
17
56
22
12
22
56
25
9
201/2
541/2
28
5
20
53
31
6
15
52
21
14
17
52
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 111
Composition française de l'élève Emile Périer.
La nature a mis dans le cœur de l'homme un penchant à jouir des produits do toutes
les contrées : le Belge aime à se parer des diamants du Brésil, à goûter les fruits de
l'Inde ; il sent le besoin d'employer l'or et l'argent que fournissent les mines de la Cali-
fornie, de faire usage du cuivre que le Canadien extrait du sein de sa terre natale. Com-
ment l'homme va-t-il satisfaire ce penchant, réaliser ces désirs? Dieu lui a donné un
instinct qu'il semble avoir refusé à tous les êtres créés ; l'instinct d'échanger les produits
que son industrie lui procure, contre ceux des différents peuples du globe. L'échange sera
donc le moyen dont l'homme se servira pour parvenir à la jouissance des productions
innombrables, que la nature a répandues dans tous les pays. Ce penchant et la nécessité
de l'échange qui, seul, permet à l'homme de le suivre, ont contribué singulièrement à
développer la civilisation de la société humaine, et la fraternité entre les nations.
Avant que de pouvoir se livrer à l'échange, l'homme a dû naturellement obtenir les
bases de ses transactions, c'est-à-dire, les valeurs. Il a fait appel à ses facultés physiques
et intellectuelles, il a lancé dans son commerce, dans son industrie les capitaux que
l'épargne avait accumulés peu à peu, il a demandé à la terre, pour les travailler, les
matières premières qu'elle renferme dans son sein. Secondés par son activité, ces instru-
ments de production n'ont pas tardé à enfanter des produits aussi nombreux que variés.
Mais plus l'homme possède, plus il désire. Il a voulu augmenter la quantité et la qualité
de ces produits, afin que les échanges lui soient plus favorables, afin qu'ils lui procurent
plus de jouissances, plus de satisfactions.
Toutes les forces vives du producteur se sont unies pour parvenir à ce résultat si désiré,
et l'on a vu l'industrie prendre son essor, et planer dans les sphères brillantes de la pros-
périté ! Ce n'est pas tout. Après avoir fait produire à son industrie le maximum de valeurs,
l'homme a tourné ses regards d'un auti-e côté : il a voulu perfectionner l'échange lui-
même.
Voyez-vous ces canaux qui sillonnent la surface de ce pays ? Voyez-vous ces chemins de
fer qui, partis des grandes villes, s'élancent dans les campagnes avec la rapidité de l'éclair?
Apercevez-vous dans les ports ces vaisseaux immenses, que de puissantes machines trans-
portent sur les flots? Qui a créé tant de merveilles? C'est le penchant de l'homme à jouir
des produits de toutes les contrées, et la nécessité de recourir à l'échange pour parvenir à
ce résultat. Car, remarquez-le, ces chemins de fer, ces vaisseaux n'ont d'autre but que do
transporter dans les régions les plus lointaines les productions d'un peuple, et de ramener,
pour compensation, des productions étrangères.
Toujours poussé par ce penchant irrésistible, l'homme ne s'arrête pas dans la voie des
perfectionnements ! La monnaie était autrefois le seul instrument des échanges : Son
transport exposait l'expéditeur à bien des risques, et lui imposait bien des frais. Qu'a-t-il
fait? Il a remplacé l'or et l'argent par les billets de banque, les lettres do change.
Dé^ douanes entravaient l'entrée et la sortie de ses marchandises : ses réclamations
incessantes ont battu en brèche ces institutions, vieux restes de systèmes abandonnés ; et
aujourd'hui la liberté des échanges a fait d'immenses progrès !
Mais pour que le capitaliste prêtât ses capitaux; pour que l'ouvrier mît A la disposition
des industriels, ses forces physiques, ses aptitudes morales ; pour que le savant répandît
dans la société les lumières, les connaissances indispensables à la production, une chose
encore était nécessaire : la sécurité. Les hommes placèrent à leur tête des chefs qu ils
avaient choisis dans leur sein, avec mission de défendre leurs intérêts, leui' personne, leurs
biens. Des lois intelligentes, des peines portées contre les malfaiteurs furent des garanties
accordées à la propriété, à la libeité du travail : ces grands principes que l'antiquité et le
moyen âge avaient trop souvent méconnus !
La nature ne fait rien en vain, elle a un but secret dans les choses qui paraissent les
plus simples. Si elle a déposé dans le cœur do l'homme le penchant dont nous avons parlé,
et si elle ne lui a laissé d'autre alternative do le satisfaire (pio l'échange, c'est qu'elle a
prévu le bien immense qui en résulterait pour l'humanité toute entière! Et en ofFot»
112 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
l'échange n'a-t-il pas uni tous les peuples? N'a-t-il pas développé la fraternité entre toutes
les nations?
Par les relations qu'il a fait naître entre les habitants des différents pays, ceux-ci ont
appris à se connaître les uns les autres, à apprécier leurs qualités respectives : les Euro-
péens ont admiré l'énergie, la hardiesse, l'esprit pratique des Etats-Unis de l'Amérique ;
ceux-ci ont reconnu le goût qui distingue la France, la persévérance qui fait le caractère
du peuple Belge, l'esprit commercial et industriel par où brille l'Angleterre ! Ils ont vu
que, ne pouvant se passer les uns des autres, leur intérêt même leur commandait de vivre
en paix, de ne pas compromettre par des guerres, des débouchés certains et nombreux, des
industries dont les matières premières leur venaient des nations voisines. Du reste, com-
ment concevoir l'échange entre des nations rivales et ennemies? Deux peuples échange-
raient amicalement leurs produits, tandis que leurs enfants, la haine dans le cœur, mar-
cheraient les uns contre les autres pour se détruire ! Ces idées s'excluent, et les faits ont
confirmé souvent que sans la paix, le commerce est impossible. Etait-il bien florissant au
moyen âge, le commerce, quand, chaque plaine servait de champ de bataille, quand chaque
donjon était un repaire, d'où s'élançaient, avides de butm, seigneurs et hommes d'armes?
Non, et la misère était bien grande en ces temps de discordes et de guerres !
Répétons-le. Si la civilisation est si avancée de nos jours, si le xix® siècle se fait gloire de
ses richesses, de ses lumières ; si le sang des hommes a cessé de couler tous les jours, si la
fraternité unit toutes les nations ; c'est à l'échange, c'est au penchant de l'homme à jouir
des produits de toutes les contrées, penchant qui fait naître l'échange, que nous devons
tous ces bienfaits ! Remercions donc la nature qui s'est montrée si prévoyante et si sage, et
qui, en créant l'homme, a posé les bases de la civilisation moderne !
2° Section commerciale et industrielle (six heures).
Sciences commerciales . — Un négociant d'Anvers, ayant besoin de 30,000 francs, fait,
pour la valeur de cette somme, une traite sur son coi'respondant de Berlin, en lui donnant
l'ordre de se rembourser sur Hambourg; le correspondant de Hamboug se remboursera
sur Amsterdam et le correspondant de cette dernière ville fera traite sur Anvers. Calculer
le montant de cette dernière traite. On suppose que chaque correspondant prend 3/4 p. c.
de commission et que les changes sont les suivants : d'Anvers sur Berlin, 372 ; de Berlin
sur Hambourg, 153; de Hambourg sur Amsterdam, 35; d'Amsterdam sur Anvers, 213.
Géographie commerciale et industrielle. — I. Quelles sont nos relations commerciales
avec la Turquie ?
II. Vers quels pays exportons-nous nos tissus de lin et de chanvre?
III. Faire connaître les principales industries qui ont leurs sièges en Belgique sur les
bords de l'Escaut et les lieux où elles s'exercent.
Droit commercial. — I. Quelles sont les sociétés commerciales auxquelles la loi reconnaît
une individualité juridique? Qu'est-ce que la société coopérative?
II. Qu'est-ce que le protêt? Où et par qui sont faits les protêts faute d'acceptation ou de
payement? Que doit contenir l'acte du protêt? Que doit-il énoncer? Les protêts ne peuvent-ils
pas être remplacés par une autre formalité? Faire connaître cette formalité.
Histoire commerciale et industrielle. — Indiquer les principales causes qui contribuèrent
à relever la prospérité commerciale et industrielle de la Belgique sous le règne de Philippe
le Beau.
Economie politique. — Qu'est-ce que le travail? Qu'est-ce que le capital?
Faire voir par quelques exemples convenablement choisis que, pour travailler avec fruit,
il faut s'aider du capital.
Chimie. — I. Quelles sont les formules chimiques des combinaisons de l'azote avec
l'oxygène ?
II. Décrire les propriétés, les usages et la préparation : 1° de l'azotate de potassium;
2° de la quinine et du sulfate de quinine.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
113
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
i
II
II
•si-
■§..2.ï
te 4) M
m
■1
8
'cD .
M <U X
8-
II
II
1
Prix. Charles Micliiels, d'Anvers. . .
Bruxelles.
16
10
12
14
9
17
78
1" accessit. Emile Périer.d'Ostende. . . .
Ostende.
11
10
12
13
7
13
66
2* id. Hippolyte Roggee, de Hasselt. .
Hasselt .
9
9
11
14
7
15
65
1" ment, h . Louis Nyssens, d'Anvers . . .
Anvers.
8
10
12
8
6
18
62
2* id. Adolp. Taeleman^, de Bruxelles.
Bruxelles.
16
9
11
• 6
6
13
61
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT
OBTENU AU MOINS
LA
MOITIÉ DES POINTS.
Lambert Missotten .
Hasselt.
Verviers .
Id.
12
11
10
7
10
9
7
6
4
12
13
11
6
6
6
16
8
13
60
54
53
André Chaussette
8
10
10
8
5
^9
53
Joseph Van Missiel
Liège.
5
11
10
11
7
9
53
Lamber.Wery
Id.
5
11
9
10
6
11
52
Arthur Hanicotte
Mons.
Bruxelles.
5
15
7
10
8
9.5
15
3
7
2
11
11
51
50.5
Jean Meyer
Travail de l'élève Charles Michiels.
SCIENCES COMMERCIALES.
Francs . .
Id.
Thalers .
Id.
Marcs banco
Id.
Florins des Pays
Id.
Bas.
X — 30.000 francs.
372 — 100 thalers.
100 — 100 3/4 thalers. (Commission à Berlin.)
80 — 153 marcs banco.
100 — 100 3/4 marcs banco. (Commission à Hambourg.)
40 — 35 florins des Pays-Bas.
100 — 100 3/4 florins des Pays-Bas. (Commission à Amsterdam.
100 — 213 francs.
En réduisant les fractions ordinaires en fractions décimales, la conjointe se modifiera
comnse suit :
Francs .
Id. . .
Thalers . .
Id . .
Marcs banco
Id.
Florins des Pay
Id.
s-Bas
X — 30,000 francs.
372 — 100 thalers.
100 — 100.75 thalers. (Commission à Berlin.)
80 — 153 marcs banco.
100 — 100.75 marcs banco. (Commission à Hambourg.)
40 — 35 florins des Pays-Bas.
100 — 100.75 florins des Pays-Bas. (Commission à Amsterdam.)
100 — 213 francs.
Le résultat de la conjointe s'obtient en divisant le produit des conséquents par celui des
antécédents. La valeur àe x = donc :
30,000 X 100 X 100.75 X 153 X 100.75 X 35 X 100.75 X 213
""^ 372 X 100 X 80 X 100 X 40 X 100 X 100
francs.
114 ~ HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
En simplifiant la quantité ci-dessus, nous obtenons pour la valeur de x
10 X 4.03 X 153 X 4.03 X 35 X 20.15 X 213
124x8x8x4x4
D où X = 29,396.97 francs.
francs.
Remarque. Le rapport pour la commission est 100 : 100 3/4. En effet, chaque fois que
le correspondant paîra pour nous 100 unités en sa monnaie, il en comptera 100 3/4, sa
commission est de 3/4 p. c. C'est ici une traite continuée et dans ce cas, on a toujours un
rapport additif croissant, parce qu'il s'agit d'un agio ici : les frais viennent augmenter le
montant de la traite que les correspondants tireront chacun.
GÉOGRAPHIE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE.
I. Relations commerciales de la Belgique avec la Turquie.
\° Importations ; Blé sarrasin, teintures et couleurs, drogueries, raisins secs, parfume-
ries, laines, drilles et chiffons, graines oléagineuses, tabac, objets d'art et de collection,
épiceries, fruits et conserves alimentaires.
''Z° Exportations : Ouvrages en fonte et en fer, bougies, chandelles, poteries communes,
savons, tissus de lin et de laine, sel, sucres bruts et raffinés, habillements, armes, cuivre
et nickel bruts et étirés, tapisseries.
II. Nous exportons nos tissus de laine et de chanvre vers les paj^s suivants :
France, Pays-Bas, Angleterre et possessions américaines, Prusse, grand-duché de
Luxembourg, Suisse, Russie, Suède et Norwège, Danemarck, Espagne, Etats-Unis, Italie,
Turquie, Rio de la Plata, Chili, Brésil, Pérou, Autriche, Saxe et Mecklembourg-
Schwérin.
III. Les principales industries qui ont leurs sièges sur les bords de l'Escaut en Belgique,
sont :
Draperie, bonneterie, tapisserie, extraction de la chaux, des pierres à bâtir, fabriques
de papier (Tournay et ses environs) ; tuyaux de drainage, fabriques de savon, industrie
agricole, fabriques de chicorée, de tapis (Audenarde) ; savonneries, raffineries de sel et de
sucre, papeteries, tanneries et corroieries, fabriques de chapeaux, filature, tissage et blan-
chiment du lin et du chanvre, industrie cotonnière et drapière, construction de machines,
quincaillerie et taillanderie (Gand) ; industrie agricole, mercerie et bonneterie, poteries
communes, savonneries, raffineries (Termonde) ; raffineries de sel et de sucre, rizeries,
fabriques à épurer l'huile de pétrole, tordoirs à huile, tanneries, corroieries, chapelleries,
fabriques de savons et de cigares ; fabrication de tissus de lin et de soie, corderies, fabriques
de garance et couleurs, construction de navires, pêche maritime (Anvers).
DROIT COMMERCIAL.
I. Les sociétés commerciales auxquelles la loi reconnaît une individualité juridique sont:
la société en nom collectif, la société en commandite simple, la commandite par actions, la
société anonyme et la société coopérative.
La société coopérative est celle dans laquelle deux ou plusieurs associés solidairement
responsables font, sous une raison sociale, un certain nombre d'opérations pendant un temps
déterminé.
II. Le protêt est l'acte qui constate le refus d'une personne requise d'accepter ou de payer
une lettre de change. Il y a donc deux sortes de protêt : un protêt faute d'acceptation et un
protêt faute de payement. C'est au porteur qu'incombe le devoir de faire protester la lettre
de change. — Le protêt est fait par un notaire ou un huissier : 1° au domicile du tii'é ou à
son dernier domicile connu ; 2° au domicile de la personne qui a accepté ou payé par
intervention ; 3° au domicile de toutes les personnes inscrites sur la lettre pour l'accepter
ou la payer au besoin. Le tout sera fait par un seul et même acte. S'il y a fausse indication
de domicile, le protêt sera précédé d'un acte de perquisition. — Le protêt contiendra :
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 115
la transcription littérale de la lettre de change protestée avec toutes les indications
qui y sont faites, les endossements, l'aval, etc. 11 doit énoncer en outre la présence ou
labsence de la personne requise d'accepter ou de payer ; il doit mentionner le motif du
refus d'acceptation ou de payement, le refus ou l'impuissance de signer du tiré. Le protêt
doit énoncer en outre si un tiers a accepté ou payé par intervention. — Les protêts peuvent
être remplacés, si le porteur y consent, par une déclaration signée de la personnne requise
d'accepter ou de payer. Cette déclaration peut être faite sur la lettre même ou dans un acte
séparé. La déclaration faite dans un acte séparé rappelle la substance de l'effet protesté ;
elle sera enregistrée dans les deux jours de sa date, sous peine, pour le porteur, de perdre
son recours contre les endosseurs et même contre le tireur, si celui-ci a fait provision ; le
tout sous peine de nullité.
HISTOIRE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE.
Philippe le Beau, à peine âgé de 16 ans, à son avènement au trône, fut un prince
dépourvu de qualités administratives et qui ne s'occupa que de ses plaisirs, ce qui nem-
pêcha pas que la Belgique parvînt à un haut degré de grandeur et d'opulence, grâce à la
paix qui régnait dans nos provinces. Rappelés à Bruges par Maximilien et Philippe, les
Hanséates firent construire dans cette ville un magnifique hôtel, croyant que cette ville
allait revoir ses anciens jours de splendeur ; mais la prospérité abandonnait peu à peu
Bruges pour passer aux mains d'Anvers. Cette ville, grâce à son attachement aux ducs,
commença dès lors à asseoir sa puissance sur des bases solides ; elle eut à soutenir de
nombreuses attaques de la part des Brugeois, des Gantois et des Malinois ; mais grâce à
l'activité et à la persévérance de ses habitants, elle n'eut bientôt plus rien à redouter de ses
rivales. Anvers faisait alors un commerce avec toutes les nations du monde connues. Ce fut
sous le règne de Philippe le Beau que les Portugais abordèrent la première fois à Anvers
avec une cargaison de sucre et de produits des Indes. A cette occasion, les magistrats firent
un traité avec les Portugais et leur firent don d'un édifice pour y déposer leurs mar-
chandises. Les Anversois témoignaient la même bienveillance aux factoreries des répu-
bliques italiennes. Un document nous apprend que pour faire honneur aux marchands
anglais qui venaient trafiquer dans leur pays, les Brabançons et notamment les Anversois,
remontaient le fleuve pour aller à la rencontre des barques anglaises et qu'ils les rame-
naient triomphalement dans leur ville. Bientôt cependant, le pays eut de vifs démêlés avec
l'Angleterre, dont les marchands pouvaient circuler librement dans les pays de Hollande et
de Zélande et dans les provinces belges actuelles et y vendre leurs draps en gros et en
détail, selon leur bon vouloir, excepté à Bruges, où ils ne les vendaient qu'en gros, tout
en ne payant qu'un patar par pièce de drap. Bientôt des conférences eurent lieu pour
remédier à un état de choses aussi désastreux et la liberté de commerce réciproque fut
stipulée. Mais quelque temps après, une tempête ayant jeté Philippe le Beau sur les côtes
d'Angleterre, les Anglais en profitèrent pour lui arracher des conditions onéreuses pour le
commerce belge; c'est le traité dit le mauvais (1506). Arrivé en Espagne, Philippe refusa
de ratifier le traité, alléguant qu'il lui avait été extorqué par la violence ; mais les Anglais
continuèrent de maintenir leurs déloyales prétentions. Sous Philippe le Beau, on commença
à pratiquer à Anvers les assurances maritimes, qui donnèrent les plus beaux résultats, et
que plus tard le duc d'Albe n'hésita pas à supprimer, n'étant propres, disait-il, qu'à faire
renchérir les produits. Sous le règne de Philippe, on s'occupa également de perfectionner
et de multiplier les voies do communication. Tels sont, en résumé, les événements et les
mesures qui signalèrent le règne de Philippe le Beau, sous lequel la Belgique put jouir en
parfaite sécurité do la prospérité que lui assuraient son activité et son mouvement com-
mercial.
ÉCONOMIE POLITIQUE.
Le mot travail a diverses significations en économie politique. Il désigne d'abord les
facultés productives de l'homme, facultés qui lui permettent de satisfiiire ses besoins dans
des limites rationnelles ; il désigne ensuite l'effort que fait l'homme pour mettre en activité
ses facultés productives; il désigne enfin le produit obtenu en vertu do la mise œuvre de
116 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ces mêmes facultés. Tantôt le mot travail s'applique au travail manuel, tantôt il embrasse
la généralité des industries.
Par capital on entend, en économie politique, tout ce qui peut concourir à produire de
nouvelles richesses ou de nouvelles valeurs, ou à augmenter la valeur que les objets ou
les personnes ont déjà. Ainsi un clou est du capital, un centime est du capital, un hectolitre
de blé est du capital, de même qu'un bâtiment, une usine, une somme d'argent, du taïent,
du savoir, etc. On voit par là que le sens du mot est beaucoup plus étendu en économie poli-
tique que dans le langage vulgaire, où il désigne le numéraire, les espèces, le capital rou-
lant et qui n'est qu'une très-petite fraction du capital proprement dit, quelques centièmes
seulement.
Le travail de l'homme, pour être productif, doit être aidé du capital. Le travail de
l'ouvrier des champs est, par exemple, très-pénible et très-souvent stérile, s'il n'a à sa
disposition du capital : des semences, des engrais, des instruments aratoires, des bâtiments
pour y déposer les récoltes en attendant que l'époque de la vente arrive, des chariots et
autres véhicules pour transporter les productions territoriales. Nous voyons par là que le
capital est un complément nécessaire, indispensable de son travail, car la terre, sans toutes
les choses que nous venons de mentionner (semences, engrais, instruments aratoires) ne
produit rien ou presque rien en comparaison de ce qu'elle produit avec le concours judi-
cieux du capital.
En ce qui concerne l'industrie manufacturière, l'intervention du capital est encore plus
nécessaire. Que de choses ne faut-il pas dans l'outillage du plus simple ouvrier, dans
l'installation du plus petit atelier ? L'industrie humaine serait réduite au néant si elle était
privée de matières premières, de machines, instruments et outils de toute espèce, même de
capitaux roulants nécessaires au salaire des ouvriers et employés de toute espèce. Or tous
ces objets, ces outils, ces instruments ne s'acquièrent que par le capital ou mieux ne sont
rien autre chose que du capital.
De même l'industrie commerciale a besoin de capital : celui-ci est incorporé aux maga-
sins et entrepôts, livres et papiers, bureaux, comptoirs du négociant ou du commerçant.
Enfin le travail du professeur même, qui s'attache à développer et à façonner l'intelli-
gence de ses élèves, est aidé par le capital. L'enseignement ne pourrait subsister sans
locaux, ameublement, fournitures classiques, etc.
En résumé, nous pouvons dire que le travail n'est réellement fructueux qu'autant qu'il a
pour lui la coopération du capital.
CHIMIE.
I. Quelles sont les formules chimiques des combinaisons de l'azote avec l'oxygène?
Ces combinaisons sont au nombre de cinq, qui sont :
Combinaisons. Formules chimiques.
Protoxyde d'azote ou oxyde azoteux Az^O
Bioxyde d'azote ou oxyde azotique Az-O^
Anhydride azoteux Az'^0^
Acide hypoazotique ou peroxyde d'azote (vapeurs rutilantes) . . Az^O*
Anhydride azotique Az-O^
En s'assimilant les éléments de l'eau, les anhydrides azoteux et azotique se convertissent
en acides azoteux et azotique, dont les formules chimiques sont :
(Anhydride azoteux) (Eau) (Acide azoteux)
Acide azoteux . . . Àz^^O'^ -f- H-^^O = Az^O'^H^ ou (AzO'^H)
(Anhydride azotique) (Eau) (Acide azotique)
Acide azotique . . . Az^^qs _j_ H'^O = Az^O^H'^ ou (AzO^^H)
II. 1° Azotate de potassium AzO^K.
S.\LPÈTRE ou NITRE.
Préparation. On trouve parfois le salpêtre efflorescent à la surface du sol dans ceitaines
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 117
contrées, dans l'Inde, en Egypte, en Perse, en Espagne. Pour le recueillir il suffit de les-
siver les terres qui en sont imprégnées et d'évaporer les lessives. Il porte souvent le nom
de salpêtre de houssage, parce qu'on le recueille à l'aide de balais, appelés houssoirs.
Le salpêtre se trouve partout où la potasse se trouve en présence de matières azotées : il
se rencontre ainsi dans le sol de nos caves, sur les murs humides, dans les étables.
Dans les temps où le nitre était rare, on avait même soin d'en provoquer la création
dans des nitrières artificielles. On tâche de réunir toutes les conditions propres à sa forma-
tion : à cet effet, on arrose souvent avec des eaux de fumier des mélanges de matières
organiques azotées et de chaux, auxquels on ajoute quelquefois de la potasse.
Un autre mode de préparation du nitre, c'est le lessivage des matériaux salpêtres : ces
lessives contiennent outre l'azotate de potassium, de l'azotate de calcium et de magnésium.
Pour les convertir en azotate de potassium on ajoute aux lessives du carbonate de potas-
sium. Il se forme, par double décomposition, des carbonates de calcium et de magnésium
insolubles qu'on décante et de l'azotate de potassium.
La plus grande partie du salpêtre consommé actuellement provient de la transformation
de l'azotate de soude du Pérou ou nitro cubique. Il y a pour cela deux procédés ; I» addi-
tion de carbonate de potassium. Il se forme du carbonate de sodium et de l'azotate de
potassium; 2° addition de chlorure de potassium. Il se forme du chlorare de sodium, qui
n'est guère plus soluble à chaud qu'à froid et qu'on décante et de l'azotate de potassium.
Dans les laboratoires, on prépare directement l'azotate de potassium en faisant réagir
l'acide azotique sur la potasse ou sur le carbonate de potassium.
Propriétés. Le salpêtre se dépose du sein de sa solution bouillante en prismes rhomboï-
daux. Le plus souvent ces prismes sont cannelés ou striés; ils présentent une densité 2,2.
Ils ont une saveur amère et un peu fraîche. Peu soluble dans l'eau froide, le salpêtre se
dissout abondamment dans l'eau chaude. Il est insoluble dans l'alcool absolu. Projeté sur
un charbon ardent, il fuse, comme on dit ; l'azotate est décomposé ; une partie de son oxy-
gène (l'azotate de potassium en contient presque la moitié de son poids) se porte sur le
carbone et forme de l'acide carbonique ; en même temps il y a formation de carbonate de
potasse.
Usages. Le salpêtre est principalement employé à la fabrication de la poudre; celle-ci
est un mélange d'environ 75 parties de salpêtre, 12,5 parties de charbon et 12,5 parties de
Salpêtre. Charbon. Soufre.
soufre, ce qui correspond assez bien à la formule AzO^K -f- 3C -f- S.
Lors de la déflagration de la poudre, il devrait se produire Az, CO2, CO et KS, c'est-à-
dire de l'azote, du gaz carbonique et oxyde de carbone et du sulfure de potassium. Mais
la nature des produits est plus complexe. Le volume des gaz produits est égal à 2000 fois le
volume de la poudre employée et la température est évaluée à 1200°. L'évolution de la
masse des gaz, développée subitement par cette température élevée, donne naissance à la
force explosive de la poudre.
Une poudre, pour être bonne, doit satisfaire à un ensemble de conditions, qui ne sont
pas sijsceptibles d'être exposées ici : elle ne doit pas être trop brisante, c'est-à-dire qu'elle
ne perde pas ses gaz trop rapidement et ensuite elle ne doit pas être trop facilement
inflammable. La poudre s'enflamme à 400", par le choc du fer Gontre le cuivre ou du
cuivre contre le cuivre.
Le salpêtre est parfois employé pour la fabrication de l'acide azotique, mais on préfère
ordinairement l'azotate de soude parce qu'il est moms cher et qu'à poids égal, il donne plus
d'acide azotique que le salpêtre.
Il est en usage également pour les salaisons.
II. On obtient la quinine en faisant macérer les racines du quinquina jaune ou gris dans
une eau légèrement acidulée d'acide chlorhydrique. La quinine a une saveur amère, désa-
gréable ; elle est insoluble dans l'eau pure, mais elle se dissout dans l'eau étendue d'acide
chlorhydrique. C'est pourquoi dans ses usages médicaux, on emploie ordinairement le
chlorhydrate de quinine. La quinine est employée en médecine cfemme fébrifuge ; on la
confond souvent dans le langage vulgaire avec le sulfate de quinine qu'on obtient en neu-
T, m. 8
118
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
tralisant par l'acide sulfurique la solution de chlorhydrate de quinine et en lavant à l'eau
le produit obtenu. Le sulfate de quinine est jaune, d'une saveur amère et désagréable
comme la quinine. Il est très-soluble dans Teau, dans l'alcool et l'éther. On donne le nom
de teinture de quinine à une dissolution de sulfate de quinine dans l'alcool. Le sulfate est
indécomposable par la chaleur ; il est susceptible de cristalliser. Le sulfate de quinine est
décomposé par plusieurs agents réducteurs. Il est employé fréquemment en médecine
comme fébrifuge ; il est appliqué avec quelque succès contre la goutte, le rhumatisme
articulaire et contre certaines névroses.
3° Première scientifique.
A. Épreuve écrite (six heures).
I. Former une équation dont les racines soient les différences des carrés, deux à deux,
des racines de l'équation : x^ -\- px"- -|- ^ = 0.
Faire connaître les racines de l'équation demandée et la condition nécessaire pour qu'elles
soient réelles.
II. Les côtés d'un triangle équilatéral sont tangents à une sphère de rayon R. Ce triangle
est. la section parallèle à la base dune pyramide régulière, circonscrite à la sphère. Déter-
miner le volume de cette pyramide en fonction de R et du côté a du triangle donné.
Quelle est la plus grande valeur que l'on puisse donner à a et que devient le volume de la
pyramide pour ce maximum de a et pour a = o?
III. Un cercle dont le centre est fixe et dont l'équation est {x — pY -\- [y — qf = R^,
coupe une hyperbole donnée en plusieurs points. En considérant deux de ces points, M et N,
quel est le lieu des points milieu de la corde MN lorsqu'on fait varier le rayon R? Discuter
l'équation du lieu.
B. Epreuve orale (trente-cinq minutes — 6 élèves admis).
Algèbre. — Soit donnée la relation y = — — r--
X' -]■- X — 1
Trouvez les valeurs maxima et minima de y lorsque l'on fait varier x depuis l'infini négatif
jusqu'à l'infini positif.
Géométrie. — Tracer, parallèlement aux bases d'un trapèze, une droite qui le partage en
deux parties qui soient entre elles dans le rapport de ces bases.
Géométrie analytique. — Deux axes rectangulaires o x, o y, sont rencontrés, le premier
au point A, le second au point B, par une droite qui se meut parallèlement à elle-même.
Trouvez le lieu du point de rencontre des droites AP, BQ, les points P et Q étant deux
points fixes placés respectivement sur l'axe des y et sur l'axe des x.
Discutez l'équation du lieu dans l'hypothèse où la droite AB est perpendiculaire à PQ.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
^8
Élèves nouveaux.
1" prix (prix d'honneur). Joseph Seron, de Liège . . .
2* id. Emile Lefebvre, de Soignies
1" accessit. Eugène Leboucq, d'Ypres
2* id. Henri Braeckmans, de Ninove
3" id. Charles Hardenpont, de Merbes-Ie-Château.
Élève spécial.
Prix . Arthur Wittamer, de Stock em
Liège.
Tournai.
Ypres.
Gand.
Namur.
Arlon.
371/2
341/2
33
31
30
831/2
811/2
73
72
72
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 119
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS A l'ÉPREUVE ÉCRITE.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
ce
O
p..
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
g
O
fin
Élèves nouveaux.
Gustave Hock . . .
Emile Ronkar . . .
Oscar Houx. . . .
Hip. Vanden Rydt. .
Télesphore Wilmart.
Arthur Roman. . .
Namur.
Liège.
Id.
Id.
Namur.
Charleroi.
38
36
36
3.5
33
33
Victor Godfroid . .
Élève vétéran.
Amand Henrard . .
Élèves spéciaux.
Léon Gorrissen. . .
Joseph Marchai . .
Mons.
Dinant.
Ypres.
Namur,
32
33
36
30
4° Concours spécial de flamand (six heures).
Welke voordeelen moeten wij trachten uit de kennis der vaderlandsche geschiedenis te
trekken ?
Lauréats.
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Prix. Joseph Goedts, d'Anvers. .
Accessit. Gustave Van Haute, de Gand
Anvers.
Gand.
ÉLÈVE NON LAURÉAT QUI A OBTENU AU MOINS LA MOITIE DES POINTS.
Charles Michiels 1 Bruxelles. 1 50
E. TROISIEME PROFESSIONNELLE.
1° Matières littéraires (six heures).
Composition française. — Un jeune homme, orphelin et l'aîné d'une famille nombreuse,
demande à un chef d'industrie une place qui lui permette d'employer ses connaissances et
son activité et de subvenir ainsi aux besoins de ses frères et de ses sœurs.
Histoire et géographie. — I. Racontez brièvement l'histoire des établissements des Nor-
mands en Italie et en Sicile.
Ik Que savez-vous de la croisade d'Occident entreprise au nord de l'Allemagne (Prusse,
Livonie, Esthonie)?
III. Décrivez le cours du Volga et nommez ses affluents.
IV. Quels sont les fleuves qui se jettent dans le lac d'Aral?
Thème allemand ou flamand pour les provinces wallonnes. — Tlième allemand pour les
provinces flamandes. — Ceux qui n'ont pas vécu dans les pays du Nord ne savent pas quelle
vie nouvelle leur apporte chaque hiver. Pendant de longues semaines, en flocons drus et
serrés, la neige tombe, ou plutôt elle est si abondante et si compacte que l'on ne sait vrai-
ment pas si elle tombe. Vous êtes enveloppé dans un tourbillon blanc.
Mais quand la neige a tombé pendant bien longtemps, quand la plaine, la montagne
et les bois ont reçu leur parure d'hiver, une nappe partout égale, immense, s'étend sur la
nature uniforme : les vallées sont remplies, les montagnes abaissées, un seul niveau passe
sur le pays tout entier. La Suède n'est plus qu'une vaste plaine, déroulant pendant
500 lieues ses perspectives infinies. Quand, vers midi, la brume, roulée par un vent léger,
s'écarte; quand rien ne trouble la transparence bleue de l'éther, le soleil sur la neige
120
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
immaculée resplendit avec un incomparable éclat. La scène change d'aspect quand on entre
dans les bois : la tête brune des grands sapins est poudrée de frimas, leurs bras longs et
maigres accrochent la neige au passage, elle reste attachée çà et là, comme les flocons d'une
toison déchirée.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
o s
01
o u ••
Prix. Arthur Ysengrin, d'Ostende .
1" accessit. Jules Burton, d'Anvers . . .
2' id. Alfred Mirlier, d'Orchies , .
l"ment. h. Gustave Delhaye, de Nimy. .
2" id. Charles Guillaume, de Bruxelles
3' id. Arthur Hotton, de Saint-Hubert
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU
Léopold Labenne
Symphorien Poery
Léon Hennebert
Arthur "Weyts
Gustave De Roover
Valère Richard
Victor Foulon
Constant Smits
Félix Soetens
Badilon Crombois
Vital Moreau
Félicien Beaudhuin
Auguste Soupart
Emile Attout
Georges Yvon
Denis Lecocq
Georges Van Ackere
Emile Dubois
Ostende.
Anvers.
Tournai.
Bruxelles.
Arlon.
28
28
181/2
28
211/2
191/2
171/2
21/2
151/2
121/2
21/2
11
771/2
681/2
66
611/2
61
601/2
AU MOINS LA MOITIE DES POINTS.
Mons.
35
9
15
59
Arlon.
24
21
121/2
571/2
Tournai.
30
181/2
7
551/2
Gand.
21
24
9
54
Bruxelles.
20
281/2
5
531/2
Charleroi.
20
27
61/2
531/2
Id.
20
30
3
53
Anvers.
23
28
1
52
Id.
19
33
»
52
Mons.
32
9
11
52
Id.
25
221/2
4
511/2
Namur.
27
18
6
51
Nivelles.
20
23
8
51
Liège.
21
261/2
31/2
51
Bruxelles.
18
271/2
5
501/2
Liège.
24
20
61/2
501/2
Tournai.
26
23
1
50
Charleroi.
24
23
3
50
2° Matières scientifiques (six heures).
Sciences commerciales. — I. Quels sont les comptes particuliers que le fabricant doit
ouvrir? Dire comment sont débités, crédités et soldés les comptes suivants : 1° le compte
de fabrique ; 2° le compte de matières premières ; 3° le compte de frais de fabrication.
II. Pierre a souscrit le P^ août trois billets. Le premier de 6,000 francs payable le
15 septembre; le second de 7,000 francs payable le P"" novembre; le troisième de
8,000 francs payable le 20 décembre et au taux de 1/2 p. c. par mois. On demande l'époque
à laquelle Pierre pourrait acquitter les trois billets sans perte ni gain.
Algèbre. — I. Démontrer la formule qui fait connaître la somme des N premiers termes
d'une progression par quotient.
Approprier cette formule au cas où la progression est décroissante à l'infini.
II. Deux personnes A et B ont mis 1,400 francs dans une entreprise. A retire au bout
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
121
de 18 mois 872 francs capital et intérêts simples compris. B retire après 12 mois 636 francs,
tant en capital qu'en intérêts. Déterminer les mises d'A et de B.
Géométrie. — I. Faire connaître une méthode propre à trouver le rapport approché de la
circonférence au diamètre.
IL Construire le triangle dont on connaît un côté, l'angle opposé et le rapport des deux
autres côtés.
Quel doit être ce rapport pour que le triangle soit le plus grand possible ?
Trigonométrie. — I. a^b, c étant les trois côtés d'un triangle et A, B, C les angles res-
1 , Xip — b) (p — c)
pectivement opposés à ces côtés, démontrer la formule tang ^ A = \y r-^— r —
2 9^ P[P — o)
dans laquelle p représente le demi-périmètre. Dire si la formule est homogène et comment
on peut y appliquer le calcul logarithmique.
II. Résoudre le triangle rectangle dans lequel on donne l'angle aigu B et la perpendicu-
laire menée du sommet de l'angle droit A sur l'hypoténuse.
Physique. — I. Quelles sont les hypothèses sur la nature du calorique?
II. Faire connaître d'une manière sommaire la construction du thermomètre à mercure
et les principales échelles qui sont en usage.
Lauréats.
\
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. François Clément, de Bruxelles
Malines (coll. comra.).
Verviers.
Namur.
Bruxelles.
Ostende.
Huy.
Verviers.
Gand.
Mons.
Tournai.
83
81
81
78
71
69
69
69
69
67
Eugène Nagand, de Theux
2» id.
Félicien Beaudhuin, de Namur
3' id. Gustave De Roover, de Haeren
4* id. Arthur Ysengrin, d'Ostende
/ François Bertin, de Huy . . . . .
\ Nicolas Fastré, de Verviers
1" accès.
2° id. Louis Cornu, d'Antoing.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
H
î
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
o
Léopold Bombled. .
Chiraay.
66
Jules De Give . . .
Tirlemont.
55
Antoine Drost . . .
Anvers.
66
Auguste Soupart . .
Nivelles.
54
Arthur Weyts. . .
Gand.
61
Xavier Druart . . .
Thuin.
54
Charles Gombault. .
Dinant.
60
Marins Do Pommier .
Id.
53
Nicolas Marx . . .
Arlon.
60
Edouard Bricusso. .
Mons.
53
Arthur Dehem. . .
Ypres.
58
Gustave Delhayo . .
Id.
53
Julicien Cornez. . .
Mons.
58
Charles Magnée . .
Bruxelles.
53
Georges Lambiotte .
Liège.
58
Georges Stappers . .
Anvers.
52
Ernest Théàte . . .
Id.
58
Henri Pargy. . . .
Mons.
51
Georges Van Ackere.
Tournai.
56
J. Vanden Bogaerde.
Bruges.
50
122
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
4° SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
QUESTIONS
QUESTIONS
A TRAITER
JURYS.
LAURÉATS.
A TRAITER A DOMICILE.
EN LOGE.
A. FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
1° Sciences philosophiques et historiques^.
MM.
Rechercher et coordonner les
Wagener, prof, à l'université
renseignements fournis par
de Gand.
les anciens sur les congrès
Troisfontaines, prof, à l'univer-
internationaux qui se sont
sité de Liège.
tenus en Grèce depuis les
Altmeyer, prof, à l'université
guerres médiques jusqu'à la
de Bruxelles.
prise de Corinthe (H6 avant
Muller, prof, à l'université de
J.-C).
Louvain.
Van Hasselt, memb. de l'Aca-
démie royale de Belgique.
2° Philologie'K
MM.
Tracer un tableau littéraire
Apprécier Cor-
Fuerison, prof, à l'université
M. Hubert-Ferdinand-
de la comédie en France
neille comme au-
de Gand.
Maurice Kufferath,
depuis Molière jusqu'à nos
teur tragique.
Stecher, prof, à l'université de
de St-Jbs.-ten-Noode,
jours.
Liège.
élève en droit de
Van Bemmel, prof, à l'univer-
l'univ. de Bruxelles,
sité de Bruxelles.
reçu candidat en phi-
De Monge, prof, à l'université
losophie et lettres à
de Louvain,
Louvain en 1870 (82
Fuss, conseiller à la cour de
points sur 120).
cassation.
B, FACULTÉ DES SCIENCES.
1« .
Sciences physiques et mathématiques ^.
MM.
Exposer et discuter la théorie
Un point matériel
Andries, prof, à l'université
M. Junius Massant, de
du gyroscope.
est fixé dans une
de Gand.
Gosselies, élève-ingé-
circonférence qui
De Cuyper, prof, à l'univer-
nieur des ponts et
se meut dans un
sité de Liège.
chaussées, élève de
plan en roulant
Buisset, prof, à l'université de
l'université de Gand
sans glisser sur
Bruxelles.
(66 points sur 100).
une autre circon-
Gilbert, prof, à l'université de
férence ; appli-
Louvain.
quez la théorie
Maus, inspecteur des ponts
des mouvements
et chaussées.
relatifs à la dé-
termination de la
forée totale capa-
ble de faire pren-
dre au point le
mouvement sup-
posé, et discutez
•
le résultat.
2° Sciences naturelles '*.
Exposer et discuter les phéno-
mènes de dissociation et les
rapports de ces phénomènes
avec les densités des vapeurs
anormales.
C. FACULTÉ DE DROIT.
1° Droit romain ^.
1 Exposer la théorie du droit
1 romain relative à la clause
pénale.
■1 Un concurrent. Il ne fut p
as admis aux épreuves subséquentes du concours.
2 Un concurrent.
3 Deux concurrents. Mentio
n honorable fut accordée à M. Constantin Lepaige, de Liège, élève de l'uni-
versité de cette ville, candidat
en sciences physiques et raatliématiques (60 point sur 100).
4 et 5 Aucun concurrent.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
123
QUESTIONS
A TRAITER A DOMICILE.
QUESTIONS
A TRAITER
EN LOGE.
JURYS.
LAUREATS.
2° Droit moderne ^ .
On demande un exposé métho-
dique des modifications essen-
tielles que le nouveau Code
pénal a, dans sa partie géné-
rale (livre 1"'), portées aux
dispositions correspondantes
du Code pénal de 1810. Les
concurrents apprécieront les
modifications et les motifs sur
lesquels elles sont fondées.
Déterminer la génération et la
structure du tissu muscu-
laire.
D. FACULTE DE MEDECINE.
1° Matières générales 2.
Quelles sont les
données que pos-
sède aetuelleme"'
la science sur
l'origine des fi-
bres nerveuses
dans le système
nerveux cérébro-
spinal ?
MM.
Van Bambeke, prof, à l'uni-
versité de Gand.
Masius, prof, à l'université de
Liège
Rommelaere, prof, à l'univer-
sité de Bruxelles.
Van Kempen, prof, à l'univer-
sité de Louvain.
Marinus, membre de l'Acadé-
mie de médecine.
2*^ Matières spéciales ^.
Faire l'histoire de l'accouche-
ment prématuré artificiel.
Quelles en sont les indica-
tions ? Faire un parallèle en-
tre ses divers procédés.
1 Aucun concurrent.
2 Un concurrent.
MM.
Van Cauwenberghe , profes-
seur à l'université de Gand.
Wasseige, prof, à l'université
de Liège .
Pigeolet, prof, à l'université
de Bruxelles.
Hubert, prof, à l'université de
Louvain.
Vleminckx, président de l'Aca-
démie de médecine.
3 Un concurrent. Il ne fut pas admis aux épreuves subséquentes.
M. Léon Frédéricq, de
Gand, élève de l'uni-
versité de cette ville,
candidat en médecine
(125 points sur 150}.
Le mémoire de M. Frédéricq a été publié.
Distribution des prix : Incident.
Aux termes des dispositions organiques des concours de renseignement
moyen, on n'appelait à Bruxelles, pour y recevoir les prix ou les accessits,
que 4es lauréats de la rhétorique latine et de la 1^® professionnelle (sections
réunies, section scientifique et section industrielle et commerciale).
Eu égard au succès obtenu dans le concours de 2^ latine, par l'élève
Edmond Molle, de l'athénée royal de Tournai (l^r prix, en partage, de
composition française, i«^ prix de thème latin et 2^ prix de version
grecque), un arrêté royal du 20 septembre avait décidé que, par dérogation
aux dispositions que nous venons de rappeler, cet élève serait admis à venir
recevoir à la cérémonie de la distribution solennelle des prix du 25 septembre
1874, les récompenses qu'il avait méritées.
Le public fit une ovation brillante à l'élève Molle.
Le discours traditionnel fut prononcé par M. R. Boddaort, professeur ordi-
naire à la faculté de médecine de l'université de Gand,
124
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
NOMS. Pages-
Adriaenssens, Alphonse . . 78
André, Alfred 75
André, Arnould 76
André, Joseph 76
Andrieu, Cliarles-Louis . . 79
Atquet, Edouard 76
Augustin, Emile 77
Baily, Clément-Joseph ... 76
Balaes, Joseph 79
Baratte, Achille 77
Barras, Adolphe 78
Bayet, Bernard 77
Bertiaux, Gustave .... 77
Bertinchamps, Florian. . . 79
Bievez, Edmond 77
Binamé, Emile 76
Bisschop, Emile . . . . 77, 79
Blanchez, François .... 79
Bocard, Victorien .... 75
Bodard, Oscar 78
Bodart, Camille 78
BoUe, Joseph-Jules .... 76
Botz, Henri 76
Bouchard, Joseph .... 78
Bougnet, Eustache .... 76
Bourgeois, Oscar-Émile . 75, 79
Bovy, Jules 78
Braecke, Pierre 79
Brasseur, Léon 78
Bruynooghe, Remi-Louis. . 79
Burgeon, Jules 77
Caberghs, Léopold . . . 78,79
Cailleau, Edouard .... 78
Carpentier, Vital 79
Charlier, François .... 78
Chaudron, Edmond .... 78
Chenu, Emile 75
Chevalier, Jean-Baptiste . . 77
Christophe, Charles. ... 77
Cloes, Emile 78
Cocu, Zacharie 75
Collinet, Gilles 77
Conreur, Pamphile .... 78
Corman, Joseph 78
Cornil, Jean-Baptiste ... 75
Corteille, Louis 78
Costerraans, Paul .... 78
Cousinne, Benjamin-Louis. 75, 79
Coussaert, Polydore. . . 78, 79
Creten, François. ... 76, 79
Dandin, François 78
Dandois, Adolphe .... 78
Danhier, Ferdinand. ... 76
Danis, Arsène-Herm. ... 77
De Baenst, Charles ... 79, 79
De Bay, Arthur 76
De Belder, Jules , . . . 76, 79
De Block, Julien . . . . 76, 79
De Brouwer, Jean-Guillaume 77, 79
De Ceuster, Alphonse-Jean 77, 79
De Coninck, Victor .... 75
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes.
NOMS.
Degreez, Jules. . . .
De Langhe, Edmond. .
Delarue, Arthur . . .
Delhove, Valery-A.-L.-J.
Delmarche, Léonard. .
Delporte, Théophile. .
Delsenne, Adolphe . .
Demanet, Stanislas . .
De Marneffe, Emile. .
Depelchin, Alphonse .
De Pelsenaire, Justinien
De Pelsenaire, Oscar .
Depret, A.-C.-F . . .
De Ruette, Salomon . .
Derzelle, Henri . . .
Descamps, Aimable. .
Destrée, Camille. . .
Dethier, Eugène . . .
Dethisse, Alphonse-Joseph
De ToUenaere, Henri-Charles
Detournay, Jean. . ,
Detournay, Jean-Baptiste
Devivier, AIp.-Franç. -Joseph
De Vleeschauwer, A. .
De Vuyst, Désiré. . .
De Wolf, Régnier . .
Dolimont, Jean- Joseph.
Doneux, Joseph . . .
Dormal, Armand-Joseph
Drugmand, Jules. . .
Dubois, Léon-Pierre .
Dubois d'Enghien, Léon
Dubuisson, Joseph . .
Duby, Désiré ....
Duchateau, Désiré
Ducq, Victor ....
Dujardin, Léon . .
Dumoulin, Henri. . .
Durieux, Arthur . . .
Dussart, Charles. . .
Dutrieux, Fernand . .
Duwez, Jules ....
Duysters, Henri . . .
Elias, Albert-Mathieu .
Esbois, Fortuné . . .
Everaert, Philémon. .
Evrard, Octave . . .
Fassoul, Victor-Joseph.
Fayhay, Henri. . . .
Ferret, Adolphe . . .
Forrer, Joseph-Gustave
Fournier, Désiré-Louis .
François, Georges
François, Jules
Frère, Victor .
Frise, Camille.
Gaucet, Charles
Geerts, Julien.
Gérard, Jules.
Gérard, Olivier
Gerrebos, Henri
Pastes.
. 78
76,79
. 75
76
78
78,79
78
76
78
76
78
75
78
79
77
77
75
77
77
78
75
76
75
78
76
78
78
78
78
78
,79
77
79
76
79
78,'
NOMS. rages.
Gillet, Clément- Auguste . . 77
Gillet, Gustave 75
Gliedner, Alcide 75
Goffln, Louis ...... 77
Gravis, Alphonse 78
Haan, Armand . . . . 78, 79
Hanse, Émile-Eugène ... 77
Hansenne, Jean . .
Hébrant, Jules-Joseph
Heine, Alphonse-Georges
Hemptinne, Camille
Hendrick, Jules .
Henri, Emile . .
Hermans, Pierre.
Hinssens, G.-S.-J. .
HoUanders, Etienne.
Hombert, Lucien. .
Honbey, Léopold. .
Houssein, Henri. .
Jacobs, Alfred. . .
Jacobs, Edouard. .
Jacquemain, Frédéric
Jacquemart, François
Jacquet, Charles. .
Jadoul, Charles . .
Jassin, Charles . .
Jassogne, Hippolyte.
Jonckbloedt, Lucien.
Lagasse, Lucien-P.-L
Lallemand, Gustave.
Lambert, Jean-Baptiste
Lambiotte, Louis.
Lamotte, Louis .
Lapière Georges.
Lavallée, Auguste
Leblanc, Émile-Jean-Joseph
Lebrun, Emile-Adolphe
Lejeune, Conrard. .
Lejeune, Marc-Louis
Lekeu, Joseph. .
Leloux, Joseph .
Lemaître, Jules .
Léonard, A. -Joseph
Leroy, Edmond 78
Leurquin, Ferdinand ... 77
Locoge, Alfred 79
Loze, Albert 78
Lucas, Joseph-Emm.-Cécile . 75
Magis, Jules 78
Maquinay, Ernest .... 78
Marchai, Alphonse .... 77
Marcoux, Jules-Joseph. . . 77
Maréchal, Emile 77
Maréchal, Paul 78
Maris, François 78
Mathieu, Louis 75
Mayard, Hubert 77
Mertens, François .... 76
Mertens, Herman ... 78, 79
Meuris, Hilaire- Gustave . . 75
Micha, Joseph 78
HISTOIRK DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
125
NOMS Pages.
Michaux, Constant .... 77
Michiels, Elie 78.79
Michiels, Pierre 77
Minsen, Félicien 75
Mirguet, Jean 75
Mommaerts, Philippe ... 76
Monin, Fernand 78
Moreels, Oscar 79
Mutsaars, Bertranrl. ... 77
Nève, Adrien 77
Nicolas, Florentin- Joseph. . 78
Noulard, Charles 77
Nutaels, Isidore 76
Pauquet, André 77
Pécher, Jules 75
Pernet, Arsène 75
Perpète, Emile 78
Petit, Jules 79
Pierre, Auguste 75
Pierre, François 76
Pirard, Alphonse 76
Piret, Godefroid 78
I, Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS. Pages.
Pirotte, Victor 77
Putzeys, Léon 77
Quinet, Etienne 77
Rademaekers, Charles. . 76, 79
Raskin, O.-F.-J.-J 78
Regibo, Edmond-Joseph-Alex. 75
Remy, Jean 78
Richoux, Hyacinthe. ... 76
Robyns, Gaspard. ... 78, 79
Roussel, Léon 76
Segaert, Gérard 78
Servaes, Joseph 78
Servais, Jules 77
Simon, Camille- Auguste . . 76
Simon, Jean-Baptiste ... 78
Sold, Joseph 77
Stallaerts, Jules 78
Steleman, Marcel 78
Stevesyns, Guillaume ... 77
Stodel, Isidore 78
Suru, Jules 78
II. Athénées et collèges.
NOMS.
Tamboise, Jules . . .
Thérasse, Napoléon. .
Thirion, Augustin . .
Tits, Lambert. . • •
Tombeux, Joseph-Hubert
Tondeur, François . .
Torcq, Charles-Louis .
Vanden Abeele, Jules .
Vanden Bossche, Charles
Van Lamperen. Hippolyte
Van Strydonck, François
Verhooven, Eugène .
Verhuyck, Auguste.
Verlaine, Gustave .
Verstappen, Jean. .
Vinck, Charles . .
Wangermée, Félix .
Wathelet, Franç.-Jean
Watillon, Arthur .
Williot, Alfred . .
Wouters, Jules . .
Pages.
75
78
78
77
76
76
75
79
79
75
77
78
78,79
78
77
77
75
Joseph. 77
77
75
77
Abrassart, Louis . .
. 99
Braeckmans, Henri .
110, 118
Cornu, Louis
121
Albert, Léon. . . .
97, 103
Braun, Auguste . . . .
84, 88
Couteau, Henri ....
85
Arnold, Jean. . . .
94,96
Brieusse, Edouard . .
. 121
Craeynest, Jean. , . .
104
Arnold, Léon . . .
. 103
Brogniez, Ferdinand . .
95, 98
Crombois, Badilon . . .
120
Asou, Albert. . . .
. 82
Brouhon, Alexandre .
. 1C3
Dallemagne, Jules . . .
103
Attout, Emile . , .
. 120
Bruneel, Arthur. . .
. 104
Dandoy, Jean ....
94
Aubert, Edmond . .
96, 98
Buedts, E.-H.-M. . .
85,93
Dandrimont, François. .
82, 84
Aulit, John ....
. 98
Buisseret, Auguste. .
. 83
Dauge, Joseph ....
83, 83
Bamps, Frédéric . .
. 85
Burton, Jules . . .
. 120
De Becker, Edmond . .
. 103
Barbaers, Antoine . .
. 95
Buschman, Eugène. .
. 103
De Becker, Emile . . 82,
83,88
Barbé, Charles . . .
. 104
Busschaert, Camille .
82, 104
Debo, Gérard ... 83,
88, 99
Barthels, Charles . .
. 104
Caluwaerts, Auguste .
. 82
DeBruyn, Léon. . . .
. 103
Bary, Emile ....
. 99
Canivez, Camille . .
. 103
De Burlet, Philippe . .
82, 84
Baude, Emile . . .
, 110
Canneel, Jules . . .
94. 97
De Busschere, Auguste .
. 103
Beaudhuin, Félicien .
120, 121
Cappuyns, Henri-Florent
. 103
De C'^uster, Aloïs-François
103
Beaudoux, Célestin. .
. 104
Cappuyns, Jean-Louis.
. 95
De Chestret, Charles . .
96, 99
Beaupain, Jean . . .
. 94
Carlier, Jules . . .
. 104
De CoUombs, André . .
. 99
Bech, Edmond . . .
. 104
Cartuy vels, Joseph . .
. 104
De Coster, Théodore . .
. 98
Bégault, Am^dée . .
95, 98
Castaigne, Alfred . .
. 103
De Creeft, Paul ....
. 104
Bellaire, Ferdinand .
. 85
Chapuis, Grégoire . .
. 98
De Deken, Laurent. . .
. 104
Belli«, Camille . . .
. 104
Chaussette, André . ,
. 113
De Dryver, Julien . . .
. 103
Bergmans, Oscar . .
. 104
Cheval, Victor . . .
. 104
Defays, Félix
. 104
Berland, Auguste . .
. 98
Chevalier, Emlje . .
. 84
De Gallaix, Désiré . . .
94, 98
Berlin, Jean-François.
. 121
Chômé, Charles . . .
. 104
De Ghilage, Achille. . .
. IW
Biaise, Joseph . . .
. 103
Claes, Pierre. . . .
. 93
Degive, Jules ....
. 121
Bocklandt, C.-J.-A. . i
J3, &5, 88
Claikens, Joseph . .
. 97
Degive, Oscar ....
. 104
Boedt, Jules. . . .
95, 98
Clément, Eugène . .
. 98
Dehem, Arthur ....
. 121
Boinem, Jules . . .
83, 88
Clément, François . .
. 121
De Hoon, Herman . . .
. 95
Boland, Victor . . .
83, 87
Clerfeyt, Georges . .
95, 96
Dehoux, Pierre. . . 82,
85, 87
Bollinck, Ferdinand .
84, 93
Coart, Emile. . . .
. 104
De Keulenaere, Oscar. .
. 83
Bombled, Léopold . .
. 121
Cochez, Stanislas . .
. 104
Delaet, Emile ....
94, 98
Boni face, Albert . .
85, 88
Colard, Emile . . .
. 96
DeLaet, Franç.-J.-J.
. 104
Bonjean, Albert. . ,
M, 96, 98
Colin, Joseph. . . .
. 88
De Lalaing, Charles . .
94, 99
Bonneville, Edgar . .
. 99
Coornaert, Victor . .
. 84
Delanne, Alphonse . . .
. 102
Bontboulle, Louis . .
. 103
Coppieters, Louis . .
. 104
Delavigne, Jean-Baptisto.
85
Bossut, Narcisse . .
. 110
Coppieters, Oscar . .
82, 84
Delchevalerie, Joseph. .
85
Bouillard, Victor . .
. . 98
Corbugy, Fernand . .
. 85
Delforge, Maximilien . .
. 84
Boutelier, Félix. . .
. . 103
Cornez, Jullcien, . .
. 121
Delhaye, Gustave . . 12
0, 121
Bouvier, Jules . . .
. . 98
Cornez, Stanislas . .
. 104
Delhaye, Jean ....
99
126
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
II, Athénées et collèges. (Suite.
. 121
120, 121
94,98
. 85
95, 98
94, 98
. 98
. 103
82, 85
94, 99
NOMS. Pages.
Deljoutte, Léon .... 95, 98
Delmée, Jean-Baptiste . . 104
De Malotau, Henri .... 97
Demaret, Jules .... 95, 98
De Meulemeester, Jean . 95, 98
De Moor, Charles .... 104
De Moor, Louis. . . . 84, 93
De Moulin, Jean. . . 94,96,98
De Mulie, Joseph .... 104
De Neef, Albert . .
De Pommier, Marius
De Roisin, Auguste
De Roover, Gustave
De Rousseau, Jules
DeRuysscher, Jean-Baptiste .» 104
Descamps, Jules
De Smet, Alphonse
Desmet, Joseph .
Destrée, Edmond
Dever, Edmond .
Devers, Arthur .
Devue, Albert .
De "Wachter, François
Dezeine, Camille
Dieudonné, Achille-Joseph . 98
Dortu, Ernest 104
Drost, Antoine ..... 121
Druart, Xavier 121
Dubois, Emile (Enghien) . 83, 88
Dubois, Emile 120
Dubois, Fidèle 88
Dubois, Jean-Pierre ... 103
Dubrunfaut, Joseph . . . '98
Dubuisson, Léon .... 104
Dufour, Louis 85
Dugauquier, Léon .... 104
Dumont, Théodore ... 84, 88
Duquesnes, Ernest
Duyck, Edouard.
Englebert, Léonard
Erculisse, Eugène
Ernst, François.
Escouflaire, Charles
Fastré, Nicolas 121
Fauconnier, Joseph ... 98
Feyen, Michel 103
Fiasse, Charles . . . . . 104
Fievez, Henri 84
Foccroulle, Georges . 83, 83, 99
FoccrouUe, Henri .... 99
Foucart, Edouard
Foulon, Victor .
Fraipont, Ferdinand
Franck, Arthur .
François, Emile,
Frère, Emile. .
Frison, Armand.
Gaillard, Arthur
Gallée, Emile 104
Gardens, Adrien .... 110
Genotteau, Alphonse ... 104
Gentil, Jules.
Gérard, Gustave .... 87
104
. 120
84, 87
. 104
. 104
. 98
. 104
NOMS.
Gérard, Léon. .
Ghaye, Julien .
Ghysbrecht, Léon
Gilbert, Paul. ,
Gillis, Emmanuel
Giroul, Armand .
Giroul, Jules. .
Gittée, Auguste .
Godbille, Nestor
Godfroid, Victor
Goedts, Joseph .
Goethals, Lébpold
Goethals, Paul .
GoflRn, Samuel .
Goltfus, Joseph .
Gombault, Charles,
Goossens, Armand
Gorrissen, Léon.
Gorrissen, René.
Goût, Joseph. .
Gouverneur, Oscar
Govaerts, Octave
Grafé, Joseph .
Gratia, Gustave
Grauls, Félix .
Groulard, Jules .
Groverman, Adrien
Guillaume, Charles
Guillery, Raoul .
Guyaux, Eudore.
Guyot, Léon . .
Haerens, Ernest.
Hamande, Louis
Hane, Marcel .
Hanicotte, Arthur
Hanuise, Jules .
Hardenpont, Charles
Hardy, Camille .
Harlaux, Charles
Harmegnies, Jean
Haye, Oscar . .
Hecq, Adrien .
Hendrick, Félix.
Hennebert, Léon
Henneton, Auguste
Henrard, Armand
Herman, Gustave
Herzet, Jean.
Hinnekens, Gustave
Hock, Gustave
Hocq, Octave
HoUanders, Armand
Hoornaert, Charles
Hotton, Arthur
Houx, Oscar.
Hubert, Eugène
Hye, Louis .
Ickx, Léon .
Jadot, Odilon.
Jamin, Grégoire
Janlet, Victor
Jansen, Paul.
Janssens, Gustave
110,
Pages.
83
82, 84
94, 99
. 84
95, 98
. 98
. 103
84, 88
110, 119
113, 119
. 99
. 103
83, 84
. 104
. 121
. 87
. 119
. 84
. 103
. 99
. 104
94, 97
. 84
. 103
. 104
. 120
. 84
. 104
. 99
. 121
. 87
. 103
110, 113
. 103
. 118
95, 98
94, 99
. 104
. 95
. 104
. 104
. 120
. 84
. 119
. 103
. 82
94, 98
. 119
. 110
99
120
119
94, 98
. 83
83,83
, 104
NOMS.
Janssens, Louis.
Jeangette, Justin
Jentil, Jules . .
Jottrand, Barthélémy
Julin, Charles
Kempeneers, Isidore
Revers, Maurice
Khnopff, Fernand
Kleynen, Joseph
Knaeps, Géréberne,
Kops, Arsène .
Kops, Octave. .
Kretz, Armand .
Krutwig, Jean .
Labenne, Léopold
Lacroix, Albert .
Lagarde, Edmond
Laigle, Georges.
Lamal, Joseph .
Lambiotte, Georges
Lardinois, Félicien.
Lardinois, Gustave,
Lebeau, Jules .
Lebègue, Prosper
Leblan, Adrien. .
Leboucq, Eugène
Leelercq, Georges
Lecocq, Bénis .
Ledent, Armand
Ledent, Félix. .
Ledouble, Octave
Lefebvre, Emile.
Lejeune, Jean .
Lemaire, Frédéric
Lembourg, Georges
Lemoine, Edgar.
Lemonnier, Alfred
Lemonnier, Maurice
Lepage, Léon .
Lepaige, Auguste
Lequenne, Alfred
Leurs, Louis. .
Libar, Charles .
Ligy, Albert . .
Linard, Sylvain.
Logtenburg, Emile
Lonchay, Henri.
Longflls, Joseph.
Longflls, Victor.
Loomans, Henri.
Loppens, Georges
Losseau, Jules .
Louis, Gustave .
Louvat, Frédéric
Louyest, Ephrem
Maas, Paul . .
Maerhoudt, Pierre
Magnée, Charles
Malherbe, Georges
Mairlot, Henii . ,
Maisin, Omer .
Marcas, Marius .
Marchai, Joseph
HISTOIRK DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
127
II, Athénées et collèges. (Suite.)
NOMS.
Pages.
NOMS.
Pages.
Maris, Romain . . . 82, 84, 88
Pierre, Henri . .
. . . 95
Martin, Ernest . . .
. . 99
Pirard, Servais . .
. . . 104
Marx, Nicolas . . .
. . 121
Piron, Charles . .
. . 98
Masquelin, Henri . .
. 83, 87
Pissart, Vincent. .
. . 95, 99
IVTn'ssv Alhprt ' .
. . 103
Piton, Marins .
. . 104
Mast, Ferdinand . . i
)4, 96, 97
Poery, Symphorien.
. . . 120
Mathieu, Flavien . .
. . 104
Poilvache, Gérard .
. . 103
Mathieu, Frédéric . . l
)2, 83, 87
Pongie, Louis . .
. 82, 85
Mathys, Alphonse . .
. 99
Poot, Lambert-Léon
. . 103
Matton, Henri-Emile .
. 83, 84
Poulin, Auguste. .
. . 103
Mayaudon, Louis . .
. 98
Prévôt, Edmond .
. . 104
Mechelynck, Edouard
. 84
Prinz, Xavier . .
. 94, 99
ATArtATisj DAsiré
. 104
Quennesson, Charles
Raeymaekers, Paul
Rasson, Jules . .
85
\Tpiinîpr Vir>tftr
. 85
. . 95
Meur, Albert. . . .
. 104
. . 104
"IVrpvpr Jpfin .
. 113
Renard, Georges .
Renard, Maurice .
84
Meylendyks, Joseph-Alp
h. . 85
. . 104
Michaux, Ernest . .
. 103
Rénaux, Emile . .
. . 88
Micheels, Maurice . .
. 104
Restiaux, Ovide. .
. . 98
Michel, Edgar . . .
82, 84
Retsin, Frans . .
. . 104
Michiels, Charles . 110,
113, 119
Reynaerts, François
. . 82
Miller, Conrad . . . ^
2, 84, 87
Richard, Valère. .
. . 120
Miller, Robert . . .
. 104
Rix, Etienne. . .
. . 84
Minne, Gustave.
. 83
Rochet, Victor , .
Roegiers, Gustave .
Roggen, Hippolyte .
. . 84
Mirlier, Alfred . . .
. 120
. . . 97
Missotten, Lambert .
. 113
110, 113
Molle, Edmond ... £
4, 96, 97
Roland, Charles. .
. . 84
Montenair, Jules . .
. 104
Roman, Arthur . .
. . 119
Montignies, Désiré. .
. 104
Ronbaud, Auguste.
. . 99
Monville, Alfred . .
83, 85
Rondeau, Alfred .
. . 104
Moreau, Maximilien .
. 98
Rondeau, Eugène .
. . 98
Moreau, Vital . . .
. 120
Ronkar, Emile . .
. . 119
Moris Henri.
. 94
Rouflfart, Edmond .
Ryckmans, Alphonse
. . 84
Morisseaux, Jules . .
. 104
94, 96, 98
Moucheron, Henri . .
. 104
Sablon, Hippolyte .
. . 104
Moulaert, Alfred . .
94, 98
Sabouret, Eugène .
. . 99
Moulinasse, Jules . .
82, 83
Salmon, Alexis . .
82, 85, 87
MuUer, Henri . . .
. 84
Samuel, Edouard .
Scheyvaerts, Augustin
. . 104
Muyldermans, Jacq. 83,
84, 88, 93
82, 84, 87
Nagand, Eugène . .
. 121
Schivre, Charles .
. . 95
Neunez, Léon . . .
85, 88
Schmit, Michel . .
. . 103
Nicaise, Éleuthère . .
. 94
SchoUaert, Clément S
\ 84, 88, 93
Nieter, Louis
. 103
Schumacker, Léon.
Scoumanne, Paul .
. . 98
Nossent, Léopold . .
. 98
. . 83
Nulens, Léopold . .
. 104
Semai, Jules . . .
. . 98
Nyssens, Louis . . .
110, 113
Senelle, Achille . .
. . 97
Offermann, Georges .
94, 98
Seron, Joseph . .
. . 118
Orban, Alfred .
. 98
Servais, Joseph. .
. . 103
Orban, Ivan ....
. 98
Smetz, Jean . . .
. 84, 88
Orth, Adolphe ....
. 101
Smits, Constant . .
. . 120
Otten, Émeri. . . .
82, 85
Snoeck, Gustave .
. . 104
Overloop, Jean . . .
95, 99
Snoeks, Remy . .
. 82, 93
Ozeray, Camille. . .
. 85
Soenens, Albert. .
. . 103
Pargy, Henri
. 121
Soetens, Edgar .
. . 85
Parys, Emile. . . .
. 104
Soetens, Félix . .
. . 120
Paternotte, Jean-Baptiste
. 99
Sohet, Edmond . .
. . 85
Paulius, Achille . .
110, 113
Soupart, Auguste .
. 120, 121
Périer, Emile . . .
110, 113
Stacquet, Fridolin . .
. . 104
Perret, Théophile . .
. 84
Staes, Léon . . .
95, 96, 99
Pery, Théophile. . .
. 104
Staesens, Emile .
. . 10-1
Peterinck, Arthur . .
85, 88
Stappers, Georges .
. . 121
Philippe, Joseph . .
. 110
Stassin, Florian, .
. 96, 98
85,
Piges.
. 83
94, 98
94, 99
94, 99
. 84
. 93
88. 93
. 113
83, 88
95, 98
. 121
84, 93
85
103
95
NOMS.
Stellingwerf, Louis.
Sterpenich, Michel.
Steyen, Emile . .
Stienon, Joseph. .
Stiemon, Alexandre
Struyf, Emile. . .
Suetens, Émile-Franç
Supré, Charles . .
Taelemans, Adolphe
Tamine, René . .
Tassoul, Philibert .
Théâte, Ernest . .
Théodor, Célidon .
Thiebaux, Prosper.
Thielens, Arthur .
Thimister, C.-F.-P.-T,
Tillieux, Alexis. .
Tournay, Henri. .
Triffaux, Camille .
Trocmez, Jules . .
Truyen, Henri . .
Tsiabbel, Louis . .
Tudor, Robert . .
Turbelin, François.
Vaes, Ferdinand .
Valcke, Louis . .
Valentin, Emile. .
Valerius, Alfred. .
Van Ackere, Georges
Van Battel, Jean-Joseph
Van Bosch, Jean-F.-E,
Van Caillie, Félix .
Van Camp, Jean-Antoine
Van Campenhout, Victor
Vandemergel, Alfred .
Vanden Abeele, Alphonse .
Vanden Abeele, Théodore .
Vanden Bogaerde, Jules . .
Vanden Broeck, Julien . .
Vanden Fonteyne, Alphonse.
Vanden Rydt, Hippolyte . .
Vanderhofstadt, Charles . .
Vandervin, Henri . . .
Van Doorselaere, Isidore.
Van Drunen, James .
Van Klven, Gustave . .
Van Hagendoren, Constant
Van Haute, Gustave. . 110, 119
Van Heerswynghels, Henri 94, 99
Van Heugen, Léon . .
Van Imschoot, Frédéric
Van Isacker, Oscar. .
Van Keirsbilck . . .
Van Missiel, Joseph .
Van Nieuwenhuyze, Louis
Van Ruymbeke, Joseph
Van Syngel, Eugène .
Van Velsen, Eugène .
Van Weddingen, Joseph
Van Wilderode, Paul .
Varlet, Joseph- Edmond
Veltkamp, Henri . .
94, 97
98
83
104
104
103
104
88, 93
94
104
120, 121
82, 84
. 103
. 104
85, 87, 93
104
98
104
103
121
84
94
. 119
. 103
83, 84
. 98
. 84
&5, 87
. 110
83, 93
103
95
113
85
104
104
104
104
09
99
128
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
II. Athénées et collèges. (Suite.)
NOMS.
Vent, Alfred
Verbesselt, Pierre . . 83,
Verboeckhoven, Hippolyte
VercouUie, Joseph . . 83,
Verhaegen, Alphonse . .
Vermeulen, Louis-Joseph
Verstraeten, Achille . .
Vezeine, Camille . . .
Vienne, Antoine. . . .
Pages.
95, 98
98, 93
. 99
84, 93
. 95
. 94
94, 99
NOMS.
Vignoble, Jules . .
Vrebos, Léopold .
Vyt, Camille . . .
Walsch, Nicolas .
"VValtzing, Jean , .
Wery, Lambert. .
Weyenbergh, Joseph
"Weyts, Arthur . .
Willaert, Gaston .
Vages.
. . 104
. . 104
. . 104
. . 103
94, 9(3, 98
. . 113
. 85, 88
120, 121
84, 88, 93
NOMS. Pages.
Willemyns, Auguste . . 94, 99
Wilmart, Télesphore . . . 119
Wilmotte, Charles ... 94, 98
Wittamer, Arthur .... 118
Wodon, Fernand . . 83, 83, 87
Wouters, Théophile 83, 83, 88, 93
Ysengrin, Arthur . . 120, 121
Yvon, Georges 120
Zurstrassen, Louis .... 98
III. Universités.
Frédéricq, Léon 123
Kufferath, Hub.-Fed.-Maur. . 122
Lepaige, Constantin .
122
Massaut, Junius 12
CHAPITRE TRENTE-SIXIEME.
1873.
ire SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
A. Province d'Anvers.
Cantons de Brecht, (JCEeckeren et de Santhoven.
I. Religion et morale. — 1° Quels sont les devoirs des enfants à l'égard de leurs parents?
2° De quelle manière manquons-nous aux devoirs envers nos parents ? 3° Comment mourut
Absalon, le fils rebelle de David, et qu'est-ce que cette mort funeste peut apprendre aux
enfants ? 4° Qu'est-ce que l'Evangile nous enseigne de la vie obscure de Jésus à Nazareth,
et quelle est la belle et touchante leçon que les enfants peuvent trouver dans ce trait de
l'Evangile?
IL Écriture. — (Grand) : Onderwijzing. (Moyen) : Leugenachtige lippen zijn een
gruwel bij den heer. (Fin) : Bemin de waarheid steeds, en waag het nooit te liegen : gij
kunt de menschen wel, maar nimmer God bedriegen. — De twaalf eerste hoofdletters van
het alphabet. De cijfers.
III. Arithmétique. — 1° Soustrayez 0.75 de 7/8, en fractions ordinaires et en fractions
décimales. 2° Les deux côtés d'un chemin de 1 1/4 lieue métrique doivent être plantés
d'arbres, a. Combien d'arbres faudra-t-il en les plaçant à une distance de 5 mètres?
b. Combien coûtera la plantation en calculant les frais à 125 francs par 100 arbres? 3° Un
tapis de 5 mètres de long et 4 mètres de large a coûté 100 francs. Combien coûtera, d'après
ce prix, un tapis de 6 mètres de long et 5 1/2 mètres de large? 4° Une pièce de terre de
3 hectares est traversée par un chemin pavé sur une longueur de 90™75 et une largeur
de 12'"o. a. Quelle est la quantité de terrain occupée par le chemin? b. Quelle est la
super^cie totale du restant? 5° Quel est l'intérêt d'une somme de 1,260 francs pour 5 mois,
à raison de 4 1/2 p. c. l'an?
IV. Éléments de la langue maternelle. — 1° Déclinez au singulier et au pluriel : Deze
brave ambachtsman. 2° Ecrivez la première personne du singulier de l'imparfait et du
passé indéfini de l'indicatif des verbes : bouwen, schandvlekken, verkoopen^ zich haasten,
zich kleeden. 3° Dictée : Een deugdzaam mensch slaapt gerust, ontwaakt vroolijk, arbeidt
welgcmoed, eet smakelijk en leeft gelukkig, — Noch geld, noch goed zal u golukkig
maken, zoo gij de deugd niet bemint. — Kinderen ! spreekt wcinig, hoort veel en over-
weegt eer gij handelt ; want eerst gedaan en dan bedacht heeft velen in verdriet gebracht.
— De landbouwer behoort te weten, wanneer en hoe zijno akkers omgeploegd, bemest,
bezaaid en beplant moeten worden. 4° Composition : Brief aan uwen oom. Sujet : Uw
vader komt te overlijden. Smart uwer moeder. Eigene droefheid, verlies. Hoedaniglieden
uws vaders. Zorgen voor zijne kinderen. God bezoekt zijne beste vrienden. Onderwerping.
Plichten.
130 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
V. Géographie. — 1° Welke zijn : a. De grenzen der provincie Luik ; b. De bijzon-
derste steden dezer provincie? 2" Noem twee steden in België, die op de Maas gelegen zijn ;
twee op de Schelde, twee op den Dender; twee op de kiisten der zee. 3° Welke landen
grenzen aan de Zwarte zee ? 4° In welke landstreken en aan welk water liggen de volgende
zeehavens : Riga, Odessa, Marseille, Brest?
VI. Histoire. — 1° Sedert wanneer is België een onafhankelijke Staat geworden? Wie
is onze eerste koning geweest? In welk jaar is hij ingehuldigd? Wanneer is hij gestorven?
Wie is zijn opvolger? 2° Waar en wanneer is keizer Karel V geboren? Bleef hij tôt aan
zijne dood regeeren ? Waar en wanneer stierf hij ?
VIL Concours particulier de langue française. — 1° Conjuguez le présent de l'indicatif
et l'imparfait du subjonctif des verbes : s'en aller, recevoir, craindre et vaincre. 2° Ecrivez
le participe passé des verbes : craindre, vivj^e, mettre et suivre. 3° Vertaal in het vlaamsch :
Mes amis, aimez l'école. Employez bien le temps que vous y passez chaque jour. Si vous
êtes attentifs et studieux, vos parents seront contents de vous et vous le serez de vous-
mêmes. L'école étant comme une seconde famille, traitez comme frères les enfants qui s'y
trouvent avec vous. 4° De volgende zinnen te vertalen in het fransch : Wij zijn de verle-
dene week te Brussel geweest, het is eene der merkwaardigste steden van Europa. — Al
die huizen en al die hoven behooren toe aan mijne oude moei. — Ik zou u gaarne de koop-
waren afzenden, welke gij mij gevraagd hebt, doch die, welke ik in magazijn heb, zijn niet
voldoende.
Les 166 concurrents de 45 écoles des cantons de Brecht, Eeckeren et
Santhoven (2^ ressort) obtinrent, dans le concours général, une moyenne de
108.45 points sur 200.
63 d'entre eux prirent part au concours général en langue française : ils y
obtinrent une moyenne de 18.30 points sur 40.
B. Province de Brabant.
Série A. — Écoles primaires de garçons.
I. Religion et mo^^ale. — l'^ Quelles sont les choses que tout chrétien doit savoir de néces-
sité de précepte? Que signifient ces mots : de nécessité de précepte? Combien de fois doit-on
jfaire les actes de foi, d'espérance et de charité dans le cours de sa vie ? 2° A quelle occasion
Jésus-Christ raconta-t-il la parabole du bon Samaritain? Racontez cette parabole. Tirez-en
une réflexion morale.
IL Orthographe. — Dictée : Les plantes, vues isolément, ont une beauté particulière à
chacune d'elles, et une beauté qui résulte de leur association par groupes d'individus de
même espèce. Une grâce nouvelle naît aussi de leur entourage ; certaines d'entre elles sont
charmantes par le port, d'autres par les feuilles, par les fleurs ou par les fruits. Les moins
favorisées en apparence sont, comme leurs sœurs, sorties des mains du Créateur ; et qui
les regardera attentivement découvrira en elles quelque beauté cachée qu'il ne soupçon-
nait pas.
III. Analyser grammaticalement : L'homme vit des produits que lui donne la terre.
IV. Grammaire. — 1° Qu'est-ce qu'un pronom relatif? 2° De quel genre, de quel nombre
et de quelle personne est le pronom relatif qui se rapporte à plusieurs noms ou pronoms?
V. Rédaction. — Lettre à un oncle pour le prier de vouloir assister à la distribution
des prix de votre école, où vous espérez recevoir une récompense. (Dix lignes au moins.)
VI. Calligraphie. — Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiff'res :
Le terrain de la province de Brabant est, en général, assez varié. Il ondule en collines à
sommets arrondis, surtout dans la partie qui s'étend au sud-est. Au sud, il est couvert des
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 131
restes de la magnifique forêt de Soignes, qui s'étendait, il y a quelques années, jusqu'aux
portes mêmes de Bruxelles. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VIL Arithmétique. — 1° On a vendu 1/6 d'une pièce de terre et ensuite encore les 2/3 du
reste. La partie restante mesurant 1 hectare 5 ares, on demande quelle était la superficie
de cette pièce de terre. 2° Deux frères ont hérité chacun 35,000 francs ; le premier achète
pour cet argent une maison qu'il loue 1,800 francs par an et avec laquelle il compte devoir
dépenser 100 francs par an pour l'entretien ; l'autre place son capital à 4 1/2 p. c. par an.
Lequel des deux frères a fait le placement le plus avantageux? 3° Un épicier achète 9 balles
de café pesant ensemble 675 kilogrammes, poids brut, pour la somme de 1,755 francs; il
paie en outre 32 fr. 40 c. pour le transport. La tare étant évaluée à 2 p. c, dites combien
il devra revendre le kilogramme de café pour gagner 15 p. c. du prix d'achat.
VIII. Système métrique. — 1° Combien faut-il de pavés pour couvrir une route de
8 kil. 5 hect. de long sur 3"'50 de large, si l'on a besoin de 64 pavés par mètre carré?
2° On veut entourer d'une haie un jardin de forme rectangulaire mesurant 12 ares. Quelle
sera la longueur totale de la haie, si le jardin a 24 mètres de largeur et que l'on ménage,
à l'un des côtés, une ouverture de 3 mètres pour l'entrée?
IX. Géographie. — 1° Nommez les chemins de fer qui ont leur point de départ à
Bruxelles, et indiquez les directions qu'ils prennent. 2*^ Dans quelles provinces de Belgique
extrait-on la houille, le minerai de fer et le zinc, les pierres de taille, le marbre ?
X. Histoire. — P Quand Albert et Isabelle régnèrent-ils sur les provinces belges? Quand
et pourquoi Albert fit-il le siège d'Ostende ? Nommez quatre hommes célèbres qui illus-
trèrent le règne des archiducs?
XL Concours particulier de langue française. — Thème : De dieren zijn den mensch
van groot nut. De koe en de geit geven hem melk ; de os, het zwijn en meer anderen
leveren hem vleesch ; de hen en de eend leggen eiers voor hem ; de visschen dienen hem tôt
spijs ; de bie verschaft hem honig en was. Het schaap kleedt hem met zijne wol ; de zijde-
worm, met zijne zijde. Het paard, de ezel, de os, de hond zijn zijne trouwe dienaars. De
mensch is de meester van de dieren ; hij mag ze tôt zijnen dienst gebruiken, maar hij mag
ze niet mishandelen.
Analyse grammaticale : L'enfant doit apprendre pendant qu'il est jeune.
Sériel. — Écoles primaires de garçons.
I. Religion et morale. ~ 1° Qu'est-ce que la pénitence? Quand Jésus-Christ a-t-il institué
ce sacrement? Quel pouvoir les apôtres ont-ils reçu par ces paroles? Ce pouvoir a-t-il été
donné pour les apôtres seuls? Les prêtres peuvent-ils, à leur gré, user de ce pouvoir?
2'^ Racontez la parabole du mauvais serviteur. Tirez de cette parabole une réflexion
morale.
IL Orthographe. — Dictée : Des eaux qui tombent sur les crêtes et les sommets des
montagnes descendent par une infinité de filets le long de leurs pentes : elles en enlèvent
quelques parcelles et y marquent leur passage par des sillons légers. Bientôt ces filets se
réunissent dans les creux plus marqués dont la surface des montagnes est labourée ; ils
s'écoulent par les vallées profondes et vont former ainsi les rivières et les fleuves qui
reportent à la mer les eaux que la mer avait données à l'atmosphère.
III. Analyser grammaticalemeiît : L'ouvrier qui dépense inutilement marche vers la
misère.
IV. Grammaire. — 1° Qu'est-ce qu'un verbe irrégulier? 2° Ecrivez le passé défini des
verbes venir et vivre.
V. Rédaction. — Lettre à un frère qui habite une ville voisine : vous lui ferez connaître
qu'un violent orage a éclaté sur la commune et que la foudre est tombée sur une pauvre
maison qu'elle a réduite en cendres. (Dix lignes au moins.)
VI. Calligraphie. — Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres :
La province de Brabant est sillonnée d'excellentes voies de communication. Par ses chemins
132 " HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
de fer et par ses belles chaussées, elle se relie à toutes les autres provinces du royaume.
Parle canal de Charleroi, elle se rattache au Hainaut; par celui de Willebroeck, au Rupel
et à l'Escaut; par celui de Louvain, à Malines et à Anvers. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VII. Arithmétique. — 1° Si l'on vend les 2/5 d'une pièce d'étoffe à raison de 6 fr. 25 c.
le mètre, on recevra 110 francs ; quelle est la longueur de cette pièce ? 2° Deux entrepre-
neurs font ensemble un ouvrage auquel le premier emploie, pendant 25jours, 6 ouvriers
travaillant 12 heures par jour, et le second, 8 ouvriers travaillant 10 heures par jour,
pendant 21 1/2 jours. Le montant de l'entreprise étant de 1,689 fr. 6Q c.,on demande com-
bien recevra chaque entrepreneur. 3° Un marchand avait acheté 12,000 kilogrammes de
pommes de terre à raison de 7 fr. 25 c. les 100 kilogrammes. A quel prix a-t-il dû
revendre les 100 kilogrammes, trois mois plus tard, pour gagner 5 p. c. du prix d'achat,
sachant que pendant cet intervalle les pommes de terre avaient perdu 6 p. c. de leur poids
et qu'il a dû payer, à la fin du trimestre, 17 fr. 10 c. pour loyer de son magasin?
VIII. Système métrique. — 1° Combien devra-t-on payer pour 4 ares 8 centiares de
terrain à 12 fr. 50 le mètre carré? 2° Un grenier de 5™40 de longueur et 4'"20 de largeur
est chargé de froment jusqu'à une hauteur de 60 centimètres ; cherchez le poids de ce blé,
sachant que l'hectolitre de froment pèse en moyenne 78 kilogrammes.
IX. Géographie. — 1° Faites par eau le voyage de Charleroi à Anvers. 2° Nommez les
rivières qui arrosent la Flandre orientale et dites quelles sont les villes de cette province
situées sur chacune d'elles.
X. Histoire. — 1° Qui était Philippe le Bon ? Quelles sont les provinces belges sur
lesquelles il régna? Où et en quelle année eut-il à combattre les Gantois révoltés?
XI. Concours spécial de langue flamande. — Thème : L'hirondelle est un oiseau voya-
geur. Aux premiers jours du printemps, elle arrive dans notre pays ; elle le quitte en
automne pour aller en Afrique. Elle aime à construire son nid sous nos toits et même dans
l'intérieur des maisons. L'hirondelle vole très rapidement; elle peut faire vingt lieues à
l'heure. On dit que l'hirondelle annonce le bonheur, parce qu'elle revient avec les beaux
jours, qu'elle détruit une foule d'insectes nuisibles et qu'elle égaie nos demeures.
Analyse grammaticale : Het ijzer is het nuttigste metaal dat wij bezitten.
Série C. — Écoles primaires de filles.
I. Religion et morale. — 1° Qu'est-ce que la confirmation? Comment faut-il se préparer
pour bien recevoir ce sacrement? Quand avons-nous surtout besoin des grâces de la confir-
mation ? 2° Racontez l'histoire du patriarche Jacob, depuis son arrivée près de la ville de
Haran jusqu'à sa réconciliation avec son frère Esau. Tirez de cette histoire une réflexion
morale.
IL Orthographe. — Dictée : La propreté est une vertu dans laquelle on ne doit pas
redouter l'excès. La ménagère doit mettre sa gloire dans la propreté de son intérieur plus
que dans l'élégance de sa toilette. 11 faut que, lorsqu'on entre chez elle, le nettoyage soit
déjà complet; qu'on ne puisse découvrir nulle part ni un grain de poussière, ni une tache;
que le regard se promène avec satisfaction sur un plancher ou un carrelage bien lavé, sur
des meubles reluisants, sur des vitres nettes et transparentes.
III. Analyser grammaticalement. — Une femme soigneuse et économe fait le bonheur
de sa famille.
IV. Grammaire. — 1° Qu'est-ce que l'adverbe? 2° Expliquez quand l'adverbe toitt est
variable.
V. Rédaction. — Lettre d'une jeune fille à sa tante : elle fera connaître qu'elle apprend
les travaux à l'aiguille à l'école communale, ses progrès en cette branche, les services
qu'elle peut rendre déjà à sa mère. (Dix lignes au moins.)
VI. Calligraphie. — Écrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chifl'res :
Les produits de l'industrie en Belgique sont extrêmement nombreux et variés. On connaît
partout les belles toiles de Flandre, les carrosses de Bruxelles, les armes de Liège, la cou-
»
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 133
tellerie de Namur, les draps de Verviers, les tapis et la procelaine de "Tournai, les den-
telles de Bruxelles et de Malines. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VII. Arithmétique. — 1° Quel est l'intérêt pour 10 mois, d'une somme de 12,500 francs
placée à 4 1/2 p. c. par an? 2^ Une servante économe avait placé tous les mois 13 francs à
la caisse d'épargne. Elle retira ses versements au bout de 15 ans et reçut en outre 605 francs
pour les intérêts accumulés de son argent. Avec le montant de ses économies, elle entreprit
un petit commerce qui lui donna un revenu annuel de 25 p. c. de son argent ; quel fut le
montant de ce revenu? 3° Avec 8.5 kilogrammes de certain fil, le tisserand fait
42'"5 de toile ayant 1™20 de largeur; combien de mètres de toile pourrait-il faire de
10 kilogrammes du même fil, si la toile n'avait que 75 centimètres de largeur?
VIII. Système métrique. — 1° Si un hectolitre d'huile coûte 85 francs, quel sera le prix
d'un décilitre ? 2° Une cave de 2"^50 de longueur et 2 mètres de largeur est remplie de
charbon jusqu'à la hauteur de l'"20 ; quelle est la valeur de ce charbon à 29 francs les
1,000 kilogrammes, en admettant que l'hectolitre de charbon pèse 85 kilogrammes?
IX. Géographie. — P Faites par chemin de fer le voyage de Namur à Ostende et citez
les villes que vous rencontrez. 2° Nommez les rivières qui se jettent dans la Meuse en Bel-
gique et dites quelles provinces elles parcourent.
X. Histoire. — Racontez brièvement la révolution brabançonne de 1789.
Concours spécial de langue française. — Thème. — De koe is een huisdier. Zij leeft in
den stal en op de weide en voedt zich met gras, klaver, wortelen, rapen, hooi, stroo. De
kleur der koeien is zeer verschillend. Er zijn bruine, witte, zwarte en bonté koeien. De koe
geeft ons melk, boter en kaas. Haar vleesch dient den mensch tôt voedsel. Van hare huid
maakt men leder, waaruit de schoenmaker schoenen en laarzen vervaardigt. De koe is
derhalve een zeer nuttig dier. Wij moeten haar met zachtheid behandelen.
Analyse grammaticale. — Le temps passe; nous devons l'employer utilement.
Les 62 concurrents de 20 écoles du canton de Wolverthem obtinrent une
moyenne de 100 points sur 160.
Les 83 concurrents de 19 écoles du canton de Saint-Josse-ten-Noode
(garçons) obtinrent une moyenne de 98 points sur 160.
Les 56 concurrents de 20 écoles du canton de Perwez obtinrent une
moyenne de 95.5 points sur 160.
Les 78 concurrents de 21 écoles du canton de Saint-Josse-ten-Noode
(filles) obtinrent une moyenne de 92 points sur 160.
Les 40 concurrents de 13 écoles du canton de Haeclit obtinrent une
moyenne de 88.9 points sur 160.
Le^ 35 concurrents de 12 écoles du canton d'Aerschot obtinrent une
moyenne de 84.4 points sur 160.
Les 32 concurrents de 14 écoles du canton de Glabbeek obtinrent une
moyenne de 83 points sur 160.
Les 49 concurrents de 15 écoles du canton de Genappe obtinrent une
moyenne de 82.2 points sur 160.
Les 68 concurrents de 19 écoles du canton de Nivelles obtinrent une
moyenne de 71 points sur 160.
c. Province de la Flandre occidentale.
I. Morale et religion. — 1^ Door wclk der goddelijke geboden is het verboden te liegen ?
Wanneer is leugentaal doodzonde ? Wanncer vorplicht leugentaal tôt restitutie of herstel-
T. III. 9
134 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ling? 2° Welke valsche beschuldigingen brachten de joden in, tegen Christus, onzen zalig-
maker, voor den rechter Pilatus ?
II. Langue flamande. — Dictée. — Aan de Nerviers. Zij de aarde u licht, o kloeke
Nerviers ! Gij zijt bezweken onder de slagen van den reiizenarm voor v^ien ailes zwichten
moest. Gij hebt gezwicht voor den alverwinnaar, voor wien Rome zelf de « kniën heeft
moeten buigen en 't juk van zijn meesterschap ondergaan. Maar v^^at nooit iemand vôôr of
nau gedaan heeft », gij hebt de kans doen wankelen, gij hebt de fortuin van César doen
aarzelen, gij zijt het oogenblik nabij geweest, dat uw heldenmoed ging zegevieren over de
dapperheid der Romeinsche legioenen. Zij de aarde u licht ! Na achttien eeuwen leeft uw
roem nog in het geheugen der Belgen die van u afstammen, en die desnoods naar uw
voorbeeld ook bloed en leven zullen opofFeren om de vrijheid en de onafhankelijkeid van
het lieve vaderland tegen vreemde overmacht te verdedigen. (David.)
Exercices grammaticaux. — 1° In welke wijze staat het werkwoord zij in den zin :
« Zij de aarde u licht ! « Bewijs uw antwoord. 2^ Geef een synoniem van zwichten. Ver-
voeg dit werkwoord, in den onvolmaakt verleden tijd der aantoonende wijze. 3° Leg met
andere woorden uit de beteekenis van « voor wien Rome zelf de kniën heeft moeten
buigen en 't juk van zijn meesterschap ondergaan «. 4° « Maar wat nooit iemand voor of
na u gedaan heeft. « Moet men in dezen zin voor of vôôr (met accenten), na of naar
gebruiken? Bewijs uw antwoord. 5° Ontleed spraakkundig het woord roem, en geef twee
woorden op, die er van afgeleid zijn.
III. Rédaction. — Uw jonge vriend Adolf heeft u de volgende vragen schriftelijk toe-
gestuurd : 1° Wat zijn insectenvretende vogelen? 2° Noem er eenige soorten van. 3° Welke
diensten bewijzen zij aan de landbouwers? 4° Hoe moeten wij die vogelen behandelen? In
eenen welgepasten brief beantwoordt gij de vier vragen van Adolf.
IV. Arithmétique. — \° Leg de vermenigvuldiging uit van 42.07 met 5.045, uitsluitelijk
onder het oogpunt der tiendeelige getallen. 2° Drie kooplieden, die te zamen handelen,
hebben eene winst van 4,950 frank gedaan. De eerste heeft 4,000 frank voor 5 maanden;
de tweede7,000 frank voor 4 maanden en de derde 8,500 frank voor 6 maanden ingelegd.
Hoeveel komt er van de voormelde winst aan ieder van hen toe?
V. Système métrique. — 1° Is er verschil tusschen een' centiliter en een" kubieken centi-
meter? Leg uw antwoord uit. 2*^ Hoeveel liters bevat een bak die 2™40 lang, l'^35 breed
en 1"^20 diep is? Welk is, in decagrammen, het gewicht van het gestookt water, dat die
bak kan inhouden ?
YI. Géographie et histoire. — Teeken de kaart der provincie Westvlaanderen, met aan-
duiding der grenzen, der voornaamste rivieren, der steden, van vier ijzeren wegen en twee
vaarten.
N. B. De namen der grenzen, rivieren en steden moeten op de kaart geschreven, en de
namen der hoofdplaatsen van rechterlijke arrondissementen onderstreept worden.
Geef in het kort de leven sbeschrijving van Leopold I, koning der Belgen.
Pour les écoles urbaines.
1° Beredeneer de herleiding der volgende breuken tôt den kleinsten gemeenen noemer :
1/6, 5/9, 7/12. 2*^ Als men van zekere som gelds het vierde deel en 6 1/4 frank uitgeeft,
dan is de rest nog 50 frank. Bereken nu eens hoeveel franken 2 1/2 maal het vijfde deel van
de bedoelde som bedraagt.
Lés 72 concurrents de 8 écoles urbaines obtinrent une moyenne de
82 points sur 130.
Les 255 concurrents de 85 écoles rurales obtinrent une moyenne de
72 1/2 points sur 130.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 135
D. Province de la Flandre orientale.
I. Religion. — 1° Noem de dagen op welke men streng verplicht is mis te hooren.
2° Welk vaisch denkbeeld hadden de joden zich gemaakt over den Messias? 3*^ Waarom
wordt de week voor Paschen goede week geheeten ?
IL Calligraphie. — (Moyen, 4 millimètres) : Goede noten.
(Fin) : 'K wil goede noten winnen ;
Dan krijg ik eenen prijs,
Men zal mij dubbel minnen.
'K wil goede noten winnen ;
Hoe zal ik dat beginnen ?
'K zal leerzaam zijn en wijs.
(Fin) : I, 2, 3, 4, 5,6, 7,8, 9,0.
III. Style épistolaire. — Scbrijf aan uwe zuster, dat gij toegelaten zijt tôt de eerste com-
munie. Zeg hoe gij u tôt dit heilig werk bereidt en smeek hiertoe hare medewerking af.
IV. Arithmétique. (De bewerking voluit te schrijven.) — 1° Een wever maakt een
stuk lijnwaad af van 120 meters in 12 dagen ; hij heeft 54 kilogrammen garen verbniikt
tegen 4 frank en half de kilogramme. Hoeveel zal hij den meter van dit lijnwaad moeten
verkoopen om dagelijks 3 frank en een kwaart te verdienen? 2° Ik koop vier manden
appels, elke mand behelst er 450, voor 1 3/4 frank het honderd, en ik verkoop de drij
appels tegen 1/10 frank ; hoeveel win ik in het geheel?
V. Système légal des poids et mesures. — 1° 2 hectaren 6 aren 9 centiai'en bouwgrond
worden verkocht in drij loten. Het eerste lot bevat 87 aren 59 ceiitiaren ; het tweede,
1 hectares aren 29 centiaren; het derde de rest. Het eerste lot wordt verkocht tegen
12 fr. 75 c. de centiare; het tweede, tegen 10 fr. 50 c. de centiare; het derde, tegen
989 frank de are. Hoeveel heeft deze verkoop opgebracht? 2° Een melkboer gaat naar de
stad met een vat 221 kubieke decimeters melk inhoudende. Hij verkoopt al zijne melk,
behalve 2 decaliters 3 deciliters, aan 15 centiemen den halven liter. Hoeveel heeft hij
ontvangen?
VI. Histoire. — 1° Wie was Karel de Stoute? Waar en hoe eindigde hij zijn leven en
wie volgde hem in de regeering op? 2° Door welk volk werd ons land in 1794 ingelijfd,
en onder welken regeeringsvorm ? Hoe lang bleef het onder die vreemde heerschappij ?
VII. Géographie. — 1° Noem de waterloopen die gij bevaart en de steden die gij voor-
bijtrekt wanrieer gij te scheep van Oostende naar Lier reist. 2° Welke talen worden voor-
namelijk in ons land gesproken, en in welke provinciën zijn zij het meest in gebruik?
Dictée : Een landbouwer had zijnen boomgaard met de schoonste fruitboomen beplant.
Het geschiedde echter dat hij hier en daar rupsennesten aan de boomen gcwaar werd, en
gelaste zijnen zoon die onverwijid te verdelgen. De zoon vermoedde dat ziilks nog zoo
dringend niet was, en verrichtte iets anders. Na eenige dagen herinnerde hij zich do
rupsennesten en tevens de bevelen zijns vaders, en sloeg de hand aan 't werk. Maar hoe
stond hij verbaasd, toen hij bemerkte dat reeds de rupsen uit de nesten gekropen waren
en zich den geheelen boomgaard door over aile boomen verspreid hadden.
Les 74 concurrents de 20 écoles du canton d'Alost obtinrent une moyenne
de 111 points sur 180.
Les 32 concurrents de 9 écoles du canton de Nazareth obtinrent une
moyenne de 108.63 points sur 180.
Les 57 concurrents de 15 écoles du canton de Hoorebeke-Sainte-Marie
obtinrent une moyenne de 103.70 points sur 180.
Les 29 concurrents dé 8 écoles du canton de Caprycke obtinrent une
moyenne de 90.72 points sur 180.
136 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les 29 concurrents de 7 écoles du canton de Saint-Nicolas obtinrent une
moyenne de 89.78 points sur 180.
Les 48 concurrents de 12 écoles du canton de Sottegem obtinrent une
moyenne de 88.50 points sur 180.
E. Province de Hainaut.
Épreuve orale.
I. Lecture, — Explications. — Les concurrents liront le morceau ci-dessous ayant pour
titre : Les animaux soumis à l'homme.
L'homme ne s'est pas seulement assujetti les animaux, il en a fait des serviteurs et des
tributaires. Il force le bœuf à labourer ses champs, le cheval à porter ou à traîner ses far-
deaux, le chien à garder sa maison ou à le suivre à la chasse ; il demande à la brebis sa
toison, à la chèvre et à la vache leur lait, à la poule ses œufs, à l'oie ses plumes, à l'abeille
sa cire et son miel, au ver à soie son cocon, à beaucoup d'animaux leur chair pour se
nourrir.
Vous me demanderez peut-être, mes enfants : L'homme a-t-il le droit à'en user ainsi ?
La Bible nous donne cette réponse affirmative :
« Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout ce qui se meut
« sur la terre. Toutes ces créatures sont mises entre vos mains. »
Immédiatement après sa lecture, le concurrent dira la signification des quatre mots
soulignés ci-dessus.
Épreuve écrite.
I. Langue maternelle. — Les concurrents conjugueront : 1° Le passé indéfini et tous
les temps du mode infinitif du verbe se corriger ; 2° Le présent du subjonctif du verbe
7'évéler.
— Ils écriront sous la dictée les lignes suivantes : Respect aux oiseaux insectivores.
Protégez les petits oiseaux, ces missionnaires ailés que le ciel nous envoie, au retour de
la belle saison, quand les insectes, qui ravagent nos jardins et nos champs, pullulent de
toutes parts. Laissez ces fidèles alliés accomplir leur tâche providentielle sans les troubler.
Ne payez pas de la plus noire ingratitude les bienfaits de ces douces et utiles créatures, en
leur tendant des pièges pour les faire périr.
Epargnez, mes enfants, le nid de l'oiseau, ce chef-d'œuvre de l'amour maternel. Sou-
venez-vous toujours qu'il ne suffit pas que vous vous montriez humains et bienveillants
envers les animaux utiles, mais que vous devez aussi répéter aux compagnons de votre âge
les leçons que le maître vous a souvent données, à cet égard, depuis qu'il vous a reçus dans
son école.
— Les concurrents diront : 1^ Combien de propositions renferme la première phrase
de cette dictée ; ils en diront la nature en les désignant. 2° A quel mode et à quel temps est
employé le verbe vous vous montriez, et pourquoi?
— Rédigez une quittance portant le prix du louage annuel d'une maison qui vous
appartient et que vous avez louée le l^'' janvier 1874.
II. Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1° Dites combien coûterait la
construction des murs d'un jardin formant un rectangle d'une longueur de 65 mètres et
d'une largeur de 44 mètres, si ces murs ont 3™50 de hauteur, y compris les fondations et
40 centimètres d'épaisseur. Le mètre cube de maçonnerie est évalué à 15 fr. 25 c. Vous
raisonnerez la solution de ce problème. 2° Transformez la fraction décimale 0.75 en frac-
tion ordinaire que vous réduirez à sa plus simple expression et prouvez que cette fraction
ainsi réduite est l'équivalent de la fraction décimale. 3° Un commerçant achète 33 pièces
de vin pour une somme de 8,750 francs. Chaque pièce contient 210 litres qu'il revend avec
un bénéfice de 30 centimes par litre. Dites le bénéfice total qu'il réalisera en revendant
I
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 137
cette quantité de vin. 4° 104'"50 de drap ont coûté 1,025 fr. 80 c. Dites combien a coûté
le mètre. 5° Comment se fait la division d'un nombre décimal par un nombre entier? Donnez
un exemple de cette division?
III. Histoire et géographie. — 1° Quels sont les faits principaux qui ont valu à Charle-
magne le surnom de Grand ? 2° Pourquoi les Belges honorent-ils la mémoire de Charles de
Lorraine à qui la ville de Bruxelles a élevé une statue pour perpétuer son souvenir dans
la nation? 3° A qui appartenait la souveraineté de la Belgique, quand Charles de Lorraine
gouvernait notre pays? Dire à quelle époque ce prince gouvernait les Belges. 4° Quels
sont : a. les Etats limitrophes du royaume des Pays-Bas? b. les fleuves qui arrosent ce
royaume? c. ses deux plus grands ports de mer? d. sa capitale? e. la mer qui baigne ses
côtes? 5° Tracez les limites de la Flandre occidentale et indiquez par des lignes, entre ces
limites, les principaux cours d eau qui arrosent cette province et, par un petit cercle, la
situation de la ville d'Ostende.
IV. Calligraphie. — Les concurrents écriront, pour épreuve de la calligraphie, les quatre
premières lignes de la dictée, dont deux mots, indiqués par le jury, seront écrits en gros.
Les 15 concurrents de 8- écoles du canton de Dour obtinrent une moyenne
de 106 points sur 150.
Les 30 concurrents de 11 écoles du canton de Quevaucamps obtinrent une
moyenne de 105 points sur 150.
Les 79 concurrents de 24 écoles du canton de Gharleroi obtinrent une
moyenne de 92 points sur 150.
Les 42 concurrents de 19 écoles du canton de Lens obtinrent une moyenne
de 92 points sur 150.
Les 28 concurrents de 12 écoles du canton de Templeuve obtinrent une
moyenne de 87 points sur 150.
Les 26 concurrents de 9 écoles du canton de Binche obtinrent une
moyenne de 83 points sur 150.
Les 40 concurrents de 13 écoles du canton de Mons obtinrent une moyenne
de 81 points sur 150.
Les 21 concurrents de 10 écoles du canton de Frasnes-lez-Buissenal
obtinrent une moyenne de 80 points sur 150.
Les 52 concurrents de 28 écoles du canton de Chimay obtinrent une
moyenne de 52 points sur 150.
F. Province de Liège.
I. Religion. — 1° Nommez les deux personnes unies en la personne divine do Jésus-
Christ. Laquelle de ces deux natures est éternelle? En quelle nature a-t-il souffert? Par
quelle nature a-t-il donné à ses souffrances une valeur infinie? Où est Jésus-Christ comme
homme depuis son ascension? 2° Qu est-ce qui est la vie spirituelle de notre âme? Com-
ment cette vie lui est-elle ôtée? Que faut-il pour qu'un péché soit mortel? Comment un tel
péché est-il remis? Qu appelez-vous occasion pi'ochaine du péché? Quand le fei'mo propos
de ne plus offenser Dieu est-il efficace?
II. Histoire sainte. — 1° Nommez les principaux personnages qui proclamèrent, par
leur conduite et leurs paroles, le culte du vrai Dieu : a. dans le royaume d'Israël, lorsque
les l'ois portaient le peuple à l'idôlatiie; b. pendant la captivité do ces dix tribus; c. pen-
138 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
dant la captivité du royaume de Juda à Babylone ; d. pendant la persécution d'Antiochus
Epiphane. 2*^ Nommez -.a. les trois choses principales que fit Jésus-Christ dans la der-
nière cène avec ses apôtres ; h. les prodiges qui arrivèrent à sa mort.
III. Rédaction. — Lettre. — Lettre à un condisciple pour le réconcilier avec un ami :
La faute n'est pas si grande qu'elle le paraît. — D'ailleurs, entre amis, il faut de l'indul-
gence. — Un pardon généreux augmentera encore l'affection que vous éprouvez pour lui.
(L'étendue de la lettre devra être de vingt-cinq lignes eîiviron.)
IV. Histoire nationale. — Racontez brièvement les principaux événements qui se sont
accomplis de 1792 à 1830 et qui ont amené : 1° la réunion de la Belgique à la France;
2° la séparation de la Belgique d'avec la France et sa réunion à la Hollande ; 3° l'établis-
sement de la Belgique en royaume indépendant.
y . Arithmétique. — A. Calcul intuitif (mental) . — 1° Indiquez un moyen simple et facile
pour faire la multiplication d'un nombre entier par 5. Appliquez le procédé aux deux
exemples suivants : 68 X 5 et 47 x 5.
N. B. — Les applications pourront être faites au moyen de lignes ou de chiffres, au
choix des élèves.
2*^ Que devient la valeur d'une fraction ordinaire lorsqu'on en multiplie les deux termes
par un même nombre? Appliquez la règle à une fraction ordinaire quelconque et montrez
l'exactitude du résultat par une construction graphique.
B. Calcul écrit. — 1° Un négociant a reçu 47 mètres de drap et en a revendu 28. Com-
bien de mètres de drap lui reste-t-il? 2° Qu'est-ce que la soustraction? 3° Y a-t-il dans le
problème ci-dessus les éléments d'une soustraction? Expliquez votre réponse. 4° Faites cette
autre soustraction : 54 — 17. Que deviendrait le résultat si l'on ajoutait un même nombre
aux deux termes 54 et 17. Expliquez votre réponse. 5° Démontrez que, dans la multiplica-
tion d'un nombre décimal par un nombre décimal, il faut avoir au produit autant de
chiffres décimaux qu'il y en a aux deux facteurs réunis. Opérez sur l'exemple suivant :
74.38 X 7.6. 6° Trois ouvriers ont fait ensemble 275 mètres d'ouvrage. Le premier en "a
fait 2 pendant que le deuxième en faisait 3, et le troisième 5. On demande le nombre de
mètres faits par chaque ouvrier. 7° Une certaine somme d'argent, placée à 4 1/2 p. c. par
an, a valu, après 8 ans, tant en capital qu'en intérêts simples, 462 fr. 40 c. Quelle était
cette somme?
N. B. — La réponse à chacun des problèmes comprendra les opérations et le raison-
nement.
Dictée. — Qui pourrait dépeindre la joie du laboureur quand il se trouve en présence
d'une moisson abondante? Il oublie ses fatigues et ses peines, car il va enfin recevoir la
récompense de son rude labeur. Cette terre qu'il a arrosée de la sueur de son front va lui
prodiguer ses trésors. Il contemple avec bonheur ces épis dorés qui amèneront bientôt l'ai-
sance dans son humble chaumière.
Que de fois il a éprouvé de cruelles inquiétudes, quand la terre desséchée attendait en
vain une pluie bienfaisante, ou que la grêle menaçait de détruire en une heure toutes ses
espérances !
Aujourd'hui plus de craintes, on se livre à des rêves de bonheur, on fait mille petits
projets. La récolte vendue, on achètera de chauds vêtements d'hiver ; puis, après le néces-
saire, on songera aux petites douceurs : la petite fille aura sa poupée, le petit garçon son
jouet, l'aîné, qui va à l'école et qui sait lire, aura un beau livre plein de belles histoires qui
égayèrent la famille entière pendant les longues veillées d'hiver.
Oui, les fatigues sont oubliées, les inquiétudes bannies, et le joyeux laboureur élève un
cœur reconnaissant vers Celui qui a béni ses travaux.
Questions sur le texte de la dictée. — 1° Formez un adjectif dérivé du moi joie, et
construisez une phrase dans laquelle se trouve cet adjectif. Faites de même pour le mot
peines. 2° Ses fatigues et ses peines . . . . et ces épis, etc. Justifiez l'emploi des mots
ses et ces. 3" Ar7'osée. Expliquez l'accord de ce participe. 4° Va. Justifiez l'emploi du mode
et du temps, ainsi que l'orthographe de ce verbe. 5° Que de fois et que la
mSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 139
grêle, etc. Remplacez chacun de ces que par une expression équivalente. 6° De chauds
vêtements. Pourquoi n'a-t-on pas dit : des chauds vêtements ? 7° Les inquiétudes bannies.
Trouvez dans cette proposition le sujet, le verbe et l'attribut.
Furent appelées à concourir :
22 écoles du canton de Liège (communes rurales), qui fournirent 53 con-
currents.
31 écoles du canton de Daelliem, qui fournirent 53 concurrents.
6 — de Dison, — 16 —
28 — deFléron, _ 61 —
40 — deNandrin, — 93 —
36 — deHollogne, — 99 —
37 — d'Avenues, — 83 —
Voici les diverses moyennes obtenues :
Liège : 54 points sur 100 pour les branches obligatoires; 3 sur 20 pour
les facultatives; 26 sur 50 pour la religion et la morale.
Daelhem : 46 points sur 100 pour les branches obligatoires; 5 sur 20
pour les facultatives; 23 sur 50 pour la religion et la morale.
Dison : 56 points sur 100 pour les branches obligatoires; 9 sur 20 pour
les facultatives; 30 sur 50 pour la religiou et la morale.
Fléron : 44 points sur 100 pour les branches obligatoires; 3 sur 20 pour
les facultatives; 25 sur 50 pour la religion et la morale.
Nandrin : 46 points sur 100 pour les branches obligatoires; 4 sur 20
pour les facultatives; 25 sur 50 pour la religion et la morale.
Hollogne : 32 points sur 100 pour les branches obligatoires; 2 sur 20
pour les facultatives; 20 sur 50 pour la religion et la morale.
Avenues : 50 points sur 100 pour les branches obligatoires; 4 sur 20
pour les facultatives; 29 sur 50 pour la religion et la morale.
G. Province de Limbourg.
I. Religion, morale et histoire sainte.
Canton de Brée :
1° Qu'entendez-vous par ces mots : Dieu le Fils s'est fait homme pour nous? 2° De
quelle manière Dieu le Fils nous a-t-il délivrés de l'esclavage du démon? Est-ce qu'un
autre homme aurait pu nous délivrer de cet esclavage? Rendez raison de votre réponse.
3° Quels sont les péchés contre le huitième commandement de Dieu? 4° Racontez le mes-
sage de range à Marie.
Canton de Looz :
1° Waarmede spijsde God de Israëlieten in do woestijn gedurende veertigjaren? Waar-
van was die spijs het afbeeldsel ? Waarvan was hct water, dat Mozes op Gods bevel uit do
steenrots Horeb deed ontspringen, het afbeeldsel ? 2° Aan welko menschen werd do
geboorte van het kind Jésus, van Gods wege, bekend gemaakt? 3° Wat is het geloof? Leg
de bijzonderste woordcn van uw antwoord uit. 4° Wolko zijn do bijzonderste zondon tegen
het achtste gebod van God? Leg ieder zonde in 't kort uit.
140 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
II. Langue fimnande.
Canton de Brée :
Zet de werkwoorden der volgende zinnen in den onvolmaakt verleden en volmaakt verle-
den tijd der aantoonende wijze : a. Gij komt, gij hoort, gij ziet en gij zwijgt. b. Gij acht
iiwen meester, gij neemt goede lessen aan en gij spreekt nooit tegen. c. Het koren wast op
het land. d. De zan verbergt zicht achter de wolken. e. Een zachte slaap [schenkt den zieke
verkwikking. f. De vrome wijkt van den weg der deugd niet af ; hij beveelt God zijn lot.
Canton de Looz :
Schrijf nauwkeurig hetgene ik u dicteer, en onderstreep, bij het schrijven, de voeg-
woorden, voorzetsels en bijwoorden :
Vraagt men welke spijzen voor de kinderlijke en jeugdige jaren boven vêle andere
geschikt zijn, dan is het antwoord dat eenvoudig voedsel ontegenzeggelijk boven zeer samen-
gesteld verkieslijk is. Plantenvoedsel is voor de eerste kinderjaren, vleeschspijzen zijn meer
voor den verderen leeftijd geschikt, en het is het beste beide reeds vroeg in behoorlijke
evenredigheid te vereenigen. Maar te veel vet, bijzonderlijk gebraden vet, sterke uitland-
sche specerij en te kunstig toebereid gebak is veel schadelijker dan rijp ooft, ook buiten
den maaltijd gebruikt.
Cantons de Brée et de Looz :
Een vader had zijnen zoon, iiwen medeleerling, een speelreisje beloofd. De zoon is na de
prijsuitdeeling vertrokken en verhaalt u in eenen brief de vermaken, die hij op zijn reisje
genoot. (Een vijftiental regels.)
III. Arithmétique et système légal des poids et mesures.
Cantons de Brée et de Looz :
1^ Een kramer heeft 14 frank gewonnen met eenige neusdoeken voor 55 fr. 60 c. te
verkoopen. Hoeveel neusdoeken heeft hij verkocht, indien elke neusdoek hem 1 fr. 30 c.
gekost heeft? 2® Een persoon heeft de helft der 4/7 van zijn geld verloren, en hem blijft
nog 56 frank over. Hoeveel heeft hij verloren ?
IV. Géographie de la Belgique.
Cantons de Brée et de Looz :
1° Waar ontspringt de Schelde, en welke steden van België liggen aan die rivier ?
2^ Noem de rechterlijke arrondissementen der provincie Antwerpen?
V. Écriture.
Canton de Brée :
(Moyen) : Na lijden komt verblijden. (Fin) : De reken- en meetkunde zijn de sleutel der
wiskundige wetenschappen. 1, 2, 3, 4, 10.
Canton de Looz :
(Moyen) : Eerst denken en dan spreken. (Fin) : Wanneer een boom ter aarde zijgt, maakt
ieder dat hij takken krijgt. 5, 6, 7, 8, 9.
Les 24 concurrents de 10 écoles du canton de Brée obtinrent une moyenne
de 145 points sur 200.
Les 44 concurrents de 24 écoles du canton de Looz obtinrent une moyenne
de 85 points sur 200.
H. Province de Luxembourg.
I. Langue française. — Dictée : La nature est l'ensemble des lois que Dieu a établies pour
l'existence des choses qu'il a créées. Bien des siècles se sont succédé depuis qu'elle existe,
et elle n'a point vieilli ; elle travaille toujours sur le même fond, mais eUe en varie sans
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 141
cesse les dessins. Il n'est rien qu'elle ne pût, si elle pouvait anéantir et créer ; mais la Pro-
vidence s'est réservé ces deux extrêmes du pouvoir ; ce sont deux attributs de sa toute-
puissance, deux droits qu'elle n'a pas voulu céder.
Analyse grammaticale. — Faire l'analyse complète des mots soulignés : que, se, en.
Grammaire. — Mettez les yevhes, pouvoir et vouloir k la première personne du singulier
du présent et du futur de l'indicatif, du présent et de l'imparfait du subjonctif. 2° A quel
mode et à quel temps se trouve le verhepût, et pourquoi?
IL Langue allemande. — La même dictée en allemand; analyse et questions de gram-
maire analogues.
III. Écriture. — (Gros) : La nature. (Moyen) : Les six premiers mots de la dictée.
(Fin) : La première phrase de la dictée.
Les mêmes mots en allemand.
IV. Arithmétique et système métrique. — 1° Un cultivateur, se trouvant à une foire,
emploie les 2/3 des 3/4 de son argent pour acheter une vache, et les 420 francs restants
pour acheter un cheval. Combien d'argent avait-il et combien a-t-il payé pour la vache?
2° Combien faut-il de mètres d'une étoffe ayant 75 centimètres de largeur pour doubler
7 mètres d'un drap qui a 1"^2 de largeur? S'^ Un vase peut contenir une quantité d'eau
pure dont le]poids est égal à celui de 138 pièces de 5 francs en argent ; s'il était rempli d'un
vin à 3 fr. 40 c. le litre, quel serait le prix de ce vin?
V. Histoire nationale. — Donner une courte biographie de Baudouin de Constantinople.
VI. Géographie. — Faire de mémoire la carte du Brabant, comprenant : 1° les bornes de
la province avec l'indication des provinces limitrophes ; 2° le cours de deux rivières ; 3° la
situation des villes chefs-lieux d'arrondissement ; 4° le tracé de deux chemins de fer qui la
traversent et qui passent à Bruxelles.
Les 40 concurrents de 24 écoles du canton de Saint-Hubert obtinrent une
moyenne de 126 points sur 155.
Les 20 concurrents de 15 écoles du canton de Nassogne obtinrent une
moyenne de 126 points sur 155.
Les 52 concurrents de 39 écoles du canton d'Arlon obtinrent une moyenne
de 106 points sur 155.
/. Province de Namur.
I. Arithmétique. — l*' En multipliant un nombre par 5/8, on obtient un produit égal à
ce nombre diminué de 27 : quel est le nombre proposé? Expliquez votre réponse à l'aide
de la'définition de la multiplication. 2^ Simplifiez la fraction 21/28 et énoncez le principe
sur lequel vous vous appuyez pour effectuer cette simplification. 3° On a placé une somme
de 308 francs en argent sur un des plateaux d'une balance ; sur l'autre plateau se trouve
un vase vide pesant 78 décagrammes : quelle quantité d'eau distillée faut-il y verser pour
que le vase et son contenu fassent équilibre au poids de l'argent ? 4° Un particulier possé-
dait une pièce de terre de forme rectangulaire, ayant 96 mètres de longueur sur 45 mètres
de largeur, et louée à 1 fr. 75 c. l'are; il l'a vendue à raison do 4,500 francs l'hectare et il
a placé son argent à 4 1/2 p. c; son revenu est-il augmenté ou diminué?
N. B. — Les solutions comprendront les opérations et les raisonnements.
II. Histoire et géographie. — 1° A quelle époque régnait Philippe le Bon? 2° Citez trois
événements remarquables de son règne? 3° Tracez la carte de la province de Liège en y
indiquant : a. les doux principaux cours d'eau; b. quatre voies ferrées aboutissant au chef-
lieu ; c. les trois villes principales avec leur population approximative. 4*^ Quels sont les
Etats do l'Europe baignés par la mer du Nord?
142 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
III. Langue française. — Dictée : Conseils. — Voici quelques avis salutaires dont vous
pourrez faire votre profit; efforcez-vous de les retenir : 1° Le moindre gain loyalement
obtenu cause à l'honnête homme une satisfaction véritable. L'inquiétude et le remords
accompagnent toujours une fortune acquise par des moyens illicites. 2° Les petites
dépenses souvent répétées constituent, en fin de compte, des sommes considérables qu'on
regrette, trop tard, d'avoir follement prodiguées. 3° Cinq centimes mis chaque jour de
côté dQnnent, au bout de l'an, la somme rondelette de dix-huit francs vingt-cinq centimes.
C'est déjà un jalon planté sur la route de l'épargne, seul chemin qui conduise sûrement à
l'aisance et à la considération. 4° Mais il est un bien plus précieux que tous les biens de la
terre : c'est le témoignage d'une bonne conscience, sans lequel il n'y a pas de bonheur
possible.
N. B. — La dictée sera faite lentement et ne pourra être remise au net. On accordera
aux concurrents cinq minutes pour revoir leur travail.
Explication dutexte. — 1° Du mot gain formez un verbe et employez-le dans une phrase
ayant trait à l'histoire nationale. 2° Indiquez quatre dérivés ou composés du mot tard.
3° Donnez une expression synonyme de l'expression : follement prodiguées. 4° Quelle est la
racine du mot témoignage ? Indiquez un autre dérivé de cette même racine.
Grammaire. — 1° Dites la nature et la fonction du mot dont dans la phrase : Voici quel-
ques conseils salutaires dont vous pourrez faire votre profit. 2° Justifiez l'orthographe du ^d^r-
tici-pe prodiguées , dans la phrase : Les petites dépenses... des sommes considérables qu'on
regrette trop tard d'avoir follement prodiguées. 3° Motivez l'emploi du mode et du temps
du verbe conduise, dans la phrase : C'est déjà un jalon... seul chemin qui conduise sûre-
ment... 4° Indiquez la nature des propositions contenues dans cette phrase : Mais il est
un bien plus précieux que tous les biens de la terre : c'est le témoignage d'une bonne
conscience.
Style. — Lettre a un ami. — Vous avez terminé vos études primaires et vous êtes
décidé à embrasser la même profession que votre père. Ecrivez à l'un de vos amis pour lui
faire connaître les motifs de votre résolution.
Les 51 concurrents de 21 écoles du canton de Florennes obtinrent une
moyenne de 71 points sur 100.
Les 100 concurrents de 27 écoles du canton de Beauraing obtinrent une
moyenne de 69 points sur 100.
Les 91 concurrents de 24 écoles du canton de Namur (Nord) obtinrent
une moyenne de 69 points sur 100.
Les 84 concurrents de 26 écoles du canton de Giney obtinrent une moyenne
de 52 points sur 100.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2« SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
143
Établissements du degré inférieur : Écoles moyennes.
I. Établissements concurrents.
NOMBRE
D'ÉLÈVES
NOMBRE
D'ÉLÈVES
T3
NOMS
inscrits pour
le concours
i
NOMS
inscrits pour
le concours
des
GÉNÉRAL.
SPÉCIAL
de flamand.
1
des
GÉNÉRAL.
SPÉCIAL
de flamand.
O
1
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
l.i
>
l.i
■4)
S
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
II
>
il
1
Aerscliot ....
1
1
1
1
Reports. . .
157
29
57
10
2
Alost
7
«
7
>>
34
Maeseyck. . . .
2
..
2
3
Ancienne ....
3
»
»
'>
35
Malines ....
3
1
3
4
Anderleeht (^f . priT.).
2
«
2
»
36
Marche ....
5
»
.)
5
Anvers
4
»
4
37
Neufchâteau . . .
1
>.
»
6
Ath
4
»
»
38
Nieuport . . : .
2
1
2
7
Audenarde (éc. comm.)
2
1
2
39
Ninove(éc. patron.).
2
3
2
8
Beaumont. . . .
4
»
»
40
Ninove (éc. privée).
2
>'
2
9
Braine-le-Comte, .
8
»
>'
41
Ostende(éc. patron.)
5
»
5
a
10
Brée (éc. coram.) .
2
»
2
42
Pâturages. . . .
8
1
»
11
Bruges
4
1
4
43
Pecq (éc. comm.) .
2
»
>.
12
Bruxelles (et. comm.).
8
»
8
44
Péruwelz ....
4
1
»
13
Châtelet ....
3
.1
»
»
45
Quiévrain (éc. comm.)
4
1
>'
14
Courtrai (èc pairoon.).
4
»
4
>'
46
Renaix
5
2
5
15
Couvin
7
4
»
«
47
Rochefort. . . .
6
»
>.
16
Diest
2
1
2
48
Rœulx
3
»
..
17
Dinant
7
2
»
49
Saint-Ghislain . .
3
1
»
18
Ellezelles (éc.comm.).
1
»
»
50
Saint-Hubert. . .
4
»
»
19
Fleurus(id.) . . .
4
>'
>'
51
Schaerbeek(éc.coiom.)
8
»
8
20
Fosses
8
2
»
52
Seraing (éc. comm.) .
3
»
»
21
Furnes
1
1
1
53
Soignies ....
13
4
»
22
"bosselles ....
5
1
»
54
Spa
4
»
»
23
Haï
4
1
4
55
Stavelot ....
4
4
»
24
Hervé (éc. patronn.)
3
»
»
56
Thuih
6
»
..
25
Houden-^-Aimeries .
7
1
>'
57
Tongres
5
2
5
26
Huy
8
3
»
.58
Turnhout . . .
2
»
2
27
Ixelles (éc. comm.).
10
3
10
P9
Verviers(éc.comm.)
6
»
»
28
Jodoigne ....
5
1
»
60
Virton
4
3
'•
29
Jumet (éc. comm.) .
8
2
»
61
Visé
4
>.
»
30
Liège (id.)
10
»
»
02
Waremme . . .
10
2
»
31
Lierre
4
1
4
63
Wavre
3
3
••
32
33
Limbourg. . . .
Lokeren (éc. comm.)
6
2
2
2
64
Ypres
4
1
4
Totaux. . .
294
59
97
21
A reporter. . .
157
29
r.7
10
144 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Soit : 44 écoles moyennes de l'État, 14 écoles moyennes communales,
5 écoles moyennes patronnées et 1 école moyenne libre.
Les établissements officiels qui n'ont pas concouru, faute d'élèves dans la
1^« classe, sont :
1<^ 7 écoles moyennes de l'État, savoir : celles de Boom, de Gand, de
Louvain, de Mons, de Namur, de Philippeville et de Saint-Trond;
2» 3 écoles moyennes patronnées : celles d'Eecloo, de Poperinghe et
de Thielt.
II. Jurys. (
A. Concours général :
Matières littéraires : MM. Gréon, Demoor et Gilles.
Matières scientifiques : MM. Lemaître, Seron et Vinçotte.
B. Concours spécial de flamand :
MM. Rooses, Verstraeten et Van Aertselaer.
III. Sujets de composition.. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points.
A. Concours général.
Matières littéraires (six heures).
Grammaire française. — I. Quel est l'accord du verbe être précédé du pronom ce?
II. Quel est l'accord du verbe, quand les sujets sont unis. par ou, ni?
Composition. — Un de vos amis éprouve pour les exercices de la gymnastique une répu-
gnance que vous lui conseillez de vaincre.
Vous lui montrez l'utilité de la gymnastique dans le danger, etc.
Vous vantez les avantages corporels qu'elle donne.
Histoire de Belgique. — I. Racontez brièvement le règne de Jean le Victorieux, duc de
Brabant.
IL Que savez-vous du règne de Marie -Thérèse?
Géographie. — I. Décrivez le cours du Danube.
II. Donnez la géographie générale de TOcéanie.
Matières scientifiques (cinq heures).
Mathématiques. — Arithmétique. — I. Définir le mètre et faire voir comment le gramme
en dérive.
II. Enoncer et démontrer le caractère de divisibilité d'un nombre par 1 1, en opérant sur
le nombre 97,845.
III. Un ouvrier, en 8 jours, travaillant 10 heures par jour, fait les 2/3 d'un ouvrage.
Un autre ouvrier, en 10 jours, travaillant 12 heures par jour, fait les 4/5 du même ouvrage.
Chercher en combien de jours les deux ouvriers, travaillant ensemble 10 heures par jour,
feront cet ouvrage.
Algèbre. — On négocie à 1/2 p. c. par mois trois billets dont les valeurs nominales font
ensemble 5,400 francs. Le premier billet est à 14 mois d'échéance, le second à 10 mois et
le troisième à 8 mois. On perd sur le premier billet 14 francs de moins que sur les deux
autres ensemble, et sur le premier et le troisième réunis on perd 114 francs de plus que
HISTOIRE DES COXCOURS GÉNÉRAUX.
45
sur le second. On demande la valeur nominale de chacun des billets. (L'escompte est en
dehors.)
Géométrie. — I. Inscrire un décagone et un pentédécagone réguliers dans un cercle
donné.
II. Par un point T, donné hors d'un angle A, mener une droite qui coupe les côtés
de l'angle en deux points également distants du sommet. Mener par le point T une
deuxième droite TDE, qui rencontre les côtés de l'angle en D et en E, de manière que
TD =. DE.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
1" prix.
id.
id.
10' id.
1" accessit.
Élèves nouveaux.
Gustave Herraan, de Lamorteau. . .
Prosper Van Lancker, de S'-J.-ten-Noode
Abel Hautier, de Bois-d'Haine .
Louis Dufermont, de Hem (France)
Nestor Limbourg, de Quiévram .
François Modard, de Serpont. .
Auguste Vande "Wiele, de Sulsique
Paul Moreau, de Boussu . . .
Léon-Émile De Buyssclier, de Lokeren
Pierre Vanderschueren, d'Onkerzele
Léon- Auguste Pochet, de On. .
Fernand Pary, de Saint-Vaast. .
François Van Waes, de Malines.
Jules Rigaux, de Saint-Gilles. .
Joseph-Jacques Dubois, de Gochenée
Joseph Eulers, de Liège. . . .
Paul Pierron, de Seneffe . . .
Léon Devreux, de Waterloo . .
Alfred Lechien, de Seneffe. . .
Arthur Genevrois, de Fleurus. .
Victor Rongvaux, de Saint-Léger
Désiré Levallois, de Charleroi .
Charles-Léon Questienne, de Héron
Ernest Rotsaert, d'Ostende. . .
Louis Evrard, de Baulet ...
Léon Heymans, de Rebecq-Rognon
Edmond Honorez, de Leuze . .
Paul Martroye, d'Autryve. . .
Désiré Macs, de Lokeren ...
Camille Deschamps, de Rœulx .
Arthur Remy, d'Overyssche . .
Léopold Dussart, de Braine-le-Comte
Emile Hubert, de Tamines. .
Léon Sprunck, de Trivières . ,
Virton.
55
Renaix.
53
Soignies.
54
Pecq.
54
Quiévrain.
52.5
Virton.
53
Renaix.
50.5
Soignies.
50.5
Lokeren.
55.5
Ath.
55
Couvin.
51
Houdeng-Aimeries.
52
Malines.
56
Soignies.
50.5
Couvin.
49
Liège.
51
Soignies.
52.5
Id.
49.5
Rœulx.
55.5
Ixelles.
" 49.5
Virton.
51.5
Couvin.
50.5
Id.
49.5
Bruges.
48.5
Fleurus.
51
Soignies.
47.5
Id.
47.5
Id.
47
Lokeren.
54.5
Rœulx.
53.5
Beauraont.
40.5
Braine-Ie-Comte.
51
Fleurus.
48
Houdeng-Aimeries.
53
33
34
33
33
33
32
34
34
29
29
33
32
28
33
34.5
31.5
30
33
2G
32
30
30
31
32
29.5
33
33
33.5
25
2G
33
28
31
20
88
87
87
87
85.5
85
84.5
84.5
84.5
84
84
84
&4
83.5
83.5
82.5
82.5
82.5
81.5
81.5
80.5
80.5
80.5
80.5
80.5
80.5
80.5
80.5
79.5
79.5
79.5
79
79
79
146
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS.
LAUREATS.
auxquels ils
APPARTIENNExNT.
(Écoles moyennes.)
6 .
/ Marcel Genin, de Seilles
Andenne.
52 5
26
78.5
3' accessit
J Xavier Bovy, de Bruxelles
Soignies.
46.5
32
78 5
f Albert Paternostre, de Soignies ....
Id.
45.5
33
78.5
4' id.
[ Émile-Joseph Collard, de Huy
Huy,
45,5
32
77.5
( Désiré Crunelle, de Péruwelz
Péruwelz.
45.5
32
77.5
5' id.
( Charles Wathelet, de Velaine
Fleurus.
46
31
77
1 Victor-Joseph Denuit, de Clabecq . . .
Braine-le- Comte.
46
31
77
6' id.
( Henri Pallemaerts, de Malines ....
( Albert Lefebvre, de Horrues
Malines.
Soignies.
47.5
44.5
29
32
76.5
76.5
7» id.
t Oscar DeLabarre, de Limbourg. . . .
Limbourg.
51
25
76
( Ernest Millard, de Bruges
Bruges.
42
34
76
8' id.
Alexis Funcken, d'Ensival
Eugène Lecocq, de Verviers
Visé.
Limbourg.
46.5
52.5
29
23
75.5
75.5
9« id.
[ Louis Graveline, de Maubeuge ....
1 Guillaume Zeller, d'Aix-la-Chapelle. . .
Gosselies.
Verviers.
46
44
29
31
75
75
lO- id.
Henri Blieck, de Wervicq
Bruxelles.
42 5
32
74.5
11' id.
{ Jean-Lambert Pinte, de Bergilers . . .
( Achille Castel, de Baillœul
Waremme.
Pecq.
43
47
31
27
74
74
( Constant Poulet, de Fosses
Fosses.
40.5
33
73.5
12' id.
< Joseph Claude, de Hollogne
Marche.
41.5
32
73.5
( Victor Collignon, de Rochefort ....
Rochefort.
41.5
32
73.5
; Jules -Joseph Jacques, de Bodegnée. , .
Huy.
42
31
73
13» id.
j Gustave Mus, de Bruxelles
] Camille Rolland, d'Hensies . . • . .
Soignies.
Quiévrain .
51
51
22
22
73
73
( Edouard Drèze, de Dison
Limbourg.
50
23
73
14V id.
Théophile Froumy, de Saint-Mard . . .
Léon Souris, de Seraing ......
Couvin.
Seraing.
49.5
47.5
23
25
72.5
72.5
/ Alexandre Bruyndonckx, d'Alost . . .
Alost.
43
29
72
l Jules Raspe, de Marche-lez-Écaussines .
Ath.
42
30
72
15" id.
1 André De Ceuninck, de Bruges ....
Bruges.
40
32
72
\ Aimé-Evrard Nicolay, de Saint- Hubert .
Saint- Hubert.
46
26
72
1 Joseph Lejeune, de Wegnez
Verviers.
44
28
72
\ Hippolyte Jaumotte, de Visé
Visé.
40
32
72
/ Joseph Brisbois, d'Andenne
Andenne.
46.5
25
71.5
\ Edgar Roland, de Papignies
Ath.
45 5
26
71.5
16» id.
Alphonse Cabra, de Chièvres
Jodoigne.
42.5
29
71.5
PaulHuberty, d'Autelbas
Saint-Hubert.
44.5
27
71.5
( Alphonse-Pierre Karelle, de Stavelot . .
Stavelot.
50.5
21
71.5
/ Oscar- Jos. Marin, de Braine-le-Château.
Hal.
44
27
71
17' id.
\ Arthur Debay, de Carnières
Soignies.
49
22
71
) Edmond Prud'homme, de Schaerbeek . .
Schaerbeek.
41
30
71
\ Charles Molitor, de Florenville ....
Visé.
43
28
71
18» id.
Odon Jadot, de On
Eugène Ermel, de Bracquegnies. . . .
Rochefort.
Houdeng-Aimeries.
37.5
44.5
33
26
70.5
70.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
147
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
«..ht
•1 =
s; .
■â
s.
/ Emile- Vict' Duquesne, de Braine-le-Comte.
Bi'aine-le-Comte.
40
30
70
i Hubert Bya, de Liège
Liège.
46
24
70
] Jean-Louis Ergo, de Tongerloo ....
19' access. /
\ Louis-Léon Dieu, de Pâturages ....
Maeseyck.
Pâturages.
42
38
28
32
70
70
/•Léopold Van Halle, de
Rochefort.
37
33
70
\ Joseph Dony, de Flémalle-Grande . . .
Seraing.
36
34
70
/ Alfred Bourgeois, de Strée
Beaumont.
46 5
23.5
70
\ Léon Hubert, de Profondeville ....
Dinant.
39.5
30
69.5
20« id. 1 Hyacinthe- Alexis Goffart, de Huy . . .
Huy.
40.5
29
69 5
1 Hubert Douha, d'Ans
Liège.
40.5
29
69.5
\ Auguste Leboutte, de Theux
Limbourg.
51.5
18
69.5
Vétérçtns.
Hilaire-Gustave Meuris, de Renaix ....
Renaix.
57
33
90
Edmond Regibo, de Renaix
Id.
55.5
34
89.5
Félicien Minsen, de La Hulpe
Soignies.
56
33
89
Arthur Durieux, de Mesnil-Église
Couvin.
55.5
32
87.5
Jean Mirguet, de Gembloux
Id.
55
30
85
Camille Destrée, de Couvin
Id.
50.5
34
84.5
Arthur Debay, de Péruwelz
Péruwelz.
52.5
32
84.5
Alfred Williot, de Tihange
Huy.
52
32
84
Philippe Mommaerts, d'Ixelles
Ixelles.
52
32
84
Marc-Louis Lejeune, de Bodeux
Stavelot.
51.5
32
83.5
Ferdinand Danhier, d'Angre
Quiévrain.
54 5
28
82.5
Elie Michiels, de Malines
Malines.
48
34
82
Joseph Lekeu, de Stavelot
Stavelot.
49.5
32
81.5
Louis Mathieu, de Thuin
Thuin.
52
29
81
Louis Goffln, de Bruxelles
Ixelles.
49
32
81
Prix. ^
Jules Gérard, de Feluy
Soignies.
47
34
81
Émile-Joseph Leblanc, de Wanne .....
Stavelot.
49
32
81
Léon Putzeis, de Stavelot
Limbourg.
48.5
32
80.5
Gustave Bertiaux, de Saint-Ghislain ....
Saint-Ghislain.
47.5
33
80.5
«
Auguste Lavallé, de Fontenoille
Virton.
47.5
33
80.5
Frédéric Jacqmain, de Fosses
Fosses.
48.5
31
79.5
Henri Derzelle, de Jumet
Jumet.
48.5
31
79.5
Victor Duck, de Limbourg
Limbourg.
53.5
25
78.5
Edouard Liber, d'Anvers
Soignies.
46
32
78
Guillaume Van Haesendonck, d'Aerschot . .
Aerschot.
48
29
77
Alfred Herremans, de Hal
Hal.
44
33
77
Ferdinand Lurquin, de Fosses
Fosses.
48.5
28
76.5
François Dandois, de Gosselies
Gosselies.
43
33
76
Oscar-François Raskin, de Stavelot ....
Stavelot.
47.5
28
75.5
Jules Lemaitre, d'Evelette
Huy.
48
27
75
Gustave Gillet, de Montquintin
Virton.
43
32
75
• Le
de lad
nom de l'élève Van Halle (qui se trouve dans le rai
istribution des prix.
)port sur le concours) ne 1
3gure pas
au prog]
*amme
148
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS. 1
ai .
Arthur Delarue, de Bruges
Jean-Baptiste Tondeur, d'Ixelles
Prix. ( Charles Jadoul, de Marines
Conrard Lejeune, d'Oleye
Alcide Gliedner, de Torgny
Bruges.
Ixelles.
Jodoigne.
"Waremme.
Virton.
40
40.5
42.5
43.5
41.5
34
33
31
29
30
74
73.5
73.5
72.5
71.5
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS 1
OBTENUS. 1
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
ÉÉ
.|t
S
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
ai
M
'3'"'
(Écoles
moyennes.)
s ><
H
o .
(Écoles
moyennes.)
il
S,
Élèves nouveaux.
Pierre Pruvost . .
Nieuport.
38.5
26
64.5
A. Van Vaerenberg.
Alost.
38
31
69
Fran(;ois De Bruyn.
Alost.
37
27
64
Vict. -Alexis Caillet.
Beaumont.
47
22
69
Arthur Vandevelde.
Bruges.
40
24
64
Emile Rocour . .
Marche.
37
32
69
Edmond Fabry . .
Dinant.
36
28
64
Victor CoUignon. ,
Rochefort.
36
33
69
Arthur Gonthier. .
Ixelles.
35
29
64
Henri Garot . . .
Beaumont.
47.5
21
68.5
Louis Mélissen . .
Tongres.
33
31
64
Martin Justen . .
Bruxelles.
40.5
28
68.5
Louis Scheerlinck .
Alost.
39.5
24
63.5
Joseph Vanderbeck.
Gosselies.
37.5
31
68.5
Charles Lemye . .
Dînant.
38.5
25
63.5
Alfred Deru . . .
Verviers.
36.5
32
68.5
Georges Lemoine .
Marche.
37.5
26
63.5
Jules Toussaint. .
Fosses.
36
32
68
Henri Deschamps .
Gosselies.
38
25
63
Isidore Frère. . .
Jumet.
37
31
68
Fél. Met den Ancxt.
Ixelles.
31
32
63
E. Philippart. . .
Stavelot.
42
26
68
Raymond Michiels.
Jodoigne.
46
17
63
Camille Dourlet. .
Jumet.
40.5
27
67.5
Alf.-Jul. Dehulster.
Quiévrain.
42
21
63
Louis Hermal . .
Thuin.
48.5
19
67.5
Cli.-L. Hanskens. .
Renaix.
44
19
63
Louis-J. Borighem.
Renaix.
38
29
67
François Minster .
Waremme.
35
28
63
Léon Dehoux. . .
Thuin.
44
23
67
Chrétien Driesen .
Brée.
40.5
22
62.5
Léon-Ém. Mirguet.
Couvin.
35.5
31
66.5
Adolphe Guyman .
Gosselies .
35.5
27
62.5
Édouar'' Daisomont.
Péruwelz.
34.5
32
66.5
Marcel Quinaux. .
Id.
37.5
25
62.5
Emile Duhant . .
Id.
40.5
26
66.5
Léon Hoyaux . .
Quiévrain.
24.5
18
62.5
Joseph Gillet. . .
Verviers.
41.5
25
66.5
Joseph Houben . .
Bruxelles.
30
32
62
Jean-Gust. Misson.
Spa.
33
33
66
Elise Lemaire . .
Hal.
36
26
62
Alphonse Chapuis .
Verviers.
35
31
66
Jules Zone. . . .
Jodoigne.
44
18
62
Oscar Husay. . .
Visé.
38
28
66
Henri Petitjean. .
Liège.
44
18
62
Léon Berce . . .
Marche.
38.5
27
65.5
Jean-Jos. Herman.
Stavelot.
38
24
62
Léon Selacman . .
Braine-le-Comte
38
27
65
Nestor André . .
Thuin.
44
18
62
Louis De Wallens .
Bruxelles.
37
28
65
Louis Arents. . .
Anvers.
43,5
18
61.5
Félix Nicolas . .
Marche.
34
31
65
Iris Crahay . . .
Liège.
36.5
25
61.5
Prosper Meert . .
Alost.
42.5
22
64.5
C.-Désiré Reynem.
Braine-le-Comt".
43
18
61
Emile Hanssens. .
Bruxelles.
32.5
32
64.5
Emile Herman . .
Hal.
45
16
61
1 Si l'arrêté orgar
[ non lauréats (nouve
lique n'avait pas
aux} auraient eu c
imité
Iroit <
les
i un
récon
accès
ipenses à 10 prix et 20
3it, et 36 à une mention
nominations, 26
honorable.
de ce
sélè^
sres
HISTOIRE DKS COXGOUFtS GÉNÉRAUX.
149
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
0
.It
o ".
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
^ ^ !
Evariste De Bruyn.
Alost.
36.5
24
60.5
Albert Petit . . .
Neufchâteau.
33
22
55
Jules Francq. . .
Jumet.
32.5
28
60.5
Fernand De Becker.
Châtelet.
31.5
23
54.5
A.-H.-L. Provoost.
Maeseyck,
39 5
21
60.5
Félix Housset . .
Id.
34.5
20
54.5
Joseph Pierson . .
Rochefort.
27.5
33
60.5
Léon Delanoy . .
Hal.
43.5
11
54.5
Vital-Jos. Poliart .
Braine-le-Comte
38
22
60
Lucien Lhoist . .
Malines.
30.5
24
54.5
Jules Bonni . . .
Dinant.
28.5
21
59. 5
Auguste Hamman ,
Ostende.
32.5
22
54.5
Evariste Petquin .
Fosses.
40.5
19
59.5
Charles Rolland. .
Saint-Ghislain,
42.5
12
54.5
Nicolas Jacquinet .
Hervé.
35.5
24
59.5
Adelin Goffin. . .
Waremme.
34
20
54
Daniel Siffert. . .
Schaerbeek.
36.5
23
59.5
LéonJehin . . .
Spa.
27.5
26
53.5
Jules Denoël. . .
Seraing.
27
39
59
Gustave Ansay . .
Liège.
30
23
53
Alexandre Bony. .
Andenne.
39.5
19
58.5
J.-B. Van Leeuw .
Anderlecht.
30
23
53
Gustave Melius. .
Anvers.
42
16
58
Arthur Danse . .
Ellezelles.
25.5
24
52.5
Justinien Dryen. .
Jodoigne.
41
17
58
Clément Mainei. .
Limbourg.
30.6
16
52.5
Léopold Musyk. .
Tongres.
29
29
58
Alfred Dedyn. . .
Verviers.
33.5
19
52.5
Eugène Wargnier.
Wavre.
43
15
58
Lucien Dinot. . .
Huy.
26
26
52
Alphonse Michaux.
Bruxelles.
30.5
27
57.5
Jean Lejeune. . .
Id.
25
27
52
Eugène Dehon . .
Houd.-Aimerie'.
38.5
19
57.5
Nestor Démette. .
Rochefort.
29
23
52
Paul Engelman.
Huy.
36.5
21
57.5
Charles Goossens .
Turnhout.
23
29
52
Jean Blaes. . . .
Ixelles.
29.5
28
57.5
Julien Lejeune . .
Stavelot.
32.5
19
51.5
Louis Ruyten . .
Anvers.
41
16
57
Alfred Robette . .
Virton.
31.5
20
51.5
Paul Dupuis . . .
Houd.-Aimerie'.
33
24
57
Victor Devos. . .
Houd.-Aimeries
29
22
51
Ernest Elfers. . .
Liège.
38
19
57
Jules Couplet. . .
Saint-Hubert.
24
17
51
Raymond Mulkens.
Lierre.
40
17
57
Julien Kenis. . .
Brée.
41
10
51
René Courtois . .
Saint-Hubert.
30
27
57
Jules Dirette . . .
Fosses.
41
9
50
Emile Turlupet . .
Braine-le-Comle
38.5
18
56.5
Vital Stinelli . . .
Thuin.
27
23
50
Camille Wilgot . .
Bruxelles.
25.5
31
56.5
Vétéram.
François Baise . .
Thuin.
42.5
14
56.5
Henri Dumoulin. .
Waremme.
41.5
27
08.5
Achille Piron. . .
Braine-le-Comte
33
23
56
Georges Lapierre .
Soignies.
50
18
68
Camille Fivet . .
Dinant.
44
12
56
Jacques Peters . .
Tongres.
31
32
63
Nicolas Louis. . .
Liège.
29
27
56
Louis Requilé . .
Lierre.
37
23
60
Mathieu Bernard .
Limbourg.
44
12
56
Joseph Debienne .
Wavre.
:33
25
58
René^Demol . . .
Ninove.
30
20
56
Jean Dallmont . .
Id.
41 5
16
57.5
Emile Labbé. . .
Saint-Ghislain.
41
15
50
Désiré Gilet . . .
Châtelet.
34.5
22
50.5
Simon Benselin . .
Hervé.
35.5
20
55.5
Gustiive Du mont .
Huy.
4 1.5
15
56.5
Jules Brahy . . .
Liège.
36.5
19
55.5
Auguste Carnot. .
Wavre .
41
15
56
Ilippolyte Bastin .
Couvin.
39.5
10
55.5
J. Vandenabeelcn .
Audenarde.
■37
18
55
Léonard Colette. .
Huy.
37
18
55
Antoine Bingé . .
Diost.
37. ;>
14
51.5
Georges "Willems .
Ixelles.
32
23
55
T. III.
10
150
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
B. Concours spécial de langue flamande (4 heures).
Een leerling, 17 jaren oud, vraagt aan eenen koopman eene bediening, ten einde den
ongelukkigen toestand zijner moeder te verzachten.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ilsr
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENLS
(sur 100).
Élèves nouveaux ".
1" prix. Charles De Bucquoy, de Gulleghem
2* id. Félicien Macs de Joigny (France)
Courtrai.
Anvers.
Id.
Brée.
Anvers.
Maeseyck.
Lokeren.
Turnhout.
74
r.^
71
67
64
62
61
60
f?* iri (Tii<;fflvf> 1Vrplhi«! ri'Anvprs
Accessit. Julien Kenis, de Bocholt
1" mention honorable. Louis Ruyten, d'Anvers
2* id. Jean-Louis Ergo, de Tongerloo
3« id. Léon De Buysscher, de Lokeren
4* id. Charles Goossens, de Turnhout
* Aucun élève vétéran n'a obtenu 70 points.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
O
ÉLÈVES.
ETABLISSEMENTS.
•2,
t
Élèves nouveaux.
Jules Bouckenaere .
Ypres.
50
Ernest Rotsaert . .
Bruges.
58
Henri Pallemaerts .
Malines.
50
Désiré Maes. . . .
Lokeren.
57
Vétéran.
Chrétien Driesen . .
Brée.
56
ÉlieMichiels . . .
Malines,
63
Auguste Versmissen .
Turnhout.
55
Pierre Beeckraan . .
Ninove.
S"?
Camille Borgers . .
Ostende.
50
Louis De Seck . . .
Nieuport.
52
Établissements du degré supérieur : Athénées et collèges.
I. Modifications importantes dans Vorganisation du concours.
Règlement du 19 janvier 1874, mis en vigueur à partir de 1875.
Le gouvernement revient au système d'avant 1852, en lelargissant.
l^Deux classes seulement sont appelées à concourir. Elles sont choisies par
le sort, l'une parmi les quatre classes supérieures d'humanités, l'autre parmi les
deux classes de 1^^ et de 3^ professionnelle. (Le concours spécial de langue
flamande est d'ailleurs maintenu pour chacune des deux classes désignées.)
2° Il n'y a plus de prix que pour l'ensemble des matières qui constituent
le programme d'une classe.
Dès le commencement de 1874, M. Delcour, Ministre de l'intérieur, faisait
connaître, dans un rapport au Roi qui figure au Moniteur (n^ du 25 janvier),
la raison des mesures nouvelles prises d'accord avec le Conseil de perfec-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 151
tionnement de l'enseignement moyen — après une discussion dont il est
publié un compte rendu dans le 8^ Eapport triennal,
« La première modification, disait-il, a pour but de rendre les opérations
du concours moins nombreuses... La seconde est de plus d'importance. On
évitera le reproche, fait à l'ancienne réglementation, de favoriser souvent
l'étude de quelque branche spéciale en vue d'un succès éphémère, alors que
la culture générale de l'intelligence des élèves pouvait en souffrir. On empê-
chera surtout que le programme général officiel, annuellement arrêté confor-
mément à l'article 23 de la loi du 1^^* juin 1850, puisse ne pas être exécuté
d'une façon complète dans tous les établissements publics d'enseignement
moyen. Des branches essentielles, telles que les langues modernes, l'histoire,
la géographie et la physique, restaient, en effet, en dehors des épreuves et
comme, d'autre part, elles ne forment, pour l'examen de gradué en lettres,
que des matières à certificat, elles manquaient de sanction et de contrôle. Il a
paru indispensable de ne plus les sacrifier. »
Si le gouvernement n'avait pas appliqué le système dès 1874, s'il avait
laissé s'écouler toute une année avant de le mettre en vigueur, c'est, ajoutait
le Ministre, qu'il lui avait semblé « indispensable, au point de vue des études,
de permettre aux établissements publics de se préparer à la lutte dans les
conditions nouvelles où elle se présente ^.
Dans les classes d'humanités, le concours aura désormais pour objet :
En quatrième :
Un exercice de rédaction française; un thème latin; une traduction du
latin en français; des exercices sur la langue grecque (sans dictionnaire);
une traduction du grec en français ; l'histoire et la géographie ; les mathé-
matiques.
En troisième :
Un exercice de composition française; un thème latin; une traduction du
latin en français; une traduction du grec en français; un thème flamand,
allemand ou anglais ^ ; l'histoire et la géographie ; les mathématiques.
En seconde :
Une composition française ; un thème latin (sans dictionnaire) ou une com-
position latine, au choix du gouvernement; une traduction du latin en français;
une traduction du grec en français; un thème flamand, allemand ou anglais ^
l'histoire et la géographie; les mathématiques.
* Dans les provinces flamandes, le concours devra porter sur la langue anglaise ou sur
la langue allemande ; dans la province allemande, sur la langue anglaise ou sur la langue
flamande, et, dans les provinces wallonnes, sur la langue flamande, la langue allemande
ou la langue anglaise.
152 HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
En rhétorique :
Une composition française; une composition latine (sans dictionnaire); une
traduction du latin en français; une traduction du grec en français; un thème
flamand, allemand ou anglais^; l'histoire de Belgique et des notions sur les
institutions du pays ; les mathématiques ; la physique.
Dans les classes professionnelles, le concours aura pour objet ;
En troisième :
Un exercice de composition française; un thème flamand, allemand ou
anglais ^ l'histoire et la géographie; les mathématiques; les sciences commer-
ciales ; la physique et l'histoire naturelle.
En première :
A. Pour les deux sections réunies :
Une composition française; un thème flamand, allemand ou anglais^;
l'histoire de Belgique et des notions sur les institutions du pays.
B. Pour les élèves de la section industrielle et commerciale :
Les sciences commerciales, y compris le droit commercial; la géographie
commerciale et industrielle ; l'histoire industrielle et commerciale des pro-
vinces qui constituent le royaume de Belgique; l'économie politique; la
chimie.
C. Pour les élèves de la section scientifique :
Les mathématiques.
Pour les concours spéciaux de langue flamande, l'objet de l'épreuve sera
une narration ou tout autre exercice de composition.
Le nouveau règlement maintenait deux épreiîres pour la l^'^ scientifique.
Il est dit à l'article 8 : « Les deux épreuves (la composition écrite et l'examen
oral) que subiront les concurrents de la 1^® professionnelle (cours supérieur
de mathématiques) consisteront, l'une et l'autre, en questions théoriques et en
problèmes.
« L'examen oral sur les mathématiques aura lieu à Bruxelles, publique-
ment : il durera, pour chaque concurrent, trente-cinq minutes.
« Seront admis à l'épreuve orale les élèves qui, dans l'épreuve écrite,
auront obtenu au moins les deux tiers des points attribués à un travail
excellent. »
L'épreuve orale ne tarda pas à être supprimée. (Voir page 182.)
Le règlement du 19 janvier 1874 détermine comme suit la valeur relative
des matières sur lesquelles porteront les concours :
* Voir la note de la page 151.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 153
A. Dans la section des humanités :
4^ 3« 2« Rhétorique.
Composition française 50 60 60 60
Thème latin ou composition latine ... 60 60 60 50
Version latine 40 40 40 40
— grecque 60^ 40 40 40
Thème flamand, allemand ou anglais . . 20 20 20 20
Histoire et géographie 30 40 40 40
Mathématiques 40 40 40 40
Physique " « " 10
300 points.
B. Dans la section professionnelle :
3e Jre
Composition française 50 50
Thème flamand, allemand ou anglais ... 30 30
Histoire et géographie 20 20
Mathématiques 60 »
Sciences commerciales . 20 »
— physiques 20 «
200 points. 100 points.
A. 1^'6 commerciale et indastrielle :
Sciences commerciales 80
— physiques. . 20
100 points.
B. 1^*6 scientifique :
Mathématiques. 100 points.
En 1^*6 professionnelle, il y aura un prix spécial pour les élèves de la
section commerciale et un prix spécial pour ceux de la section scientifique.
Il pourra être accordé pour chacune des classes de rhétorique, 2% 3« et
4e latine, ainsi que de 3^ professionnelle, quatre prix et vingt nomi-
nations.
Pour chacun des concours de la l^^^ professionnelle, ainsi que pour le
concours de langue flamande, spécial à cette classe, il pourra être accordé
deux prix et quatre nominations.
Pour le concours de langue flamande dans les autres classes, il pourra être
accordé deux prix et dix nominations.
Il est apporté des modifications également aux articles de l'ancien règle-
ment relatifs au chiffre des points requis pour l'obtention des diverses dis-
tinctions.
• Vingt points pour les exercices grammaticaux, sans dictionnaire.
154 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Avant 1875, un prix ne pouvait être accordé à un élève qui n'aurait pas
obtenu au moins 70 points sur 100 : désormais, il suffira de 65. De même
il suffira de 60 (au lieu de 65) pour l'accessit et de 55 (au lieu de 60) pour
a mention honorable.
Par contre, le premier prix en rhétorique latine, ainsi que le premier prix
dans la 1^^ scientifique et dans la 1^« commerciale, ne seront qualifiés ^r/^
d'honneur que si, dans l'ensemble des épreuves, le lauréat a obtenu au moins
75 points sur 100. Avant 1875, le chiffre de 70 points suffisait pour faire
donner cette qualification au premier prix de la composition latine (ou du
thème latin) et au premier prix de la composition française en rhétorique,
ainsi qu'au premier prix de mathématiques dans la 1^'^ scientifique.
Enfin, voici deux autres innovations — où se retrouvent des coutumes
du passé légèrement modifiées :
Tous les lauréats seront appelés à Bruxelles pour recevoir les prix ou les
accessits qu'ils auront obtenus. (Les diplômes accordés pour les mentions
honorables seront envoyés aux élèves.)
On renseignera au Moniteur, pour chacune des classes concurrentes des
divers établissements :
lo Le nombre des élèves inscrits ;
2° Le nombre des élèves admis et celui des élèves non admis à concourir;
3» Le nombre des concurrents et celui des absents avec ou sans motifs
légitimes;
4<^ La moyenne du nombre des points obtenus dans chaque matière par les
élèves concurrents ayant réuni :
A, Au moins la moitié du maximum des points;
B. Au moins le quart du maximum des points;
G. Moins du quart des points.
5<^ Le nombre des élèves n'ayant obtenu aucun point ou ayant refusé de
concourir.
IL Classes désignées pour le concours ^ — Jurys.
Le sort désigna la 2^ latine et la 1^*^ professionnelle. (1'^^ commerciale
et industrielle et l""^ scientifique.)
MM. Dumont, Prinz et Roersch, professeur à l'université de Liège,
jugèrent le thème latin, la version latine et la version grecque en 2^;
MM. Van Bemmel, Stecher et Gravrand, la composition française en 2^ et en
l^e professionnelle; MM. Fuerison, James et Scheler, le thème flamand,
allemand ou anglais; MM. Fuerison, Juste et Scheler, les réponses aux
questions d'histoire et de géographie pour la 2^ latine; MM. James, Juste
* Voirie nombre des établissements et des élèves concurrents, page 167.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 155
et Scheler, pour la i^'^ professionnelle; MM. Delcroix, Decort et Fuerison
apprécièrent le concours spécial de flamand des deux classes.
L'appréciation des concours en mathématiques, en sciences naturelles, en
sciences commerciales et en économie politique pour la l'^^ professionnelle,
et du concours en mathématiques pour la 2^ latine, fut confiée à MM. Andries,
Dauge, Schmidt, Trasenster, Verstraeten et Vinçotte.
Nous lisons dans le rapport officiel sur le concours: « L'arrêté ministériel
du 27 juillet avait désigné comme membres du jury, MM. Gilbert, professeur
à la faculté des sciences de l'université de Louvain, Poullet et Willems, pro-
fesseurs à la faculté de philosophie et lettres de la même université. Ces
messieurs n'ayant pu accepter le mandat qui leur avait été confié, le travail
qui leur avait été assigné fut attribué à MM. Fuerison, James, Scheler et
Verstraeten r>.
IIL Sujets de composition. — Lauréats, — Élèves non lauréats qui ont
obtenu la moitié des points. — Reproduction de travaux couronnés.
— Tableaux des moyennes des points obtenus ^ar les établissements
concurrents.
A. SECONDE LATINE.
1° Concours général.
1. Composition française (six heures).
La joute du jeune comte Charles de Bourgogne, fils de Philippe le Bon, et du chevalier
Jacques de Lalaing.
Ce fut au Parc de Bruxelles que le bon duc et la duchesse, en présence de la cour et du
peuple, furent présents à cette épreuve. — A la première course, Charles frappa messire
Jacques en plein écu, tandis que le chevalier courut la lance trop haut. Le duc crut qu'il
avait épargné son fils, ce dont il fut mécontent ; il fit dire que si le chevalier voulait faire
ainsi, il ne s'en mêlât plus. — De nouvelles lances furent rendues aux champions et messire
Jacques lança son cheval, tandis que le jeune comte arrivait à toute vitesse ; ils se heurtèrent
tellement qu'ils rompirent tous deux leur lance en tronçons. La duchesse fut efirayée, mais
le Ijpn duc en riait.
Le chroniqueur ajoute : « Ainsi étaient le père et la mère en diverse opinion, l'un
désirant l'épreuve et l'autre la sûreté. ♦»
2. Version grecque*.
(Le texte de cette version ne figure pas dans le Rapport.)
3. Version latine*.
Nec quemquam jam ferre potest Csesarvo priorem,
Pompejusve parem. Quis justius mduit arma,
Scire nefas : magno se judice quisque tuetur :
Victrix causa Deis placuit, sed victa Catoni .
* Les concurrents ont eu six heures pour les deux versions.
i56 IIISTOIRK DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Nec coiere pares : alter vergentibus annis
In seniiim, longoqiie togse tranqnillior usu
Dedicit jam pace ducem : famse que petitor
Multa dare in vulgus : totiis popularibus auris
Impelli, plausuque sui gaudere theatri :
Nec reparare novas vires ; multumque priori
Credere fortunse. Stat magni nominis umbra.
Qualis frugifero quercus sublimis in agro
Exuvias veteres populi, sacrataque gestans
Dona duciim ; nec jam validis radicibus baerens,
Pondère fixa suo est ; nudosque per aéra ramos
Effundens, trunco, non frondibus efRcit umbram :
At quamvis primo nutet casura sub Euro,
Tôt circum silvse firmo se robore tollant,
Sola tamen colitur. Sed non in Csesare tantum
Nomen erat, nec fama ducis : sed nescia virtus
Stare loco; solusque pudor, non vincere bello.
Acer et indomitus ; quo spes, quoque ira vocasset,
Ferre manum et nunquam temerando parcere ferro :
Successus urgere suos : instare favori
Numinis : impellens quidquid sibi summa petenti
Obstaret, gaudensque viam fecisse ruina.
Qualiter express um ventis par nubila fulmen
^tberis impulsi sonitu, mundique fragore
Emicuit, rupitque diem, populosque paventes
Terruit, obliqua, prsestringens lumina flamma;
In sua templa furit, nullaque exire vêtante
Materia, magnamque cadens, magnamque revertens
Dat stragem late, sparsosque recolligit ignés.
(LucAiN, Pharsale, I.)
4. Langue moderne.
(Thème allemand ou anglais pour les provinces flamandes ; flamand, allemand ou anglais
pour les provinces w^allonnes ; flamand ou anglais pour la province allemande.)
Une lettre de Franklin : — Le tableau que vous me faites de votre situation m'afflige ; je
vous envoie ci-dessus un billet de dix louis. Je ne prétends pas vous donner cette somme :
je ne fais que vous la prêter. Lorsque vous serez de retour dans votre patrie, vous ne pourrez
manquer de trouver une occupation qui vous mettra en état de payer toutes vos dettes.
Dans ce cas, si vous rencontrez un honnête homme, qui se trouve dans une détresse sem-
blable à celle que vous éprouvez en ce moment, vous me paierez en lui prêtant cette
somme et vous lui enjoindrez d'acquitter sa dette par une semblable opération, dès qu'il
sera en état de le faire et qu'il trouvera une occasion du même genre. J'espère que les
dix louis passeront de la sorte dans beaucoup de mains, avant de tomber dans celles d'un
malhonnête homme, qui veuille en arrêter la marche. C'est un artifice que j'emploie pour
faire beaucoup de bien avec peu d'argent.
5. Histoire et géographie.
Rappelez brièvement les principaux faits de la révolution d'Angleterre depuis la bataille
de Naseby jusqu'à la restauration de Charles IL
Exposez sommairement les trois partages de la Pologne.
Donnez la géographie du Brésil et de la Nouvelle-Hollande.
(Les concurrents ont eu six heures pour faire le thème et pour répondre aux questions
d'histoire et de géographie.)
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 157
6. Thème latin (sans dictionnaire).
Le duc d'Alençon, sous prétexte de faire la revue de son armée, sortit de sa demeure
pour se rendre à la porte Kipdorp, accompagné de ses nobles et des soldats français et
suisses qui étaient alors à Anvers. Des cavaliers, au nombre de 300 environ, l'attendaient
sur le pont et les bords du fossé ; il se tourna vers les siens, leur montrant la ville : « Allons,
mes enfants, secria-t-il, Anvers est à vous! » Tout aussitôt sa garde se mit à massacrer les
sentinelles, tandis que les Français gravissaient les remparts avoisinant la porte et que les
cavaliers et les fantassins se répandaient dans les rues, sur les places. La cité, dans le pre-
mier moment d'ignorance et d'effroi, se demandait ce que signifiaient ces cris et ces armes;
pourquoi ces hommes, qui vivaient dans son sein tranquilles et en amis, les voyait-on agir
en ennemis et se couvrir de sang? Mais quand, le tumulte grandissant toujours, on vit
renverser les citoyens, enfoncer les portes, piller les maisons, on comprit la trahison. Le
tocsin appela tout le monde aux armes, les chaînes furent tendues à l'entrée des rues et le
peuple, la noblesse, les hommes, les femmes, associant leurs courages, prennent les armes
pour la défense de leur patrie et, confondant leurs colères, se jurent fidélité jusqu'à la
mort .
Les ouvriers s'élancent de leurs ateliers portant les instruments de leur travail ou
d'autres pris au hasard; des fenêtres et des toits, les femmes lançaient des pierres et des
tuiles, si bien que les Français, découragés, après la capture de leur chef Fervaques, se
mirent à chercher une retraite et s'enfuirent débandés vers la porte Kipdorp, où la plupart
trouvèrent plutôt la mort qu'un refuge.
D'Alençon : Alenconius. — Anvers : Antverpia. — Atelier : ofiicina. — Kipdorp : Chip-
doi'pia. — Tocsin : Campanse tinnitus. — Fervaques : Fervacius,
N. B. — Les concurrents ont eu quatre heures pour faire ce thème latin.
7. Mathématiques.
I. Rechercher la relation qui doit exister entre les quantités commensurablcs A et B
pour que y A :t |/ B puisse être ramené à une forme plus simple.
TT o- va V • \X a'^G ac\/\d -
II. Simplifier 1 expression »^ -— — cd A^ \ — 1.
III. Deux ouvriers A et B, employés à des prix différents, ont reçu, au bout d'un certain
ternes, A 90 francs et B, qui avait travaillé trois jours de moins que A, 48 francs. Si B
avait travaillé pendant tout le temps et que A eût manqué cinq jours, ils auraient reçu tous
les deux la même somme. On demande le nombre de jours de travail et le prix de la journée
de chacun des ouvriers.
IV. Exposer une méthode propre à trouver le rapport approché de la circonférence au
diamètre.
V. Si deux angles solides sont composés de trois angles plans, égaux chacun à chacun,
les plans dans lesquels sont les angles égaux sont également inclinés entre eux. —
Démontrer.
VI. Diviser un tronc de pyramide triangulaire à bases parallèles en deux parties équi-
valentes, par un plan parallèle aux bases.
iV. B. — Les concurrents ont eu six heures pour répondre aux questions de mathématiques,
158
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Lauréats.
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPARTIENNENT.
(Athénées
ou collèges.)
NOMBRE DE POINTS OBTENUS.
u S
"s S
<D O b
s- ci
5
II
1" prix
2» id.
3' id.
4* id.
1" accès
2« id.
3* id.
4* id.
5* id.
6* id.
7» id.
8' id.
9* id.
10» id.
11« id.
12* id.
13* id.
14' id.
15' id.
16» id.
17» id.
18» id.
19' id.
20° id.
Jules Turbelin,de Leers-Noord
Charles Maistriau, de Belœil.
Jules Freson, de Grivegnée .
Eug. Lande y, de Bruxelles.
. Nest. Bernard, de Gingelom.
Éd.Kenettenorf, de Bruxelles.
Gérard Macquet, de Bruges.
Eugène Dauge, de Gand . ,
Urbain Dumoulin, d'Aubin-
Neufchâteau
Emile Salle, de Liège . . .
Ch. Delbecque, de S'-Genois.
Polyd.Vande Velde.d'Anvers.
Jos. Lenoir, de Lessines . .
Florent Souheur, de Romzée .
F" Dandin, de Mariembourg,
Charles Good, d'Anvers . .
Arthur De Bertry, deVerviers.
Edouard Gaspard, de Mellet,
Louis De Coene, d'Ostende .
Vict. Arnold, de Mol.-S'-Jean.
Constant Jacob, de Verviers.
René Sansen, de Poperinghe.
G«" Lelouchier, de Baudour.
Louis Canon, de Tlmin. . .
Oscar Pecqueur, de Villers-
Perwin
Tournai.
Ath.
Liège.
Gand.
Saint-Trond.
Tournai.
Bruges.
Gand.
Saint-Trond.
Liège.
Gand.
Anvers.
Enghien.
Liège.
Chimay.
Anvers.
Verviers.
Enghien.
Ostende.
Bruxelles.
Verviers.
Poperinghe.
Bruxelles.
Thuin;
Enghien.
31
21
26.5
32
32
31
29
26
31
24
17
28
26
33
23
34
31
21
38
17
30
33
37
31
31
37
33
25
30
31
24
26
30.5
26
28
30
33.5
31
32
31
35
31 5
38
33
30
31
17
14
16
11.5
16.5
15.5
17.5
15
12.5
11.5
13
18.5
12
12
17.5
13
10.5
12
11.5
17.5
12.5
7.5
6.5
13
26
.4i 52
41
41
45
30
34
31 5
23.5
27
29
21
27
27
35
18
32.5
13.5
31
22
12
18
7.5
19
23 5
34.5
38
32.6
23.6
38
24.6
38.8
24
38.4
18.2
25.6
24.6
25.2
25.4
13.2
11.2
20
6.4
18.2
16.4
14.4
38.4
248.9
242
240.1
228.1
225.5
224.6
221.3
220
215.9
209.7
207.1
206 6
204.2
201
199.9
199.9
198 2
196.7
196.5
194.9
194.2
192.9
192.4
190.4
190.3
82.97
80.67
30.3
76.3
75.17
74.87
73.77
73.33
71.97
69.9
69.3
68.87
68.7
67
66.63
66.63
66.7
65.57
65.5
64.97
64.73
64.3
64.13
63.47
63.43
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS*.
François SoufiTret, de Verlaine. .
Alexandre Cavenaille, de Tamines
Georges Leclercq, de Mons .
Hector Rofflaen, d'Ixelles . .
Emile Lefebvre, d'Anvers . .
Arthur Kockenpoo, de Gand .
Charles Delbecque, de Tournai
Charles Arendt, de Liège . .
Ferdinand Vanderhofstadt, de Bruges
Adolphe Galant, de Chièvres . . .
Liège.
Namur.
Mons.
Gand.
Anvers.
Ostende.
Tournai,
Liège.
Bruges.
Ath.
47
28
25.5
7.5
27
45
10.2
190.2
40
22
31
13
7
43
23.8
182.8
48
15
25
9
25.5
37
22.4
181.9
35
19
32
9
27
34
25.2
181.2
52
20
15
17
14
39
22.4
179.4
43
28
36
5
23.5
43
0.2
178.7
53
30
37
9.5
8
33
5.6
176.1
48
19
30
15
16
31
16.8
175.8
45
27
26
12
21.5
19
24
174.5
42
22
32
6
2
47
23.2
174.2
63.4
60.93
60.63
60.4
59.8
59.57
58.7
58.6
58.17
58.07
1 De ces élèves, les quatre premiers auraient eu droit à un accessit, les dix-sept autres à une mention
honorable, si l'arrêté royal organique du concours n'avait limité les récompenses à quatre prix et vingt
nominations.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
159
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPiRTIEWBÎîr.
NOMBRE DE POINTS OBTENUS.
Sa
o
si.
5
;Sg
Eugène Hanquet, de Liège . .
Oscar Muraille, de Haccourt .
Gustave M ilz, de Virton. . .
Victor Delmarcel, de Louvain .
Joseph Collignon, de Soignies .
Louis Namur, de Gand . . .
Auguste Choppinet, de Malines
Maurice Renard, de Gand .
Emile Hambursin, de Seneffe .
Félix Castaigne, d'Arc-Ainières
Frédéric Luckx, de Hasselt .
Désiré Vincke i
Albert Laurencin. . . .
Charles Vanderheyde .
Léon Vandenput
Ernest Colinet
Alphonse Verspiegel. . . .
Ernest Van Acker
Robert Lepère
Victor Lefer
Camille Libert
Edouard Boxy
Arthur Basyn
AiméDeSmedt '
Emile Henckaert
Jean Mottin
Eugène Hambursin ....
Lucien Leplat
Guillaume Delwaide ....
Féh^Merliez
Alfred Verstraeten ....
Henri Lahousse
Urbain Gombault
Gustave Hanson
Liège.
Id.
Id.
Louvain.
Enghien.
Liège.
Enghien.
Tournai.
Namur.
Ath.
Hasselt.
Verviers.
Arlon.
Ostende.
Tirlemont.
Chimay.
Gand.
Id.
Bruxelles.
Enghien.
Dinant.
Gheel.
Courtrai.
Thielt.
Saint-Trond.
Namur.
Id.
Huy
Saint-Trond.
Thielt.
Arlon.
Thielt.
Saint-Trond.
Liège.
25
9
31
23
31
27
24
20
31
32
28.5
30
29
27
27
23
0
12 5
14
12
9.5
15.5
6
10.5
6
13
12
12
6
17.5
14
16.5
16
0
3
4.5
12
15.5
2
13 5
6
13.5
16
13
2
11
1
14
3.5
22
m.5
13
22
17.5
22
23
19
6.5
7,5
28.5
13
12
21
5
10
2
19
11
15
18
17
8
7
12.5
5
7
21
20.5
8
12
10
20.5
10
38
38
36
41
30
38
17.
18.6
0
17.8
10
14.4
22.8
14.4
6
13
18.2
0
12.4
0
6.1
21.6
24.6
18.6
19.2
8
12.4
12.2
10.8
0
15
17.8
20
11
16.8
4.8
10
0
173 6
173.5
173.3
172
171.9
170.3
16S.9
168
166
165.7
165.5
164.4
164
163.8
163.6
163.6
162.1
160.2
160
159.4
157.2
156.8
lc6.5
156
155.8
155.8
155.5
154,8
154.3
154
154
153.8
152.5
151.3
57.87
57.83
57.77
57 33
57.3
56.77
56.3
56
55.33
55.23
55.17
54.8
54.66
54.6
54.53
54.53
54.3
53.4
53.33
53.13
52.4
52.27
52.17
52
51.93
51.93
51.83
51.6
51.43
51.33
51.33
51.27
50.83
50.43
i Le rapport officiel ne fait pas connaître le lieu de naissance des élèves qui ont obtenu moins de
55 points [mention honorable).
Composition française de l'élève Jules Turbelin.
La joute du jeune comte Charles de Bourgogne, fils de Philippe le Bon,
ET DU CHEVALIER JaCQUES DE LaLAING.
Sous le règne de Philippe le Bon, la Belgique jouissait d'une prospérité incontestable.
Le Liégeois peut encore rappeler avec orgueil cet heureux temps, où il avait du pain
160 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
meilleur que le pain, du fer plus dur que le fer, du feu plus ardent que le feu. Bruges,
l'entrepôt du commerce d'Occident, n'était pas encore déchue de son antique splendeur ;
Anvers voyait souvent deux mille navires réunis dans son port. Le peuple tournait vers
l'industrie l'activité dévorante qui l'animait; tandis que les nobles, moins orgueilleux
depuis Courtrai, faisaient leurs plaisirs de la chasse et des tournois, dont les péripéties
leur rappelaient la guerre avec ses batailles, ses périls et ses héroïques exploits ; ces bril-
lants exercices, où la noblesse belge se distinguait entre tous, entretenaient parmi les
gentilshommes l'amour de la gloire et des combats, le mépris des dangers ; car les joutes
pacifiques devenaient parfois fatales et la mort d'un des champions jetait un voile de deuil
sur ces joyeuses fêtes ; et à cette époque, on devait encore garder la mémoire du malheu-
reux tournoi de Bar, en Lorraine, où notre duc Jean 1^^ fut mortellement blessé !
Le bon duc résidait à Bruxelles, au milieu d'un peuple qui l'aimait, tout entier à l'admi-
nistration de ses provinces. Le chevalier de Lalaing était à la cour ; il l'y retint et voulut
lui faire rompre une lance avec le comte Charles, son fils. C'était une occasion de déployer
toute la richesse et la splendeur de sa maison, en même temps que de donner à ses sujets
un spectacle toujours accueilli avec joie. Ce fut dans le parc de Bruxelles qu'eut lieu
l'épreuve. Au jour fixé, toute la noblesse belge accourut; le duc prit place dans l'arène,
sur son trône, ayant à gauche son épouse et à sa droite le dauphin de France, Louis, qui
alors en querelle avec son père, avait trouvé à la cour de Bourgogne une hospitalité toute
princière. Autour de la duchesse, qui devait couronner le vainqueur, étaient groupées les
dames d'honneur, riche essaim tout éclatant d'or et de pierreries. Au pied de l'estrade se
tenaient les hérauts d'armes, portant l'étendard de Bourgogne. Le duc promenait ses
regards sur sa cour et sa noblesse et éprouvait un secret mouvement de satisfaction, en se
voyant le maître de toutes ces richesses, de ces hommes, prêts à obéir sur un signe de sa
main .
Alors les deux champions s'avancèrent, suivis de leurs parrains ; ils vinrent se ranger
devant le prince. Charles était un jeune homme robuste de corps, de fière contenance, plein
d'une bouillante ardeur; on citait son courage, que la prospérité et l'ambition devaient
rendre de la témérité. Certes on n'aurait pas reconnu dans ce noble jeune homme, rempli
du sang généreux des ducs de Bourgogne, le cruel vainqueur de Dinant et de Liège, le
guerrier farouche, qui devait épouvanter la France et l'Allemagne de ses sanguinaires
chevauchées. Son adversaire était un homme déjà mûr, dont la sagesse tempérait le
courage : c'était le Bayard de la chevalerie belge. — Les combattants portaient une cuirasse
étincelante et impénétrable ; les chevaux étaient bardés de fer comme leurs maîtres. Après
avoir salué les souverains et la cour, les chevaliers se retirèrent chacun de son côté pour
prendre du champ. Le duc lui-même donna le signal : « Laissez aller au nom de Dieu ces
braves combattants ! »
Aussitôt, courbés sur les crins flottants de leurs chevaux, s'effaçant le plus qu'ils le
peuvent, ils volent comme deux traits dans l'espace ; on dirait aies voir qu'ils vont s'anéantir.
Les spectateurs se penchent sur l'arène, haletants, sans souffle ; un nuage de poussière
entoure les cavaliers, à travers lequel on voit briller leurs armes. Tout à coup la rencontre
se produit, Messire Jacques, frappé en plein écu, est ébranlé sur sa monture; quanta
Charles, la lance de son adversaire ne fit que l'effleurer. Alors l'assemblée applaudit à la
victoire du comte ; les dames agitent leurs mouchoirs et la duchesse, encore tout émue du
péril que vient de courir son fils, ressent dans son cœur un sentiment d'orgueil, bien
naturel à une mère.
Cependant les courtisans sourient et se parlent à l'oreille ; le duc qui entend leurs paroles,
et qui les partage, peut-être, dit au sire de Lalaing en plaisantant : " Pardieu ! Messire
Jacques ! C'est grande honte, à votre âge, qu'un jeune homme vous apprenne votre métier.
J'entends dire que vous avez voulu épargner mon fils. Pâques Dieu ! comme dit le roi de
France, si cela était, il ne faudrait plus vous en mêler ! m Le chevalier baisse la tête sous
ce reproche ; le rouge de la colère lui monte au front : « Monseigneur me raille, dit-il ; c'est
une bonne fortune pour son serviteur. « Le comte intercède pour lui et demande une nou-
velle épreuve ; le duc y consent. Après avoir jeté un regard de mépris sur les courtisans,
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 161
qui riaient de leur méchanceté, Lalaing reprit sa lance et regagna sa place, faisant appel
à toute son énergie pour cette dernière lutte. Les rivaux s'attaquèrent avec d'autant plus
d'ardeur qu'ils avaient l'un, l'honneur de sa victoire à soutenir, l'autre son affront à laver.
Le choc fut terrible. Les lances se brisèrent dans les mains des combattants et les chevaux,
pliant les jarrets, s'affaissèrent en hennissant de douleur. — Le duc applaudit à ce beau
coup ; il riait : car lui aussi dans sa jeunesse avait brillé dans les tournois ; et il voyait avec
contentement que son fils marcherait sur ses traces.
Cependant la duchesse avait eu peur ; elle ne pouvait regarder sans frémir ces luttes
dangereuses. Ah! si l'on eût écouté ces craintes maternelles, si l'on n'eût pas excité par ces
images de guerre, la nature déjà trop belliqueuse du jeune Charles, qui sait s'il eût jamais
été s'écraser contre la Suisse et périr au milieu des glaces, sous les murs de Nancy?
Composition française de l'élève Eugène Landoy.
Sujet : La ^oute du jeune comte Charles de Bourgogne et du chevalier Jacques de Lalaing.
Charles, fils de Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, avait à peine atteint l'âge de puberté
qu'il montra pour les armes une étrange prédilection. Son âme s'enflammait aux sons de
la musique guerrière. Il ne montait que des chevaux réputés indomptables. Y avait-il
quelque part une émeute, un différend survenu entre vassaux, vite, Charles y courait
révélant de bonne heure cette activité et cette fougue exhubérante qui firent de lui le plus
redoutable adversaire de Louis XI. Philippe-le-Bon était fier de son fils, il prévoyait en
lui un prince digne de ses ancêtres et prêt à tout entreprendre, à tout oser, pour agrandir
ses états et affermir son autorité.
A cette époque les grands avaient coutume de donner à leur cour et à leurs vassaux des
jeux qui ne différaient de ceux des Romains que par la qualité des gladiateurs. Les esclaves
et les prisonniers qui aux temps antiques venaient s'entre-tuer dans l'arène, étaient rem-
placés par des seigneurs magnifiquement vêtus qui venaient rompre courtoisement quelques
lances sous les yeux de leur suzerain. Le duc Philippe fit annoncer par la voix du crieur
public dans toutes les rues et carrefours de la bonne ville de Bruxelles qu'un tournoi
aurait lieu dans le Parc. A cette lutte devaient prendre part le jeune comte Charles de Bour-
gogne et mesire Jacques de Lalaing, noble chevalier vassal du fief de Bourgogne. Ils étaient
tous deux également forts, également habiles, La différence d'âge était la seule qui les
distinguât. Le chevalier Charles de Lalaing était un homme fait tandis que son adversaire
n'était qu'un adolescent. Mais, en dépit de sa jeunesse, Charles était versé dans la science
militaire et rompu au maniement des armes qui formaient alors la seule éducation des
gentilshommes.
Les vilains accoururent de tous côtés pour assister à un spectacle dont ils étaient avides.
On avait élevé pour le duc Philippe et son épouse une estrade de velours cramoisi brodé
d'or et de perles. Sur des sièges moins riches et moins élevés se tenaient muets et respec-
tueux les différents gentilshommes qui composaient l'élite de la noblesse bourguignonne.
On ne voyait que pourboints aux couleui's vives, manteaux de velours doublé de satin,
robes d'étoffes précieuses aux plis relevés par des agrafes de diamant, bérets ornés de pier-
reries et de plumes ondoyantes, cuirasses étincelantes, glaives aux fourreaux et à la garde
d'or fin. Le soleil répandait des flots de lumière sur tous ces objets et faisait resplendir les
cuirasses et les armes, étinceler les pierres précieuses, chatoyer les étoffes de soie et de
satin; enfin, c'était un spectacle imposant et digne à tous les égards de la cour de Bour-
gogne qui, à cette époque, avait une réputation de magnificence extraordinaire, tandis
qu'en France la tristesse et la solitude habitaient seules le palais du roi.
Des bannières placées aux deux extrémités de l'arônc portaient les écussons de Charles
de Bourgogne et de Jacques de Lalaing. Au signal convenu les doux champions entrèrent
en lice, reconnaissables seulement aux armoiries qui paraissaient en relief sur leur poitrine.
Recouverts d'une épaisse cuirasse et montés sur do vigoureux coursiers richement harna-
chés, ils semblaient invulnérables tant leur visage était bien défendu par la longue visière
162 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
de leur casque, et leurs membres bien garantis par les différentes pièces, brassards, jam-
bards, genouillères, jugulaires, qui composaient leur armement. De plus, chacun d'eux
avait un écu pour parer les coups de son adversaire. Philippe ayant étendu vers eux son
épée nue en guise de signal, ils rebroussèrent chemin pour prendre du champ, firent volte
face une fois arrivés au bout de Tarêne et fondirent Tun sur l'autre avec une impétuosité
sans égale. On entendit un choc violent : la lance de Charles venait de toucher en plein
l'écu de Jacques qui s'étant élancé la lance trop haut n'avait pas atteint son anta-
goniste.
Philippe de Bourgogne, croyant que le chevalier de Lalaing voulait épargner son fils, ne
put dissimuler son mécontentement et envoya son héraut au gentilhomme pour lui faire
savoir que s'il était décidé à continuer de la sorte il quittât la lice. Messire de Lalaing
connaissant le caractère du duc ne s'épuisa pas en protestations inutiles . Les lances furent
renouvelées et les deux combattants mis une seconde fois en présence. Comme à la première
course ils fondirent l'un sur l'autre à fond de train et la lance en arrêt cherchant à
s'atteindre au défaut de la cuirasse. Ils se rencontrèrent au milieu d'un nuage de poussière
soulevé par les sabots de leurs coursiers.
Un choc plus terrible que le premier se fit entendre. Les deux lances heurtant à la fois
le fer de la cuirasse s'étaient rompues. Un cri d'effroi partit de la tribune de Philippe.
C'était la duchesse qui, croyant son fils grièvement atteint, n'avait pu surmonter ce senti-
ment de légitime terreur. Le Duc impassible et souriant regardait les champions qui con-
sidéraient piteusement les tronçons de lance qui leur restaient. L'épreuve n'était pas ter-
minée puisque jusque là il n'y avait pas eu d'avantage marqué. — Philippe voulut leur faire
donner d'autres lances mais la duchesse le supplia avec larmes de n'en rien faire : « N'avons-
nous pas encore assez exposé notre fils à ce jeu barbare, s*écria-t-elle, ne serez- vous donc
satisfait que lorsque vous le verrez tomber à vos pieds sanglant et inanimé? Ne voyez-vous
pas que le chevalier est plus fort que lui et qu'un simple effort lui sufiirait pour le terrasser?
— Comment voulez- vous. Madame, lui répondit son époux, qu'il apprenne à gouverner ses
sujets et à défendre ses états quand je n'y serai plus? Est-ce en passant sa vie dans les bras
de sa mère qu'il acquerra l'énergie nécessaire à un prince ? Ce n'est pas à l'âge ou il est le
plus en état de comprendre et d'apprécier l'utilité des armes, que la pussillanimité doit
prendre place dans son cœur. Dieu sait pourtant si je l'aime, ce fils unique en qui j'ai
placé mes espérances, ce fils qui doit continuer mon œuvre et réaliser le but glorieux que
je me suis proposé ! — De grâce, seigneur, suspendez cette joute, reprit la duchesse en
enlaçant le cou de son époux ; vous travaillez à sa gloire, dites-vous? Y a t-il donc plus de
mérite à mourir dans un obscur tournoi, que de périr sur un champ de bataille en défen-
dant sa patrie contre l'oppression étrangère? Ah, laissez-le vivre, laissez -moi mon fils si
vous ne voulez pas que le coup qui le frappera mortellement ne vous prive aussi d'une
épouse. Ouvrez votre âme aux accents de ma douleur et laissez-moi mon fils. » — Philippe
fit dire aux champions de suspendre la joute. L'ordre fut ponctuellement exécuté. Charles
et le chevalier, après avoir ôté leurs casques et essuyé leurs fronts ruisselants de sueur,
s'embrassèrent avec effusion. La duchesse en voyant revenir son fils éclatant de jeunesse
et devisant gaiement avec son compagnon, sentit s'évanouir ses craintes et elle remercia
son époux de son empressement à satisfaire ses désirs. « J'ai bien voulu y consentir, dit
Philippe gravement, parce qu'il s'appelle Charles de Bourgogne et que je sais que jamais
il ne souillera son blason par des actes indignes d'un prince loyal, et que jamais il ne men-
tira au sang de ses ancêtres au point de retouter la mort sous quelque forme qu'elle se
présente. Au lieu de vous réjouir de le voir revenir sans égratignure, réjouissez-vous
plutôt de la brillante destinée qui l'attend et des exploits qui élèveront la Bourgogne à un
haut degré de prospérité en imortalisant le nom de notre fils !
Version latine de l'élève Charles Maistriau.
Déjà César ne peut plus supporter un supérieur, ni Pompée un égal. Il n'est pas permis
de dire lequel a pris les armes avec plus d'équité : chacun se défend par un grand juge :
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 163
la cause du vainqueur a plu aux Dieux et celle du vaincu à Caton. Ils en vinrent aux
mains tout à fait inégaux : l'un est au déclin de l'âge ; un long usage de la toge l'a rendu
plus tranquille et la paix lui a fait perdre l'habitude des camps : avide de renommée, il
donne beaucoup pour le peuple et entraîné tout entier par le vent de la faveur populaire,
il se plaît à entendre les applaudissements que lui prodigue son théâtre ; il ne prend pas de
nouvelles forces et a une confiance aveugle dans sa première fortune. En lui reste l'ombre
d'un grand nom.
Tel un chêne élevé se dresse au milieu d'un champ fertile, portant les vieilles dépouilles
d'un peuple et les dons sacrés des généraux : des racines vigoureuses ne l'attachent plus à
la terre -. il y reste enfoncé par son propre poids et il lance dans les airs ses rameaux
dépouillés de feuilles : ce n'est plus son feuillage mais son tronc qui produit de l'ombre et
quoique il s'incline vers la terre prêt à tomber au premier souffle de l'Eurus, et que tant
de forêts s'élèvent aux alentours, lui seul cependant est honoré.
Mais César ne jouissait ni d'un si grand nom, ni d'une si grande célébrité comme
général : mais sa valeur est incapable de rester en place, et sa seule honte est de ne pas
vaincre à la guerre. Il est vif et indomptable : partout où l'appelle l'espoir, où l'appelle la
colère, il combat et ne craint jamais de souiller son fer par le carnage : il presse ses succès
et réclame avec instance la faveur de la divinité : poussant tout ce qui pourrait être un
obstacle à ses vastes désirs, il prend plaisir à se frayer un chemin au milieu de la ruine.
Ainsi la foudre que les vents ont fait jaillir à travers les nuages s'est élancée au milieu
d'un grand bruit de l'éther ébranlé et du fracas du monde entier, a percé le jour, a terrifié
les peuples et, éblouissant tous les yeux de sa flamme sinueuse, s'est précipitée furieusement
dans l'espace où, nulle matière ne mettant obstacle à sa sortie, elle porte au loin en tombant
et en retournant la ruine et la désolation et rassemble ses feux épars.
Composition d'histoire et de géographie de l'élève Jules Freson.
Exposons d'abord l'état des partis qui divisaient l'Angleterre pendant la guerre civile
entre la royauté et le long parlement. D'un côté étaient les royalistes, appelés souvent
cavaliers, de l'autre les parlementaires, surnommés têtes-rondes, à cause de leur coiffure.
Ces derniers comprenaient plusieurs sectes : les presbytériens, qui voulaient la monarchie
constitutionnelle, et les indépendants, dont était Olivier Cromwell, et qui comprenaient
les républicains de toutes les nuances ; à ceux-ci se rattachaient les niveleurs, qui corres-
pondent à nos républicains socialistes. Charles I^"^, qui avait provoqué la guerre en
quittant Londres avec ses partisans, avait été défait à Worcester et à Edgehill ; il avait
obtenu le secours des Highlanders, mais l'illustre Cromwell enrôla les fils des petits pro-
priétaires, républicains les plus acharnés, et vainquit le roi à Marston-Moor, puis à
Newbury et lui porta le dernier coup à Naseby. Charles I®'" se réfugia chez les Highlan-
ders, mais ceux-ci, alléchés par les sommes que leur promettaient les parlementaires
(40,000 livres sterling), le livrèrent. Après le succès, les indépendants et les presbytériens
se désunirent ; l'armée était pour les premiers, mais le parlement se composait surtout des
derniers. Ceux-ci voulurent s'emparer du roi ; mais Cromwell les en empêcha, en envoyant
Charles I"" à Wight, dont le gouverneur était sa créature. Les niveleurs voulurent pro-
fiter du trouble pour jeter les bases de leur système gouvernemental ; mais Cromwell les
défit complètement ; il battit aussi dans le pays de Galles les royalistes, qui tentaient un
dernier effort;. enfin il vainquit les presbytériens. Il fit ensuite arrêter les principaux pres-
bytériens du parlement, et forma, des indépendants et presbytériens timides, en tout
80 membres, ce qu'on a appelé le parlement épuré de Cromwell. Ayant intercepté une
lettre du roi à la reine, injuriante pour les républicains, Cromwell fit mettre Charles en
accusation devant un jury de 40 membres, et le roi fut en 1640, après un règne de 15 ans,
condamné et exécuté. — En mourant, il n'exprima qu'un regret, celui d'avoir laissé
164 , HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
exécuter son ministre le comte de StrafFord. — Ensuite il organisa la république; il plaça
à la tête des affaires un Conseil de 41 membres.
Cependant, l'histoire l'a toujours montré, on ne fait pas disparaître le principe de la
royauté, en faisant tomber des têtes royales. Le parti royaliste fut fortifié en Angleterre,
et le vaillant Montrose fit proclamer Charles II en Ecosse. L'Irlande, où les papistes domi-
naient, s'insurgea, et Cromwell y fut envoyé avec une armée ; il n'apaisa la sédition qu'en
mettant l'île à feu et à sang. De pareils actes jettent la flétrissure sur une si grande vie !
Le général passa ensuite en Ecosse, où l'on avait proclamé Charles II. Celui avait refusé
de reconnaître le Covenant d'Ecosse, alliance dirigée contre son père, et perdit par là
beaucoup de sa force. Il fut battu à Worcester; mais réussit à tromper Cromwell et
marcha sur Londres. Cromvv^ell réussit cependant à l'arrêter, en le défaisant à Dumbar.
Il rentra à Londres victorieux, et fit à regret la paix, parce qu'il ne trouvait sa force que
dans l'armée. Il s'occupa de la prospérité de l'Angleterre, et rédigea en 1651 le célèbre
Acte de navigation, qui mécontenta d'abord les Anglais, et qui est cependant la cause de
leur puissance commerciale et maritime. Il défendait à tout navire étranger d'apporter en
Angleterre d'autres produits que ceux de son pays. Les Anglais furent forcés d'aller
chercher eux-mêmes aux colonies ce dont ils avaient besoin ; d'où le développement de
leur marine. Cet acte est resté en vigueur jusqu'au 1'^'' janvier 1850, et avait duré 199 ans,
9 mois, 9 jours. Les Hollandais reçurent la défense de faire la pêche sur les côtes de l'An-
gleterre ; d'où la guerre survient avec la république des Provinces-Unies. Les rencontres
furent indécises ; l'amiral hollandais Ruyter avait fait attacher sur le vaisseau amiral un
énorme balai, signe qu'il voulait balayer les Anglais de la mer; il n'y réussit pas. Mais
un rapprochement eut lieu entre les républiques, qui avaient un ennemi commun : la
monarchie, dans les familles des Stuart alliés aux Nassau. Un incident était survenu en
Angleterre : le Parlement avait voulu dissoudre l'armée de Cromwell; ce dernier s'y
opposa et fit arrêter les membres du Parlement. Il nomma un Parlement composé de ses
créatures, qui le nomma Protecteur des 3 royaumes. Il rompit encore 4 Parlements, puis
ferma la salle des séances, y plaça l'écriteau : « Maison à louer » , et gouverna sans Parle-
ment. Il travailla à la prospérité de l'Angleterre, fit contre les Espagnols une alliance
hors nature avec Mazarin, qui était royaliste, et en envoyant des renforts à Turenne, l'aida
à vaincre l'Espagne aux Dunes (1658). Il reçut Dunkerque et Moerdyk de la France, et
mourut bientôt après, en 1658. Il désigna pour lui succéder son fils Richard, qui était
très faible. Il abdiqua bientôt, préférant la vie privée. Des généraux de Cromwell, aucun
n'était très capable. On assembla le parlement épuré de Cromwell; le peuple l'appela
Rump-Paiiiament (Parlement-Croupion) et l'un des lieutenants d'Olivier Cromwell,
Lambert, qui commandait les troupes de Londres le renversa. George Monk, un autre
lieutenant, vit que l'Angleterre était lassée de la dictature de l'armée, et résolut de
rétablir la royauté. Il se fit nommer gouverneur d'Ecosse, et prit des apparences républi-
caines. Il prépara tout, en trompant tout le monde, ce qui est très habile, mais peu
moral ; puis il marcha sur Londres ; il défit le général Lambert ; toute l'Angleterre étant
pour lui, il rentra à Londres, et assembla le long Parlement, non épuré. — La république
avait duré de 1640 à 1669. — Celui-ci rappela Charles II Stuart, mais commit une grande
faute, en ne lui posant pas de conditions. Ses tendances catholiques, ainsi que celles de
Jacques II provoquèrent la révolution de 1688 et la chute des Stuarts, remplacés parles
Orange.
IL Les partages de la Pologne (1772-1793-1795).
Tel était l'état de l'Europe orientale au milieu du 18^ siècle : la Russie était sous l'effet
d'une réaction contre la réforme de Pierre-le-Grand ; la Suède était divisée par le parti des
Chapeaux (France, Gyllenborg) et celui des bonnets (Russie, Horn) ; la Turquie était en
décadence ; la Pologne était en proie à l'anarchie, et semblait facile à conquérir.
Après Auguste III de Saxe, on nomma roi en Pologne Stanislas Poniatowski, qui était
soutenu par la Russie, gouvernée alors par l'ambitieuse Catherine II la Grande. Celle-ci se
mit alors à soutenir les dissidents en Pologne, pays très catholique. Les patriotes for-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 165
mèrent alors la confédération de Bar, et la Russie envahit la Pologne. Les Turcs prê-
tèrent secours aux catholiques ; d'où une guerre survient entre la Russie et la Turquie,
qui avait pour sultan Abdul Hamed. Les Russes envahirent la Moldavie et la Valachie;
le prince Orlof battit la flotte turque à Scio et l'incendia à Tchesmé.
La Prusse et l'Autriche, craignant les agrandissements de la Russie, lui proposèrent à
s'agrandir au détriment de la Pologne ; Catherine y consentit, et en 1772 eut lieu le
premier partage ; la Russie s'étendit jusqu'à la Dwina méridionale ; Frédéric II acquit la
Prusse, à l'ouest de la Vistule, à part les villes de Dantzig et de Thorn, et l'Autriche reçut
la Galicie. La Russie fit avec la Turquie le traité de Kaïnardji, par lequel elle lui
rendait la Moldavie et la Valachie, recevait le droit de naviguer dans la mer Noire et les
parages de la Turquie, conservait Azof, mais faisait proclamer l'indépendance de la
Crimée.
La Russie apaisa la révolte du Cosaque Pugatschew, qui se faisait passer pour le
czar Pierre III. Elle empêcha en outre les réformes que le ministre Struensée et la
reine de Danemark voulaient introduire. Struensée fut exécuté, la reine Mathilde dut
s'exiler.
La guerre ne tarda pas à éclater entre la Turquie et la Russie. En vertu d une conven-
tion, Joseph II d'Autriche devait aider la Russie. Il le fit, après hésitation, mais attira la
guerre dans la vallée du Danube et essuya des revers. En même temps, il avait à com-
battre la révolution brabançonne aux Pays-Bas. Les puissances soutinrent cette révolte
jusqu'à la fin de la guerre contre les Turcs. Joseph fit la paix de Zistow avec la Turquie
et la Russie, qui avait battu, sous le général Souvarow, les Turcs au Rimnik, fit la paix
de Jassy, par laquelle elle gardait le territoire compris entre le Dnieper et le Dniester.
Là-dessus, Charles-Gustave, roi de Suède, voulut faire la guerre à la Russie ; il s'avança
en Finlande, mais ses troupes, dont la solde était arriérée, refusèrent de marcher, et il
dut faire la paix. Il prépara aussi une expédition contre la France, mais il fut tué dans un
bal par un gentilhomme, et son armée ne s'embarqua point.
La Pologne avait vu les défauts de son système politique ; à l'instigation de la Prusse,
elle réforma sa constitution, abolit le liberum veto, les confédérations et la royauté
élective. Catherine II engagea la Prusse à abandonner la Pologne; une armée russe
envahit ce pays, et en 1793 eut lieu le second partage. La Russie porta ses frontières
jusqu'à celles de la province actuelle de Pologne, la Prusse reçut Dantzig et Thorn.
Les patriotes polonais firent une confédération dont Kosciusko eut le commandement.
Mais une armée de 150,000 Russes, Autrichiens et Prussiens envahirent la Pologne.
Souvarow vainquit Kosciusko à Macieïowice; prit ensuite Praga et Varsovie. Alors les
3 puissances décrétèrent un 3° partage de la Pologne, qui disparaissait complètement des
états européens.
Ces partages de la Pologne, dont la Russie profitait surtout, était une grande faute de
la Prusse et de l'Autriche ; elles pouvaient laisser cet Etat les séparer de la puissante
Russie, et n'auraient pas eu ce redoutable voisinage.
III. Géographik du Brésil.
L'empire du Brésil, dont l'origine est portugaise, occupe tout le milieu de l'Amérique
du Sud. Il s'étend, du Nord au Sud, entre l'Orénoque et la Plata, et contient le bassin du
fleuve des Amazones, de l'Est à l'Ouest, il va de l'Océan Atlantique aux Cordillières. Ces
monts forment la ligne de faîte de l'Amérique du Sud et longent le littoral occidental, de
sorte que le Brésil occupe presque toute la largeur du continent. Voici du reste ses
bornes :
Au Nord : se trouvent les Etat-Unis de Colombie et de Venezuela. Au Nord-Est : la
Guyane anglaise, la Guyane hollandaise, la Guyane française, l'Océan atlantique. Au
Sud-Est l'Océan atlantique. Au Sud, l'Uruguay. Au Sud-Ouest, la république delà Plata,
le Paraguay, la Bolivie. A l'Ouest : le Pérou et l'Equateur.
T. III. 11
166 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
On voit que le Brésil touche à tous les pays de l'Amérique du Sud, excepté au Chili et
à la Patagonie. Au Sud de la Guyane française, il a conquis la Guyane portugaise.
Décrivons maintenant l'hydrographie du pays.
Au Nord, il est arrosé par l'Orénoque, qui prend sa source dans la Sierra de Parimé,
dans la Guyane et se dirige d'abord vers l'ouest ; il entre dans le Venezuela, après avoir
envoyé une partie de ses eaux dans le Rio-Negro, affluent du Mississipi, par le Cassiquiaré,
canal naturel.
Arrivons au fl. des Amazones, qui s'appelle, dans le pays, Maranon ou Oranella.
Il a deux sources, qui sortent toutes deux du plateau bolivien, le point culminant de
l'Amérique méridionale. Ce sont : à l'Ouest, l'Apurimac, à l'Est, l'Ucayalé; elles se
joignent et forment la limite entre le Pérou et l'Equateur. A droite, le fl. reçoit le
Javari, affluent peu important, qui sert de limite entre le Pérou et le Brésil. Le fl.
entre dans le Brésil, reçoit à gauche le Japura, qui vient de l'Equateur. Depuis son entrée
dans le Brésil, le fl. coule constamment vers l'Est. Après le Japura, il reçoit à droite
le Purus, qui vient du Sud. Ensuite le fl. reçoit à gauche le Rio Negro (Riv. noire)
qui vient du Nord et sort de la Cordillière de Colombie. Cet affluent reçoit par le Cassi-
quiaré les eaux de l'Orénoque. Puis le fl. reçoit à droite le Rio Madeira (R. du bois),
qui vient du Sud et a deux sources dans le pi. bolivien : à l'O. le Mamoré, à l'E.
le Guaporé.
Le Maranon se jette ensuite dans la mer, et forme un estuaire plus grand que la Bel-
gique, où est l'île fluviatile de Marajo ; il arrose Macapa, sur la rive gauche. Par un canal
qui sépare l'île du continent, il communique avec le fl. Xingu, qui vient du Sud-Ouest ; et
avec le Para, ou Riv. des Tocantins, et son bras mérid. arrose Para ou Belens.
Le Brésil est encore arrosé au Sud par les 2 sources de la Plata : le Paraguay et le
Parana, qui se dirigent vers le Sud.
Sur le littoral du Brésil, qui depuis l'embouchure du Maranon, va vers le Sud-Est, se
trouvent le port de Maranhao, et celui de Paranahyba, à l'embouchure du fl. du même
nom. Il forme le Cap San-Roque, puis incline vers le Sud-Ouest. On y trouve le port de
Recife ou Fernambouc, avec le bois duquel on fait les meilleurs archets, puis l'embouchure
du San-Francisco, le port de Bahia (Baie de tous les saints) le Cap Frio, et Rio de
Janeiro, capitale du Brésil.
Quant aux montagnes, outre la Cordillière de l'Equateur, du Pérou et de la Bolivie,
qui forme la limite de TOuest, on trouve sur la limite de la Guayane la Sierra de Parimé,
et dans le pays, les montagnes du Brésil, qui vont au Cap San Roque, dans la direc-
tion du N. E.
Disons enfin que le Nord porte le nom de Selvas, à cause des forêts qui le couvrent.
IV. Géographie de la Nouvelle-Hollande.
La Nouvelle-Hollande ou l'Australie, ou le Continent Austral, est comprise dans la
Mélanésie, et appartient aux Anglais.
En voici la carte
2° Concours spécial de langue flamande.
Een jongeling vertelt hoe hij de laatste dagen van de vacantie doorgebracht heeft.
Bezorgdheid van moeder, vermaningen van vader, bezoek bij de vrienden, enz.
N. B. — Les concurrents ont eu six heures pour faire leur travail.
fflSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
167
Lauréats.
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Louis De Coene, d'Ostende. .
2" id. Louis De Bondt, de Londerzeel
1" accessit. Frédéric Luckx, de Hasselt. ,
id.
3* id.
Arthur Kockenpoo, de Gand .
Alphonse Verspiegel, de Gand.
Albert Lamal, de Meerbeke. .
Pierre Vermeulen, de Gheel ,
Victor Verlooy, de Gheel . .
Edouard Claikens, de Hasselt .
Eugène Dauge, de Gand. . .
Norbert Machiels, de Hasselt .
Julien Cornand, d'Eecloo . .
Ment. hon. Charles Van Genechten, de Gheel.
Ostende.
Gheel.
Hasselt.
Ostende.
Gand.
Hasselt.
Gheel.
Id.
Hasselt.
Gand.
Hasselt.
Eecloo.
Gheel.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
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Léopold Cruyl. . .
Gand.
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Emile De Wilde . .
Gheel.
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Victor Arnold . . .
Bruxelles.
56
Charles Maes . . .
Courtrai.
52
Edmond Buyck. . .
Thielt.
56
Nestor Bernard . .
Saint-Trond.
51
Alols Lebon. . . .
Gheel.
54
Charles Delbecque .
Gand.
51
Louis Ghoos. . . .
Id.
54
Furent exemptés de prendre part au concours spécial de langue
flamande, pour le motif qu'ils étaient d'origine française ou wallonne : un
élève de l'athénée royal d'Anvers, un élève de l'athénée royal de Bruxelles,
deux élèves de l'athénée royal de Gand, un élève de l'athénée royal de
Hasselt, un élève du collège communal de Malines et deux élèves du collège
patronné de Saint-Trond.
Voici les moyennes de points obtenues par les établissements concurrents
dans les différentes matières du concours de seconde latine.
168
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Composition française (maximum : 60 points).
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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224
156
46
17
5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème latin (maximum : 60 points).
169
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES:
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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170
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Version latine (maximum : 40 points).
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES : |
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ayant obtenu :
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CONCURRENTS.
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76
52
7
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Version grecque (maximum : 40 points).
171
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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LÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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Totaux. . .
308
242
66
13
8
221
125
45
33
18
172 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème flamand, allemand ou anglais (maximum : 20 points) .
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ayant obtenu :
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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14
8
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101
56
31
32
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Histoire et géographie (maximum : 40 points).
173
1
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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Totaux. .
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14
8
220
48
57
73
42
174
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mathématiques (maximum : 40 points
NOMBRE
1
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES : |
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DU NOMBRE DES POINTS
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Collège communal de Dinant
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Collège patr. d'Eecloo. . .
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Id. d'Enghien . .
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Id. de Gheel . .
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Id. deSaint-Trond.
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Id. deVirton . .
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Id. d'Ypres. . .
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Totaux. . .
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218
34
51
72
61
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
175
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ayant obtenu :
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ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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Id. de Bruges. .
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Collège patr. de Courtrai. .
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Id. d'Eecloo. . .
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Collège comm. de Louvain .
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Id. de Malines .
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Collège patr. d'Ostende . .
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Id. de Poperinghe.
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Id. de Saint-Trond.
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Collège comm. de Tirlemont.
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2
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Id. de Tongres .
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Id. d'Ypres . .
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0
Totaux. . .
196
138
58
16
13
109
22
29
34
24
BK PREMIERE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE.
1. Sciences comme7xiales. — Vous vendez ferme à Pierre, fin courant, 9,000 francs de
rente 3 p. c. à 62 et vous les lui rachetez pour la même liquidation à 63.20 dont 0.50.
A la liquidation le 3 p. c. est à 60.90. Déterminez : a, le bénéfice que vous réalisez ; b. le
cours auquel vous n'auriez ni perte, ni gain ; c. le cours auquel Pierre aurait un bénéfice
de 1,350 francs.
(On ne tiendra pas compte du courtage.)
2. Géographie commerciale et industrielle. — a. Quelles sont, en Belgique, les localités
où s'exerce l'industrie drapière? b. Vers quels pays exportons-nous les produits de cette
industrie? c. Faites connaître d'une manière succincte nos relations commerciales avec
l'Angleterre.
3. Droit commercial. — a. Qu'est-ce que la société anonyme? Comment est-elle con-
stituée? b. Qu'est-ce que la lettre de voiture? Que doit-elle exprimer, indiquer, énoncer?
4. Histoire commerciale et industrielle. — Faites connaîti'o d'une manière sommaire
quelle fut, en Belgique, la situation du commerce et de l'industrie, après le traité d'Aix-la-
Chapelle, sous le règne de Marie-Thérèse, et quelles furent les mesures prises par cette
princesse en vue de développer la richesse publique.
176
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
5. Économie politique. — Que faut-il entendre par machines? Faites voir par quelques
exemples convenablement choisis quelle est la puissance des machines dans la production.
6. Chimie. — Quelles sont les propriétés du carbonate de calcium et les variétés de ce
sel qu'on trouve en Belgique ?
Faites connaître la préparation, les propriétés et les usages : 1° de la chaux; 2° du fer-
rocyanure de potassium. Donnez les formules chimiques de ces corps.
iV. B. — Les concurrents ont eu six heures pour répondre aux questions comprises sous
lesn°M,2, 3,4, 5et6.
7. Composition française (six heures). — Un peuple doit vouloir autre chose qu'une pros-
périté toute matérielle ; pour briller, il a besoin d'accorder aux arts et aux lettres d'intelli-
gents et d'actifs encouragements.
8. Langue moderne. [Thème allemand ou anglais.) — Peu d'hommes ont été doués d'un
génie aussi fécond, aussi facile qu'Œhlenschlaeger ; aussi s'est-il exercé dans tous les genres,
et presque toujours avec succès. Il a composé des drames, des comédies, des romans, des
poëmes. Comme il trouvait son public danois trop restreint, il s'est lui-même traduit en
allemand. Jamais il n'a connu ni l'effort, ni la fatigue du travail. Les vers tombent de sa
plume, comme l'eau coule d'une source : ils se suivent, se succèdent et se renouvellent sans
cesse; delà vient qu'il a un style, charmant de grâce, de flexibilité, d'abandon, mais souvent
très négligé ; de là vient aussi qu'il entremêle à ses plus belles compositions des pages
inégales qu'un goût plus sévère aurait corrigées ou fait disparaître ; car c'est un enfant de
génie qui s'ignore lui-même, c'est un musicien que le charme de l'inspiration entraîne et
qui chante parfois sans s'apercevoir que les cordes de sa harpe sont détendues et que
l'instrunîent a baissé de ton.
Sa vraie gloire, c'est d'avoir produit quelques oeuvres fermes et fortes, qui ont pris racine
parmi le peuple et qui resteront ; c'est d'avoir compris la poésie nationale du Nord.
9. Histoire et notions sur les institutions du pays. — Racontez brièvement les expédi-
tions de Jean sans Peur, de Philippe le Bon et de Charles le Téméraire contre les Liégeois.
Donnez un aperçu de l'état de la Belgique sous l'administration du marquis de Prié.
Quelles sont les attributions constitutionnelles du Roi?
Quelle est la composition du pouvoir provincial?
N. B. — Les concurrents ont eu six heures pour faire leur travail d'allemand ou
d'anglais et pour résoudre les questions d'histoire.
Lauréats.
POINTS OBTENUS. |
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPARTIENNENT.
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1" prix, (prix d'hon'). Adolp. Seghers, d'Anvers.
Anvers.
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20
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2' id. François Halkett, de Bruxelles . .
Bruxelles.
37
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13
79
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1" access. JeanNotaert, de S'-Josse-ten-Noode.
Id.
39
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16
68
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70
2- id. Henri Giddelo, de Hasselt. . . .
Hasselt.
35
13.5
14
64
126.5
63.25
3' id. Hubert Droogman, de Hasselt . .
Id.
40
12
12.5
61
125.5
62.75
4* id. Paul Linden, d'Arlon
Arlon.
40
8.5
12
63
123.5
61.75
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT
OBTENU AU MOINS
LA MOITIÉ DES FOI
NTS.
Liège.
Bruges.
34
3?>
10
10.5
13.5
21
64
55
121.5
118.5
60.75
59.25
Richard Roelens
Désiré Bocage
Tournai.
36
5.5
6.5
70
118
59
Alfred Kreglinger.
Bruxelles.
25
13
16.5
60
114.5
57.25
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 177
B^. PREMIÈRE SCIENTIFIQUE.
Épreuve écrite.
1. Mathématiques. — I. Résoudre le système d'équations :
. . a?y ^ log [a V X — y — V x + yj — log \/ x — y
V — yl
' 4 4- \/yz + 2 = - 2^2/.
Discuter les racines.
II. Etant donnés dans un plan deux cercles et une droite AB, trouver sur cette droite
un point tel que les tangentes menées de ce point aux deux cercles soient égales.
On supposera la distance des centres plus grande que la somme des rayons et on exami-
nera comment la solution se modifie lorsque cette distance est plus petite que la somme
des rayons ou égale à celle-ci.
Le problème est-il possible dans toutes les positions que peut avoir la droite AB ?
III. Les côtés AB, AC, BC dun triangle étant respectivement représentés par les équa-
tions y =zo,x = Oy y — mx — n = o et a, ô, c étant trois constantes arbitraires, faire voir :
a b c
1" Que l'équation — | 1 — = 0 représente une courbe du second ordre
^ 2/ y — *^^ — ^^
passant par les trois sommets du triangle.
^ ^ , . oc , y „V.V — ^oc — n ^ x , y — mx — n
2° Que les équations -4-^ = 0, ^ -f ^ = 0, - + = 0
a b b c a c
sont celles des tangentes à la courbe aux points A, B, C ;
3° En supposant connu le rapport -, ce qui ne laisse qu'un seul coefficient arbitraire
dans l'équation de la courbe, rechercher et discuter le lieu des centres de toutes les courbes
renfermées dans cette équation.
N. B. — Les concurrents ont eu six heures pour répondre à ces questions.
2. Composition française (voir P* commerciale, page 176).
3. Langues modernes ( id. id. ). .
4. Histoire et notions sur les institutions du pays (voir P® commerciale, page 176).
Épreuve orale (trente-cinq minutes). — 8 élèves admis.
Furent admis à l'examen oral, sept élèves nouveaux appartenant respecti-
vement à l'athénée royal de Tournai, à l'athénée royal de Gand, au collège
communal de Nivelles, à l'athénée royal de Mons et à l'athénée royal d'Arlon,
ainsi qu'un élève vétéran appartenant à l'athénée royal de Tournai.
Nous donnons ci-après les questions que ces élèves ont eu à résoudre :
Géométrie. — 1° Un tronc de cône droit ABCD étant circonscrit à une sphère, on trace le
point S où le plan du parallèle de contact MN rencontre l'arc du tronc. Démontrez que les
corps de révolution situés de part et d'autre du parallèle et compris entre la surface tron-
conique et la sphère sont respectivement équivalents aux cônes droits qui ont pour sommet
le point S et pour bases les cercles AB et CD ;
2° Une droite tourne autour d'un point fixe M dans le plan de deux axes obliques
OX, OY. Par le point P, où elle coupe l'axe des X, on élève sur celui-ci la perpendicu-
laire PA. De même par le point Q, où elle coupe l'axe des Y, on élève la perpendicu-
laire QA sur cet axe.
Trouver et discuter l'équation du lieu géométrique du point de rencontre de ces deux
perpendiculaires.
178
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Lauréats.
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
ETABLISSEMENT S
auxquels
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ILS APPARTIENNENT.
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Joseph De Backer, de Gosselies.
Mons.
44
13
19
72.5
148.5
74.25
1" prix.
Eudore Jamotte, de Walcourt. .
Tournai.
44
13.5
17.5
73. b
148.5
74.25
2* id. Edgar Hainaut, de Péruwelz
Id.
44
11
7
73
135
67.50
1" accessit. François Houfelin, de Gand . .
Gand.
30
10
20
73.5
133.5
66 75
2" id. Henri Michez, d'Elouges . . .
Mons.
33
10
16
74
133
66.50
3' id. Georges Vanderhulst, d'Ypres. .
Id.
29
8
16
76.5
129.5
64.75
4" id. Eugène Cuvelier, de Florenville.
Arlon.
44
12
0
2
126
63
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Élèves nouveaux.
Edouard Dupuis
Nivelles.
29
3
12
74
118
59
Alfred Geerts
Namur.
Tirlemont.
Mons.
42
26
27
9.5
8.5
13
11
20
13.5
55
60.8
61.7
117.5
115.3
115.2
58.75
57.65
57.6
Louis Légat
Achille De Somer
Gand.
30
9
13
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112
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Louis De Nys
Id.
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Xavier Gibbert
Arlon.
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Vétérans.
Auguste Henneton
Tournai.
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66.5
119
54.5
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Nivelles.
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53.25
* Huit élèves seulement avaient été admis è
l'épreuve orale. Le ]\
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septem
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5, un
arrêté portant que « par une saine application de l'arrêté organique
et pour ne pas léser les intérêts des
« élèves qui n'avaient pas été appelés à l'épreuve orale, il y avait lieu
d'attribuer à ces élèves le nombre de
« points qu'ils auraient obtenus si, au lieu de coter l'épreuve écrite sur
60, on l'avait cotée sur 100 ».
Dans le système nouveau, l'épreuve orale n'avait pas de raison d'êtr
e : le gouvernement la supprima.
B^. Concours spécial de langue flamande (Sections réunies).
Een volk kan groot wezen, alhoewel de grenzen van 't vaderland eng zijn.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Robert Peeters, de Malines
Malines (e. communal).
Gand.
Id.
Id.
Hassftlt.
90
65
64
60
57
2* id. François Houfelin, de Gand
1" accès. Achille De Somer, de Mont-Saint- Amand
2' id. Louis De Nys, de Gand .
Ment.hon.HippolyteCaïmo, de Bourg-Léopold
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
179
Moyennes obtenues joar les établissements concurrents.
Histoire de Belgique et notions sur les institutions du pays (max. : 20 points).
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
D ES ÉLÈVES
DU NOMimE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
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2
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Id. de Bruges. .
2
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»
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»
»
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»
Id. de Bruxelles .
11
5
»
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»
»
»
13
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Id. de Gand . .
8
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»
1
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»
10
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»
Id. deHasselt. .
6
2
»
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1
»
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»
Id. de Liège . .
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2
2
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Id. de Mons . .
4
»
»
3
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Id. de Namur . .
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»
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2
Id. de Tournai .
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»
2
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»
12.25
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»
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1
1
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1
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4
Id. de Charleroi .
1
1
»
»
»
»
11
»
Id. de Dînant. .
1
1
»
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1
»
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Id. deHuy. . .
2
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»
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4
Id. de Louvain .
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»
Id. de Malines .
1
«
»
»
11
»
Id. de Nivelles .
1
»
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Id. deTirlemont.
1
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»
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»
Id. deTongres .
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Id. deVerviers .
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1
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Vétérans.
Athénée royal de Tournai. .
1
»
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1
»
1
»
»
»
5.5
•
•
Collège comm. de Charleroi.
1
»
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1
»
»
1
»
»
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4
•
Id. de Nivelles .
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2
»
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1
»
•
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2
»
Totaux. . .
4
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•
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»
4
»
2
2
•
180
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème flamand, anglais ou allemand (maximum : 30 points).
ETABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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de Hasselt.
de Liège .
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de Namur.
de Tournai.
Collège comm. de Bouillon
Id. de Charleroi
Id. de Dinant.
Id. de Huy. .
Id. de Louvain,
Id. de Malines
Id. de Nivelles
Id. de Tirlemont,
Id, de Tongres
Id. de Verviers
Totaux. .
Athénée royal de Tournai .
Collège comm. de Charleroi.
Id. de Nivelles .
Totaux. . .
90
Elèves
nouveaux.
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»
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»
»
»
»
2
17.5
20
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
181
Composition française (maximum : 50 points)
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ELEVES :
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NOMBRE
DES ÉLÈVES
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Collège comm. de Bouillon
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Id. de Nivelles
Id. de Tirlemont.
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Id. de Verviers
Totaux. .
Athénée royal de Tournai. .
Collège comm. de Charleroi .
Id. de Nivelles .
Totaux. . .
Elèves nouveaux.
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32
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30.8
33.25
34
38.5
18.5
22
19.5
27.5
36
23
Vétérans,
27
T, Ht.
'\%
182
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Branches spéciales a la 1^<= commerciale et industrielle (maximum -. 100 points).
ETABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ELEVES :
03.3
§8
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
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MOYENNE
DV NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
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51
Athénée royal d'Anvers
Id. d'Arlon.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
de Bruges,
de Bruxelles
de Hasselt.
de Liège. .
de Namur.
de Tournai.
Totaux.
Branches
Athénée royal d'Anvers
Id. d'Arlon.
SPÉCIALES
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
de Bruges .
de Bruxelles
de Gand .
de Hasselt.
de Liège .
de Mons .
de Namur.
de Tournai
Collège comm. de Bouillon
Id. de Charleroi
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
de Dinant.
de Huy. .
de Louvain
de Mali nés
de Nivelles
de Tirlemont
de Tongres
de Verviers
Totaux. ,
Athénée royal de Tournai
Collège comm. de Charleroi
Id. de Nivelles
Totaux. .
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A LA P® SCIENTIFIQUE (maximum : 100 points)
Élèves nouveaux.
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16.6
60
HISTOmE DES CONCOURS GENERAUX. 183
Concours spécial de langue flamande (maximum : 100 points).
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu:
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obtenus par
les élèves ayant réuni :
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Elèves nouveaux.
Athénée royal d'Anvers .
1(1. de Bruges.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
de Bruxelles
de Gand .
de Hasselt.
de Mons .
de Tournai.
Collège comm. de Charleroi
Id. de Louvain
Id. de Malines
Id. de Tirlemont,
Id. de Tongres
Totaux. .
Athénée royal de Tournai .
Collège comm. de Charleroi.
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Totaux .
Vétérans
1
24
3^ SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
I. Questions à traiter à domicile.
Voici les questions qui avaient été désignées par le sort, le 29 juin 1874,
pour le concours universitaire de l'année académique 1874-1875.
A. FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
1''° Section. — Philosophie et histoire.
Quelles sont les causes du grand dôvoloppement des communes de la Flandre au xii° et
au XII i*' siècle?
Exposer les caractères distinctifs de ces communes et établir un parallèle eutro elles et
les diverses espèces de communes de la Fi'ance.
184 mSTOlRE DES CONCOtjRS GÉNÉRAUX.
2^ SECTION. — Philologie.
Étude critique sur la Théogonie d'Hésiode et examen des principales questions concer-
nant la composition de ce poème.
B. FACULTÉ DES SCIENCES.
V'^ SECTION. — Scieiices physiques et mathématiques.
Exposer l'état actuel de nos connaissances sur la polarisation rotatoire.
2® SECTION. — Sciences naturelles.
Les annélides appartiennent-ils à l'embranchement des articulés ?
L'embryogénie et l'anatomie comparée sont-elles favorables à cette opinion?
C. FACULTÉ DE DROIT.
l'"^ SECTION. — Droit roynain.
Quelle différence y a-t-il, d'après le droit romain, entre l'erreur de droit et l'erreur de
fait?
2® SECTION. — Droit m,odeme.
Exposer le système de publicité établi par les dispositions préliminaires de notre loi
hypothécaire. Combiner ces principes avec le système de la loi sur la conservation des pri-
vilèges immobiliers.
D. FACULTÉ DE MÉDECINE.
1'^ SECTION. — Matières générales.
Faire connaître la structure et le mode de développement des éléments morphologiques
du tissu nerveux, en s'appuyant sur des recherches originales.
2® SECTION. — Matières spéciales.
Exposer l'état actuel de la science sur les maladies inflammatoires qui surviennent pen-
dant les suites de couches, en insistant particulièrement sur l'étiologie de ces affections.
II. Jury. — Épreuve en loge. — Résultat du concours.
La dernière question seule [Médecine : matières spéciales) provoqua l'envoi
de deux mémoires. Ils furent soumis à un jury composé de :
MM. Van Cauwenberghe, de l'université de Gand; Wasseige, de l'univer-
sité de Liège; Pigeolet, de l'université de Bruxelles; Hubert, de l'université
de Louvain; Vleminckx, président de l'Académie royale de médecine.
Les deux concurrents, MM. Joseph Deschamps, de l'université de Liège,
et Charles Kluyskens, de l'université de Gand, furent admis aux épreuves
ultérieures du concours.
Le sort devait désigner, pour être traitée en loge, une de ces douze ques-
tions ^ ;
1° Faites le diagnostic différentiel entre la grossesse à ses différentes périodes et les
états pathologiques que l'on peut confondre avec elle ;
1 Le rapport officiel inséré au Moniteur du 12 octobre 1875 (n*' 285) contient à ce sujet
une étrange erreur qui s'est reproduite en 1876. Il laisse croire que « les questions
désignées par le sort pour être traitées en loge " étaient au nombre de douze. (Nous avons
trouvé le texte de la question du concours en loge dans le rapport triennal : 1874, 1875,
1876; p. cxxv.)
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
185
S» Décrivez les hémorragies de la période de délivrance, en insistant sur les adhérences
anormales du placenta ;
3° Appréciez les avantages et les inconvénients de l'accouchement prématuré artificiel
dans les rétrécissements du bassin. Précisez et motivez ses indications et ses contre-indi-
cations ;
4" Décrivez la fièvre de lait ;
5° Exposez les causes, les symptômes et le traitement du rhumatisme utérin ;
6° Faites l'histoire de la délivrance artificielle ;
7° Appréciez les différents moyens de provoquer l'accouchement ;
8° Faites une étude comparée du broiement, du sciage et de la transformation du
crâne ;
9° Quelle est la valeur du levier flamand?
10° Faites l'histoire des bruits du cœur fœtal;
11° Faire l'histoire du placenta prsevia;
\2° Quand l'art doit-il intervenir dans les présentations de la face? Décrivez et comparez
les divers modes d'intervention.
La 6e question : '^ Faire l'histoire de la délivrance artificielle ^, fut dési-
gnée par le sort.
Puis eut lieu la défense publique des thèses présentées par les concur-
rents ^
MM. Joseph Deschamps, de Jambes, élève de l'université de Liège, can-
didat en médecine, et Charles Kluyskens, de Landeghem, élève de l'univer-
sité de Gand, candidat en médecine, obtinrent, dans les diverses épreuves
réunies, 230 points sur 300, et furent proclamés tous les deux premiers
ex œç[UO en médecine (matières spéciales).
Le mémoire de M. Deschamps a été publié.
IIL Distribution des récompenses aux lauréats.
. Lors de la distribution des récompenses aux lauréats des concours, le
discours fut prononcé par M. Falisse, professeur de mathématiques supé-
rieures à l'athénée de Liège, qui traita de l'influence des mathématiques sur
le développement de l'humanité sociale. L'orateur fit un exposé succinct du
« travail du génie humain qui, en moins de quarante siècles, nous a conduits
des essais des premiers observateurs jusqu'aux calculs profonds des Newton
et des Laplace y^. (Ce discours est au Moniteur du 27 septembre.)
NOMS. Pagfs.
André, Nestor 14S
Ansay, Gustave 149
Arents, Louis . .' . . . 148
;, François 149
. . 149
Bastin, Hippolyte
Beeckman, Pierre
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes .
NOMS. ïages.
Bingé, Antoine 149
Benselin, Simon 149
Bernard, Mathieu .... 149
Berce, Léon 148
Bertiaux, Gustave .... 147
150 Blaes, Jean 149 Bouckenaere, Jules
NOMS.
Blieck, Henri . . .
Bonni, Jules. . . .
Bony, Alexandre . .
Borgers, Camille . .
Borighem, Louis-Joseï*
Pages.
146
149
149
150
148
150
' Ces thèses figurent dans le rapport qui est inséré au Moniteur du 12 octobre 1875.
186
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX,
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS.
Bourgeois, Alfred .
Bovy, Xavier . .
Brahy, Jules. . .
Brisbois, Joseph .
Bruyndonex, Alexandre
Bya, Hubert . . .
Cabra, Alphonse .
Caillet, Victor- Alexis
Carnot, Auguste .
Castel, Achille . .
Chapuis, Alphonse .
Claude, Joseph . .
Colette, Léonard .
CoUard, Émile-Joseph
CoUignon, Victor .
CoUignon, Victor .
Couplet, Jules . .
Courtois, René . .
Crahay, Iris . . .
Crunelle, Désiré. .
Daisomont, Edouard
Dalimont, Jean . .
Dandois, François .
Danhier, Ferdinand
Danse, Arthur . .
Debay, Arthur (Soignies)
Debay, Arthur (Péruwelz)
De Becker, Fernand
Debienne, Joseph .
De Bruyn, Évariste
De Bruyn, François
De Bucquoy, Charles
De Buysscher, Léon
De Ceuninck, André
Dedyn, Alfred .
Dehon, Eugène .
Dehoux, Léon .
Dehulster, Alfred- Jul
De Labarre, Oscar
Delanoy, Léon .
Delarue, Arthur,
Demol, René. .
Denoël, Jules .
Denuit, Victor-Joseph
Deru, Alfred. .
Démette, Nestor
Derzelle, Henri .
Deschamps, Camille
Deschamps, Henri
De Seck, Louis .
Destrée, Camille
Devos, Victor .
Devreux, Léon .
De Wallens, Louis
Dieu, Louis-Léon
Dinot, Lucien .
Dirette, Jules .
Dony, Joseph .
Douha, Hubert .
Dourlet, Camille
Drèze, Edouard.
Driesen, Chrétien
Drye;i, Justinien^ . .
t)ubois, Joseph- Jacques
Pages.
147
146
149
146
146
147
146
148
149
146
148
146
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146
146
148
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148
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147
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149
148
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145, 150
146
149
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148
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148, 150
. 149
'\'"I45
NOMS.
Duck, Victor. .
Dufermont, Louis
Duhant, Emile .
Dumont, Gustave
Dumoulin, Henri
Dupuis, Paul. .
Dui^uesne, Emile-Victor
Durieux, Arthur
Dussart, Léopold
Elfers, Ernest .
Engelmann, Paul
Ergo, Jean-Louis
Ermel, Eugène .
Eulers, Joseph ,
Evrard, Louis .
Fabry, Eilmond.
Fivet, Camille .
Franck, Jules .
Frère, Isidore .
Froumy, Théophile
Funcken, Alexis
Garot, Henri. .
Gayman, Adolphe
Genevrois, Arthur
Genin, Marcel .
Gérard, Jules .
Gilet, Désiré . .
Gillet, Gustave .
Glilet, Joseph .
Gliedner, Alcide
Goffart, Hyacinthe-Alexis
Goffln, Adelin .
Goffin, Louis. .
Gonthier, Arthur
Goossens, Charles
Graveline, Louis
Guyman, Adolphe
Hamman, Ai^uste
Hanskens, Charles-L
Hanssens, Emile
Hautier, Abel .
Hermal, Louis .
Herman, Emile .
Herman, Gustave
Herman, Jean- Joseph
Herremans, Alfied
Heymans, Léon.
Honorez, Edmond
Houben, Joseph.
Housset, Fclix .
Hoyaux, Léon .
Hubert, Emile .
Hubert, Léon .
Huberty, Paul .
Husay, Oscar .
Jacqraain, Frédéric
Jacques, Jules-Joseph
Jacquinet, Nicolas
Jadot, Odon . .
Jadoul, Charles .
Jaumotte, Hippolyt
Jehin, Léon .
Jusfen, Martin
karelié, ATph6nse-t*ierfe".
Pages.
147
145
148
149
149
149
147
147
145
149
149
147, 150
146
145
145
148
149
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148
146
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148
149, 150
146
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145
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149
148
145
147
146
148
147
146
149
146
148
146
149
148
1^6'
NOMS.
Kenis, Julien .
Labbé, Emile .
Lapierre, Georges
Lavallé, Auguste
Leblanc, Émile-Joseph
Leboutte, Auguste .
Lechien, Alfred . .
Lecocq, Eugène.
Lefebvre, Albert .
Lejeune, Conrard .
Lejeune, Jean .
Lejeune, Joseph. .
Lejeune, Julien . .
Lejeune, Marc-Louis
Lekeu, Joseph . . ,
Leraaira, Elisée. . ,
Lemaitre, Jules . .
Lemoine, Georges .
Lemye, Charles . .
Leurquin, Ferdinand
Levallois, Désiré .
Liber, Edouard . .
Limbourg, Nestor .
Lhoist, Lucien . .
Louis, Nicolas . .
Lurquin, Ferdinand
Maes, Désiré . .
Maes, Félicien . .
Mainei, Clément .
Marin, Oscar- Joseph
M;.rtroye, Paul . .
Mathieu, Louis . .
Meert, Prosper . .
Mélissen, Louis. .
Melius, Gustave. .
Met den Ancxt, Félix
Meuris, Hilaire-Gustave
Michaux, Alphonse
Michiels, Élie . .
Michiels, Raymond
Millard, Ernest . .
Minsen, Félicien .
Minster, François .
Mirguet, Jean . .
Mirguet, Léon-Émile
Misson, Jean-Gustave
Modard, François .
Molitor, Charles ,
Mommaerts, Philippe
Moreau, Paul . .
Mulkens, Raymond
Mus, Gustave . .
Musyk, Léopold. .
Nicolas, Félix .
Nicolay, Aimé-Evrard
Pallemaerts, Henri.
Pary, Fernand . .
Paternostre, Albert
Peters, Jacques .
Petit, Albert. .
Petitjean, Henri.
Philippart, E. .
Pierron, Paul,, . . , .,
Pierson, Josepn. . .
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
187
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS.
Pagfs.
NOMS.
Paîres.
Pietquin, Evariste . . .
149
Robette, Alfred . . .
. 149
Pinte, Jean-Lambert . .
. 146
Rocour, Emile . . .
. 148
Piron, Achille ....
149
Roland, Edgar . . .
. 146
Pochet, Léon-Auguste .
145
Rolland, Camille . .
. 146
Poliart, Vital-Joseph . .
149
Rolland, Charles . .
. 149
Poulet, Constant . . .
14G
Rongvaux, Victor . .
. 145
Provoost, Aimé.-H-L.
149
Rotsaert, Ernest . .
145, 150
Prud'homme, Edmond .
146
Ruyten, Louis . . .
149, 150
Pruvost, Pierre. . . .
148
Scheerlinck, Louis. .
. 148
Putzeis, Léon ....
147
Sclacraan, Léon . .
. 148
Questienne, Charles-Léon
145
Siffert, Daniel . . .
. 149
Quinaux. Marcel . . .
148
Souris, Léon. . . .
146
Raskin, Oscar-François .
147
Sprunck, Léon . . .
. 145
Raspe, Jules. ....
146
Stinelli, Vital . . .
. 149
Regibo, Edmond . . .
147
Tondeur, Jean- Baptiste
. 148
Remy, Arthur ....
145
Toussaint, Jules. . .
. 148
Requilé, Louis ....
149
Turlupet, Emile . . . .
. 149
Reynem, Camille-Désiré .
148
Vandenabeelen, Julien,
. 149
Rigaux, Jules ....
145
Vanderbeck, Joseph . .
. 148
NOMS.
Pages.
Vanderschueren, Pierre . . 143
Vandevelde, Arthur
. . 148
Vande Wiele, Auguste . . 145
Van Haesendonck, Gustave. 147
Van Halle, Léopold
. . 147
Van Laucker, Prosper . . 145
Van Leeuw, Jean-Baptiste . 149
Van Vaerenberg, A.
. . 148
Van Waes, François
. . 145
Versmissen, Auguste
. . 150
Wai'gnier, Eugène.
. . 149
Wathelet, Charles .
. . 146
"VVilgot, Camille
. . 149
AVillems, Georges .
. . 149
Williot, Alfred . .
. . 147
Zeller, Guillaume .
. . 146
Zone, Jules . . .
. . 148
II. Athénées et collèges.
Arendt, Charles.
... 158
Galant, Adolphe . .
. . 158
Linden, Paul. .
. . . 176
Arnold, Victor .
. . 158, 167
Gaspar, Edouard . .
. 158
Luckx, Frédéric
. . 159, 167
Basyn, Arthur .
... 159
Geerts, Alfred. . . .
. 178
Machiels, Norbert
... 167
Bernard, Nestor
. . 158, 167
Ghoos, Louis . . .
. 167
Macquet, Gérard
... 158
Bocage, Désiré .
... 176
Gibbert, Xavier . .
. 178
Maes, Charles .
... 167
Boxy, Edouard .
... 159
Giddelo, Heiiri . . .
.^ 176
Maistriau, Charles
... 158
Buyck, Edmond.
... 167
Gombault, Urbain . .
. 159
Merliez, Félix ,
... 159
Caïmo, Hippolyte
... 178
Good, Charles . , .
. 158
Michez, Henri .
. ... 178
Canon, Louis .
. . . 15S
Hainaut, Edgard . .
. 178
Milz, Gustave .
... 159
Castaigne, Félix
. . . 1.59
Halkett, François . .
. 176
Mottin, Jean. .
... 159
Cavenaille, Alexan
dre . . 1.58
Hambursin, Emile . .
. 159
Muraille, Oscar .
... 159
Choppinet, Auguste
i . . . 159
Hambursin, Eugène .
. 159
Namur, Louis .
. . . 159
Claikens, Edouard
... 167
Hanquet, Eugène . .
. 159
Notaert, Jean .
... 176
Colinet, Ernest .
. . . 159
Hanson, Gustave . .
. 159
Pecqueur, Oscar
. ... 158
CoUignon, Joseph
... 159
Henckaerls, Emile. .
. 159
Peeters, Robert.
... 178
Cornand, Julien.
... 167
Henneton, Auguste. .
. 178
Plesseria, Godefroi
d ... 176
Cruyl, Léopold .
... 167
Houfelin, François . .
178, 178
Renard, Maurice
... 159
Cuvelier, Eugène
... 178
Jacob, Constant. . .
. 158
Roelens, Richard
... 176
Dandin, Pierre .
; . . 158
Jamotte, Eudora . ,
. 178
Roffiaen, Hector
... 158
Dauge, Eugène .
. . 158, 167
Janssen, P^rnest. . •
. 178
Salle* Emile . .
... 158
De Backer, Joseph
... 178
Kenettenorf, Edouard.
. 158
Sansen, René .
... 158
De Bertry, Arthur
... 158
Kockenpoo, Arthur .
l;-)8, 167
Seghers, Adolphe
... 176
De Bondt, Louis
... 167
Kreglinger, Alfred . .
. 176
Souffret, François
... 158
De Burlet, Philippe
... 178
Luhousse, Henri . .
. ir9
Souheur, Florent
... 158
De Coene, Louis
. . 158, 167
Lamal, Albert . . .
. 167
Turbelin, Jules .
... 158
Delbecque, Ch. (Ga
nd). . 158, 167
Landoy, ï^ugène . .
. 158
Van Acker, Ernest
... 159
Delbecque, Ch. (To
arnai). . 158
Laurencin, Albert . .
. 159
Vandenput, Léon
... 159
Delmarcel, Victor
. . . 159
Lebon, Aloïs. . . .
. 167
Vanderheyde, Char
es. . . 159
Delwaide, Guillaun
e . . . 159
Leclercq, Georges . .
. 158
Vanderhofstadt, Fe
rdinand . 158
De Nj'S, Louis .
. . 178, 178
Lefebvre, Emile. . .
. 158
Vanderhulst, Georfe
es. . . 178
Do Smedt, Aimé
... 159
Lefer, Victor. . . .
. 159
Van de Velde, Polj
dore . . 158
De Somer, Achille
. . 178, 178
Légat, Louis ....
. 178
Van Genechten, Ch
irles . . 167
De Wilde, Emile
... 167
Lelouchier, Georges .
. 158
Verlooy, Victor .
... 167
Droogman, Hubert
. . . 176
Lenoir, Joseph , . .
. 158
Verraeulen, Pierre
. . • 167
Dumoulin, Urbain
. . . 158
Lepère, Rota'rt . . .
. 159
Verspiegel, Alphon
se . . 159, 167
Dupuis, Edouard
... 178
Leplat, Lucien . . .
. 159
Verstraeten, Alfred
... 159
Freson, Jules .
... 158
Libert, Camille . . .
III. Universités
. 159
Vincke, Désiré .
. . . 159
Deschamps, Joseph
.... 185 1 Kluysk
ens, CharJ
es
... 185
CHAPITRE TRENTE-SEPTIEME.
1876.
ire SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE,
A. Province d'Anvers.
Cantons de Turnhout, Arendonck et Hoogstraeten.
I. Religion et morale. — 1° Wat is het geloof ? Waarom is het geloof noodig om zalig te
worden en waarom is het geloof alleen niet genoeg om zalig te worden ? 2° Welke is de
vijfde vraag van het gebed des Heeren en wat verzoeken wij die vraag zeggende?
3° Welke zijn de bijzonderste en de noodigste deelen der Mis en wanneer geschiedt elk
dezer deelen?
II. Histoire sainte. — 1° Wanneer en door welke woorden heeft God voor de eerste
maal den verlosser beloofd? Wat voorzegt God door die woorden. 2° Verhaal de Hemel-
vaart van Jésus volgens de gewijde geschiedenis.
III. Ecriture. — (Grand) : Godsdienst. (Moyen) : Moedertaal en Vaderland. (Fin) :
Ziedaar, drie woorden, die aile rechtschapen zielen eerbied en hoogachting inboezemen.
De hoofdletters B, D, F, P, R. De cijfers 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
IV. Arithmétique. — 1° Eene som van 18,630 frank moet tusschen drij personen ver-
deeld worden : a bekomt daarvan 1/3, b 2/5 en c het overige, welke is ieders deel?
2° Welk is de intrest van een kapitaal van 1,440 frank uitgezet tegen 4 p. c. 'sjaars
gedurende 1 jaar en 7 maanden? 3° In eene beurs bevinden zich 37 stukken van 5 frank,
29 stukken van 2 frank, 52 stukken van 1 frank en 81 stukken van 50 centiemen. Hoeveel
geld bevat deze beurs en hoe zwaar weegt het ? 4° Een grondeigenaar koopt eene heide van
175 meters lang en 160 meters breed voor 300 frank de hectaar. Hij laat deze heide
omspitten en betaalt daarvoor 2 fr. 40 c. de are. De omgedolven heide laat hij nu met
mast beplanten waarvan 3 werklieden, die elk 1 fr. 50 c. daags verdienen, 12 dagen
arbeiden. Als deze werklieden per vierkanten meter 9 mastplanten gebruiken, welke
1 frank het duizend kosten, vraagt men op hoeveel het nieuw beplante mastbosch in het
geheel aan den grondeigenaar te staan komt.
V. Langue flamande. — 1° Verbuig in het enkel- en meervoud. Die brave landman.
20 Vervoeg in den eersten en tweeden persoon enkelvoud van den tegenwoordigen en den
onvolmaakt verleden tijd der aantoonende wijze de volgende werkwoorden : leeren, straffen,
schrij-cen, komen, zich kleeden.
Dictée :
Composition. — Lettre : Bericht uwen broeder dat er in uwe gemeente een felle storm
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 189
geheerscht heeft. Angst van u allen. Schade aan de woning en de vruitboomen uwers
ouders aangericht. Verwoestingen in de gemeente.
VI. Géographie. — 1° Welke zijn de grenzen van Europa en door welke zeeën wordt dit
werelddeel van Afrika en van Amerika gescheiden? 2° Welke zeeën en zeeengten of
straten zal een schip doorvaren op zijne reis van Antwerpen naar Constantinopel ? 3° In
vv^elke provincien en aan welke stroomen en rivieren liggen de volgende steden : Gent,
Namen, Luik, Dendermonde, Hoei? 4° Noem de grenzen, de rechterlijke arrondissementen
en de steden der provincie Antwerpen. 5° Beschrijf in het kort den loop der Schelde.
Noem de steden, die zij in België besproeit en de rivieren welke zij er ontvangt.
VII. Histoire. — 1° Wat verstaat men door Kruistochten of Kruisvaarten ? Wie was de
aanvoerder de eerste kruisvaart en wat weet gij merkwaardigs van hem ? 2° Waar en in
welk jaar werd de Guldensporen slag geleverd? Wie leed er de nederlaag en wie behaalde
er de overwinning.
VIII. Langue française. — 1° Schrijf : a. den eersten persoon enkelvoud van den
bepaald verleden tijd (passé défini) der werkwoorden jjaWer, finir , recevoir, veiidre, croire ;
b. den derden persoon meervoud van de eersten toekomenden tijd (futur simple) der werk-
woorden : dessiner, bénir, devoir, prendre, mourir. 2° Vertaal in het vlaamsch : Les
riches qui donnent des aumônes aux pauvres prêtent leui' argent à Dieu. Les enfants qui
n'obéissent pas à leurs parents sont des créatures ingrates. 3° Vertaal in het fransch : De
appelen, die wij gisteren geeten hebben, heb ik geplukt in den hof mijns broeders. Deze
stad is merkwaardig door hare breede staten, schoone kerken en prachtige gedenk-
teekenen.
Les 21 écoles du 4^ ressort (cantons de Turnliout, Arendonck et Hoogstrae-
ten) fournirent 90 concurrents, qui obtinrent une moyenne de 114 1/2 points
sur 200.
26 élèves prirent part à un concours spécial sur la langue française; ils
obtinrent une moyenne de 26.38 points sur 100.
B. Province de Brabant.
Série A. — Ecoles de garçons.
Orthographe. — Dictée : Le règne végétal recouvre la terre d'un magnifique tapis. Il est
surtout riche et vigoureux dans les pays chauds : c'est là que les fruits et les fleurs ont leurs
plus vives couleurs, leurs saveurs les plus fortes, leurs odeurs les plus suaves ; là, les
arbres des forêts, parés d "une verdure éternelle, présentent dans leurs formes une grâce et
une majesté qu'on ne trouve plus dans les régions tempérées. Mais celles-ci se couvrent,
par les soins de l'homme, d'une végétation utile : il y a de beaux champs de céréales, des
coteaux revêtus de vignes, des vergers donnant des fruits sains et agréables.
Religion et morale. — 1° Qu'est-ce que la charité ? Qui devons-nous aimer? Pourquoi
devons-nous les aimer? Qu'est-ce qu'aimer Dieu d'un amour parfait et notre prochain
comme nous-même? 2° Racontez la vie de Jephté depuis le moment que le peuple lui confia
le commandement de l'armée. Tirez une réflexion morale de cette histoire.
Analyse grammaticale. — Le soleil, qui nous éclaire, mûrit les récoltes.
Grammaire. — Ecrivez les temps primitifs du verbe savoir.
Rédaction. — La maison d'un de vos voisins a été détruite par un incendie causé par
l'imprudence des enfants. Écrivez, à ce sujet, une lettre à un frère ou à un ami. (Dix lignes
au moins.)
Calligraphie. — Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiff'res :
Certains animaux changent de demeure et vont du nord au midi ou du nridi au nord, sui-
vant les époques de l'année. Les cailles, les hirondelles, le rossi{jnol, la fauvette, le loriot
190 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
disparaissent de notre pays aux approches de l'hiver pour aller habiter des contrées méri-
dionales. 1,2,3,4, 5, 6," 7, 8, 9,0.
Arithmétique. — 1° Comment divise-t-on une fraction ordinaire par une fraction ordi-
naire? Donnez un exemple. 2° J'ai 140 litres de liqueur à 1 fr. 20 c. le litre, 120 litres à
1 fr. 58 c. et 200 litres à 1 fr. 80 c. Je les mélange et je veux les revendre pour gagner
115 francs sur le tout. A quel prix devrai-je revendre le litre? 3° Quatre personnes ont une
somme à se partager; la première doit avoir 1/4 de cette somme plus 2,400 francs ; la
deuxième 2/5 de la somme plus 1,600 francs ; la troisième 2/9 de la même somme plus
2,400, de sorte que la quatrième aura 12,000 francs. Quelle est le somme à partager?
Système mét7nque. — l°En supposant qu'un are de prairie donne 60 kilogrammes de foin,
combien rapporterait une prairie de forme rectangulaire ayant 176 mètres de longueur sur
120 mètres de largeur, si l'on vend le foin à raison de 50 fr. 60 c. les 1,000 kilogrammes?
2° On veut construire une citerne qui ait 2"'50 de largeur et 1"^60 de profondeur ; quelle
longueur devra avoir cette citerne pour qu'elle puisse contenir 115 hectolitres 5 décalitres
d'eau?
Géographie. • — Nommez cinq rivières du Brabant qui envoient leurs eaux à l'Escaut par
le Rupel. 2° Dans quelles provinces et sur quels chemins de fer sont situées les villes sui-
vantes : Diest, Saint-Trond, Verviers, Ninove, Turnhout?
Histoire. — Quelles furent les causes de la révolution brabançonne de 1789 ? Quel en fut
le résultat?
Concours spécial de langue française. — Thème : Het ijzer is het nuttigste der metalen.
Men trekt het uit den grond. België is zeer rijk in ijzererts. Men maakt van ijzer alleilei
voorwerpen, zooals kachels, sloten, messen, vorken, lepels, ketels, schuppen, ploegen. De
sporen van denijzerweg, de locomotief en de raders der rijtuigen zijn uit ijzer vervaardigd.
Men maakt ook schepen en booten van ijzer. Zonder het ijzer zouden vêle nijverheids
bedijrven niet bestaan.
Analyse grammaticale. — Le chêne croît lentement, mais il donne un bois dur.
Concours spécial de langue flamande . — Thème the chêne est un arbre. On le voit
partout dans nos bois. Le chêne croît lentement, mais il donne un bois très dur. Le bois
de chêne sert à faire des navires, des barques, des ponts. Le tonnelier en fait des tonneaux
et des cuves, le menuisier l'emploie pour faire des portes et des châssis de fenêtres ; l'ébé-
niste en fait usage pour la confection de tables, de bancs, d'armoires et d'une quantité
d'autres meubles. Le bois de chêne est très beau et il dure longtemps.
Analyse grammaticale. — Het ijzer is het nuttigste der metalen.
Série B. — Écoles de garçons.
Orthographe. — Dictée : Après l'exercice et le travail, le repos est indispensable. Le
repos répare nos forces et nous rend aptes à entreprendre de nouveaux travaux. Sans repos,
l'homme ne pourrait exécuter aucun travail. Si vous étiez sans cesse occupés, votre corps
s'userait, s'affaiblirait, la mort ne tarderait pas à survenir. Le repos est, pour ainsi dire,
aussi nécessaire que la nourriture. Cependant ne tombez jamais dans aucun excès, ni en
travail, ni en repos. L'un et l'autre peuvent être nuisibles. Le repos continuel, l'oisiveté
produit des effets désastreux. Elle énerve l'homme physiquement et moralement.
Religion et morale. — 1° Que nous ordonnent les trois premiers commandements de
l'Eglise? Quels sont ceux qui sont tenus d'assister à la sainte Messe? Qu'est-il requis pour
qu'un enfant puisse faire sa première communion ? 2° Comment Balthazar fut-il puni de
ses crimes? Tirez une réflexion morale de ce récit.
Analyse grammaticale. — L'air que nous respirons est composé de deux gaz.
Grammaire. — Ecrivez le présent et le passé du subjonctif du verbe se ptlaindre.
Rédaction. — Une belle fête va avoir lieu dans la commune que vous habitez. Vous êtes
chargé par vos parents d'adresser une invitation à votre oncle. — Rédigez la lettre. (Dix
lignes au moins.)
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 191
Calligraphie. — Écrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres :
A mesure que l'on s'approche des pôles, on voit la vie diminuer sur la terre. Mais dans les
régions froides, la nature a eu la prévoyance de garantir les animaux par d'épaisses et
chaudes fourrures. Ces animaux nous fournissent des pelleteries d'un grand prix. 1, 2, 3,
4, 5, 6. 7, 8, 9, 0.
Arithmétique. — 1° Réduisez à leur plus petit dénominateur commun les fractions sui-
vantes 1/4, 4/5, 5/6 et expliquez vos opérations. 2° Six ouvriers se sont associés pour faire un
fossé de 58™70 de long sur 3™05 de large et 2'"00 de profondeur ; le premier y a travaillé
pendant 8 jours, le deuxième 9 jours, le troisième 7 jours, le quatrième 10 jours, le cin-
quième 12 jours et le sixième 15 jours. Combien recevront-ils chacun, si on leur donne
2 francs par mètre cube? 3° J'avais 46,774 fr. 80 c; j'en ai employé les 2/5 à l'achat d'une
maison; les 2/9 du reste, pour acheter des rentes sur l'Etat, et le restant pour l'acquisition
de terres. Combien ai-je de terres si l'hectare coûte 5,680 francs?
Système métrique. — 1° J'ai acheté une pièce de terre de 3 hectares 8 ares 25 centiares,
à raison de 9,500 francs l'hectare ; je l'ai revendue à 1 fr. 25 le mètre carré. Combien ai-je
gagné? 2° Quelle est la valeur d'une pile de bois à brûler de 18™00 de long, 2"^50 de large
et 3™18 dehaut, si le stère coûte 12 fr. 50 c?
Géographie, — 1° Nommez cinq rivières qui se jettent directement dans l'Escaut.
2° Faites par chemin de fer le voyage d'Anvers à Ypres, en prenant la voie la plus courte,
et nommez les villes que vous rencontrerez.
Histoire. — Qui fut le chef de la première croisade ? Dites en peu de mots quel fut le
résultat de cette expédition.
Concours spécial de layigue flamande . — Thème: La pomme de terre est une plante
fort utile. Elle croît abondamment dans notre pays. On la plante au commencement du
printemps ; on la récolte à la fin de l'été et dans les premiers jours de l'automne. Ses tiges
vertes portent des fleurs blanches, rouges ou bleues. La pomme de terre sert de nourriture
à l'homme et aux animaux. Nos ouvriers en consomment de grandes quantités. Quand la
récolte des pommes de terre ne réussit pas, on voit beaucoup de misère.
Analyse grammaticale. — Het goud en het zilver zijn twee kostbare metalen.
Concours spécial de langue française. — Thème: Het goud en het zilver zijn twee kost-
bare metalen, Maar het eerste heeft meer waarde dan het laatste. Goud is geel, zilver is
wit. Het goud dient tôt het maken van juweelen. Van het zilver maakt men lepels, vorken,
vasen. Men gebruikt deze metalen ook tôt het vervaardigen van muntstukken .
In ons land zijn geene goud- noch zilvermijnen ; maar de bevolking wint er goud door
haren arbeid.
Analyse grammaticale. — La pomme de terre, qui est fort utile, croît dans notre pays.
Série C. — Ecoles de filles.
Orthographe. — Dictée : L'ordre et l'économie, chez la femme, font la prospérité du
ménage, le bonheur de la famille. Dans les classes inférieures de la société, une bonne
ménagère sait rendre le foyer domestique attrayant par la propreté du linge, des vêtements,
des meubles, de la maison.
Le modeste salaire du jour lui suffit pour faire face à toutes les nécessité de son paisible
ménage. Quelle est la cause principale de la misère où nous voyons plongées tant de
familles d'ouvriers ?
C'est le manque d'ordre, do prévoyance, d'économie.
Religion et morale. — 1° Comment devons-nous honorer la Sainte- Vierge ? Poui'quoi
devons-nous l'honorer ainsi? Quels biens nous procure- t-elle? Pourquoi devons-nous implo-
rer son secours avec confiance? 2° Dites ce que l'Évangile raconte de TEnfant Jésus lors-
qu'il eut douze ans? Tirez une réflexion morale de ce récit.
Analyse grammaticale. — Le fer est un métal qui est fort dur.
192 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX,
Hêdaction. — Une maladie a éclaté dans le village que vous habitez et y a déjà fait quel-
ques victimes. Votre famille a été épargnée jusqu'ici. — Ecrivez à votre frère absent et
rassurez-le au sujet de la santé de vos parents. (Dix lignes au moins.)
Grammaire. — Ecrivez le futur, l'impératif et l'imparfait du subjonctif du verbe coudre.
Calligraphie. — Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres : La
ménagère doit mettre sa gloire dans la propreté de son intérieur plus que dans l'élégance
de sa toilette. Il faut que, lorsqu'on entre chez elle, le nettoyage soit déjà complet ; qu'on
ne puisse découvrir nulle part ni un grain de poussière ni une tache, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7,
8, 9, 0.
Arithmétique. — 1° Comment multipliez-vous une fraction décimale par une fraction
décimale ? Donnez un exemple. 2° Pour faire une robe, il faut 9"'49 dune étoffe de 1"25 de
large; combien faudra-t-il, pour la même robe, d'une étoffe de 65 centimètres de largeur?
3° Trois frères ont placé une somme de 4,000 francs, et au bout de 10 ans ils ont retiré,
tant pour le capital que pour les intérêts simples, le premier 3,199 francs, le deuxième
1,911 francs et le troisième 490 francs. Combien pour cent leur argent a-t-il produit et
quelle somme chacun avait-il placée ?
Système métrique. — 1° Combien d'hectolitres d'eau peut contenir une citerne de 3™40 de
longueur, de 2'"85 de largeur et 1™70 de profondeur? 2° Un marchand a acheté 150 kilo-
grammes de tabac pour 375 francs ; il en forme des paquets de deux hectogrammes qu'il
vend 60 centimes. Combien aura-t-il gagné sur le tout?
Géographie. — 1° Nommez les chemins de fer qui ont leur point de jonction à Malines.
2° Faites par eau le voyage d'Alost à Lierre en nommant les eaux que vous traversez.
Histoire. — Vers quelle époque régna Charlemagne? Que fit-il pour la civilisation de
son peuple ?
Concours spécial de langue flamande. — Thème : L'homme cultive la terre. Il en a
formé des champs, des prairies, des jardins. Les champs produisent du blé, des pommes
de terre, des carottes, des navets, la prairie donne l'herbe qui nourrit nos vaches et nos
chevaux, le jardin nous procure les légumes. Il y a aussi des jardins d'agrément; on y
cultive des plantes d'ornement et des fleurs. La terre est très fertile ; elle dédommage
l'homme de ses pénibles travaux.
Analyse grammaticale. — Het schaap is een nuttig dier; het geeft ons wol.
Concours spécial de langue française. — Thème : Het schaap is een nuttig dier. Het
geeft ons wol. Deze dient tôt het vervaardigen van een menigte stoffen, waarmede wij ons
kleeden. Uwe kousen, uw laken rok, uw merinossen kleed, zijn van wol gemaakt. Het
vleesch van het schaap dient ons tôt voedsel en van zijn vel maakt men leder. Het schaap
eet gras, klaver, rapen, wortelen. De herder leidt zijne schapen langs de straten, waar zij
gras te eten vinden.
Analyse grammaticale. — L'homme cultive la terre, qui produit d'abondantes récoltes.
12 écoles de garçons du canton de Bruxelles fournirent 62 concurrents
qui obtinrent une moyenne de 73 points sur 135.
18 écoles de garçons du canton de Vilvorde fournirent 50 concurrents
qui obtinrent une moyenne de 87.5 points sur 135.
13 écoles de garçons du canton d'Haecht fournirent 45 concurrents qui
obtinrent une moyenne de 89.8 points sur 135.
12 écoles de garçons du canton de Léau fournirent 22 concurrents qui
obtinrent une moyenne de 79.3 points sur 135.
17 écoles de garçons du canton de Hal fournirent 46 concurrents qui
obtinrent une moyenne de 75 points sur 135,
l
mSTOlRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 193
32 écoles de garçons du canton de Wavre fournirent 105 concurrents qui
obtinrent une moyenne de 94.9 points sur 135.
18 écoles de filles du canton de Molenbeeck- Saint -Jean fournirent
51 concurrentes qui obtinrent une moyenne de 73.5 points sur 135.
14 écoles de filles du canton de Glabbeek fournirent 28 concurrentes qui
obtinrent une moyenne de 72.4 points sur 135.
17 écoles de filles du canton de Nivelles fournirent 46 concurrentes qui
obtinrent une moyenne de 77.7 points sur 135.
C. Province de la Flandre occidentale.
I. Dictée. — De kruisspinne. « Zekeren dag beschouwde ik in onzen hof tôt aan en
begon met onophoudenden arbeid haar net te weven. (H. Conscience. Eenige bladzijden
uit het boek der natuur. Staat ook in Van Beers Dicht- en Prozastuhken, onder den titel
« Een levensstrijd «, bladz. 10.)
II. Grammaire. — \^ Ontleed spraakkundig de woorden wier net. 2° Waarom wordt
het net der spinne « een meetkundig gewrocht »♦ genoemd ? 3° Verklaar de vorming der
woorden : weefster, radeloos. 4° Wat verschil is er voor de beteekenis tusschen leggen en
liggen. Vervoeg die twee werkwoorden in den onvolmaakten verleden tijd der aantoonende
wijs. 5° Hoeveel zinnen of voorstellen komen er in den volzin : « Dezen draad maakt zij...
tôt aan vastkleefde... ». Noem elk van die zinnen en zeg tôt welke soort hij behoort.
III. 8lyle épistolaire. — Schrijf aan uwen vriend Frans over de schoone les, welke uw
onderwijzer gegeven heeft over de lucht en het verluchten van woningen en stallen.
Spreek over de volgende punten : a. Wat de dampkring is. b. Waaruit de lucht is
samengesteld. c. Hare eigenschappen. d. Hoe de lucht bederft in bewoonde plaatsen.
e. Waarom het noodig is de woningen en de stallen te verluchten. f. Noodig uwen vriend
uit om ook soms iets te schrijven over de lessen, die hij ontvangt.
IV. Arithmétique. — l*' Beredeneer enkel onder oogpunt der tiendeelige getallen, de
deeling van 138 door 5.75. 2° Een landbouwer heeft een stuk zaailand van 4 hectaren
50 centiaren in pacht, tegen 200 frank de hectare. Hij besteedt 400 frank aan mest en
bebouwingskosten voor het geheele stuk. Dit land brengt per hectare 26 hectoliters tarwe
op, die de landbouwer verkoopt aan 20 frank den hectoliter. Om zijne zuster, die weduwe
is, ter hulp te komen, staat hij haar 20 t. h. van zijne winst af. Hoeveel zal die weduwe
ontvangen ?
V. Système métrique. — 1" Herleid 125 hectoliters 8 decaliters tôt kubieke meters.
2° Een vat, dat ledig is, weegt 60 kilogrammen 5 hectogrammen. Met gestookt water
gevuld weegt het 376 kilogrammen 85 decagrammen. Men vraagt den inhoud van dit vat,
in decaliters uitgedrukt.
VI. Histoii'e de la Belgique. — Verhaal kortbondig de omstandigheden in welke de slag
der gulden sporen geleverd werd.
VII. Géographie. — Teeken de kaart der provincie Oost-Vlaanderen, met steden, rivie-
ren, ijzeren wegen en twee vaarten. De -steden, rivieren en vaarten moeten bij naam aan-
geduid, en de hoofdplaatsen der rechterlijke arrondissementen onderlijnd zijn.
VIII. Religion. — 1° Hoe en waar is Christus gestorven? 2° Waar, wanneer on door
wien is het lichaam van Christus begraven geweest. 3° Wanneer is Christus verrezen?
Welke feestdag herinnert ons dat groot mysterie ?
IX. Histoire sainte. — Wie was Melchisedech? Wat offorde hij aan God en te wolker
gelogenheid ?
X. Calligraphie. — De drie eerste regels van 't dictaat.
194 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les 7 concurrents de 2 écoles urbains du 4^ ressort obtinrent une
moyenne de 66 points sur 130.
Les 13 concurrents de 4 écoles urbaines du 5^ ressort obtinrent une
moyenne de 51.2 point^^sur 130.
Les 91 concurrents de 40 écoles rurales du 4^ ressort obtinrent une
moyenne de 78 points sur 130.
Les 108 concurrents de 26 écoles rurales du 5^ ressort obtinrent une
moyenne de 67.7 points sur 130.
2). Province de la Flandre orientale.
I. Religion. — l" Waarin verschilt de doodzonde van de dagelijksche zonde. 2° Waarom
wierd Daniel onder de regeering van Darius in den leeuwenkuil geworpen? 3° Waar en
hoe stierf de H. Petrus?
II. Calligraphie. — (Moyen) : Aan God.
(Fin) : Leer mij mijne dagen tellen
Gij die hun dagen bepaalt !
leder dag die mij bestraalt
Op zijne rechte waarde stellen.
leder uur van mijn bestaan
Zie ik als uw weldaad aan !
(Fin) : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7,8, 9, 0.
III. Dictée...
IV. Style épistolaire. — Schrijf aan uwen onderwijzer datgij, na het einde van het jaar,
uit de school moet blijven. Zeg ■waarom. Dank hem voor de gegevene lessen. Zeg wat gij
doet om het aangeleerde niet te vergeten, maar hetzelve uit te breiden.
V. Rehenkunde. — 1° Voor een kapitaal van 1,200 frank, trekt men terug, naverloop
van zes jaren, 1,524 (kapitaal en intrest te zamen genomen). Tegen hoeveel ten honderd
was het kapitaal geplaatst geworden ? 2° Een landbouwer brengt ter markt 32 zakken
tarwe wegende ieder 82 kilogrammen. Hij verkoopt die tegen 35 fr. 80 c. de 100 kilo-
grammen. Van de opbrengst koopt hij een paard, en houdtnog over 139 fr. 39 c. Hoeveel
kost het paard ?
VI. Système métrique des poids et mesures. — 1° Op eenen vierkanten meter land is er
water gevallen ter hoogte van 2 centimeters. Hoeveel hectoliters water is er gevallen op
eene hectare? 2° Door een stuk heigrond van 1 hectare 25 aren loopt een weg van 3 meters
breed en 35 meters lang. Men wil dien grond met dennenboomen beplanten, die elk
55 vierkante decimeters zullen beslaan. Hoeveel boomen zuUen daartoe noodig zijn?
VII. Histoire de la Belgique. — P Gedurende welk tijdvak regeerde de keizerin Maria-
Theresia? Wie bestuurde België in haren naam, en hoe bevond zich ons land onder dat
bestuur ? 2'^ Zeg iets bezonders van Karel den Groote ; van den hertog van Alva ; van Van
Dyck ; van Pieter de Coninck en van Maria van Burgondië ?
VIII. Géographie. — 1° In M^elke provincie en qp welke stroom of rivierligt iedere der
volgende steden : Aalst ; Brussel ; Charleroi ; Diest ; Dinant ; Doornik ; Gent ; Hasselt ; Kor-
ti'ijk ; Verviers ? 2^ Welke provinciën van ons land behooren iot de kom der Schelde ?
Les 51 concurrents de 13 écoles du canton de Ninove obtinrent une
moyenne de 13.4 points sur 30 pour la religion, et de 91 points sur 150
pour les autres branches.
Les 40 concurrents de 10 écoles du canton de Beveren obtinrent une
mSTOlRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 195
moyenne de 13.7 points sur 30 pour la religion, et de 95 points sur 150
pour les autres branches.
Les 33 concurrents de 8 écoles du canton de Lokeren (extra-muros) obtin-
rent une moyenne de 16.8 points sur 30 pour la religion, et de 101 points
sur 150 pour les autres brandies.
Les 44 concurrents de 1 1 écoles du canton de Cruyshautem obtinrent une
moyenne de 9.6 points sur 30 pour la religion, et de 83.7 points sur 150
pour les autres branches.
Les 27 concurrents de 5 écoles du canton d'Assenede obtinrent une
moyenne de 11.5 points sur 30 pour la religion, et de 101.1 points sur 150
pour les autres branches.
Les 32 concurrents de 6 écoles du canton de Ledeberg obtinrent une
moyenne de 17.3 points sur 30 pour la religion, et de 96 points sur 150
pour les autres branches.
E. Province de Hainaut.
Epreuve orale.
Lecture. — Explications. Les concurrents liront les lignes suivantes intitulées:
La supériorité de l'homme. — Le corps humain, chef-d'œuvre de la création, est
ennobli par son union intime avec l'âme.
Tout marque dans l'homme, même à l'extérieur, sa supériorité sur tous les êtres vivants :
il se soutient droit et élevé, son attitude est celle du commandement, sa tête regarde le ciel
et présente une face auguste sur laquelle est imprimé le caractère de sa dignité ; l'image de
l'âme y est peinte par la, physionomie, l'excellence de sa nature perce à travers les organes
matériels et anime d'un feu divin les traits de son visage; son port majestueux, sa
démarche ferme et hardie annoncent sa noblesse et son rang ; il ne touche à la terre que
par ses extrémités les plus éloignées, il ne la voit que de loin, et semble la dédaigner. Les
bras et les mains sont faits et lui sont donnés, comme instruments de travail, pour servir
à une infinité de choses utiles et à de nobles usages.
Les concurrents expliqueront les mots soulignés.
Epreuve écrite.
Langue maternelle. — Les concurrents conjugueront le futur simple, l'impératif et tous
les temps du mode infinitif des verbes aller et se repentir.
Ils écriront correctement sous la dictée les lignes suivantes intitulées :
Lever du soleil. — On le voit s'annoncer de loin par les traits de feu qu'il lance au-
devant de lui. L'incendie augmente ; l'orient paraît tout en flammes à leur éclat, on attend
l'astre longtemps avant qu'il se montre ; à chaque instant on croit le voir paraître : on le
voit enfin. Un point brillant part comme un éclair, et remplit aussitôt tout l'espace ; le voile
des ténèbres s'efface et tombe ; l'homme reconnaît son séjour, et le trouve embelli. La ver-
dure a pris, pendant la nuit, une vigueur nouvelle : le jour naissant qui l'éclairé, les
premiers rayons qui la dorent, la montrent couverte d'un brillant réseau do rosée, qui
réfléchit à l'œil la lumière et les couleurs. Les oiseaux, en chœur, se réunissent et saluent
de concert le père de la vie : en ce moment, pas un seul ne se tait. Leur gazouillement,
faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée : il se sent de la
langueur d'un paisible réveil.
Les concurrents analyseront grammaticalement les mots soulignés dans la première ligne
196 mSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
de cette dictée ; ils diront ensuite la fonction des autres mots soulignés dans la troisième
ligne.
Style épistolaire. — Sujet : Une sœur écrit à un frère jouissant de quelque aisance, pour
le prier de venir en aide à ses parents dont la maison vient d'être incendiée ; elle lui rap-
pelle les sacrifices fait par son père pour lui procurer une place honorable. Elle termine
sa lettre en exprimant Tespoir qu'il se montrera reconnaissant.
Arithmétique et système légal des poids et mesures. — Comment se fait la division de
deux nombres décimaux, quand il y a, par exemple, trois décimales dans le diviseur et que
le dividende n'en a que deux. Pourquoi suit-on la règle que vous indiquez pour opérer cette
division ? 2° Un puits a 7 mètres de profondeur. L'eau en remplit les 5/7. Ce puits entière-
ment cylindrique a un diamètre de 1 mètre 35 centimètres. Dites combien il contient d'hec-
tolitres d'eau. 3° Les 5/8 d'un champ sont ensemencés en froment. Les pommes de terre
en occupent 1/5. Le reste est réservé à la culture du lin. La première partie surpasse le
terrain occupé par les pommes de terre de 90 ares 15 centiares. On demande l'étendue
totale de ce champ et l'étendue de chacune des trois parties. 4° On a pavé une place publique
rectangulaire ayant 55 mètres de longueur et 25™40 de largeur, avec des pavés ayant
15 centimètres de côté. Combien a-t-on employé de pavés?
Histoire et géographie. — 1° Qui commandait les Nerviens à la bataille de Presles? Qui
se trouvait à la tête de l'armée ennemie ? Pourquoi cette bataille a-t-elle rendu les Nerviens
célèbres? 2° A quelle époque a régné Charlemagne? Quels sont les principaux faits qui
l'ont illustré ? 3° Quel est le grand événement qui a mis fin à la domination française en
Belgique? A quelle époque arriva-t-il? 4° Tracez la carte de la Flandre orientale, avec
l'indication des principaux cours d'eau, de ses principales voies ferrées, de ses limites et de
la position de Gand et d'Alost. 5° Quelles sont : a. les bornes de la Hollande ? è. ses villes
principales et leur situation ? c. quels sont les fleuves qui arrosent ce royaume ?
Écriture. — Les concurrents écriront, pour épreuve de calligraphie, les cinq premières
lignes du morceau qu'ils seront appelés à lire. Les quatre premiers mots de ce morceau
seront écrits en gros.
21 écoles du canton de Chièvres fournirent 36 concurrents qui eurent une
moyenne de 73 points sur 150.
12 écoles du canton de Fontaine-l'Évêque fournirent 34 concurrents qui
eurent une moyenne de 105 points sur 150.
20 écoles du canton de Seneffe fournirent 28 concurrents qui eurent une
moyenne de 111 points sur 150.
12 écoles du canton de Beaumont fournirent 32 concurrents qui eurent
une moyenne de 84 points sur 150.
25 écoles du canton de Celles fournirent 23 concurrents qui eurent une
moyenne de 79 points sur 150.
10 écoles du canton de Leuze fournirent 28 concurrents qui eurent une
moyenne de 86 points sur 150.
16 écoles du canton de Boussu fournirent 33 concurrents qui eurent une
moyenne de 94 points sur 150.
10 écoles du canton de Soignies fournirent 19 concurrents qui eurent une
moyenne de 93 points sur 150.
23 écoles du canton d'Antoing fournirent 34 concurrents qui eurent une
moyenne de 85 points sur 150
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 197
19 écoles du canton de Lens fournirent 45 concurrents qui eurent une
moyenne de 76 points sur 150.
9 écoles du canton de Merbes-le-Ghâteau fournirent 19 concurrents qui
eurent une moyenne de 111 points sur 150.
19 écoles du canton de Ghâtelet fournirent 36 concurrents qui eurent une
moyenne de 78 points sur 150.
14 écoles du canton de Beaumont fournirent 38 concurrents qui eurent
une moyenne de 66 points sur 150.
F. Province de Liège.
I. Religion. — Catéchisme : 1° Combien de personnes y a-t-il en Dieu? Combien y en
a-t-il en Jésus-Christ? Pourquoi Jésus-Christ a-t-il dû être Dieu et homme pour être notre
Rédempteur? Écrivez les paroles de lacté de foi qui renferment le mystère de l'incarnation.
2° Quand et pourquoi Jésus-Christ a-t-il institué le sacrement d'Eucharistie? Qu'est-ce
que communier? Quels sont les fruits d'une bonne communion? — Histoire sainte: 1° Nom-
mez les quatre grandes fêtes établies par Dieu pour les Hébreux? Dites en mémoire de quoi
elles furent instituées? 2° Dites : «. la ville dans laquelle est né le Sauveur du monde;
b. où il fut porté quarante jours après sa naissance ; c. où il dut fuir aussitôt après ; d. où
il passa ensuite sa vie jusqu'à trente ans ; e. ce qu'il fit dans le désert après son baptême ;
f. quand il fit son premier miracle ; g. ce qu'il dit sur la croix pour ses bourreaux; h. ce
qu'il y dit à sa mère ; i. et enfin sa dernière parole.
II. Langue française. — A. Dictée : Le forgeron. Il y a quelque temps, mon père, pas-
sant, vers minuit, devant l'atelier de Thomas, pauvre forgeron de notre village, entendit
les coups redoublés de l'enclnme. Il entra, voulant savoir le motif qui le retenait ainsi à
l'ouvrage jusqu'au milieu de la nuit. ^ Ce n'est pas pour moi que je travaille, dit le forge-
ron; c'est pour Pierre, mon voisin : le malheureux a été incendié, il est sur la paille avec
ses enfants. Je me lève deux heures plus tôt, je me couche deux heures plus tard ; cela fait
deux journées par semaine dont je puis céder le produit : ce n'est que quelques coups de
marteau de plus à donner. Si je possédais quelque chose, je le partagerais avec lui, mais
je n'ai que mon enclume. Dieu merci, la besogne ne manque pas dans cette saison, et,
quand on a des bras, il faut bien les faire servir à secourir son prochain. ^ « C'est fort
bien, répondit mon père, mais croyez-vous que votre voisin Pieri'e sera jamais en état de
rendre ce que vous lui donnez? — Oh ! peut-être bien que non, je le crains plus pour lui
que pour moi, mais que voulez-vous? Chaque jour apporte son pain; au total, je n'en serai
pas plus pauvre, et ses malheureux enfants ne seront pas morts de faim. Il faut bien
s'aider Fun Vautre ; si c'était ma maison. qui eût brûlé, je serais bien aise qu'il en fit autant
pour moi.
B. Questions sur le texte de la dictée. — 1"^ F'ormez, au moyen du vaot pauvre, un verbe
et un adverbe, et construisez deux phrases dans lesquelles vous employerez les dérivés que
vous aurez trouvés. Dans la première phrase, vous ferez entrer le verbe, dans la seconde,
l'adverbe. 2^ Forgeron. Quel est le verbe qui sort à former ce nom? Construisez une phrase
dans laquelle ce verbe sera employé à l'imparfait de l'indicatif. 3° Savoir. Donnez les temps
primitifs de ce verbe. 4° // est sur la paille. Remplacez cette expression par une a^itre
équivalente. 5° Plus tôt. Justifiez l'orthographe de plus tôt dans cette phrase. Q^Je me lève,
je puis céder, si je possédais. Quel accent mettez-vous sur Ve qui précède la terminaison de
chacun de ces verbes? Dites-en la raison. 7'^ S'aider l'un l'autre. Quelle difi'éronce y a-t-il
entre l'wi l'autre et Vun et l'autre? Employez ces expressions dans deux phrases à votre
choix. 8° Qui eût brûlé. Justifiez l'emploi du mode et du temps de ce verbe.
C. Rédaction. Lettre. — Racontez à un ami qu'à la distribution des prix de votre écolo,
vous avez reçu votre récompense des mains do votre grand-père. Emotion de ce digne
vieillard ; bonheur de vos parents. Bonnes résolutions pour l'avenir.
T. III. 13
198 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
III. Géographie. — l*' Tracez la carte de la Flandre occidentale en y indiquant : a. les
limites; b. la direction de deux cours d'eau et de quatre canaux; c. la situation des villes
principales et d. les chemins de fer qui aboutissent au chef-lieu de la province. 2° Faites
connaître, en outre, l'aspect général de cette province ainsi que ses productions naturelles
et ses principales industries. 3° Nonimez les pays baignés par la mer du Nord, les capitales
de ces pays, et, s'il y a lieu, les fleuves sur lesquels celles-ci sont situées.
IV. Calligraphie. — Ecrivez, en reproduisant la phrase suivante, une ligne en gros,
deux lignes en moyen et trois lignes en fin : « La parole est sanjs dotite le plus grand
avantage qui ait été réservé à l'homme. Mais l'écriture nous en a. procuré un qui n'est guère
moins précieux, celui de transmettre aux absents l'expression de nos sentiments divers,
d'entrer en communication de pensées, d'intérêts, d'affections. »» Ajoutez-y l'alphabet des
lettres majuscules et les chifl*res.
Avaient été appelées à concourir :
28 écoles du canton de Fexhe-Slins qui fournirent 54 concurrents.
14 — Hervé — —
26 — Stavelot — —
26 — Séraing — —
10 — Ferrières — —
28 — Waremme — —
22 — Jehay-Bodegnée — —
Voici les diverses moyennes qui furent obtenues pour les brandies obli-
gatoires :
Fexhe-Slins 48.1, Hervé 38.3, Stavelot 36.5, Seraing 33.7, Ferrières
31.5, Waremme 35.3, Jeliay-Bodegnée 38.47 points sur 70.
G. Province de Limbourg.
Canton de Tongres.
I. 'Religion, morale et histoire sainte. — I'^ Que confessons-nous par cet article du sym-
bole : la rémission des péchés? De quels péchés peut-on, dans la Sainte Église, obtenir
rémission? Qu'est-ce que le péché et par quoi se commet-il? De combien de manières
peut-on pécher? Et comment pèche-t-on en chacune de ces manières? Par quel moyen
obtenons-nous rémission : a. du péché originel, h, du péché véniel, c. du péché mortel?
2° Comment Gédéon fut-il choisi comme libérateur du peuple juif? De quelle armée dispo-
sait-il? Quelle victoire miraculeuse remporta-t-il sur les Madianites? 3° A quelle occasion
le Sauveur chassa-t-il les vendeurs du temple ?
II. Ecriture. — (Moyen) : Niet schieten is zeker mis (qui ne risque rien n'a rien).
(Fin) : Vogelen van dezelfde pluimen vliegen veelal te zamen (qui se ressemble s'assemble),
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
III. Langue maternelle. — \° Des mots certain, paix, triste formez un verbe et un
adverbe qui gardent les mêmes lettres radicales et intercalez chaque fois ces verbes et ces
adverbes dans une phrase. 2° Renvoyez à votre ami Henri le livre qu'il vous a prêté, et
priez-le amicalement de vous prêter encore un livre aussi utile. (Lettre!)
IV. Histoire. — 1° Quels furent les héros belges qui s'opposèrent aux conquêtes de
Jules-César? 2*' Qui était l'archiduc Albert? Avec qui contra cta-t-il mariage, et qui lui
donna le gouvernement des provinces belgiques?
V. Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1° Un lingot d'or a une lon-
gueur de 2 décimètres, une largeur de 5 centimètres et une hauteur de 4 centimètres,
HISTOIRE DES CONCOURS (îÉNÉRAUX. 199
Quelle est sa valeur, sachant que l'or a 19 fois le poids de leau et que le gramme d'or
vaut 3 fr. 25 c. ? 2" Un entrepreneur, pour une semaine de 6 jours de travail, doit payer à
un tailleur de pierres, un maçon et un manœuvre la somme de 72 francs. Le manœuvre
reçoit le 1/4, le maçon le 1/3, le tailleur de pierres les 15/36 de cette somme; combien
chacun a-t-il reçu par jour?
Capiton de Maeseyck.
I. Religion, morale et histoire sainte. — Mêmes questions que celles posées pour le can-
ton de Tongres.
II. Langue maternelle. — Dictée : De wind. (Dyken, Ylinders voor Hjongevolkje.)
Applications grammaticales. — 1° Wind. In welken naamval staat hier dit woord, en
waarom? 2° Zuivert. Waarom neemt de stam dezes werkwoords in den onvolmaakt verle-
den tijd de aan? 3° Inloopen, hoofdtijden of grondvormen. 4° Boomen. Volgens welken
regel wordt de lange o in dit woord door twee o's voorgesteld? 5° Schepelingen. Hoe is
dit woord gevormd, en welke is aldus zijne beteekenis?
Lettre. — Schrijf aan eenen vriend, dat gij geroepen zijt om deel te nemen aan den
wedstrijd der lagere schoolen van uw kanton. Spreek van uwe voorbereiding tôt den
wedstrijd, van uwe hoop en uwe vrees, en eindig met de belôfte, later uwen vriend den
uitslag des wedstrijds mede te deelen.
III. Histoire. — 1° Vertel in het kort de geschiedenis van Philip den Goeden? 2*^ Wat
verstaat men door het verdrag der 24 artikelen? In welk jaar werd hetzelve gesloten, en
welke bepaling dezer overeenkomst raakte in het bijzonder de provinçie Limburg?
IV. Arithmétique et systèyne légal des poids et mesures. — 1° Een landboiiwer verkoopt
3 hectoliters 24 liters koolzaad, aan 36 fr. 50 c. den hectoliter ; van het geld dat hij daar-
voor ontvangt, betaalt hij de pacht van 65 aren land, en houdt nog 40 fr. 26 c. over. Tegen
hoeveel de are huurt hij dit land? 2° Pieter bezit 49 frank, Hendrik bezit de 3/7 dezer som
en Lodewijk de 2/3 der som van Hendrik min 84 centiemen. Hoeveel geld heeft Lodewijk.
V. Ecriture. — (Moyen) : Spaart ge in tijd, zoo hebt ge in nood. (Fin) : Al vallende
leertmen rijden, al smedende wordt men smid. De hoofdletters J, L, M, P, R, X.
VI. Lecture. ■ — Vooruitzicht, page 92 du Ki^idervriend, T^ar Alphonse Le Roy.
Les 20 écoles du canton de Tongres (30 concurrents) obtinrent une
moyenne de 91 points sur 200.
Les 13 écoles du canton de Maeseyck (27 concurrents) obtinrent une
moyenne de 129 points sur 200.
H. Province de Luxembourg.
Epreuve écrite.
l. Langue maternelle. — Dictée : L'école primaire ne peut produire toiit le bien quoii
est en droit d'en attendre qu'à la condition d'être et de rester Técole des humanités poi)ulaires,
c'est-à-dire que, dans les limites du possible, elle doit fortifier le corps, cultiver l'intelli-
gence, ennoblir le cœur, affermir la volonté, ti'emper le caractère des enfants qui' lui sont
confiés, et, en même temps, les conduire au degré de force et d'activité nécessaire pour
qu'ils soient capables de continuer par eux-mêmes l'œuvre de leur propre perfectionne-
ment.
Analyse grammaticale. — Faites l'analyse complète des mots soulignés (y compris leur "
fonction) : tout, qu', les, nécessaire.
Grammaire. — 1° Donnez la première personne du singulier du futur simple de l'indi-
catif et de rimparfait du subjonctif du \Q\'hQ ^jeut. 2^ Formez, du \QvhQ produire, un sub-
stantif et un adjectif qualificatif. 3° Justifiez l'orthographe du participe confiés, 4° Justifiez
200 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
l'emploi du subjonctif du verbe soient. 5" Quand le mot même est-il adjectif et quand est-il
adverbe? Exemples.
II. Ec7'iture, — (Gros) : Le premier mot de la dictée. (Moyen) : Les cinq premiers mots.
(Fin) : Le commencement de la dictée, jusqu'au mot « populaires r inclusivement. Les
majuscules et les dix chiffres.
III. Calcul. — 5 mètres de drap valent 25 mètres de toile : cherchez le prix de
24 mètres de cette toile, sachant que 14 mètres 5 décimètres dudit drap ont coûté
174 francs. 2° Un ouvrier peut faucher un pré en 6 heures et un autre en 4 heures : si on
les fait travailler ensemble, en combien d'heures et de minutes pourront-ils terminer leur
ouvrage?
IV. Système métrique. — Un champ a 28 mètres 5 décimètres de longueur et 16 mètres
de largeur; un autre champ de la même superficie n'a que 12 mètres 5 décimètres de lar-
geur; cherchez a. la superficie en ares et centiares de chacun de ces deux champs, b. la
longueur du dernier en mètres et centimètres.
V. Histoire. — Que savez-vous des comtes d'Egmont et de Hornes?
VI. Géographie. — Tracez de mémoire la carte de la province de Namur, comprenant
a. les bornes avec l'indication des provinces ou pays limitrophes ; b. le cours de la Meuse,
de la Sambre et de la Lesse ; c. les noms et la situation des deux villes chefs-lieux d'arron-
dissement judiciaire.
Épreuve orale.
I. Lecture. — Les élèves liront un morceau en prose, à choisir par le jury dans le livre
de lecture en usage.
II. Langue maternelle, — Dans les phrases suivantes, écrites au tableau, corrigez, s'il y a
lieu, les mots soulignés ; épelez-les comme ils doivent être écrits et justifiez-en l'ortho-
graphe : — Le son parcourt environ trois cent quarante mètres par seconde. C'est moi, et
non mon frère, qui a commis cette faute. Les hommes précoyant les événements sont des
hommes prÉjyoyaj^i. Ces couplets, je les ai entendu chanter. Les artistes que j'ai vu peindre
ces portraits sont fort habiles. Il faudrait que tous les hommes se secourent mutuellement.
III. Arithmétique. — 1° Faites les opérations indiquées ci-après : 3 4/7 X 5/6 = et
3 4/7 : 5/6 =. 2° Dites pourquoi a. le produit est plus petit que le multiplicande, b. le
quotient est plus grand que le dividende.
IV. Calcul mental. — Combien valent les 4/9 d'un nombre dont les 5/6 valent 90?
V. Système métrique. — P Qu'est-ce que le litre? A quoi est-il égal? 2° Énoncez le
nombre 2,3456 en prenant pour unité : a. le mètre carré, b. le mètre cube, c. l'hectolitre.
VI. Histoire. — Faites connaître a. un acte favorable à la Belgique posé par Joseph II,
fils de Marie Thérèse; b. trois des principales réformes qu'il voulut introduire en Bel-
gique ; c. le résultat de ces dernières entreprises.
VII. Géographie. — Nommez cinq grandes chaînes de montagnes de l'Europe et
indiquez-en la situation.
VIII. Chant. — Les élèves exécuteront un chant à leur choix.
Les 81 concurrents de 39 écoles du canton de Virton obtinrent une
moyenne de 119.8 points sur 155.
Les 51 concurrents de 22 écoles du canton de Sibret obtinrent une
moyenne de, 73 points sur 155.
Les 45 concurrents de 34 écoles du canton de Laroche obtinrent une
moyenne de 128.1 points sur 155.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 201
/. Province de Namur.
I. Langue maternelle. — Dictée : Bienfaits du règne des archiducs (1598 à 1621). Les
guerres civiles et religieuses avaient désolé la Belgique pendant quarante années consécu-
tives : l'agriculture, l'industrie et le commerce étaient pour ainsi dire anéantis ; les villes
s'étaient dépeuplées ; les temples se ti'ouvaient dans un état de délabrement qui attristait
les regards ; la misère régnait partout. C'était donc, pour les archiducs Albert et Isabelle,
une tâche bien lourde que de fermer tant de plaies saignantes. Cette œuvre réparatrice, ils
l'entreprirent avec le courage d'un père et d'une mère qui travaillent pour leurs enfants.
Sous leur gouvernement paternel, notre pays recouvra son ancienne splendeur ; l'agricul-
ture fit renaître l'abondance ; le commerce et l'industrie l'eprirent une vie nouvelle ; les
villes se relevèrent de leurs ruines ; les temples furent restaurés, et les beaux-arts, proté-
gés par des mains généreuses, jetèrent un éclat qui resplendit encore sur notre patrie.
Tant de bienfaits gravèi'ent au cœur des Belges une reconnaissance qui s'est transmise
intacte jusqu'à nous.
Explication du texte. — 1^ Expliquez la signification du verbe anéantir^ par sa racine.
Formez un dérivé de cette même racine. Employez ce dérivé dans une phrase ayant trait
à l'histoire nationale. 2° Que signifie le préfixe trans dans le mot t^^ansmettre ? Donnez un
autre verbe et un adjectif qualificatif renfermant ce même préfixe.
Grammai7'e. — 1° Quels sont les temps primitifs du verbe naître ? 2° Conjuguez le passé
indéfini de ce mcma verbe. 3° Justifiez l'orthographe du participe transmis dans la der-
nière phrase de la dictée. 4° Quelle est la nature des propositions contenues dans cette
même phrase?
Sti/le. — Un de vos amis vous demande des détails sur l'ouragan du 12 mars dernier.
Racontez-lui ce qui s'est passé dans votre commune et dans les environs.
II. Arithmétique et système métrique. — 1'^ Cherchez, à moins d'un centième près, le
quotient de 148 : 62,5. 2° Il a fallu 912 litres 6 décilitres de froment pour ensemencer une
pièce de terre de forme rectangulaire ayant 325 mètres de longueur. Pourriez-vous
trouver la largeur de cette pièce de terre, sachant qu'on a employé 18 décalitres de
semence par hectare? 3° Un commerçant s'est retiré des affaires possesseur d'une somme
assez considérable ; il en a employé les 3/8 pour acheter une petite propriété et il a placé
le reste à 4 1/2 p. c. d'intérêts, ce qui lui procure un revenu de 5 fr„ 40 c. par jour. A
combien s'élevait la fortune de ce marchand? (Vous compterez l'année à 365 jours.) 4° La
capacité cubique d'un vase est de 7,850 centimètres cubes; combien contient-il de litres?
Dites le poids de l'eau distillée que ce vase peut contenir.
III. Histoire et géographie. — \° Racontez ce que vous savez du règne de Marie de
Bourgogne. 2° Dessinez la carte de la Flandre occidentale, en y indiquant : a. les deux
principaux cours d'eau ; b. les canaux; c. trois lignes de chemins de, fer ; cl. les chefs-lieux
d'arrondissement administratifs. Vous direz ensuite quelles sont les principales productions
végétales et animales de cette province (cinq de chaque espèce). 3° Quelles sont, avec loui*s
capitales, les contrées de l'Europe baignées par l'océan Atlantique?
Les 89 concurrents de 33 écoles du canton d'Éghezec obtinrent une
moyenne de 49.3 points sur 100.
Les 55 concurrents de 18 écoles du canton de Namur-Sud obtinrent une
moyenne de 71.1 points sur 100.
Les 83 concurrents de 31 écoles du canton de Gcdinne obtinrent une
moyenne de 75.6 points sur lOO.-
Les 124 concurrents de 31 écoles du canton de Fosses obtinrent une
moyenne de 57.3 points sur 100.
202
HISTOIRE PES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2« SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
Établissements du degré inférieur : Écoles moyennes.
I. Établissements concurrents.
NOMBRE
D'ÉLÈVES
NOMBRE
D'ÉLÈVES
1
NOMS
des
inscrits poui
GÉNÉRAL.
' le concoiu-s
SPÉCIAL
de flamand.
t
1
NOMS
des
inscrits poui
GÉNÉRAL.
le concours
SPÉCIAL
de flamand.
1
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
Il
^1
> b
1
1
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
>
lî
•Si
1
1
Aerschot ....
3
,,
3
»
Reports. . .
171
35
63
15
2
Alost
4
3
4
3
34
Louvain . . . .
6
6
»
3
Andenne ....
3
«
»
»
35
Maeseyck. . . .
2
2
»
4
Anderlecht (privée) .
3
»
3
»
36
Malines ....
7
5
»
5
Anvers
5
»
5
»
37
Marche ....
1
»
»
6
Anvers (privée) . .
7
»
7
»
38
Neufchàteau . . .
5
»
»
7
Ath
3
1
«
»
39
Nieuport ....
1
1
1
8
Audenarde(éc. c.) .
»
2
»
2
40
Ninove (éc. privée) .
3
3
»
9
Beaumont. . . .
4
1
»
»
41
Ostende (éc. patr.) .
4
4
>'
10
Boom
1
»
1
»
42
Pâturages (id.) . .
5
"
»
11
Braine-le-Comte. .
4
3
»
»
43
Pecq (éc. comm.) .
5
»
»
12
Brée (éc. comm.) .
»
1
1
44
Péruwelz ....
8
2
»
»
13
Bruges. ....
1
1
1
1
45
Quiévrain(éc.c.). .
6
3
»
»
14
Bruxelles (éc. c). .
11
1
11
1
46
Renaix
5
2
5
2
15
Cliàtelet(id.) . . .
4
1
>>
»
47
Rochefort. . . .
»
3
»
»
16
Courtrai (éc. patr.) .
4
»
4
»
48
Rœulx
2
>'
»
»
17
Couvin
16
3
»
»
49
Saint- Ghislain . .
2
»
»
18
Diest
2
»
2
»
50
Saint-Hubert. . .
1
»
).
19
Dinant. ....
8
»
..
»
51
Saint-Trond . . .
1
1
»
20
Fleuras (éc. comm.) .
5
»
»
»
52
Scliaerbeek (éc. c).
7
7
«
21
Fosses. ....
5
3
»
»
53
Seraing(id.) . . .
4
»
»
22
Fumes ....
5
1
5
1
54
Soignies ....
12
»
>.
23
Gosselies ....
10
>'
..
»
55
Spa
1
»
»
24
Haï
5
1
5
1
56
Stavelot ....
5
1
»
>.
25
Hervé (éc. patr.). .
1
1
>>
«
57
Thuin .....
3
»
26
Houdeng-Aimeries .
11
»
»
»
58
Tongres ....
6
6
27
Huy
6
»
»
»
59
Turnhout ....
1
1
28
Ixelles (éc. comm.).
7
4
7
4
60
Verviers (éc. c.) . .
.11
»
29
Jodoigne ....
8
3
»
»
61
Virton
5
»
30
Jumet (éc. comm.) .
7
4
»
»
62
Visé
6
"
31
Liège (id.). . . .
9
»
»
»
63
Waremme . . .
4
>'
32
Lierre
5
1
5
1
64
Wavre
1
»
»
33
Limboûrg. . . .
A reporter. . .
4
»
»
»
65
Ypres
Totaux. . .
2
2
1
171
35
63
15
303
64
106
19
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 203
Soit quarante-six écoles moyennes de l'État, treize écoles moyennes com-
munales, trois écoles moyennes patronnées et trois écoles moyennes libres.
Les établissements officiels qui n'ont pas concouru, faute d'élèves dans la
première classe, sont :
1» Quatre écoles moyennes de l'État, savoir : celles de Gand, de Mons,
de Namur et de Philippeville;
2o Trois écoles moyennes communales, savoir : celles d'Ellezelles, de
Lokeren et de Saint- Josse-ten-Noode;
30 Cinq écoles moyennes patronnées, savoir : celles de Binche, d'Eecloo,
de Ninove, de Poperinghe et de Thielt.
II. Jurys.
Concours général :
MM. De Moor, Gilles, Lemaître, Lequarré, Seron et Vinçottc.
Concours spécial de langue flamande :
MM. Rooses, Verstraeten et Van Aertselaere.
III. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points.
A. Concours général.
Matières littéraires (six heures).
Grammaire française. — I. Comment se forme le pluriel dans les substantifs com-
posés?
II. Quelle est la syntaxe du participe passé conjugué avec avoir?
Composition française. — L'aiguilleur est à son poste, la main sur le levier, et deux
trains allaient, suivant leur voie, se croiser régulièrement. Tout à coup il aperçoit son
enfant qui s'était aventuré sur la ligne... le père frémit... il peut sauver son fils, mais au
prix d'une terrible collision... non, il accomplira son devoir, il crie à son fils de se cou-
cher entre les rails, sur la voie, avant que la locomotive l'atteigne... le train passe comme
l'éclair. .. l'enfant se relève sain et sauf.
Histoire et géographie. — I. Décrivez la presqu'île Scandinave (Suède et Norvège).
II. Donnez la géographie générale de l'Amérique septentrionale.
III. Racontez brièvement le règne d'Albert et d'Isabelle.
IV. Racontez Thistoire de Baudouin de Constantinople.
Matières scientifiques (six heures).
Arithmétique, — I. Qu'est-ce que la division?
II. Exposez la théorie de la division des fractions ordinaires sur les exemples suivants :
6^85
III. 15 ouvriers, travaillant 9 heures 3/4 par jour, ont fait, on 20 jours, un ouvrage do
2,834 mètres, dont la difficulté était représentée par 3.
Combien 18 ouvriers, de même force que les premiers, foraient-ils de mètres d'un
204
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ouvrage dont la difficulté est représentée par 4, en travaillant 12 heures par jour pendant
25 jours?
Algèbre . — Cherchez un nombre de trois chiffres tel que le chiffre des dizaines soit la
demi-somme des deux autres chiffres, que le quotient de ce nombre par la somme de ses
chiffres soit égal à 26, qu'en ajoutant 396 à ce nombre, la somme soit égale à ce mêm.e
nombre renversé.
Géométrie. — I. Qu'appelle- t-on figures semblables^ figures égales, figures équiva-
lentes ?
II. Démontrez que deux polygones semblables peuvent être décomposés en un môme
nombre de triangles semblables chacun à chacun et semblablement disposés.
III. Décrire avec un rayon donné un cercle qui soit tangent à iin cercle donné et qui ait
son centre sur une droite donnée.
Discuter le problème.
Lauréats.
ÉTABLISSEMENTS
•
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
.'î S
•5 ? 'A
-^ "^ •J'
P :
(Ecoles moyennes.)
Ml
Hi
i
Élèves nouveaux.
1" prix
. Hector Roulin, de Gimnée
Couvin.
53.5
32
85.5
/ Jules Burniat, de Surice
Id.
53
32
85
2« id.
} Arthur Honorez, de Leuze
Soignies.
53
32
85
( Joseph Claeys, de Bruxelles
Rœulx.
53
32
85
3« id.
Lambert Moreau, de Bruly-de-Pesche. . .
Couvin.
52.5
31
83.5
4» id.
Joseph Cosse, de Jemelle
Id.
51
31
82
/ Octave Danis, de Nismes
l Félix Alard, de Gosselies
Id.
49.5
32
SI. 5
5« id.
Gosselies.
52.5
29
81.5
l Désiré Merckx, de Matines
Malines;
49.5
32
81.5
/ Oscar Hardy, de Beauwelz
Couvin.
53
28 •
81
6« id.
/ Joseph Griniart, de Gosselies
( Louis Charlier, de Rulles
Gosselies.
49 •
32
81
Virton.
49
32
81
/ Félix Dubois, de Sauvenière
Couvin.
48.5
32
80.5
7« id.
/ Auguste Hannevart, de Couvin
Id.
50.5
30
80.5
f Romain Ickx, de Beauvechain
Jodoigne.
48.5
32
80.5
8« id.
( Philippe Molle, de Piétrain
( François Pirard, de Soiron
Id.
Limbourg.
50
52
30
28
80
80
9» id.
Charles Nauwelaerts, de Lierre ....
Turnhout.
47.5
32
79.5
/ Céleste Bastin, de Pétigny
Couvin.
50
29
79
10' id.
) Clément Buisseret, de Horrues
Soignies.
46
33
79
( Jules Bailly, de Saint-Ghislain
Saint-Ghislain.
46
33
79
/ Théophile Van Belle, d'Alost . . . .
Alost.
48.5
30
78.5
l Léon Havelette, de Merbes-S'^-Marie. .
Beaumont.
46.5
32
78.5
1" accessit. ^ Hubert Gaspard, de Marchin ....
Huy.
47.5
31
78.5
f Adolphe Bruyère, d'Angreau ....
Quiévrain.
47.5
31
78.5
\ Léon Levarlet, de Stavelot . . . . .
Stavelot.
45.5
33
78.5
/ Marcelin Guillaume, de Dinant . . .
Dinant.
47
31
78
2« id
< Arnould Havaux, de Soignies ....
Soignies.
46
32
78
( Hubert Leruth, de Mortier ....
Visé.
46
32
78
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
205
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
lit
É
/ Lucien Delhove, d'Atli ....
1
Ath.
51.5
1
26
77.5
3' accessit.
1 Léon Colinet, de Beaumont .
Beaumont.
Gosselies.
47.5
50.5
30
27
77.5
77.5
j Victor Mallien, de Roux.
l Auguste Bussers, de Malines . .
Malines.
46.5
31
77.5
/ Nestor Crennaut, d'Irchonwelz. . .
Atli.
47
30
77
i Ernest Monsen, de Fosses ....
Dimint.
45
32
77
4« id.
I Jules Clément, de Bierglies, . .
Hal.
47
30
77
1 Guillaume Vermaelen, de Louvain .
Louvain.
49
28
77
\ Emile Piedbœuf, de Liège ....
Visé.
46
31
77
/ Lucien CoUin, de Leers-et-Fosteau
Beaumont.
45.5
31
76.5
5' id.
/ Pierre Mascaux, de Courcelles. .
Gosselies.
46.5
30
76.5
( Armand Claes, de Malines . . .
Malines.
46.5
30
76.5
, A'ital Hulin, de Levai- Trahegnies.
Houdeng-Aimeries.
47
29
76
6' id.
\ Jean Nicolas, de Jurbise. . . .
j Pic re Larose, de Visé ....
Soignies.
Visé.
44
44
32
32
76
76
l Lambert Paquay, de Hallembaye .
Id.
45
31
76
/ Emile Dossin, de Huy
Huy.
Soignies.
50.5
25
75.5
7' id.
< Charles Gain, de Lens
46.5
29
75.5
^ Louis Berck, d'Anthisnes .
Virton
47.5
28
75.5
/ Joseph Tassiaux, d'Andenne . .
Andenne.
44
31
75
[ Victor Cambier, de Beaumont . .
Bea-imont.
44
31
75
8' id.
) Élie Baudart, de Soinmière .
Couvin.
Id.
46
48
29
27
75
75
j Firmin Delaunoy, de Gaurain . .
1 Adolphe Demeure, de Saintes . .
Hal.
48
27
75
\ Clovis Rocrelle, de Péruwelz . .
Péruwelz.
49
26
75
/ Hector Delobbe, d'Ixelles . . .
Bruxelles.
43.5
31
74.5
9° id.
1 Emile Servais, de Saint-Gérard. .
j Fernand Dossin, de Liège . . .
Fosses.
Limbourg.
Soignies.
Couvin.
42.5
46.5
32
28
74.5
74.5
^ Jules Van Ham, de ïubize .
47.5
27
74 5
/ Emile Bernard, de Gonrieux . .
46
28
74
10' id.
\ Auguste Marchai, de Gonrieux. .
j Adolphe Lesage, de Quiévrain . .
Id.
Quiévrain.
48
44
26
30
74
74
\ Jean Graff, de Stavelot ....
Stavelot. ^
43
31
74
/ Gustave Lefrancq, d'Ath.
Ath.
46.5
27
73.5
l Jul'is Anciaux, de Fleurus . .
Fleurus.
45.5
28
73.5
1 Edmond Éveraerts, de Fleurus. .
Id.
45.5
28
73.5
11' id.
I Emile Dufaux, de Saint-Gérard. .
1 Alfred Vandeputte, de Pecq. . .
Fosses.
Pecq.
41.5
4o.5
32
27
73 5
73.5
1 G Jî.tave Gorissen, de Huy .
Péruwelz
47. 5
26
73.5
1 Jules Guillain, de Saint-Mard . .
Virton.
47.5
26
73.5
\ Augustin Pierson, de Baranzy . .
Id.
41.5
32
73.5
/ Jules De Pestel, de Saint-Gilles .
Bruxelles.
41
32
73
12* id.
/ Pierre Lekenne, de Piétrain . .
Jodoigne.
45
28
73
( Jules Lecocq, de Lobbes.
Thuin.
43
30
73
206
HISTOIRE DES CONCOURS gMrAUX,
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS.
■
auxquels ils
.
M .
g-
LAURÉATS.
Itë
ll^
S
APPARTIENNENT.
.-|-g •:
.fec ■•
î'^-
(Écoles moyennes.)
ai
m
^i
/ Jules De Kegels, de Braine-le-Comte. .
Braine-îe-Comte.
41.5
31
72.5
Paul Gobeaux, de Frasnes
Couvin.
49.5
23
72.5
Henri Fernémont, de Ham-sur-Sambre .
Fosses.
41.5
31
72.5
13' accessit
. / Théodore De Pauw, de Malines. . . .
Malines.
47.5
25
72.5
Ferd. De Condé, d'Écaussines-d'Enghien.
Soignies.
47.5
25
72.5
Élie Pernet, d'Élouges
Id.
41.5
31
72.5
Martin Olivier, de Thuin
Thuin.
46.5
26
72.5
1 Rémi Michaux, de Saint-Josse-ten-Noode.
Bruxelles.
41
31
72
i Adelin Devivier, de Marchin ....
Huy.
41
31
72
14* id.
1 Jules Dethier, de Jodoigne
Jodoigne.
41
31
72
<
Herman Bisschop, de Louvain ....
Louvain.
42
30
72 .:
Louis L'hoir, d'Herchies
Soignies.
40
32
72
Jules Carlier, de Rance
Thuin.
46
26
72
/ Olivier Grenier, de Bornai
< Albéric Bruneel, de Renaix
\ Alfred Coppens, de Renaix
Jodoigne.
45.5
26
71.5
15' id.
Renaix.
42.5
29
71.5
Id.
40.5
31
71.5
/ Florent De Brun, d'Andenne
i Joseph Bastin, de Gosselies
Andenne.
39
32
71
16' id.
Gosselies.
39
32
71
/ Désiré Duray, de Braine-le-Comte. . .
Braine-le-Comte.
40.5
30
70 5
) Edouard Claereboudt, de Nieuport . .
Nieuport.
41.5
29
70.5
17' id.
/
1 Augustin Dumez, de Péruwelz ....
Péruwelz.
45.5
25
70.5
\ Anatole Beaujean, de Tilff
Seraing.
40.5
30
70.5
/ Jules Pauwels, de Malines
Boom.
42
28
70
i Camille Bastin, de Hanmont
Couvin.
47
23
70
1 Léon Rigaux, de Fleurus
Fleurus.
41
29
70
18' id.
J
\ Léopold Evrard, de Fosses
Fosses.
40
30
70
f Jules Bouvart, de Menin
Fumes.
40
30
70
\ Jules Watteau, de Dottignies ....
Pecq.
42
28
70
/ Alexis Delbrouck, de Liège
Liège.
39.5
30
69.5
i Edmond Gustin, de Namur
Louvain,
43.5
26
69.5
19' id.
/ Jules Michaud, de Weert-Saint-Georges.
Id.
39.5
30
69.5
/ Paul Lefebvre, de Hondschoote (France),
Pecq.
45.5
24
69.5
( Emile Masson, de Hodimont
Verviers.
37.5
32
69.5
20' id.
Bernard Debarsy, d'Andenne ....
Andenne.
37
32
69
Henri Petit, de Rétinne
Visé.
39
30
69
Élèves vétérans.
j Jules Zone, de Jauchelette
Jodoigne.
56
30
86
Léon Heymans, de Rebecq- Rognon . .
Soignies.
53.5
32
855
1 Paul Pierron, de Seneffe
Id.
52.5
33
85.5
Prix.
j Alfred Bourgeois, de Strée
Beaumont.
53.5
31
84.5
\ Léon Mirguet, d'Agimont
Couvin.
51
33
SI
1 Raymond Michiels, de Jodoigne . . .
Jodoigne.
53
30
83
f Constant Poulet, de Fosses
Fosses.
50.5
- 32
82.5
i
\ Camille Rolland, d'Hensies
Quiévrain.
50.5
32
82 5
HISTOIRE DES CONCOCRS GÉNÉRAUX,
207
I
ÉTABLISSEMENTS
1 1
POINTS OBTENUS.
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
^8
(Écoles moyennes.)
pi
Théophile Froumy, de Saint-Mard. . .
Couvin.
49.5
31
80.5
Alphonse Cabra, de Chièvres ....
Jodoigne.
50.5
30
80.5
Camille Reynens, de Casteau-Thieusies .
Soignies.
48.5
32
80.5
Victor Denuit, de Clabecq
Braine-le- Comte.
47.5
32
79.5
François De Bruyn, de Denderhautem .
Alost.
47
31
78
Adelin Rambot, de Rochefort ....
Rochefort.
47
31
78
Henri Roels, de Lokeren
Alost.
46.5
31
77.5
Achille Piron, de Braine-le-Comte. . .
Braine-le-Comte.
44.5
33
77.5
Emile Turlupet, de Braine-le-Comte . .
Id.
45.5
32
77.5
Joseph Dubois, de Gochenée
Couvin.
45
32
77 ■■
Edgar Roland, de Papignies
Ath.
47.5
29
76.5
Victor Rongvaux, de Saint-Léger . . .
Virton.
44.5
32
76.5
Joseph Houben, de Bruxelles ....
Bruxelles.
44
32
76
Jules Toussaint, de Floreffe
Fosses.
44
32
76
Prix.
Pierre Angenot, d'Ensival
Hervé.
45
31
76
Désiré Crunelle, de Péruwelz ....
Péruwelz.
47
29
76
Léon Hoyaux, de Fayt-lez-Seneffe. . .
Quiévrain.
43.5
32
75.5
Auguste Vande Wiele, de Sulsique . .
Renaix.
44.5
31
75.5
Julien Kenis, de Bocholt
Brée.
45
30
75
Félix Met den Ancxt, d'IxeUes. . . .
Ixelles.
45
30
75
Jean Herman, de Grand-Halleux . . .
Stavelot.
43.5
31
74.5
Georges Lemoine, de Marche ....
Marche.
43.5
30
73.5
Léopold Van Halle, de Rochefort . . .
Rochefort.
41.5
32
73.5
Aimé Nicolay, de Saint-Hubert. . . .
Saint-Hubert.
42.5
31
73.5
Ernest Rotsaert, d'Ostende . . . . .
Bruges.
40
33
73
Charles Molitor, de Florenville. . . .
Visé.
42
31
73
Charles Rolland, de Saint- Ghislain . .
Saint-Ghislain.
45.5
25
70.5
François Minster, d'Hattingen ....
Waremme.
41.5
29
70.5
Alfred Dehulster, de Crespin (France) .
Quiévrain.
40
30
70
Louis Borighem, de Watripont. . . .
Renaix.
38
32
70
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS. 1
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPAHTIENNENT.
iî
1^
-S
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT,
.s
.M
J>
(Écoles
moyennes.')
ai
ai
o .
(Écoles
moyennes.)
"2 v^
S— ■
g
Élèves nouveaux '.
Charles Gossieaux..
Wavre.
37.5
31
68.5
Prosper Callebaut .
Alost.
43.5
25
68.5
A. Van Gehuchten .
Anvers.
37
31
68
François Petit . .
Pecq.
44,5
24
68.5
François Stassin .
Id. (priv.).
46
22
68
Henri Colette. . .
Waremme.
43.5
25
68.5
Franc. Rambaux .
Gosselies,
40
28
68
' Les 30 premiers (
rable, si l'arrêté brg
et 20 nominations.
le ces él(^ves auri
anique du concoi
lient
1rs d
eudi
B l'en
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.«eigr.
in accessit et les 42 s
îment moyen n'avait lii
uivants à une m
nité les récompei
entio
ises i
n ho
ilOi
no-
rix
208
HKTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉLÈVES.
auxquels ils '
APPARTIENNENT.
0
j
ÉLÈVES.
auxquels ils
.4PPAI\TIENNENT.
0
Î'Â
■^^
(]:coles
moyennes.)
!i
(Écoles
moyennes.)
Si
Cyrille Bruneel . .
J:"naix.
40
28
68
Camille Herzet . .
Lim' ;ourg.
37.5
26
63.5:
Modeste Crouquet .
Vrrviers.
36
32
68
Alfred Golard. . .
Houd.-Aimeries
36
27
63
Emile Sclieerlinek .
Alost.
43.5
24
67.5
Joseph Francart. .
Jodoirne.
35
28
63
Léon De Valeriola .
FosE s.
42.5
25
67.5
Hei.ri Gevaerts. .
Lièt,e.
39
24
63
Henri Cambier . .
Furnes.
37.5
30
67.5
Artiiur Boulogne .
Gosselies.
35.5
27
62.5
Edmond Louis . .
Marche.
40.5
27
67.5
LéonJoris. . . .
- Huy.
42.5
20
62.5
Jtdes Thomas . .
Visé.
38.5
29
67.5
Gustave Godderis .
Ostende.
37.5
25
62.5
Math. Demonceau.
Hervé.
42
25
67
Joseph Léonard. .
Stavelot.
38.5
24
62.5
Jean Gougnard . .
Huy.
36
31
67
Constan"" Limbourg
Hal.
31
31
62
André Dullekens .
Ixelles.
52.5
14
66.5
Arthur Bussche. .
Malines.
34
28
62
Oswald Benoit , .
Jodoigne.
36.5
30
66.5
Jean-B" Defrenne .
Pecq.
38.5
23
61.5
Auguste Dubois. .
Aerschot.
41
25
66
Octave Beaufort. .
Verviers.
31.5
30
61.5
François Schepens.
Anvers.
40
26
66
Florimond Dupont.
Maeseyck.
34
■ 27
61
Jacques Leclercq .
Limbourg.
38.5
27
65.5
Emile Figue . . .
Saint-Ghislain.
43
18
61
Louis Van Deeren.
Maeseyck.
40 5
25
65.5
Joseph Smits. . .
Schaerbeek.
32
29
61
Angèle Becq. . .
Quiévrain.
41.5
24
65.5
David Massar, . .
Tongres.
39
22
61
Théoph. Toussaint.
Virton.
37.5
28 65.5
Adelin Penris . .
Verviers.
34
27
61
B-" De Wagenaere.
Anvers.
41
24 65
Albert Thirou v . .
Bruxelles.
31
30
61
Eugène Debain . .
Dinant.
40
25
65
Félix Poucet. . .
Couvin.
38.5
22
60.5
Eugène Toussaint .
Ixelles.
36
29
&5
Emile Ledrus . .
Gostelies.
31.5
29
60.5
Edouard Dony . .
Serai n g.
35
30
65
Emile Hubin. . .
Jodoigne,
41.5
19
60.5
Arthur Leborgne .
Soignies.
34
31
65
François De Wèze.
Courtrai.
35 5
24
59.5
Georges Wauters .
Id.
38
27'
65
Alfred Crespin . .
Seraing.
28
31
.59
Emile Ryckmans .
Aerschot.
44.5
20
64.5
Jules Denucé. . .
Renaix.
41
18
.59
Jean Périchon . .
Bruxelles.
36.5
28
64.5
Hector Ermel . .
Houd.-Àimeries
30
29
59
PaulKats. . . .
Id.
32.5
32
64.5
Chrrles Nondonfiiz
Liège.
33
26
59
Emile Boningue. .
Furnes.
31.5
30
64.5
Victorien Delestrée.
Quiévrain.
40.5
18
58 5'
Lamoral Doclot. .
Houd.-Aiir.erifc".
38 5
26
64 5
Jules Sablon. . .
Ixelles.
31
27
58
Henri Cappe . . .
Péruwelz.
36.5
28
64.5
Antoine Amoré . .
Id.
30.5
27
.57.5
Jean Bricq . ...
Seraing.
34 5
30
64.5
Fridolin Caulier. .
Péruwelz.
34.5
23
57.5
Camille Lepage . .
âoignies.
37 5
27
64.5
Henri Daisomont .
Stavelot.
38 5
19
57.5
Joseph Lallemand .
"NN'^aremme.
36.5
28
64.5
François Amoré. .
Ixelles.
34
23
57
Jules Plackié. . .
liOuvain.
31 5
30
64 5
Auguste De Namur.
Houd.-Aimeries
31
26
07
Arthur Barbier . .
Furnes.
33
31
64
Aug. Van Belleghem
Furnes.
27
30
57
Hector Descamps .
Houd.-Aimeries
42
22
64
Mathieu Wertz . .
Verviers.
29
28
57
Gustave Augustin .
Liège.
36
28
64
Robert Defourny .
Ixelles.
32 5
24
56.5,
Jules Charles. . .
Pâturages.
40
24
64
Jean Timmermans.
Tongres.
34.5
22
.56.5
Théophil' Tombeux.
Stavelot.
36
28
64
Camille De Clercq .
Bruges.
27
29
56
Lambert André. .
Dinant.
35.5
28
63.5
François Henrijean.
Spa.
26
30
56
Edmond Houssieau.
Hal.
36 5
27
63,5
Emile Bruyère . •
Pâturages.
40 5
15
55.5
Ch.VanSteenaeker.
Houd.-Aimeries
33.5
30
63.5
Antoine De Bom .
Anvers.
42.5
13
55.5'
Armand Wesmael .
Huy.
37.5
26
63.5
1
Emile Jacquç.::in .
Braine-le-Com".
36.5
19
.55.5
Pascal Jacquemotte
Liège.
35.5
28
63.5
Abel Bodard . , .
Anvers.
42
13
.55
Paul Maréchal . .
Id.
37.5
26
63.5,
Théophile Rydant .
Ninove.
38
17
55
EIISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
209
ÉTABLISSEHEMS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
Mat. litt.
(inux. : 65).
Mat. scient,
(max. : 35). ,
0 .
Vétérans.
1
Nestor Barô . . .
Tongres.
28.5
26
54.5
Félicien Sirault . .
Pâturages.
42.5
27 69.5
Aimé Croquison. .
Courtrai.
40.5
14
54.5
Georges Willems .
Ixelles.
38.5
30 ,68 5'
Joseph Mertens. .
Rœulx.
46.5
7
53.5
Laurent Bourdon .
Spa.
42.5
24 66.5
Henri Arnould . .
Anvers (priv.)
33
19
52
Alfred De Cae . .
Furnes.
35.5
31 66.5i
Herman De Broux .
Bruxelles.
23.5
28
51.5
Antoine Tonneau .
Chàtelet.
38.5
28 66.5
Fernand Wattiaux .
Chàtelet.
31.5
20
51.5
Léon Braecke . .
Nieuport.
35
31 66
Albéric DeBlauwe.
Yprei.
26
25
51
Albert Petit . . .
Neufchâteau.
40
25
65
Victor Dubois . .
Hal.
34.5 16
50,5
Joseph Dethier . .
Jumet.
38
26
64
Jules Guily . . .
J urne t.
20.5' 30
50.5'
Edouard Daisomont
Périiwelz.
34
29
63
Louis Mercier . .
Verviers.
30.5 20
50.5
Henri Deruette . .
Rochefort.
36
27
63
Pierre Petitjean. .
Tongres.
32.5
18
50.5
Arthur Gonthier. .
Ixelles.
40
22
62
Lucien Delattre. .
Houd.-Aimeries
28
22
50
Évariste Pietquin .
Fosses.
40
22
62
Albert Gratia . .
Neufchâteau.
42
8
50
Jules Francq. . .
Jumet.
31.5
28
59,5
Célestin Kerstens .
Anvers (priv.)
30
20
50
Jules Fauville . .
Waremme.
35
23
58
Lambert Leruth. .
Verviers.
36
14
50
Ch. Vanderheyde .
Ixelles.
38
20
58
Louis Van Damme.
Audenarde.
34
18
52
B. Concours spécial de langue flamande.
Beschrijving in vorm van brief, eener tentoonstelling van bloemen en vruchten.
N. B. Les élèves ont eu quatre heures pour faire ce travaiL
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Élèves nouveaux '.
M" prix. Guillaume Vermaelen, de Louvaiu
2* id. François Schepens, d'Esschen
liOuvain.
Anvers.
Id.
Id.
Furnes.
Turnhout.
Anvers.
Furnes.
74
71
70
64
63
63
62
60
1" ment. hon. Antoine De Bom, d'Anvers
l Jules Bouvart, de Menin
2' id.
( Charles Nauwelaerts, de Lierre
3' id. Arthur Van Gehuchten, d'Anvers
4' id. Henri Cambier, de Furnes
' Aucun élève vétéran n'a obtenu 70 points.
210
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
2
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
m
g
O
Élèves nouveaux.
Florimond Dupont .
Maeseyck.
56
Théophile Rydant. .
Ninove.
50
Albéric De Blauwe .
Ypres.
54
Jean Timmerraans .
Tongres,
50
Louis Van Deeren. . .
Maeseyck.
54
Vétéran.
Abel Bodard . . .
Anvers (priv.).
50
François De Bruyn .
Alost.
60
Travail de l'élève Guillaume Vermaelen.
Beste Hendrik,
Wat gelukkige dag heb ik gisteren beleefd !
Gij hebt misschien reeds hooren spreken over eene tentoonstelling van bloemen en
vruchten, te Parijs sedert eenige dagen geopend, tentoonstelling die, zoo men wil, een
der merkwaardigste van gansch het vaste land is.
Ehwel, gisteren heb ik ze bezocht.
Neen, nooit v^as het in mij opgekomen, nooit had ik er aan gedacht, dat ik de gaven
van Flora en Pomone in hun geheel zou kiinnen beschouwen.
Gij weet, sedert kindsbeen af, toonde ik eene onwêerstaanbare geneigdheid tôt ailes wat
den naam van plant of vrucht droeg. Wel bezocht ik soms eenige bloemenkweekers of
beter liefhebbers in dit vak, en vermaakte mij menig uur de voor- en nadeelen van deze of
gène plant nader te leeren kennen, himne duizendvuldige en zoovele sierlijke kleuren te
bewonderen, doch nooit zag ik wat gisteren mijne oogen van verbazing strak deden voor
zich staren.
Vader, die zijne ledige uren meestal te midden der bloemen slijt, was het met eenige
zijner vrienden eens, Parijs en bijzonder hare tentoonstelling, een bezoek af te leggen.
Ik mocht hem vergezellen. Ik zal niet trachten, mijn beste, u mijne gevoelens te
beschrijven : gij kunt er u lichtelijk eenig gedacht over vormen.
Weldra hadden wij Parijs bereikt.
Daar treden wij een prachtig gebouw binnen ; terstond komt ons een aangename geur
alstegen gevlogen : wij waren in de tentoonstelling! Mijne blijdschap was ten top. Nog
eenige stonden en mijne blikken gingen ailes opvatten wat de natuur hare kinderen als
het schoonste gedeelte der schepping aanbiedt. Het plantenrijk ging mij eindelijk eenige
harer geheimen ontsluieren en alzoo den band mijner kennis tôt haar vernauwen.
Reçhts treden wij eene prachtige galerei in ; eene galerei, zeg ik ; o neen, ik mag het
veeleer een overheeiiijke tuin noemen, hetwelk zich in de verte als verliest.
Gij ook hebt de bloemen lief, beste Vriend, en elke onbekende plant is u eené verwon-
dering te meer, doch wat zoudet gij hier aàngevangen hebben, waar niets, niets dan
vreemde soorten té zien zijn. Oh! had ik elk bloemgewas kiinnen opteekenen, en van elk
hunner slechts een bladje kimnen in mijn bezit krijgen, wclke schoone verzameling zou ik
heden hebben ! Maar hoe kan ik toch zoo begeerlijk wezen ! En ten andere, zulks ware
onmogelijk. Drij dagen waren niet voldoende om mijnen wensch vervuld te zien. Komen
wij liever lot onze tentoonstelling terug. Het scheen mij toe, alsof elk deel der aarde hare
voornaamste kweekelingen herwaarts gezonden had, alsof zich hier de natuur in het kleine
opdeed.
Leliën, yachinten, margueretas, dahlias, de prachtigste rozen bemerkte mener; elke
soort rekende minstens twintig tôt dertig verscheidenheden en nooit was hetzelfde gewas
tweemaal te bespeuren,
k
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 211
Doch wat mijne verwondering nog meer opwekte, was het zicht eener groote hoeveel-
heid bloemen, witte, roode, geele, wier namen mij totaal onbekend zijn, en die in vorm
van letters gerangschikt waren.
Elke letter was minstens drie voet boog en de verscheidene kleiiren dezer bloemen
waren zoo kunstvoLgemengd, dat de grootste overeenkomst in hun gebeel heerschte, en
die nieuwe vorm van naam ons een klein meesterstuk toescheen.
Drij uren waren verloopen. Eindelijk ziedaar het tweede deel der tentoonstelling.
Hier komt on% wel is waar, een zoo aangename geur niet te gemoet, hier is de lucht
niet zoo gebalsemd,"maar in tegenstrijd lokken u de sappige peren, de vuurroode appelen,
de siiikerzoete perzikken, de blaiiwe wijntrossen als ten disch ait en doen menigen
bezoeker watertanden .
Met hoeveel behendigheid, met hoeveel smaak is hier ailes geschikt ! Van beide zijden
der galerei zijn kleino verhevenheden getimmerd en de vruchten trapsgewijze geplaatst.
Bij elke soort is éene aanteekening gevoegd, naam en afkomst aanduidende. Wat al aar-
dige benamingen vindt men toch in het plantenrijk. Neen een jaar zou niet voldoende
wezen om ze allen aan te leeren.
Wat vader betreft, veel meer in de kennis dezer nieuwigheden ingewijd, deze besteedde
gansch zijnen tijd, de verschillige benamingen te zien, dan eens twijfelachtig het hoofd
schuddende, dan weêr eens zijne goedkeuring te kennen gevende.
Ziedaar beste Vriend, wat ik mij zoo al herinner over de tentoonstelling.
U ailes beschrijyen ware onmogelijk, ik heb enkel getracht u ailes in het kleine voor
te stellen.
Ik ben erg gestoord op mijn geheugen, hetwelk mij altijd in den steek laat en vooi'zeker
het grootste en belangwekkendste gedeelte der tentoonstelling verzwijgt.
Oh! hoe gaarne zou ik u aan mijne zijde gezien hebben ! Ik zeide het nog tôt vader :
« Ware Hendrik hier! «
Hoe verbaasd zou hij zijn ! Hendrik wien de bloemen en vruchten het grootste vermaak
verschafFen.
Zondag, beste Vriend, moogt gij niet nalaten ten onzent te komen ; het is mbeders feest-
dag en wij zullen, hoop ik, ons eens duchtig vermaken; mijne bloemenbedden tellen weder
eenige gasten te meer, mij zooeven door Vader van Antwerpen medégebracht ;- wij zullen
ze eens van dichtbij beschouwen en met vader eens kouten over de tentoonstelling voort-
zetten.
Tôt zondag dus, beste Hendrik ; vooral laat u niet wachten.
Uw toegenegën en tevens verheugde,
Joseph.
Établissements du degré supérieur : Athénées et collèges.
I. Classes désignées pour le concours. — Jurys.
Le sort désigna la 3^ latine et la 3^ professionnelle.
Le thème latin, la version latine et la versibn* grecque -pour la 3® latine
furent jugés par MM. Dumont, Prinz et Roerscli.
La composition française pour les deux classes fut jugée par MM. Gra-
vrand, Stecher et Van Bemmel. ' • ' .
MM. Fuerison, Scheler et Stecher jugèrent' les thèmes flamand,- anglais
et allemand, ainsi que les réponses aux questions d'histoire et de géographie
pour la 3^ latine.
212 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
MM. Fuerison, James et Scheler apprécièrent les mêmes travaux pour
la 3® professionnelle.
L'appréciation du concours spécial de langue flamande dans les deux
classes fut confiée à MM. De Gort, Delcroix et Fuerison.
MM. Andries, Dauge, Trasenster et Vinçotte furent chargés d'apprécier
les concours en mathématiques, en sciences naturelles et en sciences com-
merciales pour la 3e professionnelle, ainsi que les mathématiques pour la
3e latine.
II. Sicjets de composition. — Lauréats, — Elèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des looints. — Reproduction de travaux
couronnés. — Tableaux des moyennes des points obtenus par les
établissements concurrents.
A. TROISIÈME LATINE.
1° Concours général.
Composition française (six heures). — (Dernier épisode du siège d'Antioche.) Les croisés
assiégeaient Antioche ; un Sarrazin, en échange de son lils fait prisonnier, leur tend du
haut des murs une échelle de cordes. — Les croisés, défiants, hésitent à monter... Le jour
va poindre, et le musulman, qui craint d'être surpris, encourage vainement les chrétiens,
qui risquent de perdre leur armée, s'ils manquent leur conquête; mais les prières, l'injure
même ne les touchent pas. — Le comte de Flandre survient en même temps que Gode-
froid ; ils se disputent l'honneur de guider les assaillants ; déjà le duc de Bouillon saisit
l'échelle, quand le jeune Foucart de Flandres l'arrête, lui dit que la place du chef est ail-
leurs, puis s'adressant à Robert, il lui rappelle sa famille, ses beaux fiefs. Quant à lui, il
est orphelin, il n'a pour toute fortune que son épëe... Robert et Godefroid cèdent, Foucart
monte à l'assaut, suivi de tous, et s'empare de la viPe.
Thème latin. — Rodolphe fut chargé par la reine Gerberge de voir si, par quelque
moyen, elle pouvait rentrer en possession de ses domaines de Belgique, envahis par
Régnier, comte de Hainaut.
Dans ce but, il envoya vers le fort qu'on appelle Mont-du-Château et qui servait de
demeure à la famille du comte, quelques hommes qu'il avait formés lui-même au manie-
ment des armes et leur dit d'explorer d'abord l'endroit avec la plus grande prudence.
Deux d'entre eux seulement s'avancent, déguisés en mendiants, et les voilà à la porte de la
forteresse. On était occupé à renforcer çà et là les murailles par de plus solides construc-
tions. L es ouvriers, portant des pierres et du mortier, sortaient, rentraient sous l'œil d'un
surveillant. Les espions s'offrent pour porter des pierres : on leur fournit une hotte et ils
reçoivent par jour une pièce d'argent chacun pour leur salaire ; ils mangèrent même en
présence de la comtesse, avec les maçons et les tailleurs de pierre, contemplant tout d'un
œil curieux, notant avec grand soin la position des appartements de la comtesse et de ses
enfants, en même temps qu'ils observaient les mouvements des serviteurs et remarquaient
les points faibles de l'enceinte fortifiée. Au bout de quatre jours, la veille du dimanche, le
travail cessa et les espions de venir tout redire à Rodolphe, qui, à la tête de deux compa-
gnies précédées de ses éclaireurs, arrive de nuit, pénètre dans la place en égorgeant les
sentinelles, et, tandis que ses soldats pillent les appartements et mettent le feu au château,
il a soin de s'assurer de la personne de la comtesse et de ses enfants.
Rodolphe- Rodulphus ; Gerberge-Gerberga ; Regnier-Raginerus ; Hainaut-Hannonia ;
Mont- du- Château -Mons castrati loci; Comtesse - Comitissa ; Brunon - Bruno, génitif
Brunonis.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 213
Yersion latine. — Histri, ut primum ad lacum Timavi castra sunt romana mota, ipsi
post collem occulto loco considerunt, et inde obliqiiis itineribus agmen sequebantur, in
omnem occasionem intenti ; nec qiiicquam eos, quee terra manque agerentur, fallebat.
Postquam stationes invalidas esse pro castris, forum turba inermi frequens inter castra et
mare mercantium sine ullo terrestri aut maritime munimento viderunt, duo simul prœsidia,
Placentinse cohortis et manipulorum secundae legionis, aggrediuntur. Nebula matutina
texerat inceptum ; qua dilabente ad primum teporem solis perlucens jam aliquid, incerta
tamen, ut solet, lux speciem omnium multiplicem intuenti reddens, tum quoque frustrata
Romanos, multo majorem iis quam erat hostium aciem ostendit. Qua territi utriusque sta-
tionis milites ingenti tumultu cum in castra confugissent, haud paulo ibi plus quam quod
secum ipsi attulerant terroris fecerunt : nam neque dicere quid fugissent, nec percunctan-
tibus reddere responsum poterant ; et clamor in portis ut ubi nuUa esset statio, quse sus-
tineret impetum, audiebatur ; et concursatio in obscuro incidentium aliorum in alios
incei'tum fecerat an hostis intra vallum esset. Una vox audiebatur ad mare vocantium : id
forte temere ab uno exclamatum totis passim personabat castris. Itaque primo velut justi id
facere pauci armati, major pars inermes ad mare decurrunt; dein plures, postremo prope
omnes, et ipse consul, cum frustra revocare fugientes conatus nec imperio nec auctoritate
nec precibus ad extremum valuisset.
N.B. — Les élèves ont eu six heures pour faire le thème latin et la version latine.
Yersion grecque ^ (quatre heures). — Ilptv 8e au[j,(xî^at toÙi; Trpwxouç IçÉxXivav oX
pàpêapot xat ôttoyjxôi; ^v ttoXoç sic xà [xeaa auvsXauvovTOf; 'AXsçàvSpou t6 vtxcî)[jL£vov, otïou
Aapewç ^v. Iloppcoôsv Yap auTov xaxetSs 8ià twv TrpoxexayjjiEvwv h pdcOsi Tr,<; (SaaiXtXTÎ; I'Xtjç
Exoavevxa, xaXôv àv8pa xal [xsyav ecp' apfjLaxoç u^j^-rjXou [Ssêwxa, izoXkoiq iTiTreuat xal Xa[JL7rpo"Ï!;
xaxa7r£®paY[j,évov su [xdtXa auve<77r£ipa(j.£voi<; Tr£pi xo ap[Jia xal TrapaxExayjjLEvoK; SsyEaôai
xoù<; Tzokz\xwù<^. 'AXXà Seivôç o'vôeii; EyyuÔEV 'AXÉ^avôpoç xal xoùç <p£uyovxa<; £[i.êaXwv £!<;
xoùç {j.£vovxa<; e^ettÀtj^e xal ôi£axé§aa£ xo irXEÏaxov. *0i 8s aptjxoi xal ysvvaioxaxa Tipo xou
|3aatXéwç cpov£uojj.3vot xal xax' àXXit^Xwv 7rt7rxovx3<; ejjlttoSwv xîjc; Stto^Etoç -^aav £{ji.7rX£XO(ji.£voi
xal TTepiaTiatpovxEi; auxo^<; l'iiTrotç. Aap£"?o<; 8e, xwv 8£tv(j()v àîcàvxcav £v dcp6aX|j.oTc; ôvxtov xal
xwv 7rpox£xaY(j.Évtov 8uvdc[JL£iov ep£iTco[i.£Vwv eU auxov, ùic, oùx -^v à7coaxp£<J;ai xô apixa xal
otEÇEXaoai pqcotov, àXX' oV x£ xpo^ol auvEiy(_ovxo Tixtofjiaai 7r£cpup(jt,£'voi xoaouxot<; oV xe itittoi
xaxaXajxSavojxEvot xal à7toxpu7rxo|jL£voi x(|) tiXt^Ôei xôv VExpwv i\-T\Xko^no xal auvExdépaxxov
xov fjvto'/_ov, aTtoXs^Trei jjlev xô à'pjxa xal xà oTrXa, ôi^Xeiav hï Iuttov Tispiêà*; l'^fuysv. Ou (jitjv
xdx£ av £8dx£t 8ta<ipuy£Tv, £t (xt) TcàXtv fjxov à'xepoiTcapà xou nap[jt,£viajvO(; hnzti^ {XExaxaXoîîvxec;
*AX£^av8pov, (î)c <TUvsaxc6arj<; l'xt ttoXXt^ç 8uvà(JL£W<; £X£t xal xwv 7toX£{j,ta)v oùv £v8t8o'vxtov.
Tdxs 8' OUV 6 paaiXEÙ; àviaOE^ xfi [j.£xaTT£[jL<j;Ei zôiç, [xèv axpaxtt6xat<; oux s'fpaaE xo àXTi6£<;,
àXX' (bç àv£-/wv xou cpovEUEiv xal axdxouç ovxoç àvàxXTjaiv £a-<^[j.av£v • IXauvwv 8e tzqoc, xô
xiv8uv£uov [xspo; TjxoujE xaO' ôoôv TjXxîjaGai TcavxaTiaat xal cpEuyEiv xoù; tzo\z\xIo\>:^.
Mathématiques (cinq heures). — Rechercher la généi'atrice de la fi'action périodique :
0,abcdecde.. ; déduire de la génératrice les caractères à laide desquels on peut reconnaître
si une fraction ordinaire irréductible, étant réduite en décimales, doit donner lieu à une
fraction périodique simple ou à une fraction périodique mixte, et, dans ce cas, quel doit
être le nombre des chiffres irréguliors.
Algèbre. — I. Résoudre le système suivant de deux équations :
ax -{- by = c
ax -j- b'y = c
* Le rapport officiel publié au Moniteur du 3 janvier 1877 ne donne pas le texte. Il se
contente de dire qu'il a été emprunté à Plutarque, Yie (T Alexandre, XXXVI.
T. III. , 14
214 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Discuter ces équations pour le cas où le dénominateur commun des valeurs de x et àe î/
est nul; les deux numérateurs étant différents de zéro.
II. On a fait trois mélanges avec du thé de trois qualités différentes. Le premier mélange
contient 8 kilogrammes de la première qualité, 4 kilogrammes de la deuxième et 6 kilo-
grammes de la troisième; il coûte 112 francs. Le deuxième mélange est formé de 6 kilo-
grammes de la première qualité, de 3 kilogrammes de la deuxième et de 9 kilogrammes de
la troisième; il coûte 102 francs. Le troisième mélange est formé de 10 kilogrammes de
la première qualité, de 15 kilogrammes de la deuxième et de 20 kilogrammes de la
troisième ; il coûte 250 francs.
Déterminer le prix du kilogramme de chacune de ces trois qualités.
Géométrie. — I. Étant donnés deux cercles tangents extérieurement et une droite AB
hors des cercles, trouver sur la droite un point tel, qu'en menant de ce point des sécantes
en nombre quelconque aux deux cercles, les produits des segments de ces sécantes soient
tous égaux entre eux.
Enoncer et démontrer le théorème sur lequel repose la solution. Examiner si le por-
blème est possible dans toutes les positions que peut prendre la droite AB.
II. Décrire un triangle semblable à un triangle donné et équivalent à un parallélo-
gramme donné.
Langues modernes. — Thème allemand ou anglais pour les provinces flamandes. —
Thème flamand, allemand ou anglais pour les provinces wallonnes. — Thème flamand
ou anglais pour la province allemande. — Jean-Paul Richter, contemporain de Gœthe et
de Schiller, aussi grand qu'eux peut-être et non moins célèbre, passe à juste titre pour
l'écrivain le plus original de son pays et de son temps. Sa vie fut naïve, simple, candide et
toute livrée aux études et aux rêveries de l'homme de lettres.
Voici une grande salle enfumée. Au centre est un vaste poêle avec deux niches propres
à s'asseoir en hiver pour y fumer, y sommeiller ou y rêver. Une vieille femme, armée de
ses lunettes, tricote des bas près du poêle ; une jeune femme fait la cuisine près de la
grande fenêtre à gauche. Il y a une petite table de bois blanc vers la droite et un large
coffre de chêne tout à côté. L'homme assis à cette table, c'est Jean-Paul. Il est enveloppé
d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses
traits : ils sont longs et irréguliers, le feu jaillit de ses yeux mal fendus et sur cette figure
osseuse vous trouvez un mélange de bonhomie et de fougue. Il tire à chaque instant du
coffre ouvert à ses pieds de petits morceaux de papier qu'il arrange bout à bout : citations,
rêveries, extraits, fragments de mille couleurs. C'est ainsi qu'il compose ses ouvrages et
ses ouvrages ne seront pas oubliés.
Les Allemands l'ont surnommé l'unique ; ils ont raison : dans toutes les langues de l'Eu-
rope, pas une traduction de ses œuvres n'a été tentée.
Histoire et géographie. — I. Par quels chefs et comment la ville de Rome fut-elle prise,
lors des invasions des Barbares?
II. Racontez la première période de la guerre de Cent ans (L'Ecluse, Créci, Poitiers).
III. Limitez et décrivez le bassin de la mer du Nord, sans citer les affluents ni les sous-
affluents.
IV. Donnez la géographie du Japon.
N. B. Les élèves ont eu six heures pour le thème en langue moderne, l'histoire et la
géographie.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
215
Lauréats.
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPARTIEWESr.
NOMBRE DE POINTS OBTENUS.
a^
.a
S S .
es as ..
«^ ° d
Sf-
1" prix. Maurice Despret, de Binclie
2* id. Eugène Duchesne, de Bleret
3* id. Victor Claessens, de Hal.
4* id. Jules Debaisieux, de Leuze
1" access. Arth. De Gand, de Hellebecq
2* id. Marc Baertsoen, de Gand.
3* id. Henri Cruysmans, d'Anvers,
4* id. Armand Dupont, de Liège
5' id. Albert Kleyer, de Namur
6* id. Alfred Legrand, de Gand
7* id. Fernand Cocq, de Huy . ,
8* id. Eugène Plateau, de Hornu
9* id. G. Hennebert, de Schaerbeek
. Edgar Roels, de Thielt
10* id. \
Louis Courtois, de Mons.
C. De Maret, de Morlanwelz
Adolphe De Cuvelier, de Phi
lippeville
Arthur James, de Bruxelles
Franz Mahutte, de Mons .
Charles Dorsch, d'Anvers.
l"m. hon. Ch. Dieudonné, d'Andenne
G. Rommens, de Poperinghe
Stanisl. Coucke, de Courtrai
Henri De Ravenne, d'Anvers
Arnold Bost, de Hodimont
Léon Demaret, d'Ath . .
11»
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Bruxelles.
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Saint-Trond.
Liège.
Bruxelles.
Tournai.
Enghien.
Tournai.
Bruges.
Mons.
Tournai.
Mons.
Bruxelles.
Ath.
Anvers.
Thuin.
Poperinghe.
Ostende.
Hasselt.
Verviers.
Ath.
15.5
12
12.5
13
10
10.5
16.5
5
10
14.5
11.5
4
12.5
10
10.5
12
11
10
14.^5
19
9.5
9.5
13
14.5
12
11 .
27.5
25
32
21
32
36
24
25.5
14
18
25.5
30.5
31
17.5
12.5
34.5
30.5
21.5
4.5
16
30
28.5
16
23.5
19.5
23.5
2
1.5
22
25.5
6
15
14 5
6.5
21.5
225
210.5
210
209
205.5
205
204
202
201.5
201
200.5
199
190
188
188
187.5
184.5
183
181
180
179
178.5
177
177
176.5
175.5
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU
Georges Vanderhofstadt.
Jules Schoonbroodt . .
Apollinaire Liégeois . .
Cyrille Deltour. . , .
Albert André . , , .
Ernest Cleemann . . .
Fernand Gilbert . . .
Alfred De Roy ....
Jean De Wever . , .
Gustave Gondry . . .
Georges "Valentin . . ,
Paul Defays
Bruges.
Saint-Trond.
Louvain.
Courtrai.
Virton.
Bruxelles.
Id.
Mons.
Hérenthals.
Mons.
Chimay.
Saint-Trond.
AU
MOINS LA MOITIE
DES
POINTS.
30
30
28
12
23
33
18
174
46
32
34
0
22
33.5
5
172.5
37
26
33
7
26
31.5
12
172.5
41
30
25
3
34.5
23
15
171.5
48
48
33
1.5
17
1.5
21
170
49
22
34
13
19
1.5
31
169.5
36
40
32
11.5
10.5
10
29
169
40
38
34
3
12
11.5
26
164.5
34
44
27
14.5
16
10
19
164.5
38
46
28
3
10
13.5
20
164.5
23
40
34
6.5
10
22
29
164.5
47
43
23
4.5
12
14
20
163.5
75
70.17
70
69.7
68.5
68.33
68
67.33
67.17
67
66.83
66.3
63.33
62.67
62.67
62.5
61.5
61
60.33
60
59
58.83
58.5
58
57.5
57.5
57.17
56.67
56.5
56.33
54.83
54.83
54.83
54.83
54.5
216
HISTOIRE DES CONCOURS CtÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPARTIEXNEKI.
NOMBRE DE POINTS OBTENUS.
BB
"Sg
■-^lo
o -^
a S .
ci 7i ..
S 03 G
-2 '3 —
Zenon Glorieux . .
Paul Bernier . . .
Rodolphe Dubois . .
Zenon Ost . . . .
Alfred Yweins. . .
Gustave De Marneffe.
Adrien Lenaers . .
Louis Mierts . . .
Edmond Lebermuth .
Emile Rasson . . .
Albert Thorn , . .
Alphonse Depla . .
Joseph Dubois. . .
Joseph Pierrard . .
Benoit Merlevede. .
Léopold Goyens . .
Emile François . .
Courtrai.
Binche.
Enghien.
Id.
Ypres.
Liège.
Bruxelles.
Gheel.
Bruxelles.
Ath.
Arlon.
Thielt.
Mons.
Ver vi ers.
Poperinghe.
Saint- Trond,
Arlon.
25
11.5
4
7
16
9
5
10
12.5
18.5
7
4.5
2
5
9.5
9.5
7.5
13.5
7.5
6.5
28.5
26
19.5
12
9.5
8
12.5
17.5
15.5
3
8
21.5
14.5
162
161.5
159.5
159.5
159.5
159
157.5
155 5
155
155
1.54
153.5
153.5
153.5
152.5
151.5
54
53.83
53.16
53.16
53.16
53
52.5
51.83
51.66
51.66
.51.33
51.16
51.16
51.16
50.83
50.5
150.5 50.16
Travail de l'élève Maurice Despret.
1° Composition française.
Le départ pour la croisade remua profondément l'Occident. A la voix entraînante des
moines, qui prêchaient l'expédition, maint noble sire avait quitté ses terres, son manoir, sa
femme, ses enfants, pour voler, avec ses hommes d'armes, à la délivrance du tombeau du
Christ.
Plus d'un preux chevalier, séduit par son amour pour les aventures et par l'occasion de
se distinguer par des prouesses guerrières, avait bouclé sa cuirasse, ceint son épée, enfour-
ché son palefroi, pour aller, bardé de fer, et la lance au poing, disputer aux Musulmans
la Terre Sainte, l'héritage du fils de Dieu. Enfin, un grand nombre de pèlerins suivaient
l'armée ; c'étaient, pour la plupart, des manants ou des vilains, qui voulaient prier sur le
tombeau de Jésus-Christ, et s'établir comme colons dans les contrées que les croisés pour-
raient conquérir.
De toute cette masse innombrable de barons, de chevaliers, de pèlerins, combien y en
eut-il qui arrivèrent à Jérusalem, combien y en eut-il qui/evirent leur patrie, leurs foyers,
et les êtres chéris qu'ils avaient quittés, pleins d'espoir, pour marcher à un trépas glorieux?
Après avoir assiégé Nicée, combattu et vaincu à Dorylée, souffert les tortures de la faim
et de la soif dans la Phrygie Brûlée, les Chrétiens étaient arrivés devant Antioche. Là, sur
les bords de l'Oronte, ils purent prendre quelque repos, mais Antioche résista longtemps,
et eût peut-être arrêté les croisés, sans la trahison d'un de ses habitants. Bohémond, prince
de Tarente, était parvenu à se mettre en relation avec un émir musulman du nom de
Phiroiis ; celui-ci lui avait promis que, en échange de son fils, fait prisonnier dans un
combat, il livrerait aux Chrétiens les deux tours qu'il commandait, et leur tendrait une
échelle d© corde, à l'aide de laquelle ils s'introduiraient dans la place. Bohémond avait
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 217
découvert son projet aux croisés, mais à la condition qu'il serait prince d'Antioche ; il
devint ainsi seigneur d'un territoire qui était encore à conquérir
Le moment suprême était arrivé
La nuit était noire, l'air pesant, l'atmosphère chargée d'électricité et le silence profond...
Pas une étoile au ciel ; la lune, cachée par des nuages sombres, ne projetait qu'une faible
clarté... C'était le calme sinistre qui précède l'orage
Phirous cependant, avait laissé descendre une échelle de corde, qui pendait le long de
la muraille, Bohémond fit monter un de ses hommes d'armes, pour s'assurer que tout était
prêt. Lorsque cet homme arriva sur le mur, Phirous le prit par la main, le conduisit dans
une des tours qu'il commandait, et lui montra, gisant à terre, et encore palpitant, le
cadavre de son frère. L'émir raconta au soldat, pour lui donner encore une preuve de son
dévouement à la cause des croisés, qu'il l'avait tué parce qu'il essayait de le détourner de
son projet; ensuite, il lui recommanda de presser les chrétiens de monter à l'assaut, car le
jour ne devait pas tarder à paraître. Le guerrier redescendit, et rendit compte à Bohémond
de ce qu'il avait vu, et de ce que Phirous lui avait dit. Mais, à ce moment suprême, une
indécision subite s'était emparée des croisés. Groupés au pied du mur, ces guerriers intré-
pides hésitaient... ; ce n'était plus cette foule tumultueuse et malaisée à contenir, qui
s'élançait à l'assaut avec des cris de joie
Ni les exhortations de leurs chefs, ni les prières, ni les promesses de Bohémond, ni
même les injures ne pouvaient les ébranler. Que craignaient-ils donc, ces hommes d'un
courage à toute épreuve, ces hommes habitués à regarder en face le danger, même la
mort ; ces hommes, dont le moins vaillant aurait tenu tête à vingt ennemis? Ce qu'ils crai-
gnaient? Eux-mêmes n'auraient pu le dire; mais une vague terreur, un sentiment confus
d'épouvante s'étaient emparés d'eux, et pas un n'eût voulu gravir l'échelle le premier.
Tandis que Bohémond s'efforce, mais en vain de les décider, Godefroid, duc de Bouillon,
et Robert, comte de Flandre, qui, jusqu'alors s'étaient tenus à distance, arrivent au pied
du mur. D'un coup d'œil tous deux jugent la situation. Godefroid comprend que l'exemple
seul peut réveiller ces courages endormis, que l'exemple seul peut rallumer l'ardeur de ses
hommes courageux.
Il saisit l'échelle, déjà il s'élance... Une main vigoureuse le saisit par le bras; Robert le
retient : ^ — Arrêtez, noble duc, dit-il, vous êtes notre chef à tous, vous êtes l'âme de la
croisade. Votre mort serait la mort de tous les chrétiens que, jusqu'ici, votre courage, votre
expérience ont sauvés de tous les périls ; votre mort ruinerait l'expédition. Restez, c'est
moi qui conduirai ces braves à l'assaut. ^ — Godefi'oid hésite. Robert va s'élancer sur
l'échelle, quand tous deux sont arrêtés par la voix de Foucart de Flandre, jeune chevalier
pauvre, mais vertueux, et dont le courage à toute épreuve était connu et admiré de tous.
— '•Il ne vous appartient pas, Messires, dit-il, de risquer vos vies dans une entreprise
aussi téméraire. Tous deux vous êtes des chefs importants, tous deux vous devez vous con-
server à nos compagnons. Que deviendrait l'armée, sans la valeur, sans la prévoyance de
Godefroid? Errant à l'aventure, elle tomberait bientôt sous le sabre des Sarrasins, comme
un troupeau, privé de son berger, ne tarde pas à être la proie des loups. Que deviendrait
la Flandre, si son comte était tué? Livrée à l'anarchie, déchirée par les factions, sans
gouvernement, elle courrait à sa perte, et tomberait bientôt sous les coups de ses ennemis
victorieux... Non, non, Messires, vos vies sont d'un trop grand prix... Mais laissez-moi
faire; qu'ai-je à perdre, moi, pauvre chevalier? Je n'ai plus ni père ni mère; je n'ai ni
terres, ni château, ni femme ni enfant, ni rien qui me retienne en ce monde... Je ne
possède que mon honneur, mon armure et mon coursier; toute ma fortune ^st dans mon
épée «
Disant ces mots, il les écarte tous deux do la main, et s'élance sur l'échelle. Mais bientôt
il s'arrête, et, se tournant vers ses compagnons, plongés dans une obscurité profonde :
- Guerriers de l'Occident, leur crie-t-il, hésiteriez-vous en face du danger? Soldats de
Nicée et Dorylée, suivez-moi; suivez moi, vous tous, hommes courageux, vaillants défen-
seurs de la Croix. Dieu le veut!! »
Il dit, et sa voix résonne claii'o et sonore au milieu du calme do la nuit. Entraînés par
218 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ses paroles, entraînés par son exemple, les croisés le suivent. Godefroid et Robert s'élan-
cent les premiers sur ses traces, précédant tout le reste de l'armée. Quelques instants après,
les remparts d'Antioche résonnaient du terrible cri de guerre des croisés : Dieu le veut,
Dieu le veut ! ! !
A son coucher, le soleil, qui s'était levé sur des scènes de carnage et d'acharnement,
éclairait de ses derniers feux une nouvelle conquête des chrétiens, et saluait de son dernier
rayon la bannière des croisés, qui flottait fièrement sur toutes les tours de la ville, où elle
avait remplacé l'étendard de Mahomet.
Antioche était prise,... l'Occident l'emportait sur l'Orient, la Croix triomphait du Crois-
sant.
2° Thème latin.
Quum regina Gerberga Rodulpho negotium dedisset ut videret num, quoquo modo, sua
bona Belgica, tum a Regniero, Hannonise comité, occupata, recuperare posset, aliquos ho-
mines, quos ipse artem militarem edocuerat, et quibus mandaverat ut loca primum pruden-
tissime explorarent, in oppidum, nomine Montem Castrati Loci, quo domum comitis famili
utebatur, misit. Duo tantummodo eorum, mendiculis vestibus induti, procedunt, et en
illi ad oppidi fores. Forte ibi tum passim mûri exstructionibus validioribus confirmabantur,
opificesque, lapides ac mortarium ferentes, egrediebantur ac rursus ingrediebantur, cus-
tode adstante. Exploratores itaque ad* lapides ferendos se offerunt; sporta eis datur, et
cuique prœmium quotidianum nummus est ; comitissa pressente, etiam cum structoribus
lapicidisque ederunt, dum omnia curioso oculo observant, comitissse ejusque liberorum
tectorum situm accurate notant, prseterea servorum motus considérant, mœniumque intuta
animadvertant. Post quatuor dies, pridie Dominici diei, labor finem habuit et ad Rudol-
phum rationem redditum exploratores venire, qui cum duabus centuriis prœpositus, ante-
cedentibus exploratoribus, noctu advenisset, et in oppidum impetum fecisset, necatis vigiliis,
dumque milites tecta diripiunt castellumque incendiunt, curam comitissee ejusque libero
rum habet, ne évadant.
Ita Regnierus, postquam cum Brunone collocutus est, gavisus est quod possessiones
quas occupaverat pro familia sua offerre posset.
3° Version latine.
Aussitôt que les Romains eurent campé près du lac Timavus, les Istriens s'arrêtèrent,
eux aussi, derrière la colline, dans un endroit caché ; ensuite, ils suivaient l'armée par des
chemins détournés attentifs à la moindre occasion, et rien de ce qui se passait sur terre ou
sur mer ne leur échappait. Lorsqu'ils virent qu'il n'y avait que de faibles postes devant le
camp, et que le marché, situé entre le camp et la mer, et fréquenté par une troupe de mar-
chands sans armes, n'était défendu par aucun ouvrage ni du côté de la terre, ni celui de la
mer, ils attaquent en même temps deux postes, celui de la cohorte de Placentie, et celui
des manipules de la deuxième légion. Un brouillard matinal avait favorisé leur entreprise.
Celui-ci se dissipa aux premiers rayons du soleil, et une lumière déjà assez transparente,
bien qu'encore incertaine, rendit, comme c'est l'ordinaire, l'apparence de toutes choses plus
considérable pour l'observateur. Cette lumière abusa aussi les Romains en cette occasion,
et leur montra la troupe des ennemis beaucoup plus nombreuse qu'elle ne l'était en réalité.
Eflfrayés, les soldats des deux postes se sauvent dans le camp, et y causent bien plus de
terreur encore qu'ils n'en avaient eux-mêmes : car ils ne pouvaient ni dire ce qu'ils fuyaient,
ni répondre à ceux qui les interrogeaient. On entendait des cris du côté des portes, où il
n'y avait pas de postes pour résister à l'attaque, et le pèle mêle des gens qui se heurtaient
les uns les autres faisait qu'il était incertain si l'ennemi était ou non à l'intérieur des
retranchements. On entendait uniquement la voix de ceux qui appelaient vers la mer ; cet
appel, proféré peut-être sans réflexion par un seul homme, résonnait partout dans le camp.
Aussi des hommes, quelques-uns armés, la plus grande partie sans armes, couinent vers la
mer, comme s'ils avaient reçu l'ordre d'exécuter ce mouvement ; ensuite un plus grand
nombre encore, à la fin presque tous, agissent de même, ainsi que le consul qui s'était
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 219
efforcé, mais en vain, de rappeler les fuyards, et avait employé, sans y parvenir, le com-
mandement, l'autorité et enfin les prières.
4° Thème anglais.
*
Jean-Paul Richter, coeval of Goethe and of Schiller, as great as theire, perhaps, and not
less famous, is justly reputed as the most original writer of his country and of his time.
His life was artless, candid and wholly given to the studies and to the rêveries of the man
of letters.
Hère is a great besmoked hall. In the middle stands a big stove, with two niches, fit
to sit down in winter, in order to smoke, slumber or muse. An old woman, armed with
her spectacles, knits stockings near the stove ; a young woman cooks near the large win-
dow on the left hand. There is a little firwooden table on the right side, and a large chest
of oakwood quite close to it. The man who sits at this table is Jean-Paul. He is wrapt up
in a thick riding coat, whose button hole is adorned with a field flower. Observe his
features : they are long and irregular ; fire spouts out of his badly-cut eyes, and, on that
bony face, you find a mixture of good nature and of beat. He constantly draws out of the
chest, open near his feet, small sheets of paper which he sets in order end to end : cita-
tions, rêveries, fragments of ail kinds. Thus he composes his works, and his works will
not be forgotten.
The German hâve surnamed him the singular; they are right; in ail the languages of
Europe, no translation of his works bas been tried.
5" Histoire et géographie.
jre réponse. Lors de l'invasion des Huns dans l'Est de l'Europe, les Visigoths, chassés
par cet invasion, étaient venus s'établir dans l'Empire d'Orient, où l'empereur Arcadius
leur donna des terres. Mais ils se remirent bientôt en campagne, commandés par Alaric ;
ils firent un invasion en Italie, mais furent repoussés par Stilicon. Après la mort de celui-ci,
Alaric revint, arriva devant Rome, mais se retira, emportant une riche rançon. S'aper-
cevant qu'on l'avait trompé, Alaric revint, et s'empara de Rome. (410)
Rome fut prise ensuite par Genséric, chef des Vandales, que l'invasion des Visigoths en
Espagne avait chassé en Afrique. Genséric avait été appelé par le comte Boniface, qui (455)
voyait s'accroître avec envie l'autorité d'un rival, au détriment de la sienne.
Une troisième fois, Rome fut prise par Odoacre, chef des barbares au service de l'empe-
reur d'Occident ; il prit le titre de roi des Hérules. C'est le commencement du moyen âge. (476)
Peu après, les Ostrogoths, conduits par Théodoric, firent une invasion, et enlevèrent
l'Italie aux Hérules. Après Théodoric, des dissensions ayant éclaté dans la famille royale,
l'empereur d'Orient, Justinien, prit fait et cause pour l'un des pairtis et envoya en Italie
Bélisaire et une armée. Le calme paraissait rétabli, mais les Ostrogoths s'étant révoltés, (535)
Bélisaire revint, et s'empara de Rome. L'empire d'Orient avait donc reconquis l'Italie sur
les barbares, mais elle leur fut bientôt enlevée par les Lombards, qui la perdirent, à leur
tour, sous Charlemagne.
2.^ réponse. Guerre de Cent ans. (Première période.)
A la mort de Charles lY le Bel, Philippe VI de Valois monta sur le trône de France.
Edouard III, roi d'Angleterre, prétendait que, par sa mère, ce trône lui revenait de droit.
Philippe VI s'appuya sur la loi salique, mais l'ambition d'Edouard fit éclater la guerre.
Une flotte française fut détruite à VÉcluse par les Anglais et les Flamands, qui s'étaient
alliés. Edouard III pénétra ensuite on France par la Normandie, et vainquit les Français
à Crécy, où l'on fit pour la première fois usage d'armes à feu.
Son fils, le prince de Galles, surnommé le Prince Noir, débarqua, quelques années
après, dans le Sud de la France, vainquit et fit prisonnier le roi Jean à la bataille de
Poitiers, Jean fut envoyé en Angleterre, et fut obligé, pour sortir de prison, de signer le
traité de Brétigny, traité onéreux qui livrait aux Anglais plus de la moitié de la France
actuelle. Ce traité mit fin à la première période do la guerre do cent ans.
220 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
3e réponse. Les limites du bassin de la mer du Nord sont :
Du cercle polaire au cap Lindesness : les monts Dofrines ou Alpes Scandinaves (Sogne-
field et Hardangerfield) ; du cap Skagen au cap Grisnez : un dos de terrain, depuis le cap
Skagen jusqu'au Gesenke gebirge, puis le Bôhmerwald, la forêt Noire, les Alpes tout
autour de la Suisse, jusqu'au" Saint-Gothard ; les Alpes Bernoises jusqu'à Baie, les monts
Faucilles et les Vosges, les Ardennes orientales, les collines de Picardie et de l'Artois. En
Angleterre, les South-Downs, une chaîne qui va des Souths Downs aux monts Cheviots,
les Highlands et les monts Grampians.
Les fleuves de ce versant sont :
1. l'Elbe sort du Bôhmerwald, passe à Leipzig, Dresde, Magdebourg et finit près de
Hambourg.
2. le Wéser, formé par la réunion de la Werra et de la Fulde, passe à Oldenbourg et
finit dans le golfe de Jahde, où se trouve le port de Wilhemshafen .
3. l'Ems finit dans le golfe de Dollart, près de la frontière Hollandaise.
4. le Rhin, sort du massif du Saint-Gothard, et est formé par la réunion de deux rivières,
traverse le canton des Grisons, passe dans le lac de Constance, puis à SchaiFouse, où il
tombe de 23 mètres, à Baie, puis il entre en Allemagne, passe à Coblence, Cologne, Dus-
seldorf, Wescl, entre en Hollande et se divise en 4 bras : 1° l'Yssel, qui va rejoindre la
rivière Yssel et finit dans le Zuyderzée ; 2° le Wahal, qui passe à Nimègue, et finit dans la
mer du Nord ; 3" le Vleck, qui sort du Wahal, passe à Utrecht, et finit dans le Zuyderzée;
4° le Leck, qui va rejoindre la Meuse et finit dans un large estuaire.
5. la Meuse prend sa source en France, traverse les départements de Meuse et des
Ardennes, entre en Belgique, passe à Dinant, Namur, Huy, Liège, Maestricht, Maeseyk,
entre en Hollande, et va finir par 3 larges embouchures.
6. l'Escaut, prend sa source près de S* Quentin, passe en Belgique, à Tournay, Gand,
Anvers, entre en Hollande, et finit dans un large estuaire.
7. l'Yser finit près de Nieuport, après avoir traversé la Flandre occidentale.
8. la Tamise suit une direction générale du N. -0.au S. -E., passe à Windsor, à Londres,
et finit par une large embouchure.
9. la Grande Ouse,
10. le Nen,
1 1. le Witham, finissent dans l'estuaire formé par l'Humber à son embouchure.
12. l'Humber, formé par la réunion de plusieurs petites rivières, finit dans un large
estuaire près de Hull.
13. la Tyne passe à Newcastle.
14. la Tweed forme la frontière entre l'Angleterre et l'Ecosse.
15. le Forth passe à Edimbourg.
16. la Tay finit près de Dundee.
17. la Dee passe à Aberdeen.
18. la Wess, passe à ïnverness.
4e réponse. Le Japon est composé de 4 grandes îles (Niphon, léso, Sikokf, Kiou Siou)
et d'autres groupes de petites îles (Kouriles, etc.). Ces îles, surtout les Kouriles, sont mon-
tagneuses et volcaniques, et appartiennent au système volcanique de l'Océan pacifique. Les
villes principales sont : Yédo, capitale, dans l'île de Niphon, Myaco, dans l'île de Niphon,
Nagasaki, dans l'ile de Kiou Siou, Matsmaï, dans l'île dléso. Ces îles sont bornées au N.
par un détroit qui les sépare de l'île de Tarrakaï, à l'E. par l'Océan pacifique, au S. par
la mer du Japon, à l'O. par la mer de Corée ou mer Jaune. Le Courant Noir, formé par le
courant équatorial de l'océan pacifique, passe le long de la côte orientale. Le gouverne
ment est une monarchie, dont le chef porte le nom de Mikado.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 221
6° Mathématiques.
l''^ Question.
En éliminant y, on obtient :
ab'x -\- bb'y = ch'
ba'x -\- bb'y = bc* ; a? {ab' — ba') == cb' — bc' \
ab'x — ba'x = cb' — bc'
cb' — bc ca' — ac'
ab' — ba'' ab' — ba''
Si on faisait a = a' , Qib -= b' , le dénominateur deviendrait nul, et l'on aurait :
cb' — bc' ca' — ac'
X = ; y =
0 ' " 0
La valeur de a; et de y serait donc infinie ; mais comme la valeur infinie est un symbole
cb' — bc' ca' — ac'
d'absurdité, le problème qui, mis en équation, donnerait x = et y -=
serait absurde.
2^ Question : Soit x le prix d'un kilogr. de la l^"^ qualité de thé.
y — — 2® qualité du même thé.
et^ — — 3« —
Nous aurons les 3 équations :
8x -\- 4y + 6^ -= 112 frs; 6x + 3y -]- 9z = 102 frs; 10a; -f- loy + 20j =- 250 fr.
J'élimine z dans la l^^ et la 3® équation :
800" -f- 40y + 60^ := 1 120 frs
30a7 4- 45y -f- 60^ = 750 frs
50a? — 5^ = 370 frs.
J'élimine encore z dans la P^ et la 2^ équation :
24a; + 12y + 18^ = 336
12a7 -f 6î/ + 18^ = 204
12a; + 6y = 132
Dans les 2 équations à 2 inconnues que j'ai obtenues par l'élimination de z :
50x — 5y = 370 ; 12a7 -f- 6^/ = 132.
J'élimine maintenant y :
300a; — 30y = 2220
60a; -\-30y = 660
360» = 2880
2880 660 — 60» 660 — 480
180 „
''-36-*^'^^ 30 - 30 ■=
^30-''^
U2 — 8x + 4,j 112 — 64 + 24 112-88
6 6 6
-?-
3° Question : Soit les 2 cercles ayant pour centres 0, G, tangents extérieurement, et la
droite AB, extérieure, il s'agit de trouver sur cette droite un point D, tel, que les produits
des segments des sécantes DU, DP, DQ, DR, DS, DT, etc. menées do ces points aux doux
cercles 0, C soient égaux entre eux.
Menons la tangente commune aux doux circonférences, et prolongeons la jusqu'à sa
rencontre avec AB, en D. Je dis que le point D sera le point demandé, car si de ce point
222
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
on mène au 2 cercles, 0, C, les sécantes DU, DP, DQ, DR, DS, DT, la tangente DF sera
moyenne proportionnelle entre les sécantes entières et leurs parties extérieures, DG, DH,
DI, DK, DL, DM.
De sorte qu'on aura : — — • = ^
^ DF DG
etc. Comme
DF DQ _ DF DR _ DF
DF "^ Fh ' DF "~ dT ' DF ~" DK'
dans toute proportion le produit des extrêmes est égal au produit des moyens, nous aurons
DU X DG := DF'; dp X DH = DF% DQ X DI = DF"; DR X DK = DF^ etc. Mais
des quantités égales à une même quantité sont égales entre elles ; on aura donc :
DU X DG = DP X DH = DQ X DI = DR X DK = DS X DL = DT X DM, ce qu'il
fallait démontrer.
2. Lorsque d'un point T, on mène une tangente et une sécante à une circonférence, la
tangente est moyenne proportionnelle entre la
sécante entière et sa partie extérieure.
Supposons qu'au lieu d'être tangente, la droite
ry \ Ti'Y
TA soit sécante: ie dis que —— = — — . Menons AC
'j ^ TD TC
et BD. Les triangles TAC et TBD ont l'angle T
commun, l'angle B égal à l'angle A, comme ayant
tous deux pour mesure la moitié de l'arc BC ; donc
ces 2 triangles sont semblables, et ils ont les côtés
homologues proportionnels, en sorte qu'on a
TA BT , ^
— - = — — ; q. e. a. Supposons maintenant que la
TD 1 C
droite AT soit mobile et qu'elle tourne autour du
point T. Les points B, A se rapprocheront à mesure
que la droite s'approchera de la circonférence, et finiront par se confondre, quand cette
droite sera tangente. Alors on aura , en renversant la proposition précédente :
TD : AT : : AT : TC. Ce qui prouve que la tangente est moyenne proportionnelle entre
TD et TC.
5^ Question : Représentons par P le parallélogramme donné, qui est égal au rectangle
ayant même base et même hauteur. Soit Q le triangle donné, et A un de ses côtés ; soit
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 223
aussi X le triangle cherché, et a le côté du triangle X homologue au côté A du triangle Q.
Deux triangles semblables sont entre eux comme les carrés des côtés homologues . Nous
aurons donc la proportion :— = —;•
X a^
Mais X doit être équivalent au parallélogramme P. Si donc nous remplaçons x par P,
Q A2
nous aurons : — = —-.
P a*
Mais nous pouvons convertir le triangle Q en un rectangle équivalent, ayant pour
dimensions la base du triangle Q et la moitié de sa hauteur. Si nous représentons par B la
base du rectangle équivalent au triangle Q, et par H sa hauteur ; si nous représentons de
même par h, h, respectivement la base et la hauteur du triangle équivalent au parallélo-
gramme P, comme 2 rectangles sont entre eux comme le produit de la base par la hauteur,
Q B X H
nous aurons la proportion — = — . Quand 2 proportions ont un rapport commun,
RH A^
les 2 autres rapports forment une proportion. Nous avons donc : — — i= — -. Le problème
bh a^
revient donc à construire un carré a^ qui soit à un autre carré A^ comme une droite
connue BH est à une autre droite bh. Connaissant le carré, on connaît son côté a, et quand
on aura obtenu par le même moyen les 2 autres côtés, on construira le triangle X, qui
sera semblable au triangle Q, comme ayant les côtés homologues proportionnels.
7*^ Version grecque.
Avant que leur avant-garde ne combattit, les barbares reculèrent. Alexandre cerna
l'ennemi vaincu, et le combat devint acharné, là où se trouvait Darius. On remarquait
celui-ci de loin, au milieu de son escorte, et on le voyait au plus épais de la troupe royale.
C'était un homme beau et grand ; il se tenait sur un char élevé, et était défendu par des
cavaliers et des nobles groupés en très grand nombre autour de son char, et rangés de
façon à soutenir l'attaque des ennemis. Mais on vit alors de près le redoutable Alexandre.
En poussant les fuyards sur ceux qui tenaient bon, il en déconcerta et en dispersa la plus
grande partie.
Les Perses les plus nobles et les plus illustres furent tués devant le roi. Etant tombés
les uns sur les autres, entrelacés avec leurs chevaux et palpitants encore, ils étaient un
obstacle à la poursuite. Darius, ayant sous les yeux toute cette troupe courageuse, qui
formait son escorte, et était tombée pour lui, s'enfuit, monté sur une jument, et abondan-
nant son char et ses armes : car il n'était pas facile de faire reculer ou avancer ce char ;
les roues dégouttantes de sang, écrasaient les cadavres, et les chevaux, arrêtés, cachés
même, par le nombre des morts, bondissaient et bouleversaient leur cocher. Il paraît que
Darius n'aurait pas pu fuir à ce moment là, si d'autres cavaliers n'étaient encore venus
trouver Parménion, demandant Alexandre pour lui dire que des forces considérables étaient
encore rassemblées là bas, et que l'ennemi ne fléchissait pas.
Alors le roi, chagriné de ce qu'on l'avait fait venir, ne dit pas la vérité à ses soldats,
mais bien que, comme l'obscurité se faisait, il ordonnait de cesser le carnage, et donnait
signal de la retraite.
Tandis qu'il se dirigeait vers le point menacé, il apprit, en chemin, que les ennemis
étaient vaincus partout et en pleine déroute.
Thème latin de l'élève Arthur Degand.
Rodolphus a Gerberga regina experiri j ussus num Belgicas possessiones suas, in quas
irruerat Reginerus, Hannoniae cornes, aliquo modo recipere posset, nonnuUis hominibus
quos in armorum usum ipse instruxerat, missis ad castellum, nunc montem Castrati loci
cognominc, in quo habitabat comitis familia, cum iniporassct ut primo locum quam pru-
224
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
dentissime scriitarentur, duo solum ex iis, mendica veste induti, procedere, et ad castelli
portam assidere. Tune temporibus valentioribus operibus passim mûri confirmabantur, et
quum operarii, saxa mortariumque gerentes, stante custode, egrederentur et redirent,
exploratores ad saxa quoque gerenda sese obtulerunt : itaque sporta illis traditur, num-
moque pro operae proemio singulis diebus uterque donatur ; coram comitissa etiam coena-
runt, simul cum structoribus et lapicidis, omnia curiose considérantes, magnaque cura
persignantes comitissae ejusque liberorum loca propria, ac simul cum servitiorum motus
inspicerent, loci communiti circuitus ubi essent invalidi notantes. Quatuor post diebus,
pridie dici dominicae, exploratores, fine operis facta, venire ad referenda omnia Rodolpho
qui, cum duobus manipulis antecedentibus praecursoribus, nocte perveniens, trucidatis
custodiis locum invadit, et dum milites tecta praedantur, castelloque submovent ignem,
curât ut comitissam ejusque liberos comprehendat.
Ita Reginero, cum Brunone congresso contigit ut pro familia res usurpatas offerre
potuerit.
2° Concours spécial de langue flamande (six heures).
Composition. — Beschrijving eener wandeling in het woud.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Alphonse Depla, de Ruddervoorde
2» id. Gustave Daels, de Hasselt
Thielt.
Hasselt.
Courtrai.
Poperinghe.
Gand.
Ostende.
Thielt.
Saint-Trond.
Anvers.
Poperinghe.
67
66
64
63
62
60
58
57
56
55
1" accessit. Octave De Smedt, de Sweveghem
2° id. Georges Rommens, de Poperinghe
3' id. Marc Baertsoen, de Gand
4° id, Jean Borret, d'Ostende ■. . .
l"ment.hon. Hector Blondeel, de Meulebeke
t' id. Léopold Goyens, de Saint-Trond .
4» id. Benoît Merlevede, de Poperinghe
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
H
O
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
O
Henri De Ravenne .
Hasselt.
54
Albert Thooris. . .
Bruges.
51
Jean De Wever . .
Hérenthals.
52
Léon Smeets . . .
Hasselt.
50
Voici les moyennes obtenues dans les diverses, branches du concours
par les athénées et collèges concurrents :
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
225
Composition française (maximum : 60 points).
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ÉTABLISSEMENTS
M
ayant obtenu :
M
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CONCURRENTS.
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Id. de Bruges .
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25.5
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Id. de Bruxelles.
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4
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1
»
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Id. de Gand . .
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1
5
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.)
Id. deHasselt .
7
6
1
»
»
6
3
3
»
»
45.33
26
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..
Id. de Liège . .
22
20
2
1
2
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15
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25
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Id. de Mons . .
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»
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8
8
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37.87
»
»
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Id. de Namur .
7
6
I
»
»
6
2
»
»
30.5
23.75
»
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1
Id. de Tournai .
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11
1
1
»
10
8
1
»
38.25
20
10
1
Collège comm. d'Ath . . .
10
7
3
»
»
7
7
>>
»
40.43
»
»
Id. de Beeringen.
4
2
2
»
»
2
»
»
»
»
23.5
»
«
Collège patronné de Binehe .
5
3
2
»
»
3
2
»
»
44 5
25
»
>.
Collège comm. de Bouillon .
3
3
»
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»
3
1
2
»
"
30
28
»
»
Id. de Charleroi.
6
4
2
»
>.
4
2
2
»
38.5
27.5
»
»
Id. de Chimay .
8
7
I
»
»
7
»
6
1
»
»
19.83
13
>.
Collège patronné de Courtrai.
16
12
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mathématiques (maximum : 60 points).
229
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T. m.
15
230 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème flamand, anglais ou allemand (maximum : 20 point
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ayant obtenu :
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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77
48
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Histoire et géographie (maximum : 40 points).
231
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
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22
»
5.25
Collège comm. de Tlmin .
5
4
1
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1
1
2
22
17
3
Id. deTirlemont
1
1
»
..
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1
»
1
»
»
19
»
Id . de Tongres
7
5
2
1
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4
1
2
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20
13
»
0
Id . de Verviers
8
7
1
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7
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5
1
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12.9
5
0
Id. de Virton . .
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»
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5
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3
1
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16.83
6.5
0
Id. d'Ypres .
4
3
1
'.
»
3
2
»
1
>•
15.5
6
»
Totaux. .
376
273
103
8
8
257
40
118
85
14
1
232
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
NOMBRE
1
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
nhfpniie nnr
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
il
G
1
ayant obteni
!i
a""
|2
Au moins la moitié du \ ►-
maximum des points. m
Au moins le quart du | !
maximum des points. w !
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Athénée royal d'Anvers . .
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Id. de Bruges. .
7
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»
»
»
7
1
»
2
51
»
4
0
Id. de Bruxelles .
39
34
5
»
7
27
»
»
1
26
»
>>
10
0
Id. de Gand . .
13
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5
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1
7
1
1
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62
37
8.5
0
Id. de Hasselt .
7
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1
»
»
6
3
3
»
56.66
36.33
»
»
Collège comra. de Beeringen.
4
2
2
»
»
2
»
2
»
»
31.5
»
»
Collège patr. de Courtrai. .
16
12
4
»
5
7
1
1
5
64
32
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»
Id. d'Eecloo. . .
13
3
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»
»
3
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»
32.66
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Id. deGheel. . .
7
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»
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7
»
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»
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»
Id. d'Hérenthals .
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3
»
»
6
1
3
2
52
39.66
19
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Collège comm. de Louvain .
10
4
6
»
4
»
4
»
»
10.25
»
Id. de Malines .
4
3
1
1
»
2
»
1
»
»
21
0
Collège patr. d'Ostende . .
6
6
»
»
»
6
1
1
60
a5.5
12
»
Id. de Poperinghe.
8
3
5
»
»
3
2
1
59
»
21
»
Id. deSaiut-Trond.
18
14
4
>'
8
6
1
3
57
42
10.33
»
Id. deThielt . .
19
3
10
»
»
3
2
»
62.5
40
»
»
Collège comm. de Tirlemont.
1
1
»
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>'
1
»
1
»
»
9
»
Id . de Tongres .
7
5
2
1
»
4
»
3
»
»
38
8
»
Id. d'Ypies . .
4
3
1
»
»
3
»
2
»
»
36
6
»
Totaux. . .
198
133
65
2
24
107
14
27
34
32
B. TROISIEME PROFESSIONNELLE.
1° Concours général.
Composition française (six heures). — Même sujet qu'en troisième latine : voir page 212.
Sciences commerciales. — Vous devez à Paul, de Gand, 2,000 francs pour solde du der-
nier compte arrêté le 31 décembre 1875.
Le 15 janvier 1876, vous lui remettez 2,500 francs en espèces.
Le 25 du même mois, vous tirez sur lui une lettre de change de 2,800 francs, ordre
Pierre, valeur au 1^'' mars.
Le 10 février, vous lui envoyez des marchandises pour 3,000 francs, payables le
15 mars.
Le 20 février, il vous remet un effet de 2,700 francs, payable le 15 mai.
- Le l^^ juin, il fait sur vous une traite de 2,400 francs, échéant le 15 août.
HISTOIRE DES CONCODKS GÉNÉRAUX.
233
Réglez le compte courant et d'intérêts réciproques de Paul à 6 p. c. l'an, en l'arrêtant au
1er juillet.
Donnez la formule de la lettre de change du 25 janvier.
Mathématiques. — Algèbre — I. Résoudre l'équation [a — b) x^ — bx -\- a = o.
Discuter les racines dans l'hypothèse àe b = 2a.
II. Quelle somme x devrait-on placer au commencement de chaque année, à intérêt
composé et à raison de r pour un franc par an, pour pouvoir retirer une somme A au bout
de n années? Calculer x par logarithmes.
Géométrie. — I. Deux cercles de rayons différents sont tangents extérieurement. Mener
par le point de contact une sécante terminée dans les deux cercles et qui soit égale à une
ligne donnée.
II. Dans un cercle de rayon R, on mène deux rayons OA, OB aux extrémités d'une corde
donnée C ; ori mène ensuite en A et en B deux tangentes qui se coupent en T. Calculer la
surface du cercle circonscrit au quadrilatère OATB ; examiner ce que devient cette surface
si l'on suppose que la corde C soit le côté du triangle équilatéral inscrit.
Trigonométrie. — I. Rechercher la formule qui fait connaître tang 1/2 A en fonction de
tang A.
II. Démontrer la formule a- = b^ -\- c^ — 2bc cos A, dans laquelle a, b, c sont les
côtés d'un triangle et A l'angle opposé au côté a. Appliquer cette formule, en l'appropriant,
au calcul logarithmique, à la résolution du triangle dans lequel on donne les côtés b et c
et l'angle A compris par ces côtés.
Physique. — I. Décrire la pompe aspirante et exposer la théorie de cette machine.
II. Qu'appelle-t-on calorique spécifique d'un corps? Citer une expérience qui rende sen-
sible la différence qui existe entre les caloriques spécifiques de deux corps différents.
N. B. Les concurrents ont eu six heures pour faire leur travail en sciences commerciales,
en mathématiques et en physique.
Langues modernes. — Même thème qu'en troisième latine : voir page 214.
Histoire et géographie. — Mêmes questions qu'en troisième latine : voir page 214.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPÂRTlENSmT.
POINTS OBTENUS.
Is
a rf .
^ So'
2 3 52 ^ ►<
m
1" prix. Pierre Vanderschueren, d'Onkerzeele
2' id. François Modard, de Serpont . .
3« id. Arthur Nys, de Tirlemont. . . .
1" accès. Guillaume Zeller, d'Aix-la-Chapelle
2' id. Gustave Herman, de Lamorteau .
3° id. Paul Moreau, de Boussu . . . .
4* id. Emile De Roover, de Haeren. . .
5" id. Hilaire Meuris, de Renaix . . .
6' id. Charles Dussart, de Saint-Hubert .
Ath.
Arlon.
Tirlemont.
Verviers .
Arlon.
Mons.
Bruxelles.
Tournai.
Bruges.
22 5
17
20,5
5
16
7.5
19
20
15.5
17
18.5
18
11.5
14
12
12.5
14.5
14
1(32.5
158.5
138.5
129.5
128
125.5
124.5
123.5
121.5
81.25
79.25
69.25
64.75
64
62.75
62.25
61.75
60.75
234
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
*
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS iPPARTIESSENT.
POINTS OBTENUS. |
i
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8
i
l"ment.hon. Emile Colart, de Huy. . . .
Huy.
Mons.
Bruxelles.
Charleroi.
Malines.
BTENU AU MO
Bruxelles.
Malines.
Tirlemont.
Mons.
Gand.
31
40
23
36
26
INS
26
30
24
48
19
16 6 37 29 119
16 5 37 19 117
20 12 28 32 115
5.5 4 40 29 114.5
19.5 12.5 37 19 114
LA MOITIÉ DES POINTS.
10 15 24 32 107
19.5 11.5 26 16 103
1 16.5 35 25 101.5
11.5 2 30 9 100.5
14.5 11 29 27 100.5
59.5
58.5
57.5
57.25
57
53.5
51.5
50.75
50,25
50.25
3* id. L'Vande Winckel, de Bruxelles.
4« id. Alf. Place, de Montigny-s/Sambre .
5* id. Henri Pallemaerts, de Malines. .
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT 0
Henri Blieck
François Van Waes ...
Charles Guille
Travail de l'élève Pierre Vanderschueren.
1° Composition française. — Dernier épisode du siège d'Antioche.
Après avoir enduré bien des souffrances dans l'Asie Mineure, les croisés se dirigèrent
sur la célèbre Antioche dont ils crurent s'emparer sans aucune difficulté. Hélas ! ils virent
leur espoir déchu, quand ils arrivèrent devant cette grande cité défendue par une forte
muraille et un grand nombre de tours : ils ne comptèrent plus que sur le secours de Dieu.
Un accident inattendu les sauva : Le fils d'un Sarrazin avait été fait prisonnier par les
Musulmans et était soumis aux plus indignes traitements. Pour s'en venger, le père du
jeune captif jura de prêter son secours aux chrétiens. Il entretint des relations avec eux et
promit de leur livrer la ville. Son projet réussit à merveille.
Par une nuit orageuse, au milieu du fracas épouvantable du tonnerre et du sifflement
du vent, il tend du haut du mur une corde qui permet aux chrétiens de pénétrer dans la
ville. Cependant ils hésitent d'abord d'y monter : Les Musulmans les avaient déjà trompés
tant de fois. Est-ce un nouveau stratagème qu'ils ont imaginé pour attirer les ennemis
dans l'enceinte de la ville, et pour les y massacrer tous? Ce Sarrazin qui semble si dévoué
aux croisés, n'est-ce pas un traître ? Les croisés l'ignorent ; que faire ?
Cependant l'orage se calme peu à peu, les ténèbres disparaissent insensiblement et vont
faire place à la clarté du jour.
Le Sarrazin, voyant l'approche de l'aube, encourage les chrétiens et les presse.
« Pourquoi, leur dit-il avec inquiétude, pourquoi reculez-vous ? Tout facilite l'exécu-
tion de votre beau projet, la nature même semble s'unir à vous. L'occasion est favorable,
hâtez-vous d'en profiter. Votre courage a triomphé de tant de difficultés ; vous avez montré
une bravoure héroïque au siège de Nicée et dans les plaines de Dorylée. Pourquoi crai-
gnez-vous maintenant d'attaquer une ville dont les habitants sont abandonnés au repos
et se croient en sûreté quand l'ennemi est à leurs portes ? «
Toutes les exhortations du Sarrazin restent inutiles : Les croisés risquent de périr tous
sous le sabre des Turcs, s'ils manquent leur conquête.
« Allons donc, continue le renégat, le temps qui vous reste n'est pas long. Les Musul-
mans vont me surprendre, je vais partager le sort de mon malheureux fils que vous m'avez
promis de délivrer. Ah ! rendez-lui la liberté ! Cédez aux supplications d'un pauvre père !
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 235
Mais vous restez sourds à mes plaintes. Il semble que vous renoncez à continuer votre
entreprise, lorsqu'elle est sur le point de réussir. «
Le comte de Flandre survient en même temps que Godefroid ; ils se disputent l'honneur
de commander aux assaillants.
Pourquoi, s'écrie Godefroid plein d'indignation, pourquoi donc voulez- vous retarder la
prise de la ville?... Et déjà il saisit l'échelle. Le jeune Foucart de Flandres l'arrête et lui
dit d'une voix héroïque :
« Votre dévoûment, noble chevalier, va jusqu'à l'imprudence ; n'exposez pas inutilement
une tête si chère que la vôtre. La place du chef est ailleurs, car sa mort pourrait entraîner
de grands désastres : le sort de toute l'armée en dépend. C'est moi qui conduirai les assail-
lants ! « En même temps le jeune Foucart s'apprête à gravir l'échelle, Robert le retient et
lui dit.
« Foucart, je crains fort que vous ne fissiez échouer notre assaut, permettez-moi de
guider les croisés. ♦»
— « Avez-vous donc oublié, reprend Foucart, que vous avez une famille à réjouir par
votre retour ? Ah ! quelle douleur ne lui causerait pas votre mort ! . . . Ne savez- vous pas que
vous avez des sujets à gouverner et à rendre heureux ? Qu'en deviendrait-il si vous tombiez
sous le sabre des Turcs ? Vos beaux fiefs retourneraient à la royauté et votre peuple gémi-
rait peut-être sous le joug de l'étranger.
Quant à moi, Robert, je suis orphelin ; je vis abandonné sur la terre et je n'ai pour toute
fortune que mon épée. Personne ne pleurera ma mort et moi je vais cueillir le fruit des
souffï'ances que j'ai endurées sur cette terre : je vais rejoindre dans un autre monde mes
parents qu'il me tarde de revoir. »
Robert et Godefroid cèdent à Foucart qui monte à l'assaut. Tous les croisés le suivent et
se précipitent dans la ville, aux cris de « Dieu le veut, Dieu le veut ! « Les chrétiens font un
massacre épouvantable des Musulmans ; la ville est inondée de sang et les croisés en sont
les maîtres.
2" Langue moderne.
Thème flamand. — Jan Paulus Richter, tijdgenoot van Goethe en van Schiller, mis-
schien zoo groot als zij , en niet minder beroemd, wordt, te recht, als de eigenaardigsto
schrijver van zijn land en van zijnen tijd aanzien.
Zijn leven was argeloos, eenvoudig, openhartig en gansch aan de studien (leeroefe-
ningen) en de mijmeringen van den letterkundigen mensch overgegeven.
Hier is eeno groote berookte zaal. Te midden staat er eene ruime kachel, met twee
nissen, geschikt om des winters ('s winters) te zitten om er te rooken, er te sluimeren of
er te mijmeren. Eene oude vrouw^, met haren bril voorzien, breidt kousen bij de kachel ;
eene jonge vrouw kookt bij het venster aan de linker zijde. Naar den rechten kant staat er
een tafelken without en dichtbij eene wijde kist eikenhout. De man die aan de tafel zit
(aan de tafel gezeten) is Jan Paulus. Hij is in eenen dikken jas gewikkeld, waarvan het
knoopsgat met eene veldbloem versierd is. Beschouw nauwkeurig zij ne gelaatstrekken :
zij zijn lang en ongeregeld, het vuur vonkt uit zijne slecht gespletene oogen en op dit
beenachtig aangezicht zult gij een mengsel van natuurlijke goedhartigheid en geestdrift
vinden.
Hij trekt, bij elken oogenblik, uit de opene kist aan zijne voeten stukjes papier die hij
het eene einde aan het andere plaatst : aanhalingen, mijmeringen, uittreksels, stukken
van duizend kleuren. Zoo is het dat hij zijne werken opstelt en zijne werken zullen niet
vergeton worden.
De duitschers hebbcn hem don bijnaam van « do uitstekende » gegeven ; zij hebben
recht : In niet eene der talen van Europa, is er eene vertaling van zijne werken beproefd
geweest.
236 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
3° Mathématiques.
avons l'équa
l
de laquelle nous tirons
Algèbre. — I. Nous avons l'équation : [2a — b) x^ — bx -\- a = 0,
_b±\/b'^ — ^a(2a — b)
^ ~ 2 {2a — b) '
b + [/b'^ — 4a {2a — b) ,, b — \/ b^ — 4a (2a — b)
2{2a — b) ' ^ 2{2a — b)
En effet, dégageons x^ de son coefficient en divisant tous les termes par ce coefficient
2a — b, il vient : x'^ — x -1 = 0.
2a — b 2a — b
Ramenons le terme qui est indépendant de x, dans le second membre de l'équa-
b a
tion : nous avons : x^ — x == — .
2a — b 2a — b
Cela posé, si nous pouvions faire de telle sorte que le premier membre devienne un
carré parfait, une simple extraction de racine ramènerait l'équation proposée à une équa-
tion du premier degré. Or il n'est pas difficile -de faire cette transformation. Nous allons
opérer de manière à obtenir dans le premier membre, le carré d'un binôme.
Considérons le premier terme x'^ comme le carré du premier terme du binôme et le
second x, comme le double produit du premier terme par le second qui est
inconnu et que nous représentons par i/.
b
Nous avons donc : 2xu = x, d'où
2a — b
^~2^r=~6' ^ ~ 2{2a — bf ^ ~[2{2a — b)\'
Ajoutons la quantité —— — au premier membre de l'équation, nous aurons le
b
carré du binôme : x
2 {2a — b)'
r ^ V
Pour ne pas altérer l'équation, nous aurons soin d'ajouter la même quantité — —
L*w [/Cet — 0)}
au second membre ; il vient donc :
^ 2a — b'^ [2 {2a — b)\ [2 {2a — b)\ 2a — b
^'"^ b ~ 2 {2a- bl - [2 {2I- b}- 2^b
b _ I / b'' a~
'^~ 2{2a — b)~'^y [2 {2a — è)]^ (2a — b)
_ b I / F^ a b I yb^ — 4a{2a — b)
^~2{2a — b)'^\X 4 {2a — b)^ ~2a — b' ^ ^ 2 {2a — b)"^}/ 4 {2a — bf
_ b \/b^— 4a {2a — b) b ± [/ b^ — 4a {2a — b)
^ ~ 2 {2a — b) "^ 2 {2a — b) ' "^ 2 {2a — b) '
Introduisons l'hypothèse b = 2a dans les valeurs des racines de l'équation, il vient :
. 2a + j/(2a)2 — 4a {2a — 2a) 2a -\- [/ 4a'^ — 4a {2a — 2a)
2 {2a — 2a) 2 {2a — 2a)
2a + |/4a2 2a -{- 2a 4a
^ 2 {2a — 2a) 0 0
^'f ~
2a — \/4a^ — 4a{2a — 2a} 2a — 2a 0
2 (2a — 2a) 0 0"
La valeur - est le symbole de l'indétermination ; mais elle peut être aussi l'indice de
I
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 237
l'existence d'un facteur nul, commun aux deux termes de la fraction qui a donné lieu à
cette réponse.
Voyons laquelle de ces deux hypothèses nous devons admettre dans le cas qui nous
occupe.
Introduisons l'hypothèse b = 2a, dans l'équation et déterminons ensuite la valeur de x,
nous avons : (2a — 2a) x^ — hx -\- a = ^, — ôa? -[- a = 0, — bx = — a,
a a \
bx = ay X = ■- = — = -.
b 2a 2
0
Nous voyons que x a une valeur parfaitement déterminée, donc - ne peut provenir
que de l'existence d'un facteur commun nul aux deux termes de la fraction
b — \/b-^ — 4a I2a — b) ,, „ ..*•..,
— ^ . Nous allons mettre ce facteur en évidence et le supprimer.
2 {2a — b) ^^
Multiplions les deux termes de cette fraction par b -\- y b^ — Aa [2a — b), il vient :
„ _ [b — yb^~^ 4a {2a — b)] [b + |/^— ia {2a —T)]
2 {2a — b) [b -\- \/ b^ — 4a (2a — b)]
Le numérateur est le produit de la somme de deux quantités par leur différence, il est
donc égal à la différence de leurs carrés :
,^ b^ — [b^- — 4a (2a — b]
2 (2a — b) [b + [/è2 — 4a (2a — b)]
^2 _ ^,2 _|_ 4a {2a — b) 4a {2a — b)
2 (2a — b)[b i- \/ b°^ — 4a {2a — b)\ 2 (2a — b)[b-^ \/ b^ — 4a (2a — b)\
Sous cette forme, nous voyons le facteur commun nul 2a — è ou 2a — 2a ; ce facteur
a annulé le numérateur et le dénominateur et il a ainsi donné la valeur -■.
Supprimons ce facteur commun et introduisons l'hypothèse ensuite :
Nous avons :
4a 2a
2 [^ + \/b^ — 4a {2a — b)] b -\- \/ b^ — 4a (2a — b)
,, 2a 2a _ -^ _ ^
2a + |/4a2 — 4a (2a — 2a) 2a + l/i^ 4a 2
valeur déjà trouvée plus haut.
Quant à la valeur oo trouvée pour l'autre racine, elle satisfait à l'équation qui peut se
mettre sous la forme : 2a — b -| = 0; = 0.
x'^ x'^ X x^
Or une fraction est d'autant plus petite que son dénominateur est plus grand. Donc si ce
dénominateur devient plus grand que toute quantité assignable (ou oo ), la fraction devient
plus petite que toute quantité connue ou 0.
Par conséquent si nous supposons a? = oo , nous aurons : — 0 -|- 0 = ^ et l'équation
est satisfaite. Cette valeur infinie répond au problème, si celui-ci admet des solutions de
cette nature, ce qui a lieu surtout dans les applications de l'algèbre à la géométrie.
II. — Le premier placement de x francs est resté à intérêts pendant n années, à raison
de r pour 1, ce capital est donc devenu au bout do ce temps x {\ -\- r)^ francs.
De môme, le second capital qui est resté à intérêts pendant n — 1 années, sera devenu
X {\ -{- ry^-l et ainsi de suite.
238
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Le dernier porte intérêt pendant un an et devient par conséquent ce (l -[- r).
Tous ces capitaux avec les intérêts composés doivent donner A francs, nous avons donc
l'équation : a; (1 + r)^ -|- a? (1 -f r)^-l ... x {l -\- r) ^ A.
a? (1 + ry^-{-x (1 + r)'^-l -1- a? (1+ r)^-2 ... a; (1 + r) = A,
Le second facteur du 1^^ membre forme une progr. géom. dont le premier terme serait
(1 -|- r), le nombre de termes n et la raison (1 + r). Faisons la somme des termes de cette
a(gn— 1)
progression ; nous avons 5 = —
i
5 =
^ -1 '
(1 +r) [(1 +^^)'^- 1] (1 +r) [(1 +r)n- 1]
1+^—1
Nous avons donc :
1]
A; d'où X
Ar
(l+r)[(l+r)n_l]
L'inconnue x ne peut pas être calculée directement par logarithmes, nous devons
d'abord calculer la valeur de (1 -|- r)^ — 1. Pour cela nous devons déterminer
(1 -}- r)^ — 7i\og (l -\-r) — et en soustraire l'unité. Soit 6 le nombre obtenu ; il vient :
Ar
^ = n jir)b' ^^" log a; = log A -f- log r — log (1 + r) — log 6.
Ce qui permet de déterminer x.
Géométrie. — I. Soient les deux cercles A et B tangents au point M. Il s'agit de mener
par le point M une sécante
Q ^ -v>^^ qui soit égale à la longueur
donnée l. Supposons le pro-
blème résolu ; soit OP la sé-
cante demandée.
Menons la ligne des cen-
tres AB. Des centres A et B
menons sur OP, respective-
ment les perpendiculaires AR
etBS.
Nous savons que le point R
divise la corde OM en deux
parties égales. La même chose
existe pour le point S et la
corde MP. Donc RS est égal à la moitié de OP, ou la moitié de la droite donnée l. Nous
connaissons donc RS.
Maintenant menons, par l'un des centres B, la droite BN parallèlement à OP; BN ren-
contre AR au point N. Puisque la figure RNBS est un rectangle, les côtés opposés RS et
NB sont égaux. Comme RS est connu, NB le sera aussi.
De plus l'angle ANB est droit. Donc il est très facile de construire le triangle rectangle
ANB et de trouver la direction de AN. Dès lors le problème n'offre plus de difficulté.
Construction. Tracer la ligne des centres AB — décrire sur cette droite comme dia-
mètre, une demi-circonférence ANB — de l'un des points A ou B comme centre avec un
rayon égal à la moitié de la longueur donnée, décrire une autre circonférence qui coupe
la première au point N — joindre AN ou BN suivant que l'on a choisi pour centre le
point B ou le point A — par le point de contact M mener une droite OP perpend. à AN —
OP sera la droite demandée.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
239
IL II suffit de calculer la longueur de la droite TO qui joint le point de rencontre des
tangentes au centre 0.
En effet les angles OAT et OBT étant droits
la droite OT sera le diamètre du cercle circonscrit
au quadrilatère ATBO.
Il est facile de voir que OT est perp. à la corde
AB, à cause de l'égalité des triangles rectangles
ATO et TOB et des triangles rectangles AMO et
MOB.
Représentons la droite OT par x, AO par R ;
c
AM est égal à -.
Le triangle rectangle AOT donne :
ÂÔ^ = TO X OM, R2 = a? X OM.
Or OM'^ = ÂÔ^ — ÂM^- = R3 _ 1.
4
Donc R«
'■^[--% --^-'
2R2
S/^^-t iX^R^--^'
Donc le rayon du cercle circonscrit au quadrilatère est
R2
J/4R-2 _ c2
et sa surface est
R2
TZK-
(/4R2_c2J 4R^-c^*
Supposons que c soit le côté du triangle équilatéral inscrit dans le cercle 0 ; il suffit de
faire dans la formule, c = R [/ 3 ou c' = 3R^.
Par conséquent, la formule devient :
4R2 — 3R^ R2 ' '^ •
Le cercle circonscrit ou quadrilatère ATBO est donc égal au cercle proposé même. Donc
les rayons de ces cercles sont égaux aussi.
Trigonométrie. — I. Nous avons
tg2a
R2 — tg2 a _ , ,1
R^ - iz^ ^ a
d'où nous tirons :
tgafR^-tg-2^a] = R«2tgia; RHg a - tg a tg^ i a =- R'^ 2 tg i a;
1 R^2tg-a
R^^2tgl«-htgatg^la-Rnga; tg« ^ a -f ^
R^ d'où
tg^a
tg a tg^a 2 tg « tg a
240
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
IL 1° Supposons l'angle A aigu.
Nous avons d'après un théorème de géométrie a"^ = ^2 _j_ ^2 — 2b X AH.
Or le triangle rectangle ABH donne :
AH = c cos A ;
Donc a^ = b^-\-c^ — 2c cos A.
2° Supposons l'angle A obtus.
Nous avons :
«2 = ^-2 _|_ c2 _^ 2ô X AH.
Le triangle BAH donne :
AH = C cos HAB.
Les angles HAB et A étant supplémen-
taires, nous avons :
cos HAB = — cos A.
Donc la formule devient :
«2 3= ^2 + c2 — 2bc cos A,
d'où
a = ± 1/52 + c^ = 2bc cos A.
Multiplions b"^ -\- c^ par la quan-
-, tité sin^ - A -j- cos^ - A, qui est
e à 1 , et remplaçons cos A par
sa valeur cos^ - A — sin^ r A en fonction de - A : il vient :
2 2 2 '
-^^l^
{pi _|_ c^ (sin2 - A + cos^f- A) — 2bc (cos^ - A — sin^ - A)
a= \X ^>2sin2^ A4-c^sin2-A + &2cos2- A + c2cos2-A — 2&ccos«--A + 26csin- A
a = \/ sin2 -K(p^-\- 2bc -\- c^) + cos-2 ^ A (ô^ — 26c + c^)
a = |x [a
+ hf sin-^ \K^{a — hf cos^ \ A.
Divisons tous les termes sous le radical [a ■\- b^ sin^ 5 A et multiplions au-dehors du
radical par [a -\- b) sin - A.
i4
a = [a -\- b) &m ~ k
[a — bf cos^ - A
[a -\- hf sin^ - A
4i
1 +
Remplaçons
« = (« + J) sin i A iXl +|^;cotg^i A.
- — — — ^ cotg^ - A par tg^ «p, quantité calculable par logarithmes.
a = (a + 6) sin - A 1/ 1 4- tg^ <P ; a ^= {a -\- b) ûxi
Ul/i
sm^ <p
C0S2 <p
/ {a -\- b) sin - A
, , , '. 1 , I / cos2 cp + sin2 cp V -r ; g
= (a 4- è) sin - A |X '■ — = ■
^ ' ' 2 cos^ <p cos <p
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
24i
Cette quantité peut être calculée par logarithmes.
En effet, il vient :
log a = log {a -\- h) -f- log sin A — 10 — log cos <p -\- 10,
log a = log [a -{-b) -\- log sin - A — log cos <f .
{^ Sciences commerciales.
o
c:)
s ^
E
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'S*
i3
O
O
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2 .or- o >■) 5 2 o
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242
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
X..., le 25 janvier 1876.
Au premier mars prochain, payez par cette
de M. Pierre, la somme de deux mille huit cen
suivant l'avis de
A M. Paul, marchand.
l'ordre
3asserez
B •
P
: F : 2800.
seule de
ts francs.
Votre
change à
que vous ]
serviteur,
Z...
rue
, no
Gand.
5° Physique.
I. La pompe aspirante se com-
pose d'un corps de pompe C, d'un
tuyau d'aspiration T qui plonge
dans l'eau et d'un tuyau latéral
B qui donne issue au liquide.
Entre le corps de pompe et le
tuyau d'aspiration se trouve une
soupape à clapet S qui s'ouvre
de bas en haut et ferme le tuyau
d'aspiration T.
Dans le corps de pompe C,
glisse à frottement doux un pis-
ton A, percé d'un trou et muni
d'une soupape S' qui peut s'ou-
vrir de bas en haut. Le piston
est fixé à une tige MN destinée à
mettre le piston en mouvement.
Cette tige est attachée à un levier
du premier genre NHO qui a son
point d'appui au point H et qu'on
appelle brimbale.
Lorsqu'on relève le levier ON,
le piston descend dans le corps
de pompe ; au contraire, lors-
qu'on abaisse le levier, le piston
monte.
Cela posé, voyons comment
fonctionne la pompe aspirante.
Lorsque le piston est au bas
de sa course, il touche la sou-
pape S. Alors les deux soupapes
S et S' sont fermées.
Lorsqu'on fait monter le pis-
ton, la soupape S' reste fermée
par la pression atmosphérique
qui s'exerce sur cette soupape.
L'air ne pénètre donc pas pour
le moment dans la partie RPHI
du corps de pompe qui est au-
dessous de la soupape du piston.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 243
L'air est donc raréfié dans cette partie du corps de pompe. Mais en même temps, l'air qui
se trouve dans le tuyau d'aspiration se précipite, en vertu de sa force élastique, dans le
corps de pompe, en ouvrant la soupape S. L'air étant raréfié dans le corps de pompe et
le tuyau d'aspiration, l'eau monte dans celui-ci, par la pression atmosphérique qui s'exerce
sur la surface extérieure du liquide dans lequel plonge le tuyau d'aspiration.
Au second coup de piston, la même série de phénomènes se reproduit. L'eau monte tou-
jours dans le tuyau T ; après quelques coups de piston, elle atteindra la soupape S, puis
elle pénétrera dans le corps de pompe.
On descend le piston, la soupape S est fermée par le poids de l'eau qu'elle supporte et
par son propre poids. L'eau se trouve comprimée, s'échappe par l'ouverture qui traverse
le piston, soulève la soupape S' et vient au-dessus du piston. Alors la soupape S' se ferme
quand on fait monter le piston. L'eau est entraînée par le piston et s'écoule par le tuyau
latéral B.
Il est remarquer que la longueur du tuyau d'aspiration doit être moindre que 10™,3;
car dans le vide, l'eau ne s'élève qu'à cette hauteur. Elle ne pourrait donc pas arriver dans
le corps de pompe C.
II. On appelle calorique spécifique d'un corps, la quantité de chaleur qu'il gagne lorsque
sa température s'élève de 0° à 1° comparativement à celle que gagne dans le même cas, un
égal poids d'eau.
Le calorique spécifique de l'eau est donc pris pour terme de comparaison et désigné
par 1.
On constate facilement que tous les corps n'ont pas le même calorique spécifique; ou
bien que tous les corps ne contiennent pas la même quantité de chaleur sous un même
poids, lorsque leur température est la même.
On coule dans un moule, un gâteau de cire jaune de 15 centimètres de diamètre et de
12 millimètres environ d'épaisseur. Lorsqu'il
est refroidi, on le place sur un support annu-
laire. On chaufie dans un bain d'huile à
100°, des balles de fer, de cuivre, d'étain,
de plomb et de bismuth, exactement de même
poids. On les retire ensuite au moyen d'un
crochet et on les place sur le gâteau de cire.
La balle de fer fond rapidement la cire et la
traverse aussitôt. L'étain traverse moins vite
le gâteau. Enfin les autres ne le traversent /*X
pas : Quelques-unes des balles n'en atteignent ^^^^ ^
pas même la demi-épaisseur, ce qui prouve
que tous les corps n'ont pas le même calorique spécifique.
6° Histoire.
I. Rome a été prise par Alaric, chef des Visigoths ; et par Genséric, chef des Vandales.
a. Prise de Rome par Alaric. — Après avoir été défait par Stilicon, ministre de l'em-
pereur d'Occident Honorius, Alaric s'était arrêté sur les bords de l'Isonzo, fleuve qui
débouche au fond de l'Adriatique. Cette position lui permit de se jeter sur l'un ou sur
l'autre des deux empires. Ce fut vers Rome qu'il fut attiré. En effet, Stilicon tout en battant
les Visigoths, n'avait pas renoncé à avoir des entretiens avec leur chef Alaric et il protégeait
en outre un grand nombre de Visigoths à la solde de l'empire. Honorius craignant que
Stilicon ne voulût se servir de ces auxiliaires pour le détrôner, fit assassiner le seul homme
capable de le défendre et porta un arrêt de mort contre tous les Visigoths qui se trouvaient
dans l'empire. Ceux-ci s'enfuirent près d'Alaric qui accourut pour les venger. Rome
dépourvue de son chef n'était pas en état de résister. Des députés portèrent à Alaric des
paroles de paix, ils lui représentèrent les richesses de Rome et sa nombreuse population.
244 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mais Alaric répondit : « Plus l'herbe est épaisse, mieux la faulx y mord. « Cependant
il consentit à la paix moyennant une forte somme. Il retourna en Toscane pour y prendre
ses quartiers d'hiver; mais il s'aperçut bientôt qu'on le joua. Il revint et assiégea Rome.
Honorius fit attaquer à l'improviste le camp des Visigoths. Quelque temps plus tard Rome
fut prise et cette nouvelle Babylone comme elle baignant dans ses délices, tomba enfin d'une
grande chute.
b. Prise de Rome par Genséric. — Genséric, chef des Vandales, s'était emparé de
l'Afrique sur les Romains. Carthage prise, il songea à relever le commerce dont cette
ville avait été le centre autrefois. Il eut une marine quand les empereurs romains n'en
avaient pas. Genséric s'empara de la Sicile, de la Sardaigne, de la Corse et des îles Baléares
et inquiéta les côtés de la mer de Toscane. Il brava la vaine colère des deux empires.
Quelque temps après, il débarqua une armée à Ostie. Rome fut assiégée et pendant
14 jours livrée au pillage avec une telle barbarie que désormais on appela vandalisme
toute destruction faite seulement dans le désir de piller et de détruire.
II. La guerre de Cent ans commença en 1340 et finit en 1453. Elle a donc en réalité,
duré 113 ans, mais avec de si longs intervalles qu'on peut la diviser^^en quatre périodes.
Les princes qui ont commencé cette guerre sont : Edouard III en Angleterre, petit-fils par
sa mère du roi de France Philippe le Bel et Philippe de Valois. Edouard prétendit avoir
des droits à la couronne de France après la mort successive de ses trois oncles Louis X,
Philippe IV le Long, et Charles IV. Le second, Philippe de Valois s'autorisa de la décla-
ration des Etats qui décidèrent d'après la loi salique, que les femmes ne pouvaient pas
monter sur le trône de France et ne pouvaient donc pas transmettre à leurs descendants
des droits qu'elles n'avaient pas elles-mêmes.
La cause véritable de cette guerre fut l'ambition du roi anglais, Edouard III, qui voulut
s'emparer de la France ou du moins regagner les provinces que Jean sans Terre avait
perdues.
A la mort de Philippe-le-Bel, la Flandre s'insurgea sous Nicolas Zannekin qui fut battu
par les Français à Cassel. Le comte de Flandre, Louis de Crécy, pour faire sa cour au roi
de France fit assassiner tous les Anglais qui se trouvèrent en Flandre. Edouard III pour
se venger défendit l'exportation des laines en Flandre et ruina le commerce de ce pays. Les
Flamands se donnèrent pour chef, le fameux Jacques Van Artevelde et firent alliance avec
les Anglais. L'année suivante (I340j l'armée anglo-flamande gagna la bataille navale de
l'Écluse.
Les Anglais mirent ensuite le siège devant Tournay et devant S* Omer où les Français
furent défaits. Trêve d'un an. Pendant cette trêve, Jacques Van Artevelde fut assassiné à
Gand par un parti de séditieux (1345). Les Flamands restèrent attachés aux Anglais.
Louis de Crécy était léliaard (gens du lis). Edouard ÏII débarqua une armée à Calais et
gagna sur les Français la bataille de Crécy (1346) où le comte de Flandres périt. Un ter-
rible fléau, la peste noire força les deux partis à signer une trêve.
Quelques années plus tard, Edouard ravagea la Normandie tandis que son fils, le prince
Noir, pénétra dans l'Aquitaine. Le roi de France Jean II fut défait par le prince noir dans
les vignobles de Poitiers et fait prisonnier. Le roi de France battu par les Anglais, inquiété
par Charles le Mauvais, roi de Navarre, et par une guerre civile (la Jacquerie) qui éclata
entre les paysans et les seigneurs, dut signer le désastreux traité de Brétigny. Par ce
traité Jean II donna aux Anglais, Calais, la Normandie, les comtés de Guines, de Ponthieu
et l'Aquitaine. Son fils resta comme otage, mais il s'enfuit bientôt. Jean II crut qu'il devait
retourner en captivité et dit : « Si la bonne était foi bannie de la terre, elle devrait trouver
un asile dans le cœur des rois. « Il mourut dans sa prison à Londres.
7° Géographie.
Le bassin de la mer du Nord est limité à l'E. par une faible élévation qui vient du
Skagen (Danemark) traverse le Jutland du Nord au Sud et sépare le bassin de l'Elbe de
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 245
celui de l'Oder; au S.-E, parles monts de Moravie, le Boehmer Wald, les Monts de
Franconie, le Steiger Wald, la Forêt-Noire ou Scbwarz-Wald, les Alpes de Constance,
les Alpes Alga viennes et le Vorarlberg. Au S. il est limité par les Alpes Bernoises et le
Jorat; au S.-O. par le Jura, les collines de Bedfort, les monts Faucilles, les montagnes de
la Meuse, TArgonne, les Ardennes Occidentales, le plateau de S' Quentin et une faible
élévation qui va se terminer au cap Gris-nez, sur le Pas-de-Calais. Ce versant comprend
toute la Hollande la partie Occidentale de l'Allemagne, la Belgique, le Grand-Ducbé de
Luxembourg, une petite partie de la France et une partie de la Suisse.
Les fleuves qu'il comprend sont l'Elbe, le Weser, l'Ems, le Rbin, la Meuse, l'Escaut et
l'Yser.
L'Elbe prend sa source dans les monts Sudètes, coule d'abord vers le sud-ouest, fait un
demi-cercle et descend vers le N.-O. Il traverse le plateau de Bohême et entre en Alle-
magne par la Saxe. Les villes par où il passe sont : Dresde, MUhlberg, Torgau, Wittem-
berg, Magdebourg, Lauenbourg, Hambourg, Altona et Gluckstadt. Il se jette dans la mer
du Nord à Cuxhaven.
Le Weser est formé près de Miinden de la Werra et de la Fulda ; il passe à Muiden et se
jette dans le golfe de la Jahde où la Prusse a établi le port militaire de Wilhemshaven.
L'Ems prend sa source dans le Teuto-bûrger-Wald, passe près de Munster, coule du S.
au N. et se jette dans le golfe du Dollart après avoir arrosé le port d'Emden.
Le Rhin est divisé en trois parties : le bassin supérieur ou suisse, le bassin moyen ou
allemand et le bassin inférieur ou hollandais. Ce fleuve est formé à Splûgen (Suisse) par la
réunion de deux petits cours d'eau: le Rhin antérieur et le Rhin postérieur. Le premier
prend sa source dans les glaciers du S* Gothard, le second descend du San-Bernardino et
passe à Reichenau. Le Rhin ainsi formé passe à Coire chef-lieu du canton des Grisons (Suisse),
descend vers le Nord, sépare la Suisse de la principauté de Lichtenstein et du Tyrol (Au-
triche) et traverse le lac de Constance.
A sa sortie du lac de Constance, le Rhin se dirige vers l'ouest, sépare la Suisse du grand-
duché de Bade, passe à SchafFhouse (Suisse) et àLaufenoû il forme une chute de 23 mètres.
Il arrose Bâle' (Suisse), se dirige vers le Nord-Nord-Est et sert d'abord de séparation entre
le Grand-Duché de Bade et l' Alsace-Lorraine. Les villes par où il passe sont : Vieux-Bri-
sach, Kehl, Manheim, Spire, Worms, Mayence, Coblence, Bonn, Cologne, Dusseldorf et
Wesel.
Le Rhin entre en Hollande, passe à Arnhem, Utrecht, Leyde et se jette dans la mer du
Nord à Katv^ijck. En Hollande, le Rhin s'affaiblit par plusieurs bras : le Wahal, l'Yssel, le
Lech et le Vecht.
La Meuse prend sa source drns le plateau de Langres, coule vers le N.-O., passe à Ver-
dun, Stenay, Mouzon, Sedan, Mézières, Charleville, Fumay, Givet, entre en Belgique,
arrose Dinant, Namur, Andenne, Huy, Liège, Visé, sépare la Belgique de la Hollande et
passe à Maastricht. Elle entre en Hollande, baigne Ruremonde et Venlo et s'unit au Wahal
au fort de Loevenstein ; la Meuse passe à Gorcum et se jette dans la mer du Nord par un
grand nombre d'embouchures.
L'Escaut descend du plateau de S' Quentin (France) arrose Cambray, Bouchain, Valen-
ciennes, Condé et entre en Belgique. Il arrose Antoing, Tournay, Audenarde, Gand, Ter-
monde, Anvers, pénètre en Hollande et se divise en deux bras au fort Bath : le Hondt ou
Escaut occidental et l'Escaut oriental.
L'Yser vient de la France, entre en Belgique et arrose Dixmude et Nieuport.
Le bassin de la mer du Nord comprend en outre la partie orientale de la Grande-Bre-
tagne. Ce versant est limité par les monts Higlands, les Grampians, les Cheviots, les
monts Cumbrian et les downs qui longent la côte méridionale. Il comprend 1° la Ness qui
passe à Inverness.
2° La Dee qui arrose Aberdeen.
3° La Tay qui sort du lac Tay et se jette dans la mer du Nord à Dundee.
4° Le Forth qui passe à Stirling et à Leith (port d'Edimbourg).
5° La Tweed qui passe à Berwick.
T. m. 16
246
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX,
6° La Tyne qui jette dans la mer à Newcastle.
7° La Tees.
8° L'Humber formé par le Trent et l'Ouse ; il arrose HuU
9° Les trois tributaires du golfe de Wash :
Le Witham qui baigne Licoln et Boston.
Le Nen qui passe à Northampton.
La Grande-Ouse qui reçoit la Cam, rivière qui baigne Cambridge.
10° L'Yare qui arrose Norwich et Yarmouth.
11° La Tamise formée par la Tame et l'isis. Le fleuve passe à Oxford, Windsor, Rich-
mond, Londres, Greenwich, Wolwich et Sherness.
II. Le Japon est formé de quatre grandes iles situées dans l'Océan Pacifique, au sud des
îles Kouriles et de quelques îles plus petites. Ces îles sont Yéso, Niphon, SikofF, Kiou-Siou
et Lieou-Kieou.
Les mers qui entourent lempire du Japon sont : à l'ouest la mer du Japon, au sud la
mer Jaune, à l'est le Grand-Océan, au nord la mer d'Okotsk.
L'île d'Yéso est séparée de l'île de Tarrakaï par le détroit de la Pérouse.
Les fleuves sont peu considérables.
Yilles les plus peuplées : Yédo (1800000 h.) capitale, port dans l'île de Niplion.
Myaco, port dans l'île de Niphon.
Osaka, port dans l'île de Niphon.
Mastmaï, port dans l'île d'Yéso.
Nagasaki, port dans l'île de Kiou-Siou.
Kanagawa, port dans l'île de Niphon.
Ports : Yédo, Myaco, Osaka, Nagasaki, Mastmaï, Yokoama.
Productions : Pierres précieuses, tissus de soie.
Population, 35,000,000 habitants.
2° Concours spécial de langue flamande.
Même sujet de composition que pour la 3® latine. (Voir page 224.)
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Henri Pallemaerts, de Malines. .
2° id. François Van Waes, de Malines .
1" accessit. Auguste Janssens, d'Anvers . . .
2» id. Joseph Blockhuys, de Schaerbeek .
3' id. Léopold Leuris, de Hasselt . . .
4' id. Charles Groutaers, de Hasselt . .
1" ment. h. François De Buck, d'Anvers. . .
2» id. Albert Van de Capelle, de ■Wygmael
Malines (coll. comm.
Id.
Anvers.
Id.
Hasselt.
Id.
Anvers.
Louvain.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
François Modard .
Alphonse Carpentero
Charles Jassin , .
Arlon.
Anvers.
Bruxelles.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
247
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
Composition française (maximum : 50 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
fi
K
ayant obtenu :
les élèves ayant réuni
S
-as
M
S
<
il
î
il
a
a
il
II
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2i
n
II
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II
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11
*- a
il
II
II
H
H
-Sa
S-
ci o
•il
2|
S2i
Athénée royal d'Anvers . .
30
22
8
1
1
20
2
12
5
1
34
16.75
7.6
0
Id. d'Arlon. . .
16
11
5
»
»
11
4
6
»
1
30.75
19.5
»
0
Id. de Bruges. .
12
5
7
1
»
4
»
4
»
»
»
16.25
»
Id. de Bruxelles .
37
30
7
»
6
24
10
13
1
»
27.2
19.23
10
Id. de Gand . .
26
12
14
»
»
12
1
11
»
»
30
20,18
»
Id. de Hasselt. .
6
2
4
»
>>
'
»
2
»
»
»
22.5
»
Id. de Liège . .
54
40
14
1
6
33
6
19
8
»
27
18.42
8.37
Id. de Mons . .
11
11
>'
»
11
9
1
1
»
34.33
19
9
Id. de Namur . .
25
14
11
»
1
13
5
6
2
»
34.6
185
9
Id. de Tournai .
18
13
5
2
»
11
4
6
1
>.
28
19.16
12
Collège comm. d'Ath . . .
1
1
>•
»
>'
1
1
»
»
»
37
'.
»
Id. de Bouillon .
3
1
2
»
»
1
»
1
»
>.
»
17
>.
ib
Id. de Charleroi .
11
9
2
»
1
8
2
5
1
»
30.5
20.8
12
1
Id. de Chimay. .
15
10
5
»
»
10
1
3
6
»
25
17.33
8.66
1
Id. de Dinant . .
5
3
2
>.
»
3
>.
»
3
»
»
8.33
■
Id. deHuy. . .
6
5
1
»
»
5
2
2
1
»
30.5
22
12
■
Id. de Louvain .
14
10
4
»
»
10
»
10
»
>'
17.6
»
Id. de Malines .
8
5
3
»
>'
5
4
»
1
»
30
»
7
Id. de Nivelles .
6
5
1
»
»
5
»
4
1
>.
»
20.5
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Collège patronné d'Ostende .
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227
102
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15
207
38
114
33
2
248
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mathématiques (maximum : 60 points).
NOMBRE
MOYENNE
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DES ÉLÈVES
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ÉTABLISSEMENTS
ayant obtenu :
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204
25
58
75
46
=
HISTOIRE DES CON'COl'RS GENERAUX.
249
Sciences commerciales. — Physique (maximum 40 point).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE 1
DU NOMBRE DES POINTS 1
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55
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67
11
I
250
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème flamand, anglais ou allemand (maximum : 30 points)
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
ayant obtenu :
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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33 44
75
53
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
251
Histoire et Géographie (maximum : 20 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
DU NOMBRE DES POINTS
obtenus par
les élèves ayant réuni :
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CONCURRENTS.
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5
17
205
41
56
78
30
252
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Concours spécial de langue flamande (maximum : 100 points).
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES
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Collège comm. de Louvain
Id. de Malines
Collège patronné d'Ostende
Collège comm. de Tirlemont
Id. de Tongres
Totaux. .
13
11
58.75
41
12.09
54
31
>.
»
29
»
51
32
16
»
31.5
6.66
60.5
»
»
»
32.5
>.
57
»
11
66
»
13
»
»
11
»
34
15
"
32
2.66
3« SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
I. Questions à traiter à domicile.
A. FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
V^ SECTION. — Philosophie et histoire.
Quelles sont les causes du grand développement des communes de la Flandre au xii^ et
au xiii^ siècle? Exposer les caractères distinctifs de ces communes et établir un parallèle
entre elles et les diverses espèces de communes de la France.
2^ SECTION.
Philologie.
Faire l'histoire de l'idylle chez les Grecs et expliquer la différence de caractère des pièces
qu'on attribue à Théocrite, Bion et Moschus.
B. FACULTÉ DES SCIENCES.
V^ SECTION. — Sciences physiques et mathématiques.
Former : 1° l'équation des surfaces parallèles à l'ellipsoïde ; 2° l'équation du lieu des
centres de courbure de l'ellipsoïde.
2® SECTION. — Sciences naturelles.
Exposer les principales recherches faites jusqu'à ce jour pour déterminer la composition
des radiations calorifiques, lumineuses et chimiques de diverses sources. Indiquer, en
outre, d'une manière succincte les résultats obtenus et leurs applications les plus
importantes.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 253
C. FACULTÉ DE DROIT.
V^ SECTION. — Droit romain.
Exposer la théorie du droit romain relative à la clause pénale.
2® SECTION. — Droit moderne.
Exposer le système de publicité établi par les dispositions préliminaires de notre loi
hypothécaire. Combiner ces principes avec le système de la loi sur la conservation des pri-
vilèges immobiliers.
D. FACULTÉ DE MÉDECINE.
1"*® SECTION. — Matières générales.
Exposer l'état actuel de nos connaissances sur le tissu conjonciif.
2® SECTION. — Matières spéciales.
De la pathogénie et du diagnostic du ramollissement et de l'hémorragie du cerveau.
IL Jurys. — Épreuve en loge. — Résultat,
Quatre mémoires furent envoyés : deux en réponse à la question d'histoire,
un à la question de droit moderne, un à la question de médecine (matières
spéciales).
Les deux premiers furent soumis au jugement de MM. Wouters (Gand),
Kurth (Liège), Altmeyer (Bruxelles), Poullet (Louvain) et Juste, membre de
l'Académie de Belgique.
Le troisième fut jugé par MM. Laurent (Gand), De Savoye (Liège), Fétis
(Bruxelles), Mabille (Louvain) et De Rongé, conseiller à la Cour de cassation.
Le quatrième fut jugé par MM. Poirier (Gand), Van Lair (Liège), Grocq
(Bruxelles), Hayoit (Louvain) et Vleminckx, président de l'Académie de
médecine.
L'auteur du mémoire rédigé en réponse à la question de droit moderne
ne fut pas déclaré admissible aux épreuves subséquentes du concours.
Les trois autres concurrents furent déclarés admissibles : MM. Dejace
(université de Liège) et Rutten (université de Bruxelles) pour l'histoire,
M, De Visscher (université de Gand) pour la médecine.
Voici les questions parmi lesquelles le sort devait désigner celle qui serait
traitée en loge.
Histoire. — 1° Racontez la carrière de Philippe Van Arteveldo ;
2° Quels ont été les rapports politiques des villes de Flandre enti*e elles et avec celles du
Brabant, principalement au xiv® siècle ;
3° Faites le commentaire de la keure de Gand de 1192 — sur le texte de Warnkônig-
GhoMoM {Histoire de Gand, page 226) ;
4*^ Exposez dans ses côtés généraux le système féodal et distinguez ce qui appartient en
propre au système féodal et ce qui appartient au système seigneurial pendant le moyen âge ;
5° Faites l'histoire abrégée de la réunion des diverses provinces des Pays-Bas sous un
même sceptre, et appréciez les conséquences de cette réunion ;
6° Donnez un abrégé de l'organisation judiciaire en Belgique sous l'ancien régime ;
7° Racontez à grands traits les luttes de Frédéric Barbei'ousse et do Frédéric II contre
les communes lombardes ;
254 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
8° Exposez les négociations qui eurent lieu entre la Flandre et la France depuis les pré-
liminaires de paix de Lille (1304) jusqu'à la paix de 1320 ;
9° Racontez la révolte des Gantois contre Charles- Quint ; exposez et commentez les prin-
cipaux articles de la Concession Caroline ;
1 0° Exposez la querelle des d'Avesne et des Dampierre, son origine, ses péripéties et ses
conséquences ;
1 1° Racontez le règne de Notger et appréciez sa politique ;
12° Résumez l'histoire politique des Pays-Bas espagnols depuis la mort de Requesens
jusqu'à l'avènement de don Juan d'Autriche.
Médecine {matières spéciales). — 1° Faites l'histoire de la délivrance;
2° Déterminez le rôle de l'épilepsie dans la genèse et dans la marche de l'aliénation
mentale ;
3° Discutez le mode d'action des différents agents antiseptiques et faites ressortir leurs
indications spéciales ;
4° Faites l'histoire de la leucémie ;
5° Exposez la pathogénie et le traitement du diabète sucré ;
6° Exposez le traitement de la pleurésie aiguë et chronique ; insistez sur les indications
et les contre -indications de la thoracenthèse ;
7° Exposez et discutez les divers traitements de la pneumonie ;
8° De l'étiologie et des lésions anatomiques de la dyssenterie ;
9° Exposez l'étiologie de la phthisie tuberculeuse ;
10° Faites l'étude comparée des diverses maladies inflammatoires du poumon ;
11° Etudiez au point de vue étiologique, anatomique et symptomatique les atrophies
musculaires ;
12° Faites l'histoire pathologique de la néphrite.
Le sort désigna, pour le concours en histoire, la onzième question :
« Racontez le règne de Notger et appréciez sa politique. ^
Pour le concours en médecine, le sort avait désigné la deuxième : « Déter-
minez le rôle de l'épilepsie dans la genèse et dans la marche de l'aliénation
mentale. « A la demande du concurrent, on tira au sort cette seconde
question que, conformément aux précédents \ il fut autorisé à traiter en
même temps que la première : ^ Discutez le mode d'action des différents
agents antiseptiques et faites ressortir leurs indications spéciales. ^
Puis eut lieu la discussion publique des thèses présentées par les concur-
rents.
M. Charles Dejace (de Flémalle-Grande), élève en droit de l'université de
Liège, reçu candidat en philosophie et lettres au mois d'août 1874, ayant
obtenu, dans les trois épreuves réunies du concours, 67 points sur 100, fut
proclamé premier en histoire.
Une mention honorable fut accordée à M. Albert Rutten, de Bruxelles,
élève de l'université de la même ville, reçu candidat en philosophie et lettres
en août 1874, qui avait obtenu 63 points sur 100.
M. Charles De Visscher, d'Oostacker, élève de l'université de Gand, reçu
' Rapport triennal sur l'enseignement supérieur (1874, 1875, 1876), p. cxxv.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
255
candidat en médecine en juillet 1875, ayant obtenu 235 points sur 300, fut
proclamé premier en médecine (matières spéciales).
III. Distribution des récompenses aux lauréats,
M. Chauvin, professeur à l'université de Liège, prononça le discours à la
distribution des prix. Il parla de X étude des langues et des littératures de
r Orient. (Voir Revue de V instruction publique en Belgique)
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes.
NOMS.
Alard, Félix . . .
Amoré, Antoine.
Amoré, François
Anciaux, Jules .
André, Lambert .
Angenot, Pierre.
Arnould, Henri .
Augustin, Gustave
Bailly, Jules. ,
Barbier, Arthur.
Baré, Nestor. .
Bastin, Camille .
Bastin, Céleste .
Bastin, Joseph .
Baudart, Elie .
Beaufort, Octave
Beaujean, Anatole
Becq, Angèle. .
Benoit, Oswald .
Berck, Louis. .
Bernard, Emile.
Bisschop, Herman
Bodard, A bel. .
Boninge, Emile.
Borighem, Louis
Boulogne, Arthur
Bourdon, Laurent
Bourgeois, Alfred
Bouvart, Jules . .
Braecke, Léon .
Bricq, Jean . . ,
Bruneel, Albérie.
Bruneel, Cyrille.
Bruyère, Adolphe
Bruyère, Emile .
Buisseret, Clément
Burniat, Jules .
Bussche, Arthur
Bussers, Auguste
Cabra, Alphonse
Callebaut, Prosper
Cambier, Henri.
Cambier, Victor.
Cappe, Henri. .
Càrlier, Jules .
Caulier, Fridolin
Charles, Jules .
Pages.
204
208
208
205
208
207
209
208
204
208
204
206
205
208
206
208
208
205
205
206
210
208
207
208
209
206
206,209
209
208
206
208
204
208
204
204
208
205
207
207
208,2(39
205
208
206
208
NOMS.
Charlier, Louis.
Claereboudt, Edouard.
Claes, Armand .
Claeys, Joseph . .
Clément, Jules . .
Colette, Henri . .
Colinet, Léon .
Collin, Lucien .
Coppens, Alfred. .
Cosse, Joseph .
Crennaut, Nestor .
Crespin, Alfred. .
Croquison, Aimé .
Crouquet, Modeste.
Crunelle, Désiré. .
Daisomont, Edouard
Daisomont, Henri ,
Danis, Octave .
Debain, Eugène. .
Debarsy, Bernard .
De Blauwe, Albérie
De Bom, Antoine
De Broux, Herman .
De Brun, Florent .
De Bruyn, François
De Cae, Alfred . .
De Clercq, Camille.
De Condé, Ferdinand
Defourny, Robert .
Defrenne, Jean-Baptiste
Dehulster, Alfred .
De Kegels, Jules .
Delattre, Lucien. .
Delaunoy, Firmin .
Delbrouck, Alexis .
Delestrée, Victorien
Delhove, Lucien .
Delobbe, Hector. .
Demeure, Adolphe.
Demonceau, Mathieu
De Namur, Auguste
Denucé, Jules .
Denuit, Victor . .
De Pauw, Théodore
De Pestel, Jules. .
Deruette, Nestor-Henri
Descamps, Hector. .
Paires.
204
206
205
, 204
205
, 207
205
205
206
204
205
208
209
208
207
204
. 206
209, 210
208,209
. 209
. 206
207, 210
208
206
208
208
207
206
209
205
206
208
205
205
205
208
208
20S
207
206
205
NOMS.
Pages.
Dethier, Joseph. . .
. 209
Dethier, Jules . . .
. 206
De Valeriola, Léon. .
. 208
Devivier, Adelin . .
. 206
De Waegenaere, Bernard
208,209
De Wèze, François .
. 208
Doclot, Lamoral. . .
. 208
Dony, Edouard . . ,
. 208
Dossin, Emile . . .
. 205
Dossin, Fernand . .
. 205
Dubois, Auguste . .
. 208
Dubois, Félix . . .
. 204
Dubois, Joseph . . .
. 207
Dubois, Victor . . .
. 209
Dufaux, Emile . . .
. 205
Dallekens, André . .
. 208
Dumez, Augustin . .
. 206
Dupont, Florimond. .
208,210
Duray, Désiré . . .
. 206
Ermel, Hector . . .
. 208
Everaerts, Edmond. .
. 205
Evrard, Léopold .
. 206
Fauville, Jules . . .
. 209
Fernémont, Henri . .
. 206
Figue, Emile. . . .
. 208
Francart, Joseph . .
. 208
Francq, Jules . . .
. 209
Froumy, Théophile. .
. 207
Gain, Charles. . . .
. 205
Gaspard, Hubert . .
. 204
Gevaerts, Henri . .
. 208
Gobéaux, Paul . . .
. 206
Godard, Alfred . . .
. 208
Godderis, Gustave . .
. 208
Gonthier, Arthur . .
. 209
Gorrissen, Gustave. .
. 205
Gossieaux, Chai-les. .
. 207
Gougnnrd, Jean. . .
. 208
Graff, Jean ....
. 205
Gratia, Albert . . .
. 209
Grenier, Olivier. . .
. 206
Grimart, Joseph. . .
. 204
Guillain, Jules . . .
. 205
Guillaume, Marcelin .
. 204
Guily, Jules ....
. 209
Gustin, Edmond. . .
. 206
Hannevart, Auguste .
. 204
256
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS.
Pages.
NOMS.
Pages.
Hardy, Oscar 204
Masson, Emile . . ,
. 206
Havaux, Arnould .
. 204
Merckx, Désiré . . .
. 204
Havelette, Léon. .
204
Mercier, Louis . . .
. 209
Henrijean, François
208
Mertens, Joseph. . .
. 209
Herman, Jules . .
207
Metden Ancxt, Félix.
. 207
Herzet, Camille .
208
Michaud, Jules . . .
. 206
Heymans, Léon. .
206
Michaux, Rémi . . .
. 206
Honorez, Arthur. .
204
Mich'els, Raymond .
. 206
Houben, Joseph. .
207
Minster, François . .
. 207
Houssieau, Edmond
208
Mirguet, Léon . . .
. 206
Hoyaux, Léon . .
207
Molitor, Charles. . .
. 207
Hubin, Emile . .
208
Molle, Philippe . . .
. 24
Hulin, Vital . . .
205
Monsen, Ernest. . .
. 205
Ickx, Romain . .
204
Moreau, Lambert . .
. 204
Jacquemin, Emile .
208
Nauwelaerts, Charles.
204,209
Jacquemotte, Pascal
208
Nicolas, Jean . . .
. 205
Joris, Léon . . .
208
Nicolay, Aimé . . .
. 207
Kats, Paul . . .
208
Nondonfaz, Charles .
. 208
Kenis, Julien. . .
207
Olivier, Martin . .
. 206
Kerssens, Célestin .
209
Paquay, Lambert . .
. 205
Lallemand, Joseph.
208
Pauwels, Jules . . .
. 206
Larose, Pierre . .
205
Penris, Adelin . . .
. 208
Leborgne, Arthur .
208
Périchon, Jean . . .
. 208
Leclercq, Jacques .
208
Pernet, Elie ....
. 206
Lecocq, Jules, . .
205
Petit, Albert. . . .
. 209
Ledrus, Emile . .
208
Petit, François . . .
. 207
Lefebvre, Paul . .
206
Petit, Henri . . .
. 206
Lefrancq. Gustave.
205
Petitjean, Pierre . .
. 209
Lekenne, Pierre. .
205
Piedbœuf, Emile . .
. 205
Lemoine, Georges .
207
Pierron, Paul . . .
. 206
Léonard, Joseph .
208
Pierson, Augustin . .
. 205
Lepage, Camille. .
208
Pietquin, Evariste
. 209
Leruth, Hubert. .
204
Pirard, François . .
. 204
Leruth, Lambert .
209
Piron, Achille . . .
. 207
Lesage, Adolphe .
205
Placklé, Jules . . .
. 208
Levarlet, Léon . .
204
Poucet, Félix . . .
. 208
L'hoir, Louis. . .
206
Poulet, Constant . .
. 206
Limbourg, Constantin
208
Rambaux, François .
. 207
Louis, Edmond . .
208
Rambot, Adelin. . .
. 207
Mallien, Victor . .
205
Reynens, Camille . .
. 207
Marchai, Auguste .
205
Rigaux, Léon . . .
206
Maréchal, Paul. .
208
Rocrelle, Clovis. . .
. 205
Mascaux, Pierre .
205
Roels, Henri ....
. 207
Massart, David. .
208
Roland, Edgard. , .
. 207
NOMS.
litti.
Rolland, Camille , .
. 206
Rolland, Charles . .
. 207
Rongvaux, Victor . .
. 207
Rotsaert, Ernest . .
. 207
Roulin, Hector . . .
204
Ryckmans, Emile . .
. 208
Rydant, Théophile. .
208,210
Sablon, Jules. . . .
. 208
Scheerlinck, Emile. .
. 208
Schepens, François. .
208,209
Servais, Emile . . .
. 205
Sirault, Félicien . .
. 209
Smits, Joseph . . .
. 208
Stassin, François . .
. 207
Tassiaux, Joseph . .
. 205
Thiroux, Albert. . .
. 208
Thomas, Jules . . .
. 208
Timmermans, Jean. .
208,210
Tombeux, Théophile
. 208
Tonneau, Antoine .
. 209
Toussaint, Eugène .
. 208
Toussaint, Jules . .
. 207
Toussaint, Théophile
. 208
Turlupet, Emile. . .
. 207
Van Belle, Théophile .
. 204
Van Belleghem, Auguste
. 208
Van Damme, Louis. .
. 209
Van Deeren, Louis. .
208,210
Vanderheyde, Charles,
. 209
Vandeputte, Alfred. .
. 205
Vande Wiele, Auguste
. 207
Van Gehuchten, Arthur
207, 209
Van Halle, Léopold. .
. 207
Van Ham, Jules. . .
. 205
Van Steenacker, Charles
. 208
Vermaelen, Guillaume.
. 205, 209
Watteau, Jules . . .
. 206
Wattiaux, Fernand .
. 209
Wauters, Georges . .
. 208
Wertz, Mathieu. . .
. 208
Wesmael, Armand. .
. 208
"Willems, Georges . .
. 209
Zone, Jules ....
. 206
IL Athénées et collèges.
André, Albert . .
215
Bartsoen, Marc. .
215, 224
Bernier, Paul . .
. 216
Blieck, Henri . .
234
Blockhuys, Joseph.
246
Blondeel, Hector .
224
Borret, Jean. . .
224
Bi)St, Arnold. . .
215
Claessens, Victor .
215
Carpentero, Alphonse
246
Cleemann, Ernest .
215
Cocq Fernand . .
215
Colart, Emile. . .
234
Coucke, Stanislas .
215
Courtois, Louis. .
215
Cruysmane, Henri .
215
Daels, Gustave . .
224
Debaisieux, Jules .
De Buck, François.
Defays, Paul. . .
De Gand, Arthur .
Deltour, Cyrille. .
De Cuvelier, Adolphe
De Maret, Charles .
De Maret, Léon
De Marneffe, GusUive
Depla, Alphonse. .
De Ravenne, Henri
De Roover, Emile .
De Roy, Alfred . .
De Smedt, Octave .
Despret, Maurice .
De "We ver, Jean. .
Dieudonné, Charles
215
246
215
215
215
215
215
215
216
216, 224
215, 224
. 233
. 215
. 224
. 215
215, 224
. 215
Dorsch, Charles. .
. 215, 221
Dubois, Joseph . .
. . 216
Dubois, Rodolphe .
. . 216
Duchesne, Eugène .
. . 215
Dupont, Armand .
. . 215
Dussart, Charles .
. . 233
François, Emile. .
. 216
Gilbert, Fernand .
. . 215
Glorieux, Zenon. .
. . 216
Gondry, Gustave .
. . 215
Goyens, Léopold .
216, 224
Groutaers, Charles .
. . . 246
Guille, Charles . .
. . 234
Hennebert, Georges
. . 215
Herman, Gustave ,
. . 233
James, Arthur . .
. . 215
Janssens, Auguste.
. . 246
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
257
II. Athénées et collèges. (Suite.)
NOMS. Pages.
Jassin, Charles 246
Kleyer, Albert 215
Laitat, Léon 234
Lebennuth, Edmond . . . 216
Legrand, Alfred .... 215
Lenaers, Adrien 216
Leuris, Léopokl 246
Liégeois, Apollinaire ... 215
Mahutte, Fianz 215
Merlevede, Benoît. . . 216, 224
Meuris, Hilaire 233
Mierts, Louis 216
Modard, François . . . 233, 246
NOMS.
Moreau, Paul .
Nys, Arthur. .
Ost, Zenon . . ,
Pallemaerts, Henri
Pierrard, Joseph
Place, Alfred. .
Plateau, Eugène
Rasson, Emile .
Roels, Edgar .
Rommens, Georges
Schoonbroodt, Jules
Servais, Isidore. .
Pages.
. 233
. 233
. 216
234,246
. 216
. 234
. 215
. 216
. 215
215, 224
. 215
. 234
NOMS.
Smeets, Léon ...
ïhooris, Albert . . .
Thorn, Albert . . .
Valentin, Georges .
Vande Cappelle, Albert
Vanderhofstadt, Georges
Vanderschueren, Pierre
Vande Winckel, Louis
Van "Waes, François .
Verheugen, Alfred . .
Yweins, Alfred . .
Zeller, Guillaume . .
Pages.
. 224
. 224
. 216
. 215
. 246
. 215
. 233
. 234
234,246
. 234
. 216
. 233
III. Universités.
Dejace, Charles 254 | De Visscher, Charles.
2.'55 I Rutten, Albert 254
CHAPITRE TRENTE -HUITIEME.
1877.
ire SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
Le concours fut réorganisé par un arrêté royal du 2 mai 1877. Gomme
les mesures que stipule cet arrêté ne devaient sortir leurs effets qu'à
partir de l'année 1878, nous en remettrons l'analyse au chapitre suivant.
A. Province d'Anvers.
Canton de Malmes.
î. Religion et morale. — A. Katechismus : 1° Wat is een sacrament? Welke sacramentel!
moeten in staat van gratis ontvangen vi^orden ? 2° Wanneer geeft het sacrament der biecht
de heiligmakende gratie ? Wanneer geeft dit sacrament vermeerdering der heiligmakende
gratie? 3° Hoe worden de zonden in de heilige Kerk verge ven. B. Oud en Nieuw Testament :
1° Verhaal hoe Samuel van God geroepen werd? 2° Verhaal de hemelvaart van Christus.
II. Calligraphie. — Groot : Geduld. Middelsoort : Eendracht maaktmacht. Klein : Wie
in zijne jeugd niet gezaaid heeft, zal in zijnen verderen leeftijd niet maaien. De hoofdletters :
A, B, C, D, F, R, W. De cijfers.
III. Arithmétique. — 1° Wanneer is een geheel getal deelbaar door 3 ? Wanneer door 4?
2° a. Hoeveel vierkante decimeters zijn erin eene hectare? b. Welk verschil is er tusschen
eenen kubiek decimeter en het l/IOO van eenen kubiek meter? 3*^ Eene some wordt ver-
deeld tusschen drie erfgenamen : de eerste ontvangt het 1/4 der geheele som ; de tweede
de 2/5 van het overschot en de derde 9,900 frank. Welke som hadden zij te verdeelen?
Welk is het aandeel van elken erfgenaam, indien de laatste alleen al de onkosten, geschat
op 13 ten honderd der geheele som, moet betalen? 4° Een eiken balk is 2,5 decimeters
breed en 3.4 decimeters dik ; hij M^eegt 869.04 kilog. Welke is de lengte van dien balk,
indien men weet dat een kubiek decimeter eiken bout 0.852 kilog. weegt? 5° Eene som
van 5,460 frank blijft uitgezet gedurende 5 jaar, 4 maand, tegen 4 1/2 ten honderd 's jaars
Hoeveel intrest zal men ontvangen ?
IV. Eléments de langue maternelle. — A. Exercices pratiques sur la déclinaison et la con-
jugaison. — \° Verbuig in het enkelvoud en in het meervoud : a. de rijke pachter ; b. dit
gouden uurwerk. 2° Vervoeg in den onvolmaakt verleden tijd -. zijnen ouden meester ont-
moeten en zijnen hoed voor hem afnemen. 3° Geef van de volgende werkwoorden den
jsten persoon enkelvoud van den tegenwoordigen tijd en van den onvolmaakt verleden tijd
en het verleden deelwoord op : schrijven, lezen, loopen, springen, werpen.
B. Style épistolaire. — Schrijf aan uwen meester dat gij belet zijt de school bij te wonen.
Uwe moeder is ziek geworden. Verzoek hem dat hij eenen uwer makkers zou willen
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 259
gelasten u de lessen te doen keimen, welke in de school aangeleerd zijn ; gij zult trachten
die te huis te leeren. Gij hoopt dat uwe moeder weldra zal hersteld zijn en dit om twee
redenen, die gij aanduidt.
C. Dictée.
V. Géographie. — 1° Teeken de kaart der provincie Ôost-Vlaanderen en diiid er de
volgende punten op aan : a. de grenzen ; b. de steden ; c. de stroom en de rivieren. 2° Be-
paal de ligging der volgende steden in hunne provincie en zeg door welken stroom of
rivier zij bespoeld worden : Hoei, Oudenaarde, Kortrijk, Charleroi, Dinant. 3° Waar is
gelegen : de Adriatische zee ; de Etna ; de Zuiderzee ; de straat van Gibraltar ; het eiland
Korsika; de Balkans; de Teems ; de Kaap der Goede Hoop; Philadelphia ; Calcutta.
VI. Histoire de la Belgique. — 1° Verhaal in 't kort de geschiedenis van Karel den Stoute ?
2° In welken toestand bevonden zich handel en nijverheid, kunsten en wetenscbappen,
taal en letterkunde in ons land gedurende het Spaansche tijdvak ? Noem eenige beroemde
geleerden, schilders en beeldhouwers van dien tijd?
VII. Concours spécial de langue française. — 1° Vervoeg in den « imparfait de l'indi-
catif " en in den « futur simple » de volgende werkwoorden : arranger y reve7idre, con-
courir. 2^ Schrijf den « participe présent »» en den « participe passé » van de werkvroor-
den : sourire, voir, permettre. 3° Vertaal in 't nederlandsch : La pomme de terre nous
vient de l'Amérique. Elle réussit dans tous les terrains ; cependant la nature du sol a de
l'influence sur la quantité et la qualité des tubercules (knollen). On la plante au printemps.
La récolte des pommes de terre hâtives commence au mois de juin. Celles qui doivent
servir de provision d'hiver restent plus longtemps en terre. 4** Vertaal in 't fransch : In de
school zijn onderwijzers en leerlingen. De leerlingen hebben boeken, pennen, papier en
potlood, een liniaal, een lei en eene griffel. Men vindt er lessenaars, landkaarten, borden,
maten en gewichten. De onderwijzer heeft krijt om op het zwarte bord te schrijven.
Les 50 écoles du 3^ ressort (les deux cantons de Malines, ceux de Puers,
Lierre, Dufïel et Heyst-op-den-Berg) fournirent 247 concurrents, qui obtinrent
une moyenne de 93 points sur 200.
90 élèves prirent part à un concours spécial sur la langue française : ils
obtinrent une moyenne de 14 1/2 points sur 40.
B. Province de Brabant.
Série A. — I. Religion et morale. — 1° a. Racontez la mort du vieillard Eléazar et des
sept frères Machabées. b. Tirez de ce récit deux réflexions morales. 2"^ a. Qu'est-ce que la
sainte messe? b. En quoi consiste l'essence du saint sacrifice de la messe? c. Y a-t-il une
diff'érence entre le sacrifice de la messe et cebii de la croix? d. Pour quelle fin devons-nous
assister au saint sacrifice de la messe et l'ofl'rir à Dieu avec le prêtre.
II. Orthographe. — Les eaux qui tombent sur les arêtes et les sommets des montagnes,
descendent par une infinité de filets le long de leurs pentes ; elles en enlèvent quelques
parcelles, et y marquent leur passage par des sillons légers. Bientôt ces filets se réunissent
dans les creux plus marqués dont la surface des montagnes est labourée ; ils s'écoulent par
les vallées profondes qui en entament le pied et vont former ainsi les rivières et les fleuves
qui reportent à la mer les eaux que la mer avait données à l'atmosphère.
III. Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : Votre frère est un
ami que la nature vous donne.
IV. Rédaction. — Un orage a éclaté sur votre commune et a endommagé fortement les
maisons et les champs. Ecrivez à votre frère qui habite un village éloigné, pour lui faire
connaître cet événement.
V. Calligraphie. — Ecrivez : deux lignes en moyen, quatre lignes en fin, et les chiffres.
L'Europe, placée dans le nord-ouest de l'ancien continent, est la plus petite des cinq parties
260 . HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
du monde, mais la plus importante par sa civilisation. Ce n'est pas celle où il y a le plus
de production, mais c'est la mieux cultivée et la plus embellie par les travaux des hommes.
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VI. Arithmétique. — 1° Expliquez de combien de manières on peut rendre une fraction
ordinaire quatre fois plus petite. 2° J'ai reçu une somme de 108 fr. 84 c. pour l'intérêt
pendant huit mois d'un capital placé à 4 1/2 p. c. ; quel est ce capital? 3° Un marchand a
du froment de trois qualités différentes qu'il a achetées respectivement à 26 fr. 50 c, à
24 francs et à 22 francs l'hectolitre; il fait un mélange de 24 hectolitres de la P® qualité,
31.5 hectolitres de la 2^ et 40 hectolitres de la 3^ ; il en vend les 3/5 à 27 francs l'hectolitre;
cherchez à quel prix il devi'a revendre l'hectolitre du restant du mélange pour que le béné-
fice soit de 347 fr. 70 c.
VII. Système métrique. — 1° Un vase vide pèse 1 kilogramme 6 décagrammes; rempli
d'eau distillée, il pèse 6 kilogrammes 5 grammes. Quelle est la capacité de ce vase?
2^ Quelqu'un a un puits de 6 mètres de longueur, 4 mètres de largeur et 1™50 de profon-
deur. De combien doit-il approfondir ce puits pour qu'il puisse contenir 420 hectolitres ?
VIII. Géog7'aphie. — 1° Nommez les provinces belges arrosées par la Meuse et dites en
quoi consiste la principale richesse de ces provinces. 2*^ Comment feriez-vous, par bateau,
le voyage de Hal à Gand ?
IX. Histoire. — Qui était Philippe le Bon? Quelles étaient les provinces des Pays-Bas
soumises à son autorité? Quelles furent les causes et les effets de la bataille de Gavre
en 1453?
X. Concours spécial de langue française. — Thème. — De boom is een gewas. Evenals
de mensch spijs en drank gebruiken moet om te leven en te groeien, zoo heeft de boom
ook zijn voedsel noodig. Dit voedsel ontvangt hij deels door de wortelen uit de aarde, deels
door de bladeren uit de lucht. Er zijn verscheidene soorten van boomen; van sommige
boomen eet men de vruchten, deze heet men fruitboomen ; anderen dienen tôt sieraad :
allen leveren ons het bout, dat ons zoo nuttig is.
XI. Analyse grammaticale. — L'homme cultive la terre qui le nourrit de ses produits.
XII. Concours spécial de langue flamande. — Thème. — Les animaux sont très utiles
à l'homme. La vache et la chèvre lui donnent du lait ; le bœuf, le mouton, le porc lui four-
nissent la viande ; la poule et le canard lui procurent des œufs ; les poissons le nourrissent
de leur chair ; l'abeille lui donne son miel. Le mouton le revêt de sa laine, le ver à soie de
son fil soyeux. Le cheval, l'âne, le bœuf, le chien sont ses fidèles serviteurs.
XIII. Analyse grammaticale. — De boom is een gewas dat de aarde versiert.
Série B. • — I. Religion et morale. — 1° Racontez l'entretien que le roi Achab eut avec
le prophète Elie et le sacrifice de ce dernier. Tirez de ce récit une réflexion morale.
2° Nommez les péchés capitaux et ceux qui crient vengeance au ciel. De quels péchés
peut-on obtenir le pardon par le sacrement de pénitence? Que faut-il faire pour com-
battre la honte de confesser ses péchés?
II. Orthographe. — Le lin, plante annuelle, originaire du grand plateau de la haute
Asie, est depuis longtemps naturalisé en Europe. Les Egyptiens ont les premiers semé le
lin. Aujourd'hui la culture de cette plante est surtout très développée en Hollande, en
Belgique et dans le nord de la France. C'est le lin commun qui est la seule espèce cultivée.
Sa tige est sensiblement plus fine que celle du chanvre ; elle se ramifie vers le sommet et
porte des feuilles étroites, aiguës, placées alternativement à des hauteurs différentes.
III. Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : La vertu est un
trésor plus précieux que toutes les richesses.
IV. Rédaction. — Une fauvette a fait son nid dans un buisson de votre jardin. La pré-
sence de cet oiseau vous fait grand plaisir. Vous ne voulez pas le dénicher; pourquoi?
Écrivez tout cela dans une belle lettre à un ami.
V. Calligraphie. — Écrivez : deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.
L'Océanie, composée d'un grand nombre de terres disséminées dans le Grand-Océan, entre
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 2G1
l'Asie et TAmérique, est traversée par l'équateur ; cependant le climat n'y est point brûlant,
à cause des vents frais qu'y procure partout la mer. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VI. Arithmétique. — 1° Expliquez comment vous faites la soustraction suivante :
4 2/15 — 1 3/4. 2*^ Quelqu'un a dépensé les 2/7 de son argent et ensuite encore les 2/9 du
reste. Cherchez combien cet homme avait d'argent, sachant qu'après ses dépenses il lui
restait 17 fr. 50 c. 3° Trois personnes se sont associées pour un commerce de détail qui
leur rapporte, par an, un bénéfice de 30 p. c. des fonds versés. La V^ personne a mis
15,000 francs, la 2% 12,000 francs et la 3®, 10,000 francs ; quelle sera.au bout de l'année
la part du bénéfice net de chaque associé, si les frais à déduire s'élèvent à 7,509 francs?
VII. Système métrique. — 1° Une pièce de terre de forme rectangulaire, longue de
120 mètres et large de 85 mètres, a rapporté 23,04 hectolitres de blé; combien cela fait-il
par hectare. 2° Quelqu'un a un étang de forme rectangulaire qui a une longueur de
8""70 et une largeur de 6'^50. Il le fait approfondir de 75 centimètres et il met la terre
qui en provient sur un terrain de même forme, mesurant 15™00 de long et 1 1™31 de large;
de combien ce terrain s'élève ra-t-il ?
VIII. Géographie. — 1° Nommez les villes de notre pays qui se trouvent sur la ligne du
chemin de fer de Bruxelles à Cologne, en Allemagne. 2° Indiquez les localités de la Bel-
gique renommées pour la culture, a. du houblon, b. du tabac.
IX. Histoire. — 1'^ Où et en quelle année naquit Charles-Quint? Qui gouverna les Pays-
Bas sous le règne de ce prince? 2" Racontez brièvement les causes et les résultats de la
révolte des Gantois en 1539.
X. Concours spécial de langue française. — Thème. — De bie is een zeer vlijtig
diertje. Van den vroegen morgen tôt den laten avond is zij bezig met was en honig te ver-
gaderen. Zij zuigt den honig uit de bloemen en draagt hem in korveïi, die de menschen
voor haar bereid hebben. In eenen biekorf zijn veel duizende bien, waaronder de koningin.
Er zijn biekorven die in een jaar meer dan een kilogram was en twaalf of vijftien kilo-
grammen honig opleveren. De bien zijn zeer nuttige diertjes.
XI. Analyse grammaticale. — Les élèves qui étudient bien font des progrès rapides.
XII. Concours spécial de langue flamande. — Thème. — Le mouton est un animal
très utile. Il nous donne la laine, dont on fait une grande quantité d'étoIFes qui servent à
nous vêtir. Vos bas, votre pantalon sont faits d'étoffes de laine. Le viande du mouton est
une excellente nourriture. Sa peau sert à faire du cuir. Le mouton se nourrit principale-
ment d'herbe et de trèfles. Le berger conduit les moutons paître dans les champs et dans
la prairie.
XIII. Analyse gt^ammaticale . — Het kind dat zijne ouders bemint, is hun altijd gehoor-
zaam.
Série C. — Concours entre les élèves du sexe féminin. — I. Religion et morale. —
Culte éoangélique. — 1° Qu'est-ce que l'Evangile? Quel est l'abrégé de l'Evangile? 2» Quel
est l'enseignement de Jésus-Christ sur le pardon des offenses? (Citer des textes ou des para-
boles.)
Cidte israélite. — 1° Expliquer la solennité religieuse et montrer le but moral de la
fête du Souvenir et de celle du Grand-Pardon? 2° Quels sont nos devoirs envers nous-
mêmes, avons-nous des devoirs à l'égard des animaux et des choses et quels sont-ils?
Cidte catholique. — 1° a. Racontez l'institution du saint sacrement de l'Eucharistie, tout
ce qui se passa encore au cénacle immédiatement après ; b. Tirez de ce récit une réflexion
morale. 2° a. Pourquoi devons-nous à la sainte Vierge un culte supérieur à celui que nous
rendons aux anges et aux saints? b. Pourquoi pouvons-nous implorer avec confiance le
secours de la sainte Vierge? c. Qu'est-ce qui doit nous engager à dire souvent le chapelet?
II. Orthographe. — Le sucre est un produit végétal. La plante qui le fournit abondam-
ment appartient à la famille des graminées ; elle est connue sous le nom vulgaire de canne
à sucre. Cette plante est originaire des Indes orientales. Elle est répandue aujourd'hui dans
toute l'Amérique tropicale. La plante qui est consacrée en Europe à la production indus-
T. III. 17
262 filSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
trielle du sucre, c'est la betterave. Ce sont les racines volumineuses de ce végétal qui
contiennent le jus sucré. La préparation du sucre de betterave a pris une grande extension
en Belgique; elle forme dans certaines contrées une industrie importante.
III. Gro.mmaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : Heureux sont les
hommes qui se contentent de leur sort.
IV. Rédaction. — Une jeune fille que vous connaissez a renversé par étourderie une
lampe à pétrole sur ses vêtements et a été horriblement brûlée. Faites part de cet accident à
votre sœur qui se trouve en pension.
V. Calligraphie. — Ecrivez : Deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.
L'Amérique. Les parties les plus boréales de l'Amérique sont très froides; le climat est
froid aussi vers l'extrémité méridionale de ce continent ; mais il fait très chaud vers le
milieu qui est traversé par l'équateur. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
VI. Arithmétique. — 1° Expliquez comment vous divisez 0.426 par 2.4. 2° Les 5/9 d une
pièce d'étoffe vendus à3 fr. 45 c. le mètre, ont produit 141 fr. 45 c; quelle étaitla longueur
de la pièce entière ? 3° Un héritage de 50,800 francs doit être partagé entre une mère et
ses 5 enfants, 3 garçons et 2 filles, de telle sorte que la part des filles soit le double de
celle des garçons et celle de la mère égale à celle de tous les enfants ensemble avec
400 francs de plus; combien revient-il à la mère et à chaque enfant?
VII. Système métrique. — 1° Un boutiquier achète un paquet de safran de 0.625 kilo-
grammes, à 50 fr. 70 c. le kilogramme. Il le met en petits paquets de 3, 125 grammes qu'il
vend à raison de 0.25 francs le paquet. Combien gagne-t-il? 2° Un propriétaire a acheté une
pièce de terre de 2 hectares 25 centiares pour 13,575 fr. 95 c. Il vend 1 hectare 15 ares à
raison de 80 centimes le mètre carré et le restant à raison de 7,600 francs l'hectare. Com-
bien a-t-il gagné ?
VIII. Géographie. — 1*^ Quelle est la principale industrie de chacune des villes sui-
vantes : Gand, Liège, Hasselt, Grammont, Namur? 2^ Nommez les villes de la Flandre
orientale et dites, s'il y a lieu, sur quelles rivières elles sont situées.
IX. Histoire. 1° Quand et à la suite de quels événements la Belgique fut-elle réunie avec
la Hollande? 2° Pendant combien d'années le nouveau royaume des Pays-Bas a-t-il
existé ?
X. Concours spécial de langue française. — Thème. De hond is een huisdier. Hij is
den mensch van groot nut. De hond rust gewoonlijk bij dag. Des nachts bewaakt hij het
huis. Hij is zijnen meester getrouw en volgt hem op het eerste teeken. Dan springt hij
tegen hem op, blaft van vreugde, likt hem de hand en loopt hem vooruit. Wanneer hij
zijnen meester door boosdoeners aangetast of bedreigd ziet, verdedigt hij hem. De hond is
derhalve een trouw dier.
XI. Analyse grammaticale. — Le travail et l'économie sont deux sources de bonheur
domestique.
XII. Concours spécial de langue flamande. — Thème. Le fer est un métal. On en fait
des poêles pour chauffer nos chambres, des bêches et des charrues pour le cultivateur, et
une foule d'ustensiles pour les ouvriers. Le fer est extrait de la terre. Il est assez abondant
dans notre pays. Le fer est plus utile que l'or et l'argent; car sans lui nous n'aurions pas les
chemins de fer, sans lui nous n'aurions pas même un couteau pour couper notre pain.
XIII. Analyse grammaticale. — Een leerzaam kind is de vreugde zijner ouders.
24 écoles de garçons du canton d'Ixelles fournirent 90 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 87.8 points sur 135.
18 écoles de garçons du canton d'Assche fournirent 47 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 80 points sur 135.
32 écoles de garçons du canton de Louvain fournirent 105 concurrents,
qui obtinrent une moyenne de 67.3 points sur 135.
\
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 263
23 écoles de garçons du canton de Tirlemont fournirent 52 concurrents,
qui obtinrent une moyenne de 62.6 points sur 135.
21 écoles de garçons du canton de Lennick- Saint -Quentin fournirent
62 concurrents, qui obtinrent une moyenne de 75.5 points sur 135.
16 écoles de garçons du canton de Genappe fournirent 49 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 95.9 points sur 135.
10 écoles de garçons du canton de Bruxelles fournirent 67 concurrents,
qui obtinrent une moyenne de 98.8 points sur 135.
18 écoles de garçons du canton de Wolverthem fournirent 46 concurrents,
qui obtinrent une moyenne de 80 points sur 135.
12 écoles de garçons du canton de Léau fournirent 25 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 67.9 points sur 135.
C. Province de la Flandre occidentale.
I. Langue maternelle. — Dictée. — De Hond. De hond had zich bij Jupiter over de
mishandelingen van allerlei aard beklaagd, die hij van den mensch ondergaan moest.
Jupiter verbood hem anders dan met den stok te slaan. Nu zag de hond op een' tijd dat zijn
meester eene kwade luim had, en, voor slagen vreezende, ruimde hij aile stokken van den
vloer. Doch het hielp hem weinig, want nauwelijks had men dit opgemerkt, of de man, uit
den stal komende, sloeg hem erbarmlijk met den steel van de zweep die hij in de hand
had ; de vrouw met haar spinrokken, en de meid met een brandhout, en ieder van hen
beweerde dat zijn straftuig een stok was. Zelfs de kok liep hem met het braadspit na, en
noemde 't een' ijzeren stok. « Helaas ! « zei de lijder, <* ik moet het bekennen : die een
hond wil slaan, kan licht een stok vinden. « (Bilderdijk.)
P® question. — Ontleed spraakkundig het werkwoord van den eersten zin.
2® question. — Dat zijn meester een kwade luim had. Ruimde hij aile stokken van den
vloer. Druk met andere woorden de beteekenis dezer twee zinnen uit.
^^ question. — Waarom gaat opgemerkt op eene t uit?
4® question. — In welken naamval staan de woorden : de vrouw ? Leg uw antwoord uit?
5*^ question. — Vervoeg het werkwoord 5^6ian in den tegenwoordigen tijd der bijvoegende
wijze.
II. Style épistolaire. — Antwoord aan uwen vriend, die u schriftelijk gevraagd heeft :
Waarom heeft men eene maatschappij van kleine beschermers der dieren in uwe school
ingericht ?
III. Religion et morale. — Catéchisme : 1° Welke zijn de plichten der kinders jegens
hunne ouders? 2° Om welke reden moeten wij onze ouders eeren? 3° In welke gevallen
mogen wij onze ouders niet gehoorzamen?
IV. Histoire sainte. — 1° Hoe zondigde de opperpriester Heli in zijn gedrag ten
opzichte zijner zonen? Hoe werd hij door God gestraft? 2° Wie was Absalon? hoe gedroeg
hij zich jegens zijnen vader? welke straf onderging hij ?
V. Géographie. — Doe de grondgesteldheid, de natuui'lijke voortbrengselen en • de
nijverheid der provincie Henegouwen kennen?
VI. Histoire de Belgique. — Wie waren Breydel en Zannekin ; doe ze kennen?
VII. Arithmétique. — 1° Beredeneer de deeling van 138 : 5.75, uitsluitelijk onder het
oogpunt der tiendeelige getallen ? 2° Een landbouwer heeft een stuk zaailand van 4 hec-
taren 0050 in pacht genomen tegen 200 frank de hectare. Hij besteedt 409 frank aan mest
en bebouwingskosten voor geheel het stuk. Dit land brengt per hectare 26 hectoliters op,
die hij verkoopt aan 20 frank den hectoliter. Om zijne zuster, die weduwe is, ter hulp te
komen, staat hij haar 20 t. h. van zijne winst af. Hoeveel zal die weduwe ontvangen?
S'' Geef de volledige bepalingen van den vierkanten meter en van den frank f 4° Hoeveel
264 HISTOIRE DES CONCOURS ofoÉRAÛX.
liters kan een cylindrische bak inhouden, die een basis (grond) heeft van 2 vierkante
meters 1475oppervlakte en eene hoogte van 3'^20. Welk is, in hectogrammen, het gewicht
van het gestookt water, dat die bak kan inhouden?
VIII. Calligraphie. — Het dictaat.
Les 140 concurrents de 57 écoles du 3^ ressort obtinrent une moyenne
de 87 points sur 130.
La moyenne obtenue par les 167 concurrents de 46 écoles du 6^ ressort
fut de 68.5.
Z). Province de la Flandre orientale.
I. Religion et histoire sainte. — 1° Welk is het waar'digste der zeven heilige sakra-
menten? Wanneer en waarom heeft onze goddelijke zaligmaker het ingesteld ? 2° Wie was
de opvolger van den koning Salomon ; v^^at gaf er oorsprong aan den opstand en scheuring
der tien geslachten ; en vi^elke middelen gebruikte de overweldiger om te beletten, van
weder te keeren onder de gehoorzaamheid aan hunnen wettigen vorstverschuldigd? 3° Wat
geschiedt- er in de kerken op den zondag van Paschen, en waartoe dienen later de voor-
werpen alsdan gewijd?
II. Calligraphie. — 1° (Moyen) -. Lieve Moeder.
2° (Fin) : 'k Vond tôt nu geen smaak in 't leeren,
't School gaan scheen me een ware straf.
Maar ik wil mij voor goed bekeeren ;
Moeder, droog uw tranen af.
"k Ga mijn vlijt en ijver toonen
En een hart dat u bemint.
Zoo zegt gij, zal ik u loonen
Als een wijs endeugdzaam kind.
1, 2, 3, 4,5,6,7, 8, 9, 0,
III. Dictée.
IV. Style épistolaire. — Frans schrijft aan den geneesheer der naburige stad om zijne
hulp in te roepen voor zijnen vader, die erg gewond te bed ligt; hij verhaait hem hoe dit
ongeluk is voorgevallen.
V. Arithmétique. — P Een bediende w^int dagelijks 5 fr. 50 c. Hoeveel is zijne winst,
als hij maar 7/12 van het jaarkan vi^erken? 2*^ Een koopman heeft 8 stukken laken gekocht
van 48 1/4 meters ieder, tegen 14 fr. 75 c. den meter. Hij verkoopt al dit laken met eene
winst van 7 1/2 t. h. Men vraagt den verkoopprijs per meter en de geheele winst?
VI. Système légal des poids et mesures. — 1° lemand koopt eenen grond van 4 hectaren
6 centiaren, aan 9,060 frank de hectare; hij verkoopt er de helft van aan 104 frank de
are, en de andere helft aan 85 centiemen den vierkanten meter. Zal hij gewonnen of ver-
loren hebben en hoeveel? 2° Pieter heeft eenen muur laten maken, die 20 meters lang,
3 meters 8 decimeters hoog en 23 decimeters dik is. Jan heeft ook eenen muur laten maken
van 21 en half kubiek meters inhoud. Welk is het verschil van inhoud dezer twee muren?
VII. Histoire. — 1° Noem de vorsten van het huis van Burgondië, die over ons land
geregeerd hebben. 2° Ten gevolge van welke gebeurtenissen is op het einde der laatste
eeuw ons vaderland aan Frankrijk vereenigd geweest?
VIII. Géographie. — 1° Een schipper die te Boom eene lading pannen genomen heeft,
moet dezelve te Kortrijk lossen. Door welke wateren heeft hij te varen en welke steden zal
hij op zijne reis ontmoeten ? 2° In welke steden vindt men de voornaamste messenmakerijen
en wapenfabrieken, en in welke provinciën en op welke wateren zijn die plaatsen gelegen?
Les 61 concurrents de 15 écoles du canton d'Aerzele obtinrent une
moyenne de 17.3 points sur 30 pour la religion et de 96 points sur 150 pour
les autres branches.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 265
Les 33 concurrents de 7 écoles du canton de Tamise obtinrent une
moyenne de 22.6 points sur 30 pour la religion et de 82.7 points sur 150
•pour les autres branches.
Les 15 concurrents de 3 écoles du canton de Waerschoot obtinrent une
moyenne de 20 points sur 30 pour la religion et de 106 points sur 150 pour
les autres branches.
Les 44 concurrents de 11 écoles du canton de Deynze obtinrent une
moyenne de 10.8 points sur 30 pour la religion et de 80.1 points sur 150
pour les autres branches.
Les 38 concurrents de 10 écoles du canton de Hamme obtinrent une
moyenne de 20 points sur 30 pour la religion et de 98 points sur 150 pour
les autres branches.
Les 38 concurrents de 9 écoles du canton de Wetteren obtinrent une
moyenne de 16.7 points sur 30 pour la religion et de 89 points sur 150
pour les autres branches.
E. Province de Hainaut.
Épreuve orale.
I. Lecture. — Explications. — Les concurrents liront le morceau ci-dessous.
Le rossignol. Par une belle soirée de printemps, un jeune enfant, accompagné de son
maître, se promenait sur la lisière d'une verte forêt.. Soudain le rossignol, après un brillant
prélude, lança dans les airs ses notes les plus sonores. — Quelle délicieuse harmonie ! s'écria
l'enfant ; je serais bien heureux d'entendre de plus près ce chantre si mélodieux. Si nous
avancions vers l'endroit où il est caché ! — N'en faites rien, dit le maître ; le rossignol est
sauvage et ombrageux ; notre approche suffirait pour le réduire au silence ; c'est dans les
lieux écartés qu'il se plaît à déployer toutes les 7'essources de son incomparable organe.
— Mais pourquoi donc, continua l'enfant, pourquoi, lui si habile, se cache-t-il tîomme les
hiboux, tandis qu'une infinité d'oiseaux au chant monotone ne cessent de voltiger autour de
nous dans nos jardins? — Enfant, reprit le maître, très souvent le vrai mérite est timide;
pour en jouir, il faut savoir le rechercher.
Immédiatement après la lecture, le concurrent expliquera la signification des cinq mots
soulignés (prélude, notes, mélodieux, ressources, timide).
Épreuve écrite.
Langue française. — Les concurrents écriront sous la dictée les lignes suivantes, qu'ils
ne pourront remettre au net.
La modestie. De toutes les vertus que l'éducation peut avoir développées chez les jeunes
gens, la modestie est Vune des plus précieuses. Quels que soient le talent et la grâce qui
révèlent le mérite d'un jeune homme, on lui en tiendra peu de compte s'il se montre
orgueilleux et importun. Au contraire, la modestie et la réserve relèveront bien haut dans
l'opinion des gens avec lesquels il aura des rapports.
Vous avez sans doute remarqué, mes amis, que les personnes sensées n'étourdissent pas le
monde par des poursuites et un bavardage fatigants ; vous les avez toujours vues garder une
sage retenue dans les conversations où elles se trouvaient mêlées ; jamais on ne les a criti-
quées pour s'être rendues insupportables par des observations déplacées ; jamais elles ne se
sont montrées gênantes par un empressement excessif; jamais on ne leur a reproché d'avoir
trop parlé d'elles-mêmes. Suivez leur exemple, mes amis ; ne fatiguez personne de vos assi-
duités ; n'ennuyez pas les autres du récit de vos histoires personnelles, et rappelez-vous
266 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
toujours qu'il faut que les jeunes gens acquièrent la modestie, s'ils veulent être aimés et
recherchés.
Grammaire. — 1" Indiquez la nature de chacune des quatre dernières propositions de
la dictée ci-dessus, et justifiez votre réponse, 2*^ A quel mode et à quel temps est employé
le verbe acquièrent^ qui est souligné dans la dernière phrase de la dictée? Pourquoi?
3° Dites la nature et la fonction des mots que et l'une, qui sont soulignés dans la première
phrase de la dictée. A^ Donnez deux verbes composés du verbe simple voir et employez
chacun de ces verbes dans une phrase exprimant une vérité générale et utile.
Rédaction. — Notre ami Louis se plaît à dénicher les petits oiseaux. Dans une lettre
d'une quinzaine de lignes, vous lui adressez des représentations à ce sujet.
Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1° Effectuez et raisonnez la divi-
sion suivante 6.8 : 0.025. 2° Le bassin d'une fontaine reçoit 6/7 de litre d'eau en 2/3 de
minute et il perd 8/11 de litre de cette eau en 4/5 de minute. Après combien de minutes le
bassin, qui était d'abord vide, contiendra-t-il 41 11/12 litres d'eau? 3° J'achète, pour
7,680 francs, un terrain de forme rectangulaire, que je paie à raison de 9,600 francs l'hec-
tare. Ce terrain a 64 mètres de largeur. Quelle en est la longueur? 4° Une personne place
d'abord 2,400 francs à 5 p. c. par an. Quatre ans et deux mois plus tard, elle place
5,000 francs à 4 p. c. Combien de temps après le premier placement ces deux capitaux
auront-ils rapporté le même intérêt ?
Histoire et géographie. — 1" Faites connaître la date, la cause, quelques détails et les
deux conséquences importantes du fait par lequel s'illustra Jean le Victorieux . 2° Indiquez
l'époque, la cause, les faits les plus marquants et les résultats de la révolution brabançonne.
3° Faites connaître les noms des provinces et des villes que la Meuse arrose en Belgique,
et citez les principaux affluents de ce fleuve, avec l'endroit où ils s'y jettent. 4° Indiquez,
en suivant l'ordre de leur situation, les mers qui baignent l'Europe.
Écriture. — Les concurrents écriront la phrase suivante : La belladone est une plante
dont toutes les parties sont vénéneuses. Elle croît sur les montagnes, dans les fossés ombra-
gés, le long des haies, des murs et des taillis. Elle a le port triste, comme la plupart des
végétaux pernicieux.
N. B. — Deux lignes en moyen et le reste en fin.
12 écoles du canton de Flobecq fournirent 13 concurrents, qui obtinrent
une moyenne de 80 points sur 150.
8 écoles du canton de Péruwelz fournirent 19 concurrents, qui obtinrent
une moyenne de 92 points sur 150.
18 écoles du canton de Pâturages fournirent 29 concurrents, qui obtinrent
une moyenne de 87 points sur 150.
25 écoles du canton deRœulx fournirent 50 concurrents, qui obtinrent une
moyenne de 68 points sur 150.
17 écoles du canton de Tournai fournirent 34 concurrents, qui obtinrent
une moyenne de 63 points sur 150.
F. Province de Liège.
I. Religion. — Doctrine chrétienne : 1° Qu'est-ce que la foi? Quels sont les articles de
foi que tout chrétien doit savoir et croire de nécessité de moyen pour être sauvé?
2° Qu'est-ce que a. le péché, b. le péché mortel? c. Que faut-il pour qu'un péché soit mortel?
3° Qu'est-ce que le sacrement de pénitence? Qu'est-ce que a. la contrition, b. la contrition
parfaite, c. la contrition imparfaite ou l'attrition? Quelle différence y a-t-il entre la contri-
tion parfaite et la contrition imparfaite? — Histoire sainte : 1° A qui la promesse du
Messie fut-elle faite depuis la chute de l'homme jusqu'à David exclusivement? 2^ Avant
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 267
d'aller en captivité, quelle était la conduite de Tobie envers Dieu ; envers le prochain ;
envers son fils. 3° Quel mystère se révéla au baptême de Jésus-Christ et comment? 4° Que
dit Jésus-Christ à son père dans le jardin des Oliviers? Que reprocha-t-il aux apôtres dans
ce jardin? Que fit saint Pierre chez le grand-prêtre Caïphe?
II. Langue française. — Rédaction-lettre : Ecrivez à un ami malade, pour lui inspirer
du courage et de la patience.
Dictée : Il est beau de reconnaître ses torts. Tout le monde commet des fautes, mais joew
d'hommes ont le courage de les avouer. C'est un défaut, mon cher enfant, que souvent on a
déjà à votre âge. On blesse un ami, on oublie le respect dû à un supérieur, on afflige ses
parents par sa désobéissance, et un amour-propre mal placé empêche de reconnaître tout
de suite ses torts et de les réparer. Parfois, pour les causes les plus futiles, vous vous
brouillez avec un condisciple, un ami. Après le premier moment d'emportement, la
réflexion vient ; vous sentez que vous avez tort, mais vous ne voulez pas faire le premier
pas ; vous craignez que vos compagnons ne vous accusent de lâcheté ; un sot respect
humain vous arrête, et vous perdez par votre obstination un ami dont l'affection vous était
précieuse. Ce fol entêtement a sa source dans l'orgueil. Mais l'orgueil va plus loin : il vous
conseille parfois de ne pas reconnaître vos torts envers vos supérieurs. Vous avez manqué
de déférence envers votre instituteur, mal accueilli une réprimande méritée, murmuré
contre une punition juste ; vous êtes coupable, mais vous n'avez pas le courage de présenter
vos excuses à cet homme qui vous prodigue les soins les plus paternels. L'entêtement
vous rend ingrat. Que sera-ce quand vous résistez à vos parents mêmes, quand vous
affligez un père qui se sacrifie pour vous préparer un avenir heureux, une mère dont la
tendresse vous entoure et vous protège depuis le berceau? Ah ! mon enfant, s'il vous arrive
de les offenser, hâtez-vous de leur exprimer vos regrets. Après les avoir affligés par votre
faute, consolez-les par votre repentir ; vous ferez renaître le bonheur dans le cœur de votre
père, vous verrez couler des larmes de joie des yeux de votre mère, et vous serez plus heu-
reux vous-même, car le ciel bénit un fils soumis et respectueux.
Questions sur le texte de la dictée. — l*^ Peu d'hommes ont. Expliquez l'accord du verbe
ont avec son sujet. 2° Trouvez dans les deux 'premières phrases un adverbe de temps et un
adverbe de quantité ; expliquez la fonction de chacun d'eux. 3° Respect. Formez au moyen
de ce mot un verbe, deux adjectifs et un adverbe, et employez les dérivés que vous trouverez
dans des phrases exprimant chacune une notion utile. 4" Quelle diff'érence de signification
y a-t-il entre les expressions to2<^ de suite et de suite? 5° Vous ne voulez pas faire le pr'emier
pas. Dites cela d'une autre manière. 6° Vous craignez que vos compagnons ne vous accusent.
A quel mode se trouve le verbe accusent et pourquoi ? Justifiez aussi l'emploi de la négation
ne dans cette phrase. 7° A vos parents mêmes. Le mot mêmes est-il au singulier ou au
pluriel ? Pourquoi ? 8° Après les avoir affligés. Expliquez l'accord du participe passé.
III. Arithmétique. — Calcul ioituitif (mental) . — 1" Indiquez un moyen simple et facile
pour faire la multiplication d'un nombre entier par 1 1 . Appliquez le procédé aux deux
exemples suivants : 35 X 1 1 et 68 X 11 . 2° Dites comment on divise un nombre entier
par une fraction. Appliquez la règle à l'exemple suivant : 4 : 3/5. Montrez l'exactitude du
résultat par une construction graphique.
Calcul écrit. — 1° Une mère de famille a acheté du drap à raison de 9 francs le mètre;
elle a payé en tout 63 francs. Combien de mètres a-t-elle obtenus? Ce problème peut être
résolu par une division. Indiquez les éléments de cette division et justifiez votre réponse.
Le quotient de cette division n'est pas de la même nature que le dividende ; mais n'arrive-t-il
pas quelquefois que, dans une division, le quotient soit de la môme nature que le divi-
dende? Dites dans quel cas il en est ainsi. Expliquez votre réponse par un exemple.
2° Dites comment on transforme une fraction oi'dinaire en une fraction décimale équiva-
lente. Appliquez la règle à la fraction 5/7. Cherchez le résultat à un millième près. Expli-
quez votre réponse. 3° Deux voyageurs vont à la rencontre l'un de l'autre. Au moment où
ils se mettent en marche, ils sont distants do 5 kilomètres 4 décamètres. Le premier fait
90 mètres par minute; le second en fait 78. On demande a. après combien de minutes les
deux voyageurs se rencontrent, b. à (juelle distance chacun d'eux sera alors de son poin
268 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
de départ. 4° Quelqu'un avait placé une certaine somme d'argent à 4 1/2 p. c. par an ; ce
qui lui procurait un revenu annuel de 202 fr. 50 c. On lui a remboursé le capital et il l'a
placé à nouveau ; mais il ne peut obtenir de son second placement que 1 80 francs de rente
annuelle. A quel taux est actuellement placé son argent?
IV, Dessin. — Une feuille de lierre de 2 décimètres de hauteur environ.
Les 75 concurrents de 22 écoles du canton de Liège (ville) obtinrent une
moyenne de 58.6 points sur 100 (branches obligatoires).
Les 32 concurrents de 17 écoles du canton de Limbourg obtinrent une
moyenne de 40.6 points sur 100 (branches obligatoires).
Les 58 concurrents de 24 écoles du canton de Spa obtinrent une moyenne
de 55.8 points sur 100 (branches obligatoires).
Les 39 concurrents de 24 écoles du canton de Louveigné obtinrent une
moyenne de 45.2 points sur 100 (branches obligatoires).
Les 101 concurrents de 39 écoles du canton de Huy obtinrent une moyenne
de 41.2 points sur 100 (branches obligatoires).
Les 55 concurrents de 24 écoles du canton de Landen obtinrent une
moyenne de 37.7 points sur 100 (branches obligatoires).
Les 39 concurrents de 14 écoles du canton de Héron obtinrent une
moyenne de 48.71 points sur 100 (branches obligatoires).
G. Province de Limbourg.
I. Lecture. — Sujet : « Het geweten. « Zie het leesboek Be Kinderhriend, bl. 399.
Question. — 1° Wanneer hebt gij het meeste vermaak? Hoe zijt gij gesteld, als gij traag
of stout geweest zijt? Wat verwijt u dan het gev^eten?
II. Écriture. — (Moyen) : Beproef uwe schouders, eer gij draagt. (Fin) : Als de heer liet
huis niet bouwt, arbeiden zij vergeefs, die hetzelve oprichten. Cijfers 2, 3, 4, 5, 7, 9.
III. Langue maternelle . — Biciée : Hebt gij al eens aan de zon gevraagd, v^^aar zij naar
toe gaat, wanneer zij des avonds aan de w^esterkimme daalt? Gij dcnkt toch wel, dat
daarginder ook menschen wonen, die zij verlichten moet, en dat zij ook daar over velden
en weiden, dorpen en steden schijnt. Hebt gij al eens aan de beek gevraagd, die daar
buiten voorbijloopt : Waar gaat gij heen, klare vliet? Rusteloos spoedt zich het beekje
voort ; het moet naar den stroom, en met hem langs vêle schoone steden naar de zee. Of
hebt gij gezien, hoe in den herfst de zwaluwen rond den kerktoren omvliegen en dan in
troepen door de blauwe lucht henentrekken ? 0, konden wij met hen reizen! met de zon
over de bergen, met het beekje door het dal, met de zv^'aluvvren naar verre streken ! Daar
moet veel te zien zijn, want Gods aarde is groot en schoon, en aan afwisselingen rijk.
Analyse. — Zij, denkt, daarginder, menschen, die.
Grammaire. — 1° Spoedt, waarom moet hier dit woord met dt geschreven worden?
2° Steden : Volgens welken regel wordt de lange e in dit woord door eene enkele e voor-
gesteld ?
Composition. — Een zoon (eene dochter) schrijft aan zijnen vader. Weldra zullen zijne
studiën een einde nemen. Naar het verlangen zijner ouders, zal hij (zij) in 't vaderlijk huis
wederkeeren om zich op den handel toe te leggen. Hij (zij) is gelukkig, als hij nadenkt, dat
hij door zijnen arbeid aan zijne ouders een welverdiende rust zal kunnen verschaffen.
IV. Histoire. — 1° Wie was Karel de Groote? Hoe heeft hij zich beroemd gemaakt?
2° Wanneer en door welk verdrag werd België met Holland vereenigd? Hoeveel jaren
lieeft de vereeniging geduurd?
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 269
V. A7nthmétique. — 1° Een winkelier koopt een stuk laken 637 fr. 50 c. Hij ver-
koopt het voor 750 frank en wint alzoo 1 fr. 50 c. per meter. Hoe lang is dit stuk?
2° Een handelaar verkoopt de 3/5 van een stuk stoffe tegen 4 fr. 50 c. den meter en ont-
vangt daarvoor 202 fr. 50 c. "Welke was de lengte van het geheele stuk?
Système métrique. — 1° Welke zou de w^aarde zijn van een vloeistof, waarmede een
kubusvormige bak gevuld is, die 35 centimeters lengte, 28 centimeters breedte en 32 cen-
timeters diepte heeft, indien de deciliter dezer vloeistof 25 centiemen kost? 2° Ik heb drie
kisten suiker gekocht ; de eerste weegt 56 kilog. 5 hectog. 6 decag. ; de tweede 58 kilog.
4 hectog. 4 decag. ; ik heb het gewicht der derde kist vergeten, maar ik weet, dat ik voor
het geheel, gerekend tegen 12 centiemen den hectogram, 210 fr. 48 c. betaald heb. Welk
is het gewicht der derde kist ?
Les 42 concurrents de 21 écoles du canton de Saint-Trond obtinrent une
moyenne de 75 points sur 200.
Les 30 concurrents de 16 écoles du canton de Sichem-Sussen obtinrent
une moyenne de 98 points sur 200.
Les 31 concurrents de 15 écoles du canton de Peer obtinrent une
moyenne de 113 points sur 200.
H. Province de Luxembourg.
Pour les branches autres que la langue maternelle, les élèves allemands ont la faculté de
répondre en allemand ou en français et, s'ils le désirent, le jury leur traduit les questions
en allemand.
Épreuve écrite.
I. Langue française. — Dictée : Le retour des oiseaux au printemps est le premier
signal et la douce annonce du réveil de la nature vivante. Les fauvettes arrivent au moment
où les arbres développent leurs feuilles ; elles se dispersent dans toute l'étendue de nos
campagnes. Les unes viennent habiter nos jardins, d'autres préfèrent les avenues et les
bosquets ; plusieurs espèces s'enfoncent dans les grands bois, et quelques-unes se cachent
au milieu des roseaux. Ainsi, ces jolis oiseaux remplissent tous les lieux de la terre, et les
animent par les mouvements et les accents de leur tendre gaieté.
Analyse grammaticale. — Faites l'analyse des mots soulignés y compris leur fonction.
Grammaire. — Mettez la deuxième phrase de la dictée au passé indéfini (Les fauvettes...
de nos campagnes), et justifiez l'orthographe des participes passés.
IL Langue allemande. — Dictée: Aus unendlich vielen Quellen strômt im Fruhling das
Leben hervor. Neue Bliithen ubersâen mit jeder Stunde Baume und Hecken ; frohlicher
grunt mit jedem Tage die Erde mit ibren Thalern,Wieson, Giirten und Aeckern. Das junge
Reis treibt Augen ; nach und nach belauben sich auch die Wàlder und nehmen uns in
ihren angenehmen dunkeln Schatten wieder auf. In der Luft singen die Lerchen ; in den
Gebûschen die Nachtigallen, im harmonischen Einklange mit tausend anderen lieblichen
Sangern, die ihre Jubeltône nach oben hinaufsenden, woher ailes Gute kommt.
Analyse grammaticale. — Analysirt die unterstrichenen Wôrter.
Grammaire. — Setzet die Zeitworter : treiben, belauben, aufnehmen, singen, hinauf-
senden und kommen a. in die erste Person der Einzahl der Mitvergangenheit der Wirk-
lichkeitsform (imparfait de l'indicatif;, b. in das Mittelwort der Vergangenheit (participe
passé).
III. Écriture. — Les élèves écriront : 1° en moyen, la première ligne de la. dictée; 2° en
fin, les trois premières lignes de la dictée ; 3° les lettres majuscules ; 4° les 10 chiffres.
IV. Calcul. — 1^ Une couturière achète pour 100 francs do la toile qui coûte 80 cen-
times le mètre pour en faire des chemises : cherchez a. combien elle aura de mètres de
270 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
cette toile; b. combien elle aura de chemises si pour chacune il lui faut 1 mètre 2/3.
2° Pour planchéier une chambre qui a 6 mètres de long et 5 mètres de large, on achète
des planches de 3 mètres de long sur 25 centimètres de large ; cherchez a. combien il faut
de ces planches ; b. combien elles coûtent ensemble, à 2 fr. 65 c. la planche.
V. Systèyne métrique. — Un réservoir, rempli d'eau pure, a 4 mètres de longueur,
3 mètres de largeur et 2"'27 de profondeur : Quel est le poids de Teau qu'il contient ?
VI. Histoire. — Donnez un résumé des règnes des archiducs Albert et Isabelle.
VII. Géographie. — Faites de mémoire la carte de la province de Liège, comprenant
1° les bornes de la province avec l'indication des provinces ou pays limitrophes ; 2° le cours
de la Meuse, de l'Ourthe, de l'Amblève, de la Vesdre et du Houyoux ; 3'^ les noms et la
situation des villes chefs-lieux d'arrondissement judiciaire. En marge vous indiquerez la
principale industrie de chacune de ces villes.
Épreiwe orale.
I. Lecture. — Le jury choisira un morceau en prose dans le livre de lecture en usage.
II. Langue maternelle. — Grammaire française. — 1° Dans les phrases suivantes, cor-
rigez, s'il y a lieu, les mots soulignés, épelez-les comme ils doivent être écrits, et justifiez-en
l'orthographe. « Voilà des personnes tout charm,ant, charmant tout ceux qui les voient.
C'est vous ou moi qui a raison. « 2" Mettez les verbes suivants à la première personne du sin-
gulier a. du présent; b. de l'imparfait; c. du passé défini; d. du passé indéfini, et e. du
futur simple de l'indicatif et épelez-les chaque fois : Envoyer, aller, venir, savoir, prendre.
Grammaij^e allemande. — 1" Deklinirt in der Einzahl und in der Mehrzahl die persôn-
lichen Fûrwôrter : ich, du, er, sie, es. 2" Setzet folgende Zeitwôrter in die zweite Person
derÉinzahl a. der Gegenwart; b. der Mitvergangenheit ; c. der Vergangenheit der Wir-
klichkeitsform und in die Einzahl der Befehlsform und buchstabirt sie jedesmal : sehen,
entlaufen, ausgehen, anbieten, bitten, lesen, sitzen, sich setzen, sich waschen.
III. Arithmétique. — 1° Comment divise-t-on un nombre entier par une faction.
Exemple 4 : 2/3? 2° Comment réduit-on au même dénominateur (le plus petit) plusieurs
fractions dont les dénominateurs ont des facteurs communs? Exemple 9/16, 7/24, 5/36.
IV. Calcul mental. — 4 mètres de drap coûtent 72 francs; combien coûteront 2 mètres
et 5/6 du mêine drap. 2° 5 ouvriers ont employé 35 jours pour faire un certain ouvrage ;
combien 25 ouvriers de même force auraient-ils employé de jours pour faire le même
ouvrage?
V. Système métrique. — 1° Énoncez le nombre 2.567 en mètres carrés, décimètres
carrés, etc. 2° Combien 2 mètres cubes et 5 décimètres cubes valent-ils de décilitres?
VI. Histoire. — 1° Où et en quelle année Charles Martel livra-t-il une grande bataille
aux Mahométans? Quel a été le résultat de cette bataille ? 2° Citez la date a. de l'élection
et b. de l'inauguration du roi belge Léopold I®^.
VII. Géographie. — 1° Nommez trois grandes chaînes de montagnes de l'Europe, et
indiquez-en la situation, 2° Sur quelles provinces s'étend la juridiction de la cour d'appel
de Liège.
VIII. Chant. — Les élèves exécuteront un chant scolaire à leur choix.
Les 29 concurrents de 16 écoles du canton de Fauvillers obtinrent une
moyenne de 123.5 points sur 155.
Les 43 concurrents de 23 écoles du canton de Sibret obtinrent une
moyenne de 120.2 points sur 155.
Les 57 concurrents de 25 écoles du canton de Durbuy obtinrent une
moyenne de 136.6 points sur 155.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 271
/. Province de Namur.
I. Langue française. — A. Dictée. — Le rouleau. Considérez un sol fraîchement remué,
vous constaterez la présence d'une foule de mottes dures que la herse n'a pas brisées, et,
entre ces mottes, des vides et des interstices nombreux. Ces petits blocs ont été seulement
déplacés, retournés, mis en saillie à la surface ; le rouleau vient à point pour les écraser,
pour achever d'émietter le sol. Il fait aussi disparaître les vides et égalise la surface tout
en la comprimant. Ce tassement a pour résultat d'assurer aux graines qui vont être confiées
à la terre, la fraîcheur indispensable à leur germination. L'humidité, en effet, remonte,
après le roulage, à la portée des plantes. En voulez-vous une preuve? Voyez les jardiniers
tasser, avec la main, la terre qu'ils placent dans les pots de fleurs, et battre, à l'aide d'une
planche, les plates-bandes qu'ils viennent de bêcher et de râteler. Notez enfin que la jeune
plante trouvera un meilleur appui sur un champ raffermi.
B. Explication du texte. — l'' Quelle est la valeur de la particule dis dans disparaître.
Donnez un substantif formé de ce verbe. Dites le contraire de disparaître. Ajoutez-y quatre
autres mots appartenant à la même famille. 2^ Quelle est la racine du verbe tasser ? Formez
de cette racine un substantif et un autre verbe. Employez l'un de ces mots dans une phrase
ayant trait à l'agriculture.
C. Grammaire. — 1" Quelle est la nature des propositions contenues dans la dernière
phrase de la dictée? 2° Faites connaître, en justifiant votre réponse : a. le mode, le temps
et le sujet du verbe notez ; b. la nature et la fonction des mots enfin et que ; c. la nature et
la fonction du mot champ.
D. Style. — Ecrivez à l'un de vos amis qui habite la province de Liège pour lui annoncer
que depuis quelque temps votre instituteur vous donne des leçons sur l'agriculture et
l'hygiène. Dites-lui le plaisir que vous éprouvez à ces leçons et les avantages que vous
comptez en retirer pour l'avenir,
II. Arithmétique et système métrique. — 1° Effectuez l'opération suivante 15 : 5/9.
Expliquez, en vous appuyant sur la définition de la division, pourquoi le quotient obtenu
est plus grand que le dividende, 2° Un ouvrier plafonneur a entrepris, à raison de 10 cen-
times le mètre carré, le blanchissage des murs et du plafond d'une salle ayant 10 mètres
de longueur, 7 mètres 50 centimètres de largeur et 4 mètres de hauteur. Combien recevra-
t-il pour ce travail? 3" On a placé 128 pièces de cinq francs en argent sur l'un des plateaux
d'une balance; sur l'autre plateau se trouve un vase vide pesant 85 décagrammes. Pour-
riez-vous dire en litres, la quantité d'eau distillée qu'il faut verser dans le vase pour établir
l'équilibre ? 4° Un oncle a laissé, par testament, les 3/8 de sa fortune à son neveu, le tiers
à sa nièce et le reste au bureau de bienfaisance dont la part, placée à 4 1/2 p. c, donne
une rente annuelle de 630 francs. Cherchez la part du bureau de bienfaisance, celle du
neveu et celle de la nièce.
III. Histoire et géographie. — \° Dites ce que vous savez de Godefroid de Bouillon.
2° Dessinez la carte de la province de Luxembourg en y indiquant : a. les bornes ; b. les
deux principaux cours d'eau ; c. les voies ferrées qui aboutissent aux chefs-lieux d'arron-
dissement; d. faire connaître les produits des trois règnes que l'on trouve particulièrement
dans cette province. 3° Faites le voyage d'Ostende à Constantinople en indiquant les mers
que vous traversez.
Les 78 concurrents de 20 écoles du canton de Gembloux obtinrent une
moyenne de 59.1 points sur 100.
Les 126 concurrents de 33 écoles du canton de Dinant obtinrent une
moyenne de 58.8 points sur 100.
Les 76 concurrents de 23 écoles du canton de Gouvin obtinrent une
moyenne do 66.3 points sur 100.
Les 92 concurrents de 25 écoles du canton de Walcourt obtinrent une
moyenne de 71.2 points sur 100.
272
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2« SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
Établissements du degré inférieur : écoles moyennes.
I. Établissements concurrents.
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D'ÉLÈVES
NOMBRE
D'ÉLÈVES il
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41
Ostende(éc. patron.)
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Binche (éc. patr.) .
1
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42
Pâturages. . . .
7
10
Boom
3
3
»
43
Pecq (éc. comm.) .
2
11
Braine-le-Comte. .
7
»
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44
Péruwelz ....
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3
12
Bruges
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2
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45
Quiévrain (ée. comm.)
2
2
13
Bruxelles (éc. comm.).
8
8
1
46
Renaix
4
3
14
Châtelet ....
2
2
»
).
47
Rochefort. . . .
2
..
15
Courtrai (éc. paironn.).
8
>'
8
»
48
Rœulx
4
2
1
16
Couvin
9
3
>'
»
49
Saint-Ghislain . .
6
1
17
Diest
1
»
1
»
50
Saint-Hubert. . .
2
»
18
Dinant
6
1
'.
»
51
S'-J.-t.-Noode (comm.)
1
..
19
Ellezelles (éc.comm.).
2
«
»
>'
52
Saint-Trond . . .
1
1
20
Fleurus(id.) . . .
9
1
«
»
53
Schaerbeek(éc.coinm.)
11
»
11
21
Fosses
5
2
»
>'
54
Seraing (éc. comm.).
5
>'
22
Furnes
2
2
2
2
55
Soignies ....
13
2
23
Gosselies ....
7
4
»
>'
56
Spa
6
1
24
Hal
4
4
4
4
57
Stavelot ....
9
4
25
Hervé (éc. patronn.)
3
"
»
>'
58
Thuin
4
»
26
Houdeng-Aimeries .
7
1
»
»
59
Tongres ...
6
2
27
Huy
4
>•
»
»
60
Turnhout ...
1
>'
28
Ixelles (éc. comm,).
12
4
12
4
61
Verviers (éc. comm. )
10
»
29
Jodoigne ....
2
8
»
»
62
Virton
5
»
30
Jumet léc.comm.) .
4
1
»
)>
63
Visé
6
«
31
Liège (id.)
7
»
>>
»
64
"Waremme . . .
6
).
32
Lierre
4
»
4
»
65
Wavre
4
»
33
Limbourg. . . ,
8
»
»
»
66
Ypres
5
1
34
Lokeren (éc. comm.)
A reporter. . .
3
..
3
..
Totaux. . .
23
160
39
66
14
317
63
119
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 273
Soit 45 écoles moyennes de l'État, 13 écoles moyennes communales,
5 écoles moyennes patronnées et 3 écoles moyennes privées.
Les établissements soumis à la loi du l^r juin 1850 qui n'ont pas concouru
faute d'élèves dans la première classe sont :
1» Les écoles moyennes de l'État à Gand, à Mons, à Namur, à Neufcliâteau
et àPhilippeville;
2^ L'école moyenne communale de Brée;
3^ Les écoles moyennes patronnées d'Eecloo, de Poperinghe et de Thielt.
IL Jurys.
Concours général : MM. Demoor, Gilles, Lemaître, Lequarré, Seron et
Vinçotte.
Concours spécial de flamand : MM. Rooses, Verstraeten et Van Aert-
selaere.
III. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points.
A. Concours général.
Matières littéraires (six heures).
I. Langue française. — Quel est l'emploi de se et de soi?
IL Quel est l'accord du verbe ayant pour sujet un collectif?
Composition. — Convalescence et printemps. — Un jeune convalescent est à sa fenêtre
par une belle matinée du mois de mai.
I. Histoire nationale. — Racontez brièvement l'histoire du gouvernement du duc d'Albe.
II. Exposez sommairement les événements qui se sont passés en Belgique depuis la
bataille de Turnhout jusqu'à la rentrée des impériaux commandés par le maréchal
De Bender.
I. Géographie. — Donnez la géographie générale du Pérou.
II. Décrivez le cours du Nil.
Matières scientifiques (cinq heures).
I. Arithmétique. — Qu'est-ce que la division?
Exposer la théorie de la division des nombres entiers sur l'exemple : 415596 : 587.
II. Deux négociants se sont associés pour une entreprise qui a duré vingt mois et dans
laquelle ils ont gagné 25,000 francs. Le premier a mis 50,000 francs au commencement de
l'entreprise, et il en a retiré 20,000 au bout de douze mois. On demande ce que le second
a dû mettre au bout de huit mois pour avoir 1 1,000 francs dans le bénéfice.
Algèbre. — Un épicier a trois caisses de thé marquées A, B, C et contenant : A 135 kilo-
grammes à 10 francs le kilogramme, B 47 kilogrammes à 8 francs, et C 98 kilogrammes
à 5 francs le kilogramme. Il veut en faire trois mélanges. Le premier mélange, qui doit
coûter 9 fr. 40 c. le kilogramme, sera formé avec une partie du contenu de A et de B. Le
second mélange coûtera 9 francs, il sera formé avec ce qui reste dans A et une partie du
contenu de C. Le troisième mélange, qui doit coûter 5 fr. 60 c, se composera de ce qui
reste dans B et dans C. Quelles sont les quantités de thé qu'il doit prendre dans chacune
des caisses pour former ces trois mélanges?
I. Géométrie. — Démontrer que les contours ou périmètres des polygones semblables
274
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
sont entre eux comme les côtés homologues et leurs surfaces comme les carrés de ces mêmes
côtés.
II. Décrire un cercle ayant une circonférence donnée qui soit tangente à deux cercles
de rayons R et r.
Discuter le problème.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
1"
prix
2«
id.
3*
id.
4.
id.
5'
id.
6*
id.
7' id.
8* id.
9' id.
10' id. ;
1" accès.
2» id. (
id.
6* id.
Élèves nouveaux.
Emile Vanden Abeele, de Lokeren . . .
Ernest Delcroix, d'Erquelinnes ....
Alfred Turner, de Rœulx
Fernand Trigallez, de Houdeng-Aimeries
Léon Rochez, de Thuin
Désiré Breuskin, de Breffe
Clément Servais, de Huy
Emile Berson, de Soignies
Emile Lechien, de Rœulx
Auguste De Bruyn, de Hombeek . . .
Oscar Thisquen, de Limbourg ....
Oscar Bentein, de Luingne
Louis Hiernaux, de Doische
Camille Mayard, de Viesville ....
Henri Thiry, de Buzenel
Emile Liénaux, de Rœulx
Emile Barbier, d'Anthée
Hector Henneau, d'Écaussines-Lalaing .
Henri Piron, de Stavelot
Henri Grosse, de Mainvault
Constant Béchet, de Virton
Emile Batardy, de Rochefort
Paul Pater nostre, de Soignies . . . .
Edouard Dumercy, d'Anvers
Oscar Rigaux, de Bouffloulx
Augustin Lepère, de Florennes . . . .
Jules Jacques, de Borlez
Hippolyte Cornille, de Brye
Emile Laurent, de Gouy-lez-Piéton. . .
Joseph Raguet, de Ramegnies . . . .
Adolphe Hache, d'Amougies
Jules Mertens, de Wauthier-Braine . .
Armand Sorriaux, de Thuin
Emile Guillain, de Saint-Mard . . . .
Abel Dupire, de La Louvière
Jean Cassalette, de Verviers
Jean Gillis, de Malines
Lokeren,
Couvin.
Rœulx.
Id.
Thuin.
Couvin.
Huy.
Quiévrain.
Rœulx.
Malines.
Limbourg.
Pecq.
Couvin.
Virton.
Rœulx.
Couvin.
Soignies.
Stavelot.
Ath.
Houdeng-Aimeries.
Rochefort.
Soignies.
Anvers.
Châtelet.
Saint-Ghislain.
Waremme.
Fleurus.
Gosselies.
Péruwelz.
Renaix.
Soignies.
Thuin.
Virton.
Houdeng-Aimeries.
Limbourg.
Malines.
58
55.5
52
55
52.5
51
55
51
51.5
49
50
49.5
50.5
49.5
49
48.5
54.5
48.5
47
46
49
47
49.5
49.5
47.5
46.5
50
49
48
48
51
52
49
46.5
465
44.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
275
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
-CD "5 ••
^8
o ".
id.
lO* id.
access. Arthur Schepens, d'Anvers
Auguste Van den Broeck, de Borgerhout.
Néry Degavre, de Mainvault
Charles Jourdoit, de Péruwelz . . . .
Fernand Hachez, de Soignies. . . .
Emile Thomas, de Villers-Perwio . . .
Henri Vandamme, de Gand . . . . .
Hubert Job, de la Reid
Médard Godderis, de Bruges
Charles Haecq, de Stekene
Henri Colsaerts, d'Anvers
Louis Bertrand, de Bouffioulx . . . .
Gilbert Roger, de Daussois
11' id. < Ernest Goffart, de Fosses
Théophile Romain, de Champion . . .
Alfred Marlier, de Basècles
Élie Martin, de Poix
12" id. Léon Desmet, d'Ath
Charles Moreau, de Couvin
Henri Mascaux, de Courcelles ....
Valéri Godefroid, de Pâturages ....
Edouard Mahieu, de Lens
Valéri Hellinckx, d'Alost
Adolphe Lierneux, de Verviers ....
Léonard Stassin, d'Auvelais
Valère Clavier, de Marche
Firmin Dubucq, de Furnaux ....
Félix Drion, de Liège
Louis Mahieu, de Lens
Ernest Delcenserie, d'Ellezelles ....
Antoine Ghenne, de Mont-Saint- André .
16' id. < Léon Querton, de Clabecq
Casimir Simon, de Rahier
Armand Henrard, d'Herstal
Edouard Denis, de Bruxelles
Théodore Vanderhaegen, de Courtrai . .
Gustave Fastrez, de Péruwelz ....
Cyrille Coesens, de Renaix
Louis Wery, de Wavre
Albert Cremers, de Wavre
Félix Detige, d'Henri-Chapelle ....
Joseph Maeck, de Saint-Josse-ten-Noode .
f Hippolyte Spinhager, de Teuven . . .
19* id. Charles Verhelst, de Lille
13* id.
14» id.
15" id.
17* id.
18« id.
Anvers.
Id.
Ath.
Péruwelz.
Soignies.
Fleurus.
Lokeren.
Stavelot.
Bruges.
Lokeren.
Anvers.
Châtelet.
Couvin.
Fosses.
Id.
Péruwelz.
Virton.
Soignies.
Couvin.
Gosselies.
Pâturages.
Soignies.
Alost.
Limbourg.
I Anvers.
Dinant.
Fosses.
Liège.
Soignies.
Ellezelles.
Jodoigne.
Soignies.
Verviers.
Visé.
Hal.
Pâturages.
Péruwelz.
Renaix.
Visé.
Wavre.
Maeseyck.
Saint-Josse-ten-Noode.
Verviers,
Fumes.
53
48.5
45.5
50.5
49.5
47
48
51
44.5
49.5
46
50
51
45
45
52
44
46.5
46
45
45
47
48.5
44.5
45
45
41
41
44
42.5
47.5
50.5
39.5
44.5
43
44
47
45 ■
43
48
49.5
41.5
42.5
29
77
76.5
76.5
76.5
76.5
76
76
76
75.5
75.5
75
75
75
75
75
75
75
74.5
74
74
74
74
73.5
73.5
73
73
73
73
73
72.5
72.5
72.5
72.5
72.5
25
72
27
72
29
72
24
72
22
71.5
30
71.5
29
71.5
25
71
276
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
g.ï
8
o .
a
71
71
70.5
70.5
70.5
86.5
84.5
84
82.5
S2.5
82
81.5
81
81
81
80.5
80
80
78.5
78
78
78
77.5
77
76.5
76.5
76.5
76
76
76
75.5
75.5
75
74
74
73.5
73
72
71
70.5
70.5
19' id.
20- id.
Prix.
Jules Monrique, de Marche
Edouard Chaidron, de Sugny
Louis Artan, de Spa
Philias Caillieaux, de Pâturages
Léopold Dumont, de Rochefort
Vétérans.
Joseph Claeys, de Bruxelles ......
Félix Alard, de Gosselies
Auguste Hannevart, de Couvin . . . . .
Jules Dethier, de Jodoigne
Prosper Callebaut, d'Alost
Joseph-Léon Levarlet, de Stavelot . . . .
Adolphe Lesage, de Quiévrain
Emile Dufaux, de Saint-Gérard
Olivier Grenier, de Bornai
Pierre Lekenne, de Piétrain
Clément Buisseret, de Horrues
Louis L'Hoir, de Herchies
Camille Bastin, de Haumont
Emile Servais, de Saint- Gérard
Joseph Cosse, de Jemelle
Lucien Collin, de Leçrs-Fosteau . . . .
Joseph Bastin, de Gosselies
Emile Hubin, de Jodoigne
Charles Van Steenacker, de Bouche . . .
Oswald Benoit, de Marilles
Jules De Kegels, de Braine-le- Comte . . ,
François Rambaux, de Gosselies . . . .
Alfred Coppens, de Renaix
Nicolas Berger, de Montigny-sur-Sambre. .
Constantin Limbourg, de Quenast . . . .
Philippe Molle, de Piétrain
Joseph Mertens, de Gosselies
Emile Figue, de Boussu
Arthur Boulogne, de Pont-à-Celles. . . .
Joseph Francart, de Chapelle-Saint-Laurent,
Cyrille Bruneel, de Renaix
Jules "Watteau, de Dottignies
Virgile Brogniez, de Thulin
Albéric Bruneel, de Renaix
Henri Cappe, de Péruwelz
Joseph Closset, de Purnode
Fridolin Caulier, de Péruwelz
Marche.
Virton.
Bruxelles.
Pâturages.
Rochefort.
Rœulx.
Gosselies.
Couvin.
Jodoigne.
Alost.
Stavelot.
Quiévrain.
Jodoigne.
Id.
Soignies.
Id.
Couvin.
Couvin.
Beaumont.
Gosselies.
Jodoigne.
Houdeng-Aimeries.
Jodoigne.
Braine-le-Comte.
Gosselies.
Renaix.
Châtelet.
Hal.
Jodoigne.
Rœulx.
Saint-Ghislain.
Gosselies.
Jodoigne.
Renaix.
Pecq.
Quiévrain.
Renaix.
Péruwelz.
Dinant.
Péruwelz.
41
42
39.5
40.5
47.5
56
54.5
55.5
52
50.5
51.5
53
48.5
51
53
47
46.5
49
47
51.5
48
46
49
44.5
50
45.5
49.5
44.5
46
44
44
47.?
46.5
50
48
42
42.5
46
47
49
38 5
52.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
277
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS.
ÉLÈVES.
it
"s ""■
ÉLÈVES.
it
1^"
lî'-' i
^Écoles
moyennes.)
M
li
^
(Écoles
moyennes.)
o ■; 1
Élèves nouveaux i.
Jules Maisier. . .
Limbourg.
32 5
32
Ô4.5
François Léonard .
Liège.
42
28
70
Toussaint Nicolas .
Stavelot.
47.5
17
64.5
Walter Maghin. .
Id.
41
29
70
Jules Magnay . .
Bruxelles.
34
30
64
Albert Lagage , .
Pecq.
46
24
70
Armand Herdewyn.
Lierre.
43
21
64
Eugène Froidebise.
Andenne.
44.5
2t
69 5
Alphonse Rousseau.
Andenne.
43.5
20
63.5
Charles Dendal. .
Malines.
40.5
29
69.5
Emile Bernolet . .
Bruges.
44.5
19
63.5
Raym"-' Lallemand.
Soignies.
48.5
21
69.5
Léon Dewael. . .
Malines.
47.5
16
63.5
Théophile Delande.
Jodoigne.
41
28
69
Henri Haase. . .
Bruxelles.
35
28
63
Léopold De Ruyck .
Liège.
41.5
27
68.5
Ferdinand Lays. .
Dinant
41
22
63
Georges Catala . .
'Braine-le-Com".
38
30
68
Gustave Javaux. .
Fleurus.
36
27
63
Modeste Dulait . .
Id.
41
27
68
Jules Lagneau . .
Soignies.
37
26
63
Emile Lambert . .
Couvin.
r.o
18
68
Jules Loomans . ,
Maeseyck.
47.5
15
62.5
Louis Cambier . .
Louvain .
45
23
68
Alfred Brabant . .
Péruwelz.
43.5
19
62.5
Armand Pahaut. .
Seraing.
38
30
68
Georges Jubino. .
Quiévrain.
47.5
15
62.5
Armand Dupont. *.
Braine-le-Com".
40.5
27
67.5
Jean-Bap" Werts .
Soignies.
38.5
24
62.5
Joseph Chantraine.
Fleurus.
38.5
29
67.5
Charles Lemince .
Gosselies.
34
28
62
François De Stryker
Hal.
39.5
28
67.5
Edmond Lonhienne.
Limbourg.
48
14
6-2
Auguste Toupy . .
Limbourg.
43
24
67
Désiré Lorimier. .
Saint-Ghislain.
39
23
62
Victor Bougelet. .
Marche.
34.5
32.5
67
Henri De Meuter .
Louvain.
38.5
23
61.5
Dieudonué Gillet .
S ta vélo t.
45
22
67
Ernest Tielens . ,
Id.
41.5
20
61.5
Alph. Vandervelden
Tongres.
44
23
67
Camille Vanlint. .
Id.
39.5
22
61.5
Laurent Willems .
Id.
41
23
67
Gédéon Urbain . .
Pâturages.
37.5
24
61.5
Henri Hault . . .
Ath.
44.5
22
66.5
PaulMahy . . .
Saint-Ghislain.
46.5
15
61.5
Auguste Janssens .
Ostende.
42 5
24
66.5
Jean Quiriny. . .
Stavelot.
42.5
19
61.5
René Crunelle . .
Péruwelz.
44.5
22
66.5
Alphonse Stockart.
Visé.
36.5
25
61.5
François Thoelen ,
Soignies.
51.5
15
66.5
Arcade Hoton . .
Péruwelz.
38
23
61
Victor Remy. . .
Stavelot.
46.5
20
66.5
Arthur Evrard , .
Beaumont.
44 5
16
60.5
Prosper Creutz . .
Anvers.
46
20
66
Léandre Duquesne.
Braine-le-Comte
37.5
23
60.5
Nestor Stekke . .
Ath.
46
20
66
Charles De Croyère
Houd.-Aimeries
43 5
17
60.5
Emile Hanould . .
Beaumont.
51
15
66
Pierre André. . .
Jumet.
35
25
60
Henri Nicaisse . .
Houd.-Aimeries
44
22
66
Marie Biaise. . .
Saint-Hubert.
36
24
60
Victor Falaise . .
Andenne.
48.5
17
65.5
Jean Frère . . .
Visé.
35
25
60
Léandre Paquet. .
Fleurus.
38.5
27
65.5
Joseph Maréchal .
Id.
31
29
60
Célestin Caron . .
Saint-Ghislain.
41.5
24
65.5
Vital Brunin. . .
Pâturages.
385
21
59.5
Jean Dessaucy . .
Verviers.
38.5
27
65.5
Léon Falise . . .
Jumet.
36.5
23
59.5
Jules Vanesse . .
Brainele-Comf.
34
31
65
Adhémar Vandeput.
lOivain.
32.5
27
59.5
Albert Sauveur . .
Malines.
39
26
65
Albert Defrêcheux.
Limbourg.
44
15
59
Jules Verlinden. .
Saint-Ghislain.
46
19
65
Fernand Descamps.
Péruwelz.
46
13
59
Joseph Ernotte . .
Stavelot.
49
16
65
Pierre Lheureux .
Fleurus.
33
26
59
Pierre Jansen . .
Turnhout.
47
18
65
Alphonse Cormeau.
Verviers.
28.5
30
58.5
Alfred Labenne. .
Gosselies.
46.5
18
64.5
Aug. Van Calster .
Aerschot.
36.5
22
58.5
\ Les trois prem
mei^tion honorable
nominations.
ers de ces élèves
si l'arrêté orgar
aurai
lique
ent e
du c
u dro
oncoi
t à un prix, les 36 sui
irs n'avait limité les r
vants à un access
écompenses k di»
itet
.prix
34 à
et V
une
ngt
18
278
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS 1
OBTENUS. 1
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
J
o .
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
dé
^1
M
i|
Eud. De Thibault .
Jumet.
30
28
58
Jos . Vanderbeeck .
Tongres.
42 5
11
53.5
Pierre Gillet. . .
Seraing.
28
30
58
Joseph Wuyts . .
Anvers.
36 5
16
52.5
Auguste Monin . .
Dinant.
42
16
58
Félicien Wincqx .
Ixelles.
28.5
24
52.5
Arthur Pasquier. .
Fleurus.
45
13
58
Edmond Tollet . .
Wavre.
37.5
15
52.5
Charles Benoit . .
Houd.-Aimeries
47 5
10
57.5
Jean Batty . . .
Seraing.
23.5
28
51.5
Alfred Cantillon. .
Renaix.
39.5
18
57.5
Pierre Colart. . .
Bruxelles,
27.5
24
51.5
1
Alfred Cornut . .
Pâturages.
405
17
57.5
Hector Marie . .
Braine-le-Comt'.
35.5
16
51.5
Nicolas Marchand .
Fosses.
36.5
21
57.5
Guill-Warocquier.
Binche.
44
7
51
Charles Bouckaert.
Ostende.
44
13
57
Pierre Heuskin. .
Verviers.
30.5
20
50.5
1
Emile Geens. . .
Id.
35
22
57
Joseph Tixhon . .
Hervé.
32.5
18
50.5
Raymond Henrion.
Andenne.
46
11
57
Auguste Tanghe .
Ostende.
39.5
11
50.5
Paschal Jardon. .
Limbourg.
42
15
57
Edouard Andries .
Lierre.
29
21
50
Léon Legros. . .
Stavelot.
32
25
57
Hubert Gabriel . .
Liège.
23
27
ro
Henri Labarre . .
Ixelles.
31.5
25
56.5
Vétérans.
Félix Ladam. . .
Anvers.
35.5
21
56.5
Jules Clément . .
Hal.
40.5
29
69.5
Hyacinthe Lonchay
Seraing.
34.5
22
56.5
Olivier Fleury . .
Jodoigne,.
46.5
22
68.5
Marcelin Marchai .
Huy.
45.5
11
56.5
Joseph Léonard. .
Stavelot.
47.5
21
68.5
Félix Van Tilborg.
Anderlecht.
40.5
16
56.5
Edmond Houssiau.
Hal.
45
23
68
Eugène De Munck .
Id.
39
17
56
Théodore Delhaye .
Péruwelz.
43
23
66
Louis Van Kercove.
Ellezelles
30
26
56
Eugène Henseval .
Châtelet.
44.5
20
64.5
Sylvain Baudoux .
Gosselies.
40
15
55
Jules Sablon. . .
Ixelles.
40.5
24
64.5
Paul Decosseaux .
Saint-Ghislain.
32
23
55
Victor Duquenne .
Malines.
43
21
64
Victor Depré. . .
Bruxelles.
24
31
55
Robert Dufourny •
Ixelles.
38
25
63
Julien Dubois . .
Thuin.
43
12
55
Théophile Tombeux
Stavelot.
33
29
62
Antoine Haut . .
Fosses.
22
33
55
Paul Peeters. . .
Saint-Trond.
44.5
17
61.5
Franc. Ceulemans.
Malines.
345
20
54.5
Pierre Petitjean .
Tongres.
42
18
60
Charles Dockx . .
Diest.
41 5
13
54.5
Henri Alaerts . .
Aerschot.
38.5
20
58 5
Emile Godart. . .
Huy.
36.5
18
54.5
Emile Boninge . .
Furnes.
34
24
58
Ernest Jeanne . .
Visé.
32.5
22
54 5
Arthur Barbier . .
Id.
27
29
56
Victor Decroy . .
Houd.-Aimeries
38
16
54
Jean Graff. . . .
Stavelot.
33.5
21
54,5
Joseph Focan . .
Dinant.
38
16
54
Emile Cheruy .
Jumet,
33.5
17
50.5
Eugène Painsmay .
Ixelles.
31.5
22
53 5
Jean Périchon . .
Bruxelles.
27
23
50
Jean-Bap" Massart.
Seraing.
22.5
31
53.5
Composition française de l'élève Emile Vanden Abeele.
Convalescence et printemps.
Oh ! que la nature est belle ! s'écriait un jeune convalescent penché à sa fenêtre, qui
donnait sur un parc splendide. Le soleil a fondu les dernières neiges et il semble me pré-
sager la fin de mes maux. Les boutons se développent, les arbres se couvrent de feuilles et
reprennent leur riant aspect ; l'herbe repousse dans les prairies : partout des fleurs, par-
tout de riantes couleurs !
Moi aussi, je m'épanouirai, je revivrai sous ce beau soleil. Je ferai comme la fleur que
les rigueurs de l'hiver ont flétrie et que le doux soleil de mai fait renaître. L'air vif et frais
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
279
de cette belle saison sera pour moi ce qu'est pour la plante la rosée dont elle est couverte
et qui la fait ressembler à un diamant précieux.
Qu elle est agile, cette abeille qui butine ! Elle est revenue de son long engourdissement
et se joue dans le calice embaumé des fleurs. Comme elle je m'envolerai, comme elle je
pourrai enfin quitter la prison qui m'enferme depuis si longtemps. Qu'il est beau, ce papil-
lon voltigeant sur chaque fleur nouvelle ! Il a brisé l'enveloppe qui le retenait pour s'envoler
dans les airs. Moi aussi, je briserai les murs qui m'enferment, les portes qui me retiennent;
moi aussi, je veux prendre mon essor et être heureux.
Que le retour de la bonne saison est agréablement célébré par tous les habitants de ce
riant séjour! Entendez-vous les chants mélodieux qui partent de ce bosquet? C'est sans
doute le rossignol qui fête le retour du printemps. Il me semble comprendre sa chanson.
Oui, n'est-ce pas, bon rossignol, tu me dis que je serai bientôt guéri ; tu m'assures que le
printemps, qui paraît tant te plaire, rendra la force à mes membres engourdis, me rani-
mera tout entier ; que bientôt, assis à l'ombre du grand chêne, là-bas, je pourrai venir
écouter de près tes douces chansons. Oh! répète-moi tout cela, mon cher rossignol. Et
vous, joyeuses fauvettes, vous, rouges-gorges éclatants, joignez vos chants à ceux du roi de
ce domaine pour célébrer la venue du printemps et mon retour à la santé !
2° Concours spécial de langue flamande (quatre heures).
Schrijf aan uwe zuster dat moeder gevaarlijk ziek is geweest, maar dat zij nu op betere
zijde is.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Élèves nouveaux.
Anvers.
Id.
Id.
Maeseyck.
Lierre.
Turnhout.
Alost.
76
70
6G
65
61
60
70
1" accessit. Auguste Vanden Broeck, de Borgerhout
■ %' id. Jules Loomans, de Mont- Saint-Gui bert .......
1" mention honorable. Edouard Andries, de Lierre
2' id. Pierre Janssens, de Wilde
Vétérans.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
t
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
t
s
o
IX,
Élèves nouveaux.
Alphonse De Meyere.
Félix Detige. . . .
Henri Nauwelaers .
Charles Dirkx . . .
Boom.
Maeseyck.
Lierre.
4y Diest.
52
52
52
50
Valéry Hellinckx . .
Hippolyte Van Camp.
Vétéram.
Paul Peeters . . .
Joseph Claeys . . .
Alost.
Boom.
Saint-Trond.
Rœulx.
50
50
53
50
280 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Établissements du degré supérieur : Athénées et collèges.
I. Classes désignées pour le concours, — Jurys. — Incident :
suppression d'une question.
La rhétorique latine et la 3^ professionnelle furent appelées à concourir.
Le thème latin et les versions latine et grecque furent jugés par
MM. Dumont, Prinz et Roersch; la composition française en rhétorique
latine et en 3^ professionnelle fut appréciée par MM. Gravrand, Stecher et
Van Bemmel ; le thème flamand, allemand et anglais pour les deux classes,
fut apprécié par MM. Fuerison, James et Scheler; les réponses aux ques-
tions d'histoire et de géographie furent jugées par MM. James, Juste et
Scheler.
MM. De Gort, Delcroix et Fuerison apprécièrent le concours spécial en
langue flamande pour les deux classes.
MM. Andries, Dauge, Trasenster et Vinçotte eurent à juger les concours
en mathématiques, en sciences naturelles et en sciences commerciales pour
la 3® professionnelle, ainsi que les mathématiques et la physique pour la
3e latine.
Un arrêté ministériel, en date du 24 août 1877, supprima la question
d'astronomie proposée au concours de la rhétorique latine.
Voici les considérants de cet arrêté :
« Gonsidérant que, par une interprétation trop large de l'article 1^^ dudit
arrêté, portant : « Les opérations du concours auront pour base le programme
« tel qu'il a été publié officiellement par le gouvernement pour l'année sco-
« laire 1876-1877 r> (Moniteur du 15 juillet 1877), il a été proposé aux
élèves de la rhétorique latine (classe désignée par le sort), une question
d'astronomie ;
« Gonsidérant que l'astronomie n'est pas mentionnée à l'article 5, § l^^, du
même arrêté, qui désigne les matières du concours pour les différentes
classes de la section des humanités qui peuvent être appelées à prendre part
aux épreuves, ni à l'article 11, A, qui établit la cote des points attribués à
ces matières... r>
II. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points. — Compositions couronnées. —
Tableaux des moyennes obtenues par les établissements concurrents.
A. RHÉTORIQUE LATINE.
1° Concours général.
1. Composition française (six heures). — Jean dAvesnes mourut de langueur ; son fils,
Jean II, devint comte de Hainaut.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 281
Il retira de la tombe le corps de son père et fit son entrée avec lui dans les villes du
pays.
A Mons, les échevins et les bourgeois allèrent à leur rencontre, tenant d'une main un
flambeau, de l'autre une épée.
La tristesse et l'espérance se partageaient les cœurs... Des cris de joie et des marques
d'une douleur silencieuse accueillaient tour à tour ce double cortège qui était à la fois une
joyeuse entrée et une pompe funèbre.
On se ressouvenait de Marguerite, la Noire Dame,... des querelles et des luttes si préju-
diciables au pays et terminées enfin par une tardive réconciliation... On louait la piété
filiale du jeune comte. . .
Le père et le fils furent proclamés en même temps comtes de Hainaut.
2. Thème latin (sans dictionnaire — quatre heures). — Au mois de juillet 559, Monulphe,
évoque de Tongres, visitait les différents manoirs de la contrée. On raconte qu'après une
journée fatigante, il arriva dans un endroit qui lui était encore inconnu et d'où le plus
magnique spectacle frappa ses regards. A ses pieds se déroulait une immense vallée, tra-
versée dans toute sa longueur par un grand fleuve et arrosée par de limpides ruisseaux
serpentant au hasard et baignant d'épais massifs d'arbres séculaires. Dans le lointain, on
apercevait de hautes collines ombragées de chênes antiques, au milieu desquels se dres-
saient çà et là d'énormes rochers entièrement nus. Vivement ému à l'aspect de cette nature,
l'évêque ne put s'empêcher de manifester tout haut son admiration, et s'adressant aux ser-
viteurs qui l'accompagnaient : C'est ici une place que Dieu a choisie, leur dit-il, ici fleurira
un jour une cité riche et industrieuse, dont l'importance égalera celle des villes les plus
considérables de la Gaule. Monulphe continua d'avancer; laissant à sa gauche quelques
sites escarpés, il prit un chemin en pente douce qui le conduisit en peu de temps au bas
de la montagne. Il longea alors un ruisseau qu'on lui dit se nommer la Legia et atteignit
un petit groupe de cabanes d'un aspect pauvre et misérable. C'était Liège au vi° siècle, et
cette vallée était celle de la Meuse, arrosant l'ancien territoire de ces fiers Eburons, qui,
venus de la Germanie, fixèrent leur demeure dans ces contrées sauvages et furent les der-
niers à défendre leur liberté contre les armées romaines.
Tongres = Tungri. Liège = Leodium.
3. Y ersion grecque '. — 'OXoixTria Ô'Iyevsto, xcà Aaxeoai^xdvioi tou kpcu uiro 'liXet'cov
etp^Oïjaav couTe (jlt) Ôueiv {jirjd' àywvi'^ecrôaî, oux IxtÎvovtsç ttjv SiV.tjv autoTc; t^v ev T(]i
0Xu|ji.7riaxf{j vd[X(}j 'HAeToi xaTEÔixàaavxo aùxwv, cpaaxovcEÇ a^aç ettI $upxov te izifoc, ôuXa
ETTEVEyxsTv xat £<; AsTrpEov auTwv ÔTïXîxac £v Talc '0Xu(j.7rtaxa"t(; aTTOvôotç EaTxéjJi^'at. AaxE^at-
|xdviot 8e irpÉaSEii; TC£[ji,<];avTEç àvTÉXEyov \i,r\ otxatcoç acpwv xaTaôsSixocoGat, XÉyovTEî {J-tj
hzr\-^yùSi(x\. tcw le, AaxEaat[Ji.ova Taç aîcovôà;, oV £a£7r£[j.^|;av toÙ;; oTrXtTaç. 'HXeTo». Se ttjV
Ttap' auTdt(; £xey_etptav ïjÔti s'faaav Elvai (irpiOTOti; yàp acpîaiv auTofc; sixayyéXXouai) xal
Tjauy^a^dvTwv a'^wv xal où TTpoaSEy^ojxÉvcov, tbç ev a7rov8al<;, aÙToù; XaOETv àôixiQaavTaç, 01 Se
Aax£8a'.[j.dvtoi u7r£Xà[JLêavov où XP^^'^ ^^"^^^ aùxoù; £TrayyE"{Xai eti le, AaxEÔatfJiova eI àôiXETv
y£ TjOTj Evo'jX'.^ov aÙTOÙç, àXX' oùy w; vo|j.t^ovTa(; touto ôpâaict, xal ôVXa oùoa[j.o'aE et'. aùxoTs
EîCEVEyxE'tv . 'IIXeToi Oe too aÙTOÙ Xdyou ÉîyovTO, toç (j-ev oùx àôtxouat, (jir) 5tv TcstçOrjvat, eI oe
PoùXovTai acpt'at AE'îrpsov aTcoooùvai, to' te aÙTWv ]xi^nc, à<piE'vai toîj àpyuptou, xal o t(u ÛEtp
ytyvEvai, aÙTol ÙTiip exei'vcov sxTtaEiv, to; 8'oùx eœtqxouov, aùOïc; TaSa Tj^touv. AÉTipEov [jlèv jjlt)
aTToÔouvat, eI (jL-rj poùXovTai, àvaêàvTai; Se ettI tov |3w[jlôv toù Aïoç tou 'OXu[j.7rtou, ÈTiEtÔT)
TcpoOujjLOuvTai ypr^aOat t^ 'tep^îJ, aTrojJio'aai ÈvavTi'ov t(j5v 'EXXi^vtov rj [j.-r]v aTioStoaEiv uaxEpov
Tï)v xuTaStxïiv. lô; OE ouo'-. TaÙTa tjOeXov, Aax£Ôai[j.o'vtot ét'pyovTO toû lEpoo, Ouaîa; xal
àya)vo)v.
4. Yersion latine. ■ — Sunt in Soptomtrione visse nobis gentes Chaucorum, (pii majores
minoresque appellantur. Vasto ibi meatu, bis dierum noctiumque singularum intervallis,
* Le rapport officiel publié au Moniteur du 27 janvier 1878 ne donne pas le texte. Il dit
seulement qu'il a été pris dans Thucydide, V, 49.
282 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
efFusus in immensum agitur Oceaniis, seternam opperiens rerum natiirse controversiam :
dubiumqiie terrse sit an pars maris. Illic misera gens tumulos obtinet altos aut tribunalia
structa manibus ad expérimenta altissimi sestus, casis ita impositis : navigant] bus similes,
qimm integant aquse circumdata : naufragis vero, quiim recesserint : fugientesque cum
mari pisces circa tuguria venantur. Non peciidem his habere, non lacté ali, ut finitimis,
ne cum feris quidem dimicare contigit, omni procul abacto frutice.
Silvse autem totam reliquam Germaniam repleut, adduntque frigori umbras : altissimse
tamen haud procul supra dictis Chaucis, circa duos prsecipue lacus. Littora ipsa obtinent
quercus, maxima aviditate nascendi : suffossaeque fluctibus, aut propuisse flatibus, vastas
complexu radicum insulas secum auferunt : atque ita libratae stantes navigant ingentium
ramorum armamentis, saepe territis classibus nostris, quum velut industria fluctibus age-
rentur in proras stantium noctu, inopesque remedii illse, prselium navale adversus arbores
inirent. In eadem septemtrionali plaga Hercyniae Sylvse roborum vastitas intacta sévis et
congenita mundo, prope immortali sorte miracula excedit. Ut alia omittantur fide caritura :
constat attolli colles occursantium inter se radicum repercussu : aut ubi secuta tellus
non sit, arcus ad ramos usque, et ipsos inter se rixantes, curvari portarum patentium
modo, ut turmas equitum transmittant.
N. B. Les concurrents ont eu six heures pour faire les deux versions.
5. Mathématiques (six heures). — Algèbre. — Une personne a emprunté une somme A
qu elle veut rembourser en n payements égaux, effectués à la fin de chaque année. Quelle
sera la quotité de chaque payement, l'intérêt étant composé et à raison de r pour un franc
par an? Calculer la valeur de l'annuité par logarithmes.
Géométrie. — I. Démontrer que l'aire d'une zone sphérique est égale à sa hauteur mul-
tipliée par la circonférence d'un grand cercle.
Déduire du théorème la mesure de la surface de la sphère.
II. Une sphère de rayon r est inscrite dans un cône droit dont le rayon de la base est R.
Trouver le volume du cône en fonction des rayons r et R.
Quelle devrait être la valeur de R en fonction de r, pour que le volume du cône fut
double de celui de la sphère ?
Trigonométrie. — Résoudre le triangle dans lequel on connaît un angle, la différence
des côtés qui le comprennent et la hauteur menée du sommet de cet angle.
Physique. — I. Enoncer le principe d'Archimède et décrire l'expérience par laquelle
on le démontre.
IL Décrire la bouteille de Leyde et faire connaître la théorie de cet instrument.
6. Histoire nationale. — I. Racontez l'histoire de notre pays depuis le traité de la Bar-
rière jusqu'à la Pragmatique Sanction.
IL Que savez-vous de l'entrée des Français en Belgique? (1780-1793.)
7. Éléments d'astronomie (voir page 280). — Expliquez les éclipses de soleil et les éclipses
de lune.
8. Notions sur les institutiotis du pays. — Qu'est-ce qu'un conseil provincial? Comment
se forme-t-il?
9. Langues modernes. — Thème allemand ou anglais pour les établissements flamands. —
Thème flamand, allemand ou anglais pour les établissem,ents wallons. — Thème flamand
ou anglais pour les établissements allemands. — Les digues de la Hollande. Les Hollan-
dais portent dans la confection de leurs digues l'intelligence de soins et d'économie qu'ils
appliquent à tous leurs travaux. Ils remplacent la pierre, qui manque à leur pays, par des
fascines de roseaux ou de petites branches de saule placées par couches d'un pied d'épais-
seur et disposées de manière qu'une couche soit parallèle et l'autre perpendiculaire au
courant. Ces fascines, dont les intervalles sont garnis avec du sable, sont contenues par des
pieux qui les traversent. Le peu de pierres que l'on peut se procurer, en allant les chercher
à l'étranger, servent à consolider l'ouvrage par leur poids et à faciliter la circulation des
voitures sur la partie la plus élevée. C'est un admirable travail que celui des digues ; mais
c'est un eff'rayant spectacle que celui d'une mer ouverte, luttant de son poids immense et
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
283
de la fureur de ses tempêtes contre des amas de fagots recouverts de sable et menaçant
d'une irrémédiable submersion une population qui vit aussi rassurée que si elle habitait
les sommets des Alpes.
A dix pieds au-dessous du niveau de la mer, on circule, on mange, on boit, on trafique,
on amasse de l'argent, on rit quelquefois, on fume toujours sans s'inquiéter des vagues qui
peuvent tout engloutir.
N. B. Les concurrents ont eu six heures pour faire le travail indiqué aux n°® 6, 7, 8 et 9.
Lauréats.
ÉTABLISSEMENTS
NOMBRE DE POINTS OBTENUS. 1
a; 1
y;
'/! .
LAURÉATS.
auxquels
ILS APPARTIESNENT.
m
îi
o
H
[
3 !
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1'
S';
Ils
cS os ••
Ils
1
S
u
3
o
H
1" prix
(prix d'hon.). Georges Lembourg,
de Quiévrain
Mons.
50
40
33
32
15.5 29.5
47
247
82.33
2' id.
H" Moucheron, de Quaregnon .
Id.
52
39
25
31
10.5
22
30
209.5
69.83
3* id.
Jean Dubois, de Barnich. . .
Arlon.
38
34
30
26
14
32.5
32.5
207
69
4« id.
Th. Vanden Abeele, d;; Soignies.
Tournai .
48
36
30
^5
9*
27
27
202
67.33
1" accès. Joseph Servais, de Bossut. .
Tirlemont.
20
35
30
32
16
24
43.5
200 5
66.83
2' id;
Henri Simont, de Bruxelles. .
Bruxelles.
48
38
33
34
3
17.5
21.5
195
65
3" id.
Éd. Guéquier, de Wachtebeke.
Gand.
50
33
15
23
13
36.5
21
191.5
63.83
4' id.
Paul Houyoux, de Bruxelles .
Bruxelles.
27
37
33
35
3.5
22
32.5
190
63.33
5' id.
Aug. De Busschere, de Bruges.
Bruges .
45
40
18
11
11
15
45
185
61.66
6' id.
Henri Lonchay, de Liège . .
Liège.
31
30
25
28
11.5
24.5
34
184
61.33
7' id.
Alfred Valerius, d'Arlon. . .
Arlon.
40
28
22
20
7.5
29
36
182 5
60.83
8' id.
Jules Hanuise, de Lanquesaint.
Ath.
40
36
31
18
9.5
18
28
180.5
60.16
1" m. h. Victor Cheval, de Tournai . .
Tournai.
45
33
22
23
4
21
28.5
176.5
58.83
2' id.
Charles Willems, de Gand. .
Gand.
45
31
30
7
10.5
30.5
20.5
174.5
58.16
3' id.
Gustave Snoeck, de Froithier.
Hervé.
46
24
24
31
6
17.5
25
173 5
57 83
4* id.
Maurice Lemonnier, de Mons .
Mons.
30
38
24
29
11.5
15
25
172.5
57.5
5' id.
Ch. Houzeau, de Hain'-S'-Pie'".
Id.
23
41
29
26
4
14
35
172
57.33
Armand Kretz, de Liège .
Bruxelles.
41
29
26
30
7
20
19
172
57.33
6* id.
Fr. Turbelin, de Leers-Nord.
Tournai.
36
42
30
10
14
12.5
26
170.5
5683
7» id.
Jules Deherdt, de Dranoutre
Poperinghe.
38
41
27
30
5
14
15
170
56.66
8' id.
Joseph Biaise, de Marchin. .
Huy.
30
35
27
21
16.5
16.5
23.5
169.5
56.5
9* id.
Fridolin Stacquet, de Saintes.
Enghien.
50
29
20
18
9
20
22.5
168.5
56.16
10» id.
Adolp. Orth, de Chaudfontaine
Liège.
30
19
25
30
13 5
12.5
38
168
56
Il* id.
Guillaume Crutzen, de Dison
Verviers.
40
15
25
32
5
29.5
21
167.5
55.83
12' id.
Joseph GovU, de Bruxelles. .
Saint-Trond.
40
15
24
21
10
27 5
29
166.5
55.5
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI
ONT OBTENU
AU MOINS LA MOITIÉ DES POI
NTS.
César De Corte
Eecloo.
32
a5
26
20
7
24.5
21
165.5
56.16
Gustave Herman
Tournai,
40
32
17
22
7.r
19
26
163.5
54.5
Emile Gallée
Mons.
38
37
14
21
11 .^
25
16
162.5
54.16
Auguste Poissonniez
Id.
28
35
23
28
13.5
10
25
162.5
54.16
Ernes
Flavi
, Dortu
Hervé.
\ irton.
42
30
30
24
21
28
28
31
0
3
21..'^
28
18.5
16.5
161
160.5
53.66
53.5
în Mathieu
284
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPARTlEMENr.
NOMBRE DE POINTS OBTENUS. |
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15
13
16 ^
23 5
158
52 66
Éinilp riofirt,
Enghien.
Eecloo.
52
34
18
17
4
14
18 5
157 5
52 5
Eugène Van Riehem
28
34
20
26
11
16.5
21.5
157
52.33
Louis BoulbouUe
Liège.
38
32
24
13
10.5
27
11.5
156
52
Eugène Rossignol
Charleroi.
26
36
29
9
12
20
24
156
52
Vincent Camberlin
Enghien.
50
30
28
8
9
9
21.5
1.55.5
51.83
Nicolas Walch " . . .
Arlon.
21
26
21
25
14
25
23.5
155.5
51.83
Gustave Eeman
Courtrai.
38
30
23
27
16.5
15
5
154.5
51.5
Octave Govaerts ......
Enghien.
40
21
23
20
8.5
18.5
23
154
51.33
Auguste Jacquet
Bruxelles.
44
17
32
25
2
14
19.5
153.5
51.16
Félix Boutelier
Enghien.
40
n
99
21
9 5
12 5
24
152
50.66
"Walther Goffln.
Saint-Trond
47
26
24
22
30
0
15
11 5
151 5
50 5
Pierre Missonne ........
Enghien.
39
27
19
7
4
31.5
151 5
50.5
Théophile Pery
Saint-Trond.
49
25 j 25
19
3
11,5
18.5
151
50.33
Auguste Latour
Cliimay.
3,5
30
12
31
9.5 125
20.5
150.5
50.16
! Paul Van Wilderode
Louvain.
20
30
18
30
11 14
27 5
150.5
50.16
Charles Barbe
Enghien.
45
.6;.3
14
9.5.11
21 5
150 50
Travail de l'élève Georges Lembourg.
1° Composition française.
Saint Louis avait prononcé se. sentence ; l'héritage de Marguerite était définitivement
partagé : les Dampierre devaient régner sur les riches communes de la Flandre ; la race
des d'Avesnes était appelée à dominer sur les campagnes fertiles du Hainaut. Jean
d'Avesnes, plein de confiance dans la justice de sa cause, avait espéré que l'équité du
monarque reconnaîtrait ses droits à la totalité de l'héritage maternel ; il se voyait, par
la politique qu'avaient suivie de tout temps les rois de France, frustré de la plus riche
partie des domaines de sa mère ; ne pouvant supporter cette amère désillusion, il tomba
en langueur, et bientôt il expira, devançant sa mère dans la tombe, sans avoir même été en
possession de cette souveraineté qui lui était donnée en dédommagement de ses droits
violés.
Lorsque, vingt-trois ans plus tard, la mort fut venue enlever Marguerite, le fils de Jean
d'Avesnes devint comte de Hainaut. Le jeune souverain portait le même nom que son père ;
il avait conservé un souvenir amer des luttes et des souffrances que celui-ci avait dû sup-
porter; il avait vu, dans son enfance, les déchirements de cette âme ulcérée par la haine
implacable d'une mère, qui répandait elle-même des accusations odieuses sur la naissance
de son propre fils; il voulut, en montant sur le trône, affirmer solennellement les droits de
sa famille ; bien que son père n'eût pas tenu le sceptre, il prit lui-même le nom de Jean II,
et, dans Tétendue de sa douleur, il mit à exécution un dessein étrange.
11 retira la dépouille mortelle de son père de la tombe où elle avait été ensevelie pendant
si longtemps ; il plaça le cadavre, revêtu d'habits somptueux, sur un lit funèbre, et fit avec
lui son entrée dans les villes du pays.
C'était un spectacle étrange que ce jeune prince, portant sur son visage l'expression du
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 285
triomphe et de la tristesse, escortant le char qui portait ce cadavre blême, aux yeux éteints,
sorti du tombeau où depuis si longtemps il était endormi du sommeil éternel. Jean II veillait
avec une sollicitude inquiète sur le corps de son père, auquel les mouvements du char prêtaient
quelquefois une apparence de vie ; il abaissait de longs regards sur ce visage auquel les
aromates avaient conservé des traits chéris; il abreuvait ses yeux et son cœur de la contem-
plation de cette physionomie qui respirait dans la mort une mélancolique douceur, et qui,
sous les rayons d un soleil resplendissant, semblait quelquefois prendre des teintes animées.
Le jeune homme se rappelait, avec un plaisir mêlé d'amertume et de regrets, l'époque
déjà si éloignée où ce corps maintenant inanimé était plein de santé et de vie, où cette
noble figure s'éclairait d'un sourire franc et joyeux ; il comparait en son cœur ce cadavre
pâle avec le noble chevalier que sa mémoire replaçait sous ses yeux, et il éprouvait une
sorte de satisfaction à rendre au mort ces honneurs tardifs, comme pour effacer de son
propre souvenir toutes les amertumes dont son malheureux père avait été abreuvé.
La réception que fit la population de Mons au jeune comte et à son funèbre cortège fut
bien en harmonie avec les sentiments divers qui agitaient les cœurs. Les Echevins et les
Bourgeois allèrent à leur rencontre, tenant d'une main un flambeau funéraire, de l'autre
une épée; le flambeau, signe de deuil, était un hommage rendu à la mémoire sainte de
celui qu'une mort prématurée avait enlevé à la tendresse d'un fils et à l'affection de sujets
fidèles ; l'épée qu'ils brandissaient montrait leur dévouement au rejeton de cette famille
qui si longtemps avait été en butte aux coups de la Destinée.
Partout le peuple comprit et respecta les sentiments du jeune souverain : la tristesse et
l'espérance se partageaient les cœurs. Les habitants poussaient des cris d'allégresse en
admirant la noble contenance de Jean II, en célébrant cette joyeuse entrée qui était pour
tous un gage de prospérité et de bonheur dans l'avenir. Les infortunes qui avaient
assombri sa jeunesse étaient connues, et lui avaient acquis toutes les sympathies; le jeune
homme apparaissait comme entouré d'une auréole de malheur qui lui conciliait tous les
cœurs ; on voulait en quelque sorte le dédommager, par ces témoignages d'une affection
spontanée et sincère, de tous les maux qu'il avait supportés auparavant ; tous avaient le
ferme espoir que ce prince, qui avait connnu si tôt l'infortune, saurait compatir à la
misère de ses sujets, et les soulager dans leur détresse ; aussi toutes les voix se réunis-
saient-elles pour l'acclamer et saluer son avènement tiiomphal. Puis, quand les habitants
jetaient les yeux sur ce mort, qui, inconscient des honneurs rendus à sa dépouille, était
amené au milieu des réjouissances d'un peuple plein d'espoir et de fidélité, un sentiment
de respect modérait leurs transports ; ils s'associaient aux sentiments douloureux que cette
tardive réparation éveillait dans le cœur du jeune comte, et ils accueillaient le char
funèbre avec toutes les marques d'une tristesse silencieuse ; les larmes coulaient au souve-
nir de ce seigneur mort depuis un quart de siècle ; la vue de ce cadavre réveillait la
mémoire des anciennes guerres civiles qu'avaient amenées cette lutte fratricide ; on se rap-
pelait les cruautés des Français, que Marguerite elle-même avait appelés dans le Hainaut
pour déposséder son fils ; on se racontait les persécutions qu'elle avait dirigées contre les
bons patriotes, et la lutte héroïque que les fils de Jean Le Rond avaient soutenue contre
elle et ses bourreaux pour venger leur père. Tous avaient eu à éprouver, dans ces temps
de misère, les cruautés de Marguerite, tous, dans cette guerre cruelle, avaient vu leurs
champs dévastés, leurs maisons pillées ; et, bien qu'une tardive réconciliation eût mis fin à
ces funestes querelles, cependant les habitants du Hainaut n'avaient jamais perdu le sou-
venir des maux qu'ils avaient dû endurer pendant cette période néfaste, et c'était encore
avec des malédictions qu'ils parlaient de celle qu'ils avaient surnommée la Noire-Dame.
En même temps ils couvraient d'éloges la piété filiale du jeune comte ; ils admiraient les
nobles sentiments qui lui avaient inspiré son projet ; ils étaient profondément touchés de
l'intention généreuse du jeune prince, qui avait voulu partager en quelque sorte ses hon-
neurs et sa puissance avec son père, qui avait toujours été en butte à la haine d'une mère ;
et, se laissant guider aussi par ces sentiments si dignes de leur respect et de leurs louanges,
ils proclamèrent en même temps, d'une voix pleine d'allégresse et entrecoupée de sanglots,
le père et le fils comtes de Hainaut.
286 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2° Thème latin.
Anno post Christum natum quingentesimo quinquagesimo nono, Juliensi mense, Monul-
phus, Tungrorum episcopus, siciit ferunt, quum cuncta regionis castella circumiret,
diurnâ via fatigatus, locum adhuc sibi ignotum attigit, ex quo pulcherrimiim spectacu-
lum oculi miravere. Ante ejus pedes quasi devolvebatur vallis ingens, per quam fluebat ex
longo magnus amnis et quse puris rivis, per omnes partes serpentibus, atque undas efFun-
dentibus per antiqiiissimas arbores arcte conjunctas, irrigabatur. In longinquo conspicie-
bantur alti colles, umbram accipi entes a veteribus quercubus, inter quas stabant disper-
sée, ingentes et omnino niidse rupes. Episcopus, quum illius pulchrse naturse conspectu
vehementer commoveretur, non potuit admirationem suam clarâ voce non exprimere,
atque, famulos comitantes alloquens : Hîc est, inquit, locus a Deo electus ; bîc quondam
florebit civitas opulenta, artibusque dedita, quee tam magnifîca erit, quam maximse Gallo-
rum urbes. Monulpbus, quum longius processisset, atque ad laevam nonnuUos abruptos
tumulos reliquisset, viam leviter inclinatam carpsit, quâ usque ad radicem montis brevi
tempore adductus fuit. Tune rivum secutus est, quem Legiam appellari dixerunt, atque ad
aliquas casas, quse pauperes miserabilesque videbantur, pervenit. Hoc erat Leodium sexto
Christi saeculo, atque hsec erat vallis Mosae, priscos irrigantis agros illorum ferocium
Eburonum, qui, ex Germania migrantes, sedes suas in illis incultis regionibus collocârunt,
atque adversus Romanas acies usque ad extremum libertatem suam defenderunt.
3° Version grecque.
On célébra les jeux Ol3'mpiques, et les Lacédémoniens furent exclus par les Eléens des
cérémonies sacrées, et ils ne purent assister ni aux sacrifices ni aux luttes, parce qu'ils ne
payaient pas aux Eléens l'amende à laquelle ceux-ci les avaient condamnés d'après les
règlements olympiques ; au dire des Eléens, les Lacédémoniens, pendant la paix d'Olympie,
avaient porté les armes contre le port de Phyrcus, et avaient dirigé leurs hoplites contre
Lepreum. Les Lacédémoniens, ayant envoyé des ambassadeurs, répondirent que leur
condammation était injuste, disant que la nouvelle du traité n'était pas encore parvenue à
Lacédémone lorsqu'ils avaient fait marcher leurs hoplites. Les Eléens dirent que la trêve
était déjà publiée dans leur ville (car c'est d'abord chez eux qu'on l'annonce) et que, tandis
qu'ils étaient en sécurité, ne s'attendant à rien, les Lacédémoniens avaient commis à leur
insu cet acte d'injustice. Les Lacédémoniens répondirent qu'il n'était pas nécessaire que les
Eléens annonçassent encore à Lacédémone les dommages qu'ils croyaient avoir soufferts
de leur part, mais qu'ils l'avaient fait sans en avoir l'intention, et que jamais plus ils ne
porteraient les armes contre eux. Les Eléens tinrent le même langage, disant que, puisque
les Lacédémoniens ne s'étaient pas montrés injustes, ils ne se soumettent pas à l'arrêt,
mais que, s'ils voulaient leur rendre Lepreum, et abandonner leur part d'argent et les
possessions du Dieu, eux-mêmes paieraient à leur place. Les Lacédémoniens refusèrent;
alors les Eléens leur proposèrent de ne pas rendre Lepreum, s'ils ne le voulaient pas, mais
de monter sur l'autel de Jupiter Olympien, puisqu'ils tenaient tant à prendre part aux
cérémonies, et de s'engager par serment, en face des Grecs, à payer postérieurement leur
amende. Les Lacédémoniens ayant refusé également ces propositions, se virent exclus des
cérémonies, du sacrifice et de la lutte.
40 Yersion latine.
Dans le Nord, nous avons vu les peuplades des Chauques, qui se divisent en Supérieurs
et Inférieurs. Là, s'étendant au loin, deux fois dans l'intervalle d'un jour et d'une nuit,
l'Océan débordé se répand sur un espace immense, posant sur ces phénomènes de la nature
un problème toujours insoluble ; et on ne sait si c'est là une partie de la terre ou de
l'Océan. Dans ces lieux, une misérable peuplade habite les parties élevées du terrain, ou
des digues qu'ils ont eux-mêmes construites à l'épreuve des plus hautes marées, et où ils
ont élevé leurs chaumières : ces hommes ressemblent à des matelots sur mer, lorsque l'eau
recouvre tout ce qui les entoure, à des naufragés quand elle s'est retirée ; autour de leurs
cabanes, ils font la chasse aux poissons qui veulent fuir avec la mer. Ils ne peuvent pos-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 287
séder de troupeau, ni se nourrir de laitage, comme leurs voisins, ni même combattre
contre les bêtes fauves, car toute végétation est comme bannie de ce pays.
Tout le reste de la Germanie est rempli de forêts, qui, par leur ombre, augmentent
encore le froid : les plus épaisses pourtant ne sont pas beaucoup au dessus des Chauques
dont nous venons de parler ; elles sont principalement autour de deux lacs ; les rives mêmes
sont couvertes de chênes, tant ces arbres sont pour ainsi dire avides de croître; ces chênes,
minés par les flots, poussés par les tempêtes, entraînent avec eux des îles immenses qu'em-
brassent leurs racines ; et ils s'avancent ainsi sur les eaux, tenus en équilibre, avec ce
gréement de longues branches, répandant souvent la terreur dans nos flottes, lorsque les
vagues les poussent comme à dessein sur la proue des navires stationnés pendant la nuit,
qui, dépourvus de tout moyen de défense, doivent afl'ronter un combat naval contre des
arbres même. Dans ces mêmes régions du Nord, les énormes chênes de la Forêt Hercy-
nienne, que les siècles n'ont pas renversés, et qui sont aussi anciens que le monde, laissent
en arrière, par l'immortalité qui leur semble réservée, les plus étonnants prodiges. Pour
ne parler que de faits sur lesquels le doute n'est plus possible, il est établi que des collines
sont soulevées par le choc des racines qui se rencontrent, ou bien que, quand la terre n'a
pas suivi ces racines, celles-ci s'entrelacent en poussant, et se recourbent en arcades
comme des portes ouvertes, de manière à pouvoir même supporter le passage d'escadrons
de cavalerie.
5° Bie Deiche von Holland.
Die Hollander zeigen, fur die Errichtung ihrer Deiche, die Einsicht in Sorgen und in
Wirthschaftlichkeit, welche sie bei allen ihren anderen Werken bringen. Anstatt des
Steins, welchen ihr Land nicht besitzt, gebrauclien sie Faschinen Rohrpflanzen und kleine
Weidenzweige, v^elche als einen Fuss dicke Beete gestellt werden, und welche so ange-
ordnet werden, dass ein Beet parallel, das andere perpendiculair dem Laufe sei. Dièse
Faschinen, deren Zwischenrâume mit Sand gefûUt werden, sind mit durchgehenden Pfâhlen
erhalten. Die kleine Anzahl Steine, welche man sich verschaflen kann, wenn man sie ins
Ausland sucht, dienen, das Werk mit ihrer Schwere zu befestigen, und das Fahren der
Wagen auf dem hôchsten Theil zu erleichtern. Es ist das Werk der Deiche ein wunder-
bares Werk : aber es ist ein schreckliches Schauspiel, eine geôffnete See zu sehen, welche
mit ihrer ungeheuren Schwere und ihren wuthenden Stiirmen, gegen Haufen Holzbiindel,
welche mit Sand bedeckt sind, kâmpft, und welche mit einer unheilbaren Versenkung
dièses Volk bedroht, welches ebenso ruhig lebt, als wenn es die Gipfel der Alpen bewohnte.
Zehn Fuss unterhalb von der Flâche der See, geht man, isst man, trinkt man, handelt
man, scharrt man Geld zusammen, lacht man zuweilen, raucht man immer, ohne sich zu
kummern um die Wogen, welche ailes verschlingen kônnen.
6° Histoire nationale.
\^^ question. Le traité de la Barrière (1715) donnait nos provinces à l'empereur d'Au-
triche ; il donnait aux Hollandais et aux Anglais le droit de mettre garnison dans les prin-
cipales villes de notre pays, pour se faire ainsi une barrière contre la France; il consacrait,
en outre, la fermeture de l'Escaut. Nos provinces étaient donc encore sacrifiées; elles
étaient soustraites à la funeste domination de l'Espagne, mais les injustes stipulations du
traité leur enlevaient tout moyen de recouvrer leur prospérité. Le peuple belge protesta :
une députation fut chargée d'aller porter à Charles VI, qui régnait alors en Autriche, les
plaintes que le nouvel état de choses suscitait partout, en Belgique ; Charles reconnut la
justesse des réclamations des Belges : il avait dû, disait-il, accepter la situation imposée
par les puissances alliées; il protestait en même temps de ses excellentes intentions à
l'égard de notre pays. Mais ces paroles du monarque ne pouvaient calmer l'irritation légi-
time des Belges, et de nouveau orages éclatèrent bientôt.
Charles VI avait chai'gé du gouvernement de nos provinces le prince Eugène de Savoie,
qui se fit remplacer par un ministre plénipotentiaire : c'était le marquis de Prié, gentil-
homme piémontais, qui ne manquait pas d intelligence, mais qui, ignorant des mœurs e
288 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
des usages des Belges, laissa bientôt voir une hauteur et une défiance insupportables.
A son arrivée, des troubles éclatèrent dans quelques villes : à Anvers et à Malines, il ne
s'agissait que de refus de subsides, et l'ordre fut aisément rétabli ; mais les troubles eurent
un caractère plus sérieux à Bruxelles. Un incendie qui avait éclaté dans cette ville en 1684
avait failli consumer toutes les chartes assurant les anciens privilèges ; les neuf nations,
qui composaient les métiers, voulurent affirmer solennellement les droits séculaires de la
cité, à propos d'une taxe que le marquis de Prié voulait établir. Les choses allèrent si loin
que le marquis de Prié fut un moment forcé de quitter Bruxelles ; il revint bientôt avec un
corps de troupes allemandes ; il pénétra dans la ville sans éprouver de résistance ; il fit
aussitôt arrêter cinq doyens, qui étaient désignés comme ayant été les meneurs de l'insur-
rection. Sans doute, ces doyens n'étaient pas absolument innocents de ce dont on les accu-
sait, mais le peuple les considéra comme des victimes : quatre des doyens furent condam-
nés à l'exil, le cinquième à la mort. C'était François Agneessens, faiseur de chaises,
vieillard qui ne devait son titre de doyen qu'à la considération dont il jouissait parmi ses
concitoyens. Ce vieillard montra une fermeté et une constance inébranlables : il rappela à
ses juges qu'il y a un tribunal supérieur à ceux des hommes, et monta sur l'échafaud en
protestant de son innocence et sans rien perdre de son courage (1718).
Le marquis de Prié voulut faire renaître le commerce maritime belge, que la fermeture
de l'Escaut avait complètement anéanti. Ce fut sous ses auspices que se fonda à Ostende
une Compagnie des Indes : la noblesse belge s'associa à ce mouvement, qui aurait pu
devenir pour la Belgique une source de prospérité : les navires furent équipés sur le
modèle des vaisseaux hollandais par le baron de Cloots, hollandais lui-même ; et la Com-
pagnie était déjà en plein développement lorsque, cinq ans après sa fondation, les Anglais
et les Hollandais, jaloux de cette concurrence commerciale, forcèrent le faible Charles VI
à la supprimer.
Le marquis de Prié quitta nos provinces en 1728, empoi'tant avec lui l'aversion des
Belges ; il fut remplacé par la princesse Elisabeth de Hongrie, qui gouverna avec assez de
calme, mais sans énergie.
Charles VI mourut en 1740. Il avait voulu assurer à sa fille Marie-Thérèse, mariée à
François de Lorraine, grand-duc de Toscane, tous ses Etats par un acte célèbre, appelé la
Pragmatique-Sanction. C'était pour obtenir le consentement des souverains à cette succes-
sion qu'il s'était si souvent montré faible pour la défense de ses droits, mais à peine eut il
fermé les yeux, que sa fille fût attaquée de divers côtés et dut soutenir la longue guerre de
la Succession d'Autriche.
2® question. En même temps que la Révolution Française, une Révolution avait éclaté
dans nos provinces repoussant les innovations politiques du philosophe Joseph II. La Bel-
gique avait proclamé son indépendance, mais bientôt elle était retombée sous la domina-
tion de l'Autriche. Cette Révolution avait enlevé aux Belges toute affection pour la puis-
sance Autrichienne ; aussi, lorsque la guerre éclata entre la France et l'Autriche, à cause
des nouveaux principes qui prévalaient en France, ce ne fut qu'avec mollesse que la Bel"
gique prit part à la lutte.
L'armée Française était commandée par Dumouriez ; elle repoussa les Autrichiens, qui
avaient franchi la frontière française, et leur infligea une défaite complète à Jemappes. La
Belgique fut alors occupée par les Français. Plus tard, lorsque la trahison de Dumouriez
eut jeté quelque trouble dans les rangs français, le duc de Saxe-Cobourg, oncle de
Léopold I®^, pénétra de nouveau en France ; mais les Français reprirent bientôt l'avantage,
et la victoire, d'abord indécise à Neerwinden, se prononça tout-à-fait en leur faveur à
Fleurus. La Belgique fut alors annexée à la France, fut divisée en neuf départements, et
resta au pouvoir des Français jusqu'en 1815.
7° Éléments d'astroiiomie.
La terre tourne autour du soleil, et la lune tourne autour de la terre. Lorsque, par ces
mouvements, il arrive que la lune se trouve entre le soleil et la terre, elle intercepte les
rayons du premier, on dit qu'il y a éclipse de soleil. Loi'sque la terre se trouve entre le
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 289
soleil et la lune, de manière à empêcher les rayons du soleil de parvenir jusqu'à la lune, on
dit qu il y a éclipse de lune.
S^ Notions sur les institutions du pays.
Le Conseil Provincial est chargé des intérêts qui concernent la province ; son rôle est
purement administratif et non politique. Le Conseil provincial se réunit de plein droit le
premier mardi de juillet de chaque année, la session est de quinze jours; dans aucun cas,
elle ne peut durer plus de quatre semaines. Le Conseil Provincial présente des candidats
pour les tribunaux de P® instance, ainsi que pour la cour d'appel de son ressoi't (pour la
cour d'appel chaque province du ressort présente les candidats à tour de rôle).
Le Conseil provincial est formé de conseillers élus par canton en nombre proportionné à
la population de chaque canton.
Pour être éligible au Conseil Provincial, il faut 1" être Belge de naissance ou avoir
obtenu la grande naturalisation 2° Etre domicilié dans la Province.
Pour être électeur au Conseil Provincial, il faut 1° être Belge de naissance ou avoir
obtenu la grande naturalisation 2° Payer au trésor de l'Etat, en contributions directes,
patentes comprises, la somme de 20 francs.
Ne sont électeurs ni éligibles au Conseil Provincial : P Ceux qui sont privés du droit
électoral par condamnation 2° Ceux qui sont notoirement connus comme tenant une mai-
son de débauche ou de prostitution.
9<^ Mathématiques.
Algèbre. — Représentons par a la quotité de chaque paiement. Cette quotité doit être
telle, que la somme représentée par ces n paiements, augmentée des intérêts composés
produits par chacun d'eux, doit être équivalente au montant de la dette A, augmentée des
intérêts composés produits par cette dette pendant les n années.
Si r est l'intérêt de 1 franc par an, on sait que le capital A, placé à intérêts composés
pendant n années, devient A (1 -j- *')'*•
La première annuité est payée à la fin de la première année, elle produit donc des inté-
rêts composés pendant (n — 1) années, de sorte qu'après les n années au bout desquelles
la dette doit être éteinte, cette première annuité est devenue a (1 + r)'^-'^.
De même, la seconde annuité, versée à la fin de la seconde année, devient, au bout des
n années, a {\ -\- r)^— 2. La troisième annuité devient également a (1 -j- r)^—^, et ainsi de
suite. La n»«"ie et dernière annuité est versée à la fin de la ni^me année, elle ne produit
donc aucun intérêt et reste a.
Les diverses annuités, avec les intérêts qu'elles produisent, forment donc, au bout des n
années, une somme égale à
a (1 4_ r)n-\ + a (1 + r)«-2 + a (1 + r)^-3 -|- ... _|- « (1 _f r) + a.
La somme de tous ces termes, qui forment une progression géométrique dont le premier
terme peut être considéré comme étant a, la raison (1 -\- r), et le nombre de termes n, est
(l_|_^)n_i (l_|_^)n_l
égale à a
;1
A (1 -f r)n
l_|_r_l r
Or, au bout des n années la dette doit être éteinte ; nous devons donc avoir l'égalité
(1 _|_ r)n — I
,, . r 1 1 , Ar (1 4- r)'i
d ou nous tirons la valeur de a : <
(1 -|-r)'*_ 1
Pour calculer cette valeur de a à l'aide des logarithmes, prenons les logarithmes des
deux membres : log a = log A -[- log r -j- n log ( 1 -\- r) — log [(1 4- r)'i — 1].
On ne peut pas prendre immédiatement le logarithme de la différence {\ -\- r)^ — 1.
Pour calculer ce logarithme, on calculera d'abord (1 -\-ry^ , ce qui se fera en prenant n
fois le logarithme de (1 -f- r), et en cherchant le nombre auquel correspond ce nouveau
logarithme. On retranchera une unité de ce nombre, ce qui donnera (1 -\- ry^ — 1, dont
on devra alors chercher le logarithme.
290
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Géométrie. — l^*^ question. — Puisqu'il faut d'abord établir la mesure de la surface de
la zone et en déduire la mesure de la surface de la sphère, nous
ne pourrons pas nous servir de la méthode de démonstration
par l'absurde donnée par Legendre ; nous emploierons donc la
méthode des limites. Soit à établir que la mesure de la zone
sphérique engendrée par la révolution d'un arc AB autour du
diamètre EF estégale à cire. OE . X CD.
Si nous inscrivons une portion de polygone régulier dont
deux sommets sont en A et B, et si nous faisont tourner cette
portion de polygone régulier autour du diamètre EF du
cercle circonscrit, nous savons que la surface ainsi engendrée
est égale à la projection de la portion de polygone sur l'axe
EF, multipliée par la circonférence du cercle inscrit. Si nous
représentons donc par 01 le rayon du cercle inscrit, nous
aurons pour expression de la surface polygonale Bpk, cire.
01 . X CD.
Cette proposition est vraie quel que soit le nombre des côtés
du polygone, elle est donc vraie aussi lorsque ce nombre devient infini, c'est-à-dire lorsque
la portion de polygone se réduit à l'arc AB. Or, en même temps que la portion de polygone
se confond avec sa limite AB, le rayon 01 se confond également avec sa limite OG, donc on
a encore surf, zone AB = cire. OE . X CD.
Cette démonstration est indépendante de la position des points A et B sur la demi-cir-
conférence, elle s'applique donc à la zone à une base, c'est-à-dire à celle dans laquelle le
point A vient se placer au point E .
Si on suppose le point B en F et le point A en E, l'arc AB devient une demi-circonfé-
rence, la zone sphérique devient la sphère elle-même ; le théorème est encore vrai dans ce
cas particulier; la projection de la demi-circonférence sur l'axe de rotation est égale au
diamètre EF, la surface de la sphère est donc 20E X cire. OE
ou 20E X 27rOE ou47rÔË^
donc la surface de la sphère est égale à grands quatre cercles.
2® question. — Soit ABD le triangle rectangle dont la révolution autour de AD engendre
le cône droit donné ; soit ODEF la de-
mi-circonférence engendrant la sphère
donnée. Les données du problème sont
OD = r, BD = R.
Le volume du cône est égal à
I 2 1
- ttBD X ad ou 5 7rR2 X AD
Les deux triangles ABD et AEO
sont semblables, car ils sont rectangles,
l'un en D, l'autre en E, et ils ont l'an-
gle BAD commun. On tire de là
R y AF
AD:BD = AE:OE; AD=-— ^ .
r
II faut donc déterminer AE.
Dans le triangle rectangle, on a :
ÂË' = ÂÔ' — ÔË'
ÂË* = (AD — rf — r2
Nous avions tout-à-l'heure AD =
R X AE
AE = AD — 2AD X r.
;2
ou AD2 =
R2 X AE
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 291
-—5 R-^ X ÂD" 2RV X AD
Substituons dans cette valeur, nous aurons AD = ,
ou, en divisant par AD
AD=5L^_55^. AD X (R«-,-') = 2RV; AD ^ -|5!!L.
r^ r^ K- — r-
1 ^^ 2RV 2 R'r
Le volume du cône sera donc - ttR^ x 7-^ » ~— ?;^ ;t^ ;•
3 R* — r^ 3 R-^ — r-
4
Le volume de la sphère inscrit est nr^; pour que le volume du cône soit double de
celui de la sphère, il faut que
.2 RV 8 . R4
3 R2 — r^ 3 R^ — r^
ou R4 — 4R«r2 4- 4r'' = 0, ou R'^ — 2r2 = 0, R = r l/2.
Le volume de la sphère sera donc égal à la moitié de celui du cône lorsque le rayon de
la base du cône sera égal à la diagonale du carré qui a pour côté le rayon de la sphère, et
dans ce cas la hauteur AD devient égale au double du diamètre de la sphère.
Trigonométrie. — Résoudre le triangle dans lequel on connait un angle, la différence
. des côtés qui le comprennent, et la hauteur menée du sommet de cet angle.
On connaît donc, dans le triangle, K, b — c, et h. Nous allons d'abord déterminer le
côté a ; les autres éléments se détermineront ensuite facilement.
Nous avons la formule a^ = 6* -f~ ^^ — 2èc cos A ;
Or cos A == 1 — 2 sin* - A ; donc a'^ = {p — cp' -\- Abc sin* - A.
Nous avons aussi ah = bc sin A,
ah
car ces deux expressions représentent le double de la surface du triangle ; donc bc =
sin A
4ah sin^ - A
substituons a"^ z= (b — c)^ A : — .
sm A
Or sin A = 2 sin - A cos - A ; donc a'^ = (b — c)* + 2ah tg - A.
On a donc l'équation «^ — 2ah tg - A — {b — c)^ = 0.
Il faut déterminer a -. a = ^ tg - A ± k ^^ tg^ ^ A -|- (^ — c)*.
Pour rendre cette valeur calculable par logarithmes, mettons-la sous la forme
b c
Posons — = tg <f ; nous pourrons calculer 9 par logarithmes ; nous aurons
^tg-A
a = ;^tg^A(l±|/l4- tg^?); a=:hig^Al\
cos <f^
.1 cos 9 rfc 1
a = ^ tg - A X '-^^.
2 cos f
La valeur donnée par le signe — au numérateur est inadmissible, car tout cosinus est
plus petit que l'unité, et les autres facteurs étant positifs (car -■ A est toujours plus petit
que 90°) on aurait pour a une valeur négative. On a donc
, 1 l+cos, 2AtgiAcos-^iï
a == htg -A X =-; a =
2 cos <f cos <f
292 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Cette expression est calculable par logarithmes et nous donnera la valeur de a.
Nous avons ensuite
^-' " ''-' — ;orB + C = 180o-A:
sinA sinB — sinC sin A « • ^ ,r> r^\ ^ /t^ i ^\
2 sin - (B — C) cos - (B -f- C)
2 sin -- A cos - A cos -- A
a 2 2a 2
2 sin i (B — C) sin - A * ^ sin i (B — C)
j (ô — c) cos - A
sin - (B - C) =
2' ' a
B — C étant connu, on déterminera ensuite è et c au moyen des égalités
abc
sin A sin B sin C
10° Physique.
P^ question. Archimède a établi le principe que : Tout corps plongé dans un liquide
perd de son poids autant que pèse le liquide qu'il déplace.
Ce principe, qui se démontre par le raisonnement en partant du principe d'égalité de
pression, se démontre expérimentalement au moyen de la balance hydrostatique.
La balance hydrostatique ne diffère de la balance ordinaire qu'en ce que le fléau peut
s'élever ou s'abaisser à volonté au moyen d'une crémaillère. On place un corps non soluble
dans l'eau dans l'un des plateaux, et on lui fait équilibre dans l'autre avec une tare. Si on
suspend ensuite le corps au dessous du plateau et qu'on le fait plonger dans l'eau, l'équi-
libre est rompu, et il se rétablit si on place dans l'autre plateau un volume d'eau précisé-
ment égal au volume du corps.
Ordinairement, dans les laboratoires de physique, le corps est un morceau de métal de
forme cylindrique, et, lorsque le corps plonge dans l'eau, on rétablit l'équilibre en remplis-
sant d'eau un cylindre creux de même volume que le cylindre de fer et en l'ajoutant sur
l'autre plateau.
2^ question. — La bouteille de Leyde se compose d'une bouteille à large goulot à l'exté-
rieur de laquelle on applique une feuille d'étain. A l'intérieur, on met du clinquant pour
former l'armature interne. Le verre de la bouteille doit être assez épais pour que les deux
fluides ne se recomposent pas au travers. Dans le bouchon qui est isolé avec de la gomme
laque, passe une tige de métal qui plonge dans le clinquant et est terminée à l'extérieur
par une boule. La bouteille de Leyde est un véritable condensateur d'Epinus dans laquelle
les deux plateaux sont enroulés en cylindre.
Pour charger la bouteille, on approche le bouton de la tige d'une machine électrique, en
tenant l'armature externe à la main.
Le clinquant est électrisé positivement (il reçoit l'électricité delà machine), cette électri-
cité agit par influence sur l'armature externe ; l'électricité négative est attirée sur la face
intérieure de l'étain, l'électricité positive est repoussée et s'écoule par le corps de l'opéra-
teur. L'électricité négative de la face intérieure de l'étain agit à son tour par influence sur
le clinquant, et l'électricité positive est attirée, ce qui permet d'emmagasiner une nouvelle
quantité d'électricité positive venant de la machine. La même série de phénomènes se
reproduit, jusqu'au moment où la bouteille est chargée.
Pour la décharger, on touche successivement l'armature interne puis l'armature externe.
On peut encore la décharger en une fois, en faisant communiquer les deux armatures.
Il faut alors se servir de l'excitateur.
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
293
Thème latin de l'élève François Turbelin.
Julii mense, quingentesimo quinquagesimo nono anno, Monulphus, Tungrorum episco-
pus, varia regionis castella visitabat. Qui, post diem magno labore peractum in locum sibi
adhuc ignotum venisse fertur, unde magnificentissimum spectaculum oculos percussit.
Prosternebatur ad ejus pedes immensa vallis, magno flumine secundum longitudinem tra-
jecta et limpidis irrigata rivis hue et illuc serpentibus subque multis arboribus collectis
fluentibus. In longinquo apparebant alti colles antiquarum quercuum umbra tecti, inter
quos hic et illic immensa saxa omnino nuda surgebant. Pulchra illa natura conspecta
vehementer commotus, episcopus sibi temperare non potuit, quin admirationem manifestam
publiée faceret atque ministres, qui secum ibant, alloquens : « Hic est locus, inquit, à Deo
delectus, hic opulenta et laboriosa civitas olim florebit, quae tam magna erit quam maxi-
mae. " Monulphus etiam pracedit, et a sinistra manu nonnuUos praeruptos situs relin-
quens, viam leniter preclivem secutus est, qua post parvum intervallum ad imum
montem pervenit. Tum rivum, Legiam nomine, quod a quodam audiit, praeteriit et paucas
adspeetu pauperes et miserabiles tabernas attigit. Quod erat Leodium sexto aevo atque
vallis illa erat Mosae, antiquum agrum irrigantis ferocium illorum Eburonum, qui,
Germania relicta et sede in illas feras regiones posita, extremi libertatem suam adversus
Romanos exercitus defendere.
2° Concours spécial de langue flamande.
Composition (six heures). — Waarom ik mijne moedertaal bemin en ze ijverig aanleer
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Frans Retsin, de Bruges
Jean Croonenborghs, de Meerhout
2' id.
César De Corte de Lokeren . .
Bruges.
Gheel.
Eecloo.
Gand.
Hasselt.
Bruges.
Gand.
Courtrai.
Thielt.
Gheel.
Saint-Trond.
74
73
73
69
64
63
61
59
58
57
56
55
54
l"aceess. Charles Parmentier, de Nevele
2° id Henri Henrotay de Looz
3' id. Louis Coppieters, de Bruges
4' id. Charles "Willems, de Gand
2' Id. Jean Craeyneest, d'Oostroosebeke
3* id. Félix Dansi de Gheel .
4* id . Antoine Van Overstraeten, de Saint-Trond
5' id. Alfred De Gottal, d'Anvers
ÉLÈVE NON LAURÉAT QUI A OBTENU AU MOINS LA
Georges D'Hane-Steenhuyze
MOITIÉ DES POINTS.
Ostende.
Voici les moyennes obtenues dans les diverses branches du concours
par les athénées et collèges concurrents.
A partir de cette année, nous donnons la moyenne générale pour chaque
établissement.
19
294
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Composition française (maximum : 60 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
■a ca
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1
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Athénée royal d'Anvers .
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1
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35
»
»
35
Id. d'Arlon .
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10
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1
»
9
5
3
1
»
36.4
21.66
13
28.88
Id. de Bruges
5
5
»
'.
5
5
>'
»
»
37.8
»
»
37.8
Id. de Bruxelles
. 14
13
1
1
12
4
8
»
»
41.25
22.75
>.
28.91
Id. de Gand .
8
5
3
»
5
3
2
>>
»
42.33
26.5
»
36
Id. de Hasselt
7
5
2
»
5
3
2
»
»
30.66
18.5
»
25.8
Id. de Liège .
20
10
10
1
9
5
4
>.
»
32.2
23.25
»
28.22!
1
Id. de Mons .
7
7
»
»
7
4
2
»
1
42.5
25.5
»
31.57
Id. de Namur
3
2
1
»
2
1
1
»
..
31
24
»
27.5
Id. de Tournai
7
7
»
>.
7
6
1
»
»
39.16
28
»
37.57
Collège comm. d'Ath . .
3
2
1
»
2
1
1
»
»
40
24
«
32
Collège patronné de Binche
4
2
2
»
1
1
'•
»
»
30
y>
»
30
Collège comm. de Charleroi
6
6
»
»
6
'>
6
»
»
»
20.5
»
20.5
Id. de Chimay
6
5
1
..
5
3
2
»
>.
31.66
24.5
»
28.8
Collège patronné de Courtrai
9
4
5
»
4
3
1
»
>•
38
28
»
35.5
Collège comm. de Diest . .
1
1
»
»
1
»
»
1
»
»
»
6
6
Id. de Dinant. .
1
1
»
»
1
»
1
»
»
»
26
»
26
Collège patr. d'Eecloo. .
12
3
9
»
3
1
2
»
»
32
23.5
»
26.33
Id. d'Enghien . .
20
17
3
17
15
2
»
>'
39.53
27
».
38.a5
• Id. de Gheel . .
6
4
2
..
4
»
3
1
»
»
24.33
9
20.5
Id. d'Hérenthals .
8
6
2
»
6
1
1
4
»
30
25
9.25
15.33
Id. de Hervé . .
14
11
3
»
11
3
8
»
»
42.66
20.37
»
26.45
Collège comm. de Huy . .
1
1
»
»
1
1
»
»
>.
30
»
..
30
Id. de Louvain .
9
6
3
1
5
3
2
»
»
32.33
22.5
»
28.4
Id. de Malines .
1
1
»
1
»
1
»
»
»
21
»
21
Id. de Nivelles
4
2
»
2
»
2
»
»
>.
21
')
21
Collège patr. d'Ostende .
4
4
»
4
1
3
»
»
36
23.33
»
265
Id. de Poperinghe
3
2
»
2
2
»
»
»
36.5
»
>'
36.5
Id. de Saint-Trond
13
9
»
8
7
1
»
»
41.71
28
40
Id. de Thielt . .
11
4
»
4
»
4
»
»
»
22.75
»
22.75
Collège comm. de Thuin .
1
1
»
1
>.
1
»
»
»
25
»
25
Id. de Tirlemont
1
1
»
1
»
1
»
»
»
20
»
20
Id. de Tongres .
5
3
>.
3
»
»
3
»
»
>'
10.66
10.66
Id. de Verviers .
3
3
..
3
3
»
»
>'
41.33
»
»
41.33
Id. de Virton . .
6
5
..
5
3
2
»
»
30
27
»
28.8
Id. d'Ypres . .
1
1
»
1
1
'•
-.^
_^
30
»
»
30
Totaux. . .
235
170
65
3
3
164
86
67
10
1
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème latin (maximum : 50 points).
29:
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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Athénée royal d'Anvers . .
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Id. d'Arlon. . .
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»
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Id. de Bruges. .
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»
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»
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Id. de Bruxelles.
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»
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Id. de Gand . .
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»
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Id. de Hasselt. .
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Id. de Liège . .
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Id. de Mons . .
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»
»
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»
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32.85
Id. de Namur. .
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1
>>
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»
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Id. de Tournai .
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»
»
»
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»
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33.71
Collège comm. d'Ath . . .
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1
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2
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Collège patronné de Binche.
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»
1
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»
»
..
33
»
»
33
Collège comm. de Charleroi.
6
6
»
>•
»
6
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2
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»
29
21
y,
20.33
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Version latine (maximum : 40 points).
297
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3
298
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mathématiques et physique (maximum : 50 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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13
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 299
Histoire de Belgique et notions sur les institutions du pays (max. : 40 points).
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
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300
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème flamand, anglais ou allemand (maximum -. 20 points) .
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
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39
32
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
301
Concours spécial de flamand (maximum : 100 point
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
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B. TROISIEME PROFESSIONNELLE.
1° Concours général.
Composition française (six heures). — Le hasard présente à un voyageur, en un lointain
pays, un livre écrit dans sa langue maternelle que depuis vingt ans il n'a plus entendue ni
parlée. . . qu'il a presque désapprise. . . Ce livre lui retrace la description de son pays même. . .
Ses impressions.
Sciences commerciales. — I. Quels sont les comptes que l'entrepreneur doit tenir? Dire
comment ces comptes sont débités, crédités et soldés.
II. Paul a souscrit le l®"" juillet trois billets; le premier de 8,000 francs, payable le
20 août; le second de 9,000 francs, payable le l^"* octobre; le troisième de 10,000 francs,
payable le l®'" décembre et au taux de 1/2 p. c. par mois. On demande l'époque à laquelle
Paul pourrait acquitter ces trois billets sans perte ni gain.
Mathématiques. — Algèbre. — I. Comment définit-on les logarithmes?
II. Démontrer l^que le logarithme d'un produit de plusieurs facteurs est égala la somme
des logarithmes des facteurs ; 2° que le logarithme d'une racine d'un nombre est égal au
logarithme du nombre divisé par l'indice de la racine.
302
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
III. Deux personnes, A et B, ont mis 1,120 francs en commun dans une affaire. A a
laissé son capital en société pendant six mois et B a laissé le sien pendant dix mois. L'entre-
prise terminée, chacun a retiré 780 francs, capital et bénéfice compris. On demande les
mises de A et de B.
Géométrie. — I. Décrire un cercle qui soit tangent à un cercle donné en un point donné A
et à une droite donnée.
II. Comment inscrit-on les polygones réguliers de cinq, de dix et de quinze côtés?
Démontrer.
III. Quelle est l'expression de l'aire du décagone régulier en fonction du rayon du cercle
circonscrit?
Trigonométrie. — I. Résoudre le triangle dans lequel on connaît deux côtés et l'angle
opposé à l'un de ces côtés. Discuter le problème.
II. A, B, C dénotant les trois angles d'un triangle, transformer l'expression Sin A
~\- Sin B -\- Sin C en une autre qui soit calculable par logarithmes.
Physique. I. Faire connaître les lois du rayonnement du calorique et les expériences par
lesquelles on les démontre.
II. Indiquer sommairement les causes qui font varier l'intensité du calorique rayonnant.
N.B. — Les concurrents ont eu six heures pour faire leur travail en sciences commer-
ciales, en mathématiques et en physique.
Langues modernes (six heures) . — Thème allemand et anglais pour les établissements
flamands. — Thème flamand y allemand ou anglais pour les établissements wallons. —
Thème flamand et anglais pour les établissements allemands. — La nature a pourvu à la
célébrité de Schaffhausen par cette chute du Rhin, la première et la plus durable cause de
sa prospérité, et l'éternel objet de la curiosité et de l'admiration des hommes. Je n'ai pas
besoin de vous dire avec quel empressement, à peine arrivés, nous avons pris la route de
cette cataracte fameuse. Je remarquerai seulement que, de tous les chemins qui y conduisent,
celui qui la présente sous l'aspect le plus frappant, le plus inattendu, est le sentier que
nous suivîmes, le long du fleuve lui-même, dont le cours, embarrassé d'une multitude de
petits écueils, prélude en quelque sorte, par une longue suite de cataractes, à la plus
magnifique, à la plus étonnante de toutes. Dans ce trajet d'une lieue et demie, on peut
ainsi se familiariser d'avance avec quelques-uns de ses effiets, mais sans craindre que la
succession des images diminue rien du nombre des sensations qui vous attendent. On arrive
au haut de l'éminence escarpée qui porte le château de Laufen, sans que ni l'œil, ni l'oreille
soient encore avertis de la scène dont on n'est plus éloigné que de quelques pas.
Histoire et géographie (six heures). — I. Donnez l'histoire générale de l'invasion de l'Isla-
misme, jusqu'au partage de l'empire des Turcs Seldjoucides.
II. Racontez les causes qui ont amené la seconde croisade et les faits qui se sont accom-
plis durant celle-ci.
III. Racontez la première période de la guerre de cent ans.
IV. Décrivez la Turquie d'Europe et la Turquie d'Asie.
Lauréats.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS OBTENUS.
1
—
LAURÉATS.
auxquels
53 ••
odernes
géogr.
atiques,
comm.
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: 100).
si
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ILS APPARTIENNENT:
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Mathém
sciences
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1"
prix.
Jean-Bapt. De Coster, de Castre .
Nivelles.
36
21.5
18
66
141.5
70.75
2»
id.
Adelin Rambot, de Rocliefort. . .
Bruxelles.
39
4
16.5
75
134.5
67.25
Accessit.
François De Groote, d'Anvers . .
Id.
35
10
14.5
61
120.5
60.25
1"
ment. hon. Emile Masson, d'Hodimont . .
Verviers.
40
8.5
14
56
118.5
59.25
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
303
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
1 ^
il
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Mathématiques, |
sciences comm.
et physique [
(max. : 100). |
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2' ment. hon. Modeste Crouquet, d'Hodimont . '
Verviers.
39
10.5
8.5
59
117
58.5
3' id. Pierre Pante, de Wichelen , .
Bruges.
30
8.5
11.5
64
114
57
Hector De Lobbe, d'Ixelles. . .
4« id.
Norbert Vandernoot, de S'-Gilles.
Bruxelles.
Id.
40
31
0
3
16.5
13.5
56
65
112.5
112.5
56.25
56.25
5* id. Remy Michaux, de Bruxelles . .
Id.
21
7
13
71
112
56
6' id. Félix Jottrand, de Roux. . . .
Namur.
46
9
10.5
45
110.5
55 25
7' id. Auguste Bussers, de Malines. .
Malines (coll. comm.).
30
8.5
14 5
57
110
55
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT
OBTENU AU MOINS
LA MOITIÉ DES POINTS.
15
7 5
18 5
67
108 154 II
Gand.
49
13 5
15 5
37
108
54
1 Eugène Brandt . . . ...
Bruxelles.
91
4 5
13
68 *
106.5
53.25
Alfred Capette
Nivelles.
13
12.5
12
51
105.5
52.75
Isidore Claeys •
Gand.
43
9
13.5
38
103.5
51.75
Jules De Pestel
Bruxelles.
19
11
11.5
61
102.5
51.25
Pierre Larose
Verviers .
37
0
14
51
102
51
i Henri Motteux
Bruxelles.
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4 5
16 5
61
102
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' Herman Bisschop
Louvain.
98
8
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49
100.5
50.25
j Polydore Emery
Gand.
38
0
16.5
46
100.5
50.25
2° Concours spécial de langue flamande.
Composition (six heures). — Schrijft aan eenen vriend hoe gij u voorstelt de vacantien
door te brengen.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
2* id.
1" prix. Léon Van Lier, d'Anvers. .
2" id. Heuri Celis, de Hasselt ....
1" accessit. Emile De "Winter, d'Anvers. , .
Bernard De Waegenaere, d'Anvers
Louis Ruyten, d'Anvers ....
Herman Bisschop, de Louvain. .
Lambert Claes, de Hasselt . . .
Fran(;ois Schepens, d'Esschen . .
Auguste Bussers, de Malines . .
1" ment. hon. Louis Crauwels, d'Anvers . . .
2' id. Alphonse Martin, de Russon . .
3* id. Charles Vanderhaeghen, d'Anvers
3*
id.
4'
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5"
id.
6*
id.
Anvers.
Hasselt.
Anvers.
Id.
Id.
Louvain.
Hasselt.
Anvers.
Malines (coll. comm.
Anvers.
Hasselt.
Anvers.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Jean Papens . ,
Théodore Harms
Félix Steger .
Gand.
Anvers.
Id.
304
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
Composition française (maximum : 50 points).
NO
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E D
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Totaux . .
276
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116
2
6
152
76
68
6
2
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
301
Mathématiques, sciences commerciales et physique (maximum : 100 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
a
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
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2
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152
26
49
67
10
306
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème flamand, anglais ou allemand (maximum : 30 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
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116
2
7
151
6
36
75
34
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
307
Histoire et Géographie (maximum : 20 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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maximum des points. ^ h- §
Moins du quart ( S" "^ 2
des points. \ g ^' ^
Zéro point ou ayant 1 ?t ^
refusé de concourir. /
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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10.5
6.25
2.12
2.9
Id. d'Arlon. . .
9
3
6
»
»
3
»
1
2
»
7
3
4.33
Id. de Bruges. .
7
3
4
»
»
3
1
»
1
11.5
»
3.5
5
Id. de Bruxelles .
39
28
11
>•
4
24
17
6
1
14.2
6.83
2.5
11.87
Id. deGand . .
19
12
7
»
1
11
10
1
»
14
5
»
13.18
Id. deHasselt. .
11
7
4
»
»
7
»
1
4
2
>'
5
1.5
1.57
Id. de Liège . .
30
11
19
>'
1
10
3
2
2
3
13.66
5
2.75
5.65
Id. de Mons . .
20
9
11
y
»
9
4
3
»
2
13.62
6.5
'.
8.22
Id. de Namur. .
23
4
19
»
>.
4
1
1
1
1
10.5
8
3
5.37
Id. de Tournai, .
14
7
7
1
»
6
»
3
2
1
»
7.5
2.25
4.5
Collège comra. de Bouillon .
1
1
»
»
>.
1
«
»
1
»
»
»
3
3
Id. de Charleroi .
10
9
1
1
»
8
1
2
5
»
10.5
8
2.1
4.62
Id. de Chimay .
5
5
»
»
»
5
»
»
5
»
»
''
1.8
1.8
Id. de Dinant. .
6
4
2
»
1
3
3
»
»
»
14.66
»
»
14.66
Id. deHuy. . .
2
2
»
»
»
2
»
2
»
»
»
6.75
»
6.75
Id. de Louvain. .
9
7
2
»
»
7
6
»
1
).
14.41
»
4.5
13
Id. deMalines .
6
1
5
>'
»
1
1
>•
»
»
14.5
»
»
14.5
Id. de Nivelles .
15
8
7
»
»
8
2
3
3
»
15
6.83
2.16
7.12
Collège patronné d'Ostende.
2
2
»
»
»
2
»
2
»
»
'•
6.5
»
6.5
Collège comm. de Thuin. .
2
1
1
'•
»
1
>.
1
»
»
»
9
»
9
Id. de Tirlemont.
7
4
3
'•
»
4
3
»
1
>'
14
»
3.5
11.37
Id. de Tongres .
4
3
1
«
»
3
»
1
2
»
•'
5.5
2.25
3.33
Id. deVerviers .
7
7
»
»
»
7
2
2
3
»
14
7.25
2.66
7.21
Id. d'Ypres . .
1
1
>•
»
»
1
»
1
»
»
»
5
»
5
Totaux. . .
276
100
116
2
7
151
55
36
46
14
308
HISTOIRE DES CONCOURS GÉxNÉRAUX.
Concours spécial de langue flamande (maximum : 100 poini
"
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DE
NOMBRE
s ÉLÈVES
ant obtenu :
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
il
•a as
II
1
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
a
•S
1
8
S
Non admis
à concourir. '
Absents /
avec motifs légitimes. [
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t:
Il '
Athénée royal d'Anvers . .
Id. d'Arlon. .
Id. de Bruges.
Id. de Bruxelles
Id. de Gand .
Id. de Hasselt.
Collège comm. de Louvain
Id. de Malines
Collège patronné d'Ostende
Collège comm. de Tirlemont
Id. de Tongres
Id. d'Ypres. .
Totaux. .
27
2
7
39
19
11
9
6
2
7
4
1
134
21
2
3
28
12
7
7
1
2
4
3
1
91
6
»
4
7
4
2
5
»
3
1
»
43
1
1
11
13
20
2
3
17
11
7
7
1
2
4
2
1
77
9
»
3
1
1
»
15
5
1
2
1
6
1
2
2
1
22
6
1
14
3
2
1
»
4
1
»
32
1
2
1
1
3
»
8
59.66
»
52
62.33
63
60
37.4
30
45
29
36.66
36
45
29
40
45
15.83
9
9.28
12.33
13.5
11
7
20
1
40.95
19.5
30
9.35
28.9
35.71
1
23.42
60
29
7
30
45
3« SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
Pourquoi il ny eut pas de concours en 1876-1877. — Loi du 20 mai 1876.
Nous avons dit au chapitre XXXIV^ (Projet de réformes dans l'orga-
nisation du concours universitaire) que le gouvernement, après avoir
pris en 1872 et en 1873 l'avis des universités et du Conseil de perfection-
nement de l'enseignement supérieur au sujet de ces réformes, avait cru
devoir réserver la question jusqu'au vote de la nouvelle loi.
Cette loi (du 20 mai 1876) maintint le concours universitaire, mais
exigea que les concurrents eussent terminé leurs études et ne les admit à
concourir que pendant les deux années qui suivraient l'obtention du diplôme
de docteur. Les étrangers qui avaient fait leurs études en Belgique pou-
vaient prendre part au concours. Outre une médaille en or de la valeur de
100 francs et des récompenses en livres d'une valeur de 400 francs, le
gouvernement était autorisé (art. 44) à accorder aux lauréats des bourses
de voyage, sur la proposition des jurys de concours.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
309
La loi du 20 mai 1876, aux termes de son article 57, n'entrait en vigueur
que le 1^^ octobre 1876.
Or, elle modifiait notablement les conditions de l'institution du concours
universitaire, et il était impossible, avant l'ouverture de Tannée académique
1876-1877, de réorganiser le concours d'après les bases de cette nouvelle
législation. D'autre part, l'on ne pouvait pas continuer à appliquer les dispo-
sitions de l'arrêté royal du 13 octobre 1841, portant organisation du
concours.
Un arrêté royal du 12 juillet 1876 stipula qu'à dater de ce jour l'arrêté
organique du 13 octobre 1841 cesserait de sortir ses effets. Le concours
était momentanément suspendu. Ce n'est que quinze mois plus tard, le
11 octobre 1877, que parut le nouvel arrêté organique du concours univer-
sitaire.
Nous l'analyserons dans le chapitre suivant.
Distribution des j^rix aux lauréats de V enseignement moyen.
M. A. Deschamps, professeur à l'athénée de Liège, prononça le discours.
" Le respect s'en val ^ telle était sa thèse.
Le discours de M. Deschamps est inséré dans le 9^ rapport triennal sur
l'enseignement moyen, p. 185-191.
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes .
NOMS. Pages.
Alaerts, Henri 278
Alard, Félix 276
André, Pierre 277
Andries, Edouard . . . 278, 279
Artan, Louis 276
Barbier, Arthur 278
Barbier, Emile 274
Bastin, Camille 276
Bastin, Joseph 27G
Batardy, Emile . . • . . 274
Batty, Jean 278
Baudoux, Sylvain .... 278
Béehet, Constant .... 274
Benoit, Charles 278
Benoit, Oswald 276
Bentein, Oscar 274
Berger, Nicolas 276
Beruolet, Emile 277
Berson, Emile 274
Bertrand, Louis 275
Biaise, Marie 277
Boninge, Emile 278
Bouckaert, Charles ... 278
Bougelet, Victor .... 277
Boulogne, Arthur .... 276
Brabant, Alfred 277
T. 111.
NOMS.
Breuskin, Désiré
Brogniez, Virgile
Bruneel, Albéric
Bruneel, Cyrille .
Brunin, Vital
Buisseret, Clément
Calliaux, Pliilias
Callebaut, Prosper
Cambier, Louis .
Cantillon, Alfred
Cappe, Henri
Caron, Célestin .
Cassalette, Jean.
Catala, Georges.
Caulier, Fridolin
Ceulemans, Françoi
Chaidron, Edouard
Chantraine, Joseph
Cheruy, Emile .
Claeys, Joseph .
Clavier, Valère .
Clément, Jules .
(^losset, Joseph .
Coesens, Cyrille.
Colart, Pierre .
CoUin, Lucien .
276
276,
Pages.
274
276
276
276
277
276
276
,279
277
278
276
277
274
277
276
278
276
277
278
279
275
278
276
275
278
276
NOMS.
Colsaerts, Henri
Coppens, Alfred. .
Cormeau, Alphonse
Corn i 1 le, H i ppoly te .
Cornut, Alfred . .
Cosse, Joseph , .
Cremers, Albert. .
Creutz, Prosper. .
Crunelle, René . .
De Bruyn, Auguste
Decosseaux, Paul .
Decroy, Victor . .
De Croyère, Charles
Defrécheux, Albert.
Degavre, Néry . .
De Kegels, Jules
Dclande, Théophile
Delcenserie, Ernest
Delcroix, Ernest .
Delliaye, Théodore .
De Meuter, Hejiri .
De Meyere, Aliihonse
DeMunck, Eugène.
Dendal, Charles. .
Denis, Edouard . .
Depré, Victor . .
Pages.
275
276
277
274
278
276
275
277
277
274
278
278
277
277
275
276
277
275
274
278
277
279
278
277
275
278
>0
310
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS.
De Ruyck, Léopold.
Descamps, Fernand
Desmet, Léon . .
Dessaucy, Jean. .
De Stryker, François
De Thibault, Eudora
Dethier, Jules .
Detige, Félix. .
Dewael, Léon .
Dirkx, Charles .
Dockx, Charles .
Drion, Félix . .
Dubois, Julien .
Dubucq, Firmin.
Dufaux, Emile .
Dufourny, Robert
Dulait, Modeste.
Dumercy, Edouard
Dumont, Léopold
Dupire, Abel. .
Dupont, Armand
Duquenne, Victor
Duquesne, Léandre
Ernotte, Joseph .
Evrard, Arthur .
Falaise, Victor .
Falise, Léon. .
Fastrez, Gustave
Figue, Emile. .
Fleury, Olivier .
Focan, Joseph .
Francart, Joseph
Frère, Jean . .
Froidebise, Eugène
Gabriel, Hubert.
Geens, Emile. .
Ghenne, Antoine
Gilis, Jean . .
Gillet, Dieudonné
Gillet, Pierre. .
Godart, Emile .
Godderis, Médard
Godefroid, Valéri
Goffart, Ernest .
Graff, Jean . .
Grenier, Olivier.
Grosse, Henri .
Guillain, Emile ,
Haase, Henri .
Hache, Adolphe
Hachez, Fernand
Haecq, Charles .
Hannevart, Auguste
Hanould, Emile.
Hault, Henri. .
Haut, Antoine .
Hellinckx, Valéri
Henneau, Hector
Henrard, Armand
Henrion, Raymond
Henseval, Eugène
Herdewyn, Armand
Heuskin, Pierre. .
Pages.
. 277
. 277
. 275
. 277
. 277
. 278
. 276
275, 279
.. 277
. 279
. 278
. 275
. 278
. 275
. 276
. 278
. 277
274, 279
. 276
. 274
. 277
. 278
. 277
. 277
. 277
. 277
. 277
276
278
278
. 277
. 277
. 278
. 278
. 275
. 274
. 277
. 278
. 278
. 275
. 275
. 275
. 278
. 276
. 274
. 274
. 277
. 274
. 275
. 275
. 276
. 277
. 277
. 278
275, 279
. 274
. 275
, 278
. 278
. 277
. 278
NOMS.
Hiernaux, Louis .
Hoton, Arcade . .
Houssiau, Edmond
Hubin, Emile . .
Jacques, Jules . .
Jansen," Pierre . .
Janssens, Auguste .
Janssens, Pierre .
Jardon, Paschal. .
Javaux, Gustave .
Jeanne, Ernest . .
Job, Hubert . . .
Jourdoit, Charles .
Jubino, Georges. .
Labarre, Henri . .
Labenne, Alfred
Ladam, Félix . .
Lagage, Albert . .
Lagneau, Jules . .
Lallemand, Raymond
Lambert, Emile. .
Laurent, Emile . .
Lays, Ferdinand .
Lechien, Emile . .
Legros, Léon . .
Lekenne, Pierre
Lemince, Charles .
Léonard, François .
Léonard, Joseph
Lepère, Augustin .
Lesage, Adolphe .
Levarlet, Joseph-Léon
Lheureux, Pierre .
L'hoir, Louis. .
Liénaux, Emile . .
Lierneux, Adolphe.
Limbourg, Constantin
Lonchay, Hyacinthe
Lonhienne, Edmond
Loomans, Jules .
Lorimier, Désiré
Maeck, Joseph .
Maghin, Walther
Magnay, Jules .
Mahieu, Edouard
Mahieu, Louis .
Mahy, Paul . .
Maisier, Jules .
Marchai, Marcelin
Marchand, Nicolas
Maréchal, Joseph
Marie, Hector .
Marlier, Alfred .
Martin, Élie . .
Mascaux, Henri.
Massart, Jean-Bapt
Mayard, Camille
Mertens, Joseph
Mertens, Jules .
Molle, Philippe .
Monin, Auguste.
Monrique, Jules.
Moreau, Charles
ste
Pages.
. 274
. 277
. 278
. 276
. 274
.^ 277
. 277
. 279
. 278
. 277
. 278
. 275
. 275
. 277
. 278
. 277
. 278
. 277
. 277
. 277
. 277
. 274
. 277
. 274
. 278
. 276
. 277
. 277
. 278
. 274
. 276
. 276
. 277
. 276
. 274
. 275
. 276
. 278
. 277
277,279
. 277
. 275
277
275
275
277
277
278
278
277
278
275
275
275
278
274
276
274
276
278
276
275
NOMS
Nauwelaers, Henri.
Nicaisse, Henri
Nicolas, Toussaint .
Pahaut, Armand
Painsmay, Eugène
Paquet, Léandre
Pasquier, Arthur ,
Paternostre, Paul
Peeters, Jean .
Peeters, Paul .
Périchon, Jean .
Petitjean, Pierre
Piron, Henri. .
Querton, Léon .
Quiriny, Jean .
Raguet, Joseph .
Rambaux, François
Remy, Victor
Rigaux, Oscar
Rochez, Léon
Roger, Gilbert
Romain, Théophile.
Rousseau, Alphonse
Sablon, Jules .
Sauveur, Albert.
Schepens, Arthur
Servais, Clément
Servais, Emile .
Simon, Casimir .
Slekke, Nestor .
Sorriaux, Armand
Spinhager, Hippolyte
Stassin, Léonard
Stockart, Alphonse.
Tanghe, Auguste
Thielens, Ernest
Thiry, Henri. .
Thisquen, Oscar
Thomas, Emile .
Thoelen, François
Tixhon, Joseph .
ToUet, Edmond .
Tombeux, Théophile
Toupy, Auguste
Trigallez, Fernand.
Turner, Alfred .
Urbain, Gédéon.
Van Calster, Auguste
Van Camp, Hippolyte
Vandamme, Henri .
Vanden Abeele, Emile.
Van den Broeck, Auguste.
Vandeput, Adhémar
Vanderbeeck, Joseph
Vanderhaegen, Théodore
Van der Velden, Alphonse
Vanesse, Jules . .
Van Kercove, Louis
Vanlint, Camille .
Van Steenacker, Charles.
Van Tilborg, Félix.
Verhelst, Charles .
Verlinden, Jules .
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
311
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS
Warocquier, Guillaume
Watteau, Jules . . .
"Werts, Jean-Baptiste .
Barbe, Charles . ,
Bisschop, Herman
Biaise Joseph . .
Boulboulle, Louis .
Boutelier, Félix. ,
Brandt, Eugène. ,
Bussers, Auguste .
Camberlin, Vincent
Capette, Alfred
Celis, Henri .
Cheval, Victor
Claes, Lambert
Claeys, Isidore
Coart, Emile .
Coppieters, Louis .
Craeyneest, Jean .
Crauwels, Louis. .
Croonenborghs, Jean
Crouquet, Modeste.
Crutzen, Guillaume.
Dausi, Félix ...
De Busschere, August
De Corte, César . .
De Coster, Jean-Baptiste
Degive, Oscar . .
De Gottal, Alfred .
De Groote, François
Deherdt, Jules . .
De Lobbe, Hector .
De Pestel, Jules. .
De Ruytter, Georges
Pages.
278
27-
302,
302,
283,
284
302
283
284
284
302
302
302
283
302
302
284
293
293
302
293
302
283
293
283
293
302
284
293
302
285
302
32
302
NOMS.
"VVery, Louis. .
Willems, Laurent
Pages.
275
II. Athénées et collèges.
284
De Waegenaere, Bernard .
De Winler, Emile ....
D'Hane-Steenhuyze, Georges
Dortu, Ernest .
Dubois, Jean. .
Eeman, Gustave.
Emery, Polydore
GaUée, Emile .
Goffin, Walther .
Goût, Joseph. .
Govaerts, Octave
Guéquier, Edouard
Haesebeyt, Marc
Hannise, Jules .
Harms, Théodore
Henrotay, Henri
Herman, Gustave
Houyoux, Paul .
Houzeau, Charles
Jacquet, Auguste
Jottrand, Félix .
Kretz, Armand .
Larose, Pierre .
Latour, Auguste
Lembourg, Georges
Lemonnier, Maurice
Lonchay, Henri .
Martin, Alphonse
Masson, Emile .
Mathieu, Flavien
Michaux, Remy.
303
302
293
283
283
,293
302
283
284
283
284
302
293
283
283
283
284
302
283
302
284
302
302
283
302
NOMS.
Pages.
Wincqx, Félicien . .
. . 278
Wuyts, Joseph . . .
. . 278
Missonne, Pierre
Motteux, Henri .
Moucheron, Henri
Orth, Adolphe .
Pante, Pierre. .
Papens, Jean. .
Parmentier, Charles
Pery, Théophile,
Poissonniez, Auguste
Rambot, Adelin.
Retsin, Frans .
Rossignol, Eugène
Ruyten, Louis .
Schepens, François
Servais, Joseph . .
Simont, Henri .
Snoeck, Gustave
Stacquet, Fridolin
Steger, Félix. .
Turbelin, François
Valerius, Alfred
Vanden Abeele, Théodore
Vanderhaeghen, Charles
Vandernoot, Norbert .
Van Lier, Léon . . .
Van Overstraeten, Antoine
Van Richem, Eugène
Van Wilderode, Paul
Walch, Nicolas. .
Willems, Charles ... 283,
302
283
283
302
302
293
284
283
302
293
284
302
302
283
283
302
283
283
283
302
302
302
293
284
284
284
293
CHAPITRE TRENTE-NEUVIEME.
1878.
ire SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
I. Modifications apportées au règlement général du 26 avril 1852 sur
r organisation des concours. — Principes sur lesquels repose la nouvelle
organisation.
D'après les dispositions du règlement du 26 avril 1852, les concours
n'avaient lieu qu'entre une partie seulement des élèves de la division supé-
rieure de certaines écoles primaires.
Les concurrents, dont le nombre était déterminé par la députation per-
manente, étaient désignés moitié par l'instituteur et moitié par le sort.
Cette organisation avait été signalée, dans les dernières années, comme
donnant lieu à de réels inconvénients. Certains instituteurs, paraît-il, soi-
gnaient de préférence ceux de leurs élèves qui avaient le plus de dispositions
et négligeaient ceux qui, moins bien doués ou moins studieux, réclamaient
le plus d'attention.
La Commission centrale de l'instruction primaire, voulant remédier à cet
état de choses et rendre l'épreuve sérieuse et sincère, avait émis l'avis qu'il
conviendrait d'appeler au concours tous les élèves de la division supérieure
des écoles primaires.
Elle avait proposé également de délivrer aux concurrents qui se seraient
le plus distingués, un certificat constatant qu'ils avaient suivi avec fruit les
cours de la division supérieure de l'école primaire.
La Commission centrale estimait que cette récompense aurait notamment
pour effet d'empêcher qu'un grand nombre d'élèves ne quittassent l'école
sans avoir fait des études primaires complètes.
M. Delcour, ministre de l'intérieur, s'étant rallié aux propositions de la
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 313
Commission, un arrêté royal du 2 mai 1877 remplaça l'arrêté du 26 avril
1852 par les dispositions suivantes :
Art. 1<^^*. Tous les ans, les concours prévus par les articles 29 à 32 de
la loi du 23 septembre 1842 seront organisés dans chaque province, par les
soins de la députation permanente, entre tous les élèves de la division
supérieure des écoles primaires.
Ils auront lieu par écrit et seront institués soit par canton de justice de
paix, soit par ressort d'inspection.
L'organisation des concours par la députation permanente est obligatoire
en ce qui concerne les garçons et facultative en ce qui concerne les filles.
Les élèves des deux sexes, s'il y a lieu, concourront séparément.
Art. 2. La Députation permanente pourra réunir les écoles indistincte-
ment ou séparer celles des villes d'avec celles des campagnes.
Art. 3. Outre les autres récompenses qui pourront leur être accordées
sur les fonds provinciaux, les concurrents qui auront obtenu, à la fois sur
l'ensemble des matières qui font l'objet du concours et sur chacune des
branches énumérées à l'article 6 de la loi du 23 septembre 1842 (la lecture
exceptée) \ plus de la moitié des points attribués à un travail parfait, rece-
vront un certificat délivré par le jury d'examen et visé par le Gouverneur
de la province, constatant qu'ils ont fréquenté avec fruit la division supé-
rieure de l'école primaire.
Un arrêté royal du 28 juin 1877 stipula que les mesures que nous venons
d'indiquer ne sortiraient leurs effets quà partir de F année 1878. Un
autre arrêté royal du 28 mai 1878 en ajourna l'exécution à l'année 1879
en ce qui concernait la province de Namur.
IL Dispositions générales prises dans toutes les provinces pour la mise
à exécution du nouveau règlement.
Les règlements provinciaux sur la tenue du concours furent modifiés par
les Députations permanentes, d'après les projets préparés par les inspecteurs
provinciaux.
Ils figurent in extenso dans le dernier rapport triennal sur l'enseigne-
ment primaire (1876-1878, pages 245 à 296).
En voici les grandes lignes ou, si l'on veut, les dispositions générales :
Le jury du ressort se compose de l'inspecteur cantonal du ressort, prési-
dent, de deux membres effectifs désignés par la députation permanente, d'un
^ L'article 6 de la loi du 23 septembre 1842 était ainsi conçu : « L'instruction primaire
" comprend nécessairement V enseignement de la religion et de la morale^ la lecture, Vécri-
*♦ ture, le système légal des poids et mesures, les éléments du calcul et, suivant les besoins
"■ des localités, les éléments de la langue française, flamande ou allemande... ♦♦
314 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
membre effectif désigné par l'inspecteur provincial et d'un délégué du chef
du culte. Mais pour diminuer sa besogne, il peut être adjoint à chaque
membre effectif un membre suppléant, soit au maximum cinq suppléants
dans les centres les plus populeux. Ces suppléants sont présents à toutes les
opérations ; ils aident le jury dans son travail, mais ils n'ont voix délibéra-
tive que lorsqu'ils siègent en lieu et place des titulaires. Ils sont choisis
parmi les instituteurs d'un ressort voisin.
Chaque ressort est, au besoin, divisé en sections, de manière que chaque
groupe de concurrents ne dépasse pas un chiffre déterminé.
Le concours se fait le même jour, à la même heure et sur les mêmes
questions, dans chacune des circonscriptions d'un même ressort, sous la
surveillance de deux délégués, désignés l'un par la députation permanente,
l'autre par l'administration communale de la localité où ont lieu les opéra-
tions. Une fois celles-ci terminées, les compositions sont transmises par les
soins des deux délégués, avec le procès-verbal, sous enveloppe cachetée, à
l'inspecteur cantonal, président du jury. Le paquet ne peut être ouvert qu'en
présence du jury. Le président est spécialement tenu de contrôler le travail
de correction et de veiller à la stricte exécution des dispositions établies
pour assurer, notamment, l'uniformité d'appréciation dans les divers jurys
de chaque province.
III. Dispositions spéciales prises dans chaque province.
A. Province d'Anvers.
Le jury apprécie les travaux des concurrents d'après une échelle de
points dont le maximum est fixé à 200.
Le nombre des points à attribuer à chaque branche est fixé comme suit :
Instruction morale et religieuse ........ 40 points.
Langue maternelle 50 —
Arithmétique et système métrique 40 —
Écriture 24 —
Géographie 30 —
Histoire de Belgique 16 —
Total. . . 200 points.
Pour les élèves dispensés de l'épreuve sur la religion, le maximum est
réduit à 160 points.
Les appréciations terminées, le jury dresse un tableau général des résul-
tats de l'examen.
I
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 315
Ensuite il prépare les certificats à délivrer aux concurrents qui ont
obtenu, à la fois sur l'ensemble des matières qui font l'objet du concours et
sur chacune des branches énumérées à l'article 6 de la loi du 23 septem-
bre 1842 (la lecture exceptée), plus de la moitié des points attribués à un
travail parfait.
Le tableau général, ainsi que les certificats et les procès-verbaux des
séances, sont adressés, par les soins du président, à l'inspecteur provincial,
pour être transmis à la députation permanente.
Les compositions de tous les élèves seront conservées, pendant un an au
moins, par le président du jury.
Une indemnité de 5 francs est accordée aux membres du personnel ensei-
gnant délégués pour la surveillance des opérations du concours.
Il est alloué aux membres du jury une indemnité de 10 francs par jour
de séance et, comme frais de déplacement, 1 fr. 50 c. par cinq kilomètres
parcourus, réduits de moitié pour la route parcourue par chemin de fer.
Les résultats des concours seront insérés au Mémorial administratif, et
les certificats de capacité seront envoyés aux élèves par l'intermédiaire des
administrations communales.
B. Province de Bradant.
Le nombre des points à accorder pour un travail parfait est de 35 pour
la religion et la morale.
Il est de 30 pour la langue qui fait l'objet de la partie facultative du
concours (20 points pour la traduction et 10 pour l'analyse).
Il est de 100 pour les autres matières de l'examen, savoir :
Écriture 10 points.
Grammaire (dictée et analyse) 20 —
Rédaction 15 —
Arithmétique (théorie et pratique). ....... 21 —
Système métrique 12 —
Géographie 12 —
Histoire nationale 10 —
Total. . . 100 points.
Conformément à l'article 3 de l'arrêté royal du 2 mai 1877, les concur-
rents qui obtiennent, à la fois sur l'ensemble des matières qui font l'objet
du concours (la langue accessoire exceptée) et sur chacune des branches
énumérées à l'article 6 de la loi du 23 septembre 1842 (sauf la lecture),
plus de la moitié des points attribués fi un travail parfait, reçoivent un cor-
31 G HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
tificat délivré par le jury d'examen et visé par le Gouverneur de la province,
constatant qu'ils ont fréquenté avec fruit la division supérieure de l'école
primaire.
Il n'est pas tenu compte de l'examen de religion pour les élèves qui sont
dispensés d'assister à l'enseignement religieux, conformément aux prescrip-
tions de l'article 6, § 3, de la loi du 23 septembre 1842.
Indépendamment du certificat mentionné plus haut, les récompenses
suivantes sont instituées :
a. Un prix pour la religion et la morale : il est décerné aux élèves qui
obtiennent au moins 30 points sur 35.
h. Deux prix pour l'ensemble des branches de l'enseignement scienti-
fique : le nombre minimum des points à obtenir pour mériter ces distinc-
tions est de 90 pour le premier prix et de 80 pour le second.
G. Un prix spécial de langue accessoire : il est accordé aux élèves qui
obtiennent au moins 24 points sur 30.
Toutefois, aucune récompense n'est décernée aux élèves qui n'ont pas
obtenu le certificat prémentionné.
Les écoles de chaque ressort d'inspection cantonale seront classées, à
l'avenir, d'après le nombre de certificats obtenus par les élèves, eu égard à
la population de l'école.
On prendra pour base la population de l'école au 31 décembre précé-
dent.
Le tableau de classement des écoles sera remis aux instituteurs et affiché
à l'école.
Les prix seront distribués, dans chaque canton, par les soins du jury.
Plusieurs cantons peuvent être réunis, lorsque les distances à parcourir
ne sont pas trop considérables.
Une place d'honneur est réservée au bourgmestre de la localité où la
cérémonie a lieu.
Les membres du jury reçoivent, à titre de frais de séjour, 5 francs par
jour d'examen ou de délibération, et une indemnité globale de 20 francs
pour l'examen des compositions à domicile.
Il leur est, en outre, accordé 2 francs par lieue de route ordinaire et
1 franc par lieue de chemin de fer, lorsqu'ils sont dans le cas de devoir se
déplacer.
Une indemnité de 4 francs est accordée aux membres du personnel
enseignant qui auront dû se déplacer à l'occasion du concours.
Il est également accordé une indemnité de 2 francs aux élèves indigents.
Cet article n'est pas applicable aux instituteurs ni aux élèves des écoles
privées entièrement libres.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 317
C. Province de la Flandre occidentale.
Les travaux des concurrents sont appréciés d'après une échelle de points
dont le maximum, représentant un travail parfait, est de 170 points, répartis
comme suit entre les diverses matières qui font l'objet du concours :
Religion et morale 30 points.
Langue maternelle. Orthographe 10 —
— Explications littéraires et grammaticales. 15 —
— Rédaction 20 —
Arithmétique et système métrique 30 —
Histoire 10 —
Géographie 10 —
Notions de sciences naturelles, d'hygiène et d'agriculture. 10 —
Écriture 10 —
Dessin 10 —
Langue accessoire ou épreuve supplémentaire en langue
maternelle 15 —
Total. . . 170 points.
Les élèves qui auront obtenu à la fois :
1» Plus de la moitié des points sur l'ensemble des matières qui font
l'objet du concours;
2<^ Plus de la moitié des points sur chacune des branches énumérées à
l'article 6 de la loi du 23 septembre 1842 (la lecture exceptée), recevront
un certificat délivré par le jury d'examen et visé par le Gouverneur de la
province, constatant qu'ils ont fréquenté avec fruit la division supérieure
de l'école primaire.
Conformément à l'article 29 de la loi du 23 septembre 1842, une bourse
pourra être accordée par le Conseil provincial à celui des élèves qui, peu
favorisé de la fortune, aura subi les épreuves du concours avec le plus de
distinction.
A la suite du concours, il sera dressé, par les soins du jury de chaque
ressort, un tableau de classement de toutes les écoles du ressort. Ce classe-
ment aura pour base la moyenne de points obtenue par élève, pour chaque
'école.
Le .tableau de classement présentera trois groupes distincts : 1<> les écoles
à un seul instituteur; 2» les écoles à deux instituteurs; 3» les écoles à plus
de deux instituteurs. Le classement par ordre de mérite se fera séparément
pour chaque groupe.
A moins d'avoir obtenu de M. le Gouverneur une dispense spéciale, toute
318 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
école qui ne prendra point part au concours sera renseignée avec la cote
La liste des concurrents avec indication des points obtenus par chacun
d'eux, et le tableau de classement des écoles de chaque ressort seront publiés
au Mémorial administratif de la province.
La distribution des certificats se fera avec solennité, au chef-lieu de
chaque ressort. Cette cérémonie sera présidée par l'inspecteur provincial ou,
à son défaut, par l'inspecteur cantonal du ressort.
L'instituteur de chaque école est tenu de conduire ses élèves au lieu où se
tient le concours, de les surveiller en dehors de la salle de réunion et de les
accompagner au retour.
Il lui sera payé pour ce déplacement une indemnité de 2 francs.
Une indemnité de 1 franc sera payée à chaque élève indigent qui assistera
au concours.
Les membres du jury et leurs suppléants recevront, à titre de frais de
séjour, 8 francs par jour de travail. Il leur sera, en outre, accordé 75 cen-
times par 5 kilomètres de parcours par chemin de fer, et 1 fr. 50 c. par
5 kilomètres de parcours par voie ordinaire.
D. Province de la Flandre orientale.
Le nombre des points attribués à un travail parfait est de 126 et se
répartit comme suit :
Religion 30 points.
Écriture (page de calligraphie et dictée des élèves) ... 26 —
Système légal des poids et mesures (deux questions) . . 20 —
Les éléments du calcul (deux questions) 20 —
La langue maternelle (dictée et rédaction) 30 —
Total. ... 126 points.
Les instituteurs conduiront et surveilleront leurs élèves à l'école désignée
pour les opérations. En cas d'empêchement, ils pourront se faire remplacer
par un sous-instiaiteur.
Les membres titulaires et suppléants du jury ont droit à une indemnité
de 5 francs par séance. Les frais de déplacement seront calculés à raison de
2 francs par lieue de voie ordinaire et de 1 franc par lieue de chemin de fer.
Une indemnité de 3 francs est accordée aux délégués désignés par la
députation permanente, et les concurrents jouissant du bénéfice de l'instruc-
tion gratuite en vertu d'une inscription régulière sur les listes approuvées,
conformément à l'arrêté royal du 26 mai 1843, pourront disposer, sous la
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 319
conduite de leurs instituteurs respectifs, de 1 franc par tête pour frais de
déplacement.
Provisoirement, les distinctions réservées aux concurrents consisteront
seulement dans le certificat institué par l'article 3 de l'arrêté royal du
2 mai 1877.
Les inspecteurs cantonaux prendront des mesures pour que cette distinc-
tion soit décernée avec la solennité convenable.
E. Province de Hainaut.
Le nombre maximum des points attachés à chacune des branches 5ur
lesquelles porte le concours est établi comme suit :
Religion et morale . 40 points.
Langue maternelle ............ 40 —
Arithmétique, y compris le calcul mental et le système
légal des poids et mesures 40 —
Écriture (expédiée, jugée sur la dictée) 25 —
Géographie. ...... 20 —
Histoire nationale 20 —
Dessin à main libre 15 —
Total. . . 200 points.
Pour les élèves légalement dispensés d'assister à l'enseignement de la
religion et de la morale donné dans l'école, le maximum de 200 points sera
réduit à 160 points.
Les concurrents qui auront obtenu, à la fois sur l'ensemble des matières
qui font l'objet du concours et sur chacune des branches énumérées à l'ar-
ticle 6 de la loi du 23 septembre 1842 (la lecture exceptée), plus de la
moitié des points attribués à un travail parfait, recevront un certificat délivré
par le jury d'examen et visé par le Gouverneur de la province, constatant
qu'ils ont fréquenté avec fruit la division-supérieure de l'école primaire.
Ce certificat sera rédigé dans la forme indiquée à l'article 3 de l'arrêté
royal du 2 mai 1877.
Indépendamment du certificat de capacité, il pourra être accordé aux
concurrents, pour l'ensemble des branches autres que la religion, un pre-
mier, un deuxième ou un troisième prix, selon qu'ils auront obtenu au moins
les huit dixièmes, les sept dixièmes ou les six dixièmes des points attribués
à un travail parfait sur ces branches.
Les concurrents pourront recevoir un prix spécial pour la religion, s'ils
ont obtenu au moins les sept dixièmes des points attribués sur cette matière
à un travail parfait.
320 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Une bourse pourra être accordée par le conseil provincial à celui des
élèves qui, peu favorisé de la fortune, aura subi les épreuves du concours
avec le plus de distinction.
Les noms des lauréats seront publiés au Mémorial administratif, avec
indication des récompenses obtenues par chacun d'eux,' des écoles auxquelles
ils appartiennent et des instituteurs ou institutrices qui les dirigent.
Il sera publié une liste spéciale où les écoles seront classées, par ressort,
d'après le nombre des certificats qu'elles auront obtenus proportionnelle-
ment à leur population constatée au 31 décembre de l'année scolaire pendant
laquelle a lieu le concours.
Les écoles qui n'auront pas présenté de concurrents seront mentionnées à
la suite des autres.
Il sera alloué une indemnité de 5 francs par jour de séance aux membres
effectifs ou suppléants des jurys, ainsi qu'aux délégués chargés de la sur-
veillance du concours.
Les intituteurs ou institutrices conduiront leurs élèves au concours et
les reconduiront après l'examen. Ceux qui ne sont pas domiciliés dans la
commune où le concours a lieu recevront une indemnité de 4 francs.
Les élèves indigents qui prendront part au concours recevront une indem-
nité de 1 franc, s'ils ne sont pas domiciliés dans la commune où se tient le
concours.
F. Province de Liège.
Le nombre maximum des points attachés à chacune des branches déter-
minées pour représenter un travail parfait, est établi comme suit :
Religion et morale 50 points.
Langue maternelle 50 —
Calcul mental et arithmétique, y compris le système légal
des poids et mesures 50 —
Écriture 30 —
Géographie 30 —
Histoire nationale 30 —
Dessin à main levée 25 -
Langue accessoire 25 —
Total. . . 290 points.
Ainsi, pour les élèves des localités wallonnes, l'ensemble d'un travail par-
fait sera représenté par un maximum de 265 points; il sera de 290 points
pour ceux des localités allemandes ou flamandes.
Pour les élèves dispensés de l'épreuve sur la religion et la morale, le
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 321
maximum sera réduit à 215 points s'ils appartiennent à des localités wal-
lonnes, et à 240 points s'ils appartiennent à des localités allemandes ou
flamandes.
Les concurrents qui ont satisfait aux épreuves du concours ont droit à
un certificat de capacité délivré par le jury d'examen et visé par le Gouver-
neur de la province ou par son délégué.
Les certificats sont du l^r, du 2^ ou du 3^ degré.
Le certificat du 1^^ degré porte que l'élève a fréquenté avec le plus grand
fruit la division supérieure de l'école primaire ; celui du 2^ degré, qu'il l'a
fréquentée avec grand fruit, et celui du 3^ qu'il l'a fréquentée avec fruit.
Le minimum des points est fixé :
Pour un certificat du l^^' degré, à 80/100 au moins du nombre des points
attribués à un travail parfait ;
Pour un certificat du 2® degré, à 65/100 au moins;
Pour un certificat du 3^ degré, à plus de 50/100 des points.
Toutefois, aucun concurrent ne pourra obtenir de certificat s'il n'a réuni,
à la fois sur l'ensemble des matières qui font l'objet du concours et sur
chacune des branches principales (religion et morale, langue maternelle, calcul
mental et arithmétique, y compris le système légal des poids et mesures),
plus de la moitié des points attribués à un travail parfait.
Ce certificat mentionnera les matières qui auront fait l'objet des épreuves
subies par le concurrent.
Les élèves qui n'auront point obtenu le certificat seront admis à concourir
de nouveau les années suivantes.
Les noms des lauréats seront publiés dans le Mémorial administratif,
avec indication des points et du certificat obtenus par chacun d'eux, de la
date de leur naissance, des écoles auxquelles ils appartiennent et des insti-
tuteurs ou institutrices qui les dirigent.
Les lauréats peu favorisés de la fortune, qui auront obtenu un certificat
du 1<^^ degré, pourront être admis au concours spécial institué, chaque
année, par la députation permanente entre les postulants de cette catégorie,
pour la collation des bourses créées à leur profit par le conseil provincial,
afin de les aider à continuer leurs études dans les établissements publics
de l'État et des communes, ainsi que dans les établissements patronnés.
Les délégués chargés de surveiller les concours recevront une indemnité
calculée d'après le tarif en vigueur pour les jetons de présence aux confé-
rences pédagogiques.
Il sera alloué 10 francs par jour de séance aux membres des jurys
chargés de corriger les compositions des concurrents, sans que l'indemnité
totale pour chaque membre puisse dépasser la somme totale de 70 francs.
322 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les instituteurs conduiront leurs élèves au concours et les reconduiront
après l'examen. Les administrations des communes et des bureaux de bien-
faisance sont invitées à accorder, à chacun des concurrents pauvres qui
devront se déplacer, une indemnité de 2 francs au minimum pour frais de
voyage.
G. Province de Limbourg.
Le nombre des points à accorder pour un travail parfait est de 200,
savoir :
Religion et morale 30 points.
Écriture 20 —
Langue maternelle 30 —
Arithmétique 30 —
Géographie de la Belgique 20 —
Histoire nationale 15 —
Dessin à main levée 15 —
Notions de sciences naturelles, d'hygiène et d'agriculture. 15 —
Langue accessoire ou épreuve supplémentaire en langue
maternelle 25 —
Total. . . 200 points.
Conformément à l'article 3 de l'arrêté royal du 2 mai 1877, les concur-
rents qui obtiennent, à la fois sur l'ensemble des matières qui font l'objet du
concours et sur chacune des branches énumérées à l'article 6 de la loi du
23 septembre 1842 (sauf la lecture), plus de la moitié des points attribués
à un travail parfait, reçoivent un certificat de capacité. Ce certificat sera
délivré par le jury d'examen et visé par le Gouverneur de la province.
Il n'est tenu compte de l'épreuve supplémentaire en langue maternelle
que pour l'ensemble de l'examen. On n'exigera pas un minimum de points
sur cette épreuve pas plus que sur la langue accessoire.
L'administration provinciale publiera, par la voie du Mémorial adminis-
tratif : 1<^ le tableau de classement des écoles; 2^ les noms et prénoms des
élèves qui auront mérité un certificat de capacité.
Un tableau d'ensemble, comprenant le classement des écoles par ressort,
pour toute la province, sera affiché dans les écoles et y restera jusqu'à la
date du concours de l'année suivante.
Les certificats seront remis pendant le mois d'octobre, par les soins de
l'inspecteur cantonal.
A cet effet, il réunira les lauréats des écoles de chaque canton ou chef-
lieu et invitera à la cérémonie les autorités locales et les instituteurs.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 323
Les membres du jury, les suppléants et les délégués qui sont obligés de
se déplacer reçoivent, à titre d'indemnité, 2 francs par lieue ordinaire et
1 franc par lieue de chemin de fer pour frais de route, et 5 francs par jour
de vacation.
Il est, en outre, accordé aux membres du jury et aux suppléants une
indemnité de 20 francs pour l'examen des compositions à domicile.
Les indemnités sont liquidées sur un état présenté par le président du
jury et approuvé par la députation permanente.
L'instituteur obligé de se déplacer est indemnisé : l*' de ses frais de
déplacement, à raison de 2 francs par jour; 2^ des frais de nourriture des
concurrents peu aisés, à raison de 1 franc par élève.
H. Province de Luxembourg.
L'examen porte sur les matières suivantes :
Religion et morale 40 points.
Langue maternelle 40 —
Arithmétique et système métrique ........ 40 —
Écriture .• 20 —
Géographie , 20 —
Histoire nationale 20 —
Total. . . 180 points.
Les concurrents qui appartiennent à une autre communion que celle de la
majorité des habitants du ressort d'inspection cantonale, et qui produisent
un certificat délivré par un délégué du chef du culte auquel ils appartiennent
et constatant qu'ils présentent les garanties nécessaires sous le rapport reli-
gieux reçoivent, pour la religion, la moyenne proportionnelle des points
qu'ils auront obtenus dans l'ensemble des autres branches d'enseignement.
Les élèves allemands peuvent gagner, en outre, 10 points pour la langue
française, à titre de compensation, sans que le minimum des points requis
pour l'obtention d'une récompense en soit augmenté.
Les questions sont formulées d'après le programme sommaire suivant :
1° Religion. — Trois questions à prendre dans le catéchisme du diocèse
et une question sur l'histoire sainte. Chaque question compte pour 10 points.
2» Langue maternelle. — Une dictée d'environ 15 lignes (10 points);
une question ou une application de grammaire (10 points); une analyse
grammaticale (10 points); une petite lettre ou toute autre rédaction facile
(10 points). Les élèves allemands font, en outre, la dictée française.
2*^ Arithmétique. — Une question sur la théorie (10 points); un pro-
324 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
blême sur les nombres entiers ou les nombres décimaux (10 points); un
problème sur les fractions ordinaires (10 points); une question ou un pro-
blème sur le système métrique (10 points).
4» Écriture. — Un mot en ronde ou en gothique (2 points); une ligne
en moyenne (4 points); quatre lignes en expédiée (8 points); un certain
nombre de majuscules à désigner (4 points); les chiffres (2 points).
5» Géographie. — Une carte se rapportant à la Belgique (10 points);
une question sur la géographie physique ou politique de la Belgique
(5 points); une question sur la géographie générale de l'Europe (5 points).
6^ Histoire nationale. — Une biographie ou deux questions portant sur
deux époques différentes (20 points).
Les concurrents qui auront obtenu à la fois, sur l'ensemble des matières
qui font l'objet du concours et sur chacune des branches énumérées à l'article 6
de la loi du 23 septembre 1842 (la lecture exceptée), plus de la moitié des
points attribués à un travail parfait, recevront un certificat délivré par le jury
d'examen et visé par le gouverneur de la province, constatant qu'ils ont fré-
quenté avec fruit la division supérieure de l'école primaire.
Les concurrents qui auront mérité le certificat de capacité peuvent rece-
voir, en outre, un premier, un deuxième ou un troisième prix, selon qu'ils
auront obtenu au moins les 9/10, les 8/10 ou les 7/10 des points attribués
à l'ensemble d'un travail parfait.
La remise des certificats et des prix aux lauréats sera faite par le prési-
dent du jury, au chef-lieu du canton, dans une cérémonie publique à laquelle
seront invités les instituteurs et les autorités locales des communes inté-
ressées.
Les membres effectifs et suppléants du jury, autres que le président,
reçoivent une indemnité de 8 francs pour chaque jour de séance et, en outre,
une indemnité de frais de voyage calculée à raison de 50 centimes par che-
min de fer et de 1 franc par voie ordinaire, pour chaque lieue de 5 kilo-
mètres. Les fractions de lieue ne comptent pas, et l'indemnité de voyage
n'est accordée qu'une fois pour l'aller et une fois pour le retour.
Les délégués nommés par la députation permanente pour surveiller les
opérations du concours reçoivent une indemnité de 4 francs.
Les élèves indigents reçoivent gratuitement, par les soins de leurs insti-
tuteurs et à charge de leur commune respective, le papier nécessaire au
concours.
/. Province de Namur.
Le nombre des points à attribuer à chaque branche est fixé comme
suit :
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 325
Religion et morale 40 points.
Langue maternelle 50 —
Arithmétique et système métrique 40 —
Écriture 20 —
Dessin 20 —
Géographie iO —
Histoire nationale 10 —
Notions d'agriculture et d'hygiène 10 —
Total. . . 200 points.
Le maximum de 200 points sera réduit à 160 pour les élèves qui n'ap-
partiendraient à aucun culte reconnu.
Les élèves qui auront obtenu à la fois :
1» Plus de la moitié des points sur l'ensemble des matières qui font l'objet
du concours;
2» Plus de la moitié des points sur chacune des branches énumérées à
l'article 6 de la loi du 23 septembre 1842 (la lecture exceptée) recevront
un certificat délivré par le jury d'examen et visé par le gouverneur de la
province.
Conformément à l'article 29 de la loi du 23 septembre 1842, une bourse
pourra être accordée par le conseil provincial à celui des élèves qui, peu
favorisé de la fortune, aura subi les épreuves du concours avec le plus de
distinction.
Il sera dressé par les soins du jury :
1« Un tableau présentant pour tout le ressort, par ordre de mérite, les
noms et prénoms des concurrents, leur domicile, leur âge, le nom de l'école
qu'ils fréquentent, le nom de l'instituteur, le nombre des points qu'ils ont
obtenus : a. dans chacune des branches principales, h. sur l'ensemble des
branches accessoires, c. sur l'ensemble de toutes les branches.
2« Un tableau de classement de toutes les écoles du ressort. Ce classe-
ment aura pour base le nombre des certificats obtenus par chaque école,
proportionnellement à la population effective au 31 décembre.
Le tableau de classement présentera trois groupes distincts : a. les écoles
dirigées par un seul instituteur, h. les écoles à deux instituteurs, c. les écoles
à plus de deux instituteurs. Le classement par ordre de mérite se fera sépa-
rément pour chaque groupe.
Les écoles qui n'auront pas fourni de concurrents seront mentionnées à la
suite des autres.
Les deux tableaux précités seront publiés au Mémorial administratif
de la province.
T. III. ;;^l
326 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les certificats seront remis aux intéressés par les soins de l'inspecteur
cantonal.
Les instituteurs sont tenus de conduire leurs élèves au siège du concours,
de les surveiller au dehors de la salle de réunion et de les accompagner au
retour.
Chaque instituteur aura droit, pour ce déplacement, à une indemnité de
deux francs.
Une indemnité ^un franc sera allouée à chaque élève indigent qui se
rendra au concours.
Les instituteurs chargés de la surveillance du concours auront droit à une
indemnité de 'vingt francs pour tous frais.
Les instituteurs membres effectifs ou membres suppléants du jury rece-
vront une indemnité fixe de cent francs, tous frais compris.
IV. Questions 'posées dans les concours de 1878.
A. Province d'Anvers.
I. Religion et morale. — \° Quand et comment le Christ a-t-il institué le sacrement de
la confession? Quand et par quelles paroles a-t-il institué le saint sacrement de l'Eucha-
ristie? 2° Combien d'espèces de péchés y a-t-il? Quelle différence y a-t-il entre un péché
mortel et un péché véniel ? 3° Comment devons-nous nous comporter envers les hérétiques
et les impies ?
Histoire sainte. — 1° Quels sont les morts connus que le Christ a rappelés à la vie?
Citez encore trois autres miracles qu'il a accomplis? 2" Quel événement miraculeux s'est-il
passé cinquante jours après la résurrection du Christ?
II. Calligraphie. — (Grand) : Verduldigheid.
(Moyen) : Na regen, zonneschijn,
Na lijden, verblijden.
(Fin) : Kwam na lijden geen verblijden,
Zoo waar lijden groot verdriet ;
Maar na lijden komt verblijden,
Daarom acht ik lijden niet.
Les chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
III . Langue maternelle. — Dictée. — (L'instituteur délégué lira d'abord, à haute voix,
le morceau à dicter; il le dictera ensuite, en indiquant les signes de ponctuation.)
Grammaire. — 1° Conjuguer au singulier et au pluriel : a. De eerlijke koopman ; ô. De
bode. 2° Écrivez la première personne du singulier du présent et de l'imparfait de l'indi-
catif, ainsi que le participe passé des verbes suivants : Leiden, lijden, stoHen, liggen,
wegleggeny mogen.
Style épistolaire. — Lettre de remercîment à votre instituteur ou à votre institutrice. —
Vos années d'école sont terminées. Il s'agit d'apprendre autre chose. — Vous avez passé
des heures agréables à l'école et appris beaucoup de choses utiles, — Remerciez pour les
soins et les peines dont vous avez été l'objet. — Promesse de faire votre profit des leçons
reçues et de suivre exactement les conseils.
IV. Arithmétique et système métrique. — (Les opérations doivent être écrites en toutes
lettres.) — 1° Une pièce de terre rectangulaire, de 125 mètres de longueur sur 100 mètres
de largeur, s'est vendue 5,000 francs l'hectare. Si les frais de mutation se montent à
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 327
12 francs p. c, on demande combien lacheteur a dû payer en tout. 2° Une citerne a 2""50
de long, sur 1™00 de large et 1™20 de profondeur. Combien d'hectolitres deau peut-elle
contenir? 3° Un marchand de grains mélange 36 hectolitres de froment à 25 fr. 20 c. Thec-
tolitre, avec 34 hectolitres de froment à 24 fr. 60 c. l'hectolitre. Il vend ce mélange avec
142 fr. 90 c. de bénéfice. On demande à combien il a vendu l'hectolitre? 4^^ Un capital de
1,275 francs est placé à 4 p. c. l'an; quel intérêt cette somme aura-t-elle produit après
5 mois? b° Réduisez 7/8 en une fraction décimale, et 0,75 en une fraction ordinaire, et
réduisez celle-ci à sa plus simple expression.
V. Géographie. — 1° Quelles provinces de la Belgique appartiennent au bassin de la
Meuse? Décrivez le cours de ce fleuve en indiquant les provinces et les villes qu'il baigne,
et les affluents qu'il reçoit. 2° Faites connaître : a. les bornes, b. les villes, c. les rivières,
d. les chemins de fer de la province d'Anvers. (On peut, à volonté, dessiner la carte ou la
décrire.) 3^ Citez les cinq parties du monde, et indiquez leur situation relativement à l'Eu-
rope. 4" Où sont situées les chaînes de montagnes suivantes : les Alpes, les Pyrénées, les
Apennins, les Balcans et le Caucase ?
VI. Histoire. — 1° Quand régnèrent les archiducs Albert et Isabelle? Leur règne fut-il
avantageux ou désavantageux pour la Belgique? Citez un fait remarquable de leur règne.
2^ Depuis quand la Belgique est-elle devenue un Etat indépendant? Qui a été notre premier
Roi? En quelle année a-t-il été inauguré? Qui est son successeur?
Les 256 concurrents des 25 écoles du l^^^ ressort obtinrent une moyenne-
de 114 points sur 200 et 146 certificats d'études primaires.
Les 359 concurrents des 45 écoles du 2^ ressort obtinrent une moyenne
de 111.95 points sur 200 et 146 certificats.
Les 527 concurrents des 65 écoles du 3^ ressort obtinrent une moyenne
de 119.78 points sur 200 et 290 certificats.
Les 263 concurrents des 34 écoles du 4« ressort obtinrent une moyenne
de 134.33 points sur 200 et 165 certificats.
Les 351 concurrents des 47 écoles du 5^ ressort obtinrent une moyenne
de 111.64 points sur 200 et 173 certificats.
B. Province de Brabant.
Série A. — Écoles de garçons.
Religion et morale. — 1° A. Racontez comment Abraham a intercédé en vain en faveur
de la ville de Sodome : B. Tirez de ce récit deux réflexions morales. 2° A. Qu'obtenons-
nous par le Sacrement de Pénitence? B. Quels sont les fruits d'une bonne communion?
C. Qu'est-ce que l'extrême-onction ? D. Quels sont les avantages que nous confère l'extrême-
onction? 3° Quelles sont les trois principales preuves de l'existence de Dieu? 4° Quel est,
dans rÉvangile, l'abrégé des devoirs du chrétien? Racontez la parabole du bon Samaritain.
5° Quelles sont les trois croyances fondamentales de la religion Israélite? 6° Quels sont les
articles de foi qui se rapportent à chacune de ces croyances fondamentales? 7*^ Quelle est
l'importance des trois croyances fondamentales de la religion Israélite pour notre conduite
morale? 8° Quelle diff'érence y a-t-il entre le culte, le dogme et la morale?
II. Langue française. — Dictée. — L'homme doit ajouter par le travail aux dons de la
nature pour les faire servir à ses besoins. La nature fait vivre les animaux, mais il faut que
nous soignions ceux qui vivent auprès de nous ; elle fait croître nos récoltes, mais il faut qae
nous nous livrions à une foule de travaux pour cultiver nos champs et approprier leurs
produits à notre usage. Nous trouvons dans la terre les pierres, les métaux et tous nos
matériaux, mais il faut les en extraire, les préparer, les convertir en outils, en appareils,
en édifices.
328 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Grammaire. — Analyser grammaticalement la phrase suivante : Le laboureur vit heu-
reux au milieu des champs qu'il cultive.
Rédaction. — Le vieux Nicolas, que vous supposez être votre voisin, s'adonnait à la
boisson ; en retournant chez lui, un soir qu'il était complètement ivre, il est tombé à l'eau
et s'est nové. — Racontez ce fait dans une lettre à un ami et ajoutez-y quelques réflexions
sur les conséquences de l'ivrognerie. (Dix lignes au moins.)
IIL Calligraphie. — Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.
Les grèves ont toujours une influence fâcheuse sur la prospérité de la nation. Patrons et
ouvriers en sortent appauvris. Les premiers, outre le bénéfice qu'ils auraient fait, y perdent
l'intérêt de leurs capitaux. Les ouvriers y dépensent le fruit de leurs économies, sans
compter toutes les souffrances qu'ils imposent à leurs familles.
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
IV. Arithmétique. — 1° Expliquez comment on réduit au même dénominateur les frac-
tions suivantes : 5/6, 2/15, 3/10, 7/24. 2° Un épicier achète quatre balles de café vert,
pesant chacune 84 kilogrammes, à raison de 2 fr. 50 c. le kilogramme. Combien doit-il
vendre ce café torréfié pour gagner 12 p. c, sachant que le café perd 1/5 de son poids par
la torréfaction ? 3° Il y a une différence de 8™50 de longueur entre le 1/3 et le 1 /5 d'une pièce
d'étoffe : quelle est la longueur totale de cette pièce?
Système métrique. — 1° Un habitant de la Campine achète 2 hectares 40 ares de
bruyère à 650 francs l'hectare, dans le but de les planter de sapins. Le défrichement et la
plantation coûtent 3 fr. 50 c. l'are. On paie les plants 2 fr. 50 c. le cent et on leur donne à
chacun une surface de 50 décimètres carrés. A combien lui revient sa sapinière? 2° On
veut faire un réservoir d'une capacité de 238 hectolitres et profiter d'un emplacement qui
permet de lui donner une longueur de 4 mètres et une largeur de 3™40. Quelle en sera la
profondeur?
V. Géographie — 1° Nommez toutes les rivières de la partie belge du bassin de
l'Escaut et dites quelles provinces elles arrosent. 2° Faites connaître les différents chemins
de fer qui ont leur point de départ à la ville d'Anvers.
VI. Histoire. — Racontez brièvement la conquête de la Belgique par Jules-César.
VII. Concours spécial de langue flamande. — Thème. — Le cheval est un animal
domestique. Il est grand, beau et fier. On l'attelle à la voiture et à la charrue. Le cheval
est très obéissant; on le conduit à l'aide de la bride. Son corps est couvert d'un poil court
et luisant; ses pieds sont pourvus de sabots ronds, que le maréchal ferrant garnit de fers.
Le cheval se tient à l'écurie, où il mange de l'avoine, du foin, du trèfle. Le cheval nous
rend de très grands services ; ils sont méchants et ingrats, ceux qui maltraitent ces pauvres
bêtes.
Analyse grammaticale. — Het kind dat vlijtig leert, is de vreugd zijner ouders.
Série B. — Écoles de filles.
I. Religion et morale. — 1° a. Racontez la naissance et l'éducation de Moïse, b. Tirez
de ce récit une réflexion morale. 2° a. Ecrivez le cinquième commandement de Dieu et le
cinquième commandement de l'Eglise, b. Que défend le cinquième commandement de Dieu
et que nous ordonne le cinquième commandement de l'Eglise ? c. Contre quel commande-
ment pèchera-t-on en donnant du scandale et pourquoi'?
II. Langue française. — Dictée. — La prévoyance manque le plus souvent aux hommes.
Quand on a du travail et du pain, on ne pense pas qu'il puisse venir un jour où l'on en
manquera ; quand on est bien portant, on ne songe pas à la maladie ; quand on est jeune,
on oublie la vieillesse. On vit sans prévoyance, dépensant chaque jour tout ce qu'on gagne,
et les chômages, la disette, les maladies, les infirmités et la vieillesse viennent quand on s'y
attend le moins. C'est qu'il faut songer à l'avenir, sérieusement et toujours.
Analyse grammaticale. — La jeune fille qui a des habitudes d'ordre est un trésor pour
la famille.
I
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 329
Rédaction. — Une femme, que vous connaissez, vient de perdre son mari et se trouve,
avec trois petits enfants, réduite à la misère.
Écrivez cela dans une lettre à l'une de vos amies et engagez-la à vous envoyer quelques
secours pour la pauvre veuve. (Dix lignes aux moins.)
III. Calligraphie. — Ecrivez deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.
L'économie est peut-être plus importante encore que l'ordre, car elle est plus difficile. En
effet, on travaille pour se procurer des commodités et des jouissances, et la première con-
dition est de s'en priver. C'est que la vieillesse est seule le temps du repos, la jeunesse est
celui du travail et des privations. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
IV. Arithmétique. — 1*^ Que devient la valeur d'un nombre décimal : a. Lorsqu'on
déplace la virgule de deux rangs vers la droite? b. Lorsqu'on la recule de deux rangs vers
la gauche? 2° Un capital placé à 4 1/2 p. c. par an, a été remboursé après dix mois, par
une somme de 1,660 francs, capital et intérêts réunis ; quel était ce capital? 3° Un mar-
chand a pris livraison, au moment de la récolte, de 100 hectolitres de froment, pesant
80 kilogrammes l'hectolitre, à raison de 20 francs l'hectolitre. En se desséchant, ce blé
perd, par hectolitre, 4 kilogrammes de son poids. Combien le marchand devra- t-il revendre
les 100 kilogrammes de froment pour réaliser un bénéfice de 5 p. c. ?
Système métrique. — 1° S'il faut 54 mètres de toile de 1™20 de largeur, pour faire six
paires de draps de lit, combien de mètres de toile faudrait-il pour faire le même ouvrage,
si la toile n'avait que 90 centimètres de largeur? 2° Une cave de 3'"50 de longueur et
2™20 de largeur est remplie de houille jusqu'à la hauteur de 1™40. Evaluez le poids de ce
charbon en admettant que l'hectolitre pèse 90 kilogrammes.
V. Géographie. — 1° Dans quelles provinces et sur quelles rivières sont situées les
villes suivantes : Alost, Charleroi, Courtrai, Lierre, Ath, Bouillon. 2° Faites, par chemin
de fer, le voyage d'Ostende à Verviers et nommez les villes que vous rencontrez.
VI. Histoire. — Dans quel siècle les Francs s'établirent-ils en Belgique ? Comment Clovis,
leur chef, s'est-il rendu célèbre?
VII. Concours spécial de langue française. — Thème. — Onze velden brengen vêle soorten
van granen op : tarwe, rogge, gerst, haver. De graaniJQs der tarwe en der rogge dienen
om brood te maken. Het brood is het voornaamste voedsel van den mensch. De brouwer
gebruikt de gerst tôt het maken van hier. De haver dient tôt voedsel aan de paarden.
De gi-aangewassen zijn zeer nuttige planten. Zij maken den bijzondersten oogst uit van
den landbouwer.
De kinderen mogen niet in het graan loopen, want zij vernietigen alzoo den oogst des
landbouwers, en benemen ons brood.
Analyse grammaticale. — Le mouton nous donne la laine et nous nourrit de sa chair.
Les 53 écoles de garçons du l^r ressort fournirent 474 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 84 points sur 135 et 182 certificats d'études
primaires.
Les 74 écoles de garçons du 2« ressort fournirent 315 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 81 points sur 135 et 151 certificats.
Les 73 écoles de garçons du 3® ressort fournirent 380 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 79.8 points sur 135 et 164 certificats.
Les 49 écoles de garçons du 4^ ressort fournirent 12G concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 70.1 points sur 135 et 47 certificats.
Les 60 écoles de garçons du 5« ressort fournirent 256 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 83.2 points sur 135 et 126 certificats.
330 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les 109 écoles de garçons du 6^ ressort fournirent 335 concurrents, qui
obtinrent une moyenne de 101.8 points sur 135 et 239 certificats.
Les 18 écoles de filles du canton d'Assche fournirent 74 concurrentes, qui
obtinrent une moyenne de 74.7 points sur 135 et 18 certificats.
Les 32 écoles de filles du canton de Louvain fournirent 129 concurrentes,
qui obtinrent une moyenne de 55.6 points sur 135 et 30 certificats.
Les 34 écoles de filles du canton de Jodoigne fournirent 87 concurrentes,
qui obtinrent une moyenne de 92.7 points sur 135 et 44 certificats.
C. Province de la Flandre occidentale.
I. Religion et morale. — 1° Quelle est lutilité des images? 2° Expliquez le sens du texte
suivant du catéchisme : « Nous honorons les corps des saints parce qu'ils ont été les instru-
ments de toutes les vertus et parce qu'à la fin du monde ils ressusciteront pour la vie éter-
nelle. » 3° Par qui et comment Goliath fut-il vaincu? Que nous enseigne le récit de cette
victoire ?
II. Langue maternelle. — {Dictée avec questions à résoudre.) — Le cheval. La plus noble
conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage
avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats ; aussi intrépide que son maître,
le cheval voit le péril et l'afifronte ; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche et
s'anime de la même ardeur. Il partage aussi ses plaisirs : à la chasse, aux tournois, à la
course, il brille, il étincelle. Mais, docile autant que courageux, il ne se laisse pas
emporter à son feu; il sait réprimer ses mouvements : non seulement il fléchit sous la
main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs ; et obéissant toujours aux
impressions qu'il en reçoit, il se précipite, se modère ou s'arrête, et n'agit que pour y satis-
faire.
III. Questions. — 1° Pourquoi peut-on dire que le cheval est une conquête faite par
l'homme? 2° Quel rapport y a-t-il, pour la pensée, entre la proposition : « il partage aussi
ses plaisirs «, et les deux suivantes : ^ à la chasse, aux tournois, à la course, il brille, il
étincelle « ? 3° Exprimez, en d'autres termes, le sens de la proposition : « il ne -se laisse
pas emporter à son feu « . 4° A quel mode se trouve le verbe ait faite ? Pourquoi ? 5° Quels
sont les compléments du verbe faire, dans la proposition ; « il se fait au bruit des armes « ?
Indiquez de quelle sorte sont ces compléments.
IV. Langne maternelle. — Rédaction. — Vous écrivez à votre ami Emile que l'institu-
teur a donné une belle leçon sur le sujet suivant :
l'amour de la patrie.
Vous transmettez à Emile les principales explications de l'instituteur sur les points
ci-après énumérés :
1° La Belgique est un beau pays : Campagnes et prés fleuris des Flandres
Montagnes et bois du pays v^^allon Grandes villes Edifices
publics somptueux 2° La Belgique est riche : agriculture, industrie, com-
merce 3° La Belgique est une terre de liberté : Notre constitution nous
garantit de grandes libertés Le roi Léopold règne avec sagesse
4*^ Terminez votre lettre en faisant connaître tout l'amour que vous avez voué à la patrie.
V. Arithmétique et système métrique. — 1° Raisonnez la multiplication de 18,069 par
4.57 uniquement au point de vue des nombres décimaux. 2° Au concours général des
écoles primaires, Jules a obtenu un certificat de capacité, qui lui a valu d'être reçu,
comme apprenti, dans une fabrique de mécaniques. Pour récompenser son application,
son oncle Joseph lui fait cadeau d'un capital de 1,575 francs, que Jules place immédiate-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 331
ment à intérêt à raison de 5 p. c. par an. Jules se propose d'employer, de la manière sui-
vante, les intérêts de la première année : a. Il placera 31 fr. 50 c. à la caisse d'épargne, et
consacrera 21 francs à l'achat d'outils et de livres; h. il partagera le reste en deux parts
inégales : la première lui servira pour payer les frais d'une visite au Musée industriel de
Bruxelles ; la seconde, pour acheter un cadeau qu'il se propose d'offrir à sa mère le jour
de la fête de celle-ci. Déterminez les deux parts, sachant que la première est quatre fois
aussi grande que la seconde. 3° Un fermier a vendu pour 12,679 fr. 50 c. de froment, à
raison de 26 fr. 75 c. l'hectolitre. On demande en hectares, ares et centiares la surface du
terrain qui produit cette quantité de froment, sachant qu'un hectare de terre donne
19 hectolitres.
N.B. — Toutes les questions doivent être raisonnées.
VI. Histoire nationale. — Dites, en peu de mots, ce que vous savez du Gouvernement
provisoire et du Congrès national (1830-1831).
VII. Géographie. — Dessinez le cours de la Meuse en Belgique, avec les indications
suivantes : direction du fleuve, villes qu'il arrose.
VIII. Notions élémentaires d'agriculture. — En quoi consiste le dommage causé par les
mauvaises herbes dans les champs cultivés? Comment détruit-on les mauvaises herbes?
Quels sont les bons effets du binage ?
IX. Physique. — Décrivez la pompe aspirante et expliquez-en le jeu.
N. B. La question n° VIII est particulièrement proposée aux élèves des écoles rurales.
Les élèves des écoles urbaines ont le choix entre le n° VIII et le n° IX.
X. Dessin (à main levée). — Tracez un carré d'environ 10 centimètres de côté. Inscrivez
dans ce carré, un cercle qui touche les quatre côtés en leur milieu.
XI. Langue accessoir'e (dictée et version).
N. B. Les lignes suivantes seront lues, puis dictées lentement aux élèves, qui les tra-
duiront ensuite (sans dictionnaire) dans leur langue maternelle.
DE GROOTE HALMEN.
Een landman ging met zijnen zoon naar het veld, om te zien of het koren bijna rijp
was. *♦ Zie toch eens die groote halmen daar, ^ sprak het kind, « hoe zij het hoofd in de
hoogte steken ! Dat zullen gewis de voornaamste zijn ; de andere, die zich voor hen
schijnen te buigen, zijn, denk ik, veel geringer. «
De vader plukte een paar aren af, en sprak : « Eenvoudig kind! beschouw eens wel
deze aar, welke haren kop zoo trotsch verhief ; is zij niet gansch ledig? De andere, echter,
welke ootmoedig nederboog, is vol van de schoonste korrels. »
XII. Epreuve supplémentaire en français pour les élèves wallons qui ne concourent pas
en flamand. — 1° Analysez grammaticalement le verbe suffit souligné dans la phrase
ci-dessous, et justifiez-en l'accord. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ;
il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser ; une vapeur, un grain de sable
suffit pour le tuer. 2° Transcrivez les phrases suivantes et justifiez l'emploi que vous fereL
de parce que ou de par ce que. Courage, mes amis; parce que ou par ce que vous avez
déjà fait, je puis juger de ce que vous pourrez faire encore. C'est parce que ou par ce que
nous ne réfléchissons pas que nous commettons tous les jours tant de fautes.
Les 358 concurrents des 69 écoles du i^^ ressort obtinrent une moyenne
de 64 points sur 170 et 32 certificats d'études primaires.
Les 272 concurrents dos 36 écoles du 2^ ressort obtinrent une moyenne
de 63 points sur 170 et 36 certificats.
Les 212 concurrents des 54 écoles du 3^ ressort obtinrent une moyenne
de 68.5 points sur 170 et 44 certificats.
332 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les 200 concurrents des 41 écoles du 4^ ressort obtinrent une moyenne
de 63.3 points sur 170 et 25 certificats.
Les 202 concurrents des 31 écoles du 5^ ressort obtinrent une moyenne
de 56 points sur 170 et 29 certificats.
Les 300 concurrents des 48 écoles du 6^ ressort obtinrent une moyenne
de 67.3 points sur 170 et 41 certificats.
D. Province de la Flandre orientale.
I. Religion. — 1° En quoi diffèrent les effets des sacrements du baptême et de la péni-
tence ? 2° Quel prophète fut envoyé de Dieu à Achab et comment prouva-t-il que Baàl était
un faux dieu? 3° A quoi sert la procession du Saint-Sacrement de l'Eucharistie?
II. Calligraphie. — Moyen de 4 millimètres.
LA CHUTE DES FEUILLES.
Fin. De la dépouille de nos bois
L'automne avait jonché la terre,
Et dans le vallon solitaire
Le rossignol était sans voix.
Triste et mourant à son aurore
Un jeune malade, à pas lents,
Parcourait une fois encore
Le bois cher à ses premiers ans.
Chiffres 1,2,3,4,5, 6, 7,8,9, 0.
III. Système légal des poids et mesures. — 1° Quand un décalitre d'huile coûte
15 francs, combien coûteront 2 hectolitres 6 décilitres et 8 centilitres? 2° Quelqu'un
achète un champ d'une contenance de hect. 0,45,21, au prix de 4,520 francs. Il revend ce
champ comme terrain à bâtir, au prix de 3 fr. 25 c. le mètre carré -. à combien s'élève son
bénéfice?
IV. Éléments de calcul. — 1° 36 ouvriers exécutent un travail en 245 jours ; combien
de jours devront être occupés 90 ouvriers pour faire le même travail? 2° Charles possède un
revenu de 6,000 francs. Il en emploie 9 p. c. pour son loyer. Du restant il consacre 1/3 à
sa nourriture et 2,987 fr. 76 c. à d'autres dépenses. On demande à combien s'élèvera son
excédent à la fin de l'année.
V. Langue maternelle. — Dictée : La féodalité. Il y avait dans ces siècles d'ignorance
toute une catégorie de seigneurs encore à moitié barbares, qui auraient plutôt mérité le
titre de brigands. N'obéissant à aucune loi, ils vivaient du produit de leurs rapines et de
leurs exactions à main armée. Afin de ne pas être exposés à la vengeance des malheureux
qu'ils avaient dépouillés, ils se construisaient ces retraites inaccessibles devant lesquelles
échouait la colère impuissante de leurs victimes.
Dictée. — Mijne eerste herinneringen. Ik was nog maar drie jaar oud, toen ik mij op
zekeren dag verlustigde nabij een klein vijvertje, dat achter onzen boomgaard gelegen was.
Om beter de roode vischjes te beschouwen, was ik te dicht bij den boord genaderd ; mijn
voet gleed uit en ik viel in het water. Ongetwijfeld ware ik verdronken, zoo mijn vader
op mijn geroep niet haastig was toegesneld. Zonder moeite redde hij mij en ik kwam vrij
met den schrik. Vader omringde den vijver met een paalwerk, eene v'oorzorg die voortaan
wel onnoodig was voor mij, maar toch niet voor mijnen broeder noch voor mijne jongste
zuster.
Rédaction. — Votre camarade N... a pris la mauvaise habitude d'aller dénicher les
oiseaux. Vous lui écrivez pour tâcher de le détourner de ce plaisir barbare (dangers qu'il
court, perte de temps inutile, dommage à l'agriculture, cruauté, etc.).
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 333
Les 422 concurrents des 52 écoles du 1er ressort obtinrent une moyenne
de 79.39 points sur 126 ^ et 122 certificats d'études primaires.
Les 296 concurrents des 47 écoles du 2^ ressort obtinrent une moyenne
de 66.43 points sur 126 et 69 certificats.
Les 451 concurrents des 36 écoles du 3^ ressort obtinrent une moyenne
de 60.34 points sur 126 et 101 certificats.
Les 267 concurrents des 23 écoles du 4^ ressort obtinrent une moyenne
de 69.26 points sur 126 et 87 certificats.
Les 305 concurrents des 10 écoles du 5^ ressort (ville de Gand) obtinrent
une moyenne de 70 points sur 126 et 48 certificats.
Les 322 concurrents des 37 écoles du 5eressort (communes) obtinrent une
moyenne de 65.54 points sur 126 et 84 certificats.
Les 404 concurrents des 40 écoles du 6^ ressort obtinrent une moyenne
de 65.10 points sur 126 et 74 certificats.
Les 265 concurrents des 36 écoles du 7^ ressort obtinrent une moyenne
de 52.08 points sur 126 et 35 certificats.
Les 233 concurrents des 26 écoles du 8^ ressort obtinrent une moyenne
de 66.30 points sur 126 et 43 certificats.
Les 363 concurrents des 37 écoles du 9^ ressort obtinrent une moyenne
de 67 points sur 126 et 101 certificats.
E. Province de Hainaut.
I. Langue maternelle. — Dictée : Les oiseaux de nos contrées. Humbles d'habit, riches
de cœur, les oiseaux de nos contrées aiment la société du pauvre. Beaucoup d'entre eux
vivent avec le paysan ; peu recherchent les beaux jardins, les magnifiques allées, l'ombrage
des grands parcs. Nous les trouvons répandus partout autour de nous. Bois et buissons,
champs et vignobles, roseaux des étangs et forêts des montagnes, tous les lieux ouverts à
notre activité ont leurs légions d'oiseaux; nul pays n'en est déshérité. On dirait que la Pro-
vidence a voulu que l'homme ne put aller nulle part, sans trouver un chant de joie ou de
consolation.
Les troupeaux sont à peine sortis de l'étable que déjà la bergeronnette sautille autour
d'eux. Tout heureuse, elle se mêle au bétail et s'associe familièrement au pâtre et au
berger. Elle sait que, pour les avoir défendus contre les insectes, elle en est aimée. Vous
l'avez vue les accompagner le matin ; vous l'avez retrouvée les ramenant le soir.
La lavandière n'est pas moins exacte à son poste. Soit qu'elle voltige auprès des laveuses,
soit qu'elle coure sur ses longues jambes jusque dans l'eau, elle semble être venue là pour
exciter l'ardeur des travailleuses. Vous l'aurez sans doute particulièrement admirée quand
elle s'est plu à imiter le mouvement du battoir sur le linge.
Le laboureur a aussi sa compagne assidue ; c'est l'alouette qui, pendant qu'il trace son
sillon, vient lui chanter l'espérance.
Grammaire. — 1° Conjuguez au présent de Vindicatif et au passé défini les verbes
naître et dire. 2" Faites l'analyse grammaticale de chacun des mots de la phrase suivante :
« Observe-toi dans tout ce que tu fais. »» 3° Indiquez la nature do chacune des propositions
de la phrase donnée ci-dessus pour être analysée grammaticalement, et justifiez votre
* Y compris 30 pohits pour la religion.
334 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
réponse. 4° Donnez un substantif et un adjectif dérivés du verbe croire; faites connaître le
sens ou la valeur de la terminaison de ces dérivés, et employez chacun d'eux dans une
phrase exprimant une vérité générale.
Rédaction (style). — Lettre. Edouard seconde courageusement son père dans les tra-
vaux de la ferme ; mais il maltraite les animaux domestiques. — Son ami Jules lui écrit à
ce sujet.
II. Arithmétique, système légal des poids et mesures et calcul mental. — 1° Définissez la
multiplication. Enoncez la règle à suivre pour multiplier une fraction ordinaire par
une fraction ordinaire. Démontrez cette règle en vous servant de l'exemple suivant :
3/4 X 5/7. 2° J'avais placé 3,800 francs à intérêt simple à 4 1/2 p. c. par an. Je viens de
retirer le capital et les intérêts et j'ai reçu en tout 4,313 francs. Combien de temps mon
capital est-il resté placé ?. 3° Une salle d'école de forme rectangulaire a 1 0 mètres de lon-
gueur sur 8 mètres de largeur et 4"^05 de hauteur. En supposant qu'on y renouvelle com-
plètement l'air à chaque heure, combien peut-elle contenir d'élèves, si chaque élève a
besoin de 7 kilog. 758 gr. d'air pur par heure? Le litre d'air pur pèse 1 gr. 293 millig.
4° Indiquez les opérations successives que vous faites pour résoudre, par le calcul mental,
la question suivante : Retrancher 49 des 2/3 de 48 fois 56.
III. Géographie et histoire nationale. — 1° Nommez, en suivant l'ordre de leur situa-
tion, les Etats européens baignés par la Méditerranée et par les mers qui en sont formées,
et indiquez la capitale de chacun de ces Etats. 2° Indiquez les bornes, les chefs-lieux
d'arrondissement judiciaire et les trois principales productions naturelles de la province
de Namur. 3° Par quelles lignes de chemin de fer se rendrait-on le plus directement pos-
sible de Liège à Ostende ? Citez les villes par où l'on passerait et les trois principales
industries de chacune des provinces que l'on traverserait. 4° Racontez brièvement la lutte
de César contre les Nerviens. 5° Dites comment Philippe le Bon parvint à réunir succes-
sivement sous son autorité presque toutes les provinces de la Belgique. 6° En quelle année
et dans quelles circonstances fut conclue, sous Albert et Isabelle, la Trêve de douze ans ?
Quelles en furent les conséquences pour notre pays ?
IV. Dessin. — Dessinez : a. Le litre, qui fait partie de la collection des poids et
mesures ; 2° un arrosoir de jardin.
Les 288 concurrents des 93 écoles du l^r ressort obtinrent une moyenne
de 90.04 points sur 160 ^ et 44 certificats d'études primaires.
Les 492 concurrents des 117 écoles du 2^ ressort obtinrent une moyenne
de 108.89 points sur 160 et 56 certificats.
Les 746 concurrents des 170 écoles du 3^ ressort obtinrent une moyenne
de 89.80 points sur 160 et 128 certificats.
Les 215 concurrents des 55 écoles du 4^ ressort obtinrent une moyenne
de 91.10 points sur 160 et 42 certificats.
Les 149 concurrents des 61 écoles du 5^ ressort obtinrent une moyenne
de 97.07 points sur 160 et 31 certificats.
Les 181 concurrents des 58 écoles du 6^ ressort obtinrent une moyenne
de 95.52 points sur 160 et 33 certificats.
Les 284 concurrents des 109 écoles du 7^ ressort obtinrent une moyenne
de 100 points sur 160 et 84 certificats.
^ 40 points étaient, en outre-, attribués à la religion.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 335
Les 558 concurrents des 146 écoles du 8® ressort obtinrent une moyenne
de 87.57 points sur 160 et 89 certificats.
Les 300 concurrents des 94 écoles du 9® ressort obtinrent une moyenne
de 86.71 points sur 160 et 46 certificats.
Province de Liège.
Religion et morale. — Doctrine chrétienne : \^ Qii entendez-vous : a. par le mystère de la
Sainte -Trinité ; h. par le mystère de l'Incarnation? 2° Combien de natures et combien de
personnes y a-t-il en Jésus-Christ? 3° a. Qu'est-ce que l'Eglise? b. Quelles sont les princi-
pales marques de la véritable Eglise? 4° Qu'est-ce que Dieu défend par le deuxième com-
mandement? 5*^ a. Qu'est-ce que le sacrement de l'Eucharistie? b. Quand Jésus-Christ
institua-t-il ce sacrement? — Histoire sainte : 1° Quelle est la promesse que Dieu fit à
Abraham, par rapport au Messie ? 2*^ En mémoire de quoi les Hébreux célébraient-ils :
a. la fête de Pâque? b. la fête de la Pentecôte? 3° Par qui la naissance de Jésus-Christ
fut-elle annoncée aux bergers et par quoi le fut-elle aux mages? 4° Où les parents durent-ils
fuir avec le divin Enfant et pourquoi ? 5^' A l'âge de douze ans, où fut-il retrouvé par ses
parents? 6° Par qui et où Jésus-Christ fut-il baptisé, et qu'arriva-t-il à son baptême? 7° Quel
fut son premier miracle, et où le fit-il ?
(Les mêmes questions ont été posées en flamand et en allemand.)
Langue maternelle. — Rédaction, lettre. — Sujet : Un ardoisier est tombé d'un toit. Sa
mort laisse une veuve et des orphelins dans la misère. Des personnes charitables ont ouvert
une souscription en faveur de cette malheureuse et honnête famille. Vous écrivez â un ami
pour qu'il s'associe à cette œuvre de bienfaisance.
N.B. — L'étendue de la lettre devra être de 25 lignes environ.
(Le même sujet a été donné en flamand et en allemand.)
Dictée. — Le dévouement récompensé. Un savant distingué avait eu le malheur de
devenir aveugle. Comme il était trop pauvre pour avoir un secrétaire, il se désolait en
songeant que ses travaux les plus chers étaient interrompus pour toujours.
Son jeune domestique, nommé Louis, ne put voir son chagrin sans en être profondément
ému. «♦ Si je savais lire et écrire, se dit-il à lui-même, comme je rendrais mon maître
heureux! »
Aussitôt sa résolution est prise. Avec ses modiques gages, il paie les leçons d'un pro-
fesseur qui habitait la même maison. Le voilà à l'œuvre; il se lève plus tôt, il se couche
plus tard ; rien ne lui coûte : c'est pour son maître qu'il travaille. Enfin ses efforts sont
couronnés de succès : il sait lire et écrire, et un jour que son maître lui semble plus triste
et plus découragé que de coutume, il prend un livre resté ouvert depuis longtemps sur la
table de travail, et, lisant à haute voix, il prouve, par le plus touchant des exemples, que
rien n'est impossible au dévouement.
Le vieillard a tout compris ; des larmes d'attendrissement coulent de ses yeux : il presse
dans ses bras ce bon serviteur, qui sera désormais son ami et le compagnon de ses études.
Cette touchante association produisit les plus précieux avantages pour l'un et pour
l'autre. Quelques années après, le vieillard mourut avec la consolation d'avoir achevé des
travaux qui devaient être utiles à la science. Louis le pleura, comme il aurait pleuré la
perte d'un père ; mais son dévouement fut récompensé. En travaillant avec son maître,
il avait cultivé son intelligence. Il obtint une place honorable dans une administration
publique, et il sut se concilier l'estime et la bienveillance de ses chefs par son zèle, sa
l)robité et son exactitude à remplir ses devoirs.
Questions sur le texte de la dictée. — 1° Donnez un synonyme de chacune des expressions
suivantes : se désoler, de coutume, désormais, 2° Songeant. Pourquoi faut-il mettre un e
après \e gi2° Interrompus. Expliquez l'accord do ce participe. 4° Profondément. Donnez
336 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
un adjectif, un nom et un verbe ayant la même racine, et construisez trois phrases dans
lesquelles vous emploierez les dérivés que vous aurez trouvés. Dans la première phrase,
vous ferez entrer ladjectif, dans la seconde, le nom et dans la troisième le verbe. 5° Comme.
Formez une phrase où le mot comme (conjonction) marque la comparaison. 6° Depuis les
mots : aussitôt sa résolution... jusqu'à : compagnon de ses études, soulignez tous les pré-
sents de l'indicatif qui sont employés pour des passés définis, puis changez, partout où le
sens le permet, le présent de Vindicatif en passé défini. 7° Plus tôt. Justifiez la manière
dont vous écrivez ce mot. 8° Achecé. Ce participe est-il variable ou invariable? Pourquoi?
(La même dictée en flamand et en allemand, avec questions sur le texte.)
Arithmétique. — Calcul intuitif (mental) . — 1° Dites comment on soustrait un nombre
entier composé de dizaines et d'unités d'un autre nombre entier composé également de
dizaines et d'unités. Appliquez le procédé aux deux exemples suivants : 79 — 43 et
82 — 27. (Les applications pourront être faites au moyen de lignes ou de chiffres,
au choix du récipiendaire.) 2° Une fraction ordinaire change-t-elle de valeur lorsqu'on
retranche un même nombre des deux termes de cette fraction ? Appliquez la règle à une
fraction ordinaire quelconque et montrez l'exactitude du résultat par une construction
graphique.
Calcul écrit. — 1° a. Quand un nombre entier est-il dit divisible par un autre nombre
entier? Donnez un exemple à l'appui de la définition, b. Enoncez les caractères de divisi-
bilité des nombres entiers par 2, par 3, par 4 et par 6. Donnez des exemples à l'appui de vos
propositions. Chaque nombre devra comprendre quatre chiffres au moins. 2° a. Qu'appelle-
t-on multiple d'un nombre entier? Donnez un exemple, b. Enoncez la règle à suivre pour
transformer au même dénominateur deux ou plusieurs fractions, lorsque le dénominateur
de l'une d'entre elles est multiple des dénominateurs de toutes les autres. Transformez, en
appliquant cette règle, les fractions suivantes au même dénominateur : ^/g, 3/^, '/.2,., ^Vi2»
^/g, Ve» et démontrez que les nouvelles fractions ont la même valeur que les fractions
données. 3° Un cultivateur a vendu du bétail pour une certaine somme d'argent. Il emploie
les 2/5 de cette somme à acheter une pièce de terre de 7,850 mètres carrés de superficie,
à raison de 8,000 francs l'hectare, et il prête le reste à Paul à intérêts simples et au taux
de 4 1/2 p. c. par an. Calculez la somme que Paul lui devra après deux ans et demi, capital
et intérêts compris.
(N . B. — La réponse au problème comprendra les opérations et le raisonnement. A cet
effet, les récipiendaires diviseront leur feuille de papier en deux, dans le sens de la lon-
gueur ; dans la partie à gauche, ils feront les opérations ou calculs ; dans la partie à droite,
ils écriront le raisonnement.)
Géographie. — 1° Faites la description de la vallée de l'Amblève, depuis son entrée en
Belgique jusqu'à son embouchure dans l'Ourthe. Vous mentionnerez notamment : a. l'aspect
général de la vallée ; b. les principaux affluents qui l'arrosent ; c. ses productions natu-
relles; d. les particularités géographiques que l'on y remarque; e. les principaux souvenirs
historiques qui s'y rattachent. 2° Dessinez la carte de la province d'Anvers, en y indiquant :
a. lés limites; b. trois canaux et trois rivières, et les villes situées sur ces canaux et sur
ces rivières ; c. les chemins de fer qui aboutissent au chef-lieu de la province et ceux qui
aboutissent à Malines ; d. dans une note particulière, vous ferez connaître l'aspect général
de la province, le commerce et l'industrie de la ville de Lierre, ainsi que les principaux
édifices de la ville d'Anvers. 3° Angleterre : a. Faites connaître l'aspect général de ce
pays ; b. nommez les mers qui le baignent et trois de ses principaux fleuves; c. dites quel-
ques mots de son climat, de son commerce et de son industrie ; d. nommez trois villes
importantes de l'Angleterre et faites connaître leur principal commerce ou leur principale
industrie.
Histoire 7iationale. — 1° Racontez brièvement comment se formèrent les communes
belges, et dites quelques mots de la gloire et de la prospérité des plus importantes d'entre
elles, vers la fin du xV^ siècle. 2° Racontez succinctement par quels faits éclatants Pierre
de Coninck et Jean Breydel, bourgeois de Bruges, se rendirent célèbres dans l'histoire de
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 337
notre pays. 3° Racontez sommairement les principaux fixits qui caractérisent la vie de
Léopold I®"" comme roi des Belges.
(Les mêmes questions d'arithmétique, de géographie, d'histoire, ont été posées en flamand
et en allemand.)
Dessin, — Dessin à main levée d'après un modèle donné.
Écriture. — L'écriture des élèves sera jugée d'après les compositions de la dictée.
{N. B. — La dictée allemande servira à l'appréciation de l'écriture des élèves des loca-
lités allemandes.)
Langue française pour les élèves des localités flamandes et pour ceux des localités
allemandes.
Rédaction. — Lettre : Ecrivez à un ami pour lui faire part de la joie que vous fait
éprouver la guérison de votre mère, qui avait été dangereusement malade.
{N. B. — L'étendue de la lettre devra être de quinze lignes environ.)
Langue française pour les élèves des localités flamandes et pour ceux des localités
allemandes.
Dictée. — L'aimable petit garçon. Albert était un charmant petit garçon, doué de toutes
les qualités qui rendent un enfant aimable. Docile à la voix de son père, plein de tendresse
et de bonté à l'égard de sa mère, serviable envers ses frères et sœurs, dévoué à tout le
monde, il était affectionné de tous ceux qui le connaissaient. Partout on l'appelait l'aimable
enfant, et ses parents étaient heureux d'avoir un si bon fils. Jamais ils n'étaient obligés de
lui répéter deux fois une chose : Albert était habitué à leur obéir sur-le-champ. Il s'empres-
sait de suivre ponctuellement leurs désirs et de leur faire plaisir par sa docilité.
Questions sur le texte de la dictée. — 1° Traduisez les deux premières phrases en flamand
ou en allemand. (Depuis : Albert était un charmant petit garçon... jusque : tous ceux qui
le connaissaient. 2° Rendent. Justifiez l'orthographe de ce verbe. 3° Le. Faites l'analyse
grammaticale du mot le. A^ Habitué. Donnez un noYn ayant la même racine, et construisez
une phrase dans laquelle vous emploierez le dérivé que vous aurez trouvé.
Les 412 concurrents des 87 écoles du l^^ ressort obtinrent une moyenne
de 173.33 points sur 265 et 301 certificats d'études primaires.
Les 169 concurrents des 82 écoles du 2^ ressort obtinrent une moyenne
de 131.06 points sur 265 et 43 certificats.
Les 257 concurrents des 83 écoles du 3® ressort obtinrent une moyenne
de 161 points sur 265 et 182 certificats.
Les 316 concurrents des 87 écoles du ¥ ressort obtinrent une moyenne
de 147.6 points sur 265 et 197 certificats.
Les 289 concurrents des 90 écoles du 5^ ressort obtinrent une moyenne
de 139.84 points sur 265 et 141 certificats.
Les 294 concurrents des 84 écoles du 6« ressort obtinrent une moyenne
de 138.83 points sur 265 et 123 certificats.
Les 246 concurrents des 77 écoles du 7® ressort obtinrent une moyenne
de 153.5 points sur 265 et 136 certificats.
G. Province de Limbourg.
I. Religion et morale. — 1° Qu'est-ce que Dieu nous défend : a. par le second ? b. par le
cinquième? c. par le septième commandement? 2'' Quels sont les avantages que nous pro-
^^^
338 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
curent : a. le baptême? h. une bonne communion? c. l'extrême onction? 3° Racontez briève-
ment l'adoration des Mages.
IL Langue maternelle, — Dictée. La terre, si elle était bien cultivée, nourri7-ait cent fois
plus d'hommes qu'elle n'en nourrit. L'inégalité même des terrains, qui paraît d'abord un
défaut, se tourne en ornement et en utilité. Les montagnes se sont élevées, et les vallons
sont descendus en la place que le Seigneur leur a marquée. Ces diverses terres, suivant
les divers aspects du soleil, ont leurs avantages. Dans ces profondes vallées, on voit croître
l'herbe fraîche pour nourrir les troupeaux ; auprès d'elles s'ouvrent de vastes campagnes,
revêtues de riches moissons. Ici des coteaux s'élèvent comme en amphithéâtre, et sont
couronnés de vignobles et d'arbres fruitiers ; là de hautes montagnes vont porter leur front
glacé dans les nues, et les torrents qui en tombent sont les sources des rivières.
(Fénelon.)
N.B. — Les mots imprimés en italique doivent être analysés grammaticalement ; ceux
imprimés en capitales sont des mots sur lesquels il est posé des questions de grammaire.
Analyse grammaticale. — Les mots : elle, nourrirait, même, leur, pour.
Grammaire. — \° Paraît. Donnez les temps primitifs de ce verbe, et dites, pour
chaque temps primitif, quelles formes en dérivent. 2° Comment écrivez-vous ici les parti-
cipes passés des verbes élever et marquer. Dites pourquoi?
Rédaction. — Ces jours derniers, vous étiez en promenade à la campagne avec votre
père, et vous y avez été surpris par un orage. — Forcé de vous réfugier dans une cabane,
vous n'êtes revenu à la maison que vers le soir.
Faire de tout cela un récit plus ou moins détaillé, sous forme de lettre à un ami.
Langue maternelle. — Dictée, -r Al wat wij in de natuur zien en leeren kennen, onder-
scheidt zich door zijne bijzondere gedaante, aard en eigenschappen. Overal heerscht ver-
scheidenheid. God, in zijne hooge wijsheid, oordeelde goed niets eenvormig te scheppen.
Hij bracht wel den warklomp der dingen tôt een harmonisch geheel, maar wilde dat de
mensch, voor wien hij ailes bestemd had, de bestanddeelen van dat geheel zoude onder-
kennen, om, in derzelver bijzonderheden en voordeelige plaatsing, zijne hoogste wijsheid
en almacht te leeren kennen. Aldus zien wij, dat geen plekje gronds van dezen wijd uitge-
strekten aardbodem aan een ander ten voile gelijkend is. Het dier- en plantenrijk heeft
nog ondersoorten in zich, waaruit nieuwe verdeelingen ontstaan. (J.-F. Willems.)
N. B. — De woorden, in cursiefletter gedrukt, zuUen spraakkundig ontleed worden ;
die, in kapitalen gedrukt, zijn woorden waarover spraakkundige vragen gesteld zijn.
Analyse grammaticale. — De woorden : wij, natuur, heerscht, maar, wijd.
Grammaire. — 1° Onderscheidt. Vervoeg dit werkwoord in den tegenwoordigen en
in den onvolmaakt verleden tijd der aantoonende wijze. 2^ Wien. Watsoortvan woord is
dit hier? Wat kan het nog zijn? Staaf uw antwoord door een voorbeeld.
Rédaction. — Dezer dagen waart gij met uwen vader op wandeling in het veld, en
zijt daar door een onweder verrast geworden. — Gij zijt in eene hut moeten vluchten, en
eerst tegen den avond thuis weergekomen.
Verhaaldat, min of meer omstandiglijk, onder den vorm van brief, aan eenen vriend.
III. Écriture. {Moyen) : Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise. (Fin) -. On ne
peut voir la vertu sans l'aimer, et l'on ne peut l'aimer sans être heureux. Les majuscules
M, W, B, et les chiffres 4, 6, 8, 9.
Écriture. ■ — [Moyen) : Ik houd den voerman voor geleerd, die wel op enge wegen
keert. (Fin) : God laat zijne zon opgaan over braven en boozen, en zijnen regen vallen over
rechtvaardigen en onrechtvaardigen. De hoofdletters M, W, B, en de cijfers 4, 6, 8, 9.
IV. Calcul. — Arithmétique théoiHque et pratique. — 1'' Comment fait-on d'ordinaire
la preuve d'une soustraction, et comment fait-on celle d'une multiplication ? Donnez un
exemple de chaque opération. 2^^ Quels nombres sont divisibles par 2, et lesquels sont
divisibles par 5? 3° Une personne remet 4,464 francs au bureau de bienfaisance de sa
commune, avec prière d'en distribuer le 1/3 aux vieillards, les 2/5 aux veuves indigentes, et
les 2/9 aux ouvriers sans travail. Il y a dans la commune 14 vieillards, 24 veuves nécessi-
I
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 339
teuses et 30 ouvriers inoccupés. Que recevront-ils chacun et que reste ra-t-il comme legs
au bureau de bienfaisance?
Système légal des poids et mesures. — 1° Une vache laitière mange en unjour l'herbe
de 85 centiares d'un pâturage, et produit 59 litres 25 centilitres de lait en 3 jours. Quelle
surface de pâturage faudra-t-il pour nourrir cette vache pendant 21 jours, et combien de
lait la vache donnera-t-elle en ce temps? 2° Quel poids de pain pourra-t-on retirer de
100 kilogrammes de farine, sachant que pour pétrir 75 kilogrammes de farine, on emploie
50 kilogrammes d'eau, dont la moitié s'évapore pendant la cuisson?
V. Géographie de la Belgique. — 1° Décrire sommairement le cours de la Meuse en
Belgique, avec indication des rivières qu'elle reçoit directement, et des villes qu'elle arrose.
2° Nommez une localité en Belgique, renommée : a. pour ses distilleries ; b. pour sa bière;
c. pour ses fabriques de drap ; d. pour ses dentelles; e. pour ses manufactures d'armes.
VI. Histoire nationale. — Vers quelle époque les Normands firent-ils irruption en Bel-
gique ; comment s'y comportèrent-ils, et où furent-ils totalement défaits ? 2° Quelles étaient
les causes principales de la révolution brabançonne? Racontez brièvement la bataille de
Turnhout.
VII. Langue accessoire. — Traduire en flamand : Les patriarches • étaient fort labo-
rieux 2, toujours à la campagne, logés '-^ sous des tentes^, changeant de demeure^ suivant ^
la commodité'^ des pâturages ^, par conséquent '^ souvent occupés à camper et à décamper ^o,
et souvent en marche ** ; car ils ne pouvaient faire que de petites journées ** avec un grand
attirail*^. Ce n'est pas qu'ils n'eussent pu bâtir aussi bien que les habitants du même pays ;
mais ils préféraient •'^ cette manière de vivre. Elle est sans doute ^"^ la plus ancienne, puis-
qu'il est plus aisé ^^ de dresser *' des tentes que de bâtir des maisons; aussi elle marquait *^
mieux l'état des patriarches, qui n'habitaient cette terre que comme voyageurs, attendant
les promesses *9 de Dieu, qui ne devaient s'accomplir ^^ qu'après leur mort.
* Aartsvader. — ^Werkzaam. — ^Gehuisvest. — ^ Tent. — ^ Woonplaats. — ^ Volgens.
— ' Gemakkelijkheid. — ^ Weiland. — ^ Diensvolgens. — ^^ Kamp opslaan en opbreken.
— ^^ Optocht. — '•^ Dagreis. — i3 Sleep. — *'* Verkiezen. — ^^ Ongetwijfeld. —
*^ Gemakkelijk. — ^^ Oprichten. — ^^ Te kennen geven. — ^^ Belofte. — '^o Voltrokken
worden.
Langue accessoire. — Traduire en français : God is de schepper * van hemel en aarde.
— Demensch is een schepser^ Gods, met rede^ begaafd'*; hij heeft eene onsterfelijke ^
ziel^, die bestemd '^ is om God eeuwig^ te aanschouwen^ en te beminnen. — Het goud is
een kostbaar^o metaal, doch het ijzer is nuttiger dan het goud. — De dieren van het
Nuorden zijn kleiner dan die van onze streken*^ maar zij leven^^in het algemeen *'
langer. — Is er een schooner jaargetijde*'* dan de lente ^^? Ailes herleeft in de natuur, de
aarde bedekt zich^s^et bloemen en loover*', de kerfdieren**^ verlaten hunne schuil-
hoekeni9, de vogelen bouwen^^ hunnest, en verlustigen^* ons met hun gezang'^-. — Indien
de vriendschap ■•^5 eene deugd is, kan zij alleen bij deugdzame lieden^i worden aange-
troffen^s.
^ Créateur. — - Créature. — 'Raison. — ^ Doué. — ^ Immortel. — *^ Ame. — '^ Destiné.
— «Eternellement. — ^Voir.— ''o Précieux. — ** Contrée. — ^'^ Vivre. — '•■^En général.
— ^'^ Saison. — ^^ Printemps. — *" Se couvrir. — *' Verdure. — ^* Insecte. — ^^ Retraite.
— '^0 Construire. — ^i Réjouir. — «^ Chant. — ^3 Amitié. — ^4 Gens. — ^^ Se rencontrer.
Les 380 concurrents des 63 écoles du ressort de Hasselt obtinrent une
moyenne de 85 points sur 200 et 42 certificats d'études primaires.
Les 290 concurrents des 93 écoles du ressort de Tongres obtinrent une
moyenne de 80 points sur 200 et 31 certificats.
Les 174 concurrents des 41 écoles du ressort de Maeseyck obtinrent une
moyenne de 108 points sur 200 et 73 certificats.
340 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
H. Province de Luxembourg.
I. Religion. — Catéchisme : 1° Qu'est-ce que l'ordre? Donnez les deux questions sui-
vantes avec les réponses. 2° Dites, d'après le catéchisme, pourquoi les fêtes ont été établies
par l'Église. 3° Que nous enseigne le catéchisme touchant la vie spirituelle de nos âmes?
— Histoire sainte : 1° Dites, sans entrer dans aucun détail, quels sont les miracles que
Dieu opéra en faveur des Hébreux, sous le commandement de Josué. 2° Racontez l'arresta-
tion de Notre-Seigneur dans le jardin des Olives.
Langue maternelle. — Français. — Dictée -. Je me sens fait pour être heureux et je tends
à le devenir. Pour cela, je n'ai besoin que d'être bon. Le bonheur ne consiste pas dans les
richesses, que beaucoup d'hommes poursuivent avec acharnement. Je suis content de moi-
même si je puis me rendre le témoignage de n'avoir fait que le bien. Ma satisfaction s'accroît
de tout ce que j'enlève aux douleurs d'autrui. L'égoïste ignore de quels éléments se compose
le bonheur sans regrets ; il s'impose le triste devoir de rapporter tout à lui : il ne vit que
pour lui, et tous les autres hommes ensemble sont, à son égard, comme s'ils n'étaient
point.
Grammaire. — Mettez la dictée au passsé indéfini, et les mots Je, égoïste et il au pluriel
(le reste en rapport).
Analyse grammaticale. — Analysez les mots soulignés dans la dictée, en indiquant
aussi la fonction de ces mots : que, s\ ce, bonheur, s\
Rédaction (lettre de 15 lignes environ). — Vous écrivez à votre cousin (ou à votre
cousine) pour lui exprimer la joie que vous avez éprouvée en recevant le certificat
d'instruction primaire. Comme il n'a pas eu le même bonheur, vous l'engagez à redoubler
d'application pour être plus heureux au concours de l'année prochaine.
Muttersprache. — Deutsch. — Dictée : Ich fûhle mich erschafFen, um glûcklich zu sein,
und ich bestrebe mich, es zu werden. Dazu ist mir nôthig, dass ich gut sei. Das Gluck
besteht nicht in den Reichthûmern, um welche sich viele Menschen mit Wuth bewerben. Ich
bin mit mir selbst zufrieden, wenn ich mir das Zeugniss geben kann, nur das Gute gethan
zu haben. Mein Vergnugen vergrôssert sich um so viel mehr, als ich die Leiden anderer
vermindere. Der Selbstsûchtige weiss nicht worin das Gliick ohne Reue besteht ; er legt
sich die traurige Pflicht auf, ailes auf sich selbst zu beziehen ; er lebt nur fur sich, und
aile andere Menschen zusammen sind fiir ihn als wenn sie nicht wâren.
Grammaire. — 1° Von dem Zeitworte fuhlen bildet ein Hauptwort und ein Eigen-
schaftswort. 2'^ Setzet das Wort gut in den Komparativ und in den Superlativ. 3° Setzet
das Zeitwort bewerben in die zvv^eite Person der Einzahl der Gegenwart, der Mitvergan-
genheitund der Vergangenheit der Wirklichkeitsform. 4° Deklinirt in der Einzahl : der
gute Mensch.
Analyse grammaticale. — Analysirt die unterstrichenen Wôrter nach dem Muster in
der gebrauchten Sprachlehre (Uebungsaufgaben, n"" 130) : mich, sei, welche, Wuth,
Anderer.
II. Arithmétique et système métrique. — 1° Comment peut-on simplifier une fraction (une
seule règle suffit)? — Sur quel principe repose la simplification des fractions? — Simplifiez
la fraction 252/588. — Faites voir par des égalités ou par le raisonnement que la fraction
simplifiée a la même valeur que l'autre. 2° Un marchand achète 6 hectolitres de froment
à 16 francs et 9 hectolitres de seigle à 12 francs, et il mélange le tout. Combien doit-il
vendre l'hectolitre de mélange pour gagner 33 francs sur le tout? 3° Quelqu'un a acheté
10 mètres de drap à 1 1/5 mètre de largeur; il veut doubler ce drap d'une étoffe qui a 3/4
de largeur; combien de mètres lui faut-il de cette dernière étoffe? 4° On a payé
6,324 francs pour une pièce de terre qui a 186 mètres de longueur et 68 mètres de largeur;
cherchez : a. combien elle contient d'hectares, d'ares et de centiares ; b. combien on a payé
l'hectare.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 341
III . Histoire nationale. — 1° Nommez cinq des principales peuplades qui habitaient la
Belgique lorsque Jules-César en fit la conquête, et dites quelle partie de la Belgique
actuelle chacune d'elles occupait. 2° En quelle année finit le règne de Philippe le Bon? —
Comment réunit-il à son duché de Bourgogne le comté de Brabant, le marquisat de Namur,
le duché de Luxembourg et le comté de Hainaut?
IV. Géographie. — 1" Tracez la carte de la province de Luxembourg, comprenant : a. le
contour; 6, l'indication des provinces ou pays limitrophes; c. l'indication du cours de la
Semois, de la Lesse ; d. l'indication des chefs-lieux d'arrondissement administratif. 2*^ Quels
sont, dans les provinces suivantes, les chefs-lieux d'arrondissement judiciaire qui ne sont
pas chefs-lieux de province : Limbourg, Liège, Namur, Luxembourg, Hainaut et Brabant?
3° Nommez cinq grandes chaînes de montagnes de l'Europe et indiquez-en la situation.
V. Écriture. — (En ronde) : le mot Luxembourg. (En moyenne) : la phrase Aime ton
prochain comme toi-même. (En expédiée) : les quatre phrases suivantes :
Tout annonce d'un Dieu l'éternelle existence :
On ne peut le comprendre, on ne peut l'ignorer ;
La voix de l'univers annonce sa puissance,
Et la voix de nos cœurs nous dit qu'il faut l'aimer.
Les treize premières majuscules de l'alphabet ; les dix chifires.
Les 250 concurrents des 105 écoles du l^r ressort obtinrent une moyenne
de 115.5 points sur 180 et 140 certificats d'études primaires.
Les 178 concurrents des 79 écoles du 2^ ressort obtinrent une moyenne
de 86 points sur 180 et 47 certificats.
Les 170 concurrents des 119 écoles du 3^ ressort obtinrent une moyenne
de 114 points sur 180 et 92 certificats.
Les 133 concurrents des 96 écoles du 4^ ressort obtinrent une moyenne
de 112 points sur 180 et 58 certificats.
Les 189 concurrents des 120 écoles du 5^ ressort obtinrent une moyenne
de 119.2 points sur 180 et 165 certificats.
/. Province de Namur.
I. Arithmétique et système métrique. — 1° Multipliez 438 par 203, et raisonnez cette
opération, en vous basant sur la définition de la multiplication. 2° Un tonneau de liqueur
acheté à raison de 1 fr. 60 c. le litre a été revendu avec 15 p. c. de bénéfice pour une
somme de 386 fr. 40 c. ; combien ce tonneau contenait-il de litres ? 3° Combien faudra-t-il
de briques ayant 1,200 centimètres cubes de volume pour construire un mur de 24 mètres
de longueur, 2'"50 de hauteur et 45 centimètres d'épaisseur, si le ciment occupe le 1/5 du
volume total ? Quel sera le prix de ces briques, si on les achète à raison de 14 fr. 75 c. le
mille? 4° Un marchand a vendu le 1/4 d'une pièce de toile, ensuite la moitié du reste; s'il
vend son dernier reste à raison de 2 2/5 francs le mètre, il recevra 72 francs. Quelle était
la longueur de la pièce de toile ? (Les calculs devront être effectués par les fractions ordi-
naires.)
Histoire et géograjihie. — Y Dites ce que vous savez de Jacques Van Artevelde. 2° Des-
sinez la carte de la province d'Anvers, en y indiquant : a. Les principaux cours d'eau ;
h. les villes chefs-lieux d'arrondissement; c. les voies ferrées aboutissant au chef-lieu de la
province. 3° Montrez ensuite Timportance du port d'Anvers. 4° Faites le voyage par mer,
d'Anvers â Saint-Pétersbourg, en indiquant, avec leurs capitales, les contrées baignées par
les mers à traverser.
T. m. 22
342 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Langue française. — A. Dictée. — Le Fumier de ferme. Le fumier de ferme, composé
à la fois d'engrais végétaux et d'engrais animaux, est le véritable trésor du cultivateur. On
ne saurait trop insister sur l'importance de lui conserver toute sa richesse et même de
l'augmenter le plus possible.
Deux moyens se présentent pour conserver au fumier toute son activité. Le premier est
de l'employer frais aussitôt qu'il est produit; mais cette méthode, quoique excellente,
lorsque l'action de l'engrais ne doit pas être immédiate, n'est guère applicable que par
exception. Le second est le fumier couvert. Un hangar, dont le sol creusé à la profondeur
d'un mètre est rendu imperméable au moyen d'une couche de terre glaise, constitue le
meilleur abri du fumier contre la pluie et le soleil. On ménage autour de la fosse une rigole
qui conduit le jus du fumier dans une citerne à purin. Une pompe établie au-dessus de
cette citerne sert à arroser de purin le fumier aussi souvent qu'on le croit nécessaire. Des
constructions de l'espèce commencent à se propager, parce qu'elles ont répondu complète-
ment à l'attente des cultivateurs qui en ont fait l'essai.
Explication du texte. — 1° Donnez un verbe et un substantif appartenant à la famille
du mot possible. Employez l'un de ces mots, dans une phrase ayant trait à l'agriculture.
2° Dites la signification du mot imperméable. Quelle est la valeur de la particule im dans
ce mot ? Cette particule im a-t-elle la même signification dans le mot importer ? Formez
quatre qualificatifs en plaçant une particule devant les mots docile, mortel, lisible et
réductible.
Grammaire. — 1° Faites connaître la nature et la fonction des mots on et le dans 07i le
croit. Justifiez le mode, le temps et la personne du verbe croit, et nommez les temps pri-
mitifs de ce verbe. 2*^ Quelle est la nature des propositions contenues dans la dernière phrase
de la dictée.
Style. — Dans les leçons que vous recevez chaque semaine sur l'agriculture, on a du
vous parler des engrais.
Ecrivez à l'un de vos amis, pour lui donner connaissance des principales recommanda-
tions qui vous ont été faites à ce sujet. (15 lignes au moins.)
Les 58 concurrents des 18 écoles du canton d'Andenne obtinrent une
moyenne de 56.7 points sur 100 \
Les 64 concurrents des 26 écoles du canton de Ginev obtinrent une
moyenne de 57.8 points sur 100.
Les 67 concurrents des 26 écoles du canton de Rochefort obtinrent une
moyenne de 63.7 points sur 100.
Les 33 concurrents des 19 écoles du canton de Philippeville obtinrent une
moyenne de 68.5 points sur 100.
^ Nous avons dit, page 313, qu'en ce qui concernait la province de Namur, l'exécution de
l'arrêté du 2 mai 1877 avait été ajournée à l'année 1879.
I
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2° SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
343
Établissements du degré inférieur : Écoles moyennes.
I. Établissements concurrents.
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25
344 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Soit quarante-cinq écoles moyennes de l'État, treize écoles moyennes
communales, trois écoles moyennes patronnées et deux écoles moyennes
privées.
Les établissements officiels qui n'ont pas concouru, faute d'élèves dans la
première classe, sont :
lo Les écoles moyennes de l'État à Gand, à Namur, à Neufchâteau, à
Nieuport et à Philippeville ;
2» Les écoles moyennes patronnées d'Eecloo, de Ninove, d'Ostende, de
Poperinghe et de Thielt.
II. Jurys.
Pour le concours général : MM. De Moor, Gilles, Lequarré, Seron, Yin-
çotte et Waxweiler, professeur à l'athénée royal de Bruges.
Pour le concours spécial de flamand : MM. Hiel, littérateur à Bruxelles,
Van Beers, professeur à l'athénée royal d'Anvers et Verstraeten.
III. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points,
A. Concours général.
Matières littéraires (six heures).
I. Un soleil ardent brûle la terre... Une bonne pluie vient rendre la fécondité au sol...
II. Quel est l'accord du participe passé, précédé du pronom en? — Quel mode emploie-t-on
dans la proposition subordonnée qui commence par que, pronom relatif ou conjonction?
III. Que se passa-t-il sous le gouvernement de don Louis de Requesens? — Racontez briè-
vement le règne de Guillaume I®*", roi des Pays-Bas.
IV. Donnez le cours de la Loire et de ses principaux affluents. — Donnez la géographie
générale de l'Hindoustan.
Matières scientifiques (cinq heures).
Arithmétique. — I. Qu'est-ce qu'une proportion? Enoncez les propriétés principales
des proportions et démontrez que dans une suite de rapports égaux, telle que -. a : b =
c : d = e : f..., la somme des antécédents est à la somme des conséquents comme un anté-
cédent quelconque est à son conséquent.
II. Deux ouvriers peuvent faire séparément un travail, le premier en douze heures, le
second en quinze heures. Le premier travaille d'abord seul pendant trois heures, le second
travaille aussi seul pendant quatre heures et demie. Alors ils travaillent ensemble. Com-
bien d'heures leur faudra-t-il pour achever l'ouvrage, à partir du moment où ils travaillent
ensemble ?
Algèbre. — A place un capital à un taux d'intérêt inconnu. B place 3,000 francs de plus
que A M à 2 p. c. de plus ; il retire 450 francs d'intérêt de plus que A. C place 5,000 francs
de plus que A et à 3 p. c. de plus; il retire 750 francs d'intérêt de plus que A.
Trouver les capitaux placés par A, B, C et les taux d'intérêt.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
345
Géométrie. — I. Démontrez 1° que deux triangles équiangles ont les côtés homologues
proportionnels et sont semblables ; 2'' que deux triangles semblables sont entre eux comme
les carrés des côtés homologues.
IL Étant donnés deux polygones semblables P et P', décrire un polygone P'' semblable
aux premiers et équivalent à leur différence.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
1" prix.
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4.
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9* id.
10* id.
Elèves nouveaux.
Fernand Dopchie, de Renaix . . .
Alfred Van Coppenolle, de Renaix . .
Emile Jonniaux, de Maçon . . . .
Emile Préat, d'Olloy
Théophile Houzé, de Saint-Léger . .
Edouard Vander Schoot, d'Anvers . .
Zéphir Gobier, de Leugnies . . . .
Léonard Baltus, d'Eupen
Léopold Van Kerckhoven, de Malines.
Charles De Neeff, de Malines . . .
Firmin Lejeune, de La Gleize . . .
Hubert Collin, de Bande
Léon Scohy, de Villers-la-Ville . . .
Léon Burniat, de Surice
Camille Landry, de Romezée. . . .
Philibert Spalart, de Thuin . . . .
Jean-Baptiste Georges, de Dampicourt.
Emile Bodart, de Mussy
Emile Cabaraux, d'Olloy
Eugène Eloir, de Montigny-sur-Roc .
François Hens, de Liège
Arthur Bruyère, de Roisin . . . .
^ Victor Bernard, de Rance
f Florent Hecq, de Piéton
Eugène Beauduin, de Liège . , . .
Léopold Wins, de Wasmes . . . .
Victor Malengreau, de Pâturages .
Jules Cormont, de "Wavre
Lucien Monseu, de Ciney .....
Michel Cuykens, de Rumps ....
Jean-Baptiste Delange, de Schaerbeek .
Henri Michiels, de Piétrain ....
Nestor Chausteur, de Gilly ....
Jules Bastin, d'Ixelles
Renaix.
Id.
Couvin.
Id.
Pecq.
Id.
Beaumont.
Limbourg.
Malines.
Id.
Stavelot.
Virton.
Bruxelles.
Couvin.
Id.
Thuin.
Virton.
Id.
Couvin.
Quiévrain.
Liège.
Soignies.
Beaumont.
Rœulx.
Liège.
Saint-Ghislain.
Pâturages.
Soignies.
Dinant.
Malines.
Schaerbeek
Alost.
Couvin.
Gosselies.
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50.5
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76.5
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72.5
71.5
71.5
71.5
346
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
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10* accessit.
11* id.
12' id.
13- id.
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id.
id.
Prix.
Eugène Mils, de Jehay-Bodegnée . . .
Louis Plisnier, de Rœulx
Léon Jadot, de Huy
Jean Berger, de Gillet
Daniel Rouwier, de Liège
Pierre S mets, de Maeseyck
Léonard Frisée, de Seraing
Achille Ponsard, de Bouffloulx ....
Ernest Louis, de Turnhout
Oscar Lefèvre, de Marcinelle
Prosper Lallemand, de Ham-sur-Heure .
Théodore Berthels, de Turnhout. . . .
Joseph Vanderdonck, de Maeseyck, . .
Joseph Flamme, de Blaton
Félix De Rycke, de Zellick
Désiré Halleux, de Charneux
Arthur Faraenne, d'Hanzinelle ....
Alexandre Mautsch, de S'-Josse-ten-Noode.
Camille Heuchon, d'Obaix
Servais Yernaux, de Berzée
Sylvain Rigaux, de Fleurus
Edouard Nys, de Basècles
Léandre Quenon, de Hornu
Léon Galonné, de Paris
Léon Geerooms, d'Alost
Zéphir Bastin, de Cul-des-Sarts . . . .
Léon Lebrun, de Montigny
Vétérans.
Hector Henneau, d'Écaussines-Lalaing .
Alfred Cantillon, de Leuze
Jean Quiriny, de Stavelot
Armand Gillet, de Stavelot
Arthur Evrard, d'Anderlues
Jules Loomans, de Mont-Saint-Guibert .
Désiré Lorimier, de Saint-Ghislain . . .
Joseph Ernotte, de Stavelot
Valeri Hellinckx, d'Alost
Emile Batardy, de Rochefort
Jules Romain, de Champion
Emile Guillain, de Saint- Mard . . . ,
Georges Jubino, de Paris
Matines.
Rœulx.
Huy.
Fleurus.
Liège.
Maeseyck.
Seraing.
Couvin.
Id.
Saint-Josse-ten-Noode.
Matines.
Turnhout.
Maeseyck.
Péruwelz.
Soignies.
Visé.
Châtelet.
Ixelles.
Rœulx.
Couvin.
Fleurus.
Péruwelz.
Saint-Ghislain.
Péruwelz.
Alost.
Couvin.
Châtelet.
Soignies.
Renaix.
Stavelot.
Id.
Beaumont.
Maeseyck.
Saint-Ghislain.
Stavelot.
Alost.
Rochefort.
Visé.
Virton.
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40.5
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31
30
31.5
32
30
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 347
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POIN
OBTEN
TS
us.
Zè
ci""*
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS.
(Écoles
moyennes.)
M
i'û
(Écoles
moyennes.)
n
Élèves nouveaux '.
Armand Daneels .
Bruges.
31
29
60
Paul Lembourg . .
Quiévrain.
39.5
26
65.5
Charles Cornet . .
Bruxelles.
35
25
60
Gustave Blondeau .
Rœulx.
34
31.5
65.5
Adolphe Boxus . .
Huy.
30
30
60
Orner Couturier. .
Id.
35
30 5
œ.5
Emile Grognard. .
Id.
33
27
60
Eugène Thomas. .
Stavelot.
32.5
33
65 5
Franc . Vermeulen .
Liège.
30
30
60
Louis Jenot . . .
Couvin.
35.5
29.5
65
Louis Marchoul. .
Waremme.
32
28
60
Melchior Turbet. .
Ixelles.
33
32
65
Victor Adam. . .
Liège.
33.5
26
59.5
Abel Lahaye. . .
Seraing.
33
32
65
Emile Carlier. . .
Binche.
41.5
18
59.5
Victor Carlier . .
Soignies.
34
31
65
' Octave Cavenaille .
Châtelet.
34.5
25
59.5
Victor Castaigne .
Id.
33
32
m
Désiré Compère. .
Fosses.
41.5
28
59.5
Jean-B" Rimbeau .
Braine-le-Comte
34 5
30
64.5
Louis Delhez. . .
Verviers.
33.5
26
59.5
Prosper Melaerts .
Malines.
33.5
31
64.5
François Dumez. .
Péruwelz.
32.5
27
59.5
Franc. Pallemaerts.
Id.
31.5
33
64 5
Philippe Francq. .
Jumet.
32.5
27
59.5
Camille Delaunoy .
Houd.-Aimeries
38
26
64
Oscar Wiket. . .
Huy.
32.5
27
59 5
Emile Maréchal . .
Seraing.
33
31
64
Camille Buytaert .
Mons.
27
32
59
Emile Piérard . .
Dinant.
31.5
32
63.5
Eugène Delvaux .
Huy.
28
31
59
Léon Druart . . .
Marche.
33.5
30
63.5
Jean Lemaire . .
Visé.
33.5
25.5
59
Jean Richard. . .
Visé.
31.5
32
63.5
Albert Petit . . .
Pecq.
28
31
59
Adolp. Herremerre.
Bruges.
30
33
63
Georges Boucher .
Schaerbeek.
27.5
31
58.5
Gustave Casse . .
Couvin.
41
22
63
Arthur Cappe . .
Péruwelz.
26.5
32
58.5
Jules Laloux. . .
Dinant.
33
30
63
Gaston Dechesne .
Saint-Hubert.
27
31.5
58.5
Albert Duculot . .
Fosses.
30
33
63
Aimé Dieu. . . .
Pâturages
35.5
23
58.5
Charles Thoumsin
Houd.-Aimerie".
42
21
63
François Schmandt.
Anvers.
32.5
26
58.5
Jules Delà Royère .
Pecq.
32
31
63
Alp. Vandersmissen
Bruxelles
35 5
33
58.5
Alfred Willequet .
Renaix.
36
27
63
Alfred Brouhon. .
Liège.
28
30
58
Georges Warzée .
Rochefort.
32.5
30 5
63
Louis Dester. . .
Visé.
28
30
58
Alfred Despréchins.
Rœulx.
35
28
63
Alfred îlinon. . .
Fleurus.
27
31
58
Gustave Godderis .
Bruges.
30.5
32
62 5
Pierre Moreau . .
Waremme.
31
27
58
Léon Deleau. . .
Thuin.
37.5
25
62.5
Nicolas Mosbeux .
Limbourg.
28
30
58
Jean-B'° Pourbaix .
Houd.-Aimerie'.
39
23
62
Victor Ansay. . .
Liège.
31
26.5
57.5
Charles Diederen .
Maeseyck.
42
20
62
Eugène Falmagne .
Dinant.
26
31.5
57.5
Jean Verbeenen . .
Malines.
30
32
62
Jules Havaux . .
Braine-le Comte
26.5
31
57.5
Jules Dautrebande.
Huy.
33.5
28
61.5
Gustave Stock . .
Bruges.
26.5
31
57.5
Julien Ferrier . .
Liège.
31.5
30
61.5
Georges Bernard .
Stavelot.
31
26
.57
Edmond Berck . ' .
Seraing.
29.5
32
61.5
Léon Crismer. . .
Id.
35
22
57
Alexandre Gabriel.
Chàtelet.
37
24
61
Herm. Fourmentin.
Thuin.
35
22
57
Joseph Dewez . .
Stavelot
31
30
61
Eugène François .
Saint-Hubert.
24
33
57
Joseph Larmiiiier .
Waremme.
30
31
61
Emile Jacqmin . .
Waremme.
30
27
57
François Janssens.
Anvers.
34 5
26
60 5
GusUive Camauer
Huy.
26.5
30
56.5
Sérapliin Wilmart.
Beaumont.
43 5
17
60.5
Adolphe Corman
Limbourg.
25.5
31
56.5
Léopold Lonchay .
Marche.
33 5
27
60.5
Albert Leclercq. .
Braine-le-Comte
26.5
30
56.5
Victor Troyens . .
Tongres.
29.5
31
60.5
Florent Polet . .
Fosses.
23.5
33
56.5
Félix Delcourt . .
Ath.
29.5 30.5|
60
Nicolas Ghysse. .
Huy.
27.5
29
56.5
' Les 9 premiers
rable, s'il avait pu é
le ces élèves aurî
tre donné plus de
lient
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20 noi
un accessit et les 39
ninations.
suivants à une m
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a hor
10-
348
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
OBTENUS.
ÉTABLISSEHËNTS
POINTS 1
OBTENUS. 1
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
• moyennes.)
1?
M
g".
J
o ".
ÉLÈVES.
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles
moyennes.)
•a?
ê
s.
Henri De Ridder .
Aerschot.
23
33
56
Emile Liénaux . .
Rœulx.
37
32.5
69.5
Mathieu Henet . .
Verviers.
25
31
56
Camille Mayard. .
Gosselies.
37.5
32
69.5
Henri Renard . .
Thuin.
36
20
56
RenéCrunelle . .
Péruwelz.
37
32
69
Oscar Wery. . .
Jumet.
29
27
56
Eudore De Thibault.
Jumet.
38
31
69
Joseph Bolinne . .
Waremme.
32.5
23
55.5
Victor Remy. . .
Stavelot.
38
31
69
Jos. De Dobbeleer .
Ixelles.
27.5
28
55.5
Alfred Brabant . .
Péruwelz.
37.5
31
68.5
Philippe Tossyn. .
Malines.
24.5
31
55.5
Paul Decosseaux .
Saint-Ghislain.
36.5
32
68.5
Charles Cornet , .
Huy.
25
30
55
Modeste Dulait . .
Braine-le-Com".
36.5
32
68.5
Victor Heysse . .
Audenarde.
29
26
55
Auguste Toupy . .
Limbourg.
38
30.5
68.5
Constantin Piron .
Spa.
23
32
55
Jules Verlinden. .
Saint-Ghislain.
39
29
68
Arth' Thiernagand.
Verviers.
24
31
55
Gustave Javaux. .
Fleurus.
34.5
33
67.5
Henri Bockholtz. .
Saint-Hubert.
22.5 32
54.5
Jean-Bap" Werts .
Soignies.
35
32
67
Charles Ravez . .
Péruwelz.
28.5
26
54.5
Léon Legros. . .
Stavelot.
34.5
32
665
Alfred Smets. . .
Diest.
26.5
28
54.5
Charles Moreau. .
Couvin.
37.5
29
66.5
Emile Coëme. . .
Waremme.
27
27
54
Joseph Anciaux . .
Ixelles.
37
29
66
Raymond De Bouck.
Ypres.
23
31
54
Jules Jacques . .
"Waremme.
35
31
66
Emman. De BouUe.
Jumet.
22.5
31.5
54
Louis Remy . . .
Id.
34
32
66
E. Delà Cuvellerie.
Ath.
23
31
54
Sylvain Baudoux .
Gosselies.
355
29
64.5
Xavier Lantier . .
Mons.
22
32
54
Firmin Dubucq . .
Fosses.
33
31
64
André Lhoest . .
Visé.
27
26.5
53.5
Charles De Croyère.
Houd.-Aimeries
38.5
25
63.5
Louis Marchai . .
Wavre.
28.5
25
53.5
Abel Dupire . . .
Id.
30
33.5
63.5
Corneille Mois . .
Boom.
26.5
27
53.5
Armand Pahaut. .
Seraing.
32
31
63
Armand Stordeur .
Alost.
33.5
20
53.5
Paul Dumont. . .
Rochefort.
30.5
32
62 5
Nicolas Martinot .
Ypres,
22.5
30.5
53
Léon Lenoir . . .
Schaerbeek.
32.5
30
62,5
Adhémar Cousin. .
Saint-Ghislain.
28.5
24
52.5
Jules Monrique . .
Marche.
30.5
32
62.5
Sylvain De Blauwe.
Ypres.
19.5
32
52.5
Nicolas Marchand .
Fosses.
32.5
29
61.5
Léon Dussart. . .
Saint-Ghislain.
28.5
24
52.5
Victor Bougelet. .
Marche.
31
30
61
Gauthier Aerts . .
Maeseyck.
25
17
52
Jules Lagneau . .
Soignies.
32
29
61
Auguste Georges .
Stavelot.
33
19
52
Joseph Luyckx . .
Ixelles.
37
23
60
Jules Gillart , . .
Fleurus.
27
25
52
Henri Morciaux . .
Quiévrain.
37
23
60
Géry Hébrandt , .
Jodoigne.
24
28
52
Pierre L'Heureux .
Fleurus.
31
27.5
58.5
Edouard Defossez .
Limbourg.
26
25
51
Louis Van Kercove.
EUezelles.
31
27
58
>LéonFavray. . .
Verviers.
40
11
51
Charles Verhelst .
Furnes.
26
32
58
XJiy"« Franchimont .
Huy.
25
26
51
Félicien Wincqx. .
Ixelles.
28
30
58
AdelinGuyaux . .
Fosses.
22
29
51
Julien CoUin. . .
Spa.
19.5
28
57.5
Oscar Kerckhof. .
Courtrai,
37.5
13.5
51
Alphonse Bodeux .
Stavelot.
27
30
57
Georges Van Impe.
S'-Jos.-t.-Noode
24
27
51
Eugène Goflfîn . .
Ixelles.
27
30
57
François Vroomen .
Tongres.
23
28
51
Hubert Stiernet. .
Waremme.
27.5
29
56.5
Jules Gailly . . .
Braine-le-Comte
19.5
31
50.5
Jean-Bap" Massart.
Seraing.
25
31
56
Jos. De Grandvoir.
Visé.
24
26
50
Théophile Delande.
Jodoigne .
27
28
55
Jules Desguin . .
Jumet.
21
29
50
Albert Laverne . .
Dinant.
295
2S
54.5
Auguste Deschamps
Pâturages.
25
25
50
Eugène Painsmay .
Ixelles.
27.5
27
54.5
Vétérans.
Ernest Delcenserie.
EUezelles.
28
26
54
Jean Job . . . .
Stavelot.
37
32.5
69.5
Hyacinthe Dreye. .
Wavre.
26
26
52
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
349
Composition (trois heures). — Lettre
tôt naarstigheid op.
B. Concours spécial de langue flamande.
Uw broeder is lui in het leeren. . . gij wekt hem
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Élèves nouveaux '.
1" prix. François Janssens, d'Anvers .
2* id. Victor Heysse, d'Eyne
Anvers.
Audenarde.
Diest.
Courtrai.
Ypres.
Malines.
Alost.
Anvers.
74
71
66
65
62
61
60
60
!•' accessit. Alfred Smets, de Diest
2* id. Oscar Kerckhof, d'Ingelmunster
1" ment. hon. Sylvain De Blauwe, de Roulers
l Léon Geerooms, d'Alost
3« id.
( Camille De Jonghe, de Bruges
' Aucun élève vétéran n'a obtenu 70 points.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
o
CL,
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
O
CL,
Élèves nouveaux.
Michel Cuykens . .
Malines.
50
Julien Lenaer s. . .
Anvers
55
François Schmandt ,
Anvers.
50
Armand Stordeur . .
Alost.
53
Vétéran,
Charles Diederen . .
Maeseyck.
51
Jules Loomans. . .
Maeseyck.
50
François Raes . . .
1
Malines.
51
Établissements du degré supérieur : Athènes et collèges.
I. Classes désignées pour le concours. — Jurys,
Le sort désigna, dans la section des humanités, la 4^, et dans la section
professionnelle, la 1^^
Le thème latin, la version latine, la version grecque et les exercices sur
la langue grecque furent jugés par MM. Dumont, Gilles et Roersch.
La composition française fut appréciée, pour la 4® latine et pour la 1^'« pro-
fessionnelle, par MM. Gravand, Stecher et Van Bemmel.
Le thème flamand, allemand ou anglais, pour la 1^® professionnelle, fut
apprécié par MM. Fuerison, James et Scheler.
Les réponses aux questions d'histoire et de géographie furent jugées par
MM. James, Juste et Scheler.
Le concours spécial de flamand, dans les deux classes, fut apprécié par
MM. Delcroix, Fuerison et Rooses.
350 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
MM. Andries, Dauge, Trasenster et Vinçotte eurent à juger les concours
en mathématiques, en sciences naturelles et en sciences commerciales, pour la
li'e professionnelle, ainsi que les mathématiques pour la 4^ latine.
II. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points. — Composition couronnée. —
Tableaux des moyennes obtenues par les établissements concurrents.
A. QUATRIÈME LATINE.
1° Concours général.
Thème latin (imitation du style de César). — Syntaxe du style indirect et des proposi-
tions subordonnées. — Au commencement du xiii® siècle, vivait Henri de Dinant. On le
disait né dans cette ville de parents qui vinrent s'établir à Liège, on ne sait pour quel
motif. Il entretenait volontiers les artisans de leurs privilèges et de la charte que leurs
pères avaient obtenue et que les échevins se gardaient bien de leur faire connaître : ceux-ci
craignaient, en effet, qu elle n'éveillât des idées de liberté qu'ils avaient si grand intérêt à
étouffer. Il voulait amener insensiblement ses concitoyens à secouer le joug sous lequel ils
gémissaient depuis tant d'années, lorsque, le 25 octobre 1253, un assassinat commis en
plein jour, sur le marché, lui fournit l'occasion favorable d'exécuter son projet. Le meur-
trier sortit de la ville avant qu'on n'eût pu l'atteindre ; les artisans, pénétrés de douleur de
voir leurs droits si outrageusement méconnus, se réunirent en groupes menaçants, décidés
à prendre les armes pour châtier les nobles autant que pour venger la victime. Henri de
Dinant était arrivé l'un des premiers et s'adressant à la foule : Vous savez quelle était votre
misère, dit-il, et, grâce à mes efforts, votre ville, si vous le voulez, deviendra une puissante
commune ; mais ne croyez pas que tous verront avec plaisir ce grand changement : des
adversaires nombreux se lèveront contre vous, consultez-vous donc et voyez si vous préférez
vivre en liberté ou rentrer dans votre ancienne servitude. — Nous voulons être libres,
s'écria-t-on de toute part, montrez-nous ce qu'il faut faire. — Organiser des milices bour-
geoises, ajouta-t-il. Dès ce moment, la guerre civile commença par des escarmouches. Les
milices couraient les campagnes pour brûler les châteaux. Mais, dira-t-on, Henri eût dû
empêcher ses soldats de commettre ces excès. Je doute que son autorité eût pu les retenir;
ne devait-il pas craindre que, s'il les abandonnait, de plus grandes violences ne se produi-
sissent encore. D'ailleurs, n'oublions pas que le peuple avait coutume, aux premiers revers,
de se repentir de ses émeutes et de laisser condamner ceux qui les lui avaient conseillées.
Henri resta donc à la tête des révoltés et alla assiéger Neufchâteau, place fortifiée par la
nature et par l'art. Il chercha à s'en emparer par la ruse, il essaya de faire sortir les
assiégés en les traitant de lâches, eux qui se tenaient ainsi enfermés comme larrons et
mauvaises gens. La garnison resta indifférente à ces provocations; enfin, il leva le siège
et, bien que surpris dans sa retraite au moment où il s'y attendait le moins, il défit le maré-
chal et ses chevaliers et rentra triomphant à Liège.
Henri de Dinant = Henricus Dinantensis. — Liège = Leodium. — Neufchâteau —= Novo-
castellum. — Maréchal = Mariscalcus.
Histoire et géographie. — I. Racontez la troisième guerre servile (Spartacus).
II. Racontez le règne dé l'empereur Théodose.
III. Donnez la géographie générale du Brésil.
IV. Donnez la géographie générale de la Polynésie.
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour faire le thème et pour répondre aux questions
d'histoire et de géographie.
Mathématiques (cinq heures). — Arithmétique. — I. Qu'est-ce que la division? Exposer
la théorie de la division sur les nombres 334772 et 659.
II. Enoncer et démontrer le caractère de divisibilité d'un nombre par 11. Opérer sur le
nombre 452958.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 351
III. Énoncer et démontrer la règle de la division des nombres décimaux sur l'exemple
suivant : 59.2 : 0.064.
IV. Comment le franc dérive-t-il du mètre ?
V. 27 ouvriers ont fait, en 18 jours, un travail de 810 mètres, dont la difficulté était
représentée par 7/12. D'un autre côté, 48 ouvriers de même force que les premiers et tra-
vaillant pendant le même nombre d'heures par jour, ont fait un travail de 1,260 mètres,
dont la difficulté était représentée par 5/9. On demande pendant combien de jours ces der-
niers ont travaillé.
VI. Une personne place 12,000 francs à 4 1/2 p. c. par an. Quatre ans après, elle place
un autre capital de 14,400 francs à 5 p. c. Au bout de combien d'années ces deux capitaux
auront-ils produit les mêmes intérêts simples ?
Rédaction française. — Fable : Un chien de berger voit passer une meute... Le soir, il
la voit revenir dans un piteux état, et le lendemain, sur la lisière du bois, il trouve l'un des
chiens de chasse expirant dans l'abandon. Morale.
Lexigraphie grecque. — 1° Quels sont les changements que subissent les voyelles et les
diphthongues du radical au parfait II. 2° Conjuguez l'aoriste II l'^-nv à tous les modes.
3° Quelle est la valeur de la désinence t'Cw, a^w, dans les verbes?
N. B. ' — Les élèves ont eu six heures pour la rédaction et la lexigraphie.
Version latine. — Qui dies ille, quo expectatus desideratusque urbem tuam ingressus
es? Jam hoc ipsum, quod ingressus es, quam mirum Isetumque? Nam priores invehi et
importari solebant, non dico quadrijugo curru et albentibus equis, sed humeris hominum,
quod arrogantius erat. Tu sola corporis proceritate elatior aliis et excelsior, non de patien-
tia nostra quemdam triumphum, sed de superbia principum egisti. Ergo non setas quem-
quam, non valetudo, non sexus retardavit quominus oculos insolito spectaculo impleret.
Te parvuli noscere, ostentare juvenes, mirari senes; segri quoque, neglecto medentium
imperio, ad conspectum tui, quasi ad salutem sanitatemque pro repère. Inde alii se satis
vixisse, te viso, te recepto ; alii nunc magis esse vivendum prsedicabant. Videres referta
tecta ac laborantia, ac ne eum quidem vacantem locum, qui non nisi suspensum et instabile
vestigium caperet : oppletas undique vias, angustumque tramitem relictum tibi, alacrem
hinc atque inde populum, ubique par gaudium, paremque clamorem. Tam aequalis ab
omnibus ex adventu tuo laetitia percepta est, quam omnibus venisti : quae tamen ipsa cum
ingressu tuo crevit, ac prope in singulos gradus adaucta est. Gratum erat cunctis, quod
senatum osculo exciperes, ut dimissus osculo fueras ; gratum, quod equestris ordinis décora
honore nominum sine monitore signares ; gratum, quod tantum non ultro clientibus salu-
tatis quasdam familiaritatis notas adderes ; gratius tamen quod sensim et placide et quan-
tum respectantium turba pateretur, incederes; quod occursantium populus te quoque, te
immo maxime adstaret, quod primo statim die latus tuum crederes omnibus : neque enim
stipatus satellitum manu, sed circumfusus undique nunc senatus, nunc equestris ordinis
flore, prout alterutrum frequentise genus invaluisset, silentes quietosque lictores tuos
subsequebare.
Version grecque. — UXeuaaç yàp o'txoOôv Ix xr^ç. Kaptaç £u6ù t^<; 'EXXa8o<; eaxoTre^xo
irpôç lauTov oWcoi; <2cv x'iyj.fyza xal dcTrpaYixovÉaTaxa £7TtaTQ[jt.o^ xat 7r£ptSdTiT0<; ysvoixo xat aùxôi;
xal xà juyypa[x(xàxia. xô |j.£V ouv Trepivoaxouvxa vOv [Kh 'AÔT)vaîot<;, vuv 8è Kopiviiloiç àvayt-
vwaxeiv r^ 'Apysîotc; t^ AaxeôaijxovtoK; ev xtji [j.£p£t, IpywSE^ xal {j.axpov ^y€izo £Tvat xal xptê-rjv
où (i.txpàv év X(j) xoiouxtp à'aEaOai * ouxouv tj^iou ôtaaTrav xo Trpayjjia oùSè xaxà Siaîp£(Tiv ouxw
xax' o'Xiyov ày£tp£iv xal auXXÉyetv xfjV yvworiv, etteSouXeus S^, si Suvaxov ei't), à6poou<; ttou
Xa^Elv xoùç ''EXXTjvaç airavxai;. fvtaxavxat ouv 'OXujxTria xà [j.£yaXa, xal 6 'Hpo'ôoxoç xoux'
Exe'ïvo Tj'xetv ol vo[x(aa(; xèv xaipo'v, ou {xàXiaxa ÉyXi^exo, TrXiiOouaav x-r^pinaa; xtjv TraviQyupiv,
aTravxaydOev T]^r\ xwv àpi'axwv auv£tX£y[X£vc5v, 7rapEX6(bv Iç xôv o'TTiaOdôoiJiov où OeaxiQV,
àXX' àyciiviaxTjV 7rap£Ty(^£v lauxàv 'OXu(X7rttov |Scov xà; hxoploL^ xal XTjXtJov xoù; Trapdvxa;,
oi'/^pi xou xal Mouaa(; xXrjOî^val xà; êi'êXou; aùxou, èvvÉa xal aùxà; ouaai;. tiSt) ouv àVavxEi;
aùxov rjoeaav TioXXqj [xaXXov t^ xoù; 'OXu(JL7rtovî/oa; auxou; • xal oùx è'axiv oaxt<; àvT^xoo; ^v
352
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Tou 'HpoôoTOU ovo[JLaTO<;, ol [xèv aùxol àxouaavxsf; Iv '0Xu[X7rtx, ol Ôs tôSv ex tt^ç TravTiYupôox;
^xovTtov 7ruv6avo(i.£vot, xat s" irou ye ^avet-rj (xovov, eSst'xvuxo av x^ ôaxxuXw, Ouxoi; exsTvoç
'Hpo8oxo(; eaxiv 6 xàç (J-a'/^as xài; Ilepatxàc; 'lajxl auyysYpactcoi;, 6 xàç vr/ca; f;[i.c5v ujjivTQaaç.
Totauxa IxEÏvoç àTreXauas xwv laxoptfov, ev [j.tqc auvoôcu TràvSTjjjidv xiva xal xotvTjv <\>Tt^oy xrjc
' EXXaôoc; Xa|3à)v xat avax-npu)(^6Et<; ouy^ ucp' evô<; {xà At'a x^puxoc;, àXX' ev àîrocarj ttoXsi, oÔsv
l'xaaxo<; ^v xôJv -TravTfjyuptaxàiv, (Lucien : Hérodote.)
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour traduire les deux versions.
Lauréats.
POINTS OBTENUS.
ETABLISSEMENTS
ai
<D
LAURÉATS.
auxquels ils
APPARTIENNENT
lé
1
>
<v
P
u
8
03
1" prix. Victor De Furnhjelm, de Hel-
singhors
Bruxelles.
52
43.5
30
34
13
24
30.5
227
75.66
2' id. Jean Verhoogen,de Molenbeek-
Saint-Jean
Id.
49
46
30
31
12
22
28.5
218.5
72.83
3' id. Bernard Lefèvre, de Gembloux.
Chimay.
50
39.5
30
22
12
25
23
201.5
67.17
4« id. Léon Parmentier, de Haversin .
Hervé.
52
26
32
21
11
26
30
198
66
1" accès. Ch. De Frenne, de Saint- Josse-
ten-Noode
Bruxelles.
45
37
20
27
10
23
30
192
64
2' id. Victor Compeyn, de Gand . .
Enghien.
40
45
22
11
13
26
31
188
62.66
3' id. Léon Tilis, de Gembloux. . .
Chimay.
40
43
20
16
10
28
29.5
186.5
62.17
4' id. Charles De Bersaques, d'Ypres.
Ypres.
28
44
20
23
12
27
30.5
184.5
61.5
5" id. Albert De Moor, de Gand . .
Gand.
32
22
24
28
12
31
33
182
60.66
1" m. h. Florent Sambrée, de Couvin .
Bruxelles .
26
40
20
19
11
29
32.5
177.5
59.16
2' id. Joseph Chevalier, de Ciply. .
Mons.
30
44
15
28
12
21
23.5
173.5
57.83
3« id. Henri Vinck, d'Hérenthals . .
Ypres.
36
27
23
30
11
20
25.5
172 5
57.5
4' id. Ch. De Meure, de Bruxelles.
Bruxelles.
35
24.5
19
30
11
20
32.5
172
57.33
5" id. Ernest Sarolea, d'Ostende . .
Hasselt.
28
40
24
30
7
35
6
170
56.66
6' id. Emile Masquelier, de Mons. .
Mons.
36
32
20
20
11
24
26.5
169.5
56.5
7" id. Armand Deblon, de Polleur. .
Verviers.
52
37
24
0
6
21
28
168
56
( Louis Franck, de Bruxelles.
8« id.
( Th. Waucomont, de Charneux
Tournai.
45
38.5
12
19
13
16
24
167.5
55.83
Hervé.
35
46
21
22
9
8
26.5
167.5
55.83
9' id. Adrien Bayet, de Bruxelles. .
Bruxelles.
34
36
31
4
10
23
27
165
55
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI
ONT OBTENU
AU MOINS L
\ M(
3ITIÉ
DES FOI
NTS. 1
Charles Louveau
Malines.
42
37.5
22
25
11
7
19
163.5
54.5
Enghien.
Bruxelles.
IH
44
•n
96
10
19
98 5
161.5
53.83
Emile Brouwet
48
10
30
4
9
32
24
157
52.33
Alphonse Sobry
Bruges.
28
40
15
1
11
26
35
156
52
Poperinghe.
Enghien.
99
40
^
'?4
10
1?
9*^ 5
154 5
51 5
Raphaël Vanden Bossche
27
32
18
25
9
24
19
154
51.33
Camille Gaupin
Arlon.
50
41
18
1?
5
11.5
15.5
153
51
François Keelhoff.
Hasselt.
25
29.5
32
23
4
19
20
152.5
50.83
Bruxelles.
Liège.
20
30
36
24
17
20
15
11
13
10
24
24
25 5
31
150.5
150
50.16
50
Joseph Henrotte
Edouard Waerzegers
Anvers.
50
43
23
10
9
2
13
150
50
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
353
Thème latin de l'élève Jean Verhoogen.
Tertio decimo ineunte seeculo, vivebat Henricus Dinantensis. Ortus dicebatur in ea civi-
tate ex parentibus qui Leodium consederant ; qua causa, incertum est. De eorum privilegiis
libenter cum operis loquebatur atque de charta quam eorum impetraverant patres, ac ne
eos edocerent, cavebant principes. Hi enim verebantur ne haec eorum in animum libertatem
induceret quod permagni sibi intererat opprimendum. Cum huic esset in animo sensim
cives suos deducere ut jugum exuerent, quo per tôt annos opprimerentur, a. di. viii Kal.
Novemb. ann. MCCLIII perpetrata in foro, palam luce, csedes, occasionem ei dédit sui
perficiendi consiiii. Interfector prius ex urbe est egressus quam attingi posset. Sui juris,
tanta contunielia, contempti, opifices dolore affecti, imminentes cirulati sunt, arma capere
parati, ut nobiles aflficerent non minus quam ut victimam vindicarent. Henricus Dinan-
tensis, inter primos advenerat, turbamque alloquens ; Eos cognoscere quanta eorum fuisset
miseria, inquit, suorumque conatorum causa, eorum urbem, si placeret, potentissimam
futuram civitatem. Eos autem non putaturos omnes libenter intueri hanc commutationem.
Numerosos adversus eos surrecturos adversarios. Deliberaturos ergo adspecturosque utrum
liberam vitam degere an in pristinam servi tutem redimi anteponerent. — Sese liberos futu-
ros, undique exclamant, eum quid fieri oporteret indicaturum. — Civium militiam collec-
turos, inquit. — Ab eo tempore, iniit levibus prœliis civile bellum. Copias agros percur-
rebant ut castella comburerent. Henricum autem oportuisset, diceres, ne bas injurias copiae
suse facerent prohibere. Dubito num ejus auctoritas temperare eos potuisset. Nonne ei erat
timendum ne si eos relinqueret, majores futuras contumelias. Ceterum in memoria ser-
vemus solere populum, prima nuntiata clade, eum seditionum suorum pœnitere, eosque
damnari pati qui ejus consiiii principes fuerant. Henricus ergo rebellium principatum
retinuit, obsidioneque Novocastellum, natura loci ac opère munitum locum, cinxit. Id
solo expugnare studens, obsessos educere est conatus, imbelles eos increpando, qui ita ut
latrones nebulonesqueclauderentur. Hisprovocationibus non motum est praesidium. Tandem
urbis oppugnationem dimisit et quamvis se recipiens deprehensus sit, quum haudquaquam
id expectaret, Mariscalum et équités ejus devicit, triumphumque agens Leodium rediit.
2° Concours spécial de langue flamande (quatre heures).
Beschrijmng. — De prijsuitdeeling.
Lauréat.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Alphonse Sobry, de Bruges
2' id. Joseph Mellaerts, de Borgerhout
1" accessit. Henri Vinck, d'Hérenthals
\ Octave Huysman, de Cuerne
) Emile Snyers, de Malines
- . , \ Auguste Lommens, de Heule
i id. \
f Pierre Sierens, d'Eecloo
1" ment. hon. Alphonse De Grave, d'Ostende
2* id. Jean Erkens, de Hasselt
- { Eugène Cremers, de Gheel
/ Richard Gobin, d'Ostende
4* id. Joseph Van Damme, de Courtrai
t François Keelhoff, de Neerpelt
( Van den Bogart, d'Anvers
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS
Charles De Bersaques
Léon Cruyt
François Goyens
Désiré Sansen
Eugène Sorel
Alphonse Verdoodt
Edouard Waerzegers
François Tombeur
Prosper Delzaert
Bruges.
Anvers.
Ypres.
Courtrai.
Malines.
Courtrai.
Eecloo.
Ostende.
Hasselt.
Gheel.
Ostende.
Courtrai.
Hasselt.
Anvers.
LA MOITIÉ DES POINTS
Ypres.
Gand.
Saint-Trond.
Id.
Ostende.
Gheel.
Anvers.
liOuvain.
Bruxelles.
354
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
Thème latin (maximum : 60 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MO
d
des p
élèves
-Si
oB
S 2
o "^
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il
il
51
YENNE
a nombre
oints obtenus
par les
ayant réuni :
il
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Athénée royal d'Anvers .
12
9
3
.)
»
9
3
2
2
2
40.16
23.25
8.75
20.5
Id. d'Arlon. .
23
20
3
»
»
20
3
3
14
»
37.66
22.83
4.39
12.15
Id. de Bruges.
9
9
»
>'
»
9
1
3
5
»
40
17.5
5.6
13.38
Id. de Bruxelles
46
38
8
1
6
31
6
4
16
5
39.75
21.5
5.81
13.46
Id. de Gand .
18
14
4
»
1
13
»
2
1
10
»
23.5
2
3.76
Id. de Hasselt.
14
9
5
1
»
8
1
1
2
4
40
29.5
1.5
9.06
Id. de Liège .
50
33
17
2
3
28
2
3
13
10
33
21.83
4.3
6.69
Id. de Mons .
15
11
4
»
»
11
4
3
4
»
36.75
19 33
4.37
24.77
Id. de Namur.
11
8
3
»
»
8
»
1
7
»
..
15.5
5.35
6.62
Id. de Tournai
19
15
4
»
»
15
1
1
10
3
38.5
22
2.9
5.96
Collège comm. d'Ath . .
4
4
»
»
«
4
»
3
»
>.
19.66
»
14.75
Id. de Beeringen
3
1
2
»
>'
1
»
1
»
»
28
»
28
Collège patronné de Binche.
10
5
5
»
>'
5
>'
1
3
»
28
9.83
11.5
Collège comm. de Bouillon
5
5
»
»
»
5
3
»
2
32.33
>.
3
20.6
Id. de Charleroi
9
9
»
»
>'
9
»
3
6
»
21
1.83
8.22
Id. de Chimay
9
8
1
"
»
8
2
3
3
41.25
24.5
7.33
22.25
Collège patronné de Courtrai
17
10
7
2
»
8
2
3
2
35 75
20.66
4
17.68
Collège communal de Dînant
6
5
1
»
»
5
»
»
5
»
»
1.9
1.9
Collège patr. d'Eecloo. .
21
7
14
»
»
7
>'
1
4
»
22
3.5
5.14
Id. d'Enghien .
35
25
10
2
»
23
12
9
2
36.33
22.72
8
28.54
Id. de Gheel .
17
11
6
»
»
11
1
2
7
38
19
3.71
9.27
Id. d'Hérenthals
12
9
3
»
).
9
>.
»
6
»
»
5.33
3.55
Id. de Hervé .
18
17
1
2
..
15
2
7
6
39
21.42
2
16.13
Collège comm. de Huy .
10
8
2
>.
»
8
»
»
2
»
»
8
2
Id. de Louvain
15
10
5
I
2
7
>'
»
6
»
i>
4.33
3.71
Col. laïq. et privé de Malines
6
5
1
»
»
5
1
1
37.5
24
10
14.3
Collège comm. de Nivelles
12
6
6
»
»
6
1
3
34
20.66
2
16.33
Collège patr. d'Ostende .
7
5
2
»
»
5
2
2
34.5
24.5
»
23.6
Id. de Poperinghe
6
2
4
»
>>
2
1
»
40
»
4
22
Id. de Saint-Trond
. 26
17
9
2
).
15
1
4
6
31
22.25
8
10.13
Id. deThielt .
14
4
10
»
4
»
2
»
»
23.5
6.5
15
Collège comm. de Thuin .
4
4
»
»
4
»
1
2
»
15
13
7
Id. de Tirlemont
9
6
3
»
6
»
»
2
«
»
3.75
2.5
Id. de Tongres .
7
6
1
»
5
»
»
>'
»
»
8.3
8.3
Id. de Verviers .
22
16
6
»
15
1
2
4
37
20.5
4.63
7.66
Id. de Virton . .
3
1
2
).
»
1
»
»
»
»
»
1
1
Id. d'Ypres . .
3
3
»
„
»
3
1
1
>,
44
27
12
27.66
Totaux . .
527
375
152
Ï5~
12
348
51
72
157
68
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 355
Histoire et Géographie (maximum : 20 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYEN]
du nombr
des points ob
par les
élèves ayant
VE
e
tenus
réuni :
•et
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11
II
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Athénée royal d'Anvers . .
12
9
3
»
»
9
»
1
4
4
11
3.5
2.77
Id. dArlon. . .
23
20
3
»
>.
20
4
10
6
..
22.75 14.25
6
13.47
Id. de Bruges. .
9
9
»
..
»
9
1
1
4
3
26
10
6
6.66
Id. de Bruxelles .
46
38
8
1
6
31
8
8
15
»
24 62
14.26
3.56
11.75
Id. de Gand . .
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356
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mathématiques (maximum -, 40 points).
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357
Rédaction française (maximum : 60 points).
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7
T. III.
23
358
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Exercices sur la langue grecque (maximum : 20 points).
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
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14
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
359
Version latine (maximum : 40 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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360
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Version grecque (maximum : 40 points).
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DES ÉLÈVES
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5
2.5
Collège comm. de Thuin .
4
4
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3.66
2.75
Id . de Tirlemont
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6
»
»
4
2
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2
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Id. de Tongres
7
6
1
1
»
5
»
3
2
..
»
13
6
10.2
Id. de Verviers
2
16
6
1
»
15
»
4
5
6
»
12.25
2
3.93
Id. de Virton .
3
1
2
»
»
1
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»
1
»
»
»
2
2
Id. d'Ypres. .
3
3
»
»
»
3
2
»
1
»
26 5
»
6
19.66
Totaux. .
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375
152
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11
351
24
46
16l"
120
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
361
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
NOMBRE DES ÉLÈV
ES:
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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Athénée royal d'Anvers .
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59.33
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Id. d'Arlon .
3
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»
»
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3
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2
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»
»
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11
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Id. de Bruges. .
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Id, de Bruxelles
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6.4
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Id. de Gand .
18
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2
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2
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14
22.58
Id, de Hasselt
14
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Collège comm. de Beeringen
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2
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1
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1
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»
44
»
44
Id. de Charleroi
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18
18
Collège patr. de Courtrai.
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Id. d'Eecloo. .
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Id. deGheel. .
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54.5
38.75
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Id. d'Hérenthals
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3
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1
8
»
»
35
15.62
17.77
Collège comm. de Louvain
15
10
5
1
2
7
1
3
3
»
51
34.66
13
27.71
Coll. laïq. et privé de Malines
6
5
1
»
»
5
1
2
2
»
61
31
14.5
30 4
Collège patr. d'Ostende
7
5
2
»
»
5
3
2
»
»
56
37
»
48.4
Id. de Poperinghe
6
2
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53
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48.5
Id. de Saint-Trond
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9
»
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2
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53
31
16.5
30.12
Id. de Thielt .
14
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10
»
»
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3
1
»
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33
21
30
Collège comm. de Tirlemont
9
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3
1
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»
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16.6
16.6
Id. de Tongres
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1
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5
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3
»
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36.5
19.66
26.4
Id. d'Ypres .
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2
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58.5
Totaux. .
266
179
87
-
19
14
146
23
49
45
29
BK PREMIERE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE.
Composition française (six heures). — On est humilié quand on ne réussit pas. Cepen-
dant, pour rhomme raisonnable, la connaissance de sa faiblesse est un motif dencourage-
ment au travail.
Histoire, notions sur les institutions du pays, astronomie (six heures). — I. Que se passa-
t-il en Belgique sous l'administration du prince Charles de Lorraine (1740-1779)?
II. Racontez sommairement les faits qui se sont passés en Belgique, du 25 août 1830 au
21 juillet 1831?
III. Qu'est-ce que la Chambre des représentants? Que savez- vous de la composition de la
Chambre ?
IV. Qu'entend-on pur phases de la lune?
Langues modernes (quatre heures), — Thème allemand ou anglais pour les provinces
flamandes. — Thème flamand , allemand ou anglais pour les provinces wallonnes . — Thème
flamand ou anglais pour la province allemande. — Extrait d'une lettre. Si je n'avais pas
des frères et des sœurs qui auront besoin de mon appui, après la mort de mon père, je ne
362
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
m'inquiéterais nullement de chercher un emploi, mais je vivrais du produit des traductions
et j'habiterais tantôt la ville, tantôt la campagne. A la ville, je recueillerais des observa-
tions sur les hommes; à la campagne, je composerais des poésies. Tel est mon penchant
pour la vie champêtre, que mon cœur supporterait difficilement de passer tout mon temps
à la ville. Quand je pense à la campagne, mon cœur palpite. Une chaumière, un bois, une
prairie avec un ruisseau argenté, et une petite famille dans ma chaumière, voilà tous mes
désirs sur cette terre. J'ai des amis déjà, je n'ai pas besoin d'en souhaiter ; leur amitié
rendra sereines mes heures sombres et plus heureux mes moments de bonheur. Je lirai leurs
lettres et leurs ouvrages près de ma source et je me rappellerai les beaux jours qui se sont
passés dans leur intimité.
Sciences commerciales. — I. On a 22 kilogrammes d'argent au titre de 0.820. Déter-
miner : l^la quantité d'argent pur qu'il faudrait ajouter à ce lingot pour en élever le titre à
celui du franc ; 2° le nombre de francs que l'on pourrait fabriquer avec le nouveau lingot.
II. Un rentier de Londres fait acheter à Bruxelles, le 1^"* août, 50 titres de rente 4 1/2 p. c.
à 104 fr. 50 c. et à l'échéance des intérêts au l^^ mai. Quelle somme payera-t-il en livres
sterling? (Le change est à 25.20 et les frais réunis sont de 1/4 p. c.) Et à quel taux aura-t-il
placé son argent ?
Di'oit commercial. — I. Qu'est-ce que l'aval? A quoi est tenu le donneur d'aval?
II. Qu'est-ce que la faillite? Dans quels cas le commerçant failli sera-t-il déclaré banque-
routier simple?
Géographie commerciale et industrielle. — I. Indiquez les lieux principaux où s'exerce
en Belgique l'industrie du tannage ?
IL Vers quels pays exportons-nous les cuirs?
III. Quelles sont nos relations commerciales avec les Etats-Unis?
Histoire commerciale et industrielle. — Quelles furent en Belgique les causes de la déca-
dence du commerce et de l'industrie sous le règne de Joseph II? Faites connaître les dispo-
sitions du traité de Fontainebleau et en général les mesures qui furent prises en vue d'amé-
liorer la situation du commerce et de l'industrie dans notre pays.
Économie politique. — I. Qu'est-ce que le travail?
IL Faites voir que le travail est la source de la propriété et un puissant moyen de mora-
lisation.
Chimie. — I. Quels sont les minerais de fer les plus employés? Donnez leurs formules
chimiques.
IL Faites connaître les propriétés du fer, ses usages et les réactions chimiques qui se
produisent dans le haut fourneau pendant le traitement des minerais.
III. Quelles sont les propriétés de l'éther, sa composition, ses usages, sa préparation?
N.B. — Les élèves ont eu six heures pour les sciences commerciales et industrielles.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS. 1
i
M
o ••
£ >i
es
o s
M 02
"S (M
i
Prix. Georges De Geyter, de Mouscron . . .
Tournai.
45
15
14
71
145
72.5
Aec. Louis Kenettenorf, de Bruxelles . . .
Id.
35
20
14.5
55
124.5
62.25
(Ernest Bosiers, d'Anvers . .
1" ment. hon. |
( VandeWinckel,L.,de Bruxelles
Anvers.
Bruxelles.
34
sy
25.5
0
11
11.5
48
68
118.5
118.5
59.25
59.25
2' id. Joseph Lejeune, de Wegnez .
Verviers.
34
18.5
7.5
55
115
57.5
Aucun autre élève n'a obtenu 50 points.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
363
BK PREMIÈRE SCIENTIFIQUE.
1° Composition française. — (Voir 1^« commerciale, page 361.)
2*^ Langues modernes. — (Voir id. id. )
'3"^ Histoire de Belgique, etc. — (Voir id. id. )
4° Mathématiques (six heures). — I. Résoudre le système d'équations :
\/ x^ -\- i/^ àzV ocij = a.
log [b'^ — xy)
log y'x^ 4- 2/-2 ^
II. Partager une pyramide quadrangulaire en deux parties équivalentes, par un plan
passant par le sommet et par un point T, donné sur un des côtés de la base. Les côtés de la
base sont supposés inégaux. Examiner comment la solution se modifie lorsque la base est
un parallélogramme.
III. On donne l'équation y'^ -\- axy — hx^ -|- 2 ca? = 0 dans laquelle a, b, c sont des
constantes arbitraires. 1° Déterminer ô et c en fonction de a, de manière que toutes les
courbes renfermées dans l'équation aient pour asymptote commune la droite représentée
par y = X -{- 2; 2^ chercher le lieu des centres des courbes comprises dans l'équation qui
résulte de l'élimination de 6 et c en y considérant a comme variable. Discuter l'équation
du lieu.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
S-
1^
o ••
o s
^8
5^
3§
Élèves -nouveaux.
\" prix (prix d'hon.). Fr. Modard, de Serpont.
2" id. Gustave Herman, de Lamorteau .
1" accessit. P" Vanderschueren, d'Onkerzeele
2* id. Paul Moreau, de Boussu . . .
3' id. Charles Dussart, de Saint-Hubert.
Léon Laitat, de Mons ....
Vétéran.
Joseph Leloux, de Huy. . . .
id.
Prix.
Arlon.
Id.
Ath.
Mons.
Bruges.
Mons
Huy.
46
23.5
16.5
90
176
46
22.5
13
81
162.5
38
27
15
82
162
40
15 5
14
89
158.5
35
22
11.5
87
155.5
46
18
7
82
153
45
25
5
57
132
ELEVES NON LAUREATS
Henri Mathieu
Emile Violon
Félix Dubois
Alfred Colins
Léon Dubois d'Enghien . . . .
Ernest Millard
Paul Bastin
Richard I^emeunier
Paul Costermans
QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Tournai.
Gand.
Tournai.
Bruxelles.
Ath.
Bruges.
Liège.
Gand
Bruxelles.
46
14
11
81
152
40
23
11
78
152
40
19
11
79
149
35
26
10
76
147
47
19.5
17
61
144.5
25
19.5
9
85
138.5
36
22.5
10
68
136.5
32
23.5
11
70
136.5
26
18
12.5
77
133.5
81.25
81
79.25
77.75
76.5
66
76
76
74.5
73.5
72.25
.25
68.25
25
66.75
i De ces 21 élèves, les 13 premiers auraient eu droit à un prix, les 5 suivants à un accessit, le 19» et le 20*
k une mention honorable, si l'arrêté organique n'avait, pour chacun des concours en 1" professionnelle,
limité les récompenses à deux prix et quatre nominations.
364
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
Franz Marissael . .
Justinien Dryen . .
Charles Baudy. . .
Alfred Verheughen .
Emile De Roover . .
Charles Groutars . .
Joseph Van Lancker.
Henri De Neefs . .
Raymond Michiels .
Gustave Gorrissen .
Arthur Lejeune . .
Auguste Jacques . .
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
Bruxelles.
Louvain.
Charleroi.
Gand.
Bruxelles.
Hasselt.
Mons.
Mali nés.
Louvain.
Ypres.
Liège.
Bouillon.
POINTS OBTENUS.
ê^
19
11.5
20
24
0
21.5
18
22
0
5.5
15.5
21
10
6
13
10
13
9.5
11
2
5
14
7
10
132
131.5
131
131
129
129
129
127
120
110.5
110.5
65.75
65.5
65.5
64.5
64.5
64.5
63.5
60
55.25
55.25
51
Travail de l'élève François Mo dard.
1° Composition française.
Sujet : On est humilié quand on ne réussit pas. Cependant, pour l'homme raisonnable,
la connaissance de sa faiblesse est un motif d'encouragement au travail.
Nous, jeunes gens, qui allons entrer dans la vie réellement active, qui allons commencer
la lutte, qui devons nous créer un avenir et devant qui déjà se dressent tant d'obstacles à
vaincre, puissions-nous ne jamais éprouver combien on est humilié quand on ne réussit
pas ! Un échec nous rabaisse souvent à nos propres yeux et nous attire souvent le blâme, la
malveillance et la moquerie ; c'est une preuve de notre incapacité et de notre infériorité ;
est-il rien de plus cruel, et qui blesse plus notre amour-propre et notre orgueil que de
se voir déclarer publiquement incapable de remplir certaines fonctions, alors que nous
devrions être aptes à les occuper ; ou d'échouer dans une entreprise que l'on se flattait de
conduire à bonne fin ? Et cependant que de pareils insuccès !
Voyez ce jeune homme : il va passer un dernier examen ; ses parents et ses amis le féli-
citent; il espère le succès et doit pouvoir l'obtenir,... mais le résultat lui arrache un cri de
découragement et d'humiliation ! Ce commerçant comptait sur la réussite de grandes spé-
culations, lorsque des événements imprévus par lui les font échouer ! Et que d'autres
déceptions !
Combien de tels échecs ne sont-ils pas nombreux, surtout aujourd'hui ! Car l'instruction
est répandue partout ; le monde est habile et rusé ; il est difficile d'arriver, et beaucoup
échouent, c^r toutes les voies, toutes les carrières sont encombrées, on n'est jamais sûr de
ses connaissances, les sujets capables sont nombreux en tout. Mais une déception, un échec
doit -il nous décourager? Un homme raisonnable doit-il se laisser abattre par l'insuccès?
Voyez ce jeune homme : lui aussi a éprouvé l'humiliation de la défaite; mais cette
épreuve, loin de lui ôter le goût et l'espoir, a retrempé et fortifié son courage; il a reconnu
sa faiblesse et il s'est dit : « Par le travail et la persévérance, l'homme arrive à tout! », et
il s'est remis à l'œuvre avec une plus ferme résolution, et il est parvenu.
Ce commerçant a échoué, et s'il se fût découragé, il était ruiné ; mais il a vu ses fautes,
et, armé d'une nouvelle expérience, il s'est relevé courageusement. Ce laboureur a eu,
après ses longs et pénibles travaux, ses récoltes rongées et détruites par les vers et les
insectes ; mais il a reconnu q,ue cette perte était due à son incapacité, à son manque de
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 365
précautions et de connaissances, et cela l'a rendu désireux de s'instruire, et, pour réparer
ses pertes, il a travaillé avec plus d'ardeur et de soins.
Si on se relève courageusement après la défaite, si on lutte avec plus d'énergie, on finira
sans doute par vaincre, mais si on se décourage, on est perdu. Voyez ceux que l'insuccès
a abattus : leur existence est empoisonnée par l'humiliation, le désespoir et le dégoût; ils
ne sont capables de rien, et leur vie se passe, malheureuse, stérile et inutile; en voyant
ceux qui ont réussi, et ceux qui se sont relevés plus résolus après la défaite et ont su
vaincre enfin par le travail et la persévérance, en voyant leur prospérité, l'envie remplit
leur cœur, et ce spectacle augmente mille fois leur amertume ; ils reconnaissent leur
faute, mais souvent, hélas! il est trop tard! et ils s'écrient : « Quelle folle et déplorable
faiblesse de se laisser abattre par l'insuccès ! Si j'avais continué la lutte, et, en homme
raisonnable, travaillé avec plus d'ardeur qu'auparavant, je serais aussi arrivé ! "
Consultez au contraire ceux à qui l'épreuve a inspiré un courage, une résolution nou-
velle ; ils sont justement fiers et justement récompensés de leur persévérance; c'est pour
eux un honneur et une satisfaction profonde; leur fermeté les a rehaussés aux yeux de tous
et dans leur propre estime, et il vous diront avec une entière vérité : « Bien faible et bien
déraisonnable est celui qu'un échec décourage ! Pour l'homme sensé, la connaissance de sa
faiblesse est un motif d'encouragement au travail, et il ne tarde pas à en être récompensé ! «
Chaque jour des exemples de la sorte nous frappent et il en a toujours été ai^si. Rappelons-
nous les efforts inouïs de l'immortel Démosthène pour améliorer son organe, d'abord si
imparfait, si peu apte à l'éloquence, et qui devait devenir si puissant, grâce à sa persévé-
rance. Inspirons-nous de l'exemple glorieux de nos ancêtres, qui, tenus pendant tant de
siècles sous le despotisme de l'étranger et de tyrans puissants, ont résisté toujours, reven-
diquant hautement leurs droits et les défendant à outrance, et plus énergiquement après
chaque échec, jusqu'à ce qu'enfin leurs efforts immenses et persévérants fussent couronnés
de succès !
Mais, sans même rechercher les nombreux exemples de l'histoire, voyons ce qui se passe
autour de nous, et nous nous écrierons avec tous les hommes raisonnables -. « 11 est indigne
d'un homme de se laisser rebuter par un échec ; par le travail, on parvient toujours ; si nous
avons subi une défaite, la connaissance de notre infériorité doit être pour nous une cause
d'encouragement au travail ; luttons et nous arriverons. » Car que ne peut le travail ! Que
n'a pu Franklin par ses efforts persévérants !
La raison nous dit : « Tout le monde ne peut réussir, et le succès est la juste récompense
du mérite et des connaissances ; tout homme doit donc s'efforcer d'acquérir la plus grande
somme de capacité possible ; et s'il ne réussit pas d'abord, il ne doit s'en prendre générale-
ment qu'à son infériorité ; il ne doit pas se désespérer de ce que tant d'autres sont plus
instruits, plus capables que lui ; mais, comme il peut arriver lui-même à la supériorité,
il doit travailler avec plus d'ardeur et de courage, pour effacer l'humiliation qui l'a frappé,
et pour acquérir les aptitudes qui lui assureront aussi le succès et la réhabilitation. » Loin
donc de tout homme sensé un découragement et un dégoût qui prouvent la faiblesse de
caractère, sont bien plus humiliants que l'insuccès, et sont indignes d'un homme ! Aussi
l'homme raisonnable ne suivra pas cette voie déplorable, mais il travaillera avec plus
d'énergie qu'auparavant, et avec d'autant plus de courage que les obtacles seront plus
grands ; il persévérera dans la lutte, et cei'tes, il ne tardera pas à s'en féliciter !
2° Composition de mathématiques.
I. Soit à résoudre le système d'équations :
l/,. + y^ + \/^y -"^ logi/^Ml^-^-
La 2^"« donne log {b'' — xy) = 2 log \/ x^ -\- y^ == log (l/a;^ -\- y^Y = log {x^ -f y«),
d'où b^ — xy = x'^ -\- y'^, ou {x^ + y^) + xy ^^h^ {y). En élevant au carré la première
des équations proposées, on obtient : x^ -\- y'^ -\- ^'y ~\- 2 y xy (a?"* -{- y^) = a"^,
d'où 2\/ xy {x^ 4- y^) = a^ — b\ et xy {x'- -f- y') = ^^ -. — - .
366 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
On connaît donc la somme et le produit des deux quantités xy et x"^ -\- 3/2, donc ces
dernières sont les racines d'une équation du 2^ degré : X'^ — è^X -\- — = 0 ;
b^~\- |/m — ia^ — bY &-2 + a [/ 2b^ —
on a donc x^ -{- y^ = ^r =
1)1 Q^ XX 2b^ a^
et xy = —^ . En ajoutant xy aux deux membres de l'équation (1), on a
{x-\-yf = b^-\-xy=^ ^ , eta;-l-2/=±^ g '
On connaît maintenant xy et x -\- y ; donc les deux quantités x, y sont encore les
racines d'une équation du second degré :
,„-^,, l/'^3&»-a|/2è^-a» , ;,^ _ „ ^/2^»^ - g^
v^^vK 2 + - 2 = °-
On aura donc un premier système de valeurs de a? et y en prenant le signe supérieur
devant le coeficient de V, savoir :
— 1 (t^363 — a [/2&-^ — a'' \y^ — ^^ + 3a i/2&-^ — J
''~2\ 2 ^ 2 /
— i (V^3^>^ — ^ |/^^^ — ^^ _ y — ^^ + 3a i/2^>^ — g^
^~2\ 2 ^~ 2 /■
En prenant le signe -}- devant le coeficient de V, on a le second système de valeurs
^ _ 1 f I^X 3&^ — « |/2^>^ — a^ V'"^ — b^ + 3a [/2b'^ — J
= 1 __ |/ 3&^ - a \/2b^' — g^ _ \X - ^>^ + 3g |/2^>^ - a'
^ 2\ 2 2
Pour que les valeurs de xeiàey soient réelles, il faut d'abord que 2b'^ soit plus grand que
g 1/2
g^ ou 02 > ou ^» > ± — -^; il faut en même temps que l'on ait 3è^ — a{/2b^ — a^>0
et 3g y 2b'^ — g"^ — è^ > 0 ; cette dernière inégalité montre que a doit être positif, alors
on aura toujours Sô^ — a\/ 2b^ — g'^ > 0, car cela revient à W' > 2g^^>2 — g'* ou
g4 + 9^>4 _ 2a^^^2 > 0 ou (g"^ — è^)^ -)_ 80^ > 0, ce qui a toujours lieu ; la condition
3g [/26-2 — g2 > &2 revient à Og* -f ô^ — ISg^ô^ < 0; en égalant à zéro le trinôme
9g* -}- è* — ISg'^'è^, et en tirant la valeur de ô^, on trouve que ce trinôme se décom-
pose ainsi : 9g4 + &4 _ ISg^^^a' =, (^2 _ 9^2 _ 5^2 |/2) (^^ _ 9g2 + ôg^ I/2) ;
il faut donc, pour que ce dernier produit soit négatif, que l'on ait en même temps
^2 _ 9^2 _ 6^2 1/2 < 0 avec b'- — 9g2 + 6g2 I/2 > 0, ou bien ^>2 _ 9^2 _ ôg^ ^^2 > 0
avec 6^ — 9g2 -}- 6g'^ |/ 2 < 0 ; cette dernière hypothèse est inadmissible, car on tire de
la dernière : 9g2 — b'^ — 6g2 |/2 > 0, et en ajoutant avec 6^ — 9g-^ — 6g'-^ l/2 > 0,
on aura — 12g2 \/ 2 > 0, absurdité ; il faut donc qu'on ait ^?^ — 9g'2 — 6g2 ^2 < 0 avec
62 — 9g2 + ^a'' y 2 > 0, d'où b^ < Sg^ (3 + 2 l/2) et ô^ > 3g'2 (3 — 2 l/2) ; cette
dernière condition exclut la première è^ > —, car on a 3g°^ (3 — 2 y 2) > -^ ; en effet,
il faut pour cela que 3 (3 — 2 I/2) > ^ ou 2 |/2 <3— iou8<9-f— — 1, ce
qui est une identité ; donc les conditions nécessaires pour que x et y aient des valeurs
réelles, c'est que a soit positif et qu'on ait b^ < 3g2 (3 + 2 \/ 2) et b=^ > 3g'^ (3 — 2 l/2),
ou
b <-\-a \/ ^ + 6 1/2 et ô > — g 1^9 — 6 |/2.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
367
II. La question revient à mener par le point T une droite partageant la base ABCD en
deux parties équivalentes.
Soit donc un quadrilatère abcd à partager en deux par-
ties équivalentes par une droite menée d'un point t donné
sur un côté. Je joins td et te et je mène ag et hh parallèles
à td et te respectivement.
Je joins tg et th ; je prends le milieu t' de gJi, et tt' sera
la droite demandée, si toutefois cette droite tt' est tout
entière dans le quadrilatère. En effet, les triangles tgd et
tad. sont équivalents, car ils ont même base td et, puisque
leurs sommets a, g sont sur une parallèle à cette base,
leurs hauteurs sont égales ; de même, les triangles tch et
tbe sont équivalents ; donc, à cause de la partie commune
tdt' , le triangle tgt' est équivalent au quadrilatère tadt' ;
de même le triangle tht' et le quadrilatère tbct' sont équi-
valents ; or les 2 triangles tgt' tht' sont équivalents, car
ils ont même hauteur et leurs bases gt' y ht' sont égales ;
donc aussi les deux parties tadt' ,
ibet! sont équivalentes.
Il pourrait arriver que la droite
tt' rencontre de, non pas entre d et
c, mais sur le prolongement de de,
en t'^. Alors on mènera t'f paral-
lèle à te, et tt'' sera la droite cher-
chée. €f I h' r
En effet, les triangles tt"e et tt'f / ^ t C
sont équivalents, comme ayant même base te et des hauteurs égales ; donc, puisque tad et
^d
\
..X
gd le sont aussi, et à cause de la partie commune tde, la partie tadct" est équivalente au
triangle tgt' , c'est-à-dire à la moitié du triangle tgh ou à la moitié du quadrilatère abcd\
donc la partie restante tbt" est aussi équivalente à la moitié du quadrilatère.
Lorsque j'aurai mené ainsi la droite TT' passant par le point donné T, et partageant la
base ABCD en deux parties équivalentes, le problème sera résolu, et le plan STT' partii-
gera la pyramide en deux parties équivalentes.
III. 1° Cherchons les intersections delà droite?/ = a7-}-2avecrune des courbes renfermées
dans l'équation t/^ -\- axy — bx^ -\- 2cx = 0 ; pour cela, combinons ces deux équations.
En remplaçant dans la 2^, y par sa valeur donnée par la l""", on a a?* (a — b -\- \)
-J- 2a7 (a -|- c -f- 2) -j- 4 = 0, équation dont les racines sont les abscisses des points d'in
tersection de la droite et de la courbe. Or, comme la droite y = a? -f- 2 est une asymptote
de la courbe, les racines de cette équation doivent être toutes les deux infinies ; il faut
368 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
donc, pour cela, qu'on ait a — & -f- I = 0 et a -\- c -\- 2 = 0, d'où b = a -\- l et
c = _ (a -I- 2).
2° En remplaçant dans l'équation de la courbe b et c par leurs valeurs en fonction de a,
il vient : i/^ -{- aooi/ — (a -\- \) x^ — 2 {a -[- 2) x = 0. Or on sait que les coordonnées
du centre annulent les dérivées de l'équation prises par rapport à a; et p. Pour avoir le
lieu des centres des courbes comprises dans l'équation précédente, il suffit donc de com-
biner les 2 équations : 27/ -\- ax = 0, at/ — 2x {a -}- l) — 2 {a ^ 2) = 0; tirons de
chacune la valeur de a: a = et a ^ ^- ; en égalant ces deux valeurs.
X y — 2x — 2 '
2y 2x + 4
on a = ""HTp — ~^2' ^^' ^" réduisant au même dénominateur, et après réduc-
tions :y'^2xy Ar x^ — 2y ^2x = ^', la quantité B^ — 4AC est ici égale à 4 — 4 ou 0,
donc le lieu demandé paraît être une parabole, à première vue ; mais si nous résolvons
l'équation y"- — 2xy -f- a;'^ — 2y-\-2x= 0, en la mettant sous la forme y^ — 2y [x-^\)
-|- a;^ -j- 2a7 = 0, nous tirerons
2{x^\)±\/ ^[x^\f-^[x^-\-2x) , ^ ,/
y= ^-y-^ ^--^— -^=«^-f liK(a7+l)-2-(a;"24-2a;) = a;-f 1±1;
donc l'équation ci-dessus représente un système de deux droites ayant pour équations
respectivement ?/=a7 + 2eti/ = x. D'ailleurs, on peut décomposer l'équation ci-dessus
comme suit : {y — xf — 2 [y ~ x) = 0 ou {y — x) (y — x — 2) =- 0, équation qui
se décompose en deux : y =^ x et y = x -{-2 ;
le lieu est évidemment la droite y = x-\-2
qui est la droite donnée, car, comme
l'asymptote passe par le centre, les cen-
tres de toutes les courbes en question se
trouveront sur leur asymptote commune
y z= X -\- 2 ; cette droite est parallèle à
la bissextrice de l'angle des axes des coor-
données ; pour la construire, on voit qu'en
faisant successivement a; = 0 et y = 0,
on a y = 2 et X = — 2, donc on prend sur l'axe des y positifs et sur l'axe des y négatifs
deux longueurs égales, et on joint les deux points obtenus. Quant à la solution y = a;,
elle doit être rejetée, c'est un lieu étranger à la question.
3° THÈME ANGLAIS.
If I had not brothers and sisters, who sliall be in vs^ant of my aid, after the death of my
father, I would be not at ail anxious of searching for an employ, but I would live with the
product of the translations, and I would live then in town, then in country. In town,
I would collect remarks about men; in country, I would compose poems. So great is my
pi'opensity for the country life, that my heart should endure difficultly of passing away my
whole time in town.When I think of country, my heart pants. A cottage, a wood, a meadow
with a silvered rivulet, and a small family in my cottage, there are ail my desires on this
earth. I hâve already friends, I want of desiring not any ; their friendship shall make calm
my gloomy hours, and more happy my moments of happiness. I will read their letters and
woi'ks near my spring, and I will remember the charming days which hâve passed in their
intimacy.
4° THÈME ALLEMAND.
Wenn ich nicht Bruder und Schwester hâtte, die meine Unterstutzung werden nôthig
haben nach dem Tode meines Vaters, wiirde ich mich keineswegs darum bekiimmern,
eine Anstellung zu suchen ; aber ich wiirde mit dem Ertrag der Uebersetzungen leben,
und ich wurde bald die Stadt, bald das Land bewohnen. In der Stadt, wiirde ich Beobach-
tungen iiber die Menschen nehmen ; auf dem Lande, wiirde ich Gedichte machen. Sogross
ist meine Neigung zum lândlichen Leben, dass mein Herz schwer erdulden wiirde, meine
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 369
ganze Zeit in der Stadt ziizubringen. Wenn ich an das Land denke, klopft mein Herz.
Eine Strohhutte, ein Holz, eine Wiese mit einem versilberten Bach, und eine kleine Familie
in meinem Hâusjen, das sind aile meine Verlangen aiif dieser Erde. Ich habe schon
Freunde, ich muss keine wûnschen ; ihre Freiindschaft wird meine traurigen Stunden
ungetrubt, und meine Augenblicke Gluck's glûcklicher machen. Nahe bei meiner Quelle,
werde ich ihre Briefe und ihre Werke lesen, und ich werde mich der schônen Tage
erinnern, welche in ihrer Vertraulichkeit verflossen sind.
b° Histoire, notions sur les institutions du pays, notions d'astronomie.
1 . Ce qui se passa en Belgique sous r administration du priyice Charles de Lorraine
(4740-1779).
La Belgique, après avoir enduré si longtemps la domination espagnole, était passée à la
maison d'Autriche, c'est-à-dire à l'empereur Charles VI, le plus proche descendant du roi
d'Espagne Charles II mort sans enfant en 1700 ; la Belgique, dont les Français s'étaient
emparés, fut remise à Charles VI, après les traités d'Utrecht (1713), de Rastadt (1714) et
de la Barrière (1715); ce prince n'avait succédé à son frère Joseph I^^, en Autriche et à
l'empire, que parce que ce dernier ne laissait que des filles ; or Charles VI n'avait lui-même
que des filles ; il craignait donc qu'à sa mort, ses Etats ne fussent disputés à sa fille Marie-
Thérèse par les gendres de Joseph I ; pour assurer sa succession à sa fille, il avait publié
en 1725, la pragmatique sanction, acte qui déclarait que toutes les possessions de la maison
d'Autriche passeraient à sa fille ; il parvint à faire ratifier cette déclaration par les puis-
sances européennes, en sacrifiant, à leur exigence, la compagnie belge d'Ostende, qu'il
avait établie pour relever le commerce belge. Malgré cela, à sa mort, l'électeur de
Bavière, gendre de Joseph I, tenta de s'emparer de sa succession ; il fut soutenu par la
France et l'Espagne, et Marie Thérèse eut plus tard pour alliées l'Angleterre et la Hol-
lande. Après des alternatives diverses, l'électeur de Bavière mourut; la France qui avait
uniquement voulu le soutenir n'avait donc plus de raison de continuer la guerre, mais,
toujours ambitieuse, elle voulut s'emparer des Pays-Bas. Une armée française, commandée
par le maréchal de Saxe, envahit donc notre pays, et remporta sur les alliés, Anglais,
Autrichiens et Hollandais, la victoire de Fontenoy, puis s'empara de la Flandre et du
Hainaut et pénétra en Brabant. L'Angleterre ayant dû rappeler ses troupes pour combattre
le prétendant Jacques Stuart qui remportait de rapides succès à la tête des Ecossais, le
maréchal de Saxe conquit tout le Brabant avec Bruxelles et menaça les frontières hollan-
daises; il remporta une nouvelle victoire à Raucoux, dans l'évêché de Liège, puis à
Lawfeld, et s'empara de Maestricht; il fut maître alors de toute la Belgique, sauf du Lim-
bourg et du Luxembourg. Il accablait le pays d'impôts et de réquisitions ; aussi les Belges
furent-ils heureux lorsqu'enfin la France, eff'rayée de l'intervention de la Russie qui soute-
nait l'Autriche, consentit à traiter, et rendit la Belgique à Marie-Thérèse (1748) par le
traité d'Aix-la-Chapelle.
Jusqu'alors Marie Thérèse avait été peu attachée à la Belgique qui n'avait encore été
qu'une charge pour l'Autriche; elle avait même voulu démembrer notre pays : une pre-
mière fois, au commencement de son règne ; en effet, profitant de la guerre que Marie-
Thérèse devait alors soutenir, le roi de Prusse Frédéric II s'était emparé de la Silésie, et
pour récupérer cette province, elle lui avait offert le Luxembourg et le Limbourg avec
une partie de la Gueldre au Nord ; une seconde fois en 1757, elle proposa à l'Espagne de
lui céder le Hainaut et le Brabant, et à la France de lui céder Mons, pour une augmenta-
tion territoriale en Italie.
Mais lorsqu'une nouvelle guerre eut éclaté avec la Prusse, la guerre de sept ans, elle
put apprécier la valeur de la Belgique : Marie-Thérèse, qui no pouvait oublier la Silésie
chercha des ennemis à Frédéric II, et obtint l'alliance de la Russie et de la France, tandis
que l'Angleterre soutenait son adversaire. La Belgique qui s'était relevée sous la bienfai-
sante administration du prince Charles de Lorraine, beau-frère de Marie-Thérèse (elle
avait épousé François de Lorraine) et gouverneur des Pays-Bas autrichiens depuis 1731,
la Belgique donc, reconnaissante, fournit à l'impératrice, pendant toute la guerre, dos
370 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
secours considérables en hommes et en argent. Dès lors les Belges eurent toute son affec-
tion, et après le traité d'Hubertsbourg qui ramena la paix, elle s'efforça de faire dispa-
raître les traces des maux des guerres précédentes. Dans cette œuvre de réparation, elle
fut puissamment secondée par Charles de Lorraine, à qui les Belges reconnaissants
élevèrent une statue de son vivant même : 1° Ils rétablirent l'ordre dans les finances, et
purent ainsi diminuer d'une manière sensible les charges publiques ; 2° ils encouragèrent
d'une manière efficace l'agriculture, le commerce et l'industrie, et la Belgique jouit, sous
ce règne, d'une prospérité matérielle qu'elle n'avait pas connue depuis longtemps ; 3° ils
firent disparaître un grand nombre d'abus. Sincèrement catholique, mais nullement fana-
tique, Marie-Thérèse s'efforça d'assurer le pouvoir civil contre les prétentions du clergé.
Elle enleva au clergé la censure des livres pour la confier à des laïques ; elle diminua le
nombre des monastères, qui menaçaient d'engloutir la propriété foncière ; elle soumit à
l'approbation du gouvernement les legs faits aux établissements de main-morte et les man-
dements des évêques ; elle consentit aussi à la suppression de l'ordre des jésuites, qui avait
été reconnu dangereux pour les Etats catholiques. Pour combler les vides laissés dans
l'instruction par la suppression de cet ordre, elle établit des collèges dans la plupart des
villes ; elle institua aussi une école militaire à Bruxelles et une école des sciences et des
lettres à Anvers, et encouragea les arts.
Malheureusement Marie-Thérèse et son beau-frère moururent en 1779, emportant dans
la tombe les vifs regrets des Belges, qui semblaient pressentir la fin de leur bonheur. Elle
eut pour successeur son fils Joseph II, qui devait, par son ambition excessive des réformes,
causer des dissentions et des malheurs et provoquer la révolution brabançonne.
2. Révolution helge (du 25 août 1830 au 21 juillet 1831).
La Belgique après avoir été longtemps divisée en provinces distinctes, vassales de l'Alle-
magne et de la France, et avoir été le théâtre des dissentions et des guerres de ces vassaux
entre eux ou contre leurs suzerains, après avoir espéré en vain un moment de former un
Etat libre, unique et indépendant sous la maison de Bourgogne, tomba sous la domination
des puissances étrangères ; elle subit la tyrannie de l'Espagne jusqu'en 1700, passa alors à
la maison d'Autriche, puis passa sous la domination française en 1795; mais en 1814, les
puissances alliées défirent Napoléon, et, par le congrès de Paris, réunirent notre pays à la
Hollande, pour former le royaume des Pays-Bas, sous Guillaume I d'Orange ; cette l'éu-
nion fut ratifiée au Congrès de Vienne, après la bataille de Waterloo, où Napoléon, qui
s'était échappé de l'île d'Elbe, fut défait une seconde fois définitivement (1815).
Le nouveau royaume, fondé pour mettre obstacle aux visées ambitieuses de la France,
avait en lui tous les éléments de prospérité : une population active, laborieuse et intelli-
gente, le commerce des colonies et la pêche maritime en Hollande et les ressources de
l'agriculture et de l'industrie en Belgique ; mais cette réunion des deux Etats ne pouvait
porter de fruits qu'autant qu'elle ne froissât ni les intérêts matériels et moraux, ni le senti-
ment national de l'un ou de l'autre peuple. Ainsi l'avait compris le Congrès do Vienne, et
tel était le vœu des populations, mais tel ne fut pas le but poursuivi par Guillaume, qui
voulut faire prévaloir les institutions, la langue et les mœurs de la Hollande, tout en étant
envers elle d'une partialité révoltante.
La situation matérielle de la Belgique était cependant satisfaisante, car il encouragea
l'instruction, l'agriculture, le commei'ce et l'industrie, mais sous d'autres rapports, les
plaintes ne manquaient pas. Ainsi :
1° La Constitution ou loi fondamentale fut promulguée et rendue exécutoire, quoique
les notables belges à qui elle avait été soumise, l'eussent repoussée à une forte majorité ;
elle n'accordait aux chambres ni le droit d'initiative, ni le droit d'amendement, ni celui
d'accuser les ministres ; en outre les articles relatifs au culte provoquèrent de la part du
clergé de violentes réclamations ; et la constitution n'accordait pas à nos provinces une
représentation en rapport avec leur population.
2° Guillaume \^^ était d'une grande partialité pour ses sujets du Nord, à qui presque
tous les emplois supérieurs, tant civils que militaires étaient accordés.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 371
3'' Il proclama le hollandais la langue officielle et nationale, ce qui excita un vif mécon-
tentement dans les provinces wallones : on ne pouvait arriver aux emplois sans connaître
le flamand.
4° A l'exemple de Joseph II, il établit à Louvain un séminaire général, sous le nom de
collège philosophique, et ordonna aux évêques d y envoyer leurs séminaristes.
5° Il poursuivit avec rigueur les membres du clergé, les écrivains et les orateurs qui
réclamaient contre ses mesures.
6° Il abolit le jury et la publicité des débats judiciaires.
7° Il établit l'impôt sur la mouture et sur l'abattage; ils excitèrent un tel mécontente-
ment que le gouvernement hollandais dut les retirer en 1825, mais il les remplaça par des
taxes tout aussi impopulaires sur des denrées de première nécessité.
Les mesures vexatoires et arbitraires de Guillaume amenèrent la réunion de tous les
partis politiques qui tous avaient à se plaindre du roi. De tous les points du pays, on péti-
tionna pour obtenir des réformes qui fissent disparaître la choquante inégalité entre les
Belges et les Hollandais ; l'union des partis avait aussi pour but le redressement des griefs.
Mais le roi poursuivit les journaux qui l'attaquaient, repoussa les réclamations, et cette
conduite maladroite fit éclater la révolution de 1830.
En juillet 1830, les Français avaient chassé leur roi Charles X qui, lui aussi, voulait
restreindre leurs libertés, et mirent sur le trône Louis-Philippe, en lui imposant une con-
stitution. Cette révolution eut un immense retentissement en Belgique. Le 25 août, après
une représentation de la « Muette de Portici « où Ton avait applaudi à tout rompre le
passage :
Amour sacré de la Patrie,
Rends-moi l'audace et la fierté ;
A mon pays je dois la vie...
la foule alla saccager le bureau du journal « le National « que Guillaume avait fondé
pour défendre sa politique; puis elle pilla la demeure du rédacteur, et alla mettre le feu
à l'hôtel du ministre de la justice, odieux à la nation. L'ordre se rétablit cependant, grâce
à l'intervention des notables qui organisèrent une garde bourgeoise. Mais l'élan étant
donné, le mouvement révolutionnaire ne pouvait plus être arrêté. Une insurrection éclata
A Liège ; aussitôt Liège et Bruxelles envoyèrent une députation au prince d'Orange, pour
réclamer un prompt redressement des griefs.
Le prince d'Orange écouta les réclamations des Belges; il consentit à venir à Bruxelles,
où il vit les rues dépavées et des barricades élevées ; il promit d'intercéder auprès du roi et
partit pour La Haye. Cependant le mouvement révolutionnaire s'accentuait : Liège avait
envoyé à Bruxelles un bataillon qui avait inscrit sur son drapeau jaune et rouge, surmonté
d'une hache : « Vaincre ou mourir pour Bruxelles. « Déjà on n'en n'était plus au redresse-
ment des griefs : on voulait la séparation. Les concessions in extremis de Guillaume
n'eurent plus aucun effet : la lutte était déclarée. Le prince d'Orange, Frédéric, s'était mis
à la tête de ses troupes à Vilvorde, et n'attendait qu'un moment favorable pour marcher
sur Bruxelles. Le 23 septembre, il tenta de pénétrer dans la ville, mais essuya une résis-
tance opiniâtre : pierres et meubles tombent sur les Hollandais, tandis que de derrière les
barricades et les maisons part le feu d'un ennemi invisible. Les Hollandais sont forcés de
battre en retraite et se réfugient dans le parc, où d'assiégeants ils deviennent assiégés.
Après 4 jours de combats, les Hollandais, vivement pressés par les volontaires, se décident
à abandonner la ville et se replient sur Anvers. Ces quatre jours sont les 23, 24, 25 et
26 septembre ; ils sont connus sous le nom de •* journées de septembre « et c'est en leur
souvenir que sont instituées les fêtes nationales. Cependant les autres villes ont suivi
l'exemple de la capitale : partout do nombreux corps de volontaires s'organisent et se
dirigent sur Bruxelles ; partout les vieilles couleurs nationales sont arborées. Après les
victoires de Walhem et Berchem, les volontaires entrèrent à Anvers; le général hollandais
Chassé, retiré dans la citadelle avec ses troupes, furieux do sa défaite, bombarda la métro-
pole et y causa les plus grands dégâts.
Quelques jours avaient suffi pour expulser les Hollandais de tout le territoire belge :
372 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX
Maestricht et la citadelle d'Anvers seules leur restaient. Beaucoup de volontaires avaient
été tués : c'est en leur mémoire qu'est élevée la place des Martyrs.
Le 24 septembre, alors que Bruxelles et les volontaires étaient aux prises avec les Hol-
landais, trois hommes se constituèrent en commission administrative afin de donner de
l'unité au mouvement. C'étaient : Emmanuel d'Hoogvorst, commandant de la garde civique
de Bruxelles, Charles Rogier avocat à Liège, chef de bataillon, et Joly, ex-officier. Ils
chargèrent le colonel Van Haelen, qu'ils nommèrent général, de la défense de la capitale ;
ils s'adjoignirent d'autres membres, et le 26 septembre, se constituèrent gouvernement
provisoire ; celui-ci était composé de d'Hoogsvorst, Rogier, Joly, Alexandre Gendebien,
avocat à Bruxelles, Félix de Mérode, Sylvain van de Weyer, Van der Linden trésorier,
Pottin et Nicolay secrétaires ; le gouvernement provisoire s'adjoignit peu après de Potter,
publiciste distingué que le gouvernement hollandais avait exilé à cause de ses attaques.
Pendant les six semaines qu'il fut chargé de l'autorité administrative et executive, le
gouvernement provisoire eut de grandes difficultés à surmonter ; en effet, il fallait défendre
la frontière et on n'avait pas d'armée ; il fallait porter secours au commerce et à l'industrie,
la caisse de l'Etat était vide et le crédit public loin d'être assis. Dans les centres populeux,
le peuple se livrait à des excès regrettables : les fermes et les fabriques étaient pillées et
les habitants soupçonnés d'orangisme menacés dans leurs biens.
Cependant, grâce à l'activité du gouvernement provisoire, l'ordre se rétablit. L'un des
premiers soins de ses membres fut de convoquer un congrès national, formé des députés
du peuple. Ce congrès ouvrit ses séances à Bruxelles le 10 novembre, au nom de la nation.
Il proclama l'indépendance du territoire belge, l'exclusion perpétuelle de la maison
d'Orange-Nassau, et décida que la forme du gouvernement serait une monarchie constitu-
tionnelle représentative.
Enfin, ce fut le 7 février 1831 que fut voté par acclamation notre pacte fondamental.
La constitution proclama : l'égalité des Belges devant la loi, la souveraineté de la nation,
de qui émanent tous les pouvoirs, la liberté individuelle, de l'enseignement, des cultes,
d'association, de réunion, etc. . . ; elle régla le pouvoir du roi, attribua au roi le pouvoir
exécutif, régla l'exercice du pouvoir législatif par le roi et les deux chambres, posa les
bases de l'organisation judiciaire, régla les conditions nécessaires pour être électeur et
éligible, etc....
On chercha alors un roi ; on offrit d'abord la couronne au duc de Nemours, fils du roi
de France, qui refusa pour motifs politiques; puis, sur la proposition de Devaux, député
de Bruges, elle fut offerte à Léopold, duc de Saxe-Cobourg-Gotha, dont le noble caractère
était déjà connu par le refus qu'il avait fait de la couronne de Grèce, dans les conditions
défavorables imposées à ce pays. Léopold fut élu par 152 voix sur 196.
En attendant, la régence avait été instituée : le baron Surlet de Chokier avait été
nommé régent et il le resta jusqu'au 21 juillet 1831, jour de l'inauguration du roi.
Huit ans plus tard (1839), le traité des Vingt-Quatre Articles consacrait l'indépendance
et la neutralité de la Belgique, mais celle-ci devait céder à la Hollande la partie du Lim-
bourg à droite de la Meuse et le grand duché de Luxembourg.
Astronomie. — Phases de la lune.
La lune accomplit dans le même temps une révolution entière autour de la terre et un
mouvement de rotation sur elle-même, de sorte qu'elle tourne toujours à la terre une
même moitié de sa surface ; en outre la terre tourne autour du soleil ; il résulte de ces
mouvements que la lune nous apparaît sous différents aspects appelés les phases de la
lune.
Pour étudier les phases de la lune, supposons, pour plus de simplicité, que la lune
décrive un cercle autour de la terre, et que le soleil se trouve dans le plan de ce cercle.
A cause de la grande distance du soleil, les rayons qu'il envoie à la lune dans toutes ses
positions peuvent être regardés comme parallèles, de sorte qu'ils déterminent sur la surface
de la lune un cercle IF appelé cercle d'illumination, séparant la partie éclairée de la partie
restée dans l'ombre, et dont le plan est perpendiculaire aux rayons solaires.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 373
D'un autre côté, la moitié de la lune visible de la terre est limitée par un cercle W
dont le plan est perpendiculaire à la droite joignant les centres de la terre et de la lune.
La question des phases
revient donc à détermi-
ner quelle partie de la
moitié éclairée de la lune
est successivement visi-
ble de la terre, par suite
du mouvement du cercle E
de vision. /^^
Lorsque la lune est à ^-^
la conjonction , c'est-à-
dire en A entre la terre
et le soleil, les cercles
de vision et d'illumina-
tion coïncident, la moitié
éclairée de la lune est
opposée à la terre et la
lune est invisible. Alors
commence la nouvelle lune. A mesure que la lune se meut vers C, les 2 cercles se
séparent, une portion toujours plus grande de la lune est visible ; en B, elle a la forme
d'un croissant, et la partie visible est mesurée par l'arc l'V ; en C, les plans des 2 cercles
sont perpendiculaires, et le 1/4 de la lune est visible de la terre ; elle a la forme d'un
demi-disque; on est alors dans le 1^^ quartier. De C en E, les plans des deux cercles
se rapprochent, la partie visible de la lune augmente ; en D, elle égale les 3/4 de la
partie éclairée; en E, point diamétralement opposé à A, toute la partie éclairée de la lune
est visible ; on est alors dans la pleine lune. De E en G, les plans des deux cercles
s'éloignent de nouveau, la partie visible de la lune diminue jusqu'en G, où la lune est dans
le dernier quartier, et où la moitié de la partie éclairée seulement redevient visible.
Du point G à son point de départ A, les plans des cercles de vision et d'illumination se
rapprochent, la partie visible de la lune diminue graduellement jusqu'à ce qu'en A elle
soit de nouveau complètement invisible. Alors les mêmes phénomènes recommencent.
Il y a donc quatre positions principales de la lune ; en A, C, E, G, désignées successive-
ment par les dénominations de nouvelle lune, premier quartier, pleine lune et dernier quar-
tier ; on les désigne sous le nom général de quadratures; les quatres points intermédiaires
B, D, F, H se nomment les octants. On désigne aussi sous les noms de nouvelle lune,
premier quartier, pleine lune, dernier quartier, le temps qu'il faut à la lune pour passer
de l'une à l'autre des quatre positions principales ; ainsi la nouvelle lune comprend toute
la durée du passage de la lune de A en C.
Il résulte de cette théorie qu'il devrait y avoir éclipse de soleil à chaque conjonction de
la lune c'est-à-dire lorsque la lune est en A et éclipse de lune à chaque opposition, lors-
qu'elle est en E ; mais il faut remarquer que le plan de l'orbite parcouru par la lune autour
de la terre est incliné sur le plan de l'écliptique, c'est-à-dire sur le plan de l'orbite parcouru
par la terre autour du soleil, de sorte que la lune se trouve tantôt au-dessus, tantôt
au-dessous du soleil par rapport à la terre ; il faut tenir compte aussi du mouvement de
translation de la terre autour du soleil ; ces phénomènes influent sur les éclipses et sur les
phases.
Notions sur les institutions. — Chambre des représentants.
La chambre des représentants est une assemblée composée de citoyens remplissant les
conditions exigées, élus par tous les citoyens qui remplissent aussi certaines conditions
déterminées, et dont les attributions comprennent : 1° La vérification des pouvoirs, c'est-à-
dire le droit de rechercher et de décider si ses membres ont été élus régulièrement ; 2° de
présenter, d'amender et de voter les lois ; 3° de pourvoir à la régence du royaume, à la
tutelle du roi, s'il y a lieu ; 4^* de droit d'enquête, c'est-à-dire de s'assurer de la vérité par la
T. m. 24
374 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
déposition de témoins ; 5° le droit d accuser les ministres et de les faire juger par la cour
de cassation ; 6° le droit d'adresser des pétitions en nom collectif ; 7° la nomination des
membres de la cour des comptes.
La chambre des représentants se compose à raison d'un membre par 40,000 habitants.
Pour être éligible à la chambre des représentants, il faut : l'^ Etre belge de naissance,
ou avoir reçu la grande naturalisation ; 2° Jouir des droits civils et politiques; 3*^ Etre âgé
de 25 ans accomplis ; 4° Etre domicilié en Belgique.
Les conditions exigées pour être électeur sont :
1" Etre belge de naissance ou avoir obtenu la grande naturalisation; 2° Etre âgé de
21 ans accomplis; 3° Payer le sens déterminé par la loi électorale, lequel ne peut excéder
100 florins ni être momdre de 20 florins : la loi l'a fixé à 20 florins (42 fr. 32 c.) ; 4» Il faut
être inscrit sur la liste électorale, dont la révision se fait dans chaque commune, chaque
année, du 1'^'" au 14 août. Les électeurs peuvent réclamer contre le contenu des listes
devant le collège des bourgmestre et échevins, appeler de leur décision devant la députa-
tion permanente, puis devant la cour d'appel.
Pour pouvoir être électeur, ou représentant, il faut n'être pas incapable d'exercer les
droits politiques. Ne peuvent donc être électeurs ni éligibles : « Ceux qui en sont privés
par une condamnation ; ceux qui sont en état de faillite déclarée, ou d'interdiction judi-
ciaire, ou qui ont fait cession de leurs biens aussi longtemps qu'ils n'ont pas payé intégra-
lement leurs créanciers ; les condamnés pour vols, escroquerie, abus de confiance, attentat
aux mœurs ; les individus notoirement connus comjne tenant maison de débauche et de
prostitution. «
La durée du mandat de représentant est de quatre ans ; la chambre est renouvelée par
moitié tous les deux ans : il y a élections à la fois dans les provinces de la Flandre occi-
dentale, d'Anvers, de Brabant, de Namur et Luxembourg ; puis dans la Flandre orientale,
le Hainaut, le Limbourg et la province de Liège.
Pour assurer l'indépendance des membres de la chambre, la loi défend aux Représen-
tants d'exercer aucune fonction salariée par l'Etat, sauf celle de ministre ; il ne peuvent
même être nommés à de pareilles fonctions qu'un an après la cessation de leur mandat.
Sont exceptées les fonctions d'agent diplomatique et de gouverneur. Les membres de la
chambre décorés civilement sont soumis à réélection. Il y a incompatibilité entre les fonc-
tions de représentant et celles de sénateur ou de membre d'un conseil provincial.
Les élections pour la chambre des Représentants ont lieu dans chaque arrondissement
ou district administratif, où se rassemblent les électeurs de l'arrondissement, sans pouvoir
s'y faire représenter. En cas de vacance par option, décès ou d'autre manière, le collège
électoral chargé de procéder au renouvellement de la vacance, doit être convoqué dans le
délai d'un mois. Le roi a le droit de dissoudre la chambre et de la suspendre; toutefois, en
cas de dissolution, la chambre dissoute sera renouvelée entièrement dans le délai d'un
mois ; la suspension ne peut excéder le délai d'un mois ni être renouvelée dans la même
session, sauf le consentement de la chambre.
Les districts électoraux de la Belgique sont :
Pour la Flandre occidentale : Bruges, Ypres, Roulers, Thielt, Courtray, Furnes,
Ostende, Dixmude.
Pour la Flandre orientale : Gand, Termonde, Ecloo, S*-Nicolas, Alost, Audenaerde.
Pour la province d'Anvers : Anvers, Malines, Turnhout.
Pour le Brabant : Bruxelles, Louvain, Nivelles.
Pour le Hainaut : Mons, Charleroi, Tournay, Thuin, Ath, Soignies.
Pour la province de Namur : Namur, Dinant, Philippeville.
Pour le Luxembourg : Arlon, Bastogne, Neufchâteau, Marche, Virton.
Pour la province de Liège : Liège, Verviers, Huy, Waremme.
Pour le Limbourg : Hasselt, Tongres et Maeseyck.
Chaque représentant représente la nation, et non pas seulement la province ou l'arron-
dissement qui l'a nommé ; tout représentant qui n'habite pas Bruxelles, jouit d'une indem-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
375
nité de 200 florins par mois, pendant toute la durée de la session, qui doit durer au
au moins quarante jours chaque année.
Les membres de la chambre des Représentants ne peuvent, pendant toute la durée de la
session, ni être contraints par corps, ni être poursuivis et condamnés en matière de répres-
sion qu'avec l'autorisation de la chambre, sauf le cas de flagrant délit.
B^. Concours spécial de langue flamande (sections réunies).
Composition (quatre heures). — Een banneling komt in zijn vaderland terug.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Emile Violon, de Ninove ....
2' id. Ernest Bosiers, d'Anvers ....
1" accessit. Alfred Verheughen, de Gand. .
2' id. Henri Môssly, d'Anvers . . .
Charles Groutars, de Hasselt
Ernest Millard, de Bruges .
id. Richard Lemeunier, de Gand
1" ment, lion,
2"
Gand.
Anvers.
Gand.
Anvers.
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Bruges.
Gand.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Charles Waersegers
Jean Michiels. . .
Anvers.
Tongres.
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
Composition française (maximum : 50 points).
ETABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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41.5
376
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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Élèves nouveaux.
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25
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
377
Histoire de Belgique; notions sur les institutions du pays; notions d'astronomie
(maximum : 20 points).
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
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4.87
14
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» I 5
378 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Branches spéciales a la section scientifique (maximum : 100 points).
ETABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES ;
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DES ÉLÈVES
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Branches spéciales a la section industrielle et commerciale (max. : 100 points).
Athénée royal d'Anvers .
Id. d'Arlon. .
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Id.
Id.
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de Bruxelles
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35
63
55
N. B. Il y avait un élève en section industrielle et commerciale à l'athénée royal de Bruges, mais il ne
se trouvait pas dans les conditions voulues pour être admis à concourir. — Même observation pour
l'athénée royal de Hasselt.
A l'athénée royal de Namur, le cours supérieur de mathématiques était fréquenté par 8 élèves, mais
aucun n'était dans les conditions exigées pour être admis à prendre part au concours.
HISTOIRE DES CONCODRS GÉNÉRAUX.
379
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES:
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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Id. deHasselt. .
5
2
3
..
..
2
1
»
>.
61
31
»
46
Id. de Namur. .
1
1
«
«
»
1
»
..
»
»
42
»
42
Collège comm. de Charleroi .
1
1
..
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..
1
..
«
»
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45
45
Id. de Louvain .
2
2
»
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2
»
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0
Coll. laïq. et privé de Malines.
2
1
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1
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..
»
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»
«
»
Collège comm. de Tongres .
2
2
»
1
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1
»
»
»
52
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>•
52
Id. d'Ypres. . .
1
1
»
1
«
»
»
>•
>'
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»
»
»
»
Totaux. . .
46
29
17
2
6
21
9
6
1
5
3« SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
Nouvelle loi, nouveaux règlements relatifs au concours universitaire.
(Extraits de la loi du 20 mai 1876 et de l'arrêté organique du
11 octobre 1877.)
A. Conditions d'admissibilité.
Le concours de l'enseignement supérieur n'est accessible qu'aux jeunes
gens qui sont munis d'un diplôme légal de docteur, et seulement dans les
deux années qui suivent l'obtention dudit diplôme. (Art. 44 do la loi du
20 mai 1876.)
Le concours est ouvert aux Belges qui ont reçu dans le pays le diplôme
de docteur, ainsi qu'aux étrangers docteurs qui ont fait leurs études uni-
versitaires en Belgique. (Arrêté royal organique du 11 octobre 1877,
art. 1er.)
B, Désignation des questions a traiter a domicile.
Chaque faculté de chacune des universités prépare et envoie au Ministre
de l'instruction publique, avant le 1"' janvier de chaque année, trois
380 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
questions destinées à être proposées pour les mémoires à traiter à domicile.
(Arrêté organique, art. 11.)
Dans le courant du mois de février, le Ministre, assisté des recteurs des
universités, procède au tirage au sort d'une question entre celles qui ont
été préparées par les facultés. Les questions désignées par le sort doivent
être publiées au Moniteur avant le 1^^ mars. (Ibid., art. 4 et 12.)
C. Diverses épreuves du concours. — Formalités a remplir
PAR LES CONCURRENTS.
Le concours universitaire comporte les trois épreuves suivantes :
l^e épreuve. — Rédaction d'un mémoire à domicile.
Le concurrent est tenu de rédiger, à domicile, un mémoire en réponse
à une question désignée par le sort et annoncée par le Moniteur. (Arrêté
organique, art. 4.)
Les concurrents sont invités à formuler à la suite de leur travail un cer-
tain nombre de thèses (six au moins), lesquelles sont destinées à servir de
base, le cas échéant, à la discussion publique du mémoire rédigé à domi-
cile.
L'auteur inscrit en tête de son mémoire une épigraphe qu'il reproduit sur
un billet cacheté annexé à son travail.
Ce billet doit renfermer une note signée où sont indiqués les nom, pré-
noms, domicile et lieu de naissance de l'auteur, ainsi que la date que porte
son diplôme du docteur. (Ibid., art. 5.)
Les mémoires rédigés à domicile doivent être adressés au département
de l'instruction publique, à l'époque qui sera indiquée par le gouvernement
lors de la publication des questions. (Ibid.)
Les mémoires sont examinés à domicile par les divers membres du jury,
qui les apprécient, à tour de rôle, au moyen d'une évaluation numérique et
invariable. (Ibid., art. 15.)
Les billets joints aux mémoires écartés par le jury sont brûlés, sans qu'il
soit pris connaissance du nom qu'ils renferment. (Ibid., art. 6.)
Les auteurs des mémoires admis par le jury sont avertis par le Ministre
qu'ils pourront tenter les épreuves ultérieures du concours. (Ibid., art. 7.)
2e épreuve. — Concours en loge.
Les concurrents sont tenus de rédiger, en loge, un mémoire en réponse
à une question se rattachant à la matière sur laquelle a porté la première
épreuve. (Ibid., art. 4.)
Désignée par le sort parmi les douze questions que le jury prépare la veille
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 381
du jour fixé pour la seconde épreuve, la question à traiter en loge est dictée
séance tenante aux récipiendaires. (Ibid., art. 4 et 13.)
Avant d'entrer en loge, les concurrents produisent leur acte de naissance
et leur diplôme de docteur, lesquels doivent confirmer, à peine d'exclusion
du concours, la déclaration contenue à cet égard dans le billet cacheté. Les
étrangers fournissent, en outre, la preuve qu'ils ont fait leurs études univer-
sitaires en Belgique. (Ibid., art. 9.)
Le concours en loge a lieu à Bruxelles, à l'époque qui sera fixée par le
Ministre de l'instruction publique.
3e épreuve. — Argumentation publique.
Les concurrents sont tenus de défendre publiquement les mémoires
rédigés à domicile. (Arrêté organique, art. 4.)
La défense publique a lieu à Bruxelles, en présence du jury et d'un
délégué du gouvernement.
En thèse générale, nul ne peut être admis à une épreuve s'il n'a obtenu,
dans l'épreuve précédente, au moins les trois cinquièmes du chiffre maxi-
mum des points. (Arrêté organique, art. 16 et 18.)
D. Récompenses.
Aux termes de la loi et des règlements, le gouvernement réserve aux
lauréats du concours universitaire les récompenses suivantes :
1° Une médaille en or, de la valeur de 100 francs;
2o Une récompense en livres, de la valeur de 400 francs;
3^^ Un diplôme d'honneur;
4^ Le cas échéant, sur la proposition du jury, une bourse de voyage de
4,000 francs. (Art. 44 de la loi. — Art. 3 de l'arrêté organique.)
Cette quadruple récompense est attachée à chacun des différents groupes
de sciences sur lesquels peut porter le concours.
Nul n'a droit à un prix s'il n'a obtenu au moins les trois cinquièmes du
chiffre maximum de points, attribué à l'argumentation publique. (Art. 18.)
E. Matières du concours.
Faculté de philosophie. — l^J* groupe : philologie; 2^ groupe : philoso-
phie; 3^ groupe : histoire.
Faculté de droit. — 1^^ groupe : droit romain ; 2^ groupe : droit civil,
droit commercial; procédure civile et droit criminel; 3^ groupe : droit
naturel, droit public, droit administratif et économie politique.
Faculté des sciences. — 1^^ groupe : sciences botaniques et zoologiques;
2e groupe : sciences chimiques et minéralogiques; 3^ groupe : sciences
382 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
mathématiques; 4^ groupe : sciences physiques et mécaniques, y compris
l'astronomie.
Faculté de médecine. — 1^^ groupe : sciences anatomico-physiologiques
ou biologiques; 2^ groupe : sciences thérapeutiques, y compris la phar-
macologie et la toxicologie ; 3« groupe : sciences médicales proprement dites ;
4<^ groupe : sciences chirurgicales et obstétricales.
On voit que les dispositions nouvelles diffèrent sensiblement des anciennes.
Précisons les différences :
Il y a quatorze groupes de concours au lieu de huit;
Les questions à traiter à domicile seront connues beaucoup plus tôt;
Le concurrent doit être docteur;
Les douze questions entre lesquelles le sort choisira pour l'épreuve en
loge ne seront plus préparées qu'à la veille du tirage au sort;
La question sera dictée séance tenante;
Elle se rattachera à la matière sur laquelle a porté la première épreuve;
Pour être admis à une épreuve ultérieure, il faudra avoir obtenu les trois
cinquièmes des points;
Pour obtenir un prix, il faudra avoir obtenu les trois cinquièmes des
points lors de la défense publique;
Les récompenses sont beaucoup plus importantes.
Gomme ce n'est qu'en février 1878 que les questions à traiter à domicile
ont été publiées au Moniteur, il n'a pu y avoir encore de concours cette
année.
Distribution des prix aux lauréats du concours de V enseignement moyen.
La séance s'ouvrit par ces paroles de M. Van Humbéeck, ministre de
l'instruction publique ^ :
« La cérémonie qui nous réunit s'accomplit cette année dans des condi-
« tiens nouvelles. L'instruction publique a cessé d'être une des nombreuses
« attributions du département de l'intérieur. Un ministère spécial est aujour-
« d'hui chargé de ce grave intérêt... Je n'entends pas exposer dans une
« solennité académique le sens politique de cette réforme. Mais j'ai le droit
« de constater qu'elle vient à son heure, qu'elle répond à un sentiment
« public, à une préoccupation générale. «
M. Wagener, professeur ordinaire à la faculté de philosophie et lettres de
l'université de Gand, examina « à grands traits r> comment l'enseignement
* La création du ministère de l'instruction publique date du mois de juin 1878.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
383
moyen doit être organisé pour développer l'intelligence et former le goût, et
il indiqua « ce qu'il doit réaliser, au point de vue moral, pour former des
« hommes et d'excellents citoyens ". [Rev. de VInst. publ, en Belg., XXI.)
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes.
NOMS.
Adam, Victor. .
Aerts, Gauthier.
Anciaux, Joseph
Ansay, Victor .
Baltus, Léonard.
Bastin, Jules . .
Bastin, Zéphir .
Batardy, Emile .
Baudoux, Sylvain
Beauduin, Eugène
Berck, Edmond.
Berger, Jean. .
Bernard, Georges
Bernard, Victor.
Berthels, Théodore
Blondeau, Gustave
Bockholtz, Henri
Bodard, Emile .
Bodeux, Alphonse
Bolinne, Joseph.
Boucher, Georges
Bougelet, Victor. ,
Boxus, Adolphe.
Brabant, Alfred. ,
Brouhon, Alfred.
Bruyère, Arthur
Burniat, Léon .
Buytaert, Camille
Cabaraux, Emile
Calonne, Léon .
Camauer, Gustave
Cantillon, Alfred
Cappe, Arthur .
Carlier, Emile .
Carlier, Victor .
Casse, Gustave .
Castaigne, Victor
Cavenaille, Octave
Chausteur, Nestor
Coéme, Emile .
CoUin, Julien. .
CoUin, Hubert .
Compère, Désiré.
Corman, Adolphe
Cormont, Jules .
Cornet, Charles (Br
Cornet, Charles (Huy)
Cousin, Adhémar
Couturier, Orner.
Crismer, Léon .
Crunelle, René .
Cuykens, Michel
uxelles)
Pages.
347
348
348
347
345
345
346
346
348
345
347
346
347
345
346
347
348
345
348
348
347
348
347
348
347
345
345
347
345
346
347
346
347
347
347
347
347
347
345
348
348
345
347
347
345
348
. 348
. 347
. 347
. 348
345, 349
NOMS.
Daneels, Armand .
Dautrebande, Jules.
De Blauwe, Sylvain
De Bouck, Raymond
De Boulle, Emmanuel
Dechesne, Gaston .
Decosseaux, Paul .
De Croyère, Charles
De Dobbeleer, Joseph
Defossez, Edouard.
De Grandvoir, Joseph
De Jonghe, Camille.
Delà Cuvellerie, Emile
Delande, Théophile.
Delange, Jean-Baptiste
Delà Royère, Jules.
Delaunoy, Camille
Delcenserie, Ernest
Delcourt, Félix .
Deleau, Léon. .
Delhez, Louis .
Delvaux, Eugène
De Neeff, Charles
De Ridder, Henri
De Rycke, Félix.
Deschamps, Auguste
Desguin, Jules
Despréchins, Alfred
Dester, Louis.
De Thibault, Eudore
Dewez, Joseph .
Diederen, Charles
Dieu, Aimé . .
Dopchie, Fernand
Dreye, Hyacintlie
Druart, Léon. .
Dubucq, Firmin.
Duculot, Albert.
Dulait, Modeste.
Dumez, François
Dumont, Paul
Dupire, Abel . .
Dussart, Léon .
Eloir, Eugène
Ernotte, Joseph.
Evrard, Arthur .
Falmagne, Eugène.
Famenne, Arthur
Favray, Léon. .
Ferrier, Julien .
Flamme, Joseph.
Fourmentin, Herman
Pages.
. 347
. 347
348,349
. 348
. 348
. 347
. 348
. 348
. 348
. 348
. 348
. 349
. 348
. 348
. 345
. 347
. 347
. 348
. 347
. 347
. 347
. 347
. 345
. 348
. 346
. 348
. 348
. 347
. 347
. 348
. 347
347, 349
. 347
. 345
. 348
. 347
. 348
. 347
. 348
. 347
. 348
. 348
. 348
. 345
. 346
. 346
. 347
. 346
. 348
. 347
. 346
. 347
NOMS.
Franchimont, Ulysse
François, Eugène
Francq, Philippe
Frisée, Léonard.
Gabriel, Alexandre
Gailly, Jules. . .
Geerooms, Léon.
Georges, Auguste
Georges, Jean-Baptiste
Ghysse, Nicolas.
Gillart, Jules. .
Gillet, Armand .
Gobier, Zéphir .
Godderis, Gustave
Goflfin, Eugène .
Grognard, Emile
Guillain, Emile .
Guyaux, Adelin.
Halleux, Désiré.
Havaux, Jules .
Hébrandt, Géry.
Hecq, Florent .
Hellinckx, Valéri
Henet, Mathieu .
Henneau, Hector
Hens, François .
Herremerre, Adolpl
Heuchon, Camille
Heysse, Victor .
Houzé, Théophile
Jacqmin, Emile.
Jacques, Jules .
Jadot, Léon . ,
Janssens, François
Javaux, Gustave.
Jenot, Louis - .
Job, Jean. . .
Jonniaux, Emile.
Jubino, Georges.
Kerckhof, Oscar
Lagneau, Jules .
Lahaye, Abel. .
Lallemand. Prosper
Laloux, Jules .
Landry, Camille,
liantier, Xavier.
Larminier, Joseph
Laverne, Albert.
Lebrun, Léon ,
Leclercq, Albert
Lefèvre, Oscar .
Legros, Léon. .
Pages.
. 348
. 347
. 347
. 346
. 347
. 348
346,349
. 348
. 345
. 347
. 348
. 346
. 345
. 347
. 348
. 347
. 346
. 348
. 346
. 347
. 348
. 345
. 346
. 348
. 346
. 345
. 347
. 346
348,349
. 345
. 347
. 348
. 346
347. 349
. 348
. 347
. 348
. 345
. 346
348,349
. 348
. 347
. 346
. 347
. 34.1
. 348
. 347
. 348
. 346
. 347
. 346
. 348
384
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
NOMS.
Pages.
Lejeune, Pirmin 345
Lemaire, Jean .
. 347
Lembourg, Paul.
. 347
Lenaers, Julien.
. 349
Lenoir, Léon . .
. 348
L'Heureux, Pierre
. 348
Lhoest, André .
. 348
Liénaux, Emile .
. 348
Lonchay, Léopold
. 347
Loomans, Jules.
346, 349
Lorimier, Désiré
. 346
Louis, Ernest. .
. 346
Luyckx, Joseph.
. 348
Malengreau, Victor
. 345
Marchai, Louis.
. 348
Marchand, Nicolas
. 348
Marchoul, Louis
. 347
Maréchal, Emile
. 347
Martinot, Nicolas .
. 348
Massart, Jean-Baptist
e
. 348
Mautsch, Alexandre
. ai6
Mayard, Camille .
. 348
Melaerts, Prosper
. 347
Michiels, Henri.
. 345
Mils, Eugène. .
. 346
Minon, Alfred .
. 347
Mois, Corneille .
. 348
Monrique, Jules.
. . 348
Monseu, Lucien.
. .345
Morciaux, Henri
. 348
Moreau, Charles
. 348
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS Pages.
Moreau, Pierre 347
Mosbeux, Nicolas .... 347
Nys, Edouard 346
Pahaut, Armand . . . . 348
Painsmay, Eugène. . . . 348
Pallemaerts, François. . . 347
Petit, Albert 347
Piérard, Emile 347
Piron, Constantin .... 348
Plisnier, Louis 346
Polet, Florent 347
Ponsard, Achille .... 346
Pourbaix, Jean-Baptiste . . 347
Préat, Emile 345
Quenon, Léandre .... 346
Quiriny, Jean 346
Raes, François 349
Ravez, Charles 348
Remy, Louis 348
Remy, Victor 348
Renard, Henri 348
Richard, Jean 347
Rigaux, Sylvain 346
Rimbeau, Jean-Baptiste . . 347
Romain, Jules 346
Rouwier, Daniel .... 346
Schmandt, François . . 347, 349
Scohy, Léon 345
Smets, Alfred . . . . 348, 349
Smets, Pierre 346
Spalart, Philibert .... 345
NOMS.
Pages.
Stiernet, Hubert. .
. . 348
Stock, Gustave . .
. . 347
Stordeur, Armand .
. 348, 349
Thiernagand, Arthur
. . 348
Thomas, Eugène .
. . 347
Thoumsin, Charles.
. . 347
Tossyn, Philippe .
. . 348
Toupy, Auguste. .
. . 348
Troyens, Victor. .
. . 347
Turbet, Melchior .
. . 347
Van CoppenoUe, Alfre
d . . 345
Vanderdonck, Joseph
. . . 346
Vander Schoot, Edoua
rd . . 345
Vandersmissen, Alphc
nse . 347
Van Impe, Georges.
. . . 348
Van Kerckhoven, Léo]
pold . 345
Van Kercove, Louis
. . . 348
Verbeenen, Jean .
. 347, 349
Verhelst, Charles .
. . . 348
Verlinden, Jules .
348
Vermeulen, François
. . . 347
Vroomen, François
. . 348
Warzée, Georges .
. . . 347
Werts, Jean-Baptiste
. . . 348
Wery, Oscar. . .
. . . 348
Wiket, Oscar . .
. . . 347
Willequet, Alfred .
. . . 347
Wilmart, Séraphin.
. . . 347
Wins, Léopold . .
. . . 345
Winckz, Félicien .
. . 348
Yernaux, Servais .
. . 346
II. Athénées et collèges.
Bastin, Paul . .
... 363
Gaupin, Camille. .
. 352
Moreau, Paul . . .
. 363
Baudy, Charles .
... 364
Gobin, Richard. .
. 353
M5ssly, Henri . . .
. 375
Bayet, Adrien .
... 352
Gorrissen, Gustave
. 364
Parmentier, Léon . .
. a52
Bosiers, Ernest.
. . 362, 375
Goyens, François
. 353
Sambrée, Florent . .
. 352
Brouwet, Emile.
... 352
Groutars, Charles .
364,375
Sansen, Désiré . . .
352, 353
Chevalier, Joseph
... 352
Henrotte, Joseph .
. 352
Sarolea, Ernest. . .
. 352
Colins, Alfred .
... 363
Herman, Gustave
. 363
Schuman, Léon. . .
. 352
Compeyn, Victor
... 352
Huysman, Octave
. 353
Sierens, Pierre . . .
. 353
Costermans, Paul
... 363
Jacques, Auguste .
. 364
Snyers, Emile . . .
. 353
Cremers, Eugène
... 353
Keelhoff, François.
352, 353
Sobry, Alphonse . .
a52, 353
Cruyt, Léon . .
... 353
Kenettenorf, Louis
. 362
Sorel, Eugène . . .
. 353
De Bersaques, Cha
ries . a52, 353
Laitat, Léon. .
. 363
Tilis, Léon ....
. 352
Deblon, Armand.
... 352
Lefèvre, Bernard
. 352
Tombeur François. .
. 353
De Frenne, Charles
5 ... 352
Lejeune, Arthur.
. 364
Van Damme, Joseph .
. a53
De Furnhjelm, Vie
tor. . . 352
Lejeune, Joseph.
. 362
Vanden Bogart . . .
. 353
De Geyter, George
3 ... 362
Leloux, Joseph .
. 363
Vanden Bossche, Raphaé
1 . 352
De Grave, Alphons
e . . . 353
Lemeunier, Richarc
1
363,375
Vanderschueren, Pierre
. 363
Delzaert, Prosper
... 353
Lenoir, Emile .
. 352
VandeWinckel, Léon.
. 362
De Meure, Charles
... 352
Lommens, Auguste
. 353
Van Lancker, Joseph .
. 364
De Moor, Albert
... 352
Louveau, Charles
. 352
Verdoodt, Alphonse .
. 353
De Neefs, Henri.
... 364
Marissael, Franz
. 364
Verheugen, Alfred. .
364,375
De Roover, Emile
. ... 364
Masquelier, Emile
, 352
Verhoogen, Jean . .
. 352
Dryen, Justinien
. ... 364
Mathieu, Henri .
. 363
Vinck, Henri. . . .
a52, 353
Dubois, Félix .
. ... 363
Mellaerts, Joseph
. 353
Violon, Emile . .
363,375
Dubois d'Enghien,
Léon . . 363
Michiels, Jean .
. 375
Waersegers, Charles .
. 375
Dussart, Charles
. ... 363
Michiels, Raymond
. 364
"Waerzegers, Edouard.
a52,353
Erkens, Jean. .
. ... 353
Millard, Ernest .
. 363, 375
Waucomont, Thomas.
. 352
Franck, Louis ,
. ... 362
Modard, François
. . 363
CHAPITRE QUARANTIEME.
1879.
ire SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ^
A. Province d'Anvers.
(Tous les renseignements ne nous étaient pas encore parvenus au moment de mettre
sous presse.)
B. Province de Bradant.
Série A. (Ecoles de garçons.)
Religion et morale. — 1° Quand pèche-t-on contre le troisième commandement de Dieu?
2° Ecrivez le quatrième commandement de l'Eglise. 3° Quand est-on obligé de se confesser ?
4° Quand devons-nous communier en vertu du cinquième commandement de l'Église?
5° Raconter la résurrection de Lazare. 6° Tirez une réflexion morale de ce récit.
Ecole évangélique. — Religion. — Racontez la parabole du semeur et donnez-en
l'explication.
Morale. — 1° Quel est le plus saint devoir envers le prochain? 2° Envers qui faut-il
l'exercer? 3° Quel exemple Jésus-Christ en donne- t-il?
Ecole Israélite. — Questions de religion. — \° Expliquer quelle était l'autorité des
prophètes. 2*^ Montrer leur influence religieuse et en donner des exemples.
Questions de morale. — 1° Montrer l'action morale des prophètes et en donner des
exemples. 2° Charité universelle des prophètes.
Orthographe. — Dictée : Partout où l'homme a porté ses pas, partout où il a rencontré
des sociétés organisées, il les a trouvées constituées sur les mêmes bases : le besoin de
s'entr'aider et d'échanger des services. Partout, les uns travaillent la terre, tandis que les
autres exercent des industries de toute espèce. Il y en a qui vendent et d'autres qui
achètent, puis d'autres qui font métier d'aller chercher ce qui est produit dans un lieu pour
le fournir à ceux qui ne l'ont pas. Partout il y a des lois pour assurer à l'homme le fruit de
son travail.
Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : La terre que nous habi-
tons tourne autour du soleil.
Rédaction! . — Ecrivez une lettre à un ami, dans laquelle vous lui faites connaître que
vous êtes entré dans la classe supérieure de votre écolo, et parlez-lui do l'utilité des diffé-
rentes branches qui vous y sont enseignées. (Dix lignes au moins.)
* Le dernier rapport triennal sur l'enseignement primaire s'arrête à l'année 1878. Tous
les renseignements inédits que nous publierons dans nos trois derniers chapiti'es nous ont
été communiqués par M. Germain, directeur générai de renseignement primaire.
386 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Calligraphie. — (Deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.) Depuis
l'époque de l'invasion des Gaules par les Romains jusqu'en 1830, nos aïeux n'ont
cessé d'affirmer l'ardent amour qu'ils avaient voué à l'indépendance de leur pays. Pour
elle, ils ont répandu leur sang, sacrifié leur fortune, offert leurs familles en holocauste.
1,2,3,4, 5, 6,7,8, 9,0.
Arithmétique. — 1° Expliquez comment vous divisez le nombre 23 1/3 par 18 3/7. 2° Un
capital placé à 4 1/2 p. c. par an, a produit en 3 années et 4 mois, un intérêt simple de
342 fr. 54 c. ; quel était ce capital? 3° Quatre personnes ont hérité une terre d'une conte-
nance de 5 hectares, 40 ares, qu'elles doivent se partager de la manière suivante : la part
de la seconde doit être égale aux 2/3 de celle de la première ; la part delà troisième, égale
à 1 1/4 de fois celle de la seconde, et la part de la quatrième, égale aux 6/7 de celle de la
troisième. Quelle sera l'étendue de l'héritage de chaque personne?
Système métrique. — 1° Un propriétaire possède une pièce de terre carrée mesurant
84 mètres de chaque côté. 11 veut échanger cette terre contre une autre, de forme rectan-
gulaire, quia 120 mètres de longueur; quelle devra être la largeur de cette pièce, pour
qu'elle ait la même superficie que la première ? 2° Un four à briques mesure en longueur
4™20 ; en largeur, 3'^80 et en hauteur 3™50 ; combien de briques contient-il, sachant que
chaque brique occupe un espace de 2 décimètres de longueur, 1 décimètre de largeur et
7 centimètres d'épaisseur?
Géographie. — 1° Faites par eau le voyage de Charleroi à Alost, en nommant les eaux
que vous traversez et les villes que vous rencontrez. 2° Dans quelles parties de la Belgique
extrait-on du sol a. la houille, h. le marbre, c. les ardoises?
Histoire. — 1° Quelles étaient les causes principales des troubles qui agitèrent les pro-
vinces belges au commencement du règne de Philippe II d'Espagne? 2° Qu'appelle-t-on le
Compromis des nobles ?
Concours spécial de langue flamande. — Thème : Les oiseaux rendent à l'homme de
très grands services : les poules et les canards lui fournissent des œufs ; leur chair est une
très agréable nourriture. Ils habitent la demeure de l'homme. D'autres oiseaux se tiennent
dans nos champs et dans nos vergers ; ils y font entendre leur chant et dévorent les insectes
qui pourraient ravager les plantes et les arbres.
Les enfants ne peuvent pas dénicher les oiseaux.
Analyse grammaticale. — De regen bevochtigt de aarde en verfrischt de planten.
Concours spécial de langue française. — Thème. — De aarde brengt planten voort. De
mensch heeft de planten noodig om te kunnen leven. De granen, de moeskruiden, de
fruiten dienen hem tôt voedsel ; de klaver, het gras, de rapen, de beeten voeden zijn vee ;
het vlas, de hennep en het katoen leveren hem kleedingstukken ; de boomen verschaffen
hem brandhout en planken tôt het maken van meubelen en het bouwen van huizen.
De bloemen versieren zijne tuinen.
Analyse grammaticale. — L'homme cultive la terre et l'embellit.
Série B. (Ecoles de filles.)
Orthographe. — Dictée : L'eau désaltère non seulement les hommes, mais encore les
campagnes arides ; et celui qui nous a donné ce corps fluide l'a distribué avec soin sur
la terre, comme les canaux d'un jardin. Les eaux tombent des hautes montagnes, où leurs
réservoirs sont placés ; elles s'assemblent en gros ruisseaux dans les vallées ; les rivières
serpentent dans les vastes campagnes, pour les mieux arroser ; elles vont enfin se précipiter
dans la mer, pour en faire le centre du commerce de toutes les nations.
Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : L'air que nous respi-
rons est indispensable à la vie.
Rédaction. — Une famille a été empoisonnée par l'usage de mets qui avaient séjourné
dans des vases en cuivre mal entretenus. Ecrivez ceci à une amie et parlez-lui des soins que
doit prendre une bonne ménagère des ustensiles de cuisine. (Dix lignes au moins.)
Calligraphie. — (Deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.) La ména-
gère a soin du logement. Elle le rend propre ; service immense pour la santé et l'àgré-
I
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 387
ment de ceux qui Thabitent. L'habitude de la propreté inspire le respect de soi-même.
Cette vertu du corps a pour analogue, dans l'esprit, la netteté des idées, et dans le carac-
tère, la franchise. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
Arithmétique. — 1° Qu'est-ce qu'une fraction? Qu'indique le dénominateur d'une frac-
tion ordinaire? Qu'indique le numérateur? 2'^ Un marchand a acheté 7 pièces de toile,
mesurant chacune 65 mètres, à 1 fr. 76 c. le mètre. Trouvez a. combien il a dû payer,
sachant qu'on lui a accordé un escompte de 2 p. c. ; 2° à quel prix il devra revendre le
mètre pour gagner en tout 1 19 fr. 22 c. ? 3° Pour faire un certain ouvrage en 25 jours, on
a besoin de 12 ouvriers qui travaillent 10 heures par jour; combien de temps faudrait-il à
15 ouvriers, travaillant 9 heures par jour, pour faire le même ouvrage?
Système métrique. 1° Combien de litres peut contenir un baquet de forme rectangulaire,
ayant 1™20 de longueur, 80 centimètres de largeur et 60 centimètres de profondeur?
2° On veut doubler un tapis de 3""'50 de long sur 2™45 de large, au moyen d'une étoffe qui
a une largeur de 70 centimètres. Combien en faut-il de mètres.
Géographie. — 1° Nommez les villes de la province de Liège et dites sur quelles
rivières elles sont situées. 2° Quelles sont les villes belges situées sur les chemins de fer
suivants : a. la ligne de Bruxelles à Ostende ; b. celle de Bruxelles vers Aix-la-Chapelle
(en Allemagne) ; c. la ligne de Bruxelles vers Paris (la France).
Histoire. — 1° Racontez en peu de mots ce qui arriva en Belgique pendant la domina-
tion française, de 1794 à 1814. 2° Comment cette domination cessa-t-elle ?
Concours spécial de langue française. — Thème : De vogels kunnen geen koren
zaaien ; de koe, het paard, de schaapjes kunnen geene spijzen voor zich gereed maken ; zij
bakken geen brood, zij weven geen linnen, zij maken geene kleeders ; gras en klaver eten
zij, en de zaadjes die zij vinden in de weide en op den akker ; maar zij weten niet wie hun
voedsel groeien doet : dat weet de mensch alleen, een mensch weet meer dan duizend
dieren.
Analyse grammaticale. — L'enfant studieux est la joie de ses parents.
Concours spécial de langue flamande. — Thème : La vache est le plus utile de nos
animaux domestiques; elle se tient à l'étable ou dans la prairie, et se nourrit d'herbe, de
trèfle, de carrottes, de navets. La vache nous donne du lait. Son lait est une excellente
nourriture ; il sert à faire du beurre et du fromage. Nous mangeons aussi la viande de la
vache. La viande de bœuf est très bonne et fort nourrissante. La peau de la vache sert à
faire du cuir.
Analyse grammaticale. — Het plantenrijk levert voedsel voor de dieren.
Série A. — Les divisions supérieures de toutes les écoles primaires dans
le ressort d'inspection principale de Bruxelles comptaient 1,229 élèves réu-
nissant les conditions voulues pour pouvoir concourir. 951 prirent part au
concours. La moyenne des points par concurrent fut de 62.82 sur 100.
410 concurrents obtinrent le certificat de capacité.
Série B. — Dans le ressort d'inspection principale de Louvain, sur
428 élèves (filles) admises à concourir, 337 prirent part au concours. La
moyenne des points par concurrente fut de 62.92. Il ftit délivré 145 certi-
ficats de capacité.
c. Province de la Flandre occidentale.
I. Religion et morale. — P De quoi se compose la salutation angélique? 2° Pourquoi
disons-nous que Marie est pleine de grâce? 3*^ Nommez : a. trois bonnes œuvres par
lesquelles nous puissions honorer la sainte Vierge ; b. trois bienfaits que nous pou-
vons attendre à Theure de la mort, par suite de son intervention ou de son secours.
388 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
4'^ Racontez le miracle opéré par Jésus à la demande de sa mère. — Quelle est la morale
de ce miracle ?
II. Langue maternelle. {Dictée avec questions à résoudre.) — De l'âge. Nous savons
déjà que la vie est une succession de changements commençant à la naissance et dont la
mort est le terme ; les âges sont les phases successives et les époques dont se compose
l'existence de l'homme. On peut diviser la durée de la vie en quatre périodes principales
qui sont l'enfance, la jeunesse, l'âge viril et la vieillesse ; on les a souvent comparées non
sans raison aux quatre saisons de l'année. Mais, en réalité, les âges ne se limitent pas d'une
façon aussi tranchée que cette diwision pourrait le faire croire; leur détermination n'a
rien d'absolu, et c'est sans transition bien appréciable que l'homme passe d'un âge à un
autre.
Questions : \° Donnez un synonyme des mots succession et époques. 2° Qu'entendez-
vous par phases successives ? 3° Justifiez l'orthographe du mot comparées. 4° Quel est le
participe passé des verbes pourrait, faire et croire ? 5° Exprimez en d'autres termes le
sens de la phrase : C'est sans transition bien appréciable que l'homme passe d'un âge à un
autre.
III. Rédaction. — Invitez votre oncle à la distribution solennelle des prix aux lauréats
du concours.
Vous avez obtenu un certificat. Joie de vos parents ; petite fête de famille ; projets pour
l'avenir.
IV. Arithmétique et système métrique. — 1" Divisez 5,364,200 par 2,600. Expliquez
l'opération que vous avez faite et démontrez sur quel principe général repose cette opéra-
tion. 2° Un propriétaire achète une ferme de 15 hectares 0627 au prix de 75 francs par are.
Les frais de vente s'élèvent à 12 p. c. A combien devra-t-il louer cette ferme pour obtenir
2 1/2 p. c. de son argent? 3° Une citerne a une longueur de 1™50, une largeur de 2^10 et
une profondeur de 2™95. On demande : a. combien d'hectolitres d'eau elle peut contenir ;
b. quel est le poids de l'eau qu'elle contient, en supposant que l'eau soit distillée et qu'elle
doive monter encore de 35 centimètres avant que la citerne soit entièrement remplie.
N. B. — Toutes les questions doivent être raisonnées.
V. Histoire. — Faites connaître brièvement la vie des deux Van Artevelde.
VI. Géographie. — Nommez : 1° Deux provinces de la Belgique arrosées par la Sambre.
2° Deux villes situées dans le Limbourg. 3° Deux contrées arrosées par le Rhin. 4° Deux
grandes mers de l'Europe. 5° Deux îles principales de l'Europe.
VII. Économie domestique. — Pour quels motifs le cultivateur doit-il bien nourrir ses
animaux ? Démontrez que la bonne nourriture donnée aux animaux exerce une influence
salutaire sur la production du sol.
VIII. Physique. — Faites la description du thermomètre et démontrez par un exemple
quels avantages cet instrument peut nous ofi'rir.
IX. Dessin à main levée. — Dessinez un boulier-compteur.
X. Langue accessoire. [Dictée et version.)
N.B. — Les lignes suivantes seront lues, puis dictées lentement aux élèves, qui les
traduiront ensuite (sans dictionnaire) dans leur langue maternelle r
Onwetendheid.
Er zijh lieden die nooit hun dorp verlaten hebben en voor welke de geheele wereld
besloten is binnen de weinige vierkante meters, waar zij zich.alle dagen bewegen. Voor
hen ligt geheel de geschiedenis der menschheid in het weinige dat men er hun van zegt.
Zij brengen hunnen tijd door met praten over het doen en laten van hunne geburen, en
hunne nieuwsgierigheid wordt gevoed met gewone voorvallen des levens. Zoo geraken zij
aan het graf zonder iets te weten van de wonderen door de geleerden ontdekt.
Wat ongeluk voor hen, nooit te hebben mogeA leeren !
XI. Épreuve supplémentaire en français , pour les élèves wallons, qui ne concourent pas
en flamand. — 1° Analysez grammaticalement les mots soulignés, dans la phrase suivante :
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 389
L'homme doit gouverner les animaux comme la raison le gouverne lui-même. 2° Ecrivez
la troisième personne du singulier du présent et de l'imparfait de l'indicatif des verbes :
7'ésoudre, rompre, tenir, traduire.
I. Religion et morale. — 1° Wie heeft de Engelsche Groetenis gemaakt? 2° Waarom
noemt gij onze Lieve Vrouw vol van gratie ? 3° Noem : a. drie godvruchtige werken, waar-
mede wij Maria kunnen vereeren ; b. drie weldaden die wij door hare hulp of bijstand in
het uiterste mogen verwachten. 4° Verhaal bet mirakel dat Jésus deed op bet verzoek van
zijne moeder. — Trek er eene zedeles uit.
IL Langue maternelle. {Dictée avec questions à résoudre.) — Over de keus van een
BEROEP. — De mensch leeft op aarde niet alleen voor zicb zelven ; hij moet hijdragen tôt
het algemeen welzijn, bij moet zijnen medemenschen dienst bewijzen, hij moet nuttig wezen.
Wie aan de samenlecing de diensten niet bewijst, welke zij het recht heeft van hem te
verwachten, die vervult zijne bestemming niet. Wie zijne begaafdbeden en bekvv^aambeden
aan andere zaken besteedt, dan die, waar bij voor opgewassen is, wie een ander beroep
omhelst dan datgene, waar hij van nature toe geroepen is, die vervult in de wereld zijne
roi niet alleen slecbt, maar verzuimt tevens eene andere, die hij volmaakt goed had kunnen
vervullen.
De keus van een beroep is dus eene zeer ernstige zaak in het leven.
Questions. — 1° Welke beteekenis heeft hier het woord beroep? 2° Wat wordt er ver-
staan door : hij moet bijdragen tôt het algemeen welzijn ? 3° Geef een synoniem van nuttig
en een van samenleving . 4° In welken naamval staan a. mensch, b. medemenschen ? en
waarom? 5° Schrijf het verleden deelwoord van elk der werkwoorden leven, bijdragen,
bewijzen. Leg uw antwoord uit.
III. Rédaction. — Noodig uwen oomuit, omde plechtige prijsdeelingaan de bekroonden
van den wedstrijd bij te wonen.
Gij hebt een certificaat gewonnen. Vreugd uwer ouders; feest voor vrienden en bloed-
verwanten ; voornemens voor de toekomst.
IV. Arithmétique et sî/stème métrique. — 1° Deel 5,364,200 door 2,600. Leg de bewer-
king uit en bewijs op welk algemeen grondbeginsel deze bewerking gesteund is. 2° Een
eigenaar koopt eene hofstede van 15 hectaren 0627 aan 75 frank de are : De kosten beloo-
pen tôt 12 t. h. van dezen verkoopprijs. Aan welken prijs zal de eigenaar deze hofstede
moeten verhuren om 2 1/2 t. h. van zijn geld te trekken? 3" Een waterput heeft eene lengte
van 2™ 10 en eene diepte van 2™95. Men vraagt : a. hoeveel hectoliters water de put inhou-
den kan ; b. welk het gewicht van het water is, dat hij wezentlijk bevat, in de veronder-
stelling dat het water gedistilleerd zij en het nog 35 centimeters klimmen moete, vooraleer
de put vol zij .
iV". B. — Al de vraagstukken moeten beredeneerd worden.
V. Histoire. — Maak in het kort de levensbeschrijving der twee Van Artevelden.
VI. Géographie. — Noem : 1° Twee provinciën van België, die door de Samber
bespoeld worden. 2° Twee steden uit de provincie Limburg. 3° Twee landstreken bespoeld
door den Rhijn. 4° Twee groote zeeën van Europa. 5° Twee voorname eilanden van
Europa.
VIL Économie domestique. — Om welke redenen moet de landbouwer zijne huisdieren
goed voedsel geven? Bewijs dat de dieren goed voeden een heilzamon invloed uitoefent op
de opbrengst van het land.
VIII. Physique. — Geef eene beschrijving van den thermometer en bewijs door een
voorbeeld welke voordeelen dit tuig ons opleveren kan.
IX. Dessin à main levée. — Teeken een telraam.
yi. Langue accessoire. {Dictée et version.) — Il faut songer a l'avenir. — La vieillesse
est accompagnée d'infirmités qui mettent l'homme dans l'incapacité de travailler; mais
elle n'est pas le temps du travail, c'est celui du repos, et nous devons nous y préparer.
Si nous avons été prévoyants, laborieux et économes dans la jeunesse, nous devons
T. m. 25
390 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
nous être acquis des moyens d'existence pour cette époque. Si des malheurs nous en
empêchent, la société nous offre aujourd'hui des ressources dans les caisses d'épargne, les
assurances et une foule d'autres institutions qu'il est utile de connaître..
XI. Épreuve supplémentaire en flmnand, pour les élèves flamands qui ne concourent
pas en français. — l*' Wettig de scliiijfwijze van het woord treedt in den volgenden zin :
Uit het huisgezin treedt de jongeling in het maatschappelijk leven. Welk is de algemeene
regel, die hier toegepast wordt ? 2<^ Wat verstaat gij eigenlijk door dé woorden : maat-
schappelijk leven.
Les divisions supérieures des écoles primaires de la Flandre occidentale
comptaient 1,268 élèves, réunissant les conditions voulues pour concourir.
1,169 prirent part au concours. La moyenne des points par concurrent fut
de 82.49 sur 170. 296 concurrents obtinrent le certificat de capacité.
D. Province de la Flandre orientale.
Les questions sont posées en français et en flamand .
I. Religion. — \° Pourquoi la Sainte-Église est-elle nommée catholique .et apostolique?
2° Qui fut le premier représentant de Jésus-Christ sur la terre ? 3° Comment fut-il prévenu
qu'il était destiné à devenir le chef de la Sainte-Eglise? 4° Quels sentiments les fidèles
doivent-ils tâcher de renouveler en eux à l'occasion de la fête de ce saint, à l'égard de son
successeur le pape de Rome ?
II. Calligraphie. — (Moyenne) : Vive la Belgique.
(Fin) : Mais rien ne vaut la patrie,
Rien ne vaut le sol natal ;
Elle s'étend toute fleurie
Entre deux fleuves de cristal.
Juin de roses nous la festonne,
L'oiseau qui la quitte en automne
Ne rêve qu'elle en ses chemins.
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
(Moyenne) : Aan mijne moeder.
(Fin) : Goede moeder, mij zoo teeder,
Deze bloemen zijn voor u ;
't Is vandaag uw feestdag weder,
0 wat vreugde voel ik nu !
'k Dacht van in den vroegen morgen :
'k Ga mijn moeder hulde doen
Voor haar goedheid, voor haar zorgen,
Door een dubblen liefdezoen.
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
III. Système métrique. — 1° Une salle d'école est longue de 16 mètres, large de 9 mètres
et haute de 4'"50. On demande combien d'enfants pourront être placés dans cette classe, si
chacun d'eux a besoin de 4™-'' 50. 2° Une route a une longueur de 30 kilomètres. Elle
doit être pavée sur une largeur de 3™o0. Combien de pavés devra-t-on acheter lorsqu'on
sait qu'il en faut 55 par mètre carré?
IV. Arithmétique. — 1" Un cultivateur a acheté une vache au prix de 325 francs. Pour
l'engraisser il dépense 1 fr. 20 c. par jour pendant 28 semaines. A quel prix devra-t-il
vendre cette vache pour gagner 75 francs ? 2° Une personne prête à son voisin une somme
d'argent moyennant un intérêt de 5 p. c. Après une année, son voisin lui rend 2,625 francs
pour capital et intérêts. Quelle somme avait-il prêtée?
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 391
V. Langue maternelle. — Dictée : Le repos. La fatigue causée par un travail soutenu
nous indique que les organes dont nous sommes doués réclament un repos sans lequel les
forces seraient vite épuisées. En faisant succéder la nuit au jour, le Créateur semble dire
à tous les êtres vivant sur la terre : Dormez en paix jusqu'à ce que la lumière ait reparu à
l'horizon. Le besoin de dormir pendant la nuit est impérieux chez l'homme. Une volonté
décidée, la crainte d'un péril, l'instinct de la conservation peuvent nous rendre capables
d'efforts extraordinaires et prolongés ; les soucis et les chagrins éloignent momentanément
le sommeil de nos paupières. Mais ce n'est jamais en vain que la nature est contrariée.
Bientôt on voit que l'abattement et l'épuisement se sont succédé et remplaceront une acti-
vité fébrile, toujours passagère.
Dictaat : De winter is bitter koud. Het vriest zoo hard dat de grond als versteend is.
Een witte sneeuwmantel spreidt zich over velden en wegen. Geen vogel vindt nog een
graantje dat hem spijst. Ziedaar, tegen den buitenmuur van dat klein huisje, ligt een
plekje grond bloot gevaagd ; eene uitgehongerde musch, die heden nog niets te eten vond,
heeft er een stuk brood bespeurd; zij vliegt er gretig naartoe en randt het dapper aan.
Vruchteloos heeft zij er den bek moede op gepikt ; het blijft aan den grond gekleefd, als
ware het met nagels vastgemaakt. Treurig vliegt zij henen. Kinderen, gij zoudt nu gemak-
kelijk die arme diertjes kunnen vangen, doch onthoudt u daarvan ; strooit hun liever eten
toe, dan zult gij verheugd zijn hongerigen gespijsd te hebben.
VI . Rédaction . — Pierre écrit à son ami pour lui annoncer que Castor, son chien fidèle,
a retiré de l'eau un enfant qui était en danger de se noyer : joie des parents... recon-
naissance envers le courageux animal...
A la date du 23 décembre 1882, l'Administration supérieure nous a fait
savoir qu'elle ne possédait pas de renseignements statistiques sur le résultat
du concours.
E. Province de Hainaut.
Par dérogation à l'article 1^^ de l'arrêté-règlement du 27 avril 1878, le
concours, qui avait été fixé au 30 juin 1879, fut ajourné. (Arrêté de la
députation permanente du 24 juin 1879.)
F. et G. Provinces de Liège et de Limbourg.
Le concours n'eut pas lieu.
H. Province de Luxembourg.
Les questions ne nous sont point parvenues.
Dans le ressort d'inspection principale d'Arlon, 2,237 élèves réunissaient
les conditions voulues pour pouvoir concourir. 344 prirent part au con-
cours. La moyenne des points par concurrent fut de 107.63 sur 180. Il fut
délivré 178 certificats de capacité.
/. Province de Namur.
Le concours n'eut pas lieu.
392
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2« SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN,
Établissements du degré inférieur : écoles moyennes.
I. Établissements concurrents.
NOMBRE
D'ÉLÈVES 1
NOMBRE
D'ÉLÈVES
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o
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NOMS
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ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
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3
NOMS
des
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
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GÉNÉRAL.
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Malines ....
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»
7
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Ath
5
»
»
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35
Marche ....
1
2
»
5
Audenarde (éc. priT.).
2
1
2
1
36
Mons
9
1
»
6
Beaumont. . . .
2
3
»
»
37
Neufchâteau . . .
2
»
7
Binche (éc. patrouD.) .
2
»
»
»
38
Nieuport ....
4
»
4
8
Boom
3
»
3
»
39
Pâturages. . . .
6
3
»
9
Braine-le-Comte. .
6
2
>'
»
40
Pecq (éc. comm.) .
5
»
»
10
Bruges
4
»
4
''
41
Péruwelz ....
9
3
»
11
Châtelet ....
7
3
»
»
42
Quiévrain (éc. comm.).
7
4
»
12
Courtrai (éc. palronn.).
4
1
4
1
43
Renaix
4
2
4
13
Co.uvin
7
2
»
»
44
Rochefort. . . .
3
1
»
14
Diest
2
4
2
4
45
Rœulx
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3
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15
Dinant
3
»
»
»
46
Saint-Ghislain . .
7
4
»
16
EUezelles (éccomm.).
3
1
»
»
47
Saint-Hubert. . .
2
1
»
17
Fleurus(id.) . . .
5
3
»
»
48
S'-J.-t.-Noode (comm.)
7
1
7
1
18
Fosses
5
5
»
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49
Saint-Trond . . .
4
1
4
1
19
Furnes
2
1
2
1
50
Schaerbeek(éc.comm.)
3
5
3
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Gosselies ....
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2
»
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51
Seraing (éccomm.).
4
2
»
21
Hal
3
1
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Soignies ....
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Hervé (éc. patronn.)
3
1
»
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53
Spa
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23
Houdeng-Aimeries .
7
1
»
»
54
Stavelot ....
4
7
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24
Huy
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2
»
»
55
Thuin
11
1
»
25
Ixelles (éc. comm.).
9
»
9
»
56
Tongres ....
8
1
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Jodoigne ....
9
2
1
1
57
Turnhout . . .
2
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2
27
Jumet (éccomm.) .
4
2
»
»
58
Verviers (éccomm.)
10
»
»
28
Liège (id.)
6
»
»
»
59
Virton
4
»
>'
29
Lierre
6
»
6
»
60
Visé
5
3
»
30
Limbourg. . . .
8
2
»
»
61
Waremme . . .
5
6
»
31
Lokeren (éc. priv.) .
2
»
2
»
62
Wavre
2
2
»
32
Louvain ....
A reporter. . .
1
»
1
»
63
Ypres
Totaux. . .
3
1
3
1
148
41
40
11
322
99
89
25
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 393
Il résulte de ce tableau que quarante-six écoles moyennes de l'État, douze
écoles moyennes communales, trois écoles moyennes patronnées et deux
écoles moyennes privées ont pris part au concours général; que dix-huit
écoles moyennes de l'État, trois écoles moyennes communales, une école
moyenne patronnée et deux écoles moyennes privées ont pris part au
concours spécial de langue flamande.
Les établissements officiels qui n'ont pas concouru, faute d'élèves dans la
première classe, sont : 1^ les écoles moyennes de l'État, à Aerschot,
à Gand, à Namur et à Philippeville; 2° l'école moyenne communale de
Bruxelles; 3^ les écoles moyennes patronnées d'Eecloo, de Ninove, de
Poperinghe et de Thielt.
II. Jurys.
A. Concours général : MM. Gharlier, professeur de mathématiques à
l'athénée royal de Namur; De Moor; Gilles; Lequarré; Seron et Waxweiler.
B. Concours spécial de langue flamande : MM. Hiel, Van Beers et Ver-
straeten.
III. Sujets de composition. — Lauréats. — Elèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points.
A. Concours général ^
1° Langue française [s,\x\ie\xves).
Composition. — Joseph sait que, s'il obtient le prix, son protecteur le mettra à même
d être utile à ses parents pauvres... Il lit à la dérobée la composition d'un camarade, son
concurrent le plus sérieux... Saisi de remords, il écrit à son maître et lui demande pardon.
Grammaire. — I. Quel est l'accord de l'adjectif attribut quand le sujet est nous, vous, on ?
II. Quand le verbe être s'accorde-t-il, non pas avec le sujet ce, mais avec l'attribut?
Donnez les exceptions.
III. Quelle différence de sens y a-t-il entre : Je crains qu'il ne vienne chez moi. Je crains
qu'il ne vienne pas chez moi. Peu s'en est fallu qu'il ne vînt chez moi. Peu s'en est fallu
qu'il ne vînt ^a5 chez moi.
2° Histoire de Belgique et géographie (quatre heures).
I. Énoncez les événements qui ont fait passer la Belgique successivement sous la domi-
nation des maisons de Bourgogne, d'Autriche, d'Espagne, d'Autriche, de France, de
Hollande.
II. Racontez le règne de Jean I®"", duc de Brabant.
III. Racontez le règne de Joseph II.
IV. Donnez la géographie de l'Italie. Tracez la carte de cette contrée.
V. Donnez la géographie générale du Pérou.
VI. Qu'est-ce que la Malaisie? Indiquez sur une carte la position des différentes lies qui
la composent.
3° Arithmétique, algèbre et géométrie (cinq heures).
I. Énoncez les principes fondamentaux de la divisibilité des nombres.
^ Le travail est désormais divisé en trois parties.
394
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
II. Exposez la théorie de la division des fractions ordinaires sur les exemples
5 et
III. Trois ouvriers ont fait un travail pour lequel ils ont reçu autant l'un que l'autre.
Le premier a travaillé 12 jours, le second 15 jours et le troisième 20 jours. La somme des
gains d'un jour est de 12 francs. On demande combien chacun a gagné par jour et ce que
le travail a coûté.
IV. Trouver un nombre de trois chiffres tel que le chiffre des unités soit égal à la somme
des deux autres chiffres et qu'en divisant le nombre par la somme de ses chiffres on trouve
22 pour quotient et 6 pour reste. En ajoutant 495 à ce nombre on obtient pour somme le
nombre renversé.
V. Enoncer et démontrer les propriétés de la figure que l'on obtient en abaissant du
sommet de l'angle droit d'un triangle rectangle une perpendiculaire sur l'hypoténuse.
VI. Décrire une circonférence qui passe par deux points donnés et qui touche une droite
donnée. Enoncer et démontrer le théorème sur lequel repose la solution.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
( Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
Se si •• ^ iM
Élèves nouveaux.
1" prix. Joseph Goutière, de Rœulx ....
2' id. Tobie Claes, de Malines
3' id. Emile Stache, de Bruxelles
4' id. Désiré Mathieu, de Méan
Florentin Malter, de Frasnes-lez-Couvin
Louis Joannès, de Liège
id. < Emile Galonné, de Roucourt ....
Jacques Cardol, de Verviers ....
Charles Polis, de Verviers
& id. Théodore De Malotau, de Liège . . .
Emile Tamboise, de Nismes
Aristide Capelle, de Liège .
Joseph Jamin, de Liège. .
1' id
Jules Bascourt, de Péruwelz. . . .
Léon Dehoul, de Saint-Josse-ten-Noode
Joseph Jaspar, de Verviers ....
8' id. Auguste Doignies, de Landelies. . . .
I Arthur "Westendorp, de Braine-le-Comte.
Joseph Renaud, de Horrues
f Ernest Bastin, de Daussoies
10° id. < Félicien Beaufort, de Polleur
\ Armand Gramme, de "Waremme. . . .
1" accessit. Eugène Chaidron, de Sugny
Joseph Lenoir, de Falisolles
id. '
Modeste Stuyvaert, de S'-Josse-ten-Noode
Oscar Denis, de Fleurus
3* id, ;
Adolphe Gaillez, de Maurage
Rœulx.
Malines.
Saint-Josse-ten-Noode.
Waremme.
Couvin.
Liège.
Péruwelz.
Verviers.
Id.
Fleurus.
Couvin.
Liège.
Id.
Péruwelz .
Saint-Josse-ten-Noode
Verviers.
Thuin.
Braine-le-Comte.
Couvin.
Jodoigne.
Verviers .
"Waremme.
Virton.
Fosses.
Saint-Josse-ten-Noode.
Fleurus.
Rœulx.
35.5
38
32.5
38
36 5
32.5
31
35.5
35.5
31.5
29.5
35.5
33
31
28.5
32
33
28.5
33.5
34
31
34
32.5
28.5
31
16
16
17.5
15
18
16.5
16.5
12
12.5
15
18
12.5
13.5
15
17.5
14
13.5
15.5
18.5
15.5
14.5
14
13.5
14.5
15
16
18
33.5
30.5
33.5
29
25.5
31
32.5
32.5
32
33
31.5
31
32.5
33
33
33
32
34
32
29
31
33.5
30.5
32
84 5
83.5
82
80
80
80
80
80
79.5
79
79
79
79
79
79
78.5
78
78
77.5
77.5
77.5
77
76 5
76.5
76
76
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
395
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
2^
II-:
POINTS OBTENUS.
<orA
-: o X
^8
o ".
Eh ><
4' prix.
id.
6° id.
id.
10' id.
11' id.
12« id.
13' id.
id.
16* id.
17* id.
Félix Remacle,de Frasnes-lez-Buissenal.
Oscar Fonsny, de Hodimont
René Desmedt, de Bruxelles
Céron Guyot, de Saint-Ghislain . . . .
Arthur Courthéoux, de Bouillon. . . .
■ Pierre Odekerken, de Maestricht . . .
Oscar Ravez, de Péruwelz
Edouard Cornélus, de Bruges . . . .
Jules Galonné, de Péruwelz
Albert Motte, de Quiévrain ....
Louis Soupart, de Gosselies
Victor Bartier, d'Ypres
Victor Devroede, de Marcq
Odon Leroy, de Hoves
Henri Thiriart, de Chènée
Alfred Gillet, de Longueville. ...
Arille Dubois, d'Écaussines-d'Enghien. .
Alfred Jacques, de Saint-Mard . . . .
Paul Leyder, de la Madeleine . . . .
Charles Renaud, de Paris
Arthur Warnier, de Fleur us
Alphonse Béguin, de Ramillies-Olfus . .
Jules Hancart, de Lodelinsart . . . .
Eugène Marcoux, de Rebecq-Rognon. .
Joseph Gillet, d'AUeur
Henri Van de Waeter, de Nieuport. . .
Célestin Nicolet, de Francorchamps . .
Jean-Baptiste Rassart, de Fleurus. . .
Ernest Dubois, de Grez-Doiceau . . . .
Auguste Joncker, de Dolhain-Limbourg.
Emile Paquet, de Rochefort
Constantin Dame, de Maries (France) . .
Emile Heister, de Merken
Ferdinand Delbrassine, de Chaumont . .
Léon Liot, de Bruxelles
Ernest Dujardin, de Limbourg . . .
Jean-Baptiste Cordier, d'Audregnies . .
Léonard Broens, de Turnhout . . . .
Joseph Douchamps, de "Wamilles .
Edmond Bosserez, de Ham-sur-Sambre .
Léon Gravez, de La Louvière . . . .
Joseph Heuse, de Nessonvaux . . . .
Antoine Lenoir, de Visé
Couvin.
Verviers.
Pecq.
Saint- Ghislain.
Couvin.
Liège.
Péruwelz.
Bruges.
Péruwelz
Quiévrain.
Rœulx.
Soignies.
Id.
Braine-le-Comte.
Gosselies.
Jodoigne.
Soignies.
Virton.
Id.
Braine-le-Comte.
Fleurus.
Jodoigne.
Jumet.
Soignies.
Limbourg.
Nieuport.
Stavelot.
Fleurus.
Jodoigne.
Limbourg.
Rochefort.
Saint-Ghislain.
Limbourg.
Soignies.
Id.
Limbourg.
Péruwelz.
Turnhout.
Rochefort.
Couvin.
Houdeng-Aimeries.
Limbourg.
Visé.
33
32.5
27.5
34.5
32.5
32
26
26.5
26
35
27.5
32
29.5
26.5
26
36
35
28.5
31
31.5
30
33
35
25.5
28
31.5
35
24
27
33.5
27
33
285
34
31
28
34
33
26
26.5
28.5
29
28
16.5
25.5
12
30.5
15.5
31.5
16
24
18
23.5
11
31
15.5
32.5
13.5
33.5
15
32.5
16
^.5
13.5
32
17
24
16
27.5
13.5
32.5
14.5
32
12.5
24
15
22.5
13
31
14
27.5
15.5
25
13
29
11
28
12.5
24.5
16
30.5
15
28.5
15
25
3.5
33
15.5
31.5
15
29
13.5
24
15 5
28.5
15
23
13.5
28.5
11.5
25
17
22.5
16.5
25.5
11
25
12.5
24.5
12.5
31
17
25.5
16
24.5
13
27
15.5
25
75
75
74.5
74.5
74
74
74
73.5
73.5
73.5
73
73
73
72.5
72.5
72.5
72.5
72.5
72.5
72
72
72
72
72
71.5
71.5
71.5
71
71
71
71
71
70.5
70.5
70.5
70
70
70
69.5
68.5
396
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
'S.-;
o 2 .. tj p
<î«--
Jules Dambot, de La Louvière . . . .
Adolphe Grandel, de La Hamaide . . .
Gustave Menart, de Pironchamps . .
18' id. / Henri Van Huffel, de Bruxelles . . . .
Oscar Caron, de Baudour
Georges Feldhaus, de St-Josse-ten-Noode.
Henri Bay, de Thuin
Arthur Van Hove, de Dottignies. . . .
Victor Dache, d'Engis
Octave Falleur, de Jumet
Charles Gilleman, de Pecq
Auguste Dessy, de Genval
Gustave Mahy, de Châtelineau . . . .
Paul Lalieu, de Gilly
Désiré Rousseaux, d'Olloy
id. < Hector Delcroix, de Steinkerke . . . .
Jean Peeters, d'Anvers
Jean-Baptiste Dumoulin, de Bousval . .
Vétérans.
19* id.
Désiré Halleux, de Charneux ....
Louis Plisnier, de Rœulx
Léonard Baltus, d'Eupen
Arthur Cappe, de Péruwelz
Alfred Despréchins, de Nelle-sur-Haine .
Gustave Blondeau, de Rœulx ....
Léon Calonne, de Paris
Léon Geeroms, d'Alost
Sylvain Rigaux, de Fleurus ....
Ignace Stordeur, d'Alost
Edmond Berck, d'Anthisnes ....
Albert Duculot, de Vitrival
^^^^' \ Léon Fabry, de Habay-la-Neuve . . .
Pierre Moreau, de Lens-Saint-Servais .
Léandre Quenon, de Hornu
Joseph Bolinne, de Fallaix
Alfred Minon, de Fleurus
Adhémar Cousin, de Baudour ....
Jean-Baptiste Delange, de Schaerbeek .
Jules Havaux, d'Hennuyères ....
Joseph Flamme, de Blaton. ....
Léon Lebrun, de Montigny-sur-Sambre.
Abel Lahaye, de Beauraing ....
Alexandre Gabriel, de Châtelet . . .
Ath.
Id.
Châtelet.
Jodoigne.
Saint-Ghislain.
Saint-Josse-ten-Noode.
Thuin.
Bruges.
Huy.
Jumet.
Pecq.
Soignies.
Thuin.
Châtelet.
Couvin.
Soignies.
Id.
Wavre.
Visé.
Rœulx.
Limbourg.
Péruwelz.
Rœulx.
Id.
Péruwelz.
Alost.
Fleurus.
Jodoigne.
Seraing.
Rochefort.
"Waremme.
Saint-Ghislain.
"Waremme.
P'ieurus.
Saint-Ghislain.
Schaerbeek.
Braine-le-Comte.
Péruwelz.
Châtelet.
Seraing.
Châtelet.
33.5
26
27
36.5
30.5
23.5
27.5
23
34
31.5
27.5
28.5
29
29
29.5
27.5
29
30.5
36.5
35
33.5
36.5
35.5
35
37.5
40.5
31.5
34
31
32.5
32.5
33.5
29.5
32
30
25.5
30
34.5
26
16.5
9.5
14
13.5
15.5
11.5
15.5
12.5
15
16
16
15
15.5
16
14
15
18
17.5
18.5
15.5
17.5
17
15
18.5
17
15.5
16.5
15
15
14
17
14
15.5
11.5
16
15.5
14
16.5
16
15.5
23.5
33
24.5
22
23.5
31
25
33
18
23.5
25
23
22.5
23
22
23.5
24
21.5
33.5
33.5
33.5
33.5
32.5
33
31.5
24.5
33.5
32
34
33.5
33
32.5
32.5
32.5
32.5
31
33
34
33.5
25.5
33.5
33.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
397
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
^11
2
•ii o
SbS
■^ '-in
•-5 s
Prix.
Marche.
Renaix.
Thuin.
Stavelot.
Beaumont.
Châtelet.
Maeseyck.
Presses.
Stavelot.
Beaumont.
Limbourg.
Braine-le-Comte.
Couvin.
Visé.
"Waremme.
Maeseyck.
Fleurus.
Waremme.
35
15.5
29
17
36.5
13.5
25.5
16.5
31.5
17.5
25
15.5
33.5
17
29.5
10
28
13
31
17
29
11.5
26
14
30.5
17
31.5
16
29
13 5
32
14.5
23.5
14
26
12
24.5
25
^.5
24.5
33
23
33.5
32
24.5
31.5
31.5
24
24
29
24
32 5
32
Léon Druart, de Marche
Alfred Van Coppenolle, de Renaix . . .
Léon Deleau, de Lobbes
Firmin Lejeune, de La Gleize
Zéphir Gobier, de Leugnies
Léopold Clercx, de Châtelet
Gauthier Aerts, de Maeseyck
Adelin Guyaux, de Roux
Léon Crismer, de Stavelot
Victor Bernard, de Rance
Adolphe Corman, de Limbourg ....
Orner Delcourt, de Baelen .....
Zéphir Bastin, d'Enghien
Jean Richard, de Daelhem
Joseph Larminier, de Bergilers ....
Pierre Smets, de Maeseyck
Jules Gillart, de Fleurus
Louis Marchoul, de HoUogne
ÉLÈVES NON LAURÉATS ^ QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS
Élèves nouveaux.
Arthur MiUard
Pascal Lepape
Jean Van Cutsem
Hubert Ludwig
Arthur Vereecken
Arthur Delsart
Jean-Bapt. Vilain
Aimé De Walsche
Edouard Claux
Sylvain Pera
Victor Vanderstroden
Ferdinand Denucé
Louis Dehoux
Gustave Renard
Eugène Engelmann
Jean-Bapl. Vandenbrande
Désiré Ramelot
Louis Fayen .
Jules Boereboom
Emile Van Hagendoren
Gustave Oortmeyer
Emile De Brabander
Paul Croix
Bruges.
Liège.
Alost.
Lokeren.
Malines.
Quiévrain.
Saint-Ghislain.
Anvers.
Thuin.
Andenne.
Ath.
Soignies.
Thuin.
Braine-le-Comte.
Huy.
Malines.
Seraing.
Verviers.
Bruges.
Hervé.
Ixelles.
Lokeren.
Rœulx.
23.5
11.5
31.5
30
12.5
24
31
11.5
23.5
22 5
18.5
25
295
13.5
23
31.5
16
18.5
31
13
22
30.5
12
23
27
15
23.5
31.5
9
24
33.5
11
20
28.5
15
21
33
14.5
17
26.5
12.5
25
31
15
18
25
6.5
32.5
25.5
14
24 5
31.5
6
26.5
25
13.5
25
33
7
23.5
22,5
13.5
27.5
22
16.5
25
27
13
23.5
75
75
75
74.5
73.5
73.5
73.5
73
73
72.5
72
71.5
71.5
71.5
71.5
70.5
70
70
66.5
66.5
65.5
65.5
64.5
64.5
64.5
64.5
64
64
64
64
64
63.5
63.5
63.5
63.5
63.5
i 59 de ces élèves auraient eu droit : les 9 premiers à un accessit, et les autres à une mention honorable,
si les récompen.ses n'étaient limitées à 10 prix et 20 nominations.
398
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
Alphonse Vincke ....
Justin Hanotier . ...
Sylvain Demarteau . . .
Arthur Cornet
Alfred Richoux ....
Charles Moens
Léon Sagehomme ....
Philémon Velghe ... .
Georges Poutte
Edmond Van Campenhoudt
Alfred Strauwen ....
Joseph Goffin
Henri Vanderdonck . . .
Emile Vonèche. . . . .
Jules Lekeu
Joseph Triplot
Alfred Lovinfosse. . . .
Hubert Stollenwerck . . .
Servais Delbouille. . . .
Edmond Féron
Victor Pouplier ....
Arthur Heuse
Louis Thiry
François Bovy
Arsène Roulin
Hector Vrancken ....
Paul Massart
Napoléon Louis ....
Ulisse Hanotiaux ....
Pierre Roger . . . ' , .
Emile Colinet
Emile Vandervliet. . . .
Honoré Audeval . . . .
Désiré Pauwels ....
Félix Corbisier
Laurent Petit
Joseph André
Oscar Delhoye
Albert Dufour
Auguste Timmermans . .
Jules Mercier
Jean-Baptiste Bertholet. .
Désiré Gilbert
Charles Massez. . ...
Saint-Josse-ten-Noode.
Soignies.
Spa.
"Waremme.
Beaumont.
Dinant.
Limbourg.
Renaix.
Saint-Ghislain
Soignies.
Waremme.
Andenne.
Maeseyck.
Saint- Hubert.
Stavelot.
Fleurus.
Liège.
Limbourg.
Visé.
Châtelet.
Houdeng-Airaeries.
Limbourg.
Seraing.
Soignies.
Id.
Jodoigne .
Neufchâteau.
Soignies.
Beaumont.
Fosses.
Gosselies.
Malines.
Péruwelz.
Boom.
Soignies.
Verviers.
Rœulx.
Péruwelz.
Saint-Ghislain.
Malines.
Beaumont.
Spa.
Ath.
Renaix.
2L5
25
29.5
26.5
23.5
26.5
30
28
32
23.5
30.5
27
28.5
28.5
21
25.5
29.5
30
23.5
24
23
32.5
18 5
24
25
32
23
22
25.5
25.5
21 5
27
29.5
27.5
23.5
29.5
19.5
31
25.5
30.5
25.5
25.5
24.5
20.5
11
14.5
9.5
10.5
15.5
12
10.5
11.5
8
12.5
15
11
11
10.5
11
12
13. 5
8
15
15.5
13.5
7.5
10.5
13.5
14
5.5
8.5
14.5
10.5
10.5
15
9.5
7
8.5
14.5
14,5
15.5
6
11.5
5
10.5
2.5
10.5
16
31
24
24.5
26.5
24
24.5
22.5
23.5
23
27
17.5
24.5
23
23.5
30.5
24.5
19
24
23.5
22
25
21.5
32.5
24
22.5
23.5
29.5
24.5
24.5
24.5
24
24
24
24
22
16
24.5
22.5
22.5
24
23
30,5
23.5
22
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
399
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.
POINTS OBTENUS.
'^ O X
35 6CG
il g
^2
Armand Fleury . .
Ernest Lambert . .
Gaspard Magnette .
Arthur Rodrigues. .
Antoine Van Hove .
René Jansens . . .
Emile Lannoy . . .
Benoni Marin . .
Oscar Cauderlier . .
, Joseph De Nayer . .
Henri Christiaens.
Georges Claisse .
Gustave Colomb .
Hector Delattre. .
Léon Gaudy. . .
François Jacquemin
Victor Stiénon . .
Emile Courtin . .
Joseph Dethier. .
Louis Demarteau .
Frédéric Colle . .
Firmin Lambeau .
Désiré Masson. .
Jules Turlot. . .
Alfred Conrardy .
Henri Lepage . .
Ruidant ....
Oscar Simon . .
Georges Scailquin .
Emile Dandois. .
Henri Dervier . .
Léon Henseval. .
Alexis Tiberghien.
Aloïs Huberland .
Camille Bourgeois
Antoine Defossez .
Cyrille Florent. .
Henri Piron. .
Hector Pilot , .
Jules Delhaye . .
Albert Plugers. .
Jacques Swinnens.
Camille Evrard. .
Antoine Meunier .
Seraing.
Rœulx.
Virton.
Rochefort.
Mali ne s.
Ixelles.
Gosselies.
Braine-le-Comte.
Thuin.
Hal.
Tongres.
Neufchàteau.
Rœulx.
Quiévrain.
Houdeng- Aimeries .
Seraing.
Rœulx.
Gosselies.
Stavelot.
Jodoigne.
Spa.
Wavre,
Huy.
Soignies.
Huy.
Id.
Fosses.
Péruwelz.
Quiévrain.
Gosselies.
Rœulx.
Châtelet.
Schaerbeek.
Quiévrain.
Gosselies .
Spa.
Pecq.
Stavelot.
Quiévrain.
Mons.
Saint-Trond.
Ixelles.
Renaix.
Thuin.
25
20.5
15.5
265
20.5
31.5
25.5
24.5
21.5
20.5
23.5
20.5
24
19.5
20
23.5
18.5
21
20.5
31
23.5
22.5
19.5
24
23.5
21.5
22
26.5
21.5
20.5
21
22.5
25
25
20
28.5
17.5
21.5
24.5
18.5
15.5
14
17
20.5
0
14.5
13
13
10.5
11.5
13.5
14
9.5
12
10
15.5
12.5
0
15
15
7.5
11
9.5
12.5
13 5
16
14.5
10
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6
12.5
12
11.5
11
13.5
14
11
6.5
11.5
12
9
11.5
15
6
12
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33
23
29.5
25.5
28.5
13
21.5
21.5
22
22.5
23.5
24
22.5
21.5
24
33
23
20
2^
14
23
21
23
16
17.5
24
25
23
21
21
16
15
22.5
19.5
24.5
20
20
23
22.5
33
23.5
22.5
58
58
58
58
58
57.5
57.5
57.5
57
57
56.5
56.5
56.5
56.5
56.5
56.5
56.5
56
56
56
56
56
56
56
55.5
55.5
55.5
55.5
55
54.5
54.5
54.5
54.5
54
53.5
53.5
53. f
53.5
53.5
53
53
53
52.5
52.5
400
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
§.l'^
«5 rt ci ■>- -o îS
<; a>-
H s
Théodore Vermeylen. . . .
Auguste Veyssière . . . .
Léandre Desonay
Joseph Poulet
Victor Van Lint
Maurice Dewael
Hippolyte Lamarche. . . .
Michel Van Rymenam . . .
Joseph Cornelis
Camille Garit
Aquila Houzeaux
Léon Thiriaux
Désiré Verleye
Adolphe Delfosse
Camille Gellinck
Hector Gesquière
Maurice Lesieux
Firmin Pantiers
Vétérans.
Armand Tixhon
Séraphin "Wilmart ....
Léon Dussart
Eugène Éloir
Georges Bernard
Désiré Compère
Joseph Vanderdonck ....
Arthur Henry
Florent Polet
Joseph Dewez
Joseph Dehon
Auguste Georges
Léopold Lonchay
Georges Boucher
Alphonse Van Damme . . .
Charles Croes
Aimé Dieu
Jules Houssiau
Alfred Willequet
Hippolyte Crunelle ....
Alfred Meunier
Auguste Descamps ....
Léopold Gaguin
Victor Gillet
Henri Bodeux ......
Audenarde.
Jodoigne.
Mons.
Louvain.
Pecq.
Huy.
Malines.
Alost.
Binche.
Saint-Ghislain.
Thuin.
Nieuport.
Mons.
Courtrai.
Furnes.
Id.
y près.
Stavelot.
Beaumont.
Saint-Ghislain.
Quiévrain.
Stavelot.
Fosses.
Maeseyck.
Fosses.
Stavelot.
Jumet.
Pâturages.
Stavelot.
Marche.
Schaerbeek.
Audenarde.
Anvers.
Pâturages.
Hal.
Renaix.
Quiévrain.
Saint-Ghislain.
Pâturages.
Fosses.
Couvin.
Stavelot.
19.5
12.5
32
0
21.5
8
27
9
21.5
13
23
10.5
25
7.5
22
6
18
12
20.5
12.5
27.5
11
23
11
25.5
7.5
17.5
9
18
13.5
13.5
11.5
17.5
10
25
2
21
17
28
17
28.5
16.5
29.5
15
25
12
27.5
15.5
32
14
34
9.5
21
13
23
12
29
14.5
32.5
16
27
15
31
15.5
30.5
13
26.5
13.5
26
15 5
27
12.5
23
17
29.5
13
27
14.5
30.5
14.5
28.5
14.5
26.5
17.5
28
16
20.5
20.5
22.5
15.5
17
17.5
18.5
23
20.5
17.5
12
16.5
17.5
23.5
18.5
25
22.5
23
31.5
24.5
23.5
24
31
25
22
24
33.5
32
23
18
24.5
19.5
22.5
25.5
23.5
25
24.5
21.5
22.5
18.5
20.5
19.5
19
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
401
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
Il§
BS
m
r- -0) es
-38
Emile Descamps .
Eugène François .
Armand Bertholet .
Edmond Hanton .
Louis Marchai .
Hubert Scliepers .
Xavier Lantier. .
Paul Lembourg .
Victor Cerckel.
Jules Van Tieghem
Edouard Kop . .
Joseph Piot. . .
Jules Van Gaver .
Hubert Bonhomme
Eugène Steygers .
Oscar Lefèvre . .
Quiévrain.
Saint-Hubert.
Spa.
EUezelles.
Wavre.
Huy.
Mons.
Quiévrain.
Diest.
Courtrai.
Schaerbeek.
Id.
Fumes.
Visé.
Diest.
Jumet.
26
26.5
24.5
25.5
21.5
26
18.5
22
24
285
24
16
17
29.5
20.5
21.5
14
11
11.5
12.5
14.5
14
15.5
15.5
11
10
9
10.5
8.5
15
8.5
5
22.5
25
24.5
22
24
20
24.5
20.5
22.5
19
24
30
28.5
8
23
24.5
62.5
62.5
60.5
60
58.5
58
57.5
57.5
57
56.5
54
52.5
52
51
B. Concours spécial de langue flamande (quatre heures).
Briefaan Peter oom. — Ik heb wel geleerd... Hoe gaarne zou ik van u eene vader-
landsche geschiedenis bekomen.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Prix.
1" accessit.
Élèves nouveaux.
Albert Melius, d'Anvers
Florent Nauwelaerts, de Lierre .
Firmin Van Dyck, de Duffel . .
2* id. Léonard Broens, de Turnhout
1" ment. hon. Théodore Pologne, de Halmaet .
2* id. Tobie Claes, de Malines •. . .
Vétérans.
Léon Geerooras, d'Alost
Alfred Smets, de Diest
Prix,
Anvers.
Id.
Boom.
Turnhout.
Saint-Trond.
Malines.
Alost.
Diest.
ÉLÈVES NON LAURÉATS AYANT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS
Élèves nouveaux. Désiré Jacquart Nieuport.
Désiré Pauwels Boom.
Henri Vanderdonck Maeseyck.
Joseph Cornelis Alost.
Théodore Vermeylen Audenarde.
Vétéran. Charles Croes Anvers.
70
63
402 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Établissements du degré supérieur : athénées et collèges.
I. Classes désignées pour le concours. — Jurys.
Les classes désignées pour concourir furent la 2^ latine et la i^^ profes-
sionnelle.
Le thème latin, la version latine et la version grecque furent jugés par
MM. Dumont, Gilles et Roersch.
La composition française fut appréciée, pour la 2^ latine et pour la l^'^ pro-
fessionnelle, par MM. Gravrand, Stecher et Van Bemmel.
Le thème flamand, allemand ou anglais, pour la 2^ latine et pour la l'^® pro-
fessionnelle, fut apprécié par MM. Fuerison, James et Scheler.
Les réponses aux questions d'histoire, de géographie et d'astronomie furent
jugées par MM. James, Juste et Scheler.
Le concours spécial de flamand, dans les deux classes, a été apprécié par
MM. Fuerison, Rooses et Van Lée, homme de lettres, chef de bureau au
Ministère de l'instruction publique.
Les concours en mathématiques, en sciences naturelles et en sciences com-
merciales, pour la 1^6 professionnelle, ainsi que les mathématiques et la phy-
sique, pour la 2e latine, furent jugés par MM. Dauge, Trasenster, Vinçotte et
Mister, professeur à l'école du génie civil, à Gand.
IL Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points. — Reproduction de travaux
. couronnés. — Tableaux des moyennes des points obtenus par les
établissements concurrents.
A. SECONDE LATINE.
1° Concours général.
Composition française (six heures), — Pépin le Bref. Les leudes avaient plaisanté
Pépin sur sa petite taille. Un jour de fête, après un vain appel à leur courage, il sélance
dans Tarène et tue un lion furieux qui venait de terrasser un taureau.
Version latine. — Mort d'Hercule.
Aggeritur omnis sylva, et alternae trabes
In astra tollunt Herculi angustum rogum
Raptura flammis pinus, et robur tenax,
Et brevior ilex. Silva contexit pyram
Populea, silva, frontis herculeœ decus.
At ille, ut ingens nemore sub nasamonis
-^ger reclini pectore immugit leo,
Fertur. Quis illum credat ad flammas rapi?
Vultus petentis astra, non ignés, erat.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 403
Ut pressit Œten, ac suis oculis rogum
Liistravit omnem, fregit impositus trabes,
Arcumque poscit : Accipe bsec, inqiiit, Sate
Pœante, dona ; munus Alcidse cape.
Has Hydra sensit ; his jacent Stymphalides,
Et quidquid aliud eminus vici maliim.
Virtiite felix juvenis, has nunquam irritas
Mittes in hostem. Sive de média voles
Aiiferre volucres nube, descendent aves,
Et certa preedse tela de cœlo fluent.
Nec fallet iinquam dexteram hic arcus tuam .
Librare telum dedicit et certam dare
Fugam sagittis. Ipsa non fallunt iter
Emissa nervo tela. Tu tantum, precor,
Accommoda ignés et facern extremam mihi.
Hic nodus, inquit, nulla quem capiet manus,
Mecum per ignem flagret. Hoc telum Herculem
Tantum sequatur. Hoc quoque acciperes, ait,
Si ferre posses. Adjuvet domini rogum.
Tum rigida secum spolia nemœi mali
Arsura poscit. Latuit in spolio rogus.
Ingemuit omnis turba, nec lac ry mas dolor
Cuiquam remisit. Mater in luctum furens
Superosque et ipsum vocibus pulsans Jovem
Impie vit omnem voce feminea locum.
Déforme lethum, mater, herculeum facis ;
Compesce lacrymas, inquit : introrsus dolor
Femineus abeat, Juno cur loetum diem
Teflente ducat...
Version grecque. — l'instruction rend modeste.
01 (J.EV ouv YSwpYol TÔJv oTa)(^utov fjSiov opôiffi TGÙ; xexXifxsvou; xal '£uovTa(; ett:! yTJi;, xoùç
o'uTTO xo'jcpoxYjToç aIpo[ji,£vou(; àvw xevoùç rjyouvxai xal àXa^ova;* ouxo) §è xal xwv cpiXoao'f'S'tv
pouXo[j.£va)v vécov ol [xàXiaxa xevol xal [3dtpoi; oùx l'-^ovxe;; ôpàaoç ejoxxji xal O'X'^'f^^ ^^'^
pdSta|jLa, xal TcpoçtoTiov uirepo'ltaç xal dXiyiopiai; {Jieaxov àcpeiôouaTjç à7ràvxo)V àpyojjLSvoi os
7cXT)pou(;6ai xal auXXsyetv xapTiov àixo xwv Xoywv, xo aoêapôv xal cpXoiôiSeç àTTOx^ôevxat. Kal
xaGaTiep àyysiwv uypôv Ô£yo[j.£vwv 6 X£vô(; àrjp £xOXt6d{j.£vo(; U7r£^£tatv, ouxtoc; àvOpcoTTOi;
TuXrjpouixEvotç xcov àX-rjOivcov àyaOôJv IvoiStoaiv 6 xucpoç, xal yîvsxai xo olT){jLa (ji.aXaxt6x£pov,
xal 7raud(ji.£Voi xou ôtà Trtoywva xal xpt'Scova 'f pov£'tv [J-sya, xtjv aaxTiaiv ItiI xtjv ^u/^^iv (ji£xa-
cp^pouat, xal xà> 8-nxxiX(|» xal Ticxpcp ypoJvxat Tcpô; èauxoùi; [j.àXtaxa, x6T(; ô'àXXoii; TrpjjtdxEpov
evxuy^àvouai xô oï cptXoao'f îa(; ovo(xa xal xtjv xou <ptXoao<P£'tv odçav ouy_ àpica^ouaiv auxol<;,
(bç Ttpo'xepov, oùoè 7rpo<;ypà<pouaiv, àXXà xal 7tpoaayopsuG£l(; ucp' èxEpou xauxrj x^ TrpoçTjyopt'cjc,
<ppàa£i£v Sv EucpuT)? v£0<;, toax' eItieTv [ji.£t§ia(jac, xal ÙTiOTrX-rjjOElc; EpuOiiîJiaxoi;'
Oux'.i; xoi Oeo'i; eIjxi* x^ (jl' àOavàxoiatv l'iaxEiç;
(Plutarque : De profectibus in virtute. X, in fine.)
iV. B. — Les élèves ont eu six heures pour traduire les deux versions.
Thème sans dictionnaire (six heures). — Après l'expulsion des Tarquins, l'an 245 de la
fondation de Rome, on ne pressentait nullement les luttes entre les patriciens et les plé-
béiens qui allaient bouleverser la cité. Les patriciens usèrent d'abord de leurs droits avec
la plus grande modération et firent même de leur plein gré plusieurs concessions impor-
tantes. La plèbe se contentait de cette liberté facile dont on jouit parla tolérance d'un parti
404 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
puissant. L'aristocratie qui venait de conquérir pour elle la liberté la plus entière, n'osait
encore en faire l'usage pour lequel elle l'avait obtenue : elle attendait, craignant d'ébranler
par une imprudente précipitation, un ordre de choses encore mal affermi, elle s'efforçait
de cacher à la plèbe, le plus longtemps possible, que la révolution dans laquelle on l'avait
entraînée, avait été faite à son détriment. Pendant dix ans elle garda le masque, à cause
de la crainte que lui inspirait Tarquin ; l'exilé tournait sans cesse autour de Rome, sans
avoir perdu l'espoir d'y rentrer, et il aurait réussi à se faire un parti parmi les plébéiens, si
le joug du sénat se fût appesanti sur eux de manière à leur faire regretter la royauté.
Plusieurs conjurations furent tentées à Rome pour favoriser le retour des Tarquins, mais
toutes échouèrent, et il est à remarquer qu'aucune d'elles ne fut faite par des plébéiens,
bien que la dernière dont il soit fait mention paraisse avoir été inspirée aux Tarquins à
cause des cruels traitements que l'on faisait endurer aux débiteurs.
Mathématiques. — Algèbre. I. Résoudre l'équation {a — 2b) x^ — hx — 1=0. Discuter
les racines dans l'hypothèse de a=2b.
II. Un marchand achète des marchandises pour une certaine somme et il donne en outre
4 p. c. de cette somme pour frais de transport. Il revend ces marchandises pour 316 fr. 16 c.
et il gagne sur son marché autant pour cent que le quart de ce qu'il a payé en tout. Quel
est le prix d'achat ?
Géométrie. — I. Démontrer que les circonférences des cercles sont entre elles comme
les rayons et leurs surfaces comme les carrés des rayons.
II. On coupe un prisme triangulaire par un plan incliné à la base^ démontrer que le
tronc est égal à la somme de trois pyramides ayant pour base commune celle du prisme et
dont les sommets sont ceux de la section.
III. Etant donnés une pyramide triangulaire et un point sur chacun des côtés de la base,
mener par le sommet et par chacun des points donnés un plan, de manière que les trois
plans partagent la pyramide en trois parties équivalentes.
Physique. — Enoncer le principe d'Archimèdè et décrire l'expérience par laquelle on
démontre ce principe. Faire voir comment on peut, à l'aide de ce principe, trouver le
volume d'un corps solide non soluble dans l'eau.
Histoire et géographie. — I. Esquissez les faits principaux de la guerre de Trente ans ;
indiquez-en les causes, le prétexte et les suites.
II. Comment se sont fondés les Etats-Unis d'Amérique? Donnez rapidement les causes du
soulèvement de ces colonies anglaises contre leur métropole.
III. Donnez la géographie : 1° de l'Egypte; 2° de la Polynésie et tracez les deux cartes.
Thème flamandy allemand, anglais. — (A l'exclusion de la langue maternelle de
l'élève.) — Un voyageur a dit : Il y a trois manières de parcourir une ville. La première,
en visitant les monuments par ordre chronologique ; la seconde, en parcourant les quar-
tiers les uns après les autres ; la troisième, en allant droit devant soi et en marchant au
hasard. C'est ordinairement ce dernier mode que je préfère, car ainsi tout m'est imprévu
et me frappe davantage. Comme en général des études préparatoires sur le pays que je
visite m'ont mis à même de le parcourir sans guide et sans plan, une description que j'ai
lue n'ôte rien de leur grandeur ou de leur étrangeté aux monuments que je rencontre tout
à coup. Dès qu'un autre ne m'a pas conduit, il me semble que c'est moi qui ai trouvé, et
ce sentiment devient plus vif encore lorsque je vois la foule passer indifférente, et comme
si elle ne le voyait pas, au pied de l'édifice devant lequel je reste en admiration.
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour faire ce thème et pour répondre aux questions
d'histoire et de géographie.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Lauréats.
405
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels
ILS IPPARTIESREST.
NOMBRE DE POINTS OBTENUS.
II
a "
'03 2
2 S.
1" prix. Aug. Crockaert, de Bruxelles
2* id. Jean De Boeck, de Bruxelles
3* id. J»Van Dooren, de Petit-Rechain
4* id. Charles Magnette, de Virton
1" ac- ( ^' Bu'sseret, de Houd.-Gœgnies
cessit. j p, sciiorn, de Grevenmacher
2' id. Octave Berger, de Saint-Gilles
3* id. Alfred Loyens, de Liège. .
4* id. G. Fortamps, de Villers-s/Huy
5* id. Georges Hulin, de Gand. .
6* id. Oscar Dignant, de Courtrai. .
7* id. Auguste Lainal, de Ninove. ,
8* id. Léon Sarolea, de Hassselt
id. Julien Ferette, de Boulay . .
I Lambert Ouwerx, de Hasselt
Joseph Thomas, de Leuze.
11* id. Éd. Frambach, de Verviers. ,
12* id. Emile Somerhausen, d'Ixelles
13* id. Emile Washer, de Bruxelles
14» id. Philippe Fonsny, de Hodimont
15* id. Emile De Celle, de Liège .
16* id. Charles Noulard, de Fosses. ,
17» id. Albert Vande Vorst, d'Anvers,
18* id. Alf. Lacquemanne, deWasmes-
Briffœuil
1" m. h. J' Jans, de Sichen-Sussen-Bolré
2* id. Michel Walle, de Herstal . .
9*
!()• id.
Bruxelles.
Id.
Hervé.
Liège.
Enghien.
Arlon.
Bruxelles.
Liège.
Louvain.
Gand.
Courtrai.
Hasselt.
Id.
Arlon.
Hasselt.
Liège.
Hervé.
Bruxelles.
Id.
Verviers.
Liège.
Namur.
Anvers.
Tournai.
Saint-Trond.
Hervé.
24
14.5
10.5
15
11
4
7
15
14
13
16
11
16 5
17.5
14
15.5
12
6
11.5
4.5
15
2
7
12.5
13.5
14
35
34
24
30
19.5
23.5
27.5
32
19.5
23
29.5
29.5
21.5
15
33.5
22.5
26.5
32
21.5
22
20.5
20.5
30.5
27
16.5
30
30
27
26
27.5
23
29
30.5
27
17.5
30.5
20.5
26
19.5
27.5
26
30 5
22
24.5
30.5
221
219
216
212.5
211
211
207.5
205.5
203
200
198.5
197
196.5
195.5
195
195
188.5
187.5
186.5
184.5
182
181.5
181
180
179.5
179
ÉLÈVES NOiN LAURÉATS ' QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Emile Nicolet . . .
Benoit Vandromme .
Paul Winand . . .
Louis Diricq . . .
Oscar Velghe . . .
Théodore Cerfontaine
Albert Claeys . . .
Frédéric Schmidt. .
Alphonse Stenier . .
Alfred Vanden Abeele
Hubert Philippart. .
Alphonse Delhaye. .
Liège.
Poperinghe.
Liège.
Nivelles.
Louvain.
Hervé.
Bruges.
Liège.
Enghien.
Tournai.
Arlon.
Mons.
42
35
27
33
13
17
9
176
40
37
26
27
10.5
26
9.5
176
50
28
20
28
10
8
31.5
175 5
36
31
28
19
8
29
24
175
40
20
24
28
14
21
26.5
173.5
42
24
25
24
12
27
18.5
172.5
32
33
23
22
11.5
27
24
172.5
36
32
23
27
18.5
23.5
12
172
49
32
25
31
2
15.5
17.5
172
42
36
29
17
10
17.5
20.5
172
36
32
28
20
2
30
23.5
171.5
136
31
10
23
13
30
27.5
170.5
73.66
73
72
70.83
70 33
70.33
69.16
68.5
67.66
66.66
66.16
65.66
65.5
65.16
65
65
62.83
62.5
62.16
61.5
60.66
60.5
60.33
60
59.83
59.66
58.66
58.66
58.5
58.33
57.83
57.5
57.5
57.33
57.33
57.33
57.16
56.83
i Dix-sept de ces élèves auraient eu droit à une mention honorable si les récompenses n'étaient limitées
à. 4 prix et 20 nominations.
T. III.
26
406
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels
ILS APPARTIESNENr.
NOMBRE DE POINTS OBTENUS.
>
4) g
Sb.
Louis Fromont. .
Jules De "Wert. .
Edmond Taraine .
Pierre Kuborn. .
Léonce Dony . .
Eudore Valentin .
Maurice Ketels .
Alfred Wathelet .
Charles Jacobs. .
Georges Cornil. .
Camille Haversin.
Auguste Krierg .
Emile Mahieu . .
Lambert Denis. .
Léon Discailles .
Paul Holschett. .
Raymond Andries.
Michel Bourdeau.
François Empain .
Nicolas Kleynens.
Arlon.
Nivelles.
Id.
Arlon.
Namur.
Chimay.
Bruxelles.
Liège.
Bruxelles.
Id.
Liège.
Arlon.
Bruxelles.
Tongres.
Bruxelles.
Virton.
Malines.
Tournai.
Enghien.
Hervé.
29
24
25
19
12
3
8
15.5
11
1
11
3.5
2
9
8
7
13
6.5
14
17
6
0
14
21
32
23
12
21.5
17
17
16.5
27.5
25
1
35
32.5
26.5
30
11
26
25
18.5
29
24
5
28.5
19.5
21
23.5
9.5
13.5
22
28.5
25.5
13
5.5
16
170
167
165
165
164
160.5
160
158.5
156.5
156.5
156.5
154.5
151
151
150.5
150
150
150
56.66
56 33
56
55.66
55
55
54.66
53.5
53.33
52.83
52.16
52.16
52.16
51.5
50.33
50.33
50.16
50
50
50
Travail de l'élève Auguste Crockaert.
1° Composition française.
PÉPIN LE BREF.
Pépin le Bref, roi des Francs, devait son surnom à sa petite taille ; mais il était doué
d'une vigueur peu commune et d'un courage à toute épreuve. Il l'avait montré maintes fois
sur les champs de bataille. Cependant, les leudes, jaloux de le voir, lui qui jadis était leur
égal, les surpasser maintenant en puissance et les dominer du haut du trône, ne laissaient
échapper aucune occasion de se moquer de lui, tantôt en secret, quelquefois même en sa
présence. Mais Pépin répondit glorieusement à toutes ces attaques de l'envie.
Un jour, il convia son peuple à une grande fête, dont le principal attrait était un combat
d'animaux. De toutes les parties du royaume on était accouru pour y assister. Les gradins
construits autour de l'arène étaient couvertes de spectateurs curieux et impatients.
Enfin deux barrières s'ouvrent ; un lion et un taureau s'élancent avec impétuosité. Les
deux ennemis se lancent d'abord des regards furieux. Le lion hésite, il tourne autour de
son adversaire, épiant le moment favorable à l'attaque ; mais toujours il voit, dirigées vers
lui, les cornes aiguës du taureau. Enfin, poussé par la fureur, excité par les cris des spec-
tateurs, il bondit vers son ennemi. Mais il se retire aussitôt avec un rugissement de douleur.
Les cornes du taureau l'ont blessé au poitrail. Le mal ne fait que le rendre plus furieux
encore. Dans un moment où le taureau lève la tête, il s'élance, lui saisit la gorge et la lui
déchire. Le taureau s'affaisse ; le lion est vainqueur.
Assis au milieu de ses leudes, le roi avait assisté avec intérêt à ce combat. Lorsque la
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 407
mort du taureau eut annoncé la victoire du lion, Pépin se tourna vers ceux qui l'entou-
raient et leur dit :
« Lequel d'entre vous se sent assez de force et de courage pour disputer sa proie au
lion? »• Personne ne se présenta : Eh bien ! s'écria-t-il, je vais vous montrer que le courage
ne réside pas dans la grande taille et qu'un nain est quelquefois digne de commander à des
géants,
A ces mots, il saute dans l'arène, le glaive à la main. Un long murmure circule parmi
les spectateurs. Quelques cris d'effroi se font entendre. Tous tremblent pour les jours du roi.
Cependant Pépin, sans s'émouvoir, s'avance vers le lion et l'excite par ses cris. Le féroce
animal abandonne le corps du taureau et regarde son nouvel adversaire d'un œil cour-
roucé. 11 se précipite vers lui. Pépin évite son choc en se jetant brusquement de côté. En
même temps il lui fait une large blessure. Le lion bondit en poussant des rugissements de
rage et de douleur. Il se jette sur Pépin en faisant des sauts désordonnés. Mais chaque
fois, prompt comme l'éclair, le roi saisit le moment propice et le blesse profondément.
Enfin, épuisé, perdant son sang par de nombreuses blessures, le lion met ce qui lui reste
de force dans une dernière attaque. Pépin l'a prévenu ; d'un seul coup de son glaive il lui
coupe presque la tête. Le lion pousse un dernier rugissement d'agonie et meurt : Pépin a
vainou.
De bruyantes acclamations éclatent parmi les spectateurs ; des cris de joie sortent de
toutes les poitrines. Les leudes eux-mêmes admirent ce puissant courage et ce grand sang-
froid.
Depuis ce jour, il ne leur arriva plus jamais de faire des plaisanteries sur la taille de
Pépin.
2° Thème latin.
Expulsis Tarquiniis, anno ducentesimo quadragesimo quinto ab Urbe condita, prœsen-
tiebat nemo fore ut dissensionibus inter patricios et plebeios civitati turba inferretur.
Patricii primum suo jure maxima moderatione utentes, sua sponte etiam plurima ac prin-
cipia concesserunt. Plebs ea facili libertate erat contenta qua moderatione potentis partis
fruimur. Patricii ea maxima libertate, qua sibi tum erant potiti, non audebant ea ratione
uti, qua uti impetrata illis erat in animis : exspectabant, ne improvidente impetu res non
adhuc firmatas quassarent, conabantur quam diutissime plebi celare, rerum mutationem
in quam erat appulsa illi factam esse detrimento. Decem annos dissimula verunt, a Tar-
quinio timentes ; exsul enim indesinenter Romum circumibat, adhuc sperans in eam se
esse regressurum ; et haud dubie sibi partem apud plebeios conciliavisset, si senatus iis
tam durum imposuisset jugum, ut reges desiderarent. Romee tentatœ sunt multse conjura-
tiones quœ faverent Tarquiniis redeuntibus ; sed omnes vanse ceciderunt ; et nobis est
animadvertendum, nullam ex iis a plebeiis factam esse, quum ultimam de qua mentionem
faciant historici, Tarquinii videantur texuisse, quod crudelibus vexationibus sere alieno
adacti Romae afiicerentur.
3° Vet^sion latine.
MORT d'hercule.
Toute la forêt est amoncelée et jusqu'aux astres s'élève à Hercule un étroit bûcher, amas
de pins, de solides chênes et d'yeuses do plus petite hauteur. Tout cola doit devenir la proie
des flammes. Le bûcher est entrelacé de branches do peupliers, cet ornement du fi'ont
d'Hercule. Celui-ci s'avance, semblable à un puissant lion, hôte d'une forêt do Numidie,
qui, abattu par la maladie, gémit sur sa couche de douleur. Qui croirait qu'il est entraîné
vers les flammes ? Son visage est plutôt celui d'un héros qui arrive à l'immortalité que
celui d'un homme qui va monter au bûcher.
Dès qu'il est parvenu sur l'Œta, il parcourt des yeux tout le bûcher ; et, lorsqu'il y
monte, les poutres se brisent sous le poids de son corps. Il demande son arc : •♦ Reçois ce
don, dit-il, fils de Pseas, prends ce présent d'Alcide. L'Hydre a senti les atteintes de ces
flèches; elles ont abattu les oiseaux du Stymphale et tous les êtres méchants que j'ai
408 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
vaincus en les frappant de loin. 0 jeune homme si plein de courage, jamais tu ne t'en
serviras en vain contre ton ennemi. Si tu veux tuer des oiseaux au milieu des nuages, les
oiseaux tomberont, et tes traits redescendront du ciel après avoir atteint sûrement la proie.
Jamais cet arc ne trompera ton bras. Il a appris à lancer une flèche et à lui donner une
direction sûre. Ces traits, lancés par la corde, ne s'écartent jamais de leur route. Toi, je
t'en prie, allume mon dernier flambeau. Cette massue, ajouta-t-il, qu'aucune main ne
prendra plus, disparaîtra avec moi dans ces flammes. Cette arme seule suivra Hercule.
Je t'en ferais don aussi, si tu avais la force de la porter. Elle alimentera le bûcher de son
maître? Alors il demande, pour la faire brûler avec lui, la dépouille hérissée du monstre
de Numidie. Elle cache le bûcher sous sa vaste étendue.
Tous les assistants poussent des gémissements et la douleur ne permet à personne de
retenir ses larmes. La mère égarée par la douleur, touchant par ses cris les dieux et
Jupiter lui-même, remplit l'air de ses plaintes.
« Mère, tu déshonores la mort d'Hercule; refoule tes larmes, dit-il; réprime cette dou-
leur de femme. Car Junon, en voyant ta douleur, passerait un jour heureux •».
4^^ Versio7i grecque.
l'instruction rend modeste.
Les laboureurs aiment à voir les épis inclinés et penchés vers la terre ; et ils considèrent
comme vides et fanfarons ceux qui ne prennent une grande croissance qu'à cause de leur
légèreté ; de même, parmi les jeunes gens qui veulent faire de la philosophie, ceux dont
l'esprit est le plus souvent vide et sans poids, ont de l'audace, un air, une démarche, un
visage pleins d'arrogance, dlnsouciance et de mépris pour tout le monde ; mais ceux dont
l'esprit commence à se remplir et à recueillir le fruit des leçons qu'ils ont reçues, laissent
là toute arrogance et toute frivolité. Lorsqu'un vase reçoit de l'eau, l'air, comprimé,
s'échappe peu à peu ; de même le vain orgueil s'évanouit du cœur de l'homme rempli des
vrais biens ; sa présomption s'affaiblit ; cessant de tirer vanité de sa barbe et de sa qualité
de philosophe, il reporte ses études sur l'âme, il emploie surtout contre lui-même la plai-
santerie et la raillerie, il supporte sans aigreur qu'on donne aux autres le nom de philo-
sophes ; il n'accapare et ne revendique pas pour lui seul, comme auparavant, la gloire de
faire de la philosophie ; mais, alors même qu'un autre l'appelle philosophe, un jeune
homme bien né ne ferait que dire, en souriant, et le rouge de la modestie sur le visage :
Je ne suis pas un dieu ; pourquoi me comparez- vous aux immortels ?
5° Thème anglais.
A traveller has said : There are three manners of travelling through a town. The first,
by visiting the monuments in a chronological order ; the second, by going successively
through the quarters; the third, by going straight forward and walking at random. I ordi-
narily prefer the latter manner, for thus ail is unexpected for me and impresses me more.
As generally preparatory studies over the country I am visiting hâve made me able to travel
through it without leader nor map, a description I hâve read takes off nothing from the
grandness and strangeness of the monuments, I suddenly meet. When led by no other
man, it seems to me that it is I who has found and that feeling becomes still stronger when
I see the crowd passing on, imconcerned and as if they did not see it, at the foot of the
building before which I stay in admiration.
6° Histoire.
1" question. — Un des articles de la paix d'Augsbourg, que Charles-Quint avait
accordée aux protestants d'Allemagne en 1555, interdisait aux princes qui passeraient à la
Réforme de retenir les biens qu'ils tenaient de l'Empereur ou du pape. Ce fut cette clause,
dite du réservât ecclésiastique, qui fut l'une des causes des troubles qui éclatèrent en
Allemagne et amenèrent la guerre de Trente Ans.
Mais la vraie cause de cette guerre fut la jalousie de l'Europe contre l'Empire. Tous les
États, et surtout la France, voulaient anéantir la puissance des successeurs de Charles
Quint et s'unirent aux protestant mécontents de l'Allemagne.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 409
Ropolphe II, roi de Bohème et empereur d'Allemagne, fut forcé par un soulèvement des
Bohémiens de leur concéder les lettres de majesté, qui reconnaissaient l'existence légale
d'une confession de foi des protestants, les autorisaient à fonder des écoles et des églises et
leur permettaient de créer un conseil de défenseurs de la foi pour veiller à l'exécution des
lettres de majesté.
En 1618, des utraquistes voulurent ériger une église en Bohème. Ils en furent empêchés.
Les défenseurs de la foi, ayant à leur tête le comte de Thurn, réclamèrent. Sur un refus,
les Bohémiens jettent les magistrats de Prague par les fenêtres de l'hôtel-de- ville, et se
donnent pour roi Frédéric V, électeur palatin, parent du roi d'Angleterre Jacques I et du
stathouder de Hollande.
L'empereur Frédéric II s'unit au roi de Pologne, reçoit des secours de la ligue catho-
lique, du pape et de l'Espagne, et obtient la neutralité puis l'appui de l'Electeur de Saxe.
Il se défend dans Vienne, assiégée par les Hongrois et les Bohémiens. La ligue catho-
lique envoie des troupes pour dégager la ville. Le comte de Thurn est rappelé en Bohème
par la défaite de Mansfeld.
Invasion du Palatinat par les Espagnols, de la Lusace par les Saxons, de la Bohème par
Frédéric. Défaite des Bohémiens à la Montagne-Blanche. Cruautés exercées sur ce pays.
L'électeur palatin s'enfuit aux Pays-Bas. L'Empereur veut l'y poursuivre, mais Mansfeld
rassemble les Bohémiens fugitifs, traverse, poursuivi par Tilly, la Bohême, la Franconie
et le Palatinat où il rejoint Frédéric V. Victoire de Mansfeld sur Tilly à Mingelsheim.
Défaite de Bade-Domlach à Wimpfen. Christian de Brunswick, qui veut rejoindre Mans-
feld est battu par Tilly et les Espagnols à Hochst, sur le Mein.
Mansfeld se retire aux Pays-Bas, y rejoint Brunswick et, après la victoire de Fleurus,
dégage Berg-op-Zoom, puis il se retire dans l'Ost-Frise.
La diète de Ratisbonne (1621) donne le Palatinat du Rhin aux Espagnols, et le Haut-
Palatinat à Maximilien de Bavière.
Période danoise. — L'électeur de Saxe ouvre des négociations avec le roi de Suède. Le
roi de Danemark, Christian IV, envahit l'Allemagne. Il passe l'Elbe à Stade et s'établit
fermement entre l'Elbe et le Wéser.
Wallenstein lève une armée de 50,000 hommes. Tandis que Tilly bat les Danois à
Lutter, il bat Mansfeld à Dessau et le poursuit jusqu'en Bosnie où Mansfeld meurt (1621).
Wallenstein revient, bat Bade-Domlach à Hilligenhagen et s'empare de presque tout le
Holstein. Mais il échoue devant Stralsund. Christian IV signe le traité de Lubeck (1623) et
rentre dans son royaume.
Puissance de l'Empereur ; édit de restitution ; mécontentement des princes allemands.
Richelieu, à la diète de Ratisbonne, obtient le renvoi de Wallenstein, le licenciement des
troupes impériales, puis il fait cesser la guerre entre le roi de Pologne et le roi de Suède,
Gustave-Adolphe (trêve d'Altmark). Puis il engage celui-ci à envahir l'Empire.
Période suédoise. — Gustave-Adolphe s'empare de la Poméranie, mais il est arrêté par
les hésitations des protestants ; prise de Magdebourg.
Gustave-Adolphe bat les Impériaux à Breitenfeld, puis soulève • l'Ouest de l'Empire,
prend Donauwerth, force le passage du Lech et entre à Munich. Rappel de Wallenstein.
Il chasse les Saxons de la Bohème, et attaque Gustave-Adolphe à Lutzen. Mort de Gustave-
Adolphe (1632). Bernard de Saxe-Weimar lui succède.
Assassinat de Wallenstein. Défaite de Bernard de Saxe-Weimar à Nordlingen, grâce
aux dissensions des protestants. Paix de Prague.
Période française : Traités de Richelieu avec Oxenstiern, les Pays-Bas, Bernard de
Saxe-Weimar, les princes protestants d'Allemagne, les Suisses et les Italiens. Victoire
d'Avein. Défection des Hollandais. Siège de Corbie par les Espagnols. Richelieu dégage la
ville. Invasion des ennemis en Alsace. Ils sont repoussés. Prise par les Français de Lan-
drecies, Maubeuge, Cateau-Cambrésis. Victoire navale de Fontarabie. Victoire de Saxe-
Weimar à Rheinfeld; prise de Brisach. Mort de Bernard de Saxe-Weimar (1639).
Pays-Bas : Victoire d'Arras.
410 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Italie : Victoires de Casale, Turin, Ivrée. Alliance de la France et de la Savoie. Prise de
la Valteline.
Espagne : Secours accordés au Portugal. Louis XIII proclamé souverain de la Cata-
logne ; prise de cette contrée; siège et prise de Perpignan (1642).
Allemagne : Victoires de Banner à Breitenfeld, Schweidnitz ; de Torstenson et de Gué-
briant. Mort de Richelieu (1643).
Siège de Rocroi par les Espagnols. Victoire des Français sous le prince deCondé. Prise
de Thionville, victoire de Fribourg.
Victoires des Suédois en Allemagne (Jutterbrock). Siège de Brunn. Turenne pénètre
dans X'Empire. Défaite de Marienthal ; victoire de Nordlingen. Passage du Lech.
Victoire de Condé à Lens. Défaite deLérida.
Victoires de Turenne à Lav^^ingen et à Susmarshausen. Traités de Westphalie (1648).
Clauses : Les trois religions catholique, luthérienne et calviniste eurent les mêmes
droits dans l'empire. Les protestants reçurent un grand nombre de biens des catholiques
pour indemnités. On créa un nouvel électorat pour la maison palatine. Le pouvoir de
l'Empereur fut anéanti : tous les petits princes furent déclarés souverains de leur terre, et
eurent le droit de vote dans les conseils sur toutes les questions de paix, de guerre,
d'alliance, d'impôts. Enfin ils eurent le droit de s'allier aux puissances étrangères, pourvu
que ce ne fut point contre l'Empire. L'indépendance de la Hollande et de la Suisse fut
proclamée.
La Suède reçut les îles WoUin et Usedom, la Poméraniecitèrienne, les èvèchès de Brème
et de Verden. En outre, elle eut 3 voix à la Diète.
La France obtint de l'Empire la cession de l'Alsace et des 3 évêchés (Verdun, Toul et
Metz). Cependant elle ne put obtenir Strasbourg. Elle eut le droit de tenir garnison dans
Philipsbourg et Vieux-Brisach. La navigation du Rhin fut déclarée libre.
2® question. — Les colonies anglaises d'Amérique s'étaient fondées par émigration sous
les Stuarts. Le ministre Gran ville, voyant que la guerre de Sept- Ans avait épuisé le trésor,
établit sur les colonies l'impôt sur le timbre ; en présence du mécontentement, il le rem-
plaça par les impôts sur le thé, le papier et le verre.
Alors un grand nombre de villes formèrent la convention de Boston, dont les membres
s'engagèrent à ne plus acheter de marchandises anglaises avant le redressement de leurs
griefs. LordNorth, ministre d'Angleterre, abolit les impôts sur le verre et le papier, mais
il maintint le troisième. Alors le mécontentement éclata; la ville de Boston jeta à la mer
une cargaison de thé venu d'Angleterre, et fut mise en interdit. Les Etats de l'Amérique
se réunirent par députés à Philadelphie, et adressèrent une requête au roi. Sur un refus,
la guerre éclata.
Les insurgés remportent la victoire de Lexington, et Washington, nomihé généralis-
sime, assiège Boston. Mais les insurgés de l'Ouest sont repoussés devant Québec. Prise de
Boston par Washington.
Le Congrès de Philadelphie proclame l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Succès
des Anglais. Prise de Nevi^-York, Boston, Rhode-Island. Le Congrès quitte Philadelphie.
Mais Washington livre la bataille indécise de German-Town, et le général anglais Burgoyne
est battu à Saratoga.
La France, sous Louis XVI, signe un traité avec les Etats-Unis. Ceux-ci repoussent les
propositions de paix de Lord North. Combat de la Belle-Poule contre les Anglais et
bataille indécise d'Ouessant. Clinton, menacé d'être enfermé dans Philadelphie, se retire à
New- York où il rentre après l'échec de Monmouth. Puis il envoie un de ses généraux qui
s'empare de la Géorgie. Le marquis de Bouille, au service de la France, prend la Domi-
nique, mais la France perd S*° Lucie. Aux Indes, elle perd Pondichéry.
L'Espagne, repoussée par l'Angleterre, s'unit à la France. Les colonies anglaises sont
ravagées par les Français et les Espagnols.
Clinton, en Amérique, quitte Nevr-York où il s'empare de Charles-Town en Géorgie ; il
it en y laissant Cornwallis.
de d'Estaing devant Savannah. Mais Catherine II de Russie, irritée des vexations
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 411
commises par les Anglais sur les navires neutres, propose un plan de neutralité armée,
qui est successivement adopté par la Suède, le Danemark, la Prusse et l'Autriche, la Hol-
lande, le Portugal et les Deux-Siciles. Rodney prend S* Eustache, possession hollandaise.
La Mothe-Piquet lui ravit le butin qu'il y avait fait.
En Amérique, Cornwallis était forcé de déposer les armes dans York-Town. Les Anglais
ne conservèrent que quelques places fortes, les Espagnols prirent Pensacola.
Défaite des Français près des Saintes (Antilles). Échec des Espagnols et des Français
devant Gibraltar.
Les tories arrivent au pouvoir. Traité de Versailles (1783) qui proclame l'indépendance
des États-Unis d'Amérique.
7° Géographie.
Egypte. — L'Egypte est bornée au Nord par la Mer Méditerranée, à l'Est par la Mer
Rouge ou golfe Arabique, au Sud par la Nubie, à l'Ouest par le Sahara et la régence de
Tripoli.
Montagnes. Le long du littoral de la Mer Rouge jusqu'au Caire, se trouvent les monts
Langheb et la chaîne Arabique.
Au Sud-Ouest, pénètre la fin de la série de montagnes qui vont du golfe de Guinée
jusqu'au cours du Nil.
Dései^ts. Sur la rive gauche du Nil, le Sahara ; sur la rive droite, au Sud, le désert de
Korosko.
Fleuve. — Le seul fleuve important de l'Egypte est le Nil. Ce fleuve, sortant de la Nubie,
entre en Egypte, passe à Edfou, Louqsor, Karnak, Gournah, Denderah, Syout, Minieh,
Djizeh et Le Caire, Puis il se subdivise en un grand nombre de branches, dont deux prin-
cipales : l'une, appelée branche de Damiette, l'autre, branche de Rosette,
Le Nil forme ainsi un delta fertile, marécageux et insalubre.
Le Nil est sujet à des crues périodiques qui, en déposant sur le sol du limon, lui donne
une grande fertilité.
Depuis 1869 on a établi un canal de Port-Saïd à Suez pour mettre en communication la
Méditerranée et la Mer rouge. Ce canal traverse le lac Menzaleh, traverse le plateau d'El-
Guin, les lacs Timsah et Baïlah, le plateau de Serapeum, et enfin les lacs Amers, et finit à Suez.
Lacs. Le Nil, à son embouchure, forme trois lacs : le lac Mariout à l'Ouest de la branche
Occidentale, le lac Bourlos entre les 2 branches principales, et le lac Menzaleh à l'Est, sur
la branche Occidentale.
Y nies principales : Le Caire, capitale, sur le Nil ; Port Saïd, sur le canal de Suez;
Alexandrie, près du Lac Mariout ; Rosette, sur une branche du Nil, Damiette, sur la
branche occidentale, Syout, Denderah, sur le Nil ; Suez, Tantah, dans l'intérieur.
L'Egypte est une possession de la Turquie. Elle a pour dépendances : la Nubie,
cap. Khartoum ; le Kordofan, cap. Obéid.
Productions naturelles. — Règne végétal : Acacias, canne à sucre, coton, maïs, lin, fruits
d'Europe : oranges, citrons, melons.
Règne animal : Crocodile du Nil.
Polynésie. — La Polynésie est un ensemble de petites îles,. situées à l'Est de l'Océanie.
Les principales sont : la Nouvelle-Zélande, formée de deux îles : Ika-na-Mawi ou île du
Nord et Awai-Pounamou ou île du Sud ; elles sont séparées par le détroit de Cook, Dans
l'île du Nord, sur la côte septentrionale se trouve la baie de Plenty. Les principales mon-
tagnes de la Nouvelle-Zélande sont dans l'île du Nord, le mont Cook et le Ruapehu, La
capitale est Austin dans l'île septentrionale. Au sud, séparée de l'île du Sud par le détroit
de Foveaux, se trouve l'île Stewart,
La Polynésie comprend encore : 1° autour de la Nouvelle-Zélande, l'ai'chipel Bounty, les
îles Auckland et Antipode ; 2° les îles Ellice, Tonga, Samoa, do Pomotou ou des îles Basses,
de l'archipel Mendana ou des îles Marquises, de Cambier, de Hawaii ou Sandwich, royaume
indépendant dont la capitale est Ilonolulu, dans l'île de Woahou.
La Nouvelle-Zélande et les îles voisines appartiennent aux Anglais ; les îles Marquises
et Cambier sont sous la protection française.
(Étaient joints deux croquis : 1° de l'Egypte; 2" de la Polynésie.)
412
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
8° Mathématiques.
Algèbre. — I. En résolvant l'équation proposée [a — 26)a;- — bx — 1
vons pour x les deux valeurs suivantes :
, h — ]/b^ -\-Aa —
0, nous trou-
h + l/&2 _|_ 4«
8&
^b
2a — Ab
Considérons le cas où a = 2b.
\° x' devient, puisque 4a — 8ô —
2b
2a — Ab
o et que 2a — 4b = o d'après l'hypothèse,
b-\- |/6«
ou -— . C'est la valeur infinie
devient
h — \/b'^
valeur indéterminée.
II . Représentons par x le prix d'achat.
Outre ce prix d'achat, nous dit le problème, le marchand a payé pour frais de transport
4 % de cette somme. Cherchons ce prix de transport. Pour 100 fr. du prix d'achat, il paie
4 fr. pour le transport; pour x fr, il paiera donc 0,04a7. Cette somme additionnée avec x,
donnera ce qu'il a payé en tout, c'est-à-dire l,04a7.
Cherchons maintenant le gain qu'il a fait. Le problème nous dit que pour cent francs du
= 0,26a7. Donc
1 04a7
prix d'achat il gagne le quart de ce qu'il a payé en tout, c'est-à-dire — ^-- —
pour le prix d'achat entier ou a? il a gagné 0,0026a7*.
Il est évident que le prix de vente, est égal à ce qu'il a payé plus le gain. Donc nous
avons l'équation : \,04x -\- 0,0026a7^ — 316,16 =- o.
Multiplions les deux membres par 10000 ; nous trouvons :
26x^ + 10400a? — 3161600 = o
Divisons les deux membres par 26; nous obtenons : a?' -f- 400a7 — 121600 = o
D'où nous tirons a? = — 200 dz |/ 161600.
Ce qui donne pour x' =^ — 200 + 401,99 ou 201,99 fs, à moins de 0,01 près. La
réponse est donc 201,99 fr. ; car la valeur de a?", est négative et ne peut pas convenir.
Géométrie, — 1^® question. Soit les deux cercles 0 et C. Je dis que les circonférences sont
entre elles comme les rayons ; c'est-à-dire
que cire. 0 OA
cire. C "" CP
Inscrivons dans ces cercles deux poly-
gones réguliers d'un même nombre de
côtés ; il seront, pour cette raison, sem-
blables. Les périmètres de deux polygones
d'un même nombre de côtés sont entre eux
comme les rayons des cercles circonscrits.
Si nous représentons le périmètre de
P AO
ABCD par P et celui de PQRS parp, nous avons — == — .
Mais si, dans les cercles 0 et C nous inscrivions des polygones d'un plus grand nombre
de côtés, les périmètres deviendraient plus grands, et nous savons qu'ils deviendraient enfin
égaux aux circonférences 0 et C ; car ces circonférences sont les limites des polygones
cire. 0 OA
ABCD et PQRS. Nous voyons donc que nous aurons enfin — = ;^p=r
•^ ^ cire. C CP
^ ^ ,. cercle 0 OA
2° Je dis que = ==5.
cercle C çp^
En effet, les surfaces de deux polygones d'un même nombre de côté sont entre elles
comme les carrés des rayons des cercles circonscrits.
surf. ABCD _ ÔÂ^
Nous avons donc
surf. PQRS
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
413
Mais la surface des cercles 0 et C sont les limites des surfaces des polygones ABCD et
^^^^ , cercle 0 OA
PQRS ; donc nous voyons que — - = -.
Corollaire. — De la proportion
cercle C
cire. 0
CP
OA
= — - nous tirons
0
■ce qui nous
cire. C CP 20A 2CP
montre que dans tous les cercles le rapport du diamètre à la circonférence est constant.
Ce qui nous donne la formule : Circonf. = 27rR, en représentant le rayon par R.
2® question. 1° Par les points A, E, C faisons passer un plan ;
ce plan sépare une pyramide KABC ayant pour base la base du
prisme et pour sommet le sommet E .
2° Après avoir ôté cette pyramide, nous voyons qu'il reste une
pyramide quadrangulaire EACFD. Par les points DEC faisons
passer un plan qui coupe cette pyramide quadrangulaire en deux
pyramides triangulaires, EFDC et EDCA. Considérons d'abord la
pyramide triangulaire EDAC. Cette pyramide est équivalente à
la pyramide DACB ayant même base DAC et hauteur équivalente.
En effet, EB, parallèle à AD et à FC est parallèle à leur plan.
Mais donnons à la pyramide DABC pour le sommet, D et nous
voyons que c'est une pyramide ayant pour base ABC et pour som-
met l'un des sommets de la section, D.
3° La troisième pyramide EDFC est équivalente à la pyra-
mide AEFC comme ayant même base et même hauteur. Car AD
est parallèle au plan EFC. Mais la pyramide AEFC est équiva-
lente à la pyramide ABCF ayant pour base ABC et pour som-
met F. Donc le théorème est vrai; le tronc de prime vaut la
somme de 3 pyramides ayant pour base commune celle du
prisme et pour sommets ceux de la section.
3® question. — Soient donnés la pyramide SABC et les points
D, E, F sur les côtés de la base. Les trois pyramides que doivent
former les plans à déterminer ont même hauteur; comme elles
sont équivalentes, elles doivent avoir bases équivalentes. Il suffit
donc de décomposer la base ABC de la pyramide entière en
3 parties équivalentes au moyen de droites passant par D, E, F.
9° Physique.
Principe : Tout corps, plongé dans un liquide, perd de son poids le poids du liquide
qu'il déplace.
Pour démontrer ce principe, on se sert de la balance hydrostatique, balance ordinaire
qui porte des crochets sous les plateaux et dont le fléau peut s'abaisser et s'élever à volonté.
A l'un des crochets on suspend un cylindre creux, sous lequel on attache un autre
cylindre plein dont le volume est exactement la capacité du premier cylindre. On équilibre
alors la balance en plaçant des poids dans l'autre plateau .
Cela fait, si l'on remplit d'eau le cylindre creux, l'équilibre est rompu. Mais si l'on
plonge dans l'eau le cylindre plein, le fléau reprend sa position horizontale. C'est ainsi
qu'on démontre ce principe.
Pour trouver, au moyen de ce principe, le volume d'un corps solide non soluble dans
l'eau, on le pèse d'abord dans l'air ; puis on le met dans un vase d'un poids connu con-
tenant un poids connu aussi d'eau distillée ; on pèse alors à la fois le vase, l'eau et le corps
et l'on retranche du poids total ainsi obtenu le poids du vase et de l'eau. On a ainsi le poids
du corps dans l'eau.
Cela donné, en s'appuyant sur le principe, l'on trouve le poids de l'eau que ce corps
déplace en retranchant son poids dans l'eau de son poids à l'air. Mais on sait que 1 centim.
cube d'eau pèse 1 gramme ; il est donc facile de trouver le volume d'eau déplacée et par
conséquent le volume du corps lui-même.
414 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème latin de l'élève Alfred Loyens.
Tarquiniis expulsis, anno ab Urbe condita ducentesimo quadragesimo quinto, niillum
inter patres plebeiosqiie rem publicam perturbaturarum contentionum indicium erat.
Maxima enim cum abstinentia exquisitis juribus usi sunt patres aliquaque maxima libenter
concesserunt. Plebeis vero satis libertate amœna frui erat quse a magnanimo potentique
hoste datur. Patres non jam maxima libertate quam nuper consecuti erant sic uti aude-
bant ut, quum eam adepti erant, in animo habuerant. Qui, quum ne res adhuc infirmas
imprudenter matureque agendo everterent, metuerent, exspectabant et ut quam longissime
plebs nesciret se suo damno a patribus incitatam rebellasse etRciebant. Decem annos metu
Tarquinii exsulis sic conatus suos dissimulaverunt patres : hic enim continue Romam,
quo se rediturum non desperabat, circumibat et ut apud plebeios sibi conciliaret amicos
perfecisset, si illis tam duras constituisset leges senatus ut regem expulsum aegre ferrent.
Multis Romse ut Tarquinii redeuntes adjuvarentur tentatis conjurationibus, omnes maie
successerunt et notandum est nullam eorum a plebeis paratam fuisse quamvis novissima
de qua fit mentio, Tarquiniis debitoribus crudelia possis in animo venisse videatur.
Composition française de l'élève Jean- Joseph-Hubert Van Dooren.
Les rois francs ne connaissaient plus que l'indolence et la volupté. Le bouclier des Clovis
pesait à leurs bras affaiblis ; leur main ne pouvait plus manier la lourde francisque et le
casque des combats se rouillait dans l'antique salle d'armes. Les leudes qui pour la plupart
aimaient encore les jeux guerriers, s'indignaient de ne plus entendre le tumulte des com-
bats, et leurs coursiers qui n'aspiraient plus les fureurs de la lutte languissaient dans les
prés des seigneurs. Cependant on se lève, on s'assemble, on ne veut plus de la mollesse des
descendants du sévère Clovis, on ôte la couronne du front du monarque indolent pour la
placer sur la tête du brave Pépin. Si la nature ne l'a pas doué de cette taille majestueuse
qui impose à la multitude, elle a mis dans sa poitrine, un cœur ardent, une âme noble qui
ne bouillonne que pour les actions généreuses. II reprend dans ses mains le glaive des
combats et l'airain sonore réveille bientôt les échos endormis de la montagne.
Cependant les fiers vassaux qui ne savent point encore son courage inébranlable, se rient
de la petite taille de leur seigneur : « Que ferons-nous de ce pygmée? disaient-ils dans la
salle du festin, à peine peut-il tenir la francisque ; ses genoux ne fléchiront-ils pas sous
l'armure d'airain? » puis il se levaient et le vin coulait dans de larges coupes : « Faible
roseau, que brise le moindre souffle de la tempête, ajoutaient-ils en riant, comment veut-il
affronter le courroux des autans, tandis que nous, chênes superbes, avons plus d'une fois
courbé le front sous les coups de l'orage? Puisse notre seigneur le Bref grandir de quel-
ques coudées ! » Insensés ! vous ignorez que si Pépin n'est pas un géant, il en a la valeur,
ne craignez-vous pas d'éprouver la force de son bras? Cependant la prompte Renommée
s'empare de ces propos moqueurs; sa voix faible d'abord, grossit à chaque instant et arrive
bientôt aux oreilles de Pépin le Bref. Il rougit et la colère enflamme ses yeux : « Quoi !
parce que le ciel me refuse la stature des Goliaths, ils osent me railler ; je devrais mais
non, ne les irritons pas ; ils apprendront bientôt à me connaître... «
Où courez- vous vaillants guerriers ? la guerre a-t-elle allumé sa torche flamboyante ou la
Discorde a-t-elle semé la fureur et la haine dans vos esprits divisés? Non, la paix est des-
cendue dans les vallons de la Loire et l'appât d'une fête splendide attire les puissants leudes.
Pépin a voulu que ce jour les réunit tous et que leur présence rehaussât l'éclat des fêtes
qu'il va donner. Tous montés sur de superbes coursiers s'avancent vers l'endroit fixé pour
les jeux : leurs armes étincelantes resplendissent au loin sous les feux du soleil. La joie
rayonne sur tous les fronts, tous brûlent de voir le combat du farouche lion et du taureau
indompté. Ce spectacle qui retrace à leurs yeux les sanglants plaisirs des combats, a pour
eux plus d'attraits que les festins bruyants : en pensant à la lutte qui se prépare, ils aiment
à se rappeler les périls immenses qu'ils ont couru dans les sombres forêts de leurs domaines :
tantôt ils débusquaient un ours affreux de sa profonde retraite, tantôt lançaient dans les
toiles un féroce sanglier. Et maintenant, ils peuvent assister, à l'abri du danger, à ces
luttes sanglantes qui font le charme de leurs cœurs. Déjà les leudes ont entouré l'enceinte ;
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 415
un frémissement d'impatience parcourt bientôt l'assemblée : le trône superbe attend encore
Pépin. Il paraît enfin : il presse les flancs poudreux d'une blanche cavale, fière de porter
un cavalier aussi magnanime ; sur ses épaules, roulent les flots de sa longue chevelure.
Il descend de sa monture et franchit en silence les degrés du trône qui lui est réservé.
A son arrivée, les Francs font éclater la joie qui inonde leurs cœurs : brûlés du délire de
l'enthousiasme, ils heurtent leurs glaives. Cependant tous les leudes ne partagent pas la
joie commune -. ils comparent leur taille gigantesque à celle de leur seigneur et ne peuvent
s'empêcher de sourire. Pépin a vu ces marques de désapprobation, il veut parler, mais il
contient les paroles amères, prêtes à s'échapper de son sein. Soudain le son retentissant de
la corne s'élève au dessus de la foule impatiente. Tout se tait. Tout à coup le lion et le
taureau s'élancent des deux bouts de la carrière. Arrivés en présence, ils s'observent, ils
se lancent un regard chargé des feux de la colère, puis reculent lentement et s'arrêtent.
Tandis que le taureau creuse le sol de son puissant sabot, et qu'il aiguise ses cornes
menaçantes, le fier lion se bat les flancs de la queue, montre ses dents aiguës, hérisse son
épaisse crinière et ses affï'eux rugissements sèment l'épouvante jusque dans le cœur des
leudes les plus valeureux. Tels deux torrents impétueux descendent de deux monts opposés :
leurs flots poudreux bouillonnent, roulent du haut des rochers qu'ils blanchissent d'écume,
entraînent les rocs retentissants et se heurtent au pied de la montagne avec un sourd fracas.
Tels encore, dans la plaine des airs, se rencontrent deux vents contraires : leur choc bruyant
en fait retentir les vastes cieux. Tels se précipitent avec rage les deux hôtes des forêts : ils
soulèvent sous leurs pas un nuage de poussière qui les aveugle et ne fait qu'irriter leur
fureur. Les cornes dressées, le taureau s'élance sur son adversaire et lui eût ouvert les
flancs, si le lion, bondissant de côté, n'eût évité ainsi la mort. A son tour il enfonce ses
griffes acérées dans la tête du taureau, le sang coule, et un beuglement de rage soulève son
poitrail. Aveuglé par le sang qui ruisselle de son front, une nouvelle rage bouillonne dans
son sein et fait palpiter les flancs du terrible animal ; il se- rue avec plus d'impétuosité sur le
lion qui sent les cornes redoutables pénétrer dans ses chairs. Aussitôt le roi de la vallée les
retire fumantes, recule pour éviter les coups et la fureur de son adversaire et semble savourer
les délices de la vengeance. Le roi des animaux voyant le sang rougir sa robe fauve, sent
croître la colère ; de sombres éclairs étincellent dans ses yeux enflammés, de sa langue
brûlante, il tâche d'arrêter les flots de sang qui s'échappent de la plaie béante. En ce moment
Pépin le Bref se levé sur son trône, et domine toute la foule muette, palpitante d'émotion .
Il promène un long regard sur ces hommes endurcis aux fatigues de la guerre ; il voit
partout la pâleur sur les fronts, l'anxiété dans les yeux attachés sur le théâtre de la lutte.
•♦ Qui de vous, s'écrie-t-il, oserait descendre dans la lice et sauver le taureau des grifffes
du lion... ? Vous ne répondez pas? est-ce donc là ce courage que vous avez déployé sur les
champs de bataille, est-ce là cette valeur dont vous vous «lontrez si fier? proclamez main-
tenant la vigueur de vos bras redoutables, sans doute .les mères affolées et les timides
vieillards sont tombés sous votre terrible francisque? Faut-il exciter votre ardeur par l'appât
des récompenses? Une coupe d'or ciselé, chef d'œuvre de l'art, couronnera la vaillance du
vainqueur. Eh quoi ! personne ne se sent l'audace de braver un lion ! un si noble prix ne
tente pas les courages! eh bien! j'irai dans l'arène et vous rapporterai les dépouilles du
fier lion. »»
Il dit et se fait ouvrir la barrière. Son bras est armé d'un solide bouclier formé de trois
lames d'airain, dans sa main étincelle le glaive qui trancha la vie de tant d'ennemis. Muets
de surprise et d'épouvante tous ses leudes le regai'dent et personne n'ose s'opposer à cette
lutte qui peut devenir fatale à leur prince; tous tremblent et leurs cœurs, agités de funestes
pensées palpitent de crainte et d'espérance. Cependant Pépin agite son ai-me et excite le
lion qui léchait le sang de sa profonde blessure. A l'aspect de ce nouvel adversaire, il
rugit, ouvre une gueule menaçante et tourne vers lui ses coups et sa rage. Il s'élance : un
cri de stupeur part de la foule immobile qui croit déjà voir son maître tomber sous la
dent de la bête farouche. Mais l'intrépide seigneur se jette de côté et le lion, entraîné
par son vigoureux élan roule au loin sur le sable. Cependant pour rendre sa victoire
plus éclatante, et pour mériter d'autant mieux la confiance de ses leudes, il ne frappe
point encore son redoutable adversaire. Acculé à Tune des portes de l'arène, il attend
416
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
de pied ferme le lion qui brûle de venger et sa blessure et son affront. Ainsi quand,
dans les épaisses forêts des Ardennes, le sanglier a vu le chasseur s'apprêter au combat,
il aiguise contre les troncs ses puissantes défenses, il dresse ses soies, se ramasse sur lui-
même, pousse un cri qui fait fuir la chèvre timide et le cerf agile et fond ensuite sur le
chasseur qui l'attend l'épieu à la main. Tel accourt le farouche lion : la foudre est moins
prompte, la flèche moins légère, les vents moins légers : il semble glisser sur le sable de
l'arène : dans son courroux il oublie et la blessure qui le tourmente et le taureau qui,
semblant comprendre les pensers de Pépin, se tient prêt à assaillir son sauvage ennemi,
s'il renversait le vaillant seigneur. Celui-ci serre son bouclier, affermit son glaive et attend.
Son attente fut courte : l'habitant des antres de la forêt se précipite sur lui, son effrayante
gueule effleure le noble visage de Pépin, il veut enfoncer ses crocs aigus dans la poitrine
de son ennemi, mais le bouclier la garantit de cette furieuse attaque et le lion, écumant de
rage, les yeux injectés de sang, retombe aux pieds de l'illustre champion. Aussitôt celui-ci
jette son lourd bouclier, saisit son arme redoutable et la plonge jusqu'à la garde dans les
flancs du noble animal : un sang noir roule de la large blessure et rougit l'arène ; il pousse
un dernier et effroyable rugissement et sa vie s'exhale avec son sang. Des applaudissements
frénétiques acclament le triomphe du jeune seigneur qui couronne sa brillante victoire en
tranchant la tête du lion. Il retourne au milieu des siens, armé de la dépouille sanglante :
♦< Eh bien ! puissants leudes et vous tous qui m'environnez, croyez-vous encore que la cou-
ronne soit trop lourde pour mon front et mon bras débile ne peut-il supporter le poids d'une
épée? suis-je à présent digne de régner sur vous? » Ces paroles d'un cœur vaillant, géné-
reux furent accueillies par un frémissement d'enthousiasme : tous se lèvent, proclament la
vaillance de Pépin le Bref et le reconduisent en triomphe dans son palais.
2° Concours spécial de langue flamande (quatre heures).
Troostbrief aan eene moeder op den dood van haren zoon, uwen schoolmaat.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Lambert Ou werx, de Hasselt
2* id. Oscar Dignant, de Courtrai
1" accessit. Lambert Denis, de Mulken
2' id. Auguste Lamal, de Ninov^
3* id. Léopold Daelemans, de Zellick
1" ment. lion. Ferdinand Vermeersch, de Stalhille
2* id. Henri Decorte, de Lokeren
Louis Bruynseels, de "Wiekevorst
Faron De Winter, de Sweveghem
4' id. Louis Peeters, de Hoboken
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA
Camille De Bruyne
Jean Jans
Guillaume Paris
id.
François Verbaert
Georges Hulin .
Eugène Luyck.
Arnold Michaux.
Anatole "Woets .
Hasselt. 71
Courtrai.
Tongres.
Hasselt.
Gheel
Thielt. 58
Eecloo. 57
Hérenthals. 56
Courtrai. 56
Gheel. 55
MOITIÉ DES POINTS.
Bruges. 52
Saint-Trond. 52
Louvain. 52
Gheel. 52
Gand. 51
Gheel. 51
Saint-Trond. 51
Ypres. 50
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Moyennes obtenues j)ar les établissements concurrents.
Composition française (maximum : 60 points).
417
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ELEVES :
.r iS
m
£
5
-^
2.^
«-5
<f2
^^'fi
^
^1
y
S
OJ
a
>
a
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NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
>-' ai
'-^'0
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MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni
il
il
s «3
il
■a rt
z 3
Athénée royal d'Anvers
Id. d'Arlon
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
de Bruges
de Bruxelles
de Gand .
de Hasselt
de Liège .
de Mons .
de Namur
de Tournai
Collège comm. d'Ath . .
Id. de Bouillon
Id. de Charleroi
Id. de Chimay
Collège patronné de Courtrai
Id. de Dinant
Collège patr. d'Eecloo. .
Id. d'Enghien .
Id. de Gheel .
Id. d'Hérenthals
Id. de Hervé .
Collège comm. de Huy .
Id. de Louvain
Id. de Malines
Id. de Nivelles
Collège patr. de Poperinghe,
Id. de Saint-Trond
Id. de Thielt ,
Collège comm. de Thuin ,
Id. de Tirlemont
Id.
Id.
Id.
Id.
de Tongres
de Vervlers
de Virton .
d'Ypres .
Totaux.
331
247
84
148
10
31.5
39.8
35.66
41
38
41.75
46.33
34
35.85
42
31,66
48
40
33.5
32
32
41.61
41.8
34
39.9
37. 6(
35
40
33.33
35
43
36
49
45.33
46
22.75
27
27.6
24
28
24
26
27
25
26
26
21
25.66
24
20.57
21.16
20
19
25.5
18
23.5
15
20.25
24
23.5
28
15.5
12.5
28.33
34.92
28.33
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34.25
30.75
23.16
42.28
20.4
37
418
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème latin (sans dictionnaire) (maximum : 50 points).
ÉTABLISSEMENTS
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
419
Version latine (maximum : 40 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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DES ÉLÈVES
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247
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238
101
88
49
»
420
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Version grecque (maximum : 40 points).
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES
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NOMBRE
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Collège patr. d'Eecloo. .
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Id. d'Hérenthals
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10.87
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3
5
3.33
13.71
8.2
8,5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
421
Mathématiques et physique (maximum : 40 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
a
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
ayant obtenu :
par les
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Collège comm. de Huy . .
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2
»
»
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2
»
1
»
25.5
»
10.5
18
Id. de Louvain .
6
6
»
»
»
6
»
4
>.
27
»
4.75
12.16
Id. de Malines. .
3
3
.
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»
3
1
1
»
25.5
16.5
8
16.66
Id. de Nivelles .
8
7
1
1
»
6
2
3
»
26
19
4.83
13.8
Collège patr. de Poperinghe.
2
1
1
»
»
1
»
1
»
»
»
9.5
9.5
Id. de Saint-Trond.
11
8
3
»
»
8
3
4
»
26.5
19.5
9.12
15.18
Id. deThielt. . .
11
4
7
1
»
3
»
3
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»
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3
3
Collège comm. de Thuin
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4
1
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4
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16
»
18.25
Id. deTirlemont .
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»
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»
8.87
8.87
Id. ■ deTongres, .
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6
»
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6
1
5
»
»
13.5
1.2
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Id. de Verviers .
7
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»
»
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3
»
28
18
8.33
15.28
Id. de Virton . ,
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5
3
»
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2
1
1
28.5
16.5
1
12.5
Id. d'Ypres. . .
2
2
»
»
»
2
2
»
»
»
14.25
»
14.25
Totaux. . .
331
247
84
6
3
238
42
83
105
8
1 ..
T. m.
27
:22
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Histoire et Géographie (maximum : 40 poini
ETABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ELEVES :
S5
-c o
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu:
S 2=
2 S
■5^
«S
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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c/: C
Athénée royal d'Anvers
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
d'Arlon. .
de Bruges,
de Bruxelles
de Gand .
de Hasselt.
de Liège .
de Mons .
de Namur .
de Tournai.
Collège comm. d'Ath . .
Id. de Bouillon.
Id. de Charleroi
Id. de Chimay
Collège patronné de Courtrai
Collège comm. de Dinant.
Collège patr. d'Eecloo. .
Id. d'Engliien .
Id. de Gheel .
Id. d'Hérenthals
Id. de Hervé
Collège comm. de Huy. .
Id. de Louvain
Id. deMalines.
Id. de Nivelles
Collège patr. de Poperinghe
Id. de Saint-Trond
Id. de Thielt. . ,
Collège comm. de Thuin .
Id. deTirlemont
de Tongres
de Verviers
de Virton .
d'Ypres
Totaux.
331
247
9
.,
2
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2
»
5
>>
1
1
11
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2
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2
1
84
238
11
32
25.06
26.75
27.38
33.5
25 66
26.75
30
24
27.75
28
21
21.33
24.5
24
26.78
24
26,5
27.6
23.16
20
22.5
35
28.57
29.16
10.5
14.66
13
15.5
14.5
12.5
16.75
15
16.16
13 75
14.25
14
14.75
17
15 2
16.42
13.33
13.5
12
12
14.75
10.5
10
13.25
2.25
4
4 5
5.95
3.25
483
4.33
5.25
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2.16
8
6.25
2 5
2.25
6.5
3
4.25
5.83
2.87
1.5
8.58
20 06
21.41
16.05
20 1
20.4
12.97
11.08
13.87
11.22
13.33
21
12.87
13.87
9.35
20.5
15.2
19.9
16.5
13.33
25
7.25
12.33
8.66
19.25
26
12
7.66
4.25
4.37
7.75
28.57
17.8
13.35
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
423
Thème flamand, anglais ou allemand (a l'exclusion de la langue maternelle
DE L élève) — (maximum -. 20 points) .
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
_
ayant obtenu :
par les
élèves ayant réuni :
II
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
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Athénée royal d'Anvers .
15
6
9
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2
2
2
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8.33 1
Id. d'Arlon. .
16
14
2
»
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4
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14.87
8
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Id. de Bruges.
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6
»
»
»
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1
1
10.83
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3
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Id. de Bruxelles
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2
»
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11
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5.59
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Id. de Gand .
10
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5
»
5
1
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16
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Id. de Hasselt.
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5
»
»
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»
»
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Id. de Liège .
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Id. de Mons .
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Id. de Namur .
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1
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3
13.83
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1.66
6.62
Id. de Tournai
11
11
»
»
11
3
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2
11.83
7.5
2
6.31
Collège comm. d'Ath . .
5
3
2
»
3
»
»
1
»
»
6
2
Id. de Bouillon
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1
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1
»
»
»
»
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Id. de Charleroi
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»
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Id. de Chimay
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»
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1
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»
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»
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1
1
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>>
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Id. de Louvain
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»
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1
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Id. de Virton,
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»
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2
»
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1
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247
84
6
3
238
65
78
61
34
424
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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ES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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Athénée royal d'Anvers ,
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Id. d'Arlon .
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»
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»
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»
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Id. de Bruges.
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»
»
»
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1
1
3
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Id. de Bruxelles
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»
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13
»
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Id. deGand .
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Id. de Hasselt
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1
»
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2
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»
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»
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Collège comm. de Charleroi
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»
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4
»
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Collège patr. de Courtrai.
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Id. d'Eecloo. .
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4
»
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3
»
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»
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»
46.33
Id. d'Hérenthals
8
6
2
>>
6
1
3
2
56
37.33
20.5
34.83
Collège comm. de Louvain
6
6
»
»
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1
»
4
52
»
9
14.66
Id. de Malines
3
3
»
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»
»
40.5
»
40.5
Collège patr. de Poperinghe
2
1
1
»
1
»
1
»
»
45
»
45
Id. de Saint-Trond
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1
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41.5
Id. deThielt .
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»
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1
2
»
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32.5
»
41
Collège comm. de Tirlemont
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4
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1
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25.25
Id. de Tongres .
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6
»
»
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33.83
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2
2
»
»
»
2
1
1
»
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34
»
42
Totaux. . .
190
122
48
19
5
98
18
40
38
2
1
BK PREMIERE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE.
1° Composition française (six heures). — Une longue prospérité enfante la négligence
et l'orgueil, qui entraînent la ruine à leur suite.
2° Langues modernes (six heures). — Thème flamand, allemand, anglais. (A l'exclu-
sion de la langue maternelle de l'élève). — A une demi-lieue de Bruxelles, près de Laeken
et sur le canal, se trouve le château de Plaisance, bâti en 1782. Huit ans auparavant, on
récoltait le meilleur froment sur le terrain qu'embellissent aujourd'hui un palais et un parc
avec de grands arbres et orné de temples d'un goût exquis. Le duc Albert et son épouse
Christine, gouvernante des Pays-Bas et fille favorite de Marie-Thérèse, achetèrent, à leur
arrivée à Bruxelles, la propriété qui occupait ce terrain avec le vieux château qui s'y trou-
vait et qui leur servait de pied-à-terre toutes les fois qu'ils venaient surveiller les construc-
tions nouvelles. Ouvrage du duc dans leur entier, elles sont un monument de son bon goût,
de son profond sentiment de l'art et de son esprit d'ordre. Le château a été exécuté dans
toutes ses parties sur des dessins de sa main. C'est un édifice bien proportionné, ayant, au
centre, une belle salle, richement décorée, mais sans profusion. Le plancher est en mosaïque
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
425
de marbre de diverses couleurs et les cheminées sont ornées de sculptures exécutées d'après
les plus beaux modèles antiques. L'ameublement et la garniture des appartements se distin-
guent par leur richesse. Les sièges de plusieurs pièces ont été ornés de broderies par la
duchesse elle-même.
3° Histoire de Belgique. — Notions sur les institutions du pays. — Astronomie (six heures) .
— I. Quels événements amenèrent la réunion du Hainaut et de la Flandre et la séparation
des deux comtés (1056-1076)?
IL Racontez la campagne entreprise par Louis XIV en vertu du droit de dévolution?
III. Qu'est-ce que le Sénat? Quelles sont les conditions d'éligibilité?
Notions d'astronomie. — Que savez-vous de l'écliptique, des équinoxes, des solstices ?
4° Sciences commerciales. — I. Vous vendez ferme à Paul, fin courant, 9,000 francs
de rente 3 p. c. â 76.90 et vous les lui rachetez pour la même liquidation à 77.50 dont 0.50.
A la liquidation le 3 p. c. est à 76.60. Déterminez : 1° La perte que vous éprouvez ; 2° le
cours auquel vous n'auriez ni perte, ni gain ; 3° le cours auquel Paul aurait un bénéfice de
1,050 francs;
II. On a un lingot d'argent de 18 kilogrammes, au titre de 964 milligrammes; combien
de grammes de cuivre devrait-on y ajouter pour avoir un lingot au même titre que notre
pièce de 5 francs? Quelle serait la valeur de ce lingot?
5° Géographie industrielle et commerciale. — I. Quelles sont en Belgique les princi-
pales industries du bassin de la Sambre ; quels sont les lieux où elles s'exercent?
II. Faites connaître nos relations commerciales avec la France.
6° Histoire commerciale. — Faites connaître les principales dispositions du traité de la
Barrière, les conséquences qu'elles eurent pour notre pays et les mesures qui furent prises
en vue d'améliorer notre situation commerciale et industrielle.
7° Droit commercial. — I. Quels sont les droits de la femme en cas de faillite du mari ?
IL Dans quel cas le mineur autorisé à faire le commerce peut-il aliéner ses immeubles?
8° Économie politique. — Faites connaître, d'une manière sommaire, les avantages de
la division du travail dans l'industrie et les inconvénients qu'on lui reproche.
9° Chimie. — I. Quelles sont les propriétés physiques et chimiques du plomb? Faites
connaître sommairement la métallurgie de ce métal et ses usages.
IL Quelle est la formule chimique de la benzine? Faites connaître les propriétés, les
usages et la préparation de ce corps.
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour répondre aux questions comprises de 4*^ à 9°.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
o
o
s ^
tiCfl
Il
lié
3§
Prix. Henri Celis, de Hasselt
Accès. Henri Motteux, de Bruxelles. . . .
1" m. h. NorbertVander Noot, de Saint-Gilles.
%' Id. Rémi Michaux, de S'-Jos.-ten-Noode.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT
Louis Arents
Hasselt.
Bruxelles.
Id.
Id.
OBTENU AU MOINS
Anvers.
Bruxelles.
36
24
32
30
LA
28
28
15.5
6.5
3.5
3.5
MOn
12
10.5
10.5
13
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S FOI
51
54
140
120.5
113.5
111.5
NTS.
lœ
100.5
70
60.25
56.75
55.75
52.5
50.25
Jules De Pestel ....
426
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
B^. PREMIERE SCIENTIFIQUE.
1° Composition française (même sujet que pour la 1^® commerciale).
2° Langues modernes ( id. id. ).
3° Histoire de Belgique, etc. ( id. id. ). •
4° Mathématiques (six heures). — Algèbre. — Faire voir comment le système des deux
équations :
l{\/\-x^-\/\-y^) {l/(l~x'-) (1 - y')) =xy
v\
V\
y'] 2 + „ (1/(1 - X'') (1 -2/')) = \/\
se transforme dans les deux systèmes A et B.
- 2
i/r
i/r
y
B
\/\-x^-\/\
l/(ï^
'k^ô
x'-) (1 — IJ^)
1
3
xy
(1 — 2/^j = œy
Résoudre le système A.
Géométrie. — On donne dans le même plan un cercle, un point A hors du cercle et une
droite CD. 1° Décrire une circonférence qui passe par le point A et par le centre du cercle
donné, de manière que la corde commune fasse un angle donné avec la droite CD.
2^ Décrire 'une deuxième circonférence qui passe par le point A et par le centre du cercle
donné, dételle sorte que la corde commune soit égale à une droite donnée. Discutez ces
deux problèmes.
Géométrie analytique. — Décrire la courbe du second ordre, dont on connaît un foyer,
la directrice correspondante et un point. Trouver Téquation de cette courbe. Discuter
l'équation.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
1^
o ••
ê^
^8
TlS
Élèves nouveaux l.
1" prix. Emile Masson, d'Hodimont. .
2* id. Armand Claes, de Malines. .
1" accès. Camille Deschamps, de Rœulx
2* id. Félix Jottrand, de Roux . .
3» id. Adolphe Demeure, de Saintes.
4* id. Désiré Merckx, de Malines .
Verriers. 41 17 15 76 149
Malines. | 40 15.5 8.5 77 141
Mons. 40 4 14 79 137
Namur. 35 14.5 10.5 73 133
Malines. 45 12.5 15 60 132.5
Id. 29 15 0 79 123
ÉLÈVES NON LAURÉATS * QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Élèves nouveaux.
Léon Demaret . .
Edmond Éveraerts.
Jules Zone . . .
Jules Francq. . .
Pierre D'Hondt. .
Isidore Claeys . .
Vétéran.
Gustave Gorrissen.
Ath.
Arlon.
Mons.
Id.
Id.
Gand.
Ypres.
41
23.5
14
43
121.5
30
10
11
68
119
37
7
14.5
60
118.5
34
12.5
3
66
115.5
30
2
7
76
115
30
13.5
17
43
103.5
40
5
12
79
136
74.5
70.5
68.5
66.5
66.25
61.5
60.75
59.5
59.25
57.75
57.5
51.75
\ Pas de vétéran qui ait obtenu les 70 points requis pour obtenir un prix.
2 Les cinq premiers auraient eu droit à une nomination (1 accessit, 4 mentions honorables), si l'arrêté
organique ne limitait les récompenses à 2 prix et 4 nominations.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
427
B^. Concours spécial de langue flamande (sections réunies — quatre heures).
Verovering van Jérusalem door de kruisvaarders.
Lauréats.
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
POINTS
auxquels ils
OBTENUS
APPARTIENNENT.
(sur 100).
Hasselt.
71
Malines.
69
Anvers.
64
Id.
63
Id.
63
Hasselt.
58
Gand.
. 55
1" prix. Henri Celis, de Hasselt. . .
2* id. Armand Claes, de Malines .
1" accessit. Louis Ruyten, d'Anvers . .
François Schepens, d'Esschen
Félix Steger, d'Anvers . . .
1" ment. h. Jules Bossy, de Hasselt .
2* id. Ernest Hoffenbom, de Gand .
id.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Pierre Pante
Louis Arents
Gand.
Anvers.
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
Composition française (maximum : 50 points).
ETABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES
NOMBRE
DES ÉLÈVES
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31.5
23.62
30.5
31
31
428
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES
NOMBRE
DBS ÉLÈVEI
ayant obtenu:
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MOYENNE
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élèves ayant réuni
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Athénée royal de Bruxelles
Collège communal d'Ypres
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34
43
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Yétéran&.
15
16
39.33
24
Langues modernes (maximum : 30 points).
Élèves nouveaux.
Athénée royal d'Anvers
Id. d'Arlon.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
de Bruxelles
de Gand .
de Hasselt.
de Liège .
de Mons .
de Namur.
de Tournai
Collège comm. d'Ath . .
Id. de Bouillon
Id.
Id.
Id.
Id.
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de Dinant.
de Huy. .
de Louvain
de Malines
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de Verviers
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Athénée royal de Bruxelles
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Vétérans.
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»
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»
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»
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1
1
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
429
Histoire de Belgique; notions sur les institutions du pays; notions d'astronomie
(maximum : 20 points).
ETABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES ;
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NOMBRE
DES ÉLÈVES
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Elèves nouveaux.
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Id. d'Arlon.
Id.
Id.
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de Gand .
de Hasselt.
de Liège .
de Mons .
de Namur.
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Id.
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1.25
Vétérans.
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
Élèves nouveaux.
Athénée royal d'Anvers .
Id. de Bruxelles
Id. de Gand .
Id. de Hasselt.
Collège comm. de Louvain
Id. de Malines
Id, de Tirlemont
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Athénée royal de Bruxelles
Collège comm. d'Ypres. .
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27
430 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Branches spéciales a la section scientifique (maximum : 100 points).
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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NOMBRE
DES ÉLÈVE!
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Id. de Dinant .
Id. de Huy. .
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72
11
41.66
Branches spéciales a la section industrielle et commerciale (max. : 100 points).
Athénée royal d'Anvers .
Id. d'Arlon
Id. de Bruxelles
Id. de Hasselt.
Id. de Namur.
Id. de Tournai
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24
60.5
65.5
54
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 431
3« SECTION.
ENSEIGNEMENT UxNIYERSITAIRE.
I. Questions à traiter à domicile.
A. FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
P"" GROUPE. — Philologie : Apprécier dans ses détails le style des Histoires et des Annales
de Tacite et montrer les différences de style de ces deux ouvrages. (Délai pour la remise
du mémoire en réponse à la question : deux ans.)
2*'- GROUPE. — Philosophie : Comparer la théorie du raisonnement analytique telle qu elle
a été formulée par Aristote à la théorie du raisonnement analytique telle qu'elle résulte
des travaux de Stuart Mill et d'Alexandre Bain. (Délai : un an.)
3® GROUPE. — Histoire : Rechercher dans les œuvres des comiques grecs les indications
relatives à la politique intérieure et extérieure d'Athènes pendant la guerre du Péloponèse,
en faire la critique et en apprécier la valeur historique. (Délai : un an.)
B. FACULTÉ DE DROIT.
l^"" GROUPE. — Droit romain : Exposer la théorie romaine du contrat de société. (Délai :
un an.)
2® GROUPE. — Droit civil : Exposer la théorie des obligations naturelles en droit moderne
(Délai : un an.)
3® GROUPE. — Droit naturel : Quelle est l'origine des inégalités qui existent entre les
hommes? Quelle est leur raison d'être? Quels sont leurs rapports avec le droit naturel?
(Délai : un an.)
C. FACULTÉ DES SCIENCES.
\^^ GROUPE. — Sciences zoologiques : Exposer l'état de nos connaissances sur la struc-
ture et le rôle des trachées chez les insectes, les myriapodes et les arachnides. Rechercher,
par de nouvelles observations, ce qu'il y a de vrai dans la théorie suivant laquelle le sang
de ces animaux circulerait entre les deux tuniques trachéennes. (Délai : un an.)
2® GROUPE. — Sciences minéralogiques : Rechercher la composition des chlorites de
l'Ardenne et du Brabant et faire connaître leurs propriétés optiques, notamment sous
l'examen microscopique. (Délai : un an.)
"3® GROUPE. — Sciences mathématiques : Exposer les divers modes de développement en
séries convergentes de l'intégrale Eulërienne, dite fonction Gamma, en discutant dans
chaque cas l'expression du reste de la série. (Délai : un an.)
4® GROUPE. — Sciences physiques et mécaniques, y compris Vastronomie : Exposer les
principales méthodes dont on peut faire usage pour déterminer la parallaxe solaire. (Délai :
un an.)
D. FACULTÉ DE MÉDECINE.
\^^ GROUPE. — Sciences anatomo-physiologiques ou biologiques : Faire connaître les
modifications des vertèbres dans la série animale. (Délai : un an.)
2® GROUPE. — Sciences thérapeutiques : Quels sont les avantages des injections cutanées
et quelle est la cause de leur activité? (Délai : deux ans.)
3® GROUPE. — Sciences médicales proprement dites : Établir les bases d'une étiologie
pathologique de la tuberculose en s'appuyant, d'une part, sur l'anatomie pathologique, de
l'autre, sur l'hygiène tant publique que privée, ainsi que sur la démographie et la géogra-
phie médicales. (Délai : un an.)
4*^ GROUPE. — Sciences chirurgicales et obstétricales : Développer l'histoire de la théorie
parasitaire par rapport aux maladies accidentelles chirurgicales. (Délai : deux ans.)
432 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
IL Jurys. — Questions à traiter en loge. — Résultat du concours.
Deux mémoires parvinrent au gouvernement : l'un, en réponse à la ques-
tion de sciences naturelles; l'autre, à la question de droit civil.
L'auteur du mémoire sur la question de droit civil, qui avait été soumis
à un jury composé de MM. Laurent (université de Gand), De Savoye (univer-
sité de Liège), Vander Rest (université de Bruxelles), Mabille (université de
Louvain) et De Rongé, conseiller à la Cour de cassation, ne fut pas jugé
admissible aux épreuves ultérieures du concours.
Le mémoire sur la question de sciences naturelles fut apprécié par
MM. Plateau (université de Gand), E. Van Beneden (université de Liège),
Yseux (université de Bruxelles), P. Van Beneden (université de Louvain) et
Crépin, membre de l'Académie de Belgique.
L'auteur de ce mémoire, M. Mac-Leod, élève de l'université de Gand, fut
déclaré admissible aux épreuves ultérieures.
Le jury avait préparé douze questions, entre lesquelles le sort devait
choisir celle qui ferait l'objet du travail en loge \
Le sort ayant désigné cette question : « Comparer, au point de vue de la
structure, une lame branchiale d'isopode avec un feuillet pulmonaire de
scorpion t^ le concurrent manifesta le désir, sur la proposition de M. le
président (dit le Rapport officiel publié au Moniteur du 30 septembre
1879), qu'une seconde question fût tirée au sort.
La question suivante fut désignée :
« Exposer les observations de Moselley sur les trachées des péripates et
discuter les conséquences que l'on peut en tirer au point de vue de la clas-
sification des arthropodes et leurs affinités avec les vers. »
Après appréciation du travail rédigé par M. Mac-Leod sur cette question
et après la défense. publique des thèses (voir au Moniteur du 30 septembre
1879) qu'il avait annexées à son mémoire inaugural, le jury déclara que
M. Mac-Leod (Jules), né à Ostende, élève de l'université de Gand, prépa-
rateur d'histologie à la même université, reçu docteur en sciences naturelles
le 17 juillet 1878, avait obtenu, dans les trois épreuves réunies du concours,
75 points sur 100, et le i^rochms. premier en sciences zoologiq^ues.
Distribution des prix.
M. le ministre Van Humbéeck, après avoir en quelques mots parlé de la
loi récente (juillet 1879), qui « plaçait l'instruction primaire sous la direc-
tion exclusive de l'autorité civile «, fit une revue des travaux de son dépar-
* Cette fois, le Rapport mentionne seulement celle des douze questions que le sort a
désignée.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
433
tement. Il montra que « son département n'avait pas oublié, cette année, les
intérêts de l'enseignement moyen et de l'enseignement supérieur, malgré la
part considérable que l'enseignement primaire avait nécessairement prise
dans ses préoccupations r.
M. Branquart, préfet des études à l'athénée royal de Bruxelles, avait été
chargé de prononcer le discours traditionnel. Il examina deux questions :
1° Quelle doit être l'organisation de l'enseignement moyen pour qu'il four-
nisse aux nécessités sociales de l'époque? 2^ Quelles sont, parmi les exigences
des familles, celles qu'il faut satisfaire et celles auxquelles il faut résister?
(Le Moniteur a reproduit les discours de MM. Van Humbéeck et
Branquart).
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes.
NOMS.
Pages.
Aerts, Gauthier. . .
. 397
André, Joseph . . .
. 398
Audeval, Honoré . .
. . 398
Baltus, Léonard. . .
. 396
Bartier, Victor . . .
. 395
Bascourt, Jules . . .
. 394
Bastin, Ernest . . .
. . 394
Bastin, Zéphir . . .
. 397
Bay, Henri ....
. . 396
Beaufort, Félicien . .
. 394
Béguin, Alphonse . .
. 395
Berck, Edmond. . .
. 396
Bernard, Georges . .
. , 400
Bernard, Victor. . .
. . 397
Bertholet, Armand. .
. 401
Bertholet, Jean-Baptiste
. 398
Blondeau, Gustave. .
. 396
Bodeux, Henri , . .
. . 400
Boereboom, Jules . .
. 397
Bolinne, Joseph. . .
. 396
Bonhomme, Hubert .
. 401
Bosserez, Edmond . .
. 395
Boucher, Georges . .
. 400
Bourgeois, Camille. .
. 399
Bovy, François . . .
. 398
Broens, Léonard . .
. 395, 401
Galonné, Emile . . .
. 394
Galonné, Jules . . .
. 395
Galonné, Léon . . .
. 396
Capelle, Aristide . .
. 394
Cappe, Arthur . . .
. 396
Cardol, Jacques. . .
. 394
Garon, Oscar. . . .
. 396
Gauderlier, Oscar . .
. 399
Gerckel, Victor . . .
. 401
Ghaidron, Eugène . .
. 394
Ghristiaens, Henri . .
. 399
Glaes, Tobie ....
394, 401
Glaisse, Georges . ,
. 399
Glaux, Edouard . . .
. 397
Glercx, Léopold. . .
. 397
Golinet, Emile . . .
. 398
NOMS.
Golle, Frédéric .
Golomb, Gustave
Gompère, Désiré.
Conrardy, Alfred
Gorbisier, Félix.
Gordier, Jean-Baptiste
Gorman, Adolphe .
Gornélis, Joseph. .
Cornelus, Edouard
Cornet, Arthur . .
Courthéoux, Arthur
Courtin, Emile . .
Cousin, Adhémar .
Grismer, Léon . .
Croes, Charles . .
Croix, Paul . . .
Grunelle, Hippolyte
Dache, Victor . .
Dambot, Jules . .
Dame, Constantin .
Dandois, Emile . .
De Brabander, Emile
Defossez, Antoine .
Dehon, Joseph . .
Dehoul, Léon. . .
Dehoux, Louis . .
Delange, Jean-Baptiste
Delattre, Hector.
Delbouille, Servais
Delbrassine, Ferdinand
Delcourt, Orner .
Delcroix, Hector
Deleau, Léon. .
Delfosse, Adolphe
Delhaye, Jules . ,
Delhoye, Oscar .
Delsart, Arthur . .
De Malotau, Théophile
Demarteau, Louis .
Demarteau, Sylvain
De Nayer, Joseph .
Denis, Oscar. . .
Pages.
399
400
399
. 395
. 397
400, 401
395
. 397
400,401
. 397
. 400
. 396
. 396
397
399
400
394
397
396
399
398
395
397
396
397
400
399
398
397
394
399
394
NOMS. Pages.
Denucé, Ferdinand. . . . 397
Dervier, Henri 399
Descamps, Auguste . . . 400
Descamps, Emile .... 401
Desmedt, René 395
Desonay, Léandre .... 400
Despréchins, Alfred ... 396
Dessy, Auguste 396
Dethier, Joseph 399
Devroede, Victor .... 395
Dewael, Maurice . . . . 400
Dewez, Joseph 400
De Walsche, Aimé. ... 397
Dieu, Aimé 400
Doignies, Auguste .... 394
Douchamps, Joseph . . . 395
Druart, Léon 397
Dubois, Arille 395
Dubois, Ernest 395
Duculot, Albert. , . . .396
Dufour, Albert . . . . .398
Dujardin, Ernest .... 395
Dumoulin, Jean-Baptiste . . 396
Dussart, Léon . . . . .400
Eloir, Eugène . . . . . 400
Engelmann, Eugène . . . 397
Evrard, Camille 399
Fabry, Léon 396
Falleur, Octave 396
Fayen, Louis 397
Feldhaus, Georges .... 396
Féron, Edmond 398
Flamme, Joseph 396
Fleury, Armand 399
Florent, Cyrille 399
Pologne, Théodore. ... 401
Fonsny, Oscar 395
François, Eugène .... 401
Gabriel, Alexandre. . . . 396
Gaguin, Léopold .... 400
Gaillez, Adolphe .... 394
Garit, Camille 400
434
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS. Pages.
Gaudy, Léon 399
Geeroms, Léon .... 396, 401
Gellinck, Camille .... 400
Georges, Auguste .... 400
Gesquière, Hector . . . . 400
Gilbert, Désiré 398
Gillart, Jules 397
Gilleman, Charles. ... 396
Gillet, Alfred 395
Gillet, Joseph 395
Gillet, Victor 400
Gobier, Zéphir 397
Goffin, Joseph 398
Goutière, Joseph .... 394
Gramme, Armand .... 394
Grandel, Adolphe .... 396
Gravez, Léon 395
Guyaux, Adelin 397
Guyot, Ceron 395
Halleux, Désiré 396
Hancart, Jules 395
Hanotiaux, Ulysse . . . 398
Hanotier, Justin 398
Hanton, Edmond .... 401
Havaux, Jules 396
Heister, Emile ..... 395
Henry, Arthur 400
Henseval, Léon 399
Heuse, Arthur 398
Heuse, Joseph 395
Houssiau, Jules 400
Houzeaux, Aquila .... 400
Huberland, Aloïs .... 399
Jacquart, Désiré .... 401
Jacquemin, François . , . 399
Jacques, Alfred 395
Jamin, Joseph 394
Jansens, René 399
Jaspar, Joseph 394
Joannès, Louis 394
Joncker, Auguste .... 395
Kop, Edouard 401
Lahaye, Abel 396
Lalieu, Paul 396
Lamarche, Hippolyte ... 400
Lambeau, Firmin .... 399
Lambert, Ernest .... 399
Lannoy, Emile 399
Lantier, Xavier 401
Larminier, Joseph .... 397
Lebrun, Léon 396
Lefèvre, Oscar 401
Lejeune, Firmin 397
Lekeu, Jules 398
Lembourg, Paul 401
Lenoir, Antoine 395
Lenoir, Joseph 394
Lepage, Henri 399
Lepape, Pascal 397
Leroy, Odon 395
NOMS.
Pages.
Lesieux, Maurice . . .
. 400
Leyder, Paul
. 395
Liot, Léon
. 395
Lonchay, Léopold . . .
. 400
Louis, Napoléon . . . .
. 398
Lovinfosse, Alfred . . .
. 398
Ludwig, Hubert. . . .
, 397
Magnette, Gaspard. . .
. 399
Mahy, Gustave . . . .
. 396
Malter, Florentin . . .
. 394
Marchai, Louis. . . .
401
Marchoul, Louis . .
. 397
Marcoux, Eufrène . . .
. 395
Marin, Benoni . . . .
. 399
Massart, Paul . . . .
. 398
Massez, Charles. . . .
. 398
Masson, Désiré . . . .
. 399
Mathieu, Désiré. . . .
. 394
Melius, Albert . . . .
. 401
Menart, Gustave . . .
. 396
Mercier, Jules . . . .
. 398
Meunier, Alfred. . . .
. 400
Meunier, Antoine . . .
. 399
Millard, Arthur . . . .
. 397
Minon, Alfred . . .
. 396
Moens, Charles . . . .
. 398
Moreau, Pierre . .
. 396
Motte, Albert . . .
. 395
Nauwelaerts, Florent .
. 401
Nicolet, Célestin . ,
. 395
Odekerken, Pierre . .
. 395
Oortmeyer, Gustave .
. 397
Pantiers, Firmin . .
. 400
Paquet, Emile . . .
. 395
Pauwels, Désiré. . .
398,401
Peeters, Jean . . .
. 396
Pera, Sylvain . . .
. 397
Petit, Laurent . . .
. 398
Pilot, Hector. . . .
. 399
Plot, Joseph ....
. 401
Piron, Henri. . . .
. 399
Plisnier, Louis . . .
. 396
Plugers, Albert . . .
. . 399
Polet, Florent . . .
. 400
Polis, Charles . . .
. . 394
Poulet, Joseph . . .
. . 400
Pouplier, Victor, . .
. . 398
Poutte, Georges. . .
. . 398
Quenon, Léandre . .
. . 396
Ramelot, Désiré. . .
. . 397
Rassart, Jean- Baptiste
. . 395
Ravez, Oscar. . . .
. . 395
Remacle, Félix . . .
. . 395
Renard, Gustave . .
. . 397
Renaud, Charles . .
. . 395
Renaud, Joseph. . .
. . 394
Richard, Jean . . .
. . 397
Ri choux, Alfred. . .
. . 398
Rigaux, Sylvain. . ,
. . 396
Rodrigues, Arthur . ,
. . 399
NOMS. Pages
Roger, Pierre . .
Roulin, Arsène . .
Rousseaux, Désiré
Ruidant
Sagehorame, Léon .
Scailquin, Georges .
Schepers, Hubert .
Simon, Oscar . .
Smets, Alfred . .
Smets, Pierre . .
Soijpart, Louis . .
Stache, Emile . .
Steygers, Eugène .
Stiénon, Victor . .
StoUenwerk, Hubert
Stordeur, Ignace .
Strauwen, Alfred .
Stuyvaert, Modeste
Swinnens, Jacques.
Tamboise, Emile .
Thiriart, Henri . .
Thiriaux, Léon . .
Thiry, Louis.
Tiberghien, Alexis .
Timmermans, Auguste
Tixhon, Armand
Triplot, Joseph .
Turlot, Jules. .
Van Campenhoudt, Edmond
Van Coppenolle, Alfred
Van Cutsem, Jean . .
Van Damme, Alphonse
Vandenbrande, Jean-Bapt,
Vanderdonck, Henri
Vanderdonck, Joseph
Vanderstroden, Victor
Vandervliet, Emile .
Vande Waeter, Henri
Van Dyck, Firmin .
Van Gaver, Jules .
Van Hagendoren, Emile
Van Hove, Antoine
Van Hove, Arthur
Van Huffel, Henri
Van Lint, Victor
Van Rymenam, Michel
Tan Tieghem, Jules
Velghe, Philémon . ,
Vereecken, Arthur.
Verleye, Désiré . .
Vermeylen, Théodore
Veyssière, Auguste.
Vilain, Jean-Baptiste
Vincke, Alphonse .
Vonèehe, Emile.
Vrancken, Hector .... 398
Warnier, Arthur
Westendorp, Arthur . . . 394
Willequet, Alfred .... 400
"Wilmart, Séraphin. ... 40
398
399
401
399
401
397
395
394
401
396
398
394
399
394
395
400
400
398
399
398
397
397
400
397
?, 401
400
397
398
395
401
401
397
, 400
. 400
. 401
. 398
. 397
. 400
400,401
. 400
. 397
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
435
II. Athénées et collèges.
NOMS.
Andries, Raymond.
Areuts, Louis . .
Berger, Octave . .
Bossy, Jules. .
Bourdeau, Michel .
Bruynseels, Louis .
Buisseiet, Oscar
Celis, Henri .
Cerfontaine, Théodore
Claes, Armand . .
Claeys, Albert .
Claeys, Isidore .
Cornil, Georges . .
Crockaert, Auguste.
Daelemans, Léopold
De Boeck, Jean . .
De Bruyne, Camille
De Celle, Emile . .
Decorte, Henri . .
Delhaye, Alphonse.
Demar«t, Léon . .
Demeure, Adolphe.
Denis, Lambert.
De Pestel, Jules. .
Deschamps, Camille
De Wert, Jules . .
De Winter, Faron .
D'Hondt, Pierre. .
Dignant, Oscar .
Diricq, Louis. . .
Discailles, Léon
Dony, Léonce. . .
Pages.
. 406
425, 427
. 405
. 427
. 406
, 416
. 405
425, 427
. 405
426, 427
. 4a>
. 426
. 406
. 405
. 416
. 405
. 416
. 405
. 416
. 405
. 426
. 426
406, 416
. 425
. 426
. 406
. 416
. 426
405, 416
. 405
. 406
. 406
NOMS.
Empain, François
Everaerts, Edmond
Ferette, Julien .
Fonsny, Philippe
Fortamps, Georges
Frambach, Edouard
Francq, Jules
Fromont, Louis.
Gori issen, Gustave,
Haversin, Camille
Hoffenbom, Ernest
Holschett, Paul.
Hulin, Georges .
Jacobs, Charles.
Jans, Jean . .
Jottrand, Félix .
Ketels, Maurice.
Kleynens, Nicolas
Krierg, Auguste. ,
Kuborn, Pierre
Lacquemanne, Alfred
Lamal, Auguste.
Loyens, Alfred .
Luyck, Eugène .
Magnette, Charles
Mahieu, Emile .
Masson, Emile .
Merckx, Désiré.
Michaux, Arnold
Michaux, Rémi.
Motteux, Henri .
Nicolet, Emile .
III, Universités
Pages.
406
. 4a5
. 405
405
. 405
. 426
. 406
. 426
. 406
. 427
. 406
405, 416
. 406
405, 416
. 426
. 406
. 406
. 406
. 406
. 405
405, 416
. 405
. 416
. 405
. 406
426
416
425
425
405
NOMS.
Pages.
Noulard, Charles .
. . 405
Ouwerx, Lainbert . .
. 405, 416
Pante, Pierre. . .
. . 427
Paris, Guillaume .
. 416
Peeters, Louis . . .
. . 416
Philippart, Hub.-rt. .
. . 405
Ruyten, I^ouis . .
. . 427
Sarolea, Léon . .
. . 405
Schepens, François, .
. . 427
Sclimidt, Frédéric
. . 405
Schorn, Paul. . . .
. . 405
Somerhausen, Emile .
. . 405
Steger, Félix. . . .
. . 427
Stenier, Alphonse . .
. . 405
Tamine, Edmond . .
. . 406
Thomas, Joseph. . .
. . 405
Valentin, .Eudore . .
. . 406
Vanden Abeele, Alfred
. . 405
Vander Noot, Norbert.
. . 425
Vande Vorst, Albert .
. . 405
Van Dooren, Jean-Jos.-Hub. 405
Vandromme, Benoit .
. . 405
Velghe, Oscar . , .
. . 405
Verbaert, François. .
. . 416
Vermeersch, Ferdinand
. . 416
Walle, Michel . . .
. . 405
Washer, Emile . . ,
. , 405
Waihelet, Alfred . .
. . 406
Winand, Paul . . .
. , 405
Woets, Anatole. . .
, . 416
Zone, Jules ....
. . 426
Mac-Leod, Jules 432
CHAPITRE QUARANTE-UNIEME.
1880.
ire SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
A. Province d'Anvers.
1° Ressort d'inspection principale d'Anve7^s.
a. Écoles de garçons.
I. Calligraphie (une ligne grand, deux lignes moyen et le reste fin). — Texte : Het
voorbeeld. Leeringen wekken, voorbeelden trekken, zegt het spreekwoord. — ledere daad
in dit leven is de eerste schakel eener lange keten van onvermijdelijke gevolgen, eene
keten zoo lang, dat geene menschelijke wijsheid het einde er van kan zien.
De cijfers : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
II. Langue maternelle. — A. Dictée. (Le texte manque).
B. Grammaire. — 1° Schrijf den 2° persoon enkelvoud van den onvolmaakt verleden
tijd en 't verleden deelwoord der werkwoorden : gecen, doen, slagen. 2° Geef een synoniem
1° van 't woord behoeften, 2° van 't woord ervaring * .
C. Style épistolaire. — Frans Goudborst, uw medescholier, is een uitmuntend jongeling
van 16 jaar oud. Hij wenscht, met toelating zijner ouders, eene plaats te verkrijgen op
het koopwarenbureel van den ijzeren-weg. — Schrijf, ten voordeele van dien leerling,
eenen aanbevelingsbrief naar uwen oom, die statie-overste is te N...
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Met welk getal moet men 1,3 vermenig-
vuldigen om een product van 3,575 te bekomen? Verklaar de bewerking waardoor gij
't antwoord verkrijgt. 2'^ Een winkelier verkoopt 75 kilog. suiker voor 103 fr. 50 c. en
wint àlzoo 15 t. h. Men vraagt : a. hoeveel hij de suiker per kilogram heeft ingekocht;
b. hoeveel hij die per kilogram heeft uitverkocht, en c. hoeveel hij in het geheel heeft
gewonnen. 3° Na eene regenvlaag wordt er bestatigd dat de neêrgestorte watervlaag van
7 millimeters is. Reken uit hoeveel heetoliters water er gevallen zijn op eenen vierkanten
kilometer. 4° De 2/5 der 3/4 van eenen grond zijn verkocht aan 4 fr. 50 c. den vierkant
meter. Het overige van den grond, groot 140 vierkant meters, werd afgestaan tegen
300 frank in 't geheel. Welke som moet de verkooper ontvangen?
IV. Géographie. — 1<^ Welke bijzonderheden kent gij, voor wat handel en nijverheid
betreft, van de volgende steden : Brussel, Gent, Sint-Niklaas, Doornik en Luik ? 2° Welke
provinciën en welke steden ziet men, als men per ijzeren-weg van Oostende naar Arlon
reist? 3° Een schip trekt, zoo direct mogelijk, van Antwerpen naar Constantinopel. Welke
* Deux autres questions se rapportent à la dictée, dont nous n'avons pas le texte.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 437
wateren zal het doorvaren en welke zijn de landen, alsook de bijzonderste eilanden, die
het zal voorbij zeilen.
V. Histoire. — 1° Wie waren Jacob en Philips van Artevelde? In welke eeuw leefden
zij en wat verrichtten zij bijzonders? 2° Te welker gelegenheid hebben er heden in België
nationale feesten plaats? Welke bijzonderbeden berinneren ons die feesten en wat gevoe-
lens moeten zij in het hart des volks opwekken ?
1). Écoles de filles.
(Mêmes questions que pour les écoles de garçons, voir page 436.)
2° Ressort d'inspection principale de Matines.
I. Langue maternelle. — Z)^e^ee ; Vlijt en volharding. De grootste uitkomsten worden
doorgaans verkregen door eenvoudige middelen en menschen van gewonen aanleg. Het
dagelijkscb leven met zijne zorgen, behoeften en plichten, geeft ovQvvloeàigQ gelegenheid
om ervaring van de beste soort op te doen en een degelijk man, al is hij ook in de meest
gewone omstandigheden geplaatst, vindt gelegenheid genoeg tôt inspanning en ontwikke-
ling zijner vermogens. De heirweg der menschelijke welvaart is geen ander, dan de oude
weg van onkrenkbare rechtschapenheid, en wie met de meeste volharding, en in den edel-
sten geest werkzaam is, zal het best slagen.
Men legt de fortuin ten laste dat zij blind is, maar zij is niet zoo blind als de mensch.
Indien men het wel nagaat, zal men bevinden dat ijverige lieden zich gemeenlijk niet over
haar hebben te beklagen, zoo min als een goed zeeman ooit te klagen heeft over wind en
stroom.
Grammaire. (Les questions manquent.)
Rédaction. — (Lettre à un ami.) Un concours doit avoir lieu. Appelé à y prendre part,
vous craignez de ne pas réussir à votre gré, à cause de certaines circonstances que vous
indiquerez et qui vous ont empêché de suivre régulièrement les cours.
II. Écriture. — Zindelijrheid.
Hoofd en aangezicht en handen
Moeten zuiver zijn en net,
Ailes zonder vlek of smet
Hoofd en aangezicht en handen !
Roode wangen, witte tanden,
Is dat niet een lief portret ?
Les chiffres 1 à 10. Les lettres majuscules B, D, E, G, H, G, L, P, R, S, W.
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Un tonnelet vide pèse 85 décagrammes.
Rempli d'huile, il pèse 8 kilogrammes 25 grammes. Le poids de l'huile est égal aux 1 1/12
de celui de leau distillée. Indiquez la contenance du tonnelet, en prenant le litre pour
unité. 2° On a pompé 40 hectolitres 8 décalitres d'eau d'une citerne qui a 3 mètres 50 déci-
mètres en longueur, 2 mètres 2 décimètres 5 centimètres en largeur et 1 mèti'e 70 centi-
mètres en profondeur. Combien de tonnes de 1 hectolitre 45 litres 5 décilitres de contenance
peut-on remplir avec l'eau restante? 3" Un propriétaire achète une pièce de terre de 3 hec-
tares et demi, à raison de 4, 150 francs l'hectare. Il paie en sus 11 p. c. de frais. A combien
devra-t-il louer ce terrain par are pour avoir 5 p. c. de son argent? 4*' Convertissez 0.125
en une fraction ordinaire. 5° A quoi peut-on reconnaître qu'un nombre est divisible par 6?
IV. Géographie. — 1° Faites un voyage par mer de Saint-Pétersbourg à Constantinoplo.
Nommez les mers et les détroits que vous traversez et les pays que vous côtoyez. 2° Dessinez
en une seule carte, les provinces d'Anvers et de Brabant. Indiquez-y les arrondissements
administratifs, les villes et les rivières,
V. Histoire. — Donnez une courte biographie de Charles le Téméraire. 2° Dites comment,
à la fin du siècle dernier, la Belgique fut réunie à la France. Combien de temps dura cette
réunion et comment prit-elle fin ?
T. m. 28
438
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir 1 .
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons. Filles.
»
98
73
150
65 2
76
59
53
150
52.9
59
58
55
150
70
675
117
110
150
93.2
93.2
53
49
150
80.5
91.8
NOMBRE
des'
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
d'Anvers,
Anvers i
Eeckeren
Lierre .
Inspection principale
de Matines.
Hérenthals
Malines .
Turnhout .
\ Élèves des divisions supérieures réunissant les conditions requises pour concourir.
2 Les écoles du canton scolaire d'Anvers n'ont pas pris part au concours.
B. Province de Brabant.
Série A. — I. Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : Nous
aimons toujours ceux qui nous admirent.
II. Rédaction. — Un incendie a éclaté dans votre voisinage. II a réduit en cendres deux
maisons avec tout ce qu'elles contenaient. C'est à peine si les habitants ont pu échapper au
désastre. — Ecrivez à votre oncle pour lui faire connaître ce triste événement. (Dix lignes
au moins.)
III. Calligraphie. — Deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres. —
Dans les arts et les sciences, aussi bien que dans le commerce et l'industrie, la Belgique a
su conquérir une des premières places. Elle fut la patrie de plusieurs des artistes les plus
illustres et des savants les plus renommés de l'Europe. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
IV. Arithmétique. — 1° Expliquez comment vous trouvez le plus petit dénominateur
commun des fractions 5/6, 4/15, 3/10. 2P Après avoir vendu les 3/7 d'une pièce d'étoffe,
plus 5 mètres, on trouve qu'il ne reste plus que la moitié de la pièce. Quelle était la longueur
de cette pièce d'étoffe? 3" Un entrepreneur a employé 24 ouvriers travaillant 10 heures par
jour, pendant 12 jours, pour faire un certain ouvrage ; combien d'ouvriers faudrait-il pour
faire le même ouvrage en 8 jours, s'ils travaillent 9 heures par jour?
V. Système métrique. — 1° Combien faut-il de tuiles pour couvrir un toit de 12 mètres de
long sur 6 mètres de large, sachant que chaque tuile couvre un espace de 4 1/2 décimètres
carrés? 2° Quel est le poids d'un bloc de marbre ayant 1 mètre 25 centimètres de longueur,
45 centimètres de largeur et 32 centimètres d'épaisseur, si le poids du marbre égale
2.8 fois celui d'un même volume d'eau?
VI. Géographie. — 1° Indiquez la direction des chemins de fer qui partent de la ville de
Bruges. 2° Nommez les rivières du bassin de la Meuse et dites quelles sont les provinces de
notre pays qu'elles arrosent.
VII. Histoire. — 1° Où et en quelle année naquit Charles-Quint? Quels étaient les pays
de l'Europe sur lesquels il régna? 2° Comment Charles-Quint réprima-t-il la révolte des
Gantois ?
VIII. Concours spécial de langue française pour les élèves des écoles flamandes. —
Thème. De lentezon verwarmt de aarde ; de velden bedekken zich met teeder groen ; de
boomen zijn versierd met eene kroon van bladeren en bloesems. Maar, met het lieve groen,
komen ook millioenen insekten te voorschijn, die de gewassen aanranden en de bloemen en
vruchten in gevaar brengen. Gelukkiglijk verschijnt dan ook het onvermoeibaar léger der
kleine vogeltjes; deze maken goedejacht op het schadelijk ongedierte.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 439
Het zijn booze en ondankbare kinderen, zij die de kleine vogeltjes leed doen en hiinne
nesten rooven.
Analyse grammaticale. — L'homme doit protéger les animaux qui lui sont utiles.
IX. Concours spécial de langue flamande pour les élèves des écoles françaises. —
TAéme. L'Hirondelle. Qui ne connaît pas l'hirondelle ? Ce gentil petit oiseau construit
son nid sous le toit de nos maisons, dans l'écurie des chevaux et même dans nos demeures.
L'hirondelle arrive dans notre pays avec les premiers beaux jours du printemps, lorsque
la terre se couvre de verdure et de fleurs. Elle se nourrit d'insectes qu'elle prend en volant;
elle nous rend ainsi un grand service, puisqu'elle nous débarrasse d'une quantité d'êtres
qui nous incommodent et qui nuisent aux plantes.
Lorsque son travail est fini, elle retourne vers les pays chauds.
Analyse grammaticale. — De natuur ontwaakt langzaam, wanneer de lieve lente nadert.
Série B. — I. Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : Nous
n'aimons pas toujours ceux que nous admirons.
II. Rédaction. — Écrivez une lettre à une amie, pour l'engager à lire un livre que vous
avez lu. — Parlez-lui des agréments que cette lecture lui procurera et du fruit qu'elle
pourra en retirer. (Dix lignes au moins.)
III. Calligraphie. — Deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres. —
Dans les temps reculés, la Belgique fut glorifiée par César et Tacite comme le siège de la
force et du courage. Plus tard, elle égala, elle éclipsa même la plupart des autres pays par
l'opulence et l'énergie de ses communes. — 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
IV. Arithmétique. — \^ Expliquez comment vous divisez une fraction décimale, par
exemple 0.048, par une autre fraction décimale 0.00375. 2° Quel est l'intérêt de 10 mois,
d'un capital de 4,650 francs placé à 4 1/2 p. c. par an? 3° On a employé 6 kilogrammes
4 hectogrammes de certain fil pour tisser 30 mètres de toile de 1.20 mètre de largeur.
Combien faudrait-il de kilogrammes du même fil pour fabriquer 50 mètres de toile de
90 centimètres de largeur ?
V. Système métrique. — 1° Quelle est la contenance, en mesures agraires, d'une prairie
de forme rectangulaire, ayant 124.5 mètres de longueur sur 75.4 mètres de largeur?
2° Un vase vide pèse 1 kilogramme 25 grammes ; rempli d'eau pure à son maximum de
densité, il a un poids de 3 kilogrammes 54 décagrammes. Quelle est la capacité de ce vase?
VI. Géographie. — l*' Décrivez le cours de la Dendre et dites jusqu'où cette rivière est
navigable. 2° Dans quelles provinces, sur quelles rivières et sur quels chemins de fer sont
situées les villes suivantes -. Diest, Courtrai, Audenarde, Namur, Turnhout et Verviers?
VII. Histoire. — 1° Vers quelle époque commença dans notre pays le règne des archi-
ducs Albert et Isabelle ? Racontez brièvement la continuation de la guerre religieuse sous
le règne d'Albert. 2° Quelles furent pour la Belgique les conséquences du traité de Munster
ou de Westphalie?
VIII. Concours spécial de langue flamande pour les élèves des écoles françaises. —
Thème. Le Rossignol. Tout le monde aime cet oiseau et le voit arriver avec plaisir : il
anime par son chant les jardins et les bosquets. Mais le rossignol ne nous cause pas seule-
ment de l'agrément, il sait aussi se rendre utile : il se nourrit de vers, de chenilles, de
fourmis ; il en consomme une grande quantité et contribue ainsi, avec d'autres oiseaux, à la
destruction des animaux nuisibles. La loi défend de prendre les rossignols et de les dénicher.
Analyse grammaticale. — De vogels verlustigen onze tuinen en vernielen het schadelijk
ongedierte.
IX. Concours spécial de langue française pour les élèves des écoles flamandes. —
Thème. Het Vlas. Het vlas is een der nuttigste gewassen van ons land. Het heeft eenen
dunnen stengel voorzien van kleine langwerpige blaadjes en op dezen stam draagt het eene
kroon van blauwe bloempjes. Wanneer de vlasplant met zaad beladen is, wordt hij uitge-
trokken. Men gebruikt het vlas om er garen van te maken ; van dit garen vervaardigt de
wever het lijnwaad, waaruit de naaister onze hemden snijdt. Wanneer ons linnen versleten
is, dient het nog tôt het maken van papier.
Analyse grammaticale. — La terre offre ses richesses à celui qui la cultive.
440
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
NOMBRE
NOMBRE
MAXIMUM
MOYENNE DES POINTS
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
CANTONS SCOLAIRES.
des élèves
admis à
concourir.
des
concurrents
des points
à obtenir.
obtenus par concurrent.
Garçons. Filles.
Inspection principale
de Bruxelles.
Bruxelles-Nord
166
164
100
82
..
144
Bruxelles-Sud
175
169
100
70 8
.,
103
Hal
158
109
100
74.9
69.9
86
Molenbeek-Saint-Jean. . .
81
64
100
70.4
»
38
Saint-Josse-ten-Noode. . .
137
125
100
75 4
>.
83
Vilvorde
183
131
100
66
»
56
Inspection principale
de Louvain.
.
Aerschot
117
100
100
76.4
>,
56
Jodoigne
131
97
100
75 8
»
72
Louvain
113
92
100
61,8
>.
46
Nivelles
163
142
100
79.2
»
76
Tirlemont
69
63
100
60.7
45
28
Wavre. .
131
101
100
83.6
«
65
C. Province de la Flandre occidentale.
I. Langue maternelle. — Dictée. Belgenland. De geboortestreek, mijne vrienden, is ons
eene tweede moecler ; wij moeten dus ons Yaderland oprecht beminnen, ja, er zelfs onze
eigene belangen voor opofFeren. Het is aan de schoone instellingen onzes Vaderlands, aan
de bescherming welke het ons verleent, aan de hulpbronnen, die het ons verschaft, dat wij
ailes, wat wij in de samenleving genieten, verschuldigd zijn. Zou mijn eigendom gewaar-
Ijorgd zijn, zou ikin de uitoefening van mijne nijverheid, van rnijnen handel, van mijnen
stiel niet verstoord worden, als de wetten mijns lands mij niet beschermden tegen de aan-
vallen der kwaaddoeners?
Explications littéraires et grammaticales. — 1° Wat verstaat gij door de woorden :
geboortestreek en Yaderland 'i 2° Wat moeten wij voor ons Vaderland doen? 3° Waaraan
zijn wij ailes verschuldigd, wat wij in de samenleving genieten? 4° In welken naamval
staan de woorden : ee7ie tweede moeder en ons Yaderland? Waarom? zP Ontleed taalkundig
het woord gewaarborgd ?
Rédaction. — Schrijf aan uwen vriend eenen brief, waarin gij hem eene kleine beschrij-
ving maakt over de prijsuitdeeling, die in uwe school heeft plaats gehad.
II. Arithmétiq^ue et système métrique. — 1° Hoe maakt men doorgaans de proef op eene
aftrekking, en hoe op eene vermenigvuldiging? Geef van elke bewerking een voorbeeld.
2° Ik heb eene som* van 108 frank ontvangen voor 9 maanden intrest van een kapitaal, dat
tegen 4 t. h. uitgezet is ; welk is dat kapitaal? 3° In eene school zijn 3 zalen. Elke zaal is
8 meters 50 centimeters breed en 7 meters lang. Men vraagt hoeveel steenen er noodig zijn
om den vloer te leggen der 3 zalen, in de veronderstelling dat de steenen 2 decimeters
lang en ook 2 decimeters breed zijn, en er 2 t. h. gebroken worden.
N. B. — De vraagstukken beredeneeren.
III. Histoire, géographie, éléments de sciences naturelles. — 1° Maak, in 't kort, eene
levensbeschrijving van Breydel en De Coninck. 2° Teeken de kaart van West-Vlaanderen :
grenzen, rivieren, vaarten, ijzerenwegen, steden. 3° Geef eene beknopte beschrijving van
den barometer, en zeg welke voordeelen dit tuig oplevert.
IV. Dessin [à main libre). — Teeken het venster van 't school lokaal.
V. Langue accessoire. — Dictée.
Les dix règles de Jefferson.
1. Ne renvoyez jamais à demain ce que vous pouvez faire aujourd'hui.
2. N'employez pas autrui pour ce que vous pouvez faire vous-même.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX,
441
3. Ne dépensez pas votre argent avant de l'avoir gagné.
4. N'achetez jamais ce qui vous est inutile, sous prétexte que c'est bon marché.
5. La vanité et l'orgueil nous coûtent plus que la faim, la soif et le froid.
6. Nous ne nous repentons jamais d'avoir mangé trop peu.
7. Rien de fatigant si c'est fait de bon cœur.
Traduction de la dictée, sans dictionnaire [à faire par l'élève.)
VI. Épreuve supplémentaire en langue maternelle. — Dictée. (Suite.) Zou ik eene ver-
zorgde opvoeding ontvangen, in vrede kunnenleven, de vruchten van mijnen arbeld kannen
smaken, indien mijn geboorteland gestadig ten prijze aan vreemde overweldigej's ware
gegeven.
1° Welke zijn de voorwerpen in deze verschillige zinnen? (Beredeneeren.) 2° In welken
naamval staat de uitdrukking ten prijze en in welken tijd en wijze staan de woorden ware
gegeven. Waarom ?
VII. Écriture. — Het dictaat in de moedertaal (n^* I) diene tôt maatstaf ter waardeering
van 't geschrift.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE MAXIMUM MOYENNE DES POINTS
des
des points
concurrents à obtenir. Garçons
i I
obtenus par concurrent.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
de Bruges.
Bruges.
Dixraude
Ostende
Thielt .
Inspection principale
de Courtrai.
Courtrai
Menin .
Roulers
Ypres .
64
90
84
32
34
56
42
187
140
79.4
140
68.2
140
77.4
140
63.7
140
140
140
140
70
77.6
80.5
79.3
D. Province de la Flandre orientale.
1° Ressort d'inspection principale d'Alost.
I. Calligraphie. — Vlaanderen.
Vlaanderen, dag en nacht,
Denk ik aan u.
Waar ik ook bon of vaar,
Gij zijt mij al tijd naar.-
Ik denke steeds aan u.
De hoofdletters B, F, G, K, N, S, V, Z. De cijfers.
II. Langue maternelle. — Dictée. Vlaanderen was reeds van vroege tijden een land,
waar een vrijheidlievend volk gaarne zijne krachtige stem onbeteugeld liet hooren. Da
plekje gronds, eenmaal zoo beroemd, werd den bewoners meer dan eens door den Oceaan
betwist ; toch maakten onze voorouders het door beleid en volharding ongemeen vrucht-
baar, en wisten het tegen vijanden van allen aard te vordedigen.
De vrijheidzucht der Vlamingen straalt in aile hunne daden door, en is ook nooit door
iemand geloochend geweest. Liepen zij, in dagen van woeling, weleens de païen der rede-
lijkheid te buiten, het was veelal te wijten aan den overmoed der gebieders, die door
onwettige eischen hunne verbittoring aangehitst hadden.
442 • HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. '.
Grammaire. — 1° Leg de beteekenis uit der volgende woorden : oogenblik, onwaar^
vriichteloos, heilvol, beschadigen. 2° « De wijsheid des konings schenkt den lande den
vrede en de welvaart. »» In welken naamval staan de zelfstandige naamwoorden welke in
dezen volzin voorkomen? Waarom? S^'Schrijfa. den onvolmaakt verleden tijd; b. de
gebiedende wijs; c. het verleden deelwoord der werkwoorden : hennen, slapen, antwoorderif
beslissen.
Rédaction. — Uw broeder, welke in de stad woont, verkeert met slechte gezellen. Schrijf
hem hoezeer zijn gedrag al de leden der familie pijnigt, en geef hem goeden raad.
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Wat heeft men te verrichten om de proef
op eene deeling te maken? 2° Een ambtenaar heeft 3,500 frank inkomen. Hoeveel mag hij
dagelijks verteeren om aile jaren 945 frank in de spaarkas te kunnen storten ? 3° Een han-
delaar koopt een stuk laken van 60 meters lang, voor 420 frank. Hij verkoopt er eerst de
3/5 van voor 306 frank, en daarna het overschot tegen 8 fr. 25 c. den meter. Hoeveel
heeft hij in het geheel gewonnen ? Welke is zijne vs^inst per meter? 4° Hoe heeft men den
liter van den meter afgeleid ? 5° Een bak kan 5.60 hectoliters water bevatten. Hoe lang is
die bak, als hij 0™7 breed en 0'"8 diep is? 6° Op eenen zolder van 5™80 lengte en 4™60
breedte ligt tarwe ter hoogte van 0'"8. Bereken de waarde van dit graan, zoo één hectoliter
26 fr. 50 c. kost.
IV. Géographie. — 1° In welke provinciën en op welke waterloopen liggen de volgende
steden : Deynze, Mechelen, Ninove, Kortrijk, Charleroi, Lier, Namen ? 2° Welke zijn de
grenzen der provincie Braband ? 3° Noem de landen met hunne hoofdsteden, die aan België
païen?
V. Histoire. — 1" Wie was de keizerin Maria-Theresia? Hoelang regeerde zij over ons
land? Hoe was haar bestuur? Wie was haar opvolger? Wanneer overleed hij? 2° Wanneer
en door welke gebeurtenis werden Holland en België vereenigd ? Hoe lang bleven zij ver-
bonden ? Hoe noemde men het koningrijk dat zij uitmaakten ? Wie was de Vorst die het
bestuurde ?
2° Ressort d'inspection principale de Gand.
I. Calligraphie. — Hard en zacht.
Wees hard wanneer gij oordeel vellen moet,
En 't over eigen daden doet.
Doch geldt het anderen, wees dan zacht en goed.
De hoofdletters : A, D, G, H, L, S, V, Z. De cijfers.
II. Langue maternelle. — Dictée. (Le texte manque).
Grammaire. — 1° Leg de beteekenis uit der volgende woorden : Loodrecht, beweeg-
loozen, herstellen, gewrocht, onzichtbare. 2° « Welker net ik met inzicht gebroken had. «
In welken naamval staan de wooi'den : Welker en net? Waarom? 3° Schrijf a. den onvol-
maakt verleden tijd ; b. de gebiedende wijs ; c. het verleden deelwoord der werkwoorden :
leggen, winden, hechten.
Rédaction. — Schrijf aan uwen oom, dat gij met toelating uwer ouders en tôt belooning
uwer vlijt, eenige dagen bij hem te Brussel moogt verblijden, om de nationale feesten bij
te wonen en de tentoonstelling te bezoeken.
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Wanneer is een getal deelbaar door 3 ?
wanneer door 4? 2° Een vader wint wekelijks22 fr. 50 c. ; hij besteedt voor den onderhoud
zijns huisgezins de 3/5 dezer som, hoeveel zal hij op 't einde van 't jaar gespaard hebben.
Indien hij dit spaargeld aan 3 t. h. 's jaars uitzet, hoeveel intrest zal hij daarvan het vol-
gende jaar ontvangen. 3° In een magazijn kan men lijnwaad koopen, dat 7/4 breed is, aan
1 fr. 82 c. den meter ; ander dat 9/4 breed is aan 2 fr. 25 c. den meter en nog ander van
10/4 aan 2 fr. 90 c. den meter. Welk ishet duurste? Hoeveel meters van het smalste zou men
kunnen koopen voor hetgeen 1 2 meters van het breedste kosten ? 4° Wat verstaat men door
a. cubiek decimeter, b. decistere, c. hectare, d. decagram, e. kilometer? 5° Door een recht-
hoekig stuk land, van 129 meters lang en 94 meters breed, maakt men in de richting der
lengte eene baan die 15 meters breed is. Bereken in aren en centiaren de oppervlakte van
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
44:
het land dat overblijft. 6° Op een vierkant vlak, waarvan iedere zijde 1/4 meter lang is,
zet ik een teerling of cubus die er juist op past. Hoe groot is het vlak en welk is de inhoud
van den teerling?
IV. Géographie. — \° Beschrijf de loop der Schelde in België ; vei'tel iets merkwaar-
digs van elke stad door dezen stroom bespoeld. 2° Beschrijf de provincie Namen : grenzen,
steden en rivieren. 3" Noem, met hunne hoofdsteden, de landen van Europa, die door de
Middellandsche zee bespoeld worden. Noem drie eilanden die in deze zee liggen.
V. Histoire. — • 1° Verhaalin 't kort de geschiedenis der regeering van Albert en Isa-
bella. 2° Waar en wanneer wierd Leopold I als koning der Belgen ingehuldigd? Noem
eenige merkwaardige gebeurtenissen zijner regeering. Wanneer is hij gestorven?
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale d'Alost.
Alost
Grammont
Lokeren .......
Sottegem
Saint-Nicolas
Termonde
Inspection principale
de Gand
Audenarde
Eecloo
Gand
Ledeberg
Tronchiennes
156
84
80
63
64
70
155
74
387
76
62
135
72
76
59
59
65
134
66
377
76
53
150
150
150
150
150
150
150
150
225
150
150
76.4
96.1
90.2
86
78.9
103.4
56
86
155.9
88.1
56.2
56.9
81.6
106.4
95.5
119.8
93.8
64
&5.7
134.1
87.6
51.9
57
45
51
35
32
47
29
25
231
40
E. Province de Hainaut.
1° Ressort d'inspection principale de Charleroi.
I. Arithmétique, système légal des poids et mesures et calcul mental (une heure et demie).
— 1° Que devient la fraction 15/36 : a. Lorsqu'on multiplie son numérateur par 3.
b. Lorsqu'on divise son dénominateur seul par 3. c. Lorsque les deux termes sont mul-
tipliés par 3. d. Comment réduit-on cette fraction en fraction décimale? — Raisonnez
chacune de vos réponses. 2° Sur l'un des plateaux d'une balance se trouve un vase vide, du
poids de 600 grammes, dans lequel on verse 9 décilitres d'eau pure. Quelle somme d'argent
monnayé faut-il alors placer sur l'autre plateau de la balance pour qu'elle soit en équilibre?
3° Un gazomètre doit alimenter 1,150 becs qui, compensation faite de l'un avec l'autre,
restent allumés journellement 4 heures en laissant échapper par heure 130 litres de gaz.
Sachant que la houille donne .23 mètres cubes de gaz par 100 kilogrammes, déterminez la
quantité de houille nécessaire pour l'éclairage pendant les mois d'octobre, novembre et
décembre. 4*^ On demande à un maître de forges de la fonte à raison de 29 francs les
100 kilogrammes. Il en a en magasin pour une somme de 8,700 francs ; pour satisfaire à la
commande, il lui reste à convertir en fonte 80,000 kilogrammes de minerai. Déterminez le
poids total de la marchandise, étant donné que 100 kilogrammes de minerai renferment
40 kilogrammes de fonte. 5" Indiquez la manière dont vous procédez pour résoudre, par le
calcul mental, la question suivante : 26 X 48 — 128.
II. Langue maternelle, — Dictée, (Elle ne peut être remise au net; elle servira pour
444 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
l'appréciation de l'écriture. Il sera accordé dix minutes pour la revoir. Une lecture expres-
sive en sera d'abord faite aux élèves.)
Mil huit cent quatre-vingt.
La Belgique va fêter le cinquantième anniversaire de son indépendance. Quel peuple trouve
dans ses annales une période si longue de paix, de bonheur et de prospérité? De nombreux
volumes ont été écrits sur les voies de communication ouvertes au commerce et à l'industrie;
sur les progrès des sciences, des arts et des lettres ; sur l'accroissement de la richesse d'un
peuple libre, longtemps soumis à l'étranger ; enfin sur le développement de l'enseignement
à tous les degrés, notamment de l'enseignement populaire.
Nos pères, moins heureux que nous, ont à peine connu les écoles primaires. S'il en
existait dans quelques villages, elles étaient tenues dans des locaux exigus et souvent par
des personnes peu capables. Aujourd'hui, grâce aux sacrifices que se sont imposés l'Etat,
les provinces et les communes, chaque localité a ses établissements scolaires. Garçons et
filles, grands et petits peuvent y acquérir les connaissances sans lesquelles on ne peut
occuper un rang honorable dans la société.
Profitez de l'immense bienfait qui vous est offert ; soyez fiers d'être Belges et vénérez à
jamais le roi sage qui met sa gloire à régner sur un peuple éclairé.
Grammaire. — 1° Raisonnez la manière d'orthographier les mots tous, quelques et
imposés, soulignés dans la dictée. 2° Conjuguez le verbe acquérir et envoyer à l'imparfait
du subjonctif. 3° Donnez les homonymes du mot voie qui se trouve dans la dictée (voies de
communication) et employez tour à tour chacun d'eux dans une phrase exprimant une vérité
générale.
Rédaction (une heure). — Lettre. Un cousin à qui vous êtes sincèrement attaché manque
en classe pour les motifs les plus futiles. Dans une lettre dictée par le cœur, vous l'engagez
à se montrer plus assidu aux leçons de l'instituteur.
III. Histoire nationale (quarante-cinq minutes). — 1° Vers quelle époque les Romains
s'emparèrent-ils des Gaules? Quel témoignage César rendit-il à la valeur des Belges? Par
qui et vers quelle époque les Romains furent-ils chassés de notre pays? 2° Que fit Charle-
magne au point de vue de l'enseignement? 3° Qui était Agneessens? Quand vivait-il?
Comment mourut-il? Quelles furent les causes de sa mort? 4° En quelle année les Belges
secouèrent-ils définitivement le joug étranger? A quel prince confièrent-ils ensuite leurs
destinées? Combien de temps les gouverna-t-il ? Quand est-il mort?
IV. Géographie (une heure). — 1° Un voyageur part de Quiévrain, et, se dirigeant vers
le Sud-Est, fait le tour complet du Hainaut sans s'écarter jamais des limites de cette pro-
vince. Nommez selon l'ordre de situation -.a. les cours d'eau, b. les canaux qu'il aura fran-
chis en rentrant à Quiévrain. (Faire une observation quand il rencontrera un cours d'eau
une seconde fois,) 2° Tracez la carte du Brabant en y faisant figurer les bornes, les villes,
les rivières et les canaux. 3° Quelles mers devra traverser un vaisseau se rendant de
Marseille à Saint-Pétersbourg? Quelles contrées d'Europe ce vaisseau pourra-t-il avoir
successivement en vue ?
V. Dessin (une heure), — 1° Inscrivez un rond dans un carré, 2° Dessinez un couteau de
table ordinaire (l'extrémité de la lame sera ronde), 3° Dessinez une échelle vue de face,
dont l'écart des montants au sommet soit les 2/3 de celui du pied de l'échelle, — Il devra y
avoir neuf échelons dont trois en forme de traverses plates ; deux des traverses se trouveront
aux extrémités et la troisième au milieu de l'échelle.
N.B. — Il ne pourra être fait usage ni de règle ni de compas.
2° Ressort d'inspection principale de Mous.
I. Arithm^étique, systèTne légal des poids et m,esiires et calcul mental (une heure et demie).
— 1° Faites connaître les moyens de rendre dix fois plus grands les nombres suivants :
45, 4,5. Démontrez votre réponse. 2° Un vase pèse 93 décagrammes quand il est vide. On
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 445
le remplit d'huile et il pèse alors 7 kilogrammes 35 grammes. A volume égal, le poids de
l'huile employée est les onze douzièmes du poids de l'eau distillée. Exprimez la capacité du
vase, en prenant le litre pour unité principale. 3° J'ai vendu d'abord le sixième d'une pièce
de terre, ensuite les deux tiers du reste. La partie qui me reste encore après ces deux
ventes contient 1 hectare 5 ares. Au prix de 2 fr. 50 c. le mètre carré, combien valait la
pièce de terre tout entière? 4° Indiquez les opérations successives que vous faites pour
résoudre, par le calcul mental, la question suivante : Chercher combien font les 2/3 de
19 fois 4,8 et retrancher 11,5 du résultat.
IL Géographie (une heure). — 1° Dites dans quels Etats coulent les fleuves suivants :
Le Rhône, le Volga, le Tage et le Rhin. Faites connaître la source et l'embouchure de
chacun de ces fleuves. 2° Indiquez les villes par où vous passeriez en vous rendant le plus
directement possible, par chemin de fer, de Namur à Ostende. Citez les trois principales
industries de chacune des provinces que vous traverseriez. 3° Tracez la carte de la province
de Brabant. Indiquez-y les bornes de la province, les cours d'eau navigables et les chefs-
lieux d'arrondissement judiciaire. 4° La Belgique possède des canaux à grande section,
accessibles aux bateaux de mer. Indiquez ces canaux et dites où ils sont situés.
III. Dessin (quarante-cinq minutes). — Dessinez une cuiller, une fourchette et un couteau
de table. — N. B. Ces objets seront placés sous les yeux des élèves ; il ne pourra être fait
usage de règle ni de compas,
IV. Langue maternelle. — La dictée ne pourra être remise au net et elle servira pour
l'appréciation de l'écriture. Il sera accordé dix minutes pour la revoir. Une lecture expi'es-
sive en sera d'abord faite aux élèves.
Dictée. — Protection due aux animaux. Pour dominer la nature, pour féconder la
terre, l'homme trouve dans les animaux domestiques des auxiliaires précieux. Il a le droit
d'appliquer à ses besoins leurs forces, leurs instincts, leur intelligence ; il peut les utiliser
pour ses travaux et même pour sa subsistance ; mais il a le devoir de leur accorder une
nourriture suffisante, de ne leur imposer qu'une tâche possible et de leur épargner toute
souffrance inutile.
Ces égards lui sont d'ailleurs commandés par son intérêt. Quand les animaux domes-
tiques sont bien nourris, bien logés et traités avec douceur, ils deviennent robustes, adroits
et dociles ; ils rendent de bons et durables services ; ils donnent des produits abondants et
de qualité supérieure. Mais les animaux qu'un maître brutal a privés du nécessaire, sur-
chargés de travail ou accablés de coups, sont presque toujours devenus souffrants ou
maladifs ; souvent aussi ils se sont montrés méchants, rétifs, intraitables, et leurs produits
ont été faibles en quantité et en qualité.
Autant que la prospérité publique, le progrès moral est intéressé à ce que l'homme assure
aux animaux tout le bien-être que comporte leur nature. La dureté envers les bêtes rend
le cœur insensible aux maux des hommes ; celui qui aujourd'hui frappe son cheval par
désœuvrement tourmentera demain son semblable par caprice. La justice et l'humanité
nous commandent également les plus gi-ands égards envers des êtres qui nous rendent
chaque jour d'importants services et qui, comme nous, souffrent ou se réjouissent suivant
l'occasion.
Grammaire. — 1° Qu'est-ce qu'un pronom? De quel genre, de quel nombre et de quelle
personne est le pronom qui se rapporte à deux noms ou pronoms ? (Dire la règle sans les
exceptions). Donnez comme exemples deux phrases exprimant des vérités générales.
2"^ Analysez grammaticalement chacun des mots de la phrase suivante : Il importe que
chacun de nous se montre généreux. 3° Employez dans une phrase exprimant une vérité
générale chacun des mots invisible et attention. Expliquez ensuite la signification de ces
mots en les décomposant et donnant la valeur des préfixes et des suffixes qui s'y trouvent.
4° Conjuguez au présent de l'indicatif et au présent du subjonctif les verbes courir et
acquérir.
Rédaction. {Stylé). Lettre (une heure). — Votre jeune frère a manqué gravement de
respect à un vieillard. — Vous lui écrivez pour lui représenter ses torts et pour l'engagei*
à réparer sa faute.
446 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
V. Histoire natio7iale (quarante-cinq minutes). — 1° Racontez l'histoire de Philippe
Van Artevelde. 2° A la suite de quels événements la Belgique fut-elle réunie à la Hollande
pour former le royaume des Pays-Bas ? Quelles furent, pour notre pays, les principales
conséquences de cette réunion?
3« Ressort d'inspection principale de Tournai.
I. Arithmétique, système légal des poids et mesures et calcul mental [une heure et demie).
— 1° Un particulier a employé les 2/3 des 4/5 d'une certaine somme à l'acquisition d'une
partie de terre de forme triangulaire ayant 120 mètres de hauteur et pour base une lon-
gueur de 350 mètres. Sachant qu'il a payé ce terrain à raison de 20,000 francs l'hectare,
dire à quel taux il devra placer le capital restant et combien il devra louer sa terre, en
supposant l'argent employé à son achat placé au même taux, pour se créer une rente
annuelle de 3,150 francs. 2° Une pièce d'étoffe a 49™50 de longueur et 1™25 de largeur;
on veut la doubler avec une autre étoffe ayant seulement 80 centimètres de largeur. Dites
combien il faudra de mètres de la dernière étoffe. 3° Comment multiplie-t-on un nombre
décimal par un nombre décimal ? Démontrez l'exactitude de votre réponse en vous appuyant
sur l'exemple suivant : 45,38 X 24,7. 4° Indiquez deux moyens différents de multiplier la
fraction 7/15 par 5. Justifiez l'exactitude de chaque procédé. 5° Comment multiplie-t-on
mentalement un nombre composé de dizaines et d'unités par un nombre composé de dizaines
seulement? Appliquez le procédé indiqué à l'exemple suivant : 65 X 30.
II. Géographie (quarante-cinq minutes). — 1° Quelles sont les contrées de l'Europe
baignées par la mer Méditerranée et les mers qui en dépendent? Citez la capitale de chaque
contrée ainsi que les cours d'eau, mers ou dépendances de mer sur lesquels ces villes sont
situées. 2° Citez une province belge qui touche à trois pays étrangers et citez-en deux
autres qui touchent à deux pays étrangers. Les pays seront énumérés en commençant par
le Nord. 3° Qu'appelle-t-on bassin d'un fleuve? A combien de bassins la Belgique appartient-
elle? Faites connaître les provinces ou parties de province qui sont situées dans ces bassins.
III. Dessin à main levée (une demi-heure). — Dessinez : 1° une carafe; 2° un verre placé
à droite de la carafe.
Le dessin représentera ces objets réduits de moitié. Ces objets seront fort simples et placés
sous les yeux des élèves.
Les récipiendaires ne pourront faire usage que du crayon et d'un morceau de gomme.
Tous les autres objets qui pourraient guider l'œil ou la main seront formellement rejetés.
IV. Langue maternelle. Dictée. — Fabrication des épingles : Les épingles se fabri-
quent de nos jours dans plusieurs pays, mais principalement en France et en Angleterre.
Autrefois cette fabrication comportait quatorze opérations successives effectuées chacune
par des ouvriers spéciaux. Aujourd'hui on a remplacé presque partout cette fabrication à
la main par l'emploi de machines qui ont été importées d'Angleterre en France par
Henri Gribier de Viroflay (les mots : Gribier de Viroflay seront écrits au tableau) et nota-
blement perfectionnées par cet industriel.
Les épingles sont faites avec du fil de laiton ; une première machine dresse le fil, le
coupe en morceaux correspondant à la longueur d'une épingle et fait la pointe de chaque
tronçon. Une seconde machine fait les têtes en aplatissant l'extrémité opposée à la pointe.
Les épingles sont ensuite étamées par une immersion dans une liqueur qui laisse déposer à
leur surface une couche d'étain, puis séchées, polies et livrées à une troisième machine,
qui les pique sur des bandes de papier.
Grammaire. — l*' Donner trois dérivés et un composé du mot pays. 2° Dites à quel
mode et à quel temps le verbe comportait est employé et justifiez votre réponse. 3° Faites
connaître la nature et la fonction du mot aujourd'hui. 4'^ Quel est le sujet du verbe a rem-
placé? Que savez- vous de ce mot employé comme sujet? Donnez un exemple pour chaque
cas. 5° Justifiez l'orthographe du mot importées. Ce mot est-il simple ou composé? Justifiez
votre réponse et donnez le sens du préfixe.
N. B. — Il sera donné une bonne lecture de la dictée, puis elle sera dictée lentement.
Elle ne pourra être remise au propre.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
447
Les élèves auront dix minutes pour repasser la dictée et une heure pour répondre aux
questions de grammaire.
Rédaction. {Style.) — Lettre (une heure). Ecrire à un ami que le fils de votre voisin,
chargé par ses parents d aller payer une note, s'est amusé en route et a perdu l'argent qui
lui avait été remis.
Dépeindre la désolation de l'enfant. Admonestation des parents. Conseils. Morale.
V. Histoire nationale (quarante-cinq minutes). — 1° Qui fut le successeur de Philippe
le Bon? Racontez brièvement son histoire. 2° Faites connaître les bienfaits de la révolution
de 1830.
NOMBRE
NOMBRE
MAXIMUM
MOYENNE DES POINTS
NOMBRE
des
CANTONS SCOLAIRES.
des élèves
admis à
concourir.
des
concurrents
des points
à obtenir.
obtenus par
Garçons.
concurrent.
Filles.
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
de Charleroi.
!
Charleroi
356
252
160
96
101
142
Chimay
506
163
160
106.9
67.1
40
Fontaine-l'Évêque ....
383
335
160
95.8
77
130
Gosselies
242
165
160
95.5
94.6
84
Thuin
312
220
160
120.7
72 8
109
Inspection principale
de Mous.
Ath
204
185
160
71.1
59.9
60
Mons
247
218
160
81.8
64.2
61
Pâturages
286
176
160
91.1
76.2
58
Seneffe
249
204
160
97.4
84
102
Soignies
170
148
160
117.1
97
71
Inspection principale
de Tournai.
Boussu
193
179
160
89.2
73.1
43
Frasnes-lez-Buissenal. . .
72
68
leo
87.9
82.9
32
Leuze
175
162
160
98.5
81.6
66
Tournai
213
191
1
160
108.7
73 5
67
F. Province de Liège.
Les mêmes questions ont été posées dans les deux ressorts d'inspection
principale de Huy et de Liège.
I. Dictée. — MoNTHYON. Monthyon, homme vertueux et savant distingué, possédait
une immense fortune, qu'il employa (1) exclusivement à faire du bien. Sa modestie était
égale à (2) sa charité ; aussi s'eflforçait-il de cacher à tout le monde ses innombrables bien-
faits.
Cet homme si riche méprisait profondément (3) le luxe : ses goûts étaient simples et ses
besoins bornés (4). Il ne vivait que de légumes, de fruits et de laitage. Sa grande sobriété
prolongea ses jours et lui permit de multiplier ses bonne œuvres.
Il avait eu le malheur de survivre (5) à toute sa famille : les indigents lui en formaient
une nouvelle-
Ce bienfaiteur de l'humanité mourut en mil huit cent vingt-neuf. Ce fut surtout après sa
mort que l'on put apprécier son grand cœur. Il laissa aux hospices une somme de 3 millions
de francs, et fonda en outre des prix destinés à récompenser la vertu.
448 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Questions sur le texte de la dictée. — (I) Employa. — Justifiez l'emploi du mode et celui
du temps de ce verbe.
(2) Était égale à. — Dites cela en un seul mot.
(3) Profondément. — Trouvez un adjectif et un nom qui ont le même radical que cet
adverbe. Formez ensuite deux phrases, en faisant entrer dans chacune d'elles un des mots
que vous aurez trouvés.
(4) Et ses besoins bornés. — Quel est le mot qui manque à cette proposition pour qu'elle
soit complète.
(0) Survivre. — Quelle est, dans la composition de ce mot, la valeur du préfixe sur?
Formez, avec le même préfixe, un autre mot composé, puis une phrase dans laquelle vous
ferez entrer ce composé.
(6; En mil huit cent vingt-7teuf. — Expliquez l'orthographe de mil et de cent dans cet
exemple.
(1) Formez deux phrases dans lesquelles vingt et cent prennent la marque du pluriel.
IL Histoire nationale. — P Racontez brièvement le règne de Marie-Thérèse. 2° Faites
connaître les causes de la révolution de 1830. — Citez les faits principaux qui amenèrent
l'élection du prince Léopold de Saxe-Cobourg comme roi des Belges.
III. Géographie. — 1° Faites la description du bassin de la Vesdre. Vous mentionnerez
notamment : a. l'aspect général de la partie de ce bassin comprise dans la province de
Liège; b. les principaux cours d'eau qui l'arrosent; c. ses productions naturelles; d. les
particularités géographiques que l'on y remarque; e. les principaux souvenirs historiques
qui s'y rattachent. 2° Dessinez la carte de la province de Hainaut en y indiquant : a. les
limites ; b. trois rivières, trois canaux, et les villes situées sur ces canaux et sur ces rivières ;
c. les chemins de fer qiii aboutissent au chef-lieu de la province. — Dans une note particu-
lière, vous ferez connaître l'aspect général de la province, le commerce et l'industrie de
Charleroi et des environs de cette ville, ainsi que les principaux édifices de Mons. 3° Hol-
lande. a- Faites connaître l'aspect général de ce pays. b. Nommez la mer qui le baigne et
trois de ses principaux fleuves, c. Dites quelques mots de son climat, de son commerce et
de son industrie, d. Nommez trois villes importantes de la Hollande et faites connaître
leur principal commerce et leur principale industrie.
IV. Arithmétique. — Calcul intuitif [mental). — 1° Enoncez et démontrez le pro-
cédé à suivre pour multiplier une somme décomposée en deux parties par un nombre
quelconque. Appliquez le procédé à la multiplication suivante : 54 X 8. — (N. B. La règle
pourra être démontrée et l'on pourra faire l'application au moyen de lignes ou de chiffres,
au choix du récipiendaire.) 2° Énoncez la règle la plus générale pour diviser une fraction
ordinaire par un nombre entier. Appliquez la règle à l'exemple suivant : 3/4 : 5. Montrez
l'exactitude du résultat par une construction graphique.
Calcul écrit. — \° Enoncez et démontrez la règle à suivre pour diviser un nombre
décimal par un nombre entier. Appliquez le procédé à la division suivante : 189,28 : 56.
2° Les 5/8 d'un champ sont ensemencés de froment, le 1/5 de seigle, et le reste d'avoine, —
La partie ensemencée de froment surpasse celle qui est ensemencée de seigle de 90 ares
10 centiares. — On demande : 1° l'étendue de ce champ; 2° l'étendue de chacune des trois
parties. 3° Un cultivateur achète une propriété de 12 hectares 50 centiares à raison de
6,000 francs l'hectare. Il paye, pour divers frais, 80 francs par 1,000 francs du prix total
de son achat. Le revenu moyen et annuel de cette propriété s'élève à 3,240 francs. — Cher-
chez combien pour cent ce cultivateur retire de son argent. — {N. B. La réponse à chacun
des problèmes comprendra les opérations et le raisonnement.)
V. Langue maternelle. — Bédaction. Lettre. — Sujet : Votre grand'mère, qui a été
malade tout l'hiver, est convalescente. Hier, par un beau soleil de printemps, elle s'est
promenée pour la première fois avec vous dans son petit jardin. Faites part de votre joie
à un ami. Rendez compte des impressions de la chère malade, et citez quelques paroles
qu'elle vous a dites. (25 lignes environ.)
VI. Dessin. — Un dessin d'environ deux décimètres de hauteur.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
449
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à-
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
c\ obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
de Huy.
FerJie-lez-SIins. . . .
HoUogne-aux-Pierres.
Huy
Seraing
"Waremme
Inspection principale
de Liège.
Aubel
Chènée
Flércn
Liège
Verviers
235
182
215
308
1.53
106
199
179
380
227
140
220
1.57 6
1.56.1
13:
220
133.2
141. 2
1^6
220
116 2
142.4
1.57
220
146.3
151.9
121
220
144.8
134.5
94
220
148.5
148.4
156
220
137.3
1.37.3
139
220
151
130.9
344
220
123.8
132.5
163
220
152.9
155.3
i
110
93
132
116
83
71
121
97
243
140
G. Province de Limbourg.
Le concours na pas été organisé en 1880.
H. Province de Luxembourg.
Les mêmes questions ont été posées dans les deux ressorts d'inspection
principale d'Arlon et de Marche.
Nous lisons dans le procès-verbal du concours :
« Les questions sont posées en français et en allemand. Les élèves des écoles allemandes
« ont le choix de la langue maternelle : s'ils choisissent l'allemand, ils pourront gagner,
« en outre, dix points pour la dictée française. Pour toutes les autres branches, ils ont la
« faculté de répondre dans l'une ou l'autre langue. «
I. Langue française. — A. Dictée : Dieu est notre père; mais c'est un père tendre et
vigilant qui ne nous abandonne pas d'une minute : il nous envoie chaque Jowr la Imnièi'e
qui nous éclaire et le pain qui nous nourrit. Et que nous demande-t-il pour tant de bien-
faits? Il veut que nous l'aimions. Ah! combien nous serions ingrats et coupables si nous
nous refusions à ses désirs, si nous lui fermions notre cœur ! C'est de lui que tout vient,
c'est à lui que nous devons rapporter tous nos sentiments et tout notre amour.
B. Grammaire. — 1*^ Conjuguez les verbes vouloir et venir au présent et à l'imparfait
du subjonctif. 2° Copiez, dans la dictée, le passage : « il nous envoie. . . que nous Tai-
mions «, en mettant au passé indéfini les verbes envoie, éclaire, nourrit, demande et veut.
3° A quel temps et à quel mode se trouve, dans la dictée, le verbe aimions et pourquoi?
C. Analyse grammaticale. — Indiquez la fonction des mots soulignés dans la dictée.
D. Rédaction, — Décrivez le baromètre et indiquez-en l'utilité.
II. Langue allemande. — A. Dictée : Ein jeder Mensch, der zum vernunftigen Alter
gekommen ist, hat in sich eine Stimme, welche ihm sagt, ob Etwas recht oder unrecht, gut
oder bôse ist, und dièse innerlichc Stimme, diesen Ausspruch der Vernunft nennt man das
Gewissen. Unser Gewissen lobt oder tadelt unsere Handlungen, je nachdem sic gut oder
bose sind. Ueberall tragen wir diesen innerlichen Richter nach. Das Hôchste und Edelste
im Menschen ist sein guter Wille, das heisst, sein Begehren dessen, was recht und gut ist.
B. Grammaire. — 1° Setzet die Zeitwôrter hommen und nachtragen in die V^ Person
der Mitvergangenheit und der Vcrgangonhcit der Wirklichkoitsform. 2° Setzet die Worter
450
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
edel und giit in den Komparativ und in den Superlativ. S*' Deklinirt in der Einzahl : ein
jeder Mensch. 4° Von jedem der Zeitwôrter lohen und tadeln bildet ein Eigenschaftswort.
C. Analyse grammaticale. — Analysirt die unterstrichenen Wôrter : der, ihm, Stimme,
lobt, wir; nach dem Miister in der gebrauchten Sprachlehre-
D. Rédaction. — Beschreibet den Barometer und gebet dessen Nutzen an.
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Effectuez l'opération indiquée ci-après :
4 2/5 X 3/5 ; prouvez que le nombre fractionnaire n'a pas changé de valeur lorsque vous
l'avez transformé en fraction; faites voir par le raisonnement que le produit doit être plus
petit que le multiplicande. 2° Quelqu'un gagne par mois 180 francs ; il paie 262 francs de
loyer par an; combien lui reste-t-il à dépenser par jour? 3° 1/8 d'un mètre de drap vaut
9/ 1 0 d'un mètre de toile à 2 francs le mètre ; combien vaudront 4 3/4 mètres de ce drap ?
4° On a acheté deux pièces de terre rectangulaires de la même qualité ; la P®, qui con-
tient 8 ares 10 centiares de plus que l'autre, a coûté 1,591 fr. 20 c. et l'autre a coûté
1,105 fr. 20 c. a. Quelle est, en ares et centiares, la contenance de chaque pièce?
b. Quelle est la longueur de la l""'-, qui a 34 mètres de largeur?
IV. Écriture. — a. En ronde : Luxembourg ; b. en moyenne. Dieu voit le fond du cœur ;
c. en expédiée : Si nous nous vengeons d'un ennemi, nous ne sommes que son égal, si nous
lui pardonnons, nous lui sommes supérieurs ; d. les lettres majuscules de A à M ; e. les dix
chiffres. Les élèves allemands remplacent l'expédiée française par les deux vers suivants :
Wer seinen Feinden Gutes thut
Der zeigt den grôssten Edelmuth.
V. Géographie. ■ — 1° Tracez la carte de la province de Namur, comprenant : a. les
contours ; b. l'indication des provinces ou pays environnants avec un commencement des
lignes de séparation ; c. le cours de la Meuse, de la Sambre et delà Lesse; d. les chefs-
lieux d'arrondissement administratif; e. la ligne de chemin de fer d'Arlon à Bruxelles.
2° Nommez les cinq villes de Belgique qui sont situées sur l'Escaut. 3° Nommez cinq
détroits de l'Europe et indiquez-en la situation.
VI. Histoire. — Racontez brièvement la biographie de Charlemagne, l'année de sa nais-
sance, ses guerres, ses lois, protecteur des sciences et des lettres, l'année et le lieu de sa
mort.
NOMBRE
NOMBRE
MAXIMUM
MOYENNE DES POINTS
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
CANTONS SCOLAIRES.
des élèves
admis à
concourir.
des
concurrents
des points
à obtenir.
obtenus par concurrent.
Filles.
Garçons.
Inspection principale
d'Arlon.
Arlon . ,
149
46
140
73.7
103.2
24
Bouillon
447
44
140
112
107.6
40
Neufcliàteau ......
36
21
140
106.1
114.9
20
Virton
807
106
140
108.4
97.6
89
Inspection principale
de Marche.
Bastogne
22
17
140
120.4
109.8
17
Houffalize
39
25
140
99.2
108.5
21
Marche
51
31
140
100.2
113.7
26
Saint- Hubert
35
23
140
118 5
124.7
23
I. Province de Namur.
1° Ressort d'inspection principale de Binant.
I. Langue française. — A. Dictée. (Le texte manque).
B. Explication du texte. — 1° Citer trois dérivés du mot honneur et construire avec
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 451
ce mot une phrase qui rappelle un fait historique. 2° Indiquez la racine du mot
empoisonner .
C. Grammaire. — 1° Conjuguez le verbe accueillir au futur simple. 4° Quelle est la
fonction de ceux * ?
D. Style. — Auguste vient d'assister au cinquantième anniversaire du mariage de son
grand-père et de sa grand mère ; il écrit une lettre à son ami pour' lui rendre compte de
cette fête... Invités. Cérémonie religieuse. Cérémonie à la maison communale (hôtel de ville).
Repas suivi d'une réjouissance sur la place publique.
II. Arithmétique. — 1° Définir une fraction décimale. 2° Enoncer et démontrer la règle
à suivre pour diviser 5 par 2,5. 'è^ Rapporter 3 décalitres 5 décilitres : a. au mètre cube
et b. au centimètre cube. 4° Un terrain rectangulaire de 225 mètres de longueur a une
surface de 1,7685 hectares; déterminez sa largeur. 5° Un négociant ayant perdu les 2/3
de son avoir, prête le reste et se crée ainsi un revenu annuel de 1,620 francs. Le taux de
l'intérêt étant de 4 1/2 p. c, calculer son avoir.
III. Dessin. — Dessiner la fenêtre de la salle d'école.
IV. Géographie. — 1° Tracer la carte de la province de Liège. Indiquer : bornes, villes,
cours d'eau, chemins de fer. 2° Dire quelques mots de l'industrie, en général, de cette pro-
vince. 3° Quelles sont, par rapport aux points cardinaux et avec leurs capitales, les contrées
limitrophes de la Belgique ?
V. Histoire. — 1° Rapporter les principaux événements qui s'accomplirent sous le gou-
vernement du duc d'Albe. 2*^ Quel fut le but qui dirigea la conduite de Philippe II en
Belgique? Dire un mot de son caractère et de son éducation. 3° Quelles furent les causes
delà révolution de 1830?
VI. Notions d'agriculture et d'hygiène. — \° Citer les instruments aratoires dont on
fait un usage général dans la grande culture pour ameublir le sol. Faites connaître som-
mairement l'action particulière de chacun d'eux. 2° De quelles précautions faut-il s'en-
tourer pour prendre un bain de rivière?
2° Ressort d'inspection principale de Namur.
I. Langue française. — A. Dictée. (La dictée servant en même temps d'exercice d'écriture,
elle sera faite lentement et ne pourra être mise au net.) La maison paternelle. — Un jeune
homme avait fait de longs voyages. Il avait visité les plus beaux et les plus lointains pays
du monde. Un enfant, au retour, lui demanda : « Oh ! dites-moi, je vous prie, vous qui
avez parcouru toute la terre, quel est le lieu qui vous a paru le plus beau de tous ? « Le
jeune homme répondit : « De toutes les merveilles que j'ai admirées dans l'univers, rien
n'a pu me donner une émotion aussi délicieuse que celle que j'ai éprouvée à mon retour,
en apercevant à travers les arbres de notre village les blanches murailles de la maison
paternelle. De toutes les fleurs superbes qui s'épanouissent par-delà les mers, nulle ne m'a
paru plus belle que le simple œillet qui croît à la porte de notre chaumière, l'œillet que
mon père a planté, que ma mère a arrosé, et que ma sœur, à mon retour, a cueilli pour
en fleurir ma boutonnière. Oh ! sur toute la vaste terre, quel lieu peut sembler plus beau
que le cher horizon de la famille !
B. Questions sur la dictée. — 1° Lointain, monde. Donner un synonyme de chacun de
ces deux mots. 2° Les merveilles que j'ai... justifiez l'orthographe du participe passé qui
suit ces mots. 3° Formez, au moyen du verbe admirer, un nom, un adjectif et un adverbe.
4^* Une émotion aussi délicieuse que celle que j'ai éprouvée, etc. Faites connaître la nature
et la fonction de ces deux que. 5° Employez, à la 3® personne du singulier du présent de
l'indicatif, a. le verbe croire, dans une phrase exprimant une pensée morale; b. le verbe
croître, dans une phrase se rapportant à la botanique. 6° Combien de propositions y a-t-il
dans la dernière phrase de la dictée : <* Oh! sur toute la vaste terre, etc. »? Motivez votre
réponse. .
^ Deux autres questions se rapportent à la dictée, dont nous n'avons pas le texte.
452
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
C. Rédaction. — Votre ami Paul avait une fauvette en cage; elle est morte; il vous a
exprimé, dans une lettre, le chagrin qu'il éprouve. Vous le consolez, et vous lui adressez
en même temps des reproches affectueux. Les oiseaux sont faits pour vivre en liberté. Leur
chant est bien plus agréable au milieu de la nature. On abrège leur existence en les enfer-
mant dans une cage.
II. Arithmétique. — A. Calcul intuitif (mental) . — 1° Dites comment on soustrait un
nombre composé de dizaines et d'unités d'un autre nombre composé également de dizaines
et d'unités. Il suffira d'énoncer deux procédés. Appliquez chacun d'eux à la soustraction
suivante : 84 — 57. 2° Que devient la valeur d'une fraction ordinaire lorsqu'on en multiplie
les deux termes par un même nombre? Appliquez la règle à une fraction quelconque et
montrez l'exactitude du résultat par une construction graphique.
B. Calcul écrit, — 1° Dites : a. comment on multiplie, b. comment on divise un nombre
décimal par 100. Raisonnez cette manière d'opérer sur le nombre 425.352. 2° Combien
faudrait-il de pièces de 5 francs en argent pour faire équilibre au poids de 8 décilitres 1/2
d'eau distillée? 3° Un particulier place les 2/5 de son argent à 4 p. c, ce qui doit lui donner
une rente annuelle de 1 ,250 francs. Il se propose d'employer le reste à l'achat : a, d'une
maison ; b. d'un jardin de forme rectangulaire ayant 82 mètres de long sur 15 mètres de
large, à raison de 68 francs l'are. Quel sera le prix de la maison?
III. Histoire, — 1° Citez les faits historiques que vous rappellent les dates suivantes :
1099 ; 1500; 1830. 2° Dites ce que vous savez de Léopold II, roi des Belges.
IV. Géographie. — 1° Quelles mers et quels déti'oits traverse un navire qui se rend
d'Anvers à Constantinople? 2° Tracez la carte de la province de Namur, en y indiquant :
a, les villes; b, la population et la principale branche d'industrie de chacune (ces deux
indications figureront en dessous du nom de chaque ville sur la carte même) ; c. les deux
principaux cours d'eau ; d. les voies ferrées qui aboutissent au chef-lieu de la province.
V. Dessin. — P Dessin à vue. Dessinez une cafetière en fer-blanc, couvercle ôté (objet
en nature; mettre, si possible, plusieurs exemplaires sous les yeux des élèves). 2° Dessin
géométrique. Dessinez un carré ayant de 5 à 10 centimètres de côté. Inscrivez-y un second
carré qui, par le sommet de ses angles, touche le milieu des côtés du premier carré.
CANTONS SCOLAIRES.
nombrp:
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
d(^s
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
de Dînant.
Beauraing
Dinant
Mariembourg . . . .
Inspection principale
de Namur.
Ciney
Gembloux
Morialmé
Namur
330
239
394
230
436
393
129
122
137
\39
144
154
160
160
160
150
150
150
150
100.5
96 4
117.7
98.7
90 1
80.6
110.5
113.4
101.7
123 3
88.3
72.6
100.1
96
60
86
12.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
453
2« SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
Établissements du degré inférieur : Écoles moyennes.
I. Modifications dans V organisation et le règlement.
Les concurrents sont divisés en 3 catégories, au lieu des 2 catégories de
nouveaux et de vétérans :
1^6 catégorie (A) : élèves qui ont terminé la 1^® classe ou 3^ année d'études,
sans avoir doublé aucune des deux classes antérieures. Il ne pourra être
accordé de nomination à un élève qui, dans l'ensemble des épreuves, n'aura
pas obtenu : pour un prix, 65 points; pour un accessit, 60; pour une men-
tion honorable, 55 ;
2e catégorie (B) : élèves qui ont terminé la 1^^ classe ou 3^ année d'études,
après avoir doublé au moins une des deux classes antérieures. Le minimum
de 70 points pour un prix, de 65 pour un accessit, de 60 pour une mention
honorable est conservé dans cette catégorie ;
3® catégorie (C) : élèves qui ont doublé la i^^ classe ou 3^ année d'études.
Un prix spécial sera, comme par le passé, accordé à ceux qui obtiendront au
moins 70 points sur 100. Il ne sera pas accordé d'autre distinction.
La valeur relative des matières du concours général est déterminée comme
suit :
Langue française, 40 points sur 100; mathématiques, 30; histoire et géo-
graphie, 20; physique, botanique, chimie ou tenue des livres, 10.
II. Établissements concurrents.
NOMS
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
1" CLASSE ou 3° ANNÉE D'ÉTUDES. — NOMBRE D'ÉLÈVES INSCRITS
pour le concours général.
Élèves qui ont terminé
la i" classe
sans avoir
doublé
aucune des
deux classes
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
Elèves
qui ont
doublé
la 1" classe,
pour le concours de flamand .
Élèves qui ont terminé
la 1" classe
sans avoir
doublé
aucune des
deux classes
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
Elèves
qui ont
doublé
lai" classe
Aerseliot. . .
Alost ....
Anvers . . .
Ath . . . .
Beaumont . .
Binche (éc. patr.)
Braine-le-Comte
Bruges . . .
A reporter
T. III.
29
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
NOMS
des
ETABLISSEMENTS.
(Ecoles moyennes.)
1" CLASSE ou 3' ANNÉE D'ÉTUDES. — NOMBRE D'ÉLÈVES INSCRITS
pour le concours général .
Élèves qui ont terminé
la 1" classe
sans avoir
doublé
aucune des
deux classes
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
Élèves
qui ont
doublé
la 1'" classe.
pour le concours de flamand.
Elèves qui ont terminé
la 1" classe
sans avoif
doublé
aucune des
deuxclasses
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
Elèves
qui ont
doublé
lai" classe.
Reports.
Bruxelles (éc. comm.)
Châtelet (id.).
Courtrai (éc. patr.
Couvin . . .
Diest ....
Dinant . . .
EUezeUes (éc. com
Fleurus (id.).
Furnes . . .
Gosselies. . .
Hal . . . .
Hervé (éc. patr.
Houdeng-Aimeries
Huy ....
Ixelles (éc. comm
Jodoigne. . .
Jumet (éc. comm.)
Liège (id.) .
Limbourg . .
Maeseyck . .
Malines . . .
Marche . . .
Mons ....
Neufchâteau. .
Nieuport. . .
Pâturages . . ,
Pecq (éc. comm.)
Péruwelz . .
Philippeville .
Poperinghe . .
Quiévrain(éc. comn
Renaix . . .
Rochsfort . .
Rœulx . . .
Saint-Ghislain .
Saint-Hubert .
S'-Josse-ten-Nood
Saint-Trond. .
A reporter
137
5
8
3
6
8
7
4
3
3
2
10
2
4
5
2
2
7
5
1
1
4
»
111
fô
40
36
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
455
NOMS
des
ÉTABLISSEMENTS.
(Écoles moyennes.
1" CLASSE ou 3' ANN;'E D'ÉTUDES.
Nombre délèves inscrits
pour le concours général.
Elèves qui ont terminé
la 1" classe
sans avoir
doublé
aucune des
deux classes
aniérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures,
Élèves
qui ont
doublé
la 1" classe,
pour le concours de flamand .
Elèves qui ont terminé
la 1" classe
sans avoir
doublé
aucune des
deux classes
antérieures.
moins une
desdeux.
classes
antérieures.
Elèves
qui ont
doublé
la 1" classe
Reports .
Schaerbeek (ér. comm.
Seraing (id.). . .
Soignies ....
Spa
Stavelot ....
Thielt
Thuin
Tongres ....
Turnhout . . .
Verviers (éc. comm.)
Virton ....
Visé
Waremme . . .
Wavre ....
Ypres
Totaux,
137
4
8
6
3
2
111
3
1
5
1
4
207
133
81
55
43
Les établissements qui n'ont pas concouru, faute d'élèves dans la 1^^ classe,
sont : 1° les écoles moyennes de l'Etat à Andenne, Boom, Gand, Lierre, Lou-
vain et Namur; 2» les écoles moyennes communales de Laeken et de Lokeren;
3o les écoles moyennes patronnées d'Eecloo et de Ninove.
IIL Jurys.
Concours général. — MM. Gharlier, De Moor, Dumoulin, professeur
d'histoire et de géographie à l'athénée royal de Bruxelles, Gilles, Seron et
Waxweiler.
Concours spécial de langue flamande. — MM. Hiel, Van Beers et Ver-
straeten.
IV. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats
qui ont obtenu au moins la moitié des points.
1° Concours général.
Composition française. — Un valet de ferme a soutenu, de son travail et de ses écono-
mies, la famille de son maître mort dans l'indigence. Le gouvernement accorde la décora-
tion agricole à cet homme dévoué, qui comptait plus de quarante années de service dans la
même mai.son. C'est ce que fait ressortir l'instituteur, chargé de féliciter le modeste décoré.
456
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Grammaire. — I. Quelle est la syntaxe du participe passé d'un verbe intransitif, con-
jugué avec l'auxiliaire avoir ou être?
II. Quand le pi'onom en doit-il remplacer l'adjectif possessif 5on, sa, ses? Quand doit-il
être préféré au pronom personnel lui, eux, précédé de la préposition de ?
III. Quel est l'emploi de* l'imparfait dans la proposition principale et dans la proposition
subordonnée ?
Histoire et géographie. — I. Exposez brièvement la situation de la Belgique sous la
domination romaine.
II. Que savez-vous de Jean II et de Jean III ducs de Brabant?
III. Racontez ce qui se passa en Belgique de 1830 à 1839 (traité de paix des XXIV ar-
ticles).
IV. Donnez la géographie générale de l'Amérique du Nord.
V. Donnez le cours du Rhône et de ses affluents.
VI. Tracez la carte de la Hollande et décrivez cette contrée.
Arithmétique. — I. Quels sont les caractères de divisibilité des nombres par 8 et par 1 1 ,
et les principes à l'aide desquels on établit ces caractères ?
II. Enoncez et démontrez la règle à suivre pour diviser deux nombres décimaux l'un
par l'autre. Opérez sur l'exemple 11,5 : 0,045.
III. Trois ouvriers A, B, C ont fait ensemble 8,850 mètres d'ouvrage. B a fait les 5/6
de ce qu'a fait A et C les 3/4 de ce qu'a fait B. On sait, en outre, que A a fait par jour
27 mètres de plus que C. On demande combien de mètres chaque ouvrier a fait et en com-
bien de jours l'ouvrage a été terminé.
Algèbre. — On a escompté en dehors 3 billets dont la somme des valeurs nominales est
12,000 francs. Le premier billet a été escompté à 6 p. c, le second à 5 p. c, le troisième
à 4 p. c. On a retenu sur le premier 20 francs de moins que sur les deux autres ensemble
et sur le premier et le troisiènie ensemble on a retenu 420 francs. Quelle est la valeur
nominale de chacun des billets ]
Géométrie. — I. Démontrez que l'aire du cercle est égale au produit de sa circonférence
par la moitié du rayon.
II. Décrire une circonférence tangente à une circonférence donnée en un point donné et
à une droite donnée. Discuter le problème.
Chimie, — Faites connaître les propriétés, les usages et la préparation du chlore.
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour la composition française et la grammaire;
quatre heures pour l'histoire et la géographie ; six heures pour les mathématiques et la chimie.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
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Catégorie A. — Élèves qui ont terminé la l^"® classe ou 3^ année d'études, sans
avoir doublé aucune des deux classes antérieures.
1" prix. Emile Philippot, de Marchin. .
2" id. Achille Chariot, de Ransart , .
3' id. Jean Harty^de Mézières (France)
4' id. Vital Hanappe, de la Hestre . .
5* id. Jules Falaise, de Huy ....
6" id. Severin Petit, de Nismes . ^ . .
7* id. Joseph Sanzot, de Perwez. . .
Huy.
Rœulx.
Id.
Id.
Huy.
Couvin.
Huy.
36
15
24
9
33.5
16.5
25
8
33
17.5
22.5
9.5
32.5
17
23
9
32.5
15
24
9
32
17
24
7
31
16.5
22
9
84
83
82.5
81.5
80.5
80
78.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
457
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS
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9' id.
10° id.
11' id.
12° id.
13° id.
14° id.
15* id.
16° id.
17° id.
18° id.
Alphonse Monsny, de Lignières
François Schellekens, de Hoogstraeten,
Ferdinand Dubois, de Strée .
Alfred Lemaire, de Celles. .
Camille Maudour, de Neuville
Adhémar Thys, de Melreux .
Hubert Spita.els, de Seraing .
Vital Piret, de Laiche . . .
Désiré, De Walf, de Lombartzyde
Alf. Desemberg, de Merbes-le-Chàteau
Marius Abrassart, de Warquignies
Louis Préaux, de Nivelles. .
Jules Rouserez, de Berchem.
Léon Alsteen, de la Hestre .
François Schmetz, de Dison .
Clément Thiry, de Prelle . .
Léon Rousseaux, de Couvin .
Ferdinand Bury, de Liège. .
L"* Lefèvre, de Chapelle-lez-Herlaimont
L' Haeken, de Haeren-Bommershoven
Vincent Bauche, d'Aisemont . .
Jules Gusbin, de Houdeng-Aimeries
Emile Petit, de Mouscron. . . .
Joseph Schellekens, de Hoogstraeten
Tilkin Magnée, de Hognoul . . .
Auguste Lambilliotte, d'Incourt . .
Josse Van Aken, de Malines. . .
Adolphe Chesseaux, de Bracquegnies
Adolphe De Castiaux, de Saint- Vaast
Léon Hanuss, de Gomery . . .
Edmond "Wartique, d'Auvelais .
Henri Quisquarter, de Seneffe .
Henri Levarlet, de Stavelot .
Jules Pochet, de Fontaine-l'Évéque
Joseph Requilé de Liège .
Joseph Roupin, de Liège .
Nestor Corbugy, de Thuin,
Jean Roland, de Montegnée
Prosper Wera, de Liège .
Jules Dechief, de Tubize .
Nicolas Gotte, de Haccourt
Maurice Guyot, de Marchin
Ernest De Percenaire, de Boussois
Couvin.
Soignies.
Thuin.
Couvin.
Id.
Seraing.
Id.
Virton.
Nieuport.
Thuin.
Quiévrain.
Soignies.
Virton.
Rœulx.
Verviers.
Virton.
Couvin.
Liège.
Quiévrain.
Tongres.
Fosses.
Houdeng-Aimeries .
Pecq.
Soignies.
"Waremme.
Jodoigne.
Malines.
Rœulx.
Id.
Virton.
Thuin.
Houdeng- Ai meries .
Stavelot.
Jumet.
Liège.
Id
Thuin.
Huy.
Liège.
Soignies.
Visé.
Huy.
Soignies.
27.5
15
26
8.5
30
17
21
8.5
31
15
23
7
26
16.5
27.5
5.5
27.5
17
21.5
9.5
29
14.5
25.5
6.5
27
15
26.5
6.5
29.5
13
26.5
6
32
15.5
22.5
4.5
30
15.5
22
6.5
31
14.5
20
8
27
16
22.5
8
29
15.5
23
5,5
27 5
17
20
8
27.5
14.5
21.5
8.5
26
15
25.5
5.5
30.5
15.5
19.5
6
27
14.5
20.5
9.5
27
14
22
8.5
34.5
15
19 5
2.5
26
16.5
24.5
4
25
15
23
8
25 5
14
23 5
8
23.5
15.5
24
8
24.5
15
22
9.5
29 5
14
22.5
4.5
29.5
14
22.5
4
26.5
16.5
22 5
4.5
25 5
16
21
7.5
22.5
14
27
6.5
26.5
12
23.5
7.5
23
14.5
23.5
8
26.5
14.5
22.5
5.5
24.5
11
24
9
23.5
15
21.5
8
31
10
21.5
5.5
29.5
11
21.5
6
26.5
15
19.5
6.5
25
13.5
21
8
22
15.5
21
9
27
13.5
23.5
3.5
30
8.5
21.5
7
23.5
12.5
23.5
7.5
458
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
73
«S~
S-:
s 1^
O s*
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s
18
9
23.5
6.5
17.5
8.5
18
6.5
23
4.5
20.5
3.5
S..
19* accès. ^
20" id.
Victor Druart, d'Ath . . .
Léon Delcampe, de Bray . .
Louis Cambier, de Tourpes .
Albert Martin, de Thuin . .
Henri Couturiaux, de Louvain
Constant Lasseau, d'Ampsin.
Ath.
Houdeng- Aimeries .
Soignies.
Thuin.
Bruges.
Huy.
27.5
23.5
25.5
27.5
26
32
12
13
15
14.5
12.5
10
Catégorie B. — Elèves qui ont terminé la l''^ classe ou 3® année d'études, après
avoir doublé au moins une des deux classes antérieures.
1" prix.
2« id.
3» id.
4« id.
5» id.
6« id.
7* id.
8* id.
9* id.
10* id.
1" accès.
2' id.
3' id.
4* id.
5« id.
6« id.
7' id.
8- id.
9« id.
10* id.
1" ment,
hon.
2* id.
3' id.
Adrien Gossain, de Rœulx . . .
Léon Devreux, de Fayt-lez-Seneffe.
Alphonse Leclercq, de Soignies . .
Hippolyte Meert, d'Alost ....
Joseph Dejardin, de Limbourg . .
Oscar Jurion, de Braine-le-Comte .
Eugène Rambot, de Rochefort . .
Louis Bogaert, de S'-Josse-ten-Noode
Ernest Distèche, de Pâturages . ,
Fernand Preud'homme, de Fleurus.
Frédéric Lefrançois, de Gilly. . .
Hubert Coen, de Malines ....
Armand De Brauwère, d'Anvers .
Auguste Douniaux, de Couvin . .
Jean Charlier, de Malines ....
Célestin Cambier, de Renaix. . .
Jules De Condé, de Soignies . . .
Arthur Lerat, de Châtelet. . . .
Louis Mousset, de Berloz. . . ,
Philip. Lesceux, de Solre-S'-Géry .
Auguste Lagneau, de Soignies . .
Alphonse Delabie, de Rebecq. . .
Charles Stokes, de Saint-Ghislain .
Mathieu Van Craen, de Malines. .
Octave Derzelle, de Jumet . . .
Corneille Debie, de Malines . . .
Hubert Lothaire, de Rochefort . .
Ferdinand Melon, de Liège . . . .
François Blomart, de Braine-le-Comte
Fleurice Goudier, de Houd.-Aimeries,
Louis Hustin, d'Ethe ,
Omer Vigneron, de Renaix . . .
Clément Brichaut, de Bois-d'Haine.
Henri Lefebvre, de Soignies . . .
Rœulx.
Soignies.
Quiévrain.
Alost.
Limbourg.
Biaine-le-Comte.
Rochefort.
S'-Josse-ten-Noode.
Fleurus.
Houdeng-Aimeries.
Malines.
Soignies.
Couvin.
Malines.
Renaix.
Soignies.
Châtelet.
"Waremme.
Beaumont.
Soignies.
Braine-le-Comte.
Saint-Ghislain.
Malines.
Jumet.
Malines.
Rochefort.
liiège.
Braine-le-Comte.
Houdeng-Aimeries.
Virton.
Renaix.
Rœulx.
Soignies.
35
17.5
24.5
7
29
16
22
9
31
14
22
8.5
29
16
24.5
5.5
24
15
26
9
31.5
13
23 5
5
32.5
12
24.5
4
27.5
15.5
22.5
7.5
25
17
23
7.5
28
15
21.5
7.5
23.5
13.5
26.5
8
33.5
13
18.5
6
27.5
12.5
23.5
7.5
28.5
16.5
20
5.5
33
14
18.5
5
28
14.5
22
5.5
29
11.5
20
9
29
17
16
7
26.5
15
20.5
7
28.5
14.5
24
1.5
22
16.5
20.5
9.5
27.5
14.5
23
3
33.5
11
21
1.5
29
14.5
18.5
4.5
28
8
23.5
6
26
12.5
24
3
27.5
10.5
23.5
4
22.5
12.5
22
8
28.5
10.5
21
4.5
18
12.5
26
8
25.5
8.5
23.5
7
21.5
14
22
6.5
24
12.5
22.5
5
22.5
10.5
22
8.5
84
76
75.5
75
74
73
73
73
72.5
72
71.5
71
71
70.5
70.5
70
68.5
68.5
68
67
66.5
65.5
65.5
65.5
65
64.5
64.5
64.5
64
64
63.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
59
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
^t-:
X O X
« ..
•= ^
^i
4* ment,
hon.
Jules Cotelle, de Chàtelet . .
Alfred Wotez, de Saint-Gérard
Edmond Heuzers, de Liège .
5« id.
id. <
7» id.
8' id.
Julien Bastien, de Quiévrain.
\ Eugène Roppe, de Bléret. .
Hubect Delpire, de Roucourt.
Philippe Godefroid, de La Louvière
Arthur Gérard, de Fosses. . .
Florimond Hellin, de Basècles .
Edouard "Wouters, de Liège . .
François Knaeps, de Weelde
Joseph De Smedt, de Malines .
Jean-Baptiste Leulier, de Hornu
Victor Jamotte, de Saint- Hubert
Alfred Henneau, d'Anvers . .
Albejrt Blairon, de La Louvière.
Catégorie C. — Elèves qui ont doublé la 1"^® classe
f Joseph Goutière, de Rœulx . . .
Antoine Lenoir, de Visé ....
Châtelet.
Fosses.
Liège.
Quiévrain.
Waremme.
Péruwelz.
Rœulx.
Fosses
Péruwelz.
Saint-Trond.
Turnhout.
Malines.
Quiévrain.
Saint-Hubert.
Anvers.
Rœulx.
26
19 5
19.5
25.5
27.5
20.5
25
25
22
28
28
31
17.5
19
26
26
14
13.5
11
7.5
10.5
12.5
10
12
11
9.5
14
14
14
10
12
11.5
OU 3® année
16 5
25
24 5
22.5
19.5
25
20.5
22
23
19
17.5
15
21 5
23 5
18
20
d'études
6.5
5
8
7.5
5.5
4
6.5
2
5
4.5
1.5
0.5
7.5
8
4
Prix.
Joseph André, de Houdeng-Almeries . .
Modeste Stuyvaert, de S'-Josse-t"-Noode.
Jean-Baptiste Demoulin, de Bousval. .
Arthur Delsart, de Saint- Vaast (Nord) .
René Desmedt, de Bruxelles
Albert Motte, de Quiévrain
Louis Soupart, de Gosselies
Joseph Lenoir, de Fallsolle
Alfred Richoux, de Froid-Chapelle .
Arthur Courthéoux, de Rouillon . . .
Georges Claisse, de Neufchâteau . . .
\ Oscar Ravez, de Péruwelz
Charles Massez, de Renaix
Henri Thiriart, de Chênée
Jules Hancart, de Lodelinsart ....
Paul Croix, de Haine-Saint- Paul . . .
Georges Scailquin, de Givry
Célestin Nicolet, de Francorchamp^ . .
Oscar Denis, de FleurUs
Gustave Colomb, de Rœulx
Arthur Cornet, de Viomme
Benoni Marin, de Rebecq
Victor Stiénon, de Haine- Saint- Pierre .
Aloys Huberland, de Quiévrain. . , .
Rœulx.
33.5
17.5
22.5
8.5
82
Visé.
30.5
16.5
26
9
82
Rœulx.
31.5
17
24
8
80.5
3'- Josse-ten-Noode .
30.5
16
23.5
9.5
79.5
Wavre.
30.5
16
24.5
8
79
Quiévrain.
30
16
23
9
78
Pecq.
34.5
12.5
26
45
77 5
Quiévrain.
32
16
21.5
7.5
77
Rœulx.
31 5
13
24.5
8
77
Fosses.
27.5
15.5
25.5
8
76.5
Beaumont.
31.5
16
25
3.5
76
Couvin.
31
16.5
19.5
9
76
Neufchâteau.
30.5
12
24.5
8.5
75.5
Péruwelz.
28.5
14.5
26.5
6
75.5
Renaix.
29.5
14
23
9
75.5
Gosselies.
28
13.5
25
8.5
75
Jumet.
33.5
13.5
22.5
5.5
75
Rœulx.
29.5
15.5
23
7
75
Quiévrain.
32
14.5
20
8
74 5
Stavelot.
31.5
12
25
6
74.5
Fleurus.
33
11
22.5
7.5
74
Rœulx.
29
15
23
6.5
73.5
Waremme.
28
13.5
23.5
8.5
73.5
Braine-le-Comte.
27
15
24
6.5
72.5
Rœulx.
29
14.5
23
6
72.5
Quiévrain.
29
12.5
22.5
7.5
71.5
61
61
61
61
60.5
60.5
60.5
60
60
460
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
o;
§
m
II;:
S'il
11
S"
31
14.5
19.5
6
30
13
21.5
6.5
27
13
23.5
7.5
28
15
24.5
3.5
24
13
25.5
8.5
25
16
22.5
7.5
28.5
15
21
6
Prix.
Paul Lalieu, de Gilly ....
Joseph Lambilotte, de Jumet .
Louis Joannès, de Liège . . .
Henri Vanderdonck, de Maeseyck
Paul Massart, de Houffalize. . ,
Adolphe Gaillez, de Maurage . ,
Armand Gramme, de "Waremme
Châtelet.
Jumet.
Liège.
Maeseyck.
Neufchâteau.
Rœulx.
"Waremme.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Emile Mathieu ....
Jules "Wilmart ....
Félix Grisar
Désiré Cosyns ....
Joseph Bourdoux . . .
Jean Forthomme . . .
René Demanet ....
Jules Houchard. . . .
Jacques Lempereur . .
Victor Ernst
Désiré Thielmans . . .
Alexandre Lallemand. .
Léon Mulkens ....
Arthur Courcelles . . .
Victor Bienfait ....
Alfred Dussart ....
Fernand Rochez . . .
Théophile Olivier . . .
Alphonse De Landtsheer.
Jean-Baptiste Gits . . .
Charles Mondez. . . .
Anselme Roland . . .
Jacques Barotte. . . .
Léon Gilles . . . . .
Adelin Stiénon ....
Jules Falaux
Léon Dalemant ....
Léon Gillard
Florent Jacobs ....
Ernest Sabbe ....
Oscar Gillard ....
Emile Meurice ....
Adrien Cramillon . . .
Catégorie A.
Dinant.
Liège.
Verviers.
Ixelles.
Jodoigne.
Verviers.
Virton.
Id.
Liège.
Verviers.
Jumet.
Waremme.
Liège.
Mons.
Beaumont.
Saint-Ghislain.
Thuin.
Virton.
S'- Josse-ten-Noode ,
"Wavre.
Ath.
Châtelet.
Mons.
Id.
Cou vin.
Jumet.
. Liège.
Stavelot.
Malines.
Pecq.
Thuin.
Liège.
27.5
14.5
22
1.5
23
14
20.5
8
22
12.5
23.5
7.5
27
14
18.5
5.5
28.5
13.5
21
2
23.5
10.5
24
7
23
12.5
25.5
4
26.5
10.5
22.5
5.5
23
13
20.5
8
30.5
9.5
15.5
9
22
11.5
22
8.5
22
13
21
8
21.5
13.5
20.5
7.5
21.5
12.5
22.5
6.5
26.5
11
24.5
0
26 5
12 5
21
2
28.5
13
16.5
4
22.5
9.5
24
6
25 5
10.5
19.5
6
22.5
8'
23
8
23
10
20
8
24
13
17
6.5
25
10
22
3.5
23.5
14.5
21.5
1
21.5
15.5
20.5
2.5
20
13
19
8
20.5
10
21
8.5
25
8
21.5
5.5
25
16
17
1.5
22.5
10
22.5
4.5
23.5
11
19
6
23
15.5
12.5
7.5
23.5
10
18.5
6.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
461
ELEVES.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
Constant Nassogne. . .
Nicolas Curriez ....
Jean Mercker . ...
Odon Bilteryst ....
Alfred Fiasse ....
Florent Vervoort . . .
Théodore Heymans . .
Alphonse Libotte . . .
Edmond Poupaert . . .
Léopold Deruard . . .
Charles Toussaint . . .
Clément Dony ....
Maurice Bastin. . . .
Félicien Berger . . .
Alphonse Adrien . . .
Adolphe Sturbois . . .
François Dejardin . . .
Louis Ducattillon . . .
LéonJossin
Maurice Liboutton . . .
Alexandre Linnig . . .
Emile Orval
Corneille Cormeau. . .
Arthur Defoin ....
JeanFranquet . . . .
Louis Jadot
Ferdinand Detilleux . .
Eugène Lagage . . . .
Louis Pellegrin . . .
Fiançois Van Havermaet.
Armand Bastien. . . .
Alphonse Cors . . . .
Henri Daenen ....
Jules Dubois
François Riga . . . .
François Schmitz . . .
Joseph Van Hamme . .
Constant Pary . . . .
Léon Pavot . . .
Léopold Collard. .
Justinien Mertens
Eugène Meuleman .
Seraing.
Verviers.
Id.
Houdeng- Aimeries .
Waremme.
Hal.
Schaerbeek
Tongres.
Bruges.
Limbourg.
Id.
Marche.
Limbourg.
Fleurus.
Visé.
Houdeng- Aimeries .
Limbourg.
Pecq.
Ixelles.
Bruxelles.
Malines.
Liège.
Verviers .
Dinant.
Schaerbeek.
Rochefort.
Couvin.
Pecq.
Jodoigne.
Anvers.
Verviers.
Gosselies.
Tongres.
Braine-le-Comte.
"Waremme.
Mons.
Ixelles.
Rœulx.
Catégorie B.
Péruwelz.
Rochefort.
Jodoigne.
Id.
24
35
22
16
17.5
27.5
20.5
22.5
21
24
26
21.5
20
16
25
20.5
23.5
19 5
23.5
20
25.5
20
20.5
24
24
20.5
20.5
23.5
29.5
19
20.5
18
15
23
23
28.5
5.5
9.5
12
14.5
14
14.5
15
14.5
11
6
11
10
6
6.5
10
8.5
4
10
11
10
12
7.5
11
10
14
11.5
11
9.5
9
7.5
12
11.5
15
9.5
25.5
7.5
19
22
18.5
12
20
23.5
12.5
24
18.5
14
22.5
24
22
18
18
22
18.5
18.5
14.5
22.5
3.5
6.5
5
5
7.5
3
1.5
0
4.5
3
7
1
4.5
8.5
2
6
2.5
5
1
4
3 5
7
7
0.5
20
0.5
19
2
15.5
1.5
17.5
4
12 5
5
16.5
0.5
6
5
225
0.5
22
0
23
3
17.5
6.5
14
2
11
1.5
6.5
5.5
22.5
10
24
3
26
9
21
2.5
24
9
22
3.5
23.5
12
2.05
2
58.5
58.5
58
57.5
57.5
57
57
57
56.5
56.5
56.5
56.5
55.5
55
54.5
54.5
.53.5
53.5
53.5
53.5
53.5
53.5
53
53
53
52.5
52
52
52
52
51.5
51.5
51.5
51.5
51
50.5
50.5
50
."^9.5
58.5
58.5
58
462
UISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
ii|
"S
.1 ■;
'.s ><
19
11
22.5
5
22
12.5
20.5
2.5
23
13.5
19.5
1.5
245
8
21
4
26.5
7.5
21
2
10
13
24.5
9 5
25
12.5
14.5
4.5
24
13
17.5
2
29
12
11
4.5
16
14
17 5
8.5
21
15
15.5
4.5
21
11
20.5
3.5
23
9.5
21.5
2
24
9.5
22
0.5
21.5
10
21.5
2
20.5
8
24
2.5
23.5
7.5
19.5
5
25
4
22.5
3
18
10
26
0.5
23
6
16.5
8
24.5
5
23
1
24.5
7.5
18
3 5
21.5
7.5
22.5
1.5
21.5
9.5
16.5
5.5
25
6.5
19
1.5
22.5
7.5
18.5
2.5
18
11.5
17.5
3.5
17.5
11.5
17
4.5
17.5
9
19.5
4
24
9
13
4
Léopold Bernard . .
Emile Bury . . . .
Emile Desonne . . .
Jules Hainaut . . .
Victor HeuUe . . .
Alphonse Rousseau .
Aristide Bouton. . .
René De Keyser . .
Guillaume Wibin . .
Alexandre De Fassez.
Hyacinthe Delcourt .
Edmond Lebrun. . .
Arthur Mastenne . .
Emile Potier. . . .
Marc Desclée . . .
Jules Draily . . . .
Nestor Gruslin . . .
Valéry Ballieu . .
LéonCapelle. . .
Joseph Fécher . . .
Victor Georis. . . .
Paul Petitjean . . .
Edouard Moucheron .
Victor Rabeau . . .
Adrien Delise . . .
Jean Timmermans . .
Edgard Claessens . .
Julien Cornilly . . ,
Alexandre Dochez . .
Louis Dufour. . . .
François Dumez." . .
Octave Falleur . . .
Edgard Cloux. . . .
Jean-Baptiste Vassart.
Joseph Cornelis. . .
Achille Dubois . . .
Henri Piron . . , .
Emile Galonné . . .
Camille Evrard . . .
Emile Gabriel . . .
Charles Gilleman . .
Désiré Jacquart. . .
Stavelot.
Péruwelz.
Jodoigne.
Péruwelz.
Id.
Houdeng-Aimeries.
Fleurus.
Nieuport.
Stavelot.
Spa.
Ath.
Ixelles.
Rochefort.
Péruwelz.
Renaix
Jumet.
Rochefort.
Braine-le-Comte .
Dinant
Limbourg.
Id.
Couvin.
Braine-le-Comte.
Châtelet.
Huy.
Tongres.
Anvers.
Bruges.
Maeseyck.
Braine-le-Comte.
Catégorie C.
Péruwelz.
Jumet.
Thuin.
Fleurus.
Alost.
Soignies.
Stavelot.
Péruwelz.
Renaix.
Huy.
Pecq.
Nieuport.
26.5
11
24.5
7.5
275
13
22.5
6
25 5
14.5
21.5
7
30
12.5
21
5
265
16
18
7
24.5
13
23.5
7
27.5
12.5
24
4
24.5
13
25
4.5
23
15.5
22
6.5
29.5
11.5
18.5
7.5
265
10.5
23
7
31
11.5
23.5
1
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
463
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
i-^
O X
"ai
S •:
8
3"
Ulysse Hanotiaux .
Henri D'Hainaut .
Auguste Leclercq .
Henri Vande Waeter
Antoine Meunier .
Emile Lannoy . .
Emile Cambier . .
Pascal Lepape . .
Joseph Poulet . .
Cyrille Florent . .
Hector Pilot. . .
Joseph Jadot. . .
Honoré Audeval. .
Léon Delaunoy . .
Joseph De Nayer .
Joseph Dethier . .
Louis Dewez. . .
Henri Bergerem. .
Jules Lekeu . .
Emile Gourtin . .
Léon Vielvoye . .
! Emile Kissel. . .
Désiré Verleye .
Léon Guyot . .
Georges Poutte.
Emile Risse . .
Beaumont.
Houdeng-Aimeries.
Soignies.
Nieuport.
Thuin.
Gosselies.
Renaix.
Liège.
Fosses.
Pecq.
Quiévrain.
Huy.
Péruwelz.
Pecq.
Hal.
Stavelot.
Mons .
Alost.
Stavelot.
Gosselies.
Visé.
Gosselies.
Nieuport.
Saint- Ghislain.
Id.
Ellezelles.
29 5
21
21.5
26.5
24.5
25.5
26.5
23.5
30
23
27
25.5
22
23.5
23
21
27
26
19.5
18
20
16.5
31
23.5
23 5
20.5
10.5
13
11
15
11
11.5
13
10
15.5
11
11.5
8.5
6.5
12
11.5
10
8
11.5
11.5
11
10.5
25.5
25
24.5
19
24.5
24
11.5
23.5
16.5
20.5
26
21
19
23
23
15.5
22.5
21
25
24
13.5
12
17.5
22
1.5
7.5
9.5
5.5
5.5
6
3
7
7
5
7.5
7.5
6
4
7
5.5
1.5
5 5
5
7.5
0.5
8.5
1.5
1
1.5
0
67
66.5
66.5
66
65.5
65
64.5
64.5
64
62.5
62.5
62
60.5
60.5
60.5
59.5
59.5
58.5
58.5
57.5
56
55
55
50.5
50.5
50.5
2° Concours spécial de langue flamande (quatre heures).
. Beschrijving eener hofstede.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Catégorie A.
1" prix. François Van Havermaet, d'Anvers
2* id. Gustave Coucke, de Marckeghem
1" accès. Désiré De Wulf, de Lombartzyde
2' id. Théodore Heymans, de Matines
Anvers.
Thielt.
Nie l' port.
Schaerbeek.
Malines.
66
Cl
60
53
Ment. hon. Florent Jacobs de Malines
46.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Prix. Hubert Coen
Ment. lion. Hippolyte M
ÉLÈVES NON
Evariste Steenbakkers.
Mathieu Van Craen . .
Catégorie B.
Malines.
Alost.
.A MOITIÉ DES POINT
Malines.
Malines.
Saint-Trond.
Nieuport
Alost.
71
60
S.
51
52
51
57
55
eert d'Alost .
LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS
Catégorie A.
Catégorie B.
Edmond Wouters
Désiré Jacquet . . .
Joseph Cornélis . . .
Catégorie C.
Établissements du degré supérieur : Athénées et collèges.
I. Classes appelées à concourir. — Jurys.
Les classes désignées pour concourir furent la 4^ latine et la 3® profes-
sionnelle.
Le thème latin, la version latine, la version grecque et les exercices sur
la langue grecque furent jugés par MM. Dumont, Gilles et Roersch. La
composition française pour la 4^ latine et pour la 3^ professionnelle fut
appréciée par MM. Gravrand, Stecher et Van Bemmel. MM. Fuerison,
James et Scheler apprécièrent la version flamande, allemande ou anglaise
pour la 4e latine, et le thème flamand, allemand ou anglais pour la 3^ pro-
fessionnelle. MM. James, Juste et Scheler jugèrent les questions d'histoire
et de géographie pour les deux classes.
Le concours spécial de langue flamande fut jugé par MM. Fuerison,
Rooses et Van Lée.
MM. Dauge, Mister, Trasenster et Vinçotte apprécièrent les mathéma-
tiques en 4e latine, ainsi que les concours en mathématiques, en sciences
commerciales et en sciences naturelles pour la 3^ professionnelle.
II. Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats ayant
obtenu au moins la moitié des points. — Compositions couronnées. —
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
A. QUATRIÈME LATINE.
1° Concours général.
Composition française. — Deux jeunes artistes ont réuni péniblement la somme
nécessaire pour visiter l'Italie pendant six semaines.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 465
Ils arrivent à Rome. Dans leur enthousiasme, ils oublient de prendre les précautions
nécessaires pour leur santé ; dès les premiers jours l'un deux tombe malade : la fièvre
l'oblige à garder le lit ou la chambre. Il supplie son ami d'accomplir seul le voyage si
longtemps rêvé. Celui-ci refuse de se séparer de son compagnon et ils reviennent sans avoir
atteint le but de leurs désirs.
Langues modernes (à traduire l'une ou l'autre de ces trois versions, à l'exclusion de la
langue maternelle de l'élève). — Ve7^sion flamande. — In den zomer van het jaar 1765
reisden mijne ouders met hunne kinderen naar Middelburg : ook ailes, wat ik daar zag,
kan ik mij nog duidelijk voorstellen, zoo ver het voorwerpen of kleine gebeurtenissen
waren, die mijne kinderlijke aandacht tôt zich trokken. Het was, gedurende den tijd, dien
wij in Middelburg doorbrachten, daar kermis ; en ailes, wat kinderen, bij zulk eene gele-
genheid, het meest doorgaans opmerken, prentte zich diep in mijn geheugen, bij voorbeeld
honden, die kunsten verrichtten, apen, die dansten, enz. Ik teeken soortgelijke kleinig-
heden op, omdat ik, in later tijd, hierdoor de duidelijkste denkbeelden van veel zaken
bleef behouden, en, daardoor te meer, de vatbaarheid bezat, om van verschillende voor-
werpen mij levendige voorstellingen te kunnen maken. Zonder een gelukkig geheugen
trouwens, ware dit niet mogelijk gemeest.
Version allemande. — Ein schônes Land. In diesem Lande ist die Natur gefàllig,
da sie nebst ihren eigenen Verrichtungen auch .loch die Arbeit der Menschen auf sich
nimmt. In ihm herrscht ewigerFrieden. Niemand ist darin Knecht, niemand Herr, niemand
arm, niemand reich. Der Durst nach Gold zwingt niemanden zu einem Verbrechen, weil
man das Gold zu nichts gebrauchen kann. Eine Sichel ist ein eben so unbekanntes Ding,
als ein Schwert. Der Fleissige brauch nicht fiir den Miissiggânger zu arbeiten. Dort gibt
es keine Aerzte, weil niemand krank wird, keine Richter, weil es keine Hândel gibt,
weil jedermann zufrieden ist und ailes hat, was er nur wûnschen kann. Die Leute darin
sind so fromm, wie die Lâmmer, und so gliicklich, wie die Gôtter.
Version anglaise. — The drop of water. A drop of water fell out of a cloud into the
sea, and, finding itself in such an immensity of fluid matter, broke out into the following
reflection : « Alas ! what an insignificant créature I am in this prodigious océan of water !
my existence is of no concern to the universe ; I am reduced to a kind of nothingness, and
am less than the least of the works of God ! « — It so happened that an oyster, which lay
in the neighbourhood of this drop, chanced to gape, and swallowed it in the midst of its
humble soliloquy. The drop, says the fable, lay a long time hardening in the shell, till by
degrees it was ripened into a pearl, which, falling into the hands of a diver, after a long
séries of adventures, is at présent that famous pearl which is fixed on the top of the
Persian diadem.
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour faire leur travail.
Version grecque. — Touto [xàv yàp Alaxôi; 6 Ato; [xèv ejcyovo.c;, tou §è yÉvou; xou Tsu-
xpiSûv Ttpdyovof;, Toaoûxov ôtt^veYxsv, fixjxs YevojJiÉvtov cL\ij^\i.(ù^ h toi*; "EXXïjai xai tcoXXûv
àvôpcoTTiov ôtavôapevTwv, eTreiSTj xô jjLÉyeôoç xtj(; cju(ji<popôt(; u7repé{3aXXev, ^XOov o\ 7rpo£axwx£<;
xûv TToXecov tx£X£uovx£ç auxov, vo|JLt^ovx£<; 8ià xr\Q, a\jyyBvei(x.<; y-où xtî<; £ua£,3£ta<; xr^c; £X£tvou
'zijiax* àv ebpéobcci Trapà xûv 6£â>v xdiv Trapdvxwv xaxwv aTraXXayTQV. aa>fl£vx£<; Bi xal xuy^dv-
XEi; wv £û£Y^0Tj(Tav, Upôv £v AlyîvTi xax£axT](javxo xoivov xwv 'EXXt^vtov, ou7r£p £X£1lvo<; iTroir^aoLXO
XT^v £Ù/^"nv. xat xax' exETvdv x£ xov ^pdvov, ïux; ^v [jlex' àvOpcoTiwv, [izxà xaXXt'jxTiç wv ôdçTQ<;
ôiEXÉXEaev £7r£to-r) 8e (XEXTjXXa^E xôv (3tov, X^yExat irapà [TXouxwvi xal Kdpi[i fjL£ytaxa<;
xi(jLà(; 'i/oiv TtapEOpEUEtv exei'vok;. Touxou 8e tzou^bi; rjaav TEXafxwv xal HtjXevx;, wv 6 (xèv
à'xEpoç |j,£6' 'HpaxXÉouç îttI Aao[j.£8ovxa axpax£uaà[jL£vo<; àptaxEiwv tj^icoOti, IlTjXEÙi; 8' ev xe x^
(xayjfi x^ Tipôc; K£vxaupou<; àptaxEUda; xal xaxà 7roXXoù<; àXXout; xiv8uvou<; EÙ8oxt(jLT(^ffa<
B£xi8i x^ NTjpÉox;, OvTjxcx; u)v àOavàxy, auvtjjXTiaE.
Version latine. — Intérim certior factus P. Sulla, quem discedens castris praefecerat
Csesar, auxilio cohorti venit cum legionibus duabus; cujus adventu facile sunt repulsi
Pompeiani. Neque vero conspectum aut impetum nostrorum tulerunt, primisquo dejectis
466 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
reliqui se verterunt et loco cesserunt. Sed insequentes nostros, ne longius prosequerenlur,
Sulla revocavit. At plerique existimant, si acrius insequi voluisset, bellum eo die potuisse
fînire. Ciijus consilium non reprebendendum videtiir; alise enim sunt legati partes atque
imperatoris : alter omnia agere ad prsescriptum, alter libère ad summam rerum consulere
débet. Sulla a Csesare castris pi-aefectus liberatis suis boc fuit contentus neque praelio decer-
tare voluit, quse res tamen fortasse aliquem reciperet casum, ne imperatorias sibi partes
sumpsisse videretur. Pompeianis magnam res ad receptum difficultatem afferebat, nam ex
iniquo progressi loco in summo constiterant : Si per déclive sese reciperent, nostros ex
superiore insequentes loco verebantur : neque multum ad solis occasum temporis supe-
rerat : spe enim conficiendi negotii prope in noctem rem duxerant. Ita necessario atque ex
tempore capto consilio Pompejus tumulum quemdam occupavit, qui tantum aberat a nostro
castello ut telum tormento missum adigi non posset. Hoc consedit loco atque eum commu-
nivit omnesque ibi copias continuit.
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour les deux versions.
Histoire et géographie. — I. Racontez les principaux événements de la troisième guerre
punique.
II. Dites en quelques lignes comment Constantin devint empereur,
ÏII. Comment se divisait le Péloponèse?
IV. Esquissez la carte de l'Amérique méridionale et indiquez les principaux caps,
détroits, golfes et fleuves.
Thème latin (imitation du style de César) — Après s'être défendus avec succès pendant
quatre mois contre les assiégeants, les Gantois (Gandavensis) espéraient enfin voir le pays
délivré des ennemis, lorsque surgit pour eux un danger plus grand : il y avait dans la
ville même des hommes cruels et violents qui, avides de changements et ambitieux du pou-
voir, avaient un grand crédit auprès du peuple et cherchèrent à le détourner de déposer
les armes qui lui avaient été confiées ; ils disaient' que les nobles avaient l'intention de ren-
verser la commune (respublica) et de rétablir l'ancien régime ; que si le peuple les chassait,
il s'acquerrait une grande gloire, et fondant pour toujours la vraie liberté, il délivrerait
la ville de la tyrannie des nobles et des lourdes charges qui pesaient sur elle. Pour réussir,
ajoutaient-ils, que vous reste-t-il à faire, sinon de suivre nos conseils et de saisir l'autorité
suprême^Grâce à ces discours séditieux, bientôt toute la populace fut en armes. Les citoyens
restés fidèles agirent trop tard ; au lieu de tenter de surprendre la ville, avant que les
révoltés eussent eu le temps de se reconnaître, ils se décidèrent à attendre jusqu'à ce que
la raison et la famine les forçassent à se rendre. Cependant la populace commandait en
tyran, elle saisit comme otages les notables (principes) qu'elle avait empêchés de sortir ; elle
usait de cruauté sur eux au moindre événement qui contrariait ses désirs ou ses ordres.
Bientôt elle en vint à un tel point de fureur qu'elle décida de brûler la ville. Cette résolu-
tion suprême ne lui réussit pas, car tel fut le courage des soldats quj n'avaient pas déserté
le parti du Comte (cornes-, itis) que, quoiqu'ils fussent entourés de flammes et attaqués de
toute part, aucun ne songea à reculer. La ville prise, les révoltés furent durement traités.
N. B. — Les concurrents ont eu six heures pour le thème et les questions d'histoire et
de géographie.
Exercices grecs (sans dictionnaire). — I. Conjuguez simultanément à l'optatif futur,
aoriste et parfait de la voix active, les verbes suivants conjugués à l'indicatif présent :
ÎôaaTÉXXto (Vous donnerez les formes du futur de forme moyenne,
xaxaSaxvsti; Aoriste IL)
£XTpÉ'f£i (Parfait IL)
auYKT£ivo[jL£v (Aoristc IL Parfait IL)
Pluriel / 7rpo(j5ox£"ÏT£
àTTOxp£|jLavvua', (Parfait de forme moyenne.)
!àva8tôpaaxo[jiEv (Futur de forme moyenne. Aoriste IL)
7cpopàXX£Tov (Aoriste IL)
•jL£TaXa(jL|5av£Tov (Futur de forme moyenne. Aoriste IL)
IL Quelle est la valeur des désinences |jt.a a».; xr^p, dans les substantifs dérivés de verbes ?
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
467
Arithmétique, — I. Exposez la théorie du plus grand commun diviseur sur les nombres
1404 et 405.
II. Énoncez et démontrez les règles à suivre pour diviser : 1*^ une fraction par un nom-
bre entier; 2° une fraction par une fraction. Opérez sur les exemples 6/7 : 5 et 7/8 : 5/6.
III. Démontrez que dans une suite de rapports égaux la somme des antécédents est à la
somme des conséquents, comme un antécédent quelconque est à son conséquent. Opérez
sur l'exemple 15 : 5 = 18 : 6 = 24 : 8.
IV. Deux négociants se sont associés pour une entreprise qui a duré 18 mois et dans
laquelle ils ont gagné 23,000 francs. Le premier a mis 30,000 francs au commencement
de l'entreprise et a ensuite retiré. 20,000 francs au bout de 12 mois. Combien a dû mettre
le second pendant les 10 derniers mois pour avoir 9,000 francs dans le bénéfice.
Algèbre. — Un rentier partage un capital de 80,000 francs en deux parties qu'il place,
la première à 5 p. c. par an, la seconde à 4 1/2 p. c. Il se crée ainsi un revenu annuel de
3,850 francs. Comment a-t-il partagé son capital?
N. B. — Les élèves ont eu six heures pour ce dernier travail.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT
POINTS OBTENUS.
es ••
iî
1 _
1*
a ".
O X
b
il
a .
II
lit
s .
II
a
h
X
1
o
8
1" prix. Aug. Lameere, d'Ixelles.
Bruxelles.
29
40
34
34
43
16
18
32
246
82
2* id. Jules Goossens, de Laer.
Saint-Trond.
36.5
25
34
34
41
15.5
17
36.5
239.5
79.83
3' id. Jos. Hombert, de Chimay.
Chimay.
37
40
30
30
40
12
16.5
31
236.5
78.83
4' id. Armand Berger, de Lil-
lois-Witterzée . . .
Nivelles.
37.5
29
35
34
40
18.5
5
35.5
234.?.
78.16
1" ace. Ém. Boisacq, de Namur .
Namur.
18
40
29
33
34
19
18
34
225
15
2" id. Joseph Devos, de Heule.
Courtrai.
33.5
35
31
34
42
9
17.5
18
220
73.33
3* id. Georges Opsomer, de
Saint- Génois ....
Id.
30.5
42
31
34
43
8
10
20
218.5
72.83
4" id. Arth. Kirchner, de Saint-
Malo (France) . . .
Charleroi.
33.5
30
32
28
34.5
17.5
11
28
214 5
71.5
5' id. Alb. Tasté, de Verviers .
Verviers.
20.5
38
30
30
32.5
13.5
15
33
212.5
70.83
6* id. G" De Craene, de Courtrai.
Courtrai.
33
27
33
37
32.5
12
16
20
210.5
70.16
7* id. H" Barlet, de Verviers .
Liège.
31.5
34
31
33
31
15.5
7
26
209
69.66
8' id. F'" Luyckx, de Malines.
Malines (i-.eomD.)
P4 •
27
32
20
36
17
17.5
24
207.5
69.16
9' id. Charles Home, de Liège.
. Liège.
24
31
28
25
32.5
16
18
2â
197 5
65.83
lO* id. R.VandeVorst, d'Anvers.
Anvers.
32
30
33
24
30
16.5
15
15
195.5
65.16
Il* id. Alph. Briart, de Chapelle.
Mons.
10.5
38
29
21
31
10.5
16
34
190
63.33
12* id. H" Vanlaer, de Hasselt .
Verviers.
25.5
44
18
20
24
10
12.5
35
189
63
13* id. Georges Vanden Rydt, de
Nivelles
Nivelles.
35
35.
28
16
33
16
4
21
183
62 66
Jules Dispa, de "Verviers.
14* id.
Victor Willem, de Dison.
Verviers.
Id.
26.5
33.5
45
40
29
34
17
2
27
31.5
6
10.5
17
12
19
23
186.5
186.5
62.16
62.16
0' Dhuyvetter, de Wae-
15- id. ^««^'«'" •
Gand.
21
27
29
16
34.5
11
15
30
183.5
61.16
Dés. Ledoux, de Bilsen.
Saint-Trond.
34.5
19
27
22
29.5
14.5
15.5 21.5
183.5
61,16
l Julien Maes, de Desschel.
GheeL
18
31
27
10
38
11.5
14.5 33
183
61
^^' *^' ) Jules Vanden Bussche,
{ de Bruges
Bruges.
28.5
35
29
18
35.5
14.5
11.5
11
183
61
17* id. Georg. Heupgen, de H y on.
Mons.
16.5
28
25
12
28.5
16
18
38
182
60.66
468
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT
POINTS OBTENUS.
là
^s
^•^^
18" ace.
19" id.
20" id.
Victor Feys, de Thielt
Vict. Meunier, de Liège
Ant. Clément, de Braine
l'AUeud . . .
Jos.Wauters,deWamont
Hect. Debil, de Courtrai
Paul Focquet, de Ma-
riembourg
Courtrai,
Liège.
Bruxelles.
Saint-Trond.
Courtrai.
19.5
19.5
33
28
31
ÉLÈVES NON LAURÉATS
Auguste Raeymaekers ....
Léopold Vanden Bogaerde. . .
Henri Gallemaerts
Paul Pourbaix
Henri Claes
Louis De Celle
Maurice Schouten
Edouard Van Neygen
Hubert Havelange
Edmond Jacobs
Eugène Segard
Joseph Fritz
Charles Doutreligne
Maurice Damoiseaux
Charles Figille
Jules Cremers
Jean Sarolea
Iwan Fonsny
Alfred Wendelen
Ephrem Dehaye
Léonard AUewaerts
Albert Goyens
Gustave Drèze
Etienne Jonckheere
Herman Willems
Alfred Laermans
Hector Stenier
Ernest Coumont
Jean Henrotay
Mathieu Gillet
Raphaël Truyens
Alfred Dupuis
Joseph Hermant
Jean Melotte
Chimay. 17
QUI ONT OBTENU
Gheel.
Y près.
Bruxelles.
Chimay.
Hasselt.
Liège.
Dinant.
Enghien.
Verviers.
Huy.
Tournai.
Hervé.
Courtrai.
Mons.
Anvers.
GheeL
Hasselt.
Verviers.
Bruxelles.
Enghien.
Gheel.
Saint-Trond.
Liège.
Bruges.
Bruxelles.
Saint-Trond.
Enghien.
Verviers.
Hervé.
Id.
Anvers.
Mons.
Hasselt.
Id.
34
AU
25
22 35
23 33.5
27 30
10.5
11
11
16.5
5.5
35
25
27
24
23
31.5
14.5
25.5
26.5
30.5
30
7
4 5
19
12
25
27.5
17.5
17.5
10
24
17
26.5
24
16
18.5
17
22
11
28
24
33
32 36
MOLNS L
4
11
18
15
24
24
11
15
3
30
6
10
23
24
23
18
5
21
28
11
17
6
14
4
16
8
9
8
18
19
30
28
35
28
29
27
31
25
30
28
30
22
36
29
28
23
46
28
29
26
34
19
33
23
38
28
33
24
22
26
30
24
35
19
43
25
39
24
32
28
24
22
23
26
40
29
30
25
25
21
17
25
34
22
41
26
34
23
34
28
20
26
34
28
40
18
22
19
132 5 5.5
A MOITIÉ
33
29.5
23.5
:3
29
33.5
n.5
38
18.5
28.5
35
28
27.5
21
34.5
28.5
31.5
20.5
9.5
35.5
37.5
31 5
20.5
29.5
22.5
28.5
33.5
18
13.5
20
14.5
16
12
13.5
16
12.5
DES
17
15
14
20.5
17
181.5 60.5
181.5'60.5
181
181
180.5
14.5
14.5
14.5
13
13.5
16.5
8.5
12
9
14
16
6
10
12.5
18
11
2
15
15
15
18.5
4
13
15
6
13.5
13.5
16.5
15.5
16.5
11
13.5
11
11.5
6
9
4
18
14.5
7
12.5
12 5
14
15
»
16.5
15.5
13.5
12.5
17.5
18
15.5
15.5
5
10
17
12
10.5
14
3
10
11.5
4
16
6
14
8
11
11 180
POINTS.
178
12
22
22
15
18
14
24
33
1
24
18
26
32
12
31
30
15
27
21
27
23
23
16
20
29
19
19
7
20
11.5
28.5
60 33
60.33
60.16
59.33
.59.33
58.16
57.83
.57.66
57.5
57 16
57.16
57
57
57
56.66
56.33
56.16
56.16
56
56
55.66
55.66
55.5
54.16
54.16
53.33
53.33
52.83
52.33
52.16
52
51.83
51.66
51.
51.33
51.33
51.33
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
469
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT
POINTS OBTENUS. |
k
1^
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1
8
Alphonse Meunier
Albert Swerts
Louis Gilles
Frédéric Swarls
François Hellemans
Tournai.
Anvers,
Bruxelles.
Mon s.
Gheel.
29
32.5
25
12
31.5
30
26
28
25
19
23
20
18
21
23
14
15
23
12
5
26.5
26
14.5
21.5
24
9.5
7.5
7.5
12
12.5
6
15.5
11.5
12
11.5
16
11
25
37
24
154
153.5
152.5
152.5
150.5
1
51.33
51.16
50.83
50.83
50.16
Travail de l'élève Auguste Lameere.
1® Composition française.
Deux jeunes gens qui s'étaient étroitement liés par l'amitié depuis leur enfance,
aimaient beaucoup les arts ; ils fréquentèrent pendant quelques années un cours de pein-
ture où ils développèrent leur talent et où ils acquirent des connaissances assez étendues
sur cet art admirable. Pour terminer leur éducation, ils désirèrent vivement visiter les
merveilles artistiques que renferment les grandes cités de l'antique Italie. Mais hélas ! le
voyage coûtait cher et nos jeunes artistes n'avaient pas été favorisés par l'aveugle Fortune.
Cependant, leur pauvreté ne les arrêtera pas dans leur projet : ils amasseront petit-à-petit la
somme qu'il leur faut. Après bien des peines et bien des privations, ils se voient enfin en
possession de l'argent nécessaire à un voyage de six semaines dans le pays de leurs vœux.
Ils parlent le cœur rempli d'espoir et de joie ; dans leur impatience, ils veulent de suite
aller visiter ce que l'Italie renferme de plus beau, l'antique ville de Rome, l'ancienne maî-
tresse du monde ancien. Ils arrivent dans cette ancienne cité; à la vue des merveilles de
l'art que ses musées renferment, leur enthousiasme ne connaît plus de bornes ; ils restent
en extase devant les majestueuses ruines qui se dressent autour de l'ancien forum : les arcs
de triomphe, les temples des dieux et tant d'autres monuments, témoignages de la splen-
deur romaine d'autrefois. Mais ce ravissement et l'insouciance particulière à leur âge leur
font oublier les soins qu'on leur a bien recommandé de prendre pour leur santé : ils ne
songent plus à la terrible fièvre paludéenne qui règne pendant tout l'été à Rome, pour ne
s'occuper que de leurs chers tableaux. Trois jours après leur arrivée, l'un des artistes fut
pris vers le soir d'un frisson mortel : un tremblement nerveux agitait tous ses membres ;
effrayé de ces symptômes, l'autre court chercher un médecin ; en route il tremble déjà que
son ami ne soit attaqué de l'horrible fièvre; il revient enfin avec le médecin. Hélas! ses
pressentiments ne l'ont pas trompé!! Leur insouciance leur est funeste. « Mais no désespérez
pas, » leur dit le médecin après avoir prescrit le traitement que devait suivre le malade,
" avec des précautions et beaucoup de soins, d'ici à quelques semaines le malade sera
rétabli et pourra continuer son voyage. » Cela dit il se retira. Ses dernières paroles
avaient plongé les deux amis dans la consternation : le voyage auquel ils avaient si long-
temps rêvé et dont l'accomplissement leur avait coûté tant de peine échouait complètement.
" Pars sans moi, cher ami, »» dit d'une voix faible le malade, « continue le voyage; tu
pourras venir me chercher lorsque tu l'auras accompli. »» — « Partir sans toi ! y songes tu?
Crois-tu que je voudrais te laisser ici seul, sans amis? Et qui te soignerais pendant mon
absence? » L'artiste malade employa tous les moyens pour décider son ami à partir; il le
pria, le supplia de ne pas se priver do ce plaisir. Rien n'y fit. « Penses-tu que ce voyage
pût m'être agréable, lorsque je te saurais malade, loin de moi et mal soigné? « allégua
encore l'autre ami. Bref, l'artiste malade ne put décider son compagnon à le quitter. Grâce
aux soins assidus dont celui-ci le combla, il se rétablit peu à peu ; mais pendant qu'on
T. III. 30
470 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX
voyait les forces du malade renaître et son visage reprendre insensiblement ses couleurs
naturelles, on voyait aussi la faible petite somme que les amis avaient péniblement
amassée diminuer à vue d œuil. Enfin, le malade fut complètement rétabli ; le médecin
déclara qu'il pouvait continuer le voyage... Mais malheureusement, tout ce que les deux
artistes possédaient encore suffisait à peine pour leur permettre de revenir chez eux. C'est
à quoi ils durent se résigner, se promettant bien à leur prochain voyage de faire plus
attention à leur santé et à ne pas compromettre ainsi des plaisirs qu'ils avaient tant de
peine à se procurer.
2° Thème latin.
Cum prospère quatuor menses adversus obsessores se défendissent Gandavenses, spera-
rentque tandem fines ab hostibus liberatos visuros esse, major illis calamitas coorta est :
erant in urbe ipsa nonnuUi crudeles vehementesque, qui, rerum novarum cupidi et regni
cupiditate adducti, multum apud populum possent et multitudinem ne arma quse illi com-
missa essent ponerent, deterrere conati sint ; « nobilibus in animo esse rempublicam con-
ficere et civitatis formam restituere » profitebantur, « quod si populus eos depelleret,
magnam in gloriam venturum, et cum libertatem sinceram constituisset, urbem a tyrannis
nobilibus et gravibus vectigalibus quse illi oneri essent liberaturum esse. Ut negotium bene
gérèrent, quid illis relinqui nisi ut consilia sua sequerentur et rerum potirentur? » Quibus
seditiosis orationibus adductum, in armis brevi tempore omne vulgus fuit. Cives, qui
in fide manserant, serius quam oportuisset egerunt ; conarentur civitatem opprimere ante-
quam seditiosi tempus sui colligendi habuissent, necdum ratio et famés eos in deditionem
venire cogèrent, exspcctare statuèrent, oportebat. Vulgus tamen tyrannus praecipiebat,
principes, quos ne exirent prohibuerat, obsides deprehendit ; crudelitatem in eos adhibebat
in omni adventu in quo in sua voluntate aut in jussu suc impediebatur. Mox in tantam
iram incidit, ut urbem incendere statuerit. Hoc summum consilium non bonos exitus
babuit, tanta ânim fuit virtus militum, qui comitis partes non deseruerant, ut, cum
flammis circum'Barentur et undique lacesserentur, nullus fuit qui retrocedere cogitaret.
Uiîfcte capta, seditiosi aspere habiti sunt.
3° Version latine.
Entretemps, informé de ce qui se passait, P . Sylla, que César en partani avait mis à la
tête de son camp, courut au secours de la cohorte avec deux légions ; les soldats de Pompée
furent aisément repoussés grâce à son arrivée. Ils ne supportèrent ni la vue, ni le choc des
nôtres L leurs premiers rangs ayant été mis en déroute, tous les autres tournèrent le dos
et prirent la fuite. Mais Sylla ne voulant pas qu'on les poursuivît plus longtemps, rappela
ses soldats qui s'étaient déjà lancés sur leurs traces. La plupart pensent que la guerre
aurait pu être terminée ce jour-là, s'il avait voulu les poursuivre avec plus d'énergie.
Sa résolution ne paraît pas devoir être blâmée ; car le devoir du lieutenant difi'ère de celui
du général : l'un doit agir en tout d'après les instructions qu'il a reçues ; l'autre doit s'oc-
cuper comme il lui plait des intérêts de l'Etat. Sylla, mis par César à la tête du camp, se
contenta de délivrer les siens et ne voulut point livrer un combat qui cependant pouvait
avoir peut-être quelque succès, afin de ne pas paraître avoir emprunté le devoir du
général. Cet engagement rendit la retraite des soldats de Pompée fort difficile : ils étaient
sortis d'un lieux désavantageux pour aller s'établir sur un point élevé : s'ils opéraient leur
retraite en descendant, ils avaient à craindre les nôtres qui, placés sur un lieu plus élevé,
les poursuivraient ; le coucher du soleil approchait : dans l'es'poir de terminer lafFaire, ils
l'avaient trainée en longueur presque jusque dans la nuit. Ainsi forcé par la nécessité et
par le peu de temps qui lui restait. Pompée prit une résolution : il s'empara d'un tertre
qui était assez éloigné de notre forteresse pour empêcher les traits lancés par une machine
de guerre d'y arriver. C'est là qu'il prit position ; il fortifia l'endroit et y tint toutes ses
troupes.
4° Version grecque.
Eaque, descendant de Jupiter, d'une part, ancêtre de la race des Troyens, d'autre part,
se distingua tellement, qu'une peste ayant éclaté en Grèce, beaucoup d'habitants étant
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
471
Optatif Parfait
KaxaSeSTi^OK;.
ExTEXpOCpol.
SuVeXTOVOl|X£V.
npoaSE8o)(_otx£.
A7rox£xpe{ji£Vot, a
AvaÔ£§ptoxoi{j.£v.
npO,3£|3XT)XOtTOV.
MetsiXe^poitt^v.
i, a, EiTjaav.
morts de la corruption, enfin le fléau ayant pris des proportions extraordinaires, les
magistrats qui étaient à la tête des villes vinrent le trouver pour le supplier, pensant que,
vu sa parenté et sa piété, ce serait lui qui pourrait obtenir le plus promptement la déli-
vrance de leurs maux, en s'adressant aux Dieux. Ils furent sauvés, atteignirent leur but et
furent délivrés de cette calamité ; ils consacrèrent à Eaque, dans la ville d'Egine un temple
commun à tous les Grecs, dont la construction avait été souhaitée par Eaque ; celui-ci passa
le reste du temps pendant lequel il vécut chez les hommes, magnifiquement glorifié. Après
sa mort, on dit qu'il reçut les plus grands honneurs de Pluton et de Proserpine et qu'il fut
assis à côté d'eux. Télamon et Pelée étaient ses enfants : l'un d'eux ayant servi avec Her-
cule dans l'armée de Laomédon fut jugé digne du prix de vaillance ; Pelée de son côté se
distingua par sa bravoure dans le combat contre les Centaures et, ayant acquis de la gloire
dans beaucoup d'autres combats, il épousa, quoique mortel, une immortelle, Thétis, fille
de Nérée.
5° Exercices grecs.
I. Optatif futur. Optatif Aoriste.
Aiaax£Xoi{xi. AiaaxT)Xai[xi.
KaxaÔTj^oto. KaxaSaxoiç.
Exxp£t];oi. ExxpEt|;ai.
SuyxxEvotixEv. SuYxxavot(JL£v.
IlpoaSo^oiXE. ITpoaSo^atxE.
A7rOXp£|J.C|j£V. ATCOXp£[JLTiaat£V.
Ava8pa)aot|X£6ov. AvaôpotTi[j,£v ou aVaSoi[jL£\
npopX7)aota6ov. npo|3aXotxov.
MExaXTjtj/oiaUTiv. MExaXapotXTjv.
II. Ma, marque le résultat de l'action exprimée par le verbe : TT^a\x.)xa, ce qui a été
écrit; lettre. De ypacpco, écrire. '-
Sii;, sert à former des substantifs abstraits qui en général marquent l'action ém. verbe
dont ils proviennent.
Apoai<;, labourage de apoio, labourer.
Ttjp, marque l'agent, la personne qui fait l'action exprimée par le verbe.
SioxTjp, sauveur de ffw^o), sauver.
6° Version allemande.
A. Traduction littérale.
Un beau pays. — Dans ce pays, la Nature est complaisante, parce qu'elle prend sur
elle, outre ses propres fonctions, aussi encore le travail des hommes. Dans lui règne une
paix éternelle. Personne n'est dans celui-ci domestique, personne maître, personne pauvre,
personne riche. La soif vers l'or ne pousse personne à un crime, car on ne sait se servir de
l'or pour rien. Une faucille est une chose justement aussi inconnue qu'une épée. Le labo-
rieux n'a pas besoin de travailler pour le fainéant. Là, il n'y a pas de médecins, car per-
sonne ne devient malade, pas déjuges, parce qu'il n'y a pas de procès, parce que tout le
monde est content et a tout ce qu'il peut seulement désirer. Les gens dans celui-ci sont
aussi doux que les agneaux et aussi heureux que les Dieux.
B. Traduction en bon français.
Un beau pays. — Dans ce pays, la Nature est complaisante : outre ses propres fonctions,
elle s'occupe encore du travail des hommes. Une éternelle paix y règne. Personne n'y est
domestique, ni maître ; personne n'y est pauvre, ni riche. La soif de l'or n'excite personne
au crime, car l'or n'y a aucun usage. Une faucille est un instrument aussi inconnu qu'une
épée. L'homme laborieux n'a pas besoin de travailler pour le fainéant. Là, il n'y a aucun
médecin, car personne ne devient malade, ni déjuges, parce qu'il n'existe pas de procès et
parce que tout le monde est content et obtient tout ce qu'il peut désirer. Les gens sont dans
ce pays aussi doux que les agneaux et aussi heureux que les Dieux.
472 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
7° Mathématiques.
I. Le plus grand commun diviseur de deux nombres est le plus grand de tous les nombres
qui les divise exactement.
Soit à trouver le plus grand commun diviseur de 1404 et 405.
Si 405 divise exactement 1404, ce sera le plus grand commun diviseur demandé, car un
nombre plus grand que lui ne pourrait convenir, vu qu'il doit le diviser ; effectuons donc la
division : 1404 1 405
189 3
Je trouve pour quotient 3, et pour reste 189 ; 405 n'est donc pas le plus grand commun
diviseur demandé ; mais je dis que le plus grand commun diviseur des deux nombres pro-
posés (1404 et 405) est le même que le plus grand commun diviseur du plus petit (405) et
du reste de leur division (189). Pour le démontrer je vais prouver que tout diviseur com-
mun à 1404 et à 405 est commun à 405 et à 189 et réciproquement. En effet, 1° tout divi-
seur commun à 1404 et à 405, divise le diviseur 405 et partant son multiple 405 par le
quotient 3; mais il divise aussi le dividende, 1404; donc il divise aussi leur différence,
1404 — 405 X 3, c. à d. le reste 189, parce qu'un nombre qui en divise deux autres divise
aussi leur différence. Nous voyons donc que tout diviseur commun à 1404 et à 405 divise
à la fois 405 et 189. D'autre part, tout diviseur commun à 405 et à 189, divise le diviseur
405 et partant son multiple, 405 par le quotient 3; mais il divise aussi le reste 189, donc
il divise aussi leur somme 405 X 3 -J- 189, c. à d. le dividende, parce qu'un nombre qui
en divise deux ou plusieurs autres divise aussi leur somme. Nous voyons donc que tout
diviseur commun à 405 et à 189 divise à la fois 1404 et 405. Il suit de ces deux démon-
strations, que le plus grand commun diviseur de 1404 et 405 est le même que le plus
grand commun diviseur de 405 et 189 ou en généralisant, que le plus grand commun
diviseur de deux nombres est le même que le plus grand commun diviseur du plus petit et
du reste de leur division. Ce qu'il fallait démontrer.
La question se trouve donc ramenée à chercher le plus grand commun diviseur de 405 et
189; si 189 divise 405, c'est 189 qui est le plus grand commun diviseur demandé; effec-
tuons la division : 405 1 189
27 ' 2
Je trouve pour quotient 2 et pour reste 27 ; 189 n'est donc pas le plus grand commun
diviseur ; mais d'après ce que je viens de démontrer, le plus grand commun diviseur de
405 et 189 est le même que celui de 189 et 27.
Effectuons la division : 189
27
0 7
Je trouve pour quotient 7 et pour reste 0 ; 27 est donc le plus grand commun diviseur de
189 et 27 et partant de 405 et 189, enfin des 2 nombres proposés, 1404 et 405.
Par conséquent, pour trouver le plus grand commun diviseur de deux nombres, divisez
le plus grand par le plus petit ; si la division s'effectue exactement, c'est le plus petit qui
est le plus grand commun diviseur demandé ; s'il en est autrement, divisez le plus petit
par le reste et si vous obtenez un quotient exact, c'est ce \^^ reste qui est le plus grand
commun diviseur ; s'il y a un reste, divisez le 1®^ reste par ce second reste, le second par le
3® et ainsi de suite, jusqu'à ce que vous ayez trouvé un quotient exact; le dernier diviseur
employé sera le plus grand commun diviseur demandé. Si dans la suite des opérations vous
trouvez pour reste un nombre premier, vous diviserez encore le reste précédent par ce
nombre premier; si la division s'effectue exactement, c'est ce nombre premier qui est le
plus grand commun diviseur ; s'il en est autrement, il est inutile de pousser les opérations
plus loin, car on est .certain de trouver l'unité pour plus grand commun diviseur. En effet,
un nombre premier n'étant divisible que par lui même et par l'unité, et comme le plus
grand commun diviseur doit diviser tous les restes, on comprend que ce plus grand com-
mun diviseur ne peut être que le nombre premier en question ou l'unité.
niSTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
73
Voici comment l'on dispose les calculs
1404
189
3
2
7
405
189
27
27
0
1
II. Pour diviser une fraction par un nombre entier, on peut
1° Diviser le numérateur de la fraction par ce nombre entier en conservant le dénomi-
nateur.
Dans l'exemple donné, - : 5 cette règle n'est pas applicable, vu que 6 : 5 ne donne pas
5
un quotient exact. Mais prenons par exemple pour le démontrer la fraction - à diviser par 5.
Je dis que - : 5
5:51
En effet, le dénominateur, indiquant en combien de parties égales l'unité a été partagée,
n'ayant pas changé, les parties seront les mêmes; mais en divisant le numérateur qui
indique de combien de parties égales de l'unité la fraction se compose, par 5, nous l'avons
rendu 5 fois plus petit; par conséquent, nous prenons 5 fois moins de parties. Et les
parties étant les mêmes, nous aurons 5 fois moins des mêmes parties, ce qui est évidem-
ment une quantité 5 fois plus petite. Ce qu'il fallait démontrer.
2° Multiplier le dénominateur de la fraction par le nombre entier en conservant le
numérateur.
So.t-:5;jedisque-:5 = ^3^=-.
En effet, le numérateur, qui indique de combien de parties égales de l'unité la fraction
se compose n'ayant pas changé, la nouvelle fraction sera composée du même nombre de
parties ; mais le dénominateur, qui indique en combien de parties égales l'unité a été par-
tagée, ayant été multiplié par 5, sera devenu 5 fois plus grand et par conséquent les parties
seront 5 fois plus petites ; or le même nombre de parties, mais de parties 5 fois plus
petites, cela fait évidemment une quantité 5 fois plus petite. Ce qu'il fallait démontrer.
— Pour diviser une fraction par une fraction, il faut multiplier la fraction dividende par
la fraction diviseur renversée.
5
6'
D'après la définition de la division, nous devons trouver un nombre nommé quotient
5 7
qui multiplié par - donnera -. Or d'après la définition de la multiplication, multiplier le
o o
quotient par - c'est prendre les - du quotient. Donc les - du quotient cherché valent -.
o o 6 8
Pour trouver les - de - nous chercherons d'abord - ; _ de - vaut 5 fois moins, c'est-à-
o o 6 6 8
7 fi fi
dire ^ ^^ ^. Puis nous chercherons-, c'est-à-dire le quotient entier. - valent 6 fois plus
8 X o 6 '■ 6
1 7 X 6 42 1 . 7
que -, cest-à-dire-— — — = — ■ = 1 — . Mais nous voyons que nous avons multiplié -
Soit!
6
par - et - est la fraction diviseur renversée ; par conséquent, pour diviser une fraction par
o o
une fraction, il faut multiplier la fraction dividende par la fraction diviseur renversée.
Ce qu'il fallait démontrer.
III. Dans une suite de rapports égaux, la somme des antécédents est à la somme des
conséquents, comme un antécédent quelconque est à son conséquent.
Soit : 15 : 5 : : 18 : 6 : : 24 : 8.
Je dis que : 15 + 18 + 24 : 5 + 6 H- 8 : : 24 : 8.
En effet, considérons d'abord les 2 premiers rapports :15:5::18:6. Nous savons
que dans toute proportion, la somme des antécédents est à la somme des conséquents
comme un antécédent est à son conséquent. Donc nous avons : 15 -|- 18 : 5 4" 6 • • 18 : 6,
474 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mais au rapport 18:6 nous pouvons substituer le rapport équivalent : 24 : 8. Nous
avons donc : 15 4- 18 : 5 -|- 6 : : 24 : 8.
Mais en appliquant à cette proportion, le principe dont nous nous sommes déjà servi
plus haut nous avons : 15 -f- 18 -f 24 : 5 -f 6 + 8 : : 24 : 8.
Ce qu'il fallait démontrer.
IV. Les deux négociants ayant gagné ensemble 23000 fr., et le 2® en ayant gagné 9000,
il est clair que le 1®^ a gagné 14000 fr. Or cette somme il l'a gagnée en plaçant 10000 fr.
pendant 6 mois et 30000 fr. pendant 12 mois. Mais les intérêts de 30000 fr. placés pen-
dant 12 mois sont les mêmes que les intérêts de 60000 fr. placés pendant 6 mois.
Par conséquent ce que le P^ a placé peut être remplacé par 70000 fr. pendant 6 mois.
Si pour retirer au bout de 6 mois 14000 fr. les négociants doivent placer 70000 fr.,
pour retirer au bout de 1 mois 14000 fr. les négociants doivent placer : 70000 X 6
_ _ 70000 X 6
~ ~ 14000
_ _ 70000 X 6
"~ 14000 X 18
_ 70000x6x9000
~ ~ 14000x18
— 1 mois 1 fr.
— 18 mois 1 fr.
— 18 mois 9000 fr.
ou 15000 fr.
Le 2® a donc placé pendant toute la durée de l'association, c. à d. pendant 18 mois
15000 fr.
En 1 mois il a donc placé • — — — et dans les 10 derniers mois il a placé
18
15000^x10^33333^^
3
Réponse : 8333 - fr.
Algèbre. — Soit x la somme que ce rentier a placée à 5 %.
80000 — X sera la somme qu'il a placée à 4 1/2 %.
5
Si 100 fr. produisent 5 fr., 1 fr. produira 100 fois moins ou y^. x fr. produiront x fois
K>X
plus ou—.
4,5
Si 100 fr. produisent 4,5 fr., 1 fr. produira 100 fois moins ou — — et 80000 — x fr.
, . 4,5(80000 — 0?)
produiront —J^ " •
Or, nous savons que ce rentier retire annuellement 3850 fr. Donc nous avons l'équation :
bx 4,5 (80000 - x) _
ïôô "* m - ^^''^'
En résolvant cette équation du l^"" degré à une inconnue nous obtenons successivement :
Dx -\- 4,5 (80000 — x) = 385000. hx -f 360000 — 4,5a7 = 385000.
hx — 4,5^7 = 385000 — 36000. 0,5 = 25000. x = ?^^ = 50000.
0,5
80000 — x = 80000 — 50000 = 30000.
Donc ce rentier a placé 50000 fr. à 5 «/o et 30000 fr. à 4,5 %.
Réponse : 50000 fr. à 5 % et 30000 fr. à 4,5 %.
8° Histoire et géographie.
Troisième guerre Punique.
Après avoir fait la conquête de l'Italie, Rome étend sa puissance au dehors ; le premier
ennemi qu'elle rencontre est Carthage. Cette ville prétendait être dominatrice des mers ;
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 475
entre Rome et Carthage se trouvait la Sicile ; toutes deux voulaient la posséder ; des dis-
cussions s'élevèrent entre les peuples de ce pays : voilà la cause de la l'"^ Guerre punique.
Elle eut d'abord pour théâtre la Sicile, puis l'Afrique; après bien des combats Carthage dut
accepter des conditions de paix onéreuses : 1° l'abandon à Rome de la Sicile et des îles
avoisinantes ; 2° la remise de tous les prisonniers romains ; 3° le payement de 3,200 talents
enboïques. Des discussions s'étant ensuite élevées à Carthage, Rome lui enleva la Sardaigne
et la Corse.
Amilcar Barka, chef des Carthaginois dans la P® guerre Punique, Asdrubal qui lui
succéda et enfin Annibal s'emparèrent de l'Espagne. Alors Annibal passa en Italie où se
passa un duel à mort entre Rome et Carthage; c'était la 2"^« guerre punique. Longtemps
défaits, les Romains eurent le dessus en Afrique à Zama et Carthage dut se soumettre ; les
conditions de paix furent : 1° abandon de tous les vaisseaux à l'exception de dix trirèmes ;
2° remise des transfuges et des prisonniers romains ; 3° livraison de 100 otages au choix
du sénat ; 4° défense de faire la guerre sans permission ; 5° restitution du territoire enlevé
à Massinissa, un allié de Rome ; enfin 6° le payement en cinquante années par parts égales
de 10000 talents enboïques.
Malgré les dures conditions du traité de Zama, 5 années de paix avaient rendu une cer-
taine prospérité et une certaine puissance à Carthage. Mais elle avait en Massinissa un
voisin dangereux, qui fort de l'alliance des Romains, la tourmentait sans cesse ; il lui avait
déjà enlevé deux districts importants; les plaintes de Carthage n'ayant pas été écoutées,
il renouvela pour la 3™® fois ses usurpations. Carthage prit les armes contre l'entreprenant
Numide qui lui fit éprouver une rude défaite. C'était bien assez, mais à Rome il y avait un
parti représenté par Caton le Censeur qui voulait absolument la destruction de Carthage.
Malgré la résistance juste de Scipion, Caton parvint à l'emporter et la paix fut déclarée
rompue entre Rome et Carthage, parce que celle-ci avait fait la guerre sans permission du
sénat,
A la nouvelle des préparatifs formidables de Rome, Carthage s'empressa de déclarer
qu elle acceptait d'avance toutes les conditions que Rome exigerait. On lui enjoignit d'abord
d'envoyer à Lilybée ou se rassemblait l'armée qu'on allait diriger contre elle, 300 jeunes
gens des plus nobles familles. Les Carthaginois obéirent; mais malgré cela, l'armée
romaine s'embarqua et arriva, grâce à de trompeuses négociations en Afrique et après
s'être solidement établie à Utique, elle répondit aux envoyés des Carthaginois qui venaient
demander s'ils avaient encore quelque chose à faire, de livrer toutes leurs armes ; les Car-
thaginois obéirent encore ; 200000 armures et une grande quantité d'autres armes furent
livrées. Quand on les vit désarmés, on leur notifia la volonté du sénat : tous devaient
quitter la ville et s'en construire une autre qui fut au moins à 2 milles de la mer.
La douleur que leur causa cette nouvelle, rendit aux Carthaginois le courage de résister
à cet abus de puissance. Les temples et les places publiques furent transformés en ateliers;
jour et nuit on travailla à construire de nouvelles armes et une nouvelle flotte ; chacun
rivalisait de zèle ; les femmes sacrifièrent leur chevelure pour en faire des cordes de cata-
pultes. Dans l'espoir de désarmer la colère du sénat, on avait exilé ceux qui avaient pris
part à la guerre de Massinissa. On rappela ces bannis, qui étaient au nombre de 20000
et qui étaient commandés par Asdrubal fils de Gigo, pour qu'ils portassent secours à leur
patrie. Les Romains étaient restés quelques temps inactifs à Utique, pensant que cette
fièvre patriotique se calmerait. Etonnés de voir que la ville ne se rendait pasj ils l'atta-
quèrent, furent repoussés et durent en faire le siège en règle. Pendant 2 ans elle résista
à leurs tentatives et maintint môme sa domination sur les villes voisines, grâce à l'armée
d'Asdrubal. La situation changea lorsque Scipion Emilien fut nommé consul et obtint la
direction de la guerre. Ce héros, fils de Paul Emile, le vainqueur de Persée, étaient entré
par adoption dans l'illustre famille des Scipion ; il devait ainsi achever l'œuvre do son aïeul,
le premier Africain.
Carthage était située sur une petite presqu'île, au fond d'un golfe qui portait autrefois
son nom et qui s'appelle aujourd'hui, golfe de Tunis. Elle possédait deux ports, l'un plus
grand destiné aux navires de commerce et communiquant directement avec la mer ; l'autre
476 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
plus petit, destiné aux navires de guerre et communiquant avec le l®"" par un canal.
La ville était composée de 2 quartiers : Byrsa, la ville véritable où se trouvaient le forum,
les temples etc. ; et Megara, composé du territoire récemment annexé et où se trouvaient
beaucoup de jardins. Malgré toutes ses pertes la population de Cartbage était encore de
700000 âmes.
Scipion Emilien ferma à l'aide d'une digue le port de commerce et empêcha ainsi toute
communication entre Carthage et l'extérieur ; mais les Carthaginois parvinrent à creuser
sans être aperçus, un canal qui mettait le port intérieur en communication directe avec la
mer et y firent entrer leur nouvelle flotte ; mais ils ne jouirent pas longtemps de la surprise
des Romains ; ils furent battus et Scipion ferma leur canal. Il ne put toutefois s'emparer
de Carthage qu'au printemps suivant. La lutte continua acharnée dans les rues ; on dut
faire le siège de toutes les maison pour arriver à la citadelle ou s'était renfermés
50000 habitants, le reste de la population. Cette troupe, Asdrubal en tête, implora la
générosité de Scipion et obtint la vie sauve. 900 d'entre eux, transfuges des armées
romaines pour la plupart, désespérant d'obtenir leur grâce où ne voulant pas l'implorer se
brûla dans le temple d'Esculape. Au milieu d'eux se trouvait la femme d' Asdrubal qui se
précipita dans les flammes avec ses enfants après avoir reproché amèrement à son mari sa
lâcheté. L'incendie de la ville dura 19 jours ; puis on promena la charrue sur ses débris
fumants et des imprécations solennelles furent décrétées contre quiconque tenterait de la
relever. Scipion, à qui ce triste spectacle arracha des larmes, reçut comme son aïeul
adoptif le nom d'Africain. Le territoire de Carthage fut transformé en province, celle
d'Afrique, capitale Utique, après qu'on en eût donné une partie à Massinissa.
2. L'empire ayant été laissé à Dioclétien, celui-ci s'associa Maximien et chaque empereur
se choisit un césar, héritier présomptif; ces césars furent Constance Chlore et Galérius ;
Dioclétien et Maxence déposèrent la couronne et les deux nouveaux augustes se choisirent
un césar. Mais Constance Chlore mourut dans une expédition militaire et son fils Con-
stantin le remplaça. Alors l'empire fut partagé entre 6 souverains : Constantin, Galérius,
son ami Licinius, son neveu Maximin, Maximin qui était revenu de son abdication et son
fils Maxence. Constantin se défit d'abord de Maximien et de Maxence; Galérius mourut des
suites de ses excès ; Licinius fut vaincu par Maximin et s'empoisonna ; enfin Constantin
défit Maximin et resta seul maître de l'empire.
3. Les difîerentes provinces du Péloponèse étaient : 1" l'Achaïe au Nord-Ouest; la
Corinthie sur l'isthme de Corinthe au Nord-Est ; la Sicyonie près de la Corinthie au Nord-
Est ; l'Argolide à l'Ouest, au Sud de la Corinthie ; la Laconie, au sud-est ; l'Arcadie, au
centre ; la Mégarie au Nord ; l'Elide au Sud -Ouest et l'Acarnanie au Nord.
4. (Suit une carte de l'Amérique du Sud).
Version latine de l'élève Georges De Craene.
Cependant on informa P. Sylla, le lieutenant que César en partant avait mis à la tête
du camp. Celui-ci vint au secours de la cohorte avec deux légions, et, grâce à son arrivée,
les Pompéiens furent facilement repoussés. Ils ne purent supporter ni le choc, ni la vue même
de nos soldats ; à peine quelques-uns de leurs premiers rangs furent-ils tombés que les
autres tournèrent le dos et abandonnèrent la place. Les nôtres se mirent à leur poursuite :
mais Sylla, craignant que leur ardeur ne les poussa trop loin, les rappela. C'est un avis
assez répandu, que si ce général avait voulu poursuivre plus vivement ces ennemis, il eut
pu, ce jour-là, terminer la guerre. Toutefois sa décision ne parait point blâmable -. en effet,
le rôle d'un lieutenant n'est pas le même que celui d'un chef : le premier doit dans ses
actes se conformer aux ordres reçus ; le second a pleine liberté {libéré) et doit {débet) seu-
lement s'occuper du commandement suprême. Sylla préposé par César à la garde du camp,
se contenta de délivrer les siens, et, quoique sa conduite put peut-être (fartasse) lui causer
dans la suite quelque malheur, il refusa de livrer bataille pour ne pas paraître avoir usur-
per les fonctions du chef. Il était fort difficile maintenant pour les Pompéiens de se retirer :
après être sorti d'un mauvais pas, ils s'étaient arrêtés sur une hauteur : ils craignaient,
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
477
s'ils se retiraient sur la pente, que nos soldats ne les poursuivissent du haut du mamelon.
En outre, il n'y avait plus déjà, qu'un court espace de temps avant le coucher du soleil :
car dans l'espoir d'achever une affaire (le mot est vague : negotii???) ils avaient traîné
jusque bien près de la nuit. C'est pourquoi, poussé par la nécessité, Pompée se hata-t-il de
prendre une décision. Il alla occuper un monticule, éloigné de notre camp de telle sorte
qu'une flèche envoyée par une machine de guerre n'y pouvait atteindre. Il campa dans ce
lieu, le fortifia, et y maintint toutes ses troupes.
Version grecque du même élève.
Eaque, le fils de Jupiter, mais aussi l'ancêtre de la nation des Troyens se distingua si
bien, que, une grande sécheresse étant venu à désoler la Grèce et à enlever beaucoup
d'hommes, les principaux des cités allèrent, lorsque le mal fut venu à son comble, le sup-
plier, estimant que par sa parenté et sa piété filiale (exeivou) ils obtiendraient immédiate-
ment des dieux la délivrance des maux qui les assiégeaient. Leurs demandes furent exau-
cées et il furent sauvés. Ils firent, à ce sujet, un temple en Egine, temple commun de tous
les Grecs, à la place même ou Eaque avait fait sa prière. Pendant tout le temps qu'il fut
avec les hommes, celui-ci vécut accompé de la plus grande gloire de la part des Grecs. On
dit, qu'après sa mort, il alla trôner chez Pluton et Corés; jouissant des plus grands hon-
neurs. Ses fils furent Telacus et Pelé; le premier, Télacus, ayant combattu avec Hercule
fut jugé digne de recevoir le prix la vaillance; quant à Pelé, après s'être, dans le combat
contre les Centaures, distingué au-dessus de tous, et s'étant mérité par beaucoup d'autres
exploits l'amour de Thétis de Nerée, quoique mortel il put demeurer avec une immortelle.
2° Concours spécial de langue flamande (quatre heures).
De eerste sneeuv^^ valt. . . Vreugde der kinderen... Ontwerpen der rijken... Bekommernis
der werklieden... Angst der armen.
Lauréats.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Henri Claes, de Tirlemont
Hasselt,
Gheel.
Id.
Eecloo.
Tongres.
Gheel.
Beeringen.
Gheel.
Eecloo.
Thielt.
Malines (coll. comm.).
Anvers.
Courtrai.
Gheel.
Thielt.
Ypres.
Courtrai.
Hérenthals.
Bruges.
Eecloo.
81
t78
76
76
75
75
74
74
■' ■ 1
74
73
73
72
71
70
70
68
68
66
66
65
2" id. François Hellemans, d'Aertselaar
Edmond Laurent, de Tongerloo
1" accès.
Ferdinand Van Waesberghe, d'Eecloo
Joseph Barthels, de Tongres
2- id.
Jules Cremers, de Gheel . . .
/ Jean Dams, de Beeringen
3' id. 1 Auguste Raeymaekers, de Moll
^ Charles Ronse, d'Eecloo
Aloïse Blauck, de AVouterghem
4* id.
François Luyckx, de Malines
5" id. Georges Mulder, d'Anvers
6' id. Victor Feys, de Thielt
Jean Byl, de Perk
7* id. ■ ■ ■
Arthur Depla, de Ruddervoorde
Julien Rotiers, d' Ypres
8' id.
Auguste Warlop, de Heule
François Truyens de Lichtaert
9* id.
Jules Vanden Bussche, de Bruges
10" id. Victor De Heuvel, d'Eecloo ....
478
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
2
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
M
O
eu
Léonard AUewaerts .
Gheel.
64
Richard Van deVorst.
Anvers.
57
Victor D'Hooge. . .
Bruges.
M
Joseph Gorrissen . .
Beeringen.
56
Charles De Waele. .
Thielt.
63
Louis Mahieu . . .
Poperinghe.
56
Adolphe Goethals. .
Id.
63
L*" Vanden Bogaerde.
Ypres.
55
Raphaël Truyens . .
Anvers
63
Henri Noë ....
Diest.
54
François Coussens .
Thielt.
62
Edouard Sergysels .
Anvers.
54
Jules Goosens . . .
Saint-Trond.
62
Edmond Lemmens. .
Beeringen.
53
Julien Maes. . . .
Gheel.
62
Arth' Vanden Berghe.
Poperinghe.
53
Jean Sarolea . . .
Hasselt.
62
Louis Bisschops . .
Hasselt.
51
Alphonse Truyens. .
Hérenthals.
62
Alphonse Claes. . .
Louvain.
51
Emile Slegten . . .
Beeringen.
60
Jérôme Deroo . . .
Poperinghe.
51
Adélard Loos . .
Id.
59
Louis Van Noyen . .
Hérenthals.
51
P" Vande Genachte .
Eecloo.
59
Pierre De Kyser . .
Eecloo.
50
Joseph J acob . . .
Beeringen.
58
Joseph Hermant . .
Hasselt.
50
Armand Luyckx . .
Louvain.
58
Auguste Verheyden .
Hérenthals.
50
Charles Dhavé. . .
Eecloo.
57
Travail de l'élève Henri Claes.
DE EERSTE SNEEUW.
Men is in de laatste dagen der maand November. De koiide noordewind heeft, met zijnen
guren adem, de boomen van hunne bladeren beroofd. Geheel de natuur is vernietigd;
nergens vindt men noch eene bloem of een blaadje ; uitgenomen eenige donkergroene dennen,
heeft de herfst als een onmeedoogende beul, ailes weggemaaid. Geen vogel doet het bosch
nog door zijn welluidend gezang weergalmen; slechts hongerige kraaien doen hun akelig
gekras over het naakte veld klinken. Ailes is doodsch en wacht op de komst des winters.
Er is evenwel nog geen sneeuw gevallen. De kinderen die van ongeduld brannen, hebben
reeds over lang sleeën en schaatsen in gereedbeid gebracht, om bij de eerste gelegenheid
naar buiten te kunnen vliegen; doch iederen dag worden zij teleurgesteld. Maar zie! daar
valt een vlokje. . . en daar nog een. . . en meteen vallen er honderden. « Hoezee ! het sneeuwt !
zoo weerklinkt de blijde kreet der kinderschaar. « « Nu gaan wij sleevaren, en morgen,
wanneer de sneeuw dik ligt, dan maken wij ijsbanen ; Hendrik en Frits zullen trekken ;
de kleinen mogen er in zitten ; hoera ! naar buiten ! laat ons in de sneeuw spelen ! « en
meteen joelt de dartelende troep door de duizenden glimmende vlokjes, die, als fijne wol
zoo zacht, op de aarde nedervallen. Geen huis, geene hut of er stijgen vreugdekreten uit
op ; overal ziet men vroolijke wezens, die zich aan de genoegens van den winter overgeven.
Ook de rijken zien de eerste vlokjes met welgevallen nederdalen. 0 ! wat vermaak zullen
zij gedurende den winter niet genieten : zij zullen zich voor veertien dagen in de hoofdstad
gaan vestigen, en zich daar overgeven aan honderden uitspanningen, die hun worden
aangeboden. In hunnen geest zien zij reeds de rijkversierde feestzaal met hare duizenden
lichtjes en prisma's; verder verplaatsen zij zich in den schouwburg en op de danspartij,
waar de vreugde en het genot hun in gouden bekers wordt aangeboden. Dan komen de
jachtpartijen met hunne afwisselende avonturen ; waar vindt men des winters meer ver-
maak dan op eene klopjacht, denken de heeren; ziet gij daar dien schitterenden stoet.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 479
vergezeld van honden, die hun geblaf door het woud doen weergalmen ; zij gaan jacht
maken op een everzwijn dat zich in het naburig bosch schuil hoiidt; koude behoeven zij
niet te vreezen, daar hunne leden door warme woUen kleederen beschut worden. Aan het
bosch gekomen omsingelen zij het met hunne gansche bende ; daar woelt de grimmige
ever door het struikgewas ; een tiental jagers geven vuur, en weldra ligt het brullend in
eenen bloedplas uitgestrekt. Nu is het feest : de juichende troep keert huiswaarts, waar
hen eene welgedekte tafel wacht. Zoo eindigt de eene dag na de andere door afwisselende
tijdverdrijven.
Doch bij den werkman kan men geene blijde vooruitzichten bespeuren. Integendeel, ver
van zich in vreugde uit te laten, wordt zijn gelaat somber, bij het zien der eerste sneeuw-
vlokjes ; daar komen hem als zwarte schimmen al de ellenden voor den geest, die hij den
vorigen winter heeft uitgestaan. Aan moed ontbreekt het hem niet ; integendeel hij zou
zich dood werken voor het welzijn van zijn huisgezin. « Doch, zegt hij bij zich zelven,
indien ik geen werk meer kan krijgen ; indien de ziekte mijne familie eens komt slaan ;
wat zou ik aanvangen indien wij eens geen brood meer hadden ; het is toch zoo hard, zoo
schandelijk, de openbare hulp te moeten inroepen, wanneer men altijd eerlijk zijn brood
verdient heeft ; ik stierf van schaamte, indien ik de hand moest uitsteken, om eene schamele
aalmoes te ontvangen. Wel is waar, ik ben gedurende den zomer zoo zuinig mogelijk
geweest, en heb al iets kunnen overhouden ; doch wat helpt dit, wanneer er geen geld bij
komt. » Zie daar de reden, waarom de man bekommerd is ; doch hij hoopt op God ; tôt nu
toe heeft hij immers ailes gehad wat hij noodig heeft; hij is nog rijk, in vergelijking met
zoo vêle anderen, die ongelukkiger zijn dan hij.
Ziet daar die arme weduwe ; verleden jaar leefde zij nog gelukkig met haren man ; zij
behoefde noch koude, noch gebrek te vreezen ; doch de vreede dood ontrukte haren echt-
genoot van hare zij de en zij bleef alleen over om voor hare kinderen te werken en te
zorgen ; voorheen woonde zij in een klein huisje waar zij een winkeltje hield ; nu in
tegendeel is zij op een zolderkamertje gaan wonen, en de ellende is met haar de trappen
op gegaan. Ja zeker, voor haar moeten de eerste sneeuwvlokjes schrikkelijk zijn; gedu-
rende den zomer is zij met moeite er door getobd ; dikwijls zelfs zijn hare kinderen met
honger slapen gegaan ; doch dat was nog niets ; zij leden toch geene koude ; waar zullen
de arme kleinen zich nu aan verwarmen ; zij heeft geen geld om kleederen te koopen, nog
veel minder om vuur te maken; zij zal verplicht zijn te bedelen; o ja! haar moederhart
zal de schaamte doorstaan ; zij gevoelt zich sterk ; zij zou door een vuur vliegen, om aan
hare kinderen brood te verschaffen.
0 rijken, gij die u baadt in genoegen ; vergeet toch nooit dat er arme menschen zijn, die
zich zouden willen vergasten aan de kruimels welke van uwe tafel vallen. Gij weet niet wat
doen met uw geld ; welnu, besteedt het aan goede werken ; gij zult vêle tranen afdrogen ;
de dankbetuigingen der armen zullen u veel meer genoegen geven dan uwe vermaken, en
uwe goode werken zullen hoog in aanzien zijn bij God, die nooit iets onbeloond laat.
480
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
Composition française (maximum : 50 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOM
D ES É
ayant c
BRE
LÈV
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1.
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1!
< 2
Athénée royal d'Anvers .
. 21
19
2
..
19
10
8
»
28.8
19.62
12
24.05
Id. d'Arlon .
17
12
5
»
11
9
2
>.
29.66
21
»
28.09
Id. de Bruges
14
13
1
>>
12
7
4
»
31 28
20.25
10
25.83
Id. de Bruxelles
. 73
59
14
3
56
30
16
4
29 26
20.18
3.66
21.83
Id. de Gand .
30
24
6
4
20
9
10
»
29.33
16.3
7
21.7
Id. de Hasselt
9
6
3
>.
6
3
3
»
35
22.33
»
28.66
Id. de Liège .
49
41
8
5
36
28
8
»
30.14
19
»
27.66
Id. de Mons .
23
14
9
»
14
14
>>
»
29.14
..
»
29.14
Id. de Namur
18
12
6
>.
12
8
4
..
385
19.5
'•
32.16
Id. de Tournai
31
24
7
>'
24
10
13
»
32
19.46
12
24.37
Collège comm. d'Ath . .
4
3
1
»
3
2
.1
)>
34.5
»
12
27
Id. de Beeringen
9
6
3
»
6
..
6
»
»
20.33
»
20.33
Collège patronné de Binche
3
2
1
>'
2
1
1
»
30
20
»
25
Collège comm. de Charleroi
. 11
9
2
»
9
8
1
»
29.87
14
»
28.11
Id. de Chimay
. 18
17
1
»
17
15
2
»
31 66
22.5
»
30.58
Collège patronné de Courtrai
. 21
10
11
»
9
9
»
»
33
»
»
33
Collège comm. de Diest .
6
6
>'
»
6
>'
5
»
»
16
5
14.16
Id. de Dinant .
11
9
2
»
9
9
»
».
28.88
».
»
28.88
Collège patr. d'Eecloo. .
20
8
12
»
7
6
1
»
28.66
17
»
27
Id. d'Enghien .
37
29
8
..
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481
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106
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
483
Traduction du latin en français (maximum : 40 points).
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
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486
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Exercices sur la langue grecque (maximum : 20 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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DES ÉLÈVES
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
487
Mathématiques (maximum : 40 points).
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488
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Concours spécial de flamand (maximum -. 100 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
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166
51
41
48
26
B. TROISIEME PROFESSIONNELLE.
1° Concours général.
Composition française (quatre heures) . — Lettre d'un bourgmestre à un comité de cha-
rité en faveur de ses administrés, victimes d une inondation.
Sciences (six heures). — Commerce. — I. Vous envoyez en consignation chez Paul, de
Gand, le 1®^ mai, 1,550 mètres de drap que vous avez payés 9 fr, 40 c. le mètre, pour être
vendus au comptant, au prix minimum de 11 fr. 20 c.le mètre avec 1 1/2 p. c. d'escompte.
Vous déboursez 20 francs pour frais de transport. Paul vous souscrit un billet à ordre de
10,000 francs à un mois.
Le 10 juin, Paul vous annonce que la vente est terminée aux conditions ci-dessus indi-
quées et il vous en envoie le produit net.
La commission étant de 2 p. c, passez écriture dans votre journal en partie double et
soldez le compte dont il s'agit.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
489
II. Donnez la formule du billet à ordre souscrit par Paul.
Algèbre. — I. Enoncez et démontrez les propriétés des racines de l'équation
x^ -\- px -\- q -==0. Faites voir que dans le cas des racines imaginaires, aucun nombre réel
ne peut satisfaire à l'équation.
II. Deux robinets A et B ont fourni 770 litres d'eau, le robinet A ayant coulé 7 minutes
de plus que le robinet B. Si A avait coulé pendant le même temps que B, il aurait versé
360 litres et si B avait coulé le même temps que A, il en aurait versé 375. Trouvez ce que
chacun des robinets a versé par minute et le temps pendant lequel il a coulé.
Géométrie. — I. Partagez une droite donnée en deux parties qui soient entre elles
comme deux triangles donnés. — A quoi reviendrait la question, si les triangles étaient
semblables ?
II. Menez une tangente commune à deux cercles donnés. — Discutez le problème.
T T^ , - , sin a -I- sin 6 tang V-j (^ + b)
Trigonométrie. — I. Démontrez la formule : — : = ^^ -.
sm a — sm 6 tang V2 « — b
II. On donne le périmètre et les angles d'un triangle ; déterminez l'un des côtés et appro-
priez la formule au calcul logarithmique.
Physique. — Décrivez la presse hydraulique et énoncez le principe sur lequel repose la
construction de cette machine.
Botanique. — Faites connaître d'une manière sommaire les parties d'une fleur complète
et les fonctions qu'elles remplissent dans la vie végétale.
Histoire et géographie. — I. Exposez succinctement l'organisation de la féodalité.
II. Racontez les causes de la guerre de cent ans et les événements qui se passèrent jusqu'à
la prise d'Orléans par les Français.
III. Racontez l'avènement de Rodolphe de Habsbourg au trône d'Allemagne.
IV. Esquissez la carte de l'Autriche et donnez la géographie détaillée de cette contrée.
V. Que savez-vous de la Sibérie?
Langues modernes. — Thème flamand^ allemand ou anglais. — Souvarow. L'homme
doit savoir se dominer et faire toujours ce qu'il a jugé juste et bon. Nous citerons comme
exemple le fameux général russe Souvarow. Peu de chefs d'armée se sont montrés aussi
sévères, aussi inflexibles que lui dans le commandement. Mais ce qui est plus rare, c'est qu'il
se plaçait lui-même sous son propre commandement, comme s'il eût été un simple officier ;
il lui arriva souvent que ses subordonnés lui ordojinèrent de faire telle ou telle chose selon
ses propres ordres. Un jour que, pour une négligence, il s'était emporté contre un soldat
jusqu'à le frapper avec un bâton, un officier accourut et lui cria d'une voix ferme : - Le
général a dit qu'on ne doit jamais céder à un accès de colère. » Souvarow se calma tout à
coup et répondit : « Si le général l'a dit, il faut obéir. »»
N. B. Les élèves ont eu six heures pour faire le thème et résoudre les questions d'his-
toire et de géographie.
Lauréats.
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAUREATS;
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
fS
2' accès.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Léon Régnier, de Gand .
Georges Rinquet, de Liège
Joseph Goffln, de Huy. .
Jules D'Hossche, de Gand
Jules Jaumotte, de Bousval.
Alphonse Rahier, de Liège
1" ment. h. Joseph Renard, de Gerouville
2* id. René Du Sepulchre, de Nivelles
Jean Deprez, de Liège. . .
Théodore Vermeylen, d'Alost
Louis De Smet, de Gand . .
Emile Vonèche, de Saint-Hubert
Antoine Van Hove, de Malines .
Gand.
Liège.
Mons
Gand.
Nivelles.
Liège.
Arlon.
Nivelles.
Liège.
Malines.
Ganfl.
Arlon.
Malines.
24
26
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30
24
31
24
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27.5
26.5
28
0
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32
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15
17 5
18
19
19
21
3
27
18
162
162
161.5
153
152
151.5
148
144.5
143.5
143.5
143
143
142.5
ELEVES NON LAUREATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Jules Langlet ....
Victor Bartier ....
Omer Hernicot ....
François Seyl ....
Frédéric Golle ....
Ernest Delanier. . . .
Fernand Bonnet. . . .
Auguste Doignies . . .
Gauthier Aerts ....
Léon Druart
Léon Kieffer
Joseph Jaspar ....
Jean Dellens •
Louis Dehoux ....
Henri Lepage ....
Jules Freys
Léon Nicaise. . . .
Martin Van Goidsenhoven
Nivelles.
Ypres.
Arlon .
Id.
Liège.
Gand.
Charleroi.
Thuin.
Hasselt.
Arlon.
Id.
Verviers.
Liège .
Thuin .
Huy.
Gand.
Id.
Tirlemont.
36
25.5
23
56
140.5
26
15
32
67
140
24
20
18
78
140
30
33
4
71
138
34
22
24
53
136
18
28
4
85
135
36
29.5
17
52
134.5
29
1
21
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134
25
18.5
23
65
131. 5
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131
24
10
19
77
130
35
7.5
27
59
128.5
19
13
18
78
128
30
1
26
70
127
26
13.5
23
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125.5
20
30
13
62
125
18
26
22
59
125
34
28
9
54
125
2° Concours spécial de langue flamande (quatre heures).
Wandeling op het veld na een hevigen storm. Het weder is schoon... maar op
eenige plaatsen is het veld bedroevend ten gevolge der verwoestingen van bliksem en
stortregen.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
491
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
•auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1" prix. Jules Groutars, de Hasselt
2* id. Joseph Van Schoor, d'Anvers ....
1" accès. Guillaume Otten, de Hasselt ....
2* id. Théodore Vermeylen, d'Alost ....
Constant Campers, d'Anvers ....
François De Jonghe, d'Anvers . . .
Désiré Pauwels, de AVillebroeck . .
César De Groote, de Meulestede . .
Louis De Smet, de Gand
Charles Kwanten, d'Anvers
Tobie Claes, de Malines
Joseph Vanderdonck, de Maesej-^ck .
Firmin Pantiers, de Termonde.
Joseph "Wasteels, de Gand
Gauthier Aerts, de Maeseyck ....
Ernest Delanier, de Gand
Edgard Libotte, de Tongres
Martin Van Goidsenhoven, de Tirlemont
Albert Baets, d'Anvers
Arthur Macs, de Louvain
Jean Timmermans, de Malines. .
3* id.
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8* id.
9* id.
10*
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Anvers.
Hasselt.
Malines.
Anvers.
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Malines.
Gand.
Id.
Anvers.
Malines.
Hasselt.
Ypres.
Gand.
Hasselt.
Gand.
Bruxelles.
Tirlemont.
Anvers.
Louvain.
Malines.
76.5
76
75.5
75
73.5
73
73
72
71
71
70
70
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Louis De Joncker , .
Jules D'Hossche .
Jules Freys . . .
Joseph De Munck .
Léon Nicaise. . . .
Antoine Van Hove . .
Michel Van Rymenam .
Guillaume Nys . . .
Firmin De Deyn . . .
Philémon Velghe. . ,
Seyl François. . . .
Gustave Vande Weghe.
Arthur Daniels . . .
Hasselt.
Gand.
Id.
Bruxelles.
Gand.
Malines.
■ Id.
Id.
Ypres.
Tournai.
Arlon.
Gand.
Anvers.
Voici les moyennes obtenues dans les diverses branches du concours
par les athcnces et collèges concurrents.
492
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Composition française (maximum : 50 points).
NOMBRE
MOYENNE
du nombre
NOMBRE DES ÉLÈVES :
DES ÉLÈVES
des points obtenus
*j
ayant obtenu :
par les
élèves avant réuni :
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ETABLISSEMENTS
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24
219
74
106
33
6
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
493
Mathématiques, sciences commerciales, physique et botanique
(maximum : 120 points).
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu:
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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73
94
7
_
494 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Histoire et géographie (maximum -. 40 points)
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
1
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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23.5
»
9
18.66
Id.
de Tirlemont.
13
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1
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1
1
5
»
21
15
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Id.
de Tongres .
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2
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1
»
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»
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Id.
de Verviers .
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»
»
2
4
4
»
»
>>
25
»
»
25
Id.
de Virton . .
4
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1
«
»
3
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»
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»
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Id.
d'Ypres . .
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»
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15
1
16
Totaux. . .
329
246
83
4
21
221
52
70
60
39
1
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
495
Thème flamand, anglais ou allemand (a l'exclusion de la langue maternelle
DE lelève) (maximum : 40 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
H-5
ÉTABLISSEMENTS
concurrents.
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Id.
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»
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Id.
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Id.
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18
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Id,
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5
»
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1
4
»
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Id.
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Id.
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Id.
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de Verviers .
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Id.
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Id.
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»
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18
Totaux. . .
329
246
83
4
21
221
61
44
40
76
496 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni :
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V
Athénée royal d'Anvers . .
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Id. de Louvain .
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Id. d'Ostende . .
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»
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»
42.66
Id. de Tirlemont.
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).
19.5
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Id. de Tongres .
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2
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»
»
31
»
31
Id. d'Ypres , .
5
3
2
»
3
2
»
»
63.5
32
»
53
Totaux. . .
171
131
40
9
43
79
34
18
15
12
3« SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
I. Questions à traiter à domicile.
A. FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
l*"* GROUPE. — Philologie : Appréciez la valeur des jugements littéraires de Quintilien.
(Délai : un an.)
2^ GROUPE. — Philosophie : Les vérités morales sont-elles indépendantes des vérités
théoriques ? Examinez la question au point de vue de la psychologie, de la métaphysique
et de leur histoire. (Délai : 18 mois.)
3® GROUPE. — Histoire : Etudiez les sources de l'histoire du duché de Brabant au moyen
âge, déterminez leur valeur et, autant que possible, leur filiation. (Délai : un an.)
B. FACULTÉ DE DROIT.
1®"^ GROUPE. — Droit romain : On demande un exposé dogmatique et exégétique du
système romain sur la preuve des obligations. (Délai : un an.)
2® GROUPE. — DroîY crmme^ ; Comment faut-il, dans une législation bien ordonnée,
régler la répression des infractions commises en pays étranger? (Délai : un an.)
3^ GROUPE. — Di'oit naturel : La succession héréditaire est-elle fondée en droit naturel
(Délai : un an.)
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 497
C. FACULTÉ DES SCIENCES.
1*' GROUPE. — Sciences botaniques : On demande une classification des champignons en
rapport avec les principes de l'évolution. (Délai : un an.)
2® GROUPE. — Sciences minéralogiques : Discuter la valeur des différentes classifications
employées en minéralogie et l'utilité de se servir de nouvelles formules atomiques pour
représenter la constitution chimique des minéraux. (Délai : un an.)
3** GROUPE. — Sciences mathématiques : Développez, en y apportant quelques progrès,
la théorie des surfaces polaires. (Délai : un an.)
4® GROUPE. — Sciences physiques : Exposer les travaux qui ont été faits relativement à
la tension superficielle des liquides et les conséquences auxquelles ces travaux ont conduit.
(Délai : un an.)
D. FACULTÉ DE MÉDECINE.
1*' GROUPE. — Sciences anatomo-physiologiques : Étudiez le développement du tissu
conjonctif dans le grand épiploon et le mésentère. (Délai : un an.)
2® GROUPE. — Sciences thérapeutiques : Quels sont les médicaments qui exercent une
action dépressive sur la température fébrile? Exposez le mécanisme physiologique de cette
action. (Délai : un an.)
3« GROUPE. — Sciences médicales proprement dites : Des influences hygiéniques favora-
bles et défavorables au travail de la digestion. Indiquer le mode d'action de chacune d'elles.
(Délai : un an.)
4^ GROUPE. — Sciences chirurgicales : Des différents procédés de réduction de la base du
crâne. (Délai : un an.)
II. Jurys. — Questions à traiter en loge. — Résultat du concours.
L'administration reçut quatre mémoires, dont deux traitaient de la question
de droit criminel et deux de la question de droit naturel.
Le jury de droit naturel, composé de MM. Gondry (université de Gand),
Loomans (université de Liège), Olin (université de Bruxelles), Descamps (uni-
versité de Louvain) et Beckers, conseiller à la cour de cassation, décida
qu'aucun des auteurs des mémoires ne serait admis au concours en loge,
parce qu'il n'avait pas mérité au moins les trois cinquièmes du maximum des
points.
Le jury de droit criminel, composé de MM. Haus (université de Gand),
Nypels (université de Liège), Prins (université de Bruxelles), Thonissen
(université de Louvain) et Van Berchem, conseiller à la cour de cassation,
repoussa l'un des deux mémoires et déclara l'auteur de l'autre, M. Grafé,
élève de l'université de Liège, admissible aux épreuves ultérieures.
Pour l'épreuve en loge, le sort désigna cette question : " Expliquez les
dispositions de la loi du 17 avril 1878, relatives à la prescription de l'action
publique et de l'action civile. »
Après cette épreuve, et après la défense publique du mémoire rédigé à
domicile, ainsi que des thèses qui y étaient annexées, le jury déclara que
M. Joseph Grafé, de Namur, élève de l'université de Liège, proclamé
docteur en droit le 11 juillet 1879, ayant obtenu, dans les trois épreuves
réunies du concours, 1,100 points sur 1,500, était premier en droit criminel.
498
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Distribution des prix.
M. le ministre Van Humbéeck exprima d'abord le regret que les Chambres
n'eussent pu se prononcer sur la grave question que soulevait la revision de
la loi organique de l'enseignement moyen, et que le gouvernement eût été
obligé de se restreindre aux moyens d'influence qui lui donnait une légis-
lation déjà ancienne et d'une insuffisance avérée.
Toutefois, disait-il, le ministère n'était pas resté inactif, et si cette année
encore l'instruction primaire avait pris la plus large part de ses préoccu-
pations, il avait fait du moins pour l'enseignement moyen et l'enseignement
supérieur tout ce que lui permettaient les législations existantes.
Le discours traditionnel fut prononcé par M. Houet, professeur ordinaire
à la faculté de droit de l'université de Liège.
Après avoir constaté que l'enseignement du droit en Belgique pendant
l'ère de liberté dont on fêtait la cinquantième année, avait été digne d'une
science qui a pour objet les fondements de l'organisation sociale des nations,
M. Houet rechercha « si cet enseignement n'appelait aucune amélioration, s'il
ne demandait aucun complément, enfin s'il n'y avait rien à faire pour le mettre
en rapport plus direct avec son but y^. [Moniteur du 2 octobre.)
I
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes.
NOMS.
Pages. 1
Abrassart, Marius .... 457 |
Adrien, Alphonse
. 461
Alsteen, Léon .
. 457
André, Joseph .
. 459
Audeval, Honoré .
. 463
Ballieu, Valéry .
. 462
Barotte, Jacques
. 460
Bauche, Vincent
. 457
Bastien, Armand
. 461
Bastien, Julien .
. 459
Bastin, Maurice ,
. 461
Berger, Félicien
. 461
Bergerem, Henri
. 463
Bernard, Léopold
. 462
Bienfait, Victor.
. 460
Bilteryst, Odon .
- . 461
Blairon, Albert.
. 459
Blomart, François
. 458
Bogaert, Louis .
. 458
Bourdoux, Joseph
. 460
Bouton, Aristide
. 462
Brichaut, Clément
. 458
Bury, Emile . .
. 462
Bury, Ferdinand
. 457
Calonne, Emile .
. 462
Cambier, Célestin
. 458
Cambier, Emile .
. 463
Cambier, Louis .
. 458
NOMS.
Pages. 1
Capelle, Léon 462 |
Carriez, Nicolas.
. 461
Charlier, Jean .
. 458
Chariot, Achille
. 456
Chesseaux, Adolph
. 457
Claessens, Edgard
. 462
Claisse, Georges
. 459
Cloux, Edgard .
. 462
Coen, Hubert .
458, 464
Collard, Léopold .
. 461
Colomb, Gustave
. 459
Corbugy, Nestor
. 457
Cormeau, Corneille
. 461
Cornélis, Joseph
462, 464
Cornet, Arthur .
. 459
Coruilly, Julien .
. 462
Cors, Alphonse .
. 461
Cosyns, Désiré .
. 460
Cotelle, Jules .
. 459
Coucke, Gustave
. 463
Courcelles, Arthur
. 460
Courthéoux, Arthu
. 459
Courtin, Emile .
. 463
Couturiaux, Henri
. 458
Cramillon, Adrien
. 460
Croix, Paul . .
. 459
Daenen, Henri .
. 461
Dalemant, Léon.
. . 460
NOMS.
Debie, Corneille. . .
De Brauwère, Armand.
De Castiaux, Adolphe.
Dechief, Jules . .
De Cimdé, Jules. . .
De Fassez, Alexandre,
befoin, Arthur . .
Dejardin, François. .
Dejardin, Joseph . .
De Keyser, René . .
De Landtsheer, Alphonse
Delabie, Alphonse . .
Delaunoy, Léon. . .
Deleampe, Léon. . .
Delcourt, Hyacinthe .
Delise, Adrien . .
Delpire, Hubert. . .
Delsart, Arthur. . .
Demanet, René . . .
Demoulin, Jean- Baptiste
De Nayer, Joseph . .
Denis, Oscar. . . .
De Percenaire, Ernest
Deruard, Léopold . .
Derzelle, Octave . .
Désolée, Marc . . .
Desemberg, Alfred.
De Smedt, Joseph . .
Pages.
458
458
461
457
458
462
4t)l
461
458
462
458
463
458
462
462
459
459
460
459
463
459
457
461
458
46%
457
459
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
499
I. Écoles moyennes. (Suite.
NOMS. Fages.
Desmedt, René 459
Desonne, Emile 462
Dethier, Joseph 463
Detilleux, Ferdinand . . 461
Devreux, Léon 4"8
Dewez, Louis 463
De Wulf, Désiré . . . 457, 463
D'Hainaut, Henri .... 463
Distèohe, Ernest .... 458
Dochez, Alexandre. . . . 462
Dony, Clément 461
Douniaux, Auguste . . . 458
Draily, Jules 462
Druart, Victor 458
Dubois, Arille 462
Dubois, Ferdinand .... 457
Dubois, Jules 461
Ducattillon, Louis .... 461
Dufour, Louis 462
Dumez, François .... 462
Dussart, Alfred 460
Ernst, Victor 460
Evrard, Camille 462
Falaise, Jules 456
Falaux, Jules 460
Falleur, Octave. 462
Fècher, Joseph 462
Fiasse, Alfred 461
Florent, Cyrille ..... 463
Forthomme, Jean .... 460
Franquet, Jean 461
Gabriel, Emile 462
Gaillez, Adolphe .... 460
Georis, Victor 462
Gérard, Arthur 459
GiUard, Léon 460
Gillard, Oscar ..... 460
Gilleman, Charles .... 462
Gilles, Léon 460
Gits, Jean Baptiste. ... 460
Godefroid, Philippe. . . . 459
Gossain, Adrien 458
Gotte, Nicolas 457
Goudier, Fleurice .... 458
Goutière, Joseph .... 459
Gramme, Armand .... 460
Grisar, Félix 460
Gruslin, Nestor 462
Gusbin, Jules 457
Guyot, Léon 463
Guyot, Maurice 457
Haeken, Louis 457
Hainaut, Jules 462
Hanappe, Vital 456
Hancart, Jules 459
Hanotiaux, Ulysse. . . . 463
Hanus, Léon 457
Harty, Jean 456
Hellin, Florimond .... 459
Henueau, Alfred .... 459
Heulle, Victor 462
Heuzers, Edmond .... 459
Heymans, Théodore . . 461, 463
NOMS.
Houchard, Jules.
Huberland, Aloys
Hustin, Louis
Jacobs, Florent .
Jacquart, Désiré
Jacquet, Désiré.
Jadot, Joseph .
Jadot, Louis. .
Jamotte, Victor.
Joannès, Louis .
Jossin, Léon. .
Jurion, Oscar .
Kissel, Emile .
Knaeps, François
Lagage, Eugène.
Lagneau, .\uguste
La lieu, Paul. .
Lallemand, Alexandre
Lambilliotte, Augu.ste
Lambilotte, Joseph
Lannoy, Emile .
Lasseau, Constant
Lebrun, Edmond
Leclercq, Alphonse
Leclcrcq, Auguste
Lefebvre, Henri.
Lefèvre.Léopold
Lefrançois, Frédéric
Lekeu, Jules.
Lemaire, Alfred
Lempereur, Jacques
Lenoir, Antoine.
Lenoir, Joseph .
Lepape, Pascal .
Lerat, Arthur .
Lesceux, Philippe
Leulier, Jean Baptiste,
Levarlet, Henri.
Libotte, Alphonse
Liboutton, Maui'ice
Linnig, Alexandre
Lothaire, Hubert
Magnée, Tilkin .
Marin, Benoni .
Martin, Albert .
Massart, Paul .
Massez, Charles.
Mastenne, Arthur
Mathieu, Emile .
Maudour, Camille
Meert, Hippolyte
Melon, Ferdinand
Mercker, Jean .
Mertens, Justinien
Meuleman, Eugène
Meunier, Antoine
Meurice, Emile .
Mondez, Charles
Muisny, Alphonse
Motte, Alb(3rt. .
Moucheron, Edouard
Mousset, Louis
Mulkens, Léon
Pages.
. 460
. 459
. 458
460,463
. 462
. 464
. 463
. 461
. 459
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. 460
. 457
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. 461
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. 461
. 463
. 460
. 460
. 457
. 459
. 462
. 458
. 460
NOMS. Pigfs.
Nassogne, Constant ... 461
Nicolet, Célestin .... 459
Olivier, Théophile ... 460
Orval, Emile 461
Pary, Constant 461
Pavot, Léon 461
Pellegrin, Louis 461
Petit, Emile 457
Petit, Séverin 456
Petitjean, Paul 462
Philippot, Emile .... 456
Pilot, Hector 463
Piret, Vital 457
Piron, Henri 462
Pochet, Jules 457
Potier, Emile 462
Poulet, Jos.;ph 463
Poupaert, Edmond .... 461
Poutte, Georges 463
Préaux, Louis 457
Preudhomme, Fernand . . 458
Quisquarter, Henri. . . . 457
Rabeau, Victor 462
Rambot, Eugène . . . .458
Ravez, Oscar 459
Requilé, Joseph 457
Richoux, Alfred. ... 459
Riga, François 461
Risse, Emile 463
Rochez, Fernand .... 460
Roland, Anselme .... 460
Roland, Jean 457
Roppe, Eugène 459
Roupin, Joseph .... 457
Rouserez, Jules 457
Rousseau, Alphonse ... 462
Rousseaux, Léon .... 457
Sabbe, Ernest 460
Sanzot, Joseph 456
Scailquin, Georges .... 459
Schellekens, François. . . 457
Schellekens, Joseph ... 457
Schraetz, François. . . . 457
Schmitz, François .... 461
Soupart, Louis 459
Spitaels, Hubert 457
Steenbakkers, Evai'iste . . 464
Stiénon, Adelin 460
Stiénon, Victor 459
Stoke.s, Charles 458
Sturbois, Adolphe .... 461
Stuyvaert, Modeste . . . 459
Thielmans, Désiré .... 460
Thiriart, Henri 459
Thiry, Clément 457
Thys, Adhémar 457
Timmermans, Jean. . . . 462
Toussaint, Charles. ... 461
Van Aken, Josse .... 457
Van Craen, Mathieu . . 458, 464
Vanderdonck, Henri . . . 460
Vande Waeter, Henri. . . 463
Van Hamme, Joseph ... 461
500
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
NOMS. Pages.
Van Havermaet, François 461, 463
Vassart, Jean- Baptiste . . 462
Verleye, Désiré 463
Vervoort, Florent .... 461
Aerts, Gauthier. .
AUewaerts, Léonard
Baets, Albert .
Barlet, Henri .
Barthels, Joseph
Bartier, Victor .
Beaufort, Félicien
Berger, Armand.
Bisschop^j, Louis
Blanck, Aloïs .
Boisacq, Emile .
Bonnet, Fernand
Briart, Alphonse
Byl, Jean . . .
Campers, Constant
Claes, Alphonse.
Claes, Henri . .
Claes, Tobie . .
Clément, Antoine
Coumont, Ernest
Coussens, François
Cremers, Jules
Dam^, Jean .
Damoiseaux, Maurice
Daniels, Arthur
Debil, Hector
De Celle, Louis
De Craene, Georges
De Deyn, Firmiu
De Groote, César
Dehaye, Ephrem.
De Heuvel, Victor
Dehoux, Louis .
De Joncker, Louis
De Jonghe, François
De Kyser, Pierre
Delanier, Ernest.
Dellens, Jean
De MuQck, Joseph
Depla, Arthur .
Deprez, Jean. .
Deroo, Jérôme .
De Smet, Louis .
Devos, Joseph .
De "Waele, Charles
D'Havre, Charles
D'Hooge, Victor.
D'Hossche, Jules
D'Huyvetter, Oscar
Dispa, Jules . .
Doignies, Auguste
Doutreligne, Charles
Drèze, Gustave
Druart, Léon.
490, 491
468, 478
. 491
. 467
. 477
. 490
. 467
. 478
. 477
. 467
. 490
. 467
. 477
. 491
. 478
468, 477
489, 491
. 478
468,477
. 477
. 491
. 468
. 468
. 467
. 491
489, 491
. 468
. 477
. 490
. 491
. 491
. 478
490, 491
. 490
. 491
. 477
. 490
. 478
490, 491
. 467
. 478
. 478
. 478
490, 491
. 467
490
468
490
490,
467,
I. Ecoles moyennes. (Suite.)
NOMS. Pagpp.
Vielvoye, Léon 463
Vigneron, Orner 4.58
Wartique, Edmond. . . , 457
Wei^a, Prosper 457
II. Athénées et collèges.
Dupais, Alfred . .
Du Sepulchre, René
Feys, Victor .
Figille, Charles .
Focquet, Paul .
Fonsny, Iwan
Freys, Jules . .
Fritz, Joseph. .
Gallemaerts, Henri
Gilles, Louis. .
Gillet, Mathieu .
Goffin, Joseph .
GoUe, Frédéric .
Goethals, Adolphe
Goossens, Jules.
Gorrissen, Joseph
Goyens, Albert .
Groutars, Jules .
Havelange, Hubert
Hellemans, François
Henrotay, Jean .
Hermant, Joseph
Hernicot, Omer.
Heupgen, Georges
Hombert, Joseph
Horne, Charles .
Jacob, Joseph .
Jacobs, Edmond
Jaspar, Joseph .
Jaumotte, Jules.
Jonckheere, Etienne
Kieffer, Léon .
Kirchner, Arthur
Kwanten, Charles
Laermans, Alfred
Lameere, Auguste
Langlet, Jules .
Laurent, Edmond
Ledoux, Désiré .
Lemmens, Edmond,
Lepage, Henri . ,
Libotte, Edgard.
Loos, Adélard .
Luyckx, Armand
Luyckx, François ,
Maes, Arthur .
Maes, Julien. .
Mahieu, Louis .
Melotte, Jean .
Meunier, Alphonse
Meunier, Victor.
Mulder, Georges
Nicaise, Léon .
Noë, Henri . .
490,
468
490
477
468
468
468
.491
490
478
478
478
468
491
468
477
468
478
490
467
467
467
478
468
490
490
467
491
468
467
490
477
467
478
490
491
478
478
477
491
478
478
468
469
468
477
,491
478
NOMS.
"Wihin, Guillaume
"Wilmart, Jules .
"Wotez, Ernest .
"Wouters, Edmond
Pagps.
. 462
. 460
. 459
459, 464
Nys, Guillaume .
Opsomer, Georges
Otten, Guillaume
Pantiers, Firmin
Pauwels, Désiré.
Polis, Charles .
Pourbaix, Paul.
Rahier, Alphonse
Raeymaekers, Auguste
Régnier, Léon .
Renard, Joseph.
Rinquet, Georges
Ronse, ( harles .
Rotiers, Julien .
Sarolea, Jean .
Schouten, Maurice
Segard, Eugène.
Sergysels, Edouard
Seyl, François .
Slegten, Emile .
Stenier, Hector .
Swarts, Frédéric
Swerts Albert .
Tasté, Albert. .
Timmermans, Jean
Truyens, Alphonse,
Truyens, François
Truyens, Raphaël
Vande Genachte, Pierre
Vanden Berghe, Arthur
Vanden Bogaerde,Léopold,
Vanden Bussche, Jules
Vanden Rydt, Georges.
Vanderdonk, Joseph .
Vande Vorst, Pierre .
Vande Weghe, Gustave
Van Goidsenhoven, Martin
Van Hove, Antoine .
Van Laer, Henri . .
Van Neygen, Edouard.
Van Noyen, Louis . .
Van Rymenam, Michel
Van Schoor, Joseph .
Van Waesberghe, Ferdinand
Velghe, Philémon
Verheyden, Auguste
Vermeylen, Théodore
Vonèche, Emile.
Warlop, Auguste
Wasteels, Joseph
Wauters, Joseph
Wendelen, Alfred
"Willem, Victor .
Willems, Armand
. 491
. 467
489, 491
. 491
. 491
. 490
468,477
. 490
. 490
. 490
. 477
. 477
468,478
. 468
. 468
. 478
490, 491
. 478
. 467
. 491
. 478
. 477
468,478
. 478
. 478
.468,478
467, 477
. 467
. 491
467, 478
. 491
.490,491
490, 491
. 467
. 468
. 478
. 491
. 491
. 477
. 491
. 478
490, 491
. 490
. 477
489, 491
. 468
. 468
. 467
. 468
III. Universités.
Grafé, Joseph 497
CHAPITRE QUARANTE-DEUXIEME.
1881.
l»-" SECTION.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
A. Province d'Anvers.
I. Langue maternelle.
(La dictée et les questions de grammaire ne nous sont point parvenues.)
Rédaction. — Lettre. Un de vos camarades a été injustement puni par votre faute.
Reconnaissez vos torts et demandez-lui pardon.
II. Écriture. — Vergeet mu niet.
Er bloeit een tenger bloempje
In onze groene gouw ;
Zijn oog is als de hemel
Zoo belder en zoo blauw.
Het weet niet veel te zeggeu
Want tôt elkeen, die 't ziet.
En spreekt het nooit dan enkel -.
*. Vergeet, vergeet mij niet ! <♦
Les chiffres I à 10. Les majuscules B, C, F, G, N, 0, T, V, X, Z.
Indépendamment des points accordés, 10 points peuvent être obtenus pour l'écriture cou-
rante (travail sur la langue maternelle).
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Quelqu'un, après avoir placé son argent
pendants ans à l'intérêt simple de 4 1/2 p. c, reçoit 5,282 fr. 29 c. pour capital et inté-
rêts. On demande combien il avait placé. 2° On a tiré d'une carrière un bloc de marbre de
4'"4 de long, 3'"25 de large et l'"2 de haut; on l'a scié en dalles carrées de 4 décimètres de
côté et 25 millimètres d'épais.seur. Quelle superficie pourra-t-on daller avec ces pierres?
3" Comment faut-il procéder pour ramener une fraction ordmaire à sa plus simple expres-
sion? Appliquez cette opération à la fi-action ordinaire 405/1080, et transformez-la ensuite
en fraction décimale. 4° Qu'entendez-vous par nombre premier? Citez dixnombres premiers.
IV. Géographie. — 1° Dessinez une esquisse d'ensemble, comprenant les pays suivants ;
la Belgique, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie et la Suisse. Indiquez les frontières
et les villes capitales. 2° Dessinez le cours de l'Escaut et des affluents qui se déchargent
dans ce fleuve par la rive gauche et indiquez les villes qui sont arrosées par ces cours d'eau.
V. Histoire. — 1° Donnez une courte biographie de l'empereur Charles V. 2'' Qui a
régné sur notre pays depuis Marie-Thérèse jusqu'à nos jours?
T. m. 32
i02
IIISTOIKE DKS CONCOURS GÉNÉRAUX.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection w'mcipale
d'Anvers,
Anvers \
Eeckeren
Lierre
Inspection principale
de Matines,
Hérenthals
Malines
Turnhout
39
52
150
150
160
160
160
53 3
73.8
101.9
108.9
77.6
\ Les écoles du canton scolaire d'Anvers n'ont pas pris part au concours.
54.9
74.4
1004
108.5
B. Province de Br.vbant.
Série A. I. Orthographe. — Dictée : Nous occupons le sommet de ce que nous appelons
l'échelle des êtres, et nous nous disons avec un certain orgueil, les rois de la création
terrestre. Il ne faut pas nous abuser sur notre royauté. De même que parmi les hommes
ceux qui sont rois, sont soumis, comme les autres, à toutes les conditions de la vie humaine,
de même les rois de la création sont soumis aussi aux lois en vigueur dans la foule qui est
au-dessous d'eux. La matière dont se compose notre corps leur obéit avec la même docilité
que toute autre, et les lois de ses mouvements sont les mêmes que celles du mouvement
des pierres.
II. Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante : On dit avec raison
que la nature est un livre ouvert à tous.
III. Géographie. — 1° Nommez les villes de la province de Liège et dites sur quels cours
deau elles sont situées. 2° Quelle est la principale industrie de chacune des villes suivantes :
Gand, Liège, Ostende, Courtrai, Tournai et Verviers.
IV. Histoire. — l*' Vers quelle époque régna Charlemagne? Que fit-il pour la civilisation
des peuples qui lui furent soumis? 2*^ Quelles furent les causes de la révolution brabançonne?
Comment finit-elle?
V. Arithmétique. — Convertissez la fraction 3/25 en fraction décimale. Expliquez votre
opération. 2° Deux capitaux dont le premier est le double du second, produisent ensemble
2,440 francs d'intérêt par an. Quel est le montant de chaque capital, sachant que le
premier est placé à 4 1/2 p. c. et le second à 5 p. c? 3*^ Deux personnes ont entrepris en
commun une opération commerciale dans laquelle la première a mis 26,400 francs pendant
10 mois, et la seconde 24,000 francs pendant 9 mois. Elles ont réalisé un bénéfice net de
6,000 francs; quelle est la part de bénéfice de chaque associé?
VI. Système métrique. — P Une citerne peut contenir 183 hectolitres 6 décalitres d'eau ;
elle a 4'"25 de long sur 2'"70 de large ; quelle est la profondeur de cette citerne ? 2° Dans
un champ rectangulaire de 245 mètres de long sur 180 mètres de large, on a récolté
32 hectolitres de blé par hectare. On demande ce qu'a rapporté la récolte de ce champ, à
raison de 25 francs l'hectolitre de blé ?
VII. Rédaction. — Votre frère aîné a dû tirer au sort pour la milice. Il lui est échu un
bon numéro. Vous écrivez à votre oncle pour lui mander cette heureuse nouvelle. (Dix lignes
au moins.)
VIII. Calligraphie (deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les ehiff'res.) Il vaut
mieux s'exposer à l'ingratitude que de manquer aux malheureux. L'indulgence pour
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 503
soi et la dureté pour les autres ne sont qu'un seul et même vice. Vivez avec vos ennemis
comme s'ils devaient un jour être vos amis. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
IX. Concours spécial de langue flamande pour les élèves des écoles françaises . — Thème.
Les petits oiseaux vivent autour de nous et nous rendent de grands services: ils égaient
nos jardins et nos vergers, et nous débarrassent d'une quantité d'insectes. Ils mangent les
chenilles qui viennent ravager les arbres fruitiers de nos vergers et détruire les légumes
que nous cultivons dans nos jardins. Les petits oiseaux sont donc d'une très grande utilité.
Les enfants qui enlèvent leurs nids commettent une mauvaise action.
Analyse grammaticale. — Kinderen die in het graan loopen, verdienen eene strenge
straf.
X. Concours spécial de langue française pour les élèves des écoles flamandes. — Thème.
Het graan is een gewas. De landman zaait het in den herfst en oogst het in den zomer.
Het heeft eenen langen dunnen stengel. Deze stengel di-aagt een aar die met zaad gevuld
is. De zaadkorrels van het gi'aan worden door den molenaar gemalen, en van het meel dat
er van voortkomt, maakt men brood. Wij hebben brood noodig om te leven. Het graan is
dus eene allernuttigste plant. Wij mogen de graangewassen niet beschadigen. Kinderen
die in het graan loopen, verdienen eene strenge straf.
Analyse grammaticale. — Les enfants qui dénichent les oiseaux, commettent une mau-
vaise action.
Séribi B. I. Orthographe. — Dictée : Vous connaissez bien l'ambre jaune, dont les
hommes se font des bouts de pipe, et les femmes de l'Orient des colliers qu'on estimerait,
je crois, beaucoup chez nous, s'ils étaient plus chers. Quand vous rencontrerez un morceau
de cette substance, si douce à l'œil et à la main, je la recommande à votre attention, c'est
à elle que commence l'histoire du télégraphe électrique. Elle se recommande, du reste,
suffisamment par elle-même à l'attention des esprits curieux : c'est une des antiquités du
globe. Elle provient de la résine des vieux sapins, qui croissaient, bien avant l'apparition
de l'homme, dans les forêts du nord de l'Europe.
II. Grammaire. — Analysez grammaticalement la phrase suivante •• L'univers est un
tableau dont les traits forment un tout harmonieux.
III. Géographie. — 1° Faites par chemin de fer le voyage d'Ostende à Arlon, et nommez
les villes qui se trouvent sur votre passage. 2° Nommez les rivières du versant oriental du
bassin de l'Escaut et dites quelles provinces elles arrosent.
IV. Histoire. — 1° Comment Godefroid de Bouillon s'est-il rendu célèbre? 2° Pendant
combien d'années l'impératrice Marie-Thérèse exerça-t-elle la souveraineté dans les Pays-
Bas ? Que fit-elle dans l'intérêt des Belges ?
V. Arithmétique. — 1° Que devient la valeur d'une fraction ordinaire : a. Lorsqu'on
divise le numérateur par 6? ô. Lorsqu'on divise le dénominateur par 6? 2° Un négociant a
300 litres de vin qu'il vend à 1 fr. 80 c. le litre ; combien doit-il y ajouter de litres à
1 fr 25 c, pour qu'il puisse vendre le mélange à 1 fr. 65 c. le litre? 3° Un capital placé à
5 p. c. l'an, a produit en 30 mois 2,400 francs d'intérêt simple ; quel est ce capital ?
VI. Système métrique. — 1° On veut couvrir d'un tapis le parquet d'une chambre qui a
4™08de long sur 4™25 de large. Combien faut-il de mètres de tapis, sachant que celui-ci a
85 centimètres de largeur? 2° Un épicier a acheté du café à 350 francs les 100 kilo-
grammes ; à combien devra-t-il revendre les 5 hectogrammes pour gagner 32 centimes par
kilogramme?
VII. Rédaction. — Votre jeune sœur, qui a été sérieusement malade, est aujourd'hui
rétablie. Écrivez à une amie pour lui dire combien vous êtes heureuse. (Dix lignes au
moins.)
VIII. Calligraphie (deux lignes en moyen, quatre lignes en fin et les chiffres.) Si la
politesse n'inspire pas toujours la bonté, l'équité, la complaisance, elle en donne du
moins les apparences. Elle feit paraître l'homme au dehors, comme il devrait être intéï-ieu-
rement. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0.
►04
HISÏOIHK DES CONCOURS G^XKHAUX.
IX. Concours spécial de langue française pour les élèves des écoles flamandes. — Thème.
De geit is als de koe der arme liedeii; zij eet weinig en geeft veel melk. De geit voedt zich
met gras, wortelen, rapen, aardappelen en groenten van aile soort. Zij draagt twee horens
op den kop, en eenen baard onder de kin. Het haar der geit is langer dan dat der koe;
maar het is korter dan de wol van het schaap. De geit is een zeer nuttig dier ; zij zoekt het
gezelschap van den mensch. De kinderen spelen gaarne met de jonge geitjes. Zij mogen
deze geen leed doen.
Analyse grammaticale. — Tontes les plantes portent des fleurs et donnent des fruits.
X. Concours spécial de langue flamande pour les élèves des écoles françaises . — Thème.
Toutes les plantes portent des fleurs et donnent des fruits. Les arbres qui produisent un
fruit bon à manger, sont des arbres fruitiers. Nous cultivons dans nos jardins un grand
nombre d arbres fruitiers : des pommiers, des poiriers, des cerisiers, des abricotiers, des
pêchers, des pruniers. Une prairie plantée d'arbres fruitiers s'appelle verger. C'est princi-
palement le pommier que Ion voit dans les vergers. Les fruits forment une nourriture
agréable. Certains fruits se conservent pendant tout l'hiver.
Analyse grammaticale. — Bi'ave kinderen verzorgen de weerlooze dieren en plagen
ze niet.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
de Bruxelles,
Bruxelles-Nord . . . .
Bruxelles- Sud . . . .
Hal
Molenbeek-Saint-Jean. .
Saint-Josse-ten-Noode. .
Vilvorde
Inspection principale
de Louvain.
Aerschot
Jodoigne
Louvain
Nivelles
Tirlemont
Wavre
362
332
118
118
161
160
129
165
234
188
58
276
332
322
91
102
135
94
111
124
148
156
43
217
100
77.7
100
73.5
100
72.7
100
65.2
100
693
100
64
100
60.2
100
70.1
100
65.1
100
71.3
100
59.4
100
73.6
75
63.9
34
62
72
74
12
165
C. Province de la Flandre occidentale.
I. Langue maternelle. — Dictée. Over de maatschappelijke standen. — Aile menschen
zijn gelijk voor God. Aile burgers zijn gelijk voor de wet. De deugd alleen, niet de rijk-
dom, stelt een onderscheid daar tusschen de menschen. Maar niemand mag over zijne
verdiensten hoogmoedig wezen, want de hoogmoed zelve zou hem zijne verdiensten doen
verliezen. Arm en rijk, zwak of sterk, wij zijn allen kinderen Gods, en niemand heeft het
recht zijnen evenmensch te verachten.
In vroegere tijden, in tijden van onbeschaafdheid, verdeelde men de menschen in onder-
scheidene klassen : de edelen, de burgers en de boeren of laten. Thans is dit onderscheid
weggevaagd ; de ware adeldom bestaat in de persoonlijke verdiensten. Men is niet roem-
waardig omdat men van een" roemwaardigen vader geboren is, maar omdat men, door zijne
eigene handelwijze, recht op achting en eerbied heeft verworven, omdat men zelve gewich-
tige diensten aan de samenleving heeft bewezen.
Explications littéraires et grammaticales. — 1° Wat wordt er van menschen en burgers
gezegd tegenover God en wet? Wegens hunne deugd en verdiensten, wegens hunnen event
mensch? 2° In w^elken naamval staat : een onderscheid. Waarom? 3° Tôt welke sport van
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
505
werkwoorden behoort : verachten, a. ten opzichte der vervoeging; b. ten opzichte der betee-
kenis; waarom?
Rédaction. — Een onweder is iiitgeborsten en beeft de buizen en de wéiden zeer bescba-
digd. Schrijf dit aan uwen broeder, die in eene andere provincie woont.
II. Arithmétique et système métrique. — 1*^ Leg uit op hoevele wijzen men eene gewone
breiik vier maal kleiner maken. Voorbeelden. 2° Een persoon geeft aan bet ai'mbestuur
zijner gemeente eene som van 4,464 frank, met verzoek er bet 1/3 van uit te deelen aan de
ouderlingen, de 2/5 aan de beboeftige weduwen, en de 2/9 aan de arbeiders zonder werk.
Er zijn in de gemeente 14 ouderlingen, 24 arme weduwen en 30 ledig zittende werklieden.
Hoeveel zal elk dezer personen ontvangen, en boeveel zal als gift aan bet armbestuur over-
blijven. (Beredeneeren.) 3*^ Hoeveel bectoliters water zou een bak kunnen bevatten die
3^40 lang, l'^SO breed en 1"^75 diep is. Indien dit water gedistilleerd of zuiver ware, hoe
zwaar zou bet wegen? (Beredeneeren.)
III. Histoire, géographie, éléments des sciences naturelles. — 1° Maakr in "t kort, eene
levensbescbrijving van Jakob van Artevelde. 2° Teeken de kaart van Brabant : grenzen,
rivieren, vaarten, ijzeren wegen, steden. 3° Geef eene kleine beschrijving (met verklaring)
derzuigpomp.
IV. Dessin. — Teeken de deurvan 't scbooUokaal.
V. Langue accessoire. — Dictée : Mes richesses. (Les cinq sens.) J'ai des yeux pour
voir. Les yeux sont les organes de la vue. Avec mes yeux, je vois mon père, ma mère, mes
frères et mes sœurs. Avec mes yeux, je vois les belles fleurs du jardin, les grands arbres du
verger, le ciel bleu, le brillant soleil.
J'ai des oreilles pour entendre. Les oreilles sont les organes de l'ouïe. J'entends la voix •
de ma mère, les cbants joyeux des écoliers, la prière du pauvre qui demande l'aumône.
J'entends l'oiseau cbanter, l'agneau bêler, le cbien aboyer, le cbeval bennir.
Traduire la dictée ci-dessus (sans dictionnaire).
VI. Épreuve supplémentaire en langue maternelle. — Dictée : Er zijn eventwel rijken en
armen, geleerden en onwetenden, bestuurders en bestuurden. leder weze in zijnen stand
tevreden, ieder trekke zijn beste voordeel uit den stand waarin God bem beeft geplaatst.
Benijden wij de zulhen niet, die meer dan wij begunstigd schijnen ; eerhiedigen wij de
overheid, die de orde moet handhaven, eerbiedigen wij \-)ooral den monarh, die over onze
lotbestem,'ming waakt.
Acbten wij aile maatscbappelijke standen, want in aile standen, in aile stielen en
ambachten, kan men, met goeden wil, nuttig voor bet algemeen welzijn wezen. Men is rijk
genoegals men bet noodige beeft, rijkdom geeft geen geluk; de innerlijke tevredenheid,
de vreeze Gods zijn meer dan scbatten waard.
Ontleed redeneerkundig : Benijden wij, enz., tôt aan lotbestemming waakt .
In welken naamval staan de woordjes (zie den vorigen zin) : Benijden wij, die, enz., en
stel een ander woord in hunne plaats.
VII. Écriture. — Het dictaat in de moedertaal (n^' 1), diene tôt maatstaf ter waai-deering
van 't gescbrift.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
Inspection principale
de Bruges.
Bruges
Dixmude
Ostende
Thielt
91
95
]()G
4.')
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
140
74 9
140
707
140
7.5
110
(>^.l
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
506
HISTOIKK DES CONCOURS GENERAUX.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
de Courtrai.
Courtrai
Menin
Roulers
Ypres
28
64
30
179
140
90.9
140
77.3
140
83.5
140
84.1
37
D. Province de la Flandre orientale.
1° Resso7't d'inspection principale d'Alost.
I. CaUif/raphie. — Gulden spreuken
Wilt ge voordeel,
Lees met oordeel.
Wie met genoegen werken kan
Is waarlijk een gelukkig man.
De hoofdletters C, E, 0, P, Q, T, X. De cijfers.
II. Langue maternelle. — Dictée: Het Geweten. Wanneei- ik eenen arme zie, die met
tranen in de oogen om een stuk brood bidt, zegt mij eene inwendige .stem : Deel uw eet-
•maal met dien ongelukkige.
Ben ik geneigd mijne misslagen te verschoonen, zoo gebiedt mij die stem : Lieg niet.
Voert de gramschap mij buiten mij zelven, zoo raadt mij die stem : Zwijg, hedaar u, en
spreek geen woord in eenen oogenblik van oploopendheid ; de tootm is blind, en onder-
scheidt niet tusschen het ware en bet valsche.
Het is God die door deze stem spreekt, en mij van het kwaad afwendt. Die stem heet :
Geweten.
Grammaire. — 1° Leg de beteekenis uit der woorden die in het dictaat in italiek
gedruktofonderlijnd zijn. 2° Verbiiig in het enkelvoud en in het meervoud : dees kloeke
paard. 3° Vervoeg, in de drie eerste tijden dei^ antoonende wijze, de werkwoorden :
uierpen, zich verblijden, vriezen.
Rédaction. — Schrijf aan uwe zuster, die te Brussel in dienst is, dat moeder is ziek
geworden. Verzoek haar, van wege uwen vader, voor eenigen tijd naar huis te komen,
waar hare tegenvi^oordigheid noodzakelijk is.
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Hoe maakt men een tiendéelig getal hondei'd-
maal grooter? — Hoe honderdmaal kleiner? Geef een voorbeeld van elk geval. 2° Welk
kapitaal moet men aan 4 t. h. 's jaars uitzetten om dagelijks 2 fr. 75 c. intrest te hebben?
3° Een v^^inkelier mengelt koffie van 2 fr. 10 c. de kilogram met koffie van 2 fr. 50 c. de
kilogram. Op een mengsel van 60 kilogrammen neemt hij twee derden van de eerste soort,
en het overige van de tweede soort. Hoeveel zal hij dat mengsel per kilogram moeten ver-
koopen om 17 fr. 80 c. te winnen op den inkoopprijs? 4° Noem de eenheid der landmaat,
alsook hare veelvouden en onderdeelen. Zeg aan welke vlaktemaat elk dezer landmaten
gelijk is 5° Eene baan van 17,5 kilometers lang heeft 12™4 breedte. Welke is de waarde
van den grond die er inligt, indien men dezen rekent aan 45 frank de are? 6^^ Een bak is
2 fr. 75 c. meters lang, 1 1/4 mater breed, en 9/10 meter diep. Hoeveel liters water moet
men erin gieten om den bak tôt op de 3/5 van de diepte te vullen ?
IV. Géographie. — 1° Welke zijn de voornaamste nijverheden van elke der volgende
steden : Verviers, Charleroi, Doornik, Gent, Hasselt? 2° Noem de steden, de waterloopen
en de bijzonderste natuurvoortbrengselen der provincie Brabant. 3** Tusschen welke landen
ligt elke der volgende zeeën : de Noordzee, de Baltische zee, de Adriatische zee?
V. Histoire. — 1° Verhaal kortbondig wat gij weet van Jacob van Artevelde? 2*^ Wio
HISTOIRE DES COXCUUltS GÉNÉRArX. 507
waren de ouders van keizer Karel V? Waar en wanneer werd die vorst geboren? Over
welke landen of staten vanEuropa heeft hij geregeerd? 3° Doe twee voorname akten kennen
van het Nationaal Congres.
2° Ressort d'inspection principale de Gand.
Section A.
I. Calligraphie. — Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère.
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Les majuscules : A, B, F, N, K, P, R, S. Les chiffres.
II. Langue française. — Dictée.
(Le texte ne nous est pas parvenu.)
Rédaction. — Ecrivez une lettre à votre instituteur, pour lui faire savoir que vous devez
quitter l'école. Pour quels motifs... Vous lui exprimez votre reconnaissance et vous lui
promettez de continuer à étudier et à suivre ses conseils.
III. Arithmétique et système métrique. — 1° Additionnez les fractions suivantes et
réduisez la somme à sa plus simple expression : 5/8 -|- 4/9 -\- 8/15 -f- 17/36. 2° Calculez
l'intérêt de 2,480 francs placés pendant 3 ans 9 mois à raison de 4 fr. 20 p. c. par an.
3° Un négociant a acheté 8 balles de café, chacune de 85 kilogrammes, poids net, à raison
de 2 fr. 00 c. le kilogramme. Il vend les 5/8 de ce café en faisant un bénéfice de 40 centimes
par kilogramme ; il vend ensuite 120 kilogrammes à raison de 2 fr. 90 c. le kilogramme.
A combien devra-t-il vendre le kilogramme de la partie restante, s'il veut faire un bénéfice
total de 282 fr. 25 c? 4*^ Qu'entend-on par kilomètre, hectare, décimètre cube, hectolitre,
décagramme ? 5^ Une personne désire convertir un terrain en deux jardins d'égale conte-
nance : le premier forme un carré dont le côté a 80 mètres ; le second, un rectangle de
120 mètres de longueur. On demande : a. la largeur du second jardin ; b. l'étendue totale
des deux jardins exprimée en hectares et en ares.
IV. Géographie. — 1° Quelles provinces font partie du bassin de la Meuse? Décrivez
le cours de la Sambre. 2° Décrivez la province de Brabant, en indiquant les bornes, les
villes et les rivières. 3° Qu'entend-on par Pyrénées, Danube, Gibraltar, Bothnie, Irlande ?
Déterminez-en la situation.
V. Histoire. — Racontez brièvement les principaux faits du règne de Charles le Témé-
raire. Quand et à la suite de quels événements la Belgique fut-elle réunie à la Hollande?
Section B. {Yille de Gand.)
I. Calligraphie. — Een vroolijk hart, een zuiver bloed
Is beter dan veel geld en goed.
Zachtmoedigheid, met liefde eji vrede,
En trouw aan waarheid, deugd en plicht,
Besture uw voet bij elke schrede
En blijve u altijd voor 't gezicht.
De hoofdletters : A, B, F, K, N, P, R, S. De cijfers.
II. Langue maternelle. — Dictée.
(Le texte ne nous est pas parvenu.)
Grammaire. — Schi'ijf : a. den tegenwoordigen tijd (I® persoon enkel- en meervoud) ;
h. den onvolmaakt verleden tijd (1® persoon enkel- en meervoud); c. het verleden deel-
woord der volgendo werkwoorden : zich bewegen, glijden^ verdwiJ7ien, verheffen, buigen.
Rédaction. — Schrijf aan uwen onderwijzer dat gij de school moet verlaten. Waarom...
Druk hem uwe erkentenis uit en beloof uwe kennissen uit te breiden en zijne raadgevingen
te volgen.
III. Arithmétique et système métrique. — Mêmes questions que dans le ressort de l'in-
spection principale de Gand .
IV. Géographie. — 1° Vorgelijk hot sh'oomgebitul der Schelde met dit der M;ias oiider
508
HISTOIRE DE8 CONCOURS CiENERAUX.
betrekking van a. uitgestrektheid, b. uitzicht, c. voortbrengsels en nijverheid, d. taal.
2° Teeken de kaart der provincie West-Vlaanderen met aanduiding der grenzen, steden
en rivieren. 3<^ Beschrijf de reis, langs water, van Gent naar Constantinopel. Noem a. de
zeeën en zeeëngten waardoor het schip zal varen ; 6. de landen met hunne hoofdsteden door
diezeeën bespoeld; c. één stroom wolk elk dier landen doorloopt.
V. Histoire. — 1° Verhaal in 't kort de gescbiedenis van Filips den Goede. 2° Welke
waren de bijzonderste gebeurtenissen der regeering van Albert en Isabelle ? Welk was de
toestand van ons land onder bun bestuur ?
VI. Dessin, — Maak eene teekening van eigen vinding, met lood, pas en scbuine lijnen,
met een lijstv^^erk omgeven.
VII. Sciences naturelles. — l'' Noem de deelen eener volledige bloem. 2° Hoe is de zui-
vere liicbt samengesteld ? 3° Bescbrijf in eenige woorden de werking eener zuigpomp.
VIII. Langue française. — Dictée.
(Le texte manque.)
Rédaction. — Ecrivez à votre frère pour l'engager à ne pas dénicher les petits oiseaux.
Services qu'ils rendent à l'homme. Agréments qu'ils répandent dans les jardins et dans les
campagnes. Ils méritent d'être protégés.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale d'Alost.
Alost
Grammont
Lokeren ....
Sottegem
Saint-Nicolas
Termonde
Inspection principale
de Gand.
Audenarde
Eecloo
Gand
Ledeberg
Tronchiennes
110
75
56
84
48
73
96
58
332
82
72
51
81
47
70
87
56
310
52
43
150
150
150
150
150
150
150
150
225
150
I.tO
62.7
69.8
73.7
64 5
62.6
71 2
6.3
81.3
150 2
82 4
68.7
83.5
93 5
42.4
81.4
94 6
80.5
140.6
78.1
26
27
24
23
10
18
34
18
230
26
21
E. Province de Hainaut ^
I. Arithmétique, système légal des poids et mesures et calcul mental (une heure et
demie.) — 1° Qu'est-ce que la division? Enoncez la règle à suivre pour diviser une frac-
tion ordinaire par une fraction ordinaire. Démontrez cette règle en opérant sur l'exemple
suivant : 3/4 : 5/7. 2° On désire connaître quelle contenance en hectares, ares et centiares
aura un terrain sur lequel on veut récolter les betteraves destinées à une sucrerie qui pro-
duit annuellement 85,470 kilogrammes de sucre. On sait a. que la betterave donne en sucre
environ 7 p. c. de son poids ; b. qu'un mètre carré produit en moyenne 3 kilogrammes de
betteraves. 3° Une personne avait placé une moitié de son capital à 5 p. c. l'an et l'autre
moitié à 4 1/2 p. c. Elle retirait annuellement 60 francs d'intérêt de plus de la première
moitié que de la seconde. Au bout de trois ans, elle emploie le capital et les intérêts
* Les mêmes questions ont été posées dans les trois ressorts d'inspection principale de
Mons, Tournai et Charleroi.
HISTOIRK DES CONCOIJKS GÉNÉRAUX. 509
simples qu'il a produits pendant ce temps à l'acquisition d'une propriété dont l'hectare lui
coùt^ 15,000 francs. Quelle est la surface de cette propriété? 4° Indiquez les opérations
successives que vous faites pour résoudre, ^jar le calcul mental, la question suivante : Quels
sont les 2/3 des 6/7 de 63 fois 5.2?
IL Langue maternelle. — (La dictée ne pourra être mise au net; elle servira pour
l'appréciation de Vécriture. Il sera accordé dix minutes pour la revoir. Une lecture
expressive en sera d'abord faite aux élèves.)
Dictée. — Le prix d'une heure. As-tu jamais réfléchi, enfant, à ce que vaut une heure
de temps? Tu écoutes sonner l'horloge; tu te dis : Bon! voilà encore une heure de passée,
et tu ne penses pas plus loin. Cependant, que de choses se sont accomplies dans le monde
pendant les soixante minutes que tu as perdues peut-être à ne rien faire ! Que de notions
utiles tu aurais acquises si tu avais consacré ce temps à une étude sérieuse, si tu t'étais
montré bien attentif aux leçons de ton instituteur! Combien de jeunes gens j'ai vus se
repentir d'avoir perdu à l'école des moments précieux !
Pendant l'heure qui vient de s'écouler, bien des hommes ont travaillé et souffert, les uns
labourant en plein soleil le champ de blé, les autres penchés sur l'établi dans les sombres
ateliers des villes; ceux-ci livrés à de patientes études pour faire luire aux yeux du grand
nombre la lumière de la vérité, ceux-là poursuivant de laborieuses recherches en vue d'une
invention utile.
Bénies soient les heures qui ont vu apparaître l'écriture, la boussole, l'imprimerie, la
locomotive, le télégraphe et toutes les découvertes destinées à contribuer au progrès social
et à l'union des peuples !
Chaque fois que tu entends sonner l'heure, demande-toi : En ai-je bien employé chacun
des instants?
Grammaire (quarante-cinq minutes). — 1° Prix ; peuple. Donnez un adjectif et un verbe
dérivés de chacun de ces deux noms, et employez ces adjectifs et ces verbes dans des phrases
exprimant des vérités générales. 2*^ Dire. Donnez trois verbes formés de dire; — employez,
dans des phrases convenables, le premier de ces verbes à toutes les personnes du présent de
l'indicatif; le deuxième à toutes les personnes du passé défini ; le troisième à toutes les per-
sonnes du passé du subjonctif. 3° Que de choses vous auriez apprises si vous vous étiez
toujours montrés attentifs aux leçons de vos instituteurs .'Traduire la phrase en y employant
le pi-emier verbe au présent du conditionnel, deuxième personne du singulier, et le second
au temps convenable. La traduire ensuite en y employaut les deux verbes au passé indéfini,
deuxième personne du singulier. 4° Expliquez l'accord des deux participes passés et de
l'adjectif qualificatif dans la phrase donnée ci-dessus (au 3°), et faites l'analyse gramma-
ticale des mots que, si, étiez montrés, qui s'y trouvent employés.
Rédaction. — Style (une heure). — Lettre. Votre père, employé au chemin de fer, vient
d'être prévenu qu'il sera prochainement déplacé. Ce changement de position devant lui être
désavantageux, vous écrivez à son inspecteur pour obtenir que votre père soit maintenu
dans sa position actuelle.
III. Géographie (nnQhawvQ). — 1*^ Nommez les chaînes de montagnes qui séparent:
a. La Suède de la Norvège; b. la France de l'Espagne; c. la France de l'Italie. — Dites
quels fleuves arrosent Vienne, Saint-Pétersbourg, Rome, Londres, Pai-is, Marseille.
2^ Indiquez les cours d'eau et les canaux que suivrait un bateau se rendant de Dinant à
Bruges par la voie la plus courte. — Nommez les villes par où il passerait et faites
connaître la principale industrie de chacune d'elles. 3° Qu'appelle-t-on latitude et longi-
tude d'un lieu? — Expliquez comment, par le nioyen do la latitude et de la longitude, on
détermine la situation d'un point sur la surface de la sphère.
IV. Histoire (quarante-cinq minutes). — l" Nommez deux princes qui ont particulière-
ment favoi'isé le développement des communes : dites ce qu'ils ont fjiit dans ce but, et indi-
quez le temps et le lieu où ils vivaient. 2" On établit parfois des rapprochements entre le
règne d'Albert et Isabelle et celui do Léopold I®"". Faites connaître trois points de ressem-
blance et trois points de différence entre ce.i deux rèffnes.
10
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
V. Dessin (quarante-cinq minutes). — 1° Tracez un cercle inscrit dans un octogone et
circonscrit à un autre octogone. 2° Dessinez une fenêtre. Le dessin aura au moins quinze
centimètres de hauteur. (iV. B. Il ne pourra être fait usage ni de règle ni de compas.)
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garçons.
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Inspection principale
de Charleroi.
Charleroi
Chimay
Fontaine-l'Évéque . , .
Gosselies
Thuin
Inspection principale
de Mons.
Ath
Mons
Pâturages
Seneffe
Soignies
Inspection principale
de Tournai.
Boussu
Frasnes-lez-Buissenal. .
Leuze
Tournai
364
516
286
112
224
193
326
195
149
144
66
95
251
164
145
258
83
188
183
171
151
182
120
129
62
87
233
160
160
160
160
160
160
160
160
160
160
160
160
160
87
83
73.5
75.8
101.1
67.7
82.4
86.2
86
76.6
83.2
95.2
88.6
73
70.2
49.6
76.8
73.3
73.1
54.8
36.5
74.4
72.9
60.4
69.2
63.3
61.6
F. Province de Liège.
I. Langue maternelle. — Dictée : Les fleurs. L'enfance aime les fleurs ; elle se plaît à
les rechercher. Les fleurs font dans le jeune âge le charme des promenades champêtres ;
elles éveillent nos premières sensations. Nous saluons celles qui se rencontrent sous nos
premiers pas, car notre cœur nous dit qu'elles ne sauraient nous être indifférentes.
Ce goût, naturel à la tendresse de l'enfance, ne s'affaiblit point dans la jeunesse. La
simple cidture d'un jardin procure au jeune homme des plaisirs sans cesse renaissa^its ;
c'est un fertile enseignement pour son esprit et son cœur. La jeune fille se plaît à retracer
de- son pinceau les formes capricieuses des fleurs, à imiter Téclat brillant de leur co/or?5.
Quel intérêt nouveau s'ajouterait à cette simple reproduction des lignes extérieures, si la
jeune fille pouvait \ joindre une connaissance exacte de ces végétaux élégants, dont elle
aime à retracer les contours !
Ces pures et délicates ]om&?,3i\ices ne s'évanouissent pas avec lage mùr, comme les amu-
sements stériles de la jeunesse : elles prennent une direction plus sérieuse. Pour peu que
nous ayons porté notre attention sur le spectacle de la nature, ces productions que nous
avons considérées dans le jeune âge isolément et sans but particulier, nous offrent plus
tard un intérêt que nous- n'avions pas soupçonné. La végétation prise dans son ensemble
revêt un caractère tout particulier de grandeur qui nous étonne. Louis Figuier.
Questions sur le texte de la dictée. — 1° Remplacez les mots retracer, coloris, s'éva-
nouissent et revêt par d'autres qui aient à peu près la même signification. 2'^ Décomposez le
mot renaissants et indiquez la signification du préfixe. Donnez, de plus, deux autres mots
formés de ce préfixe. 3° Faites connaître les observations particulières auxquelles donne
lieu la conjugaison des vevhesjoiiidre et retracer. 4P Faites connaître la fonction des noms
et des pi'onoms compris dans la phrase : Ce goût, naturel à la tendresse de l'enfance., ne
IIISTOIRi: DES CONCOURS GÉNÉKACX.
511
s'affaiblit point dans la Jeunesse. 5° Indiquez la raison pour laquelle on n'a pas répété le
mot ces avant Vadjectïf délicates.
Rédaction. Lettre. — Sujet : Écrivez à voti'e oncle, placé à la tète d'un grand commerce,
pour le prier d'attacher à sa maison un de vos condisciples, qui a obtenu le certificat de
capacité au dernier concours cantonal et qui se trouve actuellement dans une position de
fortune peu aisée. [N. B. L'étendue de la lettre devra être de 20 lignes environ.)
II. Géographie. — Dessinez la carte de la province de Luxembourg en y indiquant : a. les
limites: h. quatre cours d'eau ; c. les chemins de fer; d. les chefs-lieux des arrondissements
administratifs. Dans une note particulière, vous ferez connaître l'aspect général de cette
province ainsi que les productions ràinéi^ales les plus importantes. 2° a. Dans quelles
régions agricoles est comprise la province d'Anvers ? h. indiquez les productions végétales
de chacune de ces régions. 3° Faites connaître : a', les bornes; b. la forme du gouverne-
ment ; c. trois villes importantes ; d. les principales branches d'industrie de ce pays.
III. Histoire nationale. — 1° Qu'appelait-on commune sous le régime féodal? Citez
quelques princes (au moins quatre)- qui ont favorisé cette institution? 2° Quelles furent,
pour notre pays, les conséquences de la bataille de Turnhout, en 1789? Comment, après
cette bataille, les Belges retombèrent-ils sous la domination étrangère? 3° Quels furent les
principaux actes du Congrès national? 4® Qu'est-ce que le pouvoir législatif? Par qui est-il
exercé ?
IV. Calcul mental et intuitif. — 1° Indiquez un procédé facile pour multiplier un nombre
entier par 15. Citez le principe sur lequel vous vous appuyez et démontrez-le sur l'exemple
suivant : 34 X 15 ^= . 2° Enoncez le procédé à suivre pour diviser un nombre entier par
une fraction. Appliquez la règle à l'exemple suivant : 3 : 4/5. Montrez l'exactitude du
résultat par une construction graphique.
V. Arithmétique et système légal des poids et mesures. — 1*^ Donnez la règle à suivre
pour transformer une fraction ordinaire en une fraction décimale équivalente. Appliquez
cette règle sur l'exemple suivant : 4,25. Prouvez, en outre, l'exactitude du résultat obtenu.
2° Un homme achète un terrain de 65 ares pour 1,950 francs. Il vend les 4/5 de ce terrain
à raison de 3,800 francs l'hectare et le reste à 1 fr. 85 c. le mètre carré. Quel est son béné-
fice? 3° Un particulier qui a placé une certaine somme dans une entreprise reçoit, au bout
de 5 ans 2 mois, 16,900 francs, capital et bénéfice compris. Le bénéfice égale les 2/5 du
capital. Calculez ce bénéfice et trouvez à quel taux l'argent a été placé.
y^- B. — La réponse aux problèmes comprendra les opérations et le raisonnement.
VI. Dessin. — Un dessin d'environ deux décimètres de hauteur.
CANTONS SCOLAIRES.
NOMBRE
des élèves
admis à
concourir.
NOMBRE
des
concurrents
MAXIMUM
des points
à obtenir.
MOYENNE DES POINTS
obtenus par concurrent.
Garr-on^
Filles.
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
Lispection principale
de HuD.
Fexhe-lez-Slins. . . .
HoUogne-aux-Pierres.
Huy
Seraing
Waremine
Inspection principale
de Liège.
Aubel
Chénée
Flérou
Liège
Verviers
242
131
161
304
151
m
189
180
377
246
130
106
111
115
•.)5
m
139
147
:«K)
179
220
220
220
220
220
220
220
220
220
132.9
125.2
125
125.5
127.1
145 5
142.6
126
131.8
139.2
125.4
113,6
120
147.4
129.7
145 3
136.2
113.6
128.7
123.4
81
51
51
72
51
47
ÎM
73
234
129
512 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
G. Province de Limbourg.
(Le concours ii a pas été organisé pendant Tannée 1881.)
H. Province de Luxembourg.
Les élèves des écoles allemandes ont le choix de la langue maternelle ; s'ils choisissen t
l'allemand, ils pourront gagner, en outre, 10 points pour la dictée française. Pour toutes
les autres branches, ils ont la faculté de répondre en allemand ou en fi'ançais.
L Langue française. — Dictée. La bonne lecture enrichit l'esprit de coiinaissances nou-
velles, élève le sentiment et forme le goût ; elle nous procure des passe-temps aussi
agréables qu'utiles. Les lectures frivoles n'ont pour but que la satisfaction d'une vaine
curiosité; elles éloignent d'un travail sérieux, égarent l'imagination et faussent le jugement;
elles nous font négliger nos occupations journalières et nous dégoûtent de la condition
modeste où nous sommes placés.
Grammai7'e. — 1° Formez un substantif et un verbp de chacun des deux adjectifs utile
et nouveau ; formez un substantif et un adjectif de chacun des deux verbes constituer et
négliger; formez un adjectif et un verbe du substantif em«^ma^eon. 2° Conjuguez les verbes
connaître et satisfaire ; a. au présent et au futur de l'indicatif; b. au présent et à l'impar-
fait du subjonctif. 3° Donnez la règle, sans exemples, de la formation du pluriel d'un
substantif composé d'un verbe et d'un substantif.
Analyse grammaticale. — Indiquez la fonction des cinq mots soulignés de la dictée.
II. Langue allemande. — Dictée. Das Lesen guter Biicher bereichert den Verstand mit
neuen Kentnissen, erhebt das Gefûhl und bildet den Geschmack ; es verschafft uns einen
eben se angenehmen als nùtzlichen Zeitvertreib. Das Lesen gehaltloser Bûcher hat nur
zum Zweck, einen eitlen Vorwitz zu befriedigen ; es wendet von einer ernsthaften Arbeit
ab, verwirrt die Einbildungs- und die Beurtheilungskraft ; es thut unsere tàglichen Beschàf-
tigungen vernachlUssigen, und verleidet unseren einfachen Stand, in welchem wir uns
befinden.
Grammaire. — Bildet ein Hauptwort und ein Zeitwort von jedem folgender Eigen-
schaftswôrter : neu, eitel ; ein Eigenschaftswort und ein Zeitwort von jedem folgender
Hauptwôrter : Arbeit, Verstand; ein Hauptwort und ein Eigenschaftswort von dem Zeit-
worte thun. 2° Konjugirt die Zeitwôrter thun und abwenden in der Gegenwart, in der
Mitvergangenheit und in der Vergangenheit der Wirklichkeitsform. 3° Setzet die Eigen-
schaftswôrter ^wif und eitel m die zwei hôheren Steigerungstufen.
Analyse gramynaticale. — Analvsirt die zehn ersten Wôrter des Diktates.
III. Iiédactio7i. — Vous écrivez à votre frère que vous avez fait une promenade scolaire
au bois : que l'instituteur, après vous avoir montré les parties essentielles d'une fleur (les
indiquer), se proposait de vous donner encore d'autres notions utiles sur les plantes, lors-
que survint un orage (le décrire en quelques phrases). Enfin, vous dites comment s'est
accompli votre retour.
IV. Arithmétique et système métrique. — 1*^ Réduisez les fractions suivantes à leur plus
petit dénominateur commun -. 5/6, 7/8, 4/9 et 7/12. Quelle est la somme de ces fractions :
a. en nombre fractionnaire; b. en nombre décimal à moins d'un centième près. 2° 25 ou-
vriers, en 16 jours, ont gagné 1,400 francs ; combien 17 ouvriers de même force gagneront-
ils en 23 jours? 3" Un oncle lègue à ses trois neveux A, B, C, une somme de 77,506 francs
de manière que la part de B soit les 9/10 de celle de A, et la part de C les 9/10 de celle
de B. Quelle sera la part de chacun? 4^* Un réservoir a 4 mètres de longueur, 3 mètres de
largeur et 2'"I7 de profondeur : a. combien peut-il contenir de litres d'eau? b. Si cette eau
était pure, combien faudrait-il de pièces de 5 francs en argent pour faire équilibre à son
poids.
V. Écriture. — a. En ronde, le mot : Constitution; b. en moyenne : Le fruit succède à
la fleur; c. en expédiée : les 4 premières lignes de la dictée; d. les lettres majuscules de
l'alphabet de N à Z ; e. les chiff'res. Les élèves allemands remplacent l'expédiée française
par les 4 premières lignes de la dictée allemande.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
513
VI. Géographie. — 1° Tracez de mémoire la carte delà Belgique divisée en provinces
(seulement les bornes). 2<* Quelle est la branche d'industrie par laquelle se distingue
chacune des villes suivantes : Liège, Verviers, Huy, Namur et Hasselt. 3° Indiquez la
suite des chaînes de montagnes qui forment la grande ligne de faîte européenne du nord-
est au sud-ouest, depuis le détroit de Waigatz jusqu'à celui de Gibraltar.
VII. Histoire. — 1" Quelle était, sous le régime féodal, la condition des habitants de la
Belgique appelés serfs ou vilains? Quelles sont les cinq grandes libertés dont les Belges
jouissent aujourd'hui? 2° Que savez-vous de la bataille de Woeringen, en 1288? Comment
Jean le Victorieux agit-il à l'égard de ses sujets et que s'ensuivit-il ? Quand et de quoi
mourut-il?
NOMBRE
NOMBRE
MAXIMUM
MOYENNE DES POINTS
NOMBRE
des
CANTONS SCOLAIRES.
des élèves
admis à
concourir.
des
concurrents
des points
à obtenir.
obtenus par
Filles.
concurrent.
Garçons.
certificats '
de capjicité •
délivrés.
Inspection principale
d'Arlon.
Arlon
187
58
140
71.5
99.5
36
Bouillon
411
36
140
96
94.3
28
Neufchàteau
86
50
140
100.7
109.1
38
Virton
779
100
140
105.8
103.2
95
Inspection principale
de Marche.
Bastogne
22
17
140
120.4
117.9
17
Houffalize
39
25
140
99.2
101.9
21
Marche
5t
31
140
100.2
103.6
26
Saint- Hubert
35
23
140
118.5
120.4
23
/. Province de Namur.
1° Ressort d'inspection principale de Binant.
I. La7igue française. — Dictée servant de composition en écriture.
(Le texte manque.)
Explication du texte. — l'^ Dire la signification des mots se respecte et dommages.
2° Construire une phrase exprimant une pensée générale avec les racines des mots désordre
et gêner.
Grammaire. — 1° Faire l'analyse motivée du mot laisseront.
Style. — Vous êtes un employé aux chemins de fer de l'Etat. Le gouvernement vous
annonce une augmentation de traitement. Ecrivez une lettre pour faire part de cette bonne
nouvelle à votre frère qui fréquente l'école primaire et profitez de 'cette occasion pour lui
donner quelques sages conseils.
II. Éléments du calcul et système légal des poids et mesures. — 1" Divisez 138 par 75,
vous trouverez un reste. Complétez le quotient obtenu par une fraction décimale et prou-
vez que vous comprenez le procédé dont vous faites usage. 2° Quel est le poids de 2 1/2
décilitres d'eau distillée? 3« On veut doubler entièrement un effet d'habillement pour la
confection duquel on a employé 1.35 mètres d'un drap de 1.20 mètre de largeur. Si l'étoffe
servant de doublure a 0.72 mètre de large, quelle quantité sera nécessaire? 4° Une per-
sonne possède un capital de 43,800 francs qu'elle place à intérêt. Elle se crée ainsi une
rente qui lui permet, année commune, de dépenser journellement 3 1/6 francs et d'écono-
miser 1 1/3 franc. Calculer le taux auquel son argent est placé.
III. Dessin. — 1° Etant donnée une circonférence ayant environ 0.1 mètre de rayon,
lui inscrire un oarré et lui circonscrire un octogone régulier. 2^ Dessiner une échelle ayant
au moins 0.20 mètre de longueur. (Il sera tenu compte des traits de lumière et des traits
d'ombre.)
514 HISTOIRE DES COXnoURS GÉNÉRAUX.
IV. Géographie. — Dessiner la carte de la province de Brabant : bornes, villes, chefs-
lieux d'arrondissement, trois principaux cours d eau, cinq grandes lignes de chemins de
fer, canaux. 3° Citer les quatre plus grandes îles de l'Europe et une ville de chacune
d'elles. 3° Donner les bornes de la Hollande et les trois villes les plus importantes de ce
pays. 4° Qu'est-ce que la boussole et à quoi sert-elle?
V. Histoire. — 1" Que savez-vous des Nerviens. 2° Indiquer la part que Godefroid de
Bouillon prit aux croisades. 3*^ Par suite de quel événement la maison de Bourgogne
régna-t-elle en Flandre? 4° Dire ce que vous savez de la révolution brabançonne.
VI. Notions élémentaires des sciences naturelles. — 1° Faire connaître l'utilité de la
vache. 2° Quels sont les organes essentiels d'une plante ? 3*^ A quoi sert la racine d'un
végétal? 4° Les corps se présentent sous trois états dans la nature. Donner un exemple de
chaque état.
2° RessoH d'inspection principal de Namur.
I. Langue française. — A. Dictée. — (La dictée, servant en même temps d'exercice
à^écinture (expédiée), sera faite lentement et ne pourra être mise au net.) — L'ivrognerie. Il
n'y a aucun vice qui soit plus honteux, plus fatal dans ses conséquences que l'ivrognerie.
L'homme ivre déraisonne et descend au-dessous de l'animal, qui ne raisonne pas, il est
vrai, mais qui demeure constamment fidèle aux règles que Dieu a établies. Les instincts
de l'animal lui tiennent lieu de sagesse, tandis que les instincts de l'homme le conduisent
presque toujours aux excès et aux sottises de tout genre, si la raison n'est pas là pour les
discipliner. Or, dans l'ivresse, la raison a disparu, et les appétits les plus désordonnés ont
libre carrière. Craignez tout d'un homme adonné à la boisson, et n'en espérez rien, ni
dévoùment, ni respect des choses les plus sacrées, ni même probité. Ceux qui se sont aban-
donnés à cette indigne et funeste habitude méprisent le travail, dédaignent les joies de la
famille et ne remplissent aucun des devoirs de la vie privée ou publique. Ils ne sont plus
des créatures humaines, dit un ancien philosophe, ils sont des brutes ou des bêtes féroces,
B. Questions sur la dictée. 1° Il n'y a aucun vice qui soit... A quel mode est employé
le second verbe et pourquoi? 2° Aux règles que Dieu a... Justifiez l'orthographe du parti-
cipe qui suit ces mots. 3*^ Cherchez dans cette dictée a. un complément déterminatif d'un
nom ; &. un complément déterminatif d'un adjectif. 4° Or. Donnez un homonyme de ce
mot, et employez-le dans une phrase exprimant une pensée morale. 5° Donnez les temps
primitifs du verbe disparaître, et dites si le participe de ce verbe est variable ou invariable
dans cette phrase, et pourquoi? 6° Indigne. Quelle est la valeur du sufiixe in dans ce mot?
Formez quatre adjectifs en plaçant la même particule devant les mots : matériel, paHial,
légal, réfléchi. La particule in a-t-elle la même signification dans le mot implanter ?
C. Rédaction. — Lettre à votre instituteur. A la suite du concours, vous avez obtenu
le certificat d'études primaires. Vous devez surtout ce succès à votre instituteur; vous lui
écrivez pour exprimer votre reconnaissance. Vous le priez, en outre, de demander à vos
parents qu'ils vous permettent de fréquenter encore Técole pendant un an, pour compléter
votre instruction.
II. Arithmétique. — A. Calcid méditai. — 1^ Expliquez comment on multiplie menta-
lement 45.8 par 15 et appliquez votre procédé à la multiplication de ces deux nombres.
2° Qu'entendez-vous par simplifier une fraction? Citez le principe sur lequel on s'appuie
pour faire cette opération. Démontrez l'exactitude de ce principe à l'aide d'une construction
graphique. Prenez pour exemple 6 10.
B. Calcid écrit. — 1^ Qu'est-ce que le stère? Comment dérive-t-il du mètre? 2^ Un
employé dépense les 2/5 de son traitement annuel pour sa nourriture, et le 1/4 du reste
pour ses habillements. Ses autres frais s'élèvent à 45 francs par mois. Il place à la caisse
d'épargne les 720 francs qui lui restent. Quel est son traitement? 3° J'emprunte une somme
à 5 1/4 p. c. Au bout de treize mois, je donne 6,030 fr. 40 c, tant pour le capital que pour
les intérêts. Quelle somme avais-je empruntée?
III. Histoire. — 1° Que savez-vous des mœurs des anciens Belges? 2^ Racontez la bataille
des Eperons d'or.
HISTOIRE DES COXDOUKS GÉNÉRAUX
51
IV. Géographie. — 1° Dans quels pays et sur quels fleuves sont situées les villes sui-
vantes : Londres, Orléans, Lyon, Vienne et Lisbonne? 2° Tracez la carte du Brabant en
y indiquant : a. les bornes ; b. les cours d'eau ; c. les canaux ; d. les chemins de fer ; e. les
principales villes.
V. Dessin. — a. Dessinez un rectangle dont la longueur soit les 3/5 de la largeur;
b. divisez ce rectangle en 60 rectangles égaux. 2*' Dessinez une carafe et un petit verre à
bière sans pied. (Les deux objets, placés l'un à côté de l'autre, se trouveront en face des
concurrents.)
NOMBRE
NOMBRE
MAXIMUM
MOYENNE DES POINTS
NOMBRE
des
certificats
de capacité
délivrés.
CANTONS SCOLAIRES.
des élèves
admis à
concouiir.
des
concurrents
des points
à obtenir.
obtenus par
Garçons.
concurrent.
Filles.
Inspection principale
de Binant.
Beaui-aing
210
49
160
117.9
116.3
36
Dinant
181
m
160
104 5
109
49
Mariembourg
195
.36
160
120.5
113.5
34
Inspection principale
de Namur.
Ciney
218
56
150
102.2
91.4
49
Gembloux
244
80
150
81.5
118.1
46
Morialmé
314
68
150
99.4
93.9
48
Namur
221
68
150
103.7
79.7
49
2« SECTION.
ENSEIGNEMENT MOYEN.
Établissements du degré inférieur : Écoles moyennes.
I. Établissements concurrents.
y*
1
3
NOMS
des
ÉTABLISSEMENTS.
•(Écoles moyennes.)
1" CLASSE ou 3' ANNÉE D'ÉTUDES. — NOMBRE D'ÉLÈVES INSCRITS
pour I
Élèves qui
la I"
3 concours général.
pour le concours de flamand .
ont terminé
classe
Élèves
qui ont
doublé
la 1" classe.
Élèves qui ont terminé
la 1" classe
Élèves
qui ont
doublé
la 1" classe.
sans avoir
doublé
aucune des
deux classes
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
sans avoir
doublé
aucune des
deuxclasses
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
1
Aerschot
1
,,
2
1
»
2
2
Alost
3
3
1
3
3
3
Anver.s
..
1
..
..
1
4
Ath
3
"
..
"
»
5
Audenarde
»
2
»
»
2
6
Beaumont
2
i
..
..
..
7
Boom
1
..
.,
1
..
8
Hraine-le-Comt«» . . .
A reporter. . .
3
13
6
2
"
"
11
5
a
516
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
NOMS
des
KTABUSSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
1" CLASSE ou 3' ANNÉE n'ÉTUDES. - NOMBRE DÉLÈVES INSCRITS
pour le concours général .
Élèves qui ont terminé
la 1" classe
sans avoir
doublé
aucune des
deuxclasses
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
Elèves
qui ont
doublé
la 1" classe,
pour le concours de flamand.
Elèves qui ont terminé
la 1" classe
sans avoir
doublé
aucune des
deuxclasses
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
Reports .
Bruxelles (éc. comro.)
Châtelet (id.). .
Courtrai (éc. patr.).
Couvin ....
Diest
Dinant ....
Ellezelles(éc.com.)
Fleur us (id.). .
Fosses ....
Fumes ....
Gosselies. . . .
Hal
Hervé (éc. patr.) .
Houdeng-Aimeries
Huy
Ixelles (éc. comm.)
Jodoigne. . . ■
Jumet (éc. comm.).
Laeken (id.) . .
Liège (id.) . .
Limboui'g . . .
Lokeren (éc. comm.)
Louvain ....
Maeseyck . . .
Malines ....
Marche ....
Mons .....
Neufchâteau . . .
Nieuport. . . .
Pâturages . . .
Pecq (éc. comm.) .
Péruwelz . . .
Philippeville . .
Poperinghe . . .
Quiévrain(éc. comm.)
Renaix ....
Rochefort . . .
Rœulx ....
A reporter.
137
107
68
.50
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
517
rz
NOMS
des
1" CL.\SSE ou 3* ANNÉE D'ÉTUDES. - NOMBRE DÉLÈVES INSCRITS 1
pour le concours général.
pour le concours de flamand. 1
Élèves qui
lai"
ont terminé
classe
Élèves
Élèves qui ont terminé
la 1" classe
Élèves
o
1
s
KTABUSSEMENTS.
(Écoles moyennes.)
sans avoir
doublé
aucune des
deuxclasses
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
qui ont
doublé
la 1" classe.
sans avoir
doublé
aucune des
deuxclasses
antérieures.
après avoir
doublé au
moins une
des deux
classes
antérieures.
qui ont |
doublé
lai" classe.
Reports.
i:r?
107
as
50
27
1
21
48
Saint-Ghislain ....
2
1
2
»
"
49
Saint- Hubert ....
V
1
'•
•'
>'
50
S'-Josse-ten-Noode (romm.)
3
2
1
3
2
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Saint -Trond
2
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2
1
52
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3
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4
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7
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54
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6
5
»
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55
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2
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56
Stavelot ......
1
1
4
«
«
57
Thuin
7
1
3
«
»
58
Tongres
2
3
1
2
3
59
Turnhout
»
2
2
»
2
60
Verviers (éc. fomm.) . .
11
1
»
«
»
61
Virton
5
2
>'
»
..
62
Visé
2
6
2
«
«
63
Walcourt
4
•'
••
..
»
64
Wareimne
4
4
3
»
«
65
Wavre
4
2
2
"
'.
66
Ypres
Totaux. . .
3
1
1
2
"
"
204
147
101
63
38
25
I
Il résulte de ce tableau que 46 écoles moyennes de l'État, 16 écoles
moyennes communales, 3 écoles moyennes patronnées et 1 école moyenne
privée ont pris part au concours général; que 17 écoles moyennes de l'État,
6 écoles moyennes communales, 2 écoles moyennes patronnées et 1 école
moyenne privée ont participé au concours spécial de langue flamande.
Les établissements qui n'ont pas concouru, faute d'élèves dans la l^'^^ classe,
sont : 1^ les écoles moyennes de l'État à Andenne, à Gand, à Lierre et à
Namur; 2° les écoles moyennes communales à Bincbe, à Oorderen et à
Saint-Gilles lez-Bruxelles; 3^ les écoles moyennes patronnées à Eocloo, à
Ninove et à Tbielt.
II. Jurys,
Concours général. — MM. Cbarlier, De Moor, Demoulin, Gilles, Seron et
Servais, professeur de mathématiques à l'athénée royal de Bruxelles.
Concours spécial de langue flamande. — MM. Iliol, Van Beers et
Verstraeten.
T. m. 33
51R
IIISTOIHK DKS CONCOURS GKXKHAUX.
III. Sujets de composition, — Lauréats. — Elèves non lauréats qui ont
obtenu au moins la moitié des points.
1° Concours général.
Grammaire. — 1° Que savez-vous de laccord du participe passé emplové sans auxi-
liaire? 2° Quels modes emploie-t-on dans la proposition subordonnée après les verbes :
a. comprendre, se plaindre que; b. faire en sorte que? Justifiez votre réponse et donnez
un exemple.
Narration. — Une excursion scolaire. Le choix des incidents est abandonné à Timagi-
nation des élèves ; mais ils éviteront de tomber dans la proxilité.
Histoire et géographie. — l*' Que savez-vous de Thiery et de Philippe d'Alsace? 2° Racon-
tez la lutte des communes flamandes contre la France depuis lemprisonnement de Guy
jusqu'à la mort de Zannekin. 3° Tracez la carte de l'Espagne et décrivez cette contrée.
4*' Quels sont les groupes d'îles de la Polynésie?
Mathématiques. — Arithmétique : 1 Qu'est-ce que la division? Exposez la théorie de la
division sur l'exemple suivant : 455,532 : 748. 2° Trois personnes. A, B, C, placent
ensemble 18,000 francs à intérêt. Au bout de quatre ans six mois elles retirent, capital et
intérêts simples compris : A, 6,350 francs; B, 7,620 francs, et C, 8,890 francs. Déterminez
la mise de chacune d'elles et le taux de l'intérêt.
Algèbre. — On a deux lingots contenant : le premier 12 kilogrammes d'or et 18 kilo-
grammes d'argent; le second 15 kilogrammes d'or et 20 kilogrammes d'argent. Quel poids
faut-il prendre de chacun de ces lingots pour en former un troisième qui contienne 7 kilo-
grammes d'or et 10 kilogrammes d'argent ?
Géométrie. — 1° Démontrez que deux rectangles quelconques sont entre eux comme les
produits des bases multipliées par les hauteurs. Faites voir comment ce théorème conduit
à la mesure des surfaces. 2" Décrire un triangle, connaissant un côté, l'un des angles adja-
cents à ce côté et la somme des deux autres côtés.
Botanique. — Qu'est-ce que la racine? Quelles sont ses fonctions? Faire connaître d'une
manière sommaire les principales espèces de racines, en ce qui concerne leur forme.
N. B. Les élèves ont eu six heures pour faire leur travail de grammaire et la narration;
six heures pour Thistoire et la géographie; six heures pour les mathématiques et la
botanique.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
§;'rt .
■ïï^
«^^
S
c .
o 3
Catégorie A. — Élèves qui ont terminé la V'^ classe ou 3^ année d'études sans
avoir doublé aucune des deux classes antérieures.
1" prix.
2' id.
Horace Mandart, de Rœulx . . . .
Marc Warolus, de Bellecourt .
Henri Fever, de Ramscappel'e .
Emile Roland, d'Hennuyères. .
Amédée Chamart, d'Ath
Albert Marcaux, de Rebeeq-Rognon.
Léon Lefranc, de Lille.
Emile Campion, d'Obaix .. . . .
Rœulx.
Id.
Nieuport.
Soignies.
Ath.
Soignes.
Id.
Gos elles.
29.5
17.5
26.5
7.5
24.5
17.5
28
9
27 5
14.5
28.5
8
28
16
26
8
29
15
25
7
25.5
18
26
6.5
27
16.5
25
7
26.5
16.5
28
4
IIISTOIHE DES'COXCOtliS G^'I^IRAUX.
519
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNKNT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS
II?
Ifi
2|-:
K%1
73
■'5 ■;
u
é.
H
1 Jules Lecointe, de La Louvière. . .
( Henri Merreiis, d'Herzele ....
Houdeng-Aimeries.
29
17
22.5
6
74.5
8'
priK.
Soignies.
25.5
17.5
24.5
7
74.5
9*
id.
Edmond Choquet, de Hornu ....
Saint-Gliislain.
30.5
14
22
7.5
74
10«
id.
Léandre Mal, de Haine-Saint-Pierre .
Houdeng-Aimeries.
29.5
16
21.5
5
72
1"
access. Octave Liard, de La Louvière . . .
Rœulx.
26
165
21.5
7
71
2'
id.
Edm"" Evrard, de Wanfercée-Baulet .
Fleurus.
26
14.5
22.5
7.5
70.5
3*
id.
G'"' Mathys, dit Rombauts, de Malines.
Malines.
24.5
14.5
25.5
5
69.5
/ Emile Dupont, de Boussu
Saint-Ghislain.
29
13.5
20 5
6
69
4'
id.
\ Jules Groeninckx, de Welle. . . .
i Louis Maingie, de Roucourt. . . .
\ Edgar Nicaise, de Fayt-lez-Seneflfe .
Lokeren.
Laeken.
25.5
25
14
10.5
22 5
26.5
7
7
69
69
Houdeng-Aimeries.
29.5
14.5
19.5
5.5
69
;-)•
id.
Hector Ci'aps, de Bruxelles ....
Virtoii. .
27
13.5
21.5
6
68
/ Jean-Christophe, de Limes ....
kl.
23 5
13
25.5
5.5
67.5
6'
id.
' Auguste Léotard, deBoussu-Walcourt.
f Arthur Massart, de Haine-S'-Pierre .
N^'alcourt.
23 5
13 5
23.5
7
67.5
Houdeng-Aimeries.
30
15
16.5
6
67.5
/ Léon Antoine, de Meix-Virton . . .
Virton.
25 5
8
26 5
7
67
■r»
id.
\ Louis Couture, de Baudour ....
Quiévrain.
25 5
15
21.5
5
67
<
i Paul liCleux. de Quiévraiu ....
Id.
24
13.5
22.5
7
67
\ Ernest Lucas, de Soignies ....
Soignies.
22
16.5
22
6.5
67
/ Jean Dehogne, de Lambermont. . .
Verviers.
23
12
25.5
Ô
66.5
l Jean-Baptiste Leroy, de Hal. . . .
Hal.
22.5
12.5
25 5
6
66.5
8*
id.
Vital Manet, de Froidchapelle . . .
Couvin.
25.5
10 5
25.5
5
66 5
1 Clotaire Manfroid, de Thieusies. . .
Rœulx .
25.5-
12 5
21 5
7
66 5
' Léopold Purnelle, de Liège ....
Liège.
27.5
12
23
4
66.5
9*
id.
Joseph Hols, de Forrières ....
Rochefort.
23
14.5
23.5
5
66
10*
id.
( Oscar Dambot, de La Louvière. . .
Houdeng-Aimeries.
24
15.5
20.5
5.5
65.5
( Henri Maetens, de Laeken ....
Laeken.
19
13
27
6.5
65 5
11'
id.
1 Léon Andouclie, d'Yves-Gomzée . .
( Joseph Dache,d'Engis
Walcourt.
Huy.
20
27.5
13.5
11
24
20.5
7.5
6
65
65
12'
id.
Hubert Ramelot, de Seraing. . . .
Serai ng.
23 5
13
22.5
5.5
64.5
13-
id.
l Léon Jadot, d'On
( Joseph Van Lil, de M.'ilines ....
Rochefort.
Malines.
23
27.5
10
15.5
25.5
15
5.5
6
64
64
/ Adelson Abrassart, de Dour . .
Quiévrain.
24.5
11
21.5
0
63
14.
id.
\ Auguste Degreef, de Landen. . . .
Léon Thiry, de Herstal
Waremme.
Liège.
22
23
12
13.5
23
22.5
6
4
63
Joseph Van Herp, de Willebroeck. .
Boom.
20.5
9.5
25.5
7.5
Û3
15*
id.
Eugène Hernian, de Lamorteau. . .
Virton.
20.5
10 5
25.5
6
62 5
10'
id.
l François Bricliart, de Lambusaj-t . .
1 Fleurus.
23
7
25
7
62
( Alex. Dépasse, de Houdeng-Gœgnies .
' Hou(leng-Aimeri«'s.
20.5
10
20.5
5
62
Achille Algrain, de Cixesmes. . . .
Mons.
24 5
11
21
r,
61.5
17*
id.
Emile Bridou, de Renaix
Renaix.
IS
16.5
23
4
61.5
Berlin Malevé, de Jodoigne ....
; Jodoigne.
21.5
13.5
21.5
:,
Gl 5
Louis Rallier, de \\'^cguez ....
, \'erviers.
i
]K
13
25 .-»
s
61.5
.20
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
LAURÉATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS
m
0-
11
/ Lucien Baar, de Borgerhout. . '. .
Liège.
19.5
12 5
26
3
61
IS'access,
\ Joseph Goblet, de Strée
Huy.
27
7
22,5
4.5
61
Emile Jauquet, de Gosselies. . . .
Gosselies.
22
14
19.5
5.5
61
19' id.
Oscar Herbecq,de Boussignies(France)
Beaumont.
21.5
11
23
5
60.5
Louis Julien, de Verviers
Verviers.
23.5
7,5
22.5
7
60.5
20- id.
Adelin Melot, d'Oret
Couvin.
19.5
17
20.5
3
60
Composition d'histoire et de géographie de l'élève Horace Mandart.
Histoire. — I. Après la mort de Charles Bon, la Flandre reconnut pour comte Guillaume
de Normandie qui se fit haïr des Flamands par son ignorance des coutumes flamandes.
La Flandre indignée appela pour régner Thierry d'Alsace, fils d'une fille de Robert le
Frison. La fortune cependant semblait être favorable à Guillaume, lorsqu'il fut atteint
d'une flèche au siège de Normandie et mourut des suites de cette blessure (1 128j et Thierry
fut proclamé comte de Flandre qu'il gouverna pendant 40 ans.
Cependant cette élection avait profondément ému Baudouin le Bâtisseur, comte de Hai-
naut. En eff'et les petits fils de Robert le Frison ne formait que la branche cadette de la
maison de Flandre, tandis que la branche aînée était celle qui descendait de Baudouin de
Mons et à laquelle le Hainaut était resté fidèle. Le comte de Hainaut prit donc les armes,
mais Thierry était trop puissant grâce à l'amour que lui portait son peuple pour que
Baudouin puisse triompher d'un pareil adversaire. L'inégalité de ses forces rendirent
vaines toutes ses tentatives et sa valeur personnelle ne put lui épargner une grande défaite
en 1150. Toutefois les deux rivaux avaient appris à s'estimer sur les champs de bataille.
Ils résolurent dans la suite d'allier leurs familles. Thierry promit d'unir un jour sa fille
Marguerite encore en bas âge au fils du comte de Hainaut celui qu'on appela plus tard
Baudouin le Courageux. N'ayant plus d'adversaires à combattre Thierry aussi pieux que
brave profita du repos dont jouissait la Flandre pour aller en Palestine. Déjà il s'y était
rendu deux fois. 11 accomplit un 3® et un 4^ pèlerinage pendant lesquels il déploya la même
ardeur et la même générosité. Il mourut au monastère de Waten où il s'était retiré (1 168).
Son fils Philippe d'Alsace lui succéda. Ce prince avait commencé à gouverner du temps
de son père tant que celui-ci accomplissait ses voyages en Orient. Il devint célèbre par la
vigueur avec laquelle il résistât au comte Florent de Hollande qui voulait rendre tributaire
les marchands flamands qui trafiquaient dans ses Etats. Le Flamand l'attaqua, le vainquit
et le retint prisonnier à Bruges avec 400 de ses chevaliers jusqu'à ce qu'il se reconnut
vassal de la Flandre pour les îles de la Zélande et qu'il accordât toutes sortes de privi-
lèges aux marchands flamands qui allaient dans ses Etats.
Le vainqueur mérita aussi l'affection des villes par la générosité avec laquelle il confirma
et étendit leurs privilèges. Attentif aux intérêts du pays il obtint de l'évêque de Liège et
de l'archevêque de Cologne de nombreux avantages pour ceux de ses sujets qui trafiquaient
sur les bords du Rhin. Brave et généreux il préférait l'avantage de ses sujets à son intérêt
personnel.
Après s'être illustré par de nouveaux explois en soutenant le roi de France contre les
Français, Thierry d'Alsace voulut à son tour visiter la Terre-Sainte. Il s'y rendit accom-
pagné de l'élide des gentilshommes. Mais la discorde s'éleva entre lui et les princes
Chrétiens parce ces descendants des premiers croisés s'étaient amolis et leurs vices les
rendaient méprisables au prince flamand qui s'attira toute leur haine. Il revint donc en
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. . 521
Europe sans avoir fait de conquêtes quoiqu'il eut gagné deux batailles contre les Turcs.
Dans la première, dit-on, il tua un chef ennemi et s'appropria son bouclier qui portait un
lion noir sur un fond d'or. C'est depuis ce temps que les comtes de Flandre ont adopté cette
armoirie qui est devenue celle de leurs provinces.
Avant son départ pour la croisade Philippe d'Alsace avait institué sa sœur Marguerite
héritière du trône de Flandre. Satisfait de cette large part que lui avait faite la fortune,
Baudouin le Courageux, époux de Marguerite, n'avait plus formé d'entreprise embitieuse
depuis les journées de Carnières et d'Arlon. Il se bornait à faire briller son adresse et sa
bravoure les tournois ou à vanger l'audace d'un vassal révolté. Mais la paix dont jouissait
la Flandre venait d'être troublée par de nouvelles commotions. Thierry d'Alsace avait été
choisi tuteur du jeune roi Philippe I. Il rencontra tant d'ennemis à la cour qu'il fut forcé
de prendre les armes et de demander l'appui de Baudouin le Courageux. Le duc de Bra-
bant, vieil ennemi de Baudouin le Courageux profita de cette occasion pour commettre
quelques dégâts sur les frontières pendant que les soldats ennuyers et flamands pénétraient
au cœur de la monarchie. Baudouin le Courageux revint sur ses pas pour se venger et
dans ce dessin il se brouilla avec Philippe d'Alsace qui aurait voulu rassembler tous les
princes voisins contre ses ennemis. Allié avec le comte de Brabant et l'archevêque de Cologne
Philippe d'Alsace vint ravager le Hainaut sans que Baudouin put s'y opposer car Philippe
Auguste avec lequel il s'était uni et épousé la fille ne vint pas à son secours.
L'année suivante Philippe marcha contre le roi lui-même. Il était mortellement offensé
de l'ingratitude de ce roi à l'épouse duquel il avait assigné pour dot la Flandre Gallicane.
Les deux armées se rencontrèrent au midi de la Somme et on s'obtina de part et d'autre à
combattre. Un mouvement rétrograde des Flamands permit au Français de faire le siège
d'Amiens. Mais avant que la place fut forcée, le comte vint à son secours avec toutes ses
forces. Son armée montait à plus de cent mille hommes si on croit un historien d'une autre
province et son drapeau planté sur un char semblable à inie tour roulante représentait un
dragon menaçant. Arrivé en face de l'armée ennemie, il la fit défier au combat. Le roi de
France voulut accepter, mais ses conseillers le retinrent en lui montrant le danger d'une
défaite qui pouvait le mettre à la merci d'un vassal offencé. On recourut encore aux négo-
tions qui amenèrent le comte de Flandre à donner au roi de France la Flandre Gallicane,
mais qui laissait à la Flandre Peronnes et S*-Quentin.
Réconcilié avec le monarque français Philippe d'Alsace prépara une expédition en
Te^*e-Sainte. Les soldats français prirent la croix blanche, ceux de Richard, cœur de
Lyon, la croix rouge; et Philippe d'Alsace donna à ses soldats la croix verte pour mar-
quer hautement qu'il formait un bien distinct. Arrivé en face de Ptolémaïs la peste ravagea
l'armée et Pîiilippe mourut en chrétien sans avoir combattu en soldat. (1191.)
II. Gui de Dampière ayant été fait prisonnier,* les Français vinrent gouverner la Flandre.
Mais les Flamands se laissèrent bientôt de joug de ceux-ci qui habitués à vivre sous une
dépendance absolue ne comprenait pas les droits dont ils jouissaient en Flandre. La ville
de Bruges se révolta la première à l'occasion des impots qu'on y voulait établir et chassa
son gouverneur Jacques de Chatillion. Jean et Gui de Namur, fils du comte captif et
Guillaume de Julliers son petit fils vinrent secourir les insurgés et ceux-ci virent bientôt
presque toute la Flandre s'unir à eux. Le roi de France, envoya son beau frère Robert
d'Artois. La rencontre eut lieu dans les plaines de Groningue. La cavalerie française ne
put parvenir à enfoncer les rangs des bataillons belges serrés en masses, et n'ayant pu se
retirer parce qu'il fallait défiler à travers des marais, elle fut taillée en pièces. Robert
d'Artois et plus de sept cents gentilshommes restèrent au nombre des morts. Jamais la
France n'avait éprouvé une semblable défaite. (1302.)
Toute la Flandre prit alors les armes en faveur de Gui, mais une partie de leurs forces
furent dirigées vers la Zélande et la Hollande que les d'Avesnes avaient hérités et que les
Dampières voulaient leur ravir. Tel était l'efiet de la vieille haine des d'Avesnes et des
Dampière. Cependant les Dampière essuyèrent une défaite à Ziériczée ou les Français et
les d'Avesnes furent victorieux. Cependant le roi de France ne put soumettre qu'à moitié
522
IIISTOIKE DES CONCOURS GENERAUX.
la bourgeoisie de Flandre à la bataille de Mons-en-Puelle. Il entreprit alors le siège de
Lille, et cest alors qu'il s'écria : Je crois quil en pleut des Flamands, si nombreux étaient
les renforts qui venaient au secours de la place. Il demanda alors à traiter avec la Flandre
à la condition suivante, le remise des prisonniers. Les troupes se licencièrent d'eux-mêmes.
Quand il les vit désorganisées, il leur offrit la paix d'Athies-sur-Orge. La Flandre devait
payer une amande de 400,000 livres et une rente annuelle de vingt mille; le roi pouvait
punir par pèlerinages de terre ou de mer trois mille Brugeois, les fortifications de Bruges,
Ypres et Courtray démollies et la Flandre française à lui remise. Robert de Béthune trou-
vant le moyen de sortir de sa prison signa cet acte et fut investi du comté, quant au
malheureux Gui, il était mort avant la fin des négociations. La Flandre poussa un cri de
guerre, mais Philippe et les rois qu'il lui succédèrent eurent l'adresse de faire traîner la
querelle en longueur et Robert de Béthune mourut enfin en 1322.
Son petit-fils Louis de Crécy lui succéda. Ce prince avait été élevé en France et il aimait
à y résider. En son absence de grands troubles éclatèrent à Bruges et lorsqu'il- accourut
pour les réprimer, il tomba lui-même dans les mains des Brugeois qu'il voulait combattre.
Ils le relâchèrent peu après, mais la guerre civile régnait en Flandre et une armée popu-
laire était maîtresse de la West-Flandre. Louis de Crécy alla demander du secours à
Philippe de Valois et cette armée fut encore augmentée par celle des gentilshommes
flamands. Zannekin, commendant de l'armée populaire, et 12,000 de ses soldats ayant osé
les attendre et les attaquer dans son camp de Cassel périrent dans cette entreprise témé-
raire après s'être battus comme des lions. (1325.)
Géographie. — I. L'Espagne. Bornes. L'Espagne est bornée au Nord par le Golfe de
Gascogne, et par la France. A l'Ouest par la mer Méditerrannée. Au Sud par la Méditer-
rannée, le détroit de Gibraltar. A l'Est par le Portugal et l'Océan Atlantique.
Mers, parties de mer. (Voir la carte.) L'élève a dessiné une carte de l'Espagne.
Versants, Cow^s d'eau. Iles, Caps. (Voir la carte.)
Presqu'île. L'Espagne forme avec le Portugal la presqu'île Hispanique ou Hibérique.
Montagnes. (Voir la carte.)
Aspect. L'Espagne est divisée par la nature en plusieurs parties qu'il n'est pas fticile de
relier par des routes et voilà pourquoi elle a été si longtemps divisée.
Toute la partie centrale est constitué par le plateau aride de Castille. Nu et fangeux,
aride et brûlé par un soleil torride en été, fouetté en toute saison par la violence des
vents, ne présentant de loin en loin que quelques massues croulantes, ce plateau est pauvre.
Mais en s'avançant vers la Méditerrannée le plateau fait place aux plaines fertiles cou-
vertes de belles herbes que broutent de nombreux troupeaux dits transumants à cause de
leurs migrations périodiques.
Productions naturelles. Fer exploité dans la Galice, la Catalogne. Houille autour
d'Oviédo. Mercure à Almadem. Plomb à Adra dans le Sud. On extrait aussi le marbre, le
cuivre, le souffre, le caolin. On compte plus.de 700 sources deaux minérales. Sparte de
la province de Murcie. Coton près de Barcelonne. Olivier, le citronnier dans le Sud. Le riz
dans le Sud. Vignes dans le Sud. Cochenille de Cadix. Vers-à-soie de la province de
Murcie. Taureaux de combat.
Divisions politiques. L'Espagne comprenait anciennement les provinces suivantes, dont
quelques-unes portaient le titre de royaume :
1^ La Nouvelle-Castille. MadiHd sur le Mançanarès, capitale du royaume, arène pour
le combat des animaux féroces. Tolède, sur le Tage, la fabrique d'armes blanches est
aujourd'hui déchue. Ciudad-Réal, sur la Guadiana, ancienne capitale de la Manche.
Almadem, riches mines de mercure.
2° La Vieille Castile. ^wr^o^, sur l'Arlançon, près de là est le couvent de Miraflorèse.
Soria, sur le Douro, près de là sont les ruines de Numance. Ségovie, sur le Torrnès.
S^ Ildefonse Siw Sud de Ségovie fabrique de glaces.
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX. 523
3'^ Le royaume de Léon. Léoti sur le Torio. Salamanque sur le Tormès, souvenir du
Cid. Simancas sur le Douro, archives de Castille. Walladolite, sur la Pissuerga, patrie de
Pliilil)pe II, Cristophe Colomb y mourut.
4*' La Galice. Santiago, nombreux pèlerinages. Le Cirol et le Férol ports sur l'Océan
Atlantique.
5'' Les Asturies. Omédo, près de là il y a de la houille. Gigeon et Amlers ports sur le
g. de Gascogne.
6" La Navare. Pampelune sur le Zadora, au Nord est le col de Roncevau.
7" Les Provinces-Basses. Victoria sur TAragon, défaite des Français. Le Passage, sur
le g. de Gascogne, i^ort sur . Saint-Sébastien , j5<7èao ayant pour port
Portugalette.
8" L'Aragon. Sarragos sur l'Èbre. Méqainensa . . . magnaneries.
9« La Catalogne. Barcelonne à l'embouchure de la Lobréga, ville la plus turbulente de
l'Espagne. Taragonne sur la Méditerrannée.
10" Le royaume de Valence. Valence sur le Guadalaviar, ayant pour port le Grao.
Alicante, sparte.
1 \" La province de Murcie. Miircie sur le Xuescar, les soieries ont disparu. CaHhagène
sur la Méditerrannée.
12" L'Andalousie. Cor6/o<<<^ sur le Guadalquivir. .S^<?y///e sur le . . . . cathédrale.
Cadix dans l'île de Léon. Xérès sur le Xénil, vins fruits secs. Grenade, sur le Guadalette.
Alméria, Malacca sur la Méditerrannée, vins fruits secs.
13" L'Extramadure. Badajos, sur le Tage. Mérida, Métellin snv le Tage. St Jtist cou-
vent où mourut Charles-Quint.
14" Les Baléares. Palma port dans Tîle Majorque. Port-Mahon port dans l'ile Minorque.
Industrie. Forges et aciéries de S'-Sébastien et de Bilbao.
Commerce. Armes à feu de S'-Sébastien et du Guipuscoa. Armes blanches de Madrid et
de Tolède. Sparteries de la province de Murcie. Alcarazas de l'Andalousie. Soieries de la
province de Murcie. Glaces à S*-lldefonse. Toiles fines et toiles à voile à Le Corol et le
Férol. Toiles cirées estimées de Barcelonne. Coton travaillé à Barcelonne. Préparation des
peaux à Barcelonne.
Climat. Le climat est généralement chaud au Sud, il y a des pluies abondantes de
décembre en février. Sur le plateau de Castille il est extrême.
La République d'Endorre placée sous le protectorat de la France cap. Endorre.
IL Polynésie propre. Les groupes d'îles de la Polynésie sont : Tonka, les îles des Naviga-
teurs, les îles des Amis, dont la plus grande Taïti est placée sous le protectorat de la
France ; les Pomotou ou îles Basses, les îles Marquises à la France, les îles Havaïennes
dont la capitale Honnolulu est bâtie comme une ville Européenne, les îles de la Nouvelle-
Zélande.
Micronésie. Les îles Carolines, les îles Maugraves et les îles Marianes.
Composition de mathématiques et de botanique de l'élève Henri Fever.
Arit/imiHique. — 1. La division est une opération (jui a pour but, lorsqu'on commit un
produit, nommé dividende et l'un de ses facteurs, appelé diviseur, de trouver l'autre fac-
teur, appelé quotient.
Soit à diviser 455532 par 748.
Diviser 455532 par 748, c'est chercher par quel nombre il faut multiplier le diviseur
748 pour obtenir au produit le dividende 455532. En comparant le diviseur au dividende,
je vois 1" que le quotient contiendra des unités simples, car 748 X 1 = 748 < 455532,
2" ([u'il contiendra des dizaines, cai" 748 x 10 = 7480 < 4555.32, 3" (ju'il contiendra dos
centaines, car 748 X 100 = 76800 < 455532, 4" (pi'il ne contiendra pas d'unités d'un
ordre plus élevé que les centaines, car pour qu'il put renfermer une seule unité de mille.
il t.-iiKh-ait (|Uo 748 x 1000 ^-=- 748000 fût pins petit tiuo 455532; or c'est le conti-aire ((ui
524 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
a lieu ici. Ainsi notre quotient contiendra en général des unités, des dizaines et des cen-
taines ; par conséquent le dividende se compose de trois produits partiels : le produit du
diviseur par les centaines du quotient, celui du diviseur par les dizaines du quotient et
celui du diviseur par les unités du quotient.
Cela posé, cherchons à déterminer le chiffre des centaines du quotient. Tout nombre de
centaines est terminé à sa droite par deux zéros ; donc le produit du diviseur par les cen-
taines du quotient (qui est un nombre de centaines) est aussi terminé à sa droite par deux
zéros ; il ne peut donc se trouver que dans les 4555 centaines du dividende, lesquels pour-
ront encore contenir quelques centaines, qui auraient reflué de la multiplication du
diviseur par les dizaines et par les unités du quotient, plus du reste, s'il y en a un. En
divisant les 4555 centaines du dividende parle diviseur 748, nous sommes donc certain dene
pas trouver un chiffre plus petit que le chiffre des centaines ; nous ne pouvons pas trouver
non plus un chiffre plus grand, car sans cela, ce chiffre surpasserait le quotient total, et,
en divisant une partie du dividende par le diviseur, nous trouverions un nombre plus grand
qu'en divisant le dividende entier par le même diviseur, ce qui est absurde.
Ainsi, en divisant les 4555 centaines du dividende par 748, nous sommes certains de
trouver le chiffre des centaines. Nous sommes ainsi amenés à effectuer cette division :
4555 : 748, cest-à-dire à chercher par quel nombre il faut multiplier 748 pour obtenir
au produit 4555.
Le produit des 7 centaines du diviseur par le quotient est un nombre exact de centaines ;
il ne peut donc se trouver que dans les 45 centaines du dividende, lesquels peuvent encore
contenir quelques centaines qui auraient reflué de la multiplication du quotient par les
dizaines et unités du diviseur plus du reste, s'il y en a un. En divisant les 45 centaines du
dividende par les 7 centaines du diviseur, nous ne trouverons donc par un chiffre plus petit
que le chiffre des centaines ; mais nous pourrions trouver un chiffre trop grand, car le reste
peut contenir 7 centaines. Pour vérifier si le chiffre trouvé n'est plus trop grand, on mul-
tiplie ce chiffre par le diviseur, et l'on voit si le produit ainsi obtenu peut se soustraire du
dividende. Si cette soustraction ne peut se faire, on diminue le quotient de 1,2, 3 etc.
unités jusqu'à ce que la soustraction soit possible. Nous dirons ainsi : en 45 combien de
fois 7 ? 6 fois. Multiplions 6 par 748, et retranchons le produit obtenu 4488 du dividende
4555 ; cette soustraction pouvant se faire, le chiffre 6 est exact.
Le dividende étant égal au produit du dividende par les centaines, les dizaines et les
unités du quotient, si de ce dividende nous soustrayons le produit du diviseur par les cen-
taines du quotient, le reste se composera encore du produit du diviseur par les dizaines et
les unités du quotient ; ce sera donc un nouveau dividende partiel, sur lequel nous pour-
rons faire les mêmes raisonnements que sur le précédent, et même avec cet avantage, que
nous' savons que le chiffre des plus hautes unités est de l'ordre des dizaines ; et, de même
que nous avons passé du calcul des centaines à ceux des dizaines, nous pourrons passer du
calcul des dizaines à ceux des unités, et obtenir ainsi le quotient demandé.
Retranchons donc du dividende le produit 4488 centaines ou 448800 ; nous obtenons
pour reste 455532 — 44800 = 6732.
De même que pour trouver le chiffre des centaines du quotient, nous avons dû diviser
les 4555 centaines du dividende par le diviseur, nous obtiendrons le chiffre des dizaines en
divisant les 673 dizaines par le diviseur 748. Nous sommes amenés à diviser un dividende
partiel par le diviseur. Pour trouver le quotient de 4555 par 748, nous avons divisé par
les 7 centaines du diviseur les 45 centaines du dividende ; nous obtiendrons le chiffre des
dizaines en divisant par les 7 centaines du diviseur les 6 centaines du dividende. En
6 combien de fois 7? 0 fois. Le produit de 0 par le diviseur 748 est évidemment 0 et, si
nous soustrayons ce produit du dividende 6732, il nous reste 6732. De même que pour
trouver le chiffre des dizaines nous avons dû diviser 673 dizaines par le diviseur, nous
trouverons le chiffre des unités en divisant les 6732 unités par le diviseur. Pour effectuer
cette division, nous suivrons la même méthode que pour diviser 673 par 748, c'est-à-dire
que nous dirons : en 67, combien de fois 7? 9 fois. Multiplions 9 par 748, et retranchons le
pi'oduit obtenu 6732 du dividende ; cette soustraction pouvant se faire, le chiffre 9 est bien
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 525
le chiffre des unités. Ainsi le quotient de 455532 par 748 est 609. On dispose d'ailleurs les
calculs de la manière suivante :
455532
748
4488
609
6732
6732
0
Je remarque : 1° que j'ai placé le diviseur à la droite du dividende; 2" que pour trouver
le chiffre des plus hautes unités du quotient, j'ai séparé sur la gauche du dividende assez
de chiffres pour que le nombre qu'ils expriment considérés comme représentant des unités
simples, put contenir le diviseur ; 3° que j'ai soustrait du premier dividende partiel le
produit du diviseur par le chiffre des plus hautes unités du quotient, et que j'ai abaissé à
la droite du reste le premier des chiffres séparés dans le dividende ; 4° que j'ai écrit les
quotients respectifs à la droite des chiffres déjà trouvés ; 5'* que, lorsqu'un dividende par-
tiel était moindre que le diviseur, j'ai écrit 0 au quotient, et j'ai abaissé à la droite du
dividende partiel le premier des chiffres séparés du dividende entier, et 6° que pour
diviser un dividende partiel par le diviseur, j'ai divisé par le chiffre des plus hautes du
diviseur les unités de même ordre dans le dividende.
D'où la règle : Pour diviser un nombre entier par un nombre entier, on écrit le diviseur
à la droite du dividende, on les sépare par un trait vertical et on souligne le diviseur pour
écrire le quotient en-dessous. Puis, commençant par la gauche, on sépare sur le dividende
assez de chiffres, pour que le nombre qu'ils expriment, considérés comme représentant des
unités simples, puisse contenir le diviseur. On a ainsi un premier dividende partiel qu'on
divise par le diviseur, ce qui donne le premier chiffre du quotient. On soustrait du premier
dividende partiel, le produit des plus hautes unités du quotient par le diviseur, et on
abaisse à la droite du reste le premier des chiffres séparés dans le dividende ; on obtient
ainsi un second dividende partiel que l'on divise par le diviseur, ce qui donne le second
chiffre du quotient. On opère sur le second dividende partiel et sur le second chiffre du
quotient de la même manière que l'on a opéré sur le premier dividende partiel et sur le
premier chiffre du quotient ; on continue cette série d'opérations jusqu'à ce qu'on ait
abaissé le dernier chiffre du dividende, en ayant soin d'écrire chaque chiffre du quotient à
la droite que ceux que l'on a déjà trouvés. Si un dividende partiel était moindre que le
diviseur, on écrirait 0 au quotient et l'on abaisserait à la droite du dividende, le premier
des chiffres séparés dans le dividende total, ce qui donnerait un nouveau dividende
partiel.
Pour diviser un dividende partiel par le diviseur, on divise par le chiffre des plus hautes
unités du diviseur, les unités de même ordre dans le dividende. Pour vérifier si le chiffre
trouvé n'est pas trop grand, on multiplie le diviseur par ce chiffre et le produit doit pou-
voir se soustraire du dividende partiel.
II. Le capital de 18000 fr. s'étant élevé au bout de 4 ans 6 mois, à une somme de 3650
-I- 7620 -f- 8890 -=-- 22860 fr. ; il est clair (jue les intérêts rapportés ont été de 22860 —
18000 = 4860 fr. Donc
Un capital de 18000, placé pendant 4 ans 6 mois ou 54 mois rapporte 4860- fran(is d'intérêt.
T^ 1 'A rA -A 4860
Id. 1 id. 54 id. ■— -— - id.
T^ inn 'A KA -, 4860x100
Id. 100 .d. 54 .d. _^^^^ M.
Id. 100 .d. 1 id. ^^^^X^^^ id.
18000X54
T^ ^f^f^ ^ A A , lo -, 4860x100x12
Id. 100 placé pendant un an ou 12 id. = 6 fr.
526 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Puisque 100 fr. en 12 mois rapportent 6 fr., en 1 mois, ils rapportent — fr., et en
6 X 54
54 mois, ils l'apportent — — — = 21 fr. d'intérêt ; par conséquent 1 fr. placé pendant
54 mois, rapporte 0.27 fr. De là il résulte que chaque franc du capital primitif est devenu
1.27 fr. Les mises de A, de B et de C ont donc été d'autant de francs, que 1.27 fr. sont
contenus de fois dans chacune des sommes que ces personnes ont retirées. A, qui a retiré
6350 fr., a par conséquent dû placer 6350 : 1.27 =- 5000 fr. dans lentreprise ; B, qui a
retiré 7620 fr. a du fournir 7620 : 1.27 = 6000 fr. ; et enfin C, qui a retiré 8890 fr., a
dû fournir 8890 : 1.27 = 7000 fr. De plus, puisque 100 fr. en 12 mois rapportent 6 fr. ;
le taux annuel de l'intérêt est de 6 p. c.
Algèbre. — Soit x le nombre de kilogrammes du 1®^ lingot, et y le nombre de kilo-
grammes du 2« lingot qui entre dans la formation du nouvel alliage.
Sur 12 -f 18 = 30 kgr. du l^^" lingot, il y a 12 kgr. d'or et 18 kgr. d'argent.
12 18
à "■ i "■
Id. . Kl. — „1. — ,.i.
Sur 15 -f 20 = 35 kgr. du 2^ lingot, il y a 15 kgr. d'or et 20 kgr. d'argent.
15 '^O
1(1. 1 id. i; id. ^ u\.
3o So
Tj -, 1% • , 20y
Id- !/ id. -^ id. — ? id.
So ào
Ainsi en mélanganta; kgr. du l'-"" lingot à ij kgr. du 2"^ lingot, on forme un alliage con-
^ I2x loy ^ . ]8x 20i/
tenant — — - -j — — - kgi'. dor et- 1 — — r kgr. d'argent. Mais d'un autre côté, la
30 oo 30 oo
quantité d'or égale 7 kgr. et la quantité d'argent égale 10 kgr. Nous avons par conséquent
le système d'équations :
I-II + S-- ''>¥ + §-«■
Simplifions les fi-actions dans le l*^'" membre de l'équat. (1) : -^ -\- — = 7.
5 7
Simplifions les fractions dans le l*^'" membre de l'équat. (2) : -^ -j — "^ = 10.
15 7
Chassons les dénominateurs : (3) \4x -}- \di/ = 245, (4) 63x -|- 60j/ = 1050.
Multiplions les deux membres de l'égalité (3) par 9. 126a; -|- 135^ = 2205.
Multiplions les deux membres de l'égalité (4) par 2. 126a7 --f- 120?/ = 2100.
Retranchons la dernière égalité de la 1'"*' membre à membre, et faisons la l'éduction des
105
termes semblables ; il nous reste 152/ =105 d'où y = -— - = 7.
lo
Dans l'égalité (3) tirons la valeur de x : \ix = 245 — 15«/ = 245 — 105 =^ 140
140
dou a; = — — =■- 10.
14
Ainsi pour former l'alliage, il faudra pi'endre 10 kgr. du l'^'" lingot, et 7 kgr. du
2*^ lingot.
Botanique. — La racine. La racine est cette partie de la plante, qui, croissant en sens
inverse de la tige, pénètre au sein de la terre. Sa fonction principale est d'extraire de la
terre les sucs qui doivent servir à la nutrition de la plante. Dans la plupart des plantes,
elles sert en outre à fixer la plante dans le sol. La racine est formée par la partie de l'em-
bryon appelée radicule.
lIISTomii DES COXCOLRS GÉNÉRAUX.
i27
Toutes les plantes ont une racine. Quelques-unes, n'ayant pas de tige, et étant entière-
ment dépourvues de feuilles et de tieurs, semblent consister en une seule racine : telle est
la truffe ; d'-diitres, comme le gui, implantent les filaments de leurs racines sur lecorce des
arbres; ce sont comme de véritables parasites; enfin, un grand nombre de plantes aqua-
tiques ont des racines flottant à la surface des eaux.
La racine se compose de ti'ois parties : le collet ou nœud citai, le corps et les radicelles.
Au point où la tige se sépare de la racine, c'est-à-dire à l'endroit où elle s'élève dHine part
et descend d'autre part, est le collet ou nœud vital. Immédiatement en dessous, vient
le corps de la racine, de forme et de consistance variées. A la partie inférieure du corps,
la racine se sépare en filaments déliés, qui constituent ce qu'on appelle les radicelles. Cette
partie de la racine se compose de filaments ou chevelu, terminés par des espèces de suçoii's,
appelés spongioles, c'est par ces spongioles que la racine suce les fluides propres à entre-
tenir la vie de la plante.
Les racines, destinées à vivre dans l'obscurité, loin de nos regards, n'ont point reçu en
partage l'élégance que nous offrent les tiges et les feuilles; mais, souvent obligées de
pénétrer au travers des parties solides, elles sont consistantes et tenaces.
Quant à leur forme, les racines se divisent en quatre espèces : ,
1'' La racine pivotante est celle qui s'enfonce directement dans le sol; tantôt elle est
simple comme dans \ii carotte, tantôt ramifiée, cojnme dans \e chêne.
S'^La racine fibreuse composée de fibres pins ou moins grêlés. Les blés ont des racines
fibreuses.
3" La racine tubériforme composée de fibres qui présentent de distance en distance des
renflements en forme de tubercules, telle que la racine du dahlia, de la pivoine. Il ne faut
pas les confondre avec les tubercules proprement dits, tels que \a poimne de terre, qui sont
des tiges souterraines.
4" Enfin la yxicine adventice ou aérie?ine est celle qui se développe à une certaine hau-
teur au-dessus du sol. La fraise a une racine adventive.
Géométrie. — I. Deux rectangles quelconques sont entre eux comme les produits des bases
multipliées par les hauteurs.
Soient les deux rectangles R et r. R a pour base B et pour hauteur H ; r a pour base b
et pour hauteur h. Construi-
sons un troisième rectangle
R', qui a une base B égale à
celle du grand rectangle et
une hauteur h égale à celle
du petit rectangle. Les deux
rectangles R et R', ayant
mêmes bases, sont entr'eux
comme leurs hauteurs, nous avons par conséquent (1)
Les deux rectangles R' et
de sorte que nous avons : (2;
_ _ H
R ' "~ h
Les deux rectangles R' et r, ayant mômes hauteurs, sont entr'eux comme leurs bases,
R' B
Multiplions les deux égalités (l)et (2) entr'eux, membre à membre --== — — ;
Rr h X b
d'où, en supprimant le facteur R' commun aux deux termes de la l'« fraction, nous
,, R H X B
obtenons — =
)• h X b
Ce théorème conduit à la mesure des surfaces, puisqu'il conduit à la mesure du rectangle,
qui est pour ainsi dire la base de toutes les mesures de surface. On prend généralement
pour unité des mesures de surface un carré ayant pour côté l'unité des mesures de
longueur.
528
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Cela posé soit ABCD, un rectangle et EFGH le carré ayant pour côté l'unité des
- mesures de longueur.
En vertu du théorème précédent, nous avons
ABCD _ AB X AD
EFGH ~ EF X EH
^ égalité qui peut s'écrire sous la forme
ABCD AB AD
B E
EFGH
~ EF ^
EH
ABCD
Mais __^— est le nombre de fois que le rectangle ABCD contient l'unité des mesures
EFGH
de surface.
AB
AD
M
est le nombre de fois que la base du rectangle contient l'unité de longueur; —
EF EH
est le nombre de fois que la hauteur du rectangle contient l'unité des mesures de longueur.
Ainsi le rectangle ABCD contient autant de fois l'unité des mesures de surface, qu'il y a
d'unités dans le produit du nombre de fois que la base contient l'unité de longueur par le
nombre de fois que la hauteur contient l'unité de largeur, ce qui s'énonce plus simplement
encore que le r'ectangle a pour mesure sa base multipliée par sa hauteur.
II. Décrire un triangle connaissant un côté, l'un des angles adjacents à ce côté et la
somme des deux autres côtés.
Soit N le côté donné, l'angle 0 adjacent au côté N, et la
droite M égale à la somme des deux autres côtés.
Menons AB =^ N. Aii point A faisons avec BA, langle
BAG égal à l'angle 0. Sur AG, portons à partir du point A,
une longueur AC = M. Joignons CB et par le milieu de cette
droite élevons la perpendiculaire DE qui détermine sur le
côté AG le point E. Menons EB. Je dis que le triangle AEB
sera le triangle demandé.
En effet, il a le côté AB = N, l'angle BAE, adjacent à AB
égal à l'angle donné 0 ; la somme des côtes AE et EB ou
AE -|- EB égale AE -f EC. (Quand dans un triangle, la per-
pendiculaire élevée par le milieu de la base, passe par le sommet, le triangle est isocèle ;
EB est donc égal à EC.) Mais AE -j- EC ou AC est égal à la droite donnée M. Le triangle
AEB est donc bien le triangle demandé.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
S C !^
=S tS as
tW
X o X
S-l- ce
W SCS
?S
o -2
PC S
o X
H c3
Catégorie B. — Elèves qui ont terminé la P^ classe ou 3^ année d'études après
avoir doublé au moins une des deux classes antérieures.
1" prix.
r
id.
3'
id.
4'
id.
5'
id.
6-
id.
Jules Rayez, de Braine-l'AUeud. . .
Victor Delbauve, de Mons ....
Aloïs Vermeire, de Termonde . . .
Gustave Alexandre, de Péruwelz .
Jean Bogaert, de Lokeren ....
Etienne Andrieux, de Boussu . . .
Jules Collège, de Mons
Jules Renson.de Montigny-lez-Tilleul.
Soignies.
Id.
Péruwelz.
Id.
Lokeren.
Saint-Ghislain.
Soignies.
Couvin.
33
16
25
7
33
13
25
8.5
31.5
15
25.5
5
30.5
15
26
4.5
31.5
16
19.5
9
29
16
22.5
8
27.5
16.5
24
6.5
25.5
16
28
5
81
79.5
77
76
76
75.5
74.5
74.5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
529
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
r priX;
Ern. Debaille, de Cliaussée-N'"-Daine
l"access.
2«
id.
3'
id.
4.
id.
5'
id.
6*
id.
7*
id.
Oscar Maingie, de Roucourt. . .
8* id. Philippe Carpent, de Fleurus . .
9' id. Ernest Lefebvi'e, de Soignies . .
l Victor Bernard, de Villers-Ia-Loue.
/ Emile Hofman, de Jumet. ...
Paul Reygaert, de Houdeng-Aimeries
l Gustave Bonnet, de Laplaigne . . ,
( Jules Jacqmain, de Fosses . . . ,
Henri Progneaux, de Liberchies .
Gustave Berlemont, de Wihéries ,
l Eugène Daubresse, de Quaregnon.
( Léon Landa, de Paris
Lothaire Thomas, de Villers-Perwin
Adolphe Gondry, de Rœulx . . .
Charles Harzé, de Liège ....
Jules Rousseau, de Fosses . . .
Victor Thibaut, de Bracquegnies ,
Achille Dalcq, de Couvin. . . ,
Léon Pouleau, de Mignault . . .
Jules Deweert, de Châtelet . . .
Eliacin Melot, d'Oret
t Hector Cornet, de Gosselies . . .
( Frédéric Duhant, de Quevaucamps.
Richard Vandendaele, de Nukerke.
( Arthur Jacques, de Borlez . . .
( Constant Preudhorame, de Fleurus.
Louis Delsael, d'Adinkerke . . .
Aimé Dufour, de Steenkerke. . .
Félix Coulon, de Wihéries . . .
1" m. h.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Soignies.
Laeken.
Fleurus.
Soignies.
Virton.
Jumet.
Houdeng-Aimeries.
Beaumont.
Fosses.
Rœulx.
Quiévrain.
Id.
Soignies.
Fleurus.
Rœulx.
Liège.
Fosses.
Rœulx.
Couvin.
Rœulx.
Châtelet.
Couvin.
Péruwelz.
Renaix.
Waremme.
Fleurus.
Fumes.
Braine-le-Comte.
Quiévrain.
31.5
23.. 5
23
24.5
23
25
23
30
23
25
26.5
24
27.5
20
21.5
25
27
20.5
27
19.5
20
19.5
21.5
28
24
26.5
25.5
25.5
20
10
14.5
14.5
15
14
14.5
16.5
10.5
12.5
13
12
14.5
9
14.5
16.5
10.5
12
13.5
15.5
10
13.5
12
13.5
14
15.5
11.5
6.5
8.5
11.5
12.5
25
27
26.5
24.5
25
25
215
22.5
25.5
21.5
23
22
25
24
20.5
25.5
19
23
16
27.5
23.5
24.5
23
16
16.5
17
22.5
22.5
20
20.5
6.5
8
4.5
7.5
5
6.5
5.5
3
6
7
4 5
6
5.5
6.5
4
4
5.5
Catégorie C. — Elèves qui ont doublé la K^ classe ou 3« année d'études
Prix.
Jules De Condé, de Soignies. .
Eugène Rambot, de Rochefort .
Auguste Lagneau, de Soignies .
Emile Philippot, de Marchin .
Léon Devreux, de Fayt-lez-Seneffe
Achille Chariot, de Ransart.
Ernest Distèche, de Pâturages
Hubert Lothaire, de Rochefort
Hippolyte Meert, d'Alost
Emile Desonne, de Jodoigne.
Vincent Bauche, d'Ai.semont
Soignies.
Rochefort.
Soignies.
Huy.
Soignies.
Rœulx.
Rochefort.
Alost.
Jodoigne.
Fosses.
30.5
17.5.
28.5
8
34.5
14
27
8
30
17.5
26
9
32
15
27.5
8
26.5
17
28.5
9
25.5
16
2S.5
8 5
34.5
12.5
23.5
8
27.5
16
26.5
8
26.5
15
28.5
7
28
15
25.5
7.5
30.5
13
24
8
68.5
68
OS
67.5
67
66.5
66.5
65
64
64
64
64
63
63
62.5
62.5
61.5
61
61
60.5
60.5'
00
4:
83.5
82.5
82 5
81
78.5
78 5
78
77
76
75.5
530
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
ÉLÈVES.
la-:
.2 ,
II.-
4J
%é
&^
"H ■;
o 2
PS S.
o .
1
Adrien Gossain, de Rœulx
RœulK.
27.5
17.5
21
9.5
75.5
Auguste Douniaux, de Couvin ....
Couvin.
24.5
15.5
27.5
6
73.5
Ernest De Percenaire, de Boussois .
Soignies.
28
13.5
24.5
7
73
Pierre Rambaux, de Gosselies . . . .
Gosselies.
26.5
13.5
24.5
7.5
72
Prix. (
' Léon Rousseau, de Couvin . . ' . . .
Louis Van Pamel, d'Ixelles
Couvin.
Ixelles.
27
26
15.5
12.5
22.5
25 ;5
6
7
71
71
Orner Vigneron, de Renaix
Renaix.
21.5
15.5
^
8
71
Jules Gusbin, de Houdeng-Aimeries . .
Houdeng-Aimeries.
26
16.5
22
6
70.5
Désiré De Wulf, de Lombartzyde . . .
Nieuport.
26.5
14
22.5
7
70
Justinien Mertens, de Jodoigne . .
.Todoigne.
28.5
12
25
4.5
70
Travail de l'élève Ernest Distèche.
Grammaire. — I. Accord du participe passé employé sans auxiliaire.
Le participe passé employé sans auxiliaire s'accorde en genre et en nombre avec le nom
ou le pronom auquel il se rapporte.
Exemple : Les inimitiés sourdes et cachées^ sont plus à craindre que les haines ouvertes
et déclarées.
Exception : Les participes passés ouï, passé, supposé, vu, excepté, y compris, non
compris restent invariables quand ils sont placés avant les noms ou les pronoms auquels ils
se rapportent.
Tous les biens sont périssables, excepté la vertu et l'honneur.
Dans tous les autres cas, ils s'accordent en genre et en nombre avec le mot auquel ils se
rapportent.
Tous les biens sont éphémères en cette vie, la vertu et l'honneur exceptés.
Dans le premier cas, les participes précités sont employés dans le sens d'une préposition
ou d'une locution prépositive, tels que, hormis, sinon.
Remarque : Il arrive quelquefois que l'un des participes, quoique placé avant un nom
ou un pronom, varie, comme dans cet exemple :
Exceptée de la loi commune, une personne peut vivre au-delà de cent ans.
II. Modes employés dans la proposition subordonnée après les verbes :
a. Comprendre. — Après le verbe comprendre, on emploie l'indicatif ou le conditionnel
suivant le sens, suivant que la chose que l'on comprend est présentée comme réelle et cer-
taine ; mais on emploie le subjonctif lorsque la chose que l'on comprend est présentée
comme douteuse, invraisemblable ou impossible.
Exemples : 1<^ On comprend qu'il est plus aisé d'avoir de bons critiques que de bons
historiens.
On comprend, qu'il est plus facile de critiquer une œuvre d'art, que d'en produire une
qui soit irréprochable.
2** On comprend difficilement que l'homme puisse vivre seul.
b. Se plaind.re que. — Après se plaindre que, on emploie suivant le sens, l'indicatif ou
le conditionnel dans la proposition subordonnée, lorsque la plainte est fondée ; mais on
emploie le subjonctif lorsque la plainte n'est pas fondée :
Plxemple : L'hypocrite qui se plaint quoxi \ait injustement accusé, imite le langage de
l'innocent qui se plaint qiion Va accusé sans raison.
c. Faire en sorte que, — Après le verbe faire en sorte que, on emploie, dans la propo-
HISTOIRE DES CONCOURS (iÉXÉRAUX. . 531
sitioii subordonnée, le subjonctif, lorsqu'il s'agit d'un fuit douteux et incertain ; au contraire,
on emploie l'indicatif ou le conditionnel suivant le sens, lorsqu'il s'agit d'un fait réel et
certain .
Exemples : 1° Nous devons faire en sorte que nous n ayons rien à redouter de l'avenir.
Nous devons faire en sorte que nos parents aient à se glorifier de nous avoir pour fils.
2*^ L'hypocrite fait en sorte que l'on ci'oit qu'il a fait une étude complète des dehors de la
vertu .
Dans tous ces cas, l'emploi du mode subjonctif est nécessité par l'idée de doute, d'incer-
titude exprimée dans la proposition principale, tandis que l'emploi de l'indicatif ou du
conditionnel est nécessité par l'idée de certitude, l'idée positive renfermée dans le verbe
principal.
Ainsi, avec le vei'be comprendre^ exemples n" 1 , c'est comme si l'on disait : Il est plus aisé
d'avoir...; Il est plus facile de critiquer...
Et au n° 2 : Il est impossible que l'homme puisse vivre seul. Il en est de même pour les
autres cas :
Avec faire en sorte que, exemples n° 1 , il n'est pas sur que nous nous conduirons de
cette manière, que nos parents auront à se glorifier...
Et dans l'exemple du n° 2, c'est comme si l'on disait : On croit que l'hypocrite...
JVan^ation . — Une excursion scol.\ire.
X^-, le 27 juillet 1881.
Cher ami,
Dernièrement, nous avons accompagné nos professeurs dans une excursion qu'ils ont
faite aux environs de notre village. Nous partîmes jeudi, jour anniversaire de l'inaugura-
tion de notre premier Roi. 11 faisait un temps superbe : en route dès le matin, nous admi-
rions tout ce qui se présentait à nos yeux. Les oiseaux chantaient sous la feuillée, en
secouant leurs ailes chargées d'humidité. Le soleil qui commençait à percer la voûte céleste,
nous montrait les gouttes de rosée se balançant mollement au souffle des zéphyrs. Un doux
vent nous apportait les parfums des fleurs qui s'offraient en foule à no^ regards étonnés.
Nos bons professeurs nous faisaient remarquer toutes ces beautés et nous les écoutions
avec beaucoup d'attention, charmés d'apprendre des choses nouvelles et intéressantes à la
fois. Nous longeâmes d'abord un gentil ruisseau qui coulait tranquillement entre deux
rives où s'étalaient des fleurs aux brillantes corolles. Les eaux claires et limpides roulaient,
avec un doux murmure, sur un lit de mousse et de verdure. Nous admirions toutes ces
beautés, sautant les haies et le ruisseau pour aller cueillir des plantes inconnues. Nous
nous faisions un véritable honneur de rapporter les plus belles fleurs à nos maîtres qui se
faisaient un grand plaisir de nous en donner les noms et de nous faire connaître leurs
usages. Et nous, nous formions un cercle autour d'eux, étant tout oreilles, afin de mieux
profiter de leurs utiles leçons. Chaque objet nous rappelait un souvenir et donnait lieu à
quelques explications de la part du professeur. Tout, depuis le chêne jusqu'au plus petit
cailloux formait l'objet d'une intéressante leçon. Ah ! cher ami, je t'assure (pie le temps
passait rapidement : nous marchions toujours sans nous apercevoir d'aucune fatigue ; au
contraire, à chaque instant, nous nous sentions aussi dispos qu'au moment du départ.
Nous quittâmes le ruisseau pour entrer dans un délicieux bosquet : le soleil commençait à
monter à l'horizon. Nous nous assîmes sur la mousse qui semblait nous inviter à prendre
du repos. Groupés autour de nos professeurs, nous causâmes de notre petite excursion et
nos bons maîtres nous montrèrent l'utilité de ce voyage qui non seulement devait nous
habituer à la fatigue, mais qui devait encore servir à notre instruction.
Cependant, au milieu de nos plaisirs, nous ne nous apercevions pas que l'heure de midi
approchait. La voix de nos maîtres vint contenir notre ardeur et nous rappeler autour
d'eux. Chacun de nous tira de son bissac quelques provisions de bouche qu'il avait
apportées. Bientôt, nous voilà, mangeant à pleines dents, et je t'assure que ce repas frugal
nous goûtait mieux que les festins des riches de la capitale, tant nous nous sentions contents!
Dieu sait combien de bons mots furent lancés pendant ce repas primitif! Le dîner achevé,
nous nous remîmes en marche, animés d'une nouvelle ardeur et brûlant du désir de nous
532
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
être utiles; et nous voilà de nouveau, courant comme des forçats échappés : les uns s'occu-
pant de fleurs dont ils faisaient collection, les autres recueillant des insectes ou des curio-
sités semblables. Et les uns et les autres prenaient un grand plaisir à cette petite tâche qu'ils
semblaient s être imposée. Des groupes se formaient autour des professeurs qui parlaient,
chacun, des branches qu'ils enseignaient à l'école. Le professeur de français en nous faisant
remarquer les beautés de la nature, nous inspirait de belles pensées à l'égard du Créateur
et nous fournissait la matièi-e d'un charmant devoir de style. Le professeur de sciences
naturelles nous montrait les plantes inconnues pour nous, les animaux que nous rencon-
trions. Il nous faisait voir toutes les merveilles renfermées dans les végétaux depuis le
chêne qui s'étale majestueusement dans nos forêts jusqu'à la tendre mousse que nous
foulons aux pieds et à laquelle nous daignons à peine adresser un regard.
Cependant, la nuit approchait et nous étions déjà éloignés de notre village. Nos bons
professeurs donnèrent le signal du départ, et ce fut à regret que la troupe joyeuse, qui
était dispersée de tous côtés, se rassembla aux côtés de ses maîtres. Notre retour s'effectua
beaucoup plus rapidement et cependant nous avions encore bien des sujets à traiter ! Mais
le temps nous manquait. Ah ! cher ami, avec quel bonheur nous rentrâmes dans nos foyers !
Pour moi, j'étais heureux au moment de partir, mais aussi, mon contentement fut plus
grand encore lorsque, barrasse de fatigue, je me reposai sur un lit moelleux. Je te laisse à
juger si mes rêves furent agréables, après une journée si bien employée.
Voilà, cher ami, le récit de cette excursion scolaire. Certes j'ai éprouvé un grand plaisir,
mais je sentais qu'il me manquait quelque chose : j'aurais bien voulu t'avoir auprès de moi ;
oh ! alors, mon bonheur eût été parfait ! Mais je me console à la pensée que les vacances
approchent et qu'alors je te posséderai et je te retiendrai auprès de moi !
Ton ami dévoué.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
Alfred Dupont . .
Edgar Rang . .
Hector Buys . .
Emile Ceuppens .
Désiré Goffin . .
Auguste Delsaut .
Didier Froment .
Charles Huybrechts
Charles Biaise. .
Louis Constant. .
Nicolas Vignis. .
Albert Delatte . .
Charles Desselles.
Emile Jaspers . .
Hector Monoyer .
Jules Delepine. .
Emile Godefroid .
Octave Jacob . .
Catégorie A.
Pecq.
Louvain.
Alost .
Malines.
Huy.
Ath.
Schaerbeek.
Wavre.
Stavelot.
Marche.
Liège.
Ixelles.
Liège.
Malines.
Ath.
Péruwelz.
Huy.
Seraing.
22
16
13.5
8
59.5
29.5
6
18
6
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21
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20.5
6
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6
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12
14
7
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15
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5
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21
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19.5
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19
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19
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58
25
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18.5
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22
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20
2.5
58
21
10
20,5
6
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9
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4
57
16.5
10.5
23
7
57
22.5
13
13.5
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56.5
16
12.5
22.5
5
56
28
7.5
14.5
6
56
23
10.5
16.5
6
56
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
533
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIKXNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS OBTENUS.
J5 —
o .
Camille Tuernez .
Louis Fourmois
Aimé Loriaux . .
Arthur Merveille
Victor Bairy . .
Léon Bounameaux.
André Degraef.
Nicolas Mathieu .
Emile Bartelous .
Louis De Behr. .
Eugène Evrard. .
Joseph Joly. . .
Jean Baré . . .
Victor Carnière
Jules Jadot. . .
Louis Peltier . . .
Jean Quanjel . .
Alexis Stoppie. .
Fernand Gain . . .
Louis Coune . .
Richard Froidmont .
Jean Permentiers, .
Anselme Hamoir . .
Rufln Corbugy . . .
Alphonse Deuninck .
Camille Legay. . .
Auguste Wuidart. .
Prosper Renier . .
Louis Verhoenen . .
Edouard Bogaerts. .
André Desonay . ,
Charles De Wattines.
Ferdinand Dory . .
Lucien Dulart . . .
Adolphe Ketels. . .
Camille Baudart
Jules Garson .
Jules Lallemand
Joseph Lerat .
André Mainil .
Jules Marcq .
Jules Félix . .
Maliues.
Mons.
Jumet.
Couvin.
Huy.
Rochefort.
Bruxelles.
Verviers .
Bruxelles.
Jumet.
Dinant,
Braine-le-Comte.
Tongres.
Thuin.
Rochefort.
Houdeng-Aimeries.
Maeseyck.
Hal.
Huy.
Ypres.
Hervé.
Malines.
Huy.
Thuin.
Furnes.
Thuin.
Saint-Hubert.
Limbourg.
Hal.
Schaerbeek.
Verviers.
Pecq.
Waremme.
Braine-le-Comte.
Aerschot.
Catégorie B.
Rœulx.
Visé.
Jodoigne.
Châtelet.
Houdeng-Aimeries .
Rœulx.
Saint-Hubert.
24
21 5
25
14.5
30 5
21
15.5
22
17
18
23
25.5
25
20 5
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19
20
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21.5
25.5
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22.5
24.5
21
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28
20
20.5
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14
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165
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11
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12.5
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8.5
7
11.5
13
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14 5
19.5
7
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10
23
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29
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18.5
14.5
21
5
23.5
13
16.5
6
25
13
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7-
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56
19.5
3
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13 5
2
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20
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55
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18
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19.5
5
54 5
20
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54.5
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5
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54
13
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54
19.5
4.5
54
20.5
5
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5
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19.5
6
54
16.5
5
53
18
5
52.5
13.5
5
52.5
18.5
4
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16.5
6
52
9.5
S
51.5
10
4.5
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11
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51.5
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17 5
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51
12.5
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23.5
5
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13.5
7
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15
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15
6.5
50
18.5
5
50
.59.5
59.5
59.5
.59
59
59
58.5
T. m.
34
»34
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT .
(Ecoles moyennes.)
ail
C3 C^
.2
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II
1^
27
8
15.5
7
25
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14.5
5.5
23
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22.5
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23.5
6
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6
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13
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8
20
11.5
19.5
4.5
29
5.5
16
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14
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14.5
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4
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5
22.5
15.5
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5 5
28
11
11.5
3
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19
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8
17
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3
22.5
4.5
22.5
13.5
11.5
5.5
18.5
10
22.5
2
19.5
11.5
16.5
5.5
16.5
13.5
15.5
7
20.5
6.5
19.5
5.5
16.5
10
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6.5
19
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19.5
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19.5
3
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9
16.5
5.5
195
7
19
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16.5
13
16.5
4
23.5
8.5
14
4
22.5
3.5
19.5
5
13
13 5
18.5
5
Edgar Huriaux. .
Théophile Delneuville
Toussaint Sauveur. .
Jules Huberiy . . •
Jules Ruyinen . . .
Charles Konig . . .
Jules Leroux . . . .
Emile Bertholet , .
Léon Sérié ....
Guillaume Bernard
Octave Dimanche . .
Joseph Defossés . .
Georges Grade.
Arthur Pinte . . .
Paul Sadin ....
Emile Dubois . . .
Louis Gobiet . . .
Jules Wery. . . .
Jean-Baptiste Lequime
Louis Catala . . .
Modeste Hawart . .
Ernest Thiry , . .
Joseph Legros. . .
Charles Petit . . .
Alfred Turlot . . .
Pierre Defrance . .
Léon Huait. . . .
Marcel Joncker . .
Eudore Rambeaux
Hubert Spitaels . . .
Henri Lefebvre .
Léon Alsteen ....
Jean CoUard ....
Nestor Corbugy
Alphonse De Landsheere
Désiré Cosyns ....
Arthur Courcelle . . .
Alexandre Lallemand .
Charles Stokes. . .
Jean-Baptiste Gits. . .
Philippe Godefroid . .
Frédéric Lefrançais . .
Huy.
Malines.
Tongres.
Vil ton.
Malines.
Mons.
Châtelet.
Id.
Braine-le-Comte.
Limbourg.
Couvin.
Limbourg.
Philippeville.
Furnes.
Jumet,
Audenarde.
Liège.
Waremme.
Rœulx.
Braine-le-Comte.
Id.
Id.
Spa.
Ixelles.
Gosselies.
Liège.
Pâturages.
Limbourg.
Gosselies.
Catégorie C.
Serai ng.
Soignies.
Rœulx.
Spa.
Thuin.
S'-Josse-ten-Noode,
Ixelles.
Mons.
Waremme.
Saint-Ghislain.
Wavre.
Rœulx.
Houdeng .\imeries.
22.5
13 5
26 5
7
23
14
23
9
26
13
22
7.5
29.5
9 5
22.5
7
28 5
11.5
20.5
8
29
8.5
24
7
26
95
25
7.5
21.5
13
25.5
8
23.5
12
25.5
7
27.5
14.5
21
5
23.5
15
25
4
24
15
22 5
6
23
15
22.5
7
1
67 5
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
535
.
—
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APP.\RTIKNNENT.
(Écoles moyennes,]
POINTS OBTENUS. 1
ÉLÈVES.
■m
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73
V
•M
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Henri Lev.-irle!. . ... . .
Stavekx.
26.5
14
21
6
07 5
Albert Blairon
Rœulx.
23.3
13.5
25
5
67
René De Keyser ....
Nieuport.
27
13
20
7
67
Louis Boudart .
Gosselies.
23.5
11.5
25.5
6
66.5
Clément Dony
Marclie.
22.5
13
24
7
66.5
Arthur Gérard. ...
Fosses.
29
12
18.5
7
66.5
Léon Gillard .
Stîivelot.
24.5
13.5
22 5
6
66.5
Plugène Rappe. . .
Warenune
24.5
13
22
65
06
Guillaume Van Dooren
Maeseyck.
21
16
22 5
6.5
66
Hubert Delpire. .
Péruwelz.
23 5
15.5
22.5
4
65.5
Désiré Delhaye. . .
Quiévrain.
26
11.5
22.5
5
0".
Eugène Meuleman
Jodoigne.
23.5
12
24.5
5
65
Edouard Wouters. .
Saint-Trond.
28
13.5
16.5
7
&5
Edmond Heuzers . .
Liège.
19.5
12.5
28
4.5
64.5
Oscar MLsson . . .
Spa.
23
13
24.5
4
64.5
Alfred Dussart. . .
Saint-Ghislain.
29 5
11
16.5
7
61
LéonMalevé . . .
Jodoigne.
24.5
13
20
6 5
64
Octave Derzelle
J urne t.
22
11.5
24
6
a3.5
Albert Martin . . .
Thuin.
21 5
14.5
19.5
8
63.5
Louis Dufour . . .
Braine-Ie-Comte.
23
12.5
20.5
7
&3
Jean-Baptiste Leulier
Quiévrain.
26
10
21.5
5
62.5
Constant Pary. . .
Rœulx.
28
13
14.5
62.5
Joseph Van Hamme .
Ixelles.
22 5
13.5
19.5
61.5
Léon Gilles ....
Mons.
22.5
15.5
15.5
60.5
Maurice Liboutton
Bruxelles.
19
11.5
24.5
4 -T
59 5
Louis Pellegrin . .
Jodoigne.
27
11
16
4 5
58.5
Fernand Rodiez . .
Thuin.
21
10
19.5
7.5
58
Guillaume Wibin.
Stav.lol.
27
8
17
5 5
57.5
Camille Menten. . .
Huy.
20
5.5
23.5
57
Armand Thirifays,
Bruxelles.
17
9.5
22.5
56
Achille Dieu. . . .
Pâturages.
2.5 5
5 5
20.5
55.5
Alexandre Dochez
Maeseyck.
19.5
7
22.5
55
Nicolas Gotte . . .
Visé.
10.5
11
26.5
7
55
Emile Poti(M- . . .
Péruwelz.
18.5
12.5
22
2
55
Edgar Tort ....
Ixelles.
22
13
12.5
7
M. 5
Félicien Mils . . .
Visé.
19
7.5
20
7
53.5
Marc Tombeux. . .
Stavelot.
24.5
3
21
5
53 5
Tilkin Masïnée. . .
VN'aremme.
19.5
11
14.5
7.5
52.5
Odon Bilteryst. . .
Houdeng-Aimerics.
19.5
12
16.5
4
52
Constant Nassogne .
Seraing.
10.5
11
17.5
6.5
51 5
Edouard Ver.scimereii
Aerschot.
20
11.5
13
7
51.5
Paul Lourkx . . .
Mali nés.
f2
11.5
11.5
6
51
LéoiK.ld Mottet . .
Huy.
14.5
9.5
19.5
7
rx).5 !
— 1
3G
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
B. Concours spécial de langue flamande.
Composition. — • De zwaliiw. — Onze vreiigde ze wecler te zien.... Heriiinering aan de
Lauréats.
vorige jaren,
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Catégorie A.
I" pi'ix. Henri Fever, de Ramscapelle
2' id. Charles Hermans, de Malines ......
1" accessit. Jues Groeninckx, de Welle .......
2« id. Joseph Van Herp, de Willebroeck
1" ment. h. Alphonse Deuninck, de Wulveringhen . . .
! Jean- Baptiste Leroy, de Hal
Louis Coune, de Herck-la- Ville
3" id. Hector Buys, d' A lost
Catégorie B.
1" prix . Marcel De La Haye, d'Anvers
2" id. Jean Bogaert, de Lokereji
3' id. Aloïs Vanderveken, de Turnhout
Accessit. Théophile Sacré, de Saint- Trond
1" meut. h. Edmond Stroobant, de Turnhout
2' id. Emile Ruelens, d'Alost
3' id, Georges Greenhill, de Bruges
4" id. Jules Ruymen, d'Anvers
Catégorie C.
Prix . Désiré De Wulf, de Lombartzyde
Nieuport.
70
Malines.
66
Lokeren.
63
Boom.
62
Furnes.
PS
Hal.
.56
Ypres.
m
Alost.
i)5
Anvers.
80
Lokeren .
75
Turnhout.
70
Saint-Trond.
68
Turnhout.
63
Alost,
62
Bruges.
61
Malines.
60
Nieuport.
Travail de l'élève Marcel De la Haye.
De Zwaluw.
Daar is zij, de lieve zwaluw! Daar is zij wêer, die vroolijke voorbode der lente! Hoe
gelukkig schijnt zij de hicht te klieven ; nu eens, in dooreenloopende kringen, dan wêer,
in hoekige lijnen ; nu eens stijgende, dan wêer naar haar nestje dalende ; terwiji hare luide
vreugdekreten overal wêergalmen. Met welk genoegen zien wij haar niet terugkeeren,
en de kleine woning bouwen, waarin weldra hare jongen het daglicht zullen zien ! Hoe
verheugd zijn wij niet haar vreugdegeroep te hooren, dewijl hare komst het nakende
jaargetijde voorspelt, en hare kreten ons schijnen te zeggen : « Wees blijde : ik breng de
lente mede ! »
Met welk ongeduld verwacht de arme kranke hare wederkomst niet, met de hoop dat het
zachte jaargetijde hem beternis zal geven. En bij iedereen bijna wekt het zien van de
zwaluw zoete gedachten op, en brengt aangename droombeelden voor den geest. Hoe
menigmaal heb ik, aan het venster van het ouderlijke huis gezeten, de zwaluwen in hunne
tochten, door de blauwe lucht niet gevolgd ! Meermaals heb ik gewenscht vleugels te
hebben, om mij zoo hoog als zij boven de aarde te verheffen, en zoo vrij als zij de frissche
lucht en de gouden zonnestralen te genieten. Hoe dikwijls heb ik hen niet meteen verlan-
gend oog achterna gezien, toen ik, in de donkere sehool gezeten, naar de .schepping en
hare tooneelen dorstte ! Hoe goed herinner ik mij die aangename uren nog, toen ik de
IIISTOIKE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
537
zwaluwen hun nestje zag bouwen, en lioe dikwijls ik door de reet gegliiurd heb, die in het
venster was, waartegen ditzelfde nestje hing ! Aandoenlijk was het tooneel dat men daar-
binnen ontwaardde. De kleine jongen, dicht bijeen geschaard, verwachtten hunne moeder,
die voedsel voor hen was gaan zoeken. Soms ook zag ik eene zwaluw, op den boord van
het nest gezeten, nieuwsgierig naar binnen kijken, allen een weinig geven van hetgene zij
had, en dan vertrekken. Dikwijls ook hebben de zwahiwen mij aan naar verre landen
vertrokkene vrienden doen denken, en dan zeide ik bij mij zelven : « Misschien hebt gij
eenen mijner vrienden gezien, wanneer gij de zee overgetrokken zijt. Misschien heeft uw
aanzicht hem aan het vaderland doen denken, en hem in verbeelding bij de vrienden zijner
jeugd terug gebracht. Misschien wel denkt hij nu aan mij. Hij heeft u zeker nieuws
gevraagd van de vrienden zijner kindheid. Heeft hij u niet gezegd dat hij weldra weder^
keeren zal? 0 ! zeg, is hij zelf nog in goede gezondheid? « Al deze gedachten deden mij dan
het verlies mijner vrienden nog meer betreuren. Soms nu nog brengen mij de zwaluwen
het ouderlijke huis en mijne goede ouders voor den geest. Soms ook doen zij mij die zoo
spoedig vervlogene jaren mijner jeugd in het hoofd komen. Dikwijls stort ik tranen ;
andere malen ben ik in zoete gedachten gedompeld. Daarom ben ik deze lieve vogels dank-
baar, en zie met vreugde, dat zij hun nest aan mijne venster bouwen. Dââr sla ik hen gade ;
dââr zie ik hen werken ; dââr hoor ik hun gekwetter wêerklinken. En dankend wend ik
dan het oog ten hemel, wanneer de zwaluwen mij de goedheid van Hem herinneren, die
aile schepselen het leven schenkt.
ELEVES xNO\ LAUREATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIE DES POINTS.
ELEVES.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
(Écoles moyennes.)
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
Catégorie C ' ,
René De Keyser
François Knaeps. .
Hippolyte Meert
Joseph Reniers
Alexandre Dochez .
Edouard Wouters
I Aucun dans les catégories A et B,
Nieuport.
Turnhout.
Alost.
Tongres.
Maeseyck.
Saint-Trond.
Établissements du degré supérieur : Athénées et collèges.
I. Classes désif/ nées pour le concours. — Jurys.
Le sort désigna la 4« latine et la 3^ professionnelle.
Le thème latin, la version latine, la version grecque et les exercices sur
la langue grecque furent juges par MM. Duniont, Gilles et Roerscli;
la composition française fut appréciée, pour la 4« latine et pour la 3® pro-
fessionnelle, par MM. Gravrand, Steclier et Discailles, professeur à l'uni-
versité de Gand; la version flamande, allemande ou anglaise, pour la
4e latine, et le thème flamand, allemand ou anglais, pour la 3« profession-
noljo, furent appréciés par MM. Fuerison, James et Scheler; les réponses
538 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
aux questions d'histoire et de géographie furent jugées par MM. James,
Juste et Scheler.
Le concours spécial de flamand, dans les deux classes, fut apprécié par
MM, Fuerison, Rooses et Van Lée.
Les concours en mathématiques, en sciences naturelles et en sciences com-
merciales furent jugés par MM. Daage, Mister, Vinçotte et Boset (professeur
honoraire de l'enseignement moyen, délégué pour remplacer M. Trasenster,
empêché).
IL Sujets de composition. — Lauréats. — Élèves non lauréats ayant
obtenu au moins la moitié des points. — Compositions couronnées. —
Moyennes obtenues par les divers établissements.
A. Qt'ATRlÈME LATINE.
1^ Concours général.
Composition française (cinq heures). — Quels sont, d'après aous, les devoirs d'un bon
citoyen envers son pays? Donnez à votre réponse tout le développement que vous jugez
nécessaire.
Histoire et géographie. — I. Que savez-vous de la loi agraire que proposèrent les
Gracques?
II. Appréciez les différents épisodes de la guerre civile de Marins et de Sylla.
III. Quand et comment se fit le partage de l'empire romain en empire d'Orient et en
empire d'Occident?
IV. Donnez la géographie ancienne de l'Italie centrale.
V. Faites la carte générale de l'Amérique du Nord.
VI. Quels sont les îles ou groupes d'îles qui composent la Malaisie?
Langues modernes. — Version flamande, allemande ou anglaise (à l'exclusion de la
langue maternelle de l'élève). — Allemand. — Friedrich Barbarossa. Seiner Abstammung
wiirdig, verwandelte der Jungling bald das Spiel kriegerischer Uebungen in Ernst,
und kundigte, noch beim Leben seines Vaters, dem baierischen Grafen von Wolfartshausen
Fehde an. Aber so sehr verachteten dessen Kriegsleute die Jugend Friedrichs, dass sie
wohlgemuth unter den Mauern des Schlosses standen und an kein ernstliches Gefecht
glaubten, bis sie angegriffen, ailes Widerstandes ungeachtet geschlagen, und viele
gefangen wurden. Friedrich nahm kein Lôsegeld von diesen : ihm geniigte die Ehre
des Sièges, und er wusste, dass man oft reicher wird durch Verschmâhen als durch
Nehmen des Geldes. Wichtiger als die erste, erschëint seine zvv^eite Fehde mit dem
màchtigen Herzog Konrad von Zâhringen, welcher gegen ailes Erwarten von dem
noch jungen Manne aus Zurich und Zâhringen vertrieben und gezwungen vrurde, bel
Kônig Konrad um Frieden zu bitten. Als dieser das Kreuz nahm, folgie Friedrich so
wûrdigem Beispiele.
Anglais. — At the battle of Crecy, which was fought in thirteen hundred and forty
six, between the English and the French, the Black prince, the son of king F^dward the
third, led the first division of the english army.
In the midst of the battle, which was very hotly disputed, the prince and is division
were so hard pressed, that the Earl of Warwick sent a message to the king, who was
overlooking the battle from a windmill, beseeching him to send more aid.
« Is mij son killed? " said the king.
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX. 539
- No, sire, please God, « returned tbe niessenger.
- Is he wounded? - said the king.
- No, sire. -
•• Is he thrown to the ground ? " said the king.
- No, sire, not so ; but he is very hard pressed. -
- Then, said the king, ^o back to those who sent you, and tell them that I shall send no
aid. My son miist prove himself, this day, a brave knight, and I am resolved, please God,
that the honor of victory shall be his ! « (Dickens.)
Flamand. — Engeland werd door de Britten bewoond, toen César hetzelve veroverde,
nu Gallië onderworpeh te hebben, omirent vijftig jaren voor onze jaartelling. Dé Romeinen
bezaten dat land, gedurende meer dan vier eeuwen. Zij werden er dikwijls verontrust
door de Picten en de Schotten die het noordelijk gedeelte van het eiland bew^oonden, en
oin zich tegen derzelver invallen te beveiligen, rigtten zij eenen grooten muur op, waarvan
men nog eenige overblijfsels ziet. Toen het romeinsche rijk door de herhaalde aanvallen
der noordsche volken geschokt werd, ontruimde men Engeland omdat men oordeelde dat
het te moeijelijk was hetzelve te l^ehouden. Eenige jaren later, dat is te zeggen, in 449,
maakten zich de Angelsaksen meester van Engeland en stichtten er zeven koningrijken, die
langen tijd onder bijzondere vorsten bestonden. Waar zijn de Angelsaksen van daan
gekomen ? Zij waren een der voorname stammen der germaansche vol'ken, die zich door
hiinnen oorlogzuchtigen aard onderscheidden. (Sanders, III, 124.)
N. B. Les élèves ont eu six heures pour répondre aux questions d'histoire et de géogra-
phie et pour traduire la version flamande, allemande ou anglaise.
Exercices sur la grammaire grecque. — I. Quels vei'bes prennent au passif les termi-
naisons a6T,au[j.at, aSrjv, a;j.ai, a|jLT,v?
II. Qu'y a-t-il à remarquer dans ces formes du verbe oTaai, je pense : o'îôi, o'ti^irojxai,
III. Conjuguez simultanément à l'indicatif 'aoriste et parfait) les verbes suivants en
donnant :
La V^ per.sonne du singulier de àvaxpi^fu).
La 2® id. id. çpaîvw.
La 3® id. id, àyYsX^.w.
La P^ personne du pluriel de àXsbw.
|JL£VtO.
de TtiJr,;j.i.
à/.ouci).
ttÎvw.
Vous donnerez l'aoriste 2 au lieu de l'aoriste l^r de xi^ri\xi, Tct'v.o, rota/io et le parfait 2,
au lieu du parfait I^"" de àvaxpsVw. àxoûw, -rzia/M.
IV. donnez la valeur de la désinence de teo;. -côa, xeov et de xoç, tyi, xov, dans les
adjectifs dérivés de verbes.
Thème latin. — Je ne sais si vous" n'avez pas entendu parler de Chabrias d'Athènes dont
C. Népos et Démosthènes ont fait le plus grand éloge? Quoi qu'il en soit, je veux vous
rappeler un fait illustre de ce général et vous montrer quel cas il faisait de sa patrie et
comment il sacrifia à son amour pour elle la peine que lui causa l'ingratitude de ses con-
citoyens. Bien qu'il eut défendu, plusieurs fois, les Athéniens contre leurs ennemis, et, plus
t^rd, empêché Epaminondas de franchir l'isthme de Corinthes, les Athéniens, quand la
guerre sociale eut éclaté, ne voulurent pas que Chabrias commandât la flotte qu'on
envoyait assiéger Chios. Persuadé cependant, qu'il pourrait être utile à l'armée, en aidant
les généraux de ses conseils, il partit sur la flotte, comme homme privé. Or, il arriva que
les soldats, habitués à suivre Chabrias, qu'ils regardaient comme le plus habile dans l'art
militaire, préféraient lui obéii- qu'à leurs généraux. Mais si cette grande influence (pril
La 2«
id. id.
La .3«
id. id.
La 1^'^
personne du duel
La 2«
id. id.
La :3«
id. id.
540 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
avait auprès des soldats, lui procurait une telle gloire, elle fut aussi la cause de sa perte.
Comme il avait commandé, au milieu d'un combat, d'introduire le navire, sur lequel il se
trouvait, dans le port ennemi, le pilote obéit comme s'il en avait reçu l'ordre du général.
Mais bientôt Chabrias vit que les autres vaisseaux n'avaient pas suivi le sien. Les ennemis
l'enveloppèrent de toute part et percèrent son navire. Ayant honte de chercher, par la fuite,
à échapper à la mort qui le menaçait, il combattit avec le plus grand courage jusqu'à ce
qu'il fut tué.
N. B. Les élèves ont eu six heures pour faire ce thème et les exercices sur la langue
grecque.
Version latine et version grecque (cinq heures). — Sentiment de Cicéron sur l'amitié. —
Agrigentinum doctum quendam virum carminibus graecis vaticinatum ferunt, quae in
rerum natura totoque mundo constarent quaeque moverentur, ea contrahere amicitiain,
dissipare discordiam. Atque hoc quidem omnes mortales et intellegunt et re probant.
Itaque, si quando aliquod ofRcium exstitit amici in periculis aut adeundis aut communi-
candis, quis est qui id non maximis efferat laudibus? Qui clamores tota cavea nuper in
hospitis et amici mei M. Pacuvii nova fabula! cum ignorante rege uter Orestes esset,
Pylades Orestem se esse diceret, ut pro illo necaretur, Orestes autem, ita ut erat, Orestem
se esse perseveraret. Stantes plaudebant in re ficta : quid arbitramur in vera facturos
fuisse? Facile indicabat ipsa natura vim suam, cum homines, quod facere ipsi non possent,
id recte fieri in altero judicarent.
Hactenus milii videor de amicitia quid sentirem potuisse dicere ; si qua praeterea sunt —
credo autem esse multa — , ab iis, si videbitur, qui ista disputant, quaeritote.
Adresse de Bémosthènes pour réveiller l'attention du peuple assemblé.
Asysiv Ss TTOTe xti()Auo[JL£vO(; Ùtt' 'AÔT^vaîwv £v ex/.XTjatqc, ppayù ï<pt\ pouXsaGat Trpos auToùs
£t7r£"?v Twv ht ata>;r7i(;avxfov, (( NEocviaç, £l7r£, ^i^o'^i^ oipci. £[xi(jOu)<jaxo £Ç aaT£o<; ovov
IVUyàpaÔE' \}.Bao6<sr\^ ôè ttj<; •r)|j.£pa<;, xal acpoSpwç îf-XÉYOvxoi; xoO fjXtou, Exàxspoç aùxwv
eSouXcXO uTcoSuEaôai utco xtjv axiav Etpyov ô'aXXiQXooç, 6 (X£v |X£[XtaOwy.ovat xôv ovov, où
X-/JV axt'av, XEyiov * 6 8È (Ji£{ji.ia0to[j.£voç, xtjv Tiacrav t/J-i^ l^ouaîav » xal xaux' eIttwv, aTtriEi .
ïwv 8e 'AÔTjvaitDv ETCiayovxwv, xal O£0[j.£vwv TUEpai; ETitOetvai xqj Xdyi}), (( ETO' uTtip jjlÈv ovoo
axiac, l'cpT), pouX£a6s àxouEiv, XiyovzoQ oï urèp aTiouSa-t'iov TrpayfjLOcxf.ov ou ^ouXc^ôe ; »
Mathématiques (cinq heures). — Arithmétique. — 1° Démontrer que l'on peut, sans
changer la valeur du quotient, supprimer le même nombre de zéros à la droite du divi-
dende et du diviseur. Opérer sur l'exemple : 5135000 : 7900. 2" Enoncer et démontrer le
caractère de divisibilité d'un nombre par 1 1 . Comment fait-on la preuve par 11 de la
multiplication et de la division? 3° Trouver la génératrice de la fraction périodique
0,35369369 Faire voir qu'une fraction ordinaire irréductible, dont le dénominateur
contient les facteurs 2 et 5 ou l'un des deux, avec d'autres facteurs, donne lieu à une
fraction périodique mixte, ayant autant de chiffres irréguliers qu'il y a d'unités dans le
plus grand des deux exposants de 2 et 5, qui entrent au dénominateur. 4'' Démontrer que
dans toute proportion la somme des antécédents est à leur différence comme la somme des
conséquents est à leur différence. Opérer sur la proportion 15: 5= 12: 4. 5*^ 18 ouvriers
dont la force est représentée par 3, ont fait en vingt-cinq jours 1,200 mètres d'ouvrage
dans un terrain dont la difficulté est représentée par 3/4. D'un autre côté, 20 ouvriers,
avec 2 de force et travaillant pendant le même nombre d'heures par jour que les premiers,
ont fait 1,500 mètres d'ouvrage dans un terrain dont la difficulté est représentée par 4/5.
On demande pendant combien de jours ces derniers ont travaillé.
Algèbre. — Combien faut-il prendre d'un vin à 2 fr. 60 c. le litre et d'un autre vin à
1 fr. 80 c.'Ie litre, pour faire un mélange de 100 litres à 2 francs le litre?
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
Lauréats.
541
LAUREATS.
ÉTABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT
POINTS OBTENUS.
S =
né
«!S
ê^
gS
^S2
S
(^
B
^ I
I
prix. Artlr Truchart, de Dour,
id. Em. Wasteels, de Gand
3' id.
Adolphe Ver mander, de
Ohistelles. . . .
4' id. Arsène Genot, de Dinant
1" ace. Camille Caliewaert, de
Sweveghem . . . ,
/ A. Daxhelet, de Marneffe
2' id. } Edoua'" Deby, de Malines
' Fél. Leconte, de Tournai
3' id. Léop. De Moor, de Gand
4" id. É"" Dumont, de Bruxelles
5' id. Éd. Weiy, de S'-Georges
6* id. Auguste Dauge, de Gand
7' id. Désiré Poelman, de Gand
8' id. Bertin Duckerts, deHodi
mont ....
9°
10'
11" id
n-
13'
14'
1.5'
16'
17'
18'
19'
20'
id. Paul Marchot, d'Egliezée
i<l. Edmond Pécher, de Mons
{ Arthur Couez, de Mons
( Alf. Drumé, de Bruxelles
id. Ém. Barlet, de Verviers
id. Robert Roger, de Virton
id. Léon Roersch, de Liège,
id. Victor Clep, de Louvain
id. J.Bertrand, deHodi mont
id. Améd. Lemal, de Souvret
id. A. Doutrepont, de Hervé
id. Lucien Bray, de Soissons
id. Alphonse Gueymard, de
Momignies
ELEVES NON LAUREATS
Maurice De Wulf. ...
Fraiu;ois Sterken
Norbert Neeckx
Désiré Wiemer
François Roger ....
Paul Canler
Julien Wauters ....
Victor Goetlials ....
Ludovic Joostens , ...
Alfred Meunier
Mons.
Gand.
Bj-uges.
Arlon.
Courtrai.
Saint-Trond.
Bruxelles.
Tournai.
Gand.
Bruxelles.
Saint-Trond.
, Gand.
Id.
Verviers.
Chimay.
Bruxelles.
Mons.
Bruxelles.
Liège.
Virton.
Liège.
Ypres.
Verviers.
Charleroi.
Hervé.
Virton.
18
15.5
17
18
13
10.5
14 5
15.5
17.5
14
10
17
9.5
13
14
16.5
15.5
15
14.5
14.5
15
16
16
14.5
10.5
11.5
32
37
29.5
31
20.5
28
23
31
33.5
26.5
29
30.5
35
28.5
7
22
30.5
26
31.5
34
25.5
25
21.5
29
14.5
30.5
34
17
19
14.5
16
15
10.5
16 5
15.5
15.5
17
17
13
19.5
9
15.5
13.5
13.5
12.5
10.5
7.5
14
14
9
15
13 5
17
24
34
33.5
24.5
30.5
34
27
30
28
34
35.5
17
30.5
31.5
33
25
16
29
28
24.5
25.5
22
30
26
24.5
30
234
233.5
232.5
220.5
220
212
212
212
211.5
208.5
207.5
204.5
202.5
200
19S.5
197
192.5
192.5
191.5
189.5
189
188
187.5
186.5
186
185
78
77.83
77.5
73.5
73.33
70.66
70.66
70.66
70.5
69.16
68.16
67.5
66.66
66.16!
65.66 '
64.16 I
154.16 j
63.83
63.16
63
62.66
62.5
62.16
62
61.66
Cliimay. 31 0 :i2.5 40 26 30 11.5 32.5 183.5 61.16
QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS
Poperinghe.
Saint-Trond.
Id.
Gand.
Virton.
Tournai.
Saint-Trond.
Thielt.
Bruxelle.s.
Vervier.><.
40
14
11.5
33
27
24
6.5
26.5
182.5
21
14
24
30
20
23
15
35.5
182.5
41
16.5
20.5
34
23
29
6
7.5
•177.5
19
16
25,5
28
20
28
11.5
27.5
175.5
39
10
36.5
aô
12
14
8
20.5
175
36
13
25
26
12
24
12
25.5
173 5
20
12.5
14.5
33
19
27
12 5
34
172.5
18
13
14
30
33
25
14
24 5
171 5
35
16
16.5
20
•18
25
11.5
28
170
40
12
28
20
.17
20
9
20.5
166.5
60.83
60.83
59.16
58.5
58.33
57.83
57.5
.57.16
56.66
55.5
542
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
LAUREATS.
EfABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT
NOMBRE DE POINTS OBTENUS.
m
ce t, ..
« s =s
3^
II
Alfred Vandelanoitte.
Louis Délaye . . .
Joseph Corin .
Adolphe Demoustier .
Rémi Cameilynck .
Emile Uytroeven .
Auguste Duveillié . .
Oscar Ivoupart, . .
Georges Bertrand. .
Jules Bourquin.
Jules Frédérichs . .
Ernest Mawet .
Jean Charpentier . .
Noël Saussez . . .
Charles Stephany.
Jean Fragneux. . .
Antoine Gob . . .
Alfred D'Hondt . .
Armand Goossens
Joseph Haller . . .
Pai^lRahier. . . .
Albert Boutry , . .
Ypres.
Mons.
Liège.
Mons.
Poperinghe.
Gheel.
Enghien.
Verviers.
Mons.
Tournai.
Gand.
Liège.
Matines («.coinin,
Enghien.
Anvers.
Namur.
Liège.
Gand.
Bruxelles.
Gand.
Liège.
Enghien,
18.5
14
12
13.5
17
14.5
11
2 5
11
18
17.5
13.5
12
10
15
17
13
12.5
16
11
11.5
25 12.5
17.5
12
0.5
31.5
12 5
20.5
22
335
29
11
36
4
25
22
14
18.5
1
22
8.5
23
4.5
21
19.5
11.5
11
14.5
5.5
7.5
15
6
17.5
10 5
13
9 5
10.5
5.5
8
6.5
9.5
10
11
8
13
13
19.5
25
21
19
20
16
13.5
29
2Z
305
23
16.5
29
20
22.5
21
19.5
28
25
28
12
166
163.5
161 5
161.5
161
160.5
159 5
159
15^.5
157
156.5
156.5
55.33
54.5
5383
53.83
53.66
53.5
53.16
53
52.83
52.33
52. 16
52 16
153. 5 '.51. 16
153.5 51.16
153.5
153
153
151 5
151.5
151
151
150 5
51.16
51
51
50.5
50.5
50.33
50.33
50 16
Version latine de l'élève Arthur Truchart.
SENTIMENT DE CICERON SUR L AMITIE.
On rapporte qu'un savant d'Agrigente a dit en vers grecs que tout ce qui est immuable
dans la nature et dans l'univers et ce qui e.st variable est uni par l'amité, dissous par
la discorde. Et en effet tous les humains comprennent cela et le prouvent en fait. C'est
pourquoi, si jamais un ami rend quelque service en affrontant des périls ou en y prenant
part, quel est celui qui n'eleve pas son mérite jusqu'aux nues. Récemment, à la pièce de
Marins Pacuvius, mon hôte et mon ami, quelles acclamations .s'élevèrent partout de la place
des spectateurs ! lorsque, le roi ignorant qui des deux était Oreste, Pylade se faisait passer
pour lui, afin de mourir à la place de son ami et que de son côté, Oreste, continuait de
dire, ce qui était vrai, qu'il était Oreste. Les assistants applaudissaient à une fiction : que
pensons-nous qu'ils eussent fait .s'ils avaient été présents à l'action réelle. La nature elle-
même montrait facilement son pouvoir puisque des hommes admiraient dans un autre ce
qu'ils ne pouvaient accomplir eux-mêmes.
Jusqu'à présent il me semble que j'ai pu dire de l'amitié ce que je croyais ; s'il reste quel-
que cho.'^e, et je crois qu'il y a beaucoup à ajouter, demandez, si bon vous semble, à ceux
qui discutent de tels sujets.
Version grecque du même élève.
.\DRESSE DE DÉMOSTHÈNES POUR RÉVEILLER L ATTENTION DU PEUPLE.
Un jour, Démosthèries, dans une as.semblée du peuple, empoché de parler parles Athé-
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
d4.
niens, dit qu'il voulait leur adresser quelques mots. Lorsque le silence se fut fait il dit.
- Un jeune homme, en été, loue un àne pour le trajet de la ville à Mégare. Au milieu du
jour, lorsque le soleil était très, ardent, tous deux voulurent se mettre à Ibmbre ; ils se
repoussaient l'un l'autre, l'un disant qu'il avait loué l'àne, non son ombre, l'autre soute-
nant que l'ayant pris en location, il en avait la pleine jouissance » et en disant ces mots, il
s'en alla. Or les Athéniens qui l'avaient laissé dire, demandant qu'il mit une tin à ses
paroles, il ajouta. « Ensuite, vous voulez m'écouter, lorsque je parle de l'ombre d'un àne
et vous ne voulez pas, quand il s'agit de choses sérieuses.
Thème latin de l'élève Édouard-Victor-Napoléon Deby.
Nescio an fama Chabriam Atheniensem acceperitis quem maximis laudibus extulerunt
C. Nepos et Demosthenes ? Quum ea ita sint, vos tamen insignis hujus imperatoris facti
memores facere volo, vobisque proponei-e quanti patriam suam sestimaret et quomodo
suum erga eam amorem dolori, quem ex ingrato civium suorum animo excepit, condona-
verit. Quamvis, non semel Athenienses ab eorum hostibus defendisset et postea Epami-
nondam impediisset quomimis Corinthii isthmum transiret, Athenienses, quum bellum
sociale coortum esset, Chabriam classi prseesse, noluerunt, quae ad oppugnandum Chium
mittebatur. Attamen, quum exercitui sese utilitati esse posse, in juvandis consiliis suis
imperatoribus, sibi persuasum haberet, privatus classe profectus est. Evenit autem ut
milites, sequendo assueti Chabrise, quem rei militaris peritissimum habebant, ei potius
quam imperatoribns^^juis parèrent. Ut vei'o illa auctoritas qua plurimiim apud milites vale-
bat, tâtttam'ei gloriam afferebat, sic etiam ei perniciei fuit. Quum in prœlii concursu,
navem in qua stabat in hostium portum introducere jussisset, dicto audiens fuit guber-
nator, velut si id facere ab imperatore jussus esset. Sed mox cœteros (construction de
Nepos) suam navem secutos non esse vidit Chabrias.
Quem hostes cum undique circumvenissent, navem ejus perfoderunt. Quum eum pude-
ret, fuga effugere mortem conari, quoad interfectus est, fortissime pugnavit.
Exercices sur la langue grecque du même élève.
l^'" question. Les verbes qui n'ont ^Jas la dernière syllabe du radical longue.
2® question, l'"® forme otsi, est mis pour oiri 2^ personne du singulier de Tind. prés.
2® forme ofii(TO[i,at, forme son futur comme s'il venait de oiioiLii. 3® forme (|>Ti')rjv. D'abord
on a contracté s (augment) et o (du radical) en w et on a souscrit le iota. Ensuite on a
ajouté la terminaison comme s'il venait de oi£o[xat, (otjOtjv.
3" question.
Indicatif.
Aoriste.
avaTps.pa> \" personne du singulier avsTps'ia
ayycXÀfo
aXôt'foj
Tracxy (o
TltVtO
4*" question.
2^
3"
1" pei
2« id.
3'^ id.
l*^'" personne du duel
2« id.
3« id.
£cpr,va^
TjyysiXs
sonne du plui-iel tjÀ£'.'|x(X£v
STraOôTô
E'XE'.VaV
SOSJJLÎV
Parfait.
avaT£xpopa
aXïjX'.paa^v
TrarovOaxc
|j.£;x£vTjXaa:
X£9£'./.a[j.£v
•fjxoaxov (axïjxoaxov)
TtETTtOXaXOV.
du latin. (Obligation) xo<;, t),
en Oilts, du latin.
£o; dans les adjectif dérivés de verbes, traduit le participe en dus, a, um,
traduit le participe passé passif du latin, et les adjectifs
044 HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
Composition française de l'élève Paul Marchot.
Devoirs d'un bon citoyen envers son pays.
Quels sont ces devoirs d'un bon citoyen envers sa patrie, devoirs que tant d'hommes
méconnaissent à cause de leur ignorance? Est-ce l'obligation d'être, comme nos pères, soldat
pendant toute notre vie? Non, de nos jours, il n'est plus nécessaire, pour être bon citoyen,
de porter les armes jusqu'à sa mort ; il suffit de satisfaire aux obligations qu'impose la
patrie.
L'homme, dans tous les âges et dans toutes les conditions, a des devoirs à remplir envers
son pays. Dans sa jeunesse, dans son âge mùr et même dans sa vieillesse, il lui incombe des
obligations auxquelles il ne peut se soustraire.
D'abord, dans sa jeunesse, à cet âge ou l'innocence brille sur son front, il doit avoir de
l'amour pour sa patrie ; et s'il veut plus tard lui être utile, il doit s'instruire dès l'âge le
plus tendre : il doit s'appliquer à l'étude des lois et de la constitution, étudier avec zèle
l'histoire et la géographie de son pays. S'il aime les lois, s'il comprend leur nécessité, il
obéira naturellement aux magistrats qui sont chargés de les faire respecter; il s'apercevra
du dévoûment de ces hommes qui, pour la plupart, consacrent leur vie au bien être et aux
intérêts de leur patrie ; les autorités civiles lui commanderont le respect, alors qu'il com-
prendra la nécessité de faire observer les lois. Dès sa jeunesse déjà, un bon citoyen sait ce
que c'est que la liberté ; il sait que s'il n'y avait pas de lois, tous les hommes ne seraient que
de vils esclaves. Sans lois, impossible de faire respecter son bien et même sa personne : on
tuerait, on volerait impunément. Voilà ce qu'un enfant intelligent comprend, voilà les
motifs qui plus tard l'engagent à devenir bon citoyen. Il regarde sa patrie comme une
seconde mère et lui voue une reconnaissance sans bornes. Aussi, déjà avant qu'elle ne
l'appelle sous ses drapeaux, il brûle de la servir. Et c'est avec joie qu'il voit arriver le
moment du départ. Il embrasse son père, sa mère et leur promet de les rendre heureux en
faisant son devoir. Puis il devient soldat et soldat accompli, il se signale à l'attention de ses
chefs qui remarquent aussitôt en lui un bon enfant de la patrie. Au combat,on le voit mar-
cher en tête le front radieux, la conscience en paix. Lui, il ne craint pas les balles et
affronte l'ennemi le sourire sur les lèvres, et tout cela, parce qu'il aime sa patrie.
Revenu du service, il aime et respecte encore les lois ; il les explique aux plus ignorants
que lui ; il élève ses enfants dans l'amour de la patrie ; il les pénètre de ses sentiments, et
c'est ainsi que cet homme prouve sa gratitude à son' pays. S'il est appelé à prendre part à
la nomination des magistrats, il n'accorde son vote qu'aux hommes capables. Pour son roi»
ce citoyen verserait jusqu'à la dernière goutte de son sang; et ses enfants, à qui il a fait
partager ses opinions, en feraient autant.
Un bon citoyen doit encore respecter les droits de ses compatriotes et même s'efforcer de
leur être utile. Le faible, la veuve et l'orphelin doivent trouver sous son toit asyle et pro-
tection. Un fonctionnaire qui est bon citoyen remplit ses devoirs avec la plus scrupu-
leuse exactitude, car il sait quelle grande responsabilité lui incombe ; un magistrat, pour
être bon citoyen, doit se renfermer dans la plus stricte impartialité et dans le plus grand
désintéressement, encourager les arts et l'agriculture, développer l'industrie et faire pros-
pérer le commerce. Enfin, tout bon citoyen ne doit pas reculer devant le dévoûment, si
c'est possible : il doit accepter les charges dont il a été reconnu digne et en remplir les
obligations avee le plus grand zèle, car l'homme ne doit jamais oublier qu'il a contracté
envers sa patrie une dette de reconnaissance énorme.
Mais aussi quelle n'est pas la récompense du bon citoyen, lorsqu'il a atteint la vieil-
lesse ! Non content des devoirs qu'il a déjà remplis, il se plaît encore à enseigner aux
enfants l'amour de la patrie. Il leur raconte les épisodes les plus émouvants de l'histoire de
son pays et leur inculque par là des sentiments patriotiques. Il est chéri de toute sa posté-
rité et passe une douce vieillesse dans la satisfaction du devoir accompli. Entouré de gloire
et d'honneurs, couvert de lauriers, quel plaisir n'éprouve-t-il pas, lorsque, la main sur la
conscience, il peut se dire : J'ai acquitté ma dette envers ma patrie !
Enfin, ce patriarche s'éteint en paix emportant dans la tombe les regrets des bons citoyens
et de tous ceux qui l'ont connu.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 545
Composition de mathématiques de l'élève Edouard Wery.
Arithmétique.
I. Je dis que 5135000 : 7900 = 51350 : 79.
En faisant abstraction de deux zéros au dividende 5135000, j'ai divisé ce nombre par
100, or je l'ai rendu 100 fois plus petit, car en supprimant 2 zéros, tous les chiffres reculent
de 2 rangs vers la droite et expriment des unités 100 fois plus petites. Toutes les parties
du nombre devenant 100 fois plus petites le nombre lui-même est devenu 100 fois plus
petit.
Mais le quotient alors est rendu 100 plus petit, car le dividende est le produit du divi-
seur par le quotient, or un produit de 2 facteurs ne peut devenir 100 fois plus petit lorsque
un de ses facteurs reste le même à moins que l'autre facteur ne soit aussi rendu 100 fois
plus petit.
En faisant abstraction des deux zéros qui terminent le diviseur, ce nombre est rendu 100
fois plus petit ; et alors le quotient est rendu ce nombre de fois plus grand. Car le produit
de 2 facteurs — dividende — ne peut rester le même, lorsque un de ses facteurs — divi-
seur— devient 100 fois plus petit à moins que l'autre facteur — quotient — ne devienne
ce nombre de fois plus grand.
Le quotient a donc été rendu 100 fois plus grand, après avoir été rendu 100 fois plus
petit, donc il est encore le même.
II. Un nombre est divisible par 1 1, lorsque la différence entre la somme de ses chiffres de
rangs impairs, à partir de la droite, et celle des chiffres de rangs pairs est 0 ou un mul-
tiple de 1 1 .
Pour le démontrer on démontrera d'abord que l'unité d'un rang impair est un multiple
de 1 1 plus 1 et que l'unité d'un rang pair est un multiple de 1 1 moins 1 .
Et d'abord, l'unité d'un rang impair est un multiple de 1 1 plus 1 .
En effet, l'unité d'un rang impair est exprimée par 1, suivi d'un nombre pair de zéros.
Or l'unité de tout rang est la somme de 1 à un nombre exprimé par autant de 9 écrits de
suite qu'il y a de zéros à la suite de 1 . Or le nombre de zéros, dans l'unité de rang impair,
est pair.
Le nombi-e de 9 est donc pair et peut se décomposer en tranches de 2 chiffres dont la
partie significative est toujours 99, c'est-à-dire un multiple de 1 1 .
Ainsi par exemple :
10000 = 9999 -f 1 =9900+99 -f 1 = 11 X 900 + 11 X 9+ 1 = 11 x 909-}- 1.
L'unité d'un rang pair est un multiple de 1 1 moins 1 .
En effet, diaprés le principe fondamental de la numération, l'unité de tout rang vaut
10 unités du rang immédiatement inférieur.
L'unité d'un rang pair vaut donc 10 unités du rang impair immédiatement inférieur.
Or celle-ci est un multiple de 11 plus 1 ; donc celle-là sera 10 fois ce multiple de 1 plus
10 ou un autre multiple de 11 moins 1, car 10 = 11 — 1. Ainsi :
1000=- 100 X 10 = (99+ 1)10= (11 X 9+1) 10 = 11 x 90+ 10-= 11 x 91 — 1.
Cela posé, une collection d'unités d'un certain rang, sera un multiple de 1 1 plus ou
moins son chiffre significatif, selon qu'elle sera de rang impair ou de rang pair. Ainsi :
50000 = 10000 X 5 = (1 1 X 909 + 1) 5 -= 1 1 X 4545 + 5
4000= 1000 X 4 = (11 X 91 — 1)4-= 11 X 364 — 4.
Or tout nombre peut se décomposer en ses diverses collections d'unités, dizaines,
centaines, etc. chacune d'elles sera un multiple de 1 1 plus ou moins son chiffre significatif,
selon qu'elle sera de rang impair ou de rang pair. Le nombre sera donc la somme de plu-
sieurs multiples de 11, plus la somme des chiffi'es de rangs impairs, moins la somme des
chiffres de rangs pairs, ou un multiple de 11 plus ou moins la différence entre les deux
sommes, selon que la plus grancl^e somme est celle des chiffres de rangs impairs ou que
cela n'est pas.
Si cette différence est nulle ou est divisible par 11, le nombre le sera aussi ; car si la
plus grande somme est de rang impair le nombre sera la somme de 2 multiples de 11. Et
54G HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
comme chacun d'eux contient un certain nombres de fois 11, leur somme contiendra un
certain nombre de fois 11 et sera divisible par 11.
Si au contraire la somme des chiffres de rangs pairs est la plus grande, le nombre sera
la différence de 2 multiples de 1 1 ; et comme chacun d'eux contient un certain nombre de
fois 11, leur différence contiendra aussi un certain nombre de fois 11 et sera divisible
par 1 1 .
Pour faire la preuve de la multiplication par 11, il faut diviser le multiplicande et le
multiplicateur par 11, multiplier les restes entr eux et diviser le produit des restes par 11.
Le reste de cette dernière division doit être le même que celui de la division par 11 du
produit des 2 nombres.
Pour faire la preuve de la division par 1 1 , soustrayez le reste du dividende, et alors
opérez de même qu'à la multiplication, car le diviseur et le quotient sont les facteurs du
dividende.
Mais comment trouver immédiatement le reste de la division d'un nombre par 1 1 ?
Si la somme des chiffres de rangs impairs est la plus grande, le reste est le même que
celui de la division par 11 de la différence entre la somme des chiffres de rangs impairs et
celle des chiffres de rangs pairs.
En effet le nombre alors est la somme de la différence entre les deux sommes et d'un
multiple de 11. Le reste de la division du nombre par 1 1 , sera la somme des restes des
deux parties dans lesquelles ils se décompose. Mais le multiple de 1 1 est divisible par 1 1 et
ne laisse aucun reste. Donc le reste total sera celui de la division par 11 de la différence
entre les deux sommes.
Si la somme des chiffres de rangs pairs est la plus grande, le reste sera l'excès de 11,
sur le reste que laisse la division par 11 de la différence entre les deux sommes.
Le nombre alors est la différence entre l multiple de 1 1 et la différence entre la somme
des chiffres de rang pairs et celle des chiffres de rangs impairs. Cette différence entre la
somme des chiffres de rangs pairs et celle des chiffres de rangs impairs pouvant surpasseï'
11, on en extrait les unités. Le nombre est encore la différence entre un multiple de 11, et
le reste de cette division. En prenant 1 fois 11 au multiple de 11, on aura un autre mul-
tiple de 11, plus l'excès de 11 sur le reste de la division par 11 de la différence entre les
deux sommes.
Le nombre sera alors la somme de ce multiple de 1 1 et de l'excès de 1 1 sur le reste de
la division par 11 de la différence entre les deux sommes ; et le reste de la division par 1 1
sera cet excès.
III. Si je porte la virgule successivement à droite et à gauche de la \^^ période, j'aurai les
deux nombres 35369,369 et 35,369369 les deux nombres ont une partie entière
différente et une partie décimale semblable. En retranchant le 2™^ du l^*" le reste sera la
diflérence des 2 parties entières, c'est-à-dire : 35369 — 35. Or en portant la virgule à
droite de la l'"® période, je rends le nombre 100000 fois plus grand et en la portant à
gauche de cette même période, je le rends 100 fois plus grand.
De 100000 fois le nombre j'ai retranché 100 fois, donc il reste 99900 fois le nombre.
35369 — 35 vaut donc 99900 fois la fraction, donc celle-ci était
35369 — 35 _ 35334 1963
99900 "~ 99900 "" 555Ô'
Toute fraction irréductible dont le dénominateur contient les facteurs 2 et 5 ou l'un des
deux avec d'autres facteurs, fournit une fraction périodique mixte.
En effet, si elle n'est pas mixte, elle est pure et en la réduisant en fraction ordinaire on
devra retomber sur la génératrice. Or le dénominateur d'un fraction ordinaire équivalente
à une fraction décimale périodique pure est formé de tous 9 et par conséquent ne contient
aucun facteur 2 ni 5. Et en la réduisant à sa plus simple expression, on ne pourra retomber
sur la génératrice dont le dénominateur est censé contenir "au moins 1 facteur 2 ou
1 facteur 5. Puisqu'elle n'est pas pure, elle sera mixte.
Je dis en outre que la fraction périodique contiendra autant de chiffres irréguliers qu'il
y a d'unités dans le plus haut exposant des facteurs 2 et 5 qui entrent dans le dénomi-
nateur.
HÏSTOIRK DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 547
D'abord nous prouverons que le numérateur d'une fraction équivalente à une fraction
périodique mixte ne peut pas être terminé par 1 zéro, car pour cela, le dernier chiffre
irrégulier devrait être le mônie que le dernier de la période et alors la période ne com-
mencerait pas où elle doit commencer.
Le dénominateur d'une fraction équivalente à une fraction périodique mixte est formé
d'autant de 9 qu'il y a de chiffres dans la période, suivis d'autant de zéros qu'il y a de
chiffres irréguliers. Puisque le numérateur ne peut pas être terminé par des zéros, il n'est
pas divisible à la fois par 2 et par 5. Donc en réduisant cette fraction à sa plus simple
expression, il restei'a nécessairement dans le dénominateur tous les facteurs 2 ou tous les
facteurs 5 qui s'y trouvent. Mais comme on retombe alors sur la génératrice, on voit qu'il
y aura autant de chiffres irréguliers qu'il y a d'unités dans le plus haut exposant des fac-
teurs 2 et 5 du dénominateur.
IV. Je dis que 15 4-12: 15 — 12 :: 5 + 4 : 5 — 4.
Dans la proportion 15 : 5 :: 12 : 4, on peut intervertir l'oi'dre des moyens, ce qui
donne : 15 : 12 :: 5 : 4.
En augmentant ou en diminuant chaque antécédent de son conséquent, les nouveaux
antécédents contiendront 1 fois de plus ou de moins leurs conséquents primitifs : les rai-
sons seront donc augmentées ou diminuées d'une unité, mais elles étaient d'abord égales,
donc elles le seront encore et on a : 15 i 12 : 12 :: 5 dt 4 : 4.
Et en changeant les moyens de place : 15-f-12:5-f-4:: 12:4
De là on tire : 15 4- 12 : 5 + 4 :: 12 : 4 et 15 — 12 : 5 — 4 :: 12 : 4.
Les 2 premiers rapports de ces deux proportions sont égaux à un même 3^, 12 : 4, donc
ils sont égaux et par conséquent ils forment proportion, et on a
154- 12 : 5 + 4 :: 15— 12 :5 — 4
Et en changeant les moyens de place : 15 f- 12:15 — 12 :: 5 -|- 4 : 5 — 4.
V. 18 ouvriers dont la force est 3 ont fait 1200 mètres d'un ouvi'age dont la difficulté
3
était -• en 25 jours.
4 ^
1 ouvrier dont la force est 3 a fait 1200 mètres d'un ouvrage dont la difficulté était
- en 25 X 18.
1 ouvrier dont la force est l a fait 1200 mètres d'un ouvrage dont la difficulté était
^ en 25 X 18 X 3.
4
1 ouvrier dont la force est 1 a f:iit 1 mètre d'un ouvrage dont la difficulté était
3 25 X 18 X 3
4^^—1200 •
1 ouvrier dont la force est 1 a fait 1 mètre d'im ouvrage dont la difficulté était
, 25 X 18 X 3 X 4
*^" — môlTs — •
20 ouvriers dont la force est 1 ont fait 1 mètre d'un ouvrage dont la difficulté était
25 X 18 X 3 X 4
1 en
1 en
1200 X 3 X 20
20 ouvriers dont la force est 2 ont fait 1 mètre d'un ouvrage dont la difficulté était
25 X 18 X 3 X 4
1200 X 3 X 20 X 2
20 ouvriers dont la force est 2 ont fait 1500 mètres d'un ouvrage dont la difficulté était
25 X 18 X 3 X 4 X 1500
1200 X 3 X 20 X 2 '
20 ouvriers dont la force est 2 ont fait 1500 mètres d'un ouvrage dont la difficulté était
l 25 X 18 X 3 X 4 X 1500
5 ^" 1200 X 3 X 20 X 2 X 5 '
548
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
4 ^
20 ouvriers dont la force est 2 ont fait 1500 mètres d'un ouvrage dont la difficulté était
5 X 18 X 3 X 4 X 1500 X 4 _
R. Los 20 ouvriers ont employé 45 jours.
XUjèbre.
Soit X le nombre de litres de vin à 2,60, C|u'il faut prendre; 100 — x sei-a le nombre
de litres de vin à 1,80 ; x litres à 2,60 frcs coûtent 2,60 x\ 100 — x k 1,80 coûtent 1,80
(100 — x). Le mélange coûte donc 2,60 x \- 1,80 (100 — x^.
Mais d'un antre côté il coûte 100 fois 2 ou 200 frcs. Donc on a Téquation :
2,60^ -[-1,80(100 — a;; ■= 200 2,60a; -f 180— 1,80 a; =200
' 260 07 + 18000 — 180 i» = 20000 260 x — \m x -^ 20000 — 18000
2000 ^^
80
R. Il faut prendre 25 litres à 2,00 et 100 — 25 ou 75 à 1,80.
80 £& = 2000
2^^ Concours spécial de langue flamande (rpiatre heures).
Een vijftienjai'ige jongeling verliaalt aan zijne zuster, die op de kostschool is, lioe geheci
het huisgezin den naamdag van moeder gevierd heeft.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1"
prix.
g.
id.
1°'
access
ge
id.
3'
id.
4'
id.
5'
id.
6'
id.
7'
id.
Adolphe Vermander, de Ghistelles .
Joseph Haller, de Gand
Léopold Theunis, de Wygmael . . .
Cyrille Vandeputte, de Blankenlierghe.
Emile "Wasteels, de Gand
Emile Uytroeven, d'Aertselaer . .
Désiré Wiemer, de Gand
Léopold De Moor, de Gand
Auguste De Poorter, d'Ostende . . .
Norbert Neeckx, de Lommel. . . .
Achille Opsomer, de Saint-Génois . .
Henri Claes, de Helchteren . . . .
Florent Gommaerts, de Gand ...
Ghislain Kindt, de Oourtrai ....
Bruges.
Gand.
Louvain.
Bruges .
Gand.
Gheel.
Gand.
Id.
Ostende.
Saint-Trond.
Courtrai.
Beeringen.
Gand.
Courtrai.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
ÉLÈVES.
ÉTABLISSEMENTS.
l
ÉLÈVES.
-^
ÉTABLISSEMENTS.
0
1
1 Victor Goethals . .
Thielt.
'■iè
Auguste Debrie . .
Courtrai.
51
Camille Callewaert .
Courtrai.
.57
Joseph Donego. . .
Thielt.
51
Rodolphe Taquet . .
Bruges.
.56
Fran(;ois Sterken. .
Saint-Trond.
51
Arsène Delobel. . .
Id.
5')
François Van Bladel.
Gheel.
51
Martin Box. . . .
Tongres .
52
Pierre Van den Eynde.
Hérenthals.
.50
Charles Stephany. .
Anvers.
52
Art. Van Weddingen.
Louvain.
»j
HISTOIRE DES COXCOUHS GÉNÉRAUX. 549
Travail de l'élève Adolphe Vermander.
Lieye Maria,
Gisteren, zooals gij weet, was het de naamdag van onze goede moeder. Daar zlj alleen
op de wereld aan onze liefde overgebleven is, acht ik het onnoodig u te zeggen hoeveel
vreugde wij allen bij het vieren van dien blijden dag genoten hebben ; waarlijk, het is
spijtig dat gij het kleine feest niet hebt kunnen bijwonen.
De zon was nog geen uur gerezen, toen ons klein broedertje en lief zustertje reeds
opstonden, om zich met hunne beste kleederen te laten opsmukken. Ik was ook reeds aan
het werk ; sinds acht dagen hield ik mij bezig met het opstellen van een soort van brief,
dien ik moeder zou voorlezen op den langgewenschten dag; en nu deze aangebroken was,
nam ik wel zorg mijn meesterstukje nog eens te overzien, om het op behoorlijken toon te
kunnen opzeggen. Nauwelijks had ik daarmede geeindigd, of Emiel en Leonie stormden
juichend in mij ne kamer, en toonden mij met onuitsprekelijk genoegen en met hoovaar-
digheid hunne nieuwe kleedingstukken. Maar welke was hunne bewondering, als zij de
schoone voorwerpen zagen, die zij aan moeder moesten schenken ! « 0 ! wat zal zij
tevreden zijn ! riepen zij uit, wat zal zij ons geerne zien !» — « Houdt u stil, merkte ik
op, wij moeten moeder-lief eene blijde verrassing gunnen. »»
Eindelijk verscheen het oogenblik, dat wij met kloppend hert te gemoet zagen : het uur
des morgenmaals was daar ! 0 Maria ! gij hadt moeten zien met welke omzichtigheid onze
jongere broeder en zuster zich naar de eetzaal wendden ! Met eene plotselinge beweging
opende ik de deur ervan; de kleinen traden statig vooruit et ik volgde lien. Zij, aan wie
de geschenken gingen opgeofferd worden, zat daar, schijnbaar van niets wetende, in haar
leuningstoel. » Moeder, spraken Leonie en Emiel te gelijk, wij zijn zoo tevreden u van-
daag een bewijs van onze liefde en dankbaarheid te kunnen geven ! ontvang dan deze twee
bloementuilen, met onze vurige wenschen, u nog lange jaren gelukkig te zien ! » En alsof
de jonge kinderen vergeten hadden dat hunne kleine aanspraak daar ten einde was, voeg-
den zij er juichend bij : Kijk, moedertje, welke schoone bloemen ! de sierlijkste uit des
lioveniers hof ! « Groot was de vreugde, die in moeders hert vloeide; twee tranen schoten
in hare oogen, en zij kuste hare jongste kinderen herhaalde malen met verdwaaldheid.
Dit zicht trof mij diep. Op eens eene roi papier, die ik tôt dan toe had verborgen geliou-
den, voor den dag halende, ontvouwde ik het voor moeder, en drukte in korte woorden
mijne gevoelens van liefde en dankbaarheid voor haar uit, belovende haar zooveel aange-
naamheid, als mogelijk, te verschaffen en altijd heur onderdanig kind te wezen ; en ik gaf
haar een' zoen. De roi, die ik haar overhandigde, was haar portret, dat ik van een veel
kleiner had nagemaakt, en op denzelfden vorm als dat, welke ik eens voor vader-zaliger
heb geteekend. 0 zuster! welke gelukkige stond voor mij, van op het aangezicht van
moeder, ons zoo lief, die zalige ontroering te mogen lezen, die er sedert de dood van onzen
beminden vader nooit meer op te vinden is ! Eindelijk gaf ik aan dien goeden engel, uw
geschenk, het prachtige tafeltapijt, vrucht van uwe behendige handen ! Zij bleef er ook
verbaasd op staan zien, zooals zij op het portret gedaan had, en ware moederlijke fierheid
blonk in hare oogen. « Kinderen, sprak zij, ik ben u allen dankbaar voor die zoete bewij-
zen uwer teederheid ! Ik aanveerd uwe geschenken met liefde, en zal mij altijd uwer
wenschen herinneren. Gewis, vader, ginds in den hemel, moet de teekens uwer genegen-
heid met geluk aanzien, en zich er met mij om verblijden ! Gaat zoo voort, kinderen, blijft
deugdzaam en gij zult later tevreden zijn, moeders raad gevolgd te hebben. »
Maar nu had ik nog mijnen brief niet afgelezen ; ik zou het slechts des middags doen in
tegenwoordigheid van onzen oom en moei, die uitgenoodigd waren, om met ons het jnid-
T. m. 35
550 ' HISTOIRE DES CONœURS (iKXÉRAUX.
dagmaal te nemen. De voormiddag liep al ras voorbij, en twee uren waren weldra gena-
derd. Allen schaarden zich rond de tafel ; moeder bekleedde de plaats van eere; op aile
wezens waren vreugde en zelftevredenlieid te lezen ; en ik voelde mijn hert geweldig in
den boezem kloppen, gedurende gansch den maaltijd. Toen deze was afgeloopen, stond ik
op, bracht een stuk papier te voorschijn, en las met klare, misschien echter, wat bevende
stemme, mijne toespraak af. Ik wist niet welken indriik zij op de toehoorders maken zou ;
maar onder mijne lezing, biggelden tranen over de wangen der heldin van het feest, en de
overige aanwezigen schenen niet min ontroerd. 't Is die goede uitslag, lieve Maria, die
mij toeliet, in het begin van mijnen brief, mijnen opstel een meesterstukje te noemen.
Dit deel van het feest voorbij zijnde, gevoelden wï^ nog eens te meer hoe zeer uwe
tegenwoordigheid ons zou aangenaam gewezenzijn. Inderdaad, gij weet M^elke liefhebster
van muziek onze moeder, oom en moei zijn, en daar gij hier niet waart, moest de piano
ledig blijven. « Ja maar, broeder, gij kunt op de viool spelen, ^ hoor ik u zeggen. Gij
hebt gelijk zuster, doch gij weet wel dat ik er niet zeer bedreven in ben. Nogtans liet ik
het mij achter het noenmaal geen twee maal vragen, ik greep mijn snaartuig en zond eenige
blijde tonen door de zaal. Wat nog het gezelschap bovenmate vermaakte, was een kleine
duo gezongen door onze Leonie en Emiel. Nog een punt, dat ik niet zwijgen mag, opdat
de vroolijkheid volmaakt weze (en bijzonderlijk niet aan u, die min of meer deze vrou-
wen genegen zijt,)onze meiden hielden ook kermis in de keuken ; zij hadden die gunstvan
Imnne meesteres bekomen, als zij haar een gelukkigen naamdag gaan wenschen waren.
In een woord. Maria, ik heb gisteren onze moeder volkomen gelukkig gezien, en dat is
u, zoowel als mij, voldoende om zelf tevreden te, zijn.
Kom dan nog dikwerf terug, o lieve, schoone dag! Kom uwe gunstelinge nog vêle jaren
in goede gezondheid weervinden !
Wist ik niet, zooals ik daar even zegde, welken goeden indruk de kennis van het geluk
uwer familie op u maakt, ik zou wat weerhoudend geweest zijn in het verhaal van al het
vermaak dat wij gehad hebben, maar ik ken uwen goeden aard. Niet lang meer, ten
andere, zult gij van ons verwijderd blijven ; nog acht dagen, en het verlof is hier. Mocht
uwe afwezigheid van gisteren, u echter eenige droefheid veroorzaakt hebben, troost u met
het streelende vooruitzicht van binnen zoo korten tijd in ons midden te zijn. Gij zult bij
uwe terugkomst uw tapijt in de voorkamer op de tafel, en het nieuwe portret, zeer goed
ingelijst, nevens dit van vader-zaliger, zien prijken. Het was aldus moeders wille.
Ontvang, met dezen brief, de zoetste omhelzingen van
Uwen Broeder.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
551
Moyennes obtenues par les établissements concurrents.
Composition française (maximum : 50 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
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des points ob
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élèves ayant
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6
552
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Histoire et Géographie (maximum : 40 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
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15.81
Totaux. ,
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132
19
21
406
71
96
190
49
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
553
Version flamande, allemande ou anglaise (a l'exclusion de la langue maternelle
DE l'élève) (maximum : 20 points).
NOMBRE DES ELEVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
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CONCURRENTS.
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1 Id. de Has.selt. .
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Id. de Mons . .
20
19
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HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
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556 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Traduction du latin en français (maximum : 40 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES:
NOMBRE
DES ÉLÈVES
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409
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98
240
11
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
557
Traduction du grec en français (maximum : 40 points).
i
NC
MBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÊVKS
ayant obtenu :
MOYENNE
du nombre
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élèves ayant réuni :
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24.33
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16 37
_
558
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Mathématiques (maximum : 40 points).
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NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
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«
26.4
13.25
2 5
18.75
Id. deVirton . .
7
6
1
»
>.
6
3
2
1
..
25
14.5
8
18.66
Id. d'Ypres. . .
9
8
1
.)
>.
8
5
2
1
»
23.6
19
4
18.5
Totaux. . .
578
446
132
18
22
406
108
129
139
30
i
1
UISTOIRE DES CONTOURS GÉNÉRAUX.
559
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
ETABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
S3
O o
s
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
par les
élèves ayant réuni
<e
■•S o
es -3
il
<ÎS
GO C
o u
Athénée royal d'Anvers
Id. d'Arlon
Id.
Id.
Id.
Id.
de Bruges,
de Bruxelles
de Gand .
de Hasselt
Collège comm. de Beeringen
Id. de Charleroi
Collège patr. de Courtrai.
Collège communal de Diest
Collège pair. d'Eecloo. .
Id. deGheel. .
Id. d'Hérenthals
Collège comm. de Louvain
Id. de Malines
Id. d'Ostende . ,
Collège patr. de Poperinghe,
Id, de Saint-Trond
Id. de Thielt , .
Collège comm. de Tirlemont
Id. de Tongres
Id. d'Ypres
Totaux. .
285
206
79
26
27
34
26
35
52
63 5
62
57.75
64
57
54. 5
52
26.5
12.4
»
2C.5
28
16.75
28.5
9
36.5
5
40
21
35
»
»
7.5
..
»
»
14
36.5
17
39
15.6
34
15.6
43
16
33.5
-
»
17.5
43
-
33.33
10.75
38
18
"
14.5
38
..
13.37
22
20.5
34 9
10.4
24.7
33.66
40.25
7.5
57.75
14
30
29.33
27.9
21.37
33.5
33
43
28.35
36.83
2 63
42.66
13.37
B. TROISIEME PROFESSIONNELLE
1" Concours général.
Composition française (quatre heures). — Un élève interne apprend que, par suite de
pertes considérables, ses parents .se trouvent dans la plus grande gène. Il leur demande
aussitôt la permission de quitter le pensionnat pour entrer dans une maison de commerce.
Les connaissances qu'il a acquises, la volonté qu'il a de soulager la détresse de sa famille
lui donnent l'espoir qu'il réussira.
Sciences (six heures). Commerce. — Paul, d'Anvers, vous doit 2,400 francs pour solde
du dernier compte arrêté le 31 décembre 1880.
Im.
560 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Le 20 janvier, il fait sur Jean, à votre ordre, une traite de 2,800 francs valeur au
31 mars.
Le 15 février, vous lui envoyez des marchandises pour 3,000 francs, payables le
l""" mai.
Le même jour, vous tirez sur lui une lettre de change de 1,800 francs payable le
15 avril.
Le 20 mars, il vous souscrit un billet de 2,000 francs payable le 15 mai.
Le l®*" juin, vous lui remettez un effet de 1,600 francs valeur au 1^^ septembre.
Réglez le compte courant et d'intérêts réciproques de Paul à 6 p. c. Tan, en l'arrêtant au
l*"* juillet. Donnez la formule de la traite sur Jean.
Algèbre. — 1° Qu'appelle-t-on logarithmes? Énoncez les propriétés des logarithmes.
Démontrez que le logarithme d'un produit est égal à la somme des logarithmes des facteurs
de ce produit.
2° Deux courriers A et B partent en même temps des points C et D, pour aller l'un vers
l'autrç. Au moment de leur rencontre, le courrier A a fait 40 lieues de plus que le cour-
rier B, et leurs vitesses sont telles qu'il faut encore à A 9 jours pour arriver en D et à B
16 jours pour arriver en C. Déterminez la distance CD, le point de rencontre T, et la
vitesse de chacun des courriers.
Géométrie. — 1° Démontrez que, dans un quadrilatère quelconque, la somme des carrés
des côtés est égale à la somme des carrés des diagonales, plus quatre fois le carré de la
droite qui joint les milieux des diagonales.
2° Etant donnés deux cercles tangents extérieurement, mener par le point de contact une
droite d'une longueur donnée et terminée aux deux circonférences. Discuter le problème.
Trigonométrie. — 1° Démontrez la formule
sin A — sin B 1 , . _,
-— = tang - A - B .
cos A -|- cos B 2
2° On donne la surface et les angles d'un triangle, trouvez l'un des côtés.
Botanique. — Faites connaître d'une manière sommaire la structure de la feuille et les
fonctions de cet organe dans la vie végétale.
Physique. — Qu'est-ce qu'une force? Comment mesure-t-on les forces ? Enoncez la loi de
Mariotte et décrivez l'expérience par laquelle on démontre cette loi.
Histoire et géographie (cinq heures). — l'^ Que savez-vous des causes et des résultats de
la guerre des investitures? 2° Que savez-vous de la conquête de l'Angleterre par les
Normands ? 3° Quels sont les événements qui ont marqué la seconde période de la guerre
de Cent Ans? 4° Donnez l'aspect physique delà Russie d'Europe et de la Russie d'Asie.
Esquissez la carte de cet empire.
Langues modernes (quatre heures). — Thème sur deux des trois langues flamande,
allemande, anglaise (à l'exclusion de la langue maternelle de l'élève). La mort voulait
faire choix d'un premier ministre ; elle assemble sa cour, composée des maladies et ordonne
à chacune de faire valoir ses droits : la plus habile à détruire les hommes recevra la
baguette noire, signe du pouvoir souverain. La Goutte, la Phthisie, la Peste allèguent
tour à tour les services qu'elles rendent à la Mort. Après les avoir écoutées, la Mort
reprend la parole : Le vrai mérite, dit-elle, est toujours modeste. Aucun médecin ne fait ici
valoir ses droits. Je confie donc la baguette noire à la Gourmandise : c'est elle qui fait la
fortune des médecins. Vous toutes. Fièvres, Peste et autres maladies des hommes, renoncez
à vos prétentions. Les hommes vous connaissent et vous détestent comme des ennemis ;
mais la Gourmandise est traitée par eux comme une amie; elle partage leurs joies, leurs
plaisirs et les détruit en les flattant. C'est à elle que je dois confier le ministère, car elle
fait plus de besogne que vous toutes,
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Lauréats.
561
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS OBTENUS.
It
.^s
2-
id.
3'
id.
4*
id.
id.
id.
1" prix. Léopold Stevens, de Hasselt. . . Hasselt. 43 23.5 30
2* id. Mod. Stuyvaert, de S'-Jos.-t.-Noode. Bruxelles. 41 24.5 37
3* id. Pierre Troch, de Schaerbeek . . Id. 35 19.5 34
4* id. Gustave Ballings, de Brée . . . Mons. 39 16 35
l"access. Oscar Legrain, d'Antoing. . . . Tournai. 35 8 31
2' id. Ernest Neumann, de Liège . . Liège. 35 24.5 18
1" ment. h. Auguste Vierset, de Narnur . . . Namur. 33 9.5 31
Louis Hacken, de Haeren. . . . Tongres. 37 12 11
Emile De Groof, de Lierre . . . Anvers, 35 23.5 19
Jules Lalieux, de Bruxelles. . . Ypres.
Jean Mercker, de Verviers . . . Verviers. 38 0 32
ClémentThiry, de Presle. . , , Arlon. 38 0 34
l Théophile Gofflnet, de Houdemont. Id. 30 0 27
i Léon Lambert, d' Arlon .... Id. 37 12 13
ÉLÈVES NOiN LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Constant Claes
76
200.5
193.5
168.5
167
158
156.5
149.5
149
146.5
142
139
139
138
138
René Léonard . .
Théodore Liévin .
Edmond Wartique.
Hubert Coen. . .
Alfred Henneau. .
Emile Petit . , .
Jean Forthomme .
Henri Hulet . . .
Alfred Desemberg.
François Dinjart. .
Florent Jacobs . .
Charles Mondez. ,
Eugène BoU . . .
Léon Lescrauwaet.
Josse Van Aken. .
Anvers.
Bruxelles.
Tournai.
Thuin.
Malines.
Anvers.
Tournai.
Verviers.
Arlon.
Thuin.
Nivelles.
Malines.
Tournai .
Charleroi.
Bruges.
Malines.
25
27
14
71
137
14
10.5
27
84
135.5
40
0
20
74
134
25
30
72
134
21
14.5
25
73
133.5
cO
18.5
15
70
133.3
25
1
24
83
133
42
0
24
66
132
38
0
30
64
132
40
2.5
21
68
131.5
22
17.5
23
69
131 5
11
12
31
76
130
21
0
25
84
130
22
11.5
23
72
128.5
40
18.5
27
43
128.5
15
6.5
30
74
125.5
80.2
77.4
67.4
66. 8
63.2
58.6
56.8
55.6
55.6
55.2
55.2
54.8
54.2
53.6
53.6
53.4
53.4
53.2
52.8
52.8
52.6
52.6
52
52
51.4
51.4
50.2
Travail de l'élève Léopold Stevens.
1" Composition française.
Chers parents,
C'est avec une vive douleur que j'apprends le malheur qui nous a frappés.
• « Pauvres père et mère ! me suis-je écrié, sera-ce dans vos vieux jours que vous devrez
encore éprouver de la gène? Devrez-vous encore souifrir, après avoir vécu dans le
bonheur !
Ah ! chers parents, le sort est bien cruel ! Mais consolez- vous. Vous n'êtes pas les seuls
562 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
qui pleurez en ce moment; moi, votre fils, je sonfFre : non pas pour moi, mais pour vous,
chers parents. Je suis jeune, je suis vigoureux, j'ai des connaissances, je pourrai m'établir
dans le monde. Ne vous affligez donc pas pour moi. Je suis résigné. Le malheur nous a
frappés fortement, mais montrons-nous fermes, luttons contre l'infortune, la victoire appar-
tient à la persévérance.
Pour moi, je me sens transporté d'une nouvelle ardeur. Je vais montrer ma reconnais-
sance à ceux à qui je dois la vie, je vais travailler pour eux.
Je quitte le pensionnat, j'entre dans une maison de commerce, et je gagnerai de l'argent
pour soutenir mes parents. Mais j'entends déjà mon père qui dit : - Non, je sacrifierai tout
pour donner à Ernest une bonne éducation ! Au besoin, je me contenterai de pain noir ! ^
De grâce ! mon père, retirez ces paroles, laissez-moi travailler pour vous ! J'ai des
connaissances, je suis résolu, je saurai faire ma carrière, et soulager en même temps mes
pauvres parents.
Oh! ne me refusez pas cette grâce ! Je ferai votre bonheur, vous trouverez en moi un fils
qui possède un cœur reconnaissant.
Non, je ne pourrais pas consentir à rester plus longtemps au pensionnat.
J'y pleurerais nuit et jour en songeant que mes parents vivent dans la plus grande gène,
et que moi, qui suis en état de les soutenir, ne ferais rien pour eux.
Mon père, laissez-moi partir, ne refusez pas à un fils le bonheur d'aider ses parents.
Vous avez fait tant de sacrifices pour moi, c'est en grande partie pour moi que vous vous
êtes ruinés, et je ne pourrais rien faire pour vous ! Ah, chers parents, je vois encore briller,
dans le lointain, l'étoile de l'espérance, l'avenir me sourit encore. Je le pressens, nous
aurons encore de beaux jours. Nous prospérerons, car la Providence bénira les efforts d'un
fils reconnaissant.
Je vous entourerai des soins les plus tendres, vous serez heureux d'avoir un enfant qui
soulage vos vieux ans ; et moi, je serai au comble du bonheur, d'être le soutien de ceux à
qui je dois tout.
Ainsi, cher père, je vous en supplie, donnez-moi, la permission de quitter le pensionnat.
Je connais une maison de commerce où je pourrai entrer immédiatement avec la protection
de mon directeur.
Ne refusez pas, chers parents ! Ne renoncez pas à votre bonheur, et vous ferez celui de
Votre fils dévoué,
2° Thème allemand.
Der Tod wollte sich einen ersten Minister wâhlen ; er versammelte seinen Ehrenhof, der
aus den Krankheiten zusammengestellt war, und befahl jeder ihre Rechte gelten zu lassen :
Diejenige, welche am meisten geschickt ist um die Menschen zu verderben, wird, zum
Zeichen der hôchsten Macht, das schwarze Stâbchen empfangen. Die Gicht, die Schwind-
sucht, die Seuche berufen sich einer nach dem andern auf die Dienste, welche sie dem
Tode leihen. Nachdem der Tod sie gehôrt hat nimmt er das Wort w^ieder und sagt : « Das
wahre Verdienst ist immer bescheiden. Kein einziger Arzt làsst hier seine Rechte gelten.
Soglich iiberlasse ich der Gefrâssigkeit den schwarzen Stab : sie ist es welche das Gluck
der Aerzte macht. Und Sie allen, Fieber, Pest und andere Krankheiten der Menschen,
geben Sie Ihre Anforderungen auf. Die Menschen kennen und verabscheuen Sie wie
Feinde ; aber sie behandeln die Gefrâssigkeit wie eine Freundin ; sie theilt ihre Vergnûgen,
ihre Freuden, und vernichtet sie indem sie dieselben schmeichelt. Ihr muss ich das Amt
anvertrauen, denn sie macht mehr Geschàft als Sie allen.
3° Thème anglals.
Death would choose a first minister ; il assembles its suit, formed with illnesses, and
orders to every one to put forward their titles : thatwhich is the ablesttodestroymankind,
shall receive the black rod, to show its suprême power. The goût, phthisis and pest
advance one after the other, the services which they render to death. After hearing them,
death takes up the word and says : « The real worth is always humble. None physician
does put forward hère his rights. I therefore, commit the black rod to gormandizing ; it is
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 563
it which makes the fortune of phjsicians. You ail, fever, pest and other illnesses of man-
kind, give up your pretensions. Mankind knows and abhors you as enemies ; but gorman-
dizing is treated by tliem as a friend ; it partakes of their joys, their pleasures and distroys
tliem by flattering them. It is to him that I must commit the ministry, then it does more
work than you together.
4° Histoire kt géographie.
Causes et résultats de la guerre des investitures.
Les empereurs d'Allemagne, au moyen âge, avaient le droit d'investir les ecclésiastiques,
c'est-à-dire de nommer les évêques et de leur donner des terres en fiefs. Les évêques
devaient donc hommage et fidélité à l'empereur. Ils étaient obligés d'entretenir une armée
au service de leur souverain, le suivre à la guerre, en un mot, ils étaient de vrais guer-
riers et figuraient à la suite de l'empereur bottés et éperonnés comme tout autre seigneur.
Ce fut dans ces circonstances que Grégoire VII ceignit la tiare. Ce pontife soutenait la
théorie que l'Église est placée au-dessus de tout pouvoir temporel, et que le pape a le
droit de nommer ou de déposer les souverains. Mais la situation du clergé d'Allemagne
vis-à-vis de lempereur était entièrement en opposition avec les vues du pape.
Des ecclésiastiques nommés par l'empereur et dépendant de lui ne pouvaient pas consti-
tuer l'Église telle que la voulait Grégoire VII.
Se basant sur son pouvoir universel, il convoqua un concile à Rome et défendit à tout
souverain d'investir les ecclésiastiques sous peine d'excommunication et il interdit aux
ecclésiastiques sous la même peine de" recevoir l'investiture d'un laïque.
Mais cette sentence était tout à fait en opposition avec les intérêts des empereurs
d'Allemagne.
En effet, Othon I et ses successeurs, pour contrebalancer le pouvoir de leurs grands
vassaux, avaient donné leurs fiefs à des ecclésiastiques. Leur interdire l'investiture serait
donc leur enlever la moitié* de leurs terres.
En conséquence, Henri IV ne voulut pas se soumettre et il commença la lutte contre
Grégoire VII. Mais il succomba sous l'énergie du pontife. Plus tard pourtant, il força le
pape à s'enfuire de Rome, et il parut triompher lorsque ses deux fils se révoltèrent contre
lui. Le plus jeune vainquit son père qui s'enfuit à Liège où il mourut.
La lutte continua sous Henri V. A la fin, Henri, effrayé des excommunications de
Pascal II et de ses deux successeurs fit la paix. On convint que le pape donnerait l'inves-
titure ecclésiastique et l'empereur l'investiture laïque.
En Allemagne, celle-ci précédait la première, et en Italie l'investiture ecclésiastique
précédait l'investiture laïque.
Conquête de V Angleterre par les Normands.
A la mort d'Edouard le confesseur, roi d'Angleterre, deux prétendants se présentèrent.
C'étaient Guillaume le conquérant et Harold. Harold était fils du comte Godwin qui jouis-
sait dun très grand pouvoir, qu'il comptait transmettre à son fils. Guillaume invoquait un
prétendu testament d'Edouard en sa faveur. Il rassemble une armée et débarque à
Hastings. Les rivaux Harold et Guillaume le conquérant se rencontrent tout près de cette
ville. Une bataille terrible fut livrée dans laquelle Harold fut vaincu et tué. Maitre du
pouvoir, Guillaume partagea le territoire entre ses compagnons d'armes et leur conféra
toutes les dignités tant ecclésiastiques que laïques. Il faisait inscrire dans un livre les
divisions qu'il avait faites, ce qui correspond à "notre cadastre. Beaucoup de familles nor-
mandes vinrent s'établir dans l'Angleterre et formèrent la haute aristocratie du royaume.
Guillaume fit de la langue française la langue officielle du pays.
Seconde période de la guerre de cent ans.
A la seconde période de la guerre de cent ans, la France était livrée à l'anarchie. Les
Bourguignons et les Armagnacs se disputaient le pouvoir pendant la démence de
Charles VI. Louis d'Orléans avait été assassiné par ordre de Jean sans peur. Bernard
d'Armagnac se mit alors à la tête du parti d'Orléans et lui a laissé son nom. Jean sans
peur se maintenait à Paris avec le secours des bouchers.
564 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Ce fut dans ces circonstances que Henri V de Lancastre recommença la guerre contre
Cliarles VI l'insensé. Il réclama lexécution du traité de Brétigny. On refusa. Il débarqua
sur la côte de la France avec une armée nombreuse. Après quelques succès de peu d'im-
portance, qui d'ailleurs furent compensés par la perte de la plus grande partie de son
armée, il se vit obligé de battre en retraite. Il fut poursuivi par Charles VI. Les deux
armées se rencontrèrent à Azincourt et le roi de France fut complètement défait. (1415.)
Le désastre d'Azincourt, loin de rapprocher les deux partis ne fît qu'augmenter leur
inimitié. Les Bourguignons rentrent à Paris et massacrent trois mille Armagnacs parmi
lesquels on comptait le chef et sept prélats.
Cependant, Henri V reprit tranquillement le cours de ses conquêtes et Rouen tombe en
son pouvoir. La perte de la Normandie effraya les esprits, et Jean sans peur offrit de se
reconcilier avec le dauphin.
Une entrevue eut lieu sur le pont de Montereau, mais Jean sans peur y fut tué par
Tanneguy Duchastel.
Ce meurtre était une grande faute politique du dauphin ; elle jeta les Bourguignons
dans le parti des Anglais.
Philippe le Bon, fils de Jean sans peur, d'accord avec Isabelle de Bavière, força le roi
à signer le malheureux traité de Troyes (1420) par lequel il léguait son pouvoir et ses
terres au roi d'Angleterre. Mais la mort de Henri V trompa les espérances. Charles VI le
suivit de près au tombeau. Alors le dauphin Charles VII fut couronné roi de France à
Méhun sur Yerre en Berri par quelques fidèles partisans. Les ducs de Bedford et de Glo-
cester continuèrent la guerre pendant la minorité de Henri VI. Ils conquirent place sur
place et Charles VII fut obligé de se réfugier à Bourges, d'où, par dérison, on l'appelait le
roi de Bourges. Il semblait ne pas trop se soucier de la perte de son royaume : il le perdit
joyeusement comme le lui reprochait le brave Lahire.
La ville d'Orléans, défendue par Dunois allait se rendre quand tout à coup survint un
secours inattendu. C'était Jeanne d'Arc. Jeanne était bonne, simple, pieuse. Le récit des
malheurs de son pays l'affligèrent profondément et excitèrent vivement son imagination.
Elle devenait rêveuse ; il lui semblait entendre des voix mystérieuses qui lui ordonnaient
de sauver la patrie. Elle finit par tout dire à son père. Celui-ci tacha de la marier, mais
il n'y parvint pas. Elle quitta Domremi pour aller demeurer chez son oncle. Après d'inu-
tiles efforts pour la détourner de son projet, l'oncle la mena chez le capitaine de Beau-
dricourt. Le capitaine se moqua d'elle et la renvoya. Cependant Jeanne continuait à avoir
ses visions. Elle annonçait ses desseins hautement à tous. « Ni roi, ni prince, ni duc, ni
fille du roi d'Ecosse peut sauver le royaume. Il n'y a de secours qu'en moi ».
Le peuple se tourna de son côté et à la fin elle fut conduite à Chinon devant Charles VII.
Des docteurs et des jurisconsultes l'interrogèrent pour s'assurer qu'ils n'avaient pas à faire
à une sorcière. Ils conclurent en sa faveur. On lui donna une armée. Bientôt ses exploits
remplirent la France d'admiration. Elle fait lever le siège d'Orléans, les Anglais sont
battus à Patai et refoulés de poste en poste. Elle assiste au sacre du roi à Reims, comme
elle l'avait annoncé. Sa mission était accomplie. Elle voulut retourner à ses champs de
Domremi; on ne le lui permit pas. Pendant deux ans encore, elle animât les soldats
français de sa présence.
Mais au siège de Compiègne que les Bourguignons défendaient, elle fut fait prisonnière
et livrée aux Anglais. Elle fut traduite devant un tribunal ecclésiastique présidé par
l'évêque de Beau vais, surnommé Pierre Cochon. Elle fut accusée de sorcellerie de d'hérésie
et brûlée vif à Rouen.
Cependant, Charles VII continuait les conquêtes de Jeanne d'Arc.
En 1435 il conclut la paix avec les Anglais à Arras et achetait leur alliance au moyen
de quelques cessions territoriales.
En 1436 il rentra dans Paris et bientôt après il posséda de nouveau toutes ses terres
primitives.
Russie. — Au Nord, la Russie forme une grande plaine, terminée au Nord par l'Océan
glacial, à l'Est par les monts Ourals et à l'Ouest par la mer Baltique. Au centre se trouve
HISTOIRE DES COXCOURS GÉNÉRAUX.
565
le plateau de Valdaï doù partent vers le Nord-Est les collines de Scliemokonski. Le Sud,
la région Caucasique est élevée et volcanique. Elle est divisée en quatre versants. Le ver-
sant de rOcéan glacial qui comprend, le Kara, Petschora, Duina septentrionale, Onega et
Tana. Le versant de la mer Baltique qui comprend la Neva, la Narva, Duina méridionale,
la Niémen et la Vistule. Le versant de la mer Noire qui comprend le Pruth, le Dnieper, le
Bug, le Dniester avec ses affluents, le Pripet et la Bérésina, et le Don. Le versant de la
mer Caspienne qui comprend l'Oural, le Volga, la Kouma et le Terek. Au centre de la
Russie se trouve une plaine appelée terre noire qui est très fertile. [Suit la carte.)
5° Sciences commerciales.
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36
56G HlSTOlUK ])KS CONCOURS GÉNÉRAUX.
X. . . . . , le 20 janvier 1881. B. P. Fr. ^800
Au 31 mars vous payerez à M. N., ou à son ordre, la somme ' , .
de deux mille huit cent francs, que vous passerez sans autre avis • ^
de votre serviteur.
-^
Paul. .5'
^^
A M. Jean, à ^ '.^
6° Mathématiques.
Algèbre.
I. Quand on a deux progressions l'une arithmétique commençant par 0 et l'autre géomé-
trique commençant par 1 , les nombres de la progression arithmétique sont les logarithmes
des nombres correpondants de la progression géométrique.
1° Le logarithme d'un produit est égale à la somme des logarithmes des facteurs de ce
produit.
2° Le logarithme d'un quotient est égale au logarithme du dividende moins le logarithme
du diviseur.
3° Le logarithme d'une puissance est égale au logarithme du nombre multiplié par
l'indice de la puissance.
4° Le logarithme d'une racine est égale au logarithme du nombre divisé par l'indice radical.
Soient les progressions étendues également des deux côtés de 0 et de 1 .
— n5 — 45 . — 35 — 2^ . — 5 . 0 . 5 . 25 . 35 . 45 m^,
1 1111, . , ,
çn qi q^ q^ q ^ ^ ^ î' î^
Je prends deux nombres a et b dans la progression géométrique ascendante.
Soit a = q'>^ et b = q^ , alors ab = ^+n^ mais q^+n a pour logarithme (m -f- n) 5.
Donc log ab = {m -\- n) 5. Mais log a = log q^^ = mS ; log b = log q^ = n5 ; d'où
log a -j- log b = mS -{- nS ^= (m -\- n) 5. Or, log ab = (m -\- n) 5 d'où il s'ensuit que
log ab = log a -\- log b.
Maintenant je suppose b dans la progression descendante égale à — •.
qn
qm
J'aurai encore ab = — . Si m > n, ab = q^—'*^ et log ab = (m — n) §. Mais
log a = mS ; log b = — n5 en ajoutant log 1 ~{- log b = mS — nS = (m — n) 5-
Mais nous avons log ab = [m — n) 5; donc encore une fois log ab ■-= log a -\- log b.
Si m < n, l'aurai ab = et log ab = — (n — m) 5.
^ J gn-m ° ^ '
Mais log a = mS, log b = — nS-, en ajoutant log a -{- log bc, mS — n5 = — (« — m) o.
Mais log ab = — (n — m) S. Donc log ab = log a -{- log b.
Soient a et b dans la progression descendante ; a ^= ■ — et è = — , alors ab •-= ;—
* "^ qm qn gm+n
et log ab = — [m -\- n) 5,
Mais log a = — mS, log 6 = — nS; en ajoutant log a -\- log b = — mS — nS=^ — (m-\-n)S .
Or log ab = — (m -}- n) 5 ; donc log ab = log a -\- log b.
II. Deux courriers A et B partent en même temps des points C et D pour aller l'un vers
l'autre. Au moment de leur rencontre, le courrier A a fait 40 lieues de plus que le cour-
rier B, et leurs vitesses sont telles qu'il faut encore à A 9 jours pour arriver en D et à B,
16 jours pour arriver en C. Déterminez la distance CD, le point de rencontre T et la vitesse
de chacun des courriers.
Solution. — Soit x le nombre de lieues fait par B. x -\- 40 sera le nombre de lieues
fait par A et la distance CD =x-\-40-\-x = 2x-{- 40. Le courrier A peut faire en
X
9 jours X lieues, en 1 jour il fait donc -.
X
B Do'^c la vitesse de A = -.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
^ i"» ^
Obi
a; 4- 40
Le courrier B peut faire en 16 jours x -\- 40 lieues; en 1 jour il fait donc — r-: — . Donc
16
la vitesse de B
^-1-40
16"""
-..«?,. . , -, . -x I .^1- a; + 40 9 (a; + 40).
A fait - lieues par jour; donc il a tait ses x + 40 lieues en = — : jours.
9 XX
9
a? + 40 ... X
B fait — rz: — lieues par jour ; donc il a fait ses x lieues en
1607
16
arrivent en même temps au point T; donc
07 + 40 o; + 40
16
Or, ils
9 (o; + 40)
1607
X 07 + 40'
En chassant les dénominateurs, il vient 9 (o? + 40)^ = 16o7^. En développant,
9 {x^ + 80o; + 1600) = 16o;^ ou bien 9x'^ + 720o7 + 1440 = I6072. En réduisant,
Ix^ — 720o7 — 1440 = 0. Divisant les termes par 7, il vient 07^ x = 0.
7 7
D'où en appliquant la formule
^^ 1x^(360)^ , ]^ __ 360 ±:|/ 129600+ 100800 _ 360 dz |/ 230400
T^^ T^ ~^ ~1 7 7
x^ -::r-±k
360 dh 480
d'où X
840
= 120.
7 7
La valeur négative n'est pas admissible attendu que les courriers vont à la rencontre
l'un de l'autre.
La distance CD = 2o; + 40 = 240 + 40 = 280 lieues.
La distance du point T de A est 120 + 40 = 160 lieues et du point B il est distant
de 120 lieues.
La vitesse de A est ^ = — - = 13 - lieues par jour.
La vitesse de B est
or + 40
Ï6~
160
le"
= 10.
Géométrie.
L Démontrez que dans un quadrilatère quelconque la somme des carrés des côtés est
égale à la somme des carrés des diagonales plus quatre fois le u
carré de la droite qui joint les milieux des diagonales.
Soit le quadrilatère ABCD. Je tire AC et BD. Je joins N,
milieu de AC à M milieu de BD. Je joins également BN et DN.
Dans le triangle ABC, BN est la médiane et j'ai par un
théorème de géométrie ÂB"* + BC^ = 2BN^ + 2ÂN^
AC AC'-^ a An*
Mais AN = — donc AN« = — - et 2APr ^ — -.
2 4 2
Donc en remplaçant AB + BC ■— 2BN + —-.
Pour la même raison, j'ai dans le triangle ADC
ÂD* + DC^ = 2DN^ +
Ajoutons ces égalités membre à membre.
Âb' + BC* + ÂÎ3' + DC' c= 2BN* + 2DN* + ÂC*.
Dans le triangle BND, NM étant la médiane, j'ai encore l'égalité
a ^ BD* «
BN* + ND* = --- + 2MN*.
AC
568
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
En multipliant par 2 2BN^ -j- 2ND^ = BD^ -f 4MN'^
Remplaçons cette valeur dans la somme des carrés des côtés et il vient
Ib' + bc' + âd' + dc' = bd' + âc' + 4MnI C. q. f. d.
II. Etant donnés deux cercles tangents extérieurement, mener par le point de contact
une droite d'une longueur donnée et terminée aux deux circonférences. Discuter le
problème.
Soient les deux cercles 0 et C tangents extérieurement en K et soit MN la droite à
mener. Je suppose le problème
résolu par la droite IF. J'abaisse
OA perpendiculaire sur IK et CB
perpendiculaire sur KF.
IK KF
Alors AK = — et KB = — -.
2 2
Les deux triangles OAK et
KBC sont droits en A et en B,
langle AKO = CKB comme
opposés par le sommet, donc le
troisième angle de l'un est égal
jr au troisième angle de l'autre.
— — — j^^g triangles sont semblables et
j'ai la proportion OK : KC = AK : KB. La somme des 2 premiers termes est à la somme
des 2 derniers comme le premier est au troisième, donc (OK -\- KC) : (AK -f- KB) = OK : AK.
Mais OK -f- KC = OC c. à. d. la ligne des centres que j'appellerai d.
IF MN
AK + KB = AB = — = -^.
^ 2 2
MN
OK est le rayon que j'appelle R. Donc d -. —- = R : AK.
MN
Donc AK est une quatrième proportionnelle entre d, -— et R.
D'où résulte la construction suivante : je prends un angle quelconque X, et sur un des
côtés je porte XN = rf; sur l'autre je prends une longueur
MN
XM = — -; à la suite de XN je porte NT = R.
Je joins NM et je mène TP |j NM. Par suite des parallèles
NM et TP j'ai XN : XM = NT : MP. Donc MP = AK. Je prends
2AK et avec 2AK pour rayon et du point K comme centre je décris
un arc de cercle qui coupe la circonférnce en I. Je joins IK et je
P prolonge jusqu'en F. IF satisfait au problème.
MN
Discussion. — Reprenons la proportion d : — - = R : AK.
MN MN
c? et R étant des quantités constantes la valeur de AK dépend de — -. Si -— - < d, AK < R
et la droite MN prendra la direction IF, cas représenté par la figure, car KA est perpen-
MN
diculaire par rapport a R. Dans ce cas il y a toujours deux solutions. Si -— = d, AK == R
et ne peut tomber autre part que sur R car autrement AK serait plus petit. Dans ce cas
MN
MN = 2,d, c. à d. la somme des diamètres des cercles donnés. Si -— - > d, AK doit être
plus grand que R et le problème est impossible, parceque les extrémités de la droite sorti-
raient des circonférences. Donc, pour que le problème soit possible, MN ne peut pas
dépasser la somme des deux diamètres des cercles donnés.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 569
Trngonométrie.
^ , . , sin A — sin B
I. Démontrer la formule — ; — = tanff 1/2 (A — B)
cos A -j- cos B o / \ /
sin A — sin B étant la différence de deux sinus, en appliquant la formule, j'ai
sm A — sin B = 2 cos sin — - — .
2 2
En appliquant la formule à cos A -j- cos B, il vient
A + B A — B
cos A -|- cos B = 2 cos — - — cos — - — .
Donc, en remplaçant,
A+B . A-B
V (3QS — ^— — __ sin
sin A — sin B 2 2 . ,.^ sin A — sin B
\ — ; t; = 1 — ; — t^ 1 ït <3n simplifiant ■ \ — ; =r
cos A -f- cos B ^ A -f- B A — B cos A 4- cos B
2 cos — - — cos
2
. A — B
. A
— B
2
A
cos
— B
sin
sin
— - = tang, donc = tang 1/2 (A — B)
cos
2
donc en dernier lieu — ; — = tang 1/2 (A — B). C. q. f. d.
cos A + cos B ° V ^
II. On donne la surface et les angles d'un triangle, trouver l'un des côtés.
AH
On connaît S, A, B et C. S = CB X -^. Mais
AH = AC sin C. Donc, en remplaçant, S = CB X ^
ou en mettant CB = a et AC = è, il vient
ah sin C ,, . 2S
d où je tire h =
2 a sin C
Mais, dans tout triangle, les sinus sont proportionnels aux côtés opposés, donc
2S
sin A : « = sin B : è, en remplaçant h par sa valeur, sin A : a = sin B : . En
a sin C
faisant le produit des extrêmes et des moyens, - — : — -— = a sin B. En chassant le déno-
a sin C •
• , oc • A 9 • o • .. j' ■ . 2S sin A ^ j / 2S sin A
minateur, 2S sin A = a^ sin B sin C, dou a-^ = ^ -. et a = 1/ -. — -,
sin B sin C sin B sin C
formule que l'on peut facilement calculer par logarithmes.
7° Botanique.
r On appelle feuilles, les expansions lattérales de la tige.
Je représente ici à côté une coupe transversale d'une feuille. On y distingue deux parties.
La partie supérieure diffère entièrement de la partie inférieure, ^
ah est l'épiderme supérieure, cd sont des cellules d'une forme YV(^('^{''f''\'<''<^<'<^i'Y<<^&A'^<^
régulière et le plus souvent posées en deux rangées, e/'sont des ^
cellules très irrégulières et^A représente l'épiderme inférieure
qui présente des ouvertures vis-à-vis des stomates. La moitié ^
supérieure est formée par la continuation des fihres et vaisseaux
du bois. Car on rencontre dans la nervure médiane et les ramifications des trachées qui ne se
trouvent que dans l'étui médulaire. Dans la partie inférieure de ces nervures on rencontre des
vaisseaux laticifères, une preuve qa'elles sont la continuation des fibres et des vaisseaux de
l'écorce attendu que les vaisseaux laticifères ne se rencontrent que dans la couche herbacée.
Dans une feuille on distingue la lame, ou limbe de la feuille, le pétiol ou queue de la
feuille. Le pétiol se ramifie et constitue le squelette de la feuille. Entre les ramifications
se dépose le tissu cellulaire.
570
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Les feuilles sei'vent à la respiration. Sous l'influence de la lumière elles ont la faculté de
décomposer l'acide carbonique en carbone qu'elles gardent et en oxygène qu'elles rendent.
Dans l'obscurité le phénomène est inverse ; elles gardent l'oxygène et exhalent l'acide
carbonique.
Les feuilles en se modifiant forment des bractées, qui, à leur tour, en se modifiant
forment des fleurs, et les fleurs sont destinées à reproduire la plante.
8° Physique.
I. On appelle force toute cause capable de produire ou de modifier le mouvement. Oni
mesure les forces à l'aide de kilogrammes. En effet une force brutte peut toujours êtr^
remplacée par un nombre suffisant de kilogrammes. Il en est de même d'une force vive.
Je suppose un cheval traînant une charette. Le cheval développe une certaine force.
Si maintenant au lieu du cheVal j'attache une corde à la charette et que je la fais passer
sur un« poulie, je puis attacher à la corde un nombre suffisant de kilogrammes pour faire
avancer la charette.
A ce moment la force développée parles kilogrammes est égale à la force produite parle
cheval. Donc on peut dire que le cheval a dû développer une force d'autant de kilogrammes.
Par conséquent on peut mesurer une force par des kilogrammes.
II. Loi de Mariotte : Le volume des gaz est en raison inverse de la pression.
Ponr le démontrer pour des augmentations de pression, on prend un tube recourbé dont ^
la plus petite branche est fermée, et divisée en parties d'égale
capacité. Sur l'autre partie du tube sont portés des centi- ^
mètres. On verse un peu de mercure dans le tube jusqu'à ce .
qu'il monte d'une petite hauteur dans les deux branches et
par des tâtonnements on fait en sorte qu'il se trouve à la
même hauteur dans les deux branches. Alors la pression
extérieure est égale à la pression intérieure, c'est-à-dire"
1 atmosphère.
On continue à verser du mercure jusqu'à ce que le volum^
d'air soit réduit de la moitié. On prend le niveau commun
du mercure et l'on voit que l'air emprisonné supporte 1° l4
pression extérieure qui est une atmosphère, 2° la colonne de
mercure à partir du niveau commun. Or cette colonne est justement la hauteur baromé-
trique, et qui par conséquent vaut une atmosphère. Puisqu'il y a équilibre, l'air empri-
sonné supporte une pression de deux atmosphères sous un volume deux fois moindre. Si le;
tube est assez long, on peut continuer à verser du mei'cure jusqu'à ce que l'air empri-
sonné n'a plus que le tiers du volume primitif et l'on trouve que la colonne de mercure
à partir du niveau commun est de deux hauteurs barométriques. L'air exerce donc sous
un volume trois fois moindre une pression trois fois plus grande et ainsi de suite, ce qui
démontre la loi .
Pour des diminutions de pression, Mariotte se servit de l'appareil suivant.
„ 11 prit un tube P rempli de mercure. Il en prit un second Q qu'il
remplit environ aux deux tiers, et il le retourna dans le tube P. On
relève ou l'on enfonce le tube Q, jusqu'à ce que le niveau du mercure
soit le même dans les tubes. Le tube Q est partagé en parties d'égale
capacité, et je suppose que l'air occupe 5 de ces parties. Puisque le
niveau est le même, le gaz emprisonné exerce une pression d'une atmo-
sphère. Alors, on relève le tube jusqu'à ce que le volum.e d'air occupe
10 divisions. Le mercure est également monté dans le tube et la hau-
teur à partir du niveau commune est la moitié de la hauteur du baro-
mètre. A l'extérieur, l'air exerce toujours une pression d'une atmosphère
qui est équilibrée par la colonne de mercure et la pression de l'air
intérieure.
Or, le mercure exerce une pression d'une demi-atmosphère donc
■ s
w
i
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
71
l'air n'a plus que la tension d'une demi-atmosphère, c'est-à-dire que sous un volume double
la pression est deux fois plus petite. Si l'on continue à soulever le tube jusqu'à ce que l'air
occupe un volume trois fois plus grand, la hauteur du mercure dans le tube Q à partir du
niveau commun sera les deux tiers d'un baromètre, donc la pression n'est plus qu'un tiers
d'atmosphère, et ainsi de suite, ce qui démontre la loi.
2° Concours spécial de langue flamande (4 heures).
De kinderen op wier goed gedrag de ouders het geluk van hunnen ouderdom gronden,
zouden zeer berispelijk zijn, als zij deze verwachting te leur stelden.
Lauréats.
LAUREATS.
ETABLISSEMENTS
auxquels ils
APPARTIENNENT.
POINTS
OBTENUS
(sur 100).
1"
prix.
2*
id.
1"
accès
2*
id.
3'
id.
4*
id.
5'
id.
6'
id.
7*
id.
8-
id.
9*
id.
10'
id.
Léopold Stevens, de Hasselt
Evariste Steenbakkers, de Malines . . . .
Josse Van Aken, de Malines
Jean Timmerman, de Tongres
Hubert Coen, de Malines
Florent Jacobs, de Malines
Louis Hacken, de Haeren-Bommershoven. .
Prosper Smolders, de Louvain
Modeste Stuyvaert, de Saint-Josse-ten-Noode.
Léon Maris, de Hasselt
François Van Havermaet, d'Anvers. . . .
Louis Uten, de Tirlemont
Jean Baptiste Charlier, de Malines . . . .
Arthur Verbrugge, de Bruges
Hasselt.
Malines.
Id.
Tongres.
Malines.
Id.
Tongres.
Louvain.
Bruxelles.
Hasselt.
Anvers.
Tirlemont.
Malines.
Bruges.
ÉLÈVES NON LAURÉATS QUI ONT OBTENU AU MOINS LA MOITIÉ DES POINTS.
Constant Claes . .
Charles Vander Vloet
Emile De Groof . .
Edgar Claessens. .
Joseph Van Beveren
Paul Pickhout . .
Anvers.
• Id.
Id.
Id.
Gand.
Ypres.
Travail de l'élève Léopold Stevens.
Geheel de familie is in feest. De vreugde staat op aller wezenstrekken geteekend. Hun
getal is vergroot, gisteren is hun een jongsken geboren. De kleine is zoo gezond en zoo
frisch. De moeder is zoo fier, als zij het lieve kind in hare armen drukt. De vader zegt
met vreugde op het gelaat : « Die zal mijn geslacht met eere voortzetten *> en beiden, vader
en moeder, drukken eenen liefdezoen op het teeder voorhoofd van hun kind.
Op de minste verlangens van 't kindje wordt gelet, zijne minste teekens worden verstaan,
het wordt omringd met al de zorgen die een liefdevol hart kunnen inboezemen.
Het jongsken groeit langzaam op. Het kan reeds .«tamclen en de woorden : « Vader,
moeder » zoo zoet voor de ouders, ontvallen zijnen mond. Moeder zegt dat de slimheid hem
572 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
de oogjes uitgluurt, en vader denkt : « Over hem zal ik nooit behoeven te blozen. « Het
kind wordt immer grooter. Het gaat reeds ter school. Hoe zeer spoort zijn vader hem aan,
en prikkelt hij zijne eigenliefde om hem lust tôt de studie in te boezemen. Ook de jongen
doet zijn best, hij leert wel, en op 't einde van het jaar bekleedt hij eene der eerste plaat-
sen tusschen zijne medeleerlingen.
Wat zijn zijne oiiders nu trots zulk eenen zoon te bezitten ! Hij leert zoo ijverig, hij is
zoo zaçhtmoedig, hij bemint zij^ie oiiders zoo zeer ; en de moeder komen de tranen in de
oogen als zij, hare blikken op hem vestigende, aan al de zaligheid denkt die zij door haar
kind nog genieten zal.
De vader is fier als hij overweegt dat misschien zijn zoon tusschen zijne medeburgers
zal schitteren, en dat hij dan zal mogen zeggen : « Ik ben zijn vader ! »
Schoon vooruitzicht ! Gulden droom? Doch, zal die zoon aan de verwachtingen zijner
ouders beantwoorden ; zal hij, aîs een ondankbaar schepsel, al de zorgen zijner ouders
vergeten en het pad des verderfs inslaan ?
Ongelukkige jongeling, zoo dit geschiedde ! Herinnert gij u dan de liefde niet meer die
uwe ouders u toedroegen en de zorgen waarmede zij u omringden? Zijt gij dienachten
vergeten die zij wakend bij uwe sponde doorbrachten ? Weet gij niet meer, dat gij hun het
ieven te danken hebt ?
En gij, die hun ailes verschuldigd zijt, zoudt gij u ondankbaar toonen, zoudt gij hunne
liefde en zorgen met onverschilligheid willen beloonen? Is het dan te veel vanu gevraagd
den steun huns ouderdoms te zijn, nadat zij zoo veel voor u gedaan hebben? Zult gij niet
ailes doen wat mogelijk is om hen gelukkig te zien ?
Ongelukkige zoon, die dit niet gevoelt ! De eigenliefde zelfs zou hem moeten aansporen
om voort te gaan zooals hij begonnen heeft.
Een redeloos dier toont zich dankbaar voor de zorgen, die men hem bewijst, en zou dan
een mensch, de koning der natuur, diegenen vergeten, wie hij ailes schuldig is ?
Hij zou ailes moeten aanwenden om zijne ouders gelukkig te zien, en dan nog zou hij
hen slechts datgene doen, wàarvan zij hem het voorbeeld gegeven hebben.
De dankbaarheid alleen zou krachtig genoeg moeten zijn om toch die voldoening te
schenken aan diegenen, welke hun geluk alleen in het zijne gesteld hebben.
.la, de kinderen, op wier goed gedrag de ouders het geluk van hunnen ouderdom gron-
den, zouden zeer berispelijk zijn, als zij deze verwachting te leur stelden.
Voiei les moyennes obtenues dans les diverses branches du concours
par les athénées et collèges concurrents :
HISTOIRE DES CONTOURS GÉNÉRAUX,
573
Composition française (maximum : 50 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
des points obtenus
i
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
ayant obtenu :
par les
élèves ayant réuni :
il
s-
a
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1
•■A
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II
II
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•§1
r
Athénée ro>
al d'Anvers . .
22
20
2
1
..
19
7
8
4
..
31.71
18.62
9.5
21.57
Id.
d'Arlon. . .
13
8
5
»
»
8
8
»
»
>>
32.25
»
»
32.25
Id.
de Bruges. .
8
5
3
»
»
5
2
3
»
»
32.5
16
»
22.6
Id.
de Bruxelles .
47
36
11
»
8
28
f-
19
4
»
34.6
16.16
9.25
18.46
Id.
de Gand . .
20
10
10
»
»
10
1
7
2
«
25
16.28
9.5
15.8
Id.
de Hasselt. .
4
3
1
>.
»
3
2
1
«
»
35
20
»
30
Id.
de Liège . .
35
27
8
1
2
24
2
22
»
«
35.5
19.77
>,
21.08
Id.
de Mons . .
13
7
6
..
»
7
1
5
1
..
39
19.8
11
21.28
Id.
de Namur. .
18
13
5
1
»
12
3
5
4
..
28.66
17.8
9.25
17.66
Id.
de Tournai .
21
14
7
1
»
13
9
4
»
»
31.55
19.5
»
27.84
Collège comm. d'Ath . . .
5
3
2
>.
»
3
2
1
»
»
30.5
20
»
27
Id.
de Bouillon .
3
3
»
»
»
3
1
1
1
>.
30
17
10
19
Id.
de Charleroi.
13
9
4
..
»
9
3
6
»
»
27.66
17
»
20.55
Id.
de Chimay .
3
3
»
«
y
3
1
2
>.
«
27
17.5
»
20.66
Id.
de Dinant. .
8
6
2
..
»
6
»
5
1
>>
>'
16.6
12
15.83
Id
de Huy . .
4
3
1
»
»
3
«
3
>'
«
>•
20.33
«
20.33
Id.
de Louvain .
9
6
3
1
»
5
1
4
>.
'.
25
17.75
»
19.2
Id.
de Malines .
11
10
1
).
1
9
»
7
2
»
»
17.71
10.5
16.11
Id.
de Nivelles .
6
3
3
2
»
1
»
1
»
>.
»
22
»
22
Id.
d'Ostende. .
7
6
1
»
>'
6
..
2
4
).
»
21.5
9.75
13.66
Id.
de Thuin . .
2
2
''
»
»
2
2
»
>.
»
32.5
»
»
32.5
Id.
de Tirlemont.
5
5
>'
»
2
3
»
2
1
»
»
16
12
14.66
Id.
de Tongres .
7
5
2
»
»
5
2
3
»
»
35.5
16.33
>'
24
Id.
deVerviers .
8
6
2
»
1
5
5
•'
>'
>'
39.6
»
»
39.6
Id.
de Virton . .
2
1
1
..
>.
1
1
»
»
>.
26
>'
»
26
Id.
d'Ypres . .
4
2
2
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574
HISTOIRE DES COiNGOURS GÉNÉRAUX.
Mathématiques,' sciences commerciales, physique et botanique
(maximum : 120 points).
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
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68
9
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Thème flamand, anglais ou allemand (maximum -. 40 points).
575
NOMBRE DES ELEVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
MOYENNE
du nombre
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ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
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576 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Histoire et géographie (maximum : 40 points).
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27
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
577
Concours spécial de flamand (maximum : 100 points).
ÉTABLISSEMENTS
CONCURRENTS.
NOMBRE DES ÉLÈVES :
NOMBRE
DES ÉLÈVES
ayant obtenu :
MOYENNE
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des points obtenus
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élèves ayant réuni :
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38
41.4
64.66
19.66
36.33
57
25
3« SECTION.
ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE.
Voici quelles étaient les questions à traiter à domicile :
A. FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES.
1^^ GROUPE. — Philologie : Faire l'histoire de l'idylle chez les Grecs et expliquer la
différence de caractère des poésies qu'on attribue à Théocrite, Bion et Moschus. (Délai :
un an.)
2^- GROUPE. — Philosophie : Exposez et discutez les 'démonstrations ordinaires de
l'existence de Dieu. (Délai : un an.)
3® GROUPE. — Histoire : Faire l'histoire de la procédure criminelle chez les Athéniens.
(Délai : deux ans.)
B. FACULTÉ DE DROIT.
l^*" GROUPE. — Droit romain : Exposer la théorie de l'exhérédation, de l'inofficiosité et
de la légitime, selon le droit classique et selon le droit de Justinien. (Délai : un an.)
2' GROUPE. — Droit civil : Exposer la condition des biens de la femme mariée, tant sous
le régime de la communauté (légale ou conventionnelle) que sous les autres régimes.
A l'égard de ces biens, quels sont les pouvoirs et les obligations du mari, soit en cas de
séparation de biens ou d'absence? (Délai : un an.)
3® GROUPE. — Droit naturel : Le droit de propriété est-il de droit naturel? (Délai:
un an.;
578
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
C. FACULTE DES SCIENCES.
l^'' GROUPE. — Sciences botaniques : Existe-t-il un mode de reproduction sexuée dans
les Basidiomycètes ? (Délai : dix-huit mois.)
2® GROUPE. — Sciences minéralogiques : Faire un exposé historique et méthodique de
nos connaissances sur la reproduction artificielle des minéraux. (Délai -. un an.)
3® GROUPE. — Sciences mathématiques : Résumer et perfectionner la théorie des sys-
tèmes triplement orthogonaux. (Délai : deux ans.)
4® GROUPE. — Sciences physiques : Exposer et discuter les procédés employés pour la
mesure des forces électro-motrices. (Délai : un an.)
D. FACULTÉ DE MÉDECINE.
l^'" GROUPE. — Sciences anatomo-physiologiques : Décrire le trajet du péritoine sous-
ombilical, et en discuter les rapports d'après des recherches personnelles. (Délai : un an.)
2® GROUPE. — Sciences thérapeutiques : Etablir par des expériences nouvelles laction
des sels de cuivre sur l'organisme. (Délai : deux ans.)
3® GROUPE. — Sciences médicales proprement dites : La goutte viscérale, ses caractères
et son traitement. (Délai : un an.)
4^ GROUPE. — Sciences obstétricales : Déterminer la part d'influence qu'exercent sur la
production de l'éclampsie puerpérale les perturbations du système nerveux, et les altéra-
tions de la crase sanguine. (Délai : un an.)
Le gouvernement reçut deux mémoires : l'un, en réponse à la question
de droit civil; l'autre, en réponse à la question de droit naturel. Leurs auteurs
ne furent pas déclarés admissibles aux dernières épreuves du concours.
Bistrihuiion des prix.
M. Van Humbéeck, ministre de l'instruction publique, ouvrit la séance en
appréciant les actes nombreux qui s'étaient accomplis dans l'enseignement
moyen depuis un an : réformes, augmentation du nombre des athénées royaux
et des écoles moyennes de l'État, création d'établissements d'enseignement
moyen pour les filles.
La parole fut donnée ensuite à M. Keifïer, préfet des études à l'athénée
royal de Namur, qui parla « de l'art d'écrire et de l'importance actuelle de sa
culture ». (Voir Moniteur des 30 septembre et 5 octobre 1880.)
NOMS. Pïires.
Abrassart, Adelson. . , . 519
Alexandre, Gustave . . . 528
Algrain, Achille 519
Alsteen, Léon 534
Andouche, Léon .... 519
Andrieux, Etienne .... 528
Antoine, Léon 519
Baar, Lucien 520
Bairy, Victor 533
Barô, Jean 533
Table alphabétique.
I. Écoles moyennes.
NOMS. Pages.
Bartelous, Emile .... 533
Bauche, Vincent .... 529
Baudart, Camille .... 533
Berlemont, Gustave . . . 529
Bernard, Guillaume . . . 534
Bernard, Victor 529
Bertholet, Emile .... 534
Bilteryst, Odon 535
Blairon, Albert 535
Biaise, Charles 532
NOMS.
Pages.
Bogaert, Jean . . .
528, 536
Bogaerts, Edouard . .
. 533
Bonnet, Gustave . .
. 529
Boudart, Louis . . .
. 535
Bounameaux, Léon .
. 533
Brichart, François. .
. 529
Bridou, Emile
. 519
Buys, Hector . . .
532,536
Campion, Emile . . .
. 518
Carnière, Victor . .
. 533
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
579
I. Écoles moyennes. (Suite.
NOMS.
Carpent, Philippe
Catala, Louis .
Ceuppens, Emile
Chamart, Amédée
Chariot, Achille.
Choquet, Edmond
Christophe, Jean
CoUard, Jean .
Collège, Jules ,
Constant, Louis.
Corbugy, Nestor
Corbugy, Rufin .
Cornet, Hector .
Cosyns, Désiré .
Coulon, Félix .
Coune, Louis. .
Courcelle, Arthur
Couture, Louis .
Craps, Hector .
Dache, Joseph .
Dalcq, Achille .
Dambot, Oscar .
Daubresse, Eugène
Debaille, Ernest.
De Behr, Louis .
De Condé, Jules.
Defossés, Joseph
Defrance, Pierre
Degraef, André .
Degreef, Auguste
Dehogne, Jean .
De Keyser, René
De La Haye, Marcel
De Landsheere, Alphonse
Delatte, Albert .
Delbauve, Victor
Delepine, Jules .
Delhaye, Désiré.
Delneuville, Théophile
Delpire, Hubert . .
Delsael, Louis . .
Delsaut, Auguste .
Dépasse, Alexandre
De Percenaire, Ernest
Derzelle, Octave .
Desonay, André. .
Desonne, Emile . .
Desselles, Charles .
Deuninck, Alphonse
Devreux, Léon . .
De Wattines, Charles
Deweert, Jules . .
De Wulf, Désiré .
Dieu, Achille. . .
Dimanche, Octave .
Distèche, Ernest .
Dochez, Alexandre.
Dony, Clément . .
Dory, Ferdinand .
Douniaux, Auguste
Dubois, Emile . .
Dufour, Aimé . .
Dufour, Louis . .
Pages.
. 529
. 534
. 532
. 518
. 529
. 519
. 519
. 534
. 528
. 532
. 534
. 533
. 529
. 534
. 529
533,536
. 534
. 519
. 519
. 519
. 529
. 519
. 529
533
. 534
. 534
. 533
. 519
. 519
535, 537
. 536
. 534
. 532
. 528
. 532
. 535
. 534
. 535
. 529
. 532
. 519
. 530
. .535
. 533
. 529
. 532
533, 536
. 533
. 529
-30, 536
. 535
. 534
. 529
535, 537
. 535
. 533
. 530
. 534
. 529
. 535
NOMS. Pages.
Duhant, Frédéric .... 529
Dulart, Lucien 533
Dupont, Alfred 532
Dupont, Emile . . . . . 519
Dussart, Alfred 535
Evrard, Edmond .... 519
Evrard, Eugène 533
Félix, Jules 533
Fever, Henri 518,536
Fourmois, Louis .... 533
Froidmont, Richard ... 533
Froment, Didier 532
Gain, Fernand 533
Garson, Jules .533
Gérard, Arthur 535
Gillard, Léon 535
Gilles, Léon 535
Gits, Jean-Baptiste. ... 534
Goblet, Louis .534
Goblet, Joseph 520
Godefroid, Emile .... 532
Godefroid, Philippe ... 534
Goffin, Désiré 532
Gondry, Adolphe .... 529
Gossain, Adrien 530
Gotte, Nicolas 535
Grade, Georges 534
Greenhill, Georges. . . . 536
Groeninckx, Jules . . . 519, 536
Gusbin, Jules 530
Hamoir, Anselme .... 533
Harzé, Charles 529
Hawart, Modeste .... 534
Herbecq, Oscar 520
Herman, Eugène .... 519
Hermans, Charles .... 536
Heuzers, Edmond .... 535
Hofman, Emile 529
Hols, Joseph. . . . . 519
Huart, Léon 534
Huberty, Jules 534
Huriaux, Edgar 534
Huybrechts, Charles ... 532
Jacob, Octave 532
Jaeqmain, Jules 529
Jacques, Arthur 529
Jadot, Jules 533
Jadot, Léon 519
Jaspers, Emile 532
Jauquet, Emile 520
Joly, Joseph . . ... . 533
Joncker, Marcel 534
Julien, Louis 520
Ketels, Adolphe 533
Knaeps, Fançois .... 537
Konig, Charles 534
I-agneau, Auguste .... 529
Lallemai.d, Alexandre. . . 534
Lallemand, Jules . . . 533
Landa, Léon 529
Lecomte, Jules 519
Lefebvre, Ernest .... 529
Lefebvre, Henri 534
NOMS. Fage».
Lefranc, Léon 518
Lefrançais, Frédéric . . . 534
Legay, Camille 533
Legros, Joseph 534
Leleux, Paul 519
Léotard, Auguste .... 519
Lequime, Jean-Baptiste . . 534
Lerat, Joseph 533
Leroux, Jules 534
Leroy, Jean-Baptiste . . 519, 536
Leulier, Jean-Baptiste. . . 535
Levarlet, Henri 535
Liard, Octave 519
Liboutton, Maurice . . . 535
Loriaux, Aimé 533
Lothaire, Hubert .... 529
Louckx, Paul 535
Lucas, Ernest 519
Maetens, Henri 519
Magnée, Tilkin 535
Maingie, Louis 519
Maingie, Oscar 529
Mainil, André 533
Mal, Léandre. . . . . .519
Malevé, Bertin 519
Malevé, Léon .."... 535
Mandart, Horace .... 518
Manet, Vital 519
Manfroid, Clotaire .... 519
Marcaux, Albert .... 518
Marcq, Jules 533
Martin, Albert 535
Massart, Arthur .... 519
Mathieu, Nicolas .... 533
Mathys, Guill., dit Rombauts 519
Meert, Hippolyte . . .529, 537
Melot, Adelin 520
Melot, Eliacin 529
Menten, Camille 535
Mertens, Henri 519
Mertens, Justinien .... 530
Merveille, Arthur .... 533
Meuleman, Eugène. . . . 535
Mils, Félicien 535
Misson, Oscar 535
Monoyer, Hector .... 532
Mottet, Léopold 535
Nassogne, Constant . . . 535
Nicaise, Edgard 519
Pary, Constant 535
Pellegrin, Louis .... 535
Peltier, Louis 533
Permentiers, Jean .... 533
Petit, Charles 534
Philippot, Emile .... 529
Pinte, Arthur 534
Potier, Emile 535
Pouleau, Léon 529
Preudhomme, Constant . . 529
Progneaux, Henri .... 529
Purnelle, Léopold .... 519
Quanjel, Jean 533
Rahier, Louis. . . . . . 519
580
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
I. Écoles moyennes. (Suite.)
NOMS. rages.
Rambeaux, Eudore. . . . 534
Raiiibeaux, Pierre .... 530
Rambot, Eugène .... 529
Ramelot, Hubert .... 519
Rang, Edgard 532
Rappe, Eugène 535
Rayez, Jules 528
Renier, Prosper 533
Reniers, Joseph 537
Renson, Jules 528
Reygaert, Paul 529
Rodiez, Fernand .... 535
Roland, Emile 518
Rousseau, Jules 529
Rousseau, Léon 530
Ruelens, Emile 536
Ruymen, Jules . . . . 534, 536
NOMS.
Sacré, Théophile
Sadin, Paul . .
Sauveur, Toussaint
Sérié, Léon . .
Spitaels, Hubert
Stokes, Charles .
Stoppie, Alexis .
Siroobant, Edmond
Thibaut, Victor.
Thirifays, Armand
Thiry, Ernest .
Thiry, Léon . .
Thomas, Lothaire.
Tombeux, Marc .
Tort, Edgar . .
Tuernez, Camille
Turlot, Alfred .
Paites.
536
534
. 534
534
. 534
, 534
, 533
. 536
. 529
. 5a5
. 534
. 519
. 529
. 535
. 5a5
. 533
. 534
NOMS.
Vandendaele, Richard
Vanderveken, Aloïs .
Van Dooren Guillaume
Van Hamme, Joseph
Van Herp, Joseph .
Van Lil, Joseph. .
Van Pamel, Louis .
Verhoonen, Louis .
Vermeire, Aloïs. .
Verschueren, Edouard
Vigneron, Omer.
Vignis, Nicolas .
Warolus, Marc .
"Wery, Jules. .
Wibin, Guillaume
Wouters, Edouard
Wuidart, Auguste
Pages.
. 529
. 536
. 535
. 535
519, 536
. 519
. 530
. 533
. 528
. 535
. 530
. 532
. 518
. 534
. 535
535, 537
. 533
II. Athénées et
s.
Ballings, Gustave
Barlet, Emile .
Bertrand, Georges
Bertrand, Jules
Boll, Emile .
Bourquin, Jules
Boutry, Albert
Box, Martin .
Bray, Lucien
Callewaert, Camille
Camerlynck, Rémi
Canler, Paul. .
Charlier, Jean-Baptiste
Charpentier, Jean
Claes, Constant.
Claes, Henri . .
Claessens, Edgard
Clep, Victor . .
Coen, Hubert
Corin, Joseph .
Couez, Arthur .
Dauge, Auguste.
Daxhelet, Arthur
Debrie, Auguste.
Deby, Edouard .
De Groof, Emile
Délaye, Louis .
Delobel, Arsène.
De Moor, Léopold
Démoustier, Adolphe
De Poorter, Auguste
Desemberg, Alfred.
De Wulf, Maurice .
D'Hondt, Alfred. .
Dinjart, François .
Donego, Joseph . .
Doutrepont, Auguste
Drumé, Alfred . .
Duckerts, Bertin .
. 561
. S41
. 542
. 541
. 561
. 542
. 542
. 548
. 541
541,548
. 542
. 541
. 571
. 542
561, 571
. 548
. 571
. 541
561, 571
. 542
. 541
. 541
. 541
. 548
. 541
561, 571
. 542
. 548
541, 548
. 542
. 548
. 561
. 541
. 542
. 561
. 548
. 541
. 541
. 541
Dumont, Edouard
Duveillé, Auguste
Forthomme, Jean
Fragneux, Jean.
Frederichs, Jules
Genot, Arsène .
Gob, Antoine. .
Goethals, Victor
Goffinet, Théophile.
Gommaerts, Florent
Goossens, Armand
Gueymard, Alphonse
Hacken, Louis .
Haller, Joseph .
Henneau, Alfred
Hulet, Henri. .
Jacobs, Florent.
Joostens, Ludovic
Kindt, Ghislain .
Lalieux, Jules .
Lambert, Léon .
Leconte, Félix .
Legrain, Oscar .
Lemal, Amédée.
Léonard, René .
Lescrauwaet, Léon
Liévin, Théodore
Loupart, Oscar .
Maris, Léon . .
Marchot, Paul .
Mawet, Ernest .
Mercker, Jean .
Meunier, Alfred.
Mondez, Charles
Neeckx, Norbert
Neumann, Ernest
Opsomer, Achille
Pécher, Edmond
Petit, Emile , .
. 541
. 542
. 561
. 542
. 542
. 541
. 542
541, 548
. 561
. 548
. 542
. 541
561, 571
542, 548
. 561
. 561
561, 571
. 541
. 548
. 561
. 561
. 541
. 561
. 541
. 561
. 561
. 561
. 542
. 571
. 541
. 542
. 561
. 541
. 561
541, 548
. 561
. 548
. 541
. .561
Pickout, Paul . .
Poelman, Désiré .
Rahier, Paul. . .
Roersch, Léon . .
Roger, François .
Roger, Robert . .
Saussez, Noël . .
Smolders, Prosper.
Steenbakkers, Évariste
Stephany, Charles .
Sterken, François .
Stevens, Léopold .
Stuyvaert, Modeste
Taquet, Rodolphe .
Theunis, Léopold .
Thiry, Clément . .
Timmerman, Jean .
Troch, Pierre . .
Truchart, Arthur .
Uten, Louis . . .
Uytroeven, Emile .
Van Aken, Josse .
Van Beveten, Joseph
Van Bladel, François
Vandelanoitte, Alfred
Vanden Eynde, Pierre
Vandeputte, Cyrille .
Vander Vloet, Charles
Van Havermaet, François
Van Weddingen, Arthur
Verbrugge, Arthur.
Vermander, Adolphe
Vierset, Auguste
Wartique, Edmond
Wasteels, Emile
Wauters, Julien.
Wery, Edouard.
Wiemer, Désiré.
542,
541,
561,
561,
541,
541,
541,
571
541
542
541
541
541
542
571
571
548
548
571
571
548
548
561
571
561
541
571
548
571
571
548
542
548
548
571
571
548
571
548
561
561
548
541
541
548
JL3DIDITI03SrS
CHAPITRE VI. 1845 — Rhétorique (page 87 du 1«^ volume).
Composition française de l'élève Louis Hymans.
Si la Belgique, réserrée aujourd'hui dans d'étroites limites, surveillée de toutes parts,
par de grandes et puissantes nations, dont la force vient éclipser momentanément la sienne,
ne joue dans la politique de l'Europe moderne qu'un rôle secondaire, elle n'en possède pas
moins de glorieux souvenirs de son antique splendeur, et parmi ces longues séries d'artistes,
de guerriers et de savants illustres, dont l'histoire des peuples a consacré la mémoire, il
en est peu auxquels elle ne puisse s'enorgueillir d'avoir servi de berceau ou d'école. Jetée
par la nature et le hasard, au milieu des nations les plus redoutables de l'Europe, trop
faible par elle même pour leur servir de barrière, elle est devenue comme le centre de
leurs opérations, et c'est le plus souvent dans ses campagnes, que se sont vidées les que-
relles que l'ambition et la jalousie avaient fait éclater entre ses terribles voisins. Forcée
de prendre part â ces luttes continuelles dont son territoire fut sans cesse le théâtre, ses
foi'ces diminuèrent avec l'accroissement de sa gloire ; si donc l'envie ou la haine de ses
adversaires, lui reprochent de ne pas former un puissant royaume, nous leur répondrons
que la grandeur ne consiste pas uniquement dans la richesse, et nous leur montrerons les
titres glorieux que possède la Belgique à l'estime de l'Europe, et peut-être à sa reconnais-
sance.
Que de glorieux faits d'armes, que de belles et utiles découvertes, que de nobles entre-
prises, la Belgique peut opposer aux reproches de ses ennemis ! Ces Belges qu'ils accusent,
qu'ils les considèrent depuis le jour ou César avec ses légions jusque là indomptables, se
voit forcé de reculer devant une poignée de braves, jusqu'au mouient où ma faible voix
essaie de vous retracer leurs glorieux faits d'armes ; qu'ils les considèrent, dis-je, conser-
vant à travers les orages et les tempêtes de dix-huit siècles, cette glorieuse indépendance
que ni les efforts de leurs ennemis, ni les ravages du temps, n'ont pu encore leur enlever !
Qu'ils les voient, à peine sorti des ténèbres de La barbarie, courir à la voix de Pierre
l'hermite, donner le signal à l'Europe, se ranger sous les dra])eaux d'un de leurs princes,
voler au secours des Chrétiens exposés aux outrages des infidèles.; arracher le tombeau
du Christ aux mains des brigands qui le déshonorent, s'emparer de Jérusalem, et ])lacer
sur le trône de la Palestine, le plus grand et en même temps le plus modeste de leurs
chefs, Godefroid de Bouillon, dont la valeur a déjà décidé les succès d'un prince d'Alle-
magne. Qu'ils les voient un siècle plus tard, se réunir devant les murs de Constantinople,
pour placer la couronne de l'Empire d'Orient, sur la tête d'un prince Belge, qui sut la
conserver à ses descendants. A peu près vers cette époque, c'est un duc de Limbourg qui
offre un asile dans ses états à un Empereur d'Allemagne, poursuivi par l'ingratitude de
son fils et c'est au secours d'un Belge que Henri IV doit la défaite de Conrad. Plus tard,
en Flandre, dans les plaines de Groeningue, se décide l'indépendance des communes et
bientôt après, les deux Artevelde, Jacques et Philippe, assurent au prix de leurs jours,
l'indépendance de leur patrie. Le reste de nos provinces ne reste pas immobile. Plus d'une
T. IH. 37
582 HISTOIHK DKS ilOXCorh'S (JÉNÉRAUX.
l'ois rentfoniiso du Hrabaiit, décide les succès de la France ou de l'Angleterre. Liège gou-
vernée par ses évoques s'élève riche et florissante. Bruges devient l'entrepôt du commerce
de l'Europe et la brillante chevalerie du Hainant, fidèle jusqu'au hout à la puissance Fran-
çaise, tantôt l'alliée, tantôt l'ennemie de la Flandre, reste en partie indépendante jusqu'au
moment où les ducs de Bourgogne viennent réunir la Belgique entière sous un même
sceptre glorieux. C'est alors que nous voyons avec la paix, s'accroître la prospérité et la
richesse de nos provinces. Désunies et séparées sous les règnes précédents, elles ne for-
mèrent plus qu'un seul et môme corps uni par les mêmes intérêts et les mêmes sentiments.
Liège seule, fière et jalouse de sa longue indépendance, fut le théâtre de luttes sanglantes
qui ne l'empêchèrent point de se relever plus tard aussi opulente et aussi riche que jamais.
Cependant Charles-le-Téméraire vient de mourir victime de son ambition démesurée ! Les
plaines de Nancy ont reçu son cadavre ensanglanté et Marie de Bourgogne, par son mariage
avec Maximilien vient de préparer un nouvel avenir à la nation Belge. De cette union
nouvelle devait naître le père de Charles Quint. C'est sous celui-ci surtout, que la Belgique
parvint à l'apogée de sa gloire et de sa richesse. Considérons un instant, ce pouvoir
gigantesque qui éleva pour quelque temps la Belgique au rang des nations les plus illustres
de l'Europe. Voyez ce grand empereur, l'héritier de tant de royaume; voyez cette tête
superbe supportant avec gloire le fardeau pesant de trois couronnes ; voyez ce prince à
peine sorti de l'enfance, étouffant d'un côté les efforts ambitieux de François P^, refoulant
d'une main les armées innombrables du terrible Soliman, réprimant de l'autre l'hérésie
naissante de Luther, sans négliger les intérêts des nations lointaines, que le génie de
Colomb et l'épée de Cortès a soumis à ses lois. Voyez l'homme mûr, établissant son pou-
voir sur les trônes des princes vaincus ; vous aurez peine à le suivre dans ses courses aven-
tu reuses d'une extrémité a l'autre de ses états, établissant la paix dans un de ses royaumes
au moment où la guerre éclate dans l'autre, proclamant à la diète d'Augsbourg l'unité
religieuse de son empire, et réduisant à la fois à la soumission, l'Europe entière jalouse de
ses succès. Voyez enfin le vieillard non moins grand comme homme que comme souverain,
se défaisant envers son fils, de ce sceptre qu'il a si dignement porté, et allant cacher dans
le fond d'un cloître, les restes d'une vie si pleine de gloire et de triomphes. Son abdication
fut un coup fatal à la Belgique. 11 laissait pour nous gouverner, un fils dont l'histoire a
suffisamment publié l'ambition et l'insatiable cruauté. La tyrannie du duc d'Albe livra au
bourreau plus de têtes, que toutes les guerres précédentes n"en avaient moissonnées. Sous
lui, la Belgique perdit toute son antique opulence. Commerce, industrie, richesse, tout
lui fut enlevé, et la mort des comtes d'Egmont et de Horn ne fut que le signal de plus grands
massacres. Mais bientôt notre vieille indépendance perdue pour un instant se releva plus
haute et plus fière, aux yeux de l'Espagne effrayée. Les esprits se révoltèrent, les gouver-
neurs espagnols durent céder et Albert et Isabelle firent leur entrée à Bruxelles. Ce fut
comme le présage de notre nouvelle splendeur. Anvers vit peu à peu ses bassins se remplir
de nouveau des richesses du monde. Bruges et Gand reconquirent leur industrie un moment
perdue et sur le sol où n'avaient régné depuis un demi siècle que la terreur et la violence,
s'éleva un nouveau monde non moins glorieux que celui des armes, celui des arts.
Je n'ai jusqu'ici parlé que de nos grands événements politiques ; mais qu'ai-je besoin de
rappeler les noms de tous ces grands hommes qui illustrèrent la Belgique artistique, la
Belgique savante? Qu'ai-je besoin de rappeler la gloire des Van Eyck, les illustres inven-
teurs de la peinture à l'huile, les chefs d'œuvres de Hemling et de Metsys ; qu'ai-je besoin
maintenant de ramener les souvenirs de mes compatriotes sur la brillante école de Rubens,
le grand peintre et le grand diplomate, sur les chefs-d'œuvres de Van Dyck, son illustre
élève, sur les ouvrages immortels des Duquesnoy, sur les découvertes scientifiques de
Simon Stevin, sur tous ces grands hommes dont s'enorgueillisent nos différentes cités.
Déjà Anvers a élevé à Rubens une statue digne d'elle et de lui ; Van Dyck aura bientôt le
même honneurs ; Stévin va voir dans quelques mois sa ville natale ériger un monument à
sa mémoire ! Les grands hommes ne peuvent être mieux jugés que par leurs œuvres, et
les hôtels de ville de Gand et de Louvain, la cathédrale d'Anvers et tant d'autres monu-
ments qu'il serait trop long d'énumérer, sont des témoins assez grands de la gloire de leurs
auteurs. Mais reprenons notre sujet.
1I1ST()]HE DKS CONCOURS (JKNKKAUX. 583
Passons sur ce siècle brillant des Archiducs, auquel le nom de Rubens ajoute un nou-
veau lustre, passons sur les années que la Belgique consacra à combattre les invasions de
Louis XIV et les institutions arbitraires de Joseph II, ces années où se distinguèrent Van
Eupen et Vander Noot, les défenseurs de nos libertés ; disons seulement que la Belgique
ne démentit jamais sa grandeur passée, et ari-ivons à l'époque présente, qui si elle est
moins glorieuse que les siècles qui l'ont précédée, n'en prépare pas moins un brillant avenir
à nos descendants. Le commerce d'Anvers, aggrandi sous les ducs de Bourgogne, arrêté
un instant par la tyrannie de l'Espagne a repris toute sa splendeur passée : de vastes entre,
pots y reçoivent les trésors de tous les pays du monde que la locomotion transporte à
Cologne au Rhin, et partant dans toute l'Allemagne. Gand voit de jour en jour s'accroître
le nombre de ses riches manufactures, Bruxelles celui de ses palais. L'Université de
Louvain, établie depuis le milieu du quinzième siècle, n'a rien perdu de sa réputation
passée et trois nouvelles universités s'apprêtent à marcher sur ses traces. La nouvelle
école de peinture qui s'élève à Anvers sous les auspices des Wappers et des De Keyser,
promet de monter bientôt au rang de celle qui vient de s'éteindre. La littérature et les
sciences se développent de jour en jour, et tout nous donne lieu d'espérer pour la Belgique
un brillant avenir. Alliée à la France par l'union de son souverain avec une princesse de
la maison d'Orléans, à la Prusse par un traité durable, en paix avec l'Angleterre et la
Hollande, rien ne s'oppose plus à sa gloire, et tout nous porte à croire qu'elle atteindra de
nouveau un jour ce degré de gloire qu'elle avait un instant perdue.
Courage donc, citoyens; montrez vous dignes de ce nom de Belges que vos ancêtres ont
si glorieusement porté ! Rappelez-vous que vous avez pour ancêtres, ces hommes qui firent
la grandeur de Charles Quint et de tant d'autres, et souvenez vous qu'il vous faut donner â
la postérité de nouveaux et brillants exemples. Montrez à l'Europe que malgré tous les
dangers que vous avez courus, toutes les infortunes que vous avez subies, vous êtes encore
libres, et indépendants. Montrez vous toujours fidèles à cette belle devise U Union fait la
force, et au passé repondra l'avenir!!!!!!
CHAPITRE X. 1849 — Quatrième (page 163 du 1«'" volume).
Version grecque de l'élève Hector-Henri Willemaers.
Moi aussi, je me suis rendue auprès de vous, Hercule, parce que je connais vos pai'ents,
et que j'ai apprécié voti'e caractère, pendant votre enfance. D'après cela, j'espère que, si
vous prenez la route qui conduit vers moi, vous excellerez par la vertu et la gloire.
Je ne chercherai pas à vous captiver par les appas de la volupté ; mais je vous exposerai
franchement comment les Dieux ont effectivement réglé les choses. Ils n'accordent aux
hommes rien de ce qui est de bon et d'honnête sans peine et sans application. Voulez- vous
que les Dieux vous soient propices, il faut honorer les Dieux ; voulez- vous être aimé do vos
amis, il faut faire du bien à vos amis; voulez-vous que la terre rapporte des fruits
abondants, il faut cultiver la terre. Désirez-vous devenir puissant par la guerre, et avoir
le moyen de délivrer vos amis et de soumettre vos ennemis, il faut apprendre les rôo-les
de la guerre de ceux qui les connaissent, et vous exercer à les mettre en pratique. Voulez-
vous encore être dispos de corps, il faut habituer votre corps à obéir à la raison, et l'exercer
par les travaux et la sueui'.
CHAPITRE X. 1841) — Rhétorique {lYAÇ^a \m i\n l*^'" volume).
lo Discours latin de l'élève Gustave Hagemans (').
0 ferale luctuosumque facinus, nec aetatis prajsentis furore sjitls ])uuionduiii, ii(»c posio-
ritatis odio satis detestandum ! Periit, periit infelix Csesar, Quirites, atque devota ambi-
lioso furori scelestissimorum civium victima suorujn amori nl)r(>ptus est! Lugot respublica,
(') Le jury accorda à ce travail 600 points sur 800.
584 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
tota civitas seiiio confecta e^t, m lainento luctuque jacet ; orbataj enim cive fortissimo, duce
peritissimo, orbatse pâtre, quid ei, quid prseter lacrymas super est? Nse, Roma, dies
noctesque fletibus jungas : hic jacet, pro rostris depositum, quae toties illius peritâ voce,
voce nunc extinctâ, resonuerunt, jacet corpus fortissimi viri, Julii Ceesaris, cujus gloriam
procul orbis terrarum per extrema littora testantur immortalia monumenta ; quem trium-
phantem dominumque sensit Gallia, quem reformidaverunt Hispania atque Africa, et
cujus mortui quidem adhuc nomen hostes deturbabit! Tanta gloria, tôt victorise, tôt
triumphi tantaeque laudes, ut illi parem gratiam référant, ut bénéficia beneficiis rependant
nonnuUi cives, dum Ceesarem à Senatu deflendum, sequestri ordine mœrendum, totius
civitatis senio confectse luctu prosequendum iri scirent atque squalere mancipia, afïlictari
colonias, Caesare mortuo, omnes cives tam beneficum, tam salutarem, tantum virum atque
ducem desideraturos esse, tamen crudelissimâ caede finem habuerunt !
Non enim mitigati fuêre magnà compensati mercede, tuorum omnium amore, summi
labores, o Ceesar ; sed, infandum ! conservatee patrise, partarum in regione ipsâ et ultra
fines tranquillitatis pacisque, bene constitutarum legum, procul per exteras gentes com-
munitae dominationis Romanae pretium morte tulisti ! Tu qui primùm per maxima bella,
per gloriosissima preelia, toties vitam devovisti patrise tuse, tu, o Csesar, qui tuî salutisque
tuse immemor, tuo periculo minime, patrise autem glorise atque honori maxime intentus,
toties in discrimen capitis te intulisti, et posteâ, impetu bellatricis virtutis frenato, semper
reip. devotus, toties et mente et animo in imperium gubernandum omnia consilia, omnes
cogita tiones convertisti, pugione scelestissimorum civium percussus, tribus et viginti con-
fossus vulneribus, exanimis cecidisti ; atque parietes aulse tremuerunt , sol , ne tantum
videret scelus, e conspectu se abdidit, coelumque ipsum funestos sonitus procul murmu-
ravit.
Quos sonitus audivistis, Quirites. Quid isti volunt, nisi siccariis minantur, nisi haud
ignoscendum in scelus justam iram concitant atque exhortant? Coeli vocem audistis ; ne
surdas aures teneatis; festinet ultum ire injurias populus, Csesaris mortem, amici, patris
necem ulciscatur ! Nihil vobis haud multô ante prseter lacrymas superesse dicebam. Super-
est ultio; cruor cruorem postulat. Videte, Quirites, videte istas vestes : sanguis ejus
tetendit sinus, colorem infecit. Oculos reflectitis ! Vel contra fixos teneatis, atque terrore
ac horrore impleti, e spectaculo rabie haustâ, oculi in sanguine isto nocentium capitale
judicium legant! Homines omnium ordinum corruptissimi, flagrantes ambitione et cupidi-
nibus, scelerum conscientià exagitati; quibus quies in seditionibus, in pace turbse sunt;
homines, sed quid ego? Non sunt nomine digni, ferse immanitate inflammatse, Brutus
inter taies, Brutus, inter cunctos amicus a Csesare delectus, Brutus, beneficiis congestus,
honore cumulatus, nec sanctitate loci, nec majestate ducis, nec oris oculorumque suavitate,
nec tantorum beneficiorum memoriâ, nec Romse, imperii patrise salute retenti, Csesarem
percusserunt, sanguine ejus curiam purpuraverunt, corpus laniaverunt, Csesarem, patrise
salvatorem, Gallise dominatorem, Romanorum parentem atque firmamentum, qui cruen-
tatam a Syllâ atque desertam Romam, tristem ac humilem rempublicam, laceratam gemen-
temque Ttaliam ad vitam, ad tranquillitatem. ad gaudium, ad gloriam reduxit, Csesarem
trucidaverunt, atque tamen vivunt!
Quod ego vos oro atque obsecro, Quirites, hic ante lividum corpus, antè pallidum Csesaris
vultum, antè coactum sanguinem, ante patrem Romse exanimem, ut animadvertatis ; neu
patiamini licentiam scelerum, quasi rabiem, ad integros contactu procedere. Nam ubi
malos prsemia sequuntur, non quidem facile quisque bonus est. Sed quid ego proemia?
Proemia Julii siccariis? Nse, quidem! Sed talibus digna, supplicia, funus! Haud exspec-
tatis dum, sceleratissimorum civium satellitibus admotis, ferro atque flammâ urbem inva-
dant isti, et tumultum ex tumultu, bellum ex bello serentes, Saturnini olim, post Sulpicii,
dein Marii feritates, Syllse atrocitates, Catilinse fseda crimina rénovantes, in sanguinem
Romam immergant ? Nam quid isti praetereà volunt ? Nec erit tune pro patrise salute Csesar
alter !
Agitedum, Quirites, ne illi sanguinem nostrum largiantur, et dum paucis sceleratis par-
citis, bonos omnes perditum eant ; agite, inquam, nam, herclè, non peccato locus est, (res
enim si ità esset, facile paterer vos ipsà re corrigi), sed undiquè circumventi estis, atque
HISTOIRE DES CON'COURS GENERAUX. OÔO
properandum est. Itaque, quum nefario crimiiie sceleratorum civium resp : in maximum
periculum venerit, atque corpus exanime ipsum indicio est, eos percutiatis. Immisericordes
fuêre, immisericordes sitis ! Postulat et vestra gloria, postulat Roma, Romani nominis et
Italise salus, postulant Dii et ipsi, qui terram coelumque, Julio moriente, ^turbarunt. In
interfectores igitur hic, teste mortuo Csesare, jurate, jurate, Quirites!
2° Discours latin de l'élève Pierre Wouters K
Interfecto Caesare, luctus simul et terror in Roma ; infima rêvera plebs, cseco impetu
trucidatoribus applausit, sed honesti bonique cives dictatoris interitum lugebant quum
recentem illam libertatem, cruore jam et parricidio consecratam, merito reformidarent ;
sed metus plerisque, quominus dolorem vulgare auderent impedimentum. Attamen illi,
qui vivo Caesari amici, memoriam ejus pie inviolateque servabant, corpus ejus maximo cum
splendore, futuram ultionem luctu dissimulantes, sepelire statuerunt. Paucis diebus post
Julii necem, magnifico cum apparatu, comitantibus amicis et prosequente magna populi
frequentia, in forum delatum est et pro rostris, ubi toties eluxit ejus eloquentia, depositum.
Tum viso cadavere, laciymse, gemitus, flebiles questus ; et quo studiosius dolor antea com-
pressus fuerat, eo vehementius tune in vultu, in oculis, m gestibus omnium erupit. Tum
Antonius, legatus olim et carissimus Csesari amicus, progrediens, magno cum fletu talia
ad populum allocutus est :
Nunquam equidem credidi, cives, tantam esse rerum humanarum inconstantiam ut ego,
Csesaris post obitum ante rogum funebrem laudare deberem ; tôt enim dictatori erant
amici elegantium morum et eximiae eloquentiae ut ego, rudis et incultus miles qui Romam
tantum modo per arma defendere valeo, me tam difficillimum ad opus idoneum esse credere
minime possem. At ab illis etiam amicis, quos tantis beneficiis ornavit immane trucidatus
est et solus supersum qui laudem, memoriam ejus illustraturus, dicam. Si mihi non est
prseci^pua facundia, mihi saltem amor et gratitude in Julium et, quum vos omnes moerentea
aspiciam, novus mihi succedit animus quod nunc, me ad amicos de Caesaris virtute allo-
cuturum esse mihi persuasissimum sit.
Quid juvat, dii immortales, justitiam colère et diligere patriam si quidam scelesti hones-
tum virum impune occidere possint ! Quum Caesar ille, qui ante pedes hic sanguinolentus
et mutilus misère jacet, Pompejum vicit, hostibus quibusdam juvenibus benignus et clemens
pepercit ; eos appellavit amicos, maximis exornavit beneficiis et ab iisdem, pro tanta animi
magnitudine, immane jugulatus est. Eâdem ignaviâ, quâ fur nocturnus tunicam autquod,
cunque aliud clam eripit, generoso Caesari in Senatu per dolum vitam arripuerunt : unus
ex conjuratis, ad genua ejus procumbens ad veniam pro fratre ab eo petendam, quum ille
abnueret, togam corripuit, Quo signo dato, omnes in Julium irruere, et, gladiis districtis,
exspirantem ante Pompeji imaginem dejecerunt. Tali modo, cives, occidit ille qui Romse
potentiam exteras apud gentes auxit et intus populi salutem et felicitatem semper maxima
cum sollicitudine curavit ; sed qualis vixerit, talis, benignitatis et clementiae pertinax,
periit; vulneribus enim confossus, sanguine inundatus, dulci aspexit oculo Brutum quom,
beneficiis Caesaris cumulatum, acerrinuuii trucidatoi'em esse minime pudebat!
Et isti scelesti, perfidi trucidatores vobis imperare vellent! Istudne dedecus, Quirites
Romani, sinetis? — Vos nimis credulos decipiunt qui, sese populi amatores denuntiantos,
nihilum nisi ambitionem, immoderatam honorum cupiditatem et inexplebilem auri famem
curant. Ne credatis perfidas eorum impulsiones nisi forte itermn bollum civile, Marii
furores et Syllse proscriptiones desideretis !
Dixerunt, cives, isti qui Julium trucidaverunt illum esse tyrannum. Vosne unquam
oppressit? Benignus vir et ad misericordiam propensus saepius inimicis pepercit; quum
populus atram famem, istorum trucidatorum avaritiae causa passus est, aère suo paupe-
ribus cibum praebuit. Fuitne tyrannus? — Nomen illud est speciosa causa qu'a ambitiosi
et honorum appetentes viri sua consilia tegero soient ; nec credunt ipsi quae vobis tante
cum studio suadere conantur, sed stomachabantur, isti oppressores populi, quod vestrae
' Le jury accorda à ce travail 588 points.
586 HISTOIRE DKS CONCOURS GÉNÉRAUX,
felicitatl iiividereiit et qiiod Csesar plebein, sequato jure, siout nobilos, bcnigniter babei'et
— Et isti se populo amicos dicere auderent !
Hanc ob caiisam ergo trucidatus est diviis Julius ! Ecce ille misère prostratus! Miitila-
tum boc cadaver seterno erit dedecori Romse et Dii ipsi (falsiis utinam vates sim !) terri-
biles psenas istiid ob scelus a nobis répètent si necem optimi Csesaris severissime non vindi-
cemiis ! Ecce vestes ejus sanguine rorantes et illis dilaceratse gladiis quibus interfectus est
(juod vos nimio amore diligeret et vobis semper majore vigilantia faveret. Umbras dicta-
toris mihi apparere videtur ; tristitia sedet in augusto ejus vultu et manu vulnera sua
ostendit, dum elata cum voce clamât : ^ Mené inultum relinquent Romani illi quos tanto
studio dilexi? Calumniatoresne eos fallent et scelestos trucidatores ut dominos accipient? "
— Nunquam, dive Csesar, Romani tyrannis ut servi obedient! Ne amplius igitur, cives,
hsereatis ! Tyranni sunt qui Csesarem jugularunt; ulcisci dictatorem ab illis méritas psenas
repetendo debetis. Tali modo vos nomine romano et vera libertate dignos esse probetis !
CHAPITRE X. 1849 — Poésie (page 167 du 1«^ volume).
Composition latine de l'élève Joseph Delbœuf.
TITUS POMPONIUS MARCO TULLIO SUO.
Cum acerbissimo dolore vidi te in odium civium tuorum cecidisse, et tua afflictione
mœreo. 0 fidissime, quum tu in exilium missus es, credidi et me expulsum esse; et, quum
bona tua publicata fuere, et omnia quse tua erant vastata, si mea fuissent, non majore
luctu afFectus essem. Attamen doloris tui immoderationem ferre non possum. Intelligo te
mœrore indignationeque moveri in istum nequissimum Clodium et ingratam civitatem quae,
a te se servatam esse non recordata, liberatorem exilio mulctat. Sed, o Tulli, num te,
talem virum decet, sic mœstitiœ succumbere? Ubi est ille vii' qui tam fortem animum babuit
ut, fréquente senatu, audiente Catilina, crudelissima istius conjuratorum ducis consilia
detegeret? Non timuisti ne olim in Catilinse offensiones, si unquam consul fieret, in
curreres ; et, hodie exilium, qui gloriam tuam auget, lamentaris, tanquam si non memi-
neris omnes claros viros, qui maxima bénéficia in patriam contulerint, banc semper sibi
liabuisse ingratam ! Num oblitus es et Pbocionis, et Miltiadis exemplorum et Scipionis ?
Non jam scitis continuam felicitatem nullius mortalis esse, et bonis et malis vitam esse
mixtam. Tu, pro tuo magno animo, scire debes nunquam clari viri memoriam perituram
esse, quidquid invidia facere possit, et traditam posteris, tempus mortemque contemptui'am .
Tu tua sorte quereris ; ego illam tibi invideo; nam in memoriam hominum vives. Tulli,
patriam servavisti, haecque gloriosa recordatio te non sustinet! Roma non tam gratam se
prsebuit quam voluisses ; sed persuasum babeas fore ut, quanquam te vivum expulerit, tibi
mortuo statuas décernât. Bénéficia oblita, quse egisti acerbissime ut patriam servares in
scelus exilio dignum versa, famam ignominia atfectam, hac sunt quse aegre fero. At,
carissime, num possunt Clodius, Pompeius Crassusque, quse fecisti delere, prseclare gesta
mala facinora longum reddere, et Patrise Patris cognomen tibi eripere? Prseterea, ab
illis qui cum Claudio consentiunt, bene audire non cupis, sine dubio? Te juvat bonorum,
sed non malorum sestimatio. Illud etiam accidet ut aura populari dejiciatur Clodius et
injuriarum erga te populum pœniteat, teque revocet. Expertus es quam mobilis sit populi
gratia; quem bodie extollit, cras deturbat. Quis Pontus, quis Euripus est fallacior?
Animum ergo collige, Tulli mi. Si quod prsedico non fiât (quod tamen non credo),
memoriam recordare illorum virorum qui eadem fortuna ac tu affecti fuerunt, et te ipsum
consolaberis. Vale.
CHAPITRE XI. 1850 — Poésie (page 190 du l^»- volume).
Version latine de l'élève Gustave Rolin.
Ta lettre, ô Suillius, toi dont l'esprit est cultivé par l'étude, n'est parvenue ici que
tard, mais elle ne m'est pas moins agréable. Si ton crédit, dis-tu, si tes pieuses prièi'os
peuvent adoucir les dieux puissants, tu me porteras secours. Et quand même tu ne
HISTOIRK DES CONCOURS (iÉXÉKALX. 587
m'aiderais en rien, je te suis di^biteur d'un cœur reconnaissant ; et j'appelle bienfait, la
volonté d'être utile. Puisse cette ardeur, que tu montres, avoir une longue et éternelle
durée : puissent mes maux ne pas lasser ta compasssion : j'y ai quelques titres, puisque des
alliances nous ont unis. Que ces liens restent toujours indissolubles, je t'en supplie. Car
celle qui est ton épouse, elle est presque ma fille : et celle qui t'appelle son gendre, m'ap-
pelle son époux. Malheur à moi, si, après avoir lu ces vers, tu montres un visage irrité, si
tu rougis d'être mon parent. Mais ici tu ne peux rien trouver de quoi rougir, si ce n'est la
fortune, qui fut aveugle pour moi. Recherche mon extraction. Tu nous trouveras cheva-
liers, depuis notre origine première, jusqu'à travers la suite de nos innombrables ancêtres.
Informe-toi, si tu veux, de mes mœurs. Supprime la faute d'un malheureux, et elles sont
sans tache. Quant à toi, si tu espères pouvoir faire quelque chose par tes prières, ces dieux
que tu honores, cours les implorer de ta voix suppliante.
»
CHAPITRE XVI. 1855— Rhétorique (page 338 du 1«' volume).
Thème latin de l'élève Charles Laurent.
Quamdiu Romani de sainte Reipublicse timuerunt, religionis institutis et justitae normse
subditi permanserunt. Tune populus ille, fortis ac vehemens quasi factio, ut refert
egregius scriptor, tantam admirationem movere, quantum terrorem injicere debuit.
At postquam Carthago deleta, Hispania victa, Grœcia subjecta, Asia subacta, ab omni
metu eum liberaverunt, frena cupidinibus adhibere non valuit. Frustra honestissimi
quidam cives, priscos mores, omnia invadenti luxurise, objicere conati sunt ; eorum vox'
libidinum tumulta oppressa est.
Romanse Reipublicse aspectus post tertium bellum punicum, novus et sinistrorum ominum
plenus apparet. Non jam cernitur laureatum Cincinnati aratrum ; temperantia et paupertas
non jam triumphantes comitantur ; dictatores, consulesque non jam virtutes suas, populi
licentise, potentiumque superbise objiciunt : justitia vi obruitur, concurritque multitude
ad aras fortunée. Senatus, quem Cineas regum conventui similem dicebat, severam majes-
tatem exuit; cupiditas et ambitio cruentarum dissensionum preenuntise Curiam invadunt.
Attamen corruptio paulatim tantum Reipublicse opes attrivit. Primum sola ambitio
loges perfregit, ambitioni tamen verse glorise spe(jies adhuc aliqua inerat. Sed postquam,
spretis antiquis legibus, majoremque moribus, optimates spoliationibus et provinciarum
ruinis ditati, ad usum vitiorum contulerunt divitias, avaritia dominatrix animi cupiditas
evasit ; decus, justitia, patria pecunise cupidini posthabita sunt. Ex illo tempore evanuit
virtus ; omnia venum iverunt, in illa urbe, quse se dominam mundi jactitabat. Factiosus
quisquis erat, ut divitias acquireret, quibus ubi affluebat, cives corrumpebat, ut adipisce-
retur aut servaret imperium ; atque in illo cupidinum tumultu, inter sese varie pugnantium,
vix interdum integrse indolis vir, majorum morum, quos, jam diu obliti erant, memoriam,
civibus corruptis refricabat.
CHAPITRE XVI. 1855 — Première scientifique (page 348 du 1" volume).
Travail de l'élève Ernest De Jaer.
4*^ question. — Démontrer que les diagonales d'un parallélogramme circonscrit à une
ellipse forment un système de diamètres conjugués?
On peut démontrer cette propriété par l'analyse directe ou par un moyen plus court.
l""" méthode. — Soit le parallélogramme ABCD. Si nous joignons les points de
contact M et N des 2 tangentes parallèles, nous savons
par un théorème démontré par Lefébui'c que MN est un
diamètre conjugué aux deux tangentes. Il en est de môme
de M'N'.
Donc si les coordonnées des points M, M' sont x' , y et
x'' , y" , celle des points N, N' seront — x' , — y' et — x" ,
— y". Rapportons la courbe à ses axes, son équation sera
588
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Et nous aurons pour les équations des 4 tangentes.
De DC ahjy' -f h^xx' = a^b'^ AD a'^yy" + b^xx" = a^b*
AB a^yy' -\- b^xx" = — a^b^ BC a^yy" + b'^xx" = — a'ô».
Combinons les 2 équations de DC et de AB pour avoir les coordonnées du point D
f^Wy" -}- b^oox'y'' -= a'^b^y", a^yy'y" + b^ocx" = a^bh/ ;
d'où
b^x {x'y" ~ x"y') == a^b^ (y" — y'
«2 {y- - y')
xy—xy
Substituons dans l'équation d'une des 2 tangentes nous aurons y.
«^ {y" - y')
Les coordonnées du point D sont donc
y =--
x'y" — x"y''
b'i {x" — x')
~ x'y" — x'y
Combinant de la même manière les autres tangentes 2 à 2, nous aurons pour les coor-
données des 3 autres points.
De B
+
a^ y - y')
y^ {x" — x')
x'y" — x"y''
De C
De A
x'y'
1 __ b'^ (x" + x') _ _ b^ {x" -f x)
( ^ ■" x'y — x'y" a^V" - x"y"
a' {y" + yl
y =
x'y" — x"y''
b^ (x" + x')
oo'y" — x"y'
Nous pourrions maintenant chercher les équations des diagonales, puisque chacune
devrait passer par 2 points dont les coordonnées sont connues. Mais nous n'avons besoin
y' — y"
que de leur coeficient d'inclinaison donné par la formule — ; -.
X — x'
Nous aurons pour le coeficient d'inclinaison de BD
b^ {oc" — x') b^ {x" — x')
• 8
xy
x'y
xy'
x"y'
0'Hy"-y') , o.Hy"-y')
b^ x'
a« y
xy'
X'Y
Cc'y" — x'y
On aura de la même manière pour h' S' =
X
8S' = _ X
6* x'
^ ^ y" + y''
"2 rr^''2
nt
D'où
a^ y -—y
Mais les points de tangence étant à la courbe, on a •.
a'^y"^ -[_ b'^xx"^ = a'^b^, ««y'^ + b^x"^'= a%^;
/-p''2 x'^ CL
d'où a^ (y"* - y'^) + b^ (x"^ - x'^) - o, — ,^^ --= - -
y"
b^
Nous avons donc ûô' = -7 X = r condition qui lie 2 diamètres conjugués.
a* b^ a^
Donc le théorème est prouvé.
2*^ méthode. — Nous avons vu dans la démonstration précédente que MN et M'N' étaient
2 diamètres. Donc o est le centre de l'ellipse, je joins Do, Bo.
Les 2 triangles oDM' et oBN' sont égaux. Donc oD, oB sont en
ligne droite. Donc oD = oB. De même l'on a : oA = oC. Done
les diagonales sont des diamètres.
On sait par une propriété déjà reconnue que la ligne oD qui
joint le centre au point de rencontre des 2 tangentes est conju-
guée à la corde des contacts MM'. De même oA est conjugué à
M'N. Mais MM' et M'N sont 2 cordes supplémentaires, donc les diagonales sont des
diamètres conjugués.
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 589
2" question. — Trouver le volume d'un tétraèdre régulier inscrit dans une sphère de
rayon connu R. 1
Vol. : tétr. : = ABC X ^ So.
So étant la perpendiculaire abaissée du point S sur la base ABC. Soit I
le centre de la sphère.
Nous savons que l'on a : par un théorème démontré,
.o = lsi=iR.
4
Ainsi So = - R, cherchons C A, joignons Co, o\,
o
Mais puisque S est équidistant de A, B, C, S est le pôle du cercle passant par A, B, C.
Donc Co = oA = oB. Donc o est à la rencontre des 3 perpendiculaires ou des 3 médianes
de la base, puisque ABC est équilatéral. Donc en représentant CA par C on a :
CK' =- CA* — Âïc' = C2 — ^ = ^', d'où CK = 5 |/3.
4 4 2
2 C /— C
Mais par une propriété connue on a : Co = - CK = - 1/ 3 = — — .
On a donc, en substituant dans l'égalité trouvée plus haut :
1 C — C'^ "~
On a pour la surface de la base ABC =AB X -CK = C X-l/3 = — (/S
/o 4 4
010 2 ,—
et en remplaçant C par sa valeur ABC ^^ — - k 3 .
On a donc pour le volume demandé, ABCS = — x r R = -^r- |/ 3.
V^ question. — Théorie des radicaux arithmétiques.
1° Pour élever un radicalà une puissance, il peut se présenter trois cas : 1*^ l'indice du
radical et le degré de la puissance sont premiers entre eux : il faut alors élever la quan-
tité sous le radical à la puissance voulue, / «^._\î' «^,
\\/a\ =|/«».
Elevons chaque membre à la puissance m. Il viendra :
\l ^ _-\^ï'^ \l ^ -.\^Y I ^^ \"^
Hl/W J =Hl/«) J r^{a)P = aP, yap] =:^ aP .
Les puissances m étant égales, comme il ne s'agit ici que de radicaux arithmétiques, les
racines le seront aussi.
2° Si l'indice de la racine est un multiple du degré de la puissance, il n'y a qu'à diviser
l'indice de la racine par le degré de la puissance, [y a] = y a.
r Im nVnY"' I mn\mn
Elevons chaque membre à la puissance m, L\|/ a) J = \y a] = a,
/ m \m /' mn_\_n m _
[y a] '= a. Donc on a : [y a] = y a.
3" Si l'indice de la racine et le degré de la puissance ont un facteur commun, il faut
supprimer le facteur commun à l'indice et élever la quantité sous le radical à la puissance
/ mnXnp m
marquée par le facteur qui n'est pas commun, [y a] = [/ aP.
\lmn \npY' [ I mn \nff \l m \mf
[(|/â) J =i[(|/a)J S =[(|/â) J=(a)P=aP.
/ m \«i / vnnKnp m
\\/ ap] = aP . Donc on a -. (|/«) = [/aP,
590
IIIRTOIKE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
2° On en tire les réciproques que pour extraire la racine d'un radical il faut quand l'in-
dice du radical et la racine à extraire sont premiers entre eux, multiplier l'indice du
radical par celui de la racine à extraire, quand l'indice du l'adical est un multiple de
l'autre, le diviser- par cet autre, et quand ils ont un facteur commun le faire disparaître,
et multiplier les 2 facteurs restants ;
3° On en déduit encore qu'on peut multiplier ou diviser l'indice du radical et l'exposant
de la quantité sous le radical par le même nombre, sans altérer la valeur du radical, ce
qui fournit le moyen de réduire les radicaux au même indice. On donne à toutes un indice
commun, puis on fait les simplifications.
4° La puissance d'un produit = le produit des puissances de chacun des facteurs,
Y a \/b y/'c] = |/a \/a {/a ... \/h \/~b \/b ... |/c \/'~c \/c
In \m I p \m I q \m
= (l/â) (l/ft) (|/~c) .
b^ On en déduit la réciproque que la racine d'un produit = le produit des racines de
chacun des facteurs.
6° La multiplication des radicaux de même indice se fait en multipliant les quantités
m _ m _ m _ m
sous le radical, et couvrant le tout du radical commun \/a[/byc = \/ abc,
/ m _ m _ m \m I m, _\m / m \m l m \m I m \m
[[/a[/b[/'c] =-([/a] [[/b] (i/c) =abc, \\/ abc] ^ abc.
S'ils n'étaient pas au même indice, on commencerait par les y ramener.
7° La division des radicaux de même indice se fait en divisant les termes sous le radical,
et couvrant le tout du radical commun,
\/a
m
l
/'
i a a,
b b
de même
b . b
V
Il faut s'appuyer sur cette règle que pour élever une fraction à une puissance, il faut
[d\^ a a a .a ... a^^
élever chaque terme à cette puissance, -,
(m \ni f m _\'»i
|/« (l/^â a
= ; — = T>
[/~bl {[/b] ■
Si les radicaux n'ont pas même indice on commencera par les y réduire.
Remarque. — Le signe -}- élevé à une puissance quelconque donne toujours ~\-. Le
signe — élevé à une puissance pair donne -|- et à une puissance impair donne — . Donc
on peut écrire : (d=j^* = + (±:)^*+^ = db-
Il s'en suit que la racine d'indice pair d'une quantité positive est positive et celle d'une
quantité imaginaire est imaginaire, et que la racine d'indice impair d'une quantité garde
le signe de cette quantité.
3*^ question. — Résolution du triangle scalène.
Soit AD =.-- a, DC = fl
On a évidemment AD = DB et DBE = EAD.
Donc BBC = (B — A).
On a dans le triangle DBC, DB : DC = sin C : sin (B — A).
Mais CD = [3 et DA = DB == a.
a : |3 = sin C : sin (B — A), sin (B — A) = -
S sin C
On aura ainsi B — A. Mais on a A -|- B = 180 — C.
Donc on connaît les angles. On aura alors pour les côtés.
(a 4- S) sin C
(a 4. ?j) = sin C : sin B, AB = ^ ' ^'
AB : (a 4- 0) = sin C : sin B,
BC : (a -\- (3) == sin C : sin A,
BC =
sin B
(a 4- P) sin C
.sin A
HISTOIHE DES CON'COl'RS GÉNÉRAUX.
591
5® question. — Lieu.
Soit \o =^ d, et le point ^\x'y' .
y' /
Eq : de AM,
y
X — a
La tengente en A est parallèle à l'axe des y.
Donc les coordonnées du point H seront a, y.
y'
Eq : de IH
y
{X — d).
(a-d)
Il faut en tirer les valeurs.de x' et y' .
De la seconde on tire y' =
y {a — d)
X — d
substituant dans la première on a pour x'
[a — d) (x
et
\
^
M
\
j
^/
1
/
0
'A
i
A
^-v
x' = a -\-
;) X {2a — d)
X
d
Il faut maintenant remplacer les valeurs de x' et y' dans l'équation de l'hyperbole.
yi {a — dY b-^ [x {2a — d) — a'-
= — a2^>^
{x — df [x — df
a^ {a — df î/2 — b^ {4a^x^ -f d'^x'^ — 4adx^ + a» — 4a^x + 2a^dx) = — a^b'^ {x — rf)«,
«2 {a — df .(/^ — X-' ÇSab-' + b^d'^ — AabM) -[- 2x {2d^b'' — 2a^-bH) = a'^b'' — a'bH^,
«2 [a — dY y^ — b^^x^ (3a2 + d-' — 4ad) -f 2a'-x {2ab'' — 2b^d) = a^b^ («« — d^).
Le coefficient dey est toujours positif. Donc pour avoir une hyperbole, il faut que
3a2 _|- f^2 _ 4ad >o.
Pour une ellipse que 3a'^ -\- d'^ — 4ad <o.
Pour une parabole il faut que {a — df = o.
a — d = o.
d =^ a.
C'est-à-dire que le point I soit le sommet A, ou bien que '3a^ -\- d' — 4ad = o.
d == 2a ±:[/ 4a^ — 3a^
d =■ 3a
d r= a.
La première rentre donc dans ces 2 conditions,
3« et « sont donc les 2 valeurs qui anéantissent le troisième.
On a ainsi 3a* -|- d'^ — 4ad = [x — x'){x — x'') = {x — 3a j {x — a).
Pour une ellipse il faut donc que (x — 3a) (x — a) <o.
Ainsi pour une ellipse il faut que le point I soit situé entre les points qui ont pour
abscisse 3a et a.
Pour une hyperbole il faut que (x — 3a) {x — a) > o, c'est-à-dire que le point I soit
situé à droite du point qui a pour abscisse 3a, indéfiniment vers la droite, ou à gauche de
celui qui a pour abscisse a, par conséquent indéfiniment à gauche du sommet A.
CHAPITRE XVIII. 1857 — Rhétorique (page 399 du I*"' volume).
Version latine de l'élève Théodore Swarts.
Lorsque je jouissais enfin du repos, après avoir consacré pendant vingt années mes tra-
vaux à l'in.struction de la jeunesse, quelques amis me demandèrent familièrement d'écrire
un ouvrage sur l'art oratoire. Je m'en défendis longtemps à la véi-ité, puisque je n'ignorais
pas que, sur cette matière, les plus illustres auteurs Latins et Grecs avaient laissé à la
postérité un grand nombre d'ouvrages recommandables. Mais le motif même, par lequel
j'espérais faire accepter mon refus plus facilement, enflammait encore davantage leur désir,
parce qu'au milieu des opinions diverses et souvent môme opposées des écrivains antérieurs,
il est difficile de s'arrêter à un choix : de sorte que ce n'était pas à tort qu'on in'imposait la
tâche, sinon de trouver des pi'éceptes nouveaux, du nidins do juger de ceux qui étaient
592 . ITISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
posés depuis longtemps. Quoique je fusse plus entraîné par l'embarras d'un refus, que par
la certitude de fournir ce qu on exigeait de moi, cependant, à cause de l'étendue du sujet,
je me suis même chargé d'un fardeau plus pesant, que celui qu'on m'avait imposé ; et je
l'ai fait, tant pour obliger mes amis par une obéissance plus parfaite, que pour ne pas
marcher infailliblement sur les traces des autres, en entrant dans la voie commune. Car la
plupart de ceux qui ont écrit sur l'art oratoire, ont pris pour point de départ cette consi-
dération, que, par l'étude de l'éloquence, ils mettaient la dernière main à des élèves qui
possédaient déjà tous les autres genres d'instruction. Quant à moi, je ne regarde comme
étrangère à l'art de parler, aucune de ces connaissances sans lesquelles, il faut l'avouer,
il est impossible de devenir orateur, et je pense qu'on ne peut parvenir à la perfection
dans aucune branche, sans connaître les principes qui doivent précéder : aussi ne refuse-
rai-je pas de descendre à ces sujets de moindre importance, mais qui, s'ils sont négligés,
ne permettent pas d'aborder des matières plus difficiles, et j'entreprendrai de guider l'ora-
teur dans ses études depuis son enfance, comme si l'on me chargeait de son éducation.
Nous formons donc l'orateur parfait qui doit être nécessairement homme vertueux, voilà
pourquoi nous exigeons de lui qu'il possède non seulement le talent remarquable de la
parole, mais encore toutes les qualités du cœur. Et nous n'admettons pas qu'il faille, comme
quelques gens le pensent, laisser aux philosophes le soin de se former à une conduite sage
et honnête : puisque l'homme véritablement bon politique, et vraiment propre à administrer
les affaires ^
CHAPITRE XIX. 1858 — Rhétorique (page 447 du \^^ volume).
Composition française de l'élève Maximilien Rooses.
ÉLOGE DE l'agriculture.
Une malédiction divine avait frappé de stérilité le globe à peine achevé par les mains du
Créateur : les ronces et les épines couvraient les champs, d'immenses plaines ne présen-
taient à la vue que l'aspect monotone du sable mouvant ou de l'herbe inutile ; les fleuves et
les rivières n'étendaient pas leurs ramifications dans tous les sens pour aller fertiliser au
loin des champs cultivés ; les animaux les plus vigoureux et les plus redoutables étaient en
possession d'un sol inhabité par l'homme; la terre était jeune, son sein renfermait les
germes de toutes les plantes utiles, mais les mauvaises herbes les recouvraient et les étouf-
faient à leur naissance.
Ce fut là l'aspect que présenta la terre quand nos premiers parents s'y virent jetés seuls
et courljés sous le poids d'un péché funeste à toute la nature. Certes ils devaient se ressou-
venir avec regret de ce paradis dont ils venaient d'être chassés, ils devaient revoir encore
ces champs, qui régulièrement produisaient leurs moissons, ces arbres, qui courbés sous
le poids de leurs fruits tempéraient par leur ombre l'ardeur du jour, ces animaux soumis
au commandement de l'homme, ces ruisseaux limpides, qui allaient porter un suc nourri-
cier dans ce vaste corps. Des souvenirs pleins d'amertume devaient les saisir à la vue du
sol aride, et un désir ardent devait les porter à rendre le lieu de leur exil semblable au
jardin céleste.
Ils l'entreprirent et le premier des arts, l'agriculture, fut inventé par le père des
hommes.
Quelle distraction à ses l'emords ne devait-il pas trouver dans ces occupations conti-
nuelles, avec quel plaisir intime ne devait-il pas voir les plantes, qui guidées par sa main
sortaient de la terre, avec quels délices ne devait-il pas manger ce pain, fruit de ses sueurs,
et quand le soir, harassé de fatigue, il s'étendait sur sa dure couche, avec quelle ferveur ne
devait-il pas remercier le Dieu compatissant, qui, comme remède à tous ses maux, lui
avait laissé l'art de l'agriculture. Et quand après sa longue et pénible carrière, étendu sur
son lit de mort il ouvrit pour la dernière fois les yeux, et qu'il vit devant lui la terre riante
de verdure, les moissons dorées, les fruits brillants à travers le feuillage, les animaux
naguère sauvages et broutant alors paisiblement l'herbe des prairies, ne devait-il pas trouver
une douce consolation à ses remords dans la conviction d'avoir laissé à ses enfants au lieu
• Desunt aliqua.
I
J
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX. 593
du paradis, qu'il avait perdu un jardin, qu'il avait crée lui-même et que leurs soins pou-
vaient encore embellir? Ne devait-il pas s'endormir dans l'éternité en bénissant Dieu de lui
avoir donné une indemnisation à toutes ses pertes : l'art précieux de l'agriculture ?
Et quand plus tard après un désastre, qui avait effacé de la terre la dernièie trace d'ha-
bitation humaine, un second Adam fut entré dans une autre terre dévastée, et que ses fils
se furent partagés l'immense héritage de leur père, par qui verrons-nous se reconstituer la
société humaine dissoute par le déluge ? Ce ne sera pas par la race nomade, qui erre dans
les déserts à la recherche de pâturages pour ses troupeaux, ni par les peuples, qui vivent
de la chasse ou de la pêche, ni par les hordes conquérantes, qui parcourent la terre à la
suite d'un héros ambitieux : non, ce sera par les descendants de Japhet, par des hommes
actifs et contents de peu, qui bornent leurs désirs à un petit coin de terré et qui par leurs
travaux forcent le sol à leur procurer le nécessaire. Ils ont à surmonter des obstacles nom-
breux, leur bien-être dépend souvent d'un caprice du ciel, ils ne se rebutent pourtant pas,
ils subjuguent la terre et bientôt les champs ont appris à fournir à leurs maîtres toutes les
aisances de la vie. Les laboureurs s'attachent au sol, qui leur procure l'existence, ils l'aiment
comme une partie d'eux-mêmes. Vienne l'ennemi, trop indolent pour cultiver ses plaines
et avide du bien d'autrui ; vienne l'ennemi ! et vous verrez ces paisibles laboureurs se réunir
contre l'envahisseur, vous les verrez défendre pied-à-pied leur propriété, leur patrie, la
terre à laquelle se rattachent tous leurs souvenirs. Là derrière eux est leur foyer, à ce
foyer sont assis des Dieux, un père, une mère, une épouse, des enfants, si l'ennemi pénètre
tout cela leur est enlevé. Ils le savent et ils mourront pour leur propriété et pour celle de
leurs concitoyens. L'agriculture a donc attaché l'homme au sol, il le lui a fait chérir : l'agri-
culture a formé la patrie et les défenseurs de la patrie.
Que la nation subsiste plus longtemps, que les besoins domestiques ou publics réunissent
les individus et vous verrez surgir les villes; on les fortifiera pour en faire des asiles pour
leurs propres habitants et pour les laboureurs disséminés dans la campagne. Pour illustrer
le culte des Dieux les arts naîtront dans les villes ; mais les habitants des cités ont renoncé
aux travaux de la campagne, ce sera le laboureur, qui leur fournira les moyens d'existence,
et tous les peuples civilisés proclameront l'agriculture le premier et le plus indispensable
des arts, le soutien de tous les autres.
Le laboureur a besoin de connaître les saisons pour faire en temps opportuns les semailles
et les récoltes, comment les connaîtra-t-il si ce n'est par l'observation des astres? C'est donc
à l'usage de l'agriculture et probablement par les laboureurs eux-mêmes que furent faites
les premières observations d'astronomie.
Dans l'Egypte une inondation annuelle faisait disparaître toutes traces de limites entre
les diverses propriétés des laboureurs : chaque année on devait mesurer la terre pour les
retrouver. Ce fut donc encore à leur usage que furent posés les premiers principes de
géométrie.
Mais par qui fut d'abord enseigné un art si utile? Comme législateurs de l'agriculture
chez les nations de l'antiquité dont les écrits nous sont parvenus nous trouvons Hésiode et
Caton. Ainsi chez chacune de ces nations ce furent les plus anciens écrivains, qui s'occu-
pèrent de cet art, qui après eux devait inspirer le chantre des Géorgiques.
Et que d'avantages ne possède pas l'agriculture sous le rapport moral comme sous le
rapport physique ! Interrogeons l'histoire et voyons avec quelle rapidité ont disparu les
peuples dont la puissance n'était pas basée sur l'agriculture. Les uns s'étaient réunis der-
rières les murailles et cherchaient exclusivement leur existence et leur bonheur dans la
culture des arts et des lettres, les autres vivaient dans les camps ou pai'couraient la mer
pour acquérir facilement par les armes ou par le commerce des richesses, qu'ils n'avaient
pas le courage de demander à la terre. Athènes et tant d'autres villes Grecques florissaient
aussi longtemps que les arts ne furent cultivés que par exception et par des hommes réelle-
ment doués de génie, mais quand le nom de Grec était devenu l'équivalent de savant et
d'artiste, et que la plupart des habitants se furent enfermés dans les villes, la patrie cessa
de subsister quand les villes furent prises. Tyr et Carthage subsistaient uniquement par le
commerce, elles gagnaient sans peine d'immenses richesses, mais leur puissance consistait
uniquement dans la force de leurs vaisseaux et de leurs murailles ; un jour Alexandre ren-
594 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNEHAUX.
versa les murailles qui entouraient la mère, comme plus tard Scipion renversa celles, qui
protégeaient la fille et l'on n'entendit plus parler de ces reines de la mer. Rome était toute
puissante aussi longtemps qu'elle pouvait recruter ses troupes parmi ses laboureurs, mais
quand ses chefs se furent enrichis du butin des ennemis et que le peuple fut nourri par le
blé de ses sujets, la mollesse vainquit la reine du monde, et les barbares, qui devaient la
défendre, la soumirent. Les temps modernes nous offrent des exemples analogues mais
nous croyons avoir prouvé que l'agriculture est le véritable nerf de tout empire et qu'elle
doit être la base de toute société bien organisée.
C'est encore parmi les laboureurs que la morale est la plus saine, et c'est au genre même
de leur existence qu'ils doivent la conservation de leur vertu. Le laboureur naît éloigné de
toutes les séductions au milieu de laboureurs, qui sont tous égaux. Jeune on lui enseigne
les premiers devoirs religieux et les connaissances les plus indispensables. Nulle science
capable de lui faire mépriser plus tard son humble existence ne lui est connue, il apprend
de son père le métier, que celui-ci a appris de ses aïeux, et il ne quitte le toit paternel que
pour aller à son tour former des enfants à la vie, qu'il mène lui-même. Son épouse est
active et ménagère, lui-même est sobre infatigable ; contents de leur avoir ils vivent
heureux sous le chaume et ne demandent pas à Dieu un meilleur sort pour leurs enfants.
Pour le laboureur tous les jours se ressemblent et chaque saison amène son occupation. De
bonne heure il se rend aux champs ; soutenu par une nourriture frugale il endure les fati-
gues et l'ardeur de la journée et le soir quand le soleil disparaît à l'horizon il retourne chez
lui en fredonnant sa chanson. Il profite du jour de repos pour remplir ses devoirs religieux
et pour se distraire par d'innocents délassements. Comme il était bon fils il est bon père de
famille, il est probe et hospitalier, il ne soupçonne pas la ruse, il est ami fidèle et compa-
tissant envers les malheureux. Et comment le laboureur se pervertirait-il? Il n'est pas en
communication avec les cités, où les hommes ne cherchent qu'à s'élever au-dessus de leurs
semblables et au-dessus d'eux-mêmes ; étant jeune il n'a pas reçu de leçons de corruption de
ses semblables, étant plus âgé le souffle de l'envie n'a pas jauni sa face, l'amour désordonné
des richesses et des plaisirs n'a pas miné sa constitution ; il n'est pas rusé, il est primitif, il
n'a pas appris à se moquer de tout ce qu'il y a de vénérable, il croit encore à certaines
choses et en révère d'autres.
Heureux donc les peuples où les laboureurs sont honorés et où l'on s'applique à l'agri-
culture. On peut suivre dans les annales du monde les progrès et la décadence des nations
en observant les destinées de l'agriculture et en faisant l'histoire des peuples on devrait
faire celle de cet art, qui exerce une si grande influence sur leur sort. Suivez pas à pas sa
destinée et vous verrez qu'en faisant l'histoire de l'agriculture on fait aussi son éloge.
CHAPITRE XIX. 1858 — " Poésie (page 450 du P^ volume).
Thème latin de l'élève Auguste Van Maldeghem.
Sunt qui senectutem defleant, quod, ut quidem sentiunt, omnibus careat voluptatibus.
At primum multse sunt voluptates quas senectus despiciat velut, ut a se colantur, minime
dignas : deinde ego quidem censeo laudandam esse senectutem quod non magnopere desi-
deret voluptates, quse plerumque virtuti répugnant neque igitur sunt dignse quae a bonis
appetantur. Falso autem illam omnino voluptatibus carere dicunt. Nobilissimis enim per-
fruitur gaudiis quse plane sunt ignota juventuti. Ut de hoc quidem tantum loquar, quid
potest esse jucundius quam, in placida otiosaque vita, familiariter amicis uti studiisque
indulgere quae ratione probentur? Ne obliviscaris autem me tantum laudare senectutem
quam honesta juventus antecesserit. Nec quisquam enim miserior inveniri potest quam
senex ille qui non modo his malis afficiatur, quse plerumque ingravescentem setatem comi-
tantur, sed cujus etiam mentem, actse mter flagitiosas libidines vitse, recordatio soUicitet.
Beata ergo si frui senectute optas, noli quidquam admittere cujus postea pœnitere debeas. =
Animum autem ad haec referas mala quse libido secum trahat caveasque dolores quos ||
quidem vitare in nostra situm est potestate. Mentem his scientiis ornes quae totam per-
mulceant setatem, nihilque tandem anteponas virtuti. Qui enim honeste vixerit placide
moriôtur.
CONCOUKS DE L^SEIGNEMENT MOYEiN.
TABLE DES TRAVAUX COURONNÉS REPRODUITS DANS CE VOLUME.
ANNEE
du
concours.
CLASSE
qui
concourait.
naturp:
du
TRAV.\IL COURONNÉ.
NOM ET PRENOM
DU LAURÉAT.
ETABLISSEMENT
auquel il
APPARTENAIT.
Pajçes.
1845
1849
1850
1855
1857
1858
1873
1874
Rhétorique.
4' latine.
Rhétorique.
2' latine.
Rhétorique.
1" scientifique.
Rhétorique.
2' latine.
Rhétorique.
4* latine.
1" scientifique.
3' professionn.
Rhétorique.
2* latine.
4" latine.
1" professionn.
Composition française
Version grecque .
Composition latine. .
Id. id.
Composition latine. .
Version latine . . .
Thème latin, . . .
Mathématiques. . .
Version latine . .
Composition française
Thème latin. . . .
Composition latine. .
Composition française
Mathématiques. . .
Id. ...
Thème allemand . .
Composition française
Histoire nationale. .
Thème latin. . . .
Composition française
Id. id.
Mathématiques. . .
Composition française
Sciences commerciales
Économie politique .
Chimie
{Travail d'ensemble.) \
(1) Homme de lettres, membre de l'Académie de Belgique.
(2) Procureur du Roi à Bruxelles.
(3) Ancien membre de la Chambre des Représentants.
(4) Professeur à l'université de (îand (Faculté des lettres;.
(5) Professeur à l'université de Liège (Faculté des lettres).
(6) Ministre de l'intérieur, membre de l'Académie de Belgique.
(7) Avocat général à la Cour d'appel de Bruxelles.
(8) Ingénieur en chef au corps des mines.
(9) Professeur à l'université de Gand (Faculté des sciences).
(10) Homme de lettres, conservateur du Musée Plantin, à. Anvers.
(11) Avocat général à la Cour d'appel da Bruxelles.
(12) Docteur en médecine à Bruxelles.
(13) Professeur à l'athénée royal de Bruges.
(14) Docteur en droit, altîiché au département des affaires étrangères.
(15) Docteur en droit, secrétaire communal de Tournai.
(16) Avocat à Namur.
(17) Ingénieur au corps des ponts et chaussées.
(18) Sous-chef de bureau à la Banque nationale.
(1) Hymans, Louis.
(2) Willemaers, Hector.
(3) Hagemans, Gustave.
(4) "Wouters, Pierre.
(5) Delbœuf, Joseph.
(6) Rolin, Gustave.
(7) Laurent, Charles.
(8) De Jaer, Ernest.
(9) Swarts, Théodore.
(10) Rooses, Maximilien.
(11) Van Maldeghera, Aug,
(12) Renson, Georges.
Boels, Emile.
Dandin, Pierre.
(13) Philippin, Louis.
Peeters, Robert.
(14) Wodon, Fernand.
Roland, Victor.
(15) Molle, Edmond.
(16) Grafé, Joseph.
(1.5) Molle, Edmond.
(17) Lembourg, Georges.
Périer, Emile.
(18) Michiels, Charles.
Id.
Id.
Id.
Id.
Athénée de Gand.
Id. de Hasselt.
Id. de Tournai
Id. de Gand.
Collège de liiège.
Athénée de Gand.
Id. id.
Id. de Liège.
d'Anvers .
id.
de Bruges,
de Bruxelles.
Coll. c' de Louvain.
Id. de Chiraay.
Athénée de Liège.
Coll. c' de Malines.
Athénée de Liège.
Collège de Hervé.
Athén. de Tournai.
Id, de Namur.
Id. de Tournai.
Coll. comm' d'Ath.
Id. patr. d'Ostende.
Athén. de Bruxelles.
581
583
583
585
586
586
587
587
591
.592
594
47
52
85
88
95
99
101
105
111
113
596
HISTOIRE DES GONGODRS GÉNÉRAUX.
ANNEE
du
concours.
CLASSE
qui
concourait.
NATURE
du
TRAVAIL COURONNÉ.
NOM ET PRÉNOM
DU T,AUREAT.
ETABLISSEMENT
auquel il
APPARTENAIT.
Pages.
1875
1876
2' latine.
Classe sup. des
écoles moyen".
3' latine.
3* professionn.
1877
Classe sup. des
écoles moyen*.
Rhétor. latine.
1878
4' latine.
1" scientifique.
Composition française
Id. id.
Version latine . . .
Histoire et géographie
Composition flamande
Id . française
Thème latin. . . .
Version latine . . .
Thème anglais. . .
Histoire et géographie
Mathématiques. . .
(Travail d'ensemble.)
Thème latin. . . .
Composition française
Thème flamand . .
Mathématiques. .
Sciences commerciales
Physique ...
Histoire et géographie
{Travail d'ensemble.)
Composition française
Id. id.
Thème latin. . . .
Version grecque . .
Id. latine . . .
Thème allemand . .
Histoire de Belgique .
Éléments d'astronomie .
SoiioDs s' les instit. du pays,
Mathématiques . .
Physique
{Travail d'ensemble.)
Thème latin. . . .
.Id. id. ...
Composition française
Mathématiques. . .
Thème anglais. . .
Thème allemand .
Histoire de Belgique.
Notions s' les instit. du pays
Notions d'astronomie. .
{Travail d'ensemble.)
(1) Homme de lettres, rédacteur du Précurseur d'Anvers.
(2) Avocat à Bruxelles .
(3; Sous-lieutenant d'artillerie.
14} Id. du génie.
Turbelin, Jules.
(1) liandoy, Eugène.
Maistriau, Charles.
Freson, Jules.
Vermaelen, Guillaume.
(2) Despret, Maurice.
Degand, Arthur.
, (3) Vanderschueren, P".
Vanden Abeele, Emile.
Lembourg, Georges.
Turbelin, François.
Verhoogen, Jean.
;4) Modard, François.
Athénée de Tournai.
Id. de Gand.
Collège d'Ath.
Athénée de Liège.
É. moy. de Louvain
Athénée de Brux.
Collège patronné
d'Enghien.
École moyenne de
Lokeren.
Athénée de Mo ri s.
Athénée de Tournai
Id. de Bruxelles.
Athénée d'Arlon.
159
161
162
163
210
216
223
Collège d'Ath. 234
278
284
293
a53
364
HISTOIRE DES CON'COURS GÉNÉRAUX.
597
I
I
I
ANNÉE
CLASSE
NATURE
NOM ET PRÉNOM
ÉTABLISSEMENT
du
concours.
qui
concourait.
du
TRAVAIL COURONNÉ.
DU LAURÉAT.
auquel il
APPARTENAIT.
Pages.
1879
2' latine.
Composition française ,
'.
Thème latin
»
Version latine ....
«
Version grecque . . .
»
Thème anglais. . . .
) Crockaert, Auguste.
Athénée de Brux.
406
»
Histoire
)
(
»
Géographie
>.
Mathématiques. . . .
J
)
"
Physique
( Travail d'ensemble.)
1
»
»
Thème latin. . . . .
Loyeus, Alfred.
Athénée de Liège.
414
>'
»
Composition française .
Van Dooren, Jean-Hub.
CoU patr.de Hervé.
>.
1880
4* latine.
Id. id.
>.
>.
Thème latin
«
..
Version latine ....
„
Version grecque . . .
Exercices sur la lang. gr.
, Lameere, Auguste.
Athénée de Brux.
469
>'
Version allemande . .
»
Mathématiques. . . .
"
Histoire et géographie .
(Travail d'ensemble.)
»
Version latine ....
Decraene, Georges.
C. patr.de Courtrai.
476
>,.
Version grecque . . .
Id. id.
Id. id.
477
'.
..
Composition flamande .
Claes, Henri.
Athén. de Hasselt.
478
1881
Classe sup. des
écoles moyenn*.
Histoire et géographie .
Mathématiques et botan.
Mandart, Horace.
Fever, Henri.
E. moy. de Rœulx.
Id. de Nieuport.
520
523
>'
..
Compos. franc, et gramm.
Distèche, Ernest.
Id. de Fosses.
530
>'
»
Id. flamande ....
De La Haye, Marcel.
Id. d'Anvers.
536'
»
4" latine.
Version latine . . . . •
Truchîirt, Arthur.
Athénée de Mons.
542
■>
»
Id. grecque . . .
1(1. id.
Id. id.
»
'•
»
Thème latin
Deby, Éd.-Vict.-Napol.
C. coin, de Malines.
543
«
»
Exerc. s' la langue grecq*.
Id. id.
Id. id.
>.
«
»
Composition française .
Marchot, Paul.
C. com. de Chimay.
544
»
»
Mathématiques. . . .
Wéry, Edouard.
C. patr. de S'-Trond.
545
»
»
Composition flamande .
Vermander, Adolphe.
Athénée de Bruges.
549
»
3' profe.ssionn.
Id. française .
«
»
Thème allemand . . .
.'
-
Thème anglais. . . .
•'
«
Histoire et géographie .
Sciences commerciales .
..
»
Stevens, Léopold.
Id. de Hasseli.
561
»
-
Mathématiques. . . .
'•
'.
Botanique
"
»
Physique
(Travail d'cm^emble.)
»
»
Composition flamande. .
Id. id.
Id. id.
571
38
TABLE ALPHABÉTIQUE GÉNÉRALE
1S40-1SS1
On retrouvera ici les noms de tous les concurrents qui figurent dans les Tables
placées à la fin de chacun des 41 chapitres-dmiQQ^ de Vouvrage. (Voir notre
Introduction, page xxii.)
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
6
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
S l
(anciennes
athénées
il
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
U (5
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
s
supérieures)
1 supérieures)
A..
Alexandre, Gustave . .
1881
Alexandre, Léon .
—
1857, 1860
Abraham, John. . . .
1850
Algrain, Achille .
1881
Abrassart, Adelson . .
1881
Algrain, Alfred. .
1866
Abrassart, Alfred. . .
_
1854
Alhusen, Henri. .
—
1852
Abrassart, Jules . . .
1869
Allard, Albéric. .
_
1848, 18,50, 1F51
Abrassart, Louis . . .
1874
Allard, Alfred . .
1849. 18:50
; Abrassart, Mari us. . .
1880
Allai'd, Alfred . .
_
1862
Ackermans, Félix. . .
1849
Allard, Charles. .
_
1846
Acquier, Auguste. . .
1861
Allard, Ei-nest . .
1865, 1866
Acearain, Georges . .
1863
Allard, Gustave .
1863
Adam, Emile ....
1863, 1867
Allard, Julien . ,
1860, 1861
Adam, Léon
1872
Allegrand, Edouard
_
1852
Adam, Victor ....
1878
Allewaert, Achille.
1852, 1854
Adan, Alfred ....
1H42, 1844
AUewaert, Evariste
—
1852
Adan, Léon
_
1852
Allewaert, Louis .
—
1850, 1852
Adan, Vital
1856
AUewaerts, Léonard
—
1880
Adans, Jules ....
1863
Alsteen, Léon . .
1880, 1881
Adnet, Amédée. . . .
—
1850, 1851, 1853
Alvin, Louis . .
1862
Adriaenssens, Alphonse.
1874
Amand, Alfred. .
_-
1859
Adrien, Alphonse . . .
1880
Amoré, Antoine .
1876
Aelaerts, Louis. . . .
1855
Amory, Emile . .
1864,1866,1867
Aelbrecht, Charles . .
_
1864, 1866
Amory, Victor. .
_
1866, 1867
Aelbrecht, Edouard . .
—
186S, 1870
Aneel, Jean-Philippe
18.57
Aelbrecht, Jules . . .
—
1871
Ancelot, Augustin.
—
1846
Aelbrecht, Ursmar . .
_
1853. 1854
Aiiciaux, Clément.
—
18,56, 1858
Aen, Pierni-Joseph . .
1866
Anciaux, Joseph .
1878
Aerden, Joseph
1861
Anciaux, Jules. .
_
1866
Aerlebout, Charl"-Louis.
1867
Anoiaux, Jules. .
1876
Aerts, Alexandre . . .
_
1870
Anciaux, Victor .
1864
Aerts, Alphonse . . .
1865
Aneion, Alfred. .
--
1856
Aerts, Gauthier . . .
1878, 1879
1880
Ancion, Auguste .
1853
Aerts, Gilles ....
_
1864
Ancien, Edouard .
1862
Aerts, Gustave. . . .
_
mA
Ancion, Henri . .
...
1853
Aerts, Hippolyte . . .
_
1867
Ancion', Jules . .
._
1857, lb58
Aerts, Ivon
_
1860, 1861
Ancion, Louis . .
._.
1854
Aerts, Robert ... . .
—
1863
Andelhof, François
18G9
Aglave, Alfred-Etienne .
1873
Andouche, liéon .
1881
Agnès, Michel ....
1855
André, Albert . .
1876
Ailliez, Henri ....
—
1857, 18.59, 1860
Anlré, Alfred . .
1874
Alaerts, Henri. . . .
1877
André, Arnould
1874
Alard, Félix
1876, 1877
André, Auguste .
_.
18&é
Alardin, Arthur . . .
1865
André, Daniel . . .
1866
Alardin, Jules- Edmond.
1863
André, Dominique,
_
IS'65, 1868
Alardin, J.-Fl.-J.-B. . .
1855
.André, Emile . .
_
18;-)8, 1860
Albert, Léon ....
1874
André, Emile . . .
_
18a5, 1868
Albo, Albert
1855, 1.S56
André, Ernest . . .
__
1862
Albrecht, Gactan . . .
_
1857
André, Henri . .
1873
Alexandre, Clc^ophas. .
1851
André, Hubert. . .
—
1864
GOO
lIISTOlliE DKS (JOXCOUIiS OÉNÉLiAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
r. i
des écoles
CONCOURS
?
NOMS
moyennes
des
NOMS
moj'ennes
des
g 5
(anciennes
athénées
S i
(anciennes
athénées
8 s
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
M
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
M
primaires
collèges.
s
primaires
collèges.
5
supérieures)
supérieures^
André, Josepli ....
1874
Baetens, I.,éonce . . .
18.52
André, Joseph . .
1879, 1880
Baets, Albert . . . .
1880
André, Lambert .
1S76
Baey, Emile
_
1868, 1869
André, Nestor . .
1875
Baillet, Jean-Baptiste. .
—
1851
André, Nor))ert. .
—
1873
Baillieux, Paul. . . .
1863
André, Pierre . . .
1877
Bailly, Joseph . . . .
_.
1857
André, Pierre-Emile
18.57
Bailly, Jules
1876
Andreux, Auguste.
1856
liailly, Philémon . . .
1849
Andries, Charles .
—
1845
Baily, Clément-Joseph .
1873, 1874
Andries, Edouard.
1877
Bairy, Victor . . . .
1881
Andries, Franc -Eugène.
—
—
1846
Baise, François . . .
1875
Andries, Guillau""-Louis.
—
1864
Baise, Nicolas . . . .
1858
Andries, Hippolyte . .
—
1855, 18.56
Baisipont, Elie-Franç. .
1872
Andries, Raymond . .
—
1879
Baisipont, Nestor. . .
1864
Andrieu, Charles-Louis.
1873, 1874
Bajaerd, Arsène . . .
1865
Andrieux, Etienne. . .
1881
Bajard, Barthélémy . .
1861
Andry, Jean-Baptiste. .
—
1864
Bajard, Léopold . . .
1862
Anet, Walter-L.-K. . .
—
1863
Balaes, Jacques-Joseph.
1864, 1865
Angenot, Albert . . .
—
1868, 1869
Balaes, Joseph. . . .
1873, 1874
Angenot, Cliarles . . .
—
1863
Ballat, Antoine. . . .
1861
Angenot, Ferdinand . .
_-
1864, 66, 67, 68
Ballieu, Valeri. . . .
1880
Angenot, Pierre . . .
1876
Ballings, Gustave. . .
—
1881
Angenot, Victor . . .
—
1863, 66, 67, 68
Balmaekers, Alphonse .
1865
Angus, Charles. . . .
1866
Balthazar, Vital . . .
1868
Anoul, Victor ....
—
1841
Baltus, Alfred . . . .
1861
Ansay, Gustave . . .
1875
Battus, François-Joseph.
—
1853
Ansay, Victor ....
1878
Baltus, Léonard . . .
1878, 1879
Anseeuw, Henri . . .
1855
Bamps, Denis . . . .
—
18.58, 1859
Anspach, Jules. . . .
—
1843, 1845, 1847
Bamps, Ferdinand. . .
—
1847
Anspach, Maurice. . .
—
1871
Bamps, Frédéric . . .
—
1872, 1874
Anthoone, François . .
1857
Bamps, Michel-M.-Ch.-V.
—
1841
Antoine, Ernest . . .
■ —
1856
Banneux, Joseph . . .
—
1861, 1863
Antoine, François. . .
—
1855
Hanning, Emile. . . .
_
1853,18.54,1855
1859
Antoine, Jean-Baptiste .
1870
Banning, Eugène . . .
—
1861, 1862, 1865
Antoine, Léon ....
1881
Banninx, Philippe. . .
—
1868
Antonissen, François. .
1871
Bar, Emile
—
1873
Antony, Ernest. . . .
—
1855
Bara, Jules
—
1850,1851,1853
Arbulu, José-Marie . .
—
1861
Baratte, Achille . . .
1873, 1874
Arendt, Charles . . .
—
1873, 1875
Barbaers, Antoine. . .
1874
Arendr, Fr.-Eug.-A.-M.
—
1855
Barbanson, Ernest . .
1843
Arents, Louis ....
1875
1879
Barbanson, Victor. . .
_
1848, 18*9, 1850
Arkens, Jules ....
1872
Barbay, Jean-Baptiste .
1866
Arnauts, Edouard. . .
—
1862
Barbé, Charles. . . .
1874
Arnauts, Gustave. . .
—
1845
Barbé, Charles. . . .
_
1877
Arnauts, Richard. . .
—
1865
Barbier, Arthur . . .
1876, 1877
Arnauts, Théophile . .
—
1845
Barbier, Auguste. . .
1867, 1868
Arnold, Jean ....
—
1874
Barbier, César-Aimé. .
186471866
1867
Arnold, Léon ....
1868
1874
Barbier, Charles-Louis .
1858
1^^61,1862,1864
Arnold, Victor. . . .
—
1873, 1875
Barbier, Edouard. . .
1873
Arnolis, Jean-Baptiste .
1866
Barbier, Emile. . . .
1877
Arnou, Albert ....
1870
1872
Barbier, Emile-Joseph .
1873
Arnould, Anicet . . .
—
1857
Barbier, Léon . . . .
1860
Arnould, Georges. . .
1869
Barbier, Théodore . .
1851
Arnould, Henri. . . .
1876
Bardez, Edouard . . .
1&58
Artan, Louis ....
1877
Baré, Jean
1872
Artiges, Jean-Baptiste .
—
1861
Baré, Jean
1881
Artoisenet, Jules . . .
—
1871
Baré, Nestor ....
1876
Asou, Albert ....
—
1871,1872,1874 |
Barlet, Alphonse . . .
1855,1857,1858
Asselberghs, Henri . .
—
1855, 1856
Barlet, Emile ....
_
1881
Atqiaet, Edouard . . .
1874
Barlet, Henri . . . .
_
1880
Attout, Emile ....
—
1874
Barotte, Jacques . . .
1880
Auhert, Edmond . . .
—
1874
Barras, Adolphe . . .
1874
Aubert, Raphaël . . .
—
1859, 1860
Bartelous, Charles. . .
1853, 1855
Aubertin, Jules-Léopold.
1857
Bartelous, Emile . . .
1881
Au dent, Jules ....
—
1851
Bartelous, Victor . . .
1855 .
18.59
Audeval, Honoré . . .
1879, 1880
Barth, Camille . . . .
1870
Audiart, Oscar. . . .
1873
Barthels, Arthur-G.-Ch.
18.55
Augustin, Emile . . .
1874
Barthels, Charles . . .
1874
Aulit, Auguste. . . .
—
1867, 1868, 1870
Barthels, Joseph . . .
_
1880
Aulit, John
1874
Barthels, Thierry. . .
1865
Aurys, Achille-P.-F. .
1864
Bartholeyns, Charles. .
1849
Aurys, François . . .
1858
Bartholeyns, Edouard .
1873
Ayou, François . . .
—
1846
Bartholomé, Arsène (dit
Deschamps). . .
1861,1862,1863
B.
Bartholomé, Guillaume.
Bartier, Victor. . . .
1879
l&5a
1880
Baar, Lucien ....
1881
■
Bartsoen, Marc .
1876
Bubut, Henri . .
—
1849
Bartz, Jules. . .
1856
B ickx, Henri . .
1862, 1863
Baruzzi, Joseph .
_
1872
Badert, Siméon. .
1867, 1868
Bary, Charles . .
1869
Baelde, Paulin. .
1868, 1870
Bary, Emile. . .
1874
Baelden, Henri. .
1867
1868
Bary, François. .
1867
Baerts, Constant ,
1863
Bascourt, Jules .
1879
Baerts, Hubert. .
_
1864
Basse, Adolphe. .
1859
Baerts, Julien . .
_
1&54, 1^58
Bassing, Albert .
—
1873
Baete, François .
1S67, 1868
Basteyns, Adolphe
'
1857
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
GOl
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
J
des écoles
CONCOURS
?^'
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
B5 .2
g 5
(anciennes
athénées
s i
(anciennes
athénées
îl
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
§ 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
II
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
0
supérieures)
supérieures
Basteyns, Alplionse . .
1868
Bech, Théodore . . .
1852
Bastiau, Gustave . . .
_
1863,1865
Béchet, Constant . . .
1877
! Bastien, Armand . . .
1880
Becker, Alphonse .
1867
Bastien, Herinau . . •
1863
Becker, Jérôme . . .
1867
1868
Bastien, Julien. . . .
1880
Becker, Jules ....
1862
Bastin, Aristide . . .
1867
Beckers, Albert . . .
1869, 1870
Bastin, Camille, . . .
1S76, 1877
Becker s, xVutoine . . .
1858
Bastin, Céleste. . . .
1876
Beckers, Auguste. . .
1&40
Bastin, Emile ....
1861
1868
Beekers, Charles . . .
1841
Bastin, Etnest. . . .
1879
Becq, Angèle ....
1876
Bastin, Hippolyte. . .
1875
Becquet, Julien. . . .
__
1840
Bastin, Joseph. . . .
1876, 1877
Becquevort, Emile. . .
1868
Bastin, Jules ....
1878
Becquevort, Ernest . .
—
1869
Bastin, Louis ....
_
1852
Becquevort, Sylvain . .
—
1868, 1870
Bastin, Maurice . . .
1880
Bède, Emile
1840, 1842
1848
Bastin, Paul
1878
Bedoret, Nestor . . .
1869, 70, 71, 72
Bastin, Zépliir ....
1878, 1879
Beeckman, François. .
ie69
Basyn, Arthur ....
1873, 1875
Beeckraan, Pierre. . .
1875
Bataille, Guillaume . .
1852, 1854
Beeckmans, Emile . .'
1841
Bataille, Julien-Jean-S.
1872
Beeken, Simon. . . .
—
1857
Batardy, Eiiiile. . . .
1877, 1878
Beernaert, Joseph . . .
—
1842
Battaille, Charles. . .
1855
Beernaert, Victor. . .
—
1863
r-atiai lie, Gustave. . .
—
1864, 1866, 1867
Beetemé, Jo eph . . .
—
18'4
Batty, Jean
1877
Bégault, Amédee . . .
—
1874
Bauchau, Paul. . . .
_
1857
Beghin, Alphonse. . .
1860, 1861
Bauche, Vincent . . .
1880, 1881
Eeghin, Auguste . . .
1862
Baudart, Camille . . .
1881
Béguin, Alphonse. . .•
1879
Baudart, Elie . .
1876
Behaghel, Emile . . .
—
1857
Baudart, Eugène-Joseph.
1854
Bekaert, Edouard. . .
1855
Baude, Emile ....
1874
Bel, Edmond ....
1871
Baudelet, Omer . . .
—
18;56
Belem, Jean
1869
Baudouin, Furey . . .
1867
Belièie, Gustave . . .
1868, 1869
Baudour, Edmond. . .
_
1853
Bellaire, Ferdinand , .
_
1874
Buudoux, Sylvain. . .
1877, 1878
Bellens, Edouard . . .
1854
Baudoux, Victor . . .
1868, 1869
Bellis, Camille. . . .
1874
Bauduin, Stanislas . .
1866
Bellon, Pierre- Alphonse.
—
1860, 1861
Bauduin, Théodule . .
—
lf64, 1866, 1867
Belpaire, Raimond . .
—
1870
Baudy, Charle*. . . .
1878
Bels, Ernest
ie67
Baugniet, Au'lro . . .
1868
Belval, Théodore . . .
1845, 1847
Baugniet, Gust.-Joseph.
1855
Benaets, Jean . . . .
1860
Baugniet, Hyacinthe.
1859, 1860
Benoit, Charles. . . .
1877
Baujot, Alexis ....
1870
Benoit, Eugèiie. . . .
1861
Baurent, Emérent. . ,
1865
Benoit, Oswald. . . .
1876, 1877
Bausart, Maxim. -L. . .
1857, 1859, 1860
Benoot, Edouard . . .
1853
Bausart, 0'""-AIexandre.
1871
1873
Benselin, Simon . . .
1875
Bauss, Charles. . . .
1873
Bensfeld, J.-J. -Nestor .
1855
Baussart, Antoir.e. . .
1869
Bentein, Oscar. . . .
1877
Baussart, Edmond. . .
_
1872, 1873
Berce, Léon
1875
Baussart, Firmin . . .
1867
Berck, Edmond. . . .
1878, 1879
Baussart, Luc ....
1858
Berck, Louis ....
1876
Bauters, François. . .
—
1871
Berger, Armand . . .
1880
Bautier, Edmond . . .
1864
Berger, Edmond-L. . .
1863
Bouvois, Louis. . . .
1871, 1872
Berger, Félicien . . .
1880
; Bauwens, Oscar . . .
1871. 1872
Berger, Jean ....
1878
Bawin, Gustave . . .
1865
Berger, Nicolas . . .
1877
Bay, Félix- Adolphe . .
1850
1852
Bergerem, Henri . . .
1880
Bay, Henri
1879
Bergeron, Adolphe . .
—
1873
1 Bayenet, Gustave. . .
1872
Bergmann, E.-H.-E.-A.
1856
Bayet, Adrien ....
1878
Bergmann, Georges . .
—
1854
Bayet, Auguste. . . .
—
1853
Berguians, Oscar . . .
—
1874
Bayet, Bernard. . . .
1874
Berland, Auguste. . .
—
1874
Bayet, Ernest ....
laôl
Berlemont, Gustave . .
1881
Bayet, Jules
1858
Berleur, Camille . . .
1872
Bayol, Adonis ....
1861
Berleur, Henri. . . .
—
1857
Bazin, Edouard-Joseph.
1864
Berlingin, Alfred . . .
1809
; Beaudhuin, Félicien . .
—
1874
Berlingin, Aug. Joseph.
1860
j Beaudoux, Adolphe . .
1857
Berlo, Adolphe. . . .
1859
Beaudoux, Célestin . .
—
1874
Bcrlo, Léon
1870
P.caudrihaye, Prosper .
—
1852, 1853
Bernaerts, Gust. -Louis.
—
1857, 18'9. 1860
Hcaudain, Eugène. . .
1878
Bernard, Alexandre . .
—
1869
Lîcaufort, Félicien. . .
1879
1880
Bernard, Char les . . .
18'8
1859, 1861
Beaufort, Jean. . . .
1869
Bernard, Edmond. . .
18ri0
BeauCort, Joseph . . .
1855
Bernard, Emile. . . .
1876
'< Bi^aufort, Nicolas. . .
1841
Bernard, Ernest . . .
1869
Hf'Hufort, Octave . . .
1876
Bernard, Georges. . .
—
1873
Hcuu.jean, Anatole. . .
1876
Bernard, Georges. . .
1878, 1879
Boaulieu, Edouard . .
1854
Bernard, Guillaume . .
1881
Hcaulieu, Florent. . .
_
ia53, 1854, 1855
Bernard, Hector . . .
1850
BeauUeu, Victor .
18;>4
Bernard, Henri. . . .
1868,1869
Beaupain, François . .
1868, 1870
Bernard, J(.sepli . . .
1857
Beaupain, Jean. . . .
1874
Bernard, Joseph . . .
is:>8
Beauprez, Jules . . .
1854, 1857
Bernard, Léopold. . .
1880
i Beau.iuesne, Léon-Emile.
1863
Bernard, Nestor . . .
1873, 1875
Beauthier, Ferdinand .
1873
Bernard, Usilfred-Jean.
1870
Bécart, Louis . . . .
1873
Bernard, Victor . . .
1878, 1879
j Bech, Edmond. . . .
-
1874
Bernard, Victor . . .
1881
602
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
«5
des écoles
CONCOURS
<à
NOMS
moyennes
des
i 1
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
8 ^
(anciennes
athénées
§ 'Ë
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 -a
ET PRÉNOMS,
écoles
et des
II
primaires
collèges.
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Bernet, Ernest. . . .
1862, 1864
Blanchez, François . .
1874
Bernier, Paul . . . .
—
1876
Blanck, Aloïs . . . .
1880
Beniiniolin, Alfred . .
__
1868
Blancquaert, Désiré . .
1860
Bernolet, Emile . . .
1877
Blanpani, Arthur . . .
1859, 1860
Berson, Emile . . . .
1877
Blanpain, Henri-Eugène.
1871
1872
Bertau, Gustave . . .
—
1854
Blanquaert, Isidore . .
—
1854, 1857
1863
Berteau. Zenon . . .
1859, 1860
Blavier, Emile . . . .
—
1869
Berteaux, Parfait. . .
1855
Blieck, Henri . . . .
1875
1876
Berteloit, Edmond. . .
1849
Blockhuys, Jean-Baptis".
—
1865
Berthels, Théodore . .
1878
Blockuys, Joseph. . .
—
1876
Bertho, Ch.-Alphonse-J.
1871, 1872
Blomaft, François. . .
1880
Bertholet, Armand . .
1879
Mommaert, Paul . . .
—
1860
Bertholet, Edouard . .
1869
Blondeau, Emile . . .
1856
Bertholet, Emile . , .
1881
Blondeau, Gustave . .
1878, 1879
Bertholet, Jean-Baptiste.
1879
P.londeau, Lucien. . .
1863
Bertiau, Zéphyrin. . .
1860
Blondeaux, Cam.-Joseph
1872
Bertiaux, Gustave. . .
1874, 1875
Blondeel, Aimé. . . .
—
1861, 1862, 1864
Bertin, Jean-François .
1873
1874
Blondeel, Albert . . .
—
1869
Bertinchamps, Florian .
1873, 1874
Blondeel, Hector . . .
—
1876
Bertrand, Alphonse . .
1853,1854,1855
Blondel, J°-Victor-Emm.
1870
Bertrand, Auguste . .
1851
Blondiau, Auguste. . .
—
1840, 1841
Bertrand, Auguste . .
—
1859
Blondiau, Emile . . .
1860, 1861
Bertrand, Aug.-Joseph .
1859
Blondiau, Joseph . . .
1863
Bertrand, Ferdinand. .
1854
Blondiaux, Alex.-Joseph
1866
Bertrand, François . .
1864
Blondiaux, Jules . . .
1868
Bertrand, Georges. . .
1881
Blondiaux, Louis . . .
_1863
Bertrand, Hippolyte . .
-
1849
Blondieaux, Achille . .
1861, 1862
Bertrand, Jules . . .
—
1881
Biot, Adolphe . . . .
1860
Bertrand, Léopold. . .
1845. 1847
Biot, Léon
1858
Bertrand, Louis .
1857, 1858
Blyckaerts, Jules . . .
—
1844
Bertrand, Louis . . .
1873
Bocage, Désiré. . . .
—
1873, 1875
Bertrand, Louis . . .
1877
Bocard, Victorien. . .
1874
Bertrand, René-Adolphe,
_
1857, 1859
Boccar, Alphonse. . .
—
1857
Bertrang, Alfred . . .
—
1861,1862,1864
Bocholtz, Georges. . .
1872
Besin, Adolphe. . . .
1873
Bock, Camille . . .
1862
Beten, François . . .
1868
Bocklandt, C.-J.-A . .
—
1874
Beumier, Léon. . . .
—
1860, 1861
Bockholtz, Henri . . .
1878
Beyaert, Julien. . . .
—
1873
Bocksruth, Eugène . .
—
1869, 1871, 1872
Biarent, Fernand . . .
1864, 1866
Bocqué, Alfred. . . .
—
1866, 1868
Bidart, Eugène. . . .
—
1856, 18--8. 1859
Bocquet, Emile. . . .
. 1862
Bidaut, Eugène. . . .
1863
Bodard, Abel . . . .
1876
Bidlot, Jean-François .
1853
Bodard, Camille . . .
1874
Biebuyck, Gustave . .
—
1861
Bodard, Emile . . . .
1878
Biebuvck, Léon . . .
—
1861,1862,1864
Bodard, Oscar . . . .
1874
Bienfait, Victor. . . .
1880
Bodart, Ernest. . . .
—
1860
Bierlin, François . . .
18^6
Bodart, Gustave . . .
—
1864
Biermans, Edmond . .
1861
Bodart, Jean-François .
1872
Biermans, Léonard . .
1866, 1867
Boddaert, Gustave-L.-M.
—
—
1861
Bievez Edmond. . . .
1873, 1874
Boddaert, Pierre . . .
—
1841
Bifer, Denis
1868
Boddens, Victor . . .
—
1871
Bigonville, François. .
—
1869
Bodeux, Alphonse, . .
1878
Billy, Gustave-Marie, .
1856
Bodeux,' Henri. . . .
1879
Billy, Jules
1862, 1863
Bodson, Alexandre . .
1868
Bilteryst, Alphonse . .
1867
Bodson, Arthur . . .
1867
Bilteryst, Odon. . . .
1880, 1881
Bodson, Jules ....
18^2
Biltris, Henri . , . ,
1871
Bodson, Lucien . . .
1859
Binamé, Augustin. , ,
1867
Bodson, Materne . . .
1859
Binamé, Emile. . . .
1874
Bodson, Nestor. . . .
1858
Biaié, Antoine. . . .
1875
Bodson, Théodule. . .
1868
Binjé, François . . .
1850
Boedt, Firmin ....
1857
Binjé, Jacques. . , .
1863
Boedt, Jules. ....
—
1874
Binot, Arthur . . . ,
—
1873
Boelens, Léon-Joseph .
1867, 1868
Binot, Augustin . . .
1859
Boels, Jean-Ch. -Emile .
—
1872, 1873
Biot, Jules
1857
Boels, J.-Ch.-Alp.-Léon.
—
1871
Biot, René
1869
Boens, Auguste . . .
1841
Biourge, Louis. , . .
_
1847
Boereboom, Jules. . .
1879
BischofTsheim, Ferdina"*",
—
1853
Bogaert, Jean ....
1881
Bisenius, Eugène . . .
—
1864
Bogaerts, Constant . .
—
1853
Bisqueret, Alexandre. .
1859
Bogaerts, Edouard . .
1881
Bisqueret, Joseph. , .
1865
Bogaerts, Emile . . .
--
1853
Bisqueret, Lambert . ,
1868, 1869
Bogart, Louis ....
1880
Bisschop, Emile . . ,
1874
Boghe, Guillaume. . .
—
—
1845
Bisschop, Georges, . .
1869
Boin, Odilon . . , .
1873
Bisschop, Herman. . .
1876
1877
Boinem, Jules ....
—
1871,1872,1874
Bisschops, Louis . . .
1880
Boisacq, Emile. . . .
—
1880
Biver, Alfred ....
1860
Bois d'Enghien, Adolph'.
—
1863
Blace, Alphonse . . .
1845, 1847
Bokiau, Jules ....
—
1859
Black, Georges- Charles,
1867
Boland, Henri ....
—
1867
Blaes, Jean
1875
Boland, Ignace. . . .
—
1870
Blairon, Albert, . , .
1880, 1881
Boland, Jules ....
1870
Blairon, Frédéric. . .
_
1865, 1867
Boland, Victor. . . .
1871, 1872, 1874
Biaise, Charles. . . .
1881
Bolinne, Joseph . . .
1878, 1879
Biaise, Joseph , . , ,
1874, 1877
Bon, Emile
1881
Biaise, Marie ....
1877
Bollaerts, Pierre-Joseph.
1862
Biaise, Victor-Louis . .
1873
Bolle, Horian ....
1873
Blake, Charles, . . .
~~
1841, 1842
BoUe, Joseph-Jules . .
1873, 1874
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
603
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
?
des écoles
CONCOURS
P
NOMS
moyennes
des
»2 Î-.
g 3
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
O "m
w u
(anciennes
athénées
8 2
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
55 a>
o '2
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
i|
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
supérieures]
supérieui-es)
Bolle, Jules-Joseph . •
1866, 1867
Bouckaert, Charles . .
1877
BoUie, Jean
—
1869
Bouckenaere, Jules . .
1875
Bollie, Joseph ....
_
1868
Boucknaere, Dorsan . .
—
1862
BoUinck, Ferdinand . .
—
1874
Boueknaere, Eric. . .
1859
1862
Bolz, Henri
1874
1874
Boudart, Louis. . . .
1881
Bonial, Emile ....
—
1865
Bougard, Charles . . .
—
1846
Bombled, Léopold. . .
1872
1874
Bougard, Louis. . . .
-^
1850
Bommerson, Laurent. .
—
1842
Bougard, Xavier . . .
—
1841
Bon, Norbert ....
—
1868
Bougelet, Victor . . .
1877, 1878
1874
Bondul, Alphonse. . .
1854
Bougnet, Eustache . .
Bonhomme, Hubert . .
1879
Bouhon, Gaspard . . .
—
1860
Bonhomme, Julien. . .
—
1864
Bouhy, Henri ....
1869
Boniface, Albert . . .
1872, 1874
Bouillard, Victor . . .
—
1874
Boninge, Emile, . . .
1876, 1877
1876, 1877
Bouillon, Paul ....
—
1869
Bonjean, Albert . . .
—
1874
Bouillonne, Victor. . .
1856
Bonmariage, Arthur . .
—
1866, 1867
Bouillot, Alexandre . .
1863
Bonmariage, Léopold. .
1873
Bouillot, Ant. -Joseph. .
1862, 1863
Bonmariage, Sylvain. .
1859, 1860
1869
Boulanger, Eloy . . .
—
1841
Bonnardeaux, Edouard.
Boulanger, Jean-Joseph.
—
1871, 1872
Bonnet, Fernand . . .
1880
1880
Boulanger, Joseph . .
1861
Bonnet, Gustave . . .
1881
1881
Boulboulle, Louis. . .
—
1877
Bonneville, Edgar. . .
_
1874
Boulenger, Marins . .
—
1848, 1850
Bonni, Jules
1875
Boultet, Jean- Joseph. .
1873
Bonnier, Alphonse . .
1&56, 1858
Boulmont, G.-A.-L. . .
1863
Bonny, Charles. . . .
_
1868, 1869
Boulogne, Arthur. . .
1876, 1877
BontbouUe, Louis. . .
—
1874
Boulteresse, Alphonse .
1866
Bonvoux, Henri . . .
—
1869
Boulvain, Jules . . .
1868,1869,1871
Bony, Alexandre . . .
1875
Boulvin, Charles . . .
1851
Bony, Charles ....
1873
Boulvin, Henri. . . .
—
1852
Boone, Alphonse . . .
1857
Bounameaux, Léon . .
1881
Boone, Félix ....
—
1861,1862,1864
Bouniol, Gustave. . .
—
1863, 1866
Boone, Jean
—
1865
Bourcet, Edouard. . .
1849
Boonen, Guillaume . .
—
1851
Bourdeau, Michel. . .
1879
Boonen, Pierre . .
1872
Bourdon, Auguste. . .
1870
Bordinckx, Charles . .
1868
Bourdon, Félix. . . .
_
1846
Boreux, Léon ....
1869
1870
Bourdon, Jean- Antoine .
1852
Borgers, Camille . . .
1875
Bourdon, Jules. . . .
1846
Borginon, Alphonse . .
—
1865, 1868
Bourdon, Laurent. . .
1876
Borginon, Gustave . .
—
1^69
Bourdoux, Joseph. . .
1880
Borignon, Henri . . .
1868
Bourg, Victor . . . .
1858
Borgnet, Georges. . .
—
1863
Bourgeois, Adolphe . .
1845
Borighem, Louis . . .
1875, 1876
Bourgeois, Alfred. . .
1875, 1876
Borlée Joseph ....
1854
Bourgeois, Camille . .
1879
Borlée, Médard. . . .
1872
Bourgeois, Jules . . .
1863, 1866
Bormans, Théophile . .
—
1855
Bourgeois, Oscar . . .
1872
Borremans, Pierre- A. .
1873
Bourgeois, Oscar-Emile .
1874
Borrens, Louis. . . .
1872
Bourgoignie, Léonce. .
1866, 1868
Borret, Jean
—
1876
Bourgois, Richard-F. .
1870
Borsu, Alexandre. . .
_
1858
Bourguignon, Emile . .
1857
Bosch, Henri ....
—
1843
Bourlard, Edmond. . .
1854, 1857
Boscheron, Alfred. . .
—
18;59
Bourlard, Léon. . . .
1849. 1850
1854
Boset, Etienne-Joseph .
1862
Bourlart, Arthur-E. . .
1871, 1873
Boset, Léon
—
1864
Bourlart, Télesphore. .
1860
Boset, Louis
1865, 1866
Bourquin, Jules . . .
1881
Bosiers, Ernest. . . .
1878
Bousmart, Théophile. .
1855
Bosman, Constant. . .
1873
Boussemaert, Hector. .
1857
Bosmans, Edmond. . .
1849
Boutelier, Félix . . .
1874, 1877
Bosmans, Jean-Bernard.
_
1865, 1868
Bouten, Henri ....
_
1863, 1866
Bosmans, Jérôme. . .
_
1868, 1869
Boutez, Armand . . .
1860
Bosmans, Jul"' (Louvain).
_
1865, 1868
Boutique, Edmond. . .
_
1841
Bosmans, Jul" (Enghien).
—
1868
Bouton, Aristide . . .
1880
Bosmans, René. . . .
1864, 1867
Boutry, Albert. . . .
1881
Boscjué, P.-J
—
1870
Bouty, Franç.-Joseph .
1863
Bosquelle, Alexandre. .
—
1845, 1846
Bouvart, Jules. . . .
1876
Bosquet, Aimé. . . .
1869
Bouvet, Auguste . , .
1868
Bossaert, Henri . . .
1873
Bouvez, Emerent . . .
1867
Bossaerts, Joseph. . .
—
1862
Bouvier, H"-P"-Ernest.
_
—
1851
Bosserez, Edmond. . .
1879
Bouvier, Jules ....
1874
Bossut, Narcisse . . .
1874
Bouwens, Charl -Eugène.
_
1860
Bossy, Jules
1879
Bouwens, Edmond . .
1863
Bost, Arnould ....
_
1876
Bouwens, Henri . . .
1863
Bostoen, Camille . . .
1867
Bouwens, Frédéric . .
1873
Botte, Charles ....
1849
Bovie, Emile- Joseph. .
1859, 1861
Botz, Henri-Nicolas . .
1873
Bovy, Félix
1864, 1867
Boucan, Xavier . . .
1852, 1853
Bovy, François. . . .
_
1879
Bouchard, Joseph. . .
1874
Bovy, Jules
1874
Bouché, Joseph. . . .
1841
Bovy, liouis
1869
Bouché, Louis . . . .
1863
Bovy, Xavier . . . .
1875
Boucher, Camille . . .
_
1862, 1864
Box, Martin
1881
Boucher, Georges. . .
1878, 1879
Boxus, Adolphe , . .
1878
Bouchet, Emile. . . .
1861
Boxus, Victor-Joseph. .
1854
Bouchez, Hercule. . .
1873
Boxy, Edouard. . . .
1873, 1875
Bouchez, Joseph . . .
1851
Hoyaval, Louis. . . .
_
1857,1859,1860
Bouchez, Jules. . . .
1868, 1869
Bi>y«Mi, Ernest . . . .
1859
Bouchez, Lucien . . .
1873
Hraas, Léon
1873
Bouchez, Thadée . . .
—
1869, 1870, 1871
Brabant, Alfred . . .
1877, 1878
604
HISTOIRE DES CONCOl'RS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ P
des écoles
CONCOURS
é
NOMS
moyennes
des
ai u
g 3
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
o -33
(anciennes
athénées
8 2
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
25 «
S 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
§.>
primaires
collèges.
S-
primaires
collèges.
^ fi
supérieures)
supérieures)
Brachet, Edmond. . .
1872, 1873
Bruyère, Arthur . . .
1878
Braecke, Léon ....
1876
Bruyère, Emile. . . .
1876
Braecke, Pierre . . .
1874
Bruyère, Henri. . . .
1868
Braeckmans, Henri . .
1871
1872, 1874
Bruylants, Frédéric . .
1870
Braet, François . . .
—
1861
Bruyndoncx, Adolphe .
1868
Braet, Jean
—
1856
Bruyndoncx, Alexandre.
1875
Brahm, Camille . . .
1869
Bruyndoncx, Hector-G°".
1861, 1862
Brahme, Léon ....
1872
Bruynincx, Edmond . .
1870
Brahy, Joseph. . . .
—
1871
Bruynooghe, Remi-L
3U".
1874
Brahy, Jules ....
1875
Bruynseels, Louis.
_
1879
Braike, Constant . . .
—
1849
Buchet, Célestin .
1858
Braine, Félix ....
—
1862
Buchet, Oscar . .
1855,1857,1858
Braive, Joseph. . . .
1857
Buchet, Léopold .
1864
Brand, Edouard . . .
1872
Buedts, Joseph . .
_
1869
Brand, Eugène. . . .
—
1877
Buets, E.-H.-M. .
1874
Branquart, Edouard . .
1857
Buffin, Léopold. .
_
1855, 1856
Brassard, Victor . . .
— ■
1855
Bughin, Alfred. .
1859
Brasseur, Auguste . .
1854
Bughin, Camille .
1861
Brasseur, Hubert . . .
—
_
1850
Bughin, Evariste .
—
1852
Brasseur, Léon. . . •
1874
Buisseret, Auguste
_
1874
Brasseur, Léopold. . .
—
1853
Buisseret, Clément
1876, 1877
Brauch, Auguste . . .
—
1852
1858
Buisseret, Emile .
1873
Braun, Alexandre. . .
—
1862, 1864
Buisseret, Léopold
1849
Braun, Auguste . . .
1874
Buisseret, Nicolas.
1871
Braun, Emile ....
—
1864, 66, 67, 68
Buisseret, Oscar .
_
1879
Bray, Lucien ....
—
1881
Buisset, Alexandre
_
1850
Bredat, Louis ....
—
1873
Buraitre, Charles
1856
Brel, Henri
—
1851
Burdo, Eugène. .
1867
Bressers, Léon. . . .
—
1864
Bureau, Emile. .
1846
Breuskin, Désiré . . .
1877
Burgeon, Jules. .
1874
Hrewer, Thomas . . .
1850
Burinnat, Désiré .
1872
Breyer, Alphonse. . .
_
1841
Burlion, Arthur .
1868
Breyre, Camille-H. . .
1862, 1863
Burlion, Edm. -Antoine.
1862, 1863
Briart, Alphonse . . .
1860
Burlion, Eugèn'-Ghislai".
1861, 1862
Brichart, François . .
1881
Burniat, Jules ....
1876
Brichaut, Clément. . .
1880
Burniat, Léon ....
1878
Bricourt, Camille . . .
1852, 1853
Burtomboy, J°-Baptiste.
1858
Bricourt, Jules. . . ■
1855
Burton, Jules ....
1874
Bricq, Jean
1876
Bury, Auguste. .
-
1841
1845
Brideux, Henri. . . .
1845, 1847
Bury, Emile. . .
1880
Bridges, James. . . .
_
1871
Bury, Ferdinand .
1880
Bridou, Emile ....
1881
Bury, Joseph . .
1862
Bridoux, Jules. . . .
1873
Busschaert, Camille
1872, 1874
Brien, Henri-Joseph . .
1865, 1866
Bussche, Arthur-,
1876
Brieusse, Edouard. . .
1872
1874
Busscher, Albert .
1852
Krifaut, Armand . . .
1864,1866,1867
Busschman, Eugène
1874
Brigode, Edgard . . .
1869
Busschots, Charles
1859, 1860
Brimbois, Jacq.-Jos.-Fr.
1868, 1869
Busschots, Henri .
1868
Brimeyer, Auguste . .
1869, 1871
Bussers, Auguste .
1876
1877
Brinck, Henri ....
1847
Busso, Prosper. .
1851
Briquet, Augustin. . .
1862
Buyck, Edmond .
_
1875
Brisbois, Joseph . . .
1875
Buyl, Julien. . .
1865
Brismée, Arthur . . .
1865, 1866
Buys, Hector . .
1881
Brixhe, Camille . . .
1844, 1845
Buys, Lucien . .
1865, 1868
Brochard, Léonard , .
1873
Buyeens, Achille .
1862
Brockmann, René. . .
1868
Buysens, Charles .
1859, 1860
Brodheoux, Arthur . .
_
1855
Buyssens, Théodule
1864. 1867
Broens, Léonard . . .
1879
Buyst, Ernest . .
1858
Broers, François . . .
1849
Buyst, Isidore . .
1865
Brogniez, Ferdinand. .
1874
Buyst, Prosper. .
1859
Brogniez, Virgile . . .
1877
Buytaert, Camille.
1878
Brohée, Louis ....
1851
1854, ia57
Buytaert, Xavier .
1872
Bronckart, Henri. . .
1869
Bya. Hubert. . .
1875
Bronsin, Wynand. . .
1867
Byl, Armand . .
1873
Broquet, Auguste. . .
—
1841
Byl, Jean . . .
_
1880
Brouez, Léon-Alphonse .
1863
Brouhon, Alexandre . .
1874
c.
Brouhon, Alfred . . .
1878
Brouta, Léopold-Jean .
—
1850
Cabaraux, Emile . . .
1878
Brouwet, Emile . . .
—
1878
Caberghs, Léopold
1873, 1874
Brouwet, Léon. . . .
1853
CabouUet, Henri .
1868
Browrie, Louis. . . .
1851
Capra, Alphonse .
1875, 1876
Bruggeman, Léonard. .
—
1868
Cadot, Albert . .
1872
Bruinin, Edouard . . .
—
1868
Caignot, Auguste .
1867
Brûlé, Alfred-Joseph. .
—
1863
Cailleau, Eiiouard.
1874
Brûlé, Hector ....
1860
Caillet, Victor- Alexis
1875
Brunard, Henri. . . .
1871
Cailliau, Aimable .
1866
Bruneel, Albéric . . .
1876, 1877
Caïmo, Charles. .
1870
Bruneel, Arthur . , .
—
1874
Caïmo, Ernest . . .
1868
Bruneel, Cyrille . . .
1876, 1877
Caïmo, Hippolyte . .
1875
1
Bruneel, Frédéric. . .
1869
1870, 1872
Callebaut, Philémon
186371864
1
Brunin, Louis ....
—
1858
Callebaut, Prosper .
1876, 1877
Brunin, Oscar ....
1857
Callens, Henri . . .
1857, 1858
Brunin, Vital ....
1877
Callens, Victor. . .
_
1863
Bruno, Ernest ....
— .
1864, 1866, 1867
Callewaert, Camille .
_
1881
Bruyère, Adolphe. . .
1876
Callewaert, Jean-Fra
nç.
1854
1857
i
i
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
605
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
, ¥
des écoles
CONCOURS
r. é
NOMS
moyennes
des
II
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
(anciennes
athénées
i î
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
9 .t
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 -i
ï
primaires
collèges.
^ S
primaires
collèges.
s
(
supérieures)
supérieures)
ballewaert, Victor. . .
1871, 1872
Cariât, Tiburce . . . .
1851
^illiaux, Philias . . .
1877
Carin, Hector . . . .
1870
:allier, Albert . . . .
.
1862
Carion, Adolphe . . .
—
1865
»lier, Alexis ....
lb68
Carleer, Léon- H. -M. .
—
—
1859
Rallier, G.-Ant. . . .
_
1842
Carlier, Adrien. . . .
—
1872
3alloigne, Auguste . .
1862
Carlier, Auguste . . .
—
1866
[îalonne, Emile. . . .
1879, 1880
Carlier, Arthur. . . .
—
1857, 1859
Jalonne, Jules ....
1879
Carlier, Edmond . . .
—
1863
>lonne, Léon ....
1878, 1879
Carlier, Edcnxard . . .
1&52
Calotte, Edouard . . .
1845
Carlier, Emile . . . .
_
1861,1862,1863
Caluwaert, Joseph . •
_
1872
Carlier, Emile ....
1878
Caluwaerts, Auguste. .
_
1872, 1874
Carlier, Ernest. . . .
—
1854
Caluwaerts, François. .
—
1869, 1870
Carlier, Hyacinthe. . .
—
1840
iCainaùer, Godefroid . .
—
1860, 1861
Carlier, Jean- Baptiste .
1869
pamaûer, Gustave. . .
1878
Carlier, Joseph. . . .
1868
Camaûer, Jules . . .
1866, 1867
Carlier, Jules . . . .
—
1851, 1852
Camberlin, Jules . . .
1840
Carlier, Jules . . . .
—
1873
Çamberlin, Vincent . .
_
1877
Carlier, Jules . . .
_
1874
Cambier, Alexandre . .
1865
Carlier, Jules . . . .
1876
Cambier, Alfred . . .
1862
Carlier, Louis . . . .
1872
Cambier, Amand . • .
1870
Carlier, Paul ....
_
1872, 1873
Gambier, Augustin . .
1&50, 1852, 1853
Carlier, Victor . . . .
1878
Cambier, Célestin. . .
1880
Carmoy, Léon . . . .
—
1862
Cambier, Emile . . .
18S0
Carnière, Victor . . .
1881
Cambier, Erasme . . .
1852, 1855
Carnot, Auguste . . .
1875
Gambier, Ferdinand . .
_
1857
Caron, Célestin. . . .
1877
Bambier, Henri . . .
1876
Caron, Louis . . . .
1845,1846,1847
îambier, Louis . .
1877
Caron, Oscar . . . .
1879
Cambier, Louis . . .
1880
Carpent, Achille . . .
18^3
Cambier, Omer . . .
iJambier, Octave . . .
—
1873
Carpent, Philippe . . .
1881
_
1872
Carpentero, Alphonse .
—
1876
Cambier, Victor . . .
1876
Carpentier, Adhémar. .
1871
Camerlynek, Rémi. . .
1881
Carpentier, Eugène . .
—
18.57, 1858
Camion, Albert. . . .
_
1872
Carpentier, liéonard . .
1859, 1860
Campers, Auguste. . .
1868
1869
Carpentier, Vital . . .
1874
Campers, Constant . .
1880
Carré, Théophile . . .
1867
Campers, Edmond. . .
1869
1872
Carriez, Nicolas . . .
1880
Campeneer, Hector . .
—
1871
Cartigny, Gustave. . .
1872
Campion, Emile . . .
1881
Cartuyvels, Emile. . .
—
1860
Campion, Henri-Eugène.
—
1859, 1860
Cartuyvels, Joseph . .
1874
Campus, Alexis . . .
1863
Casier, Constant . . .
_
1844, 1845
Camus, Jules ....
1870
Casman, Gustave . . .
1869
Caniau, Adolphe . . .
1856
Cassalette, Jean . . .
1877
Canivet, Léopold . . .
1849
-
Casse, Gustave ....
1878
Canivez, Camille . . .
_
1874
Cassel, Léon . . . .
1871
Zauivez, Félix ....
—
1854
Castaigne, Alfred . . .
1874
Canivez, Félix . . . .
—
1873
Castaigne, Aug.-Nestor .
1868
Zaïiivez, Victor . . .
1870
Castaigne, Félix . . .
1875
Canler, Adolidie . . .
_
1850, 1851, 1853
Castaigne, Philippe-Alex.
1856
Danler, Paul ....
1881
Castaigne, Victor . . .
1878
1 Canneel, Jules ....
1874
Castel, Achille . . . .
1875
(pannes, Jules-Léonce .
1866, 1867
Castel, Adolphe . . .
1858
1 Tanon, Louis ....
1873, 1875
Castelain, Louis . . .
1868, 1869
1 :::antillon, Alfred . . .
187771878
Castellain, Emile . . .
1867
pantiny, François. . .
1850
Castelot, Eloi . . . .
1&59, 1861
1 "îantraiiie, Eugène . .
1&58
Casterman, Albert. . .
1863,1866,1867
'•■ntraine, François . .
_
ia59
Castiau, Célestin . . .
1865
i'I, Lucien ....
1852
Castiau, Frédéric . . • .
1869
"■Ile. Aristide . . .
1879
Castiaux, Joseph . . .
1854
' 'lie, Léon ....
1880
Castilhon, Camille. . .
]854, 1855
•t te, Alfred. . . .
1877
Catala, Charles. . . .
1868
.'•ttf, Charles . . .
_
1851,1852,1853
Catala, Georges . . .
1877
..piau. Théophile. . .
1870
Catala, Louis ....
1881
Japlain, Charles . . .
1848
Catala, Victor . . . .
1862
'a 1 ion, Alphonse . . .
_
1868, 1870
Cateaux, Armand . . .
1851, 52, 53, 54
ai ion, Edouard . . .
1849
Cateaux, Jules ....
1863
• ippp, Arthur ....
1878, 1879
Cateaux, Paul ....
1845. 1848
■M'P'N Charles . . . .
1863
Catelineau, Emile . . .
_
1864, 1866, 1867
■ippe, Henri ....
1876, 1877
Cattier, Edmond . . .
1870, 1872
• 1 PI 'file, Alphonse-Max.
1843, 1845
Cattier, lldephonse . .
1868, 1869
■M'l"'llemans, Victor. .
1811
Cattoir, Georges . . .
1865,1866,1868
■ippuyns, Henri-Florent
_
1874
Caty, Joachim ....
1862
•ippuyns, Jean-Louis .
1874
Caucheieux, Louis . .
1S()S
.n bDunclle, François .
_
1852
Cauehie, Auguste . . .
1&50
■iiiioiinelle. Oscar . .
1859, 1860, 1862
Gauchie, Ursmar . . .
1861, 1863
■'ibonnelle, Victor . .
1855, 1858
Cauderlier, Oscar . . .
1879
•M hotte, Ferdinand . .
1&53
Caudron, Joseph-Pierre.
1873
'l'ioi, Jacques . . .
1879
Gaufriez, Adonis-Eieuth.
1855
inls, J.-P.-A-J. . .
1856
Gaufriez, Lu(;ien . . .
1853, 1854, 185;)
Ion, Jean-Baptiste .
1867
1869
Caulier, Fridolin . . .
1^77
' l.s, Gustave . . .
1859
Cauvin, Adolplie . . .
1850, 1853
nie, Jean . . . .
1850, 1851, 1853
Cauvin, Aimé ....
—
1848
■Ile, Louis ....
1867
Cauwenberg, Joseph . .
18-2
' ite, Pierre. . . .
1873
Cauwenberghs , Jos. - L .
1860
■/, Ernest ....
1863
Cavenn il. Modeste. . .
1861
' z, Victor ....
1863, 1866
Cavenaile, Alexandre .
1873
606
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
NOMS
des écoles
moyennes
CONCOURS
des
»5 è
NOMS
des écoles
moyennes
CONCOURS
des
1
^anciennes
athénées
s 'ïï
(anciennes
athénées
8
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
c >
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
z
o
primaires
collèges.
primaires
collèges.
u
supérieures)
supérieures)
Cavenaile, Alphonse . .
_
1870
Chevalier, Alexandre . .
1871, 1872
1873
Cavenaille, Alexandre .
—
1875
Chevalier, Cyprien . .
1860
Cavenaille, Amédée . .
—
1860
Chevalier, Emile . . .
1862
Cavenaille, Octave . .
1878
Chevalier, Emile . . .
1874
Cavenaille, Zépliir . .
1872
Chevalier, Jean-Baptiste.
1874
Caverenne, Amand . .
1872, 1873
Chevalier, Joseph . . .
1878
Caverne, Jean-Baptiste .
—
1854
Chiriaux, Antoine. . ,
1864
Cazier, Jacques . . .
1872
Chômé, Charles . . .
1874
Celarier, Gustave . . .
—
1848
Chômé, Félix . . . .
1868
1869, 1871
Celis, Henri
—
1877. 1879
Chômé, Léon. . . .
1864. 1866
Cerckel, Victor. . . .
1879
Choppinet, Auguste . .
_
1862
Cerf, Ernest
—
1869
Choppinet, Auguste . .
1875
Cerf, Salvator . . . .
1859
Choquet, Edmond. . .
1881
Cerfontaine, Jean . . .
1871
Chotteau, Eugène . . .
1856
Cerfontaine, Rémi. . .
1855
Christiaens, Adolphe. .
1864
Cerfontoine, Théodore .
—
1879
Christiaens, Henri. . .
1879
Ceulemans, Emile . . .
—
1861, 1863
Christophe, Jean . . .
1881
Ceulemans, François. .
1877
Ciselet, Nestor. . . .
1869, 1870
Ceulemans, Louis . . .
1866
Claereboudt, Edouard .
1876
Ceuppens, Emile . . .
1881
Claerhout, Léopold . .
1863, 1866
Ceusters, Edmond (dit
Claes, Alphonse . . .
1880
Decoster)
—
1855, 1856
Claes, Armand ....
1876
1879
Ceutner, Robert . . .
—
1849
Claes, Constant . . .
1881
Chabannes, Jean . . .
1869
Claes, Diomède. . . .
1855
Chabeau, Ferdinand . .
1873
Claes, Edmond. . . .
_
1861
Chabot, Emile ....
1854
Claes, Henri ...
1865. 1868
Chabot, Emile ....
—
1867
Claes, Henri ....
1880
Chaidron, Edouard . .
1877
Claes, Henri
1881
Chaidron, Emile . . .
_
1866
Claes, Hubert ....
_
1855, 1857
Chaidron, Eugène . . .
1879
Claes, Joseph . . . .
1876
Chalon, Jean ....
1864
Claes, Lambert. . . .
1877
Chamart, Amédée . . .
1881
Claes, Pierre ....
1874
Chamorre, Edmond . .
1872
Claes, Renaud ....
_
ia52
Champagne, Auguste
1861
Claes, Tobie ....
1879
1880
Chanteux, Auguste . .
—
1865
Claessens, Edgar . . .
1880
1881
Chantraine, Joseph . .
1877
Claessens, Eugène . .
1858
Chantry, î>ançois. . .
1864,1866,1867
Claessens, Guillaume. .
1863, 1864
Chapeau, Adonis . . .
1856
Claessens, Henri . . .
1864
Chapuis, Alphonse , .
1875
Claessens, Hippolyte. .
1865
Chapuis, Félicien . . .
—
1843
Claessens, Victor-Léon .
1872
1876
Chapuis, Grégoire. . .
—
1874
Claeys, Albert . . . .
1879
Charbo, Jean-Baptiste .
—
1860
Claeys, Charles . . .
_
1865, 1868
Charbonnier, Nestor . .
—
1850
Claeys, Gustave . . .
1861
Chardome, Albert . , .
1872
Claeys, Gustave . .
1861
Chardome, Léopold . .
1863
Claeys, Gustave . . .
_
1862, 1864
Charles, Ernest . . .
1870
1871, 1872
Claeys, Isidore. . . .
—
1877, 1879
Charles, Félicien . . .
1860
Claeys, Joseph ....
1877
Charles, Gustave . . .
1855
Claeyssoone, Achille . .
1868
Charles, Jules ....
1876
Claikens, Edouard. . .
1875
Charles, Léonce . . .
1869
Claikens, Joseph . . .
1874
Charles, Nicolas . . .
1862
Claisse, Georges . . .
1879, 1880
Charlier, Charles . . .
1861
Claude, Joseph. . . .
1875
Charlier, Eugène . . .
1854
Claux, Edouard . . .
1879
Charlier, François. , .
1874
Clavareau, Camille . .
1&56
Charlier, Gustave . .
—
1865, 1868
Clavareau, Louis . . .
1860
Charlier, Jean ....
1880
Clavel, Jules ....
1849
Charlier, Jean-Baptiste.
—
1881
Clavier, Valère, . . .
1877
Charlier, Jules ....
—
1854
Cleemann, Ernest. . .
1876
Charlier, Jules ....
— .
1859, 1861
Cleerinex, Henri . . .
1864
Charlier, Léon ....
1872
Clément, Antoine . . .
1880
Charlier, Louis. . . .
1876
Clément, Charles . . .
_
1873
Charlier, Omer. . . .
—
1857, 1859, 1860
Clément, Eugène . . .
1874
Charlier, Oscar. . . .
1852
Clément, François. . .
1873
1874
Charlier, Victor . . .
1850
Clément, Jules ....
1876, 1877
Chariot, Achille . . .
1880, 1881
Clep, Victor
1881
Charon, Eugène . . .
1853
Clerfeyt, Georges . . .
1874
Charpentier, Amand . .
1855
Clermont, Arthur . . .
1849
Charpentier, Jean . . .
1881
Clermont, Jules . . .
1841
Charpentier. Victor . .
1861
Clerx, Léopold ....
1879
Chaudron, Edmond . .
1874
Cleykens, J. -H. -Auguste
1864
Chaudron, Emile . . .
_
1868, 1869
Clochereux, Henri . . ,
1841
Chaumont, Lucien. .
1869, 1870
Clochereux, Victor . .
1845, 1847
Chaussette, André . . .
1874
Cloes, Emile ....
1874
Chausteur, Nestor. . .
1878
Cloes, Libert ....
1862
Chauveheid, Emile . .
1870
Cloquet, Julien. . . .
1863
Chavin, Auguste . . .
_
1857, 1859
Cloquet, Louis-Adrien .
_
18S3,64. 65.(6,67
Chauvin, Victor . . .
__
1852
Clormeau, Léopold . .
1845
Chavet, François . . .
1859
Closon, Auguste . . .
1865
Chênes, Gustave . . .
1868
Closon, Joseph . . .
1852
Chenu, Emile ....
1874
Closset, Alphonse. . .
1871
Chenu, Jean-Baptiste. .
1868, 1869
Closset, Joseph. . , .
1877
Chenu, Joseph- Prosper.
1872
1873
Closset, Mathieu . . .
1871
Cheret, Edouard . . .
—
1844
Closson, Désiré . . .
1863, 1864, 1866
Cheruy, Emile ....
1877
Cloux, Edgar ....
1880
Chesseaux, Adolphe . .
1880
Cluydts, Edmond . . .
1865
Cheval, Victor ....
1874, 1877
Cluydts, Edouard-M.-L.
1859
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
607
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
03 ^
des écoles
CONCOURS
s
NOMS
moyennes
des
g 1
NOMS
moyennes
des
K '5
o .-5
(anciennes
athénées
8 1
(anciennes
athénées
o 03
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
o >
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
o "S
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
""""""
iivdts, François. . .
_
1869
Colson, Joseph. . . .
1870
)art, Arsène ....
—
1842, 1844
Colson, Jules ....
1864
)art, Emile
—
1874. 1877
Colson, Pierre ....
1851
)ehe, Jules
—
1863
Comberbach, Robert-Fr.
_
1865. 1868
)ehet, Victor ....
—
1873
Comein, Jules ....
—
1873
)clet, Victor ....
1867
Comeyn, Polydore. . .
—
1864
)cq, Fernand. . . .
—
1876
Comhaire, Charles. . .
—
1850, 1&51. 1853
)cciuereau, Arthur . .
1863
Commissaris, Fr-Ant. .
—
1857
beu, Zacharie ....
1874
Compère, Désiré . . .
1878, 1879
oddé, Alphonse . . .
—
1853
Compeyn, Victor . . .
—
1878
oddens, François. . .
—
1856
Comyn, Louis ....
—
1858
oemans, Robert . . .
—
1862
Coninx, Bonaventure. .
—
1858
oéme, Emile ....
1878
Conrardy, Albert . . .
1879
oeil. Désiré ....
— ■
1871
Conrardy, Louis . . .
1873
oea, Hubert . ■ •
1880
1881
Corjreur, Gédéon . . .
1871
1872
oenegracht, Michel. .
—
1841
Coureur, Pamphile . .
1874
oenen, Alphonse. . .
—
1854
Conrot, Alfred ....
_
1856, 1858, 1859
cens, Jean
—
1868
Constant, Joseph . . .
1868, 1869
oe-sens, Cyrille . ■ .
1877
Constant, Louis . . .
1881
oesens, Ernest-Gustave.
1871
Constant, Lucien . . .
1840
ogen, Eugène. . . .
—
1850
Contrain, Jean-Albert .
1873
ognieau, Côme . ■
—
1861
Couvert, Alfred . . .
_
1853, 1S54,! 855
ohy, Michel . . . .
—
1869
Cools, François. . . .
—
1855
oignon. Arthur . . .
—
1871
Coomans, Amand . . .
1866
oisine, Charles . . .
—
1852
Coomans, Henri . . .
—
1861, 1863
olard, Emile . . . .
—
1874
Coomans, Henri . . .
1868
olart, Emile . . . .
—
1876
Coopmans, Hubert . .
_
1861.1862,1864
Dlart, Pierre . . . .
1877
Coopmans, Pierre. . .
1866
jlbaert, Gustave. . .
—
1870
Coornaert, Joseph. . .
1864
albeau, Jules . . . .
—
1841
Coornaert, Victor. . .
1874
Dlens, Isidore. . . .
—
1860
Copis, Auguste. . . .
—
1860
3let, Emile
1869
Coppé, Henri ....
1867
Dlet, Jules
1863
Coppée, Emile ....
1865
)lette, Edmond . . . .
—
1868, 1870
Coppens, Alfred . . .
1876, 1877
)lette, Henri , . . .
1876
Coppens, Léopold. . .
1873
îlette, Léonard . . .
1875
Coppieters, Ernest . .
1864, 1866
)lin, Jean-Baptiste- E. ,
1861
Coppieters, Louis. . .
—
1874, 1877
)lin, Joseph . . . .
—
1872, 1874
Coppieters, Oscar. . .
1872, 1874
)liuet, Emile . . . .
1879
Coppieters, T'Wallant-A.
—
1852. 1854
)Iine!, Ernest. . • •
—
1873, 1875
Coppieters, T'Wallant-L.
_
1856,1858,1859
)linet, Léon . . . .
1876
Coppin, Gustave-Henri .
1861, 1862
)linez, Eugène . . .
—
1869
Coppin, Théophile. . .
1861
)linez, Jean . . . .
—
1868
Coppis, Alphonse . . .
1860
)lins, Albert . . . .
1869
1871, 1873
Corbisier, Emile . . .
1861
)lins, Alfred . . . .
—
1878
Corbisier, Eugène.
1854
>lins, Léon . . • .
1866
Corbisier, Félix . . .
1879
illard, Emile-Joseph .
1875
Corbisier, Firmin . . .
1867
dlard, Ferdinand . .
1858
Corbugy, Aimé. . . .
1864
■llard, François. . .
—
1868, 1870
Corbugy, Fernand. . .
1872, 1874
llard, Jean . . . .
1881
Corbugy, Nestor . . .
1880. 1881
llard, Jules . . . .
—
1857
Corbugy, Rufln. . . .
1881
llard, Léopold . . .
1880
Corbusy, L,-V.-J. . .
1864
llard, Maximilien . .
—
1863
Corbusy, Victor . . .
1867
llard, Nestor. . . .
■ —
1860
Cordier, Emile. . . .
1873
llard, Raymond. . .
—
1868
Cordier, Jean- Baptiste .
1879
Uart, Julien . . . .
—
1855, 1856
Cordier, Isidore . . .
—
1855
de, Emile
1865
Cordonnier, Henri. .
1863
'le, Frédéric. . . •
1879
Cordonnier, Théophile .
—
1862, 1864
lie, Joseph . . . .
—
L'65
Coremans, Henri . . .
1864, 1866
Ile, Léon
1859
■ Corin, Joseph ....
1881
liège, Jules . . . .
1881
Corman, Adolphe . . .
1878. 1879
llet, Emile . . . .
—
1845, 1846
Cormau, Joseph . . .
1874
let, Jules . . . .
1867
Cormeau, Alphonse . .
1877
lot, Léon
—
1861, 1863
Cormeau, Corneille . .
1880
lette, Ernest . .
—
18til
Cormont, Jules. . . .
1878
lette, Jean . . . .
—
lb68
Cormont, Séverin . .
1862
lette, Léon . . . .
—
1857
Cornaud, Julien . . .
1875
lignon, Joseph. . ■
—
1875
Corne, Servais-Joseph .
1868
lignon, Jules . • •
—
1872
Cornélis, Arthur . . .
1865, 1866
lignon, Lucien. . .
1867
Cornélis, Désiré . . .
1851
lignon, Richard . .
18,-)9
Cornélis, Joseph . . .
1879. 1880
lignon, Victor . . .
1875
Cornélis, Théophile . .
1865
lin, Hubert . . . .
1878
Cornelus, Edouard. . .
1879
lin, Jean-Mathieu. .
1861. 1862
Cornet, Alfred . . . .
1868
lin, Joseph . . . .
1870
Cornet, Arthur. . . .
1879, 1880
lin, Jules
1&19
Cornet, Ch. (Bruxelles) .
1878
lin, Julien , . . .
1878
Cornet, Ch. (Bruxelles^ .
187S
lin, Lucien . . . .
1876, 1877
Cornet, Clément . . .
1860
lin, Nicolas. . . .
1863. 1864
Cornet, Edouard . . .
1873
linet, Gilles. . . .
1874
Cornet, Hector. . . .
1881
nant, Wilfrid . . .
1863
Cornet, Jacques . . .
1872
monts, Joseph. . .
—
1863, U64
Cornet, Jean- Baptiste. .
1855
)mb, Gustave . . .
1879. 1880
Cornet, Victor . . . .
1872
iaerts, François . .
1868
Cornette, Arthur . . .
1864
1866.1868,1869
iaerts, Jacques . .
1870
Cornette, Henri. . . .
18(59
ion, Jean-Henri . .
~
1843
Cornez, Aimé . . . .
1871
1872
608
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ S
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
'A
5
(anciennes
athénées
8 't
(anciennes
athénées
S
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
S
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Cornez, Emile . . . .
1866
Craps, Hector . , . .
1881
Cornez, Ildephonse . .
1862
Crauwels, Louis . . .
1877
Cornez, Jules- Joseph. .
1871
Creischer, Ferdinand. .
—
1871
Cornez, Julicien . .
—
1874
Cremers, Albert . . .
1877
Cornez, Stanislas . . .
—
1874
Ciemeis, Aloïs. . . .
_
1871
Cornil, Jean-Baptiste. .
1874
Cremers, Eusène . . .
—
1878
Cornil, Georges. . . .
1879
Cremers, Jean . . . .
1870
Cornil, Julien . . . .
—
1856
Cremers, Jules. . . .
—
1880
Cornille, Charles . .
1869
Cremers, Victor . . .
1870, 1871
Cornille, Hippolyte . .
1877
Crennaut, Nestor . . .
1876
Cornilly, Julien. . . .
1880
Crespel, Louis . . . .
_
1854
Cornu, FernantI
1863
1864
Crespin, Alfred. . . .
1876
Cornu, Louis .
—
1874
Creten, François . . .
1873, 1874
Cornut, Alfred .
1877
Crets, Eugène . . . .
1862
Cors, Alphonse.
1880
Crets, Euryale. . . .
_.
1860, 1861
Corteil, Charles.
—
1873.
Crets, Joseph-Pierre. .
--
1873
Corteil, Julien .
—
1871
Creutz, Prosper . . .
1877
Corteille, Louis.
1874
Crèvecœur, Joseph . .
1859
Corten, Régnier
—
1850
Crèvecœur, Jules . . .
1858
Cortigny, Gustave
—
1873
Crick, François . . .
1868
Coryn, Philippe
1868
Criquelion, Fernand . .
1865, 1868
Cos, Jacques .
1867
Criquellloi), Auguste. .
_
1853
Cosse, Joseph .
1876, 1877
Crismer, Léon ....
1878, 1879
Cossée, Adolphe
—
1853,1854,1855
Crochet, Antoine . . .
1865
Cosson, Edouard
—
1861, 1862
Crockaert,Auguste . .
1879
Costermans, Paul
1874
1878
Crocq, Jean
.-_
1841
Cosyn, Emile .
—
1856
Croegaert, Auguste . .
_
1866
Cosyns, Adelson
—
1861
Croenenbergs, Jean . .
_
1877
Cosyns, Désiré.
1880, 1881
1869
Croes, Charles ....
1879
Cosyns, Jules .
Croix, Paul
1879, 1880
Cotelle, Jules .
1880
Crokaert, Henri . . .
1871, 1872
Coucke, Gustave
1880
Crombé, Léopold . . .
.^
1841
Coucke, Jules .
1849
1856
Crombois, Badilon-Nicol.
1873
1874
Coucke, Stanislas
—
1876
Croonenbergs, Aristide .
1864
Couez, Arthur .
--
1881
Croonenbergs, Jean . .
1869
Coulon, Arthur.
—
1851
Croquet, Frédéric. . .
1850, 1851
Coulon, Félix .
1881
Croquet, Jules ....
1867
Coumont, Ernest
—
1880
Croquison, Aimé . . .
1877
Counaes, Hubert
—
1&55
Crociuison, Arthur. . .
1865
Coune, Emile .
—
1860
Crouquet, Modeste . .
1876
1877
Coune, Léon. .
—
1872
Crucifix, Jean-Baptiste .
1869
Coune, Louis .
1881
Crunelle, Désiré . . .
1875, 1876
Counson, Henri.
—
1872
Crunelle, Hippolyte . .
1879
Coupez, Ernest.
—
1844, 1846
Crunelle, René. . . .
1877, 1878
Coupez, Firmin.
—
1848
Crutzen, Guillaume . .
1872
1877
Coupez, Octave.
—
1873
Cruyl, Léopold. . . .
1875
Couplet, Jules .
1875
Cruypiants, François. .
__
1862
Courcelles, Arthur . .
1880, 1881
Cruysmans, Henri. . .
1876
Courouble, Auguste . .
—
1858
Cruyt, Alfred ....
1870
Couiteoux, Achille . .
—
1873
Cruyt, Léon
1878
Courthéoux, Arthur . .
1879, 1880
Cryns, Joseph ....
1869, 70. 71, 72
Courtin, Adolphe . . .
—
1859
Cuisenaire, Léon . . .
1867, 1870
Courtin, Emile. . . .
1879, 1880
Cuissez, Arthur. . . .
1870
Courtois, Cyrille . . .
1870, 1871
Cuissez, Léon ....
1873
Courtois, Jules. . . .
1862
Cumont, Georges . . .
1870
Courtois, Louis. . . .
—
1876
Cumont, Valérie . . .
1840
Courtois, Norbert . .
—
1871
Cuppers, Jean-Baptiste .
_
1859, 1860
Courtois, René. . . .
1875
Cuppers, Lambert. . .
1857
Courtois, Théophile . .
1866
Cursters, Louis. . . .
1864
Courtois, Victor . . .
—
1873
Cuts, Alphonse. . . .
1862. 1864
Courtoy, Joseph . . .
1870, 1871
Cuvelier, Evigène . . .
_
1875
Courtoy, Rigobert. . .
1868, 1869
Cuvelier, Jules. . . .
1869, 1870
Cousin, Adhémar . . .
1878, 1879
Cuvelier, Pierre . . .
1861
Cousin, Emile ....
1866, 1867
Cuykens, Michel . . .
1878
Cousin, Victor ....
1864, 1865
1867
Cousinne, Benj. -Louis. .
1874
13.
Coussaert, Polydore . .
1874
Coussens, François . .
1880
Dache, Joseph ....
1881
Couteau, Henri ...
1874
Dache, Victor
1879
Couture, Louis. . . .
1881
Dacosse, Henri ....
1868
Couturiaux, Henri. . .
1880
Daeleman, Léopold . .
1879
Couturier, Léon- Louis .
1864
Daels, Auguste. . . .
1870
Couturier, Omer . . .
1878
Daels, Gustave. . . .
1876
Couvreur, Jean-Baptiste.
1872
Daems, Dominique . .
_
1857
Couvreur, Louis . . .
1849
Daems, François . . .
1863
Coveliers, Clément . .
—
1867
Daenen, Henri ....
1880
Coveliers, Félix . . .
—
1843
Daisomont, Edouard . .
1875, 1876
Cox, Edmond- Louis . .
1867, 186S
Daisomont, Henri . . .
1876
Cox, François ....
1868
1869
Dalcq, Achille . . . .
1881
Cox, Lucien
1871
Dalcq, Emile ....
1868
Crabbe, Ferdinand . .
1872, 1873
Dalemant, Léon . . .
1880
Crabbeels, Léopold . .
1850, 1852
Dalimont, Jean. . . .
1875
Craeynest, Jean . . .
—
1874, 1877
Dallemagne, Jules-Jos .
1873
1874
Cras, Jacques-Joseph. .
—
1859
Daloze, Emile ....
1852, 1853
Crahay, Iris
1875
Daloze, Hubert ....
_
1861
Cramillon, Adrien
1880
Daluin, Alfred ....
—
1841
\
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
609
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^
des écoles
CONCOURS
<ô
l NOMS
moyennes
des
73 t;
C3 -^
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
S I
(anciennes
athénées
8 e
3 ET PRÉNOMS.
écoles
et des
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 1
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
" §
supérieures)
supérieures)
anis, Jean
_
1880
De Baenst, Henri . . .
1870, 1871
pmas. Constant . . ■
1868, 1869
De Baerdemacker, César
1867, 1869
ambot, Jules . . . •
1879
De Baeremacker, Pierre.
1853
ïimbot, Oscar ....
1881
Debaille, Ernest . . .
1881
ame, Constantin . . ■
1879
Debain, Eugène . . .
1876
! amoiseaux. Maurice .
—
1880
Debaisieux, Jules. . .
1876
, amseaux, Albert. . .
—
1863
Debarsy, Bernard. . .
1876
; amseaux, Eugène . .
1866
Debast, Edmond . . .
1842
, andin, François . . .
1874
Debast, Ernest ....
1864, 66, 67
an iin, Pierre . . . .
—
1873, 1875
Debaugnies, Emile . .
1864, 66, 67
andois, Adolphe . . .
1874
Debaugnies, Jules. . .
1865
andois, Emile. . . .
1879
Debauque, Ijéon . . .
1859
Il andois François. . .
1875
De Bavay, I^aurent . .
1845
Ijandoy, Jean . . . .
1874
De Bavay, Paul-Gustave .
1850, 1851
andoy, Joseph . . .
1870
Debay, Arthur . . . .
1874, 1875
indoy, Louis ....
—
1860
Debay, Arthur . . . .
1875
andrimont, François .
—
1874
Debay, Joseph. . . .
1872, 1873
meels, Armand . . .
1878
Debay, Léonce. . . .
18.59
meels, Ulysse . . .
1871, 1872
Debecker, Edmond . .
1874
inel. Joseph ....
1866
Debecker, Emile . . .
1874
Anethan, Albert . .
1865, 1867
Debecker, Fernand . .
1875
Anethan, Auguste . .
_
1844
Debecker, Jules . . .
1862
inhaire, Joseph - Jacq.
—
1864
Debedts, Alex.-Krnest-Cl.
1861
inliier, Ferdinand . .
1874, 1875
Debedts, Auguste-Emile.
1859
j iiihieux, Joseph. . .
—
1852
De Behault, Hughes . .
_
1860
miels, Arthur . . .
—
1880
Debehr, Louis . . . .
1881
iniels, Louis . . . .
1864
Debeil, Emile . . . .
1846
iniels, Arsène-H . .
1874
.
Debeil, Jules . . . .
_
1846
mis. Octave . . . .
1876 ■
Debelder, Charles. . .
1862
mly, Joseph . . . .
—
1856
Debelder, Jules. . . .
1S74
ms, Eugène . . . .
—
1860, 1861
Debelle, Célestin . . .
1873
msaert, Emile . . .
—
1858
De Berg, Pierre . . ,
1857
mse, Emile . . . .
1875
De Bersaques, Charles .
1878
msi, Félix
1877
De Bertry, Arthur. . .
1875
ipsens, Léon ....
1855, 1857
Debest, Edmond . . .
1866, 1868
iras. Arthur ....
1870
De Beughem, Arthur. .
1843
Archambeau, Ernest.
1870
DeBie, Aloïs . . . .
1870
irdenne, Alexandre .
1870
De Bie, Corneille . . .
1880
irdenne, Charles , .
1850, 1&51
Debienne, Joseph . . .
1875
irdenne, Emile . . .
1854
De Biesme, Pierre. . .
1863
irdenne, Hippolyte . .
1856
Debiève, Louis. . . .
1865
irras, Emile ....
1872
Debil, Hector ....
1880
irtevelle, Auguste -Fr.
1863, 1864
De Blauwe, Albéric . .
1876
Ihrtevelle, Ernest . .
1866
De Blauwe, Sylvain . .
1878
iitienne, Alexandre .
1855, 1856
Deblock, Désiré . . .
1869
iscotte, Jules. . . .
1873
Deblock, Julien . . .
1873, 1874
icote, Julien. . . .
isnoy, Alfred. . . ,
isse, Emile . . • .
1863
Deblock, Raimond . .
1863, 64, 65, 66
1866
De Blois, Auguste. . .
1859
1869, 1870
Deblon, Armand . . .
187 S
issouvizle, Henri . .
1873
De Blon, Louis. . . .
1873
iubresse, Eugène . .
1881
Debo, Gérard ....
1874
tuby, Alhert ....
1866
De Boe, Alexandre . .
_
1853
lage, Auguste . . .
—
1881
De Boeck, Emile . . .
1S68
iUge, Eugène. . . .
—
1673, 1875 .
De Boeck, Jean. . . .
1850
uge, J. -Félix . . .
—
1853
De Boeck, Jean. . . ,
1879
uge, Joseph ....
—
1874
De Boeck, Pierre . . .
1872
tugimont, Camille . .
—
1864, 1866
De Boudt, Louis . . .
1875
«ne, Nestor ....
—
1858
De Bongnie, Alphonse .
1871
.uphin, Alexis . . .
—
1869
De Bongnie, Charles. .
1869, 1870
uphin, Alphonse . .
—
1868
De Bongnie, Edouard. .
1872
uphin, Gustave. . .
1865, 1866
De Bonhume, H.-T.-L. .
1863
ury, Augustin . . .
1850
1855, 1&56
De Boniver, Gaston . .
_
1860
ui-y, Félicien. . .
1851
1854, 1857
Deboom, Antoine . . .
1876
utrebande, François .
1854
Deboom, Benoit . . .
1859
utrebande, Jules . .
1878
De Booy, Alphonse . .
1867
atzenberg, Philippe .
1866, 1867
Debor, Léopold. . . .
18fX)
ve, Gustave. . . .
1868
De Bornian, Camille . .
1853
ve, Victor ....
_
1865
Deborre, Alfred . . .
1848, 50, 51
vignon, François . .
1862
1865
Deborre, Chaiies . . .
1850, 1852
Vid, Adolphe. . . .
1&50
Deborre, Nicolas . . .
1866
vjd, Jean
—
1869, 70, 71, 72
De Bosschere, Eugène .
1870
vid, Joseph ....
—
1860, 1864
De Bot, Denis ....
1848
vid, Victor ....
1859
De Bouck, Léon . . .
1857
1858
vidts, François-Jean.
—
1872
De Bouck, Raymond. .
1878
vy, Théodore . . .
—
1853
De Boudt, Auguste . .
1861
wans, Ferdinand . .
—
1S68
De BouUe, Emmanuel. .
1878
xhelet, Arthur . . .
—
1881 ■
De Bourran, Amaury. .
1866
y. Joseph ....
Bachi, Casimir. . .
1865
De Brabandere, Edgar .
1870
1844
De Brabandere, Emile .
1879
Backer, Hector-Aug.
—
18,-)9, 1860
De Brabandere, Vict.-E.
1864, 66, 67
Backer, Jean- A. . .
—
1859, 60, 62
De Brabant, Emile. . .
1859
Backer, Joseph . .
1873, 1875
De Biauwere, Armand ,
1880
Backere, Frédéric. .
1873
De Brauwere, Jules . .
1850, 1851
Bacqz, Jean -Baptiste.
—
18-)4
Debiav, Ferdinand . .
187271873
Baecker, Théophile .
—
1863, 1866
De Brèmacker, Joseph .
1841
Baenst, Charles . .
1873, 1874
Debrie, Auguste . . .
1881
I
610
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS-
—
des écoles
CONCOURS
é
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
gl
NOMS
moyennes
des
0
(anciennes
athénées
8 2
(anciennes
athénées
C
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
^
primaires
collèges.
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures
Debrier, Hippolyte . .
1862
De Collomb, Emile .
1804
De Broëta, Emile .
18.59
De CoUombs, André .
1874
De Broiickere, H.-Jos
. .
—
1853, 1854
De Condé, Fernand .
1876
De Brouwer, Jean-G
1874
De Condé, Jules . .
. 1880, 1881
De Brouwer, Joseph
1868
De Coninck, Arthur .
1864, 66, 67
De Brouwere, EmJe
—
1871
De Coninck, Aug.-Corn
—
1856, 58, 59
Debroux, Herman.
1876
De Coninck, Edmond.
1870
Debroux, Jules. .
—
1863
De Coninck, Eugène .
1854
Debrun, Florent .
1876
De Coninck, Félix. .
1848, 1849
Debrussel, Victor.
—
1855
De Coninck, J. -Baptiste
—
1871
De Bruyn, Auguste
1877
De Coninck, Joseph .
—
1857
De Bruyn, Constant
1869
1870
De Coninck, Laurent.
—
1873
De Bruyn, Edmond
—
1841
De Coninck, Léopold.
—
1873
De Bruyn, Evariste
1875
De Coninck, Victor .
1874
De Bruyn, Florent.
—
1863
De Corswarem, Adrien
—
1864, 66, 67
De Bruyn, François
1875, 1876
Décor te, César. . .
—
1877
De Bruyn, Jean .
—
1869
Decorte, Henri. . .
—
1879
De Bruyn, Léon .
—
1867, 68, 70
Decosseaux, Paul. .
. 1877, 1878
De Bruyn, Léon .
—
1874
De ('oster, Edmond .
1868
1869
De Bruyn, Pierre .
1868, 1869
De Coster, Gust. -Hubert
—
1860, 1861
De Bruyne, Camille
—
1879
De Coster, Jean . .
1867
De Bruyne, Jules .
—
1857
De Coster, Jean-Bapt.
—
1877
Debry, Jules . .
1869
De Coster, Raimond .
—
1?^63
De Buck, Alfred .
1849
De Coster, Théodore.
—
1874
De Buck, Amand .
1849, 1850
De Coster, Vital-Félix
—
1864, 66, 67
De Buck, Désiré .
~
1868
De Courtray, François
.
1841
De Buck, François
—
1876
Decq, Emile. . . .
1864
De Buck, Gusiave.
—
1869
Decq, Jules
1871
De Bucquoy, Charles
1875
Decraene, Emile . .
—
1856
De Burlet, Alexandre
~
18.56, 58, .59
Decraene, Georges .
—
1880
De Burlet, Charles,
—
1857, 1859
Decreeft, Paul . . .
—
1874
De Burlet, Constantii
—
1859, 61, 62, 63
De Croo, Arthur . .
. 1865, 1866
1869
De Burlet Jules .
—
1860, 1861
De Croos, Théophile .
1854
De Burlet, Philippe
—
1874, 1875
Decroy, Victor. . .
—
1877
De Busscher, Fréd.-Dés.
—
1869
De Croyère, Charles .
1877, 1878
De Busschere, Alphonse.
—
186871869
De Cuvelier, Adolphe
—
1876
De Busschere. Auguste .
—
1874, lfi76
Decuyper, Bruno . .
1851
De Busschere, Charles .
—
1861, 1864
Decuyper, Edouard .
—
1870
De Busschere, Grég,-C.
—
1866, 1868
Decuyper, Polydore .
—
1869
De Busschere, Jules
—
1873
De Damseaux, Albert.
—
1861
De Busschere, Louis
—
1863, 64, 65, 66
De Decker, Jules . .
1873
De Buysscher, Léon
1875
De Deken, Aimand .
—
1867
Deby, Edouard. .
—
1881
De Deken, Laurent .
—
1874
Decae, Alfred . .
1876
De Deyn, Arthur . .
—
1852
Decae, Ildephonse.
—
1862
De Deyn, Firmin . .
—
1880
Decamps, Eugène.
—
1854
De Deyn, Hubert . .
—
1843, 1845
Decamps. Honoré.
1857
De Dobbeleer, Joseph.
1878
De Castiaux, Adolphe
. .
1880
De Doncker, Achille .
—
1857
De Caters, Amédée
—
1857, 1858
De Dorlodot, Marcel .
—
1866
De Caters, Edouard
—
ia58
De Dry ver, Julien. .
—
1874
De Celle, Emile. .
—
1879
De Duve, Hippolyte .
—
1846
De Celle, Louis. .
—
1880
De Duwe Charles. .
—
1852
Decerf, Clément .
—
1864, 66, 67
Dedyn, Alfred . . .
1875
De Cernay, A. . .
—
1863
De Fabribeckers, Léop
—
1858
De Ceuninck, André
1875
De Fassez, Alexandre
1880
De Ceunynck, Auguste .
—
18.57, 1858
De Fastré Arthur. .
—
186.3, 1866
Deceuster, Aloïs-Franç .
—
1874
De Fastré, Emile . .
—
1845
Deceuster, Alp.-Jean. .
1874
De Favereau, Ernest.
1865
Dechaine, Antoine
1869
Defays, Félix . . .
—
1874
Dechaine, Joseph .
1872
1873
Defays, Paul . . .
—
1876
Dechamps, Félix .
—
1864, 66, 67
Defer, Charles . . .
—
18.52
Dechamps, François
18.55
Défère, Jean-Baptiste.
—
1863
Dechamps, Henri.
—
1869, 1871
De Ferrare, Alexandre
—
1872
Dechaux, Victor .
—
1841
Defever, Léopold . .
1867, 1868
Dechesne, Armand
—
18-6, 1858
De Févrimont, Camille
1870
Dechesne, Gaston.
1878
De Févrimont, Ulysse .
1868
De Chestret, Charles
—
1874
Defgnée, Vict. -François.
1862
Dechief, Jules . .
1880
Deflze, Joseph . . .
—
1867
Deckers, Adhémar
— ■
1873
Deflze, Jules . . .
—
1847
Deckers, PVançois.
186 J
1865
Deflandre, Louis . • , .
1864
Decleene, Ernest .
—
1857
Defoin, Arthur. . . .
1880
Decleene, Julien .
—
1S59, 1860
Defoint, Olivier. . . .
186S
Decleer, Joseph .
—
1865
De Fontaine, Jules . .
—
18.55, isr^s
Declerckx, G. -Joseph
1&55
De Formanoir, Hubert .
■ —
1860, 1^61
Declercq, Camille. ,
1876
Defossé, François. . .
1867, 1868
Declercq, Charles.
—
1851
Defossés, Joseph . . .
1881
Declercq, Emile-Louis .
1860,62
Defossez,' Antoine. . .
1879
Declercq, J. -Hippolyte .
1857
Defossez, Edmond. . ,
1872
Declercq, René . . .
1863
Defossez, Edouard. . .
187S
De Clerfayt, Charles .
_
1862, 1864
Defourny, Robert. . .
1876
Declèves, Emile . .
—
18,55
Defrance, Auguste . .
1861
De Closset, Aloïs . .
1844
Defrance, Pierre . . .
1881
De Closset, Léon . ,
_
_
1848
Defré, Paul
1862
Decloux, Louis
1872, 1873
Defrécheux, Albert . .
1877
Decock, Hubert . .
1843 1
Defrenne, Charles . . .
1878
Decoen, Louis . . .
—
1873, 1875
Defrenne, Jean- Baptiste.
1^6
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
611
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ é
des écoles
CONCOURS
^ S
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
8 1
(anciennes
athénées
8 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
z 9>
S -a
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
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primaires
collèges.
p
primaires
collèges.
" §
supérieures)
supérieures)
îefresne, Henri . . .
1863
De Hoon, Herman. .
1874
; etVesne, Jean ....
—
1852
De Hoon. Victor . .
—
1866, 1867
jeiiise, Jean-Baptiste .
.-
ia58
Dehoul, Léon . . .
1879
leFurnhjelm, Victor. .
—
1878
Dehoux, Léon . , .
1875
egallaix, Désiré. . •
—
1874
Dehoux, Louis. . .
1879
1880
egallaix, Victor . . .
—
1869,1871,1872
Dehoux, Pierre-Joseph
—
1871,1872,1874
e Gamond, Louis. . .
—
1858, 1859
Dehoux, Télesphore .
18.54
egand, Arthu^ . . •
—
1876
De Hulster, Alfred .
1876
egand, Emile. . . .
—
ia57, 1858
De Hulster, Jules . .
1872
egand, Emile. . . .
—
1870
Deisser, Louis . . .
1873
egand, Léon . . . .
—
1869
Dejace, Charles. . .
—
_
1876
legandt, Irénée . . .
1858
De Jaeger, Victor . .
1870
te Garay, Recaredo . .
—
1859
De Jaegher, Edouard .
—
1873
tegardin, Antoine . .
—
18.58
De Jaegher, Louis-Fr.
1863
»egauquier. Emile . .
—
1857
De Jaegher, Théophile
1868, 1869
tegavre, Nery. . . .
1877
De Jaer. Armand . .
1861
•egens, Henri . . . .
1858
De Jaer, Edmond . .
_
1857, 18.59
•egenst, Antoine . . .
1870
De Jaer, E.-Joseph-Léon
—
—
1865
legenst, Edouard. . .
1857
De Jaer, Ernest . .
—
1855
le Geynst, Jean-Franç.
1860
De Jaer, Jules . . .
—
1851,5Î,53,54,!15
igeyter, Georges. . .
—
1878
De Jaer, Jules . . .
—
1860, i;~6i
Gheld, Adelson. . .
_
1873
De Jamblinne, Théophile
_
1^40
Ghilage, Achille . .
—
1874
Dejardin, Charles. .
—
1848
iGhilase, Odon. . .
—
1873
Dejardin, François .
1880
give, Arthur. . . .
—
1861
Dejardin Joseph . .
1880
pgive, Jules . . . .
—
1874
Dejardin, Léonce . .
1869
igive, Laurent . . .
—
1845
Dejardin, Victor . .
—
1854
give, Oscar . . . .
—
1877
De Joncker, Louis. .
_
1880
1 Gottal, Alfred . . .
—
1877
De Jongh, Alphonse .
1868
1 Gottal, Constant . .
—
1850
De Jongh, Charles. .
_
1871
i Gottal, Edmond . .
—
1847
De Jonghe, Alphonse .
1865
1867
1 Govaerts, Jean. . .
—
1873
De Jonghe, Camille .
1878
h Grady, Albert . . •
—
1856
De Jonghe, Eugène .
. 1871, 1872
fegraef, André . . .
1881
De Jonghe, François .
—
18F0
«graef, Auguste . . .
—
1868
De Kautem, Ernest .
—
1S44
^aef, Auguste . . .
1881
De Keersmacker, Albert
—
1867
(graeve, Alexis . . .
1871
De Keersmacker,J.-Bapt
—
1S70
) Grandry, Georges. .
—
1851
Dekegel, Eugène . .
—
1854
(Grandvoir, Joseph .
1878
Dekegel, Henri. . .
—
1862
jfegraux, Aug.-Joseph .
1864
1866. 1867
Dekegels, Jules. . .
. 1876, 1877
(^ave, Alphonse . .
—
1878
Dekens, Alfred-M.-A.
—
1861, 1832, 18&4
ijjgrave, Auguste. . .
1869
Dekens, Gustave . .
—
1860
«grave, Joseph . . .
—
1850
De Kerckhove, Frédéric
—
1 73
ipgreef, Guillaume . .
—
1859, 1860
De Kerckhove, Oswald
—
1857. 1860
1866
*greef Paul . . . .
—
1859, 1860
De Kerckhove, Raym.
—
lf&5
fgrelle, Charles . . .
—
1852, 18.54
De Kerckhove, Rod. .
1866
*grelle, Edouard-Firm .
—
1857,1859,1860
De Kerckhove, Vincent
_
1872, 1873
îgrez, Jules . . . .
1874
De Kessel, Ch.-Théod.-J
1857
1 i Grignart, Hector . .
1870
1871
De Keulenaere, Oscar
1^74
Il ! Gronckel, Charles. .
—
1869
De Keyser, Arm.-Félix
_
18.56, 1858
J|> Gronckel, Jean . .
1873
De Keyser, Emile. .
_
1856, 1859
Bliroodt, Félix . . .
1864, 1865
De Keyser, François.
18.59
■iroof, Charles . . .
—
1850, 1&51
De Keyser, René . ,
1880. 1881
*!groof, Emile. . . .
—
1881
De Keyser, Théophile
1853, 1854
Ugroof, Théophile . .
—
1866
Dekinder, Aloïs . .
1846
n groote. César . . .
—
18^0
Dekinder, Charles . .
18.51.18.52,1853
1 groote, François , .
—
1877
Dekinder Henri . .
_
1850. 1851
I gruyter, Guillaume .
—
1854
De Knuyt, Hector. .
1853. 1854. 1855
Il guise, Edmond . . .
—
1861, 1863
Dekyser, Pierre . .
._
1880
guise. Victor. . . .
—
1872
De La Barre, Armand
1869
igulne, Auguste . .
^Hachez, Adiien . .
—
1868
De La Barre, Oscar .
1875
—
1865
Delabie, Alfred . . .
1880
liaes, Philippe . .
—
1849
Delà Caserie, Alfred .
1851
hase, Frédéric . . .
._
1859, 1860
De La Charlerie, Camille
1857
■ Haselhotr, Arthur. .
1864
De La Costa, Régnier.
1870
haspe, Télesphore. .
1861, 1862
Delacroix, Albert . .
1868
HauUeville, Prosper.
—
1847
1856
Delacroix, Godefroid.
_
1865, 1868, 1869
tiaye, Adrien. . . .
1873
De La Cuvellerie. Edm
1873
tiaye. Ephem . . .
1880
De La Cuvellerie, Emile
1878
(laye, Firmin ...
1868
De La Cuvellerie, Léon
1870
(laze, Albert . . .
1872
Delaet, Emile . . .
_
1874
Heem, Camille. . .
18.56, 1858
Delaet, Franç.-Jean-Jos
1874
Heert, Charles. . .
_
1859
Delaet, Paul. . . .
1865
Hem, Arthur . . .
1873
1874
De La Haye, Marcel .
1881
Hemptinne. Emile. .
1872
1873
De La Hault, Adhémar .
1873
lerdt, Charles . . .
—
1858
Delaire, Justin-G. . .
1856, 1858
lerdt, Jules ....
—
1877
Delaite, Emile . . . .
18.52
Herdt, Plerre-Franç.
1859
1862
De I^alaing, Charles .
1874
Hesselle, Jacques. .
1856. 1&59
De Landns. Auguste . ;
18.59
Heuvel, Victor. . .
_
1880
Delaudc, Tliéophile . .
1877, 1878
lez, Nicolas. . . .
ia59
De LaïKltshcer, Alph. .
1880, 1881
logne, Jean. . . .
1881
De Landtsheere, Léon ,
1867
1868
ion, Eugène . , .
1875
Delaney, Emile. . . .
1873
ion, Joseph. . . .
1879
Delange, Jean- Baptiste .
1878, 1879
ion, Vital ....
—
1868
Delanghe, Edmond . .
1874
Hoon, Henri . . .
1865,1866,1868
Delangre, Augustin . ,
1867, 1868
612
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
^
des écoles
CONCOURS
,„ É
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
8 -g
(anciennes
athénées
î
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 ^
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
^
t
primaires
collèges.
s
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Delanier, Ernest . . .
1880
De Leuze, Victor .
1869
Delanne, Alphonse . .
—
1874
De Le Vingne, Albert .
1846
Delanney, Achille. .
—
1867
De Lexhy, Joseph . .
—
1864, 1868
Delannoy, Fleury . . .
—
1850, 1851
De Lexhy, Rodolphe. .
1864
Delannoy, Pierre . . .
i863, 1864
Delforge, Emile. . . .
1863
Delanoy, Léon ....
1875
Delforge. Maximilien. .
1872, 1874
De La Rocca, Jean . .
—
1853, 1854
Delfosse, Adolphe. . .
1879
De La Royère, Jules. .
1878
Delfosse, Eugène . . .
1856
Delarue, Arthur . . .
1874, 1875
Delfosse, Gustave. . .
1873
De La Ruwière, Franc.
1869
Delfosse, Pierre .
1855
Delatte, Albert. . . .
1881
Delgeur, Hippolyte . .
1865
Delatte, Eugène . . .
1865
Delgoffe, Henri . . .
1867
Delatte, Evariste . . .
1870
Delgotal, Ferdinand . .
1857
Delatte, Nestor. . . .
1868
Delgotal, Héliodore . .
1864
Delatte, Pierre ....
1861
Delgothalle, Alfred .
1856, 1858
Delattre, Louis. . . .
—
1848
Delhaie. Gustave . . .
186371864
Delattre, Hector . .
1879
Delhaise, Louis-Joseph .
1868
Delattre, Louis. . . .
1865
1867,68,70
Delhaize, Adolphe. . .
_
1856
Delattre, Lucien . .
1876
Delhaize, Edouard. .
1853,54,55
Delaunoy, Camille. .
1878
Delhausse, Alfred. . .
_
1866, 1;67
Delaunoy, Firrain. . •
1876
Delhaye, Alphonse . .
—
1879
Delaunoy, Léon . . .
1880
Delhaye, Barthélémy. .
1845, 1846
De Laveleye, Edouard .
—
1872
Delhaye, Désiré . . .
1881
De Laveleye, Emile . .
—
—
1844
Delhaye, Jean ....
1874
Delavigne, Jean-Baptiste.
—
1874
Delhaye, Gustave . . .
.
1874
Délaye, Louis ....
—
1881
Delhaye, Jules ...
1879
Delbar, L.-Jean-Baptiste.
1868
1869
Delhaye, Oscar. . . .
1879
Delbauve, Victor . . .
1881
Delhaye, Théodore . .
1877
Delbecque, Charl. (Gand).
—
1873, 1875
Delheid, Victor . .
1870
Delbecque, Ch. (Tournai).
—
1875
Delhez, Célestin . .
1868
Delbeke, Auguste . . .
—
1873
Delhez, Jules ....
1859
Delbœuf, Joseph . . .
—
1845,46,47
48,49,50
Delhez, Louis ....
Delhove, Lucien . . .
1878
1876
Delbouille, Albert. . .
—
1867
Delhove, Valéri-A.-L.-J.
1874
Delbouille, Louis . . .
—
1841
Delhuvenne, Edouard. .
1858
Delbouille, Servais . .
1879
Deliége, Charles . . .
1853
Delbrassine, Ferrand. .
1879
Deliége, Emile . . . .
_
1867
Delbrassine, Prosper. .
1872
Deliége, Georges . . .
—
1862
Delbrouck, Alexis. . .
1876
De Limoy, Charles. . .
1865
Delbrouck, Joseph. . .
—
1867
Delise, Adrien . . . .
• 1880
Delbruyère, Jules. . .
—
1868
Delisée, Léon ....
1854
Delcambe, Alfred . . .
—
1865
Deljoutte, Charles. . .
1869, 70, 71, 72
Delcambe, Abraham . .
im
Deljoutte, Jules. . .
1861
Delcampe, Léon . . .
1880
Deljoutte, Léon. . .
_
1874
Delcenserie, Ernest . .
1877, 1878
Dellens, Jean ....
1880
Delchevalerie, Joseph .
—
1874
Dellicour, Jules . . .
1860
Delcoigne, Gustave . .
—
1872
Delloye, Adolphe . . .
—
1841
Delcoigne, Louis . . .
—
1843
Delmarcel, Victor. . .
1875
Delcoigne, Pierre . . .
—
1848
Delmarche, Léonard . .
1874
Delcommune, Alexandre.
1872
Delmarche, Louis-P.-J. .
1864
Delcomnune, Henri . .
.nJ^^^
1860
Delmarmol, Charles . .
1844, 1846
Delcommune, Régnier .
1869, 1870
Delmartino, Charles . .
1854
Delcorde, Emile . . .
—
1863
Delmazure-Delchamps.A.
1856
Delcouit, Adhémar . .
—
1870
Delmée, Jean-Baptiste .
1850
1857, 1858
Delcourt, Adolphe. . .
—
1852
Delmée, Jean- Baptiste .
1874
Delcourt, Alexandre. .
—
1869
Delmer, Alexandre . .
1849, 1850
Delcourt, Casimir. . .
1862, 1863
Delmotte, Gustave. . .
1863
Delcourt, Emile . . .
—
1854
Delmotte, Henri. . . .
1840
Delcourt, Félix. . . .
1878
Delmotte, Joseph . . .
_
1865, 1868
Delcourt, Frédéric . .
1854
Delmotte, Victor . . .
1869
Delcourt, Hyacinthe . .
1880
Delneste, Alphonse . .
1851
Delcourt, Hubert . . .
—
1860
Delneste, Charles . . .
—
1&52
Delcourt, Jules. . . .
—
1852
Delneuville, Théophile .
1881
Delcourt, Orner. . . .
1879
Delnoz, Joseph. . . .
1859
Delcourt, Raphaël. . .
—
1858
Delobbe, Hector . . .
1876
1877
Delcroix, Auguste. . .
—
1868
Delobel, Arsène . . .
—
1881
Delcroix, Ernest . . .
1877
De Locht, Léon-M.-C. .
1863
Delcroix, Hector . . .
1879
De Locht, Victor-M.-F..
_
1863
Delcroix, Nestor . . .
—
1865, 1868
Delogne, Azarias . . .
1870,71,72
Delcroix, Valentin . .
1856
Delogue, Jules ....
1851
Deleau, Léon ....
1878, 1879
Delombry, Nestor. . .
18,54
Delecosse, Gustave . .
—
1868
De Longuespée, Léopold.
—
1843
Delecosse, Hippolyte . .
—
1857, 1858
De Looper, Jean . . .
—
1873
De Le Court, Emile . .
—
1845
Delooze, Jean-Baptiste
1852
De Le Court, Ernest . .
1849
Delpierre, Emile . . .
1841
De Leeuw, Charles . .
1873
Delpire, Hubert . . .
1880, 1881
Deleger, François. . .
1870
Delpire, Louis ....
1862
Delegrange, Alexandre .
—
1853
Dlpelace, Evariste . .
1864
Delemazure, Julien . .
—
1857
Delplace, Léon. . . .
1852
Delentrée, Denis . . .
1849
Delplancq, Alfred . . .
1852, 1854
Delepine, Jules. . . .
1881
Delporte, Ernest . . .
1867, 1868
Deleplancque, Alphonse.
—
1854
Delporte, Théophile . .
1874
Delescluse, Louis . . .
—
1851
Delreux, François. . .
1865, 1868
Delestrée, Victorien . .
1876
Delrez, Antoine . . .
1845
De Leu, Henri . . . .
_-
1859
Delrue, Louis ....
1872
De Leu, Maurice . . .
—
1868
Delrue, Xavier. . . .
1871
IIISTdlllK liKS COXCOLliS (iKNERAUX.
613
!
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
F
des écoles
CONCOURS
«5
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
05 U
g 5
(anciennes
athénées
8 2
-A
(anciennes
athénées
S £
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
i|
ET PRENOMS.
écoles
et des
o .Ë
primaires
collèges.
primaires
collèges.
^ a
•s
(Supérieures)
j supérieures)
Delsaet, Louis . . . .
1881
De Meyer, Camille . .
1863
Delsart, Arthur . . .
1879, 1880
De Meyer, Jean. . . .
1863
Delsaut, Auguste . . .
1881
De Meyer, Jean-Franç.
1863
Delsaux, Emmanuel . .
—
1841
De Meyere, Alphonse .
1877
Delseune, Adolphe . .
1874
Demily, Victor-J. . . .
1867
Deltombe, Alexandre. .
1865
De Moerloose, Ernest. .
1858, 1860
\ Deltour, Cyrille. . .
1876
De Moerloose, Julien. .
1862, 186 t
Deltour, Louis-Joseph .
1866, 1S67
Demol, René . . . .
1875
De Luyck, Auguste . .
1872
Demonceau, Mathieu. .
1876
Delval, Oscar . . . .
1869
Demonge, Léon . . .
1849
Delvallée, Oscar . . .
1861
Demont, Henri. . . .
1872
Delvaux, Adelson. . .
1868
De Moor, Albert . . .
1878
Delvaux, Ch.-M.-J.-J. .
_
1846
De Moor, Charles . . .
_
1874
Delvaux, Emile. . . .
1865, 1868
De Moor. Désiré . . .
1864, 66, 67
Delvaux, Eugène . . .
1878
De Moor, Edouard . .
1867
Delvaux, Herman. . .
1856
De Moor, Frédéric . .
1863. 65, 67
Delvaux, Louis. . . .
Î865, 1S6S
Da Moor, Léon. . . .
1869
Delville, Edouard. . .
1857, 59, 60
DeMoor, Léopold. . .
1881
Delvin, Jean . . . .
1869
De Moor, Louis . . .
1872, 1874
Delwaide, Guillaume
1875
De Moriamé, Emile . .
1851
Delwaide, Joseph . . .
1873
De Moriamé, Joseph . .
1855
Delwart, Edouard. . .
1851
Demoulin, Fid . . . .
1861
Delwart, Gustave . . .
lb-'61
Demoulin, Jean. . . .
1874
Delwart, Léon ....
1856
Demoulin, Jean-Baptiste.
1880
Delve, Alexandre . . .
1841
Demoustier, Adolphe. .
1881
Delys, Désiré" . . . .
1870
De Moyer, Numa . . .
1861, 62, 64
.Delzaert, Prosper. . .
_
1878
De Mulie, Joseph . . .
_
1874
Demaere, Raymond . .
1863
De Munck, Eugène . .
1877
De Maertelaere, René .
__
1864, 66, 67
De Munck, Joseph. . .
1880
De Maesschalek, Charles.
1866, 68, 69
De Munter, Charles . .
1&52, 53, 54
Demal, Guillaume. . ,
1855
De Munter, Marie-F.-Alb.
1871
Demal, Louis ....
_
1860, 1861
De Myttenaere, Emile .
_
1864
Demal, Pierre ....
1864, 66, 67
De Namur, Auguste . .
1876
De Malotau, Henri . .
1874
De Namur, Charles . .
1860
De Malotau, Théophile .
1879
De Namur, Léopold . .
1862
Demanet. Adolphe. . .
1871
De Nayer, Guill.-Charles.
1873
Demanet, Aimé. . . .
1860
De Nayer, Joseph. . .
1879, 1880
Demanet, Albert . . .
1853
Deneyer, Vital ....
1872
Demanet, Auguste . .
1842, 1844
Dendal, Charles . . .
1877
Demanet, Célestin. . .
1864, 1866
Denduvts
1849
Demanet, Cyrille . . .
_
1851
De Neef, Albert, . . .
1874
Demanet, Léon. . . .
1872
De Neef, Charles . . .
1878
Demanet, Octave . . .
I85S
De Neefs, Henri . . .
1878
Demanet, René. . . .
1880
De Neffe, Victor . . .
1859
Demanet, Stanislas . .
1874
De Neubourg, Alamar .
_
1856, 1858
1
Demany, Laurent . . .
1842
De Neuf bourg, Alfred .
1868
De Marbes, Jules . . .
_
1871
De Neufbourg, Joseph .
1861
I)'' Marbre. Emile. . .
1860
Dénies, Pierre ....
1872
Df^marest, Alfred . . .
1847
Dénies, Victor . .
1867
Itemarest, Joseph . •. .
_
1857, 59, 60
Denis, Auguste. .
1873
[if-maret, Achille . . .
1865
Denis, Edouard. .
1877
Domaret, Charles . . .
_
1876
Denis. Emile . .
1872
Dninaret, Joseph . . .
1864, 1S65
Denis, Hector . .
1857, 59, 60
iK-inaret, Jules. . . .
1874
Denis, Joseph . .
1845
l).'inaret, Godefroid . .
1862
Denis, Jules. . .
1865
litMnaret, Léon. . . .
_
1876
Denis, Lambert .
_
1879
IXMoaret, Léon. . . .
1879
Denis, Paul , . .
186;"), 1868
lii' .Marnetle, P^mile . .
187:^, 1874
Dens, Oscar. . .
1879, 1880
I>» Marneffe, Gustave
J876
De Nobele, Edouard
1852
l)p Marschalck, Honoré.
1869
Denoël, Jules . .
1875
I)f Marteau, Armand. .
1S71
Dens, Lambert. .
1853
l)''iiiarteau, Charles . .
1861, 1863
Dens, Pierre . .
1863
I XMiiarteau, Georges .
_
1861
Dens, Winant . .
1861
l'finarteau, Louis. . .
1879
Denucé, Ferdinand
1879
Itcniarteau, Sylvain . .
1879
Denucé, Jules . .
1876
Ii<'inasy, Emile. . . .
1862
Deiiuit, Vietor-Josepl
1875, 1876
1 >■■ .Mathys, Adrien . .
—
1845
Denys, Louis . .
1873, 1875
1"' Mazy, Théophile . .
1855
Denys, Polydore .
1865
\>f Mees, Prosper. . .
—
1871
De Oyague, Octavio
1864
1)<' Meersman, Théophile.
1872, 1872
De Paepe, Félix .
1854
!". Meester, Edouard. .
1850
De Pape, Auguste.
186S
■ Menten, Albert. . .
1863, 66, 67
De Passe, Alexandre
1881
Merbe, Florian. . .
1873
De Passe, Emile .
1862
.Meren, Emile . . .
1846
De Passe, Henri .
1871
' • Meren, Odon . . .
1856
De Passe, Joseph .
1871, 1872
1 '-inetz, Ijambnrt .
1850, 1851
De Pauw, Camille.
1867
!'•■ Meulder, Louis . .
1859
De Pauw, Edmond.
1869, 70, 71. 72
!>(■ Meulemeester, Jean .
1874
De Pauw, Frédéric
_
1&54, 1856
' ' Meulemeester, Victor.
—
1861
De Pauw, (iustave
1856. 58. 59
De Meure, Adolphe . .
1876
1879
De Pauw, Isid .re.
1873
l»o Meure, Cliarles . .
1878
De Pauw, Napoléon
_
1851, 52, 54
i»('iiieuse, Ad. -Joseph. .
1855
De Pauw, Tliéophile
1876
l»<'ineuse, Jules . . .
—
1872
Depelchin, Alphonse
1874
!>♦■ Meuter, Henri . . .
1877
De Pelsenaire, Henri
1873
I»f Mev, Gustave . . .
—
1865
De Pelsenaire, Just
1874
1 »*' Meyer, Albert . . .
1861
De Pelsenaire, Léopc
M.
1868, 1869
39
614
HlSTOlliK l)i:S CONCOURS (îKXKUArX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
?^*
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
g 5
NOMS
moyennes
des
S
s
(anciennes
athénées
2|
(anciennes
athénées
8
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
§1
ET PRÉNOMS.
éco es
et des
8
piimaires
collèges.
S
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures
De Pelsenaire, Oscar. .
1874
1
De Ruyck, Léopold . .
1877
l
De Percenaire, Ernest .
1880, 1881
De Ruysscher, François.
1873
De Pennentier, Lucien .
—
1870
De Ruysscher, Jean-B.
_
1874
Depers, Victor . . . .
1859, 1860
De Ruytter, Georges . .
_
1877
De Peuter, Gomm.-Emile.
1861
Dervaux, Albert . . .
—
1871
De Pestel, Jules . . .
1876
1877, 1879
Derveau, Charles . . .
1869
De Pitteurs, Armand . .
—
1853, 1854
Dervier, Henri. . . .
1879
Depla, Alphonse . . .
—
1876
Dà Ryck, i;douard . .
1862
Depla. Arthur ....
—
1880
De Ry(-ke, Alexandre .
1856, 58, 59
De Fiasse, Louis . . .
—
1859
i'e Rvcke, Félix . . .
1878
De Pommier, Marius-Ed.
1873
1874
De Rycke, Germain . .
1873
De Poorter, Albert . .
—
1867
De Rycke, Jean . . .
_
1862
De Poorter, Auguste. .
—
1881
De Rycker, Jules . . .
_
1864
De Pooriere, Charles. .
1864
1867, 68, 70
De Ryckman, Charles .
.
1854, 1855
De Poortere, Henri . .
—
1873
De Ryckman, Emile . .
1859, 1862
De Potter, Arthur. . .
1855, 1856
De Ryckiiiaa. Léon . .
1872. 1873
Deppe, Florian. . . .
1869
Derzelle, Henri. . . .
1874, 1875
Depré. Victor ....
1877
Derzelle, Octave . . .
1880. 1881
De Prelle, Charles. . .
1862, 1864
De SaedeIeer,Aug.-Bern.
1857
De Prêt, A.-C.-F. . . .
1874
De Saint-Moulin, Charl.
1860
De Prêter, Emile . . ,
1873
De Saint-Moulin, Eug. .
1869
De Prêter, François . .
1863
De Samoré, Joseph . .
1871
De Prêter, Marcel. . .
1866
1867
Desaunois, Adelson . .
1869, 1870
Deprez, Jean ....
1880
Desbonnets, Gustave. .
_
1868, 1869
Deprez, Oscar ....
1872
Descamps, Aimable . .
1874
Deprez, William . . .
1864
Descamps, Auguste . .
1879
De Puysselaer, Joseph .
1855
Descamp ï. Constant . .
1868, 1869
De Puydt, Albert . . .
1873
Descamps, Edouard . .
1840. 1841
De Puddt, Marcel. . .
1873
Descamps, Emile . . .
_
1852. 1854
De Quebedo, Henri . .
1841
Descamps, Emile . . .
1879
Dequenne, Augustin . .
_
1869
Descamps, Ernest. . .
1865
Dequesne, Fernand . .
1861
Descamps, Fernand . .
1877
Derache, Jean-Baptiste .
1850
Descamps, Frédéric . .
1866
De Raedt, Justin . . .
1841
Descamps, Ghislain . .
1850, 1851
Deraet, Chariclé . . .
1864, 1865
Descamps, Hector. . .
1876
De Raet, Edouard. . .
1872
Descamps, Henri . . .
1868
De Raet, Léon ....
1851
Descamps, Henri-Jules .
1862, 1863
De Rasquinet, Pierre. .
1867, 68, 70
Descamps, Joseph . . .
1862
De Rasse, Henri . . .
1861. 62, 63
Descamps, Jules . . ,
1874
De Ravenne, Henri . .
1876
Descamps, Léon . . .
1854
Derclîamps, Alphonse
_
1862
Descamps, L. -Nicolas .
1853. 1&54
De Rechter, Emile. . .
1865, 1867
Descamps, Norbert . .
1856
De Rechter, François .
1871
Descamps, Ursmar . .
1872
De Reck, Richard. . .
1865
Deschamps, Alfred . .
1870
1871
De Reiffenberg, Herman.
_
1847
Deschamps, Auguste . .
1878
De Rene?se, Edmond. .
1862
Deschamps, Camille . .
1875
1879
Dereume, Gustave. . ,
1849, 1850
Deschamps, Charles . .
1866, 1867
De Ridder, Félicien . .
1866
Deschamps, Eugène . .
1871. 1872
De Ridder, Henri . . .
1878
Deschamps, Henri. . .
1875
De Ridder, Remy . . .
1860
1865
Deschamps, Joseph . .
187
Derie, "Winand ....
1860
Deschan, Joseph . . .
1849
De Riemacker, Armand.
1870
Descheneux, Jean. . .
1862
De Ring, François. . .
_
1844
De Schepper, Florimond.
1856
Derkenne, Joseph. . .
1845
De Schepper, Louis . .
1857
Dermenon, Auguste . .
_
1844
De Schodt, Théophile. .
1856
Dermont, Fernand. .
1868
De Schrynemakers, Jul. .
_
1869, 70, 72
Dernard, Mathieu. . .
1875
De Schrynemakers, L. .
1872
De Robaulx. Louis . .
—
1851
De Schryver, Auguste .
1863, 1864
De Rode, Jules. . . .
1868
De Schryver, Charles. .
1863
De Rode, Léon. . . .
1865
De Schryver, Charles .
1865
De Roisin, Auguste . .
__
1874
De Schryver, Edgard. .
1865
De Romocki, Henri . .
1860
De Schryver, Ferdinand.
1864, 1866
De Ronjié, J. Georges .
_
1861, 1863
De Schryver, P.-August.
_
-
184!
Deronne, Emile. . . .
1860
De Schutter, Jean-Henri.
1865
De Roo, Armand . . .
1870
Desclée, Alfred. . . .
1864, 1865
Deroo, Jérôme. . . .
_
1880
Desclée, Léon ....
1866. 1867
De Roo, Louis ....
1871
Desclée, Marc ....
1880
De Roo ver, Emile. . .
1876, 1878
Descourts, Paul . . .
1871
De Roover, Gustave . .
1874
Descy, Léon
1862
De Ros, Alfred. . . .
1855
Deseck, Louis ....
1875
Deros, Louis ....
1852, 1853
Deseck, Pierre-Charles .
1868
Derosse, Jacques . . .
1866
De Sélys-Longchamps.W.
1865
De Rote, Léon. . . .
—
1852, 53, 54
Desemberg, Alfred . .
1880
1881
De Roubaix, Edouard .
—
1866
De Senepart, Louis . .
1869
(
De Roubaix, Eugène . .
.-
1869
Desenfans, Gustave . .
1859
De Rousseau, Jules , .
1872, 1874
Desenfans, Théodore. .
1870, 1872
Deroy, Alfred ....
—
1876
Desgain, Jules ....
1878
Deru, Alfred ....
1868
Desguin, Léon ....
1868. 1870
Deru, Alfred
1875
Desguins, Séraphin-Jos.
_
1860, 1861
18e
Deruard, Léopold. . .
1880
Desguins, Victor . . .
1853, 54, 55
De Rudder, François. .
—
1869
Deshayes, Philippe . .
1845, 1846
De Rudder, Guillaume .
—
1865
Desière, Ernest. . . .
1860. 1861
Derue, Théophile . . .
1873
Desmedt, Aimé. . . .
1873, 1875
De Ruelle, Fr.-Joseph .
—
1844
Desmedt, Cam.-J -Marie.
1857
De Ruette, Nestor-Henri.
1875. 1876
Desmedt, Joseph . . .
1880
De R-'.ette, Salomon . .
1874
Desmedt, René. . . .
1879, 1880
-
MISTOIUK DHS CONCOURS (iÉNÉRAUX.
61
CONCOURS
■
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
P
des écoles
CONCOURS
4)
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
1* "5
(anciennes
athénées
8 S
^\
(anciennes
athénées
si
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
! -5
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 ^
primaires
collèges.
" 3
primaires
collèges.
^ a
3
supérieures)
supérieures)
i
Desmet, Adrien, L.-A. .
1870
De Tomhay, Auguste. .
1864
Desmet, Alfred. . . .
1871
De Tournai, Ferdinand .
—
1861
Desmet, Alphonse. . .
_
1874
Detournay, Jean . . .
1874
Desmet, Arthur . .
—
1871
De Toarnay, J.-Baptiste.
1874
Desmet, Désiré. . . .
1&5.5
1857, 1859
Detraux, .Jules . . . .
—
1872
Desmet, Dominique . .
1851
Detrooz, Henri . . . .
—
1850
Desmet, Edmond-Henri.
—
1806
Detry, Adolphe. . . .
1856
Desmet, Hector . . .
_
1865
Detry, Emile . . . .
_
1845, 1847
Desmet, Joseph. . . .
—
1874
De T'Serclaes, Jacques .
1869
Desmet, Léon ....
1877
Denninck, Alphonse . .
1881
Desmet, Louis ....
1880
De Vadder, Eugène . .
1870
1871
Desmet, Octave . . .
1876
De Valeriola, Emile . .
1869
Uesmeth, Jean. . . .
1851
De Valeriola, Léon . .
1876
Desmette, Vincent. . .
1858
Devaux, Adolphe . . .
1840, 1841
Desmons, Edouard . .
—
1850, 1851
Devaux, Alfred. . . .
—
1853, 1854
Desneux, Charles . . .
1854
Devaux, Fr£inçois. . .
1869
Desneux, Félicien. . .
1868, 1S69
Devaux, Victor. . . .
1841
Desoer, Emmanuel . .
1854, 1857
Develette, Gilbert. . .
_
1861
De Soignie, Edouard
—
1841
Dever, Albert-Félix . .
1863, 1864
1866
De Soil, Elisée ....
1870, 1871
Dever, Edmond . . .
1874
Desomer, Achille . . .
1875
De Vergnies, Adolphe .
—
1847
D.'sonay, André . . .
1881
Devers, Arthur. . . .
—
1874
Desonay, Léandre. . .
1879
De Vestel. Oscar . . ,
—
1869
Desonne, Emile . . .
1880, 1881
Devigne, Georges. . .
1867
Despréchins, Alfred . .
1878, 1879
De Vigne, Jules-Octave .
1861. 1863
1866
Despret, Alfred. . . .
1850
Deville, Arthur . . .
—
1857
Despret, Auguste . . .
—
1856
Deville, Edmond . . .
—
1870, 1872
Despret, Jules -Victor .
1853
1857
Deville, Jules . . . .
1870
' Despret, Louis-J.-E. . .
—
1854, 55, 57, 58
Deville, Gustave . . .
1858
Despret, Maurice . . .
_
1876
De Villers, Alphonse . .
1871
Despretz, Emile . . .
1866
De Vinck. René . . .
1871
Dessart, Jean- Paul . .
1865
Devis, Eugène . . . .
1872
Dessaucy, Jean. . . .
1877
De Visscher, Charles . .
1876
Desselles, Charles. . .
1881
De Visschere, Charles .
1869
Dessoirte, Albéric. . .
1869, 1870
De Visscher Jean. . .
_
1868
Dessy, Auguste . . .
1879
De Vis cher, Jules. . .
_
1850, 1851
Destanberg, Napoléon .
—
1844
Devivier, Alph.-F.-J.. .
1874
De Steenhuysen, Aug. .
1862
Devivier, .Adelin .
1876
Dester, Louis ....
1878
De Vleeschauwer, A. .
1874
Destexhe, Oscar . . .
—
1863, 66, 67
De Voght, Guillaume. .
1868
Desterbecq, Emile. . .
1864
De Volder, François . .
1861
De Stoop, Auguste. . .
1866
De Volder, Léonard . . .
1867, 1868
De Stoop, François
_
1863, 1865
De Voldere, Polydore .
18.50
Destrait, Emile. . . .
1867
Devos, Constant . . .
__
1841
Destrebecq, Augustin. .
1869
Devos, Edouard . . .
1863
Destrée. Alfred. . . .
. 1870
Devos, Joseph ....
1880
Destrée, Camille . . .
1874, 1875
Devos, Jules ....
1865, 1867
De-strée, Edmond . . .
1874
Devos, Louis ....
1851
Destrée, Pierre. . . .
_
1849
Devos. Victor ....
1875
De Scryker, François.
1877
De Vreese, Adolphe . .
1858
De Stuers, Armand . .
1851
Devreux, Léon. . . .
1875
Desvachez, Auguste . .
_
1871
Devreux, Léon. . . .
1880, 1881
Desvachez, Jules- Louis.
—
—
1873
Devriese, Ch -Aug.-E .
1867
Deswattines, Ursmar.
1869
De Vroede. Adrien . .
1872
Deswelgh, Edouard .
1868
Devroede, Victor . . .
1879
De Swerte, Jules . . .
1867
De Vroye, Edouard . .
1857
Détaille, Edmond . . .
1868
Devue, Albert ....
1874
De Tliibault, Albert . .
—
1861, 62, 63
De Vuyst, Désiré . . .
1874
De Thibault, Ernest . .
1872
DeWachte. François-X.
1874
De Thibault, Eudore . .
1877. 1878
De Waegenaere, Bernard
1876
1877
De Thibault, Joseph
—
1871, 1872
De Waeglienaere, Emile.
1857
1858, 1860
De Thibault. Léon. . .
—
1869
De Wael, Joseph . . .
1863
De Thibault, Louis . .
1869, 70, 71, 72
Dewael, Léon ....
1877
Dethier, Eugène . . .
1873, 18T^4
De Wael, Lucien . . .
1863
Uetliier, Jacques . . .
1872. lb"73
Dewael, Maurice . . .
1879
Dethier, Joseph . . .
1876
Dewîiele, Charles . . .
1880
Dethier, Joseph . . .
1879, 1880
Dewaide, Thomas. . .
1871
Dethier, Jules ....
1876, 1877
De Wallens, Louis . .
1875
Dethieu. Auguste . . .
1858
1860, 1S62
ije Walque, François. .
1851
1&55
Dethisse, Alph.-Josepli .
1874
De Walque, tiustave. .
1842
1849
(.'ethy, Jules. . . .
18.57
De Walsche, Aimé . .
1879
Delliy. Léon
1862
De Wandre, Barthélemi.
1840
)e Tiége, Alphonse . .
1864
De Wandre, François .
1869
j Je Tiége, Léon. . . .
_
1866
De Wandre, Joseph-Iiéon
1872
Je Tiége, Victor . . .
1841
De Wandre, Martin . .
1869
>e Tiége, Victor . . .
1857
Dewai.tines, Charles . .
1881
)e Tiége, Victor . . .
1866, 1867
Deweeit, CM. . . .
1862, 1863
)etienno, Edmond. . .
1856, 1858
Deweert, Jules. . . .
1881
)etière, Nestor.
1872
De Weert, François . .
1872, 1873
)e Tige, Adolphe. . .
1801, 1865
De Werpe, Laurent . .
1873
)etige, Félix ...
1877
De Werpe, Paul . . .
1871
)etilleux, Ferdinand .
1880
De Wert, Jules. . . .
1879
)e TiUy. Joseph . . .
1849
1853
De Wever, Georges . .
_
1864
)e Tiliy. Julien . . .
1855
De Wever, Jean . . .
1876
>e Tollenaore, Henri-
Dewez. Gustave . . .
1866, 1867
Charles
1874
Dewez, Joseph ....
1878. 1879
L
616
IIISTOIUE DES COXCOCRS GlîXÉUAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
è
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
gl
NOMS
moyennes
des
ce
(anciennes
athénées
s £
(anciennes
athénées
o
o
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
S 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1
primaires
collèges.
piimaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Dewez, Louis ....
1880
Distèche, Victor . . .
1869
De Wèze. François . .
1876
D'Ieteren, Jean-Emile .
1870, 1871
De Wilde, Auguste . .
1870, 1871
Diteren, Joseph. . . .
1868
De Wilde, Charles . .
1859
1860, 1862
Dobbelstein, Grégoire .
—
1871
De Wiide, Emile . . .
—
1875
Dochez, Alexandre . .
1880, 1881
De Wilde, Hector, . .
1862
Dochez, Henri ....
1869
De Winter, Emile. . .
—
1877
Dochez, Jacques . . .
1872, 1873
De Winter, Faron . . .
1879
Dock, Jules
1868
De Winter, Jacques . .
—
—
1846
Dock, Nicolas ....
1867
De Winter, Joseph . .
1870
Dockx, Charles. . . .
1877
De Winter, Victor. . .
1852
Dockx, Corneille . . .
1859
De Wit, Paul ....
—
1861,1862,1864
Doclot, Lamoral . . .
1876
De Witte, François . .
1851
Docquier, Alfred . • .
—
1840
Dewolf, Alphonse . . .
1864
Docquier, Constant . .
—
1862
De W'olf, Renier . . .
1874
Docquier, Ferdinand. .
1867
Dewonck, Charles. . .
1857
Docteur, Gustave . . .
--
1855, 1857
Dewulf, Désiré. . . .
1880, 1881
Dodémont, Léon . . .
1 _
1855, 1857
Dewulf, Maurice . . .
—
Î881
Dohy, Louis
1855
De Wyels, Pascal. . .
—
1841
Doignies, Auguste. . .
1879
1880
De Wylge, Albert. . .
—
1866
Dolez, Edmond. . . .
—
1854
De Wynants, Georges .
1859
Dolez, Georges. . . .
—
1863
De Wynter, Charles . .
1862
Dolez, Léon
—
1853, 1854
De Wynter, Désiré . .
1863
Dolimont, Joseph . . .
1874
Dezeine, Camille . . .
1874
Dolimont, OmeK , . .
1851
D'Hainaut, André. . .
1880
Dolne, Victor ....
1869
D'HaneSteenhuyse, G. .
1877
Dommartin, Léon . . .
—
1857, 1858
Dhauw, Théophile. . .
1873
Dombrez, Hyacinthe . .
—
1869
Dhavré, Charles . . .
.
1880
Doms, François . .
1858
D'helft, Félix ....
—
1852
Doncker-Duynis, Jean .
—
1865
Dheydt, Auguste . . .
1862, 1863
Donckier, Ivan. • . •
—
1857
D'Hondt, Alfred . . .
_
1881
Donckier, Léon. . . .
—
1853, 1&54, 18.55.
D'Hondt, Pierre . . .
_
1879
Donckier, Marcel. . .
—
1857, 1859, 1860
D'Hont, Richard . .
1865
Doneux, Joseph . . .
1874
D'Hooge, Victor . . .
_
18F0
Donego, Joseph . . .
—
1881
D'Hoosche, Jules . . .
1880
Donnay, Emile. . . .
1863
D'huart, Frédéric . . .
_
18.50
Donnet, Emile ....
1865,1866
1869
Dhuyvetter, Oscar . . .
_
1880
Donnez, Florent . , .
18.56
Dickhaut, Jean. . . .
1866
Donniaux. Auguste . .
1880, 1881
Diderich, Emile . . .
_
1869,1871.1872
Donny, Albert ....
—
ia57
Didier, Pierre-Joseph. .
—
1859
Dony, Clément. . . .
1880. 1881
Didion, Henri ....
1873
Dony, Edouard. . . .
1876
Diederen, Charles. . .
1878
Dony, Jean- Julien. . .
—
1855, 1857
Diederich, Adolphe . .
1855, 1857, 1858
Dony, Joseph ....
1875
Diegerick, Alfred . . .
—
1857, 1&59, 1860
Dony, Léonce ....
1879
Diegerick, Alphonse . .
—
1868
Dooms, Arthur. . . .
—
1859
Dierckx, Charles . . .
—
1871
Dopchie, Fernand. . .
1878
Dierckx, Jean . .
—
1852
Doiken, Richard . . .
1866
Dierckx, Pierre-Louis .
1856
Dorlin, Emile ....
1854
Dierick, Jules ....
_
1857
Dormal, Armand-Joseph.
1874
Dierick, Léon ....
1867
Dormal, Jules ....
1859
Dieu, Achille ....
1881
Dorsch, Charles . . .
—
1876
Dieu, Aimé
1878, 1879
Dortu, Ernest ....
1874, 1877
Dieu, Edmond ....
1865
Dortu, Victor- Joseph. .
1861
Dieu, Emmanuel . . .
—
1850
Dory, Ferdinand . . .
1881
Dieu, Louis-Léon . . .
1875
Dossin, Emile ....
1876
Dieu, Vital
—
1871
Dossin, Emile-Jean . .
1871
Dieudonné, AchilleJos.
—
1874
Dossin, Fernand . . .
1876
Dieudonné, Charles . .
—
1876
Dotrange, Armand . .
1856
Dieudonné, Eugène . .
—
1854
Douchamps, Joseph . .
1879
Dieudonné, Henri-P. .
1873
Doudan, Jules ....
1865
Dieudonné, Jean-M.-P. .
_
1873
Doude, Jean
—
1871, 1872
Dieudonné, Melchior. .
18&4
Doudelé, Jules . . . .
—
1841
Dignaut, Oscar. . . .
_
1879
Doudelet, Eugène. . .
1854
1857,1859,1860
Dignef, Lambert . . .
1870, 1871
Douha, Henri . . . .
—
1842
Dille, Edmond . . . .
1863
Douha, Hubert. . . .
1875
Dillen, Frédéric . . .
1859, 1860
Doumier, Victor . . .
1865
Dillen, Léopold. . . .
1S56
Douny, Constant . . .
1864, 1867
Dimanche, Nicolas . .
1868, 1869
Douny, Joseph. . . .
_
1865, 1868
Dimanche, Octave. . .
1881
Dourlet, Camille . . .
1875
Dimbourg, Henri . , .
1868
Dourlet, Edouard . . .
1869
Dimbourg, Jules . . .
_
1857
Doutreligne, Badilon. .
1873
Dineur, Firmin. . . .
1865
1866, 1868
Doutreligne, Charles. .
1880
Dineur, Henri- Alphonse.
1864
1865
Doutreligne, Gustave. .
1873
Dinjart, François . . .
1881
Doutreligne, Jules. . .
1868
Dinot, Lucien . . . .
1875
Doutreloux, Victor . .
1853,1854,1855
Diole, Paul . . . • . .
1861
Doutrepont, Auguste. .
_
1881
Dirette, Jules . . . .
1875
Doutrepont, Aug.-Jos. .
—
1860, 1861
Diricq, Louis . . . .
1879
Doutrewe, Albert. . .
1857. 1859
Dirix, Aloïs
_
1871
Doutrewe, Pierre . . .
_
1851,1852.1854
Dirix, Joseph-Emile . .
—
1873
Douxflls, Charles . . .
1850
Dirkx, Charles. . . .
1877
Doye, David
1860
Discailles, Ernest. . .
1853,1854,1855
Doyen, Joseph . . . .
1871, 1872
Discailles, Léon . . .
1879
Draily, Jules . . . .
1880
Dispa, Jules
1880
Draily, Nestor . . . .
1845, 1847
Distèche, Ernest . . .
1880, 1881
Dramaix, Albert . . .
1870
Distèche, Hector . . .
1872
Drapier, Alfred. . . .
1866
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
G17
NOMS
ET PRÉNOMS.
CONCOURS
(les écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures)
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
NOMS
ET PRENOMS.
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures)
CONCOURS
des
athénée?
et des
collèges.
Dreesen, Léopold .
Dreessens. Gustave
Drèze, Alphonse
Drèze, Edouard
Drèze, Gustave
Drèze, Hyacinthe
Driane, François
Driane, Joseph.
Drianne, Alexandre
Diieghe, Barthélémy
Driesen, Chrétien .
Driesen, Félix . .
Drion, Félix. . .
Drion, Henri . .
Drisket, André. .
Droeshout, Adrien
Di'oeshout, Charles
Dioeshout, Pierre.
Drogart, Romain .
Droixhe, Nestor .
Droogman, Hubert
Droot, Antoine.
Drory, Harold . .
Drossart, Théodore
Drossart, Xavier .
Druart, Léon .
Druart, Victor . .
Druart, Xavier. .
Drubbé, Eugène-Joseph
Druet, Eugène. .
Drugman, Hubert.
Drugman, Léon-P.-
Drugmand, Désiré.
Drugmand, Ernest.
Drugmand, Jules .
Drumé, Alfred .
Dryen, Justinien .
Dryon, Ephrem. .
Dryvers, Emile
Dryvers, Joseph .
Dubar, Camille. .
Dubertry, Arthur .
Dubiez, Henri . .
Dubiez, Théophile.
Dubois, Adolphe .
Dubois, Adolphe .
Dubois, Albert. .
Dubois, Alfred. .
Dubois, Alphonse .
Dubois, Antoine .
Dubois, Arille . .
Dubois, Arthur. .
Dubois, Auguste .
Dubois, Charles .
Dubois, Constant .
Dubois, Constant .
Dubois, Edmond .
Dubois, Edouard .
Dubois, Emile . .
Dubois, Emile . .
Dubois, Emile . .
Dubois, Emile-R.-J.
Dubois, Ernest. .
Dubois, Eugène .
Dubois, Evrinor .
Dubois, Félix . .
Dubois, Ferdinand
Dubois, Fidèle . .
Dubois, François .
Dubois, Hippolyte.
Dubois, Jean-Pierre
Dubois, Joseph. .
Dubois, Joseph-Jacques
Dubois, Jules . .
Dubois, Jules . .
3ubois, Jules . .
3ubois, Julien . .
!)ubois, Lambert .
Dubois, Léon .
Dubois, Léon-Pierre
)ubois, Léopold-Jos.-M
)ubois, Louis .
)ubois, René .
)ubois, Rodolphe
f)uboi8, Rodolphe
)ubois, Victor.
1875
1878
1868
1868
1873
1875
1877
1862
1872
1868
1878, 1879
1880
1864
1871
1874
1875
1871
1865
1870
1858
1879. 1880
1876
), 1870
1876
1845
1863
1864
1880
1851, 52, 54
1845
1857, 1859
1857
1872
1872
1864, 1866
1858
1875
1874
1863, 1866
1880
1874
1860, 61, 63
1873
1863, 1866
1865
1881
1878
1865
1858
1873
1865
18.56, 58, 59
1844, 1845
1849
1861, 1863
1854, 1857
1853, ia54
1850, 51, 52
1847
1860. 1862
—
1859, 1860
—
1869
—
1872, 1874
1881
1871, 1872
1874
1879
—
1&45
—
1862
1876
1878
1880
—
1874
1867
—
1866, 1867
—
1874, 1877
—
1876
1875. 1876
1855
1872
1880
1877
—
1857
1868
1874
1872. 1873
—
1862
1873
1872
—
1876
Dubois, Victor-Louis.
Dubois d'Enghien, Hect
Dubois d'Enghien, Léon
Dubois d'En!zhien,Max.
Dubrule, Joseph . .
Dubrunfaut, Auguste.
Dubrunfaut, Joseph .
Dubucq, Firmin . .
Dubuisson, Joseph .
Dubuisson, Henri-J.-B.
Dubuisson, Léon . ,
Duby, Désiré ...
Ducamp, Charles .
Ducarme, Jules . .
Ducattillon, Louis. .
Duchaine, Gustave .
Duchamps, Emile- Joseph
Duchamps, Jean-Bapt
Du Chastel, Paul .
Duchateau, Armand
Duchateau, Désiré
Duchateau, Emile.
Duchateau, Ernest
Du Chatelet, Louis
Duchesne, Alfred .
Duchesne, Emile .
Duchesne, Eugène.
Duck, Victor . .
Duckerts, Bertin .
Duckerts, Charles.
Duckerts, Jules .
Duckerts, Léopold
Duckertz, Jules .
Ducoffre, Antoine-C.
Ducq, Victor . - .
Duculot, Albert .
Duculot, Célestin .
Dudicq, Camille .
Dudicq, Léon . .
Dudique, Léon . .
Dufaux, Emile .
Dufermont, Louis .
Dufour, Aimé . .
Dufour, Albert. .
Dufour, Arthur. .
Dufour, Charles .
Dufour, Emile . .
Dufour, Firmin. .
Dufour, Louis . .
Dufour, Louis . .
Dufour, Rémi . .
Dufourny, Adrien.
Dufourny, Alexis .
Dufourny, Robert.
Dufranne, Adolphe
Dufranne. Modeste
Dugauquier, Constant
Dugauquier, Léon.
Dugniolle, Léopold
Dugniolle, Maximilien
Duhant, Emile . .
Duhaut, Frédéric .
Duhot, Aimé . .
Duiveter, Alexandre
Dujac(|Uier, Jean-Bapt
Dujardin, Charles-H.
Dujardin, Constant
Dujardin, Edmond.
Dujardin, Ernest .
Dujardin, Jules. .
Dujardin, Léon. .
Dujeux, Ernest. .
Dulart, Modeste .
Dulart, Lucien. .
Dulière, Adolphe .
Dullekens, André .
Dumercy, Charles.
Dumorcy, Edouard
Dumosnil, Louis .
Dumcz, Augustin .
Dumez, François .
Dumcz, François .
Dumon, Alfred . .
Dumon, .Auguste .
Dumon, Herman .
Dumoncoau, Léopold
1873, 1874
1859, 1860
1873
1877, 1878
1873, 1874
1873
1844
1864, 1865
1862, 1863
1867, 1868
1862, 1P65
1850, 1851
1878
1846
1874
1874
1863
1874
1855
1872, 1873
1873
1875
1862
1862
1859, 1860
1863
1874
1878, 1879
1859
1869, 1870
1855
1876, 1877
1875
1881
1879
1880, 1881
1871, 1872
1877
1861
1871
1875
1881
1863. 1864
1871
1870
1851
1879
1S73
1874
1877. 1878
1881
1876
1877
1876
1878
1880
1872
1851
1864
1873
. 70, 71, 72
1848
1876
1881
1863
1860
1852, 1854
1860
1865
ia55
1874
1858
1866, 1868
1857
1874
1850
1864
1842, 1843
1872
1873
1854
mu
ll_
618
HlSTOlliE DES COXCOUKS GKXEKAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
F
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
m ^
ël
NOMS
moyennes
des
(anfieiuies
atliénées
g l
(anciennes
athénées
o
ET PRÉNOMS.
écoles
et d(^s
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Dumoiicliaux, Ursmar .
1857
Durieux, Charles . . .
1869
Dumongh, Emile . . .
—
1861, 1863
Durieux, Constantin . .
1864
Dumongh, Jean-Baptiste .
1860. 1861
Durieux, Nestor , .
1864
1865
Dumont, Albert. . . .
—
1871
Durlet, Eugène. . . .
1866
Dumont, Alphonse . .
1850
Du Roy, Arthur . . .
—
1852, ia53
Dumont, André. . . .
—
1865
Du Roy, Fernaud . . .
1S51, 1852
Dumont, Arthur . . .
—
1872
Du Roy, Gustave . . .
1856. 58, 59
Dumont, Auguste . . .
1870
Du Roy, Harold . . .
-
1848 '
Dumont, Auj,'uste . . .
1873
Dusart, Emile-Charles .
1857
Dumont, Constant. . .
—
—
1843
Dusart, Paul ....
1860
Dumont, Edouard. . .
—
1881
Dusausoy, Germain . .
1853, 1854
Dumont, Georges . . .
—
1859
Du Sepulchre, René . .
1880
Dumont, Gustave . . .
1875
Dussart, Alfred. . . .
1880, 1881
Dumont, Henri. . . .
—
1864
Dussart, Charles . . .
1874
1876, 1878
Dumont, Henri. . . .
—
1868
Dussart, Jacques .
1854
Dumont, Herman . . .
—
1872, 1873
Dussart, Léon ....
1878, 1879
Dumont, Léopold . . .
1877
Dus.-art, Léopold . .
1875
Dumont, Marc ....
—
1861
Duterme, Jnles. . . .
1860
Dumont, Paul ....
1878
Duterque, Charles. .
1851
Dumont, René-Léopold .
1870, 1871
Dutrannois, Gustave . .
1859
Dumont, Théodore . .
—
1872, 1874
Dutrannois, Léon . . .
1871
Dumortier, Adolphe . .
1866
Dutreux, Emile. . . .
1845, 1846
Dumoulin, Arthur. . .
1867
1868, 69, 70
Dutreux, Léon . . .
i
1861, 1863
Dumoulin, Arthur. . .
_
1872
Dutrieux, Fer; anl . .
1874
i Dumoulin, Eugène. . .
1861, 1862
Dutreux, Florent . . .
1864
! Dumoulin, Henri . . .
1874, 1875
Dutrieux, Henri . . .
1865, 66, 68
Dumoulin, Jean- Baptiste.
1879
Dutrieux, Pierre- José; h.
_
1865
Dumoulin, Louis . . .
1852
Dutry, Adolphe. . .
1849
Dumoulin, Urbain. . .
1873, 1875 j 1
Duveillé, Auguste. . .
1881
Dunesme, Jean-Bapf-Jul.
1873
Develaar van Campen,L'.
_
1869, 70, 71. 72
Dupire, Albert ....
1877, 1878
Duvignaud, Auguste . .
_
1870
Dupire, Jules ...
1862
Duvigneaux, Alfred . .
._
1869
Dupont, Alfred. . . .
_
1852
Duvivier, Charles .
_
1850, 51, 52
Dupont, Alfred ....
_
1863
Duvivier, Jules. .
1S73
Dupont, Alfred. . . .
1881
Duwelz, Arthur. .
1860
Dupont, Armand .
—
1876
Duwelz,ditAl--rain,Gust.
1872
Dupont, Armand . . .
1877
Duwez, Jean-Baptiste. .
1868
Dupont, Edmond . .
—
1873
Duwez, Joseph. . . .
.
1854, 1857
Dupont, Emile ....
—
1850, 51, 52
Duwez, Jules ...
1874
Dupont, Emile ....
1865, 1866
Duwez, Théodore
1860
Dupont, Emile ....
1881
Duy«k, Edouard . . .
1874
Dupont, Eugène . . .
_
1&52
i;)uvster.-^, J.-Th.-C.-F. .
1S72
Dupont, Eugène . . .
1871
Duysters, Charles-Prosp
1873
Dupont, Florimond . .
1876
Duysters, Henri . .
1874
Dupont, François , . .
—
18.57
Dwelshauvers, Arthur ,
1859
Dupont, Gustave . .
1868, 1869
Dwelshauvers, Victor .
__
1852, 1854
Dupont, Henri ...
1841
Dupont, Henri ....
_
1859
E.
Dupont, Henri ....
1861, 62, 64, a5
Dupont, Hei:ri ....
1868, 1870
Ectors, Jules ....
1868
Dupont, Joseph. . . .
_
1842
Eeckhout, Gustave . .
1866
Dupont, Joseph. . . .
1852
Eeman, Achille. . . .
1862
Dupont, Télesp ore . .
1873
Eeman, Camille . .
1869
Dupont, Théodore. .
1862
Eeman, Gustave . . .
1877
Dupont, Victor . . .
1869
Eemans, François. .
1868
Dupont, Winand-Victor.
1850
Egrisse, Victor. . . .
1869
Dupré, Abel
1872
Elebaers, Ado phe . .
1871
Dupré, Gaston . . • .
1863
Elebaers, Henri . . .
1865
Dupréel, Gustave . . .
1859, 1860
Elewaut, Théophile .
1854
Du prêt, Albert. . . .
1873
Elfers, Ernest ...
1875
Dupret, Ernest ....
18.59
■
Elias, Albert- Mathieu .
1874
Duprez, Adhémar . .
1863
Elas, Emile
1870
Dupuis, Edouard . . .
_
1875
Eloir, Eugène ...
1878, 1879
Dupuis, Ernest. . . .
1868
Eloy, Jules
1850
Dupuis, François . .
1856
Eloy, Jules-Joseph . .
1864
Dupuis, Louis ....
1854, ia57
Emèry, Polydore . . .
1877
Dupuis, Maurice-Alex. .
1872
Empain, Eugène . . .
1868, 1869
Dupuis, Paul ....
1875
Empain, François .
—
1879
Duquenne, Arthur. . .
—
1872
Engelmann, Eugène . .
1879
Duquenne, Victor . . .
1877
Engelmann, Paul . . .
1875
Duquesne, Edmond .
1864
Engels, Arnold. . . .
1863
Duquesne, Emile . . .
1864
Engels, Ejide . . . .
1867
Duquesne, Emile- Victor.
1875
Enplebert, E-gène-Ad. .
1863, 1864
Duquesne, François . .
1860
i
Englebert, Léonard . .
1874
Duquesne, Léandre . .
1877
Enulebert, Louis . . .
1865
Duquesne, Léon . . .
1870, 1871
Englebert, Walthère .
—
lail
Duquesne, Omer . . .
1852
Ensch, Numa . . . .
—
1858
Duquesnes, Ernest . .
1874
Erculisse, Eugène. . .
1874
Duquesnoy, François. .
1873
Ergo, Jean-Louis . . .
1875
Duray, Désiré . . . .
1876
Erkens, Jean ....
1878
Durez, Emile . . . .
1848, 1850
Ermel, Alfred . . . .
1856
Durieu, Omer . . . .
1870
Ermel, Eugène. . . .
1875
1 Durieu, Théophile. . .
—
1864
Ermel, Hector . . . .
—
1846
1 Durieu, V ctor . . . .
1871
Ermel, Hector . . . .
1876
! Durieux, Arthur . .
1874, 1875
i Ermel, N.-M
1861
1 Durieux, Camille . . .
i
—
1859
1
, Ernotte, Joseph . . .
1877, 1878
HISTOIRE DES CONXOURS GÉNÉRAUX.
619
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
p
des écoles
CONCOURS
^
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
5 i i
(anciennes
athénées
8 £
(a-iciennes
athénées
S ''e ■
ET PRENOMS.
écoles
et des
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 1 :
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
" §
supérieures
supérieures
Ernould, Edmond . . .
1869, 1870
Feldhaus, Georges . .
1879
Errist, François . . .
_
1874
Félix, Alexandre-Const.
1859
1 Ernst, Victor . . . .
1857
Félix, Jules
1831
1 Ernst, Victor . . . .
1880
Felsenhardt, Nicola . .
1860, 1861
1 Errera, Léo
—
1872
Ferber, Jean . . . .
^-^
1861. 1863
1 Esbois, Fortuné . . .
1874
Ferette, Julien . . . .
1879
Escouflaire, Amédée . .
1871
Feriage, Emile. . . .
1855
Escouflaire, Charles . .
1874
Fer in, Laurent. . . .
1865
Etienne, Alphonse. . .
1859, 1860
Ferir, Ernest . . . .
1863. 1866
Euchez, Constant . , .
1870
1873
Ferir, Léopold. . . .
1869, 71, 72
Eulers, Joseph. . . .
187.5
Fernau, Constant . . .
_
1870, 1872
Evenepoel, Edmond . .
1860
Fernemont, Henri. . .
1876
Everaert, Camille . . .
1866
Feron, Charles. . . .
1850
Everaert, Philémon . .
1874
Feron, Edmond . . .
1879
Everaerts, E Iniond . .
1876
1879
Féron, Emile . . . .
1870, 1871
Everaerts, Gustave . .
1869
1872
Féron, Emile ...
1872, 1873
1
Everard, Adolphe. . ,
1842
Féron, Joseph ....
_
lb60. 1861
1
Evrard, Arthur . . .
187771878
Féro:i, Nestor . . . .
._
1871
Evrard, Camille . . .
1841
Feront, Gaston. . . .
1872
Evrard, Camille . . .
1879, 1880
Ferrand, Julien . . .
1868
Evrard, Edmond . . .
1873
Ferrant, Ernest . . .
1S73
Evrard, Edmond . . .
1881
Ferrer, Joseph-Gustave .
1873
Kvrard, Euj,'ène . . .
1881
Ferret, Adolphe . . .
1874
Evrard, Jules ....
—
1857
Ferrier, Julien . . . .
1878
Evrard, Léopold . . .
1876
Fétis, Charles ....
—
1859, 1860
Evrard, Eouis ....
1875
Feuillon, Augustin .
1855
Evrard, Octave . . .
1874
Fever, Henri ....
1881
P^vrard, Victor. . . .
1853
Février, Jules ....
1855, 57, 5<<
Excofïier, Jules . . .
—
1864
Feye, René
1864, 66. 67
Myben, Charles . . .
_
1851
Feyen, Michel ....
— .
1874
Kyben, Guillaume. . .
—
1852, 1854
Feys, Victor ....
_
1880
l-;yerman, Jules. . . .
_
1870, 71. 72
Fiasse, Charles . . .
1874
Eymael, Frédéric . . .
—
1840
Fierens, Louis ....
Fiévez, Emile ....
—
1S69
V\
Fievez, Henri ....
Fiévez, Jean- Baptiste .
1869
1874
Fabri, Edmond. . . .
1869, 1870
1871, 1873
Figille, Charles . . .
1880
Fabrion, Henri. . . .
1873
Figue, Emile ....
1876, 1877
Fabry, Edmond . . .
_
1871
Fineuse, p]dmond-G. .
1863, 1864
Fabry, Edmond . . .
1875
Fineuse, Emile. . . .
1!'62
Fabry, Léon ....
1879
Fiocco, Adolphe-Ignace
_
18.57
Fabry, Victor ....
—
1851, 1852
Fiocco, Emile-Jacques .
1862
Fabry, Vincent . . .
1864, 66, 67
Fion, Théodore. . . .
1851
Faes, Auguste ....
—
1850
Firket, Adolphe . . .
1&53. 1855
Faes, Joseph ...
—
1.868
Firket, Charles. . . .
_
1868. 1869
Fagnan, Edmond . . .
—
1861, 1863
Fischer, Firmin . . .
1840
Fagnard, Clovis . . .
1871, 1873
Fischer, Louis. . . .
1854
Fagnard, Léopold. . .
_
1864. 66, 67
Fischer, Victor . . .
1868, 1870
Fagnart, Fernand. . .
1873
Fivet, Camille ....
1875
Fagot, Auguste . . .
1858
Flamache , Armand . .
186S
Fagot, Henri -Joseph
1860
Flamencourt, Adolphe .
__
184S
Faider, Amédée . . .
1859, 1860
Flamme, Jean- Baptiste .
1863
Fain, Alexandre . . .
1865
Flamme, Joseph" . . .
1878, 1879
Falaise, Jules ....
18S0
Flanneau, Edouard .
1852
Falaise, Victor. . .
1877
Fiasse, Alfred ....
1880
Falaux, Jules . . . .
1880
Flechet, Ferdinand . .
18.57
Falcon, Albert . . . .
1854
Fleury, Olivier. . . .
1877
Falise, Léon ....
1877
Flore, Paul
1872
Falk, Gustave ...
1855
Florent, Cyvilte . . .
1879, 1880
Fallay, Norbert . .
1864
Florus, Remy ....
1860
Falleur, Octave . .
1879, 1880
Focan, Joseph. .
1877
Falmagnc, Eugène . .
1878
Foccroulle, Georges . .
1874
Famenne, Arthur . .
1878
Foccroulle, Henri. . .
1874
Farcy, Timothée . . .
1862
Focquet, Armand . .
.„
1869
Fasbinder, Jean . .
_
1867
Focquet, Edmond. . .
1S63, 64. 65, 66
Fassin, Paul ....
1868
Focquet, Narcisse. . .
1845
Fassoul, Victor-Joseph .
1874
Focquet, Nestor . . .
_
1868. 1869
Fastré, Martin. .
1866
Focquet, Paul ....
1880
Fastré, Nicolas . . .
1873
1874
Foks, Abraham . . .
1872
Fastrey, Gustave . . .
1877
Folie, François . . .
1845. 1847
Fauconnier, Eugène . .
1873
Follet, Léon
__
1873
Fauconnier, Fernand.
1869
Follet, Pierre ...
1866
Fauconnier, Hector . .
1873
Fologne, Théodore . .
1879
Fauconnier, Henri . .
1870
Fondeurs, Louis-N.-J. .
1869
Fauconnier, Joseph . .
_
1874
Fondu, Léon ....
1859
Fauquel, Victor . .
_
1843
Fonsny, Heiu-i. .
1860
Fauville, Const.-Ignace .
1856
Fonsny, Heju'i ....
_
1868, 1869
Fauville, Jules. . .
1876
P'onsny, Iwan . . .
_
I8S0
Favray, Lc^on . . .
1878
Fonsny, liouis ....
_
1870
Fay, Aimable ....
1872
Fonsny, Oscar. . . .
1879
Fay, Léon
—
1862, 1864
Fonsny, Philippe . . .
1879
Fay.it, Jules ....
1859
Fontainas, Charles . .
1850
1855, 1856
Fayen, Louis ....
1879
Fontaine. Alfred . . .
1863
Fayhay, Henri. . . .
Fayt, Ferdinand . . .
1874
P'ontaine, Alphonse . .
1849
1866, 1867
Fontaine, Carolé-Louis .
1864
Fecher, Joseph. . . .
1880
1
Fontaine, Edouard . .
186S
620
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
.„ é
des écoles
CONCOURS
ë
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
(anciennes
athénées
8 £
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
y. V
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
II
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
s
supérieures)
supérieures)
Fontaine, Ernest . . .
1873
Frère, Arthur ....
1859
Fontaine, Gaston .
1872
Frère, Charles. . . .
_
1857, 59, 60
Fontaine, Henri .
1858
Frère, Emile ....
_
1874
Fontaine, Jules .
1865
Frère, Isidore ....
1875
Fontaine, Léon. .
—
1865
Frère, Jean
1877
Fontaine, Léopold
—
1873
Frère, Raimond . . .
—
1865
Fontaine, Oscar
—
1873
Frère, Victor ....
1873, 1874
Fontaine, Théodore
—
1867, 1868
Fréson, Jules ....
1873, 1875
Foquel, François-Ferd. .
1857
Freys, Jules
_
1880
Forrer, Joseph-Gustave.
1873, 1874
Friart, Charles. . . .
1860
Fortamps, Georges . .
—
1879
Frick, Henri-Charles. .
1864, 66, 67
Forthomme, Jean. . .
—
1881
Fries, Victor-Marie . .
1860
Fosny, Auguste . . .
_
1869
Frische, Louis. . . .
_
1868
Fosseprez, Alphonsç. .
1860, 1861
Frise, Camille ....
1874
Fosseprez, Ambroise. .
1866, 1867
Frisée, Léonard . . .
1878
Fosset, Alexandre. . .
18.54
Frison, Antoine . . .
__
1843
Fostier, Orner- Philibert.
1867
Frison, Armand . . .
..^
1874
Foucart, Charles . . .
1871, 1872
Fritz, Joseph ....
—
lb80
Foucart, Edouard. . .
■ 1872, 1874
Froidebise, Eugène . .
1877
Foucart, François. . .
1865, 1868
Froidmont", Richard . .
1880
Foulon, Victor. . . .
1874
Froidure, Edouard . .
—
1857, 1859
Fouquemberg, A. -G. -H.
1864
Froment, Désiré . . .
—
1840, 1841
Fourcault, Désidère . .
1847
Froment, Désiré . . .
1881
Fourez, François . . .
1871
Froment, Edouard . .
1858
Fourez, Joseph. . . .
1872
Fromont, Louis . . .
1879
Fourmentin, Herman. .
1878
Froumy, Camille . • .
_
1868
Fourmois, Emile . . .
1854
Froumy, Théophile . .
1875, 1876
Fourmois, Louis . . .
1881
Froyen, Joseplî . . .
1864
Fournier, Désiré-Louis .
1873, 1874
Fuerison. Joseph-Jean .
—
1842
Fourrier, François . .
1873
Fumai, Jules-Joseph . .
1866
Foury, Alphonse . . .
1&57, 18.58
Funck, Edmond . . .
1863
Fraeys, Alexandre . .
1863, 66, 67
Furth, Eugène ....
_
1845
Fraeys, Joseph. . . .
1841
Fuss, Gustave ....
1868, 1869
Fraeys, Louis-François.
._
— ■
1842
Fynis, Charles. . . .
1871
1872
Fragneux, Jean . . .
1881
Fraichefond, Gustave .
1872
G^.
Fraigneux, Jules . . .
1862
Fraikin, Guillaume . .
1857
Gabriel, Alexandi-e . .
1878, 1879
Frai pont, Ferdinand
1871, 72, 74
Gabriel, Emile ....
1880
Fraipont, Jean-Bai)tiste.
1859
Gabriel, Hubert . . .
1877
Fraiture, Hubert . . .
1868
Gabriels, Alexand.-Eug.
1859, 1861
Frambach, Edouard . .
1879
Gaguin, Léopold . . .
1879
Francart, Joseph . . .
187671877
Gaillard, Arthur . . .
1874
Franchimont, Ulysse. .
1878
Gaillez, Adolphe . . .
1879, 1880
Francis, Joseph . . .
1864
Gailliaert, Henri . . .
1858, 1860
Francis, Michel . . .
1870, 1871
Gailly, François . . .
1854
Franck, Arthur . . .
—
1874
Gailly, Jules ....
1878
Franck, Charles . . .
1869
Gain, Charles ....
1876
Franck, Jules . . . .
1875, 1876
Gain, Ferdinand . . .
1881
Franck, Louis ....
1878
Galant, Adolphe . . .
1873, 1875
Francken, Alexis . . .
1875
Galezot, Achille . . .
18.52
Francken, Edmond . .
1872
Galland, Arthur . . .
1866
1867
P'rancken,Joseph-Franç.
_
1865
Gallée, Emile ....
1874, 1877
François, Alfred . . .
1865
Gallemaerts, Emile . .
1873
François, Auguste . .
—
1862, 1864
Gallemaerts, Henri . .
1880
François, Constant . .
1861
Galler, Pierre . . . .
—
1861, 1866
François, Emile . . .
—
1874, 1876
Gallez, Sylvain. . . .
1850
François, Etienne. . .
1872
Galoppin. Victor . . .
__
1871
François, Eugène. . .
1878, 1879
Galwey, Frédéric . . .
_
1863
François, Georges. . .
1874
Gantois, Omer . . . .
1862, 1863
François, Idesbalde . .
1861
Garant, Félix . . . .
_
1845
François, Jules. . . .
18-.7
Gardens, Adrien . . .
1874
François, Jules . . .
1873
Garit, Camille . . . .
1879
François, Jules . . .
1874
Garnier, François-Nicol.
1867, 1868
p>ançois, Narcisse . .
1865
Garnier, Louis. . . .
1870
François, Pierre . . .
3873
Garot, Henri . . . .
1875
François, Salomon .
_
1847
Garot, Jules . . . .
1&52
Francourt, Constant-Jos.
1860
Garson, Jules . . . .
1881
Francq, Jules . . . .
1879
Gary, Siméon . . . .
1849
Francq, Philippe . . .
1878
Gascu, Henri . . . .
1867
Franquet, Jean. . . .
1880
Gaspar, Edouard . . .
_
1873, 1875
Franquoi, Joseph . . .
—
1852
Gaspar, Gustave . . .
— .
1845
Frans,Jean
1870
1871
Gaspard, Hubert . . .
1876
Fransquin, Louis . . .
1869, 1870
1
Gaspard, Victor . . .
1861, 1863
Fransquinet,dit Jorissen,
Gastmans, Louis . . .
_
1856, 58, 59
Gustave
1862
Gattoye, Simon- Ad . -J . .
1855
Frapart, Louis. . . .
1863
Gaucet, Charles . . .
1874
Prederichs, Jules . . .
1881
Gaudibleu, Albert . . .
- 1869
Frèdéricq, Albert. . .
_
1863, 1866
Gaudinne, Edmond . .
1857
Frédéricq, Léon . . .
—
1865, 1868
1874
Gaudinne, Eugène. . .
1&59
Frèdéricq, Paul . . .
—
1864, 66, 67
Gaudy, Léon . . . .
1879
Frédérix, Charles-Léop^
—
1861
Gaudy, Victor . . . .
1870, 1871
Frédérix, Edouard . .
1860
1866
Gaupin, Camille . . .
1847
Frembach, Edouard . .
1879
Gaupin, Camille . . .
—
1878
Frentz, Adolphe . . .
1860
1861, 1863
Gaupin, Gustave . . .
—
1862
Frère, Armand. .
~
1861, 63, 64
Gauthier, Joseph . . .
—
18.50
HISTOIRE DES COXCOIKS GÉNÉRAUX.
621
CONCOVRS
■
•
CONCOUKS
des écoles
CONCOURS
?-'
des écoles
CONCOURS
rr i
NOMS
moyennes
des
g 3
NOMS
moyennes
des
P .t: ■
(anciennes
athénées
C M
(anciennes
athénées
P i
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 ^
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
s 1 1
primaires
collèges.
■z
primaires
collèges.
p !
supérieures)
1
supérieui-es)
(iauthy, Nicolas . . •
1866
Ghoo*, Ijéonard . . .
1869
Gavroy, Eugène . . .
1873
Ghoos, Louis ....
—
1875
Gavroy, Ferdinand . .
1860
1861
Ghyoot, Alphonse. . .
-
1875
Gayman, Adolphe. . .
1875
Ghyot, Jean
—
1857
Gebruers, François . .
—
1864
Ghysbrecht, Léon. . .
1874
Geefs, Eugène ....
—
1870, 1872
Ghysbrecht, Oscar . .
—
1864, 66, 67
Geens, Emile ....
1877
Ghyselen, Polydore . .
1&56
Geens, Jean-Aueusti 11
—
1865
Ghysens, Constant . .
—
1873
Geens, Louis . . . .
—
1855, 1856
Ghysse, Nicolas . . .
1878
Geerebaert, Joseph . .
—
1870
Ghyssens, Joseph . . .
—
18.53
Geernaert, Alfred . .
—
1841
Ghyssens, Maximilien .
—
18.55
Geerooms, Léon . .
1878, 1879
Gibbert, Xavier . . .
—
1875
Geerts, Alfred ....
1872
1873, 1875
Gibol, Rerai
—
1855, 1856
Geerts, François . . .
—
1862, 1864
Giddelo, Henri ....
—
1875
Geerts, Julien ....
Î874
Gielen, Joseph ....
—
1871, 1872
Geets, Louis Emile . .
—
1859
Gife, Louis
1869, 1870
Gelders, Constantin . .
—
1873
Gigot, Louis-A.-J. . .
—
1859, 1862
Gellens, Edouard . . .
1862
Gilain, Eugène. . . .
—
1872
Gellinek, Camille . .
1879
Gilain, François . . .
—
1840
Genard, Hector . . .
—
1869
Gilbert, Désiré. . . .
1879
Genard, Léonard . .
1866
Gilbert, Ferhand . . .
—
1876
Genauder, Emile .
1867
Gilbert, Paul ....
—
1874
Gendebieii, Albert. . .
—
1843
Gilbert, Philippe . . .
—
1844, 1848
Gendebien, Charles . .
—
1861, 1863
Gilet, Désiré ....
1875
Genevrois, Achille . .
1873
Gilet, Frédéric ....
—
1857, 59, 60
Genevrois, Arthur. . .
1875
Gilis, Jean
1877
Genicot, François-Gust.
—
1845
Gilisquet, Edouard . .
1869
Genicot, Jules ....
1872
Gilkens, Emile. . . .
—
1863
:
Genin, Adolphe. . . .
—
1860
Gilkens, Léopold . . .
—
1871
Genin, Jean-Baptiste . .
1855
1 Gilkiiiet, Alfred . . .
—
1852
Genin, Marcel . . . .
1875
Gilkinet, Alfred . . .
—
1860, 1861
Genis, Eugène ....
1855
Gilkinet, Charles . . .
—
1859
Genis, Gustave. . . .
—
1847
Gillain, Adolphe .
1872
Genis, Louis ....
1849
Gillain, Ephraïm . . .
—
1870
Genis, Victor ....
1855
Gillard, Léon ....
1880, 1881
Genonceaux, Louis . .
1862
Gillard, Oscar ....
1880
]
Genot, Arsène ....
—
1881
Gillart, Jules ....
1878, 1879
Genot, Joseph-Auguste .
■ 1868
Gille, Arthur . . . .
1861
Genotteau, Alphonse . .
—
1874
Gilleman, Charles. . .
—
1873
Gens, Emile
—
1863
Gilleman, Charles. . .
1879, 1880
Gentil, Jules ....
—
1874
Gilleman, Edmond . .
1872
Geoffroy, Edouard. . .
1862
Gilleman, Edouard . .
1873
George, Auguste . . .
1878, 1879
Gilles, Eugène . . . .
1866, 1867
George, Joseph-Arnold .
1871
Gilles. Léon
1880, 1881
Georges, Jean-Baptiste .
1878
Gilles, Louis . . . .
—
1880
Georges, Jules ....
1869
Gilles, Xavier ....
1873
Georges, Prosper . . .
—
1868
Gillet, Alfred . . . .
1879
Georis, Jules ....
1854
Gillet, Armand. . . .
1878
.
Georis, Victor ....
1880
Gillet, Charles . . . .
—
1870
Gérard, Arthur. . . .
1880, 1881
Gillet, Clément-Auguste.
1873, 1874
Gérard, p;ugène . . .
1849, 18-0
Gillet, Dieudonné . . .
1877
Gérard, Gusiave . . .
—
1855
Gillet, Edouard. . .
1866
Gérard, Gustave . . .
—
1863
Gillet, Ernest . . .
—
1865
Gérard, Gustave . . ,
1874
Gillet, Eugène ....
_
1868, 1870
Gérard, Jules ....
1858
1 Gillet, Gustave. . . .
1874, 1875
Gérard, Jules ....
1874, 1875
Giîlet, Jean
1872
Gérard, Léo
—
1857, 1859
Gillet, Jean-Baptiste . .
1869
Gérard, Léon ....
1871, 72, 74
Gillet, Joseph ....
1875
Gérard, Louis . . . .
—
1872
Gillet, Joseph ....
1879
Gérard, Olivier. . • .
1874
Gillet, Joseph-Antoine .
—
1848, 1849
Gérard, Paul ....
—
1870
Gillet, Mathieu. . . .
—
1880
Gérard, Victor . . .
1857
Gillet, Pierre . . . .
1877
Gérards, Bonaventure ,
Gerlaxhe, François-M. .
1871
1866 .
Gillet, Victor ....
Gillez, Joseph-Pierre.
1879
1849
Gerlaxhe, Josei)h . . .
1867
Gillias, Louis . . . .
1863
Germonpré, Arthur . .
1858
(Tilliaux, Emile.
1856
Gerrebos, Henri . . .
1874
1 Gilliîuix, Ernest . . .
_
1861, 62, 64
Géruzet, Alfred. . . .
—
1860
Gilliaux, Eugène . . .
1864
Gesquière, Hector. . .
• 1879
! Gilliaux, Gabriel . . .
1865, 1868
Geubelle, Gustave. . .
1861, 62, 63
Gilliaux, Zachaiie.
__
1&52
Geudens, Pierre . . .
_
18-.9
Gilliodts, Achille . . ,
_
1841
Geûens, Julien ....
1856
Gillioii, Alphonse . . .
-
1873
Gevaerts, Henri . . .
1876
' Gillion, Alphonse-Joseph.
1S72
Gevers, Louis ....
1&55
' Gillion, Onier-Joseph. .
1864
Ghaye, Julien-Joseph. .
1870
1871, 1874
(;illis, Jos(>iiii ....
1869. 1872
Gheluy, Albert
1864, 1867
: Gillis, Lucien . . . .
1871
1872
Gheerbrant, Théophile .
1862
Gillis, Eiiniiaiiuel . . .
1872, 1874
Ghenne, Antoine . . .
1877
Gilloii, Auguste . . .
1851
Gheude, Georges . . .
—
1869, 70, 71, 72
, Gillon, Raimond . . .
_
1870
Ghibert, Louis . . . .
—
1869
Gilly, Rémi
1856
Ghilaiu, Hippolyte . .
1868
Gilinand, Florimond . .
1873
Ghilain, Jules-Joseph. .
1855
Giiiiont, Joseph. . . .
1859, 1860
Ghilain, Philibert . . .
1862, 1863
; Giloii, Eugène ....
1863
Ghislain, Albert . . .
1871
j Gilot, Joseph . . . .
1^72
Ghislain, Auguste. . .
—
1869, 1871
Gilsoii, iMiiiie ...
1873
Ghislain, Louis. , . .
1868
(iiisoii. i'iiigene, . . .
—
1868
622
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
CONCOURS
CONCOUl^S
des écoles
CONCOURS
6
des écoles
CONCOURS
^ ^
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
ath-nées
g 1
(anciennes
athénées
O M
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
g .È
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
D
supérieures)
supérieures'
Gilson, Félix ....
1873
Goffin, Samuel . . • .
1874
Gilsoii, Léon ....
—
1852
Goffin, Théophile . . .
—
1858, 1859
Gilsoul, Félicien . . .
1869, 1870
Goffin, Walther . . .
_
1877
Giron, Alfred ....
1845, 46, 47,
Gofflnet, Gaspard . . .
ia59
48, 49. 50
Goffinet, Théophile . .
—
1881
Giron, Philippe. . . .
1854
Goffint, Omer ....
1860
Giroul, Armand . . -
1874
Gogo, Jean-Baptiste . .
—
1859, 1861
Giroul, Jules ....
1874
Goldenberg, Edouard. .
—
1857, 1860
Gits, Jean-Baptiste . .
1880, 1881
Golle, Frédéric. . . .
—
1880
Gittée, Auguste. . . .
1874
Goltfus, Joseph. . . .
—
1874
Glenisson, Edouard . .
1851
Gombault, Charles . .
—
1874
Glenisson, Gustave . .
1854
Gomhault, Lucien. . .
—
1869, 1870
Glibert, Florian . . .
1866
Gombault, Urbain. . .
—
1873, 1875
Gliedner, Alcide . . .
187471875
Gombert, Albert .
1859
Glorieux, Zenon . .
1876
Gommaerts, Florent
—
mi
Gloze, Constant. . . .
1871
Gommers, Louis . . .
1868
Gloze, Gaston ....
1872
Gommers, Polydore . .
1870
Gob, Antoine ....
1881
Goncette, Jules . • .
—
1871
Gobain, Philippe . . .
1849
Gondat, Charles .
1870
Gobeaux, Paul. . . .
1876
Gondry, Adolphe . . .
1881
1861
Gobert, Charles-Auguste,
—
1858, 1&59
Gondry, Auguste . . .
—
1854, 1857
Gobert, Edmond . .
1871
Gondry, Gustave .
—
1876
Gobert, Zéphir ....
1878, 1879
Gondry, Henri ....
—
1861
Gobiet, Louis ....
1881
Gonnachon, Adolphe.
—
1847
Gobin, Richard.
1878
Gonne, Maximilien
1841
Gobiet, Joseph. .
1881
Gonthier, Arthur . . .
1875, 1876
Gobiet, Nicolas. . .
_
1868, 1870
Good, Charles ....
—
1873, 1875
Gobiet, Pierre ....
1870
Gooris, Léon-Adolphe .
1873
Godart, Adolphe . . .
1856
Goossens, Armand .
—
1881
Godard, Alfred ...
1876
Goo.ssçns, Arthur . .
1872
Godart, Ambroise . . .
1870, 1871
Goossens, Auguste . .
1873
Godart, Emile ....
1877
Goossens, Charles. .
—
1873
Godart, Jean ....
1860, 1861
Goossens, Charles. .
1875
Godaux, Arthur . . .
1867
Goossens, Jean-François.
—
1872
Godbille, Nestor . . .
1871, 72, 74
Goossens, Jules .
—
1880
Godchaux, Louis .
_
1854
Goossens, Oscar-D.-L.-J.
1872
Godderis, Gustave. .
1876, 1877
Goossens, Pierre-Léon""
—
1860, 1861
Godderis, Médard. .
1877
Goossens, Théophile . .
—
1859, 1860
Goddyn, Emile. . .
—
1854, 1857
Goovaerts, Cyrus . . .
1845
Goddyn, Ulric ....
_
1871
Goovaerts, Louis .
1846
Godeau, Joseph . . .
1860
Gordinne, Joseph . . .
1867, 1869
Godeau, Jules ....
1871, 1872
Goris, Léon-Adolphe. .
1872
Godeau, Victor. . . .
1869, 1870
Gorrissen, Ferdinand.
1870
Godechal, Hector
—
1865, 1868
Gorrissen, Gustave .
1876
1878, 1879
Godefroid, Emile . .
1881
Gorrissen, Joseph. . .
1880
Godefroid, Jules . . .
1853
Gorrissen, Léon . .
_
1874
Godefroid, Philippe . .
1880, 1881
Gorrissen, René . . .
_
1874
Godefroid, Valeri . . .
1877
Gossain, Adrien . . .
1880, 1881
Godenir, Nicolas . . .
1867, 1868
Gosse, Ernest ....
1867
Godenir, Victor. . . .
1856
Gosseries, Adolphe . .
186171862
Goder us, Armand. . .
1
1871, 1872
Gossieaux, Charles . .
1876
Godeski, Edouard . .
1856
Gossieaux, Eloi . . .
1873
Godfvin, Modeste . . ,
1871
Gossieaux, Joseph
1867
Godfroid, François
1858
Gossuin, Auguste . .
1861
Godfroid, Victor . . .
—
1872, 1874
Gotte, Nicolas ....
1880, 1881
Godin, Henri . . .
1856
Gottot, Lucien ....
1872
Goedts, Joseph . .
—
1872, 1874
Gouder de Beauregard ,
Goebel, Frédéric . ■ .
—
1870
Adolphe
1857, 59, 60
Goebels, William . . .
—
1851, 52, 53
Gouder de Beauregard,
Goedert, Paul . .
—
1861
Joseph
1868, 69, 70
Goemaere, Arthur. . .
—
1858, 1860
Goudier, Fleurice. . .
1880
Goethals, Adolphe. . .
_ 1
i
1880
Gougnard, Henri-J.-J. .
1870
1871
Goethals, Albert . . .
1868, 1870
Gougnard, Jean .
1876
Goethals, Alphonse . .
—
1855
Goujon, Emile ....
1855
Goethals, Armand.
—
1871, 1872
Goulancourt, Auguste
1851
Goeihals, Léopold. . .
—
1874
Goût. Joseph ....
1874, 1877
Goethals, Paul. . . .
—
1874
Goutière, Joseph . . .
1879, 1880
Goethals, Rei;é. . . .
_
1866. 1868
Gouttier, Emile . . .
1862
Goethals, Victor . . .
—
1881
Gouverneur, Oscar . .
_i
1874
Goetinck, Hector . .
1867
1871
Goux, Désiré ....
1871
Got^tsbloets, Constant .
—
1854
Goux, François .
1869, 71, 72
Goetz, Adolphe. . .
1856
Gouzon, Jean-Baptiste .
1857
Goffart, André ....
1850
Govaerts, César . . .
1871
Goffart, Ernest. . . .
1877
Govaerts, Jean ....
_
1871
Goffart, H. -Alex. . . .
1875
Govaerts, Jean-Jacques
1870
Goffé, Alexandre-Joseph.
1857
Govaerts. Octave . . .
1874, 1877
1 Gofïin, Achille ....
—
1860, 1861
Govers, Jean-Augustin .
_
1866
Goffin, Adeli.i ....
1875
Goyens, Albert. . . .
1880
Goffin, Alfred ....
—
1869, 70, 71, 72 |
Goyens, François . . .
_
1S78
Goffin, An hur. . . .
—
1865, 66, 68
Goyens, Jean- Joseph. ,
1866
Goffin, Désiré ...
1881
Goyens, Léopold . . .
1876
Goffin, Edmond . . .
1855
Goyens. Modeste . . .
_
1865
Goffin, Eugène ....
1878
Gozin, Joseph ....
1860, 1862
Goffin, Joseph ....
1879
1880
Grade, Eugène. . . .
1854
1855, 1856
Goffin, Louis ....
1874, 1875
Grade, Georges . . .
1881
Goffin, Prosper. . . .
■"
1848
Grafé, Alfred ....
1872, 1873
HISTOIRE DES CONXOURS GÉNÉRAUX.
623
1
CONCOURS
CONCOURS
1
des écoles
CONCOURS
^ t
des écoles
CONCOURS
il
NOMS
moyennes
des
ce t.
s -5
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
u t.
(anciennes
athénées
8 £
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
il
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
primaires
collèges.
primaires
collèges.
^ s
supérieures)
1
supérieures)
Grafé, Joseph . . . .
1874
1^80
Guéquier, Edouard . .
1877
Grafé, Léon
1870
Guérin, < élesiin . . .
__
1857, 1860
(iraff, Emile
_
1873
Guérin, Emile ....
—
1850
Graff, Jean
187G, 1877
Guérisse, Constant . .
_
1867, 1868
Graindorge, Joseph
—
1860,1861,186?
Guerlot, Jules ....
--
1863
Graindorge, Léon; . .
—
1869,1871,1872
Gui-ymard, Alfred. . .
1863
Gramme, Armand. . .
1879, 1880
Gueymard, Alphonse. .
--
1881
Gramme, Jules. . . .
1861
Guibert, Victor . . .
._-
1842
1849
Gramme, Lambert . .
1861
Guilick, Michel-Joseph .
1864, 1865
Grand, Victor . . . .
1869, 1870
Guillain, Emile. . . .
1877, 1878
Grandel, Adolphe . .
1879
Guillain. Jules. . . .
1876
Grandgaignage, Edmond.
—
ia51, 1853
Guillaume, Charles . .
1874
Grandjean, Evari^te .
1840
Guillaume, Gustave
1870
1871
Grandjean, Henri . . .
_
1873
Guillaume, Gustave . .
1872
Grandjean, Victor. . .
1873
Guillaume, Marcelin
1876
, Grandprez, Franco s .
—
1862, 1863
Guillaume,{Paul . . .
—
1869
i Grandprez, Winand . .
1850
1853, 1854
Guillaume, Paulin. . .
1857, 1859
Grange,Adam-Godefroid.
1872, 1873
Guille, Charles. . . .
_
1876
! Grange, Jules . . . .
18.56
Guillery, Raoul . '. .
1874
Grart, Louis . . . .
_
1861, 1862
Guily, Jules
1rs
1 Gras, Henri
1850
Guinin, Joseph. . . .
1&58, 1859
j Gratia, Albert ...
1876
Guinotte, Ernest . . .
18.52
Gratia, Gustave . .
_
1S74
Guinotte, Lucien . . .
1852
1 Gratia, Victor . . .
i -
1871
Gunther, Paul ....
1873
: Graveline, Louis . . .
1 1875
Gusbin, Jules ....
1880, 1881
i Gravis, Alphonse . . .
1874
Gustin, Kflmond . . .
18-76
Grau, Eugène ...
1849
Gustin, Oscar ....
1873
Grauls, Evariste .
\ 1^66, 1867
Guyaux, Adelin . . .
187871879
Grauls, Félix . . . .
1 —
1874
Guyaux, Camille . . .
1869
Graux, Charles. . . .
1
1854
Guyaux, Eudore . .
1874
1 Gravet, Louis . . . .
1858
Guyod, Charles-Henri
_
1863, 64. 65, 66
Gravez. Léon ....
1879
Guyot, Céron ....
1879, 1880
j Gravez, Victor. . . .
1863, 1865
Guyot, Léon ....
1874
1 Gravez, Zépliirin . . .
_
1856, 1858, 1859
Guyot, Maurice . . .
1880
Greenhill, Georges . .
1881
Gys, Prosper ....
1867
Grégoire, AU ert .
1869
Gyselynck, Gabriel . .
_
1871,1872,1873
Grégoire, Auguste. . .
18.58
j Grégoire, Camille . .
_
1856, 1&^8, 1859
JH.
Grégoire, Désiré . . .
_
1861, 1863
Grégoire, Hvacinthe . .
_
1868
Grégoire. Léon-Xavier .
ia56
Haan, Armand. . . .
1874
Grégoire, Oscar . . .
1870
1872
Haardt, Raphaël . . .
1872
Grégoire, Zéphyrin . .
1849, 1850
Haardt, Victor ....
1872
Greindl, Jules ....
1850, 18.52
Haase, Henri . . . .
1877
Greiner, Adolphe .
1858
Haazen, Valère . .
1869,1871,1872
Grenier, Arthur . .
1866
Habets, Alfred . . . .
_
1854, 1857
Grenier, Olivier . .
1876, 1877
Habets, François . . .
_
1856
î Grenson. Alcide .
1854, 1857
Habets, Stanislas-Jo.seph.
_
1864
! Grétry, Louis-D.-J.
1863
Hache, Adolphe . . .
1877
Grévisse, Emile .
1872
Hachez, Fernand . . .
1877
Grignard, Alfred . . .
1840
Hachez, Louis ....
1861, 1862
Grignard. André . . .
1841, 1842
Hackin, Emile . . * .
1861
1 Grignet, Auguste-Joseph.
1871
Hackin, Oscar ....
ia53
! Grimart, Joseph . . .
1876
Haeck, Jactiues-Louis .
ia58
Grisar, Arthur ....
1863
Haecq, Charles. . . .
1877
Grisar, Félix ....
1880
Haeken, Louis ....
1880
Grisar, Jean. . . .
1&55
HaelcM-aeters, Jacq.-H
1865
i Grisard, Félix ....
1861
Haenecour, Jules .
ia56
Grivillier, Vital . . .
1863
Haenen, Emile ...
1859
Grodent, Théophile .
1869, 1870
Haenen. Hubert .
18.54
Groeninckx, Jules . .
1881
Haerens, Ernest .
1874
Groetaers, Frnest . .
1862
Hnevsaerts, Félicien-Gh .
1862
Groetaers, Jean . . .
1852
Haesebyt, Marc . . .
1877
j Grognard, Emile . .
1878
Hagaerts, Constant . .
18.50
Gronescheld, Jean. .
1&54
Hagaerts, Constantin. .
1849
Gross, Joseph ....
__
1845
Hagemans, Gustave . .
1849
Grosse, Henri ....
1877
H;ighe, Albert ....
1871
Grothaus, Edmond . .
1864
1865, 1867
Haibe, Victor ....
1870
Groulard, Joseph-Aug" .
• 1864
Haillez, Polydore . .
1868
Groulard, Jules . . .
1874
Hainaut, Alfred . . .
1855, 1856
Groulard, Victor . . .
1&53
Hainaut, Auguste . .
18.56
Groutars, Charles. . .
_
1876, 1878
Hainaut, Edgard .
1872
1873, 1875 •
Groutats, Jules .
1869
Hainaut, Jules ....
ISMI
Groven, Hubert-Nic. .
1856
Halkett, François. . .
1873, 1875
Groverman, .Adrien . .
_-
1874
Halketl, Henri. . . .
_.
laSI, 1852
Groverman, Octave . .
_
1848
Halkett, Louis ....
_
1864
Gruls, Pi(-rre ....
1868
Halkin, Arnold-Joseph .
1860
Gninn, Charles. . . .
1&58
H aller, Joseph. . . .
1881
Gruslin, Arthur . . .
1871
Hallet, Maxiunlien . .
_
ia54
Gruslin, Nestor . . .
1880
Halleux, Benjamin . .
1862, 1863
Gruyters, Emile . . .
1871
Hallcux, Désiré . . .
1S78, 1879
Guchet, Auguste-I>éon .
1857
Halleux, Nicolas . . .
1871
Guchez, Fulbert . . .
—
1857
Hamal, Emile ....
ia53, ia54
1 Guelton, Henri. . .
—
1860
Hamal. Léon ....
1871, 1872
I Guénair, Emile. . . .
_
1845
Hamande, Louis . . .
1874
j Guénair, Victor-Joseph .
—
1850, 1&51, 1853
.
HHmbur-in. Emile. . .
—
1873, 1875
624
HISTOIRE DES CONCOURS GENERAUX.
CONCOURS
•
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ S
des écoles
CONCOURS
cî
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
«3 ï.
(anciennes
athénées
s £
(anciennes
athénées
§2
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
S ■%
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
s •-
primaires
collèges.
primaires
collèces.
" a
supérieures) 1
supérieures)
Hambursin, Eugène . .
1873, 1875
Haut, Léopold . . .
1866
Hamelryck, Auguste. .
1860
Hautier, Abel . . . .
1875
Hames, Félix . . . .
—
1872
Havard, Ferdinand . .
1845
Hamnian, Auguste .
1875
Havaux, Arnould . . .
1876
Hamman, Louis . . .
1873
Havaux, Félicien . . .
1870
Hamman, Thomas. . .
1872
Havaux, Hector . . .
1872
Hamoir, Anselme . . .
1881
Havaux, Jules . . . .
1878,1879
Hanappe, Vital. . .
1880
Havaux, Victor . . .
—
1868
Hancart, Arthur . . .
1861
Havelange, Hubert . .
_
1880
Hancart, Jules. . . .
1879, 1880
Havelette, Léon . . .
1876
Hancart, Victor . . .
1851
Haven, Emile . . . .
1867
Hanckes, Herman . .
1865
Haven, Léon . . . .
1871
Hancq, Adolphe . .
186S
Haverals, Alphonse . .
1873
Hane, Marcel . . . .
—
1874
Haversin, Camille. . .
1879
Hanicotte, Arthur.
—
1874
Havrez,Flor.-J.-L,-Paul .
_
1860
Hanin, Charles. . . .
1861
Havrez, Jules . . . .
lfô6
Hanlet, Henri . . . .
_
1864
Hawart, Modeste . . .
1881
Hanlet, Paul . . . .
_
1857
Haye, Oscar . . . .
1874
Hanlet, Pierre-Joseph .
1859
Hayemal, Edmond . .
—
1869, 71, 72
Hannecart, Emile . . .
1873
Hebbelinck, Nicol.-Jos.
1856
Hannefstingels, Armand.
1859
Hebbelinck, Oscar . .
1852
Hanneuse, Télesphore
1865
Hébrandt, Géry . . .
1878
Hannevart, Auguste . .
1876, 1877
Hébrant, Jules-Josepli .
1873, 1874
Hanno, François . . .
1843
Heckeleers, Godefroid .
1846
Hannon, Joseph-Désiré .
_
—
1845
Hechtermans, Albéric .
_
1872, 1873
Hannon, Léon . . . .
—
1S54
Hechtermans, Sylvain .
1869
Hannon, Théodore . .
—
1870
Hecq, Adrien ....
1874
Hannot, Alfred. . . .
1849
Hecq, Florent ....
1878
Hannot, Alphonse. . .
_
1854
Hecq, Léon
1871
Hanon, Alphonse .
_
1867, 1870
Hedo, Jean-Pierre . .
1861
Hanon, Charles . . .
1860
Heiderscheidt, Eugène .
18.52
Hanon, I^éon ....
18.51
Heimbureer, Paul. . .
1863
1865
Hanon, Paul ....
1862, 1864
Heindrick, Gaspard . .
1870
Hanotiaux, Ulysse
187971880
Heine, Alphonse-Georg"
1874
Hanotier, Justin . . .
1879
Heinercheidt, Auguste .
1860, 1862
Hanould, Emile . .
1877
Heister, Emile ....
1879
Hanquet, Eugène . . .
—
1873, 1875
Hekkers, Jules. . . .
1868
Hans, Pierre- Josepli . .
1863
Helin, Adolphe. . . .
1868, 1869
Hanse, Adelin . .
—
1868
Helin, Camille ....
1854
Hanse, Emile-Eugène .
1874
Helin, Jules ....
1865
Hansenne, Jean .
1874
Hellebaut, Jacques . .
1855, 1857
Hanson, Gustave . . .
_
1875
Hellemans, François. .
_
1880
HansouUe, Jean L.-J. .
1866
Hellemans, Joseph . .
1868
Hanssen, Mathieu . . .
1862
Helleput, Georges. . .
1867, 1868
Hanssens, Edmond . .
1857, 1858
Hellin, Florimond. . .
1880
Hanssens, Emile . . .
1875
Hellinckx, Valéri. . .
1877, 1878
Hanssens, Julien . . .
1860
Helsen, Corneille . . .
1868
Hanssens, Léopold . .
_
1845,47,48,48,50
Hemptinne, Camille . .
1874
Hanten, Edmond . . .
1879
Hen, Hippolyte. . . .
1843
Hanuise, Jules! . . .
—
1874, 1877
Henckaert, Emile . . .
_
1873. 1875
Hanus, Léon ....
1880
1881
Henckaerts, Joseph . .
_..
1869
Hanut, Désiré ....
—
• 1854
Henckels, Alphonse . .
1845, 47, 49
Hardenne, A.-Corn.-J. .
1865
Hendrick. Félix . . .
1874
Hardenne, Vict.-Nio.-J.
1863
Hendrick Jules . . .
1874
Hardenpont, Charles. .
1874
Hendrick, Nicolas. . .
1864
Hardenpont, Louis . .
— .
1&58
Hendrickx, Ernest . .
1860, 1?62
Hardy, Apollon . . .
_
1S62
Hendrickx, Paul-J.-H.-M .
1869, 1871
Hardy, Camille. . . .
—
1874
Hendrix, Joseph . .
1873
Hardy, Oscar ....
1876
Hendrix, Léon . . .
1868, 1869
Hardy, Victor ....
1851
Henebert, Emile . . .
1870
Harlaux, Charles . . .
_
1S74
Henet, Mathieu . . .
1878
Harmegnies, Jean. . .
—
1874
Henez, Prosper . . .
1855
Harms, Théodore . . .
—
1877
Henin, Edouard . . .
1863
Harnould, Emile . . .
1866
Henin, François . . .
_
1841
Hartman, François . .
—
1866
Henin, Maximilien . .
1870, 1871
Harty, Jean
1880
Hennau, Augusf-Joseph .
1862
Harvengt, Florent . .
1859
Hennau, Elisée. . . .
1854
Harvengt, Wilfred . .
1857
Henné, François . . .
1872
Harvey, Henri ....
—
1863
Henneau, Alfred . . .
1880
1881
Harzé, Charles ....
1881
Heniieau, Hector . . .
1877, 1878
Harze, Emile ....
—
1853
Hennebert, Arthur . .
1840
1844
Hasse, Laurent . . .
1862
Hennebert, Frédéric . .
1853, 54, 55
1858,61
Hasselle, Dieudonn'^ . .
1864, 66, 67
Hennebert, Georges . .
1876
Hasselle, Jean-Joseph .
_ ■
1862
Hennebert, Léon . . .
_
1874
Hastir, Constant . . .
1868
Hennebuisse, Ulysse-A..
1872
1873
Hauchamps, Jules. . .
—
^ 1862, 1863
Hennecart, Arthur-Ad. .
1871, 1872
Hauff, Guillaume . . .
1850 <
^
Hennequin, Alfred . .
1858
Hault, Henri ....
1877
Hennequin, Emile. . .
1853, 54, 55
Hauman, Louis . . .
1857
Hennequin, Félix. . .
_
1857
Haumanne, Emile. . .
18.59
Henneton, Auguste . .
_
1871. 72, 74, 75
Hauris, Léon ....
1864. 1867
Hennin, Jean-J.-G. . .
1866
Haus, Ernest ....
_
1871
Hennion, Eugène . . .
1857
Haus, Eugène ....
—
1873
Henoul. Léon ....
_
1856, 58, 59
Hauspye, Alphonse . .
1862
Henquin, Alfred-Louis .
1866
Haut, Antoine . . .
1877
Henquin, Charles. . .
1871
Haut, Charles- Victor. .
1860
Henrard, Alfred . . .
1855, 1856
IIISTOIIÎE DES CnXCdUliS OEXEUAUN
625
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
4J
des écoles
CONCOURS
il
i NOMS
moyennes
des
02 .i:
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
8 e
(anciennes
athénées
8 e
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
primaires
collèges.
^
primaires
collèges.
s
supérieures)
supérieures
Henrard, Armand. . .
1870
1874
Heyde, Léopold . .
_
1841
Henrard, Ai'mand. . .
1877
Heyens, Alphonse. . .
—
1852
Henrard, Etienne . . .
—
1854, 1857
Heylen, Eugène . . .
—
1867
Henriird, François . .
1871
Heylen, Franc. -Casimir.
. —
1859
Henrard, Pierre-Josepli.
—
1863, 1866
Heymans, Aug.-D. . .
1866
Henrard, V^ictor . . .
—
1868, 1869
Heymans, Léon
1875, 1876
Henri, Emile . . . .
1874
Heymans, Théodore
1880
Henri, Jules-Antoine. .
1864, 1865
1866
Heyne, Pierre-G.-D.
1864, 1865
Henri, Louis
1849
Heynen, Michel
—
1851
Henricot, François . .
1870
Heyninckx, François
—
1865
Henricot, Gabriel . . .
—
1864
Heyse, Charles. .
—
1843
Henrijean, François . .
1876
Heyse, Hector . .
1868
1869
Henrion, Raymond . .
1877
Heysse, Victor. .
1878
Henrotay, Ernest . . .
—
1873
Heyze, Gustave .
—
1864, 1866
Henrotay, Henri . . .
—
1877
Hiclet, Firmin . .
—
1872
Henrotay, Jean. . . .
1880
Hiernaux, Charles
—
1847
Henrotin, Charles. . .
.^
1860
Hiernaux, Léon .
—
1871
Henrotin, Louis . . .
—
1856
Hiernaux, Louis .
1877
Henrotte, Joseph . . .
—
1878
Hiernaux, Orner .
1858
Henry, Arthur ....
1879
Hiertz, Mathieu .
—
1860
Henry, Ernest ....
1870
Hilgers, Auguste .
1860
Henry, Florim. -Joseph .
1866
Hinnekens, Gustave
—
1874
: Hens^ François, . . .
1878
Hins, Eugène . .
1854
1857
Henseval, Eugène. . .
1877
Hinssens, G.-S.-J.
1874
Henseval, Léon . . .
1879
Hiolle, Gustave .
1871, 1872
Herbecq, Félix. . . .
1868
Hippert, Emile. .
—
1853, 54, 55
Herbecq, Oscar . . .
1881
Hissel, Jean-Nicolas
1868
Herbos, Edouard . . .
1863, 1866
Hissette, Jules. .
—
1871, 1872
Herdewyn, Armand . .
1877
Hiver, Alfred . .
—
1860
Herla, Edouard . . .
1857, 1858
Hivin, Louis . .
—
1857
Herla, François . . .
1867, 68, 70
Hochstrass, François
—
1845
Herla, Julien . . . .
_
1857
Hock, Alphonse .
—
1863
Herla, Léon
1873
Hock, Gustave. .
—
1854, 1857
Herlant, Achille . .
1865
Hock, Octave . .
—
1874
Herlin, Alex
186.5
Hockers, Pierre .
—
1857
Hermal, Louis ....
1875
Hocq, Gustave. .
—
1874
Herman, Emile. . . .
1875
Hodeige, Arthur .
—
1866
Herman, Eugène . . .
1881
Hody, J. -Joseph-Don
ti .
1864
Herman, Gustave . . .
1875
1876, 1878
Hoebaux. Emile .
_
1863
Herman, Gustave . . .
1874, 1877
Hoeckx, Théodore.
1855
Herman, Jean-Jacques .
1875
Hoet, Achille . .
1873
Herman, Jules. . . .
1849
Hoeylaerts, Joseph
_
1849
Herman, J
1876
Hofîénbom, Ernest
—
1879
Herman, Urbain . . .
1857
Hoflfman, Charles .
1854
Hermann, Nicolas. . .
1861
Hoffman, Jean . .
18.54, 18.56
Hermans, Arthur . . .
1871
Hofltman, Maurice. .
1863, 1864
Hermans, Charles. . .
1881
Hofman, Emile. .
1881
Hermans, Emile . . .
1852
Hollanders, Armand
1874
Hermans, Joseph . - .
1870, 1871
HoUanders, Etienne
1874
Hermans, Léopold. . .
1869
HoUants, Théophile
1869
Hermans, Pierre . . .
1858
HoUevoet, Georges
1873
Hermans, Pierre . . .
1874
Hols, Joseph . .
1881
Hermant, Joseph . . .
1880
Holschett, Paul .
1879
Hernalsteen, Josfeph . .
_
1869
Holsert, Louis . .
186771868
Heriialstein, Victor . .
1870
Holvoet, Benoît .
ia55, ia56
Hernicot, Orner . . .
1880
Holvoet, Paul . .
1861, 62, 64
Hérode, Camille . . .
1870
Honibert, Joseph .
_
1880
Hérode, Jean-Piej-re . .
1866, 1867
Hombert, Lucien .
1874
Herpeignies, Jules . .
1868
Home, Remy-P]ugène
1869, 1870
Herpin, Emile ....
1873
Honlet, Eugène .
1840
Herreboudt, Louis . .
_
1841
Honoré, Adolphe .
_
1850, 51, 52
Herremans, Alfred . .
1875
Honorez, Arthur .
1876
Herremerre, Adolphe .
1878
Honorez, Edmond.
1875
Herremerre, Hippolyte .
1869
Honorez, Jules. .
1852
Herrier, Hector . . .
1856, 58, 59
Honorez, Martial .
1868, 1869
Herzet, Camille . . .
1876
Hontoy, Aimé . .
1872
Herzet, Jean ....
__
1871, 1874
Hoorickx, Guillaume
1853
Herzet, Olivier -Joseph .
1861
Hoornaert, Charles
1874
Hesemans, Alphonse. .
1863
1867
Hoornaert, Jules . .
_
1864, 66, 67
Hesemans, Nestor. . .
1871, 1872
Horgnies, Adolphe
1859
Hespel, P>ançois . . .
1870
Horion, Charles .
1847
Heuchon, Camille . . .
1878
H or lait, Aimé . .
1868, 1869
Heuertz, Ferdinand . .
1864
Horbiit, Charles-Loui
s .
1862
Heuertz, François . .
1856
Horlait, liibert-Victoi
1867
1868
Heughebaert, Auguste .
1842, 1844
Horn, Nicolas . .
1866
Heulle, Victor ....
1880
Horne, ('harlos. .
1880
Heupgen, Georges. . ,
1880
llosselct, ('onstant
1859
Heurter, Arthur . . .
1869, 1870
Hoste, Adnli)he
1861. 62, 64
Heus, Charles ....
1870
Hotolet, Désiré . .
1871, 1872
Heuse, Arthur ....
1879
Hotermans, Léon .
1870
Heuse, Guillaume. . .
1869
Hoth, Etienne . . .
18n6
Heuse, Joseph . ' , . .
1879
Hoton, Arcade . , .
1877
Heuse, Paul
1868
Hotton, Arthur. . .
1874
Heuskin, Pierre . . .
1877
Houa, Benoit . . .
_
1842
Heuvelmans, Edouard .
1854
Houart, Félicien . .
1865
Heuzers, Edmond. . .
1880. 1881
Houba, Camille. .
1872
L
62(]
HISTOIRE DES (JONCOUUS GENERAUX.
CONCOURS
■
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
É
des écoles
CONCOURS
é
NOMS
moyennes
des
1
NOMS
moyennes
des
(ancieimes
athénées
8 £
(anciennes
athénées
8 l
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
y. S
S 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
% >
primaires
collèges.
s
'primaires
collèges.
^ £3
supérieures)
supérieures;
Houba, Kdgard . . .
1870, 1871
1872
Husson, Roch . . . .
1859
Houba, Louis ...
1866, 1867
Hustln, Joseph. .
1859
Houbeaux, Victor.
1870
Hustin, Louis . .
1880
Houben, Joseph . .
1.S75, 1876
Hutsebaut, François
—
1855
Houbey, Léopold . .
1873, 1874
Huwart, Fernand.
—
1871
Houchard, Jules . .
1880
Huybrechts, Charles
1881
Houdet, Ernest. . . .
1853
Huybrechts, Edouard
—
1853
Houfelin, François . .
1873, 1875
Huyghe, Sylvain .
1864
Hougardy, Nestor. . .
1866
Huyghens, Albert.
!
1854
Housiaux, Charles . .
1860
1861, 1863
Huyghens, Jules .
1 1863
Houssein, Henri . . .
1874
Huylebroeck, Cyrille
1868
Housset, Félix. . . .
187.5
Huysman, Octave.
_..
1878
Houssiau, Jules . . .
1879
Huysmans, Joseph
-
1872
Houssieau, Edmond . .
1876, 1877
Huysmans, Louis .
—
1862
Houssier, Désiré . . .
1856, 58, 59
Hye, Louis . . .
—
1874
Houtain, Louis-Joseph .
_.
1852
Hymans, Louis. .
—
1844, 1845
Houtmeyer, Charles . .
1868
Houvenaghel, Auguste .
1863
I
Houvenaghel, Pierre. .
1859
Houze, Edmond . . .
1849
Houze, François-Léonard
_
1844
Ickx, Romain ....
1876
Houzeau, Charles . . .
_
1877
Imbert, Viit<.r . . .
1865
Houzé, Arthur ....
1860. 1861
Ingels, Benjam.-Const.
._
1856
Houzé, Emile-A.-F. . .
_
1863, 1866
Ingels, François . . .
1858
Houzé, Théophile . . .
1878
Inghels, Alphonse. . .
1840
Houzeaux, Aquila. . .
1879
Irriger, Nestor. . . .
1873
Houx, Oscar ....
1874
Isbecque, Emile . . .
ia58
Houyoux, Paul, . . .
_
1877
Isbecque, Maximilien .
—
1842
Hoven, Théodo- e . . .
1873
Isengrin, Arthur . .
1873
Hovine, Henri ....
1873
Iserentant, Pierre. . .
1867
1871
Hoyas, Emile ....
_
1863, 1866
Israël, Arthur . . . .
1871
Hoyaux, Léon ....
1875, 1876
Iweins, Eugène . . .
—
1853, 1&55
Hoyois, Valérie . . .
1860
Iweins, Eugène . . .
1870
Hoyoux, Nicolas-Eugène
1872
Huart, Auguste . . .
1862
.T.
Huart, Henri ....
1865, 66, 68
Huart, Léon
1841
Huart, Léon
—
1870
Jabon, Alphonse . . .
1857
Huart, Léon
1881
Jacminot, Eugène. . .
—
1&55
Huart, Modeste . . .
—
1857
Jacmotte, Eugène. ■. •
1863, 1864
Hubaut, Emile . . . .
1871
Jacob, Camille . . . .
—
1857
Hubaux, Jules . . . .
_
1870
Jacob, Charles. . .
1852, 1853
Hubens, Léonard . . .
1870
Jacob, Constant . . .
1875
Huberland, Aloïs . . .
1879, 1880
Jacob, Jean- Baptiste.
_
1860
Hubert, Alexandre . .
1853, 54, 55
Jacob, Joseph . . . .
_
1880
Hubert, Armand . . .
—
1863, 64, 65, 66
Jacob, Justin-Joseph. .
—
1860, 1861
Hubert, Auguste . . .
1865
Jacob, Octave ....
1881
Hubert, Edouard . . .
_
1845
Jacobi, Jean-Baptiste .
1860
Hubert, Emile ....
1875
Jacobs,Adrien-François .
186371864
Hubert, Eugène . . .
—
1855, 1857
Jacobs. Alfred ...
1874
Hubert, Eugène . . .
—
1874
Jacobs, Charles . . .
—
1879
Hubert, Jules-Fr.-Hub..
—
1865
Jacobs, Edmond . . .
_
1880
Hubert, Léon ....
1875
Jacobs, Edouard . . .
1874
Huberti, Alphonse . .
__
1858
Jacobs, Ferdinand . .
1857, 18.58
Huberty, Emile . .
1869
Jacobs, PTorent . . .
1^
1881
Huberty, Jules. . . .
1863
Jacobs, Henri . . . .
1857
Huberty, Jules. . . .
1881
Jacobs, Henri ....
18.58
Huberty, Léon . . .
1871
1872
Jacobs, Joseph. . . .
1866, 1867
Huberty, Paul ....
1875
Jacoby, Lucien. . . .
1869
Hubin, Alexandre. . .
1856
Jacqmain, Frédéric .
1875
Hubin, Emile . . . .
1876, 1877
Jacqmain, Jules . . .
1881
Hubin, François . . .
—
1867
Jacqmin, Arthur . . .
1861
Hubinne, Emile-Ans . .
1872
Jacqmin, Emile . . .
1878
Huchon, Charles . . .
1861
Jacqmin, Ernest-Fr.-V. .
1865
Huet, Omer
1868
1869, 1871
Jacqmotte. Henri . .
1859, 1862
Huge, Ernest ....
—
1862
Jacqson, Florent . . .
_
1842
Huguet, Léon ....
—
1844, 47, 48
Jacquart, Alfred . . .
1866
Hulet, Henri . . . .
—
1881
Jacquart, Désiré . . .
1879, 1880
Hulin, Edgard ....
■—
1865, 66, 68
Jacqué, Hector. . . .
1851
Hulin, Florent-Hubert .
1862
Jacqué, Gustave . . .
_
1855, 57, 58
Hulin, Georges. . . .
_
1879
Jacqué, Jules ....
1859
Hulin, Onésime . . .
—
1852, 1853
Jac lué, Jules ....
^
1863
Hulin, Vital. . . .
1876
Jacquemain, Frédéric
1874
Humble, Henri. . . .
—
1863
Jacquemart, François
1874
Humblet, Joseph . . .
1842
Jacquemart, Henri . .
1871
Humblet, Julien . . .
1862
Jacquemiii, Emile. . .
1869
1872
Humblet, Léon. . . .
1853, 1854
Jaequemin, Emile. . .
1876
Hunebelle, Anselme . .
1866
Jacquemin, Eugène . .
1865
Hupez, Emile ....
1851
1853
Jaequemin, Fiançois. .
1861, 1862
Huppz, Léon-Louis . .
1858
Jaequemin François. .
1879
Hurdebise, Auguste-C. .
—
1849
Jaequemin, Sylvain . .
—
1859, 1861
Hurez, Jules ....
1869
Jacqueminot, Louis . .
—
1873
Huriaux, Edward . . .
1881
Jacquemotte, Pascal. .
1876
Hurion, Adolphe . . .
_
1871
Jacques, Alfred . . .
1869
Husay, Oscar . . . .
1875
1855
Jacques, Alfred . . .
1879
Husson, Emile ....
~
Jacques, Alp.-Ferdin.
1872
inSTOlIIK DES CONCOURS GEXKUAUX.
627
...
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
ai
de.s écoles
CONCOURS
« i
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
00 l<
g 2
(.anciennes
athénées
c -7.
(anciennes
athénées
8 2
ET PRÉNOMS.
1
écoles
primaires
supérieures
et des
collèges.
c >
3
ET PRÉNOMS.
écoles
primaires
supérieures
et des
collèges.
II
3
1 Jacques, Arthur . . .
1881
1
I
1
Janssens, Jules . .
_
1872
; Jaequf^s, Auguste . . .
1872
Janssens, Louis
1874
j Jacques, Auguste. .
—
1878
Janssens.Marie-Armau
—
1863,1864,1866
Jacques, Camille . . .
1868, 1869
Janssens, Paul. . .
1862
1 Jacques, Emile. . . .
-
1863
Janssens, Pierre . . .
1877
Jacques, François. . .
1868
Janssens, Raymond
—
1863, 1866
1 Jacques, Henri. . . .
1873
Janssens, Théodore . .
-_
1850
Jacques, Jean . . . .
1870
Jaquemin, Ignace*. . .
1867, 1868
Jacques, Jules . . . .
1877, 1878
Jardon, Paschal . . .
1877
Jacques, Jules-Joseph .
1875
Jaspai-, Joseph. . . .
1879
1880
Jacques, Victor .
— •
1868
Jaspers, Emile. .
1881
Jacques, Y
—
1870
Jassin, Charles. . . .
1874
1876
Jacquet, Alfred . .
1869
Jassogne, Hippolyte . .
1874
Jacquet, Auguste . .
1863
Jaumotte, Hippolyte . .
1875
Jacquet. Auguste. . .
—
1877
Jauniotte, Jules . . .
—
1880
Jacquet, Charles . . .
1874
Jaumouille, Charles . .
1&56
Jacquet, Désiré . . .
1880
Jauquet, Emile. . . .
1881
Jacquet, Edouard . .
1867
1869, 1871
Javaux, Gustave . . .
1877, 1878
Jacquet, Emile. . . .
—
1855
Jeangette, Justin . . .
1874
Jacquet, Franc. -Joseph
1871
Jeanjean, Julien . . .
._
1860, 1861
Jacquet, Jean-Baptiste .
1861
Jeanjean, Léon. . . .
_
1873
Jacquet, Jean-Baptiste .
1S65
Jeanne, Ernest. . . .
1877
Jacquet, Jules . . . .
1856
Jeanty, Joseph. . . .
1853, 1854, 1855
Jacquet, Jules . . . .
—
1868, 1870
Jeaumart, Florentin . .
1851
Jacquet, Louis-Joseph .
1857
Jehin, Léon
1875
Jacquet, Paul . . . .
—
1872
Jehu, Joseph . . . .
1865
Jacquiez, Adolphe. . .
—
1857
Jei)ard, Charles . . .
1865
Jacquiez, Ernest . . .
—
l&-i7
Jenart, Félix . . . .
1864
Jacquin, Jules ....
1841
Jenart, Oscar . . . .
1870
Jacquinet, Nicolas .
1875
Jenatzi, Constant. . .
1859
Jadot, Camille . . . .
1872, 1873
Jenot, Joseph ....
1867
Jadot, Camille-Eugène .
1861
Jenot, Louis ....
1878
Jadot, Emile . . . .
1865
Jentil, Jules
1872, 1874
Jadot, Jean-Baptiste . .
1857
Jérôme, Alexandre . .
1867, 1868
Jadot, Joseph . . . .
1880
Jespers, Jean ....
1860
Jadot, Jules
1857, 1859, 1860
Jeuniaux, Alphonse . .
1868
Jadot, Jules
1868. 1869
Jitta, Daniel
1868, 1870
Jadot, Jules
1881
Joannès, Gustave. . .
1870
Jadot, Léon
1878
Joannès, Isidore . . .
1841
Jadot, Léon
1881
Joannès, Louis. . . .
1879, 1880
Jadot, Louis
1880
Job, Hubert
1877
Jadot, Lucien ....
1864
Job, Jean . ...
1878
Jadot, Odilon ....
1874
Jobart, Albert. . . .
1864, 1867
Jadot, Odon
1875
Joguenne, Gustave . .
1855
Jadot, Philippe. . . .
1867
Joly, Joseph
18.58
Jadoul, Charles . . .
1874, 1875
Joly, Joseph ....
1881
Jalet, Guillaume . . .
—
1857
Joly, Napoléon. . . .
1863
Jalhay, Jules ....
1865, 1868
Jonas, Achille-Armand .
1866, 1867
Jamar, Charles. . . .
1872
Jonekbloedt, Lucien . .
1874
Jamar, Joseph ....
1864
Joncker, Auguste. . .
1879
Jamart, Alfred. : . .
1862
Joncker, Marcel . . .
1881
Jamart, Hyacinthe . .
_
1850
Jonckheere, Etienne . .
1880
James, Arthur. . . .
_
1876
Jonckheere, Pierre . .
1872
1873
Jamin, Grégoire . . .
—
1874
Joniaux, Désiré . . .
1849
Jamin, Joseph ....
1879
Joniaux, Henri. . . .
1864
Jaminé, Joseph-Franc. .
_
1873
Joniaux, Emile. . . •
1878
Jamotte, Eudore . . .
—
1873, 1875
Jonquin, Alexandre . .
1867
Jamotte, Victor . . .
_
1873
Joos, Frédéric. . .
1870
Jamotte, Victor . . .
1880
Joos, Jacques ....
1871
Janlet, Victor ....
1874
Joostens, Joseph . . .
1848
Jannart, Toussaint . .
1860
Joostens, Ludovic. . .
1881
Jans, Gérard ....
_
1845
Jopken, Ernest. . . .
_
1856
Jans, Jean
—
1879
Jordens, Clément-Victor.
1865
Jaiisen, Pierre ....
1877
Jorez, Hippolyle . . .
1842
Jansens, Paul ....
1877
Jorion, Oscar ....
1873
Jansens, René ....
1879
Joris, Alfred-Charles .
1864
Janson, Emile ^ . , .
—
1860
Joris, Gustave ....
1850, 1851
Janson, Eugène . . .
—
1861, 1862
Joris, Jean
1842
Janson, Georges-Adrien.
1855, 57, 58
Joris, Jules
1857
Janson, Jules ....
—
1871
Joris, Jules-Joseph . .
1871, 1872
Janson, Paul ....
—
1854, 1856
Joris, Léon
1876
Janssen, Charles . . .
—
1869
Jori.s, Nestor ....
1867
Janssen, Ernest . . .
—
1873, 1875
Jorissen, Armand. . .
_
1869, 70, 71, 72
Janssen, Gérard . . .
—
1854
Joseph, Auguste . . .
_
1864
Janssen, Raymond . .
1870
Jossart, Jules ....
1860
Janssens, Auguste . .
—
1852
Jossiii, Léon ....
1^
Jansseiis, Auguste . .
—
1865, 1868
Josson, Gustave . . .
1871
Janssen.s, Auguste . .
—
1876
Jottrand, Barthélémy .
1874
Janssens, Auguste . .
1877
Joujou, Emile ....
1853
Janssens, Edmond . .
imi
1871
Jourdoit, Charles . . .
1877
Janssens, Emile . . .
—
1873
Jouret Aimé ....
1869
Janssens, Fraiiçois . .
1878
Jourez, Benjamin- Jos. .
1871
Janssens, Gustave . .
—
1874
Journez, Maurice . . .
1865, 1868
Janssens, Jean. . . .
1866
Joux, Louis
1858
Janssens, Joseph . . .
1853
Joye, Hilaire ....
1869
Janssens, Jules . . .
—
1848
Jubino. Georges . . .
1877, 1878
628
HISTOIRE DES CONGOUKS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONroî-RS
, ?^'
des écoles
CONCOURS
^ t
NOMS
moyennes
des
ê 1
NOMS
moyennes
des
(anciennes
athénées
8 l
(anciennes
athénées
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
si
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
2 1
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
r
supérieures)
supérieures)
Julien, Albert ....
-
1856
Kleyer, Gu.-tave . . .
1871
Julien, Louis . .
1881
Kleynen, Joseph . . .
—
1872, 1874
Julien, Nestor . .
-.
1873
Kleynens, Nicolas. . .
—
1879
Julin, Charles . .
--
1874
Klock, Wynand . . .
1865
JuUien, Adrien
_
1856
Kluyskens, iCharles . .
—
—
1875
Junes, Edouard .
1869
1870
Knaeps, François . . .
1880, 1881
Jungbluth, Nicolas
—
. 1845
Knaeps, Géréborne . .
—
1874
Jurion, Emile . .
1871
Knops, Alexandre . .
1868
Jurion, Oscar . .
1880
Kockenpoo, Arthur . .
—
1873, 1875
Jussy, Georges. .
1870
1873
Kockenpoo, 'Charles . .
—
1858
Juste, Victor
1853
Koenigs, Frédéric. . .
—
1865
Justen, Martin. .
1875
Koenigswerther, Simon.
—
1870
Juvent, Célestin .
1861
Koettlitz, Eugène . . .
—
1862
Konig, Charles?. . ■ .
1881
K.
Konings, Hubert . . .
Kop, Edouard ....
1879
1845
Kaesen, Désiré . . .
—
1864
Kops, Alfred ....
—
1872
Kairis, Egide ....
—
1861
Kops, Arsène ....
—
1872, 1874
Kaisergruber, Gustave .
—
1865
Kops, Florimond . . .
1849
Karelle, Alph.-P. . .
1875
Kops, Octave ....
—
1874
Karelle, Heurt. . . .
1869, 1870
Krans, Gustave . . .
—
1852
Karelle, Léon ....
1869
Kreglinger, Adolphe . .
—
1871, 1872
Karski, Ceslas. . . .
—
1844, 1847
Kreglinger, Alfred . .
—
1875
Karsseleer, Laur.-Jos. .
—
1872
Krelignger, Charles . .
—
1867, 1869
Kathelin, Adolphe. . .
—
1864, 1867
Kretz, Armand. . . .
• —
1874, 1877
Kathelin, Michel . .
—
1859, 1860
Krierg, Auguste . . .
—
1879
Kats, Paul
1876
Krings, Ernest. . . .
1871
1872
Kals, Pierre-Joseph. . .
1872, 1873
Krutwig, Jean ....
—
1874
Katzfey, Gustave . . .
—
1859, 1862
Kuborn, Pierre. . . .
—
1879
Kayser, Paul ....
—
1869
KufTerath, Hubert-F.-M.
—
—
1874
Kebers, Maurice . . .
—
1872
Kugener, Jean ....
—
1861, 1863
Keelhoff, François . .
—
1878
Kugener, Nicolas . . .
—
1868
Keesen, Eugène . . .
—
1856
Kuhnen, Louis. . . .
—
1863
Keiffer, Léon ....
—
1880
Kuntziger, Jacques . .
—
1869
Kemma, Adolphe . . .
—
186^, 1870
Kuppferschlaeger , Jos .
—
1863
Kempen.Gérard-Séverin.
—
18.50
Kurth, Godefroid . . .
—
1865
Kempeneer, Jean-Bapt.
—
1856
Kuyl, Joseph ....
—
1868
Kempeneers, Isidore . .
—
1872, 1874
Kuypers, Désiré . . .
—
1854
Kempineers, Emmanuel.
1869
Kwanten, Charles. . .
—
1880
Kempis, Albert. . • .
—
1867
Kenettenorf, Edouard .
—
1873, 1875
L.
Kenettenorf, Louis . .
—
1878
Kenis, Félix . . . .
—
1870
Labarre, Henri, . . .
1877
Kenis, Julien . . . .
1875, 1876
Labarthe, Charles. . .
1849
Kennes, Constant . . .
1860
Labbaye, Materne. . .
—
1845
Kennes, Evariste . . .
1868
Labbé, Ernest ....
1875
Kennes, Louis ....
1856
Labenne, Alfred . . .
1877
Kennis, Florent . . .
—
1859
Labenne, Léopold . . .
1872
Keniiis, Léon ....
—
1869
Labenne, Léopold. . .
—
1874
Kerckhof, Oscar . . .
1878
Labouverie, Albert . .
—
1873
Kerkhofs, Armand . .
—
1873
Labouverie, Jules. . .
—
1872
Kerkhofs, Paul . . .
—
1869,1871,1872
Laby, Philippe. . . .
1872
Kersten, Otto ....
1864
Lacenaire, Henri . . .
1851
Kerstenne, Alf.-Edg.-H.
1857
Lacenaire, Victor . . .
1849
Kerstenne, Victor- M. .
1866
Lacomblé, Charles . .
—
1870
Kerstens, Célestin . .
1876
Lacour, Albert. . . .
—
1857
Kerstens, Joseph . . .
18.54
Lacourt, Théodore
1860
Kesseler, Jean-Pierre .
—
1864
Lacquemann, Alfred . .
—
1879
■ Kessels, Jules . . . .
1869
1872
Lacroix, Adolphe . . .
—
1855
Kesteloot, Désiré-Alph
1860
Lacroix, Albert . . .
—
1874
Kestre, I^ouis . . . .
—
1861, 1862, 1864
Lacroix, Charles . . .
1871, 1872
Ketelaars, Egide . . .
—
1856
Lacroix, Ferdinand . .
1867
Ketelbueters, Alphonse .
—
1854
Lacroix, Ferdin.- Henri.
1873
Ketels, Adolphe . . .
1881
Lacroix, J . -B . -C . -Albert
—
—
1855
Ketels, Léopold . . .
—
1868, 1870
Lacroix, Norbert . . .
1870
Ketels, Maurice . . .
—
1879
Lacrosse, Gustave . .
—
1849
Kettel, Jean
.
1860, 1861
Ladam, Félix . . . .
1877
Keunen, Evrard . . .
1858
Ladeuze, Auguste. . .
1867
Keunen, Henri. . . .
1861
Ladeuze, Louis. . . .
—
1869
Keusters, Michel . . .
1857
Ladouce, Ernest . . .
—
1854
Kevers, Maurice . . .
—
1874
Laduron, Adolphe. . .
1861
Keymeulon, Léon. . .
—
1861, 1862
Laduron, Camille-H. . .
1857
1861, 1863
1869
Khnopff, Fernand. . .
—
1874
Laduron, Henri . . .
—
18.58
Kieffer, Mat.-Théod. .
1858
Laduron, Jules-Zénon-J.
1857
1860
Kilsdonck, Jules . . .
1845, 1847
Laduron, Nestor-Ch . .
1854
1856, 1858, 1859
Kindt, Antoine. . . .
—
1870
Laduron, Paul-Emile. .
1857
1860, 1862
Kindt, Ghislain . . .
—
1881
Laermans, Alfred. . .
—
1880
Kinet, Félix
1869
Laetem, Jules . . . .
1872
Kinoo, Auguste . . .
1871
Lafontaine, Henri. . .
—
1873
Kirchner, Arthur . . .
_
1880
Lafontaine, Lambert . .
1871, 1872
Kirsch, Hyacinthe . .
—
1844
Laforce, Jean ....
1850
Kissel, Emile . . . .
1880
Lagage, Albert ....
1877
Kleintjens, Aloïs . . .
1853, 1855
Lagage, Charles . . •
1871
Kleintjens, Jean . . .
—
1864
Lagage, Emile ....
1880
Kleyer, Albert. . . .
—
1876
Lagage, Gaston-Auguste.
1872
- ^
Kleyer, Camille-Nic
.-J.
1865,1866,1868
1872
Lagarde, Edmond. . .
~
1872, 1874
i
k
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
629
)
CONCOURS
-
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ ^
des écoles
CONCOURS
» é
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
g £
(anciennes
athénées
1 i
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
25 4»
8 -s
primaires
collèges.
primaires
collèges.
s
supérieures)
supérieures)
Lagarde, Georges . . .
1864, 66, 67
1 Lambrix, Hubert . . .
_
1865
Lagasse, Charles . . .
—
1862, 1863
Lameere, Auguste . .
—
1880
Lagasse, Edouard. . .
—
1869
Lameire, Louis. . . .
—
1860, 1862
Lagasse, Lucien- P. -L. .
^^''^ o.
Lammens, Auguste . .
—
1857
Lagneau, Auguste. . .
1880, lb81
Lammens, Charles . .
1872
1S73
1 Lagneau, Jules. . . .
1877, 1878
Lammens, Edouard . .
—
1857
j Lagraiige, Arthur. . .
—
1861
Lammens, Eugène. . .
—
1868
. Lagrange, Eugène. . .
—
1871
Lammens, Gustave . .
1865
. Lagrange, Evaristd . .
1867
Lammens, Jean . . .
—
1868, 1870
Lagrange, Gentil . . .
1868
Lammers, Mathieu . .
1861
Lahaye, Abel ....
1878, 1879
*Lamot, Antoine . . .
1872
Lahaye, Frédéric- Jos. .
—
1863
Lamotte, Erasme . . ,
—
1853
Laheyne, Serge . . .
—
1864, 1866
Lamotte. Gustave Franc.
1867
Lriheyne, Valère . . .
1869
1872
Lamotte, Louis. . . .
1874
Laho, Ursmar ....
1862
Lancaster, Albert. . .
1863
18&i
Lahousse, Henri . . .
_
1873, 1875
Landa, Léon ....
1881
Laigle, Georges . . .
—
1874
Landoy, Eugène . . .
—
1875
Laigneaux, Victor. . .
—
1864
Landry, Camille . . .
1878
Laine, Elie
—
1852. 1854
Laneau, Arthur . . .
—
1&57
Laine, Léon, ....
—
1871
Lange, Alphonse . . .
—
1863
Laine, Paul
—
1861, 62, 64
Lange, Jean-Baptiste. .
—
1858
Laitat, Charles- Edmond.
—
1863, 1866
Langhendries.Théoph. .
1871
Laitat, Ernest ....
—
1863, 1866
Langlet, Jules ....
1880
Laitat, Léon ....
—
1876, 1878
Lannoy, Emile. . . .
187971880
Lulance, Henri-D.-Cél. .
1868
Lanser, Henri ....
—
1862, 1864
Lalieu, Joseph ....
—
1867, 68, 70
Lanser, Jean-Baptiste .
1854, 1857
Lalieu, Paul
1879. 1880
Lantier, Xavier . . .
1878. 1879
Lalieux, Jules ....
1881
Laout, Edouard . . .
1866
Lallemand, Alexandre .
188071881
IjapaiUe, Richard. . .
1860, 1861
Lallemand, Gustave . .
1874
Lapière, Georges . . .
1874
Lallemand, Joseph . .
1876
Lapierre, Bernard. . .
1864
Lallemand, Jules . . .
1881
Lapierre, Ernest . . .
1863, 1866
Lallemand, Paul . . .
1865
Lapierre, Georges. . .
1875
Lallemand, Prosper . .
1878
Laporte, Henri. . . .
1872
Lallemand, Raymond .
1877
Larcin, Léopold . , .
18677l868
Lallement, Gustave ' . .
—
1856
Lardinois, Félicien . .
1874
Lallement, Hippolyte. .
1867
Lardinois, François . .
1873
Laloux, Jules ....
—
1854
Lardinois, Gustave . .
1874
Laloux, Jules ....
1878
Larminier, Joseph . .
1878. 1879
Lamal, Albert ....
—
1875
Larose, Pierre. . . .
1876
1877
Lamal, Auguste . . .
—
1879
Lartigue, Louis . . .
1855
Lamal, Florian. . . .
—
1852
Lamelle, Henri . . .
1869
Lamal, Joseph ....
—
1872. 1874
Lasseau, Constant. . .
1880
Lamal, Jos . -Edouard . .
—
1863. 64, 66
Lasseau, Victor . . .
1859
Lamarche, Félix-Frédér.
1873
—
Lasserre, Eugène . . .
1848
Lamarche, Hippolyte. .
1879
—
Lassine, Emile. . . ,
1861, 1863
Lamarche, Louis-M.-J..
—
1857, 59, 60
Lassine, Ern.-Const.-Jos.
1857, 60, -61
Lamarche, Nicolas . .
—
1840
Lataye, Léon- Joseph. .
1868
Lamaye, Emile-Paul. .
1856
Lathouders, Ferdinand .
1868, 1870
Lambeau, Achille. . .
1869
Latinie, Emile ....
1870
Lambeau, Albert . . .
1869
Latinis, Léon ....
1865
Lambeau, Firmin . . .
1879
Laurencin, Albert. . .
1875
Lambelin, Henri . . .
1871
Laurent, Alexandre . .
1862
Lambermont, Xavier. .
1859
Laurent, Alfred . . .
ia58
Lambert, Arthur-Ch. . .
1866
1868
Laurent, Camille . . .
1862, 1864
Lambert, Camille . . ,
—
1865
Laurent, Charles . . .
1853. 54, 55
Lambert, Emile , . .
1877
Laurent, Charles-Joseph.
1872
Lambert, Eugène . . .
—
1859, 1862
Laurent, Edmond . . .
1880
Lambert, Félix. , . .
1872
Laurent, Emile. , . .
1867
Lambert, François . .
1869. 1871
Laurent, Emile. . . .
1877
Lambert, Georges-Jules .
1871
Laurent, Ernest- Arthur .
1862. 1863
lAmbert, Gustave. . .
1870
Laurent, Jean-Baptiste .
1871
Lambert, Jean- Baptiste .
1874
Laurent, Roger . . .
1871, 1872
Lambert, Jean-Joseph .
1863, 1864
Laurent, Ui-smar . , .
1868
Lambert, Joseph . . ,
1865. 1866
Laureys, Adrien- Jean .
1871
Lambert, Jules. . . .
1868
Laureys, Jean ....
1854
Lambert, Léon. . . .
—
1881
Lauvaux, Alph.-Paul ,
1871
Lambert, Martial . . .
—
1872
Lauvaux, Léon. . . .
1865
Lambert, Octave . . .
1863
Lauwaers, Philippe . .
1864
Lambert, Victor . . .
1871
Lauwereys, François .
1866, 1867
Lambilliotte, Auguste .
1880
Lauwers, Jean Baptiste.
1842
Lambilotte, Joseph . .
1880
Lauwers, Joseph . . .
1871. 1872
Lambiotte, Georges . .
1874
Lava, Alexandre . . .
1869
Lambiotte, Joseph. . .
1872
Lavachery, Alfred. . .
1871
Lambiotte, Louis . . .
1874
Laval, Albert ....
1869. 1870
Lamboray, Emile . . .
1861. 62. 63
Lavallé, Auguste. . .
1874. 1875
[iambot, Arsène . . .
—
1862. 1864
Lavergne, liéon . . .
1865. 1808
liambot, Victor. . . .
1855
Laverne, Albert . . .
1878
l.ambotte, Alfred . . .
1863
Lavigne, Henri. . . .
1862
Il iiambotte, Jean-Baptiste.
1842
Lavino, Edouard . . .
1869
Il jambotte, Lucien-Laur.
187-2
1873
Lavisé, Remi-Joseph. .
1863. 1866
Il ^ambotte, Stanislas . .
18Ô5
Lavoix, Gustave . . .
1869, 1870
Il jarabrecht, Léopold . .
1863
Layon, Adelin ....
1866, 1867
Il jambrechts, Alphonse .
1854
Layon, Théophile . . .
1862
Il jambrechts, Edouard
m5
Lays, Ferdinand . . .
1877
Il jambrechts, Xavier . .
—
1871
Lazard, Ger. (dit Cahen).
1862, 1861
11
40
630
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
. é
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
g
p ^
(anciennes
athénées
s 1
(anciennes
athénées
8
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
II
y S
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 •
primaires
collèges.
S
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Lazard, Lucien . . . .
1861
Lecomte, Aimé. . . .
1867, 68, 70
Lebacq, Edouard-Eug. .
1857, 1858
1860
Leconte, Félix . . . .
_
1881
Lebacq, Ernest. , , .
—
1873
Leconte, Jules . . . .
1881
Lebacq, Ferdinand . .
—
1864
Lecoq, Ernest . . . .
1873
Lebeau, Jules . . . .
—
1872, 1874
Lecoutre, Prosper. . .
1871
Lebègue, Adolphe. . .
—
1869, 1872
Lecouvet, Ferdinand. .
_
1844, 1847
Lebègue, Prosper. . .
—
1874
Lecoyer, Jules. . . .
. —
1857
Lebel, Léon
—
1&-8, 1859
Leorenier, Joseph. . .
—
1873
Lebel, Victor ....
—
1856
Lecreps, Léon . . . .
—
1865
Lebens, Alphonse . . .
—
. 1869, 1870
Lecresse, Hubert . . .
1860
Lebermuth, Edmond . .
—
1876
Ledeganck, Casimir-Jean
1859, 1860
Leblan, Adrien . . .
1872, 1874
Ledent, Albert. . . .
1871
Leblanc, Emile-J.-J.
1874, 1875
Ledent, Armand . . .
1874
Leblois, Jules . . , .
1870
Ledent, Félix . . . .
—
1872, 1874
Leblon, Jules ....
1870
Ledent, Jean . . . .
—
1855, 1857
Lebon, Aloïs ....
—
1873, 1875
Ledent, Victor . . . .
1860
Lebon, Edouard . . .
—
1863, 1866
Ledewyn, Léonard . .
1842
Lebon, Gustave . . .
1844
Ledouble, Octave . . .
1874
Lebon, Henri ....
—
1860, 1861
Ledoux, Augustin. . .
1856
Lebon, Léon ....
—
1861, 1863
Leitoux, Désiré. . . .
—
1880
Leborgne, Arthur. . .
1876
Ledoux, Gustave . . .
_
1859
Leborne, Alexandre . .
1856
Ledoux, Isidore-Louis .
1861, 1862
Leborne, Victor . . .
1859
Ledrus, Emile . . . .
1876
Leboucq, Eugène . . .
—
1871, 1874
Leduc, Charles. . . .
—
1871
Leboucq, Hector . . .
1860
1863, 64, 66
Leemans, Aiphonse-Jos.
1859
Lebouille, Albert . . .
—
1866
Leemans, Joseph . . .
1863
Lebouille, Edouard . .
—
1868
Leers, Joseph . . . .
1859
Leboutte, Auguste. . .
1875
Leeuws, Dieudonnô . .
_
18&4
Leboutte, Lucien . . .
1869
Lefebvre, Aimable . .
—
1856, 58, 59
Lebrocquy, Guillaume .
—
1854, 1855
Lefebvre, Alexandre. .
—
1872
Lebrun, Alfred. . . .
—
1841
Lefebvre, Albert . . .
—
1873
Lebrun, Alfred. . . .
1864, 65, 66
Lefebvre, Albert . . .
1875
Lebrun, Arthur . . .
1871
Lefebvre, Alfred . . .
1873
Lebrun, Bruno. . . .
—
1864
Lefebvre, Alfred . . .
1869
Lebrun, Charles . . .
—
1841
Lefebvre, Al.-.Mex. . .
1871, 1872
Lebrun, Edmond . . .
1880
I>efebvre, Alphonse . .
1864
Lebrun, Emile ....
1841
Lefebvre, Auguste . .
1869, 1872
Lebrun, Emile- Adolphe.
1^4
Lefebvre, Edmond . .
—
1862
Lebrun, François. . .
—
1847
liefebvre, Edouard . .
1869. 1870
Lebrun, Gustave . . .
1872
Lefebvre. Emile . . .
1865
Lebrun, Jean-Baptiste .
—
1865, 1868
Lefebvre, Emile . . .
1871
1872, 1874
Lebrun, Léon ....
—
1863. 64, 66
Lefebvre, Emile . . .
—
1875
Lebrun, Léon ....
1878, 1879
Lefebvre, Ernest . . .
1881
Lebrun, Louis-Victor. .
1871
Lefebvre, Henri . . .
1869
Lebrun, Lucien . . .
1868, 1869
Lefebvre, Henri . . .
188071881
Lebrun, Oscar ....
—
1871
Lefebvre, Louis . . .
18' 3
Lechat, Arthur. . . .
1865
Lefebvre, Omer . . .
1870, 1871
Lechien, Alfred . . .
1875
Lefebvre, Paul. . . .
1876
Lechien, Adolphe . . .
1865
1866
Lefebvre, Prudent . .
1859
Lechien, Emile ....
1877
Lefebvre, Stanislas . .
1864, 1866, 1867
Lechien, Florent . . .
1855
Lefebvre, Victor . . .
1863, 1864
Lechien, Jules ....
1857
Lefèvre, Amand
1&56
Leclaire, Jules . . . .
1869, 1870
Lefèvre, Bernard
_
1878
Leclef, Guillaume. , .
1^5
Lefèvre, Edouard
1871, 1872
Leclerc, Anatole . . .
—
1863
Lefèvre, Emile.
1859
Leclerc, Constant . . .
1859, 1861
Lefèvre, Emile.
1871
1872
Leclerc, Emile-Constant.
1854
liCfèvre, François
1861
Leclerc, François . . .
1849
Lefèvre, Henri.
1857
Leclerc, Gaston . . .
—
18.59. 60, 62
Lefèvre, Joseph
1861
Leclère, Charles . . .
—
1852. 53, 54
Lefèvre, Léopold
1880
Leclercq, Albert . . .
1878 ■
Lefèvre, Oscar.
1878. 1879
Leclercq, Alphonse . .
1880
Lefer, Victor .
1873, 1875
Leclercq, Arthur . . .
—
1873
Lefils, Adolphe.
—
1863, 1866
Leclercq, Arthur- Grég.
1855
Leflls, Joseph .
—
1863
Leclercq, Auguste. . .
1880
Lefranc, Léon .
1881
Leclercq, Charles . . .
1851
Lefrançois, Alfred . .
1857
Leclercq, Florian . . .
—
1847, 1848
Lefrançois, Frédéric. .
188071881
Leclercq, Georges. . .
—
1873, 1875
Lefrancq, Gustave . .
1876
Leclercq, Georfres. . .
—
1874
Legae. Alph . -Romain .
1849
Leclercq, Jacques. . .
1876
Legae, Jules ....
1850
Leclercq, Jean-Baptiste .
1&55
Légat, Louis-Albert . .
1872
1873. 1875
Leclercq, Louis . . .
1846
Legay, Camille. . . .
1881
I^eclercq, Louis . . .
—
1869
Legein, Roch-Joseph. .
1870
Leclercq, Olivier . . .
—
1865
Legrain, Oscar, . . .
1881
Leclercq, Polydore . .
1864
Legrand, Adolphe. . .
1865
Leclercq, Xictor . . .
1854. 1857
Legrand, Alfred . . .
1876
Leclercq, Victor . . .
1861
Legrand, Alphonse . .
1864
Lecloux, Alfred . . .
—
1869
Legrand, Charles . . .
1858, 1859
Lecluyse, Clément. . .
1869
Legrand, Melchior-Pierre
1850
Lecluyse, Isidore . . .
1860
Legrand, Servais-Joseph
1849
Lecocq, Armand . . .
1866
Legros, Armand . . .
1861
Lecocq, Denis ....
—
1874
Legros, Hippolyte. . .
_
1853
Lecocq, Eugène . . ,
1875
Legros, Joseph. , . .
1881
Lecocq, Jules ....
1876
liCgros, Léon ....
1854, 1857
Lecocq, Louis ....
1855. 1857
Legros, Léon ....
1877, 1878
Lecointre, Emile . . .
—
1840
Le Hardi de Beauli
eu, L*.
1843
HISTOIEK DES CONCODRS GÉNÉRAUX.
631
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ 9^
des écoles
CONCOURS
4>
1 NOMS
moyennes
des
05 t^
NOMS
moyennes
des
il
1
(anciennes
athénées
8 2
(anciennes
athénées
o "S
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
^ G
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 ^
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
§
supéi-ieures^
supérieures)
1 Lejeune, An 'ré-Joseph .
1860, 1861
Lenoir, Clément . . .
1861
1 Lejeune, Arthur . .
18Ô9
Lenoir, Emile . . . .
—
1878
Lejeune, Arthur . . .
1878
Lenoir, Gustave . . .
—
1865
Lejeune, ( harles . . .
—
1870
Lenoir, Joseph. . . .
1861. 1862
I^ejeune, Conrard . . .
1871, 1875
Lenoir, Joseph. . . .
—
1875
Lejeune, Edouard. . .
—
1856. 18.-)8
Lenoir, Joseph. . . .
1879, 1880
Lejeune, Emile. . . .
—
1863
Lenoir, Jules-Th. . . .
—
1873
Lejeune, Ernest . . .
—
1873
Lenoir, Léon ....
1878
Lejeune, Félicien . . .
1870
Lentz, François . . .
—
1857. 1&58
Lejeune, Firmin . . .
1878, 1879
Lentz, Hyacinthe . . .
—
1860, 1861
Lejeune, Gustave . . .
18t)9
Léonard, A.-Joseph . .
1874
j Lejeune, Henri. • . .
1842
Léonard, Charles . . .
—
1873
Lejeune, Hubert . , .
1857
1860
Léonard, Ferdinand . .
—
1850, 1853
Lejeune,^Hyacinthe . .
—
1872
Léonard, François . .
1877
Lejeune, Jeun ....
—
1874
Léonard, Henri . . .
—
1871
Lejeune, Jean ....
1875
Léonard, Joseph . . .
1876, 1877
! Lejeune, Jean-Joseph .
18(37
Léonard, Narcisse . .
1873
Lejeune, Joseph ... .
1875
1878
Léonard, René. . . .
—
1881
Lejeune, Jules. . . .
—
1844
Léotard, Adolphe . . .
1856
I^ejeune, Julien . . .
1875
Léotard, Auguste . . .
1881
Lejeune, Lucien . . .
—
1857, 1S.')8, 1859
Lepage, Camille . . .
1876
Lf-jeune, Marc-Louis. .
1874, 1875
Lepage, Henri ....
1879
Lejeune, Maurice . . .
—
1855
Lepage, Henri ....
—
1880
Lejeune, Nicolas-J.-V. .
1861, 1862
Lepage, Léon ....
—
1872, 1874
Lejour, Henri-Joseph .
1872
Lepaige, Auguste . . .
—
1874
Lejour, Léon ....
18.-)1
Lepaige, Constant. . .
1867
1868, 1869, 1870
1874
Lekenne, Jules. . . .
1867, 1S6S
Lepape, Pascal . . .
1879, 1880
Lekenne, Pierre . . .
1876, 1877
Lepère, Augustin . . .
1877
Lekens, Louis ....
1861, 1863
Lepère, Jules ....
—
1863, 1866
i Lekeu, Joseph ....
1874, m-
Lepère, Robert . . .
—
1873. 1875
1 Lekeu, Jules ....
1879, 1880
Lepersonne, Henri-J. .
1866
Lekime, Julien-Emile .
1863
Lepièce, Henri -Nicolas .
—
1851, 1852
Lelarge, Gustave . . .
1871
Leplat, Auguste . . .
1872
Leieux, Joseph. . . .
1873
Leplat, Gustave- Joseph,
1872, 1873
Leieux, Paul ....
1881
Leplat, Lucien ....
—
1873. 1875
Lelièvre, Alphonse . .
1863
Lépreux, Omer. . . .
—
1873
Lelièvre, Fréd.-Joseph .
1858
Leprince, Jean-Joseph .
1869 ■
Lelièvre, Xavier . . .
—
1855
Lequenne, Alfred . . .
—
1874
Leloir, Camille. . . .
1869
Lequien, Florent . . .
1870
Lelorrain, Constant . .
1859
Lequime, Eu^'ène . . .
1870
Lelouchier, Georges . .
—
1873. 1875
Lequime, Jean-Baptiste .
1881
Leloup, Gustave . . .
—
1S63
Lerat, Arthur . . . .
1880
Leloux, Alfred . . . .
1865
Lerat, Edouard. . . .
1866
Leloux, Joseph. . . .
1874
1878
Lerat, Joseph . . . .
1881
Lemaire, Alfred . . .
1880
Leriche, Alfred-Pierre .
1867
Lemaire, Alph -P.-J.-F.
18-8
Leriche, Augustin. . .
18.-)8
Lemaire, Auguste. , .
1870
1871
Lermuseau, Emile. . .
1863, .1866
Lemaire, Auguste. . . .
1871
Lerot, Jules
—
1873
Lemaire, Elisée . . .
1875
Leroux, Évangéliste . .
1873
Lemaire, Ernest . . .
1872
Leroux, Gabriel . . .
1872
Lemaire, Eugène . . .
1863
Leroux, Jules ....
1881
Lemaire, Frédéric . .
1874
Leroux, Victor. . . .
—
1&59
Lemaire, Guillaume . .
_
1857, 1859, 1860
Leroy, Adolphe . . .
—
1848
Lemaire, Jean ....
1878
Leroy, Alfred ....
1866
1868
Lemaire, Xavier . . .
1853
Leroy, Edmond . . .
—
1855
Lemaitre, Henri . . .
1840
Leroy, Edmond . . .
1874
Lemallre, Jules . . .
1874, 1875
Leroy, Gustave . . .
—
1S64
Lemaitre, Louis . . .
18.59
Leroy, Jacques-François
1864
1866
Lemal, Amédée . . .
_
1881
Leroy, Jean-Baptiste . .
1881
Lembourg, Edmond . .
1872
Leroy, Jules ....
1857
Lembourg, Georges . .
1871, 1872
1874, 1877
Leroy, Odon .
1879
Lembourg, Paul . . .
1878. 1879
Leroy, Saturnin
1867
Lemeunier, Richard . .
1878
Leroy, Théodule
—
1857. 1&59
Lemeyr, Donat ...
1862
Leroy, Vital. .
1864
Lemière, Jean-Joseph .
1872
Leruth, Hubert.
1876
Lemince, Charles . . .
1877
liCruth, Lambert
1876
Lemmens, Edmond . .
—
1880
I^esage. Adolphe
1876. 1877
Lemmens, Hippolyte. .
18.58
I-escart, Jean .
1869
Lemoine, Camille . . .
1865
Lesceux, Philippe
1880
Lemoine, Edgard . . .
—
1874
Leschevin, Adolphe . .
18%9. 1861
Lemoine, Georges . .
1875. 1876
Leschevin, Alexandre .
—
1841, 1842
Lemonnier, Alfred. . .
1874
Lescrauwaet, Léon . .
1881
Lemonnier, Camille . .
1860, 1861
I^esieux, Maurice , . .
1879
Lemonnier, Maurice. .
1874. 1877
Lesuin, Jules- P. -J. . .
186t
i
Lempereur, Jacques . .
1880
Lesoir, Félicien . . .
1858, 1860
Lemye, Alexandre . .
1851
I>esquoy, Léon. . . .
1870
Lemye, Charles . . .
1875
Lessines, Oscar . . .
—
1856. Ifô8, 1859
Lenaers, Julien . . .
1877
liCtellier, Louis . . .
1873
Lenaers, Robert . . .
1866
Letihon, Charles , . .
1840
Lenaerts, Aug.-J. . . .
1863
Lettani, Aniré. . . .
1867
Lenaerts, Henri . . .
1858, 1860
Leulier, Jean-Baptiste .
1880. 1881
Lenaerts, Henri . . .
1869
Leunen, Théophile . .
1869, 1870, 1872
Lenars, Adrien. . . .
1876
Leuris, Léopold . . .
1876
Lenger, Charles . . .
1869
Leurquin, Charles. . .
1868, 1869
1 Lenger, Eugène . . .
1868
Leuiquin, Ferdinand. .
1874, 1875
j Lenoir, Antoine . . .
1879, 1880
Leurs, Louis .
1874
632
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
05 2
des écoles
CONCOURS
9
NOMS
moyennes
des
g 1
NOMS
moyennes
des
g 5
(anciennes
athénées
P i
(anciennes
athénées
S t
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
o >
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
il
primaires
collèges.
s
primaires
collèges.
u a
3
supérieures
supérieures^
1
Leva, Guillaume-Joseph.
_
1849
Lion, Jean . . . .
_
1857,1859,1860
Levallois, Désiré . . .
1875
Liot, Léon
1879
Levarlet, Henri . . .
1880, 1881
Lippens, Auguste. . .
1867
Levarlet, Joseph-Léon .
1876, 1877
Lippens, Hippolyte . .
1870
Levaz, Jean-Joseph . .
18G4. 1865
Lize, Antoine . . . .
—
1856.1858,1859
Levers, Alexandre . .
—
1870
Lizen, Maximilien-Jos. .
1870
Levionnois, Hippolyte .
1850
Lizolle, Eugène . . .
—
1864
Levoz, Arthur ....
1871
Lochtmans, Léon . . .
1863
Levrie, Alexis . . . .
lb65
Locage, Alfred. . . .
1874
Levy, Henri- Charles. .
—
1862, 1864
Locus, Valentin . . .
—
1848
Lezaak, Armand . . .
1851
Locus, François . . .
1854
Lezaak, Léopold . . .
1851
Lodewyck, LéopoU . .
—
1849, 1&50
Ley, Félix
1861, 1862
Logie, Valéry . . . .
—
1860, 1861
Leyder, Paul ....
1879
Logtenburg, Emile . .
—
1874
Ley s, Jean-L
1861
Loiseau, Constant. . .
—
1855, 1856
Leys, Joseph ....
—
1862, 1864
Loist, Alexandre . . .
1858
Leys, Julien ....
—
—
1862
Loix, Louis
1868
Leys, Théodore . . .
1870
Lombard, Alfred . . .
1869
Leysens, Jean-Baptiste .
—
1863, 1866
Lombard, Edouard . .
_
1869
Leysens, Victor . . .
—
1863, 1864, 1866
Lommaert, Charles . .
1871
L'heureux, Arthur. . .
1865
Lommens, Auguste . .
1878
L'heureux, Pierre. . .
1877, 1878
Lonay, Alexandre . . .
1872
Lhoest, André. . . .
1878
Lonchay, Henri . . .
1874, 1877
Lhoest, Emile ....
ia55, 1856
Lonchay, Hippolyte . .
1877
Lhoest, Léon ....
1854
Lonchay, Léopold. . .
1878, 1879
Lhoest, Léonard . . .
1852
Longflls, Charles . . .
1870
Lhoir, Eu<iène ....
1870
Longflls, Victor . . .
1874
Llioir, François . . .
1869
Longrée, Barth.-Hubert.
186471865
Lhoir, Louis ....
187671877
Longrée, Henri. . . .
1861
Lhoist, Lucien ....
1875
Longuespée, Charles . .
1842
Lhoneux. Armand. . .
1871
Longueville, Henri . .
1863
Liagre, Charles . . .
1849
Lonhienne, Edmond . .
1877
Liard, Octave ....
1881
Lonhienne, Eugène . .
1861
1862
Libar, Charles ....
—
1874
Lonneux,Alphonse-Dom.
1&57. 1&59. 1860
Liber, Edouard . . .
1875
Lonneux, Guillaume-Jos.
1862, 1864
Libert, Adolphe . . .
1859, 1860, 1862
Lonneux, Pierre-J.-V. .
1856
Libert, Camille. . . .
1875
Loomans, Henri . . .
1874
Libert, Henri ....
1853, 1854
Loos, Adélard ....
1880
Libert, Léon ....
_
1865
Loos, Joseph ....
1868, 1869
Libier, Jean, ....
1&59
Loosen, Théophile . .
1869
Libiouille, Armand . .
1870
Loosveldt, Jean-Henri .
18.52
• Libotte, Alphonse . .
1880
Looz, Auguste ....
_
1&52
Libotte, Edgard . . .
1880
Loppens, Georges. . .
1874
Libotte, Edouard . . .
1844
Lorency, Joseph . . .
1873
Libotte, François. . .
1861
Loriaux, Aimé . .
1881
Libotte, Joseph . . .
1870
Loriaux, Em . - Jean-Bap .
1862
Liboutton, Maurice . .
1880, 1881
Loriers, Victor. . . .
1865, 1866
Liebecq, Emile. . . .
1860
Lorimier, Désiré . . .
1877, 1878
Liebaert. Julien . . .
1863
Lorio, Hector . . . .
1866
Lietareeht, Oscar . . .
_
1860
Losseau, Jules ....
1874
Liefmans, Léonard . .
—
1864, 1866
Losson, Clément . . .
1869, 70, 71, 72
Liégeois, Apollinaire. .
—
1876
Loth, Léon- Joseph . .
1871
Liépeois, Emile . . .
1872
Lothaire, Emile . . .
1869. 1870
Liénard, Valère . . .
1869, 1873
Lothaire, Hubert . . .
1880, 1881
Liénaux, Emile . . .
1877, 1878
Lottain, Adrien . . .
1867
Lietaer, Ernest . . .
—
1872
Lottin, Anatole . . ,
1851
Liévin, Théodore . . .
—
1881
Lottin. Emile ....
1856
Lievens, Félix ....
—
1865
Lottin, Jean-Baptiste. .
1870
Lievens, Martin . . .
1872
Lottin, Nestor ....
1857. 1859
Lierneux, Adolphe . .
1877
Louchet-Kerven, Emilien
_
1859
Liévin, Hector ....
1869, 1870
Louckx, Paul ....
1881
Liévin, Victor ....
1865
Loucx, Guillaume. . .
1872
1873
Lignian, Oscar. . . .
1860. 1861
Louis, Edmond. . . .
1876
Lignier, Jean-Baptiste .
1864
Louis, Ernest ....
1878
Ligy, Albert ....
—
1874
Louis, Gustave. . . .
1874
liigy, Arthur ....
—
1870
Louis, Napoléon . . .
1879
Limbosch, Heuri-E.-J. .
1866
Louis, Nicolas. . . .
1875
Limbourg, Constantin .
1876, 1877
Loumaye, Alphonse . .
1841
Limbourg, Henri . . .
1848, 1850
Loumaye, Jules . . .
1868
1869
Limbourg, Nestor. . .
1875
Loumyer, Goswin. . .
1860. 1861
Limelette, Léon . . .
—
1854
Loumyer, Henri . . .
1870
Limet, Clément . . .
1866
Loupart, Oscar. . . _
_
1881
Linard, Tdesbalde. . .
1869
Lousberg, Joseph . . .
1872
Linard, Sylvain . . .
1874
Louvat, Frédéric . . .
1874
Linden, Nicolas . . .
1845
Louveau, Charles. . .
1878
Llnden, Paul ....
—
1875
Louveigné, Hubert . .
1855
1860. 1861
Linnig, Alexandre . .
1880
Louvrage, Jules . . .
1866, 1868
Linon, Gustave . . .
1854
Louvrier, Jules . . .
1868
Linskens, Jean. . . .
1849
Louyest, Ephrem . . .
1874
Linskens, Joseph . . .
1853
Louyest, Jules ....
1868. 1870
Linssens, Jean. . . .
1854
Loverix, Théophile . .
_
1863
Linster, Nicolas . . .
1862, 1864
Lovinfosse, Alfred . .
1879
Lintermans,Julien-Gust.
1855
Lowie, Emile ....
1848. 1850
Lintermans, Mathieu. .
1871
Loyens, Alfred. . . .
1879
Lintermans, Victor . .
—
1868, 1869
liOyette, Henri. . . .
1851
Lion, Emile
1845
Loze, Albert ....
1874
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
633
NOMS
ET PRÉNOMS.
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures)
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
NOMS
ET PRÉNOMS.
CONCOURS
des écoles
moyennes '
(anciennes
écoles j
primaires |
supérieures)
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
Loze, Lucien . . •
Ludwig, Albert . .
Lucas, Ernest . . .
Lucas, Henri . .
Lucas, Joseph-Em.-Céc
Luckx, Frédéric . .
Lumbeek, François .
Lurquin, Ferdinand .
Lust, Auguste-H.-L. .
Luttens, Armand . .
Lux, Alphonse. . .
Lux, Jean ....
Luyckx, Armand . .
Luyckx, Eugène . .
Luyckx, François. .
Luyckx, Joseph . .
Luyten, Alphonse. .
Lynen, Rodolphe . .
Maas, Paul . .
Maas, Pierre .
Maas, Prosper .
Macau, Alfred .
Macau, Edmond
Maehiels, Norbert,
Mac-Leod, Arthur
Macquet, Alexandre
Macquet, Auguste
Macquet, Gérard ,
.Maeek, Henri .
Maeck, Joseph
Maerhoudt, Pierre
Maerten, Auguste
Maertens, Eugène
Maes, Arnold .
Maes, Arthur .
Maes, Auguste.
Maes, Camille .
Maes, Charles .
Maes, Désiré .
Maes, Félicien .
Maes, Gustave.
Maes, Joseph .
Maes, Julien .
Maes, Paul . .
Maes, Pierre .
Maes, Pierre-Joseph
Maetens, Henri
Maflt, Léonard.
Magery, Jules .
Maghin, Walther
Magis, Alfred .
Magis, Ernest .
Magis, Jules
Magis, Luc . .
Magnay, Jules .
Magnée, Auguste ,
Magnée, Augustin
Magnée, Charles
Magnée, Hubert
Magnée, Tilkiri.
Magneite, Emile
Magnette, Louis
Magniette, Aug.-J.-J.
Magnus, Kugène-Léon
Magnus, Victor.
Mahauden, Léon
Mahaut, Emile.
Mahiels, Jules .
Mahieu, César .
Mahieu, Edouard
Mahieu, Jules .
Mahieu, Jules .
Mahieu, Louis .
Mahieu, Nestor
Mahieu, Victor-Ferdin
Mahieu, Virgile
Mahutte, François
Mahutte, Franz
Mahy, Gustave.
Mahy, Paul . .
Maillé. Léon .
Maillet, Toussaint- Val
Maindiaux, Emile-Jul.
1879
1881
1874
1875
1867
1871, 1872
1871
1878
1860
1877
1849
1875
1875
1866
1858
1860
1881
1870
1877
1874
1866
1877
1868
1880, 1881
1864
1861
1856
1861
1863, 1864-
1868
1861
1877
1864, 1865
1867
1877
1859
1864
ia55
1879
1877
1872
1864, 1867
1850
1875
1869
1852
18S0
1879
1880
1864, 1868
1858
1874
1845, 1847
1852
1850, 1852
1875
1844
1868, 1870
1873, 1875
1874
1845
1873
18S0
1862. 1864
1875
^9, 1871, 1872
1857. 1858
1857
1855
1853
1870
1874
1873
1858
1840
1880
1841. 1842
1876
1873
1&56, 1&59
lb73
1879
Mainei, Clément . . .
1875
Maingie, Louis. . . .
1881
Maingie, Oscar. . . .
1881
Mainil, André . . . .
1881
Mainjot. Victor . . .
1868
Mairaux, Edmond. . .
—
1858
Mairiaux, Bonheur-Fl.-J.
1863
Mairiaux, Edmond . .
1867
Mairlot, Henri . . . .
_
1874
Mairlot, Jacques-Joseph.
1860
Maisier, Guillaume . .
18.59
Maisier, Jules . . . .
1877
Maisin, Emile . . . .
1859
1863
Maisin, Omer . . . .
—
1874
Maistriau, Charles . .
—
1874. 1875
Mal, Léandre ....
1881
Maladry, Emile . . .
1869
Malaise, Jean ....
—
1855. 1856
Malaive, Emile. . . .
1867
Malay, Antoine . . .
1858
Malchair, Théodore . .
—
1850,1851,1852
Malchaire, Hipp.-Hub. .
1872
Malcors, Auguste . . .
—
1864. 1867
Malcors, Edmond. . .
1869
Malengreau, Jules. . .
—
1869
Malengreau, Léonard. .
1869, 1870
Malengreau, Victor . .
1878
Malevé, Bertin. . . .
1881
Malevé, Léon ....
1881
Malevé, Victor- Alph. .
1856
Malherbe, Ernest , . .
—
1840
Malherbe, Georges . .
—
1874
Malherbe, Jules . . .
1849
Malherbe, Louis . . .
1868
Malingreau, Charles . ,
—
1856, 1858
Malingreaux, J.-Séraph.
1856
Malissart, Adolphe . .
1862
Mallar, Ch.-Ferdinand .
1862
1864,1866.1867
Mallet, Emile ....
1869. 1870
Mallet, Georges . . .
—
1873
Mallien, Célestin . . .
1867
Mallien, Victor. . . .
1876
Malpas, Henri ....
1873
Malpasse, Baud.- Joseph.
1873
Malréchauffé, Gustave .
1868
Mal ter, Florentin . . .
1879
Mancelet, Dinant . . .
1863
Manchel. Pierre . . .
1864. 1865
Mandart, Horace . . .
1881
Manet, Vital . . . .
1881
Manfroid, Clothaire . .
1881
Mangin, Jules-Alb.-Em.
1856
Mansion, Paul ....
1&57
18.58,60.61.62
Mansoz, Claudius . . .
—
1871. 1872
Maquinay, Ernest . . .
1874
Marcas, Marius . . .
—
1874
Marcaux, Albert . . .
1881
Marcelis. Jean-Sébast. .
—
1864,1866,1867
Marcesse, Alexandre. .
1869
Marcette, Albert-T.-U. .
1866
1869
Marchai, Alphonse . .
1874
Marchai, Auguste. . .
1876
Marchai, Emmanuel . .
—
1873
Marchai, François . .
1862, 1863
Marchai, Joseph . . .
—
1873, 1874
Marchai. Julien . . .
1855
Marchai, Jjouis. . . .
1858
Marchai, Louis. . . .
1878, 1879
Marchai. Marcelin . .
1877
Marchai, Philippe-J.
1873
Marchai, Prosper . . .
Marchand, J. -Théodore .
18(H, 1865
1869. 1870
Marchand, Julien . . .
1859
Marchand, Nicolas . .
1877. 1878
Marchaul, Louis . . .
1878. 1879
Marchot, Paul ....
1881
Marciat. Olivier . . .
1870
Marootte, Victor . . .
—
1856
Marcotty. Sim.-T.-Henri.
—
Marcou, Emile. . . .
1873
Marcoux, Emile . , .
1869
Marcoux, Eugène. . ,
1879
Murcoux, Joseph . . .
1867, 1869
Marcoux, Jules-Joseph .
1874
Marcq, Jules ....
1881
Maréchal, Alphonse . .
—
1872, 1873
1843
634
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
<u
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
X/1 S-l
NOMS
moyennes
des
xn
(anciennes
athénées
O t.,
(anciennes
athénées
O •
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
55 <^
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Maréchal, André . . .
_
1871
Massau, Léon ....
1868
Maréchal, Kmile . . .
1874
M.issaut, Alfred . . .
1864, 1865
Maréchal, Emile . . .
1878
Massaut, Junius . . .
1865, 1866
1868
187^
Maréchal, Joseph . . .
1877
Masselis, Adolphe . .
1869
Maréchal, Josse . • .
1870
Massez, Charles . . .
1879, 1880
Rlaréchal, Léon . . •
—
1869, 70, 71, 72
Massez, Elie ....
1850
Maréchal, Paul . . •
1874
Massin, Alexandre . .
1868
Maréchal, Paul . . •
1876
Masson, Charles-Etienne
—
1868, 1869
Marétiaux, Louis . . .
1868
Masson, Désiré . . .
1879
Maricq, Joseph. . • •
—
1865, 1868
Masson, Donat. . . .
1867
Maricq, Jules-Ch.-Ant. .
1858
Masson, Edmond . . .
_
1871, 1873
Maricq, Léon . . . .
1863
Masson, Emile. . . .
1876
1877, 1879
Marie, Charles. . . .
—
18-6
Masson, Evariste . . .
1872
Marie, Hector ....
1877
Masson, Henri. . . .
18^2
Marin, Benoni ....
1879, 1880
Masson, Jules . . . .
18.52. 1854
Marin, Oscar-Joseph . .
187.T
Massy, Albert ....
_
1874
Marinus, Gustave. . .
1868
1871
Massy, Ferdinand. . .
—
1842
Marinus, Julien . . •
1863
Mast, Ferdinand . . .
—
1874
Maris, François . . .
1874
Mastenne, Arthur. . .
1880
Maris, Léon
—
1881
Masui, Théodore . . .
1845, 1846
Maris, Romain ....
—
1874
Masure, Aimé . . . .
—
1873
Marissael, Franz .
—
1878
Masuy, Jules ....
—
1863, 64, 65, 66
Marissal, Victor . . .
—
1844
Masy, Arthur ....
1863
1864
Marissens, Flor.-Alf. .
—
1864
Masy, François . . .
—
1865
Marlier, Alfred. . . .
1877
Masy, Théodore . . .
1856
Marlier, Augustin. . .
1849
Materne, Guillaume . .
1870, 1871
Marlier, Fernand . . .
1868
Matliei, Edouard . . .
—
1845
Marlier, Joseph . . .
—
1861
Matheu, Camille . . .
1872
Marlière, Alfred . . .
—
1869
Mathias, Antoine . . •
1865
Marly, Adolphe-Joseph .
1871
Mathias, Nestor . . .
1863, 1865
'Marneffe, Ch.-Alphonse .
—
1861
Mathieu, Auguste. . .
—
1858, 1859
Marneffe, Félix-Joseph .
1866
Mathieu, Basile . . •
1867
Maroote, Edmond. . .
—
1871
Mathieu, Désiré . . .
1879
Marquet, Adolphe. . .
—
1868
Mathieu, Emile . . .
1849
Marquet, Eugène . . .
—
1845
Mathieu, Emile. . . .
1863, 64, 66
Marsé, Hubert ....
—
1843
Mathieu, Emile. . . .
1880
Marsigny, Alphonse . ,
—
1853
Mathieu, Flavien . . .
1874, 1877
Marsigny, Auguste . .
—
1858, 1859
Mathieu, Frédéric. . .
_
1872, 1874
Marsigny, Joseph. . .
—
1863, 1866
Mathieu, Henri . . .
1878
Marteau, Adolphe. . .
1865
Mathieu, Jean ....
_
1&57
Martens, Clément . .
18r>9
Mathieu, Jules. . . .
1861, 62, 64
Martial, Hyacinthe . .
—
1851
Mathieu, Léon-Joseph .
1872
Martin, Albert ....
1880, 1881
Mathieu, Louis. . . .
1874, 1875
Martin, Alexandre . .
1864
Mathieu, Nicolas . . .
1881
Martin, Alphonse . . .
—
1877
Mathieu, Oscar . . .
1869
Martin, Elie
1877
Mathieu, Oscar . . .
1872
Martin, Edmond . . .
1864
Mathot, Auguste . . .
1862
Martin, Ernest. . . .
—
1874
Mathy, Er^ est . . . .
1871
Martin, Georges . . .
—
1871
Mathys, Alphonse. . .
1865
Martin, Isidore. . . .
—
1863
Mathys, Alphonse. . .
—
1874
Martin, Joseph. . . .
—
1864,1866,1867
Mathys,G'" ,dit Rambaux
1881
Martin, Joseph. . . .
—
1870
Mativa, Henri ....
1865, 1867
Mart n, Jules ....
1873
Maton, Adolphe . . .
_
1845
Martinot, Nicolas. . .
1878
Maton, Arthur ....
—
1847
Martiny, Louis. . . .
—
1857
Maton, Eugène. . . .
—
1863
Martroye, François . .
—
1870
Matthys, Gustave. . .
—
1856
Martroye, Paul . . .
1875
Mat tlet, Jean Joseph. .
186S
1869
Marx, Nicolas . . . .
—
1874
Matton, Henri-Emile. .
—
1874
Mary, Ruffin . . . .
1868
Mattot, Jules . . . .
1864
Mascaux, Edouard . .
1869, 1870
Maudour, Camille. . .
1880
Mascaux, Emile . . .
—
1873
Mauhin, Emile ....
1864
Mascaux, Henri . . .
1877
Mauris. Léon ....
^_
1866
Mascaux, Pierre . . .
1876
Maurissens, Edmond. .
_
184t
Masius, Voltaire . . .
1&51
Maurouse, Hector. . .
_
1869
Maskens, Léon. . . .
—
1862
Maury, François . . .
1863
Masoin, Charles . . .
_
1863, 1866
Maus, Georges. . . .
18^9, 1860
Masquelie, Théodore . .
—
1868
Mausy, Victor ....
__
1864
Masquelier, Auguste. .
1869
Mautsch, Alexandre . .
1878
Masquelier, Emile . .
1853
Mawet, Ernest . . .
1881
Masquelier, Emile . .
—
1878
Mawhood, Charles . .
1872
Masquelier, Henri. . .
—
1846
Max, Henri
1859, 1860
Masquelier, Léopold . .
1870
Max, Oscar
1&53, 54, 55
186:
Masquelier, Théodore .
—
1868
Mayard, Camille . . .
1877, 1878
Masquelin, Henri . . .
—
1874
Mayard, Hubert . . .
1874
Massa, Guillaume. . .
1862, 1863
Mayaudon, Louis. . .
1874
Massa, Théodore . . .
—
1873
Mayer, Edmond . . .
_
1861, 1863
Massart, Arthur . . .
1881
Mayer, Oscar ....
!873
Massart, David . . .
1876
Mayer, Lucien. . . .
1863
Massart, Gu tave. . .
1872
May né, Ernest. . . .
1866
Massart, Jean-Baptiste .
1877, 1878
Mayntz, Rodolphe . .
1872
Massart, Joseph . . .
1855
1858
Mazeman, Antoine-G.-F.
185
Massart, Léonard. . .
1865, 1868
Mazy, Hippolyte . . .
Mechelaere, Gustave. .
1873
Massart, Louis. . . .
1841
1871, 1873
Massart, Paul ....
1879, 1880
Mechelyn<-k. Albert . .
1869.70,71,72
Massait, Piene . . .
1871
Mechelynck, Edouard .
1872, 1874
^
Massau, Charles-Louis .
1864
Medard, Jules ....
"
1869, 71, 72
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
635
NOMS
ET PRÉNOMS.
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures)
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
NOMS
ET PRÉNOMS.
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
o >
Meert, Hippolyte . .
Meert, Prosper. . .
Meertens, Pierre . .
Meire, Auguste. . .
Melaerts, Prosper. .
Melchior, François .
Melchior, Julien .
Melin, Aug.-Th.-Josepl;
Melin, Fernand . .
Melin, Léopold-Joseph
Melis, Edouard. . .
Melis, Emile . . .
Melis, Léopold. . .
Melissen, Louis . .
Melius, Albert . . .
Melius, Gustave . .
Mellaerts, Joseph. .
Mellemans, Zozime .
Melon, Charles. . .
Melon, Ferdinand. .
Melot, Adelin . . .
Melot, Désiré . . .
Melot, Désiré . . .
Melot, Eliacin . . .
Melotte, Ferdinand .
Melotte, Jean . . .
Melotte. Joseph . .
Melotte, Jules . . .
Melsens, Joseph -Félix
Menart, Gustave .
Mendiaux, Gustave .
Mendiaux, Sylvain .
Mengelle, Bertrand .
Menteleer, Victor.
Menten, Camille . .
Mercenier, Hubert .
Mercenier, Isidore
Mercier, Désiré-Joseph
Mercier, Jules . . .
Mercier, Louis. . .
Mercier, liOuis. . .
Mercier, Prosper . .
Mercker, Jean .
Merck X, Désiré . .
Merlevede, Benoit. .
Merlier, Félix . . .
Mersch, Albert. . .
Mersch, Edouard . .
Mersch, Ernest . .
Mersch, François . .
Mersch, Jacques . .
Merten, Alphonse . .
Merten, Oscar . . .
Mertens, Balthazar .
Mertens, Charles . .
Mertens, Charles- Herm
Mertens, Désiré . .
Mertens, Edmond. .
Mertens, Edmond . .
Mertens, Emile-Jean .
Mertens, Evarisfe. .
Mertens, François. .
Mertens, François .
Mertens, Gustave-Jos.
Mertens, Henri. . .
Mertens, Joseph . .
Mertens, Jules. . .
Mertens, Justinien .
Mertens, Laurent. .
Mertens, Louis-Joseph
Mertens, Nicolas . .
Merveille, Arthur. .
Mesma«kers, Edmond
Mesmaekers, Isidore.
Messiaen, Jules . .
Messiaen, Octave . .
Mestdach. Charles. .
Mestreit, Gabriel . .
Mestreit, Joseph . ,
MetdenAnxt, Félix .
Metdepetiningen, Guil
Metzdorf, Léon. . .
Meuclet, Lucien . .
Meuleman. Eugène .
Meulepas. Jean-Baptiste
Meunier, Alfred . . ,
50, 1881
1875
1878
1862
1864, 1865
1854
1&55
1867
1875
1879
1875
1S54
1880
1881
1849
1881
1S67
1879
1859
1881
1879
1860
1876
1871
1880
1876
1872
1857
1867
1863
1873, 1874
1862
18.59
1874
1&54
1881
1876, 1877
1S77
1880. 1S81
1864, 1865
1849
1881
18.54
18.57
1875, 1876
1864
1880. 1881
1849
1879
1865
lt^65
1867
1873
1870
1878
1873
1855, 1856
1850
1880
1855, 1856
lb69
186^ 1870
1851
1844, 1847
I8a5
1865
1865, 1868
1881
1876
1S73, 1875
1857, 1859, 1860
1868, 1870
1851
1852, 1854
1864
1874
1855
1872
1862
1872
18:55
ia56
1842
1863, 64, 65,
1861, 1862, 1863
1862, 1864
1881
Meunier, Alphonse .
_
1880
Meunier, Antoine . .
1879, 1880
Meunier, Emile . .
lb66
Meunier, Emile . .
1868
Meunier, Ernest-Joseph
1866
Meunier, Léon . . .
1873
Meunier, Victor . .
—
1874
Meunier, Victor . .
,
1880
Meur, Albert . . .
1874
Meurant, Sylvain . .
1872
1^73
Meurein, Antoine . .
1868, 1870
Meurein, Jules. . .
1873
Meurice, Emile. . .
1880
Meurice, Oscar . .
1854
Meuris, Henri . . .
1873
Meuris, Hilaire-Gustave
1874
1876
Meuris, Hipp.-Guil. . .
1875
Meuris, Louis . . . .
1860
Mevis, Alphonse . . .
1863
Meyer, Charles-Auguste.
_
1841
Meyer, Jean
1871
Meyer, Louis . , . .
..;_
1868
Meyers, Nicolas . . .
_
1853
Meyleraans, Jean-Fran.
1864, 1865
Meylendyks, Joseph- Al.
1874
Meynckens, Célestin . .
1865
Meynckens, François .
1862
Meynne, Alphonse . .
—
—
Meynne, Emile-Louis .
1870
Meynne, Jules ....
1869
Meynne, René-Henri. .
1864
Micha, Joseph ....
1854, 1857
Micha, Joseph ....
187371874
Michaélis, Jacques . .
1859, 1860
Michaëlis, Jean-Pierre .
1845
Michalowski, Sigismond.
_
1853,1854.1855
Michaud, Jules. . . .
18T6
Michaux, Alphonse . .
1875
Michaux, Charles . . .
1872, 1873
Michaux, Constant . .
1874
Michaux, Ernest . . .
—
1874
Michaux, François . .
—
1865
Michaux, Jules. . . .
1872
Michaux, Remy . . .
1876
1877, 1879
Michaux, Victor . . .
1857, 1860
Miche, Léon ....
_
1869
)
Micheels, Ernest . . .
—
1866
Micheels, Maurice . .
1874
Michel, Charles . . .
1863
Michel, Edgard . . .
1872, 1874
Michel, Edouard-Fr.
1865
Michel, Emile ....
1861.1862.1864
Michel, Henri ....
1860, 1861
Michels, Joseph . . .
1872
Michez, Henri ....
1873
Michez, Oscar ....
_
1862, 1863
Michiels, Alphonse . .
_
1863
Michiels, Charles. . .
1872, 1874
Michiels, Elie ....
1874, 1875
Michiels, Henri . . .
1878
Michiels, Jean. . . ,
1878
Michiels, Joseph . . .
186471865
Michiels, Pierre . . .
1873, 1874
Michiels, Pierre-P.-C. .
1&55
Michiels, Raymond . .
1875, 1876
1878
Midavalne, Léopold . .
1849
Midavaine, Théodore. .
1847
Miedel, Edmond . . .
1870
Miers, Armand. . . .
1868, 1869
Mierst, Louis ....
1876
Miest, Emile ....
1867
Mievis, Jean ....
1857. 1&59. 1860
Migeotte, Lucien . . .
1845
Milcamps, Jules . . .
1862. 1863
Milet, Gustave. . . .
1869
Millard, Arthur . . .
1879
Millard, Ernest . . ,
1875
1878
Miller, Edouard-Conrad.
1871. 1874
Miller, Othon ....
186S
Miller, Robert . . . .
1874
M illord, Edouard . . .
_.
1847
Mils, Eugène . , .
1878
Mils, P^élicien ....
1881
MHz, Gustave ....
1875
Minders, Louis. . . .
__
1873
Minet, Arthur ....
1869
636
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
?
des écoles
CONCOURS
é
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
V> .1;
(anciennes
athénées
s 1
(anciennes
athénées
ET PRÉNOMS.
écoles
primaires
supérieures)
et des
collèges.
SI
ET PRÉNOMS.
écoles
primaires
supérieures)
et des
collèges.
o >
Minet, Arthur-Auguste .
1871
Moreau, Adhémar. . .
_
1841
Minet, Emile-Hubert. .
1869
Moreau, Alfred . .
—
1869, 71, 72
Minet, Hilarion . . .
1867
Moreau, Auguste . .
—
1853
Minet, Jean. .
—
1864
Moreau, Camille . .
1845
Minet, Louis .
1866
Moreau, Camille . .
1871
Minne, Gustave
1874
Moreau, Charles . .
1877, 1878
Minon, Alfred .
1878, 1879
Moreau, Emile. . .
_ .
1856, 58. 59
Minsen, Félicien
1874, 187.5
Moreau, Eugène . .
—
1861, 1863
Minster, François
1875, 1876
Moreau, Jean-J.-V.-A
—
1863, 1866
Mirguet, Jean .
1S74, 1875
Moreau, Joseph . .
1867. 1868
Mirguet, Léon-Emile. .
1875, 1876
Moreau, Lambert . .
1876
Mirlier, Alfred. . . .
1874
Moreau, Louis. . .
—
1854
Misson, Edmond-Joseph.
1862
Moreau, Louis. , .
—
1856
Misson, Jean- Gustave .
1875
Moreau, Louis. . .
1857
Misson, Louis-Joseph .
1864, 1865
Moreau, Louis. . .
—
1865, 1868
Misson, Oscar ....
1881
Moreau, Maximilien .
—
1874
Missonne, Jules . . .
1870
Moreau, Paul . . .
1875
1876, 1878
Missonne, Pierre . . .
1877
Moreau, Pierre .
1878, 1879
Missotten, Frédéric . .
_
1873
Moreau, Prosper .
—
1857, F^9, 60
Missotten, Lambert . .
1874
Moreau, Théodore
—
1854
Mister, Jean ....
1852
Moreau, Théophile .
1849
Mistler, Edouard . . .
1853, 1854
Moreau, Victor. .
1860
Mistler, Henri ....
1&53
Moreau, Vital . .
1874
Mockel, Ernest . . .
_
1860, 1861
Moreau, Zacharie.
1871
Mockels, Gustave. . .
1872
Moreels, Charles .
—
1854
Modard, François. . .
1875
1876, 1878
Moreels, Oscar. . .
1874
Modave, Edmond. . .
1853
Morel, Alfred . .
—
1845
Modave, Henri. . . .
1863
Morelle, Charles .
—
1K60
Modave, Léon ....
1861, 1862
Morelle, Nicolas .
1864
Model, Jules ....
_
1857
Moriamé, Louis .
1869
Moens, Arthur . . . .
1871, 1872
Morimont, Camille
—
1860, 1861
Moens, Charles . . .
1879
Morique, Jules. .
1878
Moens, François . . .
1858
Moris, Henri . .
1874
Moens, Henri ....
1866
Morisseaux, Charles
1869,70. 71,72
Moens, Jacques-Guil. .
1859, 1860
Morisseaux, Jules.
_
1874
Moerdens, Joseph. . .
1867
Morlighem, Louis.
—
1845
Moeris, Gustave . . .
1859, 1860
Morren, Léonce .
1861
Moes, Félix
1862
Morren, Louis. .
1861
Moes, Nicolas ....
1859
Morren, Paul . .
1862, 63, 64
Moguez, Henri. . . .
_
1859, 1860
Moiren, Rodolphe
—
1865
Moguez, Paul ....
—
1S73
Mortehan, Adolphe
—
1861
Moise, Corneille . . .
1861
Mortehan, Edmond
1861
Moise, François . . .
1859
Mortehan, Gustave
_
18-4
Moiitor, Charles . . .
1875, 1876
Mortier, Etienne .
1862
Molle, Augustin . . .
1857
Mosbeux, Nicolas.
1878
Molle, Edmond. . . .
—
1874
Mossay, Pierre .
1870
Molle, Louis-Henri . .
1873
Mosselman, Eugène-
P. '.
1863
Molle, Philippe . . .
1876, 1877
Mosselman, Fernand
1871
MoUitor, Jean . . . .
—
1861, 1863
Mosselman, Isidore
1857
Mollitor, Paul ....
1863
Môssly, Henri . .
1878
Mois, Camille . . . .
1878
Mostade, Emile .
186971870
Mommaerts, Philippe .
1874, 1875
Mostenne, Hubert.
1&57
Mommen, Pierre . . .
1866
Mostert, Joseph .
1863
Monckarnie, Louis . .
—
1856, 1&58
Motet, Félix . .
—
1857, 59, 61
Moncousin, François. .
1871, 1872
1880
Mottard, Georges .
1866
Mondez, Charles . . .
1881
Mottart, M.-J.-Ad.
18.50
Mondez, Pierre . . .
1851
Mottart, René . ,
_
1859
Moneuse, Henri , . .
1855
Motte. Adhémar .
1859
Monin, Auguste . . .
1877
Motte, Albert . .
1879, 1880
Monin, Fernand . . .
1874
Motte, Alfred . .
1865. 1866
1867. 1869
Monnoyer, Aloïs . . .
1864
Motte, Léon. . .
1868
Monoyer, Hector , . .
1881
Motte, Lucien . .
—
1870
Monoyer, Jules. . . .
1858
Motte, Maximilien
—
1843
Monoyer, Victor . . .
1864, 1865
Motte, Oscar . .
1866
Monrique, Jules . . .
1877
Motte, Vital. . .
1868
Monseu, Ernest . . .
1876
Mottet, Léopold .
1881
Monseu, Félix . . . .
1867
Motteux, Henri .
1877. 1879
Monseu, Lucien . . .
1878
Mottin, Georges .
_
1871
Monsny, Alphonse . .
1880
Mottin, Jean . .
—
1875
Montangie, Charles . ,
__
1869, 70, 72
Mottin, Maurice .
_
1871, 1872
Montangie, Jacques . .
1865
Motus, Léon . .
1872
Montangie, Prosper . .
1871
Mouart, Léopold .
1873
Montbalin, Jean . . .
1869, 1870
Moubis, Charles .
1864
Montenair, Jules . . .
1874
Moucheron, Edouard
1880
;
Montignies, Désiré . .
1874
Moucheron, Henri
1874, 1877
1
Montigny, Louis . . .
_
1852, 1854
Moucheront, Oscar
—
1871
Montville, Alexandre. .
1854
Moulaert, Alfred .
1874
Montville, Alfred . . .
1872, 1874
Moulaert, Charles
1851
1855, 18.56
Moons, Jacques-Aug. .
_
1857, 1858
Moulin, Arsène .
1862, 1863
Moons, Pierre-Ferd. . .
1859
Moulinasse, Jules.
1874
Moons, Théod.-Fr.-Isid.
1865
Moulron, Alfred .
1867, 68. 70
Mooremans, Guillaume .
1861
Moureau, Anatole.
1870
Morard, Henri . . . ,
1868, 1870
Mouron, Henri. .
1862
Moraux, Camille . . .
1864
Mousset, Louis. .
1880
Moray, Henri . . . .
1867
Mousty, Edmond .
1861
Morciaux, Henri
. . .
J878
Mousty, Joseph .
1850
HISTOIRE DES CONCODRS GÉNÉRAUX.
637
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
S
des écoles
CONCOURS
. i.
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
t/3 S-<
(anciennes
athénées
8 t
(anciennes
athénées
S l
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
il
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
s
supérieures)
supérieures)
Mousty, Victor. . . .
1850
Neujean, François . .
1868
Mouton, Florent .
—
1866, 1868
Neujean, Xavier . . .
—
18.57
Moutrier, Michel .
—
1S60
Neuman, Henri-Albert .
1870
Mouvet, Alfred. .
—
1861
Neumann, Ernest . . .
—
1881
Moxhon, Léopold.
—
1855, 18.56
Neunez, Léon ....
—
1874
Moyaerts, Adolphe
—
1850. 18.52
Neuray, Alphonse. . .
—
1854
Moyaux, Jules. .
—
li-'OS, 1866
Neutjens, Louis . . .
1868
1869
Moyaux, Oscar. .
1865
Neuville, Gustave. . .
—
1865
Moyson, Emile. .
—
18.55
Neuville, Paul. . . .
—
1871
Mueseler, Edouard
—
18;56
Nève, Adrien . . . .
1874
Mueseler, Guillaume
—
1851, 52. 54
Neveu, Guillaume . .
1864
Mulder, Georges .
—
1880
Neveu, Lambert . . .
—
1872
Mulkens, I.êon. .
1&80
Neyt, Joseph . . . .
—
1855, 1856
Mulkens, Raymond
1S75
Nicaise, Edgard . . .
1881
Mulle, Adolphe .
1855
Nicaise, Eleuthère . .
—
1874
MuUe, Eugène-Jules
1872
Nicaise, Emile. . . .
—
1856
MuUendorff, Françoi
—
1846
Nicaise, Eugène . . .
—
1871. 1872
Muller, Adam . .
1872
Nicaise, Léon ....
—
1880
Muller, Armand .
1853
Nicaise, Nestor . . .
18.53
Muller, Emile . .
1868
Nicaise, Victor. . . .
_
1862
Muller, Félix . .
—
1857
Nicaisse, Henri . . .
1876
Muiler, Henri . .
—
1871, 1874
Nickers, Adolphe . . ,
1860
Muller, Nicolas .
—
1868
Nickers, Joseph . . .
1866, 1867
MuUie, Adolphe .
—
18.59
Nicodème, Alfred-Emile.
1867
MuUie, Hector . .
—
1863
Nicodème, Désiré. . .
1855
Muls, Albert . .
—
1861, 1863
Nicolaï, Léon ....
1849
Muls, Victor . .
—
1863, 64, &5, 66
Nicolas, Félix ....
1875
Mundigo, Jean. .
1856
Nicolas, Florent-Joseph.
1874
Munsbach, Joseph
—
1857
Nicolas, Jean ....
1876
Muraille, Oscar .
—
1875
Nicolas, Toussaint . .
1876
Mus, Gustave. .
1875
Nicolay, Aimé-Evrard .
1875, 1876
Museur, Emile. .
1861, 1862
Nicolay, Charles . . .
1859
Mussche, Gustave.
—
185?, 1853
Nicolay, Eugène . . .
_
1861
Mussche, Jean. .
__
1S66, 1868
Nicolay, N
18.53
Mussely, Jules-J. .
—
1&56, 1858
Nicolay, Victor , . .
1854
1859
Mussely, Pierre .
1865
Nicolet, Célestin . . .
1879, 18S0
Musyk, Léopold .
1875
Nicolet, Emile ....
1879
Mutsaars, Bertrand
1874
Nicolopulo, Athanase .
1867
Muyldermans, Jacques .
1871. 72, 74
Nicolopulo, Jean . . .
Niesten, Antoine , . .
-
1868
1857
N.
Niesten, Joseph . . .
Niesten, Louis ....
—
1&59. 1862
1865
Naets, Joseph . . . .
—
1F65
Niesz, Marcellin . . .
186271863
Nagand, Eugène .
_
1874
Nieter, Louis ....
1874
Nagant, Mathieu .
1869
Nieus, Adrien ....
1871
Nalinne, Emile. .
1843
Nieus, Anatole. . . .
1865, 66, 68, 69
Nalis, Louis. . .
1871
Nihoul, Philippe . . .
18.57
Namur, Alphonse.
—
1856
Ninove, Désiré. . . .
1867, 1868
Namur, Jules . .
1864, 1866
Nis, Alexandre, . , .
1845, 1847
Namur, Louis . .
1873, 1875
Nisot, Louis ....
1864
Namur, Parfait .
_
1860, 1861
Nissen, Mathieu . . .
_
1855. 1857
Narcisse, Lucien .
1871, 1872
Nivelle, Léonard . . .
1872
Nassogne, Constant
1880, 1881
Noé, Emile-Désirô . .
1859. 1861
Naulaerts, Edmond
1865
Noé, Henri
1880
Nauss, Jules . .
—
1854
Noël, Antoine ....
186S
Nauwelaers, Henri
1S77
Noël, Augustin. . . .
1869
Nauwelaerts, Charles
1876
Noël, Félix
1871
Nauwelaerts, Emile
1872
Noël, Ferdinand . . .
1858
Nauwelaerts, Floren
1879
Noël, Jules
1859
Naveau, Amédée .
1867
Noël, Victor ....
IT
1872
Navez, Gustave .
m59
Noeninckx, Jean-Bapt. .
_
1873
Navez, Léon . .
1870
Nols, Walthère . . .
1871
Navez, Samuel. .
—
1841
Nondonfaz, Adolphe . .
_
1873
Naviaux, Augustin
1866
Nondonfaz, Charles . .
1876
Neders, Jacques
_
18a5
Nonnenberg, Frédéric .
1866
Neeckx, Norbert .
—
1881
Nortier, Henri ....
1862
Neef, Joseph . .
1859, 60, 62
Nossent, Constant. . .
1864, 1867
Neesen, Eugène .
1844
Nossent, Désiré . . .
1869
Neetens, Jean . .
—
18()2. 1863
Nossent, Honoré . . .
II
1864. 1867
Nelis, Aloïs-Ch. .
1859, 18f30
Nossent, Jules.
~
1860 1861
Nelis, Charles . .
ia50
1855, 1856
Nossent, Léopold . . .
1874
Nelis, Emile . .
—
1869
Notaert, Jean ....
1875
Nelis, Jean . . .
—
18(i.'î, 64, 65, 66
Nothomb, Camille. . .
18.54
Nelis, Joseph . .
—
186.3, 1866
Nothomb, Gustave . .
~
1863
Nelis, Jules. . .
—
1870, 1871
Nouille, Emile ....
1870
Nelis, Louis . .
1872
Noulard, Charles . . .
1874
1879
N^is, Victor . .
—
1866
Nouwen, François . .
1851
Nelissen, Eugène .
_
ia57, 1860
Novent, Antoine . . .
1873
Nelissen, Ferdinand
—
1868. 1870
Novent, Charles . . .
1872
Nelissen, Franc. -Jos
—
1859
Novent, Eugène . . .
1864 66 67, 68
Nelissen, Léopold. .
—
1845, 50, 51
Novent, Joseph . . .
z
1865
Nelissen, Polydore
1873
Nowé, Adolphe-Charles.
~
1859
Nerinckx, Edmond
_
186S
Noyen, Henri ....
1864, 1867
Netzer, Camille .
1871, 1872
Nuel, Jean-Pierre. .
1870
Neujean, Alexandre
1855
Nulens, Léopold . . .
Nutaels, Isidore . . .
1874
1 Neujean, Alphonse
1859
1874
638
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
£
des écoles
CONCOURS
9
NOMS
moyennes
des
ÎI
NOMS
moyennes
des
«1
(anciennes
athénées
2 S
(anciennes
athénées
s 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
S 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
il
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
3
supérieures)
supérieures)
Nuytemans, Albert . .
1873
Painsmay, Eugène . .
1877, 1878
Nuytens, Jean-Baptiste .
—
1860, 1861
Palante, Emile . . .
—
1842
Nys, Arthur ....
—
1876
Palla, Jules
—
1865, 1867
Nys, Auguste ....
1861
Pallemaerts, Bernard. .
—
1864, 1867
Nys, Edouard ....
1878
Pallemaerts, François ,
1878
Nys, Guillaume . . ,
1880
Pallemaerts, Henri . .
1875
1876
Nys, Jean-Baptiste . .
—
1843
Palmers, Edmond . . .
—
1864
Nyssens, Emile . . .
—
1872
Panquin, Léon ....
1864
Nyssens, Louis . . .
—
1874
Pante, Pierre ....
—
1877, 1879
Nysten, Victor. . . .
1873
Pantiers, Firmin . . .
Papens, Jean ....
1879
1880
1877
O.
Papier, Jules ....
Papleux, Alfred . . .
1858
1861, 1862
Oboussier, Ed. ...
1871
Papleux, Aug.- Adolphe .
ia56
Oboussier, Gustave . .
—
1869, 1871
Papy, Jean-Joseph . .
—
1845
Obozinski, Jean . . .
—
1864, 1865
Paquay, Lambert . . .
1876
Obrie, Jules
—
1864
Paquay, Oscar ....
—
1870
Odekerken, Pierre. . .
1879
Pâques, Erasme . . .
—
1851
Odenbach, Herm.-Al. .
1872
Paquet, Emile ....
1879
OflFerman, Georges . .
—
1874
Paquet, Gustave . • .
—
1871
Olemans, Adolphe. . .
—
1869, 1871, 1872
Paquet, Léandre . . .
1877
Olin, Xavier . . . .
1851, 52, 53, 54
Paquet, Louis ....
1868, 1869
Olivier, Arthur. . . .
1872
Paradis, Charles . . .
—
1863, 1864
Olivier, Edouard . . .
18.53
Pardon, Gustave . . .
1865
Olivier, Ernest. . . .
1873
Parez, Louis ....
—
1841
Olivier, Eugène-Clément.
1873
Parfait, Paul ....
—
1858
Olivier, Florian . . .
1868, 1869
Parigot, Charles . . .
—
1859
Olivier, Joseph. . . .
1857
Paris, Guillaume . . .
—
1879
Olivier, Martin. . . .
1876
Parisel, Joseph. . . .
—
1873
Olivier. Théophile. . .
1880
Pari sel, Rémi ....
—
1871
Oliviers, Jules ....
—
1869, 1872
Parmentier, Charles . .
—
1877
Ollevier, Pedro. . . .
1870
Parmentier, Léon. . .
—
1878
Ooghe, Jules ....
1852
Parmentier, Victor . .
1870
Oor, Gustave ....
1870
Parqy, Henri ....
—
1874
Oortmeyer, Gustave . .
1879
Pary, Constant. . . .
1880, 1881
OpdeBeeck, Alexandre.
1861
Pary, Fernand. . . .
1875
Op de Beeck, Alexandre,
1869, 1872
Parys, Emile ....
—
1874
Op de Beeck, Auguste .
_
1871, 1872
Parys, Eugène ....
—
1S73
Op de Beeck, Jean . .
—
1872, 1873
Paschael, Louis . . .
—
1866
Opdedrinck, Jules. . .
1870
Paschal, Xavier . . .
1870
1871
Opsomer, Achille . . .
—
1881
Pasquier, Alfred . . .
—
1865
Opsomer, Emile . . .
ia56, 1858, 1859
Pasquier, Arthur . . .
1877
Opsomer, Georges. . .
—
1880
Pasquier, Ernest . . .
—
1867
Orban, Alfred . . . .
1874
Passau, Jules ....
1869, 70, 71, 72
Orban, Ivan ....
_
1874
Passau, Maximilien . .
—
1863, 64, 65, 67
Orban, Louis ....
—
1864
Pasteels, Jean- Baptiste .
1850
Orban, Marcel ....
—
1857,1859,1860
Pasture, Achille . . .
1868
Orban, Pierre- Joseph. .
1873
Patart, Henri . . .
—
1856, 1858
Orman, Ernest ....
—
1859
Paternostre, Albert . .
1875
Orsolle, Charles . . .
—
1857, 1859, 1860
Paternostre, Paul . . .
i^n
Orsolle, Ernest. . . .
1871
Paternotte, Gustave . .
1864
Ortegat, Victor-Léopold.
—
1865, 1868
Paternotte, Jean-Bapt. .
1869
1874
Orth, Adolphe . . . .
—
1874, 1877
Patoux, Emile ....
—
1858
Orthmeyer, Joseph . .
—
1855
Patron, Camille
1863
Orval, Emile ....
1880
Patron, Théodule
1870
Ost, Zenon
—
1876
Patte, Auguste.
—
1844
Ostyn, Gaspard . . .
—
1873
Patte, Léon . .
1871
Ottelet, Edouard . . .
1859
Pauchet, Louis.
—
1853
Otten, Emeri ....
_
1874
Paul, Adolphe .
1871
Otten, Félicien. . . .
1863, 1866
Paul, Alfred .
1864
Otten, Guillaume . . .
_
1H80
Paulet, Camille.
1859, 1860
Otten, Justin . . . .
1864
Paulius, Achille
—
1874
Otto, Ferdinand . . .
1841
Pauquet, André
1874
Oudens, Michel . . .
1869
Pauwels, Désiré
1879
1880
Oury, Libert . . . .
1845, 1846
Pauwels, Jean .
1865
Outelet, Alex.-Eugène .
1861
Pauwels, Jules.
1872
Outendirck. Alphonse .
—
1856,1^58,1859
Pauwels, Jules.
1876
Outtelet, Joseph . . .
—
1849
Pauwelyn, Edmon
d .* !
1859
Ouverleaux, Gaston . .
1866
Pavot, Léon. .
1880
Ouwerx, Jean . . . .
1869
Pavot, Louis .
1861
Ouwerx, Lambert . . .
_
1879
Pavoux, Eugène
—
1854, 1&57
Overloop, Jean. . . .
—
1874
Pécher, Edmond
—
1881
Ozeray, Camille . . .
—
1874
Pécher, François
Pécher, Jules .
1874
1850, 51, 52. 53
I».
Pecqueur, Oscar
Peemans, Emile
1858
1873. 1875
1860, 1861
Pacco, Aimé . . . .
1872
Peemans, Gustave
1&54
Paes, François-Xavier .
1873
Peemans, Hippolyte . .
1855
1857, 1859
Page, Edouard . . . .
1868
Peetermans, Nicolas . .
—
1843
Page, Jean-François . .
1864
Peetermans, Théophile .
—
1866
Pahaut, Armand . . .
1877, 1878
Peeters, Arthur . . .
1849, 1850
Paheau, Félix . . . .
1870
Peeters, Charles
-
1&50
Paillet, Alfred . . . .
1857,1859,1860
Peeters, Etienne
1873
Paillet, Emile . . . .
18-9
Peeters, Hector
—
1854
Paillot, Charles . . .
_
1863
Peeters, Jean .
—
1856,1858,1859
Painparé, Fernand . .
—
1868
Peeters, Jean .
1877
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
639
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ S
des écoles
CONCOURS
6
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
g t
(anciennes
athénées
8 £
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
il
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
O '3
primaires
collèges.
s
primaires
collèges.
c3
3
supérieures)
supérieures)
Peeters, Jean . . . .
1879
Petitjean, Paul. . . .
1880
Peeters, Joseph (Gheel) .
—
1869
Petitjean, Pierre . . .
1868, 1869
Peeters, Joseph (Hasselti.
—
1869
Petitjean, Pierre . . .
18:0, 1871
Peeters, Joseph;S'-Trond)
—
1869, 1872
Petitjean, Pierre . . .
1876, 1877
Peeters, Louis . . . .
—
1879
Pètre, Auguste. . . .
1856
Peeters, Paul . . . .
1877
Pètre, Augustin . . .
1869
Peeters, Robert . . .
—
1875
Pètre, Emile François .
1873
Peeters, Séraphin. . .
1864
Pétry, Jules-M.-A. . .
1867
Pellegrin, Camille. . .
1865
Petteau, Jean- Baptiste .
—
1857
Pellegrin, François . .
18.58
Pettens, Antoine- Joseph.
1871
Pellegrin, Jean-Baptiste.
1872
Pfeiffer, Albert. . . .
—
1858, 1860
Pellegrin, Louis . . .
1880, 1881
Pfeiïfer, Georges . . .
—
1867, 68, 70
Pellegrin, Sylvain. . .
1861, 1862
Phalempin, Léopold . .
—
1859
Pelletier, Emile . . .
—
1871
Philippart, Alfred. . .
—
1857, 1859
Pels, Léopold . . . .
1868
Philippart, Armand . .
1869
Peltier, Louis ....
1881
Philippart, Edouard . .
1868
Peltzer, Henri ....
1873
Philippart, E
1875
Pelzer, Edouard . . .
_
1855
Philippart, Hubert. . .
_
1879
Pelzer, Hippolyte . .
1867
Philippart, Jean . . .
1869
Pennekens, François. .
_
1872
Philippart, Laurent . .
ia58
Penneman, Achille . .
—
1867
Philippe, Clément . . .
—
1873
Penneman, Eugène . .
—
1862
Philippe, Joseph . . .
1874
Penneman, Jules . . .
1861, 1863
Philippe, Léon . . . .
18'5, 57, 58
Penneman, Norbert . .
1864
Philippe, Louis. . . .
1858, 1859
Penninck, Auguste-Jos.
1867
Philippe, Pierre-Louis .
1866
Penninck, Nestor . . .
18(i9, 1870
Philippet, Jean-Baptiste.
1855
Penris, Adelin ....
1876
Philippin, Louis . . .
1870. 71, 72, 73
Peny, Camille ....
—
1857,1858,1859
Philippin, Pierre-L.-J. .
1867
Peny, Edmond ....
—
1858, 1859
Philippot, Emile . . .
1880, 1881
Pepermans, Joseph . .
1849, 1850
Phlippron, Emile . . .
1858
Pequeur, Victor . . .
1864
Philippron, Louis. . .
1870
Pera, Sylvain ....
1879
Philippron, Louis . . .
1873
Pérard, Louis ....
—
1849
Philipps, Armand . . .
1862
Perdry, Georges . . .
_
1871
Philipps, Edmond . . .
_
1862
Père, Arthur . . . .
1864
Picard, Edgard. . . .
1863
1864, 1866
Père, Auguste ....
1864. 1866
Picard, Edmond . . .
1852
Pergameni, Edgard . .
_
1860, 1862
Pichuèque, Jean-Bapt. .
_
1864, 1867
Pergameni, Gustave . .
1864, 1866, 1867
Pickhout, Paul. . . .
—
1881
Pergameni. Herman . .
1861, 1863
Picquoy, Jules-Grégoire .
1862
Perichon, Jean. . . .
1877
Piecq, Raimond . . .
1870
Perichon, Jean. . . .
1876, 1877
Piedbœuf, Emile . . .
1876
Périer, Emile ....
1857, 59, 60
Piérard, Arthur . . .
1858, 1859
Périer, Emile ....
1871
1872, 1874
Piérard, Auguste . . .
_
1851
Périer, Georges . . .
1872
Piérard, Camille . . .
1860, 1861
Périer, Odilon
1862
Piérard, Emile. . . .
1878
Périn, Camille ....
1841
Piérard, Jules . . . .
1859
Permentiers, Jean. . .
1881
Pieret, Cornil ....
1869
Pernet, Arsène. . . .
1874
Piérot, Emile-Constant .
1S70
Pernet, Elie
1876
Pierquin, Léon. . . .
1866
Perot, Jules
1852
Pierraix, Charles . . .
1864
Perpète, Emile ....
1874
Pierrard, Joseph . . .
1876
Perremond, Auguste . .
1864
Pierre, Alphonse . . .
1872
Perret, Théophile. . .
1874
Pierre, Auguste . . .
1874
Péruset. Léon ....
1868
Pierre, François . . .
1874
Pery, Théophile . . .
—
1874
Pierre, Henri ....
1874
Peteau. Alphonse . . .
_
1850
Pierre, Léon ....
-
1864, 66, 67
Peterinck, Arthur. . .
1872, 1874
Pierre, Léonce. . . .
1862
Peterkeniie, Jacq.-Jos. .
1860
Pierret, Charles . . .
1861
Peters, Emile-Félix . .
1862
Pierreux, Charles . . .
1867
Peters, Henri ....
1850
Pierron, Adolphe . . .
1857, 1860
Peters, Jacques . . .
1875
Pierion, Paul ....
1875, 1876
Peters, Théophile. . .
1855
Pierrot, Philogène . .
1854
Petillon, Arthur . . .
1871
1873
Pierson, Alphonse. . .
lâj2
Petit, Albert . . . .
1875, 1876
Pierson, Augustin. . .
1876
Petit, Albert ....
1878
Pierson, Camille . . .
1868. 1869
Petit, Alphonse . . .
1868
Pierson. Joseph . . .
1875
Petit, Camille ....
1870
Pierson, Léon ....
1868
Petit, Charles ....
_
1845
Piessevaux, Orner. . .
1865
Petit, Charles . . . .
1881
Pieters, Edmond . . .
1864
Petit, Ch.-J.-B.-Désiré .
—
—
1851
Pieters. François . . .
1861. 62, 63
Petit, Désiré ....
—
1S70
Pietquin, Evariste . .
1875, 1876
Petit. Emile
—
1&53
Pigeon, Jean-Joseph . .
1869
Petit, Emile
1873
Pigeon, Nestor. . . .
1872
Petit, Emile
1880
Pilette. François . . .
1872
Petit, Emile
—
1881
Pilot, Hector ....
1879, 1880
Petit, Emile-Léon. . .
_
1850, 1852
Pin, Gustave ....
1865
Petit, François. . . ,
1876
Pilloy. Edmond . . .
1868
Petit, Henri
1876
Pilloy, Firmin ....
1868
1869
Petit, Jos^eph ....
18-19, 18.'.0
Pilloy. Horace-Alfred .
1S73
Petit, Jules
1873, 1874
Pinot, Désiré ....
1869
Petit, Laurent ....
1879
Pinnoy, Prosper . . .
1845
Petit, Louis
—
1857
Pinte, Arthur ....
1881
Petit, Servais ....
1880
Pinte. Charles-Louis . .
1868
Petit. Victor
1854
Pinte, Henri, ....
1867
Petitjean, Henri . . .
1875
Pinte, Jean-Lambert. .
1875
Petitjean, Norbert. . .
1857
Pinte, René
1871
640
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
^ ?
des écoles
CONCOURS
oJ
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
D -3
(anciennes
athénées
1'^
(anciennes
athénées
O 'm
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 ^
O '3
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
o >
primaires
collèges.
P
primaires
collèges.
3
supérieures)
supérieures)
Pinth, Charles , . . .
1842
Poncelet, Théodore . .
1850, 51. 53
Piot, Joseph . . . .
1879
Poncelet, Théodore . .
1859
Piot, Julien
1866
Poncin, Désiré. . . .
—
1865
Pir, Jules
1866
Poncin, Jean . . . .
1871
Pirard, Alphonse . . .
_
1872
Poncin, Léopold . . .
1866
pirard, Alphonse . . .
1873, 1874
Pondeville, Alfred. . .
1870, 1871
pirard, François . . .
1876
Pongie, Louis . . . .
1874
pirard, Jean- Pierre . .
18.54
Ponsaers, Joseph . . .
—
1865, 66, 68
pirard, Léon ....
1868
Ponsard, Achille . . .
1878
pirard. Servais . . .
—
1874
Ponsard, Eugène . . .
—
1861, 62, 63
pire, Ildephonse . . .
1868
Ponthieu, Alfred . . .
1868, 1869
piret, Arthur ....
1870
Ponthieu, Henri . . .
1872
piret, Léopold ....
186571866
Poodts, Léopold . . .
—
1851, 1852
piret, Louis
—
1862
Poot, Lambert- Léon . .
—
1874
piret. Vital
1880
Poot, Oscar
—
1859, 1862
pirkin, Julien ....
1871
Poppé, Eugène. . . .
—
1869
piron, Achille ....
1875, 1876
Poppé, Louis . . . .
—
184^, 1847
piron, Charles ....
1874
Portenart, René . . .
1870
piron, Constantin . . .
1878
Portmans, Clément . .
—
1860
piron, Henri ....
1877
Portmans, Ferdinand .
—
1872, 1873
piron, Henri ....
1879, 1880
Portmans, Henri . . .
—
1873
piron, Julien ....
1857
Portmans. "Walthère. .
— -
1865
piron, Léonard-Joseph .
1860
Possemiers, Auguste . .
—
1865, 1867
piron, Léopold. . . .
1854
Potiau, Théophile. . .
1868
piron, Osear ....
1871
Potier, Alphonse . . .
1864
pirot, Alphonse . . .
1869, 1870
Potier, Emile ....
1880. 1881
pirot, Godefroid . . .
1874
Pottier, Raphaël . . .
—
1873
pirot, Jules
1870
Poucet, Félix ....
1876
pirotte, Victor ....
1874
Poucet, Hyacinthe . .
Pouleau, Léon ....
1859
pirsch, Alphonse . . .
1869, 1870
1881
pirsch, Léon-Eugène. .
1870, 1871
Poulet, Constant . . .
1875, 1876
Pissart, Vincent . . .
1874
Poulet, Joseph ....
1879. 1860
Piters, Armand . . .
1862, 1864
Poulin, Auguste . . .
—
1874
Pitoes, Henri ....
1857
Poumay, Jules. . . .
—
1866
Piton. Marins ....
1874
Poupaert, Edmond . .
1880, 1881
Pittance, Jean ....
1842
Poupaert, Emile . . .
1870, 1871
Pittevil, Edmond . . .
1872
Peuplier, Victor . . .
1879
Pittoors, Charles . . .
z
1&51, 52, 53
Pouppez, Octave . . .
—
1871
Pittoors, Joseph-Victor .
1865
1866, 1868
Pourbaix, Hector . . .
—
1864
Pivont, Edouard . . .
1857
Pourbaix, Jean-Baptiste.
1878
Place, Alfred . . . .
~
1876
Pourbaix, Paul. . . .
—
1880
Planchon, Achille. . .
1864
Pouret, Léon ....
—
1871
Plasschaert, Ch.-Aug. .
1864
Pourtois, Auguste. . .
1859
Plateau, Eugène . . .
1876
Pourvoyeur, Charles. .
—
1846
Platteau, Emile. . , .
1869
Poussard, Julien . . .
1871
Plesseria, Godefroid . .
~
1873, 1875
Pousseur, Xavier . . .
—
1853
Pletain, Emile ....
1854
Poutte, Georges . . .
1879, 1880
Pletinckx, Léon . . .
1869
Prayon, Alphonse. . .
—
1864, 1866
Plichard, Louis- Victor .
1873
prayon, Ernest. . . .
—
1865, 66. 68
Plisnier, Louis ....
1878, 1879
préat, Emile ....
1878
Plompteux, Emile. . .
1865
préaux, Louis ....
1880
Plompteux, Hector. . .
1867
prégaldino, Emile. . .
—
1855
Plouvier, Alphonse . .
1873
prélat, Gustave . . .
1869
Plouvier, Prosper. . .
1868, 1870
Premereur, Auguste . .
1&58
Plucké, Jules ....
1876
Preud'homme, Constant.
1881
Plugers, Albert . . .
1879
Preud'homme, Ernest .
1868
Plunus, Eugène . . .
1854
Preuveneers, Auguste .
1861, 1862
Pochet, Jules . . . .
1880
preux, Alfred ....
1868
Pochet, Léon- Auguste .
1875
Preux, Emile ....
1872
Podevyn, Joseph . . .
1869
Preux, Nestor ....
1868
Poel, Joseph ....
18.50
Prévinaire, Emile. . .
1861
Poelman, Désiré . . .
1881
Prévost, Edmond . . .
1871
Poery, Symphorien . .
1874
Prévost, Henri. . . .
1850
Poilvache, Gérard . .
1874
Prevot, Edmond . . .
—
1874
Poirier, Etienne-Philippe
_
1853
Prevot, Jules ....
—
1845
Poissonnier, Auguste .
1877
Prevot, Louis ....
1869
Polet, Florent ....
1878. 1879
Prignot, Louis. . . .
1863
Polet, Julien ....
1854, 1857
Prim, Arthur ....
1856
Poliart, Vital- Joseph. .
1875
Prims, François-Louis .
_
1864, 66, 67
Polis, Charles ....
1879
1880
Prins, Adolphe. . . .
_
1862
PoUart, Arthur. , . .
1865. 1868
Prins, Arthur ....
1869
Pollenus, Louis . . .
1849
Prins, Benoit-Adolphe .
1861, 1863
PoUet, Gustave . . .
1842, 1847
Prins, Gustave . . .
1867
1869,70,71,72
Pomme, Oscar ....
1847
Prinz, Edouard . . .
18.56
Poncelet, Adrien . . .
1860
Prinz, Xavier ....
1874
Poncelet, Arthur . . .
1863
1865
Prisse, Florent. . . .
_
1860
Poncelet, Charles . . .
1859, 1860
Privé, Emile ....
1861
Poncelet, Cyrille . . .
1859, 60, 62
Privé, Hector ....
1867
Poncelet, fldouard . .
1859
Proesmans, Henri. . .
1864
Poncelet, Edouard- Jos. .
1857
Progneaux, Henri. . .
1881
Poncelet, Eugène . . .
1864, 1867
Provoost, Aimé . . ,
1875
Poncelet, Félix. . . .
1863
Prud'homme, Edmond .
1875
Poncelet, Georges-Gust.
1864
Prud'homme, Fernand .
1880
Poncelet, Hector . . .
__
1873
Pruvost. Louis. . . .
—
1865
Poncelet, Jean-Baptiste.
1857, 1858
Pruvost, Pierre . . .
1875
Poncelet, Jules. . . .
■
1869
Puissant, Albert . . .
—
1856
fflSTOIRE DES CONCOURS GÊNtRADX.
641
II
CONCOURS
CONCOURS
des écc^es
CONCOURS
?
des écoles
CONCOURS
^ S
NOMS
moyennes
des
«3 !h
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
8 s
(anciennes
athénées
8 ê
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
2 -5
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
S 1
primaires
collèges.
primaires
collèges.
§
supérieures)
supérieures)
, Puissant, Désiré . . .
1871
Rasse, Janvier. . . .
1854
Puraye, Edgard . . .
1864, 66. 67
Rasse, Edmond .
1865
Purnelle, Léopold . . .
1881
Rasson, Emile . .
_
1876
Puttemans, Charles . .
1869
Rasson, Jules . .
1874
Putzeys, Constant. . .
1871, 1872
Rasson, Léon . .
18rt9, 70, 71, 72
Putzeys, Félix ....
—
1865
Rau, Henri . . .
—
186.5, 1868
Putzeys, Jean-Joseph .
—
1861
Raucq, Edmond .
—
1848
Putzeys, Joseph . . .
—
1860, 61, 63
Raucq, Emile . .
1850
Putzeys, Léon ....
1874, 1875
Rauwenhoff, Florimond.
—
1841
Putzeys, Paul ....
1849
1853, 1854
Ravert, Victor-Floribert.
1871, 1872
Pynaert, Edouard. . .
—
1851
Ravez, Charles . . .
1878
Pyro, Joseph ....
~
—
1867
Ravez, Henri ....
Ravez, Oscar ....
1870
1879, 1880
Q.
Rayemaekers, Henri. .
Rayez, Jules ....
18.50
1881
Quanjel, Jean ....
—
1881
Raymaekers, Jean . .
1859
Quarré, Désiré ....
1873
Raymond, Henri . . .
1871
Quatennens, Camille . .
1862
Redemans, Félix . . .
1841
Quadvlieg, Louis . . .
18G5
186^'. 1869
Reding, Félix . . . .
_
1863
Quennesson, Charles. .
1874
Reghem, Edouard. . .
1853
Quenon, Amédée . . .
1^67
Regibo, Edmond-Joseph.
1874, 1875
Quenon, H.-A.-M.-Paul.
1855
Régnier, Alphonse . .
—
1854
Quenon, Léandre . . .
1S78, 1S79
Régnier, Emile. . . .
1870
Quenon, Rupert . . .
1869
Régnier, Léon ....
1880
Queritet, Pierre-Joseph .
1S59, 1860
Régnier, Prosper . . .
1864
Querton, Léon ....
1877
Reich, Charles. . . .
1849, 1850
Questionne, Charles-L" .
1875
Reigler, Paul-Armand .
186iri862
1864
Questienne, Jules. . .
18G5, 1866
1868
Reinemund, Alfred . .
1866
Questionne, Paul . . .
1868, 1869
Reinemund, Félix. . .
1864
Questier, Eugène . . .
1865
Reintjens, Lucien. . .
1856
Quévrin, Auguste. . .
1869
Reisse, Albert ....
1865
Quinaux, Louis . . .
1870
Reisse, Ernest ....
1862
Quinaux, Marcel . . .
1875
Relecom, Charles. . .
1865, 1866
Quinet, Emile ....
1871
Relecom, Victor . . .
1867, 1869
Quinet, Etienne . . .
lb74
Remacle, Félix . . .
1879
Quinet, Léopold . . .
—
1856
Remans, Alphonse . .
1863, 1866
Quiriny, Jean ....
1877. 1878
Rembaux, François . .
1867
Quiriny, Marcelin-H.-J..
1872, 1873
Remont, Joseph . . .
1853
Quisquarter, Henri . .
1880
Remy, Arthur . . . .,
1875
Quoidbach, Gérard-Léop.
1850, 1851
Remy, Edouard . , .
1868, 1870
Quoilin, Edouard . . .
ItàS
Remy, Jean
1874
Quoitin, Désiré. . . ,
1868, 1869
Remy, Jules ....
Remy, Louis ....
1878
1865
n.
Remy, Théodore . . .
Remy, Théophile . . .
1858
1868
Elabeau, Victor . . .
1880
Remy, Victor ....
1877, 1878
Rachels, Nicolas . . .
1850
Renard, Auguste . . .
1853, 1854
Rademacker, Henri . .
1872
Renard, Charles . . .
_
1873
Elademaekers, Charles .
1874
Renard, Félix . . .
1859, 1862
îlaes, François . . .
1878
Renard, Georges . . .
1874
iaeymaekers, Auguste.
1880
Renard, Gustave . . .
1879
laeymaekers, Edmond .
1867
Renard, Henri. . . .
1878
laeymaekers, Edouard.
1866
Renard, Joseph . . .
1880
laeymaekers, Paul . .
1874
Renard, Jules ....
1858
lagondet, Gustave . .
1870
1873
Renard, Maurice . . .
1874
laguet, Joseph , . .
1877
Renard, Maurice . . .
1875
lahier, Alphonse. . .
—
1880
Renard, Victor. . . .
1&57
lahier, Louis ....
1881
Renaud, Charles . . .
1879
lahier, Mathieu-Joseph.
1863, 1864
Renaud, Joseph . . .
1879
tahier, Paul ....
1881
Rénaux, Charles-Louis .
1864
laick, Arthur ....
—
1852
Rénaux, Clément . . .
1851
Laick, Edmond . . .
1861
Rénaux. Emile. . . .
1874
lamaeckers, Jules . .
_
1865
Rénaux, Hidulphe . .
1865. 1868
Lamaekers, Charles . .
1851
Renier, Jean-B. -Eugène.
1866
Lambaux, Eugène . .
1865, 1866
Renier, Louis ....
1872
lambaux, François . .
1876. 1877
Renier, Prosper . . .
1881
Lambeaux, Eudore . .
1881
Reniers, Joseph . . .
1881
-ambeaux, Pierre . .
1881
Renis, Gérard ....
1863
-ambot, Adelin . . .
1876
1877
Renotte, Auguste . . .
1869
-ambot, Eugène . . .
1876. 1877
Renotte, François. . .
1863
-amelot. Désiré . . .
1879
Renoy, Joseph. . . .
_
1845
-amelot, Hubert . . .
1881
Rens, Raphaël. . . .
Renson, Charles . . .
1869
amurez, Jules , . .
1855
1862. 1864
ang, Edgard ....
1881
Renson, Constant. . .
1873
ansbotryn, Edouard .
—
1851
Renson, François. . .
1861
anscent, Emile . . .
1862
Renson, Georges . . .
1873
ansy, Thomas- Joseph.
1862
Renson, Guillaume . .
_
1847
ansy, Vietor-J.-H. . .
1861
Renson, Jean-H.-Alfred.
1872
appe, Eugène. . . .
1881
Renson, Jules ....
1881
ascar, Joseph . . .
1855
Renuart, Victor . . .
1861
askin,0.-F.-J.-J. . .
1874, 1875
Requette, Charles. . .
1858
askop, Jean ....
1859. 60, 61
Requilé, Jean-Nicolas .
1859. 1860
aspe, Jules ....
1875
Requilé, Joseph . . .
1880
asquin, Gérard . . .
—
1857
Requilé, I^ouis. . . .
1875
asquinet, Jules . . .
1868
Respillieux, Benoit . .
1862
aasart, Jean-Baptiste .
1879
Resseler, Justin . .
—
1871
642
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
w t
des écoles
CONCOURS
NOMS
moyennes
des
g|
NOMS
moyennes
des
p -
(anciennes
athénées
g l
(anciennes
athénées
o •
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
il
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 .
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Resteau, Lucien . . .
1864, 66, 67
Rocour, Emile ....
1875
Restiau, Eugène- Joseph.
1858
Rocour, Georges . . .
1864
Restiaux, Arthur . .
1866
Rocrelle, Clovis . . .
1876
Restiaux, Ovide . . .
—
1874
Rocx, Jean
1860
Restieau, Félicien . .
1^65
Rodberg, Paul- Auguste .
—
1844, 1847
Retsin, Auguste . . .
1840
—
1846
Rodrigues, Arthur . .
1879 .
Retsin, François . . .
1840
—
1846
Roegiers, François . .
—
1871
Retsin, Frans ....
—
1874, 1877
RoL^giers. Gustave . .
—
1874
Reubaux, Jules . . .
—
1859
Roelandr,, Jean-M.-C. .
1861. 1862
Reul, Adolphe ....
1864
Roelens, Emile. . . .
—
1869, 70. 71, 72
Reuleaux, Charles . .
— ^
186")
Koelens, Richard . . .
—
1875
Revelard, Louis . . .
—
1868. 1869
Roels, Arthur ....
1851
Reychler, Albert . . .
—
1.^72
Roels, Edgard ....
1876
Reydams, Edmond . .
Ib69
1873
Roels, He.ri . . . .
1876
Reyers, Auguste . . .
1858
Roest, Joseph ....
1849
1874
Reygaert, Paul . . .
1881
Roersch, Léon ....
1881
Reynaerts, François, .
—
1874
Roes, Jean-Léon . . .
—
1»59
Reynens, Camille. . .
1860
Roffiaen, Emile . . .
1865
Reynens, Camille-Désiré
1875, 1876
.Roffiaen, Hector . . .
1873, 1875
Reyntjens, Jules . . .
—
1&57, 59, 60
Roger, Charles. . . .
,
1840
Reys, Louis
1851
Roger, Edmond-Marie .
1864
Ricaille, Charles . . .
—
1867, 1868
Roger, Emile ....
1840
Ricard, Paul ....
—
1851
Roger, François . . .
_
1881
Richard, Alfred . . .
—
1851
Roger, Gilbert ....
1877
Richard, Benjamin . .
1863
Roger, Laurent . . .
1871
Richerd, Edmond-Donat.
1872
Roger, Oscar ....
_
1873
Richard, Ernest . . .
—
1S61
Roger, Pierre ....
1879
Richard, François . .
1861
Roger, Robert. . . .
1881
Richard, Jean ....
1878, 1879
Roget, Léon
1873
Richard, Jules. . . .
1869, 1870
Roggemans, Jules. . .
1873
Richard, Paul ....
1870
Roggen, Hippolyte . .
1874
Richard, Valère . . .
1873
1874
Roland, Anselme . . .
1880
Riche, Antoine. . . .
1854
Roland, Arthur. . . .
1873
Riche, Emile . . . .
—
1859
Roland, Auguste . . .
—
1867, 68, 70
Richeux, Hyacinthe . .
1874
Roland, Charles . . .
1874
Richir, Edouard . . .
—
1873
Roland, Edgard . . .
1875, 1876
Richir, Léopold . . .
_
1872
Roland, Emile ....
1881
Richoux, Alfred . . .
1879, 1880
Roland, Florent . . .
1856
Ridremont, Joseph . .
—
1864, 1866
Roland, Georges . . .
1872
Rieck, Henri ....
1860 .
Roland, Horace . . .
1856 •
Riga, François . . .
1880
Roland, Jean ....
1880
Riga, Guillaume-Joseph.
—
1871, 1872
Roland, Jean-Baptiste .
—
1870
Rigaumont, Julien . .
—
1864
Rolet, Jean-Baptiste . .
1858
Rigaux, Albert. . . .
1859
Rolin, Emile ....
1855
Rigaux, Jules ....
1875
Rolin, Ernest ....
_
18.54, 1&57
Rigaux, Léon ....
1876
Rolin, Eugène ....
—
1855, 1856
Rigaux, Oscar. . . .
1877
Rolin, Gustave. . . .
—
1848, 1850
Rigaux, Sylvain . . .
1878, 1879
Rolin, Henri
1856
Rigaux, Vital ....
1870
Rolin, Hippolyte . . .
_
1853, 1854
Rigo, Dieudonné . . .
1868
Rolin, Joseph ....
1860
Rimbeau, Jean-Baptiste.
1878
Rolin, Jules
1863, 1866
Rinckens, Adrien F.-C.
1862
Rolland, Camille . . .
1875, 1876
Ring, Théophile . . .
1869. 1870
Rolland, Charles . . .
1875, 1876
Rinquet, Georges . . .
—
1880
Rolland, Ferdinand . .
1868
Risse, Emile ....
1880
Rollé, François . . .
1S41
Ritte, Isidore . . . ,
—
1852
Romain, Jules
1878
Ritte, Joseph ....
—
1845
Romain, Théophile . .
1877
Ritter, Georges. . . .
—
1868
Roman, Arthur. . . .
1874
Ritzen, François . . .
1861, 1862
Roinberg, Maurice . .
_
1870
Rix, Etienne . . . .
—
1874
Romboats, Edgard . .
1871
Robe, Charles . . . .
1871
Rommelaere, Frédéric .
_
1848, 49. 50
18K
Robe, Etienne . . . .
18-6
Rommelaere, G'"*-A.-V. .
—
1851, 1852
186
Robe, Joseph . . . .
1870
Rommers, Georges . .
1876
Robert, Alexandre . .
—
1863, 64, 65, 66
Romont, Eugène . . .
1873
Robert, Arihur. . . .
1868, 1869
Romsée, Ernest . . .
1860
Robert, Camille . , ,
_
1862
Romsée, François. . .
_
1&59
Robert, Camille . . .
—
1863
Ronbaud, Auguste . .
1874
Robert, Edmond . . .
—
1853, 1854
Rondeau, Alfred . . .
_
1874
Robert, Eugène . . .
—
1850, 1852
Rondeau, Auguste . .
—
1868
Robert, Ferd.-Emman''.
1862
Rondeau, Eugène. . .
1874
Robert, Jules-Joseph. .
1867
Rondeau, Jules . . .
_
1871
Robert, Léon . . . ,
—
1851
Ronflette, Auguste . .
1866, 1867
Robert, Victor . . . .
—
1861
Ronflette, Camille. . .
1873
Robette, Alfred . . .
1875
Rongvaux, Victor , .
1875, 1876
Robin, Adolphe . . .
1860
Ronkas, Emile. . . .
1872, 1874
Robin, Omer . . . .
1870
Ronner, Edouard . . .
1870
Robinet, Sylvain . . .
1870
Ronse, Charles. . . .
_
1880
Robyns, Gaspard . . .
1873, 1874
Ronstorff, Henri . . .
1870, 1872
Robyns, Philogène . .
Rocher, Jean-Baptisfe .
1860
Ronvaux, Joseph. . .
1854
1S65
Roofthoof, Joseph. . .
1863
Rochet, Paul . . . .
1872
Rooryck, Henri . . .
1858
Rochet, Victor. . . .
^
1874
Roos, Louis
1868
Rochet, Xavier . . .
1862
Roosens, Julien . . .
1873
Rochez, Fernand . . .
1880, 1881
Rooses, Maximilien . .
_
1857, 1858
Rochez, Léon . . . .
1877
Roppe, Eugène. . . .
1880
Rochette, Isidore . . .
—
1856, 1858
Rops, Anatole . . . .
1859
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
643
NOMS
ET PRÉNOMS.
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures)
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
O to
O >
NOMS
ET PRÉNOMS.
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures)
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
« 5
9 M
Rops, Victor . . .
Rorive, Albert . . .
Rosart, Jules . . .
Rosel, François . .
Rosman, Constant. .
Rosoor, Alphonse. .
Rosoux, Emile. . .
Rosoux, Pierre. . .
Rosseels, Louis .
Rossignol. Alexandre
Rossignol, Alphonse.
Rossignol, Camille .
Rossignol. Charles .
Rossignol, Eugène .
Rossignol, Jules . .
Rossignon, Victor. .
Rosy, Jean-Bap liste .
Rotiers, Julien. . .
Rotsaert, Ernest . .
Rottenburg, Em. -Denis
Rottenburg, Henri-Jean
Rottenburg, Jos.-Vinc"'
Rottier, Eugène .
Roudil, Jean-Baptiste
Rouffart, Edmond. .
Roulin, Arsène. . .
Roulin, Hector. . .
Roulin, Nicolas . .
Roumans, Nephthali .
Roup, Philippe. . .
Roupin, Joseph . .
Rouppe-Vandervorst, J"
Rouserez, Jules . .
Rousseau, Alexandre
Rousseau, Alphonse .
Rousseau, Arthur. .
Rousseau, Emilien .
Rousseau, Ernest. .
Rousseau, Eugène .
Rousseau, Félix-J.-B.
Rousseau, Hubert
Rousseau, Jean-Baptiste
Rousseau, Joseph-Omer
Rousseau, Jules . .
Rousseau, Louis . .
Rousseau, Numa . .
Rousseaux, Désiré .
Rousseaux, Léon . .
Roussel, Arthur , ,
Roussel, Léon . . .
Roussel, Oswald . .
Roussy, Louis . . .
Rouvez, Ernest . .
Rouwier. Daniel . ,
Roux, Emmanuel . .
Rox, Louis ....
Royen, Paul . . .
Royer, Armand . .
Royers, Gustave-André
Rubbens, Louis-Antoine
Rubens, François. ■
Rucquoy, Célestin .
Ruelens, Emile. . .
Ruelle, Albert . . .
Ruidant,
Rummens, Alphonse ,
Rummens, Jacques .
Ruts, André-Louis .
Rutten, Albert, . .
Rutten, Ernest. . .
Rutten, Jules , . .
Rutten, Louis . , ,
Ruymen, Jules. . .
Ruyten. Louis . . .
Ruyters, Victor . .
Ruwet, Théophile. .
Rybens, Auguste . .
Rybens, Polydore. .
Ryckaert, Jules . .
Ryckaerts, Gérard ,
Ryckmans, Alphonse
Ryckmans, Edouard .
Ryckmans, Emile. ,
Ryckmans, Henri. .
Ryckmans, Victor. .
Rydant, Théophile .
1872
1871
1871
1865
1863
1875, 187
1^72
1879
1876
1880
18^0
1S80
1877
1851
1855
1881
1855
1879
1880. 1881
187371874
1878
1861
1861
1868
1862
1881
1856
1879
1858
1865
1881
1875
1&55
1869, 1870
1867
1872
1876
1876
1862
1S73
1857, 59. 60
1886, 1870
18.58
1865
1868
1860, 1F61
1857, I&58
1877
869, 70. 71, 72
1862
1880
1859
1856, 58, 59
1845
1&55
1874
1873
1854
J851
1855
1873
1848, 1849
1872, 1873
1843
1850, 52, 54
1869
1860. 1861
1859
1869
1868, 1870
1869
1873
1873
1865
1868
18.53, 54, 55
1872
1863, 1866
1877, 1879
1870
1874
1865, 1868
1864
1871
1853
1876
Ryez, Alexandre .
Ryez, Arthur . .
Ryez, Emile. . .
Rymenans, Albert
Rypens. Aimé . ,
Sabbe, Ernest . .
Sabbe, Jules .
Sablon,''Hippolyte
Sablon, Jules .
Sabouret, Eugène.
Sacré, Théophile .
Sadin, Emile . .
Sadin, Paul. . .
Sadoine, Edgard .
Saey, René . , .
Saeys, Félix . .
Sagehomme, Emile
Sagehomme, Léon
Sainctelette, Adolphe
Sainctelette, Charles.
Saint- Remy, Jacques
Salkin, Adolphe .
Salle, Emile. , .
Salle, Joseph . . ,
Salmon, Adolphe .
Salmon, Alexis. .
Salmon, Charles .
Salmon, Louis . .
Salmon, Xavier .
Sambrée. Florent .
Samuel, Edouard .
Samyn, Guillaume-H
Samyn, Henri . .
Samyn, Joseph. .
Sanders, Bernard .
Sanders, Charles .
Sanders, Charles .
Sanders, Emile. .
Sanders, Eugène .
Sanders, Gérard .
Sanders, Gustave .
Sano, Constant. .
Sanquin
Sansen, Désiré. .
Sansen, René . .
Santkin,' Edouard ,
Sanzot, Joseph. .
Saroléa, Ernest .
Saroléa, Jean . .
Saroléa, Jean . .
Saroléa, Léon . .
Saron, Alphonse .
Saron, Louis . .
Sarton. Adolphe .
Sarton, Alfred . .
Sarton, Félix . .
Sarton, Jules . ,
Saunier, Florent . ,
Saunier, Sylvain . ,
Saur, Willibrod .
Saussez, Noél . . ,
Saussez, Victor . ,
Sauter, Jean . , ,
Sautois, Louis-Joseph
Sauvage. Henri
Sauvage, Jean-Nicolas
Sauveur, Albert .
Sauveur, Toussaint
Scaf, Louis . . .
Scailquin, Georges
Scailquin, Optât .
Scaron, Ernest. .
Schaaf, Nicolas-Joseph
Schaar, Julien . ,
Schaar, Mathieu .
Schaeverbeke, Gustave
Schafer, Joseph .
Schamberger, Pierre
Schanus, Oscar .
Schapmans, Henri
Scheerlinck, Emile
Scheerlinck, Louis
Schellekens, François
1849
1880
1S76, 1877
1881
1869
1881
1866
1879
1873
1857
1862. 1863
1856
1873
1865. 1866
1858
1872
1863
1865, 1866
1865
1854
1880
1858
1873
1877
1881
1871
1879. 1880
1863
1858
1876
1875
1859
1872, 1873
1863
1865
1865
1874
1874
1870
1854, 1857
1860
1847
1841
1867
1873, 1875
1870, 72, 74
1878
1874
1871
lb"71, 1872
1846
1858
1878
1873, 1875
lt45
1878
1848
1880
1879
1857, 1858
1858
1853, 54, 55
1862, 1864
1856
1868
1861
1862
1858
1881
1863, 1866
1851
1857
1854, 1855
1856, 1&58
1853. 1855
1857
1846
1842
644
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
ï
des écoles
CONCOURS
«i
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
05 !-.
(anciennes
athénées
s s
(anciennes
athénées
S 2
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
J5 <U
§ 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 ■?
primaires
collèges.
^ H
P
primaires
collèges.
supérieures)
•
supérieures)
Schellekens, Joseph . .
1880
Segers, Auguste . . .
1870
Schelstraete, Alphonse .
—
1862
Segers, Jean-Louis . .
—
1857, 1858
Sehepens, Arthur. . .
1877
Segers, Louis . . . .
1871, 1872
Schepens, François . .
1875
1877, 1879
Segers, Théodore . . .
1871
1872
Schepers, Albert . . .
1879
Seghers, Adolphe . . .
—
1875
Schepmans, Henri. . .
1863
Seghin, Ernest-M.-Arm.
1865
Scheuer, Cliarles . . .
—
1859
Seilie, Léonard. . . .
1862
Scheuer, Jean-Bapr.-Ch.
1858
^eille, Zenon . . . .
1867
Scheuer, Victor . . .
—
1854, 1857
Selb, Florent . . . .
1861, 62, 63
Scheyva-rt, François .
—
1873
Selderslachts, François.
1864
Scheyvaerts, Augustin .
-
1874
Sellier, Achille. . . .
1&54
Schitfers, Fernand . .
—
1863, 1866
Semai, Jean-Baptiste. .
1854, 1855
Schipperges, Henri . .
—
1871
Semai, Jules . . . .
_
1874
Schivre, Charles . . .
—
1874
Semey, Hippolyte . . .
—
1854
Schleicher, Adolphe . .
—
1871
Senacq, Paul . . . .
1871
Schlickum, Arthur . .
—
1871
Senden, Jean-François .
1867
Schlickum, Edouard . .
—
1856
Senders, André. . . .
1869
Schlim, Charles . . .
—
1860, 1861
Senders, Edouard . . .
1872
Schloss, Henri. . . .
—
1843
Senelle, Achille. . . .
1874
Schniandt, François . .
1878
Sens, Théodore. . . .
1865
Schmetz, François . .
1880
Seny, Octave ....
1862
Schmidt, Eugène . . .
Ibùl
Sera, Hubert ....
1856
1861
Schmidt, Frédéric. , .
—
1879
Sera, Théophile . . .
1868
Schmidt, Georges. . .
—
1871. 1872
Seret, Alfred . . .
1871
Schmidt, Henri . . .
1865
Serdobbel, ErnoSt. . .
1859
Schmidt, Nicolas . . .
—
1845, 1850
Seresia, Alfred. . . .
Z!
1860, 1861
1868
Schmit, Jean-Pierre . .
—
1852
Seresia, Alphonse. . .
1851
Schmit, Michel. . . .
—
1874
Seresia, Félix ....
1863
Schmitz, Armand-Denis.
187-2
Seresia, Raimond . . .
1869
Schmitz, François. . .
1880
Sergysels, Edouard . .
1880
Schmitz, Hubert . . .
—
1858
Serhulsen, François . .
1871
Schodts, Isidore . . .
1«58
Seriacop, Achille . . .
1873
Schoenfeld, Georges . .
1873
Sérié, Léon
1881
Schoentjens, Henri . .
—
1864, 66, 67
Seron, Joseph ....
1871, 1874
Schoetter, Jean-Baptiste.
—
1862
Serpe, Charles ....
1868
Schoffeniels, Emile . .
1857
Servaes, Joseph . . .
1874
Schoiers, Gérard . . .
—
1864, 1866
Servais, Charles-Léon .
1861, 1863
Scholaert, Prudent . .
1872
Servais, Clément . . .
1877
Schollaert, Clément . .
1872, 1874
Servais, Emile ....
187(3, 1877
Schoofs, Edouard . . .
1841
Servais, Ernest. . . .
1854
Schools, Edouard . . .
18(30
Servais, Ernest. . . .
1856
Schools, Henri. . . .
1864, 1865
Servais, Gérard. . . .
1864
1865, 1867
Schools, Joseph . . .
185S
Servais, Isidore . . .
1876
Schoonbrood, Gustave .
—
1855
Servais, Jean-Baptiste .
1869, 70, 72
Schoonbroodt, Jules . .
lb76
Servais, Joseph . . .
1874, 1877
Schoonen, Achille. . .
1870, 1871
Servais, Jules ....
1869
Schoonen, Hénri-Fr.-L. .
_
1872
Servais, Jules ....
1874
Schoots, Michel , . .
_
1852
Servais, Vital ....
1861
Schorn, Gustave . . .
—
1855, 1856
Servranckx, René. . .
1871, 1872
Sehorn, Paul ....
—
1879
Seuntjens, Louis . . .
1870
Schouman, Alphonse. .
1865
Sevens, Théodore . . .
1864, 1865
Schouten, Edmond . .
1847, 1848
Severeyns, Joseph. . .
1871
Schouten, Maurice . .
—
1880
Seyen, Alphonse . . .
1870
Schovils, Prudent. . .
—
1864
Seyl, François ....
1880
Schreiber, Joseph. . .
—
1873
Sheridan, Charles . . .
1871
Schreuder, Alexandre .
1859
Shield, Clifton ....
1854
Schreurs, Jean- Joseph .
1872
Shield, Henri ....
1854
Schreurs, Nicolas. . .
1861
Sibille, Auguste . . .
_
1871
Schrevens, Emile . . .
1850, 51, 52
Sibille, Louis ....
.
1869
Schrevens, Victor. . .
1870, 1871
Sierens, Pierre. . .. .
1878
Schueremans, Jacq.-C°' ,
1865, 1868
Siffert, Daniel ....
1875
Schuermans, Adolphe .
1867, 68, 70
Sigart, Florent. . . .
1851, 1852
Schuermans, C.-H.-A.-P.
_
1844,48
Simoens, Constant. . .
1863
Schuermans, Jean- Ad. .
1859
Simoens, Félix. . . .
1861, 1863
Schuermans, Joseph . .
1862
Simon, Albert ....
1862, 1864
Schumacker, Léon . .
1874
Simon, Auguste . . .
1840
Schuman, Léon •. . .
1878
Simon, Camille- A'*. . .
1874
Schurmans, Alexis . .
1863
Simon, Casimir. . . .
1877
Schuster, Louis . . .
1852, 1854
Simon, Charles. . . .
1841
Schwaiger, Henri. . .
1864
Simon, Constant . . .
1870
1872
Schwaiger, Julien. . .
1866. 1867
Simon, Edouard . . .
1841
Schwartz, Dominique .
1863
Simon, Emile ....
1841
Schwartz, Henri . . .
1864
Simon, Emile ....
1868
Schwartz, Nicolas. , .
—
1860
Simon, Eugène-François.
_
1851
Schwinger, Guillaume .
1856
Simon, Eugène-Joseph .
1868
Sclacman, Léon . . .
1875
Simon, Félicien . . .
1872
Sclobas, Léon ....
1863
Simon, Félix ....
1851
Scohy, Léon
1878
Simon, Florestan . . .
1860
Scoumanne, Firmin . .
1868
Simon, François . . .
1854
Scoumanne, Paul . . .
1874
Simon, Henri ....
1869
Scoyet, Jean-Baptiste. .
_
1842
Simon, Jean-Baptiste. .
1874
Sébat, Ernest . . .
•1873
Simon, Jean-Nicolas . .
1867
Sébile, Emile ....
1855
Simon, Léopold. . . .
1873
Segaert, Gérard . . .
1874
Simon, Louis ....
1864
Segaert, Oscar ....
1865, 1867
Simon, Nicolas. . . .
186971870
Segard, Eugène . . .
—
1880
Simon, Oscar
1879
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
645
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
F
des écoles
CONCOURS
V
NOMS
moyennes
des
« -1
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
8 1
(anciennes
athénées
g 2
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
S 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 1
primaires
collèges.
primaires
collèges.
supérieures)
supérieures)
Simon, René ....
1857
Soupart, Edouard. . .
1853, 54, 55
Simon, Victor ....
—
1844
Soupart, Jules . .
1856
Simon. Victor-Joseph. .
1870. 1871
Soupart, Louis. .
18-79
Simonis, Albert. . . .
—
1849
Soupart, Lucien . .
1861
Simonis, Ivan ....
—
1851
Soupart, Paul . .
—
1861
Sii ont, Henri ....
1877 .
Sourdeau, Léon .
1845
Sinave, Jules ....
—
1844
Souris, Léo a . .
1875
Sion, Henri
—
1869, 70, 71, 72
Sovet, Edmond. .
—
1&59, 1860
Sips, Louis
—
1873
Sovet, Louis . . .
1860, 1861
Sirault, Félicien . • .
1876
Soyer, César . .
—
1849
Sirjacq, Emile ....
1&56
Spaak, Charles. .
—
1850, 1852
Sleeckx, Ernest . . .
1871
Spalart, Charles .
1865
Sleeckx, François-Xav.
1869
Spalart, Philibert .
1878
Slekke, Nestor. . . .
1877
Spanoghe, Armand
— .
1F60
Sleyten, Emile ....
—
1880
Sf)anoghe, Gustave
—
1853
Sleyten, François . . .
1872
Spanoghe, Léon .
—
1867, 68, 70
Slosse, Arthur ....
—
1869, 1871
Spée, Germain . .
—
1861, 62, 64
Slosse, Léopold . . .
—
1862
Spehl, Emile. . .
—
1872
Slosse, Oscar ....
—
1870
Spelten, Adam. .
—
1860, 1862
Smeets, Albert. . . .
—
1865
Spinet, Emile . .
—
1868. 1870
Smeets, Josi-ph. . . .
—
1845, 1846
Spineto, Eugène .
1&55
1857, 59, 60
Smeets, Léon ....
—
1876
Spinhager, Hippolyte
1877
Smeets, Robert. . . .
—
1868
Spinnael, Charles.
—
1854
Smeets, Zéph.-Winand .
1873
Spinnox, Jean-Henri
1857. 59, 60
Smets, Alfred . . . .
1878, 1879
Spirlet, Edouard •
1866, 1867
Smets, Charles. . . .
—
1854, 1856
Spirlet, Emile . .
_
1864, 1867
Smets, Eugène ....
—
1858
Spitaels, Hubert .
1880, 1881
Smets, Pierre ....
1878. 1879
Splichal, Joseph .
1869
Smetz, Jean
—
1871, 1874
Splingard, Alexis .
—
1860. 1861
Smeysters, Joseph. . .
—
1856
Splingard, Charles
—
1860
Smits, Constant. . . .
—
1874
Sprunck, Léon. .
1875
Smits, Joseph ....
1875
Squelacd, Elie-Josept
1866
Smits, Lambert. . . .
—
1851, 18.54
Stache, Albert . .
—
1845
Sinolders, Louis . . .
—
1869, 1871
Stache, Emile . .
1879
Smolders, Prosper . .
—
1881
Stacquet, Fridolin.
—
1874, 1877
Sneyers, Amédée . . .
1863
Staelens, Jean . .
—
1864
Sneyers, Auguste . . .
1867
1868
Staes, Léon. . .
—
1874
Snieders, Henri. . . .
1862, 1863
Staesens, Emile .
—
1874
Snieders, Louis. . . .
1862, im
Staf, Jean . . .
1844
snoeck, Gustave . . .
1874
Staffe, Louis . .
1865
Snoeks, Remy ....
—
1874
Stahl, Frédéric. .
1856
înyers, Charles . . .
—
1846
Stallaerts, Jules .
1874
5nyers, Emile ....
1878
Stalmans, Henri .
1866, 1867
>nyers, Gustave . . .
—
1861
Stals, René . . .
1858
lobry, Alphonse . . .
—
1878
Stappaers, Adolphe
1840
lobry, Charles ....
1861
Stappaerts, Alphonse
—
^^"^ .r.
:obry, Charles ....
1873
Stappaerts, Léon .
—
1867, 1869
obry, Jules
—
1863, 1865
Stappers, Ch. -Joseph
—
1842
odar, François . . .
—
1845
Stappers, Georges.
—
1874
odart, Henri-A -J. , .
—
1862
Stappers, Jules. .
—
1867, 1869
oeflfers, Adolphe . . .
1859
Staquet, Auguste .
1859
oenens, Albert . . .
1874
Staquet. Vital . .
1868
oenens, Victor. . . .
1862
Stas, Alexandre .
1845
oetens, Edgard . . .
_
1874
Stas, Emile . . .
_
1845, 46, 48
oetens, Félix ....
1874
Stas, Léon . . .
—
1844
ohet, Auguste. . . .
1871, 1872
Stassart, Sylvain .
1856
ohet, Edmond. . . .
1872, 1874
Stasse, Edmond .
1863, 1864
Jhet, Eugène ....
_
1860, 1861
Stassin, Florian .
_
1874
Dhier, Adrien ....
1865, 1S68
Stassin, François .
1876
5hier, Eugène. . . .
1864. 1866
1 Stassin, Germain .
1857
)ld, Joseph ....
1874
Stassin, Léonard .
1877
)merhausen, Emile . .
1879
Staumont, Jules-F.-J
1870
>mers, Jean ....
1859
Steenacker, Charles
1860
)mers, Victor. . . .
._
1866
Steenbakkers, Evariste.
1880
1881
)inzée, Léon ....
_
18,56
Steger. Félix ....
1877, 1879
mdervorst, Alphonse .
18&5
Steinbach, Jean-L"-Jos. .
1855
)rdoni, Constantin . .
186S
Stellingwerf, Guillaume.
1&57
)rel, Edouard. . . .
1855
Stellingwerf, Louis . .
1874
.rel, Eugène ....
1878
Stenier, Alphonse.
1879
>rriaux. Armand. . .
1877
Stenier, Eugène .
_
1871
>rtet, Auguste . . .
1861, 1862
Stenier, Hector. .
— .
1880
•ry, Guilbert ....
1867
Sienuick, Alexandre
1850
'liau, Louis ....
1862
Stephany, Charles.
1881
•ttiaux, Edmond. . .
1870, 1871
Sterckx, Charles .
1868
'ttiaux, Théophile . .
1868
Sterckx, Théodore
_.
1S44
uftreau, Jean-Baptiste.
1865
Sterkeu, François.
1881
uffret, François. . .
1873, 1875
Sternotte, Louis .
1856
ugné, Constant . . .
1870ri871
Sterpenich, Michel
1874
uheur, Baudouin . .
1868, 1869
Stevart, Armand .
1858
uheur, Florent . . .
—
1873, 1875
Steveiiart. liéopoM
_
1845
uheur, Joseph . . .
1871, 1873
Sleveniers, Frédéric
1871
uka. Eugène. . . .
1857
Stevens, Aurélien .
1857
umilion, Henri . . .
1869
Stevens, Jean . .
1853, 54. 55
■ upart. Alfred. . . .
1868
Stevens, Léopold .
„.
1881
■ apart, Auguste . . .
—
1874
Stevens, Louis. .
18^9
■ apart. César. . . .
—
1870
Stevens, Nérée. .
1864
T. III.
1
41
G46
HISTOIRE l)i:S CONCOURS GEXKHArX.
NOMS
ET PRENOMS.
Stevens, Victor. . .
Stevesyns, Guillaume
Steyaert, Edmond.
Steyen, Emile . .
Steygers, Eugène.
Steynen, J. -Charles
Stiénon, Adelin. .
Stiénon, Alexandre
Stiénon, Joseph. .
Stiénon, Léon . .
Stiénon, Victor. .
Stiernet, Hubert .
Stiernon, Alexandre
Stine, Jules . . .
Stiiielli, Vital . .
Stinglilamber, Emile
Stinghlamber, Gustave
Stock, Gustave. .
Stockart, Alphonse
Stocquart, Alfred .
Stocquart, Alphonse
Stocquart, Emile .
Stodel, Isidore . .
Stoffelen, Gustave.
Stoffels, Martin. .
Stokes, Charles. .
Stollenwerk, Hubert
Stoppie, Alexis. .
Stordeur, Armand.
Stordeur, Ignace .
Stordeur, Louis. .
Storie, Alphonse .
Storms, Victor. .
Stouefs, Félix . .
Stout, Gérard . .
Straetmans, Gérard
Strauwen, Alfred .
Strebelle, Edmond.
Streitz, François .
Strong, Guillaume.
Stroobant, Edmond
Stroobant, Jean .
Struyf, Emile . .
Struys, Charles. .
Struyven, Florimond
Stuckens, Emile .
Sturbois, Adolphe.
Stuyvaert, Modeste
Suars, Philippe. .
Suetens, Emile-François
Sunaert, Adolphe .
Supré, Charles. .
Surlereaux, Edouard
Suru Jules . . .
Swarth, Ernest. .
Swartebroeckx, Henri
Swarts, Frédéric .
Swarts, Théodore.
Swerts, Albert . .
Swinnen, Auguste.
Swinnen, Gustave.
Swinnen, Jean. .
Swinnen, Joseph .
Swinnens, Jacques
Swolfs, Alp.-M.-Dom
Symon, Alexis . .
Symon, Louis . .
Syoen, Aimé . .
Tackoen, Gérard .
Taelemans, Adolphe
Taelnjan, Emile
Talbot, Jules .
Tamboise, Emile
Tamboise, Jules
Tambour, Arthur
Tamine, Edmond
Tamine, Henri .
Tamine, René .
Taminiau, Benoni.
Taminiaux, Ernest
Tandel, Frédéric
Tanghe, Auguste
Tans, Gilles. .
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écolt'S
primaires
supérieures)
1873, 1874
1879
1880
1879, 1880
1878
1875
1878
1877
1874
», 1881
1879
1881
1878
1879
1865
18.57
1879
1881
1880
1879, 1880
1863
1858
1874
1863
1879
1865
1872
1850
1879
1874
1861
1877
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
1803
1866
1874
1&56, 1859
1874
1874
1865, 1868
1874
1857, ia58
1871
1872
1871
1871
1865, 1868
18;56
1865, 1868
186S
1869, 70. 71, 72
1863
1872, 1873
1840
18.50
1874
1861
1870
1857
1881
1874
1841
1874
ia55, 1&57
ia55, 1856
1880
1857
1880
1864
1852
1852
1849, 50, 52
ia53
1871
1840, 1841
1874
18.52, 1853
1869
1S79
1873
1872, 1874
1&57
18.53
1845
NOMS
ET PRENOMS.
Taquet, Rodolphe
Tardieu, Charles
Tardieu, Eugène
Tarlier, Jules .
Tassiaux,, Joseph
Tassiaux, Louis
Tassoul, Ph.libert
Tasnier, Mathieu
Tas lé, Albert .
Techeur, Charles
Techeur, Joseph
Tedesco, Jules .
Teirlynck, Charles
Teissier, Gustave
Telle, Julien .
Telle, Louis. .
Tellier, Alphonse- J.
Terlinden, Georges ,
Terlinden, Oscar . .
Terlinckx, P.-J.A.
Termote, Léon . .
Terneu, Auguste .
Terrasse, Emile .
Tesch, Albert . .
Teston, Charles. .
Teugels, Eugène .
Thans, Lambert .
Thaon, Désiré . .
Thaon, Ed.-Jean-M.
Thauvoge, Louis .
Théâte, Ernest. .
Thémon, Charles .
Thémon, Paul . .
Théodor, Célidon .
Thérasse, Napoléon
Thériot, Constantin
Theunis, Auguste .
Theunis, Léopold .
Thévenard, Alphonse
Theys, Pierre .
Theys, Richard .
Theys, Richard . ,
Theys, Victor
Theyssens, Ivan .
Thibaut, Eugène .
Thibaut, Henri. .
Thibaut, Henri. .
Thibaut, Victor. .
Thibaut, Victor. .
Thibaut, Xavier .
Thibeau, Gustave.
Thibeau, J.-J. . .
Thiebaud, Léon .
Thiebaux, Prosper
Thielens, Arthur .
Thielens, Emile .
Thielens, Ernest .
Thielmans, Désiré.
Thieren, Emile. .
Thieren, Richard .
Thiernagand, Eugène
Thiéry, Clément .
Thiéry, Hector.
Thiéry, Oscar . .
Thilens, Alphonse.
Thimistcr, C.-F.-P.-T
Thimus, Albert .
Thioux, Albert. .
Th'riard, Adrien .
Thiriart, Henri. .
Thiriaux, Antoine.
Thiriaux, Léon. .
Thirifays, Armand
Thirion, Augustin .
Thirionnet, Gust.-Eiu
Thiroux, Albert .
Thiry, Charles . .
Thiry, Clément. .
Thiry, Denis . .
Thiry, Ernest . .
Thiry, Fernand .
Thiry, Florimond.
Thiry, François .
Thiry, Henri . .
Thiry, Herm. -Joseph
Thiry, Jean-Joseph
CONCOURS
des écoles
moyennes
(anciennes
écoles
primaires
supérieures)
1876
1866
1868
1865
1860, 1861
1860, 1862
1857
1861, 1862
1862
1874
1859
1865
18.54
1871
1854
1866
1861, 1862
1862, 1863
1881
1870
1861
1872
1877
1880
1878
1867, 1868
1868
1855
1879, 1880
1863
1879
1881
1874
1876
1880
1881
1877
1872
1859
CONCOURS
des
athénées
et des
collèges.
1881
1852
1868
1841
1874
1841
1880
1856, .58, 59
1862
1869, 1871
1&51
1857
1867, 1868
1869
1867, 68, 70
1861, 1862
1865, 1868
1872
1843, 1846
1874
1869
1869
1872, 1874
1866, 1869
1881
18.55, 18.57
1866, 1867
18.57, 1859
1863, 1866
1861
1851, 1852
1874
1874
1861
1845
1870
1857, 59, 60
1874
1864
1859
1863, 64. 65, 66
1861
1881
1840
1865, 66, 68
1858
1841
I
HISTOIRE
DES GONCOUKS GÉNÉRAUX.
647
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
. t
des écoles
CONCOURS
r. t
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
8 1
(anciennes
athénées
s 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
II
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
'A 9
§•1
piimaires
collèges.
s
primaires
collèges.
3
supérieures;
supérieures
Thiry, Joseph ....
_^
1861, 62, 64
Tistaert, Ernest . . .
1865, 1866
1 Thiry, Joseph ....
—
1865
Titeca, Gustave . . .
1859, 1862
Thiry, Joseph ....
1868
lb69
Titeux, Alphonse . . .
-
1861, 62, 64
Thiry, Léon
1881
Tits, Lambert ....
1873, 1874
Thiry, Louis . . . •
—
1857
Titz, Henri
1872
Thiry, Louis . . . •
1J^79
Tixhon, Armand . . .
1879
Thisquen, Ad.-M.-C. . •
1858
Tixhon, Gilles ....
—
1855
Thisquen, Alp.-Max. •
1861, 1862
Tixhon, Joseph. . . .
1877
Thisquen, L.-M.-F.-t:. .
1863
Tizaine, Joseph . . .
18.55
Thisiuen, Oscar . . ■
1877
Toint, Charles ....
_
1854, 1857
Thisqueune, Jules. . .
-—
1858
Tollet, Edmond . . .
1877
Thoeien, François. . -
1877
Tollet, Victorien . . .
1873
j Thomas, Anatole . . .
—
1870
Tombeur, Alfred . . .
1864
Thomas, Désiré. . . .
1850
Tombeur, Charles. . .
1859
1 Thomas, Edmond . . .
1864, 66, 67
Tombeur, Charles. . .
1870
Thomas, Edmond . ■ .
1872
Tombeur, Fran(;ois . .
_
1878
Thomas, Emile. . . •
1877
Tombeux, Joseph-Hub'.
1873, 1874
Thomas, Eugène . . .
1878
Tombeux, Marc . . .
1881
Thomas, Henri. . • .
1849
Tombeux, Théophile. .
1876, 1877
Thomas, Honoré-J. . .
1870, 1871
Tondelier, Victor-Ch.-F.
1.-65
1866. 1868
Thomas, Joseph . . .
^
1879
Tondeur, Auguste. . .
1864
Thomas, Jules ....
1876
Tondeur, François . .
1873. 1874
Thomas, Léandre. .
—
1859
Tondeur, Jean-Baptiste .
1875
Thomas, Lothaire. . .
1881
Tondeurs, Louis . . .
—
1871, 1872
Thomas, Paul ....
-
1865, 1868
Tonglet, Emile. . . •
—
1863, 1864
Thomas, Sylvain . . .
1871
Tonglet, Louis ....
—
1865, 186S
Thomas, Walther. . .
1872
Tonneau, Alfred . . .
18.Ô6
Thomasson, Pierre . .
1864
Tonneau. Antoine . . .
1876
Thomson, Pierre . . .
—
1869, 1870
Tonneau, Augustin . •
1872
Thonard, Léon. . . .
—
1859
Tonneau, Jean ....
1872
Thonet, Arthur. . , .
1870
Tontor, Gustave . . •
_
1850, 18.52
Thonet, Joseph. . . .
1853
Torcq, Charles-Louis. .
1874
Thooris, Albert . . .
—
1876
Tordeur, Alexis-Désiré .
1856
Thooris, Louis ....
1
1844
Tordeur, Charles . . .
1867
Thorn, Albert ....
1876
Tort, Edgard ....
1881
Thorn, Jules ....
_
1869, 71, 72
Tosquinet, Gilbert. . .
1865. 1868
Thorn, Paul
—
1870
Tossaint, Jean-Baptiste .
18,57
Thors, Joseph ....
—
1855
Tossyn, Philippe . . .
1878
Thoulen, Léon ....
—
1843
Toupy, Auguste . . .
1877
Thoumsin, Cbarles . .
1878
Tournay, Edouard. . .
_
1861
Thurion, Barthélémy.
1855
Tournay, Emile . . ■
—
1866. 1867
Thys, Adhémar . . .
1880
Tournay, Georges. . .
—
1S67
Thys, Albert ....
—
1855
Tournay, Gustave . .
_
1867, 1870
Thys, Albert- Lucien . .
1864, 1865
1873
Tournay, Henri. . . .
1874
Thys, Armand-Ant. . .
"
Tournay, Jules. . . .
1869
Thys, Augustin . . .
—
1849
Tournay, Julien . . -
1864, 1866
Thys, Charles ....
1869
Tournay, Julien . . .
1869
Thys, Edouard. . . .
1851
1854
Tournay, Léon. . . .
1S72
Thys, Joseph ....
—
1864, 66, 67
Tournay, Paul ....
__
1869
Thys, Joseph ....
1864
1866
Toussaint, Charles . .
1880
Thys, Louis
—
1873
Toussaint, Eugène , .
1876
Thys, Louis-M.-H. . .
—
1852, 1854
Toussaint, Joseph. . .
1S61
Thys, Xavier ....
1871
Toussaint, Jules . . .
187.571876
Tiberghien, Eugène . .
—
1866 -
Toussaint, Théoplnle . .
1876
Tiberghien, Guillaume .
—
1842
Translanglé, Michel , .
—
1843
Tiberghien, Henri. . .
1867
Trasenster, Gustave . .
_
1869. 1872
Tiberghien, Louis . . .
—
1S68
Trasenster, Paul . . .
-_
1868
Tiberghien, Louis. . .
1879
Trembloy, Josepli. . .
1867
Tiberghien, Pierre . .
1857
Tremouroux, Edouard .
1868, 1870
Tilis, Léon
1878
Trétrop, Emile. . . .
1871
1872
Tilkin, Henri ....
—
18.-)9
Tribut, Armand . . .
1869, 71, 72
Tillemans, Constant . .
1862
Tricot, Emile ....
1869
Tillier, Abel
1859
Tricot, Edouard-L.-J. .
1855
Tillier, Albert ....
1860
Tricot, Eustache . . .
1S67
Tillier, Augustin . . .
1855
Tricot, Victor ....
1872
Tillier, Elie
1861, 62, 64
Triffaux, Camille . . .
1^74
! Tillier, Ernest ....
_
1857, 59, 60
Trifoy, Joseph ....
1873
Tillier, Vital-Louis . .
1863
Trigallez, Fernand .
1877
Tillieux, Alexis . . .
1874
Triplot, Joseph. . . .
1879
Tilmont, Charles . . .
—
1852
Trivier, Gustave . . .
1865
Timmerhans, liouis . .
_
1849
Trivinr, Paul ....
1865
Timmerman, Emile . .
1856
Troch, Pierre ....
1881
Timmerman, Hippolyle .
_
1872
Trocmez, Jules. . . .
_
1S74
Timmerman, Jean. . .
188:)
18S1
Trognon, Jules. . . .
_
1873
Timmermans, Auguste .
1879
Troisfontaines, Paul . .
IS70
Timmeriiians, Désiré. .
1858
Troost, Julien ....
18,58, 1860
Timmermans, Gustave .
1&Ô8
Troquay, Barthéb-my. .
1866
Timmermans, Jacques .
186371864
Trouillez, Jean-Baptiste.
1857
Timmermans, Jean . .
1876
1880
Troupin, Pierre . . .
1862
Timmermans, Louis . .
1860
Troyens, François. . .
_
18b0
Timmermans, Paul . .
1858
Troyens, Victor . . .
1878
Timmermans, Théolore.
•
1863
Truchart, Arthur . . .
1881
Timiiiery, Alexis . . .
__
1847. 1848
Th-uyen, Henri ....
1874
Tindemans, Ant.-Germ.
1854
18;55, 1857
Truyeiis, Alphonse .
1880
Tirou, Emile . . . .
—
18.-)6
Truyens, Raphaël . . .
__
1880
Tiskin, Paul . . . .
^
1863, 1866
Truyts. Louis ....
—
U69
648
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
. é
des écoles
CONCOURS
ai
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
05 .tî
(anciennes
athénées
o '53
(anciennes
athénées
8 S
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 -s
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
primaires
collèges.
fi
p
primaires
collèges.
§
supérieures)
supérieures)
T'Schaggeny,R.-E.-H.-L
__
1863, 64, 65, 66
Van Beveren, Joseph.
1881
T'Schotten. Frédéric
—
1863
Van Biervliet, Paul-J.-L
_
—
1856
Tsiabbel, Louis .
—
1874
Van Bladel, François.
_
1881
Ts' Joen, Emile .
1873
Van Blaeren, Gustave
__
1860, 1861
Tudor, Hubert. .
1868, 1869
Van Boerwaer, Evariste
—
1865
Tudor, Robert . .
—
1874
Van Bogaert, Clément
1871
Tuermez, Camille.
1881
1881
Van Bogaert. Gustave
_
1869, 1870
Tumelaire, Charles
—
1^61, 1F63
Van Bogaert, Raimond
—
1873
Tumerelle, L. . .
—
1870
Van Bogaert, Victor . .
—
1869, 1870
Tummers, Ferdinand
—
\m
Van Bomberghe, Emile
—
1851, 1852
Turbelin, François
—
1874, 1877
Van Bosch, Jean-F.-E.
—
1874
Turbelin, Jules. .
1873, 1875
Van Bouwel, Emile . .
1860
Turbelin, Louis. .
1870
Van Brabant, Edouard
1872
Turbet, Melchior .
1878
Van Branteghem, Camille
1871, 1872
Turlot, Alfred . .
1881
Van Bredael, Edmond .
1865
Turlot, Auguste .
—
1860
Van Brée, Gustave .
_
1850, 1851
Turlot, Emile . .
1873
Van Broeckhoven, E.-D
1872, 1873
Turlot, Jules . .
1879
Van Buggenhoudt, Jules
Turlupet, Emile .
1875, 1876
Jean-Baptiste . .
1865
1866
Tmlupet, Jules. ,
1872
Van Buggenhoudt,Victoi
1870
TurnbuU, Arthur .
—
1863
Van Buggenhout, Emile
. —
1869
Turnbull, Henri .
—
1865
Van Buylaere, Edmond
"
1862, 1863
Turner, Alfred. ,
1877
Van Buylaere, Hector
_
1864
Tydgat, Ivon . .
—
1863
Van Caillie, Félix. .
_
1874
Van Calster, Auguste.
1877
U.
Van Calster, Louis .
Van Camp, Alphonse.
z
1869
1853, 54, 55
Ubaghs, Adolphe . . .
—
1870
Van Camp, Hippolyte.
1877
Ubaghs, Charles
—
1870
Van Camp, Jean-Antoine
—
1874
Ulens, Guillaume
—
1869, 71, 72
Van Camp, Jean-Baptiste
1858
Umé, Joseph .
—
1856, 58, 59
Van Camp, Julien. . .
1873
Urbain, Adonis.
1861
Van Camp, Pierre. . .
1869. 71, 72
Urbain, Edmond
—
1870
Van Camp, Rombaut.
1869
Urbain, Gédéon
1877
Van Campenhout, Edm.
1879
Urbain, Léopold
18n6
Van Campenhout, Victor
—
1874
Urban, Eugène.
1872
Van Caneghem, Jacques
—
1873
Uten, Louis. .
—
1F81
Van Cappelen, L.-L.-Ch
—
1871
Uytroeven, Emile
—
1881
Van Cappellen, Prosper
_!-
1868
Van Cauberg, Adolphe
—
1865, 1868
V.
Van Cauwenberg . .
1860
Van Cauwenberghe, C.-J
—
1866
Vaes, Ferdinand . .
—
1874
Van Celst, Léon . .
1856
Vaes, Jean-François .
1850
Van Cleemputte, Adolphe
1852. 1854
Valcke, Alexandre .
—
1849
Van Cleemputte, Emile
_
1854
Valcke, Eugène . .
1868
Van Coolput, G. . .
_
1861
Valcke, Frédéric . .
—
1869
Van Coppenole, Eugène
_
1854
Valcke, Louis . . .
—
1869, 1871
Van CoppenoUe, Alfred
1878, 1879
Valcke, Louis . . .
—
lh74
Van Craen, Mathieu .
1880
Valckenaere, Charles.
—
1841
Van Cranem, Emile .
1869 ■
Valeix, Paulin. . .
—
1873
Van Cronenburg, Jean-H
1858
Valentin, Emile . .
—
1874
Van Cutsem, Albert .
1869
1871, 1873
Valentin, Eudore . .
—
1879
Van Cutsem, Auguste
1858
Valentin, Georges. .
—
1876
Van Cutsem, Constant
1862. 186!
Valériane, Adolphe .
1866
Van Cutsem, Jean. .
1879
Valerius, Alfred . .
—
1874, 1877
Van Cutsem, Victor .
1854
Van Achter, Eug.-Albert
—
1851
Van Daele, Charles .
1873
Van Acker, Adolphe .
—
1859
Van Daele, Ferdinand
1867
Van Acker, Ernest .
—
1873. 1875
Van Dale, Emile . .
_
1857, 1858
Van Acker, Paul . .
—
1864, 1867
Van Dam, Emile . .
_
1847
Van Ackere, Constant
—
1873
Van Damme, Adolphe
1873
Van Ackere, Georges.
—
1874
Van Damme, Alfred .
1868, 1870
Van Ael, Louis. . .
—
1868
Van Damme, Alphonse
1879
Van Aelbroeck, Alfred
—
1852, 1853
Van Damme, Henri .
1877
Van Aelbroeck, Jean.
—
1873
Van Damme, Joseph .
1871
Van Aelst, Louis . .
1868
1871
Van Damme, Joseph .
1878
Van Aertselaer, Jacques
—
1865, 1868
Van Damme, Louis .
1876
Van Aken, Josse . .
1880
1881
Van Damme, Pierre .
1871
Van A ker, Isidore. .
1865
Van Dantzig, Emile .
Van Dapel, Laurent .
1859
Van Asbroeck, Auguste
—
1862
1864
Van Audenaeren, Henri
1870, 1S72
Vandecan, Pierre. .
1857, 59, 60
Van Baelen Henri. .
'. —
1870
Van de Cappelle, Albert
__
1876
Van Bastelaer, Edmond
—
1864, 66. 67
Van de Casteele, Rol.-R
1861, 1862
Van Bastelaer, Léon .
—
1871, 1872
Van Deeren, Louis .
1875
Van Battel, Jean-Joseph
.
1872, 1874
Van de Fachere, Joseph
1868
Van Beers, Henri . .
—
1870
Vunde Genachte, Pierre
1880
Van Beers, Jean . .
—
1868
Vande Gehuchte, Aug.
1849
Van Belle. Théophile.
1876
Vande Geyuchte, Pierre
1864
Van Belleghem, Aucuste
1876
Van de la Noitte, Alfred
1881
Van Bellitighen, Charles
—
1863. 1S66
Van de Mergel, Alfred
_
1874
Van Bellinghen, Henri
—
1865
Van de Mergel, Arthur
1868, 1870
Van Bellinghen, Louis
—
1869
Van de Mergel, Pierre
1870
Van Bemmel, Eugène.
1844
Van de Mert, François
1859
Van Beneden, Charles
1873
VandeMert, Jean-G.
1863
VanBersel. Gustave.
1869
Vfin den Abeele, Alfred
1879
Van Best, Antoine. .
! 1864
Van den Abeele, Alph.
_
1874
1 Van Best, Jean.
•
1H58
Van den Abeele, Emile
1877
II
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
649
1 CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
«
des écoles
CONCOURS
4)
NOMS
moyennes
des
35 --I
"1
NOMS
moyennes
des
5(5 U
n 5
(anciennes
athénées
s s
(anciennes
athénées
s £
ET PRENOMS.
écoles
et des
il
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
1 ^
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
" §
supérieures
supérieures)
Vanden Abeele, Franc.
1848
Vanderauwera, François
1868, 1869
Vanden Abeele, Jules. ,
1874
Vanderauwera, J.-Bapt.
_
1868, 1869
Vanden Abeele, Louis .
1866
Vanderauwera, Pierre .
1857
Vanden Abeele, Théod .
1877
Vanderbeeck, Joseph. .
1877
Vandenabeelen, Julien .
187.5
Vanderbeek, Joseph . .
1875
Vanden Bergh, François.
1867, 1868
1869
Vanderbeek. Léopold. .
1873
Vanden Bergh, Léopold.
1S71
Vanderbeeken, François
1859
Vanden Berghe, Arthur.
_
1869
Vandercammen, E.-J.-J.
1872
Vanden Berghe, Arthur.
—
1880
Vander Capétien, Ant. .
—
1853, 54, 55
Vanden Berghe, Emile .
1865
1867
Vander Cruyssen, Gust.
—
1864. 66, 67
Vanden Berghe, Franc.
—
1841
Vander Cruyssen, Henri.
—
1863
Vanden Berghe, Franc.
1864
Vanderdonck, François.
1870
Vanden Berghe, Franc.
1873
Vanderdonck, Henri. .
1879, 1880
Vanden Berghe, Jean-B.
1859
Vanderdonck, J.-L. . .
1861
Vanden Berghe, P.-H. .
1872
Vanderdonckt, Ad. -F . .
1863, 1864
Vanden Bichelaer, Alp.
1860
Vanderdonckt, Charles .
1862
Vanden Bogaerde, Ed. .
1870
Vanderdonckt, Edouard .
__
1841
Vanden Bogaerde, Jules.
1872, 1873
1874
Vanderdonckt, Ignace-F.
._
1857, 1858
1861.63
Vanden Bogaerde, Léop.
1880
Vanderdonckt. Joseph .
1^78, 1879
Vanden Bogart. . . .
1^«78
Vanderdonk, Joseph . .
1880
Vanden Borght, Eugène.
1860
Vander Elst, Charles. .
_
1852
Vanden Borght, Franc. .
186.5, 1868
Vander Elst, René. . .
1861
Vanden Borren, Emile .
1^69
Vander Ghinste, Joseph.
1868
Vanden Borren, Léon.
—
1865
Vanderhaeghen, Charles.
-
1877
Vanden Borren, Marins .
1864, 1867
Vanderhaeghen, Désiré.
1861
Vanden Bosch, Adolphe.
1862
Vanderhaeghen, Ferdin.
—
1843
Vanden Bosch, Emile. .
1863, 1864
Vanderhaeghen, Gustave
1861. 1863
Vanden Bosch, Joseph .
m\
Vanderhaeghen, Henri .
1870
Vanden Bos ch , Loui s . .
1864
Vanderhaeghen, Théod.
1877
Vanden Bosch, Stanislas.
1864. 66, 67
Vanderhagen, Emile . .
1853, 54, 55
Vanden Bosch, Jean . .
1861
Vanderheyde, André. .
1868
Vanden Bossche, Charles
1874
Vanderheyde, Charles .
—
1873, 1875
Vanden Bossche, Léon .
185S, 1859
Vanderheyde, Charles .
1876
Vanden Bossche, Louis.
1870
Vanderheyde, Edouard .
1866, 1867
Vanden Bossche, L.-H. .
1855
Vander Hofstadt, Charles
—
1874
Vanden Bossche, Kaph. .
1878
Vanderhofstadt, F°"'-Ch. .
—
1875
Vandenbrande, J.-Bapt..
1879
Vanderhofstadt, Georges.
—
1876
Vanden Branden, Prosp.
18(35
Vanderhulst, Georges
1875
Vanden Breul Théophile
__
1K61
Vanderkelen, Louis . .
1874
Vanden Broeck, Auguste.
1877
Vanderkindere, Léon. .
—
1856. 58, 59
Vanden Broeck, Fi anç. .
_
1865, 1868
Vanderlinden, Florimond
_
1867
vanden Broeck, Julien .
._
1874
Vandermade, Jean. . .
_
1864
Vanden Broeck, Louis .
_
1860
Vandeimeer, Eug.-A.-L.
1862
1864
vanden Broeck, F.-Aug.
_
1872
Vandermeeren. Polydore
1864
Vanden Brouck, Florim
1801
Vandermeersch, Jules .
1869
Vanden Broucke, Edou'\
1861
Vandermensbrugghe,f.usi,
—
1850,51,52,53
Vanden Broucke, Emile.
1872
1873
Vandermeulen, Polydore .
_
1873
Vanden Brûle, Louis. .
1871
Vander Meylen, Gustave.
_
1845
vanden Bulcke, Alfred .
—
1857, 59, 60
Vandermynsbrugghen,E.
Vander Neuker, Pierre.
—
1862
vanden Hulcke, Charles.
1854
1860, 1861
Vanden Bussch, Franc.
1861
Vandernoet, Norbert. .
1877, 1879
Vanden Bussche, Jules.
1880
Vander Plancke, Louis.
1862
Vandendaele, Richard. .
\m
Vanderpoorten, Isidore.
_
. 1863
Vandendriessche, Alph.
_
1864
Vanderpoorten, P. -Jean
1857
Vandendriessche, Gust.
1856
Vander Rest, Eugène. .
1863, 1866
Vandendriessche, Jules.
1872
Vander^anden, J.-Léon"".
1860
Vanden Eeckhoudt, Vict.
1851
Vanderschoot, Edouard.
1878
Vanden Eynde, Pierre .
1881
Vanderschueren, Cyrille.
1867
Vanden Fonteyne, Alph.
„
1874
Vanderschueren, Pierre.
1875
1876, 1878
Vanden Harten, Aloïs-H
1864
Vander schuren, Albert .
1862
Vandenhende, Ferdinand
1865, 1866
Vanderseypen, François.
1857
Vandenhenden, Léon. .
1X62
Vandersmissen, Alph. .
1878
Vandenheynde, Adrien .
1861
Vanderstichelen, Félix .
1846
Vandenhove, Joseph. .
_
1873
Vander Stock, Gustave .
1860, 1861
Vanden Kerchoven, h* .
—
1843
Vander Stock, A.-Ad. .
1863
Vanden Kerckhove, D. .
1864
Vanderstraden, Victor .
1879
Vandenkerkhoven, César
1853
Vanderstraeten, Jean. .
1862
Vandenkerkhoven, Pros.
1853. 1855
Vander Sypen, Auguste.
1&58, 1859
Vanden Nest, Amédée
_
1860. 1861
Vandertaelen, Félix . .
_,
1868
Vandenput, Léon . . .
_
1875
Vandertaelen, Louis . .
_
18.-i7
Vandenput, Victorien. .
_
1871
Vanderton, Emile. . .
_
1850
Vanden Rydt, Hippolyte.
1871
1872, 1874
Vanderveken, Aloïs . .
1881
Vanden Rydt, Georges .
1880
Vandervekeu, Julien. .
1866, 1867
Vanden Steen, Emile. .
1866
Vanderveken, Théodore.
1863, 1864
Vanden Ven, Emile . .
1867
Vanderveken, Thomas .
1859, 1860
Vandeput, Adhémar . .
1877
Vandervelden, Alphonse.
1877
Vandeput, Hippolyte. .
1861
Vandervelden, François.
1865, 1866
Vandeputte, Alfred . .
1876
Vandervicht, H.-J.-M. .
1869
Vandeputte, Cyrille . .
_
1881
Vandervin, Edmond . .
_
1843
Vandeputte, p]mile . .
1872
Vandervin. Henri. . .
1872
Vandeputte. Frédéric. .
ia54
Vandervliet, Emile . .
1879
Vande Putte, Oscar . .
184971850
Vandervloet, Charles. .
1881
Vandeputte, Paul . . .
1861. 1863
Vandervoort, Florent .
1865
Vander Aa, Achille . .
_
1869
Vandervoort, Michel. .
1S72
Vanderaey. Eugène . .
1862
Vander Weyden, Ed. .
1867
Vanderauwera, François
1863, 1864
Vanderyst. Hyacinthe .
1852
650
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
. ?
des écoles
CONCOURS
., ï
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
1:1
(anciennes
athénées
s t
(anciennes
athénées
8 t
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
2 -i
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
% 9
O "
w 'S
primaires
collèges.
=s
primaires
collèges.
d
supérieures)
supérieures)
Vanderzypen, Jules . .
_
1860
Van Hagendoren, Const.
_
1874
Vandessel, Camille . .
1866
1867
Van Hagendoren, Emile.
1879
Vandessel, Gustave . .
1870
1871
Van Hal, Victor . . .
1866
Vandeurme, Louis. . -
1S5.5
Van Halle, Léopold . .
1875. 1876
Vande Velde, Arthur. .
1875
Van Halmé, Pedro, . .
—
1862, 1863
Vande Velde, F:rnest. .
—
1864
Van Ham, Edgard. . .
—
1863, 64, 65, 66
Vande Velde, Frédéric .
1867
Van Ham, Jules . . .
1876
Vande Velde, H.-Louis.
186S
1871
Vanhamme, Joseph . .
1880, 1881
Vande Velde, Jacques .
—
1851, 52, 53, 54
Van Hammée, Adolphe .
—
1857, 1859
Vande Velde, Joseph. .
1868. 1869
1872
Van Hassel, Em.-Marie.
—
18.57
Vande Velde, Liévin. .
1865
Van Hassel, Prosper. .
—
1873
Vande Velde, Polydore .
—
1873, 1875
Van Haute, Gustave . .
—
1872, 1874
Vande Velde, Prosper .
—
1847
Van Hauwaert, François.
—
1856, 1858
Vande Velde, Richard .
1866, 1867
Van Havermaet, Franc. .
1880
1881
Vande Ven, Jean . . ,
187U
1871, 1873
Van Heerswynghels, H..
-
1874
Vande Venne, Raymond.
1^62
Van Heerswynghels, Jul.
1863, 64, 65, 66
Van.ievin, Emile . . .
- •
1864
Van Hemelryk, Pierre .
1870
Vandevin, Lucien. . .
1867
Van Herck, Auguste. .
1866
Vandevivere, Philippe .
_
1841
Van Herck, Emile. . .
1873
Vande vliet, Constant. .
—
1869
Van Herck, François. .
—
1866
Vande Voorst. Joseph .
—
1871
Van Her* kenrode, Adol.
—
1872
Vande Vorst, Albert. .
1879
Van Herendael, Edmond.
1856
Vande Vorst, Pierre . .
_
1880
Van Herendael, Jules. .
1861, 1862
Vande Vyvere, Auguste.
—
1859, 1862
Vanherp, Joseph . . .
1881
Vande Vyvere, C. . .
—
1867
Van Heugen, Léon . .
—
1874
Vande Vyvere, Ernest .
—
1856, 58, 59
Van He'igen, Nicolas. .
—
1849
Vande Waeter. Henri .
1879, 1880
Van Hissenhoven, Ernest
—
1861
Vande Walle, Const.-Em.
1863
Van Hoegarden, Paul .
—
1873
Vande Walle, Désiré. .
1856, 1858
Van Hoever, Oscar . .
__
1867
Vande Walle, Louis . .
1868
Van HoUebeke, Auguste.
1850
Vande Wiele, Auguste .
1875, 1876
Van Hoof, Corneille . .
1859
Vande Wiele, Camille .
—
1866, 1867
Van Hoof, Fr.-Lucien. .
1863, 1864
Vande Weghe, Gustave.
_
1880
Van Hool, Corneille . .
1862
Vande Winckel, Louis .
—
1876, 1878
Van Hoorde, Victor . .
1853
Vande Wyer, Camille .
_
1S.52
Van Hooydonck, Jean .
1864
Vande Wyngaart, Louis.
_
1872
Van Horen, Fr.-H.-G. .
_
1860, 1861
1864
Van Dievoet, Emile . .
_
18.55, 1857
Van Horen, Hubert . .
1864, 1868
Van Die voet, Jules . .
1860, 1861
Van Horenbeeck, Charl.
1F67
1868, 1870
Van Doninck, Joseph. .
_
1872
Van Hove, Antoine . .
1879
1880
Van Dooren, Adolphe .
1851
Van Hove, Arthur. . .
1879
Van Dooren, François .
1872
Van Hove, Charles . .
1853, 1854
Van Dooren, Guillaume.
1881
Van Houtte, Aloïs. . .
—
1870
Van Dooren,Jean-Jos.-H.
1879
Van Huffel, Henri. . .
1879
Van Dooren, Joseph. .
1^69
Van Huffelen, Gustave .
1869
Van Doorselaere, Isidore.
1874
Van Humbéeck, Ferdin".
_
1845, 46, 47
Vandresse, Ch.-M. . .
_
1862
Van Huvel, Joseph . .
1850
Vandresse, Louis . . .
mi
Van Hyfte, Henri . . .
1868
Vandriken, Lambert. .
1846
Van Immerseel, Emile .
1867
Vandromme, Benoît . .
1879
Van Impe, Georges . .
1878
Vandrunen, James . .
_.
1872, 1874
Van Imschoot, Frédéric.
1874
Van Duyse, Daniel . .
1870
Van Isacker, Oscar . .
1874
Van Duyse, Gustave . .
1867
Van Iseghem, Auguste .
_
1873
Van Duyse, Herman . .
1866, 1867
Van Keirslbick, Florim" .
1860
Van Dyck, Eugène . .
1856
Van Keirslbick. . . .
1874
Van Dyck, Firmin. . .
1879
Van Kerckhove, Aug. .
,._
1851, 1852
Van Dyck, Lucien. . .
1861
1864, 1866
Van Kerckhoven, Léop.
1878
Van Elsen, François. .
_
1&57, 1858
Van Kercove, Louis . .
1877, 1878
Van Elven, Gustave . .
1872, 1874
Van Kerkhoven, H.-F.-E.
1863
1864, 1866
Van Engelen, Adolphe .
— .
1853, .54, 55
Van Keymeulen, Louis .
1857
1859, 1861
Van Engelen, Auguste .
1867
Van Kol, Henri. . . .
1867
Van Erps, Forestan . .
1855, 1856
Van Laer, Henri . . .
1880
Van Espen, Alfred. . .
1872
1873
Van Laere, Emile . . .
18,56
Van Espennes, Jean . .
1852
Van Lair, Constant . .
1855
Van Esse, Albert- Aug. .
1864
Van Lair, Jean-Baptiste.
1852
Van Esse, Jules . . .
1877
Van Lamperen, Hippol..
1874
Van Everbroeck, C. . .
1861
Van Lancker, Joseph. .
1878
Van Eynde, Joseph . .
1872
Van Lancker, Prosper .
1875
Van Eyndhoven, Léon .
1870
Van Langendonck, Jules
1868
Van Eyndhoven, Louis .
—
1871
Van Langenhove, R. .
—
1863, 1865
Van Gael, Joseph. . .
1862
Van Leeuw, J. -Baptiste.
1875
Van Gansen, Arthur . .
1871
Van Lerberghe, Adolphe.
1873
Van Gaver, Jules . . .
1879
Van Lerberghe, Edmond.
_
1860
Van Geert, Prosper . .
1869
Van Leynseele, Ch.-L. .
_
1852
Van Geetruyen, Joseph .
—
1863, 1866
Van Leynseele, François
1865
Van Gehuchten, Arthur.
1876
Van Liempt J.-B.-Aug. .
1864, 1865
Van Gelder, Eug.-J.-Ad.
1870
Van Lier, Edmond. . .
1872
Van Gelé, Alphonse . .
1864
Van Lier, Léon. . . .
1877
Van Genechten, Charles.
_
1875
Van Lier, Léopold. . .
1868
Van Genechten, Joseph .
,_
1870
Van Liere, Albéric . .
1873
Van Geneygen, Mathieu.
1866
Van Lil, Joseph . . .
1881
Van Gestel, François. .
1863, 1864
Van Lint, Camille . . .
1877
Van Gheel, Victor. . .
—
1857, 59, 60
Van Lint, Victor . . .
1879
Van Goidsenhoven, M'".
_
1880
Van Loo, Auguste. . .
1845
Van Gysegem, Gustave .
1868
Van Loo, Auguste. . .
1859
Van Haesen^onck. Guill.
1875
Van Ijook, Joseph. . .
-_
\m, 51. 53
Van Hae.sendonck.Théoph.
1865, 1866
Van Maele, Alphonse. .
—
ia59, 1860
HISTOIRE DES COXCOUKS GÉNÉKAUX.
651
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
V
des écoles
CONCOURS
£
NOMS
moyennes
des
50 U
^ -S
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
8 1
(anciennes
athénées
8 £
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
s -s
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
§ 1
primaires
collèges.
D
primaires
collèges.
§
supérieures)
supérieures)
Van Maele, Honoré . .
1863, 1866
Van Steyvorst, G"" .
1870
Van Maele, Triphon . .
—
1862
Van Stockhausen, G.
1853
VanMaldeghem, Aug .
--
1856, 58, .59
Van Stockhausen, Herm
—
1867
Van Marcke, Charles.
1857, .59, 60
Van Straelen, Emile .
1873
Van Meenen, Julien . .
—
ls63, 66, 67
Van Strydonck, Françoi
3 1874
Van Meenen, Maurice .
. —
1865
Van Sulper, Edouard.
—
18.53
Van Meer, Joseph. . .
1873
Van Sweevelt, Jean .
—
1872
i Van Melckebeke, Edm.
—
1860
Van Syngel, Adolphe.
—
1874
Van Meurs, Ernest . .
—
1867, 68, 70
Van Thielen, Adolphe
—
1866
i Van Mielen, Charles . .
—
1857, 1858
Van Thielen, Alphonse
1864
Van Mierlo, Charles . .
—
18;54
1862
Van Thielen, Frédéric
18.52
Van Mierlo, Constant. .
—
1858, 1860
Van Tholl, Emile . .
1855
Van Minden, Anselme
—
1866
Van Tieghem, Jules .
1879
Van Misden, Jules . .
—
1865
Van Tilborg, Félix .
1877
Van Missiel, Joseph . .
—
1874
Van Tilborgh, Joseph.
1863
Van Moer, Ernest. . .
—
1861
Vantomme, Ernest .
1860
Van Moer, Joseph. . .
—
1863
Van Tours, Armand .
1864, 1867
Van Mol, Constant . .
1871
—
Van Tours, lldephonse
_
1865
Van Monckhoven, Désiré
—
1851
Van Varenbergh, Emile
1873
Van Muylem, Guillaume.
1871, 1872
Van Veerdeghem, Franc
—
1865, 1868
Van Nerum, Emile . .
—
1870
Van Velsen, Alfred .
—
1872
Van Nest, Maurice . .
—
1871
Van Velsen, Eugène .
—
1874
Van Neste, Paul . . .
—
1864
Van Velsen, Victor .
—
1871
Van Neuss, Henri. . .
—
1854
Van Velthoven, J.-Bapt
—
1862
Van Neuss, Hubert . .
—
1855, 1&56
Van Vinckenroy, Guill
—
1864
Van Neuten, Emile . .
1868
1
Van Vinckenroj', (iust.
1870
Van Neygen, Edouard .
—
1880
Van Vliet, Thierry .
—
1865
Van Nieuwenhoven, Fr.
1865
Van Vyve, Albert. .
—
1870
Van Nieuwenhuyze, L".
—
1874
Van Vyve Edouard .
—
1&59
Van Noten, Emile. . .
1869, 1870
Van Vyve Georges .
—
1869, 71, 72
Van Noyen, Louis. . .
—
1880
Van Waes, François.
1875
1876
Van Nueten, Aloïs. . .
—
k68, 1870
Van Waesberghe, Fréd.
—
1880
Van Nuffel, Jean . . .
1869, 1870
Van Weddinghen, Arth
—
1881
Van Nuffel, Léopold . .
—
1864
Van Weddin'zhen, Jos.
—
1874
Van Nuvel, Hubert . .
—
1853
Van Weddinghen, Loui
s —
1856, 1858
Van Olffen, Florent . .
—
1848
VanWert, Guillaume.
—
1863
Van Ongewald, Constant.
—
1863
Van Wetter, Polynice
—
1860, 1861
1865
Van Oolen, Henri . . .
—
1852
VanWeyenbergh, Henri
—
1870
Van Oorbeek, Gaspard .
1869
1870
Van Wilderode, Emile
1856
Van Ormelingen, E. . .
1869, 70, 71, 72
Van Wilderode, Paul.
—
1874, 1877
Van Orshoven, Jean . .
1851
Van Wint, Jean . .
—
1866
Van Orshoven, Léon . .
1854
1&58, 1859
Van Wint, Joseph. .
— .
1859
Van Opstal, Florimond.
1871
Van Zuylen, Léon . .
—
1862
Van Ouytsel, Gildart. .
1864
Varlet, Joseph-Edmond
—
1874
Van Overstraeten , Ant.
-_
1877
Varlet, Louis . . .
—
1869
Van Overstraeten, Louis.
_
1870
Vaslet, Emile-P.-Joseph
—
1870
Van Oye, Georges. . .
—
18(34
Vassart, Jean-Baptiste
1880
Van Pamel, Jean . . .
—
1865
Vaucher, Antoine. .
—
1&59
Van Pamel, Louis. . .
1881
Vauchez, Alexandre .
—
1858
Van Parys, Alphonse .
18.56
Vauthier, Alfred . .
—
1850, 1852
Van Paiys, Edmond . .
—
1868
Vautier, Georges . .
—
1860, 1861
Van Reesch, Casimir. .
186S
Velghe, Oscar . . .
—
1879
Van Reeth, Joseiih . .
1870
Velghe, Philemon. .
1879
1880
Van Regemorter,Edouar''
1866
1867, 1869
Vellut, Auguste . .
—
1&53
Van Reybroeck, Charles.
—
1855, .57, ,58
Veltkamp, Henri . .
—
1874
Van Richem, Eugène. .
—
1877
Vennekens, François.
—
1869, 71, 72
Van Ringh, Gustave . .
—
1861, 1862
Vennekens, Jean . .
—
18.56
Van Risseghem, Joseph.
_
1862
Venquier, Jean-Baptiste
—
1870
Van RoUeghem, Aimé .
1861
Vens, Mod.-Eug.-Serv.
1865
Van RoUeghem, Jules .
_
1863
Vent, Alfred. . . .
—
1874
Van Rompaey, Alfred .
_i.
1868, 1870
Verbaert, François .
1879
Van Roosendaal, J. . .
1872
Verbeenen, Jean . .
1878
VanRossom, Edm.-Jh-M.
_
1869
Verbeke, Edouard. .
1860
Van Rossum, Adolphe .
,_
1847
Verbeken, Camille. .
1862
Van Ruymbeke, Joseph .
_
1874
Verbelen, Joseph . .
1872
VanRymenam, Michel.
1879
1880
Verbert, Edmond . .
—
1866
Van Rysselberghe, Jul".
1871
Verbesselt, Pierre. .
1874
Van Santen, Edmond. .
_
1855, .57, 58
Verbist, Aloïs . . .
_
1863, 1866
Van Santen, Jean. . .
18:57
Verboeckhoven, Hippol
1874
Van Santen, Victor . .
1871, 1872
Verbraecken, Alexandre
1867
Van Scherpenzeel-Thim,
Verbraecken, Jean .
1868
J.-H
_
_
1843
Verbrugge, Arthur .
_
1&81
Van Schelven, Sébastien.
_
18(J3, 18f56
Verbrugghe, Auguste
_
1870
Van Schoor, Charles. .
1855, 1857
Verburght, Benjamin.
1871
Van Schoor, Joseph . .
_
1880
Vercamer, Emile . .
_
1862, 1863
Van Schoor, Léon. . .
_
1853
Vercanimen, Ferdinand
1872
Van Schoren, Joseph. .
_
18.57, 1859
Vercauteren, Damien.
1873
Van Severen, André . .
1848
Vercoullie, Joseph. .
1871, 72. 74
Van Seyvelt, Edm.-Marie
1857
Verdeyen, Henri . .
_
1856
Van Soest, Hector. . .
1863, 1864
Verdickt, Charles . .
1871
Van Speybroeck, Julien.
1861
Verdoodt, Alphonse .
_
1878
Van Stappen, Constant .
—
1867
Verdussen, Edouard .
1840
Van Stappen, Julien . .
1870
Vereecken, Arthur .
1879
Van S'eenacker, Charles.
1876, 1877
Vereecken, Ch. -Jacques
1866
Van Steenkiste. Eugène.
18.57. 1860
Vereecken, Pierre. .
1857
1 Van Steensel, Edmond .
—
1852
Vereeken, Alf.ed . .
186;^
1
652
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
<v
des écoles
CONCOURS
v
NOMS
moyennes
des
ai u
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
S S
(anciennes
athénées
8 £
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
§ 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
8 1
primaires
collèges.
3
primaires
collèges.
G
3
supérieures)
supérieures)
Vereenoo?he, Charles .
1859
Vieuxjean, Jules . . .
1857, .59, 60
Verellen, François . .
—
1859, 1860
Vieuxjean, Louis .. . .
1855
Verfaillie, Louis . . .
1857
Vigneron, Omer . . .
1880, 1881
Vergauwen, Georges. .
—
1871
Vignis, Nicolas . . .
1881
Verges, Théodore. . .
1871
Vignoble, Jules . . .
—
1874
Vergo;e, Alexandre . .
—
1872
Vilain, Albert-Joseph .
1866
Vergouwen, Charles. .
—
1861
Vilain, Jean-Bapiiste. .
1879
Verhaege, Charles. , .
—
1859
Vilain, Louis ....
,
1863
Verhaegen, Alphonse .
—
1874
Vilain, Philippe . . .
1859
Verhaegen, .Toseph . .
1871
Villers, Ernest, . . .
1868, 1869
Verhaegen, Léon . . .
—
1843
Villers, Louis ....
1872
Verhelst, Charles . . .
1877, 1878
Villers, Olivier. . . .
18.57
Verheugen, Alfred . .
—
1876, 1878
Villi, Adolphe . . . .
_
1860
Verheyden, Auguste . .
—
1880
Vincent, Charles . . .
18.59
Verheyden, Jean . . .
—
1864
Vincent, Jules ....
1871
Verheyden, Jean- Joseph.
1864
Vincent, Oscar. . . .
1872
Verheyden, Joseph . .
1865
Vinck, Charles. . . .
1874
Verheyen, Auuuste . .
186871869
1870, 1872
Vinck, Edmond . . .
1871
Verheyen, François . .
1859
Vinck, Henri . . . .
1865
Verheyen, Jean . . .
1865
Vinck, Henri ....
—
1878
Verhoogen, Jacques . .
1864
1866. 1868
Vincke, Alphonse. . .
1879
Verhoogen, Jean . . .
—
1878
Vincke, Désiré. . . .
—
1875
Verhoonen, Louis. . .
1881
Vinçoite, Edmond. . .
—
1855
Verhooven, Eugène , .
1874
Vinçotte, Henri . . .
—
1869, 1872
Verhuyck, Auguste . .
1874
Vinçotte, Robert . . .
—
1857, ,59, 60
Verhuygt, Jean-Baptiste.
1861
Vinjitergnier, Antoine .
—
1869
Verhulsen, Augustin. .
1871
Vinstock, Louis . . .
1871
1872
Verjans, Théophile . .
—
1872
Violon, Emile ....
—
1878
Verjauw, Emile . . .
1866. 1867
Viré, Hector . . . .
1861
Verkissen, Ferdinand .
1867, 1868
'
Visé, Félix
1856
Verkissen, François . .
1866
Visé, Pierre
1849
Verlaine, Gustave. . .
1874
Vitry, Théodore . . .
—
1863, 1864
Verlende, Edouard . .
1^68
Vivario, Mathieu . . .
1870
Verleye, Désiré . . .
1879, 1880
Vleminckx, Constantin .
18.54
Verlinden, Armand . .
—
1872, 1873
Vleminckx, Fernand. .
—
1869,71,72
Verlinden, Jules . . .
1877, 1878
Vloeberghs, Emmanuel .
—
1873
Verlooy, Victor . . .
—
1875
Aloeberghs, Jules. . .
1860
Vermalen, Guillaume. .
1876
Vloebergs, Auguste . .
—
1857
Vermander, Ad'ilphe. •
—
1881
Vogelaere, Pierre. . .
—
1847
Vermeere, Charles . .
1868
Vogley, Joseph. . . .
1845, 1847
Vermeersch, Ferdinand.
—
1879
Volckaert, Joseph. . .
1866
Vermeire, Aloïs . . .
1881
Volders, Eugène . . .
1868
Ver mer, Edouard . . .
1863, 64, 66
Volders, Léon ....
—
1862, 1863
Vermer, Léopold , . .
—
1863. 1866
Volka rt, Léon. . . .
1871, 1872
Vermersch, Gustave. .
—
1&59
Volkaerts, Louis . . .
1858
Vermersch, Henri. . .
—
1859
Vonèche, Emile . . .
1879
18^0
Vermeulen, Adolphe . .
1860
Von Frans, Frans. . .
—
1^64
Vermeulen, François. .
1878
Vormans, Joseph . . ,
1870. 1871
Vermeulen, Louis-Jos. .
—
1874
Vranckeîi, Hector. . .
1879
Vermeulen, Pierre . .
—
1875
Vrancken, Jules . . .
—
1853, 54, 55
Vermeylen, Théodore .
1879
1880
Vranckx, Aloïs. . . .
—
1871
Verniory, Auguste . .
—
1863, 1866
Vrebos, Léopold . . .
—
1874
Verniory, René. . . .
—
1854, 18-.7
Vrebosch, Polydore . .
—
1856, 1858
Veron, Herman. . . .
—
1865
Vreven, Auguste . . .
—
1872
Verrept, Auguste . . .
1861, 1862
Vreven, Joseph . . .
—
1859, 1860
Verryken, Jacques-Léon.
—
—
1860
Vrients, François. . .
—
1867
Verschaeve, Norbert. .
—
1865, 1867
Vroomen, François . .
1878
Verse hueren, Edouard .
1881
Vueghs, Aloïs . . . .
1860
Verschueren, Henri , .
—
1872
Vueghs, Raimond-Paul .
1864
Verschueren, Pierre . .
1872
Vuylsteke, Jules (Julius).
—
1852, 1853
Versmisseii, Auguste. .
1875
Vyt, Camille . . . .
—
1874
Verspiegel, Alphonse. .
—
1875
Vyt, Henri
—
1870
Verstappen, Jean . . .
1874
Verstraete, Henri. . .
1861
W.
Verstraeten, Achille . .
—
1874
Verstraeten, Alfred . .
—
1875
Verstraeten, Camille . .
—
1872
Waersegers, Charles. .
—
1878
Verstraeten, Edgard. .
1868
Waerzegers, Edouard .
—
1878
Verstraeten, Thomas. .
—
1847, 1848
Wafelaer, Désiré . . .
—
1862, 1864
Ver vaeke, Aloïs . . .
—
1871
Wiigemaekers, Henri .
1861, 1863
Vervliet, Corneille . .
1858
Wagemans, Joseph . .
—
1872
Vervliet, Jean . . . .
—
1849
Wahis, Louis . . . .
1868
Vervloet, Jean-Jules. .
1858
Wal;i, Eugène. . . .
—
1854
Vervoort, Florent. . .
1880
Walkers, Louis . . .
\im
Verwaest, Ed. -Jean . .
1873
Walle, Michel . . . .
1879
Verwée, Aimé . . . .
1863
Wallenus, Denis . . .
1860
Verwimo, Alphonse . .
—
1869, 1872
Walraevens, Adelson .
1862
Verwimp, Jean-Baptiste.
—
1872
Walra^vens, Liévin . .
—
1863
Veyssière, Auguste . .
1879
Walravens, Gustave. .
—
1856, .58, .59
Vieille, Romain . . .
1856
Walsch, Nicolas . ' . .
—
1874, 1877
Vielvoye, Léon. . . .
1880
W Iton, Ernest . . .
—
1859
Vienne, Antoine . . .
1874
Waltzing, Jean. . . .
1874
Vienne, Ferdinand . .
_-
1862
Wanet, Prosper . . .
1864, 1865
Vierset, Auguste . . .
_
1881
"Wangermée, Adolphe .
1863, 1864
Vierset, Eugène . . .
—
1871
Wangermée, Emile . .
—
1869, 1870
Vieuxjean, Joseph. . .
—
1857. 59, 60
Wangermée, Félix . .
1874
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
653
CONCOtJRS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
s!
des écoles
CONCOURS
9
NOMS
moyennes
des
il
NOMS
moyennes
des
ii
(anciennes
athénées
o •-
(anciennes
athénées
s £
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
s 1
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
s -a
primaires
collèges.
primaires
collèges.
3
supérieures)
supérieures)
"Wannez, Edouard. . .
1850. 51, 52
Wery, Lambert . . .
1874
Wannez, Hubert . . .
1&57
Wery, Louis . . . .
1877
Wanten, Auguste. . .
_
1864. 66. 67
Wery, Oscar . . . .
1878
Wanthy, Edmond. . .
1870
Wesmael, Adolphe . .
1855
1856
Wantiez. Henri . . .
1873
Wesmael, Armand . .
Wanty, Victor. . . .
1869
Westendorp, Arthur. .
1879
"Wargnier, Eugène . .
1875
Westrick, Théodore . .
1871
1S72
Wargny, Ainédée. . .
1860
Weyenberg, Joseph . .
1874
AVarlop, Auguste. . .
_
1880
Weyts, Arthur. . . .
—
1874
Warmont, Jean-Bapt. .
1866
Wibaut, Jules . . . .
1852
Warnant, Alfred . . .
1863, 1866
Wibin. Guillaume. . .
1881
Warnant, Louis . . .
1860
Wibin, Gustave . . .
1880
AVarnau, Achille . . .
1847
Wiemer. Désiré . . .
1881
A\'arnier, Arthur . . .
1879
Wiener, Samson . . .
._
1868
Warnots, Léon. . . .
1873
Wiket, Oscar . . . .
1878
Warnotfe, J<iseph. . .
186171862
Wilbaux, Constant . .
1866
Warnotte, Louis-S. . .
1866
Wilbaux, Léopold. . .
_
1862, 1864
Warocquier, Guillaume .
1877
Wild, François. . . .
-^
1871
WaroLis, Marc. . . .
1881
Wildey, Georges . . .
1}''64
^Vartique, Edmond . .
1880
1881
Wilgot, Camille . . .
1875
Wartique. François . .
1868
Wilkin, Antoine . . .
1 1868, 1869
1 Warzée, Georges . . .
1878
■
Wilkin, Charles . . .
1857
1 AVasher, Emile. . . .
1879
Willaert, Gaston . . .
1872, 1874
1 AVasteels, Emile . . .
_
1881
WiUaert, Henri . . .
1868
Wasteels, Joseph. . .
18S0
Willaert. Richard. . .
1865
Watelet, Emile . . .
_
1873
Willame, Fernand .
1860, 1862
Wathelet, Alfred . . .
1879
Willem, Hector . . .
1880
Wathelet, Charles. . .
187.5
Willemaers, Hector-H. .
1849, 1850
Wathelet, Franc. -J.-Jos.
1874
Willems, Adolphe. . .
._
1847
Wathoul, Eugène. . .
1872
Willems, Alexandre . .
_
1850
Watillon, Arthur . . .
1874
Willems. Alphonse . .
IS.55
Watrisse, Alfred . . .
1^67
Willems, Armand. . .
1880
Watteau, Jules. . . .
1876, 1877
Willems. Charles. . .
1881
Wattecainps, Emile . .
—
1871
Willems, François . .
1^54, 1855
Wattecamps, Louis . .
_
1865, 1868
Willems, Georges. . .
1875, 1876
Watteyre, Victor . . .
_
1865
Willems. Jean-François.
1865
Wattiaux, Fernand . .
1876
Willems. Laurent. . .
1S77
Wattiaux, Jean-Hapt. .
1S51. 1853
Willems, Liévin . . .
1^66
Wattiez, Jean-Baptiste .
_
1863
Willems, Séraphin . .
1873
Wattiez, Jules. . . .
—
1&57, 1^53
Willems, Vincent. . .
-_
1868
Waucomont, Robert. .
1865, 1868
Willemsen. Joseph . .
_
1860, 1861
Waucomont, Thomas .
_
1878
Willemyns, Auguste. .
_
1874
Wauquet, Henri . . .
1866
Willequet, Alfred. . .
1878. 1879
\Vaaquez, Auguste .
—
1854, 1857
Willequet, Alphonse. .
1871
AVauquez, Charles . .
1871
1872
Willequet, Edmond . .
1841, 1843
1847
Wautelet, Hippolyte. .
1869
Willequet, Emile . . .
i 1868
Wautelet, Jean-Bapt. .
1866
Wii;iame, Etienne. . .
i 1849, ia50
Wautelet, Nicolas-M. .
1855
Williams. Constant . .
1849
Wauters, Georges. . .
1876
Willière, Paul. . . .
1849
Wauters, Joseph . . .
1880
Willière, Pierre-Paul .
1862
Wïiuters, Jules-Joseph .
1856
Williet. Alfred. . . .
187471875
Wauters, Julien . . .
1881
Willmar, Georges. . .
1847
"Wau ers, Victor . . .
—
1869.70,71.72
Wilmart, Alexandre. .
_
1861, 1863
1870
Wauthier, Albert . . .
1868
Wilmart. Jules. . . .
_
1865
AVauthier, Camille . .
1864, 1865
Wilmart. Jules. . . .
1880
"Wauthier, Pierre. . .
1866, 1867
Wilmart, Lucien . . .
1865, 1868
Waxweiler, Adolphe. .
18-971860
Wilmart. Séraphin . .
1878, 1879
Waxweiler, Emile . .
1854
Wilmart, Télesphore. .
1874
Waxweiler, Jules. . .
1870
Wilmet. Edmond . . .
._
1867
Weber, Charles . . .
_
1851, 1852
Wilmet, Modeste-C. . .
1^70
Weber, Charles . . .
1872
Wilmotte, Charles. . .
1874
Weber, Henri ....
1848
Wilmotte, Jean . . .
1868, 1870
Weber, Jacques . . .
1871
Wilwerth, Christophe .
1842
Weecksteen, Emile . .
186S
Winand, Paul ....
_
1S79
Weens, Jules ....
—
1863
Winants. Alphonse . .
1861
Weerbrouck, Léon . .
1865
Winckel, Aimé. . . .
1 71
Weiler, Ch.-H.-G. . .
1^63
W^inckel. Jean-François.
1869
Weiler, Ernest. . . .
—
1858
Winc(iz, Félicien . . .
1840
Weiler, Julien. . . .
lf-'57. 1859
Wincqz, Félicien . . .
1877. 1878
Weiler, Romain . . .
—
1846
Winkessels, Léonard.
1862
Weimerskirch, G. -M.
1854
Wins, Léopold. . . .
1878
Weissenbruch, Louis .
1872
Wintmolders, Edouard .
1863, 1866
Welkers, Charles. . .
_
1851
Wiot, Pierre-Joseph. .
_
1862
Wellens, Charles . . .
1868
Wiquelin, Edmond . .
_
1864. 1865
Wenckre, Eugène. . .
1!^49
Wirgot. Joseph. . . .
1869
Wendelen, Alfred. . .
18S0
Wituieur. Henri . . .
1860, 1862
Wera, l'rosper. . . .
1^80
Wittamer, .Arthur. . .
1873, 1874
Wcrry, Fernand . . .
• 1873
Wittamer, Edouard . .
_
1860, 1861
Werts, Jean-Baptiste .
1877. 1878
Wittamer, Gustave . .
1859, 1862
Wertz, Mathieu . . .
1S76
Witlebroodt. Charles. .
1867
Wery, Alphonse . . .
_
18;52
Witvrouwen, Joseph. .
1869
Wery, Corneille . . .
1867
Wodon, Armand . .
1873
Wery, Fdouard . . .
1881
Wodon, Fernand . . .
1872, 1874
Wery, Eugène. . . .
1866.'"l867
Wodon. Léonard . . .
1851
Wery, Hyacinthe. . .
1861
Wodon, Louis ....
1859. 1862
Wery, Jules
1881
Wodon, Paul ....
—
1870
,
654
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
CONCOURS
CONCOURS
des écoles
CONCOURS
. £
des écoles
CONCOURS
g
NOMS
moyennes
des
NOMS
moyennes
des
il
(anciennes
athénées
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(anciennes
athénées
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ET PRÉNOMS.
écoles
et des
il
ET PRÉNOMS.
écoles
et des
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primaires
collèges.
s
primaires
collèges.
s
supérieures)
supérieures)
Woeste, Charles . . .
_
1851, .52, 54 1
Wyckaert, Pierre-Franc.
1870
Woets, Anatole . . .
—
1879
Wyckmans, Jean-Bapt.
—
1857
Wolfcarius, Théophile .
—
1859
Wynants, Désiré . . .
—
1870
Wolfers, Philippe. . .
1871
1872
Wynants, Edmond . .
1870, 1873
Wolff, Félix
1850
Wyngaard, Joseph . .
_
1868
Wolff, Pierre . . . .
—
1845 '.
Wyzeur, Conrad . . .
—
1865. 1868
Wolters, Gustave. . .
1849 !
Wood, François . . .
—
1662
X.
Woot de Trixhe, Modeste
1&55
Woremser, Ernest . .
1865
Xhafiaire, Hippolyte. .
1869
Wormser, Théodore . .
18.54
Xhoffer, Mathieu . . .
_
1841
Wotez, Ernest. . . .
1880
Wonters, Auguste. . .
1873
Y.
Wouters, Charles- Henri .
1867
Wouters, Edmond. . .
1880
Yannaart, Toussaint. .
1859
W^outers, Edouard . .
1&59
Yante, Henri . .
18.55
Wouters, Edouard . .
1881
■
Yernaux, Servais.
1878
"Wouters , Ernest- Henri .
1866
Ysebrant, Edmond
1871
Wouters, Fern.-Liévin .
1865
Yserentant, Félix.
_
1859, 60, 61
Wouters, Jean François.
1870 i
Ysengrin, Arthur .
_
1874
Wouters, Jules. . . .
1874
Yvon, Georges. .
1874
Wouters, Pierre . . .
1848, 1849
Yweins, Alfred. .
1876
Wouters, Théophile . .
_.
1871, 72, 74
Wouvermans, Armand .
1862 j
Z.
Wuidart, Auguste. . .
1881
Wuiliot, Joseph . . .
1865
!
Zech, Joseph ....
—
1&59
Wuilliot, Alfred . . .
186S
i
ZeUer, Guillaume .
1875
1876
Wuiliot, Léandre . . .
1857 !
Zimmer, Désiré. .
1873
Wurth, Charles . . .
_
1859
Zimmer, Jean-Baptist
e .
1857
Wuyts, Joseph. . . .
1877
,
ZoUekoffer, Edouard
—
1^61
Wuyts, P.-H.-Ed. . .
1&54
i
Zomers, Oscar . .
1859
Wybauw, Henri . . .
1&5S
1
Zone, Jules . . .
1875. 1876
1879
Wybauw, Victor . . .
1862
i
Zone, Julien. . .
1872
Wybo, Charles-Louis. .
1861, 1862
1
Zoude, Léopold. .
—
1843
Wybouw, Joseph . . .
1851
Zouile, Louis . .
_
1845, 1847
Wyckaert, Louis-Franc.
1863, 1864
1
Zurstvassen, Louis
1874
CONCOURS UNIVERSITAIRES
de 1842 à 1881.
TABLEAU RÉCAPITULATIF.
656
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
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ERRATA '.
Tome I, page 9, avant-dernier paragraphe. Usez : x =■ y ab -\- cd.
63, — au lieu de huitième, lises quatrième.
— — 69, quatrième ligne, lisez : inclusivement.
— — 123, supprimez la note 3.
— — 128, neuvième ligne, lisez : Wei^stenraad.
— — 128, version latine, lisez : mallebat.
— — 128, — — petebat.
— 128, — — orationem.
_ __ 140, ajoutez : Les mémoires de MM. De Closset, Bède et Vanden Abeele
ont paru dans les Annales des universités.
— — 172, tableau des lauréats, lisez : Dubois, Adolphe.
— — 177, table alphabétique, — —
— — 211, tableau des lauréats, — Cateaua?.
_ _- 254, — - Bataille.
— 262, lisez : Les Annales des universités ne contiennent pas...
— — 262, table alphabétique, /w^^ : Bataille.
_ 263, - Yuyhteke, lisez : 260.
288, — lisez : Bischoffsheim, Ferdinand... 282.
— 319, tableau des lauréats, — Janson, Paul.
— — 322, — - Bataille.
— — 326, table alphabétique, — —
— 326, — ■ — Janson, Paul.
— — 346, tableau des lauréats, — Janson, Georges.
— — 353, table alphabétique, — —
— 353, ^ — ajoutez {in fine) : De Haulleville.
Prosper... 383.
Tome II, page 108, lises : Les Annales des universités ont publié le mémoire de M. Van-
derdonckt.
— — 108, table alphabétique (2*^ colonne), supprimez : De France.
— — 167, concours des écoles moyennes (résultats), lisez : maxim. 65 et 35 ^.
— — 188, lisez : Blancquaert.
— — 451, table alphabétique, Xaflaire, lissz : 424.
— — 471, classes et matières désignées pour le concours (2<" paragraphe),
lisez : B. 3« latine. 1° Thème, etc.; 2° Mathématiques.
— — 516, tableau des lauréats, lisez : F' prix. Ernest Lefebvre... 88 points.
Tome III, page 455, jurys, lisez : Demoulin.
__ — 459, deuxième ligne, lisez : Ernist Wotez.
— 459, dixième ligne, — Edmond Wouters.
— 462, trente-sixième ligne, lisez : Arille Dubois.
1 Voir, pour quelques autres corrections, la page 522 du tome I".
2 Cette correction s'applique au concours des années suivantes, jusqu'en 1S79 inclusivemeni.
662
HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
467,
tableau des laui
'éats, lisez : Piet-re Vande Vorst.
467,
—
Van Zaer.
467,
--
— D'JTuyvetter.
477,
Aloïs Blaack.
477,
Jean Byl, de Peirk,
478,
septième ligne.
Jules Goo^sens.
595,
note n° 17, lisez
; ingénieur honoraiî-e des ponts et chaussées
596,
note n*» 3.
élève-ingmieur des ponts et chaussées.
596.
note n» 4,
sous-lieutenant ^artillerie.
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TABLE DES MATIÈRES
TOME TROISIÈME. - 1873 A 1881
Pages.
Avant-propos 3
Chapitrk XXXI V. 1873. Enseignement primaire . 5
moyen : Ecoles moyennes 18
— — - - Athénées et collèges 25
— — universitaire 54
XXXV. 1874. — primaire 60
— — moyen : Ecoles moyennes 73
— — — Athénées et collèges 80
— — . universitaire. . . 122
— XXXVI. 1875. — primaire 129
— — moyen : Ecoles moyennes 143
— — — Athénées et collèges. . . . . 150
— — universitaire 183
— XXXVII. 1876. — ■ primaire . 188
— — moyen : Ecoles moyennes 202
— — — Athénées et collèges 211
— — universitaire 252
— XXXVIII. 1877. — primaire 258
— — moyen : Ecoles moyennes . . . . . . 272
— — — Athénées et collèges 280
— — universitaire 308
— XXXIX. 1878. — primaire 312
— — moyen : Ecoles moyennes 343
— — — Athénées et collèges 349
— — universitaire 379
— XL. 1879. — primaire 385
— — moyen : Ecoles moyennes 392
— — Athénées et collèges 402
— — universitaire 431
— XLl. 1880. — primaire 436
— — moyen : Ecoles moyennes 453
— — — Athénées et collèges 464
— ^ universitaire 496
664 HISTOIRE DES CONCOURS GÉNÉRAUX.
Chapitrk XLII. 1881. Enseignement primaire 501
— — moyen : Ecoles moyennes 515
— — ■ • — Athénées et collèges 537
— — universitaire 577
A. Additiai» 581
B. Table des travaux couronnés de l'enseignement moyen reproduits dans ce volume. 595
C. Table alphabétique générale {1840 à \88\) 599
D. Concours universitaires de 1840 à 1881. Tableau récapitulatif 655
E. Errata 661
F. Table des matières de ce volume 663
FIN DU TOME TROISIEME ET DERNIER.
esô"*- "^
yfJiCl^''
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370.9493 D61 1 H V.3C.1
Discailles # Histoire des
concours qeneraux de l'en
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D611H
V. 3
Discailles
Histoire des concours géné-
raux de l'enseignement pri-
maire, moyen & supérieur en
370.9493
D611H
V. 3
Discailles
Histoire des concours généraux de
l'enseignement primaire, moyen £e
supérieur en Belgique (1840-1881)
1873-1881
Live Music Archive
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Cleveland Museum of Art
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