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Full text of "Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris : avec le Journal de ses actes"

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HISTOIRE 


DU 


TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE 

DE   PARIS 


949.  —  PARIS,    IMPRIMERIE  A.  LAHURE 
9,  rue  de  Fleurus,  9 


HISTOIRE       ^'^^  '^^/^ 


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DU 


TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE 

DE  PARIS 

AVEC   LE    JOURNAL    DE    SES    ACTES 
PAR  H.   WALLON 

Membre  de  l'Institut 


TOME  SIXIÈME 


PARIS 
LIBRAIRIE  HACHETTE  ET  G" 

79,    BOULEVARD    SAINT-OBRMAIN,     79 

1882 
I;ro<U  dt  pro|jriiU  M  d«  UaducUoo  Nt«r*4t 


LE 


TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE 

DE  PARIS 


CHA1>IÏRE  LVI 

PUÉLIMKXAIRKS    DU    PUOCÈS    DK    CAIUSIKK 


I 

Cauicrâ  la  Convciilion  depuis  son  retour.  Picmicrcs  accusations  conirc  lui  à  la 
Convention.  Cris  contre  lui  au  tribunal. 


Carrier,  an  relour  de  Nantes,  avait  pu  encore,  après 
SCS  sinistres  exploits,  reprendre  son  siège  dans  la  Con- 
vention sans  y  paraître  trop  déplacé.  C'était  le  temps  oii 
la  question  du  Père  Duchcsne  et  des  enragés  était  loin 
d'être  encore  résolue.  D'ailleurs,  si  Nantes  avait  eu  ses 
noyades,  Lyon  avait  eu  ses  mitraillades,  et  le  grand  mi- 
trailleur de  Lyon,  Collot  d'Herbois,  siégeait  au  comité 
de  salut  public,  dans  l'alliance  intime  encore  de  Robes- 
pierre. 11  s'était  donc  trouvé  dans  ce  groupe  de  repré- 
sentants en  mission  qui  avaient  chacun  un  assez  gros 
dossier  à  leur  charge,  qui  commencèrent  à  s'incjuiéter 
quand  Robespierre  eut  frappé,  d'nne  part  Hébert,  de 

TRIB.  BÉVUL*    VI  1 


2       ClIAP.  LVI.  ~  PRÉLIMlNAmES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

l'autre  Danton,  et  qui,  à  la  suite  de  CoUot  d'IJerbois, 
entrèrent  dans  la  ligue  dont  le  résultat  fut  le  9  ther- 
midor. H  était  donc  des  vainqueurs  du  9  thermidor; 
qu'avait-il  à  redouter  désormais? 

Néanmoins,  dès  avant  le  procès  du  comité  de  Nantes, 
le  nom  de  Carrier  avait  déjà  été  prononcé  à  la  Conven- 
tion avec  les  imputations  les  plus  graves.  Le  8  vendé- 
miaire an  m,  un  député  dont  le  nom  n'est  pas  au  Mo- 
niteur, montant  à  la  tribune,  dit  : 

On  n'a  conservé  dans  la  Vendée  que  les  généraux  qui  y  ont 
commis  le  plus  de  scélératesses,  ceux  qui  jouissaient  de 
femmes  après  qu'elles  étaient  mortes,  ceux  qui  les  en- 
voyaient à  la  mort  après  en  avoir  joui,  ceux  qui  faisaient 
fusiller  quand  on  venait  leur  demander  justice.  Il  est  temps 
de  dire  la  vérité.  La  guerre  de  la  Vendée  n'a  été  rallumée 
que  par  les  horreurs  qu'on  a  commises  dans  ce  pays... 

11  est  bon  que  vous  sachiez,  citoyens,  qu'un  représentant 
du  peuple,  après  avoir  promis  une  amnistie  aux  habitants  de 
ce  pays  s'ils  déposaient  leurs  armes,  les  a  fait  fusiller  lors- 
qu'ils ont  été  désarmés  [on  frémit  dliorreur).  C'est  Carrier. 
On  lui  amena  une  femme  qui  peut-être  était  coupable,  je  n'en 
sais  rien  :  elle  fut  fusillée.  Cette  femme  avait  deux  enfants, 
Tun  âgé  de  trois  ans,  l'autre  de  vingt  mois.  Lorsqu'elle  fut 
morte,  on  examina  ce  qu'on  ferait  de  ses  enfants.  «  Si  on  les 
laisse  vivre,  dit-on,  ils  se  souviendront  du  traitement  qu'a 
éprouvé  leur  mère,  ce  seront  des  serpents  que  la  République 
nourrira  dans  son  sein.  Qu'ils  périssent...  »  (U indignation 
augmente) 

Carrier  était  là.  Il  s'empressa  de  relever  cette  imputa- 
tion : 

Je  n'ignore  pas,  dit-il,  les  calomnies  que  de  vils  pamphlé- 
taires ont  répandues  sur  mon  compte,  et  je  m'apprête  à  y  ré- 


CARRIER  A  LA  CONVENTION  DEPUIS  SON  RETOUR.  5 

pondre  par'un  mémoire  que  je  vais  livrer  à  l'impression^  et 
qui  contient  le  compte  exact  de  ma  conduite  et  des  arrêtés 
que  j'ai  pris  avec  plus  de  vingt  de  mes  collègues,  qui  tous 
ont  été  témoins  de  mes  actions  dans  la  Vendée... 

On  parle  d'une  femme  qui  est  venue  chez  moi  et  que  j'ai 
fait  périr.  Si  le  fait  est  prouvé,  je  porte  ma  tête  sur  l'écha- 
faud. 

Une  voix.  On  en  prouvera  bien  d'autres. 

Mais  lui  se  rejeta  sur  Tétat  de  la  Vendée,  réduite  à 
rimpuissance  lorsqu'il  était  à  Nantes,  et  depuis  son  dé- 
part redevenue  redoutable  :  ce  qui  donna  lieu  à  Merlin  de 
Thionville,àLequinio,  à  Carnot,  de  montrer  par  quelles 
atrocités  et  par  quelles  perfidies  l'insurrection  s'était 
ranimée  en  Vendée,  et  amena  pour  cette  fois  le  décret 
d'arrestation  contre  le  général  Tureau  et  deux  autres  ^ 

Plusieurs  députés  avaient  été  compromis  dans  cette 
discussion ,  et  Ton  pouvait  prévoir  qu'il  y  aurait  des 
mesures  à  prendre  pour  concilier  l'inviolabilité  de  la 
représentation  nationale  avec  les  droits  de  la  vindicte 
publique.  L'affaire  des  membres  du  comité  de  Nantes  al- 
lait rendre  la  chose  plus  pressante,  lorsque  de  nouvelles 
révélations  firent  demander  que  le  tribunal  révolution- 
naire commençât  sans  délai  leur  procès.  André  Dumont 

1.  C'est  le  mémoire  qui  parut  en  effet  jieu  de  jours  après  souj  ce  titre  : 
Hnpport  fie  (jirrier,  reprf'Hentmd  du  prifp'r,  sur  les  différmirs  viiinsionfi  (/ni 
fui  ont  été  (lélrijuérH  (vendémiaire  an  IIIj.  H  y  joi;^nit  pour  supplément  en  luu- 
niaire  la  défense  qu'il  eut  à  présenter  aluis  devant  la  (loiivenlion  nalionalc 
Phclippcs-Tronjolly  niî  négligea  pas  cette  oeciision  de  diriger,  par  forme  de  réfu- 
tation, une  nouvelle  attaque  contre  lui  :  Noyades  et  fii»iUadr8,  réponse  au 
rapport  de  Carrier  (|{il)l.  nat  ,  Lh^',  n"  1570);  cf.  len  Noi/adrs,  par  Méliée  fils 
(/7;ïV/.,n°1300);  Tableau  rffnnianl  dcM  criim-s  et  for  fa  ils  commis  par  Carrier, 
pièces  originales  contre  lui  (ibid.,  n"  1421);  la  Vie  et  les  crivu'y  de  Carrier, 
par  (jracchus  I{al)cuf  ;  les  Parties  honteuses  de  Robespierre  restées  aux  Jaco- 
bins, par  Lambert!  (contre  Carrier,  après  l'adresse  de  la  ville  de  Nantes  à  la  Con- 
vention, 0  brumaire  an  III). 

2.  Séance  du  8  vendémiaire  au  III  (29  suptombre  1704).  Monilcur  des  11  cl 
12  (2  et  3  octobre  _1 794). 


4  CIL  P.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER, 
fit  décréter  en  même  temps  que  le  tribunal  y  compren- 
drait tous  ceux  qui  s'y  trouveraient  impliqués  (et  il 
faisait  allusion  à  Carrier),  sauf  à  Faceusateur  public  à 
instruire  le  comité  de  sûreté  générale  des  progrès  de 
l'instruction,  afin  qu'il  pût  soumettre  à  la  Convention 
les  mesures  réclamées  par  la  justice.  Des  informations 
transmises  au  comité  ne  lui  laissaient  aucun  doute  qu'il 
n'eût  bientôt  à  remplir  ce  devoir,  et  pour  mieux  s'en 
acquitter,  il  se  fit  adjoindre,  par  un  autre  décret  du  29 
(20  octobre  1794),  les  deux  comités  de  salut  public  et  de 
législation  ^ 

Il  était  urgent  que  les  trois  comités  arrêtassent  leur 
plan  :  car  le  moment  allait  se  présenter  de  l'appliquer. 

La  situation  n'était  plus  tolérable  au  tribunal.  Le 
6  brumaire  (27  octobre),  à  la  suite  de  la  déposition  du 
témoin  Laurent,  Real,  défenseur  officieux  du  plus  grand 
nombre  des  accusés,  invita  le  président  à  solliciter  de  la 
Convention  une  prompte  décision  sur  la  requête  de 
Goullin,  déclarant  la  défense  impossible^  si  Carrier 
n'était  appelé  et  entendu  contradictoirement  avec  ses 
clients;  et  tout  le  peuple  d'applaudir  et  de  réclamer 
Carrier  à  grands  cris.  Le  président,  lorsque  le  calme  fut 
rétabli  : 

Je  répète  au  peuple  qui  m'entend,  que,  par  décret  de  la 
Convention,  le  tribunal  est  investi  du  droit  de  poursuivre  et 
faire  juger  les  complices  et  continuateurs  de  Robespierre,  et 
qu'il  lui  est  enjoint  de  rendre  compte,  jour  par  jour,  de 
cette  instruction.  Le  tribunal,  continue  le  président,  con- 
vaincu de  l'importance  de  ses  devoirs,  s'en  acquitte  exacte- 
ment. Journellement  il  communique  aux  autorités  constituées 
le  résultat  des  débats  de  chaque  séance;  le  réquisitoire  de 

i.  Séance  du  29  rend,  an  111.  Mouitcur  du  5  brumaire  ('24  octobre  1794). 


DÉCRET  DU  8  BRUMAIRE  AN  III  (29  OCTOBRE  179/0-  5 

Goullin  a  été  remis  aux  trois  comités  réunis  qui  doivent  faire 
leur  rapport  incessamment  à  la  Convention  qui  peut  seule 
prononcer  sur  la  demande  des  accusés  ^ 

Ce  même  jour,  en  effet,  Merlin  de  Douai  vint,  au  nom 
des  trois  comités,  lire  son  rapport. 


11 

DiH^ret  <lii  8  brumaire  an  III  (29  oclobre  1794)  sur  le  mode  de  procéder  contre 
les  représentants.  Redoublement  des  cris  contre  Carrier  au  tribunal. 


Ces  démonstrations  du  public  au  tribunal  ne  pouvaient 
pas  manquer  d'avoir  leur  influence  sur  les  résolutions 
de  la  Convention.  Le  projet  des  comités  avait,  il  est  vrai, 
un  caractère  général.  Il  s'agissait  de  donner  sécurité  aux 
représentants  incriminés,  sans  entraver  le  cours  de  la 
justice.  Après  une  discussion  qui  dura  deux  jours,  on 
vota  un  décret  (8  brumaire,  29  octobre  1794)  dont  voici 
la  substance  : 


1.  Bulletin,  O"  partie,  p.  297.  Le  procès-verbal  d'audience,  ordinairement  si 
sommaire,  ne  laisse  pas  que  de  relater  cet  incident  à  sa  date.  On  a  déplus  une 
lettre  de  l'accusateur  public  Le  Blois  au  comité,  daiée  de  ce  jour,  qui  prouve  tout 
à  la  fois  et  que  le  tribunal,  comme  le  disait  le  président,  informait  journelle- 
ment les  pouvoirs  publics  de  la  marche  du  procès,  et  que  le  liullffin  en  repro- 
duit assez  (idèlemont  les  péripéties.  En  voici  les  parties  |)rincipalcs  : 

6  brumaire  :  a  Les  débats  offrent  toujours  Carrier  comme  le  premier  et  le  prin- 
cipal auteur  'de  tou*.  ce  qui  s'est  passé  à  Nantes;  tous  les  témoins  l'accusent  et 
on  n'impute  aux  membres  du  comité  révolutionnaire  aucun  fait  qui  ne  soit  aus- 
sitôt rejeté  sur  Carrier,  qu'on  désigne  comme  un  homme  ivre  de  sang  et 
inspirant  la  terreur  à  tous  les  habitants  de  Nantes,  même  aux  plus  patriotes.  » 

Il  rapporte  deux  dépositions  et  il  ajoute  : 

«  A  ces  deux  diftércnlos  déclarations,  \<ii  spectateurs  ont  murmuré  et  à  la 
»éanc(;  de  ce  matin,  sur  l'interpellation  des  accusés  et  de  leurs  défenseurs  de 
donner  acte  de  ces  déclarations  cl  de  l'envoyer  sur-lc-chanq)  à  la  Convention,  on 
a,  pendant  plu»  d'un  quart  d'heure,  demandé  si  grands  cris  Carrier.  Le  tribimal  n'a 
obtenu  silence  qu'après  avoir  u  le  décret  qui  ordonne  d'informer  le  comité  de 
srirclc  générale  «les  résultats  des  dé!)rUs  cl  avoir  aUcî«l6  que  le  compte  do  cha- 
que séance  était  exactement  rendu. 


6        CHÂP.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

Toute  dénonciation  contre  un  représentant  du  peuple  sera 
portée  aux  trois  comités  réunis  de  salut  public,  de  sûreté 
générale  et  de  législation  ; 

Sur  la  déclaration  sommaire  des  comités  qu'il  y  a  lieu  à 
suivre,  une  commission  de  vingt  et  un  membres  de  la  Con- 
vention sera  nommée  par  tirage  au  sort  pour  faire  un  rapport 
sur  les  faits  compris  dans  la  dénonciation  et  admis  à  l'examen. 

Avant  de  présenter  son  rapport,  la  commission  entendra  le 
prévenu. 

Quand  le  rapport  tendra  au  décret  d'accusation,  la  Conven- 
tion nationale  décidera  s'il  y  a  lieu  à  l'arrestation  provisoire. 

Le  rapport  et  les  pièces  seront  imprimés  et  distribués,  et 
la  discussion  ne  pourra  s'ouvrir  que  trois  jours  après  la  dis- 
tribution. 

Le  prévenu  pourra  de  son  côté  faire  imprimer  et  distri- 
buer  telles  pièces  et  mémoires  qu'il  jugera  utiles. 

Il  sera  présent  à  la  discussion  et  y  sera  entendu. 

Si  la  Convention,  procédant  par  appel  nominal,  décrète  qu'il 
y  a  lieu  à  accusation,  la  commission  présentera  le  lendemain 
l'acte  d'accusation  qui  contiendra  les  faits  articulés  et  préci- 
sés sur  lesquels  le  prévenu  aura  été  entendu. 

Le  tribunal  ne  pourra  informer  et  juger  que  sur  les  faits 
compris  dans  l'acte  d'accusation  \ 

Les  hommes  qui  dans  la  Convention  avaient  eu  le  plus 
de  part  à  la  Terreur,  les  Albitte,  les  Léonard  Bourdon, 
les  Duhem,  étaient  moins  touchés  des  garanties  offertes 
aux  représentants  par  ces  dispositions  que  de  la  me- 
nace de  jugement  contenue  au  fond  du  décret.  Mais 
leurs  efforts  n'empêchèrent  point  qu'on  ne  le  votât,  et  le 
jour  même  on  en  fit  application  à  Carrier  :  une  com- 
mission de  vingt  et  un  membres  fut  nommée  pour  exa- 
miner les  plaintes  portées  contre  lui^ 

1.  Séance  du  8  bnimairo,  Monilenr  du  11  {1«''  iioveiidjrc  1794]. 

2.  8  ])riimairc   (25   octobre  1794),  sénncc  du  soir,  ihid.  Une  adresse  de  la 


CARRIER  RECLAME  AU  TRIBUNAL.  7 

Avec  les  formalités  prescrites  par  le  décret,  plus  d'un 
jour  devait  s'écouler  avant  que  la  commission  pût  être 
en  mesure  de  faire  son  rapport ,  et  les  accusés  ne  man- 
quaient point,  à  chaque  nouvelle  interpellation  du  pré- 
sident, de  recourir  à  leur  moyen  de  défense. 

Il  faut,  s'écriait  Bachelier,  le  jour  même  où  le  décret  fut 
'rendu,  il  faut  que  Carrier  lui-même  vienne  satisfaire  à  cette 
interpellation,  et  à  mille  autres  qu'il  a  provoquées.  Ou  nous 
sommes  des  agents  de  Carrier,  ou  nous  avons  agi  de  notre  propre 
mouvement.  On  s'est  borné  jusqu'à  présent  aux  faits  qui  pa- 
roissent  à  notre  charge  dans  l'instruction  présente,  sans 
examiner  aux  ordres  de  qui  nous  avons  obéi.  Si  nous  sommes 
les  agents  de  Carrier,  il  faut  que  Carrier  paroisse. 

Et  le  i>euple,  exaspéré,  prenait  parti  pour  ces  misé- 
rables, qui  devenaient  presque  innocents  lorsque  Carrier 
demeurait  impuni.  11  applaudissait  leurs  paroles,  il 
criait  :  Carrier!  Carrier^! 

Un  jour,  ce  fut  une  véritable-  émeute.  Chaux  s'éiant 
écrié,  à  la  fin  d'une  séance  (14  brumaire,  4  novembre)  : 
«  Avons-nous  donc  nommé  un  représentant  pous  assas- 
siner le  peuple?  —  Non,  non  »,  s*est  écrié  Tauditoire; 
et  pendant  longtemps,  il  fit  retentir  les  cris  :  Carrier! 
Carrier!  «Il  serait  difficile,  dit  \q.  Bulletin,  de  retracer 
le  tumulte  de  cette  scène  et  toute  l'agitation  des  specta- 
teurs. Les  juges  reprirent  leur  place,  et  la  fermentation 
se  continuant,  le  président  se  couvrit  pour  rappeler  le 


villft  (le,  Niiiiles,  qui  n'sumait  toutes  les  accusations  contre  Cariier,  l'nl  if^dijjjée 
le  0  brumaire  an  III,  et  envoyée  à  la  Convenlion  qui  en  ordonna  l'impression 
et  le  renvoi  à  la  conjmission  des  Vingt  et  un  le  29  hrumaiie  {Monih'ur  du 
i"  Irimairc,  21  novembre.  1794). 

1.  Huf/eliii,  \).  511.  La  dé|.'08ilion,  qui  donna  lieu  à  l'incident,  se  rapporte, 
d'après  le  procès-vrrbal  d'audience,  à  la  séance  du  H  (29  octobre)  ;  cf.  ibid.^ 
p.  319  (séance  du  10). 


8        CHAP.  LVI.  -  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

peuple  au  respect  du  tribunal.  Puis,  le  calme  s'étant 
rétabli  : 

Le  trouble  et  l'agitation  de  l'auditoire,  dit  le  président,  me 
font  craindre  qu'il  ne  se  soit  glissé  quelques  mauvais  citoyens 
dans  l'Assemblée,  et  que  leur  but  ne  soit  d'occasionner  quel- 
ques mouvements  séditieux. 

Le  tribunal  est  pénétré  de  ses  devoirs,  il  a  toujours  rempli 
le  but  de  son  institution,  il  le  remplira  toujours  et  l'on  peut 
se  reposer  sur  sa  justice  ^ 

Mais  cette  attente  devait  avoir  un  terme,  si  l'on  ne 
voulait  que  l'émotion  n'éclatât  plus  violemment. 


III 

Rapport  de  la  commission  des  Vingt  et  un  contre  Carrier,  Défense  de  C.irrier 
devant  la  Convention.  Discours  de  Romme,  le  rapporteur,  de  Merlin  (de  Douai). 
Décret  d'arrestation  contre  Carrier. 


Le  21  brumaire  (11  novembre  1794),  Romme  vint  à 
la  tribune  faire  son  rapport  au  nom  de  la  commission 
des  Vingt  et  un. 

11  exposa  la  marche  que  la  commission  avait  suivie. 

La  commission  s'était  attachée  à  observer  strictement 
les  règles  que  lui  traçait  le  décret  du  8  brumaire.  Elle 
avait  reçu,  le  10,  communication  des  pièces  relatives  à 
Carrier,  envoi  suivi  de  quatre  autres,  faits  successive- 
ment par  les  soins  des  trois  comités  réunis.  Elle  en  avait 
donné  copie  à  Carrier,  elle  l'avait  entendu  lui-même 
aussi  souvent  qu'il  l'avait  voulu  ^  Le  rapporteur  faisait 

1.  Bulletin,  p.  539. 

2.  Ces  comparutions  de  Carrier  devant  la  commission  donnèrent  lieu  à  un 
incident  qui  émut  vivement  la  Convention  et  dont  Romme  parla  ainsi  dans  la 
séance  du  12  brumaire  (2  novembre  1794)  : 

Carrier  se  rendait  à  la  commission  des  Vingt  et  un  ;  il  s'est  aperçu  qu'il  était 


RAPPORT  DE  LA  COMMISSION  DES  VINGT  ET  UN  CONTRE  CARRIER.    9 

ensuite  l'analyse  de  ces  pièces,  qui  contenaient  les  prin- 
cipaux griefs  mis  à  la  charge  de  Carrier  :  ses  impréca- 
tions contre  les  habitants  de  Nantes,  ses  déclamations 
contre  les  riches,  contre  les  marchands,  qu'il  menaçait 
de  faire  décimer  et  fusiller;  ses  violences  coiitre  le  co- 
mité révolutionnaire  lui-même,  qui  lui  paraissait  tiède; 
^a'iettre  au  général  Haxo,  où  il  annonçait  l'intention 
d'exterminer  les  habitants  de  la  Vendée;  la  formation  de 
la  compagnie  de  Marat,  qui,  à  raison  de  10  1.  par  jour 
pour  chacun  de  ses  membres,  avait  mission  de  surveiller 
et  se  donnait  le  droit  d'arrêter  et  de  piller  les  suspects; 
les  satellites  particuliers  du  proconsul,  qui  avaient  bien 
plus  de  libertés  encore;  les  80  (90)  prêtres  qui,  aux 
termes  de  la  loi,  devaient  être  déportés,  et  qu'il  fit  noyer 
sans  plus  de  formes  ;  les  noyades  érigées  dès  lors  en  moyen 
de  vider  les  prisons  ;  les  mariages  républicains,  corol- 
laires infâmes  des  noyades,  les  orgies  sur  les  bateaux 
qui  servaient  à  ces  exécutions,  et  tous  les  excès  d'un  des- 
pote qui  ne  connaît  aucun  frein  à  ses  passions,  à  ses 
caprices. 

suivi.  Pour  s'en  ;issurcr,  il  s'est  arrêt»'!  dans  un  passage  ;  il  a  vu  que  l'homme 
qui  le  suivait  s'arrôlait  aussi  :  alors  il  a  nionacé  cet  espion  qni  se  trouva  être  un 
inspecteur  do  police.  (]et  homme  cria  aussitôt  :  «  Force  à  la  loi.  »  Vn  gendarme 
sortit  à  ce  cri  et  voulut  arrêter  Carrier;  celui-ci  montra  sa  carte  de  représentant 
du  peuple  :  le  gendarme  le  respecta  comme  il  le  devait.  Cependant  l'inspecteur 
de  police  continuait  de  crier  qu'on  arrêtât  Carrier.  Un  vétéran,  oflicior  du 
|)0stc,  le  prit  an  coUot  et  l'entraîna  à  la  conmnssion  des  Vingt  et  un,  quoique 
Carrier  lui  montrât  sa  carte,  qu'il  méconnut.  Notre  collègue  nous  a  rapporté 
que  le  gendarnie  lui  avait  dit  qu'il  l'accompagnerait  jusqu'à  la  connnission  pour 
le  proléger.  {Applaiidixscmnils.)  Les  inlormalions  (|u'on  a  prises  ont  prouvé 
(pic  cet  inspecteur  de  police,  qui  prétendait  avoir  des  ordres,  n'en  avait  réelle- 
ment pas.  »  [MnnUcur  du  14  brumaire  an  111,4  novembre  1795.)  —  A  celle 
occasion,  Dulicm  se  plaignit  vivement  de  ce  que  le  tribunal  révolutionnaire  avait 
fait  aflichcr  l'acte  d'accusation  du  comité  de  Nantes  dans  Paris,  «  pour  prévenir 
l'opinion  publi({ue  et  capter  le  suffrage  des  jurés  ».  —  Un  de  ses  collègues, 
nommé  Cigogne,  dit  qu'il  ne  s'élonnait  pas  de  le  voir  altacpier  le  nouveau  tribu- 
nal révolulionnaire,  lui  (pii  avait  été  ra|)ologistc  du  tribunal  du  22  prairial.  — 
\a  querelle  aurait  pu  s'envenimer  ;  la  Convention  passa  ù  l'ordre  du  jour.  {Ibid.) 


10      CHAP.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

c(  La  lecture  de  ces  pièces,  dit  le  compte  rendu  du 
Moniteur  y  est  fréquemment  interrompue  par  des  frémis- 
sements d'horreur  et  d'indignation.  » 

Le  rapporteur  finissait  en  expriniant  l'opinion  de  la 
commission  :  «  qu'il  y  avait  lieu  à  accusation  contre 
le  représentant  du  peuple  Carrier  ». 

Plusieurs  voix  réclamaient  déjà  l'arrestation  de  Car- 
rier, quand  il  demanda  à  être  entendu,  et  ce  n'était  plus 
le  temps  où  l'on  se  croyait  permis  de  procéder  contre  un 
représentant  du  peuple  sans  l'entendre. 

Il  lut  à  la  tribune  un  mémoire  justificatif  où  il  com- 
mença par  déplorer  la  fatalité  des  événements,  fatalité 
qui,  pour  les  fonctionnaires  publics,  rend  la  roche  ïar- 
péienne  voisine  du  Capitole.  Il  y  a  six  mois,  «  sa  tête 
était  couverte  de  lauriers»  ;  aujourd'hui,  «  il  est  accusé: 
serait-ce  parce  qu'il  a  éteint  les  torches  du  fanatisme 
qui  embrasaient  plusieurs  départements?  »  etc. 

Il  s'élevait  ensuite  contre  le  tribunal  révolutionnaire, 
«  présidé,  disait-il,  par  un  homme  qui  appartient  h  la 
Vendée,  puisque  Dobsent  est  né  dans  le  département  des 
Deux-Sèvres,  et  composé  de  royalistes,  de  fédéralistes  et 
de  contre-révolutionnaires,  de  brigands  et  de  chouans 
dont  la  horde  vient  ensuite  peupler  les  tribunes  de  la 
Convention  pour  influencer  ses  délibérations  »,  ajoutant 
que  «  ce  procès  est  celui  de  Charette  contre  les  vain- 
queurs de  la  Yendée  » . 

Après  cela,  il  évoquait  les  souvenirs  des  principaux 
faits  de  la  guerre  de  Vendée,  affirmant  que  tous  les 
brigands  amenés  à  Nantes  et  mis  à  mort  avaient  été  pris 
les  armes  à  la  main.  Le  comité  de  Nantes  existait  avant 
son  arrivée  ;  l'accusé  lui  laissait  par  prétérition  la  res- 
ponsabilité des  noyades.  Pour  lui,  il  n'avait  faitqu'exécu- 


DÉFENSE  DE  CARRIER  A  LA  CONVENTION.  11 

ter  les  décrets  de  la  Convention  qui  mettait  hors  la  loi 
tous  les  ennemis  du  peuple.  Depuis  longtemps  on  ne 
faisait  plus  de  prisonniers  lorsqu'il  arriva  à  l'armée  de 
l'Ouest.  On  obéissait  à  la  proclamation  de  la  Convention 
nationale  répandue  à  profusion  dans  cette  armée  :  «  Il 
faut  que  les  brigands  de  la  Vendée  soient  exterminés 
avant  le  mois  d'octobre  \   » 

Mais  il  n'attaquait  point  la  Convention.  Il  prétendait  la 
justifier,  au  contraire,  en  faisant  le  tableau  des  horreurs 
commises  par  les  rebelles.  Et  se  cherchant  des  auxi- 
liaires parmi  tant  de  membres  de  l'Assemblée,  complices 
de  ce  système  d'extermination  par  la  part  qu'ils  y  avaient 
prise  ou  par  l'adhésion  qu'ils  y  avaient  donnée,  il  mon- 
trait où  l'on  irait,  si  une  fois  on  donnait  raison  à  ces 
récriminations  :  «  On  ne  manquerait  pas  d'accuser  tous 
les  représentants  du  peuple  qui  ont  été  en  mission  dans 
la  Vendée,  à  Lyon,  à  Marseille,  à  Toulon,  de  faire  le  pro- 
cès à  la  Révolution  française,  de  condamner  les  héroïnes 
des  5  et  0  octobre,  les  vainqueurs  de  la  Bastille,  les  hé- 
ros du  10  août,  les  soutiens  du  51  mai,  et  les  journées 
des  2  et  5  septembre*;  —  car  ces  journées  sanglantes 
couronnaient  toujours  l'œuvre  de  la  Révolution,  comme 
l'entendaient  les  jacobins. 

Il  terminait  en  déclarant  que  la  patrie  était  en  danger 
et  hi  Convention  en  péril  ;  «  qu'il  avait  fait  le  sacrifice 
de  sa  vie,  mais  qu'il  ne  ferait  jamais  celui  de  son  hon- 
neur ». 

Plusieurs  membres  prirent  alors  la  parole  et  le  raj)- 
porteur  aussi,  non  pour  soutenir  son  riq)port,  mais  pour 
en  affaiblir  la  portée,  en  attaquant  tout  à  la  fois  et  la  loi 

1.  Voyez  aux  Appendices  ii»  I  quelque»  éclinnlillons  do  la  correspondance  de 
Carrier  ;»vcf  le  eomil.'  de  snliil  |»iil)lic. 


42      CHAP.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

en  vertu  de  laquelle  il  procédait  et  le  tribunal  qui  avait 
fourni  les  matériaux  à  la  procédure  : 

La  loi  que  vous  avez  faite,  dit-il,  serait  évidemment  un 
poignard  mis  entre  les  mains  d'un  tribunal  ou  d'une  commis- 
sion contre  la  représentation  ;  car  elle  est  remplie  d'imperfec- 
tions et  d'omissions.  Il  est  essentiel  que  celui  qui  accuse  un 
représentant  du  peuple  ne  reste  pas  dans  l'ombre.  (Applau- 
dissements.) Il  faut  que  les  représentants  du  peuple  aient 
les  moyens  d'étouffer  la  calomnie  qui  s'attaclie  à  leurs  pas. 

J'ai  vu  parmi  les  faits  qui  nous  étaient  cités  des  choses 
absolument  contradictoires,  évidemment  calomnieuses.  Je  ne 
dis  pas  qu'ils  le  soient  tous,  mais  il  a  été  impossible  à  la  com- 
mission de  vérifier  les  faits,  de  distinguer  dans  la  moralité 
des  dénonciateurs  ce  que  valent  les  dénonciations.  [Applan- 
dissemcnts.  —  Murmures.) 

La  plus  grande  partie  des  faits  sont  fondés  sur  des  décla- 
rations ou  sur  des  dépositions  qui  ont  été  provoquées  ou 
mendiées,  et  vous  serez  surpris  lorsque  vous  saurez  que  la 
déclaration  d'hommes  qui  ont  été  traduits  au  tribunal  révolu- 
tionnaire pour  les  actes  de  férocité  qu'ils  ont  commis  fait  foi 
contre  Carrier.  Où  est  l'esprit  public  qui  met  en  balance 
l'homme  justement  soupçonné,  l'homme  qui  est  traduit  de- 
vant la  justice,  avec  celui  qui  est  investi  du  caractère  de 
représentant  du  peuple?  Où  est  la  justice  nationale  qui  per- 
met à  un  tribunal  de  recueillir  des  déclarations  sans  y  être 
autorisé?  [Quelques  applaudissements  d'une  partie  de  la 
salle.  —  Murmures  dans  Vautre.  —  Même  mouvement 
dans  les  tribunes.) 

Baudin  :  Le  fait  est  faux;  le  rapporteur  a  vu  les  pièces 
quand  il  l'a  voulu.  (Vifs  applaudissements.) 

PiERRET  :  Romme,  tu  te  conduis  lâchement. 

Plusieurs  membres  de  la  commission  se  précipitent  à  la 
tribune;  il  se  fait  un  grand  tumulte;  le  président  se  cou- 
vre; le  calme  renaît  peu  à  peu. 

Merlin  (de  Douai)  rétablit  la  vérité  des  principes  et 


DÉBATS  SUR  LA  MISE  EN  ACCUSATION  DE  CARRIER.  13 

défendit  contre  le  rapporteur  la  loi  et  la  procédure;  et 
Piomme  lui-même  dut  revenir  sur  ses  allégalions  par  des 
explications  qui  en  étaient  une  rétractation  véritable  : 

11  m'était  impossible  de  disposer  seul  des  pièces  pour  faire 
mon  travail,  j'en  ai  demandé  des  copies.  J'étais,  il  est  vrai, 
sur  de  leur  fidélité,  puisque  je  les  ai  collationnées  moi-même. 

Il  avait  donc  vu  les  originaux! 

Avant  ce  débat  on  avait  demandé  l'arrestation  de  Car- 
rier. Le  président  reprit  la  proposition  et,  après  l'avoir 
mise  aux  voix,  il  proclama  le  décret  d'arrestation  au 
milieu  des  cris  de  Vive  la  République.  Mais  Carrier  sou- 
tint, malgré  les  dénégations  de  toutes  les  parties  de  la 
salle,  qu'après  l'avoir  entendu  la  Convention  avait  passé  a 
Tordre  du  jour  sur  son  arrestation.  Il  demanda  que  si 
elle  voulait  changer  d'avis  elle  décidât  qu'il  serait  pri- 
sonnier dans  sa  demeure,  et  l'Assemblée,  revenant  sur 
son  vote  véritable,  non  pour  l'aggraver  mais  pour  l'a- 
doucir, décréta,  selon  sa  demande,  qu'il  serait  en  arres- 
tation chez  lui  sous  la  garde  de  quatre  gendarmes,  les 
mettant  même  aux  frais  de  la  nation. 


Débats  sur  la  mise  en  accusation  de  Carrier  (1*^'  cl  '2  Iriiuaire  an  III).  I,e  â 
Carri .r  se  dit  malade.  Il  reparaît  sur  la  menace  de  prononcer  sans  lui.  Carac- 
tère des  déhats.  Discours  de  Carrier,  Appel  nominal.  Carrier  mis  en  accusa- 
snlion  dans  la  nuit  du  5  au  4  frimaire. 


La  loi  du  8  l)rumair(;  établissait  un  délai  do,  trois 
jours  entre  la  distribution  des  pièces  et  la  discussion  pu- 
blique. On  voulait  désormais  que  l'accusé  eût  le  moyen 
de  se  défendre,  et  quand  deux  jours  après  Carrier  se 


U      CHAP.  LVI.  -  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

plaignit  de  la  génc  que  les  gendarmes  apportaient  par 
leur  présence  aux  communications  qui  lui  pouvaient  être 
utiles,  la  Convention  l'autorisa  à  prendre  un  secrétaire 
et  à  recevoir  ses  amis^  Les  trois  jours  s'écoulèrent  sans 
qu'on  parût  remarquer  l'expiration  du  délai  légal.  Ce- 
pendant le  terme  ne  pouvait  en  être  reculé  indéfiniment  : 
l'aftaire  de  Carrier  était  liée  à  celle  des  membres  du  co- 
mité de  Nantes.  Les  débats  se  continuaient  sur  eux,  et  ne 
pouvaient  s'éterniser.  Aussi  lorsque  le  28  brumaire  Car- 
rier écrivit  à  la  Convention  pour  lui  demander,  avec  la 
communication  de  diverses  pièces,  un  délai  nouveau  d'une 
décade  pour  aviser  à  sa  défense,  l'Assemblée  accorda  le 
premier  point  et  passa  à  l'ordre  du  jour  sur  le  second  ^ 
C'était  le  mettre  en  demeure  de  se  présenter  devant  elle 
sans  plus  de  retard. 

C'est  le  1"  frimaire  (21  novembre  i  7  J4)  qu'il  reparut 
devant  la  Convention. 

Quoique  frappé  d'un  décret  d'arrestation,  il  n'était 
pas  encore  accusé.  Il  gardait  tous  ses  droits  de  représen- 
tant du  peuple,  et,  comme  la  première  fois,  ce  fut,  non 
pas  à  la  barre,  mais  à  la  tribune  qu'il  lui  fut  donné  de  par- 
ler. Tout  en  réclamant  le  silence  (et  le  président  rappela 
que  c'était  le  devoir  strict  de  l'Assemblée  et  des  tribunes) , 
il  s'excusa  de  n'avoir  pas  eu  le  temps  de  préparer  un 
discours,  et  annonça  qu'il  se  bornerait  à  de  simples  ob- 
servations sur  les  pièces  qui  étaient  à  sa  charge  :  c'est 
de  la  sorte  qu'il  procéda  pendant  deux  jours,  lisant  la 
pièce  et  la  faisant  suivre  de  sa  justification.  Un  débat 
s'éleva  à  l'occasion  de  ces  deux  ordres  vraiment  mons- 


1.  Séance  du  23  brumaire  (13  novembre),  Monileur  du   24  (14  novembre 
1794). 

2.  Moniteur  du  50  (20  novembre  1794). 


RÉPONSE  DE  CARRIER  AU  DÉCRET  D'ACCUSATION.  lo 

Irueux  où  Carrier  adresse  au  président  du  tribunal  révo- 
lutionnaire, le  27  frimaire,  vingt-quatre  Vendéens  dont 
deux  de  treize  et  deux  de  quatorze  ans,  et  le  29,  vingt- 
sept  autres  parmi  lesquels  quatre  sœurs,  dont  une  de 
dix-sept  ans,  avec  ordre  de  les  exécuter  sans  jugement. 
Il  cite  des  cas  où  il  a  envoyé  les  enfants  des  Vendéens 
aux  hôpitaux,  un  arrêté  de  Bourbotte  qui  ne  soustrait  à 
la  peine  de  mort  que  les  brigands  de  moins  de  seize  ans, 
tandis  que  Tureau  et  lui  en  fixaient  le  terme  à  dix-huit  ; 
la  proclamation  de  la  Convention  du  17  octobre  pour  en 
flnir  avant  la  fin  du  mois  avec  la  Vendée;  —  et  Clauzel, 
lui  opposant  l'article  2  du  décret  qui  porte  que  les  bri- 
gands, j)ris  les  armes  à  la  main,  seront  mis  à  mort  dans 
les  vingt-quatre  heures,  mais  après  que  le  fait  aura  été 
constaté  par  une  commission  militaire  établie  ad  hoc, 
Carrier  s'écria  : 

¥A\  bien,  mon  ordre,  en  le  supposant  de  moi,  est  adressé  au 
président  du  tribunal  révolutionnaire  de  Nantes;  c'était  à  lui 
de  faire  la  reconnaissance.  (Quelques  mur^mures.)  Un  mo- 
ment, citoyens,  un  moment,  écoutez,  je  vous  prie.  Que  porte 
l'arrêté?  de  les  faire  exécuter... 

Quelques  voix  :  Sans  jugement!... 

Cahrier.  Mais  au  moins,  citoyens,  au  moins  faut-il  que  je 
voie  ces  arrêtés  ! 

Et  il  revint  à  deux  et  à  trois  fois  sur  ce  point,  récla- 
mant les  originaux^:  la  Convention  faisant  droit  à  sa 


1.  Sénnce  du  2  frimaire,  Moniteur  du  4  et  du  5  (24  et  25  nov.  4704),  t.  XXIIf, 
|).  572  et  575  de  la  réimpression  :  <(  Il  laudra  toujours  bien  qu'on  me  reprô- 
senle  les  minutes  ;  car  la  Convention  ni  moi  ne  pouvons  savoir  si  j'ai  effective- 
ment signé  ces  arrèlés;  je  ne  me  le  rappelle  pas,  et  j'ai  cependant  bonne 
mémoire.  Quand  les  individus  f^ont  liors  la  loi,  il  ne  faut  pas  do  jugement,  il  ne 
faut  qu'une  reconnaissance;  vous  en  avez  eu  la  preuve  le  9  thermidor.  Peut-on 
savoir  d'ailleurs  si,  dans  les  listes  qu'on  présente,  on  n'a  pas  intercalé  après 
coup  des  noms  de  femmes  et  d'enfants?  » 


16      CHAI'.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

demande  expédia  un  courrier  extraordinaire  en  Breta- 
gne pour  les  faire  apporter. 

Le  troisième  jour,  tandis  qu'à  l'ouverture  de  la  séance 
on  discutait  sur  les  formes  à  garder  dans  la  suite  du  dé- 
bat et  sur  la  nécessité  de  l'abréger,  la  Convention  n'étant 
pas  un  jury  de  jugement,  —  nécessité,  combattue  par 
plusieurs  au  nom  des  intérêts  de  la  défense,  —  Carrier 
lit  dire  qu'il  était  malade.  Cette  annonce  fit  bondir  Lc- 
gendre  qui  présidait  : 

Je  demande,  dit-il,  à  prouver  que  l'on  veut  sauver  Carrier. 

Et  passant  du  fauteuil  à  la  tribune  : 

Je  n'accuse  personne,  dit-il,  mais  je  déclare  qu'il  est  dé- 
montré pour  moi  que  ceux  qui  ont  voulu  faire  aux  Jacobins 
un  rempart  de  leurs  corps  à  Carrier  sont  encore  ici  pour  le 
sauver.  (Vifs  applaudissements.)  La  discussion  qu'on  a  éle- 
vée hier,  est  partie  du  haut  de  ce  côté.  {En  montrant  V ex- 
trémité gauche.  —  On  applaudit.)  On  a  demandé  des 
preuves  matérielles,  eh  bien!  si  vous  en  voulez,  faites  refluer 
la  Loire  à  Paris  (applaudissements) ,  faites  amener  les  ba- 
teaux à  soupape,  faites  venir  les  cadavres  des  malheureuses 
victimes  qu'on  a  sacrifiées;  ils  sont  en  assez  grand  nombre 
pour  cacher  les  vivants.  (Nouveaux  applaudissements.)  Le 
peuple  a  les  yeux  ouverts,  et  personne  ne  le  trompera  sur 
cette  affaire.  (Les  applaudissements  redoublent.) 

Tous  ceux  des  membres  de  cette  assemblée  qui  ne  sont 
mus  que  par  des  principes  de  justice  ont  cédé  à  tout  hier,  aliii 
qu'on  ne  pût  lui  faire  aucun  reproche;  mais  il  ne  faut  pas 
que  la  Convention  se  laisse  mener.  (Non,  non!  s'écrient  tous 
les  membres  en  se  levant.  —  On  applaudit  vivement.)  S'il 
n'y  avait  que  la  justice  qui  réclamât  ici,  je  n'aurais  point  pris 
la  parole,  parce  que  je  respecterai  toujours  ce  sentiment 
d'humanité,  ce  penchant  qu'ont  tous  les  hommes  de  bien  à 
croire  les  autres  aussi  probes  qu'eux,  et  dont  les  plus  grands 


INTERVENTION  DE  LEGENDRE,  PRÉSIDENT.  17 

scélérats  abusent.  {Applaudissements .)  Mais  je  ne  souffrirai 
jamais  qu'on  trompe  la  Convention  et  le  peuple  :  je  n'aurai 
jamais  d'ami  que  parmi  les  amis  de  mon  pays,  et  je  dénonce- 
rai tous  ceux  qui  prétendraient  à  devenir  des  meneurs,  fus- 
sent-ils mes  frères,  mes  parents.  (F?/**  applaudissements .) 
La  prétendue  maladie  de  Carrier  ne  peut  pas  empêcher  de  le 
juger  :  jetez  les  yeux  sur  le  calendrier  ;  comptez  le  nombre 
.de  jours  qu'il  a  demeuré  à  Nantes,  et  vous  aurez  compté  le 
nombre  de  ses  crimes.  {Les  applaudissements  redoublent.) 
Je  demande  qu'il  soit  sommé  de  se  rendre  dans  le  sein  de  la 
Convention,  et  que  s'il  n'y  vient  pas  on  procède  à  l'appel  no- 
minal. {Nouveaux  applaudissements.) 

Après  cela,  on  aurait  dû  s'aticndre  qu'il  descendît  à 
son  banc;  il  remonta  au  fauteuil  et  les  débats  ne  tar- 
dèrent point  à  se  rouvrir.  Carrier  averti  fît  savoir  qu'il 
allait  reparaître;  il  arriva  en  effet  presque  aussitôt  et 
reprit  l'analyse  et  la  réfutation  des  pièces  alléguées  con- 
Ire  lui  :  mais  l'Assemblée  échauffée  se  mêle  de  plus  en 
plus  à  la  discussion.  Sur  les  noyades,  quand  il  prétend 
qu'il  n'en  a  rien  su,  qu'à  Laval  d'ailleurs,  à  Angers,  à 
Saumur,  à  Châteangontier,  à  Chaleaudun,  à  Paimbœuf, 
on  a  fait  les  mêmes  choses,  et  que  sans  doute  les  repré- 
sentants qui  étaient  dans  ces  quartiers  n'en  ont  rien  su 
non  plus,  les  démentis  lui  arrivent  de  toutes  parts  : 
«  Quand  cela  serait,  cela  ne  te  justifierait  pas  »,  lui  cric 
Thuriot.  Prieur  (de  la  Marne)  dit  qu'instruit  que  Carrier 
voulait  prendre  des  mesures  extraordinaires  à  l'égard 
des  prisonniers  après  la  bataille  de  Savenay,  il  lui  re- 
commanda d'attendre  la  commission  militaire;  Laigne- 
lot,  que  quand,  passant  à  Nruites  pour  aller  à  Brest,  il 
vit  Carrier,  celui-ci  lui  dit  :  «  ïu  es  plus  heureux  que 
moi,  tu  as  un  plus  grand  bassin  et  des  bâtiments  à  ton 
service  »  ;  Dumont  (du  Calvados)  que  sous  le  règne  de 

Tnib.  iiKvuL.   VI  2 


18      CHAP.  LVl.  —  PRELIMINAIRES  DU  PROCES  DE  CARRIER. 

Robespierre  la  proposition  ayant  été  faite  à  l'Assemblée 
de  déporter  tous  les  prisonniers  alors  détenus,  Carrier 
dit  :  «  Oui,  déportés  à  ma  manière  ».  —  «  Je  l'ai  en- 
tendu »,  dit-il. 

Aux  accusations  relatives  aux  noyades  se  joignaient 
celles  qui  regardaient  les  orgies  :  orgies  suivant  les 
noyades,  orgies  suivies  de  noyades,  car  on  accusait  Carrier 
d'avoir  fait  jeter  à  l'eau  les  femmes  qui  sortaient  de  ses 
bras:  ce  dont  il  se  défend  avec  indignation,  invoquant  le 
témoignage  de  ses  collègues  ;  mais  nul  ne  répondit  à  son 
appel.  Désormais  on  l'écoutait  sans  plus  se  mêler  à  la 
discussion. 

Après  ce  pénible  débat  qui  demeurait  si  accablant 
pour  lui,  —  car  les  explications  qu'il  a  présentées  sont 
bien  pâles  auprès  des  griefs  dont  il  a  donné  lecture,  —  il 
obtint  encore  la  parole  pour  lire  un  discours  où  il  résu- 
mait sa  défense  :  opposant  le  démenti  aux  affirmations, 
récusant  les  témoignages  comme  d'ennemis,  rejetant 
même  les  pièces  dûment  collationnées  et  réclamant  tou- 
jours les  originaux.  Puis,  revenant  sur  plusieurs  obser- 
vations qu'il  avait  jetées  déjà  dans  le  cours  du  débat  : 

La  Convention,  dit-il,  fait  son  procès  à  elle-même.  {Nou- 
veaux mouvements  cVhorreur.)  Ce  procès  est  celui  du  roya- 
lisme contre  le  patriotisme,  du  fanatisme  contre  la  philoso- 
phie. 

Il  se  compare  à  Calas.  Pour  sauver  la  patrie,  Cicéron 
fit  périr  dans  les  prisons  tous  les  complices  de  Catilina  ; 
Horace  tua  sa  sœur  qui  pleurait  Curiace  immolé.  Rome 
a-t-elle  fait  périr  Horace  ou  Cicéron?  Lui  aussi  a  sauvé 
la  patrie  en  exterminant  les  Vendéens;  il  a  vengé  les 
patriotes  :  car  il  n'y  a  pas  une  famille  patriote  qui  n'eût 


REPRISE  DES  DÉBATS  A  LA  CONVENTION.        19 

à  pleurer  quelqu'un  de  ses  membres,  victime  de  cette 
guerre  : 

Les  massacres  de  Machecoul et  de  Sauraur  étaient  récents... 
Environné  de  ces  orages,  comment  l'humanité,  morte  dans 
ces  crises  terribles,  eût-elle  pu  faire  entendre  sa  voix?  La 
froide  raison  pouvait-elle  compasser  exactement  ses  mesures? 
Ceux  qui  s'élèvent  contre  moi,  qu'eussent-ils  fait  à  ma  place? 
Était-il  au  pouvoir  de  l'homme  d'arrêter  le  torrent  de  la  révo- 
lution? fut -il  au  pouvoir  de  la  Convention  même  de  prévenir 
les  excès  commis  à  Lyon,  à  Marseille,  à  Toulon,  dans  l'Avey- 
ron,  dans  la  Lozère?  Pressé  par  les  tempêtes  politiques,  j'ai 
néanmoins  terminé  une  guerre  terrible  dont  les  pieds  de  géant 
menaçaient  de  fouler  la  France  entière.  J'avais  juré,  la  main 
tendue  sur  l'autel  de  la  patrie,  de  sauver  mon  pays;  j'ai  tenu 
mon  serment.  J'ai  conservé  Nantes  à  la  République.  J'envi- 
sage le  brasier  de  Scaîvola,  la  ciguë  de  Socrate,  la  mort  de 
Cicéron,  l'épée  de  Caton,  l'échafaud  de  Sidney;  j'endurerai 
leurs  tourments,  si  le  salut  du  peuple  l'exige.  Je  n'ai  vécu  que 
pour  ma  patrie,  je  saurai  mourir  pour  elle. 

Ce  discours  fini,  on  réclama  l'appel  nominal  sur  les 
conclusions  du  rapport.  Carrier  demanda  à  y  être  présent. 
Le  vole  pouvait  être  motivé  :  il  voulait  être  en  mesure 
de  répondre  à  des  assertions  inexactes.  Mais  c'eût  été 
reprendre  le  débat  sur  chaque  vote  :  à  l'unanimité  la 
Convention  décida  qu'il  serait  ramené  à  domicile. 

L'appel  se  fit  immédiatement  à  commencer  par  le 
département  de  la  M(Mirtlie,et  plusieurs,  comme  on  avait 
pu  s'y  attendre,  ajoutèi'ent  à  leur  vote  l'expression  do 
leurs  sentiments.  Plusieurs  auraient  absous  Carrier  sur 
les  faits  les  plus  monstrueux  : 

Ce  ne  sont  point  les  noyades,  les  fusillades,  ni  même  lés 
soupapes  prétendues  de  l'invention  de  Carrier  cpii  fixent  mon 
opinion,  dit  Couturier  (de  la  Moselle),  parce  (pie  ce  mode  de 


'JD      CHâP.  LVl.  —  PKÉLIMINAÏKKS  DU  PROCÈS  DE  CARHIKR. 

destruction  des  ennemis  et  brigands  contre  la  République  ne 
peut  être  jugé  criminel  que  par  son  intention  bonne  ou  mau- 
vaise.... 

Ce  qui  le  décide,  c'est  rarreté  par  lequel  Carrier  avait 
défendu  aux  autorités  de  reconnaître  Tréhouard,  autre 
député  investi  comme  lui  des  pleins  pouvoirs  de  la  Con- 
vention, mais  qui  en  voulait  user  pour  arrêter  Lebatteux, 
un  des  agents  les  plus  odieux  du  dictateur  de  Nantes 
dans  le  Morbihan  ;  et  c'est  un  grief  qui  revient  plusieurs 
fois  encore  dans  les  votes  motivés  *  ! 

Duhem  lui-même  dit  oui,  et  il  en  prit  occasion  pour 
dénoncer  d'autre  part  «  une  faction  fondée  sur  un 
infâme  système  de  calomnies  et  de  crimes,  faction  sou- 
doyée par  l'étranger,  faction  dictatoriale  de  l'opinion 
publique  »,  et  pour  accuser  Tallien  et  Fréron  à  qui  il 
ne  pardonnait  pas  le  9  thermidor.  Collot  d'Herbois  et 
Billaud-Varennes  osèrent  aussi  dire  oui  contre  Carrier, 
eux  engagés  autant  que  personne  dans  le  système  de 
la  Terreur  !  Comptaient-ils  ainsi  détourner  d'eux  les 
foudres  de  la  Convention?  «  Persuadé,  disait  Collot 
d'Herbois,  qu'elle  fixera  son  attention  sur  les  motifs  qui 
dirigent  les  dénonciations  contre  les  représentants  du 
peuple  »  ;  —  «  dans  l'espoir,  disait  Billaud-Varennes, 
que  l'impassible  et  pure  justice  de  la  Convention  na- 
tionale veillera  sur  les  suites  des  dénonciations  qui  se 
multiplient  contre  ses  membres  ». 

liourbotte  disait  oui  aussi ,  bien  qu'avec  douleur 
c<  parce  que  je  crois,  ajoulait-il,  que  si  Carrier  s'est 
rendu  coupable  des  atrocités  qu'on  lui  reproche,  il  n'en 
eut  pas  l'intention,  et  que,  s'il  commit  des  crimes,  ils 

1.  Voles  de  Romme,  de  l'atiin,  de  Caniboii. 


APPEL  NOMINAL.  21 

furent  ceux  de  l'erreur  et  d'un  patriotisme  délirant  ». 

Bernard  de  Saintes  (deXanthe!  Pioche-Fer  Bernard), 
autre  représentant  du  peuple  en  mission,  faisant  le  vœu 
que  Carrier  se  justifiât,  exprimait  le  désir  (et  pour  cause) 
qu'il  fût  le  dernier  de  ses  collègues  sur  lesquels  on  eût  à 
se  prononcer.  Cambon  motiva  aussi  très-longuement 
son  opinion  :  membre  du  comité  de  salut  public,  il  avait 
à  cœur  de  laver  le  comité  des  récriminations  de  Carrier 
qui  prétendait  n'avoir  fait  qu'exécuter  ses  ordres. 

L'appel  se  prolongea  ainsi  jusqu'à  deux  heures  du 
matin  (nuit  du  5  au  4  frimaire).  Sur  cinq  cents  votants 
quatre  cent  quatre-vingt-dix-huit  avaient  approuvé  les 
conclusions  du  rapport.  Deux  seulement  avaient  émis 
un  vote,  non  point  opposé,  mais  simplement  condi- 
tionnel :  en  sorte  que  l'on  peut  dire,  en  tenant  compte 
des  absences,  que  Carrier  avait  réuni  contre  lui  l'unani- 
mité de  ses  collègues,  même  ceux  qui  avaient  à  leiu^ 
charge  les  mitraillades  et  les  destructions  de  Lyon,  de 
Marseille  et  de  Toulon,  même  l'incendiaire  du  village  de 
Bedoin.  Sur  la  proposition  de  Duhem  (il  se  produit  beau- 
coup trop  dans  cette  affaire),  la  Convention  décida  que 
l'appel  nominal,  signe  éclatant  de  son  unanimité,  serait 
envoyé  aux  armées'. 

4.  Aux  brochures  «lu  temps,  citées  plus  lituit,  ajoutons  pour  ce  qui  toueiio 
Carrier  ;  On  met  nauver  Carrier,  on  veut  faire  le.  procès  an  tribunal  révolu- 
liounaire.  Peuple  prends  garde  à  loi.  Et  Diiliciii,  nuilffré  le  zèle  dont  il  (il 
par.'idc  dans  le  vote  sur  Carrier,  est  aussi  pris  à  partie  :  Grande  colère  du  mé- 
decin Duhem  de  voir  qu'il,  ne  peut  sauver  son  ami  Carrier  et  que  l'avanl- 
garde  des  égorgeurs  va  dt'filer  sans  Irompetle  sur  la  place  de  la  lU'volulion 
(par  liaralère). 


CHAPITRE   LVII 

PROCÈS    DE    CARRIER 


Carrier  à  la  Conciers^erie.  Acte  d'accusation  (5  frimaire,  25  novembre  1704). 
Carrier  refuse  de  répondre  dans  l'interrogatoire  préliminaire. 


Les  conclusions  du  rapport  étant  adoptées,  la  Conven- 
tion décréta  que  Carrier  serait  traduit  sur-le-champ  à  la 
Conciergerie  et  désarmé.  Ce  n'était  pas  sans  raison  : 
quand  on  vint  pour  le  prendre,  il  tenla  de  se  brûler  la 
cervelle.  La  commission  des  Vingt  et  un  avait  été  invitée 
adresser  Tacte  d'accusation  sans  retard.  Elle  l'apporta 
dans  la  séance  du  lendemain  5  frimaire  (25  novembre 
1794). 

Cet  acte  lui  reprochait  les  principaux  faits  qui  avaient 
été  l'objet  du  débat  : 

l"*  et  2"*  l'ordre  écrit  donné  à  Phelippes  d'exécuter  une 
fois  vingt -sept,  une  autre  fois  vingt-quatre  brigands, 
sans  jugement;  S''  l'autorisation  donnée  à  une  com- 
mission militaire  de  faire  fusiller  des  paysans  dont  une 
partie  n'avaient  pas  pris  les  armes  ;  ¥  Tordre  de  fusiller 
ou  noyer  des  brigands  venus  à  Nantes  sur  la  foi  d'une 
amnistie  ;  5"*  la  façon  dont  il  avait  traité  quatre-vingts 
cavaliers  qui  venaient  se  rendre  et  promettaient  de  livrer 
leurs  chefs;  6°  les  noyades  d'hommes,  d'enfants  et  de 
femmes  ;  7"  les  pouvoirs  donné  à  Lamberty  pour  les 
noyades;  les  mariages  républicains;  8"  sa  conduite  en- 


ACTE  D'ACCUSATION  CONTRE  CARRIER  23 

vers  le  représentant  Tréhouard,  qu'il  avait  dénoncé 
comme  partisan  des  fédéralistes,  parce  que  Tréhouard 
avait  fait  mettre  en  prison  Lebatteux,  qui,  ayant  reçu 
de  Carrier  un  pouvoir  illimité,  en  avait  abusé;  9""  d'avoir 
écrit  au  général  Haxo  que  l'intention  de  la  Convention 
nationale  était  de  faire  exterminer  tous  les  habitants  de 
la  Vendée,  lettre  qui  fut  le  signal  de  massacres  et  d'in- 
cendies; 10°  d'avoir  donné  à  la  compagnie  Marat  des 
pouvoirs  qui  livraient  à  sa  discrétion  tous  les  citoyens*. 

Le  lendemain  du  jour  où  le  décret  d'accusation  fut 
rendu  contre  Carrier,  l'accusateur  put  en  donner  lecture 
au  tribunal,  et  Real,  prenant  la  parole,  demanda  l'ajour- 
nement des  débats  jusqu'à  ce  qu'il  comparût.  Mais  le 
tribunal,  persistant  dans  le  système  où  il  avait,  dès  le 
commencement,  cherché  son  excuse,  décida,  conformé- 
ment au  décret  du  22  vendémiaire  qui  lui  ordonnait 
d'instruire  l'affaire  sans  aucune  interruption,  que  les 
débats  seraient  continués. 

Et  les  débats  continuèrent^ 

Le  public  pouvait  désormais  prendre  patience;  ce  ne 
fut  pas  d'ailleurs  pour  longtemps. 

Le  G,  Carrier  avait  comparu  devant  un  des  juges  du 
tribunal  pour  subir  l'interrogatoire  préliminaire  au 
débat  public.  Mais  il  refusa  de  répondre,  récusant  la 
section  du  tribunal  et  les  jurés  qui  siégeaient  dans  le 
procès  commencé.  Le  juge  n'insista  pas  et  en  dressa  pro- 
cès verbal  ''.  Mais  ce  refus  ne  pouvait  arrêter  l'exécution 
du  décret  rendu  par  la  Convention  et,  le  lendemain  7  fri- 
maire, Carrier futamené  avecles  autres  devant  le  tribunal. 


1.  Bulletin,  ?•  partie,  p.  18. 

2.  Ibid.,  p.  12. 

3.  A  i'<^ponHii  w»  nommer  J.-R.  Carrier,  Agé  de  37  ans,    n»'*   à  YoI<»t,   prèi 


24  CHAP.  LVII.  -  PROCÈS  DE  CARRIER, 


Carrier  au  tribunal.  Ses  chicanes  de  procédure. 

Une  foule  immense  était  accourue  à  ce  spectacle,  et 
la  salle,  on  le  peut  croire,  était  comble.  Un  mouvement 
d'indignation,  de  violents  murmures  éclatèrert  à  sa  vue  : 
mais  le  président  sut  les  contenir. 

Les  débats  offrirent  alors  un  curieux  spectacle.  Cet 
homme  qui  dans  son  proconsulat  menait  si  rondement 
les  procès,  qui  voulait  que  le  tribunal  révolutionnaire  de 
Nantes  envoyât  à  la  guillotine  sans  jugement,  a  recours  h 
des  chicanes  de  procureur.  Il  récuse  le  président,  le 
substitut  et  les  jurés;  il  se  plaint  de  n'avoir  pas  subi 
l'interrogatoire  préalable  avant  d'être  amené  au  tribunal 
(et  Ton  a  vu  qu'il  a  refusé  d'y  répondre)  ;  il  prétend  que 
son  affaire  est  une  cause  nouvelle,  puisqu'il  est  l'objet 

Aurillac,  déparlement  du  Cantal,  derrieurant  à  Paris,  rue  d'Argenteuil,  repré- 
sentant dn  peuple. 

D.  Si  en  sa  qualité  de  représentant  du  peuple  il  n'a  pas  été  envoyé  dans  le 
département  de  la  Loire-Inférieure,  à  quelle  époque  il  s'y  est  rendu  et  celle  à 
laquelle  sa  mission  a  cessé? 

R.  Qu'il  ne  peut  se  soumettre  à  subir  aucun  acte  de  juridiclion  de  la  part  du 
président  du  tribunal  révolutionnaire,  de  l'accusateur  public  ni  de  son  substitut 
près  la  section  chargée  de  juger  le  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  non  plus 
que  des  jurés  qui  la  composent,  à  moins  que  l'autorité  suprême  ne  le  force  de 
s'y  soumettre,  attendu  les  plaintes  légitimes  et  les  reproches  bien  fondés  qu'il  a 
articulés,  tant  contre  les  jurés  que  contre  le  président,  l'accusateur  public  et 
son  substitut  dans  son  dernier  rapport,  duquel  il  invite  la  Convention  à  se  faire  • 
donner  lecture  à  l'endroit  où  il  articule  les  plaintes  et  les  reproches  qui  annon- 
cent une  intention  anticipée  qui  ne  caractérise  point  l'impartialité  qui  convient 
à  des  juges. 

Attendu  le  refus  fait  par  le  prévenu  de  répondre  à  notre  interrogatoire,  nous 
avons  dû  procéder  à  la  continuation  du  présent  interrogatoire  jusqu'à  ce  qu'il  en 
ait  été  autrement  ordonné. 

Signé  :  Dobsent,  Carrier,  Petit, 
JossE  (commis  greffier). 
Archives,  W  493,  n"  479,  3«  partie,  pièce  10.) 


CARRIER  AU  TRIBUNAL  :  CHICANES  DE  PROCÉDURE.  25 

d'un  acte  d'accusation  particulier;  que  tout  doit  donc 
être  renouvelé;  il  veut  que  les  jurés  soient  tirés  au  sort 
devant  lui,  et  qu'on  lui  reconnaisse,  comme  à  tout  autre 
accusé,  le  droit  de  les  récuser;  enfin,  que  ses  réclama- 
tions soient  soumises  à  la  Convention \  Mais  le  tribunal, 
sur  le  réquisitoire  de  l'accusateur  public,  passa  outre  : 
l'affaire  était  connexe;  des  témoins  avaient,  sans  plus 
déformes,  été  rangés,  séance  tenante,  parmi  les  accusés; 
il  n'en  aurait  pas  été  autrement  de  Carrier,  s'il  n'eût  été 
couvert  par  son  titre  de  représentant  du  peuple;  c'est 
ce  titre  qui  avait  motivé  un  décret  ;  le  décret  était  rendu  ; 
les  débals  devaient  reprendre  leur  cours ^ 

Carrier  objecta  alors  qu'il  n'avait  pas  encore  cboisi  de 
défenseur.  La  séance,  sur  sa  demande,  fut  renvoyée  au 
lendemain.  Mais  le  lendemain  il  n'en  avait  pas  trouvé  % 
et  les  défenseurs  nommés  par  le  tribunal  donnaient  des 
excuses.  Carrier,  humilié  sans  doute  par  ce  refus,  dé- 
clara qu'il  se  défendrait  seul.  On  aurait  dit  qu'il  n'avait 
|)as  été  défendu  :  ce  fut  le  tribunal  qui  insista  cette  fois 
pour  qu'il  prît  un  conseil,  et  qui  tinit  par  décider  un 
homme  de  loi.  Vilain,  à  accepter  celte  rude  tache*. 

1.  On  trouve  au  dossier  (2"  pnrtie,  pièce  20)  cette  note  de  Carrier  : 

D'après  le  décret  qui  assura  aux  représentants  du  peuple  des  garanties  légales 
contre  les  dénonciations,  on  ne  peut  informer  conlre  moi  que  sur  les  faits  pré- 
cisés dans  l'acte  d'accusation.  On  en  impute  beaucoup  au  coniilé  révolutionnaire 
de  Nantes  qui  n'y  sont  point  insérés.  Los  deux  affaires  ne  peuvent  donc  pas  se 
cumuler,  s'instruire  ensemble. 

Carrieu. 

L'.  liiilIcUn,  1"  partie,  p.  20-21. 

7).  Il  III  avait  choisi  plusieurs  (|ui,  sans  doute»  n'acceptèrent  pas.  On  trouve  de 
lui  ct'itf  note  au  dossier  (2*  partie,  pièce  24)  : 

'<  J(!  choisis  pour  défenseur  Cliauveau-Lagarde,  Tronson-Ducoudray  ou  Huncau 
(7  I rimai re). 

4.  Uu/leliii.  p.  40. 


26  CHAP.  LVII.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 


III 

Reprise  des  débals  :  faits  particuliers  à  Carrier.  Ses  lettres  aux  générjiux  Avril, 
Haxo,  Dufour.  Ses  ordres  d'exécution  sans  jugement. 


Dès  le  premier  jour  (8  frimaire),  Carrier  s'était  trouvé 
en  face  d'un  redoutable  témoin,  Vaugeois,  l'accusateur 
public  de  la  commission  militaire.  Ce  témoin  redit,  en 
y  ajoutant  des  traits  nouveaux  relatifs  à  Carrier,  ce  qu'il 
avait  exposé  déjà  dans  une  audience  antérieure  :  les 
pouvoirs  donnés  à  Fouquet  et  à  Lamberty  pour  ex- 
traire des  prisons  tous  ceux  qui,  hommes,  femmes  et 
enfants,  étaient  destinés  à  leurs  «  expéditions*  »,  c'est-à- 
dire  à  la  mort;  la  résistance  du  président  de  la  com- 
mission et  la  menace  dont  il  mourut  ;  les  fureurs  de 
Carrier  contre  lui-même,  quand  Fouquet  et  Lamberty, 
mis  en  jugement,  au  grand  déplaisir  des  représentants 
qui  succédèrent  à  Carrier,  se  réclamèrent  de  Carrier, 
et  que  Vaugeois  vint  à  Paris  pour  lui  demander  un  dés- 
aveu par  écrit. 

Carrier  ne  sut  répondre  qu'en  déclinant  l'imputation 
comme  étrangère  aux  griefs  contenus  dans  l'acte  d'accu- 
sation, en  réclamant  les  pièces  authentiques  et  en  ré- 
criminant contre  la  commission  militaire  ; 

J'observe,  dit-il,  que  la  commission  ne  vient  faire  des  dé- 
positions aussi  terribles  que  parce  qu'elle  a  jugé  tous  les 
brigands  de  l'Entrepôt;  parce  qu'elle  a  outre-passé  ses  pou- 
voirs; parce  qu'elle  a  fait  fusiller  plus  de  quatre  mille  bri- 
gands, tandis  qu'il  n'en  est  pas  venu  à  Nantes  plus  de  trois 

1.  Bulletin,  ?•  partie,  p.  44. 


INTERROGATOIRE  DE  CARRIER.  27 

mille  :  je  demande  que  le  président  soit  tenu  de  représenter 
tous  les  jugements  de  la  commission  \ 

Mais  si  la  commission  agissait  de  la  sorte,  comment 
Carrier,  avec  les  pouvoirs  dont  il  était  investi  à  Nantes, 
le  souffrait-il? 

Le  PRÉsroENT.  Est-ce  vous  qui  avez  organisé  la  commission 
militaire,  et  a-t-elle  opéré  pendant  votre  mission? 

Carrier.  L'établissement  de  cette  Commission  n'est  pas 
mon  ouvrage  ;  elle  est  cependant  entrée  en  activité  de  mon 
temps,  mais  je  ne  m'occupois  aucunement  de  leurs  travaux. 

Le  président.  Avez- vous  eu  connoissance  des  fusillades? 

Carrier.  J'en  ai  entendu  parler;  on  disoit  qu'elles. étoient 
ordonnées  par  la  commission. 

Le  président.  Pourquoi,  en  votre  qualité  de  représentant, 
ne  leur  avez-vous  pas  demandé  compte  de  leurs  travaux? 

Carrier.  Cette  commission  avoit  été  établie  par  mes  collè- 
gues, et  je  croyois  devoir  respecter  leur  ouvrage,  sans  me 
permettre  aucune  inspection.  Quant  aux  fusillades,  on  en 
usoit  à  Nantes  à  cet  égard,  comme  à  Angers,  à  Saumur,  à 
Laval,  et  partout  ailleurs  ^ 

Les  fusillades  ainsi  justifiées  conduisaient  aux  noyades  : 

Le  président.  Avez-vous  eu  quelque  connaissance  des 
noyades? 

Carrier.  Point  d'autre  que  celle  des  prêtres,  dont  j'ai 
rendu  compte  à  la  Convention,  comme  d'un  événement  que 
j'ai  toujours  cru  fort  naturel;  sans  cela  je  n'eusse  pas  eu  la 
maladresse  d'en  faire  mention. 

Le  président.  Il  est  bien  étonnant  que  vous  ayez  ignoré  les 
noyades,  tandis  que  tout  Nantes  en  retentissoit;  il  est  bien 
difficile  de  croire  que  Lamberty  et  Goullin  ne  vous  aient 
point  entretenu  de  ces  noyades.  Avez-vous  ordonné  à  Goullin 

1.  Bulletin,  7*  partie,  p.  25. 

2.  Id.,  ibid. 


28  CHAP.  LVII.  -  PROCÈS  DE  CARRIER. 

la  noyade  du  24  au  25  frimaire?  A\ez-vous  su  l'évasion  de 
Leroi  ? 

Caurier.  Je  le  nie,  et  cela  est  si  faux  que  l'acte  d'accusa- 
tion n'en  fait  aucune  mention. 

Le  président.  Je  vous  répète  que  vous  é(es  accusé  d'avoir 
ordonné  ou  toléré  les  noyades  ;  vous  devez  donc  répondre  sur 
la  noyade  du  24  frimaire,  sur  laquelle  je  vous  interpelle. 

Carrier.  Je  n'ai  jamais  donné  d'ordres  semblables,  ni  à 
Goullin,  ni  au  comité;  je  n'ai  ordonné  que  le  transfèrement  à 
Belle-Isle,  je  n'ai  signé  aucune  extraction,  je  n'ai  pas  donné 
de  pouvoirs  illimités. 

—  Carrier  est  démenti  sur  tous  ces  faits  par  l'accusé 
Goullin. 

Le  frésidekt.  J'observe  aux  jurés  que  pour  couvrir  les 
noyades,  Carrier  a  signé  l'extraction  des  détenus  deux  mois 
après  la  noyade. 

Goullin.  Lorsque  je  demandai  à  Carrier  un  ordre  écrit  qui 
nous  servît  de  garantie,  Carrier  me  répondit  que  le  comité  ne 
pouvoit  être  inquiété  pour  la  noyade  du  Bouffay,  à  moins 
qu'il  n'y  eût  une  contre-révolution  ;  qu'on  n'avoit  fait  périr  que 
des  brigands. 

Chaux.  Il  serait  inutile  à  Carrier  de  contester  les  ordres  de 
noyades;  ils  sont  trop  bien  établis  par  la  notoriété  publique; 
je  demande  que  Carrier  soit  interpellé  sur  les  motifs  qui 
l'ont  déterminé  à  faire  transférer  cent  cinquante  détenus  à 
Belle-Isle,  et  s'il  étoit  possible  en  ce  moment  d'aller  à  Belle- 
Isle.  Carrier  nous  dit  :  «  Faites  l'autorisation,  je  la  signerai, 
comptez  sur  ma  foi,  je  vous  soutiendrai  »  ;  mais,  continue 
Chaux,  je  dis  à  mes  collègues  :  «  Ne  vous  y  fiez  pas,  vous  ne 
connoissez  pas  les  grands  ;  vos  corps  leur  servent  de  mar- 
che-pieds »  ;  et  le  comité  ne  l'a  que  trop  éprouvé.  Carrier 
nous  accuse  d'avoir  donné  l'ordre  de  faire  fusiller  en  chemin 
les  brigands  en  présence  de  Vineux,  de  Bussirat  ;  Carrier  dit 
ignorer  les  noyades,  lui  qui,  à  l'issue  d'un  dîner,  sanctionna 
la  noyade  du  Bouffay,  en  la  masquant  par  les  mots  de  trans- 
fèrement à  Belle-Isle  :  c'est  par  ces  détours  artificieux  que 


NOYADES  ET  FUSILLADES.  29 

Carrier  parvient  à  déguiser  la  vérité,  et  à  y  substituer  le  men- 
songe*. 

Les  principaux  faits  allégués  à  la  charge  des  autres 
accusés,  oii  Carrier  se  trouvait  impliqué,  furent  repris 
contradictoirement  avec  lui  :  les  noyades  de  prêtres, 
opérées  et  payées  par  ses  ordres,  et  le  banquet  dans  la 
galiotte  qui  avait  eu  son  emploi  dans  la  première, 
«  la  grande  tasse  des  prêtres»,  comme  on  disait  par 
dérision  de  la  façon  dont  on  les  avait  fait  boire^;  la 
réunion  des  corps  administratifs  de  Nantes,  tenue  les 
14  et  15  frimaire, et  la  mesure  d'extermination  qu'il 
avait  voulu  y  faire  adopter"';  la  noyade  du  Bouffay,  sur 
laquelle  avaient  déjà  été  produits  (ant  de  témoignages 
accablants,  et  toutes  les  autres  qui  n'avaient  pu  se  faire 
assurément  sans  qu'il  en  sût  quelque  chose*;  les  jeunes 
Vendéens  qui  s'étaient  rendus,  au  nombre  de  80  cava- 
liers, offrant  de  servir  la  République,  fusillés  sans  juge- 
ment :  tout  le  débat  était  de  savoir  s'ils  avaient  élé  pris 
oh  s'ils  s'étaient  rendus;  et  les  témoins  affirmaient  que 
le  département  insistait  pour  qu'on  acceptât  leurs  ser- 
vices"; les  fusillades  journellement  ordonnées  ainsi  à 


1.  Bulletin.  |).  20. 

2.  Ibid.,  \).  27,  29,  35  et  48. 

3.  a  C'est  Carrier,  dit  Phelippes-Tronjolly,  (jui  a  provoqué  cette  assemblée,  et 
qui  a  fait  agiter  la  quc>lion  de  savoir  si  on  les  ferait  ou  non  périr  eu  niasse,  et 
ce  sans  jugement.  »  Et  il  raconte  connnent  par  son  opposition  il  lit  rejeter  une 
première  fois  ce  projet.  {Ibid.,  p.  43.) 

4.  Ibid.,  p.  30. 

î).  Ibid.,  p.  30,  42  et  02  :  «  Il  arrive  à  Nantes  de  jeunes  brigands  qui  se  ren- 
dent volontairement;  celte  jeunesse  pouvoit  rendre  de  grands  services  à  la 
République,  si  on  eût  eu  pour  ces  briguuls  tous  les  égards  que  commandoicnt 
l'humanité  et  les  circonstances  difliciles  uù  nous  nous  trouvions.  Ils  promettoient 
dailleurs  de  convertir  plusieurs  communes  au  giron  de  la  Uépublique,  si  on 
vouloit  les  laisser  retourner  dans  le  pays  pour  porter  des  paroles  de  paix;  et 
dans  le  moment,  il  étoit  avuntngoux,  plus  qu'en  toute  autre  rencontre,  d'accepter 
leur»  pro|)08itions.  Il  lut  question  de  consulter  le  représentant;  nous  sondons 
SCS  dispositions;  Carrier  fait  semblant  d'ôlrc  de  notre  nvis,  et  le  lendemain  il 


50  ClIÂP.  LVII.  —  PROCES  DE  CARKIEII. 

Nantes  et  frappant  indistinctement  hommes,  femmes  et 
enfants*;  et  au  dehors  l'extermination  de  villages  en- 
tiers prescrite  aux  généraux  : 

Carrnei^  représentant  du  peuple^  au  général  Haxo. 

Il  vous  est  ordonné  d'incendier  toutes  les  maisons  des  re- 
belles, d'en  massacrer  tous  les  habitants  et  d'en  enlever  toutes 
les  subsistances^. 

Carrier  soutient  encore  qu'il  n'avait  fait  qu'exécuter 
les  ordres  de  la  Convention;  et  à  certains  égards,  il  n'a- 
vait pas  tort;  mais  le   décret  de  la  Convention  dont  le 

ordonne  de  fusiller  ces  hrignnds  égarés  qui  sont  venus  se  mettre  à  noire  merci. 

Alors  nous  faisons  des  représentations  à  Carrier;  nous  nous  efforçons  de  lui 
faire  sentir  les  conséquences  funestes  d'un  ordre  aussi  cruel;  nous  lui  observons 
que  le  Morbihan  menace  d'une  insurrection,  et  que  des  mesures  outrées  contre 
les  brigands  sont  plus  propres  à  en  augmenter  le  nombre  qu'à  le  diminuer  : 
que  beaucoup  de  rebelles  sont  égarés  par  leurs  chefs,  par  leurs  prêtres,  qu'il 
faut  pardonner  quelque  chose  à  l'erreur,  nous  n'oublions  rien  pour  faire  rétrac- 
ter l'ordre  sanguinaire;  enfin  nous  terminons  par  dire  à  Carrier  que  dans  le  cas 
où  il  trouveroit  quelque  inconvénient  à  déférer  à  nos  représentations,  nous  l'in- 
vitons à  se  concerter  avec  son  collègue  Francastel,  pour  déterminer  le  parti  à 
prendre  en  pareil  cas. 

Carrier  nous  répond  que  si  nous  renvoyons  les  douze  cents  brigands  venus  à 
Nantes,  ils  grossiront  l'armée  des  rebelles,  et  que  si  on  les  fait  entrer  dans 
Nantes,  ils  soulèveront  cette  commune. 

Mais,  lui  répliquons-nous,  si  nous  parons  à  tous  ces  inconvénients,  consenti- 
ras-tu à  nos  demandes?  Carrier  se  contente  de  nous  répondre  :  J'ai  des  ordres, 
il  faut  que  je  les  suive;  je  ne  veux  pas  me  faire  guillotiner.  Au  moment  où  nous 
allions  nous  retirer,  vient  la  lettre  de  Westermann,  le  sabreur,  qui  annonce 
avoir  fait  beaucoup  de  prisonniers  sur  les  brigands;  qu'il  a  cru  de  la  bonne 
politique  de  ne  pas  les  faire  fusiller,  afin  d'encourager  les  autres  à  se  rendre; 
et,  par  cette  lettre,  il  demande  à  Carrier  quel  traitement,  quel  sort  il  doit  faire 
à  ces  brigands. 

Nous  profitons  de  cette  circonstance  pour  renouveler  nos  instances.  Carrier 
paroît  pendant  quelque  temps  indécis,  ébranlé  par  nos  observations;  l'espoir  de 
voir  adopter  nos  mesures  de  clémence  renaît  dans  nos  ûmes  ;  mais  il  n'est  pas 
de  longue  durée.  Carrier  déclare  qu'il  lui  est  impossible  de  rien  changer  à  ses 
ordres.  Quand  on  se  plaignoit  des  commissaires  de  la  Vendée,  Carrier  disoit  que 
ceux  qui  blâmoient  la  conduite  de  ces  commissaires  étoient  des  contre-révolu- 
tionnaires, et  qu'il  falloit  faire  périr  les  généraux  qui  contrarioient  leurs 
mesures  (Déposition  de  Hicqueau,  administrateur  du  département  de  la  Loire- 
Inférieure). 

1.  Bulletin.^iAô-.mGmQ  des  femmesenceintesl(Dépos.dePhelippes-Tronjolly.) 

2.  Ibid.,  p.  59. 


LETTRES  DE  CARRIER  AUX  GÉNÉRAUX  HAXO,  AVRIL,  DUFOUR.  31 

président  lui  fit  lecture  parlait  des  rebelles  pris  les  armes 
à  la  main,  et  comme  Carrier  alléguait  des  ordres  posté- 
rieurs : 

Tous  les  habitants  des  communes  insurgés,  ajoute  le  ma- 
gistrat, ctoient-ils  compris  dans  le  décret  dont  vous  excipez? 

Carrier  cherchant  à  éluder  la  question,  «  le  président 
ry  ramène  en  lui  observant  qu'il  est  prouvé  que  vingt- 
deux  communes  se  sont  rendues  volontairement  et 
qu'elles  n'en  ont  pas  moins  été  fusillées^  ». 

Disons  que,  dans  cette  guerre  de  Vendée,  il  y  en  eut 
bien  davantage. 

Ce  n'était  pas  la  seule  lettre  de  cette  espèce  : 

Carrier  au  général  Avril. 

Nantes,  10  fiiiuairc. 
Continue  de  porter  la  terreur  et  la  mort  dans  le  Morbihan, 
incarcère  les  gens  suspects,  et  tous  ceux  qui  figureront  dans 
des  rassemblements;  incendie  les  propriétés  des  révoltes, 
dénonce  aux  autorités  constituées  les  individus  absens  qui 
seront  présumés  porter  les  armes  chez  les  rebelles,  désigne 
leurs  propriétés  aux  corps  administratifs  pour  faciliter  la 
confiscation  :  voilà  les  ordres  que  je  te  donne  et  que  tu 
exécuteras  avec  le  plus  de  zèle  et  d'activité  qu'il  te  sera  pos- 
sible ^ 

Autre  lettre  au  général  Haxo  : 

23  frimaire. 
J*apprends  à  l'instant,  mon  brave  général,  que  des  com- 
missaires du  département  de  la  Vendée  veulent  partager  avec 
ceux  du  déparlement  de  la  Loire-Inférieure  les  subsistances 
ou  fourrages  qui  se  trouveront  dans  Bain,  ou  dans  Noirmou- 
tiers.  II  est  hien  étonnant  que  la  Vendée  ose  réclamer  des 

t.  liullelin,  p.  39. 
2.  IbUl.,  p.  45. 


52  CHAV.  LVII.  —  PROCES  DE  CARRIEU. 

subsistances,  après  avoir  déchiré  la  patrie  par  la  guerre  la 
plus  sanglante,  la  plus  cruelle.  Il  entre  dans  mes  projets,  et 
ce  sont  les  ordres  de  la  Convention  nationale,  d'enlever  toutes 
les  subsistances,  les  denrées,  les  fourrages,  tout,  en  un  mot, 
de  ce  maudit  pays  ;  de  livrer  aux  flammes  tous  les  bâtiuicns 
qui  y  existent  encore,  d'en  exterminer  tous  les  habitans,  car 
je  vais  à  l'instant  t'en  faire  passer  l'ordre;  et  ils  voudroient 
encore  affamer  les  patriotes,  après  les  avoir  fait  périr  par 
milliers  î  Oppose-toi  de  toutes  tes  forces  à  ce  que  la  Vendée 
prenne  ou  garde  un  seul  grain  ;  fais-les  délivrer  aux  commis- 
saires du  département,  séant  à  Nantes;  je  t'en  donne  l'ordre 
le  plus  précis,  le  plus  impératif;  tu  m'en  garantis,  dès  ce  mo- 
ment, l'exécution.  En  un  mot,  ne  laisse  rien  dans  ce  pays  de 
proscription  :  que  les  subsistances,  denrées,  fourrages,  tout, 
absolument  tout,  se  transporte  à  Nantes. 
Salut  et  fraternité. 


Sigïié  :  Caurieh*. 


Et  au  «énéral  Dufour  : 


o 


19  iiivose. 


Continue,  camarade,  de  servir  la  République  et  d'exécuter 
les  ordres  que  je  te  donnerai.  Qui  peut  être  à  l'abri  des  déla- 
tions dans  les  circonstances  où  nous  nous  trouvons?  Je  te 
rendrai  justice.  Brûle,  brûle  toujours,  c'est  le  vœu  de  la 
Convention,  mais  prends  bien  soin  de  sauver  les  bâtiments 
qui  renferment  des  subsistances  et  du  fourrage-. 

Carrier  répond  encore  sur  cette  lellie  : 

J'avois  reçu  les  ordres  les  plus  positifs  de  la  Convention  ; 
on  m'avoit  même  envoyé  des  matières  inflammables  pour 
consommer  les  repaires  des  brigands \ 

Et  sur  la  lettre  du  général  Haxo,  il  refuse  de  j'épondre 


4.  Archives,  W  493,  n"  479,  2^  partie,  pièce  18;  copie,  cf.  Bulletin,  p. 

2.  Bullelin,  p.  61.  Cf.  Archives,  ibid.,  2«  parlie,  pièce  13. 

3.  Bulletin,  p.  Gl. 


HAINE  DE  CARRIER  POUR  NANTES.  55 

jusqu'à  ce  qu'on  lui  en  ait  représenté  l'original,  disant 
d'ailleurs,  comme  pour  les  autres,  qu'elle  était  littéra- 
lement conforme  aux  décrets.  Mais  le  témoin  Thomas  fit 
savoir  comment  on  exécutait  ces  ordres  et  ces  décrets  : 

J'ai  vu,  dit-il,  après  la  prise  de  Noirmoutiers,  massacrer 
une  municipalité  en  écharpe,  qui  étoit  venue  pour  désigner 
un  repaire  de  brii^ands...  J'ai  vu  brûler  vifs  des  hommes,  des 
femmes,  des  vieillards  enfermés  d  ins  leurs  maisons  ;  j'ai  vu 
cent-cinquante  soldats  maltraiter,  violer  des  femmes,  des  filles 
de  quatorze  à  quinze  ans,  les  massacrer  ensuite  et  jeter  de 
bayonnettes  en  bayonnettes  de  tendres  enfants  qui  étoient  à 
côté  de  leurs  mères  étendues  sur  le  carreau. 

«  Tout  l'auditoire,  ajoute  le  Bulletin^  a  retenti  d'un 
long  frémissement  d'horreur  ^  » 

Mais  la  ville  de  Nantes  elle-même,  il  n'était  pas  éloi- 
gné de  la  traiter  comme  la  Vendée  :  «  Carrier,  à  son  ar- 
rivée, dit  un  administrateur  du  département,  manifesta 
la  plus  grande  prévention  contre  Nantes  et  même  le  pro- 
jet de  la  détruire \  »  L'adresse  du  9  brumaire  des  Nan- 
tais, renvoyée  par  la  Convention  à  la  commission  des 
Vingt  et  un  et  qui  fut  aussi  lue  devant  le  tribunal,  était 
remplie  de  faits  à  cet  égard.  Il  les  avait  pris  en  haine 
pour  les  résistances  qu'il  avait  d'abord  trouvées  parm 
eux.  Il  avait  dit  à  la  Société  populaire  que  les  Nantais 
étaient  des  scélérats  et  qu'il  fallait  jouera  la  boule  avec 
leurs  têtes;  le  ton  déclamatoire  que  cette  conduite  et 
ce  langage  leur  inspire  n'ôte  rien  aux  fondements  trop 
bien  établis  de  leur  plainte  ^ 

1.  UulleUii,^.  45. 

2.  Ibid.,  p.  02;  cf.  p. 

3.  Voir  1.1  séance  du  29  brumaire  (iO  novembre),  Moniteur  du  l"  frimaiio 
(21  novembre  1794). 

TRIB.    RÉVOL.   VI  3 


34  ClIiP.  LVII.  —  PROCES  DE  CARRIER. 

Déjà,  dev«ant  la  Convention,  Carrier,  s'écartanl  des 
textes  dont  on  ne  lui  opposait  que  des  copies,  avait  ré- 
clamé la  production  des  pièces  originales,  et  la  Con- 
vention, on  l'a  vu,  avait  envoyé  un  courrier  extraor- 
dinaire à  Nantes  pour  les  en  rapporter.  Elles  arrivèrent, 
et  on  put  ainsi  lui  représenter  authentiquement  ces  deux 
fameux  ordres  :  le  premier,  du  27  frimaire,  enjoignant 
d'exécuter  sans  jugement  vingt-quatre  brigands;  le 
second,  du  29,  portant  la  même  injonction  pour  vingt- 
sept  ^  Il  demanda  du  temps  pour  prendre  connaissance 
de  ces  pièces,  et  ne  pouvant  dénier  sa  signature,  il  pré- 
tendit qu'elle  lui  avait  été  surprise.  —  Mais  ce  n'est  pas 
une  simple  signature;  l'ordre  d'exécution  au  bas  de 
chacune  des  deux  listes  —  on  peut  le  vérifier  aujour- 
d'hui encore  aux  Archives —  est  tout  entier  de  sa  main: 

Pour  ordre  au  citoyen  Philippe,  président  du  tribunal  cri- 
minel, de  faire  exécuter  sur-le-champ  sans  jugement  les  vingt- 
quatre  brigands  ci-dessus,  et  de  l'autre  part^  qui  viennent 
d'être  arrêtés  les  armes  à  la  main. 

Nantes,  27  frimaire  l'an  II  de  la  République  française  une, 
indivisible  et  impérissable. 

Le  représentant  du  peuple, 

Carrier''. 

Même  formule  écrite  et  signée  de  sa  main  au  bas 

1,  Le  Bulletin  du  tribunal  révolutionnaire  (7«  partie,  n°  16,  p.  64)  donne  à 
tort  le  nombre  30;  la  pièce  orif^inale  porte  27.  Il  ne  se  trompe  pas  moins  quand 
il  parle  de  fusiller  :  c'est  guillotiner  qu'il  fallait  dire,  h' ovdve  porte  exécuter  ; 
mais  les  sentences  de  mort  du  tribunal  criminel  de  Nantes  s'exécutaient  par  la 
guillotine;  et  le  réilacteur  aurait  pu  le  voir  dans  îa  déclaration  de  Phelippes- 
Tronjolly  qu'il  reproduit  à  la  même  page  sur  la  première  exécution  :  «  Je 
déclare  au  tribunal  que  Carrier  s'est  rendu  dans  sa  voiture  auprès  de  la  guillo- 
tine pour  faire  exécuter  sans  jugement  les  vingt-quatre  brigands  dont  il  s'agit  » 
(ibid). 

2.  Le  recto  et  le  verso  de  la  feuille. 

5.  Aichives,  W  495,  dossier  479,  2*=  partie,  pièce  59. 


ORIGINAUX  DES  DEUX  ORDRES  D'EXKCUTION  SANS  JUGEMENT.     55 

de  Tordre  d'exécution  des  vingt-sept,  le  29  frimaire  ^ 
De  plus,  Phelippes-Tronjolly  déclara  que  Carrier  s'était 
fait  transporter  dans  sa  voiture  auprès  de  la  guillotine, 
pour  assister  à  l'exécution  ;  qu'au  nombre  des  vingt- 
quatre,  «  il  y  avait  des  femmes  et  des  enfants»  ; —  deux 
enfants  de  quatorze  et  deux  enfants  de  treize  ans  dans  la 
.  liste  des  vingt-quatre;  que  lui,  Tronjolly,  en  fit  l'obser- 
vation au  représentant,  en  lui  disant  que  la  loi  et  l'hu- 
manité répugnaient  à  faire  fusiller  (guillotiner)  des  en- 
fants de  treize  ans,  et  que  Carrier  persista  à  exiger  que 
les  femmes  et  les  enfants  fussent  expédiés  comme  les 
autres. 

«  Les  faits  sont  faux»,  s'écria  Carrier,  et  il  persista 
dans  son  système  impossible  (les  pièces  étant  là)  de  si- 
gnature surprise^  avouant  d'ailleurs  les  fusillades  exé- 
cutées sous  sa  souveraine  autorité,  pour  en  rejeter  la 
responsabilité  plus  haut  encore  : 

Je  conviens  qu'on  a  fusillé  cent-cinquante  ou  deux  cents 
prisonniers  par  jour  ;  —  par  jour!  —  mais  c'était  par  ordre 
de  la  commission  et  ce  fait  m'est  absolument  étranger.  J'ai 
informé  la  Convention  qu'on  fusilloit  les  brigands  par  cen- 
taine ;  clic  a  applaudi  à  cette  lettre,  elle  en  a  ordonné  l'in- 
sertion au  Bulletin  ^. 

Ce  n'était  que  trop  vrai*. 

i.  Archives,  ibid.,  pièce  40. 

2.  liullelin,  ibid.,  p.  04. 

3.  Ibid.,  p.  70. 

4.  Voir  la  séance  du  G  nivôso  (20  décembre),  Monileur  du  8  (28  déccmhrc 
179-.). 


36  CHAP.  LVII.  -  PROCES  DE  CARRIER. 

IV 

Déposition  du  jeune  Jullien  sur  sa  mission. 

La  Convention,  qui  exterminait  tout  à  son  aise  par 
décrets,  s'était  émue  pourtant  de  la  façon  dont  ses 
ordres  étaient  exécutés.  J'ai  parlé  de  la  mission  du  jeune 
Jullien  dans  l'Ouest.  Il  raconta  au  procès  comment  il 
avait  été  amené  à  dénoncer  les  agents  de  Carrier  et  à 
provoquer  le  rappel  de  Carrier  lui-même.  On  lui  avait 
dit  c(  que  Carrier  avait  une  armée  révolutionnaire  qui 
mettait  tout  à  feu  et  à  sang,  qui  poussait  la  cruauté  jus- 
qu'à faire  creuser  aux  victimes  qu'elle  voulait  immoler 
leurs  propres  tombeaux;  que  cette  armée,  marchant 
sous  le  titre  faux^  mais  imposant,  de  révolutionnaire, 
s'était  même  permis  de  faire  enterrer  des  hommes  tout 
vifs  »  : 

Je  me  rendis  à  Vannes,  continue  le  témoin,  pour  vérifier 
ces  faits,  et  prendre  connaissance  de  la  conduite  de  Lebatteux 
et  Avril,  agens  de  Carrier.  Ces  agcns  me  furent  dénoncés  de 
toutes  parts,  ainsi  que  l'armée  prétendue  révolutionnaire, 
dont  les  habitants  du  Morbihan  redoutoient  plus  l'approche 
que  celle  des  brigands,  à  cause  des  cruautés  journalières 
exercées  par  les  soldats  de  cette  armée. 

J'en  écrivis  au  comité  de  salut  public,  avec  invitation  pres- 
sante de  rappeler  les  bataillons  aux  ordres  de  Lebatteux  et 
Avril,  parce  qu'ils  se  permettoient  plus  d'atrocités  et  de  bri- 
gandages que  les  brigands  eux-mêmes.  Lebatteux  fut  arrêté  ; 
et  ce  fut  alors  que  Carrier  s'oublia  au  point  de  déclarer  cet 
agent  inviolable,  et  de  noter  d'infamie  les  auteurs  de  l'arres- 
tation de  Lebatteux  ^ . 

1.  Bulletin,  p.  65-6G. 


LE  JEUNE  JULLIEN  DEVANT  CARRIER.  37 

Ce  n'est  pas  tout  :  le  jeune  Jullien  avait  osé,  à  Nantes 
même,  tenir  tête  à  Carrier  et  provoquer  dans  la  Société 
populaire,  où  le  proconsul  menaçait  de  son  sabre  ceux 
qui  n'étaient  pas  de  son  avis,  une  réunion  des  bons  ci- 
toyens pour  résister  à  sa  tyrannie.  Carrier,  instruit  de 
son  audace,  le  lit  enlever  la  nuit  par  le  général  Vimeux, 
et  se  le  fit  amener  chez  lui  : 

Connoissant,  ajoute  Jullien,  toute  la  férocité  de  ce  représen- 
tant, et  bien  persuadé  que  je  touchois  à  ma  dernière  heure, 
je  recueille  toutes  mes  forces  pour  faire  face  au  tyran;  et 
comme  j'avois  souvent  entendu  parler  des  accès  de  fureur  de 
Carrier,  et  de  son  arme  redoutable  dont  il  menaçoit  tous  les  ci- 
toyens, j'eus  soin  de  me  placer  à  une  très  grande  distance  de 
Carrier  :  «  C'est  donc  toi,  sacré  gueux,  qui  te  permets  de  me 
dénoncer  au  comité  de  salut  public  ;  c'est  donc  toi  qui  ose 
blâmer  mes  travaux?  Sais-tu  qu'en  un  instant  je  puis  trancher 
le  fil  de  tes  jours?  et  comme  il  importe  quelquefois  au  bien 
général  de  se  défaire  de  certaines  gens  en  secret,  je  ne  me 
donnerai  même  pas  la  peine  de  t'envoyer  à  la  guillotine,  je 
serai  moi-même  ton  bourreau  et  celui  de  tous  les  scélérats 
qui  peuvent  te  ressembler.  »  Je  fais  tous  mes  efforts  pour 
être  entendu  de  Carrier,  pour  lui  donner  des  explications  sur 
les  reproches  qu'il  m'adressoit  ;  enfin  convaincu  du  refus  du 
représentant  à  admettre  ma  justification,  j'eus  assez  d'énergie 
pour  terminer  mes  observations  en  ces  termes  :  «  Tu  es  le 
maître  de  mon  sort,  tu  peux  faire  de  moi  ce  que  bon  te  sem- 
blera; mais  souviens-toi  que  si  tu  me  fais  périr  aujourd'hui, 
dans  huit  jours  tu  seras  guillotiné;  j'ai  des  patriotes  qui 
vengeront  ma  mort,  et  qui  sauront  dévoiler  les  grands  coupa- 
bles ^  » 

Carrier  avait  pu  savoir  que  derrière  ce  jeune  homme 
il  y  avait  en  effet  Kobcspierre.  Il  appela  le  général  Yi- 

1.  DuUrlin,  p.  GO. 


38  CHAP.  LVII.  -  PROCÈS  DE  CARRIER. 

meux,lui  parla  bas;  et  Jullien  fut  ramené  où  il  avait  été 
pris.  Cette  capitulation  du  despote  dissipait  tout  son 
prestige.  Le  lendemain,  le  jeune  commissaire  reparut 
devant  la  Société  populaire,  raconta  la  mesure  arbitraire 
dont  il  avait  été  l'objet  et  retraça  «  toutes  les  cruautés, 
toutes  les  injustices  de  Carrier  ».  On  les  savait  mieux 
que  Jullien,  mais  on  venait  d'apprendre  qu'on  pouvait 
les  braver  avec  lui.  Jullien  n'eut  donc  point  de  peine  à 
faire  signer  une  adresse  qui  fut  envoyée  à  la  Convention. 

«  Elle  eut,  continue-t-il,  tout  le  succès  qu'on  en 
pouvait  désirer.  La  Convention,  toujours  juste,  toujours 
sage  dans  ses  décisions,  prononça  le  rappel  de  Carrier  \» 

Et  Carrier  prétendait  que,  quinze  jours  avant  son  dé- 
part, le  peuple,  rassemblé  sur  la  place  de  l'Égalité,  vint 
lui  décerner  des  couronnes^!  - —  Et  cela  était  vrai,  peut- 
être  ! 


Nouveaux  témoins  mis  en  accusation  :  D'héron  et  Robin;  l'adjudant-général 
Lefebvre  et  le  capitaine  Macé. 


Dans  le  cours  de  cette  seconde  période  des  débats, 
plusieurs  témoins  furent  encore,  séance  tenante,  arrêtés 
et  mis  en  accusation  :  les  13  et  14  frimaire,  D'héron, 
inspecteur  des  vivres  militaires,  et  Pi  erre  Robin,  ci-devant 
aide  de  camp  de  Lambeity  ;  le  18,  Forget,  concierge 
du  Bouffay,  qui  avait  aidé  à  la  confection   des  listes  ^ 


1.  Bulletin,  p.  66. 

2.  Ibid.,  p.  36;  cf.  p.  52  :  «  Je  répète  que  le  peuple  me  regardoit  tellement 
comme  son  bienfaiteur,  qu'à  la  fcte  de  Toulon  il  a  fait  pleuvoir  sur  ma  tête  une 
nuée  de  couronnes  civiques.  » 

3.  Bulletin,  p.  54,  55  et  70.  Voy.  sur  D'héron  une  très  intéressante  bro- 
chure de  M.  de  la  Sicoticre  :  le  Patriote  Dliéron,  Nantes,  1879. 


'      LE.  TEMOIN  D'HERON  MIS  EN  JUGEMENT.  59 

Il  n'y  en  a  pas  un  qui  ne  l'eût  bien  mérité. 

«  D'héron,  dit  le  Bulletin,  a  été  convaincu  de  s'être 
montré  dans  la  Société  populaire  avec  des  oreilles  de  bri- 
gands et  des  parties....  qu'il  faisait  baiser  aux  femmes  ; 
d'avoir  massacré  et  fait  massacrer  impitoyablement  des 
enfants  de  treize  et  de  quatorze  ans,  qui  faisaient  paître 
ieurs  moutons  dans  la  campagne  ^  Le  témoin  D'héron 

1.  Voici,  sur  ces  abominations,  une  lettre  qui  honore  au  moins  celui  qui  l'a 
écrile. 

Vue,  10  ventôse,  2«  année  républicaine. 

Je  ne  peux  passer  sous  silence,  citoyen  inspecteur,  le  fait  alroce  dont  j'ai 
été  témoin  hier  dons  notre  expédition.  Nous  marchions  en  colonne  sur  le  châ- 
teau Ae  la  i^icaudais,  repaire  des  brigands.  La  colonne  rencontre  à  trois  quarts 
de  lieue  de  Vue  trois  enfants  d'environ  onze  à  douze  ans  qui  gardaient  paisiblement 
leurs  moiitous.  Les  tirailleurs  et  l'avant-garde  ne  les  av.iient  pas  inquiétés. 
Nous  faisions  pirtie  de  la  cavalerie  qui  précédait  le  gros  de  la  colonne  ;  nous 
approchons.  Dhéron  malgré  nos  remontrances,  massacre  impitoyablement  ces  trois 
enfants  qui  lui  demandaient  la  vie  à  genoux.  11  était  aidé  d'un  gendarme;  il  les 
a  fait  achever  à  coups  de  sabre,  m'a-t-on  assuré.  Dhéron  aurait  payé  sur-le- 
champ  le  prix  de  ce  forfait,  si  les  officiers  du  bataillon  de  Dieppe  n'eussent  eu 
un  rc.<te  d'égard  pour  le  caractère  public  dont  il  était  revêtu.  Mais  il  paraît  qu'il 
n'en  est  pas  quitte;  il  est  menacé  et  sa  vie  n'est  pas  en  sûreté.  Je  t'engHge 
instamment  à  le  rappeler  de  suite  :  ni  moi  ni  mes  collègues  ne  voulons  avoir 
pour  coopérateur  un  assassin. 

J'en  dis  autant  de  Pinard,  que  j'ai  trouvé  ici  sans  le  connaître.  11  me  dit 
qu'il  a  une  commission.  Tant  pis;  il  a  la  même  réputation  que  Dhéron.  Voilà 
cinq  mois  que  je  suis  l'armée  dans  la  Vendée.  Je  n'ai  jamais  vu  de  la  part  de 
ceux  attachés  à  la  commission  de  telles  abominations.  La  conmiission  se  désho- 
norerait en  tolérant  ces  abus.  Je  serais  moi-même  criminel  et  complice  si  je  ne 
l'en  prévenais.  Je  fais  mon  devoir  et  je  te  jure  que,  si  ces  deux  hommes  no  sont 
pas  rappelés,  j'abandonne  le  posle  et  je  retourne  à  Nantes. 

Je  ne  crois  pas  prudent  pour  moi  d'en  écrire  officiellement  à  la  commission  ; 
tu  dois  en  sentir  les  raisons.  Mais  j'espère  que  ma  lettre  n'en  aura  pas  moins 
son  effet. 

M.-N.  Darbefecille  aîné. 
(.\rchives,  W  493,  n"  479,  3"  partie,  pièce  23.) 

Sur  l'expédition  de  Vue,  M.  de  la  Sicotière,  dans  sa  curieuse  notice,  a  publié 
cet  aveu  d'Héron  lui-même,  recueilli  par  Villcnavc,  son  avocat  devant  le  tri- 
bunal révolutionnaire  de  Paris  : 

«  Un  jour,  nous  marchâmes  avec  une  colonne  pour  attaquer  les  brigands.  Che- 
min faisant,  je  me  tiouvai  à  la  fin  de  la  colonne  avec  des  gondarmes.  J'aperçus, 
pendant  que  la  colonne  défilait,  deux  personnes,  dont  l'une  mâle  et  l'autre 
femelle,  qui  fuyaient.  Je  dis  à  Damin,  gendarme  :  a  Tiens,  vois-tu  ce  b...- 
«  là?.... 

a  Passant  près  de  ces  enfants,  je  dis  aux  gendarmes  :  «  Qu'en  dis-lu?  qu'en 
a  ferons-nous?  il  faut  les  fusiller,  h  Le  gendarme  tire  sa  carabine  sur  eux;  jo 


40  CIIAP.  LVTI.  —  PROCES  DE  CARRIER. 

est  convenu  de  tous  ces  faits  ;  il  s'est  retranche  sur  ses 
services  rendus  dans  les  combats  contre  les  rebelles;  il 
a  prétendu  que  souvent  les  enfants  de  l'âge  de  ceux  par 
lui  massacrés  étaient  porteurs  de  cartouches  ;  qu'ils 
servaient  d'espions  à  leurs  pères  et  mères  \  » 

Robin  avait  pris  part  aux  noyades.  L'aveu  ^ne  lui  en 
coûtait  guère. 

Je  conviendrai,  disait-il,  des  noyades,  qui  m'ont  été  com- 
mandées par  Carrier  avec  la  même  franchise  que  je  les  ai 
exécutées  ^. 

Et  il  avait  dit  dans  une  autre  séance  : 

Lamberty  m'assura  qu'il  avoit  des  ordres  de  Carrier  de 
noyer  les  brigands  pris  les  armes  à  la  main.  Il  me  prévint 
que  pendant  la  nuit  il  exécuteroit  une  noyade;  il  m'engagea 
à  m'y  trouver,  je  m'y  rendis.  J'ai  assisté  à  deux  ou  trois 
noyades.  Ou  attachoit  les  brigands;  on  les  faisoit  descendre 
dans  une  gabare  ;  on  ouvroit  les  soupapes,  et  ils  étoient  en- 
gloutis. J'ai  parlé  de  ces  noyades  à  Carrier;  il  disoit  qu'un 
décret  ordonnoit  de  mettre  à  mort  sans  jugement  les  brigands 
pris  les  armes  à  la  main.  J'ai  dîné  sur  la  galiote  hollandaise 
avec  Carrier,  Foucault,  Lamberty,  Sullivan  et  d'autres  ;  nous 
y  avons  même  chanté  des  chansons  patriotiques^. 

tire  mon  pistolet  de  ma  ceinture;  je  fais  feu  sur  les  enfants  qui  me  parurent 
avoir  quatorze  ans  et  qui  gardaient  les  moutons.  Mon  pistolet  creva  dans  ma 
main.  Je  ne  sais  si  je  les  atteignis,  mais  mon  intention  était  de  les  atteindre. 
Je  n'attesterai  pas  des  faits  fourrés.  Je  ne  me  rappelle  pas  qu'on  m'ait  lue  une 
proclamation  portant  que  les  femmes  et  les  enfants  seraient  mis  sur  les  derrières 
de  l'armée.  Je  ne  me  rappelle  pas  que  ces  enfants  se  soient  mis  à  genoux  et 
m'aient  demandé  ^ràce  ou  pardon.  Je  ne  les  ai  pas  fait  achever  par  un  tam- 
bour. Je  ne  me  rappelle  pas  qu'on  m'ait  fait  dans  le  moment  aucune  observa- 
tion. Je  me  rappelle  qu'un  officier  vint  ensuite  et  me  moralisa.  Il  me  porta,  je 
ne  sais  si  c'est  un  soufflet,  mais  un  coup  fort  et  rude.  Il  avait  à  la  main  un 
pistolet  de  très  gros  calibre,  et  il  me  dit  que  je  méritais  qu'il  me  brûlât  la  cer- 
velle. »  (L.  de  la  Sicotière,  le  Patriote  D'héron,  p.  47.) 

1.  Bulletin,  p.  71. 

2.  Ibid.,  p.  54  —  5.  Ihid.,  p.  47. 


AUTRES  NOYEURS  :  LEFEBVRE  ET  MACÉ.        41 

A  la  liste  de  ceux  qui,  pendant  les  débats,  vinrent 
grossir  le  nombre  des  accusés,  il  faut  ajouter  l'adjudant 
général  Claude-François  Lefebvre,  commandant  à  Bourg- 
neuf,  et  Pierre  Mage,  capitaine  du  bâtiment  le  Destin. 

Lefebvre  et  Macé  n'étaient  pas  des  témoins  au  procès 
de  Carrier  :  c'étaient  des  bommes  qui,  même  après  son 
départ,  avaient  continué  dans  la  Loire-Inférieure  le 
système  des  noyades  :  l'adjudant  général  Lefebvre,  en 
faisant  périr  ainsi  cinquante  femmes  et  enfants  de  bri- 
gants,  amenés  le  2  ventôse  (20  février  1794)  des  marais 
de  Saint-Cyr,  et  le  capilaine  Macé  en  exécutant  cet 
ordre (5  ventôse,  25  février  1794);  les  pièces  lues  à  la 
Convention  dans  la  séance  du  22  vendémiaire  an  III 
(13  octobre  1794)  avaient  provoqué  un  décret  d'arresta- 
tion contre  les  deux  coupables*:  c'est  leur  affaire  qui 
rappela  celle  des  membres  du  comité  de  Nantes  et  fît 
hâler  leur  procès  devant  le  tribunal  révolutionnaire.  Ils 
vinrent  rejoindre  les  autres,  avec  Robin,  le  14  frimaire^ 


VI 

Réquisitoire  de  l'accusateur  public.  Défense  des  avocats. 

Le  début  du  réquisitoire  de  l'accusateur  public  fut 
simple  et  digne  : 

C'est  en  vain,  dit-il,  que  certains  individus  veulent  per- 
suader au  peuple  que  c'est  faire  le  procès  aux  patriotes,  que 
de  poursuivre  la  répression  de  tous  les  actes  arbitraires  com- 
mis dans  la  Vendée.  Réprimer  les  brigandages,  les  atrocités 

1.  Séance  du  22  vendémiaire  (13  octobre),  Moniteur  du  24  (15  octobre  1794). 

2.  Archives,  ibid.,  pièce  43  (acte  d'accusation)  et  pièce  45  (pi-ocès-vcrbal 
d'audience). 


42  CIIAP.  LVII.  -  PROCÈS  DE  CARRÎKR. 

les  plus  révoltantes,  toutes  les  violations  faites  aux  lois,  ce 
n'est  pas  détruire  la  révolution,  c'est  la  consolidera 

Sage  réflexion  bien  peu  goûtée  de  certains  patriotes! 

Il  entre  ensuite  dans  l'examen  des  faits;  et,  sans 
craindre  d'aller  contre  l'impulsion  que  Ton  avait  donnée 
à  l'opinion  publique  en  reportant  sur  Carrier  la  respon- 
sabilité de  tous  ces  attentats,  il  montre  la  part  qui  en 
revient  aux  membres  du  comité  révolutionnaire.  Il  leur 
rapporte  la  première  idée  des  fusillades  et  des  noyades, 
il  leur  attribue  la  pensée  hypocrite  qui  leur  fit  accom- 
plir la  noyade  du  Bouffay,  commandée  par  Carrier,  en  la 
masquant  sous  les  dehors  d'un  ordre  de  déportation  ; 
il  prouve  qu'ils  auraient  pu  résister  à  Carrier:  Boivin, 
le  commandant  temporaire  de  Nantes,  qui  refusa  pour 
sa  part  d'exécuter  l'ordre  de  fusiller  en  masse  les  dé- 
tenus, leur  en  avait  donné  l'exemple.  Ils  auraient  pu 
le  ramener  à  une  autre  façon  d'agir,  s'ils  n'avaient 
point  partagé  ses  passions.  Ils  ne  se  sont  pas  d'ailleurs 
bornés  à  lui  céder,  ils  ont  souvent,  de  leur  propre  auto- 
rité, disposé  des  biens,  de  la  liberté  et  de  la  vie  de  leurs 
concitoyens. 

Cette  part  faite,  avec  autant  de  bon  sens  que  de  vi- 
gueur au  comité  révolutionnaire  de  Nantes  et  à  chacun 
de  ses  membres  en  particulier,  celle  de  Carrier  restait 
encore  assez  large  : 

Les  deux  ordres  écrits  d'exécuter  sans  jugement  les 
vingt-quatre  et  les  ving-sept  prisonniers,  parmi  lesquels 
des  femmes  et  des  enfants  ; 

La  commission  chargée  de  juger  et  de  fusiller  des 
gens  de  campagne  qui  n'avaient  pas  même  pris  les  armes  ; 

\.  Bulletin,  p.  75. 


RÉQUISITOIRE  DE  L'ACCUSATEUR  PUBLIC.  45 

L'assistance  aux  deux  séances  des  14  et  15  frimaire, 
où  le  projet  d'extermination  en  masse  des  détenus  fut 
mis  en  avant  et  soutenu  par  lui  ; 

Les  noyades,  que  les  débats,  dit  Taccusateur  public, 
ont  porté  au  nombre  de  vingt-trois  ;  les  fusillades  de 
tous  les  jours,  notamment  celle  des  quatre-vingts  cava- 
liers qui  étaient  venus  se  rendre  volontairement; 

Les  pouvoirs  illimités  donnés  à  Fouquet  et  à  Lamberty, 
fait  constaté  par  les  ordres  notifiés  à  la  force  armée  de 
tolérer  leurs  «  expéditions  »  nocturnes; 

Les  pouvoirs  attribués  à  la  compagnie  de  Marat; 

L'ordre  donné  par  lettre  au  général  Haxo  de  tout  brû- 
ler et  de  tout  massacrer,  sans  distinction,  dans  la 
Vendée  : 

Voilà  assez  de  faits  atroces  pour  que,  sans  décharger 
les  autres,  l'accusateur  public  appelât  sur  la  tête  de 
Carrier  toutes  les  rigueurs  de  la  loi. 

La  mission  des  défenseurs  officieux  ne  paraissait  pas 
très  facile:  je  parle  des  défenseurs  du  commun  des  ac- 
cusés, membres  du  comité  de  Nantes,  etc.  ;  car  pour 
Carrier,  il  voulait  être  son  propre  avocat  ;  et,  après  lui 
son  conseil  ne  pouvait  plus  avoir  qu'un  rôle  bien  secon- 
daire. Le  thème  obligé,  c'était  le  panégyrique  du  9 
thermidor,  la  détestation  du  régime  dont  Robespierre 
avait  été  le  grand  maître  et  Carrier  un  des  plus  sinistres 
agents;  or,  les  accusés  de  Nantes  avaient-ils  élé  autre 
chose  que  les  satellites  plus  ou  moins  obscurs  de  Carrier? 
Mais  Carrier  était  là,  comme  une  âme  damnée  qui  pou- 
vait bien,  avec  ses  propres  forfaits,  prendre  en  charge 
ceux  des  autres;  et  les  défenseurs  aimaient  à  croire  \ 
qu'en  rejetant  sur  lui  tout  l'odieux  du  système,  ils  ar- 
riveraient à  dégager  leurs  clients,   qui   sait  môme?  à 


U  CIIAP.  LVir.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

leur  assurer  le  bénéfice  de  cette  démonstration  anti- 
terroriste a  laquelle  ils  semblaient  les  associer  : 

Le  règne  des  faux  patriotes  est  fini,  s'écriait  Tronson-Dii- 
coudray,  celui  des  véritables  commence.  En  vain  cspéreroil-on 
nous  faire  rétrograder  vers  l'esclavage  :  on  n'y  réussiroit  pas. 
La  journée  mémorable  du  9  thermidor  nous  assure  à  jamais 
la  liberté...  De  nouveaux  Titans,  menaçant  le  ciel,  nous  par- 
loient  au  nom  de  l'humanité  comme  les  imposteurs  au  nom 
du  ciel.  Ils  érigeoient  l'assassinat  en  principe  :  de  là  la  stu- 
peur. La  Hberté  n'a  pas  besoin  de  poignards,  nous  saurons 
être  libres  sans  être  des  assassins. 

Mais  attaquer  la  Terreur,  n'était-ce  pas  répudier  le 
gouvernement  révolutionnaire?  et  le  tribunal,  qu'était- 
il,  sinon  l'instrument  judiciaire  de  ce  gouvernement? 
Son  nom  même  le  disait.  Il  y  avait  donc  des  précautions 
à  prendre,  et  l'avocat  définit  ce  que  devait  être  le  gou- 
vernement révolutionnaire  : 

Un  régime  ferme,  capable  de  briser  les  résistances  et 
pourvu  des  moyens  de  le  prévenir;  terrible  pour  les  conspi- 
rateurs, effrayant  pour  les  gens  tièdes  et  apathiques,  encou- 
rageant pour  les  patriotes,  juste  par-dessus  tout,  juste  envers 
tous,  n'exigeant  le  sacrifice  de  l'intérêt  particulier  que  là  où 
l'intérêt  général  le  commande. 

C'était  en  un  mot  un  glaive  qui  devoit  menacer  plutôt  que 
frapper;  qu'il  falloit  toujours  tenir  levé,  mais  souvent  dont 
l'éclat  seul  devoit  suffire  pour  intimider. 

—  Une  guillotine  platonique.  Cela  dit,  l'avocat  n'a- 
vait pas  de  peine  à  établir  que  tel  n'avait  pas  été  le  ca- 
ractère de  cet  instrument  : 

0  jours  désastreux,  jours  horribles  oii  retentit  dans  toute 
l'étendue  de  la  France  ce  cri  épouvantable  :  La  Terreur  est  à 
V  ordre  du  jour!  Bientôt  la  terre  de  Liberté  est  couverte  de 


LES  DÉFENSEURS  :  TRONSON-DUGOUDRAY,  REAL.  45 

prisons  et  d'échafauds  ;  des  hordes  de  brigands  se  répandent 
comme  un  torrent  sur  toute  sa  surface.  Les  propriétés  dévas- 
tées, le  vol  le  plus  infâme  est  souvent  consacré  sous  le  nom 
de  taxe  révolutionnaire  ;  les  administrations  sont  livrées  à 
l'ignominie  et  à  la  friponnerie;  les  monuments  des  arts  sont 
brisés  ;  les  ateliers  de  l'industrie  sont  renversés;  les  richesses 
des  anciens  temples  sont  enlevés  à  la  nation  ;  les  scandales 
les'plus  absurdes  et  les  plus  dégoûtants  sont  accumulés.  On 
révolte  les  hommes  simples  qu'on  eût  pu  éclairer  ;  des  prê- 
tres infâmes  viennent  se  vanter  de  leur  longue  hypocrisie  et 
ne  reconnoissent,  disent-ils,  que  la  nature.  On  proclame  l'a- 
théisme; la  Convention  nationale  indignée  proclame,  à  son 
tour,  l'Etre  suprême.  On  abuse  de  ce  nom  pour  consacrer  le 
tyran  et  la  tyrannie.  Les  vertus  de  la  justice,  dit-on,  vont  ré- 
gner, et  c'est  le  règne  du  crime  le  plus  effréné.  Bientôt  une 
nuée  d'espions  est  répandue  dans  toutes  les  communes;  les 
citoyens  tremblent  à  chaque  instant  pour  leur  liberté;  la  con- 
fiance est  bannie  des  sociétés  ;  l'ami  se  défie  de  son  ami  ;  en 
un  mot,  un  geste  va  devenir  un  crime  :  on  n'ose  se  le  per- 
mettre. Le  jour  on  ose  à  peine  paroître  ;  on  se  voit  observé. 
La  nuit,  lorsque  dans  le  silence  du  calme,  on  entend  le  bruit 
d'une  voiture,  on  croit  voir  arriver  des  satellites. 

Le  père  est  arraché  dos  bras  de  ses  enfants,  le  mari  des 
bras  de  son  épouse  ;  tous  ensemble  sont  souvent  précipités 
dans  les  cachots  :  on  les  y  entasse  ;  on  les  y  abreuve  de  dou- 
leurs ;  on  les  y  laisse  pêle-mêle  :  la  terre  nue,  ou  de  la  paille, 
des  aliments  infects,  un  air  pestilentiel,  des  traitements  bar- 
bares, voilà  leur  destinée!  Quel  est  leur  crime?  leur  for- 
tune, leur  naissance,  le  malheur  d'avoir  déplu  à  quelques 
brigands*. 

L'orateur  avait  provenu  Tobjection  qu'on  eût  pu  être 
tenté  de  faire  à  ce  tableau,  et  il  y  revient  en  raclic- 
vant  : 

1.  Bulletin,  p.  88. 


40  CHiP.  LVII.  —  PROCES  DE  CARRIER. 

Non,  nous  ne  faisons  pas  le  procès  à  la  Révolution  ;  mais 
il  faut  démasquer  ceux  qui  s'identifient  tellement  avec  cette 
Révolution  qu'ils  veulent  se  confondre  avec  elle-même. 

C'est  sous  le  bénéfice  de  ces  observations  qu'il  de- 
mandait l'acquiltement  de  deux  des  plus  obscurs  des 
accusés  :  Vie  et  Prou. 

Real  avait  une  plus  forte  tâche  en  plaidant  pour  les 
deux  plus  compromis  au  contraire,  GouUin  et  Chaux, 
les  deux  principaux  organisateurs  des  fusillades  et  des 
noyades.  Il  fit  appel  à  la  sensibilité  I  il  avait  recueilli 
quelques  traits  d'humanité  dans  la  vie  passée  de  ces 
monstres,  il  les  para  de  ses  formules  philanthropiques,  et, 
faisant  oublier  tout  le  reste,  il  amena  une  scène  que  le 
compte  rendu  du  Moniteur  présente  ainsi  : 

«  Plusieurs  accusés  et  Goullin  avec  eux,  versent  des 
larmes;  Real,  ému  lui-même,  prononce  ces  mots  avec 

chaleur  :  «  Sa  tête  fut  exaltée,  son  cœur  est  celui 

«  d'un  patriote  pur,  et  celui  d'un  homme  de  bien » 

Des  sanglots  se  font  entendre  :  Gallon,  un  des  accusés,  se 
lève  hors  de  lui-même,  et  fondant  en  larmes,  il  ne  peut 
articuler  que  ces  mots  en  faveur  de  Goullin  :  «  C'est 
mon  ami  ;  c'est  un  honnête  homme,  c'est  mon  ami  ;  je 
le  connois  depuis  neuf  ans  ;  il  a  élevé  mes  enfants  ;  tuez- 
moi,  mais  sauvez-le »  Ces  mots,  répétés  plusieurs 

fois  avec  l'accent  du  désespoir,  attendrissent  tout  l'au- 
ditoire. Gallon  est  obligé  de  sortir.  Tous  les  accusés 
fondent  en  larmes.  Real  s'écrie  en  les  montrant  :  «  Jurés, 
sont-ce  là  des  hommes  féroces  !  » 


DÉFENSE  DE  CARRIER.  JUGEMENT.  Al 


VII 


Défense  de  Carrier,  jugement,  26  frimaire  an  III  (16  décembre  1794), 
Allocution  du  président.  Dernières  paroles  de  Carrier. 


•  11  était  minuit  et  demi  quand  Carrier  prit  la  parole 
à  son  tour.  L'émotion  excitée  en  faveur  des  autres  se 
tournait  tout  entière  contre  lui  :  car  il  fallait  bien  que 
quelqu'un  répondît  du  sang  versé,  et  lui-même  finit  par 
accepter  ce  rôle  fatal.  Il  parla  quatre  heures,  et  dit  en 
terminant  : 

Fatigué,  exténué,  je  m'en  rapporte  à  la  justice  des  jurés. 
Ma  moralité  est  décrite  dans  une  adresse  de  mon  département. 
Je  demande  tout  ce  qui  peut  être  accordé  pour  mes  coaccu- 
sés. Je  demande  que  si  la  justice  nationale  doit  peser  sur 
quelqu'un,  elle  pèse  sur  moi  seul^ 

Après  le  résumé  du  président,  les  questions  étant  po- 
sées, le  jury  se  retira  dans  la  chambre  de  ses  délibéra- 
tions pour  les  résoudre. 

Sa  réponse  fut  affirmative  sur  tous  les  points  en  ce  qui 
concernait  Carrier,  Grandmaison  et  Pinard,  et  négative 
pour  Gallon  et  Vie  ;  pour  tous  les  autres,  affirmative 
sur  les  faits,  négative  sur  l'intention.  C'était  la  mort 
pour  Carrier,  Grandmaison  et  Pinard  ;  la  liberté  pour 
Gallon  et  Vie,  et  non  pas  pour  eux  seulement  :  GouUin, 
Chaux,  Bachelier,  Robin,  etc.,  étaient  déclarés  cou- 
pables de  noyades,  de  fusillades  et  de  tous  les  excès 
qu'on  a  vus;  mais  comme  ils  avaient  noyé,  fusillé,  pillé 
sans  intention  conh^e-révolutionnaire  (tant  s'en  laut!)  ils 

L  Moniteur  du  8  nivôse  an  HI  (28  décembre  1704). 


48  CHAP.  LVil.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

allaient  être  aussi  acquittés.  Le  président,  les  faisant 
rentrer  les  premiers,  osa  leur  dire  : 

Allez  jouir  des  embrassements  de  vos  familles  et  de  vos 
amis,  et  après  l'effusion  de  ces  premiers  sentiments,  em- 
ployez cette  liberté  qui  va  vous  être  restituée  après  la  pénible 
épreuve  que  vous  venez  d'essuyer,  livrez-vous  tout  entiers  au 
service  de  la  République  :  que  votre  attachement  pour  elle 
fasse  oublier  ces  moments  d'erreur  où  sans  doute  un  zèle  mai 
dirigé  vous  avoit  entraînés,  et  souvenez-vous  surtout  que  des 
républicains  doivent  savoir  oublier  toute  haine  particulière, 
tout  désir  de  vengeance,  toute  passion  pour  ne  s'occuper  en 
s'unissant  étroitement  que  de  concourir  uniquement  au  bon- 
heur de  la  patrie. 

Vous  êtes  libres  *  ! 

Carrier,  Grandmaison  et  Pinard  furent  ensuite  intro- 
duits. Après  avoir  entendu  sa  sentence,  Carrier  osa  dire  : 
«  Je  meurs  victime  et  innocent;  mon  dernier  vœu  est 
pour  la  République  et  le  salut  de  mes  concitoyens.  » 

«  Il  serait  difficile  d'exprimer,  dit  Des  Essarts,  avec 
quelle  impatience  le  public  qui  remplissait  en  ce  mo- 
ment les  salles,  les  cours  du  palais  et  toutes  les  rues 
adjacentes,  attendait  le  résultat  du  jugement.  Jamais 
procès  n'avait  paru  fixer  autant  l'attention  publique,  et 
jamais  l'opinion  n'avait  paru  plus  prononcée  contre  des 
accusés.  Cependant  la  nouvelle  de  la  condamnation  de 
Carrier  sembla  satisfaire  l'attente  générale;  on  apprit 
avec  une  certaine  indifférence  que  presque  tous  les 
membres  du  comité  avaient  été  acquittés,  et  il  parut 
juste  à  la  plupart  que  celui  qui  les  avait  poussés  au  crime 
expiât,  avec  ses  fortaits,  leurs  trop  coupables  excès.  Bien- 
tôt l'instant  du  supplice  fut  annoncé  et  attira  dans  tous 

1.  Aicliives,  tbid.,  ô"  paitie,  pièce  45  (procès-verbal  d'audience). 


EXKCUTION  DE  CARRIER,  PINARD  ET  GRANDMAISOX.  49 

les  environs  du  palais  et  dans  tous  les  lieux  où  devait 
passer  le  cortège,  un  concours  immense;  chacun  était 
avide  de  voir  un  homme  dont  la  funeste  célébrité  s'atta- 
chait à  tant  de  crimes;  on  remarqua  que,  quoique  Paris 
n'eût  point  été  le  théâtre  de  son  despotisme  sanguinaire, 
il  régnait  dans  l'expression  de  la  joie  publique  le  même 
sentiment  d'indignation  et  de  félicitation  générale  que 
lorsque  Ilobespierre  avait  été  traîné  au  supplice;  en  effet, 
l'un  rappelait  trop  bien  la  mémoire  de  l'autre,  et  ils 
avaient  tous  les  deux  trop  également  outragé  l'humanité 
par  leurs  sanguinaires  attentats,  pour  ne  pas  être  asso- 
ciés dans  les  souvenirs  de  leurs  contemporains  en  ce  mo- 
ment. »  (20  frimaire  an  lil  =  16  décembre  1794.) 


VllI 

Ëxcciilion  de  Carrier,  l'inard  et  Gramitnaison.  Ddbrit  à  la  (Convention  sur  Tacquil  • 
Icmcrit  «les  autres.  —Décrets  :  Renouvellement  du  tribunal  révolutionnaire  et 
renvoi  des  acquittés  devant  la  justice  criminelle. 

Vers  trois  heures  après  midi,  la  charrette  sortit  de  la 
Conciergerie.  Grandmaison,  l'exécuteur  des  noyades, 
qui  sabrait  ceux  qui  surnageaient,  était  tout  en  pleurs. 
Pinard,  l'assassin  des  enfants  et  des  femmes,  se  débat- 
tait furieux,  écumant  de  rage.  Il  accablait  Carrier  de 
ses  imprécations;  il  voulait  se  jeter  sur  lui  et  le  saisir 
avec  ses  dents  pour  le  déchirera  L'altitude  de  Carrier 
faisait  contraste  avec  celle  de  ses  deux  compagnons,  sans 
produire  d'ailleurs  une  impression  plus  favorable  sur  la 
foule.  On  l'eût  dit  comme  touché  par  la  mort.  Son  re- 
gard semblait  éteint  dans  ses  yeux  enfoncés;  sa  face. 
d'un  teint  naturellement  olivâtre  et  bilieux,  avait  pris  la 

1.  Procèi  fameux  (nouvelle  »érie),  t.  Il,  p.  170-177. 

TKIB.    hÉVOL.     VI  A 


50  CIIAlP.  LVII.  -  PROCES  DE  CARRIEU. 

couleur  du  cadavre  :  debout  encore,  il  en  avait  déjà  la 
raideur  et  l'insensibilité. 

Les  insultes,  les  malédictions  ne  leur  furent  pas  épar- 
gnées sur  la  roule;  et  le  chemin,  quoique  abrégé  depuis 
le  9  thermidor,  fut  long  à  parcourir,  tant  la  foule,  en- 
tassée entre  la  Conciergerie  et  la  place  de  Grève,  obs- 
truait le  passage.  La  charrette  arriva  enfin  à  l'échafaud. 
Grandmaison  fut  exécuté  le  premier,  puis  Pinard,  après 
une  horrible  lutte  contre  le  bourreau  et  contre  la  mort. 
Lorsque  Carrier  parut  à  son  tour  sur  la  plate-forme,  il 
se  fit  un  grand  silence;  mais  tout  à  coup  un  son  nasil- 
lard se  fit  entendre  :  c'était  une  clarinette  jouant  l'air 
favori  des  Jacobins,  Âh!  Çaira.  Un  brusque  mouvement 
de  Carrier  montra  combien,  jusque  dans  son  abattement, 
il  avait  ressenti  cet  indigne  outrage  jeté  à  son  supplice. 
Le  couperet  tomba  aux  cris  accoutumés  de  Vive  la  Ré- 
publique, Le  peuple  exigea  que  le  bourreau  lui  montrât 
la  tète  du  suppliciée 

Tout  n'était  pas  dit  à  l'égard  des  acquittés.  Dans  le 
nombre,  il  y  en  avait  deux  que  le  jury  déclarait  non 
coupables.  Gallon  et  Yic  :  pour  ceux-là,  nulle  difficulté. 
Mais  pour  tous  les  autres,  la  question  était  différente.  Le 
jury  avait  déclaré  leur  culpabilité  : 

Que  Goullin  s'est  rendu  auteur  ou  complice  de  ces  manœu- 
vres et  intelligences  en  donnant  et  signant  l'ordre  du  15  fri- 
maire pour  faire  fusiller  cent  trente-deux  prisonniers  pris  au 
Bouffay  ;  en  signant  et  donnant  des  ordres  à  Aftllé,  pour  con- 
struire les  bateaux  à  soupape,  qui  ont  servi  aux  différentes 
noyades  ;  en  signant  un  ordre  de  déportation  de  cent-cin- 
quante-cinq individus  iiui  ont  été  noyés  la  nuit  du  24  fri- 

1.  Des  Essarts,  Procès  fameux  (nouvelle  série),  t.  II,  p*  177; 


LES  ACQUITTÉS  RENYOYÉS  A  LA  JUSTICE  CIUMIJNELLE.        51 

maire;  en  assistant  à  l'extraction  des  prisonniers  et  en  les 
conduisant  au  bateau  avec  lequel  ils  ont  été  engloutis;  en  im- 
primant la  terreur  par  des  actes  arbitraires;  en  abusant  de  ses 
pouvoirs  pour  faire  incarcérer  sans  examen  des  citoyens  pai- 
sibles ;  en  levant  des  taxes  arbitraires,  et  traitant  avec  dérision 
les  malheureux  qu'il  faisoit  injustement  incarcérer,  etc. 

•    Et  ainsi  des  autres  : 

Tous  convaincus,  etc.  Mais  ne  l'ayant  pas  fait  avec  des  in- 
tentions criminelles  et  contre-révolutionnaires  ^ 

C'est  à  ce  titre  que  le  tribunal  les  avait  acquittés  et 
mis  en  liberté'. 

Cette  sentence,  rigoureusement  légale,  était  la  con- 
damnation du  tribunal  révolutionnaire.  Qu'était-ce  qu'un 
tribunal  qui  absolvait  des  atrocités  de  cette  sorte,  pourvu 
qu'elles  n'eussent  pas  été  commises  dans  une  pensée  de 
contre-révolution?  Le  supplice  de  Carrier,  de  Grandmai- 
son  et  de  Pinard  n'étaient  pas  une  satisfaction  suffisante 
pour  l'opinion  publique,  si  Goullin,  Chaux  et  les  autres 
étaient  renvoyés  libres.  La  Convention  décréta  le  renou- 
vellement du  tribunal,  et  ordonna  que  ces  assassins  bons 
patriotes  seraient  retenus  et  renvoyés  devant  la  justice 
criminelle^.  (28  frimaire  an  111  =  18  décembre  170i.) 

1.  Mouileur,  l.  XXIII,  p.  74,  col.  '2. 

2.  Moniteur  du  10  nivôse  an  III  (51)  décembre  1794). 

3.  La  pétition  de  la  commune  de  Nantes,  qui  demandait  qu'on  les  remit  en 
jugement,  fut  renvoyée  par  la  Convention  au  comité  de  législation  dans  la  séance 
du  30  nivôse  an  III  {Moniteur  du  5  pluviôse,  '22  janvier  1795).  Quand  raffaire 
revint  devant  l'Assemblée  sur  le  rapport  du  comité  (9  ventôse),  MeauUe  en  com- 
battit les  conclusions  au  nom  des  principes.  On  prétendait  que  le  jugement  du 
tribunal  révolutiomiairc  n'avait  pu  éteindre  que  le  délit  révolutionnaire,  ol  que 
le  crime  de  droit  connnun  restait  inq)uni.  Il  soutenait  que  le  jugement  rendu 
n'était  plus  du  ressort  des  tribunaux;  qu'il  n'y  en  avait  a[)pel  qu'à  la  |K)stc- 
rilé,  el  la  discussion  lut  ajournée  au  primidi  suivant  [Moniteur  du  12  ventôse, 
2  mars  179.")).  La  discussion  ne  lut  reprise  que  le  2  lloréal.  Les  conclusions  du 
comité,  combattues  par  Uewbell,  lurent  appuyées  par  Louvct,  l'ancien  proscrit, 
le  survivant  de   la  Gimndr,  ajtrès  un  amendement  de  H'Mirdoii.   l.x  (',(»uvenlion 


CHAPITRE  LYIII 

LE    TRIBUNAL    RÉVOLUTIONNAIRE    DU    8    NIVOSE   AN    III 

(28  DÉCEMBRE  179'*) 


I 

Progrès  de  la  réaction  thermidorienne  :  fermeture  des  Jacobins.  Reprise  de  l'at- 
taque contre  Dillaud-Varcnnes,  Darère  et  Collot  d'IIerbois.  Le  livre  de  Sirey 
sur  le  tribunal  révolulionnairc. 


Au  moment  où  le  décret  du  28-29  frimaire  fut  signifié 
au  tribunal  révolutionnaire,  Fouquier-Tinville  occupait 
\e  fauteuil — le  fauteuil  d'accusé.  Son  jugement,  longue- 
ment instruit,  venait  de  commencer.  Il  se  trouva  forcé- 
ment suspendu,  puisqu'il  n'y  avait  plus  de  tribunal.  Le 
dernier  acte  du  président  fu  t  de  le  renvoyer  dans  sa  prison . 
C'est  devant  un  tribunal  nouveau  et  à  la  suite  d'une  nou- 
velle instruction  complémentaire,  qu'il  devait  reparaître. 

En  frappant  le  tribunal  révolutionnaire  du  23  ther- 
midor par  son  décret,  la  Convention  avait  dissipé  les 
dernières  illusions  des  terroristes  sur  les  consé- 
quences forcées  du  9  thermidor.  Dès  le  début,  le  procès 
des  membres  du  comilé  de  Nantes  les  avait  vivement 
inquiétés,  et  leurs  ressentiments  trouvaient  encore  aux 
Jacobins  un  lieu  pour  se  produire.  Billaud-Varonnes  se 

décréta  «que  les  individus  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  aequiLlés  par  le 
tribunal  révolutionnaire,  seraient  envoyés  par-devant  le  tribunal  du  district  d'An- 
gers, pour  y  être  jugés  sur  les  délits  ordinaires.  »  (Moniteur  des  5  cl  6  floréal 
an  III,  24  et  25  avril  1795.)  C'est  le  point  de  droit  touché  par  cette  décision  que 
M.  de  la  Sicotière  a  eu  surtout  en  vue  dans  sa  brochure  le  Patriote  d' Héron, 
non  sans  l'onrichir  du  l'ruit  de  ses  lectures  aussi  étendues  que  curieuses. 


LES  ACQUITTES  RENVOYES  A  LA  JUSTICE  CRIMINELLE.        55 

plaignant  des  mises  en  liberté  d'aristocrates,  prononcées 
par  le  tribunal  révolutionnaire,  y  avait  dit  :  «  Le  lion 
n'est  pas  mort  quand  il  sommeille,  et  à  son  réveil  il 
extermine  tous  ses  ennemis \  »  Ces  menaces,  à  demi 
voilées,  avaient  redoublé  l'irritation  de  leurs  adversaires. 
La  polémique  de  pamphlets  ne  leur  suffisait  plus,  on 
4es  expulsa  par  la  force  (18  brumaire  =:  8  novembre 
1794)*,  et  c'est  sous  l'influence  de  ce  mouvement  des 
esprits,  aussi  bien  qu'aux  cris  d'indignation  du  public 
au  tribunal,  que  la  Convention  avait  voté  la  mise  en  ac- 
cusation de  Carrier,  —  à  l'unanimité  moins  deux  voix 
restées  conditionnelles,  quand  il  y  avait  dans  son  sein 
tant  de  membres  qui  ne  valaient  guère  mieux!  (5  fri- 
maire =25  novembre).  Dix  jours  après  (15  frimaire  = 
5  décembre),  Lecointre,  dont  la  sortie  contre  les  mem- 
bres des  anciens  comités  avait  élé  repoussée  le  15  fruc- 
tidor par  un  ordre  du  jour  flétrissant,  reproduisait  le 
texte  de  son  accusation  avec  les  pièces  imprimées,  et  sur 
sa  demande,  on  renvoyait  le  tout  à  l'examen  des  trois 
grands  comités  \ 

1.  Séance  des  Jacobins  du  13  hrunriaire  (5  novembre  1794),  Moniteur  du  17.  Il 
veut  expliquer  ce  mot  dans  sa  liepniise  sur  des  faits  pari icnliers  (p.  9),  en  disant 
qu'il  s'agit  d'une  comparai^on  entre  le  lion  des  Jacobins  et  le  léopard  britainiique. 

2.  Les  p.iniphleLs  ne  les  épargnaient  pas  plus  dans  leur  cliiite  :  IWande  dt^- 
7ioiiciation  faite  aux  Jacobins  dans  la  dernière  sr'ance  contre  les  diseurs  de 
chapelets  et  d/^couverte  d'une  conspiration  universelle  dans  les  patenôtres 
et  les  Ave  Maria.  —  Descrijdion  et  vente  curieuse  des  animaux  fé7'0ces,iuà!es 
et  femelles^  du  eribinet  d'histoire  naturelle  des  ci-devant  Jacobins,  les  cris 
et  les  hurlements  de  chaque' bf'fe  et  leur  utilité  (par  Martin).  —  Voyage  des 
Jacobins  dans  les  quatre  parties  du  monda  (pir  (îraccbus  Babeul).  —  t]ou- 
plets  en  l'honneur  des  mémorables  journi'es  du  21  et  22  brumaire  (par  Mar- 
lainvillc).  —  Le  conf/t*  donné  aux  Jacobins,  clian.^on  (par  F. -M.  ilauinont).  — 
Jm  Jarobiiiiade  ou  le  délire  et  l'agonie  des  Jacobins,  poënio  héroï-coniiijue 
en  quatre  clianls  et  en  vers.  —  Les  Jacobins  sont  /"....  et  la  France  est 
tnuvée.  —  Vains  efforts  du  jacobin  Aigoin  pour  soulever  le  jteuplc  contre 
fa  Convention  ou  Héponse  au  libelle  intitulé  :  A  bas  les  brigands  et  les 
buveurs  de  sang,  vive  la  Convention  nationale. 

7\.  Moniteur  du  17  frimaire  (7   décembre  1794).  Un  pampblel  iulilulé  la 


54         CIIAP.  LVIÎÏ.  ~  LE  TRIBUNAL  RKVOL.  DU  8  NIVOSE. 

Lorsque  les  principaux  agents  du  régime  terroriste 
étaient  ainsi  frappés  ou  menacés,  il  était  temps  de  rendre 
à  la  liberté  ceux  qui  avaient  été  les  premiers  victimes  de 
la  Terreur,  ces  73  ou  74  députés  mis  en  arrestation 
(Amar  les  eut  voulus  en  accusation)  pour  avoir  signé 
une  protestation  collective  contre  la  proscription  des 
(iirondins'.  On  les  rappela  (18  frimaire  — -  8  décembre), 
tout  en  maintenant  l'arrêt  d'expulsion  contre  les  survi- 
vants de  ceux  qui  alors  avaient  été  mis  hors  la  loi. 

Quant  au  tribunal  révolutionnaire,  Sirey  en  avait  pro- 
noncé l'arrêt  dans  un  factum  publié  au  cours  même  de 
frimaire  an  III,  factum  dont  la  préface  seule  est  posté- 
rieure à  la  condamnation  de  Carrier  : 

J'avois  vu  de  mes  yeux,  y  disait-il,  le  nouveau  tribunal  ré- 
volutionnaire égorger  un  à  un,  ou  deux  par  deux,  ou  par 
trois,  ou  même  par  sept,  les  hommes  les  plus  honnêtes,  les 
plus  paisibles,  même  d'excellents  patriotes,  pour  des  propos, 
pour  des  écrits  prétendus  fanatiques,  royalistes,  fédéralistes. 
J'avois  vu  ces  horreurs  et  mille  autres  de  détail  ou  [non] 
moins  désastreux,  hélas,  et  j'y  avois  eu  trop  de  part...  Cepen- 
dant je  voyois  ce  tribunal  irrépublicain  usurper  une  réputa- 
tion de  justice,  d'humanité,  même  de  modération  (par  com- 
paraison, sans  doute,  avec  le  tribunal  de  Robespierre  et  ses 
nombreux  assassinats).  Toute  mon  âme  se  souleva  d'indigna- 


Grande  queue  de  Laurent  Lecointre  et  signé  du  pseudonyme  Felhkmesi  avait 
reproché  au  nialcncoiilreux  député  de  Versailles  les  maladresses  de  ses  premiers 
procédés  :  «  Quand  on  veut,  dit  l'auteur,  accuser  un  tyran  ou  ses  complices, 
il  faut  les  prendre  la  main  dans  le  sac  et  produire  contre  eux  des  preuves  et 
des  pièces  qu'ils  ne  puissent  rejeter.  Mais  au  lieu  de  cela,  tu  vas  produire  des 
certificats  de  Fouquier-Tinvilie  que  l'écliafaud  attend,  môme  au  dire  de  Duhem;  » 
et  il  faisait  de  plus  vives  sorties  contre  Cillaud-Varennes,  Collot-d'Herbois  et 
Barère.A  la  Convention,  l'attaque  avait  éié  reprise  déjà  le  12  vendémiaire  (5  oc- 
tobre 1794)  par  Legcndre,  mais  après  avoir  entendu  les  inculpés  et  Carnot  qui  se 
portait  leur  défenseur,  la  Convention  avait  passé  simplement  à  l'ordre  du  jour. 
[Moniteur  du  14  vendémiaire  an  HT,  5  octobre  179i.) 
1.  Voyez  ci-dessus,  t.  I,  p.  570. 


SÏREY,  DU   TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE.  55 

tion  et  je  résolus  de  dévoiler  à  ma  patrie  toutes  les  turpitudes 
que  couvroit  cette  institution  dite  révolutionnaire.  Il  y  a  deux 
mois  mes  matériaux  étoient  recueillis,  ma  rédaction  terminée  ; 
j'allois  publier  mon  ouvrage,  lorsque  je  sentis  qu'il  falloit 
prendre  garde  d'émousser  le  glaive  lors  suspendu  sur  les 
noyeursde  Nantes.  Enfin  les  Nantais  sont  jugés,  et  si  tous  ces 
noyeurs,  fusilleurs,  égorgeurs  n'ont  pas  été  acquittés,  c'est 
que  l'indignation  populaire  a  contenu  les  juges;  la  majorité 
du  jury  a  déclaré  que  tous  ces  assassins,  hormis  trois,  avoient 
assassiné  honnêtement  et  sans  crime.  Déjà  le  public  a  flétri 
ces  jurés  et  ces  juges  septembriseurs,  dont  le  patriotisme 
consistoit  à  condamner  les  hommes  paisibles,  u  protéger  les 
buveurs  de  sang  ;  déjà  la  Convention  a  décrété  la  suspension 
de  ce  tribunal  plus  que  suspect  et  un  épurement  républicain 
dans  la  masse  de  ses  membres.  Le  moment  est  propice  :  hà- 
tons-nous  de  faire  entendre  contre  ce  tribunal  les  accents  éner- 
giques du  républicanisme  et  de  l'humanité.  Indiquons  tous  les 
abus  de  cette  institution;  montrons  combien  de  réformes  y 
sont  absolument  nécessaires;  si  toutefois  l'esprit  de  liberté 
peut  souffrir  l'existence  d'un  établissement  aussi  dangereux, 
aussi  funeste  ^ 

Et  après  avoir  accompli  ce  programme  (1'^  partie  : 
Des  abus;  ^"^  partie  :  Théorie  des  tribunaux  révolution- 
naires^)^ il  conclut  comme  sa  préface  le  pouvait  faire 
pressentir  : 

1.  J.-B.  Sirey,  Da  tribunal  révolutionnaire,  frimaire  an  III  (104  pages). 

2.  Parmi  les  abus  signalés,  il  insiste  sur  la  lenteur  de  la  chambre  du  conseil 
à  faire  sortir  de  prison  ceux  que  la  Terreur  y  avait  entassés  (p.  17);  il  note  les 
traditions  subsistantes  dans  la  rédaction  des  actes  d'accusation  :  «  Je  n'en  accuse 
pas,  dit-il,  l'accusateur  public...  11  lui  est  impossible  de  tout  voir.  »  C'est  l'af- 
faire de  ses  secrétaires  :  «  Ce  sont  des  jeunes  gens  doux,  honnêtes,  qui  se  sont 
instruits  à  une  mauvaise  école  sous  le  sensible  Fonquier.  Ils  diront  i\\\  ennemi 
mortel  du  peuple  souverain...  y  vous  avez  ourdi  des  trahisons.  L'accusateur 
public  s'expliqu.int  faniilièrcmeiil  sur  votre  cause  vous  «lira  qu'il  n'y  a  pas  de 
quoi  fouetter  \\n  clint....  I/acte  vous  parvient  :  il  est  cfïi ayant;  on  y  lit  mille 
crimes;  votre  mort  |)araît  inévitable.  »  (P.  28-50.)  Il  se  délie  de  certains  juges  : 
a  Un  petit  nondirc  de  septembriseurs  souillent  de  leur  présence  odieuse  et  de 
leur  influence  meurtrière  ce  tribunal  respectable.  »  (P.  24.)  Par  eux  se  trouvent 


66         CIIAP.  LVIII.  -  LE  TRIBUNAL  REYOL.  DU  8  NIVOSE. 

Le  tribunal  révolutionnaire  n'est  pas  un  tribunal,  c'est  une 
commission,  un  instrument  de  tyrannie. 

Sous  les  triumvirs  sanguinaires,  ce  tribunal  fut  mille  fois 
plus  horrible  que  la  chambre  étoilée,  que  la  chambre  ardente 
dont  les  Anglais  rougissent  encore  d'avoir  toléré  l'existence. 

Il  le  déclare  complètement  inutile,  même  contre  les 
buveurs  de  sang,  et  il  en  réclame  la  suppression ^ 


II 

r.npport  de  Merlin  de  Douai  sur  le  renouvellement  du  tribunal  révolutionnaire 
décret  du  8  nivôse  an  III  (28  décembre  1794). 


La  Convention  ne  prononça  pourtant  pas  encore  l'abo- 
lition du  tribunal.  Le  décret  du  28-29  frimaire  n'en 
ordonnait  que  le  renouvellement,  et  le  rapport  de  Merlin 
de  Douai  sur  le  projet  de  remaniement  présenté  aux 
délibérations  de  l'Assemblée  montrait  que  les  comités, 
tout  renouvelés  qu'ils  étaient  eux-mêmes,  n'entendaient 
pas  désarmer. 

Il  rappelait  le  décret  d'institution  du  tribunal  sub- 
stitué le  25  thermidor  au  trop  fameux  tribunal  du  10 
mars  : 

J'ai  dès  lors,  disait-il,  annoncé  à  l'aristocratie  que  ce  n'é- 
tait pas  pour  détruire  cette  institution  que  vos  comités  avaient 
préparé  le  projet  de  loi  que  je  vous  présentais  en  leur  nom. 
Loin  de  le  détruire,  vos  comités  fidèles  au  devoir  (|ue  vous 
leur  avez  prescrit  ne  s'étaient  étudiés  qu'à  l'améliorer... 

Hommes  purs,  citoyens  paisibles...,  rassurés  depuis  cette 


faussées  les  meilleures  intentions  de  la  loi  :  «  La  question  intentionnelle  est 
établie  pour  ainsi  dire  afin  d'innocenter  les  coupables  et  ils  veulent  qu'elle  serve 
à  criminaliscr  les  innocents.  »  (P.  58.) 

1.  Sirey,  Du  Tribimal  révolutionnaire,  p.  1U4. 


RAPPORT  DE  MERLIN  DE  DOUAI.  57 

heureuse  époque,  vous  savez  que  l'échafaud  n'attend  plus  que 
les  contre-révolutionnaires  ;  vous  savez  que  Sylla  n'est  plus, 
mais  que  la  liberté  reste  avec  la  justice,  protectrice  des  bons, 
inflexible  contre  les  conspirateurs... 

Sévères  mais  justes,  c'est  à  la  réunion  de  ces  deux  carac- 
tères que  le  peuple  reconnaîtra  en  nous  des  représentants 
dignes  de  lui... 

La  Révolution  doit  anéantir  les  conspirateurs,  mais  nous 
ne  voulons  pas  que  la  liberté  règne  sur  les  déserts. 

Après  ces  déclarations  rassurantes  à  demi,  il  signalait 
les  principales  réformes  introduites  dans  le  projet  de 
loi: 

Restrictions  au  pouvoir  discrétionnaire  de  l'accusateur 
public  pour  mettre  un  prévenu  en  jugement;  di'oit  de 
défense  à  l'accusé  : 

Frappe,  mais  écoute;  l'homme  de  la  Révolution  trouve 
dans  ces  mots  la  règle  de  sa  conduite. 

Suppression  de  celte  pratique  jusque-là  inouïe  qui, 
pour  abréger,  réunissait  dans  un  môme  jugement,  des 
accusés  du  nord  et  du  midi,  qui  ne  s'étaient  jamais 
connus  : 

Loin  du  tribunal  que  nous  proposons  un  pareil  amalgame. 
Il  vaudrait  mieux  le  composer  de  cinquante  sections  que  de 
lui  conserver  un  tel  point  d'analogie  avec  les  jugements  des 
'2  et  5  septembre  dont  les  auteurs  aussi  osaient  usurper  l'au- 
guste nom  de  tribunal. 

Cinquante  sections!  Il  n'en  eût  pas  moins  fallu  en 
effet  à  l'ancien  tribunal  pour  juger  distinctement  les 
délits  distincts;  et  on  n'en  prévoyait  pas  le  besoin  pour 
le  nouveau  tribunal,  mais  on  ne  renouerait  pas  encore 
à  faire  à  la  liberté  des  sacrifices  humains: 

Sans  doute,  disait  le  rapporteur,  il  lui  faut  encore  des  héca- 


58         CHAP.  LVIII.  -  LE  TRIBUNAL  REVOL.  DU  8  NIYOSE. 

tombes  ;  mais  que  le  mot  de  justice  soit  toujours  inscrit  sur 
leur  frontispice  :  c'est  ainsi  que  le  gouvernement  s'affirmera. 

Au  fond,  c'était  toujours  la  loi  du  10  mars,  dégagée 
des  additions  de  la  loi  du  22  prairial;  c'était  une  loi 
qui  remaniait  dans  son  personnel,  bien  plus  que  dans 
ses  assises,  le  tribunal  révolutionnaire  du  premier  jour; 
et  il  en  convenait  à  la  fin  de  son  rapport  : 

Voici  la  loi  telle  que  vous  l'avez  décrétée,  et  telle  qu'elle 
est  sortie  de  vos  mains  après  la  seconde  lecture  qui  en  fut 
faite  le  23  thermidor. 

Seulement,  deux  choses  étaient  nouvelles  en  fait, 
sinon  en  droit,  et  il  les  signalait  en  finissant  comme 
deux  importantes  réformes  : 

Nous  nous  sommes  cependant  permis  d'y  ajouter  une  dis- 
position qui  tend  à  faire  renouveler  les  juges  en  même  temps 
que  les  jurés,  et  à  faire  porter  ce  renouvellement  sur  l'inté- 
gr[al]ité  des  uns  et  des  autres ^ 

Ces  deux  points  avaient  bien  toute  l'importance  que 
le  rapporteur  leur  attribuait.  Les  jurés,  appelés  de  tous 
les  points  du  territoire  et  renouvelés  tous  les  trois  mois, 
devaient  apporter  au  tribunal  l'expression  de  l'opinion 
du  pays,  dont  ils  ne  cessaient  pas  d'être  justiciables  eux- 
mêmes,  et  les  juges,  pris  parmi  les  magistrats  des  dif- 
férents départements,  ne  pouvaient  plus  être  les  instru- 
ments d'un  parti;  c'était  pour  eux  une  délégation  tem- 
poraire à  la  suite  de  laquelle  ils  rentraient,  de  plein  droit, 
dans  leurs  fonctions. 

La  loi  fut  votée  le  8  nivôse  an  III  (28  décembre  1794) 
comme  elle  avait  été  proposée\La  liste  des  juges  et  des 

1.  Rapport  de  Merlin,  séance  du  8  nivôse,  Moniteur  du  14  (5  janvier  1795). 

2.  Le  texte  en  est  donné  dans  l'appendice  n"  II  à  la  fin  du  volume. 


INSTALLATION  DU  NOUVEAU  TRIBUNAL.         59 

jurés,  dressée  en  vertu  du  décret  du  28  frimaire,  fut 
arrêtée  après  une  légère  discussion  le  15  nivôse,  et  le 
Moniteur  la  reproduit  dans  le  compte  rendu  de  la 
séance*. 

Une  modification  y  fut  introduite  quelques  jours  plus 
tard,  quant  à  la  présidence.  Mouricault,  commissaire 
national  du  troisième  arrondissement  de  Paris,  nommé 
à  cette  haute  charge,  ne  l'ayant  pas  acceptée,  y  fut  rem- 
placé, en  vertu  d'un  décret  du  19  du  même  mois,  par 
Agier,  commissaire  national  près  le  tribunal  du  cin- 
quième arrondissement". 


in 

Installation  du  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse  an  III.  Discours  d'Aumont; 
du  président  Agier. 


Ce  fut  encore  Aumont,  commissaire  des  administra- 
tions civiles,  police  et  tribunaux,  qui  présida,  le  8  plu- 
viôse (27  janvier  1795),  à  son  inauguration.  Le  tri- 
bunal gardait  son  nom,  et  on  a  vu  que  Merlin,  par  son 
rappoi't,  n'en  avait  pas  absolument  répudié  le  sens. 
Aumont,  dans  son  discours,  ne  le  fit  pas-  davantage, 
bien  qu'il  cherchât  aussi  à  tempérer  ce  que  ce  nom, 
même  après  la  modération  relative  du  tribunal  du  25 
thermidor,   gardait   de    souvenirs  odieux: 

Le  tribunal  que  vous  allez  former,  citoyens,  disait-il,  est  ré- 
volutionnaire; il  est  républicain.  Révolutionnaire,  c'cst-à-dirc 
sévère,  actif,  plein  de  vigueur  et  d'énergie;  républicain,  c'est- 
à-dire  juste. 

1.  Muiiiteur  iUi  1G  nivôse  (5  janvier  179*)). 
'2.  MnuUeur  du  22  (11  janvier  179.')). 


00         CJIAP.  LVIII.  —  LE  TRIBUNAL  RKVOL.  DU  8  NIVOSE. 

Le  tribunal  étail  toujours  destiné  à  faire  la  guerre 
aux  ennemis  du  dedans,  comme  les  armées  aux  ennemis 
du  dehors  : 

La  sévère  justice  de  ses  jugements,  continuait-il,  seront 
aux  factions  de  l'intérieur  ce  que  sont  à  la  ligue  impie  des 
despotes  étrangers  les  prodiges  de  nos  frères  d'armes,  etc. 

Le  tout  pour  la  félicité  de  la  nation  et  le  bonheur  du 
monde! 

Mais  Agier,  le  président,  ne  montrait  pas  le  même 
enthousiasme  pour  celte  justice,  dont  il  recevait  le  glaive 
ensanglanté  (la  balance  n'avait  jamais  été  son  sym- 
bole) : 

Nous  montons  avec  effroi,  dit-il,  sur  un  tribunal  de  sang 
qui  naguère,  en  frappant  comme  au  hasard  quelques  tètes 
coupables,  envoyait  incessamment  à  la  mort  des  milliers  d'in- 
nocentes victimes.  Les  sièges  que  nous  occupons,  ces  tristes 
gradins  exposés  à  nos  regards,  ce  fauteuil  où  la  vertu  a  subi 
tant  de  fois  la  destinée  du  crime,  toutes  les  parties  de  celte 
enceinte  rappellent  à  chacun  de  nous  des  souvenirs  déchirants, 
peut-être,  hélas!  des  sujets  personnels  de  deuil  et  d'amer- 
tume. 

11  gloriliait  la  révolution  accomplie  et  constatait  l'es- 
prit nouveau  qui  devait  inspirer  la  justice: 

On  nous  demande  non  des  assassinais  pour  lesquels  sans 
doute  on  aurait  mal  choisi,  mais  la  pure  exécution  des  lois  ; 
non  le  meurtre  de  l'innocent,  encore  moins  de  l'homme  de 
bien,  du  vrai  patriote,  mais  la  juste  punition  de  tous  les  scé- 
lérats, qui,  sous  tous  les  noms,  sous  toutes  les  manières  et 
par  tous  les  moyens  possibles,  ont  conspiré  la  perte  de  leur 
pays. 

Mais  il  n'en  déplorait  pas  moins  la  mission  conlice 
aux  nouveaux  juges  : 


UNK  CONDAMNEE  :  MARIE  M  AR  Cil  AL- JACQUET.  61 

Prélrcs  de  la  justice,  nous  sommes  immolés  nous-mêmes 
au  bien  public  ;  avant  d'être  sacrificateurs,  nous  devenons, 
pour  ainsi  dire,  victimes.  Obéissons  puisqu'il  le  faut,  et  no 
pouvant  avoir  le  mérite  du  refus,  ayons  celui  de  la  résigna- 
tion. 

Et  en  s'engageant  à  appliquer  la  loi,  il  invitait  le 
public  au  respect  de  la  justice. 


IV 

Opérations  du  nouveau  tribunal  :  une  condamnation  pour  fabrication  de  faux 
assignais;  ac'|uitlcnienls  significatil's  :  Lacoslc  et  Guilbert  (29  pluviôse  an  III, 
17  février  1705). 


Une  véritable  révolution  s'était  donc  opérée  dans  l'es- 
prit des  juges  plus  encore  que  dans  le  système  des  lois 
et  dans  les  formes  du  tribunal.  Aussi,  depuis  son  ins- 
tallation en  pluviôse  jusqu'au  8  germinal,  époque  où 
recommence  le  jugement  de  Fouquier,  le  tribunal  ne 
fit-il  guère  que  prononcer  des  acquittements  ou  des 
renvois.  Sur  quatre-vingt-un  prévenus,  trente-sept  furent 
renvoyés  devant  la  justice  ordinaire;  six  condamnés  à  la 
détention  et  vingt-deux  mis  en  liberté  par  jugements 
rendus  en  cbambre  du  conseil.  Seize  seulement  furent 
réservés  pour  les  assises  du  tribunal,  et  sur  les  seize, 
quinze  furent  acquitlés'. 

La  sentence  de  mort  ne  frappa  donc  qu'une  seule 
tète,  une  femme,  Marie-Thérèse  Marciial-Ja  quft  :  elle 
Cul  condamnée  le  3  ventôse  an  III  (21  février  1795), 
[)Our  avoir  «  pratiqué  avec  des  intentions  contre-révolu- 
tionnaires des  manœuvres  et  des  inlelligences  avec  les 

1.  Voyez  Cjiupanlun,  t.  Il,  p.  157,  cl  le  Journal  pour  celle  pcrioUe. 


C'2         CIIAP.  LVUI.  -  LE  TKIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

ennemis  de  l'Etat  par  un  commerce  de  faux  assignats 
et  contribué  sciemment  à  l'introduction  de  ces  faux  assi- 
gnais sur  le  territoire  français  ^  ;  crime  de  fausse  monnaie 
rigoureusement  puni  dans  toutes  les  législations,  et  qui, 
avec  les  circonstances  visées  dans  le  jugement,  devait,  à 
cette  époque  surtout,  attirer  toutes  les  sévérités  de  la 
justice.  Elle  avait  sur  elle  pour  6000  livres  de  faux 
assignats  quand  on  l'arrêta  revenant  de  la  Suisse '\ 

Quinze  autres  avaient  paru,  après  interrogatoire,  pou- 
voir mériter  un  sort  pareil,  puisqu'ils  avaient  été  mis  en 
accusation  et  renvoyés  devant  le  tribunal.  C'est  dans  ces 
cas  réservés  et  suivis  d'acquittement  que  l'on  peut  sur- 
tout apprécier  le  contraste  entre  la  cruauté  des  lois  ré- 
volutionnaires et  l'esprit  nouveau  qui  animait  les  juges. 

Le  29  pluviôse  (17  février  1795),  nous  trouvons  Mar- 
tial Lacoste  dit  Lagelic)\  qui  avait  mal  parlé  de  la  Con- 
vention, espéré  le  retour  des  émigrés  et  refusé  des  assi- 
gnats en  disant  que  c'étaient  «  comme  des  crapauds 
dans  sa  pocbe  »  :  le  fait  ne  fut  pas  déclaré  constant''. 

Le  même  jour,  François  Guilbert  :  Dans  un  acte 
dressé  par  Fouquier-Tinville  et  ordonnancé  par  Dumas, 
décision  lieureusemcnt  suspendue  par  le  9  thermi- 
dor, il  était  accusé  d'avoir  amassé  un  grand  nombre 
de  citoyens  rue  du  Faubourg-Saint-Denis,  et  tenu  au 
milieu  d'eux  les  discours  les  plus  fanatiques^  Il  avait 


i.  Moniteur  du  6  venlôse  an  III  (24  (cvrier  1795). 

2.  Archives,  W  496,  n"  517,  pièce  6  (inlerrogatoirc);  cf.  pièce  8  (paquet  de 
faux  assignats]. 

5.  Archives,  W  496,  n"  513. 

4.  Voici  ce  qu'il  en  dit  dans  son  interrogatoire  de  l'avant-vcille  : 

R.  Que  sortant  de  chez  un  traiteur  ii  trouva  trois  ou  quatre  femmes  qui  sor- 
toient  de  chez  ce  même  traiteur  et  qui  s'affligeoient  de  ce  que  l'on  faisoit  l'ermer 
les  églises;  qu'il  s'entretint  à  ce  sujet  avec  elles  et  leur  dit  qu'il  avoit  lu  autre- 
lois  dans  un  livre  que  nation  contre  nation  et  royaume  contre  royaume  se  révol- 


ACQUlTTEiMENTS  :  LACOSTE,  GUILBERT.  65 

manifesté  les  mêmes  sentiments  dans  son  interrogatoire, 
et  Ton  avait  trouvé  sur  lui  une  feuille  oii  élait  le 
psaume  xii,  un  petit  volume  portant  station  de  la  cha- 
pelle du  Calvaire,  un  christ;  bien  plus,  il  avait  un  cru- 
cifix et  un  cœur  de  Jésus  imprimés  sur  le  bras  avec  de  la 
poudre  à  canon  et  du  vermillon,  et  il  avait  répondu  au 
cemmissaire  que  «  c'était  le  signe  de  son  divin  roi  ». 
Fouquier-Tinville  l'accusait  d'être  complice  des  Ven- 
déens ;  devant  le  nouveau  tribunal,  l'accusé  déclara  qu'il 
n'avait  jamais  eu  l'intention  de  faire  le  mal,  qu'il  n'avait 
jamais  eu  en  vue  que  la  gloire  de  Dieu  et  le  bien  de  tout 
le  monde,  et  il  récita  quelques  fragments  des  psaumes 
de  David.  Cette  façon  de  se  défendre,  qui  eût  assuré  sa 
perte  avant  le  9  thermidor^  fut  pour  lui  sans  péril.  Le 
jury  déclara  qu'il  n'était  pas  constant  qu'il  eût  prêché, 
rue  du  Faubourg-Saint-Denis,  une  morale  fanatique  et 
contre-révolutionnaire,  et  il  fut  acquittée 


Suite  des  acquitlements  :  2  ventôse  (20  février  4795)  :  le  publiciste  Delacroix; 
incidents  K'-gislatils  à  son  sujet. 


Avec  Guilbert,  il  s'agissait  de  symboles  religieux  ou 
de  langage  contre -révolutionnaire;  voici  pour  les 
écrits  : 

C'est  une  affaire  qui  avait  eu  plus  d'une  péripétie.  Un 
publiciste,  Jacques-Vincent  Delacroix  %  avocat  à  l\aris, 

toroient,  que  l'on  Iranclieroit  la   tôle  à  plusieurs  rois,  princes  et  seigneurs,  et 
qu'il  pensoit  que  c'étoit  le  temps  de  révénemcnt  de  cotle  prédiction. 
C'est  sur  cette  parole  qu'il  avait  été  arrêté.  (Archives,  \V  496,  n"  514.) 

1.  Ibid. 

2.  Archives,   \S   490,   n"  510.  II   est  appelé  souvent  Lacroix,  mais  il  signe 
Dcifi  croix. 


64         CUAP.  LVin.  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

qui  avait  autrefois  publié  un  mémoire  pour  la  convoca- 
tion des  étals  généraux,  ouvert  un  cours  public  de  droit 
au  lycée,  et  examiné  en  divers  écrits  les  constitutions  des 
différents  pays,  venait  de  faire  paraître  un  nouvel  ou- 
vrage intitulé  le  Spectateur  français  pendant  le  gouver- 
nement révolutionnaire.  Dans  l'inlentiou  ou  sous  le  pré- 
texte de  confirmer  la  République,  il  y  proposait  une 
sorte  d'appel  au  peuple,  un  vole  où  il  n'admettait  que 
des  citoyens  sachant  lire  et  écrire,  domiciliés  depuis  un 
an  dans  leur  commune,  ayant  payé  leur  contribution  ; 
un  vote  par  oui  ou  par  non  sur  ces  questions  : 

République  —  Constitution  de  95  —  Constitution  de 
91  —  Adhésion  à  une  paix  honorable  si  elle  est  pro- 
posée par  les  nations  étrangères, 

La  Constitution  de  1791,  c'est-à-dire  le  rétablissement 
de  la  royauté! 

La  lecture  du  fragment  de  ce  livre  et  de  ses  conclu- 
sions, ûiite  le  8  nivôse  an  III,  par  Duhem,  dans  la  Con- 
vention, y  avait  provoqué  une  explosion  d'indignation 
et  de  colère.  L'arrestation  de  l'auleur  avait  été  décrétée 
à  l'unanimité  et  au  cri  de  Vive  la  République^  et  l'on 
salua  par  des  applaudissements  l'annonce  que  le  Comité 
de  sûreté  générale  avait  déjà  lancé  un  mandat  d'arrêt 
contre  l'auteur  et  l'imprimeur,  qu'il  les  allait  traduire 
devant  le  tribunal  révolutionnaire.  La  question  était 
posée  entre  la  république  et  la  royauté  :  Cambon,  Bour- 
don de  l'Oise,  n'avaient  pas  assez  d'anathèmes  contre 
l'infâme  libellisteS)  ;  et  comme  l'incident  n'avait  été 
mentionné  ni  au  Bulletin  ni  au  Feuilleton,  Duhem  en 
exprima   son    étonnement   dans    la    séance   du   9,   et 

1.  MonUcur  du  10  et  du  il  nivôse  an  III  (50  cPôl  décembre  1794). 


ACQUITTEMENTS  :  LE  PUBLICISTE  DELACROIX.  65 

demanda  que  «  le  mouvement  sublime  qui  s'était  mani- 
festé à  cette  occasion  dans  le  sein  de  la  Convention  y 
retrouvât  sa  place  S). 

Delacroix  était  donc  bien  recommandé.  Mais  le  décret 
qui  réorganisait  le  tribunal  révolutionnaire  n'avait  été 
rendu  que  le  jour  où  il  avait  été  dénoncé  par  Duhem; 
et  comme  en  fait  le  tribunal  n'avait  encore  ni  juges  ni 
jurés,  il  avait  été,  sur  la  proposition  de  Bourdon  de 
l'Oise,  renvoyé  devant  le  tribunal  criminel  de  Paris  pour 
y  être  jugé  révolutionnairement^  On  venait  d'y  renvoyer 
aussi  un  meurtrier,  Pierre  Morin,  qui  avait  assassiné 
Etienne  Olive  «  avec  des  intentions  contre-révolution- 
naires, »  et  Bourdon  de  l'Oise  avait  trouvé  qu'on  ne  devait 
pas  hésiter  «  à  prendre  le  même  parti  pour  celui  qui, 
plus  éclairé,  avait  empoisonné  l'esprit  public  dans  un 
ouvrage  contre  lequel  »  la  Convention  s'était  «  si  forte- 
ment élevée  \  » 

Celte  proposition  avait  été  pourtant  combattue  et,  le 
9  pluviôse,  Lecointre  de  Versailles  entreprit  de  faire 
revenir  l'Assemblée  sur  sa  résolution  :  incident  qui  pro- 
voqua un  débat  orageux,  où  Duhem,  le  dénonciateur  de 
Delacroix,  s'étant  écrié  que  l'aristocratie  et  le  royalisme 
triomphaient,  fut,  par  décret,  envoyé  à  l'Àbbaye,  comme 
ayant  insulté  la  Convention  tout  entière*. 

La  question  allait  se  représenter  sous  une  forme  plus 
définie. 

Le  tribunal  criminel  de  Paris  avait  soulevé  une  diffi- 
culté sur  l'exécution  du  décret  qui  renvoyait  Del.icroix 


1.  Moniteur  du  12  nivôse  {!<"  janvier  1795). 

2.  Séance  du  4  pluviôse,  Moniteur  du  0  (25  janvier  1795). 

3.  ilnd. 

4.  Séance  du  9  pluviôse,  Moniteur  du  11  (50  janvier  1795). 

TRIB.    RÉVOL.    VI 


66         CIIAP.  LVIII.  -  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

devant  lui.  Ce  renvoi  avait  eu  pour  motif  la  non-inslal- 
lation  du  tribunal  révolutionnaire.  Or,  ce  tribunal  venait 
d'être  établi  et  formé  en  sections.  Gela  étant,  convenait- 
il  qu'il  y  eût  dans  la  même  commune  deux  tribunaux 
jugeant  les  crimes  contre-révolutionnaires,  et  d'assi- 
miler le  jury  du  tribunal  criminel,  institué  pour  juger 
les  délits  de  droit  commun,  au  jury  du  tribunal  révolu- 
tionnaire, jury  spécial  pour  les  délits  ressortissant  à  ce 
tribunal?  Le  comité  de  législation,  saisi  de  la  question, 
la  résolut  négativement,  et  chargea  Potbier  d'en  présen- 
ter les  motifs  à  la  Convention  :  il  concluait  à  l'abrogation 
du  décret  rendu  contre  Delacroix. 

Sur  le  rapport  de  Pothier,  la  Convention  rendit  ce 
décret  nouveau  : 

Toutes  les  affaires  dont  la  compétence  est  attribuée  au  tri- 
bunal révolutionnaire  et  qui,  avant  son  installation,  auraient 
été  renvoyées  au  tribunal  criminel  du  département  de  Paris, 
et  dont  cependant  la  procédure  ne  serait  pas  commencée, 
seront  jugées  par  le  tribunal  révolutionnaire  ^ 

Delacroix  y  comparut  donc  le  2  ventôse.  Dans  sa  dé- 
fense, il  écarta  les  apparences  royalistes  que  la  Conven- 
tion^ par  les  citations  de  Duhem,  avait  cru  voir  dans  son 
ouvrage.  Il  affirma  qu'il  l'avait  composé  «dans  l'intention 
de  purifier  la  République  de  tous  les  vices  qui  l'ont 
environnée,  de  la  faire  fleurir,  d'établir  ses  bases  sur  les 
mœurs  et  la  vertu".  »  Il  expliquait  son  appel  au  peuple  : 
On  contestait  à  l'intérieur  et  au  dehors  la  sincérité  du 
vœu   des  Français  pour  la  République  démocratique  : 


4.  Séance  du  9  pluviô.-e,  Moniteur  du  12. 

2.  C'est  ou  fond  ce  qu'il  avait  dit  déjà  dans  son  interrogatoire  du  25  pluviôse 
précédent  :  «  qu'il  l'avait  fait  pour  raffermir  la  République  et  fortitier  la  majorité 
de  la  Convention.  »  (Archives,  W  496,  n"  510,  pièce  50.) 


ACQUITTEMEiNTS  :  LE  PUBLICISTE  DELACROIX.  67 

Eli  bien,  disait-il,  cherchons  un  moyen  d'asseoir  la  Répu- 
blique sur  des  bases  inébranlables;  que  le  peuple,  consulté 
individuellement,  prouve  à  ses  détracteurs  que  leurs  asser- 
tions sont  téméraires  et  mal  fondées.  Voilà,  citoyens,  dans 
quelle  intention  j'ai  écrit  le  chapitre  qui  a  attiré  sur  moi  la 
sévérité  du  gouvernement  ^ 

Evidemment  on  ne  demandait  qu'un  prétexte  pour 
l'acquitter. 

«  Le  calme  et  la  simplicité  de  sa  défense,  comme  dit  le 
Moniteur,  firent  sur  le  public  une  impression  que  le 
discours  sévère  de  l'accusateur  public  ne  réussit  point  à 
effacer.  »  Tronçon-Ducoudray,  son  conseil,  n'avait  déjà 
plus  à  le  défendre;  il  défendit  la  liberté  de  la  presse,  en 
montrant  l'abus  qu'on  avait  fait  de  la  loi  qui  la  concer- 
nait sous  la  Terreur  ; 

Ils  égorgeoient  avec  cette  loi,  disait- il  :  une  phrase,  un 
mot  étoient  punis  de  mort.  La  Convention  ne  veut  au  contraire 
(jue  punir  la  malveillance  séditieuse,  les  cris  de  révolte,  les 
efforts  criminels,  l'intention  perverse  pour  renverser  le  gou- 
vernement*. 

Le  tribunal  en  jugea  ainsi  ;  le  jury  déclara  : 

«  Qu'il  n'élait  pas  constant  que  l'ouvrage  intitulé  le  Spcc- 
talcur  français  pendant  le  gouvernement  révolutionnalve 
tendît  à  provoquer  le  rétablissement  de  la  royauté  et  la  disso- 
lution delà  représentation  nationale.  » 

Et  le  tribunal  acquitta  et  mit  en  liberté  Delacroix  : 

Ce  jugement,  rendu  à  l'unanimité,  dit  le  Moniteur^  a  été 
couvert  d'applaudissements.  Une  foule  immense  de  citoyens 
que  la  célébrité  donnée  à  l'affaire  avoit  attirés  à  la  séance 

1.  Moniteur  du  8.vcnlÙ8c  an  111  (20  lévrier  1705). 


68         CHAP.  LVlir.  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

s'est  portée  sur  le  passage  du  citoyen  Lacroix.  Tous  se  sont 
empressés  de  le  féliciter,  et  il  a  été  reconduit  chez  lui  au 
bruit  des  acclamations  universelles*. 


VI 


Suite  des  acquittements  :  4  ventôse  (22  février  1795)  :  Cazin;  5  (23  février)  : 
Bureau;  6  (24  février)  :  le  sans-culotte  Brulus  Magnier;  11  (1"  mars)  :  le 
royaliste  Bordaux. 


Le  4  ventôse  (22  février  1 795),  J.-B.  Cazin,  ex-pâtissier 
cuisinier,  ex-inspecteur  des  travaux  publics,  comparais- 
sait à  son  tour  pour  un  fait  bien  plus  grave.  Incarcéré  en 
raison  de  quelques  vérités  hardies  qu'il  avait  exprimées, 
oublié  dans  sa  prison  et  voulant  en  sortir  à  tout  prix,  il 
avait  écrit  à  l'administration  de  police,  le  17  nivôse  an  II 
(6  janvier  1794),  et  ensuite  au  conseil  général  de  la 
commune,  le  24  du  même  mois  (15  janvier)  : 

Je  sais  bien  un  moyen  de  vous  faire  répondre. 

La  loi  punit  de  mort  quiconque  a  provoqué  le  rétablisse- 
ment de  la  royauté  en  France  :  eh  bien  !  je  vous  déclare  que 
je  demande  un  roi,  que  je  veux  un  roi,  et  je  cric  Vive  le 
roi. 

Aux  Galbanons,  l'an  2  de  la  République  une  et  indivisible. 

Chose  inouïe  et  qui  cette  fois  fait  honneur  à  l'admi- 
nistration de  police  et  à  la  commune  qui  reçurent  ces 
lettres  !  En  ce  temps  où  de  pareils  actes  de  désespoir  ne 
manquaient  jamais  leur  effet,  on  n'y  répondit  pas  davan- 
tage. L'affaire  venait  parmi  beaucoup  d'autres  qui  res- 
taient à  liquider  du  temps  de  la  Terreur.  Le  18  frimaire . 
an   III,   Cazin,  avait  été  interrogé   sur   ses   lettres.  Il 

1.  Moniteur  du  4  ventôse  an  III  (22  février  1795). 


ACQUITTEMENTS  :  CÂZIN,  BUREAU,  BRUTUS  MAGNIER.        69 

les  avoua  et  en  dit  le  motif  :  «  Que  son  intention  était 
d'obtenir  un  prompt  jugement,  préférant  le  dernier  sup- 
plice à  la  détention*.  »  La  détention  avait  assez  long- 
temps pesé  sur  lai.  Le  nouveau  jury  lui  en  tint  compte. 
Il  déclara  le  fait  constant,  mais  sans  intentions  contre- 
révolutionnaires,  et  Gazin  fut  acquitté. 
'  Le  5  ventôse  (23  février  1795),Timothée  Bureau,  âgé 
de  18  ans,  ex-coiffeur,  ex-canonnier,  était  convaincu  d'a- 
voir tenu,  dans  la  maison  commune  de  Compiègne,  des 
propos  contre-révolutionnaires,  en  criant  :  «  Vive  le  roil 
vive  la  reine I  vive  le  dauphin I  Je  suis  de  condition, 
malgré  que  je  sois  perruquier  »  ;  mais  il  était  ivre  :  or, 
le  nouveau  tribunal  ne  suivait  plus  la  maxime  que  l'ivresse 
ne  fait  que  dévoiler  le  fond  de  la  pensée,  et  ne  croyait  pas 
davantage  qu'on  dût  punir  de  mort  la  pensée;  en  con- 
séquence Bureau,  n'ayant  pas  tenu  ces  propos  avec  des 
intentions  contre-révolutionnaires  »  était  acquitté^ 

Le  6  (24  février),  c'était  un  accusé  d'une  autre  ori- 
gine :  Brutus  Magnier,  jeune  homme  de  25  ans,  ex- 
président d'une  commission  militaire  révolutionnaire 
près  les  armées  de  l'Ouest  :  —  On  peut  deviner  s'il  s'é- 
tait abreuvé  du  sang  des  Vendéens!  —  Il  écrivait  d'en- 
voyer des  prisons  de  Bennes  à  la  commission,  pour  être 
jugés,  des  gibiers  de  guillotine  ;  et  à  cet  effet,  il  adressait 
à  un  de  ses  pareils,  Gatelier,  des  réquisitoires  en  blanc, 
que  Galelier  remplissait  à  sa  fantaisie;  il  en  convient 
dans  son  interrogatoire''.  Gonvaincu  d'avoir  commis  à 
Rennes,  en  germinal  an  II,  des  abus  d'autorité  dans 
l'exercice  de  ses  fonctions;  —  mais  ne  l'ayant  pas  fait 

i.  Archive»,  W  490,  n"  518. 

2.  Ihid.,  W  490,  n"  520,  et  Moniteur  du  8  vcnlAse  (20  f(Wiicr  1705). 

7*.  Ihùl.,  W  407,  n*  523.  i)iècc  32  (4  frimaire  nn  UI.  24  novembre  1794). 


70  CHAP.  LVIII.  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

«  avec  des  intentions  criminelles  »,  il  fut,  lui  aussi,  ac- 
quitté. Seulement,  comme  il  était  en  outre  prévenu  de 
dilapidation  des  deniers  publics,  il  fut  renvoyé,  avecles 
pièces,  devant  le  tribunal  criminel  d'Ille-et-Yilaine^ 

Le  11  (l'^mars),  Charles-Nicolas  Bordaux,  boulanger 
au  faubourg  du  Temple,  était  accusé  d'avoir,  le  16  fri- 
maire an  II  (6  décembre  1795),  foulé  aux  pieds  la 
cocarde  tricolore  et  tenu  des  propos  «  tendant  au  réta- 
blissement de  la  royauté  et  à  l'avilissement  de  la  repré- 
sentation nationale  ».  Mais  les  faits  ne  furent  pas  dé- 
clarés constants,  et  l'on  peut  croire  qu'ils  ne  l'étaient 
pas,  puisqu'il  n'avait  pas  été  traduit  plus  tôt  en  justice: 
—  acquitlé^ 


VII 

Suite  des  acqiiiltemeHts  :  12  (2  mars  1795)  :  le  vicaire  Robillard  :  réparation  à 
la  mémoire  de  ses  anciens  complices;  22  (12  mars)  :  Rardon,  clerc  mi- 
noré, etc.;  20  (16  mars)  :  la  domestique  Sophie;  l"""  germinal  (21  mars)  :  le 
jeune  soldat  Lacroix. 


Le  12  (2  mars),  Jean-Siméon  Robillard,  vicaire  de 
Sainte-Marguerite-des-Loges,  poursuivi  en  messidor  par 
Fouquier-Tinville,  avec  Gabriel  Benard,  son  curé,  Nico- 
las Ilurel  et  Pierre  Allaire,  pour  un  certificat  signé 
par  eux  au  profit  de  la  femme  d'Allaire,  oia  ils  avaient 
fait  suivre  leurs  noms  des  mots  :  «  Tous  professant  la 
religion  catbolique,  apostolique  et  romaine...  A  Sainte- 
Marguerite-des-Loges,  évêcbé  de  Lisieux,  province  de 
Normandie,  royaume  de  France \  »  Le  certificat  ayant 
été  intercepté,  Pierre  Allaire,  le  curé  Benard  et  Hurel 

1.  Moniteur  du  9  ventôse  (27  lévrier  1795). 

2.  Archives,  W  497,  n»  524. 
5.  Ibùl.,  W  497,  n»  525. 


ACQUITTEMENTS  :  ROBILLARD,  BAHDOiN,  SOPHIE,  LACROIX.     71 

avaient  été  condamnés  à  mort  le  15  messidor;  mais 
Robillard  ne  s'était  pas  laissé  prendre.  Il  se  montra  après 
le  9  thermidor.  Il  s'était  constitué  prisonnier  le  8  ven- 
tôse an  III  (28  février  1795). Il  prouva  que  la  signature, 
en  ce  qui  le  concernait,  était  fausse  :  c'est  ce  que  son 
curé  Benard,  tout  en  avouant  la  sienne,  avait  déclaré 
au  procès.  L'acquittement  de  Robillard  ne  pouvait  donc 
pas  faire  difficulté.  Mais  le  jugement  porta  plus  haut. 
Dans  son  résumé  des  débats,  ce  n'est  plus  seulement  de 
l'accusé,  c'est  des  condamnés  de  messidor  que  le  prési- 
dent Agier  présenta  la  défense*  ;'et  ce  n'est  pas  seulement 
l'accusé  qui  n'avait  pas  signé  l'écrit,  c'est  l'écrit  lui- 
même  que  le  jury  déclara  non  coupable,  absolvant  ainsi 
la  mémoire  de  ceux  qui  avaient  été  condamnés  pour  ce 
fait: 

Le  tribunal,  vu  la  déclaration  unanime  du  jury,  portant 
qu'il  n'est  pas  constant  que  l'écrit  en  forme  de  certificat,  du 
4  mars  1795,  provoque  le  rétablissement  de  la  royauté, 
a  acquitté  et  mis  en  liberté  Jean-Siméon  Robillard. 

«  Après  le  prononcé  de  ce  jugement,  dit  le  Moniteur  y 
la  salle  a  retenti  de  vifs  applaudissements^  » 

Le  19  (9  mars),  Charles  Perrin,  adjudant  général, 
faussement  accusé  de  propos  contre-révolutionnaires 
tenus  pendant  le  siège  de  Mayence,  était  acquitté  sur  les 
témoignages  favorables  de  Merlin  de  Thionville  et  de 
Rentabole\ 

Le  22  (12  mars),  Théodore- Waldemar  Bardon,  âgé 
de  55  ans,  précepteur,  clerc  minoré,  professeur  au  sémi- 
naire de  Meung,  devenu  épicier,  marié  ensuite  et  pour- 

1.  Voyez  ci-de88U«,  t.  IV,  p.  565. 

2.  MoHilenr  du  10  vciilôsc  m  III  (0  mnij;  1705). 

3.  Monit.  du  l'I  veiUôse  (12  mars  1795). 


7ii         CHAP.  LVIII.  —  LE  TRIBUNAL  REVOL.  DU  8  NIVOSE. 

suivi  en  divorce  par  son  épouse,  âgée  de  quatorze  ans  : 
il  était  accusé  d'immoralité,  de  fanatisme  et  d'avoir  écrit 
des  lettres  contre-révolutionnaires. 

Le  jury  déclara  constant  le  fait  des  lettres  tendant  à 
Tavilissement  et  à  la  dissolution  de  l'Assemblée  nalio- 
nale,  mais  écarta  le  chef  d'intentions  contre-révolution- 
naires (il  les  avait  écrites  à  la  Convention);  «  l'accusé  ne 
jouissant  pas  depuis  longtemps,  ajoute  le  texte  —  et  on 
le  devine  par  tout  ce  qui  précède —  de  la  plénitude  de  sa 
raison^  ». 

Le  26  (16  mars),  une  domestique,  Marguerite  Con- 
versât, dite  Sophie,  convaincue  d'avoir  tenu  des  propos 
contenant  provocation  au  rétablissement  de  la  royauté 
et  tendant  à  ébranler  la  fidélité  des  citoyens  envers  la 
République  :  w  qu'elle  désirait  un  roi  ;  que  la  Convention 
nationale  serait  tenaillée  par  les  ennemis  »  ;  —  mais  sans 
intention  contre-révolutionnaire  :  elle  fut  acquittée\ 

Le  d*"  germinal  (21  mars),  un  jeune  soldat,  Alexis 
Lacroix  était  accusé,  non  plus  de  paroles,  mais  d'un  acte 
plus  grave  :  il  s'agissait  d'une  conspiration  tendant  à 
introduire  les  Espagnols  sur  le  territoire  français  :  le  fait 
ne  fut  pas  déclaré  constant''. 

4.  Moniteur  du  27  ventôse  (17  mars  1795).  Archives,  W  497,  n°  528. 

2.  Archives,  W  497,  n"  531. 

o.  Ihid.,  W  497,  n°  552.  Moniteur  du  3  germinal  (23  mars  1795). 


ACQUITTEMENTS  :  LE  GÉNÉRAL  RÉVOLUTIONNAIRE  DUFRAISSE  75 


VIII 

Suite  des  acquittements  :  2-6  germinal  (22-20  mars  1795)  :  Dufraisso,  général 
(le  l'armée  révolutionnaire  du  département  du  Nord. 

•  Le  lendemain  2  germinal  (22  mars),  commençait  un 
procès  d'une  autre  nature.  L'accusé  était  Simon 
DuFiuissE,  âgé  de  52  ans,  avant  la  Révolution  négociant 
à  la  Rochelle,  puis  comédien  au  théâtre  de  la  citoyenne 
Montansier,  juré  au  tribunal  du  17  août  1792,  aide  de 
camp  du  général  Morton  de  Chabrillant,  adjudant  gé- 
néral chef  de  bataillon,  adjudant  général  chef  de  bri- 
gade, ex-commandant  de  Lille,  général  de  l'armée  révo- 
lutionnaire du  département  du  Nord,  ensuite  général  de 
brigade  à  l'armée  des  Gôtes-du-Nord.  C'était  un  de  ces 
démagogues  qui  se  faisaient  un  jeu  de  répandre  partout 
l'alarme  et  la  terreur.  Commandant  général  de  l'armée 
révolutionnaire  du  Nord,  il  avait  imaginé,  avec  Lavalette, 
une  cartouche  à  délivrer  à  tous  les  soldats,  représentant 
une  guillotine  ambulante,  flanquée  de  faisceaux  d'armes  ; 
on  y  lisait  :  Le  peuple  est  las  des  traîtres,  et  La  terreur 
et  la  guillotine  sont  à  l'ordre  dît  jour.  Le  cachet  du  gé- 
néral portait  la  même  empreinte  :  une  guillotine  avec 
cette  inscription  :  Scélérats,  la  guillotine  est  là;  et 
dans  l'entête  de  ses  lettres,  au  milieu  des  mots  armée 
révolutionnaire  du  département  du  Nord,  on  voyait  une 
guillotine  montée  sur  quatre  roues,  et  en  avant  le  bour- 
reau présentant  une  tête*. 

i.  Archives,  W  497,  n°  535,  pièce  100;  cf.  môme  dossier,  im  extrait  du 
procès-verbal  de  la  société  populaire  de  Douai,  19  brumaire  au  IK  :  «  Que  tout 
le  monde  doit  se  rappeler  que  ce  scélérat,  arrivant  dans  cette  couunune,  lit 
aflicbcr  partout  que  la  terreur  et  la  guillotine  étaient  à  l'ordre  du  jour;...  »  il 


7i  CIIAP.  LVIII.  —  LE  TRIBUNAL  RÊVOL.  DU  8  NIVOSE. 

Les  témoins  s'accordèrent  à  parler  de  ses  discours 
ultra-révolutionnaires;  mais  aucun  ne  Taccusa  d'avoir 
abusé  des  pouvoirs  énormes  que  le  règlement  de  l'armée 
dont  il  était  le  chef  mettait  à  sa  disposition.  Plusieurs 
députés,  entre  autres  Duhem,  —  un  témoin  qui  n'avait 
guère  qualité  pour  le  servir  ici  —  vinrent  déposer  en 
sa  faveur.  —  L'accusateur  public,  abandonnant  les  griefs 
mal  justifiés,  tonna  contre  le  système  de  dépopulation 
suivi  avant  le  9  thermidor  et  contre  ce  plan  de  terreur 
dont  Dufraisse  avait  été  un  des  plus  chauds  partisans. — 
Mais  Dufraisse  ne  paraissait  rien  comprendre  à  ce  qu'on 
lui  reprochait  :  «  Mon  cœur  est  pur,  dit-il  dans  sa  dé- 
fense; mes  mains  sont  vierges  et  je  suis  content.  ))Réal, 
son  défenseur,  fit  valoir  un  trait  qui  devait  loucher  \c 
tribunal  :  c'est  que  pendant  les  massacres  de  septembre, 
Dufraisse,  étant  juré  dans  l'affaire  de  Montmorin,  avait 
été  blessé  ainsi  que  l'accusé,  par  des  femmes  qui  avaient 
envahi  le  prétoire  :  ce  qui  ne  l'empêcha  pas  de  pro- 
noncer sa  déclaration  en  faveur  de  l'accusé.  Le  procès 
dura  quatre  jours.  Le  président  Agier,  dans  son  résumé 
des  débats,  eut  un  mot  qui  devait  dicter  la  déclaration 
du  jury.  Après  avoir  rappelé  l'appareil  de  terreur  dont 
s'entourait  le  farouche  général  :  «  Il  a  développé,  dit-il, 
les  dispositions  les  plus  capables  de  terrifier  les  citoyens; 
mais  il  offre  en  même  temps  Texemple  unique  peut-être 
d'avoir  fait  beaucoup  de  peur  et  point  du  tout  de  mal  » 
(6  germinal)  . 

Dans  ces  acquittements,  s'est  manifestél'esprit  des  jurés. 
Dans  les  arrêts  de  non-lieu,  on  peut  voir  celui  des  juges. 

déclara  à  l'assemblée  populaire  «  qu'il  allait  faire  tomber  plus  de  têtes  en  huit 
jours  qu'il  n'y  en  avait  dans  l'assemblée  »,  etc. 
1.  Moniteur  du  17  germinal  (6  avril  1795). 


ARRÊTS  DE  NON-LIEU  :  VAUBERTRAND.  75 

Donnons-en  un  seul  exemple  : 

Jean-Baptiste-Claude  Vaubertrand,  âgé  de  dix-sept  ans, 
avait  été  arrêté  pour  une  lettre  pleine  d'une  ironie  amère 
sur  les  misères  du  temps.  Qu'on  en  juge  par  quelques 
extraits. 

Un  de  ses  amis  était  allé  chercher  des  nouvelles  d'une 
voisine.  — Personne.  —  Il  écrit  : 

Je  soupçonne  que  la  citoyenne  fille  était  la  neuf  cent 
quatre-vingt-dix-neuvième  en  ordre  à  la  porte  de  quelque 
chandelier  pour  accrocher  une  chandelle  unique  de  suif  noir 
à  demi  refroidie  et  qui  lui  aura  fondu  dans  la  main  avant 
qu'elle  ait  pu  la  rapporter  à  la  maison,  ou  qu'elle  attendoit 
depuis  cinq  heures  un  quarteron  de  heurre  fort  qu'elle  n'aura 
pas  obtenu. 

J'ai  le  lendemain  prié  le  citoyen  que  je  nourris,  paie  et  ha- 
bille, pour  qu'il  soit  non  pas  mon  égal,  mais  mon  maître,  de 
me  rendre  le  service  d'y  retourner  pour  moi,  etc. 

Je  ne  sçais  si  l'on  se  divertit  bien  dans  votre  puy  *  ;  mais 
dans  ma  citerne  les  fêtes  se  succèdent  sans  interruption  :  «  Dan- 
sons la  capucine  »,  dit  la  chanson. 

...  Une  farce  surtout  vraiment  originale  et  beaucoup  plus 
comique  que  celles  dont  nos  sans-esprit  régalent  dix  fois  par 
décade  nos  sans-culottes  c'est  la  brutale  et  stupide  intrépidité 
de  nos  athées  de  vingt-quatre  heures.  Hier  ils  faisoicnt  dans 
leurs  chausses  de  peur  de  la  plus  légère  mention  des  cornes 
ou  des  griffes  de  SonÉminence  le  diable;  aujourd'hui  ils  cra- 
chent sur  la  barbe  du  Père  éternel.  Citoyen,  pourquoi  croyiez- 
vous  en  Dieu  hier?  C'était  la  mode.  Pourquoi  n'y  croyez-vous 
plus  aujourd'hui?  La  mode  a  changé. 

...  Aujourd'hui  il  en  coûte  autant  pour  se  donner  un  savon 
qu'il  en  auroit  coûté  ci-devant  pour  meubler  une  garde-robe. 
Vienne  l'année  prochaine,  nous  aurons...  nous  aurons  au  moins 
de  quoi  paître,  car  on  plante  les  Tuileries,  le  Luxembourg, 

1.  Son  ami  liabilail  CIcrmont-Fciiand  (Puy-de-Dôme). 


76         ClIAP.  LVIIÏ.  -  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  MVOSE. 

le  Jardin  des  Plantes,  aliter  le  Muséum  national  d'histoire  na- 
turelle en  truffes  à  cochons,  nourriture  digne  des  mangeurs. 

23  germinal  du  calendrier  de  Fabre  d'Églantine,  le  guillotiné. 

Sa  lettre  avait  été  interceptée  à  Clermont  et  envoyée 
au  comité  de  surveillance  révolutionnaire  de  la  sec- 
tion** de  la  commune  de  Paris,  28  germinal  (17  avril 
1794),  avec  invitation  de  faire  perquisition  chez  lui,  car 
le  correspondant  était  père  d'émigré;  d'autres  lettres 
furent  saisies  en  effet  (pièce  2-4),  mais  elles  n'offraient 
rien  de  reprochable. 

Interrogé  le  1 6  floréal  an  II  (5  mai  1 794),  par  Masson, 
juge  au  tribunal  révolutionnaire,  il  avoua  qu'en  écri- 
vant cette  lettre,  il  avait  commis  une  imprudence,  mais 
sans  mauvaise  intention.  Son  jeune  âge  plaida  sans 
doute  pour  lui.  On  ne  pressa  point  son  affaire,  et  il  ga- 
gna ainsi  la  fin  de  la  Terreur.  Le  nouveau  tribunal  l'exa- 
mina en  chambre  de  conseil  et  par  des  considérants  qui 
assurément  eussent  mérité  toutes  les  rigueurs  de  l'an- 
cien tribunal  : 

Attendu  que  l'écrit  dont  il  s'agit  n'est  qu'une  lettre  privée 
et  secret/e  adressée  à  un  simple  particulier  dont  quelques 
expressions  paroissent  inspirées  par  la  mauvaise  humeur  natu- 
relle à  l'état  d'infirmité  de  son  auteur,  et  à  l'impossibilité  de 
se  procurer  les  besoins  de  la  vie,  plus  que  par  haine  contre  la 
Révolution  ; 

Que  la  manifestation  des  pensées  doit  être  libre  et  ne  peut  être 
criminelle  qu'autant  qu'elle  tendroit  à  troubler  Tordre  public  ; 

Il  prononça  la  mise  en  liberté  \ 
Deux  jours  après  l'acquittement  de  Dufraisse,  le  tri- 
bunal reprenait  le  procès  de  Fouquier-Tinville. 

1.  Archives,  W  495,  n»  491. 


CHAPITRE  LIX 

TROCÈS    DE     FOUQUIER-TINYILLE  ET     DES     MEMBRES     DU 

TRIBUNAL     RÉVOLUTIONNAIRE.  —     FIN     DU    TRIBUNAL 
.RÉVOLUTIONNAIRE    DE    PARIS. 


I 

Réaction  de  plus  en  plus  prononcée  contre  les  Terroristes.  Commencement  de 
la  procédure  contre  les  membres  des  anciens  comités  (Billaud-Varcnnes, 
Barèrc,  Collot  d'IIcrbois,  etc.).  Rapport  de  Saladin,  12  ventôse.  Débats  à  la 
Convention,  2  germinal  et  jours  suivants.  Journée  du  12  germinal.  Décrets 
de  déportation  contre  Billaud-Yarennes,  Barère,  Collot  d'Herbois  et  Vadier. 
Décret  du  17  germinal  (7  avril  1795)  qui  supprime  la  peine  de  mort  en  ma- 
tière politique  (le  royalisme  excepté)  et  restreint  le  ressort  du  tribunal  révo- 
lutionnaire. 


Les  trois  mois  qui  s'écoulèrent  depuis  Tinstitution  du 
nouveau  tribunal  jusqu'au  procès  de  Fouquicr-Tin ville, 
n'avaient  compté  qu'une  seule  condamna  lion  à  mort. 
Le  tribunal  n'avait  donc  guère  prononcé  que  des  acquit- 
tements et  un  bien  plus  grand  nombre  d'arrêts  de  non- 
lieu.  En  cela,  il  suivait  le  mouvement  de  l'opinion,  et  ce 
mouvement  se  déclarait  de  plus  en  plus  contre  les 
terroristes.  Dès  le  6  nivôse,  l 'avant-veille  de  sa  recon- 
stitution, on  reprenait  à  la  Convention  l'affaire  des 
membres  des  anciens  comités.  Clausel  fit  décréter  que 
le  rapport  des  (rois  comités  de  gouvernement  serait  fait 
le  lendemain  et,  le  7,  en  effet,  Merlin  de  Douai  apporta 
les  conclusions  qui  décbargeaient  Amar,  Voulland  et 
David  et  pro|)Osaient  de  nommer,  conformément  à  la 
loi  du   H  biumairti  précédent  ('27  octobre    I71li),  une 


78        ClIAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUlER-TIiNVILLE,  ETC. 

commission  de  vingt  et  un  membres  pour  faire  un  rap- 
port sur  les  faits  imputés  aux  quatre  autres  :  Billaud- 
Varennes,  Collot  d'Herbois,  Barère  et  Yadier. 

Ces  quatre  étaient  assurément,  après  ceux  qui  avaient 
péri,  les  hommes  le  plus  directement  responsables  du 
régime  de  la  Terreur.  Billaud-Varennes  en  était  l'âme. 
Sa  parole  avait  une  vertu  homicide  —  un  poignard  sur 
la  langue,  disait  Courtois.  — Barère  avec  son  éloquence 
fleurie  n*avait  guère  fait  moins  de  mal  :  «  Faible  et 
léger,  peureux  »,  tel  était  le  fond  de  son  caractère;  et 
que  ne  doit-on  pas  craindre  de  la  peur  jointe  à  la  fai- 
blesse dans  ces  temps  de  tourmente?  «  C'est  cet  homme 
atroce  par  lâcheté,  disait  le  même  Courtois,  qui,  le  pre- 
mier, attaqua  Camille  Desmoulins  au  sujet  du  vieux 
Cordelière»  Il  était  l'auteur  du  mot  :  //  n'y  a  que  les 
morts  qui  ne  reviennent  pas,  mot  qu'il  expliqua  plus 
tard',  mais  qu'il  laissa  appliquer  durant  toute  la  Ter- 
reur sans  commentaire.  Le  vieux  Yadier  poursuivait 
ses  ennemis  avec  racharnemcnt  de  la  hyène  :  il  l'avait 
montré  dans  le  procès  des  Darmaing.  Il  était  souter- 
rainement  cruel.  Collot  d'Herbois  l'était  avec  ostenta- 
tion. Il  se  vantait  à  la  tribune  des  Jacobins  de  connaître 
un  homme  suspect  en  le  regardant  seulement  entre 
deux  yeux"\  Dans  ces  temps  oij,  sous  les  étreintes  de  la 
misère  et  de  la  famine,  la  dépopulation  était  à  l'ordre 
du  jour,  il  recommandait,  disait-on,  pour  le  salut  du 
corps  social,  une  «  transpiration  abondante  qui  ne  de- 


1.  Jules  Claretie,  Camille  Desmoulins,  notes  de  Courtois.  (Voyez  sur  lui  un 
portrait  plus  étudié  de  Meillan,  Mémoires,  p.  Oi) 

2.  Mémoires    de  Barère,   publiés    par  H.  Garnot  et  David  d'Angers,    t.    I, 
p.  17. 

5,  ISotes  de  Courtois,  publiées  par  M.  J.    Claretie,   Camille  Desmoulins, 
p.  i72. 


MOUVEMENT  PLUS  PRONONCÉ  CONTRE  LES  TERRORISTES.   79 

vroit  s'arrêter  qu'après  la  destruction  de  douze  à  quinze 
millions  de  Français*.  » 

Le  renvoi  à  la  commission  des  Vingt  et  un  fut  décrété\ 
En  attendant  qu'elle  fît  son  rapport,  le  16  nivôse  (5  jan- 
vier 1795),  Courtois  faisait  le  sien  sur  les  papiers 
trouvés  chez  Robespierre,  rapport  qui  était  la  justi- 
fication (le  son  jugement  et  pouvait  fournir  des  éléments 
à  celui  des  autres;  et  la  Convention  en  ordonnait  l'im- 
pression et  le  renvoi  à  la  commission  des  Vingt  et  un, 
l'envoi  aux  départements  et  aux  armées"'.  Ainsi  la  réac- 
tion suivait  son  cours.  On  ne  respectait  même  plus 
Ma  rat.  Ses  restes  venaient  d'être  portés  au  Panthéon 
(5^  sans-culottide  an  II).  Ses  bustes  qui  se  trouvaient 
dans  tous  les  théâtres  furent  brisés  et  jetés  dans  les 
égouls  (l'2  pluviôse  an  111  =  31  janvier  1795).  Et  peu  de 
jours  après  (20pluviôse=8  février  1795),  les  trois  comi- 
|{'s  de  gouvernement  (salut  public,  sûreté  générale  et  légis- 
lation), sans  approuver  les  désordres  de  la  rue,  soumi- 
rent à  la  Convention  et  firent  adopler  le  décret  suivant  : 

Les  honneurs  du  Panthéon  ne  pourront  être  déci^rnés  à 
aucun  citoyen  et  son  buste  placé  dans  la  Convention  nationale 
et  les  lieux  publics,  que  dix  ans  après  sa  mort. 

Tout  décret  dont  les  dispositions  seraient  contraires  est 
rapporté. 

Ce  qui  était  l'enlèvement  légal  des  bustes  et  la  dépan' 
titéonisation  des  restes  de  Marat*. 


1.  Résunuf  du  procès  de  Fouquier-Tinville,  par  Cambon,  substitut;  La 
drandc  queue  de  Laurent  Lecotnlre,  p.  3. 

'2.  Moniteur  du  9  iiivùsc  an  l\\  (29  décembre  1794). 

7t.  Mvnilcur  du  18  nivôse  (7  janvier  1795).  Voyez  le  rapport  nièuic,  Moiii- 
friir  du  30  pluviùge  (18  ftivrier  1795  et  jours  suivants).  Il  a  été  imprimé  à  pari 
avec  les  pièces,  coni'ormcment  au  décret  de  la  Convention,  et  nous  y  avons  ren- 
voyé bien  souvent. 

4.  Moniteur  du  22  pluriôfc  an  III  (10  février  1705).  Dans  la  séance  du  len* 


80        CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

Mais  on  en  voulait  bien  plus  encore  aux  vivants.  Que 
faisait  la  commission  des  Vingt  et  un?  C'était  trop  de 
retard.  Le  5  ventôse  (25  février  1795),  après  le  vole 
d'un  décret  qui  reléguait  dans  leurs  communes  tous  les 
membres  des  comités,  tribunaux  et  commissions  révo- 
lutionnaires de  province,  Merlin  de  Thionville  demanda 
quand  donc  enfin  on  aurait  son  rapport.  Il  s'en  serait 
même  fort  bien  passé,  ainsi  que  du  tribunal  révolu- 
tionnaire : 

Qu'aviez-vous  besoin  de  ces  formes  lentes?  Brutus  les  eni' 
ploya-t-il  avant  d'assassiner  César  ? 

Il  rappelait  Carrier,  et  Carrier  n'était  que  le  suppôt 
de  ces  quatre  grands  coupables  : 

Que  StVjan  tombe  avec  Tibère,  qu'Antoine  tombe  avec 
César  :  il  faut  que  les  assassins  de  ma  patrie  rentrent  dans  le 
tombeau  *. 

On  eut  grand'peine  à  lui  faire  entendre  raison  et 
prendre  patience  jusqu'au  12. 

Ce  jour-là  (2  mars  1795),  quand  Saladin,  rapporteur 
de  la  commission  des  Vingt  et  un,  entra  dans  la  salle, 
il  fut  accueilli  aux  acclamations  unanimes  et  prolongées 
des  tribunes,  et  ce  fut  après  une  nouvelle  salve  d'ap- 
plaudissements qu'il  donna  lecture  de  son  rapport, 
concluant  à  la  mise  en  accusation.  Sur  la  proposition 
de  Legendre,  les  prévenus  furent  mis  en  arrestation  chez 


demain,  la  Convention  vit  dédier  devant  elle  un  grand  nombre  de  sections,  qui 
venaient  la  féliciter  d'avoir  épuré  le  Panthéon  français.  Voyez  Moniteur  des  25 
et  24  pluviôse  an  III  (11  et  12  février  1795).  —  Voyez  aussi  une  brochure  inti- 
tulée :  La  dépanthéonisation  de  J.-P.  Marat,  patron  des  hommes  de  sang 
et  des  terroristes  (20  pluviôse),  fondée  sur  les  crimes  et  sur  [les  forfaits 
des  Jacobins,  par  Ileuriquez. 

1.  Séance  du  5  ventôse,  Moniteur  An  9  (27  février  1795). 

2.  Moniteur  du  14  (4  mars  1795). 


RAPPORT  DE  Li  COMMISSION  DES  VINGT  ET  UN.  81 

Restait  à  discuter  le  rapport  et  à  en  adopter  les  con- 
clusions. 

Les  inculpés,  depuis  la  révolution  de  thermidor, 
avaient  été  assez  souvent  mis  en  cause  pour  avoir  eu  le 
temps'  de  préparer  leurs  moyens  de  défense.  A  Taccu- 
salion  de  Lecointre,  ils  avaient  d'abord  opposé  une 
réponse  commune \  Ils  en  firent  aussi  de  particulières; 
ef  plusieurs  de  ces  réponses  avaient  même  été  impri- 
mées par  ordre  de  la  Convention ^ 

Les  prévenus  y  relevaient  les  différents  griefs  de  Lau- 
rent Lecointre,  repris  en  partie  par  Saladin  dans  son 
rapport,  s'attachant  à  prouver  qu'ils  n'avaient  pas  eu 
part  à  la  dictature  de  Robespierre,  qu'ils  avaient  au  con- 

1.  Réponse  des  membres  des  deux  anciens  comilés  de  salui  public  el  de 
sâreté  ge'nérale  aux  imputations  renouvelées  contre  eux  par  Laurent  Le- 
cointre de  Versailles  et  déclarées  calomnieuses  par  décret  du  13  fructidor 
dernier  (l'an  III).  Il  fut  suivi  après  Je  renvoi  de  l'affaire  à  la  commission  des 
Vingt  et  un  d'un  nouveau  mémoire  signé  des  trois  membres  du  comité  de 
salut  public  retenus  seuls  dans  la  cause  :  Second  mémoire  des  membres  de 
l'ancien  comité  de  salut  public  dénoncés  par  Laurent  Lecointre  (signé 
B.   Barère,  J.-M.  Collot,  J.-N.  Bili.aud,  5  pluviôse). 

'2.  Uéponse  de  J.-N.  Billaud,  représentant  du  peuple,  aux  inculpations 
'/ni  lui  sont  personnelles,  imprimée  par  ordre  de  la  Convention  nationale  à 
]*aris  de  l'imprimerie  nationale,  ventôse  an  III  (28  p.  in-8).  Cette  réponse  avait 
été  précédée  d'une  autre,  imprimée  aux  frais  de  l'auteur  :  Réponse  de  J.-N  Bil~ 
laud,  représentant  du  peuple,  à  Laurent  Lecointre,  représentant  du  peu- 
ple, Paris,  imprimerie  de  Vatar,  12G  pages  in-8  :  il  y  répond  aux  26  griefs  de 
Laurent  Lecointre,  article  par  article.  —  J.-M,  Collot,  représentant  du  2)euplc, 
à  ses  collègues.  Réflexions  rapides  sur  l'imprimé  publié  par  Lecointre 
contre  sept  membres  des  anciens  comités  de  salut  public  et  de  sûreté  géné- 
rale, 14  pages  in-8.  Réponse  publiée  à  la  suite  de  la  publication  du  livre  de 
Lecointre  [les  Crimes  des  Sept,  etc.),  lequel  porte  la  date  du  20  brumaire.  — 
Défense  de  J.-M.  Collot,  représentant  du  peuple,  imprimée  par  ordre  de  la 
Convention  nationale  (Il  ventôse),  30  pages  in-8.  —  Défense  de  B.  Barère^ 
appel  à  la  Convention  nationale  et  aux  républicains  français,  l'an  III, 
■-'■»  pluviôse,  C2  pages  in-8.  —  B.  Barère  à  Dubois  Crancé  :  Réponse  à  l'accU' 
itation  personnelle  remise  le  14  nivôse  à  la  commission  des  Vingt  et  un, 
I')  veniôse  an  III,  54  pages  in-8.  —  Observations  de  Barère  sur  le  rapport 
fait  le  12  ventôse  par  Sqladin  à  la  Convention  nationale  (7  numéros,  du  2."» 
vonlôse  au  0  germinal)  —  les  Alors  à  la  Convention  nationale  ou  Origines 
des  mesures  révolutionnaires,  par  B.  Barère  :  à  la  Convention  nationale 
Deux  numéros,  le  1*'  du  2  germinal  an  III,  le  second  sans  date. 

TRIB.  R^TOL.  n  6 


82        CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

traire  et  dès  longtemps  (ceci  n'est  bien  établi  que  pour 
la  veille  du  9  thermidor)  conspiré  pour  la  détruire;  que 
d'ailleurs  dans  ce  qu'ils  avaient  fait,  ils  avaient  eu  les 
autres  membres  non  inculpés  des  comités  et  la  Conven- 
tion elle-même  pour  complices;  et,  jetant  les  yeux  sur 
la  province,  ils  demandaient  s'il  n'y  avait  rien  à  redire 
dans  la  conduite  de  plusieurs  de  ceux  qui  étaient  à  la 
tête  du  parti  de  leurs  accusateurs,  de  Fréron  à  Toulon, 
de  Tallien  à  Bordeaux.  —  Cette  revue,  fort  intéressée,  à 
coup  sûr,  du  passé,  a  plus  d'une  révélation  curieuse  sur 
divers  points  de  l'histoire  de  la  Révolution*.  Mais  les 
circonstances  étaient  peu  favorables  aux  prévenus.  L'abo- 
lition de  la  loi  du  maximum  avait  fait  tomber  les  assi- 
gnats, et  cette  crise  jetait  le  peuple  dans  une  misère  qui 
faisait  contraste  avec  le  luxe  étalé,  désormais  sans  péril, 
dans  les  salons  de  la  société  thermidorienne  ;  et  les  fau- 
bourgs commençaient  à  mal  supporter  le  tapage  de  la 
jeunesse  dorée  de  Fréron.  C'est  au  milieu  de  cette  fer- 


1.  Inutile  de  dire  que  leur  procès  s'instruisait  et  se  débattait  aussi  dans  la 
rue  ou  du  moins  dans  la  petite  presse  qui  courait  la  rue  :  Le  masque  de  verre 
ou  Idiotes  historiques  pour  servir  au  procès  qui  s'instruit  dans  l'opinion 
publique  contj^e  Barère  de  Vieuzac,  Billaud  de  Varennes  et  Collot  d'Herbois. 

—  Acte  d' accusation  de  Collot,  Billaud,  Barère  et  Vadier,  agents  du  gou- 
vernement anglais;  envoyé  à  la  commission  des  Vingt  et  un.  —  Barère, 
Collot  et  les  complices  de  Robespierre  au  tribunal  révolutionnaire.  —  La 
grande  queue  de  Barère  ou  les  Dangers  d'aller  aux  Jacobins.  —  Que  de 
fêtes  qui  branlent!  o\x  Grande  prédiction  pour  l'an  III  de  la  République.  — 
Leurs  têtes  branlent..  A  votre  tour  après  Carrier  MM.  B.  Barrère,  Collol- 
d'Herbois,  Billaud  de  Varennes,  Vadier,  Vouland,  Amar,  etc.,  etc.,  et  vous 
tous  enfin  qui  composiez  les  anciens  comités  de  salut  public  et  de  sûreté 
générale,  et  de  suite  le  docteur  Duheni  et  le  financier  Cambon.  —  La 
grande  colère  du  lion  Billaud-Varennes  de  voir  que  l'orateur  du  j^euple  va 
lui  faire  la  barbe  avec  le  rasoir  national.  —  La  massue  du  peuple  ou  les 
Justes  vengeances  des  égorgés  de  la  Révolution  (avant  le"  supplice  de  Carrier). 

—  Les  douze  épitaphes  des  douze  apôtres  de  Robespierre.  —  Le  nouveau 
testament  de  J.-B.  Carrier,  en  faveur  de  Collot-d'IIerbois,  Billaud  de  Va~ 
rennes,  Barrère  de  Vieuzac,  etc.,  et  sa  grande  aventure  aux  enfers.  — 
Adieux  de  Carrier  M  Collot,  Billaud,  Barrère^  Duhem,  Levasseur  et  autres 
gibiers  de  la  guillotine.  Voyez  Tappendice  n"  III. 


BILLAUD,  COLLOT,  BARÊRE,  VADIER,  DÉPORTÉS.  83 

mentatlon  des  esprits  que  cette  discussion  commença 
(2  germinal  =  22  mars  1795),  discussion  où  Ro.bert 
Lindet  et  Carnot,  laissés  à  l'écart  dès  le  commencement, 
tinrent  à  honneur  de  répondre  à  l'appel  de  leurs  collè- 
gues accusés  :  Robert  Lindet  en  faisant  valoir  leurs  ser- 
vices, Carnot  en  rejetant  surtout  le  mal  sur  Robespierre ^ 
Cependant  la  fermentation  allait  croissant.  Irait-elle  jus- 
qu'à l'émeute,  Pémeute  triomphante?  C'eût  été  pour  les 
inculpés  le  salut;  elle  alla  jusqu'à  l'émeute  :  mais 
l'émeute  échoua,  12  germinal  (1^'  avril)  et  entraîna 
leur  perte,  —  non  pas  leur  mort  pourtant,  mais  non 
plus  leur  renvoi  au  tribunal  révolutionnaire.  La  Con- 
vention renonça  au  procès  et,  les  jugeant  elle-même, 
les  frappa,  sur  la  proposition  d'André  Dumont,  un  de 
leurs  anciens  séides,  de  la  peine  de  la  déportation, 
dans  la  nuit  du  12  au  15  germinal  (1-2  avril  1795)^ 
Un  second  décret  leur  adjoignit  Vadier,  oublié  par  André 
Dumont.  D'autres  frappèrent  d'arrestation  dans  la  môme 
nuit  le  fougueux  Duhem,  Chastes,  Foussedoire,  Léonard 
Bourdon,  Amar,  Huguet,  Ruamps^;  et  quelques  jours 
après  plusieurs  autres  montagnards,  thermidoriens  ou 
non  :  Moïse  Bayle,  Thuriot,  Cambon,  Granet  de  Mar- 
seille, Henlz,  Levasseur  (de  la  Sarthe),  Crassous,  Mai- 
gnet,  même  Lecointre  de  Versailles,  le  premier  promo- 
teur de  l'accusation  contre  Billaud-Varennes  et  autres 
membres  des  comités  (10  germinal  =  5  avril  1795)\ 
Ajoutez  Rossignol,  le  trop  fameux  général  jacobin,  et 

1.  Séances  des  2  et  3  germinal,  Moniteur  des  G  et  7  (26  et  27  ninis  1795). 
—  Voyez  eu  outre  dans  la  discussion  des  articles  les  défenses  de  Collot  d'Her- 
bois,  de  liarèin,  de  Billaud-Varennes. 

2.  Séances  des  4,  5,  0,  7,  8,  9  et  10  germinal  (24-30  mars  1705),  Monifntr 
des  7,  S,  9,  10,  11,  12  (du  27  mars  au  1'^  avril  I79ri). 

3.  Moniteur  d«'S  14,  15  et  10  germinal  (3-5  avril  1795). 

4.  MonUeur  Aii  20  germinal  an  lll  (9  avril  1795). 


84        CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

Pache,  l'ancien  maire  de  Paris,  le  grand  juge  ou  dicta- 
teur en  perspective,  qui  avait  su  éviter  le  sort  du  Père 
Duchesne  son  compère.  Mais  la  déportation  prononcée 
contre  les  membres  des  anciens  comités  prouvait  assez 
qu'il  ne  s'agissait  plus  de  sanglantes  hécatombes;  et  le 
lendemain,  17  (6  avril  1795),  en  donna  l'assurance  à 
ceux  qu'on  venait  d'envoyer  au  château  de  Ham.  Sur  la 
proposition  de  Fréron,  la  déportation  fut  substituée  à 
la  peine  de  mort  en  matière  politique  : 

Billaud,  Collot,  Barère  et  Vadier,  dit-il,  ont  été  condamnés 
à  la  déportation  :  par  ce  seul  fait  la  peine  de  mort  est  abolie 
pour  tous  les  crimes  révolutionnaires.  Sur  quel  coupable  en 
effet  pourrait-on  appeler  le  glaive,  lorsque  les  plus  grands 
criminels  ont  échappé  à  ses  coups?  Qui  punira-t-on  de  mort 
lorsqu'on  laisse  la  vie  aux  décemvirs? 

La  peine  de  mort  fut  donc  abolie,  excepté  pour  les 
royalistes,  etc. 

Art.  1^^  La  peine  de  mort  est  abolie  pour  tous  les  crimes 
révolutionnaires,  excepté  pour  les  crimes  d'émigration,  d'in- 
telligence criminelle  et  prouvée  avec  l'étranger,  la  fabrication 
de  faux  assignats,  trahison  militaire  et  provocation  à  la 
royauté. 

La  déportation  y  était  substituée  (art.  2). 
Mais  il  y  avait  une  autre  exception  impliquée  dans 
l'article  o  : 

Le  tribunal  révolutionnaire,  aussitôt  que  le  procès  qui 
s'instruit  contre  Fouquier-Tinville  sera  terminé,  ne  connaîtra 
plus  que  des  délits  portés  en  l'art.  1". 

Enfin  on  restreignait  déjà  le  ressort  de  ce  tribunal 
si  démesurément  étendu  par  la  loi  du  27  germinal  pré- 
cédent : 


EXTENSION  DU  PROCÈS  AUX  JUGES  ET  AUX  JURÉS.  85 

Art.  4.  A  l'avenir  les  délits  révolutionnaires  qui  ne  sont 
pas  compris  dans  l'art.  V  seront  jugés  par  les  tribunaux  cri- 
minels des  départements  respectifs  où  se  trouveront  les  ac- 
cusés \ 

Cette  loi  nous  ramène  à  Fouquier-Tin ville,  dont  le 
procès  venait  d'être  repris  le  8  germinal  (28  mars  1795). 


II 

Le  procès  de  Fouquier-Tinville  étendu  aux  juges  et  aux  jurés  du  tribunal  révo- 
lutionnaire. L'acte  d'accusation  dressé  par  Leblois,  accusateur  public  du  tribu- 
nal révolutionnaire  du  25  thermidor,  adopté  par  le  tribunal  nouveau  du  8 
ventôse. 


Le  procès  de  Fouquier-Tinville,  suspendu  par  l'abo- 
lition du  tribunal  du  23  thermidor,  recommençait  au 
tribunal  du  8  nivôse  dans  des  proportions  singulière- 
ment agrandies.  Les  poursuites,  limitées  d'abord  à  l'ac- 
cusateur public,  s'étendaient  maintenant  aux  juges  et 
aux  jurés  du  tribunal.  Cotait  en  quelque  sorte  le  procès 
du  tribunal  révolutionnaire  lui-même;  et  toute  l'histoire 
que  nous  en  avons  retracée  va  trouver  ici  son  épilogue. 

Le  procès  ayant  été  repris  devant  un  tribunal  nouveau, 
le  nouvel  accusateur  public,  Judicis,  s'était  demandé  s'il 
pouvait  user  de  l'acte  d'accusation  légalement  produit 
contre  Fouquier-Tinville  par  son  prédécesseur  Leblois,  ou 
s'il  devait  en  rédiger  un  autre  qui  comprendrait  avec  lui 
ceux  qui  lui  étaient  associés  comme  complices.  Le  co- 
mité de  législation,  consulté,  soumit  la  question  à  la 
Convention,  qui  passa  à  l'ordre  du  jour  sur  ce  motif  : 

Que  la  loi  du  8  nivôse  dernier  (28  décembre  1704)  n'in- 

1.  Séance  du  17  gcnninal  an  \ïl  (7  avril  1795),  Moniteur  du  20  (U  avril). 


86        CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

terdit  pas  à  l'accusateur  public  la  faculté,  tant  que  les  choses 
sont  entières,  ou  de  rédiger  un  nouvel  acte  d'accusation  ou 
un  acte  supplémentaire,  lorsque  l'un  ou  l'autre  lui  paroît  né- 
cessaire, soit  pour  l'instruction  du  jury,  soit  pour  laisser  aux 
accusés  tous  moyens  de  légitime  défense  ^ 

Ce  fut  à  ce  dernier  parti  que  Judicisse  résolut.  L*acte 
rédigé  par  Leblois  devint  donc  la  base  de  l'accusation 
contre  le  principal  accusée 

On  y  signalait  la  réunion  en  un  seul  procès  d'accusés 
de  toute  condition,  de  toute  provenance,  qui  ne  s'étaient 
jamais  vus  ni  connus  (1);  une  telle  hâte  que  la  remise 
de  l'acte  d'accusation,  le  jugement,  la  condamnation 
et  l'exécution  avaient  lieu  dans  la  môme  journée  (2); 
et  les  irrégularités  de  toute  sorte  qui  s'accumulaient 
dans  des  procès  conduits  avec  tant  de  précipitation  : 
des  jugements  suivis  d'exécution  sans  acte  d'accusation 
ni  aucune  forme  (3)  ;  des  exécutions  sans  jugements  vé- 
ritables (4)  ;  des  substitutions  de  personne,  en  telle  sorte 
qu'un  homme  qui  n'avait  été  ni  accusé  ni  condamné 
avait  péri,  et  que  celui  qui  avait  été  condamné  était  vi- 
vant (5);  la  guillotine  dressée  à  l'avance  (mais  n'était- 
elle  pas  toujours  dressée?),  les  charrettes  commandées 
et  les  jugements  signés  avant  la  comparution  des  accusés 
(6)  ;  de  prétendus  jugements  qui  sont  restés  en  blanc, 
comprenant  dans  le  préambule  un  grand  nombre  d'ac- 
cusés qui  ont  été  exécutés,  mais  contre  lesquels  nulle 
formule  de  condamnation  n'est  écrite  (7);  des  accusés 
contre  lesquels  il  n'y  avait  aucun  témoin,  retenus  aux 
débats  et  expédiés  avec  les  autres  (8);   un  citoyen  (le 

1.  Séance  du  9  vcnlôse  aii  III  (27  février  1795),  Moniteur  da  11;  cf.  Procès 
Fouquier,  n"  1.  p.  8. 

2.  Acte  d'accusation  rédigé  par  Leblois,  2G  frimuiie  (Archives,  \Y  499,  dos- 
sier 500,  pièce  8),  et  Procès  Fouquier,  n°  1,  p.  l-G. 


1"  ACTE  D'ACCUSATION  PAR  LEBLOIS.  87 

comte  de  Fleury),  qui  avait  écrit  pour  réclamer  sa  liberté, 
mis  en  jugement  comme  étant  pressé  et  pour  le  satis- 
faire, puis  envoyé  à  Téchafaud,  revêtu  de  la  chemise 
rouge  avec  des  assassins,  quoique  étranger  à  tout  assas- 
sinat (9);  une  personne  étant  appelée  au  tribunal,  et  plu- 
sieurs se  trouvant  du  même  nom  dans  la  même  prison, 
ordre  de  les  amener  toutes  :  «  qu'elles  y  passeraient  »  ; 
ordre  suivi  de  leur  jugement  et  de  leur  exécution,  bien 
qu'il  n'y  eût  d'accusation  que  contre  une  seule  (la  du- 
chesse et  la  maréchale  de  Biron)  (10);  deux  détenus 
ayant  exprimé  de  la  compassion  pour  des  condamnés, 
mis  en  jugement  pour  cela  même  et  exécutés  dès  le  len- 
demain (Louvatière  et  Cornette-Laminière)  (11). 

Ajoutez  les  manœuvres  de  toute  sorte  pour  amener  les 
condamnations  :  choix  des  juges  et  des  jurés,  remanie- 
ment des  listes,  entrée  de  l'accusateur  public  dans  les 
salles  de  délibération  pour  agir  sur  les  résolutions  du 
jury  (12)  ;  influence  exercée  par  l'accusateur  public  sur 
les  témoins  avant  et  pendant  les  débats,  non  sans  les 
menacer  si  les  dispositions  trompaient  son  attente  (13); 
partialité  en  matière  de  dénonciations,  aux  dépens  des 
patriotes  (14)  ;  despotisme  à  l'égard  des  agents  du  tribu- 
nal et  des  secrétaires  du  parquet,  obligés  à  dresser  des 
actes  d'accusation  sur  des  pièces  qui  ne  révélaient  aucun 
délit  (15);  la  puissance  redoutable  de  l'accusateur  public 
mise  au  service  des  inimitiés  particulières  (IC);  oppo- 
sition à  ce  qu'il  fût  statué  sur  des  récusations  légales; 
obstacle  à  la  défense;  mise  en  jugement  des  accusés 
sans  défenseurs  (1 7)  ;  nul  compte  tenu  des  pièces  à  dé- 
charge: des  [)aquels  où  il  y  en  avait  à  l'adresse  de  Fou- 
quicr-Tinville  ont  été  trouvés  encore  cachetés  dans  son 
cabinet  (18). 


88        CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER  -  TINVILLE,  ETC. 

L'accusation  relevait  encore  divers  actes  de  dureté  ou 
d'indélicatesse  à  sa  charge  :  des  sommes  à  lui  envoyées 
pour  être  remises  à  des  accusés,  retenues,  et  Tordre  du 
tribunal  de  leur  distribuer  sur  cet  argent  50  livres  par 
décade,  éludé  (19);  d'autres  valeurs,  reçues  comme  en 
dépôt,  bien  que  le  greffier  eût  seul  caractère  pour  les 
recevoir,  et  disparues  en  partie  sans  qu'on  en  retrouve 
la  moindre  trace  (20)  ^ 

Enfin,  tout  ce  qui  se  rattache  à  la  prétendue  conspira- 
tion des  prisons. 

C'est  à  Fouquier  que  l'on  impute  et  l'idée  de  la  con- 
spiration des  prisons  et  l'initiative  de  la  loi  du  22  prai- 
rial (on  lui  peut  trouver  d'autres  auteurs)  (21);  c'est 
lui  qui,  fort  de  cette  loi,  va  dans  les  prisons,  suscite 
les  délateurs  et  les  faiseurs  de  listes  (22)  ;  qui  provoque 
en  outre  des  dénonciations  particulières,  et  parfois  les 
rédige,  ne  laissant  à  ces  hommes  que  la  peine  de  signer 
(23);  qui  aposte  les  témoins  dans  les  prisons,  les  endoc- 
trine :  un  d'eux,  qui  en  avait  révélé  quelque  chose,  fut 
mis  en  jugement  sur  quelque  prétexte  et  condamné  (24). 

Un  dernier  grief,  c'est  la  fureur  de  Fouquier-Tinville 

4.  On  trouve  aux  Archives  une  dénonciation  contre  Fouquier  ainsi  conçue  : 

Renseignements   certains  sur  Fouquier-Tinville . 

Depuis  longtemps  et  notamment  l'année  dernière,  Fouquier-Tinville  fréquen- 
toit  et  alloit  dîner  habituellement  deux  fois  par  semaine  rue  Serpente  n°  6,  au 
2^  et  5''  étage,  sur  le  derrière,  chez  un  nommé  Demey  se  disant  homme  de  loi, 
vivant  clandestinemenl  avec  la  lille  Martin,  escroqueusc  et  intrigante  sur  le  pavé 
de  Paris,  n'ayant  d'autres  moyens  de  subsister, 

C'étoit  dans  ce  coupe-gorge,  où,  au  miheu  des  orgies  on  traitoit  impunément 
à  prix  d'argent  de  la  liberté  ou  de  la  mort  des  incarcérés.  Une  seule  tête  de  la 
maison  de  Boufllers,  échappée  à  l'échafaud  par  l'intrigue  de  ces  vampires,  leur  a 
valu  50000  livres,  dont  1000  livres  comptant,  et  un  bon  du  reste  payable  sitôt 
la  mise  en  liberté. 

Signé  :  Saulnie. 
(Archives,  W  501,  2«  dossier,  pièce  129.) 

Disons  que  l'accusateur  public  n'a  pas  cru  devoir  faire  entrer  cette  imputation 
dans  ses  griefs. 


1"  ACTE  D'ACCUSATION  PAR  LEBLOIS.  89 

lorsqu'un  accusé  était  acquitté;  son  opposition  aux 
ordonnances  de  mise  en  liberté,  et  lorsque  la  victime  lui 
échappait,  ce  cri,  dont  il  ne  fut  pas  le  maître  dans  le 
procès  des  parlementaires  :  «  Qu'il  la  rattraperait 
bien.  » 

L'acte  d'accusation  n'eût  pas  été  complet,  s'il  n'eût 
rattaché  Fouquier-Tinville  à  la  grande  conspiration  de 
ceux  dont  il  avaitété  le  principal  agent  au  tribunal  :  Ro- 
bespierre et  les  hommes  renversés  le  9  thermidor.  11 
signale  son  intimité  avec  eux,  leurs  conférences  secrètes, 
leurs  orgies  communes.  Enfin,  dans  un  dernier  para- 
graphe (25)  il  relève  les  traits  qui  caractérisent  l'homme 
féroce  dans  l'implacable  accusateur  :  la  joie  qu'il  pre- 
nait aux  condamnations;  le  plaisir  qu'il  avait  à  réunir 
le  plus  grand  nombre  d'accusés  dans  une  môme  four- 
née; son  ironie  à  l'égard  des  condamnés;  sa  fureur,  ses 
menaces,  même  envers  les  jurés  et  les  juges,  quand  il 
voyait  sa  proie  lui  échapper,  et  comment  il  se  complai- 
sait aux  exécutions,  en  commandant  à  l'avance  tous  les 
apprêts  du  supplice  \ 

Cet  acte  portait  la  date  du  25  frimaire  ;  il  était  suivi 
de  la  mise  en  accusation  datée  du  26,  et  c'est  le  28,  on 
l'a  vu,  au  moment  où  le  procès  allait  commencer,  que  le 
Iribunal  avait  été  supprimé. 

1.  25  (finiairc  an  II  (l.'i  (léccmhie  1794).  Archives,  W  499,  n"  TmO,  pitVe  8, 
cl  Vrocèn  de  Fouquirr-ïitivil/c,  |t.  I  cl  suivaiilos. 


90        CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER  -  TINVILLE ,  ETC. 


III 

Mémoires  rédigés  p;ir  Fotiquier-Tinville  dans  l'intorvalle  de  sa  rnise  en  jugement 
et  (le  la  reprise  des  débals.  Acte  d'accusation  supplémentaire  du  nouvel  accu- 
sateur public  Judicis  :  Fouquier-Tinvillc;  les  juges;  les  jurés. 


Dans  le  temps  qui  s'écoula  jusqu'à  la  reprise  du  pro- 
cès par  le  nouveau  tribunal  du  8  nivôse  —  et  l'intervalle 
n'est  pas  de  moins  de  trois  mois,  —  Fouquier-Tinville 
avait  eu  le  loisir  de  pourvoir  à  sa  défense.  Il  publia  un 
premier  mémoire  où  il  répond  aux  principaux  chefs 
d'accusation,  surtout  au  plus  redoutable  :  celui  d'avoir 
été  complice  de  Robespierre  : 

Si  j'eusse  trempé,  y  disait-il,  en  façon  quelconque  dans  cette 
conjuration,  aurois-je,  le  10  thermidor,  requis  l'application 
de  la  loi  contre  les  scélérats  Robespierre,  Henriot,  Dumas, 
Fleuriot,  Payan,  Saint-Just  et  Couthon,  tous  reconnus  pour 
chefs?  N'aurois-je  pas  été  dans  le  cas  d'être  indiqué  par  eux 
comme  complice,  soit  à  l'audience,  soit  depuis  le  jugement? 
Aucun  des  conjurés  n'a  même  prononcé  mon  nom;  cepen- 
dant ni  les  uns  ni  les  autres  n'avoient  perdu  la  parole,  et  j'ai 
rempli  mon  ministère  vis-à-vis  d'eux,  avec  le  même  zèle  et 
avec  le  même  courage  que  je  l'ai  toujours  rempli  vis-à-vis  de 
tous  les  conspirateurs,  parce  que  ma  conscience  est  pure*. 

Et  il  finissait  par  une  déclaration  qu'il  croyait  de  na- 
ture à  toucher  sensiblement  ses  juges  : 

Je  n'ajouterai  plus  qu'un  mot  :  on  peut  vérifier  au  tribunal, 
on  y  trouvera  la  preuve  que  mon  principal  soin  a  été  de  mettre 
en  jugement  les  grands  conspirateurs  ex-nobles  et  prêtres. 

D'après  les  circonstances  actuelles  il  ne  peut  rester  aucun 

1.  Mémoire  in-4,  p.  6  (Bibl.  nationale,  Lb^*,  17H). 


MÉMOIRES  JUSTIFICATIFS  DE  FOUQUIER.  91 

doute  sur  les  véritables  motifs  de  l'auteur  de  la  déclaration 
et  dénonciation  contre  moi  dirigée*. 

Il  en  publia  un  autre  encore  (15  pluviôse  an  III, 
3  février  1795),  oii  il  répond  non  seulement  aux  chefs 
d'accusation  portés  dans  l'acte  du  25  frimaire,  mais  à  la 
défense  générale  de  Billaud-Varennes,  CoUot,  etc.,  aussi 
bien  qu'à  la  première  réponse  particulière  de  Billaud, 
et  il  y  joignit  ses  pièces  justificatives  \ 

Le  nouvel  accusateur  public,  Judicis,  avait  ces  mé- 
moires entre  les  mains,  quand  il  reprit  l'acte  rédigé  par 
son  prédécesseur  et  y  ajouta  son  acte  supplémentaire  \ 
Dans  cette  pièce  (4  germinal  an  III,  24  mars  1 795),  loin 
de  rien  retrancher  des  griefs  antérieurement  allégués  il 
y  ajoutait  plusieurs  faits  qui  avaient  été  ou  révélés  ou 
mis  plus  en  lumière  par  la  suite  de  l'instruction  : 

1°  Des  actes  d'accusations  remplis  de  ratures,  renvois 
ou  interlignes  sans  approbation;  d'autres  présentés  en 
blanc;  d'autres  où  les  noms  des  accusés  avaient  été 
écrits  postérieurement  d'une  autre  main  et  d'une  autre 
encre;  où  des  noms  avaient  été  soit  ajoutés  en  inter- 
ligne ou  en  marge,  soit  rayés  et  effacés  sans  approba- 
tion; 

4.  Fouquier-Tinville,  Mémoire  iii-4,  p.  19.  —  Dans  son  rapport  sur  l'insti- 
tulion  <lu  nouveau  tribunal  révolutionnaire  (8  nivosc),  Merlin  de  Douai  ayant 
i'iit  allusion  à  un  at^te  de  prévarication  de  Foui|iiier-Tinville  {Monileur  du 
li  nivôse,  5  janvier  1795),  Kou<{uier  lui  écrit  le  lendemain  pour  protester 
contre  le  l'ait,  cl  il  ajoute  : 

«  Je  le  répète,  mon  crime  est  d'avoir  été  l'agent  de  lois  trop  sévères  et  qu'il 
n'éloit  pas  en  mon  pouvoir  de  ne  pas  exécuter.  De  là  les  haines  et  les  ressenti- 
ment». Aus^i  je  complc!  parmi  me»  témoinH  un  «rrand  nombre  de  femmes  et 
;iiitrcs  parenls  des  condamnés;  il  y  a  même  jusqu'à  des  individus  contre  lesquels 
il  existe  des  actes  d'accusation  par  moi  dressés.  Je  vous  demande  justice. 

«  A.-Q.    FoUQUIER.   » 

(Archives,  \i  r)00,  2*  dossier,  >  pièce.) 

2.  Bibl.  nat.,  Lb^^  1608.  Ce  mémoire  a  été  réimprimé  par  M.  Garnpardon, 
Ir  Tribunal  n'volnlionnaire  de  Baria,  t.  II,  p.  240-288. 

5.  Archives,  NV  499,  n"  tiOO,  pièce  10,  et  Procès  Fouquier,  n'  1,  p.  0-16. 


92        CIIAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

^'^  Le  nom  d'un  accusé  condamné  à  mort  et  exécuté 
un  mois  auparavant  remis  dans  un  acte  comme  s'il  était 
encore  à  juger  :  preuve  qu'on  dressait  souvent  des  listes 
sans  voir  les  accusés; 

S'' La  réquisition  de  porter  à  l'écliafaud  le  cadavre 
d'un  condamné  qui  s'était  tué  après  sa  condamnation 
(le  girondin  Valazé)  ; 

4°  L'exécution  immédiate  requise  contre  des  femmes 
qui  se  disaient  enceintes,  alors  que  les  médecins  décla- 
raient que  l'on  ne  pouvait  pas  encore  constater  si  le 
fait  était  vrai  ou  faux. 

Mais  le  nouvel  acte  concernait  plus  expressément  les 
juges,  substituts  et  jurés  de  l'ancien  tribunal  : 

1 .  Pour  les  juges  au  premier  chef  la  monstrueuse  irré- 
gularité des  jugements  signés  en  blanc  :  ces  «  jugements, 
dit  l'accusation,  datés  et  signés,  donnent  lieu  de  croire 
qu'ils  étaient  préparés  avant  l'audience  et  qu'on  ne 
faisait  paraître  les  prévenus  que  pour  la  forme  » 
(induction  excessive  tirée  de  cette  irrégularité). 

2.  La  parole  refusée  aux  accusés  sous  prétexte  que  ce 
n'était  pas  le  moment,  et  le  moment  ne  revenait  pas;  — 
l'exécution  immédiate  ordonnée  contre  des  femmes  qui 
se  disaient  enceintes  (grief  déjà  reproché  à  l'accusateur 
public),  alors  que  les  médecins  déclaraient  que  le  temps 
n'était  pas  venu  encore  de  se  prononcer;  l'acte  d'accu- 
sation avec  ratures  et  renvois,  etc.,  non  approuvés  contre 
155  prévenus  (effectivement  157),  ordonnancé  par  trois 
juges  :  Barbier,  Deliège  et  Bravet;  le  jugement  en  blanc 
signé  par  Barbier  et  Deliège  S  le  19  messidor,  qui 
les  comprenait  tous  les  157;  mais  on  a  vu  que  ce  juge- 

1.  Voyez  ci-dessus,  t.  lY,  p.  421.  Le  troisième  signataire  était  Dumas. 


ACTE  SUPPLEMENTAIRE  DE  JUDICIS.  95 

ment  ne  fut  pas  rendu;  que  les  157  furent  partagés  en 
trois  jugements  dont  deux  contenaient  encore  des  irré- 
gularités signalées  dans  l'accusation  présente ^ 

5.  Un  procès- verbal  d'audience  du  9  thermidor  où 
l'on  fait  paraître  un  nommé  Morin,  exécuté  depuis  un 
mois,  et  un  jugement  du  même  jour  rempli  de  sur- 
charges où  l'acte  d'accusation  fait  figurer  27  accusés, 
donf  25  seulement  furent  mis  en  jugement  et  25  effec- 
tivement jugés  :  car  sur  les  27  il  y  en  a  quatre  rayés 
dans  les  questions  soumises  au  jury. 

4.  Le  jugement  du  18  messidor  condamnant  à  mort 
un  individu  qui  n'était  compris  ni  dans  l'accusation  ni 
dans  les  questions  soumises  au  jury  et  qui  fut  néanmoins 
exécuté  (Pérès). 

5.  L'acte  d'accusation  chargé  de  ratures  et  jugement 
en  la  même  forme  du  26  prairial  où  deux  accusés,  dont 
les  noms  étaient  rayés,  furent  néanmoins  soumis  au 
verdict  du  jury  et  heureusement  acquittés  :  mais  cet(e 
irrégularité  où  la  vie  de  deux  hommes  était  en  jeu  n'en 
était  pas  moins  imputable  aux  juges. 

6.  La  signature  en  blanc  d'une  ordonnance  de  prise 
de  corps,  le  8  messidor  (un  accusé  porté  dans  le  préam- 
bule ne  se  trouve  pas  dans  le  narré  de  l'acte  d'accusa- 
lion  qui  s'y  rapporte),  et  le  jugement  rendu  à  la  suite, 
le  0  messidor  ,  plein  de  ratures  et  de  surcharges , 
où  l'on  voit  qu'une  femme  a  été  acquittée  et  par  con- 
séquent jugée  quoique  non  comprise  dans  l'acte  d'accu- 
sation. 

7.  Le  jugement  du  8  thermidor  où  le  père  est  jugé 
pour  le  fils  (Les  Loiserolies)  quoi(jue  la  [>résence  du  père, 

I.  Voyez  ckicssus,  l.  IV,  p.  4'2'2  ul  siiivanlcs. 


94       CIIAP.  LIX.  —  PROCES  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

âgé  de  60  ans,  prouvât  bien  qu'il  n'était  pas  celui  que 
Ton  mettait  en  cause. 

8.  Le  jugement  du  1"''  thermidor  où  c'est  le  fils  au 
contraire  qui  est  condamné  pour  le  père  (Saint-Pern), 
bien  qu'il  ne  fût  pas  compris  dans  l'acte  d'accusation. 

9.  Le  jugement  du  29  prairial  relatif  au  prétendu 
assassinat  de  Robespierre  où  figuraient  cinq  individus 
qui  n'élaient  pas  compris  dans  l'accusation,  qui  ne  pou- 
vaient être  réputés  complices  de  l'assassinat  (car  ils 
étaient  en  prison  alors)  et  qui  n'en  furent  pas  moins 
conduits  au  supplice  en  robes  rouges  (Marino,  Froi- 
dure, Dangé,  Seules  et  le  comte  de  Fleury). 

10.  Le  jugement  du  25  messidor  signé  en  blanc  et 
rempli  ensuite  des  noms  des  accusés  et  des  parties  essen- 
tielles de  l'acte.  Une  note  de  Fouquier-Tinville  indiquait 
que  l'on  pouvait  se  passer  de  témoins,  bien  qu'il  y  en 
eût  (mais  on  avait  oublié  de  les  faire  assigner) ,  et  re- 
commandait de  faire  en  sorte  que  les  accusés  ne  fussent 
pas  mis  hors  des  débats  (affaire  de  Pelchet)  \ 

11.  Le  jugement  du  7  messidor  bien  plus  irrégulier  : 
on  n'y  trouve  ni  questions  posées  au  jury,  ni  déclaration 
du  jury,  ni  application  de  la  loi,  rien  enfin  de  ce  qui 
est  essentiel  au  jugement,  et  trente-neuf  accusés  ont 
péri. 

12.  Le  jugement  du  o  prairial  ayant  même  caractère. 
15.  Le  jugement  du  28  messidor  également  nul.  Le 

jugement  annonce  52  accusés  et  le  procès-verbal  n'en 

contient  que  27  :  il  y  en  a  cinq  dont  le  sort  est  incertain. 

14.  Le  jugement  du  14  prairial  relatif  à  14  accusés, 

contenant  une  irrégularité  de  plus  :  il  n'y  a  de  décla- 

1.  Voyez  ci-dessus,  t.  V,  p.  29. 


GRIEFS  CONTRE  LÈS  JUGÉS.  95 

ration  du  jury  ni  dans  le  jugement  ni  au  bas  des  ques- 
tions posées  et  signées  par  Scellier.  Après  la  signature 
de  Scellier,  on  ne  trouve  qu'un  blanc  suivi  de  la  signa- 
ture de  Cofiinhal. 

15.  L'acte  d'accusation  non  ordonnancé  et  le  juge- 
ment du  2  messidor  contenant  des  renvois  et  surcharges 
non  approuvés,  avec  des  questions  posées  au  jury  où 
l'oil  trouve  les  mêmes  vices  de  forme. 

16.  L'acle  d'accusation  du  8  thermidor  contre  28  ac- 
cusés dont  trois  portés  en  marge  :  le  mot  absent  annule 
six  noms;  et  pourtant  dans  les  questions  posées  au  jury, 
les  28,  excepté  un,  sont  déclarés  convaincus,  lorsqu'il 
n'y  avait  que  22  accusés  à  l'audience  \ 

17.  Dans  le  procès  des  ci-devant  fermiers  généraux 
il  n'y  a  point  de  déclaration  du  jury,  et  pourtant  la 
plupart  furent  condamnés  ^ 

L'acte  d'accusation  faisait  à  chacun  des  accusés  leur 
part  spéciale  dans  ces  griefs  et  rappelait  aussi  leurs 
excuses  :  ils  n'avaient  pas  fait  la  loi,  ils  n'avaient  {)as 
intenté  les  accusations,  ils  n'avaient  pas  dicté  les  ré- 
ponses du  jury;  et  quant  aux  irrégularités  des  actes 
signés  par  eux  ils  en  renvoyaient  la  faute  au  greffier  : 

Que  l'immensité  des  prévenus  mis  en  jugement,  la  préci- 
pitation qu'il  était  indispensable  d'apporter  dans  ce  tribunal 
de  circonstance  les  engageoit  à  donner  leurs  signatures  de 
confiance*. 

Mais  l'accusateur  public  répliquait  : 

Que  le  nombre  des  pièces  qui  présentent  non-seulement 
ces  vices  de  forme,  mais  encore  des  omissions  qui  détruisent 

1.  Voyez  cmIcssus,  l.  V,  p,  171  (une  des  sections  du  ft  Uiermidor). 

2.  Voyez  ci-dessus,  t.  II!,  p.  401. 

3.  Procit  Fouquier,  n"  I,  p.  12. 


%        ClIAP.  UX.  —  PROCES  DE  FOUQUIER-TINYILLK,  ETC. 

les  premières  et  les  plus  essentielles  bases  d'un  jugement, 
est  si  grand  qu'il  n'est  guère  possible  d'en  rédiger  ici  une 
série  assez  détaillée,  sans  opérer  une  confusion;  mais  que  les 
débats  et  l'examen  des  pièces  découvertes  jusqu'à  ce  jour  ou 
qui  pourront  encore  se  découvrir,  ne  permettent  guère  de 
douter  que  si  chaque  fait,  pris  en  particulier  dans  une  circon- 
stance dépouillée  des  accessoires  qui  se  présentent  dans  cette 
affaire,  ne  présenteroit  d'abord,  dans  beaucoup  de  cas,  que  de 
simples  prévarications,  on  ne  peut  pas  considérer  sous  ce 
simple  rapport  cette  masse  de  délits  plus  ou  moins  graves, 
qui,  communs  à  Fouquier-Tinville  et  à  Liendon,  son  substitut, 
se  lient  nécessairement  à  cette  conspiration  dontFouquier  est 
prévenu  d'être  un  des  principaux  agents,  et  dont  le  résultat 
présente,  depuis  le  22  prairial  jusqu'au  9  thermidor,  c'est-à- 
dire  en  moins  de  cinq  décades,  environ  treize  cents  condam- 
nés par  quatre-vingt-trois  jugements  ^ 

L'accusateur  public  était  et  devait  être  plus  sévère 
contre  les  jurés.  Il  citait  le  texte  du  serment  imposé  au 
juré  par  la  loi,  et  demandait  aux  hommes  investis 
naguère  de  ce  mandat,  qui  se  trouvaient  accusés  aujour- 
d'hui, s'ils  y  avaient  été  fidèles  : 

V  Quand  ils  coupoient  la  parole  aux  accusés  et  à  leurs 
défenseurs  qui  n'avoient  encore  pu  rien  dire  pour  leur  dé- 
fense, sous  prétexte  qu'ils  étoient  assez  instruits,  quoique  le 
simulacre  des  débats  n'eût  duré  souvent  qu'une  heure  et 
demie,  malgré  qu'il  y  eût  soixante  accusés  et  quelquefois 
plus  ; 

2'^  Quand,  rentrés  dans  la  chambre  de  leur  délibération, 
ils  y  recevoient  Fouquier  et  d'autres  ,  prévenus  d'avoir 
dirigé  et  influencé  leurs  opinions,  ou  quand  ils  en  sortoient 
pour  faire  la  conversation  avec  des  personnes  étrangères  ; 

5°  Quand  ils  rentroient  dans  la  salle  des  audiences,  cinq  ou 
six  minutes  après  en  être  sortis,  pour  y  émettre  leurs  opi- 

1.  Procès  Fouquier,  1^.  i'i. 


GRIEFS  CONTRE  LES  JURÉS.  97 

nions,  souvent  sur  une  masse  d'accusés,  si  considérable,  que 
le  temps  de  l'audience  n'avait  pas  suffi  pour  les  interroger 
sur  leurs  noms,  prénoms,  âges,  professions  et  demeures  ; 

4**  Quand  ils  donnoient  une  seule  déclaration  sur  tous 
les  accusés  en  masse,  sans  distinguer  le  fait  d'après  les  pré- 
venus ; 

5°  Quand  ils  déclaroient  convaincus  le  père  pour  le  fils,  et 
le  fils  pour  le  père,  quoiqu'il  fût  impossible  de  se  méprendre 
sur  la  différence  des  personnes,  attendu  la  grande  différence 
des  âges  ; 

Q^  Quand  ils  déclaroient  convaincus  plus  d'accusés  qu'il 
n'y  en  avoit  à  l'audience  et  même  dans  les  actes  d'accusation  ; 
1°  Quand  ils  prononçoient  sur  des  actes  d'accusation  tan- 
tôt remplis  de  ratures,  interlignes  et  noms  intercalés,  tantôt 
ne  contenant  que  le  préambule  d'usage,  et  dont  le  narré 
étoit  en  blanc,  tantôt  sans  être  ordonnancé,  et  souvent  sans 
qu'on  leur  ait  réuni  aucunes  pièces,  et  sans  avoir  entendu 
aucun  témoin  ; 

8°  Quand  ils  disoient  que  quand  il  n'y  avoit  point  de  délits, 
il  falloit  en  imaginer  ; 

9**  Quand  ils  disoient  qu'ils  n'avoient  besoin  pour  se  con- 
vaincre que  de  voir  les  accusés  ; 

10**  Quand,  dans  les  orgies  qu'ils  faisoient  avec  Fouquier, 
ils  calculoient,  avec  une  joie  féroce,  le  nombre  des  victimes 
qui  dévoient  passer  chaque  décade  ; 

H**  Quand  ils  dénonçoient,  arrétoient  ou  faisoient  arrêter, 
traduire  au  tribunal  révolutionnaire,  ceux  dont  ils  él oient  les 
ennemis,  pour  s'en  rendre  ensuite  les  juges,  malgré  les  ré- 
cusations que  les  accusés  pouvoient  leur  adresser; 

12°  Quand  ils  disoient  que  pour  donner  leur  déclaration, 
ils  n'auroient  besoin  que  de  voir  la  lettre  qui  étoit  à  côté  du 
nom; 

13°  Quand  ils  se  vantoient  de  n'avoir  jamais  voté  que  la 
mort,  en  s'cxaspérant  contre  ceux  des  jurés  qui  ne  les  inii- 
loicnt  pas  ; 

14°  Quand  ils  disoient,  en  allant  à  l'audience,  qu'ils  alloicnl 

TRIB.    RÉVOL.    VI  1 


98        CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

faire  feu  de  file;  qu'il  falloit  que  toute  la  finance,  les  prêtres 
et  les  nobles  y  passassent  ; 

15"  Quand,  désespérés  de  voir  la  fermeté  des  condamnés 
qu'on  conduisoit  au  supplice,  ils  disoient  que  s'ils  étoient 
accusateur  public,  ils  feroient  préalablement  faire  une  saignée 
aux  condamnés,  pour  qu'ils  ne  montrassent  pas  tantde  fermeté  ; 

16"  Quand  enfin  le  résultat  de  leurs  opérations  a  envoyé 
tant  de  personnes  à  la  mort,  que  le  nombre  n'est  pas  connu, 
mais  duquel  on  pourra  juger  quand  on  verra  environ  treize 
cents  condamnés,  dans  moins  de  cinq  décades,  par  quatre- 
vingt-trois  jugements,  dont  la  plupart  n'en  ont  que  le  nom 
qu'ils  ne  méritent  même  pas  ; 

17"  Quand,  sans  savoir  ni  lire  ni  écrire,  ils  ont  accepté  les 
places  importantes  de  jurés,  dont  quelques-uns  d'entre  eux 
ont  rempli  les  fonctions  dans  un  état  habituel  d'ivresse  ; 

18"  Quand  enfin  ils  entretenoient  des  liaisons,  des  corres- 
pondances avec  les  conspirateurs  tombés  sous  le  glaive  de  la 
loi,  qui  les  avoient  fait  nommer  aux  places  de  jurés  ^ 

Ici  la  part  de  chacun  n'était  pas  possible  à  faire  comme 
pour  les  juges  dont  on  avait  la  signature  au  bas  des 
actes  incriminés.  I/accusateur  public  reconnaissait  que 
si  plusieurs  de  ces  griefs  étaient  communs  à  tous,  d*au- 
tres  n'étaient  propres  qu'à  quelques-uns,  parfois  même  à 
un  seul  :  c'étaient  les  débals  qui  devaient  en  faire  le  par- 
tage; mais  il  estimait  que  tous  ceux  qui  avaient  mérité 
de  Fouquier  le  nom  de  solides  devaient  se  trouver  com- 
pris avec  lui  dans  le  compte  que  réclamait  de  lui  la 
justice.  Le  nouvel  acte  était  donc  intenté  contre  ces  deux 
catégories  de  prévenus  : 

Juges  : 

feabriel  Deliêge,  52  ans,  avant  la  Révolution  avocat,  et  de- 
j)uis  fonctionnaire  public. 

1.  Procès  Fouquier,  p.  14. 


LISTE  DES  ACCUSES.  99 

François-Louis-Maiie  Delapoute,  46  ans,  avant  la  Révolu- 
tion gantier,  parfumeur,  et  depuis  employé  au  bureau  de  la 
liquidation  du  département  de  Paris. 

Etienne  Foucault,  55  ans,  de  l'Allier,  ci-devant  cultivateur 
et  fermier. 

Antoine-Marie  Maiiie,  50  ans,  avocat  au  parlement  de  Paris, 
lieutenant  pour  le  roi  de  la  commune  de  Vermanton,  membre 
suppléant  de  la  commune  de  Paris  en  1789. 

Gabriel-Toussaint  Scellieh,  39  ans,  homme  de  loi. 

Charles  IIaisny,  65  ans  ,  avant  la  Révolution  homme  de 
lettres, 

François-Pierre  Garmer-Launav,  01  ans. 

Marc-Claude  Naulin,  51  ans. 

J.-B.-Henri-Antoine  Félix,  président  de  la  conunissiou  mili- 
taire d'Angers. 

Charles  Bravet,  avant  la  Révolution  homme  de  loi. 

Jean- Marie  Barbier,  de  Loricnt. 

Gilbert  Liendon,  homme  de  loi  et  depuis  juge  au  tribunal 
du  IV  arrondissement,  ex-substitut  de  l'accusateur  public  au 
tribunal  révolutionnaire. 

Jurés  : 

Jean-Baptiste  Lohier,  58  ans,  avant  la  Révolution  épicier. 

François  Trikchard,  33  ans,  avant  et  depuis  la  Révolution 
menuisier. 

Pierre-Nicolas-Louis  Leroy  dit  Dix-Août j  52  ans,  avant  lu 
Révolution  vivant  de  son  revenu  (marquis  de  Montflabert!)  et 
depuis  officier  municipal  et  maire  de  sa  commune  (Coulom- 
miers). 

Léopold  Renaudln,  46  ans,  du  département  des  Vosges; 

Nicolas  Pi(;eot,  45  ans,  coiffeur. 

Pierre  Aurry,  45  ans,  tailleur. 

Joachim  Vi^ate,  26  ans,  faisant  seà  études,  et  depuis  Iri 
Révolution  professeur  à  Guerchy. 

Maurice  Diplay,  58  ans,  menuisier. 

Jean-Louis  Prieur,  36  ans,  peintre  d'histoire. 


100      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUOliIER-TIiN VILLE,  ETC. 

Claude-Louis  Chatelet,  45  uns,  ne  à  Paris. 
Jean-Étienne  Brochet,  41  ans,  avant  la  Révolution  garde  de 
la  connétablie. 

Pierre-Nicolas  Chrétien,  54  ans,  limonadier. 

Jean-Baptiste  Didier,  serrurier. 

Jean-François  Gauthier,  charpentier. 

François  Girard,  orfèvre. 

Benoît  Tray,  avant  et  depuis  b  Révolution  tailleur  d'habits. 

Georges  Ganney,  perruquier. 

FouQUiER-TiNviLLE  restait  naturellement  à  la  tête  de 
la  liste  générale. 

Rappelons  que  Dumas  et  Coftînhal  avaient  été  exécutés 
et  notons  que  Liendon,  substitut,  Félix,  Bravet  et  Bar- 
bier, juges,  Didier  et  Gauthier,  jurés,  n'avaient  pu  être 
arrêtés ^ 

IV 

Ouverture  des  débats.  Témoins  mis  en  accusation.  Répliques  des  accusés. 

Les  débats  s'ouvrirent  par  un  discours  de  l'accusateur 
piublic  qui  reprit  sommairement  les  points  divers  de 
l'accusation  contre  Fouquier-Tinville  et  ses  coaccusés. 
Un  des  défenseurs  des  jurés,  se  fondant  sur  le  texte  du 
passage  qui  les  concernait  dans  l'acte  d'accusation, 
demanda  que  tous  les  jurés  de  l'ancien  tribunal  fussent 
mis  en  jugement,  ou  ceux  qu'on  accusait,  en  liberté  ; 
mais  l'accusateur  public  répondit  que  si  d'autres  se  trou- 
vaient incriminés,  le  tribunal  statuerait  à  leur  égard, 
et  l'on  passa  outre. 

1.  L'interrogatoire  des  prévenus  préalable  au  jugement  se  trouve  aux  Archi- 
ves, W  501,  2^  dossier.  Des  dépositions  de  témoins  se  peuvent  voir  aussi  au  car- 
ton W  500. 


DÉBATS  PUBLICS  :  CONSPIRATION  DES  PRISONS.     101 

Le  procès,  commencé  le  8  germinal,  ne  se  termina 
que  le  17  du  mois  suivant*.  Pour  mettre  de  Tordre 
dans  la  discussion,  le  substitut  de  l'accusateur  public 
demanda  que  le  sujet  du  débat  fût  défini  chaque  jour,  et 
Ton  commença  par  celui  où  s'accumulaient  le  plus  de 
griefs  :  la  conspiration  des  prisons.  On  pouvait  établir 
pièces  en  main  comment  elle  s'était  organisée  sous 
l'inspiration  du  comité  de  salut  public  comme  sous  la 
direction  d'Herman,  commissaire  des  administrations 
civiles,  police  et  lribunaux%  et  de  Lanne,  son  adjoint, 
sans  oublier  Fouquier-Tinville.  A  Bicêlre,  ils  avaient  eu 
le  concours  spécial  de  l'administrateur  de  police  Dupau- 
mier,  chargé  de  la  direction  de  la  maison.  Des  témoins 
racontaient  comment  le  premier  dénonciateur,  le  forçat 
Valagnos,  eut,  dès  que  l'on  eut  reçu  sa  dénonciation  et 
commencé  à  faire  les  listes,  une  chambre  à  part  dans  la 
prison  et  le  traitement  des  plus  favorisés,  la  nourriture 
de  l'infirmerie,  depuis  le  26  prairial  jusqu'au  9  ther- 
raidor\  D'autres  disaient  comment  Lanne,  par  supplé- 
ment aux  dénonciations,  avait  ajouté  de  son  chef  les 
trois  noms  d'Osselin,  de  Senlisse  et  du  filsdeSillery  à  la 
liste  des  victimes  adressées  au  tribunal*.  Real,  défenseur 
officieux,  écroué  au  Luxembourg  la  même  nuit  que 
Danton,  du  10  au  11  germinal,  avait  pu  voir  à  l'œuvre 
ceux  qui  avaient  eu  un  rôle  dans  l'invention  de  la  con- 
spiration du  Luxembourg,  et  il  signalait  la  part  qui  en 
revenait  au  concierge  Guyard,  au  guichetier  Verney  et 
aux  deux   moutons  Benoit  et  Boyenval  ou  Boyaval*. 

1.  Archives,  W  490,  doMicr  550,  pièce  7  (procès-verbal  d'audience). 

2.  Appelé   d'alK)i'd   coiiimo  témoin  au  procès,   il  s'y  montre  excessivement 
réservé  [Procès  Vouquin-,  n"  10,  p.   1). 

3.  Prod^n  t'ouquier,  n-  8,  p.  3;  cf.  n"  10,  p.  '2.  —  4.  Ibùi.,  n'  8,  p.  2  et  4. 
3.  Ibid.,  n"  13-15;  rf.  le  léiiioignagc  de  Siral,  suisse  du  I/JxeinlK)urg,  cl  des 


102       CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER  -  TINVILLE ,  ETC. 

Guyard,  Verney,  Benoit,  Boyaval  et,  avec  eux,  Beausiro 
assignés  comme  témoins,  se  renvoyaient  les  uns  aux 
autres  la  part  principale  dans  la  confection  des  listes, 
sans  pouvoir  nier  qu'ils  y  eussent  coopéré  pour  quelque 
chose ^  Pas  de  conspiration  aux  Carmes  non  plus  où 
Benoit  avait  été  transféré  du  Luxembourg  et  logé  en 
chambre  pour  dresser  des  listes  plus  à  son  aise*;  ni  à 
Saint-Lazare  :  Pépin  des  Grouettes  est  forcé  d'en  con- 
venir, signalant  Jobert  (le  belge)  avec  Robiquet,  comme 
faiseurs  de  listes,  sans  se  justifier  suffisamment  du 
soupçon  d'avoir  été  leur  complice".  Là,  Manini,  le  plus 
compromis  des  moutons,  osa  seul  soutenir  la  réalité  du 
complot  qu'il  avait  si  traîtreusement  imaginé*. 

On  avait  voulu  circonscrire  d'abord  le  débat  dans  cette 
prétendue  conspiration  des  prisons.  Mais  les  dépositions 
des  témoins  y  mêlaient  bien  des  détails  accessoires  :  il 
n'était  pas  aussi  facile  que  Ton  pensait  de  coordonner 
une  matière  si  complexe.  Un  crime  en  évoquait  un  autre, 
et  un  jour,  au  milieu  de  ces  scènes  de  meurtres  prémé- 
dités, le  substitut  Cambon,  ne  maîtrisant  plus  son  hor- 
reur, s'écria  :  «  Comment  des  juges  ont-ils  laissé  assas- 
siner tant  de  monde  !S 

L'affaire  de  Danton  provoqua  aussi  les  plus  vifs  débats. 
On  en  a  vu,  à  l'occasion  de  son  procès,  plusieurs  détails 
qui  nous  ont  paru  propres  à  y  jeter  de  la  lumière.  Mais 
il  y  en  a  d'autres  qui  caractérisent  le  procès  actuel. 

porte-clefs  Daubrinet  et  Garlois,  qui,  comme  jadis  l'honnête  Lesenne  devant  le 
premier  tribunal,  nient  toute  conspiration  des  prisonniers  (Procès  Fouqxiier, 
n°  4,  p.  3;  n'  5,  p.  1,  et  n»  9,  p.  1). 

1.  Ibid.,  n«»5,  6,8  et  9. 

2.  Ibid.,  n«  10,  p.  2. 

3.  Ihid.,  n"  9,  p.  3. 

4.  Jbid.,  nM8,  p.  2. 

5.  Ibid.,  n<»4,  p.  4. 


DÉBATS  PUBLICS  :  AFFAIRE  DANTON.        105 

Ainsi  à  propos  du  décret  obtenu  pour  étouffer  la  voix 
du  redoutable  tribun,  le  témoin  d'Aubigny,  s'adressant  à 
Fouquier-Tinvi lie, s'écria:  «  Quoi!  vous  étiez  convaincu, 
par  la  lecture  du  décret,  de  la  trahison  épouvantable 
exercée  envers  la  Convention  par  quelques-uns  de  ses 
membres  pour  faire  assassiner  plusieurs  de  leurs  col- 
lègues, et  vous  avez  souffert  que  cet  assassinat  se  con- 
sommât! Quoi!  dans  le  tribunal,  parmi  les  juges  et  les 
jurés,  une  seule  voix  ne  s'est  pas  fait  entendre  en  faveur 
de  l'innocence  !  » 

Et  comme  Fouquier  répondait  :  «  Que  pouvais-je 
faire  que  je  n'aie  fait  pour  les  sauver? 

—  Ce  que  vous  pouviez  faire?  requérir  les  juges,  les 
jurés,  le  peuple  de  se  transporter  avec  vous  à  l'instant 
même  à  la  Convention,  pour  l'éclairer  sur  la  surprise 
horrible  qui  venait  de  lui  être  faite! 

—  Je  n'aurais  pas  fait  cette  démarche  sans  danger. 

—  Sans  danger?  Eh  bien,  quand  vous  eussiez  dû 
mourir  à  l'instant  même,  être  déchiré  en  pièces,  vous 
eussiez  fait  votre  devoir,  vous  eussiez  donné  un  grand* 
exemple  de  justice  et  de  courage;  vous  eussiez  dès  lors 
démasqué  des  traîtres,  sauvé  votre  patrie  et  empêché 
des  torrents  de  larmes  et  de  sang  de  couler!../  » 

Mais  on  a  vu  que  Fouquier  n'était  pas  d'humeur  à 
rien  faire  de  tout  cela. 

Dans  le  cours  des  débals  plus  d'un  témoin,  comme  on 
l'avait  prévu,  se  trouva  convaincu  de  complicité  et  mis 
en  jugement  sur  le  réquisitoire  de  l'accusateur  public. 
Le  25  germinal,  neuf  nouveaux  accusés  furent  ainsi 
associés  aux  autres  : 

1 .  Procèi  Fouquier,  n*  16,  p.  3. 


104      CHÂP.  LIX.  —  PROCES  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

A.-M.  Herman,  l'ancien  président  du  tribunal  révolution- 
naire, devenu  en  prairial  le  commissaire  des  administra- 
tions civiles,  police  et  tribunaux  (intérieur  et  justice)  ; 

M.  F.-J.  Lanne,  son  adjoint; 

J.-L.  Valagnos,  peintre  en  bâtiment,  condamné  de  Bicétre; 

P.-J.  BoYAVAL,  ancien  lieutenant  d'infanterie  ; 

J.-B.  Beausire,  rentier,  et  P. -G.  Benoit,  commissaire  du 
conseil  exécutif,  tous  trois  détenus  et  employés  comme  dé- 
nonciateurs au  Luxembourg; 

J.  Yerney,  ex-porte-clef  du  Luxembourg  et  concierge  de 
Saint-Lazare  ; 

J.  GuYARD,  ex-concierge  du  Luxembourg; 

F.  DuPAUMiER,  administrateur  de  police,  dont  on  a  vu  la 
position  à  Bicêtre. 

L'acte  d'accusation  rédigé  contre  eux  par  Ant.  Judicis 
signalait  la  part  de  chacun  d'eux  dans  celte  invention 
infâme  et  meurtrière  que  l'on  appela  la  conspiration 
des  prisons.  Herman,  comme  chef  de  l'administration, 
en  était  principalement  responsable  après  Robespierre  et 
les  autres  meneurs  du  comité  de  salut  public.  L'acte 
spécial  d'accusation  dirigé  contre  lui  et  contre  le  con- 
damné Valagnos  (25  germinal  an  III),  faisait  principa- 
lement l'histoire  du  prétendu  complot  de  Bicêtre  et 
montrait  comment  Herman  avait  étendu  le  même  système 
aux  autres  prisons*.  Un  second  acte  (18  germinal  an  III) 
comprenait  les  sept  autres  \  Lanne,  adjoint  d'Herman, 
avait  été  avec  Fouquier,  l'homme  d'action  dans  cette 
ténébreuse  affaire  :  il  était  allé  dans  les  différentes  pri- 
sons de  Paris  pour  y  suborner  quelques  détenus  et  les 
pousser  à  faire  des  listes  de  prétendus  conspirateurs; 
dissimulant  quelquefois  et  disant  qu'il  ne  s'agissait  que 

4.  Procès  Fouquier,  n»  32,  et  Archives,  W  499,  dossier  550,  pièce  9. 
2.  Môme  dossier,  pièce  il. 


TÉMOINS  MIS  EN  ACCUSATION.  105 

d'un  simple  transfèrement  à  Vincennes;  et  lui-môme  y 
avait  pris  part  :  il  y  avait  ajouté  des  noms  de  sa  propre 
main.  Guyard,  concierge,  et  Verney,  porte-clef  du  Luxem- 
bourg, avaient  seconde  Lanne  dans  cette  œuvre,  Verney 
surtout  en  désignant  ceux  qui  pouvaient  le  mieux  s'y 
prêter  comme  dénonciateurs  et  les  menaçant  de  les 
signaler  eux-mêmes  comme  conspirateurs,  s'ils  s'y  refu- 
saient. Il  avait  compte  sur  une  liste  de  250  à  500,  il 
l'avait  annoncée  et  il  s'était  montré  fort  irrité  lorsque 
Boyaval  et  Beausirene  lui  fournirent  que  145  à  147  noms 
environ.  Guyard  cherchait  à  provoquer  une  rébellion 
réelle  parmi  les  prisonniers,  en  les  accablant  de  mauvais 
traitements.  Il  ne  s'inquiétait  pas,  dans  la  confusion  de 
ces  boucheries,  de  livrer  un  prévenu  pour  un  autre  : 
«  Que  m'importe,  disait-il,  que  ce  soit  celui-là  ou  un 
autre,  pourvu  que  j'aie  mon  nombre  »,  ajoutant  : 
«  Qu'il  passe  aujourd'hui  ou  demain,  cela  n'est-il  pas 
égal?  »  Boyaval,  Beausire  et  avec  eux  Benoit  avaient  donc 
été  les  principaux  auteurs  deces  listes  ;  et  ils  avaient  servi  de 
témoins  pour  achever  leurs  victimes  devant  le  tribunal. 
Dupaumier  avait  été,  en  particulier,  l'inventeur  de  la 
conspiration  de  Bicêtre  qui  donna  l'idée  de  toutes  les 
autres  \ 

Ces  différents  griefs  résumés  dans  les  deux  actes 
d'accusation  et  dont  on  a  vu  la  justification  dans  l'his- 
toire qui  précède,  furent  repris  d'ensemble  par  le  sub- 
stitut Cambon  à  l'audience  du  25  devant  les  nouveaux 
accusés  et  devinrent  le  sujet  des  débals.  Cela  ramena 
devant  le  tribunal  plusieurs  témoins  déjà  entendus,  mais 
qu'il  fallait  bien  entendre  encore  pour  que  leurs  dépo- 

1.  Procè*  Fouquier,  n"  31  et  32;  cf.  Archives,  môme  dossier,  pièce  H.  — 
Sur  Dupaumier  diverse»  pièce»,  ibid.,  pièce»  17-20. 


100      CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQOIER- TIN  VILLE,  ETC. 

silions  pussent  être  contredites  par  les  nouveaux  accusés, 
notamment  le  général  Baraguey  d'HilliersS  Real,  dé- 
fenseur officieux,  et  Thirriet-Grandpré,  chef  de  division 
à  la  commission  nationale  des  administrations  civiles, 
police  et  tribunaux  dont  Herman  était  le  président*.  Il  y 
eut  quelques  autres  témoins  dont  la  présence  était  acca- 
blante pour  Fouquier-Tinville  et  pour  les  anciens  juges  : 
des  échappés  de  leur  tribunal  et  comme  des  revenants 
de  Téchafaud  : 

1"  La  veuve  de  Maillé  dont  le  fils  âgé  de  16  ans  avait 
péri  le  6  thermidor,  et  qui  elle-même  n'échappa  à  la  con- 
damnation ce  jour-là  que  parce  qu'une  autre  femme,  à 
peu  près  du  même  nom,  avait  été  prise  pour  elle  : 

J'ai  encore  appris,  dit-elle,  qu'on  interrogea  ici  la  citoyenne 
Maillet  sur  des  faits  qui  pouvaient  me  regarder,  et  qu'on  lui 
dit  après  son  jugement  :  «  Ce  n'est  pas  vous  qu'on  vovdait 
juger,  mais  c'est  autant  de  fait;  autant  vaut  aujourd'hui  que 
demain  \  » 

Elle-même,  on  se  le  rappelle,  amenée  au  tribunal 
le  9  thermidor,  perdit  connaissance  à  la  vue  des  gradins 
où  son  fils  avait  comparu  trois  jours  auparavant,  et 
remise  au  lendemain  gagna  ainsi  le  10  thermidor  — 
le  jour  de  la  mort  de  Robespierre*. 

2**  La  veuve  Mégret-Sérilly,  condamnée  avec  son  mari 
en  même  temps  que  Mme   Elisabeth,  le   21    floréal, 

1.  Procès  Fouquier,  n"  36;  cf.  n"  6.  Il  avait  été  accusé  déjà  de  complicité 
avec  Amans,  Beausire,  elc,  dans  la  fabrication  des  listes  pour  la  conspiration 
des  prisons,  et  acquitté  avec  Vauchelet  et  Juliien  le  1"  frimaire  an  III  (21  no- 
vembre 1794).  Voyez  au  Journal.  Leur  procès  (Archives,  W  488,  n»  421)  fournit 
par  leurs  interrogatoires  quelques  renseignements  de  plus  sur  la  conspiration  des 
prisons. 

2.  Procès  Fouquier,  n"  33,  34  et  35. 

3.  Ibid.,Yi*  36,  p.  1. 

4.  Voyez  ci-dessus,  t.  V,  p.  176.  i 


GRIEFS  PARTICULIERS.  107 

ajournée  parce  qu'elle  fut  reconnue  enceinte  et  comprise 
pourtant  avec  les  autres  dans  le  procès-verbal  d'exé- 
cution : 

Voici  mon  extrait  mortuaire,  dit-elle,  il  est  du  21  floréal, 
jour  de  notre  jugement  à  mort  :  il  m'a  été  délivré  par  la  po- 
lice administrative  de  Pariy. 

J'ai  vu  là  mon  mari;  j'y  vois  aujourd'hui  ses  assassins  et 
ses  bourreaux  \ 

S''  Amélie  de  Saint-Pern,  veuve  Gornuillier  :  condam- 
née avec  son  mari,  sauvée  aussi  par  son  état  de  gros- 
sesse ;  mais  ce  n'était  pas  d'elle  qu'elle  venait  parler  : 

Le  1"  thermidor  j'ai  paru  ici  en  jugement  avec  mon  grand- 
père,  mon  père,  ma  mère,  mon  frère,  mon  mari  et  plusieurs 
autres  accusés.  Mon  frère,  âgé  de  dix-sept  ans,  contre  lequel 
il  n'y  avait  aucun  acte  d'accusation,  a  été  condamné  à  mort 
pour  mon  père,  âgé  de  cinquante-cinq  ans,  qui,  depuis  le 
9  thermidor,  a  recouvré  sa  liberté.  Mon  mari  et  moi  nous  n'a- 
vions pas  reçu  d'acte  d'accusation  :  mon  mari  ne  voulut  pas 
monter  sans  l'avoir  reçu.  On  nous  en  apporta  un  dans  lequel 
il  était  dit  que  nous  avions  assassiné  le  peuple  le  10  aol^t^ 

Et  le  substitut  Ardenne  donna  lecture  des  pièces  d'où 
il  résultait  que  dans  l'acte  d'accusation  il  n'y  avait  que 
«  Saint-Pern  et  sa  femme  »,  le  fils  n'y  étant  pas  compris  : 
ce  qui  n'empêche  pas  que  la  déclaration  du  jury  ne 
porte  :  J.-B.  S.-Pertij  âgé  de  17  ans,  ex-noble^  sam 
état,  né  à  Rennes'', 

Les  juges  et  les  jurés,  continua  le  substitut,  devaient  s'aper- 
cevoir que  le  fils,  âgé  de  dix-sept  ans,  n'avait  pas  pour  femme 


i.  Procèê  Fouquier,  n»  38. 

2.  llnd.,  n"  40,  p.  3. 

3.  Ibifi.,  n»  40,  p.  3.  Voye«  ci-dessus,  t.  Y,  p.  bh  et  «uiv.,  oi^  nous  «Tont 
cité  les  pièces. 


108      CHAP.  LIX.  -^  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

sa  mère  âgée  de  quarante-huit  ans  :  le  tribunal  a  condamné 
le  fils  pour  le  père. 

D'autres  témoignages  à  la  charge  de  tel  ou  tel  des 
accusés  firent  aussi  une  vive  impression  sur  l'auditoire, 
par  exemple  celui  de  Beaulieu,  artiste  du  théâtre  du 
Palais,  à  propos  de  Bezard,  banquier,  accusé  d'intelli- 
gences avec  l'ennemi  pour  une  opération  de  change,  à 
laquelle  d'ailleurs  il  avait  été  personnellement  étranger 
(27  floréaP).  Comme  son  innocence  était  démontrée,  le 
juré  Girard  (et  non  Gérard),  se  portant  accusateur  lui 
dit  :  c(  Au  surplus,  tu  es  bien  connu  dans  ta  section  pour 
être  un  mauvais  citoyen,  un  aristocrate  »  —  (ils  étaient 
de  la  même  section).  —  Bezard  répondit  qu'il  avait  fait 
tout  le  bien  qu'il  avait  pu  faire,  satisfait  à  toute  réqui- 
sition, et  il  le  prouvait  quand  Girard  l'interrompant  : 
«  ïu  as  un  frère  commandant  dans  la  garde  nationale 
qui  est  connu  pour  un  déterminé  aristocrate.  —  Je  n'ai 
point  de  frère,  reprit  Bezard.  »  Alors  Girard  entrant  en 
fureur  et  frappant  sur  la  table  :  «  Eh  bien  !  si  ce  n'est 
toi  ni  ton  frère,  c'est  au  moins  ton  père.  » 

Le  récit  de  cette  scène,  tragiquement  imitée  de  la 
fable,  arracha  à  la  foule  un  cri  d'horreur.  Et  le  témoin, 
prenant  à  partie  l'accusé  :  «  Vous  ne  pouvez  nier  ces 
faits,  dit-il,  et  votre  châtiment  commence  :  par  un 
hasard  particulier  vous  vous  trouvez  assis  à  la  même 
place,  précisément  à  la  même  place  où  vous  avez  égorgé 
le  meilleur  de  mes  amis,  l'homme  qui  n'avait  d'autre 
crime  que  d'avoir  de  la  fortune  et  qui  l'employait  à 
soulager  les  malheureux.  » 

Girard  ne  put  répondre  qu'en  faisant  remarquiT  aux 

1.  Voyez  ci-dessus,  t.  III,  p.  447, 


FOUQUIER  ET  LES  ACCUSÉS  PENDANT  LES  DÉBATS.        109 

jurés  que  le  témoin  était  l'ami  de  Bezard  et  que  sa 
déposition  était  suspecte  \ 

Les  débats  furent  marqués  d'ailleurs  par  plusieurs 
sorties  assez  vides,  des  anciens  juges  ou  jurés  accusés  à 
cette  heure*.  Ils  cherchaient  leur  justification  dans  les 
lois  dont  ils  n'étaient,  disaient-ils,  que  les  instruments. 
Ainsi  h  propos  de  la  rapidité  des  jugements,  Dix-Août 
(Leroy,  ex-marquis  de  Montflabert)  s'écria  :  «  A-t-on 
oublié  que  le  mouvement  révolutionnaire  le  vouloit 
ainsi,  qu'il  existoit  des  lois  qui  rnettoient  les  aristocrates 
hors  la  loi  et  la  terreur  à  l'ordre  du  jour?  A-t-on  oublié 
surtout  la  loi  du  22  prairial  qui  portoit  des  dispositions 
terribles  et  qui  conféroit  des  fonctions  plus  terribles 
encore?'  » 

Fouquier-Tinville  montra  pendant  ce  long  procès  une 
contention  d'esprit]vraiment  extraordinaire  :  suivant  les 
débats  dans  tous  les  détails,  notant  les  griefs  qui  lui 
étaient  imputés,  y  répondant  de  point  en  point  et  payant 
d'audace  dans  ses  dénégations,  quand  il  ne  pouvait  autre- 
ment répondre;  s'appliquant  d'ailleurs,  lui  aussi,  à  di- 
minuer son  rôle,  se  déclarant  le  serviteur  de  la  loi,  l'exé- 
cuteur aveugle  d'un  pouvoir  redoutable  dont  lui-même 
portait  le  joug;  et  il  se  faisait  un  titre  de  s'y  être  dérobé 
quelques  fois.  Il  avait  cité  dans  son  dernier  mémoire  ces 
arrêtés  du  comité  de  salut  public  en  date  des  2  et  3  ther- 
midor qui  lui  adressaient  non  plus  cent  cinquante-neuf 
détenus  comme  dans  la  prétendue  conspiration  du 
Luxembourg,  mais  quatre  cent  soixante-dix-huit,  avec 
ordre  «  de  les  mettre  en  jugement  à  l'instant  même  », 

1.  Procèi  Fouquirr,  n"  4S,  p.  '2. 

2.  J'en  ni  cité  quelques  Irait»  à  piojws  de  leurs  personnes  l.  IV,  p.  108-118. 

3.  DesË»MrU,  Procès  fanieiur  {mitveWc  série),  t.  iil,  p.  l'iO. 


HO      ClIAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

el  il  avait  montré  que  ces  arrêtés  qu'il  n'avait  pas  exécutés 
dans  leur  teneur,  étaient  non  pas  un  simple  renvoi  à 
l'accusateur  public,  laissé  libre  de  remplir  son  office, 
mais  un  ordre  de  mettre  en  jugement  sans  plus  d'exa- 
men: 

Si  les  comités,  disait-il,  n'eussent  pas  rempli  en  cette  partie 
les  fonctions  de  grands  jurés  d'accusation,  ils  se  seroient 
bornés  à  ces  expressions  :  Renvoyé  au  tribimal  révolution- 
naire et  les  feuilles  à  V accusateur  public;  ils  n'auroient 
pas  ajouté  ces  autres  expressions  :  Pour  que  les  dénommés 
soient  mis  en  jugement  à  V instant,  car  qui  dit  mettre  en 
jugement  dit  mettre  en  débats ^ 

S'il  produisit,  comme  on  le  peut  croire,  ce  fait  et  cet 
argument  devant  le  tribunal,  qu'avait-on  à  répondre? 
Rien  pour  ce  qui  est  du  comité.  Pour  ce  qui  le  regarde, 
on  pouvait  dire  sans  doute  que,  comme  dans  la  conspi- 
ration du  Luxembourg,  s'il  n'avait  pas  mis  en  masse 
ceux  qu'on  lui  livrait  dans  un  même  acte  d'accusation, 
il  les  avait  distribués  en  séries  :  c'est  une  opération  que 
le  0  thermidor  avait  seul  interrompue;  et  c'était  encore 
une  manière  d'obéir.  D'ailleurs  s'il  avait  résisté  quel* 
quesfois  à  de  telles  injonctions,  combien  plus  souvent  ne 
les  avail-il  pas  devancées?  et  parfois  même  dans  ce  débat 
où  il  voudrait  s'effacer,  sa  nature  l'emporte  et  déchire 
tout  voile.  Un  jour,  entre  autres,  sur  ces  gradins  où  il 
avait  traduit  tant  de  victimes,  où  il  siégeait  Comme 
accusé,  il  lui  échappa  un  cri  de  regret  de  n'en  avoir  pas 
immolé  davantage.  A  la  suite  de  la  déposition  de  Taver- 
nier,  qui  venait  après  celles  de  Wolff  et  de  Paris,  tous 
amis  de  Danton,  il  s'écrie  : 

1.  Mcinoire,  in-8,  p.  U  et  52>  Bibl.  ji.lt.,  Lb**,  1608. 


CLOTURE  DES  DEBATS.  111 

C'est  le  jugement  de  Danton  qui  nous  conduit  ici  :  voilà  la 
récompense  de  la  conservation  de  ces  genslà ! 

Et  comme  des  murmures  éclataient  dans  l'auditoire, 
il  reprit  : 

J'entends  que  j'ai  empêché  leur  arrestation*. 

Une  autre  fois,  à  propos  du  procès  des  parlementaires 
de  Paris  et  de  la  lettre  de  Sallier,  lettre  notoirement  du 
fils  qui  fit  mettre  en  jugement  et  condamner  le  père, 
comme  étant  du  père,  le  substitut  Ardenne  ayant  re- 
montré à  Fouquier-Tinville  «  qu'il  a  commis  un  faux 
en  traduisant  un  président  de  la  cour  des  aides  pour  un 
membre  du  parlement»,  Fouquier,  perdant  patience, 
répond  «  qu'on  le  rendait  responsable  des  débats;  qu'on 
aurait  plutôt  fait  de  le  juger;  qu'il  n'avait  plus  rien  à 
dire  et  qu'il  était  prêt^  ». 


Clôture  des  débals  (12  floréal  «i  HI,  1"  mai  1705).  Réquisitoire  de  Caniboil. 
Défense  de  Fouquier-Tinville  et  des  autres.  Appréciation  du  Moniteur. 


Les  débals  furent  clos  le  12  floréal  (l*'  mai).  Le  sul> 
stitut  Cambon  reprit  les  charges  que  les  dépositions  des 
témoins  n'avaient  fait  qu'aggraver'  et  quand  il  eut  fini, 

1.  Procès  Fouquier,  n"  28,  p.  3. 

2.  IbUl.,  n»  42,  p.  1. 

5.  NoUs  ne  revenons  pas  sur  ces  témoignages,  noUs  en  avoils  rcprotluit  les 
principaux  traits,  soit  dans  le  tableau  du  tribunal  révolutionnaire  après  la  loi  du 
22  prairial,  soit  diins  l'exposé  des  affaires  auxquelles  ils  se  rapportent.  Après  le 
2  flOréal  an  llf,  le  rédacteur  du  Bulletin  qui  donne  le  procès  de  Fouquiet'- 
Tinville,  y  renonce  lui-même  et  dit  : 

<  Nous  prévenons  nos  lecteUrs  que  nous  terminons  ici  les  déclarations  dcM 
témoins  entendus  dans  le  cours  do  cette  longue  procédure,  dont  les  audiences, 
depuis  le  i"  floréal  ju»<|u'au  jugement,  ont  duré  environ  douze  heures  pni- 
jdur.  Nous  regrettons  de  ne  |M)uvoir  cxiioscr  dans  ce  moment  co  qui  concerne 


112      CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER  -  TLNVILLE ,  ETC. 

Fouquier-Tinville  se  défendit  lui-même.  Il  parla  deux 
heures  le  premier  jour  et  quatre  heures  encore  le  len- 
demain, ne  voulant  rien  laisser  sans  réponse  :  mais 
comment  nier  les  faits?  Tous  ses  efforts  tendaient  à  en 
rejeter  la  responsabilité  sur  ceux  qui  avaient  eu  la 
direction  des  affaires.  Toute  son  argumenlation  revenait 
forcément  à  ce  thème  fondamental  :  «  J'ai  appliqué  la 
loi,  j'ai  obéi.  »  Sa  défense  est  un  dernier  réquisitoire, 
un  réquisitoire  terrible  contre  le  comité  de  salut  public 
et  tout  le  régime  de  la  Terreur.  A  défaut  du  Bulletin^ 
qui  ne  dit  plus  rien  depuis  longtemps \  on  la  peut 
trouver  dans  les  pages  de  son  dernier  mémoire  : 

C'est  comme  particulier,  y  disait-il,  que  Ton  m'accuse, 
mais  c'est  comme  homme  pubUc  qu'on  veut  me  punir.  Comme 
simple  particulier,  j'opposerai  mes  actions  domestiques  et 
politiques;  comme  homme  public,  mon  ministère,  les  lois  et 
la  volonté  toute- puissante  du  gouvernement.  Ne  perdez  pas 
de  vue,  citoyens,  que  je  n'étais  qu'un  rouage  mobile  et  soumis 
à  l'action  du  ressort  de  la  mécanique  du  gouvernement  révo- 
lutionnaire. Le  ressort  était-il  trop  violent?  C'était  au  gouver- 
nement, à  la  Convention  même  de  l'arrêter  :  moi,  je  ne  pou- 
vais que  recevoir  l'impulsion  et  la  rendre  avec  la  même 
force.  Dois-je  être  responsable  de  la  rigueur  et  de  l'atrocité 


les  délits  matériels  relatifs  aux  femmes  enceintes,  les  jugements  en  blanc,  les 
déclarations  contre  Héron,  un  des  grands  arrestaleurs  de  l'ancien  comité  de 
sûreté  générale,  les  nombreuses  dépositions  des  témoins  à  décharge,  les  résumés 
de  l'accusateur  public...  Il  faudroit  encore  près  de  40  numéros  pour  achever 
celte  lâche  que  nous  interrompons  à  regret,  fjuc  peut-être  nous  donnerons  un 
jour,  parce  que  c'est  une  des  pièces  les  plus  essentielles  à  l'histoire  des  crimes 
de  notre  siècle.  » 

Il  annonce  son  intention  de  réimprimer  le  procès  en  petit  format  avec  des 
noies,  et  il  ajoute  : 

«  Nous  dirons  seulement,  quant  à  présent,  que  196  témoins  à  charge  et 
223  témoins  à  décharge,  total  419,  ont  été  entendus.  Les  débats  ont  été  fermés 
le  12  floréal.  » 

1.  Le  compte  rendu  détaillé  s'arrête  au  2  lloréal,  Fouquier  a  pris  la  parole  le 
12  et  le  15. 


DÉFENSE  DE  FOUQUIER-TINVILLE.  115 

même,  si  vous  voulez,  de  la  loi  du  22  prairial,  lorsque  je 
n'en  pouvois  être  que  le  passif  exécuteur?  Est-ce  moi  qui  fai- 
sois  les  lois?  Est-ce  moi  qui  ai  fait  le  choix  des  juges  et  des 
jurés?  N'ont-ils  pas  été  nommés  par  la  Convention?  Est-ce 
moi  qui  ai  couvert  le  territoire  de  la  République  d'échafauds 
permanents?  Est-ce  moi  qui  ai  entassé  dans  les  cachots, 
pèle-méle  avec  le  crime,  l'erreur,  l'innocence  et  la  vertu? 
Est-ce  moi,  en  un  mot,  qui  écrivois  le  livre  des  morts  et  qui 
désignois  les  victimes?...  Au  reste,  j'agissois  sous  les  yeux 
du  gouvernement  ;  chaque  soir  j'allois  rendre  compte  des 
opérations  du  tribunal;  chaque  jour,  par  conséquent,  ma 
conduite  et  les  opérations  du  tribunal  étoient  approuvées  par 
les  comités  du  gouvernement.  Ainsi,  quant  au  prétendu  crime 
de  mes  fonctions,  j'ai  la  garantie  des  lois  et  du  gouvernement. 

Et  plus  tard  encore,  au  milieu  des  plaidoyers  faits 
en  faveur  de  ses  coaccusés,  on  le  voit  reprendre  la  parole 
et  s'écrier  : 

Ce  n*est  pas  moi  qui  devrois  être  traduit  ici,  mais  les 
chefs  dont  j'ai  exécuté  les  ordres.  Je  n'ai  agi  qu'en  vertu 
des  lois  des  14  frimaire  et  23  ventôse,  lois  portées  par  une 
Convention  investie  de  tous  les  pouvoirs.  Par  l'absence  de  ses 
membres,  je  me  trouve  être  le  chef  d'une  conspiration  que 
je  n'ai  jamais  connue;  me  voilà  en  butte  à  la  calomnie,  à  un 
peuple  toujours  avide  de  trouver  des  coupables.  {Violenls 
murmures.)  Il  n'y  a  que  des  malveillans  qui  puissent  trou- 
ver mauvais  ce  que  je  dis'. 

Mais  quelque  raison  qu'il  eût  et  quelle  que  fut  la  part 
de  Robespierre  et  des  autres  membres  du  Comité  de 
salut  public  dans  les  actes  monstrueux  du  tribunal,  il  y 
en  avait  encore  assez  pour  le  charger  lui-même  et  ses 
coaccusés. 


1.  Procès  Fouguier,  n"  48. 
TRIB.   RÉTOL.   TI 


114      CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

Le  Moniteur,  qui  n'a  pas  rendu  compte  des  débats,  les 
résume  avec  une  brièveté  dédaigneuse  :  «  La  longue 
durée  des  débats  ne  tient  pas  seulement  à  la  compli- 
cation de  cette  cause  et  au  grand  nombre  de  prévenus, 
mais  encore  à  l'extrême  latitude  qui  leur  a  été  accordée 
pour  produire  tous  leurs  moyens  de  défense.  Malgré  la 
prolixité  de  leurs  objections  et  leurs  divagations  fré- 
quentes, jamais  la  parole  ne  leur  a  été  inlerdite.  Une 
longue  procession  de  témoins  à  décharge  a  élé  admise  à 
déposer,  même  sur  la  moralité  des  accusés  la  plus  anté- 
rieure aux  fonctions  sur  l'exercice  desquelles  leur  con- 
duite était  soumise  à  Texamen  du  tribunal.  La  fatigue 
et  les  dégoûts  d'une  instruction  si  prolongée  et  devenue 
permanente,  également  pénible,  il  est  vrai,  pour  les 
prévenus  et  pour  le  tribunal,  n'ont  occasionné  ni  décou- 
ragement ni  précipitation.  Les  jurés  ont  montré  jusqu'à 
la  fin  toute  l'impassibilité  qu'exige  cette  institution 
sublime.  Souvent  troublés  par  les  murmures  impatients 
de  l'auditoire,  par  l'exaspération  des  esprits  qui  se 
manifestait  à  tous  moments  contre  les  prévenus,  malgré 
les  représentations  énergiques  du  président  et  de  l'accu- 
sateur public,  ils  paraissaient  à  peine  s'apercevoir  de 
ces  inconvenances.  Aussi  leur  patience  et  leur  attention 
soutenue  inspiraient-elles  la  plus  grande  confiance  aux 
accusés. 

«  Le  caractère  impétueux  de  Fouquier-Tinville  a 
rendu  quelquefois  les  séances  très  orageuses.  Il  se  dé- 
chaînait avec  violence  contre  l'auditoire  et,  regardant 
aussi  comme  une  injustice  les  observations  pressantes 
du  ministère  public,  il  l'accusait  lui-même  de  par- 
tialité. 

«  Dans  ces  luttes  énergiques  d'une  partj  et  indécentes 


COMPTE  RENDU  DU  MONITEUR.  115 

de  l'autre,  Foiiquier  s'abandonnait  à  toute  la  fureur  de 
son  caractère;  il  lui  arrivait  même  d'adresser  à  sa  partie 
adverse  des  expressions  injurieuses. 

c(  Dardenne,  l'un  des  substituts,  a  plusieurs  fois  tonné 
avec  une  éloquence  foudroyante  contre  le  système  hor- 
rible de  dépopulation  dont  le  tribunal  du  22  prairial 
fut  un  des  moyens  d'exécution  les  plus  actifs.  Entraîné 
par  une  indignation  généreuse,  il  s'écartait  peut-être 
un  peu  des  bornes  de  son  rigoureux  ministère,  et  Fou- 
quier  en  prenait  aussitôt  l'occasion  de  répondre  avec 
véhémence.  Privé  de  véritables  talents,  doué  seulement 
d'une  astucieuse  perspicacité,  il  puisait  quelquefois  dans 
l'excès  de  son  mécontentement  une  certaine  force  de  logi- 
que et  des  mouvements  oratoires  qui  le  faisaient  écouter 
avec  un  peu  plus  de  calme.  Mais  le  désordre  de  son  âme 
était  au  comble,  lorsque  les  greffiers,  huissiers  et  autres 
employés  du  tribunal,  qu'il  avait  eus  longtemps  sous  sa 
direction,  venaient  développer,  en  qualité  de  témoins, 
tout  ce  qu'ils  avaient  connu  de  sa  conduite  ostensible, 
et  les  détails  particuliers  qu'eux  seuls  avaient  pu  saisir 
dans  la  continuité  de  leurs  relations  avec  lui. 

«  En  général  les  plaidoyers  des  défenseurs  ont  été 
plus  oiseux  qu'utiles  aux  prévenus.  Ceux-ci  s'étaient 
défendus  eux-mêmes  avec  tout  le  soin  et  l'étendue  que 
leur  intérêt  pouvait  les  porter  à  y  donner.  Fouquier  a 
improvisé  sa  défense  avec  une  impétuosité  soutenue;  et 
si  elle  a  été  impuissante  sur  l'esprit  des  jurés,  c'est 
moins  par  l'insuffisance  et  la  faiblesse  des  moyens  pré- 
sentés, que  par  le  nombie  et  l'évidence  des  délits  qu'il 
lui  était  impossible  de  réluter  victorieusement.  » 

Et  il  ajoute  (juelques  mots  sur  la  défense  d'Her- 
man,  de  Vilatc,  de  Henaudin,  parlant  de  leurs  vertus 


116      CIIAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

privées;  de  Renaudin  dont  l'émotion,  les  sanj^lots  ne 
firent  que  soulever  contre  lui  les  murmuies  de  l'audi- 


toire V 


VI 


Ordre  du  jour  motivé  à  la  Convention  sur  une  question  soulevée  pur  le  tribunal. 

Jugement. 


Une  chance  restait  à  Fouquier-Tinville  et  aux  anciens 
juges  et  jurés  du  tribunal  révolutionnaire  :  c'est  que 
le  tribunal  du  8  nivôse  leur  assurât  le  bénéfice  de  la  loi 
que  le  tribunal  du  23  thermidor  avait  appliquée  auï 
membres  du  comité  de  Nantes,  complices  des  noyades  et 
des  fusillades  de  Carrier.  La  loi  du  2  floréal  an  liV 
avait  inspiré  des  doutes  au  président  Agier.  11  se  deman- 
dait si  c'était  de  l'intention  contre-révolutionnaire  ou  de 
l'intention  criminelle  que  le  tribunal  devait  poser  la 
question  au  jury  :  car  la  question  intentionnelle  devait 
être  nécessairement  posée.  L'intention  contre-révolu- 
tionnaire! Il  eût  fallu  bien  du  mauvais  vouloir  pour  la 
supposer  à  Fouquier-Tinville  et  à  ses  anciens  collègues. 
On  l'avait  bien  admise  autrefois  pour  Hébert  et  pour 
Ghaumette;  mais  le  tribunal  où  siégeaient  Fouquier- 
Tinville  et  les  autres  n'y  regardait  pas  de  si  près  quand 
il  fallait  immoler  les  ennemis  du  Comité  de  salut  public. 
Les  nouveaux  juges  avaient  plus  de  scrupules.  Sur  la 
question  d'intention  contre-révolutionnaire,  Fouquier- 
Tinville  devait  obtenir  un  Non  qui  l'eût  fait  acquitter.  Le 


4.  Moniteur  du  20  floréal  an  III  (9  mai  1795). 

2.  Peut-être  le  décret  qui  renvoya  devant  le  tribunal  criminel  d'Angers  les 
membres  du  comité  de  INantes,  acquittés  par  le  tribunal  révolutionnaire.  Voy. 
ci-dessus,  p.  51,  note  5. 


ORDRE  DU  JOUR  SUR  LA  QUESTION  INTENTIONNELLE.       117 

comité  de  législation  auquel  le  président  Agier  avait 
communiqué  ses  doutes  par  une  lettre  voulut  prévenir 
le  scandale  possible  d'un  pareil  acquittement ,  et  il 
apporta  à  la  Convention  un  projet  de  décret  ainsi  conçu  : 

La  Convention  nationale,  après  avoir  entendu  le  rapport  de 
son  comité  de  législation  sur  cette  question  posée  par  les 
juges  du  tribunal  révolutionnaire  :  «  Est-ce  l'intention  contrc- 
révolntionnaire  ou  l'intention  criminelle  que  le  tribunal 
doit  soumettre  au  jury  dans  les  affaires  de  sa  compétence?  » 

Considérant  :  1"  que  le  titre  i"  de  la  loi  du  8  nivôse  qui 
fixe  la  compétence  du  tribunal  révolutionnaire,  contient  l'é- 
numération  des  délits  dont  la  connaissance  lui  appartient; 

Considérant  :  2°  que  dans  le  titre  vi,  article  58,  la  loi  dispose 
littéralement  que  «  le  président  posera  distinctement  les 
questions  que  les  jurés  ont  à  décider  tant  sur  les  faits  que 
sur  Vintention  dans  laquelle  ils  ont  été  commis  ; 

Considérant  :  3°  que  d'après  la  disposition  de  l'article  68  du 
titre  vir,  l'accusé,  après  avoir  été  déclaré  convaincu,  ne  peut 
être  acquitté  que  dans  le  cas  où  le  jury  déclarerait  en  même 
temps  que  le  fait  a  été  commis  involontairement  ou  sans 
mauvaise  intention  :  ce  sont  les  propres  termes  de  la  loi  qui 
no  dislingue  point  ici  l'intention  contre-révolutionnaire  de 
rinlention  criminelle; 

Décrète  qu'il  n'y  a  pas  lieu  à  délibérer  sur  la  question 
posée  ^ 

Dès  ce  moment,  le  sort  de  Fouquier-Tinville  était 
certain;  il  fut  condamné  avec  Foucault',  Scellier, 
Garnier-Launay,  anciens  juges,  Leroy-Dix-Aout'',  Renau- 
niN,   Prieuh,  Vilatk,  Chatelet,  GnuRu,  anciens  jurés; 

1.  Séance  du  14  lloréal  an  \\\,  Monifenr  du  18  (7  mai  1795). 

2.  Le  dcput<'!  Martel  avait  déposé  à  la  décharge  de  Fouquier  et  do  Foucault 
sur  uu  ou  deux  points  |)arliculiers  (Procès  Fouquier,  n"  30,  p.  1).  Nous  avons 
reproduit  quelques  autres  témoignages  en  faveur  de  Fouquier,  mai»  ils  se  per- 
dent au  milieu  des  autres. 

3.  Sur  Leroy,  voy.  diverses  pièces,  Archives,  même  dossier,  n*  124. 


118      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

Herman,  commissaire  des  administrations  civiles,  et 
Lanne,  son  adjoint,  principaux  organisateurs  de  la 
conspiration  des  prisons  ;  Boyaval  et  Benoit,  les  déla- 
teurs ;  DuPAUMiER,  directeur  de  Bicêtre;  Verney,  porte- 
clefs  du  Luxembourg  et  concierge  de  Saint-Lazare.  — 
Le  jury  usa  d'indulgence  pour  les  autres  en  faveur  des- 
quels avaient  déposé  plusieurs  témoins  dans  le  cours 
des  débats ^  Mauie,  Deliége,  Harny,  Naulin,  Lohier,  ju- 
ges, Delaporte,  Duplay,  Trinchard%  Brochet,  Chrétien, 
Ganey,  Trey,  jurés,  Gcyard,  concierge  du  Luxembourg, 
et  les  deux  délateurs,  Beausire  et  Valagnos,  étaient 
acquittés'". 

Le  Moniteur  a  retracé  en  ces  termes  la  scène  de  la 
condamnation  : 

«  Le  président  a  lu  le  jugement  de  condamnation. 
La  plus  grande  partie  des  condamnés  ont  manifesté  leur 
mécontentement  de  la  manière  la  plus  scandaleuse;  d'a- 
bord individuellement,  à  mesure  qu'ils  étaient  nommés, 
puis  tous  ensemble,  avec  des  démonstrations  plus  ou 
moins  énergiques. 

«  Scellier  s'est  montré  le  plus  séditieux  et  le  plus 
indécent  :  pendant  toute  la  procédure,  il  avait  affecté 
beaucoup  de  douceur  et  de  modération  ;  mais  au  moment 

1.  Dépositions  de  Ducret,  de  Tavernier,  de  Boucher,  de  Sézille  {Procd.'i  Fou- 
fjuier,  n»'27,  p.  4;  28,  p.  3  ;  29,  p.  3;  38,  p.  2). 

2.  Il  avait  lait  ses  réflexions  au  lendemain  du  9  thermidor  et  il  les  a  consi- 
gnées dans  ce  billet  à  son  frère,  billet  qui  est  bien  de  son  style  et  de  son  ortho- 
graphe : 

«  Au  citoyen  Trinchard,  canonnier. 

«  Les  événement  qui  vienne  d'ariver  doivet  aprendre  aux  patriotes  quil  vaut 
mieux  être  lami  de  sa  patrie  que  d'être  james  idolâtre  des  hommes. 
11  thermidor. 

«  Trixciiaud.  » 
(Archives,  W  500,  1"  dossier,  n"  11.) 

5.  Archives,  W  499,  n°  550,  pièce  12  (questions  posées  au  jury)  ;  pièce  10 
(condamnation f;  pièce  15  (acquittement). 


SCÈNE  DE  LA  CONDAMNATION.  H9 

fatal  il  a  développa  toute  la  fureur  d'un  caractère  or- 
gueilleux et  méchant.  Quand  le  président  a  prononcé 
ces  mots  :  «  La  déclaration  du  jury  est  que  Scellier  est 
«  complice,  et  qu'il  a  agi  avec  mauvaise  intention  :  >> 
-T-  «  Ils  en  ont  menti!  »  a  répondu  Scellier.  Plusieurs 
autres  ont  fait  la  même  exclamation  :  «  Nous  pensons 
«  tous  de  même!  »  ont  répété  simultanément  la  plu- 
part. Scellier  était  couvert:  un  gendarme  a  voulu  lui 
ôler  son  chapeau  ;  Scellier  l'a  jeté  par  la  fenêtre  avec 
un  mouvement  de  rage. 

«  Herman,  nommé  à  son  tour,  a,  sans  proférer  un 
seul  mot,  lancé  un  livre  à  la  tête  du  président.  «  C'est 
«Herman!  »  ont  dit  plusieurs  des  condamnés.  Scellier, 
dont  les  Ib rces  physiques  étaient  presque  éteintes  par  un 
état  continuel  de  maladie,  a  voulu  déclamer  quelques 
phrases  accompagnées  de  gestes  oratoires.  Le  désespoir 
et  sa  faiblesse  étouffaient  sa  voix;  il  est  retombé  sur  son 
gradin,  épuisé  et  toujours  plein  de  colère.  A  tout  mo- 
ment il  proférait  de  nouvelles  injures  :  «  Votre  tour 
«  viendra,  f  ..,  et  ça  ne  sera  pas  long.  » 

«  Foucaultet  Garnier  ont  crié:  Vive  la  République! 

«  Renaudin  a  dit  avec  douleur  :  «  Je  péris  innocent, 
«  et  pour  avoir  aimé  ma  patrie:  j'atteste  que  jamais  je 
«  n'ai  eu  aucune  mauvaise  intention.  » 

«  Boyenval  [Boyaval]  a  dit  :  «  Je  demande  au  peuple 
«  qui  est  dans  cette  salle,  et  à  toute  la  République, 
«  puisque  je  dois  périr,  de  me  laisser  expier  mes  faules 
<  sûns  nous  injurier  sur  notre  passage,  p 

€  Je  lègue  aux  vrais  patriotes  ma  femme  et  mes  six 
€  enfants  »,  a  dit  Foucault. 

«  Yilale  s'est  emporté  comme  un  énergumène,  gon- 
flé de  vanité  autant  que  de  colère:  «  Il  est  bien  incon- 


120      CHiVP.  J.ÏX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

«  cevable,  a-t-il  dil,  qu'on  soit  assez  injuste  pour  me 
«  confondre  avec  un  individu  tel  qu'un  Fouquier.  » 
Celui-ci  n'a  point  paru  sensible  à  cet  outrage.  Yilate  a 
parlé  des  vérités  qu'il  laissait  à  ses  concitoyens  :  ses 
idées  se  sont  brouillées  ;  il  a  parlé  sans  pouvoir  rendre 
sa  pensée  intelligible. 

«  Pendant  ce  temps,  le  président  poursuivait  le  pro- 
noncé de  la  sentence.  Un  murmure  sourd,  mêlé  aux 
phrases  incohérentes  de  Yilate  et  à  quelques  sorties 
])erdues  d'autres  condamnés,  rendait  cette  scène  vrai- 
ment hideuse. 

«  L'accusateur  public  a  procédé  aux  formalités  ré- 
servées à  son  ministère.  A  l'article  de  la  confiscation  des 
biens  au  profit  de  la  république  :  «  Elle  n'aura,  f...., 
v<  rien  de  moi  »,  a  dit  Scellier. 

«  Fouquier  a  demandé  la  parole;  elle  lui  a  été  ac- 
cordée. Il  a  réclamé  contre  l'application  de  la  peine  : 
«  Après  avoir  fait  une  procédure  dans  laquelle  les  seuls 
«  auteurs  des  crimes  que  l'on  nous  imputait  n'ont  point 
«  paru,  on  prononce  contre  nous  la  mort,  quoique  les 
<r.  vrais  coupables  n'aient  été  que  déportés!  Où  est  la 
«  justice?  Mais  la  postérité  jugera.  Je  n'ai  plus  qu'un 
«  mot  à  dire:  je  demande  que  Ton  me  fasse  mourir  sur- 
ce  le-champ,  et  que  vous  montriez  autant  de  courage 
«  que  j'en  ai.  »  Il  n'a  plus  rien  dit. 

f(  Girard,  ex-juré,  a  demandé  la  parole  à  son  tour.  Il 
a  dit,  avec  un  ton  pénétré,  mais  calme  :  «  Je  meurs  à  la 
€  place  de  ceux  qui  ont  causé  les  maux  de  ma  patrie. 
«  Je  souhaite  que  ceux  qui  nous  survivent  soient  plus 
«  heureux  que  nous.  » 

«  A  la  suite  des  conclusions  de  l'accusateur  public, 
un  des  juges,  en  prononçant  son  opinion,  s'exprimait 


DERNIER  BILLET  DE    KOUQUIER.  EXÉCUTION.  121 

avec  beaucoup  de  difficulté,  soit  quelle  fût  naturelle, 
ou  bien  occasionnée  par  la  scène  qui  se  passait  : 
«  Apprends  donc  à  lire!  »  dit  Scellier  avec  arrogance.  » 
On  retrouve  au  dossier  un  demi-carré  de  papier  por- 
tant ces  mots  tracés  de  la  main  de  Fouquier-Tinville  , 
comme  une  dernière  protestation,  sans  doute,  après 
son  jugement  : 

Je  n'ay  rien  à  me  reprocher;  je  me  suis  toujours  conformé 
aux  loix;  je  n'ay  jamais  été  créature  de  Robespierre  ny  de 
Saint-Just;  au  contraire  j'ay  été  sur  le  point  d'être  arresté 
quatre  fois,  je  meurs  pour  ma  patrie  sans  reproche,  je  suis 
satisfait;  plus  tard  on  reconnoîtra  mon  innocence. 

A.-Q.  FoiiQuiEU*. 

VII 

Exécution  des  condaniiK's.  Fin  du  liibiinal  l'évolulionnaiic  de  Paris. 

Le  sort  des  condamnés  n'inspira  guère  de  pitié,  à  en 
juger  par  le  récit  de  leurs  derniers  moments  : 

«  Les  seize  condamnés  subirent,  le  18,  vers  les  onze 
heures  du  matin,  leur  jugement  sur  la  place  de  Grève  : 
ils  furent  conduits  sur  trois  charrettes  au  milieu  d'une 
multitude  immense  qui  les  couvrait  de  huées  et  de 
mahîdictions.  Fouquier  y  répondait  quelquefois  par  les 
plus  horribles  prédictions;  sa  figure  était  pâle  et  livide, 
ses  muscles  contractés,  ses  yeux  animés  et  égarés  par  la 
colère:  la  contenance  de  ses  complices  n'était  pas  moins 
hideuse;  ces  hommes,  souillés  de  tant  de  crimes,  et 
couverts  de  tant  de  sang  innocent,  appelaient  encore  les 
massacres  et  la  mort  sur  leur  patrie.  » 

1.  Arcbives,  W  479,  n»  STiO,  pièce  41. 


122      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TIXVILLE,  ETC. 

Et  Tauteur  du  récit  leur  prête  des  paroles  qu'assuré- 
ment il  n'a  pas  entendues. 

«  Ces  discours,  ajoule-t-il,  prononcés  au  milieu  de  tous 
les  symptômes  de  la  rage,  ne  faisaient  qu'augmenter 
l'horreur  qu'inspirait  leur  présence;  la  marche  du  cor- 
tège fut  souvent  et  longtemps  retardée  par  l'empresse- 
ment de  la  multitude  :  le  fils  leur  redemandait  son  père  ; 
l'épouse,  encore  couverte  des  signes  de  sa  douleur,  sem- 
blait renaître  à  la  consolation  en  voyant  les  bourreaux 
de  son  époux  marcher  au  supplice.  Une  femme  jeune 
et  belle  s'était  comme  attachée  à  la  charrette  qui  traî- 
nait Fouqi^ier  :  là,  malgré  les  flots  de  la  foule  qui 
venaient  la  presser,  et  quelquefois  l'exposer  au  danger 
d'être  étouffée,  malgré  la  fatigue  extrême  d'une  marche 
si  pénible,  elle  ne  cessa,  les  larmes  aux  yeux  et  le  dés- 
espoir sur  le  front,  d'accabler  de  ses  malédictions  l'as- 
sassin de  son  époux  infortuné. 

«  Ce  n'étaient  pas  des  cris  d'allégresse  qui  retentis- 
saient autour  d'eux,  c'étaient  des  cris  d'indignation  et 
de  douleur;  leur  aspect  semblait  rouvrir  toutes  les 
plaies  qu'avait  faites  leur  cruauté  barbare. 

«  Enfin  le  moment  fatal  arriva  ;  le  glaive  de  la  justice 
trancha  la  tête  de  ces  assassins  de  l'humanité  ;  Fouquier 
fut  exécuté  le  dernier;  le  peuple  demanda  sa  tête;  le 
bourreau  la  saisit  par  les  cheveux  et  l'offrit  aux  regards 
de  la  multitude ^  » 

Ceux  qui  ont  insulté  les  condamnés  sur  la  route  de 
l'échafaud ,  ceux  qui  par  leur  récit  même  se  sont  asso- 
ciés à  ces  outrages  ne  pouvaient  pas  les  épargner  après 
la  mort.  Fouquier  faisait  oublier  tous  les  autres  dans  cette 

1,  Place  de  Grève,  18  floréal  an  III,  à  11  heures  du  malin  (procès-verbal 
d'exécution),  Archives,  \V  527.  Des  Essarts,  Procès  fameux,  t.  III,  p.  241-242. 


LE  CLUB  INFERNAL.  123 

terrible  expiation,  et  les  pamphlets  s'attachèrent  plus  par- 
ticulièrement à  sa  mémoire.  On  lit  dans  le  Club  infernal  : 

Fouquier  entra.  La  salle  était  éclairée  par  des  lampions 
posés  dans  quarante-cinq  crânes  de  fermiers  généraux.  Au 
fond  sur  un  trépied  ardent  était  assis  mollement  Maximilien 
Robespierre,  tenant  sa  mâchoire  d'une  main  et  traçant  de 
Tautre  avec  un  poignard  le  vaste  plan  d'un  cimetière  univer- 
sel. A  gauche  on  voyoit  Lubin  qui  pleuroit,  llenriot  qui  grin- 
çoit  les  dents,  Payan  qui  se  les  curoit,  Lavalette  qui  prenoit 
du  tabac,  et  Coffinhal  qui  lisoit  le  Journal  universel  d'Au- 
douin. 

A  droite  Fleuriot  se  mordoit  les  ongles,  Chaumette  récitoit 
un  rosaire,  Hébert  chauffoit  ses  fourneaux,  Dumas  prenoit  des 
mouches,  Sijas  démuseloit  un  tigre,  Coulhon  méditoit  un 
crime;  Saint-Just  écrivoit  un  rapport,  et  la  canaille  der- 
rière. 

A  la  vue  de  Fouquier-Tinville,  tout  le  monde  se  leva,  tout 
le  monde  sauta  de  joie.  C'étoit  à  qui  l'erabrasseroit.  Le  voici, 
le  voilà,  c'est  lui,  c'est  Fouquier!  Où.  est  donc  Barère?  Qh  est 
Billaud?  que  fait  Collot?  tout  le  monde  parloit  à  la  fois^... 

Collot  ne  devait  pas  tarder  à  y  apporter  lui-même  de 
ses  nouvelles.  Déporté  à  la  Guyane  avecBillaud-Varennes, 
il  y  voulut  reprendre  ses  allures  révolutionnaires,  soute- 
nir contre  les  blancs  une  insurrection  des  noirs:  ce  qui 
le  fit  enfermer  au  fort  de  Sinnamary.  Pris  de  la  fièvre, 
on  le  rapportait  à  Thôpilal  deCayenne;  mais,  sur  la  route, 
comme  il  souffrait  de  la  soif  et  demandait  à  boire,  on  lui 
donna  une  bouteille  de  rhum  qu'il  avala  et  il  mourut 
dans  des  douleurs  atroces.  Billaud-Varennes,  demeuré  à 
Cayenne,  eut  tout  le  temps  d'y  voir  arriver  ses  anciens 
adversaires,  les  nouveaux  déportés  du  18  fructidor.  Il 
refusa  l'amnistie  offerte  après  le  18  brumaire,  et,  quit- 

1.  /y  CAub  infernal,  i"  séance  (signé  Pilpfly). 


12i      CHAP.  MX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

tant  la  Guyane  quand  elle  revint  à  la  France  en  1816, 
il  se  réfugia  à  Port-au-Prince  (Haïti),  où  il  mourut  dans 
l'abandon  en  1819.  Quant  à  Barère,  il  devait  se  faire 
attendre  plus  longtemps.  Il  n'avait  pas  été  déporté  avec 
ses  deux  collègues.  Il  était  arrivé  trop  tard.  «  C'est  la 
seule  fois,  dit-on  méchamment,  qu'il  ait  manqué  le 
vent.  »  On  Fallait  déporter  seul  un  peu  plus  tard,  quand 
il  s'échappa  des  prisons  de  Saintes.  Amnistié  après  le 
18  brumaire,  député  au  Corps  législatif  pendant  les 
Cent-joiirs,  banni  comme  régicide  en  1816,  il  revint  en 
France  après  la  révolution  de  1830,  fut  élu  député  (élec- 
tion annulée) ,  conseiller  général ,  et  mourut  paisiblement, 
notre  contemporain,  en  1841,  âgé  de  quatre-vingt-six  ans. 

Le  procès  de  Fouquier-Tinville  marque  la  fin  du  tri- 
bunal révolutionnaire  de  Paris.  Avant  même  qu'il  fût 
terminé,  la  Convention  avait  manifesté  ses  dispositions 
à  cet  égard.  Pendant  que  l'on  jugeait  les  hommes  du 
tribunal  du  10  mars,  elle  en  avait  flétri  les  actes  comme 
pour  montrer  par  une  répudiation  solennelle  qu'elle  n'en 
était  pas  solidaire.  Or,  pour  cela,  il  fallait  plus  que  des 
déclarations  faites  à  la  tribune. 

Les  actes  de  tribunal  avaient  eu  des  effets  irrépa- 
rables, la  mort;  mais  il  y  en  avait  d'autres  toujours 
subsistants  :  la  confiscation  des  biens  des  condamnés. 
La  confiscation  suivait  la  mort.  Si  la  mort  avait  été 
injustement  donnée,  les  biens  confisqués  pouvaient-ils 
être  justement  retenus? 

C'est  sur  ce  terrain  que  Boissy  d'Anglas,  dès  le  30  ven- 
tôse (20  mars  1795),  avait  posé  la  question. 

Plaçant  hardiment  la  Convention  elle-même  devant  la 
justice  de  l'Europe  :  «  incertaine,  disait-il,  si  elle  doit 


FIN  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE.  125 

nous  accuser  d'avoir  souffert  tant  de  forfaits  ou  nous 
plaindre  d'avoir  été  si  violemment  ou  si  longuement 
opprimés,  »  il  rappelait  que  le  9  thermidor  la  Conven- 
tion, en  renversant  la  tyrannie,  avait  pris  l'engagement 
d'en  réparer  les  injustices;  que  désormais  elle  ne  pou- 
vait plus  rejeter  sur  personne  la  responsabilité  de  ses 
actes,  et  arrivant  au  fait  : 

Nous  avons  tous  reconnu  que  le  tribunal  révolutionnaire 
établi  par  nos  derniers  tyrans  était  un  tribunal  inique,  un 
tribunal  de  sang;  nous  avons  tous  reconnu  que  ses  juge- 
ments ont  été  des  assassinats  juridiques;  nous  avons  tous 
reconnu  que  ses  arrêts  sanglants,  l'opprobre  de  la  nation 
française,  la  honte  du  dix-huitième  siècle,  méritaient  une 
juste  et  éclatante  vengeance,  une  authentique  réparation; 
tous  nous  poursuivons  les  monstres  qui  les  dictèrent,  les 
vils  scélérats  qui  les  prononcèrent,  les  traîtres  qui  les  provo- 
quèrent, et  nous  les  envoyons  à  l'échafaud;  nous  savons  tous 
que  les  confiscations  qui  ont  été  la  suite  de  ces  jugements 
monstrueux  sont  des  vols,  et  que  ces  vols  ont  plongé  dans  la 
misère  cent  mille  familles  innocentes. 

Ouelle  en  était  la  conséquence?  Il  le  disait  : 

Législateurs,  faisons  notre  devoir;  nous  ne  pouvons  rendre 
la  vie  à  ceux  que  le  crime  a  frappés,  mais  consolons  du 
moins  leurs  mânes  qui,  dans  cet  instant,  nous  suivent,  nous 
environnent,  nous  pressent,  et  planent  dans  cette  enceinte  : 
ils  nous  demandent  de  rendre  à  leurs  veuves,  à  leurs  frères, 
à  leurs  enfants,  le  bien  qui  leur  appartient. 

Puis,  laissant  cette  image  pour  évoquer  des  souvenirs 
plus  vifs  et  en  tirer  des  conclusions  plus  pressantes  : 

Vous  faites  un  crime  aux  hommes  que  vous  accusez  d'avoir 
contribué  à  rinHime  loi  du  22  prairial;  vous  mettez  au  rang 
des  plus  grands  forfaits  de  Rohespicrre  et  de  Couthon  la 


120        CHAP.  LIX.  -  l'KOCÈS  DE  FOUQUIER-TIN VILLE,  ETC. 

proposition  de  celte  infâme  loi  ;  et  vous  laisseriez  subsister 
des  jugements  qui  ont  été  rendus  d'après  ses  formes!  Les 
condamnations  prononcées  sans  qu'il  y  ait  un  acte  de  procé- 
dure, celles  qui  ont  été  motivées  sur  des  délits  effacés  par 
des  amnisties  postérieures,  ne  sont-elles  pas  la  honte  de  l'hu- 
manité et  le  renversement  de  toute  justice?  Les  condamnations 
portées  contre  des  protestations  anciennes  qu'aucune  loi  anté- 
rieure n'avait  menacées  d'aucune  peine  capitale  pouvaient- 
elles  faire  subir  la  mort?  Cette  mort  infligée  à  des  magistrats 
qui  avaient  refusé  de  signer  ces  protestations  n'est-elle  pas 
la  plus  atroce  des  barbaries?  Peut-on  laisser  subsister  ces 
jugements  de  cannibales  rendus  contre  des  femmes  vertueuses, 
vieilles,  infirmes,  absurdement  accusées  de  conspiration,  dont 
le  sexe,  l'âge  et  les  infirmités  étaient  insultés  par  les  raille- 
ries féroces  de  ces  juges-bourreaux? 

Il  proposait  donc  un  décret  qui  annulait  tous  les 
jugements  postérieurs  à  la  loi  du  22  prairial  et  qui  or- 
donnait la  révision  de  tous  les  autres  rendus  par  les 
tribunaux  révolutionnaires  depuis  leur  établissement \ 

Celte  proposition  fut  appuyée  par  Lesage  (d'Eure-et- 
Loir)  (il  pouvait  se  rappeler,  hélas!  la  part  qu'il  avait 
prise  à  l'institution  du  funeste  tribunal  ^)  : 

Qui  d'entre  vous,  s'écriait-il,  balancerait  à  prononcer  que 
les  bourreaux  armés  du  fer  fatal  étaient  les  moins  cruels 
parmi  cette  bande  d'assassins  qui,  sous  le  nom  d'accusateurs, 
de  juges,  formaient  le  tribunal  révolutionnaire  de  Paris?  On 
ne  sait  pas  assez  de  l'horrible  histoire  du  tribunal  révolu- 
tionnaire. 

Et  il  prenait  pour  exemple  plusieurs  épisodes  de  la 
conspiration  des  prisons  :  «  invention  infernale  »  qu'il 
faisait  remonter  aux  2  et  5  septembre,  mais  qui  avait 

i.  Moniteur  du  3  gcnniual  an  III  (25  mai's  1795). 
2,  Voy.  t.  1,  p.  49  et  53. 


LE  TRIBUML  JUGÉ  PAR  LA  CONVEiNTION.  .     127 

dépassé  sous  sa  forme  nouvelle  les   horreurs  de  ces 
journées  : 

Ils  périrent  aussi,  disait-il,  les  prétendus  conspirateurs  du 
mois  de  septembre,  mais  leur  fortune  au  moins  ne  fut  pas 
confisquée;  elle  fut  laissée  à  leurs  familles  éplorées.  Et  pour- 
quoi les  parents  des  victimes  de  messidor  seraient-ils  plus 
cruellement  traités  que  ceux  des  victimes  du  mois  de  sep- 
tembre? Serait-ce  parce  qu'en  messidor  les  vrais  conjurés, 
plus  audacieux  qu'au  mois  de  septembre,  n'auraient  pas  cru 
avoir  besoin  de  s'enfouir  dans  l'ombré  des  cachots  et  auraient 
commis  leurs  crimes  publiquement? 

D'autres  membres  appuyèrent  encore  la  proposition 
en  la  modifiant;  plusieurs,  pour  la  mieux  coordonner, 
en  demandèrent  le  renvoi  au  Comité  de  législation, 
tandis  que  le  restant  des  terroristes,  Duhem,  Ghasles, 
Ruamps,  réclamaient  la  question  préalable;  et  le  renvoi 
fut  ordonné  malgré  Duhem  qui  criait  : 

«  Vous  assassinez  la  patrie,  vous  décrétez  la  contre-révo- 
lution !  * .  » 

Plus  d'un  mois  s'écoula.  Le  Comité  ne  faisant  pas  son 
rapport,  la  question  fut  reprise  les  13  et  14  floréal,  et 
cette  fois  dans  des  termes  plus  larges.  C'était  à  tous  les 
condamnés  des  tribunaux  ou  commissions  révolution- 
naires, avant  comme  après  la  loi  du  22  prairial,  qu'on 
proposait  d'appliquer  la  mesure  de  restitution;  c'était  la 
confiscation  même  que  l'on  voulait  abolir.  Tel  était 
l'objet  du  discours  de  Louvet',  et  Boissy  d'Anglas  ne 
pouvait  pas  manquer  de  s'y  rallier.  Toutefois  dans  ces 

i.  Moniteur  du  4  gcmiinai  an  \U  (24  mai  1795). 

2.  Séance  du  13  floréal  an  IH  (2  mai  1795).  Monileur  du  Hi  ri  du  17.  — 
Louvet  élail  rculré  daus  la  Couvculiun  ji:  vertu  du  décret  du  IS  v(  iilÙ8c  <iu  lU 
(8  mar»  1790). 


128        CilAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVILLE,  ETC. 

termes,  la  proposition  devait  rencontrer  des  contradic- 
teurs. Mais  pour  ce  qui  est  du  tribunal,  nul  n'osa  en 
prendre  la  défense,  nul  ne  lui  marchanda  les  qualifica- 
tions qu'il  méritait.  Giraud  (de  l'Aube)  niait  les  droits  du 
trésor  aux  biens  confisqués,  sur  ce  principe  que  «  nul 
ne  peut  hériter  de  celui  qu'il  a  assassiné.  »  Berlier  sou- 
tenait que  les  jugements  des  tribunaux  et  commissions 
révolutionnaires  ayant  été  dépourvus  des  formes  pro- 
tectrices de  Tordre  social,  il  y  avait  lieu  de  les  annuler 
tous,  sans  rechercher  s'ils  frappaient  ou  non  des  coupa- 
bles. Tous  insistent  sur  le  caractère  dominant  de  ces 
actes  :  l'assassinat.  —  Lanjuinais^  : 

«  Il  est  nécessaire  de  convenir  que  tous  ces  individus  inno 
cents  ou  coupables  n'ont  pas  été  jugés,  mais  assassinés  !  » 
(  Vifs  applaudissements .  ) 

Et  répétant  presque  dans  les  mêmes  termes  cette  affir- 
mation, il  fut  encore  applaudi  à  plusieurs  reprises. 
Et  Gamon  : 

«  On  vous  a  déjà  prouvé,  vous  avez  senti,  comme  tous  les 
amis  de  la  liberté,  combien  il  est  juste  de  restituer  aux 
veuves,  aux  enfants  de  tous  les  Français  injustement  ou  même 
illégalement  condamnés,  les  biens  que  les  tyrans  avaient 
envahis  au  nom  de  la  nation  :  vous  respectez  trop  le  peuple, 
vous  vous  respectez  trop  vous-mêmes  pour  vouloir,  en  rete- 
nant ces  biens,  associer  la  Convention  et  le  peuple  aux  bri- 
gandages, aux  crimes  de  vos  derniers  tyrans  qui,  non  con- 
tents d'assassiner  pour  s'emparer  des  dépouilles  des  morts, 
osaient  encore  se  jacter  de  leur  scélératesse,  et  venaient  à 
cette  tribune  proférer  ces  mots  atroces  :  «  Nous  battons 
monnaie  sur  la  place  de  la  Révolution ^  » 

1.  Rentré  dans  la  Convention  en   vertu  du    décret  du   18  ventôse  an  III 
(8  mars  1795). 

2.  Séance  du  14  lloréal  an  III  (ô  mai  1795).  Moniteur  du  18. 


RESTITUTION  DES  BIENS  DES  CONDAMNÉS.  129 

Le  débat  qui  avait  eu  un  double  objet  aboutit  à  deux 
conclusions  différentes.  La  confiscation  fut  maintenue  en 
principe,  mais  supprimée  quant  aux  effets  des  juge- 
ments rendus  par  la  justice  révolutionnaire  : 

La  Convention  nationale  décrète  que  les  biens  des  condam- 
nés depuis  l'époque  du  10  mars  1795  [date  de  Linstitution 
du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris],  seront  rendus  à  leurs 
familles,  sauf  les  exceptions  et  sans  qu'il  soit  besoin  de  la 
révision  des  procédures  ; 

Renvoie  à  son  comité  de  législation  pour  lui  présenter 
dans  trois  jours  la  série  de  ces  exceptions  ainsi  que  le  mode 
de  restitution  ^ 

Cet  acte  qui,  sanctionnant  les  récriminations  les 
plus  sanglantes  contre  les  jugements  de  l'ancien  tribu- 
nal, en  annulait  les  effets,  sans  qui!  soit  besoin  de  la 
révision  des  procédures,  précéda  de  bien  peu  la  sup- 
pression du  tribunal  nouveau  qui  lui  avait  succédé  sous 
le  même  nom.  Quelque  différent  qu'il  fût  par  son  es- 
prit, c'était  toujours  un  tribunal  révolutionnaire,  un 
tribunal  d'exception.  Déjà  dans  le  cours  du  débat  on 
avait  demandé  qu'il  fût  aboli  :  on  n'y  voulait  d'autre 
délai  que  la  fin  du  procès  de  Fouquier-Tinville;  un  ar- 
ticle de  la  proposition  de  lîerlier  le  déclarait  : 

Le  tribunal  révolutionnaire  cessera  toutes  fonctions  après 
le  jugement  de  Fouquier-Tinville  et  coaccusés*. 

Le  procès  terminé,  Frcron  reprit  la  proposition  de 
son  coHègue  (21  floréal^).  L'occasion  était  favorable.  Ce 


1.  Sciiiico  (In  14  (h.n'jil.  un   III  lô  ni.ii  ITO-m.  Munitm,  .In  lit. 

2.  Mrrne  séance.  Mniiihiir  «In  1S. 

3.  Dans  hi  discussion  sim'  I.i  forrno  dn  gouvernement  :  il  dcniundiiit  en  mémo 
tcnip»  l'aliolition  du  gouvcinrincnl  rcvolnlionnuiro  [Moniteur  du  Ï5  (loical, 
!m  ni  (14  nuii  171)r»). 

TitIB.    RÉVOL.    Jll  0 


150        CIIAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TIN VILLE,  ETC. 

grand  procès  avait  prolongé  la  mission  des  juges  bien 
au  delà  du  terme  que  la  loi  leur  avait  imposé\  Le  juge- 
ment rendu,  ils  avaient  eu  liate  de  se  l'aire  relever 
de  leurs  fonctions,  et  la  chose  avait  été  soumise  au 
Comité  de  législation.  La  proposition  de  Berlier  y  fut 
renvoyée  en  même  temps  ;  et  Porcher  vint  en  son  nom 
faire  un  rapport  le  12  prairial  (31  mai  1795).  Après 
avoir  rappelé  l'origine  de  l'institution,  non  pour  l'ex- 
cuser, on  n'en  était  plus  là,  mais  pour  la  flétrir,  il  en 
proposa  la  suppression  dans  un  projet  de  décret  qui  fut 
adopté  en  ces  termes  : 

I.  Le  tribunal  criminel  extraordinaire,  créé  par  la  loi  du 
10  mars  1795,  est  supprimé. 

II.  Les  délits  dont  la  connaissance  était  attribuée  au  tri- 
bunal révolutionnaire  seront  jugés  par  le  tribunal  criminel 
du  département  où  ils  ont  été  commis  \ 

C'est  la  fin  du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris, 
12  prairial,  an  III  (31  mai  1795)'. 

Le  tribunal  ainsi  aboli  restait  à  donner  suite  à  l'autre 
décret  relatif  aux  effets  de  ses  jugements.  C'était  l'acte 
par  lequel  la  Convention  devait  se  dégager  de  toute  par- 
ticipation à  ces  assassinats.  Il  y  avait  des  exceptions 
prévues,  un  mode  de  restitution  à  déterminer,  et  le 
Comité  de  législation  devait  faire  ses  propositions  dans 


1.  Un  décret  du  29  germinal  an  III  avait  décidé  que  le  tribunal  révolution- 
naire resterait  en  permanence  jusqu'à  la  fin  du  procès  [Moniteur  du  4  floréal 
an  III),  et  le  5  floréal  les  pouvoirs  des  juges  et  jurés  furent  prorogés  par  un 
autre  décret  jusqu'à  leur  remplacement  [Moniteur  du  8  floréal). 

2.  Suivent  trois  articles  qui  règlent  l'instruction  de  ces  sortes  de  délit,  et  le 
mode  de  jugement  des  accusés  traduits  par  un  décret  du  Corps  législatif  pour 
faits  de  conspiration  ou  d'attentat  à  la  sûreté  publique.  (Séance  du  12  prairial, 
an  Ili  (51  mai  1795.)  Moniteur  du  16.) 

5.  Moniteur  du  10  prairial  (4 juin  1795).  Le  vote  du  décret  est  annoncé  dans 
le  Moniteur  du  15. 


FIN  DU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE.  151 

les  trois  jours.  Les  trois  jours  s'écoulèrent  sans  qu'il 
fît  son  rapport  :  la  question  ëlait  complexe,  et  les  diffi- 
cultés parurent  d'autant  plus  grandes  qu'il  y  avait  à  ren- 
dre de  l'argent.  Quand  il  sortit  de  son  silence,  ce  fut 
pour  proposer  une  mesure  qui,  sans  doute,  réservait 
tous  les  droits,  qui  leur  donnait  un  gage,  mais  ne  leur 
promettait  pas  une  satisfaction  bien  prochaine.  Sur  sa 
proposition  l'Assemblée  adopta  ce  décret  : 

La  Convention  nationale,  considérant  qu'il  est  de  l'intérêt 
public,  et  de  celui  des  familles  qui  ont  eu  des  parents  con- 
damnés par  le  tribunal  révolutionnaire  établi  à  Paris,  de 
conserver  dans  ce  moment  les  minutes  et  pièces  qui  se  trou- 
vent tant  au  greffe  qu'au  parquet  de  ce  tribunal  dans  un  seul 
dépôt,  décrète  : 

Art.  P'.  Les  pièces  et  procédures  qui  se  trouvent  dans  ce 
moment  au  parquet  du  tribunal  révolutionnaire,  qui  font 
partie  des  procès  jugés,  et  qui  ont  été  retenus  par  Fouquier- 
Tinville,  ex-accusateur  public,  seront  remises  au  greffe,  et 
réunis  aux  affaires  auxquelles  elles  appartiennent;  les  pièces 
des  procès  non  jugés  seront  également  déposées  au  greffe. 

Les  articles  suivants  prescrivaient  des  mesures  pour 
la  garde  de  ces  pièces  et  la  délivrance  gratuite  des  expé- 
ditions aux  parties  intéressées*. 

Les  biens  des  condamnés  ont-ils  été  rendus  à  leurs 
familles?  La  chose  est  douteuse,  malgré  certaines  asser- 
tions trop  peu  d'accord  avec  la  marche  de  ces  débats 
et  le  texte  de  ces  décrets  pour  être  bien  croyables*;  mais 
les  pièces  de  leurs  procès  nous  sont  restées  :  c'est  le 
seul  héritage  qu'ils   aient  sûrement  laissé  après  eux. 

1.  Séance  du  25  prairial,  an  NI  (U  juin  1795).  Monilcur  du  '2(». 

2.  G.  Duval,  Souvenirs  thennidoricna,  t.  II,  p.  77,  Il  dit  i|ue  la  proposition 
de  Boissy-d'Anglas  fut  renvoyée  à  une  commission  dont  il  lut  nonunc  président; 
qu'il  fit  son  rapport  deux  jours  après  ;  que  la  restitution  iuiniédiale  lut  votée,  et 


132       CIIAP.  IJX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TIN VILLE,  ETC. 

Précieux  héritage  :  car  il  donne  le  moyen  de  mettre  en 
pleine  lumière  les  procédés  du  tribunal  et  de  venger  au 
moins  la  mémoire  des  victimes,  en  marquant  d'infamie 
leurs  bourreaux. 

il  ajoute  que  non  seulement  les  «  héritiers  Furent  remis  en  possession  des 
biens  »,  mais  que  «  même  remise  leur  fut  faite  des  arrérages  perçus  par  la 
nation  depuis  le  moment  de  chaque  confiscation  !  » 


CHAPITRE  LX 


CONCLUSION 


Une  estampe  du  commencement  de  l'an  III  représente 
une  guillotine  entourée  de  plusieurs  monceaux  de  têtes, 
têtes  de  nobles,  têtes  de  prêtres,  têtes  de  gens  du  peuple 
(c*est  le  tas  le  plus  gros)  ;  sur  la  planche  sanglante,  un 
homme  dont  la  main  tient  encore  la  corde  qu'il  a  tirée, 
et  dont  la  tête  tombe  ;  au  bas,  cette  inscription  : 

Admirez  de  Sanson  l'intelligence  extrême, 
Par  le  couteau  fatal  il  a  tout  fait  périr  : 
Dans  cet  affreux  état  que  va-t-il  devenir? 
11  se  guillotine  lui-même. 

C'est  rimage  du  tribunal  révolutionnaire  et  c'est  la 
conclusion  de  son  histoire:  ce  qu'exprimait  la  ligure, 
ce  que  disait  la  légende,  le  tribunal  venait  de  l'accom- 
plir. 

Au  lendemain  du  9  thermidor,  il  avait,  sur  le  réqui- 
sitoire de  Fouquier  -  Tinville  ,  envoyé  à  l'échafaud 
Robespierre  qui,  le  premier,  avait  provoqué  la  création 
du  tribunal  du  17  août,  précurseur  de  celui  du  10 
mars;  et  avec  Robespierre,  Couthon,  Saint-Just,  direc- 
teurs suprêmes  du  tribunal  révolutionnaire  dans  le 
comité  de  salut  public,  et  Dumas  le  président  du 
tribunal,  leur  agent.  Réorganisé  le  8  nivôse  an  lll,  il 
avait  livré  à  la  guillotine  Fouquier-Tinville,  à  son  tour, 
et  les  principaux  de  ce  qui  restait  des   juges   et  des 


154  CIIÂP.  LX.  -  CONCLUSION. 

jures  de  Tancien  tribunal.  —  Première  moralité  de 
cette  histoire;  ce  n'est  pas  impunément  qu'on  institue 
et  qu'on  exerce  une  telle  justice  en  ce  monde  :  patere 
legem  quam  ipse  fecisti.  Mais  il  y  a  d'autres  enseigne- 
ments qu'on  en  peut  retirer. 

Ce  tribunal,  inventé  comme  un  moyen  de  salut  dans 
un  jour  d'égarement,  a  perdu  la  Révolution.  Il  en  a 
ruiné  les  principes,  il  en  a  moissonné  les  hommes,  il 
en  a  perverti  l'esprit  et  déshonoré  le  nom  même. 

La  Révolution  s'était  faite  au  nom  du  droit,  et  le  tri- 
bunal a  été  établi  comme  instrument  d'une  justice 
extraordinaire,  en  dehors  de  toutes  les  règles  du  droit 
et  de  la  juslice.  Toutes  les  garanties  indispensables  à 
l'accusé  pour  sa  défense,  au  juge  pour  la  sécurité  de 
ses  jugements,  y  ont  été  successivement  violées. 

La  Révolution  avait  pris  pour  devise  :  Liberté,  Éga- 
lité, Fraternité.  La  Liberté!  le  tribunal  l'a  poursuivie 
sous  toutes  ses  formes.  Liberté  de  la  presse  :  l'auteur 
était  puni  de  mort  et  l'on  en  était  revenu  à  brûler  les 
livres  par  la  main  du  bourreau.  Liberté  de  la  parole  t 
pas  un  délit  dans  toute  la  série  de  tant  de  crimes  ima- 
ginaires, justiciables  du  tribunal,  qui  lui  ait  fourni  plus 
de  victimes.  Liberté  même  de  la  pensée,  entendue  dans 
le  sens  étroit  du  sentiment  le  plus  intime  ;  témoin  la 
peine  de  mort  appliquée  aux  propos  tenus  dans  l'ivresse; 
car  ici  ce  n'est  plus  le  propos  qui  est  puui,  puisqu'il 
est  inconscient,  c'est  la  pensée  qui  est  saisie,  comme 
échappée,  sans  qu'on  le  voulût,  des  plus  secrets  réduits 
de  l'âme,  et  se  livrant  elle-même.  Maint  arrêt  prouve 
avec  quel  empressement  les  juges  donnaient  à  cet  égard 
satisfaction  à  l'accusateur  public.  VEgalitél  il  y  avait 
autrefois  des  classes  privilégiées;  il  y  a  désormais  des 


LA  JUSTICE  RÉVOL.  A  PERDU  LA  RÉVOLUTION.  135 

classes  proscrites:  ce  sont,  par  un  simple  renversement 
de  Tancien  ordre  des  choses,  les  classes  jadis  privilégiées^ 
elles  ont  un  rang  à  part  au  tribunal.  La  Fraternité!  on 
ne  s'en  croyait  pas  tenu  à  l'égard  de  l'ennemi  ;  mais  y 
eut-il  jamais  haines  plus  vives  qu'entre  les  sectes  révo- 
lutionnaires, entre  les  hommes  de  la  Révolution?  les 
frères  Caïn,  comme  disait  Danton  ;  et  c'est  au  tribunal 
qu'ils  le  prouvent. 

De  la  devise  républicaine,  il  ne  reste  plus  qu'un  mot: 
c'est  celui  que  les  hommes  de  1795  y  ont  ajouté  :  la 
mort.  Mais  celui-là  dure  et  il  fait  revivre  les  autres  à  sa 
manière.  La  mort  rend  la  liberté  aux  victimes:  on  se 
sentait  plus  libre  déjà  dans  les  prisons;  on  est  libre  sur 
réchafaud  :  au  milieu  des  cris  de  vive  la  république  ! 
on  y  peut  crier  vive  le  roil  La  mort  finit  aussi  par 
rétablir  l'égalité  dans  les  classes  :  ce  ne  sont  pas  seule- 
ment les  nobles  et  les  prêtres  qu'elle  réunit,  ce  sont  les 
gens  du  peuple,  artisans,  laboureurs  (leurs  noms  tiennent 
la  plus  large  place  dans  notre  funèbre  journal)  ;  non 
plus  seulement  les  contre-révolutionnaires  de  tout  ordre, 
mais  les  hommes  de  la  Révolution  avec  eux.  Tous  vien- 
nent renouveler  à  leur  tour  devant  le  tribunal  la  lugu- 
bre légende  du  moyen  âge.  Où  est  le  Holbein  des  temps 
nouveaux  qui  nous  retracera  la  danse  macabre  des  Giron- 
dins, des  Montagnards,  des  indulgents,  des  enragés, 
Vergniaud  et  madame  Roland,  Ronsin  et  le  Père  Du- 
chesne,  Danton  et  Camille  Desmoulins,  Chaumelte  et 
Gobcl,  jusqu'à  ce  sinistre  trio  de  Robespierre,  Couthon 
et  Saint-Just,  entremêlés  à  tant  de  nobles  victimes 
dont  eux-mêmes  avaient  demandé  les  têtes?  M.iis  ce 
ne  sont  pas  seulement  les  hommes  de  la  Révolution  ; 
c'est  la  Révolution  [elle-même   que   la  justice   révolu- 


130  CHAP.  LX.  -  CONCLUSION. 

tionnaire  a  perdue.  En  s'attaquant  avec  tant  d'arbi- 
traire à  la  liberté,  aux  biens,  à  la  vie  des  citoyens,  en 
détruisant  la  sécurité  que  chacun  doit  attendre  pour  soi 
de  l'autorité  publique,  elle  en  a  dégoûté  la  nation  et 
elle  a  fliit  que,  la  dictature  elle-même  a  été  accueillie, 
acclamée  comme  une  délivrance. 

A  qui  s'en  prendre  de  cette  institution  funeste?  Ce 
n'est  pas  à  la  Convention  seule,  puisque  le  tribunal  du 
1  7  août,  qui  en  est  comme  la  première  forme,  lui  est 
antérieur;  c'est  au  parti  qui  avait  de  bonne  heure  pris 
la  direction  du  mouvement  révolutionnaire:  aux  Jaco- 
bins. Ce  sont  eux  qui,  par  la  Commune  insurrectionnelle 
de  Paris  sortie  do  leur  sein,  ont,  après  la  déchéance  du 
roi,  imposé  à  l'Assemblée  législative  le  tribunal  du 
17  août  pour  juger  ses  prétendus  complices.  Ce  sont 
eux  qui,  malgré  l'avortement  de  leur  insurrection  des 
9  et  10  mars,  ont,  par  leurs  adeptes  dans  la  Convention, 
fait  voter  l'établissement  du  nouveau  tribunal.  Ce  sont 
eux  qui  en  firent  le  principal  instrument  du  Comité  de 
salut  public  quand  la  révolution  du  51  mai  et  la  chute 
des  Girondins  leur  eut  donné  définitivement  le  pouvoir; 
el  dès  ce  moment  c'est  le  Comité  de  salut  public  qui  en 
doit  répondre.  C'est  en  son  nom  que  Robespierre,  Saint- 
Just,  Coulhon,  Billaud-Varennes  sont  venus  demander 
successivement  à  la  Convention  les  décrets  qui,  en  éten- 
dant la  juridiction  du  tribunal  et  en  créant  pour  sa  jus- 
tice de  nouveaux  délits,  tous  avec  la  mort  pour  sanction, 
lui  donnaient  sur  la  France  entière  un  pouvoir  si  terri- 
ble. C'est  le  Comité  qui,  après  la  loi  du  22  prairial,  en 
avait  pris,  on  le  peut  dire,  la  direction  absolue:  ramas- 
sant par  sa  police  les  suspects  de  partout  pour  en  rem- 
plir les  prisons  de  Paris  ;  instituant  pour  vider  ces  pri- 


LES  JACOBINS,  LE  COMITÉ  DE  S.  P.,  Li  COxNVENTION.      157 

sons  les  commissions  populaires,  contrôlant  le  triage 
opéré  par  ces  commissions  ;  obligeant  Taccusateur  pu- 
blic à  lui  soumettre  les  listes  des  accusés  et  les  envoyant, 
sous  sa  signature,  comme  bons  à  guillotiner  à  Fouquier- 
Tinvillc,  et  le  tribunal  dans  ces  derniers  mois  ne  faisait 
guère  que  les  enregistrer  par  ses  arrêts  ;  de  telle  sorte 
que  le  sang  versé  à  torrent  sur  l'échafaud,  du  22  prai- 
rial au  9  thermidor,  c'est  le  Comité  de  salut  public  qui 
Ta  répandu  :  et  non  pas  seulement  Robespierre,  Saint- 
Jusl  ou  Coulhon,  mais  ces  autres  membres  rangés 
parmi  les  travailleurs,  qui  autorisaient  communément 
de  leurs  noms  les  actes  de  leurs  collègues ,  et  qui 
signaient  ces  listes  de  cinquante,  de  soixante  à  condam- 
ner, sans  y  regarder  davantage. 

Ce  n*est  donc  pas  sans  raison,  nous  l'avons  dit,  que 
Fouquier-Tinville,  devenu  le  bouc  émissaire  du  tribunal 
au  jour  fatal  de  la  réparation,  renvoyait  la  responsabilité 
de  ses  actes  au  Comité  de  salut  public.  Mais  la  Conven- 
tion devant  laquelle  il  plaida  sa  cause  en  premier  res- 
sort pouvait-elle  s'en  dire  innocente?  et  quand,  après 
la  chute  de  Robespierre,  on  entama  devant  elle  le 
procès  des  membres  des  anciens  comités  de  gouverne- 
ment, comment  pouvait-elle  se  défendre  elle-même 
d'être  leur  complice?  N'est-ce  pas  elle  aj)rès  tout  qui 
avait  institué  le  tribunal  révolutionnaire?  N'est-ce  pas 
elle  qui  l'avait  investi  de  tous  ses  pouvoirs,  armé  de 
tant  de  lois  homicides?  Rien  ne  s'était  fait  que  par 
décrets;  et  les  décrets  ne  s'ap[)liquaient-ils  pas  sous  ses 
yeux?  Parce  qu'elle  n'assistait  pas  toujours  aux  exécu. 
lions,  comme  elle  le  fit  à  l'annivtîrsairc  du  21  janvier, 
parce  que  l'échafaud  avait  été  éloigné  des  Tuileries,  ne 
savait-elle  pas  qu'il  y  avait  un  redoublement  atroce, 


458  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

insensé,  dans  rimmolation  des  victimes  ?  Elle  le  savait 
et  elle  s'est  tue.  C'est  sa  condamnation. 

Je  sais  que  plusieurs,  reprenant,  étendant  la  thèse  de 
Billaud-Varennes  et  de  Fouquier-Tinville,  en  voudraient 
faire  la  justification  du  Comité  de  salut  public  et  même 
du  tribunal. 

Je  ne  m'arrêterai  pas  aux  apologistes  de  la  Terreur: 
ceux-là,  je  l'ai  dit  (et  il  y  en  a  qui  ne  s'en  cachent  guère) 
seraient  tout  prêts  à  la  recommencer  le  cas  échéant; 
croire  que  le  raisonnement,  appuyé  même  de  l'hisloire, 
les  désarmera,  ce  serait  folie.  Je  n'ai  en  vue  que  ceux 
qui,  pleins  d'horreur  pour  un  pareil  régime  dans  le  pré- 
sent, veulent  lui  trouver  dans  le  passé  une  excuse. 

Écoutons  un  homme  respecté  de  tout  le  monde  et  dont 
le  caractère  modéré  pourrait  d'autant  mieux  donner 
crédit  à  son  opinion.  Dans  la  publication  des  Mémoires 
de  Carnot  ou  sur  Carnot,  l'éditeur  voudrait  (et  il  a  pour 
cela  les  motifs  les  plus  honorables),  atténuer  la  charge 
du  Comité  de  salut  public  en  cette  matière. 

Ce  n'est  pas  (il  a  raison  en  le  disant)  le  Comité  qui 
créa  le  tribunal  ;  mais  comme  on  ne  peut  méconnaître 
l'usage  qu'il  en  fit  et  combien  il  en  est  solidaire,  l'au- 
teur, pour  faire  sa  part  de  responsabilité  moins  grande, 
réduit  autant  qu'il  peut  celle  des  juges  :  «  Enfin,  dit-il, 
ce  tribunal  lui-même  prononça  moins  de  condamnations 
que  ne  lui  en  demandaient  les  passions  populaires,  dis- 
posées à  voir  dans  tout  coupable  un  ennemi  ;  et  tels  de 
ses  arrêts  qui  blessent  justement  nos  consciences  cal- 
mées sont  basées  sur  des  faits  très  criminels  alors  aux 
yeux  du  pays  entier/. 

1.  Mémoireii  nnr  Carnol.  t.I,  p.  490. 


LE  PEUPLE  EN  FUT-IL  COMPLICE?  139 

Le  tribunal  a-t-il  prononcé  «  moins  de  condamnations 
que  ne  lui  en  demandaient  les  passions  populaires?  » 
Mais  qu'entend-on  par  passions  populaires?  Si  l'on  veut 
parler  du  peuple  des  clubs,  du  peuple  des  tribunes,  ce 
n'est  pas  une  excuse  ;  si  l'on  veut  dire  le  véritable  peu- 
ple, la  nation,  il  faudrait  le  prouver,  et  on  ne  le  prou- 
vera pas.  Il  y  avait,  sans  doute,  sur  les  degrés  du  palais, 
des  femmes,  les  furies  de  la  guillotine,  qui  attendaient  la 
sortie  des  victimes  et  accompagnaient  avec  insulte  les 
cbarrettes  à  l'échafaud  ;  il  y  avait  sur  la  place  de  la 
Révolution,  autour  de  l'échafaud,  des  hommes  à  bonnet 
rouge  qui  saluaient  chaque  tête  abattue  des  cris  de  Vive 
la  république  !  Mais  ce  n'était  pas  là,  non  ce  n'était  pas 
la  nation,  ce  n'était  même  pas  le  vrai  peuple  de  Paris. 
Le  peuple,  on  le  sait,  par  les  observateurs  de  police,  se 
détournait  avec  dégoût  de  cet  odieux  spectacle  ^  J'ai  dit 
que  les  habitants  de  la  rue  Saint-Honoré  obtinrent  que 
les  charrettes  prissent  un  autre  chemin.  On  dut  éloigner 
la  guillotine  des  Tuileries  qui  cessaient  d'être  un  jardin 
fréquenté  par  le  public,  tant  la  vue  et  l'odeur  du  sang 
inspiraient  de  répulsion  ;  et  quand  la  guillotine  fut 
transférée  de  la  place  de  la  Révolution  à  la  place  du 
Trône,  —  du  Trône  renversé,  c'était  bien  le  vrai  mot,  — 
le  faubourg  Saint-Antoine  ne  se  montra  pas  jaloux  de  la 
préférence.  Le  9  thermidor,  lorsqu'on  apprit  l'arresta- 
tion de  lîobespierre,  les  gens  du  faubourg  voulaient 
dételer  les  charrettes,  et  ils  auraient  em|jeché  ce  der- 
nier sacrifice,  si  Ilanriot  et  son  élal-major  n'eussent 
dissipé  la  foule  et  contraint  les  bourreaux. 

Ils  avaient  laissé  faire  jusque-là  :  faut-il  en  conclure 

1.  Voyez  t.  iri.  I».  2'2.  oie. 


UO  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

avec  un  Allemand  ^  cité  dans  les  Mémoires  sur  Carnet, 
que,  s'ils  l'ont  toléré,  c'est  qu'ils  l'approuvaient?  «  Per- 
sonne, dit  cet  écrivain  ne  croira  que  dans  une  ville  ou 
dans  un  pays  quelconque  une  bande  de  scélérats  puisse 
incarcérer,  juger,  tuer  tous  les  habitants  impunément  : 
chacun  pouvant  redouter  pour  lui  un  pareil  sort,  il  y 
aurait  bientôt  un  soulèvement  général.  Puisque  cela 
n'arrive  pas  en  France,  il  faut  bien  que  ce  qu'entreprend 
la  faction  dominante  ait  en  sa  faveur  la  volonté  natio- 
nale. » 

La  volonté  nationale!  et  Ton  accepte  au  profit  des 
exécuteurs  ce  jugement  d'un  étranger  sur  cette  triste 
page  de  notre  histoire  M  Est-ce  donc  le  seul  exemple  de 
ces  grands  crimes  dont  il  faudrait  alors  charger  la  na- 
tion ?  Et  ne  sait-on  pas  l'empire  qu'une  bande  de  scé- 
lérats fortement  organisée  peut  prendre  sur  une  multi- 
tude sans  cohésion  et  sans  chef?  Le  lecteur  devinera 
sans  peine,  que  ni  l'auteur  allemand,  ni  celui  qui  le 
cite,  n'avaient  vu,  quand  ils  écrivaient  ces  lignes,  le 
règne  de  la  Commune  dans  Paris. 

Mais  tout  le  monde  s'est-il  tu?  On  lit,  dans  les  mé- 
moires de  Thibaudeau:  «  En  voyant  passer  quelquefois 
sous  mes  fenêtres  ces  fatales  charrettes  de  victimes  avec 
le  sourire  de  la  résignation,  je  me  disais  :  Lorsqu'on  va 
à  l'échafaud  d'un  air  serein,  ce  sont  les  juges  qui  sont 
les  coupables".   » 

Il  se  le  disait  et  il  s'est  tu,  lui,  quand  il  avait  pour 
le  dire  tout  haut  la  tribune!  11  savait  bien,  il  est  vrai, 
où  cela  l'eût  conduit.  Elles  savaient  bien  aussi  où  cela 


1.  Campagne  du  duc  de  Brunswick. 

2.  Mémoires  sur  Cai'not,  t.  I,  p.  500,  note. 
5.  Thibaudeau,  Mémoires,  t.  I,  p.  09. 


PROTESTATIONS  POPULAIRES.  U\ 

les  conduirait,  ces  femmes  obscures  qui,  en  pleine  Ter- 
reur, à  la  vue  de  ces  exécutions,  firent  entendre  le  cri  de 
la  conscience  publique  au  prix  même  de  leur  vie,  — 
Françoise  Loissilier,  Marie-Madeleine  Virolle,  Mélanie 
Enouf  : 

François  Loissilier  qui  affichait  "ce  placard  : 

Peuple,  habitants  de  Paris,  armez-vous  de  courage  pour 
sauver  la  vie  à  ces  innocentes  victimes  et  faire  finir  la  guillo- 
tine ; 

Marie-Madeleine  Virolle,  Mélanie  Enouf  qui,  ratta- 
chant ces  boucheries  au  règne  des  Jacobins,  deman- 
daient, pauvres  filles  du  peuple,  un  roi  : 

«  Parce  que  la  France  serait  plus  heureuse  et  qu'on  ne 
tuerait  pas  tant  de  monde  *.  » 

Leur  tribune  à  elles  fut  Téchafaud  et  la  hache  du 
bourreau  n*a  point  élouffé  leur  voix:  qu'elle  retentisse 
à  jamais  contre  cette  exécrable  politique!  Elles  n'auront 
pas  perdu  leur  cause  si  leur  sang  mêle  à  celui  des  vic- 
times qu'elles  voulaient  sauver  inspire  Fhorreur  pour 
les  bourreaux. 

La  condamnation  de  ces  femmes  sera-t-elle  rangée 
parmi  ces  arrêts  qui,  nous  dit-on,  étaient  «  basés  sur  des 
faits  très  criminels  aux  yeux  du  pays  tout  entier?  »  Où  sont 
donc  ces  faits  très  criminels  ?  Tout  gouvernement,  je 
Faccorde,  a  le  droit  de  se  défendre  contre  des  conspira- 
tions. Mais  était-ce  conspirer  que  de  ne  pas  prendre  part 
aux  conspirations  formées  et  avouées  contre  la  monar- 
<  lii<'  Iniidée  sur  la  constitution  ?  Était-ce  conspirer  que 

1.  Voyez  ci-dessus,  t.  III,  p.  582-588.  C'était  aussi  ]o  cri  d'uno  oiifanl.  (ruiif 
piililc  fille  de  cinq  à  six  ans,  d«';noncccau  Comilô  de  salut  public  :  «  Qu'elle  n'est 
ni  ciloyennr',  ni  patriote,  parce  que  1rs  palricdes  sont  des  sc«»léra(s  qui  tueni  et 
nia«sacront  tout  l«'  monde.  »  (Voyez  ci-dessus,  t.  lîl,  p.  271.) 


142  CUAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

d'avoir,  avant  sa  chute,  protesté  contre  Toulrage  qu'elle 
avait  reçue,  le  20  juin,  de  ceux  qui  la  voulaient  dé- 
truire? Etait-ce  môme  conspirer  que  de  ne  pas  applaudir 
à  la  révolution  du  10  août,  de  regretter  la  mort  du  roi, 
de  pleurer  sur  la  reine?  Or  pour  combien  le  moindre 
signe  d'une  manifestation  de  celte  espèce  est  devenue 
cause  de  mort!  L'émigration  était  un  crime,  quand  on 
passait  la  frontière  pour  prendre  les  armes  contre  la 
France  ;  mais  combien  avaient  émigré  pour  échapper 
au  fer  des  assassins  ;  combien  d'autres  étaient  sortis  de 
France  sans  avoir  l'intention  d'émigrer,  pour  leur  santé, 
pour  leurs  affaires,  et  trouvaient  la  mort  en  y  rentrant! 
L'émigration  était  un  crime,  soit:  mais  les  mères,  les 
femmes,  les  filles,  les  sœurs  d'émigrés  qui  recevaient 
d'eux  ou  qui  leur  transmettaient  des  nouvelles  toutes 
de  famille,  étaient-elles  criminelles?  et  cependant  elles 
étaient  impitoyablement  mises  à  mort  comme  complices 
d'émigrés. 

Que  dire  après  cela  de  tant  d'autres  délits  d'écrits  ou 
de  parole,  tenus  pour  crimes  de  lèse-nation  ?  On  ne 
pouvait  pas  dire  son  fait  à  un  coquin  haut  placé,  fût-ce 
dans  son  village,  sans  être  condamné  pour  propos  «  ten- 
dant au  mépris  des  autorités  constituées  et  à  la  dissolu- 
tion de  la  Convention  nationale  »  ;  et  les  sociétés  popu- 
laires, le3  clubs  prétendaient  à  la  môme  inviolabilité. 
Encore  moins  pouvait-on  rien  écrire  de  la  môme  sorte; 
et  il  y  avait  peine  de  mort  non  pas  seulement  pour  l'au- 
teur de  l'écrit,  mais  pour  celui  qui  le  gardait  chez  lui, 
l'eût-il  sans  le  savoir  (à  cet  égard  on  n'admettait  pas 
d'excuse)  :  car  posséder  de  pareils  écrits  donnait  lieu  de 
croire  qu'on  en  partageait  les  sentiments  :  preuve  nouvelle 
que  c'était  non  pas  la  manifestation  de  la  pensée,  mais 


LES  JUGEMENTS  QUALIFIÉS  ASSASSINATS.  143 

la  pensée  elle-même  que  l'on  frappail,  la  pensée  secrète. 
—  Celait  un  crime  digne  de  mort  aux  yeux  des  Jacobins 
non  pas  seulement  d'écrire  contre  eux,  de  parler  contre 
eux,  mais  de  penser  autrement  qu'eux. 

Supprimez  un  très  petit  nombre  de  cas  justiciables 
desconseilsde  guerre,  retranchez  aussi  quelques  exemples 
de  bourreaux  qui  deviennent  victimes  à  leur  tour,  sur 
!2559  condamnations  antérieures  au  9  thermidor,  on  n'en 
trouvera  pas  dix,  on  n'en  trouvera  pas  deux  qui  aient  été 
prononcées  pour  des  crimes  punis  de  mort  dans  le  Code 
pénal.  Disons  donc  que  ces  2550  condamnations  environ 
et  les  juges  qui  les  prononcèrent  et  les  pouvoirs  qui  les 
autorisaient  méritent  la  flétrissure  de  l'histoire.  Là  où 
il  y  avait  encore  quelque  liberté  de  langage,  et  c'était 
dans  les  prisons, —  témoin  Beaulieu,  témoin  Riouffe,  té- 
moin Beugnot, —  les  arrêts  du  tribunal  s'appelaient  vul- 
gairement, ce  qu'ils  étaient,  des  assassinats,  et  la  quali- 
fication leur  en  est  restée  après  la  Terreur  \  C'est  le  nom 
que  leur  donnaient  Wolff,  un  des  greffiers  du  tribunal, 
elle  substitut  Cambon,  au  procès  deFouquier-Tinville^ 
C'est  le  nom  dont  les  flétrit  la  Convention  elle-même 
aux  applaudissements  de  toiis,  Girondins  revenus  ou 
anciens  Montagnards,  sauf  quelques  terroristes,  dans  le 
débat  solennel  qui  eut  lieu  sur  la  restitution  des  biens 
des  condanmés'. 

A  l'appréciation  de  l'éditeur  des  Mémoires  sur  Carnot, 
j'opposerai  celle  d'un  autre  homme  que  la  Révolution  ne 
reniera  pas  non  plus,  qui  a  vu  les  choses  de  près,  et  qui 

1.  Assanainal  commis  sur  qualre-vinijl-un  jn-isonniers  de  fa  prison  de 
Saint-Luiarc  les  7,  ^  et  d  fO,  7  et  8J  Ihrrmidor  par  le  Irihuuol  rrro/u» 
tionnaire  (31  p.  iu-8*)  et  maint  autre  écrit. 

2.  Voyez  ci-dessus,  t.  IV,  p.  Kio;  l.  111,  p.  102. 

3.  Voyez  ci-dessuB,  p.  125-128. 


144  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

en  parle,  on  peut  en  avoir  Tassurancc,  avec  la  rigide  im- 
partialité dont  il  a  fait  preuve  en  toute  chose  : 

«  Durant  neuf  mois,  dit  Daunou,  depuis  le  2  juin  jusqu'en 
germinal,  Paris  consterné  avait  vu  tomber  environ  six  cents 
victimes  sous  le  glaive  de  l'anarchie  ;  le  comité  de  salut 
public,  une  fois  investi  du  pouvoir  suprême,  en  fit  égorger 
plus  de  deux  mille  en  quatre  mois.  Un  supplice  inventé  pour 
abréger  les  souffrances  devint  entre  ses  mains  dictatoriales 
un  moyen  d'extermination  rapide  ;  on  était  tenté  de  regretter 
les  anciennes  tortures,  parce  qu'il  semblait  qu'elles  eussent 
été  moins  dévorantes.  Dans  l'immensité  de  leurs  fureurs,  les 
décemvirs  ont  promené  leur  glaive  homicide  sur  tous  les 
âges,  sur  tous  les  sexes,  sur  toutes  les  fortunes,  sur  toutes 
les  opinions;  ils  l'ont  dirigé  de  préférence  sur  les  talents 
distingués,  sur  les  caractères  énergiques  ;  ils  ont  moissonné 
autant  qu'ils  ont  pu,  dans  un  temps  si  court,  la  fleur  et  l'es- 
pérance de  la  nation.  Ils  ont  immolé  des  vieillards  révérés 
dont  la  vertu  avait  commandé  en  quelque  sorte  le  respect  de 
l'Europe  entière,  et  qui  avaient  honoré  leur  pays  par  cin- 
quante ans  de  travaux  et  de  bienfaisance  ;  ils  ont  égorgé  des 
femmes  vertueuses  parce  qu'elles  n'avaient  pu  voir  qu'on 
assassinait  leurs  époux  sans  donner  un  essor  généreux  à 
l'indignation  de  leurs  âmes....  Les  juges  de  Septembre 
avaient  été  plus  éclairés,  plus  scrupuleux,  souvent  même 
moins  scandaleusement  expéditifs.  J'ai  vu  arracher  d'auprès 
de  moi  des  infortunés  que  l'on  traduisait  soudainement  au 
tribunal,  que  l'on  entraînait  trois  heures  après  à  la  mort, 
avec  quarante  complices  qu'ils  n'avaient  jamais  vus.  On  taxait 
d'avance  chaque  prison  à  un  nombre  déterminé  de  victimes  ; 
le  sang  était  mis  en  réquisition,  et  il  suffisait  aux  juges  d'avoir 
le  temps  non  d'interroger  mais  d'insulter  chacun  des  pros- 
crits. Les  débats,  la  condamnatioi,  la  traversée  et  le  supplice 
se  consommaient  au  milieu  des  sarcasmes  stupidement  inhu- 
mains. Les  circonstances  les  plus  affreuses  do  ces  aulo-da-fé 
avaient  reçu  des  noms  ironiques  que  la  tyrannie  et  le  fana- 


TRIBUNAL,  INSTRUMENT  DU  POUVOIR.  145 

tisme  répétaient  dans  leur  bonne  humeur,  et  dont  les  j\uges, 
les  bourreaux  et  les  assistants  soudoyés  fatiguaient  l'agonie 
de  leur  proie  quotidienne.  Ce  langage  horrible  était  l'éduca- 
tion de  l'enfance  ;  les  jeux  de  l'enfance-  consistaient  à  imiter 
ces  épouvantables  scènes.  La  barbarie  a  été  semée  dans  des 
âmes  délicates;  qui  sait  si  des  générations  féroces  ne  mena- 
cent pas  la  patrie,  ne  grandissent  pas  pour  les  malheurs  d'un 
demi-siècle?  Disons  toutefois  qu'en  ces  déchirants  spectacles, 
une  chose  au  moins  consolait  l'humanité  en  1  honorant, 
c'était  le  courage  des  victimes*...  » 

11  n'y  a  pas  une  ligne  de  ces  pages  qui  ne  trouve  vingt 
fois  sa  justification  dans  l'histoire  que  je  viens  de  retra- 
cer, et  c'est  pour  cela  que  j'ai  tenu  à  la  faire  absolu- 
naent  complète.  On  n'ailéguera  plus  de  prétendus 
crimes  qui  puissent  excuser  ces  immolations  ;  on  n'ac- 
cusera plus  de  déclamation  les  écrits  animés  de  l'horreur 
qu'elles  inspirent.  Les  faits  sont  là.  Je  les  ai  livrés  dans 
toute  leur  simplicité  au  jugement  du  lecteur  ;  mais  pour 
qu'il  sache  à  qui  s'en  prendre,  j'ai  voulu  aussi  les  re- 
mettre dans  leur  cadre,  en  les  rattachant  au  mouvement 
de  la  Révolution  :  car  l'histoire  du  tribunal  ne  peut  se 
séparer  de  l'histoire  politique.  L'une  tient  fatalement  à 
l'autre;  non  pas  seulement  parce  que  c'est  au  tribunal 
que  les  grandes  luttes  de  la  Révolution  viennent  aboutir, 
mais  parce  que  c'est  le  tribunal  qui  dans  sa  constitution, 
dans  ses  développements,  dans  tous  ses  actes,  exprime  le 
plus  fortement  la  pensée  du  parti  dominant.  Ici  point 
d'intermittence  à  son  action,  et  notre  journal  en  a  fourni 
la  preuve.  Dès  qu'on  est  entré  dans  la  pleine  domination 
des  Jacobins,  dans  le  régime  de  la  Terreur,  il  n'y  a  pas 

1.  Mémoires  érrila  par  J)aunou,(lfins  la  prison  fie  Port-FJhrr,  août  1794. 
DocumrnlH  hingrapfiif/iifii  .niir  Daitnoa,  inibliés  par  M.  Taillandier  (IXil),  pages 
Til-.Vi. 

TUID.   nis'Oi.   VI  10 


UC  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

un  jour  où  par  les  arrêts  de  Todicux  tribunal  et  par  la 
volonté  du  Comité  de  salut  public,  le  sinistre  instrument 
n'accomplisse  son  office.  Entonnez  tant  que  vous  vou- 
drez l'hymne  des  Marseillais  en  l'honneur  des  gouver- 
nants d'alors:  un  bruit  sourd,  lugubrement  rythmé,  sert 
d'accompagnement  à  ces  chants  de  triomphe.  Un  bruit 
sourd,  ai-jedit:  mais  je  ne  reproduis  pas  les  notes  aiguës 
qui  s'y  mêlaient  dans  ces  exécutions  en  masse,  commen- 
cées par  la  décapitation,  finissant  par  regorgement  :  «  Le 
fatal  couteau,  dit  Montjoie,  s'émoussait,et  les  dernières 
victimes  qui  en  étaient  frappées,  expiraient  dans  un  long 
martyre  en  poussant  des  cris  aigus  \  » 

En  présence  de  cette  extermination  réfléchie  dont  on 
Irouve  le  dessein  de  plus  en  plus  nettement  exprimé  dans 
les  discours  de  Robespierre,  discours  prononcés  non  pas 
au  milieu  des  périls  de  la  République,  mais  après  son 
triomphe,  après  Fleurus,  en  messidor,  en  thermidor,  on  ^ 
comprend  que  l'on  n'ait  pas  seulement  rapporté  le  re- 
doublement de  rigueur  de  la  justice  révolutionnaire  aux 
craintes  du  gouvernement  et  qu'on  lui  ait  cherché  d'autres 
mobiles. 

Il  y  a  des  malfaiteurs  qui  assassinent  pour  voler;  il  y  a 
un  grand  nombre  de  condamnations  du  tribunal  qui 
n'ont  pas  d'autre  motif  que  la  confiscation.  Qu'on  se  re- 
porte au  jugement  de  l'agent  de  change  Gondier,  con- 
damné à  mort  parce  qu'on  avait  trouvé  de  vieilles  croûtes 
de  pain  dans  son  grenier;  de  Laverdy,  condamné  parca 
qu'on  avait  cru  découvrir  des  grains  de  blé  mêlés  à  la 
boue  d'un  bassin,  dans  un  domaine  où  il  n'avait  pas  mis 
les  pieds  depuis  deux  ans  :  l'un  et  l'autre  «  convaincus 

1.  Conspiration  de  Robespierre,  p.  152. 


MOBILES  CHERCHÉS  :  LE  BESOIN  D'ARGENT.      147 

d'avoir  voulu  affamer  le  peuple  français...  »  Mais  un 
at(ent  de  change  devait  être  riche,  et  Lavèrdyavaitavoué 
dans  son  interrogatoire  que  sa  fortune  s'élevait  à 
1  400  000  francs.  Qu'on  relise  le  jugement  de  la  mar- 
quise de  Marbeuf,  celui  d'Anisson  Duperron,  et  Ton 
verra  s'il  faut  se  faire  scrupule  de  prendre  à  la  le  Lire  le 
mot  cynique  de  Barère,  «  l'Anncréon  de  la  guillotine  », 
mot  prononcé  par  lui  à  la  Convention  et  rappelé  à  la 
même  tribune  après  le  9  thermidor  :  «  Nous  battons  mon- 
naie sur  la  place  de  la  Révolution  d  ;  on  verra  si  Le- 
cointre  de  Versailles  pouvait  être  accusé  de  faux  et  frappé 
de  censure  quand  il  reproduisait  dans  la  Convention,  en 
nommant  ses  témoins  et  sans  être  démenti,  ces  paroles 
du   grand  financier  de  la  république,  de  Cambon  : 

«  Voulez- vous  faire  face  à  vos  affaires?  guillotinez. 
«  Voulez-vous  payer  les  dépenses  immenses  de  vos  quatorze 
^armées?  guillotinez. 

—  Guillotinez,  guillotinez  et  puis  guillotinez,  etc^ 

Faut -il  croire  que  ce  n'est  pas  seulement  pour 
assouvir  des  ressentiments  politiques,  ni  par  besoin  d'ar- 
gent que  Ton  pratiqua  ce  système,  mais  que  l'on  tua 
pour  tuer,  pour  réduire  le  nombre  des  habitants  de  la 
France?  Cela  a  été  dit  dans  le  temps  même  ou  au  len- 
demain du  régime  de  la  Terreur,  non  point  par  des  enne- 
mis de  la  Révolution,  mais  par  des  révolutionnaires  des 
plue  prononcés  :  témoin  Gracchus  Babeuf  qui  en  a  fait  le 
sujet  d'un  livre:  Du  syslàme  de  dépopulation^.  Dans  ce 

1.  fjBi  Crimée  des  sept  membres  dea  anciens  coniitéfty  p.  120.  Voyez  ci-<lcs- 
SU8,  t.  V,  p.  290. 

2.  Du  Hijslf'me  de  dépoputalion,  ou  la  vie  cl  la  mort  de  Carrier;  non 
procès  et  celui  du  comili'  r('colulinnnairc  de  Saules,  avec  des  recherches 
el  des  consuli'ra lions  polilirptes  sur  les  vues  ^MtO'ales  du  décemviral 
dans  l'invenlinn  de  ce  système,  sur  sa  combinaison  principale  avec  la  ijucrre 


i48  CIIAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

temps  de  misère,  quand  le  chômage  laissait  tant  de  bras 
inutiles,  quand  le  paysan  avait  si  peu  d'intérêt  à  cultiver 
son  champ  et  que,  la  loi  du  maximum  décourageant  l'in- 
dustrie, effrayant  le  commerce,  les  choses  indispensables 
à  la  Yie  étaient  si  difficiles  à  obtenir,  les  grands  écono- 
mistes de  la  Montagne  s'étaient  figuré  qu'il  y  avait  trop 
de  bouches  en  France,  que  le  territoire  ne  suffisait  pas  à 
nourrir  sa  population,  qu'il  fallait  donc  comme  sur  un 
navire  en  détresse  faire  la  part  de  la  nécessilé,  jeter  à 
l'eau  une  partie  de  l'équipage,  dépopuler  :  c'est  ce  que 
dit  l'accusateur  public  dans  le  procès  de  Simon  Dufraisse 
(2  germinal  an  III,  22  mars  1795),  ce  que  soutient  dans 
le  procès  de  Fouquier-Tinville  le  substitut  Ardenne,  ce 
que  répèle  le  Monitetir^'  et  le  livre  de  Babeuf  prouve 
que  ces  incroyables  idées  avaient  crédit  alors  auprès  de 
certains  esprits.  De  là  à  supposer  qu'ils  les  appliquaient  au 
moyen  de  la  justice  révolutionnaire,  il  n'y  avait  qu'un 
pas.  Si  la  France  comptait  trop  d'habitants,  les  Jacobins 
pouvaient-ils  hésiter  à  se  dire  que  les  premiers  à  suppri- 
mer pour  assurer  la  vie  des  autres,  c'étaient  tous  ceux 
qui  se  rattachaient  de  quelque  manière  à  l'ancien 
régime? 

C'est  la  théorie  de  Carrier,  un  de  leurs  chefs  les  plus 
fameux.  Il  disait  au  rapport  d'un  témoin  «  que  d'après 
la  récapitulation  de  la  population  de  la  France,  il  y 
avait  mille  habitants  par  lieue  carrée  ;  qu'il  était  dé- 
montré que  le  sol  de  la  France  ne  pouvait  nourrir  tous 
ses  habitants  ;  qu'il   était   nécessaire  de  se  défaire  de 

de  Vendée  et  sur  le  projet  de  son  application  à  toutes  les  parties  de  la 
République,  par  Gracch.us  IUbedf,  avec  cette  épigraphe  :  Vérité.  —  Paris,  an 
m  de  la  République. 

1 .  Moniteur  du  1 7  germinal    n  III  (6  avril  1 795)  et  du  20  floréal  (9  mai  1 795), 
p.  74,415. 


LA  FAIM  :  SYSTEME  DE  DEl'OPL'LATION.  1 49 

l'excédant  de  celte  population,  sans  quoi  il  ne  pouvait 
exister  une  République;  qu'il  fallait  commencer  par  les 
prêtres,  les  nobles,  les  marchands,  les  banquiers,  les 
négociants,  etc.;  qu'aucun  de  ces  hommes-là  ne  pou- 
vait aimer  la  République.  »  Et  vraiment  quand  on  voit 
cette  rage  de  détruire  dominer  de  plus  en  plus  à  me- 
sure qu'on  avance  vers  le  9  thermidor,  on  s'explique 
T|u'on  l'ait  pu  rapporter  à  cet  odieux  système  et  l'on 
est  tenté  de  se  demander  s'il  n'y  avait  pas  en  effet  dans 
ces  massacres  non  pas  seulement  l'excitation  de  la  haine 
ou  l'effarement  de  la  peur,  mais  la  farouche  inspiration 
de  la  faim. 

Et  maintenant  que  dirons-nous  de  cette  dernière  as- 
sertion de  l'auteur  cité  :  «  11  est  difficile  de  croire  que  la 
coalition  eût  été  vaincue,  sans  des  efforts  immodérés  ; 
que  le  parti  contre-révolutionnaire  eût  été  abattu  sans 
des  rigueurs  extrêmes*.  » 

Des  écrivains  qui  ne  passent  pas  pour  être  des  ennemis 
de  la  Révolution,  M.  Michelct,  M.  Quinet,  ont  depuis 
longtemps  réfuté  cette  pensée.  La  coalition  a  été  vaincue  : 
mais  est-ce  parce  qu'on  a  envoyé  au  tribunal  révolution- 
naire, et,  partant,  à  la  mort,  les  généraux  en  chef  de  nos 
armées:  Custine,  Ilouchard,  Rrunet,  Biron,  Luckner? 
Custine  qui  le  premier  avait  conquis  la  rive  gauche  du 
Rhin;  Houchard  le  vainqueur  d'Hondschoote;  Rrunet,  le 
commandant  de  l'armée  des  Alpes,  qui  pour  maintenir 
la  discipline  dan<î  son  armée  n'avait  pas  cru  devoir  sou- 
mettre à  ses  soldats  le  vole  de  la  constitution,  et  Biron, 
le  commandant  de  l'armée  des  côtes  de  la  Rochelle,  qui 
réparait   les  échecs  des  Ronsin,  des  Rossignol,    mai>5 

I.  Mëmoirei  sur  Carnot,  t.  I,  p.  JOD. 


150  CIIÂP.  LX.  —  CONCLUSION. 

faisait  peu  de  cas  de  leur  personne?  Et  croit-on  que 
Jourdan  aurait  laissé  tant  d'intervalle  entre  la  bataille 
de  Watlignies  et  la  bataille  de  Fleurus,  si  l'exemple  de 
ses  prédécesseurs  ne  lui  avait  fait  craindre  de  s'expo- 
ser, vainqueur,  au  moindre  échec?  Quant  a  la  contre- 
révolution,  a~t-elle  été  abattue  par  ces  u  mesures  extrê- 
mes »  ?  N'est-ce  pas  là  au  contraire  ce  qui  a  relevé  la 
Vendée,  et  n'est-ce  pas  en  suivant  un  tout  autre  système 
qu'un  des  disgraciés  du  Comité  du  salut  public,  le  géné- 
ral Hoche,  rendu  à  la  liberté  par  le  9  thermidor,  est 
parvenu  à  la  pacifier?  Ni  la  terreur,  ni  la  justice  révolu- 
tionnaire, qui  en  était  l'instrument,  ne  sont  donc  pour 
j'ien  dans  le  succès.  Elles  ont  déshonoré  la  Révolution 
dans  le  passé,  elles  ont  perdu  la  république  alors.  Elles 
la  perdraient  encore  aujourd'hui,  si  Ton  pouvait  craindre 
que  de  pareils  hommes  pussent  l'ejilraîner  dans  les 
mômes  égarements. 

C'est  donc  servir  la  cause  de  la  Révolution  d'où  la 
société  moderne  est  sortie  que  de  répudier  les  crimes 
qui  ont  souillé  ses  origines,  et  il  n'en  est  pas  dont  le 
souvenir  soit  resté  plus  odieux  dans  l'histoire  que  les 
actes  du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris.  Les  meur- 
tres qui  ont  ensanglanté  les  rues,  les  jacquerieâ  qui 
ont  porté  le  fer  et  le  feu  dans  les  campagnes,  ont  fait 
peut-être  plus  de  victimes  ;  mais  on  y  pouvait  voir  les 
suites  de  l'effervescence  populaire,  une  fureur  qui  ne  s'a- 
vouait pas  et  que  les  pouvoirs  publics,  sans  y  réussir  tou- 
jours, prenaient  du  moins  à  lâche  de  réprimer.  Mais  le  tri- 
bunal révolutionnaire  faisait  partie  des  pouvoirs  publics; 
il  était  fondé  sur  la  loi;  il  prononçait  dans  les  formesque 
la  loi  lui  traçait,  et  quand  il  se  passa  de  formes,  ce  fut 
encore  en  vertu  de  la  loi  qui  l'en  avait  affranchi  ;  quand  il 


CE  QU'A  FUT,  CE  QUE  FERAIT  LA  TERREUR.      151 

poursuivait  de  mort  de  simples  délits,  un  écrit,  une  pa- 
role, une  pensée,  il  ne  faisait  encore  qu'appliquer  la  loi. 
Qu'est-ce  autre  chose  que  l'assassinat  légal?  et  il  y  a 
d'honnêtes  gens  qui,  aujourd'hui  encore,  lui  trouvent  en 
cela  son  excuse! 

C'est  contre  un  tel  aveuglement  que  j'ai  voulu  pro- 
tester; c'est  contre  le  renouvellement  possihle  de  pareils 
excès  que  j'ai  entrepris  d'élever  une  barrière.  Non  que 
j'aie  la  simplicité  de  croire  que  je  puisse  arriver  à  dé- 
tourner des  procédés  révolutionnaires  les  héritiers  des 
hommes  de  la  Terreur.  Ce  parti  est  incorrigible,  il  ces- 
serait d'être  le  parti  JMCobin,  s'il  était  susceptible  d'amen- 
dement :  il  lui  faut  des  tribunaux  d'exception,  une  ma- 
gistrature sans  indépendance,  comme  ce  terrible  et 
plat  tribunal^  servile  instrument  de  Robespierre  jusqu'au 
soir  du  9  thermidor,  qui,  le  10  au  malin,  se  présentait 
à  la  barre  de  la  Convention,  disant  :  «  Nous  venons 
prendre  vos  ordres  pour  le  jugement  des  conspirateurs*  ». 
Une  justice  obéissante,  comme  l'était  celle  de  notre  tri- 
bunal, est  la  dernière  arme  dont  ces  hommes  consen- 
tiraient à  se  priver.  Tout  entiers  à  la  passion  de  domi- 
ner, ils  sont  trop  convaincus  de  la  vérité  de  ce  principe, 
formulé  ironiquement  par  Camille  Desmoulins,  sous  le 
nom  de  Tacite,  cl  que  j'ai  pris  pour  épigraphe  de  mon 
livre  :  Ce  sont  les  despotes  maladroits  qui  >e  servent  de 
baïonnettes;  l'art  de  la  tyrannie  est  de  faire  les  mêmes 
choses  avec  des  juges.  —  Ceux-là  ne  se  convertissent  pas; 
mais  il  est  bon  d'avertir  ceux  qui  répugnent  à  ces  pro- 
cédés et  qui  ne  veulent  pas  en  devenir  les  victimes 
Qu'ils  y  avisent  lorsqu'ils  le  peuvent  encore.  Le  temps 

I.  Séance  du  10  lliciiiiidor,  Monilno  •lu  12  (50  juillet  I7ÎU) 


152  CHAI'.  LX.  -  CONCLUSION. 

presse.  Si  nous  n'usions  pas  de  tous  les  moyens  que  le 
droit  public  laisse  entre  nos  mains  pour  y  faire  obstacle, 
c'est  à  nous-même  que  nous  aurions  à  nous  en  prendre 
de  tous  les  maux  que  notre  indifférence  coupable  nous 
aurait  causés. 


9  octobre  1881. 


JOURNAL 

DU     TRIBUNAL    RÉVOLUTIONNAIRE 


TRIBUNAL  DU  23  THERMIDOR  AN   II 

DU    i"    FRUCTIDOR    AN    II    AU    8   NlVÔSE    AN     III. 

(18  août  _  28  décembre  1794) 

I 
CondaninatioRS  à  mort'. 

AN  II 

Fructidor. 

1  (18  août  1794). 

Jean  Saumom;  Antoine-Paul  Lavaux  ou  Lavauu  (voy.  t.  V, 
p.  276). 

5  (22  août). 

J.-B.-Mitic  Gonard.  {Ibid,  p.  277.) 

I  rançois-Picrrc  Deschamps.  (Ibid.,  p.  284.) 

6  (23  août). 
PiciTc-Tlioinas  IJaillkmom.  (Ibid. y  p.  282.) 

11  (28  août). 
Jean  Servin.  (Ibid.) 


1.  Nou»  y  joindrons,  en  les  indiquant  expressément,  quelques  rares  condani" 
nations  i  la  déportation  ou  autres  peines. 


154  JOURNAL  DU  TIIIBUJNAL  UÉVOLUTIONNAIHE. 

15  (V  septembre). 
Lemonnier  (voyez  t.  V,  p.  292). 

17  (5  septembre). 
Jean  Paumier.  (Ibid.,  p.  294.) 

18  (4  septembre). 
Jean-Baptisie  Bouvret.  (Ibid.) 

19  (5  septembre). 
Jacques  Lombard.  (Ibid.,  p.  295.) 

22  (8  septembre). 
Nicolas  Deffies.  (Ibid..,  p.  297.) 

23  (9  septembre). 
Toussaint  Menegaud.  {Ibid.,  p.  298.) 

26  (12  septembre). 
Nicolas  Sanmé.  (Ibid.) 

28  (14  septembre). 
Louis  GoDiiNEAu  dit  Flcwibart.  (Ibid.) 

V  sans-culollide    (17  septembre). 
Jean- Joseph  Bousquet.  (Ibid.,  p.  299.) 

5"  sans-culottide  (19  septembre). 

Joseph  Gaucher-Lavergne.  (Ibid.,  p.  302.) 

—  Joseph  Blat.  (Ibid.,  p.  305.) 

—  Pierre  Rigoulet.  (Ibid.,  p.  304.) 

—  Le  même  jour,  Etienne  Pluvi^et  dit  Colombier  était 
condamné  à  la  déportation  pour  avoir  signé  l'adresse  contre 
l'attentat  du  20  juin  et  gardé  divers  écrits  conlrc-révokilion- 


MORT.  —  VEiNDÉMlAlRE  AN  III.  155 

naires.   (Archives,    W   451,  n°   124   et  Bulletin,  5'' partie, 
p.  125-125.) 

AN  ni 

Vendémiaii^e. 

5  (24  septembre), 

Jean-Edme  Étieisne  (voy.  t.  V,  p.  304). 

4  (25  septembre). 

Jacques-Marie  DouzAT  et  Antoine  GuiG.NARD.  (Ibid.^  p.  507.) 
l'ierre  LepiuiNce  et  Piene  Leforestier,  prêtres.  (Ibid.) 

8  (29  septembre). 

Claude-Joseph  Vuilhelm  ou  Wilhelm  et  Joanne-Marie  Toul- 
Lo^E,  veuve  CoRDELiEii.  {Ibid. y  p.  508.) 

9  (50  septembre). 

Philippe  AuBLLN  et  Catherine  Re.naud,  fenri me  Jacquet,  (bid.y 
p.  509.) 

—  Le  même  jour,  Antoine-Philippe  Noël,  marchand  de 
vin  de  Dijon,  emprisonné  depuis  près  d'un  an  comme  sus- 
pect, jugé  coupable  même  sur  la  cjucstion  d'intention  crimi- 
nelle et  contre-révolutionnaire,  était  simplement  condamné 
à  la   déportation.  (Archives,  W  458,   n"   175   et    Bulletin, 

p.  104.) 

12  (5  octobre). 

Jacques  Raux,  ex-chanoine  (voy.  t.  V,  p.  510). 

15  (4  octobre). 

Ponce  Daveske.  (Ibid.,  p.  311.) 

17  (8  octobre). 

Alexandre  GuEHiuEii  et  les  six  autres  accuses  de  Foiilcvrault. 
(Wid.,  p.  7,12.) 


lùG  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

21  (12  octobre). 
Antoine  Marguet  (voyez  t.  V,  p.  314). 

24  (15  octobre). 

François  Beaufils,   ex-curé  de  Saint-Christophe-sur-Loire. 
{Ibid.,  p.  515.) 

Brumaire. 

8  (29  octobre). 

Pierre  Moulin,  Pierre  Montel-Lambertie  et  Pierre-Éléonor 
PiPAUD  (voy.  t.  Y,  p.  517). 

11   (X'"''  novembre). 
François  Bidau  ou  Bidan.  (Ibid.) 

16  (6  novembre). 
Bénigne  Arcelot.  (Ibid.,  p.  318.) 

Frimaire. 

26  (16  décembre). 

Carrier,  Pinard  et Grandmaison.  (Ibid.,  p.  326  et  suiv.,  et 
t.  VI,  p.  1  et  suiv.) 

II 

Acquittements. 

AN  II 

Fructidor. 

1  (18  août  1794). 

Catherine  Maury,  femme  Saumom  (voyez  l.  V,  p.  277). 

2  (19  août) 
Jean-Henri  Fischer,  maréchal  ferrant,  16   ans  et  demi, 


ACQUITTEMENTS.  -  FRUCTIDOR  AN  II.  157 

accusé  d'avoir  donné  plusieurs  coups  de  sabre  dans  l'arbre 
de  la  liberté;  il  était  ivre  :  on  lui  avait  mis  un  habit  de 
chasse  et,  le  sabre  à  la  main,  il  avait  couru,  distribuant 
des  coups  aux  murailles  :  l'arbre  de  la  liberté  avait  été 
touché.  C'eût  été  un  crime  capital  avant  le  9  thermidor.  En 
fructidor,  l'accusé  fut  acquitté.  (Archives,  W  435,  n"  9  et 
Bulletin  y  6"  partie,  p.  8^) 

Jean  Marmesse,  tanneur  :  propos  anti-patriotiques;  mais 
les  mêmes  témoins  qui  en  déposaient  attestaient  son  civisme 
et  déclaraient  qu'il  était  ivre  lorsqu'il  tint  ces  propos.  — 
(Archives,  W  455  n**  10  ;  Bulletin,  p.  9.) 

François  Blanc,  garçon  boulanger  :  propos  (voyez  t.  Vf, 
p.  290). 

3  (20  août). 

J.-B. -Gilles  Chovory,  meunier  puis  marchand  :  comme  on 
disait  du  mal  du  gouvernement  suisse,  il  avait  dit  : 

«  Qu'il  avait  pourtant  entendu  dire  que  ce  gouvernement 
était  bon. 

—  Si  on  vous  entendait,  vous  passeriez  pour  fédéraliste. 
— On  aurait  bien  tort.  »  (Archives,  W  458,  n°  26  et  Bulletin^ 

Devant  le  tribunal  il  expliqua  sa  pensée,  et,  de  plus,  il 
allégua  un  discours  où  il  applaudissait  à  la  mort  de  Marie- 
Antoinette  qu'il  appelait  «  scélérate  Capet,  monstre  fe- 
melle »,  etc. 

Antoine  Faure  dit  Chevalier,  qui  s'était  fait  remplacer 
et  était  accusé  d'avoir  dit  que  si  on  le  forçait,  il  passerait  de 
l'autre  côté  : — propos  niés  par  lui  et  contredits  d'ailleurs  par 
d'autres  témoins  à  l'audience.  (Archives,  ibid.,  n"  27,  Bul- 
letin,[i^,  12.) 

Jean-Anioine  Benazeth,  ci -devant  vicaire  de  Marseille 
(Aveyron),  à  qui  l'on  imputait  d'avoir  dit  «  que  Lebon  épar- 

1.  Tous  les  renvois  au  Bulletin  du  inbunal  révolutionnaire  se  rapporiftnl 
à  la  0*  partie  jusqu'à  nouvelle  indication. 


158  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  1U<  VOLUTIONNÂIRE. 

giioit  les  aristocrates  et  fraj)poit  les  patriotes,  qu'il  iroit  à  la 
guillotine  :  et  de  plus  que  le  peuple  ctoit  plus  heureux  de 
payer  les  rentes  et  les  dîmes  que  d'être  comme  il  ctoit.  »  — 
Propos  déclarés  non  constants.  (Archives,  W  438,  n**  28  et 
Bulletin,  p.  14.) 

Pierre  Lacombk,  cultivateur  et  ancien  procureur,  accusé 
d'avoir  dit  :  «  Je  mets  cette  cocarde,  mais  avant  qu'il  soit 
trois  ans  on  la  fera  poser  »  ;  et  il  serrait  les  dents  de  rage. 
Et  encore,  au  bruit  de  la  prise  de  Cambrai  :  «  Ça  va,  c'est 
bon,  ça  ira.  »  —  Non  constant.  (Archives,  ibid.,  n"  25,  Bul- 
letin, p.  15.)  Il  était  en  prison  depuis  le  l'''"  novembre  1793. 

4  (21  août). 

Jean  Bouroux  et  René  Boldot,  toucheurs  de  bœufs,  ac- 
cusés de  fraude  dans  la  nourriture  des  bestiaux  destinés  à 
l'approvisionnement  des  armées.  —  Non  constant  (Archives, 
W  439,  n«  33  et  Bulletin,  n°  5,  p.  20.) 

Jacques  de  Novion,  71  ans,  ex-comte,  ex-capitaine  de  dra- 
gons, mettre  de  camp  dans  la  légion  de  Flandre,  accusé  de 
correspondances  et  d'intelligences  à  l'étranger  :  le  dossier 
comprend  nombre  de  lettres  et  le  Bulletin  en  cite  quelques 
fragments,  mais  des  lettres  à  lui  adressées  et  datées  de  1790. 
Le  cas  le  plus  grave  était  le  payement  d'un  billet  de  300  liv. 
souscrit  par  un  émigré;  mais  il  ne  savait  pas,  dit-il,  que  la 
personne  fût  émigrée.  —  Des  témoins  déposèrent  de  son  pa- 
triotisme. —  Acquitté,  mais  détenu  comme  suspect  jusqu'à 
la  paix.  (Archives,  W  438,  n»  31  et  Bulletin,  p.  17rl9.) 

Claude  Marguerye,  officier  de  santé  du  Cluseil  (Mont- 
Blanc)  :  11  avait  dit  «  qu'il  reconnaissait  toujours  le  roi  sarde 
comme  son  bon  roi.  »  Mais  des  témoins  attestaient  qu'il  était 
bon  patriote,  que  lorsqu'il  avait  tenu  ces  propos,  il  était  ivre 
à  ne  pouvoir  se  tenir.  La  réponse  du  jury  fut  affirmative  sur 
la  question  de  fait,  mais  négative  sur  cette  autre  question  : 
«  L'a-t-il  fait  dans  des  intentions  criminelles  et  contre-révo- 
lutionnaires et  jouissant  de  la  plénitude  de  sa  raison?  » 
(Archives,  ibid.,  n"  32  et  Bulletin,  p.  19.) 


ACQUITTEMENTS.  -  FRUCTIDOR  AN  H.        159 

5  (22  août). 

Pierre-André  Faure,  ex  vicaire  de  la  commune  de  Graunc, 
district  de  Crest  (Drôme)  ;  notable,  officier  public  et  inspec- 
teur général  pour  les  transports  sur  les  routes  à  l'armée  d'Ita- 
lie. Il  avait  dit  «  que  les  Marseillais,  à  l'époque  du  fédéra- 
lisme, marchoient  pour  le  bon  ordre;  qu'ils  alloient  à  Paris 
pour  faire  rendre  compte  aux  députés  de  la  Convention  na- 
tionale, qui  ne  faisoient  que  des  coquineries  »,  etc. 

L'accusé  ne  le  niait  pas  absolument;  s'il  l'avait  fait  c'était 
dans  un  moment  d'erreur,  sans  mauvaise  intention.  A  l'au- 
dience publique,  il  allégua  qu'il  s'élait  offert  le  premier  pour 
marcher  contre  les  Marseillais  avec  Cartaut;  qu'il  avait  le 
premier  provoqué  la  clôture  de  l'église  Saint-Sauveur  dont  il 
était  vicaire.  (Archives,  W  439,  n''  36  et  Bulletiriy  p.  24.) 

La  réponse  du  jury,  affirmative  sur  le  fait,  fut  négative  sur 
l'intention. 

11  (28  août). 

Claude  Miquet,  faïencier  :  propos  contre  la  Convention.  Le 
7  prairial,  il  soupait  dans  un  cabaret  :  une  citoyenne,  qui  re- 
venait de  la  Convention,  témoignant  sa  satisfaction  des  péti- 
tions énergiques  que  l'on  y  avait  portées  et  de  l'accueil 
qu'elles  y  avaient  reçues,  il  avait  dit  «  que  tant  qu'il  y 
auroit  des  gascons  à  la  Convention  nationale  tout  iroit  mal  ; 
que  celle  Convention  feroit  beaucoup  mieux  de  s'occuper 
des  affaires  pour  lesquelles  il  la  payoit  ;  qu'elle  lui  devoit 
des  comptes  et  feroit  beaucouj)  mieux  de  les  rendre  que 
de  recevoir  des  députations  »,  ajoutant  à  l'adresse  des  dé- 
putés une  qualification  grossière.  Mais  l'accusé  expliquait 
autrement  ses  paroles  :  il  avait  parlé  des  gascons  qui  ren- 
daient compte  à  leur  manière  des  débats  de  l'Assemblée  ;  la 
femme  du  cabaretier,  qui  répéta  les  propos  incriminés  à  l'au- 
dience, n'était  pas  dans  la  chambre  où  l'on  disait  qu'ils 
avaient  été  proférés;  une  dénonciation  écrite  qui  les  confirmait 
était  d'un  (lascon  (jui  s'était  cru  outragé  par  ces  paroles  et 
(pii  avait  soufllelé  l'accusé;  enfin  cette  femme  même,   (|ui 


160  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

déposait  contre  Taccusé,  disait  qu'elle  l'avait  vu  souvent 
chez  elle  et  qu'elle  ne  l'avait  jamais  entendu  tenir  d'autres 
propos  inciviques.  —  Le  fait  fut  déclaré  non  constant. 
(Archives,  W  431,  n'  58;  Bulletin,  p.  29-31.) 

12  (29  août). 

Jean-François-Esprit  Canaple,  25  ans,  armurier  :  «  Pré- 
venu d'avoir,  étant  de  service  aux  Tuileries  en  1792,  crié 
pour  plaire  au  tyran  constitutionnel  :  Vive  le  roi;  de  s'être 
montré  l'ennemi  des  sociétés  populaires  au  point  d'appeler 
son  chien  Jacobin;  d'avoir  fait  signer  une  pétition  contre 
la  fête  des  Suisses  de  Châteauvieux  »,  etc.  On  l'accusait  en- 
core d'avoir,  étant  volontaire,  «  cherché  à  décourager  les 
défenseurs  de  la  cause  de  la  liberté,  en  disant  que  les  géné- 
raux avoient  fait  prendre  à  l'armée  une  f...  position;  que 
nous  étions  trahis  ». 

Mais  le  témoin  qui  déposa  de  ce  fait,  ajoutait  : 

«  Je  ne  puis  croire  que  ce  propos  ait  été  tenu  dans  de 
mauvaises  intentions,  parce  que  l'accusé  m'a  toujours  paru 
patriote  et  l'ennemi  de  la  tyrannie.  » 

Cette  déclaration  et  les  explications  de  Canaple  le  firent 
absoudre  par  le  jury.  (Archives,  W,  442,  n°  65  ei  Bulletin  y 
p.  35.) 

Ch. -Louis-Marie  Méraud,  24  ans,  signalé  dans  l'acte  d'accu- 
sation «  comme  un  des  plus  furieux  aristocrates,  un  complice 
delà  Saint-Barthélémy  que  la  cour  préparait  le  10  août,  »  etc. 
Mais  les  témoins  produits  par  l'accusateur  public  déclaraient 
qu'ils  n'avaient  aucune  connaissance  de  ces  faits  et  il  fut 
prouvé  aux  débats  que  les  dénonciateurs  étaient  des  êtres 
immoraux,  déjà  condamnés  à  des  peines  afflictives.  (Archives, 
ibid.y  if  66  et  Bulletin,  p.  57.) 

15  (i^"^  septembre  1794). 

Les  deux  frères  Sanson  et  les  quarante  autres,  impli- 
qués  dans  le  soulèvemenl  de   la   Commune   au    9  Iherini- 


ACQUITTEMENTS.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  161 

(lor,  acquittés,  tandis  que  Lemonnier  payait  pour  tous  de  sa 
tête  (voy.  t.  Y,  p.  292). 
En  voici  la  liste  : 

1.  Marie  Dijon,  36  ans,  peintre,  membre  du  comité  civil 
de  la  section  des  Gravilliers. 

2.  Antoine  Chicot,  40  ans,  ancien  marchand  forain,  et 
membre  du  comité  civil  des  Gravilliers. 

3.  Sulpice  Chkvalier,  50  ans,  marchand  de  vin  traiteur, 
et.membre  du  comité  révolutionnaire  de  la  section  de  Bondy. 

4.  Jean-Jacques  Philidor,  50  ans,  tapissier  et  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  la  section  de  Bondy. 

5.  Louis-François  DoGUET,  60  ans,  demeurant  rue  Antoine, 
ci-devant  peintre  et  commissaire  de  ladite  section. 

6.  Jean-Nicolas  Hardon,  43  ans,  charpentier,  et  membre 
-de  la  section  du  Finistère. 

7.  Étienne-Victor  Pkllas,  49  ans,  président  du  comité  civil 
de  la  section  de  l'Indivisibilité. 

8.  Pierre  Gorelet,  52  ans,  carreleur,, commandant  en  se- 
cond du  bataillon  des  Sans-Culottes. 

9.  Jean  Emyot,  26  ans,  tailleur  de  pierres,  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  la  section  des  Sans-Culottes. 

10.  Henry  Sakson,  27  ans,  capitaine  des  canonniers  de  la 
section  du  faubourg  du  Nord. 

il.  Pierre-Charles  Sanson,  40  ans,  sous-lieutenant  des 
canonniers  de  la  section  du  Nord. 

12.  David-François  Vavoque,  30  ans,  peintre,  et  membre 
du  comité  civil  de  la  section  du  Finistère. 

13.  Noël-Michel  Masso>,  26  ans,  sergent-major  des  canon- 
niers de  la  section  du  Nord. 

14.  Nicolas-Marie  Lepauvhe,  28  ans,  agent  des  forges 
nationales  et  membre  de  la  Commune.  {ISur  la  dëclamlioii 
qu'il  était  mcmltre  de  la  Commune^  il  a  été  mis  hors  des 
débats  et  réintégré  dans  sa  prison.) 

15.  Jean-Baptiste  Journet,  62  ans,  ci-devant  charron  et 
membre  du  comité  révolutionnaire,  et  à  présent  membre  du 
comité  civil  de  la  section  de  Plndivisibilité. 

TRIB.   ItévOL.    VI  11 


H)'2  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

16.  Louis-Pierre-Toussaint  Manciaux  dit  Chevalier,  58  ans, 
sculpteur,  membre  du  comité  civil  de  la  section  de  l'Indivi- 
sibilité. 

17.  Nicolas  Martin,  30  ans,  membre  du  comité  civil  de 
la  section  de  Challier. 

18.  Antoine-Nicolas  Laîné,  45  ans,  ci-devant  employé  chez 
Boutin,  ex-trésorier  de  la  Marine,  président  du  comité  révo- 
lutionnaire de  la  section  de  l'Indivisibilité. 

19.  Jean-Conrad  Heymel  dit  VAllemand,  52  ans,  mar- 
chand de  planches,  et  membre  du  comité  révolutionnaire  de 
la  section  de  l'Observatoire. 

20.  Charles-Antoine  DerexMy,  50  ans,  domicilié  rue  des 
Tournelles,  commissaire  du  comité  de  bienfaisance  de  la 
section  susdite,  et  garçon  de  bureau  de  la  grosse  artillerie. 

21.  Amédée-François  Chevassu  fils,  51  ans,  orfèvre,  capi- 
taine de  la  27**  compagnie  de  la  section  de  la  Réunion. 

22.  Louis  Delaterre,  58  ans,  instituteur  et  membre  du 
comité  civil  de  la  section  de  l'Indivisibilité,  et  secrétaire  de 
l'assemblée  générale. 

25.  Jean  Ponsard,  64  ans,  cordonnier,  membre  du  comité 
civil  de  la  section  des  Droits-de-l'Homme. 

24.  Jacques-Etienne  Jallot,  42  ans,  marchand  de  vin, 
membre  du  comité  civil  de  la  section  Mucius-Scœvola. 

25.  Jean-François  Martin  y,  54  ans,  teinturier,  membre  du 
comité  civil  de  la  section  de  la  Commune. 

26.  Jean-Baptiste  Guérin,  50  ans,  membre  du  comité  civil 
de  la  section  de  l'Indivisibilité. 

27.  Richard- Valentin  Poiret,  27  ans,  imprimeur,  membre 
du  comité  révolutionnaire  de  ladite  section. 

28.  Louis  GousT,  44  ans,  gazier,  et  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  la  section  de  l'Observatoire. 

29.  Jean-François  Poulain,  29  ans,  instituteur,  membre 
du  comité  révolutionnaire  des  Sans-Culottes. 

50.  Pierre-Paul  Leroux,  69  ans,  ancien  boulanger,  et  com- 
missaire civil  de  la  section  des  Sans-Culottes. 

31.  Jean-Baptiste  Queuedane,  59  ans,  receveur  des  rentes 


ACQUITTEMENTS.  -  FRUCTIDOR  AN  II.  163 

de  la  ville  de  Fontainebleau,  trésorier  du  comité  de  bienfai- 
sance et  membre  du  comité  civil  de  ladite  section. 

32.  Eugène  Turot,  50  ans,  perruquier,  commissaire  civil 
de  la  section  de  Mucius-Scsevola. 

55.  Jean-Laurent  Dehureau,  39  ans,  ci-devant  épicier, 
aujourd'hui  vivant  de  son  revenu,  commissaire  civil  et  tréso- 
rier de  la  section  des  Arcis. 

54.  Antoine  Tugot,  57  ans,  orfèvre,  commissaire  civil  de 
.la  section  des  Arcis. 

55.  Guillaume  Comaint,  55  ans,  sculpteur  en  porcelaine, 
et  membre  du  comité  révolutionnaire  de  la  section  du  Fau- 
bourg du  Nord. 

56.  Thomas-Luc  Oger,  55  ans,  ci-devant  instituteur,  à 
présent  secrétaire-greffier  de  la  section  du  Faubourg  du 
Nord. 

57.  François-Pierre  Perriac,  52  ans,  salpêtrier,  membre 
du  comité  civil  de  la  section  du  Nord. 

58.  Jean  Richard,  52  ans,  marchand  pelletier,  comman- 
dant du  bataillon  de  la  section  de  la  Réunion. 

59.  Jean-Guillaume  Bois,  52  ans,  orfèvre  et  batteur  d'or, 
assesseur  du  juge  de  paix,  et  commandant  en  second  du 
bataillon  de  la  section  des  Arcis. 

40.  Pierre-Michel  Compère,  58  ans,  marchand  mercier. 

41.  Paschal-Simon-Antoine  Tricadeau,  59  ans,  menuisier, 
commandant  le  bataillon  de  la  section  des  Sans-Culottes. 

42.  Félix-Antoine  Renault,  40  ans,  horloger,  commissaire 
civil  de  la  section  de  l'Indivisibilité. 

Même  date.  —  Jean-Nicolas  Pasquier,  ex-novice  religieux, 
devenu  boulanger. 

Des  témoins  avaient  déclaré  avant  sa  mise  en  jugement  et 
ils  répétaient  à  l'audience  qu'ils  lui  avaient  entendu  dire 
«  qu'il  aimoit  son  roi  et  son  Dieu,  que  les  représentants 
étoient  des  gueux  et  les  sociétés  populaires  composées  d'un 
tas  de  coquins  »  ;  mais  ils  reconnaissaient  en  même  temps 
qu'il  était  ivre,  et  l'accusateur  public  ne  réclama  pas  contre 
lui  la  maxime  in  vino  veritas.  On  lui  fit  dire  à  l'audience 


164  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

qu'il  approuvait  la  mort  du  roi,  qu'il  regardait  les  sociétés 
populaires  et  le  gouvernement  républicain  comme  devant 
«  sauver  la  France  et  l'aire  le  bonheur  de  ses  habitants  »  ; 
mais  il  ne  renia  pas  sa  religion,  dit  qu'il  avait  vu  avec 
regret  la  destruction  de  ses  temples  et  l'apostasie  de  ses 
prêtres.  Le  jury  déclara  que  les  propos  avaient  été  tenus,  mais 
sans  intention  criminelle,  et  l'accusé  fut  acquitté,  mais  dé- 
tenu comme  suspect.  (Archives,  W  444,  n"  75  ;  Bulletin^ 

p.  50.) 

16  (2  septembre). 

Marguerite-Françoise-Rose  d'AvRiL,  veuve  Desvhieux  ou  Dâ- 
VRiEUX  et  Pierre-Jacques-Philippe-Dagobert  Labarre  :  fourni- 
tures de  six  à  sept  cents  chemises  en  mauvaise  toile.  —  Sans 
intentions  criminelles.  (Archives,  ibicL,  n"  74;  Bulletin^ 
p.  51.) 

17  (3  septembre). 

François-Dominique  Lemaître,  mesureur;  Charles  Grevel, 
aubergiste;  Elisabeth  Thouroude,  femme  Crevel;  Jacques  Bot- 
tier, domestique  de  Crevel  ;  et  Elisabeth  Duflos,  veuve  Devé, 
aubergiste,  mis  en  jugement  comme  complices  de  Paulmier, 
qui  fut  condamné  à  mort  pour  dilapidation  dans  l'adminis- 
tration des  fourrages.  (Archives,  ibid^  n"  77  ;  Bulletin^ 
p.  55.) 

18  (4  septembre). 

Jean  Curé,  cordonnier  :  cas  analogue  pour  des  souliers. 
(Archives,  W  445,  n*"  79;  Bulletin,  p.  55.) 

Jean-Baptiste  Lapierre,  adjudant  général  de  la  garde  natio- 
nale, accusé  d'avoir  favorisé  la  fuite  du  roi  en  juin  1791  ^  et 
défendu  le  château,  dans  la  nuit  du  9  au  10  août  1792. 
Mais  l'accusateur  public  convenait  que  les  témoignages  repo- 
saient sur  des  ouï-dire  et  ne  s'accordaient  pas  entre  eux  ;  et 
Uéal,  défenseur  officieux,  se  portait  garant  du  patriotisme 
de  son  client  : 

1.  Dans  les  questions  posées  au  jury,  on  lit  :  «  le  20  juin  1792  »,  qui  était 
plus  connu  (Archives,  W  445,  n°  85,  pièce  17). 


ACQUITTEMENTS.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  165 

«  Nous  avons  tous  deux  juré  sur  le  même  autel  une  haine 
implacable  aux  tyrans.  Nous  avons  fait  serment  de  nous  prêter 
secours  dans  les  dangers  :  j'acquitte  donc  ma  dette  en  ce 
moment.  » 

Et  s'appuyant  sur  les  témoignages  rendus  à  ses  vertus 
sociales  : 

«  Bon  fils,  bon  mari,  bon  père,  bon  ami,  Lapierre  pourrait-il 
ne  pas  être  patriote?  Les  vertus  sont  sœurs;  elles  se  prêtent 
ta  main.  La  première  des  vertus,  l'amour  de  son  pays  paraît-il 
étranger  à  Lapierre?  »,  etc. 

Le  jury  prononça  dans  le  sens  du  défenseur.  (Bulletin, 
p.  56-57.) 

21  (7  septembre). 

David  Grincotjrt,  tailleur  de^ierres,  22  ans  ;  propos  ten- 
dant à  ébranler  la  fidélité  des  jeunes  citoyens.  Les  témoins 
assignés  déclarèrent  qu'ils  n'en  avaient  pas  connaissance. 
(Archives,  W  446,  n'*  m\  Bulletin,  p.  59). 

Henriette  Bourguignon,  limonadière  et  marchande  de  modes 
à  Mézières  :  intelligences  avec  les  émigrés.  Elle  reconnaît 
qu'un  émigré  lui  a  écrit,  qu'elle  lui  a  écrit  à  lui-même  pour 
pouvoir  retirer  une  lettre  chargée. 

Réponse  du  jury  affirmative  sur  le  fait,  négative  sur  l'in- 
tention. —  Acquittée,  mais  retenue  comme  suspecte  jusqu'à 
la  paix.  (Archives,  ihid.y  87  ;  Bulletin,  p.  60.) 

Jean  Bérillon,  bourrelier  :  il  était  accusé  d'avoir  mani- 
festé de  la  joie  lors  de  la  fuite  du  roi  et  de  la  douleur  lors 
de  son  arrestation;  au  temps  de  la  rareté  des  subsistances,  il 
avait  dit  que  cela  n'avait  pas  lieu  quand  il  y  avait  des  rois. 

—  Non  convaincu.  (Archives,  /Vv?V7.,  n"  88  et  Bulletin^  p.  59.) 

22  (8  septembre). 

Le  jour  où  commence  le  procès  des  94  Nantais  : 

Nicolas  CiiATLiN,  aubergiste  :  intelligences  avec  des  émigrés. 

—  Le  jui  y  déclare  :  1"  qu'il  a  existé  une  conspiratioti  ;  2"  que 
Chailin  est  convaincu  d'en  être  le  complice,  mais  qu'il  n'est 


166  JOURNAL  DU  TRlBUiNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

pas  convaincu  de  l'avoir  fait  avec  des  intentions  criminelles. 
(Archives,  W  446,  n^  90  et  Bulletin,  p.  104.) 

25  (9  septembre). 

Louis-Martin  Bataille  :  commerce  de  numéraire,  discrédit 
des  assignats.  (Archives,  ibidy  n"  97  ;  Bulletin,  p.  55  et  106.) 

Elie-Léonard  Planty,  commissaire  du  district  de  La  Roche- 
foucauld, et  Pierre  Peyraud,  ci-devant  curé  et  officier  muni- 
cipal :  fédéralisme.  Planty  nie;  Peyraud  déclare  qu'il  a  pu 
avoir  un  moment  d'erreur  ;  mais  dès  qu'il  a  été  instruit  des 
faits  relatifs  «  à  la  sainte  insurrection  du  31  mai  »,  etc.  Les 
témoins  attestaient  leur  patriotisme.  —  Acquittés  sur  l'in- 
tention. (Archives,  ibicL,  n*"  95,  pièce  57  et  Bulletin  p.  106.) 

24  (10  septembre). 

Jean-Baptiste  Moret,  prévenu  de  conspiration  contre  la 
République,  en  lui  livrant  de  mauvais  fourrages.  (Archives, 
W  447,  n«  98;  Bulletin,  p.  107.) 

Catherine  Breté,  accusée  d!avoir  dit  «  que  ceux  qui  avaient 
fait  mourir  le  tyran  étaient  des  f...  g...  et  des  g...  qui 
méritaient  de  périr  eux-mêmes,  et  que  ceux  qui  avaient  fait 
périr  Charlotte  Corday,  assassin  de  Marat,  étaient  des  g...; 
que  les  Parisiens  étaient  des  lâches  d'avoir  laissé  exécuter  le 
jugement  d'une  aussi  belle  fille.  » 

—  Propos  tenus,  selon  les  témoins,  dans  un  moment 
d'humeur  et  elle  en  avait  exprimé  des  regrets. 

Acquittée  sur  l'intention.  (Archives,  ^6^V/.,  n"  99  et  Bul- 
letin, p.  108.) 

25  (11  septembre). 

Claude  Joblet  :  propos  tendant  au  rétablissement  de  la 
royauté  : 

D.  Si  le  14  floréal  il  a  dit  qu'avant  six  mois  on  crieroit 
vive  Louis  XVII? 

R.  Qu'effectivement  il  avoit  tenu  ce  propos,  mais  que  c'étoit 
parce  qu'il  l'avoit  entendu  la  veille;  qu'il  ne  Ta  jamais  désiré. 


ACQUITTEMENTS.  —  FRUCTIDOR  A>  II.  1G7 

A  l'audience  il  donna  quelque  autre  excuse.  Il  fut  acquitté 
sur  l'intention,  mais  détenu.  (Archives,  W  448,  n**  100, 
\)[ècei 7);  Bulletin^  p.  109.) 

'27  (15  septembre). 

Acquittement  de  Jacques-Bernard-Marie  Moivtané,  l'ancien 
président  du  tribunal  révolutionnaire  dont  il  a  été  parlé  plus 
haut  (voy.  t.  I,  p.  263;  Bulletin,  p.  111,  et  Archives,  AV 
4Î8,  n"  105  :  ce  dossier  est  rempli  de  lettres  oii  il  insiste 
pour  être  jugé.) 

28  (14  septembre). 

Acquittement  de  Phelippes-Tronjolly  et  de  ses  coaccusés  de 
Nantes  (voy.  t.  V,  p.  545  et  suiv.). 

Pierre-François  Belle,  complicité  dans  la  conspiration 
d'Hébert  :  les  Droits  de  l'homme  voilés  dans  la  société  po- 
pulaire d'Igé.  —  Absous  sur  la  question  d'intention.  (Ar- 
chives, W  449,  n"  106,  et  Bulletin,  p.  111.) 

29  (15  septembre). 

Jean  Loup,  sous-régisseur  de  Champignols,et  Louis-François 
NoiRAULT,  marchand  de  bois  :  correspondance  avec  les  émi- 
grés. —  Non  convaincus.  (Archives,  ibifLj  n"*  108.) 

l"""  sans-culottidc  (17  septembre). 

Jean-Baptiste  Allais,  18  ans,  brocanteur  :  il  s'était  pris  de 
querelle  avec  un  propriétaire  an  sujet  d'une  commode  qu'il 
cherchait  à  faire  enlever  de  sa  maison,  et,  condqit  chez  le 
commissaire  de  police,  il  criait  :  «  Je  veux  un  roi,  je  veux 
qu'on  me  mène  au  tribunal  révolutionnaire.  J'ai  ma  tête 
prête  à  passer  à  la  guillotine.  »  Dans  son  interrogatoire  il 
allégua  qu'il  était  ivre;  à  Paudience,  des  témoins  le  pré- 
sentaient comme  un  rôdeur  qui,  presque  pris  en  flagrant 
délit  de  vol,  avait  jelé  dans  son  trouble  ces  cris  de  déses- 
poir. —  Il  fut  acquitté  sur  l'intention,  mais  retenu  comme 
suspect.  (Archives,  W   450,  n°  116,  Bulletin,  p.  120.) 


168  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

'^^  sans-culottide  (18  septembre). 

Jean-François  Fojntalne-Lavitonnière,  ci-devant  garde  d'Ar- 
tois :  correspondances  avec  les  émigrés  à  qui  il  envoyait  des 
vins  dont  ceux-ci,  disait-on,  faisaient  argent.  Mais  le  dénon- 
ciateur était  un  usurier  qui  lui' avait  escroqué  un  billet.  — 
Acquitté,  mais  retenu  comme  suspect. 

Pierre  François,  écrivain  de  l'accusateur  public,  puis  em- 
ployé dans  les  charrois  militaires  :  il  avait  dit  «  que  les 
administrateurs  étaient  des  f. . .  coquins  qui  nous  rongentet  qui 
nous  mangent.  »  —  «  Propos,  dit  une  limonadière,  qu'il  pro- 
férait toutes  les  fois  qu'il  venait  dans  son  café  :  mais  il  y 
venait  toujours  ivre.  Tenant  à  Fouquier-Tinville,  il  menaçait 
du  tribunal  révolutionnaire  ceux  qui  lui  déplaisaient.  Les  faits 
furent  déclarés  constants;  mais  on  le  traita  en  ivrogne  et  on 
l'acquitta  sur  l'intention.  (Archives,  W  450,  n*^  117,  et  Bul- 
letin, p.  117-119.) 

Ty  sans-culottide  (19  septembre). 

Joseph  Duhamel,  ci-devant  portier  à  la  filature  des  Jaco- 
bins; Elisabeth  Pasquillon,  femme  Bertin,  chef  d'atelier; 
J. -Emmanuel  Morcourt,  caissier,  accusés  de  malversations  et 
surtout  de  sentiments  royalistes. 

Duhamel  notamment  était  accusé  d'avoir  dit  : 

«  Qu'il  ne  se  consoleroit  jamais  de  la  mort  d'Antoinette  et 
que  les  gueux  qui  l'avoient  fait  guillotiner  auroient  bientôt 
leur  tour.  »  (Archives,  W  451,  n^'l^O,  pièce5;  cf.  Bw//e^m, 
p.  122.) 

N'était-ce  pas  vrai  alors? 

Les  malversations  ne  furent  pas  prouvées,  ni  les  propos. 

Charles  Dregé,  ex-curé  de  Fontenelle,  impliqué  dans  l'af- 
faire de  Pluvinet  comme  ayant  signé  une  adresse  contre 
l'attentat  du  20  juin  et  gardé  divers  écrits  contre-révolu- 
tionnaires. —  Acquitté,  mais  retenu  comme  suspect  jusqu'à 
la  paix.  (Archives,  W  451,  n"  124,  et  Bulletin,  p.  123-125.) 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  IfiO 

4«   sans-culottide  (20  septembre). 

Jacques  A^glade,  garde-vaches,  accusé  d'avoir  dit  que 
ceux  qui  avaient  condamné  le  roi  étaient  des  gueux  et  les 
autorités  constituées  des  coquins.  Les  témoins  rendirent 
hommage  à  sa  moralité  et  l'accusateur  public  lui-même 
écarta  des  propos  toute  intention  contre-révolutionnaire. 

La  réponse  du  jury  fut  affirmative  sur  le  fait  et  négative 
sur  l'intention. 

H  fut  donc  acquitté  et  néanmoins  retenu  comme  suspect 
jusqu'à  la  paix.  (Archives,  W  452,  n°  127,  pièces  14  et  16, 
et  Bulletin,  p.  126.) 

Krard-Louis-Guy  Chate^ay-Lainty,  ex-noble,  ex-capitaine  de 
dragons  :  correspondances  contre-révolutionnaires  (voyez  t.  V, 
p.  304). 

AN  III. 

Vendémiaire. 
1  (22  septembre  1794). 

Thomas  Angeij  et  Germain-Thomas  Angeu  (père  et  fils)  :  ils 
avaient  tenu  caché  dans  une  cave  cinq  à  six  boisseaux  de 
seigle  et  un  de  sarrasin.  —  Non  convaincus.  (Archives,  W 
452,  n"  129.) 

2   (23   septembre). 

Marie -Charlotte  Campel-Saujon,  veuve  du  comte  de  Bouf- 
n.ERs,  Amélie-Constance  Puchot-Desalleurs,  sa  belle-fille, 
divorcée  de  L. -Edouard  de  Boufflers,  maréchal  de  camp,  et 
Joseph-Augustin-Victoire  Delestenne,  ancien  dragon,  domes- 
tique de  la  dernière;  —  émigration  et  intelligences  avec  les 
émigrés  :  avec  Boufflers,  fils  de  la  première,  époux  de  la 
deuxième.  Le  jury  reconnut  que  les  deux  femmes  étaient 
rentrées  en  France  avant  le  délai  fatal;  quant  à  Delestenne 
qui,  postérieurement,  était  allé  en  Angleterre  (il  le  recon- 


170  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RKVOLUTIONNAÏRE. 

naissait)  pour  en  ramener  sa  femme  malade,  le  jury  déclara 
qu'il  avait  quitté  le  territoire  français,  mais  sans  intention 
criminelle.  —  Tous  les  trois  furent  acquittés  mais  retenus 
comme  suspects.  (Archives,  W  4r)r),  n"  155,  pièce  5  (juge- 
ment), Bidletin,  p.  157.) 

o  (24  septembre). 

Louis-Joseph  RollanId  et  sa  femme  Marie-Anne-Renée  Ma- 
réchal, de  Valenciennes,  réfugiés  à  Saint-Quentin  et  expulsés 
de  la  ville  pour  intrigues  contre  les  patriotes;  arrêtés  ensuite 
pour  propos  contre-révolutionnaires.  Mais  les  témoins  éta- 
blirent que  tout  cela  était  faux.  (Archives,  W  455,  n"  140, 
eÀ  Bulletin,  p.  158.) 

Etienne  Gaudinot,  ci-devant  administrateur  de  district  : 
accusé  d'avoir  abusé  de  ses  fonctions  de  commissaire  aux 
ventes  des  biens  d'émigrés  et  de  prêtres  déportés,  pour  acheter 
à  vil  prix,  par  des  personnes  interposées,  les  meubles  et  au- 
tres objets  qu'il  avait  à  vendre.  —  La  dénonciation  fut  prouvée 
calomnieuse.  (Archives,  W  454,  n"  141,  et  Bulletin^  p.  140.) 

4  (25  septembre). 

Joseph  Rosier,  Etienne-Laurent  Viret   et  Mathieu  David 
dit  Ferata,  coaccusés  de  Dorzat  et  de  Guignard,  qui  furent 
condamnés  à  mort  (voyez  t.  V,  p.  507). 

5  (26  septembre). 

Alexandre-Michel  Cassenac,  mercier  à  Chinon,  et  Marie- 
Anne-Catherine  Breton,  sa  femme,  accusés  d'intelligences 
avec  les  brigands  de  la  Vendée  et  de  propos  contre- révolu- 
tionnaires. Le  mari  avait  accueilli  les  Vendéens  lors  de  leurs 
incursions  à  Chmon;  il  avait  refusé  de  signer  une  adresse 
où  Ton  approuvait  le  supplice  de  Louis  XVI;  la  femme  était 
prévenue  «  d'avoir  engagé  des  officiers  municipaux  qui  vou- 
loient  acheter  des  écharpes  chez  elle,  à  ne  prendre  que  des 
étoffes  du  plus  bas  prix,  pour  la  raison  qu'elles  ne  dévoient 
pas  durer  longtemps;  que  sous  trois  mois  on  n'en  auroit 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDEMIAIRE  AN  ITI.  171 

plus  besoin  »  ;  et  son  mari  étant  survenu  en  ce  moment,  elle 
ajouta  :  «N'est-il  pas  vrai,  mon  mari,  que  sous  trois  mois  les 
écharpes  n'existeront  plus  ?  »  A  quoi  il  répondit  :  «  Je  le  crois.» 
Les  témoins  ne  les  déchargeaient  guère,  mais  les  accusés 
avaient  été  acquittés  sur  plusieurs  chefs  par  la  commission 
militaire  et  révolutionnaire  de  Tours.  Le  jury  ne  voulut  pas 
sans  doute  se  montrer  plus  sévère;  et,  tout  en  déclarant  les 
faits  constants,  il  écarta  la  circonstance  d'intention  contre- 
révolutionnaire.  Les  accusés  furent  acquittés  mais  retenus 
comme  suspects.  (Archives,  W  455,  n°  154,  et  Bulletin  y 
p.  14r>.) 

0  (27  septembre). 

Antoine  Jacquesson  et  Jean  Boiigenot  :  manœuvres  pour  ex- 
citer des  troubles  en  exigeant  un  prix  supérieur  au  maximum 
pour  les  travaux  de  la  récolte.  —  Non  convaincus.  (Archives, 
ihid.,  156;  Bulletin,  p.  148.) 

J.-B.  Peuret-Maisonneuve,  employé  dans  les  bôpitaux  mili- 
taires :  a  fait  usage  du  passeport  de  son  frère,  craignant  d'être 
arrêté  parce  qu'on  l'avait  accusé  d'avoir  été  dans  l'affaire  de 
Léonard  Bourdon  :  il  se  trouvait  ce  jour-là  de  piquet  à  la 
Commune.  Voici  le  résultat  de  la  délibération  du  jury  : 

A-t-il  pris  part  à  l'assassinat  de  Léonard  Bourdon?  —  Oui. 

L'a-t-il  fait  méchamment  et  à  dessein?  —  Non.  (Archives, 
W45r),  nM57,  pièce4.) 

Acquitté.  —  Le  jury  et  le  tribunal  montraient  assez  par  là 
ce  qu'ils  pensaient  de  l'assassinat  de  Léonard  Bourdon  :  — 
toutefois  l'acquitté  fut  retenu  en  prison  comme  tant  d'autres 
suspects.  (Ibifl.,  pièce  3,  et  Bulletin^  p.  144-148.) 

Gérard  Paris,  21  ans,  manouvrier,  convaincu  d'avoir  dit 
qu'il  fallaitun  roi,  —  sans  intention  criminelle  :  acquitté  de  ce 
<'hef;  mais  comme  il  était  en  outre  convaincu  de  s'être  af)- 
proprié  des  effets  appartenant  aux  défenseurs  de  la  Bépubli- 
quc,  méchamment,  et  toutefois  sans  intention  contre-révolu- 
tionnaire, il  fut  condamné  au  criminel  à  quatre  ans  de  fer. 
(Archives,  W  456,  n*»  158,  Bulletin,  p.  149.) 


i72  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

8  (29  fieptemhré). 

Joseph  Marceschkau,  parfumeur  à  Saumur,  accusé  d'avoir 
arboré  des  cocardes  noires  et  blanches;  et  dans  son  inter- 
rogatoire il  avait  avoué  qu'il  l'avait  fait  par  contrainte  pour 
sauver  sa  vie.  Le  fait  fut  déclaré  non  constant,  et  il  sortit  ac- 
quitté. (Archives,  W  456,  n"M58,  et  Bulletin,  p.  i62.) 

Jean-Alexandre  Laverchaire,  journalier,  accusé  de  propos 
irrévérencieux  pour  les  sans-culottes.  Dans  son  interrogatoire, 
il  affirme  a  qu'il  ne  s'est  pas  moqué  de  ceux  qui  portoient  le 
bonnet  rouge  qu'il  aime;  que  seulement  il  a  dit  qu'on  pou- 
voit  être  bon  républicain,  quoiqu'on  n'eût  pas  le  moyen  de  se 
donner  ce  bonnet.  »  (Archives,  W  456,  n°  162,  pièce  4.) 

A  l'audience  on  lui  reprocha  d'autres  propos  encore  : 

Que  la  France  se  ruinait  d'hommes  et  d'argent  ;  que  les 
arbres  de  la  liberté  et  autres  objets  de  cette  nature  ne  pou- 
vaient dédommager  la  République  des  pertes  qu'elle  faisait 
journellement  et  de  l'état  de  disette  oii  elle  se  trouvait,  sur- 
tout depuis  que  l'on  recevait  les  assignats  en  payement  et 
qu'ils  avaient  pris  la  place  de  l'argent  monnayé;  que  le  peu 
de  confiance  que  l'on  avait  dans  ces  papiers  était  la  seule 
cause  de  l'augmentation  [du  prix]  des  denrées  et  de  leur 
rareté  : 

Le  Bulletin  ajoute  : 

«  Il  est  demeuré  constant,  d'après  l'audition  des  témoins  pro- 
duits par  le  ministère  public  contre  ledit  Lavairchaire,  que 
ce  dernier  avoit  réellement  tenu  les  propos  qui  lui  étoient 
reprochés,  mais  qu'ils  lui  étoient  échappés  dans  toute  la  sim- 
plicité et  l'ingénuité  de  la  nature;  que  ces  propos  n'avoient 
été  dans  Lavairchaire  que  l'expression,  que  le  sentiment  de 
l'homme  souffrant  qui,  succombant  sous  le  poids  de  la  dé- 
tresse, en  cherche  la  cause  pour  y  appliquer  le  remède.  » 
{Bulletin,  ip.  161.) 

Elisabeth  Pognon,  femme  Vatrin,  accusée  d'avoir  dit  «  qu'elle 
voudroit  que  les  Prussiens  entrent  dans  Paris  pour  saccager 
l'Assemblée  nationale;   que  l'on  étoit  beaucoup  plus  heu- 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  175 

reux  sous  Tancien  régime  que  sous  le  nouveau  ;  que  la  Con- 
vention et  ceux  qui  gouvernoient  ne  s'occupoient  nullement 
du  sort  des  malheureux.  »  (Archives,  W  456,  n"  165.) 

Les  témoins  à  l'audience  déclarèrent  qu'ils  n'avaient  aucune 
connaissance  de  ces  propos  et  «  qu'ils  n'avoierit  cessé  de  toir 
depuis  la  Révolution  la  femme  Vatrin  dans  les  principes  de  la 
liberté  et  de  l'égalité.  »  {Bulletin^  p.  162.) 

Même  jour  :  Pierre-François  Mathey,  François-Michel  Loin 
et  Anne-Baptiste  Dli{a>d,  acquittés  dans  l'affaire  de  Vuilhelm 
ou  WiLHELM  et  de  la  veuve  Cordelieu.  (Voy.  t.  Y,  p.  508.) 

9  (30  septembre,) 

Claude  Lomhahd,  directeur  des  messageries  nationales  à 
Paris,  accusé  d'avoir  tenu  des  propos  inciviques  et  gardé  un 
signe  contre-révolutionnaire  (un  sceau  fleurdelisé)  ;  —  il  se 
justilia  des  propos,  et  aucun  témoin  ne  l'en  chargea.  Quant 
au  sceau  fleurdelisé,  le  fait  n'était  pas  niable  :  un  procès- 
verbal  le  constatait;  mais  ce  n'était  plus  le  temps  oii  la  pos- 
session d'une  pareille  chose  entraînait  la  peine  de  mort.  Le 
jury  déclara  le  fait  constant,  mais  répondit  négativement  sur 
la  question  intentionnelle  :  c'était  absoudre  l'accusé.  (Ar- 
chives, W  457,  n"  167  ;  Bulletin,  p.  163.) 

Louis-Jacques  Chalot,  cerclier,  a  refusé  de  crier  «  Vive  la 
nation  »  et  par  contre  il  était  accusé  d'avoir  crié  :  «  Vive  le 
roi,  vivent  ceux  qui  ont  le  bon  droit;  vive  la  religion  catho- 
lique apostolique  et  romaine.  » 

Comme  on  lui  reprochait  de  ne  pas  aller  aux  messes  des 
|)rètres  (constitutionnels)  il  avait  répondu  :  «  Tu  crois  donc 
qu'elles  sont  bonnes?  Eh  bien!  quant  à  moi  je  n'y  crois 
j)as.  » 

11  nia  le  cri  de  Vive  le  roi!  mais  pour  le  reste,  il  ne  s'en 
souvenait  pas,  il  était  ivre  :  —  convaincu  du  fait,  acquitté 
sur  l'intention.  (Archives,  W  458,  n°  174,  pièces  5,  9  et  11.) 

Le  fuit  datait  du  21  prairial.  Il  fut  heureux  de  n'être  pas 
jugé  d'après  la  loi  du  22. 

Même  jour  :  habitants  de  Dun  impliqués   dans    Taflaire 


174  JOURiNAL  DU  TRIBUNAL  RÉYOLUTIONNAIRE. 

d'Aublin  et  de  la  femme  Jacquet  qui   furent  condamnés  à 
mort.  (Voy.  t.  V,  p.  509). 

Les  trente-trois  acquittés  sont  : 

1.  Jean-Pierre  Lefebvre,  49  ans,  ci-devant  employé  dans 
les  aides,  à  la  résidence  de  Dun. 

2.  Henri  Destiveaux,  54  ans,  ci-devant  homme  de  con- 
liance,  et  depuis  officier  municipal  de  Dun. 

5.  Françoise-Christine  Rochard,  femme  Bo^ket,  45  ans, 
faisant  exploiter  une  verrerie. 

4.  Nicolas  Renaudin,  69  ans,  tailleur  d'habits,  vigneron, 
et  membre  du  conseil  général  de  la  commune  de  Dun. 

5.  Marie-Françoise  Rochard,  femme  Bregeot,  48  ans. 

6.  Marie-Françoise  Céuard,  40  ans,  femme   de  Jacques 
Périgkon,  maçon. 

7.  Etienne HocQUEMELLE,  58  ans,  tailleur  d'habits,  et  mem- 
bre du  conseil  général  de  la  commune  de  Dun. 

8.  Louis  Godet,  44  ans,  marchand  cirier,  et  membre  du 
conseil  général  de  la  commune  de  Moal  (?). 

9.  Hubert  Pognon,  62  ans,  vigneron  et  sergent-doyen  de 
la  municipalité  de  Dun  en  1792. 

10.  Louis  Chépy,  56  ans,  chamoiseur,  ex-notable  du  con- 
seil général  de  la  commune  de  Dun. 

11.  Jean-François  Gauthier,    58   ans,    ordonnateur-fores- 
tier, et  membre  du  conseil  général  de  la  commune  de  Dun. 

12.  Ponce  Bernard,  49  ans,  cultivateur  et  brasseur  avant 
la  Révolution,  adjudant  au  2^  régiment  des  chasseurs  à  cheval. 

15.  Nicolas  Grenet,  71  ans,  ex-contrôleur  des  actes  à  Dun. 

14.  Louis  BoNNY,  28  ans,  tisserand. 

15.  Nicolas-Jean  Bouchier,  40  ans,  cultivateur. 

16.  Françoise  Henriquez,  femme  Faucheux,  60  ans,  rentière. 

17.  Victoire  Faucheux,  20  ans. 

18.  Jean-François  Melot,  56  ans,  notaire. 

19.  Nicolas  Fromy,  56  ans,  vigneron,  et  commissaire  de 
police  en  1792. 

20.  Jean-Baptiste  Noailles,  51  ans,  cultivateur,  et  greffier 
de  canton. 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  lll.  J  75 

21.  Marguerite  Remy  femme  Charbot,  29  ans ,  manou- 
vrière. 

22.  Catherine  Aunes  femme  Aimoind,  32  ans. 
25.  Elisabeth  Brunvarlet,  veuve  Collx,  o8  ans. 

24.  Christine  Colin,  femme  Debœux,  24  ans,  couturière. 

25.  Louis-Alexandre  Léo,  24  ans,  receveur  des  enregistre- 
ments. 

26.  Ponce  Jacquet,  50  ans,  vigneron  et  officier  municipal 
de  la  commune  de  Dun. 

27.  Jeanne  Gouget,  52  ans,. domestique  vigneronne. 

28.  Agnès  Masson,  55  ans,  couturière  et  vigneronne. 

20.  Elisabeth  Géno>,  35  ans,  femme  de  Jacques  Gérard. 

30.  Martin  Bassenet,  62  ans,  garçon  boucher,  et  cultiva- 
teur en  1792,  et  commissaire  de  police  de  la  commune  de 
Dun. 

51.  Jean-Baptiste  Cousin,  45  ans,  vitrier  et  cultivateur. 

52.  Marguerite  François,  femme  Cuny-Lamballe,  50  ans. 
55.  Jean-Baptiste  Bobé,  45  ans,  limonadier  et  cultivateur. 

11  (2  octobre  1794.) 

Etienne-Pierre  Hachin-Courbeville,  capitaine  de  gendarme- 
rie, accusé  d'avoir  excité  des  troubles  à  Dreux.  On  lui  repro- 
chait des  relations  avec  des  personnes  suspectes  d'incivisme  : 
il  dit  que  loin  d'exciter  des  troubles,  il  avait  toujouis  tra- 
vaillé à  les  apaiser  et  tous  les  témoins  parlèrent  de  même. 
—  Comment  donc  avait  été  dressé  l'acte  d'accusation?  (Ar- 
chives, W  459,  n"  177,  pièces  2i  et  6;  BuUeiin,  p.  169.) 

François  Lacombe,  ex-curé  de  Quingey  (Doubs)  accusé  de 
fédéralisme.  Il  avait  pris  part,  comme  administrateur  du  dé- 
partement, à  l'assemblée  tenue  en  juin  au  chef-lieu  pour 
résister  à  la  Révolution  du  51  mai.  —  Les  témoins  confirmè- 
rent le  fait,  mais  attestèrent  que  l'accusé,  depuis  le  commen- 
cement de  la  Révolution,  n'avait  pas  cessé  de  se  montrer 
patriote;  —  acquitté  sur  la  question  intentionnelle.  (Archi- 
ves, ibid.,  n*»  178,  et  Bulletin,  p.  166.) 

Etienne-Philippe  Lamolère,  ex-noble,  accusé  d'émigration 


176  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

en  Vendée,  d'outrage  à  la  représentation  nationale  en  la  per- 
sonne du  citoyen  Chasles,  représentant  du  peuple  (il  l'avait 
insulté  dans  un  moment  où  il  faisait  un  discours  patrioti- 
que); —  acquitté  :  «  Mais  attendu  qu'il  résulte  des  débats 
et  des  pièces  qu'il  a  maltraité  les  patriotes  et  fréquenté  des 
aristocrates,  gens  suspects,  et  qu'il  n'a  pu  justifier  d'une  ré- 
sidence sans  interruption  sur  le  territoire  français,  —  il  fut 
retenu  en  prison.  (Archives,  W  459,  nM79,  pièce  5;  Bul- 
letin, p.  167.) 

12  (o  octobre), 

Marie -Madeleine  Marchand,  domestique,  accusée  de  com- 
plicité avec  Raux,  son  maître,  qui  fut  condamné  (voyez  t.  V, 
p.  olO). 

Claude  La  Posse  aîné,  officier  municipal,  et  Isidore  Gond,  ex- 
curé d'Aubigny,  accusés  de  propos  monarchistes  et  fédéra- 
listes; mais  les  témoins  n'étaient  pas  d'accord  et  Gond  était 
un  prêtre  renégat.  (Archives,  ibid.,  n"  185,  et  Bulletin^ 
n«  43,  p.  171.) 

15  (4  octobre). 

Nicolas  Barthélémy,  Jean-Baptiste-Gilbert  Colle  ou  Collet, 
Lambert  Henry,  Ponce  Lefebvre,  Jean-Claude  Godbillot,  tous 
les  six  marchands  de  bois;  J.-B.  Barré,  J.-B.  Douce,  Rigobert 
Maraudet,  traduits  comme  complices  de  Ponce  Davesne  dans 
une  fabrication  de  hampes  de  piques  (voy.  t.  V,  p.  511). 

Marie-Colombe  Godart,  veuve  Thibault,  intelligences  avec 
les  ennemis  de  la  République.  Dans  une  maison,  dont  elle 
se  disait  simple  usufruitière,  il  y  avait  des  armoiries  qu'elle 
s'était  bornée  à  faire  couvrir  d'un  papier  :  ce  qui  avait  donné 
lieu  à  la  confiscation  de  la  maison;  de  plus  elle  s'était  op- 
posée, stipulant  pour  un  neveu  émigré,  à  ce  qu'on  touchât  à 
un  mur  :  d'où  l'on  induisait  qu'elle  était  en  rapport  avec  ce 
neveu  ;  cela  lui  pouvait  coûter  la  tête.  Heureusement  les 
témoins  attestèrent  «  sa  moralité  civique  »,  ses  sacrifices  mul- 
tipliés pour  la  Révolution,  et  sa  bienfaisance  envers  les  pa- 
triotes indigents.  (Archives,  W  460,  n°  \S(j;  Bulletin,  p.  175.) 


ACQUITTEMENTS.  —  VEiNDÉMIAlRE  AN  III.  177 

14  (5  octobre). 

Joseph  Reveillé,  régisseur  de  forges  :  propos  contre-révo- 
lutionnaires, manque  de  respect  à  l'égard  de  l'arbre  de  la 
liberté,  refus  de  s'enrôler  (il  avait  cinquante  ans),  regret  de 
la  mort  du  roi,  vœu  homicide  contre  la  Convention.  Mais  les 
témoins  n'étaient  pas  d'accord  et  il  réfuta  victorieusement  les 
accusations.  (Archives,  ?&?V/.,  n°  188,  Bulletin,  p.  170.) 

• 

15  (6  octobre). 

Jérôme  Gakdet,  cultivateur  à  Tuile  (Mont-Blanc),  accusé 
d'avoir  déchiré  sa  cocarde,  applaudi  aux  succès  des  troupes 
sardes,  et  de  différents  propos.  Le  maire  de  sa  commune  qui 
l'accusait  ne  comparut  pas  et  plusieurs  dépositions  parurent 
être  l'effet  de  la  haine.  Toutefois  les  faits  les  plus  graves 
furent  tenus  pour  vrais.  (Archives,  ibld.^  n"  192.)  Le  jury 
déclara  : 

1**  Qu'il  est  constant  qu'il  a  été  tenu  des  propos  contre- 
révolutionnaires,  tendants  à  l'avilissement  de  la  représenta- 
tion nationale,  des  autorités  constituées,  et  au  rétablissement 
de  la  royauté;  que  la  cocarde  nationale  a  été  déchirée  et 
foulée  aux  pieds  ; 

2"  Que  l'accusé  est  convaincu  d'avoir  tenu  lesdits  propos 
et  d'avoir  déchiré  et  foulé  aux  pieds  ladite  cocarde  ; 

7}°  Mais  qu'il  ne  l'a  pas  fait  dans  des  intentions  contre-ré- 
volutionnaires. {Ihdletin,  ibid.,  p.  180.) 

Kt  le  tribunal  l'acquitta. 

16  (7  octobre). 

Jean  Gousse,  vigneron  ;  pro[)os  : 

D.  Si  étant  à  boire  il  a  coupé  la  bouteille  vu  criant  :  «  Vivo 
le  roi  !  » 

H  ne  se  le  rapp<îlle  pas;  il  n'y  j)eut  croire;  —  acquitté 
aussi  sur  la  question  intentionnelle  (Arcliives,  W40I ,  n**  11)3  ; 
Dnlletin,  p.  182.) 

TRIB.    nKVOL.    VI  i% 


178  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

17  (8  octobre). 

Urbain  Metay,  marinier  :  intelligences  avec  les  brigands 
de  la  Vendée  en  leur  fournissant  des  bateaux  pour  le  pas- 
sage de  la  Loire.  —  Non  convaincu.  (Archives,  W  462, 
n°  203;  Bulletin,  p.  196.) 

Etienne  Callouard,  garde-chasse  d'un  émigré,  vigneron, 
accusé  d'avoir  reçu  chez  lui  des  Vendéens,  détourné  des 
jeunes  gens  d'aller  à  la  frontière.  —  Non  constant.  (Archives 
ibicL,  n'  205,  et  Bulletin,  p.  197.) 

Louis-René  Carreau  et  Louis  Guillou,  acquittés  dans  l'af- 
faire de  Fontevrault.  (Voy.  t.  V,  p.  512.) 

19  (10  octobre). 

Esprit -Joseph -François  Ghieusses,  ci-devant  Vilpev,  de 
Lorgnes  (Var),  —  partisan  de  l'ancien  régime,  recevant  chez 
lui  des  aristocrates  ;  criant  de  son  balcon  pour  narguer  les 
patriotes  :  Ça  n'ira  pas.  On  l'accusait  même  d'avoir  élé  à 
Lyon  pour  «  entretenir  des  intelligences  avec  les  conspira- 
teurs de  cette  commune  rebelle  ».  —  Après  les  dépositions 
des  témoins,  l'accusateur  public  dut  reconnaître  lui-même 
que  rien  n'était  prouvé,  sinon  les  relations  aristocratiques  de 
l'accusé;  mais  le  défenseur  officieux  avait  pu  dire  que  «  sa 
vie  révolutionnaire  était  une  offrande  continuelle  à  la  patrie  ». 
Il  n'avait  qu'une  fille  et  cette  fille,  «  lors  de  la  fête  instituée 
en  l'honneur  de  Marat,  avait  été  offerte  et  agréée  pour  re- 
présenter la  déesse  Égalité.  »  (Archives,  W  464,  n''  217,  et 
Bulletin,  p.  199.) 

Raymond-Marie-Louis  Loubers,  ex-juge  du  tribunal  du  dis- 
trict de  Toulouse,  accusé  de  fédéralisme  et,  par  exemple,  d'a- 
voir dit  que  la  Convention  n'était  pas  libre  le  31  mai  :  — 
témoignages  vagues  sur  les  faits,  énergiques  sur  le  patrio- 
tisme de  l'accusé.  (Archives,  ibid.,  if  218;  Bulletin,  p.  198.) 

21  (12  octobre). 
Louis  Catherine  Bergevin  :  suspect  de  royalisme  et  d'émi- 


ACUOITTEME.NTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  111.  179 

gration;  —  à  l'audience,  concert  d'éloges  de  la  part  des  té- 
moins. (Archives,  W  466,  n°  252;  Bulletin,  p.  202.) 

François-Philippe  Chaffart,  chapelier,  ci-devant  brigadier 
dans  le  10®  régiment  de  chasseurs.  Il  avait  dit  :  «  Ces  co- 
quins de  Jacobins  sont  des  scélérats  »,  et  «  ces  gueux  de 
bonnets  rouges,  je  ne  puis  les  souffrir  ni  les  voir  »  ;  en  outre, 
il  avait  dit  de  prêtres  suspects  qu'il  avait  été  chargé  de  con- 
duire dans  une  maison  de  réclusion  :  «  que  c'étoiçnt  de 
boils  enfants  et  qu'il  voudroit  bien  avoir  à  faire  une  longue 
route  avec  eux.  »  —  Excusé  et  acquitté  sur  l'un  et  l'autre 
propos  pour  cause  d'ivresse.  (Archives,  ibicL^  234,  et  Bul- 
letin, p.  203.) 

22  (15  octobre), 

Cyr-Salm-Hégésippe  Hennet,  ex-lieutenant  de  la  prévoté  de 
Bavay,  président  du  comité  de  surveillance  de  Charenton, 
suspect  d'émigration  et  accusé  d'intelligences  avec  l'ennemi  : 

«  Citoyens  jurés,  dit  l'accusateur  public,  les  débats  vous 
ont  appris  comme  à  moi  la  vie  errante  de  l'accusé  depuis  la 
Révolution,  son  goût  particulier  pour  les  maisons  de  jeux, 
les  tripots,  circonstances  qui  nous  autorisent  à  l'assimiler  aux 
chevaliers  d'industrie  de  l'ancien  régime.  » 

Mais  il  reconnaissait  que  rien  ne  prouvait  qu'il  eût  émigré 
et  finissait  en  disant  : 

«  Si  quelques  soupçons  planent  encore  sur  la  tête  de  l'ac- 
cusé, ils  paraissent  suffisamment  écartés  par  la  moralité 
civique  de  l'accusé  et  les  dépositions  de  témoins  qui  se  sont 
expliqués  en  sa  faveur.  »  C'était  l'absoudre.  (Archives,  ibid., 
n'*256,  et  Bulletin,  p.  209). 

Lazare  Colas,  maçon;  Etienne  Lapetite,  chapelier;  Jacques 
Frappet,  journalier  :  propos  séditieux  à  l'occasion  de  la 
réquisition  des  grains,  propos  aggravés  après  qu'on  les  eut 
arrêtés.  — Acquittés  sur  l'intention.  (Archives,  ibid,,  n°  257, 
et  Bulletin,  p.  210.) 


180  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

25  (14  octobre). 

Henri  Robin,  cuisinier  à  Paris  :  propos.  Étant  au  corps  de 
garde,  il  avait  frappé  son  caporal  en  l'appelant  :  Caporal  de 
m...  et  ajoutant  qu'il  fallait  un  roi.  —  Il  prétend  qu'il  a  été 
injurié  lui-même;  s'il  a  frappé  son  caporal,  c'était  par  mé- 
garde,  étant  dans  le  vin  comme  les  autres.  (Archives,  W467, 
n«  244). 

«  Les  témoins  entendus,  dit  le  Bulletin^  n'ont  donné 
aucuns  renseignements  certains  sur  les  faits,  et  Robin  d'ail- 
leurs a  paru  s'en  justifier  d'une  manière  satisfaisante  et  établir 
suffisamment  son  patriotisme  pendant  la  Révolution.  »  (Biil- 
lelin,  p.  214). 

Louis-Jacques-Philippe-Nicolas  Savary-Calais  ,  François- 
Augustin  Pichard-Cailler  ou  Lacaillère  :  intelligences  avec 
les  brigands  de  la  Vendée  à  Fontenay-le-Peuple. 

Savary  avait  été  nommé  du  conseil  provisoire  à  son  insu, 
et  c'est  ainsi  que  son  nom  s'était  trouvé  au  bas  d'une  affiche 
imprimée. 

Pichard-Caillier  n'était  pas  du  conseil,  et  le  jour  d'après 
que  les  brigands  eurent  évacué  la  ville,  il  avait  fait  nommer 
un  autre  comité. 

Les  témoins  déposèrent  qu'ils  n'avaient  accepté  ces  fonc- 
tions que  pour  protéger  la  ville  ;  et  déjà  l'acte  d'accusation 
avait  relaté  que  quatre  des  membres  de  ce  conseil  provisoire 
avaient  été  acquittés  antérieurement  sur  la  question  d'inten- 
tion. L'accusateur  public  a  l'audience  ne  se  montra  pas  plus 
pressant.  (Archives,  W  468,  n«  250;  Bulletin,  p.  211-214.) 

24  (15  octobre). 

Etienne  JouAisr^EAu,  volontaire  :  il  avait  tenté  de  vendre  les 
effets  d'équipement  qu'il  avait  reçus  de  sa  section,  mais  il 
fut  reconnu  bon  patriote.  (Archives,  W  469,  n"*  259,  et  Bul- 
letin, p.  215.) 

Louis  GoNEL  (dix-huit  ans)  :  étant  en  faction,  il  avait 
frappé  de  coups  de  sabre  l'arbre  de  la  liberté;  —  mais  il  fut 


ACQLlTTEMExNTS.  —  VENDÉMIAIRE  AA  III.  1X1 

établi  qu'iPétait  ivre.  —  Acquitté  sur  la  question  inleiitioii  • 
nelle.  (Archives,  W  469,  n"  260,  ei  Bulletin,  p.  215^) 

25  (16  octobre). 

Paul  Barthès  dit  Labiche^  vigneron  :  murmures  contre  la 
loi  du  maximum  :  a  Que  ceux  qui  avaient  mis  le  maximum 
sur  la  moisson  étaient  des   ânes  »,  etc.   (Ibid.,  n°  261.) 

Jean-Baptiste  Jean  dit  Sans-peur,  ex-capitaine  des  grena- 
cliers  au  bataillon  des  fédérés  des  quatre-vingt-trois  départe- 
ments :  il  s'est  soustrait  à  l'arrêté  du  représentant  qui  ordon- 
nait sa  détention  jusqu'à  la  paix.  —  mais  sans  intention 
contre-révolutionnaire.  (Archives,  ibicL,  n"262). 

26  (17  octobre), 

Maurice  Gastelan,  et  Jean-Louis  Trotobaz,  cardeurs,  ac- 
cusés de  propos  tendant  à  la  dissolution  de  la  Convention 
nationale  et  de  mépris  pour  la  cocarde. 

Castelan,  dans  son  interrogatoire,  dit  qu'il  n'a  point  parlé 
de  la  Convention,  mais  de  ses  décrets  qu'il  ne  connaissait  pas, 
étant  toujours  occupé  de  son  travail  pour  nourrir  une  mère 
de  quatre-vingt-dix  ans.  Quant  à  la  cocarde,  il  dit  que  les 
opinions  étaient  libres  et  qu'on  ne  peut  être  contraint  à  la 
porter  quand  on  n'est  pas  de  service.  —  Même  réponse  de  Tro- 
tobaz relativement  à  la  cocarde. 

—  Acquittés  sur  l'intention,  mais  détenus.  (Archives,  W 
470,  n"267,  p.  8  et  9.) 

Jean-Baptiste  Vermer,  accusé  d'avoir  supposé  une  réqui- 
sition pour  extorquer  des  eifets.  (Ibid.y  n**  268.) 

27  (18  octobre). 

Noël-François  Dinoyer ,  correspondances  et  intelligences 
(numéraire  porté  à  divers  particuliers).  —  Acquitté  sur  l'in- 
tention. {Ilnd.,  n"  269.) 

1 .  \><^  Bulletin,  absorbé  par  les  débats  du  procès  du  comiti;  rcvoluliounaire 
de  iNanlcs  et  de  Carrier,  suspend  ici  la  publication  régulière  des  autres  affaires. 
Il  n'en  rapportera  plus  que  deux  uu  trois  autres  irioidcnunenl. 


182  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

28  {] 9  octobre), 

Jacques  Charrier  :  propos.  Il  avait  dit  à  son  curé  qu'il  était 
renégat  pour  avoir  prêté  le  serment.  —  Acquitté  sur  l'inten- 
tion. (Archives,  W  470,  n"  274.) 

29  (20  octobre). 

Jacques-Marie  Avice  :  intelligences  avec  l'ennemi. 

On  lui  demande  : 

Si  depuis  1789  il  a  été  employé  au  service  de  la  Révolution 
et  en  quelle  qualité  ? 

A  répondu  qu'il  a  été  le  premier  maire  de  sa  commune,  et 
qu'il  a  ensuite  été  continué  dans  cette  fonction. 

D.  S'il  n'a  pas  retiré  chez  lui  le  ci-devant  curé  de  sa  com- 
mune qui  avoit  refusé  de  prêter  le  serment,  et  s'il  ne  l'a  pas 
institué  son  chapelain  et  précepteur  de  son  fils? 

A  répondu  qu'oui  ;  qu'il  a  retiré  ce  prêtre  non  pour  son 
chapelain,  en  ayant  un  alors,  mais  bien  à  cause  de  ses  talents 
pour  servir  de  précepteur  à  son  fils. 

(Cette  réponse  est  criblée  de  marques  au  crayon  rouge). 

D.  Si  lors  de  la  loi  sur  la  déportation  des  prêtres  réfractaires 
qui  contraignait  ce  curé  de  partir,  il  n'a  pas  envoyé  son  fils 
avec  ce  curé  habiter  le  territoire  d'Angleterre. 

A  répondu  qu'il  confia  son  fils  à  ce  prêtre  pour  aller  en 
Angleterre  oii  il  est  encore  aujourd'hui  en  pension  au  col- 
lège, et  que  ce  départ  date  de  la  fin  d'août  ou  du  commence- 
ment de  septembre  1792. 

—  Après  le  1 0  août  ! 

Acquitté  mais  retenu  comme  suspect.  Il  l'était  incontes- 
tablement. 

(Interrogatoire  du  5  fructidor.  Archives,  W  472,  n"  286, 
pièce  9.) 

Jean-Antoine-Alexandre  Corcoral  et  Ambroise-Alexandre 
CoRCORAL,  accusés  de  propos  tendant  au  rétablissement  de 
la  royauté. 

Dans  un  souper  intime,  on  avait  demandé  à  Ambroise  si, 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  185 

dans  le  cas  où  les  Espagnols  viendraient  à  Alby,  il  ne  les  sui- 
vrait pas,  et  il  avait  dit  qu'il  suivrait  le  torrent;  mais  il  ajou- 
tait qu'alors  il  avait  bu  et  n'avait  pas  toute  sa  raison. 

J.-Antoine  avait  parlé  contre  le  mariage  civil  (il  explique 
ce  propos).  Comme  on  disait  que  la  mort  de  Capet  serait  vite 
oubliée,  il  avait  dit  «  que  toute  l'eau  du  Tarn  ne  suffirait  pas 
pour  effacer  la  mort  de  Capet  de  la  mémoire  des  hommes.  » 

Acquittés,  —  mais  détenus.   (Archives,  W  472,  n°  287.) 

J. -François  Mialhe,  accusé  d'avoir  favorisé  la  désertion  des 
volontaires;  fait  nié  et  déclaré  à  l'unanimité  non  constant. 
(Archives,  W  472,  n»  288.) 

Jean-Antoine  Vial,  cultivateur,  ex-procureur  général  syndic 
du  département  de  Maine-et-Loire,  accusé  d'avoir  signé  la 
capitulation  de  Chalonnes  tendant  à  livrer  cette  ville,  dont 
il  était  maire,  aux  brigands  (Vendéens).  Il  soutenait  qu'il 
s'était  échappé,  malgré  les  menaces  de  coups  de  sabre,  quand 
on  voulait  lui  faire  signer  une  lettre  aux  brigands.  Les  débats 
durèrent  du  24  au  29  vendénriiaire.  Une  foule  de  témoins 
furent  entendus  et  ils  firent  que  l'accusateur  public  conclut 
en  faveur  de  l'accusé. 

Il  fut  donc  mis  en  liberté.  (Archives,  ibid.^  n°  289,  et 
Bulletin,  V  partie,  p.  82 ^) 

\.  Ici  le  n'daclcur  du  Ihdlcliii  public  cet  avis  :  Lo  public  est  averti  que 
l'instruction  relative  à  l'alTaire  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  nous  a  em- 
pêché de  donner  les  causes  portées  en  la  salle  de  la  Liberté,  et  que,  comme 
dans  la  plus  grande  partie  des  causes,  les  faits  ont  été  déclarés  non  constants 
par  le  jury  et  que  presque  tous  les  accusés  ont  été  acquillés,  on  ne  s'étendra 
que  «ur  les  affaires  où  la  peine  de  mort  aura  été  prononcée,  et  qu'on  ne  don- 
nera qu'une  légère  esquisse  des  autres  causes,  afin  d'arriver  plus  tôt  à  l'affaire  de 
Fouquet  [FouquierJ,  qui  doit  reprendre  dans  trois  jours.  {Bulletin,  7'  partie, 
n-  21.) 


1S4  JOURNAL  DU  TRIiJUNAL  RKVOLUTIONlNAiRE 

Brumaire. 
2  (23  octobn^  1794). 

Louis  Douceur,  fermier  des  moulins  de  Benumont-sui-Oise, 
et  Jacques-Louis  Lemaire,  garçon  de  moulin  :  altération  de  la 
monture.  (Archives,  W  475,  n"  297.) 

r>  (24  octobre), 

Jean-Jacques  Brodhag,  directeur  des  postes;  Jacques  Bro- 
QUET,  cordonnier;  Dominique  Magnin,  jardinier;  Claude-Jo- 
seph Verdat,  sculpteur;  Antoine  Philippe  père,  chaudronnier; 
Louis  Philippe  lils,  id.  ;  Joseph  Fleury,  domestique  de  Bro- 
dhag; Anne  Brodhag  :  exportation  d'argent.  Béponse  affirma- 
tive sur  le  fait,  négative  sur  l'intention  :  acquittés,  —  mais 
les  cinq  premiers  détenus  jusqu'à  la  paix.  {Ibid.,  n"  299.) 

4  (25  octobre). 

Pierre-Polycarpe  Poïtofeux,  ex-procureur  général  syndic 
de  l'Aisne,  ami  de  Saint-Just  et  de  Robespierre.  Neuf  députés 
de  l'Aisne  avaient  appuyé  Taiîcusation,  mais  un  grand  nom- 
bre de  témoins,  parmi  lesquels  on  comptait  cinq  députés,  fu- 
rent entendus  à  l'audience,  et  Pottofeux,  reconnu  excellent 
patriote,  fut  acquitté  à  l'unanimité;  les  débats  avaient  duré 
quatre  jours,  du  l^'au  4.  {Ibid.,  n°  300.) 

Joseph  Rubaud,  tailleur  de  pierres  :  perquisition  sans 
mission  et  actes  arbitraires  à  propos  du  recensement  des 
grains.  —  Acquitté  sur  l'intention.  (Archives,  AV  474, 
ri"  501.) 

5  (26  octobre). 

J.-B.  Toussaint,  Nicolas  Toussaint  et  Jean-Louis  Charlet, 
laboureurs  :  propos  qui  remontaient  à  la  fin  de  1792  :  non 
prouvés.  (Archives,  W  475^  n»  515.) 

Sébastien  Govard  :  infraction  à  la  loi  du  maximum.  —  Tl 


ÂCQUITTEMEiNTS.  —  BRUMAIRE  AN  III.  ISd 

avait  vendu  du  pain  au-dessous  du  prix  pour  soulager  des 
indigents!  (Archives,  W  475,  n**  514.) 

Pierre  Braley,  bonnetier  :  avilissement  des  autorités. 
(lhi(L,  n»  515.) 

(î  (*27  octobre). 

Eiienne-François  Buochand,  et  Jeannc-Avoie-Modeste  Al- 
lais, sa  femme  :  fraudes  et  infidélités  dans  le  service  des 
étapes  :  détournement  de  chevaux,  ^jnauvaises  fournitures. 
(/^2>/.,n%518.) 

Pierre  Chevallier  dit  Bresse  (dix-huit  ans),  propos  incivi- 
ques tendant  à  discréditer  les  assignats.  (Ibid.y  n''  519.) 

7  (28  octobre). 

Elisabeth  Seure  femme  Auroisiseï  :  «  Que  les  patriotes 
étaient  des  f...  gueux.  —  Nié.  [Ibid.,  n"  520.) 

8  (29  octobre). 

Jean-Baptiste  Sirey,  acquitté  dans  l'affaire  de  Pipaud,  Mou- 
lin et  Lamberty  (voyez  t.  V,  p.  517). 

11  (1*""  novembre  1794). 

Jean-Louis  Cra,  boulanger  :  propos.  (Archives,  W  477, 
n"  554.) 

François  Laurent,  Adrien  Bottiaux,  Robert  Mercier,  An- 
toine Michaux  père,  Antoine  Michaux  fils:  acceptation  de  fonc- 
tions pendant  l'invasion  de  la  commune  d'Angles-Fontaines. 

Le  fait  principal  était  avoué,  mais  le  jury  déclara  «  qu'il 
n'est  pas  constant  qu'il  y  ait  eu  intelligence  avec  l'ennemi.  » 

Les  deux  Michaux  et  Mercier  n'en  furent  pas  moins  retenus 
en  prison  comme  suspects.  {Ibid.,  n"  555.) 

Jean  Duguet,  Jean  IIoyère  et  Jean  Alba  dit  Mazières  :  oU- 
stade  au  recrutement.  (Ihid.^w*  356.) 

Jacques  Goupillière  ou  Goupillier,  laboureur,  ci-devant  pro- 
cureur de  la  connnune  de  Pied r  an  :  non  coupable  d'avoir 
toléré  des  rassemblements. 


18G  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

12  (2  novembre). 

Georges-François  Ranqué,  salpêtrier;  Augustin  Hugard, 
agent  de  l'administration  des  salpêtres  ;  Louis  With,  préposé 
à  cette  fabrication;  accuses  d'avoir  ébranlé  la  fidélité  des  vo- 
lontaires. 

On  avait  demandé  à  With  : 

S'il  n'a  pas  reçu  de  l'argent  de  jeunes  gens  ainsi  que  du 
vin  pour  les  soustraire  à  la  première  réquisition  en  les  em- 
ployant dans  les  ateliers  de  salpêtre. 

R.  Oui,  mais  qu'il  l'a  rendu  [l'argent]  aussitôt  qu'on  Ta 
réclamé  et  qu'on  l'a  instruit  que  cela  était  contraire  à  la  loi, 
mais  qu'il  n'a  pas  reçu  de  vin. 

Acquittés  tous  les  trois,  mais  Witli  retenu  en  prison.  (Ar- 
chives, W  477,  n°  556.) 

44  (4  novembre). 

Jean-Claude  Boutay,  chef  de  la  légion  de  la  garde  natio- 
nale; Madeleine  Pierrot  femme  Boutât;  Pierre  Philippe,  em- 
ployé au  bureau  des  hôpitaux  ;  Frédéric  Commerel,  Calherine- 
Eléonore  Linange-Lœwestein  :  dilapidations;  achat  de  meu- 
bles pour  des  émigrés;  correspondances.  —  Non  constant, 
(/èzd.,  W480,  n°551.) 

15  (5  novembre). 

Nicolas  MiLLON,  ex-curé  d'Orvillers,  et  Pierre  Herluison, 
cultivateur,  auteurs  d'un  rassemblement  pour  réclamer  du 
maire  l'argenterie  employée  au  culte.  —  Acquittés  sur  l'in- 
tention. (Ibid.,  n*^  556.) 

17  (7  novembre). 

Jacques  Wencker,  homme  de  lettres  :  correspondances  avec- 
l'ennemi.  Non  constant.  (Archives,  W  482,  n°  561.) 

Georges  Auproux  :  propos  tendant  à  ébranler  la  fidélité  des 
volontaires.  (Ibid.,  n°  562.) 


ACQUITTEMENTS.  —  BRimAIRE  AN  lïl.  187 

Michelle  Méry,  femme  Mouxy,  couturière.  —  Propos  anti- 
patriotiques.  (Archives,  W  482,  n°  564.) 

18  (8  novembre). 

Guillaume  Caillot,  notaire  :  propos.  (Archives,  W  485, 
n-^  372.) 

Anselme  Huet  :  id.  et  dilapidations.  {Ibid.^  n""  7)1-7).) 
.  François-Christophe  Kellermann,  général  en  chef  de  l'ar- 
mée des  Alpes,  accusé,  avec  son  état-major,  par  une  société 
populaire  du  Mont-Blanc  d'avoir  conspiré  pour  favoriser  le 
succès  des  rebelles  de  Lyon.  (Ibid.,  xf  574.) 

Déclaration  négative  à  l'imanimité. 

22  (12  novembre). 

Philiberte  Rigolage,  accusée  d'intelligences  avec  l'ennemi. 

Elle  avait  conservé  des  chansons  contre-révolutionnaires  : 
ces  chansons  se  trouvaient  sur  une  planche,  parmi  des  papiers 
qu'elle  ne  connaissait  pas,  les  ayant  ramassés,  sans  y  faire  at- 
tention, après*la  mort  de  sa  sœur.  (Archives,  W485,  n"  580.) 

J.-B.  Beausire,  conducteur  des  diligences  de  Paris  à  Bor- 
deaux :  —  propos.  (Ibid.y  n"  581.) 

25  (15  novembre). 

Jeàn-Marie  Moreau  Saint-Martlvl,  président  à  la  cour  des 
aides  de  Bordeaux,  depuis  maire  dans  sa  commune  :  accusé 
d'avoir  improuvé  les  lois  sur  le  clergé  et  sur  le  séquestre  dos 
émigrés;  prévariqué  dans  ses  fonctions  pour  favoriser  les 
émigrés.  —  Non  constant.  (Archives,  W  484,  n"  380.) 

24  (14  novembre). 

Pierre  Decairne  père  ;  Casimir-Benjamin  Decaisne  fils,  aides- 
gardes  dos  magasins  de  l'armée  du  Nord;  Pascal  Bracelet, 
cultivateur:  prévarication  dans  leurs  fonctions  pour  les  doux 
premiers  ;  complicité  pour  le  troisième.  —  Non  constant. 
(/6k/.,  W  485,  n"  502.) 


188 


JOURNAL  on  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


26  (16  novembre). 

Guillaume  Bernot,  juge  de  paix  de  la  Guerche,  accusé 
d'avoir  avili  la  représentation  nationale,  en  abusant  fausse- 
ment du  nom  d'un  représentant  du  peuple  .pour  commettre 
des  vols;  Claude  Pajot,  tailleur,  et  Michel  Reffatin,  officier 
de  santé,  joints  au  premier  comme  complices.  —  Non  con- 
stant à  l'unanimité.  (Archives,  W  486,  n^^  402.) 

Jean- Jacques- Louis-Marie  Villa,  marin,  négociant  :  intelli- 
gences avec  les  émigrés.  Il  avait  élé  arrêté,  revenant  de  l'étran- 
ger. Il  avait  quitté  la  France  en  1 786  et  y  était  revenu  plusieurs 
fois  sans  connaître  les  lois  sur  les  émigrés.  (Ibid.^  if  405.) 

François-Michel  Levamer,  correspondance  et  envoi  de  fonds. 

Le  jury  reconnut  qu'une  lettre  avait  été  écrite,  mais  sans 
intention  contre-révolutionnaire.  {Ibid.,  n"' 404.) 

27  (17  novembre). 

Pierrette  Benoit  :  correspondances  et  intelligences  au  de- 
hors. (Ibid.,  n'»  405.) 

28  (18  novembre). 

Dix-huit  prévenus  d'émigration  et  de  correspondance  avec 
les  émigrés,  dénoncés  par  les  administrateurs  du  district  de 
Beauvais  : 


Augustine  Vanderlinne. 
Marie-Louise  Anselin. 
Marie-Jeanne  Fasquelle. 
Madeleine  Goulet,  veuve  Aubry 

(elle  signe  Obry). 

Marguerite  Aubry,  V'^'^Ansel. 
Jean-Louis  Ansel. 
Louise  Pelisson. 
Nicolas  AuMONT. 
Marie-Marguerite  Bourse. 
Elisabeth    Sandrey  ,    femme 

AuMONT  (elle  signe  Omoist). 


Joseph  Rethaller. 
Marie-Anne-Béatrix   Basson - 

ville,  sa  femme. 
Mathias  Rethalliir. 
Rosalie -Joseph  Lebois    (elle 

signe Hellerois),  sa  femme. 
Claude-Marc  Pelletier. 
Marie-Françoise   La  verve,    sa 

femme. 
Pierre  Darmenson. 
Marie  -  Anne     Corbeau  ,     sa 

femme. 


ACQUITTEMENTS.  —  FRIMAIRE  AN  11(.  180 

Frimaire. 

1   {^li  novembre). 

Matthieu  Lemaitre,  instituteur  :  propos.  —  Non  [>rouvé. 
(Archives,  W  488,  n«  420.) 

2  (22  novembre'). 

Pierre-Anne  Yaussy,  ci-devant  cuisinier,  qui  avait  pris  la 
fausse  qualité  de  représentant  du  peuple.  —  Le  fait  reconnu 
constant,  mais  sans  intention  contre-révolutionnaire;  — l'in- 
tention était  toute  contraire  sans  doute.  —  Acquitté,  mais 
avec  trois  mois  de  prison.  {Ibid.,  W  488,  n*^  423.) 

4  (24  novembre), 

l*ierre  Dervillé,  cultivateur,  vente  et  dilapidation  de  grains. 
—  Non  constant.  {Ibid.,  W  489,  n«  430.) 

Joseph  André,  propos  contre  la  Convention.  (7M.,  n"  451.) 
Jacques-Pierre  Jorlet,  propos  inciviques.  {Ibid,,  w'  452.) 

8  (28  novembre). 

Marie-Louise-Rcslitue  Rançon,  marchande  de  cocardes  : 
embauchage  et  achat  d'effets  pour  la  Vendée.  Le  jury  répondit 
négativement  sur  la  question  d'embauchage,  affirmativement 
sur  l'autre  point,  en  y  reconnaissant  une  intention  criminelle, 
mais  non  contre-révolutionnaire:  acquittée,  mais,  par  mesure 
correctionnelle,  cinq  francs  d'amende  et  quatre  jours  de 
prison.  (/6tJ.,  W  490,  n«  456.) 

9  (29  novembre). 

Jacques-Gédéon  Lerlond,  ci -devant  volontaire,  accusé 
d'avoir  tiré  sur  le  peuple  le  JO^août.  —  Non,  à  l'unanimité. 
ilbid.,  n°  459.) 

Caiherine-Joscphe  Gamache,  provocation  au  rétablissement 
de  la  royauté.  (Ibid.,  n°  440.) 


11>0  JOURNAL  DU  TKlBUxNÂL  RÉVOLUTIOINNAIRE. 

(Elle  ne  se  le  rappelait  pas,  étant  emboissonnée) .  (Archi- 
ves, W  490,  pièce  9.) 

12  (2  décembre). 

Bonaventure  Poux,  fripier  :  discrédit  des  assignats,  corres- 
pondances. -—  Non  constant.  {Ibid.y  n'>  442.) 

15  (5  décembre). 

Joseph-André  Parez,  fermier,  et  Cécile  Laporte,  sa  femme, 
accusés  d'avoir  reçu  des  émigrés  à  l'époque  de  l'invasion 
dans  le  département  du  Nord.  —  Non  constant.  (Ibid.,, 
n°  443.) 

17  (7  décembre). 

François  Foucher-Monceau,  un  des  prévenus  du  prétendu 
assassinat  de  Léonard  Bourdon.  [Ibid.,  W  491,  n"  452.) 

18  (8  décembre). 

Louis-Antoine  André,  ex-curé  à  Givry  en  Argonne  :  refus 
de  publier  les  lois  sur  le  divorce,  etc.  [Ibld.,  if  458.) 

19  (9  décembre), 

Louis-Henry  Landron,  autre  prévenu  du  prétendu  assas- 
sinat de  Léonard  Bourdon.  {Ibid.,  W  492,  n°  461.) 

21  (11  décembre). 

Antoine-Mathias  Hue  dit  Mousseron  :  «  Qu'il  ne  seroit 
pas  content  qu'il  n'eût  la  tête  de  cinquante  patriotes.  »  — 
Non  constant.  {Ibid.,  n'  462.) 

22  (12  décembre), 

Jacques  Bouquet,  fondeur  de  cuillers  :  propos  contre  les 
assignats.  —  Acquitté  sur  la  question  d'intention.  (Ibid., 
n«  472.) 

Thomas-Joseph  Lefebvre  :  bris  de  scellés,  mais  sans  inten- 
tion criminelle.  (Ibid.,  W  495,  n*^  475.) 


ACQUITTEMENTS.  -  FRIMAIRE  AN  III.  191 

26  (16  décembre). 

GouLLiN  et  les  autres  membres  du  comité  révolutionnaire 
de  Nantes  (voy.  t.  VI,  p.  47). 

27  (17  décembre), 

Louis  Ferré,  tourneur,  était  accusé  d'avoir  dit  en  public 
de  la  Conver»tion  :  «  que  c'étaient  tous  des  traîtres,  qu'il 
fallait  que  tout  Paris  se  levât  en  masse  contre  la  Convention;  » 
arrêté,  il  s'était  emporté  en  injures  «  contre  les  gendarmes 
et  l'officier  de  police  qu'il  traila  de  mouchards  et  de  petits 
Robespierre  ». 

Mais,  dit  le  Bulletin  : 

«  L'accusé  interpellé  sur  les  différents  chefs  à  lui  imputés 
a  soutenu,  avec  le  ton  de  franchise  et  de  naïveté  qui  carac- 
térise l'innocence,  avoir  respecté  la  Convention  dans  ses 
discours;...  il  est  convenu  avec  les  témoins  que,  le  21  fructidor, 
lui  Ferret  avait  la  tête  échauffée  de  quelques  verres  de  vin 
et  qu'il  ne  possédait  pas  toute  sa  raison.  »  (Archives,  W  494, 
n*  480,  et  Bulletin,  T  partie,  p.  81  ^) 

L'accusateur  public  s'en  rapporta  à  la  prudence  du  jury 
qui  l'acquitta. 

1.  C'est  le  seul  des  acquitté»,  dont  le  Bulletin  rapporte  le  procès  dutis  celle 
période. 


d92  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

m 

Hou -lieu. 

AN  II 

Theî'midor. 
'11  (14  août  1794). 

Louis  Raylet,  tailleur  :  propos  où  l'on  ne  reconnaît  aucun 
caractère  contre-révolutionnaire.  (Archives,  W  435,  n**  1.) 

28  (15  août). 

François  Roussel,  régisseur  de  Mme  de  Marbeuf  :  nul  délit 
constaté.  {îbUL,  n"  2.) 

Jean  Hamel,  tisserand  :  propos.  (Ibid.,  w  5.) 


F7nictidor. 
i  (18  août  1794). 

François  PekroiN,  curé  constitutionnel,  arrêté  sans  raison 
suffisante.  (Ibid.,  n"  4.) 

2  (19  août). 

Gabriel  Lefebvre,  cultivateur,  et  Jacques  Lefebvre,  cultiva- 
teur et  agent  national  de  la  commune  de  Cuverville  :  propos 
contre-révolutionnaires^,  (Archives,  W  435,  n°  7.) 

Jacques-André-François  Yandemarcq,  ancien  trésorier  des 
vivres;  aucune  imputation  n'est  arrivée  contre  lui.  (Ibid.^ 
n"  8.) 

Louis  Le  Suisse,  caporal  au  71''  régiment;  Claude  Dems, 
menuisier,  soldat  au  71"  régiment;  Michel  Mesnard,  J.-B.  Le- 


NON-LIEU.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  195 

CLAIR,  Michel  Meslin  et  Marie- Augustin  RiaiNNe,  volontaires; 
Ponce  GmcHARD,  soldat  au  71®  régiment,  et  Louis  Gibert,  soldat 
au  15''  régiment  : 

«  Attendu  qu'il  n'existe  aucune  trace  contre  eux  d'un  délit 
contre-révolutionnaire  et  que  leur  longue  détention  les  punit 
d'ailleurs  assez  du  trouble  momentané  qu'ils  ont  occasionné 
à  la  Commanderie  (département  de  l'Eure)...  »  (Archives,  W 
436,  n**  12,  pièce  1  bis^  cf.  pièce  2,  jugement.) 

'Il  s'agissait  d'une  dispute.  L'affaire  datait  du  19  août.  Le 
1®""  prairial,  Meslin  avait  sollicité  qu'on  le  jugeât  sans  plus 
tarder  (ibid.,  pièce  6).  Heureusement  pour  lui  et  pour  ses 
codétenus,  on  n'en  fit  rien  alors.  Mais  avait-on  trop  de  sol- 
dats et  de  volontaires  aux  armées? 

Pierre  Cainut,  ci-devant  prieur  de  Sainte-Croix  de  la  Breton- 
nerie  et  Charles  Tiiiron,  ci-devant  notaire,  80  ans,  arrêtés 
pour  des  faits  qui  n'avaient  pas  même  le  caractère  de  délit. 
(Archives,  W  456,  nM3.) 

J.-B.  Lemaire,  portefaix  à  Amiens  :  propos  tenus  en  état 
d'ivresse.  [Ibid,^  n""  14.) 

Marie  Broutin,  veuve  Souville,  ex-noble,  arrêtée  pour  sa 
qualité.  [Ibid.,  n"  15.) 

Antoine  Fremo>'t  et  sa  femme  Catherine  Poulain,  mis  hors 
de  cause  pour  délit  contre-révolutionnaire,  mais  renvoyés 
comme  prévenus  de  vol  devant  le  jury  criminel.  [Ibld.,  n"  16.) 

3  (20  août), 

Louis  DiCQUEMARE,  régisscur  à  Vezelay.  (Archives,  W  436, 
n«  17.) 

Théodore  Gormakd,  cultivateur  :  propos  tenus  dans  le  vin. 
(îbid.,  no  18.) 

Jean-Jacques-Casirair  Bresson,  négociant,  et  Abraham  Gl\- 
DRoz,  professeur  de  géométrie  au  collège  de  Lausanne,  pré- 
venus d'émigration.  {îbid.,  n"  19.) 

Jean  Nalde-Dijpré,  chirurgien.  Le  propos  qu'on  lui  attri- 
buait en  faisait  un  complice  de  l'invasion  : 

D.  Si  chez  le  citoyen  Chartrairc  il  n'a  pas  dit  que  si  les 

TRIB.  névOL.  VI  13 


194  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

émigrés  et  les  Prussiens  rentroient,  ils  ne  feroient  pas  de  mal? 

R.  Que  se  trouvant  un  jour  chez  Chartraire,  le  voyant  très 
inquiet  ainsi  que  sa  femme  sur  les  événements  de  la  guerre 
et  manifestant  surtout  une  crainte  de  l'arrivée  des  émigrés 
qui  pouvait  influer  sur  leur  santé,  il  leur  dit  pour  les 
rassurer  qu'ils  ne  feroient  pas  tout  le  mal  qu'ils  croyoient, 
ajoutant  que  ce  n'a  été  que  par  motif  d'humanité.  (Archives, 
W436,  n-'^O,  pièce  11.) 

Et  il  avait  pour  lui  les  meilleures  attestations  de  la  muni- 
cipalité et  des  habitants  de  la  commune. 

François  Lauchère,  entrepreneur  de  chevaux  d'artillerie,  et 
sa  femme,  Marie  Very,  accusés  de  conspiration  (ibid.^  n°  21). 

Marie-Anne  Cadet,  employée  à  la  cuisine  de*Bicétre  :  propos 
inciviques.  {Ibid.y  n°  22.) 

Bernard  Cabanon,  accusé  de  correspondance  et  d'envoi 
d'argent  au  dehors.  —  Sans  preuves.  (Ibid.,  n°  25.) 

Antoine  Pezet  de  Corval,  notaire  à  Paris,  et  Germain  Bas- 
TABP,  avoué  :  actes  relatifs  à  des  personnes  censées  émigrées. 
(Ibid.,  no  24.) 

4  (21  août). 

Guillaume  Lajounies,  cultivateur  :  propos  non  jugés  contre- 
révolutionnaires.  (Archives,  ibid.,  n»  29.) 

Joseph-Honoré  Valant,  ci-devant  curé  de  la  Pitié  :  accusé 
de  relations  avec  Biroteau  et  autres  fédéralistes.  {Ibid.y  n"30.) 

5  (22  août). 

Jacques  Halzo,  entrepreneur  de  la  fourniture  des  chevaux 
d'artillerie,  accusé  d'infidélités.  (Ibid.y  n°  57.) 

Jean-Antoine-Remi  Lalondrelle,  ancien  maire,  et  Charles 
Huet,  gendarme  :  le  premier  avait  dû  fournir  aux  réquisitions 
de  l'ennemi  lors  de  son  entrée  à  Véziers;  le  second,  comme 
les  autres  habitants,  pour  sauver  sa  vie,  avait  pris  la  cocarde 
blanche,  un  simple  morceau  de  papier.  (Ibid.^  n°  58.) 

Jean  Wolski,  Polonais,  déserteur  ennemi,  accusé  de  propos. 
(/6ÛL,no39.) 


NON-LIEU.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  195 

Jacques  Fleury,  ci-devant  sergent  de  chasseurs,  accusé 
d'avoir  voulu  faire  tirer  sur  les  sans-culottes  dans  la  journée 
du  20  juin.  —  Mais  les  preuves  manquaient.  (Archives, 
W  456,  no  40.) 

François  Sl^sEIT  et  sa  femme,  Marie-Anne-Élisabetli  Barbet, 
concierges  à  l'Hospice,  accusés  d'avoir  favorisé  les  commu- 
nications entre  détenus.  Ils  avaient  été  destitués  parllerman, 
le  13  prairial,  et  un  jugement  les  attendait  :  mais  le  9  ther- 
midor intervint.  (IbicL,  W  440,  n»  41.) 

Louise  RouARD,  veuve  Bocquillon,  Jean-Léonard  Yvrié,  Fran- 
çois Lefebure,  accusés  de  correspondances.  (Ibid.,  n"  42.) 
Lefebure  n'avait  rien  voulu  dissimuler  dans  son  interro- 
gatoire, et  on  était  au  14  prairial  : 

D.  N'avez-vous  pas  eu  de  correspondance  avec  les  émigrés? 
R.  Je  dois  à  la  vérité  de  dire  que  j'ai  écrit  une  seule  lettre 
environ  dans  le  mois  de  mars  1793  (v.  st.)  à  un  jeune  homme 
avec  qui  j'avois  étudié  et  qui  se  trou  voit  à  cette  époque  en 
Angleterre.  Mais  en  écrivant  celte  lettre,  je  n'ai  eu  d'autre 
intention  que  de  lui  donner  de  mes  nouvelles  comme  à  un 
ami  de  collège.  Je  ne  lui  ai  nullement  parlé  des  affaires 
politiques,  et  bien  certainement  je  n*ai  eu  aucune  mauvaise 
intention  en  lui  écrivant  cette  lettre,  ni  qu'elle  pût  me  com- 
promettre, attendu  que  j'avois  appris  qu'il  n'y  avoit  que  les 
correspondances  criminelles  avec  l'étranger  qui  fussent  défen- 
dues par  la  loi.  (Ihid.^  n»  48,  pièce  8.) 

Mais  heureusement  l'affaire  n'avait  pas  été  appelée. 
Claude-François  Gauthier  père,  Jeanne-Claude  IIeinri  fenune 
Gauthier  et  Antoine  Gauthier  fils  :  obstacle  à  l'enrôlement. 
(Archives,  W  440,  n"  43.) 

6  (23  août). 

Philippe-Jean  Duval,  jardinier  :  propos  nie.  (Ibid.,  iv  M.) 
Alexis-Gabriel-François  LallemaiND-Lecoq  ,   maître  des  re- 
quêtes; Me.nou  dit  La/leur  y  jardinier,  et  Jacques  Morin,  culti- 
vateur :   participation   à    des   troubles    à   Saint-Martin-dc3* 
Champs.  (Wid.,  iv  45.) 


196  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

7  (24  aoûl). 

Jérôme  Negrié  :  correspondancos.  (Archives,  W 440,  n"47.) 

Urbain  Guittière,  greffier  :  injures  aux  commissaires  qui 

proclamaient  la  loi  du  maximum  ;  —  il  avait  bu.  (Ibid. ,  n"  48.  ) 

8  (25  août). 

Marie-Louise  Marprince,  femme  Poullot,  et  Geneviève  Poul- 
LOT,  sa  fille  :  paroles  grossières  contre  la  cocarde  nationale. 
On  y  vit  du  délire  plutôt  qu'une  intention  contre-révolu- 
tionnaire. (Archives,  AV  441,  n  49.) 

François  Flory,  garçon  de  service  à  Bicétre,  accusé  d'avoir 
été  porteur  d'une  letlre  d'un  prisonnier  :  «  Attendu  qu'au- 
cune pièce  ne  prouve  qu'il  fût  instruit  du  contenu  de  la 
lettre.  »  (Ibid.,  ir  50.) 

Marie  LeBleuS  veuve  Loyer,  émigrée,  mais  rentrée  avant  le 
décret  du  9  mai  1792.  (Ibid.,  n"  51.) 

10  (27  août). 

Joseph  BozE,  peintre  ordinaire  du  roi  (voy.  t.  V,  p.  318). 

Marie-Jeanne  Lebel,  dite  femme  Julien  : 

D.  Si  elle  n'a  pas  dit:  Votre  f...  Convention,  j'y  ai  été 
deux  fois;  on  n'y  faisoit  que  des  bêtises  et  des  choses  qui 
faisoient  peur? 

B.  Que  non.  » 

Dénonciation  isolée.  (Ibid.,  n»  52.) 

Jean-Louis  Loy  :  délit  non  caractérisé.  (Ibid.,  n»^  55.) 

Germain-André  Goureau,  accusé  de  complicité  avec  Thi- 
baut, qui  avait  été  condamné  à  mort  le  l^'  pluviôse.  (Ibid., 
n«  54.) 

DoucET,  secrétaire  général  dans  l'administration  de  l'ha- 
billement. (Ibid.,  ir  56.) 

1.  Elle  signe  Le  Bleu  et  elle  est  nppelée  dans  l'arrèl  Le  Bla>c. 


NON-LIEU.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  107 

41   (28  août), 

Jean  Morin  :  propos  non  caractérisés.  (Archives,  W  441, 

n"  57.) 

12  (29  août), 

Jacques  Lefieux,  garçon  limonadier  :  il  n'a  que  des  certi- 
ficats de  bonne  conduite.  (Ibid.y  n"  60.) 
•   François  Douilly,  domestique  :  impliqué  dans  des  troubles 
de  Versailles.  [Ibid.,  n°  61.) 

Louis  BiLLORÉ,  soldat  de  la  ci-devant  armée  révolutionnaire  : 
propos.  [Ibid.,  n"  62.) 

Antoine-Marie  Delaire,  montreur  de  curiosités  :  papiers 
irréguliers.  [Ibid.,  n»  65.) 

Casimir  Petit,  Augustin  Duror  et  Vincent-Mathieu-Gabriel 
Lhuillier  :  attroupements  séditieux  à  Champlost.  (Ibid.,  u"  64.) 

15  (50  août), 

Antoine  Lepescheux,  Françoise  Barberis  sa  femnjo,  Roch 
Momet  et  Paul  Pourtalez. 

Lepescheux  était  accusé  d'avoir  essaye  de  soustraire,  à  prix 
d'argent,  des  pièces  suspectes  saisies  chez  lui;  et  les  autres 
étaient  poursuivis  comme  ses  complices.  11  avouait  avoir  con- 
senti à  des  sacrifices  d'argent  pour  faire  cesser  des  persé- 
cutions dirigées  contre  lui.  (Archives,  W  445,  n"  67.) 

44  (11  août). 

François  Bougon,  marchand:  correspondances.  (/6/tf.,  0*^68.) 

Joseph  Roger,  jardinier.  [Ibid.y  n"  69.) 

François  Trotyanne,  ci-devant  procureur  syndic  à  Thion- 
ville  et  Jean  Degoest,  ci-devant  secrétaire  du  district  au  même 
lieu  :  accusés  d'avoir  souscrit  des  arrêtés  libcrticides,  etc. 
(Ibid.,  n**  70.)  Énorme  dossier;  et  le  juge  déclare  qu'il  n'y 
a  aucune  dénonciation  évidente  contre  les  accusés  et  aucune 
pièce  à  leur  charge  : 

«  Enfin  que  dans  le  temps  le  comité  de  surveillance  des 


108  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

lieux  habités  par  lesdits  accusés  a  fait  faire,  par  affiche  et 
proclamation  au  son  de  la  caisse,  des  invitations  de  venir 
s'expliquer  sur  ceux  des  délits  attribués  à  Trotyanne  et  à 
Degoest,  et  personne  néanmoins  ne  s'est  présenté.  »  (Archives, 
W443,  no  70,  pièce  122.) 

15  {'b'  septembre  1794). 

Jacques-Augustin  Aijbert,  marchand  de  meubles,  et  Jean- 
Marie  Nigaud  dit  Dugny,  cuisinier  :  émigration.  (Archives, 
W  441,  n"  51  ;  même  dossier  que  la  veuve  Loyer.) 

Jean-Baptiste-François  Doriniêre  père,  receveur  particulier  : 
correspondances.  (Archives,  W  444,  n°  71.) 

17  (3  septemhi^e). 

Marie-Suzanne  Rosenkruz  femme  Funeroz  :  la  déclaration 
de  non-lieu  ne  relève  aucune  trace  de  délit.  (Archives,  W 
444,  n"  75.) 

Joseph  Desaigues  et  J.-B.-René  Crochereau,  mis  en  juge- 
ment par  décret  de  la  Convention  nationale  pour  participation 
aux  troubles  révolutionnaires  d'Argentan  contre  la  levée  des 
300,000  hommes.  [Ihid.,  n"  76.) 

19  (5  septembre). 

Louis-Alexis  Chédeville  (vingt  et  un  ans),  accusé  d'avoir 
approuvé  Charlotte  Corday.  Il  se  trouvait  dans  un  banquet 
à  Hennebont  où  l'on  dit  qu'elle  avait  montré  beaucoup  de 
fermeté.  Il  me  qu'il  ait  bu  a  sa  santé  :  il  prétend  avoir  dit 
au  contraire  que  ce  courage  était  de  la  férocité. 

On  l'accusait  aussi  d'avoir  témoigné  du  mépris  pour  une 
inscription  portant  Vive  la  République  une,  etc.  :  —  il  s'est 
borné  à  dire  qu'elle  était  tracée  en  mauvais  caractères.  (Ar- 
chives, W  445,  no  sr.) 

1.  La  formule  de  déclaration  de  non-lieu  paraît  avoir  été  écrite  à  l'avance  au 
bas  de  l'imprimé,  Los  noms  du  libéré  et  des  juges  ainsi  que  la  date  sont  écrits 
d'une  autre  main,  —  de  la  môme  main  qui  a  écrit  le  corps  du  jugement.  Il  y 
avait  donc  encore  des  blancs  seings.  Pour  les  mises  en  liberté,  cela  lirait  moins 
à  conséquence. 


NON-LIEU.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  199 

Claude-Jean  Parent,  arrêté  sur  un  mandat  décerné  contre 
lui  le  13  messidor.  (Archives,  W  445,  n°  82.) 

J.-B.-Marie-Yictor  Bourdon,  médecin  à  l'armée,  impliqué 
dans  la  même  accusation  que  Chédeville.  Mais  d'après  l'attes- 
tation du  maire  d'Hennebont, 

«  Si  nous  en  exceptons  la  fatale  santé  portée  à  Tinfàme 
Corday  à  Hennebout  dans  un  repas  où  présidoit  sans  doute  le 
délire  et  l'ivresse,  » 

il  n'y   avait  rien  en  lui  que  d'un  vrai  républicain.  (Ibid.y 
n"  85,  pièce  8.)  é 

Etienne  Bourgeois-Guedreviixe,  arrêté  par  erreur.  (Ihid., 

n«  84.) 

21  (7  septembre) 

Antoine  Beaugard,  chapelier,  —  renvoyé  à  la  commission 
militaire  d'Amiens.  (Archives,  W  446,  ir  88  bis.) 

Pierre  Viala  :  impliqué  dans  un  attroupement  séditieux 
contre  le  recrutement.  —  Il  établit  qu'il  a  pris  part  deux  fois 
au  tirage  au  sort.  {IbicL,  n»  92.) 

22  (8  septembre). 

Joseph,  Georges,  Antoine  et  Michel  Muxer  ou  Muller, 
Maximilien  et  Joseph  Kohler,  Michel  Hartmann,  Sébastien 
ScHMiTT,  Clément  Uhl  ,  François  Mayer  et  Joseph  Dours  : 
discrédit  des  assignats.  (Ibid.,  n"  95.) 

François-Joseph  Burger,  Jean  Schot,  Daniel  Hevl,  Michel 
HuGEL  et  Jean  Breslé  :  fournitures  infidèles.  (Ibid.,  n»  91.) 

24  (10  septembre). 

Louis  Hervé  ;  placard  contre  un  citoyen  :  «  Attendu  que  le 
placard  n'atlaque  aucune  autorité  constituée.  »  (îbid.^  n°  97.) 

27  (13  septembre). 

François  Lamarre,  accusé  de  ce  propos  contre  les  auto- 
rités : 

«  Nous  sommes  f. . .  parce  que  ce  sont  tous  des  f. . .  coquins.  » 


200  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

Il  le  nie.  Il  avoue  seulement  avoir  approuvé  un  décret 
autorisant  les  approvisionnements  comme  par  le  passé,  en 
disant  :  «  Tant  mieux,  car  il  y  a  trop  longtemps  que  la  muni- 
cipalité nous  attrape.  »  (Archives,  W  448,  n°  10*2.) 

28  (14  septembre), 

Etienne  Pillot,  Nicolas  Aubry  fils,  Elisabeth  Aurry,  femme 
Claude,  accusés  d'avoir  troublé  la  fcte  de  l'Être  suprême. 

Dans  rintcrrogatoire,  Nicolas  Aubry,  à  qui  l'on  demande 
s'il  a  dit  «  que  cela  ressembloit  à  des  masques  »,  répond 
que  s'il  l'a  dit,  c'est  dans  l'ivresse; 

Elisabeth  Aubry  : 

«  Qu'elle  n'avoit  parlé  ni  pour  ni  contre  l'Etre  suprême; 
qu'elle  ne  savoit  ni  lire  ni  écrire.  Ayant  des  petits  enfants, 
elle  n'a  pas  le  temps  de  s'occuper  de  ces  bagatelles  »  ; 

Etienne  Pillot  : 

«  Qu'étant  au  temple  de  la  Raison,  il  avoit  trouvé  que  c'é- 
toit  long,  et  étant  rappelé  par  les  travaux  de  son  état  il  avoit  té- 
moigné quelque  envie  de  voir  finir  le  discours.  »  (Ibid.y 
nM04.) 

29  (15  septembre). 

Pierre-Durand  Pellot  ou  P.  Durand  dit  Pellot,  mercier  :  — 
propos  inciviques,  mais  attestation  d'une  société  populaire 
qu'il  était  bon  républicain.  (Archives,  W  449,  n°  109.) 

Charles  Blin,  capitaine  au  19^  régiment  de  hussards,  ex- 
garde du  tyran,  dénoncé  comme  un  partisan  zélé  de  la  tyran- 
nie, se  réjouissant,  lui  soldat,  des  revers  de  nos  armées  : 
allégation  isolée  et  tellement  dénuée  de  preuves  qu'il  fut  mis 
en  liberté  sans  jugement.  (Ibid.,  n°  110.) 

50  (16  septembre). 

Claude  Destourbet,  officier  :  cris  antipatriotiques  (voyez 
t.  V,  p.  519). 


NON-LIEU.  -^  VENDEMIAIRE  AN  III.  201 

2*  sans-culottide  (18  septembre), 

Michel  Carpentier,  ex-officier  de  bouche  (voy.  t.  V,  p.  520). 

Frédéric  Gotta,  Pierre  Boch,  Jacques-Abraham  Martin,  ac- 
cusés d'avoir  tenté  de  renouveler  la  permanence  des  sections 
pour  exciter  une  insurrection  à  Strasbourg. 

Imputation  mal  fondée.  (Archives,  W  450,  n"  115.) 

• 

5*"  sans-culottide  (19  septembre.) 

Charles-Louis  Jeanmn,  cordonnier,  accusé  de  la  soustrac- 
tion de  morceaux  de  cuir.  (Ibid.,  n^  118.) 

Félix  Graf,  domestique  :  tumulte  à  la  porte  d'un  boucher, 
(Archives,  W  451,  n°  119.) 

4''  sans-culottide  (20  septembre), 

Antoine  Ozan,  tisserand  ;  Noël  Genieyès,  cultivateur  ;  Marie 
Saluer,  femme  Genieyès,  Marie-Anne  Rey,  femme  Lacan,  ac- 
cusés d'avoir  favorisé  la  circulation  d'un  écrit  fanatique. 
(Ibid.,  no  125.) 

Jean  Prébourtau,  brigadier  au  8*  régiment  de  chasseurs, 
prévenu  de  complicité  avec  la  faction  de  la  Gironde;  acquitté 
pour  ce  fait  par  le  tribunal  criminel  de  la  Haute-Garonne, 
mais  repris;  —  mis  en  liberté  par  le  nouveau  tribunal  en 
raison  de  ce  premier  acquittement.  (Ibid.,  n"  126.) 


AN  III 

Vendémiaire, 
1  (22  septembre  1794). 

Julien-Jérôme  Goude  ;  nouvelles  alarmantes  :  Qu'il  y  avait 
dans  son  pays  (le  Maine)  cinquante-neuf  paroisses  soulevées. 
«  Attendu  qu'il  ne  l'a  dit  que  pour  justifier  son  voyage...  ^) 
—  Non-lieu.  (Archives,  W  452,  n"  i30.) 


202  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

Etienne  Bourgeot,  point  de  délit.  (Archives,  W  452,  n°  loi.) 
Charles-Georges-Étienne  Bournisien    :    suspect    d'émigra- 
tion. (Ibid.,  n°  132.) 

2  (25  septembre). 

Charles-Antoine  Legendre,  entrepreneur  de  la  fourniture 
de  pain  de  l'hôpital  militaire  et  de  l'étape  de  Bouen  :  accusé 
d'émigration.  (Archives,  W  455,  n»  155.) 

Bemy  Nocart  :  propos  inciviques.  [Ihid.,  n"  154.) 
François  Malêgue  :  complicité    dans  la    conjuration    du 
comte  de  Saillans  (camp  de  Jalès).  [Ibid.,  n"  155.) 

5  (24  septembre). 

Antoine  Georget  :  logeait  chez  lui  des  Anglais.  (Ibid.y 
n«  158.) 

Jean-François  Lagasse,  déjà  jugé  par  le  tribunal  criminel 
de  l'Aisne.  (Ibid.,  n°  159.) 

4  (25  septembre). 

François  Chevasut,  Barthélémy-Guillaume  Gallerand,  Ber- 
nard Vives,  Pierre  Auvray,  Barthélemy-Honoré  Nègre,  Joseph 
DoNZELOT,  André  François,  Nicolas-Sébastien  Porchet,  Pierre 
Grain,  J.-B.  Carpentier,  Pierre  Lallemand,  Philippe-Jacques 
Friez  :  complicité  dans  la  conspiration  de  la  maison  d'arrêt 
de  la  Force.  —  Heureusement  on  n'était  plus  en  messidor 
ni  en  thermidor.  (Archives,  W  454,  n°  144.) 

Jacques  Bevel  :  relations  avec  la  veuve  Lowenstein.  (Ibid.^ 
no  145.) 

Christophe  Richard  :  dilapidations  de  biens  nationaux  et 
correspondances  avec  les  émigrés.  (/6iVL,  n°  146.) 

Marie-Anne  Sénil,  femme  Michel  :  propos.  (Archives,  W 
455,  n°  147.) 

Nicolas  CiRiER  dit  Brutus  :  opposition  à  la  libre  circulation 
des  grains.  (Ibid.,  n°  148.) 


NON-LIEU.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  205 

5  (26  septembre). 

Robert-François  Picot,   instituteur  à  Valogne  :  conspira- 
tion. (Archives,  W  455,  n'^  149.) 

Pierre-François  Bichon-Latour  :  manœuvres  contre-révolu- 
tionnaires. (Ibid.f  n**  150.) 

Jean-Baptiste  Coulon  et  Léonard-Xavier  Dentremeuse  ,  id. 
(/^û/.,n«151.) 
•  Etienne  Barré  :  modérantisme.  (Ibid.^  n»  152.) 

Joseph-Ignace  Foisset  :  actes  ou  écrits  contre-révolution- 
naires. (Ib i<1 . ,  n"  1 5 T) .  ) 

6  (27  septembre). 

Marguerite  Philippe,  femme  Jaboulay  :  propos.  (Ibicl., 
n'  155.) 

7  (28  septembre). 

Citoyenne  Desnos,  femme  Labarre  (voy.  t.  V,  p.  320). 
Pierre    Petit  :  vente   au-dessus   du    maximum.    (Ibid.y 
no  IGO.) 

8  (29  septembre). 

Pierre  Lombard  et  Pierre-François  Silvestre  :  troubles  et 
propos  contre-révolutionnaires.  {IbuL,  n°  164.) 

Philibert  Ducarre,  tailleur;  François  Auganeur  ou  Auga- 
gneijr,  laboureur;  François-Marie  Mamessier,  cultivateur,  et 
Claude  Papillon  :  propos  royalistes,  rassemblements  nocturnes. 
(Archives,  W  457,  n"  165.) 

9  (50  septembre). 

Jean-Claude  Bougeot  :  correspondance  avec  des  émigrés 
(les  pièces  manquent).  (Ibid.,  n°  168.) 

Claude  Larbouillard,  garçon  infirmier  aux  Invalides.  Il 
demandait  aux  jeunes  invalides  «  qu'est-ce  qu'ils  avoient 
gagné  à  aller  à  l'armée;  qu'il  leur  en  restoit  de  beaux  fruits  ;  » 
—  détenu  jusqu'à  la  paix.  {Ilnd.,  n"  169.) 

Pierre  Leclanciiet  :  faux  témoignage.  (Ibid.,  n"  170.) 

Edmc  Ciiarlot,  carrier  :  émigration  et  manœuvres  contre- 


201  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

révolutionnaires  ;  il  avait  un  couteau  portant  cette  inscrip- 
tion : 

Ah  ciel  !  nous  nobles  que  deviendrons-nous  ? 

Toute  la  nation  est  contre  nous. 

Il  n*y  avait  pas  pris  garde.  (Archives,  W  458,  n«  171.) 

Étienne-Pierre  Marche  dit  Barjouvilky  capitaine  de  la  lé- 
gion des  Alpes,  accusé  d'être  l'auteur  d'une  pièce  contre  Ma- 
rat;  —  on  trouve  au  contraire  au  dossier  une  complainte  en 
faveur  de  Marat,  signée  de  lui  et  imprimée.  (Ibîd.,  n°  172.) 

François-Armand  Boileau  :  propos  en  état  d'ivresse;  il 
avait  dit  qu'il  se  «  f...  delà  République  »,  —  et  l'arrêt  de  non- 
lieu  dit  «  que  les  propos,  tenus  par  le  prévenu  dans  un  état 
d'ivresse  bien  constaté,  ne  portent  pas  un  caractère  vraiment 
contre-révolutionnaire.  »  (Ibid.,  n°  175,  pièce  4.) 

On  n'en  jugeait  pas  ainsi  autrefois. 

12  (5  octobre). 

Jean-Baptisle  Guillies  dit  Lacroix,  Philippe-Henri  Gérard 
et  Marguerite-Elisabeth  Vaultrin,  sa  femme;  Jean-François 
Durand  et  Madeleine-Thérèse  Fabert,  sa  femme,  et  François 
Remacle  :  conspiration.  (Archives,  W  459,  n<^  180.) 

François  Joly  ou  Goly:  bris  de  scellés.  (Ibid.^  n*^  181.) 

15  (4  octobre). 

Dominique  Sabatier  du  Colombier  :  intelligences  avec  son 
irère  émigré,  —  détenu  jusqu'à  la  paix,  «  sa  conduite  n'é- 
tant pas  celle  d'un  ami  de  la  Révolution.  »  [Ibid.,  n"  184.) 

Anne-Marie  Pantelage,  veuve  Cordier  :  intelligences.  — 
Non  prouvé  «  que  la  femme  Cordier,  qui  ne  sait  ni  lire  ni 
écrire,  ait  eu  des  intelligences  avec  Rabeau,  ci-devant  colonel 
des  hussards,  dont  elle  a  seulement  été  la  concubine.  »  (Ar- 
chives, W  460,  nM  85.) 

14  (5  octobre). 

Jean-Joseph- Valentin  Varnier,  commissaire  des  guerres:  pro- 
pos, fausses  nouvelles.  (Ibid.,  ïf  189.) 


NON-LIEU.     —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  205 

Marie-Anne  Galant  femme  Bertier  :  bris  de  scellés. 
(Archives,  W  460,  n^>  190.) 

Philippe-Jacob  Grimeissen  et  Marguerite-Elisabeth  Rœoe- 
RER  ,  sa  femme:  vente  au-dessus  du  maximum.  [Ibid.^ 
n«191.) 

IT)  (6  octobre). 

Jacques-Auguste  Marin  ;  —  nul  délit  motivé.  (Archives, 
W    552,  registre  4.) 

16  (7  octobre). 

Louis  Mérignac,  Jacques-François  Rey,  François  Bazin  :  ac- 
cusés d'avoir  voulu  empoisonner  le  boire  et  le  manger  chez 
les  traiteurs.  (Archives,  AV  461,  n"  194.) 

Jean-Marie  Dusauge,  mendiant  :  cri  de  Vive  le  roi.  Mis  en 
liberté,  vu  son  grand  âge  et  son  état  d'ivresse.  (Ibid.,  n"  195.) 

17  (8  octobre). 

Jean-Baptiste  Guespev,  boucher:  insultes  h  l'arbre  de  la  li- 
berté et  aux  autorités  constituées.  Il  était  ivre.  (Ibid.,  n°  196.) 

Caroline-Éléonore  Fontange,  ex-noble  :  fabrication  de  poi- 
gnards. (Ibid.,  n"  197.) 

François  Bonneville  :  troubles  dans  une  section.  (Ibid.^ 
nM98.) 

Léonard  Gachelin-Vaurécourt,  capitaine  d'invalides,  quatre- 
vingt-deux  ans  :  prévenu  de  s'être  décoré  de  la  croix  de  Saint- 
Louis  dans  des  repas  donnés  aux  aristocrates.  11  dit  qu'il  est 
l'ennemi  juré  des  aristocrates  et  qu'il  a  donné  l'exemple  de 
déposer  sa  croix.  (Ibid.^  n"  199.) 

Pierre-Théodore  Charpentier  :  propos  inciviques  tenus  dans 
l'ivresse.  (Ibid.^n''  200.) 

François  Girault,  curé  :  adresse  fédéraliste.  Il  a  prêté  tous 
les  serments,  et  ses  coaccusés  avaient  été  mis  en  liberté. 
(/6ni.,n"20l.) 

J^an  Moreau  de  Saint-Martin,  cultivateur  :  propos.  Détenu 
comme  suspect.  (Archives,  W  462,  n"  202.) 


20()  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

18  (9  octobre). 

Ignace  Burrer,  batelier,  et  Louis  Poussain,  gendarme  : 
question  de  maximum,  (Archives,  W  460,  n°  191.) 

Louis-Jean-Bapliste  Boucher  ,  et  Jean-Baptiste  Chauveau  : 
correspondances.  (Archives,  W  462,  n»  206.) 

Louis-Hubert-Vallérie  Collardeau  :  partisan  de  Lafayette. 
(Archives,  W  463,  n«  207.) 

Laurent-Athanase  Troinche,  cultivateur:  complicité  d'émi- 
gration. [Ihid.,  n°  208.) 

Jean-Denis  Trevey,  gendarme;  Joseph  Vouron,  et  Marie- 
Antoinette  Thiébault:  propos.  (Ibid.^  n°  209.) 

Cyprien  Duquesnoy,  ex-député  à  l'Assemblée  constituante, 
royaliste.  {Ibid,^  n"  210.) 

Pierre  Bouis:  prévarication  dans  la  levée  des  mulets.  [Ibid., 
n'>211.) 

Paul  Carmentran  dit  Court<V ay^gent  (  dans  le  registre  , 
Cour  d'Argent)  :  propos  inciviques  tenus  dans  l'ivresse. 
(/6/cZ.,n«212.) 

Sébastienne  Caillet,  femme  Brioland  :  refus  d'obéir  à  une 
réquisition.  [Ibid.,  \f  215.) 

Alexis  Bateau  :  troubles  dans  une  société  populaire.  (Ibid., 
ïf  214.) 

Marie-Colombe  Godard,  veuve  Thibaut  ; 

Amable-Pierre-François  de  Bérulle,  conseiller  au  parle- 
ment de  Grenoble  ; 

Françoise-Marie  BloiNdeau,  veuve  Rolland  ; 

Angélique-Louise-Nicole  de  Bérulle,  femme  de  Latour-du- 
Pin-Chambly  :  propos,  etc.  (Ibid.,  n"  215.) 

Pierre-Alexandre  Dulac  :  suspect  comme  ex-noble  et  ex- 
prêtre, détenu  en  cette  qualité.  {Ibid.,  n''  216.) 

19  (10  octobre.) 

Jacques  Dursus  ,  Bonne-Jeanne-Scholastique  de  Lahaye, 
femme  Berthou,  Jeanne  Jallot,  femme  Mesnildot,  Marie- 
Jeanne-Victoire-Béatrix,  femme  Lamare,   Anquetil  Beaudre- 


NON-LIEU.  —  VENDEMIAIRE  AN  III.  207 

VILLE,  Théodore-Sylvain-Auguste  Lacour,  Marie-Anne-Jacque- 
line Camprokd,  veuve  d'Anke ville,  Marie  Simon,  veuve  Lamare, 
Marie  Lemperière,  veuve  Poirier -Portbail,  Jean-François  Vau-. 
QUELiN,  presque  tous  ex-nobles,  envoyés  par  Le  Carpentier, 
représentant  dans  le  département  de  la  Manche,  le  27  mes- 
sidor :  —  non-lieu,  mais  détenus  comme  suspects.  (Archives, 
W464,  n°2i9.) 

Jean-René  Lecauf  dit  Banoville  :  suspect  d'émigration. 
(/6zr?„  no  220.) 

Louis-Léon-Félicité  Brancas-Lauraguais,  ex-noblc:  conspi- 
ration; —  au  contraire,  attestation  de  civisme.  [IbicL, 
no  221.) 

Jean-Pierre  Poisson,  ex-noble,  79  ans  :  s'est  mis  en  défense 
contre  deux  ivrognes  qui  voulaient  forcer  sa  porte.  [Ihid.^ 
no  222.) 

Pernette  Crochet  :  propos  inciviques  :  elle  avait  appelé  son 
chien  citoyen  ;  —  «  comme  elle  l'eût  appelé  César.  »  (Archi- 
ves, W  465,  no  223.) 

Antoine  Court  et  Etienne  Court,  journaliers  :  soupçonnés 
d'émigration.  {Ihid.,  n"*  224.) 

Pierre  Attas  dit  la  Pointe^  ouvrier,  prévenu  «  d'avoir 
tenu  des  propos  royalistes,  voilés  sous  le  langage  mystérieux 
et  illuminé.  »  ~  11  était  ivre.  (IbicL,  n"  225.) 

Nicolas-Romain  Gauffe  ,  prévenu  d'émigration.  {Ibid.f 
no  220.) 

Jean-Baptiste  Planson  :  menaces  aux  commissaires  chargés 
de  la  recension  des  grains  ;  c'était  un  patriote.  [Ibid.,  n"  227.) 

Jean  Gavet  et  Françoise  Cordier  :  propos.  (Ibid, y  no  228.) 

Noël  Dépinois  :  s'est  vanté  d'être  porteur  d'une  commission 
du  comité  de  salut  public.  (Ibid,,  n°  229.) 

Charles-Antoine  Sivard  dit  Beaulieu,  prétendu  ex-noble,  et 
fréquentant  les  aristocrates.  (Ibid,,  no  230.) 

Anne-Charlotte-Françoise  Maillart,  veuve  du  marquis  d'Har- 
couRT,  73 ans:  correspondances.  (îbid.,  n"  231.) 


208  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

21  (12  octobre). 

Charles  Lafond-Savine,  ci-devant  évêque  de  Viviers.  Évêque 
depuis  1778,  nommé  représentant  aux  états  généraux  en 
1789,  il  a  donné  sa  démission  après  les  dix  premières  séan- 
ces; au  retour,  nommé  administrateur  du  déparlement,  il  a 
été  le  premier  fondateur  des  sociétés  patriotiques;  a  fait  de 
son  mieux  pour  propager  l'esprit  républicain  ;  n'a  quitté  son 
évêché  qu'en  vertu  du  décret  de  la  Convention  nationale  et 
quand  il  en  a  été  requis.  —  Irréprochable  !  (Archives,  W  46G, 
n«  255.) 

22  (15  octobre). 

—  J.-B.  Lecourtois,  ex-noble,  ancien  maire,  envoyé  comme 
tant  d'autres  au  tribunal  par  le  représentant  Lecarpentier. 
(Archives,  W  467,  n°  258.) 

Barthélémy  Yauréable,  marchand  de  chevaux  :  propos. 
{IbicL,  n"  259.) 

François  Guibert,  ex -prêtre  :  correspondances.  {Ibld., 
no  240.) 

Pierre  Chillaud  La  Rigaudie,  conseiller  au  présidial  de  Péri- 
gueux,  et  Marie  Chillaud,  femme  de  Bertrand Chazaud  :  écrits 
contre-révolutionnaires.  {Ibid.y  n"  241.) 

Pierre  Gratan  :  correspondance  tendant  à  avilir  la  repré- 
sentation nationale.  (Ibid.,  n»  242.) 

Pascal  Decaix,  Louis  et  Mathieu  Bernard,  et  Pierre  Combes  : 
complicité  d'assassinat,  renvoyés  au  tribunal  criminel.  {Ibid., 
n«  245.) 

25  (14  octobre). 

Etienne  Lahossois,  boulanger,  ancien  frère  novice  (voy. 
t.  V,  p.  521). 

Pierre-Marie  Hayer-Duperron,  ex-maréchal  de  camp  :  cor- 
respondances. (Archives,  W  467,  n^  245.) 

Alexis-Louis  Dubouay  de  Couebourg  :  émigration.  (Ibid., 
m  246). 

Marie  Barbuot  veuve  Ganay,  ex-marquise,  et  Marguerite 


NON-LIEU.  —  VENDÉMIÂIRK  AN  III.  209 

MoRiLLOT  veuve  Marey  :  correspondances.  —  Non-lieu,  ni.iis 
détenues  jusqu'à  la  paix.  (Archives,  W  467,  n°  247.) 

Godefroy  Bardon-Duméage,    ex-noble    et  frère   d'émigré  : 
détenu  comme  suspect. 

24   (15   octobre). 

Joseph-Étienne-Augustin-Sébastien  Aubery,  ancien  notaire  : 
correspondances,  propos.  (Archives,  W  468,  n"  251). 

Barthélémy  Touro  et  Guillaume  Serda  :  intelligences. 
{Ibid.,  no  252.) 

Pierre  Labauge,  père  et  fils,  Louis  Clément,  Louis  Berée  : 
propos.  (Ibid.y  n"  255.) 

Claude  Dosle,  manouvrier  :  propos.  {Ibid.,  n«  254.) 

Elisabeth  Roger  veuve  Seebach,  âgée  de  82  ans  :  corres- 
pondances. {Ibid.,  no  255.) 

Michel- Jean-Paul  Malfilatre,  Hourdé,  Etienne-Nicolas  AiV 
GOLMAR  et  César-Anloine  Olivier  :  commerce  d'argent,  e^c. 
(Archives,  W  469,  n"  258). 

Jean-Baptisle-Barlhélemy  Bonnefous,  ex-noble  :  complicité, 
d'émigration.  {Ibid.,  n°  256.) 

25  (16  octobre). 

Louis  Henry  :  correspondances.  {Ibid.^  n»  265.) 

Marie-Victoire  Serlet  femme  Lottix,  fabricante  de  médail- 
lons, et  Maurice  Riciiarme,  tablcticr  :  accuses  d'avoir  fabriqué 
des  médaillons  représentant  la  famille  Capet.  C'était  avant 
la  mort  du  roi  :  mais  ils  étaient  interrogés  par  Coffinhal  le 
51  août  1795;  —  on  les  oublia  pourtant  en  prison  jusqu'au 
25  vendémiaire  an  llï,  oîi  on  les  mit  en  liberté.  (Archives, 
W  469,  n"  264.) 

Anne-René-César  Lagon.mvière,  ex-noble,  et  Jeanne-Suzanne- 
Gabriclle  Regnouf,  sa  femme  :  détenus  comme  père  et  mère 
d'émigrés  ; 

Joseph-Bon  Levavasseuh  d\\.Dkiévillr;  Marie-Thérèse  Crève- 
cœur  femme  Du  Trésor,  Jean-François-René  Leroy  dit  Camp- 

TIIIB.    IlÉVOL.    Tl  14 


210  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

graiuy  Pierre-Hyacinlhe-IIenri  Leforestier,  Bernardine  Pehcy 
femme  LEFAUCorsiMEu-BERis  A  VILLE,  Françoise-Charlolte-Adrienne 
Hue  femme  Le  Hériek  (elle  signe  ainsi),  François-Bonaven- 
ture-Corentin  Mauconvenaint  et  Marie-Louise-Calherine  Lefil- 
LASTRE,  sa  femme.  (Archives,  W  469,  n»  265.) 

26   (17   octobre), 

Pierre-Odot  Courtel,  journalier  :  propos  tenus  dans  l'i- 
vresse. (Archives,  W  470,  n°  266. 

27  (18  octobre). 

Jean-Joseph  Letoublon,  Agnès  Faverot  veuve  Letoublon  et 
Pierre-François  Cordier  (il  signe  D,  Fercodier)^  propos  : 
«  plutôt  que  de  vendre  le  blé  au  maximum,  en  engraisser 
les  vaches  »,  etc.  {Ibid.,  n°  270.) 

François  Thoynet,  trésorier  des  ponts  et  chaussées  :  fédé- 
ralisme. (Ibid.,n'2T[.) 

Marguerite  Dubois,  J.  Etienne  Ledain,  ancien  curé,  Gervais 
Mercier, maire,  Jean  Ruffray,  officier  municipal,  Jean  Herblot, 
journalier,  membre  du  comité  de  surveillance,  René  Chaucmy  : 
troubles  dans  la  commune.  —  Mis  en  liberté,  mais  Ledain 
retenu  jusqu'à  la  paix.  {Ibid.,  n*"  272.) 

Guillaume-Auguste  Delort,  ci-devant  prêtre;  Angélique- 
Jeanne  DuTROUssËT  femme  Dobsonville. 

Delort  avait  prêté  serment;  ses  lettres  de  prêtrise  lui  ayant 
été  enlevées,  il  avait  écrit  au  président  de  la  Convention  pour 
les  ravoir. 

On  lui  demande  dans  son  interrogatoire  I 

D.  Quel  espoir  fondez-vous  ou  du  moins  quelle  satisfaction 
sur  des  papiers  de  cette  espèce? 

R.  Le  désir  de  conserver  les  preuves  d'un  état  pour  lequel 
j'aurai  toujours  du  respect  et  dont  j'ai  toujours  su  et  saurai 
toujours  allier  les  devoirs  avec  ceux  qu'impose  à  tout  citoyen 
le  gouvernement  sous  lequel  il  vit. 

Non-lieu,  mais  détenus. 


NON-LIEU.  —  VENDEMIAIRE  AN  III.  '211 

28  (19  octobre). 

Joseph-Paul-François  Audiffret,  ancien  juge  :  part  à  la 
conspiration  de  Jalès.  (Ibid.^  n°  275.) 

Joseph  Lacoste,  négociant  à  Bruxelles  :  liaison  avec  Du- 
mouriez.  (Archives,  W  471,  n*^  276.) 

Marie- Anne  PiLOT,  25  ans  :  s'estmoquée  des  fêtes  décadaires* 
(/6û/.,n°277.) 

Gui-François-Olivier  La  Rousseliêre,  négociant  :  propos  en 
état  d'ivresse.  {IbicL,  n°  278.) 

Emmanuel-François  Bouley,  ayant  favorisé  Témigration. 
{IbicL,  n-  279.) 

Malhurin-Pierre  Rousseau,  François-Marie-Joseph  Delaville 
et  Bonaventure  Dufou  :  on  demande  à  Dufou  s'il  a  eu  des 
relations  avec  les  brigands  : 

—  R.  11  en  a  eu  avec  son  fusil  et  son  sabre.  (lbid.,n^  280.) 

Pierre  Alexis  :  embauchage.  {Ibid.,  n»  281.) 

29  (20  octobre). 

Alexandre  Tahaut  :  propos;  —  ivre.  {Ibid.,  n"  282.) 

François  Boisson,  agent  national;  l'arrêt  constate  «  qu'un 
fanatisme  non  dangereux  paraîl  avoir  uniquement  dirigé  le 
prévenu  dans  les  circonstances  où  il  était  question  des  effets 
des  églises  fermées;  qu'au  surplus  la  loi  a  reçu  son  exécution 
sans  trouble.  »  {Ibid.^  n«  285). 

Durand-Michel  AltarocHe  :  fédéralisme.  Un  décret  avait  été 
obtenu  contre  lui  par  Carrier,  mais  il  avait  été  rapporté  par 
la  Convention  nationale,  le  11  août  1795.  {Ibid. y  n«  284.) 

Louis  RegleV  ;  il  s'est  dit,  le  7  thermidor,  porteur  d'ordres 
du  comité  de  salut  public  et  de  Fouquier-Tinville  :  il  était 
ivre.  (Ibid.,  n»  285.) 

30  (21  octobre). 

Pierre  Mauduit,  Gilles  Polini^ire  ;  rassemblements  et  ma- 
nœuvres. (Archives,  W  172,  n°  290.) 

Louis  GuossAiNT  :  bris  de  scellés.  (Ibid.,  n"  291  ) 


212  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

Pierre-Jacques  Lelardeux  :  lettres  qui  ne  présentent  aucun 
caractère  contre-révolutionnaire.  (IhicJ.,  n"  292.) 

Joseph  Albier,  François  MELo^'  jeune,  Astorg  Alaric,  An- 
toine Lacoste,  Jean-Pierre  Sarleton,  Léger  Daubech,  François 
Faugeyron,  Jacques-Joseph  Soustré  père,  Jacques  Braconnât, 
Antoine  Chaumowt,  Louis  Saint-Priest-Duciiambon,  François 
Lagarde-Pralioux,  Joseph  Froment,  Marie-Anne  Lasujerdie, 
veuve  Darluc;  Marie- Anne  Lajunie  veuve  Brossard;  Jean- 
Joseph  Meynard-Fourton. 

Faits  contre-révolutionnaires  d'ancienne  date  pour  lesquels 
plusieurs  avaient  déjà  été  acquittés.  (Archives,  W  475, 
n"293.) 


Brumaire. 

1  (22  octobre  1794). 

Bartha  de  WE^THER,  femme  d'un  négociant  d'Amsterdam  : 
avait  porté  un  portefeuille  à  un  prévenu.  (Archives,  W  475, 
no  294.) 

2  (25  octobre). 

Pierre-Joseph  Le  Borgne,  ci-devant  commissaire  de  marine 
aux  îles  du  Vent,  auteur  de  deux  libelles  diffamatoires.  (Ibid., 
n"  295.) 

Alexandre-Julien  Lhullier,  agent  national,  et  Jean-Baptiste 
DelaItre,  huissier  :  prévarication  dans  la  vente  des  effets  de 
l'église  de  Romans.  [Ibid.,  n°  296.) 

'  5  {"li  octobre). 

Claude-Pierre-Maximilien  Badix  Sainte-Foix  :  conspiration. 

(/6i(i.,n«298.) 

4  (25   octobre), 

Jeanne-Françoise-Bernardine  Chaboz,  Jeanne-IIippolyle  Gau- 
thier, ex-religieuses  :  correspondances.  (Archives,  W  474, 
n"502.) 


NON-LIEU.  —  BRUMAIRE  AN  III.  215 

Joseph  Baratte,  apothicaire  :  correspondances.  (Ihid.^ 
n°  505.) 

Jean-Baptiste  Laperche  :  il  a  satisfait  à  un  jugement  anté- 
rieur du  7  septembre  1793.  {Ihid.,  n°  30o). 

Pierre PiLLioT,  perruquier  :  propos  contre-révolutionnaires. 
[Ihid.,  n°  304.) 

Marie-Ursule  Grelier  :  distribution  d'écrits  contre-révolu- 
tionnaires. (Ihid.,  n»  306.) 

•  Pierre-Louis-Jean-Baptiste  Plzel  dit  Boursier,  ancien  noble, 
a  reçu  une  lettre  d'un  frère,  prêtre  déporté  :  —  détenu 
comme  suspect  jusqu'à  la  paix.  [Ihid.,  n"  307.) 

5  (26  octohre), 

Claude  Mathieu,  boucher  :  propos  et  correspondances.  (Ihid. , 
n"  308.) 

Jean-Xicolas  Demain,  ex-prêtre  :  obstacle  à  la  vente  de  biens 
nationaux.  (Ihid.,  n^  309-) 

Pierre  Deforges,  19  ans,  lieutenant  au  19^  d'infanterie  ; 
propos.  (Ihid.,  n°  310.) 

Claude  Le  Blanc  et  Marie-Anne  Doucet,  sa  femme  :  propos. 
(Ihid,,  n«  511.) 

Françoise-Guillaume  Bole  :  lettre  reçue  d'un  prêtre  réfugié 
en  Suisse.  [Ihid.,  n"  512.) 

6  (27  octohre). 

Jean  Pion,  laboureur  et  officier  municipal,  et  Joseph  Peu- 
nel  :  propos  en  état  d'ivresse.  (Archives,  W  475,  n"  516.) 

Jean-Baptiste-Donatien  Yimeur-Rochambeau,  maréchal  de 
France,  et  Stanislas  Foulon-Décotier  :  nul  délit;  attestation 
favorable.  (Ihid.,  n"  517.) 

8  (29  octobre). 

Julie-Jeanne  Gi  érin  femme  d'Urvoy,  ex-noble  :  émigration. 
(Archives,  W  476,  n"  522.) 
.    François  Boquet,  employé  dans  les  bureaux  du  district  de 


214  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

Valenciennes  :  relations  avec  des  habitants  de  Valencicnnes, 
pendant  que  la  ville  était  au  pouvoir  des  Autrichiens  :  il  les 
avoue,  mais  c'était  pour  tirer  des  patriotes  des  mains  de  l'en- 
nemi. (Ibid.,  n"  325.) 

9  (50  octobre). 

Étienne-Pierre  Clavel,  Jean-Jacques  Nestlin,  Jean  Anstett, 
Laurent  Schramm,  François  Voigte,  Jacques  Koller,  François 
BuTENscHOEN,  Jcan-Danicl  Hess,  accusés  de  complicité  avec  le 
fameux  Euloge  Schneider.  (Jbid.y  n"  524.) 

Jean-Hilaire  Godin  :  subsistances  fournies  aux  brigands  de 
la  Vendée.  —  Par  contrainte.  (Ibid.,  n"  525.) 

Marie-Françoise  Chevallier,  mercière  (voy.  t.  V,  p.  524). 

10  (51  octobre). 

Léonard  Dufraisse  dit  Devianne,  ci-devant  conseiller  au 
présidial  de  Tulle,  et  Arnaud  Combrel  dii  Marsillac,  ci-devant 
lieutenant  de  maréchaussée.  [Ibid.,  n»  527.) 

Joseph  Lespinasse-Bournazet,  ex-chevalier  de  Saint-Louis  : 
signataire  de  pétition.  (Ibid.,  n°  528.) 

François  Sudour,  ancien  avoué,  et  Jean-Bapliste  Rabanide, 
homme  de  loi  :  on  atteste  leur  civisme.  (Ibid.,  n»  529.) 

Jean-Gabriel  Fouinât,  14  ans  et  demi  :  dans  la  douleur  de 
voir  son  père  injustement  détenu,  il  avait  écrit  une  lettre 
injurieuse  au  représentant  Turreau.  (Ibid.,  n"  550.) 

Antoine  Largués,  officier  de  santé  :  discrédit  des  assi- 
gnats. (Ibid.,  n°  551.) 

Claude -François-Philippe  Mouchet,  ex-maire  :  malversa- 
tions. (Archives,  W  477,  n«  552.) 

12  (2  novembre). 

Louis-René-François  Simon  de  la  Sommaiserie,  accusé  d'a- 
voir distrait  les  officiers  municipaux  de  leurs  fonctions.  (Ar- 
chives, W  478,  n°  357.) 

Quarante-cinq  prévenus  envoyés    de  l'armée  des  Alpes, 


NON-LIEU.  --  BRUMAIRE  AN  IIÏ.  215 

par  Albitto,  comme  complices  d'un  assassinat  (Archives,  W 

478,  n«  538)  : 


Thomas  Dumas,  cultivateur. 

Joseph  Julien,  boulanger. 

Joseph-François-Scipion  Des- 
LÈBREs,  notaire  et  cultiva- 
teur. 

Antoine  Pascal  ,  cultiva- 
teur. 

Joseph  Dumas. 

Joseph  BuAHiE,  meunier. 

Jean  Dumas,  21  ans. 

Pierre-Alban  Pascal,  labou- 
reur. 

Jean  Dumas,  57  ans,  terrassier. 

André    Boissel,    cultivateur. 

Joseph  Pages,  cultivai eur. 

Pierre  Malioon. 

Marie  Sivolsière  femme  Chris- 

TOL. 

Marguerite  Thibon  femme  Ve- 

>ISSA . 

Marie-Anne  Divol. 

Jean-Nicolas  Desboullez,  cul- 
tivateur. 

Joseph  Gros,  cultivateur. 

Louis  Duffès,  officier  muni- 
cipal. 

François  Boissiw  La  Roche,  cul- 
tivateur. 

Jean  Dumas,  cultivateur. 


André,  laboureur  et  officier 
municipal. 

Mathieu  Desboullez,  id. 

Marie  Thibet  femme  Antajou. 

Rose  Pascal. 

Pierre  Toulouse,  cultivateur. 

Pierre  Pages,  cultivateur. 

Jean  Venissa,  laboureur. 

Pierre  Bonnaure,  laboureur. 

Jean  Nadau,  journalier. 

Jean  Julll\n,  cultivateur. 

Baptiste  Mathieu,  tailleur  d'ha- 
bits. 

Jean  Mathieu,  cordonnier. 

André  Jullian,  id. 

Louis-Joseph  Bonnaure,  culti- 
vateur. 

Jean  Antezon,  laboureur. 

Barthélémy  Ducros,  id. 

Jean-Pierre  Aujulas,  manou- 
vrier. 

Jacques  Julien,  cabaretier. 

Pierre  Roumestan,  cultivateur. 

Joseph  Dumas,  laboureur. 

Joseph  Autayon,  id, 

Antoine  Perré. 

Jean  Perre,  tailleur  d'habits. 

Jean  Toulouse,  cultivateur. 

Etienne  Venissa,    laboureur. 


Louis-René  Ranconnet-Noyant  ;  non-lieu   en  raison  d'un 
jugement  du  28  septembre  1795.  {Ibid.,  n**  339.) 


216  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

15  (5  novembre). 

Anne-Louisc-Rosalie  Dubourg,  femme  divorcée  de  Lemuet, 
Julienne  Loudinot  femme  Troussetoï  :  correspondance  avec 
leurs  maris  émigrés.  (W,  479,  n"  540.) 

Jacques-Gilbert  Boiset,  ci-devant  bénédictin  ;  Guillaume 
Rampillon,  Marie  Gravier  veuve  Fleurisson,  et  Armand  Fleu- 
RissoN,  son  fils  :  intelligences  avec  les  Vendéens.  [Ibid., 
n«541.) 

J.-B.-Louis  Devèze  :  émigration.  (Ibid.,  n"  542.) 

Charlotte-Françoise  Maucler  veuve  Doyen  :  intelligences. 
(/6ûL,  n°545.) 

Jean-François  Bernot-Charanh  :  propos.  (Ibid.,  n«  544.) 

Nicolas  Bergasse,  ancien  constituant.  Dans  son  interro- 
gatoire du  2  vendémiaire  an  III,  il  déclare  qu'il  persévère 
dans  ses  principes,  voulant  toujours  la  liberté  de  son  pays  : 

«  Arrivé  malade  à  l'Assemblée  constituante,  ajoute-t-il,  je 
me  trouvai  placé  entre  diverses  factions  dont  je  connoissois 
les  chefs  (ils  ont  tous  péri  depuis  sur  l'échafaud),  je  pris  le 
parti  de  m'éloigner  d'eux  et  de  me  renfermer  dans  les  bornes 
de  mon  mandat  et  d'attendre  un  temps  plus  heureux  pour 
développer  mes  idées  plus  à  mon  ai<e.  » 

Il  a  observé  les  lois;  dépensé  une  cinquième  partie  de  son 
revenu  en  dons  patriotiques  et  n'a  jamais  voulu  quitter  la 
France  : 

«  Au  moment  oîi  on  m'a  arrêté,  j'étois  occupé,  dans  les 
intervalles  de  santé,  de  réunir  les  matériaux  d'un  grand  ou- 
vrage sur  la  législation  et  la  liberté.  »  —  Non-lieu,  mais 
détenu  jusqu'à  la  paix  :  il  aura  le  temps  de  méditer  sur  son 
ouvrage. 

14  (4  novembre), 

Claude-Antoine  Grosdidier,  accusé  de  s'être  apitoyé  sur  la 
mort  du  tyran  :  —  au  contraire.  (Archives,  W  480,  n"  546.) 

Jean-François  Euvrard,  laboureur  :  émigration.  [Ibid., 
n»  547.) 

Jeanne  La  Roche  femme  Chamron  :  propos  dans  un  mo- 


NON-LIEU.  —  BRUMAIRE  AN  III.  217 

ment  d'humeur  en  voyant  arrêter  son  mari  (W  480,  n»  548). 

François-Guillaume  Gambs,  juge  de  paix  :  un  des  dix-sept 
conduits  à  Paris  comme  complices  d'Euloge  Schneider.  Il 
s'était  donné  des  coups  de  couteau  et  il  était  resté  en  route. 
{IbicL,  n°  549). 

Barthélémy  Tort  dit  Lasonde  :  les  pièces  ont  été  renvoyées 
au  ministre  de  la  justice.  (IbicL,  n»  550.) 

15  (5  novembre). 

Claude-François  Mesny  dit  Daniel,  domestique  :  émigra- 
tion. {lbid.,m  552.) 

Jeanne-Denise  Papegay  et  Antoine  Mumer  :  correspondances. 
(Ibid.,  n«  555.) 

Gaspard  Magki>,  huissier  :  propos.  (Ibid.,  n"  554.) 

Pierre  Seigné,  cultivateur,  journalier  :  coalition  pour  faire 
hausser  le  prix  de  la  journée.  (Ibid.^  n"  555.) 

16  (G  novembre). 

Marie-Clotilde  Marchand  :  a  fait  circuler  une  lettre  fana- 
tique. {Ibid.,  n«  557.) 

André  Lamotte  :  émigration.  (Ibid,,  n**  558.) 
Jean-Baptiste  Thibaut,  cullivaleur  :  propos.  (/^û/.,n"559.) 

17  (7  novembre). 

Pierre  Néel,  lihéré  sous  caution  par  jugement  du  7  oc- 
tobre 1795  ;  mis  définitivement  en  liberté.  (Archives,  W  482, 
n"  405.) 

18  (8  novembre). 

Légalité  (Pierre)  Reculet,  ancien  prêtre  :  n'a  pas  émigré;  au 
contraire,  il  a  été  heureux  de  servir  la  patrie  ;  il  a  prêté 
tous  les  serments  et  il  a  évidemment  changé  son  nom  de 
baptême  contre  celui  de  Légalité.  {Ibid.,  n"  505.) 

François-Noël  Souche  dit  Bremodii>re  :  il  se  donne  comme 
un  républicain  prononcé.  (Ibid.,  n"  506.) 

Guillaume  Carra,  porteur  d'eau  :  troubles  dans  l'assemblée 


218  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONxNAIRE. 

des  sections  et  devant  la  boutique  d'un  charcutier  (W  482, 
n°  567). 

Laurent  Leteur,  journalier  :  propos.  (IbicL,  n"  368.)  Il  avait 
dit  à  un  meunier  dont  les  poules  mangeaient  son  orge  et  qui 
lui  opposait  son  titre  de  membre  d'un  comité  de  surveillance  : 
«  Un  beau  surveillant!  tu  tiens  la  place  d'un  âne!  »  (Ihid.^ 
n«  o68). 

Pierre-Robert  Frignet  dit  Montant,  ingénieur  des  ponts  et 
chaussées,  commandant  des  canonniers  de  Rennes  envoyés  à 
Evreux  après  le  51  mai.  Il  croyait  la  Convention  réduite  à 
cinquante  membres,  etc.  (IbicL,  n"  569.) 

Jean  Lenoau,  cultivateur  :  fédéralisme.  (Ibicl.y  n"  370.) 

François-René  Péan,  chirurgien,  prévenu  d'émigration  : 
établi  à  Naples  longtemps  avant  la  révolution,  il  n'était 
revenu  à  Paris  en  1792  que  comme  passager;  il  avait  regagné 
Naples  en  1793  avec  un  passeport  en  règle  :  «  il  n'était  sorti 
de  ce  royaume  que  pour  se  soustraire  à  l'atrocité  de  renoncer 
à  sa  patrie  et  de  prêter  serment  au  despote  napolitain.  » 
(/^/d.,  no  371.) 

19  (9  novembre). 

Joseph  Rlien,  13  ans  :  premier  jugement  d'ajournement 
du  19  floréal,  suivi  de  la  mise  en  liberté.  (Archives,  W  483, 
n«  375.) 

Jean-François  Pretot,  portier,  et  Joseph  Planche,  maître  de 
pension  :  complicité  d'émigration,  ilbid.^  n**  376.) 

21  (11  novembre). 

Guillaume  Poullet,  ex-curé  d'Asy-le-Vif,  secrétaire  et  of- 
ficier public  de  la  même  commune  :  soustraction  des  regis- 
tres de  la  municipalité.  [Ibid.j  n°  577.) 

François  Roer  :  intelligences.  (Ibid.^  n°578.) 

Jacques  Rerthomé,  cultivateur  :  propos.  {Ibid.^  n°  579.) 

22  (12  novembre). 

Claude-Antoine  Minary,  laboureur,  et  Geneviève  Ecarnot 
femme  Maire  :  voies  de  fait.  (Archives,  W  484,  n**  382.) 


NON-LIEU.  —  BRUMAIRE  AN  III.  219 

Guillaume  Malroc,  Paul  Malroc,  son  fils,  Jean-Clément 
RoiJVEROLLES,  PiciTe-Gaston  Dufresk-es,  Jean -Cyr- Théodore 
SiMORE,  Jean  Poucet  :  mouvements  séditieux  à  Mirepoix  (W484, 
n«  385). 

Pierre  Voysl\,  laboureur  :  sentiments  hostiles  à  la  révo- 
lution. {IbicL,  moM.) 

Nicolas-Charles  Chambaud,  ex-noble  :  déjà  acquitté  par  le 
tribunal  de  l'Allier;  détenu  comme  suspect.  {Ibid.,  n»  385). 

23  (i3  novembre), 

Jean-François  Chamois,  complice  d'un  prévenu  déjà  ac- 
quitté en   floréal.  (Archives,  W  485,  n°  387.) 

Marie-Eugénie  Préaldeau  femme  Dasson  :  correspondances. 
(Ibid.,  n«  388.) 

Antoine  Briard,  ancien  curé,  administrateur  pour  la  vente 
de  récoltes  d'un  émigré,  accusé  de  malversations  et  acquitté 
par  le  tribunal  criminel  de  Seine-et-Oise.  {Ibid.^  n"  389.) 

Adrien  Bourgeois  :  s'est  refusé  aux  réquisitions.  (Ibid.^ 
n«  390.) 

Jean-Charles  Asseun  et  Jean-Jacques-Constant  Renard  : 
Parrêt  de  non-lieu  vise  un  jugement  antérieur,  (//m/.,  n"  391.) 

24  (14  novembre), 

Etienne  Cart  :  a  reçu  sans  le  savoir  en  dépôt  des  paquets 
contenant  du  numéraire.  (Ibid.^  n«  393.) 

Edme  Reslu,  laboureur,  envoyé  en  police  correctionnelle 
pour  fausse  déclaration  de  grains.  {lbid,y  n*»  394.) 

Louis-François  Savarin,  instituteur  ;  fédéralisme  et  écrits 
libeiiicides  :  son  civisme  est  démontré.  {Ibïd.^  n»  393.) 

Catherine  Nugehère  veuve  Yigral  :  correspondance  avec 
son  fils,  prêtre  déporté.  (Ibid.,  n°  396.) 

Jean-Antoine  Levéel,  cultivateur,  avocat  :  détenu  pour 
incivisme.  (Ibid.y  n"  397.) 

20  (16  novembre). 
Jean-Bapli8te  Luzv,  ancien  mousquetaire,  et  Hélène  Bail- 


220  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

lard-Descombaux,  sa  femme,  ex-noble  :  correspondance.  (Ar- 
chives, W  486,  no  598.) 

Pierre  Dégrève  et  Catherine  Kieffer,  sa  femme  :  propos 
(/^iV/.,no399.) 

Jean-Jacques  Reyn AL,  cultivateur  :  propos  au  cabaret.  (Ibicl.^ 
no  400.) 

Michel  Delaporte,  ministre  du  culle  catholique,  accusé 
d'avoir  prêché  le  fanatisme  :  son  patriotisme'est  prouvé.  (Ibid., 
no  40d .) 

27  (17  novembre). 

Joseph  Dezanneau,  ex-vicaire  constitutionnel  :  refus  de  ser- 
ment; il  le  nie.  {Ibid.,  d""  406.) 

28  (18  novembre). 

Pierre-Joseph  Lanchy,  74  ans,  Anne-Françoise  Péugnot,  sa 
femme  ;  Jeanne-Agathe,  Jeannc-Francoise  et  Honoré  Lanchy, 
leurs  enfants  :  accusés  d'avoir  reçu  un  prêtre  déporté  ;  ils  ne 
le  connaissaient  pas.  (Archives,  W  487,  n°  408.) 

Charles-Antoine-Henri  Duvalk  dit  Dampierre,  vicaire  gé- 
néral, et  Pierre-Louis  Bureau  dit  Charmoy.  —  Bureau,  détenu 
comme  suspect  pour  une  lettre  oii  il  se  dit  aristocrate.  (Ibid., 
no  409.) 

Jean-Dominique  d'Huart,  ancien  militaire,  et  Marguerite 
Carouilly,  sa  femme  :  intelligences.  (Ibid.,  n"  410.) 

Hermann  Versen,  Jacques  Bendër,  Charles-Joseph  Bergaus, 
Georges  Klarmaisn,  Jean  Scherèr,  Adrien  IIe.nck,  François- 
Antoine  Welker.  —  Nul  indice  d'accusation.  (Ibid.,  no  411.) 

Marie-Catherine  Receveur  :  a  favorisé  la  rentrée  d'un  émigré. 
(/6îd.,  no412.) 

Jean-Claude-Paul  Dessirier,  prêtre  capucin  :  a  prêté  le  ser- 
ment. Il  proteste  qu'il  n'a  pas  troublé  l'ordre  à  Sandras  : 
qu'au  contraire  il  y  est  allé  pour  le  rétablir,  parce  qu'il  avait 
été  troublé,  à  ce  qu'il  paraissait,  par  l'institution  du  culte  de 
la  Raison. 

Comment  l'entendait-il? 


NON-LIEU.  —  BRUMAIRE  AN  III.  221 

Dans  l'arrêt  de  non-lieu,  il  est  dit  que  son  civisme  con- 
stant est  prouve  par  pièces  jointes  et  qu'il  a  abandonné  ses 
fonctions  ecclésiastiques  aussitôt  que  le  peuple  a  manifesté 
son  désir  pour  l'établissement  de  celui  (du  culte)  de  la 
Raison.  (IbùL,  n°  415,  pièce  54.) 

Louis  Marcais,  journalier  :  relations  avec  les  ennemis. 
(Ibicl.  n«  414.) 

29  (19  novembre). 

Rierre-Colas  Malmls,  supposé  complice  de  l'assassinat  de 
Léonard  Bourdon.  [Ibid.,  n»  415.) 

Jean-Nicolas -Gabriel  Pierrot,  adjudant  au  10°  de  cavalerie  ; 
Jean-Étiennc  Lobereau,  lieutenant,  et  Joseph-Pierre  Baudot, 
maréchal  des  logis  au  même  régiment  :  accusés  d'avoir  dé- 
tourné les  cavaliers  de  leurs  devoirs.  {Ibid.y  n»  416.) 

Jacques-Denis-Vincent  Gosse,  ex-prêtre  :  il  n'a  pas  prêté  le 
serment  civil,  n'étant  pas  fonctionnaire  :  —  détenu  comme 
fanatique;  et  Jean-François  Gosse,  ex-prêtre  et  professeur  de 
belles-lettres  :  mis,  faute  de  preuves,  en  liberté.  (Archives 
W488,  n"417.) 

Jacques-François  Boillo.n,  cultivateur  ;  Jeanne-Thérèse  et 
Marie-Gabrielle  Boillon  :  correspondance  avec  des  prêtres  dé- 
portés. (Ibid.^  n"  418.) 

Jean-François  Coixir.>Y  :  était  de  la  colonie  hollandaise,  ser- 
vant la  Hollande  depuis  1780;  revenu  sur  un  vaisseau  étran- 
ger, n'ayant  pas  d'autre  moyen  de  transport.  Loin  d'avoir  porté 
les  armes  contre  la  République,  il  est  disposé  à  les  prendre 
pour  elle.  {Ibld.j  n"  419.) 


Frimaire. 

1  (21  novembre). 

Louis  Baragi  £Y  ii'lfiLLiERs,  général  de  brigade  ;  Antoine 
Vauchelet,  et  Denis-Michel  JllieiN,  négociants  :  accusés  d'avoir 
pris  part  à  la  Hibrication  des  listes  de  prétendus  conspirateurs 


22-2  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

dans  les  prisons,  de  complicité  avec  Amans,  Beausire,  etc. 
On  les  a  vus  dans  les  derniers  procès  des  conspirations 
des  prisons  en  messidor  et  thermidor.  (Archives,  W  488, 
n"4^21.) 

Pierre  et  Antoine  Sariiazln,  Etienne  Battait,  vigneron  :  ils 
ont  exigé  un  salaire  au-dessus  du  maximum.  {Ibid.^n''  422.) 

2  (22  novembre). 

Michel-Charles  Locquet,  ex-noble;  Modeste  Ferroin-Sigo- 
GiNiÈRE,  âgée  de  cinquante-deux  ans;  Françoise-Marguerite 
DuBREiL  veuve  Dubreil,  Françoise  Logerot  veuve  Beaumont, 
Hélène  Logerot  dite  Montovtout;  presque  tous  nobles,  reste 
d'un  envoi  de  l'ardent  Lecarpentier .  (Archives,  W  489, 
no  424.) 

Dominique  Toigat  ,  notaire  :  persécution  des  patriotes. 
(Ibid.,  n"  425.) 

Louis  NoiRjEAi>,  cultivateur  :  infidélité  dans  une  fourniture 
de  fourrage.  (Archives,  W  489,  n«  426,) 

5  (25  novembre). 

Françoise  VîALA  :  correspondances.  (/^i(/.,  n»  427.) 
Joseph  PoRTANiER,  fabricant  de  savons  :  principes  contre- 
révolutionnaires  et  correspondances.  [Ibid.^  n°  428.) 

Sébastien  Schmith  :  s'est  soustrait  à  la  réquisition.  (Ibid., 
n"  429.) 

5  (25  novembre), 

Nicolas  CoLBERT,  fruitier  ;  Louis-Antoine  Fasquelle  :  bris 
de  scellés.  (Archives,  W  490,  n«  435.) 

Philippe  DuvAL,  François  Semis  et  Charles-Joseph  Casta- 
RÊDE,  cultivateurs  :  manœuvres  pour  détourner  les  habitants 
de  la  campagne  de  l'obéissance  aux  lois.  (Ibid.y  if  434.) 

7  (27  novembre). 

Joseph  Làînty,  potier  d'étain  :  lettre  contenant  des  expres- 
sions inciviques.  (Ibid.,  n"  435.) 


NON-LIEU.  —  FRIMAIRE  AN  III.  223 

9  (29  novembre). 

Gabriel  Queyssat,  ex-noble,  général  de  division  à  l'armée 
du  Nord.  Complicité  avec  Lafayette  :  —  il  avait  eu  des  rela- 
tions avec  Lafayette  en  Amérique  et  nullement  depuis.  Il 
explique  longuement  sa  conduite.    (IbicL,  n''457.) 

Jean-Baptiste-Joseph  Barré,  négociant  :  fournitures  infidè- 
les. Les  pièces  constatent  que  les  souliers  défectueux  saisis 
n'étaient  pas  pour  l'armée.  (IbicL^  n»  458.) 

11   (l^-"  décembre  1794). 

Bernard  George  ,  ancien  prêtre  :  propos  tendant  k  fana- 
tiser. —  Soumis  à  la  surveillance  des  autorités  dans  sa  com- 
mune. {Ibid.,  n"  441.) 

Jean-Antoine-Frédéric  DAUDitR  :  prétendue  complicité  dans 
l'assassinat  de  Léonard  Bourdon.  (Ibid.,  n"  441  bis.) 

15  (3  décembre). 

Marie-Françoise  Carles  Migelli  (elle  signe  Miceli  Caries)  : 
propos.  (Ibid.^  n"  444.) 

Wilhelm  To^'s,  prisonnier  de  guerre.  11  avoue  a  qu'un  jour 
étant  saoul  il  se  souvient  d'avoir  dit  des  bêtises  :  Vive  le  roi 
de  Prusse!  »  (Ibid.^  n*"  445.) 

15  (5  décembre). 

César  CoLDRAY,  cultivateur  :  propos.  (Ibid.,  n»  446.) 
Françoise  Barral  veuve  Fomange  (les  pièces  envoyées  au 
comité  de  sûreté  général)  :  détention.  (Ibid,,  n"  447.) 

Jean-BaplistcCHAusTii'R  :  a  jeté  un  tison  allumé  sur  un  vais- 
seau delà  République.  Certificat  de  civisme.  (Ibid.,  jf  448.) 

16  (6  décembre). 

Joseph  Lhcjillier,  et  Simon  Bêe,  militaire:  propos  incivi- 
ques. (Ibid.,  n"  449.) 

Suzanne  Dumoulin  d'Escoutanceries  :  a  écrit  à  son  père  pour 


224  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

le  presser  de  revenir  et  lui  demander  des  secours;  rien  de 
suspect'dans  ses  papiers.  {Ibid.^  n°  450.) 

Pierre-François  BuciiET  :  correspondances.  (Ibid.^  n*'  451.) 

18  (8  décembre), 

François  Lausard,  domestique,  et  Françoise-Ursule  Brion 
veuve  DuME,  cuisinière  :  complices  de  Tabourot,  leur  maître, 
accusé  d'avoir  enfoui  de  l'argent.  (Archives,  W  491,  n°  453.) 

Louis  BiscARRAT,  Autoinc  Philipon  et  Joscpli  Pelegrin  :  coali- 
tion contre  les  autorilés  constituées.  (Ibid.y  n°  454.) 

Louis-Joseph  Dauvillez  :  propos.  (Ibid.,  n»  455.) 

François  Méml,  dix-neuf  ans,  garçon  perruquier  :  compli- 
cité dans  des  fournitures  frauduleuses.  [Ibid,,  n*'  456.) 

Catherine-Victoire-Ferdinande  d'Arthaud  femme  Dubois  : 
propos.  Renvoyée  dans  son  déparlement  pour  y  être  détenue. 
(/^/f/.,n°457.) 

19  (9  décembre). 

Laurent-Théodore  Baron,  et  Geneviève-Théodore  Baro.x, 
sa  fille,  ex-religiousc  :  correspondances.  (Ibid,,  n"  459.) 

Charles-Marie  Caqueray,  autre  prétendu  complice  de  l'as- 
sassinat de  Léonard  Bourdon.  {Ibid.,n''  460.) 

21  (11   décembre). 

Jean  Arbouïs  dit  Grand  Cadet  :  propos  tendant  à  la  désor- 
ganisation de  la  garde  nationale.  (Archives,  W  492,  n"  463.* 

Claude-Thomas  Béo>'  :  a  crié  :  Vive  le  roi  ;  il  était  ivre. 
(//>/(/.,  nM64.) 

Etienne  Barges,  cordonnier:  propos.  (Ibid.^  n^  465.) 

Pierre  Obilet,  chasseur,  arrêté  depuis  quinze  mois  pour 
propos  tenus  en  état  d'ivresse.  (Ibid.,  n"  466.) 

22  (il  décembre). 

Toussaint  Jourdain  :  encore  l'alfaire  de  Léonard  Bourdon 
(Ibid.,  n°  467.) 
Claude-Guillaume-Victor-Jean-Baptiste-Benjamin  Du  Wicquet 


NON-LIEU.  —  FRIMAIRE  AN  IIL  223 

et  Rose-Victoire  Du  Wicquet,  sa  sœur,  arrêtés  à  Boulogne  par 
ordre  d'André  Dumont  :  nulle  preuve.  [Ibid.^  n°  468.) 

Louis  PiNET,  tisserand:  cris  de  Vive  le  roi!  il  était  ivre. 
{IbicL,  n«  469.) 

Marie-Hélène  Germain,  domestique  :  délits  contre-révolu- 
tionnaires non  prouvés.  [Ibid.,  n°  470.) 

Joseph  Brousseau,  homme  d'affaires  de  l'ex-évêque  de  Séez, 
etMarie-Paul-Bonaventure  Brousseau,  son  fils  :  correspondance 
avec  un  émigré  ;  renvoyés  au  corps  administratif  sur  la  ques- 
tion de  savoir  si  l'ex-évêque  de  Séez  était  émigré,  ils  furent 
mis  en  liberté  sur  le  désistement  de  l'accusateur  public. 
[Ibid.,  n«471.) 

23  (13  décembre). 

Pierre  Lascous,  ci-devant  garde  du  tyran  et  chevalier  de 
Saint-Louis  :  fréquentation  des  ci-devant  nobles,  ayant  des 
enfants  émigrés;  —  détenu  comme  suspect.  (Archives,  W 
495,  no  473.) 

Jean-François  René,  instituteur  :  il  enseignait  sans  auto- 
risation, et  avait  dans  son  école  des  livres  fanatiques  (c'est- 
à-dire  religieux).  On  lui  demande  si  plusieurs  de  ses  élèves  ne 
lui  ont  pas  propose  de  leur  faire  lire  la  constitution  ainsi 
que  les  Droits  de  r homme  ;  s'il  ne  s'y  est  pas  opposé  en  di- 
sant que  cela  n'était  pas  son  opinion. 

Il  s'en  excuse  sur  son  ignorance  des  lois  ;  il  a  fait  lire  les  ou- 
vrages élémentaires. — Ses  élèves  n'entendaient  pas  en  rester  là  ! 

Joseph  Chometon,  cuisinier;  nulle  preuve  de  délit.  (Archives. 
W  532,  4'^  registre.) 

25  (15  décembre). 

Jean-Marc  Lagarde-Saignes,  ex-noble  :  ne  mit  pourquoi  il 
a  été  arrêté,  proteste  de  son  civisme.  (Archives,  W  493, 
n"  477.) 

26  (16  décembre). 

Pierre  Gbasset,  volontaire  :  nulle  preuve  de  délit.  (Ibid. 
n"  478.) 

TBIB.   IxisOL,   VI  15 


22G  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 

27  (17  (li'ceinhré). 

Jean  Guillot  dit  Larchevêque,  brocanteur  :  a  pris  part  à 
des  émeutes  contre-révolutionnaires  à  Lagny.  (Archives,  W 
494,  no  481.) 

François  Ferrîère-Sauvebœuf  :  correspondances.  [Ibid,, 
n"  482.) 

Madeleine-Barbe  Chavanne,  veuve  Mondion  :  émigration  et 
correspondances.  {Ihid.y  n"  483.) 

Jean  Mallet-Paulveriès  dit  Descourges  :  nulle  preuve  de 
délit.  [Ihid.,  n"  484.) 

Ambroise  Memmie-Pannet,  commissionnaire  :  cris  de  Vive 
le  roi!  en  état  d'ivresse.  (Ibid.^  n^  485.) 

Ambroise  Meugnioz,  manouvrier  :  propos  étant  à  boire. 
(/6id.,  nM86.) 

Nicolas-François  Leroy  ,  géomètre-arpenteur  :  complots 
contre-révolutionnaires.  Celui  dont  il  était  le  secrétaire  ayant 
été  acquitté,  il  est  venu  se  mettre  entre  les  mains  de  la  jus- 
tice. (/6iV/.,n°487.) 

28  (18  décembre). 

Pierre-Ignace  Rousset  et  Jean-Alexandre  Bourgeois,  culti- 
vateur: complicité  d'émigration.  (Ibid.^  if  488.) 

François  Giraud,  boulanger  :  accusé  d'avoir  fait  passer  des 
lettres  au  dehors;  son  interrogatoire  datait  du  1^'  septembre 
1795.  (Ibid.y  n'^ 


TRIBUNAL   DU  8   NIVOSE  AN   III 

DU    8    PLUVIOSE    AU    17    FLOREAL    AN     III*. 
(29  janvier  — 6  mai  1794.) 

Mort. 

AN  III. 
Ventôse. 
5  (21  février  1795). 
Marie-Tliérèse  Marchale,  femme  Jacquet,  voyez  p.  61. 

Floréal. 
17  (6  mai  1795). 
FouQuiER-TiNviLLE  et  SCS  coaccusés,  voy.  p.  117. 

Acqjiiiltenients. 

AN  III. 

Pluviôse, 

29  (17  février  1795). 

Martial  Laco&te,  dit  Lagélie  :  propos,  etc.  (Voy.  p.  62.) 
François   Gufldert,  sellier-bourrelier  :    accusé    de   propos 
fanatiques.  (Voy.  p.  62.) 

Ventôse, 
2  {20  février  1795). 
Jacques-Vincent  Lacroix  ou  Delacroix.  (Voy.  p.  63.) 

1.  Le  tribunal  du  8  nivôse  ne  fui  instillé  qu'un  buul  d'im  mois,  le  S  plu-* 
viô«c.  (Archives,  W  352,  registre  T).) 


228  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

4  (22  février). 

J.-B.  Cazin,  pâtissier  :  lettre  provoquant  au  rétablissement 
de  la  royauté.  (Voy.  p.  68.) 

5  (23  février), 

Timothée  Bureau,  coiffeur:  propos.   (Voy.  p.  69.) 

6  (24  février). 

Brulus  (Antoine-Louis-Bernard) Magmer,  jeune  démagogue. 
(Voy.  p.  69.) 

11  (V'  mars  1795). 

Charles-Nicolas  Bordeaux,  boulanger  :  acte  contre-révolu] 
tionnaire.  (Voy.  p.  70.) 

12  (2  inars). 
Jean-Siméon  Rorillard,  ex-vicaire.  (Voy.  p.  70.) 

19  (9  mars). 
Charles  Perrin,  aeljudant  général  :  propos.  (Voy.  p.  71.) 

22  (12  mars). 

Théodore- Waldemar  Bardon,  précepteur  :  lettre  contre-ré ^ 
volutionnaire.  (Voy.  p.  71.) 

24  (14  mai's). 

Nicolas  Plessis  et  Joseph  Franck,  cordonniers  :  fournitures 
infidèles.  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  (Archives,  W  497, 
n"  550.)  - 

26  (16  mars). 

Marguerite  Conversât,  dite  Sophie:  propos  royalistes. [(Voy. 
p.  72.) 

Germinal. 

1  (21  mars  1795). 

Alexis  Lacroix,  soldat  :  intelligences  avec  l'ennemi.  (Voy. 
p.  72.) 


NON-LIEU.  —  PLUVIOSE  AN  IL.  229 

6  (26  mars.) 

Simon  Dufraisse  ou  Dufresse,  chef  de  l'armée  révolution- 
naire du  Nord  :  excès  démagogiques.  (Voy.  p.  73.) 


l-liell^ 

AN  IIL 

Pluviôse, 

11  (30  janvier). 

Antoine  Rouquetti,  ci-devant  receveur  du  canal  de  Tou- 
louse; SCS  lettres  prouvaient  son  séjour  en  pays  ennemi,  mais 
l'une  était  de  1791,  l'autre  sans  date  et  paraissait  antérieure  : 
—  «  Attendu  que  le  fait  est  antérieur  au  9  février  1792, 
oii  l'émigration  a  été  défendue,  et  même  au  décret  d'am- 
nistie.... »  (Archives,  W  495,  n"  490.) 

13  (1"  février  1795). 

J.-B. -Claude  Vaubertraind,  avocat  :  correspondances.  (Ar- 
chives, W  495,  n"491.) 

Gœppert,  Kuhn  et  Blum  :  mauvaises  fournitures  de  chaus- 
sures. —  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  {Ilnd.,  n^  492.) 

15  (3  février). 

Jean  Chalambert,  aubergiste,  et  douze  autres,  Richou,  Gim- 
RERT,  etc.  :  vol  de  deniers  publics  ;  renvoi  au  tribunal  du 
district  de  Riom.  (Ibid.y  n°  493.) 

JG  (4  février). 
Pierre  Préveraux  et  Pecqi  et-Lalrière  :  propos  contre-révo- 

i.  Le  registre  des  audiences  du  ti  ibiirial  du  8  nivôse  (Archives,  W  532)  ne 
contient  que  les  condarMnaliuns  à  mort  et  les  acquitlcmcnts.  Il  n'a  rien  des  nirêts 
de  non-lieu.  Son  dernier  j;]gemcnl  est  celui  de  Fouquicr-Tin ville  le  17  flurëal 
(6  ni:ii  1795),  sa  dernière  mention  le  IT»  prairial  (3  juin  1795)  est  colle  de  la 
loi  qui  supprime  le  tribunal  révolutionnaire. 


230  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

lutionnaires,  après  avoir  été  condamnés  à  la  déportation  le 
13  juillet  1795.  {Ibid.,  n°  494.) 

J.-B.  Demangeot,  ex-bénédictin  :  accusé  d'avoir  signé  un 
arrêté  fédéraliste.  (Ibid.,  n"  495.) 

17  (5  février), 

Antoine-François  CHARPE^'TIEu,  notaire  :  conspiration  en 
facilitant  aux  émigrés  la  vente  de  leurs  bions  (Archives, 
W  495,  n°  496). 

18  (6  février), 

Bernard  Bailleul,  tisserand  :  relations  avec  des  pays  en- 
nemis pour  en  tirer  des  marchandises.  (Ibid.,  n"  497.) 

François  Verdier  et  Jean-Pierre  Mouly  :  faits  de  concussion. 
—  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  {Ibid.,  n°  498.) 

19  (7  février), 

Jacques-Félix  Dubois  aîné  et  Jean-François  Dubois  cadet, 
soldats  :  accusés  d'avoir  présidé  au  massacre  des  patriotes  à 
Machecoul  ;  ils  le  niaient.  Mais,  «  attendu  la  loi  du  12  frimaire 
portant  amnistie  en  faveur  des  brigands  et  chouans  qui  dé- 
poseraient les  armes  », — on  les  mit  en  liberté.  (Ibid.,  n°  499.) 

21  (9  février). 

André  Marjolan,  se  disant  capitaine  au  23«  régiment  de 
cavalerie  :  désertion,  faux  et  assassinat.  —  Renvoi  à  la  jus- 
tice criminelle.  (Ibid.y  n°  500.) 

François  Ollivier  :  vol  et  dilapidation.  —  Renvoi  à  la  jus- 
tice criminelle.  {Ibid.,  n"  501.) 

Antoine  Veuillet,  ex-noble  :  arrêté  pour  avoir  nié  au  ca- 
baret les  succès  des  Français  sur  les  Piémontais  en  floréal 
an  IL  {imd,,\\'  502.) 

23  (11  février).' 

Denia-Fau.  Cabaret,  détenu  sur  les  galères  :  fausses  nou- 
velles. —  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  [Ibid.,  n°  503.) 


NON-LIEU.  —  PLUVIOSE  AN  III.  251 

Nicolas  Deschami's  :  vagabûiidage.  —  Renvoi  au  directeur 
du  jury  du  district  de  Meaux.  (IbicL,  n"  504.) 

Philibert  Pillet,  ci-devant  curé  constitutionnel  :  propos 
conlre-révolutionnaires.  (Ibid.,  n*'  505.) 

26  (14  février). 

Antoine  Frédéric,  vivandier  à  la  3*"  division  de  la  gendar- 
merie nationale.  Il  avait  adressé  au  duc  d'York  une  lettre 
dont  voici  quelques  extraits  : 

«  Depuis  que  je  suis  retourné  en  France,  tout  a  tourné 
contre  moi,  et  Dieu  sait  que  tout  le  temps  que  je  restai  au 
camp  de  Gifcld  que  (sic)  tout  mon  cœur  n'aspirait  qu'après 
la  venue  des  Anglais.  » 

—  Les  Français  quittent  Gifeld  à  onze  heures.  A  deux 
heures,  sa  maison  est  pillée;  arrive  un  sergent  anglais  :  il 
croit  voir  en  lui  un  libérateur  :  protection  insuffisante,  il 
expose  sa  détresse  : 

«  Un  mot  de  Votre  Altesse  Royale  est  un  flat  (flatus)  de 
Jupiter  qui  provoque  l'orage  contre  les  nations  rebelles  et 
qui  rend  le  calme  et  la  paix  à  ceux  qui  recherchent  votre 
protection.  »  (Archives,  W  495,  n"  506.) 

L'excuse  que  lui  trouvent  les  juges  pour  le  mettre  en 
liberté  les  aurait  assurément,  quelques  mois  plus  tôt,  fait 
arrêter  eux-mêmes  :  «  Attendu  que  les  termes  inciviques 
e  tcontre-révolutionnuires  employés  dans  ce  projet  parlent 
moins  d'un  ennemi  de  la  révolution  que  d'un  infortuné  qui, 
par  la  flatterie,  clierche  à  émouvoir  ses  tyrans... 

«  Que  d'ailleurs  il  est  sincèrement  patriote,  etc.  » 

27  (15  février). 

Jean-Antoine  Akbkrt,  volontaire  au  7^  bataillon  des  fédé- 
rés :  émigration  (il  avait  été  fait  prisonnier)  (ibid.y  n"  507). 

François-Nicolas-Gérôme  Py,  capitaine  au  12"  bataillon  des 
fédérés.  Il  était  accusé  de  provocation  à  la  royauté  pour  un 
papier  où  on  lisait  «  :  Vive  Louis  XVll,  vive  Robespierre^ 


232  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

vive  Sergent,  vive  Auhry^  vive  Pelou  (sic),  vive  Bourbon! 
La  race  des  Bourbons  est  une  race  impérissable.  » 

Le  juge  instructeur  nota  que  c'était  «  un  simple  chiffon 
de  papier  gris  sur  lequel  sont  écrits  au  hasard,  sans  suite  et 
comme  pour  le  simple  essai  d'une  plume,  des  expressions 
équivoques  qui  annoncent  autant  le  pour  que  le  contre;  »  et 
le  tribunal,  en  chambre  du  conseil,  y  vit  «  plutôt  le  produit 
de  l'inconséquence  et  de  l'effervescence  de  l'âge  du  prévenu 
que  d'un  dessein  prémédité.  »  —  Il  avait  donné  des  preuves 
de  patriotisme  à  son  bataillon.  On  le  laissa  libre  d'y  retourner. 
(Archives,  W  495,  n°  508.) 

Jean-Michel  Campana,  capitaine  au  2®  bataillon  d'infan- 
terie :  discrédit  des  assignats,  propos  contre-révolutionnaires. 
(Archives,  W  496,  n"  511.) 

28  (16  février), 

François  Humble,  étranger,  mendiant  :  la  loi  du  27  germi- 
nal, en  vertu  de  laquelle  il  avait  été  arrêté,  avait  été  rapportée 
le  18  frimaire  an  IIL  {Ibid.,  n'  509.) 

Bastien  Flamand,  jardinier,  parti  pour  la  première  réqui- 
sition, mais  par  contrainte,  et  qui  avait  dit  «  qu'il  n'aimoit 
pas  la  République  parce  qu'elle  l'avoit  tenu  quatre  mois  et 
demi  sans  être  habillé.  »  {Ibid.,  n°  510.) 

François  Cléradin,  tisserand  :  entraves  au  recouvrement  de 
l'impôt.  (/6zd.,n»512.) 

Ventôse. 

1  [19  février  il9^), 

Félix  Vergnasco,  capitaine  au  2'  régiment  d'infanterie  lé- 
gère :  accusé  d'avoir  engagé  les  soldats  à  ne  pas  marcher 
contre  l'ennemi  et  fourni  de  l'argent  à  un  officier  ennemi. 
{Ibid,,  n°  515.) 

4  (22  février). 

Jean  Rr^ière  :  propos.  {Ibid.,  n°  521.) 


NON-LIEU.  —  VENTOSE  AN  III.  235 

5  (25  février). 

Pascal  Neveu,  ci-devant  greffier  du  juge  de  paix  :  contra- 
vention jugée  nulle.  (/èiV/.,  n'>  519.) 

Cécile  Bonnet,  femme  Ca vaille,  et  Bernard  Reynal,  tisse- 
rand :  propos  tournant  en  dérision  les  signes  de  la  liberté. 
—  Détenus.  (Archives,  W  496,  n°  522.) 

14  (4  mars). 

• 

Gervais  Derissart,  charron  :  attentat  à  la  sûreté  d'un  repré- 
sentant du  peuple  :  il  lui  avait  montré  les  poings.  (W  497, 
n«  526.) 

François  Tournet,  ci-devant  ministre  du  culte  catholique, 
enrôlé  dans  la  28«  division  de  cavalerie  :  propos  en  état 
d'ivresse.  [Ibicl,^  n°  526  his.) 

23  (15  avril). 

Vincent  Pierry  et  Pierre  Toy  :  abus  de  fonctions.  —  Renvoi 
à  la  justice  criminelle.  (Ihid.,  if  529.) 

Germinal. 

3  (23  mars  1795). 

Antoine-Alexis  Bonet  :  cris  séditieux.  (Archives,  W  498, 
n»  555.) 

5  (25  mars). 

Toussaint  Mottier  :  accusé  d'avoir  favorisé  les  projets  de 
l'ennemi.  [Ibid.,  n"  554.) 

12  (1"  avril  1795). 

François  Reiker,  prisonnier  de  guerre  :  cris  provoquant 
au  rétablissement  de  la  royauté  :  renvoi  au  tribunal  criminel 
de  Seine-et-Oise.  {Ibid.,  n"  540.) 

Joseph  Corbeau,  dit  5^'a//vai.s',  émigré  :  détenu  jusqu'à  véri- 
fication de  ses  excuses.  {Ibid ^  n°  556). 


234  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

16  (5  avril). 

Langrade,  étapier  :  fraudes.  —  Renvoi  à  la  justice  crimi- 
nelle. (Archives,  W  498,  n°  537.) 

18  (7  avril). 

Mirobazil  Forêt,  aide  de  camp  du  général  Laubadère  : 
mouvements  séditieux  contre  un  représentant  du  peuple.  — 
Renvoi  à  la  justice  criminelle.  [Ibid,,  n°  558.) 

Hugues  Hardoulx,  adjudant  provisoire  à  l'adjudant  général 
de  Landau  :  accusé  d'avoir  dit  que  le  conseil  de  défense  dont 
il  faisait  partie  était  à  moitié  autrichien.  [Ibid.,  n°  539.) 

24  (13  avril). 

Claude  Beaulieu,  Gilbert  Roucfiaud  et  Jean-François  La- 
PLAiNCHE,  accusés  d'avoir  coupé  un  arbre  de  la  liberté  et  d'y 
avoir  mis  cet  écriteau  :  Non-Républiqi  e. 

Floréal. 
6  (25  avril), 

Pierre  Diimenne,  émigré  :  détenu  jusqu'à  vérification  de  ses 
excuses.  [Ihid.^  n"  542.) 

Joseph  GuEHO,  Jolivet,  François  Deslandes,  Pluvigné,  André 
Kl\orvan  :  cris  provoquant  au  rétablissement  de  la  royauté. 
Renvoi  au  tribunal  criminel.  {Ibid.,  n°  543.) 

%  {11  avril). 

Nicolas  Bresch,  manouvrier,  originaire  de  Trêves,  accusé 
d'espionnage.  —  Mis  en  liberté.  {Ibid.,  n"  544.) 

Pierre  Philippe,  capitaine  de  navire  avant  la  révolution  et 
depuis  commis  à  l'administration  de  l'habillement  :  calom- 
nies contre  la  représentation  nationale  et  chansons  royalistes. 
Renvoi  à  la  justice  criminelle.  {Ibid.^  n"*  546.) 


NON-LIEU.  —  FLOREAL  AN  III.  255 

9  (28  avril). 

François  Seidz,  boucher,  et  Jean  Neckmib,  perruquier  :  es- 
pionnage. —  Détention  provisoire.  [Ihid.,  n«  545.) 

12  (1"  mai). 

Aignan  Ferat,  charron  :  discrédit  des  assignats.  —  Renvoi 
à  la  justice  criminelle.  (Archives,  W  499,  n**  547.) 
Charles  Hébert,  soldat  :  nulle  charge.  [Ihid.^  n«  548.) 

15(2  mai). 

Ambroise  Vigoureux,  possesseur  d'une  tabatière  portant  les 
mots  :  Vive  Louis  XVII  !  mais  en  caractères  si  petits  qu'à 
peine  étaicnl-ils  lisibles;  et  il  ne  le  savait  pas.  (/6/r/.,nû549.) 

22  (11  mai), 
Jean  Rivière.  (Ibid.j  n°  558.) 

28  (17  mai). 

François  Perdreau,  batelier  à  Nantes;  Jean-Baptiste-Denis 
Mary,  id.;  Lebatteux,  antérieurement  directeur  de  la  poste 
aux  lettres  à  Nantes  et  commissaire  de  Carrier;  poursuivis 
comme  complices  des  noyades  : 

((  Considérant  que  par  un  décret  du  2  de  ce  mois  la  Con- 
vention a  renvoyé  devant  le  tribunal  du  district  d'Angers 
les  individus  du  comité  révolulionnaire  de  Nantes,  acquittés 
par  le  tribunal  révolutionnaire,  pour  y  être  jugés  avec  les 
délits  ordinaires; 

«  Que  ces  délits  imputés  aux  accusés  sont  les  mômes...  » 

On  les  renvoya  au  jury  du  tribunal  du  district  d'Angers. 
(Archives,  W  499,  n"  552.) 


APPENDICES 


I 

(Page  129.) 
Correspondance  du  comité  de  Salut  public  avec  Carrier. 

Hdraidt  de  Séchelles  à  Carrier. 

Paris,  29  septembre  1795,  l'an  2«  de  la  République. 

Voilà  comme  on  marche,  mon  brave  ami.  Courage,  digne 
républicain.  Je  viens  de  recevoir  ta  lettre  et  au  môme  instant 
je  l'ai  lue  au  comité  de  salut  public  qui  l'a  entendue  avec  une 
vive  satisfaction.  Nous  serions  bien  heureux,  la  République 
seroit  vigoureuse  et  florissante,  s'il  y  avoit  partout  des  com- 
missaires aussi  énergicjues  que  toi  et  ton  collègue.  Tu  dois  être 
à  Nantes,  si  ta  santé  te  l'a  permis.  Nous  te  conjurons  d'y  aller 
sur-le-champ  :  nous  t'envoyons  un  arrêté  qui  te  presse  de 
purger  cette  ville  qui  est  de  la  dernière  importance.  Il  faut 
sans  rémission  évacuer,  renfermer  tout  individu  suspect.  La 
liberté  ne  compose  pas.  Nous  pourrons  cire  humains^  quand 
nous  serons  assurés  cVêtre  vainqueurs.  L'intention  du  co- 
mité est  que  tu  ailles,  avec  ton  collègue  ou  seul,  de  Rennes  à 
Nantes  et  de  Nantes  à  Rennes,  etc.,  etc.  Le  caractère  de  la 
représentation  nationale  se  déploie  avec  bien  plus  de  force  et 
d'c;npire,  quand  les  représentants  ne  séjournent  pas  dans  un 
endroit,  quand  ils  n'ont  pas  le  temps  de  multiplier  leurs  rela- 
tions, leurs,  connoissances,  quand  ils  frappent  en  passant  de 
grands  coups  et  qu'ils  en  laissent  (sauf  à  la  suivre)  la  reapon- 


258  APPENDICES. 

sabililé  sur  ceux   qui  sont  chargés  d'exécuter.  Adieu,  mon 
ami,  je  t'embrasse,  etc. 

«  Hérault*.  » 

(Toujours  des  tendresses  au  milieu  des  assassinats.) 

Nantes,  le  9  brumaire  an  2  de  la  République 
une,  indivisible  et  impérissable. 

Carrier^  représentant  du  peuple,  au  comité 
de  salut  public. 

La  recommandation  de  l'incendie  des  fours  et  moulins  es 
inutile,  nous  avons  fait  brûler  toute  espèce  de  bâtiments  que 
nous  avons  trouvés  dans  les  pays  révoltés.  Ces  mesures  s'exé- 
cutent encore;  mais  le  général  Haxo  m'a  marqué  en  dernier 
lieu  qu'il  n'a  pu  faire  brûler  la  forêt  deMachecoul,  malgré  ses 
précautions...  (la  lettre,  de  quatre  grandes  pages,  est  incom- 
plète*). 

Paris,  le...  nivôse  l'an  2  delà  République. 

Les  représentants  du  peuple,  membres  du  comité  de  salut 
public^  au  citoyen  Carrier,  représentant  du  peuple  dans 
le  département  d 

Il  falloitque  la  Révolution  prît  enfin,  citoyen  collègue,  une 
marche  indépendante  et  rapide.  Le  fédéralisme  l'avoit'plongée 
dans  la  torpeur  ;  il  falloit  l'en  faire  sortir.  Elle  devoit  pour 
ainsi  dire  se  régénérer.  La  Convention  nationale  l'a  senti  :  elle 
a  créé  le  gouvernement  révolutionnaire. 

Le  comité  de  salut  public  te  fait  passer,  avec  le  décret  du 
14  frimaire,  l'arrêté  qui  te  désigne  pour  rétablir  dans  les  dé- 
partements du  Morbihan  et  de  la  Loire-Inférieure. 

Tes  pouvoirs  sont  illimités,  mais  circonscrits  dans  les  de 
parlements  qui  te  sont  désignés,  etc. 

1.  Archives,  W  493,  n"  479,  2«  pailie,  pièce  19  (iWiginal  dans  l'armoire 
dé  fer). 

2.  Ibid.,  2^  partie,  pièce  14. 


LE  COMITÉ  DE  SALUT  PUBLIC  ET  CARRIER.  250 

Les  membres  du  comité  de  salut  public  chargés  de  la  cor- 
respondance. 

Signé  :  Collot  d'Herbois,  Billaud-Varenne, 
C.-A.   Prieur,  Carnot*. 


II 

(Page  59.) 

liU  loi  du  S  nivôse  an  III. 


Compétence  du  tribunal  révolutionnaire. 

Art.  V\  —  Le  tribunal  révolutionnaire  connaîtra  de  tous 
les  attentats  contre  la  sûreté  intérieure  et  extérieure  de  l'Etat, 
contre  la  liberté,  l'égalité,  l'unité  et  l'indivisibilité  de  la 
République,  contre  la  représentation  nationale,  et  de  tous 
complots  tendant  au  rétablissement  de  la  royauté,  ou'à  réta- 
blissement de  toute  autorité  attentatoire  à  la  souveraineté  du 
peuple. 

II.  —  Il  connaîtra  pareillement,  conformément  à  la  loi  du 
19  floréal,  des  négligences,  malversations  et  autres  délits 
mentionnés  dans  la  loi  du  14  frimaire,  dont  pourraient  se 
rendre  coupables  les  membres  et  adjoints  des  commissions 
executives,  les  juges  et  accusateurs  publics  des  tribunaux 
criminels. 

III.  —  Les  tribunaux  criminels  continueront  de  connaître, 
concurremment  avec  le  tribunal  révolutionnaire,  des  délits 
contre-révolutionnaires  dont  la  connaissance  leur  a  été  con* 
servée  par  la  loi  du  19  floréal. 

Ils  connaîtront  en  outre  exclusivement  de  tous  les  vols  et 
dilapidations  de  deniers  ou  effets  nationaux,  quoique  non 
compris  dans  la  loi  du  7  frimaire,  en  observant  les  formes 

1.  Ai*cliites,  ibid.^  2*  partie,  pièce  12. 


240  APPENDICES. 

prescrites   par  cette  loi   et  par  celles  des   14  germinal  et 
21  floréal. 

IV.  —  En  conséquence,  la  loi  du  29  septembre  1793,  con- 
cernant les  infidélités  des  agents  ou  préposés  des  administra- 
tions et  fournisseurs  de  la  République,  demeure  restreinte  à 
celles  qui  seraient  de  nature  à  faire  manquer  les  approvision- 
nements des  armées. 


TITRE    II. 

Composition  du  tribunal  révolutionnaire. 

V.  —  Le  tribunal  révolutionnaire  sera  composé  de  douze 
juges,  dont  un  président  et  deux  vice-présidents,  d'un  accu- 
sateur public,  de  trois  substituts  et  d'un  greffier. 

Vï.  —  Il  y  aura  près  le  tribunal  révolutionnaire  trente 
jurés. 

VH.  —  Le  tribunal  et  le  jury  seront  renouvelés  en  entier 
tous  les  trois  mois. 

VIII.  —  Les  citoyens  qui  seront  appelés  aux  fonctions  de 
juges,  d'accusateur  public,  de  substitut  ou  de  jurés  du  tribu- 
nal révolutionnaire,  seront  tenus  de  se  rendre  sans  délai  à 
leur  poste;  ils  sont  mis  à  cet  effet  en  réquisition. 

Les  places  ou  emplois  qu'ils  occupent  actuellement  leur 
seront  conservés  ;  et  s'ils  n'ont  pas  de  suppléants,  ils  seront 
remplacés  provisoirement  par  la  Convention  nationale. 

IX.  —  Les  frais  de  route  leur  seront  remboursés,  tant 
pour  l'aller  que  pour  le  retour,  sans  diminution  des  indem- 
nités et  appointements  qui  leur  sont  attribués  par  les  lois 
antérieures. 

X.  —  Il  sera  attaché  au  tribunal  révolutionnaire  six  com- 
mis-greffiers, six  commis  expéditionnaires,  six  huissiers,  un 
concierge  et  cinq  garçons  de  bureaux. 

Il  sera  en  outre  attaché  au  parquet  sept  secrétaires-commis 
et  deux  garçons  de  bureau. 


11.  LA  LOI  DU  8  MVOSE  AX  IIL  241 

TITRE    III. 

Ordi'e  du  service. 

XI.  —  Les  juges  du  tribunal  révolutionnaire  seront  divi- 
sés en  deux  sections. 

XII.  —  Chaque  section  sera  composée  de  six  juges. 

XIII.  —  Ces  six  juges  seront  tous  les  jours  et  alternative- 
ment employés  :  savoir,  trois  à  tenir  l'audience  pour  juger 
publiquement  les  accusés,  et  trois  à  faire  en  chambre  du  con- 
seil les  actes  d'instruction  qui  doivent  précéder  le  débat  et 
l'examen  public  de  chaque  procès. 

XIV.  —  Les  juges  seront  répartis  au  sort  dans  les  deux 
sections,  et  ce  répartiment  sera  renouvelé  tous  les  mois. 

XV.  —  Si  néanmoins,  à  la  fin  du  mois,  l'examen  d'un  ou 
de  plusieurs  procès  était  ouvert,  le  renouvellement  serait  dif- 
féré jusqu'au  jugement  de  ces  procès. 

XVI.  —  Les  juges  d'une  section  pourront  suppléer  ceux 
d'une  autre  section. 

XVIÏ.  —  Lorsqu'un  procès  sera  porté  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, le  sort  désignera  à  laquelle  des  deux  sections  il 
sera  assigné. 

XVIII.  —  Si  néanmoins  une  section  se  trouve  ciiargée  de 
plus  d'affaires  que  l'autre,  elle  ne  sera  admise  au  tirage  qu'a- 
près que  le  sort  en  aura  assigné  à  l'autre  un  nombre  égal 
au  sien. 

XIX.  —  Le  tirage  au  sort  se  fera  en  présence  du  président, 
de  l'accusateur  ou  de  l'un  de  ses  substituts,  et  d'un  commis- 
saire de  chaque  section. 

XX.  —  Les  procès  qui  feront  suite  ou  qui  seront  connexes 
à  celui  dont  une  section  se  trouvera  saisie  seront  portés  de- 
vant cette  section  sans  tirage  au  sort. 


Tidi).  iiévuL.    VI  16 


W2  AITLNDICES. 


TITRE    IV. 


Traduction  des  prévenus  devant  le  tribunal 
révolutionnaire. 

XXI.  —  Nul  ne  pourra  être  traduit  au  tribunal  révolution- 
naire que  : 

Par  un  décret  de  la  Convention  nationale, 
Ou  par  un  arrêté  du  comité  de  sûreté  »,^éncrale. 
Ou  par  un  mandat  d'arrêt  soit  du  tribunal,  soit  de  l'accu- 
sateur public,  dans  les  cas  déterminés  par  les  articles  xxn, 
xxiii  et  Lxvi  ci-après. 

XXII.  —  L'accusateur  public  pourra  décerner  des  mandats 
d'arrêt  contre  les  complices  des  délits  dont  le  tribunal  se 
trouvera  saisi,  et  les  faire  juger  conjointement  avec  les  accu- 
sés principaux. 

Mais  avant  de  les  mettre  en  jugement  il  fera  décider,  par 
la  chambre  du  conseil,  s'il  y  a  lieu  de  présenter  aux  jurés 
l'acte  d'accusation  de  complicité  qu'il  aura  dressé  contre  eux; 
et  s'il  est  jugé  qu'il  n'y  a  pas  lieu,  les  prévenus  seront  mis  en 
liberté. 

XXIII.  —  Lorsque  la  déposition  d'un  témoin  paraîtra  évi- 
demment fausse,  le  tribunal  décernera  contre  lui,  séance 
tenante,  un  mandat  d'arrêt  en  vertu  duquel  il  sera  jugé  sur- 
le-champ  par  les  mêmes  jurés  et  les  mêmes  juges,  devant  les- 
quels il  aura  déposé. 

XXIV.  —  Les  représentants  du  peuple  en  mission  dans 
les  départements  feront  conduire  au  comité  de  sûreté  géné- 
rale les  individus  qu'ils  auront  mis  en  élat  d'arrestation 
comme  prévenus  de  délits  de  la  compétence  du  tribunal  révo- 
lutionnaire. 

XXV.  —  Les  autorités  constituées  adresseront  dorénavant 
au  comité  de  sûreté  générale  les  pièces  relatives  aux  préve- 
nus de  délits  contre-révolutionnaires,  dont  l'article  v  de  la 
loi  du  18  nivôse  leur  enjoint  de  faire  l'envoi  à  l'accusateur 
public,  près  le  tribunal  révolutionnaire. 


II.  LA  LOI  DU  8  MVUSE  A.N  III.  245 

XXVI.  —  Les  membres  et  adjoints  des  commissions  exe- 
cutives, les  généraux  en  chef  et  ceux  de  division  ou  de  bri- 
gade, ne  pourront  être  traduits  au  tribunal  révolutionnaire 
que  par  un  décret  de  la  Convention,  ou  par  un  arrêté  des  co- 
mités de  salut  public  et  de  sûreté  générale  réunis. 


TITRE    V. 

De  la  procédure  devant  le  tribunal  révolutionnaire. 

XXVI 1.  —  Aussitôt  qu'un  procès  sera  porté  au  tribunal 
révolutionnaire,  le  président,  en  présence  de  l'accusateur  pu- 
blic ou  de  l'un  de  ses  substituts,  et  d'un  commissaire  de  la 
section  à  laquelle  il  aura  été  assigné,  fera  tirer  au  sort  onze 
jurés  pour  |)rononcer  sur  les  faits  imputés  à  l'accusé. 

XXVJll.  —  Dans  chaque  procès  porté  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, et  vingt-quatre  heures  au  moins  avant  qu'il  ne  soit 
soumis  au  débat,  l'un  des  juges  d'instruction,  commis  à  cet 
ciTet  par  le  président  de  la  section  à  laquelle  le  procès  aura 
été  assigné,  fera  amener  devant  lui  l'accusé,  lui  communiquera 
l'acte  d'accusation,  lui  en  fera  délivrer  copie,  l'interrogera 
sur  les  faits  y  énoncés,  recevra  ses  réponses,  l'avertira  que  la 
loi  lui  permet  de  choisir  un  conseil  muni  d'un  certificat  de 
civisme,  et  fera  tenir  acte  du  tout  par  le  greffier. 

XXIX.  —  Lors  de  l'interrogatoire,  la  lisle  des  jurés  des- 
tinés à  prononcer  sur  les  faits  imputés  à  l'accusé  leur  sera 
communiquée,  et  il  sera  inlerpellé  de  déclarer  à  l'instant  s'il 
entend  en  récuser  un  ou  plusieurs. 

XXX.  —  L'accusé  qui  voudrait  récuser  un  ou  plusieurs 
jurés  sera  tenu  de  proposer  ses  causes  de  récusation  lors  de 
son  interrogatoire,  et  le  tribnniil  jugera  de  la  validité  dans 
les  vingt-quatre  heures.  Il  statuera  dans  le  même  délai  sur 
les  récusations  qui  auront  été  proposées  par  l'accusateur 
public. 

Il  ne  sera  reçu,  soit  de  la  part  de  l'accuse,  soit  de  la  paît 
de  raccusaluur  public,  aucune  récusation  non  motivée. 


ti44  APPENDICES. 

XXXI.  —  Le  conseil  choisi  par  l'accusé  ne  pourra  com- 
muniquer avec  lui  qu'après  son  interrogatoire,  et  au  moyen 
d'un  laissez-passer  de  l'accusateur  public. 

XXXII.  —  Si,  avant  que  les  témoins  ne  soient  entendus 
à  l'audience,  l'accusateur  public  trouve  utile  à  la  manifesta- 
tion de  la  vérité  de  faire  recevoir  par  écrit  leurs  déclarations, 
elles  seront  reçues  par  l'un  des  juges  d'instruction,  commis 
à  cet  effet  par  le  président  de  la  section  saisie  du  procès. 

XXXin.  —  Ces  déclarations  et  les  notes  de  l'interrogatoire 
dont  il  a  été  parlé  ci-dessus  seront  remises  au  juge  qui  devra 
présider  à  l'examen  et  au  débat,  pour  servir  de  renseigne- 
ment seulement. 

XXXIV.  —  Il  sera  dressé  autant  d'actes  d'accusation  qu'il 
y  aura  de  délits  à  juger. 

On  pourra  néanmoins,  dans  un  acte  d'accusation,  com- 
prendre plusieurs  délits  à  la  charge  d'une  même  personne. 

XXXV.  —  Dans  tous  les  cas,  les  complices  d'un  accusé 
seront  compris  dans  le  même  acte  d'accusation  que  lui,  soit 
qu'ils  se  trouvent  impliqués  dans  tous  les  délits  qui  lui  sont 
imputés,  ou  qu'ils  ne  le  soient  que  dans  un  seul. 

XXXVI.  —  Lorsqu'une  même  personne  sera  prévenue  à  la 
fois  de  délits  contre-révolutionnaires  et  de  délits  ordinaires, 
l'acte  d'accusation  ne  portera  que  sur  les  premiers;  si  elle 
en  est  acquittée  par  le  tribunal  révolutionnaire,  ou  condam- 
née à  une  peine  moindre  que  celle  à  infliger  aux  délits  ordi- 
naires, elle  sera  renvoyée  par-devant  le  tribunal  criminel  ou 
de  police  correctionnelle,  auquel  appartient  la  connaissance 
des  autres. 

XXXVII.  —  Ne  pourront  être  compris  ni  énoncés  dans 
l'acte  d'accusation  qui  sera  dressé  contre  un  prévenu,  traduit 
au  tribunal  révolutionnaire  ou  aux  tribunaux  ordinaires,  les 
faits  d'après  l'exposé  desquels  un  décret  des  représentants 
du  peuple  l'aura  mis  en  liberté,  ou  aura  déclaré  qu'il  n'y  a 
pas  lieu  à  inculpation  contre  lui. 

XXXVII.  —  Si  le  prévenu  ou  accusé  d'un  crime  contre- 
révolutionnaire  se  soustrait  à  l'examen  de  la  justice,  il  en 


II.  LA  LOI  DU  8  NIVOSE  A.\  III.  245 

sera  usé  à  son  égard  conformément  à  la  loi  du  5  thermidor 
sur  les  contumaces. 

TITRE    VI. 

De  r examen  et  de  la  conviction. 

XXXIX.  —  Le  jour  fixé  pour  l'examen  du  procès,  l'accusé, 
en  présence  des  juges,  de  l'accusateur  public,  des  jurés  et 
des  citoyens,  sera  amené  à  la  barre,  libre  et  sans  fers. 

XL.  —  Le  président  fera  prêter  à  chacun  des  onze  jurés 
\a  serment  d'examiner  avec  l'attention  la  plus  scrupuleuse  les 
charges  portées  contre  l'accusé  ;  de  n'en  communiquer  avec 
personne  jusqu'à  leur  déclaration  ;  de  n'écouter  ni  la  haine 
ou  la  méchanceté,  ni  la  crainte  ou  l'affection  ;  de  se  décider 
d'après  les  charges  et  moyens  de  défense,  suivant  leur  con- 
science et  leur  intime  conviction,  avec  l'impartialité  et  la  fer- 
meté qui  caractérisent  des  républicains. 

XLL  —  Le  serment  prêté,  les  jurés  prendront  place  tous 
ensemble  sur  des  sièges  séparés  du  public  et  du  tribunal  ; 
ils  seront  placés  en  face  de  l'accusé  et  des  témoins. 

XLIL  —  Le  président  dira  à  l'accusé  qu'il  peut  s'asseoir, 
lui  demandera  son  nom,  son  âge,  le  lieu  de  sa  naissance,  sa 
demeure,  sa  qualité  et  sa  profession,  tant  avant  que  depuis 
la  Révolution,  et  il  fera  tenir  note  de  tout  par  le  greffier. 

XLIIL  —  Le  président  dira  à  l'accusé  d'être  attentif  à  tout 
ce  qu'il  va  entendre  ;  il  ordonnera  au  greffier  de  lire  l'acte 
d'accusation  ;  après  quoi  il  dira  à  l'accusé  :  «  Voilà  de  quoi 
on  t'accuse;  tu  vas  entendre  les  charges  qui  seront  produites 
contre  toi.  » 

XLIV.  —  L'accusateur  public  exposera  le  sujet  de  l'accu- 
sation; il  requerra  la  lecture  de  la  loi  sur  le  crime  de  faux 
témoignage,  et,  après  la  lecture,  il  fera  entendre  les  témoins. 

XLY.  —  Ne  pourront  être  entendus  en  témoignage  un 
mari  contre  sa  femme,  une  femme  contre  son  mari,  les  as- 
cendants contre  les  descendants,  et  réciproquement,  les  frères 
et  les  sœurs  contre  leurs  frères  et  sœurs,  et  les  alliés  au  même 
degré. 


240  APPENDICES. 

XLVI.  —  Les  témoins,  avant  de  déposer,  prêteront  serment 
de  parler  sans  haine  et  sans  crainte,  et  de  dire  la  vérité. 

XLVll.  —  Hors  les  cas  déterminés  par  les  lois  des  18  prai- 
rial et  '2  messidor,  l'examen  des  témoins  sera  toujours  fait 
de  vive  voix,  et  sans  que  leurs  dépositions  soient  écrites, 

XLVIIl.  —  Les  témoins  ne  pourront  jamais  s'interpeller 
entre  eux. 

Ils  seront  entendus  séparément. 

Cependant  l'accusateur  public  pourra,  après  leur  première 
déclaration,  demander  qu'ils  soient  entendus  de  nouveau  en 
présence  les  uns  des  autres  :  il  pourra  également  demander 
que  ceux  qui  ont  déposé  se  retirent  de  l'auditoire,  ou  qu'un 
ou  plusieurs  d'entre  eux  soient  introduits  pour  être  entendus 
de  nouveau,  séparément  ou  en  présence  les  uns  des  autres. 

L'accusé  aura  la  même  faculté. 

XLÏX.  —  Chaque  témoin  sera  tenu  de  déclarer  s'il  est 
parent,  allié  ou  attaché  au  service  de  l'accusé,  s'il  le  connais- 
sait avant  le  fait  qui  a  donné  lieu  à  l'accusation,  et  s'il 
entend  parler  de  l'accusé  présent. 

L.  —  A  chaque  déposition  de  témoin,  le  président  deman- 
dera à  l'accusé  s'il  veut  répondre  à  ce  qui  vient  d'être  dit 
contre  lui.  L'accusé  pourra,  ainsi  que  son  conseil,  dire,  tant 
contre  les  témoins  que  contre  leur  témoignage,  ce  qu'il 
jugera  utile  à  sa  défense. 

LI.  —  Les  témoins  assignés  à  la  requête  de  l'accusé  seront 
entendus  alternativement  avec  ceux  qui  auront  été  produits 
par  l'accusateur  public. 

LU.  —  L'accusé  et  son  conseil  seront  tenus  de  s'exprimer 
avec  décence  et  modération. 

La  disposition  de  la  loi  du  15  germinal,  qui  est  relative  à 
la  mise  hors  des  débats,  est  rapportée. 

Lin.  —  Les  effets  trouvés  lors  du  délit,  ou  depuis,  pouvant 
servir  à  conviction,  seront  représentés  à  l'accusé,  et  il  lui 
sera  demandé  de  répondre  s'il  les  reconnaît. 

LIV.  —  Lorsqu'un  débat  a  duré  plus  de  trois  jours,  le 
président  est  tenu,  à  l'ouverture  de  la  séance  suivante,  de 


If.  LA  LOI  DU  8  NIVOSE  AN  IIL  247 

demander  aux  jurés  si  leur  conscience  est  suftisamment 
éclairée. 

LV.  —  Si  les  jurés  répondent  non,  l'instruction  sera  con- 
tinuée jusqu'à  ce  qu'ils  aient  fait  une  déclaration  contraire. 

LVl.  —  Si  les  jurés  répondent  qu'ils  sont  suffisamment 
instruits,  il  sera  procédé  sur-le-champ,  ainsi  qu'il  est  pre- 
scrit par  les  articles  suivants,  nonobstant  toute  réclamation 
contraire. 

LVII.  —  A  la  suite  de  la  déposition  et  des  débats,  l'accu- 
sateur public  sera  entendu  :  l'accusé  ou  son  conseil  pourra 
lui  répondre. 

LVIII.  —  Le  président  résumera  l'affaire,  fera  remarquer 
aux  jurés  les  principales  preuves  pour  et  contre  l'accusé;  il 
terminera  en  leur  rappelant  avec  simplicité  les  fonctions 
qu'ils  ont  à  remplir,  il  posera  distinctement,  après  avoir  pris 
l'avis  du  tribunal,  les  ([uestions  qu'ils  ont  à  décider,  tant  sur 
les  fîiits  que  sur  l'intention  dans  laquelle  ils  ont  été  commis. 

Toutes  les  questions  seront  rédigées  avec  simplicité.  Il  ne 
pourra  en  être  posé  aucune  dans  laquelle  il  y  ait  rien  de 
complexe. 

L'accusé,  son  conseil,  l'accusateur  public  et  les  jurés  pour- 
ront faire  des  observations  sur  la  manière  dont  les  questions 
auront  été  posées. 

LIX.  —  Le  président  mettra  par  écrit  les  questions  suivant 
leur  ordre,  et  les  donnera  au  chef  du  jury  qui  sera  toujours 
le  plus  ancien  d'âge. 

LX.  —  Le  président  ordonnera  aux  jurés  de  se  retirer  dans 
une  chambre  voisine;  ils  y  resteront  sans  pouvoir  commu- 
niquer avec  personne. 

LXl.  —  Lorsque  les  jurés  se  trouveront  en  état  de  donner 
leur  déclaration,  ils  rentreront  dans  l'auditoire  et  feront 
chacun  à  haute  voix  et  publiquement  leur  déclaration  indivi- 
duelle sur  les  questions  qui  leur  auront  été  remises  par  le 
président. 

LXII.  —  Chaque  juré  prononcera  sa  déclaration  dans  la 
forme  suivante  : 


248  APPENDICES. 

Sur  mon  honneur  et  ma  conscience,  tel  fait  est  constant,  ou 
n'est  pas  constant;  l'accusé  est  convaincu  de  tel  fait,  ou 
Taccusé  n'est  pas  convaincu.  Il  est  convaincu,  ou  il  n'est  pas 
convaincu  de  l'avoir  commis  dans  telle  intention. 

LXIII.  —  Chaque  question  sera  décidée  à  la  pluralité 
absolue  des  voix. 

LXIV.  —  La  déclaration  du  jury  sera  reçue  par  le  greffier, 
signée  de  lui  et  de  tous  les  juges. 

LXY.  —  Le  jury  ne  pourra  donner  de  déclaration  sur  un 
délit  qui  ne  serait  pas  porté  dans  l'acte  d'accusation,  quelle 
que  soit  la  déposition  des  témoins. 

LXVI.  —  Si  l'accusé  est  déclaré  non  convaincu  du  fait 
porté  dans  l'acte  d'accusation  et  qu'il  ait  été  inculpé  sur  un 
autre  crime  par  les  dépositions  des  témoins,  le  tribunal, 
d'office  ou  sur  la  demande  de  l'accusateur  public,  ordonnera 
qu'il  soit  arrêté  de  nouveau. 

Il  recevra  les  éclaircissements  que  le  prévenu  donnera  sur 
ce  nouveau  fait;  et,  s'il  y  a  lieu,  il  délivrera  un  mandat 
d'arrêt,  et  renverra  le  prévenu,  ainsi  que  les  témoins,  devant 
la  chambre  du  conseil,  pour  être  décidé  s'il  y  a  lieu  à  un 
nouvel  acte  d'accusation,  en  cas  qu'il  s'agisse  d'un  délit 
contre-révolutionnaire,  et  devant  le  directeur  du  jury  du  lieu 
du  délit,  s'il  n*est  question  que  d'un  délit  ordinaire. 

TITRE    VII. 

Du  jugement. 

LXVII.  —  Si  l'accusé  est  déclaré  non  convaincu,  le  prési- 
dent prononcera  qu'il  est  acquitté  de  l'accusation  et  ordon- 
nera qu'il  soit  sur-le-champ  mis  en  liberté,  à  moins  qu'il  n'y 
ait  lieu  de  le  retenir  en  état  d'arrestation,  soit  d'après  les 
articles  XXXVI  et  LXVI  ci-dessus,  soit  d'après  l'article  X  de 
la  loi  du  17  septembre  1793. 

LXVIII.  —  Il  en  sera  de  même,  si  les  jurés  ont  déclaré  que 
le  fait  a  été  commis  involontairement  ou  sans  mauvaise 
intention. 


lî.  LA  LOI  DU  8  NIYQSE  AN  ÏIL  249 

LXIX.  —  Toute  personne  ainsi  acquittée  ne  pourra  plus 
être  reprise  ni  accusée  pour  raison  du  même  fait. 

LXX.  —  Tout  fonctionnaire  public  acquitté  purement  et 
simplement  rentrera  de  plein  droit  dans  les  fonctions  aux- 
quelles il  avait  été  appelé  avant  d'être  accusé. 

LXXI.  —  Lorsque  l'accusé  aura  été  déclaré  convaincu,  le 
président,  en  présence  des  citoyens,  le  fera  comparaître  et 
lui  donnera  connaissance  de  la  déclaration  du  jury. 

LXXII.  —  L'accusateur  public  fera  sa  réquisition  pour 
Tapplication  de  la  loi.  L'accusé  ou  son  conseil  pourra  faire 
des  observations;  les  juges  prononceront  ensuite  la  peine 
établie  par  la  loi  ou  acquitteront  l'accusé,  dans  le  cas  oii  le 
fait  dont  il  est  convaincu  n'est  pas  défendu  par  elle. 

L'article  III  du  titre  ii  de  la  loi  du  10  mars  1793  est  rap- 
porté. 

LXXIII.  —  Toute  condamnation  à  la  peine  de  mort  empor- 
tera la  confiscation  des  biens  du  condamné. 

LXXIY.  —  Tout  jugement  du  tribunal  révolutionnaire 
énoncera  le  nom  du  condamné,  son  âge,  le  lieu  de  sa  nais- 
sance, sa  demeure,  sa  qualité,  sa  profession,  tant  avant  que 
depuis  la  Révolution. 

LXXV.  —  Les  jugements  du  tribunal  révolutionnaire  seront 
exécutés  sans  recours  au  tribunal  de  cassation. 

LXXVI.  —  Il  est  dérogé  à  toutes  dispositions  des  lois  anté- 
rieures qui  seront  contraires  à  la  présente  loi.  (Moniteur 
du  14  nivôse  an  III,  5  janvier  1795.) 


III 

(Poge  82.) 

lAhéll&t  et  ehanaonii  contre  le«  «urviv«ntii  de  lu  Terreur. 

Aux  publications  citées  plus  haut  on    peut  joindre  : 
Le  rempart  de  Carriery  traîné  dans  la  boue,  ou  Tarif 
des  montagnards  jacobins  ; 


250  APPENDICES. 

Adieux  de  Carrier  à  Collol,  Billaud,  Barère,  Duhem,, 
Levasieur  et  autres  (jibiers  de  (juillotine,  sorte  de  lesta- 
ment  satirique.  Carrier  remet  l'exécution  de  ses  dernières 
volontés  au  vieux  Vadier,  qui  a  mérité  sa  confiance  par  ses 
fameux  soixante  ans  de  ver  tu  y  et  continue  ainsi  : 

«  Pour  la  conservation  de  ma  mémoire  et  de  mes  principes, 
je  lègue  à  la  Société  mère  des  égorgeurs,  noyeurs  et  fusil- 
leurs,  séant  aux  ci-devant  Jacobins,  rue  Honoré,  en  cas  qu'elle 
sorte  de  la  crise  alarmante  où  elle  se  trouve  et  parvienne  à 
r'ouvrir  ses  séances  soit  aux  cabanons  de  Bicêtre,  soit  en 
tout  autre  lieu  également  convenable,  mon  gilet  rouge  passé 
en  couleur  par  les  teinturiers  Fouquet  et  Lamberty,  dans  une 
des  fusillades  nantaises.  J  invite  ses  présidents  à  revêtir  cet 
ornement  unique  toutes  les  fois  qu'ils  rempliront  leurs  augustes 
et  philanthropiques  fonctions,.. 

«  A  Collot  d'Herbois,  mes  bateaux  à  soupape  ;  il  verra,  si 
jamais  il  retourne  à  Lyon,  que  cette  invention  utile  réunit  le 
double  avantage  d'étouffer  promptement  les  siffîets  impor- 
tuns^ et  d'éviter  la  consommation  de  poudre  et  mitraille 
nécessaires  pour  les  foudroyements.  Je  l'engage  à  en  faire  un 
essai  général  sur  ceux  des  ouvriers  et  manufacturiers  qui  ont 
échappé  à  la  faim  et  à  ses  premières  expéditions. 

«  Au  médecin  Duhem,  un  traité  en  vingt-deux  parties  sur  la 
théorie  des  bains  froids,  avec  la  méthode  sûre  de  les  admi- 
nistrer conjointement  avec  la  saignée,  pour  guérir  radicale- 
ment toute  espèce  de  maladie.  Ledit  traité,  rédigé  sur  mes 
ordonnances,  et  d'après  un  grand  nombre  d'expériences  par 
Fouquet  et  Lamberty,  sous  la  surveillance  du  comité  révolu- 
tionnaire de  Nantes. 

«  Autre  traité  chirurgical  contenant  la  manière  d'épargner 
aux  femmes  enceintes  les  douleurs  de  l'enfantement;  aux 
enfants  nouveau-nés,  celles  delà  dentition;  aux  jeunes  filles, 
les  accidens  de  leur  âge  ;  aux  garçons,  les  étourderies  de  la 
jeunesse;    aux  vieillards   sourds,  aveugles   et  infirmes,  les 

1.  On  sait  que  Collot  d'Herhois  avait  été  sifflé  à  Lyon  comme  acteur. 


III.  LIBELLES  ET  CHANSONS  CONTRE  LES  TERRORISTES.     251 

regrets  sur  le  temps  passé  en  les  faisant  noyer,  fusiller  ou 
massacrer.  Ce  traité  est  enrichi  de  notes  curieuses  sur  les 
expériences  et  opérations  faites  par  Pinard  dans  les  environs 
de  Nantes.  » 

Citons  encore  :  Carrier  a  commencé  la  marche^  suivez, 
messieurs,  chanson  où  Collot  d'Herbois,  Lebon,  David,  Bil- 
laud-Varennes,  sont  successivement  pris  à  partie,  suivie  de  : 

LA  GUILLOTINE 

Ai»  :    Vous,    aimables    fiJleliea. 

Soutien  inébranlable 

De  nos  noiivollcs  lois. 
0  guillotine  aimable  ! 

Nous  chantons  les  exploits. 
Sainte  Jacobinière, 

Guillotine  en  tout  temps  ; 
Couvre  la  France  entière 

D'écbafauds  permanens. 

Par  ta  seule  influence, 

Du  coin,  la  faction 
Veut  affermir  en  France 

La  Constitution. 
Sainte,  etc. 

Sans  toi  le  Brissotisme 

Règneroit  aujourd'hui, 
Et  le  Jacobinisme 

Languiroit  sans  appui. 
Sainte,  etc. 

Un  Jacobin  sincère 

Me  disoit  l'autre  jour  : 
Qu'elle  est  faite  pour  plaire, 

Qu'elle  inspire  l'amour  ! 
Sainte,  etc. 

Grand  trésorier  de  France 

0  sublime  Samson! 
Combien  dans  la  fmance 

Tu  surpasses  Cambon! 
Sainte,  etc. 


^^2  APPENDICES. 


De  noire  République 

Tu  grossis  le  trésor, 
Les  mines  du  Mexique 

Ont  produit  bien  moins  d'or. 
Sainte  Jacobinière, 

Guillotine  en  tout  temps; 
Couvre  la  France  entière 

D'échafauds  periHanens. 


LISTE 


DE    TOUTES    LES    PERSONNES    TRADUITES 


TRIBUNAL  EXTRAORDINAIRE  DL'   17  AOUT   1792 


TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE  DE  PARIS» 


Aboulin  (Joseph),  officier  de  dragons, 
-}•  18  prairial  an  II-,  IV,  480. 

Abzac  (Bernard-Augustin  d'),  ancien 
officier  de  marine,  f  24  nivôse 
an  H-,  II,  355. 

AccAULT  (Charles),  dit  TA i7>aMf/,  mar- 
chand de  vin,  f  28  germinal  an  II  ; 
III,  474. 

AccAULT  (Louis),  cordonnier,  acq., 
5  venlôse  an  II;  II,  540. 

Adam  (Jacques-Nicolas),  sacristain  de 
Tordre  de  Cluny,  -}•  9  germinal 
an  II;  III,  85. 

Adam  (Marie-Gasparine),  veuve  Gra- 
vant, I  3  nivôse  an  II;  II,  288. 

Adam  le  Marix  (Jean-Geneviève),  ex- 


capitaine de  vaisseau  au  service 
de  la  compagnie  des  Indes,  -[- 
22  messidor  an  II;  IV,  441. 

Adet  (Charles),  marchand  de  vin, 
j  8  messidor  an  H;  IV,  517. 

Adhkmar  (Raymond),  officier  muni- 
cipal, t  5  messidor  an  II;  IV,  505. 

Admiral  (Henry),  ancien  domestique, 
puis  altviché  à  la  loterie  en  qua- 
lité de  garçon  de  bureau,  f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  256. 

Adnet  (Louis),  secrétaire  de  la  mu- 
nicipalité de  Fresnoy,  |  28  mes- 
sidor an  II;  Y,  399. 

Advenkl  (Jean-Baplisle),  dentiste,  J- 
8  prairial  an  II;  IV,  58. 


1.  On  trouvera,  si  l'on  en  fait  la  comparaison,  qiiel((ues  diffri-oiiccs  d'orllio- 
graplie  cuire  plusieurs  des  noms  compris  dans  cette  table  et  ceux  de  la  liste 
générale  de  M.  Campardon.  M.  Campanlon,  qui  n'a  i)as  eu,  selon  le  plan  qu'il 
»'eRt  tracé,  à  re[>rodnire  tous  les  procès  dans  son  livre,  a  pu  quehiuefois 
rédiger  sa  liste,  très  complète  d'ailleurs,  d'après  les  registres  d'audience  du 
tribunal  révolutiuiuiairc  (Archives,  W  531  et  532).  Sans  négliger  ce  moyen  de 


ii54 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Agant.  Voy.  Gréai  DE. 

Aguesseau  (Henriette-Anne-Louise  (]'), 
duchesse  d'Ayen,  f  4  thermidor 
an  II;  V,  72. 

AiGLoz  (François),  dit  Langlois,  cul- 
tivateur, ancien  courrier  de  ca- 
binet, l  19  messidor  an  II-,  IV, 
423. 

AiGUEviLLE  (  Jean  -  Jacques  -  Marie  - 
Joseph-Mari  in),  ci-devant  prési- 
dent au  parlement  de  Toulouse, 
1  26  prairial  an  II;  IV,  195. 

AiLLY  (Louis- Joseph  d'),  ex-noble,  ex- 
comte, ex-maréchal  de  camp, 
f  22  messidor  an  II;  IV,  441. 

AiMAND  (Charles),  marchand  de  mou- 
tons, acq.  27  brumaire  an  II;  II, 
531. 

AiMON  (Catherine  Aunes,  femme), 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

AïKALLï  (Augustin),  vicaire  à  Niort, 
]■  16  messidor  an  II;  IV,  S81. 

Alaric  (Âstorg),  hb.  50  vendémiaire 
an  m. 

Ai,Avoi.\E  (Joseph),  tailleur  pour  fem- 
mes, membre  du  conseil  général 
de  la  Commune  de  Paris,  7  il  ther- 
midor an  II;  V,  424. 

Alba  (Jean),  é'dMnzières,  acq.  11  bru- 
maire an  III. 


Saint-Alouam,  11"'  thermi- 


Alrert|(  Jean),  tisserand ,  acq .  1 6  mes- 
sidor an  II;  IV,  550. 
Albier  (Joseph),  lib.  50  vendémiaire 

an  III. 
Albisson  (Antoinette),  femme  Paisac, 

■j-  7  messidor  an  II;  IV,  321. 
Alençon   (Charles -Mathias   d'),   ex- 
noble, f  26  germinal  an  II;  III, 

235. 
Aléno  (Aimé-Marie),  dit  Saint- Alouari 

ou 

doranll;  V,  407. 
Alexandre,  dit  le    petit    Cardinal, 

détenu  50  septembre  1792  ;  1, 27- 
Alexis  (Pierre),  lib.  28  vendémiaire 

an  III. 
Allain  (Charles-Michel),  instituteur, 

f  6  thermidor  an  II;  V,  109. 
Allain  (Jean-Baptiste),  fabricant  de 

plomb,  f  8  messidor  an  II  ;  IV,  276. 
Allaire   (Pierre),  cultivateur,  l   15 

messidor  an  il;  IV,  514. 
Allais   (Jean-Baptiste),  brocanteur, 

acq.  1'"  sans-culoltide  an  II. 
Allais  (Jeanne-A  voie-Modeste), femme 

Brochand,  acq.  6  brumaire  an  III. 
Allard   (Marie-Jean),   ancien   curé, 

t  5  nivôse  an  II;  II,  490. 
Alleaume  (Martin),  garçon  coiffeur, 

f  7  messidor  an  II;  IV,  515. 


contrôle,  je  me  suis  servi  des  jugements  dont  ces  registres  ne  donnent  que  les 
extraits,  et  surtout  des  interrogatoires  où  l'on  trouve  les  signatures  des 
prévenus,  quand  ils  savent  signer  ;  c'est  par  ces  signatures  que  l'on  peut 
rectifier  très  souvent  les  noms  fort  estropiés  môme  dans  ces  actes  ofticiels. 
La  liste  de  M.  CamparJon  m'a  fait  faire  plusieurs  vérifications  très  utiles;  la 
mienne  lui  fournira  peut-être  quelques  additions  et  corrections. 

Les  femmes  sont  données  à  leurs  noms  de  femmes  et  à  leurs  noms  de  filles. 

On  se  rendra  compte  facilement  des  abréviations  :  f,  mort;  dép.,  déporta- 
tion; acç.,  acquittement;  lib.,  libération  ou  non-lieu;  dél.,  détention  jus- 
qu'à la  paix;  renv.,  renvoi  à  une  autre  juridiction. 

Les  deux  chiffres  qui  suivent  la  date  renvoient  au  volume  et  à  la  page.  Les 
noms  qui  ne  les  ont  pas  se  rapportent  au  tome  VI  et  à  la  masse  des  individus 
acquittés  ou  mis  en  liberté  après  le  9  thermidor.  On  les  retrouvera  à  leur  date 
dans  le  Journal  du  tribunal  révolutionnaire  du  25  thermidor  an  II  et  de  celui 
du  8  nivôse  an  IIL  Quelques  arrêts  de  non-lieu  sans  importance,  omis  dans 
le  journal,  sont  rétablis  ici  avec  renvoi  aux  dossiers. 

Les  noms,  quand  il  y  avait  lieu  de  le  faire,  ont  été  rectifiés. 


AU  TRIBUML  RÉVOLUTIONNAIRE. 


255 


Alleray.  Voy.  A.ngrand'Alleray. 

Alline  (Nicolas),  vigneron,  acq. 
15  messidor  an  II;  IV,  527. 

Alloneau  (Jean),  ex-huissier,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an 
II;  V,  348. 

Alllt  (Antoine),  ex-député  à  l'As- 
semblée législative,  f  7  messidor 
an  II;  IV,  515. 

Alsace  de  Boussu  de  Chimay,  ci-devant 
prince  d'Hémx  (Charles-Alexandre- 
Marc-Marcel  lin  d'),  ex-noble,  ex- 
*  maréchal  de  camp,  7  19  messi- 
dor an  II;  IV,  424. 

Alsace  d'Héxix-Liétard  (François- 
Joseph  d'),  lib.  3  juillet  1795;  I, 
441. 

Altaroche  (Durand-Michel),  lib. 
29  vendémiaire  an  III. 

Aly  (Marie-Jeanne),  femme  Quentin, 
lib.  24noréal  an  II;  lîl,  491. 

A.MAND  (Louis),  compagnon  maçon, 
Y  8  messidor  an  II;  IV,  277. 

Amalry  (Maclou-Claude-André),  ou- 
vrier imprimeur,  acq.  24  pluviôse 
an  II;  II,  539. 

Amiet  (Geneviève),  femme  Gauvain, 
7  17  messidor  an  II;  IV,  551. 

Amiisal  père  (Charles),  acq.  4  ther- 
midor an  II;  V,  415. 

Amif'.al  fils  (Angusle),  acq.  4  ther- 
midor an  II;  V,  413. 

Amiral  (Charlotte  Boyau,  veuve)  , 
f  4  thermidor  an  II  ;  V,  413. 

A.NCARD  (Jean-Baptiste),  employé  au 
déparlement  au  bureau  des  re- 
cherches des  émigrés,  |  4  germi- 
nal an  II;  III,  4(>. 

A.NCELiN  (Louis),  dit  hagarde^  lieute- 
nant de  vaisseau,  f  23  messidor 
an  II;  V,  10. 

André,  laboureur  et  officier  muiiici- 
pal,  lib.  12  brumaire  an  III. 

A>DRÉ  (Hubert),  charron,  4  ans  de 
fers,  12  brumaire  an  II;  II,  524. 

Akdré ( Joseph),  accf.  4  frimaire  an  III. 


André  (Louis- Antoine),  ex-curé  de 
Givry  en  Argonne,  acq.  18  fri- 
maire an  ni. 

André  (Thomas),  f  6  messidor  an 
II;  IV,  310. 

Andrecy  (Nicolas-Pascal),  cabaretier, 
f  13  messidor  an  II;  IV,  522. 

Anger  (Thomas),  acq.  1"  vendé- 
miaire an  m. 

Anger  fils  (Germain-Thomas),  acq. 
1"  vendémiaire  an  lll. 

Angibault  (Pierre-Etienne),  grena- 
dier au  bataillon  des  Filles-St- 
Thomas,  f  14  floréal  an  II;  III, 
371. 

Anglade  (Jacques) ,  garde-vaches , 
acq.  dét.  4'  sans-culottide  an  II. 

Anglade  (Jean-Pierre),  cultivateur, 
acq.  27  messidor  an  II  ;  V,  396. 

Akgoumar  (Étieiine-Nicolas),  lib.  24 
vendémiaire  an  III. 

Angran  d'Alleray  (Denis),  ex-lieulo- 
nant  civil,  f  9  floréal  an  II;  III, 
350. 

Anisson-Duperrun  (Etienne -Alexan- 
dre-Jacques), directeur  de  l'impri- 
merie nationale  du  Louvre,  | 
6  floréal  an  II;  III,  341. 

Anjulas  (Jean-Pierre) ,  manouvrier, 
lib.  12  brumaire  an  III. 

Annereau  (Pierre),  dragon;  acq.  2 
prairial  an  II;  IV,  459. 

Anneville  (  Marie- Anne- Jacqueline 
Camprond,  veuve  d') ,  lib.  dét. 
19  vendémiaire  an  III. 

Anneville-  Chu  frevart  (  François- 
Henri  d'),  ex-noble,  f  19  messi- 
dor an  II;  IV,  425. 

Ansel  (Jean-Louis),  acq.  28  brumaire 
an  ni. 

Ansel  (Marguerite  Aubry  ou  Ourv, 
veuve),  acq.  28  brumaire  an  III. 

Anselin  (Marie-Louise),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Ansot  (A.-F.),  acq.  8  lloréal  an  II; 
HL  i82. 


256 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSO.NNES  TRADUITES 


Anstktt  (Jean) ,  lib.  9  brumaire 
an  m. 

Antajou  (Marie  Thibet,  temnie),  lib. 
12  brumaire  an  in. 

Antkzon  (Jean),  laboureur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Amiboul  (Charles-Louis),  ci-devant 
homme  de  loi,  député,  l'un  des 
Girondins ,  9  brumaire  an  III 
(50  octobre  1795);  I,  580. 

Amie,  dit  Léonard,  ancien  coiffeur 
de  la  reine,  -}■  7  thermidor  an  II; 
V,  148. 

Antoine  (  Anne-Françoise  )  ,  lib. 
29  juillet  1795;  1,442. 

Apchon  (A.-L.-Claude  de  Saint-Ger- 
main, marquis  d'),  ancien  maré- 
chal de  camp,  -}-  18  germinal 
an  II;  m,  217. 

Appelvoisin  de  La  Roche  -  Dumaine 
(Charles-Gabriel),  noble,  f  17  mes- 
sidor an  II;  IV,  550. 

Appert  (Jean-Nicolas),  huissier,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  525. 

Apremont-Linden  (Joseph  d'),  ex-no- 
ble, contrôleur  de  la  halle  aux 
toiles ,  I  4  thermidor  an  II  ; 
V,75. 

Arbouys  (Jean),  dit  Grand-Cadet,  lib. 
21  frimaire  an  III. 

Arcelot  (Bénigne),  -{-16  vendémiaire 
anll;  V,  518. 

Ardillot  (Jean-Gabriel),  ouvrier  en 
soie,  I  28  prairial  an  H;  IV,  272. 

Arielière  (Gérard-Jean),  menuisier, 
I  9  thermidor  an  II;  V,  172. 

Argis,  voyez  Boucher  d'Argis.  . 

Argot  (Joseph-Renier),  acq.  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  288. 

Arlincoukt.  Voy.  Prévost  d'Arlin- 
court. 

Arllc,  voyez  Darluc. 

Armand  (Jean-Antoine-Florent),  élève 
en  chirurgie,  |  4  germinal  an  II; 
m,  46. 

Armantières  (Marie-Charlotle  de  Sen- 


neterre,  veuve  d'),  f  8  thermidor 
anU;V,  166. 

Armilikin  (Etienne),  serrurier,  acq. 
27  nivôse  an  II;  II,  554. 

Arnaud  (Bertrand) ,  lecteur  secré- 
taire, membre  du  conseil  général 
delà  Commune  de  Paris,-]- 11  ther- 
midor an  II;  V,  420. 

Arnaud  (Marie-Cécile),  dite  d'Aile- 
(jret^  lib.  4  pluviôse  an  II;  II,  548. 

Arnaud,  voyez  Baculard  d'Arnaud. 

Arnauld  (Jean),  sous-lieutenant,  -|- 
8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Arnould  ,  procureur-syndic  de  la 
Côte-d'Or;  lib.  1"  thermidor  an 
II;  V,  408. 

Arnould  (Joseph),  soldat,  f  29  ven- 
tôse an  II;  II,  522. 

Arnoult  (Timothée),  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  H; 
V,  547. 

Arnoux  (Gilbert),  charpentier,  acq. 
17  ventôse  an  II;  II,  541. 

Arnoux  ou  IIernoux  (Marguerite-Ai- 

mée),  femme  Julien,  acq.  16  prairial 
an  II;  IV,  477. 

Arpajon  (Anne-Claude-Louise),  du- 
chesse de  MoucHY,  f  9  messidor 
an  II;  IV,  555. 

Arsout  (Dominique),  entrepreneur 
de  bâtiments,  acq.  1*'  pluviôse 
an  II;  II,  555. 

ârtaize,  voy.  Macquenem   d'Artaize, 

Artiiaud  (Catherine-Victoire-Ferdi- 
nande  d'),  femme  Dubois,  lib.  18 
frimaire  an  Ilï. 

Arthur  (Jean-Jacques),  fabricant  de 
papiers,  membre  de  la  Commune 
de  Paris,  f  12  thermidor  an  II; 
V,  425. 

Article  (Marie-Marthe-Charlotte  d'), 
veuve  Marron,  ex-noble,  f  7  ther- 
midor an  II  ;  V,  117. 

Artois  de  Lévis  (Marie-Gabrielle  d'), 
femme  Du  Luc,  ex-noble,  21  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  456. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


257 


AscY  (Louis-Jean-Charles),  ex-prêtre,  ' 
ex-vicaire  perpétuel  de  Saint-Mar- 
tin-des-Cliamps  à  Paris,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  417. 

AssELiN  (Jean-Charles),  lib.  25  bru- 
.  maire  an  III. 

AssELiN  (Jean-Charles-Thomas),  offi- 
cier municipal  à  Rouen,  lib.  et 
dét.  5  brumaire  an  II;  If,  545. 

AssELLNOT  (Jean-Gilbert),  marchand 
épicier,  7  8  messidor  an  II  ;  IV, 
277. 

AssY.  Voy.  Geoffroy  d'Assy. 

Attas  (Pierre),  dit  la  Pointe,  ou- 
vrier, lib.  19  vendémiiiire  an  III. 

Attiret  (Jean-Bapliste-François),  ar- 
chilecte,  ancien  prêtre,  f  22 
messidor  an  H;  IV,  440. 

Aubereau  (Elie),  f  2G  prairial  an  II; 
IV,  i92. 

Aubef;t  (Anne-Calherine),  ancienne 
religieuse,  -{•  22  lloréal  an  II  ;  III, 
426. 

AuBEP.T  (Charles),  juge  au  tribunal  de 
Mirecourt,  acq.  25  nivôse  an  II  ; 
II,  554. 

Albert  (Georges),  ancien  curé,  acq. 
6  frimaire  an  II;  II,  551. 

Albert  (Jacques-Anloine),  volontaire 
au  7"  bataillon  des  fédérés,  lib. 
27  pluviôse  an  III. 

AuBERT  (Jacques-Augustin), marchand 
de  meubles,  lib.  15  fructidor 
an  II. 

Albert  (Pierre-Jean),  curé,  f  25  plu- 
viôse an  II  ;  II,  425. 

Albert  de  Fligny,  ex-noble,  7  9  fri- 
maire an  II;  II,  184. 

AuBEKT  DE  Rassay  (Jac  ^ues-Auguste), 
ancien  maréchal  de  camp,  f  15 
frimaire  an  11;  II,  220. 

AuBERTiN  (Marlial-Francois),  plunjas- 
sier-lleuriste,  ex-commandant  de 
bataillon,  |  9  ihermidor  an  II  ;  V, 
172. 

AuBERY    (  Joscpli-fvtienne-Augustin- 

THIB.  RbVOL.       VI 


Sébastien),    ancien  notaire,   lib. 

24  vendémiaire  an  III. 
AuBiGNY   (Claire-Thérèse  Bourdelois, 

veuve  d'),  {-27  messidor  an  II;  V, 

596. 
Al'bigny   (Jeanne-Claire-Scholastique 

d'),  femme  divorcée  de  Le  Maillot 

de  Pont,  f  27  messidor  an  II  ;  V, 

596. 
AuBissE  (J.-B.),  ancien  feudiste,  |  27 

floréal  an  II;  111,  447. 
AcBLiN,   officier  municipal  do  Dun, 

f  9  vendémiaire  an  III;  V,  509. 
Aubon.net  (Elisabeth  Seure,  femme), 

acq.  7  brumaire  an  III. 
AuBRON  (Philippe-Jean),  f  14  messidor 

an  11  ;  IV,  524. 
Albry  (Elisabeth),  femme  Claude,  lib. 

28  iructidor  an  11. 
Aubry  (Jacques),  vigneron,  acq.  27 

ventôse  an  11;  II,  542. 
Aubry  (Jacques),   meunier,   acq.   1> 

prairial  an  II;  IV,  467. 
Aubry  (Jean),  clerc  tonsuré,  maîlre 

de  latin    à   Coulommiers,  f    11 

frimaire  an  II;  II,  202. 
Aubry  (Laurent),  ancien  soldat,  f  !''• 

thermidor  an  11  ;  V,  61. 
Aubry  ou  Obry  (Marguerite),  veuve 

Ansel,  acq.  28  brumaire  an  lll. 
Aubry  (Marie-Olympe,  dite  de  Gouges 

ou   Degouges,  veuve),   femme  de 

lettres,  f  12  brumaire  an  II;  II, 

167. 
Aubry  (iNicolas),  garçon  cordonnier, 

ajourné  4  prairial  an  II  ;  IV,  25- 
Aubry    (Nicolas),   charron,    lib.    28 

fructidor  an  11. 
Aucane   (Jean-Louis-Marie),   ex-capi- 
taine de  cavalerie  au  ci-devant  ré- 
giment Colonel-général,  ex-maitre 

des  comptes,  f  9  thermidor  an  II  ; 

V,  171. 
AuDENi  (Jean),  mendiant,  lib.  et  dét. 

17  vendémiaire  an  II  ;  II,  542. 
AriMBERT-UornAi  D  (Jean-Laurent),  se 

il 


258 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADIUTES 


disant  ex-secrélaire  de  rAcadémie 
des  sciences  de  la  Grande-Breta- 
gne, -{-  21)  messidor  an  II;  V,  58. 

AuDiFFRE T  (Josepli-Paul-François),  an- 
cien juge,  lib.  28  vendémiaire  an 
III. 

AuDiGiEu  (Simon),  ancien  curé  de 
St-Laurent,  |  28  messidor  an  11; 
V,  55. 

AuDRAiN  (François),  cultivateur,  lib. 

6  frimaire  an  II  ;  II,  545. 

A UFROY  (Jean-Alexis),  menuisier,  lib. 

7  floréal  an  II;  III,  481. 
AuGANEUR  ou  AuGAGNEUR  (Françoîs),  la- 
boureur, lib.  8  vendémiaire  an  III. 

ÂUGER  (Claude),  homme  de  loi,  ex- 

officier  de  paix  de  la  Commune 

de  Paris,  f  8  thermidor  an  II  ;  V, 

155. 
AuGER  (Jean),  militaire,  -{-15  prai- 
rial an  II;  IV,  471. 
AuGER  (Louis),  prêtre,  acq.  et  dét. 

22  floréal  an  II;  III,  426. 
AuGEK    (Nicolas),  ex-chanoine,  acq. 

17  nivôse  an  II;  II,  555. 
AuGET   (Marie-Louise),    veuve  Fulr- 

QUEUx,  lib.  1"  pluviôse  an  II;  II, 

548. 
AuGET  DE  Chajibry  (Margueritc-Vic- 

toire  Bigot -Latouane,  veuve),  lib. 

et  dét.  1"  pluviôse  an  II;  II,  548. 
AuLiER  (Philiberte  Turin,  veuve  d'), 

|9thermidoranlI;  V,  192. 
AuMONT  (Georges-Michel),  homme  de 

loi  (manifestation  de  Rouen),  -j- 

5  septembre  1795. 
AuMONT  ou  Omont  (Nicolas),  acq.  27 

brumaire  an  III. 
AuMOJST  ou  Omont  (Elisabeth  Sandrey, 

femme),  acq.  27  brumaire  an  III. 
AuNÈs    (Catherine),  femme   Adion; 

acq.  9  vendémiaire  an  III; 
Auphant  (Félix),  ex-prêtre,  acq.    7 

thermidor  anïl;  V,  117. 
AupRoux(  Georges),  acq.  17  brumaire 

an  IIL 


AuRioi.  (Anioine-Louis-David),  ancien 
conseiller  à  la  Gourdes  monnaies 
de  Lyon,  accj.  25  pluviôse  an  II; 
II,  426. 

AuRiuL  (Geneviève  Go.manf),  femme), 
acq.  25  pluviôse  an  II;  II,  426. 

AuTAYON  (Joseph),  laboureur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

ALTERociiE(d').  Voy.  Papillon  d'AiTE- 

ROCHE. 

Al  TICHAMP  (François-Charles-Anloine 
d'),  ex-noble,  ex-chanoine  de N.-D., 
7  5  thermidor  an  II;  Y,  95. 

AuvRAY  (Jean-Baptisle-François),  se- 
crétaire de  Gilbert  de  Voisins,  f 
21  prairial  an  II;  IV,  485. 

AuvRAY  (Pierre),  lib.  4  vendémiaire 
an  m. 

Auzoux  (Pierre),  laboureur,  y  l"mes- 
sidor  an  II;  IV,  497. 

AvAux,  voy.  RuLLET  d'Avaux. 

AvENEL  (Jean -François),  commis 
banquier,  lib.  16  vendémiaire 
an  II;  II,  542. 

AvivT-TuROT  (Joachiin-Laurent),  cul- 
tivateur, acq.  9  thermidor  an  II; 
V,  172. 

AvicE  (Jacques-Marie),  ancien  maire  ; 
acq.  dét.  29  vendéujiaire  an  III. 

Avril  (Marguerite-Françoise-Rose  d'), 
veuve  Davrieux  ou  Devarieux, 
acq.  16  fructidor  an  II. 

Avril  (Nicolas),  garçon  boucher,  acq. 
4  prairial  an  H;  IV,  24. 

AvRiLLON  (J.),  acq.  8  floréal  an  II  ; 
m,  482. 

Ayen  (Henriette -Anne-Louise  d'A- 
guesseau,  duchesse  d'),  f  4  ther- 
midor an  II;  V,  72. 


B 


BABAUD-LAfoRDiE  (Joau),  ancleu  se- 
crétaire à  la  chancellerie  royale, 
t  28  ventôse  an  II;  II,  521.     . 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


Tod 


ll\m\  (Jacques),  ex-noble,  7  15  plu- 
viôse an  II;  II,  505. 

Rachelieu  (Jean-Marguerite),  notaire 
public,  membre  du  (j^omilé  révo- 
lutionnaire de  Nantes,  acq.  '26  fri- 
maire an  III;  VI,  47. 

Raciikijek  (Pierre-Louis),  laboureur, 
-J-  il)  prairial  an  11;  IV,  75. 

Rachier  (François),  charron,  acq. 
15  nivôse  an  II;  II,  566. 

Rachmann,  mnjor-général  des  gardes- 
suisses,  y'i  septembre  I79!2;ï,  'i'i. 

Rvrrr.Ai'.n  d'Aunui)  (François-Tlin- 
mas),  homme  de  lettres,  deux 
mois  de  détention,  25  juillet  1705; 
I,  266. 

Rvcllaud-i/Arnali»  (Jeanne  -  Antoi- 
nette Daiiucm),  ac(|.  25  juillet 
1705;  1,266. 

Radarel  (Jean),  Piémontais  (vol  du 
garde-meuble),  7  18  octobre  171)2  ; 
I,  27. 

BaCNEUX,  Voy.   DANr.ERS-RvG.NKlX. 

Rau-  (Simon),  employé  aux  charrois 
de  l'armée  du  Nord,  7  8  messidor 
an  II;  IV,  276. 

RAU.LAKD-CnEHvir,  (  Julcs-César-Mar- 
lial),  chef  d'escadron,  7  19  plu- 
viôse an  II;  II,  411. 

RAiLLAKD-DEsroMBAix(Héléne)..femme 
LczY,  lib.  26  brumaire  an  III. 

Rauxakd  - Descomiiaux  (Louise-Made- 
leine), 7 19  pluviôse  an  II;  II,  4M. 

RAnxARi»-TRorssEitois  (Jean-Jacques, 
comte  de),  ancien  colonel,  7  19 
pltiviôse  an  II;  11,  411. 

Raiu.emoxt  (Pierre-Thomas),  agentde 
change,  7  6  fructidor  an  II;  V,  282. 

RAUXErL  (Hernard),  tisserand,  lib. 
18  pluviôse  an  III. 

Rau.lot  (Firmin),  n^peur  de  (abac, 
i"  9  prairial  an  II;  IV,  45. 

Baillv  (Jean-Sylvain),  ancien  mein- 
bre  de  l'Assemblée  constiluanle, 
ancien  maire  de  Paris,  7  20  bru- 
maire an  II;  II,  id. 


Rain  (Jean-Charles),  huissier,  7 
11    septembre    1795;    I  ,    270. 

Bajon  (Jean-Pierre),  cuisinier,  7 
16  messidor  an  II;  IV,  529. 

Rajot  (Pierre),  instituteur,  acq. 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Ral  (Jean),  acq.  15  prairial  an  11; 
IV,  475. 

Ralicourt  (Jean),  em^iloyé  aux  sal- 
pêtres et  poudres,  7  6  messidor 
an  11;  IV,  509. 

Ralin  (Pierre),  radie veur  de  bou- 
cles, 7  28  prairial  an  If;  IV,  275. 

Rai.i.ax  (René-Julien),  ex-trésorier, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  547. 

Rali.ehoy  (François-Pierre),  juge  de 
paix,  acq.  15  messidor  an  II;  IV, 
525. 

Balleroy  (Michel-Théodore-Magloire), 
huissier  de  justice  de  paix,  acq. 
15  messidor  an  II;  IV,  525. 

Rali.eroy,  voy.  Lacoir  he   Rai.i.erov. 

Bam.eydier  (Catherine),  7  12  messi- 
dor an  II;  IV,  525. 

Balloteal  (François), laboureur,  acq. 
29  prairial  an  II;  IV,  495. 

Bai.loteau  (Philippe),  cordonnier, 
acq.  29  prairial  an  II;  IV,  495. 

Balsa.  Voy.  Firmy. 

BAi.TiiASARn  (  Angélique  -  Félicité  ) , 
femme  Rolstai.n,  acq.  22  pluviôse 
an  II  (W  .522,  505). 

Balthazar,  voy.  Cart-Bai.thazar. 

Bance  (François),  imprimeur,  -j- 
25  prairial  an  If;  ÏV,  492. 

Bance  (Jean-Philippe),  imprimeur, 
7  2o  prairial  an  II;  IV,  492. 

Banovif.f.e.  Voy.  Lecacf. 

Baqi  Ei.oT  ou  BAr.giEi.oT  (Françoise 
propriétaire,  7  26  prairial  an  II; 
IV,  192. 

Barauley-d'IIu.uers  (Louis),  e,v-jfé- 
néral  de  brigade,  acq.  et  dét. 
22  messidor  an  II  ;  lib.  l**»"  IVi-» 
maire  an  III;  IV,  ii2,  el  VI,  221 . 


260 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Baratte  (Joseph),   apothicaire,  lib. 

4  brumaire  an  IIL 
Barbe  (Kené-Aiiloine),  sergent  dans 
l'armée     révolutionnaire,     acq. 
24  germinal  an  II;  III,  199. 
Barberis  (Françoise),  femme  Lepes- 
.cHEux,   lib.   15   fructidor  an    II. 
Barberon  (Élisabetli),  maîtresse  de 
pension,  f  7  ventôse  an  II;  11,458. 
Barberon  (Marie-Jeanne),  f  7  ven- 
tôse an  II;  II,  458. 
BARBET(Marie-Anne-Élisabeth), femme 
SmsEiT,  lib.  5  fructidor  an  II. 

Barbey  (Matthieu),  bonnetier,  -|-  i""' 
prairial  an  II;  IV,  456. 

Barbier  (Georges-Félix),  ancien  gref- 
fier de  justice  seigneuriale,  j 
27  venlôseanll;  II,  519. 

Barbier  (Louis-Georges-Augiisle), cul- 
livateur,727  venlôsean  II  ;  11,519. 

Barbot  (Jean-Jacques),  instituteur, 
7  20  vendémiaire  an  II  (11  oc- 
tobre 1795);  II,  164. 

Barbotais  (Joseph-Clair  Carris  de), 
ex-constituant,  f  11  germinal  an 
II;  III,  98. 

Barbuot  (Marie),  veuve  Ganay,  mar- 
quise, lib.  dét.  22  vendém.  an  III. 

Barcos  (Marie-Marguerite),  femme 
PuY  de  Vérine,  f  9  thermidor  an 
II;  V,  l(i9. 

Bardel  (Anne-Marie),  lib.  28  plu- 
viôse an  II.  (W  52i,  528.) 

Bardet-Fromenteau,  voy.  Fromenteau. 

Bardol  (Pierre),  f  12  octobre  1792; 
I,  28. 

Bardon  (Théodore-Waldemar),  pré- 
cepteur, clerc  minoré,  professeur 
au  séminaire  de  Meung,devenu  épi- 
cier, acq.  22  ventôse  an  III;  VI,71. 

B.iRDOivDuMÉAGE  (Godcfroy),  ex-noble, 
lib.  et  dét.  22  vendémiaire  an  III. 

Bardou  (Pierre),  inspecteur  des  haras, 
I  22  messidor  an  II;  IV,  440. 

Bardy  (Benoît),  marchand  d'alma- 
nachs,t  24  prairial  an  II  ;  IV,488. 


lÎARDY  (Jacques),  ex-noble,  conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  { 
18  messidor  an  II;  IV,  595. 

Bareau  (Agathe  Jolivet,  femme), 
dite  veuve  Crécy,  j  12  nivôse  an 
II;  II,  508. 

B.\rentin  (Louise-Madeleine),  femme 
DE  QuATREsoLs  DE  Marolles,"]-  9  fri- 
maire an  II;  II,  185. 

Bareteau  (Marie),  veuve  Praud,  7 
7  messidor  an  II;  IV,  520. 

Barges  (Etienne),  cordonnier,  lib. 
21  frimaire  an  III. 

BaRJOUVILLE,   V0y.3lARCIIE. 

Barnave  (Antoine-  Pierre-Joseph- 
Marie),  homme  de  loi,  député  à 
l'Assemblée  constituante,  7  8  fri- 
maire an  II;  H,  121. 

Barnerat  (Jacques),  domestique, acq. 
17  ventôse  an  II;  II,  465. 

Baron  (Antoine),  horloger,  7  21  mes- 
sidor an  II;  V,  584. 

Baron  (Catherine-Augustine-Thé- 
rèse),feinme  Nottaire,711  mes- 
sidor an  II;  IV,  558. 

Baron  (Charles),  cultivateur,  7  24 
prairial  an  II;  IV,  184. 

Baron  (Geneviève-Théodore),  ex-re- 
ligieuse, lib.  19  frimaire  an  lil. 

Baron  (  Laurent -Théodore) ,  lib. 
19  frimaire  an  lil. 

Baron  (Maurice-Laurent),  ex-sergent, 
t  8  messidor  an  II;  IV,  277. 

Baron  (Philippe),  dit  Channoir,  | 
17  germinal  an  II  ;  III,  216. 

Barral  (Françoise),  veuve  Fontange, 
lib.  15  frimaire  an  III. 

Barras  (Marie-Marc-Antoine),  ancien 
administrateur  du  district  de  Tou- 
louse, 7  24  germinal  an  II  ;  III,  198. 

Barre,  voy.  Gouaud. 

Barré  (Charles-Marie),  receveur  du 
district  de  Lassay  et  commandant 
de  la  garde  nationale  de  ce  dis- 
trict, f  11  nivôse  an  II;  U,  495. 

Barré  (Etienne),  lib.  5  vendém.  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


261 


Barré  (Jean-Baptisic),  ancien  pro- 
cureur au  Chàtelet,  f  14  prairial 
an  II;  IV,  473. 

Barré  (Jean-Baptiste),  marchand  de 
bois,  acq.  15  vendémiaire  an  l'I. 

Barré  (Jean-Baptiste-Josepli),  négo- 
ciant, lib.  9  frimaire  an  III. 

Barré  (Jean-François),  sellier,  acq. 
i26  frimaire  an  II  ;  11,  240. 

Barré  (Jeanne),  femme  Fleiche,  acq. 
17  ventôse  an  II;  II,  541. 

Barrême  (Joseph-Antoine),  soldat,  ex- 
nohle,  -|-  4  prairial  an  II;  IV,  22. 

Barrême  (Joseph -Auguste),  soldat ,  ex- 
noble, 7  4  prairial  an  11;  IV,  22. 

Barrême  (Josefih-IIenri),  soldat,  ex- 
noble, 1  4  prairial  an  H;  IV,  22. 

Barrés  (François),  ex-conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  grand  ar- 
chidiacre de  la  cathédrale  de  Bé- 
ziers,  -j- 1 8  messidor  an  II  ;  IV,  590. 

Barrdis  (Félix-Daniel),  employé  à 
l'habillement  des  troupes,  1 6  ni- 
vôse an  II;  II,  495. 

Barrois  (Jean),  cordonnier,  lib.  22  fri- 
maire an  II;  II,  546. 

Barrot  (Pierre),  garde-chasse,  acq. 
27  germin.'il  an  II;  lîl,  474. 

Barry  (Claude-Brice),  marchand  de 
bois,  acq.  5  frimaire  an  II  ;  II,  551 . 

Barry  (Jean),  cultivateur,  acq.  5  fri- 
maire an  H  ;  II,  551 

Bart  (Jean-Baptiste),  loueur  en  garni, 
acq.etdét.  21  nivôse  an  II;  11,554. 

Bart  (Mathieu),  fournisseur,  j-  4  prai- 
rial an  fl;  IV,  20. 

Barthe  (J.-B.),  receveur  de  la  com- 
mune de  Verdun,  juge  de  paix, 
-{•  5  floréal  an  11;  111,  535. 

Barthélémy  (Antoine),  ex-commis- 
saire du  roi,  agent  national  à 
Gannat,-]- 4 floréal  an  II;  III,  477. 

Barthélémy  (Nicolas),  marchand  de 
bois,  acq.  15  vendémiaire  an  III. 

Barthélémy  (Nicolas-François),  cu- 
ré   de  Senonge  (Vosges),    ■[  21 


vendémiaire    an    II;    II,     194. 

Barthès  (Paul),  dit  Labiche,  vigne- 
ron, acq.  25  vendémiaire  an  III. 

Bartholdy  (Philippe),  -|-  14  messidor 
an  II;  IV,  569. 

Bartot-  de  Mo.ntbas  (Gaspard-Siméon). 
ex-noble,  ancien  capitaine  d'in- 
fanterie au  régiment  ci-devant 
royal,  ex-chevalier  de  Saint-Louis, 
7  9  thermidor  an  II;  V,  172. 

BAscHER(Françnis-Âlexandre),prêtr3, 
renvoi  pour  déportalion,  16  août 
1795;  I,  456. 

Bascher  (Jean-Michel-Vincent  de 
Paul),  prêtre,  renvoi  pour  dépor- 
tation, 16  août  1795;  I,  456. 

Baschet  (Marie-Pierre-Charles),  ex- 
lieulenant  particulier  da  l'ami- 
rauté, un  des  94   Nantais,   acq 
28  fructidor  an  II  ;  V,  548. 

Bassenet  ou  Bazinet  (Martin),  garçon 
boucher  et  cultivateur,  puis  com- 
missaire de  police  de  la  com- 
mune de  Dun,  acq.  9  vendémiaire 
an  m. 

Basset  (Catherine),  femme  Frasans, 
ex-noble,  f  21  messidor  an  11; 
IV,  455. 

Basset  (Jean-Baptiste),  garçon  per- 
ruquier, f  27  nivôse  an  II;  II, 
560. 

Basset-Lamarelle  père  (Louis),  ex- 
président au  grand  conseil,  ex- 
noble, -j- 19  messidor  an  11;  IV, 
424. 

Basset-Lamarelle  fils  (Fleury- Lu- 
cien-Hector), ex-noble,  119  mes- 
sidor an  11;  IV,  424. 

Basset-Lamarelle  (Marie  Bordeau, 
femme),  ex-noble,  |  21  messidor 
an  II;  IV,  434. 

Bastari)  (Germain),  avoué,  lib. 
5  fructidor  an  II. 

Bastie  (Antoine-Ange),  f  5  messidor 
an  II;  IV,  501. 

Bastin  (Isidore),  se  disant  militaire, 


262 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


acq.  18  prairial  an   II;   IV,   72. 

R.vTAiLHÉ  -  Francès  (Marie  -  Claude) , 
femme  Douet,  |  25  floréal  an  II; 
m,  442. 

Bataille  (Augustin),  ouvrier  en  in- 
diennes, commissaire  du  comité 
révol.  devantes,  acq.  2(i  frimaire 
an  H;  VI,  47. 

Bataille  (Etienne),  garde-chasse, 
acq.  et  dét.  18  nivôse  an  II  ;  II,  534. 

Bataille  (Louis-Martin),  acq.  23  fruc- 
tidor an  IL 

Battant  (Etienne),  vigneron,  lib. 
1"  frimaire  an  III. 

Baticlk  (Jean-Gérard),  administra- 
teur de  district,  lib.  7  pluviôse 
ann(W315,  448). 

Raty  (Marie-Anne-Élisabetli- Victoire 
Leclerc,  veuve),  -|-  18  prairial 
an  II;  IV,  72. 

Baicheron  (Antoine),  membre  du 
comité  révolutionnaire  deTroyes, 
acq.  2  thermidor  an  II  ;  V,  409. 

BvuDiN  (Charles),  médecin;  un  des 
94  Nantais;  acq.  28  fructidor 
anll;  V,  348. 

Baudot  (Joseph),  ancien  bénédictin, 
administrant  la  cure  de  Tremble- 
court,-]- 28  germinal  an  II;  111,238. 

Baudot  (Joseph-Pierre),  maréchal  des 
logis  au  10"  de  cavalerie,  lib. 
29  brumaire  an  III. 

Baudry  (Thomas),  chef  de  bureau 
aux  affaires  étrangères,  y  24  mes- 
sidor an  II  ;  V,  389. 

Baudus  (Guillaume-Joseph),  ancien 
lieutenant  civil  et  criminel  de 
Cahors,  -j-  17  messidor  an  II;  IV, 
382. 

Baufre  (Jean-Baptiste-Pierre),  inten- 
dant de  Malesherbes,  -|-  12  pnii- 
rialanII;IV,  56. 

Baurès  (Jean-Baptiste),  -j-  25  prai- 
rial an  II:  IV  493. 

Baurès  (Maurice),  f  25  prairial  an  II; 
IV,  493. 


Baurieux  (Jean-Jacques),  horloger, 
et  olficier  municipal  de  Paris, 
-j- 11  thermidor  an  H;  V,  422. 

Baussancourt  (Philippe-Charles-Éli- 
sée),  sous-lieu  tenant  de  carabi- 
niers, -j-  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Balsset  (Joseph  de),  ci  devant  capi- 
taine dans  la  garde  du  tyran,  ex- 
noble, ex-vicomle,  -J-  8  thermidor 
an  II;  V,  135. 

Bavelier  (Jean-Baptisie),  gendarme, 
lib.  7  floréal  an  II;  III,  482. 

Bavellier,  gendarme,  lib.  12  ven- 
tôse an  If;  11,  550. 

Baverel  (Romain),  agent  national, 
acq.  20  floréal  an  II  ;  III,  493. 

Bayard  (Charles- Antoine- Amédée), 
se  disant  Victor-Amédée-Xavier  de 
Broglie,  dép.  3  août  1793; I,  436. 

Bayard  de  la  Vi.ngtrie  (Louis-Jacques), 
lieutenant  de  bailliage,  lib.  7  sep- 
tembre 1793;  I,  444. 

Baye  (Nicolas),  mercier,  lib.  22  juil- 
let 1793;  1,441. 

Bazin,  agent  national,  acq.  10  floréal 
an  11;  III,  365. 

Bazin  (François),  lib.  16  vendémiaire 
an  m. 

Bazo  (Jeanne -Catherine  Linoir, 
femme),  lib.  29  juillet  1 793  ;  1, 442. 

Bazin  (Pierre),  portier,  lib.  9  août 
1793  an  II;  1,  442. 

Bazire  (Claude),  député  à  la  Conven- 
tion nationale,  -|-  \6  germinal 
an  II;  m,  144. 

Beau  ou  Lebkau  (Jean),  acq.  et  dét. 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

Beauciiamp  ou  Beauciiant  (Bénigne), 
couvreur,  2  ans  de  détention,  15 
nivôse  an  II.  (W  307,  385.) 

Beauchamp  (Philippe),  épicier,  lib. 
27  vendémiaire  an  11;  II,  529. 

Beauchet  (Marguerite),  j  2  thermi- 
dor an  II;  V,  66. 
i  Beaudelot  (Françoise),  veuve  Manne- 
I     trois,  lib.  1 9  floréal  an  II  ;  III,  488. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


265 


Beaideyant  (Anselme),  chapelain  du 
duc  d'Orléans,  -j-  25  ventôse  an  II; 
11,519. 

Beaidevin  ou  Bealiivi.n  (François), 
imprimeur,  |  26  prairial  an  II; 
IV,  190. 

Béai  DONNET  (Jean-Pierre), ancien  curé, 
7  24  prairial  an  II;  IV,  185. 

Beaidot  (Louis),  |  8  messidor  an  II; 
IV,  276. 

Beaidoix  (Louis),  laboureur,  lib.  et 
dét.  50  vendémiaire  an  II;  II, 
o45. 

Beaudreville  (Anquelil),  lib.  dét. 
19  vendémiaire  an  III. 

Beaifils  (François),  ex-curé  de  Saint- 
Christoplie-sur-Loire,  y  2i  ven- 
démiaire an  III;  Y,  515. 

Beaifils  (Pierre-Louis),  juge  de  paix; 
-;-  21  prairial  an  II  ;  IV,  485. 

Beaifokt  (Marc-François),  tabletier; 
Y  8  messidor  an  II;  IV,  270. 

Beaigard  (Antoine),  chapelier,  lib. 
21  fructidor  an  II. 

Beaugr  AND  (Alexandre), curé  d'Orveau- 
Bellesauve,  f  2  tloréal  an  II;  III, 
298. 

Beaiharnafs  (Alexandre  de),  ex-con- 
stituant, ex-général,  -|-  5  thermi- 
dor an  H  ;  V,  95. 

Beailiei  (Claude),  lib.  24  germi- 
nal an  III. 

Beaulieu  (Louis -Alexandre),  négo- 
ciant, |9mai  1795;  I,  111. 

Beaumé  (Michel -Benoisl),  lib.  4  flo- 
réal an  11;  IH,  479. 

Bealmont  (Françoise  Logehot,  veuve), 
lib.  2  trimaire  an  lil. 

BEArMONTEF,,  voy.  D(vvi.  DE  Beaumon- 

TEL. 

BEALnEGARi)  (Nicolas-Jacques),  sous- 
lieutenant,  l  8  prairial  an  II  ;  IV, 
il. 

Bemrepairk  (Catherine -Michelle  de 
Faldoas,  veuve  de),  f  25  messidor 
an  II;  V,  17. 


Bealsire  (Jean-Baptiste),  conducteur 
de  diligence,  acq.  22  brumaire 
an  III. 

Bealsire  (J.-B.),  rentier,  dénoncia- 
teur au  Luxembourg,  acq.  1 7  flo- 
réal an  III;  VI,  104. 

Beauvais  (Charles- Théodore),  adju- 
dant général,  lib.  8  nivôse  an  II  ; 
II,  547. 

Beauve  (Salomon),  pâtissier,  acq. 
21  ventôse  an  II;  II,  541. 

Beauvillier  de  Salnt-Aignan  (Paul- 
Marie-Victoire),  ex-duc,  j  6  ther- 
midor an  II;  V,  110. 

Beauvillier  de  SAiNT-AiGNAN(Françoise- 
Camille  de  Beranger,  femme  de), 
ex-duchesse,  y  6  thermidor  an  II  ; 
sursis  pour  cause  de  grossesse; 
non  exécutée;  V,  110. 

Beauvoir  (Charles -Louis-Ange) ,  ex- 
noble, ex-sous-lieutenant  du  régi- 
ment ci-devant  Colonel-général, 
infanterie,  |  5  thermidor  an  II; 
V,  94. 

Beauvoik  (François- Auguste- Renaud 
de),  t  5  mai  1795;  I,  112. 

Bechereau  (Jean-Baptiste),  lib.  22  flo- 
réal an  II;  III,  489. 

Bechet  (Louis-Joseph),  manufactu- 
rier, Y  15  prairial  an  II;  IV,  65. 

Bechet  (Paul  -  Stanislas  -  Edouard) , 
fabricant  de  draps,  y  1'^  prairial 
an  II;  IV,  65. 

BÉcHON  d'Arquian  (Jean-Pierre,  comte 
de),  ex-mousquelaire,  ex-cheva- 
lier de  Saint-Louis,  1 9  thermidor 
an  II;  V,  171. 

Bedtinger  (Catherine),  femme  Lavio- 
LETTE.Y  18  nivôse  an  II;  II,  334. 

BÉE  (Simon),  soldat,  lib.  prov. 
13  frimaire  an  II;  et  définitiv. 
10  frimaire  an  III;  II,  546  et  VI, 
221. 

BÉGAT  (Marie-Anloinelte- Denise  Co- 
LOMBEAU,  femme),  acq.  14  messi- 
dor an  II;  IV,  526. 


264 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


BÉGON  (Paul),  chirurgien-major,  lib. 
1^' juillet  1793;  1,441. 

BÉGU  (Louis-César),  chef  de  bataillon 
f  il  prairial  an  II;  IV,  50. 

Beguink  (Louis),  tapissier,  -|-  11  juin 
1795;  I,  170. 

Beguinet  (Jean-Baptiste),  président 
du  tribunal  d'Étain,  |  16  messi- 
dor an  II;  IV,  528. 

Beguinet  (Pierre-Félix),  agent  natio- 
nal à  Étain,  7  16  messidor  an  II; 
IV,  528. 

Beisseriet  (Michel),  dit  VÉveillé,  •]- 
28  messidor  an  II;  V,  598. 

Belami  (Jacques-Marie),  6  ans  de 
gêne,  16  vendémiaire  an  II;  II, 
523. 

Belgenque  (Jean-Claude),  soldat,  -|- 
3  messidor  an  II;  IV,  286. 

Belgodêr  (Marie-Mélanie  Legrand- 
Beauyilliers,  femme),  lib.  28  plu- 
viôse an  II  (W  326,  528). 

Belhade  ou  Belhap^e  (Léonard-Fran- 
çois) ,  ex-noble,  ancien  garde  du 
roi,  f  15  messidor  an  II;  IV, 
526. 

Bellanger  (Jacques),  conducteur  de 
bœufs,  f  5  octobre  1793;  II. 
192. 

Bellanger  (Pierre),  conducteur  de 
bœufs,  f  5  octobre  1793;  II, 
192. 

Belle  (Pierre-François),  acq.  29  fruc- 
tidor an  II. 

Bellecise  (Charles),  voyez  Regnault. 

Bellecise  (Armande-Amédée-  Victoire 
de  Thoussebois,  femme  de),  7  7  flo- 
réal an  II;  III,  346. 

Bellecour,    voy.   d'Estat-Bellecour. 

Bellecourt,  voy.  Plâtré. 

Bellegeville  (Nicolas),  courrier  de 
dépêches,  -j-  28  prairial  an  II;  IV, 
273. 

Bellegon  (Jean),  cuisinier,  f  12  mes- 
sidor an  II;  IV,  522. 

Bellepaume  (André-Guillaume), ancien 


mercier,  -j-   2  floréal  an  IT;   III, 

299. 
Hellepoime,  voy.  Jourdan. 
Belleville,  voy.  Labrousse. 
Bellet  (Thomas-Augustin),  auditeur 

des  comptes,  f  13  prairial  an  II  ; 

IV,  471. 
Belllvrh  (Etienne),  acq.  24  prairial 

an  II;  IV,  187. 
Belloc    (Antoine-Thérèse),    ex-con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 

•j-  18  messidor  an  II;  IV,  596. 
Bellœil  (François),  ex-curé  de  Col- 

leville,  t  21  messidor  an  II;  V, 

584. 
Bellot,  voy.  Massueï. 
Belot  (Aimée),    acq..  18   messidor 

an  II  ;  IV,  555. 
Belot  (Françoise  Macuxé,  femme), 

acq.    18    messidor    an    II;    IV, 

552. 
Belot  (Madeleine),  acq.  18  messidor 

an  II;  IV,  552. 
Belot  (Marie-Jeanne),  acq.  18  messi- 
dor an  II;  IV,  552. 
Belot  (Pierrette),  acq.  18  messidor 

an  II  ;  IV,  552. 
Benard     (Denis-Alexandre) ,    impri- 
meur, ancien  libraire  à  Paris,  acq. 

25  germinal  an  II;  III,  229. 
Benard  (Pierre-Gabriel,  ancien  curé, 

f  15  messidor  an  II;  IV,  564. 
Benaut   (Joseph)  ,    ancien    curé,   f 

25  messidor  an  II;  V,  24. 
Benazeth    (Jean-Antoine),   ci-devant 

vicaire  de  Marseille  (Aveyron),  acq. 

5  fructidor  an  II. 
Bender  (Jacques),  Hb.  28  brumaire 

an  m. 
Benière  (Jacques-Michel),  ex-curé  de 

Chaillot,  -j-  22  messidor  an  II;  IV, 

441. 
Benoist    (Etienne-Augustin),    curé 

constitutiormel,  dép.  8  pluviôse 

an  II;  II,  526. 
Benoist  (Jean) ,    apprenti  charron, 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


'2Gd 


A  ans  de  fers,  I  ■  octobre  1792; 
I,  450. 

Benoist  (Marguerite  Ruelle,  veuve), 
aubergiste,  acq.  i"  thermidor 
an  II;  V,  408. 

Benoist  (  Pierre-François-Joseph  )  , 
marchand  de  tabac,  acq.  cl  dét. 
27  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Benoit  (Jean-Louis),  ancien  suisse, 
concierge  du  Luxembourg,  acq. 
2  prairial  an  II;  IV,  45(S. 

Benoit  (Pierre-Guillaume),  commis- 
saire du  conseil  exécutif,  dénon- 
ciateur au  Luxembourg,  -j-  17  flo- 
réal an  III;  VI,  104. 

Benoit  (Pierrette),  acq.  27  brumaire 
an  m. 

Beny  (Urbain),  dit  Lallemand ,  volon- 
taire, acq.  13  messidor  an  II;  IV, 
523. 

Béon  (Claude-Thomas),  lib.  21  fri- 
maire an  III. 

BÉoN  (Jean),  étudiant,  y  20  octobre 
1792  ;I,  57. 

Béranger  (Françoise-Camille),  femme 
de  Beauvillier  de  Saint-Aignan,  ex- 
duchesse, 1 6  thermidor  an  II,  non 
exécutée;  V,  110. 

Béranger  (Henriette-Françoise  deLé- 
vis,  femme  de),  ■{-  21  messidor 
an  II;  IV,  436. 

Béranger  (Jean-François),  dit  Mer- 
cier ou  Mersix,  ex-no(aire;  un 
des  94  Nantais  ;  acq.  28  fruclidor 
anII;V,  3i6. 

Béranger,  voy.  Dubois-Bébanger. 

Béranger,  voy.  Loiseau. 

Bérard  (Jeanne),  femme  l'IIermina, 
dép.  5  vendémiaire  an  li  ;  II,  522. 

Bérard  (Thomas-Simon),  capitaine  du 
bataillon  des  Filles-St-Thomas,  -{- 
14fl..réal  an  II;  III,  571. 

Brrr»  (Louise-Angèle),  femme  Du- 
TFiL,  f  2  thermidor  an  II  ;  V,  00. 

Bfrék  (Louis),  journaher,  lib.  24  ven- 
démiaire an  III . 


Bereteau  ou  Bartheau  (Marie),  veuve 
Lheriteau,  journalière,  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  520. 

Bereytter  (Jean-François),  banquier 
et  marcliand  de  tableaux,  acq. 
24  germinal  an  II;  III,  202. 

Bergasse  (Nicolas) ,  ancien  consti- 
tuant, lib.  13  brumaire  an  III. 

Bergaus  (Charles-Joseph),  lib.  28  bru- 
maire an  Ilf. 

Berger  (C.atherine  Chatenet,  femme), 
lib.  2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Berger  (Claude-François),  cultiva- 
teur, f  13  septembre  1793;  I, 
270. 

Berger  (Jean-Claude) ,  journalier, 
lib.  2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Bergerat  (Jean),  acq.  29  messidor 
an  II;  V,  405. 

Bergère  des  Barres  (Jean-Pierre),  ex- 
conlrôleur  des  actes,  f  4  ther- 
midor an  II;  V,  412. 

Bergevin  (Louis-Catherine),  acq. 
21  vendémiaire  an  III. 

Bergot  (Jean-Baptiste),  employé  à  la 
halle  aux  cuirs,  et  administrateur 
de  police  à  Paris,  fil  thermidor 
anil;  V,  423. 

Bérillon  (Jean),  bourrelier,  acq. 
21  fructidor  an  II. 

Berlier  (Théophile),  grand-marteau 
de  la  maîtrise  des  eaux,  f  1"  flo- 
réal an  II;  III,  475. 

Berly  (Marie-Thérèse  Trimaille  , 
femme),  acq.  10  messidor  an  II; 
IV,  530. 

Bernage-Schintillier  (Charles-llyacin- 
the-Laurent),  garde  du  corps  du 
roi,  1 20  octot)re  1792;  1,37. 

Bernard  (Alexandre),  sculpteur  en 
m^îrbre,  f  28  prairial  an  il;  IV, 
273. 

Bernard  (Charles),  tisserand,  lib. 
12  prairial  an  II;  IV,  50. 

Bernard  (Claude-Antoine) ,  ancien 
juge,  t  12  floréal  an  H;  III,  368. 


266 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Bernard  (Eustaclie-Louis-Antoine) , 
ex-noble,  ]  6  messidor  an  II;  IV, 
510. 

Bernard  (GabrielleCuARAssE,  femme), 
renv.  15  pluviôse  an  III. 

Bernard  (iacques-Claude),  ex-prêtre, 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune,  f  10  thermidor  an  II; 
V,  252. 

Bernard  (Jean-Bapliste),  sergent-ma- 
jor de  grenadiers  de  la  Côte-d"Or, 
acq.  4  frimaire  an  II  ;  II,  551. 

Bernard  (Jean-Claude),  agent  de  l'ad- 
ministration de  l'habillement,  lib. 
16  brumaire  an  II;  II,  544. 

Bernard  (Jean-Pierre),  domestique,  et 
membre  de  la  Commune  de  Paris, 
7  11   thermidor  an  II;  V,  422. 

Bernard   (Louis) ,    domestique,   lib. 

4  pluviôse  an  II;  II,  548. 
Bernard  (Louis),  renv.  au  tribunal 

criminel,  22  vendémiaire  an  III. 

Bernard  (Marc-Antoine),  cliirurgien, 

adm.  du  district  de  Tarascon,  -{- 

5  pluviôse  an  II;  II,  501. 
Bernard  (Matthieu),  renv.  au  tribunal 

criminel,  22  vendémiaire  an  III. 

Bernard  (Philippe-Clément),  prêtre, 
f  9  thermidor  an  II;  V,  172  et 
418. 

Bernard  (Ponce),  cultivateur  et  bras- 
seur avant  la  Révolution,  adjudant 
au  2^  régimeni  des  chasseurs  à 
cheval,  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Bernardin  (Nicolas),  boucher,  acq. 
22  messidor  an  II;  V,  385. 

Berniaud  (Jean),  maçon  et  charpen- 
tier, -[  25  messidor  an  II;  V,  394. 

Bernier  (Lambert),  cordonnier,  acq. 
5  ventôse  an  II;  II,  510. 

Bernot  (Guillaume),  juge  de  paix  de 
Guerche,  acq.  26  brumaire  an  III. 

Bernot-Ciiarant  (Jacques-François)  ; 
juge  de  paix,  lib.  8  juin  1793,  et 
13  brumaire  an  III  ;  1, 440,  et  VI, 
216. 


Berouville  (Jeanne-Catherine),  fem- 
me de  Giiciiard-Malditry,  -{■  3  ther- 
midor an  II;  V,  411. 

Berson,  (lit  Saiis-Snuci  (Pierre),  cor- 
donnier, ancien  soldat  dans  le  ré- 
giment du  Cap,  f  28  prairial  an  II; 
IV,  272. 

Berteaux,  voy.  Jourdain-Berteaux. 

Bertheau  (Jeanne-Elisabeth),  sage- 
femme,  -{5  floréal  an  II;  III,  338. 

Berthier  (Etienne),  fondeur,  f 
13  prairial  an  II;  IV,  58. 

Berthomé  (Jacques),  cultivateur,  lib. 
21  brumaire  an  III. 

Bertiion  (Bonne-Jean ne-Scholastique 
DE  Laiiaye  ,  femme),  lib.  dét. 
19  vendémiaire  an  III. 

Bertier (Marie-Anne  Galant,  femme), 
lib.  14  vendémiaire  an  III. 

Bertf.n  (Denis-Simon)  fils,  commis, 
lib.  3  frimaire  an  II;  II,  545. 

Bertin  (Elisabeth Pasquillon,  femme), 
<*^cq.     5«    sans-culottide    an    II. 

Bertin  (Jean-Pierre),  lib.  16  floréal 
an  II;  m,  486. 

Bertin  père  (Simon),  sous-chef  de  bu- 
reau, lib.  3  frimaire  an  II;  II,  545. 

Bertin,  fils  (Denis-Simon),  lib.  3  fri- 
maire an  II  ;  II,  545. 

Berton  (Edme),  marchand  de  vin,  f 
28  prairial  an  II;  IV,  271. 

Bertrand  (Charles),  tailleur,  acq. 
23  messidor  an  II;  V,  387. 

Bertrand  (François),  f  26  floréal 
an  II  ;  1 1,  492. 

Bertrand  (Louis-François),  homme  de 
loi,acq.  13  messidor  an.  II;  V,  387. 

Bertrand  (Nicolas),  aubergiste,  f 
16  messidor  an  II;  IV,  528. 

Bertrand  (Pascal),  cultivateur,  ex- 
homme de  loi,  f  19  messidor 
an  II;  IV,  426. 

Bertrand  (Pierre-Hubert),  cordon- 
nier, acq.  21  pluviôse  anll;  11,538. 

Bertrand  (Pierre-Louis),  garçon  con- 
fiseur, f  27  prairial  an  II;  IV,  205. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOiNNAIRK. 


267 


Bkkulle  (Amable-Pierre-Âlbert  de), 
ex-premier  président  du  parle- 
ment de  Grenoble,  ■[  C  thermidor 
an  II;  V,  110. 

Bkrullk  (  Ainable-Pierre-Fr.inçois  de), 
conseiller  au  parlement  de  Gre- 
noble, lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Bkri  i.LK  (Angélique-Louije-Nicole  de), 
femme  de  LAToLK-nu-PiN-CuAMBLY, 
lib.  18  vendémiaire  an  111. 

Besassier  (Jean-Marie),  acq.  13  prai- 
rial an  II,  IV,  472. 

BESCHET(Tliéodore),Iib.  16  août  1795, 
I,  445. 

l'ESNARD  (Claude),  ex-juré  au  tribu- 
nal révolutionnaire,  administra- 
teur des  établissements  public^, 
-|  11  thermidor  an  II;  V,  425. 

Bes.nard  (Marguerite),  domestique,  | 
1"  nivôse  an  II;  II,  279. 

BEs.MEf.  (Charles),  fripier,  acquitté 
(W  515,  448). 

Besmères  (Nicolas),  6  ans  de  fers, 
19  vendémiaire  an  II;  H,  525. 

Bessablons  (  Thérèse -Pélagie -Anne 
GuiLLAunoux,  veuve),  f  2  messidor 
an  II;  IV,  499. 

Besse  (Gaspard  de),  ex-noble,  ancien 
bailli  de  Malte,  f  17  messidor 
an  II  ;  IV,  582. 

Besse  (Marie-Louise),  femme  Genes- 
TEL,  I  9  messidor  an  II;  IV,  555. 

Bessin  (Angélique),  marquise  de  Crus- 
sol  d'Amboise,  -{-  21  floréal  an  II; 
III,  415. 

Bessuejoils  de  HoQiEi.AiRE  (Franoois- 
Rose-Barlhélemi,  marquis  de),  co- 
lonel du  régiment  de  Beauce,  f 
7  thermidor  an  II;  V,  117. 

Bestel  (Thérèse  Pierson,  femme), 
I  5  (loréal  an  II  ;  III,  553. 

BÉTiiLNE-Cii\R(tsT  (Armand,  comlc  de), 
|9  floréal  an  II;  III,  550. 

BEiRnoraiE  (Jean-Nicolas),  ancien 
curé,  depuis  cultivateur,  lib. 
0  germinal  an  II;  lil,  464. 


Bévi  (Jean-IIenri-Louis  Joly  de),  ex- 
noble, ex-lieutenant-colonel  du 
régiment  de  Poitou,  1 5  thermidor 
anll;  V^95. 

Bevierre  (Etienne^  acq.  18  prairial 
an  II;  IV,  480.' 

Beysser  (Jean-Michel),  général  de 
brigade,  f  24  germinal  an  II  ;  III, 
202. 

BÉZANGER(François), notaire  et  maire, 
acq.    2  frimaire  an   11;    11,551. 

BÉzARD  (Charles),  ancien  commer- 
çant, I  27  floréal  an  II  ;   III,  447. 

Beziers,  voy.  Royer. 

Bezodis  (Charles),  capitaine  des 
charrois,  acq.  12  nivôse  an  II; 
If,  555. 

Bichon-Latour  (Pierre-François),  lib. 
5  vendémiaire  an  III. 

Bioan  ou  BiDAi:(François),maire  de  Plé- 
dran,f  11  brumaire  an  II  ;  V,  517. 

Bidault  (Marie),  veuve  Tricard,  ser- 
vante, 27  messidor  an  II;  Y,  50. 

Bidault  (Urbain),  acq.  50  octobre 
1792;  I,  452. 

BlÉVILLE,    voy.  LeDUC-BiÉ VILLE. 

BiGANï  (Claude),  peintre  et  membre 
du  conseil  général  de  Paris,  mem- 
bre de  l'administration  de  po- 
lice, f  1 1  thermidor  an  II  ;  V,  420. 

BiGEARD  DE  Saint-Maurice  (Cluirlotte- 
Victoire-Armande),  comtesse  de 
Trousserois,  acq.  19  pluviôse  an  II  ; 
II,  411. 

Bigot-Latouane  (Marguerite-Victoire) , 
veuve  d'AuGET  de  Chambry,  lib. 
et  dét.  1"  pluviôse  an  II;  II, 
548. 

Bigre  (Henri),  acq.  9  prairial  an  II; 
IV,  467. 

Billard  (Florentin),  boutonnier  dra- 
pier; un  des  94  Nantais;  acq. 
28  fructidor  an  H;  V,  316. 

Billard  (François),  cultivateur,  acq. 
9  messidor  an  II;  IV,  MB. 

BiLLiARD  (Jean),  brigadier  de  gendar- 


268 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


merie,  f  17  vendémiaire  an  H; 
V,313. 
BiLLAUj.   (Josppii),   cordonnier,    lib. 

21  juin  1795  ;  I,  441. 
BiLLAux  (Joseph),  volontaire,  dans  le 

bataillon  du  district  de  Clermonl, 

acq.   8   messidor  an  II;  IV,  277. 
Bille  (François),    perruquier,  -|-  17 

floréal  an  II;  111,502. 
BiLLiouD  (Antoine),  ci-devant  chanoine 

de  Sully,  f  26  prairial  an  II;  IV, 

192. 
BiLLON  (Jean-Louis),  dit  Barbet,  s'ap- 

pelant  Perdreauville,  échappé  des 

galères,  f  16  messidor  an  II;  IV, 

582. 
BiLLON  (Louis),  2  ans  de  prison,   9 

octobre  1792  ;  I,  430. 
BiLLON  (Louis-Charles-Maurice),  clerc 

de  procureur,  -|-  8  messidor  an  II, 

IV,  277. 
BiLLON   (Nicolas),  acq.   et  renv.  au 

tribunal    criminel,    28   pr;iirial 

an  II  ;  IV,  495. 
BiLLORÉ  (Louis), soldat  de  la  ci-devant 

armée  révolutionnaire,    lib.    12 

fructidor  an  II. 
Billot  (Antoine-François),   acq.    24 

messidor  an  II;  V,  589. 
BiLLouRs  (Louib),  sabotier,  f  12  ven- 
tôse an  II  ;  II,  455. 
Bimbenet-Laroche  (Barthélémy),  aspi- 
rant à  l'état  ecclésiastique,  -J-  7 

ventôse  an  II;  II,  458. 
BiNARD  (Marie-Thérèse),  lib.  29juillet 

1795;  1,442. 
BiNET  (Antoine),  coupeur  de  velours, 

-|-8  prairial  an  II;  IV,  40. 
BiNET  (Marie-Edme),  -j-  27  messidor 

an  II;  V,  597. 
BiociiAYE  (Louise  Colin-),   carmélite, 

dép.21  pluviôse  an  II;  11,415. 
BioLLEY  (Aimé),  -|-  12  messidor  an  II; 

IV,  5^20. 
BioN  (Claude-Thomas),   lib.   21   fri- 
maire an  III. 


BiRAGUE  (Jean-Baptiste-Charles  de), 
ex-noble,  j-  5  prairial  an  II  ;  IV. 
56. 
Birague-Lamottk  (Antoine-Edme),  ex- 
noble, ancien  sous-lieutenant,  -J- 
5  messidor  an  II;  IV,  286. 

BiRÉ  (Philippe),  ancien  agriculteur, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28 
fructidor  an  II;  V,  547. 

BiRKT-TissoT  (Jean-Louis),  domesti- 
que de  la  femme  Grandmaison,  -j- 
29  prairial  an  H  ;  IV,  256. 

BiRON  (Armand-Louis,  duc  de),  géné- 
ral en  chef,  f  10  nivôse  an  II  ;  II, 
502. 

BiRON  (Amélie  Boufflers  veuve  du 
duc  de),  f  9  messidor  an  II;  IV, 
255. 

BiRON  (Françoise-Pauline  de  Roye, 
veuve  du  maréchal  de),  j-  9  mes- 
sidor an  II;  IV,  555. 

RiscARRAT  (Louis),  Ijb.  18  frimaire 
an  m. 

BissoT  (Pierre-François),  6  ans  de 
dét.  8  floréal  an  II  ;  III,  482. 

BissY,  voy.  L'Empereur-Bissy. 

BizET  (Pierre),  déserteur  élranger, 
né  Français,  |  25  prairial  an  II; 
IV,  495. 

BizoT  (François-Joseph),  ingénieur, 
ex-maire  de  Montargis, -j  18  ger- 
minal an  II;  III,  470. 

BizoT  (Guillaume),  lib.  5  frimaire  an 
II;  II,  545. 

Blaire.    Voy.    Lucas    de    Blaire. 

Rlaiseau  (Louise  Riqiet,  femme),  ■{- 
29  messidor  an  II;  V,  405. 

Blamont  (Louise-Silvie  Chamborant- 
Villevert,  femme),  f  28  ventôse 
an  II;  II,  521. 

Blanc  ou  Leblanc  (Antoine-Julien), 
peintre  vitiier,  |  16  messidor 
an  II  ;   IV,  582. 

Blanc  (Clément-Marie),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, -j-  26  prairial  an  II;  IV,  195. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


269 


Rlanc  (François),  garçon  boulanger, 

acq.  2  fruclidor  an  II;  V,  291. 
Blanc  (Jean),  -}-  A  messidor  an  II; 

IV,  501. 
Blanc  ou  Le  Blanc  (Louis),  pâtissier, 

lib.  14venlôse  an  II;  II,  550. 
Blanchakd   (Gilles),  canonnier,  f    2 

plu-viôse  an  II;  11,  375. 
Blanchard  (Philibert),   maire,   acq. 

24  messidor  an  II;  V,  389. 
Blanchard  (Pierre),  ex-commissaire 

général  à  l'armée  des  Vosges,  f 

8  thermidor  an  II  ;  V,  155. 
Blanchard  (Silvain),  vigneron,  acq. 

13  prairial  an  II;  IV,  472. 
Blanchard  (Sylvain),  maréchal,  acq. 

25  messidor  an  II;  V,  587. 
Blanchard  (Thérèse-Charlotte  Corio- 

Lis,  femme),  acq.  9  thermidor  an 
II;  V,  168. 

Blanchelande,  voyez  Rouxel-Bl anche- 
lande. 

Blanchet  (Marin),  marchand  de  vin, 
f  22  ventôse  an  II;  II,  471. 

Blanchet  (Pierre),  cultivaleur,   acq. 

9  messidor  an  II;  IV,  518. 
Blancheton     (  Chiirlotte     Noirltte, 

femme),  f  12  pluviôse  an  II;  II, 
387. 

Blandln  (François),  fabricant  de 
mouchoirs,  f  3  thermidor  an  II  ; 
V,  410. 

Blandin  (Jeanne-Baptiste),  servante, 
t  1"  thermidor  an  II;  V,  407. 

Blandln  (Louis-Germain),  acq.  14 
noréalanIl;III,  48i. 

Rlanquet  (Jean-Baplisle-Félix),  arma- 
teur, t  29  floréal  an  H  ;  111,  495. 

Blanql'et  de  Rolville  (Charles),  an- 
cien conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  18  messidor  an  II  ; 
IV,  395. 

Blass  (Matthieu),  f  20  floréal  an 
Il  ;  m,  492. 

Blat  (Joseph),  ancien  curé,  f  3' 
sans-culoltide  an  II  ;  V,  302. 


Blalwart  (Joseph),  marchand,  acq. 
dét.  27  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Blevard,  acq.  8  (loréal  an  II  ;  III,  482. 

Blien  (Pierre-Joseph),  ajourné  et  dét. 
19  floréal  an  II;  lib.  19  bru- 
maire an  III;  III,  488  et  VI,  218. 

Blin  (Charles),  capitaine  au  19"  rég. 
de  hussards,  ex-garde  du  roi,  lib. 
29  Iruclidor  an  II. 

Bll\  (Jacques-Nicolas),  écrivain  ex- 
pert, secrétaire  gi  effier-adjoint 
de  la  Commune  de  Paris  f  11 
thermidor  an  II  ;  V,  425. 

Blln  (Matthieu),  faiseur  de  filets, 
lib.  28  pluviôse  an  II  (W  326, 530). 

Blols,  voy.  Dangé. 

Blondeau  (François),  cabaretier,  acq. 
19  messidor  an  11;  IV,  533. 

Blo.ndeau  (Françoise-Marie),  veuve 
Rolland,  lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Blondel  (Jean),  homme  de  loi,  lib. 
14    septembre   1793;    I,  444. 

Blondel  (Pierre-Jean),  cultivateur, 
acq.  13  messidor  an  II;  IV,  524. 

Blot  (Jacques),  conducteur  de  bœufs 
au  service  de  la  république,  7 
22  prairial   an  II;  IV,  162. 

Blot  (Joseph)  fils,  négociant,  | 
8  messidor  an  11;  IV,  517. 

Blot  (Marguerite  Geoffroy,  femme), 
acq.  i:i  pluviôse  an  H;  II,  387. 

Blothfiève  ou  Blothsierhe-Dusalssay 
ou  Dlsauzay  (Marguerite),  7  14 
messidor  an  II  ;  IV,  525. 

Blouet  (Jacques),  concierge  du  duc 
de  Montmorency,  J-  25  frimaire 
an  11;  II,  247. 

Bliet  (Toussaint),  élapier,  acq.  15 
floréal  an  II  ;  III,  484. 

Blim  (Jacques),  renv.  au  trib.  cri- 
minel, 13  pluviôse  an  III. 

BoiiBA  (Louis),  déserteur  sarde,  acq. 
28  messidor  an  11  ;  V,  402. 

BoiiRA  (Ludovic),  déserteur  sarde, 
acq.  28  messidor  an  II  ;  V,  402. 

BoiiÉ  (Jean-Baptiste),  limonadier,  cul- 


270 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


livaleur,acq.  9  vendémiaire  an  IIL 
Ro(.\GE  (François),  l(3neur  en  garni, 

acq.  i  pluviôse  an  II;  II,  53(3. 
Bocii  (Pierre),  lib.  2'  sans-culotlide 

an  II. 
lîocHARï  DE  Saron  DE  GouRGUE  (Jean- 
Baplisle-Gaspard),   premier  prési- 
dent du  parlement   de  Paris,  y 
1"  floréal  an  II  ;  III,  286. 
BocQUENET   (Nicolas-François),    j-   23 

floréal  an  II;  I!I,  435. 
BocQUENET  (Michel),  juge  suj)pléant 
au  tribunal  de  la  ci-devant  abbaye 
de  Saint-Germain,    lib.  prov.  Ï5 
brumaire,  et  défm.  27  frimaire 
an  II;  II,. 544  et  54G. 
BocQUENET  (Jeanne  Nauroy,  femme), 
lib.  prov.  15  brumaire,  et  défin. 
27  frimaire  an  II;  II,  544  et  52(3. 
BocQUET  (Anne-Rosalie),  femme  Fil- 
leul, -f  6  thermidor  an  II  ;  Y,  145. 
BocQUET  (Marie-RosaliellALLÉE,  veuve), 

-{-  6  thermidor  an  II;  V,  145. 
BocQuiLLON   (Louise    Rouard,  veuve), 

lib.  y  fructidor  an  II. 
BoER  (François),  garde-bois,  lib.   21 

brumaire  an  IIL 
BoGARs  (Pierre-Joseph),  7    25   prai- 
rial an  II;  IV,  492. 
BoGNE      (Pierre-François),     ancien 
homme  de  loi,  acq.  25  ventôse 
an  II;  II,  473. 
BoiLEAu  (François-Armand), scieur  de 
pierres,  lib.  9  vendémiaire  an  IIL 
BoiLEAu  (Jacques),  ci-devant  juge  de 
paix,  député,  l'un  des  Girondins, 
j  9  brumaire  an  III,  (30  octobre 
1793);  I,  380. 
BoiLLON  (Jacques-François),  cultiva- 
teur, lib.  29  brumaire  an  IIL 
BoiLLON  (Jeanne-Thérèse), lib.  29  bru- 
maire an  m. 
BoiLLON  (Marie-Gabrielle),Iib.  29  bru- 
maire an  IIL 
Boire  (Jean),  dit  Briard,  acq.  11  mes- 
sidor an  II;  IV,  518. 


BoiKoT  (Antoine),  homme  de  loi,  lib. 

17  germinal  an  II;  III,  470. 
BoiRY  (Angélique-Catherine),  femme 
BoNFANT,7  19  germinal  an  II;  III, 
219. 
Bois  (Jean-Guillaume),  orfèvre  et  bat- 
teur d'or,  assesseur  du  juge  de 
paix,  et  commandant  en  second 
du    bataillon   de  la   section    des 
Arcis,  acq.  15  fructidor  an  IL 
Bois  (Joseph),  4  ans  de  fer,  G  octo- 
bre 1792;  I,  450. 
BoisARD  ou  BoizARD   (Mafie    Guii.let 
ou  GuiLLOTTE  veuvc),  f  7  messidor 
an  II;  IV,  321. 
BoisET   (Jacques-Gilbert),    ci-devant 
bénédictin,  lib.  13 brumaire  an  III. 
BoisGELiN  (Jean-Dominique),  7 15  mes- 
sidor an  II;  IV,  378. 
BoisGELiN  (Louis-Bruno),  ex-noble  et 
maréchal  de  camp,  7  19  messi- 
dor an  II;  IV,  425. 
BoisGELiN    ()larie-Catherine-Stanislas 
BouFFLERs,  femme  de),  ex-noble  et 
ex-comtesse,  -|- 19  messidor  an  II; 
IV,  423. 
BoisGUYON  (Gabriel-Nicolas-François), 
adjudant  général,  7  l'^'"  frimaire 
an  II;  II,  93. 
BoisMAiGRE  (Claude-Henri),  ex-curé  de 
Chatou,  7  25  messidor  an  11;  V, 
392. 
BoisMARiK  (Louis),  instituteur  public, 

t  13  prairial  an  II;  IV,  471. 
BoispRÉAu  (Jacques-Adélaïde  Serville, 
veuve),  7  19  messidor  an  II;  IV, 
401. 
BoissARD  (Julie),  journalière  7  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  321. 
BoissARD  (Théodose-Joseph) ,  procu- 
reur de  la  commune  de  Pontar- 
lier,  1  15  floréal  an  II  ;  lll,  379. 
BoissAT  (Jean-Baptiste),  médecin  et 
maire,  7  27  ventôse  an  II;   II, 
520. 
BoissÉ,  membre  du  comité  de  sur- 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIOiNNAIRE. 


271 


veillance  de  Bourgueil,  lib.  5  mes- 
sidor .'in  II;  IV,  507. 

BoissEL  (André),  oullivaleur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

BoissiN  LA  Roche  (François),  cultiva - 
leur,  lib.  12  brumaire  an  III. 

Boisso  ou  BoissoT  (Marie-Modeste),  . 
veuve  S.vpix,  -|-  7  messidor  an  II; 
IV,  520. 

Boisson  (François),  agent  national, 
lib.  29  vendémiaire  an  III. 

BoizoT   (Antoine-Honoré-Louis),    lib. 

.  2  prairial  an  II;  IV,  459. 

BoLE  (Françoise-Guillaume),  lib. 
5  brumaire  an  III. 

BoLER  (Martin),  y  17  floréal  an  H; 
m,  392. 

BoLLOGNE  (  Camille  Capisuchi-)  ,  ex- 
noble, f  17  nivôse  an  II;  II,  551. 

BoLLOGNE  (Jean-Baptisle),  ancien  ser- 
gent aux  Gardes-Françaises,  [- 
17  nivôse  an  II;  II,  351. 

BoLLOGNE  (Nicolas-Vincent),  ancien 
vicaire  à  Biiêire,  7  17  nivôse  an 
II;  11,551. 

BoLLOGMEL  (Antoine-Nioolas),  horlo- 
ger, membre  du  comité  révolu- 
tionnaire de  Nantes,  acq.  20  fri- 
maire an  III;  VI,  47. 

BoNCERF  (Pierre-François),  ancien 
receveur  général  des  domaines 
de  Bretagne,  acq.  18  ventôse  an 
II;  11,541. 

BoNET  (Antoine-Alexis),  lib.  5  germi- 
nal an  III. 

BoNPAM  (Angélique-Catherine  Boiry, 
femme),  1 19  germinal  an  II;  III, 
219. 

BoNHOMME-Di'FiN  (Pierre- JeaH-Bap- 
tisle),  ex-noble  et  conseiller  au 
Parlement  de  Toulouse,  J-  23  prai- 
rial an  11;  IV,  195. 

BoNiE  (Pierre),  (>  ans  de  dét.  8  floréal 
an  11;  m,  482. 

Bo.M.N  (François),  imprimeur,  y 
bHoréalanll;  III,  559. 


BoMs  (Pierre),  lib.  18  vendémiaire 
an  m. 

BoN.NAiRE  (Marie-Chnrlotfe  de),  f^^mme 
divorcée  de  Lepelletier,  7  29  ger- 
minal an  II;  III,  248. 

BoNXAiRE  (Marie-Claude-Emilie  llv- 
RiAGiE,  femme),  f  29  germinal  an 
II;  m,  248. 

BoNNAURE  (Louis-Joseph),  cultivateur, 
lib.  12  brumaire  an  III. 

BoNNAURE  (Pierre),  laboureur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

BoNXE  (Pierre-Louis-Conslanlin),  com- 
pagnon menuisier),  -[  28  prairial 
an  II;  IV,  272. 

BoNNEFoi  (Elvire,  femme  Gimbert), 
renv.  15  pluviôse  an  III. 

BoNNEFois  (Jean-Baptisle-Barthé- 
lemy),  ex-noble,  lib.  24  vendé- 
miaire an  III. 

BoxNEFOY  (Cil. -Ant. -François),  com- 
missaire des  guerres,  |  12  nivôse 
an  II;  II,  510. 

BoisisEuiL  (Jacques-Louis),  sergent, 
Y  27  nivôse  an  II;  II,  500. 

Bonnet  (Cécde),  femme  Cavaillé,  lib. 
dét.  5  ventôse  an  III. 

Bonnet  (Françoise-Christine  Rociiard, 
femme),  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

BoNNEVAL  (Louis-Etienne),  valet  de 
chambre,  -J-  5  thermidor  an  II  ;  V, 
415. 

BoNNEvnxE  (Basile-Aimé),  corroyeur, 
acq.  27  nivôse  an  II;  II,  554. 

BoNNEviLLE  (Frauçois),  lib.  1 7  vendé- 
miaire an  III. 

BoNNiPAiT  (Jean),  aubergiste,  lib. 
10  nivôse  an  II;  II,  547. 

BoNMN  (Catherine),  veuve  Picard, 
couturière,  f  7  messidor  an  II; 
IV,  320. 

BoNNissANT     (Charles-Picrre-Etienne  ) 
(ils,  homme  de  loi,  |  2  messidor 
an  II  ;  IV,  497. 

BoNNoT  (Claude),  adjudant,  f  8  prai- 
rial an  II;  IV,  41. 


272 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Ro>NY  (Louis),  tisserand,  acq.  9  ven- 
démiaire an  III. 

RoNNY  ou  RouNY  (Pierre^,  acq.,  8  flo- 
réal an  II;  III,  482.  ' 

RoNTEMPs  (Pierre-Airné-Joseph),  acq. 
o  floréal  an  H;  III,  -477. 

RoQiKT  (François),  employé  dans 
les  bureaux  du  district  de  Valen- 
ciennes,  lib.  8  brumaire  an  III. 

RoLTEQUoY  (Augustin),  -|-  16  messidor 
an  II;  IV,  581. 

RouTEQuoY  (Marie-Jeanne),  7  16  mes- 
sidor an  11;  IV,  381. 

RouTEQUoY  (Matthieu),  7  16  messidor 
an  II;  IV,  581. 

RouTET  (Jacques),  laboureur  de  Fran- 
queville,  lib.  15  juin  1795;  I, 
441. 

RoHAm  (Jean-Antoine),  marchand, 
lib.  15  pluviôse  an  II;  II,  549. 

RoRDEAu  (Marit*),  femme  de  Rasset 
DE  LA  Marelle,  ex-noble,  f  21  mes- 
sidor an  II;  IV,  454. 

RoRDEAux  (Charles-Nicolas),  boulan- 
ger, acq.  11  ventôse  an  III;  VI,  70. 

RoRDET  (F.),  acq.  8  floréal  an  II; 
m,  482. 

RoRDiER  (Marc-Antoine),  tailleur,  7 
19  messidor  an  II;  IV,  401. 

RoREL  (Clément),  homme  d'affaire, 
f  29  messidor  an  II;  V,  404. 

RoRGisoux  (Jean),  soMat,  4  mois  de 
dét.,  4  octobre  1792;  1,450. 

RoRiE  (Joseph),  journalier,  7  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  501. 

RoRiE  (Raymond),  cordonnier,  -]- 
5  messidor  an  II;  IV,  501. 

RORJAC.   Voy.  DORNSCHAD. 

RoRNE  fils  (Gabriel-IIercule-Viclor), 
ex-noble,  |  21  messidor  an  II  ;  IV, 
455. 

RoR?iE-D'ALTiER  (Charles-Jeau-Rap- 
tiste-Victor),  ex-noble,  colonel  du 
4"  régiment  de  dragons,  1 21  mes- 
sidor an  II;  IV,  455. 

RoRSAT  (Pierre- Louis),  «  cavalier  ré- 


volutionnaire »,  ancien  oflicier 
des  chasses  à  cheval,  lib.  25  ger- 
minal an  II  ;  III,  224. 

RoscARY,  lib.  5  octobre  1792;  l, 
58. 

RosoNET  (Jean-Rapliste),  |  7  floréal 
an  II;  1(1,  481. 

RosQUEï  (Louis-Jérôme),  dit  Augusle, 
gagne-denier,  7  8  messidor  an  II  ; 
IV,  277. 

BosREDON  (Pierre),  lib.  27  mai  1795; 
I,  132  noie. 

Rossu  (Pierre),  chapelier  et  agent 
national  de  la  commune  de  Châ- 
teau-Renard, 7  25  germinal  an  II; 
m,  228. 

BossuT,  voy.  Faron-Rossut. 

RoTOT  (François-Marie),  commissaire 
national,  acq.  28-29  septembre 
1792;  I,  58. 

RoTTAis  (François),  meunier  (mani- 
festation de  Rouen),  f  5  septem- 
bre 1795;  I,  255. 

RoTTLux  (Adrien),  acq.  11  brumaire 
an  m. 

RoïTiER  (Jacques),  domestique,  acq. 

17  fructidor  an  II. 

RoucHARD  (Gabriel),  lib.  25  floréal  an 
II  ;  m,  489. 

RoucHARu  (Marie-Nicole),  domestique, 
I  29  prairial  an  II  ;  IV,  258. 

RoucHER  (Athanase-Jean),  homme  de 
loi,  78  thermidor  an  II;  V, 
156. 

RoucHER  (François),  dentiste  ambu- 
lant, -|-  27  avril  1795;  I,  140. 

RoiciiEK  (François),  journalier,  7 
4  messidor  an  II;  IV,  502. 

Boucher  (Joseph),  artiste  en  porce- 
laines, hb.  8  août  1795;  I,  442. 

RoucHER    (Louis-Jean-Raptiste),    lib. 

18  vendémiaire  an  III. 
RoucHER  (Marie-Victoire),  veuve  Ro- 

CHECHOUART-POXTVILLE,   f    5    lloréal 

an  II;  III,  303. 
RoucHER  (Pierre),  conducteur  de  dili- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


273 


gence,  acq.  10  mai  1795;  I,  439. 

Boucher-d'Argis  (André-Jean),  ex- 
noble, ex-lieutenant  particulier 
au  Châtelet  de  Paris,  f  5  thermi- 
dor an  II  ;  V,  95. 

BoucHER-DucLos  (Etienue-Marcel),  em- 
ployé à  l'administration  de  Tha- 
billement  des  troupes,  f  19  mes- 
sidor an  II;  IV,  422. 

Boucher-Larupelle  (Marie-Geneviève), 
femme  de  charge,  acq.  21  ven- 
tôse an  II;  11,541. 

Boucherin  (Anne-Henriette),  veuve 
Thibaud,7  22  pluviôse  an  II  ;II,507. 

Boucheron  (Augustin-Denis),  mer- 
cier, 5  ventôse  an  II  :  II,  540. 

Boucheron  (Jacques-Félix),  inspec- 
teur de  la  navigation,  -|-  25  ven- 
tôse an  II  ;  II,  473. 

BoucHET  (Jacques),  juge,  -j-  28  mes- 
sidor an  II;  V,  401. 

BoucHET  (Michel-Joseph),  tailleur, 
t  19  frimaire  an  II;  II,  486. 

BoucHiER  (Nicolas-Jean),  cultivaleur, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

BoucoN  (François),  marchand,  lib. 
14  fructidor  an  II. 

Boudard  (Marie),  femme  Chanciaux, 
10  ans  de  réclusion,  27  septem- 
bre 1792;  1,430. 

BouDiER  (Benoît),  acq.  8  messidor 
an  II;  IV,  517. 

BouDiER  (Pierre-Anne),  marchand, 
-[-3  thermidor  an  II;  V,  411. 

Boudin  (Pierre),  charcutier,  acq. 
27  nivôse  an  II;  II,  534. 

Boudot  (Madeleine  Gaij.et,  femme), 
lib.  19  floréal  an  II;  111,488. 

Boudot  (René),  acq.  4  fructidor  an  II. 

BoiFPECHoux  (Lazare),  lib.  19  floréal 
an  II;  111,  488. 

BouFFLRRs  (Amélie  de),  veuve  du  duc 
deBiRox,|9  messidor  an  II  ;  1V,355. 

Boi'FFLF-R8  (Amélie-Constance  Puchot- 
De.^alleur8,  femme  divorcée  de), 
acq.  et  dét.  2  vendémiaire  an  111. 

TRIB*   RÉ  VOL.    ri 


Boufflers  (Marie-Cath. -Stanislas  de), 
femme  de  Boisgelin,  ex-comtesse, 
I  19  messidor  on  II;  IV,  423. 

Boufflers  (Marie-Charlotte  Campel- 
Saujon,  veuve  de),  acq.  et  dét.  2 
vendémiaire  an  III. 

Bougars-d'Apremont  (Louis-Auguste- 
François),  ex-noble,  f  14  prairial 
an  II;  IV,  60. 

Bougenot  (Jean),  acq.  6  vendémiaire 
an  m. 

BouGEOT  (Jean-Claude),  lib.  9  vendé- 
miaire an  III. 

Bougon  (Charles-Jacques-Matthieu), 
ex-garçon  de  bureau  au  timbre, 
ex-membre  du  conseil  général  de 

h 

midor  an  H  ;  V,  253. 
Bougon  (François),  lib.  14  fructidor 

an  IL 
Bougon  (Louis-Jean-Charles),  colonel, 

lib.  21  septembre  1793;I,  444. 
Bougourd  (Jean-François),  médecin, 

I  2  messidor  an  II;  IV,  498. 
Bouillart  (François-Denis),  libraiie, 

I  24  prairial  an  II;  IV,  185. 
Bouillart  (Saint-Clair),  f  23  prairial 

an  II;  IV,  487. 
BouiLLET  ou  Douillette  (Geneviève), 

femme  Goulard,  lib.  13  nivôse  an 

II;  II,  547. 
BouiLLiK  (Antoine),  f  28  prairial  an 

H;  IV,  211. 
Bons  (Pierre),  cultivateur,  lib.    18 

vendémiaire  an  III. 
Bouland  (Louis-Adrien),  acq.  16  ven- 
démiaire an  II  ;  II,  523. 
BouLARD  (Etienne),  marchand  de  bois, 

lib.  29  germinal  an  II  ;  II,  240. 
BouLAY  (Jean),  cordonnier,  acq.  26 

frimaire  an  III;  V,  376. 
BouLAY  (Nicolas),  acq.  7  ventôse  an 

II  ;  II,  540. 

BocLAY  (Pierre-François),  inspecteur 
au  magasin  de  Trainelle,  acq.  et 
dét.  i  prairial  an  II  ;  IV,  20. 

18 


274 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PEIISO.NNES  TUADUITES 


Boulet  (Marie-Marguerite),  pension- 
naire du  roi,  f  5  messidor  an  II  ; 
IV,  295. 

UouLEY  (Emmanuel-François),  lib. 
28  vendémiaire  an  III. 

BouLLANGER  (Servais-Baudoin), compa- 
gnon joaillier, second  aide  de  camp 
d'IIanriot,  général  de  l'armée  ré- 
volutionnaire, f  11  thermidor  an 
II;  V,  259. 

BouLLAY  (Nicolas),  procureur  de  la 
commune,  acq.  7  ventôse  an  II; 
II,  443. 

BouLLENc  (Marie  Lemesle,  femme), 
l  2  floréal  an  II;  m,  297. 

BouLLET  (Jean-Martin),  menuisier, 
acq.  26  brumaire  an  II;  II,  530. 

BouLLissiÈRE  (Jean),  volontaire,  acq. 
3  thermidor  an  II;  V,  410. 

BouLLONGNE  (Jean-Baptiste),  fermier 
général,  f  19  floréal  an  II;  III, 
398. 

Boulogne  (Jean-François),  élapier, 
acq.  5  thenuidor  an  II;  V,  415. 

Bouquet  (Jacques),  fondeur  de  cuil- 
lers, acq.  22  frimaire  an  III. 

Bouquin  (Vincent),  vigneron,  acq. 
27  ventôse  an  II  ;  II,  542. 

BouRBONNE  (André-Dominique),  ex- 
colonel de  gendarmerie,  -1-27  mes- 
sidor an  II;  V,  596. 

BouRBON^•E  (Marie-Colombe  Legris, 
femme),  j  27  messidor  an  II;  V, 
397. 

BouRDEAux  (Gilbert),  ci-devant  curé  de 
Vaugirard,  f  27  prairial  an  II; 

IV,  203. 

BouRDEiLLE  (Henri-Joscph  de),  ex- 
noble, mestre  de  camp  à  la  suite 
de  la  cavalerie,  f  7  thermidor  an 
II;  V,  117. 

BouRDELois  (Claire-Thérèse),  veuve 
d'Aubigny,  f  27  messidor  an  II; 

V,  396. 

BouRDET  (Bernard-Richard),  directeur 
de  la  poste  aux  lettres  à  Pont- 


Audemer,  acq.  7  germinal  an  II; 
III,  465. 
BouRDET  (Marie-Joseph-Adrien),   vi- 
caire de  la  paroisse  Saint-André, 
7  14  prairial  an  11;  IV,  65. 
BouRDoiN  (Julienne),  femme  Richard, 

lib.  19  floréal  an  II;  III,  488. 
Bourdon  (Jean-Bapliste-Marie-Victor), 
médecin  à  l'armée,  lib.  19  fruc- 
tidor an  II. 
BouRDON-CiiÉROT  (Dcuis),  ex-prétrc, 
juge  au  tribunal  du  district  de 
Troyes,  acq.  2  thermidor  an  11; 
V,  409. 
BouRÉ  (Salomon),  lib.  et  dét.  7  flo- 
réal an  II;  III,  481. 
BouREAu  (Pierre),  ex-groffier  de  Fon- 
tevrault,  f  17  vendémiaire  an  II; 
V,  513. 
Bourg  (Michel),  artisan,  f  4  nivôse 

an  II;  II,  490. 
Bourgeois  (Adrien),  lib.  25  brumaire 

an  III. 
Bourgeois  (Antoine-François),  homme 
de  loi,  1  5  thermidor  an  II  ;  V,  96 
Bourgeois  (Uippolvte),  lib.  il  floréal 

an  II;  III,  483."^ 
Bourgeois  (Jean-Alexandre),  cultiva- 
teur, lib.  28  frimaire  an  III. 
Bourgeois  (J. -Baptiste),  cordonnier, 

lib.  7  floréal  an  II;  III,  482. 
Bourgeois     (Jean-Baptiste-Antoine), 
un  des  administrateurs  des  Ar- 
dennes,  f  19  prairial  an  II;  IV, 
75,  note  3. 
Bourgeois   (Jean-Charles),    employé 
dans  les  bureaux  de  la  guerre, 
commandant  la  force  armée  de 
sa  section,!- 4  germinal  an  II; III, 
46. 
Bourgeois    (Louis-Philippe),   perru- 
quier, f  3  prairial  an  II  ;  IV,  460. 
Bourgeois-Guedreville  (Etienne),  lib. 

19  fructidor  an  II. 
Bourgeot  (Etienne),  lib.  1"  vendé- 
miaire an  III. 


AU  TRIBUNAL  REVOLLllO.NiNAIKE. 


•275 


BouRGUENouLD  (Ffançois) ,  dit  Fri- 
bourg,  clerc  de  notaire,  dép. 
G  vendémiaire  an  III;  II,  5!22. 

Bourguignon  (Ilenrielte),  limonadière 
et  marchande  de  modes  à  Mé- 
zières,  acq.  dét.  21  fructidor  an  II. 

Bourguignon.  Voy.  IIor.iiER. 

BouRKE  (François),  matelot,  lib.el  dét. 
jusqu'à  21  ans,  f  21  prairial  an 
II;  IV,  162. 

Bourme.vu-Fleury  (Jean-René-An- 
toine), commissionnaire  pour  la 
vente  des  biens  nationaux,  7 
22  messidor  an  H;  IV,  440. 

Bournazet.    Voy.   Lespinasse-Boukna- 

ZET. 

BouRNisiKN(Charles-Georges-Étienne), 
lib.  1"  vendémiaire  an  III. 

BouROTTE  (René-Alexandre),  ex-reli- 
gieux et  curé,  un  des  94  Nanlais, 
acq.  28  fructidor  an  II. 

BouRoux  (Jean),  toucheur  de  bœufs, 
acq.  4  fructidor  an  II. 

BouRQuiEN  (Claude),  ex-abbé,  7 
28  prairial  an  II;  IV,  275. 

Bourrée -CoRBKRON  (Armand),  ex- 
noble,  Y  19  messidor  an  II;  IV, 
423. 

BouKRÉE-CoKnEKON  (Philibcrt-Pierre- 
Catherine),  y  29  floréal  an  II  ;  III, 
495. 

BouRRÉE-CoRDERON  (Pierre  -  Daniel), 
président  de  la  première  chambre 
des  enquêtes,  f  1"  floréal  an  II; 
m,  286. 

Bourrelier  de  Mentry  (Charles-Xa- 
vier), ex-noble»  y  '-^^^  messidor  an 
H;  V,  588. 

Bourret-GriMai.di  (Marie-Anloinette), 
ex-baronne,  |  24  messidor  an  II  ; 
V,  12. 

Bmuurii  ION  (André),  [  19  frimaire  an 
11;  11,  486. 

BuuRSK  (Marie-Marguerile),  inslilu- 
trice,  acq.  28  brumaire  an  III. 

BoLusiLR.  Voy.  Pazkl. 


Bousquet  (Jean-Joseph),  marchand 
boucher,  sous-lieutenant  de  la 
garde  nationale,  f  1'*=  sans-culot 
tide  an  II;  V,  299. 

Boussu  DE  Chimay.  Voy.  d'Alsace. 

BoussY  (Jean),  marchand  de  parasols, 
acq.  26  frimaire  an  III;  V,  576. 

Boutay  (Jean-Claude),  chef  de  lé- 
gion de  la  garde  nationale,  acq. 
14  brumaire  an  III. 

Boutay  (Madeleine  Pierrot,  femme), 
acq.  14  brumaire  an  111. 

BouTEL  (Jacques), laboureur,  15  juin 
1793,  1,4  il. 

Boutequoy  père  (Matthieu),  tisse- 
rand, Y  1^  messidor  an  II;  IV, 
381. 

Boutequoy  fils  (Augustin),  tisserand, 
t  16  messidor  an  II;  IV,  381. 

Boutequoy  fille  (Marie-Jeanne),  y  16 
messidor  an  II  ;  IV,  381. 

BouTHERiN  (Jean-Bapirste),  gendarme, 
acq.  11  messidor  an  II;  IV,  519. 

BouTiN  (Simon-Charles),  trésorier  de 
"{'marine,  y  4  thermidor  an  II  ;  V,  74. 

BouTOT  (Charles-Pierre),  cultivateur, 
acq.  4  messidor  an  II;  IV,  505. 

BouvENOT  (Henri-Gabriel -Bonaven- 
ture),  lieutenant  do  gendarmerie, 
acq.  12  germinal  an  II;  III,  469. 

BouvENOT  (Pierro),  acq.  24  messidor 
an  II  ;  V,  389. 

Bouvet  (Michel),  commis  marchand, 
acq.  10  mai  1793;  1,  131. 

Bouvet  (Thérèse),  femme  Morel,  acq* 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Bouvier  (Jean-Baptiste),  imprimeur 
à  la  fabrication  des  assignats, 
acq.  27  prairial  an  II;  IV,  494. 

BouvRET  (Jean),  ancien  chanoine, 
desservant  de  la  commune  de 
Bouilly,  l"  18  fructidor  an  H;  V, 
294. 

BouYET  (Rose),  religieuse,  arq.  del» 
1" nivôse  an  II;  H,  555. 

BoLziiREAix    (hiugénic),    femme    de 


riG 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


charge,  acq.  17  prairial  an  II;  IV, 

479. 
Boyau  (Charlotte),  veuve  Amimal,  y 

4  thermidor  an  II;  V,  415. 
RoYAu  (Isabelle  Paris,  femme),  acq. 

'24  messidor  an  II  ;  Y,  388. 
BoYAv AL  (Pierre-Joseph), ancien  lieute- 

nanf  d'infanterie, dénonciateur  au 

Luxembourg,  -j-  1 7  floréal  an  III  ; 

VI.  104. 
RoïER  (Joseph),  menuisier,  lib.  21 

pluviôse  an  II  (W  322,  495). 
RoYER  (Michel),  instituteur,  un  des 

patriotes  de  la  Sarlhe.  acq.   11 

floréal  an  II;  111,365. 
RoYER  (Pascal),  homme  de  lettres  et 

journaliste,  f  19  messidor  an  II; 

IV,  425. 

Royer-Brun  (Jacques-Marie),  j'édac- 
teur  du  Journal  de  Nîmes,  7 
1"  prairial  an  11;  IV,  12. 

RoYER-FoisFRÈDK  (Jeau-Baptisto),  cul- 
tivateur, propriétaire,  député, 
Tun  des  Girondins,  7  9  brumaire 
an  II  (30  octobre  1795);  I,  579. 

RozE  (Joseph),  peintre  ordinaire  du 
roi,  lib.  10  fructidor  an  II. 

Rrac-Laperrière  (Jacques-Joseph), 
fermier  général,  f  19  floréal  an 
11;  m,  398. 

Rracelet  (Pascal),  cultivateur,  acq. 
24  brumaire  an  III. 

Rracomat  (Jacques),  lib.  30  vendé- 
miaire an  III. 

RkAGELONGNE  (Marie-3Iarguerite),veu  ve 
Paris-Montbrun,  '\-  9  floréal  an  II; 
III,  550. 

Rragelongne  (Marie-Nicole),  ancienne 
religieuse,  f  9  floréal  an  III;  III, 
350. 

Rragot  (Renoît),  1 25  messidor  an  II; 

V,  392. 

Br.AHiE   (Joseph),  meunier,  lib.  12 

brumaire  an  III. 
Rraley  (Pierre),  bonnetier,  acq,  5 

brumaire  an  III. 


Brancas-Lauhaguais  (Louis- Léon-Féli- 
cité), ex-noble,  lib.  19  vendé- 
miaire an  III. 

Brard  (Marie-Claude-Cyprienne),  car- 
mélite, f  29  messidor  an  II;  Y, 
45. 

Brasseur  (Jean-Augustin),  tapissier, 
f  1"'  messidor  an  II;  IV,  495. 

Brasseur  (Pierre),  cordonnier,  lib. 
28  pluviôse  an  II  (W  525,  525). 

Brassod  (Michel),  7  12  messidor  an  II; 
IV,  520. 

Braud  (Jean),  caporal,  |  5  messidor 
an  II;  IV,  506. 

Braudau    (Jean-Louis),   soldat;    acq. 

24  prairial  ah  II  ;  IV,  488. 
Bravards-Deissat  (Jean-Louis), comte 

DupRAT,   9  floréal  an  II;  III,  551. 
Bréan  ou  Bréiian  (François),  acq.  9 

prairial  an  II;  IV,  467. 
Bréard  (Jean-Nicolas),  commissaire 

de  la  marine,  -j-  5  mai  1793;  I, 

112. 
Brebion-la-IIaye  (Joseph),  médecin, 

7  28  messidor  an  II;  Y,  598. 
Bregeot    (\Iarie-Françoise  Rochard, 

femme),  acq.  9  vendémiaire  an  III. 
Brellou.  Voy.  Clerc-Brellou. 
Bremodière.  Voy.  Souche. 
Bresch  (Nicolas),  manouvrier,  lib.  8 

floréal  an  III. 
Rrésillon    (Antoine),    brigadier  de 

gendarmerie,  7I"  prairial  an  11; 

IV,  456. 
Breslé  (Jean),  lib.  22  fructidor  an  II. 
Bresson  (Jean-Jacques-Gasimir),  négo- 
ciant, lib.  5  fructidor  an  II. 
Bretagne  (Jacques),  volontaire,  acq. 

25  ventôse  an  II;  II,  475. 

Breté  (Gharlotte),  acq.  24  fructidor 

anlL 
Breton   (Alexandre-François) ,   acq. 

26  octobre  1792;  1,58  et  452. 
Breton      (Marie  -  Anne  -  Catherine), 

femme  Cassenac,  acq.  dét.  5  ven- 
démiaire an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


277 


Brevet  (Étienne-Louis),  dit  Beaujour, 
commissaire  national  près  le  tri- 
bunal du  district  d'Angers,  f  26 
germinal  an  II;  III,  235. 

Bréville  (J.-B.-Bernard  Onfroy),  mar- 
chand, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V,  448. 

Bruxçon  (Augustin),  chirurgien - 
major,  acq.  9  avril  1795;  I,  456. 

Briand  (François),  notaire,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II; 
V,  348. 

Bretomaille  (Marie),  veuve  Prot,  jour- 
nalière, 7  7  messidor  an  II;  IV, 
321. 

Briand  (Jacques-Libre),  117  floréal 
an  II;  m,  592. 

Briard  (Antoine),  ancien  curé,  lib. 
23  brumaire  an  III. 

Briard.  Voy.  Boire. 

Bricuard  (François),  notaire,  f  23 
pluviôse  an  II  ;  II,  423. 

Brichet  (Matthieu-Jean),  commis  au 
département  de  la  guerre,  |  21 
messidor  an  II  ;  IV,  434. 

Bricogne  (Louis-Joseph-Samson),  an- 
cien curé  de  Port-Marly,  |  25  mes- 
sidor an  II;  V,  20. 

Brideau  (Marie-Aimée)^  carmélite, 
-{-  29  messidor  an  II;  V,  45. 

Bridier  (Etienne),  ancien  valet  de 
chambre  de  l'ex-comte  de  Laval- 
Monlmorency,  f  28  prairial  an  II; 
IV,  273. 

Bridier  (Françoise),  veuve  Loreu, 
domestique,  1 19  messidor  an  II; 
IV,  402. 

Bridoux  (Pierre-Hubert),  sergent,  -j- 
10  vendémiaire  an  II;  II,  479. 

Briel  (Gabriel-Jean-Baptiste),  ex-prê- 
Ire, -;•  29  prairial  an  II;  IV,  258. 

Brikre  (Jean-Baptiste),  plâtrier,  acq. 
1"  in»'ssidor  an  II;  IV,  497. 

BKièuK  (Joseph),  commis  de  négo- 
ciant; un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fruclidoranll;  V.  346. 


Brigand  (Geneviève-Elisabeth  Dauphin, 
femme),  f  5  floréal  an  II  ;  III,  333. 

Brigand  (Jacques) ,  notaire ,  acq. 
26  floréal  an  II;  III,  492. 

Brille  (Louis-Martin),  ancien  libraire 
7  15  prairial  an  II;  IV,  472. 

Brillon  (André-Jean),  étudiant,  fils 
de  conseiller  à  la  chambre  des 
comptes,  ex-noble,  7  9  thermidor 
an  II;  V,  172. 

Biîillgn-Buffé  (Perronet),  f  9  ther- 
midor an  II;  V,  168. 

Brillon-Saint-Cyr  (Alexandre),  ex- 
maîlre  des  comptes,  f  15  prai- 
rial an  II;  IV,  471. 

Brin-d'Amour.  Voy.  Massé. 

Bkincouht  (Jenn-Bapliste -Marie),  ca- 
pitaine au  29''  régiment  ci-devant 
Dauphin,  7  14  messidor  an  II;  IV, 
366. 

Brioland  (Sébastienne  Gaillet  , 
femme),  lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Briox  (Françoise-Ursule),  veuve  Dume, 
cuisinière,  lib.  18  frimaire  an  III. 

BRioTpère(Toussaint).laboureur,pro- 
priétaire  et  ancien  secrétaire  du 
roi  (conspiration  de  Bretagne), 
acq.  dét.  18  juin  1793;  I,  173. 

Briot  fils  (Jean-Guillaume),  cultiva- 
teur (conspiration  de  Bretagne), 
acq.  dét.  18  juin  1793;  I,  173. 

Brison  (Louis),  domestique  de  Ros- 
set  de  Fleurv,  f  5  thermidor 
anII;V,  415.  ^ 

Brisset  (Pierre),  lib.  24  floréal  an  II; 
m,  491. 

Brissot  (Jean-Pierre) ,  homme  de 
lettres,  ci-devant  député,  le  plus 
en  vue  du  parti  de  la  Gironde, 
-|-  9  brumaire  an  II  (30  octobre 
1793);  I,  370. 

Brochand  (Etienne- François),  acq. 
0  brumaire  an  III. 

Bkocha.nd  (Jeanne-A voie- Modeste  Al- 
lais, femme),  acq.  6  brumaire 
an  m. 


278 


LISTE  DE  TOUTES  LES  l»ERSO»'ES  TRADUITES 


Brochant  (Ânne-Élisabeth  Lk  Chan- 
TEUK,  veuve),  acq.  27  floréal  an  II; 
m,  447. 

Brochet  (Jean-Étienne),  avant  la  Ré- 
volution garde  de  la  connélahlie 
et  depuis  juré  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, acq.  17  floréal  an  III; 
M,  iOO. 

Brochet  de  Saint-Prest  (Antoine),  ex- 
noble, ex-sous-lieutenant  dans  la 
garde  de  Louis  XVI,  f  12  germi- 
nal an  II;  III,  iOl. 

Br.ocHETDE  Sainï-Priest  (Cbarles),  ex- 
noble et  maître  des  requêtes,  f 
49  messidor  an  II;  lY,  426. 

Brodhag  (Anne),  acq.  5  brumaire 
an  m. 

Brodhag  (Jean-Jacques) ,  direct eur 
des  postes,,  acq.  o  brumaire  an  III. 

Broglie  (Charles-Louis-Victor,  prince 
de),  ancien  colonel  du  ci-devant 
régiment  de  Bourbon,  puis  maré- 
chal de  camp,  ex-constituant,  | 
9  messidor  an  II  ;  IV,  535. 

Brognard  (Charles-Alexandre), ex-curé 
constitutionnel  de  la  paroisse  de 
Saint-Nicolas-du-Chardonnet,  f  8 
thermidor  an  II;  V,  155. 

Broigne  (François),  cultivateur,  acq. 
13  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Brolliart  (Jean-Baptiste), ancien  curé 
de  Marsillac,  f  29  messidor  an  II  ; 
V,  402. 

Broquet  (Jacques),  cordonnier,  acq. 
5  brumaire  an  III. 

Broquet  (Pierre),  prêtre  non  asser- 
menté, 7  8  thermidor  an  II;  V, 
135. 

Bp.ossard  (Louis-Cuillaume-Antoine), 
ancien  membre  du  comité  révo- 
lutionnaire de  Terrasson;  ancien 
juge  de  paix;  ancien  administra- 
teur du  département  de  la  Dor- 
dogne  et  membre  du  directoire. 


etc., 
225. 


24  germinal   an  II;  III, 


BiiossARD  (Marie-Anne Lajume,  veuve), 
lib.  50  vendémiaire  an  III. 

Brou  (Symphorien-François),  ex-in- 
specteur des  chasses,  f  11  messi- 
dor an  II;  IV,  519. 

Broue  de  la  Sali,e  (Jacques),  com- 
mandant en  2"  du  4"  balaillon  de 
la  garde  nationale  (affaire  de  Léo- 
nard Bourdon),  7  12  juillet  1795, 
1,184. 

Broullier  ditPoT-i»E-viN  (Jean-Claude), 
maçon,  lib.  12  pluviôse  an  H  ;  11, 
548. 

Brousse  (Antoine),  garçon  serrurier, 
7  16  brumaire  an  II;  II,  198. 

Brousseau  (Joseph),  homme  d'affaires 
de  l'évêque  de  Séez,  lib.  22  fri- 
maire an  III. 

Brousseau  fils  (Marie-Paul-Bonaven- 
ture),  lib.  22  frimaire  an  III. 

Broutin  (Marie),  veuve  Souvii.uk,  ex- 
noble, lib.  2  fructidor  an  II. 

BRUCKs(Marie-Anne-Louise),7  21  mes- 
sidor an  II;  V,  584. 

Bruge  (Michel-Ange),  ex-noble,  ex- 
prêtre, ex-constituant  et  ex-grand 
vicaire  de  Uévêque  inconstitu- 
tionnel de  Mende,  7  5  thermi- 
dor an  II;  V,  94. 

Brugière  (Pierre),  curé,  lib.  15  août 
1795;  I,  445. 

Brulard  (Jacques),  domestique,  acq. 
14  prairial  an  II;  IV,  474. 

Brulart-Sillery  (Charles-Alexis),  dé- 
puté, l'un  des  Girondins,  9  bru- 
maire an  II  (50  octobre  1795)  ;  I, 
577. 

Brumeau-Beauregard  (André-Georges), 
ex-chanoine  et  ex-grand  vicaire  à 
Lucon,  7  9  thermidor  an  II  ;  V, 
172. 

Brun  (Louis-Henri),  acq.  19  floréiil 
an  II;  III,  487. 

Brun  (Pierre  dit  Pierrule),  scieur 
de  long,  lib.  21  août  1795. 

Brun.  Voy.  Boyer-Brun. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


279 


Bruneau-Deliot  (Henri-Benoist) ,  ex- 
conseiller au  Pyrloment  de  Tou- 
louse, 7  20  prairial  an  II;  IV, 
195. 

Brinel  (Capret),  valet  de  chambre, -|- 
2  prairial  an  II  ;  IV,  i57. 

Bri.nelle  (Marie-Cécile  Tarin,  femme), 
7  27  messidor  an  II;  V,  597. 

Bru>et  (Gaspard-Jean-Baptiste),  gé- 


néral de  division, 


brumaire 


an  H  ;  II,  75. 

Bruno  (Joseph),  dit  Lafoichais,  ex- 
«procureur  au  présidial  de  Nantes, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V.  5i7. 

Brunot  (Marie-Joseph),  horloger,acq. 
15  mai  1795;  1,  457. 

Brunvari.et  (Klisabelh),  veuve  Colin, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Briny  (Vndré-Jean-Marie),  ex-noble, 
major  avec  rang  de  colonel  dans 
la  légion  de  l'Ile-de-France,  7  8 
thermidor  an  H;  V,  106. 

Brinv  (Jérôme),  ex-noble,  lib.  29 
juillet  1795;  I,  442. 

Brislé  (Jean-Baptiste),  curé  consti- 
tutionnel de  Saint-Laurent,  à 
Nogent-Ie-Botrou,  7  2  brumaire 
an  II;  II,  195. 

Bruxelles  (Laurent),  domestique,  7 
14  ventôse  an  II;  II,  456. 

BuARD  (Denise),  7  21  floréal  an  II;  111, 
415. 

BicHER  (Jean-Baptiste-Ernesl),  ancien 
sous-lieutenant  au  régiment  de  la 
reine,  7  24  germinal  an  II;  III, 
202. 

BicDET  (herre-François),  lib.  16  fri- 
maire an  m. 

BuFFÉ.  Voy.  Brillon-Buffé. 

BlFFON.  Voy.  LeCLERC  de  BlFFON. 

BiGNEAiJ  (Nicolas-Marie-Jean),  archi- 
tecte, membre  de  la  Commune 
(affaire  de  la  conspiration  de 
l'Œillet),  lib.  29  brumaire  an  II; 
il,  200. 


Bugnotet  (Jean -François),  chirur 
gien-major,  -{-  8  prairial  an  II  ;  IV, 
41. 

Buis  (Jean),  -|-  8  thermidor  an  II;  V, 
166. 

Buisson  (Antoine),  procureur  de  la 
commune  de  Vertemey,  f  12  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  520. 

Buisson  (Marie-Gatherine-Françoise) , 
lib.  7  pluviôse  an  II  (W  515,  449). 

Buisson  dit  d'AussoNNE  (Samuel-Jac- 
ques -  Eugène  -  Louis  -Jean-Fran- 
çois), ex-conseiller  au  Parlement 
de  Toulouse,  f  26  prairial  an  II  ; 

IV,  195. 

BuissoT  (Joseph-Hippolyte- Adrien), 
marchand  et  garde  national,  1 12 
juillet  1795  (affaire  de  Léonard 
Bourbon),  I,  184. 

BuLLiER.  Voy.  Letellier. 

BuLïAis  (Madeleine  Levasseor,  fetn- 
me),  lingére  à  la  halle,  lib.  et 
dét.  29  vendémiaire  an  II  ;  II,  542. 

BuNiAu  (François-Xavier),  ancien  pro- 
cureur de  la  prévoie  de  Maubeuge, 
7  24  frimaire  an  II;  II,  486. 

BuQUKT  (François),  ex-curé  de  Gagny 
(Seine-el-Oise),  |  7thermidoranlI; 

V,  117. 

BuQUET  (Jean),  menuisier,  1 5  messi- 
dor an  II  ;  IV,  504. 

BuiiE.  Voy.  Oursin  de  Bure. 

Bureau  (Pierre-Louis),  dit  Charmoy, 
lib.  28  brumaire  an  III. 

Bureau  (Timothée),  ex-coiffeur,  ex- 
canonnier,  acq.  5  ventôse  an  III  ; 

VI,  69. 

BuRET.   Voy.  Grandmaison. 

Bi  RET  (Jean-Baptiste),  f  27  floréal 

an  II;  III,  451. 
BuRGER  (François  -  Joseph),    lib.  22 

fructidor  an  II. 
BuRGÈKE  (Jean-Nicolas),  juge,  7  1" 

prairial  an  II;  IV,  15. 
BuRKE  (François-Ursule),  matelot,  ■[• 

5  thermidor  an  H  ;  V,  97. 


280 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


BuRKE(Marie-FélicitéLAUNAY,  femme), 
7  19  messidor  an  II  ;  IV,  401. 

BuRLANDEux  (Josepli-Iienri),  ex-officier 
de  paix,  1 29  prairial  an  II  ;  IV,  257. 

BuRRER  (Ignace),  batelier,  iib.  18 
vendémiaire  an  III. 

BussiÈRE  (Jean-Baptisle),  volontaire, 
-{-28  prairial  an  II;  IV,  207. 

BussY  (Louise-Antoinette  Fargeon, 
comtesse  de),-{-  9  floréal  an  II  ;  III, 
351. 

BoTENscHOEN  (François),  Iib.  9  bru- 
maire an  III. 

Butler  (Marie-xVlexandre-Renée  de 
Jassaud,  femme  de),  fS  thermidor 
an  II;  V,  135. 

BuTTEUx  (André-Joseph),  dit  Des- 
TouRNELLEs,  laboureur,  acq.  21  fri- 
maire an  II  :  II,  532. 


Cabaille  (Jean),  journalier,  acq. 
25  prairial  an  II;  IV,  491. 

Cabanon  (Bernard),  hb.  3  fructidor 
an  II. 

Cabaret  (Denis-Paul),  hb.  et  dét.  21 
pluviôse  an  III. 

Cabouilly  (  Marguerite  )  ,  femme 
d'Huart,  Iib.  28  brumaire  an  ÏII. 

Cacadier  (Pierre-François)  ,  mar- 
chand de  tabac ,  f  22  prairial 
an  II;  lY,  486. 

Cacfiard  (Louis-François),  capitaine 
au  16"  régiment,  f  17  messidor 
an  II;  IV,  390. 

Cacqueray  (Charles-Marie),  Iib.  19  fri- 
maire an  m. 

Cadet  (Marie-Anne),  employée  à  la 
cuisine  de  Bicêtre,  Iib.  3  fructi- 
dor an  IL 

Cadet.  Voy.  Charpentier. 

Cadet.  Voy.  François. 

Cadet.  Voy.  Perrin. 

Cadine  (Pierre-François),   laboureur 


et  cabaretier,  acq.  12  ventôse 
an  II;  11,540. 

Cadoc  (et  non  Cardot)  (Jean-Jacques), 
employé  dans  le  génie,  j  15  mes- 
sidor an  II;  IV,  375. 

Cadot  (Marie-Charlolte-Louise-Élisa- 
beth  Hébert,  femme  divorcée  de), 
f  3  thermidor  an  H;  V,  411. 

Cacnté  (Jean-Baptiste-Charles),  curé 
de  Saint-Marc,  -j-  9  frimaire  an  II; 
II,  184. 

Caillault  (Élienne-Jean),  négociant, 
Iib.  et  dét.  16  pluviôse  an  II;  II, 
549. 

Caillaux  (Jacques),  dit  Dussard,  do- 
mestique d'un  ex-maréchal  de 
camp,  7  4  thermidor  an  II  ;  V,  73. 

Cau.le  (Pierre) ,  ferblantier  ,  Iib. 
29  juillet  1793;  1,442. 

Cailleau  (Simon),  officier  municipal 
des  Ponls-de-Cé,  y  17  brumaire 
an  II;  11,157. 

Caillet  (Henri),  lieutenant  de  gen- 
darmerie, renvoyé  au  ministère 
de  la  guerre,  12  venlôse  an  II;  11, 
550. 

Caillet  (Henri) ,  gendarme  ,  Iib. 
7  floréal  an  H;  III,  482. 

Caillet  (Pierre),  acq.  12  messidor 
an  H;  IV,  521. 

Caillet  (Sébastienne),  femme  Brio- 
land,  Iib.  18  vendémiaire  an  III. 

Cailleteau  (Marie),  religieuse,  acq. 
1"  nivôse  an  II;  H,  533. 

Caillol  (Jean-Joseph),  ex-prélre,  -}- 
5  thermidor  an  II;  V,  96. 

Caillon.  Voy.  Ciiayaux-Caillon. 

Caillot  (Guillaume),  notaire,  acq. 
18  brumaire  an  III. 

Caire  (Charles),  colonel  de  la  légion 
du  Nord,  Iib.  25  août  1793  ;  1, 443. 

Caisso  (Jean),  j  14  messidor  an  II; 
IV,  526. 

Caix  (Jean-Baptiste),  ex-prêtre,  7 
17  messidor  an  II;  IV,. 382. 

Calemard  (Jean-Baptiste),   fabricant 


AU  TRIBUMAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


281 


de  rubans,  7  4  messidor  an  II: 
IV,  501 . 

Caligny  (Charles-Albert-Marie-lIue) , 
acq.  3  thermidor  an  II  ;  V,  70  et 
41-2. 

CvLLÉ  (Josepli),  garde-magasin,  acq. 
14  pluviôse  an  II.  (W  318,  47:2.) 

Callot  (Marguerite),  femme  Cric, 
lib.  7  germinal  an  II  ;  III,  470. 

Calmer  (Antoine-Louis-Isaac),  ci-de- 
vant président  du  comité  de  sur- 
vedlancedeClichv,  129  messidor 

*   an  II;  V.  405. 

Calmer  (Louis-Benjamin),  |  4  floréal 
an  II;  III,  515. 

Calmette  (Mafrre),7  5  messidor  an  II  ; 

IV,  501. 

Calmon  (Joseph),  soldat,  1  mois  de 
dét.  4  octobre  1792;  I,  450. 

CALouARD(Élienne),  garde-chasse,  vi- 
gneron, acq. 17  vendémiaire  an  III. 

Calwaert  (Albert),  charpentier  belge  ; 
-j- 18  prairial  an  II;  IV,  480. 

Cambon  (Étienue-Dorolhée  de  Riquet, 
femme  de),  7  8  thermidor  an  II; 

V,  135. 

Camelin  (Anne-Suzanne),  femme  Die- 
NY,  coiffeuse,  lib.  29  germinal 
an  II;  111,475. 

Caméron  (Anne-Caroline),  femme  No- 
taire, acq.  7  frimaire  an  II;  II, 
531. 

Campana  (Jean-Michel),  capitaine  au 
2"  bataillon  d'infanterie,  lib. 
27  pluviôse  an  III. 

CAMPEL-SAUJON(Marie-Charlotte),veuve 
du  comte  de  Bolfflers,  acq. 
2  vendémiaire  an  III. 

Campgrain.  Voy.  Leroy. 

Camus  (Clément),  lib.  2  prairial  an  II  ; 
IV,  459. 

Camus  (François-Remy),  négociant 
avant  la  Révolution,  membre  de 
la  Comnmne  de  Paris,  •{•12  ther- 
midor an  II  ;   V.  425. 

Camus  de  Laguibourgère  (Jean-Louis), 


conseiller  de  grand'chambre,  ■{ 
1"  floréal  an  II;  m,  280. 

Canaple  (Jean-François-Espril),  armu- 
rier, acq.l  2  fructidor  an  II  ;  V,  292. 

Canel  (Joseph),  perruquier,  |  5  ven- 
tôse an  II;  II,  455. 

Canet-Dltgay  de  Map. ange  (Claude- 
Louis),  e.vsubslitut  de  la  cour  des 
aides  de  Paris,  -|-  15  nivôse  an  II; 
II,  497. 

Canisy  (Charlotte  de  Loméme  femme 
de),  f  21  floréal  an  II;  III,  413. 

CANivAL(Toussaint),  cultivateur,  lib. 
14  frimaire  an  II;  II,  540. 

Canolle  père  (Jean),  ex-noble ,  ■{- 
4  prairial  an  II  ;  IV,  462. 

Canolle  fils  (Jean),  ex-noble,  acq. 
4  prairial  an  II  ;  IV,  462. 

Canut  (Pierre),  ci-devant  prieur  de 
Sainte-Croix  de  la  Bretonnerie, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Canuzet  (Claude-Philibert),  juge  au 
bailliage  de  Nevers,  -|-  4  Ihermidor 
an  II;  V,  415. 

CAPlSUCHI-BaLLOGNE.  Voy.  BoLLOGNK. 

Capotte-Feuillide  (Jean),  ancien  ca- 
pitaine de  dragons,  f  4  ventôse 
an  II;  II,  512. 

CAPPON-CuArEAU-TiiiERRY  (  Claudc-Au- 
toine),  ancien  général  de  brigade, 
lieutenant-colonel  du  102°  régi- 
ment, I  3  frim;iire  an  II;  II,  160. 

Caradeuc  de  la  Chalotais  (Anne-Jac- 
ques-Raoul), ex-procureur  général 
du  parlement  de  Rennes  ,  -^ 
22  messidor  an  II;  IV,  440. 

Carbon  (Pitrre-Louis),  ex-conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  ]• 
18  messidor  an  II  ;  IV,  395. 

Carbonel  (Pierre),  ancien  capitaine, 
-;•  18  messidor  an  H;  IV,  592. 

Carbonnier  (Louis),  dit  Baaf\  manou- 
vrier,  ]•  8  messidor  an  11  ;  IV,  276. 

Carbonniers  (Gilbert-Alexandre),  pré- 
Ire,  ex-chanoine  de  St-iMaude,  f 
21  messidor  an  il  ;  IV,  435. 


282 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Cardonmkhs  (Jean-Charles),  ex-noble 

et  maréchal  de  camp,  f  21  messi- 
dor an  lï;  IV,  435. 
Caroadox  (Louis,  marquis  de),  ex-of- 

licier  au  régiment  d'Armagnac,  f 

5  thermidor  an  II;  V,  95. 
Cardinal   (François),  instituteur,  | 

29  prairial  an  II;  IV,  256. 
Carette    (Pierre),    menuisier,    acq. 

5  pluviôse  an  II  ;  II,  536. 
Cariac  (ti^tienne),  gardien  des  scellés, 

2  ans  de  dét.,    23  prairial  an  II; 

IV,  487. 
Carle  (Marie-Françoise),  transférée 

pour  démence,  6  août  1795  (\V 

278,  103). 
Carles-Migelli  (Marie-Françoise),  lib. 

15  frimaire  an  III. 
Carlier  (Jean-Baptiste),  boucher,  -|- 

18  messidor  an  II;  IV,  393. 
Carman  (Marie-Jeanne  Lebreto>',  veu-' 

ve),  7  2  messidor  an  II;  IV,  500. 
Carmentran  (Paul),  dit  Cnurt-dWr- 

gent,  lib.  18  vendémiaire  an  III. 
Caron    (Jean-Hyacinthe)  ,    curé    de 

Molan  (Meuse),  f  12  prairial  an  II; 

IV,  52. 

Caron  (Pierre-Calixte-Joseph),  avoué, 
f  14  messidor  an  II;  IV,  568. 

Carpkntier  (Antoine),  épicier,  acq.  et 
dét.  27  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Carpentier  (Jean-Baptiste),  lib.  4  ven- 
démiaire an  III. 

Carpentier  (Michel),  ex-officier  de 
bouche,  depuis  marchand  de  che- 
vaux, lib.  2"  sans-culottide  an  II; 

V,  320. 

Carra  (Guillaume),  porteur  d'eau , 
lib.  18  brumaire  an  III. 

Carra  (Jean-Louis),  homme  de  let- 
tres, ci-devant  député  (Girondin), 
-|-  9  brumaire  an  II  (30  octo- 
bre 1793);  I,  377. 

Carra  (Rémi),  guide  de  l'armée  des 
Alpes),  7  4  messidor  an  II;  IV, 
501. 


Carré  (Louis),  épicier,  -j-  3  prairial 
an  II;  IV,  461. 

Carris  de  Barbotan.  Voy.  Barrotan. 

Cart  (Etienne),  lib.  24  brumaire  an  III. 

Cart-Baltiiazar  (Alexandre),  homme 
de  confiance  de  la  citoyenne  Mar- 
san, I  22  messidor  an  H  ;  IV,  441 . 

Cartereau-Désormeaux  (Nicolas),  fa- 
bricant de  savon,  |  4  frimaire 
an  II;  II,  484. 

Carteret  (François),  gendarme,  lib. 
29  germinal  an  II;  III,  475. 

Cartron  (Noël-Antoine),  homme  de 
loi,  acq  3  frimaire  an  II;  II,  531. 

Carvoistn  (Elise-Éléonore),  carmélite, 
dép.  21  pluviôse  an  II;  II,  415. 

Cassaigne  (Bernard-Louis),  ancien  vi- 
caire à  Saint-Nicolas-des-Champs  ; 
puis  agent  national  à  Lameray, 
près  Dieppe,  -{-14  prairial  an  II; 

IV,  62. 

Cassaigne  (Jacques),  dit  Cauvin,  -[ 
3  messidor  an  II;  IV,  501. 

Cassaigne  (Jean)  dit  Cauvin,  ■[  3  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  501. 

Cassaigne  (Joseph-Henri),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, -j-  26  prairial  an  II;  IV,  195. 

Cassart  (Guillaume),  sellier;  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II; 

V,  347.    i 

Cassegrain  (François-Claude),  ancien 
curé  de  Pithiviers,  -j-  27  germinal 
an  H;  m,  236. 

Cassenac  (Alexandre-Michel),  mercier 
à  Chinon,  acq.  dét.  5  vendémiaire 
an  III. 

Cassenac  (Marie-Anne-Catherine  Bre- 
ton, femme),  acq.  dét.  5  vendé- 
miaire an  III. 

Castarède  (Charles-Joseph),  cultiva- 
teur, lib.  5  frimaire  an  IH. 

Castel  (Jean-Noël)  aîné ,  négociant, 
I  23  prairial  an  H;  IV,  164. 

Castel.  Voy.  Ritouret-Castel. 

Castelan  (Jean),  bijoutier,  un  des 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


28: 


94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  347. 

Castflan  (Maurice),  cardeur,  acq. 
dét.  26  vendémiaire  an  III. 

CASTKL.N.ur.T.  Voy.  Catehneau. 

Castot,  membre  du  comilé  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.5  mes- 
sidor an  11;  IV,  507. 

CATEf.  (Pierre) ,  G  ?ns  de  gêne , 
IG  vendémiaire  an  II  ;  II,  525. 

Caterîseau  dit  CaslclnaiiH  (Louis- 
Antoine),  ancien  clerc  de  notaire, 
.  acq.  25  floréal  an  II. 

Catry  (Amable),lib.  20 juillet  1795; 
I,  442. 

Cviciioix  (Alexandie-Pierre),  arclii- 
tecte,  7  22  ventôse  an  II  ;  II,  471. 

Caimom  (Armand-IIenri-IIercule  de), 
ex-noble,  ex-officier  du  régiment 


provincial, 


tbermi  lor  an  II 


V,  95. 

Cadmo.nt.  Voy.  Combette-Caumom  . 

Cauvix.  Voy.  Cassaigne. 

Cava  (Jean-Raptiste),  graveur  sur 
métaux,  lib.  14  frimaire  an  II; 
II,  54G. 

Cavaillé  (Cécile  Bonnet,  femme),  lib. 
et  dét.  5  ventôse  an  111. 

Cavey  (Basile),  commissionnaire,  lib. 
21  août  1795;  1,445. 

Cavin  (Pierre-Rocb),  cbef  de  division 
d'artillerie  dans  les  charrois,  7 
8  thermidor  an  II;  V,  154. 

(liviN-PoMMESAHGiEs  (.Icau-Jacques)  , 
rentier,  lib.  4  juillet  1795;  I,  441. 

(Iazknabd  (Jean),  commis  marchand, 
officier  municipal  de  Paris,  | 
11  thermidor  an  H;  V,  421. 

Cazks  (Antoine),  ci-devant  juge  de 
bailliage,  7  2  thermidor  an  H;  V, 
05. 

(Iazes  (Jean-Paul),  ci-devant  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
7  20  prairial  an  II;  IV,  195. 

Cazijî  (Jean-Baptiste),  ex-pâtissier 
cuisinier,  ex-inspecteur  des  tra- 


vaux publics,  acq.  4  ventôse  an III. 

Cazot  (M.),  acq.  8  floréal  an  II;  III, 
482. 

Cazotte  (Jacques),  ci-devant  com- 
missaire général  de  la  marine, 
|25  septembre  1792;  1,28. 

Céleste.  Voy.  Reversac-Céleste. 

Censier  (Pierre),  acq.  8  floréal  an  II; 
IIÏ,  550. 

CÉRioux  (Jean-Baptiste),  imprimeur, 
lib.  29  juillet  1795;  I,  442. 

Cezeron  (Louis-Claude),  7  29  floréal 
an  II;  m,  457. 

CiiADANNEs  (Marie-IIenrietle  Fournier, 
marquise  de),  7  25  ventôse  an  II; 
II,  475. 

CiiABAUD  (Jean),  officier  municipal, 
lib.  16  messidor  an  II;  IV,  550. 

CiiABAui)  (Louis),  officier  municipal, 
lib.  16  messidor  an  H;  IV,  550. 

Chadault  (Pierre),  garde  surnumé- 
raire dos  bois  nationaux,  7  24  prai- 
rial an  II;  IV,  49i). 

Ciiarod  (Claude-Joseph-Augustin),  fa- 
bricant, lib.  16  nivôse  an  II;  II, 
547. 

Chabot  (François),  ancien  capucin, 
député  à  la  Convention  nationale, 
-;-  16  germinal  an  II;  III,  144. 

Chaboz  (  Jeanne-Françoise- Bernar- 
dine), ex-religieuse,  lib.  4  bru- 
maire an  III. 

CiiABRAN  (Joseph),  palefrenier  du  ci- 
devant  général  Laferriére  ,  f 
27  messidor  an  II  ;  V,  396. 

CiiABRUiNAc  (Paul-Alexandre)  ,  dit 
Condéy  ancien  militaire,  noble, 
chevalier  de  Saint-Louis,  1 17  ven- 
démiaire an  III;  V,  515. 

CuiDEBAii).  Voy.  Daupiun-Chadedaud. 

Cii<i)0TEAr  (Jeanne  FiiicfeRE,  femme), 
■J  27  messidor  an  II;  V,  34. 

CiiAFFAHT  (François-Philippe),  chape- 
lier, ancien  brigadier  dans  le 
10"  régiment  de  chasseurs,  acq. 
21  vendémiaire  an  III. 


284 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSOxNNES  TRADUITES 


CiiAFFiN  (Jean -François),  acq.  24  mes- 
sidor an  II;  V,  589. 

CiiAiLi.ET  DE  Verges  (Xavier),  général 
de  brigade,  cliel"  d'élal  major,  -|- 

14  messidor  an  II;  IV,  5G9. 
CiiAiLLY  (Jean-Marc  de),  receveur  des 

consignations,   acq.    1"'  pluviôse 
an  II  ;  II,  535. 
CiiALAMBERT  (Jcan),  auhcrgisle,  renv. 

15  pluviôse  an  III, 
Chalambert  (Marie  Ricnou,  femme), 

renv.  15  pluviôse  an  III. 

CiiALGRiN  (Marie-î'élicilé  Vernet,  fem- 
me), f  6  thermidor  an  II;  V,  145. 

Chalmeton  (Louis- Joseph-Ignace),  an- 
cien procureur-syndic  du  dislricl 
dX'zés,  f  12  floréal  an  II  ;  III,  368. 

Chalot  (Jean-Pierre),  prêtre,  admi- 
nistrateur de  la  paroisse  de  Mar- 
sal,  f  28  germinal  an  II;  III,  239. 

Chalot  (Louis-Jacques),  cerclier,  acq. 
9  vendémiaire  an  III. 

Chambaud  (Nicolas-Charles),  ex-noble, 
lib.  et  dét.  22  brumaire  an  III. 

ClIAJlBERTRAND.    Voy.   LhERMITE. 

CiiAMBLY  (Charles-François),  ex-capi- 
taine dans  les  troupes  nationales 
de  Cayenne,  |  5  thermidor  an  II; 
V,  95. 

Chambon  (Jean-Jacques)  (vol  du  garde- 
meuble),  7  23  septembre  1792; 
I,  25. 

Chambon  (Jeanne  Laroche,  femme), 
lib.  14  brumaire  an  IH. 

Chambond'Arbouville  (Gaspard-Louis), 
ex-noble  et  maréchal  de  camp,  | 
21  messidor  an  II  ;  IV,  435. 

Chambon  d'Arbouville  (Félicité-Fran- 
çoise-Sophie Fretteau,  femme),  ex- 
noble, 1 21  messidor  an  II  ;  IV,  455. 

Chambon.  Voy.  Duchambon. 

CiiAMBORANT  (Marie-Calherine-Gabriel- 
le),  carmélite,  |  7  germinal  an  II; 
III,  78. 

Chamborant  (Marie-Rose),  veuve  Du- 
PLEssis,  -j-  28  messidor  an  II  ;  V,  35. 


Chamborant-Villevert  (Louise-Sylvie), 
femme  Rlamont,  f  28  ventôse 
an  II;  II,  521. 

Chambrun  d'Usseloup  père  (Claude- 
Laurent),  auditeur  de  la  chambre 
des  comptes  de  Metz,  j  4  ther- 
midor an  H;  V,  413. 

Chambrun  h'Usseloup  (Pierre),  ex-no- 
ble, I  4  thermidor  an  II  ;  V,  41 5. 

Chambry.  Voy.  Auget  de  Chambry. 

Chambure.  Voy.  Pelletier. 

Chamilly.  Voy.  Lorimier. 

Chamois  (Jean-François),  lib.  23  bru- 
maire an  III. 

Champagne  (Antoine-Louis),  ancien 
chanoine,!  '  ^  nivôse  an  II  ;  II,  496. 

Champagne  (Louis-René) ,  ex-lieute- 
nant colonel  du  ci-devant  régi- 
ment de  Flandre,  ex-noble,  -j- 
22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

Ciiampagnier.  Voy.   Dessalle-Champa- 

GNIER. 

Champcenetz  (Louis  de),  ex-noble,  ex- 
olficier  aux  ci-devant  gardes-fran- 
çaises, rédacteur  des  Actes  des 
Apôtres,-]-  5  thermidor  an  II  ;  V,  95. 

CiiAMPEix  (Jean-Baptiste) ,  élève  en 
chirurgie,  y  5  messidor  an  II;  IV, 
506. 

Champenois  (Louis),  boulanger,  acq. 
5  thermidor  an  II  ;  V,  410. 

Champfeu  (Marie -Thérèse),  femme 
Tabourot,  lib.  28  pluviôse  an  II 
(W  526,  526). 

Champfleury  (  François-Êtienne-Jo- 
seph),  capitaine,  |  15  ventôse 
an  II;  II,  516. 

Champfort  (Véronique  Picard,  fem- 
me), f  7  messidor  an  II;  IV,  520. 

Champigny  (Pierre-Laurent),  ex-curé 
de  Villepinte,  1 6  thermidor  an  II  ; 
V,  109. 

Champlatreux.  Voy.  Molé. 

Champmilon.  Voy.  Cressy. 

Chancel  (Hector),  général,  f  16  ven- 
tôse an  II;  II,  462. 


AU  TRffiUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


285 


Cha-ncialx  (Jean),  10  ans  de  fers,  27 
septeml)re  1792;  I,  450. 

Chaisciaux  (Marie  Boudard,  femme), 
10  ans  de  fers,  27 septembre  1792; 
I,  430. 

Chanmain.  Voy.  Maignan. 

CiiASNOT  (Etienne),  charpentier,  acq. 
3  frimaire  an  II;  II,  551. 

Chankond,  Voy.  Souciiox. 

CiiANTELOLP  (Pierre),  tailleur  d'ha- 
bits, acq.  24  prairial  an  II;  IV,  185. 

CiiAîiTEMKRLE  (Amable),  ancien  prê- 
tre, instituteur,  f  12  prairial 
an  II  ;  IV,  56. 

Chantier  (Pierre-Raymond),  admi- 
nistrateur du  district  de  Sézanne, 
7  5  messidor  an  H  ;  IV,  286. 

CnAîiZY  (Jacques),  administrateur  des 
Ardennes,  -j- 19  prairial  an  II;  IV, 
75,  note  3. 

Chapeau  (Louis),  feudisle  el  grena- 
dier dans  la  garde  nationale,  acq. 

16  septembre  1793;  I,  458. 
Chapelain  (Marie),  couturière,   f  2 

messidor  an  II;  IV,  265  et  499. 
Chapeleur  (Charles-Joseph),  ex-aide 

garde-magasin,  acq.  3  thermidor 

an  II;  V,  412. 
Chapelle    (Louis-François-Sauveur) , 

acq.  12  lloréal  an  II;  III,  483. 
Chaperon    (Jacques),    charretier,   7 

9  messidor  an  II  ;  IV,  332. 
Chaperon  (Marie-Colombe),  |  9  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  332. 
Chaperon   (Marie-Madeleine) ,   veuve 

DASsE,acq.  21  ventôse  an  JI  ;  11,541. 
Chapon  (Claude) ,    dit   Cotin  ,    acq. 

13  prairial  an  II;  IV,  472. 
Chapon   (Jean)  ,    canon  nier  ,    acq. 

17  messidor  an  H;  IV,  532. 
Chapt-Rvstk.nac    (Marie-Gabrielle) , 

marquise  de  Paysac,  -j-  17  plu- 
viôse an  H  ;  II,  397. 
Chapuis    (François-Amablo),    ancien 
procureur,  lieutenant-colonel,  7 
22  pluviôse  an  H  ;  II,  507. 


Chapus-Dubost  (Étienne-IIubert-Bona- 
venture),  ancien  procureur  du  roi 
au  bailliage  de  Cusset,  f  23  prai- 
rial an  II;  IV,  168. 

Chapus-Dubost  (Jeanne-Daniel  Teyras, 
femme),  I  25  prairial  an  H;  IV, 
168. 

Chapus-Dubost  (Claude-Gilbert)  fils,  7 
23  prairial  an  II;  IV,  168. 

Chapus-Dubost  (Côme-Marie)  iils,  | 
23  prairial  an  II;  IV,  168. 

Ciiaraxt.  Voy.  Bernot-Charant. 

Chahasse  (Gabrielle),  femme  Ber- 
nard, renv.  15  pluviôse  an  II. 

Charbonneau  (Toussaint),  ex-noble; 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  347. 

Charbonnier  (Christophe),  ancien  em- 
ployé à  la  poste,  acq.  26  prairial 
an  H. 

Charbonnier  (Germaine Quetier,  fem- 
me), 7  19  messidor  an  II  ;  IV,  402. 

Charbonnier  DE  Sainte-Croix  (Antoine- 
Denis),  ex-noble,  |  21  messidor 
an  II  ;  IV,  436. 

Charbot  (Marguerite  Remy,  femme), 
manouvrière,  acq.  9  vendémiaire 
an  m. 

CHARDiN(Claude),brocanteur  de  livres, 
acq.  24  germinal  an  II;  III, 
202. 

Chardot  (Pierre-Dominique),  ex-avo- 
cat au  parlement  de  Rennes;  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor    i 
an  II;V,  3i8.  • 

Charle  (Thomas),  procureur-syndic 
de  sa  commune,  7  12  messidor 
an  II;  IV,  520. 

Charlemagne  (Jean-Louis),  dit  Baillu, 
panetier,  lib.  13  nivôse  art  11;  11, 
547. 

Charlemagne  (Jean-Philippe-Victor) , 
instituteur  et  olficier  municipal 
de  Paris,  1 11  thermidor  an  II  ;  V, 
421. 

Charlemunt.  Vov.  Hanon. 


286 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PEUSOxNNES  TRADUITES 


Charlet  (Jean-Louis),  laboureur,  acq. 
5  brumaire  an  IIL 

CuAKi.EVAL  (Césaire-Auguste  de),  ex- 
Moble,  ex-lieutenanl- colonel  de  la 
garde  constitutionnelle  du  roi, 
-j-  6  thermidor  an  II;  V,  110. 

Charlot  (Edme),  carrier,  lib.  U  ven- 
démiaire an  m. 

Charlot  (Louis),  acq.  5  messidor 
an  II;  IV,  507. 

Charigny  (Jean-Baptiste),  commis, 
puis  commissionnaire  de  roulage, 
chargé  des  transports  militaires, 
membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Paris,  J-  11  thermi- 
dor an  II. 

Charmentier  (Pierre-Abraham),  lib. 

10  floréal  an  II;  III,  480. 
Charmes  (Charles-Alexis  de),  dit  Sil- 

lery,  ancien  aide  de  camp  de  Dam- 
pierre,  8  ans  de  fers,  0  pluviôse 
an  II  ;  j-  8  messidor  an  II  ;  II,  S'ia, 
et  IV,  277. 
CuARMOv.  Voy.  Bureau. 

ChAROST.  Voy.  BÉTHUNE-CllAriOST. 

Charpentier  (Antoine-François),  no- 
taire, lib.  17  pluviôse  an  III. 

Charpentier  (Charles-Matthieu),  dit 
Cadet,  chasseur  au  17'  bataillon 
d'infanterie,  f  9  thermidor  an  II  ; 
V,  108. 

Charpentier  (Claude),  tonnelier,  lib. 
15  nivôse  an  II;  II,  547. 

Charpentier  (François-Charles),  aide- 
cuisinier,  acq.  27  prairial  an  II; 
IV,  494. 

Charpentier  (Pierre-Théodore),  cha- 
pelier, lib.  17  vendémiaire  an  III. 

Charras  (Jeanne  Roettiers  de  la 
ChauviNnerie,    marquise    de),    -|- 

11  pluviôse  an  II;  II,  381. 
Charras.  Voy.  Lalaurencie  -Charras. 
Gharré  (Edme-Jérôme),  fripier,  acq. 

7  pluviôse  an  II  (W  315,  448). 
Charretier  (Julien),  acq.  26  frimaire 
an  III;  V,  575. 


Charrier  (Jacques),  acq.  28  vendé- 
miaire an  III. 

Charrier  (René-Rémi),  cocher  au 
service  de  Mme  de  CossÉ,  acq. 
20  octobre  1792;  I,  37. 

CnARRiN  (Pierre-François-Xavier),  lib. 
16  noréal  an  II;  III,  480. 

Charron  (Jean-Bapliste),  acq.  12  flo- 
réal an  II;  III,  483. 

Charry  (Charlotte-Félicité  de  Luppé, 
marquise  de),  y  15  frimaire  an II; 
II,  120. 

Charton  (Abraham),  cultivateur,  | 
5  messidor  an  II;  IV,  504. 

CiiAKToN  (Jean),  ancien  négociant, 
ancien  colonel  du  102«  régiment, 
f  9  messidor  an  II  ;  IV,  330. 

Chasle  (Marie),  veuve  Fontaine-Mervé, 
1-22  brumaire  an  II;  11,201. 

Chassaigne  (Pierre),  marchand  tapis- 
sier, acq.  5  messidor  an  II;  V,  97. 

Chasseloup  (Pierre-François),  armu- 
rier, f  29  messidor  an  II;  V,  413. 

Chassey.  Voy.  Limenton. 

Chasteignier  (Jean-René-IIenri),  ex- 
noble,! 1 7  messidor  an  H  ;  IV,  530. 

Châtaignier  (François),  ex-noble,  f 
19  messidor  an  II;  IV,  424. 

Chateaurriand  (Jean  -Baptiste  -Au~ 
guste,  marquis  de)  (frère  du  vi- 
comte de  Chateaubriand),  j  3  flo- 
réal an  II  ;  III,  305. 

Chateaubriand  (Anne-Thérèse,  fille  de 
Le  Peletier  de  Bosambo,  marquise 
de),  j-  5  floréal  an  II;  III,  505. 

Château-Thierry.  Voy.  Capon-Cha- 
teau-Thierp.y. 

CiiATELET  (Claude-Louis),  juré  du 
tribunal  révolutionnaire,!  17  flo- 
réal an  111;  VI,  100. 

Chatelet.  Voy.  Du  Chatelet. 

Chatelet  (Diane-Adélaïde  de  Rociie- 
CHOUART,  duchesse  du),  |  3  floréal 
an  II;  m,  503. 

Ghatelier  (Michel),  tailleur,  |- 
28  prairial  an  II;  IV,  273. 


AU  TRIBUNAL  KÉVULUT10>NÂIKE. 


L>87 


CiiATELiN  (Antoine),  acq.  24  fructidor 
an  II. 

Chatelin  (BYançois-Laurenl),  profes- 
seur de  l'École  nationale  de  des- 
sin, administrateur  des  établis- 
sements publics  et  membre  de  la 
commune  de  Paris,  fil  ther- 
midor an  IL 

Chatenay-Lanty  (Érard-Louis-Guy  de), 
ex-noble,   ex-capitaine   de   dra- 
gons, acq.  A"  sans-culottide  an  II; 
•  V,  304. 

CiiATEKET  (Catherine),  femme  Bergek, 
lib.  2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Chatlin  (Nicolas),  aubergisle,  acq. 
22  fructidor  an  II. 

Chauciiy  (René),  lib.  27  vendémiaire 
an  m. 

CiuiDOT  (Vivant-Jean-Baptiste),  no- 
taire, Y  25  pluviôse  an  II;  II,  425. 

Chalmedru  (Jean),  lib.  8  prairial  an 
II  ;  IV,  405. 

Chaumette  (Pierre-Gaspard),  agent 
national  de  la  commune  de  Paris, 
-j- 24  germinal  an  II;  III,  108. 

Chalmont  (Antoine),  lib.  50  vendé- 
miaire an  III. 

Ch-vumorot  (Gilbert),  maître  de  poste, 
ancien  oflicier  municipal,  | 
22  prairial  an  11  ;  IV,  486. 

Chalrand  (Louis),  négociant,  un  des 
94  Nantais;  acq.  28  fructidor  an 
II;  V,  548. 

Chaussikr  (Claude),  marchand  de 
bois,  -|-  17  floréal  an  II  ;  III,  592. 

Chaustier  (Jean-Baptiste),  lib.  15  fri- 
maire an  III. 

Chauveau  fils  (Félix),  homme  de  loi, 
I  17  messidor  an  II;  IV,  531. 

Chauveau  (Jean-Baptiste),  juge, lib.  18 
vendémiaire  an  III. 

ClIAUVERET     ou    ChAUVET     (I^uis),     f 

7  messidor  an  II;  IV,  320. 
CiiAuvET    (Joseph-Marie-Hyacinthe), 
négociant,   un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  348. 


Chauvin  (Jean),  sous-lieutenant  au 
19"  chasseurs  à  cheval,  f  16  mes- 
sidor an  II;  IV,  528. 

Chauvreau  (François-Marlin),  com- 
mis-marchand, Y  15  prairial  an 
II;  IV,  471. 

Chaux  (Pierre),  marchand,  membre 
du  comité  révolutionnaire  de 
Nantes,  acq.  26  frimaire  an  III. 

Chaux-Descures.  Voy.  Gory. 

Chavanne  (Madeleine-Barbe),  veuve 
MoKDioN,  lib.  27  frimaire  an  III  ; 
VI,  47. 

Chavannon  (Pierre),  acq.  15  prairial 
an  II;  IV,  472. 

Chaveroche  (Guillaume),  garde- 
chasse,  acq.  27  germinal  an  II; 
III,  476. 

Chayaux-Caillon  (Etienne -Nicolas- 
Joseph),  brasseur,  -j-  15  prairial 
an  II;  IV,  05. 

CuAZAUD  (Marie  Chillaud,  femme), 
lib.  22  vendémiaire  an  III. 

Chédeville  (Louis-Alexis),  lib.  19  fruc- 
tidor an  II. 

Chedotal  (Jeanne  Huet,  femme),  -|* 
6  messidor  an  II;  IV,  512. 

Chemin  (Jean),  y  4  floréal  an  II;  III, 
515. 

Chenaux  (Joseph),  20  ans  de  fer, 
24  octobre  1792;  1,451. 

Chenaux  (Louis-Barthélémy),  membre 
de  la  commune,  acq.  24  germinal 
an  II;  III,  198. 

Chenet  (Thérèse-Julienne),  visitandi- 
ne,  dép.  21  pluviôse  an  II  ;  II,  405. 

Chénier  (André),  j-  7  thermidor  an 
II;  V,  116. 

Chenu -Villangers  (François- Jean- 
Marie),  homme  de  loi,  f  2  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  498. 

Chépy  (Louis),  chamoiseur,  ex-no- 
table du  conseil  général  de  la 
commune  de  Dun,  acq.  9  ven- 
démiaire an  III. 

Cher    (François),  ex-sacristain    de 


288 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


l't'yiise  cathédrale  de  Nantes,  un 
(les  94  Nantais,  acq.  28  Iructidor 
an  II;  V.  547. 
CiiÉKON  (André-François),  adjudica- 
taire d'une  partie  des  bâtiments 
de  la  Mue!  te,  f  0  thermidor  an  II  ; 
V,  145. 
CiHÉRoN  (Julie  Rochon,  femme),  acq. 

25  prairial  an  II  ;  IV,  493. 
CiiKRON.  Voy.  Bourdon. 
Chervu..  Yoy.  Baillard. 
C11EVAU.LER  (Marie-Suzanne),  femme 
Lamartinière,  f  29  prairial  an  II; 
IV,  256. 
Chevalier     (Antoine),     prêtre,    acq. 

4  pluviôse  an  II;  II,  556. 
Chevalier  (Catherine),  femme  Sipart, 

lib.  19  11oréal  an  II;  lll,  488. 
Chevalier  (François),  7  9  prairial  an 

II  ;  IV,  466. 
Chevalier  (J.-A.),  acq.  8  floréal  an II; 

m,  482. 
Chevalier  (Jean-Baptiste),  gendarme, 
acq.  22  messidor  an  lll;  V,  586. 
Chevalier    (Pierre),    marchand    de 
chevaux,  J-  28  prairial  an  II;  IV, 
272. 
Chevalier    (Sulpice),   marchand    de 
vins  traiteur,  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  la  section  *de 
Bondy,  acq.  15  fructidor  an  II. 
Chevalier.  Voy.  Chopinet. 
Chevalier.  Voy.  Faure. 
Chevalier.  Voy.  Mancjaux. 
Chevallier  (Marie-Françoise),  mer- 
cière, hb.  9  brumaire  an  III  ;  V, 
524. 
Chevallier  (Pierre),  dit  Bresse,  acq. 

6  brumaire  an  III. 
C11EVANDIER    (François-!  ouis-René), 
natif  de  Valdrôme,  lieutenant  de 
gendarmerie,  f  18  floréal  an  II  ; 
III,  595. 
Chevannes-Maugery (Basile), I  25  ven- 
tôse an  II;  II,  475. 
Chevassu  fils  (Amédée-François),  or- 


fèvre, capitaine  de  la  27''  com- 
pagnie de  la  section  de  la  Réunion, 
acq.  15  fructidor  an  H. 
Chevasslt  (François),  parfumeur,  lib. 

4  vendémiaire  an  III. 
CiiEviLLY  (Jeanne  Agron  de  Marcilly, 
femme  de),  7  19  germinal  an  II; 
III,  222. 
Chevrier  (Jacques-Benoit),  ex-prêtre, 

Y  5  thermidor  an  II;  V,  96. 
Chevrier  (Robert),  journalier,  acq. 

1"  nivôse  an  II  ;  II,  555. 
Chiavari  (Antonin-Joseph),  f  26  flo- 
réal an  II  ;  lll,  492. 
Chicot  (Antoine),  ancien  marchand 
forain  et  membre  du  comité  civil 
des  Gravilliers,  acq   15  fructidor 
an  II. 
Chieusses   (Esprit-Joseph-François), 
ci-devant  Vilpey,  acq.   19   ven- 
démiaire an  m. 
Chiffrevart.  Voy.  d'Anneville. 
Chillaud  (Marie),  femme  Chazaud,  lib. 

22  vendémiaire  an  III. 
Chillaud  la  Rigaudie  (Pierre),  con- 
seiller au  présidial  de  Périgueux, 
lib.  22  vendémiaire  an  III. 
CiiiMAY  (Marie-Charlotte  Lepelletier, 
princesse  de),  j-  8  thermidor  an 
II;  V,  166. 
Chimay.  Voy.  d'Alsace. 
Chinardet    (Pierre),    fruitier,    acq. 

25  messidor  an  II;  V,  387. 
Chodkiewicz  (Rosalie),  princesse  Lu- 
BOMiRSKA,  -{-  5  floréal  an  II  ;  III,  505. 
Choiseau    (Pierre-Etienne),    fournis- 
seur  de  chevaux  d'artillerie,    f 
2  ventôse  an  II;  II,  510. 
Choiseul  (Béatrix  de),  duchesse  de 
Gramont,-]-  5  floréal  an  II;  m,  503. 
Choiseul-Labaume     (Claude -Antoine 
Clériac,  marquis  de),  ancien  lieu- 
tenant général,  7  15  floréal  an  II; 
III,  576. 
Chometon    (Joseph),    cuisinier,   lib. 
23  frimaire  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


289 


Chomom    (Louis),  charpentier,  acq. 

6  messidor  an  II;  IV,  512. 
Chopinet  (Jean),  dit  Chevalier,  maré- 

clial  des  logis,  |  9  floréal  an  II; 
III,  351. 

CiioppLET  (Jean-Jacques),  lieutenant- 
colonel,  7  22  messidor  an  II;  V,  9. 

Chotin  (François),  perruquier  à  Ver- 
dun, 7  5  floréal  an  II;  III,  553. 

Chouillac  (Guillaume),  commission- 
naire, 6  ans  de  fers,  3  prairial 
an  II;  IV,  461. 

Choulaire  (A.),  acq.  8  floréal  an  II; 
III,  482. 

Chousy.  Voy.  Mesnard  de  Ciiousy. 

Chovory  (J.-B.-Gilles),  meunier,  puis 
marchand,  acq.  5  fructidor  an  II. 

Chrétien  (Gildas),  ex-avocat  et  juge 
à  Ilennebont,  7  19  messidor  an 
II;  IV,  424. 
/  Chrétien  (J.-L.),  acq.  8  floréal  an  II; 
III,  482. 

Chrétien  (Jean-Pierre),  tailleur,  acq. 
25  messidor  an  II;  V,  587. 

Chrétien  (Madeleine),  femme  Narret, 

7  13  nivôse  an  Ii;  II,  496. 
Chrétien  (Pierre-Nicolas),  limonadier 

et  juré  au  tribunal  révolution- 
naire, acq.  17  floréal  an  111;  VI, 
100. 

Chrétien  (Rose),  carmélite,  f  29  mes- 
sidor an  II;  V,  45. 

Chrétiennot  (Hubert),  valet  de  cliam- 
bre,  4  ans  de  fers,  12  brumaire 
an  II;  11,524. 

Christol  (Marie  Sivolsière,.  femme), 
lib.  12  brumaire  an  III. 

Chupin  (Sophie),  femme  Langlois  de 
PoMMELSE,  I  12  floréal  an  11;  III, 
366. 

CiEURAc  (Pierre-Jacques  Godail,  mar- 
quis de),  -}-  26  ventôse  an  II;  II, 
476. 

CiRiER  (Nicolas),  dit  Brulus,  lib. 
4  vendémiaire  an  III. 

Clain  (Jean),  officier  municipal  des 

TRIB.    RÉVOL.       VI 


Ponts-de-Cé,  f  1 7  brumaire  an  II  ; 
II,  157. 

Claivet  (Georges),  portier,  f  1"  mes- 
sidor an  II;  IV,  496. 

Clarisse    (Paul-François-Joseph),   7 

27  du  1"  mois  (18  octobre  1793); 
II,  146. 

Clartan  (Armand),  maire  d'Étampes, 
acq.  23  messidor  an  II;  V, 
387. 

Claude  (Elisabeth  Aubry,  femme), 
Ub.  28  fructidor  an  II. 

Claudel  (Michel),  curé,  f  14  messi- 
dor an  II;  IV,  567. 

Clavel  (Étienne-Pierre),  lib.  9  bru- 
maire an  111. 

Clavière  (Jean-Pierre),  -j-  5  messidor 
an  II;  IV,  501. 

Clemenceau  (Antoine),  lib.  29  juil- 
let 1793;  I,  442. 

Clément  (Amable-Augustin),  horlo- 
ger, -j-  6  nivôse  an  II;  II,  493. 

Clément  (Charles-Antoine),  médecin, 
7  25  messidor  an  II;  V,  393. 

Clément  (Dominique),  lib.  7  ger- 
minal an  II;  III,  470. 

Clément  (Jacques),  ancien  curé,  7 
16  prairial  an  II;  IV,  477. 

Clément  (Louis),  lib.  24  vendémiaire 
an  III. 

Cléradin  (François),  tisserand,  lib. 

28  pluviôse  an  111. 

Clerc  (Denis-Joseph),  lileur  de  laine, 
I  29  floréal  an  II . 

Clerc  (Jean),  régisseur,  -j-  12  mes- 
sidol-an  II;  IV,  521. 

Clerc  (Marie-François-Amour),  né- 
gociant, acq.  9  frimaire  an  II; 
II,  531 . 

Clerc-Brellou  (Jean),  ancien  chef  du 
gobelet  du  ci-devant  roi, f  27  pra- 
rialan  H;  IV,  201. 

Clerc-Ladevèze  (Pierre-Joseph-Doro- 
Ihée),  ancien  lieutenant-colonel, 
t  14  nivôse  an  II;  II,  496. 

Clerc-Mabille  (Jean),  rentier,  un  des 


290 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERS(LN.\ES  TBADLTTES 


94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an 
II;  V,  348. 

Clercx  (Tliérèse),  femme  Rolland,  I 
1"  prairial  an  II;  IV,  13. 

Clère  (Jeanne-Catlierine),  domes- 
tique, f  18  avril  1793,  I,  153. 

Clergeau  (Jean),  f  17  messidor  an  II  ; 
IV,  531. 

Cleriac.  Voy.  Ciioiseul-Labaume. 

Clermont  (Claude-Ignacè-Joachim) , 
t  U  messidor  an  II;  V,  388. 

Clermom- Tonnerre  (Jules-Charles- 
Henri,  duc  de),  ex-lieutenant  gé- 
néral, -j-  8  thermidor  an  II;  V, 
166. 

Clette  (Denis-Honoré),  lib.  6  prai- 
rial an  II;  IV,  464. 

Clinchamp  (Antoine-Jean),  dit  Saint- 
André,  ancien  prieur  de  Clisson, 
t  20  avril  1793;  I,  142. 

Clootz  (Jean-Baptiste  dit  Anacharsis), 
homme  de  lettres,  député  à  la 
Convention,  f  4  germinal  an  II; 

III,  46. 

Cluny  (Jean),  chapelier,  ancien  ad- 
ministrateur des  Bouches-du- 
Rhône,  f  9  thermidor  au  II;  V, 
172  et  418. 

Coattrelle  (Joseph-François-Marie 
de),  ex-noble,  cultivateur,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  119. 

Cochard  (Marie-Françoise),  femme 
Poinselet,  lib.  5  frimaire  an  II; 
II,  545. 

Cochefer  (Christophe),  ancien  mar- 
chand tapissier,  membre  du  con- 
seil général  de  la  commune  de 
Paris,  I  10  thermidor  an  II;  V, 
253. 

CocHEux  (Pierre),  f  9  messidor  an  II; 

IV,  518. 

CocHois  (Antoine),  charron,  lib. 
20  juin  1793;  1,441. 

CocHoix  (Jean-Baptiste),  commis  mar- 
chand, et  depuis  employé  au  bu- 
reau civil   et  criminel  dans  les 


bureaux  du  commissaire  Herman, 
et  membre  de  la  commune  de 
Paris,  f  1 1  thermidor  an  II  ;  V.  421 . 

CocQUEREAu-BoisBERNiER  (Cliarlcs),  au- 
cien  officier,  f  25  juillet  1793; 
I,  266. 

CoDRiNGTON  (Guillaumc),  anglais,  lib. 
et  dét.  29  nivôse  an  II;  II,  547. 

CoEssiN  DE  Laboraye  (Armand),  ex- 
noble, ancien  officier  d'infanterie, 
t  8  thermidor  an  II;  V,  154. 

Coetnempren  (Joseph-Marie),  capi- 
taine du  vaisseau  le  Jean-Bart, 
t  27  nivôse  an  II;  II,  500. 

Cœur-d' Acier  (Simon-François),  gen- 
darme, j-  21  messidor  an  II;  V, 
583. 

CoFFiNnAL,mis  hors  la  loi,  le  9  ther- 
midor, envoyé  à  Pécha faud  par 
jugement  du  tribunal  criminel  de 
Paris,  le  18  thermidor  an  II;  V, 
268. 

Coignet  (Claude),  bonnetier,  acq.  et 
dét.  18  nivôse  an  II;  II,  533. 

Colard  (Thomas-Bernardin),  ad- 
joint aux  adjudants  généraux  de 
Tannée  révolutionnaire ,  y  1  ''  mes- 
sidor an  II;  IV,  496. 

Colas  (François),  garde  de  bois,  acq. 
14  nivôse  an  II;  II,  535. 

Colas  (Lazare),  maçon,  acq.  22  ven- 
démiaire an  III . 

Colas  (Louis),  marchand  d'estampes, 
t  6  messidor  an  II;  IV,  509. 

Colas  (Marie),  religieuse,  acq.  1"  ni- 
vôse an  II;  II.  555. 

CoLBERT  (Nicolas),  fruitier,  lib.  5  fri- 
maire an  III. 

Colbert-Maulevrier  (Charlotte-Jac- 
queline-Françoise de  Manneville, 
veuve) ,7 8  thermidor  anll;  V,166. 

Colin  (Christine),  femme  Debœux,  cou- 
turière, acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Colin  (Elisabeth  Brunvarlet,  veuve), 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Colin.  Voy.  Chapon. 


AU  TUIBLXAL  REVOLUTIOrsNAIRE. 


291 


CoLLN-BlOCIlUE.  Voy.  BlOCHAYE. 

CoLiNET  DE  LA  Salle  Ghouville  (Pierrc- 
Maurice),  ci-devant  lieutenant 
général,  |  je»'  août  1795;  I, 
'■2Q6. 

CouvET  (Simon),  garçon  épicier, 
ï  12  germinal  an  II;  III,  103. 

CoLLARu  (Louis),  boulanger,  lib. 
15  nivùse  an  II;  II,  547. 

CoLLAHDEAU  (Louis-IIubert-Yallérie), 
lib.  18  vendémiaire  an  III. 

^oi.i.E  (Jenn-Baptiste-Gilbert),  mar- 
chand de  bois,  acq.  15  vendé- 
miaire an  III. 

Collé,  garde-magasin  à  l'armée  du 
Nord,  lib.  12  pluviôse  an  II  ;  11, 
549. 

CoLLE>EL-FoMET  (Jeau-Melchior),  an- 
cien lieutenant-colonel,  -j-  26  fri- 
maire an  H;  II,  487. 

(^>LLEN()r  d'A.ngremont  (Louis-David), 
secrétaire  de  l'administration  de 
la  garde  nationale,  y  21  août 
1792;  I,  11. 

CoLLERY  (Pierre),  courrier  de  Tarmée 
du  Nord,  lib.  6  juillet  1795;  I, 
441. 

Colliek-Lamarlière  (Antoine-Nicolas), 
général  commandant,  -j-  16  fri- 
maire an  II;  II,  102. 

Colliez  (Claude-François),  régisseur, 
t  29  11oréaIanlI;  III,  495. 

CoLLiG!so.N  (Jean-Hapliste),  impri- 
meur, -j-  9  germinal  an  II  ;  III,  465. 

CoLLiG.NY  (Jean-François),  lib.  29  bru- 
maire an  III. 

CoLLLN  (François),  f  1 7  floréal  an  II  ; 
m,  .592. 

CuLLoz  (Jean-Michel),  ancien  béné- 
dictin à  Verdun,  f  5  floréal  an  II  ; 
III,  335. 

CoLMONT  DK  VArr.RENA.N  (Henri-Camille), 
1  17  messidor  an  II;  IV,  586. 

CoLNo:iT  DE  Yaugrknan  (.\nne  Jacquet 

La  Colo.ngk,  femme),  y  •'  "••'^" 
yidoran  il;  iV,  386. 


Colombe  (Jean-Pierre),  administra- 
teur de  district,  acq.  dét.  7  plu- 
viôse an  II  (W  515,  448). 

CoLOMBEAL  (Marie-Antoinette-Deniso), 
femme  Bégat,  acq.  14  messidor 
an  II;  IV,  526. 

Colombier.  Voy.  Pluvlxkt. 

Combe  (Louis),  vigneron, acq.  28  mes- 
sidor an  II;  V,  402. 

Combes  (Pierre),  renv.  au  tribunal 
criminel,  22  vendémiaire  an  III . 

Combette-Caumont  (Jean-Joseph-La- 
zare), ci-devant  conseiller  au  Par- 
lement de  Toulouse,  j-  26  prai- 
rial an  II;  IV,  194. 

Combettes-Labourelie  (François),  an- 
cien conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  18  messidor  an  II; 

IV,  595. 

Combrel  (Arnaud),  dit  Marsillac,  ci- 
devant  lieutenant  de  maréchaus- 
sée*, lib.  9  brumaire  an  III. 

CoMMELARi»  (François),  cordonnier, 
lib.  5  ventôse  an  11;  II,  549. 

CoMMEREL  (Frédéric),  acq.  14  bru- 
maire an  III. 

Compare!  (François-Claude),  ancien 
inspecteur  général  des  postes, 
-f  17  ventôse  an  II;  II,  517. 

Compère  (Pierre-Michel),  marchand 
mercier,  acq.  15  fructidor  an  II. 

CoMPiN  (Nicolas-Marie),  agent  natio- 
nal, I  11  prairial  an  II;  IV,  468. 

Comte  (Louis),  négociant,  y  29  i)rai- 
rialanll;  IV,  257. 

CoNEN  Saint-Lit,  (Gilles-Bené),  ex- 
conseiller au  parlement  Maupeou, 
ex-noble,  1 1"  thermidor  an  II; 

V,  54. 

CoNEN    Sai.\t-Llg    (Françoise-Marie 

DuBoz,   femme),  f   1"  thermiaor 

an  II;  V,  54. 
CoNKN  Saint-Lic  (Victoire),  religieuse', 

I  l*^'  thermidor  an  11;  V,  51. 
CoNKAH>AL  (Marie-Anne),  femme  Mar* 

cAXDiEK,  Y  2i  messidor  an  II:  V,  15 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Conneau-Despontaines  (Célestin),  f 
17  messidor  an  II;  IV,  551. 

CoNRANDiN  (Aimé),  j»ige  au  tribunal 
du  district  d'Angers,  f  26  germi- 
nal an  II;  m,  255. 

Constant  (Barthélémy),  gendarme  à 
cheyal,! 29  prairial  an  11;  IV,  257. 

Constant  (Christine),  femme  Mathieu, 
limonadière,  acq.  27  nivôse  an  II  ; 
II,  554. 

CoNTAMiN  (Joseph),  acq.  27  messi- 
dor an  II;  V,  398. 

Contant  (Glande),  vigneron,  acq. 
28  messidor  an  II  ;  V,  402. 

Contant  (Guillaume),  sculpteur  en 
porcelaine,  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  la  section  du 
Faubourg  du  Nord,  acq.  15  fruc- 
tidor an  II. 

Conte.  Voy.  Maillet-Conte. 

Conversât  (Marguerite),  dite  Sophie, 
domestique  ,  acq.  20  ventôse 
an  III;  VI,  72. 

Conversât  (Philippe),  lib.  10  ventôse 
an  II;  II,  550. 

CopiN  DE  ViLLEPREux  (Pierrc-Claude), 
ex-chevalier,  ex-capitaine  de  ca- 
valerie, f  6  thermidor  an  II;  V, 
110. 

CoQUEAu  (Claude-Philibert),  archi- 
tecte, ex-commis  chez  le  ministre 
de  l'intérieur,  f  9  thermidor  an  II  ; 
V,  168. 

Coquet  (Anne-Thérèse  Raffé,  veuve), 
f  15  messidor  an  II  ;  IV,  576. 

Coquet  (Pierre-François),  lib.  et  dét. 
24  floréal  an  II;  III,  491. 

Corbeau  (Joseph),  dit  Beauvais,  renv. 
12  germinal  an  Ilï, 

Corbeau  (Marie-Anne),  femme  Dar- 
menson,  acq.  28  brumaire  an  III. 

CoRBERON.  Voy.  Bourré-Corberon. 

Corbillet  (Denis) ,  menuisier ,  f 
12  floréal  an  II;  Ifl,  569. 

CoRcoRAL  (Ambroise-Alexandre),  acq. 

t    dét.  29  vendémiaire  an  III. 


CoRcoRAL  (Jean-Antoine-AIexandre), 
acq.  dét.  29  vendémiaire  an  111. 

CoRDAY  d'Armont  (Maric-Anne-Char- 
lotte  de),  t  17  juillet  1795;  I, 
187. 

Cordelier  (Jean-Bapliste-Étienne)  , 
acq.  12  floréal  an  II;  III,  485. 

Cordelier  (Jeanne-Marie  Toullone  , 
veuve),!  8  vendémiaire  an  III;  V, 
508. 

CoRDELois  (Alexandre),  chirurgien,  -|- 
15  prairial  an  II;  IV,  64. 

CoRDiER  (  Anne-Marie  Pantelage  , 
veuve),  blanchisseuse,  lib.  15  ven- 
démiaire an  III. 

CoRDiER  (François  -  Joseph  -  Marie), 
homme  de  loi,  acq.  5  germinal 
an  II;  m,  465. 

CoRDiER (Françoise), servante,  lib.  19 
vendémiaire  an  III. 

CoRDiER  (Pierre-François),  lib.  27  ven- 
démiaire an  m, 

CoRioLis  (Thérèse-Charlotte),  femme 
Blanchard,  acq.  9  thermidor  an  II; 
V,  168. 

CoRMAux  (François-Georges),  prêtre, 
t21  prairial  an  II;  IV,  157. 

CoRNEssE  (Anne),  acq.  12  floréal 
an  II  ;  III,  485. 

Cornette  de  Laminière  (Louis-Félix), 
ex-noble,  ancien  officier  dans  l'é- 
tat-major  général  des  dragons,  f 
22  messidor  an  II;  IV,  440. 

Cornuillier  (François-Joseph),  7 
1"  thermidor  an  II;  V,  54. 

Cornuillier  (  Amélie-Laurence-Cé- 
leste Saint-Pern,  femme),  con- 
damnée, non  exécutée,  1"  thermi- 
dor an  II;  V,  54. 

Coron  (François),  acq.  26  frimaire 
an  m  ;  V,  576. 

CoRRiÉ  (Marie-Jeanne),  blanchisseuse, 
t  5  messidor  an  II  ;  IV,  295. 

Corteuil  (Nicolas-Valentin-Martin)  , 
inspecteur  de  la  forêt  de  Ram- 
bouillet,f  1 1  messidor  an  II;IV,51 9. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


293 


CoRTEY  (Joseph-Victor),  épicier,  7  29 
prairial  an  II;  IV,  257. 

CoRU  (Jacques-Pierre)  ,  marchand 
grainier,  membre  de  la  Com- 
mune, officier  public  à  l'état  ci- 
vil de  Paris,  1 1 1  thermidor  an  III . 

Cossé-Brissac  (Catherine-Françoise- 
Charlotte  de),  veuve  du  maréchal 
de  NoAiLLEs,  7  4  thermidor  an  II; 
V,  12. 

CosTARD  (Avoye  Paville,  femme,)   | 

•  4  prairial  an  II;  IV,  20. 

COSTEL  OU  COTTELLE  d'AuTRESOUL  (JcaU- 

Baptiste-IIyacinthe-Désiré),  ex-of- 
ficier au  7"  d'artillerie,  -{-  5  ther- 
midor an  II;  V,  411. 

Costrejean  (Antoine),  acq.  5  floréal 
an  II;  III,  341. 

CoTEL  (Augustin),  paveur,  acq.  8  flo- 
réal an  II;  III,  482. 

CoTTA  (Frédéric),  homme  de  lettres, 
lib.  2"  sans-culottide  an  II. 

CoTTÉ  (Xavier-Barthélémy),  domesti- 
que de  Joseph  Dumesnil,  acq. 
20  octobre  1792;  I,  37. 

CoTTEL  (Claude),  soldat  au  19*  régi- 
ment, 1 8  messidor  an  II  ;  IV,  276 . 

Cottet  (Claude-Melchior),  dit  le  Petit 
Chasseur  (vol  du  garde-meuble) , 
f  8  novembre  1792;  1,27. 

CoTTON  (Jean-Baptiste),  domestique 
de  Vergniaud,  lib.  18  brumaire 
an  II;  II,  544. 

CoTTON  (Sigisberl),  ciseleur,  acq. 
19  frimaire  an  II  ;  II,  552. 

CoUBERONOUCoURRERON.Voy.HoCQUART. 

CouBRET  (Pierre),  acq.  25  messidor 

anII;V,  393. 
Couder  (Jean-Baptiste),  traiteur,  acq. 

23  messidor  an  II;  V,  387. 
CouDERT    (Benoît),    domestique ,    f 

25  messidor  an  II  ;  V,  392. 
CoiDRAT   (César),    cultivateur,   lib. 

15frimpire  an  III. 

COUEBOURG.   Voy.  DUBOUAY. 

CouKT  (François),  agent  de  change. 


chasseur  dans  la  garde  nationale 
d'Orléans  (affaire  de  Léonard 
Bourdon),  j-  12  juillet  1793;  I 
184. 

CouiLLARD  (Jean-Jacques-Gervais  ) , 
domestique,  f  3  thermidor  an  II  ; 
V,  411. 

CouLON  (Jean-Baptiste),  lib.  5  vendé- 
miaire an  III. 

Coupé  (Barthélémy),  lib.  16  floréal 
an  II;  III,  486. 

Coupé  (Marie-Élisabeth-Françoise)  , 
dite  Leblanc,  ouvrière,  acq.  9  mes- 
sidor an  II;  IV,  518. 

CouPERY  DE  Maisonneup  (Jean) ,  ex- 
garde du  roi,  f  5  thermidor  an  II  ; 
V,  97. 

Courbe  VILLE.  Voy.  Hachin. 

Coureur  (Jean),  receveur  de  rentes, 
f  1"  thermidor  an  II; V,  54  et  407. 

CouRiEULT  (Charles),  marchand,  f 
22  prairial  an  II;  IV,  163. 

Courlet-Beaulop  (François-Désiré-Ma- 
thieu), dit  Vermanty  et  ex-comte 
de  Vermantois,  fils  de  conseiller 
au  parlement  de  Besançon,  9  ther- 
midor an  II;  V,  171. 

Courselle  (Claude),  adjoint  aux  offi- 
ciers municipaux  à  Longvvy,  acq. 
9  août  1793;  I,  438. 

CouRsiN  (Jean),  brocanteur,  |  3  prai- 
rial an  II;  IV,  461. 

Court  (Antoine),  journalier ,  lib. 
19  vendémiaire  an  III. 

Court  (Etienne),  journalier,  lib. 
19  vendémiaire  an  III. 

CouRTEL(Pierre-Odol),  journalier,  lib. 
26  vendémiaire  an  III. 

CouRTiN  (Denis),  |  23  prairial  an  II; 
IV,  487. 

CouRTiN  (François),  supérieur  géné- 
ral de  l'ordre  de  Cluny,  f  9  ger- 
minal an  II;  III,  85. 

CouRTiN  (Pierre-François),  ancien  cha- 
noine, renvoi  pour  dép.  3  sep- 
tembre 1793;  I,  436. 


29 1 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Courtois  (Alexandre),  administrateur 
de  département ,  f  1 7  floréal  an  II  ; 
m,  392. 

CouRTONNEL  (Jean-Baptiste-Louls),  au- 
bergiste-étapier  ,  -|-  16  pluviôse 
an  II;  11,506. 

CouRTOT  (Claude-François),  curécoBb 
stitutionnel,  1  19  pluviôse  an  H; 
II,  414. 

CoL'RTOT  (Pierre),  marchand,  lib. 
19  brumaire  an  II  ;  II,  54 i. 

CouRTYE  (Catherine),  fileuse  de  co- 
ton, lib.  19  frimaire  an  11  ;  II,  546. 

CouRvoisiKR  ^Catherine  Simonin,  fem- 
me), cordonnière,  acq.  19  nivôse 
an  II;  II,  541. 

Cousin  (Étienne-Hippolyte),  ancien 
garde  du  roi  ;  y  24  prairial  an  II  ; 

IV,  488. 

Cousin  (Guillaume-Jacques),  ex-pro- 
cureur du  parlement  de  Rouen,  -[ 
18  prairial  an  II;  IV,  478. 

Cousin  (Jean-Baptiste),  vitrier  et  cul- 
tivateur, acq.  9  vendémiaire 
an  III. 

Cousin  (Jean-Élisabeth-Barthélemy), 
ci-devant  receveur  des  états  de 
Bourgogne,  f  25  messidor  an  II  ; 

V,  390. 

Coûtant  (Henri),  chasseur  au  19^  ba- 
taillon de  Paris,  |  27  prairial 
an  II;  IV,  204. 

CouTELET  (Marie-Louise),  veuve  Neu- 
vÉGLiSE,  1  4  floréal  an  II;  III,  516. 

CouTELET  (Marie-Madeleine),  chef  d'a- 
telier, f  14  brumaire  an  II;  II, 
475. 

CouTERET(Mathurin),lib.l8  août  1793; 
I,  443. 

CouTHON  (Georges),  député  à  la  Con- 
vention nationale,  -j-  10  thermi- 
dor an  II;  V,  252. 

CouTouLY  (Alphonse),  homme  de  let- 
tres, ■{•19  messidor  an  II;  IV, 
425. 

Couture  (Joseph-Alexandre),  palefre- 


nier, lib.  et  dét.  14  brumaire 
an  II;  II,  530. 

Couturier  (Guillaume),  fermier  gé- 
néral, j-  19  floréal  an  II;  III,  398. 

Couvert  (Pierre-Jean),  pâtissier,  acq. 
27  nivôse  an  II;  II,  534. 

CouvEY  (Ignace),  accusateur  public  à 
Cambray,  j-  29  frimaire  an  II;  II, 
260. 

Cra  (Jean-Laurent),  boulanger,  acq. 
11  brumaire  an  III. 

Cramoisevu  (Pierre),  j-  4  messidor 
an  II.;  IV,  502. 

Gremer  (André),  tonnelier,  acq.  3  fri- 
maire an  II  ;  II,  531 . 

Grenier  (Louis),  lib.  16  août  1793; 
I,  443. 

Créqui  de  Montmorency  (  Charles- 
Alexandre  de),  ex-noble,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  117. 

Crespin  (Charles-Antoine),  ex-cha- 
noine de  la  cathédrale  de  Mont- 
pellier et  sergent-major  du  11"  ba- 
taillon révolutionnaire  du  dépar- 
tement de  Seine-et-Oise  ;  un  des 
94  Nantais;  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  348. 

Crespin  (Jean-Antoine),  acq.  26  fri- 
maire an  III. 

Cressande  (Marianne),  femme  Sou- 
cnoN,  f  2  messidor  an  II;  IV,  284. 

Cresson  (Jacques-Louis),  ébéniste , 
officier  municipal  et  administra- 
teur de  police,  |  11  thermidor 
anll;  V,  424. 

Cressy-Champmili.on  (Charles),  ancien 
sous-lieutenant  de  marine ,  | 
21  floréal  an  II;  III,  414. 

Cretel  (Louis-Jacques-Théophile)  , 
ancien  procureur  de  la  commune 
de  Senlis,  f  14  messidor  an  II; 
IV,  526. 

Crétin  (Jean)  ,  aubergiste ,  acq. 
11  frimaire  an  II;  II,  532. 

Cretot  (Alexandre-Philippe),  acq. 
15  venlôse  an  II;  II,  540. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


295 


Ckèvecœir  (Marie-Thérèse),  femme  Du 

TRKSOR,lib.  2o  vendémiaire  an  III. 
Crevel   (Charles),  aubergiste,   acq. 

1 7  fructidor  an  II. 
Crevel  (Elisabeth  TiioiRoiDE,  femme), 

acq.  17  fructidor  an  II. 
Crevel  (Victoire),    carmélite,    dép. 

21  pluviôse  an  II;  II,  415. 
Chic    (lïumbert),     lib.   7    germinal 

an  II;  111,  470. 
Cric    (Marguerite  Callot,    femme), 
•  lib.  7  germinal  an  II  ;  III,  470. 
Crigxon.  Voy.  (îrkinon. 
Crochereau  (J.-B.-René),  lib.  17  fruc- 
tidor an  II. 
Crochet  (Pernette),  domestique,  lib. 

49  vendémiaire  an  III. 
Croissy  (Marie-Françoise),  carmélite, 

7  29  messidor  an  II  ;  V,  45. 
Croisv  (Louis-Pierre),  ancien  curé,-{- 

21  prairial  an  II;  IV,  483. 
Crosant  (Anne-Marguerite  Normand, 

veuve  de),  ex-noble,  7  9  messidor 

an  II;  IV,  335. 
Crosne.  Voy.  Thiroux. 
Croilliiîre   (Jean) ,  charpentier,    | 

6  messidor  an  II;  IV,  505. 
Croullière  (Marie  Sallier,  femme), 

7  6  messidor  an  II  ;  IV,  305. 
Croullière  fils  (René),  7  0  messidor 

an  H  ;  IV,  305. 


Croiïe   (Marguerite) , 


floréal 


an  II;  III,  333. 

Croyé  (Henri-François),  capitaine 
d'ouvriers  d'artillerie  ,  f  5  flo- 
réal an  H  ;  111,  332. 

Cruau  (Joseph-Anne),  employé  au 
Mont-de-Piété,  et  depuis,  capi- 
taine, lib.  8  septembre  1793;  ï, 
444. 

Cruau  (Joseph),  employé  (le  même?), 
acq.  8  nivôse  an  II  ;  11,  533. 

Crussol  d'Amboise  (Annc-Emmanuel- 
François-George,  marquis  de),  ex- 
lieutcnant-général  des  armées  du 
roi,  ex-député  de  la  noblesse  à 


l'Assemblée  constituante,  7  8  ther- 
midor an  H;  V,  161. 

Crussol  d'Amboise  (Angélique  Dessin, 
marquise  de),  |  21  floréal  an  U; 
m,  413. 

Cucu  d'Hérouville  (François-René), 
contrôleur  des  renies,  -|-  4  messi- 
dor an  II;  IV,  291. 

CuENOT  (Pierre),  vendeur  de  verre- 
ries, f  18  messidor  an  II  ;  IV,  393. 

Cuesac  (Phiiippe-Joseph-Marie),  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse , 
|1"  floréal  an  II;  III,  287. 

CuGNOT-LÉPiNAY  (CUudc),  fermier  gé- 
néral, 1 19  floréal  an  II  ;  III,  398. 

CiJAs  (Matthieu),  maçon,  acq.  27  ni- 
vôse an  II;  II,  534. 

CuNiN  (Etienne),  juge,  acq.  1"  plu- 
viôse an  II  ;  II,  535. 

CuNY  (François),  curé  constitution- 
nel, lib.  20  mai  1793;  I,  440. 

Cuny-Lamballe  (Marguerite  François, 
femme),  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

CuPER  (Claude-Paul) ,  gantier ,  7 
15  messidor  an  II;  iV,  377. 

CuPERNY  (François),  acq.  et  dét. 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

Curé  (Jean),  cordonnier,  acq.  18  fruc- 
tidor an  11. 

Curtel  (Jean-Baptiste),  portier,  | 
24  prairial  an  II;  IV,  488. 

CuRTON  (Joseph-Ilippolyte) ,  ancien 
domestique  chez  le  comte  de  Sé- 
néchal, I  28  prairial  an  II;  lY, 
273. 

CiTRTON  (Joseph-Philibert),  ■[  7  flo- 
réal an  II;  III,  481. 

Cusacque  (Hyacinthe),  lib. 8  août  1 793  ; 
I,  442. 

CussY  (Gabriel),  député  du  Calvados, 
I  25  brumaire  an  II  ;  II,  78. 

Cl  ssY  (Louis-Léon) ,  ex-noble  ,  | 
3  thermidor  an  11;  V,  70  et  411. 

CussY  (Marie-Louis-Léonard),  ex-ar- 
chidiacre de  Coulances,  |  3  ther- 
midor an  II;  V,  70  et  411. 


296 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


CusTiNE  (Adam-Philippe),  général  en 
chef,  t  27  août  1795;  I,  226. 

CusTiNE  (Laurent-Louis-Philippe),  fils 
du  général,!  1 4  nivôse  an  11;  11,31 6 . 

CuvYER  (Jean-Baptiste),  architecte,  7 
6  prairial  an  II  ;  IV,  37. 


D 


Dabret  dit  Pradot  (Paule  Mesnard, 
veuve  de),  |  29  messidor  an  II; 
V,  402. 

Dadouville  (Auguste),  f  7  messidor 
an  II;  IV,  326. 

Dagoumère  ou  Dugommier  (Madeleine- 
Mnrthe,  femme  Marquais),  acq.  et 
dét.  5  brumaire  an  II;  II,  529. 

Daguin  (Jean-Joseph),  ci-devant  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
-|-26  prairial  an  II  ;  IV,  195. 

Daignan-Montaigu  (Pierre),  coutelier, 
acq.  4  messidor  an  II;  IV,  502. 

Daigne  (Joseph),  domestique  du  ci- 
devant  comte  de  Luxembourg,  f 
17  prairial  an  II;  IV,  68. 

Dalbert  (Rosalie),  se  disant  Esther 
MoRET,  I  13  nivôse  an  II;  II,  312. 

Dalché  (Pierre),  orfèvre  f  15  prai- 
rial an  II;  IV,  65. 

Dalleau  (Marie-Françoise),  12  ans  de 

'    réclusion,  10  nov.  1792,  I,  431. 

Dalvinart  (Souchet),  ci-devant  gou- 
verneur des  pages,  f  25  messidor 
anïT;  V,  391. 

Damas  (Jos^ph-Antoine-Auguste),  ex- 
noble et  ex-sous-lieutenant  au  iQ" 
régiment  de  dragons,  |  19  mes- 
sidor an  II;  IV,  424. 

Damien  (François-René),  huissier,  j- 
21  messidor  an  II;  IV,  454. 

Dammartin-Fgntenoy  (Michel- Ignace), 
officier  d  inlanterie,  |  20  octobre 
1792,  I,  37. 

Damoiseau  (Charlotte),  femme  Mon- 
therault,  ex-noble,  -j-  17  floréal 
an  II;  III,  393. 


Damour  (Louis-Joseph),  faisant  fonc- 
tions de  capitaine  des  charrois,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  525. 

Dancourt-Demarest  (Louis),  directeur 
des  équipages,  |  7  nivôse  an  II; 
II,  494. 

Dande  (Jean),  receveur,  lib.  25  avril 
1793,  I,  439. 

Dangé  (François),  administrateur  de 
police,  lib.  dans  la  conspiration 
de  y  Œillet,  29  brumaire;  |  dans 
l'affaire  des  Chemises  rouges,  29 
prairial  an  II;  II,  206  et  IV,  253. 

Dangé  (Louis),  dit  Blois,  acq.  et  dét. 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

Dangers-Bagneux  (Louis -  Balthasar) , 
fermier  général,  f  19  floréal  an  II; 
m,  398. 

Dangery.  Voy.  Darmaing. 

Daniaud  (André-Jacques-Salomon),  | 
14  prairial  an  II;  IV,  473. 

Daniel.  Voy.  Mesny. 

Danquechin  (Louise-Adélaïde),  femme 
Lardin,  f  19  germinal  an  II;  III, 
221. 

Danquechin  Dorval  (Jean-Pierre),  ex- 
noble, cultivateur  et  officier  public 
de  la  commune  de  Montreuil,  f 
19  germinal  an  II;  III,  221. 

Danse  (Gabriel-Claude),  prêtre,  lib. 
23  juillet  1795, 1,  442. 

Danton  (Georges-Jacques),  député  à 
la  Convention  nationale,  f  16  ger- 
minal an  II;  III,  118. 

Daoust  (Eustache),  général  de  divi- 
sion, f  14  messidor  an  II  ;  IV,  369. 

Darchy  (Jean),  ex-chanoine  de  la 
collégiale  de  Châtillon,  f  5  ther- 
midor an  II;  V,  96. 

Darçon  (Jean),  dit  Darçu,  -j-  8  mes- 
sidor an  II;  IV,  277^ 

Dardigna  (Bernard),  -j-  2  thermidor 
an  II  ;  V,  65. 

Dargeavel  (Alexandre),  lieutenant- 
colonel  au  service  de  la  Pologne, 
acq.  16  frimaire  an  II;  II,  532. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


297 


Darlot  (Edme-Claude),  concierge,  -}- 
28  messidor  an  II  ;  Y,  400. 

Dario  (Biaise),  médecin  et  juge,  f 
il  messidor  an  II;  IV,  518. 

Darluc  (Marie-Anne  Lasljekdie,  veu- 
ve), lib.  50  vendémiaire  an  III. 

Darmalng  l'aîné  (François),  dit  Dan- 
GERY,  homme  de  loi  et  avocat, 
puis  électeur  et  administrateur 
de  Pamiers,  f  25  prairial  an  II; 
IV,  164. 

D.yiMAiNG  (Jean-l*ierre-Jérôme),  avant 
la  Révolution  avocat  de  la  séné- 
chaussée de  Pamiers,  depuis,  juge 
au  tribunal  civil,  f  25  prairial 
an  II;  IV,  1G4. 

Darmenson  (Pierre),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Darmenson  (Marie-Anne  Corbeau,  fem- 
me), acq.  28  brumaire  an  III. 

Darthus  (Adrien),  tailleur,  -j-  8  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  276. 

DASPE(Augustin-Jean-Cliarles-Louis), 
ex-conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  7  18  messidor  an  II; 

IV,  596. 

Basse  (Marie-Madeleine  Chaperon,  veu- 
ve), acq.  21  ventôse  an  II;  II,  541. 

Dassier  des  Brosses  (Julie -Agathe 
Saint-Priest,  femme),  |  25  mes- 
sidor an  II  ;  V,  591 . 

Dasson  (Marie-Eugénie  Préaudeau, 
femme),  lib.  25  brumaire  an  III. 

Dassonvillk  (Marie  -  Anne-Béatrix) , 
femme  Bethaller,  acq.  28  bru- 
maire an  111. 

Daubancolrt  (René-Toussaint),  cof- 
frelier,  |   11    thermidor  an    11; 

V,  421. 

Daubarèdk  (Jean-Anselme),  ex-noble, 
f  6  thermidor  an  11  ;  V,  146. 

Daubecii  (Léger),  lib.  50  vendémiaire 
an  111. 

Daubermesnil  (Jacques-Nicolas),  ma- 
jor de  la  place  de  Verdun,  j-  5  flo- 
réal an  H  ;  III,  332. 


Daubin  (Jean-Antoine),  curé  de  Cha- 
mon,  f  25  veniôse  an  II;  II,  475. 

Daubit  (Nicolas),  marchand  d'huile, 
f  16  messidor  an  II;  IV,  529. 

Daudé  (Jean-Marie),  6  ans  de  fers,  6 
floréal  an  II;  III,  480. 

Daudier  (Jean-Antoine-Frédéric),  lib. 
11  frimaire  an  III. 

Dauphin  (Geneviève-Elisabeth),  femme 
Brigand,  5  floréal  an  II;  III,  335. 

Dauphin-Chadebaud  (Jacques) ,  ex- 
noble, -j- 18  prairial  an  II  ;  IV,  481 . 

Dauphin-Goursac  (François),  ci-devant 
chevau-Iéger,  f  16  prairial  an  II; 
IV,  66. 

Dauphin-Goursac  (Jeanne),  |  16  prai- 
rial an  II;  IV,  67. 

DAUPniN-LAPAYRE(Jacques),f  16  prai- 
rial an  II;  IV  477. 

Dauphin-Leyval  (Augustin-François- 
César),  ex-noble,  capitaine  en  se- 
cond avec  grade  de  colonel  aux 
gardes  françaises,  |  11  prairial 
an  II;  IV,  468. 

Dausagnel-Lasbordes  (Hector -Alexan- 
dre-Bertrand-Bruno), ex-noble,  ex- 
conseiller au  parlement  de  Tou- 
louse, 1  18  messidor  an  II;  IV, 
596. 

Dauvillez  (Louis-Joseph),  lib.  18  fri- 
maire an  III. 

Dauzon  (A.),  acq.  8  floréal  an  II; 
m,  482. 

Davaine  (Jean-Baptiste),  général,  ]• 
16  ventôse  an  II;  H,  462. 

Davanne  (Antoine),  commis  aux  dis- 
tributions de  vivres,  |  24  ventôse 
an  II;  II,  518. 

Davesne  (Ponce),  se  disant  commis- 
saire du  pouvoir  exécutif  pour 
requérir  la  fabrication  des  hampes 
de  lance,  f  15  vendémiaire  an  III; 
V,311. 
David  (Anne),  femme  Petremond,  f 

1"  messidor  an  II;  IV,  497. 
Dmvid  (Julien)»  domestique  de  labour 


298 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSOiNNES  TRADUITES 


(conspiration  de  Brelagne),  acq. 
dét.  18jiiinl7t)3,  I,  172. 

David  père  (Nicolas-Micliel),  cordon- 
nier, acq.  2  nivôse  an  II;  II,  533. 

David  fils  (Louis-Michel),  cordonnier, 
acq.  2  nivôse  an  II;  II,  533. 

David  (Mathieu),  dit  Ferata,  cultiva- 
teur, acq.  4  vendémiaire  an  III. 

Davig.non  (Antoine),  cordonnier,  acq. 
7  germinal  an  II  (W  340,  630). 

Dealle  (Guillaume),  acq.  13  prairial 
an  II  ;  IV,  472. 

Debarry  (Edme),  instituteur,  acq. 
2  thermidor  an  II;  V,  400. 

Dkbauise  (Jean-Baptiste),  acq.  29  mes- 
sidor an  II;  Y,  405. 

Debaune  (Jean-Louis),  vigneron,  lib. 
15  nivôse  an  II;  II,  547. 

Debeaune  (Jean-Jacques),  négociant, 
7  25  pluviôse  an  II;  II,  423. 

Dkbœlx  (Christine Colin,  femme),  cou- 
turière, acq.  9  vendémiaire  an 
IL 

Debonne  (Jean-Baptiste),  serrurier, 
lib.  7  floréal  an  II;  III,  481. 

De  Gaine.  Yoy.  Rocii  de  Gaine. 

Decaisne  père  (Pierre),  aide-garde 
des  magasins  de  l'armée  du  Nord, 
acq.  24  brumaire  an  III. 

Decaisne  fils  (Casimir-Benjamin),  aide- 
garde  des  magasins  de  l'armée 
du  Nord,  acq.  24  brumaire  an  III. 

Decaix  (Ambroise-Ferdinand),  prêtre, 
ex-curé,  chanoine  régulier  f  8 
thermidor  an  II  ;  V,  16C. 

Decaix  (Pascal),  renvoyé  au  tribunal 
criminel,  22  vendémiaire  an  III. 

Decaux  (François-Philippe),  prêtre,  f 
2  floréal  an  II;  III,  476. 

Decolonge  (Joseph),  boulanger,  lib. 
15  pluviôse  an  II;  II,  549. 

Deconclois  (Rose),  6  ans  de  réclu- 
sion, 6  floréal  an  II  ;  III,  480. 

Decotier.  Voy.  Foulon. 

Decourchant  (Jean),  canonnier,  f  23 
nivôse  an  II  ;  II,  345. 


Decourtive  (Nicolas),  lib.  23  avril 
1793,  ï,  439. 

DECouRTivE(Pierre),  lib.  25  avril  1793, 
I,  439. 

Decous  (Jean),  ancien  curé  de  Neuvy, 
insermenté,  -j-  28  germinal  an  II  ; 
m,  238. 

Decrest-Saint-Germain  (Ant. -Louis), 
colonel  des  hussards,  lib.  23  plu- 
viôse an  m  (W  322,  498). 

Dédiot  (Claude),  gendarme,  lib.  6 
frimaire  an  II;  II,  546. 

Deffies  (Nicolas),  cordonnier,  j-  22 
fructidor  an  II;  V,  297. 

Deflandre  (Jean-Joseph),  brigadier 
de  gendarmerie,  -|-  15  prairial 
an  II;  iV,  474. 

Deforges  (Pierre),  lieutenant  au  19* 
régiment  d'infimterie,  lib.  5  bru- 
maire an  III. 

Deforis  (Dom),  bénédictin  desBlancs- 
Manleaux,  -j-  7  messidor  an  H; 
IV,  323. 

Defoux  (Félicité),  femme  Mentry,  cui- 
sinière, acq.  17  prairial  an  II;  IV, 
479. 

Defresne  (Nicolas- André  -Philippe), 
courrier  de  l'armée,  acq.  3  no- 
vembre 1792, 1,  432. 

Défrondat  (Jean-Pierre),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  347. 

Deganneau  ou  Gannot  (Henri-Pascal), 
préposé  aux  douanes,  f  2  messi- 
dor an  II;  IV,  499. 

Deglane  (Pierre),  dit  Lafleur,  me- 
nuisier,-|-27  prairial  an  II  ;  IV,  205. 

Degoest  (Jean),  secrétaire  de  district, 
lib.  14  fructidor  an  II. 

Degouy  (Dominique-Michel),  impri- 
meur-libraire, acq.  20  septembre 
1793,  1,439. 

Degrendel  (Benoît),  horloger,  |  8 
frimaire  an  II;  II,  485. 

Dégrève  (Pierre^  lib.  26  brumaire 
an  III. 


AU  TRIBUiNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


299 


Degrkve  (Catherine  Kiepff.r,  femme), 
lib.  26  brumaire  an  III. 

Deiian  (Jacques-Jean-Baptiste),  mem- 
bre du  district  de  Troyes,  acq.  2 
thermidor  an  II  ;  V,  409. 

Deiukevl  (Jean-Laurent),  rentier, 
commissaire  civil  et  trésorier  de 
la  section  des  Arcis,  acq.  15  fruc- 
tidor an  II. 

Df.i..va«e  père  (Cléinont),  fermier  gé- 
néral, -;- 19  fïoréai  an  II;  III,  598. 

DM.A.vr.E  fils  (Clément-François-Phi- 
lippe), adjoint  aux  fermiers  gé- 
néraux, renvoi  en  prison,  19  llo- 
réal  an  H  ;  III,  599. 

Delàage  (Pierre-Gabriel),  avoué  acq. 
25  floréal  an  H;  III,  491. 

Delacour  (Pierre-Nicolas),  ex- notaire 
et  officier  municipal  de  Paris,  j 
11  thermidor  an  H  ;  V,  421. 

Delacroix  (Jacques-Vincent),  avocat  à 
Paris,  acq.  2  ventôse  an  III  ;  V,  G5. 

Delafaye  (Edme-Étienne),  accusateur 
public  du  district  de  Cosne,  f  22 
prairial  an  II;  IV,  480. 

Dei.age  (Marie),  6  ans  de  réclusion, 
4  floréal  an  II;  111,480. 

Delahaye  (É(ienne-Marie),  fermier  gé- 
néral, 1  19  floréal  an  II;  III,  398. 

Dei.aiiaxtk  (Étienne-Marie).  adjoint 
aux  fermiers  généraux,  renvoi 
en  prison,  19  floréal  an  II;  III, 
399. 

Dei.aherciie  (Jean-Baplisle),  cultiva- 
teur, lib.  10  ventôse  an  H  ;  II,  550. 

Delair  (Antoine-Marie),  montreur  de 
curiosités,  lib.  12  fructidor  an  H. 

Delaitre  (Jean-Baptiste),  huissier, 
lib.  2  brumaire  an  UI. 

Dekai.ain  (Charles),  premier  commis 
au  ministère  de  la  guerre,  f  27 
ventôse  an  II  ;  II,  520. 

I)Ki.Ai.o.M)E  (Pierre),  domestique  (ma- 
nifestation de  Rouen),  f  5  sep 
tcmbre  1793,  I,  259. 

Delamark  (Adrien-Jean-Nicolas),  dit 


Plémont,  ex-juge  commissaire  en- 
quêteur au  bailliage  de  Coutances, 
-f   3   thermidor    an  II  ;   V  411. 

Delamare  (llildevert),  ex-garde-chas- 
se, depuis  garde  des  bois  natio- 
naux, I  24  prairial  an  II;  IV,  488. 

Delamarre  (Charles-François), domes- 
tique (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1793,  I,  255. 

Delamarre  de  Crux  (Jean-Julien),  avo- 
cat du  roi,  lib.  3  juillet  1793,  I, 
441. 

Delamel-Boi  RiNET  (Jcau-Audré),  f  29 
messidor  an  II  ;  V,  37. 

Delaporte  (Henri-Louis),  négociant, 
-j-  21  messidor  an  II;  IV,  435. 

Delaporte  (Michel),  ministre  du  culte 
catholique,  lib.  20brumaireanIII. 

Delaroqle  (Jacques-Nicolas),  noble, 
7  15  brumaire  an  II;  II,  152. 

Delarle  (J.-N.-Geoflroy),  acq.  8 
floréal  an  II;  111,482. 

Delaterre  (Louis),  instituteur,  mem- 
bre du  comité  civil  de  la  section 
de  rindivisibilité,  acq.  15  fructi- 
dor an  II. 

Delattre  (François-Xavier),  cordon- 
nier, t  28  prairial  an  II;  IV,  272. 

Delattre  (Louis  -  Pierre  -  François) , 
général  de  division,  7  2  messidor 
an  II;  IV,  368. 

Delattre.  Voy.  Jacquet. 

Delaulne  (Claude-Louis-François),  ex- 
religieux de  Saint-Victor,  ex-prieur 
de  Brel,  f  5  thermidor  an  II  ;  V, 
90. 

Delalnay  (André),  ex-avoué;  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  347. 

Délai  NAY  (Elisabeth  Fanet,  femme), 
domestique,  lib.  27  brumaire  an 
II;  II,  544. 

Delaunay  (Joseph),  député  à  la  Con- 
vention nationale,  f  10  germinal 
an  11;  III,  144. 

Delau.nay  (Pascal),  marchand  de  four- 


300 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


rages,  lib.  8  prairial  an  II;  IV,  465. 

Delaunay  (René-Pascal),  dit  Baconet, 
manouvrier,  acq.  8  prairial  an  II  ; 
IV,  40. 

Delaville  (François -Marie- Joseph), 
lib.  28  vendémiaire  an  III  ; 

Delelée  (François),  acq.  11  floréal 
an  II  ;  III,  365. 

Delepierre  (Jean-Baptiste),  journa- 
lier, acq.  24  messidor  an  II;  V, 
388. 

Delestenne  (Joseph-Âuguslin-Victoi- 
re),  ancien  dragon,  domestique 
d'Amélie  Constance  Puciioi-Desal- 
leures,  acq.  2  vendémiaire  an 
III. 

Delettre  (Antoine-François),  f  27  du 
1"  mois  (18  octobre  1793);  II, 
146. 

Delguse  (Françoise),  culottière,  lib. 
23  pluviôse  an  II  (W  322,  509). 

Delikge  (Gabriel),  avant  la  révolution 
avocat,  et  depuis  fonctionnaire 
public,  juge  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, acq.  17  floréal  an  III  ; 
VI,  98. 

Delignon  (Gabriel),  maître  d'écriture 
et  instituteur,  f  2  prairial  an  II  ; 
IV,  17. 

Deligny  (Claudin-Louis),  lib.  23  flo- 
réal an  II  ;  III,  432. 

Deligny  (Claude-Louis),  fermier,  -j- 
12  floréal  an  II;  III,  366. 

Deligny  (Timothée),  colleur  de  pa- 
pier, t  28  floréal  an  II;  III,  451. 

Delion  (Claude),  garçon  parfumeur, 
lib.  15  mai  1793,  1,437. 

Déliot.  Voy.  Bruneau-Déliot. 

Delisse  ou  Delys  (Adélaïde  Fournier, 
femme),  f  2  messidor  an  II  ;  IV, 
500. 

Delmas  (Bernard),  maréchal  des 
logis,  acq.  26  pluviôse  an  II  ;  II, 
539. 

Delorme  (Claude-Louis),  ancien  ad- 
ministrateur du  département  de 


la  Moselle,  -}•  16  messidor  an  II, 
IV,  .381. 

Delorme  (Jean-Baptiste),  ex-chevalier 
de  Saint-Louis,  ancien  écuyer, 
ci-devant  capitaine  des  grena- 
diers du  régiment  provincial  de 
Paris  7  5  thermidor  an  II;  V, 
95. 

Delorme  (Jean-Bapliste-Joseph),  char- 
retier, acq.  19  frimaire  an  II;  H, 
532. 

DELORMEL(Jacques-Louis),  imprimeur, 
acq.  26  nivôse  an  II  ;  II,  534. 

Delormet  (François- Auguste),  chef 
d'escadron  au  6"  hussards,  acq. 
2  ventôse  an  II;  II,  539. 

Delorne  (François),  ex-noble,  acq.  2 
nivôse  an  II  ;  II,  533. 

Delort  (Guillaume-Auguste),  ancien 
prêtre,  lib.  dét.  27  vendémiaire 
an  m. 

DELPf:cHE  Saint-Ton  père  (Raymond), 
f  3  messidor  an  II;  IV,  501. 

Delppîche  Saint-Ton  fils  (Jean),  -j-  Z 
messidor  an  II;  IV,  501. 

Delpy  (Jean),  dit  Goudelle,  tailleur, 
f  25  messidor  an  II  r  V,  392. 

Delrue  (François-Joseph),  manou- 
vrier, acq.  13  vendémiaire  an  II; 
II,  529. 

Deltombe  (Marguerite  Foi-Franquet, 
femme),  7  12  pluviôse  an  II;  II, 
387. 

Delton  (Jean-Louis),  domestique  au 
service  du  sieur  Rafin,  ci-devant 
officier  d'Artois,  acq.  20  octobre 
1792,1,37. 

Deltroit  (Claude-Antoine),  ancien 
menuisier,  officier  municipal  de 
Paris  et  membre  de  Pétat  civil, 
1 11  thermidor  an  II;  V,  420. 

Deluche  de  Lacroze  (Jean-Noël),  ci- 
devant  curé  d'Ergny,  1 25  messi- 
dor an  II;  V,  390. 

Delvaux  (Jean),  brocanteur,  |  28 
prairial  an  II;  FV,  271. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


301 


Demaciiy  (Antoine),  commissaire  de 
section,  7  26  Irimaire  an  II  ;  II, 
249. 

Demain  (Jean-Nicolas),  ex-prêlre,  lib. 
5  brumaire  an  III. 

Demangeot  (J.-B.-Sébastien),  ex-béné- 
dictin, lib.  16  pluviôse  an  III. 

Demay  (Jean-Bapliste-Joseph),  serru- 
rier, lib.  dét.  27  vendémiaire  an 
II;  II,  527. 

Démolis  (Charles),  ancien  secrétaire 
commis  au  directoire  du  district 
de  Bonin,  acq.  18  messidor  an  II; 
IV,  535. 

Demots  (Julien-François-Léonard), 
ex-chanoine  de  Coutances,  f  3 
thermidor  an  H  :  V,  4H . 

Dém>'  (Nicolas),  volontaire  dans  le 
bataillon  du  district  de  Clermont, 
acq.  8  messidor  an  II  ;  IV,  277. 

Deisis  (Claude),  menuisier,  soldat  au 
71"  régiment,  lib.  2  fructidoran  II. 

De>is  (François),  acq.  25  octobre 
1792,  I,  432. 

Denis  (Nicolas-Guillaume),  fondeur, 
acq.  4  floréal  an  II;  III,  479. 

Demremeuse  (Léonard-Xavier),  lib. 
5  vendémiaire  an  III. 

Depeyron  (François),  dit  Francisque, 
gentilhomme  piémontais  (vol  du 
garde-meuble),  1 18  octobre  1 792, 
I,  27. 

Depierre  (Etienne),  ancien  aide- 
garde-magasin  des  subsistan- 
ces, acq.  4  thermidor  an  II;  V, 
413. 

Dépinois  (Noël)  fripier,  lib.  19  vendé- 
miaire an  III. 

Deplan  ou  Despleins-Desakhers  (Gas- 
pard), lib.  26  juillet  1793;  I.  442. 

Deposs.  Voy.  l'oNS. 

Dëpont  (Jean-Baptiste-François),  acq. 
29  messidor  an  II  ;  V,  405. 

Dera  (Bertrand),  tailleur  d'habits, 
1  28  floréal  an  II;  III,  495. 

Derabbc  (Madeleine-  Françoise- José- 


phine) femme  de  Kolly,  -{-  5  mai 
1793;  1,112. 

Derassat-Dulacq  (Bonnet),  7  16  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  529. 

Deremy  (Charles-Antoine),  commis- 
saire du  comité  de  bienfaisance 
de  la  section  de  l'Observatoire 
et  garçon  de  bureau  de  la  gros- 
se artillerie,  acq.  15  fructidor 
anll. 

Dekissart  (Gervais),  charron,  lib.  14 
ventôse  an  III. 

Derousse  (Marie-Madeleine  Ferrier, 
veuve),  acq.  et  dét.  1 8  nivôse  an  II; 
II,  334. 

Derrey  (Marc),  médecin  et  ancien 
maire  de  Toulouse,  1 11  messidor 
an  II;  IV,  519. 

Dekville  (Jeanne),   femme  Lichy,  -| 

16  floréal  an  II  ;  III,  485. 
Dervillé  (Julien),  jésuite,  f  1"  nivôse 

an  II;  II,  279. 

Dervillé  (Pierre),  cultivateur,  acq. 
4  frimaire  an  III. 

Dervilly  (Louis-Gilbert),  épicier,  ad- 
ministrateur de  la  municipalité 
de  Paris,  f  8  thermidor  an  II  ;  V, 
155. 

Desvcres  de  l'Aigle  (Louis),  ancien 
comte  et  maréchal  de  camp,  f  18 
ventôse  an  II  ;  II,  467. 

Desaigues  (Joseph),  cultivateur,  lib. 

17  fructidor  an  II. 

Des  Ardières  (Jacques-Paul  Robert 
dit),  ex-noble  et  lieutenant  de 
vaisseau,  f  19  messidor  an  II; 
IV,  425. 

Des  Ardières  (Sylvestre-Joachim  Ro- 
bert dit),  e.\-élève  de  marine,  ex- 
noble, -{-19  messidor  an  II  ;  IV, 
425. 

Desaulnets  (Maxime),  huissier  pri- 
seur,  f  8  messidor  an  II  ;  IV,  278. 

Desboissealx  (Charles-Iluant),  juré 
du  tribunal  révolutionnaire,  j-  1 1 
thermidor  an  II. 


502 


LISTE  DR  TOUTES  LES  PERSOxNNES  TRADUITES 


Desbouciiaud  (Thomas),  marin;  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  347. 

Desboullez  (Jean-Nicolas),  cuKiva- 
teur,  lib.  12  brumaire  an  III. 

Desboullez  (Matthieu),  laboureur  et 
officier  municipal,  lib.  12  bru- 
maire an  III. 

Descamps  (Henriette),  femme  Grassin, 
7  17  ventôse  an  II;  II,  463. 

Descamps  (Josepli),  imprimeur,  j- 
2  floréal  an  II;  III,  299. 

Deschamps  (André), horloger, f  11  bru- 
maire an  II;  II,  198. 

Deschamps  (François-Pierre),  aide  de 
camp  d'Hanriot,  f  5  fructidor 
an  II;  Y,  284. 

Deschamps  (Nicolas),  vagabond  :  renv. 
au  tribunal  de  Meaux,  23  pluviôse 
an  III. 

Deschamps  (Noël),  homme  de  loi,  | 
11  ventôse  an  II;  II,  447. 

Deschamps -Tresfontalne  (Charles- 
Jean-Baptisle),  -|-  14  floréal  an  II; 
III,  371. 

Desgharmes.  Voy.  Charmes 

Deschauffour-Longchamp  (Jacques), 
prêtre,  renvoi  pour  dép.  16  août 
1793;  1,436. 

Desclos  de  la  Fauchais  (Angélique- 
Françoise  Desilles,  femme),  (con- 
spiration de  Bretagne),  -[  18  juin 
1793;  I,  172. 

Descombaux.  Voy.  Baillard. 

Descombes  (Antoine),  secrétaire-gref- 
fier de  la  section  des  droits  de 
l'homme,  ]  4  germinal  an  II  ;  III, 
46. 

Descombiès  (Jacques-François),  ancien 
lieutenant  au  régiment  royal- 
vaisseaux,  lib.  4  juin  1793;  -[ 
1"  prairial  an  II;  IV,  12. 

Descourges.  Voy.  Paulveriês. 

Descourtives  (Adrien-André),  caba- 
retier,  acq.  3  frimaire  an  II  ;  II, 
551. 


Descourtives  (Edme-Jean),  acq.  3  fri- 
maire an  II;  II,  531. 

Desécures.  Vox.  Gory. 

Dese.ngremelle  (Toussaint),  homme 
d'affaire,  -|-  14  messidor  an  II; 

IV,  525. 

Desfieux  (François),  marchand  de 
vins  de  Bordeaux,  f  4  germinal 
an  II;  111,46. 

Desfontaines.  Voy.  Conneau. 

Desfrançais  (Louis-Antoine),  maître 
de  langues,  acq.  et  dét.  25  pluviôse 
an  II;  II,  426. 

DESGOUTràREs  (Valcnline),  marchande 
de  fleurs  et  légumes,  f  21  prai- 
rial an  II;  IV,  486. 

Deshayes  (Jean-François),  ancien 
militaire,  et  depuis  marchand  et 
membre  du  comité  de  surveil- 
lance de  Lucon,  ■[  29  prairial 
an  II;  IV,  257. 

Desherbiers-Létandlère  ( Antoine- 
Auguste),  général  de  brigade,  ,'- 
28  pluviôse  an  II;  11,508. 

Deshuissards  (Pierre),  cultivateur, 
1  1"  thermidor  an  II;  V,  408. 

Desilles  (AngéHque- Françoise)  , 
femme  Desclos  de  la  F.vuchais 
(conspiration  de  Bretagne),  y  18 
juin  1795;  I,  172. 

Desilles  (Jeanne  -  Julie  -  Michelle) , 
veuve  Dufresne-Virel  (conspira- 
tion de  Bretagne),  acq.  dét.  18 
juin  1793;  I,  172. 

Desilles  (Marie  -  Thérèse) ,  femme 
FouRNiER  d'Alleyrac  (couspiratiou 
de  Bretagne),  acq.  dét.  18  juin 
1793;  I,  172. 

Desisnard  (Louis),  commis  chez  un 
banquier,  |  6  thermidor  an  II; 

V,  109. 

Desjardins  (Gabriel),  acq.  5  messidor 

an  II;  IV,  507. 
Deslandes  (François)  ;  renv.  au  trib. 

crim.,  6  floréal  an  III. 
Deslèbres  (Joseph-François-Scipion), 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOJNNAIRE. 


505 


notaire  et  cultivateur,  lib.  12  bru- 
maire an  III. 

Desmarais  (Angélique),  ancienne  re- 
ligieuse, 7  22  floréal  an  II  ;  III, 
426. 

Desminières.  Voy.  Postel. 

Desmouceaix  (Antoine),  prêtre,  f 
22  floréal  an  II;  III,  426. 

Desmgui.ins  (Camille),  député  à  la 
Convention  nationale;  f  16  ger- 
minal an  II;  III,  118. 

IksMouLiNs  (Lucile  Duplessis,  veuve), 
T  24  germinal  an  II;  III,  204. 

Desnos,  femme  Labarre,  lib.  7  ven- 
démiaire an  II;  V,  520. 

Des>olîx  (René),  journalier,  acq. 
1"  nivôse  an  II;  II,  555. 

Desormeau.  Voy.  Cartereau, 

Desormes.  Voy.  IIanappier-Desormes. 

Desouciies  (François  -  Claude) ,  ex- 
prêtre, 7  19  messidor  an  II  ;  IV, 
425. 

Despalènes  (Anne),  dit  Saint-Clair, 
quartier  maître,  acq.  15  messidor 
an  II;  IV,  578. 

Despallières  (Nicolas),  chanoine,  j- 
9  floréal  an  II;  111,550. 

Desparbès  (Jean-Jacques-Pierre),  gou- 
verneur de  Saint-Domingue,  acq. 
50  avril  1792;  I,  9i. 

Desplasses  (Antoine  -  Pierre  -Guil- 
laume), ami  de  Mme  de  Charry, 
acq.  15  frimaire  an  II  ;  II , 
140. 

Desprkaux  flls  (Pierre-Jean-Rapliste), 
1 16  messidor  an  II;  IV,  529. 

Després  (Jacques),  j-  G  messidor  an 
II;  IV,  511. 

Després  (Pierre-Joseph),  ouvrier  ga- 
xier,  lib.  li  pluviôse  an  II;  II, 
549. 

Dp.sprez  (Gérard)»  gendarme,  f  5  flo- 
réal an  II;  111,552. 

Desphez  (Louis), serrurier,!  15  mes- 
sidor an  H;  IV,  527. 

Desprez  (Marie-Louise-Cécile  Vauger- 


MÉ,  femme),  acq.  12  pluviôse  an 
II;  11,557. 

Despuols  (Pierre),  acq.  26  germinal 
an  II;  111,475. 

Desréaulx  (Louis-François),  ex-noble, 
f  27  messidor  an  II;  V,  596. 

Desrousseaux  (Louis-Georges),  fabri- 
cant de  drap.  1 15  prairial  an  II; 

IV,  65. 
Dessalle-Champagnier  (Gohier-Alexan- 

dre-Jean-François),  ex-noble  et 
sous-lieutenant  au  régiment  ci- 
devant  Royal-Champagne,  ca- 
valerie,  f   5  thermidor  an  II; 

V,  94. 

Dessaubaz  (Martin),  prêtre,  lib. 
17  avril  1795;  I,  459. 

Dessirier (Jean-Claude-Paul),  prêtre, 
capucin,  lib.  28  brumaire  an  111. 

Destiveaux  (Henri),  ancien  homme 
de  confiance,  et  depuis  officier 
municipal,  acq.  9  vendémiaire 
an  m. 

Destor  (Pierre- Vincent-François), 
acq.  25  floréal  an  II;  III,  491. 

Destourbet  (Claude),  officier  du  2"  ba- 
taillon du  46"  régiment,  lib. 
50  fructidor  an  II;  V,  519. 

Destournellks  (Catherine-Louise Lv- 
MoiGNox,  veuve),  7  9  floréal  an  II; 
III,  550. 

Destriel  (Jean),  domestique  du  mar- 
quis de  Cieurac,  acq.  26  ventôse 
an  II;  II,  476. 

Desvieux  (Madeleine-Henriette-Louise 
deFiAviGNY,  femme),  ex-comtesse, 
1  6  thermidor  an  II;  V,  109. 

Desvieux  (Marc-Louis),  ex-avocat, 
président  du  tribunal  du  5"  ar- 
rondissement de  Paris  et  notable, 
-|-  11  thermidor  an  II;  V,  422. 

Detiiorre  (Antoine),  mercier,  acq. 
22  brumaire  an  II  ;  II,  550. 

Detiiorre  (Françoise  Duciiesne, 
femme),  acq.  22  brumaire  an  II; 
n.  550. 


504 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Devalois  (Antoine),  acq.  2  floréal 
an  II;  111,302. 

Devarieux  ou  Davrieux  (Marguerite- 
Françoise-Rose  d'Avril),  acq.  10 
fructidor  an  II. 

Devaux  (Jean-Louis-Michel), commis 
àlaTrésorerienationale,f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  256. 

Devaux  (Philippe),  adjudant  général, 
1-22  mai  1793;  I,  104. 

Devaux  (Pierre-François),  jardinier 
fleuriste,  membre  de  la  Commune 
de  Paris,  7  11  thermidor  an  II; 
V.  424. 

Devay  (J.-B.-Pierre-Marie),  ex-noble, 
acq.  28  fructidor  an  II. 

Devé  (Elisabeth  Duflos,  veuve),  au- 
bergiste, acq.  17  fructidor  an  II. 

Deveyle  (Pierre-Louis),  cultivateur, 
ex-noble,  |  9  floréal  an  II  ;  III, 
351. 

Devèze  (J.-B. -Louis),  procureur  du 
roi,  lib.  13  brumaire  an  III. 

Devillard  (Marie-Alexandrine-Fran- 
çoise -Catherine -Julie  Frasans, 
veuve),  I  21  messidor  an  II  ;  IV, 
435. 

Devillars  (Claude),  acq.  8  germinal 
an  II;  III,  465. 

Devillers  (Nicolas-Marie-Gabriel),  ex- 
employé dans  les  bureaux  de  la 
Convention,  de  PAssemblée  légis- 
lative et  de  l'Assemblée  consti- 
tuante, f  5  thermidor  an  II; 
V,  96. 

Devisle  (Nicolas),  fermier  général, 
I  19  floréal  an  II;  III,  398. 

Deyeux  (Claude-Didier),  ancien  no- 
taire, f  19  messidor  an  II;  IV, 
424. 

Dez  (Claude-Anatole),  f  2  thermidor 
an  II;  V,  66. 

Dezanneau  ou  Dezauneau  (Joseph),  ex- 
vicaire constitutionnel,  lib.  27 
brumaire  an  III. 

D'hazard    (Jean -Baptiste -Mathieu), 


perruquier,  membre  de  la  Com 
mune,  -j-  10  thermidor  an  II;  V, 
253. 

D'héron  (Jean),  inspecteur  des  vi- 
vres, agent  de  Carrier,  acq.  26  fri- 
maire an  III;  V,  47. 

Dhun  père  (Âthanase),  menuisier, 
acq.  3  messidor  an  II;  IV,  288. 

DiiuN  fils  (Antoine),  acq.  3  messi- 
dor an  II;  IV,  288. 

DiAcoN  (Pierre),  ancien  militaire,  y 
12  fioréalanll;  III,  369. 

DicQUEMARE  (Louis),  régisseup  de 
Vezelay,  lib.  3  fructidor  an  II. 

DiDELOT  (Jean-François),  fermier  gé- 
néral, f  19  floréal  an  II;  111,398. 

Didier  (Jacques-François),  prêtre  in- 
sermenté, renvoi  au  département, 
7  ventôse  an  II  ;  II,  443. 

Didier  (Jean-François),  prêtre  et  cha- 
noine de  Sainte-Opportune  à  Paris, 
t  21  messidor  an  II  ;  IV,  435. 

Didier  (Pierre-Louis),  papetier,  j 
4  prairial  an  II  ;  IV,  23. 

Didiot  (Jean-Baptiste),  ancien  domes- 
tique de  M.  de  la  Bourdonnais, 
j-  5  thermidor  an  II;  V,  414. 

D1EDERICHSEN  (Jean-Frédéric),  homme 
d'affaires,  f  16  germinal  an  II; 
m,  145. 

DiENY(Ânne-SuzanneCAMELiN, femme), 
coiffeuse,  lib.  29  germinal  an  II; 
m,  475. 

DiETRicii  (Frédéric),  ancien  maire  de 
Strasbourg,  f  8  nivôse  an  II;  II, 
294. 

DiEUDONNÉ  (Nicolas),  prêtre,  f  28  ven- 
tôse an  II;  II,  521. 

DiEUFY  (Jean-Jacques),  blanchisseur, 
lib.  7  frimaire  an  II;  II,  546. 

DiEusiE  (Louis),  7  26  germinal  an  II; 
m,  255. 

DiGARD  (Pierre-Jacques),  ex-adjudant 
au  régiment  des  gardes  fran- 
çaises, acq.  dét.  6  prairial  an  II  ; 
IV.  464. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


305 


DiGiEux  (Jacques),  ex-officier  de  la 
garde  constitutionnelle  du  roi, 
t  6  thermidor  an  II;  V,  110. 

Dijon  (Marie),  peintre,  membre  du 
comité  civil  de  la  section  des  Gra- 
villiers,  acq.  15  fructidor  an  II. 

DiLLON  (Arthur),  général  de  brigade, 
t  24  germinal  an  II;  III,  198. 

DioT  (Sébastien),  acq.  26  prairial 
an  II;  IV,  192  et  194,  note. 

DippRE    (Jean-Henri),   f    29   floréal 
.an  II;  III,  456. 

DivERNERESsE  (Picrrc),  peintre,  acq. 
27  nivôse  an  II;  II,  534. 

DiYOL  (Marie-Anne),  lib.  12  brumaire 
an  III. 

Dix-AOUT.  Voy.  Lerov. 

DoBsoN VILLE  (Angélique-Jcanue  Du- 
TR0USSET,  femme),  lib.  27  vendé- 
miaire an  III. 

DoDET  (Louis),  domestique,  j  25  bru- 
maire an  II  ;  II,  483. 

DoGLET  (Louis-François),  ci-devant 
peintre  et  commissaire  de  la  sec- 
tion de  Bondy.  acq.  15  fructidor 
an  II. 

DoLCY  (Charles),  ex-comte,  1  7  ther- 
midor an  II;  V,  117. 

DoLDECoQ  (Charles),  gentilhomme  du 
prince  de  Salm,  -j-  21  messidor 
an  II;  IV,  455. 

Douve  (François),  lib.  26  juillet  1793  ; 
I,  442. 

DoMANGEviLLE  (Jean-Baptistc-Marie- 
Thomas),  ancien  capitaine  de  ca- 
valerie, f  5  prairial  an  II;  IV, 
463. 

DoMERGUE.  Voy.  Du  ROZKT. 

DoMONT  (Pierre-Nicolas),  employé  aux 
travaux  publics,  f  19  prairial 
an  II;  IV,  74. 

DoNA  (Etienne),  f  7  messidor  an  II; 
IV,  321. 

DoNADiEu  (Jean),  général,  f  8  prai- 
rial an  II;  IV,  41. 

Do.'icARD  (Léonard),  dit  Vincent,  ma- 

TRIB.  R^VOL.       TI 


çon,  acq.  12  ventôse  an  II;  II,  540. 

DoNON  (Anne),  carmélite,  dép.  21  plu- 
viôse an  II;  II,  416. 

DoNZELOT  (Joseph),  lib.  4  vendémiaire 
an  III. 

DoRDAN  (Marguerite),  femme  Doucet, 
acq.  dét.  1 7  prairial  an  III  ;  IV,  479. 

DoRGÉ  (Pierre),  laboureur,  acq. 
12  ventôse  an  II;  II,  540. 

DoRiGNY  (Louis-François),  charpen- 
tier, membre  du  conseil  général 
de  la  Commune  de  Paris,  j  11  ther- 
midor an  II;  V,  422. 

DoRiNii^;RE  père  (Jean-Bapliste-Fran- 
çois),  lib.  15  fructidor  an  II. 

DoRivAL  (Charles-François-Marie),  ex- 
ermite et  tisserand,  f  8  thermi- 
dor an  II;  V,  135. 

DoRivAL  (Jean-Baptiste),  ex-commis- 
saire au  Chàtelet,  f  22  messidor 
an  II;  IV,  439. 

DoRLANGE  (Nicolas),  colporteur,  acq. 
25  prairial  an  II;  IV,  493. 

DoRLÉANs  (Noël),  charretier,  f  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  504. 

DoRLY  (André),  commissaire  des 
guerres,!  4  prairial  an  II;  IV,  19. 

DoRMOY  (Jean-Jacques),  prêtre,  acq. 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

DoRNscHAD  (et  non  Borjac)  (Gothfried), 
hussard,  lib.  21  pluviôse  an  II 
(W  322,  498). 

DoRSE  père  (Jean-Antoine-Bernard), 
ancien  procureur  à  la  Cour  des 
comptes,  f  26  pluviôse  an  II  ;  II, 
426. 

DoRSE  fils  (Jean-Baptiste),  commis 
greffier,!  26  pluviôse  an  II;  II,  426. 

DoRTET,  dit  Rihonncl  (Bernard- 
Marie),  conseiller  au  parlement 
de  Toulouse,  |  26  prairial  an  II; 
IV,  194. 

Dortoman  (Jean-Jacques),  général  de 
brigade,  }•  5  ventôse  an  II;  II, 
514. 

DoRvo  (Jean-Marie),  procureur  de  Ja 


306 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


commune  de  Nantes,  ex-avocat, 
un  des  1)4  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  546. 

DoRZAT  (Jacques-Marie),  officier  mu- 
nicipal, f  4  vendémiaire  an  II; 
V,  306. 

DosLE    (Claude),    manouvrier,    lib. 

24  vendémiaire  an  III. 
DossoNYiLLE,   Hmonadicr,     acq.    27 

août  1792;  1,19. 
DoTEL  (Jean-Nicolas),  10  ans  de  gêne, 

25  octobre  1792;  I,  431. 
DouAiLLY  (Adélaïde),  femme  Leblond, 

acq.  13  prairial  an  II;  IV,  58. 
DouBLOT    (Catherine^    ouvrière,    -|- 

11  messidor  an  II  ;  IV,  359. 
Douce  (Jean-Baptiste),  acq.  13  ven- 
démiaire an  III. 

DoucET,  secrétaire  général  dans  l'ad- 
ministration de  riiabillement,  lib. 
10  fructidor  an  II. 

DoucET  (Marguerite  Dordan,  femme), 
acq.dét.  17  prairial  an  II;  IV,  479. 

DoucET  (Marie-Anne),  femme  Le  Blanc, 
lib.  5  brumaire  an  III. 

Douceur  (Louis),  fermier  des  mou- 
lins de  Beaumont-sur-Oise),  acq. 
2  brumaire  an  III. 

DouEï  (Jean-Claude),  fermier  géné- 
ral, f  25  floréal  an  II;  ÏII,  440. 

DouET  (Marie-Claude  Batailiié-Francès, 
femme),f  25  floréal  an  II  ;  111,442. 

DouGADos  (Venance),  ancien  capucin, 
•|-24  nivôse  an  II;  II,  350. 

DouiiERET  (Claude-Vivanl),  marchand 
de  vins,  20  ans  de  fers,  4  frimaire 
an  II;  II,  484. 

DouiLLY  (François),  domestique,  lib. 

12  fructidor  an  II. 

DouLiGNY  (Joseph),  (vol  du  garde-meu- 
ble), t  23  septembre  1 792  ;  I,  25. 

DouRs  (Joseph),  lib.  22  fructidor  an  II. 

DoussAiN(Louis-Hilaire),  lib.  7  ven- 
tôse an  II;  II,  549. 

DoussET  (Marie-Louis-Joseph),  ancien 
chanoine  de  Nevers,  prêtre  réfrac- 


laire,  -j-  2  messidor  an  II  ;  IV,  500. 

DouTREMoNT  (Jean-llubcrt),  ex-sous- 
principal  de  collège,  ex-secrétaire 
de  l'abbé  Viennet,  7  5  thermidor 
an  II  ;  V,  96. 

DouviLLE  (Marie),  dentelière,  acq. 
24  messidor  an  II;  V,  388. 

DouziEGii  (Jean),  commandant  de  la 
garde  nationale  de  Toulouse,  j- 
11  messidor  an  II;  IV,  519. 

DuYEN  (Charlotte-Françoise  Mauclerc, 
veuve),  lib.  13  brumaire  an  III. 

Doyen  (  François  -  Maximilien ,  f 
15  messidor  an  II;  IV,  377. 

Doyen  (Gabriel-Charles),  ancien  cui- 
sinier de  la  reine,  f  l*""  prairial 
an  II;  IV,  456, 

Doyen  (Pierre-Alexis),  bûcheron,  -|- 
5  messidor  an  II  ;  IV,  504. 

DozoNviLLE  (André-François),  garde- 
côte  avant  la  révolution  et  depuis 
receveur  de  sa  commune,  bann. 
5  brumaire  an  II  ;  II,  524. 

DozoNviLLE  (Marie-Anne-Colas  Poisson, 
femme),  bann.  5  brumaire  an  II; 
II,  524. 

Drapeau  (Auguste-Louis),  employé 
au  bureau  de  casernement  à  Pa- 
ris, lib.  19  brumaire  an  II;  II, 
544. 

Dregé  (Charles),  ex-curé  de  Fonte- 
nelle,  acq.  dét.  3"  sans-culottide 
an  II. 

Drême  (Louis-Jean-Alexandre),  pro- 
fesseur de  mathématiques,  f 
5  thermidor  an  II;  V,  67. 

Dreux  père  (René-Charles),  conseiller 
au  ci-devant  présidial,  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II  ; 
V,  347. 

Dreux  fils  (Charles-Joseph),  cultiva- 
teur, un  des  94  Nantais,  acq.  28 
fructidor  an  II;  V,  348. 

Drevault  (Jean -François),  compa- 
gnon bourrelier,  acq.  1"  messi- 
dor an  II;  IV,  497. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


307 


Drkyre  ou  Dreyer  (Barbe  Souty, 
femme),  f  7  ventôse  an  II;  II,  442. 

Drieux  (Catherine -Louise-IIonorée 
RiFFiN,  femme),  ouvrière,  (mani- 
festation de  Rouen),  f  5  septem- 
bre 1795;  I,  256. 

Droinet  (Jean-François),  ceinturon- 
nier,  f  25  prairial  an  II;  IV,  490. 

Dronciiaï  (Jean-François),  prêtre  in- 
sermenté, lib.  9  avril  1793;  I, 
439. 

Drouillard  (Suzanne),  femme  de  La 
MoTE  DE  Senonnes,  f  18  germinal 
an  II;  m,  218. 

Drolin  (François),  procureur  de  la 
commune  de  Fontevrault,  -[ 
17  vendémiaire  an  II;  V,  315. 

Droiin  (Noël),  marchand  fripier,  f 
21  messidor  an  II;  V,  7. 

Droyé  (Pierre),  lib.  26  juillet  1795; 
I,  442. 

Drugé  ou  Grugé  (Marguerite),  do- 
mestique, acq.  9  messidor  an  II  ; 

IV,  335. 

Du  Rarry  (Jeanne  Vaubkrmer,  mar- 
quise), f  1 6  frimaire  an  II  ;  II,  221 . 

Du  Rell\y.  Voy.  Mouli.ou  du  Bellay. 

Dublaizel  (Antoine-Joseph),  ex-noble, 
1  0  thermidor  an  II;  V,  146. 

Dubois  (Antoine),  domestique  de 
Megret-Détigny, -j-  21  floréal  an  II; 
III,  414. 

Dubois  (Catherine-Victoire-Ferdinande 
d'Arthaud,  femme),  lib.  dét.  18 
frimaire  an  III. 

Dubois  (Élisabeth-Perrette),  veuve 
de  Fleury,  -{-  6  thermidor  an  H; 

V,  110. 

Dubois  (François),  tonnelier,  acq.  12 
messidor  an  II;  IV,  521. 

Dubois  aîné  (Jacques -Félix),  dit 
Clouet,  lib.  19  pluviôse  an  IIl. 

Dubois  cadet  (Jean-François),  dit 
Lefèvre,  lib.  19  pluviôse  an  111. 

Dubois  (Jean-François),  acq.  12  ven- 
tôse an  II;  11,540. 


Dubois  (Jean-Sébastien-Louis)  père, 
président  à  la  Chambre  des 
comptes  de  Ne  vers,  j-  4  thermi- 
dor an  II;  V,  415. 

Dubois  (Marguerite),  lib.  27  vendé- 
miaire an  III. 

Dubois  (Nicolas),  journalier,  f  4  mes- 
sidor an  II;  IV,  502. 

Dubois  de  Bérenger  (Charlotte-Uya- 
cinthe  Tardieu  de  Maleissye,  fem- 
me), 1 21  messidor  an  II;  IV,  455. 

Dubor  (Augustin),  lib.  12  fructidor 
an  II; 

Durosc  (Pierre),  gradué  en  médecine, 
lib.  17  brumaire  et  27  frimaire 
an  II  ;  II,  546. 

Dubouay  de  Couebourg  (Alexis-Louis), 
f  25  vendémiaire  an  III. 

DuBouciiET  (Jean),  domestique,  lib. 
19  floréal  an  II;  III,  488. 

DuBouRG  (\nne-Louise-Rosalie), femme 
divorcée  de  Lemuet,  lib.  15  fri- 
maire an  III. 

DuBouRG  (Mathias-Marie- Armand - 
Pierre),  ci-devant  conseiller  de 
Toulouse,  7  26  prairial  an  11;  IV, 
195. 

DuBOURG.  Voy.  GUESDON-DUBOURG . 

DuBoz  (Françoise-Marie),  femme 
CoNEN  Saim-Luc,  7  1"  thermidor 
an  II;  V,  54. 

DuBRAT  (Dominique),  bijoutier,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
anII;V,  547. 

DuBREiL  (Françoise-Marguerite  Du- 
BREiL,  veuve),  lib.  2  frimaire  an  III. 

DuBRKUiL  (Gilberl),  valet  de  cham- 
bre, -j-  21  prairial  an  II  ;  IV,  4N5. 

DuBuissoN  (François),  garçon  perru- 
quier, lib.  3  juin  1795;  1,  168. 

Di  BUISSON  (Michel),  domestique,  de- 
puis se  disant  vivandier,  ■]•  4  ther- 
midor an  11;  V,  75. 

DuBuissoN  (Pierre-Ulrich),  homme  de 
lettres,  1 4  germinal  an  II  ;  III,  4(W 

DuBiT  (Gabriel),  laboureur,  acq.  et 


308 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


dét.  11  prairial  an  II;  IV,  468. 

Duc  (Jean- Joseph),  f  7  floréal  an  II; 
m,  481. 

DucANNoiT  (Pierre-Hilaire),  perru- 
quier, acq.  27  nivôse  an  II  ;  II, 
554. 

DucARRE  (Philibert),  tailleur,  lib. 
8  vendémiaire  an  III. 

DucASTELLiER  (Louis-Adricn),  ancien 
curé,  f  25  prairial  an  II;  IV, 
492. 

DucHASTEL  (Gaspard),  cultivateur,  dé- 
puté; Tun  des  Girondins,  f  9  bru- 
maire an  III;  (30  octobre  1795); 

I,  579. 

Du  Chatelet  (Marie-Louis-Florent), 
ex-duc,  ancien  colonel  des  gar- 
des françaises,  f  25  frimaire  an 
II  ;  II,  246. 

DucHEMiN  (Jacques-Marie),  ex-secré- 
taire de  l'ancien  gouverneur  de 
Bourgogne,  f  17  ventôse  an  II; 

II,  517. 

DucHESNE   (Françoise) ,    femme  De- 

THORRE,  acq.  22  brumaire  an  II  ; 

n,  550. 
DucHESNE  (Jacques),  y  16  floréal  an  II  ; 

m,  588. 
DucHESNE  (Jean-Baptiste),  maître  de 

langues  ;  un  des  94  Nantais,  acq. 

28  fructidor  an  II;  V,  547. 
DucHESNE  (Louis-Henri),  intendant  de 

la  ci-devant  Madame,  f  22  bru- 
maire an  II;  II,  178. 

DucHESNE,  dit  Duquesne,  homme  de 
lettres,  f  1"  thermidor  an  II; 
V,  58. 

DucHiLLEAu  (Adélaïde-Marguerite  de 
Merle,    femme   divorcée   de),    f 

29  germinal  an  H;  111,248. 
DucLos  (Amé-Dieu-Jean-Baptisle-Fé- 

lix),  lieutenant  au  régiment  du 
Cap,  ex -chevalier  de  St-Louis,  acq. 
8  thermdor  an  II  ;  V,  155. 
DucLos  (Basile) ,  cordonnier ,  acq. 
5  ventôse  an  II;  II,  540. 


DucLos  (François-Augustin),  épicier. 

acq.  27  nivôse  an  II;  II,  554. 
DucLos  (Marie-Anne  Gons,  femme), 

acq.  9  prairial  an  II  ;  IV,  467. 
DucLos-DuFKESNois   (Charles-Nicolas), 

ancien   notaire,   •[    14    pluviôse 

an  II;  II,  589. 
DucLozEAu.  Voy.  Tessier-Duclozeau. 
DucLusEAux  (Jacques),   dit  Ganache, 

carrier,  acq.   9  messidor  an  H  ; 

IV,  518. 

DucoNTENT  (Philippe),  ex-prêlre,  J- 
6  thermidor  an  II  ;  V,  146. 

Ducos  (Jean-François),  homme  de 
lettres,  député  ;  l'un  des  Giron- 
dins, f  9  brumaire  an  11  (51  octo- 
bre 1795);  I,  579. 

Du  CouDRAY.  Voy.  PiNON  Du  Cou- 
dra Y. 

Ducournau  (Pierre),  homme  de  loi,  f 
26  nivôse  an  II  ;  II,  557. 

DucouT  (Paul),  acq.  26  frimaire  an  III; 

V,  576. 

DucROQUET  (Frédéric-Pierre),  ci-de- 
vant perruquier-coiffeur ,  com- 
missaire aux  accaparements,  f 
4  germinal  an  II  ;  III,  46. 

DucRos  (Barthélémy),  laboureur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

DuDOxN  (Pierre-Charles),  ancien  pro- 
cureur général  au  parlement  de 
Bordeaux,  acq.  et  dét.  26  nivôse 
an  II;  II,  554. 

DuFAux  (François) ,  tisserand ,  f 
15  messidor  an  II;  IV,  576. 

DuFAYs  (François)  ,  artisan  ,  lib. 
29  juillet  1795;  1,442. 

DuFFÈs (Louis),  officier  municipal,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

DuFLos  (Elisabeth,  veuve  Devé),  au- 
bergiste, acq.  17  fructidor. 

DuFossÉ  (Mathieu),  peigneur  de  laine, 
acq.  2  messidor  an  II;  IV  , 
284. 

DuFou  (Bonaventure),  lib.  28  vendé- 
miaire an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


509 


Dlpouleur  (Jean-François),  notaire, 
1  16  prairial  an  II;  IV,  476. 

DoFouR  (Charles-Joseph),  ébéniste, 
lib.  16  prairial  an  II;  IV,  478. 

DuFouR  (Félicité),  femme  Mentry,  cui- 
sinière, acq.  17  prairial  an  II;  IV, 
69. 

DiTouR  (Marie),  carmélite,  f  29  mes- 
sidor an  II;  V,  45. 

Dlfour  (Marie-Louise),  femme  de 
chambre,7 16  prairial  an  II;  IV, 67. 

DuFRAissE  (Léonard),  dit  Devianne, 
ci-devant  conseiller  au  présidial 
de  Tulle,  lib.  dét.  "9  brumaire  an 

m. 

DuFRAissE  OU  DuFREssE  (Simou),  avant 
la  Révolution  négociant  à  la  Ro- 
chelle, puis  comédien,  juré  au 
tribunal  du  17  août  1792,  puis 
aide  de  camp,  puis  général  de 
l'armée  révolutionnaire  du  Nord, 
acq.  6  germinal  an  III  ;  VI,  73. 

DupRANCASTEL  (  Jeau-Phi  lippe  )  ,  f 
1"  messidor  an  II;  IV,  496. 

DoFRASNE  (Claude-François),  6  ans  de 
dét.  8  floréal  an  II  ;  III,  482. 

DuFRENOY.  Voy.  Merriau-Dufrenoy. 

DuPRESNE  (Léon),  officier  de  santé,  f 
13  frimaire  an  II  ;  II,  187. 

DuPRESNE  (Pierre-Gaston),  lib.  22  bru- 
maire an  III. 

DuPRESNE-ViREL  (  Jeaunc-Julie-Mi- 
chelle  Desilles,  veuve),  (conspira- 
tion de  Bretagne),  acq.  dét.  18 
juin  1793;  I,  172. 

Dupriche-Valazé  (Charles-Éléonore), 
cultivateur  propriétaire,  député 
à  la  Convention  ;  l'un  des  Giron- 
dins; I  9  brumaire  an  11  (30  oc- 
tobre 1793);  I,  377. 

DuGOMMiER  (Madeleine-Marthe).  Voy. 
Dacoumière. 

Du  Grail  La  Villettk  (Charles-An- 
toine) ,  ex-noble ,  ex-garde  du 
corps,  ■{•  19  messidor  an  II;  IV, 
424. 


DuGUET  (Jean),  cultivateur,  acq.  11 
brumaire  an  III. 

DuGULNY  (Gabriel),  lieutenant  de  vais- 
seau, émigré,  f  20  avril  1793  ;  I, 
110. 

Duhamel  (Éloy),  tuilier,  agent  natio- 
nal, t  9  prairial  an  II  ;  IV,  467. 

Duhamel  (Joseph),  ci-devant  portier  à 
la  filature  des  Jacobins,  acq. 
3"  sans-culottide  an  If. 

Du  Uaumont  (Jean),  ancien  abbé,  | 
6  messidor  an  II;  IV,  511. 

DuHAUT  (Jean-Baptiste),  cloutier,  | 
21  messidor  an  II  ;  V,  383. 

DujoRE  ou  DupRÉ  (Claire),  femme  Ha- 
cHiN,  acq.  17  prairial  an  II;  IV, 
479. 

Dulac  (Uélène  Janson,  femme),  acq. 
19  nivôse  an  II;  II,  341. 

DuLAc  (Pierre-Alexandre),  ex-noble, 
ex-prêtre,  lib.  dét.  18  vendémiaire 
an  m. 

DuLEu  (Jean-Baplisle),  aîné,  archi- 
tecte, f  5  messidor  an  II;  IV,  501. 

DuLiÈGE  (Marie-Françoise-Charlotte), 
en  relations  avec  Mme  de  Charry, 
acq.  15  frimaire  an  II;  II,  140. 

Du  Luc  (Marie-Gabrielle  d'Artois  de 
Lévis,  femme),  ex-noble,  f  21  mes; 
sidor  an  II  ;  IV,  436. 

Dumaine.  Voy.  Guy. 

Dumas  (Claude),  caporal-fourrier  dans 
l'armée  révolutionnaire  ,  acq. 
24  germinal  an  II;  III,  199. 

Dumas  (Fulcrand-Jérôme),  régisseur 
des  fourrages  (armée  de  la  Mo- 
selle), lib.  21  pluviôse  an  II  (W 
322,  493). 

Dumas  (Jean),  cultivateur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

Dumas  (Jean),  terrassier  (57  ans),  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Dumas  (Jean),  (21  ans),  lib.  12  bru- 
maire an  m. 

Dumas  (Joseph)  ,  laboureur  ,  lib. 
12  brumaire  an  lll. 


510 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Dumas  (Louis),  officier  municipal, 
lib.  l'i  brumaire  an  III. 

Dumas  (René-François),  président  du 
tribunal  révolutionnaire, -fi  0  ther- 
midor an  11;  V,  'i5'2. 

Dumas  (Thomas),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

DuMAY  (Léonarde),  femme  Montegut, 
f  5  messidor  an  II;  IV,  507. 

DuMAY  (Pierre),  ci-devant  curé,  | 
14  messidor  an  II;  IV,  571. 

DuMAZET  (Silvain),  verrier,  f  9  prai- 
rial an  II;  IV,  46. 

DuME  (Françoise-Ursule  Brion,  veu- 
ve), lib.  18  frimaire  an  III. 

DuMENNE  (Pierre),  émigré,  lib.  dét. 
6  floréal  an  III. 

DuMESNiL  (Jospph-xilexandre),  capi- 
taine au  régiment  d'Esterhazy,  -j- 
20  octobre  1792;  I,  37. 

DuMEz  (Pierre),  ingénieur  et  membre 
de  la  Commune  de  Paris,  admi- 
nistrateur des  subsistances,  | 
11  thermidor  an  II. 

DUMOLARD.   Voy.  LiLLE-DuMOLARD. 

DuMONT  (Claude-François),  fermier, 
acq.  2  thermidor  an  II  ;  V,  410, 

DuMOM  (Thérèse-Élisabelh),  femme 
Vamod,  f  9  messidor  an  II  ;  IV,  535. 

DuMONT  (  Pierre ) ,  boulanger  ,  j 
28  prairial  an  II;  IV,  271. 

Dumontiers  (Joseph),  lailleur,  officier 
municipal  de  Paris,  administra- 
teur de  police,  f  11  thermidor 
an  II;  V,  424. 

DujiouLiN  d'Escoutanceries  (Suzanne), 
lib.  16  frimaire  an  III. 

Dumoulin.  Voy.  Lévêque-Dumoulin. 

DuNOYER  (Noël-François),  entrepre- 
neur, acq.  27  vendémiaire  an  III. 

DuPAGE.  Voy.  PiCHARD-DuPAGE. 

DupAiN  (Jean-Baptiste),  marchand  de 
bois,  f  14  prairial  an  II;  IV,  65. 

DupARc  (Jean-François),  ex-directeur 
des  vivres;  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  548. 


DuPARc  (Pierre-Charles) ,  capitaine 
pensionné  des  Invalides,  et  ins- 
pecteur du  château  des  Tuileries, 
-j-  27  brumaire  an  II  ;  II,  159. 

DupAUMiER  (François),  administrateur 
de  police,  directeur  de  Bicôlre,  f 
1 7  floréal  an  III. 

Duper REUX.  Voy.  Millln-Duperreux. 

DuPERRON.  Voy.  Anisson-Duperron. 

DupiN  (Henri),  directeur  de  la  poste 
aux  chevaux  à  Saumur,  |  1 7  ven- 
démiaire an  II  ;  II,  480. 

DupiN  (Marie-Sylvie),  femme  Saint- 
Savin,  lib.  et  dét.  19  frimaire 
an  II  ;  II,  546. 

DupiN.  Voy.  BONIIOMME-DUPIN. 

DupLAiN  (Joseph-Benoît),  journaliste, 
I  21  messidor  an  II  ;  IV,  454. 

DuPLAY  (Maurice),  menuisier  et  juré 
au  tribunal  révolutionnaire,  acq. 
17  floréal  an  III;  VI,  99. 

Dupleix-BacqueiNcourt  (Guillaume-Jo- 
seph), ex-noble  et  conseiller  d'É- 
tat, ]■  19  messidor  an  II  ;  IV,  424. 

DupLEssis  (Lucile),  veuve  de  Camille 
Desmoulins,  j  24  germinal  an  II  ; 
m,  204. 

DuPLEssis  (Marie-Rose  Ciiamborant, 
veuve),  -j-  28  messidor  an  II  ;  V,  55. 

DuPLESsis  (Marie  Sapin,  veuve),  acq. 

7  messidor  an  II  ;  IV,  520. 
Duples?is-Ghatillon   (Marie-Félicité) , 

comtesse    de   Narbonne-Pelet,  -{■ 

8  thermidor  an  II  ;  V,  167. 
Duplessis-Grenedax  (Toussaint-Jean), 

capitaine  de  vaisseau,  f  27  nivôse 

an  II;  II,  500. 
Duplessis-Lamerlière  (Catherine),    | 

28  messidor  an  II  ;  V,  54. 
Dupont  (François),  marchand  forain, 

t  28  prairial  an  II  ;  IV,  275. 
Dupont  (Jacques),  manouvrier,  acq. 

4  nivôse  an  II  ;  II,  555. 
Dupont   (Jacques-Louis),   menuisier, 

acq.  26  floréal  an  II  ;  III,  495. 
Dupont  (Jean),  domestique  de  Mes- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


511 


nard  de  Chouzy,  acq.  29  germinal 
an  II;  III,  248. 

Dupont  (Jean-Nicolas),  commis  à  la 
marine,  lib.  22  frimaire  an  II;  II, 
5i6. 

Dlto.nt  (Louis),  maréchal  de  logis  de 
l'artillerie  volante,  f  7  messidor 
an  II;  iV,  512. 

DiPOM.  Voy.  Défont  (J.-B. -François). 

DrpoRT  (François-Mathieu),  conseil- 
ler de  grand'chambre,  y  1"  flo- 
*réal  an  II;  III,  286. 

DupoRT.vL  (Pierrette-Nicole) ,  ex-ab- 
besse  de  Loiiye,  à  Dourdan,  ■]- 
9  messidor  an  II  ;  IV,  535. 

DupoRT-DuTERTRE  (MarguerKe-Louis- 
François),  ancien  ministre  de  la 
justice,  7  8  frimaire  an  II;  II, 
121. 

DupRAT.  Voy.  Bravards-Deissat. 

DipRAT  (Jean),  ci-devant  négociant, 
député  à  la  Convention  ;  l'un  des 
Girondins,  f  9  brumaire  an  II,  (50 
octobre  1795);  I,  577, 

DiPRÉ.  Voy.  DujoRE. 

Dltressoir  (Marie-Anne-Antoinelte), 
femme  Meurine,  acq.  et  dét.  1 5  flo- 
réal an  II;  III,  581  et  484. 

Dlpiis,  lib.  11  floréal  an  II;  III,  485. 

Dupuis  (André),  journalier,  acq. 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Dupi'is  (Antoine),  sergent-major,  acq. 
5  messidor  an  II;  IV,  294. 

Dupuis  (Dominique),  aide  de  camp  du 
général  Brunel,  acq.  dét.  4  prai- 
rial an  II;  IV,  462. 

Dupuis  (Jean-Pierre),  journalier,  -{- 
4  messidor  an  II  ;  IV,  502. 

Dupuis  (Louis-François-Boniface),  lib. 
24  floréal  an  II;  IH,  490. 

Dupuis  he  Marge  (Charles-Jean-Pierre), 
conseiller  de  grand'chambre,  f 
1"  floréal  an  II  ;  III,  286. 

DuPBKY  (Anne  Fkry,  veuve),  f  4  prai- 
rial an  II;  iV,  24. 

Di?puy-Lajaroux  ou  Lajarousse  (Char- 


les-Athanase  )  ,    ex-chevalier    de 
Saint-Louis,  j-  11  messidor  an  II; 

IV,  558. 

Duquesne.  Voy.  Ducuesne. 
Dlquesnoy    (Cyprien),    ex-député    à 
l'Assemblée     constituante  ,    lib. 

18  vendémiaire  an  III. 

Durand  (Anne-Baptiste),  ouvrière  en 
linge,  acq.  8  vendémiaire  an  III; 

V,  508. 

Durand    (Antoine),    4   ans    de    dét. 

5  novembre  1792;  I,  451. 
Durand    (Jacques-Noël-René) ,    acq. 

19  prairial  an  II;  II,  77. 
Durand   (Jean),    terrassier,   lib.    et 

dét.  24  floréal  an  II;  III,  495. 

Durand  (Jean-Baptiste-Charles),  em- 
ployé à  Tadministralion  de  l'ha- 
billement  des  troupes,  j-  5  prai- 
rial an  II;  IV,  25. 

Durand  (Jean-François),  j  15  floréal 
an  II;  Ht,  580. 

Dup.and  (Jean-Frédéric),  homme  de 
loi,  lib.  12  vendémiaire  an  III. 

Durand  (Jean-Jacques),  ancien  avo- 
cat et  maître  de  la  cour  des  aides, 
maire  de  Montpellier,  y  25  nivôse 
an  H;  H,  546-. 

Durand  (Jean-Louis),  employé  à  Fad- 
ministralion  de  l'habillement, 
suicidé  5  prairial  an  II;  IV,  25. 

DuKAND  (Madeleine-Thérèse  Fabert, 
femme),  lib.  12  vendémiaire  an  III. 

Durand  (Pierre),  employé  d'adminis- 
tration, I  7  pluviôse  an  II;  H, 
565. 

Durand-Dudignon  (François-Louis  ). 
ancien  colonel  et  major  des  cent- 
suisses),  I  22  messidor  an  II;  IV, 
441. 

DuRAssiER  (Jean-François),  courtier 
pour  le  déchargement  des  navires 
venant  de  St-Domingue,  commis- 
saire du  comité  révolutioimaire 
de  Nantes,  acq.  26  frimaire  an  III; 

VI,  47. 


512 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


DuRET  (Antoine),  adjudant  général, 
f  24  germinal  an  II;  III,  202. 

DuRFORT  (Gilles-François-Anne  de), 
ex-garde  du  roi,  f  22  messidor 
an  II;  IV,  U\. 

DuRiEU  (Christophe),  menuisier,  acq. 
25  messidor  an  II;  V,  593. 

Duriez  (Pierre) ,  imprimeur ,  lib. 
20  juin  1793. 

DuRocHER  (François-Louis),  ex-audi- 
teur des  comptes  ;  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  II;  V, 
548. 

DuROLLE  (Claude),  dit  Pascal,  domes- 
tique, acq.  1"  brumaire  an  II  ;  II, 
481. 

DuROsoY,  journaliste,  f  25  août  1 792  ; 

I,  15. 

DuROT    (Eugène),    perruquier,    acq. 

15  fructidor  an  II. 

Du   RozET    (André   Domergue),   acq. 

l«p  pluviôse  an  II;  II,  535. 
DuRTAL     (Anne-Alexandrine-Rosalie 

La  Rochefoucault,  comtesse  de). 

Voyez  La  Rochefoucault. 
DuRUEY  (Joseph),   receveur  général 

des  finances,  f  28  ventôse  an  II  ; 

II,  521. 

DuRsus  (Jacques),  ex-noble,  lieute- 
nant de  cuirassiers,  lib.  dét.  19 
vendémiaire  an  III. 

DuRUT  (Claude-Louis),  teneur  de 
livres,  f  8  messidor  an  II;  IV, 
517. 

DusABLE  (André),  notaire,  f  7  ventôse 
an  II;  II,  442. 

DusAUGE  (Jean-Marie),  mendiant,  lib. 

16  vendémiaire  anlll. 

Du  Saunier  (Raimond-Gabriel)  ,  f 
28  fioréal  an  II  ;  III,  494. 

DusAussAY  OU  DusAuzAY  (Madelcinc- 
Bernardine),  veuve  de  Logny,-j-14 
messidor  an  II;  IV,  525. 

DusAussAY.  Voy,  Blothfieve, 

DussARD.  Voy.  Caillaux. 

D'UssoN  (Louis-Mathieu-Armand),  no- 


ble, maréchal  de  camp,  -j-  8  ther- 
midor an  II. 

DuTAiLLY  (Antoine),  homme  de  loi,  f 
15  fioréal  an  II;  III,  576. 

DuTEiL  (Louise-Angéle  Berbis,  fem- 
me), f  2  thermidor  an  II  ;  V,  66. 

DuTHUY  (Jacques),  garçon  d'écurie,  -^ 
6  messidor  an  II;  IV,  511. 

Du  Tillet  (Charlotte-Geneviève  Sab- 
beval,  veuve),  -j- 1"  prairial  an  II; 

IV,  13. 

DuTiLLEUL  (Sophie  Lebon  ,  veuve) , 
aff.  de  la  conspiration  deVOEillet, 
lib.  29  brumaire  an  II;  II,  206. 

DuTREMBLAY  (Fraiiçois-Jeau-Louis),  f 

12  nivôse  an  II;  II,  310. 

Du  Trésor  (Marie-Thérèse  Crèvecœur  , 
femme),  lib.  25  vendémiaire  an  III. 

DuTREuiL  (Antoine),  administrateur 
du  district  de  Monestrol,  f  28  mes- 
sidor an  II;  V,  400. 

DuTROussET  (Angélique-Jeanne),  fem- 
me DoBSONviLLE,  lib.  dét.  27  ven- 
démiaire an  III. 

DuvAiR  (Anne),  veuve  de  l'Aigle,  -|- 
21  fioréal  an  II;  III,  413. 

DuvAL  (François),  domestique  de 
l'ex-président  Mole,  f  4  thermi- 
dor an  II;  V,  73. 

DuvAL  (Hippolyte),  étudiant  en  méde- 
cine, auparavant  prêtre  et  asser- 
menté, lib.  9  août  1793;  I,  442. 

DuvAL  (Jean),  marchand  forain,  acq. 

13  prairial  an  II;  IV,  471. 
DuvAL   (Jean-François),   dit   Cadet, 

écailler  (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1795;  I,  255. 
DuvAL    (Louis-Nicolas)  ,     marchand 
quincaifiier,  f  9  thermidor  an  II; 

V,  168. 

DuvAL   (Phihppe),    cultivateur,   lib. 

5  frimaire  an  III. 

DuvAL  (Philippe-Jean),  jardinier,  lib. 

6  fructidor  an  II. 

DuvAL  (Pierre),  jardinier,  lib.  19  fio- 
réal an  II;  111,488. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


513 


Dlval  (René),  lib.  26  juillet  4793  ; 
I,  442. 

DuvAL  DE  Beaumo-ntel  (Marie-Jean- 
Baptiste),  ex-noble,  lieutenant-co- 
lonel dans  le  1"  régiment  de  cava- 
lerie), 21  messidor  an  II;  IV,  455. 

DuvAL  d'Éprémesnil  (Jacques),  an- 
cien constituant,  conseiller  à  la 
grand'chambre,  f  5  tloréal  an  II; 
m,  505. 

DuvALK  (Charles-Antoine-Henri),  dit 
'Dampierre,  vicaire  général,  lib, 
28  brumaire  an  III. 

DuvAucEL  (Louis-Philippe),  fermier 
général,  f  1 9  floréal  an  II  ;  III,  598. 

Dlvaugarnier  (  Marie-Alexandrine 
Martinville,  veuve),  -|-  4  thermi- 
dor an  II;  V,  72. 

Duverger  (Philippe-Cvprien),  0  ans 
dedét.  8  floréal  an  II;  III,  482. 

DuvERiNAY  (Laurent),  ex-noble,  f 
22  messidor  an  II;  IV,  440. 

DuvERNAY  (Marie-Catherine  Pâtissier, 
veuve),  1  12  messidor  an  II;  IV, 
521. 

DuvERNE  (Barthélémy),  maréchal  de 
camp,  ■{-  25  ventôse  an  II  ;  II,  475. 

Duverne  (  Lucie-Marie-Caroline-Jo- 
seph-Thomassine),  ex-noble,  1 16 
floréal  an  II  ;  III,  485. 

Duvivier  (Louis),  employé  à  l'extra- 
ordinaire de  guerre,  f  12  prai- 
rial an  II  ;  IV,  56. 

Du  Wicquet  (Claude-Guillaume-Vic- 
lor-Jean-Bapliste-Benjamin) ,  lib. 
22  frimaire  an  III. 

Du  Wicquet  (Rose-Victoire)  ,  lib. 
22  frimaire  an  III. 


E 


ÉcARNOT  (Geneviève),  femme  Maire, 

lib.  22  brumaire  an  III. 
Edblma.nn   (Frédéric),   musicien,    f 

29  messidor  an  H;  Y,  37. 


Edelmann  (Louis),  fabricant  d'ins- 
truments de  musique,  7  29  mes- 
sidor an  II;  V,  57. 

Edet  (Louis),  menuisier,  |  15  prai- 
rial an,Il;  IV,  65. 

Edet  (Louis),  le  jeune,  charpentier, 
Y  15  prairial  an  II  ;  IV,  63. 

Egrée  (Nicolas-Joseph),  brasseur, 
t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Elisabeth  de  France  (Marie-Philip- 
piiie-Hélène),  sœur  de  Louis  XVf, 
|21  floréal  an  H;  III,  407. 

Emk  père  (Pierre),  renvoi  au  tri- 
bunal criminel,  28  prairial  an  II; 
IV,  495. 

E.MK  fils  (François),  renvoi  au  tri- 
bunal criminel,  28  prairial  an  II; 
IV,  495. 

Emeria  (Jean),  perruquier,  lib.  9  juin 
1795;  1,440. 

Émery  (Louis  Henry),  ex-carme,  acq. 
22  pluviôse  an  H  (W  522,  505). 

Emyot  (Jean),  tailleur  de  pierres, 
membre  du  comité  révolution- 
naire de  la  section  des  sans-cu- 
lottes, acq.  15  fructidor  an  II. 

Englert  (Michel),  tailleur  et  gen- 
darme, t  5  octobre  1792;  I,  429. 

Enjubault  (René-Pierre),  procureur 
général,  syndic  de  la  Mayenne, 
I  12  ventôse  an  H;  H,  452. 

Enouf  (Félicité -Mélanie),  modiste, 
I  16  floréal  an  H;  Hï,  385. 

Epkry  (Nicolas),  acq.  14  floréal  an  II; 
m,  484. 

Eprémksml  (Françoise-Augustine  San- 
tuaré,  femme  d'),  |  29  prairial 
an  H;  IV,  257. 

Erard  (Madeleine),  femme  Tremblay, 
lib.  14  ventôse  an  H  ;  II,  550. 

EsBRAYAT  (Vincent),  dit  Lablache,  f 
28  messidor  an  H;  V,  400. 

EscoffierouL'Escoffier  (Emmanuel), 
concierge  et  économe  de  la  terre 
de  Ris,  I  6  floréal  an  H;  III, 
345. 


514 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


EscouRs  ou  EscouRRE  (Louis-Margus- 
rite-Bernard  d'),  f  21  frimaire  an 
II;  11,243. 

EsMENARD  OU  Menard  (Laurent),  la- 
boureur, acq.  25  messidor  an  II; 
V,  593. 

EsPAGNAc  (Marie -René  Sahuguet  d'), 
ancien  abbé,  fournisseur  des  ar- 
mées, f  16  germinal  an  II;  III, 
146. 

Espagnat  (d').  Voy.  Tursan-d'Espagnat. 

EsPERou  (Etienne),  volontaire,  acq. 
9  avril  1793;  I,  436. 

EspiARD  DE  Dali.eray  (Augusle-Loui>- 
Zacharie),  |  1  "  floréal  an  II;  III, 
475. 

EspivENT  (Antoine-Anne),  ex-noble, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  348. 

EsRAT  OU  EvRAT(Jean-Bapliste-Pierre), 
ex-ge)idarme national,!  4  thermi- 
dor an  II;  V,  412. 

EsTAiNG  (Charles-Henri  d'),  amiral, 
19  floréal  an  II;  III,  550. 

Estat-Bellecour  (Angélique-Michel  d"), 
I  29  germinal  an  II;  III,  248. 

Estat-Bellecour  (Jeanne-Marie  No- 
gué,  femme  d'),  y  29  germinal 
an  II;  111,248. 

EsTHAc  (Catherine  d'),  baronne  Go- 
thereau  de  Billens,  -j-  11  pluviôse 
an  II;  II,  381. 

EsTORE  (Joseph-Louis),  dit  Fignerol, 
'\  5  messidor  an  II  ;  IV,  505. 

EsTouRBiLLON  (René),  ex-noble,  mili- 
taire, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  Y,  547. 

Etienne  (Jean-Edme),  fondeur,  | 
3  vendémiaire  an  II;  V,  306. 

FiTiGNY.  Voy.  Mégret  d'Étigny. 

EuDE  (Jean-Pierre),  tailleur  de  pier- 
res, membre  de  la  Commune  jde 
Paris,  fil  thermidor  an  II. 

Eudeline  (Claude),  régisseur  de 
ferme,  acq.  7  pluviôse  an  II;  II, 
536. 


Eudeline  (Jacques),  domestique, 
(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1795;  I,  256. 

Euvrard  (Jean-François),  laboureur, 
lib.  14  brumaire  an  III. 

Evrade.  Voy.  Saint-Jean. 


Fab]<:rt  (Madeleine-Thérèse),  femme 
Durand,  lib.  12  vendémiaire  an  III. 

Fabien  (Pierre),  tailleur,  4  ans  de  fers, 
15  octobre  1792;  I,  450. 

Farre  (Pierre-Joseph),  ex-procureur 
général  syndic,  |  l*^'  messidor 
an  II;  IT,  496. 

Fabre  d'Églantine  (Philippe-Fran- 
çois-Nazaire),  député  à  la  Conven- 
tion nationale,  -}-  16  germinal 
an  II;  m,  144. 

Fabus-Vernand  (Denis-Henry),  fermier 
général,  Y  1 9  floréal  an  H  ;  IH,  398. 

Fadet  ou  Fallet  (Toi nette  Vidal  ou 
ViDALET  ou  ViDALLiN,  femme),  acq. 
9  messidor  an  II;  IV,  554. 

Fagnier  de  Mardeuil  (Léonard-Louis), 
ancien  conseiller  et  procureur  du 
roi  au  bureau  des  flnances  et 
chambre  des  domaines  de  Cham 
pagne  et  Brie,  f  1"  floréal  an  H; 
m,  286. 

Faiseau  (Jean-Baptiste),  agent  du 
duc  de  Nivernais.  7  27  messidor 
an  H;  V,  597. 

Fajac.  Voy.  Marquier. 

Fajard  (Jean-Baptiste),  écuyer  ca- 
valcadour  du  cardinal  de  Rohan, 
dép.  10  ventôse  an  II;  II,  528. 

Falgoux  (Jean),  maire,  lib.  16  mes- 
sidor an  iï;  IV,  530. 

Fanet  (Elisabeth),  femme  Delaunay, 
lib.  27  brumaire  an  II;  II,  544. 

Faquet  (Jean-Cliarles),  ex-valet  de 
chambre  de  la  tante  du  roi, 
f  21  messidor  an  H;  IV,  434. 

Farde  ou  Fardet  (Françeis),  postil- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


515 


Ion,  acq.  24  (ïoréal  an  II  ;  III,  489. 

Fardy  (Jeanne),  femme  R.vpin,  f 
27  messidor  an  II;  V,  597. 

F.vRGEON  (Louise-Ântoinelle),  veuve 
du  comte  de  BusoY,  |  9  floréal 
an  II;  III,  551. 

Fakiot  (Mcolas-Antoine),  dit  Martin, 
ancien  employé  aux  poster  ' 
27  messidor  an  If;  V,  595. 

Farizol  (Marguerite  HaniDN,  femme), 
ouvrière,!"  A  floréal  an  II; III, 515. 

Fard  (Jean-Léonard),  aiiministraleur 
de  police,  y  11  thermidor  an  II; 
Y,  259. 

Faron-Bossut  (Antoine-Isidore),  ar- 
penteur, I  22  messidor  an  II;  V, 
385. 

Fasquellk  (Louis-Antoine),  lib.  5  fri- 
maire an  III. 

Fasquelle  (Marie-Jeanne),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Fassin  (Antoine-Jean-Baptisle),  j 
26  floréal  an  II;  III,  492. 

Fauciiet  (Claude),  évêque  du"  Cal- 
vados, député,  l'un  des  Giron- 
dins, 7  9  brumaire  an  III  (50  oc- 
tobre 1795);  1,378. 

Faucheur  (Daniel),  faiseur  de  guêtres, 
acq.  8  brumaire  an  II  ;  II,  550. 

Faucheux  (Françoise  IIemuqi  ez,  fem- 
me), acq.  9  vendémiaire  an  111 . 

Faucheux  (Victoire),  acq.  9  vendé- 
miaire an  III. 

Faudoas  (Augustin  Hervé,  marquis 
de),  I  25  messidor  an  11;  V,  17. 

Faudoas  (Catherine-Miclielle),  veuve 
DR  Beaurei'aire,  |  25  messidor 
an  II;  V,  17. 

Faudoas  (Éléonore  de),  f  25  messi- 
dor an  H;  V,  17. 

Faugeyron  (François),  lib.  50  vendé- 
miaire an  III. 

Faui.quier  (Léger-Nicolas-Jacques), 
ancien  substitut,  •{•  25  ventôse 
an  II;  II,  475. 

Faure  (Antoine),  dit  Chemlier^  gar- 


çon menuisier,  acq.  5  fructidor. 

Faure  (Jean-Louis),  imprimeur,  lib. 
18  germinal  an  II;  III,  471. 

Faure  (Pierre-André),  ex-vicaire  de 
Graune  (Drôme),  acq.  5  fructidor 
an  II. 

Faveaux  (Antoine),  capitaine  de  ca- 
valerie, lib.  10  septembre  1795; 
1,  444. 

Fauvel  (Charles-Augustin),  marin, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II  ;  V.  547. 

Faveroi.i.es  (Ilenriette-Louis-Charles 
de),  ex-noble,  ancien  militaire, 
f  12  nivôse  an  II;  II,  508. 

Faverot  (Agnès),  veuve  Letourlon, 
lib.  27  vendémiaire  an  III. 

Fayel  (Louis-Giiles-Camille),  juge  de 
paix,  f  29  frimaire  an  II;  II,  260. 

Fayvre-Picou  (Claudine-Françoise), 
femme  Gauthier,  acq.  et  dét. 
9  prairial  an  II;  IV,  466. 

Febvé  (Matthieu -Jean  -Baptiste), 
homme  de  loi,  acq.  1"  pluviôse 
an  II;  II,  555. 

Feigey  (Edme-Joseph),  acq.  25  prai- 
rial an  II;  IV,  487. 

FÉr.ix  (Jean-Joseph),  chef  de  brigade 
au  44"  régiment,  acq.  26  nivôse 
an  II;  II,  554. 

Felman-Lotii  (Louis-Joseph,  asses- 
seur du  juge  de  paix,  acq.  19  fri- 
maire an  II;  II,  532. 

Feminot  (Jean),  acq.  25  messidor 
an  II  ;  V,  595. 

Fenaux  (Pierre-François),  charretier, 
■\  9  prairial  an  II;  IV,  467. 

Fénelon  (François-Gabriel),  ex-noble, 
ancien  militaire  et  colonel  à  la 
suite  de  l'armée,  f  19  messidor 
an  II;  IV,  422. 

Fknei.on  (Jean-Baptiste-Augustin  de 
Salignac),  ex-prieur  de  Sainl-Ser- 
nin,  ■{•  19  messidor  an  II;  IV,  426. 

Frnnar  (Alexandre),  procureur-syn- 
dic de  la  commune  de  Bitche, 


31C 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


t    26    floréal   an    II;    III,    492. 
Feral  (Jean-Pierre-Victor),  avocat, 

lib.  22  pluviôse  an  II  (W  322, 500). 
Ferai  (A.ignan),  charron,  renv.  à  la 

justice  criminelle,  1 2  floréal  an  III. 
Fer  ATA.  Voy.  David. 
Feret  (Pierre-Antoine),  cultivateur, 

f  25  prairial  an  III;  IV,  492. 
Ferey  (Bonaventure),  prêtre,  ancien 

chapelain   de   la    cathédrale   de 

Coutances,  ■[  14  prairial  an   II; 

IV,  61. 
Féron    (Guillaume),    journaher,    -j- 

9  prairial  an  II;  IV,  467. 
Féron  (Marie-Anne),  femme  Rageot, 

1  9  prairial  an  II;  IV,  467. 
Ferrand  (Pierre-Elisée),  ancien  capi- 
taine, chef  de  brigade,  f  9  ven- 
tôse an  II;  II,  514. 

Ferraud  (Marie-Anne),  femme  Las- 
NiÈRE  ,112  messidor  an  II  ;  IV,  521 . 

Ferré  (Louis),  tourneur,  acq.  27  fri- 
maire an  m, 

Ferrier  (Marie-Madeleine),  veuve 
Derousse,  acq.  et  dét.  18  nivôse 
an  II;  II,  534. 

Ferrière-Sauverœuf  (François),  lib. 
27  frimaire  an  III. 

Ferron-Sigognière     (Modeste),    hb. 

2  frimaire  an  IIL 

Fer"ruyaux  (Louis-Jacques),  président 
du  comité  révolutionnaire  de  La- 
mothe  Sainte-Héraye,  fil  prai- 
rial an  II;  IV,  49. 

Ferry  (Louis-Hégésippe),  homme  de 
loi,  juge  militaire  du  tribunal  cri- 
minel du  1"  arrondissement  de 
l'armée  des  Ardennes,  acq. 
22  messidor  an  II;  IV,  441. 

Fery  (Anne),  veuve  Duprey,  f  4  prai- 
rial an  II;  IV,  24. 

Feuchère  (Marie-Aimée  Leroy,  fem- 
me), f  19  nivôse  an  II;  II,  337. 

Feugneur  (Charles),  ancien  garde- 
chasse,  f  25  ventôse  an  II;  II, 
473. 


Feuillac.  Voy.  Seuillac. 

Feuillet  (J.-J.),  acq.  8  floréal  an  II; 

III,  482. 

Feuillide.  Voy.  Capotte-Feuillide. 

Feuquières  (Anne-Marie-Thérèse  Pel- 
sÈRE,  marquise  de),  -{- 

Fevret  (Antoine),  soldat,  |  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  513. 

Feydeau  (François-Joseph),  ancien 
capitaine,  f  3  floréal  an  II  ;  III,  351 . 

Ficatier  (François-Remy),  cultiva- 
teur, acq.  26  germinal  an  II;  III, 
233. 

Fichet  (Etienne),  lieutenant  de  vais- 
seau, -j-  2  pluviôse  an  II;  II,  375. 

Fielval  (Pierre),  employé  de  la  régie 
de  l'enregistrement,  |  24  mes- 
sidor an  II;  V,  389. 

Fignerol.  Voy.  Estor. 

Filet  (Michel),  ferblantier,  acq.  3 
frimaire  an  II;  II,  531. 

Filleul  (Anne- Rosalie  Bocquet, 
femme),  f  6  thermidor  an  II  ;  V, 
145. 

FiLLioT  (Thomas),  boulanger,  acq. 
15  ventôse  an  II;  II,  540. 

FiLLON  (René),  volontaire,  acq.  3  ther- 
midor an  II;  V,  410. 

FiLLioux  (Simon),  ancien  curé  de 
Mortemart,  |  28  prairial  an  II; 

IV,  208. 

FiLSAC  (Jean),  secrétaire  du  dépar- 
tement du  Lot,  f  1"'  prairial  an  II  ; 
IV,  13. 

Fintzel  (Adam),  facteur  de  clave- 
cins, acq.  5  floréal  an  II;  III,  340. 

Firmy  (J.-J.  Balsa  de),  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse),  1 1"  flo- 
réal an  II  ;  III,  286. 

Fischer  (Jean-Henri),  maréchal-fer- 
rant,  acq.  2  fructidor  an  II; 

Fity  (Joseph),  menuisier,  acq.  18 
floréal  an  II;  IV,  487. 

Flamand  (Bastien),  jardinier,  lib. 
28  pluviôse  an  III. 

Flamand  (Guillaume),  entrepreneur, 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


317 


I   12   frimaire   an    II;   II,   162. 

Flavigny  (Ânne-Louis-Jean  de),  ex- 
comte, se  disant  cultivateur,  lieu- 
tenant en  2*  aux  gardes  fran- 
çaises, breveté  lieutenant-colonel, 
1  6  thermidor  an  II;  V,  109. 

Flavigny  (Athanase-Florimond),  chef 
de  la  1"  légion  de  la  garde  natio- 
nale du  district  de  Chauny,  \\h. 
19  brumaire  an  II;  II,  544. 

Flavigny  (Madeleine-IIenriette-Louise 
de),  femme  Desvieux,  ex-comtesse, 
7  6  thermidor  an  II;  V,  109. 

Flèche  (Rose), domestique  (manifes- 
tation de  Rouen),  acq.  5  septem- 
bre 1793;  I,  255. 

Fleiche  (Jeanne  Barré,  femme),  acq. 
17  ventôse  an  II;  II,  541. 

Flers  (Charles  de),  général  en  chef 
de  l'armée  des  Pyrénées,  ex-noble, 
-|-  4  thermidor  an  II;  V,  73. 

Fleuri  (Marguerite),  cuisinière  de 
Roland,  acq.  19  prairial  an  11; 
IV,  76. 

Fleuriot  (Alexandre),  ex-noble,  ex- 
militaire, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V.  3*7. 

Fleuriot  (Jean),  instituteur,  f  7  ther- 
midor an  11;  V,  417. 

Fleurisson  (Armand),  lib.  13  bru- 
maire an  III. 

Fleurisson  (Marie  Gravier,  veuve), 
lib.  13  brumaire  an  UI. 

Fleury  (Élisabelh-Perrette  Dubois, 
veuve  Joly  de), -|-6  thermidor  an  H; 
V,110. 

Fleury  (Jacques),  ci-devant  sergent 
de  chasseurs,  lib.  5  fructidor  an 
II. 

Fleury  (Jean),  journalier,  f  16  mes- 
sidor an  II;  IV,  381. 

Fleury  (Joseph),  domestique,  acq. 
3  brumaire  an  II; 

Fleury  (Louise),  veuve  Tardy,  fer- 
mière, f  7  messidor  an  11  ;  IV,  321 . 

Fleurt  (Marie-Maximilien -Hercule 


Rosset,  comte  de),  f  29  prairial 

an  II;  IV,  255,238. 
Fligny  Voy.  Albert  de  Fligny. 
Flobert  (Nicolas),  vétérinaire,  acq. 

et  dép.  9  ventôse  an  II;  II,  528. 
Flory  (François),  garçon  de  service 

à  Bicétre,  lib.  8  fructidor  an  II . 
Flosse   (Jean -Baptiste-Nicolas),    -j- 

17  floréal  an  II;  III,  392. 
Foi-Franquet    (Marguerite),    femme 

Deltombe,  f  12  pluviôse  an  II;  II, 

387. 
Foicier   (Pierre-Louis),  ex-noble,   | 

9  thermidor  an  II;  V,  168. 
FoiNG    (Françoise-Perpétue),   veuve 

Guillaumot,  acq.  18  floréal  an  II; 

III,  394  et  487. 
FoissEY  (Joseph-Ignace),  lib.  5  ven- 
démiaire an  III. 
FoissY  (Pierre),  receveur  général  des 

finances,  lib.  1 0  juin  1 793  ;  1, 441 . 
FoLLuPE   (Georges),   ancien   officier 

municipal    de   la    commune   de 

Paris,  t  21  floréal  an  II;  III,  414. 
FoLZER   (Pierre-François-René),  ex- 
noble), fil  nivôse  an  II;  II,  495. 
FoNDARY  (Antoine-Denis),  marchand 

de  vins,  acq.  26  pluviôse  an  II; 

II,  539. 

FONFRÈDE.   Voy.  BOYER-FONFRÈDE. 

Fontaine  (Pierre),  marchand  de  bois, 
(aff.  de  la  conspiration  de  V (Millet), 
lib.  29  brumaire  an  II;  II,  200. 

Fontaine  (René),  4  ans  de  fers,  1 7  sep- 
tembre 1792;  I,  430. 

Fontaine -Lavitonnière  (Jean-Fran- 
çois), ci-devant  garde  d'Artois, 
acq.  2*  sans-culoltide  an  II. 

Fontaine-Mer  vÉ  (Marie  Cuasle,  veuve), 
I  22  brumaire  an  II;  II,  201. 

Fontange  (Caroline-Eléonore),  ex- 
noble, lib.  17  vendémiaire  an  111. 

Fontange  (Charlotte-Françoise  Bar- 
r  Mo  veuve), lib.  15  frimaire  an  III. 

Fontange  (Louis),  lib.  26  juillet  1 793  ; 
I,  442. 


518 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


FONTBOUILLAND.  Voy.   WkYTAHD. 

FoNTENAY  (Marie-Madeleine  Périer, 
veuve), -{-17  prairial  an  II;  IV,  478. 

FoNTEviEux  (Jean-Bapliste-Georges), 
agent  de  commerce  du  duc  de 
Deux-Ponts,  ancien  officier  des 
chasseurs  du  Gévaudan  (conspi- 
ration deBretagne),  y  18juin  1 793  ; 
I,  175. 

FoNTiGNY  (Claude-Michel),  ancien 
commissaire  civil  aux  îles  du  Vent, 
ex-noble,  f  19  messidor  an  II; 
IV,  424. 

FoRCEviLLE  (Elisabeth-Françoise),  ex- 
noble, f  18  prairial  an  II;  IV,  480. 

FoREST  (Charles),  lib.  19  floréal  an  II; 
m,  488. 

Forestier  (Jean-Étienne),  fondeur, 
membre  de  la  Commune  de  Paris, 
j  10  thermidor  an  II;  V,  253. 

Forêt  (Mirobazii),  renv.  à  la  just. 
crim.  18  germinal  an  III. 

Forgeot  (Henri),  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  Troyes,  acq. 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Forget,  concierge  du  Bouffay  à 
Nantes,  acq.  26  frimaire  an  III. 

FoRGET  (François-Marie),  ex-maîlre 
des  comptes,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V.  347. 

FoRiEN  (Jean),  boulanger,  j  3  mes- 
sidor an  II;  IV,  288. 

FoRRET  (Joseph),  écrivain  belge, 
t  18  prairial  an  II;  IV,  480. 

Fortin  (André-François),  ex-capitaine 
de  la  gendarmerie  des  tribunaux, 
I  27  messidor  an  II;  V,  397. 

Fortin  (François),  marchand  cirier 
à  Verdun,  f  5  floréal  an  II  ;  III,  353. 

Fortin  (Gabriel-François),  inspecleur 
en  chef  de  l'habillement  des  trou- 
pes, f  4  prairial  an  II;  IV,  20. 

Fossé  (Chaiies-Jean-Louis  de),  ex- 
député constituant,  ex-noble,  ci- 
devant  lieutenant  de  carabiniers, 
f  8  thermidor  an  II;  V,  135* 


Fossé  (Marguerite  Sceieifer,  femme 
de),  7  8  thermidor  an  II;  V,  135. 

Fossois  (Claude),  traiteur,  -j- 15  prai- 
rial an  II;  IV,  05. 

Foubert  (Âdéle-Marie),  carraélile, 
dép.  21  pluviôse  an  II;  II,  415. 

Foucart  (Pierre),  charretier  à  la 
suite  de  l'armée  du  Nord,  j-  2  mes- 
sidor an  II;  IV,  284. 

FoucAUD  (Joseph),  officier  au  21"  régi- 
ment, -fin  messidor  an  II  ;  IV,  425. 

Foucault  (Etienne),  ci-devant  culti- 
vateur et  fermier,  juge  au  tri- 
bunal révolutionnaire,  f  17  flo- 
réal an  III;  VI,  99. 

Foucault  (Pierre),  commandant  tem- 
poraire de  Paimbœuf,  ancien  ton- 
nelier, acq.  26  frimaire  an  III; 
V,  375. 

Fouciier-Monceau  (François),  acq.  17 
frimaire  an  III. 

Fougerat  (Joseph),  cultivateur,  | 
22  messidor  an  II;  V,  8. 

Fougère  (Jeanne),  femme  Ciiadoteau, 
f  27  messidor  an  II;  V,  34. 

Fougeret  (Jean),  receveur  des  flnan- 
ces,  ancien  seigneur  de  Château- 
renard,  1 23  floréal  an  11  ;  III,  433. 

FouiLLOux  (Antoine),  notaire,  acq.  27 
messidor  an  H;  V,  396. 

Fouinât  (Jean-Gabriel),  lib.  9  bru- 
maire an  III. 

Foulon  (Gilles),  acq.  9  prairial  an  II; 
IV,  467. 

Foulon-Décotier  (Stanislas),  lib.  6  bru- 
maire an  III. 

Fouquerel  (François-Thomas), ancien 
capucin,  puis  vicaire  de  l'évêquc 
constitutionnel  et  officier  muni- 
cipal de  Verdun,  acq.  dét.  17  ger- 
minal an  II;  III,  216. 

FouQUES  (Jean-François),  cordonnier, 
lib.  7  ventôse  an  II;  II,  550. 

Foi  QUET  (Jean-Baptiste), ancien  avoué, 
j-  14  messidor  an  II;  IV,  371. 

FouQUET  (Pierre-Louis-Ferdinand),  2 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


549 


ans  de  dét. ,  6  octobre  1 792  ;  1, 450. 
FouQuiER-TiNviLLE  (Antoine-Quentiii), 

accusateur    pulDlic    au    tribunal 

révolutionnaire,    f    17     floréal 

an  III. 
FouRCAULT  DE  Pavakt  (Reué-François), 

notaire,  y  2  ventôse  an  II;  II,  509. 

FOURMESTREAU     DE     BrISSEUIL    (IgnaCC- 

Joseph),  ex-conseiller  de  grand 
chambre  au  Parlement  de  Paris, 
t  26  prairial  an  II;  IV,  196.^ 

F(ftjRNEALx  (Pierre),  cavalier  à  l'École 
militaire,  acq.  12  septembre  1792; 
1,451. 

FouRNiER  (Adélaïde),  femme  Dei.isse, 
f  2  messidor  an  II;  IV,  500. 

FouRNiER  (Catherine  Urgon,  femme), 
I  27  nivôse  an  II;  II,  560. 

FouRNiER  (Jean),  âgé  de  14  ans,  20 
ans  de  dét.  27  nivôse  an  II;  II, 
560. 

FouRKiER  (Jean),  dit  Carré,  cultiva- 
teur, acq.  29  messidor  an  II;  V, 
404. 

FouRNiER  (Jean-Baptiste),  ex-commis 
des  guerres,  ■[  8  thermidor  an  II  ; 
V,  166. 

FouRNiER  (Joseph),  ex-prêtre,  insti- 
tuteur, 1  18  prairial  an  II;  IV, 
480. 

Fourrier  (Marie),  femme  de  peine, 
acq.  21  ventôse  an  II;  II,  541. 

FouRMER  (Marie-Ilenriette),  marquise 
DE  CiiABANNEs,  -j"  25  vcntôSB  au  II  ; 
II,  475. 

FouRNiER  (Pierre),  ingénieur  à  Nan- 
tes, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V,  546. 

FouRNiER  (Pierre -Charles),  épicier, 
fis  prairial  an  II;  IV,  65. 

FouRNiKR  D'Ar.LKYRAC  (Marie-Thérèsc 
Desilles,  femme),  (conspiration 
de  Bretagne),  acq.  dét.  18  juin 
1795;  I,  172. 

FoiRMiER  DR  Vark^jnes  (Jean-Jacqucs- 
Julien),  ancien  officier,  chevalier 


de  Saint  Louis,  f  2  messidor  an  II  ; 
IV,  498. 

FouRQUEux  (Marie -Louise  Auget, 
veuve),  lib.  l"-^  pluviôse  an  II;  II, 
548. 

FoussEGRivE  (François),  f  5  messidor 
an  II;  IV,  501. 

FouTRiER  (Charles),  lib.  22  floréal 
an  II;  111,489. 

Francise  (Charles),  maître  de  mu- 
sique et  de  danse,  lib.  12  bru- 
maire an  II;  II,  544. 

Franck  (Joseph),  cordonnier,  acq.  et 
renv.  24  ventôse  an  III. 

François  (André),  lib.  4  vendémiaire 
an  III. 

François  (Charles),  dit  Cadet,  labou- 
reur, 1 19  prairial  an  II;  IV,  75. 

François  (Marguerite),  femme  Cuny- 
Lamballe,  acq.  9  vendémiaire 
an  III. 

François  (Nicole),  dit  Salpêtrier, 
-f  18  messidor  an  II;  IV,  555. 

François  (Pierre),  écrivain  de  l'accu- 
sateur public,  puis  employé  dans 
les  charrois  militaires,  acq.  dét.  2« 
sans-culotlide  an  II. 

Francot  (Pierre),  brocanteur,  1 8  mes- 
sidor an  II;  IV,  517. 

Frankart  (Jacques)  fils,  j  21  messi- 
dor an  II;  IV,  456. 

Frappet  (Jacques),  journalier,  acq. 
22  vendémiaire  an  III. 

Frappier  (Augustin-Edme),  juge 
fiscal,  f  27  messidor  an  II;  V, 
597. 

Frasans  (Catherine  Basset,  femme), 
ex-noble,  ■[  21  messidor  an  II; 
IV,  455. 

Frasans  (Marie -Alexandrine-Fran- 
çoise-Calherine-Julie),  femme  De- 
vn.LARD,  f  21  messidor  an  II;  IV, 
455. 

Fraval  (Pierre  de),  ex-noble,  f  2  mes- 
sidor an  II;  IV,  498. 

Fraxine.  Voy.  Palmade-Fraxine. 


520 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Fuécaut-Lanty  (Jacques  de),  ex-noble, 
ex-doyen  du  grand  conseil,!  8  llier- 
midoran  II;  V,  166. 

Frédéric  (Antoine),  vivandier  à  la 
5"  division  de  la  gendarmerie  na- 
tionale, lib.  26  pluviôse  an  III. 

Frédéricq  (Nicolas),  ci-devant  tail- 
leur des  pages  de  la  maison  du 
roi,  7  25  messidor  an  II;  V,  390. 

Frédy  (Henri-Louis),  conseiller  de 
grand  chambre,  f  1"  floréal  an 
II;  III,  286. 

Frelon  (Jacques),  jardinier,  acq.  21 
floréaIanII;III,  488. 

Fremoot  (Antoine),  frottenr  lib.  2 
fructidor  an  II. 

Fremoînt  (Catherine  Poulain,  femme), 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Frémont  (Louis),  boulanger,  7  21  mes- 
sidor an  II;  Y,  7. 

Frémont  (Marie-Gervaise  Vernin  d'Ai- 
grepont,  veuve),  |  22  frimaire 
an  II;  11,245. 

Freret  (Jacques),  ex-curé,  -j-  22  mes- 
sidor an  II;  IV,  441. 

Freret  d'IIéricourt  (Nicolas-Louis), 
ancien  secrétaire  du  roi,  acq. 
21  ventôse  an  II  ;  II,  541 . 

Freret  D'IlÉRicouRT(Elisabeth-Gou.NET , 
femme),  acq.  21  ventôse  an  II; 
II,  541. 

Frérette  (Richard -Frédéric),  ex-no- 
ble et  ex-baron,  f  21  messidor 
an  II;  IV,  435. 

Fréry  (Antoine),  membre  du  con- 
seil général  de  la  Commune  de 
Paris,  f  1 2  thermidor  an  II  ;  V,  425 . 

Fresle  (Marguerite),  lib.  29  juil- 
let 1793;  I,  442. 

Fretteau  (Emmanuel-Marie-Michel- 
Philippe),  ex-député  à  l'Assemblée 
constituante,  ex-conseiller  au  Par- 
lement de  Paris,  acq.  dét.  27  flo- 
réal, t  26  prairial  an  II  ;  III,  449 
et  IV,  175. 

Fretteau  (Félicité-Françoise-Sophie), 


femme  Ciiambon  d'Arbouville,  ex- 
noble, 7  21  messidor  an  II;  IV, 
435. 

Fréville  (Anne-François-Joachim), 
acq.  15  floréal  an  II;  III,  484. 

Fréville  (Anne -Françoise),  acq. 
15  floréal  an  II;  m,  382. 

Frey  (Emmanuel),  de  son  vrai  nom 
Tropuscka,  I  16  germinal  an  II; 
III,  145. 

Frey  (Simon-Junius),  de  son  vrai 
nom  Tropuscka,  banquier,  f  1 6  ger- 
minal an  II;  III,  145. 

Frézard  (Claude-Nicolas),  notaire, 
acq.  18  ventôse  an  II;  II,  541. 

Fkiant  (Jean -Baptiste),  serrurier, 
7  15  messidor  an  II;  IV,  527. 

Friez  (Philippe-Jacques),  marchand 
de  vins,  lib.  4  vendémiaire  an 

ni. 

Frignet  (Pierre-Robert),  dit  Montant, 
ingénieur  des  ponts  et  chaussées, 
commandant  des  canonniers  de 
Rennes,  lib.  18  brumaire  an  III. 

Frileuse.  Voy.  Perceval-Frileuse. 

Frixon  (Philippe-Aimé-Joseph),  im- 
primeur à  la  fabrication  des  assi- 
gnats, acq.  27  prairial  an  II;  IV, 
494. 

Frizon  (Augustin),  manouvrier,  acq. 
1"  messidor  an  II;  IV,  497. 

Froidure  (Nicolas-Marie-André),  ad- 
ministrateur de  police,  acquitté 
dans  l'affaire  de  Mme  de  Charry, 
15  frimaire  an  II;  II,  140;  f  dans 
l'affaire  des  chemises  rouges,  29 
prairial  an  II;  IV,  258. 

Froment  (Joseph),  lib.  30  vendémiaire 
an  m. 

Frojient  (Nicolas),  lib.  7  germinal 
an  II;  III,  470. 

Froment  (Jeanne  Watiiier,  femme), 
lib.   7  germinal  an  II;  III,  470. 

Froment  (Marie-Jeanne),  femme  Maf- 
FioLi,  lib.  7  germinal  an  II;  III, 
470. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONiNAIRE. 


521 


FiiuiiEMEAu    (Gilbert  Bardet-),  acq. 

29  iloréal  an  II  ;  III,  498. 
Fromy  (Nicolas),  vigneron  et  com- 
missaire de  police  en  1792,  acq. 

9  vendémiaire  an  III. 
Fhossard  (Louis),  perruquier,  acq. 

1"  messidor  an  II;  IV,  497. 
Frossahï  (Xavier),  aide  de  camp,  lib. 

16  ni  voie  an  II;  11,  547. 
Fkoullé   (Jacques-François),  impri- 

n:eur-libraire,  y  15  ventôse  an  II; 

•II,  455. 
FuNERoz   (Marie-Suzanne  Rusenkruz, 

femme),  lib.  17  fructidor  an  II. 
Furet.  Yoy.  rRÉBARON. 
FusTiER  (Jean -Charles -Christophe), 

charpentier,  -j-  29  prairial  an  H  ; 

IV,  209. 


Gabet  (Françoise),  6  ans  de  dét.,  19 
vendémiaire  an  II  ;  II,  523. 

Gabet  (Jean-Marie),  membre  du  tri- 
bunal de  Trévoux,  j-  9  floréal  an 
II;  m,  551. 

Gaboriau  (Charles),  officier  municipal 
de  sa  commune,  -j-  28  messidor 
an  II;  V,  599. 

GaciiellvVaibécolrt  (Léonard),  capi- 
taine d'invalides,  lib.  17  vendé- 
miaire an  m. 

Gagnolet  (Antoinette),  cuisinière 
(morte  avant  le  jugement),  28 
prairial  an  II;  IV,  212. 

Gaidon  (Nicolas^,  brocanteur,  -j-  5  prai- 
rial an  II;  IV,  401. 

Gaignot.  Voy.  Guenot  ou  Gueniot. 

GAiLiur  Lagardie  (Antoine-François), 
ex-noble,  en  rapport  avec  Mme 
de  CiiARRY,  acq.  15  fritnaire  an  II; 
IV,  140. 

Gaillard  (Barthélemy-Simon),  garçon 
papetier,  1  il  germinal  an  II;  II, 
467. 

Gaillard  (Jean-Louis-Uené),  ci-Jevanl 

TRIB.    RÉVOL.       VI 


conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, j  20  prairial  an  II  ;  IV,  194. 

Galant  (Etienne),  terrassier,  22  ans 
de  fers,  4  octobre  1792;  I,  450. 

Galant  (Marie  Anne),  femme Bertier, 
lib.  14  vendémiaire  an  III. 

Galizot  aîné  (Nicolas),  se  disant 
garde-magasin  et  inspecteur  de 
l'armée,  acq.  16  messidor  an  II; 
IV,  529. 

Gallay  (François),  garçon  frotteur,  f 
4  floréal  an  II;  III,  515. 

Galleraisd  (Barthélémy-Guillaume), 
lib.  4  vendémiaire  an  III. 

Gallkrand  (Pierre-Michel),  conduc- 
teur de  bœufs  au  service  de  la 
République,  f  22  prairial  an  II  ; 
IV,  162. 

Gallet  (Charles),  maître  d'armes, 
acq.  9  avril  1795;  I,  457. 

Gallet  (Madeleine),  femme  Boudot, 
lib.  19  floréal  an  II;  III,  487. 

Gallet  de  Santerre  (Étienne-Fran- 
ço.s),  banquier,  négociant,  -J-  5 
thermidor  an  II;  V,  96. 

Galleïon  (Joseph),  perruquier,  f  1 7 
floréal  an  II  ;  III,  592. 

Gallois,  dit  Matelot  (vol  du  garde 
meuble),  •[  50  septembre  1792; 
I,  27. 

Gallois  (Michel),  volontaire,  lib.  14 
prairial  an  II;  IV,  474. 

Gallon  (Pierre),  raffineur,  commis- 
saire du  comité  révolutionnaire 
de  Nantes,  acq.  26  frimaire  an  III; 
VI,  47. 

Gamaciie  (Catherine-Joseph),  blan- 
chisseuse, acq.  9  frimaire  an 
III. 

Gamaciie  (Claude-Henri),  ex-comle,  | 
27  prairial  an  II  ;  IV,  200. 

Gamaciie  (Denis-Éléonore-Michel),  ex- 
comte, guidon  de  l'ancienne  gen- 
darmerie, t  27  prairial  an  II;  IV, 
201.  ■'■ 

Gamds  (François-Guillaume),  juge  do 

a 


522 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRÂDUITEb 


paix,  lib.    14  brumaire   an    liï. 

GaiMOrry  (Vlartial),  coiffeur,  membre 
du  conseil  général  de  la  Commune 
de  Paris,  -|- 11  thermidor  an  II;  V, 
425. 

Ganay  (Marie  Bakuuot,  veuve),  ex- 
marquise, lib.  25  vendémiaire 
an  III. 

Gand  (Elisabeth-Pauline  de),  comtesse 
deLAURAGuvis,  1 18  pluviôse  an  II; 
II,  -405. 

GA^'^EY  (Georfîes),  perruquier  et  juré 
du  tribunal  révolutionnaire,  acq. 
17  floréal  an  III;  VI,  100. 

Gannoi  ou  GANOT(Ale.xis),  procureur- 
syndic  d'Étain,  -[  IG  messidor  ;m 
II;  IV,528. 

Gamot.  Voy.  Deganneau. 

Gardet  (Jérôme),  cultivateur,  acq. 
15  vendémiaire  an  III . 

Gardien  (Jean-François-Martin),  ci- 
devant  procureur  général  syndic, 
(l'un  des  Girondins),  y  9  bru- 
maire (50  octobre  1795);  I,  577. 

Gardin  (Anne-Hélène),  femme  Magon- 
CoETizAc,  ex-noble,  y  2  messidor 
an  II;  IV,  499. 

Gardin  (François-Marie),  ex-noble,  j 
2  messidor  an  II;  IV,  499. 

Gardinet  (Antoine),  cnnonnier,  f  2 
pluviôse  an  II;  II,  575. 

Gardy  (Christophe),  commis  chez 
Magon  Lablinaye,  f  1"  thermi- 
dor an  II;  V,  54. 

Garnier  (Armand- Modeste),  garde- 
marteau,  j  21  prairial  an  II  ;  IV, 
484. 

Garnier  (Claudine  Levrat,  femme), 
femme  de  peine,  acq.  f  28  messi- 
dor an  II  ;  V,  599. 

Garnier  (Jean  -Antoine -Etienne) , 
membre  du  district  de  Troyes, 
acq.  2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Garnier  (Hené-Alexandre),  avoué,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  548. 


Garnieji-Lal'nay  (François-Pierre)  ,juge 
au  Irilmnal  révolutionnaire,  y 
17  floréal  an  III;  VI,  99. 

Garnon-Desnouis  (Jean-Bapliste-Nico- 
las-Claude),  lib.  16  août  1795;  I, 
445. 

GvRREAu  (Louis-René),  ex-prêtre  de 
l'Oratoire,  marchand  de  bois, acq. 
1 7  vendémiaire  an  III;  V,  512. 

GvsGoiNG  (Louise),  femme  Laroche- 
LupY,  1  4  thermidor  an  II;  V, 
415. 

Gassinais  (Françoise  Wilhe,  femme), 
-|-  2  messidor  an  II  ;  IV,  499. 

Gastel  (Charles-IIenri-Louis  de),  ex- 
noble, lieutenant  dans  les  mous- 
quetaires, J  7  thermidor  an  II; 
V,  116. 

Gastoin  ou  Gastonin  (Jean),  garçon 
serrurier,  acq.  15  messidor  an  II; 
IV,  527. 

Gaston  (Louis),  chaudronniei-,  lib. 
2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Gathan  (Barbe  Sgilmiit,  veuve),  f  7 
ventôse  an  II;  II,  442. 

Gatinois  (Charles),  vigneron ,  lib. 
15  nivôse  an  II;  IL  547. 

Gattey  (François-Charles),  libraire  au 
Palais-Égalité,  f  25  germinal  an  II; 
m,  229. 

Gattey  (Marie  Claudine), ex-religieuse 
au  couvent  de  S?«inl-LMzare,  y  26 
germinal  an  II  ;  III,  252. 

Gattier  (Jean-Baptiste),  lib.  7  juillet 
1795,  I,  169. 

Gaucher  (Alexandre),  orfèvre,  lib.  9 
prairial  an  II;  IV,  468. 

Gaucher  (Ilenri-Geneviève),  ancien 
major,  y  1"  thern.idor  an  II;  V, 
408. 

Gaucher-Lavergne  (Joseph),  ancien 
noble,  ex-sous'lieutenant  au  régi- 
ment de  La  Fère,  f  5°  sans-cu- 
lot tide  an  II;  V,  502. 

Gaudin  (Victoire),  culottière,  lib.  25 
pluviôse  an  H  (W  525,  509). 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOiN.NAIUE. 


Galdlxot  (Elieiine),  ci-devant  admi- 
iiistraleur  de  dislricl,  acq.  4  ven- 
démiaire an  III. 

Gaudron  (Joseph-Louis),  ex-curé  con- 
stitutionnel de  ]\égron  près  Am- 
boise,  f  19  germinal  an  II;  III, 
2^20. 

Gaudky  (Lazare),  boulanger,  acq.  4 
thermidor  an  II;  V,  415. 

Gaufie  (Nicolas-Romain),  lib.  19  ven- 
démiaire an  m. 

Gauean  (Jacques),  lib.  eldét.  24  llo- 
réalanll;  111,491. 

Galierot  (Jean-Louis),  peintre  en 
porcelaine,  acq.  4  thermidor  an  II; 
V,  415. 

Gauthier  (\nloine),  ex-commissaire 
du  roi,  -f  4  thermidor  an  11  ;  V, 
412. 

Galthier  (Claude),  marinier,  acq. 
22  prairial  an  11;  IV,  486. 

Gauthier  père  (Claude-François),  lib. 
5  fructidor  an  II . 

Gauthier  (Jeanne-Claude  Henri,  fem- 
me), lib.  5  fructidor  an  II. 

Gauthier  fils  (Antoine),  lib.  5  fructi- 
dor an  II. 

Gauthier  (Etienne),  cultivateur,  acq. 
29  messidor  an  II;  V,  404. 

Gauthier  (Jacques),  coutelier,  acq. 
26  frimaire  an  III  ;  V,  576. 

Gauthier  (Jean),  lib.  14  prairial  an  11; 
IV,  47  i. 

Gauthier  (Jean-Claude),  boulanger, 
acq.  6  nivôse  an  111  ;  II,  555. 

(ivriiHER  (Jean-Baptiste),  charpentier, 
acq.  et  dét.  9  prairial  an  H;  IV, 
466. 

Gauthier  (Claudine-Françoise  Fayvre- 
Picou,  femme),  acq.  et  dét.  9  prai- 
rial an  H;  IV,  466. 

Gauthier  (Jean-François),  ex-page  du 
roi  ;  f  6  thermidor  an  H;  V,  110. 

Gauthier  (Jean-François),  ordonna- 
teur forestier,  et  membre  du  con- 
seil général  de  la  commune  de 


525 

Dun,  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Gauthier  (Jeanne-IIippoIyte),  ex-  reli- 
gieuse, lib.  4  brumaire  an  III. 

Gauthier  (iMarie-Claude),  femme  Le- 
noir),  lib.  24  floréal  an  II;  III, 
490. 

Gautiuer  (Pierre-Claude),  clerc  de 
notaire  de  Franc-Amour  (ci-de- 
vant Saint-Amour),  y  24  messi- 
dor an  II;  V,  588. 

Gauthier  de  la  Touche  (Étienne-IIya- 
cinlhe),  conseiller  au  parlement 
de  Guyenne,  attaché  comme  sim- 
ple maître  ou  gendarme  à  la  suite 
des  princes,  |  20  octobre  1792; 
I,  57. 

Gautier  (François),  olticier  munici- 
pal, lib.  16  messidor  an  II;  IV, 
550. 

Gautier  (Jean-Baptisîe),  concierge 
de  la  Mairie,  y  5  prairial  an  II; 
IV,  27. 

Gautier  (Jean-François),  ex-carme 
charcutier,  acq.  22  pluviôse  an 
Il  (W  522,  505). 

Gautron  (Jean),  dit  Bau.ly,  vigneron, 
acq.  29  messidor  an  II  ;  V,  404. 

Gauvain  (Louis-Fmeric) ,  notaire,  | 
17  messidor  an  II;  IV,  551. 

Gauvain  (Geneviève  Amiet,  femme),  f 
17  mes^idor  an  H;  IV,  551. 

Gavauda.nt  (Pierre-Abraham),!  4  mes- 
sidor an  II;  IV,  505. 

Gavei.ot  (Pierre),  cordonnier,  acq. 
19  brumaire  an  II;  II,  550. 

Gavet  (Jean),  lib.  19  vendémiaire 
an  m. 

Gavrey  (vicomte  de).  Voy.  Guichard. 

Gazet  (Jacques),  ex-noble,  militaire; 
un  des  94  Nanlms,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  547. 

GÉANT  (Jean-Claude),  -{- 1 7  floréal  an 
11;  m,  592. 

Gedistropk  (Gaspard-Joseph-Aloyse), 
ancien  domestique,  y  3  thcnni* 
doran  II;  V,  68. 


324  LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TKADLITES 


Gelier  (Jean),  charpentier,  acq.  o 
frimaire  an  H;  II,  531. 

Gelis  (Jacques-Louis),  dit  Pellissier, 
acq.  dét.  5  floréal  an  II;  III, 
541. 

Gellé  (Jean),  ancien  curé,  1 28  mes- 
sidor an  II  ;  V,  55. 

Gellé  (Jean -Baptiste) ,  cordonnier, 
acq.  5   ventôse    an   II;  II,  540. 

Gemptel  (Guillaume),  7  19  germi- 
nal an  II;  IH,  471. 

Gemtelle  (Antoine),  membre  du  con- 
seil général  de  la  commune  de 
Paris,!  ^^  thermidor  an  II  ;V,  422. 

Gency  (Antoine),  tonnelier,  mem- 
bre du  conseil  général  de  la  com- 
mune de  Paris,  acq.  18  floréal 
an  II;  -j-  10  thermidor  an  II;  III, 
594,  et  V,  255. 

Genèbre  (Bertrand),  -[  5  messidor 
an  II;  IV,  501. 

Geneste  (Antoine-Henri),  banquier, 
-{-  29  germinal  an  II;  IH,  247. 

Genestel  (Hector),  ex-marquis  de 
Salnt-Diuu^r  de  Nérest.o,  7  9  mes- 
sidor an  If  ;  IV,  555. 

Genestel (Marie-Louise  Besse,  femme) 
j-  9  messidor  an  II  ;  IV,  555. 

Geisieyès  (Noël),  cultivateur,  lib.  4' 
sans-culottide  an  II. 

Genieyês  (Marie  Saluer,  femme),  lib. 
4"  sans-culottide  an  II. 

Gennot  (Nicolas),  acq.  27  novembre 
1792;  I,  451. 

Génon  (Elisabeth),  femme  Gérard, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Genot  (Jean),  maçon,  7  16  messidor 
an  H;  IV,  528. 

Gense  (Pierre),  traiteur,  acq.  25  mes- 
sidor an  H;  V,  587. 

Gensonké  (Armand),  homme  de  loi, 
ci-devant  député;  l'un  des  Giron- 
dins ;  1  9  brumaire  an  II  (50  oc- 
tobre 1795);  I,  577. 

Genty  (Louis),  armurier,  lib.  15  plu- 
viôse an  II  (W  518,  469). 


Geoffroy  (Alexandre-Casimir),  offi- 
cier au  11 'régiment de  chasseurs, 
7  28  messidor  an  II  ;  V,  598. 

Geoffroy  (Jean-Baptiste),  7  24  prai- 
rial an  H;  IV,  185. 

Geoffroy  (.Marguerite),  femme  Blot, 
acq.  12  pluviôse  an  H;  II.  387. 

Geoffroy  d'Assy  (Jean-Claude),  ex- 
noble et  caissier  général  des 
finances,  7  21  messidor  an  H; 
IV,  455. 

George  (Bernard),  ancien  prêtre, 
lib.  11  frimaire  an  IH. 

Georgeot  (Jean-Baptiste),  laboureur, 
acq.  24  prairial  an  II;  IV,  187. 

Georget  (Antoine), lib.  5  vendémiaire 
an  in. 

Georget  (Claude),  scieur  de  long, 
acq.  4  prairial  an  H;  IV,  25. 

Gérard  (Clnude-Jean-Baptiste),  l'un 
des  administrateurs  des  Ardennes, 
1 19  prairial  an  H;  IV,  75. 

Gérard  (Elisabeth  Gé.non,  femme), 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Gérard  (Jean-Francois),  journalier, 
lib.  7  floréal  an  II;  Uf,  481. 

Gérard  (Marguerite-Elisabeth  Vaul- 
trl\,  femme),  lib.  12  vendémiaire 
an  m. 

Gérard  (Marie-Claude-Gabriel),  l'un 
des  administrateurs  des  Ardennes, 
f  19  prairial  an  H;  IV,  75. 

Gérard  (Marie -Françoise,  femme 
PÉRiG>;o>),acq.  9  vendémiaire  an.IH. 

Gérard  (Philippe-Henri),  lib.  12  ven- 
démiaire an  III. 

Gercy  (Jacques-Philippe) ,  acq.  26 
nivôse  an  II  ;  II,  554. 

Géricot  (Paul),  charcutier,  lib.  25 
mai  1795;  I,  440. 

Gerl  (Charles),  marchand,  7  7  ven- 
tôse an  H;  H,  442. 

Germain  (Antoine),  lib.  16  floréal 
an  H;  IH,  486. 

Germain  (Louis-Joseph),  marchand 
d'étoffes,7l  5 prairial  an  II;  IV,  471. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


325 


Germain  (Marie-IIélène),  domestique, 
lib.  22  frimaire  an  III. 

Gervais  (Élienne),  loueur  de  che- 
vaux, lib.  8  nivôse  an  II;  II,  547. 

Gervais  (François),  loueur  de  che- 
vaux, lib.  8  nivôse  an  II;  II,  547. 

Geslix  (Marie-Rosalie  Guyot,  veuve), 
f  2  messidor  an  II;  IV,  499. 

Geslin  (Théodore),  marchand  de 
toiles,  un  des  94  Nantais,  acq.  28 
fructidor  an  II;  V,  348. 

Gesvres.  Voy.  Potier  de  Gesvres. 

GiAC  (Martial  de),  ancien  maître  de 
requêtes,  y  17  messidor  an  II; 
IV,  386. 

GiDERT  (Jean-Louis),  pàlissier,  ex- 
membre de  la  commune  de  Paris, 
Y  11  Ihermidor  an  II;  V,  4-21. 

GutERT  (Louis),  soldat  au  15°  régi- 
ment, lib.  2  fructidor  an  II. 

GiBLAiN  (Jean-Baptiste),  fournisseur 
de  l'armée,  f  26  frimaire  an  II; 
II,  249. 

Gibo.n-Vermon  (Pierre),  brasseur,  7  15 
prairial  an  II;  IV,  65. 

GiOAT  (Jean),  ancien  berger,  devenu 
maire,  acq.  7  messidor  an  H  ;  IV, 
320. 

GfGo.N-SAixT-SiMON  (Louis-François) , 
avant  la  révolution  major  deSédan, 
7  15  prairial  an  II  ;  IV,  65. 

Gif.oT  (Barthélémy),  directeur  des 
subsistances  militaires,  lib.  21 
pluviôse  an  II  (W  322,  495). 

GicoT  DR  BoisBERXiER  (François),  ex- 
grand vicaire  et  chanoine  de  Sens, 
•|- 6  thermidor  an  II;  V,  110. 

GiLARD  (Geneviève),  femme  Maréciiaf,, 
acq.  17  novembre  1792;  I,  432. 

Gilbert  de  Voisins  (Pierre),  ancien 
président  à  moriier,  f  25  bru- 
maire an  II;  II,  78. 

G11.1.EQUINT  (Jean-François),  couvreur, 
t  17  messidor  an  II;  IV,  386. 

Gillero.no (Eloy), acq.  et  dét.  i  floréal 
an  H;  m,  479. 


Gilles  (Geneviève  Le  Lorain,  femme), 
acq.  7  messidor  an  II;  IV,  513. 

GiLLET  (César-Pierre-Marie),  garçon 
perruquier,  acq.  17  messidor  an 
II;  IV,  532. 

GiLLET    (Edme-Alexis),   médecin,  -{- 

14  pluviôse  an  II;  II,  505. 
GiLLET  (Jacques-Alexandre),  lib.  16 

août  1793;  I,  443. 

GiLLET  (Jean),  négociant,  7  9  ther- 
midor an  II;  V,  168. 

GiLLET  (Jean),  dit  Miciiaut,  acq.  dét. 

11  prairial  an  II;  IV,  470. 
GiLLET    (Jean-Pierre),  vitrier,  acq., 

12  pluviôse  an  II;  H,  387. 
GiLLET  (Léonard),  acq.  23  messidor 

an  II;  V,  387. 

Gillet-Dlyivier  (Jean-IIenri),  mar- 
chand et  garde  national  (affaire 
de  Léonard  Bourdon),  7 12  juillet 
1793;  1,184. 

Gillet-Marie  (Pierre-Eutrope),  paveur 
et  membre  du  conseil  général  de 
la  commune  de  Paris,  -j*  12  ther- 
midor an  II  ;  V,  42o. 

Gillot  (François),  soldat,  7  10  ven- 
démiaire an  II;  II,  479. 

Gillot  (Pierre-Paul),  administrateur 
de  district,  acq.  7  pluviôse  an  II 
(W  315,  448). 

Gimbert  (André),  marchand,  renv. 

15  pluviôse  an  III. 

GiMUERT  (Claire  Box.nefoi,  femme), 
renv.  15  pluviôse  an  III. 

GiNDKoz  (Jean-Abraham),  professeur 
de  géométrie,  lib.  3  fructidor  an  II. 

Girard  (François),  curé,  lib.  17  ven- 
démiaire an  III. 

Girard  (François),  orfèvre  et  juré 
au  tribunal  révolulionnaire,  | 
17  noréalanlll;  VI,  100. 

Girard  (Toussaint-Charles),  notaire, 
I  9  thermidor  an»;  V,  172. 

GiRARDiN  (Jacques),  vigneron,  acq. 
27  ventôse  an  II  ;  H,  542. 

GiRARDiN  (Jean-Claude),  éventailliste. 


520 


LISTE  m  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Pari?,  |  11  thermi- 
dor an  II;  V,  424. 

GiRAUD  (François),  boulanger,  lib. 
28  frimaire  an  III. 

GiRAiD  (Joseph),  accusateur  public 
au  tribunal  criminel  des  lîouches- 
du-Rhône),  acq.  5  ventôse  an  II; 
11,  430. 

GiRAUD  (Robert-Anloine),  médecin 
des  eaux  de  Vichy,  officier  muni- 
cipal, Y  28  prairial  an  II  ;  IV,  2M . 

GiRAUD  DE  Varenne  (Malhipu- Jcau- 
Pierre),  exempt  des  cent-suisses, 
-{- 15  messidor  an  II  ;  IV,  526. 

GiRAUDOT(Marie-Anne->iicolePioT, fem- 
me), lib.  3  septembre  1795;  I,  145. 

GiRAULT  (François),  chapelier,  acq.  4 
messidor  an  II;  IV,  502. 

GiRET  (iMichelle),  6  ans  de  dét.  19 
vendémiaire  an  II  ;  II,  525. 

GiREY-DupRÉ  (Jean-Marie),  sous-garde 
des  manuscrits  à  la  Bibliothèque 
nationalej-j-l^frimaireanll;  11,95. 

GiROD  (Pierre),  marchand  mercier, 
ex-membre  du  conseil  général 
de  la  commune  de  Paris,  -j-  11 
thermidor  an  II;  A',  421. 

GiROT  (Jean),  acq.  25  messidor  an  11; 
V,  595. 

GiROT  (Marc),  faïencier,  lib.  20  mai 
1795;  I,  441. 

GiRouARD  (Jacques),  imprimeur,  -j- 
19  nivôse  an  II;  II,  558. 

GiRoux  (Théodore),  laboureur,  maire 
de  Mirbel,  acq.  28  messidor  an  II; 
V,  599. 

GivERviLLE  DE  Saint-Maclou  (Tousssint- 
François-Charles),  ex-chevalier  de 
l'ordre  du  roi,  ■]- 19  messidor  an  11; 
IV,  425. 

Gliïise  (J.-J.-Louis),  prêtre,  -|-  25  mes- 
sidor an  II;  V,  586. 

Glutron  (Jean),  entrepreneur  de  con- 
vois mihtaires,  j-  12  floréal  an  II; 
II,  569. 


GoBEAu  (Adricn-Mcolas),  substitut 
provisoire  de  l'acusaleur  public 
prés  le  tribunal  criminel  du  dé- 
parlement  de  Paris,  ■;  10  thermi- 
dor an  II;  V,  252. 

GoBEL  (Jean-Baptisle),  évoque  cons- 
titutionnel de  Paris,  -|-  24  germi- 
nal an  II;  III,  198. 

Gobelet  (Pierre),  carreleur,  com- 
mandant en  second  du  bataillon 
des  sans-culotles,  acq.  15  fructi- 
dor an  II. 

Gobillet  (Jean-François), cultivateur, 
acq.  5  thermidor  an  H;  V,  412. 

GoDAiL  (Pierre-Jac(jues),  marquis  de 
CiEURAc,  ancien  maire,  y  20  ven- 
tôse an  II;  II,  470. 

GoDART  (Marie-Colombe),  veuve  Thi- 
bault, acq.  15  vendémiaire  an  III. 

GoDBiLLOT  (Jean-Claude),  marchand 
debois,  acq.  1 5  vendémiairean  111. 

GoDEFRoi  (Jean-Maur),  peintre,  lib. 
12  août  1795;  I,  445. 

GoDEFRoiD  (Jeanne-Charlotte),  femme 
Lec(!q,  acq.  et  dét.  18  nivôse 
an  II;  II,  554. 

GoDEFRoY  (Ilyacinthe-Amand-Cons- 
tant-IIonoré),  dit  Lessart  gentil- 
homme et  garde  du  corps  du  roi, 
f  20  octobre  1792;  I,  57. 

Godepain  (Madeleine),-|-  20  prairial 
an  II;  IV,  192. 

Godet  (Henri),  domestique  (manifes- 
tation de  Rouen),  acq.  5  septem- 
bre 1795;  I,  255. 

Godet  (Louis),  marchand  cirier  et 
membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Aloal,  acq.  9  vendé- 
miaire an  III. 

Godin  (Jacques),  boucher,  acq.  5  fri- 
maire an  II;  II,  551. 

GoDiN  (Jean-Hilaire),  lib.  9  brumaire 
an  III. 

GoDix  (Louis),  tailleur  d'habits,  acq. 
7  pluviôse  an  II  (W  315,  448.) 

Godineau  (Louis),  dit  Flambart,  jour- 


AU  TRIBUNAL  RKVOLUTIONNAIRE. 


527 


nalier,!  28  fructidor  an  II  ;  V,  298. 
jœppert   (André),  cordonnier,  lib. 

15  pluviôse  an  III. 
GoESMAN  (Louis-Valentin),  ci-devant 

conseiller  ;iu  parlement  3I;iupeou, 

I  7  iheriiiidoranll;  V,  117. 
GoGUEY  (Antoine),  cuisinier,  acq.   2 

messidor  an  II  ;  IV,  500. 
GoiuER  (Emile),  ancien  administra- 
.teur  de  Pontoise,  7  25  messidor 

anll;  V,  10. 
GoissET  (Guillaume-Antoine),  canon- 

nier,  20  ans  de  fers,  4  frimaire 

an  II;  II,  48i. 
GoLY.  Voy.  JOLY, 
GoMAND  (Geneviève),  femme  Auriol, 

acq.  25  pluviôse  an  II;  II,  426. 
GoMBAUT-GuiNEBAiT  (Pierre-Étieune), 

secrétaire-greffier,  acq.  12  juillet 

1795;  I,  458. 
GoMOT  (Nicolas),  boul  mger,  |  5  ni- 
vôse an  II;  II,  490. 
GoMY  (Claude-Éloy),  charretier,  acq. 

12  ventôse  an  II;  II,  540. 

GONARD.  Voy.   MrrRE-GoNARD. 

GoNAUD  (Guy),  dit  Barre,  ancien 
maire,|  1 5  messidor  an  H  ;  IV,  520. 

Gond  (Isidor),  ancien  curé ,  acq. 
12  vendémiaire  an  111. 

Gosdier  (Pierre),  agent  de  change, 
-}•  15  brumaire  au  11;  11,  154. 

GoNDREcouRT  (Marc-R«'né  de) ,  ex- 
noble, ancien  capitaine  de  cavale- 
rie, et  lieutenant  do  la  garde  du 
roi,  f  22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

GoNEL  (Louis),  acq.  24  vendémiaire 
an  m. 

GoNFREviLLE  (Jcan-Plerre),  marchand 
mercier  cordonnier,  acq.  5  ther- 
midor an  II;  V,  96. 

GoîciN  (Jacquet le),  femme  Pasquier 
La  REVRNciiftRE,  1 16  prairial  an  11  ; 
IV,  478. 

GoNHEL  (Marie-Adrienne),  veuve  de 
Veryille,  f  29  germinal  an  II; 
III.  248. 


GoNNET  (Elisabeth),  femme  Freret 
d'IIéricourt,  acq.  21  ventôse  an  II; 

II,  541. 

GoNs  (Marie-Anne),  femme  Duclos 
acq.  9  prairial  an  II;  IV,  467. 

Goriaux-Dévaux  (Pierre-René-Marc), 
ancien  régisseur,  f  21  prairial 
an  II;  IV,  484. 

Gormand (Théodore),  cultivateur,  lib. 
5  fructidor  an  II. 

Gorneau  (Étienne-Pierre),  commis 
auxiliaire  au  ministère  de  l'inté- 
rieur, 7  15  frimaire  an  II  ;  II,  188. 

GoRSAs  (Joseph),  député  à  la  Conven- 
tion, l  7  octobre  1795;  I,  575. 

GoRY  DE  Chaux  Dksécures  (Louis- 
Philippe),  officier  en  retraite,  7 
25  prairial  an  II;  IV,  189. 

Gosse  (Jacques-Denis-Vincent),  ex- 
prètre,  lib.  dét.  29  brumaire  an  III. 

GnssK  (Jean-François) ,  ex-prêtre  , 
et  professeur  de  belles-lettres, 
lib.  20  brumaire  an  III. 

GossENAY  (François),  hussard,  aide 
de  camp,  7  1"  ventôse  an  II:  II, 
452. 

GossET    (Alexandre),    épicier,    lib. 

17  brumaire  an  II;  II,  544. 
GossET  (Honoré),  acq.   25  germinal 

an  II;  111,475. 
GossET  (Pierre),  lib.  19  floréal  an  11  ; 

III,  488. 

GossiN  (Jean),  chanoine  et  curé  de 
la  Magdeleine  à  Verdun,  -[-  5  flo- 
réal an  II;  III,  ,555. 

GossiN  (Pierre-François),  ex-consti- 
tuant, ancien  lieutenant  criminel 
à  Rar ,  1 4  thermidor  an  II  ;  V,  74. 

GoTiiEREAu  DE  BuxENs  (Catherine 
d'Kstiiac,  ex-baronne),  I  11  plu- 
viôse an  II;  II,  .581. 

GnuARD   (Sylvain),    gendarme,   acq. 

18  germinal  an  H;  111,471. 
GouDKT  (Jean-Baptiste),  commis  mar- 
chand, I  10  vendémiaire  an  II; 
II,  479. 


328 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRx\DUlTES 


GouDE  (Julien-Jérôme),  lib.  l"  vendé- 
miaire an  Ilf. 

GouFFÉ  (Marie-Thérèse),  blanchis- 
seuse, lib.  2  pluviôse  an  II  (W  322, 
499). 

GouFFÉ  (Thomas),  ancien  avocat,  f 
9  floréal  an  II;  111,531. 

GouFFÉ  DE  Beauregard  (Louis),  acq. 
6  floréal  an  II;  III,  345. 

GouGENOT  (Louis-Georges)  ,  ancien 
syndic  de  la  compagnie  des  Indes, 
ancien  maître  d'iiôtel  du  roi  et 
employé  à  la  liquidation  de  la  ré- 
gie générale  en  qualité  d'ancien 
receveur 
m,  248. 

Gouges  (Marie-Olympe  de)  ou  Degou- 
GEs,  veuve  Aubry,  femme  de  let- 
tres, f  12  brumaire  an  II;  II,  167. 

Goum  (Jean-Baptiste),  charpentier,  | 
21  messidor  an  II  ;  V,  584. 

Goum  (Nicolas-Louis) ,  inspecteur 
général  des  postes,  lib.  29  nivôse 
an  II;  II,  548. 

Goujet  (Jeanne),  domestique  vigne- 
ronne, acq.  y  vendémiaire  an  III. 

GouLARD  (Geneviève  Bouillet,  lem- 
nîe),  lib.  13  nivôse  an  II;  II,  547. 

GouLEï  (Louise-Marguerite),  femme 
Leroy,  acq.  12  nivôse  an  II;  II,  506. 

Goulet  (Magdeleine),  veuve  Obry, 
acq.  28  brumaire  an  III. 

Goulet  (Jean),  volontaire,  lib.  7  plu- 
viôse an  II;  II,  548. 

GouLLiN  (Jean-Jacques),  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
acq.  26  frimaire  an  III;  V,  564. 

Goupil  (Marie-Marguerite-Françoise, 
veuve  Hébert),  |  24  germinal 
an  II;  III,  204. 

GoupiLLiER  OU  Goupillière  (Jacques), 
procureur  de  la  commune  de 
Plédran,  acq.  11  brumaire  an  II; 
V,  318. 

GouRDET  (François),  hb.  22  floréal 
an  II;  III,  489. 


Goure  au    (  Germain-André  )  ,     lib. 

10  fructidor  an  II. 
GouRGUE.  Voyez  Bociiart  de  Saron  de 

Gourgue. 
Gourgues    (Ârmand-Guillaume-Fran- 

çois  de),  président  à  mortier,  | 

1"  floréal  an  II;  III,  286. 
GouRON  (François),  f  6  floréal  an  11  ; 

III,  545. 
GouRSAC  (Thérèse  Thomas,  veuve),  | 

16  prairial  an  II;  IV,  66. 

GoURSAC.  Voy.  DVUPIIIN-GOURSAC. 

Goursaud-Merly  (Jean-Baptiste),  ad- 
ministrateur des  domaines  natio- 
naux, f  28  ventôse  an  II  ;  II,  521 . 

Gousault  ou  Gonsault  (Claude-Noël), 
directeur  de  la  ci-devant  loterie, 

1  22  messidor  an  II;  IV,  440. 
Goussainville   père  (Michel),  manu- 
facturier, ex-noble,  |  19  messi- 
dor an  II;  IV,  425. 

Goussainville  fils  (Michel),  ex-noble, 
f  19  messidor  an  II;  IV,  423. 

Gousse  (Jean),  vijineron,  acq.  16  ven- 
démiaire an  III. 

GousT  (Charles),  dit  Longpré,  ci-de- 
vant commissaire  de  police  de  la 
section  du  Muséum,  f  19  messi- 
dor an  II;  IV,  425. 

GousT  (Louis),  gazier,  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  la  sec- 
tion de  l'Observatoire  ,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Goutte  (Jean-Louis),  ex-constituant 
et  évèque  constitutionnel  de 
Saône-et-Loire,  1 6  germinal  an  II  ; 
m,  74. 

Gouvernet.  Voy.  Latour  du  Pin. 

GouY  d'Arcy  (Louis- Maclh  de),  ex- 
noble, ex-constituant ,  ex-maré- 
chal de  camp,  f  5  thermidor 
an  II  ;  V,  95. 

GouYON  (Luc-Jean),  dit  Beaiifort,  an- 
cien militaire,  puis  cultivateur,! 

2  messidor  an  II;  IV,  498. 

GoY  (Philippe-Etienne),   chef  de  lé- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOiNNAIRE. 


329 


gion  de  la  garde  nationale ,  y 
22  prairial  an  II;  IV,  165. 

GoYARD  (Sébastien),  acq.  5  brumaire 
an  III. 

GoYET  (Cliarles-Louis-François),  acq. 
11  floréal  an  II;  111,485. 

GovoN  (Geneviève)  ,  soixante-dix- 
sept  ans,  1 22  floréal  an  II  ;  III,  426. 

Graf  (Félix),  domestique,  lib.  5« 
•  sans-culottide  an  II. 

Grain  (Pierre),  lib.  4  vendém.  an  III. 

Graindorge  (Charles-François-Gus- 
tave), se  disant  comte  de  Mesml- 
Dlrand,  ex  adjudant  général,  bre- 
veté de  lieutenant  colonel,  ■[ 
6  thermidor  an  II;  V,  109. 

Grammom  (Nourry),  ancien  acteur, 
adjudant-général,  7  24  germinal 
an  II;  III,  198. 

Grammom  fils  (Alexandre),  officier 
dans  la  cavalerie  révolutionnaire, 
724  germinal  an  II;  III,  198. 

Grammont.  Voy.  Leroy  de  Grammo.nt. 

Gramont  (Béatrix  de  Ciioiseul,  du- 
chesse de),  I  3  floréal  an  II  ;  III,  305. 

Gramoxt  (Geneviève  de),  comtesse 
d'Ossun,  dame  d'atour  de  la  reine, 
-j- 8  thermidor  an  II;  V,  167. 

Grand  (Jean  François),  médecin,  7 

24  messidor  an  II  ;  V,  588. 
Grand  (Joseph-Pierre),  dit  Lyonnais, 

gazier,  et  fils  de  Suisse,  1 28  prai- 
rial an  II;  IV,  275. 

Grandcadet.  Voy.  Arbouys. 

Grandfkbvre  (Anne),  femme  TAnouii.- 
LOT,  f  5  floréal  an  II;  111,  555. 

Grandin  (Nicolas-Bernard)  ,  ac([. 
i"  messidor  an  II;  IV,  496. 

Grandjf.a.n  (Melchior),  ancien  curé,  •]• 

25  messidor  an  II  ;  V,  27. 
Gr\ndm\iso.n  (Anne- Adélaïde   Mu.i.in, 

dite  de),  acq.  26  brumaire  an  II; 
II,  550. 
Granomaiso.n  (Marie),  ci-devanlBuRET, 
actrice  aux  Italiens,  |  29  prairial 
an  II;  IV,  258. 


Grandmaison  (Michel  Moreau,  dit), 
membre  du  comité  révolution- 
naire de  Nantes,  7  26  frimaire 
an  III;  VI,  48. 

Grandmaison.  Voy.  Massot. 

Grand  ville.  Voy.  Locquet  de  Grand- 

YU-LK. 

Grangier  la  Ferrière  (Charles),  gé- 
néral de  brigade,  7  9  floréal  an  II  ; 

III,  350. 

Grasset  (Pierre),  volontaire,  lib. 
26  frimaire  an  III. 

Grassin  (Gilbert),  ex-noble,  7  17  ven- 
tôse an  II  ;  II,  465. 

Grassin  (Henriette  Descamps,  fem- 
me), 7  17  ventôse  an  II;  II,  465. 

Gkatan  (Pierre),  lib.  22  vendémiaire 
an  III. 

Gravant  (Marie-Gasparine  Adam,  veu- 
ve), |  5  nivôse  an  H;  II,  288. 

Gravier  (Louis),  domestique,  lib. 
29  juillet  1795;  I,  442. 

Gravier  (Marie),  veuve  Fleurisson, 
lib.  15  brumaire  an  III. 

Gravier  (Pierre),  ancien  secrétaire 
du  roi,  ■[  27  floréal  an  II  ;  III,  446. 

Gravier  ou  Graviî:rk  (Pierre-Joseph), 
ancien  prêlre  à  Saint-Roch,  |  2 
messidor  an  II;  IV,  285. 

Gravier  de  Vergennes  père  (Jean),  ex- 
comte, •[  6  thermidor  an  H  ;  V,  1 1 0. 

Gravier  de  Vergennes  lils  (Charles), 
ex- noble,  ex-maître  des  requêtes, 
ex-capitaine  de  la  garde  nationale, 
I  6  thermidor  an  II;  V,  110. 

Gréaude  (Agathe,  faussement  Agant), 
couturière,  7  2  messidor  an  II  ; 

IV,  320. 

Grelet  (Mélanie  Renaid  ,  femme), 
lib.  15  prairial  an  II;  IV,  475. 

Grklier  (Marie-Ursule),  lib.  4  bru- 
maire an  III. 

Gremont  (Jean-Bapliste),  ex-huissier, 
f  1"  thermidor  an  H;  V,  408. 

Grémy  (Médard),  lib.  16  floréal  an  II  ; 
ni,  486. 


350 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Grenard  (René),  fabricant  de  papiers, 
membre  du  conseil  g<^nér;«I  do  la 
Commune  de  l'aris,f  11  thermidor 
an  II;  V,  42i. 

Grenet  (Nicolas),  ex-conirôleur  des 
actes,  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Grenier  (Jean-Louis),  marécli.ildes  lo- 
gis, acq.  11  mes-idoran  II;  IV,  518. 

Grenon  (Germain),  commissionnaire, 
acq.  12. juillet  1793;  1,437. 

Grignon  (Aignan),  né,^'Ocia^t  ;  un  des 
94  Nantais  ,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  347. 

Grignon  (Alexandre),  acq.  25  messi- 
dor an  II;  V,  387. 

Grillet  (Jean-B.ipliste),  peintre  en 
portraits,  et  membre  de  la  Com- 
mune de  Pans,  f  12  thermidor 
an  II;  V,  425. 

Grimaldi-Monaco  (Thérèse-Françoise 
de    Stainville,    princesse  de),  -\ 

8  thermidor  an  II;  V,  162. 
Grimaldi.  Voy.  Bourret-Grdialdi. 
Grimeissen    (  Philippe  Jacob  )  ,    lib. 

14  vendémiaire  an  III. 

Grimeissen  (Mi<rgueri:e-Élisal)eth  Hœ- 
derer,  femme),  lib.  14  vendé- 
miaire an  III. 

Grimoard  (ilenri-Bnrlhélemy),  ancien 
colonel  d'artillerie  de  Metz,  j-  5 
noréalanII;III,  35-2. 

Grimouard  (Louis),  ancien  capitaine, 
acq.  8  août  1793;  I,  438. 

Grimoux  (Juliette),  femme  Penon,  f 

9  ventôse  an  II;  II,  515. 
Grincourt  (David),  tailleur  de  pier- 
res, acq.  21  fructidor  an  II. 

Griois  (Catherine-Suzanne  Vincent, 
femme),| 29  prairial  an  II  ;  IV,  257. 

Grivelet  (Denis),  homme  d'affaires 
et  concierge  du  ci-devant  prince 
d'Aremberg ,  acq.  15  frimaire 
an  II;  II,  140. 

Grizieux.  Voy.  Saleure  de  Grizieux. 

Gromaire  (Jean-Sulpice),  notaire,  f 
19  prairial  au  II;  IV,  75. 


Gromand  (François-Sébastien),  officier 
municipal,  acq.  25  nivôse  an  II; 
II,  554. 

Gros  (Joseph),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  au  III. 

Grosdidier    (Claude-Antoine),    lib. 

14  brumaire  an  III. 

Grosfils  (Joseph-Nicolas) ,  commis 
aux  contributions,  acq.  3frimaire 
an  II;  II,  551. 

Grosjean  (Etienne) ,  maçon  ,  acq. 
2  octobre  1792;  I,  452. 

Grosjean  (Jean),  ofticier  municipal, 
acq.  5  thermidor  an  II;  V,  412. 

GR03s(Jost-Nicolas),  dit  Legmncl,em' 
ployé  dans  les  charrois,  j  27  mes- 
sidor an  II;  V,  394. 

Grossaint  (Louis),  lib.  50  vendé- 
miaire an  III. 

Grosselin    (Augustin),     épicier ,    7 

15  prairial  an  II;  IV,  05. 
Groult  de  la  Motte  (Nicolas-Bernard), 

capitaine  de  vaisseau  (conspir.  de 
Bretagne),  fis  juin  1795;  I,  175. 

Gruau  (l'ierre),  dit  Langevin,  serru- 
rier, renvoi  au  tribunal  de  Riom, 
15  pluviô-e  an  III. 

Gruau  ;Marguerite  Riciiou,  femme), 
renvoi  au  tribunal  de  Riom,  15 
pluviôse  an  III. 

Hrugh:.  Voy.  Drugé. 

GuAY  (Thérèse),  acq.  2  thermidor 
an  H;  V,  410. 

Gueau-Reverseaux  (Jacques-Philippe- 
Isaac),  ex-noble,  ancien  intendant 
Moulins,  f  24  pluviôse  an  II;  II 
507. 

Guedon  (François-Nicolas),  domesti- 
que d'émigrés,  acq.  11  frimaire 
an  II;  11,552. 

Guedreville.  Voy.  Bourgeois-Guedre- 

VILLE. 

GuEHo  (Joseph),  laboureur,  renv.  au 
trib.  crim.,  6  floréal  an  III. 

Guelland  (Etienne),  avoué,  •{■  1 7  flo- 
réal an  II;  III,  392. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


331 


GuEXET  (Antoine),  journalier,   acq. 

15  messidor  an  II  ;  IV,  528. 
GuENETEAu  (Pierre),  charretier,  lib. 

14  pluviô>e  an  11  ;  II,  549. 
GlEMcnoT  (Pierre-Jacques-Barlhéle- 

my),  7  1"  (loréal  an  II;  III,  475. 
(iiEMEAi;    (  Marguerite- Louis -Cliar- 

lotte),   femme  Marc  Quingery,  f 

14  prairial  an  II  (sursis):  IV,  473. 
GiEXpis  (Marie,  femme  Paulet),  acq. 

8  août  i  705  ;  I.  445. 

GiENOT  (Jean-Baptisle),  buraliste,  y 
17  floréal  an  II;  III,  592. 

GuENOT,GuENioT  OU  Gaigxot  (Pierre), 
vigneron,  ■{-  8  flon^al  an  II;  III, 
549. 

GrÉRARD  (François-Barlhélemy),  com- 
mis banquier  (manifestation  de 
Rouen),  acq.  21  juillet  1795;  I, 
258. 

Gferrois  (André),  valet  de  chambre, 
tapissier,  |  21  prairial  an  II;  IV, 
485.  ^ 

GiKRix  (Ktienne-Nicolas),  ex-caissier 
général  de  la  manufacture  des 
glaces,  1  9  thermidor  an  II  ;  V, 
.168. 

GiKRiN  (Grégoire),  volontaire,  -{-  21 
messidor  an  H;  V,  C8i. 

GuÉRiN    (Jean-Baptiste),    sellier,    -}- 

9  messidor  an  II;  IV,  517. 
GiKRiN  (Jean-Baptisle),  membre  du 

comité  civil  de  la  section  de  l'In- 
divisibilité,  acq.  15  fructidor 
an  H. 

GrÉRiN  (Julie-Jeanne),  femme  d'Urvoy, 
ex-noble,  lib.  8  brumaire  an  III. 

GuÉRiN  (Louis-Charles),  receveur  de 
rentes,  lib.  11  brumaire  an  II;  II, 
544. 

Glérin  (Nicolas),  receveur  à  la  ville, 
■}•  10  thermidor  an  II;  V,  255. 

Gi'ÉRW-L^jRiUARD  (Thomas),  |)erru- 
quier,  -}•  26  prairial  an  II;  IV, 
192. 

Gu^.Ri7i-LucAs  (Gabriel),  fournisseur 


d'approvisionnements  militaires, 

I  25  prairial  an  II;  IV,  487. 
GuÉRiN  DE  Sercilly  (François-Louis), 

ci-devant  lieutenant  criminel  à 
Melun,  acq.  29  septembre  1792; 
I,  58. 

GuÉRouLT  (Jean-Baptiste-Charles),  an- 
cien homme  de  loi,  f  6  messidor 
an  II;  IV,  510. 

GiERPEL  (François-Christophe),  ca- 
pitaine (le  hussards,  ex-noble,  -|- 
22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

Guerrier  (AI.),  curé  de  Fonlevrault, 
1 17  vendémiaire  an  II;  V,  512. 

Guesdon-Dubourg  (René),  ancien 
prêtre,  acq.  11  floréal  an  II; 
III,  505. 

GuESMER  (Jean-Baptiste),  tailleur,  f 
25  prairial  an  II;  IV,  491. 

GuESNiER  (Louis),  cultivateur,  lib.  19 
frimaire  an  II;  II,  546. 

GuESPEY  (Jean-Baptiste),  boucher, 
lib.  17  vendémiaire  au  III. 

GiETiiENoc  RoHAN-RocuEFORT  (Jean), 
ex-noble,  cullivateur,  -{-  29  prai- 
rial an  II;  IV,  256. 

GuiBERT  (François),  ex-prêtre ,  lib. 
22  vendémiaire  an  IIÎ. 

Glibert  (Louis  de),  ancien  sénéchal 
de  Toulouse,  |  7  thermidor  an  II  ; 
V,  149. 

GuinEvn.LE.  Voy.  IIariague. 

Glibora  (Jean-Anloine),  vigneron,  f 

II  prairial  au  II;  IV,  469. 
GuiciiARi)  (Guillemette-Marie),  veuve 

ViGuiER,  I  8  thermidor  an  II;  V, 
167. 

GnriiARD  (Jean-Jacques-Nicolas),  ex- 
vicomte  de  Gavrey,  f  3  thermidor 
au  II;  V,  411. 

Guiciiard  (Jean-B.iplisle-François)  , 
ciiréconsiilulionnel  de  Saint-Bar* 
thélemy,  f  15  du  1"  mois  au  II; 
11,193. 

Guiciiard  (Ponce),  soldat  au  71»  régi- 
ment, lib.  2  fructidor  an  II. 


552 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Guiciiard-Mauditry  (Jean-François) , 
ex-noble,  -j-  5  tliermidor  an  II;  V, 
411. 
Guiciiard-Mauditry  (Jeanne-Catherine 
Berouville,  femme),  -j-  5  tliermi- 
dor an  II  ;  V,  41 1 . 

GuiDET  (Arnould),  soldat  invalide,  -|- 
15  prairial  an  II;  lY,  47i. 

GuiGNARD  (Antoine),  oHicier  munici- 
pal, -|-  4  vendémiaire  an  II;  Y, 
507. 

CriGXARD  (Jean-Baptiste),  serrurier, 
1  an  de  dét.  5  octobre  1792;  I, 
450. 

GuioARD  DE  Saot-Priest  (  iMarie-Jo- 
seph-Emmanuel),  ancien  inten- 
dant du  Languedoc,  ex-vicomte,  f 
9  messidor  an  II  ;  lY,  556. 

GriT.DERT  (François),  garçon  sellier, 
acq.  29  pluviôse  an  III  ;  VI,  62. 

GuiLLAUDoux  (Thérèse-Pélagie-Anne, 
veuve  Bessabloxs),  -j-  2  messidor 
an  II;  lY,  499. 

Guillaume  (Jean  Baptiste-François)  , 
procureur  de  la  Commune,  lib. 
15  nivôse  an  II;  II,  5i7. 

GuiLLAUMOT  (  Françoise  -  Perpétue 
FoiNG,  veuve),  acq.  18  floréal  an  lï  ; 
III,  594. 

GuiLLAUMOT  (Jean-François),  juge  de 
paix  à  Cosne,  f  18  floréal  an  II; 
III,  594. 

GuiLLEBAUD  (Charlcs),  entrepreneur 
de  bâtiments,  lib.  5  septem- 
bre 1795;  1,444. 

GuiLLEBERT  (Jeau-Baptisto),  ex-curé 
constitutionnel  de  Montfermeil,  -j- 
5  thermidor  an  II;  Y,  96. 

GuiLLEMEAU  DE  Saint-Souplet  (Anuc- 
Michel),  grand  vicaire  de  Montpel- 
lier ,   f  14   veniôse  an   II;    II, 

.     456. 

Guillemeau  de  Saiist-Souplet  (Anne- 
jNicolas),  ancien  capitaine  de  cava- 
lerie, f  14  ventôse  an  II;  II,  456. 

Guillemeau  de  Saint-Souplet  (Claude), 


ancien  écuyer  du  roi,  ■[  14  ventôse 
an  II;  11,456. 

GuiLLEMETEAu  (Jacqucs),  ex  curé,  f 
8  thermidor  an  II;  V,  166. 

GuiLLEMix  (François),  ex-domestique. 
-|-  21  messidor  an  II;  lY,  456. 

GriLLEMix  (Pierre),  ancien  clerc  de 
notaire,  j-  1«'  floréal  an  111;  11, 
475. 

GuiLLER  dit  Nonac  (Augustin-Tho- 
mas), acq.  1 7  prairial  an  H  ;  IV,  68. 

GuiLLER-NoNAc  (Augustine-FélicJlé)  , 
femme  Lebon,  acq.  17  prairial 
an  II;  IV,  69  et  479. 

GuiLLER-NoxAc,  (Élisabeth-Marie  Tho- 
mas, femme),  7  17  prairial  an  II; 
IV,  68. 

GuiLLERMiN  (Marie-Joseph),    excon- 

.  seiller  au  parlement  de  Toulouse, 
-|- 18  messidor  an  II;  lY,  596. 

GuiLLET  ou  GuiLLOTTE  (Marie),  veuve 
BoisARD,  I  7  messidor  an  II;  lY, 
521. 

GuiLLET  (Pierre),  membre  d'un  comité 
révolutionnaire,  acq.  26  frimaire 
an  III;  Y,  577. 

GuiLLiES  (Jean-Baptiste),  dit  Lacraix, 
libéré  12  vendéminire  an  III. 

GuiLLON,  dit  Duplessis,  ex-religieux 
de  Fabbaye  de  Fontevrault,  7 
17  vendémiaire  an  III;  Y,  515. 

GuiLLON  (Louis),  marchand  de  vin, 
acq.  17  vendémiaire  an  III;  Y,  51 2. 

GuiLLOT  (Fr;mçoi5),  fripier,  acq.  7 
pluviôse  an  il(W  515,  448). 

GuiLLOT  (Jean),  dit  Larchevêque,  bro- 
canteur, lib.   27  frimaire  an  III. 

GuiLLOT  (Pierre),  cordonnier,  acq. 
5  thermidor  an  II;  Y,  415. 

GuiLLOT  (Robert-Joseph),  cordonnier, 
f  8  messidor  an  II;  lY,  276. 

GuiLLOT  (Thomas) ,  lib.  24  floréal 
an  II;  m.  491. 

GuiNTRAXD  (Joseph-Marie),  procureur 
de  la  Commune,  acq.  25  messi- 
dor an  II  ;  Y,  586. 


AU  TUIBUNAL  KÉYOLUim\NAlRE. 

Gui.MRAUD  OU  GuiNTRAND  (Josepli-IIva- 
cinthe).  artisan,;- 18  floréal  anll; 
m,  305. 

GuiRAiD  (François-Michel),  médecin, 
ex-adminislrateur  du  Jura  ,  7 
'2i  messidor  an  II;  V,  088. 

Gliriagaui)  (Pierre),  ex-conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  y  18  mes- 
sidor an  II;  IV,  595. 

Glittard  (François),  ot'ticier  munici- 
pal, lib.  16  prairial  an  II  ;  IV,  550. 

Glittjiîre  (Urbain),  greftier  ,  lib. 
7  fructidor  an  11. 

Glsman  (André-Marie),  Espagnol,  au 
service  de  la  France,  7  IG  germi- 
nnlan  II;  H,  140. 


Glstlne  (Mcolas),  bouclier,  acq.  4 
thermidor  an  11;  V,  77. 

Gnii  (Joseph),  instituteur,  y  15  mes- 
sidor an  II;  IV,  523. 

Guy  (Jean),  dit  Dumaine,  acq.  12  flo- 
réal an  II  ;  III,  485. 

GLv(Louis-Charles-Barthélemy),  com- 
mis marchand,  acq.  10  mai  1795; 
I,  151. 

Guy  (Michel-Clément),  marchand  de 
vin,  1  8  messidor  an  II;  IV,  517. 

Guy  (Pierre),  ancien  curé,  7  1"  ther- 
midor an  II;  V,  407. 

GuYAi'.D  (François),  acq.  25  messidor 
an  11;  V,  587. 

GuYAUD  (Jean)  , 
Luxembourg  , 
an  III;  VI,  104 

GuYARu  (Michel),  dit  Lorgne-Bce,  col- 
porteur, 7  28  prairial  an  11;  IV, 
275. 

GuYo.N  (Claude),  cultivateur,  acq.  2 
thermidor  an  II;  V,  409. 

Gi  VON  (Claude-Ktienne) ,  ex-procu- 
reur au  ci-devant  bailliage  de  Po- 
ligny,  -]-  24  messidor  an  H  ;  V,  588. 

Glyo.nais  (Jean-Joseph-Kustache)  , 
lib.  25jiiillet  1795;  I,  441. 

Glyot  (Marie- Françoise),  7  2  messi- 
dor an  II;  IV,  499. 


ex-concierge    du 
acq.    17     floréal 


333 

Guyot  (Marie-Rosalie),  veuve  Geslix, 
7  2  messidor  an  II;  IV,  499. 

Guyot  (Pierre-Joseph-Remy),  domes- 
tique, lib.  et  dét.  50  vendémiaire 
anlI;  11,545. 

Guyot  des  Maulans  (Louis),  gentil- 
homme poitevin,  7  6  avril  1795; 
1,88. 

Guyot  du  Rijoux  (Jean),  ex-noble,  ex- 
chanoine, 
172, 


f  9  thermidor  an  II  ;  V 


II 


acq. 

DUPRÉ, 

an  II: 


IlvcHiN  (Antoine)  ,  cocher 
17  prairial  an  II;  IV,  479 

IIaciiln  (Claire  Dujor.E  ou 
femme),  acq.  17  prairial 
IV,  G9  et  479. 

IIachix-Courbeville  (Étienne-Pierre), 
capitaine  de  gendarmerie,  acq. 
11  vendémiaire  an  III. 

IIadot  (Bartliélemy),  membre  du  co- 
mité central  révolutionnaire,  acq. 
2  thermidor  an  11;  V,  409. 

IIaenkr  (Pierre),  imprmeur,  mem- 
bre de  la  Commune  de  Paris,  7 
11  thermidor  an  11;  V,  425. 

IIalbourg  ^Catherine),  courtisane,  7 
22  frimaire  an  11;  11,244. 

Halle  (Théodore),  négociant.  7  21  flo- 
réal an  II;  111,  414. 

Hallke  (Marie-Rosalie),  veuve  Boc- 
quet,  -j-  6  thermidor  an  II  ;  V,  145. 

Haly  père  (Jacques-Joseph),  notaire, 
7  4  thermidor  an  11;  V,  415. 

IIamard  (Jean-Nicolas),  lib.  50  juil- 
let 1792;  1,442. 

Hambourcer  (Jean),  marchand,  7 
7  ventôse  an  11;  II,  442. 

IIamel  (Jean),  tisserand,  lib.  28  ther- 
midor an  II. 

IIamon  (et  non  Ciiarlemont)  (Bené- 
Charles),  à'ii  Lalhébaudière,  négo- 
ciant, un  des  94  Nantais,  ac(|.  28 
fructidor  an  II;  Y,  348. 


334 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


H.vMi'LK  (Jean-Baplisle-Josepli).  1ms- 
sard,  ronv.  à  Taulorilé  militaire, 
17  ppiûrial  an  II;  IV,  479. 

Hanappier  (Ami),  ancien  commissaire 
des  guerres,  elailminisîraleurdu 
Loiret,  acq.  16  ventôse  an  H;  II, 
541. 

Hanappier-Desormes  (Louis),  ancien 
maître  particulier  des  eaux  et  fo- 
rêts, 7  1 7 germinal  an  II  ;  III,  21 5. 

IIangest  (Louis-Gabriel  d'),  f  14  Ilo- 
réal  an  II;  III,  371. 

Hanisset  (Marie-Anne),  carmélite,  f 
29  messidor  an  II;  V,  45. 

Hamais  (Joseph),  hussard,  renv.  à 
l'autorité  milit.  17  prairial  an  II; 
IV,  479. 

Hanneton  (Jean-Antoine-IIubert)  , 
tailleur,  12  ans  de  l'ers,  12  nivôse 
an  II;  II,  510. 

Hanonnet  (Jean-Baptiste-Marie),  rece- 
veur de  district,  ■[•  7  prairial  an  II; 
IV,  465. 

Hanot  (Antoine),  acq.  8  floréal  an  II; 
m,  482. 

Hanot  (Joseph-Simon),  acq.  8  flo- 
réal an  H;  III,  482. 

Hanriot  (François),  ex-général  de 
la  force  armée  de  Paris,  f  10  ther- 
midor an  II;  V,  252. 

Hantz  (Jean-Sébastien),  jugedepaix, 
7  7  ventôse  an  H;  H,  442. 

Haramhure  (Louis-Alexandre  d'),  gé- 
néral, acq,  23  avril  1793;  I,  94. 

Harcourt  (Anne-Charlolte-Françoise 
Maillart,  marquise  d'),  lib.  19  ven- 
démiaire an  III. 

Hardaz  d'Haute  ville  (Charles-Fran- 
çois-René de),  ex-noble,  qualiflé 
comte,  t  29  prairial  an  H  ;  IV,  257. 

Hardon  (Jean  Nicolas),  charpentier, 
membre  de  la  section  du  Finis- 
tère, acq.  15  fructidor  an  II. 

Hardouin  (Hugues),  adjoint  provi- 
soire à  l'adjudant  général  de  Lan- 
dau, lib.  18  ventôse  an  HI. 


Hardy  (Antoine-Auguste),  préposé 
aux  subsistances  militaires,  f 
22  prairi:il  an  H;  IV,  162. 

Hahdy  (Kdme),  épicier,  acq.  5  fri- 
maire an  H;  II,  551. 

Hakdy  (Je;in-Baptiste),  commission- 
naire en  vins,  acq.  5  frimaire 
an  II;  H,  551. 

Harelle  jeune  (Jean-Valéry-Marie), 
négociant,  |  9  germinal  an  H; 
IH,  465. 

Harlvgue  (Marie-Claude-Émi'ie),  veu- 
ve de  BoNNAiRE,  I  29  germinal 
an  H  ;  IH,  248. 

Hariague  de  Guibeville  (Pierre),  ex- 
président au  parlement  de  Paris, 
t  29  germinal  an  H;  IH,  247. 

Harmant  (Louis),  garde-chasse  du 
ci-devant  duc  de  Mortemar,  7 
14  prairial  an  H;  IV,  62. 

Harny  (Charles),  avant  la  Révolution 
homme  de  lettres,  juge  au  tribu- 
nal révoluiionnaire,  acq.  17  flo- 
réal an  HI;  VI,  99. 

Hauouard  (Charles-Emmanuel),  com- 
missaire, acq.  21  floréal  an  H; 
IH,  488. 

Harrop  (Charles),  négociant,  7  5  ther- 
midor an  H  ;  V,  94. 

Hautmann  (Joseph),  lib.  22  fructidor 
an  H. 

Hatton  (Gié),  peintre  en  bâtiments, 
acq.  15  messidor  an  H;  IV,  524. 

Hausman  (Georges),  cordonnier,  lib. 
14  frimaire  an  II;  H,  546. 

Haltefout  (Abraham-Frédéric  d'), 
ex-nohle,  ex-comte,  7  19  messidor 
an  H  ;  IV,  424. 

Hautefort  (Jeanne-Marie  d'),  ex- 
noble,-]-19  messidor  an  H;  IV,  424. 

Hauteville.  Voy,  Hardaz  d'Haute- 
ville. 

Hauzo  (Jacques),  entrepreneur  de  la 
fourniture  des  chevaux  d'artille- 
rie, lib.  5  tructidor  an  H. 

Hater-Duperron   (Pierre-Marie),    ex- 


AU  TRIBUiNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


355 


maréchal  de  camp,  lib.  22  vendé- 
miaire an  IIÏ. 

IIazard  (Jean-Baptisle-Mallhieu  d'), 
perruquier,  voyez  D'Hvzard. 

Hébert  (Augustin),  colporleur,  g^Jr- 
çon  de  boutique,  acq.  25  germi- 
nal an  II  ;  III,  229. 

HÉBERT  (Bon-Jacques-René),  fournis- 
seur de  l'armée  du  Nord  ,  f 
25  prairial  an  II  ;  IV,  485. 

Hébert  (Charles),  domestique,  f 
\A  messidor  an  H;  IV.  524. 

Hébert  (Charles),  soldai,  lib.  12  flo- 
réal an  III. 

Hébert   (Germain) ,   boucher,    acq. 

15  messidor  an  II;  IV,  ^24. 
Hébert  (lac  ^les-Uené)  (le  Père  Du- 

chesné),  substitut  de  Tagenl  na- 
gent national  près  la  Commune 
de  Paris,  f  4  germinal  an  II;  III, 
46. 

Hébert  (Marie-Marguerite-Françoise 
Goupil,  femme),  y  24  germinal 
an  H;  IH,  204. 

Hébert  (Marie-Anne  de  Mealx  ou 
Demeaux,  veuve),  f  5  prairial  an  II  ; 
IV,  36. 

HÉBERT  (Marie-Charlotte-Louise-Êli- 
sabelli),  femme  divorcée  deCADOT, 
Y  3  thermidor  an  II;  V,  411. 

HÉBERT  (  Marie-Marguerite-Fran- 
çoise), femme  OuESNEL,  acq.  5  ther- 
midor an  11;  V,  415. 

HÉBERT  (Pierre),  ex-curé  de  Coiube- 
voie,  I  7  thermidor  an  II  ;  V,  1 1 7. 

IlÉDouvnxE  (Joseph  d'),  général,  acq. 

16  nivôse  an  H;  11,567. 

Hkll  (François),  ex-noble,  procu- 
reur général  syndic  de  la  province 
dAlsace,  ancien  constituant,  f  5 
floréal  an  H;  111,  7m. 

Hellot  (Louis),  capitaine  en  second 
dans  las  chanoii,  |  29  messidor 
an  H;  V,  403. 

Hélt  (Louis),  perruquier,  acq.  3  fri- 
maire an  H;  H,  531. 


Hem  (Charles  d').  Voy.  Verdière  d'Hem. 

Hemond  (louis),  of licier  au  6«  dra- 
gon-;, acq.  29  nivôse  an  II;  H, 
535. 

IIenck  (Adrien),   lib.   28    brumaire 

au  ni. 

IIenin.  Voy.  d'Alsace. 

Hennet  (Cyr-Salm-Hégésippe),  ex- 
lieutenant  de  la  prévôté  de  Bavay, 
président  du  coiniié  de  surveil- 
lance de  Cliarenlon,  acq.  22  ven- 
démiaire an  111. 

Uennevelx  (Marie-Pierrette),  veuve 
Lesclapart,  I  1"  prairial  an  II; 
IV,  455. 

Hennon  (Jean),  dit  Dubois,  acq.  7  prai- 
rial an  II;  IV,  465. 

Hennuy  (Etienne),  libraire,  un  des 
notables  de  Sedan,  7  15  prairial 
an  H;  IV,  65. 

Henri  (Jearme-Claude),  femme  Gau- 
thier, lib.  5  fructidor  an  II. 

IIenhiacque  de  Rwignac  (Marie-Au- 
gustined'),  hb.  29  juillet  1793; 
I,  442. 

Henrign  (Nicolas) ,  7  19  messidor 
an  H;  IV,  401. 

Heinriquet  (Simon),  ancien  curé,  prê- 
tre assermenté,  acq.  15  mes&idor 
an  11;  IV,  528. 

Henkiquez  (Françoise),  femme  Fau- 
cheux, acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Henry  (Barbe),  20  ans  de  dél.  5  flo- 
réal .-n  11;  ni,  354. 

Henry  (Etienne),  volontaire  de  la  Ven- 
dée, acq.  27  prairial  an  II;  IV, 
494. 

Henry  (Gabrielle),  f  5  floréal  an  II; 
1H,334. 

IIeniiy  (Gaspard-Casimir),  prêtre,  f 
7  ventôse  au  H;  H,  442. 

Henry  (Jean-Bapti>le),  tailleur  d'ha- 
bits (luanifeslatioii  de  Houen),  | 
5  septembre  1793;  I,  255. 

Hrnrt  (Lambert),  marchand  de  bois, 
aca.  13  vendémiaire  an  III. 


350 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


llbiNRY  (Louis),  lib.  25  vendémiaire 
an  m. 

Henky  (Marie-Françoise)  ,  femme 
Lalaxck,  y  Î)  Horéal  an  II;1I[,  553. 

lli'XRY  (Nicolas),  ancien  curé  consti- 
tutionnel, I  4  messidor  an  II;  IV, 
291. 

Henry  (Pierre),  greffier  du  tribunal 
deBitche,  t  20  floréal  an  II;  III, 
492. 

Henry  (Pierre),  receveur  des  loteries, 
depuis  administrateur  de  police, 
7  11  thermidor  an  II;  Y,  4"21. 

Henry  (Pierre-Louis),  marchand  de 
toiles, 7  28  germinal  an  II  ;  III,  474. 

Henry  (Suzanne),  -j-  5  floréal  an  H; 
ni,  554. 

IIÉRAL  (Antoine),  maréchal  des 
logis,  lib.  7 pluviôse  an  II  (W515, 
450.) 

IIp;rard  (Jean-Baptiste),  fabricant  de 
savons,7 16  ventôse  an  II;  11,498, 

HÉRAUD  (Jean),  maire,  acq.  0  floréal 
an  H;  III,  480. 

Hérault  de  Séchelles  (Marie-Jean), 
ancien  avocat  général  au  parle- 
ment de  Paris,  membre  de  la  Con- 
vention et  du  comité  de  salut  pu- 
blic, f  16  germinal  an  H;  IH,  129. 

Herbaulï  (Jean-Antoine),  secrétaire 
de  la  municipalité,  |  21  prairial 
an  H  ;  IV,  484. 

Herbillon  (Christophe),  curé  de 
Saint-  Médard  à  Verdun,  7  5  flo- 
réal an  H;  HI,  555. 

Herbillon  (Didier),  valet  de  chambre, 
-j-  16  messidor  an  H;  IV,  529. 

Herbillon  (Françoise),  veuve  Masson, 
f  5  floréal  an  II  ;  III,  553. 

ÎIerbin  (Philippe)  ,  épicier ,  acq. 
1"  thermidor  an  H;  V,  408. 

Herblot  (Jean),  journalier,  membre 
d'un  comité  de  surveillance,  lib. 
27  vendémiaire  an  HI. 

Herllison  (Pierre),  cultivateur,  acq. 
15  brumaire  an  III. 


Herman  (Vmand-Martial-Joseph),  an- 
cien président  du  tribunal  révo- 
lutionnaire, puis  connnissaire 
des  administrations  civiles,  police 
et  tribunaux,  7  17  floréal  an  III; 
VI,  104. 

Hkrmann  (Jean-Dominique),  profes- 
seur de  piano,  lib.  9  prairial  an 
II;  IV,  468. 

Hermanson  (Julie),  blanchisseuse,  7 
25  prairial  an  H;  IV,  187. 

Hernault  (Augustin),  horloger;  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  H;  V,  548. 

Hernolx.  Voy.  Arnoux. 

llÉRouvnxE.  Voy.  Cucu  d'Hérolvilll. 

Hervé  (Jacques-Toussaint),  serru- 
rier, acq.  22  pluviôse  an  II  (W 
525,  521). 

Hervé  (Louis),  homme  de  loi,  lib.  24 
fructidor  an  11, 

Hervé.  Voy.  Faudoas. 

IIervet (François),  ex-avocat;  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an  11  : 
V,  548. 

Hervieux  (Jean-Baptisle),  ancien  mi- 
nistre protestant,  7  4  messidor 
an  II  ;  IV,  503. 

Héry  (Amélie-Joseph-Xavier),  lieute- 
nant, 7  8  prairial  an  II;  IV,  40. 

Héry  (Thomas),  secrétaire  de  la  mu- 
nicipalité   des    Ponts-de-Cé  ,    -j- 

17  brumaire  an  II;  H,  157. 
Héry  (Thomas-Casimir),  7  12  prai- 
rial an  II  ;  IV,  53. 

Hess  (Jean-Daniel),  lib.  9  brumaire 

an  HI. 
Heudebert  (Charles),    acq.    et   dét. 

18  nivôse  an  II;  II,  555. 
Heydenreich    (Jean-Guillaume)  ,    7 

14  messidor  an  II;  IV,  369. 

Heyl  (Daniel),  tonnelier,  lib.  22  fruc- 
tidor an  II. 

Heymel  (Jean-Conrad),  d'ilV  Allemand, 
marchand  de  planches,  membre 
du  comité  révolutionnaire  de  la 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


sect.  de  l'Observatoire  ,  acq. 
io  fructidor  an  II; 

IIkyriès  (Jacques-Joseph),  capitaine 
de  vaisseau,  acq.  2!2  messidor 
an  II;  IV,  442. 

lIiitoLST  (Jean-Étienne  d').  Voy.  La- 
porte  d'Hiboust. 

IliLLKRiTEAu  OU  LiiERiTEAu  (Marie  Be- 
RiiTEAu  ou  Bartheau,  vcuve) ,  f 
7  messidor  an  II  ;  IV,  520. 

Ilii.LERiTEAU  ou  Lheriteau  (Tliibaut, 
^euve),  I  7  messidor  an  II;  IV, 
320. 

IIii.i.rERS.  Voy.  Baraouey-d'Hilliers. 

IIin.msdalde  Fumale  (Catherine-Louise- 
Silvain  de  Soyecourt,  veuve  d"), 
ex-noble,  ex-baronne,  |  6  thermi- 
dor an  II;  V,  109. 

Ihvo.NNET  (Henri),  10  ans  de  fers, 
2(j  septembre  1 702  ;  I,  450. 

IlunuicH  ou  HoLRicH  (Pierre)  ,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  569. 

II(k.mp:lle  (Etienne),  ancien  procu- 
reur fiscal,  f  11  messidor  an  II; 
IV,  519. 

HocQUART  (Antoine-Louis-lIyacinthe), 
premier  président  de  la  cour  des 
aides,  f  1"  floréal  an  II;  III, 
286. 

IIocQUART  -  CouBERON  *  (GiUes  -  Marie), 
écuyer  de  la  Dauphine,  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  518. 

IlocQUART-CouBERON  (Madcleine-Éléo- 
nore-Pélagie,  femme),  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  516. 

ilocQUEMELLE  (Etienne),  tailleur  d'ha- 
bits, et  membre  du  conseil  géné- 


ral de  la  Commune  de  Dun,  acq. 
9  vendémiaire  an  III. 

Hollande  (Louis-Marie),  concierge 
de  la  Muette,  f  6  thermidor  an  II  ; 
V,  145. 

HoLLET  (Jean-François),  fil  germi- 
nal an  II;  III,  466. 

HoLLiER  (Claude),  vicaire  épiscopal 
de  Bordeaux,  f  26  nivôse  an  II; 
II,  558. 

Horion  (Louis-Charles),  musicien  et 
instituteur  public,  f  27  prairial 
an  H;  rv,  207. 

Horion  (Marguerite),  femme  Farizol, 
t4  floréal  an  II;  HI,  515. 

HoRLiAC  (Pierre),  canonnier  de  la 
section  Bonne-Nouvelle  ,  acq. 
16  pluviôse  an  H;  II,  538. 

HoRTiER  (Jean-Baptiste),  dit  Bourgui- 
gnon, cordonnier,  f  2  nivôse 
an  H;  H,  488. 

HoT  (Hugues),  ex-jockey,  |  8  messi- 
dor an  H;  IV,  277. 

HoucHARD  (Jean-Nicolas),  général  en 
chef  de  l'armée  du  Nord,  -j-  2  j  bru- 
maire an  II;  H,  82. 

HouDARD  (Guillaume),  lib.  5  frimaire 
an  H;  H,  545. 

HouDARD  (Jean-Louis),  lib.  5  frimaire 
an  H;  H,  545. 

HouDARD  (Marguerite),  lib.  5  frimaire 
an  H;  II,  545. 

HouDARD  (Rose),  lib.  5  frimaire  an  H  ; 
H,  545. 

HouDELLE.  Voy.  Delpv. 

HouDETOT  (Charles-César-Henri  d'), 
ex-noble,  se   disant  cultivateur, 


1.  llocquart-Couberon  ou  Coubroii  ne  figure  ni  dans  Pacte  d'accusation,  ni 
dans  le  procès-verbal  d'audience,  et  le  jugement  est  en  blanc.  (Archives,  W390, 
dossier  018,  pièce  91.)  Mais  on  le  trouve  sur  la  liste  dos  questions,  ajouté  de 
la  main  du  président  Naulin  (ihid.,  pièce  95),  et,  ce  qui  est  plus  décisif,  on  le 
trouve  sur  le  procès-verbal  d'exécution  {ihid,,  pièce  'j4).  Probablement  su 
femme,  jugée  ce  jour-là,  l'aura  remis  en  mémoire.  On  l'aura  fait  venir  (car  il 
était  en  arrestation  depuis  le  25  ventôse)  et  on  l'aura  jugé  sur  accusation 
verbale,  séance  tenante,  quoique  le  procès-verbal  d'audience  n'en  dise  rien; 
mais,  après  les  noms  des  accusé»,  il  est  resté  en  blanc  comme  le  jugement, 

TRin.    PÉVOI,.      VI  ti 


338 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


f   7  thermidor  an    II;   V,  UG. 
HouLiER    (  Étienne-^icolas  )  ,     acq. 

12  messidor  an  II  ;  IV,  522. 
HouRDÉ,  marchand,  lib.  24  vendé- 
miaire an  III. 
IIouRDÉ  (Nicolas-Louis),  ancien  curé 
de  Yerberie,  f  9  messidor  an  II  ; 
IV,  336. 
D'HouRs,  1 26  prairial  an  II;  IV,  i93, 

note. 
IIouRTz  (Bernard),  artisan,  |  4  ni- 
vôse an  II  ;  II,  490. 
lIouRY  (Etienne),  terrassier,  |  8  prai- 
rial an  II;  IV,  39. 
Housse  (Joseph),  dit  La  Violette,  bi- 
joutier avant  la  Révolution,  depuis 
soldat,  capitaine,  lieutenant  géné- 
ral et  adjudant  dans  l'armée  ré- 
volutionnaire, t  1"  prairial  an  II; 
IV,  16. 
IIouzET  (Claude),  aubergiste,  f  6  mes- 
sidor an  II;  IV,  317. 
IIu  (Charles-Louis-Mathieu),  juge  de 
paix,  acq.  27  messidor  an  II;  V, 
597. 
IIuARD,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  517. 
HuARD  (Auguste),  ex-vicaire  de  la  ci- 
devant  paroisse  de  N.-D.  de  Lo- 
rette  à  Paris,  f  21  messidor  an  II  ; 
IV,  456. 
HuARD  (Nicolas),  vicaire,  fil  messi- 
dor an  II;  IV,  519. 
IIuART  (Jean-Dominique  d'),  ancien 
militaire,  lib.  28  brumaire  an  111. 
HuART  (Marguerite  Cabouilly,  femme 
d'),  lib.  28  brumaire  an  III. 

fluART.  Voy.  MONTAUT-HUART. 

Hubert    (François),    postillon,    lib. 

5  frimaire  an  II;  II,  545. 
Hubert  (Guillaume),  acq.  23  floréal 

an  H;  III,  491. 
Hubert  (Jean),  instructeur  de  jeunes 

gens    de   la    1"   réquisition,     j- 

29  messidor  an  H;  V,  403. 


Hubert  (Marie-Geneviève  Lombard  , 
femme),  acq.  6  frimaire  an  II;  H, 
531. 

Hue  (Antoine-Mathias),  dit Mousseroti, 
acq.  21  frimaire  an  IH. 

Hue  (Françoise-Charlotte-Adrienne), 
femme  Le  IIérier,  lib.  25  vendé- 
miaire an  IH. 

Hue-Caligny.  Voy.  Caligny. 

IIuet  (Anselme),  acq.  18  brumaire 
an  IH. 

Huet  (Jacques),  gendarme,  lib.  5  fruc- 
tidor an  II. 

Huet  (Jean),  perruquier,  f  27  ger- 
minal an  H  ;  m,  237. 

IIuKT  (Jeanne),  femme  Ciiedotal,  j- 
6  messidor  an  H;  IV,  512. 

Huet  d'Ambrun  (Angélique-François), 
ancien  maître  des  requêtes,  y 
27  messidor  an  H;  V,  32. 

HuGARD  (Augustin),  employé  dans  les 
salpêtres,  acq.  23  floréal  an  II  ; 
IH,  434. 

Hugard  (Augustin),  agent  de  l'ad- 
ministration des  salpêtres,  acq. 
12  brumaire  an  HI. 

HuGAULT  (Silvain),  curé,  1 12  prairial 
an  H;  IV,  53. 

HuGEL  (Michel),    lib.    22    fructidor 

an  H. 
HuGONNEAu  (Armand-Joseph  d'),  e.x- 
noble,  lib.  5  frimaire  an  H;  II, 
545. 
IIuGUET  (Nicolas);  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  II  ;  V, 
348. 
IIuGUET  (Philippe),  faiseur  de  bas,  | 

12  prairial  an  H;  IV,  53. 
HuiMY  (Jean-Baptiste)  ,  commis  des 
ponts  et  chaussées,  f  6  messidor 
an  H;  IV,  508. 
HuMBERT  (Charles-Hyacinthe),  ancien 
sous-lieutenant,  f  9  floréal  an  II; 
m,  551. 
HuMBERT    (François-Louis-Étieune)  , 
ex-noble,  colonel  du  19"  régiment 


AU  TlUBUNAL  RÉVOLUTIONxXAIRE. 


539 


de  chasseurs  à  pied,  f  5  thermi- 
dor an  II;  V,  95. 

HuMBERT  (Sébastien),  laboureur,  acq. 
27  prairial  an  II;  IV,  494. 

IkuEL  (Nicolas),  fabricant  d'étoffes, 
7  13  messidor  an  II;  IV,  3G2. 

IIussÉE  (François),  j-  8  messidor 
an  II;  IV,  276. 

HussoN  (Claude),  tonnelier  et  com- 
missionnaire en  vins,  lib.  13  ni- 
vôse an  II;  II,  547. 

ifussox  (Jean-Pierre),  secrétaire  d'un 
comité  de  surveillance,  lib.  13  ni- 
vôse an  II  ;  II,  547. 

IIlsson  (Pierre-Alexandre-Auguste), 
matelot,  j-  24  prairial  an  II  ;  IV, 
168. 

HussoN.  Voy.  Rallin-Hlsson. 

Husson-Chancourt  (Jacques),  trésorier 
du  duc  de  Montmorency,  j  25  fri- 
maire an  II;  II,  247. 

lluTiN  (François),  imprimeur  à  la 
fabrication  des  assignats,  acq. 
27  prairial  an  II  ;  IV,  494. 


I 


Ignard  (Jacques),  grenadier,  j-  24  prai- 
rial an  II;  IV,  183. 

Igonnet  (Charles),  fripier,  f  12  plu- 
viôse an  II;  II,  386. 

Imbert  (Claude-Augustin),  étudiant, 
en  droit,  suppléant  à  la  Conven- 


tion, 
499. 


18   nivôse   an    II; 


Imbert  (François),  officier  de  maré- 
chaussée, f  24  messidor  an  II; 
V,  589. 

Isnard  (Jacques-François-Sixle) ,  1 
28  floréal  an  II;  III,  494. 

IssoTiER  (Jacques),  commis  aux  vi- 
vres de  la  marine,  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  H;  V, 
5t7. 


Jaboulay  (Marguerite  Philippe,  fem- 
me), lib.  6  vendémiaire  an  III. 

Jacquelin  (Michel),  canonnier,  -j-  2  plu- 
viôse an  II;  II,  575. 

Jacquemin  (Claude  Joseph),  valet  de 
chambre  de  Malesherbes,  acq. 
12  prairial  an  II;  IV,  470. 

Jacquemin  (Guérin),  acq.  22  pluviôse 
an  II.  (W322,  503.) 

Jacquemont  (Angélique),  veuve  Padel, 
1  18  prairial  an  II;  IV,  72. 

Jacquenier  ou  Jacquemin  (Pierre),  acq. 
28  messidor  an  II;  V,  402. 

Jacquesson  (Antoine),  acq.  6  vendé- 
miaire an  III. 

Jacquet  (Catherine  Renaud,  femme), 
I  9  vendémiaire  an  II;  V,  310. 

Jacquet  (Jacques-Nicolas),  rentier, 
lieutenant  des  grenadiers  (affaire 
de  Léonard  Bourdon),  f  12  juillet 
1793;  I,  184. 

Jacquet  (Jean-Claude),  f  6  floréal 
an  II  ;  III,  345. 

Jacquet  (Philippe),  aubergiste,  -|- 
16  messidor  an  II;  IV,  528. 

Jacquet  (Ponce),  vigneron  et  officier 
municipal  de  Dun,  acq.  9  vendé- 
miaire an  m. 

Jacquet-Delattre  (Simon),  tailleur  et 
notable  de  Sedan,  j-  15  prairial 
an  II;  IV,  65. 

Jacquet  le  Colonge  (Anne),  femme 
Colmont  de  Vaugrenan,  f  1 7  mes- 
sidor an  II;  IV,  386. 

Jacquillat  (Nicolas-Henri),  commis- 
greffier  d'un  tribunal,  acq.  3  fri- 
maire an  II;  II,  531. 

Jacquinet  (François),  dit  Monle-au- 
Ciel,  soldat  dans  la  légion  des 
Relges,  I  8  messidor  an  II;  IV, 
276. 

Jailliam  (Pierre-Louis),  négociant, 


540 


LISTE  DE  TOUTES  LES  l'ERSONiNES  TRADUITES 


un  (les  Oi  Nantais,  acc}.  28  liiic- 
tidoianII;V,  548. 

Jallot  (Jacques-ÉlieiMie),  iiiarchand 
de  vin,  membre  du  comité  civil 
de  la  section  Mucius  Scaevola,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Jallot  (Jeanne),  femme  MEsmLDOT, 
lib.  dét.  19  vendémiaire  an  III. 

Jamks  (Henri),  médecin,  un  des 
Di  Nantais,  acq.  28  fructidor 
anlI;V,  548. 

James  (Marcelle-Aimée),  ancienne  re- 
ligieuse, f  28  ventôse  an  II;  II, 
521. 

Jamin  ou  Janïn  (Nicolas),  homme  de 
peine,  |  25  prairial  an  11;  IV, 
487. 

Janison  (Benoîte  Trivet,  femme),  acq. 
25  prairial  an  II;  IV,  495. 

Janniot  (Nicolas),  fondeur-racheveur, 
t  28  prairial  an  II;  IV,  275. 

Janson  (Claude),  canonnier,  f  5  du 
2"  mois  an  II  (24  octobre  1795); 
II,  196. 

Jakson  (Hélène),  femme  Dulac,  mo- 
diste, acq.  19  nivôse  an  II;  II, 
541. 

Jamiual  (Louis),  ex-prêtre,  -|-  8  ther- 
midor an  II;  V,  165. 

Janville.  Voy.  Warmé. 

Jardin  (Charles),  ex-greffier  du  Chà- 
telet,  r  9  tloréal  an  H;  IH,  551. 

Jardln  (Etienne),  directeur  des  trans- 
ports militaires  depuis  la  révolu- 
tion, et  auparavant  piqueur  du 
roi,  1  29  prairial  an  II;  IV, 
256.  ^ 

Jardin  (Étienne-Julien),  lib.  2  prai- 
rial an  H;  IV,  459. 

Jarny  (Jeanne),  cuisinière,  acq.  et 
dét.  16  floréal  an  II;  IH,  588. 

Jarrey  (Antoine),  charbonnier,  acq. 
15  messidor  an  II;  IV,  527. 

Jarroufflet  (Jean),  notaire,  j-  5  prai- 
rial an  H;  IV,  18. 

Jassaud  (Marie-Alexandre-Renée  de), 


an  H;  V,155. 

Jaucourt  (marquis  de),  ■[-  1 7  llorc'al 
an  II;  III,  595. 

Jauge  (Théodore),  banquit^r,  f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  257. 

Jault  (Pierre-Simon-Joseph),  artisie 
et  membre  de  la  Commune  de 
Paris,  I  11  thermidor  an  II;  V, 
422. 

Jaussy  (An(oine),  tonnelier,  lib.  18 
pluviôse  an  11  (W  551). 

Jean  (Jean -Baptiste),  dit  Sans-Peur, 
ex-capitaine  des  ^irenadiers  au 
bataillon  des  fédérés,  acq.  25  ven- 
démiaire an  IH. 

Jean  (Pierre-Jean),  tisseur  en  toiles, 
I  9  floréal  an  II;  IH,  482. 

Jeandel  (Nicolas),  facteur  d'orgues, 
acq.  25  nivôse  an  II;  H,  571. 

Jeannin  (Charles-Louis),  cordonnier, 
lib.  5^  sans-culottide  an  II. 

Jeanson  (Charles-François),  ac(i. 
24  messidor  an  H;  V,  589. 

Jeanton  (Michel),  14  ans  de  fer, 
10  novembre  1792;  ï,  451. 

Jeannequin  (Joseph-Sébastien),  ser- 
rurier, lib.  29  nivôse  an  H;  II, 
547. 

Jérôme  (Nicolas) ,  tourneur,  offi- 
cier municipal  et  directeur  des 
postes,  I  II  thermidor  an  II;  V. 
421. 

JoRART  (Marguerite),  en  religion 
sœur  Dorothée,  -j-  5  messidor  an  II  ; 
IV,  295. 

Jorert  (Augustin-Germain),  membre 
de  la  Commune  et  administrateur 
de  police  (aff.  de  la  conspiration 
de  r  Œillet), \ih.  29  brumaire  an  H  ; 
n,  206;  t  11  thermidor  an  II;  V, 
421. 
Jorert  (Jacques),  marchand  de  vin, 
acq.  21  messidor  an  II;  IV,  458. 
JoRiN  (Charles),  garçon  meunier, 
f  15  messidor  an  II;  IV,  562. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


541 


JoBLET  (Claude),  acq.  dét.  25  fruc- 
tidor an  II. 

JoBLET  (Jacques-Pierre),  acq.  4  fri- 
maire an  III. 

JocAiLLE  (Jacques- Josepli) ,  fabri- 
cantde  linon,|  Olloréal  an  II;  III, 
551. 

JoFFROY  (Joseph),  lib.  et  dét.  50  ven- 
démiaire an  II  ;  II,  545. 

J(HRE  (Pèlerin-Guy), -j-  27  du  1"'  m^is 
de  l'an  U  (18  octobre  1795);  II, 
*146. 

JoizEL  (Denis),  anciennement  au 
service  de  Monsieur,  frère  du 
roi,  puis  garde  des  bois  de  la 
nation,  -{-G  germinal  an  II;  III, 
464. 

J«u.iET  (Pierre),  volontaire,  acq. 
14  messidor  an  II;  IV,  525. 

J(n,ivEr,  renv.  au  trib.  crim.,  6  flo- 
réal an  m. 

Joi.ivET  (Agathe),  femme  B.vp.eau,  dile 
veuve  Crécy,  ■[  12  nivôse  an  II; 
11,  508. 

JctLi.Y  (Anne  Mokicet,  veuve),  j  7  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  520. 

Joi.i.Y  (Jean-Baptiste),  fondeur  en 
cuivre,  commissaire  du  Comil»; 
révolutionnaire  de  Nantes,  acq. 
20  frimaire  an  III;  VI,  47. 

Joixv  (Marie),  couturière,  |  7  mes- 
sidor an  H;  IV,  521. 

Joi.Y  (flIiarles-Joseph),  canon  nier, 
lib.  21  j)rairial  an  II  ;  IV,  485. 

Joi.Y  (François),  inspecteur  général 
des  postes  de  la  Côle-d'Or,  -j- 
5  prairial  an  II  ;  IV,  28. 

Joi.Y  ou  (ioLY  (François),  lib.  12  ven- 
démiaire an  III. 

Joi.Y  ou  JoMK  (Marie-Barbe),  tileuse, 
ancienne  marciiando  de  légumes, 
•J-  7  messidor  an  II;  IV,  518. 

J01.Y  (Michel),  acq.  15  prairial  an  II; 
IV,  472. 

J01.Y  DE  Bévi.  Voy.  Bévy. 

JoLY  DE  Fleury.  Voy.  Fleury. 


JoMAiN    (Jacques),    laboureur,    acq 
15  prairial  an  II;  IV,  472. 

JoNAs  (André),  gendarme,  f  7  août 
1795;  1,269. 

Jongleur  (Catherine),  dite  Foulon, 
ouvrière,  acq.  26  iloréal  an  H; 
III,  495. 

JoiNQuoY  (Claude),  tabletier  et  admi- 
nistrateur, -J-  11  thermidor  an  II; 
V,  421. 

JossELiN  (François),  boucher,  ■\  4  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  505. 

JossET  Saint-Lairem  (Louis-Jean), 
agent  de  Coudé,  7  8  pluviôse  an  11  : 
II,  505.  ^ 

Jouameau  (Etienne),  volontaire,  acq. 
24  vendémiaire  an  III. 

JoL'DRiER  (Claude),  perruquier,  j- 
17  floréal  an  II;  III,  592. 

JouEN  (Gilles),  maréchal  des  logis, 
t  24  floréal  an  II  ;  III,  490. 

JouLLN  (Michel),  gendarme, -j- 5  flo- 
réal an  II;  III,  552. 

JouNEAu  (Modeste),  domestique,  lib. 
15  mai  1795;  I,  457. 

Jourdain  (Jacques),  ancien  prêtre, 
acq.  11  floréal  an  II;  III,  505. 

Jourdain -Berteaux  (  Marie- Anne  ), 
femme  de  charge,  7  28  ventôse 
an  II  ;  II,  520. 

JouRDAN  (Jean),  dit  Bellepoiute,  adju- 
dant aux  chasseurs  balaves,  acq. 
5  thermidor  an  II;  V,  96. 

JouRDAN  (Mathieu-Jouve),  dit  Coupe- 
têle,  ■[  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

JouRDAN  (Toussaint),  lib.  22  frimaire 
an  m. 

Jourd'heuil  (Etienne),  sous-lieute- 
nant, I  8  prairial  an  11;   IV,  41. 

JouREY  (Charles),  cordonnier,  acq. 
5  frimaire  an  II;  II,  551. 

JouRjoN  (Simon),  écrivain,  acq.  18 
messidor  an  II  ;  iV,  555. 

JoiRNKT  (Jean-Baptiste),  ci-devant 
charron  et  membre  du  Comité 
révolutionnaire,  membre  du  Co- 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


mité  civil  de  la  section  de  ITndi- 
visibilité,  acq.  15  Iructidcr  an  II 

JouRiNET  (Pierre),  cordonnier,  acq. 
21  pluviôse  an  II;  II,  538. 

JoussiNEAU  DE  LA  TouRDONNAis  (Jean), 
ancien  capitaine  des  carabiniers, 
puis  colonel,  f  11  prairial  an  II; 

IV,  469. 

JouvENET  (Nicolas-François),  ma- 
nœuvre, f  7  messidor  an  II;  IV, 
317. 

JouvEs  (Camille),  capitaine,!  29  ven- 
tôse an  II;  II,  522. 

JozEAu  (Mathurin-Pierre), .  défenseur 
officieux,  etc. ,  f  8  thermidor  an  II  ; 

V,  135. 

JuDDE  (Jean),  coiffeur,  f  21  messi- 
dor an  II;  IV,  435. 

JuDDE  (Michel),  ancien  conseiller  au 
Châtelet,  |  8  prairial  an  II;  IV, 
41. 

JuDE  (Jeanne),  lib.  7  septembre  1793  ; 
I,  272. 

JuÉRY  (Guillaume),  planeur  en  cuivre, 
lieutenant  de  la  garde  nationale, 
acq.  5  prairial  an  II;  IV,  413. 

JuÉRY  (Jean),  brocanteur,  f  3  prai- 
rial an  II;  IV,  461. 

JuGONoux  (Jean  -  Antoine -Valenlin), 
ex-noble,  ex-conseiller  au  Parle- 
ment de  Toulouse,  f  18  messi- 
dor an  II;  IV,  395. 

JuiiEL  (Jean-Nicolas),  dit  Bonusé,  ex- 
capitaine des  dragons,  |  3  ther- 
midor an  II;  V,  411. 

Julien  (Antoine-Jean-Baptiste-Alexan- 
dre), ancien  intendant  d'Alençon, 
1  19  messidor  an  II;  IV,  425. 

Julien  (Denis-Michel),  négociatit,  lib. 
1"  frimaire  an  III. 

Julien  (Hugues),  acq.  1"'  septem- 
bre 1793;  I,  438. 

Julien  (Jacques),  cabaretier,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Julien  (Jean),  charretier,  f  2  sep- 
tembre 1792;  I,  18. 


Julien  (Joseph) ,  boulan ger ,  lib .  1 2  bru- 
mai  re  an  III. 

Julien  (Marguerite-Aimée  Arnoux  ou 
Heknoux,  femme),  acq.  16  prairial 
an  II;  IV,  477. 

Julltan  (André),  cordonnier,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

JuLLiAN(Jean),  cultivateur,  lib.  12  bru- 
maire an  III. 

Jullien  (Charles-Joseph),  ancien  cor- 
deher,  ex-curé,  f  1"  floréal  an  11; 
III,  475. 

Jullien  (Jean-François),  ancien  offi- 
cier municipal  de  Montargis,  -J- 
18  germinal  an  II;  III,  470. 

JuvENOT  DE  Traisnel  (Isabelle-Louise), 
veuve  de  La  Ciiatre,  f  4  thermi- 
dor an  II;  V,  75. 

JuY  (Claude),  sous-lieutenant,  y 
8  prairial  an  II  ;  IV,  41 . 

JuzEAUD  (Antoine),  émigré,  ancien 
garde  du  comte  d'Artois,  -]■ 
l^mai  1793;  I,  110. 


K 


Kalr  (Frédéric),  officier  au  régiment 
Salm-Salm,  ]-  21  brumaire  an  II; 
II,  159. 

Kalop  (Jacques-François)  aîné,  ex- 
grelfîerdela  commune  de  Gavray, 
acq.  3  thermidor  an  II;  V,  412. 

Karadec  (Louis),  agent  de  change, 
t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Kellermann  (François-Christophe), 
général  en  chef  de  l'armée  des 
Alpes,  acq.  18  brumaire  an  III. 

Kentisciier  (Jean-Baptiste),  tailleur, 
f  3  prairial  an  II;  IV,  462. 

Keppler  (Théophile),  ci-devant  syndic 
de  l'abbaye  d'Andlau,  f  29  mes- 
sidor an  II;  V,  405. 

Kératry  (Jean-François-Marie),  ex- 
noble, lib.  9  août  1793;  I,  442. 

Kersaint  (Armand-Guy-Simon),  an- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


545 


cien  officier  de  marine,  ex-député 
à  la  Législative  et  à  la  Conven- 
tion, 1 14  frimaire  an  II;  II,  124. 

Kerversau.  Voy.  Périciion. 

KiEFFER  (Catherine),  femme  Dégrève, 
lib.  26  brumaire  an  III. 

KiLG  (Georges-Louis),  acq.  24  mes- 
sidor an  II;  V,  589. 

KiNORVAN  (André),  renv.  au  trib. 
crim.,  6  floréal  an  III. 

Kii^ouRG.  Voy.  Salm-Kirbourg. 

Klarsiann  (Georges),  lib.  28  brumaire 
an  m. 

Knœpffler  (Dominique),  notaire,  f 
26  floréal  an  II;  III,  492. 

KocK  (Jean-Conrad),  banquier,  -}- 
4  germinal  an  II;  III,  46. 

KoHLER  (Joseph),  lib.  22  fructidor 
an  II. 

KoHLER  (Maximilien),  lib.  22  fructi- 
dor an  II. 

KoLLER  (Jacques),  curé  constitution- 
nel, lib.  9  brumaire  an  III. 

KoLLY  (Paul-Pierre  de),  ancien  fer- 
mier général,  •]-  5  mai  1 795  ;  I, 
112. 

Koi.LY  (Madeleine-Françoise- José- 
phine Derabec,  femme  de),  | 
5' mai  1795;  I,  112. 

KouRTz  (Miciiel),  artisan,  ■{■  4  nivôse 
an  II;  II,  490. 

KiHN  (Joseph),  cordonnier,  lib.  15 
pluviôse  an  NI. 


Laas  (Charles-Marie-Nicolas),  secré- 
taire, commis-greffier  à  l'état 
civil  de  Paris,  lib.  27  brumaire 
an  II;  II,  545. 

Labaixe.  Voy.  Magon-Labai-ue. 

LiBARBERlE  DE   ReFFLYEU-LE  (JaCqUCS- 

Augustin),  ex-marquis,  ancien 
capitaine  au  régiment  des  gardes, 
1  25  germina  I  an  II  ;  III,  229. 


Labarre  (citoyenne  Desnos,  femme), 

lib.  7  vendémiaire  an  II;  V,  550. 
Labarre  (Pierre- Jacques -Philippe- 

Dagobert),  acq.  16  fructidor  an  II. 
Labarte   (Jean-Pierre-Constant),    -J- 

1*^^  prairial  an  II;  IV,  15. 
Labat   (Jean-Savit) ,    adjudant    aux 

charrois,  f  5  messidor  an  II;  IV, 

501. 
Labatut   (Antoine),    cordonnier,  f 

28  floréal  an  II;  III,  494. 
Labauge  père  (Pierre),  lib.  24  ven- 
démiaire an  III. 

Labauge  tils  (Pierre),  lib.  24  vendé- 
miaire an  III. 

La  Baujie  (Louis-Alexandre-Melchior), 
ex-maréchal  de  camp,  ex-consti- 
tuant, f  19  messidor  an  II;  IV, 
425. 

Labbaye  (Léopold),  premier  adjoint 
aux  subsistances  militaires,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  5b9. 

Labbé  (Louis),  tailleur,  lib.  4  juin 
1795;  I,  440. 

Labbé  (Louis),  cultivateur  et  auber- 
giste, f  28  messidor  an  II;  V, 
401. 

Labellnaye  (Maurice-René),  ancien 
chevalier  de  Saint-Louis,  f  6  mes- 
sidor an  II;  IV,  509. 

Labeyraye  ou  Laboraye.  Voy.  Coues- 

SIN. 

Labiche.  Voy.  Barthês. 
Lablinaye.  Voy.  Magon-Lablinaye. 
Labondie  (Jacques-Etienne- Viclor), 

ancien  commandant  de  marine, 

-1-5  nivôse  an  II;  11,488. 
Laborde  (Jean-Benjamin  de),  ancien 

fermier  général,  f  4  thermidor 

an  II;  V,  74. 
Laborde  (Joseph,  marquis  de),  ancien 

banquier   du    gouvernement,    | 

29  germinal  an  II;  III,  247. 
Labohdkbie   (Rose),    culoltiére,  lib. 

25  pluviôse  an  II;  (W  525,  509). 
Laboulbènk    i>e    MoNTKSQuion    (Jean« 


TyU 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSOiNNES  TRADUITES 


Henri  do),  ex-noble,  ex-grand  vi- 
caire d'Aire),  f  G  thermidor  au  II; 
V,  110. 

Laboullaye  de  Fessanvilliers  (Rose- 
Françoise),  ex-noble,  f  8  tiier- 
midor  an  II;  V,  1G5. 

Laboureau  (Jean-Baplisle),  médecin 
et  premier  commis  au  conseil  de 
santé,   acq.  4   germinal   an   II; 

III,  46. 

Labourelie.  Voy.  Combettes. 

Labrenne  (Sébastien-Alarose),  ex- 
trésorier de  France,  ex-procureur 
de  la  commune  de  Chezy,  f  9  ther- 
midor an  II;  V,  168. 

La  Brosse  (François),  acq.  et  dét. 
17  prairial  an  II;  IV,  479, 

LABRossE(etnonLABRoussE).  Voy.  Pa- 
ris-Labrosse 

Labroune  (Joseph-Germain-Paul),  ci- 
devant  conseiller  au  Parlement 
de  Toulouse,  f  26  prairial  an  II; 

IV,  195. 

Labrousse  (Nicolas-Antoine),  tréso- 
rier de  la  légion  du  Luxembourg, 
f  15  messidor  an  II;  IV,  578. 

Labrousse-Belleville  (Éiie-François), 
ex-noble,  f  7  thermidor  an  II; 
V,417. 

Labrousse  du  Boffrand  (Jean),  ex- 
noble, f  29  messidor  an  II;  V, 
405. 

La  Bussière  (Henri),  ex-noble,  f 
25  ventôse  an  H;  H,  475. 

Labussière  (Jacques-Jean),  ancien 
capitaine  au  régiment  d'Auvergne, 
7  16  floréal  an  II;  IH,  485. 

Labussière  (Pierre),  marchand  de 
chevaux,  acq.  12  nivôse  an  II; 
n,  555. 

Lacaillère.  Voy.  Pichard-Cailler. 

Lacan  (Marie-Anne  Bey,  femme),  lib. 
A"  sans-culottide  an  II. 

Lacaux  (François),  journalier,  acq. 
27  messidor  an  H;  V,  596. 

L\nv7E  (Jncqiipsl.  nép^ocinnt.  dépulé, 


l'un  des  Girondins,  f  9  brumaire 
an  m  (50  octobre  1795);  I,  580. 
Lacaze.  Voy.  Nonnat-Lacaze. 
La  Chalotais.  Voy.  Caradeuc. 
Lachapelle    (Charles-Gilbert),    ci- 
devant  premier  commis  du  mi- 
nistre Laporte,   |   27    messidor 
an  H;  V,  596. 
La  Châtre  (Isabelle-Louise  de  Juvi.- 
NOT  DR  Traisnel,  vcuvc  de),  -]-  4  ther- 
midor an  H;  V,  75. 
Laciiaut  (Antoine),  entrepreneur  de 
bâtiments,  acq.  24  frimaire  an  H  ; 
H,  552. 
Laciiaut   (Charles),  architecte,   ar((. 

24  frimaire  an  II;  II,  552. 
Lâchave  (Louis-Michel),  colporlcin-, 

acq.  15  ventôse  an  H;  II,  540. 
Lacloye  (Adélaïde-Clotilde   Laplace, 
femme),  libraire,  lib.  25  mai  1 705  ; 
I,  144. 
Lacodre   (Nicolas),  dit  Montpansin, 
juge  et  subdélégué,  -j- 11  priiirial 
an  H;  IV,  47. 
Lacoindière.  Voy.  Soim. 
Lacombe  (Charles-Jean-Baptiste),  ren- 
tier, 1 24  germinal  an  H;  111,  202. 
Lacombe    (François),    ancien    curé, 

acq.  11  vendémiaire  an  IH. 
Lacombe  (Pierre),  cultivateur  et  an- 
cien procureur,  acq.  5  fructidor 
an  IL 
Lacombe -Puigueyraud   (Jean-Simon ) 
membre  de  la  Commission  popu- 
laire de  la  Gironde,  f  12  bru- 
maire an  II;  H,  152. 
Lacorbière  (Claude-Elisabeth),  doyen 
du  chapitre  de  Verdun,  f  5  flo- 
réal an  II;  m,  555. 
Lacorée    (Élisabeth-Thérése),  veuve 
DE  Péricard,  'l  18  germinal  an  11; 
m,  217. 
Lacoste   (Antoine),   lib.  50   vendé- 
miaire an  m. 
Lacoste    (Joseph),    négoci.ml,    liîi. 
28  veniiémiaire  an  lll, 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOiNmiRE. 


545 


Lacoste  ()Iarlial),  dit  Lagelic,  acq. 
27  pluviôse  an  111;  Yl,  62. 

Lacour  (Charles),  domestique,  acq. 
14  messidor  an  II;  IV,  525. 

Lacour  (Théodore-Syivain-AugUbte), 
lib.  dét.  19  vendémiaire  an  III. 

Lacolrde  Balleroy  (Charles-Auguste), 
ci-devant  lieutenant  général,  7 
0  germinal  an  II;  III,  75. 

Lacolr   de    Balleroy  (François- Au- 
.guste),  maréchal  de  camp,  j-  G  ger- 
minal an  II;  III,  75. 

Lacroix  (Alexis),  soldat,  acq.  1"'  ger- 
minal an  III. 

Lacroix  (Claude),  manouvrier,  ■\ 
11  prairial  an  II;  IV,  51. 

Lacroix  (Claude),  fabricant  de  bas, 
acq.  15  prairial  an  II;  IV,  472. 

Lacroix  (Dominique),  aubergiste,  -J- 
5  messidor  an  II  ;  IV,  501 . 

Lacroix  (François),  commis,  7  15 
lloréalan  II;  III,  580. 

Lacroix  (François),  écrivain,  |  18 
messidor  an  II;  IV,  555. 

Lacroix  (François-Théodore),  homme 
de  loi,  7  24  messidor  an  II;  V, 
389. 

LiCRoix  (Jean-François),  député  à  la 
Convention  nationale,  |  10  ger- 
minal an  H;  111,  118. 

Lacroix  (Madeleine),  blanchisseuse; 
f  27  prairial  an  11;  IV,  205. 

Lacroix  (Marie-Aiiloine-Louis),  em- 
ployé, lib.  14  prairial  an  II;  IV, 
474. 

Lacroix  (Marie-Joséphine),  blanchis- 
seuse, lib.  0  frimaire  an  II;  II, 
540. 

Lacroix  (Pierre-Ciiarles),  lib.  20  juil- 
let 17113;  I,  442. 

Lacroix  (Sébastien),  membre  d'un  co- 
mité révolutionnaire,  f  24  ger- 
minal an  II;  III,  1»8. 

Lacroix.  Voy.  Delacroix. 

Lackoix.  Voy.  Quii.UKs. 

I  AChOZK.   VoV,   l»Kll".l'K, 


Ladevèze  (Pierre- Joseph  -  Dorothée 
Clerc-),  voy.  Clerc 

Ladmiral  (Pierre-Léon),  fruitier,  de- 
puis employé  à  la  poste,  au  bureau 
des  départs,  et  membre  du  Con- 
seil général  de  la  commune  de 
Paris,  I  11  thermidor  an  II;  V, 
425. 

Ladry  (Jacques),  garçon  menuisier, 
-{-28  prairial  an  II;  IV,  272. 

Lafa  (David),  lib.  21  août  1795;  I, 
445. 

Lafargue  (Pierre),  brocanteur,  {-  2  flo- 
réal an  II;  III,  502. 

La  Ferrière.  Voy.  Gr-vngier  La  Fer- 

RIÈRE. 

La  Ferté.  Voy.  Papillon. 

Laffilard  (Dominique),  ancien  cais- 


sier du  comte  d  Artoi> 


prai- 


rial an  II;  IV,  457. 

Lafleur.  Voy.  Deglane. 

Lafleur.  Voy.  Menou. 

Lafond  (Michel),  ancien  curé,  acq. 
27  messidor  an  II;  V,  590. 

Lafond- Savine  (Charles),  ancien 
évêque,  lib.  21  vendémiaire  an  III. 

Lafo.m  (Antoine- Joseph),  conseiller 
au  Parlement  de  Toulouse,  f 
l"'  lloréalan  II;  III,  280. 

Lafont  des  Essarts  (Charles-Emma- 
nuel), ex-chef  d'escadron,  14  ther- 
midor an  II;  V,  75. 

Laforge  (Louis),  marchand  bouton- 
nierf  28  prairial  an  II;  IV,  272. 

Lafosse  (François),  chef  de  la  sur- 
veillance de  la  police  de  Paris, 
t  29  prairial  an  H;  IV,  250. 

Lafosse  (Jacques-Geneviève),  mer- 
cier et  fournisseur,  {-  3  nivôse 
an  II;  H,  488. 

Lafoucuais  ou  Lasouchais.  Voy.  Bru.no. 

Lagarde.  Voy.  âncblin. 

Lagarde.  Voy.  Thibault. 

Lagarde  -  Pralioux  (François),  offi- 
cier invalide,  lib.  50  vendémiaire 
;  Il  1". 


5i() 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lagarde-Saignes  (Jean-Marc),  ex-no- 
ble, lib.  25  frimaire  an  IIL 

Lagasse  (Jean-François),  concierge 
de  prison,  lib.  5  vendémiaire  an  III. 

L  AGE  LIE.  Voy.  Lacoste. 

La  GiRouziÈRE  (Marguerite-Angélique), 
I  5  floréal  an  II;  III,  335. 

Lagondie  ( Guillaume- Guislain),  y 
12  messidor  an  II;  IV,  521. 

Lagonnivière  (xVnne-René-César),  ex- 
noble, lib.  25  vendémiaire  an  III. 

Lagomivière  (Jeanne- Suzanne-Ga- 
brielle  Regnouf,  femme),  ex-noble, 
lib.  25  vendémiaire  an  III. 

Lagrange  (Jean-Daptiste),  homme  de 
loi,  lib.  25  juin  1793;  I,  441, 

Lagrive  (Alexandre),  marchand,  | 
21  messidor  an  II;  IV,  435. 

Laguedec  (Jean-Marie-Julien),  payeur 
de  l'armée  du  Nord,  f  25  messi- 
dor an  II;  V,  590. 

Laguepierre  (Victor),  acq.  12  messi- 
dor an  II;  IV,  521. 

Laguerre.  Voy.  Pantin. 

La  Guighede  Séyignan  (Anne-Charles), 
ex-marquis,  ancien  colonel,  -|- 
9  messidor  an  II;  IV,  335. 

Laguyomarais.  Voy.  Lamotte. 

Laguzet  (Jean),  gendarme,  acq. 
27  messidor  an  II;  V,  596. 

La  Haie.  Voy.  Rrebion  La  Haye. 

Laiiaye  (Bonne-Jeanne-Scholastique 
de),  femme  Berthon,  lib.  et  dét., 
18  vendémiaire  an  III. 

Laiiossois  (Etienne),  frère  novice  et 
boulanger  à  la  Chartreuse  de  Be- 
lazy,  lib.  25  vendémiaire  an  II; 
V,  521. 

La  Houssaye  (Joseph-Gédéori-Julien- 
François),  ex-noble,  acq.  et  dét. 
9  brumaire  an  II;  II,  530. 

La  IIuproye  (Pierre),  ancien  secré- 
taire du  roi,  dép.  50  mai  1795; 
l,  435. 

Lahure  (Jean-É tienne),  bijoutier, 
commandant  en    second    de  la 


section  de  Popincourt,  f  12  ther- 
midor an  II;  V,  425. 

L'aigle  (Anne  Duvair  de),  f  21  flo- 
réal an  H  ;  III,  413. 

Laine  (Antoine-Nicolas),  président  du 
comité  révolutionnaire  de  la  sec- 
tion de  l'Indivisibilité,  acq.  15 
fructidor  an  II. 

Lainy  (Thomas),  Irlandais,  1 18  prai- 
rial an  H;  IV,  480. 

Lair  (Julien),  marchand  grènetier, 
acq.  6  frimaire  an  II;  II,  551. 

Lajaroux  ou  Lajarousse.  Voy.  Dupuv 
Lajaroux. 

Lajounies  (Guillaume),  cultivateur, 
lib.  4  fructidor  an  II. 

Lajunie   (Marie-Anne),   veuve  Bros- 

sard,  lib.  30  vendémiaire  an  IH. 

i  Lalance    (Marie- Françoise    Henry, 

femme),  f  5  floréal  an  II;  HI, 

335. 

Lalande-Magon  (Auguste- Érasme- 
Charles),  f  1"  thermidor  an  II; 
V,  54. 

Lalanne  (Jean),  tailleur,  f  12  mes- 
sidor an  II;  IV,  520. 

Lalau  (  Guillaume-Gilbert-Firmin  ) , 
ancien  receveur  des  loteries,  j- 
22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

Lalaurencie-Ciiarras  (Marie),  ex-no- 
ble, t  29  germinal  an  II;  IH,  248. 

Laligant-Morillon  [Pierre),  f  19  mes- 
sidor an  H;  IV,  401. 

Lallemand  (François),  capitaine,  f 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Lallemand  (Jean-Népomucéne),  an- 
cien procureur  du  roi,  f  19  mes- 
sidor an  II;  IV,  401. 

Lallemand  (Pierre),  marchand,  lib. 
4  vendémiaire  an  111. 

Lallemand  (Pierre-Germain),  rece- 
veur des  rentes ,  f  26  vendé- 
miaire an  H;  H,  480. 

LALLtMAND.   Voy.  BeNY. 

L'Allemand.  Voy.  Heymel. 
Lallemand  -  Lecoq    (  Alexis  -  Gabriel- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


547 


François),  lib.  6  fructidor  au  II. 

Lallemant  (Jean-Nicolas),  ex-miiiime, 
ancien  curé,  f  6 floréal  an  II;  III, 
480. 

Lallier  (Pierre-François),  marchand 
de  bois,  ex-constituant,  1 11  mes- 
sidor an  II;  IV,  519. 

Lalodrelle  (Jean-Ântoine-Remi  ), 
ancien  maire,  lib.  5  fructidor  an 
II. 

Lalqp  (Jacques-François),  acq.  3 
thermidor  an  II;  V,  70. 

Lamaguière  ou  Lamlguière  (Denis),  -{• 
17  floréal  an  II;  111,  595. 

LvMARciiE  (Jean),  jardinier,  f  28 
prairial  an  II;  IV,  207. 

Lamarche  (Simon-François),  ci-devant 
directeur  de  la  fabrique  des  assi- 
gnats, 7  18  brumaire  an  II;  II, 
158. 

Lamare  (Marie-Charlotte  Thomas, 
veuve),  lib.  dét.  19  vendémiaire 
an  III. 

Lamare  (Marie-Jeanne-Victoire-Béa- 
trix,  femme),  lib.  dét.  19  vendé- 
miaire an  III. 

Lamare  (Kobert),  ancien  prêlre  à 
Saint-Roch,  |  2  messidor  an  II  ; 
IV,  285. 

Lamarelle.  Voy.  Basset-Lamarelle. 

Lamarlikre.     Voy.     Collet  -  Lamar- 

LIKRE. 

Lamvrre  (François),  lib.  27  fructi- 
dor an  II. 
La  Marre  (Marie-Anne),  femme  de 

Saint-Ouen,  1 16  messidor  an  II; 

IV,  529. 
Lamarre    (Marie    Leselle,   femme), 

bouquetière,  acq.  7  messidor  an 

II;  IV,  513. 
Lamartlmère   (Marie-Suzanne   Ciie- 

vaillkr,  femme),  f  29  prairial  an 

il  ;  IV,  25G. 
Lamhai.le.  Voy.  Clny-Lamballe. 
Lambert  (Chrétien),  laboureur,  aaj. 

4"  thermidor  an  II;  V,  408. 


Lambert  (Claude-Guillaume),  con- 
seiller au  parlement  de  Paris, 
ex-contrôleur  général  des  finan- 
ces, f  9  messidor  an  II;  IV,  55^. 

Lambert  (Françoise),  femme  Pru- 
d'homme,-}- 5  prairial  an  II  ;  IV,  57. 

Lambert  (Jean-Baptiste),  notaire,  f 
12  pluviôse  an  II  ;  II,  504. 

Lambert  (Jean-Baptiste),  surnumé- 
raire au  bureau  d'enregistrement 
à  Dieppe,  j  25  floréal  an  II  ;  III, 
451. 

Lambert  (Jean-François),  porte-clefs 
au  Luxembourg,  -j-  24  germinal 
an  II;  III,  205. 

Lambert  (Jean-Pierre),  garçon  bou- 
cher, -j-  8  floréal  an  11  ;  III,  549. 

Lambert  (Malhurin),  ci-devant  curé  de 
Gidy,-|-25  messidor  an  II;  V,590. 

Lambert  (Henri),  cultivateur,  acq. 
15  vendémiaire  an  III. 

Lambertie.  Voy.  Montel-Lambertie. 

Lambertye  (Madeleine,  femme  Ville- 
main),  -j-  7  germinal  an  II  ;  III,  77. 

Lambin.  Voy.  Moutin-Lambix. 

Lambi.a  (François-Xavier),  maire  de 
Schelestadt,  acq.  5  thermidor  an 
II;  V,  412. 

Lambriquet  (Jacques),  valet  de  cham- 
bre de  la  cour,  -j-  27  messidor  an 
II;V,  54. 

Lambucy  (J.-B. -Louis),  lib.  29  juillet 
1795;  I,  442. 

Lamé-Fleury  (Pierre-François),  né- 
gociant, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  H  ;  V,  548. 

Lamèles  (Nicolas),  receveur  du  dis- 
trict de  Verdun,  f  5  floréal  an  II; 
111,355. 

Lamellière  (Gabriel),  employé  aux 
postes,  acq.  et  dét.  8  brumaire 
an  H  ;  II,  550. 

La  Menardière.  Voy.  Mulot. 

Lame.ndier  (Lambert),  fournissonr  à 
l'année  du  Nord,  1 23  prairial  an 
11;  IV,  487. 


548 


LISTE  DE  TOUTES  I^ES  PERSOxXNES  TRADUITES 


Lamerijèhe.     Voy.   Dupi.essis-Lamkr- 

LIÈRE. 

La  Meule  (Jean-François),  mendiant, 
1 1*"^  messidor  an  U;  lY,  281. 

LaMEY.   Yoy.  POTIGNY. 

Laminière.  Voy.   Cornette   de  Lami- 

NIÈRE. 

Lamoignon  (Anne-Nicole),  marquise 
de  Sénoza.n,  sœur  de  Maiesherbes, 
;-21  floréal  an  II;  III,  415. 

Lamoicnon  (Callieriiie-Louise),  veuve 
Desiourelles,  -|-  0  floréal  an  II; 
111,  550. 

LA.VIOlGN0NDEMALESIlERBEs(Anl0inelte- 

Thérèse  de),  veuve  Le  Peletier  de 
RosANBo,  I  5  floréal  an  11  ;  III, 
505. 

La>:oi(;non  de  Malesiierbes  (Chrétien- 
Guillaume),  ancien  premier  pré- 
sident à  la  cour  des  aides,  ancien 
njiiiistre,  défenseur  de  Louis  XYl, 
|5  floréal  an  II;  III,  5U5. 

La  Molère  (ÉlieiHie-Philippe),  ex- 
noble, acq.  dét.  11  vendémiaire 
an  III. 

Lamûraxdière.  Voy.  Potier. 

Lamore  (Claude),  imprimeur,  lib. 
20  juin  1 795  (W  551). 

Lamorrk  (Théièse-Françoise),  ex- 
noble, -|-  12  prairial  an  H;  IV, 
55. 

La  Mote  de  Senonnes  (François- 
Pierre,  miirquis  de),  |  18  germi- 
nal an  II;  III,  218. 

La  Mote  de  Senonnes  (  Suzanne 
Drouillard,  femme),  |  18  germi- 
nal an  I1;11I,  218. 

Lajiothe  (Marie-Joseph),  ex-coui^eil- 
1er  au  parlement  de  Toulouse,  f 
18  messidor  an  II  ;  IV,  596. 

Lamotte  (André;,  lib.  10  brumaire 
an  m. 

Lamottk  (Henri),  secrétaire  du  dis- 


trict d'Etain, 
U  ;  IV,  528. 


16  messidor  an 


Lamotte.  Voy.  Birague-Lamotte. 


Lamotte-Laguvomarais  (  Joseph-Ga- 
briel-François de) ,  cultivateur, 
gentilhomme  breton  (conspira- 
tion de  Brelagne),  -j-  18  juin 
1795;  I,  170. 

Lamotte-Laguyo-marais  (Amaury  de), 
fils.  acq.  dét.  18  juin  1795;  1, 172. 

Lamotte-Laguvomarais  (Casimir  de) 
fils;  acq.  dét.  18  juin  1795;  I, 
172. 

Lamotte  -  Laguvomarais  (  Marie- 
Jeanne  Micault),  |  18  juin  1795; 
1,172. 

Lamourette  (Adrien),  ancien  mem- 
bre de  l'assemblée  législative, 
évêque  constitutionnel  de  Lyon, 
t  22  nivôse  an  II  ;  II,  541 

Lamoukeux  (Marie  Léger,  femme^ 
boulangère,  acq.  25  prairial  an 
II;  IV,  491. 

Lamy  (Jean  Baptiste),  imprimeur  à 
la  fabrication  des  assignats,  acq. 

27  prairial  an  II;  IV,  494. 
Lanchère.  Voy.  Laughère. 

Lanchy    (Anne-Françoise    Pérignot, 

femme),  lib.  28  brumaire  an  III. 

Lanchy    (llonoré),  cultivateur,    lib. 

28  brumaire  an  III. 

Lanchy  (Jeanne-Agathe),  lib.  28  bru- 
maire an  III. 

Lanchy  (Jeanne-Françoise  Petit- 
QuENOT,  femme),  lib.  28  bru- 
maire an  III. 

Lanchy  (Pierre-Jose[»h),  cultivateur, 
lib.  28  brumaire  an  111. 

Lancry-Pronleroy  (Louis-Claude-Jo- 
seph), ex- comte,  ci-devant  ofli- 
cier  aux  gardes  françaises,  f 
5  prairial  an  II;  IV,  28. 

Landois  (Pierre),  huissier,  f  12  flo- 
réal an  II  ;  III,  569. 

Landrecost.  Voy.  Lesège-Landrecost. 

Landrisson  (François),  vigneron, 
acq.  5  messidor  an  II;  IV,  507. 

Landron  (Louis-Henry),  ex-curé, 
acq.  19  frimaire  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


549 


Langevijv.  Voy.  Gruau. 

LvNGLAisE  ou  Langless  (Pierre),  hus- 
sard, lib.  21  pluviôse  an  II  (W 
322,  498). 

Lanolet  (Mnrie-Jeanne- Chariot  le), 
femme  Mantienne,  -|-  27  prairial 
an  II;  IV,  200. 

Langlois  (Cliarles),  limonadier,  acq. 
7  thermidor  an  H;  V,  417. 

Langlois  (  Françoise  -  Georgelle  , 
veuve),  A  ans  réclusion,  10  no- 
vembre 1792;  I,  451. 

Langlois  (Jacques),  G  ans  de  gêne, 
IG  vendémiaire  an  II;  II,  523. 

Langlois  (Jean-Nicolas),  serrurier, 
membre  du  conseil  de  la  Com- 
mune de  Taris,  {•  11  Iherinidor 
an  II  ;  V,  423. 

Langlois  (Louis-Jacques),  garçon  de 
cuisine  (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1795;  I,  253. 

Langlois  (Marie),  domestique,  -|-  24 
prairial  an  II  ;  IV,  1 72. 

Langlois  (Marie-Élisabelh  Sulau  , 
femme),  lib.  27  frimaire  an  II;  II, 
547. 

Langlois  (Marie  François),  papetier, 
officier  municipal  de  Paris,  1 11 
thermidor  an  II  ;  V,  423. 

Langlois  père  (Philippe-Denis),  li- 
braire, lib.  27  frimaire  an  II;  II, 
547. 

Langlois  fils,  (Jacques),  lib.  27  fri- 
maire an  II;  II,  547. 

Langlois.  Voy.  Aigloz 

Langlois  DE  PoMMEUsE  (AugusIe-IIenri), 
ancien  conseiller  au  parlement  de 
Paris,  1 12  floréal  an  II;  III,  3GG. 

Langlois  de  Pommeuse  (Sophie  Ciiupin, 
femme),  f  12  floréal  an  II;  III, 
366. 

Langlois  de  Resv  (Auguste-Louis),  j- 
12  floréal  an  II;  III,  3G6. 

Langlois  de  Rézv  (Marie-Marguerite 
PÉRicARD,  veuve),  I  22  floréal  an 
II;  111,189. 


Langrade,  étapier,  renv.  à  la  justice 
criminelle,  IG  germinal  an  III. 

Lanloui'  (Joseph  de),  ex-noble,  j-  2i 
floréal  an  H;  III,  436. 

Lanne  (Marie-Emmanuel-Joseph  ), 
adjoint  au  tribunal  révolution- 
naire, 1 17  floréal  an  III;  VI,  lOi. 

Lanoix  (Joseph),  marchand  fripier, 
acq.  dét.  27  nivôse  an  H  ;  II,  554. 

Lanou  (Jean-Baptiste),  compagnon 
peintre,  |  4  prairial  an  11;  IV, 
23. 

Langue  (René-Joseph\  général,  ac([. 
10  mai  1793:1,  98. 

Lantrinou  Lautrin  (Joseph),  lib.  18 
août  1793;  1,443. 

Lanty  (Joseph),  potier  d'élain,  lib. 
7  frimaire  an  III. 

Lanty.  Voy.  Ciiatenay-Lantv. 

Lanty.  Voy.  Frécaut-Lvnty. 

Lapalue  (Jean-Marie),  membie  d'un 
comité  révolutionnaire,-!-  24  ger- 
minal an  II;  III,  198. 

Lapayre.  Voy.  Dauphin-Lapavre. 

Laperchk  (Jean-Baptiste),  lib.  ■[  4  bru- 
maire an  III. 

LAPERRn:RE.   Voy.  BRAC-LAPERRn;RE. 

Lapetite  (É'ienne),  chapelier,  ac(i. 
22  vendémiaire  an  lll. 

Lapeyre  (Pierre),  chirurgien,  com- 
missaire du  comité  révolution- 
naire des  Tuileries,  -[•  27  germinal 
an  II;  III,  237. 

Lapierre  (François),  acq.  19  floréal 
an  II. 

Lapierre  (Jean-Baptisle) ,  adjudant 
général  de  la  garde  nationale, 
acq.  18  fructidor  an  II. 

Laplace  (.\délaïde-Clotil(le,  femme 
Lacloye),  libraire,  lib.  25  mai 
1793;  1,440. 

Laplanche  (Jean  -  François) ,  lih. 
24  germinal  au  III. 

La  PLANCHE  (Pierre-Joseph),  marchand 
forain,  -J-  27  prairial  an  II;  IV, 
20.';. 


550 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lapleignée  (Mathieu),  peintre,  acq. 
le""  pluviôse  an  II;  II,  535. 

Laplume  (Jean),  domestique  de  Fon- 
frède  et  de  Ducos,  lib.  18  bru- 
maire an  II;  II,  544. 

Lapointe  (Louis-Claude-Raymond) , 
homme  de  loi,  f  8  messidor 
an  II;  IV,  277. 

Laporte  (Arnaud  de),  intendant 
de  la  liste  civile,  f  25  août  1792; 
I,  15. 

Laporte  (Cécile)  femme  Pap.ez,  acq. 
15  frimaire  an  III. 

Laporte  ou  Delaporte  (François- 
Louis-Marie),  avant  la  Révolution 
gantier,  parfumeur,  et  depuis  em- 
ployé au  bureau  de  la  liquidation 
du  département  de  Paris,  juge  au 
tribunal  révolutionnaire ,  acq. 
17  floréal  an  III;  VI,  99. 

Laporte  (Jacques),  marchand,  lib. 
26  juin  1795;  I,  Ml. 

Laporte  (Pierre),  fripier,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V  547. 

Laporte  d'Hiboust  (Jean-É tienne) , 
clerc  de  notaire,  f  27  prairial 
an  II;  IV,  501. 

La  Porte  ^(Claude),  officier  muni- 
cipal, acq.  12  vendémiaire  an 
III. 

Larbouillard  (Claude),  garçon  infir- 
mier aux  Invalides,  lib.  dél. 
9  vendémiaire  an  III. 

Larché  (Jacques),  maçon,  y  8  mes- 
sidor an  II;  IV,  276. 

Larché  (Louis),  menuisier  et  volon- 
taire, acq.  5  pluviôse,  an  II;  JI, 
556. 

Lar  cher  -  Latouraille  (Jean  -Chris- 
tophe) ,  ex-noble ,  capitaine  de 
cavalerie  au  régiment  de  Condé, 
chevalier  de  Saint-Louis,  f  9  ther- 
midor an  H;  V,  168. 

L.\rchevêque-Thibault  (Jean-Baptiste- 
Gabriel),  procureur  de  la  com- 


mune au  Cap,  acq.  dét.  22  mes- 
sidor an  II;  IV,  441. 

Lardemelle  (J.-B. -Alexis) ,  ancien 
lieutenant-colonel,  |  25  ventôse 
an  II;  II,  475. 

Lardin  (Georges),  volontaire  de  la 
première  réquisition,  -j-  21  mes- 
sidor an  II;  V,  585. 

Lardin  (Louise -Adélaide  Danquechin, 
femme),  f  19  germinal  an  II;  III, 
221. 

Lardin  (Pierre-Saturnin),  vigneron, 
t  19  germinal  an  II;  111,221. 

Larevelliêre  (Jean-Baptiste),  prési- 
dent  du  tribunal  criminel  de 
Maine-et-Loire,  f  26  germinal 
an  II;  m,  255. 

La  Revanchère.  Voy.  Pasquier  La 
Revanchère. 

Larget  (Joseph-Simon),  employé  à 
Fadministration  des  domaines 
nationaux,  |  19  prairial  an  II; 
IV,  74. 

Largués  (Antoine),  officier  de  santé, 
lib.  9  brumaire  an  III. 

La  Rigaudte.  Voy.  Chilleau  La  Ri- 
gaudie. 

Lârivière  (Louis-Pierre),  lieutenant 
au  ci-devant  régiment  de  la  cou- 
ronne, etc.,  f  21  messidor  an  II; 
IV,  454. 

Larivière  d'Imbermais  (Charles-Alexan- 
dre), ex-noble,  f  7  messidor 
an  II;  IV,  516. 

Laroche  (Jeanne),  femme  Cfiambon, 
lib.  14  brumaire  an  III. 

Laroche  (Marguerite  Perrau,  femme), 
acq.  et  dét.  17  prairial  an  II;  IV, 
479. 

Laroche  -Boussot  (Louis-Marie-Fran- 
çois), f  19  messidor  an  II;  IV, 
425. 

La  Roche.  Voy.  Boissin  La  Roche. 

La  Roche  Dumaine.  Voy.  Appelvoisin 
de  La  Roche  Dumaine. 

La  Roche  Fontenelle  (Louis-Antoine 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIO.NNAlRt: 


i51 


de),  noble  et  prêtre,  -j-  6  brumaire 
an  II;  II,  147. 

La  Rochefoucault  (Ânne-Alexandrine- 
Rosalie)  comtesse  de  Durtal,  f 
18  ventôse  an  II;  II,  467. 

Larociie-Laîibert  (Jean-Alexandre), 
ex-noble  et  chanoine  de  Beauvais, 
1 19 messidor  an  II;  IV,  423. 

La  Rociie- Lambert  (Jean -Joseph- 
Antoine  de),  ex-noble,  f  4  ther- 
midor an  II;  V,  73. 

L.wioche-Lupy  (Ktiennede),  ex-noble, 
t  4  thermidor  an  II;  V,  412. 

Laroche -Lupy  (Louise  Gascoing, 
femme  de),  f  4  thermidor  an  Jl; 
V,  413. 

Larocque  (Henri) ,  ci-devant  noble, 
lib.  29  juillet  1793;  I,  442. 

Laroque  (Floride),  f  1"  thermidor 
an  II;  V,  54. 

Laroque  (Françoise),  f  1"  thermidor 
an  II;  V,  54. 

Laroque  (Jean-Louis),  ancien  colonel 
de  dragons,  f  12  venlôse  an  II; 
II,  452. 

Laroque  (Nicolas-Frédéric),  domes- 
tique, acq.  dét.  13  messidor  an 
II;  IV,  524. 

Laroque  (Victor-ilyacinlhe),  capitaine 
de  vaisseau,  |  6  nivôse  an  II; 
n,  492. 

Laroque-Trémaria  (Alexandre-Marie), 
médecin,  |  6  nivôse  an  II  ;  II, 
492. 

Laroque  (Nicolas).  Voy.  Delaroque. 

Larosée  (Jean-Pierre),  ci-devant  pa- 
lefrenier, I  25  messidor  an  II  ;  V, 
390. 

La  Roussklikrb  (Gui-François-Oli- 
vier), négociant,  lib.  28  vendé- 
miaire an  III. 

Larroquau  (Jean-Frapçois),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, f  26  prairial  an  II  ;  IV,  195. 

Larrue  cadet  (Jean-Paul),  f  25  prai- 
rial an  II  ;  IV,  164. 


Larrue  aîné  (Joseph),  f  23  prairial 
an  II;  IV,  164. 

Lartigue  (Antoine-Louis),  curé,  f 
27  floréal  an  II;  m,  446. 

La  Ruelle  (Emmanuel-Nicolas-Fran- 
çois), capitaine,  f  9  ventôse  an  11  ; 
11,515. 

Lasalle  (Guillaume-Nicolas),  membre 
de  comité  révolutionnaire,  f 
24  germinal  an  II  ;  III,  198. 

Lasalle  [(Jean-Jacques-liené),  garde 
forestier,  f  17  messidoranII;IV, 
552. 

Lasbordes.  Voy.  Dausagnel-Lasbordes. 

Lascous  (Pierre)  ci-devant  garde  du 
roi  tyran  et  chevalier  de  Saint- 
Louis,  lib.  23  frimaire  an  III. 

Lasnier  (Jacques),  homme  d'affaires, 
officier  municipal  de  la  commune 
de  Paris,  1 11  thermidor  an  II; 
V,  421. 

Lasnière  (Marie-Anne  Ferraud  , 
femme),  •{■  12  messidor  an  II;  IV, 
521. 

La   Sommaiserie.    Voy.    Simon  de   la 

SOMMAISERIE. 

La  SONDE.  Voy.  Tort. 

Lasource  (Marc-David),  député,  l'un 
des  Girondins ,  f  9  brumaire 
an  II  (30  octobre  1796)  ;I,  379. 

La  Sourdière.  Voy.  Raynaud  La  Sour- 

DIÈRE. 

Lassus  -  Nestier  (Marc  -  Rertrand  - 
François),  ci-devant  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  ■{•  18  mes- 
sidor an  II;  IV,  396. 

Lastic  (llugue),  ancien  comte,  agri- 
culteur, i"  23  floréal  an  II;  lll, 
433. 

Lasuderie  (Marie-Anne),  femme  La- 
suderie-Gamory,  I  25  messidor 
anll;  V,  396. 

Lasujerdie  (Marie-Anne),  veuve  Dar- 
Luc,  lib.  30  vendémiaire  an  III. 

Latelise  (Grégoire),  cloutier,  cara- 
binier au  4*  bataillon  des  chas- 


55^2 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PEFiSONNES  TRADUITES 


seurs  francs, acq.  '29  venloseet  10  ' 
messidor  an  H;  II,  542  et  IV,  550. 

LviiiÉLisK  (Joseph),  chaudronnier, 
acq.  24  pluviôse  an  II;  II,  559. 

Latiiène    (Charles),   cavalier,    acq. 

27  prairial  an  II;  IV,  494. 
Latoison  (Nicolas),  rentier,  un  des 

94    Nantais,    acq.    28    fructidor 
an  II;  V,  547. 
Latour     (Pierre-Alexandre-Marlial), 
rentier,  un  des  94  Nantais,  acq. 

28  fructidor  an  11;  V,  547. 
Latour-Dupin  (Jean-Frédéric,  comte 

de),  ancien  lieutenant  général,  f 
9  Iloréal  an  II  ;  III,  550. 

Latour-Dupin-Chambly  (René-Charles- 
François),  ex-noble  et  colonel  au 
ci-devant  régiment  des  grena- 
diers royaux,  f  49  messidor  an  II; 
IV,  424. 

Latocr-Dupin-Ciiamdly  (  Angélique - 
Louise-Nicole  de  Bérulle,  femme 
de),  lib.   18  vendémiaire  an  III. 

Latour-Dupin-  Gouverney  (Philippe- 
Antoine,  marquis  de),  ancien 
lieutenant  général,  f  9  floréal 
anll;  III,  550. 

Latreille  (Marie-Anne),  femme  Qué- 
T1NEAU,  f  4  germinal  an  II  ;  III,  46. 

La  Trémouille  (Charles -Auguste- 
Godefroi  de),  f  27  prairial  an  II: 
IV,  198. 

La  Tude  (Jean  Vissec  ,  baron  de) , 
t  28  nivôse  an  II  ;  II,  565. 

Latyll  (Jean-Paul-Marie-Anne),  ex- 
curé constitutionnel  de  Saint- 
Thomas  d'Aquin ,  ex-oratorien, 
ex-constituant,  f  5  thermidor 
an  II  ;  V,  96. 

Laubespin  (Armand-Hilaire  de),  ex- 
noble,! 1 7  messidor  an  II  ;  IV,  583. 
Laubriat   (Pierre),   laboureur,  acq. 
13  nivôse  an  II;  II,  566. 

Lauciière  ou  Lanciière  (François), 
entrepreneur  de  chevaux  d'artil- 
lerie, lib.  5  fructidor  an  II. 


Lauchère  ou  Lanchkre   (Marie  Vkrv, 

femme),  lib.  3  fructidor  an  II. 
Laumur  (Michel),  général  de  brigade, 
I  4  germinal  an  II  ;  III,  46. 

Lalnay  (Guillaume-Maurice  de),  an- 
cien lieutenant  général  de  l'ami- 
rauté de  Saint-Malo  (conspiratioti 
de  Bretagne),  ■}- 18  juin  1795;  I, 
175. 

Launay  (Marie-Félicité), femme  BuRKR, 
t  19  messidor  an  II;  IV,  401. 

Launay  (Paul),  volontaire,  -j-  17  mes- 
sidor an  II;  IV,  591. 

Launay  (Renée),  femme  Vou.e,  ■[ 
5  thermidor  an  II;  V,  410. 

Launoy  (Joseph),  fournisseur  de  bois 
pour  l'armée,  lib.  5  pluviôse 
anll;  11,548. 

Lauraguais  (Elisabeth-Pauline  de 
Gand,  comtesse  de),  |  19  pluviôse 
anll;  II,  405. 

Lauraguais.  Voy.  Brancas- Laura- 
guais. 

Laurent  (Claude-François),  libraire, 
acq.  l"juin  1795;  I,  167. 

Laurent  (Denis-Étienne),  officier 
municipal  de  Paris,  j-  10  ther- 
midor an  II;  V,  255. 

Laurent  (François),  tonnelier  acq. 
11  brumaire  an  III. 

Laurent  (François-Henri)  sous-lieu- 
tenant, f  14  floréal  an  II;  III, 
571. 

Laurent  (Jacques-François),  mar- 
chand épicier,  agent  de  la  com- 
mission du  commerce,  7  8  ther- 
midor an  II;  V,  166. 

Laurent  (Jean-Pierre),  ex-curé,  -j- 
27  messidor  an  II;  V,  597. 

Laurent  (Louis-Alexis),  directeur  des 
messageries,  ret.  17  germinal, 
acq.  7  floréal  an  II;  III,  470. 

Laurent  (Pierre),  ouvrier,  lib.  25  plu- 
viôse anll;  II,  549. 

Laurey  (Claude-Gabriel),  instituteur, 
■|  29  nivôse  an  II;  II,  567. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


353 


Lajisard  (Françoise),  domestique, 
lib.  18  frimaire  an  III. 

Laussel  (François-Auguste),  procu- 
reur de  la  commune  de  Lyon, 
acq.  9  frimaire  an  II;  II,  531. 

Laussel  (Elisabeth  Pommier,  femme), 
acq.  9  frimaire  an  II;   II,  531. 

Lautour  (André),  f  19  messidor 
an  H;  IV,  422. 

Lauvain  (Edme-Marguerite),  ex-avo- 
cat,et  maintenant  commissaire  na- 
tional du  tribunal  central  des  di- 
recteurs du  jury  d'accusation,  et 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  II;  V424. 

LALZANNE(Augustin-François-Marien), 
receveur  de  rentes,  acq.  26  bru- 
maire an  II  ;  II,  530. 

Lalze-Duperret  (Claude-  Romain), 
agriculteur  et  député,  Tun  des 
Girondins,  1 9  brumaire  an  II,  (50 
octobre  1793);  I,  377. 

Laval  (Joseph) ,  garde-chasse ,  f 
12  ventôse  an  II;  II,  453. 

Laval-Montmorency  (Marie-Louise  de), 
ex-noble,  abbesse  de  Montmartre, 
-j-  6  thermidor  an  II;  V,  110. 

Laval-Montmorency  (Pierre  de),  ex- 
noble, f  29  prairial  an  II;  IV, 
256. 

Lavalette  (François  -  Joseph  -  Elisa- 
beth-Thomas de),  ancien  capitaine 
aux  gardes,  -J-  18  prairial  an  II; 
IV,  480. 

Lavalette  (Louis-Jean-Baplisfe-Tho- 
mas  de),  ex-noble,  général  de  bri- 
gade à  Tarrnée  du  Nord,  f  10 
Ihermidor  an  II;  V,  252. 

Lavaux  ou  Lavaur  (Antoine-Paul), 
avocat  à  Bordeaux,  f  1"  fructi- 
dor an  II;  V,  277. 

Lavecdain  (Marie-Joseph-Félicité),  an- 
cienne servante  de  curé,  f  27  ven- 
tôse an  II;  II,  519. 

Lavbrchaire  (Jean-Alexandre),  jour- 

TRIB.   RÉVOI..   TI 


nalier,   acq.  8   vendémiaire  an 

m. 

Laverdy  (Clément-Charles-François 
de),  ancien  contrôleur  général 
des  finances,  f  3  frimaire  an  II  ; 

II,  96. 

Lavergne  (  Louis  -  François  ) ,  dit 
Champlorier,  commandant  mili- 
taire de  Longwy,  f  11  germinal 
an  II;  III,  88. 

Lavergne  (Victoire  Resnier,  femme), 
f  11  germinal  an  II;  III,  95. 

Laverve  (Marie-Françoise),  femme 
Pelletier,   acq.   28  brumaire  an 

m. 

La  VIE  VAL,  voy.  Levis-Laviéval. 

Lavigne  (Elisabeth),  femme  Lemille, 
127  nivôse  an  II;  II,  360. 

Lavigne  (Étienne-Silvestre),  officier 
au  6"  dragons,  acq.  29  nivôse 
an  II;  II,  535. 

La  Vigne-Dampierre  (Frédéric-Joseph- 
César  de),  noble  et  ancien  officier 
d'intanterie  au  régiment  de  Sois- 
sonnais  (conspiration  de  Bre- 
tagne), acq.  dét.  18  juin  1793;  I, 
173. 

Laville  (Jean-Joseph),  commis  aux 
affaires  étrangères,  f  25  messidor 
anll;  V,  390. 

Laville  (Pierre),  cordonnier,  com- 
missaire du  comité  révolution- 
naire des  Tuileries,  f  27  germi- 
nal an  II;  111,  237. 

Lavillette  (Charles -Léonard),  ci- 
devant  président  de  l'élection  de 
Montargis,  |  18  germinal  an  11; 

III,  470. 

La    Villette.    Voyez    Du    Grail   La 

Villettk. 
Laviolette     (Catherine    Bkhtinger  , 

femme),  f  18   nivôse  an  II;  II, 

334. 
La  Violette.  Voy.  Housse. 
Lavitonmère.  Voy.  Fontaine-Lavitoh- 

nière. 

23 


354 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lavoignac  (Marie),  cuisinière,  lib.  29 
juillet  1793;  I,  442. 

Lavoisien  (Godefroy-Êlisabeth),  com- 
mis à  radministration  des  do- 
maines, f  9  thermidor  an  II  ;  V, 
169. 

Lavoisier  (Antoine  -  Laurent) ,  ex- 
noble, membre  de  l'Académie  des 
sciences,  fermier  général,  -j- 
19  floréal  an  II;  III,  398. 

Laxalde  (Jean),  commis  aux  ponts 
et  chaussées,  f  4  thermidor  an 
II;  V,  415. 

Leautenois  (Alexandre),  bourrelier,  | 
3  messidor  an  II;  IV,  287. 

Lebarbier  (Charles-François-Alexan- 
dre), receveur  de  l'enregistre- 
ment, f  25  messidor  an  II;  V, 
393. 

Lebas  (Jean-Pierre),  curé  de  Cou- 
lommiers,  -j-  9  frimaire  an  II  ;  II, 
184. 

Lebas -CouRMONT  (Louis-Marie),  fer- 
mier général,  -[-19  floréal  an  II; 
m,  398. 

Lebatteux,  commissaire  de  Carrier, 
renv.  à  la  just.  crim.,  22  floréal 
an  m. 

Lebadlt  (Jean-Baptiste),  régisseur 
d'Anisson  Duperron,  f  6  floréal 
an  II;  111,345. 

Lebeau  dit  Fanard  (Charles),  douze 
ans  de  fers,  31  octobre  1792;  I, 
431. 

Lebeau  (Jean).  Voy.  Beau. 

Lebègue-Boys  (François),  avocat  au 
Parlement  de  Paris,  f  15  floréal 
an  II;  HI,  376. 

Lebègue  d'Oyseville  (Jacques-Louis), 
ex-noble,  f  15  floréal  an  II;  III, 
378. 

Lebel  (Marie-Jeanne),  dite  femme 
Julien,  dame  de  comptoir,  lib.  10 
fructidor  an  II. 

Le  Bensais  de  Wiéval  (Georges),  an- 
cien lieutenant-colonel  de  cava- 


,   lerie,f  15  floréal  an  II;  III,  378. 
Leblanc     (  Antoine  -  Julien  ) .     Voy. 

Blanc. 
Le  Blanc  (Claude),  cultivateur,  lib. 

5  brumaire  an  III. 
Le  Blanc  (Marianne  Doucet,  femme)  ,- 

lib.  5  brumaire  an  III. 
Leblanc-Beauheu  (Jean),   curé,  lib. 

13  août  1793;  I,  443. 
Leblanc  père  (Louis-Paul),  cordon- 
nier, acq.    5  thermidor  an  11; 

V,  415. 
Leblanc  fils  (Jean-Louis),  cordonnier, 

acq.  5  thermidor  an  II;  V,  415. 
Leblanc  (Marie-Élisabeth -Françoise). 

Voy.  Coupé. 
Le  Blanc  (Pierre),  menuisier,  acq. 

19  prairial  an  II;  IV,  77. 
Lebleu  (Marie),   veuve  Loyer,    lib. 

8  fructidor  an  II. 
Leblond  (Adélaïde  Douailly,  femme), 

ravaudeuse,  acq.  13  prairial   an 

II;  IV,  58. 
Leblond   (Charles-François),    ancien 

curé,  dép.  29  ventôse  an  II;   II, 

528. 
Leblond  (Jaoques-Gédéon),  ci-devant 

volontaire,  acq.  9   frimaire   an 

III. 
Leboeup  (Nicolas),  instituteur,  mem- 
bre de  la  Commune  (aff,   de  la 

conspiration    de    VŒillet),  acq. 

29  brumaire  an  II;  II,  206. 
Lebois   (Rosalie- Josèphe  ) ,    femme 

Retualler,  acq.  28  brumaire,  an 

m. 

Lebon  (Augustine-Félicité  Guiller- 
NoNAc,  femme),  acq.  17  prairial 
an  II;  IV,  69. 

Lebon  (Jean-Noëi-François),  receveur 
d'arrondissement,  acq.  17  prai- 
rial an  II;  IV,  479. 

Lebon  (Sophie),  veuve  Dutilleul,  aff. 
de  la  conspiration  deV  Œillet,  acq. 
29  brumaire  an  II;  II,  206. 

Lebon  dite    Poupée    (Victoire-Fran- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


555 


çoise),  dix  ans  de  réclusion,  4  no- 
vembre 1792;  I,  431. 

Le  Borgne  (Pierre-Joseph),  ancien 
commissaire  de  marine,  lib. 
2  brumaire  an  III. 

Leboucher  de  V.ulefleurs  (Luc-Fran- 
çois), armateur,  acq.  23  juillet 
1793;  1,438. 

Le  Boullanger  (Jean-Guillaume),  an- 
cien inspecteur  des  bâtiments,  f 
21  prairial  an  II;  IV,  484. 

Lkbourg  (Claude-Marie),  lieutenant 
de  vaisseau,  acq,  27  nivôse  an  II  ; 
II,  535. 

Lebrasse  (Maurice-François),  lieute- 
tenant  de  gendarmerie.  Renvoi 
au  minisire  de  la  guerre,  12  ven- 
tôse; 1  24  germinal  an  II;  II, 
550  et  III,  212. 

Lebrasseur  (Joseph-Alexandre),  ex- 
intendant de  la  marine ,  f 
27  prairial  an  II  ;  IV,  200. 

Lebret  (Charles),  ex-curé  constitu- 
tionnel, I  22  messidor  an  II;  IV, 
441. 

Lebret  (Jean),  tisserand,  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  513. 

Lebreton  (Françoise-Candide),  ou- 
vrière (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1793;  I,  255. 

Le  Breton  (Jean),  soldat  volontaire, 
acq.   15  messidor  an  II;  IV,  378. 

Le  Breton  (Marie),  femme  Piciiard, 
I  12  messidor  an  II;  IV,  521. 

Lebreton  (Marie-Jeanne),  veuve  Car- 
MAN,  f  2  messidor  an  II  ;  IV,  500. 

Lebrun  (Anne-Madeleine) ,  femme 
Moreau,  lib.  19  floréal  an  II;  III, 
488. 

Lebrun  (Pierre-Philippe-Marie),  in- 
specteur général  des  remontes, 
I  13  vendémiaire  an  II;  II, 
480. 

Lebrun,  ministre  des  affaires  étran- 
gères. Voy.  Tondu. 

Lecable  (Jean-Baptiste),  domestique, 


(manifestation  de  Rouen),   acq. 
5  septembre  1793;  I,  256. 

Le  Candre  (Etienne) ,  capitaine,  f 
8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Lecarbonnier  (Louis-César),  f  25  sep- 
tembre 1793;  II,  144. 

Lecauf  (Jean  René)  dit  Banovilley 
ex-noble,  lib.  19  vendémiaire  an 
III. 

Le  Chanteur  (Élisa),  veuve  Brochant, 
acq.  27  floréal  an  II;  111,  4i7. 

Lechanteur  (Jean-Charles-Nicolas) , 
brasseur,  f  15  prairial  an  II;  IV, 
65. 

Le  Chapelier  (Isaac-René-Gui),  ancien 
constituant,  f  3  floréal  an  II  ;  IIÏ 
303. 

Lechenard  (Jean-François),  tailleur 
et  juré  du  tribunal  du  17  août, 
membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Paris,  f  12  thermi- 
dor an  II;  V,  424. 

Lecinque  (Rémi),  commissaire  aux 
ventes,!  19  prairial  an  II;  IV,  74. 

Leclair  (Jean-Baptiste),  volontaire, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Leclanchet  (Pierre),  lib.  9  vendé- 
miaire an  III. 

Leclerc,  gendarme,  f  5  floréal 
an  II;  111,332. 

Leclerc  (Amand-Hubert),  ci-devant 
chef  de  division  au  bureau  de  la 
guerre,  f  4  germinal  an  II  ;  IIÏ, 
46. 

Leclerc  (Anne),  femme  Picard,  vol 
du  garde-meuble,  f  25  septem- 
bre  1792;  1,27. 

Leclerc  (Aubin),  commissaire  au 
bureau  de  la  comptabilité,  lib. 
12  pluviôse  an  II;  11,548. 

Leclerc  (Claude),  lib.  2  prairial  an 
II;  IV,  459. 

Leclerc  (Claude-Toussaint),  vigne- 
ron, +  8  floréal  an  II;  III,  348. 

Leclerc  (François),  jardinier,  acq. 
11  messidor  an  II;  IV,  518. 


356 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Leclerc  (Henri),  libraire,  lib.  7  sep- 
tembre 1793;  1,  AU. 

Leclerc  (Jacques),  directeur  de  la 
Chroniqiie  nationale  et  éirangcrc 
(un  des  principaux  auteurs  de 
la  manifestation  de  Rouen),  f 
5  septembre  1703;  1,255. 

Leclerc  (Marguerite),  domestique, 
lib.  12  prairial  an  II;  IV  470. 

Leclerc  (Marie- Anne-Élisabelh-Vic- 
toire),  femme  Baty,  f  18  prai- 
rial an  II;  IV,  72. 

Lkclerc  (Michel),  journalier,  acq. 
1«^  nivôse  an  II  ;  11,  533. 

Leclerc  (Pierre),  ancien  notaire  et 
commissaire  national  près  le  tri- 
bunal du  district  de  Cosne,  f  22 
prairial  an  II;  IV,  486. 

Le  Clerc  de  Rufi'on  (Georges-Louis- 
Marie),  tils,  ci-devant  major  en 
second  du  régiment  d'Angou- 
mois,  f  22  messidor  an  11;  IV, 
442. 

Leclerc-Gl\tigny  (Sophie-Adélaïde), 
religieuse  visilandine,  -j-  22  ven- 
tôse an  11  ;  II,  469. 

LÉCLUSE  (Jean-Marie),  enseigne  de 
vaisseau,  |  2  pluviôse  an  11;  II, 
575. 

Lecocq  (Pierre-François-Célestin),  an- 
cien clerc  de  notaire,  puis  bou- 
langer, -j-  14  prairial  an  \i  ;  IV, 
59. 

Le  Cocq  (Pierre-Joseph),  ex-curé,  f 
11  prairial  au  II  ;  IV,  51. 

Lecocq.  Voy.  Lallemand-Lecocq. 

Le  Cœur  (Denis),  vigneron ,  lib.  10 
juin  1793;  1,441. 

Lecointre  (Louis),  prêtre,  -}-  22  flo- 
réal an  11;  111,426. 

Lecointre  (Pierre),  ci-devant  lieute- 
nant des  maréchaux  de  France 
(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1793;  V,  255. 

Lecointre  (Pierre),  volontaire,  |  19 
prairial  an  II;  IV,  482. 


Lecomte  (Gilles-Michel),  avoué,  f  21 

messidor  an  II;  V,  389. 
Lecomte  (Jean-Baptiste) ,  commis- 
sionnaire     (  manifestation      de 

Rouen),  acq.  5  septembre  1793; 

I,  255. 
Lecomte  (Jean-Marie),  prêtre  inser- 
menté, f  28  frimaire  an  II;  II, 

252. 
Lecomte    (Pierre-Marie),    vigneron, 

acq.     3    thermidor   an   II;    V, 

410. 
Lecomte   (Pulchérie),    commis    aux 

douanes,  un  des  94  Nantais,  acq. 

28  fructidor  anll;  V,  348. 
Leconte    (Anne-Élisabeth),   femme 

de  charge,  |  6  messidor  an  II  ; 

IV,  510. 
Lecoq   (Jeanne-Charlotte  Godefroid, 

femme),  acq.  et  dét.  18  nivôse  an 

II;  11,534. 
Lecoq  (Louis),  domestique  de  Roland , 

i  19  prairial  an  11;  IV,  482. 
Lecourt  (Nicolas),  père,  maréchal- 

ferranl,  •\  12  ventôse  an  II;  II, 

453. 
Legourtois  (Jean-Baptiste),  ex-noble, 

ancien  maire,  lib.  22  vendémiaire 

an  m. 
Lecoy  (Nicolas),  cultivateur,  lib.  15 

juillet  1795;  1,441. 
L'ÉcussoN  (Etienne),  domestique,  f 

15  messidor  an  II;  IV,  376. 
L'Écuyer  (Mathias),  tisserand,  acq. 

12  ventôse  an  II;  II,  540. 
L'Écuyer,  général.  Voy.  Lescuyer. 
Ledain  (Etienne),  ancien  curé,  lib. 

dét.  27  vendémiaire  an  III. 
Ledet  (François),  cordonnier,  |  28 

floréal  anll;  lll,  494. 
Ledoux  (Antoine),   fripier,    acq.   7 

pluviôse  an  11  (W  315,  448). 
Le  Doux  (Louis-Pierre),  ancien  prêtre 

à  Saint-Roch,  |  2  messidor  an  II  ; 

IV,  283. 
Leduc  (Marie-Anne),  femme  Valen- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNATRE. 


357 


TIN,  acq.  5  thermidor  an  II;  V, 
416. 

Leduc-Biéville  (Etienne-Michel),  con- 
seiller au  parlement  de  Rouen,  -}- 
16  prairial  an  II;  IV,  475. 

Leduc-Biéville  fils  (Anloine-Louis), 
ancien  lieutenant  de  chasseurs,  f 
16  prairial  an  II;  IV,  475. 

Lefauconnier-Bernaville  (Bernardine 
Perey,  femme),  lib.  25  vendé- 
miaire an  III. 

Lefaucheux  (Louis),  un  des  pa- 
triotes de  la  Sarthe,  acq.  11 
floréal  an  II  ;  III  483. 

Lefaux  (Marie-Élisabeth),  femme 
Vrard  (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1793;  I,  255. 

Lefébure  (François),  commis  dans 
les  vivres,  lib.  5  fructidor  an  II. 

Lefebvre  (Bernard) ,  tambour-ma- 
jor, acq.  12  pluviôse  an  II;  II, 
537. 

Lefebvre  (Claude-François),  com- 
mandant à  Bourgneuf,  acq.  26 
frimaire  an  III. 

Lefebvre  (François-Pierre),  maréchal 
des  logis  au  18"  régiment  des 
chasseurs  à  cheval,  -{-  24  messi- 
dor an  II;  V,  387. 

Lefebvre  (Gabriel),  cultivateur,  lib. 
2  fruclidor  an  H. 

Lefebvre  (Guislain),  ancien  béné-- 
dictin  à  Verdun,  f  5  floréal  an 
II;  m,  333. 

Lefebvre  (Jacques),  cultivateur  et 
agent  national  de  la  commune 
de  Cuverville,  hb.  2  fructidor  an 
IL 

Lkfevre  (Jean),  chapelier,  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  512. 

Lefebvre  (Jean-Baptiste),  garçon 
perruquier,  acq.  dél.  27  nivôse 
an  II  ;  II  535. 

Lefebvre  (Jean-Pierre),  ancien  em- 
ployé dans  les  aides,  acq.  9  ven- 
démiaire an  III. 


Lefebvre  (Louis),  officier  municipal, 
acq.  2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Lefebvre  (Louise-Catherine-Angéli- 
que Ricard,  veuve),  belle-mère  de 
Pétion,  f  3  vendémiaire  an  II  ;  II, 
191. 

Lefebvre  (Onuphre),  curé,  acq.  27 
floréal  an  II;  111,445. 

Lefebvre  (Pierre),  colporteur,  acq. 
15  ventôse  an  II;  II,  540. 

Lefebvre  (Pierre),  ancien  procureur 
général  à  la  table  de  marbre  à 
Paris  et  maire  de  Montargis,  f 
15  messidor  an  II;  IV,  527, 

Lefebvre  (Ponce),  marchand  de 
bois,  acq.  13  vendémiaire  an 
III. 

Lefebvre  (Thomas-Joseph),  homme 
de  conliance,  acq.  25  frimaire 
an  III. 

Lefebvre  (Thomas-Louis),  institu- 
teur, f  5  pluviôse  an  II;  II,  501. 

Lefebvre.  Voy.  Dubois  cadet. 

Lefèvre  d'Ormesson  (Anne -Louis- 
François-Paul),  ancien  président 
au  parlement  de  Paris,  et  député 
à  la  Constituante,  f  1"  floréal 
an  II;  III,  286. 

Lefieux  (Jacques),  garçon  limona- 
dier, lib.  12  fruclidor  an  II. 

LEFiLLASTRE(Marie-Louise-Calherine), 
femme  Mauconvenant,  lib.  25  ven- 
démiaire an  III. 

Leflot  (Claude-Alexandre),  avant  la 
révolution  capitaine  général  des 
fermes,  depuis,  capitaine  général 
des  douanes  de  la  République,  f 
3  prairial  an  II;  IV,  IX. 

Lefol  (Claude),  maréchal, f  17  mes- 
sidor an  II;  IV,  391. 

Lefol  (Julienne),  femme  Quesnkl,  -f 
2  messidor  an  II  ;  IV,  499. 

Lrforestier  (Henri),  sous-lieutenant 
d'infanterie,  f  5  thermidor  an 
II;  V,  411. 

Leforestibr  (Pierre),  ex-chapelain  de 


558 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


l'Hôtel-Dieu  de  Paris,  f  4  vendé- 
miaire an  II;  V,  367. 

LEFORESTiER(Pierre-Iïyacinthe-IIenri), 
ex-noble,  lib.  25  vendémiaire  an 
III. 

Lefort  (Charles-Emmanuel),  impri- 
meur, lib.  et  renv.  à  Bicêlre,  24 
floréal  an  11;  111,  490;  acq.  13 
prairial  an  II;  IV,  471. 

Lefort  (François),  lib.  25  floréal  an 
II;  III,  492. 

Lefrancq  (Claude),  maréchal  des 
logis,  f  15  prairial  an  II;  IV,  474. 

Légal  (Jean-Baptiste),  matelot,  acq. 
29  messidor  an  II  ;  V,  404. 

Legallic  (Pierre),  directeur  au  sémi- 
naire Saint-Sulpice,  lib.  9  août 
1793;  I,  442. 

Legardeur  aîné  (François-Pierre), 
fabricant  de  draps,  f  15  prairial 
an  II;  IV,  65. 

Legardeur  (  Jean-Baptiste-Delphin  ) , 
fabricant,  f  15  prairial  an  II;  IV, 
65. 

Legault  (Laurent),  journalier,  acq. 
29  messidor  an  II;  V,  404. 

Legay  (Louis-Augustin) ,  capitaine 
au  23"  régiment  de  chasseurs  à 
cheval,  f  9  thermidor  an  II;  V, 
168. 

Legendre  (Charles-Antoine),  entre- 
preneur de  la  fourniture  de  pain 
de  l'hôpital  militaire  et  de  l'étape 
de  Rouen,  lib.  2  vendémiaire  an 
III. 

Legendre  (Jacques),  garçon  de  res- 
taurant, acq.  1"  thermidor  an 
II;  V,  408. 

Legendre  (Jean-Baptiste-Emmanuel), 
agent  national  des  postes,  ex-offi- 
cier municipal   de   Paris,  f  11 
thermidor  an  II;  V,  420. 
Léger  (Antoine),  lib.  29  juillet  1 795  ; 

I,  442. 
Léger  (Claude),  meunier,  f  9  prai- 
rial anIhIV,  467. 


Léger  (Jean),    laboureur,   acq.    25 

messidor  an  II;  V,  587. 
Léger   (Marie),    femme   Lamoureux, 
boulangère,  acq.  25  prairial  an 
II;  IV,  491. 
Legrand  (Jacques),  cultivateur,  un 
des  administrateurs  desArdennes, 
f  19  prairial  an  II;  IV,  75. 
Legrand  (Louis),  employé  aux  char- 
rois, t  28  prairial  an  II  ;  IV,  271. 
Legr.and    (Pierre-Jacques),    homme 
d'affaires  et  membre  du  conseil 
général  de  la  Commune  de  Paris, 
fil  thermidor  an  II  ;  V,  423. 
Legrand    (Sicaire),    domestique  du 
sieur  de  Monferrant,  acq.  20  oc- 
tobre 1792;  I,  57. 
Legris  (Adrien),  ancien  homme  de 
loi,  commis-greffier  au  tribunal 
révolutionnaire,  f  ier  thermidor 
anII;V,  59. 
Legris  (Edme-Antoine),  notaire,  f 

27  messidor  an  II:  V,  597. 
Legris   (  Marie- Colombe  ) ,    femme 
Bodrbonne,  f  27  messidor  an  II; 
V,  597. 
Legros  (Antoine-François),  peintre 
et  officier  de  la  garde  nationale, 
8  ans  de  fer,    20  juillet  1795; 
I,  455. 
Legdain  (Jean-Baptiste),  f  25  messi- 
dor an  II;  V,  24. 
Lehardy  (Pierre),  médecin,  député 
(l'un  des  Girondins),  f  9  brumai- 
re an  II  (50  octobre   1795);   I, 
580. 
Le    Hérier    (  Françoise -Charlotte- 
Adrienne  Hue,   femme),  lib.  25 
vendémiaire  an  III. 
Leiné  (Nicolas),  perruquier,  lib.  25 

avril  1795;  1,459. 
Lejeune  (Louis-François),  officier  de 
paix,  acq.  et  dét.  18  nivôse  an 
II;  II,  554;  t  9  thermidor  an  II; 
V,  171. 
Lejeune  ou  Lejoune  (Pierre),  dit  Ra- 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


559 


monnetf  |  29  messidor  an  II;  V, 
403. 

Le  Jolivet  (Charles-Joseph),  archi- 
tecte ingénieur  du  roi,  I  17  flo- 
réal an  II  ;  III,  593. 

Lelardeux  (Pierre-Jacques),  lib.  30 
vendémiaire  an  III. 

Leleu  (Charles-Nicolas),  perruquier 
et  membre  du  conseil  général  de 
la  Commune  de  Paris,  f  12  ther- 
midor an  II;  V,  424. 

Leleu  (Elisabeth),  femme  Petit,  acq. 
13  floréal  an  H;  III,  370. 

LELiÈvRE(Jacques-Malhurin),  graveur 
en  pierres  et  administrateur  de 
police,  1 11  thermidor  an  H:  Y, 
422. 

Le  Lorain  (Geneviève),  femme  Gilles, 
bouchère,  acq.  7  messidor  an  II  ; 

IV,  513. 

Leloup  (Jean-Claude),  professeur  de 
musique,  acq.  6  frimaire  an  H; 
11,531. 

Le  M.villot  de  Pont  (Jeanne-Claire- 
Scholastique  d'AuBiGNY,  femme  di- 
vorcée de),  f  27  messidor  anU; 

V,  396. 

Lemairk  (Jacques-Louis) ,  garçon  de 
moulin,  acq.  2  brumaire  an  III. 

Lemaire  (Jean-Baptiste),  ci-devant 
avoué,  f  22  messidor  an  II;  IV, 
442. 

Lemaire  (Jean-Baptiste),  portefaix  à 
Amiens,  lib.  2  fructidor  an  II. 

Lemaire  (Louis),  curé,  lib.  13  août 
1793;  1,443. 

Lemaître  (François  -  Dominique  ) , 
mesureur,  acq.  17  fructidor 
an  IL 

Lemaître  (Matthieu),  instiluleur, 
acq.  1"  frimaire  an  III. 

Lkmarcand  (Jean-François),  fournis- 
seur, I  4  prairial  an  H;  IV,   20. 

Lemaskr  (Jean-Baptiste),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  y,  437. 


Lemasson  (Joseph-Marie),  chirurgien 
(conspiration  de  Bretagne),  dép. 
18  juin  1793;  I,  172;  f  8  mes- 
sidor an  II;  IV,  277. 

Lemau  (Maximilien),  domestique,  f 
9  messidor  an  II;  IV,  517. 

Le  Melletier  (Claude),  chirurgien, 
t  9  floréal  an  II;  III,  351. 

Lemeré (Louis),  sellier,  acq.  5  ther- 
midor an  II;  V,  415. 

Lemesle  (Marie),  femme  Boullenc, 
1  2  floréal  an  II  ;  III,  297. 

Lemesle  (Marie-Charles),  négociant, 
acq.  et  dét.  26  nivôse  an  II  ;  II,  534. 

Lemille  (Guillaume),  perruquier, 
t  27  nivôse  an  II;  11,360. 

Lemille  (Elisabeth  Lavigne,  femme), 
•[27  nivôse  an  II;  II,  360. 

Lemoine  (Geneviève),  femme  Leroux, 
acq.  12  pluviôse  an  II  (affaire  de 
Coulommiers)  ;  II,  387. 

Lemoine  (Guillaume-Antoine),  mem- 
bre de  la  commission  populaire 
de  la  Gironde,  f  12  brumaire  an 
II;  II,  152. 

Lemoine-Crécy  (Alexandre),  ex-garde  • 
meuble,  f  19  messidor  an  II;  IV, 
423. 

Lemoine-Crécy  ( An ne-Madeleine-Lu- 
cilePARMENTiER,  femme), -{-29  prai- 
rial an  II  ;  IV,  256. 

Lemonnier  (Bernard-Marie),  commis- 
saire de  section,  f  26  frimaire 
an  II  ;  II,  249. 

Lemonnier  (Joseph-Julien),  f  15  fruc- 
tidor an  II;  V,  293. 

Lemonnier  (Julien-René),  commis- 
saire des  guerres),  f  4  messidor 
an  II;  IV,  369. 

L'Empereur  (Marie-Edouard),  ex- 
garde du  roi,  f  4  thermidor 
anll;  V,  413. 

L'Empereur-Bissy  (Claude-Édouard- 
François-de-Paul),  ex -juge  au 
bailliage  de  Nevers,  f  4  thermi- 
dor, an  II;  V,  413. 


360 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lemperiêre  (Marie),  veuve  Poirikr- 
PoRTBAiL,  lib.  et  dét.  19  vendé- 
miaire an  in. 

Lemuet  (Anne-Louise-Rosalie  Dubourg, 
femme  divorcée  de),  lib.  13  bru- 
maire an  m. 

Le  Muet  de  Mauroy  (Nicolas-Pierre), 
négociant,  dép.  30  mai  1793;  I, 
435. 

Lenain  (Jacques),  huissier,  f  17  mes- 
sidor an  II;  IV,  391. 

Lendroit  (Louis-Frédéric),  batteur 
de  plâtre,  f  8  messidor  an  II  ;  IV, 
276. 

Leneup-Sourdeval  (  Louis-Bernardin, 
comte  de),  -}•  21  floréal  an  II;  III, 
413. 

Lenfant  (Jean-Baptiste-Pierre),  admi. 
nistrateur  pour  l'habillement  des 
troupes,  acq.  21  ventôse  an  II  ; 
II,  541. 

Lenfumey  (François-Honoré),  cultiva- 
teur et  juge  de  paix,  hb.  16  ven- 
tôse an  II;  11,550. 

Lenglé-Schœbecq  (Pierre),  maire,  f 
11  du  1^'  mois  de  l'an  II  (2  octo- 
bre 1793);  II,  145. 

Lenoau  (Jean),  cultivateur,  lib. 
18  brumaire  an  III. 

Lknoir  (Anne),  lib.  24  floréal  an  II; 
m,  490. 

Lenoir  (Jean-Louis),  cultivateur,  lib. 
24  floréalanII;III,  490. 

Lenoir  (Jeanne  -  Catherine  Bazin, 
femme),  lib.  29  juillet  1793;  I, 
442. 

Lenoir  (Marie -Claude  Gauthier, 
femme),  lib.  24  floréal  an  II;  III, 
490. 

Lenoir  (Michel-Etienne),  conseiller 
aux  enquêtes  de  la  1'"  chambre  au 
Parlement  de  Paris,  f  l^r  floréal 
an  n;  III,  286. 

Lenoir.  Voy.  Nexon. 

Lenoir-Peyre  (Jean-Louis) ,  teintu- 
rier, f  15  prairial  an  II  ;  IV,  65. 


Lenormand  (Jean-Baptiste) ,  impri- 
meur, lib.  10  mai  1793;  I,  140. 

Lentaigne  (Jean  -  François) ,  mar- 
chand, f  25  messidor  an  II  ;  V,  24. 

Lentaigne  (Joseph),  ex-garde  du  roi, 
f  25  messidor  an  II;  V,  24. 

Léo  (Louis-Alexandre),  receveur  des 
enregistrements,  acq.  9  vendé- 
miaire an  III. 

Léonard.  Voy.  Antié. 

Lepage  (Jean),  compagnon  couvreur, 
7  15  brumaire  an  II;  II,  198. 

Lepaine.  Voy.  Sorin. 

Lepauvre  (Nicolas-Marie),  agent  des 
forges  nationales  et  membre  de 
la  Commune,  hors  des  débats  et 
dét.  15  fructidor  an  II. 

Le  Peletier  de  Rozanbo  (Louis),  an- 
cien président  à  mortier  au  parle- 
ment de  Paris,  f  1"'  floréal  an  II; 
III,  285. 

Le  Peletier  de  Rosanbo  (Antoinelte- 
Thérèse  Lamoignon,  femme),  |  3 
floréal  an  II;  m,  303. 

Le  Peletier  de  Rosanbo  (Anne-Thé- 
rése),  fille  du  président,  marquise 
de  Chateaubriant,  f  3  floréal  an 
II;  111,503. 

Lepelletier  (Marie -Charlotte,  de 
BoNNAiRE,  femme  divorcée  de),  f 
29  germinal  an  II;  III,  248. 

Lepelletier  (Marie-Charlotte),  veuve 
et  ex -princesse  de  Chimay,  |  8 
thermidor  an  II;  V,  166. 

Lepelletier  -  Delabidoudrie  (Louis  - 
Jean),  ancien  avocat,  procureur 
et  lieutenant  général  de  bailliage, 
121  prairial  an  II;  IV,  484. 

Lepescheux  (Antoine),  fabricant,  lib. 
13  fructidor  an  II. 

Lepescheux  (Françoise  Barberis  , 
femme),  lib.  13  fructidor  an  H. 

Lepetit  (Pierre),  marchand  et  per- 
ruquier (conspiration  de  Bre- 
tagne), acq.  et  dét.  18  juin  1790; 
I,  173. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


5G1 


Lepezant   (Nicolas),   lib.    29  juillet 

1793;  1,442. 
Lepijon  (François-Robert),  président 

honoraire     de    l'ex-élection    de 

Coutances,  f  3  thermidor  an  II; 

V,  411. 
Lépinay  (Jean-François-Louis),  garde 

de  scellés,  deux  ans  de  dél.,  25 

prairial  an  II;  IV,  487. 

LÉPINAY.  Voy.  CUGNOT-LÉPINAY. 

Lepître   (Jacques-François) ,  ancien 
•  prolesseur  de  rhétorique,  membre 

de  la  Commune  (aff.  de  la  con- 
spiration de  VŒiltet),  acq.  29  bru- 

nnaire  an  II;  11,206. 
Leprestre    (Marguerite-Dominique), 

veuve  Pernon,  lib.    27  brumaire 

an  II;  II,  545. 
Lépreux    (Bernard-François-Joseph), 

inspecteur  des  vivres,  acq.  24 ven- 
tôse an  II;  II,  518. 
Lépreux  (Charles-François),  receveur 

des   douanes,  acq.    24    ventôse 

an  II;  II,  518. 
Lépreux     (Jean-Bernard) ,    commis 

distributeur    des     vivres,    acq. 

24  ventôse  an  II;  II,  518. 
Lepriest    (Auguste -Georges),     lib. 

5  frimaire  an  II;  II,  545. 
Leprince  ((Charles-Louis),  subdélégué 

I  2  messidor  an  II;  IV,  285. 
Leprince  (Pierre) ,    ex-ch;moine    de 

Mantes,  -j-  4  vendémiaire  an  II; 

y,  307. 
Lebat  (Etienne),  acq.    12    ventôse 

an  II;  11,540. 
Lerebours    (Jean-Baptiste-Auguste), 

président  de  la  3*  chambre  des 

enquêtes  ai  parlement  de  Paris, 

i  20  prairial  an  II;  III,  195. 
Leroi  (Jean-Nicolas),  dit  Sans-Gène, 

bulletier,  t  28  prairial  an  II;  IV, 

273. 
Lerouge    (Jean),    colporteur,    Jib. 

30  juillet  1793;  I,  442. 
Lr  RouGhT  (Pierre),  ancien  chanoine, 


lib.  9  avril  et  19  mai  1795  ;  1, 439 

Leroux  (Charles),  cordonnier,  acq. 
5  pluviôse  an  II  ;  II,  555. 

Leroux  (François-Adrien),  pâtissier- 
traiteur,  acq.  15  messidor  an  II; 
IV,  524. 

Leroux  (Geneviève  Lemoine,  femme), 
acq.  12  pluviôse  an  II;  II,  387. 

Leroux  (Hippolyte),  ofiicier  de  santé, 
juge  de  paix,  acq.  21  nivôse  an 
II;  II,  554. 

Leroux  (Jean-Jacques),  cordonnier, 
acq.  5  ventôse  an  II;  II,  540. 

Leroux  (Julien) ,  ex-négociant ,  un 
des  94  Nantais,  acq,  28  fructidor 
an  II;  V,  547. 

Leroux  (Périne-Jeanne),  veuve  de 
Maillé,  mise  hors  des  débats 
comme  malade ,  9  thermidor 
an  II;  V,  172. 

Leroux  (Pierre-Paul),  ancien  bou- 
langer, commissaire  civil  de  la 
section  des  Sans-Culottes,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Leroy  (François),  tondeur  de  draps, 
t  28tloréal  an  II;  III,  494. 

Leroy  (Jean-Baptiste),  maître  de  mu- 
sique, -|-  10  vendémiaire  an  II  ; 
II,  479. 

Leroy  (Jean  -  François  -René  )  dit 
Camp(jrain,  lib.  25  vendémiaire 
an  m. 

Leroy  (Louise-Marguerite  Goulet, 
femme),  acq.  12  nivôse  an  II; 
II,  504. 

Leroy  (Marie-Aimée) ,  femme  Feu- 
CHÈRE,  receveuse  d'abonnements, 
1  19  nivôse  an  II;  II,  557. 

Leroy  (Marie-Anne) ,  attachée  au 
théâtre,  rue  Feydeau,  f  8  ther- 
midor an  II;  V,  IGO. 

Le  Roy  (Nicolas),  gendarme  national, 
fil  brumaire  an  II;  II,  197. 

Leroy  (Nicolas-François),  géomètre- 
arpenteur,  lib.  27  frimaire  nn 
Ilf. 


362 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Le  Roy  (Pierre),  agent  national  de 
Val-libre  (Yal-Saint-Georges),  acq. 
3  messidor  an  II;  IV,  287. 

Leroy  (Pierre-Nicolas-Louis) ,  dit 
Dix-août,  avant  la  Révolution 
marquis  de  Montlïabert  et  depuis 
officier  municipal  et  maire  de 
de  Coulommiers,  juré  du  tribunal 
révolutionnaire,  f  17  floréal 
an  IH;  VI,  99. 

Leroy  de  Grammont  (Louis-François), 
ex-noble,  f  5  thermidor  an  II; 
V,  95. 

Leroy  de  Presnel  (Jean-François), 
rentier,  f  2  messidor  anll  ;  IV,499. 

Lesage  (Claude),  instituteur,  f  5 
thermidor  an  II  ;  V,  94. 

Lescale  (Marie-Jeanne),  ex-noble  f 
26  germinal  an  II;  III,  235. 

Lescale  (Victoire),  femme  Rogé,  ex- 
noble \  26  germinal  an  II  ;  III,  233. 

Lescandey  (Charles),  substitut  au 
bailliage  présidial  de  Coutances, 

1  3  thermidor  an  II;  V,  411. 
Lesclapart  (Marie-Pierrette    Henne- 

veux,  veuve),  f  1"  prairial  an  II; 
IV,  455. 

Lrscot-Fleuriot  (  Jean-Baptiste-Ed- 
mond), artiste,  maire  de  Paris, 
i  10  thermidor  an  II;  V,  253. 

Lescuyer  (Charles-Joseph),  général, 
|14  août  1793;  I,  105. 

Lescuyer  (Jean),  acq.  10  septembre 
1793;  1,438. 

Lescuyer  (Joseph-Guillaume),  musi- 
cien, t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Lesège-Landrecost  (Céleste  Françoise 
Trigouet,    veuve),    ex-noble,    -j- 

2  messidor  an  II;  IV,  500. 
Leselle    (Marie),    femme    Lamarre, 

bouquetière,  acq.  7  messidor  an 
II;  IV,  513. 

Leseurre  (Etienne),  ancien  procu- 
reur, lib.  29  germinal  an  II;  III, 
475. 

Lestre  (Jean-Charles-Pierre),  culti- 


vateur et  membre  du  conseil  de 
la  commune  de  Paris,  fil  ther- 
midor an  II  ;  V,  420. 

Lesniers  (Philippine),  carmélite,  dép. 
21  pluviôse  an  II  ;  II,  416. 

Lesot  (  Eustache  -  Roland  -  Roger  ) , 
blanchisseur  de  linon,  acq.  et 
dét.  17  prairial  an  II;  IV,  479. 

LESPiNAssE(Pierre-Antoine),  ex-noble, 
ancien  conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  18  messidor  an  II; 
IV,  395. 

Lespinasse  fils  (Guillaume-François- 
Joseph-Catherine),  ex-noble,  et 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, colonel  de  la  garde  natio- 
nale de  Florentin  en  Albigeois,  f 
18  messidor  an  II;  IV,  396. 

Lespinasse-Bournazet  (Joseph) ,  ex- 
chevalier de  Saint-Louis,  lib.  9 
brumaire  an  III. 

Lesterp-Beauvais  (Benoît),  ci-devant 
receveur  de  district,  député,  l'un 
des  Girondins,  |  9  brumaire  an 
m  (30  octobre  1793);  1,379. 

Le  Suisse  (Louis),  caporal  au  71^  ré- 
giment, lib.  2  fructidor  an  II. 

Lesure  (Nicolas-Remi),  ancien  con- 
stituant, f  27  frimaire  an  II;  II, 
250. 

Le  Tailleur  ou  Tailleur  (Jean-Fran- 
çois), administrateur  pour  l'habil- 
lement des  troupes,  acq.  21  ven- 
tôse an  II;  11,541. 

Létanduère.  Voy.  Desherbiers- Lé- 
tanduère. 

Le  Tellier  (Antoine),  professeur  au 
collège  des  Quatre-Nations,  f  6 
messidor  an  II;  IV,  297. 

Letellier  (Louis-Pierre-Marcel),  dit 
Bultier ,  ex-noble,  employé  à 
l'habillement  des  troupes,  f  21 
floréal  an  II;  III,  414. 

Letellier  (  Marie  -  Anne  -  Thérèse  ) , 
femme  Longrois,  f  6  thermidor 
an  II;  V,  145. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE, 


565 


Le  Tellier  (Nicolas),  vigneron,  mem- 
bre d'un  comité  de  surveillance, 
I  9  prairial  an  II;  IV,  467. 

Letenneur  (Nicolas-Toussaint),  capi- 
taine de  gendarmerie,  f  26  prai- 
rial an  II;  IV,  476. 

Leteur  (Laurent),  journalier,  lib. 
18  brumaire  an  III. 

Letoublon  (Jean-Joseph),  lib.  27  ven- 
démiaire an  III. 

Letoublon  (Agnès  Faverot,  veuve), 
•lib.  27  vendémiaire  an  III. 

LEmLLOT  (Augustin),  curé  de  Saint- 
Remy  de  la  Vanne,  f  9  frimaire 
an  II;  II,  184. 

Leurwers  (François),  laboureur, 
acq.  15  vendémiaire  an  II;  II, 
529. 

Levanier  (  François  -  Michel  ) ,  juge 
acq.  26  brumaire  an  III. 

Levasseur  (Élienne),  meunier,  |  28 
messidor  an  II;  V,  401. 

liEVAssEUR  (Jean),  ancien  curé,  f 
15  prairial  an  II;  IV,  472. 

Levasseur  (Madeleine),  femme  Bul- 
TAis,  lingére  à  la  halle,  lib.  et 
dét.  29  vendémiaire  an  II  ;  II, 
542. 

Levavasseur  (Joseph-Bon),  dit  Dhié- 
ville,  lib.  25  vendémiaire  an  III. 

Leveau  (Jean-Baptiste-Louis),  gagne- 
denier,  lib.  15  pluviôse  an  II 
(W  518,  470). 

Levéel  (Jean-Antoine),  cultivateur, 
avocat,  lib.  dét.  24  brumaire  an 
KL 

Leveillard  (Louis-Guillaume),  doyen 
des  gentilshommes  de  la  Cham- 
bre du  roi,  f  27  prairial  an  II; 
IV,  200. 

Leveilly  (Louis),  garde-magasin , 
acq.  25  pluviôse  an  II  ;  II,  559. 

Lkvêquk  (Guillaume -Thomas),  âgé 
de  15  ans,  (manifestation  de 
Rouen),  acq.  21  septembre  1795; 
I,  255. 


Lévêque  (Jean),  maçon,  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
acq.  26  frimaire  an  III  ;  VI,  47. 

LÉVÊQUE  (Louis),  ancien  président 
de  l'élection  de  Mortain,  j  19  sep- 
tembre 1795;  I,  454. 

LÉvÊQUE-DuMouLiN  (Pierre) ,  fermier 
de  l'abbaye  des  Châtelliers,  f 
l^""  messidor  an  II;  IV,  496. 

Levigneur  (  Thomas) ,  imprimeur 
libraire,  f  15  ventôse  an  II;  II, 
455. 

LÉvis  (Gabrielle-Augusline-Michelle, 
veuve  de),  f  21  messidor  an  II; 
IV,  456. 

LÉVIS  (Henriette -Françoise  de), 
femme  de  Béranger,  |  21  messi- 
dor an  II;  IV,  436. 

Levis-Laviéval  (Marc-Antoine,  comte 
de),  t  15  floréal  an  II;  III,  579. 

LÉVIS  -  MiREPoix  (Charles-Philibert- 
Marc-Gaston  de),  ancien  maré- 
chal de  camp,  ancien  constituant, 
f  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Levrat  (Claudine),  femme  Garnier, 
acq.  28  messidor  an  II;  V,  599. 

Leyde  (femme  Rouffe),  acq.  16  no- 
vembre 1792;  I,  452. 

Lherbette  (  Charles-Antoine  ) ,  an- 
cien agent  de  change,  f  15  prai- 
rial an  II;  IV,  471. 

LiiÉRiTEAu.  (Marie  Béreteau  ou  Ber- 
THEAU,  veuve)  journalière,  f  7 
messidor  an  II;  IV,  520. 

Lhériteau  (  Marie  Thibaut  ,  veuve) 
journalière,  f  7  messidor  an  II  ; 
IV,  320. 

L'IIermina  (Jacques-Marie),  acq.  5 
vendémiaire  an  II;  II,  522. 

L'IIermina  (Jeanne  Bérard,  femme), 
dép.  5  vendémiaire  an  II;  H,  522. 

Lhermitte  (  Elisabeth  ) ,  femme  de 
RossET,f  21  floréal  an  H;  111.415. 

Lhermitte  de  Chambertrand  (Louis- 
Claude),  chanoine  de  Sens,  f  21 
floréal  an  II:  IIF,  415. 


504 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lhomme  (François) ,  domestique,  ■{- 
27  prairial  an  II  ;  IV,  200. 

Lhost  (Jean-Baptiste),  domestique 
de  Mégret-Sériliy,  -j-  21  floréal  an 
II;  111,414. 

L'HuiLLiER  (Antoine),  ancien  caissier 
de  Bondy,  acq.  13  messidor  an 
II;  IV,  524. 

Ijiuillier  (Jean-Antoine),  ex-agent 
des  biens  de  Condé,  homme  de 
lui,  ex-agent  national  de  la  com- 
mune de  Lusigny,  j-  9  thermidor 
an  11;  V,  168. 

LiiuiLLiER  (Joseph),  soldat,  lib.  provi- 
soirement 15  frimaire  an  II;  II, 
546  ;  et  définitivement  16  frimaire 
an  III. 

Lhuillier  (  Louis  -  Marie  ) ,  ex-pro- 
cureur-syndic du  département 
de  Paris,  acq.  16  germinal  an  II; 
m,  169. 

Lhuillier(  Pierre-Alexis),  homme  de 
loi  t  A  messidor  an  II;  IV,  502. 

Lhuillier  (Vincent-Mathieu-Gabriel), 
lib.  12  fructidor  an  IL 

LiiuLLiER  (Alexandre-Julien),  agent 
national,  lib.  2  brumaire  an  III. 

LiARD  (Louis),  porteur  d'eau,  acq. 
19  prairial  an  II;  IV,  76. 

LiBois  (Jean-Baptiste-Marie)  (manif. 
de  Rouen),  acq.  21  septembre 
1  795  ;  I,  258. 

Liciiv  (Jeiinne  Derville,  femme),  | 
16  floréal  an  II;  III,  485. 

Liégeard  de  Ligny  (René),  ex-cheva- 
lier de  l'Éperon,  f  9  messidor  an 
II;  IV,  555. 

LiÉNARD  (Adélaïde),  f  7  messidor  an 

II;  IV,  520. 
LiÉNARD(LouiseSiBERT,  veuve), domes- 
tique, 1 7  messidor  an  II  ;  IV,  520. 

LiEL'TAUD  (Jean-François),  ci-devant 
lieutenant  de  la  garde   du   roi, 
acq.  20  octobre  1792;  I,  58. 
Ligny.  Voy.  Liégeard  de  Ligny. 
Lille-Dumolard  (Paul-Marie-Stanislas- 


Alexandre -Louis  de),  qualifié 
marquis,  -|-  25  messidor  an  II; 
V,  11. 

LiMENTON  (Augustin),  dit  Chassey, 
curé  de  Saint-Remi,  f  9  frimaire 
an  II;  II,  184. 

Limoges  (Antoine),  acq.  27  messidor 
an  II;  V,  597. 

LiMoux.  Voy.  Phicy-Limoux. 

Linange-Lœwestein  (Catherine-Éléo- 
nore),  acq.  14  brumaire  an  III. 

LiNDEN.  Voy.  Apremont-Linden. 

Linguet  (  Simon  -  Nicolas  -  Henri  ) , 
homme  de  loi  et  de  lettres,  cul- 
tivateur, 7  9  messidor  an  II;  IV, 
555. 

LioNNvis  (François),  dit  Fanfan,  ca- 
nonnier,  acq.  13  prairial  an  II  ; 
IV,  471. 

LioTAUD  (Jean),  cordonnier,  acq.  25 
messidor  an  II  ;  V,  595. 

LiRziN  (  Jacques  ) ,  limonadier  ,  j- 
1"  messidor  an  II;  IV,  281. 

Lobereau  (Jean-Élienne),  lieutenant, 
lib.  29  brumaire  an  III. 

LociioT  (Pierre),  officier  municipal, 
f  9  messidor  an  il;  IV,  554. 

LocQUET  (Michel-Charles),  ex-noble, 
lib.  2  frimaire  an  III. 

LocQUET  DE  Granville  (Félix-Viclor), 
gentilhomme  (conspiration  de 
Bretagne),  118  juin  1795;  1,175. 

LoGEROT  (Françoise),  veuve  Beau- 
mont,  lib.   2  frimaire  an  III;  I, 

175. 

LoGEROT  (Hélène),  dite  Moutorlout, 
lib.  2  frimaire  an  UI. 

LoGNY  (Madeleine-Bernardine  Du- 
saussay,  veuve  de),  y  14  messidor 
an  H;  IV,  525. 

LoHiER  (Jean-Baptiste),  avant  la  ré- 
volution épicier,  juré  du  tribunal 
révolutionnaire,  acq.  17  floréal 
an  III;  VI,  99. 

LoiGNON(Charlemagne),  commis  dra- 
pier, lib.  20  mai  1795;!,  440. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOiNNAIRE. 


565 


LoiLLiER  (Pierre),  aubergiste,  f  29 
prairial  an  II;  IV,  210. 

LoisEAu-BÉRANGER  (Jean-Louis),  fer- 
mier général,  y  19  lloréal  an  II; 
III,  398. 

LoisiLLiER  (Claude-Françoise),  fai- 
seuse de  modes,  -{-16  floréal  an 
II;  III,  382. 

LoisoN  (Guillaume),  directeur  du 
théâtre  des  Champs-Elysées,  poê- 
lier-fumiste,  j  9  thermidor  an 
;i;V,  168. 

LoisoN  (Anne  Maurice,  femme),  7 
9  thermidor  an  II;  V,  168. 

LoizEROLLEs  père  (Jean-Simon),  ex- 
noble, ancien  lieutenant  général 
du  bailliage  de  l'Arsenal ,  7 
8  thermidor  an  II;  V,  15i. 

LoLiÈRE  (Abraham),  ancien  militaire 
et  ancien  curé,  |  29  prairial  an 
II;  IV,  210. 

Lombard  (Claude),  directeur  des 
messageries  nationales  à  Paris, 
acq.  9  vendémiaire  an  lll. 

LoMBAHi)  (Jacques),  ancien  notaire, 
instituteur,  [  19  fructidor  an  II; 
V,  295. 

Lombard  père  (Louis),  notable  de  la 
commune,  acq.  12  ventôse  an  II; 

II,  540. 

Lombard  tils  (Jean-Louis),  meunier, 
acq.  12  ventôse  an  H;  II,  540. 

Lombard  (Marie-Geneviève),  femme 
HiBEBT,  acq.  6  frimaire  an  II;  II, 
531. 

Lombard  (Pierre),  lib.  8  vendémiaire 
an  m. 

LoMÉME  (Alexandre,  comte  de),  an- 
cien colonel  de  chasseurs,-}-  21 
floréal  an  II  ;  III,  413. 

LoMK.ME  (Charles  de),  chevalier  de 
SI  Louis,  -|-  21  floréal  an  il;  III,  41 3. 

LoMÉME  (Charlotte de),  épouse  divor- 
cée de  Canisy,  -{-  21  floréal  an  II  ; 

III,  413. 

Loif^,KiR  (!x)uis  de),  ancien  ministre 


de  la  Tuerre,  -j-  21  floréal  an  II  ; 
m,  41^3. 

LoMÉisiE  (Martial  de),  ancien  coadju- 
teur  de  l'archevêque  de  Sens,  7 
21  floréal  an  II;  lll,  413. 

LoNGPRÉ  (Jean-Baptiste),  payeur  de 
l'administration  de  Thabillement 
Hb.  20  germinal  an  II;  III,  476. 

Longré.  Voy.  GousT. 

LoNGRois  (Pierre),  ex-garde-meuble 
à  la  Muette,  -j-  6  thermidor  an  II  ; 
V,  145. 

LoNGRois  (Marie-Anne-Thérèse  Letel- 
LiER,  femme),  |  6  thermidor  an 
II;  V,  145. 

LoNGRois  (Marie-Thérèse),  -j-  6  ther- 
midor an  II;  V,  145. 

Longueville  (Pierre),  marchand  de 
chevaux,  acq.  26  pluviôse  an  II  ; 
II,  539. 

Lopriac-Donze  (Félicité) ,  marquise 
de  QuERnoENT,  '[  8  thermidor  au 
II;  V,  167. 

Lofs  (Léon),  ouvrier  en  baleine,  J- 
8  messidor  an  II;  IV,  517. 

LoRADOuR  (Marguerite),  femme  Poi- 
rier, f  28  messidor  an  II  ;  V,  36. 

LoRANsoT  (Pierre),  garde  champêtre, 
I  1"  messidor  an  11;  IV,  282. 

LoRCET  (Jean-Baptiste),  maire,  culti- 
vateur, -{-  25  prairial  an  II  ;  IV, 
490. 

LoRENzo  (Grégoire-Philippe) ,  fonc- 
tionnaire public  à  Bruxelles,  -j- 
16  prairial  an  II;  IV,  476. 

LoREU  (Françoise  Bridier,  veuve), 
domestique,  |  19  messidor  an  II; 
IV,  402. 

LoRGET  (Simon),  postillon,  acq. 
7  thermidor  an  II;  V,  417. 

LORILLARD.  Voy.   GuÉRIN-LoRILLARD. 

LoRiMiER  DR  Chamilly  (Claude-Chrls- 
tophe),  ex-noble  et  valet  de  cham- 
bre du  roi,  •}•  5  messidor  an  II; 
IV,  506. 

LoRiMiKR  (Marie-Adélaïde),  rentière, 


566 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


lib.  27  brumaire  an  II;   II,    545. 

Loriot  (Claire  Sevin,  veuve),  cour- 
tisane, f  22  frimaire  an  II;  II, 
244. 

Lorry  (Jean-Louis),  cultivateur,  lib. 
9  germinal  an  II;  III,  466. 

LoTH  (François-Michel),  menuisier, 
acq.  8  vendémiaire  an  III. 

LoTH.  Voy.  TOTH. 

LoTHRiNGER  (Frauçois-Joseph),  prêtre 
assermenté,  lib.  3  septembre 
1793;!,  246. 

LoTTiN  (Marie-Victoire  Serlet,  fem- 
me), fabricante  de  médaillons, 
lib.  25  vendémiaire  an  III. 

LouAULT  (Nicolas),  ancien  curé,  acq. 
18  floréal  an  II;  111,396. 

LouBERs  (  Raymond  -  Marie  -  Louis  ) , 
ex-juge  au  tribunal  du  district 
de  Toulouse,  acq.  19  vendémiaire 
an  m. 

LouBET  (Georges),  homme  de  loi,  f 
11  messidor  an  II;  IV,  519. 

LouDiNOT  (Julienne),  femme  Trous.se- 
LOT,  lib.  13  brumaire  an  III. 

LouHER  (André),  notaire,  f  24  floréal 
an  II;  III,  436. 

Loup  (Jean  ) ,  sous  -  régissenr  de 
Champignoles,  acq.  29  fructidor 
an  II. 

Loutre  (Jean),  ofticier  municipal, 
lib.  23  frimaire  an  II  ;  II,  546. 

LouvATiÈRE  (Jean-Baptiste),  acq.  8 
octobre  1792  ;I,  432. 

Louvatière  (Jean-Bapliste),  ex-liqui- 
dateur de  la  ferme  générale,  f 
22  messidor  an  II;  IV,  441. 

LouvET  (Jean-Baptiste),  vigneron,  lib. 
25  floréal  an  II;  m,  492. 

LouvET  (Pierre-Alexandre),  ex-admi- 
nistrateur des  subsistances,  f 
II  thermidor  an  II;  V,  422. 

LouYAu  (Claude),  manouvrier,  f  28 
messidor  an  II;  V,  401. 

LoY  (Jean-Louis),  marchand  de  vin, 
hb.  10  fructidor  an  II. 


Loyer  (Marie  Lebleu,  veuve),  lib. 
8  fructidor  an  II. 

LuBiN  (Jean-Jacques),  élève  de  l'Aca- 
démie de  peinture,  et  depuis, 
juge  au  tribunal  du  premier  ar- 
rondissement, et  substitut  de 
l'agent  national  de  la  commune 
de  Paris,  -J-  H  thermidor  an  II; 
V,  422. 

Lubomirska  (Rosalie  Ciiodkiewicz  , 
princesse),  f  3  floréal  an  II  ;  III, 
303. 

Lucas  (François-Nicolas),  serrurier, 
128  prairial  an  II;  IV,  271. 

Lucas.  Voy.  Guérin-Lucas. 

Lucas  de  Blaire  (Marie-Claudine),  f 
1"  prairial  an  II;  IV,  15. 

Lucas  de  Blaire  (Marie-Julie),  acq. 
1^'  prairial  an  II;  IV,  15. 

LucKNER  (Nicolas),  maréchal  de 
France,  f  15  nivôse  an  II;  II, 
324. 

LuDET  (Jean-Baptiste),  chef  armu- 
rier, •{-  15  prairial  an  II;  IV,  65. 

Lumière  (Jacques-Nicolas),  musicien, 
juré  au  tribunal  révolutionnaire, 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune  de  Paris,  f  11  thermi- 
dor an  II;  V,  423. 

LuppÉ  (Charlotte-Féhcité  de),  mar- 
quise de  Ciiarry),  f  15  frimaire 
an  II;  II,  126. 

LuPY.  Voy.  Laroche-Lupy. 

Lurienne  (Georges-Charles),  ex-cha- 
noine de  Rouen),  f  19  messidor 
an  II;  IV,  423. 

LuRioN  (Jean-François),  ex-noble,  f 
2  thormidoran  II;  V,  66. 

Luttier  (Nicolas),  ancien  soldat,  f 
10  avril  1793;  I,  152. 

LuuYT  (Félix-Jean-Baptisle),  ancien 
commissaire  des  guerres,  f  2  ven- 
tôse an  II;  II,  510. 

Lux  (Adam),  député  de  Mayence,  f 
14  brumaire  an  II  (4  novembre 
1793);  1,220. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


367 


LuzY  (Jean-Baptiste),  ancien  mous- 
quetaire, lib.  et  dét.  26  bru- 
maire an  III. 

LuzY  (Hélène  Baillard-Descombaux , 
femme),  lib.  et  dét.  26  brumaire 
an  m. 

Lyon  (Pierre-Jean),  domestique,  f 
27  messidor  an  II  ;  V,  33. 

Lyre  (Louis),  juif,  receleur  (vol  du 
garde-meuble),  f  13  octobre 
1792;  I,  26. 


M 


Mabille.  Voy.  Clerc-Mabille. 

Macdonald  (Charles-Édouard-Frédé- 
ric-Henri),  Écossais,  ancien  lieu- 
tenant-colonel au  service  de  la 
France,  f  24  messidor  an  II;  V, 
12. 

Macé  (Pierre),  commandant  du  ba- 
teau le  Destin,  acq.  26  frimaire 
an  m. 

Machaut  (Jean-Louis),  administrateur 
pour  l'habillement  des  troupes, 
acq.  21  ventôse  an  II;  II,  541. 

Machet  (Alexis),  secrétaire-greffier 
de  Franc-Amour,  f  24  messidor 
an  II;  V,  388. 

Machet-Vélye  (Pierre-Charles),  ex- 
intendant des  bàtimen's  de  Mon- 
sieur, f  22  messidor  an  II;  IV, 
441. 

Mackerel  (François),  habitant  d'IIaze- 
brouck,  acq.  13  vendémiaire  an 
II;  II,  529. 

Macquenem-d'Artaize  (Henri-Anne), 
écuyer  de  la  ci-devant  d'Artois, 
I  25  messidor  an  H;  V,  391. 

Madelaine  (François) ,  journalière 
Hb.  11  floréal  an  II;  III,  483. 

Maffioli  (Je:m-Pierre),  défenseur 
officieux,  lib.  7  germinal  an  II  ; 
m,  470. 

Maffioli  (Marie-Jeanne  Froment,  fem- 


me), lib.  7  germinal  an  II;  III, 
470. 

Magnant  (Pierre-Louis),  gendarme, 
t  25  prairial  an  II;  IV,  493. 

Magnier  (Brulus),  ex-président  d'une 
commission  militaire  révolution- 
naire, acq.  et  renv.  au  trib.  crim., 
6  ventôse  an  III  ;  VI,  69. 

Magnier  (Jean-François),  maître  d'é- 
cole et  chantre,  acq.  18  floréal 
an  II;  m,  396. 

Magnier  (Louis-Antoine-Joseph),  mar- 
chand forain,  f  3  messidor  an  H; 
IV,  287. 

Magnin  (Dominique),  jardinier,  acif. 
3  brumaire  an  III. 

Magnin  (Gaspard),  huissier,  lib. 
15  brumaire  an  III. 

Magny  (François),  soldat  au  6*  des 
hussards,  f  29  germinal  an  II; 
m,  241. 

Magon  (Françoise  -  Marie  -  Jeanne) , 
femme  Saint-Pern,  f  l^»- thermidor 
an  II;  V,  54. 

Magon.  Voy.  L.\lande-Magon. 

Magon-Coetizag  (Anne-Hélène  Gardin, 
femme),  ex-noble,  f  2  messidor 
an  II;  IV,  499. 

Magon-Coetizac  fils  (Jean-Baptiste), 
|2  messidor  an  II;  IV,  498. 

Magon  de  Labalue  (Jean-Baptiste),  f 
1"  thermidor  an  II;  V,  54. 

Magon  de  Lablinaye  (Luc),  •]-  1"  ther- 
midor an  II  ;  V,  54. 

Magon-Villehuchet  (Nicolas),  négo- 
ciant, f  2  messidor  an  II;  IV, 
499. 

Maguerre  (Marie-Joseph),  serrurier, 
acq.  8  floréal  an  H;  HI,  482. 

Maiié  (Pierre-François  de),  |  8  ther- 
midor an  H;  V,  135. 

Mahieu  (Nicolas),  curé,  lib.  13  août 
1793;  I,  443. 

Mahuet  (Nicolas),  imprimeur,  acq. 
17  prairial  an  lU  IV,  69. 

Maignan  (André-Éloi),dit  Chanromain^ 


0(18 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


juge  de  paix,  -|-  '22  prairial  an  II  ; 
IV,  486. 

31aillart  (Anne-Charlotte-Françoise), 
marquise  d'ILvrcourt,  lib.  19  ven- 
démiaire an  m. 

Maillé  (Fortuné- Charles-Louis-Fran- 
çois  de),  ex-noble,  f  6  thermidor 
an  II;  V,  109. 

Maillé  (François-René -Alexandre 
de),  ex-noble,  ex-prêtre,  grand 
vicaire  du  Puy-en-Velay,  ■{-  6  ther- 
midor an  II;  V,  109. 

Maillet  (Augustin),  président  du  tri- 
bunal criminel  des  Bouches-du- 
Rhône,  acq.  5  ventôse  an  II;  II, 
436. 

Maillet  (Nicolas),  imprimeur,  acq. 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

Maillet-Conte  (Jean-Baptiste) ,  do- 
mestique, f  8  messidor  an  II;  IV, 
551. 

Mailloche  AU  (Jean-Baptiste-Joseph), 
acq.  26  germinal  an  II;  III,  255. 

Maillot  (Louis),  gendarme,  acq. 
28  germinal  an  II  ;  III,  474. 

Mainard  (Louis),  cultivateur,  f  2  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  500. 

Maingot  (Antoine),  fripier  et  gen- 
darme, suspect  d'avoir  recuilli 
du  sang  de  Marie-Antoinette,  lib. 
7  brumaire  an  II  ;  II,  205. 

Mainguet  (Charles-Robert),  cultiva- 
teur, acq.  5  messidor  an  II  ;  IV, 
507. 

Maikguet  (Jean-Baptiste),  épinglier, 
membre  du  comité  révolution- 
naire  de  Nantes,  acq.  26  frimaire 
an  III;  VI,  47. 

Mainvielle  (Pierre),  député,  l'un  des 
Girondins,  j-  9  brumaire  an  II 
(50  octobre  1795);  I,  580. 

Maire  (Antoine-Marie),  avocat  au 
parlement  de  Paris,  lieutenant 
pour  le  roi  de  la  commune  de 
Vermanton,  membre  suppléant 
de  la  Commune  de  Paris  en  1789, 


juge  au  tribunal  révolutionnaire, 

acq.  17  floréal  an  IIl;  VI,  99. 
Maire  (Geneviève  Écarnot,  femme), 

lib.  22  brumaire  an  lll. 
Maisonneuf.  Voy.  Coupery-Maisonneuf. 
Maisonneuve.  Voy.  Pfrrès. 
Malègue   (François),   juge  de  paix, 

lib.  2  vendémiaire  an  III. 
Malengé  (l'ierre -François),  f  27  du 

1"'   mois  de  l'an  II  (18  octobre 

1795);  II,  146. 
Malesiierres.  Voy.  Lamoignon  de  Ma- 

LESHERRES. 

Malet  (Etienne),  capitaine  de  cava- 
lerie, lib.  11  avril  1795;  I,  459. 

Malfilatre  (Michel -Jean-Paul) ,  lib. 
24  vendémiaire  an  lll. 

Malher  (Pierre),  employé  au  théâtre 
Louvois,  dép.  27  juillet  1795; 
I,  170. 

Malherre  (Louis-Charles),  f  20  juil- 
let 1795;  I,  265. 

Malicorset  (Marie-Anne),  ^ancienne 
domestique  de  curé,  -{-  5  thermi- 
dor an  II;  V,  414. 

Malignon  (Pierre),  lib.  12  brumaire 
an  IIL 

Mallet-Paulveriès  (Jean),  dit  Des- 
courges.,  lib.  27  frimaire  an  III. 

Mallette  (A nnette- Jean-Baptiste) , 
marchand  de  fer,  |  5  thermidor 
an  II  ;  V,  95. 

Malmus  (Jacques),  Orléanais,  lib.  29 
brumaire  an  III. 

Malmuze  (Pierre-Colas),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  547. 

Malone  (John),  domestique,  f  5  ther- 
midor an  II;  V,  97. 

Malrog  (Guillaume),  cultivateur,  lib. 
22  brumaire  an  III. 

Malrog  (Paul),  cultivateur,  lib.  22 
brumaire  an  III. 

Maltaverne  (Anne) ,  ouvrière  en 
linge,  lib.  9  prairial  an  II  ;  IV,  467. 

Malvagne   ou  Maldagne   (Jean-Bap- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


369 


liste),  ex-curé  de  Louvres  (Seiiie- 
et-Oise),  f  7  thermidor  an  II  ;  V, 
117. 

Mamessier  (François-Marie),  cultiva- 
teur, lib.  8  vendémiaire  an  III. 

Manceaux  ou  Manciaux  (Louis),  cor- 
donnier, acq.  21  pluviôse  an  II  ; 
II,  558. 

Manciaux  (Louis-Pierre-Toussaint) , 
dit  Clievalier,  sculpteur,  membre 
du  comité  civil  de  la  section  de 
l'Indivisibilité,  acq.  15  fructidor 
a'n  II. 

Mandat  (Alexandrine-Claudine-Féli- 
cité),  femme  Thomassin,  f  23  flo- 
réal an  II;  111,  455. 

Maxdrillon  (Joseph),  ancien  com- 
missaire du  pouvoir  exécutif,  f 
18  nivôse  an  II;  II,  334. 

Mangin  (Clément),  marchand  et  vi- 
vandier, I  4  ventôse  an  II;  II, 
513. 

Mangin  (François-Albert) ,  cocher , 
I  7  floréal  an  II;  III,  348. 

Mangin  (Nicolas),  loueur  de  voitures, 
7  4  ventôse  an  II;  II,  515. 

Mangot  (Désiré-Charles),  cocher  de 
fiacre,  t  27  avril  1795;  I,  140. 

Mannetrois  (Françoise  Beaudelot  veu- 
ve), lib.  19  floréal  an  11;  III,  488. 

Manneville  (Charlotte -Jacqueline  - 
Françoise  de),  marquise  de  Col- 
bert-Maulevrier,  I  8  thermidor 
an  II;  V,  166. 

Manneville  (Jean),  marchand  de  co- 
ton, ofticier  municipal  de  Passy, 
7  7  messidor  an  II  ;  IV,  515. 

Manoel  (Etienne),  ci-devant  com- 
missaire de  rile  de  Sainte-Lucie, 
t  21  nivôse  an  II  ;  II,  499. 

Manson  ou  Maison  (Jean-Baptiste), 
capitaine  des  charrois,!  12  mes- 
sidor an  II;  IV,  521. 

Mantienne  (Miciiel),  coiffeur,  f  27 
prairial  an  II;  IV,  200. 

Mantiennb    (Marie-Jeanne-Charlotte 


Langlet,  femme),  f  27  prairial 
an  II  ;  IV,  200. 

Manuel  (Pierre),  ancien  procureur 
de  la  commune  de  Paris  et  député 
à  la  Convention,  7  24  brumaire 
an  II;  II,  66. 

Marandey  (Rigobert),  cultivateur, 
acq.  15  vendémiaire  an  III. 

Marange.  Voy.  Canet-Dugay. 

Marat  (Jean-Paul),  député  à  la  Con- 
vention, acq.  24  avril  1 793  ;  1, 145. 

Maraulin  (Valérie),  femme  Pasquet- 
Saint-Projet,  f  14  prairial  an  II; 
IV,  473. 

Maraval  (Joseph-Julien),  père,  -j- 
28  messidor  an  II;  V,  400. 

Marbeuf  (Anne-Michelle,  marquise 
de),  t  17  pluviôse  an  II;  II,  398. 

Marcais  (Louis),  journalier,  lib. 
28  brumaire  an  III. 

Marcandier  (Roch),  journaliste,  y 
24  messidor  an  II;  V,  15. 

Marcandier  (Marie-Anne  Conrarnau, 
femme),  f  24  messidor  an  II  ;  V, 
15. 

Marcault  (Marie-Suzanne) ,  reli- 
gieuse, acq.  dét.  1"  nivôse  an  II; 
II,  535. 

Marge  (Louis-IIenri-François  de),  gé- 
néral, 7  9  pluviôse  an  II;  II,  378. 

Marge.  Voy.  Dupuis  de  Marge. 

Marcel  (André),  maçon,  membre  du 
conseil  général  de  la  Commune 
de  Paris,  -{-Il  thermidor  an  II. 

Marcesciieau  (Joseph),  parfumeur  à 
Saumur,  acq.  8  vendémiaire  an  III. 

Marchais  (Denise-Elisabeth),  femme 
Vial,  t  18  prairial  an  II;  IV,  71. 

Marchal  (Joseph),  juge,  distrait  de 
l'accusation ,  25  nivôse  an  II  (af- 
faire de  Mirecourt);  II,  534. 

Marchal  (Nicolas),  lib.  5  frimaire 
an  II;  II,  545. 

Marchale  (Marie-Thérèse),  femme 
Jacquet,  f  3  ventôse  an  IH  ;  VI, 

ei. 


Tni«.   RKVOL.       VI 


U 


570 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Marchand  (Claude),  fabricant  de  chan- 
delles, lib.  15  septembre  1795; 
I,  444. 

Marchand  Uacques-Étienne),  lieute- 
nant de  gendarmerie,  ]•  5  fri- 
maire an  II;  II,  485. 

Marchand  (Marie-Clotilde),  lib.  16  bru- 
maire an  III. 

Marchand  (Marie-Madeleine),  domes- 
tique, acq.  12  vendémiaire  an  III. 

Marchand  (Pierre),  colporteur,  renv. 
(affaire  Chalambert,  etc.),  15  plu- 
viôse an  III, 

Marchandon  (Marie-Anne) ,  acq.  et 
dét.  17  prairial  an  II;  IV,  479. 

Marche  (Etienne-Pierre),  dit  Barjou- 
ville,  capitaine  de  la  légion  des 
Alpes,  lib.  9  vendémiaire  an  III. 

Marche  (Pierre),  huissier,  ex-prési- 
dent du  comité  de  surveillance  de 
la  commune  de  Choiseul  (Haute- 
Marne),  f  9  thermidor  an  II  ;  V, 
169. 

Marcilly  (Jeanne  Agron  de),  veuve 
DE  Chevilly,  -j- 19  germinal  an  II  ; 
III,  222. 

Marcot  (Jean-Baptiste),  cordonnier, 
lib.  9  germinal  an  II;  III,  466. 

Marec  (Charles),  boucher,  f  28  prai- 
rial an  II;  IV,  209. 

Maréchal  (François),  acq.  8  floréal 
an  II  ;  111,  482. 

Maréchal  (Geneviève),  femme  Gilard, 
acq.  17  novembre  1792;  I,  452. 

Maréchal  (Jean-François),  cordon- 
nier, acq.  21  pluviôse  an  II  ;  II, 
538. 

MARÉCHAL(Marie-Anne-Renée),  femme 
Rolland,  acq.  3  vendémiaire 
an  m. 

Maret,  acq.  8 floréal  an  II;  III,  482. 

Marey  (Françoise),  servante,  f  1"^ 
thermidor  an  II  ;  V,  407. 

Marey  (Marguerite  Morillot,  veuve), 
lib.  et  dét.  22  vendémiaire  an  III. 

Marguerie  (Edouard-Marie),  ex-noble. 


ancien  colonel  de  la  garde  consti- 
tutionnelle du  roi,  f  12  prairial 
an  II;  IV,  55. 

Marguerin  (Bonaventure),  ex-juge  de 
la  monnaie  et  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  548. 

Marguerittes.  Voy.  Teissier. 

Mvrguerye  (Claude),  officier  de  santé 
du  Cluseil  (Mont-Blanc),  acq. 
4  fructidor  an  II. 

Marguet  (François-Antoine),  juge, 
f  21  vendémiaire  an  11;  V,  514. 

Marie  (IMerre-Jean),  ex-avocat,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  548. 

Marie-Antoinette,  reine  de  France,  -|- 
16  octobre  1795;  I,  545. 

Marin  (Jacques-Auguste),  homme  de 
loi,  lib.  15  vendémiaire  an  III. 

Marino  (  Jacques  -  Jean  -  Baptiste  ) , 
commissaire,  inspecteur  des  mai- 
sons garnies,  acq.  et  dét.  27 
germinal;  -|-  29  prairial  an  II, 
dans  la  fournée  des  Chemises 
rouges,  III,  257  et  258. 

Marion-Lamolle  (Philippe-Benoît),  ex- 
noble,t4  thermidor  an  II  ;V,  412. 

Marivaux  (Jacques  t'Iaude-Martin), 
homme  de  loi,  |  22  messidor 
an  II;  V,  9. 

Marivetz  (Etienne-Claude),  ex-noble, 
ancien  écuyer  des  tantes  du  roi, 
1  7  ventôse  an  II  ;  II,  441 . 

Marjolan  (André),  se  disant  capitaine 
au  25"  régiment  de  cavalerie,  lib. 
et  dét.  21  pluviôse  an  III. 

Marlot  (Louis-René)  ancien  négo- 
ciant, acq.  15  frimaire  an  II;  II, 
552. 

Marmande  (François),  dit  Tourville , 
ex- noble 
IV,  575. 

Marnault  ou  Marinault  (Jean -Bap- 
tiste), ancien  militaire,  j-  24  prai- 
rial an  II;  IV,  170. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


571 


Marniesse  (Jean),  tanneur,  acq. 
2  fructidor  an  II. 

Marolles  père  (Louis-Marie),  lib.  9 
juin  1795;  I,  441. 

Marolles  fils  (Jean),  officier  de  ca- 
rabiniers, lib.  9  juin  1795;  I, 
441. 

Marolles.  Voy.  Quatresols. 

Marprince  (Marie -Louise),  femme 
Poullot,  lib.  8  fructidor  an  IL 

Marquais  (Jean-Thomas),  médecin, 
lib.  et  dét.  21  prairial  an  II;  IV, 
485. 

MARQUAIS  (Madeleine-Marthe  Dagou- 
MÈRE  ou  DuGOMiMiER,  femme),  acq. 
et  dét.  5  brumaire  an  II;  II,  529. 

Marquette  (Charles),  loueur  de  voi- 
tures, 1 6  messidor  an  II  ;  IV,  509. 

Marquikr,  dit  Fajac  (François-Jo- 
seph), ex-conseiller  au  parlement 
à  Toulouse,  f  26  prairial  an  II  ; 
IV,  195. 

Marquier  (François-Vincent),  ex- 
prêtre et  hussard,  |  8  messidor 
an  II;  IV,  278. 

Marquis,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  507. 

Marron  (Marie-Marthe-Charlotte  d'Ar- 
tigue,  veuve),  ex-noble,  -j-  7  ther- 
midor an  II;  V,  117. 

Marsan  (Théodore),  vivant  de  son 
bien,  t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Marsillac  (Antoine),  bijoutier,  ex- 
capitaine  d'une  compagnie  soldée 
du  bataillon  de  la  Jussienne, 
I  5  thermidor  an  II;  V,  97. 

Marsillac.  Voyez  Combkel. 

Martainville  (Alphonse),  journa- 
liste, acq.  15  venlôse  an  II  ;1I,540. 

Martainvillk  (Marie-Alexandrine). 
veuve  DuvAUGAUMEH,'|'4  thermidor 
anll;  V,  72. 

Maktkau  (Joseph),  postillon,  f  14 
messidor  an  II;  IV,  525. 

Martel    (René),    ex-noble,    un   des 


94   Nantais,    acq.    28    fructidoi 
an  II;  V,  347. 

Martin  (Alexis),  prêtre,  lib.  20  mai 
1793;  1,440. 

Martin  (Alexis),  lib.  26  juillet  1795  ; 
I,  442. 

Martin  (Anne-Rose-Victoire),  12  ans 
de  réclusion,  10  novembre  1792  ; 
I,  451, 

Martin  (Charles),  grainetier,  lib.  16 
floréal  an  II;  III,  486. 

Martin  (Félix),  soldat,  1 18  messidor 
an  II;  IV,  395. 

Martin  (François), commis  marchand, 
acq.  10  mai  1795;  I,  151. 

Martin  (Georges),  marchand  de  toile 
à  Caen,  -]•  7  messidor  an  II;  IV, 
515. 

Martin  (Guillaume),  médecin,  |  12 
pluviôse  an  II;  II,  586. 

Martin  (Henri),  gendarme,  renvoi 
au  ministre  de  la  guerre,  12  ven- 
tôse an  II  ;  lib.  7  floréal  an  II  ;  II, 
550  el  III,  482. 

Martin  (Jacques),  commissaire  du 
conseil  exécutif  de  Nantes,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II. 

Martin  (Jacques -Abraham) ,  lib. 
2"  sans-culottide  an  IL 

Martin  (Jean),  homme  de  loi,  se- 
crétaire du  juge  de  paix  de  la 
section  du  Muséum,  acq.  dét.  22 
messidor  an  II;  IV,  441. 

Martln  (Jean),  dit  Henry,  ex-curé, 
f  8  thermidor  an  II;  V,  165. 

Martin  (Jean-Louis -Henri),  gen- 
darme, lib.  7  floréal  an  II;  Hl, 
482. 

Martin  (Jérôme),  fondeur,  acq.  27 
pluviôse  an  II  (W  525,  521). 

Martin  (Jérôme),  notaire,  f  15  flo- 
réal an  II,  III,  380. 

Martin  (Joseph),  capitaine  de  luis- 
sards,  acq.  23  messidor  an  II;  T, 
580. 


372 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Martin  (Louis-Alexandre),  peintre, 
lib.  24  nivôse  an  II;  II,  547. 

Martin  (Nicolas),  ancien  chanoine 
de  Verdun,  f  4  ventôse  an  II;  II, 
512. 

Martin  (Nicolas),  membre  du  comité 
civil  de  la  section  de  Challier,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Martin  (Philippe),  cordonnier,  |  15 
prairial  an  II;  IV,  474. 

Martin  (Pierre),  cuisinier,  f  9  flo- 
réal an  II;  m,  351. 

Martin  (Pierre),  menuisier,  acq. 
7  thermidor  an  II;  V,  417. 

Martin  (Rémi),  bûcheron,  vigneron 
et  officier  municipal,  |  3  bru- 
maire an  II. 

Martin.  Voy.  Fariot. 

Martinet  (Amable-Louis),  ex-noble, 
ancien  colonel,  7  7  messidor 
an  II;  IV,  516. 

Martinot  (Edme),  boulanger,  acq. 
5  thermidor  an  II;  V,  415. 

Martiny  (Jean-François),  teinturier, 
membre  du  comité  civil  de  la 
section  de  la  Commune,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Mary,  batelier  à  Nantes,  renv.  à  la 
just.  crim.  28  floréal  an  III. 

Mary  (Jean-Baptisle-Denis),  prêtre, 
lib.  14  prairial  an  II;  IV,  474. 

MASQUET(Jean),  marchand  de  bœufs, 
acq.  15  germinal  an  II;  III,  469. 

Massé  dit  Brin-cV Amour  (  Pierre- 
Joseph),  cuisinier,  ancien  soldat, 
t  28  prairial  an  II;  IV,  272. 

Massé  (Simon-Jules),  mercier,  f  21 
messidor  an  II;  IV,  435. 

Massion  (Louis),  inspecteur  des 
vivres  à  l'armée  de  l'Ouest,  acq. 
dét.  11  floréal  an  II;  III,  483. 

Masson  (Agnès) ,  couturière  et  vi- 
gneronne; acq.  9  vendémiaire  an 
III. 

Masson  (Antoine),  curé  constitution- 
nel   de    Saint-Sernin-du-Plain 


(Saône-el-Loire),  f  23  septembre 
1793;  II,  191. 

Masson  (Françoise  Herbillon,  veuve), 
1  5  floréal  an  II;  III,  333. 

Masson  (Nicolas-Richard),  orfèvre, 
lib.  19  frimaire  an  II  ;  11,546. 

Masson  (Noël-Michel),  sergent-major 
des  cannoniers  de  la  section  du 
Nord,  acq.  15  fructidor  an  II. 

Massoneau  (Louis),  volontaire,  acq. 
3  messidor  an  II;  V,  410. 

Massot  (Thomas-Jean),  dit  Grand- 
maison,  commis-libraire,  acq. 
25  germinal  an  II;  III,  229. 

Massuel  (Adrien),  dit  Bellot,  vigne- 
ron, acq.  29  messidor  an  II;  V, 
404. 

Matiiey  (Pierre-François),  acq.  8  ven- 
démiaire an  III. 

Mathias  (Benoit),  marchand  de  vin, 
I  21  messidor  an  II;  IV,  436. 

Mathieu  (Ambroise-Toussaint), officier 
de  dragons,  lib.  16  nivôse  an  II; 
II,  547. 

Mathieu  (Antoine),  emballeur,  f  29 
floréal  an  II;  HT,  498. 

Mathieu  (Baptiste),  tailleur  d'habits, 
lib.  12  brumaire  an  III. 

Mathieu  (Catherine),  femme  Vigne- 
ron, f  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Mathieu  (Christine Constant,  femme), 
limonadière,  acq.  27  nivôse  an  II; 
II,  534. 

Mathieu  (Claude),  bourrelier,  lib. 
19  frimaire  an  II;  II,  546. 

Mathieu  (Claude),  bourreher,  lib. 
5  brumaire  an  III. 

MATHIEU  (Jean),  cordonnier,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Mathis  (Louis),  cavalier  au  18'  régi- 
ment, I  9  messidor  an  II;  IV, 
517. 

Mathy-Simon  (Louise-ÉIisabeth-Ga- 
brielle),  veuve  de  Mayet,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  116. 

Maubert  (Joseph-François),  dômes- 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


373 


tique  (manifestation  de  Rouen), 
-j-  5  septembre  1795;  I,  255. 

Maubert-Neuilly  (Jean-Germain),  fer- 
mier général),  f  19  floréal  an  II; 
lïl,  598. 

Malborg.ne  (Jean-Nicolas),  commis 
aux  écritures,  acq.  15  ventôse 
an  II;  II,  540. 

Mauclaire  (Pierre) ,  brocanteur , 
f  6  prairial  an  II;  IV,  50. 

Mauclerc  (Charlotte-Françoise),  veu- 
ve Doyen,  lib.  15  brumaire  an  III. 

Mauclère  (Barthélemy-Louis) ,  li- 
braire, f  28  prairial  an  II;  IV, 
271. 

>lAucoNVENART(François-Bonaventure- 
Corentin)  ex-noble,  lib.  25  ven- 
démiaire an  m. 

Mauconvenant  (Marie-Louise-Cal  lie- 
rine  Lefillastre,  femme),  lib. 
25  vendémiaire  an  III. 

Maudet  (Jean-Baptiste),  imprimeur, 
acq.  15  ventôse  an  II;  II,  540. 

Mauditry.  Yoy.  Gliciiard-Mauditry. 

Malduit  (Pierre),  sous-chef  à  l'ad- 
ministration de  la  marine,  |  3 
thermidor  an  II;  Y,  411. 

Malduit  (Pierre)  cultivateur,  lib. 
30  vendémiaire  an  III. 

Malduit  (Sébastien),  marchand  de 
vin,  1  11  frimaire  an  II;  II,  205. 

Mauger  (vol  du  garde-meuble),  f 
50  septembre  1792;  1,27. 

Mauger  (Auguste),  acq.  1"'  pluviôse 
anll;  II,  535. 

Mauger  (Catherine  Colomue,  femme), 
acq.  1"  pluviôse  an  II;  II,  555. 

Mauger  (Etienne),  ancien  bénédictin, 
professeur  de  physique  expéri- 
mentale à  l'Université  de  Caen, 
puis  curé  constitulionnel,  ]•  24 
floréal  an  II;  lll,  490. 

Maujean  (Marie-Geneviève),  porteuse 
à  la  halle,  acq.  26  prairial  an  II. 

Maulgué  (Joseph-Louis),  f  14  floréal 
an  II;  111,371. 


Maulmont  (Madeleine-Elisabeth),  fem- 
me Raynaud  La  Sourdière,  f  16 
messidor  an  II  ;  IV,  52^. 

Maulnoir  (Etienne-François),  juge  de 
paix,  f  12  pluviôse  an  II;  II, 
386. 

Maumont  (Naillas),  laboureur  à  Mon- 
tagnac,  f  25  messidor  an  II;  V, 
592. 

Maup.et  (Louis-Julien),  ci-devant 
curé,  f  11  prairial  an  II;  IV,  51. 

Maurice  (Anne),  femme  Loison,  f 
9  thermidor  an  II;  V,  168. 

Maurin  (Jean-Dominique),  agent  de 
l'ex-maréchale  de  Biron,  1 19  mes- 
sidor an  II;  IV,  425. 

Maury  (Catherine),  femme  Saumo.nt, 
acq.  1"  fructidor  an  II;  Y,  277. 

Mauscier  (Pierre),  batieuren  grange, 
lib.  12  prairial  anll;  IV,  479. 

Maussion  (Etienne-Thomas),  ancien 
maître  des  requêtes,  intendant 
de  la  Normandie,  f  6  ventôse 
an  II  ;  II,  456. 

Mauviel  (Marie-Pierre-Thomas),  -j- 
15  floréal  an  II;  III,  578. 

Mauvoisin  ou  Mauvoirin  (Henri),  in- 
firmier, f  21  messidor  an  II; 
V.  585. 

Maydieu  (Jean) ,  chanoine ,  acq. 
50  mai  1795;  I,  435. 

Mayer  (François),  batelier,  lib.  22 
fructidor  an  IL 

Mayet  (Louise-Elisabeth-Gabrielle  Ma- 
TiiY-SiMON,  veuve  de),  f  7  thermi- 
dor an  II;  V,  116. 

Mayeux  (Nicolas-Vincent),  colporteur, 
f  27  prairial  an  II  ;  IV,  204. 

Maze  (Guillaume  -  Pierre- Nicolas) , 
curé  constitutionnel  de  Brice- 
Libre  (Saint-Brice),  lib.  29  germi- 
nal an  II;  III,  240. 

Mazelier  (Joseph),  ci-devant  noble 
et  capitaine  au  régiment  Royal- 
Piémont,  I  23  juillet  1793;  I. 
265. 


574 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Mazerat  (Alexis),  agent  national,  lib. 
16  prairial  an  II;  IV,  530. 

Mazeyeiie  (Pierre),  étudiant  en  chi- 
rurgie, lib.  déî.  7  ventôse  an  II; 
II,  AU. 

Mazière.  Voy.  Tabart-Mazière. 

Mazières.  Voy.  Alba. 

Mazillé  (Françoise),  femme  Belot, 
acq.  18  messidor  an  II;  IV,  532. 

Mazin  (Marie-Florence  Valory,  veuve), 
|l()lloréaIanII;  III,  485. 

Mazon  (Marien),  tisserand,  acq.  13 
nivôse  an  II;  II,  366. 

Mazon  (Marie-Anne  Roussel,  femme), 
acq.  13  nivôse  an  II;  II,  566. 

Mazuel  (Jean-Bapliste),  ancien  cor- 
donnier, chef  d'escadron  de  l'ar- 
mée révolutionnaire,  I  4  germinal 
anll;  111,46. 

Mazure  (Pierre),  maire, -J- 12  ventôse 
an  II;  II,  453. 

Mazuyer  (Claude-Louis),  ancien  dé- 
puté à  la  Convention,  f  29  ven- 
tôse an  H;  II,  522. 

Meaux  (Marie-Anne  de),  veuve  de  Jo- 
seph Hérert,  '[  5  prairial  an  II  ; 
IV,  ^6. 

Mechii^  (Charlotte),  ancienne  reli- 
gieuse ursuline,  acq.  et  dét. 
11  prairial  an  II;  IV,  468. 

Meffre  (Joseph-Antoine) ,  maître 
des  novices  de  l'ordre  de  Cluny, 
t  9  germinal  an  II;  III,  85. 

.\fÉGARD  (Jacques-Adrien),  domes- 
tique de  noble,  j-  15  prairial  an 
II;  IV,  57. 

Megnier  (Toussaint) ,  ex-prètre ,  -j- 
7  thermidor  an  II  ;  V,  117. 

MÉGRET  (Edme-Isaac),  acq.  2  prairial 
an  II  ;  IV,  459. 

Mégret-Détigjny  (Antoine) ,  ancien 
aide-major  des  gardes-françaises, 
t21  floréal  an  II;  111,415. 

Mégret  de  Sérïlly  (Antoine),  ancien 
trésorier  général  de  la  guerre,  f 
21  floréal  an  II;  III,  415. 


Mégret  de  Sérïlly  (Anne-Louise 
Thomas,  femme),  -j-  21  floréal  an 
Il  (sursis  et  lib.);  111,  415. 

Melecot  (Claude),  boulanger,  lib. 
16  ventôse  an  II;  II,  550. 

Mélin  (Antoine-Jean),  ancien  écuyer, 
1-  21  messidor  an  II;  IV,  456. 

Mellet.  Voy.  Meynard-Mellet. 

Melletier,  voy.  Le  Melletier. 

Melleton  (Joseph),  cordonnier,  acq. 
15  prairial  an  II;  IV,  472. 

Melon  (François),  lib.  50  vendé- 
miaire an  III. 

Melot  (Jean-François),  notaire,  acq. 
9  vendémiaire  an  III. 

Memmie  -  Pannet  (  Ambroise  ) ,  com- 
missionnaire,  lib.  27  frimaire 
an  m. 

Ménage  de  Pressigny  (François),  fer- 
mier général,  f  19  floréal  an  IM 
m,  398. 

Menârd.  Voy.  Esmenard. 

Mendouze  (Jean-Pierre),  ex-commis 
des  affaires  étrangères,  -{-14  prai- 
rial an  II;  IV,  475. 

Menegaud  (Toussaint),  horloger,  -j- 
25  fructidor  an  II;  V,  298. 

MÉNiL  (François) ,  garçon  perru- 
quier, lib.  18  frimaire  an  III. 

MÉNioN  (Michel),  soldat,  f  10  vendé- 
mi;iire  an  II;  II,  479. 

Menou  dit  Lafleur^  jardinier,  lib. 
6  fructidor  an  II. 

Menou  (Louis),  sous-lieutenant  de 
carabiniers,  f  15  messidor  an  II  ; 
IV,  579. 

Mentry  (Félicité  Dufour  ou  Defoux, 
femme),  cuisinière,  acq.  17  prai- 
rial nn  II;  IV,  69. 

Mentry.  Voy.  Bourrelier  de  Mentry. 

Menu  (Antoine),  ancien  curé,  acq. 
27  messidor  an  II  ;V,  598. 

Meraud  (Charles-Louis-Marie),  pein- 
tre, acq.  12  fructidor  an  II. 

Mercier  (Gervais).  maire,  lib.  27 
vendémiaire  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


575 


Mercier  (Louis),  fermier  général, 
f  25  floréal  an  II;  III,  440. 

Mercier  (Fjouis-Joseph),  menuisier, 
notable  de  la  Commune,  et  admi- 
nistrateur des  Quinze-Vmgts,  f 
11  thermidor  an  II;  V,  422. 

Mercier  (Marc-Mnrtial),  libraire,  ex- 
directeur des  imprimeries  de  la 
fabrication  des  assignats,  -}•  11 
thermidor  an  II;  V,  422. 

Mercier  (Pierre),  journalier,  lib. 
^18  ventôse  an  II;  II,  550. 

Mercier  (Pierre),  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  347. 

Mercier  (Robert),  acq.  et  dét. 
11  brumaire  an  III. 

Mercier  (Stanislas),  10  ans  de  fers, 
A  novembre  1792;  1,  451. 

Mercier  d'Aubeville  (Charles-Fran- 
çois), ex-juge  au  tribunal  de  Pi- 
ihiviers,  f  18  prairial  an  II;  IV, 
70. 

Méresse-Coulon  (Denis),  acq.  19  fri- 
maire an  II;  II,  532. 

Meret  (Nicolas),  commissionnaire, 
I  8  messidor  an  II;  IV,  517. 

MKRfioT-MoNTERGON  (ChaHes-Pierre), 
ancien  garde  du  roi,  f  9  floréal 
an  II;  m,  351. 

MÉRiGNAC  (Louis),  lib.  16  vendé- 
miaire an  III. 

MÉRiLLON  (Jean-Pierre),  vigneron, 
acq.  12  messidor  an  II;  IV,  520. 

Mkrimé  (Aubin),  cocher,  (manifesta- 
tion de  Rouen),  1  5  septembre 
1793;  I,  255. 

Merle  (Adélaïde-Marguerite  de),  fem- 
me divorcée  de  Duciulleau  ,  f 
29  gei-minal  an  II;  III,  248. 

Merle  (Jean),  enfant  de  huit  ans 
lib.  8  prairial  an  II;  IV,  405. 

Merlin  (Pierre),  ot licier  municipal, 
f  12  pluviôse  an  II;  II,  386. 

Mbhlot  (Pierre),  maréchal,  acq.  27 
messidor  an  II;  V,  397. 


Mermin  (Hyacinthe),  trotteur,  1  28 
germinal  an  II;  III,  474. 

MÉROT  (Jean-Louis),  ancien  curé, 
f  12  messidor  an  II;  IV,  521. 

Merriau-Dufrenoy  (Antoine) ,  capi- 
taine, f  14  ventôse  an  II  ;  II, 
516. 

Merry  (Louis),  ex-huissier  au  Chà- 
telet  de  Paris,  et  depuis  dans  les 
tribunaux,  -|-  9  thermidor  an  II; 
V,  172. 

Mersix.  Voy.  Beranger. 

Mervé.  Voy.  Fontaine- Mer vÉ. 

Méry  (Françoise) ,  marchande  de 
bouquets,  acq.  17  messidor  an 
II;  IV,  552. 

MÉRY  (Michelle),  femme  Molxy, 
couturière,  acq.  17  brumaire 
an  m. 

Meslin  (Michel),  volontaire,  lib. 
2  fructidor  an  11. 

Mesmer  (Henri),  brasseur,  1  15  prai- 
rial an  H;  IV,  65. 

Mesnard  (Alexandre),  lib.  24  floréal 
an  11;  in,491. 

Mesnard  (Léonard),  manouvrier,  f 
28  messidor  an  H;  V,  401. 

Mesnard  (Léonard),  dit  Dubois,  cul- 
tivateur, I  29  messidor  an  II;  V. 
402. 

Mesnard  (Michel),  volontaire,  lib. 
2  fructidor  an  II. 

Mesnard  (Paule),  veuve  de  Darret,  dit 
Pradol,  '\  29  messidor  an  H;  V, 
402. 

Mesnard  de  Ciiou/y  (Didier-René- 
François),  ancien  ministre  pléni- 
potentiaire, •{-  29  germinal  an  II  ; 
m,  248. 

Mesnard  DE  CiiouzY (Jean-Didier-René), 
fils,  commissaire  général  de  la 
bouche  du  roi,  f  29  germinal  an 
II;  111,  248. 

Mksnil  (Krauçois-fitJenne),  cuisinier, 
f  22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

Mksnil-Purand.  Voy.  Craindorcf, 


576 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Mesnil-Simon  (Henri  (le),  ancien  capi- 
taine de  cavalerie,  f  29  prairial 
an  II;  IV,  257. 

Mesnildot  (Jeanne  Jallot,  femme), 
lib.  et  dét.  19  vendémiaire  an  III. 

Mesny  (Claude-François),  dit  Da- 
niel, domestique,  lib.  15  bru- 
maire an  III. 

Messager  (Jean),  charron,  acq.  18 
messidor  an  II  (W  381,  877). 

Messier  (Michel),  adjudant  général 
acq.  1"  messidor  an  II;  IV,  496. 

Mestriot  (Jacques-François) ,  gen- 
darme, 7  8  messidor  an  II;  IV, 
277. 

Metay  (Urbain),  marinier,  acq.  17 
vendémiaire  an  III. 

Mktivier  (François),  clerc  do  no- 
taire f  25  pluviôse  an  11;  II, 
423. 

Mettot  (Dominique),  agent  d'affaires 
et  secrétaire  greffier  adjoint  de  la 
municipalité  aux  archives  de  l'é- 
tat civil  de  Paris,  f  11  thermidor 
anII;V,  422. 

Meugnioz  (Ambroise,  manouvrier , 
lib.  27  frimaire  an  III. 

Meunier,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.  5 
messidor  an  II;  IV,  507. 

Meunier  (Alexis),  tailleur,  acq.  14 
prairial  an  II;  IV,  473. 

Meunier  (Jean-Robert),  chasseur  au 
3"  régiment,  acq.  2  prairial  an  II; 

IV,  458. 

Meunier  (Louis-Théodore),  commis- 
saire aux  accaparements,  acq. 
2  thermidor  an  II  ;  V,  409. 

Meunier  (Marie),  blanchisseuse,  acq. 
5  thermidor  an  II;  V,  416. 

Meunier   (Marie-Geneviève) ,    novice 

.,  carmélite,  f  29  messidor  an  II  ; 

V,  45. 

Meurine  (Marie-Aniie-Anloinetle  Du- 
PRESS0IR,  femme),  acq.  et  dét. 
15  floréal  an  II;  III,  581. 


Meursin  (Isabelle  Pigret,  femme  di- 
vorcée de),  I  6  thermidor  an  II  ; 
V,  110. 

Meury  (Jacques),  ci-devant  garçon 
des  dames  de  Bellevue,  acq.  12 
prairial  an  II;  IV,  470. 

Meynard  (Jean  -Jacques),  commis  au 
bureau  de  la  comptabilité  natio- 
nale, 7  16  prairial  an  II;  IV, 
476. 

Meynard-Fouston  (Jean-Joseph),  culti- 
vateur, lib.  50  vendémiaire  an  lll. 

Meynard-Mellet  (Joseph)  ex-noble, 
-j-  4  thermidor  an  II  ;  V,  75. 

Meynier  (Etienne),  ancien  consti- 
tuant, ancien  maire  de  Nimes: 
'l  26  floréal  an  II;  III,  492. 

Meyran  dit  Grandcon  (vol  du  garde- 
meuble,  f  1"  novembre  1792; 
I,  27. 

Meyrand  (Jean-Antoine),  curé  cons- 
titutionnel, 7  17  prairial  an  H; 
IV,  478. 

Meyvière  (Jean),  capitaine  démis- 
sionnaire, 7  5  messidor  an  II;  IV, 
505. 

Mézeray  (Paul),  commis  aux  do- 
maines nationaux,  -{-17  prairial 
an  II;  IV,  68. 

MÉzu.REs  (Jean-Baptiste),  gendarme, 
f  3  thermidor  an  II;  V,  410. 

Mézières  (Marie-Élisabeth  Thouroude, 
veuve),  acq.  24  frimaire  an  II;  II, 
532. 

Mezy  (Antoine),  acq.  8  messidor  an 
II;  IV,  517. 

MiAcziNSKi  (Joseph),  général,  7  17 
mai  1793;  I,  102. 

MiALHE  (Jean-François),  acq.  29  ven- 
démiaire an  III. 

MicAULT    (Marie-Jeanne),  femme  de 
Lamotte-Laguyomarais    (conspira 
tion  de  Bretagne),  7  18  juin  1795; 
I,  172. 

Micault-Mainville  (Malhurin),  homme 
de  loi  (conspiration  de  Bretagne), 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


377 


acq.eldét.  18  juin  4793;  I,  173. 
MicAUT    (Josepli-Yivanl) ,     ex-noble, 
conseiller  au  parlement  de  Dijon, 
Y  8  llierniidor  an  II;  A',  155. 

MlCHALT.   Voy.  GiLLKT. 

Michaux  père  (Antoine),  cultivateur, 
acq.  et  dét.  11  brumaire  an  III. 

Michaux  fils  (Antoine),  cultivateur, 
acq.  et  dét.  11  brumaire  an  III. 

Michaux  (Cljarles-Quenlin),  notaire, 
lib.  prov.  5  frimaire  an  II;  II, 
545;  et  défin.  15  nivôse  (W  507, 
*382). 

Michel  (Dominique) ,  aubergiste , 
acq.  5  thermidor  an  II;  V,  412. 

Michel  (Henri-Sébastien  de),  seigneur 
de  MoNTHucHON,  ancien  colonel 
inspecteur  de  la  gendarmerie, 
lib.  2juin  1795;  1,167. 

Michel  (Joseph),  boucher,  acq.  12 
prairiafan  II;  IV,  408. 

Michel  (Marie-Anne  Sknil,  femme), 
lib.  4  vendémiaire  an  III. 

Michel  (Nicolas),  teinturier  acq. 
5  prairial  an  II;  IV,  27. 

Michelet  (Jules-François),  chargé  des 
affaires  du  marquis  de  Mesme, 
•{  5  thermidor  an  II;  V,  95. 

BIicHELix  (Joseph),  perruquier,  acq. 
12  pluviôse  an  II  (affaire  de  Cou- 
loinmiers),  II,  587. 

MiciiELOT  (François-Nicolas),  perru- 
quier, hb.  et  dét.  27  brumaire 
an  II;  II,  544. 

MicHELOT  (Jacques-Charles),  caissier 
principal  à  l'armée  du  Rhin,  acq. 
29  messidor  an  II  ;  V,  404. 

MiCHKNoN  père  (Pierre),  laboureur, 
I  12  ventôse  an  II;  II,  455. 

MiCHENo.i  (ils  (Jean-Pierre),  labou- 
reur, acq.  12  ventôse  an  II;  il, 
540. 

Miciiois  (Je.Mi-Hapliste),  limonadier, 
ancien  administrateur  de  police, 
acq.  et  dét.  (alf.  de  la  conspiration 
de  VOEillet),  29  brumaire  an  II; 


II,  206;  1  29  prairial  an  II;  IV, 
257. 

MicHOT  (Jean),  laboureur),  -]- 15  prai- 
rial an  II;  IV,  475. 

MiEGEviLLE  (Antoine),  ex-conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  |  20 
prairial  an  II;  IV,  195. 

Miel  (Cyprien),  garçon  bouvier,  lib. 
et  dét.  12  prairial  an  II;  IV,  470. 

Miellé  (Cyprien),  coutelier,  f  5 
thermido^r  an  II  ;  V,  96. 

Miette  (Paul),  vol  du  garde-meuble, 
-1-21  novembre  1792;  I,  27. 

MiGNARD  (Antoine),  brocanteur,  7  8 
messidor  an  II;  IV,  276. 

MiGXARD  (René-Jacques),  ci-devant 
marin,  employé  de  la  Commune 
de  Paris;  f  5  thermidor  an  II; 
V,  96. 

MiGOT  (Laurent),  ex-comte,  ex-colo- 
nel, f  5  pluviôse  an  II  ;  II,  502. 

MiLCENT  (Claude-Michel-Louis),  dit 
Créole,  journaliste,  lib.  16  nivôse 
an  II;  II,  547;  f  7  prairial  an  II; 

IV,  464. 

MiLLANGEs  (Louis),  quarticr-maîti  0, 
trésorier  du  1"  régiment  des  hus- 
sards de  la  liberté,  -{-  28  floréal 
an  II;  III,  494. 

MiLLARD  (Bonavenlure-Jean-Raptiste), 
avoué,  I  14  pluviôse  an  II;  11, 
505. 

MiLLARD  (Ponce),  -{•  15  messidor 
an  II;  IV,  376. 

Miller  ou  Muller  (Antoine),  bate- 
lier, lib.  22  fructidor  an  II. 

Mu.LER  ou  Muller  (Georges),  bate- 
lier, lib.  22  fructidor  an  II. 

Miller  ou  Muller  (Joseph),  batelier, 
lib.  22  fructidor  an  H. 

Mu.LER  ou  Muller  (Michel),  batelier, 
lib.  22  fructidor  an  II. 

Millet  (François-Denis),  ex-noble  et 
chanoine,  f  27  messidor  an  II  ; 

V,  34. 

Millet   (Nicolas),  étudiant,    lib.   et 


;78 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


dét.  21  prairial  an   II;  IV,  486. 
Millet  (Pierre),  sarçon  épicier,  lib. 

1"  juillet  1793;  1,441. 
MiLLiN    (Alexis-Marie-Élienne),     col- 
porteur, acq.  15  ventôse  an  H; 

II,  540. 
MiLLiN  (Anne-Adélaïde),  dite  de  Granc/- 

maison,  acq.  26  brumaire  an  II; 

II,  550. 
MiLLiN  DU  PÉREux  (Jérôme-Robert),  f 

15  prairial  an  II;  IV,  57. 
Muxin-Labrosse      (Claude-Valentin) , 

ancien  capitaine,  y  25   pluviôse 

an  II;  II,  421. 
MiLLON  (Nicolas),  ex-curé  d'Orvilliers, 

acq.  15  brumaire  an  III. 
MiLLON    DE    Montherlant   (François), 

ex-député  du  tiers  état  du  bail- 
liage de  Beauvais  à  l'Assemblée 

constituante,  trésorier  du  district 

de  Chaumont,  f  5  messidor  an  II  ; 

IV,  505. 
MiLLOT  (Benoît),  dit  Benoist,  huissier, 

y  5  thermidor  an  II.  V,  414. 
MiLLY  (Nicolas),  gendarme,  f  5  flo- 
réal an  II;  III,  352. 
MiLNER    (Ferdinand) ,    commissaire 

dans  la  partie  des  tableaux,  -1-21 

messidor  an  II;  IV,  454. 
MiNARY  (Claude-Antoine),  laboureur, 

lib.  22  brumaire  an  III. 
Minet  (Elisabeth),   coulurière,  f  28 

prairial  an  II;  IV.  208. 
Minoré  (Emeric-Louis-Charles-Gode- 

froy),   lieutenant  de  vaisseau,  f 

20  octobre  1792;  I,  57. 
MiQUE  père  (Richard),  1"  architecte 

du  roi  de  Pologne,  f  19  messidor 

an  II;  IV,  425. 
MiQUE  fils  (Simon),  homme  de  loi, 

f  19  messidor  an  II;  IV,  425. 
MiQiET  (Claude),  fayencier,  acq.  M 

fructidor  an  II. 
MiRAMBEL    (Jean-Louis),    garde-du- 

corps  de  Monsieur,  |  20  octobre 

1792;  1,57. 


MiRANDA  (François),  général,  acq. 
16  mai  1793;  I,  98. 

MiRviLLE  (Jean-François),  ancien 
garde  de  la  duchesse  de  Fleury, 
-j-  17  messidor  an  H;  IV,  552. 

MisTRON  (Joseph),  menuisier,  acq. 
15  messidor  an  II;  IV,  527. 

MiTRE-GoNARD  (Jeau-Raptistc),  ancien 
religieux  minime,  puis  vicaire 
constitutionnel  de  Tévèque  d'Aix, 
volontaire  dans  le  1"'  bitaillon 
des  Phocéens,  f  5  fructidor  an 
II;  V,  277. 

Mor.noN  (Gilles-Louis-François),  dit 
Rogeardière,  cultivateur,  acq.  et 
dét.  9  brumaire  an  II;  II,  550. 

MoELLE  (Claude-François),  suppléant 
du  procureur  de  la  Commune 
(affaire  de  la  conspiration  de 
ÏOEillet),  acq.  29  brumaire  an  II; 
II,  206. 

MoELLiEX  DE  FûUGi^;RES  (Thérèse),  (cou- 
spiration  de  Bretagne),  y  18  juin 
1795;  1,175. 

MoGNAT-LÉcLusE,  aucieu  dragon,  lib. 

7  août  1795  (W  279,  105). 
MoHEAL'  (Jean-Baptiste),  commissaire 

des  guerres,  y  7  pluviôse  an  II;  II, 
505. 
MoiNDROT   (Claude),  journalier,  lib. 

8  juin  1795;  1,440. 

Moineau  (Jean-Bon),  ex-prêtre,  | 
8  thermidor  an  II;  V,  165. 

MoissETTE  (Jean),  meunier,  acq. 
5  thermidor  an  II;  V,  412. 

MoisETTE  (Joseph),  meunier,  -J-  15 
messidor  an  II;  IV,  524. 

MoLANDRE  (Jean-Denis)  premier  com- 
mis à  l'intérieur,  lib.  dét.  6  fri- 
maire an  II;  II,  545. 

MoLART  (Jacques),  marin,  acq.  22 
messidor  an  II  ;  IV,  441  .^ 

MoLÉ  DE  Champlatreux  (  Édouard- 
François-Matthieu),  président  à 
mortier,  -j- 1"  floréal  an  II;  111,286. 

MoLiN  (louis),  dessinateur  en  bro- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


m 


deries,!  7  messidor  an  II:  IV,  Mo. 

MoLiNERY-MiRoLs  (Fraiîçois).  ex-con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
-|-26  prairial  an  II;  IV,  195. 

MoLiNET  (Émiland),  acq.  43  prairial 
an  II;  IV,  58. 

MoLLARD  (Joseph),  boucher ,  y  25 
prairial  an  H;  IV,  492. 

Mollet  (Joseph),  sous-lieutenant,  -J- 
8  prairial  an  II  ;  IV,  M . 

MoLiNLs  (Pierre-Colas),  lib.  29  bru- 

,  maire  an  III. 

MoMET  (Roch),lib.  lofructidor  an  II. 

MoMORO  (Antoine-François),  impri- 
meur-libraire, administrateur  du 
département  de  Paris,  f  i  ger- 
minal an  II;  III,  46. 

MONCEAL.   Voy.   FOUCHKR-MONCEAU. 

HIo.NACo.  Voy.  Grimaldi-Monaco. 

Mo.NCELET  (Pierre),  menuisier,  lib.  et 
dél.  7  ventôse  an  II;  II,  444. 

Mo.\Dio.\-  (Madeleine-Barbe  Chavaxne, 
veuve),  lib.,  27  frimaire  an  III. 

MoNDoT  (Sébastien),  prêtre,  f  Q  plu- 
viôse an  II  ;  II,  505. 

M(tNET  (Jean),  marchand  de  tabac, 
acq.  7  germinal  an  II;  111,  464. 

MoNET  (Pierre-François),  prêtre,  f 
29  messidor  an  II;  Y,  57. 

MoNGHELciioTTE  (Joscpli-François),  ta- 
pissier, 7  9  thermidor  an  II;  V, 
468. 

MoxGiN  (Georges),  ex-minislre  du 
culle  salarié,  acq.  2  thermidor 
an  II;  V,  409. 

MoNNioTiK  (Philippe),  juge  du  tribu- 
nal de  Besançon,  7  45  floréal  an 
II;  m,  576. 

MoNNOT  (Claude-Alexis),  juge  de  paix, 
acfj.  2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Mo.NsiRBENT  (Jean),  commis  au  greffe 
de  la  ci-devant  sénéchaussée  de 
Pamiers,  puis  juge  au  tribunal 
civil,  ■}•  23  |)rairial  an  II  ;  IV,  4  64. 

MoNsiRBENT  ( Jcan-Pierrc) ,  apothi- 
caire,! 23  prairial  an  II  ;  IV,  464. 


MoNTAGNAc  (Louis-Laureut-Joseph  ) , 
ancien  colonel,  dép.  9  septembre 
4793;  I,  271. 

Montagne  (Jean),  lib.  46  août  4795; 
I,  445. 

Montagne  (Pierre),  curé  de  Touquin, 
h  J2  ventôse  an  II  ;  II,  455'. 

MoNTALRAN  (Josopli-Pasquet),  capitaine 
de  cavalerie  acq.  42  pluviôse  an  II 
(affaire  de  Coulommiers);lI,  587. 

Montalemrert  (Gratien  de),  ex-noble, 
capitaine  au  régiment  du  roi,  f 
7  thermidor  an  II;  V,  446. 

MoNTANÉ  (Jacques-Bernard-Marie ), 
ancien  président  du  tribunal  ré- 
volutionnaire, acq.  27  fructidor 
an  III. 

MoxTARLY  (Étienne-Louis),  ancien 
seigneur,  -j-  24  messidor  an  II; 
V,  45. 

MoxTARLY  (Joseph -Gabrielle.  Ruse, 
femme),  -1-24  messidor  an  II;  V, 
45. 

MoNTAUR.  Voy.  Frignet. 

MoNTAUT-HuART  (Charles),  grenadier, 
dép.  47  brumaire  an  II;  II,  524. 

MoNTAZET  (Pierre),  boucher,  -J-  45  ger- 
minal an  II;  III,  469. 

Montras.  Voy.  Bartou  de  Montras. 

MoNTRAzoN  -  BoHAN  (  Louis  -  Afmand- 
Constantin,  prince  de),  vice-ami- 
ral, I  5  thermidor  an  II;  V,  95. 

MoNTBLANG  (Pierre-JuHen),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
dor  anll;  V,  34Y. 

MONTRRUN.  Voy.    PARLS-MoXTBRlN. 

Montclar.  Voy.  Ripert-Montclar. 

MoNTCLoux  (Georges-Gilbert,  fermier 
général,  f  49  floréal  an  II;  III, 
398. 

Montcrif  (Claude-François  de),  ex- 
noble, ancien  garde  du  roi,  che- 
valier de  Saint-Louis,  |  7  ther- 
midor an  II;  V,  417. 

MoNTCKiF  (Louis-C(*sar-Maurice  de), 
ex-auditeur  des  comptes,  survi- 


580 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


vancier  chez  le  comte  d'Artois,  | 
9  thermidor  an  II;  V,  171. 

MoNTCHiF  (Pierre-Louis  de),  ex-audi- 
teur des  comptes,  ex-conseiller 
du  comte  d'Artois,  j-  9  thermidor 
an  II;  V,  171. 

MoNTÉGUT  (J. -François),  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  f  l*^"  flo- 
réal an  II;  m,  286. 

MoNTÉGUT  (Léonard  Dumay,  femme), 
f  5  messidor  an  II;  IV,  506. 

MoNTÉGUT  (Raymond-André-Philibert), 
ex-conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  26  prairial  an  II; 
IV,  195 

Monte l-Lambertie  (Pierre),  ex-vicaire 
épiscopal  à  Périgueux,  |  8  bru- 
maire an  II;  V,  317. 

MoMER  (Jean-Étienne-François),  gé- 
néral de  brigade,  lib.  16  nivôse 
an  II;  II,  547'. 

MoNTERGON,  Voy.  Wergot-Montergon. 

MoiMESQuiou.  Voy.  Laboulbêne. 

Montevis  (Gaspard),  directeur  du 
séminaire  Saint  -  Sulpice  ,  lib. 
9  août  1793;  I,  442. 

Momuerault  (Charlotte  Damoiseau, 
femme),  ex-noble,  |  17  floréal 
an  II;  m,  393. 

MoNTiGiNY  (Anatole),  homme  d'affai- 
res, 7  21  messidor  an  II;  IV,  454. 

MoNTMEssiN  (François),  cultivateur, 
lib.  19  noréalan  II;  III,  488. 

Montmorency.  Voy.  Gréqui. 

Montmorency.  Voy.  Laval. 

MoNTMORiN  (Antoine  de),  sons-lieute- 
nant de  chasseurs,  j  21  floréal 
an  II;  III,  415. 

MoNTMORiN  (Françoise  de  Taneff,  veuve 
de), -i-21  floréal  an  II;  111,413. 

MoNTMORiN  (Louis-Victoire-Hippolyte- 
Luce),  gouverneur  de  Fontaine- 
bleau, acq.  nuit  du  51  août  au 
1"  septembre  1792;  I,  19. 

MONTORTOUT.  Voy.   LOGEUOT. 

Montozon  (Jean-Baptiste),  ancien  offi- 


cier, 8  ans  de  fers,  18  vendémiaire 

an  II;  II,  525. 
Montpansin.  Voy.  Lacodre. 
Montpereux.  Voy.  Vannod  de  Montpe- 

REUX. 

MoNTRiciiARD  (Gabriel),  lib.  11  floréal 

anII;IIL483. 
Mont  Y  (Salomon),  ex-noble,  agricul- 
teur à  Nantes,  un  des  94  Nantais, 

acq.  28  fructidor  an  II  ;  V,  347. 
Morand  (Augustin-Marie),    commis, 

acq.  27  floréal  an  II;  III,  451. 
Morcourt  (Jean-Emmanuel),  caissier, 

acq.  3"  sans-culottide  an  II. 
Moreau    (Anne-Mad(!leine    Lebrun, 

femme),  lib.  19  floréal  an  II;  III, 

488. 
Moreau  (Antoine),  ancien  soldat,  f 

24  prairial  an  II;  IV,  183. 
Moreau    (Claude),   entrepreneur  de 

transports  militaires,  |  9  ventôse 

an  II;  11,447. 
Moreau    (François),    perruquier,    -|- 

5  thermidor  an  II;  V,  415. 
Moreau  (Henri),   accusateur  public 

près  le  tribunal  criminel  militaire 

de  l'armée  du  Nord,  f  7  germinal 

an  II;  III,  78. 
Moreau  (Jean),  étapier,  y  25  prairial 

an  II;  IV,  490. 
Moreau  (Joseph),  meunier,  acq.  1" 

thermidor  an  II;  V,  408. 
Moreau  (Michel),  Voy.  Grandmaison. 
Moreau  (Pierre-Louis),  architecte  de 

la  ville  de  Paris,  t  21  messidor 

an  II;  IV,  434. 
Moreau  (Théodore),  capitaine,  -|-  27 

floréal  an  II;  111,447. 
Moreau   Saint-Martial   (Jean-Marie), 

président  de  la  cour  des  aides  de 

Bordeaux,   depuis  maire    de    sa 

commune,  acq,  22  brumaire  an 

m. 

Moreau  Saint-Martin,  cultivateur,  lib. 

et  dét.  17  vendémiaire  an  III. 
MoRE-QuiNGERY    (Margueritc-Louise- 


AU  TRIBUMAL  RÉVOLUTlOxNWAIRE. 


581 


Charlotte   Glexiau,    femme),    7 

14  pniirial  an  11  (sursis)  ;  IV,  473. 
MoREL  (Augustin),  olficier  au  6"  dra- 
gons, acq.  29   nivôse  an  II;  H, 
535. 

MoREL  (Ferdinand),  perruquier,  | 
29  messidor  an  11;  V,  58. 

MoREL  (Jacques),  écrivain,  membre 
delà  Commune  de Paris,|  11  ther- 
midor an  II  ;  V,  425. 

MoREL  père  (Jean),  notaire,  f  28  mes- 
sidor an  II;  V,  400. 

MoREL  (Jean-Baptiste),  chirurgien 
*  (conspiration  de  Bretagne),  acq. 
dét.  18  juin  1795;  I,  172. 

MoREL  (Jean-Théodore) ,  commis- 
marchand,  acq.  10  mai  1795;  I, 
151. 

MoREL  (Joseph),  imprimeur  à  la  fa- 
brication des  assignats;  acq.  27 
prairial  an  11;  IV,  494. 

MoREL  (Thérèse  Bouvet,  femme),  acq. 
2  thermidor  an  11  ;  V,  409. 

MoRET  (Jean-Baptiste),  acq.  24  fruc- 
tidor an  II. 

MoREuiL  (Alexis),  ancien  agent  du 
comte  de  La  Mark,  7  IG  prairial 
an  II  ;  IV,  476. 

MoRicAUD  (Pierre),  épicier,  7  21  mes- 
sidor an  II;  IV,  43 i. 

MoRicET  ou  MoRissET  (fcmmo  Joly), 
journalière  f  7  messidor  an  II  ; 
IV,  520. 

Morillon  du  Bellay  (Pierre),  mar- 
chand, 7  11  prairial  an  H;  IV,  48. 

Morillon.  Voy.  Laligant-Moru.lon. 

MoRiLLOT  (Marguerite),  veuve  Marev, 
lib.  dét.  22  vendémiaire  an  III. 

Morln  (André-François),  marchand 
de  livres,  instituteur,  -j-  25  prai- 
rial an  II  ;  IV,  188. 

MoRLN  (Charles-Sosthéne),  épicier,  ■{- 

15  messidor  an  II  ;  IV,  522. 
MoRiN  (Denis),  valet  de  chambre  de 

Mme  Du  Barrv,  f  3  nivôse  an  II  ; 
II,  488. 


MoRm    (Jacques),    cultivateur,    lib. 

6  fructidor  an  II. 
MoRiN  (Jean),  cavalier  dans  l'armée 

révolutionnaire,  lib.  11  Iructidor 

an  II. 
MoBiN  (Louis-Clerc),   vivant  de  son 

bien,  7  22  messidor  an  II;   IV, 

442. 
MoRiN  (Nicolas),    cultivateur,   acq. 

26  germinal  an  11;  II,  255. 
MoRissET  (Henri),  juge  au  tribunal 

de  Montargis,  7  25  germinal  an 

II;  m,  228. 
MoRissoN  (Catherine),  7  7  messidor 

an  II;  IV,  520. 
Mort  (Françoise),  acq.  12  nivôie  an 

II;  II,  507. 
MoRTET  (Claude),  ancien  contrôleur 

des  équipages  de  Condé,  7  5  ven- 
tôse an  II;  11,  511. 
MoRu  (François),  maréchal, lib.  16  Hc- 

réal  an  11  ;  111,  486. 
MoRY    d'ëlwaisge  père  (François-Do- 
minique), acq.  25  floréal  an  11; 

III,  491. 
MoRv  d'Elwange  fils  (Léopold-Remi- 

François),   acq.  25  floréal  an  II; 

m,  491. 
MoiniRON  (Jean),journalier,lib.  16  flo- 
réal an  H;  III,  486. 
MoTTiER  (Toussaint),  lib.  15  ventôse 

an  III. 
MouciiELET  (Georges-Louis),    archi- 
tecte, lib.    14  floréal  an  II;  III, 

484. 
MoLCHET  (Claude-François-Philibert), 

ex-maire,    lib.   10  brumaire  an 

III. 
MouciiEi  (Nicolas),  peintre   et  juge 

de  paix,  acq.  14  septembre  1795; 

I,  458. 

MOUCIIY.   Voy.  NOAILLES. 

Mouciiv  (Pierre-Charles) ,  commis- 
marchand,  -{-  4  thermidor  an  II; 
V,  73. 

.MotiLLET  (Marie-Thérèse),  fruitière, 


582 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


acq.    43    messidor    an    II;    IV, 

523. 
MouLET  (Pierre),  fruitier  f  3  messi- 
dor an  II:  IV,  501. 
Moulin  (Claude),  boucher,   acq.    27 

messidor  an  II;  V,  597. 
Moulin  ci-devant  Lkroy  (Jean-Nicolas), 

directeur  de  la  poste  aux  lettres 

de  Clierbourg,  f  3  germinal  an 

II;  m,  70. 
Moulin  (Pierre),  ex-uccusateur  public 

de  Périgueux,  |  8  brumaire  an 

II;  V,  317. 
MouLiNiER   (  Marguerite  ) ,   ouvrière, 

iib.  21  prairial  an  II;  IV,  161. 
MouLY  (Jean-Pierre),  renv.  à  la  jus- 
tice crim.  18  pluviôse  an  III. 
MouRET  (Antoine),  ex-soldat,  78  mes- 
sidor an  II;  IV,  277. 
MouRETTE  (Jean),  dit  le  Danseur,  acq. 

25  messidor  an  II;  V,  393. 
MouRETTE  (Joseph),  dit   Sans-Peur, 

acq.  25  messidor  an  II;  V,  593, 
MouRLOT  (Anne),  bouquetière,  Iib. 

7  ventôse  an  II;  11,  445. 
MouRLUis  (Jean-Pierre),  ex-conseiller 

au  parlement  de  Toulouse,  7  18 

messidor  an  II;  IV,  396. 
iMousNiER     (  Jean-  Jacques- Joseph  ) , 

homme  de  loi,  7  22  messidor  an 

II;  IV,  440. 
Mousseron.  Voy.  Hue. 
Mous.'^ET  (Louis-Pierre),  éclusier,   7 

5  floréal  an  II;  111,  476. 
MoussiER  (Jean),  juge  de  paix,  Iib. 

24  floréal  an  11;  III,  490. 
Mousson   (Jean-Baptisle-Nicolas),   dit 

Blondin^  Iib.  14  prairial  an  II; 

IV,  474. 
MouT  (François-Joseph),  sergent  de 

chasseurs  francs,  acq.  5  prairial 

an  II;  IV,  27. 
MouTiioN  (François-Joseph),  ex-garde 

du  roi  de  Sardaigne,  7  12  fïoréal 

an  II;  m,  568. 
MouTiN-L.vMRiN  (Jacques),  employé  au 


département  de  Paris,  acq.  24 
germinal  an  II;  III,  199. 

Mouton  (Jacques),  coiffeur  de  fem- 
mes, puis  attaché  au  cabinet 
d'affaires  de  Rurlandeux,  7  6  mes- 
sidor an  II;  IV,  511. 

Mo[  TTC  (André),  14  ans  de  fers,  19 
novembre  1792;  I,  451. 

MouxY  (Michelle  Méry,  femme),  cou- 
turière, acq.  17  brumaire  an  III. 

MouzARD  (Denis-Charles-Grégoire)  , 
perruquier,  acq.  et  dét.  29  ven- 
démiaii'e  an  II;  II,  529. 

MouziN  (Jean-Joseph),  ancien  notaire, 
7  18  germinal  an  II;  111,  470. 

MoYNE  (Jacques),  commis  teneur  de 
livres,  substitut  de  Tagent  natio- 
na-I  de  Paris,  7  11  thermidor  an 
II;  425. 

MozÈRE  (Jean-Baptiste),  acq.  2  ther- 
midor an  II;  V,  410. 

MuLLOT  (François-IIonoré) ,  ancien 
curé  constitutionnel,  acq.  25  plu- 
viôse an  11  ;  II,  559. 

Mulot  de  la  Ménardière  (Claude- 
Louis-Denis),  7  29  messidor  an  II  ; 
V,  45. 

Munier  (Antoine),  sculpteur,  Iib.  15 
brumaire  an  III. 

Murdock  (James),  Écossais,!  18  prai- 
rial an  II;  IV,  70. 

3Iurols.  Voy.  Molinéry-Murols. 

Musculus  (Georges),  -j-  14  messidor 
an  II;  IV,  569. 

Musquinet  (Miche)) ,  dit  Lapagne, 
maire  d'Ingouville,  7  26  ventôse 
an  II  ;  II,  475. 


N 


Nadau    (Jean),   journalier,   Iib.    12 

brumaire  an  III. 
Namon   (François),  volontaire,  acq. 

5  thermidor  an  II;  V,  410. 
Nv:\iuR  (Pierre),  un  des  administra- 


AU  TMBUNAL  RÉVOLUTIONNAffiE. 


58: 


teurs  des  Ardennes  |  19  prairial 
an  II  ;  IV,  75. 

Namys  (Pierre-Gervais),  dit  Saint- 
Aubin,  ex-conlrôleur  des  caisses, 
•j-  5  prairial  an  II;  IV,  460. 

.Nantivt  (Claire  de),  ex-noble,  -|-  II 
prairial  an  II  ;  IV,  47. 

^ARBONNK  -  Pelet  (Adélaïde -Marie- 
Thérèse  de  Nonam-Pierrecourt, 
comtesse  Raymond  de),  -J-  8  ther- 
midor an  II;  V,  166. 

Narbonne-Pelet  (Marie-Félicité  Du- 
plessis-Chatillon,    comtesse   de), 

Y  8  thermidor  an  II  ;  V,  167. 
Nahquet  (Antoine),  dit  Maurice,  au- 
bergiste, lib.  4  pluviôse  an  11;  II, 
548. 

Narret  (Madeleine  Chrétien,  lemme), 

Y  15  nivôse  an  II  ;  II,  496. 

Nase  (Rose  Vikuxbled,  veuve),  acq. 
26  floréal  an  II  ;  III,  495. 

Nau  (Louis),  boisselier,  membre  du 
comité  révolulionnaire  de>'antes, 
acq.  26  frimaire  an  III;  V,  567 
et  VI,  47. 

Nau  aîné  (René),  de  la  compagnie 
Marat  à  Nantes,  acq.  26  frimaire 
anlll;  V,  575  et  VI,  47. 

Naude-Dupré  (Jean),  chirurgien,  lib. 
5  fructidor  an  II. 

Naulix  (Marc-Claude),  juge  au  tribu- 
nal révolutionnaire,  acq.  12  flo- 
réal anlll;  VI,  99. 

Nauroy  (Jeanne),  femme  Bocquenet, 
lib.prov.  15  brumaire  an  II,  etdé- 
fm.  27  frimaire  an  II;  II,  544  et 
546. 

Nazon  (Jean-Charles),  capitaine  des 
nègres  libres,  acq.  et  d'ét.  22 
messidor  an  H  ;  IV,  441 . 

Neckmik  (Jean),  perruquier,  lib.  et 
dét.  9  floréal  an  III. 

Neef  (Guillaume  de) ,  renvoi  aux 
trib.  ord.  29  germinal  an  II;  II, 
475. 

Nkkf  (Jean-François  de),  renvoi  aux 


trib.  ord.  29  germinal  an  II;  II, 
475. 
Néel  (Pierre),  notable  de  Rouen, 
lib.  prov.  26  vendémiaire  an  II; 
II,  542  ;  et  défin.  17  brumaire  an 
III. 
Nègre  (Barthélemy-Honoré),  hussard 

lib.  4  vendémiaire  an  III . 
Nègre  (Joseph),   fermier  de  Rarbo- 
tan,  Y  11  germinal  an  II;  III,  98. 
Nkgrié    (Jérôme),  marchand  de  fer- 
railles, lib.  7  fructidor  an  II. 
Nélis  (Jean-Matthieu),  greffier  du  juge 
de  paix,  |  7  ventôse  an  II;  II,  442. 
Nerestan.  Voy.  Genestel. 
Nestier.  V.  Lassus-Nestier. 
Nestlin  (Jean-Jacques),  baigneur,  lib. 

9  brumaire  an  III. 
Neufville.  Voy.  Villeroy. 
Neiilly.  Voy.  Maubert-Neuilly. 
Neuvéglise  (Marie-Louise  Coutelet, 
veuve),  f  4  floréal  an  JI;  III,  516. 
Neuville.  A'oy.  Alençon. 
Neveu  (Pascal),  ci-devant  greffier  du 
juge  de  paix,  lib.  5ventôse  an  III. 
Neveux  (Charles-Pierre),  charron,  y 

28  prairial  an  II;  IV,  272. 
Nkwton  (William),  constructeur  de 
voitures  et  charrois,  f  18  prai- 
rial an  H;  IV,  479. 
Nexon  (François),  dit  Lenoir,  culti- 
vateur, acq.  19 prairial  an  II;  IV, 
77.       . 
Neyon  (Joseph  de),  lieutenant-colo- 
nel, commandant  de  Verdun,   [ 
5  floréal  an  H;  lll,  552. 
Nigaud  (Jean-Marie),  dit  Ducjny^  cui- 
sinier, lib.  15 fructidor  an  II. 
Nie  LOT   (Jean-Raptiste),    caporal   au 
26"  régiment,  j-  26  du  1"  mois  de 
Tan  II  (17  octobre  1795);  II,  195. 
NicoLAï  (Aymar  de),  ancien  président 
du  grand  conseil,  -|-  9  floréal  an 
H;  111,550. 
NicoLAi  père  (Aymar-Charles-Marie), 
ex-noble  et  1"   président  de  la 


m 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


chambiv  des  comptes,  f  19  mes- 
sidor an  II;  IV,  425. 

NicoLAï  fils  (Aymar-Marc-Léon  de),  ex- 
noble, -J-  21  messidor  an  II;  IV, 
43G. 

NicoLAis  (llené-Josepii),  officier  mu- 
nicipal, 1  25  messidor  an  II  ;  V, 
20. 

Nicolas  (Jean-Nicolas),  cordonnier, 
1  9  floréal  an  II;  III,  482. 

JNicoLAS  (Léopold) ,  imprimeur  et 
juré  du  tribunal  révolutionnaire, 
7  12  thermidor  an  II;  V,  424. 

Nicolas  (Pierre-François),  valet  de 
chambre,  -{-  2  prairial  an  II  ;  IV, 
457. 

Niemann  (Catherine),  actrice,  acq. 
6  germinal  an  IL 

NiEssiNGii  (André),  acq.  4  floréal  an 
II;  111,479. 

Nivelle  (Jean),  lib.  19  floréal  an  II; 
m,  488. 

NivEKT  (Charles),  chanoine,  acq.  12 
ventôse  an  II;  II,  540. 

NoAiLLEs  (Catheriiie-Françoise-Char- 
lotte  de  Cossé-Brissac,  veuve  de), 
-j-  4  thermidor  an  II;  V,  72. 

NoAiLLES  (Anne-Dominique  de  Noail- 
LES,  vicomtesse  de),  -j-  4  thermi- 
dor an  II  ;  V,  72. 

Noailles  (Jean-Baptiste),  cultivateur, 
et  greltier  du  juge  de  paix,  acq. 
9  vendémiaire  an  III. 

Noailles  de  Mouciiy  (Philippe),  ex-duc, 
ex-maréchal  de  France,  ex-gou- 
verneur de  Versailles,  7  9  messi- 
dor an  II;  iV,  555. 

Noailles  de  Mouchy  (Anne-Louise  Ar- 
PAJON,  femme  de)  |  9  messidor  an 
H;  IV,  555. 

Nocart  (Rémi),  lib.  2  vendémiaire 
an  m. 

NoK  (François),  f  15  messidor  an 
II;  IV,  362. 

Noël  (Antoine-Philippe),  marchand 
de  vin,  dép.  9  vendémiaire  an  III. 


Noi^L  (Charles),  chirurgien,  7  24  flo- 
réal an  II  ;  IV,  489. 

Noël  (Jacques),  ancien  curé  de  Pau- 
vre (district  de  Vouziers),  ex- 
secrétaire du  comité  de  sûreté  do 
cette  commune,  acq.  18  messidor 
an  II  ;  IV,  555. 

Noël  (Jean),  conventionnel,  f  18 
frimaire  an  II;  II,  258. 

Noël  (Jean-François),  potier  d'étain, 

1  5  floréal  an  II;  III,  341. 

Noël  (Jean-François),  lib.  19  floréal 

an  II;  III,  488. 
Noël  (Michel),  dit  Laurent,  conflseur, 

1 15  prairial  an  II  ;  IV,  65. 
Noël  (Pierre),  lib.  17  brumaire  an 

III. 
NoGARET  (Jean-Guillaume),  7  12  flo- 
réal an  II;  111,561. 
NoGuÉ  (Jeanne-Marie,  femme  d'Estat- 

Bellecour),  7  29  germinal  an  II; 

m,  248. 
NoiRAULT  (Louis-François),  marchand 

de  bois,  acq.  29  fructidor  an  IL 
N01RETTE   (Charlotte),  femme  Blan- 

cHETox,  -j-  12  pluviôse  an  II;  H, 

587. 
N01RJEAN   (Louis),   cultivateur,    lib. 

2  frimaire  an  III. 

NoLix  (Germain),  lieutenant  de  la 
garde  nationale,  -J-  21  messidor 
an  II  ;  IV,  454. 

NOLLÉ.  Voy.   VlRRIEUX-NoLLÉ. 
NONAC.    Voy.  GuiLLER  dit  NOXAC. 

Nonax  (Félix-Prosper),  ex-chartreux. 
I  21  messidor  an  II;  IV,  454. 

NoNANT-PiERREcouRT  (Adélaïdc-Marie- 
Thérèse  de),  comtesse  Raymond 
deNarboxxe-Pelet,  fS  thermidor 
an  II;  V.  166. 

Noxnat-Lacaze  (Raymond),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, -j-  26  prairial  an  II;  IV, 
194. 

Nonneville  (Charles-Philippe),  com- 
mandant de  bataillon  de  la  garde 


AU  TRIBUNAL  RÊVOLlTIOxNNAIRE. 


385 


nationale  (affaire  de  Léon  Bour- 
don), f  12  juillet  1795;!,  184. 

Normand  (Anne-Marguerite),  veuve  de 
CfiosANT,  I  9  messidor  an  II  ;  IV, 
f35. 

.Normand  (Toussaint-Jacques-César), 
navigateur  de  commerce,  -j-  17 
messidor  an  II  ;  IV,  551. 

NoRT  (Nicolas-Agnès-François) ,  an- 
cien comte,  colonel  d'infanterie, 
il"  floréal  an  II;  III,  286. 

NoRTniY  (Thomas),  capitaine  d'une 
légion  belge  en  1789  et  réfu- 
gié en  France,  |  19  messidor 
an  II  ;  IV,  425. 

NoRTiER  (Louis-François),  boucher, 
acq.  27  messidor  an  II:  V,  397. 

NoT  (Pierre),  vigneron,  acq.  22  mes- 
sidor an  II;  V,  586. 

Notaire  (Anne-Caroline  Gaméron, 
femme),  acq.  7  frimaire  an  H  ; 
11,  531. 

Nottaire  (Yves),  ancien  cuisinier  de 
l'archevêque  de  Paris,  f  1 1  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  358. 

Nottaire  (Catherine-Augustine-Thé- 
rése  Baron,  femme),  f  11  messi- 
dor an  II;  IV,  358. 

NoLVELLON  (Jacqiies-Noël),  lib.  16  flo- 
réal an  II;  III,  486. 

NovioN  (Jacques  de),  ex-comte,  ex- 
capitaine  de  dragons,  mestre  de 
camp  dans  la  légion  de  Flandre, 
acq.  4  fructidor  an  11. 

Noyant.  Voy.  Ranconnet. 

NuGEHÊRE  (Catherine),  veuve  Vigral, 
lib.  24  brumaire  an  lll. 


0 


Obilet    (Pierre),   chasseur,  lib.    21 

frimaire  an  IIl. 
0  Brenan  (Pierre),  ancien  curé,  f  5 

thermidor  an  II;  V,  413. 

TBIB.    RKVOI,.       VI 


Obry  (Magdeleine  Goulet,  veuve), 
acq.  28  brumaire  an  lll. 

Odanger  (Denis-Anne-Ferdinand),  ad 
riiinistrateur  du  dép.  de  Seine-et 
Oise,  ex-procureur  général  et 
avant  juge  de  paix  de  Versailles, 
7  19  messidor  an  II;  IV,  424. 

Odienne  (Jacques-Clément),  conduc- 
teur de  bœufs,    acq.  14  vende 
miaire  an  II;  II,  480. 

Odot.  Voy.  Courtel. 

Offroy  (Gérard),  ci-devant  secré- 
taire aux  Invalides,  7  28  prairial 
an  II;  IV,  272. 

Oger  (Thomas-Luc),  ci-devant  insti- 
tuteur, secrétaire-greffier  de  la 
section  du  faubourg  du  Nord, 
acq.  15  fructidor  an  H. 

Ogier  (Claude-Jacques),  ex-noble,  an- 
cien conseiller  du  roi,  j-  15  plu- 
viôse an  11;  11,  393. 

Ogier  de  Baulny  (É tienne-Thomas), 
ex-noble,  f  12  pluviôse  an  11;  11, 
587. 

Olivier  (César-Antoine),  lib.  24  ven- 
démiaire an  lll. 

Olivier  ou  Oliveau  (Charles),  |7  mes- 
sidor an  II;  IV,  320. 

Olivier  (Florent),  officier  municipal 
des  Ponts-de-Cé,  f  17  brumaire 
an  11;  11,  157. 

Olivier  (Marie-Florence-Angélique- 
Jo.seph),  fileuse,  |  1"  Ihermidor 
an  II;  V,  61. 

Olivier  (Martin),  vigneron,  maire ^ 
t  9  prairial  an  11;  IV,  467. 

Ollier  (Vital),  ex-curé,  l  28  messi- 
dor an  II-,  V,  400. 

Ollivier  (François),  renv.  à  la  jus- 
lice  criminelle,  21  pluviôse  an 
lll. 

Ollivier  (Marie-Philippe),  femme 
Saint-Pern,  •}-  2  messidor  an  H; 
IV,  499. 

Omomt  (filisabeth  Sandrey,  femme), 
acq.  28  brumaire  an  llf. 

îii 


580 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Omont  ou  Aumont  Voy.  Aumom. 
O'moran  (Jacques),  général  irlandais 


au  service  de   la   France, 


10 


ventôse  an  II;  II,  402. 

Onfroy.  Voy.  Brkville. 

Orléans  (Louis-Philippe-Joseph-Éga- 
lité, duc  d'),  f  16  brumaire  an 
II;  II,  8. 

Ornano  (François-Marie  d'),  ex-maré- 
clial  de  camp,  ■[  21  messidor  an 
II;  IV,  AU. 

OsMONT  (Antoine-Joseph),  maître 
clerc  de  notaire,  acq.  et  dét.  15 
ventôse  an  II;  II,  540. 

OssELiN  (Charles-Nicolas),  conven- 
tionnel, dép.  15  frimaire;  f  8 
messidor  an  II;  II,  .120  et  IV,  270. 

OssELiN  (François-Nicolas),  curé  cons- 
titutionnel, frère  du  convention- 
nel, acq.  15  frimaire  an  II;  II,  120. 

OssuN  (Geneviève  de  Gramont,  com- 
tessed'),  dame  d'atour  de  la  reine, 
I  8  thermidor  an  II,  V,  167. 

OsTALiER  (Claude),  ancien  jardinier, 
f  3  thermidor  an  II;  V,  410. 

0  Sullivan  (Jacques),  maître  d'ar- 
mes, adjudant  de  la  place  de  Nan- 
tes, acq.  26  frimaire  an  III;  V, 
375  et  VI,  47. 

Oudaille  (François-Augustin),  curé, 
dép.  29  frimaire  an  II  ;  II,  205. 

OuDET  (Anne),  servante,  j  1"  ther- 
midor an  II,  V,  407. 

Oursin  de  Bure  (Jean-Baptisle-Louis), 
conseiller  aux  requêtes  du  Palais, 
1 1"  floréal  an  II;  III,  286. 

Outillier,  ceinturonnier,  acq.  20 
frimaire  an  II  ;  II,  249. 

Oyseville.  Voy.  Lebègue  d'Oyseville. 

Ozan  (Antoine),  tisserand,  lib.  4' 
sans-culoltide,  an  II. 

Ozanne  (François-Augustin),  ancien 
officier  de  paix,  acq.  et  dét.  18 
nivôse  an  II  ;  lï,  534  ;  -J-  29  prairial 
an  II;  IV,  257. 

OzoNviLLE.  Voy.  Dozonmlle. 


Pacot  (Louis),  vicaire  de  paroisse,  f 
29  floréal  an  II;  III,  490. 

Padel  (Angélique  Jacquemont,  veuve), 
tl8  prairial  an  II;  IV,  72» 

Paff  (François-Auguste),  marchand 
bonnetier  et  notable  de  Paris,  f 
11  thermidor  an  II  ;  V,  422. 

Pages  (Joseph),  cultivateur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

Pages  (Louis),  comédien,  lib.  1 9  flo- 
réal an  II  (W  300,  770). 

Pages  (Pierre),  cultivateur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

Pagnest  (Michel),  acq.  4  floréal  an 
II  ;  m,  479. 

Paignon  (Élîsabeth-Marie) ,  femme 
Tardieu  de  Maleissye,  ex-noble, 
f  21  messidor  an  II;  IV,  435. 

Paillet  (Damien) ,  administrateur 
du  district  de  Monestrol,  f  28  mes- 
sidor an  II;  V,  400. 

Paillet  (Simon),  scieur  de  long,  lib. 
21  pluviôse  an  II  (W  522,  494). 

Paillot  (Louis-Nicolas),  ancien  lieu- 
tenant-général, I  14  pluviôse  an 
II;  II,  505. 

Paindavoine  (Claude),  concierge  de  la 
maison  des  ci-devant  loteries, 
maintenant  imprimeur  des  ad- 
ministrations nationales,  |  29 
prairial  an  II  ;  IV,  250. 

pAiNTEAu  (Benoît),  dit  Bournet,  ca- 
pitaine d'infanterie,  mort  le  17 
floréal  an  II  avant  le  jugement; 
III,  491. 

Paisac  (Etienne),  hôte  de  Rabaut- 
Saint-Etienne,  f  7  messidor  an 
II;  IV,  521. 

Paisac  (Antoinette  Albisson,  femme), 
f  7  messidor  an  II;  IV,  321. 

Pajot  (Claude),  tailleur,  acq.  26  bru- 
maire an  III. 

Palmade-Fraxïne  (Jean-Pierre),  lieu- 


AU  TRIBUNAL  lŒVOLUTIONNAIRE. 


387 


tenant  parliculier  civil  au  séné- 
chal de  Pamiers,  |  23  prairial  an 
II;  IV,  164. 
Palotot  (Joseph),  commissionnaire, 
j-A  thermidor  an  II;  V,  75. 

PaNNET.   Voy.  MEMMIE-PANi\3r. 

Pantelage  (Anne-Marie),  veuve  Cor- 
DiER,  lib.  43  vendémiaire  an  IIl. 

Pantin  (Bernardin-Marie),  dit  La- 
guerre,  ex-noble,  capitaine  com- 
mandant à  Aneenis,  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II; 

.     Y,  547. 

Papas  (Nicolas),  volontaire,  l  28 
messidor  an  II;  V,  401. 

Papegay  (Jeanne-Denise),  femme  de 
charge,  lib.  15  brumaire  an  III. 

Papigny  (Nicolas),  juge  au  tributial 
de  Mirecourt,  acq.  25  nivôse  an 
II;  11,534. 

Papigny  (Thomas),  ancien  avoué, 
acq.  25  nivôse  an  II;  II,  554. 

Papillon  (Claude),  lib.  8  vendémiaire 
an  III. 

Papillon  (Denis -Pierre-Jean),  dit  La 
Ferté,  ex-noble,  f  19  messidor 
an  II;  IV,  425. 

Papillon  d'Adteroche  (Nicolas-Jac- 
ques), fermier  général,  f  19  flo- 
réal an  II;  III,  398. 

Paquotte  (Jean),  ciseleur  et  officier 
municipal  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  II;  V,  423. 

Parât   (Claude),   ex-vicaire  de   Ro- 
sière, I  27    messidor  an  II  ;  V. 
594. 

Parcel  Saint-Cristan  (Antoine-Fran- 
çois), fermier  général,  f  19  flo- 
réal an  II;  m,  .598. 

Parckvai.-Frilkusr  (  Charles  -  René  ) , 
fermier  général,  1  19  floréal  an 
II;  m,  598. 

Pardonnier  (Marie-Barbe),  veuve  Oui- 
BKL,  acq.  26  floréal  an  H  ;  III,  495. 

Parkmt  (Claude-Jean),  lih.  19  fiucli- 
dor  an  II. 


Parent  (Nicolas) ,  ancien  constituant, 
I  14  pluviôse  an  II;  II,  505. 

Parent  (Nicolas),  -j-  5  thermidor  an 
II;  V,  415. 

Parez  (André-Joseph),  fermier,  acq. 
15  frimaire  an  III. 

Parez  (Cécile  Laporte,  femme),  acq. 
15  frimaire  an  III. 

Paufait  (Jean),  instituteur,  f  2  mes- 
sidor an  II;  IV,  282. 

Paris  (André),  palefrenier,  f  22 
messidor  an  II  ;  V,  585. 

Paris  (Anne-Scholaslique),  dite  Ber- 
nard, lib.  4  pluviôse  an  II  ;  II, 
548. 

Paris  (François),  employé  au  bureau 
détat-major  du  2^  bataillon,  ] 
27  messidor  an  II;  V,  597 

Paris  (Gérard),  manouvrier,  aaj. 
6  vendémiaire  an  III. 

Paris  (Isabelle),  femme  Boyau,  acq. 
24  messidor  an  II  ;  V,  588. 

Paris  (Pierre-Louis),  ex-professeur 
de  belles-lettres,  officier  munici- 
pal de  Paris,  7  11  thermidor  an 
II;  V,  421. 

Paris-Labrosse  (Anne-François-A- 
lexis) président  à  la  chambre  des 
comptes  de  Paris,  lib.  19  nivôse 
an  II;  II,  547. 

Paris -MoNTBRUN  (Marie-  Marguerite 
Bragelongne,  veuve),  7  9  floréal 
an  II;  III,  550. 

Pariseau  (Pierre-Germain),  journa- 
liste, f  22  messidor  an  II;  IV, 
440. 

Parizot  (François),  |  14  floréal  an 
II;  III,  571. 

Parmentier  (Anne-Madeleine-Lucile), 
femme  Lemoine-Crkct,  |  29  prai- 
rial an  II;  IV,  .256. 

Parmentier  (Dominique),  coquetier, 
ac(i.  28  messidor  an  II;  V,  402. 

Parmentier  (Pierre),  commis  de  Du- 
monl,  receveur  des  rentes,  | 
5  floré.il  an  II;  III.  51.". 


38S 


LISTE  RE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Parseval      (  Alexaïidre  -  Philibert 


Pierre),    fermier-général, 


49 


floréal  an  II;  Ilf,  398. 
Pascal   (Antoine),   cultivateur,  lib. 

i'2  brumaire  an  III. 
Pascal  (François),  voiturier,  -j  18  flo- 
réal an  II;  III,  487. 
Pascal  (Jean-Antoine),  lieutenant  de 

gendarmerie,  f  5  prairial  an  II  ; 

IV,  25. 
Pascal  (Joseph),  déserteur  espagnol, 

acq.  28  messidor  an  II;  V,  402. 
Pascal    (Pierre-Alban),    laboureur, 

lib.  12  brumaire  an  111. 
Pascal  (Hose),  lib.  12  brumaire  an  III. 
Pasquet-Saint-Projet  (Valérie  Marau- 

LiN,  femme),  y  14  prairial  an  II; 

IV,  475. 
Pasquier    (Élienne),    conseiller    de 

grand'chambre,  y  1"  floréal  an 

Jl;  111,285. 
Pasquier    (Jean-Nicolas) ,    ex-novice 

religieux  ,    devenu    boulanger  , 

acq.  15  fructidor  an  II. 
Pasquier  La    Revenchère  (Jacquette 

GoNiN,  femme),  f  16  prairial  an 

II;  IV,  478. 
Pasquillon  (Elisabeth),  femme  Bertin, 

chef  datelier,  acq.  3^  sans-culot- 

tide  an  II. 
Pasquin  (Nicolas) ,  ancien  valet   de 

pied  de  Mme  Elisabeth,  -}- 18  plu- 
viôse an  II  ;  II,  407. 
Pastourel     (Pierre-Jean-Baptisle) , 

curé  de  Saint-IIilaire,  f  2  du  2" 

mois  de  l'an  II  (23  octobre  1793); 

II,  146. 
Pâtissier    (Marie-Calherine),    veuve 

Davernay,  f   12  messidor  an  II; 

IV,  521. 
Paturel  (Mathieu),  marchand,  renv. 

15  pluviôse  an  lïl. 
Paul  (Pierre),  marchand  de  cannes, 

t  3  prairial  an  II  ;  IV,  462. 
Paulet  (François),  marchand  forain, 

[28  prairial  an  II;  IV,  272. 


Paulet  (Jean-Baplisle),  domestique, 

lib.  9;ioût  1793;  I,  442. 
Paulet  (Marie  GIenois,  femme),  lib. 

8  août  1793;  1,442. 
Paulin  (François),  professeur  de  géo- 
graphie et   de  grammaire,  f   5 

prairial  an  II;  IV,  26. 
Paulveriès.  Voy.  Mallet-Paulveriès. 
Paulze  (Jacques),  fermier  général,  | 

19  floréal  an  II;  III,  398. 
Paume  (Jeanne-Marie),  veuve  Saint- 

Priest,  7  7  thermidor  an  II  ;  V, 

117. 
Paumier  (François),  ancien  marchand 

de  bois,  j  29  prairial  an  II;  IV, 

257. 
Paumier    (Jean),   commissaire   pour 

les  fourrages,  -{-17  fructidor  an 

II  ;  V,  294. 
Paumier    (Joseph),   ancien    notaire, 

acq.  7  prairial  an  II;  IV,  465. 
Pautone  ou  Pantone  (Louis),  garçon 

pâtissier,  -j-  28  germinal  an  II; 

m,  474. 
Pavas-Leroy,  renvoyé  au  tribunal  de 

Paris,  12  pluviôse  an  II;  II,  548. 
Pa ville  (Âvoye),  femme  Costard,  -{- 

4  prairial  an  II  ;  IV,  21 . 
Pavy  (Pierre-Joseph),  marchand  de 

tabac,  6  ans  de  fers,  7  germinal 

an  II;  III,  464. 
Payan  (Claude-François),  ancien  juré 

au  tribunal  révolutionnaire,  agent 

de  la  Commune  de  Paris,  |  10 

thermidor  an  II;  V,  252. 
Payen   (Edme),    gendarme,    acq.    5 

prairial  an  II;  IV,  26. 
Payen  (Joseph),   cultivateur,   f   17 

pluviôse  an  II;  II,  400. 
Pa  ymal  (François-Michel),  domestique 

de  Marie  Ilariague  veuve  de  Bon- 

naire,  f  29  germinal  an  II;  III. 

248. 
Pa  YSAC  (Marie-Gabriel  Chapt-R  astignac, 

marquise  de),  f  1 7  pluviôse  an  II  ; 

11,397. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIKE. 


589 


Pëan  (François-René),  chirurgien, 
lib.  18  brumaire  an  IH. 

Pécantin  (François-Claude),  armu- 
rier, acq.  27  messidor  an  FI  ;  V,597. 

Pèche  (Julien),  garde-française,  lib. 
14  prairial  an  II;  IV,  474. 

Péchon  (François),  officier  munici- 
pal, lib.  27  pluviôse  an  II  (W  326, 
522). 

Pécot  (Antoine),  rentier  et  admini- 
strateur du  département  de  la 
Loire-Inférieure,  un  des  94  Nan- 

*  tais,  acq.  28  fructidor  an  II,  V, 
346. 

Pecquet-Ladrière,  lib.  16  pluviôse 
an  III. 

Pt:GRE  (Anne),  acq.  23  octobre  1792; 
I,  432. 

Pei.ard  (Jacques),  scieur  de  pierre, 
acq.  24  prairial  an  II;  lY,  488. 

I'elchet  (Jean-Claude),  inspecteur 
des  ciments  pour  les  bâtiments 
du  roi,|  25  messidor  an  II;  V,28. 

Pelée-Varenne  (Marie-Joseph-IIippo- 
lyle),  receveur  particulier  des 
finances,  -j- 18  germinal  an  11;  III, 
470. 

pELEGRiN  (Jean-Baptiste),  capitaine  de 
gendarmerie,  f  5  floréal  an  II; 
111,  332. 

pELEfiuiN  (Joseph),  lib.  18  frimaire 
an  m. 

Pélignot  (Anne-Françoise) ,  femme 
Lanciiy,  lib.  28  brumaire  an  III. 

Pelisson  (Louise),  acq.  28  brumaire 
an  m. 

Pellas  (Élienne-Victor),  président 
du  comité  civil  de  La  section  de 
rindivisibilKé,  acq.  15  fructidor 
an  11;  V.  161. 

Pellerat  (Anne),  carmélite,  j  29 
messidor  an  II  ;  V,  45. 

pRURRiN  (Jean-Pierre),  dit  Chante- 
raine^  contrôleur  au  garde-meu- 
ble, acq.  et  dét.  9germinal  an  H; 
m,  466. 


Pellerin  (Joseph-Michel),  ex-consti- 
tuant, un  des   94  Nantais,   acq. 

28  fructidor  an  II;  V,  347. 
Pelletier  (Claude-M;irc),  homme  de 

peine,  acq.  28  brumaire  an  III. 

Pelletier  (Marie-Françoise  Laver ve, 
femme),  acq.  28  brumaire  -mi  III. 

Pelletier  (François),  marchand  de 
vins,  notable  et  membre  de  la 
Commune  de  Paris,  ■[  11  thermi- 
dor an  II. 

Pelletier  (Jacques),  cafetier,  |  21 
prairial  an  II;  IV,  485. 

Pelletier-Chambure  (IIugues-Louis- 
Jean),  ancien  directeur  des  pos- 
tes, sous-directeur  dans  les  sub- 
sistances militaires,  f  27  germi- 
nal an  II;  111,474. 

Pelletier  (Thomas),  lib.  19  floréal 
an  II;  111,488. 

Pellier  (Michel),  ancien  garçon  d'of- 
fice de  la  maison  du  comte  d'Ar- 
tois, acq.  14  brumaire  an  H:  ÎI^ 
530. 

Pellot  (Pierre-Durand),  mercier,  lib. 

29  fructidor  an  II. 

Pelsère  (Anne-Marie-Thérèse),  mar- 
quise de  Feuquœres,  |  12  messi- 
dor an  11;  IV,  360. 

Penne  (Léopold),  parfumeur,  lib. 
2  juin  1793;  1,440. 

Penon  (Pierre),  boulanger,  |  9  ven- 
tôse an  H;  II,  515. 

Penon  (Juliette  Grimoux,  femme),  f 
9  ventôse  an  II;  II,  515. 

Pequereau  (Antoine),  membre  du 
comité  révolutionnaire  deTroyes, 
acq.  2  thermidor  an  II;  V,  409. 

PÉRARD  (Catherine),  blanchisseusCy 
I  5  prairial  an  II;  IV,  37. 

Perchereau  (Etienne-Richard),  an- 
cien curé,  acq.  13  ventôse  an  II  ; 
II,  540. 

Percy  (Bernardine),  femme  Lefau- 
r.oNfiiER-HKRNwu.t.K,  Ijb.  25  ven- 
démiaire an  lit. 


390 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Perdereau  (Pierre-René),  acq.  H 
germinal  an  II;  III,  4G6. 

Perdreau  (François),  batelier  à  Nan- 
tes, renv.  à  la  justice  criminelle, 
28  floréal  an  III. 

Pérès  (Jean-François),  ex  conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  exé- 
cuté sans  être  condamné,  18  mes- 
sidor an  II;  IV,  396. 

Pereyra  (Jacob),  manufacturier  de 
tabac,  '[  4  germinal  an  II  ;  III,  4G . 

Péi;icard  (Élisabeth-Tliérése  Lacorée, 
femme  de),  -[  18  germinal  an  II; 
m,  217. 

Péricard  (Marie-Marguerite),  veuve 
Langlois  de  Rézy,  f  22  floréal  an 
II;  111,489. 

Périchon-Kerversau  (François-Marie), 
ex-constituant  à  Paris,  capitaine 
au  15^  régiment  des  chasseurs  à 
cheval,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V,  3i6. 

PÉRiER  (Françoise),  veuve  Saint-Hi- 
LAiRE,  1 25  messidor  an  II  ;  V,  30. 

PÉRIER  (Marie-Madeleine),  veuve  Fon- 
TENAY,  7  17  prairial  an  II;  IV, 
478. 

PÉRiGNON  (François-Pierre),  ancien 
vicaire  de  Saint-Roch,  f  22  mes- 
sidor an  II;  IV,  440. 

PÉBiGNON  (Marie-Françoise  Gérard, 
femme),  acq.  9  vendémiaire  an 
III. 

Périgord  (Françoise),  femme  Texier, 
f  28  ventôse  an  II;  II,  521. 

PÉRIGORD  (  Madeleine-Henriette-Sa- 
bine de  ViRiviLLE,  femme  de),  f 
8  thermidor  an  II;  V,  135. 

PÉR1LLAT  (François),  journalier,  f 
28  floréal  an  II;  III,  493. 

Périn  (Philippe),  droguiste  à  Verdun, 
f  5  floréal  an  II;  III,  333. 

Perin  (Pierre),  ci-devant  procureur, 
t  28  messidor  an  II;  V,  399. 

Périot  (Charles),  officier  de  santé, 
t  22  prairial  an  II;  IV,  486. 


Pernay  (Ferdinand-Joseph),  se  disant 
BouDoux,  I  25  prairial  an  II  ;  IV, 
492. 

Pernel  (Joseph),  laboureur,  lib.  0 
brumaire  an  III. 

Pernet  (Jacques),  ancien  capitaine 
de  dragons  et  général  dans  le 
Palatinat,  f  8  germinal  an  II  ;  111, 
79. 

Pernet  (Marie-Cécile),  lib.  7  germi- 
nal an  II;  111,  470. 

Perney  (François),  agent  de  l'admi- 
nistration de  l'habillement,  lib. 
16  brumaire  an  II;  II,  544. 

Pernon  (Louis-Âimond),  administra- 
teur de  la  loterie, nationale,  -{- 
1"  brumaire  an  II;  II,  481. 

Pernon  (Marguerite-Dominique  Le- 
PRESTRE,  veuve),  lib.  27  brumaire 
an  II;  II,  545. 

Pernot  (Nicolas-Remi),  ex-noble  et 
maréchal  de  camp,  f  22  messidor 
an  II;  IV,  440. 

PÉROTiN  (Pierre-Augustin),  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an 
II;  V.  347. 

Perotte-Vailiiausy  (Jean-François), 
ex-conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  I  18  messidor  an  II; 
IV,  396. 

Perrau  (Marguerite),  fenuTie  Laro- 
che, acq.  et  dét.  17  prairial  an 
II;  IV,  479. 

Perré  (Antoine),  laboureur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

Perré  (Jean),  tailleur  d'habits,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Perrée  (Pierre-Jacques),  capitaine 
des  grenadiers  de  la  section  des 
Petits-Pères,  -1-14  floréal  an  II; 
111,371. 

Perret  (François),  acq.  3  floréal  an 
II;  III,  476. 

Perret  (Jean-Biaise),  limonadier,  f 
9  thermidor  an  II;  V,  172. 

Perret-Maisonneuve    (Jean-Baptiste), 


Al  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE, 


391 


employé  dans  les  hôpitaux  mili- 
taires, acq.  dét.  6  vendémiaire 
an  III. 

Perrey  (Dominique- Antoine),  ex- 
substitut  du  procureur  général 
du  ci-devant  parlement  de  Tou- 
louse, -j-  18  messidor  an  II;  lY, 
395. 

Perriac  (François-Pierre),  salpêtrier, 
membre  du  comité  civil  de  la 
section  du  Nord,  acq.  15  fructi- 
dor an  II. 

Perrières  (Nicolas-François),  juge 
de  paix,  -j- 16  messidor  an  II  ;  IV, 
528. 

Perrin  (Charles),  adjudant  général, 
acq.  19  ventôse  an  III. 

Perrin  (Claude),  dit  Cadet,  tailleur, 
acq.  13  prairial  an  11;  IV,  472. 

Perrin  (François),  jardinier  (conspi- 
ration de  Bretagne),  dép.  18  juin 
1793;  I,  172;  -j-  8  messidor  an 
II;  IV,  277. 

Perrin  (Louis),  bûcheron,  lib.  24 
floréal  an  II;  111,491. 

Perrin  (Philippe),  lils,  négociant  de 
cognac,  I  14  prairial  an  II;  IV, 
473. 

Perrin  (Pierre-Joseph),  fonctionnaire 
public,  mis  hors  des  débats,  20 
floréal  an  II;  III,   444. 

Perrin  (Pierre-Jacques),  dit  ÉIzéar 
Perrin,  juge,  j  23  prairial  an  II 
IV,  107. 

Perrin  (Pierre-Nicolas) ,  député  de 
l'Aube,  12  ans  de  fers,  28  vendé- 
miaire an  II;  II,  523. 

Perrochaux  (Jean),  entrepreneur  de 
bAtiments,  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  Nantes,  acq. 
26  frimaire  an  III,  V,  364  et  VI, 
47. 

Perron  (  Corentin  ) ,  un  des  Bre 
tons  jugés  sans  être  entendus, 
I  7  messidor  an  II;  IV,  310  et 
316. 


Perron  (François),  curé  constitution- 
nel, lib.  1"  fructidor  an  II. 

Perrot  (Angélique-Pierre),  ex-noble 
et  président  de  la  ci-devant  cham- 
bre des  enquêtes,  j-  19  messidor 
an  II;  IV,  425. 

Perrot  (Antoine-Nicolas) ,  ex-noble 
et  président  de  la  cour  des  aides, 
119  messidor  an  II;  IV,  425. 

Perrot  (  Augustin  -  Jean  -  Baptiste  ), 
ex-noble  (23  ans),  -{-19  messidor 
an  II  ;  IV,  425. 

Perrot  (Claude),  cordonnier,  -|-  6 
messidor  an  II  ;  IV,  509. 

Perroy  (Claude),  ex-noble,  ancien 
maître  des  comptes  à  Dijon,  ■[  21 
prairial  an  II;  IV,  483. 

Perruciiot  (Bernard),  ancien  notaire, 
I  18  germinal  an  II;  III,  470. 

Perruciiot  (Nicolas-Marie-Bernard), 
directeur  des  fermes  générales 
depuis  1785,  officier  municipal, 
puis  maire,  ■{-  2  messidor  an  II  ; 
IV,  498. 

Pertinant  (Pierre-François),  acq.  13 
prairial  an  II;  IV,  472. 

Pescho  (Jérôme),  dit  Colas,  tisse- 
rand, ràpeur  de  tabac,  acq.  27 
nivôse  an  II  ;  II,  534. 

Pestels  (Jacques-Joseph),  ex-noble, 
ex-chevalier  de  Malte,  -}-  5  ther- 
midor an  II;  V,  96. 

Petit  (André),  méglssier,  f  29  mes- 
sidor an  II;  V,  403, 

Petit  (Casimir),  cultivateur,  lib.  12 
fructidor  an  II. 

Petit  (Elisabeth  Leleu,  femme), 
acq.  13  floréal  an  II;  111,370. 

Petit  (François),  tailleur,  acq.  12 
floréal  an  II  ;  III,  370. 

Petit  (François-Joseph),  tailleur,  acq. 
15  floréal  an  II;  III,  483. 

Petit  (Jacques-Charles),  surnumé- 
raire dans  les  bureaux  d'enregis- 
trement (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1703;  I,  255. 


51)2 


LISTE  DE  TOl'ÏES  LES   l'ERSO.NWES  TRADlllTES 


Petit  (Jacques^  vigneron,  7  5  floréal 

an  II;  111,535. 
Petit  (Jean),  tonnelier  et  maire,  y 

9  prairial  an  II;  IV,  407. 
Petit  fils  (Jean-bapliste),  médecin, 

I  15  prairial  an  II;  IV,  65. 
Petit  (Joseph),   chapelier,  acq.   25 

messidor  an  II;  V,  395. 
Petit    (Nicolas),    6    ans    de    gène, 

16  vendémiaire  an  II;  II,  525. 
Petit  (Pierre),  vigneron,  lib.  7  ven- 
démiaire an  III. 

Petit  (Philippe-Joseph),  ancien  curé 
constitutionnel,  |  18  pluviôse  an 
II;  11,405. 

Petit  (Thomas),    chiffonnier,    acq. 

17  avril  1793;  I,  152. 
Petit-Jean  (François),   commissaire 

ordonnateur  à  l'armée  du  Nord, 
1 18  floréal  an  II;  III,  487. 

Peton  (Félix),  postillon,  acq.  24  flo- 
réal an  II  ;  III,  489. 

PÉTKA  (Laurent),  curé,  7  15  floréal 
an  II;  111,570. 

Petremond  (Guillaume-INicolas),  f 
1"  messidor  an  II  ;  IV,  497. 

Petremond  (Anne  David,  femme),  | 
1"  messidor  an  II;  IV,  497. 

Peurney  (Marie-Nicole),  femme  Ter- 
RAY,  |9  floréal  an  II;  111,551. 

Peussetet  (Jean-Baptiste),  dit  Éme- 
ric,  ancien  capucin,  fS  germinal 
an  II;  III,  82. 

Peyraud  (Pierre),  ci-devant  curé  et 
officier  municipal,  acq.  25  fruc- 
tidor an  II. 

Peyre  (Cosme),  maire,  terrassier, 
acq.  25  messidor  an  II;  V,  586. 

Peyre  (Jean-Baptiste),  curé  constitu- 
tionnel,! 28  frimaire  an  II  ;  11,252. 

Peyre.  Voy.  Lenoir-Peyre. 

Peyroï  (Jean-François),  ex-conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  f  18 
messidor  an  II;  IV,  395. 

Pezet  de  Corval  (Antoine),  notaire 
à  Paris,  lib.  5  fructidor  an  II. 


Phelippes  (François-Louis),  dit  Tron- 
jolly,  ex-avocat  du  roi,  ex-prési- 
dent du  tribunal  criminel  révo- 
lutionnaire de  Nantes,  acq.  28 
fructidor  an  II;  V,  346. 

PiiiLipp  (Pierre),  capitaine  de  na- 
vire avant  la  Révolution,  et  depuis 
commissaire  à  l'administration 
de  rhabillement,  lib,  dét.  8  flo- 
réal an  III. 

Philippe  père  (Antoine),  chaudron- 
nier, et  dét.  acq.  5  brumaire 
an  III. 

Philippe  fils  (Louis),  chaudronnier, 
acq.  5  brumaire  an  III. 

Philippe  (Dominique) ,  menuisier , 
I  7  ventôse  an  II  ;  II,  442. 

Philippe  (Jean-Baptiste),  postillon, 
acq.  5  floréal  an  II;  III,  479. 

Philippe  (Louis),  aubergiste,  acq. 
24  prairial  an  II;  IV,  185. 

Philippe  (Marguerite),  femme,  Jabou- 
LAY,  lib.  6  vendémiaire  an  III. 

Philippe  (Pierre),  inspecteur  des 
chevaux  d'artillerie,  acq.  2  ven- 
tôse an  II  ;  II,  539. 

Philippe  (Pierre),  employé  au  bureau 
des  hôpitaux,  acq.  14  brumaire 
an  III. 

Philipon  (Antoine),  lib.  18  frimaire 
an  III. 

Philippeaux  (Pierre) ,  député  à  la 
Convention  nationale,  |  16  ger- 
minal an  II;  III,  118. 

Phlipon  (Marie- Jeanne),  femme  Ro- 
land, f  18  brumaire  an  II;  II, 
27. 

Phylidor  (Jean-Jacques),  tapissier, 
membre  du  comité  révolution- 
naire de  la  section  de  Bondy, 
acq.  15  fructidor  an  II. 

Picard  (Anne  Leclerc,  femme),  |- 
23  octobre  1792;  I,  450. 

Picard  (Catherine  BoNNiN,  veuve),  cou- 
turière, I  7  messidor  an  II  ;  IV, 
320. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


393 


Picard  (François),  volontaire,  acq. 
19  messidor  an  II;  IV,  535. 

Picard  (Jean-Louis),  pâtissier,  6  ans 
de  fers,  29  pluviôse  an  II;  II, 
527. 

Picard  (Jeanne),  couturière,  7  7  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  320. 

Picard  (Joseph),  dit  le  Lorrain  (vol 
du  garde-meuble),  7  23  octobre 
1792;  I,  27. 

Picard  (Louis-Paul),  pâtissier,  6  ans 
de  fers,  29  pluviôse  an  II  ;  II, 
^27  ;  7  8  messidor  an  II;  IV,  277. 

Picard  (Nicolas),  pâtissier,  6  ans  de 
fers,  29  pluviôse  an  II;  II,  527. 

Picard  (Sylvain),  cordonnier,  acq. 
19  messidor  an  H;  IV,  533. 

Picard  (Véronique),  femme  Champ- 
fort,  7  7  messidor  an  II  ;  IV,  320. 

PiciiARD  (Nicolas),  président  à  mor- 
tier au  parlement  de  Bordeaux, 
f  12  messidor  an  II;  IV,  521. 

PicHARD  (Marie  Le  Breton,  femme),  1 
12  messidor  an  II;  IV,  521. 

Pichard-Cailler  ou  Lacaillère  (Fran- 
çois-Augustin),  acq.  23  vendé- 
miaire an  III. 

PicHARD  DU  Page  (François-Jean), 
homme  de  loi,  j  9  floréal  an  II  ; 
III,  351. 

PicHELLN  (Joachim),  grenadier  au 
29«  régiment  d'infanterie,  7  20 
du  1"  mois  de  l'an  il  (17  octobre 
1793);  H,  195. 

PicHELiN  père  (Julien),  ex-juge  de  la 
monnaie,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  347. 

PicHELiN  fils  (Jean-Marie),  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II  ; 
V,  347. 

PicHOLFER  aîné  (Jean-François),  juge 
de  paix,  |  3  messidor  an  II  ;  IV, 
501. 

PicHON  (Nicolas),  limonadier,  fS  mes- 
sidor an  II;  IV,  276. 

Picot  (Marie-Anne-Nicole),   femme 


GiRAUDOT,  lib.  3  septembre  1793; 
I,  445. 

Picot  (Robert-François),  instituteur, 
lib.  5  vendémiaire  an  III. 

Picot-Lemoelan  (Micjiel-Julien-Âlain), 
propriétaire,  gentilhomme  (con- 
spiration de  Bretagne),  |  18  juin 
1793;  I,  172. 

PiÉcouRT  (Marie-Anne),  carmélite,  f 
29  messidor  an  II;  V,  45. 

PiEDANA  (Guislain),  cordonnier,  f 
11  messidor  an  II;  IV,  558. 

PiENNEs  (Thomas-Henri  de),  ex-noble, 
acq.  dét.  3  thermidor  an  II  ;  V, 
412. 

PiERDiiouY  (Victor),  garde-magasin, 
acq.  9  floréal  an  II;  III,  485. 

Pierre,  marchand  forain,  renv.  à  la 
justice  crim.,  15  pluviôse  an  III. 

Pierre  (Nicole-Marguerite),  brocan- 
teuse, -j-  5  messidor  an  H;  IV, 
287. 

Pierre  (Pierre-Louis),  domestique,  | 
18  pluviôse  an  II  ;  II,  405. 

Pierron  (Jean-Jacques-Li&re),  ex- 
député à  la  Législative,  7  17  flo- 
réal an  II;  III,  592. 

Pierrot  (Jean-Nicoias-Gabriel),  adju- 
dant général  au  10*  de  cavalerie, 
lib.  29  brumaire  an  III. 

Pierrot  (Madeleine),  femme  Boutay, 
acq.  14  brumaire  an  III. 

Pierry  (François),  assesseur  de  juge 
de  paix,  acq.  27  messidor  an  II; 
V,  598. 

Pierry  (Vincent),  chapelier,  renv.  à 
la  justice  criminelle,  23  germinal 
an  m. 

PiKRsoN  (Jean),  secrétaire  de  Males- 
herbes,  |  12  prairial  an  II;  lY, 
56. 

PiERsoN  (Thérèse),  femme  Bestel,  f 
5  floréal  an  II;  111,533. 

Piet  de  Beaurepaire  (Armand-Fran- 
çois-Louis), ex-noble,  1 14  mes^;i- 
doranll:  IV,  370. 


304 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PEKSO?s]NES  TRADUITES 


PiETRKQUiN  (Rose),  veuvG  Thestoudas, 
I  24  messidor  an  II;  V,  388. 

Pignon  (Benoist),  ancien  commis  des 
représenlanls  du  peuple,  acq. 
18  messidor  an  II;  IV,  533. 

PiGRKT  (Isabelle),  femme  divorcée  de 
Meuusin,  -j-  6  thermidor  an  II;  V, 
110. 

PiLLET  (Philibert),  ancien  bénédictin, 
curé  constitutionnel,  acq.  dét, 
STlloréal  an  II;  III,  451;  lib.  23 
pluviôse  an  lîl. 

PiLLioT  (Pierre),  perruquier,  lib. 
4  brumaire  an  III  ; 

PiLLOT  (Etienne),  officier  de  sanlé, 
lib.  28  fructidor  an  II. 

PiLOT  (Marie-Anne),  lib.  28  vendé- 
miaire an  III. 

Pinard  (Barthélémy),  f  2  thermidor 
an  II;  V,  66. 

Pinard  (Charles-Antoine),  tailleur, 
|19  frimaire  an  II;  II,  486. 

Pinard  (Jean),  commissaire  du  co- 
mité révolutionnaire  de  Nantes, 
I  26  frimaire  an  III;  YI,  47. 

Pinard  (Nicolas),  journalier,  acq. 
15  messidor  an  II;  IV,  527. 

PiNAu  (Sébastien-Augustin),  dit  Pa- 
villon, ex-avocat,  accusateur  pu- 
blic à  Nantes,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  346. 

PiNET  (Louis),  tisserand,  lib.  22  fri- 
maire an  III, 

PiNET  (Pierre),  ci-devant  agent  de 
Ferrary,  ex-noble,  f  28  messidor 
an  II;  V,  398. 

PiNON  DU  Coudray  (Picrrc),  ancien 
secrétaire  de  Berthier,  dép.  1 5  plu- 
viôse an  II;  II,  527. 

Pinson  (Louis),  batteur  en  grange, 
acq.  12  ventôse  an  II;  II,  540. 

Pinson  (Paul),  marchand  de  chevaux, 
acq.  15  floréal  an  II;  III,  382. 

Pion  (Jean),   laboureur   et  officier 

municipal,  lib.  6  brumaire  an  III. 

PioT    (Marie-Anne-Nicole) ,    femme 


Giraudot,  lib.  3  septembre  1793; 
I,  143. 

PiPAUD  (Pierre-Éléonor),  ex-procu- 
reur syndic  du  département  de 
la  Dordogne,  j-  8  brumaire  an  II  ; 
V,  317. 

Piquet  (Simon),  lieutenant  au  ba- 
taillon des  Filles-Saint-Thoroas,  f 
14noréal  an  II;  III,  371. 

Pirlot  (Laurent-François),  2  ans  de 
dét.,  23  prairial  an  II;  IV,  487. 

Pitou  (Louis-Ange),  homme  de  let- 
tres, acq.  5  prairial  an  II  ;  IV, 
26. 

PiTOY  (François),  officier  municipal, 
lib.  25  floréal  an  II;  III,  402. 

PiTOY  (Nicolas),  charpentier,  acq.  26 
prairial  an  II;  IV,  192. 

Pitoye  (François-Louis),  ex-ju^e- 
viguier  de  Saint-Kemi,  |  9  mes- 
sidor an  II;  IV,  335. 

Piyent  (Antoine),  ex-président  de 
l'administration  de  son  district, 
j-  22  prairial  an. II;  IV,  485. 

Planche  (Joseph),  maître  de  pension, 
lib.  19  brumaire  an  III. 

Planciiut  La  Cassaigne  (Gabriel),  né- 
gociant en  vins,  -{-27  pluviôse 
an  II;  II,  427. 

Planciiy  (Jean),  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  346. 

Planckaert  (François-Joseph),  fabri- 
cant de  toile,  acq.  et  dét.  27  ven- 
démiaire an  II;  II,  529. 

Plancon,  dit  Fichot,  bûcheron,  lib. 
22  floréal  an  II;  III,  489. 

Plancq  (Jean-Baptiste-Joseph),  apo- 
thicaire, acq.  19  frimaire  an  II; 
II,  532. 

Planson  (Jean-Baptiste),  greffier  de 
juge  de  paix,  lib.  19  vendémiaire 
an  III.^ 

Planty  (Élie-Léonard),  commissaire 
du  district  de  La  Rochefoucauld, 
acq.  23  fructidor  an  U. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIKE. 


505 


Plasse  (Benoit),  notaire,  acq.  13 
prairial  an  II;  IV,  472. 

Plâtré  (Charles),  dit  Bellecourt,  an- 
cien coiffeur  à  la  cour,  -j-  3  ther- 
midor an  II;  V,  68. 

Plessis  (Nicolas),  cordonnier  et  sol- 
dat, acq.  et  renv.  au  trib.  de 
Metz,  24  ventôse  an  111. 

Plisson  (Etienne),  prêtre,  lib.  26  juin 
1795;  1,441. 

Ploquin  (Jacques-Martin),  prêtre  in- 
sermenté, f  7  ventôse  an  II;  II, 
438. 

Pluvigné,  renv.  au  trib.  crim.,  6  flo- 
réal an  III. 

Pluvinet  (Etienne),  dit  Colombier, 
dâp.  5*  sans-culottide  an  II. 

PoooN  (Elisabetli),  femme  Vatrin, 
acq.  8  vendémiaire  an  III. 

Pognon  (Hubert),  vigneron  et  sergent- 
doyen  de  la  municipalité  de  Dun, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

PouL  (Georges),  sergent-major  au- 
trichien, I  18  messidor  an  II; 
IV,  394. 

PomsELET  (Nicolas),  lib.  5  frimaire 
an  II;  II,  545. 

PoiNSELET  (Marie-Françoise  Cochard, 
femme),  lib.  5  frimaire  an  II  ;  II, 
545. 

Poiré  (Louis-François),  ancien  do- 
mestique de  Talleyrand-Périgord, 
I  9  germinal  an  II;  III,  84. 

PoiRET  (Richard-Valentin),  impri- 
meur, membre  du  comité  révo- 
lutionnaire de  la  section  de  l'In- 
divisibilité, acq.  15  fructidor  an 
IL 

Poirier  (Bertrand),  homme  de  loi, 
I  23  brumaire  an  II;  II,  179. 

Poirier  (Jacques-François),  mar- 
chand de  vin,  f  15  messidor  an 
II;  IV,  378. 

Poirier  (François-André),  négociant 
et  tourneur,  un  des*  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  5i7. 


Poirier  (Marguerite  de  Loradour, 
femme),  |  28  messidor  an  II; 
V,  55. 

Poirier  (Nicolas),  cordonnier,  f  28 
prairial  an  II;  IV,  272. 

Poirier  (Pierre),  ancien  maire  de 
Saint-Laurent,  |  28  messidor  an 
II;  V,  35. 

Poirier-Portbail  (Marie  Lemperière, 
veuve),  lib.  etdét.  19  vendémiaire 
an  III. 

PoiROT  (Remy),  curé  constitutionnel 
de  MirecourI,  acq.  25  nivôse  an  II  ; 
II,  534. 

PoiRsoN-BussY  (fille),  lib.  et  dét. 
1"  pluviôse  an  II;  II,  548. 

PoisA  (Marie-Barbe),  femme  Velu, 
acq.  15  messidor  an  II;  IV, 
527. 

Poissier  (Jean-Baptiste),  jardinier, 
lib.  8  juin  1795;  1,440. 

Poisson  (François),  sous-lieutenanl, 
f  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Poisson  (Jean-Pierre),  ex- noble,  lib. 
19  vendémiaire  an  III. 

Poisson  (Marie-Anne-Colas),  femme 
D'OzoNviLLE,  mise  en  liberté  pro- 
visoire comme  malade,  16  juil- 
let 1795,  ban.  5  brumaire  an  II; 
I,  441. 

Poitou  (Antoine-François),  ancien 
curé  de  Vaux,  |  3  germinal  an  II  ; 
m,  70. 

PoLASTRON  (Jean -François- Gabriel), 
ex-comte,  ancien  colonel,  f  9  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  535. 

PoLiNiÊRE  (Gilles),  cultivateur,  lib.  SOt 
vendémiaire  an  III. 

PoLLissE  (Pierre),  marchand  de  vins, 
acq.  27  nivôse  an  II;  II,  554. 

PoMEL  (Barthélémy),  brocanteur,  accj, 
29  floréal  an  II;  III,  498. 

PoMMERAYE  (Jcau),  canonnicF,  perru- 
quier, f  5  floréal  an  II;  III,  541. 

PoMMEusE.    Voy.    Lanclois   de    PoM'- 

MEUSE. 


M 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Pommier  (Elisabeth),  femme  Laussel, 
acq.  9  frimaire  an  II;  II,  531. 

PoNCELET  (François),  frotteur,  lib. 
il  brumaire  et  27  frimaire  an  11; 
II,  546. 

PoNCELEï  (François),  tonnelier,  j- 
2  messidor  an  II;  IV,  284. 

Pons  (Charles-Armand-Auguslin  de), 
ex-noble,  ■[  29  prairial  an  II;  IV, 
257. 

Pons  (Elisabeth  de),  dite  Vilard,  an- 
cienne religieuse,  f  21  prairial 
an  II;  IV,  157. 

Pons  pore  (Louis  de),  ]-  21  prairial 
an  II;  IV,  157. 

Pons  (Marguerite-Renée  de),  ancienne 
religieuse,  ■[  21  prairial  an  II;  IV, 
157. 

PoNs  fils  (René  de),  ancien  com- 
mandant de  la  garde  nationale, 
t  21  prairial  an  II;  IV,  157. 

PoNSARD  (Jean),  cordonnier,  membre 
du  comité  civil  de  la  section  des 
Droits  de  l'Homme,  acq.  15  fruc- 
tidor an  ÏI. 

PoNSARD  (Jean-Baptiste),  bonnetier  et 
maire  de  sa  commune,  acq. 
13  pluviôse  an  II;  II,  538. 

Pont  (Joseph),  curé  de  Touttenant 
(Saône-et-Loire),  -  12  prairial 
an  II;  IV,  52. 

PoNTAvicE  (Louis-Anne  de),  ancien 
officier  au  régiment  d'Armagnac 
(conspiration  de  Bretagne),  | 
18  juin  1793;  I,  173. 

PoNTviLLE.  Voy.  Boucher. 

Porcher  (Pierre-Jacques-Charles), 
domestique  d'émigré,  |  24  fri- 
maire an  II;  II,  486. 

PoRCHET  (Nicolas- Sébastien),  lib. 
4-  vendémiaire  an  III. 

l'oRET  (Jean-Baptiste),  acq.  4  mes- 
sidor an  II;  IV,  502. 

PoRTA(Jean),f  29  floréal  an  II;  111,498. 

PoRTANiER  (Joseph),  fabricant  de  sa- 
vons, lib.  5  frimaire  an  III. 


PORTBAU..    Voy.   POIRIER-POHTBAU,. 

PoRTEBŒUF  (Jean-Baptistc),  domes- 
tique, 1  29  prairial  an  H;  IV, 
256. 

PoRTEPAiN  (Jacques),  prêtre  inser- 
menté, j-  25  ventôse  an  II;  II, 
475. 

Portier-Despinay  (Nicolas-Marie-An- 
toine-Matthieu), ex-noble,  ex-lieu- 
tenant-colonel du  régiment  des 
grenadiers,  ci-devant  Cliampagne, 
t  21  prairial  an  II  ;  IV,  484. 

PossE  OU  La  Posse  (Claude),  officier 
municipal,  acq.  12  vendémiaire 
an  III. 

Poste  (Joseph),  gendarme,  acq. 
19  messidor  an  II;  IV,  533. 

PosTEL  (Jonchim), conducteur  d'artil- 
lerie, acq.  2  ventôse  an  II;  II, 
539. 

PosTEL  (Louis),  bijoutier,  hb.  7  ven- 
tôse an  II;  II,  444. 

PosTEL  (Marie),  22  ans  de  réclusion, 
30  octobre  1792;  I,  431. 

PosTEL  DES  Minières  (Jean -Baptiste- 
Henry),  ex-conseiller  au  parlement 
de  Rouen,  |  8  thermidor  an  H: 
V,  106. 

Poterink  (Jean-Nicolas-Marie),  acq. 
19  frimaire  an  H;  H,  532. 

PoTET  (Anne),  femme  Pucet,  lib. 
5  frimaire  an  II  ;  II,  545. 

Potet  (Louis-Matthieu),  cordonnier, 
acq.  5  messidor  an  II  ;  IV,  507. 

Potoier  (François),  menuisier,  lib. 
16  floréal  an  II;  HI,  486. 

Pothon  (Arthur-Charles),  ex-admini- 
strateur de  la  Loire-Inférieure,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  546. 

Potier  (Pierre),  employé  au  garde- 
meuble,  acq.  et  dét.  9  germinal 
an  H;  m,  466. 

Potier  (Pierre-Alexandre-IIenri)  un 
des  patriotes  de  la  Sarthe,  acq. 
11  floréal  an  II;  IH,  485. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIIIE. 


597 


Potier  de  Gesvres  (Louis-Joachim - 
Paris),  ex-noble  et  duc,  7  19  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  424. 
PoTiGNY  -  Lamey   (Pierre),   rentier,   7 

5  thermidor  an  II;  V,  411. 
PoTTiER  (Louis),  imprimeur  et  mem- 
bre du  comité  révolutionnaire  de 
la  section  Lepellelier,  7  29  prai- 
rial an  II;  IV,  256. 
PoTTiN  (Charles-Juste-Hyacinthe),  per- 
ruquier, lib.  15  pluviôse  an  II 
(W  518, 465). 
PoTTOFEUx    (Pierre -Polycarpe),    ex- 
procureur   général     syndic    de 
l'Aisne,    acq.    4    brumaire     an 
III. 
PoucHET  (François-Amable),  chape- 
lier,  un    des    94    Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  V,  547. 
PouGET  (Jean),  lib.  22  brumaire  an 

III. 
PoujoL  (Antoine),  7 19  frimaire  an  II; 

II,  486. 
Poulain  (Catherine),  femme  Fremont, 

lib.  2  fructidor  an  II. 
Poulain  (Jean-François),  instituteur, 
membre  du  comité  révolution- 
naire   des   Sans -Culottes,    acq. 
15  fructidor  an  II. 
Poulet  (Henri- Jacques),  procureur 
syndic  du  déparlement  de  la  Mo- 
selle,   i   17    floréal   an   H;   IH, 
392. 
Poulet  (Jean-Antoine),  agent  de  no- 
ble, f  12  floréal  an  H;  UI,  568. 
PouLHARiEz  (Isidore),  ci-devant  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
t  26  prairial  an  H;  IV,  194. 
PouLHARiEz  fils    (Louis-Isidore),    ci- 
devant  conseiller  au  parlement 
de  Toulouse,  |  26  prairial  an  II  ; 
IV,  195. 
PouLLET  (Guillaume),  ex-curé  d'Asy-le- 
Vif,  secrétaire  et  officier  public 
de  la  niênie  commune,  lib.  21  bru- 
maire an  m. 


PouLLiN  (Marie-Anne),  ancienne  reli- 
gieuse, fl"  nivôse  an  H;  H,  279. 
PouLLOT  (Geneviève),  lib.  8  fructidor 

an  n. 
PouLLOT    (Marie-Louise    Marprince, 

femme),  lib.  8  fructidor  an  IL 
Poupart-Beaubourg    (Jean-Baptiste), 
ancien  noble,  écuyer,  1 12  ventôse 
an  H;  II,  450. 
Pourra  (Louis),  ex-négociant,  jour- 
naliste, ■[  19  messidor  an  II;  IV, 
424. 
Pourtalez  (Paul),  lib.  15  fructidor 

anU. 
PoussAiN    (Louis),    gendarme,    lib. 

18  vendémiaire  an  III. 
PoussoT  (Jean-Baptiste),  rentier  (af- 
faire de  Léonard  Bourdon),  7  12 
juillet  1795;  I,  184. 
Poux   (Bonaventure),    fripier,    acq. 

12  frimaire  an  III. 
PoYAR  (Jeanne-Florentine),  cultiva- 
trice, acq.  4  thermidor  an  II  ;  V, 
75. 
PoYDERAS  (René-Claude),  marchand 
de  draps,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V,  548. 
Pra-Comptat   (Antoine-Charles),  ex- 
noble, -{•  4  thermidor  an  II  ;  V, 
412. 
Pradot.  Voy.  Dabret. 
pRALioux.  Voy.  Lagarde-Pralioux. 
Pralon  (Claude-François),  f  7  floréal 

an  H;  m,  481. 
Prangey  (Prudent-Antoine),  commis 
principal    de    l'habillement    des 
troupes,  acq.  24  germinal  an  II; 
m,  199. 
Pranpain  (Michel-Pierre-Louis),  pro- 
fesseur de  mathématiques,  acq. 
et  dét.  8  thermidor  an  II ;  V,  41 7. 
pRAUD   (Marie  Bareteau,  veuve),    f 

7  messidor  an  II;  IV,  520. 
Préau  (Antoine),  hussard,  acq.  21 

floréal  an  H;  HI,  488. 
Prèaudeau  (Marie-Kugénie),  femme 


598 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Dasson,  lib.  25  brumaire  an  III. 
Prébaron  (Jacques-Joseph- Laurent 

Furet-),  chef  d'escadron,  1 8  prai- 
rial an  II  ;  lY,  45. 
Prébourtau    (Jean),    brigadier    au 

8*   régiment  de  chasseurs,   lib. 

4'  sans-culottide  an  II. 
Précourt    (Âmbroise-Guérin),   acq. 

1"'  messidor  an  II;  IV,  96. 
Prédicant  (Louis-Dominique-Âugus- 

tin),  notaire,  |  4  ventôse  an  II  ; 

II,  542. 
Préfont  AINE.  Yoy.  Sommereux  Préfon- 

TAINE. 

Pregaux  (Pierre- Jean),  déserteur  et 

émigré,  fil  messidor  an  II;  IV, 

559. 
Prélat  (Jacques-Bruno),  domestique 

d'émigré,  acq.  7  vendémiaire  an 

II;  11,529. 
Presnel.  Yoy.  Leroy  de  Presnel. 
Pressigny.   Yoy.    Ménage  de  Pressi- 

GNY. 

Prestat  (Etienne),  menuisier,  acq. 

7  prairial  an  II  ;  lY,  465. 
Pretot  (Jean-François),  portier,  lib. 

19  brumaire  an  lit. 
Prévéraux  (Pierre),  lib.  16  pluviôse 

an  m. 
Prévost  (Brice),  garçon   chapelier, 

f  29  germinal  an  II;  III,  242. 
Prévost  (François-Joseph),  officier 

municipal,  f  12  pluviôse  an  II; 

II,  586. 
Prévost  (Jean),  boulanger,  f  26  prai- 
rial an  II;  IV,  192. 
Prévost      d'Arlincourt      (  Charles  - 

Adrien);  fermier  général,  f  25  flo- 
réal an  II;  III,  440. 
Prévost  d'ârlincourt  (Louis-Antoine), 

fermier    général,   f   19    floréal 

an  II;  III,  598. 
Prévost-Lacroix    (Charles-Auguste) , 

ancien  capitaine  de  vaisseau,  f 

5  nivôse  an  II;  II,  471. 
Prévôt  (Etienne),  pâtissier,  ancien 


soldat,  7  28  prairial   an  11;  IV, 
272. 

Prévôt  (Pierre-Noël),  lib.  et  dét. 
24  floréal  an  II;  111,  490. 

Prévôteaux  (Alexandre),  cuUivateur, 
acq.  15  brumaire  an  II;  II,  550. 

Pricy-Limoux  (Claude-Antoine),  offi- 
cier municipal,  f  4  thermidor 
anll;  V,  415. 

Prieur  (Élienne-Emmrjnuel),  fro'.- 
teur  à  gages,  accf.  17  avril  1793; 
1,437. 

Prieur  (Jean-Louis),  peintre  d'his- 
toire et  juré  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, f  17  floréal  an  III;  Yl, 
99. 

Prinsat.  Yoy.  Rougane. 

Prissette  (André-Joseph),  chef  de 
division  des  équipages  d'artille- 
rie, -^  2  ventôse  an  II;  II,  510. 

Prisyé  (Claude-Marie),  chef  de  bri- 
gade, f  8  prairial  an  II  ;  lY,  41. 

Prix.  Yoy.  Saint-Prix. 

Probst  (Marie),  ex-bénédictin,  offi- 
cier municipal,  acq.  5  thermidor 
an  II;  Y,  412. 

Proffit  (Pierre-Louis),  laboureur, 
7  12  ventôse  an  II;  II,  453. 

Proly  ( Pierre- Jean -Berlhold),  ci- 
devant  négociant,  7  4  germinal 
an  II;  III,  46. 

Prot  (Marie  Bretomaille  ,  veuve) , 
journalière,  f  7  messidor  an  II  ; 
lY,  320. 

Prout  (Jules),  cloutier,  acq  26  fri- 
maire an  III;  V,  377  et  YI,  47.  - 

Provenchère  (Alexandre),  admini- 
strateur de  l'habillementdes  trou- 
pes, f  4  prairial  an  II;  IV,  19. 

Provost  (Thomas),  juge  de  paix, 
lib.  9  juin  1793;  I,  441. 

Prud'homme  (Pierre),  marchand  de 
poissons,  I  6  prairial  an  II;  IV, 
57. 

Prud'homme  (Françoise  Luibert, 
femme),  7  6  prairial  an  11  ;  ÏY,  57. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


599 


Prunaire  (Pierre),  militaire,  f  29 
messidor  an  II;  V,  36. 

Pruneau  (Pierre-Félix),  sous-lieute- 
nant, I  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Prunelle  (Louis),  maître  d'école  et 
greffier  de  la  municipalité,  ■[ 
42  ventôse  an  II;  II,  453. 

PucET  (Jacques),  jardinier,  lib.  5 
frimaire  et  15  nivôse  an  II;  II, 
545. 

PucET  (Anne  Potet,  femme),  lib. 
5  frimaire  an  II;  II,  545. 

PuciioT  -  Desalleurs  (  Amélie  -  Con  - 
stance),  femme  divorcée  de  L.- 
Edouard de  BoDFFLERS,  maréclial 
de  camp,  acq.  2  vendémiaire 
an  III. 

PuiFFER  (Pierre),  notaire,  f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  210. 

Puissant  (François),  fermier  géné- 
ral, t  19  floréal  an  II;  111,398. 

PUIVERT.  Voy.  ROUX-PUIVERT. 

PujET  (Henri  du),  ex-mousquetaire 
noir,  ex-marquis,  f  5  thermidor 
anll;  V,  96. 

PussiN  (François),  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  548. 

Pot  (Jean),  marchand  de  parapluies, 
fil  prairial  an  II;  IV,  48. 

Put  DE  Yérine  (Pierre-Durand),  ex- 
maître des  comptes,  f  9  thermi- 
dor an  II;  V,  169. 

Put  DE  VÉRiNE  (Marie-Marguerite  Bar- 
cos,  femme),  f  9  thermidor  an  II  ; 
V,  169. 

PuzEL  (Marie-Françoise,  veuve  Va- 
rin),|  1"  thermidor  an  II  ;  V,  407. 

PuzEL  (Pierre-Louis-Jean-Baptisto), 
dit  Boursier,  ex-noble,  lib.  dét. 
4  brumaire  an  III. 

Py  (François-Nicolas-Jérôme),  capo- 
ral au  12"  bataillon  des  fédérés, 
lib.  27  pluviôse  an  III. 

ViKoy  (Guillaume-Jean),  ancien  curé, 
membre  du  directoire  du  dépar- 


tement de  la  Nièvre,  acq.  11  flo- 
réal an  II;  III,  483. 


Q 


QuANTiN  (François),  homme  de  loi, 
I  6  pluviôse  an  II;  II,  505. 

Qoatremère  (Marc-Antoine),  mar- 
chand de  drap,  j  2  pluviôse  an  II  ; 
II,  374. 

Quatresols  de  la  Hante  (Gédéon- 
Alexandre-Pierre),  noble,  |  9  fri- 
maire an  II;  II,  185. 

Quatresols  de  Marolles  (Charles- 
Nicolns),  noble,  tiis  du  précédent, 
f  9  frimaire  an  II;  II,  185. 

Quatresols  de  Marolles  (Louise-Ma- 
deleine de  Barentln,  femme),  -j-  9 
frimaire  an  II;  II,  183. 

QuELEN  (Louis),  desservant  de  la  Sal- 
pêtrière,  acq.  et  dét.  18  pluviôse 
an  H;  II,  538. 

Queneau  (Pierre-Augustin),  juge  de 
paix,  acq.  8  août  1795;  I,  458. 

QuENET  (Jean-Marie),  marchand  de 
bois,  membre  de  la  Commune, 
administrateur  de  police,  f  10 
thermidor  an  II  ;  V,  253. 

QuENÊT  (Louis),  maréchal  des  logis, 
acq.  29  floréal  an  H;  HI,  498. 

Quenlvrd  (Pierre-François),  ébéniste, 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune  de  Paris,  f  12  thermi- 
dor an  H;  V,  424. 

Quentin  (Pierre),  sculpteur,  lib.  24 
floréal  an  H;  III,  491. 

Quentln  (Marie-Jeanne  Aly,  femme), 
Hb.  24  floréal  an  H;  IH,  491. 

Queré  (Marguerite),  religieuse,  acq. 
et  dét.  1"  nivôse  an  II;  II,  283 
et  286. 

Queriioknt  (Félicité  Lopriac-Donze  , 
marquise  de),  |  8  thermidor  an 
H;  V,  167. 

QuRRHofiNT  (Noël-Xavier,  comte  de), 


400 


LISTE  l)K  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


ex-maréchal  de  camp,  f  5  Iher- 
midoran  II;  V,  95. 

OuESNEL  (Jean-Rapliste),  musicien, 
(affaire  de  Léonard  Rourdon),  - 12 
juillet  17{|3;  I,  184. 

QuESNEL  (Gabriel),  cavalier  au  5"  ré- 
giment, f  14  messidor  an  II;  IV, 
525. 

QuESNEL  (Julienne  Lefol,  femme),  f 
2  messidor  an  II;  IV,  479. 

QuESNEL  (Marie-Marguerite-Françoise 
HÉBERT,  femme),  acq.  5  thermidor 
anII;V,  415. 

QuETiER  (Germaine),  femme  Char- 
bonnier, f  19  messidor  an  II;  IV, 
402. 

QuÉTiNEAu  (Pierre),  lieutenant-colo- 
nel, f  26  ventôse  an  II;  II,  475. 

QuÉTiNEAu  (Marie-Anne  Latreille, 
femme),  -J-  4  germinal  an  II;  III, 
46. 

Queuedane  (Jean-Raptisle),  receveur 
des  rentes  de  la  ville  de  Fontai- 
nebleau, trésorier  du  comité  de 
bienfaisance  et  membre  du  co- 
mité civil  de  la  section  des  Sans- 
Culottes,  acq.  15  fructidor  an  II. 

Queuedeville  (Germain),  ex-prètre 
de  l'Oratoire,  f  22  messidor  an 
II;  IV,  440. 

QuEVRiN  (Louise-Cécile),  femme  de 
chambre  de  la  comtesse  de  Nar- 
bonne,  f  8  thermidor  an  II;  V, 
166. 

QuEYRON  (Antoine),  homme  de  loi, 
t  28  messidor  an  II;  IV,  400. 

QuEYssAT  (Gabriel),  ex-noble,  géné- 
ral de  division,  lib.  9  frimaire 
an  III. 

QuiBEL  (Marie-Rarbe  Pardonnier, 
veuve),  acq.  26  floréal  an  II;  III, 
493.  ' 

QuiNET  (Rigobert),  infirmier  major, 
1 13  messidor  an  II  ;  IV,  522. 

QuiNTZ  (Antoine),  brigadier,  acq. 
1"  messidor  an  II;  IV,  497* 


QuiTRÉ   (Charles)  garçon    tapissier, 
I  28  prairial  an  II;  IV,  272. 


R 


RvBALiATY  (Sébastien),  employé  à  la 

Salpèlrière,  •{■19  messidor  an  II; 

IV,  425. 
Rabanide  (Jean-Raptiste),  lib.  10  bru- 
maire an  III. 
Rabaud  (Jacques),  armateur,   f  12 

floréal  an  II;  III,  368. 
Rabaut-Saint-Étienne     (Jean-Paul), 

hors  la  loi,  -j-  15  frimaire  an  II  ; 

II,  219. 
Rabeux  (Léonard),  acq.  11  messidor 

an  II;  IV,  518. 
Râbourdin   (Charles),   prêtre,    f   13 

messidor  an  II;  IV,  362. 
Râbourdin  (Charles-Liphard),   |   13 

messidor  an  II;  IV,  362. 
Raby  (Etienne),  garde-chasse,  f  12 

ventôse  an  II;  II,  453, 
Raglet  (Pierre),  ancien  directeur  de 

la  régie  de  Pans,  f  23  floréal  an 

II;  m,  435. 
Radix  (Jacques-Louis),  ex-chanoine 

de  Notre-Dame,    ■{-  21  messidor 

an  II;  IV,  454. 
Radix    Sainte-Foix    (Claude-Pierre- 

Maximilien),  lib.  3  brumaire  an 

III. 
Raffé  (Anne-Thérèse),  veuve  Coquet, 

f  15  messidor  an  II;  IV,  378. 
Rafin  (Jeanne),   veuve  Raynard  ou 

Reynard,  f  7  messidor  an  II;  IV, 

321. 
Rageot  (André),    tailleur   d'habits, 

f  9  prairial  an  II;  IV,  467. 
Rageot  (Marie-Anne  Féron,  femme), 

t  9  prairial  an  II  ;  IV,  467. 
Ragon   (Jean-Raptiste-Claude),    fils, 

chevalier  de  Saint-Louis,  |   16 

messidor  an  II;  IV,  581. 
Ragondet  (Etienne),  chef  de  batail- 


AU  THinUNVL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


401 


Ion  dti  quartier  du  Roule,  f  2i 
germinal  an  II;  III,  22G. 

R.\GOT  (Agathe-ÉHsabelli),  religieuse, 
I  2  prairial  an  II;  IV,  458. 

Raguet  (Étienne-Alexis),  curé  consti- 
tutionnel, acq.  I"  pluviôse  an  II; 
II,  535. 

Ramrourg  fils  (Armand-Nicolns-Marie- 
Aubain),  acq.  2  thermidor  an  H; 
V,  409. 

Rameau  (Edrne),  prêtre  assermenté 
de  Saint-Laurent,  f  24  germinal 
an  II;  111,202. 

Rameau  (Jean-François),  ancien  dé 
puté  à  TAssemblée  législative,  7 
18  floréal  an  II;  III,  594. 

Rameau  (Jean-Louis),  assesseur  du 
juge  de  paix,  |  18  floréal  an  II; 
m,  594. 

Ramonnet.  Voy.  Lejeune. 

RAMpn,LON  (Guillaume),  cultivateur, 
lib.  15  brumaire  an  III. 

Rançon  (Marie-Louise-Reslilue),  mar- 
chande de  cocardes,  acq.  et  dét. 
8  frimaire  an  III. 

Ranconnet-Novant  (Louis-René),  Iib. 
12  brumaire  an  III. 

Randon  la  Tour  (Marc-Antoine-Fran- 
çois-Marie), ex-noble,  cultivateur, 
propriétaire,  commandant  de  la 
garde  nationale  de  Creil-siu-Oise, 
•{-19  messidor  an  II;  IV,  425. 

Ranqué  (G.-F.),  salpètrier,  acq.  12 
brumaire  an  III. 

Raoul  (Jean),  pourvoyeur  des  tantes 
du  roi, -j- 7  Ihermidoran  II;  V,4ir». 

Raoul  (Joseph),  ex-prèlre,  se  disant 
mercier,  -J  7  Ihermidor  an  II  ;  V, 
117. 

Rapally  (Jean-naptiste),acq.  23  mes- 
sidor an  II;  V,  587. 

Rapin  (Jeanne  Fardy,  femme),  f  27 
messidor  an  11;  V,  397. 

Rapi?(-Tii(»yra8  (Jean-François),  capi- 
taine d'artillerie,  f  24  messidor 
an»;  V,  13. 


Raray  (Charles-llippolyte  de),  dép. 
19  du  1«'  mois  de  Tan  II  (10  oc- 
tobre 1795);  II,   162. 

Rvtaniau.  Voy.  Renateau. 

Râteau  (Alexis),  laboureur,  lib.  18 
vendémi;iire  an  III. 

Ratiéville  (Pierre),  fabricant  de  sa- 
vons, f  1"  thermidor  an  II;  V, 
61. 

Raudot  (Abraham),  membre  du  Con- 
seil général  du  département  de 
la  Nièvre;  acq.  11  floréal  an  II; 

III,  485. 

Raulin-IIusson  (Nicolas),  fabricant  de 
drap,-}- 15  prairial  an  II;  IV,  65. 

Rvux  (Jacques),  ex-chanoine,  |  12 
vendémiaire  an  II;  V,  510. 

Rauzet,  ci-devant  religieux  atigus- 
tin,  renv.  au  trib.  crim.,  25  plu- 
viôse an  II  (W  525,  506). 

Raveciieau  (Sophie  Roland,  femme), 
épicière,  -{-  7  messidor  an  II;  IV, 
520. 

Ravel  (Joseph),  chirurgien,  membre 
du  conseil  général  de  la  com- 
mune de  Paris,  -j-  11  thermidor 
an  II;  V,  425. 

Ravier  (Pasquier),  garçon  meunier, 
acq.  14  prairial  an  II;  IV,  474. 

Ravot  (Jacques),  maçon  et  officier 
municipal,  acq.  22  prairial  an  II; 

IV,  486. 

R\yer  (François),  laboureur,  •{•  19 
prairial  an  II  ;  IV,  73. 

Raylet  (L')uis),  tailleur,  lib.  27  ther- 
midor an  II. 

Raymond  (Frauçois-Marie-Josep'i),  ex- 
greftier  du  présidial  de  Nantes, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  547. 

Raynard  ou  Revnard  (Charlotte),  dite 
Maijuaiul,  couturière,  acq.  7  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  320. 

Raynard  ou  Reynard  (Jeanne  Rvp:n, 
vi'uve),  -|-  7  messidor  an  II;  IV, 
320. 


TRIB.  RKVOL.       VI 


26 


40^ 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Raynmi)  (Pierre),  cultivateur,  -[■  25 

messidor  au  il;  V,  3U2. 
Haynalt.    L\    Soi'i;dikiuî    (Mndeleine- 
Élisabetli    Maulmont,   ieniine   di- 
vorcée de),  f  10  messidor  an  H; 
IV,  529. 
Rkhoucher  (Charles),  ex-noble,  acq. 

1 'pluviôse  au  II;  11,  535. 
Rkdours  (Jeau-x\utoine),  écrivain  pu- 
blic, 1  9  frimaire  au  II;   11,  18 i. 
Receveur  (Marie-Catherine),  dômes  - 

tique,  lib.  28  brumaire  au  111. 
Regi.esme  (François-A.braham  de),  j 

4  tloréal  an  II  ;  IIÏ,  478. 
Rkculrt  (Légalité,  ci-devant  Pierre), 
ancien  prêtre,  lib.   18  brumaire 
an  III. 
Rkffatin  (Michel),  officier  de  santé, 

acq.  20  biumaire  au  III. 
Rkgnac     (Dominique- Jean-Baptiste), 
ex-noble,  ancien  capitaine  du  ré- 
giment ci-devant  Dauphin,  -[-19 
messidor  an  II  ;  IV,  423. 
Regnault  (Charles),  dit  B<Hlecise,  no 
ble,  ancien  officier,  f  23  ventôse 
an  11;  II,  519. 
Regnallt    (Sébastien),    chirurgien, 

lib.  15  ventôse  an  II;  II,  541. 
Regmer  (Jacques),  feudisle,  lib.  22 

brumaire  an  II;  II,  544 
Régnier     (Louis-Jean-Baptiste),     do- 
mestique, acq.  5  messidor  an  II  ; 
IV,  500. 
Régnier     (  M;irie-Françoise-Aimée) , 
iemuie   Rohaut,    dép.    9   vendé- 
miaire an  II;  II,  523. 
REGNOi!F(Jeanne-Suzatme-Élisabeth), 
femme  Lagonnivii^re,  lib.  25  ven- 
démiaire an  III. 
Reguex  (Louis),  lib.  29  vendémiaire 

au  III. 
Reigné    (Pierre),  tailleur  d'habits  à 
Pontoise,  1 17  germinal  an  II  ;  III, 
210. 
Reiker    (François),    prisonnier   de 
guerre,  renv.  12  germinal  an  III. 


Remacle  (François),  lib.  12  vendé- 
miaire an  III. 
Uemigny  (Antoine-Henri  de),  ex-noble, 

f  4  thermidor  an  II;  V.  412. 
Remigny   (Suzanne-Thérèse  Séguier, 
veuve  de),  f  4  thermidor  an  II;  V, 
413. 
Hemy  (Marguerite),  femme  Ciiarrot, 
manouvriére,  acq.  9  vendéiniaii  e 
an  III. 
Remy  (Nicolas-Antoine),  112  ventôse 

an  II;  II,  453. 
Remy  (Pierre),  tablelier,    adminis- 
trateur de  police,  j  1 1  thermidor 
an  II;  V,  420. 
Renard   (Etienne-Philippe),  juge  de 
paix,  f  17  vendémiaire  an  II;  V, 
312. 
Renard  (Jean  Jacques-Constant),  chef 
du  biueau  de  police,  dét.  5  bru- 
maire au  II;  II,  543;  lib.  23  bru- 
maire an  III. 
Renard  (Nicolas),  blanchisseur,  lih. 

28  germinal  an  II;  III,  241. 
Renaud  du  CouDitAV  (Nicolas  Arcliam- 
baui),  chevalier  de  Saint-Louis,  j 
8  thermidor  au  II;  V,  134. 
Renateau  (François),  dit  Ralanian, 
marchand  d'indiennes   forain,  -j- 
8  messidor  an  II;  IV,  277. 
Renaud  (Antoine),  greffier  de  juge  de 
p:iix,  acq.  24  messidor  an  II  ;  V, 
389. 
Uenai.d  (Louis),  commis  à  l'admifiis- 
tr;itiou  de  riiabillement,    lib.   et 
diU.  30  venduniaire  an    II;    II, 
5i3. 
Renaud   (Mélanie),     femme    Grei.eï, 

lib.  15  prairial  au  II;  IV,  475. 
Renaudln  (Léopold),  juré  du  tribunal 
révolutionnaire,  I  17  lloréal  au 
III:  VI,  99. 
Renaudin  (Nicolas),  tailleur  d'habils, 
vigneron,  et  membre  du  conseil 
général  de  la  commune  dej)un; 
acq.  9  vendémiaire  au  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


405 


Renaudin  (Pierre),  ancien  curé,  acq. 
5  thermidor  an  H;  V,  415. 

Renault  père  (Antoine),  ninrchand 
papetier  et  carlier,  f  29  prairial 
an  II;  IV,  256. 

Renault  (Aimée-Cécile),  f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  256. 

Renault  fils  (Antoine-Jacques),  pa- 
petier,! 29  prairial  an  II;  IV,  256. 

Renault  (Edme-Jennue) ,  ancienne 
religieuse,  |  29  prairial  an  II;  IV, 
256. 

Benault  (Félix-Anloine\  horloger, 
commandant  le  bataillon  de  la 
section  de  Tlndivisibilité,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Renaut  (Jacques),  imprimeur  à  la 
fabrication  des  assignats,  acq.  27 
prairial  an  II;  IV,  494. 

René  (Jean-François),  instituteur, 
lib.  23  frimaire  an  III. 

Renou  (Jean-Baplisle-Charles),  an- 
cien vicaire,  |  3  thermidor  an  II  ; 
V,  67. 

Renyé  (Nicolas),  carrier,  f  27  mes- 
sidor an  II;  V,  395. 

Repoux-Ciievagny  (Denis),  auditeur 
à  la  Chambre  des  comj)tes  de 
Dôle,  puis  oflicier  municipal,  | 
14  floréal  an  II;  III,  484. 

Reslu  (Edme),  laboureur,  lib.  24 
brum;iire  an  III. 

Resnier  (Victoire),  femme  Lwebgne, 
fil  germinal  an  11  ;  III,  95. 

RÉsY.  Voy.  LvNGLois  DE  Rksy. 

Rétau  (Jean-Raptisle-François),  ex- 
olïicier  de  marine,  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II  ; 
V,  d48. 

Reth ALLER  (Joseph),  acq.  28  bru- 
maire an  111. 

Retiialler  (Mathias),  acq.  28  bru- 
maire an  m. 

Retiialler  (Marie-Anne-Réatrix  Das- 
.  80NVILLK,  femme),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 


Hethaller  (Rosalie-Joseph  Lebois, 
femme),  acq.  28  brumaire  an  lil. 

Retourné  (Jean-Baptiste),  ancien  curé, 
f  5  messidor  an  II;  IV,  504. 

Revèche  (Fiacre),  fermier  d'un  ci- 
devant  commandeur  de  Malle, 
7  4  thermidor  an  II  ;  V,  73. 

Reveillé  (Joseph),  régisseur  de  for- 
ges, acq.  14  vendémiaire  an  III. 

Revel  (Jacques),  lib.  4  vendémijire 
an  m. 

Reverdot  (Nicolas),  cullivateur,  | 
16  ventôse  an  II;  II,  516. 

Révérend  (René-Michel),  lib.  16  flo- 
réal an  II;  III,  486. 

Reversac-Céleste  (Pierre-Marie-Em- 
manuel), ci-devant  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  7  26  prai- 
ri  d  an  II;  IV,  195. 

Rey  (Gilberte  Annie,  femme),  femme 
de  chambre,  acq.  17  veniôse  an 
II;  II,  463. 

Rey  (Jacques-François),  peintre  en 
voitures,  lib.  16  vendémiaire  an  III. 

Rey  (Marie-Anne),  femme  Lacan,  lib. 
4"  sans-culottide  an  II. 

Rey  Saint -Gery  (Clément-Jean-Au- 
gustin), ci-devant  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  ex-noble, 
f  18  messidor  an  II;  IV,  595. 

Reynal  (Bernard),  tisserand,  lib.  et 
dét.  5  veniôse  an  III. 

Reynal  (Jean-Jacques),  cultivateur, 
lib.  26  brumaire  an  III. 

Reytz  (Pierre),  curé,  dép.  4  pluviôse 
an  II  ;  H,  525. 

RiANNE  (Marie-Augustin),  volontaire, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

RiBEVHEx  (Maiiiii),  ex-noble,  ex-ofii- 
cier  municipal,  8  Ihermidor  an  II; 
V,  166. 

RiBis  (Antoine),  coiffeur,  acq.  3  plu- 
viôse an  II  ;  II,  536. 

RiBi»NNET.  Voy.  Dortet. 

RiBouT  (fitienne),  lib.  11  floréal  an 
II;  111,485, 


40i 


LISTE  DR  TOLTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


RinouT  (Pierre),  lib.  11  floréal  an  II  ; 
m,  485. 

Ricard  (Loiiise-Catherine-Angél  que), 
veuve  Lefebvre,  belle-inére  de  Pé- 
lion,  f  3  vendémiaire  an  II;  If, 
191. 

RicAUD  (Josepli-Nicolas),  commis  d'un 
cornmis€aire  de  police,  acq.  5 
prairial  an  II;  IV,  !27. 

Richard  (Christophe),  receveur  de 
J'enregisfrenient,  lib.  4  vendé- 
miaire an  III. 

Richard  (Claude),  chapelier,  acq.  26 
Irimaiîe  an  III;  V,  575. 

Richard  (François),  lib.  16  août  1 795  ; 
I,  445. 

Richard  (Jean),  marchand  pelletier, 
commandant  du  bataillon  de  la 
section  de  la  Réunion,  acq.  15 
Iriiotidor  an  II. 

Richard  (Julieii-IIonoré) ,  ancien 
loueur  de  chaises  à  Té^Hise  Saint- 
Germain,  7  24  floréal  an  II  j  IV, 
185. 

Richard  (Julienne  Bourdois,  femme), 
lib.  19  floréal  an  II;  III,  488. 

Richard  (Pierre),  janlinier,  -[  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  202. 

RicHARM'E  (Maurice),  tabletier,  lib. 
25  vendémiaire  an  III. 

RfCHET  (Louis-Claude),  tanneur  et 
imprimeur  en  papiers  peints,  f 
28  prairial  an  II;  IV,  272. 

RicHou  ou  RicHON  (Amable),  renv.  à 
la  jusl  crim.,  15  pluviôse  an  III. 

RicHou  (Antoinette  Antonat,  veuve), 
renv.  15  pluviôse  an  III. 

Riciiou  (Élienne),  garçon  serrurier, 
renv.  15  pluviôse  an  III. 

RîCHOu  (Marguerite),  lemme  Gbuau, 
renv.  15  pluviôse  an  IlL 

RicHou  (Marie),  femme  Chalambert, 
renv.  15  pluviôse  an  III. 

RiCHOux  (Nicolas),  brocanteur,  |  15 
messidor  an  II;  IV,  523. 

Rideau   (Louis),    officier    municipal] 


des  Ponts-de-Cé,  |  17  brumaire 
an  H;  11,157. 

Ridez  (Jacques),  ancien  moine,  em- 
ployé dans  radministiation,  acq. 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

RiETTE  (Jean),  cordonnier,  7  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  501. 

RiGAL  (Jean),  ex-secretaire  général 
du  Gard,  |  7  messidor  an  II;  IV, 
515. 

Rkîal  (Jean-Joseph),  cultivateur,  7 
25  prairial  an  II;  IV,  104. 

RiGAL-MoiGNiER  (louis),  laboureur,  f 
25  prairial  an  II;  IV,  164. 

RiGAiJLT  (Joseph-Julien-Honoré),  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
fl^' floréal  an  II;  III,  287. 

RiGAULT(l*hilippe),  administrateur  de 
Ihabillement  des  troupes,  f  19 
frimaire  an  II;  II,  486. 

RiGOLAGE  (Philiberline),  domestique, 
arq.  22  brumaire  an  III. 

RiGOLLET  (Nicolas),  cordonnier,  acq. 
5  ventôse  an  11;  II,  540. 

RiGOLLET  (Pierre),  invalide,  fS'' sans- 
culot  lide  an  II;  V,  504. 

Rijoux.  Voy.  GuYOT  du  Rijoux. 

Rimbaud.  Voy.  Toulon-Rimbaud. 

RiNGUENEY-LATouLiNiÈRE(Jacques-Fran- 
çois),  employé  dans  l'artillerif, 
i  7  thermidor  an  II;  V,  415. 

RiNGUET  (Nicolas -Jacques- Berlin)  , 
écrivain,  acq.  5  prairial  an  II;  IV, 
27. 

RiPERT-MoNCLAR  (Julcs-Claude-Louis), 
ex-noble,  -j-  1"  messidor  an  II  ; 
IV,  495. 

HiQUET  (Élienne  Dorothée  de),  femme 
de  Cambon,  1"  président  au  par- 
lement de  Toulouse,  1 8  thermidor 
an  II;  V,  155. 

RiQUET  (Louise),  femme  Bi.aiseau,  | 
29  messidor  an  II;  V,  405. 

Ris  (Jean),  lib.  26  juillet  1795;  I, 
442.  . 

Risse  (Pierre-Victor),  cavalier  à  l'É- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


405 


cole  militnire,  acq.  12  septembre 
1792;  l  431. 

RuoiRET-CvsTEL  (Loiiis),  aiicien 
gar.Je  du  corps  de  Monsieur,  dép. 
29  ventôse  an  II  ;  H,  528. 

RivEc.vMp(Vidoire-Tliérése),  2  ans  de 
détention,  G  novembre  1792;  I, 
451. 

RivERY  (François-Xavier),  lieuîenanf 
particulier  au  bailliage  de  la 
commune  d'Amiens,  |  21  messi- 
dor an  II  ;  IV,  456. 

RiviKR  DK  Mauny  (Je;m-François),  an- 
cien capitaine  de  dragons,  |  9 
mai  1795;  I,  111. 

Riv[f:KK  (Jean),  lib.  4  ventôse  et  22 
floréal  an  lll. 

RivoN  (Cyr),  tuilier,  acq.  24  messi- 
dor an  ni;  V,  388. 

RoBEUN  (Jean-Bapliste),  huissier, 
-[-  24  messidor  an  II  ;  V,  588. 

Robert  (Claude),  soldat,  |  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  512. 

Robert  (Daniel),  membre  d'un  co- 
mité, acq.  8  août  1795;  I,  438. 

Robert  (Pierre),  charron,  |  25  prai- 
rial an  H;  IV,  487. 

Robert   de  l'Épinvy   (Jean-Ilonoré), 

Robert.  Voy.  Des  Ardii^'.res. 
f  14  messidor  an  11;  IV,  524. 

Robespierre  jeune  (Augustin-Bon- 
Josepli),  député  à  la  Convention 
nationale,  j-  10  thermidor  an  II; 
V,  253. 

Robespierre  (Maximilien) ,  député 
à  la  Convention  nationale,  | 
10  thermidor  an  11;  V,  252. 

RoBiM.ARD  (Antoine- Biaise- Désiré), 
lib.  23  pluviôse  an  11  (W  551). 

RoBiLLARD  (Jean-Pierre),  ofdcier  mu- 
nicipal,] 4lliermidoranll;V,415. 

RoBiLURD  (Jean-Siméon),  vicaire  de 
Sainte-Marguerite-des-Loges,  acq 
12  ventôse  an  lU. 

Robin  (Henri),  cuisinier,  acq.  25  ven- 
démiaire an  lll. 


Robin  (Jacques),  ancien  prêtre,  lib. 
14  prairial  an  II;  IV,  474. 

Robin  (Jean),  officier  de  maison  chez 
Hariague-Guibeville,  f  29  ger- 
minal an  II;  III,  248. 

Robin  (Louis),  marchand,  -{-15  ven- 
tôse an  II;  II,  460. 

BoBiN  (Pierre),  aide  de  camp  de  Lam- 
berty  et  agent  de  Carrier,  acq. 
26  frimaire  an  III;  VI,  47. 

Robinet  (Nicolas),  officier  au  6°  dra- 
gons, acq.  29  nivôse  an  II;  II, 
555. 

Roblastre  (Louis-Joseph),  gendarme, 
acq.  19  septembre  1795;  I,  459. 

Roc»  (Marie-Françoise),  femme  de 
ménage,  f  7  messidor  an  II;  IV, 
318. 

RocH  de  Caine  (Marie-An to'ne).  com- 
mis d'un  receveur,  acq.  7  prai- 
rial an  II;  IV,  465. 

RoGHAix  (Pierre),  dit  Rochon,  déser- 
teur piémontais,  -{-12  messidor 
an  II;  IV,  520. 

Rociiambeau  (Jean-Bapliste-Donatien 
ViMEUR  de),  ancien  maréchal  de 
France,  lib.  6  brumaire  an  III. 

Rochard  (Françoise-Christine),  fem- 
me Bonnet,  acq.  9  vendémiaire 
an  III. 

Bochard  (Marie-Françoise),  femme 
Bregpot,  acq.  9  vendémiaire  an 
III. 

Roche  (Jean-Baptiste),  6  ans  de  dél. 
8  floréal  an  II;  111,482. 

RocnECHOLART  (Diane-Adélaïdc  de), 
veuve  du  Chatelet,  -j-  3  floréal 
an  11;  111,  305. 

Rociieciiouart-Pontvim.e  (Marie-Vic- 
toire Boucher,  veuve  de),  f  5  flo- 
réal an  II;  111,503. 

Rochepoht  (Fr;mçois),  ex-conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  f 
2G  prairial  an  11'.  IV,  195. 

RoCHK.FORT.    Voy.  (ÎUETMKNOr.. 

Rociit>k>ttfc    (Franyois-CiHspard-IMii- 


406 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


lippe  de),  ex-noblp,  ancien  capi- 
taine de  chasseurs,  |  22  messi- 
dor an  II  ;  IV,  440. 

RociiET  (Jean),  conducteur  de  bœufs, 
au  service  de  la  république, 
I  22  prairial  an  II;  IV,  102. 

R;)CHON  (Fancht'tle),  lingère,acq.  28 
messidor  an  II;  V,  599. 

Rochon  (Julie),  lemtne  Ciié^.on,  acq. 
25  prairial  an  II;  IV,  495. 

Rochon.  Voy   Rochaix, 

UocouRT  (Jean- Baptiste-François), 
imprimeur,  acq.  12  messidor  an 
II;  IV.  521. 

RoDEN  (Paîrick),  irlandais,  déserteur, 
1 18  prairial  an  II;  IV,  480. 

RoDiER  (Micolas),  acq.  8  floréal  an  II; 
III,  482. 

RoDiER  (Pierre),  cultivateur,  1 11  mes- 
sidor an  II;  IV,  558. 

Rœderer  ( Marguerite'- Élisabelh) , 
femrn^  Grimeissen,  lib.  14  vendé- 
miaire an  III. 

Roettiers  (J.-B. -Emmanuel  de),  gen- 
tilhomme de  la  chambre,  1 11  plu- 
viôse an  II;  II,  581. 

Roettiers  DE  LA  Giiauvinnerie  (Jeanne), 
marquise  de  Charras,  f  11  plu- 
viôse an  II;  II,  581. 

RoGÉ  (Gaspard),  salpêtrier,  |  2C  ger- 
minal an  II;  III,  255. 

RoGÉ    (Victoire    Lescale,    femme), 

1  26  germinal  an  II;  III.  255. 
RoGÉ    (Joseph),   jardinier,   lib.    14 

fructidor  an  II. 
Roger   (Antoine),  palefrenier,   acq. 

2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Roger  (Elisabeth),  veuve  Seebach,  lib. 
24  vendémiaire  an  III. 

Roger  (Félix),  chasseur,  f  5  prai- 
rial an  II;  IV,  460. 

Roger  (François),  lib.  14  fructidor 
an  H.       . 

Roger  (Jean),  employé  au  monf-de- 
piété,  f  4  thermidor  an  II;  V,  75. 

Roger    (Marie-Félicité),    supérieure 


de  rhôpital  de  Rlois,  dét.  8  bru- 
maire an  II;  II,  147. 

RoHAN  (Sophie),  femme  Ravecheau, 
épicière,  ■]-  7  messidor  an  II  ;  IV, 
520. 

Rouan.  Voy.  Montbazon-Roiian. 

KOHAN-ROCHEFORT.   Voy.  GuETHENOC. 

RoHAUT  (Marie-Françoise-Aimée  Ré- 
gnier, femme),  lingère,  dép.  9 
vendémiaiie  an  II;  II,  525 

Roland  (Marie-Jeanne  Phlh^on,  fem- 
me), f  18  brumaire  an  II;  H,  27. 

Roland  de  Montjourdaln  (Nicolas), 
chef  de  bataillon  de  la  seclion 
Saint-Laz,jre,  f  16  pluviôse  an  II. 
II,  594. 

Rolland  Œarthé'emy-Gabriel),  prési- 
dent aux  requêtes  du  Palais, 
fl"  floréal  an  II;  111,286. 

Rolland  (Françoise-Marie  Rlondeau, 
veuve),  lib.  18  vendémiaire  an  III  ; 

Rolland  (Je;m),  manouvrier,-}- 18  prai- 
rial an  II;  IV,  482. 

Rolland  (Louis-Joseph),  parfumeur, 
acq.  5  vendémiaire  au  III. 

Rolland  (Marie-Anne-Reine  Maréchal, 
femme),  acq.  5  vendémiaire  an  IIl. 

Rolland  (Thérèse  Clercx,  femme), 
femme  de  chambre,  |  1"  prai- 
rial an  II;  IV,  15. 

Rollat  (Jean),  ci-devant  fermier  de 
la  veuve  Caponier,  ■{-  27  messidor 
an  II;  V,  .595. 

Rollat  père  (Sébastien),  ex-noble,  | 
29  germinal  an  II;  III,  248. 

Rollat  lils  (René),  ancien  officier  à 
la  suile  de  Colonel-général  des 
dragons,!  29  germinal  an  II;  III, 
248. 

Rollat  (Yves-Louis),  ancien  prési- 
dent du  district  de  Gannat,  | 
27  messidor  an  II;  V,  52. 

Rollet  d'Avaux  (Jacques-Amable- 
Gilbert),  ancien  président  de  la 
sénéchaussée  de  Riom,  f  24  flo- 
réal an  II  ;  III,  456. 


AU  TRIBUiNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


407 


Rollet-d'Avaux  (Adrienne-Félicilé  de 
V.LLAiNR,  femme),  |  24  floréal 
an  II;IIF,  456. 

Rome  (AlberL-Marie  de),  général  de 
brigade,  j  25  brumaire  an  II  ;  II, 
76. 

Rome  (Guillaume-Jérôme  de),  an- 
cien capitaine  au  régiment  de 
Beauvoisis,  f  28  floréal  an  II;  lU, 
494. 

RoMiGNOT  (Adam),  lib.  16  août  1793; 
I,  443. 

ItoNAT  (Nicolas),  insliluteur  à  Saint- 
Cyr,  -{-  25  ventôse  an  II;  II,  473. 

Rondeau  (Louis-Joseph),  agent  na- 
tional de  Troyes,  acq.  2  ther- 
midor an  II;  V,  408. 

RoNEz  (Claude-François-Vifal),  lib. 
28  pluviôse  an  H  (W  526,  527). 

RoNsiN  (Charles-Philippe),  général  de 
l'armée  révolutionnaire,  |  4  ger- 
minal an  II;  111,  45. 

RopiQUET  (Alexandre-Benjamin)*  mar- 
chand de  toile  et  de  tabac,  j  9  flo- 
réal an  II;  111,  351. 

RopiQUET  (Jean -Baptiste),  ancien 
maire  d'école,  acq.  1"  nivôse  an 
H;  H,  553. 

RoQUELAURE.  Yoy.  Bessuejouls  de  Ro- 

QUELAURE. 

Roquet  (Denis),  lib.  5  frimaire  an  II  ; 

H,  545. 
RosANBo.  Voy.  Le  Peletier   de  Ro- 

SANBO. 

Rose  (Jean-Évangéliste),  ex-intendant 

de  Champagne,  1   25   messidor 

an  II;  V,  391. 
Rose  (Joseph-Gabriel,  femme  Mon- 

TARLï),   ]•  24  messidor    au    II; 

V,  13. 
Rosenkruz  (Marie-Suzanne),  femme 

FuîiERoz,  lib.  17  fructiilor  an  11. 
Rosier  (Joseph),  cultivateur,  ac(j.  4 

vendémiaire  an  III. 

ROSSAY.   Voy.   Fl.KLKY. 

RossET  (Élisabelh  Liiermuie,  i'cnnnc 


de),  t  21   floréal  an  II;  111,415. 

RossET  deCercy  (Marie-Anne  Rosset, 
femme  de),|  21  floréal  an  II;  III. 
415. 

Rossi  (Camille),  général  de  brigade, 
I  8  pluviôse  an  II;  11,  576. 

RossiER  (Bernard),  mercier,  j  8  mes- 
sidor an  II;  IV,  517. 

RossiGNAT  (Vincent),  ex-noble  et  prê- 
tre, f  25  messidor  an  II;  V,  591. 

RossY  (Hyacinthe),  chef  de  briga  le 
du  4''  bataillon  de  chasseurs  à 
cheval,  ex-noble,  -j-  19  messidor 
an  H;  IV,  425. 

RouARD  (Louise),  veuve  Bocquillon, 
lib.  5  fructidor  an  III. 

Rouvrd-Besnard  (Nicolas),  -j-  5  plu- 
viôse an  II;  II,  502. 

RouciiAUD  (Gilbert),  renv.  24  germinal 
an  m. 

RouciiER  (Jean-Antoine),  homme  de 
lettres,  f  7  thermidor  an  II;  V, 
116. 

RouDY  (Jean),  fondeur,  acq.  7  ther- 
midor an  H;  V,  417. 

RouEFF  (Lyon),  acq.  16  nov.  1792; 
I,  432. 

RouEFF  (Leyde,  femme),  acq.  16  no- 
vembre 1793. 

RouGANE  (Claude),  dit  Prinsat,  lien- 
tenant  de  police  de  bailliage,  lib. 
8  août  1793  ;  f  21  prairial,  an  11  ; 
IV,  483. 

RouGANLî  (Claude),  ancien  curé,  f 
28  floréal  an  II;  III,  452. 

RouGANE  DE  Barodine  (Joau),  ex-clie- 
valier  de  Saint-Louis  et  gendarme 
de  la  garde  du  roi,  j  5  germinal 
an  11;  111,  73. 

Rougane  DE  Bei.i.ebat  (Pierre),  f  5  ger- 
minal an  II;  lll,  73. 

Rougane  de  Viciiy  (Jacques),  inspec- 
teur et  contrôleur  à  Dunkerque, 
I  5  germinal  an  11  ;  111,  73. 

RoiGELOi  (Jean)  dit  L(ii>iii,  maçon, 
j     acq.  7  messidor  an  II;  IV,  515. 


408 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PEHSO.^NES  TRADUITES 


RouGKMONT   (Élieiïne-Jean-Ârmand),  • 
directeur  de  la  loterie,  j-  14  (lo- 
réalan  II;  III,  371. 

RouGEOT  (Claude -Franck),  fermier 
général,  f  19  floréal  an  II;  III, 
398. 

RouGER  (Gerraain-Rasile),  tanneur, 
acq.  22  prairial  an  II;  IV,  486. 

RouiiETTE  (Jean -François ^Michel), 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, 1 1"  floréal  an  II;  III,  287. 

RouniER   (Fiacre),    ancien    notaire, 

I  21  pluviôse  an  II;  II,  506. 
RouiLUAc  (Jean-Antoine),  ex-seignenr 

et  premier  baron  du  comté  d'Ar- 
magnac, f  7  thermidor  an  II  ;  V, 
148. 

RouMESTAN  (Pierre),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

RoLQUETTi  (Antoine),  ci-devant  rece- 
veur du  canal  de  Totlouse,  lib. 

II  pluviôse  an  III. 

RoussAT  (Thomas),  garde-bois,  f  18 
piairial  an  II;  IV,  481. 

Rousseau  (Anloine-Cliarles),  fabri- 
cant de  drap,  |  15  prahial  an  II; 

IV,  65. 

Rousseau  (Augustin-Rernard-Louis- 
Josepli),  maître  d'armes  des  en- 
fants du  roi,  f  25  messidor  an  II  ; 

V,  390. 

Rousseau  (Georges),  2  ans  (îe  prison. 
26  octobre  1792;  I,  451. 

Rousseau  (Louis-Ambroise),  cordon- 
nier, lib.  et  dét.  50  vendémiaire 
an  II;  II,  545. 

HoussEAU  (Mathurin -Pierre),  lib. 
28  vendémiaire  an  III. 

Rousseau  (Pierre),  sculpteur,  lib.  25 
floréal  an  lï;  III,  492. 

Roussel  (Angélique),  carm.élite,  sœur 
converse,  j  29  messidor  an  II; 
V,  45. 

Roussel  (François),  régisseur  de 
Mme  de  Marbeuf,  lib.  28  ther- 
midor an  II. 


Roussel  (Marie-Anne),  femme  Mazoc, 
acc^.  13  nivôse  an  II;  II,  366. 

Roussel  (Nicolas),  employé  de  la 
régie,  f  19  septembre  1792  ; 
1,28. 

Roussel  (Pierre-Balthazar),  vivant  de 
son  bien,  |  29  prairial  an  II;  IV, 
251. 

Rousselet  (Pierre-Louis),  ancien  bé- 
nédictin, curé  de  Dannemarie- 
des-Fontaines,7  27  floréal  an  II; 
m,  446. 

RoussELiN  (Alexandre),  (Roussellx  de 
salnt-albin)^  commis  aux  admi- 
nistrations civiles,  police  et  tri- 
bunaux, délégué  à  Troyes,  acq. 
2  thermidor  an  11  ;  V,  64. 

Rousset  (Pierre-Ignace),  lib.  28  fri- 
maire an  III. 

RoussLVLLE  (Michel  François),  rece-»- 
veur  des  loteries,  j  22  messidor 
an  II;  IV,  440. 

RousTAiN  (Pierre),  expéditionnaire, 
acq.  22  pluviôse  an  II  (W  522, 
505). 

RousTAiN  (Angélique-Félicilé  Balïiia- 
zARD,  femme),  acq.  22  pluviôse  an 
II  (W  522,  505). 

Routier  de  Taintot  (Etienne),  adjoint 
aux  adjudants  généraux,  lib.  et 
dét.  27  brumaire  an  II;  H,  544. 

RouvEAU  (Pierre),  notaire,  acq.  28 
pluviôse  an  II  (W  525,  524). 

RouvEROLLEs  OU  RouvEROLLis  (Jean- 
Clément),  agriculteur,  lib.  22  bru- 
maire an  III. 

RouviKRE  (Jacques-Vincent),  tisse- 
rand, 1  15  messidor  an  II;  IV, 
523. 

RouviÈRE  DE  Bois-Barbeau  (Frauçois- 
Nicolas^Louis),  ex-secrétaire  de 
Louis  XVI,  7  9  thermidor  an  II  ; 
V,  171. 

RouviLLE.  Voy.  Blanquet  de  Rouvn.LE. 

Roux  (Louis),  tabletier,  f  4  floréal 
an  II;  III,  515. 


AU  TlUBUiNAL  RÉVOLUTIONNAI RK. 


409 


RoLx-PuivERT  (Viclor-Charles-Fran- 
çois),  lieutenant  de  vaisseau,  ex- 
noble, chevalierdeMalte,-|-22  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  441. 

Roixel-Blanchelande  (Louis-Phili- 
bert), ancien  maréchal  de  camp 
et  lieutenant  au  gouvernement 
des  lies  françaises  Sous-le-Vent. 
f  15  avril  1793;  I,  89. 

RouxEL  DE  Blanchelande  (Jean-Phili- 
bert-Maurice),  fils  du  précédent, 
j-  2  thermidor  an  II;  V,  66. 

RouzÉ  (Antoine-Joseph),  tailleur,  acq. 
et  dét.  27  vendémiaire  an  II;  II, 
529. 

Roy  (Nicolas-Jean),  domestique,  I 
21  brumaire  an  II;  II,  200. 

RoYE  (Françoise  Pauline),  veuve  du 
maréchal  de  Bihon,  ex-duchesse, 
7  8  messidor  an  H;  lY,  335. 

Rover  (François-César),  défenseur 
officieux  et  épicier,  f  19  messi- 
dor an  II;  IV,  424. 

RoYER  (Honoré-Joseph),  ex-noble  et 
conseiller  dÉtat,  prêtre,  grand 
vicaire  bénéficier,  f  19  messidor 
an  II;  IV,  425. 

RoYÈRE  (Jean),  acq.  11  brumaire 
nn  m. 

RoYÈRE  (Joseph)  dit  Béziers,  savon- 
nier, I  23  messidor  an  II;  V,  11. 

Rlbaud  (Jost-ph),  tailleur  de  pierres, 
acq.  4  hiuinaire  an  III. 

Ruelle  (Marguerite),  veuve  Benoist, 
aubergiste,  j- 1"  thermidor  an  II; 
V,  408. 

Rufpat  (Jean-Baptiste),  administra- 
teur de  district,  •]'  11  messidor 
au  II;  IV,  519. 

Rlffet  (Désiré),  commis  à  la  saline 
de  Montmorol,  f  24  messidor 
an  II;  V,  388. 

KiiFLN  (Catherine-Louise-Honorée), 
femme  Dkieux,  ouvrière  (manifes- 
tation de  Rouen),  f  5  septem- 
bre 1793;  I,  255. 


RiPFRAY  (Jean),  officier  municipal, 
lib  27  vendémiaire  an  III. 

Ruinet  (Barthélémy),  juge  de  paix, 
acq.  23  prairial  an  II  ;  IV,  490. 

Ruinet  (Joseph-Remi),  commerçant, 
t  25  prairial  an  II;  IV,  490. 

Rullières  (Marcelin),  employé  de 
Fadministralion,  acq.  28  messi- 
dor an  II;  V,  402. 

RuTAM  (Jeanne-Charlotte  de),  f  14 
du  1"'  mois  de  l'an  II  (5  octobre 
1793);  II,  145. 


Sabalért  (André),  f  29  floréal  an 
II;  III,  497. 

Sabatier  du  Colombier  (Dominique), 
frère  d'émigré,  lib.  et  dét.  13  ven- 
démiaire an  III. 

Sabbeval  (Charlotte-Geneviève),  veuve 
Du  TiLLET,  I  1"'  prairial  an  II; 
IV,  13. 

Sabournin  (Armand),  principal  de 
collège,  f  1 7  messidor  an  II  ;  IV, 
531. 

Saciier-Endasse  (Jean-Nicolas),  bou- 
tonnier,  f  8  messidor  an  II;  IV, 
277. 

Sagault  (Charles -André),  ciseleur, 
acq.  5  prairial  an  II;  IV,  463. 

Sagny  (Pierre-Agricol),  hussard,  f 
25  floréal  an  II;  III,  444. 

Sahuguet.  Voy.  d'Espagnac, 

Saiffert  (Jean-Geoffroi),  docteur 
saxon,  acq.  2  prairial  an  II;  lY, 
458. 

Saiwt-Alouarn.  Voy.  Alénot. 

Saint-Amand  (Alexandre-Victor),  fer- 
mier général.  |  19  floréal  an  II; 
III,  398. 

Sai;«t-Blin  (Nicolas),  marquis  et  la- 
boureur, f  1"  floréal  an  II;  III, 
475. 

Saim-Cm.vjia.'^t  (Auloiiie-Mario-lIippo- 


410 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


lyte),  ancien  militaire,  lib.  6  juil- 
let 1793;  I,  441. 

Saint-Claih.  Voy.  Despalknes. 

Saint -Cristan.  Voy.  Parcel-Saint- 
Cristan. 

Saint-Didier.  Voy.  Genestel. 

Saint-Germain.  Voy,  Apchon. 

Saint-Germain-de-Vilplat  (Joseph) , 
ancien  fermier  général,  ■[  22  flo- 
réal an  II;  III,  489. 

Saint-Géry.  Voy.  Rey-Saint-Géry. 

Saint-IIilaire  (Françoise  Pékier,  veu- 
ve), f  25  messidor  an  11;  V,  50. 

Saint-Hilaire  (Jérémie),  f  9  thermi- 
dor an  II;  V,  168. 

Saint-Jean  (Jean-Baptiste  de),  dit 
Evrard,  négociant,  -j-  1"  messi- 
dor an  II  ;  IV,  496. 

Saint-Juire  (Marie-Renée-Louise-Éli  - 
sabeth  Tuoreau,  veuve  de),  f  4 
thermidor  an  II  ;  V,  72. 

Saint-Just  (Antoine),  député  à  la  Con- 
vention nationale,  f  10  thermi- 
dor an  II;  V,  252. 

Saint-Lambert  (Pacôine),  commis  à  la 
guerre,  f  14  ventôse  an  II;  II, 
455. 

Saint-Léger  (Edmond),  médecin,  acq. 
19  nivôse  an  II;  II,  541. 

Saint-Luc.  Voy.  Conen-Saint-Luc. 

Saint-Maclou.  Voy.  Giverville  de 
Saint-Maclou. 

Saint-Martial.  Voy.  Moreau  Salnt- 
Martial. 

Saint-Martin  (Jean  Moreau  de),  cultiva- 
teur, lib.  17  vendémiaire  an  III. 

Saint-Martin  (Nicolas),  concierge 
aux  Anglaises,  lib.  et  dét.  15  plu- 
viôse an  II  (W  518,  470). 

Saint-Maurice  (Amédée  Marie  de  Vil- 
lefranche-Carignan,  femme  de), 
acq.  dét.  19  pluviôse  an  II;  II, 
411. 

Saiîst-Mauris  (Louis-Marie-François 
de),  ex-prince,  ancien  militaire, 
■i-29  prairial  an  11;  IV,  257. 


Saint-Meleuc  (llenri-Allain-Jean-Jo- 
seph),  ex-noble,  f  2  messidor 
an  II  ;  IV,  498. 

Saint-Mihiel  (Bernard),  caporal  four- 
rier, 7  16  prairial  an  II;  IV,  66, 

Saint-Ouen  (Alexandre -Marie-Barthé- 
lémy de),  ex-noble,  lieutenant  des 
maréchaux,  f  16  m^-ssidor  an  II; 
IV,  529. 

Saint-Ouen  (Marie-Anne  de  La  Marre, 
femme  de),  ■\  16  messidor  an  II; 
IV,  529. 

Saint-Paul  (Pierre-Paul  de),  chef  de 
bureau  au  n  iiii>tèrede  la  jiuerre, 
l  27  ventôse  an  II  ;  II,  520. 

Saint-Pern  (  Amélie-Laurence-Cé- 
lesle),  femme  Cornuillier,  f  1" 
thermidor  an  II;  V,  54. 

Saint-Pern  (Françoise-Marie-Jeanne 
Magon,  femme  de),  f  1"'  thermi- 
dor an  II;  V,  54. 

Saint-Pern  (J.-B.-Marie-Bertrand  de), 
âgé  de  17  ans,  -|-  1"  thermidor 
an  II;  V,  54. 

Saint-1*ern  (Marie-Philippe  Ollivier, 
femme),  f  2  messidor  an  II;  IV, 
499. 

Saint-Pierre  (Yvon-Georges-Jacques), 
rentier,  f  15  prairial  an  II;  IV, 
65. 

Saint-Prest.  Voy.  Brochet  de  Saint- 
Prest, 

Saint-Priest  (Jeanne-Marie  Paume, 
veuve  de  Gautier  de),  an  II;  V, 
117, 

Saint-Priest (Julie-Agathe de),  femme 
Dassier  des  Brosses,  f  25  me^^si- 
doranll;  V,  591. 

Saint-Priest-Duchambon  (Louis),  lib.  50 
vendémiaire  an  III. 

Saint-Priest.  Voy.  Guignard  de  Saint- 
Priest. 

Saint-Prix,  invalide,  f  27  brumaire 
an  II;  II,  159. 

Saint-Projet.  Voy.  Pasquet  Saint- 
Projet. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIUE. 


A\\ 


Sa»nt-Romain  (Pierre),  gendarme, 
j  3  thermidor  an  II  ;  V,  08. 

Saint-Roman.  Voy.  Serres  de  Saint - 
Roman, 

Sunt-Saulied  (Pierre),  ancien  rece- 
veur de  Tabbaye  de  Cormeuil, 
fia  prairial  an  II;  IV,  55. 

Saint-Savin  fils  (Louis-Charles),  lib. 
et  dét.  19  frimaire  an  II;  II,  546. 

Saint-Savin  (Marie-Sylvie  Dupin,  fem- 
me), lib.  et  dét.  19  frimaire  an 
II;  II,  546. 

Sai«t-Simun  (Charles  -  François -Si- 
méon),  ex-noble, ex-évéqued'Agde, 
membre  de  l'Académie  des  in- 
scriptions, f  8  thermidor  an  II; 
V,  161. 

Saint-Simon.  Voy.  Gigon-Saint-Simon . 

Saint-Souplet.  Voy.  Guillemeau  Saint- 
Solplet. 

Saintain  (Christophe),  cultivateur, 
acq.  5  thermidor  an  II;  V,  425. 

Saintanac  (André),  élève  en  chirur- 
gie, employé  à  l'hôpital  militaire 
de  Choisy-sur-Seine,  f  29  prairial 
an  II;  IV,  256. 

Sainte-Amaranthe  (Jeanne-Françoise- 
Louise  Demier),  I  29  prairial  an 
II;  IV,  257. 

Sainte-Amaranthe  (Charlotte-Rose- 
Émilie),  femme  de  Sartine,  f  29 
prairial  an  II;  IV,  257. 

Saintr-Amaranthe  (Louis  de),  •{•  29 
prairial  an  II  ;  IV,  258. 

Svinte-Croix.  Voy.  Charbonnier. 

ISainte-Marie  (Auguste- François) , 
ex-nob'e,  âgé  de  14  ans,  20  ans  de 
fers,  21  messidor  an  H  ;  IV,  436. 

Saintk-Marie  (Louis-César  de),  ex- 
noble, f  21  messidor  an  H  ;  IV,  436. 

Saimk-Sebert  (Jeanne-Marie),  ex-reli- 
gieuse, t  2  messidor  an  il;  IV, 
499. 

Saintkjioy  (Auguste  Joseph),  garçon 
épicier,  f  15  floréal  an  II;  III,  380. 

Sajot  (Ilenri-Bernard-CallicTine),  ci- 


devant  président  au  parlement 
de  Toulouse,  |  26  prairial  an  II  ; 
IV,  195. 

Salaberry  (Charles-Victor-Françoîs), 
président  de  la  chambre  des 
comptes  jusqu'à  la  suppression  de 
la  compagnie,  juge  de  paix,  etc., 
-j-  12  germinal  an  II;  III,  100. 

Saler  (Ange),  fabricant  de  cordes  de 
violon,  •]-  28  prairial  an  II;  IV, 
271. 

Saleur  de  Grizieux  (Jérôme-Fran- 
çois Hector),  fermier  général,  f 
19  noréal  an  II;  III,  398. 

Salignac-Fénelon.  Voy.  Fénelon. 

Salle  (Jean-Baptiste),  négociant,  acq. 
25  nivôse  an  II;  II,  534. 

Salle  (Charles-François-IIonoré)  , 
garde-magasin,  acq.  9  floréal 
an  II  ;  III,  483. 

Salle  (Gabriel-François  de),  ex-noble, 
ex-maire  et  officier  municipal, 
t  9  thermidor  an  II;  V,  168. 

Salllenave  ou  Salleneuve  (Jean-Bap- 
tiste), ci-devant  employé  dans  la 
compagnie  des  Indes,  f  27  mes- 
sidor an  II;  V,  395. 

Salles  ou  Salle  (Jean-Jacques),  dit 
Dessales,  bijoutier,  f  19  frimaire 
an  II;  II,  486. 

Sallet  (Louis),  ancien  noble  et  an 
cien  professeur  de  philosophie, 
acq.  10  floréal  an  H;  III,  365. 

Sallez  (Jean-Baptiste),  limonadier, 
|17  floréal  an  II;  III,  393. 

Sallier  (Marie),  femme  Crouillière, 
I  6  messidor  an  II  ;  IV,  505. 

Sallier  (Marie),  femme  Genieyês,  lib. 
4°  sansculottide  an  II. 

Sallier-Kolhette  (Henri-Guy),  ex- 
président de  la  cour  des  aides,  f 
1"  floréal  an  H;  IH,  280. 

Salm-Kirbourg  (Frédéric  de),  prince 
d'Allemagne,  colonel  à  la  suite  des 
troupes  allemandes  et  ci-devant 
rommandanl  du  bataillon  de  la 


U2 


LISTE  DE  TOUTES  LES  FEKSOiNNES  TRADUITES 


Fonlaine-Grenelle,  |  5  lliermitlor 
an  H  ;  V,  95. 

Salmon  (Jean-Éloy),  cordonnier,  acq. 
5  venlôse  an  II  ;  II,  540. 

Salneuve  (François),  sous-lientenant 
au  bataillon  des  filles  Saint-Tho- 
mas, acq.  14  floréal  an  II;  III, 
371. 

Salomon  (Marie-Anne),  journiilière, 
f  7  messidor  an  II  ;  IV,  5'il. 

Salon  (Constant-Benoît),  marchand, 
acq.  et  dét.  27  vendémiaire  an  II; 
II,  529. 

Samillard  père  (iXicolas),  marchand, 
1  4  thermidor  an  II;  V,  75. 

Samillard  fils  (Augustin),  f  4  ther- 
midor an  II  ;  V,  75. 

Sandoz  (Claude-François),  adjudant- 
général,  chef  de  brigade,  lib.  28 
août  1793;  I,  443. 

Sandrey  (Elisabeth),  femme  Omont 
ou  AuMONT,  acq.  28  brumaire  an 
III. 

Sanglé-Dumontot  (Jean-Baptiste),  dit 
Longchamp,  ancien  valet  de 
chambre  de  la  reine,  f  25  ven- 
tôse an  II;  II,  473. 

Sangue  (Claude),  acq.  28  messidor 
an  II  ;  V,  399. 

Sankié  (Nicolas),  perruquier,  |  26 
fructidor  an  II;  V,  298. 

Sanson  (Henri)  (fds  du  bourreau), 
capitaine  des  canonniers  de  la 
section  du  ftiubourg  du  Nord, 
acq.  15  fructidor  an  II;  V,  273. 

Samson  (Pierre-Charles),  (fils  du 
bourreau),  sous-lieutenant  de^ 
canonniers  de  la  section  du  fau- 
bourg du  Nord,  acq.  15  fructidor 
an  II. 

Sans-Souci.  Voy.  Berson. 

Sans-Peur.  Voy.  Jean. 

Santerre.  Voy.  Gallet  de  Santerre. 

Santuaré  (Françoise-Augustine),  fem- 
me d'Eprémksml,  y  29  prairial 
an  II;  IV,  257. 


Sapin  (Marie),  femme  Duplessis,  f 
7  messidor  an  II  ;  IV,  320. 

Sapin  (Marie-Modeste  Boisso,  veuve)^ 
I  7  messidor  an  II;  IV:  320. 

Sapin  (Marie),  fille  de  14  ans,  acq. 
7  messidor  an  II  ;  IV,  320. 

Sarcé  (Pierre-Victoire),  ancien  capi- 
taine, lib.  7  août  1793;  I,  4i2. 

Sarleton  (Jean-Pierre),  lib.  30  ven- 
démiaire an  III. 

Saron  de  Gourgue.  Voy.  Bochart  de 
Saron  de  Gourgue. 

Sarrazin  (Antoine),  vigneron,  lib-, 
1"  fi  imaire  an  III. 

Sarrazin  (Jean-  Baptiste),  cordonnier, 
maire  et  agent  national,  acq.  19 
messidor  an  II  ;  IV,  533. 

Sarrazin  (Pierre),  vigneron,  lib.  1" 
frimaire  an  III' 

Sartine  fils  (Charles-Marie-Antoine 
de),  ex-mailre  des  requêtes,  f 
29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Sartine  (Charlotte-Rose-Émilie  Sain- 
te-Amarantiie,  femme  de),  f  29 
prairial  an  II;  IV,  257 

Saugeon  (Jean),  homme  de  loi,  f 
7  thermidor  an  II;  V,  417. 

Saulot  (René-Albert),  adjoint  aux 
fermiers  généraux,  renvoi  en  pri- 
son 19  floréal  an  II;  III,  399. 

Saumont  (Jean),  dit  Labran,  cultiva- 
teur, f  l*""  fructidor  an  If;  V,  276. 

Saumont  (Catherine  Mauky,  femme), 
acq.  1"  fructidor  an  II;  V,  277. 

Sauniiac  (Jean-Jacques),  ex-noble, 
se  disant  cultivateur  propriétaire, 
f  5  thermidor  an  II;  V,  96. 

Saunier  (Jean-Joseph),  prêtre  ré- 
fractaire  f  8  brumaire  an  II  ;  If, 
147. 

Saunier.  Voy.  Du  Saunier. 

Sauniez  (Clau  le),  domestique,  lib. 
28  pluviôse  an  II  (W  326,  5^7). 

Sautrain  (Pierre),  journalier,  acq. 
15  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Sauvage  (Charles-Laurent),  enseigne 


KM  TRIBUNAL  RÉVOLIÎTIONNAIRE. 


4i5 


de  vaisseau,  f  19  messidor  an  II; 
IV,  400. 

Sauvage  (Claude),  cultivateur,  f  25 
prairial  an  U;  IV,  490. 

Sauvage  (Jean),  canonnier,  |  16  flo- 
réal an  II  ;  lll,  389. 

Sauvé  (Jean-Pierre),  journalier,  acq. 
15  messidor  an  II  ;  IV,  527. 

Sauvé  (Louis),  menuisier,  acq.  23 
messidor  an  II;  V,  387. 

Sauvedœuf.    Voy.    Ferrières-Sauve- 

EŒL'F. 

Savarin  (Louis-François),  instituteur, 
lib.  24  brumaire  an  III. 

Savarre  (Pierre-Jacques-François) , 
€x-avoué  !*•  messidor  an  II  ;  IV, 
496. 

Savary  (Louis-Pierre),  ancien  valel 
de  chambre  de  Lambesc,  -J-  17 
messidor  an  II  ;  IV,  551. 

Savary-Calais  (Louis-Jacques-Phi- 
lippe-Nicolas), acq.  23  vendé- 
miaire an  m. 

Save  (Pierre),  ancien  maire,  f 
9  messidor  an  II;  IV,  517. 

Savoye  (François-Germain),  postil- 
lon, |  8  floréal  an  II,  III,  350. 

Savy  (Jean-François-Magdeleine),  ex- 
conseiller au  parlement  de  Tou- 
louse, |  26  prairial  an  II;  IV,  195. 

SvYKT  (Laurent),  teinturier,  lib.  21 
pluviôse  an  II  (W  323,  505). 

Scelle  (Louis),  ex-noble,  entrepre- 
neur de  farines,  inspecteur  géné- 
ral des  effets  militaires  aux  ar- 
mées de  l'intérieur,  -}-  0  thermi- 
dor an  II;  V,  109. 

ScELLiRR  (GHbriel-Toussainf),  homme  j 
de  loi,  juge  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, I    17   floréal   an    III; 
VI,  99. 

SciiALTKBRAJiD  (JeanG^maliel),  Suisse 
de  nation,  acq.  24  prairial  an  II; 
IV,  187. 

»S.:h\n  (Jean),  conducleur  de  dili- 
gence, ac/f.  4  nivôse  an  II  ;  II,  553. 


ScHARFF  (Jean-Pierre),  négociant, 
I  7  ventôse  an  II;  H,  442. 

ScHEFFER  (Marguerite),  femme  de 
Fossé,  j  8  thermidor  an  II  ;  V,  1 35. 

ScHEMEL  (Nicolas),  apothicaire,  chi- 
miste, acq.  23  floréal  an  II;  lll, 
434. 

ScHERER  (Jean),  lib.  28  brumaire  an 
lll. 

ScHMiTH  (Sébastien),  cordonnier, 
lib.  3  frimaire  an  lll. 

SciiMiTT  (Barbe),  veuve  Galhan,  | 
7  ventôse  an  II  ;  II,  442. 

ScnMiTT  (Guillaume),  chamoiseur, 
1  7  ventôse  an  II  ;  11,  442. 

ScuMiTT  (Sébastien),  batelier,  lib.  22 
fructidor  an  11. 

Schneider  (Euloge),  ancien  prêtre 
allemand,  vicaire  épiscopal  de 
l'évêque  constitutionnel  de  Stras- 
bourg, accusateur  public  au  tri- 
bunal criminel  de  Strasbourg,  ■[- 
12  germinal  an  II;  lll,  104. 

ScHOLi.ER  (Martin),  étranger  lib,  et 
expulsé  7  juillet  1793:  l,  441. 

ScHOT  (Jean),  tonnelier,  lib.  22  fruc- 
tidor an  II. 

ScHRAMM  (Laurent),  juge  de  paix,  lib. 
9  brumaire  an  lll. 

SciiwKYER  (Matthieu),  cordonnier,  j- 
5  floréal  an  II;  lll,  539. 

ScoMppère(Micbel),  cultivateur,  amé- 
ricain, acq.  22  messidor  an  II  ;  IV, 
441. 

SÉCHÉ  (Jean -Baptiste),  vigneron,  dép, 
24  juin  1793;  l,  169. 

Seclet  (Jean-François),  meimier, 
acq.  29  floréal  an  11  ;  lll,  497. 

Seeoach  (Elisabeth  Roger,  veuve) 
lib.  24  vendémiaire  an  III. 

Skcla  (Urbain-Klisabeth),  conseiller 
au  parlement  de  Toulouse),  1  1*' 
lh)réal  an  II;  III,  287. 

Se(;ou-lot (Jean-Philib  ri),  lieutenant 
de  volontaires,  acq.  2  nivôse 
an  II;  II.  5.'^3. 


A\ï 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


SÉGUIN  (Félix-Adrien),  chimiste,  ex- 
secrélaire  du  duc  de  Montpensier, 
I  9  thermidor  an  II;  V,  172. 

Skguier  (Suzanne-Thérèse),  veuve  Re- 
MiGNY,  f  4  thermidor  an  II  ;  V,  413. 

Seguy  (Constant),  imprimeur,  acq. 
6  prairial  an  II;  IV,  463. 

Seidz  (François),  boucher,  lib.  et 
dét.  9  floréal  an  III. 

Seigné  (Pierre),  cultivateur,  journa- 
lier, lib.  15  brumaire  au  III. 

Selle  (Charles-Antoine  de),  ex-noble, 
adjoint  aux  adjudants  généraux 
de  l'armée  des  Sables,  ■[  22  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  442. 

Sello  (Léonard),  ex-prêtre,  |  7 
thermidor  an  II;  V,  117. 

Senaux  (Pierre-Magdeleine),  conseil- 
ler au  parlement  de  Toulouse, 
t  26  prairial  an  II;  IV,  193. 

Sénéchal  (Henri),  meunier,  1 27  prai- 
rial an  II  ;  )V,  404. 

Sénil  (Marie-Anne),  femme  Michel, 
lib.  4  vendémiaire  an  III. 

Seinlisse  (Henri),  ancien  vicaire  con- 
stitutionnel de  la  paroisse  Saint- 
Louis,  dép.  22  Irimiire  an  II; 
II,  524  ;  1  8  messidor  an  II;  IV, 
277. 

Senneterre  (Marie-Charlotte  de), 
veuve  d'Armantières,  -j-  8  thermi- 
dor an  II;  V,  166. 

Senocq  (Jean-Baptiste-Henri-Inno- 
cent), sergent  au  il*  régiment 
d'infanterie,!  14  messidor  an  II; 
IV,  524. 

Senomes.  Voy.  La  Mote. 

Senozan  (Anne-Nicole  Lamoignon,  mar- 
quise de),  j  21  floréal  an  II  ;  III, 
413. 

Sensier  (Pascal),  sous-ofllcier,  inva- 
lide, acq.  8  floréal  an  II;  IH,  482. 

Sentis  (François),  cultivateur,  lib. 
5  Irimaire  an  III. 

Skquer  (Matthieu),  homme  de  loi, 
1  17  floréal  an  H;  HI,  392. 


Serard    (Jean -Jacques),    curé,    f 

18  messidor  an  II;  IV,  594. 
Serda  (Guillaume),  homme  de  peine, 

lib.  24  vendémiaire  an  III. 

Seret  (Jean-Pierre),  cocher,  f  21  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  434. 

Sérilly  (Anne  Thomas,  femme  Mé- 
GRET  de),  f  21  floréal  an  II  (sursis 
et  lib);  III,  413. 

Serlet  (Marie-Victoire),  femme  Lot- 
tin,  fabri(ante  de  médaillons,  lib. 

25  vendémiaire  an  IH. 
Serpaud  (Jacques),  intendant  du  duc 

de  Montmorency,  f  25  frimaire 
an  11;  II,  247. 

Serre  (Joseph),  boucher,  acq.  29  flo- 
réal an  II;  111,498. 

Serres  de  Saint-Roman  (Jacques),  ex- 
noble, ex-conseiller  de  grand'- 
chambre  au  parlement  de  Paris, 

19  thermidor  an  II;  V,  172. 
Serrier  (David),  sous-lieutenant,  acq. 

26  nivôse  an  H;  II,  534. 
Serrigny    (Jacques),    ancien    curé, 

-j-  13  prairial  an  II;  IV,  472. 
Sers  (Louis),  capitaine  d'infanterie, 

commandant   de   Chandernagor, 

I  7  thermidor  an  II;  V,  117. 
Servais  (Hermès),  fabricantdepoêles, 

f  15  prairial  an  II;  IV,  65. 
Servin    (Jean),    ancien    notaire    à 

Étampes,  f   11  fructidor  an  II; 

V,  282. 
Seuilhac,  Sénilhac  ou  Feuilhac  (Marie- 

Antonin),  |  28  messidor  an  II; 

V,  400. 
Seulfort  (Pierre-Claude),  colporteur, 

lib.  12  prairial  an  II  ;  IV,  470. 
Seure  (Elisabeth),  femme  Aubonnet, 

acq.  7  brumaire  an  lll. 
Seurre  (Gervais),  dit  Joinville,  do- 
mestique, 7  12  floréal  an  11;  lll, 

366. 
Sërville    (Jacques-Adélaïde),   veuve 

de  BoispRÉAu,  -1-19  messidor  an  li; 

IV,  401. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRK. 


415 


Sevenne  (Toussaint),  f  H  messidor 
an  II;  IV,  519. 

Sevin  (Claire),  veuve  Loriot,  7  22  fri- 
maire an  II  ;  II,  244. 

Sevin  fils  (Jean),  journalier,  acq. 
15  messidor  an  11;  IV,  527. 

Sévin  (Jtan-Baptiste),  1"'  commis  à 


la  guérie,  7 
V,  416. 


7  thermidor  an  Ili 


Sezaxne  (Jean-Joseph  Etienne),  ex- 
président du  département  des 
Pyrénées-Orientales,  f  l*""  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  491). 

Sibekt  (Louise),  veuve  Liénard,  do 
mestique,  7  7  messidor  an  11  ;  IV, 
320. 

S1B11.L0T  (Jean),  oftlcier  municipal, 
I  25  prairial  an  11;  IV,  492. 

Sidoine    (Mane-Claude),    carmélite, 

7  29  messidor  an  11  ;  V,  45. 
SiGOT  de  Lestaxg  (Pierre),  impliqué 

dans  la  conspiration  de  Jalès,  f 
28  ine.ssidor  an  II;  V,  400. 

Suas  (Prosper),  commis  à  l'admi- 
nistration de  la  régie,  |  11  ther- 
midor an  11;  V,  420. 

Sn.LERY.  Voy.  Brulart-Sillery. 

Sili.ery.  Voy.  Charmes. 

Sii.vESTRE    (Pierre -François),    lib. 

8  vendémiaire  an  III. 

SiMARD  (Claude),  prêtre,  7  2  prai- 
ri;d  an  H;  IV,  458. 

SiMiAi  ou  SiMioT  (Denis),  acq.  15  jirai- 
rialanll;  IV,  472. 

SiMiLE  (Hyacinthe),  riolteur,7  28  ger- 
minal an  II;  UI,  474. 

Simon  (Antoine),  6  ans  de  fers, 
10  vendémiaire  an  II;  II,  525. 

Simon  (Antoine),  cordonnier,  ex- 
memhre  du  conseil  général  «le  la 
commime  de  Paris,  7  10  ther- 
midor an  II;  V,  255. 

Simon  (Félix),  dome^tique,  7  9  prai- 
rial an  II;  IV,  400. 

Simon  (Uoberl),  cordonnier,  acq. 
b  vei!(ôse  an  II;  II,  540. 


Simon  de  la  Sommaiserie  (Louis-René- 
François),  lib.  12  brumaire  an  111. 

SiMOND  (Philippe),  député  à  la  Con- 
veniion,  |  24  germinal  an  II;  111, 
198. 

S1M0NET  (Claude-François-Marie),  an- 
cien i'ermier  général,  f  12  prai- 
rial an  II;  IV,  55. 

Simonin  (Catherine),  lemme  Courvoi- 
sier,  cordoimière,  acq.  19  nivôse 
an  II;  II,  341. 

SiMORRE  (Jean-Cyr-Théodore),  Hb. 
22  brumaire  an  111. 

Sinateau-Verdure  (Jacques),  horlo- 
ger, -j-  22  messidor  an  II;  IV, 
440. 

SiNSKiT  (François),  concierge  à  l'Hos- 
pice, lib.  5  fructidor  au  II. 

SiNSEiT  (Marie-Anne-Élisabeth  Bar- 
bet, lemme),  lib.  5  fructi<lor 
an  II. 

SiPART  (Catherine  Chevalier, femme), 
marchande,  lib.  19  lloréal  an  II; 
111,  488. 

Siret  (François),  charretier,  lib.  19 
lloréal  an  II;  IH,  488. 

SiKEY  (Jean-Baptiste),  ancien  vicai»e 
épiscopal,  acq.  8  brumaire  an  III  ; 
V,  317. 

SiROY  ou  SiRouET  (Louis),  postillou, 
2  ans  de  dét.  5  août  1 795  ;  I,  450. 

SivAi'.D  (Charles-Antoine),  dit  Beau- 
lieu,  ex-noble,  lib.  19  vendé- 
miaire an  III. 

Siv()LSU-;re  (Marie),  femm'»  Christol, 
lib.  12  brumaire  an  111. 

SoiRON  (Catherine),  susurtoupièredes 
Carmélites  de  Compièyiie,  j  29 
messidor  an  H  ;  V,  45. 
SoiRON  (Théièse),  sœur  tourière  des 
carmélites  de  Coinpiégne,  f 
29  messidor  an  H;  V,  45. 
Soldet  (Etienne),    laboureur,  |  12 

messidor  an  II;  IV,  520. 
Soleil  (J.-B.-Chrislophe),  sculpteur, 
hb.  10  lloréal  :.n  II;  III,  480. 


IIG 


LISTE  I)K  TOUTES  LES  PERSONNES  TUADUITES 


Sor.ET  (Joeppli),  gendarme,  lib.  10 
floréal  an  H;  111,  486. 

SoLMiNiAC  (Joseph-Henri),  lib.  23  juil- 
let 1793;  I.  441. 

SOMBREUIL.   Voy.   VlROT-SoMBRKUlL. 

SoMMKREux -  Préfontaine  (Jean -Bap- 
tiste), régisseur  des  biens  de  Ro- 
han-Rochefort,  f  9  messidor  an  II  ; 
IV,  355. 

SoMMEssoN  (François),  valet  de  cham- 
bre, lapissier  des  tantes  du  roi, 
I  9  thermidor  an  II;  V,  169. 

Sonnet  (Jean-Baptisie),  volontaire  de 
la  Vendée,  acq.  27  prairial  an  II; 

IV,  494. 

Sonnet   (Denis),  renvoi  au.  tribunal 

compétent,  22  avril  1793;  1,459. 
Sophie.  Voy.  Conversât. 
SoQUET   (Jean-Henri),  procureur   de 

la  commune  de  Nantes,  un  des 

91    Nantais,   acq.    28    fructidor 

an  H  ;  V,  347. 
SoREL  (Pierr.'),  chef  d'un  dépôt  des 

charrois,  12  ans  de  fers,  12  nivôse 

an  H;  II,  310. 
SoRiN  (Pierre-François-Casimir),  dit 

Lepaine,  f  3  thermidor  an  H;  V, 

411. 
SoRLiN  (Christophe),  juge  au  tribunal 

d'Orgelet,  f  24  messidor  an  II; 

V,  388. 

SoTiN  (Jean-Marie),  ancien  marin, 
un  des  9i  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  H;  V,  346. 

SoTiN  (Pierre-Jean-Marie),  dit  Lacoin- 
cUère,  administrateur  du  dépar- 
tement de  Nantes,  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II; 
V,  346. 

SouARs  (Etienne  Antoine),  membre 
de  la  commune  de  Paris,  7  11 
thermidor  an  U;  V,  422. 

SouBRY  (Pierre-Jacques),  laboureur 
belge,  f  18  prairial  an  II;  iV, 
480. 

SoLCHE-OupRÉ  (Jean -Pi erre),   officier 


de  santé,  ]•  28  messidor  an  II;  V, 
400. 

SoicHÉ  (François-Noël),  dit  Bremo- 
dière,  militaire,  lib.  18  brumaire 
an  III. 

SoLciioN  (Claude),  dit  Chauron,  gé- 
néral de  brigade,  }-  23  germinal 
an  H;  III,  472. 

SouciioN  (Marianne  Cressande,  fem- 
me), I  2  messidor  an  II;  IV,  284. 

Soudre  (Barthélémy),  cordonnier, 
I  12  frimaire  an  H;  II,  162. 

SouLAviER  (Jean-David-Gabriel),  an- 
cien commis  aux  affaires  éiran- 
gères,  -{-  5  thermidor  an  II  ;  V,  41 4. 

SouLf:s  (Antoine-Prosper),  adminis- 
trateur de  police,  acq.  dans  l'af- 
faire de  Mme  de  Charry,  15  fri- 
maire; \  dans  l'affaire  des  Che- 
mises rouqes,  29  prairial  an  II; 
II,  140  et'lV,  258. 

Soulier  (Etienne),  laboureur,  arq. 
15  prairial  an  II;  IV,  455. 

SouRciiEs  (Marie- Louise -Victoire), 
veuve  DE  Vallière,  f  9  floréal 
an  H;  m,  351. 

SouRDUxAc  (Pierre),  charretier,  lib. 
23  pluviôse  an  iï  (W  323,  508). 

SouRDH.LE - Lavalette'  (Pierre- Jcau ), 
ancien  avocat  du  roi,  -1-12  ven- 
tôse an  II;  II,  452. 

SousTRÉ  (Jacques-Louis),  cultivateur, 
lib.  30  vendémiaire  an  III. 

SouTY  (Barbe),  femme  Dreyre  ou 
Dreyer,  f  7  ventôse  an  II;  II,  442. 

SouviLLE  (Marie  Broutin,  veuve  de), 
ex-noble,  lib.  2  fructidor  an  II. 

SoYEcouRT  (Joachim-Charies  de),  ex- 
comte, ex-capitaine  de  dragons, 
f  5  thermidor  an  II;  V,  95. 

SoYEcouRT  (Catherine-Louise-Silvain 
de),  veuve  d'Hinnisdal  de  Fumale, 
ex-noble,  ex-baronne,  f  6  ther- 
midor an  H;  V,  109. 

SoYER  (Antoine),  ramon  ur, -[21  sep- 

•    tembre  1795;  1,  258 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


417 


SozoTTE    (Léonard),   brocanteur,    f 

8  messidor  an  If;  IV,  517. 
Speckman  (Paul),  chirurgien  marin, 

un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  548. 

Spetii  (Philippe^Henri),  rayé  de  la 
liste  d(;s  questions  au  jury,  14 
messidor  an  II  ;  IV,  369. 

Spics  (Laurent-Wenanl),  négociant, 
Y  8  messidor  an  II;  IV,  517. 

Stabenratii  (Auguste-Léopold),  se- 
crétaire de  district,  ■;  21  prairial 
an  II  ;  IV,  484. 

SïABE.NKATii  (René-Marie-Maximilicu- 
Léopold),  ex-avocat,  maire  et  vice- 
président  du  département  d'Eure- 
et-Loir,  député  à  la  Législative, 
fSi  prairial  an  II;  IV,  484. 

Stalnville  (Thérèse-Françoise  de), 
princesse  de  Grimaldi-Monaco,  -j-  8 
thermidor  an  II  ;  V,  162. 

Steinmetz  (Mathias),  cultivateur  acq. 

9  floréal  an  II  ;  III,  485. 
Stengel  (Jean-Henri),  général,  acq. 

28  mai  1795;  I,  98. 

Stévesot  (Claude-François),  com- 
missaire de  section,  12  ans  de 
fers,  27  novembre  1792;  I,  451. 

SïouR>é(Jean),  laboureur,  acq. 5  ther- 
midor an  II;  V,  415. 

Sldour  (François),  ancien  avoué,  lib. 
9  brumaire  an  III. 

Sue  (Benoît),  chirurgien,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  549. 

SuLAU  (Marie-Élisabeth),  femme  Lan- 
GLois,  lib.  27  frimaire  an  II;  II, 
547. 

SuLLEROT  (Nicolas),  charpentier,  7 
27  germinal  an  II;  III,  474. 

Suremain  (François),  ex-noble,  ancien 
administrateur  du  district  de 
Saint-Jean  de-Losne,  |  1"  prairial 
an  II;  IV,  14. 

SuzAîi  (Louis),  gendarme  à  cheval, 
f  24  messidor  an  II;  V,  587. 

THID.    PÉVOL.      VI 


Suzanne  (Louis-An(oine-Benoît),  an- 
cien curé,  f  25  messidor  an  II; 
V,  20. 


Tabart  (Alexandre),  lib.  29  vendé- 
miaire an  III. 

TABART-MAzib]RE  (Claude-Henri),  an- 
cien bénédiclin,  -|-  17  messidor 
an  II;  IV,  551. 

Tabouhxot  (Anne  Grandfebvre,  fem- 
me), une  des  victimes  de  Verdun, 
an  II;  IIII,  555. 

Tabouillot  (Claire),  une  des  jeunes 
filles  de  Verdun,  20  ans  de  dét. 
5  floréal  an  II;  III,  554. 

Tabourot  (Joseph),  aubergiste,  lib. 
28  pluviôse  an  II  (W  356,  526). 

Tabourot  (Marie-Thérèse  Ciiajipfeu, 
femme),  lib.  28  pluviôse  an  II 
(W  526,  526). 

Taburel  (Charles-Alexis),  médecin, 
(conspiration  de  Bretagne),  acq. 
et  dét.  ! 8  juin  1795;  I,  172. 

Tachet  (Antoine),  serrurier,  lib.  0 
prairial  an  II  ;  IV,  414. 

Tachez  (Benoît),  tailleur,  acq.  15  prai- 
rial an  II  ;  IV,  472. 

Taffin  (Pierre),  domestique,  acq. 
15  vendémiaire   an  II  ;  II,   529. 

Taillebois  (Aubin-Léonard),  mar- 
chand d'ardoises,  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  II;  V, 
548. 

Taillebot  (Jean-Baptiste-Crépin) , 
maçon  et  officier  municipal  de 
Paris,  t  11  thermidor  an  II;  V, 
420. 

Taillepied  (Michel),  laboureur ,  f 
12  messidor  an  II;  IV,  520. 

Tau-i.epied  (Noël),  employé  aux  char- 
rois, 12  messidor  an  II;  IV, 
521. 

Tailleur.  Voy.  Letau-leur. 

Tawtot.  Voy.  Routier  de  Taintot. 

il 


418 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Talaru  (César-Maurice,  marquis  de), 
f  4  thermidor  an  II;  V,  74. 

Talmet  (Ciiarles-François),  capitaine 
des  hussards,  acq.  16  messidor 
an  II;  IV,  550. 

Tanchon  (Ponce),  graveur,  et  admi- 
nistrateur de  police,  f  H  ther- 
midor an  II  ;  V,  422. 

Taneff  (Françoise- Gabrielle  de), 
veuve  de  Montmorin,  f  21  floréal 
an  II;  m,  413. 

Tannezy  (Louis-Charles),  charretier, 
(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1793;  I,  255. 

Tanquerel  (René),  commis,  lib.  15 
mai  1793;  I,  437. 

Tanquery  (Charles-Antoine  de),  capi- 
taine de  dragons,  y  3  thermidor 
an  II;  Y,  411. 

Tardieu  de  Maleissye  (Antoine- 
Charles),  ex-noble  et  maréchal  de 
camp,  f  21  messidor  an  II;  IV, 
435. 

Tardieu  de  Maleissye  (Elisabeth- 
Marie  Paigxon,  femme),  ex-noble. 
f  21  messidor  an  II;  IV,  435. 

Tardieu  de  Maleissye  (Charlotte- 
Hyacinthe),  femme  divorcée  de 
Dubois  de  Bérenger,  ex-noble,  j 
21  messidor  an  II  ;  IV,  435. 

Tardieu  de  Maleissye  (Claire-Féli- 
cité), f  21  messidor  an  II  ;  IV, 
475. 

Tardy  (Louise  Fleury,  veuve),  fer- 
mière, f  7  messidor  an  II;  IV, 
321. 

Tarin  (Marie-Cécile),  femme  Bru- 
kelle,  f  27  messidor  an  II;  V, 
597. 

Tarragon  (Anne-Claude),  ancien  ca- 
pitaine), f  29  frimaire  an  II;  II, 
260. 

Tassin  (Daniel),  banquier,  y  14  flo- 
réal an  II;  III,  371. 

Tassin  de  Létang  (Gabriel),  capi- 
taine   au   bataillon    des   Filles- 


Saint-Thomas,  I  14  floréal  an  II; 
m,  371. 

Tassin-Montcourt  (Pierre-Augustin), 
propriétaire  (affaire  de  Léonard 
Bourdon),  |  12  juillet  1793;  I, 
184. 

Tatin  (Antoine),  manouvrier,  lib. 
23  frimaire,  an  II;  il,  546 

Taupin  (Joseph-Augustin),  commis- 
marchand,  lib.  25  mai  1795;  I, 
440. 

Tavernier  (Madeleine),  veuve  Tiio- 
rigny,  dentelière,  acq.  22  ventôse 
an  II;  II,  542. 

Teillard  (Jean-Pierre),  lieutenant 
de  gendarmerie),  f  26  nivôse 
an  II;  II,  558. 

Teinturier  (Jean-Baptiste),  cordon- 
nier, acq.  5  ventôse  an  II;  II, 
540. 

Teinturier  (Pierre),  cordonnier,  acq. 
5  ventôse  an  II;  II,  540. 

Teissère  (Pierre-André),  teneur  de 
livres,  f  29  floréal  an  II;  III,  495. 

Teissier  (Jean-Antoine,  baron  de 
Marguerittes),  j  1er  prairial  an  II; 
IV,  12. 

Teissier  (Léonard),  marchand  de 
chevaux,  f  28  prairial  an  II  ;  IV, 
275. 

Tellier  (Charles-IIonoré),  ancien 
greffier,  -j-  29  messidor  an  II  ;  V, 
405. 

Tellier  (Pierre-Jean-Bapliste),  acq. 
16  vendémiaire  an  II;  II,  525. 

Tenaille-Champton  (Louis-Etienne), 
ancien  garde  du  roi,  -j-  25  ventôse 
an  II;  II,  474. 

Tenaille-Lemaux  (Jean-Baptiste),  an- 
cien gendarme,  garde  du  roi,  f 
25  ventôse  an  II;  II,  474. 

Terme  (Jean-Antoine),  administra- 
teur du  district  de  Monestrol, 
ï  28  messidor  an  II  ;  V,  400. 

Terray  (Antoine-Jean),  ex-intendant, 
-[9  floréal  an  II;  III,  551. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


419 


Terray  (Marie-Nicole  Peurney,  fem- 
me), 7  9  floréal  an  II;  III,  551. 

Tesnier  (Jean),  secrétaire  de  la  mu- 
nicipalité des  Ponts-de-Gé,  f  17 
brumaire  an  II;  II,  157. 

Tessère  (Philippe),  ci-devant  garde 
de  Monsieur,  f  2  thermidor  an 
II;  V,  165. 

Tessier-Duclozeau  (Joseph-François- 
Alexandre),  ex-administrateur  du 
département  de  Maine-et-Loire, 
t26germmalanll;  III,  255. 

Tesso5  (Jean-Baptiste),  faïencier, 
(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1795;  I,  255. 

Tessot  (Louis),  8  ans  de  fer,  10  no- 
vembre 1792;  I,  451. 

Testard  (Jacques),  ancien  procureur, 
1 17  floréal  an  II;  III,  592. 

Testard  (Jean-Pierre),  imprimeur, 
acq.  8  août  1795  ;  I,  458. 

Texier  (Jean),  administrateur  du 
département  de  la  Vienne,  f 
G  messidor  an  II;  IV,  508. 

Texier  (Françoise  Péuigord,  femme), 
f  28  ventôse  an  II;  II,  521. 

Teyras  (Jeanne-Daniel),  femme  Cha- 
pls-Dldost,  I  25  prairial  an  II  ;  IV, 
108. 

Teyssier  (Etienne),  père  d'émigré,  f 
4  nivôse  an  II;  II,  489. 

Thébault  de  la  CiiALVENAis  (Elic- 
Victor-Alexandre) ,  précepteur 
(conspiration    de    Bretagne),     j- 

18  juin  1795;  I,  172. 

TuÉBAUT  (Jean-Baptiste),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  547. 

TiiÉvEîsoT  (Pierre-François),  mar- 
chand d'arbres,  acq.  24  prairial 
an  II;  IV,  187. 

Thézlt    (Guillaume),    ex-noble,   f 

19  prairial  an  II. 

TiiiAHT  (Henri-Charles,  comte  de), 
ex-lieutenant  général,  y  8  ther- 
midor an  II;  V,  l(î7. 


Thibaud.  Voy.  Accallt. 

TiiiBAUD  (Anne-Henriette  Boucuerix, 
veuve),  baronne  de  Waxen,  f  22 
pluviôse  an  II  ;  II,  507. 

Tuibault  (Charles),  boucher  éta- 
pier,acq.  15  messidor  an  II;  IV, 
524. 

Thibault  (François),  suisse  de  na- 
tion, vitrier  ambulant,  y  2  mes- 
sidor an  II;  IV,  284. 

Thibault  (Jean-Christophe),  17  flo- 
réal an  II;  m,  592. 

Thibault  (Jean-Claude),  fermier,  ■[ 
1"  pluviôse  an  II;  II,  575. 

TiUBAULT  (Marie-Colombe  Godart, 
veuve),  acq.  15  vendémiaire  an  III. 

Thibaut  (Jean-Baptiste),  cultivateur 
lib.  16  brumaire  an  III. 

Thibaut  de  Lagarde  (François),  ex- 
noble, ex-olficier  des  ci-devant 
gardes  françaises,  j  6  thermidor 
an  II;  V,  110. 

Thibaut  (Marie),  veuve  Lheriteau, 
journalière,  j-  7  messidor  an  II; 
IV,  520. 

TniBET  (Marie),  femme  Antajou,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

TiiiBON  (Marguerite),  femme  Venissa, 
lib.  12  brumaire  an  IlL 

TuiÉBAULT  (Jacques-Thomas),  com- 
missaire de  police,  acq.  G  messi- 
dor an  II;  IV,  509. 

Thiébault  (Marie-Antoinelte),  vivant 
de  son  revenu,  lib.  18  vendémiaire 
an  m. 

Thierrot  (Antoine),  apothicaire, 
membre  du  district  d'Ktain,  | 
16  messidor  an  II;  IV,  528. 

Thierry  (Jean-Baptiste),  perruquier, 
I  17  floréal  an  11;  lll,  592. 

Thierry  (Michel),  garde-magasin  des 
fourrages,  acij.  19  germinal  an 
II;   lll,  471. 

Thierry  (l'ierre-Louis-René),  ancien 
valet  de  chambre  de  Louis  XVI, 
f  17  messidor  an  II;  IV,  550. 


420 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PEKSUNiNES  TRADUITES 


TiHERu  Y  -  Devienne  (Anne  -  Ursule) , 
jeune  fille  de  16  ans,  acq.  29  mes- 
sidor an  II;  V,  30. 

TiiiESSARD  (Etienne),  pâtissier,  acq. 
27  nivôse  an  II;  II,  554, 

Tfhrul  (Jean-François),  curé,  |  IC 
prairial  an  II  ;  IV,  476.  , 

Tuiriart  (Jean-Louis),  cordonnier, 
acq.  21   pluviôse  an  II;   II,  558. 

TniRioN  (Claude),  juge  de  paix,  acq. 

27  messidor  an  II;  V,  307. 
Thiron  (Charles),  ci-devant  notaire, 

lib.  2  fructidor  an  II. 

TniRoux  DE  Crosne  (Louis),  ex-lieu- 
tenant de  police,  |  9  floréal  an 
II;  III,  350. 

Thiry  (Etienne,  dit  Beaurozier),  ma- 
réchal des  logis,  f  6  germinal  an 
II;  III,  76. 

TiioMALN  (Louis),  huissier,  acq.  12 
juillet  1793  (affaire  de  Léonard 
Bourdon),  1, 184. 

Thomas  (Anne),  femme  Mégret  de 
Sérilly,  f  21  floréal  an  II  (sur- 
sis et  lib.);  111,413. 

Thomas  (Charles-François),  négo- 
ciant, un  des  94  INantais,  acq. 

28  fructidor  an  II  ;  V,  547. 
Thomas    (Elisabeth-Marie) ,    femme 

de  Guiller,  dit  Nonac,  f  17  prai- 
rial an  II;  IV,  68. 

Thomas  (François-Nicolas),  membre 
du  comité  révolutionnaire  de 
Troyes,  acq.  2  thermidor  an  II; 
V,  409. 

Thomas  (Jean),  curédeMormans,  an- 
cien député  à  l'Assemblée  consti- 
tuante, prêlre  insermenté,  dép. 
12  septembre  1793;  1,456. 

Thomas  (Jean),  maçon,  acq.  dét.  27 
nivôse  an  II;  II,  554. 

Thomas  (Marie-Charlotte),  veuve  La- 
mare,  lib.  19  vendémiaire  an  III. 

Thomas  (.Nicolas),  marchand  de  ta- 
bac, acq.  7  germinal  an  II,  lll, 
464. 


Thomas  (Thérèse),  veuve  de  Goursac, 
1-16  prairial  an  II;  IV,  67. 

Thomassln  (Alexandre),  ex-noble,  23 
floréal  an  II  ;  III,  455. 

Thomassin  (Alexandrine  -  Claudine  - 
Félicité  Mandat  femme),  f  25  flo- 
réal an  H;  III,  455. 

Thomassin  (François-Louis),  lib.  7 
germinal  an  II  ;  III,  470. 

Thomassin  (François-iSicolas),  curé 
constitutionnel,  acq.  25  germinal 
an  II  ;  III,  475. 

Thomazeau  père  (Louis),  quincaillier, 
f  2  messidor  an  II;  IV,  497. 

Thomazeau  (Louis-Nicolas),  négociant 
(conspiration  de  Bretagne),  acq, 
et  dét.  18  juin  1795;  I,  175. 

Thomé  (Denis),  agent  national  de  sa 
commune,  acq.  12  ventôse  an  II; 
II,  540. 

Thomé  (Louis),  ex-noble,  acq.  24 
messidor  an  II;  V,  589. 

Thomeret  (Jacques),  curé,  |  22  mes- 
sidor an  II;  V,  585. 

Thoreau  (Marie-Renée-Louise-ÉIisa- 
beth),  veuve  de  Saint-Juire,  | 
4  thermidor  an  II  ;  V,  72. 

Thorigny  (Madeleine  Tavernier,  veu- 
ve), dentelière,  acq.  22  ventôse 
anU;II,  542. 

Thorin  (François-Emmanuel),,  no- 
taire, hb.  4  floréal  an  II;  III,  479. 

Thouard  (Nicolas-Léonard),  lieute- 
nant de  gendarmerie,  f  25  prai- 
rial an  II;  IV,  492. 

Thouret  (Anne-Marie-Magdeleine) , 
carmélite,  f  29  messidor  an  II; 
V,  45. 

Thouret  (Jacques-Guillaume),  ancien 
constituant,  •]-  5  floréal  an  II;  III, 
505. 

Thouroude  (EUsabeth),  femme  Crevel, 
acq.  17  fructidor  an  IL 

Thouroude  (Marie-Élisabeth),  veuve 
MÉziÈREs,  acq.  24  frimaire  an  II  ; 
II,  532. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONiNAIRl^. 


421 


Thoynet  (François),  trésorier  des 
ponls  et  chaussées,  lib.  27  ven- 
démiaire an  III. 

Thuilledx  (Pierre),  gendarme,  f  5 
floréal  an  II;  III,  532. 

Thuillier  (Pierre-Jean),  lib.  29  juil- 
let 1793;  I,  442. 

Thune  (Joseph-Jacques),  ci-devant 
juge,  f  23  messidor  an  II;  V, 
■395. 

TiïURiNG  (Joseph),  lieutenant-colonel 
du  génie  belge,  adjudant-général 
à  l'armée  du  Nord,  lib.  21  avril 
1793;  1,104. 

TiGER  (Sébastien-Louis-Luc),  ex- 
avocat, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V,  348. 

TiPHAiNE  père  (Gilles),  cultivateur  et 
capitaine  de  la  garde  nationale, 
f  3  ventôse  an  II;  II,  311. 

TiPir.uNE  fils  (Jean-Baptiste),  heute- 
nant  de  la  garde  nationale,  f  3 
ventôse  an  II;  II,  511. 

TipHAiNE  flls  (Louis-Germain),  meu- 
nier, j-  5  ventôse  an  II;  II,  511. 

TiRON  (Edme),  secrétaire  de  l'ordre 
de  Malte,  lib.  prov.  17  brumaire 
et  définitivement  27  frimaire 
an  II:  II,  UG. 

Tisserand  (François-Joseph),  acq.  2 
thermidor  an  II;  V,  409. 

Tisserand  (Simon),  postillon,  |  5 
prairial  an  II  ;  IV,  4G3. 

TissoT  (Jean-Antoine),  lieutenant  de 
douanes,  l  2  thermidor  an  II;  V, 
409. 

TiSSOT.  Voy.  BiRET-TiSSOT. 

TiTON  (Jean-Bapliste-Maximilien- 
Pierre),  ex-conseiller  de  Paris, 
1 26  prairial  an  II;  IV,  190. 

ToiGAT  (Dominique),  notaire,  lib. 
2  frimaire  an  III. 

Tondu  (Pierre-Marie-IIenri),  dit  FjC 
brun,  imprimeur,  puis  ministre 
des  affaires  étrangères,!  7  nivôse 
an  II;  II,  270. 


TONDUTI   DE  LA   B.\LM0NDIÈRE   (JaCqUCS- 

Constant),  ci-devant  noble  et  an- 
cien lieutenant,  7  7  septembre 
1793;  1,269. 

Tonnelier  (Jacques-Louis),  commis- 
saire de  section,  f  26  frimaire 
an  II;  II,  249. 

Tons  (Wilhelm),  hussard,  lib.  13  fri- 
maire an  III. 

ToRciiEPOT  (François),  maire,  acq. 
27  prairial  an  II;  IV,  494. 

Tort  (Barthélémy),  dit  Lasonde,  lib. 
14  brumaire  an  III. 

Tortot  ou  Torlot  (François),  horlo- 
ger, administrateur  de  police  de 
Paris,  -j-  12  thermidor  an  II;  V, 
424. 

Toth  (Jean),  hussard  hongrois,  pri- 
sonnier de  guerre,  j-  5  messidor 
an  II;  IV,  506. 

Toulan  (François-Adrien) ,  libraire, 
f  12  messidor  an  II;  IV,  360. 

TouLLONE  (Jeanne-Marie),  veuve  Cor- 
DELiER,  f  8  vendémiaire  an  II;  V, 
508. 

Toulon  (François),  garde-bois,  ■{-  27 
floréal  an  II;  III,  451. 

Toulon  (Jean-Baptiste),  garde-bois, 
t27  floréal  an  II;  III,  451. 

TouLON-RiMBAUD  (Victor-Melchior),  an- 
cien avocat  du  roi,  -|-  4  pluviôse 
an  II;  II,  502. 

Toulouse  (Jean),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Toulouse  (Pierre),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

ToupiN  (Mathieu),  garçon  de  labour, 
f  6  messidor  an  II;  IV,  310. 

T0UP10LLE  (Alexis),  domestique,  lib. 
27  mai  1793;  I,  440. 

TouRBiER  (Louis),  dit  Caron,  acq.  7 
prairial  an  II  ;  IV,  465. 

TouRNAcos  (François),  se  disant  ba- 
ron allemand,  {  2  prairial  an  11  ; 
IV,  457. 

T0URNEMINE  (Jean),  ancien  curé  et 


422 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


archiprêlre  des  Cévennes,  |  G 
messidor  an  II;  IV,  508. 

TouRNiER  (Gérard),  brocanteur,  | 
28  prairial  an  II;  IV,  271. 

TouRNiER  (Jean-Ilubert-Antoine),  f 
15  messidor  an  II  ;  TV,  526. 

TouRNiiR  (Raphaël-François-Augusle- 
Eléonor),  ex-conseiller  au  parle- 
ment de  Toulouse),  [- 18  messidor 
an  II;  IV,  596. 

TouRNON  (Antoine),  journaliste,  | 
22  messidor  an  II  ;  IV,  441. 

TouRON  (Barthélémy),  lib.  24  vendé- 
miaire an  III. 

TouRRET  (François),  ci-devant  mi- 
nistre du  culte  catholique,  enrôlé 
dans  la  28^  division  de  cavalerie, 
lib.  14  ventôse  an  III. 

TouRRET  (Madeleine),  ancienne  reli- 
gieuse, 1 9  floréal  an  II  ;  III,  551 . 

TouRTiER  (Claude),  ex-noble  et  an- 
cien militaire,  -|-  2  août  1795;  I, 
267. 

Toussaint  (Jean-Baptiste),  laboureur, 
acq.  5  brumaire  an  III. 

Toussaint  (Nicolas),  laboureur,  acq. 
5  brumaire  an  III. 

TousTAiN  (Jean -Nicolas),  ancien  pro- 
cureur du  roi  à  Beaumont-le-Ro- 
ger,  acq.  et  dét.  15  pluviôse  an 
U  ;  II,  557  ;  —  renvoi  devant  le  tri- 
bunal compétent,  12  prairial  an  II; 
IV,  470. 

TouTAiN  (Louis-François),  commis  au 
secrétariat  de  la  commune  de 
Rouen,  dép.  6  vendémiaire  an II; 
II,  522. 

TouTiN  (Jacques),  de  Châteaudun, 
lib.  20  juin  1795;  I,  441. 

TouYON  (Etienne-Julien),  ancien  curé 
de  Sainl-Cyr,  |  25  ventôse  an  II; 
II,  475. 

TouzET  (Jean-Baptiste),  négociant  et 
officier  municipal,  lib  5  pluviôse 
an  II;  II,  548. 

TouzEY  (Pierre),  laboureur  et  officier 


municipal,  lib.  24  floréal  an  II; 
III,  491. 

ToY  (Pierre),  renvoi  à  la  jusl.  crim. 
25  germinal  an  III. 

Tranchrfer  (François),  lib.  29  juil- 
let 1795;  I,  442. 

Trans.  Voy.  Villeneuve-Traxs. 

Tréchaut  (François),  instituteur, 
7  4  thermidor  an  II;  V,  415. 

Tremblay    (François),  dragon,    acq. 

17  messidor  an  II;  IV,  552. 
Tremblay    (Nicolas-Joseph),     impri- 
meur, lib.  14  ventôse  an  II;  II, 
550. 

Tremblay  (Madeleine  Erard,  femme), 
lib.  14  ventôse  an  II;  II,  550. 

Trenck  (Frédéric,  baron  de),  f  7 
thermidor  an  II;  V,  116. 

Trestoudas  (Rose  Pietrequix,  veuve), 
f  24  messidor  an  II:  V,  588. 

Trevey  (Jean-Denis),  gendarme,  lib. 

18  vendémiaire  an  m. 

Trey  (Benoît),  juré  au  tribunal  révo- 
lutionnaire et  avant  et  depuis  la 
révolution  tailleur  d'habits  acq. 
17  floréal  an  III;  VI,  100. 

Trezel  (Marie-Gabrielle),  carmélite, 
-j-  29  messidor  an  II  ;  V,  45. 

Tribolin  (Nicolas-Colin),  ayant  pris  le 
titre  de  membre  du  comité  de 
sûreté  générale;  acq.  27  prairial 
an  II;  IV,  494. 

Tricadeau  (Paschal-Simon-Antoine) , 
menuisier,  commandant  le  batail- 
lon de  la  section  des  Sans-Culottes, 
acq.  15  fructidor  an  II. 

Tricard  (Marie  Bidault,  veuve),  ser- 
vante, I  25  messidor  an  II;  V, 
50. 

Tricot  (Jean-Antoine),  ancien  cha- 
noine, I  4  messidor  an  II;  IV, 
297. 

Trigouet  (Céleste-Françoise),  veuve 
Lesège-Landrecost,    e)t-noble,     j 
2  messidor  an  If;  IV,  500. 
\  Trimau.le    (Marie-Thérèse),    femme 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTlONNAmE. 


425 


Berly,  acq.  16  messidor  an  II  ; 
IV,  530. 

Trinchard  (François),  avant  et  depuis 
la  révolution  menuisier,  juré  du 
tribunal  révolutionnaire,  acq.  12 
floréal  an  m,  VI,  99. 

Trinquecoste  (Jean-Pierre),  ex-com- 
mis greffier  au  parlement  de  Tou- 
louse, 7  18  messidor  an  II;  IV, 
396. 

Trlnquelague  (Gabriel),  capitaine 
d'infanterie,  f  7  floréal  an  II; 

'     m,  347. 

Trioullier  (Guillaume),  ?ncien  curé, 
7  il  messidor  an  II;  IV,  358. 

Trivet  (Benoite),  femme  Janison,  acq. 
25  prairial  an  II;  IV,  493. 

Tronche  ou  Trouche  (Laurent-Atha- 
nase),  cultivateur,  lib.  18  vendé- 
miaire an  III. 

Tronjolly.  Voy.  Phelippes-Tronjolly. 

Trotobaz  (Jean -Louis),  cardeur, 
acq.  et  dét.  26  vendémiaire  an 

m. 

Trotyanne  (François),  ci-devant  pro- 
cureur syndic  à  Thionville,  lib. 
14  fructidor  an  IL 

Troussebois  (Armande-Amédée-Vic- 
toire),  femme  de  Bellecise,  f  7 
floréal  an  II;  III,  346. 

Troussebois  (Charlolte-Victoire-Ar- 
mande  Bigeard  de  Saint-Maurice, 
comtesse  de),  acq.  19  pluviôse 
an  II;  11,412. 

Troussebois.  Voy.  Ba^lard-Trousse- 

BOIS. 

Trocsselot  (Julienne  Loudinot,  fem- 
me), lib.  13  brumaire  an  III. 

Trouvé  (Louis-Michel),  ex-curé  de 
Moissy  (Seine-et-Marne),  f  8  messi- 
dor an  II;  IV,  278. 

Truda»e  (Charles-Louis),  cultiva- 
teur, ex-noble,  conseiller  au  par- 
lement de  Paris,  commissaire  de 
la  section  des  Champs-Elysées,  puis 
chef  de  division  du  district  de 


Provins,  j  8  thermidor  an  II  ;  V, 
135. 

Trudaine  (Charles-Michel),  cultiva- 
teur, ex-noble,  conseiller  au  par- 
lement de  Paris,  7  8  thermidor 
an  II;  V,  135.  « 

Trude  (Jean-Louis),  ancien  miroitier, 
ancien  maire  de  Meaux,  |  25 
prairial  an  II;  IV,  187. 

Tugot  (Antoine),  orfèvre,  commis- 
saire civil  de  la  section  des  Arcis, 
acq.  15  fructidor  an  II. 

TuRBAT  (Pierre),  ancien  moine,  de- 
venu membre  d'une  société  popu- 
laire de  la  Sarthe,  acq.  11  floréal 
an  II  ;  III,  365. 

Turin  (Philiberte),  veuve  d'Aulier,  •[ 
9  thermidor  an  II  ;  V,  172. 

TuROT  (Eugène),  perruquier,  com- 
missaire civil  de  la  section  de 
Mucius-Scœvola,  acq.  15  fructidor 
an  II. 

TuROT.  Voy.  AVIAT-TUROT. 

TuRPEAux  (Louis), sous-chef  des  classes 
de  la  marine,  f  24  prairial  an  II  ; 
IV,  185. 

TuRSAN  d'Espagnat  (Auuc),  ex-prési- 
dent à  la  cour  des  aides  de  Mon 
tauban,  l  3  messidor  an  II;  IV, 
288. 


u 


Ubeleski  (Jean-Baptiste),  -j-  24  floréal 

an  II;  III,  436. 
Uhl    (Clément),   lib.    22    fructidor 

an  IL 
Urgon  (Catherine),  femme  Fournier, 

-i-27  nivôse  an  II;  II,  .360. 
Urvoy  (Julie-Jeanne  Giéiun,  femme 

d'),  lib.  8  brumaire  an  III; 

USSELOLT.  Voy.  ClIAMBPUN-n'UsSELOUP. 

UssoN.  Voy.  d'Usson  , 


u\ 


LISTK  m  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Vacogne  (Benoît),  acq.  13  prairial 
an  II;  IV,  472. 

Vacquier  (Bonaventure),  ancien 
maire  de  Perpignan,  -j-  1"  mes- 
sidor an  II;  IV,  496. 

Vailhausy.  Voy.  Perotte-Vaiijiausy. 

Vaillant  (Claude-François),  receveur 
du  district  de  Lons-le-Saulnier, 
•}-  24  messidor  an  II  ;  V,  588. 

Valade  (Louis),  bijoutier,  acq.  4  ni- 
vôse an  II  ;  II,  535. 

Valagnos  (J.-L.),  commissaire  de 
section,  1 2  ans  de  fers,  26  frimaire 
an  II;  acquitté  dans  le  procès  de 
Fouquier-Tinville,  1 7  floréal  an  III  ; 
II,  249  et  VI,  100. 

Valant  (Joseph-Honoré),  ex-curé  de 
la  Pitié,  lib,  4  fructidor  an  II; 

Valas  (Louis),  dit  Boiiroîle,  ouvrier, 
acq.  7  thermidor  an  II;  V,  417. 

Valentin  (Joseph),  porteur  d'eau, 
t  28  prairial  an  II  ;  IV,  272. 

Valentin  (Marie-Anne  Leduc,  femme), 
acq.  5  thermidor  an  II;  V,  416. 

A^alentin  (Pascal),  voiturier,  acq. 
13  messidor  an  II;  IV,  523. 

Valeuze  (Henri),  soldat  de  Clairfayt, 
prisonnier  de  guerre,  |  15  mes- 
sidor an  II;  IV,  522. 

Valicourt  (Jean-Baptisfe),  ex-noble, 
ci-devant  officier,  acq.  7  septem- 
bre 1795;  I,  272. 

Vallée  (Pierre-Louis),  ancien  garde- 
marteau,  7  21  prairial  an  II;  IV, 
485. 

Vallefleur.  Voy.  Leboucher  de  Val- 
lefleur. 

Vallet  (Jean-Baptiste),  ex-membre 
du  comité  de  surveillance  de 
Moulisseau  (Orne),  ex-commis  au 
bureau  de  la  guerre,  -j-  5  ther- 
midor an  II;  V,  96, 


Vallet  (Pierre -Louis),  agent  du 
marquis  d'Aligre,  j  21  prairial 
an  II;  IV,  101. 

Vallière  (Marie-Louise-Victoire  Sour- 
CHES,  veuve  de),  f  9  floréal  an  II; 
111,351, 

Vali.ot  (Jean-Guillaume),  professeur 
d'astronomie,  j  9  thermidor  an  II  ; 
V,  168. 

Vallot  (Philippe-Robert),  ancien 
courtier,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  V,  34f). 

Valois  ou  Le  Valois  (Jean-Baptiste), 
capitaine,  -j-  29  ventôse  an  II;  II, 
522. 

Valory  (Marie-Florence),  veuve  Ma- 
ziN,  f  16  floréal  an  II;  III,  485. 

Valton  (Antoine),  cuisinier,]-  8  mes- 
sidor an  II;  IV,  517. 

Vancapelle  (Guillot-Érasme),  curé 
constitutionnel,  f  1"  thermidor 
an  II;  V,  407. 

Vancleemputte  (Pierre -  Joachim  ), 
prêtre  insermenté,  -j-  12  nivôse 
an  II;  II,  506. 

Vandemarcq  (Jacques-André-Fran- 
çois), ancien  trésorier  des  vivres, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Vandenyver  (Jean-Baptiste)  père, 
banquier,  j  17  frimaire  an  II; 
II,  221. 

Vandenyver  (Antoine-Augustin),  ban- 
quier, 117  frimaire  an  II  ;  II,  221 . 

Vandenyver  (Edme-Jean-Baptiste  ), 
banquier,  y  17  frimaire  an  II; 
II,  221. 

Vanderline  (Augusline),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Vandierendonck  (Jean),  ancien  soldat 
de  l'empire,  f  18  prairial  an  II; 
IV,  481. 

Vaniiof  (Charles),  horloger,  f  25 
messidor  an  II;  V,  24. 

Vannier  (Gabriel  -  Nicolas  -  Antoine), 
employé  aux  douanes,  y  12  mes- 
sidor an  II;  IV,  520, 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


425 


Vannieh  (Thomas -Thérèse),  prêtre 
constitutionnel,  j-  4  messidor 
an  II;  IV,  289. 

Vannod  (Etienne-Ferdinand),  capi- 
taine des  ci-devant  grenadiers 
royaux,  1 9  messidor  an  II  ;  IV,  535. 

Vannod  (Tiiérèse-Élisabelh  Dumont, 
femme),  |  9  messidor  an  II  ;  IV, 
555. 

Vannod  de  Montpereux  (Jean-Baptiste), 
chef  de  brigade  au  7"  régiment 
d'artillerie,  y  9  messidor  an  II; 
*  IV,  535. 

Vanson  (Etienne),  canonnier,-]-  2  plu- 
viôse an  II;  II,  375. 

Varanne  (François),  garçon  ser- 
rurier lib.  28  pluviôse  an  II 
(W  526,  529). 

Varenks  (Élienne-François),  ancien 
capitaine  de  dragons,  -j-  7  ther- 
midor an  II;  V,  417. 

Varenne.  Voy.  Giraud  de  Varenne. 

Varennes.  Voy.  Fournier  de  Varennes. 

Vareschon  (Anselme),  cultivateur, 
acq.  2  thermidor  an  II;  V,  410. 

Varin  (Pierre-Vincent),  homme  de 
loi,  juge,  I  2  messidor  an  II;  IV, 

,     498. 

Varin  (Marie-Françoise  Puzel,  veuve), 
7  1"  thermidor  an  II;  V,  407. 

Varlet  (Louis-Henri),  chef  du  dépôt 
des  charrois,  f  27  frimaire  an  II; 
II,  487. 

Varnier  (Jean-Joseph-Valentin),  com- 
missaire de  guerre,  lib.  14  ven- 
démiaire an  III. 

Varroql'ier  ou  Warroquier  (Nicolas), 
père,  ancien  notable  de  Sedan, 
1 15  prairial  an  II;  IV,  65. 

Varsavaux  (François-René-Marie), 
notaire,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  V,  347. 

Vassal  (Louis-François),  ex-noble, 
12  prairial  an  II;  IV,  458. 

Vasseur  (Cyr),  ancien  domestique, 
•j-  5  prairial  an  II;  IV,  402. 


Vatelin.  Voy.  Watelin. 

Vatrin  (Anne),  jeune  fille  de  Verdun, 
t  5  floréal  an  II;  III,  354. 

Vatrin  (Elisabeth  Pognon,  femme), 
acq.  28  vendémiaire  an  III. 

Vatrin  (Hélène),  jeune  fille  de  Ver- 
dun, -{-  5  floréal  an  II;  IH,  334. 

Vatrin  (Henriette),  jeune  fille  de 
Verdun,  |  5  floréal  an  H;  HI, 
334. 

Vattier  (André-Claude),  laboureur, 
ex-maitre  de  poste  à  Berny,  -{- 
22  messidor  an  II;  IV,  439. 

Vaubécourt.  Voy.  Gachelin-Vaubé- 
court. 

Vaubernier  (Jeanne),  comtesse  Du 
Barry,  f  17  frimaire  an  II;  II, 
221. 

Vaubertrand  (Jean-Baptiste-Claude), 
âgé  de  17  ans,  lib.  15  pluviôse 
an  IH;  VI,  75. 

Vaucanu  (Jean-Guillaume-François), 
marchand  mercier,  membre  de 
la  Commune  de  Paris,  f  11  ther- 
midor an  H;  V,  420. 

Vaucaret  (Jean),  ex-noble,  |  9  mes- 
sidor an  H;  IV,  517. 

Vauchelet  (Antoine),  négociant,  lib. 
1"  frimaire  an  III. 

Vaudé  (François),  ancien  curé,  | 
14  messidor  an  II;  IV,  307. 

Vaudrey  (Charles-Etienne),  juge  de 
paix,  f  19  ventôse  an  II;  II,  518. 

Vaugermé  (Bonaventure-'Quentin), 
marchand  de  ferrailles,  acq.  12 
pluviôse  an  II  (affaire  de  Coulom- 
miers),  II,  387. 

Vaugermé  (Marie-Louise-Cécile), 
femme  Desprez,  acq.  12  pluviôse 
an  II  (affaire  de  Coulommiers), 
H,  387. 

Vaugrenan.  Voy.  Colmont  de  Vau- 
grenan. 

Vaujolrs  (Anne-Hyacinthe  de),  an- 
cien colonel,  •{•  20  avril  1795; 
1. 137. 


-426 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Vaultrin  { Marguerite  -  Elisabeth  ) , 
femme  Gérard,  lib.  12  vendé- 
miaire an  III. 

Vauquelin  (Jean-François),  ex-noble, 
lib.  dél.  19  vendémiaire  an  III. 

Yauquelin-Vriginy  (René),  ex-consti- 
tuant, ex-noble,  |  9  thermidor 
an  II;  V,  108. 

Vauquois  (Louis-René),  employé  aux 
fermes,  f  27  messidor  an  II;  V, 
397. 

Vauréable  (Barthélémy),  marchand 
de  chevaux,  lib.  22  vendémiaire 
an  III. 

Vaurs  (Jean-François),  ancien  curé, 
fil  messidor  an  II;  IV,  359. 

Vaussy  (Pierre- Anne),  ci-devant 
cuisinier,  acq.,  dét.  2  frimaire 
an  m. 

Vavasseur  (Jacques),  ancien  domes- 
tique du  comte  de  Damas  et  de- 
puis brocanteur,  lib.  1 6  août  1 793  ; 
I,  443. 

Vavoque  (David-François),  peintre  et 
membre  du  comité  civil  de  la 
section  du  Finistère,  acq.  15  fruc- 
tidor an  II. 

Yayron  (Pierre),  ancien  vicaire  gé- 
néral constitutionnel,  ancien 
membre  de  l'assemblée  législa- 
tive, acq.  25  germinal  an  II;  III, 
473. 

Vechembre  (Georges),  homme  de  loi, 
f  12  messidor  an  II;  IV,  360. 

Velu  (Jean-Frânçois),  acq.  15  mes- 
sidor an  II;  IV,  527. 

Velu  (Marie-Barbe  Poisa,  femme), 
fileuse,  acq.  15  messidor  an  II; 
IV,  527. 

Velu  (Jeanne-Antoinette),  couturière, 
acq.  15  messidor  an  II;  IV,  527. 

Velu  (Marie),  fileuse,  acq.  15  messi- 
dor an  II;  IV,  527. 

Velu  (Marie-Victoire),  fileuse,  acq. 
15  messidor  an  II;  IV,  527. 

Vély.  Voy.  Machet-Vély. 


Venissa  ou  Venissat  (Etienne),  la- 
boureur, lib.  12  brumaire  an  lll. 

Venissa  (Jean),  laboureur,  lib.  12  bru- 
maire an  III. 

Venissa  (Marguerite  Thibon,  femme), 
lib.  12  brumaire  an  III. 

Vente  (François-Jean),  fermier  gé- 
néral, -j-  19  floréal  an  II;  IIl, 
398. 

Verdat  (Claude-Joseph),  sculpteur, 
acq.  dét.  3  brumaire  an  III. 

Verdier  (François),  membre  d'un 
comité,  renv.  à  la  justice  crimi- 
nelle, 18  pluviôse  an  III. 

Verdier  (Matthieu),  ex-secrétaire  de 
Févêché  de  Montpellier,  -j-  5  ther- 
midor an  II;  V,  96. 

Verdier  (Polycarpe),  ancien  feudiste, 
lib.  et  dét.  17  vendémiaire  an  II; 
II,  542. 

Verdier -DuBARRAT  (Aymard-  Marie- 
Antoine),  étudiant ,  lib. 2  juin  1 793  ; 
I,  440. 

Verdière  d'Hem  (Charles),  ex-noble 
et  Heutenant  général,  f  19  mes- 
sidor an  II;  IV,  423. 

Verdure.  Voy.  Sinateau-Verdure. 

Vergennes.  Voy.  Gravier  de  Ver- 
gennes. 

Verges.  Voy.  Chaillet  de  Verges. 

Vergèse  (Jacques-Louis),  ex-maire, 
f  28  messidor  an  II  ;  V,  401. 

Vergnasco  (Félix),  capitaine  au  2''  ré- 
giment d'infanterie  légère,  lib. 
l"""  ventôse  an  III. 

Vergne,  aubergiste,  renv.  15  plu- 
viôse an  III. 

Vergniaud  (  Pierre  -  Victurnien  )  , 
homme  de  loi,  ci-devant  député, 
le  plus  éloquent  des  Girondins, 
f  9  brumaire  an  II  (30  octobre 
1793);  1,376. 

VÉRiLLOT  (Philippe),  sous-lieutenant, 
I  8  prairial  an  II  ;  IV,  41 . 

VÉRiNE  (Joseph),  f  7  thermidor  an  II; 
V,  150. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONiNAIKE. 


427 


Vermand,  gendarme,   lib.  9  nivôse 

an  II;  II,  547. 
Yermantois  (François-Désiré-Matthieu 
Courlet-Beaulop,  dit  comte  (Je),  tils 
de  conseiller  au  parlement  de  Be- 
sançon,! 9  thermidor  an  II  ;  V,  1 7 1 . 
Vernet,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.  ;)  mes- 
sidor an  II;  IV,  507. 

Vernet  (Marie-Félicité),  femme  Cïial- 
GRiN,  7  6  thermidor  an  II;  V,  145. 

Verkeuil  (Antoine-IIenri-Louis  de), 
commis  de  la  marine,  -j-  27  ni- 
vôse an  II  ;  II,  500. 

Ver.ney  (Joseph),  ex-porte-clef  du 
Luxembourg  et  concierge  do 
Saint-Lazare,  |  17  floréal  an  III; 
VI,  104  et  118. 

Vernier  (Jean-Baptiste),  acq.  26  ven- 
démiaire an  III. 

Vernin  d'Aigrepont  (Madeleine),  -j- 
22  frimaire  an  II;  II,  245. 

Ver.nin  d'Aigrepont  (Marie-Gervaise), 
veuve  Frémoxt,  y  22  frimaire 
an  II;  II,  245. 

Verolot  (Élisabeth-Julie),  carmélite, 
sœur  converse,  -j-  29  messidor 
an  II;  y,  45. 

Verrier  (Cantien-Pierre),  fermier, 
-}-23  ventôse  an  II;  II,  473. 

Verrier  (Pierre),  juge  au  tribunal 
du  district  de  Sedan,  acq.  15  prai- 
rial an  II;  IV,  65. 

Versen  (Hermann),  lib.  28  brumaire 
an  III. 

Versez  (Pierre),  armurier,  acq.  12 
pluviôse  an  II  (affaire  de  Coulom- 
miers),  II,  387. 

Vervili-e  (Marie-Adrienne  Gonnel, 
femme  de),  •|-29  germinal  an  II; 
III,  248. 

Verviscii  (Marie-Thérèse),  institu- 
trice, -j-  8  frimaire  an  II  ;  H,  181. 

Verviscii  (Pierre),  curé  constitution- 
nel d'Hazebrouck,  f  8  frimaire 
an  II;  H,  181. 


Very  (Marie),  femme  Lauciière,  lib. 
3  fructidor  an  II. 

Vestier  (Nicolas),  vitrier,  acq.  6  fri- 
maire an  II;  II,  531. 

Veuillet  (Antoine),  ex-noble,  lib. 
21  pluviôse  an  III. 

Vey  (Pierre-Marie  de),  ex-nob!e  et 
militaire,  un  des  94  Nantais,  acq. 

28  fructidor  an  II;  V,  348. 
Veyrenc  (Laurent),  homme  de  loi  et 

procureur  de  la  commune  de 
Donzère  (l)rôme),  |  11  ventôse 
an  II;  II,  448. 

Veytard  (Amable-Joseph),  dit  Font- 
houilland,  entreposeur  de  tabacs, 
I  21  prairial  an  II  ;  IV,  483. 

Vial  (Denise- Elisabeth  Marchais, 
femme),  f  18  prairial  an  II; 
IV,  71. 

Vial  (Jean-Antoine),  cultivateur,  ex- 
procureur général  syndic  du  dé- 
partement de  Maine-et-Loire,  acq, 

29  vendémiaire  an  III. 

Vial    (iNicolas),    ancien    négociant, 

f  18  prairial  an  II;  IV  71. 
Viala    (François),    lib.    3    frimaire 

an  III. 
Viala  (Pierre),  lib.  21  fructidor  an  II. 
ViART    (Achille),    ancien    militaire, 

t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 
Vie  (Joseph),  commissaire  du  comité 

révolutionnaire  de  Nantes,  acq. 

26  frimaire  an  III  ;  V,  375. 
Viciiy  (François),  domestique  de  Gil- 
bert  Grassin,   acq.   27    ventôse 

an  If. 
Vidal  ou  Vidalet  ou  Vidallix  (Toi- 

nette),  femme  Fadet   ou  Fallet, 

acq.  9  messidor  an  II;  IV,  354. 
Vieillepeau  (François),   marchand 

de  sel,  t  8  messidor  an  II  ;  IV, 

276. 
ViK.xoT  (Jacques-Pierre),  cordonnier, 

acq.  8  pluviôse  an  II;  II,  557. 
ViER  (Pierre),  acq.  8  floréal  an  II; 

m,  482. 


428 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


ViETTE  (Jean-Baptisle),  négociant, 
■f  25  pluviôse  an  II  ;  II,  425. 

ViETTE  (Jean-Louis),  canonnier,  tail- 
leur, acq.  5  prairial  an  II  ;  IV, 
463. 

ViEuxBLED  (Rose),  veuvc  Nase,  acq. 
26  Roréal  an  II  ;  III,  495. 

ViGÉE  (Louis-François-Sébastien),  ci- 
devant  grenadier,  député,  l'un 
des  Girondins,  1 9  brumaire  an  III  ; 
I,  380. 

ViGNA  (Jean -Baptiste),  déserteur 
sarde,  acq.  28  messidor  an  II;  V, 
402. 

ViGNAULT  (Barthélémy),  ancien  clerc 
de  procureur,  |  24  messidor 
an  H;  V,  389. 

ViGNÉ  (Etienne),  chapelain,-]-  12  flo- 
réal an  II;  III,  556. 

Vigneron  (Catherine  Mathieu  femme), 
f  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Vigneron  (Suzanne),  fille,  f  8  prai- 
rial an  II;  IV,  41. 

Vigny  (Claude-Pierre),  1 8  thermidor 
an  II;  V,  166; 

Vigoureux  (Âmbroise),  lib.  13  floréal 
an  III; 

ViGRAL  (Catherine  Nugehère,  veuve), 
lib.  24  brumaire  an  III. 

ViGuiER  (Guillemette-Marie  Guichard, 
veuve),  f  8  thermidor  an  II  ;  V, 
167. 

ViLATE  (Joachim),  étudiant  et  depuis 
la  Révolution,  professeur  à  Guer- 
chy ,  juré  du  tribunal  révolu- 
tionnaire, 1  17  floréal  an  III; 
VI,  99. 

Villa  (Jean -Jacques -Louis-Marie), 
marin,  négociant,  acq.  26  bru- 
maire an  III. 

ViLLAiNE(Adrienne-Françoise), femme 
RoLLET  d'Avaux,  |  24  floréal  an  II; 
m,  436. 

ViLLANGERS.   Voy.  ChENU-ViLLANGERS. 

ViLLEcoT  (Guillaume),  jardinier,  acq. 
12  floréal  an  II;  111,485. 


Villefranciie-Carignan  (Âmédée-Ma  - 
rie  de),  femme  de  Saint-Maurice, 
acq.  19  pluviôse  an  II;  II,  411. 

ViLLEHUciiET.  Voy.  Magon-Villehuchet. 

ViLLELONGUE  (  Joscph  ) ,  Secrétaire 
grefiîer  à  Saint-Marcelin,  f  23  mes- 
sidor an  II  ;  V,  386. 

ViLLEMAiN  (Madeleine  de  Lambertye. 
femme),  f  7  germinal  an  II;  llï, 
77. 

ViLLEMIN.  Voy.   VUILLEMIN. 

ViLLENAVE  (Guillaume-Matthieu),  ins- 
tituteur et  ex-adjoint  de  l'accu- 
sateur public  à  Nantes,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  346. 

Villeneuve  (Barthélémy),  lib.  20  juin 
1793;  1,441. 

Villeneuve -Trans  (Louis-Henri),  an- 
cien lieutenant  colonel,  f  1 7  prai- 
rial an  II;  IV,  68. 

Villepreux.  Voy.  Coppin  de  Ville- 
preux. 

Villeroy  (Louis-Gabriel  de  Neuf- 
ville,  duc  de),  7  9  floréal  an  II  ; 
m,  550. 

Vilmay  (Jacques -Augustin),  garde- 
chasse,  7  5  messidor  an  II  ;  IV, 
287. 

Vilpey.  Voy.  CiiiEussEs. 

Vilplat.  Voy.  Saint-Germain  de  Vil- 
plat. 

VlMEUR-RoCIIAMBEAU.  Voy.  RoCHAM- 
BEAU. 

ViNCENOT  (Jean),  dit  Vimerol,  com- 
missaire aux  transports  de  l'ar- 
mée des  Alpes,  y  11  frimaire 
an  II;  II,  161. 

Vincent  (Catherine-Suzanne),  femme 
Griois,  I  29  prairial  an  II;  IV, 
257. 

Vincent  (David),  tanneur,  acq.  3  fri- 
maire an  III;  II,  531. 

Vincent  (François-Nicolas),  secrétaire 
général  du  dép.  de  la  guerre, 
I  4  germinal  an  II  ;  III,  46. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


429 


Vlncent  (Georges- Julien-Jean),  cour- 
tier et  interprète  des  langues  an- 
glaise et  hollandaise,  et  commis- 
saire de  marine  et  de  commerce 
de  Hollande  (conspiration  de  Bre- 
tagne), j  18  juin  1793;  I,  173. 

Vincent  (Jean-Baptiste),  maître  ma- 
çon, membre  de  la  Commune 
(affaire  de  la  conspiration  de 
rCEillet),  acq.  29  brumaire  an 
II;  II,  206;  f  11  thermidor  an 
II;  V,  421. 

ViMRAY  (Pierre-Gauthier  de),  |  7 
thermidor  an  II;  V,  416. 

ViNGTAiN  (Jean),  clerc  de  notaire, 
lib.  17  brumaire  et  27  frimaire 
an  II:  II,  546. 

ViNGTERMER  ( Jeau-Baptiste),  gen- 
darme, lib.  7  floréal  an  II;  III, 
482. 

VioTTE  (Adrien-Denis-Benoît),  homme 
d'affaire  du  prince  de  Monaco, 
1  8  thermidor  an  II;  V,  167. 

ViRET  (Élienne-Laureni),  cultivateur, 
acq.  3  vendémiaire  an  III. 

ViRiviLLE(MadeIeine-lIenriette-Sabine 
de),  femme  de  Périgord,  y  8  ther- 
midor an  II;  V,  135. 

ViROLLE  (Marie-Madeleine),  coiffeuse, 
I  16  floréal  an  II;  111,385. 

ViROT  (Joseph),  dragon,  acq.  3  prai- 
rial an  II;  IV,  461. 

ViROT-SoMBRELH.  père  (François-Char- 
les), ex-gouverneur  des  Invalides, 
I  22  prairial  an  II;  IV,  256. 

ViRuT-SojiBiîELiL  lils  (Staulslas),  ex- 
capitaine  des  hussards,  et  ex- 
capitaine  de  la  garde  nationale 
de  Poissy,  f  29  prairial  an  II; 
IV,  256. 

ViRHiEux-NoLLÉ,  déscrteur  étranger, 
f  6  messidor  an  II;  IV,  510. 

Visojj  (Jean-Jacques-Claude),  préposé 
aux  mareyeurs,  déport.  26  fri- 
maire an  11  ;  II,  250. 

VissKC.  Voy.  La  Tlde. 


ViïAssE  (Angélique-Françoise),  car- 
mélite, dép.  21  pluviôse  an  II; 
II,  415. 

ViTEL  (Louis-Antoine),  maréchal-fer- 
rant,  acq.  25  vendémiaire  an  II; 
II,  529. 

Vives  (Bernard),  lib.  4  vendémiaire 
an  m. 

Vivian  (Jean-Baptiste),  médecin,  f 
24  messidor  an  II;  V,  388. 

Vivier  (Claude),  contrôleur  des  pos- 
tes, lib.  16  ventôse  an  II;  II,  550. 

Vivier  (Nicolas-Joseph),  juge  du  tri- 
bunal du  troisième  arrondisse- 
ment de  Paris,  ■[  10  thermidor 
an  II;  V,  253. 

VucAssiN  (Jean-Marie),  tailleur,  acq. 
23  messidor  an  II;  V,  387. 

VoiGTE  (Frédéric),  sergent,  lib.  9  bru- 
maire an  III. 

Voile  (Renée  Launay,  femme),  -|- 
3  thermidor  an  II  ;  V,  410. 

Voillemier  (Charles),  f  21  messidor 
an  II  ;  V,  8. 

Voillerault  (Joseph-Didier),  ancien 
curé  de  Montargis,  f  23  floréal 
an  II;  m,  431. 

Voinet  (Jeanne-Baptiste),  messagère, 
acq.  2  thermidor  an  II;  V,  410. 

VoizART  (Joseph-Marie),  notaire,  | 
2  thermidor  an  II;  V,  65. 

VOLKARD     ou     VOLKIIARD      (Louis),      | 

14  messidor  an  II;  IV,  369. 

VoLLANT  (Louis),  agent  de  Ronsin, 
■[  1"  messidor  an  II;  IV,  496. 

VouRON  (Joseph),  journalier,  lib.  18 
vendémiaire  an  III. 

Voyant  ou  Voyaut  (Jean-Nicolas),  ex- 
curé de  Bonneval  (Seine-et-Oise), 
-;•  7  thermidor  an  II;  V,  117. 

Voyenau,  ex-noble,  s'étant  fait  mar- 
chand forain,  -|-  7  thermidor  an 
II;  V,  151. 

Voysin    (Pierre),    laboureur,    lib. 

22  brumaire  an  lll. 
I  Vkard    (  Marie  -  Elisabeth    Lefaux  , 


430 


LISTE  DE  TOUTES  LES  1»EKS0NNES  TRADUITES 


femme)  (manifestation  de  Rouen), 
acquittée  5  septembre  1793;  I, 
255. 

VuiBEKT  (Robert-François-Stanislas), 
président  du  tribunal  de  RetlieJ, 
1 12  messidor  an  H;  IV,  521. 

VûiLiiEMOu  WiLHELM  (Claude),  f  8  ven- 
démiaire an  II;  V,  308. 

VuiLLAssE  (François),  ex-noble,  ex- 
capitaine dans  le  régiment  pro- 
vincial, f  4  thermidor  an  II; 
V,  73. 

VuiLLEMiN  (Claude-Ignace),  acq.  2  ther- 
midor an  II;  V,  409. 

VuiLLEMiN  (Claude-Joseph),  journa- 
lier, f  9  prairial  an  II;  IV,  466. 

VuiLLEMiN  (Jean-Baptiste),  ex-curé, 
1  2  thermidor  an  II;  Y,  409. 


w 

Wagner  (Michel),  préposé  aux  sub- 
sistances militaires,  f  17  floréal 
an  II;  111,392. 

Wagon  (Jean-François),  domestique, 
acq.  25  mai  1793;  1,437. 

Ward  (Thomas),  ex-général  provi- 
soire de  brigade  à  l'armée  du 
Nord,  f  5  thermidor  an  II;  V, 
97. 

Warmé-Janville  (Nicolas-Hyacinthe), 
capitaine  au  16"  régiment,  f 
17  messidor  an  II;  IV,  390. 

Waroquier  (Louis-Charles),  ex-noble, 
ex -lieutenant  des  grenadiers 
royaux,  ex-major  de  la  garde  na- 
tionale parisienne,  f  5  thermidor 
an  II;  V,  95. 

Watelin  (Félix),  gendarme,  4  mois 
de  dét.  20  juillet  1793;  I,  442. 

Wathier  (Jeanne),  femme  Froment, 
lib.  17  germinal  an  II;  III,  470. 

Watrigant  (François),  culottier-gan- 
tier,  acq.  14  septembre  1792;  I, 
432» 


Watrin  (Jacques),  juge  de  paix,  ex- 
maître de  pension,  f  9  thermidor 
an  II;  V,  168. 

Webert  (Michel),  libraire,  1 1"  prai- 
rial an  II;  IV,  455. 

Welker  (Frédéric -Antoine),  lib. 
28  brumaire  an  III. 

Welter  (Jean-Godefroi),  commis 
marchand,  acq.  dét.  -j-  5  prairial 
an  II;  IV,  26. 

Wencker  (Jacques),  homme  de  let- 
tres, acq.  17  brumaire  an  III. 

Wenmaring  (Jean-Phili]:»pe),  capitaine 
dans  la  garde  nationale  pari- 
sienne, f  14  floréal  an  II;  III,  371. 

Wentiier  (Bartha  de),  lib.  l^'  bru- 
maire an  III  ; 

W'esterjiann  (François-Joseph),  géné- 
ral, ancien  échevin  de  Strasbourg, 
f  16  germinal  an  II;  I,  146. 

Weytard.  Voy.  Veytard. 

WiART  (Pierre-François),  acq.  15  prai- 
rial an  II;  IV,  475. 

WiEDENFELD  (Jacqucs-Henri),  ban- 
quier, f  26  pluviôse  an  II  ;  II,  508. 

WiF^vAL.  Voyez  Le  Bensais  de  Wiéval. 

WiLiiE  (Françoise),  femme  Gassinais, 
t  2  messidor  an  II  ;  IV,  499. 

Williaume  (Claude-Félix),  bijoutier, 
10  ans  de  fers,  24  nov.  1792; 
I,  451. 

WiLMET  (Nicolas),  imprimeur- li- 
braire, acq.  24  ventôse  an  II;  II, 
518. 

WiLTciiERiTz  (Martin),  cordonnier  et 
administrateur  de  police, f  1 1  ther- 
midor an  II;  V,  421. 

WiTii  (Louis),  préposé  à  la  fabrica- 
tion des  salpêtres,  acq.  et  dét. 
12  brumaire  an  III. 

WiTH  (Madeleine),  acq.  23  floréal 
an  II;  m,  489. 

WoLSKi  (Jean),  polonais,  déserteur 
ennemi,  lib.  5  fructidor  an  II. 

WoRMESELLE  (Gabriel),  membre  de  la 
Commission  populaire  de  la  Gi- 


AU  TRIBUNAL  RÊVOLUTlONNAmE. 


4ol 


ronde,  f  12  brumaire  an  II-,  II, 
152. 
WouARMÉ  (Jacques-Louis-Frédéric), 
ex-commis  aux  domaines,  et  mem- 
bre de  la  commune  de  Paris,  f  10 
thermidor  an  II  ;  V,  255. 


Yel  (Jacques),  procureur  au  parle- 
ment de  Paris,  j  25  floréal  an  H; 
III,  440. 

YsABEAU  DE  MoiNTVAL  (Élieune-Timo- 
léon),  ex-greffler  en  chef  au  par- 


lement de  Paris,  ex-noble,  | 
19  messidor  an  II;  IV,  425. 

YuNG  (Jean),  cordonnier,  f  29  mes- 
sidor an  II;  V,  37. 

YvoN  (Louis-Joseph),  courrier  de  la 
malle,|  29  messidor  an  II  ;  V,  58. 

YvoN  (Louis- Jean),  boucher,  acq. 
21  messidor  an  II;  V,  384. 

YvRiÉ  (Jean-Léonard),  lib.  5  fructi- 
dor an  II. 


ZoLLA    (Catherine),    domestique,   f 
2  thermidor  an  II;  V,  66. 


TABLE  GENERALE 

DES  MATIÈRES  CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES» 


Abzac  (Bernard  d'),  capitaine  d'infanterie  de  marine,  II,  355;  —  son 
interrogatoire,  356  ;  —  sa  condamnation,  357. 

Accapareurs  (loi  contre  les),  I,  259. 

Acquittements;  quelques  exemples,  1, 167;  II,  "366,  443;  IV,  58,  72,  79; 
V,  291,  321. 

Acta  Martyrum,  cause  de  la  mort  du  curé  [lourde,  IV,  346. 

Adam  (Jacques-Nicolas),  bénédictin,  ancien  sacristain,  qui  avait  recueilli 
dans  sa  chambre  la  Vierge  de  la  rue  aux  Ours,  III,  85. 

Admiral  (ou  Lamiral),  ancien  garçon  de  bureau  à  la  loterie,  projette  de 
tuer  Uobespierre,  IV,  2  ;  —  ne  l'ayant  pas  trouvé,  guette  Collot  d'Uer- 
bois  et  lui  lire  deux  coups  de  pistolet,  3;  —  arrêté;  premier  interro- 
gatoire, 3  et  535;  — plan  de  l'instruction  contre  lui  tracé  par  Dumas, 
213;  —  enquête  sur  ses  antécédents,  213;  —  nouvel  interrogatoire 
(9  prairial),  217;  —  dernier  interrogatoire  avant  les  débats,  249;  — 
gémit  des  complices  qu'on  lui  donne,  253;  débats  sommaires,  con- 
damnation :  exécution  en  chemise  rouge,  255. 

Adresse  de  l'Assemblée  nationale  aux  citoyens  de  Paris  (14  août  1792),  1, 
6  et  446. 

Agier,  président  du  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse  an  III,  VI,  59; 
—  son  discours  à  l'inauguration,  le  8  pluviôse  an  III,  60;  —  paroles 
(|u'il  prononce  dans  l'affaire  du  vicaire  Robillard,  71  et  IV,  365. 

Amalgame  (exemples  de  jugements  par),  4  floréal  an  11,  III,  315;  fort 
nombreux  depuis  cette  époque  ;  —  système  régulièrement  établi  de- 
puis la  toi  du  22  prairial,  IV,  140;  —  avoué  dans  les  actes  d'accu- 
salion,  358,  etc. 

Amar,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté  générale, 
son  rapport  contre  les  Girondins,  l,  369;  adopté  comme  acte  d'accu- 

1.  La  liêle  de  toute»  les  personnes  traduites  au  tribunal  révolutionnaire 
de  Paris,  (|ui  précède,  doit  servir  de  table  pour  les  jugements. 

TRIB.    RévOL.    Tl  i8 


451  TABLE  GENEIULK  DES  MATIÈRES 

sation  par  Fouquier-Tinville,  581  ;  —  son  rapport  sur  l'affaire  de  la 
Compagnie  des  Indes,  III,  155;  — légèreté  ou  mauvaise  foi  qu'il  y 
montre,  ibid.  ;  —  dans  le  procès  de  Danton,  porte  au  tribunal  le  décret 
qui  permet  de  mettre  les  accusés  hors  des  débats,  182  ;  —  son  action 
sur  les  juges  et  les  jurés,  186;  —  un  des  thermidoriens,  V,  217;  —atta- 
qué à  la  Convention  par  Lecoinlre  de  Versailbs,  286  ;  —  couvert  par 
mi  ordre  du  jour  (12  et  15  fructidor  an  H),  288  291  ;  —  déchargé 
des  poursuites  (8  brumaire  an  III),  VI,  70;  —  décrété  d'arrestation 
(nuit  du  12  au  15  germinal  an  III),  85. 

Akgran  d'Allekay,  ancien  lieutenant  civil  au  Châtelet,  III,  565. 

Anisson-Duperron,  directeur  de  l'imprimerie  nationale  du  Louvre,  ancien 
seigneur  de  Ris,  III,  541  ;  —  exploité  puis  dénoncé  par  les  gens  de  sa 
commune,  542  ;  —  condamné  pour  les  exactions  qu'il  a  subies,  545  ; 

—  ô  ma  terre  (TAlhe,  546. 

Antiboul,  député  à  la  Convention,  girondin,  mis  en  accusation,  I,  572  ; 
—en  jugement,  580;  —  ses  antécédents,  ihicL,  note;  —  pourquoi  il 
avait  cessé  de  siéger  à  la  Montagne,  414;  —  condamné,  418. 

Antonelle,  ancien  maire  d'Arles  et  député  à  la  Législative,  ex-marquis, 
juré  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  292  ;  —  juré  dans  le  procès  des 
Girondins,  déclare  au  nom  du  jury  qu'il  est  suffisamment  éclairé,  416  ; 

—  son  opinion  sur  les  nobles  et  les  prêtres,  I,  287  et  II,  287;  —  ses 
verdicts  motivés  :  sur  le  jésuite  Dervillé,  II,  287  ;  —  sur  Biron,  505; 

—  sur  la  citoyenne  Feuchère,  receveuse  des  abonnements  de  la  Ga- 
zette de  Paris,  559-540 ,  —  sur  Ducournau,  559  ;  —  sur  Nicolas  Pas- 
quin,  407;  —  le  Comité  de  salut  public  ayant  invité  les  jurés  à  voter 
sans  déclaration  motivée,  il  proteste  en  publiant  ses  Déclarations, 
410;  —  suspect,  mis  en  prison,  411. 

Apchon  (Claude  de  Saint-Germain,  marquis  d'),  ancien  maréchal  de  camp, 

correspondances,  III,  217. 
Ardennes  (les  administrateurs  des),  accusés  de  complicité  avec  Lafayette 

et  condamnés,  IV,  75. 
Aristocrates  :  en  attendant  la  guillotine,  Saint-Just  voudrait  qu'on  les 

employât  à  faire  des  routes  et  creuser  des  canaux,  II,  4. 
Armentières  (habitants  d'),  condamnés  d'après  un  papier  qui  les  signalait 

comme  royalistes,  II,  146. 
AuBEviLLE  (Charles-François  Mercier  d'),  juge  qui  a  protesté  au  tribunal 

contre  le  décret  de  déchéance,  IV,  70. 
Aubert  ue  Rassay,  ancien  maréchal  de  camp,  gendre  de  Pallas,  huissier 

de  la  Chambre  du  roi,  mort  aux  Tuileries  le  10  août.  II,  220. 
Aubry  (Jean),  instituteur  et  sergent-major,  propos  :  proteste  en  vain  qu'il 

est  bon  républicain,  II,  202. 
Aucane  (Jean-Louis-Marie),  dénoncé  par  Boulanger  comme  complice  de  la 

citoyenne  Sainte-Amaranthe,  V,  175. 
Audebert-Roubaud,  se  disant  ex-secrétaire  de  l'Académie  des  sciences  de 

la  Grande-Bretagne,  V,  58  ;  —  faible  d'esprit  qui  en  remontre  à  ses 

juges,  40. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         455 

AuGER  (Louis),  prêtre,  confesse  sa  foi  et  est  acquitté,  III,  426,  450. 
AuMONT  (Georges-Michel),  homme  de  loi,  un  des  principaux  manifestants 
de  Rouen,  I,  254. 

B 

Bachelier,  homme  de  loi,  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
V,  327  ;  —  témoin  au  procès  des  94  Nantais,  356;  —interpellé  parle 
président,  ibid.  ;  —par  Phélippes-Tronjolly,  358  ;  —  mis  en  jugement, 
365  ;  —  s'excuse  sur  Carrier,  372  ;  —  réclame  sa  présence,  VI,  7  ;  — 
acquitté,  47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

Bachmann,  major  général  des  gardes  suisses,  jugé  et  condamné  pendant 
les  massacres  de  septembre,  I,  24. 

Baillard-Troussebois  (la  famille),  II,  411. 

BArLLT,  député  à  la  Constituante,  maire  de  Paris,  conduit  à  Pans,  50  ; 
—  arrêté  à  Melun,  II,  49  ;  —  témoin  au  procès  de  Marie-Antoinette, 
1, 330, 554  ;  —  et  interrogé  comme  prévenu,  II,  51  ;  —  acte  d'accusation, 
54  ;  procès  qui  dura  deux  jours,  55  ;  —  témoins  entendus  :  Ghau- 
mette,  56  ;  —  Coffinhal,  57  ;  —  réquisitoire  de  Naulin,  60  ;  —  juge- 
ment, ibid.  ;  —  Derniers  moments  de  Bailly  :  témoignage  de  B(»ugnot, 
61  ;  —  raffinement  dans  son  supplice,  62. 

Barbaroux,  député  de  Marseille,  un  des  principaux  Girondins,  proscrit  le 
2  juin,  déclaré  traître,  I,  564  ;  —  caché  à  Saint-Émilion  ;  exécuté 
à  Bordeaux,  428,  note. 

Barbe  (René),  sergent  dans  l'armée  révolutionnaire,  un  des  coaccusés  de 
Chaumette,  III,  199;  —  acquitté,  212. 

Barberon  (les  sœurs),  condamnées  pour  avoir  reçu  deux  ecclésiastiques, 
II,  440. 

Barbot  (J.-J.),  condamné  pour  des  lettres  privées  où  il  parlait  mal  de 
Marat,  II,  164. 

Barbotan  (Carris  de),  ex-constituant,  acquitté  par  le  tribunal  criminel  du 
Gers,  renvoyé  au  tribunal  révolutionnaire  et  condamné,  III,  98. 

Barère,  député  à  la  Convention  :  son  discours  pendant  l'émeute  du 
10  mars  (1795),  I,  49  ;  —  prend  part  à  la  discussion  du  décret  d'insti- 
tution du  tribunal  révolutionnaire,  54  ;  —  sa  réplique  à  Guadet  dans 
le  débat  sur  les  autorités  anarchiques  de  Paris,  165;  —  dans  la 
séance  du  5  septembre  1795,  où  il  promet  le  sang  des  Girondins  et  de 
Marie -Antoinette,  284  ;  —  rapport  sur  la  conjuration  de  l'Europe 
(1"  août  1795),  289;  —  contre  les  Girondins,  561  ;  —  rapport  où  il 
signale  de  nouvelles  catégories  de  suspects  (6  nivôse  an  II),  II,  275  ;  — 
rapport  du  16  ventôse,  sur  les  pamphlets  répandus  dans  les  halles,  461  ; 
et  sur  la  conjuration  de  l'étranger,  III,  57  ;  —  sur  l'attentat  d'Ad- 
miral  (4  prairial),  IV,  4;  —  second  rapport  embrassant  le  complot 
de  Cécile  Renault  et  signalant  la  conspiration  de  l'étranger  (7  prairial), 
82;  —  appuie  Tajournement,  puis  le  vote  pur  et  simple  de  la  loi  du 
22  prairial,  98,  106;  —  organe  de  la  réconciliation  des  deux  parties 


436  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

du  Comité  de  salut  public  (5  thermidor),  V,  201  ;  —  de  la  rupture  pro- 
chaine (7  thermidor),  205;  —  appuie  l'impression  du  discours  de  Ro- 
bespierre le  8  thermidor,  213;  —  et  ensuite  l'abandonne,  214;  — 
son  discours  au  milieu  des  débats  du  9  thermidor,  décidément  contre 
Robespierre,  V,  225  ;  —  embarrassé  quand  on  lui  amène  llanriot  pris 
pour  la  première  fois,  253;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre 
de  Versailles,  286;  —couvert  par  un  ordre  du  jour  (12  et  13  fructi- 
dor), 288,  291  ;  —  renvoyé  devant  la  commission  des  Vingt  et  un,  VI, 
78  ;  —  ses  réponses  imprimées  aux  accusations,  81  ;  —  discussion 
du  rapport  de  la  commission  des  Vingt  et  un  (7  nivôse  an  111),  85;  — 
déporté  par  décret  (12-13  germinal),  ibid.  ;  —  ce  qu'il  devint  :  notre 
contemporain,  124. 
Barnave,  ancien  député  à  la  Constituante  ;  compris  avec  Duport-Dutertre, 
dans  un  décret  d'accusation  du  15  août  1792,  II,  121  ;  —  accusé  pour 
ses  rapports  avec  la  Cour,  122;  —  condamné,  123. 
Baron  (Philippe),  dit  Channoir,  correspondance  avec  son  fils,  III,  216. 
Barras,  ancien  administrateur  du  district  de  Toulouse,  un  des  coaccusés 

de  Chaumette,  III,  198;  —  condamné,  212. 
Barras,  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens,  V,  190;  —  mis 
à  la  tête  des  forces  de  la  Convention,  le  9  thermidor,  V,  239;  — 
marche  sur  TUôtel  de  ville,  243. 
Barthélémy,  curé  constitutionnel  de  Senonge,  ne  souffrant  pas  les  ivro- 
gnes à  la  procession,  II,  194. 
Bastille  (anniversaire  de  la  prise  de  la),  relâche  au  tribunal,  V,  31. 
Batz  (le   baron    de),    conspirateur  émérite;    complot  pour    déhvrer 
Marie-Antoinette,  I,  297  ;  —  échappe  dans  l'affaire  de  la  Compagnie 
des  Indes,  III,  141  ;  —  supposé  complice  d'Admiral  et  de  Cécile  Renault  : 
lettre  du  Comité  de  sûreté  générale  à  Fouquier-Tinville  prescrivant  de 
le  rechercher,  IV,  235  ;  —  comment  il  se  jouait  de  la  police,  256;  — 
vaine  tentative  auprès  de  son  secrétaire  Devaux  pour  savoir  où  il  est, 
247. 
Baudot  (Joseph),  curé  qui  faisait  promettre  à  ses  paroissiens  de  vivre 

dans  la  religion  catholique,  III,  238. 
Baudus  (Guillaumo-Joseph),  ancien  lieutenant  civil  et  criminel  de  Cahors  ; 

Tœu  pour  le  roi  dans  une  lettre  datée  du  10  août  1792,  IV,  383. 
Bault,  concierge  de  la  Force  remplace  Richard  à  la  Conciergerie,  I,  315. 
Bault  (Mme),  ses  relations  avec  Marie-Antoinette  à  la  Conciergerie,  1, 
315,  545:  —  son  récit  des  derniers  moments  de  la  captivité  de  la 
Reine,  ibid. 
Bazire,  député  à  la  Convention,  demande  l'arrestation  de  Custine,  I, 
255;  —  ses  propositions  dans  la  séance  du  5  septembre  1792, 1,  280, 
282;  —  compromis  dans  l'affaire  de  la  Compagnie  des  Indes,  III, 
155;  —  arrêté,  141  ;  —  décrété  d'accusation,  145;  —  procès  et  con- 
damnation (voy.  Danton). 
Beaufils  (François),  curé  de  Saint-Christophe-sur-Loire,  confesseur  de  la 
foi  sous  la  Terreur,  envoyé  à  l'échafaud  après  le  9  thermidor,  V,  315. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         437 

Beaugrand  (Alexandre),  curé  :  écrits  qu'il  garde  et  qu'il  annote:  Probique 
Gain  necis  régis  innoxii  dolentes,  III,  298. 

Beauharnais  (Alexandre  de),  général,  ancien  constituant,  compris  dans 
la  conspiration  des  Carmes,  V,  80,  95,  97. 

Beauharnais  (Mme  de),  depuis  impératrice  Joséphine,  détenue  aux  Carmes, 
V,  83  ;  —  échappe  au  péril  d'être  comprise  parmi  les  prétendus  con- 
spirateurs, 97. 

Beaulieu  ;  ses  Essais  sur  la  Révolution  française;  ce  qu'il  dit  des  derniers 
moments  du  duc  d'Orléans,  H,  22  ;  —  de  Biron,  505  ;  —  de  Gossenay, 
433;  —  d'Hébert,  lll,  67;  —  de  Danton,  III,  U9,  147,  151  ;  -  del'es- 
prit  des  prisonniers  de  la  Conciergerie  et  du  Luxembourg,  TV,  404  ;  — 
de  l'état  de  Paris  le  9  thermidor,  Y,  240,  note  1  ;  — de  l'exécution  de 
Robespierre,  255. 

Beaurepaire  (Armand  Piet  de),  lettre  où  il  parlait  mal  des  Jacobins,  IV,  370. 

BÉcHON  d'ârchian  (Jeau-Picrre,  comie  de),  poursuivi  par  Vadier,  condamné 
le  9  thermidor,  V,  173. 

Beguin-Perceval  (J.-B.),  aide  de  camp  de  d'Estaing  :  son  interrogatoire, 
III,  358  ;  —  il  mérite  de  n'être  pas  mis  en  jugement,  ibid.,  noie. 

Bellanger  (les  frères),  ciuiducleurs  de  bœuls,  exécutés  criant  Vive  la 
République,  II,  192. 

Benant  (Joseph),  curé  de  Saint-Cyr,  accusé  de  fanatiser  ses  paroissiens, 
V,  24. 

Benard  (Paul-Gabriel),  et  trois  autres,  guillotinés  pour  une  date  et  une 
adresse  d'ancien  régime,  IV,  30o. 

Bentabole,  député  à  la  Convention,  presse  l'institution  du  tribunal  révo- 
lutionnaire, I,  50. 

Bereytter  (Jean-François),  marchand  de  tableaux,  un  des  coaccusés  de 
Dillon  et  deChaumette,  III,  202,  204;  —acquitté,  212. 

Bergoelng,  député  girondin,  se  relire  à  Caen,  1, 557  ;  —  déclaré  traître,  364. 

Bernard  (de  Saintes,  de  Xanlhe),  député  à  la  Convention,  leprésentant 
en  mission,  expédie  son  collègue  Noël  à  Fouquier-Tinville,  11,  238;  — 
vote  contre  Carrier,  VI,  21. 

Besse  (Gaspard  de),  ancien  bailli  de  Malte,  défenseur  supposé  du  château 
au  lOaoût,  IV,  382. 

Beugnot  (le  comte),  ancien  membre  de  l'Assemblée  législative,  prisonnier 
à  la  Conciergerie  :  son  témoignage  sur  Mme  Roland,  II,  40;  —  sur 
Bailly,  61  ;  — -  sur  Lamourette,  344. 

Beornokville,  ministre  de  la  guerre,  sauve  la  Convention  dans  l'émeute 
du  9  mars  1793,  l,  48  ;  —  livré  par  Dumouriez  aux  Autrichiens,  80. 

Beysser  (Jean-Michel),  général  de  brigade,  poursuivi  par  les  Jacobins  de 
l'armée  de  l'Ouest,  lll,  202  ;  —  compris  dans  le  procès  et  dans  la 
condamnation  de  Dillon  et  de  Chaumelte,  212. 

BicêTRE,  ce  qu'était  cette  prison,  IV,  267:  —  projet  d'évasion  dénoncé 
par  Valagnos,  268  ;  —  ordre  du  Comité  de  salut  public  de  faire  enquête 
sur  ce  complot,  269  ;  —  1"  fournée  (28  prairial),  271  ;  —  caraclère  que 
prend  le  complot  dans  l'acte  d'accusation,  ^74; — jugement  (en  blanc), 


438  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

275;  —  2'  fournée,  276;  —  trois  noms  ajoutés  par  Lanne  :  Senlisse, 
Descharmes-Sillery  et  Osselin,  278. 
Billaud-Varennes,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  salut 
public  ;  demande  qu'on  renvoie  au  tribunal  les  ministres  Lebrun  et 
Clavière,  et  qu'on  les  fasse  périr  dans  les  huit  jours,  I,  285;  —  qu'on 
fasse  périr  Louis  XVII,  si  les  ennemis  font  un  pas  de  plus,  ibid.  ;  — 
ses  propositions  sanguinaires,  le  5  septembre  1793,  I,  280,  281,  283  ; 

—  presse  le  procès  de  Marie-Antoinette,  315;  —  fait  joindre  le  duc 
d'Orléans  à  la  liste  des  Girondins  accusés,  370,  371  ;  —  fait  donner 
au  tribunal  par  décret  le  nom  de  tribunal  révolutionnaire,  409  ;  — 
travaille  à  la  perte  de  Houchard,  II,  65  ;  —  provoque  la  mise  en  accu- 
sation de  Houchard,  85;  —  son  rapport  tendant  à  l'établissement  du 
gouvernement  révokitionnaire,  209;  —  entraîne  la  Convention  au  pied 
de  l'échafaud  à  l'anniversaire  du  21  janvier,  372;  —  dans  le  cours  du 
procès  de  Danton,  pour  aider  au  vote  du  décret  proposé  par  Saint-Just,  il 
porte  à  la  tribune  une  lettre  parlant  d'une  conspiration  au  Luxembourg, 
III,  179  ;  —  son  rapport  du  1*'  floréal  sur  les  bases  du  système  de  gouver- 
nement, 280;  —  rejette  sur  Robespierre  l'idée  de  faire  juger  en  une 
fois  cent  soixante  détenus  du  Luxembourg,  IV,  454  ;  —  se  querelle 
avec  Saint-Just  au  Comité  de  salut  pubUc  (3  thermidor),  V,  200  ;  — 
réconciliation  apparente  le  lendemain,  201  ;  —  combat  le  discours 
de  Robespierre  (8  thermidor),  213;  —  chassé  des  Jacobins  comme 
contraire  à  Robespierre  (8  thermidor),  216  ;  —  prépare  la  journée  du 
lendemain,  217;  —  interrompt  Saint-Just  le  9  thermidor  et  rappelle 
la  scène  de  la  veille  aux  Jacobins,  224  ;  —  embarrassé  quand  on  lui 
amène  Hanriot  prisonnier,  233  ;  —  presse  l'action  dans  la  séance  du 
soir,  241  ;  —  attaqué  par  Lecointre  de  Versailles  à  la  Convention,  286  ; 

—  ses  excuses,  288;  —  couvert  par  un  ordre  du  jour  (12  et  13  fruc- 
tidor), 288,  291  ;  —  vote  contre  Carrier,  VI,  20;  —  renvoyé  devant 
la  commission  des  Vingt  et  un,  VI,  78  ;  —  ses  mémoires  justificatifs, 
81;  — déporté  par  décret  (12-15  germinal  an  III),  ce  qu'il  devint,  123. 

BiLLENs  (la  baronne  de),  incriminée  pour  ses  relations,  II,  [381  ;  —  in- 
terrogée sur  ses  opinions,  382. 

BiMBENET  La  Roche  et  ses  coaccusés,  II,  438  ;  —  son  interrogatoire,  430. 

BiRON  (cidevant  duc  de  Lauzun),  ses  antécédents,  ses  commandements, 
II,  302;  —  mis  à  la  tête  de  l'armée  des  côtes  de  la  Rochelle,  il  ne 
s'accommode  pas  des  officiers  jacobins  et  offre  sa  démission,  ibid.;  — 
destitué,  envoyé  à  l'abbaye,  503 ;  —  dossier  formé  contre  lui,  ibid.;  — 
décret  qui  le  renvoie  au  tribunal  révolutionnaire,  272  et  503;  — 
interrogé  par  Subleyras,  304;  —  débats  :  témoins  contre  lui,  305; 

—  condamné,  son  sang-froid,  ibid.; 

BiRON  (la  veuve  du  maréchal  et  la  veuve  du  duc),  l'une  entraînant  l'autre 

à  la  mort,  IV,  347. 
Blaire  (Marie-Claudine  Lucas  de)  et  sa  sœur,  IV,  15. 
Blanchelande  (Louis-Philibert  Rouxel  de),  gouverneur  des  Iles-sous-le- 

Vent;  condamné,  I,  8^-94. 


CONTENUKS  DANS  LES  SIX  VOLUMKS.         431) 

Blanchelande  (Jean-Pliilibeit-Maurice  Rouxel  de),  condamné  comme  le 
fils  de  son  frère,  V,  66. 

Blanchet,  marchand  de  vin,  capitaine  de  canonniers  qui  a  refusé  de 
marcher  contre  les  Tuileries,  le  10  août,  II,  471. 

Bô  et  BoiRBOTTE, en  mission  à  Nantes,  y  mettent  fin  à  la  Terreur, V,  342. 

BocHART  DE  Saron,  premier  président  du  parlement  de  Paris,  membre  de 
l'Académie  des  sciences,  compris  dans  la  première  fournée  des  Parle- 
mentaires, III,  294. 

BoiLEAu,  député,  membre  de  la  commission  des  Douze,  mis  en  accusation, 
372;  —  en  jugement,  380;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  sa  triste 
attitude  aux  débats,  390,  401-403. 

BoisGUYo.N,  adjudant  général,  arrêté  et  condamné  avec  Girey-Dupré,  II, 
.  93-95. 

BoissY  d'Anglas  et  ses  amis,  sollicités  le  8  thermidor  contre  Robespierre 

V,  218  ;  —  sa  proposition  pour  la  restitution  des  biens  des  condamnés , 

VI,  124,  127. 

BoLLOGNE  (les),  un  marquis,  un  sergent  aux  gardes  françaises,  et  un 
vicaire  de  Bicêtre,  II,  330. 

BoLLOGNiEL  (Antoine-Nicolas),  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
V,  528;  —  témoin  au  procès  des  94  Nantais,  559;  —  mis  en  juge- 
ment, 364;  —  rejette  tout  sur  Carrier,  372. 

BoNFANT  (Angélique  Boiry,  femme),  émigrée,  III,  219. 

BoMEFoi,  commissaire  des  guerres,  II,  310;  —  sa  lettre  à  Fouquier- 
Tinville  après  sa  condamnation,  311. 

BoRsAT  (Pierre-Louis),  «  cavalier  révolutionnaire  »,  III,  224;  —  lettre  de 
son  frère  pour  hâter  son  jugement,  ibicL;  —  acquitté,  225. 

Boucher  d'Argis,  lieutenant  particulier  du  Châtelet,  détenu  aux  Carmes, 
V,  80;  —  compris  dans  la  conspiration,  95. 

BoucHoTTE,  ministre  de  la  guerre,  instrument  des  Jacobins,  voué  au 
Père  Duchesne,  I,  227;  —  lettres  où  Custine  l'avilit,  228;  —aussi 
mal  vu  de  Biron,  II,  302;  —  ses  relations  avec  Hébert,  III,  30;  — 
l'opinion  publique  le  joint  à  Hébert,  III,  115,  116. 

Bougars  d'Apremont,  lettre  prétendue  de  lui  qui  le  fait  condamner,  IV,  6i. 

BouGON-LoxGRAis,  jeuuc  magistrat  de  Caen,  nommé  par  Charlotte  Corday 
dans  sa  lettre  à  Barbaroux,  I,  207;  ce  qu'il  devint,  ibid.,  note. 

Boulet  (Marie-Marguerite),  regrets  de  l'ancien  gouvernement  qu'elle  renie 
en  vain,  IV,  293. 

Boui.LENc  (Marie  Lemesle,  femme),  propos  et  correspondance,  IH,  297. 

BoiRDEAux  (Gilbert),  curé  constitutionnel  de  Vaugirard  :  certificat  de 
mauvaise  vie  el  mœurs,  IV,  203. 

BoLRDOiN  (Léonard),  député  à  la  Convention  :  son  prétendu  assassinat  à 
Orléans,  I,  181  ;  —  nombreuses  victimes  de  l'assassiné,  184;  —  vain 
appel  des  condamnés  à  la  Convention,  186;  —  ses  propositions  le 
5  septembre  1793  à  la  Convention,  280  ;  —  renchérit  sur  la  confisca- 
tion des  biens  des  accusés  suicidés,  II,  92;  —  menacé  par  Robespierre, 
prend  part  à  la  journée  du  9  thermidor  contre  lui,  V,  190;  — -  un 


440  TABI^E  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

des  six  commissaires  nommés  dans  la  soirée,  259;  —  à  la  tête  d'une 
des  colonnes  qui  marchent  sur  l'Hôtel  de  ville,  241  ;  —  paraît  crain- 
dre de  s'y  engager,  245;  —  l'affaire  se  décide  sans  lui,  ibid.;  —  dé- 
crété d'arrestation  (nuit  du  12  au  13  germinal  an  III),  85. 

Bourdon  (de  l'Oise),  député  à  la  Convention,  veut  étendre  le  décret  qui 
confisque  les  biens  des  condamnés  suicidés,  II,  92  ;  —  son  opposition 
à  la  loi  du  22  prairial,  IV,  99;  —  menacé  personnellement  par  Robes- 
pierre, 103;  —  se  range  dans  le  parti  de  ses  adversaires,  V,  190;  — 
ses  démarches  auprès  de  la  droite,  221  ;  —  un  des  six  commissaires 
nommés  le  soir  du  9  thermidor  pour  agir  dans  Paris,  259;  —  rend 
obligatoire  la  position  de  la  question  intentionnelle  lors  du  renou- 
vellement du  tribunal  révolutionnaire,  le  23  thermidor,  272. 

Bousquet,  victime  du  20  juin  (1792),  après  le  9  thermidor,  V,  299. 

BouvRET  (Jean),  ancien  chanoine,  condamné  pour  propos  et  faits  religieux 
après  le  9  thermidor,  V,  294. 

BOYER-FONFRÈDE.  Yoy.  FoNFRÈDE. 

BozE,  peintre  du  roi,  ami  des  Girondins,  renvoyé  des  poursuites.  Y,  318. 

Bretagne  (conspiration  de).  Voy.  Conspiration. 

Bretons  (trois  paysans),  condamnés  à  la  prison  pour  rassemblement,  par 
le  tribunal  de  Ouimper,lV,  310;  —  leur  jugement  déféré  à  la  Conven- 
tion, ibid.;  —  le  tribunal  de  Quimper  réduit  à  se  justifier,  511;  — 
jugement  cassé  et  les  condamnés  traduits  devant  le  tribunal  révolu- 
tionnaire, 312;  —  condamnés  à  mort  sans  avoir  été  interrogés, 
316. 

Brissot,  député  à  la  Convention,  rapporteur  du  projet  de  décret  d'un 
tribunal  extraordinaire  (15  août  1792),  I,  6;  —  proscrit  se  réfugie  à 
Moulins,  356;  —  arrêté  et  transféré  à  l'Abbaye,  567;  —  mis  en  accu- 
sation, 572;  —  en  jugement,  576;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  — 
rejette  l'accusation  comme  ne  renfermant  rien  de  personnel  contre 
lui,  590;  —  condamné,  416,  418. 

Brochet,  juré,  I,  455,  295  ;  —  sa  déclaration  dans  le  procès  des  Giron- 
dins, vrai  réquisitoire,  I,  416;  —  mis  en  jugement  avec  Fouquier- 
Tinville,  VI,  100;  —  acquitté,  118. 

Brochet  de  Saint-Prest  (Antoine),  accusé  de  complicité  dans  le  «  mas- 
sacre »  du  10  août,  III,  101. 

Broglie  (le  prince  Victor  de),  ex-maréchal  de  camp  sous  Biron,  IV,  559; 

—  suspendu  de  ses  fonctions  par  Carnot,  ibid.;  —  sa  déclaration 
patriotique  devant  la  Convention  après  les  revers  de  Dumouriez,  540; 

—  déclaration  de  Carnot  (29  prairial),  de  C.-A.  Prieur  et  de  Ritter 
(5  messidor)  contre  lui,  541  ;  —  condamné  (9  messidor),  549. 

Brossard  (Louis-Guill. -Antoine),  membre  du  Comité  révolutionnaire  de 

Terrasson,  etc.,  HI,  225. 
Brousse  (Antoine),  serrurier,  propos  d'ivrogne;  —  lettre  de  sa  femme  à 

Fouquier-Tinvilie,  II,  199. 
Brulart-Sillery.  Voy.  Sillery. 
Brunet,  général,  commandant  en  chef  l'armée  d'Italie  :  motif  de  sa  mise 


COxNTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  441 

en  accusation,  II,  74;  —  sa  lettre  aux  représentants  en  mission,  75; 
—  condamné  :  fermeté  devant  la  mort,  76. 

Bruslé,  ancien  curé  constitutionnel,  cherchant  une  place  et  trouvant  la 
guillotine,  II,  195. 

Bûcher  (Ernest),  appelé  aussi  de  Lépinois,  ancien  dragon  au  régiment  de 
la  reine,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  Chaumette,  III,  202;  —  ses 
écrits  sur  les  impôts,  la  peine  de  mort, etc.,  203;  —  condamné, 212. 

BuFFON  (Le  Clerc  de),  fils  du  grand  Buffon,  compris  dans  la  troisième 
fournée  du  Luxembourg,  IV,  442,  450;  —  sa  lettre  à  Fouquier-Tin- 
ville,  451. 

Bulletin  du  tribunal  extraordinaire  du  17  août  :  sa  profession  de  foi, 
1,  10;  —  ses  réflexions  sur  les  exécutions,  16; — sur  la  concurrence 
que  lui  ont  faite  les  journées  de  septembre,  24. 

Bulletin  du  tribunal  extraordinaire  (révolutionnaire)  du  10  mars,  sa  pré- 
face, 60  ;  —  forcé  par  le  nombre  des  affaires  de  laisser  une  lacune  de 
quatre  mois  dans  la  suite  des  procès,  II,  218;  —  nouvelle  lacune  de- 
puis le  4  prairial  jusqu'après  le  9  thermidor,  IV,  19,  note  5. 

BuzoT,  député  à  la  Convention,  girondin,  s'oppose  à  la  création  du  tri- 
bunal révolutionnaire,  I,  52;  —  fait  rendre  le  décret  du  4-10  oc- 
tobre 1792,  portant  peine  de  mort  contre  quiconque  proposerait  le 
rétablissement  delà  royauté,  65;  —  revient  à  l'attaque  de  l'institution 
du  tribunal  à  propos  du  renouvellement  des  jurés,  155,  lo7;  —  est 
proscrit  le  2  juin,  164;  —  déclaré  traître,  364;  —  caché  à  Saint- 
Émilion  ;  prend  la  fuite  ;  trouvé  mort  dans  un  champ,  428,  note. 


Cabarrus  (Teresa),  femme  divorcée  de  Devins  de  Fontenai,  depuis 
Mme  Tallien,  arrêtée,  111,  278  et  V,  190;  —  lettres  saisies,  V,  190. 

sCm  (J.-B.),  prêtre  réfractaire,  IV,  585. 

Calandini,  capitaine  adjudant  de  place  à  Lille;  dénonce  le  général  Lamar- 
lière  son  chef  aux  Jacobins,  II,  104  ;  —  comment  il  est  traité  par 
Lamarliére,  ibid.  ;  —  il  le  dénonce  à  Robespierre,  105;  —  l'inter- 
pelle au  club  à  Lille,  108  ;  —  le  poursuit  de  nouvelles  accusations, 
ibid.  ;  —  afi'aire  renvoyée  au  Comité  de  salut  public,  110  ;  —  rapport 
de  Jean-Bon  Saint-André,  113;  —  Calandini  déchargé  par  la  Con- 
vention de  toute  inculpation,  ibid. 

Canbacérès,  député  à  la  Convention,  appuie  l'établissement  du  tribunal 
révolutionnaire,  I,  52. 

Cambo!»,  député  à  la  Convention,  fait  approuver  à  la  Convention  l'ordre 
de  séparer  Marie-Antoinette  de  son  fils,  I,  298  ;  —  ennemi  de  Robes- 
pierre, V,  190;  —  attaqué  par  lui  dans  son  discours  du  8  thermidor, 
208,  210;  —  son  mot  sur  la  guillotine,  290. 

Cambon  (Mme  de),  dernière  victime  des  protestations  du  parlement  de 
Toulouse,  comprise  dans  la  3"  fournée  de  Saint-Lazare,  V,  136. 


142  TABLR  OÉNKKALE  DES  MAtIÈRES 

Cappon-Chateau-Thierry,  coupable  d'avoir  voulu  rétablir  la  royauté^  en 
défendant  le  roi  le  20  juin  1792,  II,  160. 

Carbonnel  (Pierre),  vieux  capitaine,  a  fait  l'éloge  de  la  reine,  IV,  392. 

Cardinal,  un  des  prétendus  complices  d'Admiral,  IV,  244. 

Carmélites  (les  huit  religieuses),  prévenus  de  fanatisme  et  de  refus  de 
serment,  II,  416  ;  —  Avis  aux  religieuses  qu'elles  avaient  entre  les 
mains,  ibid.;  —  leur  interrogatoire,  418;  —  elles  persévèrent 
dans  le  refus  du  serment;  condamnées  à  la  déportation,  421;  — 
récit  de  leur  procès  par  la  sœur  Angélique  Vitasse,  573. 

Carmélites  (les)  de  Compiègne,  V,  40  ;  —  leurs  antécédents  ;  s'étaient 
soumises  à  la  loi,  42;  —  enquête  chez  elles,  43;  —  envoyées  à 
Paris  :  leurs  noms,  45;  —  accusées  de  fanatisme;  pièces  à  l'appui, 
ibid.  ;  —  lettre  d'une  ursuline  de  Paris  à  la  supérieure  de  Compiègne 
sur  la  visite  de  l'évêque  constitutionnel,  47  ;  —  cantique  au  Sacré- 
Cœur,  49  ;  —  condamnées  à  mort,  52. 

Carmes  (maison  des),  société  choisie  qui  y  est  détenue,  V,  80;  — Faro, 
administrateur  de  poHce,  chargé  d'y  trouver  une  conspiration,  84; 

—  il  interroge  plusieurs  détenus  :  Balavoine,  ibid.;  —  Cacaut,  85; 

—  Virolle,  86  ;  —  Champagnier,  88  ;  —  liste  de  cinquante  et  un 
conspirateurs,  90  ;  —  approuvée  par  le  Comité  de  salut  public  : 
c'était  leur  arrêt  de  mort,  91;  —  acte  d'accusation,  92;  —  hste 
réduite  à  quarante-neuf,  94  ;  —  trois  acquittés,  97. 

Carnot,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  salut  public  : 
ses  lettres  à  Houchard  avant  la  bataille  d'Hondschoote,  11,85,  84;  — 
écrit  et  signe  l'ordre  d'arrestation  de  Rouget  de  Liste,  301  ;  —  rap- 
porteur de  la  loi  du  42  germinal  qui  supprime  les  ministères,  259  ;  — 
un  des  signataires  des  instructions  de  la  Commission  révolutionnaire 
d'Orange,  IV,  95;  —  suspend  le  général  de  Broghe  après  le  10  août, 
359  ;  —  note  qu'il  fournit  contre  lui  à  l'époque  de  son  jugement, 
541  ;  —  un  des  signataires  de  l'arrêté  du  17  messidor,  sur  la  conspi- 
ration des  prisons,  411  ;  —  de  l'arrêté  qui  met  Hoche  en  arrestation, 
V,  85  ;  —  défi  qu'il  porte  à  Robespierre  et  à  Saint-Just  dans  le  Comité 
de  salut  public,  191  ;  —  charge  Carrier,  VI,  5;  —  défend  ses  anciens 
collègues  du  Comité  de  salut  public,  85. 

Carra,  ses  antécédents,  I,  562;  —  mal  vu  de  Robespierre  :  rapport  de 
Couthon  ;  décrété  d'accusation,  I,  563;  —  mis  en  jugement,  377;  — 
condamné,  4jl,6. 

Carrier,  député  à  la  Convention,  en  mission  dans  l'ouest,  à  Nantes,  V, 
328  ;  —  ses  lettres  annonçant  les  noyades  de  prêtres  (2J  brumaire  et 
20 frimaire  an  II),  552  ;  — ordres  pour  les  autres  noyades,  554  et  suiv.  ; 
—  rappelé  à  la  suite  d'un  rapport  du  jeune  Jullien,  541  ;  —  témoin 
au  procès  des  94  Nantais,  555;  —  interpellé  et  interrogé  par  l'accusé 
Phélippes-Tronjolly,  554;  —  ses  excès  à  Nantes,  577-579;  —  le  jury 
demande  qu'il  soit  appelé  au  tribunal,  580;  —  requête  de  Goullin 
contre  lui,  581  ;  —  elle  est  envoyée  par  ordre  du  tribunal  au  Comité 
de  sûreté  générale,  ibid.  ;  —  retour  sur  les  antécédents  de  Carrier, 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  445 

après  sa  mission  à  Nantes  :  il  se  prononce  aux  Cordeliers  contre  les 
indulgents,  III,  35  ;  —  s'explique  aux  Jacobins,  56  ;  —  non  inquiété 
avant  thermidor  ni  depuis,  jusqu'en  vendémiaire  an  III,  VI,  1  ;  — 
1"  attaque,  2  ;  —  péril  qui  le  menace  quand  le  comité  de  Nantes  est 
mis  en  jugement  :  —  publications  de  Phélippes-Tronjolly,  contre 
lui,  ibid.  ;  —  décret  du  8  brumaire  sur  les  poursuites  contre  les  re- 
présentants, 5  ;  —  il  lui  est  immédiatement  appliqué,  6  ;  —  Carrier 
réclamé  au  tribunal  par  les  accusés  de  Nantes  et  par  le  public,  7  ;  — 
rappori  de  la  commission  des  Vingt  et  un  contre  lui,  8  ;  —  sa  justifi- 
cation à  la  tribune,  9;  —  débat  qui  suit,  12;  — décret  d'arrestation, 
13;  —  il  est  laissé  chez  lui  sous  la  garde  de  quatre  gendarmes, 
ibiil,;  —  liberté  qu'on  lui  donne  pour  préparer  sa  défense,  14;  — 
débats  sur  sa  mise  en  accusation,  ibid.  ;  —  ses  deux  arrêtés  des  27 
et  29  frimaire  ordonnant  des  exécutions  sans  jugement,  15;  —  il 
en  réclame  les  originaux,  ibid.  ;  —  le  sursis  qu'il  demande  pour  la 
suite  de  sa  défense,  refusé,  16;  —  la  discussion  reprise  :  déposi- 
tion de  Prieur  (de  la  Marne),  de  Laignelot,  de  Dumont  (du  Calvados), 
17;  —  ses  excuses,  18;  —  appel  nominal,  19  ;  — avis  motivés,  ibid.  ; 

—  ce  qui  entraîne  surtout  le  vote  de  la  Convention,  20  ;  —  Carrier 
mis  en  accusation,  21  ;  —  sa  tentative  de  suicide,  22;  —  envoyé  à  la 
Conciergerie,  ibid.  ;  —  Acte  d'accusation  rédigé  par  la  Commission 
des  Vingt  et  un,  22  ;  —  communiqué  au  tribunal,  25  ;  —  il  refuse  de 
répondre  à  l'interrogatoire  préalable,  23;  —  comparaît  au  tribunal, 
24;  —  ses  récusations,  ibid.  ;  —  on  passe  outre,  ibid.  :  —  témoins 
contre  lui  :  Vaugeois,  26;  —  intervention  de  Goullin,  de  Chaux,  28; 

—  les  faits  reprochés  au  comité  de  Nantes  repris  contradictoirement 
avec  Carrier  :  témoignages  de  Phélippes-Tronjolly,  de  Hicqueau,  29  ; 

—  ses  lettres  aux  généraux  Haxo,  Avril,  Dufour,  30-32  ;  —  sa  haine 
pour  Nantes,  55  ;  —  production  des  originaux  des  deux  ordres  d'exé- 
cution sans  jugement,  34;  —  il  assista  en  voilure  à  l'exécution, 
35  ;  —  déposition  du  jeune  Jullion  sur  sa  mission  à  Nantes,  36  ;  — 
comment  Carrier  avait  été  rappelé,  38;  —  témoins  mis  en  jugement 
avec  lui  :  D'Héron,  Robin,  Forget,  38  ;  —  réquisitoire  de  l'accusateur  pu- 
blic, 41  ;  — Carrier  se  défend  lui-même, 47;  —  condamné;  immense 
concours  de  peuple  à  son  exécution,  48  ;  —  insulte  à  sa  mort,  50. 

Cassecrain  (François-Claude),  curé  de  Pithiviers  :  brouillon  de  sermon 

sur  la  mort  du  roi,  III,  236. 
Cauciioix,  architecte,  républicain  qui  préfère  un  tyran  à  cinq  cents,  II,  471. 
Caussade  (habitants  de),  au  nombre  de  seize,  mis  à  mort  pour  avoir  porté 

le  deuil  de  Louis  XVI,  IV,  288. 
Cazotte,  !•'  commis  de  Laporte,  intendant  de  la  liste  civile,  échappé 

aux  massacres  de  septembre,  jugé  par  le  tribunal  du  17  août,  I,  29; 

—  ses  déclarations  sur  la  Constitution,  30;  —  sur  plusieurs  de  ses 
lettres,  51  ;  —  attaqué  par  Réal,  défendu  par  Jullienne,  33  ;  —  sa  con- 
damnation :  discours  du  président  Lavaux,  I,  34;  —  impassibilité  de 
condamné,  55;  —  sa  fille  arrêtée  d'abord,  mise  en  lilierté,  36. 


444  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Chabot,  député  à  l'Assemblée  législative  et  à  la  Convention,  fait  voter  le 
principe  d'une  cour  populaire  pour  juger  les  coupables  du  10  aoùl 
(15  août),  I,  5;  —  assiste  au  premier  interrogatoire  de  Charlotte  Cor- 
day,  veut  la  fouiller,  194  ;  —  témoin  au  procès  des  Girondins,  396; 
—  demande  que  les  députés  ne  puissent  être  décrétés  d'accusation 
avant  d'être  entendus,  11,  46;  —  décret  rendu  en  conséquence 
(20  brumaire  an  II),  rapporté  le  surlendemain  sur  la  proposition 
du  Comité  de  salut  public,  47;  —  son  rôle  dans  l'affaire  de  la 
Compagnie  des  Indes,  III,  135;  —  se  voyant  compromis,  il  dénonce, 
141;  —  arrêté  lui-même,  ibid.;  —  décrété  d'accusation,  143;  — 
tente  de  s'empoisonnr,  144;  —  jugement  (voy.  Danton). 
Chalgrin  (Marie-Félicité  Yernet,  fille  de  Joseph  Vernet,  femme),  impli- 
quée dans  l'affaire  de  la  Muette,  V,  145. 
Chalot  (Jean-Pierre),  curé  qui   avait  remis  ses  lettres  de  prêtrise  et 

repris  ses  fonctions,  III,  259. 
Chambon,  député  à  la  Convention,  proscrit  le  2  juin  :  déclaré  traître,  I, 
362  ;  —  périt  en  se  défendant  contre  ceux  qui  voulaient  l'arrêter, 
427,  note. 
CHAMBORAN(Gabrielle  de),  ancienne  carmélite,  III,  78. 
Champcenetz  (le  chevalier  de),   ancien  ollicier  aux  gardes  françaises, 
rédacteur  des  Actes  des  Apôtres,  Y,  82  ;  —  compris  dans  la  conspira- 
tion des  Carmes,  95  ;  —  son  mot  au  président  après  sa  condam- 
nation, 97. 
Chansons  et  vers  contre-révolutionnaires  entraînant  peine  de  mort: 
le  Confiteor,  etc..  Il,  153;  —  sur  la  fête  de  la  Fédération,  II,  184;  — 
contre  Louis  XVI,  357;  —  sur  Marat,  189;  —  sur  l'Assemblée  consti- 
tuante, 427;  —  complainte  sur  Louis  XVI,  467  ;  —  autres  pièces  sur 
Louis  XVI,  IV,  15,  507;  —  contre  les  Jacobins,  Y,  18,  427;  —  les 
commandements  de  Dieu,  YI,  148. 
Chaperon  (la  famille)  ferme  ses  portes  aux  commissaires  recenseurs, 
reçoit  les  gendarmes  à  coups  de  fusil  ;  siège  en  règle  et  incendie  de 
la  maison,  lY,  332;  — deux  frères  tués;  la  sœur  survivante  et  un 
parent,  condamnés  à  mort,  335. 
Charbonnier    (Germaine    Quetier,    femme),    condamnée  comme   ayant 

demandé  un  roi,  quand  elle  demandait  un  rouet,  IV,  402. 
Chardin  (Charles),  brocanteur  de  livres,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  de 

Chaumette,  III,  206;  —  acquitté,  212. 
Charlotte  Corday.  Qui  lui  inspira  son  dessein?  I,  188;  —  elle  part  de 
Caen  et  arrive  à  Paris,  189  ;  —  voit  Lauze-Duperret  qui  la  mène  au 
ministère  de  l'intérieur,  190;  —  pourquoi  elle  alla  chez  Duperret, 
191  ;  —  première  visite  chez  Marat,  ibid.  ;  —  sa  lettre  à  Marat,  192  ; 
—  Deuxième  visite  :  Marat  frappé  à  mort,  ibid.  ;  —  elle  est  arrêtée  : 
interrogée  pour  la  première  fois  dans  la  maison  de  Marat,  193;  — 
devant  les  membres  du  Comité  de  sûreté  générale,  194; —  conduite 
à  l'Abbaye,  ibid.  ;  —  perquisition  à  son  hôtel,  195;  —  empressement 
de  Fouquier-Tinville  à   la  mettre  en  jugement,  196  ;  —  lettre  de 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  445 

Fouquier,  ibid.;  —  elle  demande  rautorisation  de  se  faire  peindre, 
198  ;  —  sa  lettre  à  Barbaroux,  199  et  456  ;  —  interrogée  par  le  pré- 
sident Montané,  199  ;  —  transférée  à  la  Conciergerie,  207  -,  —  deuxième 
lettre  à  Barbaroux,  ibid.  et  459;  —  leltre  à  son  père,  208;  — 
interrogatoire  au  tribunal,  ibid.;  —  témoins  entendus,  209  ;  —  défense 
présentée  par  Chauveau-Lagarde,  213;  —  ce  qu'il  en  raconte,  ibid.; 

—  ne  reçoit  pas  l'abbé  Lothringer,  prêtre  assermenté,  215  ;  —  exécu- 
tion retardée  par  un  incident  entre  Montané  et  Fouquier-Tinville,  217  ; 

—  elle  se  fait  peindre  par  Ilauer,  ibid.;  —  reproche  injuste  à  Doulcet 
de  Pontécoulant,  ibid.  ;  —  sa  mort,  218. 

CuARRAs  (la  marquise  de),  relations  aristocratiques,  II,  381,  383. 

Charrettes  (les  dernières),  double  liste  des  condamnés  du  9  thermidor, 
V,  168  et  171  ;  —  exécution  consommée  par  l'intervention  d'IIanriot, 
177,  178. 

Charry  (Charlotte-Félicité  de  Luppé,  marquise  de),  son  voyage  à  Bruxelles 
qui  peut  la  faire  regarder  comme  émigrée,  II,  126;  —  ses  rapports 
avec  Osselin,  le  rapporteur  du  décret  contre  les  émigrés,  127;  — 
perquisition  chez  elle,  où  l'on  trouve  Osselin,  passé  minuit,  ibid.;  — 
interrogée,  ibid.;  —  conduite  le  lendemain  à  la  mairie  où  elle  est 
interrogée  par  Soulès  et  Froidure;  —  laissée  libre  sous  la  garantie 
d'Osselin,  128  ;  —  elle  rit  cachée;  —  se  retire  chez  le  frère  d'Osselin, 
curé  à  Saint-Aubin,  129;  —  ses  relations  continuées  avec  Osselin, 
avec  Desplasses,  ibid.;  — sa  lettre  à  Osselin,  qui  lui  conseillait  de 
fuir  ou  de  se  constituer  prisonnière,  150;  —son  interrogatoire,  137; 

—  ses  coaccusés,  140;  —  réquisitoire  de  Naulin,  ibid.;  —  con- 
damnation, 141  ;  —  sursis  pendant  quatre  mois;  —  exécution,  142. 

CiiAssET,  député  à  la  Convention,  déclaré  traître,  I,  364. 

Chateaubriand  (Ânne-Thérè,se  Le  Pelktier  de  Rosanbo,  marquise  de),  fille 
du  président  Le  Peletier  de  Rosanbo,  petite-fille  de  Lanioignon-Ma- 
Icsherbes  :  sa  correspondance  de  famille,  III,  506;  — elle  périt  avec 
les  siens,  le  3  floréal  an  II,  315. 

Ciiatelet,  juré,  I,  293  et  295;  IV,  112  et  541;  —  demandait  80  000 
têtes,  116. 

Chaudot,  notaire,  compromis  par  une  signature  réglementaire,  II,  425. 

Chaumette,  procureur  de  la  Conmmnc;  —  son  supplément  à  la  loi  des 
suspects,  I,  289;  —  son  rôle  dans  l'enquête  contre  Marie-Antoinette, 
317;  —  témoin  au  procès  des  Girondins,  590,  595;  —  au  procès  de 
Bailly,  II,  56;  —  ses  antécédents,  III,  5;  —  l'opinion  publique  excitée 
contre  lui,  III,  45,  115;  —  son  procès  où  l'on  implique  Dillon,  Lucile 
Duplessis,  veuve  de  Camille  Desmoulins  et  la  veuve  d'Hébert,  198;  — 
interrogatoire  sommaire,  205;  —  acte  d'accusation,  ibid.;  —  débats, 
207;  —  dépositions  contre  lui,  208;  —  brouillon  du  réquisitoire,  210; 
—  déclaration  du  jury  et  condamnation,  212;  —  recommandation  de 
Fouquier-Tinville  à  llanriot  pour  l'exécution,  212;  —  meurt  en 
furieux,  214. 

Chauvkau-Lagardk,  défenseur  de  Charlolle  Cordav,  I,  209,  212;  —  de 


446  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Marie-Antoinette,  328,  530,  333,  539,  342  et  464;  —  des  Girondins, 
388;  —  du  jeune  Custinc,  II,  321  ;  —  de  Madame  Elisabeth,  III,  421 
Chaux  (Pierre),  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  Y,  527; 

—  envoyé  au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  343  ;  —  son  déses- 
poir en  apprenant  la  chute  de  Robespierre,  ibid.;  —  témoin  au 
procès  des  94  Nantais,  356  ;  —  mis  en  jugement,  364;  —  sa  part  aux 
plus  grands  excès,  370;  —  récrimine  contre  Carrier,  VI,  28;  — 
acquitté,  47;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

CiiEjiisEs  ROUGES,  Hom  appliqué  aux  54  (Admirai,  Cécile  Renault,  etc.) 
mis  à  mort  en  chemises  rouges  comme  assassins  de  Collot  d'Herbois 
et  de  Robespierre,  IV,  256  (voy.  Admiral  et  Cécile  Renault);  —  l'ordre 
de  mettre  les  condamnés  en  chemise  rouge  prescrit  par  le  Comité  de 
salut  public  avant  le  jugement,  247;  —  omis  dans  le  jugement 
et  exécuté  par  Fouquier-Tinville,  261 . 

Chenaux  (Barthélémy),  membre  de  la  Commune,  un  des  coaccusés  de 
Chaumette,  III,  198;  —  sa  lettre  à  Hébert,  199;  —  acquitté,  212. 

Chénier  (André),  sa  naissance  et  ses  antécédents,  V,  120;  —  ami  de  la 
Révolution,  ennemi  des  Jacobins  :  sa  polémique   contre  eux,  121; 

—  même  contre  son  frère,  Marie-Joseph,  122;  — participe  à  la  défense 
de  Louis  XVI,  123;  —  sa  retraite  à  Versailles,  ibid.;  —  espère  en  vain 
se  faire  oublier  :  trop  vivant  par  ses  vers,  124-127;  —  arrêté  à  Passy, 
127;  —  écroué  à  Saint-Lazare,  ibid.;  —  compris  dans  la  seconde 
fournée  de  Saint-Lazare,  128;  —  des  faits  relatifs  à  un  de  ses  frères 
insérés  à  sa  charge  puis  supprimés  dans  son  acte  d'accusation,  129, 
130;  —  son  portrait  par  Suvée,  134. 

CiiEviLLY  (Jeanne  Agron  de  Marcilly,  veuve  de),  sa  correspondance  avec 
le  chevaher  de  Piroreau,  III,  222. 

Chimay  (Madeleine-Charlotte  Lepelletier,  princesse  de)  :  comment  sa  déten- 
tion à  la  maison  des  Oiseaux  fut  connue  de  Fouquier-Tinville,  V,  160; 

—  comprise  dans  la  fournée  du  lendemain  (8  thermidor),  ibid.; 
Ciioiseul-Labaume  (marquis  de),  ancien  Heutenant  général,  et  ses  coaccusés, 

m,  376. 

Clamecy  (dix-sept  habitants  de),  II,  473. 

Claudel  (Michel),  curé  conslitutionnel,  IV,  367. 

Clavière,  ancien  ministre  des  contributions  publiques,  associé  aux  Giron- 
dins dans  leur  proscription,  I,  354;  —  se  tue  dans  sa  prison,  II,  242. 

Clère  (Catherine),  servante,  condamnée  pour  propos  contre-révolution- 
naires, I,  153;  —  débats  à  son  sujet  à  la  Convention,  135. 

Clinchamp  (Antoine- Jean)  dit  Saint-André,  ancien  prieur  de  Clisson,  con- 
damné pour  écrits,  I,  144. 

Clootz  (Anacharsis),  ses  antécédents,  III,  5;  —  arrêté,  40;  —  compris 
dans  le  procès  d'Hébert,  Ronsin  etc.,  45;  —  charges  contre  lui  aux 
débats,  53;  —  condamné,  65;  —  son  attitude  en  allant  au  sup- 
plice, 67. 

CuFiiNHAL,  juge  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8  ;  —  au  tribunal  révo- 
lutionnaire, 1,  263;  —  témoin  au  procès  de  BaiHy,  II,  57;  —  vice- 


CO.NTE.NUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  447 

président,  IV,  110  ;  —  maintient  Loiserolles  père,  pris  pour  son  fils,  sur  la 
liste  des  accusés,  en  se  contentant  d'y  substituer  ses  prénoms  et  son 
âge,  V,  140;  —  sa  part  à  la  journée  du  0  thermidor  :  délivre  Han- 
riot,  254  ;  —  ramène  Robespierre  de  la  mairie  à  l'Hôtel  de  ville,  257  ; 

—  mis  hors  la  loi,  259;  —  l'Hôtel  de  vHle  envahi,  il  jette  llanriot 
par  la  fenêtre  et  s'échappe,  244  ;  —  caché  dans  l'île  des  Cygnes,  se 
réfugie  chez  un  ami  qui  le  livre,  268  ;  —  envoyé  à  l'échafaud  sur 
la  constatation  de  son  identité  par  le  tribunal  criminel  de  Paris,  le 
tribunal  révolutionnaire  étant  suspendu,  269; —  insulté  à  ses  der- 
niers moments,  ibid. 

CoLivtr  (Simon),  épicier,  complice  du  roi  au  20  juin  et  au  10  août, 
111,  105. 

L'oLLENor  d'Angrkmont,  condanmé  par  le  tribunal  du  17  août  1795,  1,  12. 

CotLOT  d'Herbois,  ancien  acteur,  député  à  la  Convention,  tente  de  rap- 
procher les  Cordeliers  et  les  Jacobins,  III,  56  ;  —  sa  lettre  au  président 
de  la  Convention  (15  germinal  an  II),  III,  181,  note;  —  attentat 
d'Admiral  contre  lui  (nuit  du  5  au  4  prairial),  IV,  2  et  suiv.,  555  et 
suiv.  ;  —  ovation  aux  Jacobins  (6  prairial),  80;  —  un  des  principaux 
thermidoriens,  V,  191  ;  —  chassé  des  Jacobins  (8  thermidor),  V,  216; 

—  revient  au  Comité  de  salut  public  :  querelle  Saint-Just,  ibid.;  — 

—  prépare  la  journée  du  lendemain,  217;  —  préside  la  séance 
le  9  thermidor,  222,  258  ;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre,  de 
Versailles,  286;  —  couvert  par  un  ordre  du  jour,  287,  291  ;  —  vote 
contre  Carrier,  VI,  20;  —  renvoyé  devant  la  Commission  des  Vingt 
et  un,  VI,  78  ;  —ses  mémoires  justificatifs,  81  ;  —  déporté  par  décret 
(12-15 germinal  an  III),  85;  —  sa  mort,  123. 

Collier-Lamarlière.  Voy.  Lamarlière. 

Comité  de  défense  générale  renouvelé  sous  le  nom  de  Commission  de 
salut  public,  I,  81  ;  —  remplacé  par  le  Comité  de  salut  public,  82. 

Comité  de  salut  public,  tête  du  gouvernement  des  Jacobins  et  organi- 
sateur de  la  Terreur,  I,  40;  —  créé  sous  le  patronage  de  Marat  par 
le  contre-coup  de  la  trahison  de  Dumouriez,  82,  84;  —  sa  première 
composition  :  neuf  membres,  tous  de  la  Montagne;  achève  de  s'or- 
ganiser après  la  révolution  du  51  mai,  165; —  sa  sollicitude  pour  le 
tribunal,  261,  262;  —  rapport  de  Harère  au  nom  du  Comité  dans  la 
séanci;  du  5  septembre  1795,  284  (pour  les  rapports  faits  au  nom  du 
Comité,  voy.  Barère,  Hillaud-Varennes,  Saint-Just,  etc.);  —  rôle  du 
Comité  dans  la  proscription  dos  Girondins,  354;  —  lutte  contre  les 
enragés  et  les  indulgents,  IH,  1  et  suiv.,  25;  —  de  concert  avec  les 
Comités  de  sûreté  générale  et  de  législation,  il  décide  l'arrestation  de 
Danton,  etc.,  118  ;  —  note  adressée  à  Hanriot  à  l'ouverture  de  ce  pro- 
cès, 155;  — son  pouvoir  considérablement  accru  par  la  loi  du  14  fri- 
maire an  II  qui  établit  le  gouvernement  révolutionnaire,  214;  —  par 
la  loi  du  12  germinal  (|ui  supprime  les  ministères,  2-^9;  —  par  la  loi 
du  27  germinal  (pii  soumet  tous  les  délits  de  coninî-révolution  au 
tribunal  révolutionnaire,  son  instrument,  262;  —  par  la  création  du 


448  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

bureau  de  la  surveillance  générale  et  de  la  police  qui  lui  est  rattaché, 
263;  —  extraits  des  rapports  de  ce  bureau  en  floréal,  204,  et  prai- 
rial, 270  ;  —  ses  arrêtés  des  24  et  25  floréal  établissant  des  commis- 
sions populaires  pour  le  triage  des  accusés,  458  et  527;  —  sa 
puissance  absolue  après  la  loi  du  22  prairial,  IV,  108;  —  principal 
ordonnateur  des  jugements,  129;  —  ordonnait  les  arrestations, 
visait  les  listes  des  accusés,  150;  —  rapports  de  sa  police  en  prairial 
et  en  messidor,  135;  —  dirige  la  mise  en  accusation  des  prétendus 
complices  d'Admiral  et  de  Cécile  Renault,  246  ;  —  organise  avec 
Herman  la  prétendue  conspiration  des  prisons,  IV,  405;  —  arrêté 
du  6  messidor  créant  de  nouvelles  commissions  populaires,  V,  70; 

—  arrêtés  du  7  messidor,  du  17  messidor  relatifs  à  la  conspiration 
des  prisons,  IV,  407,  411;  —  renouvelé  après  le  9  thermidor,  V,  263, 
264,  note  ;  —  responsable  des  actes  du  tribunal  révolutionnaire,  VI, 
136;  —  ses  mobiles  :  les  besoins  du  fisc,  146  ;  —  le  système  de  dépo- 
pulation, 148. 

Comité  de  sûreté  générale,  ramené  à  douze  membres  et  renouvelé  : 
composé  de  Montagnards,  I,  41  ;  —  son  action  dans  l'affaire  de  la 
Compagnie  des  Indes,  III,  141;  —  d'Admiral  et  de  Cécile  Renault, 
IV,  4,  234,  etc.;  —  renouvelé  après  le  9  thermidor,  V,  263. 

Comités  DE  surveillance,  établis  par  la  loi  du  21  mars  1793;  —  leur  rôle 
dans  la  loi  des  suspects,  I,  288. 

Comités  (les  sept  membres  des  anciens),  Billaud-Varennes,  Barére,  etc.  ; 

—  leurs  mémoires  justificatifs  contre  les  attaques  de  Lecointre, 
VI,  81;  —  discussion  sur  leur  mise  en  accusation,  85;  —  défendus 
par  Robert  Lindet,  par  Carnot,  ibid.;  —  quatre  sont  frappés  de 
déportation  par  décret  de  la  Convention,  ibid.;  (voy.  Billaud-Varennes, 
Barère,  Collot  d'Herbois,  Vadier.) 

Commission  des  Douze  :  instituée  le  18  mai  1793,  I,  163;  —  supprimée  : 
les  Douze  vont  grossir  le  nombre  des  proscrits,  164. 

Commission  des  Six,  tirée  de  la  Convention  pour  donner  son  avis  sur  les 
renvois  au  tribunal  révolutionnaire,  supprimée,  I,  83. 

Commission  militaire,  instituée  le  20  octobre  1792,  pour  juger  les  émigrés 
pris  les  armes  à  la  main;  —  ses  jugements,  I,  37. 

Commissions  populaires  établies  en  vertu  du  décret  du  25  ventôse,  par  ar- 
rêté des  24  et  25  floréal  an  il,  III,  458  et  526;  — listes  des  accusés  à 
mettre  en  jugement  soumises  au  Comité  de  salut  public,  459; —  arrêté 
du  4  thermidor  pour  les  accroître,  V,  71. 

Commune  de  Paris  (commune  insurrectionnelle  du  10  août)  :  elle  demande 
la  création  d'un  tribunal  extraordinaire,  11  août,  I,  3;  —  envoie  plu- 
sieurs députations  pour  en  presser  l'établissement,  4  ;  —  travaille  à 
la  suppression  des  cultes  ;  arrête  que  les  clochers  seront  abattus  comme 
contraires  à  l'égaHté,  II,  7  ;  —  à  la  tête  de  la  résistance  à  la  Conven- 
tion, le  9  thermidor,  V,  227;  —  mesures  énergiques  qu'elle  arrête, 
229;  — Robespierre,  Saint-Just,  Le  Bas,  Couthon,  tirés  de  leur  prison, 
se  réunissent  à  elle  dans  l'Hôtel  de  ville,  241  ;  —  entente  avec  les 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  449 

Jacobins,  231,  244;  —  prise  de  l'Hôtel  de  Ville;  —  dispersion  de  la 
Commune,  243;  —  ses  membres,  mis  hors  la  loi,  sont  livrés  au 
bourreau,  les  11  et  12  thermidor,  sur  la  constatation  de  leur  identité, 
259  et  420-425;  —  ses  adhérents  dénoncés,  acquittés  pour  la  plupart 
le  15  fructidor,  293  et  VI,  100. 
Compagnie  des  Indes  :  affaire  où  Chabot,  Delaunay,  d'Angers,  etc.,  sont 
compromis,  III,  135;  —  décret  qui  la  supprime,  157;  —  texte  des 
amendements  de  Fabre  d'Églantine,  138,  note;  —  altérations  qui  y 
sont  faites  par  Delaunay  et  ses  complices,  139  ;  —  le  faux  décret,  140  ; 

—  rapport  d'Amar  à  ce  sujet,  142  ;  —  décret  de  mise  en  accusation 
des  députés  coupables  ou  présumés  coupables,  144;  —  rapport 
d'Amar  lu  au  tribunal  comme  acte  d'accusation,  157.  (Voy.  Chabot, 
Danton,  etc.) 

Condorcet  (Caritat  de),  sa  mort,  III,  84. 

Confiscation  des  biens  des  condamnés  prescrite  par  la  loi  constitutive 
du  tribunal,  I,  59;  —  décret  pour  la  confiscation  des  biens  des  ac- 
cusés suicidés,  II,  90-92;  — la  confiscation  attaquée  à  la  Convention, 
VI,  127;  —  décret  pour  la  restitution  des  biens  des  condamnés',  129; 

—  s'il  a  été  appliqué?  132. 
Confiteor  (le)  du  patriote,  II,  153. 

Conspiration  de  Bretagne,  première  grande  exécution  :  la  famille  La- 
guyomarais,  etc.,  I,  170  et  suiv.;  —  impression  qu'elle  fait  dans  le 
public,  180. 
Conspiration  de  l'étranger  à  propos  d'Admiral    et  de   Cécile  Renault 
(Voy.  Admiral  et  Cécile  Renault);  —  les  cinq  ajoutés  à  la  liste  primi- 
tive des  quarante-neuf,  IV,  253;  —  liste  des  cinquante-quatre  con- 
damnés, 256. 
Conspiration  des  prisons  :  bruit  de  conspiration   des  prisons  démenti 
d'abord  comme  faux  par  les  administrateurs  de  police  (10  septem- 
bre 1793),  IV,  266;  —  idée  reprise  dans  l'affaire  d'Admiral,  240;  — 
exploitée  pour  chaque  prison  (voy.  Bicêtre,  le  Luxembourg,  les  Carmes, 
Saint-Lazare)  ;  —  rapport  d'Uerman  au  Comité  de  salut  public,  pro- 
voquant des  mesures,  400;  —  arrêté  du  Comité  en  date  du  7  mes- 
sidor, 407;  —  la  conspiration  inoculée  d'une  prison  à  l'autre  par  des 
Iransfèremenls  de  prisonniers,  V,  78. 
CoBVENTioN,  séances  des  9  et  10  mars  1793, 1,  44,  47  ;  -—  du  3  avril,  82  et 
161  ;  —  du  15  avril,  162  ;  —  du  10  mai  :  la  Convention  aux  Tuileries, 
166;  —  des  31  mai,  1"  et  2  juin,  104  ;  —  du  5  septembre,  279  ;  —  du 
3  octobre,  369;  —  du  29  brumaire  an  II,  II,  90;— séance  du  8  ther- 
midor :  débats  sur  le  discours  de  Robespierre,  V,  213  ;  —  séance 
du  9  au  malin,  221  ;  —  séance  du  soir,  237;  —  le  péril  annoncé  par 
Collot  d'Hcrbois  qui  préside,  238  ;  —  mesures  énergiques  prises  sur 
les  propositions  de  Youlland  et  d'Élie  Lacoste  :  Barras  placé  à  la  tôto  de 
la  force  année;  les  rebelles  mis  hors  la  loi,  239;  —  séances  du  12 
et  du  13  fructidor  an  II,  286-291  ;  —  séance  du  12  au  13  germinal 
an  U(,  85. 

TRIB.  RévOL.  VI  tO 


450  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

CoRDELiERS  (les),  leuF  part  à  l'émeute  du  10  mars  (1793),  I,  48;  —  pren- 
nent l'offensive  contre  le  Comité  de  salut  public,  III,  31  ;  —  tableau 
des  Droits  de  l'homme  voilé,  32  ;  —  le  voile  déchiré  ;  rapproche- 
ment opéré  avec  les  Jacobins,  56. 

CoRNuiLLiER  (Amélie-Laurence-Céleste  de  Saint-Pern,  femme),  ajoutée  en 
fraude  à  l'acte  d'accusation,  V,  57  ;  —  condamnée  (1"  thermidor),  non 
exécutée  comme  étant  enceinte,  ibid.;  —  paraît  au  procès  de  Fouquier- 
Tinville,  ibid.  et  VI,  107. 

CoRTEY  (Joseph-Victor),  épicier,  en  relation  avec  le  baron  de  Batz,  IV,  236, 
257,  246;  —  compris  dans  le  procès  et  dans  la  condamnation  d'Ad- 
miral,  242,  256,  258. 

CosTARD  (Avoye  Paville,  femme),  sa  lettre  de  défi,  en  apprenant  la  mort 
de  Boyer  de  Nismes,  IV,  21. 

CouLOMMiERs  (prétcudue  conspiration  de),  II,  385;  —  sollicitude  du 
maire  (Dix-Août)  pour  faire  juger  ses  concitoyens,  386  ;  —  lettre  d'un 
ancien  chantre  de  l'église  sur  les  troubles,  567. 

Cour  martiale,  instituée  pour  juger  les  Suisses,  11  août  1792,  I,  3;  — 
décret  rapporté  le  14  août,  4. 

Courlet-Beaulop,  condamné  le  9  thermidor  :  incertitude  sur  son  nom 
et  sur  son  caractère,  V,  175. 

CouRTiN  (François),  supérieur  général  de  l'ordre  de  Cluny,  receleur  de 
reliques,  III,  85. 

Courtois,  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens,  V,  190;  — 

son  rapport  sur  les  papiers  trouvés  chez  Robespierre,  VI,  79. 
*CouRTOT,  curé  constitutionnel,  peu  ami  du  divorce,  condamné  malgré 
l'adresse  de  ses  paroissiens  en  sa  faveur,  II,  414. 

CousTARD,  ancien  député  à  la  Convention,  condamné  avec  le  duc  d'Or- 
léans, II,  20. 

Coutelet  (Marie-Louise,  veuve  Neuvéglise),  chef  de  l'atelier  de  filature 
des  Jacobins,  rue  Saint-Jacques,  III,  516. 

Coutelet  (Marie-Madeleine),  condamnée  pour  une  lettre  non  envoyée, 
II,  175. 

CouTHON,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  salut  public  : 
son  rapport  contre  Carra,  I,  365  ;  —  insiste  sur  la  conspiration  formée, 
disait-il,  par  Dillon  pour  égorger  le  Comité  de  salut  public  pendant 
le  procès  de  Danton,  III,  195  ;  —  son  rapport  sur  la  loi  du  22  prai- 
rial, IV,  94  ;  —  fait  repousser  le  24  l'ordre  du  jour  motivé  adopté 
le  23,  102;  —  son  discours  aux  Jacobins,  qui  manifeste  les  projets 
du  triumvirat  (6  thermidor),  V,  202;  —  demande  l'impression  du 
discours  de  Robespierre  le  8  thermidor,  213,  214  ;  —  décret  d'arres- 
tation contre  lui  le  9  thermidor,  226;  —  conduit  à  Port-Libre, 
revient  à  l'hôtel  de  ville  sur  un  billet  de  Lescot-Fleuriot  et  de  Payan, 
235  ;  —  mis  hors  la  loi,  239  ;  —  veut  qu'on  écrive  aux  armées,  242; 
—  blessé  quand  l'hôtel  de  ville  est  envahi  ;  on  parle  de  le  jeter  à 
l'eau,  244  ;  —  à  la  Conciergerie  :  envoyé  à  la  mort  sur  la  constata- 
tion de  son  identité,  251. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  4ol 

Com-EY  (Ignace),  accusateur  public  de  Cambrai,  livré  par  des  ennemis, 
IL  260. 

Crécy  (veuve),  perdue  par  sa  correspondance  avec  FaveroUes,  II,  508* 

Créqui-Montmorency,  compris  dans  la  seconde  fournée  de  Saint-Lazare: 
ses  étranges  démarches,  V,  131. 

Crosne.  Yoy.  Tiuroux  de  Crosne. 

Croullière  (la  famille),  paysans  religieux,  IV,  305. 

Crussol  d'Amboise  (marquis  de),  ancien  lieutenant  général,  ancien  con- 
stituant, condamné  le  8  thermidor  :  ce  qu'on  lui  reprochait,  V  161. 

CussY,  député  à  la  Convention,  se  retire  à  Caen,  I,  357  ;  —  décret  du 
28  juillet  1793  contre  les  Girondins  où  il  est  compris,  I,  362;  — 
question  s'il  avait  été  mis  en  accusation  ou  hors  la  loi.  II,  79  ;  — 
ordre  du  jour  qui  la  tranche  contre  lui,  80  ;  —  comment  il  l'apprend, 
ibicL;  —  exécuté  sur  la  constatation  de  son  identité,  81. 

CusTiNE,  général  en  chef  de  l'armée  du  Rhin,  puis  de  l'armée  du  Nord, 
sa  campagne  hardie  sur  le  Rhin  ;  occupe  Mayence,  entre  dans  Franc- 
fort, I,  226;  —  appelé  de  l'armée  du  Rhin  à  l'armée  du  Nord,  227  ; 

—  ses  lettres  à  Bouchotte,  228  ;  — au  Comité  de  salut  public,  230  ;  — 
rappelé  (12  juillet  1793),  232  ;  — gardé  à  vue,  235;  —  son  arrestation 
demandée,  ibid.  ;  —  enfermé  au  Luxembourg,  234  ;  —  subit  le  con- 
tre-coup des  capitulations  de  Mayence  et  de  Valenciennes  :  décrété  d'ac- 
cusation, 251,  252,  254;  —  renvoyé  devant  le  tribunal  révolution- 
naire, 254  ;  —  son  procès,  255  ;  —  déposition  de  Ilentz,  de  l'allemand 
Zimmermann,  de  Lavaux,  sous-chef  à  la  Guerre,  257;  —  de  Merlin  do 
Thionville,  de  Rewbell,  240  ;  —  de  Cambon,  241  ;  —  de  Pierre  Cellier, 
242  ;  —  encore  de  Hentz,  du  général  Hesse,  245  ;  —  sa  condamnation, 
244  ;  —  sa  mort  chrétienne  ;  interrogatoire  de  l'abbé  Lothringer  à  ce 
sujet,  247  ;  —  insulté  après  sa  mort,  251. 

CusTiNE  fils  :  sa  lettre  du  15juilletl795à  sonpère.  H,  316  ;  —  interceptée 
par  Vincent,  517;  —  il  est  interrogé  par  Dumas,  518;  —  débats, 
320  ;  —  hostilité  marquée  du  président ,  beau  mouvement  du 
défenseur   Chauveau-Lagarde,  321  ;  —    l'auditoire  favorable,  ibid.  ; 

—  condamnation,  321  ;  — sa  lettre  en  deux  parties  à  sa  jeune  femme, 
321-525  ;  —  lettre  antérieure  à  son  père  qui  manifeste  les  dispo- 
sitions du  Comité  de  salut  public  envers  le  général,  317,  564. 


D 

Dadodville  (Auguste),  prétendu  frère  naturel  de  Louis  XVI,  IV,  326  ;  — * 
trahi  par  un  agent  auquel  il  confie  le  secret  de  sa  naissance,  527. 

Dalbekt  (Rosalie),  dite  Esther  Moret,  envoyée  de  Belgique,  avec  Buslot  ou 
Bruxellot,  j)Our  examiner  les  dis])ositions  des  esprits  à  l'égard  de  la 
Reine,  II,  514;  —  abandonnée,  se  livre  elle-même,  ibid. 

Dargé  (François),  épicier,  administrateur  de  police,  compromis  dans 
la  conspiration  de  VOEillet  (voyez  Œillet),  et  acquitté.  H,  206  ;  —  rais 


452  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

en  jugement  séance  tenante  dans  le  procès  d' Admirai  et  condamné, 
IV,  253,  254,  258. 

Danqueciiin  (la  famille),  victime  d'une  vengeance  de  parents,  III,  221 . 

Danse  macabre  de  la  Révolution,  VI,  435. 

Danton,  ministre  de  la  justice  après  le  10  août,  pendant  les  journées  de 
Septembre,  I,  22;  —  sort  du  ministère  étant  député,  30,  note  1  ;  — 
sa  mission  en  Belgique  auprès  de  Dumouriez  ;  sa  part  à  l'institution 
du  tribunal  révolutionnaire  le  10  mars  (1793),  30;  —  il  emporte  le 
vote  du  décret,  séance  tenante,  55  ;  —  au  retour  de  Belgique,  pour 
faire  diversion,  il  dénonce  Roland  comme  complice  de  Dumouriez  et 
tonne  contre  les  aristocrales,  71  ;  —  ses  propositions  monstrueuses 
converties  en  décrets,  72  ;  —  autres  propositions  décrétées  le  5  sep- 
tembre 1793,  281  ;  —  s'élève  contre  les  profanations  religieuses  qu'il 
appelle  mascarades,  II,  S  ;lll,  9  ;  — rangé  dans  le  parti  des  indulgents, 
111,  7;  —  ses  doutes  sur  la  révolution,  9  ;  —  réduit  à  se  justifier,  10; 
—  son  arrestation  décidée  par  les  trois  comités  :  Legendre  en  de- 
mande compte  dans  la  Convention,  120;  — et  s'incline  devant  l'objur- 
gation de  Robespierre,  123;  — question  préalable  votée  sur  son  arres- 
tation, 124;  —  rapport  au  nom  des  comités  par  Saint-Just,  125  ;  — 
décrété  d'accusation,  128  et  507;  —  pourquoi  son  affaire  est  rattachée 
à  celle  de  la  Compagnie  des  Indes^  147  ;  —  interrogatoire  sommaire, 
150;  —  transféré  à -la  Conciergerie,  151;  —  son  séjour  dans  cette 
prison,  d'après  Riouffe,  152  ;  —  ouverture  des  débats  ;  sept  jurés 
seulement,  156  ;  —  rapport  de  Saint-Just,  lu  comme  acte  d'accusa- 
tion, 160  ;  —  témoins  au  procès  :  Cambon  qui  dépose  sur  l'affaire  de 
la  Compagnie  des  Indes,  160;  —  interrogatoire  de  Danton,  161;  — 
résumé  qu'en  a  gardé  un  juré,  166;  —  colloque  par  écrit  entre  le 
président  et  Fouquier-Tinville  pendant  le  discours  de  Danton,  168  ;  — 
la  parole  lui  est  retirée,  sous  le  prétexte  qu'il  est  fatigué,  ibid.  ;  — 
mots  qu'il  dit  pendant  les  débats,  175  ;  —  lettre  de  Fouquier-Tinville 
et  d'Herman  pour  brusquer  la  fin  du  procès,  177;  —  rapport  de 
Saint-Just  et  décret  qui  permet  de  mettre  les  accusés  hors  des  débats, 
178;  —  rapport  et  décret  portés  au  tribunal  à  la  demande  de  Robes- 
pierre, 15  germinal,  181  et  518  ;  —  le  16,  Fouquier  donne  lecture  du 
décret,  182;  —  les  jurés  se  déclarent  suffisamment  instruits,  confor- 
mément au  décret  rendu  contre  les  Girondins,  185;  —  et  les  accusés 
s'emportant  sont  mis  hors  des  débats  en  vertu  du  nouveau  décret, 
ibid.;  —  verdict  du  jury,  condamnation  de  Danton,  187  ;  —  ses  der- 
niers moments,  188-193. 

Darmaing  (les  deux)  et  huit  autres  habitants  de  Pamiers,  poursuivis  par 
Vadier  et  condamnés  sur  ses  instances,  IV,  164. 

Daubigky,  juge  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8. 

Daunou,  député  du  Pas-de-Calais  à  la  Convention,  un  des  74  qui  ont  pro- 
testé contre  la  proscription  des  Girondins,  I,  474  ;  —  son  jugement 
sur  le  tribunal  révolutionnaire,  VI,  144. 

David,  peintre,  député  de  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLliMES  453 

générale,  un  des  patrons  de  la  pétition  pour  l'établissement  du  tribu- 
nal révolutionnaire,  I,  45  ;  —  son  exaltation  à  la  séance  du  9  avril 
(1795),  97;  —  fait  nommer  son  élève  Gérard  au  nombre  des  jurés, 
295  ;  —  applaudit  au  décret  qui  doit  hâter  la  condamnation  de  Dan- 
ton, 111,  181  ;  —  sollicite  les  juges  et  les  jurés  dans  le  même  sens, 
486;  —  son  programme  pour  la  fête  de  l'Êti'e  suprême,  IV,  83;  — 
veut  boire  la  cigûe  avec  Robespierre  le  8  thermidor,  V,  215;  —  et  le 
renie  après  sa  chute,  264  ;  — retranché  du  Comité  de  sûreté  générale, 
ibid.;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre  de  Versailles,  286; 

—  couvert  par  un  ordre  du  jour  (12  et  15  fructidor),  291  ;  —  repris 
dans  un  nouveau  projet  d'accusation,  VI,  53  ;  —  déchargé  des  pour- 
suites, 77. 

Decaix  (Ferdinand),  ancien  prieur,  puis  curé,  ayant  pris  ses  fonctions  au 
sérieux,  V,  156. 

Decourcjiant  (Jean),  canonnier  dans  l'insurrection  du  10  août,  II,  345. 

Decous  (Jean),  prêtre  réfractaire,  III,  238. 

Décret:  du  11-12  août  1792,  instituant  une  cour  martiale  contre  les 
Suisses,  I,  3  et  444;  —  modifié  le  14  août,  4  et  444;  —  du  17  août 
1792,  instituant  un  tribunal  extraordinaire,  7  et  449  ;  — du  4  décembre 
1792,  portant  peine  de  mort  contre  quiconque  demanderait  le  rétablisse- 
ment de  la  royauté,  65;  —  du  10  mars  1793,  instituant  le  tribunal 
révolutionnaire,  57  ;  —  du  11  mars,  qui  lui  renvoie  toute  affaire  pen- 
dant^e,  62  ;  —  décret  du  26  août  1 792  contre  les  prêtres  réfractaires, 
62  ;  —  des  21  et  23  avril  1793,  aggravant  ce  décret,  63  ;  —  décrets 
du  9  novembre  1791,  du  9  octobre  1792,  du  24  du  même  mois  contre 
les  émigrés,  64  ;  —  autres  décrets  relatifs  à  leurs  biens,  ibid.f  note; 

—  décrets  du  14  février  1793,  pour  leur  dénonciation;  du  25  fé- 
vrier, déclarant  nuls  les  jugements  rendus  parles  tribunaux  de  district 
en  fait  d'émigration,  65;  —  du  12  mars  1793,  renvoyant  au  tribunal 
révolutionnaire  les  auteurs  de  l'émeute  du  10  mars,  ibid.;  —  décret  du 
18  mars  1793  contre  les  émigrés  et  les  prêtres,  67;  —  du  19,  contre  les 
émigrés  pris  les  armes  à  la  main,  68  ;  — du  23,  interprétant  le  décret 
du  19,  ibid.;  —  du  26,  ordonnant  le  désarmement  des  suspects, 
70;  —  du  27,  qui,  sur  la  motion  de  Danton,  met  hors  la  loi  tous  les 
ennemis  de  la  Kévolution,  71  ;  —  explication  du  décret,  72  ;  —  autre 
du  27,  qui  ordonne  la  mention  des  titres  et  qualités  des  prévenus 
contre-révolutionnaires,  73;  —  décret  général  du  28  mars  contre  les 
émigrés,  76  ;  —  du  29,  pour  faciliter  les  arrestations,  ibid.;  —  du 
même  jour,  appliquant  la  peine  de  mort  aux  délits  de  presse,  78; 

—  du  30,  relatif  aux  jurés  du  tribunal  révolutionnaire,  79;  —  du 
2  avril  1793,  affranchissant  le  tribunal  de  l'avis  préalable  de  la  com- 
mission des  Six,  8i;  —  autre  du  5,  l'ai  franchissant  de  l'avis  de  la 
Convention,  excepté  pour  les  généraux  ou  les  députés,  85;  —du 
7  avril,  accordant  la  franchise  de  la  poste  à  l'accusateur  public,  159; 

—  du  9  avril,  plaçant  les  généraux  en  chef  sous  la  surveillance  de 
trois  représentants  du  peuple,  95;  —  du  7  mai,  qui  augmente  le  nom- 


454  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

bre  des  agents  du  tribunal,  i  59;  —  du  24  mai,  réglant  la  nomination 
des  jurés,  ibid.  ;  —  décrets  des  15  et  26  juin  sur  les  jurés,  165  ;  — 
du  24  juillet  pour  l'augmentation  du  nombre  des  juges  du  tribunal 
révolutionnaire,  261  ;  —  du  26  juillet,  contre  les  accapareurs,  259  ; 

—  du  30,  seconde  section  ajoutée  au  tribunal,  262  ;  —  du  1"  août,  pour 
la  destruction  des  tombeaux  des  rois,  259  ;  —  du  5  et  du  14  sep- 
tembre, réorganisant  le  tribunal  révohitionnaire,  279  et  290  ;  — 
autres  de  la  même  date,  notamment  celui  qui  établit  une  armée  révo- 
lutionnaire à  Paris,  284;  —  du  17  septembre  contre  les  prêtres 
déportés,  286  ;  —  du  même  jour,  loi  des  suspects,  287  ;  —  du 
28  septembre,  contre  les  accapareurs,  289,  note  ;  —  du  3  octobre, 
pour  le  juj^Tment  immédiat  de  Marie-Antoinette,  515. 

Décret  du  2  juin  1793  contre  les  Vingt-deux  et  les  Douze,  354;  —  du 

24  juin  pour  leur  détention  dans  des  maisons  nationales,  360;  —  du 
28  juillet,  qui  déclare  traîtres  ou  met  en  accusation  deux  catégories 
de  Girondins,  562  ;  —  du  3  octobre,  qui  les  renvoie  au  tribunal  révo- 
lutionnaire, 371  ;  —  du  19  du  1"  mois  de  Tan  II  sur  le  gouvernement 
révolutionnaire  jusqu'à  la  paix,  II,  6;  — du  3  brumaire,  rapportant 
celui  qui  exige  un -décret  pour  la  mise  en  jugement  des  généraux,  85  ; 

—  décret  qui  confisque  les  biens  des  accusés  suicidés  comme  ceux  des 
condamnés,  20-22  ;  —  du  9  brumaire,  qui  permet  de  clore  les  débats 
après  trois  jours,  si  le  jury  se  trouve  suffisamment  instruit  (affaire 
des  Girondins),  I,  410;  —  du  20  brumaire,  qui  convertit  Notre-Dame 
en  temple  de  la  Raison,  II,  7  ;  —  du  14  frimaire  instituant  le  gouver- 
nement révolutionnaire,  214;  —  décrets  annexes  des  22,  26  et  30 
frimaire,  215;  —  du  9  nivôse,  assujettissant  les  anciennes  religieuses 
au  serment,  ibid.;  —  du  8  ventôse,  sur  les  détentions,  III,  29  ;  —  du 

16  ventôse,  contre  les  auteurs  et  distributeurs  de  pamphlets,  461  ;  —  du 

25  ventôse,  contre  les  traîtres,  III,  39;  —  du  11  germinal,  pour  la 
mise  en  accusation  de  Danton,  etc.,  128  ;  —  du  15  germinal,  qui  per- 
met de  mettre  les  accusés  hors  des  débats,  179;  —  décret  du  12 
germinal,  qui  supprime  les  ministères  et  les  remplace  par  des  com- 
missions plus  entièrement  subordonnées  au  Comité  de  salut  public, 
359  ;  —  du  27  germinal,  qui  ramène  tous  les  faits  de  conspiration  de 
tous  les  points  de  la  République  au  ressort  du  tribunal  révolution- 
naire de  Paris,  262  ;  —  du  1"  floréal,  proclamant  le  triomphe  de  la 
République  démocratique  et  l'extermination  de  ses  ennemis,  285;  — 
du  18  floréal,  sur  l'existence  de  Dieu,  405;  —  du  7  prairial,  qu'il  ne 
sera  fait  aucun  prisonnier  anglais  ou  hanovrien,  IV,  82  ;  —  du  22 
prairial,  95  et  541  (voyez  Loi  du  22  prairial). 

Décret  du  23  thermidor,  renouvelant  le  tribunal  révolutionnaire,  V,  270  ; 

—  du  15  fructidor,  déclarant  calomnieuse  l'accusation  de  Lecointre 
contre  les  sept  membres  des  anciens  comités,  291  ;  —  du  8  brumaire 
an  m  sur  le  mode  de  procéder  contre  les  représentants,  VI,  5  ;  —  du 
8  nivôse  an  III,  réorganisant  le  tribunal  révolutionnaire,  58  ;  —  du 

17  germinal  an  III,  abolissant  la  peine  de  mort  en  matière  politique, 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  YOLUMS.  455 

excepté  pour  les  royalistes,  etc.,  84  ;  —  du  12  prairial  au  III,  sup- 
primant le  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  VI,  124. 

Deforis  (Dom),  bénédictin  des  Blancs-Manteaux,  IV,  325;  —  son  signa- 
lement, ibid.  ;  —  son  interrogatoire,  324  ;  —  condamné,  525. 

Delacroix  ou  Lacroix  (Jacques- Vincent),  publicisle,  VI,  65  ;  —  renvoyé 
par  la  Convention  devant  tribunal  criminel  de  Paris,  puis  devant  le 
tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse,  65;  —  son  procès,  66;  —  ac- 
quitté, 67. 

Delaroque  (Nicolas),  condamné  pour  des  écrits  contre-révolutionnaires 
trouvés  dans  ses  papiers,  II,  152. 

Delaunay  (d'Angers),  député  à  la  Convention;  ses  manœuvres  dans 
l'affaire  de  la  Compagnie  des  Indes,  II,  135, 136  ;  —  cherche  à  gagner 
Fabre  d'Églantine,  158;  — altercations  qu'il  pratique  dans  les  amen- 
dements de  Fabre  d'Églantine,  159;  — arrêté,  141;  —  décret  d'ac- 
cusation, 145  ;  —  procès,  condamnation  (voyez  Danton). 

Deliège,  juge  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  265,  291  ;  —  maintenu  par 
la  loi  du  22  prairial,  IV,  541  ;  —  et  dans  le  tribunal  renouvelé  le 
23  thermidor,  V,  273. 

Deligny  (Timothée),  colleur  de  papier,  trouvait  que  la  France  est  trop 
étendue  pour  être  république,  III,  451. 

DÉPOPULATION  (système  de),  VI,  148. 

D'Éprémesnil  (Jacques  Duval),  ancien  conseiller  à  la  grand'chambre,  III, 
305,  311  ;  —  condamné  le  5  floréal,  sa  réponse  à  Le  Chapelier,  514. 

Desacres  de  l'Aigle,  ancien  comte  et  maréchal  de  camp  récrits  possédés 
ou  lettres  reçues,  II,  467. 

Descamps  (Joseph),  imprimeur,  condamné  pour  ses  publications,  III,  500. 

Deschamps  (André),  horloger,  père  de  six  enfants,  propos,  II,  198. 

Deschamps  (François-Pierre),  aide  de  camp  d'Hanriot  ;  ses  excès  ;  envoyé  à 
l'échafaud  comme  mis  hors  la  loi,  sur  la  constatation  de  son  identité, 
V,  284. 

Deschamps  (Noël),  qui  avait  mal  parlé  des  Jacobins  et  de  Marat,  II,  447. 

Desmoulins  (Camille),  défend  le  général  Dillon  son  ami,  arrêté  comme 
voulant  délivrer  Marie-Antoinette,  I,  295  ;  —  son  émotion  lors  de  la 
condamnation  des  Girondins,  418;  —  attaqué  indirectement  par  Ba- 
rère,  II,  275  ;  —  rangé  dans  le  parti  des  indulgents,  III,  7  ;  —  son 
Vieux  Cordelier,  10;  —  le  3*  numéro,  11  ;  —  attaque  Hébert,  30  et 
505;  —  arrestation,  mise  en  accusation  et  procès  (voy.  Danton);  — 
sa  lettre  écrite  du  Luxembourg  à  sa  femme,  149  et  509  ;  —  interro- 
gatoire sommaire,  150;  —  transféré  à  la  Conciergerie,  151  ;  —  notes 
écrites  à  son  arrivée,  152;  —  commencement  du  procès  :  réponse 
à  l'appel  de  son  nom,  156;  —  son  interrogatoire,  169;  — jugement, 
187;  —  ses  derniers  moments,  189,  195;  —  sa  maxime  sur  les  juges 
dépendants,  instrument  du  despotisme,  VI,  151. 

Desmoulins  (Lucile  Duplessis,  femme  de  Camille),  voy.  Duplrssis. 

Dervillé,  jésuite,  arrêté  à  Orléans,  II,  279  ;  —  renvoyé  devant  le  tribunal 
révolutionnaire  avec  d'anciennes  religieuses  qui  lui  donnaient  asile. 


150  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

ihid.  ;  —  son  interrogatoire  à  Orléans,  280;  —  à  Paris,  285;  —  acte 
d'accusation,  285;  —  condamné,  286. 

Desplasses,  familier  de  Mme  de  Charry,  II,  120;  —  accusé  avec  elle,  157; 
—  acquitté,  \M. 

Devaux,  fils  naturel  de  Charles  de  Lorraine,  adjudant  général,  chargé  de 
ramener  de  Lille  la  troupe  de  Miaczinski;  arrêté,  I,  102;  — con- 
damné, 104. 

Devaux,  secrétaire  du  baron  de  Batz  ;  impliqué  dans  la  conspiration  de 
l'étranger,  IV,  242,  247  ;  —  on  lui  offre  inutilement  la  vie  pour  savoir 
où  est  Batz,  248. 

Devillers,  ex-employé  aux  bureaux  de  la  Convention  ;  ses  diverses  pri- 
sons ;  détenu  aux  Carmes  en  dernier  lieu,  V,  98  ;  —  compris,  sans 
motif  allégué,  dans  la  conspiration,  ibid. 

D'Héron,  inspecteur  des  vivres  militaires,  témoin  au  procès  du  comité 
révolutionnaire  de  Nantes,  mis  en  jugement,  VI,  38  ;  —  ses  excès  : 
plainte  contre  lui,  59  ;  —  acquitté,  47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice 
criminelle,  51. 

Diederichsen,  compris  avec  les  frères  Frey,  dans  l'affaire  de  la  Compagnie 
des  Indes,  145  et  156;  —  son  interrogatoire,  176;  —  condamné 
(voy.  Danton). 

Dietrich,  ancien  maire  de  Strasbourg,  hôte  de  Rouget  de  Liste  ;  sa  mani- 
festation contre  le  20  juin  et  le  10  août,  II,  294  ;  —  mandé  à  la  barre, 
de  l'Assemblée  législative,  ibid.  ;  —  se  retire  à  Bâle,  se  constitue  pri- 
sonnier, 294  ;  —  débats  sur  lui  à  la  Convention,  295  ;  —  renvoyé  au 
tribunal  de  Besançon,  ibid.;  —  au  tribunal  révolutionnaire,  296;  — 
témoins  entendus  contre  lui,  297  ;  —  interrogé  lui-même  par  Fou- 
cault, 298;  —  débat  public,  300;  —  condamné;  ses  recommandations 
patriotiques  à  ses  enfants,  501. 

DiLLON  (Arthur),  général,  soupçonné  de  vouloir  délivrer  Marie-Antoinette, 
I,  298;  —  arrêté  malgré  les  protestations  de  Camille  Desmoulins, 
ibid.;  —  accusé  de  tramer  une  conspiration  au  Luxembourg,  III, 
180,  181,  196;  —  mis  en  jugement  avec  Chaumette,  198;  —  con- 
damné, 212. 

Dîner  (le)  du  grenadier  à  Brest,  dialogue  patriotique,  I,  272. 

DippRE  (Jean-Henri),  accusé  d'avoir  mal  parlé  du  divorce,  III,  456. 

Dix  AOUT,  voyez  Journée  du  10  août. 

Dix-AouT,  voy.  Leroy,  marquis  de  Montflabert. 

DoBSENT  ou  DoBSEN,  cx-commissaire  national  au  tribunal  du  VI*  arrondis- 
sement de  Paris,  juge  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  291  ;  —  cesse 
d'en  faire  partie  après  la  loi  du  22  prairial,  IV,  541  ;  —  président  du 
tribunal  révolutionnaire  du  23  thermidor,  V,  274. 

Domestiques  fidèles  :  Serpaud,  etc.,  II,  247;  —  Marguerite  Besnard,  II, 
285  ;^  —  Robin  et  Paymal,  HI,  257. 

DoNA  (Etienne),  qui  avait  procuré  un  asile  au  ministre  Lebrun,  IV,  322. 

DoRSE  et  son  fils,  condamnés  pour  une  liste  de  souscription  à  une  image 
et  pour  une  chanson,  II,  426, 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         457 

DossoNviLLE,  officier  de  paix,  réputé  complice  de  Collenot  d'Ângremont, 
acquitté  au  grand  désappointement  du  Bulletin,  I,  19. 

DoDET  (Jean-Claude),  fermier  général,  mis  en  jugement  avec  deux  autres, 
restant  de  ses  collègues,  III,  440. 

DouET  (Marie-Claude  Batailhé-Francès,  femme  de),  appelée  comme  témoin, 
mise  en  jugement  et  condamnée,  séance  tenante,  avec  son  mari,  442. 

DouGADos  (Venance),  capucin  jacobin,  II,  350;  —  en  relation  avec  Biro- 
teau,  551  ;  —  condamné,  355  ;  —  correspondant  de  Chabot,  de  Danton 
avant  qu'ils  fussent  suspects,  554. 

Douze  (les),  voy.  Commission  des  Douze. 

Drême  (Louis),  élève  des  ponts  et  chaussées,  émigré  déguisé  en  sans- 
culotte,  V,  67. 

BuBAiL,  juge  au  tribunal  du  17  août  1792, 1,  8. 

Du  Barry  (Jeanne  Vaubernier,  comtesse),  son  vrai  nom  et  son  acte  de 
naissance,  II,  222,  note;  —  sa  vie  depuis  la  mort  de  Louis  XV,  222; 

—  vol  dont  elle  est  victime  ;  ses  voyages  en  Angleterre,  225  ;  — 
trahie  par  son  nègre  Zamore  ;  dénoncée  par  l'Anglais  Greive  ;  mise  en 
accusation  avec  les  trois  Vandenyver,  225  ;  —  acte  d'accusation,  227  ; 

—  débats  publics,  229  ;  —  notes  de  Fouquier-Tinville  prises  à  l'au- 
dience, 229-252;  —  réquisitoire,  255  ;  —  condamnée,  demande  un 
sursis  pour  des  révélations,  254;  —  exécutée,  255;  —  un  de  ses 
admirateurs  se  tue,  256. 

DuBuissoN  (François),  volontaire,  revenu  des  frontières,  ayant  jugé  que 

la  patrie  n'était  plus  en  danger,  acquitté,  I,  108. 
DucHASTEL,  député,  se  réfugie  en  Bretagne,  I,  556;  —  vientàCaen,  357; 

—  mis  en  accusation,  572  ;  —  en  jugement,  579;  —  ses  antécédents, 
380,  note  ;  —  reconnaît  qu'il  est  venu  voter  malade  contre  la  mort 
du  roi,  403;  —  condamné,  418. 

Du  Chatelet,  ancien  duc  et  colonel  des  gardes  françaises,  II,  246. 

i)ucHESNE  (Louis-Henri),  condamné  pour  une  pétition  adressée  à  la  Con- 
vention, 11, 178. 

DucHESNE,  dit  Duqueme,  ultra-révolutionnaire,  V,  58. 

DucLos-DuFRESNOY,  aucicn  notaire,  resté  en  compte  avec  ses  clients  émi- 
grés, II,  369;  —  vraie  cause  de  sa  condamnation,  391. 

Ducos,  député  de  la  Gironde  à  la  Convention  excepté  d'abord  de  la  pro- 
scription des  Vingt-deux,  I,  354;  —  les  défend  à  la  Convention,  358; 

—  sa  correspondance  avec  sa  femme,  364  et  466  ;  —  mis  en  accusa- 
tion, 369;  —  en  jugement,  379;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  — 
condamné,  418;  —  sa  mort,  427. 

DucouRNAu  et  les  fédéralistes  de  Bordeaux,  II,  357. 

DupR4issE  (Simon),  adjudant  général,  puis  général  :  son  rôle  à  Lille  en 
présence  de  Lamarliére,  II,  104,  110,  113;  —  ses  allures  démagogi- 
ques :  traduit  devant  le  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse,  VI, 
75;  —  acquitté,  74. 

DupRESME (U'on),  ayant  mal  parlé  de  la  guillotino.  H,  188. 

Dufkiche-Valazé,  voy.  Valazé. 


458  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

DuGuiNY  (Gabriel),  émigré,  I,  HO. 

DuHEM,  député  à  la  Convention,  demande  des  mesures  révolutionnaires 
contre  la  presse,  I,  45  ;  —  insiste  pour  le  prompt  établissement 
du  tribunal  révolutionnaire,  54;  —  contre  l'admission  des  jurés,  55; 
contre  les  émigrés,  67  ;  —  sa  conduite  à  l'égard  du  général  Lamar- 
liére,  II,  HO  ;  —  son  opinion  sur  Bouchotte,  251;  —  sa  déposition 
contre  les  Girondins,  404;  —  fait  maintenir  le  tribunal  révolution- 
naire, 23  thermidor,  V,  271  ;  —  vote  contre  Carrier  et  fait  décider 
que  l'appel  nominal  sur  sa  mise  en  accusation  sera  envoyé  aux  armées, 
VI,  21;  — dénonciateur  du  publiciste  Delacroix,  65,  66;  —  libelle 
contre  lui,  ibid.,  note;  —  envoyé  à  l'Abbaye,  65  ;  —  décrété  d'arres- 
tation (nuit  du  12  au  13  germinal  an  III),  85;  —  proleste  contre  la 
restitution  des  biens  des  condamnés,  127. 

Ddlaure,  député  à  la  Convention,  omis  dans  l'acte  d'accusation  contre 
les  Girondins,  369  ;  —  objet  d'un  rapport  spécial,  s'échappe,  ibid.,  noie. 

Dumas  succède  à  flerman  comme  président  du  tribunal  révolutionnaire 
(19  germinal),  III,  260;  —  maintenu  après  la  loi  du  22  prairial,  IV, 
110;  —  décrété  d'arrestation,  V,  225;  —  arrêté  sur  son  siège  au  tri- 
bunal, 177  ;  —  délivré,  se  joint  à  la  Commune  ;  mis  hors  la  loi;  ar- 
rêté à  l'hôtel  de  ville,  244  ;  —  envoyé  à  l'échafaud  sur  la  constata- 
tion de  son  identité,  251. 

Dumas  (Claude),  caporal-fourrier  dans  l'armée  révolutionnaire,  un  des 
coaccusés  de  Chaumette,  III,  199;  —  acquitté,  212. 

DuMAY  (Pierre),  curé  constitutionnel,  mariant  sans  confession  et  ayant 
prêté  tous  les  serments,  IV,  574. 

DuMOLARD  (Paul  DE  LiLLE-),  jeunc  extravagant,  V,  11. 

DuMONT  (André),  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens,  V,  190; 

—  propose  de  faire  un  décret  sur  les  cas  de  poursuite  d'un  représen- 
tant, VI,  5,  4. 

DuMouRiEz  (le  général),  ses  expéditions  en  Belgique  et  en  Hollande  ;  ses 
premiers  revers  en  Belgique,  I,  43  ;  —  attaqué  par  Robespierre, 
défendu  par  Danton,  43  ;  —  sa  défaite  à  Nerwinden,  69;  —  extension 
des  mesures  révolutionnaires,  parle  contre-coup  de  ses  revers,  69; 

—  puis  de  sa  défection,  79  et  suiv.  ;  —  sa  trahison,  signal  de  la  lutte 
ouverte  entre  les  Montagnards  et  les  Girondins,  160. 

DuPAUMiER,  administrateur  de  police,  chargé  de  l'administration  de 
Bicêtre  ;  aide  Lanne  dans  la  confection  des  listes  des  conjurés,  IV,  270. 

DupLEssis  (Lucile),  femme  de  Camille  DesmouHns,  associée  avec  Dillon, 
au  procès  de  Chaumette,  III,  196;  —  semblait  indifférente  aux  débats, 
209  ;  —  son  dernier  billet  à  sa  mère,  214. 

DupLEssis  (Madame),  mère  de  Lucile,  sa  lettre  à  Robespierre  pour  sauver 
sa  fille,  m,  213. 

DupoRT-DuTERTRE,  substitut  du  procurcur  de  la  Commune  de  Paris,  puis 
ministre  de  la  justice  (20  septembre  1790),  démissionnaire  ;  accusa- 
teur pubHc  au  tribunal  criminel  de  Paris  (10  avril  1792),  II,  121  ;  — 
quitte  sa  place  et  Paris  ;   compris  dans   le  décret  d'accusation  du 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  459 

15  août  1792,  121-122;  —  mis  en  jugement  et  condamné  avec  Bar- 
nave,  123. 

DupRAT,  député  à  la  Convention,  écroué  au  Luxembourg,  I,  56G;  —  à  la 
Conciergerie,  567;  —  mis  accusation,  372;  — jugement,  377. 

Dupuis,  Fauteur  de  V Origine  de  tous  les  cultes,  député  à  la  Convention; 
ses  lettres  à  son  ami  Le  Tellier  emprisonné,  IV,  300,  303. 

Durand  (J.-J.),  maire  de  Montpellier,  président  du  comité  central  de  résis- 
tance à  la  révolution  du  51  mai,  II,  346  ;  —  renié  par  son  beau-frère, 
347. 

Durand  de  Maillane  et  ses  amis  sollicités  contre  Robespierre  le  8  ther- 
midor et  le  9  au  matin,  V,  218,  221. 

DuRET,  adjudant-général,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  Chaumette,  III, 
202;  — condamné,  212. 

DuRosoY,  journaliste  monarchiste,  condamné  par  le  tribunal  du  17  août, 
demande  qu'on  fasse  sur  lui  l'expérience  de  la  transfusion  du  sang, 
I,  17. 

DuRTAL  (comtesse  de),  appelée  comme  témoin,  est  rangée  parmi  les 
accusés  et  condamnée,  II,  468. 

DussAULx,  député  à  la  Convention,  excepté  de  la  proscription  des.  Vingt- 
deux,  354. 

Dutard,  observateur  de  police  ;  ses  rapports  à  Garât  ministre  de  l'inté- 
rieur: sur  l'exécution  des  conspirateurs  de  Bretagne,  I,  179;  —  des 
Orléanais,  181  ;  —  sur  les  dispositions  de  Paris  à  l'égard  des  Giron- 
dins, 355;  —  d'Hanriot,  III,  4;  —  autres  rapports  sur  les  disposi- 
tions de  Paris  à  l'égard  d'Hébert,  etc.,  42  et  suiv. 


E 

Écrits  contre-ré volutionn aires, I,  142  et  suiv.;  11,162  et  suiv.;  —  brûlés 
par  la  main  du  bourreau,  159. 

Égalité  aîné  (le  duc  de  Chartres,  depuis  Louis-Philippe),  II,  9  ;  —  sa 
lettre  à  son  père,  datée  de  Tournai,  30  mars  1793,  11  ;  —  se  sous- 
trait au  sort  de  sa  famille,  ibid. 

Égalité  cadet  (duc  de  Montpensier),  arrêté  à  l'armée  de  Biron  et  trans- 
féré à  Marseille,  II,  11. 

Égalité  (Philippe).  Voy.  Orléans  (duc  d'). 

Elisabeth  (Madame),  sœur  de  Louis  XVI,  son  séjour  au  Temple  avec 
Marie-Antoinette,  I,  300;  —  interrogée  dans  l'enquête  contre  la 
reine,  317;  —  sa  vie  au  Temple,  III,  408;  —  transférée  du  Temple  à 
la  Conciergerie,  ibid.;  —  son  interrogatoire  préalable,  410;  —  les 
vingt-quatre  mis  en  jugement  avec  elle,  413;  —  acte  d'accusation, 
414;  —  interrogatoire  public,  416;  —  sa  défense  par  Chauveau- 
Lagarde,  421  ;  —  condamnée  ;  —  récit  d'un  témoin  de  son  exécu- 
tion, 425. 


460  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Émigration  ou  correspondance  avec  les  émigrés  ;  —  condamnations  pour 
ce  délit,  I,  88,  109  et  suiv.;  —  II,  144,  etc. 

Émigrés,  décrets  qui  les  concernent,  I,  63,  64,  65,  67,  69,  286  ;  —  dé- 
cret général  du  28  mars  contre  eux,  74;  —  peine  de  mort  applicable 
aux  jeunes  filles  de  plus  de  quatorze  ans  émigrées,  en  cas  de 
récidive,  75. 

Énouf  (Mélanie),  ses  protestations  pour  le  roi  et  contre  la  guillotine,  III, 
385;  —  son  interrogatoire  préalable,  386;  —  interrogatoire  public, 
590. 

EscouRS  (Bernard  d'),  ami  de  Mme  du  Barry;  —  témoin  dans  son  procès, 
II,  230;  —  condamné  peu  de  jours  après,  243. 

EspAGNAc  (l'abbé  d'),  compromis  dans  l'aflîiire  de  la  Compagnie  des 
Indes,  III,  135,  146,  161;  —  procès,  condamnation  (voy.  Danton). 

EsTAiNG  (Charles-Henri  d'),  amiral;  témoin  au  procès  de  Marie-Antoinette, 
I,  334  ;  —  traduit  lui-même  au  tribunal  ;  —  son  interrogatoire,  III,  356. 

Être  suprême  :  proclamation  de  l'existence  de  Dieu,  18  floréal,  III,  403; 

—  fête  de  l'Être  suprême,  20  prairial,  lY  83;  —  plan  de  David,  84; 

—  réalisé,  88. 

Exécutions  prévues  et  mesures  prescrites,  III,  241. 


Fabre  d'Êglantine,  auteur  dramatique,  député  à  la  Convention  :  défiance 
et  hostilités  de  Robespierre  à  son  égard,  III,  133;  —  son  rôle  dans 
l'affaire  de  la  Compagnie  des  Indes,  136;  —  texte  des  amendements 
qu'il  a  fait  adopter  dans  le  décret  de  suppression,  138,  note;  — 
altérations  que  Delaunay  leur  fait  subir,  139;  —  arrêté  comme  cou- 
pable du  faux  décret,  142  ;  —  preuves  péremptoires  qu'il  donne  de  son 
innocence,  143;  —  décrété  d'accusation,  144;  —  à  la  Conciergerie, 
155;  —  rapport  d'Amar  lu  comme  acte  d'accusation,  157;  —  témoi- 
gnage de  Cambon,  160;  —  suite  et  conclusion  du  procès  (voy.  Danton). 

Fauchet,  évêque  constitutionnel  du  Calvados,  député  à  la  Convention  ; 
arrêté  à  propos  de  Charlotte  Corday,  I,  197;  —  mis  en  accusation, 
372;  —  en  jugement,  378;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  con- 
damné :  témoignage  de  Beugnot  sur  son  dernier  jour,  425. 

Faudoas  (la  famille  de),  V,  1 7  ;  —  pièces  relatives  à  son  procès,  427. 

Favart  (le  général),  ses  différends  avec  Lamarlière  au  sujet  du  com- 
mandement de  Lille  :  subordonné  par  Custine  à  LamarUère,  II, 
103;  —  rétabli  parBouchotte  dans  ses  pouvoirs,  111;  —  certifie  les 
attestations  contre  Lamarlière  accusé,  116. 

Faverolles  (Charles  de),  ami  de  Dumouriez,  II,  308. 

Fayel,  juge  de  paix  de  la  section  des  Droits  de  l'homme  ;  —  son  inter 
rogatoire,  II,  264. 

Fénelon,  abbé  de  Saint-Sernin,  fondateur  de  l'œuvre  des  Petits-Sa- 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  461 

voyards,  compris  dans  la  première  fournée  du  Luxembourg,  IV,  453  ; 

—  console  ces  enfants  et  les  bénit  de  l'échafaud,  ibid. 

Fekey  (Bonaventure),  ancien  chapelain  de  la  cathédrale  de  Coutances, 
qui  rétracte  ses  serments,  IV,  61. 

Fermiers  généraux  (19  floréal),  III,  598;  —  trois  adjoints  mis  hors  des 
débats  par  décret  de  la  Convention,  au  moment  où  ils  allaient  être 
condamnés  avec  les  autres,  400. 

Fermon,  député  girondin,  déclaré  traître,  564. 

Ferrand,  général,  commandant  la  place  de  Valenciennes  ;  —  ses  rela- 
tions avec  Lescuyer,  I,  100,  105,  106,  107. 

Ferruyaux  (Louis-Jacques),  patriote,  condamné  pour  insulte  à  un  re- 
présentant, IV,  49. 

Fejjchère  (Marie-Aimée  Leroy,  femme),  receveuse  des  abonnements  de 
la  Gazette  de  Paris,  II,  558;  —  condamnée  à  mort  pour  cela,  comme 
empoisonneuse  publique,  359. 

Feuquières  (la  marquise),  guillotinée  en  attendant  l'arrivée  des  pièces 
justificatives  qu'on  était  allé  chercher  à  Chatou,  IV,  361. 

Filles  Saint-Thomas  et  Petits-Pères  (quatorze  officiers,  sous-officiers  et 
soldats  des  bataillons  des),  accusés  d'avoir  défendu  le  roi  le  10  août, 
III,  571  ;  —  un  seul  acquitté  sur  un  alibi,  576. 

Filleul  (Anne-Rosalie  Bocquet,  femme),  principale  accusée  dans  l'affaire 
de  la  Muette,  V,  145. 

Fleurus  (victoire  de),  suivie  d'une  recrudescence  de  la  Terreur,  IV, 
351. 

Fleuhy  (Hercule  de  Rosset,  comte  de),  sa  lettre  par  laquelle  il  insulte 
Dumas, bourreau  de  sa  famille,  et  demande  le  même  sort,  IV,  254;  — 
il  est  joint  immédiatement  aux  prétendus  complices  d'Admiral  et  de 
Cécile  Renault  que  l'on  jugeait,  255;  —  et  exécuté  avec  les  autres, 
comme  assassin,  en  chemise  rouge,  259. 

Florian,  arrêté  par  ordre  de  Robespierre,  III,  272. 

Fonfrède  (Boyer-),  député  de  la  Gironde  à  la  Convention  :  membre  de 
la  commission  des  Douze,  excepté  d'abord  de  la  proscription,  I,  354; 

—  proteste  contre  l'emprisonnement  des  Girondins  proscrits,  559; 

—  intervient  en  leur  faveur,  561  ;  —  sa  mise  en  accusation  réclamée 
par  Gaston,  562;  —  décrétée,  369,  372;  —  mis  en  jugement,  579; 

—  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  sa  fin,  427;  —  son  mot  contre 
les  Orléans-Égalité,  II,  13. 

Fontalne-Mervé  (Marie  Chasle,  veuve),  dénoncée  par  des  volontaires 
qu'elle  avait  hébergés,  II,  201. 

Fontevrault  :  sept  habitants  condamnés  après  le  9  thermidor  pour  rap- 
ports, môme  lorcés,  avec  les  Vendéens,  V,  312. 

Forget,  concierge  du  Bouffay,  témoin  au  procès  de  Carrier,  mis  en 
jugement,  VI,  38;  —  acquitté,  47. 

Foucault  (Etienne),  juge  au  tribunal  révolutionnaire  dés  l'origine, 
I,  453;  —  sa  soif  du  sang,  IV,  111  ;  —  mis  on  jugement  avec  Fou- 
quier-Tinviile,  VI,  9tt;  —  condamné,  117,  119. 


462  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Foucault  (Pierre),  commandant  temporaire  de  Paimbœuf,  ci-devant  ton- 
nelier, inventeur  des  soupapes  à  l'usage  des  noyades  :  mis  en 
jugement  pendant  le  procès  du  comité  de  Nantes,  V,  375  ;  —  acquitté, 
VI,  47;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

FouciiÉ,  député  à  la  Convention,  souillé  du  sang  de  plusieurs  villes 
(Lyon,  Toulon),  menacé  par  Robespierre,  Y,  190;  —  un  des  princi- 
paux thermidoriens,  190. 

FouGERET,  receveur  des  finances,  ancien  seigneur  de  Châteaurenard  : 
plan  d'accusation  contre  lui,  III,  433. 

FouQUEREL  (François-Thomas),  ancien  capucin,  III,  216. 

FouQUET,  agent  de  Carrier  à  Nantes,  V,  528  ;  —  employé  à  la  première 
noyade  de  prêtres,  330  ;  —  arrêté  et  condamné  à  Nantes,  341. 

FouQUET  (J.-B.),  condamné  pour  exactions  révolutionnaires,  IV,  371. 

FoLQuiER-TiiNviLLE,  SOU  Origine  et  ses  antécédents,  I,  8,  note  ;  —  direc- 
teur du  jury  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8  et  453;  —  accusateur 
public  adjoint  au  tribunal  révolutionnaire  du  10  mars,  454  ;  —  accu- 
sateur public  en  litre  (le  titulaire  n'ayant  pas  accepté),  66;  —  réclame 
des  victimes  pour  le  tribunal,  84  ;  —  son  empressement  à  mettre 
Charlotte  Corday  en  jugement,  196;  — son  différend  avec  Montané, 
217  et  263;  —  presse  le  procès  de  Marie-Antoinette,  303  ; —  réclame 
les  pièces  nécessaires,  515  ;  —  son  acte  d'accusation  contre  Marie- 
Antoinette,  328;  —  demande  les  pièces  contre  les  Girondins,  368;  — 
adopte  pour  son  acte  d'accusation  contre  eux  le  rapport  d'Amar,  381  ; 

—  sa  lettre  au  tribunal  pour  couper  court  aux  longueurs  des  procès, 
409  ;  —  ses  répliques  aux  accusés  qui  se  plaignaient  d'être  poursuivis 
pour  leurs  opinions,  415  ;  —  son  réquisitoire  contre  le  cadavre  de  Va- 
lazé,  421  ;  —  ses  recommandations  à  Ilanriot  pour  Texéculion  deBailly, 
II,  62,  note  ;  —  sa  lettre  à  la  Convention  pour  hâter  la  fin  du  procès  de 
Danton,  III,  177;  —  son  action  sur  les  jurés  dans  le  cours  du  procès, 
186  ;  —  commande  les  mesures  pour  l'exécution  des  parlementaires 
de  Paris  et  de  Toulouse  avant  qu'ils  soient  condamnés,  296  ;  —  fait 
accorder  une  indemnité  au  bourreau,  365  ;  —  augmente  le  nombre 
de  ses  employés,  407  ;  —  se  propose  de  mettre  immédiatement  en 
jugement  Admirai,  IV,  3  ;  —  son  rôle  au  tribunal  révolutionnaire 
après  la  loi  du  22  prairial  ;  son  excuse  :  il  a  obéi,  IV,  1 1 9  ;  —  tenait 
peu  aux  formes,  l'/O;  —  se  souciait  peu  des  pièces,  ibid.;  —  ses 
procès  par  amalgame,  121  ;  —  complétait  la  liste  des  accusés,  122  ; 

—  trouvait  de  la  jouissance  dans  ses  fonctions,  ibid.  et  125;  — il  a  obéi, 
il  commandait  aussi,  123;  —sa  conduite  à  l'égard  des  acquittés,  124; 
charrettes  commandées  à  l'avance  pour  le  supplice,  125;  —  insensible 
à  l'affection  des  amis,  127;  —  au  deuil  des  femmes,  127;  —  témoi- 
gnage sur  son  humanité,  ibid.  ;  —  sauve  dans  les  commencements 
plusieurs  généraux,  128  ;  —  témoignage  favorable  des  gens  de  la 
buvette,  ibid.  ;  —  quatre  classes  de  personnes  qu'il  n'épargnait  ja- 
mais, 262  ;  —  il  dressait  ses  listes  pour  le  jugement  du  lendemain  avant 
d'avoir  les  pièces,  V,  153;  —  fait  accomplir  la  dernière  exécution  le 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  465 

9  thermidor,  177;  —  soumet  à  la  Convention  un  point  à  résoudre 
pour  l'application  à  Robespierre  et  aux  autres  de  la  procédure  en  cas 
de  mise  hors  la  loi,  250  ;  —  quand  vient  le  tour  de  Lescot-Fleuriot,  son 
ami,  il  fait  requérir  par  un  substitut,  251  ;  — maintenu  comme  accusa- 
teur public  dans  le  projet  de  renouvellement  du  tribunal,  mais  écarté 
et  décrété  d'arrestation,  264  ;  —  se  constitue  prisonnier,  265  ;  —  sa 
lettre  au  sujet  de  sa  prison,  ibid.,  note;  —  sa  demande  d'être  entendu 
par  la  Convention  (21  thermidor),  266;  —  sa  justification,  267;  — 
son  procès  au  tribunal  du  25  thermidor,  suspendu  par  la  suppression 
du  tribunal,  YI,  52;  —  repris  devant  le  tribunal  du  8  nivôse,  85; 
—  l'acte  d'accusation  de  Leblois,  adopté  par  le  nouvel  accusateur  pu- 
blic Judicis,  86;  —  mémoires  rédigés  par  Fouquier  pour  sa  défense, 
,90;  —acte  d'accusation  supplémentaire  de  Judicis,  91  ;  —  étendu  aux 
juges  et  aux  jurés,  92  ;  —  ouverture  des  débats,  100;  —  affaire  de  la 
conspiration  des  prisons  :  explications  de  Fouquier,  101,  103;  —sa 
présence  d'esprit  dans  les  débats,  109;  —  sa  justification  aux  dépens 
du  Comité  de  salut  public,  110;  —  clôture  des  débats,  111  ;  —  dé- 
fense présentée  par  Fouquier,  112;  —  compte  rendu  des  débats  par 
le  Moniteur,  114;  —  jugement,  117;  —  exécution,  121. 

FoLMiER  (Catherine  Urgon,  femme),  et  trois  autres  de  la  classe  ouvrière, 
'condamnés  pour  un  complot  tendant  à  sauver  la  Reine  le  jour  de  son 
exécution.  II,  360. 

Fournisseurs  infidèles  :  Demachy,  etc.,  II,  249  ;  —  Dulremblay,  310;  — 
Provenchére,  etc.,  IV,  19. 

Frémont  (Louis),  boulanger  de  Sèvres,  poussé  à  bout  par  les  nécessités 
qu'il  subissait,  V,  7. 

Fréron,  collègue  de  Fouché  dans  sa  mission  à  Toulon,  menacé  par  Ro- 
bespieire,  V,  190;  —  prépare  le  9  thermidor,  220,  note;  —  un  des 
principaux  acteurs  dans  la  journée,  225,  226,  227  ;  —  un  des  six 
nommés  avec  les  pouvoirs  de  représentants  en  mission,  239;  — 
demande  la  mise  en  accusation  de  Fouquier-Tinville,  264. 

Fretteau  (Emmanuel-Marie-Michel-Philippe),  ancien  conseiller  au  parle- 
ment de  Paris,  accusé  d'avoir  favorisé  un  rassemblement  fanatique, 
m,  415  ;  —  acquitté,  449  :  —  retenu  en  prison  par  Fouquier-Tinville,  qui 
jure  de  le  rattraper,  450  ;  —  repris  en  effet  et  condamné  avec  les  parle- 
mentaires de  Toulouse  et  un  reste  de  parlementaires  de  Paris,  IV,  197. 

Frey  (les  frères),  beaux-frères  de  Chabot,  compromis  dans  l'affaire  de  la 
Compagnie  des  hides,  III,  145  ;  jugement  (voyez  Danton). 

Froidlre,  administrateur  de  police,  interroge  Mme  de  Charry  et  la  laisse 
en  liberté  sous  caution,  II,  128;  —  mis  en  jugement  avec  elle,  158, 
140;  —  acquitté,  141;  —mis  en  jugement  séance  tenante  dans  le 
procès  d'Admiral,  IV,  255,  255,  258. 

Froullé  et  Levigweur,  procès  de  presse,  II,  453. 


464  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 


Gaillard  (B.-Simon),  garçon  papetier,  propos  contre  le  recrutement,  111, 

467. 
Gamache,  serviteur  du  duc  d'Orléans  à  la  Conciergerie,  II,  14,  18,  21, 

22,  23. 
Gamon,  député  à  la  Convention,  inspecteur  de  la  salle,  I,  49  ;  —  parle 

pour  la  restitution  des  biens  des  condamnés,  VI,  128. 
Ganney,  juré,  I,  455  ;  —  n'avait  jamais  trouvé  un  innocent,  IV,  116. 
Garde-Meuble  (vol  du),  arrestation  et  jugement  des  voleurs  par  le  tribu- 
nal du  17  août,  I,  25  ;  —  sursis  accordé  à  plusieurs,  26;  —  la  plu- 
part finissent  par  s'échapper,  59. 
Gardien,  député  à  la  Convention,  membre  de  la  commission  des  Douze, 
écroué  au  Luxembourg,  I,  366  ;  —  à  l'Abbaye,  367;  —  mis  en  juge- 
ment, 377  ;  —  son  excuse,  412;  —  sa  condamnation,  418. 
Gaston,  député,  relève  l'insolence  de  la  députation  de  la  commune  de 
Paris,  14  août  1792,  I,  4;  —  demande  qu'on  joigne  Fonfrède,  Ducos 
et  Carra  aux  membres  décrétés  d'accusation  le  28  juillet,  362,  364. 
Gattey,  libraire,  condamné  à  mort  pour  les  livres  qu'il  vend,  III,  230. 
Gattey  (Marie-Claudine),  ancienne  religieuse,  sœur  du  précédent,  l'en- 
tendant condamner,  crie  vive  le  roi;  ses  motils  :    «  parce  qu'elle 
aimait  son  frère,  »  III,  230;  —  condamnée  après  lui,  232. 
Gaudron  (Joseph-Louis),  ex-curé  constitutionnel  :  propos,  III,  220. 
Gautier  (J.-B,),  concierge  de  la  Mairie,  coupable  d'exactions,  IV,  27. 
GÉNÉRAUX  en  chef  tenus  pour  suspects  et  mis  sous  la  surveillance  de 
trois  représentants  du  peuple,  95;   —  généraux  mis  en  jugement 
sous  prétexte  de  trahison  :  Custine,  I,  226  et  suiv.;  —  Brunet,  II, 
73;  —  Bouchard,,  82;  —  Lamarlière,   102   et    suiv.;   —   Camille 
Rossi,  376;  —  Louis  deMarcé,  378;  —  O'moran,  Chancel  et  Davaine, 
462  ;  —  Donadieu,  IV,  41  ;  —  Delattre,  Chaillet  de  Verges,  Daoust, 
367. 
Geneste  (Antoine-Grégoire),  sa  correspondance  avec  sa  femme,  revenue 

temporairement  à  Bruxelles,  d'où  elle  était,  III,  254. 
Gensonné,  député  girondin,  écroué  au  Luxembourg  ;  366  ;  —  à  la  grande 
Force,  367;  —  mis  en  accusation,  372;  —  en  jugement,  377  -  — 
ses  antécédents,  ibid.,  note  ;  —  rejette  l'accusation  comme  générale, 
réclamant  des  faits  positifs,  394  ;  —  condamné  avec  les  autres,  418. 
Gérard  (le  peintre),  nommé,  par  l'influence  de  son  maître  David,  juré  du 

tribunal  révolutionnaire,  I,  295. 
Giac  (Martial)  et  Gillequint  (François)  :  trop  de  zèle  pour  la  souveraineté 

du  peuple  dans  l'acceptation  de  la  Constitution,  IV,  386. 
Gilbert,  gendarme,  son  rapport  sur  la  conspiration  de  VCEillet,  I,  307, 

note. 
Gilbert  de  Voisins,  ancien  président  à  mortier  au  parlement  de  Paris, 
émigré  ;  ses  excuses  mal  reçues,  II,  78. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  465 

GiLLEQUiNT  (François),  voyez  Giac. 

Girard,  juré,  I,  295  ;  IV,  551  ;  —  trouvant  tout  riche  coupable,  117  ;  — 
sa  conduite  dans  l'affaire  de  Bezard,  VI,  108  ;  —  mis  en  accusation 
avec  Fouquier-Tinville,  100;  —  condamné,  117,  1*20. 

GiRAUD  (Joseph),  accusateur  public  au  tribunal  criminel  des  Bouches-du- 
Rhône,  accusé  de  prévarications  et  de  révolte,  acquitté,  II,  436. 

GiREY-DupRÉ  :  va  à  Caen  avec  les  Girondins,  I,  357  ;  —  arrêté  à  Bordeaux, 
transféré  à  Paris,  II,  93  ;  —  violence  de  l'accusateur  public  contre  lui, 
94; — fermeté  de  ses  réponses  devant  le  juge  et  au  tribunal,  95; 
—  sa  mort,  96. 

Girondins  (les),  en  partie  complices  de  la  mort  de  Louis  XVI.  1,  40;  — 
évincés  par  les  Montagnards  du  Comité  de  sûreté  générale,  1,  41  ;  — 
engagent  la  lutte  avec  les  Montagnards  au  sujet  de  Marat,  145,  154; 
'—  lutte  poursuivie  à  propos  du  renouvellement  des  jurés,  155;  —  les 
principaux  dénoncés  par  des  sections  de  Paris  comme  comphces  de 
Dumouriez,  161;  —  défendus  par  Vergniaud,  par  Guadet,  162;  — 
pétition  de  trente-cinq  sections  contre  les  Vingt-deux,  apportée  le 
15  avril,  102;  —  ils  succombent  dans  les  journées  des  31  mai  et 
2  juin,  164.  —  Les  Vingt-deux  et  les  Douze,  554;  —  rapport  contre 
eux  par  Saint-Just,  561;  —  décret  du  28  juillet  1795  :  mise  hors  la 
loi  des  uns,  mise  en  accusation  des  autres,  304  ;  —  écroués  dans 
diverses  prisons,  566,  567  ;  —  leur  mise  en  jugement  réclamée  par 
les  mêmes  pétitions  que  celle  de  la  Heine,  567  ;  —  rapport  d'Amar, 
369;  —  décret  d'accusation,  371;  —  liste  des  vingt  et  un  mis  en 
jugement,  375  et  376  ;  —  le  rapport  d'Amar  servant  d'acte  d'accu- 
sation, 381  ;  —  débats  publics,  389  ;  —  témoins  entendus  :  Pache, 
389;  —  Chaumette,  390;  —  Destournelles,  391  ;  —  Hébert,  395;  — 
Chabot,  596;  —  Montant,  Fabre  d'Églantine,  598;  —  Léonard  Bour- 
don, 400  ;  —  Desfieux,  401  ;  —  défense  générale  des  Girondins  :  «  on 
fait  le  procès  à  leurs  votes  »  ;  embarras  de  Fouquier-Tinville  à  y  répon- 
dre, 594,  395  ;  —  la  Convention  à  la  suite  d'une  démarche  des  Jaco- 
bins vote  le  décret  qui  permet  de  clore  les  débats  après  trois  jours, 
409  ;  —  difficulté  d'une  accusation  générale  contre  les  Girondins, 
411  ;  —  le  décret  tire  le  tribunal  d'embarras  :  les  jurés  se  déclarent 
suffisamment  éclairés,  415  ;  — condamnation,  418  ;  —  altitude  des 
divers  accusés  :  Valazé  se  tue,  420  ;  —  réquisitoire  de  Fouquier-Tin- 
ville contre  lui,  421  ;  —  les  derniers  moments  des  Girondins  :  témoi- 
gnage de  lUouffe,  422  ;  —  du  comte  Beugnot,  424;  — exécution,  427. 

Glaive  vengeur  (le),  compte  rendu  haineux  des  jugements  et  des  exécu  - 
lions,  I,  88  et  suivantes. 

GoBEL,  évèque  constitutionnel  de  Paris  :  son  apostasie,  II,  8  ;  III,  6  ;  — 
compris  dans  le  procès  de  Chaumette,  III,  198  ;  —  dit  qu'il  a  abdiqué 
non  abjuré,  208  ;  —  il  le  prouve  en  allant  au  supplice,  214. 
GoDAiL-CiEURAc,  ancien  maire  de  Montauban,  II,  476. 
Go.NDiER  (Pierre),  agent  de  change,  condamné  à  mort  pour  de  vieilles 
croûtes  de  pain  oubliées  dans  son  grenier,  II,  15  i. 

TRIB.  KivOL.   VI  30 


466  TABLE  GÉNKIULE  DESJIATIÈRES 

GoRNEAU  (Etienne-Pierre)  :  lettres  et  vers  contre-révolutionnaires,  II,  188. 

GoRSAs  :  pillage  de  son  imprimerie  le  10  mars,  F,  47  ;  —  proscrit  avec 
les  Girondins,  va  à  Caen,  356  ;  —  déclaré  traître,  566  ;  —  arrêté  à 
Paris  et  envoyé  à  réchafaud  sur  la  constatation  de  son  identité,  375. 

GoRY  i)K  Chaux-Desécukks  (Louis-Philippe)  :  lettre  reçue  relative  à  la  mort 
de  Dampierre,  IV,  189. 

GossEMY  (François),  hussard  royaliste,  II,  45ii  ;  —  déjoue  les  espérances 
d\ine  jeune  iille  qui  voulait  le  sauver,  45i. 

Gduges  (Olympe  de),  veuve  Aliîry,  lemme  de  lellres;  —  ses  lettres  au 
Roi  et  à  la  Reine,  II,  167;  —  son- placard  des  Trors  Urnes,  sorte 
d'appel  au  peuple,  168;  —  transférée  de  l'Abbaye  à  la  petite  Force, 
loO  ;  —  lettre  destinée  à  être  aFlichée,  où  elle  réclame  c-a  liberté  ou 
son  jugement  et  attaque  Robespierre,  169;  —  acte  d'accusation, 
170;  —  sa  défense,  171  ;  —sa  mort,  172;  —  son  testament  poli- 
tique, 175;  —  reniée  par  son  fils,  174. 

GouLLiN  (Jean-Jacques),  créole  de  Saint-Domingue  :  ses  antécédents,  V, 
527  ;  —  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes;  sa  part  à  tous 
les  excès  du  comité,  354-557  ;  —  ajoute  de  sa  propre  autorité  quinze 
noms  à  ia  liste  destinée  à  la  noyade  du  Bouffay,  508,  569  ;  —  envoyé 
au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  545  ;  —  son  désespoir  en  appre- 
nant la  chule  de  Robespierre,  ibid.;  — témoin  dans  le  procès  des 
94  Nantais,  5i9,  550  ;  —  pris  à  partie  et  accusé  par  ceux  qu'il  accuse, 
551;  —  par  le  prJ'sident,  552;  —  mis  en  jugement,  364;  —  sa 
défense,  565,  566,  570;  —  sa  requête  contre  Carrier  envoyée  par  le 
tribunal  au  Comilé  de  sûreté  générale,  580;  —  il  renvoie  à  Carrier  la 
responsabilité  des  noyades,  YI,  28;  —  acquitté,  47;  —  renvoyé 
devant  la  justice  criminelle,  51. 

GouRSAC  (la  famille  de),  IV,  ijQ. 

Goutte  (l'abbé),  ex-consliluant,  tvpe  d'un  évoque  consiitutionnel,  III, 
74. 

Gouy-d'Arcy,  délégué  de  Saint  Domingue,  s'étant  fait  constituant,  V,  81; 
—  compris  dans  la  conspiration  des  Carmes,  95. 

GoYON  (la  vieille  demoiselle)  condamnée  pour  avoir  reçu  un  prêtre,  III, 
426-450. 

GrammoiNt  (Nourry),  ancien  acteur,  adjudant  général,  insulteur  de  Marie- 
Antoinette  sur  le  chemin  de  l'échafaud,  I,  550,  note;  —  compris  dans 
le  procès  et  dans  la  condamnation  de  Chaumelte,  III,  198,  212. 

G:îam.mont  (Alexandre),  fils  du  précédent,  compris  dans  le  même  procès 
et  la  même  condamnation,  111,  198,  212. 

Gramont  (Béalrix  de  Choiseul,  duchesse  de),  III,  505,  511. 

Grandjean,  curé  de  GoMssonville,  ayant  prêté  tous  les  serments,  et  rendu 
ses  lettres  de  prêtrise,  V,  275. 

Grandmaison  (Michel  Moreau,  dit),  ex-gentilhomme,  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  Nantes,  V,  527;  —  son  rôle  dans  les  noyades, 
335,  371  ;  —  sa  condanmation  à  mort,  VI,  47  ;  —  exécuté,  50. 

Grassin  et  sa  femme,  condamnés  pour  obstacles  au  recrutemenf,  II,  463. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  467 

Gravant  (Marie-Anne  Adam,  veuve)  :  causes  de.  sa  mise  en  jugement,  II, 
288;  —  sa  correspondance,  290  ;  —  condamnée,  ibid.. 

Greive,  Anglais;  ses  manœuvres  pour  perdre  Mme  Du  Barry,  II,  224. 

Grimaldi-Monaco.  Voy.  Monaco. 

GuADET,  député  à  la  Convention,  réplique  au  nom  des  Girondins  incri- 
minés comme  complices  de  Dumouriez,  I,  462;  —  s'attaque  à  Danton, 
ibicL;  —  propose  de  réunir  les  suppléants  à  Bourges,  I,  165;  —  pro- 
scrit, se  retire  à  Caen,  357  ;  —  caché  à  Saint-Émilion,  pris,  mené  à 
Bordeaux,  et  envoyé  à  Téchafaud,  428,  note. 

GuiBERT  (Louis  de),  ancien  sénéchal  de  Toulouse  :  sentiments  aristocra- 
tiques, V,  1 40. 

GyiLLER-NoNAc  (Élisabctli-Marie  Thomas,  femme),  condamnée  à  mort  pour 
des  œufs  et  des  oignons  jetés  aux  latrines,  IV,  68. 

Guillotine  (la)  transférée  du  Carrousel  à  la  place  de  la  Révolution  le  jour 
où  la  Convention  alla  s'établir  aux  Tuileries  (10  mai  1795),  I,  166; 
—  rétlexions  de  Pradhomme  sur  l'instrument  du  docteur  Guilloiin, 
ibid.;  —protestations  contre  la  guillotine,  III,  582;  —  ornée  de  riches 
tentures  pour  la  fête  de  l'outre  suprême  (20  prairial  an  II),  IV,  89;  — 
transférée  place  Saint-Antoine  (21  prairial),  puis  barrière  de  Vincennes 
(26  prairial),  IV,  157. 

Gusman,  Espagnol,  compris  dans  l'affaire  de  la  Compagnie  des  Indes, 
m,  146;  —  son  interrogatoire,  170;    —   condamné.   (Voy.   Danton.) 

Guyard,  concierge  du  Luxembourg,  IV,  408;  —  son  rôle  dans  la  conspi- 
ration qu'on  y  supppse,  410,  414. 

GuYOT  DE  Maulans,  émigré,  le  premier  jugé  par  le  tribunal,  I,  88. 


H 

Hanapier-Desormes  (Louis),  ci-devant  maître  des  eaux  et  forêts,  III,  215. 

Hanriot,  général  de  la  garde  nationale  dans  la  révolution  du  31  mai,  III, 
4;  —son  portrait,  ibid.;  —suspect  de  complicité  avec  Hébert,  III,  44, 
56,  116;  le  fait  d'avoir  voté  pour  son  concurrent  fait  tenir  pour  sus- 
pect et  condamnera  mort,  457;  —  se  met  à  la  disposition  de  Lescot- 
Fleuriot  pour  des  projets  secrets  (15  messidor),  V,  198;  —  son  in- 
suffisance le  9  thermidor,  251;  —  son  dernier  exploit,  178  et  458; 

—  arrêté  et  conduit  aux  comités,  255;  —  délivré  par  Coffmhal,  234; 

—  mis  hors  la  loi,  259;  —  après  l'occupation  de  l'HOtel  de  ville,  jeté 
par  Coffmhal  du  premier  étage  dans  une  cour,  249  ;  —  ramassé  et 
porté  à  la  Conciergerie,  ibid.  ;  —envoyé  à  l'échafaud  sur  la  constata- 
tion de  son  identité,  251. 

Haiuaguk  de  Glibeville  et  sa  famille,  III,  253. 

Hébert  (le  Père  Duchesne),  111,  2;  —  arrêté  (25  mai  1793);  élargi  (27 
mai),  I,  164,  —  sa  part  à  l'enquête  contre  Marie-Aiitomelle,  316;  — 
son  témoignage  au  procès,  330;  —  demande  la  tète  de  madame  Eli- 
sabeth, III,  408;  —  dépose  contre  les  Girondins,  I,  395;  —  excite 


468  TABLE  GÉNÉUALK  DES  MATIÈRES 

contre  eux  les  Jacobins,  407  ;  —  attaqué  par  Philippeaux  et  Camille 
Desmoulins,  III,  30  et  305;  —  son  altitude  aux  Cordeliers,  33-36;  — 
arrêté,  40;  —  comment  l'opinion  est  excitée  contre  lui  et  autres 
enragés  :  rapports  de  police,  41  ;  —  son  procès,  45;  —  acte  d'accusa- 
tion, 47;  —  charges  particulières  contre  lui  aux  débats,  57;  —  l'opi- 
nion publique  hostile  à  Hébert  et  aux  autres  pendant  leur  procès, 
59;  —  sortie  du  président  contre  lui,  65;  —  le  jury  se  déclare  suf- 
fisamment instruit,  64;  —  condamnation,  65;  —  comment  elle  est 
accueillie  dans  le  peuple,  66  ;  —  Hébert  poursuivi  au  delà  de  l'écha- 
faud,  67,  68. 

Hébert  (Marguerite-Françoise  Goupil,  veuve),  comprise  dans  le  procès  de 
Chaumette,  IH,  204,  209,  212. 

Hérault  de  Séchelles,  député  à  la  Convention,  excuse  les  retards  de  la 
commission  chargée  de  proposer  un  tribunal  extraordinaire,  I,  4, 
note  2;  son  rapport  suivi  de  l'établissement  du  tribunal  du  17  août 
1792,  I,  7;  —  chargé  des  affaires  étrangères  dans  le  Comité,  de  salut 
public,  ni,  129;  —  sa  démission  offerte,  refusée,  130;  —  réclamée 
par  le  comité,  131;  —  mis  en  arrestation,  132;  —  interrogatoire 
sommaire,  150;  procès,  160  (voy.  Danton);  —  sa  fermeté  en  allant  au 
supplice,  188,  191. 

Herïman,  nommé  président  du  tribunal  révolutioimaire  en  remplace- 
ment de  Montané,  I,  263;  —  chargé  des  fonctions  de  miniblre  de 
l'intérieur  et  des  affaires  étrangères  après  la  suppression  des  minis- 
tères (19  germinal),  et  nommé  commissaire  des  administrations  civiles, 
police  et  tribunaux  (29  germinal),  III,  259,  et  IV,  109;  —  son  rapport 
au  Comité  de  salut  public  sur  la  prétendue  conspiration  des  prisons, 
405;  —  sa  connivence  à  la  confection  des  listes  au  Luxembourg,  411, 
412  ;  —ses  deux  lettres  au  Comité  de  sûreté  générale  et  au  maire  de 
de  Paris,  413;  — témoin  au  procès  de  Fouquier-Tinville,  VI,  101  ;  — 
mis  en  accusation,  102;  —  condamné  :  sa  fureur  concentrée,  119. 

Héron,  employé  du  Comité  de  sûreté  générale  et  agent  de  Robespierre, 
IV,  132,  247,  note;  —  supposé  volé  de  600,000  Hvres,  H,  226,  note; 
—  voulant  se  débarrasser  de  sa  femme,  prie  Senard  de  la  mettre 
sur  une  liste  d'accusés,  V,  142;  —  arrêté  (15  thermidor)  265. 

Hesse  (Charles  de),  prince  allemand,  jacobin  ;  témoin  contre  Dietrich,  11, 
297;  —  sa  lettre  contre  Luckner,  325;  —  témoin  à  son  procès,  327. 

Hoche  (Lazare),  général  en  chef,  arrêté  et  envoyé  aux  Carmes  par  arrêté 
du  Comité  de  salut  public,  V,  83. 

lioucHARD,  général  en  chef  de  l'armée  du  Nord,  vainqueur  à  Ilondschoote, 
II,  82;  —  ému  de  l'arrestation  de  Custine,  83;  —  menacé  lui-même 
par  Levasseur,  ibid.;  —  lettre  de  Carnot  sur  le  but  à  atteindre  dans 
sa  campagne,  83,  84;  —  lettre  des  représentants  contre  lui,  84;  — 
arrêté,  85  ;  —  décret  qui  le  renvoie  devant  le  tribunal  révolution- 
naire, ibid.;  —  son  interrogatoire  préalable,  86;  —  acte  d'accusation, 
débats  :  déposition  de  Levasseur,  d'Élie  Lacoste,  88  ;  —  traité  de  lâ- 
che par  le  président,  89  ;  —  sa  mort,  ibid. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         469 

Huet-d'Ambrun  (A.-François),  ancien  maître  des  requêtes  :  lettres  et 
signes  religieux,  V,  32. 

I 

IsNARD,  député  à  la  Convention  ;  son  intervention  malheureuse  dans  le 
débat  sur  la  condamnation  de  Catherine  Clére,  I,  15G. 

Ivresse  (!')  considérée  non  comme  une  excuse  pour  les  propos,  mais 
comme  une  révélation  de  la  pensée  de  celui  qui  les  tient,  II,  204;  IV, 
534,  380,  393. 


Jacobins  :  leur  gouvernement,  la  Terreur,  I,  40  ;  —  leur  club  de  la  rue 
Saint-Honoré,  centre  de  l'insurrection  des  9  et  10  mars  1793,  44;  — 
on  reproche  à  Custine  de  n'être  pas  allé  chez  eux,  243;  — ils  pressent 
le  procès  des  Girondins,  368  ;  —  Hébert  les  y  excite,  405  ;  —  leur  dépu- 
tation  à  la  Convention  pendant  le  procès  des  Girondins  pour  en  hâter 
la  conclusion,  407  ;  —  esprit  de  leur  gouvernement,  II,  1  ;  —  ils  pressent 
la  mise  en  jugement  de  Bailly,  II,  50  ;  —  les  sociétés  populaires  leur 
sont  affiliées,  320  ;  — ils  se  rapprochent  des  Cordeliers,  III,  36;  — Ro- 
bespierre aux  Jacobins,  19  nivôse,  132;  —  Saint-Just  y  lit  son 
rapport  contre  Danton,  128;  —  simple  menace  contre  eux  punie  de 
mort,  III,  348;  —  malédiction,  id.,  IV,  25;  —  leur  séance  du  6  prai- 
rial, IV,  64  ;  —  A.  Chénier  les  attaque,  V,  124  ;  —  leur  démarche  à  la 
Convention  contre  les  traîtres  (6  thermidor),  204  ;  —  leur  manifesta- 
tion à  propos  du  discours  de  Robespierre  le  8  thermidor,  V,  215  ;  — 
exclusion  des  députés  qui  ont  fait  rapporter  le  vole  de  l'impression  du 
discours,  216;  —  leur  entente  avec  la  Commune  dans  la  journée  du 
9  thermidor,  V,  231,  244;  —  réaction  contre  eux  :  libelles,  362,  VI, 
53,  82;  —  fermeture  de  leur  salle  rue  Saint-Honoré  (18  brumaire  an 
III),  53;  — ils  ont  toujours  voulu  des  juges  dépendants  comme  instru- 
ments de  domination,  151. 

Janson  (Claude),  canonnier  :  propos  royalistes,  II,  196. 

'Jardin,  un'des  prétendus  complices  d'Admiral;  confusion  de  personnes, 
lY,  244.' 

Jarjayes,  général  :  son  projet  pour  tirer  Marie-Antoinette  du  Temple,  I, 
297. 

Jeandel  (Nicolas),  sans-culotte,  acquitté  et  indemnisé,  II,  371. 

JoBART  (Marguerite),  ancienne  religieuse  :  correspondance,  IV,  295. 

JoBERT  le  Belge  :  sa  part  à  la  confection  des  listes  de  conspirateurs  à  Saint- 
Lazare,  V,  104.  105,106. 

JoLLY  (Jean-Raptibte),  commissaire  du  Comité  révolutionnaire  de  Nantes 
mis  en  jugement,  V,  364;  —  son  rôle  dans  les  noyades,  368,  372  ;  ^- 
acquitlé,  VI,  47  ;  —  renToyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 


470  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

JouRDAN  Coupe-tête  :  ses  antécédents,  IV,  45;  condamné  comme  ayant 
persécuté  les  patriotes,  45. 

Journée  du  dix  août  :  ses  premiers  effelsdans  l'établissement  d'une  justice 
et  d'un  tribunal  extraordinaire,  I,  2. 

Journées  de  septembre  1792, 1,  21  :  —  décret  qui  suspend  les  poursuites 
à  ce  sujet  (8  et  13  février  1795),  42  ;  —  absous  du  2  septembre  con- 
damnés au  tribunal  :  Cazotte,  Sombreuil,  etc.  Voy.  ces  mots  et  IV,  55, 
242  ;  V,  9. 

Journées  des  9  et  10  m.vrs  (1795),  I,  47. 

Journées  des  31  mai,  1*'  et  2  juin  (1793),  I,  160  et  suiv. 

Journée  du  9  thermidor.  Voy.  Thermidor. 

Jude  (Jeanne),  mise  en  liberté  malgré  certains  écrits  contre-révolution- 
naires trouvés  chez  elle,  I,  272. 

Jugements  de  tribunaux  criminels  cassés  par  la  Convention  avec  renvoi 
au  tribunal  révolutionnaire  :  le  lieutenant  Menou,  etc.,  IV,  309;  — 
les  trois  Bretons,  VI,  579  ;  —  jugement  du  tribunal  révolutionnaire 
cassé  avec  renvoi  devant  la  justice  criminelle  (le  comité  de  Nantes), 
Yf,  51. 

Jugements  irréguliers,  III,  233,  235  ;  —  falsifiés,  IV,  77  ;  —  jugements  en 
blanc  :  leur  explication,  150;  —  divers  exemples,  II,  359;  IV,  190, 
etc.  ;  — jugement  en  blanc  qui  lait  tomber  trente-cinq  têtes  (7  messi- 
dor), 320,  349. 

Julien  (Denis),  requis  pour  la  confection  des  listes  du  Luxembourg,  se 
récuse,  IV,  409. 

Julien  (Jean),  charretier,  condamné  (2  septembre  1792)  comme  conspi- 
rateur du  10  août,  pour  avoir  crié  Vive  le  roi!  sur  l'échafaud  où  il  su- 
bissait la  peine  de  l'exposition,  1, 18. 

Julien  de  Toulouse,  député,  compromis  dans  l'affaire  de  la  Compagnie 
des  Indes,  III,  155;  —  échappe  à  l'arrestation,  141. 

JuLLiEif  (Marc-Antoine),  fils  du  député  delà  Drôme  et  ami  de  Robespierre; 
sa  mission  à  Nantes,  V,  341  ;  —  tient  tête  à  Carrier  ;  le  fait  rappe- 
ler, ibid. 

Jurés  :  leur  institution  combattue  au  tribunal  du  17  août  1792,  I,  4;  — 
maintenue,  6  ;  —  combattue  au  tribunal  révolutionnaire  par  Philip- 
peaux,  54  ;  —  maintenue,  55;  —  liste  des  jurés  à  l'origine  (13  et  15 
mars  1793),  454  ;  —  après  le  décret  du  5  septembre,  292  ;  —  les  jurés 
solides,  295;  —  mis  en  accusation  avecFouquier-Tinville,  VI,  92  et  suiv. 

Juzeau  (Antoine),  émigré,  I,  110. 


Kalb  (Frédéric),  étranger  condamné  comme  émigré,  II.  159. 

Kersaint,  membre  de  l'Assemblée  législative  et  de  la  Convention,  vote 
contre  la  mort  du  roi  ;  sa  lettre  de  démission  qui  répudie  l'Assem- 
blée, II,  124;  —  épargné  alors,  repris,  accusé  et  condamné,  125. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  471 

Kervklegan,  député  à  la  Convention,  sauve,  avec  Beurnonville,  la  Con- 
vention dans  l'émeute  du  9  mars  (1795),  I,  48  ;  —  déclaré  traître, 
I,  362. 

KoLLY,  ancien  fermier  général  :  procès  où  sont  impliqués  avec  lui  sa 
femme  et  deux  autres  coaccusés,  1, 112. 

KoLLY  (Mme  de),  son  exécution  plusieurs  fois  ajournée,!.  126  ;  —ordon- 
née, II,  174. 


Labbaye  (Léopold),  qui,  avec  Julien  Lemonnier,  avait  signé  une  pétition 
pour  la  conservation  d'une  statue  du  roi  Stanislas,  à  Nancy,  IV,  369. 

LvBORDK  (Jean-Benjamin),  ancien  fermier  général,  V,  74,  75;  — griefs 
allégués  contre  le  marquis  de  Laborde  repris  contre  celui-ci.  ibid. 

Laborde  (Joseph,  marquis  de),  accusé  de  complicité  avec  son  fils  émigré, 
m,  249. 

Lacaze,  député  à  la  Convention,  girondin,  mis  en  accusation,  I,  372  ;  — 
en  jugement,  5S0  ;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  grief  contre 
lui,  412;  —  condamné,  416. 

Lacombe  (Jean-P.aplisle),  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  de  Cliaumelte, 
Ul,  202;  —condamné,  212. 

Lacoste  (Éiie),  député  à  la  Convention  :  son  rapport  sur  la  conspiration 
de  l'étranger  (^6  prairial),  IV,  238;  —  suivi  du  décret  renvoyant  qua- 
rante et  un  accusés  devant  le  tribunal  révolutionnaire,  242  ;  —  sur 
sa  proposition  et  sur  le  rapport  de  Barrére,  Robespierre  et  les  rebelles 
du  9  thermidor  mis  hors  la  loi,  V,  259  ;  —  défend  les  membres  des 
anciens  Comités  contre  Lecointre  de  Versailles,  290. 

LvcouR  de  Balleroy  (les  frères),  suspects  pour  n'avoir  pas  émigré,  III,  75. 

Lacroix,  publicisle.  Voy.  Deiacroix. 

Lacroix  ou  Del.vckoix  (Jean-François),  député  à  la  Convention,  propose 
l'établissement  d'une  cour  martiale  pour  juger  les  Suisses-,  11  août 
1792,  I,  3;  —  sa  mission  en  Belgique  auprès  de  Dumouriez,  43  ;  — 
favorable  à  l'institution  du  tribunal  révolutionnaire,  53  ;  —  auteur  du 
décret  qui  lui  renvoie  toute  affaire  de  son  ressort  pendante  aux  tribu- 
naux criminels,  61  ;  —  rangé  dans  le  parti  des  indulgents,  III,  7  ;  — 
arrestation  et  procès  (Voy.  Danton);  — interrogatoire  sommaire,  150; 
—  transféré  à  la  Conciergerie,  151,  154;  —  débats  publics  :  son  in- 
terrogatoire, ses  protestations,  171;  —  ses  répliques,  175;  — juge- 
ment, 187  ;  —  ses  derniers  moments,  190. 

Lacroix  (Sébastien),  membre  d'un  comité  révolutionnaire,  un  des  co- 
accusés de  Chaumette,  III,  198  ;  —  condamné,  212. 

Lafi-otte,  ancien  ministre  de  la  Uépubli(iueà  Florence,  détenu  au  Luxem- 
bourg; sa  lettre  dénonçant  Dillon  lue  à  la  Convention,  III,  180. 

Lagliciik  dk  Skvkjnan  (Aimé-Charles,  marquis  de),  relations  avec  le  baron 
de  Balz;  réservé  dans  le  procès  des  Chemises-Houges,  IV,  247;  — 
repris  après,  339. 


472  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

LoGUYOMARAis  (Lamolte),  famille  principalement  impliquée  dans  la  conspi- 
ration de  Bretagne,  1,  170;  —  mesures  prises  par  Fouquier-Tinville 
pour  l'exécution  des  condamnés,  1 78  ;  —  plusieurs  crient  Vive  le  roi 
en  allant  à  l'écliafaud,  179  ;  —  impression  de  cette  exécution  sur  le 
public,  ibid. 

Laiiossois  (Etienne),  ancien  frère  novice,  boulanger,  se  retire  en  Suisse 
pour  ne  pas  faire  son  service  à  la  fête  de  l'Être  suprême,  V,  321  ;  — 
confesse  sa  foi  sous  la  Terreur,  322  ;  —  épargné,  mais  détenu  après 
le  9  thermidor,  324. 

Lalaurencie-Charras  (Marie),  supposée  du  même  sentiment  que  ses  frères 
émigrés  et  condamnée,  III,  252. 

Lamarche  (Simon-François),  directeur  de  la  fabrique  des  assignats,  II, 
158;  —  conduit  à  la  mort  avec  Mme  Roland,  42. 

Lamarlière,  général  de  division  dans  Tarmée  du  Nord  sous  Custine,  com- 
mandant supérieur  des  places  de  Lille  et  de  Douai,  II,  102;  —  mal 
vu  du  ministre  de  Boucholte  après  le  rappel  de  Custine,  103;  —  ses 
démêlés  avec  le  général  Favart,  103;  —  avec  le  général  Lavalelte, 
104;  —  dénoncé  par  l'adjudant  Calandini  aux  Jacobins,  ihid.  ;  —  à 
Robespierre,  105  ;  — par  Lavalette  au  ministre  de  la  guerre,  105-108; 
—  interpellé  par  Calandini  dans  un  club  à  Lille,  108  ;  —  poursuivi 
par  ses  récriminations  les  plus  violentes,  109;  —  intervention  des 
représentants  Lesage-Senault  et  Duhem,  110;  —  il  est  envoyé  à 
Paris  pour  rendre  compte,  ainsi  que  Lavalette,  de  sa  conduite  au 
Comité  de  salut  public,  ihid.  ;  —  Robespierre  devant  la  Convention 
prend  parti  pour  Lavalette  contre  Lamarlière,  111  ;  —  La  Convention 
blâme  Lavalette,  Dufraisse  et  Calandini,  et  renvoie  Lamarlière  devant 
le  tribunal  révolutionnaire,  113  ;  —  interrogatoire  par  le  juge  Ardouin, 
114; —  Fouquier-Tinville  réclame  des  pièces,  116;  —  dénoncia- 
tions provoquées  dans  l'armée  contre  Lamarlière,  117;  —  dénoncia- 
tion de  l'adjudant  général  Merlin  ;  du  lieutenant-colonel  Charbonnier, 
117-118  ;  —  débats  publics,  119;  —  défense  de  Lamarlière,  ibid.  ;  — 
sa  condamnation,  120. 

Lamarque,  député  à  la  Convention,  propose  au  nom  du  Comité  de  sûreté 
générale  le  décret  qui  établit  pour  les  délits  de  presse  la  peine  de 
mort,  1, 77. 

Lamartinière  (Marie-Suzanne  Chevailler,  femme),  impliquée  dans  l'affaire . 
d'Admiral,  IV,  214;  —  interrogatoire,  215  et  251. 

Lambert  (Claude-Guillaume),  ancien  contrôleur  général  des  finances,  IV, 
542. 

Lambert  (Jean-François),  porte-clefs  au  Luxembourg,  compris  dans  le 
procès  et  dans  la  condamnation  de  Chaumette,  III,  212. 

Lamberty,  agent  de  Carrier  à  Nantes,  V,  328  ;  —  employé  à  la  première 
noyade  de  prêtres,  330  ;  —  reçoit  la  galiote  en  récompense,  331  ;  — 
a  part  aux  dépouilles  de  la  seconde  noyade,  335  ;  —  arrêté  et  con- 
damné à  Nantes,  341. 

Lambin  (Jacques  Moutev-),  employé  au  dépôt  de  Paris,  un  des  coaccusés  de 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  473 

Chaumette,  III,  199;  —  fanatique  du  bonnet  rouge,  200;  —  ses 
lettres,  200,  201;  —  acquitté,  212. 

Lamoignon-M^lesherbes,  défenseur  de  Louis  XVI,  écrit  à  Fouquier-Tinville 
en  faveur  de  son  gendre  Le  Pelelier  de  Rosanbo,  III,  292  ;  —  mis  en 
jugement  lui-même  le  surlendemain  avec  toute  sa  famille,  303. 

Lamorlière  (Rosalie),  domestique  à  la  Conciergerie,  servant  Marie-Antoi- 
nette; son  témoignage  sur  la  captivité  de  la  reine,  I,  301,  302,  312, 
notes  ;  —  sur  ses  derniers  moments,  346. 

Lamourette,  évêque  constitutionnel  de  Lyon,  ancien  membre  de  l'As- 
semblée législative,  II,  541  ;  —  accusé  d'avoir  pris  part  à  la  révolte 
de  Lyon,  par  ses  discours,  par  ses  secours  aux  blessés,  342-343  ;  — 
condamné  :  ses  derniers  moments,  344. 

Langlois  (Marie),  simple  servante,  confesseur  et  martyre,  IV,  171  ;  —  son 
interrogatoire  à  Versailles,  172;  —  à  Paris,  180. 

Langlois  de  Pommeuse,  Langlois  de  Résy  (la  famille),  III,  366. 

Lanjuinais,  député  à  la  Convention,  proteste  contre  l'établissement  du  tri- 
bunal révolutionnaire,  I,  46  ;  —  proscrit  avec  les  Girondins  se  retire  à 
Caen,  357;  — déclaré  traître,  564;  —  rentré  à  la  Convention,  parle 
en  faveur  de  l'annulation  des  jugements  du  tribunal  révolutionnaire 
et  de  la  restitution  des  biens  des  condamnés,  VI,  128. 

Lanloup  (Joseph),  ex-noble  de  Bretagne,  trop  défiant  des  assignats,  III,  457. 

Lanne,  adjoint  à  la  Commission  des  administrations  civiles,  etc.,  se  rend 
à  Bicétre  pour  faire  enquête  sur  la  conspiralion,  IV,  270  ;  —  son  rôle 
dans  la  conspiration  du  Luxembourg;  dresse  la  liste,  408;  —  fournit 
aussi  les  témoins,  430;  —  témoin  au  procès  de  Fouquier-Tinville, 
mis  en  accusation,  VI,  100;  —  condîJmné,  117. 

Langue,  général,  lieutenant  de  Dumouriez,  I,  45,  51  ;  —  mandé  à  la 
barre  de  la  Convention,  96  ;  —  maintenu  en  arrestation,  97  ;  —  ren- 
voyé au  tribunal  révolutionnaire,  98  ;  —  Fouquier  renonce  à  l'accusa- 
tion, ibid. 

Lanthenas,  député  à  la  Convention,  excepté  de  la  proscription  des  Vingt- 
deux,  I,  554. 

Lapalice  (Jean-Marie),  membre  d'un  comité  révolutionnaire,  un  des  coac- 
cusés de  Chaumette,  III,  198;  —  condamné,  212. 

Laporte,  intendant  de  la  liste  civile,  condamné  par  le  tribunal  du 
17  août,  I,  15. 

La  Revelliêre  (J.-B.),  président  du  tribunal  criminel  de  Maine-et-Loire, 
et  ses  coaccusés  ;  jugement  irrégulier,  III,  255. 

Larivière,  député  girondin,  proscrit  va  à  Caen,  I,  356;  —  déclaré 
traître,  562. 

La  Roche  Fontknille  (Louis -Antoine),  noble  et  yicaire  épiscopal,  con- 
damné comme  suspect  de  vouloir  émigrer.  H,  147. 

Laroque  (Jean-Louis),  général,  colonel  du  10'  dragons  dans  l'armée  de 
Dumouriez,  II,  452. 

La  Rouerie,  principal  organisateur  du  mouvement  royaliste  en  Bretagne, 
1,170. 


474  TABLE  GÉNÉRALE  DÈS  MATIÈRES 

Lasalle  (Guillaume-Nicolas),  membre  d'un  comité  révolutionnaire,  un 
des  coaccusés  de  Chaumette,  III,  198;  —  condamné,  212. 

Lasourcr,  député  à  la  Convention,  girondm,  écroué  au  Luxembourg,  I, 
507;  —  mis  en  accusation,  372;  —  en  jugement,  379;  —  ses  anté- 
cédents, ibicL,  note;  —  condamné:  mot  qu'on  lui  prête,  419. 

La  Trémouille  (Charles-Auguste-Godefroi),  suspect  et  frère  de  suspect, 
condamné,  IV,  198. 

Laubespin  (Armand-IIilaire  de),  70  ans,  accusé  d'avoir  gardé  ses  décora- 
tions et  ses  titres,  IV,  384. 

Lauraguais  (Élisabellî-Pauline  de  Gand,  comtesse  de),  belle-mère  du 
duc  d'Ârenberg,  II,  405;  —  son  interrogatoire,  571;  —  condamnée, 
406. 

Laurey,  instituteur,  adversaire  du  31  mai  repentant,  acquitté,  II,  367. 

Lauze-Duperret,  député  à  la  Convention,  reçoit  Charlotte  Corday  et  la 
mène  au  ministère  de  l'intérieur,  I,  190  ; —  décrété  d'accusation,  197; 
mis  en  jugement,  377;—  sa  correspondance  avec  Mme  Roland,  II,  30. 

Lavalette,  général  de  brigade,  ancien  marquis  :  témoin  contre  Devaux, 
I,  104;  —  dénonce  Custine,  252;  —  ses  démêlés  avec  Lamarlière  à 
Lille,  II,  104;  —  ses  lettres  contre  lui  au  ministre  de  la  guerre,  105, 
106  ;  —  envoyé  à  Paris  parles  rei)résenlants  pour  rendre  compte  de 
sa  conduite,  110;  —  il  est  soutenu  devant  la  Convention  par  Robes- 
pierre, 111  ;  —  décret  qui  le  décharge,  115;  —  aide  de  cnmpd'llan- 
riot,au  9  thermidor,  décrété  d'arrestation,  V,  223;  —  mis  hors  la  loi, 
239  ;  —  envoyé  à  l'échafaud  avec  Robespierre,  251. 

Lavaux,  juge  au  tribunal  du  1 7  août  1792, 1,  8. 

Laverdy,  ancien  contrôleur  général  des  finances,  membre  de  l'Académie 
des  inscriptions  et  belles-lettres;  motif  de  son  arrestation  :  prétendus 
grains  de  blé  trouvés  dans  la  vase  d'un  bassin  de  son  château,  II,  96; 

—  imputation  réfutée  par  une  lettre  de  sa  femme,  par  un  mémoire, 
97;  —  son  interrogatoire  devant  le  juge,  99  et  561;  —  au  tribunal, 
100  ;  —  témoins  entendus,  101  ;  —  condamné  :  ô  ma  terre  iVAlhe!  102. 

Lavergne  (Louis-François),  dit  Cfiamplorier,  commandant  militaire  de 
Longwy  :  poursuites  contre  lui,  III,  90  ;  —  justifié  par  Philippeaux  à 
la  Convention,  92,  note;  —  renvoyé  devant  le  tribunal  révolution- 
naire, 92;  —  son  interrogatoire  préalable,  95;  —  sa  condamnation, 
96. 

Lavergne  (madame),  crie  vive  le  roi  en  entendant  condamner  son  mari, 
m,  95  ;  —  son  interrogatoire,  ibid.  ;  —  témoins  entendus  contre  elle, 
ibid.;  —  condamnée  et  menée  au  supplice  avec  son  mari,  97. 

Lavoisier,  fermier  général,  membre  de  l'Académie  des  sciences,  IIJ,  398  ; 

—  la  République  n'a  pas  besoin  de  chimistes,  402. 

Le  Bas  (Pierre),  député  à  la  Convention  ;  en  mission  avec  Saint-Just  à 
l'armée  du  Rhin,  IV,  105;  —  demande  et  obtient  d'être  arrêté  avec 
Robespierre,  Saint-Just  et  Couthon,  V,  226;  —  conduit  à  la  maison  de 
justice  du  département,  d'où  il  revient  à  l'Hôtel  de  ville,  234;  — 
mis  hors  la  loi,  237  ;  —  à  la  prise  de  l'Hôtel  de  ville,  se  tue,  244. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  475 

Lebrasse  (Jean),  lieutenant  de  gendarmerie,  un  des  coaccusés  de  Chau- 
mette,  III,  498  ;  condamné,  212. 

Lebrun  (Pierre -Marie  Tondu,  dit),  ministre  des  affaires  étrangères,  associé 
aux  Girondins  dans  leur  proscription,  I,  354  et  564,  —  arrêté,  II, 
291  ;  —  son  interrogatoire,  ibid.  ;  —  son  mémoire  justificatif,  292  ; 

—  sa  mort,  295. 

Lecarbonnier  (Louis-César),  condamné  comme  émigré,  II,  144. 

Lecarpentier,  député  en  mission  dans  l'Ille-et-Vilaine  et  dans  la  Manche. 
Vingt-huit  prévenus  envoyés  par  lui  de  Saint-Malo,  vingt-sept  con- 
damnés (2  messidor),  IV,  285  ;  —  vingt-trois  envoyés  de  la  Manche 
(4  tiiermidor),  V,  69. 

Le  Chapelier,  ex-constituant,  III,  303,  508,  510. 

•Leclerc  (Jacques),  directeur  de  la  chronique  nationale  et  étrangère,  un 
des  principaux  manifestants  de  Rouen,  I,  233. 

Leclerc-Glatigny  (Sophie-Adélaïde),  ancienne  religieuse,  II,  469. 

Lecointre  (de  Versailles),  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens, 
V,  190;  —  ses  démarches  le  soir  du  8  thermidor,  220,  note;  — 
accuse  dans  la  Convention  sept  membres  des  anciens  Comités  :  Billaud- 
Varennes,  Barère  et  CoUot  d'Herbois,  du  Comité  de  salut  public; 
Vadier,  Vouland,  Amar  et  David,  du  Comité  de  sûreté  générale 
(12  fructidor),  285;  —  Taccusation,  écartée  par  un  ordre  du  jour,  est 
reprise  le  lendemain,  288;  —  débattue,  289-290;  —  repoussée  par 
un  ordre  du  jour  qui  la  déclare  calomnieuse,  291  ;  —  reprise  par  Lecoin- 
tre (15  frimaire  an  III)  et  renvoyée  à  l'examen  des  trois  Comités  de 
gouvernement,  VI,  53;  —  Lecointre  lui-même  frappé  d'arrestation 
(IG  germinal),  83. 

Lecomte  (Jean-Marie),  prêtre  insermenté,  II,  252;  —  son  interrogatoire, 
255. 

Lefebvre  (Angélique  Ricard,  veuve),  belle-mère  de  Pétion,  II,  191. 

Lefebvre  (Claude-François),  commandant  à  Bourgneuf,  témoin  au  procès 
de  Carrier,  mis  en  jugement,  VI,  41  ;  — acquitté,  47. 

Legendre,  ancien  boucher,  député  à  la  Convention,  proteste  contre  l'ar- 
restation de  Danton,  III,  120  ;  —  s'incline  après  l'intervention  de 
Robespierre,  123  ;  —  dénonce  Simond  comme  complice  deDillon  dans 
un  complot  pour  délivrer  Danton,  197  ;  —  du  parti  des  thermidoriens, 
V,  190;  —  président,  intervient  dans  la  discussion  contre  Carrier,  VI, 
16. 

Legris,  greffier  au  tribunal  révolutionnaire,  qui  a  laissé  les  jugements  en 
blanc,  IV,  154;  —  condamné  comme  agent  d'émigré,  V,  59. 

Lehardy,  député  girondin  ;  écroué  au  Luxembourg,  I,  566  ;  —  à  la  Con- 
ciergerie, 367;  —en jugement,  380;  —  ses  antécédents,  ibid,,  note  ; 

—  nie  qu'on  ait  le  droit  de  le  juger  pour  ses  opinions,  414;  —  con- 
damné, 418. 

Le  MKLLETiER(Claude),  pauvre  insensé  épris  de  Mme  Elisabeth:  ses  étranjçes 

démarches,  111,358  ; — ses  déclarations  d'amour,  361  ;—  condamné,  362. 

LEMowB-CRécY  (Anne  Parmentier,  femme),  comprise  avec  son  domestique 


476  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIERES 

Portebœuf,  dans  le  procès  et  dans  la  condamnation  d'Admiral,  IV, 
216,  252,  250,  258. 

Lemonnier  (Joseph-Julien),  un  des  sectionnaires  de  Paris,  adhérent  de  la 
Commune,  condamné  le  15  fructidor,  V,  295. 

Lenglé-Schœbecq  (Pierre),  condamné  pour  avoir  reçu  des  prêtres  réfrac- 
taires.  II,  145. 

Lentaigne  (les  frères),  ennemis  des  clubistes,  V,  23. 

Le  Peletier  m  Rozanbo  (Louis),  président  à  mortier  du  parlement  de  Pa- 
ris, qui  avait  reçu  les  protestations  de  ses  collègues  contre  la  suppres- 
sion des  parlements,  III,  288. 

Lepître,  professeur,  témoin  au  procès  de  Marie-Antoinette,  534;  —  com- 
promis avec  Rougeville  dans  l'affaire  de  VŒillet,  II,  506  ;  —  ac- 
quitté, 307. 

Leroy,  {Dix-août,  marquis  de  Montflabert),  maire  de  Coulommiers  et 
juré  du  tribunal  révolutionnaire  :  part  qu'il  prend  au  jugement  de 
ses  concitoyens  dans  la  prétendue  conspiration  de  Coulommiers,  II, 
586  ;  IV,  118  ;  —  mis  en  jugement  avec  Fouquier-Tinville,  VI,  99  ;  — 
se  défend  par  la  loi  du  22  prairial,  109;  —  condamné,  117. 

Leroy  (Louise-Marguerite  Goulet,  femme)  :  sa  franchise  toute  chrétienne 
dans  son  interrogatoire,  II,  306:  —  acquittée,  508. 

Leroy,  (Marie-Anne),  pauvre  fille  des  rues,  ayant  pris  la  cocarde  blanche 
et  crié  vive  le  roi,  V,  157. 

Leroy  (iNicolas),  gendarme  :  prie  d'accélérer  son  jugement  et  hâte  sa 
condamnation,  II,  197. 

Lesage  (d'Eure-et-Loir) ,  député  à  la  Convention  :  part  qu'il  prend  à 
l'institution  du  tribunal  révolutionnaire,  149,  55;  —  se  retire  à  Caen 
avec  les  Girondins,  557;  —  déclaré  traître,  562;  —  rappelé  à  la  Con- 
vention, il  parle  en  faveur  de  l'annulation  des  jugements  et  de  la  res- 
titution des  biens  des  condamnés,  VI,  126. 

Lescale  (la  famille)  :  jugement  irrégulier,  III,  253. 

Lescot-Fleuriot,  ex-substitut  de  l'accusateur  public  du  tribunal  révolu- 
tionnaire, I,  292  et  140;  —  siège  au  procès  de  Mme  Roland,  II,  28,  89; 
—  maire  de  Paris;  dévoué  à  Robespierre,  V,  198;  —  son  rôle  actif 
à  la  Commune  dans  la  journée  du  9  thermidor,  229;  —  rappelle 
Coulhon  de  Port-libre  à  Tllôtel  de  ville,  235  ;  —  mis  hors  la  loi  comme 
toute  la  Commune,  239  ;  —  envoyé  à  l'échafaud  sur  la  constatation  de 
son  identité,  251. 

Lescuyer,  général,  lieutenant  de  Dumouriez,  échoue  dans  sa  tentative  d'ar- 
rêter les  représentants  à  Valenciennes,  1, 81, 100  ;  —  son  procès,  105. 

Lesenne,  porte-clefs  du  Luxembourg,  arrêté  pour  avoir  nié  la  conspira- 
tion, IV,  428;  —  comment  Verney  faillit  être  pris  à  sa  place,  ibid. 

Lesterp-Beauvais,  député  girondin,  mis  en  accusation,  I.  372;  —  en 
jugement,  379;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  grief  contre  lui, 
413;  —  condamné,  418. 

Lesure  (Nicolas),  ancien  constituant,  délégué  de  son  district  au  sujet  des 
événements  du  51  mai,  II,  251. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         477 

Le  Tellier,  professeur  au  collège  des  Quatre-Nations  ;  girondin  en  que- 
relle avec  les  jacobins  de  sa  section,  IV,  297  ;  —  arrêté,  fouillé;  ses 
vers  peu  respectueux  pour  les  Jacobins,  etc.,  ibid.  ;  —  mis  en  prison, 
299  ;  —  libéré  (26  mai  1793),  301  ;  —  repris  après  la  chute  des 
Girondins  (3  juin),  501  ;  —  libéré  une  seconde  fois,  304;  —  repris  et 
condamné  (6  messidor  an  II),  305. 

Levasseur,  député  à  la  Convention,  fait  adopter  le  principe  de  l'établisse- 
ment du  tribunal  révolutionnaire,  I,  46. 

Levis-Laviéval,  maréchal  de  camp,  ex-constituant,  III,  378. 

Levis  de  Mirepoix,  maréchal  de  camp,  ancien  constituant,  IV,  42. 

Lhuillier  ou  LuLLiER  (Louis-Maric),  accusateur  public  du  tribunal  du 
17  août,  I,  8  et  452  ;  —  témoin  contre  Bailly,  II,  56;  —  suspect  de 

.  complicité  avec  Hébert,  III,  G6  ;  —  mis  en  accusation  comme  compHce 
de  Chabot,  le  troisième  jour  des  débats  du  procès,  169  ;  —  acquitté 
seul,  187. 

Liberté  (arbre  de  la)  :  c'est  crime  de  sacrilège,  crime  capital,  que  de  lui 
porter  des  coups,  IV,  294,  etc. 

Liberté  des  cultes  proclamée  :  comment  entendue,  III,  406. 

Liberté  de  la  presse  proclamée,  et  délits  de  presse  soumis  à  la  peine  de 
mort,  I,  77  ;  —  nombreuses  condamnations,  I,  142-143, etc.;  — une 
simple  vendeuse  d'un  ancien  journal  royaliste  condamnée  à  mort 
comme  empoisonneuse  publique,  II,  359  ;  —  procès  de  Froullé,  impri- 
meur et  de  Levigneur,  libraire,  453; — livres  brûlés  au  pied  de  l'écha- 
faud,  159,  454;  —  procès  du  libraire  Gattey,  III,  229;  —  de  l'impri- 
meur Descamps,  300;  —  du  libraire  Rouillart,  IV,  185. 

Lidon,  député  girondin,  déclaré  traître,  I,  564;  —  tué  en  se  défendant 
contre  ceux  qui  voulaient  l'arrêter,  427,  note. 

Lindet  (Robert),  député  à  la  Convention  :  son  projet  de  tribunal  révolu- 
tionnaire, I,  54;  —  membre  du  Comité  de  salut  public,  défend  ses 
anciens  collègues,  VI,  83. 

LiwuuET,  avocat,  auteur  des  Annales  politiques  :  à  la  Bastille  sous  Mau- 
peou,  puis  exilé  volontaire,  IV,  344;  —  rentré  à  la  Révolution,  com- 
promis par  une  lettre  au  roi,  345;  —  sa  justification,  ibid,;  —  elle 
est  mal  accueillie,  346. 

liisTEs  d'accusés  :  comment  on  les  dressait  (voy.  Conspiration  desprisons) 
et  V,  153;  —  manière  de  se  débarrasser  de  ceux  qui  gênaient,  même 
de  sa  femme,  V,  142. 

IjOi  du  22  PRAIRLVL  (au  II),  faite  sur  le  modèle  des  instructions  de  la  Com- 
mission d'Orange,  IV,  93  ;  —  préparée  par  Couthon  et  Robespierre  ; 
présentée  par  Couthon,  94;  —  ajournement  demandé  par  Ruamps 
appuyé  par  Lecointre,  accepté  par  Barère,  combattu  par  Robespierre, 
98  ;  —  amendement  de  Bourdon  de  l'Oise  également  repoussé  par 
Robespierre,  99;  —  la  loi  volée  le  jour  même.  100;  —  amende- 
ment en  faveur  des  députés,  proposé  le  lendemain  par  Bourdon  de 
l'Oise,  et  remplacé  par  un  ordre  du  jour  motivé  de  Merlin  de  Douai, 
101;  —  le  surlendemain  nouvelle  intervention  de  Couthon,  102;  — 


478  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

(le  Robespierre,  104;  —  de  Barère  dans  le  môme  sens,  106;  -  la 
loi  votée  purement  et  simplement,  lOG;  —  texte  de  la  loi,  541. 

Lois.  Voy.  Décrets. 

LoisEROLLEs  pèro,  appelé  pour  son  lils,  ne  réclame  point  ayant  connu 
l'erreur,  V,  137  ;  —  maintenu  sciemment  parmi  les  accusés  par  le 
tribunal  moyennant  un  simple  changement  dans  les  prénoms  et  dans 
Tàge,  140;  —  comment  l'erreur  fut  connue  du  fils  trois  mois  plus 
tard,  141. 

LoisiLLiER  (Claude-Françoise):  placard  qu'elle  affiche  pour  protester  contre 
la  guillotine,  III,  383  ;  —  condamnée,  392. 

LoisoN  (les  époux),  ex-nobles,  montreurs  de  marioimettes  aux  Champs- 
Elysées,  condamnés  le  0  thermidor,  V,  170. 

LoTHKiNGER  (l'abbé),  offre  son  mmislère  à  Charlotte  Corday,  I,  215;  — 
assiste  Custine,  246  ;  —  son  interrogatoire  à  ce  sujet,  247  ;  —  assiste 
le  duc  d'Orléans,  II,  24. 

LouciiET,  député  à  la  Convention,  propose,  le  9  thermidor,  le  décret 
d'arrestation  contre  Robespierre,  V,  225  ;  —  demande  encore  (2  fruc- 
tidor), que  la  Terreur  soit  mise  à  l'ordre  du  jour,  285. 

LouvET,  député  girondii\  déclaré  traître,  I,  564;  —  retiré  à  Saint- 
Émilion,  parvient  à  se  sauver,  427  ;  —  rentré  à  la  Convention,  parle 
contre  les  confiscations  en  général  et  pour  la  restitution  des  biens 
des  condamnés,  VI,  127. 

LuBOMiRSKA  (Rosalie  Chodkiewicz,  princesse),  III,  305,  511  ;  —  conmient 
elle  est  défendue,  515  ;  —  condamnée  (5  lloréal),  ibid. 

Luckner,  maréchal  de  France,  II,  324;  —  lettre  du  général  liesse  contre 
lui,  525;  —  elle  fournit  à  Fouquier-Tinville  son  plan  d'accusation, 
ibicL  ;  —  interrogatoire,  526;  —  débats  :  témoins,  527;  —  condam- 
nation, ibid. 

Luttier  (Nicolas),  condamné  pour  propos  tenus  dans  l'ivresse,  l,  152. 

Lux  (Adam),  député  des  patriotes  de  Mayence  :  son  admiration  pour 
Charlotte  Corday,  I,  219;  —  écrit  en  son  honneur,  220  ;  —  arrêté, 
ibid,,  221  ;  —  sa  lettre  à  Fouquier-Tinville  et  au  président  pour  hâter 
son  jugement,  224,  225  ;  —  sa  mort,  220. 

Luxembourg  (conspiration  des  prisonniers  au): calme  qui  régnait  dans  la 
prison,  IV,  404;  — llerman  y  veut  trouver  une  conspiration,  405;  — 
Lanne  son  adjoint  y  interroge  des  détenus,  408;  —  Denis  Julien  qui 
se  récuse,  Boyaval,  Benoist,  Beausire,  409;  —  arrêté  du  17  messidor, 
411  ;  —  connivence  d'flerman,  412  ;  —  ses  deux  lettres,  415;  —  arrêté 
pour  le  transfèrement  de  159  détenus  du  Luxembourg  à  la  Concier- 
gerie, 414;  —  les  159  réduits  à  157,  deux  ayant  été  guillotinés  la  veille, 
416  ;  —  acte  d'accusation  contre  eux,  41 7  ;  —  irrégularités  de  la  pièce  : 
trois  ne  figurent  pas  dans  l'arrêt  de  mise  en  accusation,  419  ;  —  pré- 
paratifs pour  le  jugement  des  157,  420;  —  le  jugement  existe 
annulé,  ibid.',  —  les  157  divisés  en  trois  séries  :  1"=  série  de  soixante, 
422  ;  —  pour  témoins  les  délateurs,  450  ;  —  tous  condamnés,  455  ; 
'—  2°  série  de  cinquante,  434;  —  un  acquitté,  un  enfant  de  14  ans 


CONTEiNUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  470 

condamné  à  20  ans  de  détention,  438;  —  3«  série  de  46  :  58  con- 
damnés, 8  acquittés,  439-452;  —  résumé  des  débals  par  un  des  ac- 
quittés Martin,  442  et  suiv.  ;  —  brutalité  du  président  Scellier,  145 
etsuiv.  ;  —  l"  Iburnre  (4  thermidor),  V,  72. 


M 

Macé  (Pierre),  commandant  du  bateau  le  Destin  ;  témoin  au  procès  de 
Carrier,  mis  en  jugement,  VI,  41  ;  —  acquitté,  47. 

Magisy  (François),  soldat,  ayant  pris  le  titre  de  représentant  pour  voler 
de  l'argenterie,  III,  242. 

Magon  La  Balue,  Magon  La  Blinaye  (familles),  V,  54. 

Maignet,  député  à  la  Convention,  en  mission  dans  le  département  de 
Vaucluse,  IV,  91  ;  —  brûle  le  bourg  de  Bedoin,  92;  —  sollicite  l'éta- 
blissement d'une  commission  à  Avignon  pour  frapper  plus  vile  les 
contre-révolutionnaires,  ibid,;  —  elle  est  établie  à  Orange,  ibicL;  — 
décrété  d'arrestation,  VI,  85. 

Maillé  (Alexandre  de),  grand  vicaire  du  Puy,  compris  dans  la  première 
fournée  de  Saint-Lazare,  V,  112, 

Maillé  (Fortuné-Charles-Louis-François  de),  seize  ans,  condamné  dans 
la  première  fournée  de  Saint-Lazare,  Y,  111. 

Maillé  (Mme  de),  remplacée  au  tribunal  le  7  thermidor  par  Mme  Mayet, 
prise  par  erreur  pour  elle,  V,  11;  —  traduite  le  surlendemain, 
9  thermidor,  est  saisie  d'une  attaque  de  nerfs  qui  la  fait  ajourner  et 
la  sauve,  112  et  VI,  lOC. 

Maillé  (colonel  de),  transféré  trop  tard  au  Luxembourg  pour  être  com- 
pris dans  la  conspiration,  V,  112. 

Maillet  (Augustin),  président  du  tribunal  criminel  des  Bouches-du- 
lUiône,  accusé  de  prévarications,  etc.;  —  acquitté,  II,  457. 

Maingot,  fripier  et  gendarme,  suspecté  d'avoir  recueilli  du  sang  de 
Marie-Antoinette  :  acquitté,  II,  205. 

Malnvielle,  député  girondin,  écroué  au  Luxembourg,  I,  566;  —  à  la 
Conciergerie,  567  ;  —  mis  en  accusation,  572  ;  —  en  jugement,  580  ; 
—  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  grief  contre  lui,  413;  —  con- 
damné, 418. 

Maleissye  (la  famille  Tardieu  de),  dans  la  seconde  fournée  du  Luxem- 
bourg, IV,  457. 

.Maijieiibe,  vingt  ans,  arrièrc-petit-fils  du  poète,  condamné  connue 
émigré,  I,  265. 

Mandrilix)n,  ancien  commissaire  du  pouvoir  exécutif  en  Belgique,  et  la 
femme  Laviolkttk,  II,  354. 

MA.%iiN  (François-Albert),  cocher,  qui,  en  paroles,  a  menace  de  son  bâton 
les  Jacobins,  III.  548. 

Margot,  cocher,  vingt  et  un  ans,  condamné  pour  propos  tenus  dans 
l'ivresse,  I,  141. 


480  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Manini,  principal  inventeur  et  délateur  de  la  conspiration  de  Saint- 
Lazare,  V,  10  et  suiv.;  —  soutient  encore  la  vérité  de  la  conspira- 
tion au  procès  de  Fouquier-Tinville,  105;  VI,  102. 

Manuel,  procureur  de  la  commune  de  Paris  pendant  les  journées  de 
septembre,  député  à  la  Convention,  témoin  dans  le  procès  de  Marie- 
Anloinette,  I,  333,  534;  —  ses  antécédents  rappelés,  II,  66;  —  retiré 
à  Montargis,  faillit  y  être  assassiné,  67;  —  arrêté,  ibid.;  —  dénon- 
ciations contre  lui  :  Languet,  etc.,  68;  —  acte  d'accusation,  70;  — 
témoins  contre  lui:  Léonard  Bourdon,  Fabre  d'Églantine,  71;  — 
Languet,  72;  —  condamné,  73. 

Marais  (le),  à  la  Convention,  V,  216;  —  son  iniluence  sur  la  journée  du 
9  thermidor.  Y,  218,  221. 

Marat,  député  à  la  Convention,  rédacteur  de  YAmi  du  peuple  :  excite 
au  pillage,  1, 42  ;  —  attaque  le  Comité  de  défense  générale  et  fait  voter 
le  principe  du  Comité  de  salut  public,  82;  —  fait  supprimer  la 
commission  des  Six  dont  l'avis  préalable  gênait  l'action  du  tribunal 
révolutionnaire,  84;  —  son  procès  au  tribunal  révolutionnaire,  145; 
—  son  triomphe,  151  ;  —  clôt  un  débat  sur  le  tribunal  en  déclarant 
qu'il  a  la  confiance  publique,  159;  —  assassiné  par  Charlotte  Corday, 
192;  —  honneurs  qui  lui  sont  rendus,  195,  224;  —  décret  pour  la 
translation  de  ses  restes  au  Panthéon  (5"'  sans-culottide  an  II),  V,  362 
et  VI,  79;  —  ses  bustes  brisés  (12  pluviôse  an  III),  ibid.;  —  décret 
sur  les  honneurs  du  Panthéon  (20  pluviôse);  dépanlhéonisation  de 
Marat,  ibid. 

Marat  (compagnie)  à  Nantes,  V,  328. 

Marbeuf  (la  marquise  de),  dénoncée  par  des  fermiers  infidèles,  II,  599. 

Marcandier  (Roch),  publiciste,  V,  15;  —  comment  Legendre  se  procura 
son  adresse,  16;  —  sa  femme  arrêtée  à  l'audience  et  condamnée 
avec  lui,  17. 

Marge  (Louis-Henri-François  de),  général,  condamné  pour  un  échec 
dont  il  n'était  pas  responsable,  II,  378. 

Marguet  (François-Antoine),  juge,  auteur  d'une  adresse  au  roi  relative 
au  20  juin;  condamné  après  le  9  thermidor,  V,  314 

Marie-Antoinette  :  plusieurs  projets  pour  la  faire  sortir  du  Temple  : 
Toulan  et  Jarjayes,  baron  de  Batz,  I,  297;  —  Dillon,  298;  —  séparée 
de  son  fils,  ibid.;  —  renvoyée  au  tribunal  révolutionnaire;  trans- 
férée à  la  Conciergerie,  299;  —  son  départ  du  Temple,  300;  —  son 
séjour  à  la  Conciergerie,  301  ;  —  Fouquier-Tinville  pressé  de  la  faire 
juger,  303;  —  Réflexions  publiées  par  Mme  de  Staël  sur  son  procès, 
ibid.;  —  conspiration  de  Y  Œillet,  306;  —  interrogatoire  de  Marie- 
Antoinette  à  ce  propos  par  Amar,  308;  —  perquisition  dans  son 
cachot,  313;  —  nouvelle  chambre  qu'on  lui  prépare,  314;  —  décret 
pour  son  jugement  immédiat  (3  octobre),  315;  —  odieuse  enquête 
dirigée  par  les  autorités  de  la  Commune  :  Pache,Chaumette,  Hébert, 
316;  —  pièces  réclamées  par  Fouquier-Tinville,  318;  —  et  mises  à  sa 
disposition  par  le  Comité  de  salut  public,  317;  —  Marie-Antoinette 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  481 

interrogée  par  le  président  Herman,  519;  —  acte  d'accusation,  327; 

—  procès,  529;  —  noms  des  juges  et  des  jurés,  ibid.;  —  déposition 
d'Hébert,  350  ;  —  réplique  de  Marie-Antoinette,  551  ;  —  son  inter- 
rogatoire mêlé  à  celui  des  témoins  :  Manuel,  Bailly,  le  cordonnier 
Simon,  Latour  du  Pin  Gouverney,  554-557;  —  sa  défense  présentée 
par  Chauveau-Lagarde  et  Tronson-Ducoudray,  559;  —  discours- 
réquisitoire  du  président,  540;  —  condamnation,  541;  —  calme  de 
la  reine,  542  ;  —  sa  lettre  à  Madame  Elisabeth,  545  ;  —  ses  derniers 
moments,  540;  —  témoignages  divers  :  Laf'ont  d'Aussonne,  549;  — 
le  Glaive  vengeur,  550;  —  Prudliomme,  551;  —  Guffroy,  552;  — 
Dame  Guillotine,  ibid.  ;  —  un  complot  pour  la  sauver  le  jour  de  son 
exécution  fait  mettre  en  accusation  dix-huit  habitants  de  Paris,  dont 

•  quatre  sont  condamnés  à  mort,  II,  564. 

Marinault  ou  Marnault  (Jean-Baptiste),  ivrogne,  condamné  sans  avoir  été 
compris  dans  la  déclaration  du  jury  (24  prairial),  IV,  170,  182. 

Marino  (Jacques),  inspecteur  de  police,  accusé  d'avoir  arrêté  un  repré- 
sentant :  acquitté,  III,  257;  —  mis  en  jugement,  séance  tenante,  dans 
le  procès  d'Admiral  et  condamné,  IV,  255,  254,  258. 

Marivetz,  écuyer  des  tantes  du  roi,  condamné  malgré  la  préférence 
qu'il  accorde  au  gouvernement  républicain  sur  une  monarchie  mixte, 
II,  442. 

Martin  (Rémi),  officter  municipal,  propos,  II,  195. 

Masson  (Antoine),  curé  constitutionnel,  acquéreur  de  biens  nationaux, 
II,  191. 

Mathieu,  juge  du  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8;  — président  de  la 
2°  seclion  Jbid.;  —  remplacé  par  Lavaux  quand  il  devient  député,  ièfd. 

Mauclaire  (Pierre),  brocanteur  :  ses  prisons,  IV,  51  ;  —  lettres  où  il  pro- 
teste contre  la  violation  de  la  religion,  ibid.;  —  son  interrogatoire,  54; 

—  sa  lettre  d'adieu,  35. 

Maoduit  (Sébastien),  marchand  de  vin  :  propos,  II,  205. 
MAuam  (Jean-Dominique),  pris  pour  Morin  (Louis -Clerc),  retenu  et  con- 
damné à  sa  place  dans  la  première  fournée  du  Luxembourg,  IV,  426; 

—  preuve  que  la  confusion  a  été  connue  et  voulue,  dans  le  texte  de 
l'acte  d'accusation,  427. 

Maury  (Louis  LiARD,  dit  l'Abbé),  porteur  d'eau,  IV,  76. 

Maussion,  ex-intendant  de  la  Normandie,  qui  avait  fait  condamner  des 

émeutiers.  II,  437. 
Maximum  (loi  du),  I,  42;  —  effet  de  l'abolition  de  la  loi,  VI,  82. 
Mazuyer,  député  à  la  Convention,  tente  de  faire  surseoir  à  l'exécution 

de  Catherine  Clére,  servante,  condamnée  à  mort  pour  propos,  1, 135; 

—  fait  évader  Pétion,  359;  —  décrété  d'arrestation,  360;  —  décrété 

d'accusation,  372;  —   mis  hors  la  loi,  il  est  livré  au  bourreau 

(29  ventôse  an  II),  III,  522. 
MÉDA,  gendarme;  rôle  qu'il  s'attribue  dans  l'arrestation  d'IIanriol  et 

dans  l'occupation  de  l'Hôtel  de  Ville,  le  0  thermidor,  Y,  243. 
Meffrb  (Joseph-Antoine),  niaitre  des  novices  de  l'ordre  de  Cluny,  lU,  85. 

TRIB.   lUvOL.   VI  SI 


482  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Mégbet  de  Skrilly  (Mme),  condamnée  à  mort  avec  Madame  Elisabeth; 
obtient  im  sursis  pour  sa  grossesse;  enregistrée  néanmoins  parmi 
les  morts,  IJI,  424;  —  paraît  au  procès  de  Fouquier-Tiiiville,  son 
extrait  mortuaire  à  La  main,  VI,  IHG. 

Meiliian,  député  à  La   Convention,  girondin,   se  réfugie  en  Bretagne, 

I,  356  ;  —  vient  à  Caeii,  557. 

Menou  (Louis),  acquitté  par  un  tribunal  criminel  et  renvoyé  par  la  Con- 
vention au  tribunal  révolutionnaire  qui  le  condamne,  IV,  380. 

Merlin  (de  Douai),  député  à  la  Convention  :  son  rapport  pour  la  division 
du  tribunal  révolutionnaire  en  quatre  sections,  I,  278;  —  rapport 
proposant  la  loi  des  suspects,  280;  —  son  ordre  du  jour  motivé  sur 
la  loi  du  22  prairial,  adopté,  IV,  101;  — supprimé,  407;  —  sa  lettre 
à  la  Société  populaire  de  Douai,  sur  le  9  thermidor,  V,  216;  —  rappor- 
teur de  la  loi  qui  renouvelle  le  tribunal  révolutioimaite  (25  thermidor 
an  II),  V,  270;  —  de  la  loi  du  8  brumaire  an  III,  sur  le  mode  de 
procéder  contre  les  représentants,  VI,  5;  —  de  la  loi  qui  réorganise 
le  tribunal,  8  nivôse  an  III,  VI,  56  ;  —  des  conclusions  des  trois  comités 
sur  les  sept  membres  des  anciens  comités,  77. 

xMerlin  (de  Thionville),  député  à  la  Convention  :  portrait  qu'il  fait  de  Ro- 
bespierre, V,  181;  —,  un  des  thermidoriens,  190;  — arrêté  par  Ilan- 
riot  le  9  thermidor,  255;  — son  ardeur  contre  Billaud-Varennes,  etc., 
VI,  80. 

Mesnard  de  CiiousY  et  son  fils,  parents  d'émigrés,  III,  256. 

Meursin  (Isabelle  Pigret,  femme  divorcée  de),  comprise  dans  la  conspi- 
ration de  Saint-Lazare,  V,  114,  115;  —  prétexte  en  vain  une  gros- 
sesse, ihid. 

Miaczinski,  général, lieutenant  de  Dumouriez  ;  pris  à  Lille,  qu'il  voulait  sur- 
prendre, I,  81,  101  ;  —  son  procès,  102. 

MicnoNis,  administrateur  de  police,  soupçonné  complice  du  baron  de 
Batz  pour  tirer  la  reine  du  Temple,  I,  297  ;  —  compHce  de  Rougeville 
dans  la  conspiration  de  YŒillet,  306,  512;  —  mis  en  accusation, 

II,  506;  —  acquitté,  mais  retenu,  507;  —  compris  dans  la  conspi- 
ration de  l'étranger,  IV,  257  ;  —  exécuté  avec  les  Chemises  rouges,  259. 

Millard  (Ponce),  fou  avéré,  condamné,  IV,  576. 

Millin-Labrosse,  dénoncé  par  un  patriote  qu'il  avait  provoqué  en  duel, 

II,  421. 
Minet  (Ehsabeth),  vendeuse  de  figures  de  saints,  IV,  208. 
Miranda,  général,  lieutenant  de  Dumouriez,  lève  le  siège  de  Maestricht, 

1, 45  ;  —  son  aile,  battue  à  Nerwinden ,  entraine  la  perte  de  la  bataille,  98  ; 

—  renvoyé  au  tribunal  révolutionnaire,  acquitté,  99. 
Mitre  Gonard,  ancien  religieux  minime,  condamné  après  le  9  thermidor 

pour  cause  de  religion,  V,  277;  —  son  interrogatoire,  279-282;  — 

ses  lettres  qui  motivent  sa  condamnation  à  mort,  450. 
MoLLEVAULT,  député  girondin,  se  réfugie  à  Caen,  I,  357;  —  compris  dans 

le  décret  du  28  juillet  1793,  562. 
MoMORo  (Antoine-François),  ancien  libraire-imprimeur,  jacobin  puis  cor- 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  485 

délier,  III,   4;  —  pousse  Hébert  en  avant,  54;  — compris  dans  sou 
procès,  44,  46,  51,  60;  —  et  dans  sa  condamnation,  6i. 
Monaco  (Thérèse-Françoise  de  Stainville,  princesse  de  Grimaldi-),  déclarée 
suspecte,  fuit  et  revient,  arrêtée,  condamnée  (8  thermidor)  ;  son  cahne, 
V,  165;  —  sa  lettre  à  Fouquier-Tinville  pour  rétracter  une  déclara- 
tion de  grossesse,  165;  —  exécutée  le  9  thermidor,  164. 
Montagnards,  principaux  auteurs  de  la  mort  de  Louis  XVI,  J,  40;  —  s'em- 
parent du  Comité  de  sûreté  générale,  41  ;  —  ascendant  qu'ils  prennent 
sur  les  Girondins,  ibid.;  —  font  suspendre  les  poursuites  contre  les 
auteurs  des  journées  de  septembre,  42  ;  —  leur  attitude  dans  l'émeute 
des  9  et  10  mars,  48  ;  —  ils  triomphent  par  l'acquittement  de  Marat. 
154  ;  —  s'assurent  l'empire  en  suscitant  l'insurrection  du  51  mai  et  en 
proscrivant  les  Girondins  le  2  juin,  164; —  exaltés  par  Robespierre, 
IV,  105;  —  cessent  d'être  protégés  par  le  tribunal  révolutionnaire 
après  le  9  thermidor,  V,  291 . 

MoNTANÉ,  président  du  tribunal  révolutionnaire,  I,  06  ;  —  interroge 
Charlotte  Corday,  199  ;  — changement  qu'il  introduit  dans  le  texte  du 
jugement,  217;  —  arrêté  et  remplacé  par  Herman  à  la  tête  du  tri- 
bunal, 266;  —  ses  lettres  pour  demander  sa  mise  en  jugement,  264 
et  462. 

MoNTARLY  (Étienne-Louis),  ci-devant  seigneur  et  sa  femme  :  exemple  des 
excès  dont  les  nobles  étaient  victimes  à  leur  tour,  V,  15. 

MoNTAuy,  député  à  la  Convention,  provoque  le  décret  qui  déclare  con- 
fisqués les  biens  des  accusés  suicidés,  aussi  bien  que  des  condamnés, 
II,  90. 

MoNTBAzoN  (RoHAN-GuÉMÉNÉ,  priuce  de),  vice-amiral,  V,  81  ;  —  compris 
dans  la  conspiration  des  Carmes,  95. 

MoNTJODRDAiN  (Rolaud  de),  signataire  de  la  pétition  des  8,000,  censé  dé- 
fenseur du  château  le  10  août,  II,  594. 

MoNiMORiN  Saint-IIerem,  gouverneur  de  Fontainebleau,  acquitté  le  1"  septem- 
bre 1792,  I,  19;  —  menacé,  ramené  en  prison  par  le  président  en  vue 
de  son  salut,  20  ;  —égorgé  avec  les  autres  prisonniers  le  2  septembre,  22. 

MoNviLLE,  son  mot  au  duc  d'Orléans,  quand  il  apprend  que  le  prince  est 
décrété  d'arrestation,  II,  9. 

MoREAu  (Henri),  accusateur  public  près  le  tribunal  criminel  militaire  de 
l'armée  du  Nord,  repris  pour  ses  avis  motivés  sur  le  jugement  du  roi, 

m,  79. 

MoRiN  (André-François),  instituteur,  ancien  religieux,  IV,  188. 

MoRissET  (Henri),  juge,  compromis  avec  le  chapelier  Bossu  dans  une 

fourniture  de  souliers,  111,  228. 
Muette  {affaire  de  la),  V,  145;  -  exposée  dans  l'acte  d'accusation,  145. 
MurxiT  DE  LA  Menardikke,  parent  d'une  des  Carmélites  do  Compiègne,  V, 

40;   —  ses  vers,  ibid.;  —  présenté,  quoique  laïque  et  marié,  comme 

élanl  prêtre,  et  prêtre  réfractaire,  51  ;  —  condamné,  52. 
MusQuiMET  dit  Lai'aone,  maire  d'ingouville,  patriote  mais  peu  honnête, 

condamné,  11,  476. 


484  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

N 

Nantais,  au  nombre  de  cenl  trente-deux,  envoyés  au  tribunal  révolu- 
tionnaire de  Paris,  V,  3129;  —  espoir  qu'on  avait  qu'ils  périraient  en 
route,  ibid.;  —  arrivent  à  Paris  au  nombre  de  quatre-vingt-dix-sept. 
545  ;  —  quatre-vingt-quatorze  survivants  traduits  devant  le  nouveau 
tribunal  révolutionnaire  (22  fructidor),  546;  —  leurs  noms,  ibid.;  — 
accusent  leurs  accusateurs,  551  et  suiv.  ;  —  acquittés,  01. 
Nantes  (comité  révolutionnaire  de),  fait  arrêter  les  suspects,  en  envoie 
cent-trente-deux  à  Paris,  V,  529  ;  —  veut  faire  fusiller  les  autres,  554; 
—  lait  faire  la  noyade  du  Bouffay,  555;  —  ses  membres  envoyés  au 
tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  545;  —  désespoir  de  ceux-ci  en 
apprenant  la  chute  de  Robespierre,  ibid.;  —  témoins  dans  l'affaire 
des  quatre-vingt-quatorze  Nantais,  55  et  suivants;  —  accusés  par 
ceux  qu'ils  accusent,  551  ;  —  mis  en  accusation,  565;  —  leurs  noms, 
564;  —  acte  d'accusation  contre  eux,  ibid.;  —  nouveaux  témoins  mis 
en  accusation  :  D'Héron,  etc.,  58;  —  Robin,  40;  —  Lefebvre  etMacé, 
41  ;  —  réquisitoire  de  l'accusateur  public,  41  ;  —  rôle  des  défenseurs 
officieux,  45;  —  Tronson-Ducoudray,  44  ;  —  Real,  46  ;  —  jugement  : 
deux  acquittés;  trois  condamnés  à  mort  (Carrier,  Pinard  et  Grand- 
maison);  les  autres  déclarés  coupables  de  noyades  et  de  fusillades, 
mais  acquittés  comme  n'ayant  pas  agi  avec  des  intentions  contre- 
révolutionnaires,  47  ;  —  allocution  paternelle  du  président  à  ces 
scélérats,  48;  —  la  Convention  les  renvoie  devant  les  tribunaux  cri- 
minels et  décrète  le  renouvellement  du  tribunal  révolutionnaire,  51. 

Nantes,  compromise  par  le  fédéralisme,  menacée  par  les  Vendéens,  V, 
526  ;  —  application  qu'on  y  fait  de  la  loi  des  suspects,  529;  —  on  y 
invente  la  conspiration  des  prisons,  555;  —  les  noyades.  Voy. 
Noyades, 

Nantiat  (Claire  de),  ex-noble,  condamnée  pour  sa  profession  de  foi, 
IV,  48. 

Nau  (Louis),  membre  du  Comité  révolutionnaire  de  Nantes,  V,  528;  — 
un  des  signataiies  des  ordres  pour  la  noyade  du  Bouffay,  555;  — 
mis  en  accusation,  564;  —  rejette  tout  sur  Carrier,  572;  —  ac- 
quitté, VI,  47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

Nau,  l'aîné  (René),  témoin  au  procès  du  comité  de  Nantes,  mis  lui-même 
en  jugement,  V,  575;  —  acquitté,  VI,  47;  —  renvoyé  devant  la  jus- 
tice criminelle,  51. 

Naulin,  ancien  commissaire  national  au  tribunal  du  V«  arrondissement, 
substitut  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  291  ;  —  son  réquisitoire 
contre  Bailly,  II,  60;  —  contre  Mme  de  Charry,  141  ;  —  vice-prési- 
dent, IV,  111  ;  —  arrêté  et  écroué  aux  Carmes,  574  et  V,  200. 

NicLOT,  caporal,  propos  royalistes,  II,  195. 

NicoLAis  (René-Joseph),  officier  municipal  :  s'en  fait  un  scrupule  et  se 
voue  par  une  lettre  à  la  mort,  V,  20. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         48r 

Nicole,  jeune  servante  de  Tactrice  Grandmaison,  arrêtée  comme  com- 
plice de  la  correspondance  de  l'étranger,  IV,  258,  260. 

NoAiLLEs  (les  dames  de),  4  thermidor.  Y,  72;  —  leur  pieuse  mort,  77. 

NoAii.LEs-MouciiY  (le  maréchal  de),  IV,  556;  — sa  femme  mise  en  juge- 
ment avec  lui  sans  être  comprise  dans  l'accusation,  557. 

Noël,  député  à  la  Couvenlion,  compris  dans  le  décret  contre  les  Giron- 
dins, l,  572  ;  —  arrêté  et  expédié  à  Fouquier-Tinville  par  son  ancien 
collègue  Pioche-Fer  Bernard,  II,  258;  —  son  interrogatoire,  259;  — 
condamné,  241. 

NoiRMouTiERs,  excès  commis  après  la  prise  de  Tile,  VI,  55. 

Noyades  à  Nantes  :  1°  de  00  prêtres,  V,  550;  —  2°  de  58  prêtres,  551  ; 

—  obstacle  opposé  par  le  tribunal  révolutionnaire  de  Nantes  à  la  noyade 
*  du  BoutTay,  554,  555;  —  le  projet  repris  et  exécuté  sur  129  détenus, 

356;  —  les  grandes  noyades,  557  ;  —  procédé  nouveau  employé,  559; 

—  mariages  républicains,  ihid.;  —  enfants  noyés,  ihid.:  —  détails 
fournis  au  procès  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes  sur  les 
noyades  du  Bouffay,  568  ;  —  nombre  des  noyades,  558,  565. 


0 

Ogier  (Claude-Jacques),  ex-conseiller  du  roi,  avait  plaint  la  mort  de 
Durosoy,  II,  595. 

Ogier  de  Baulxy,  dont  le  fils,  enfant,  était  élevé  au  dehors,  II,  587. 

Œillet  {conspiration  de  V),  pour  tirer  Marie-Antoinette  de  la  Concier- 
gerie, I,  506  ;  —  procès  auquel  elle  donne  lieu,  II,  206. 

Oiseaux  [maison  des)y  rue  de  Sèvres,  prison  de  la  section  du  Bonnet 
Rouge  (Croix-Rouge)  :  sécurité  relative  dont  on  y  jouissait,  V,  159;  — 
troublée  le  7  thermidor  :  nombreuse  fournée  de  nobles,  100. 

Olivier  (Marie-Florence-Angéliqiie-Josèphe),  fileuse  aristocrate,  V,  61  ;  — 
son  interrogatoire,  62. 

Orange  [commission  J'),  instructions  qui  lui  sont  données,  type  de  la  loi 
du  22  prairial,  IV,  92. 

Orléans  (Louis-Philippe-Joseph,  duc  d'),  député  à  la  Convention,  prend 
•  le  nom  d'Égalité,  II,  8  ;  —  suspect  de  complicité  avecDumouriez  et  mis 
en  arrestation,  9  ;  —  ordre  du  jour  qui  le  comprend  dans  le  décret 
rendu  contre  les  Bourbons,  10  ;  —  envoyé  à  l'Abbaye;  transféré  à  Mar- 
seille, au  château  de  Notre-Dame- de-Ia-Garde,  puis  au  fort  Saint-Jean, 
ibid.;  —  interrogatoire  solennel  à  Marseille,  d'où  ne  résulte  aucune 
charge,  12  ;  —  compris  dans  l'acte  d'accusation  contre  les  Girondins, 
I,  370  et  II,  13  ;  —  sa  séparation  d'avec  ses  deux  plus  jeunes  fils,  551  ; 
—  ramené  à  Paris,  14;  —  son  interrogatoire,  15;  — jugement,  II, 
18;  —  condamné  à  l'avance,  21;  —  ses  derniers  moments,  sa  fin 
chrétienne,  22  ;  —  hommage  rendu  à  son  courage,  25. 

Orléans  (duchesse  d'),  détenue  à  Bizy-sous-Yernon  ;  transférée  au  Luxem- 


480  TABLE  GÉNÉRALK  DES  MATIÈRES 

bourg,  II,  1 1 ,  note  ;  —  prend  soin  de  défendre  la  mémoire  de  son 
mari,  26,  note. 

OssELiN,  nommé  juge  au  tribunal  extraordinaire  du  17 août  1792,  T,  8;  — 
en  devient  président,  ibùL;  —  député,  convertit  en  motion  la  proposi- 
tion d'abréger  les  débats  dans  l'affaire  des  Girondins,  408  ;  —  décret 
rendu  à  l'occasion  de  son  arrestation  et  rapporté  ensuite,  II,  48  ;  — 
ses  relations  avec  la  jeune  marquise  de  Charry,  suspectée  d'émigra- 
tion, II,  127;  —  se  porte  caution  pour  elle  et  la  fait  laisser  en  liberté, 

^  129;  —  il  lui  procure  une  retraite  chez  son  frère,  curé  de  Saint- 
Aubin;  lui  conseille  de  se  constituer  prisonnière,  130;  —  la  dénonce 
au  comité  de  Versailles  qui  la  fait  arrêter,  ibid.  ;  —  arrêté  lui-même 
par  décret  de  la  Convention,  loi  ;  —  sa  lettre  à  la  Convention,  132; 
effet  qu'il  produit  dans  sa  prison,  ibid.;  —  son  interrogatoire  :  déclara- 
tions honteuses,  135;  —  tente  de  s'évader,  139;  —  condamné  à  la 
déportation,  141  ;  —  ajouté  par  Lanne  à  la  2^  fournée  de  Bicêtre,  IV, 
276,  278  ;  —  tente  de  se  tuer,  279  ;  —  exécuté  avec  un  clou  dans  la 
poitrine,  280, 

OssELiN  (François-Nicolas),  curé  de  Saint-Aubin,  frère  du  député,  arrêté  à 
cause  de  lui,  II,  134;  —  sa  lettre  à  ses  paroissiens,  ibid.;  —  au  comité 
de  la  section  Mucius  Scsevola,  135;  —  acquitté,  141. 

O'SuLLivAN  (Jacques),  maître  d'armes,  adjudant  de  place  à  Nantes,  V, 
328  ;  —  mis  en  jugement  dans  le  cours  du  procès  du  comité  de  Nantes, 
575  ;  —  sa  manière  d'égorger,  376  ;  —  acquitté,  VI,  47  ;  —  renvoyé 
devant  la  justice  criminelle,  51. 

OuDAiLLE,  curé  de  Luzarches,  accusé  de  propos  tenus  dans  l'ivresse,  II, 
266. 


Pache,  élu  maire  de  Paris,  I,  42  ;  —  à  quoi  il  réduisait  l'émeute  du 
10  mars  (1793),  50;  —  reçoit  du  Comité  de  salut  pubhc  Tordre  de 
séparer  Marie-Antoinette  de  son  fils,  298  ;  —  son  rôle  dans  l'enquête 
contre  Marie-Antoinette,  317;  —  sa  déposition  contre  les  Girondins, 
599  ;  —  bruit  répandu  dans  le  public  sur  sa  complicité  dans  la  conspi- 
ration d'Hébert,  III,  44,  57,  115,  116. 

Paindavoine  (Claude) ,  concierge  de  l'imprimerie  des  administrations 
nationales,  compris  dans  le  procès  et  dans  la  condamnation  d'Admiral, 
IV,  216,  256,  258. 

Paisac  (Etienne)  et  sa  femme,  qui  avaient  donné  asile  à  Rabaut-Saint- 
Etienne,  IV,  521. 

Pamiers  (les  dix  habitants  de),  poursuivis  par  Vadier,  IV,  164. 

Paris  (Fabricius),  greffier  du  tribunal  révolutionnaire,  ami  de  Ranton, 
destitué  et  mis  en  prison,  24  germinal  ;  ses  dépositions  au  procès  de 
Fouquier-Tinville  sur  Danton,  III,  158,  518;  —  sur  les  jurés  et  sur 
Fouquier,  IV,  124. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         487 

P.vRLEMENTAiREs  de  Paiis  et  de  Toulouse  (dix-sept  de  Paris,  sept  de  Tou- 
louse), accusés  pour  avoir  protesté  contre  la  suppression  des  parle- 
ments (1"  floréal),  1!L  286;  —  mesures  prises  par  Fouquier-Tinville, 
au  cours  même  du  procès,  pour  leur  exécution,  296;  —  nouvelle 
fournée,  vingt-six  de  Toulouse,  quatre  de  Paris,  parmi  ces  derniers, 
Fretteau  (26  prairial),  IV,  194;  —  troisième  fournée  des  parlemen- 
taires de  Toulouse  (18  messidor),  vingt-deux  magistrats,  tous  condam- 
nés, 595. 

Pascal  (Jean-Antoine),  lieutenant  de  gendarmerie,  accusé  d'avoir  regretté 
le  roi  et  maudit  les  Jacobins,  IV,  25. 

Pasquier  (Etienne),  conseiller  de  grand'chambre,  compris  dans  la  pre- 
mière fournée  des  parlementaires,  Ilf,  285. 

Payan,  agent  national  de  la  commune  de  Paris,  insulte  à  Danton  et  à 
ses  compagnons  après  sa  condamnation,  III,  193  ;  —  sa  lettre  à 
Robespierre  à  propos  du  rapport  de  Vadier  contre  Catherine  Tliéot, 
V,  195;  —  son  action  énergique  le  9  thermidor,  229;  —  rappelle 
Couthon  à  l'IIôlel  de  ville,  255  ;  —  mis  hors  la  loi,  239  ;  —  envoyé  à 
Téchafaud  sur  la  constatation  de  son  identité,  251. 

Paysac  (la  marquise  de),  II,  597  ;  —  sa  correspondance,  569. 

Paysans  :  exemple  de  résistance  aux  exactions.  Voy.  Chaperon. 

Pelchet  (Jean-Claude),  inspecteur  des  ciments,  blâmant  le  jugement  du 
roi,  V,  28. 

Pépin  Desgrouettes,  juge  au  tribunal  du  17  août  1792,  I,  8  ;  —  détenu 
à  Saint-Lazare  y  remplit  le  rôle  de  délateur  et  de  témoin,  V,  102, 
107. 

Pérès,  ancien  conseiller  de  Toulouse,  exécuté  sans  avoir  été  compris  ni 
dans  l'acte  d'accusation,  ni  dans  les  questions  posées  au  jury,  ni  dans 
le  jugement,  IV,  397-400;  —  recherches  faites  inutilement  pour  le 
retrouver  dans  les  actes,  551. 

Pkricard  (Elisabeth-Thérèse  Lacorée,  veuve  de),  correspondance,  III,  217, 

Pernkt  (Jacques),  ancien  militaire,  témoin  dans  le  procès  de  ses  faux 
témoins,  repris  et  condamné  à  leur  place,  III,  79. 

Perrochaux  (Jean),  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  V, 
564;  —  ses  propositions  infâmes  et  sa  défense  plus  infâme,  572;  — 
acquitté,  Vf,  47;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

Pétion  réclame  une  enquête  sur  l'état  de  Paris  lors  de  l'émeute  du 
9  mars  1795,  I,  45;  —  dénonce  les  pétitions  apportées  par  plusieurs 
sections  de  Paris  contre  les  Girondins  à  l'occasion  de  la  trahison  de 
DuMiouriez,  101;  —  proscrit,  est  mis  en  arrestation  sous  la  garde 
d'un  gendarme,  356  ;  —  échappe  à  son  gendarme,  se  retire  à  Caen, 
557,  559. 

Pktrv  (Laïuent),  curé  constitutionnel  :  pourquoi  il  avait  fait  prier  pour 
le  dernier  roi,  lil,  370. 

Peuple  (hommes  du),  c'est  la  classe  qui  fournit  le  plus  de  têtes  à  l'écha- 
laud,  IV,  262;  voyez  les  exemples,  201,  205,  etc.,  281,  294,  et  pas- 
sini  au  Journal. 


488  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Peussetet,  ancien  capucin,  III,  82. 

Peyre  (Jean-Baptiste),  prêtre  constitutionnel  qui  ne  faisait  pas  la  fête  du 
10  août,  II,  254;  —  ses  sermons,  256  ;  —  déposition  contre  lui, 
258;  —  ses  explications,  259;  —  condamné,  260. 

Phelippes,  dit  Tronjolly,  président  des  tribunaux  criminel  et  révolution- 
naire de  Nantes,  V,  333  ;  —  s'oppose  à  la  trame  ourdie  contre  les 
prisonniers,  ibicL;  —  hostile  au  comité  révolutionnaire  de  Nnntes, 
34)2  ;  —  envoyé  au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  543  ;  —  y  com- 
parait au  nombre  des  quatre-vingt-quatorze  Nantais,  348  ;  —  sa  jus- 
tification, 350;  —  prend  l'offensive  contre  ses  accusateurs,  les  mem- 
bres du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  351  ;  —  contre  Carrier, 
353-355  ;  —  acquitté,  361  ;  —  accuse  Carrier  de  lui  avoir  donné 
l'ordre  d'exécuter  sans  jugement,  578  ;  —  d'avoir  assisté  en  voiture 
à  l'exécution,  Yl,  35. 

Philippeaux,  député  à  la  Convention  :  sa  résistance  à  l'introduction  des 
jurés  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  54  ;  —  combat  Buzot  qui  attaque 
le  tribunal,  158;  —  défend  Lavergne,  commandant  de  Longwy,  à  la 
Convention,  III,  94,  note  ;  —  rangé  dans  le  parti  des  indulgents,  7  ; 

—  rappelé  de  sa  mission  en  Vendée,  publie  sa  lettre  au  Comité  de 
salut  public,  17;  —  à  ses  collègues  et  à  ses  concitoyens,  18  et  499  ; 

—  attaque  Hébert,  50  ;  —  arrestation  et  procès  (voyez  Danton)  ;  — 
son  interrogatoire  sommaire,  150  ;  —  sa  défense,  174  ;  —  jugement, 
187;  —  ses  derniers  moments,  188,  189,  192. 

Piciiard-Despallières,  deux  accusés  en  un,  III,  362. 

PicHELiN,  grenadier,  propos  royalistes,  II,  195. 

Pinard  (Jean),  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  V,  328;  — 

ses  exploits  contre  les  enfants  et  les  femmes,  375,  574  ;  —  plaintes 

portées  contre  lui  à  ce  sujet,  VI,  59;  —  condamné,  47;  —  sa  lutte 

contre  le  bourreau,  50. 
Planchut-LaCassaigne,  propos  d'ivrogne,  II,  427. 
Plessis  (le),  maison  Égalité,  placée  sous  la  surveillance  de  l'accusateur 

public,  V,  80;  —  le  geôlier  Haly,  ihid. 
Ploquin  (Jacques-Martin),  sulpicien,  II,  458. 
Poiré,   domestique  de  Talleyrand,    devenu   huissier  à  la    Convention; 

correspondant  d'un  nouvelliste  anglais,  III,  84. 
Poirier  (Bertrand),  condamné  pour  écrits  trouvés  en  sa  possession,  II, 

179. 
Poitou,  curé  de  Vaux,  assermenté,  soumis  à  tous  les  décrets,  III,  70. 

POMMEUSE.  Voy.  LaNGLOIS   DE    PoMMEUSE. 

Pons  (famille  de),  IV,  157. 

Port-Libre  (Port-Royal)  :  la  conspiration  n'y  prend  pas,  V,  80. 

PouLLiN  (Anne),  ancienne  religieuse  qui  donnait  asile  au  jésuite  Dervillé, 

II,  279  ;  —  son  interrogatoire  à  Orléans,  285  ;  —  à  Paris,  284  ;  — 

condamnée,  286. 
Poupart-Beaubourg,  vainqueur  de  la  Bastille,  II,  450. 
Prangey  (Antoine),  commis  principal  de  l'habillement  des  troupes,  un 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  489 

des  coaccusés deChaumette, III,  199;  —  soupçonnéde  vol,  acquitté,  212. 

Prêthks  réfract.urks  :  décrets  contre  eux  (26  août  1792,  21  et  25  avril 
1793,  17  septembre,  20  et  21  octobre  1793),  I,  62  et  286;  —  plu- 
sieurs mis  hors  de  cause  dans  les  commencements,  comme  ne  tom- 
bant pas  sous  le  coup  de  la  loi,  111. 

Prévost  (Brice),  contre-révolutionnaire  déclaré,  III,  242. 

Prieur,  peintre,  juré,  I,  294  ;  —  insulte  aux  accusés,  IV,  114;  mis  en 
jugement  avec  Fouquier-Tinville,  VI,  99;  —  condamné,  111, 

Prisons,  encombrées  dès  le  commencement  de  mai  1793  :  proposition 
d'Osselin  de  faire  un  triage  des  détenus,  non  accueillie,  I,  109  ;  — 
état  des  prisons,  fin  de  nivôse,  II,  451  ;  —combien  leur  nombre  s'accrut 
depuis  la  chute  de  la  Bastille,  265  ;  —  redoublement  do  rigueur  dans 
leur  régime  depuis  la  lin  de  la  lutte  des  partis,  264:  —  ce  qu'en  dit 
Daunou,IV,  546  ;  —  terreur  aux  prisons  pendant  la  journée  du  9  ther- 
midor, V,  256;  — joie  à  la  nouvelle  de  la  chute  de  Robespierre, 
258  ;  —  élat  des  prisons  à  la  suite  du  9  thermidor,  V,  428-450  ; 

—  conspiration  des  prisons  (voyez  Gonspir\tion). 

Proly,  bâtard  du  prince  de  Kaunitz,  compris  dans  le  procès  d'Hébert  et 
condamné  avec  lui,  III,  47  et  6i;  —  causes  du  ressentiment  de 
Robespierre  contre  lui,  130. 

Propos  contre-révolutioxnaires,  I,  150  et  suiv.  ;  II,  190  et  suiv.;  — 
tenus  dans  l'ivresse  et  punis  de  mort,I,  152,  138, 141,  etc.  ;  — même 
après  le  9  thermidor,  V,  294  et  suiv.,  505,  504,  508. 

Prldhomme,  auteur  des  Révolutions  de  Paris  :  ses  réflexions  sur  Blanche- 
lande,  I,  95  ;  —  sur  la  guillotine,  166;  —  sur  Catherine  Clère,  157  ; 

—  sur  Marie-Antoinetle,  548,  551  ;  —  sur  Mme  Du  Barry  et  sur  le 
mode  des  exécutions,  II,  256. 

Puy   DE    VÉRLNE.  Voy.  VÉRLNE. 


Q 

Qdatremère  (Marc-Etienne),  marchand  :  prétexte  et  cause  de  son  juge- 
ment, If,  374. 

Quatre-Nations  (maison  des)  (aujourd'hui  l'Institut),  destiné  à  servir  de 
lieu  de  dépôt  aux  envois  de  province,  V,  70. 

QuATREsoLs  (lamille)  :  écrits  et  chansons,  11,185. 

QuÉTiNEAu  (Pierre),  lieutenant-colonel,  avait  peu  ménagé  les  volontaires 
dans  la  guerre  de  Vendée,  H,  475. 

QuKTixEAu  (Marie-Anne-Calherine  Latreille,  veuve),  comprise  dans  le  pro- 
cès d'Hébert,  III,  46,  56;  —  condamnée,  mais  ajournée  comme  étant 
enceinte,  65;  —  exécutée  le  22  floréal,  ihid.y  note  2. 


/m  TABLE  GÉNÉRALE  DKS  MATIÈRES 


R 

R.vBvuï-SAiNT-ÉTn'.NNR,  un  des  Vingt-deux  et  des  Douze,  I,  354;  —  se 
réfugie  à  Nîmes,  357;  —  déclaré  traître,  364;  —  arrôlé,  envoyé  à 
l'échafaud  sur  Ja  constatation  de  son  identité,  II,  219;  —  ses  hôtes 
condamnés  à  mofl  (7  messidor),  IV,  321, 

Rabourdin  (les  frères),  IV,  563. 

Ragondet  (Etienne),  chef  de  bataillon  du  quartier  du  Roule,  hostile  au 
20juin,  llf,  226. 

Raison  (culte  de  la)  :  l'église  métropolitaine  convertie  en  temple  de  la 
Raison,  II,  7  ;  —  la  déesse  Raison  à  la  Convention,  qui  la  reçoit  et 
la  ramène  dans  son  temple,  III,  6. 

Rameau  (Edme),  prêtre  assermenté,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  Chau- 
mette,  III,  202;  —  condamné,  212. 

Rameau  (Jean-François),  ancien  député  à  la  Législative,  et  son  frère, 
Jean-Louis  Rameau,  III,  394. 

Raray  (Cliarles-Hippolyte  de),  jeune  homme  de  dix-huit  ans,  déporté 
pour  des  écrits  possédés  ou  non  publiés,  II,  162. 

Ralx  (Jacques),  ex-chanoine,  condamné  pour  n'avoir  pas  prêté  serment 
et  pour  avoir  célébré  des  mariages,  V,  310. 

Real,  accusateur  public  au  tribunal  du  1  7  août  1792, 1,  8;  —  son  réqui- 
sitoire dans  l'affaire  de  Cazotte,  53  ;  —  défenseur  officieux  :  défenseur 
de  Bousquet,  V,  301  ;  —  défenseur  de  Goullin  et  de  Chaux,  membres 
du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  VI,  46. 

Reigné  (Pierre),  interrogatoire  plus  que  sommaire,  III,  216. 

Renaudin,  juré,  I,  293,  IV,  541  ;  —  un  des  plus  sanguinaires,  IV,  114; 

—  compris  dans  le  procès  Fouquier-Tinville,  VI,  99  ;  —  condamné,  117. 
Renault  (Antoine),  père  de  Cécile  :  interrogatoire  (9  prairial),  IV,  229  ; 

—  condamné,  258. 

Renault  (Antoine-Jacques),  frère  de  Cécile  :  son  interrogatoire  (9  prai- 
rial), IV,  251  ;  —  condamné,  258. 

Renault  (Cécile),  tente  devoir  Robespierre  chez  lui,  IV,  4;  —  conduite 
au  Comité  de  sûreté  générale,  ibid.  ;  —  premier  interrogatoire,  5  ;  — 
à  la  Conciergerie  ;  interrogée  par  Dumas,  8  ;  —  enquête  dans  la  maison 
de  son  père  (4  prairial),  218;  —  enquête  par  la  section  de  la  Cité  sur 
sa  famille,  220;  —  nouvel  interrogatoire  au  tribunal  par  Deliège, 
222  ;  —  par  Dobsent,  227  ;  —  singulière  épreuve  à  laquelle  on  la 
soumet,  ibid;  — dernier  interrogatoire  avant  les  débats  par  Dumas, 
249  ;  —  débals,  259  ;  —  condamnation  ;  exécution,  260. 

Renault  (Edme- Jeanne),  ancienne  rehgieuse,  tante  de  Cécile,  son  inter- 
rogatoire (9  prairial),  IV,  232  ;  —  condamnée,  258. 

Repas  fraternels,  dénoncés  comme  invention  de  démocrates,  V,  450  ;  — 
supprimés  comme  mannœuvres  d'aristocrates,  452. 

Rey  de  Saint-Gérv,  un  des  parlementaires  de  Toulouse,  IV,  395;  —  sa 
lettre  à  ses  enfants,  547. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         491 

RiCffARD,  concierge  à  la  Conciergerie,  arrêté  à  propos  de  la  conspiration 
de  VŒilîet  et  remplacé  par  Bault,  I,  512. 

RuinAP.D  (Mine),  femme  du  concierge  de  la  Conciergerie,  ses  relations  avec 
Maiie-Anloinette,  I,  302,  512  ;  —  arrêtée,  512. 

RicHAi'.D  (Pierre),  jardinier,  parlant  mal  de  la  Convention,  IV,  294. 

RiGAUD  (Honoré),  conseiller  au  parlement  de  Toulouse,  III,  287;  —  sa 
lettre  à  sa  femme,  521. 

RiouFFE  (Honoré),  à  Caen  avec  les  Girondins,  I,  557  ;  —  détenu  à  la  Con- 
ciergerie ;  ses  Mémoires  cViin  détenu  :  ce  qu'il  dit  des  Girondins,  I, 
422,  425  ;  —  de  Mme  Roland,  II,  40;  —  de  Lamourette,  344;  —  du 
Père  Duchesne,  HI,  G7  ;  —  de  Danton  et  de  ses  amis,  152  ;  --  de  Ma- 
lesherbes,  504. 

RiYiER  DE  Mauny  (Jeau-François) ,  émigré,  I,  111. 

Robespierre  (Maximilien),  député  à  la  Convention,  demande,  à  la  tête  d'une 
députation  de  la  Commune  de  Paris,  la  création  d'un  tribunal  extraor- 
dinaire, I,  5;  —  il  en  est  nommé  juge  et  devait  en  être  président, 
mais  refuse  celle  charge  pour  être  député,  8  ;  —  son  intervention 
dans  la  séance  du  10  mars  (1795),  50  ;  —  du  9  avril,  97  ;  —  fait  sup- 
primer le  Comité  de  défense  générale,  81  ;  —  attaque  les  Girondi^is  à 
propos  de  la  défection  de  Dumouriez,  161  ;  —  préside  la  séance  du  5 
septembre  1795,  278  ;  —  fait  voter  le  décret  de  détention  contre  les 
Girondins  expulsés,  559  ;  —  fait  mettre  Carra  en  accusation,  505-,  — 
empêche  que  les  soixante-quatorze  signataires  de  la  protesLition  en 
faveur  des  Girondins  soient  compris  dans  la  même  accusation,  570; 
—  amende  et  aggrave  le  projet  de  décret  qui  permet  de  clore  les  dé- 
bats après  trois  jours,  408  ;  —  rapport  sur  l'ordre  à  suivre  dans  les 
jugements  de  conspiration  où  il  expose  les  théories  du  gouvernement 
révolutionnaire  (5  nivôse,  an  II),  II,  268  ;  —  promet  de  nouvelles  vic- 
times au  tribunal  révolutionnaire  et  un  nouveau  perfectionnement  du 
tribunal,  272  ;  —  fait  ajourner  le  décret  proposé  par  R.irêre  relative- 
ment aux  suspects,  277  ;  —  prend  la  défense  de  Danton,  III,  10  ;  — 
excuse  Camille  Desmoulins,  16  ;  —  son  rapport  sur  les  principes  de 
morale  qui  doivent  diriger  dans  l'administration  intérieure,  22  ;  — 
fait  maintenir  dans  la  Convention  l'arrestation  de  Danton  et  de  ses 
amis,  121  ;  —  son  hostilité  contre  Proly,  150  -,  —  contre  Hérault  de 
Séchelles,  ibid.;  —contre  Fabre  d'Églantine,  152;  —  intervient  dans 
la  discussion  du  décret  qui  permet  de  mettre  les  accusés  hors  des  dé- 
bats, 181  ;  —  plus  maître  après  la  mort  de  Danton,  259;  —  le  bureau 
de  police  du  Comité  placé  spécialement  sous  sa  main  :ses  annotations 
aux  rapports,  26i  cl  suiv.  ;  —  premières  attaques  contre  lui  punies 
de  mort,  339  ;  —  son  rapport  pour  la  proclamation  de  l'existence 
de  Dieu,  403;  -  arrêté  sur  les  commissions  populaires  soumis  à  son 
examen,  459,  noie  ;  —  projet  d'attentat  d'Admiral  et  prétendu  projet 
de  Cécile  Renault  contre  lui  (i  prairial),  IV,  5,  4  ;  —  ovation  aux  Jaco- 
bins (0  prairial),  80;  —  son  discours,  81  ;  —  préside  à  la  fêle  de 
l'Être  suprême,  88;  —  ses  sentiments  au  retour  do  la  cérémonie,  90  ; 


492  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

—  principal  auteur  de  la  loi  du  22  prairial,  151  ;  —  en  combat  Ta- 
journement,  98  ;  —  fait  rejeter  le  considérant  introduit  par  Tordre  du 
jour  motivé  de  Merlin  de  Douai,  104;  —  ses  discours  aux  Jacobins  : 
13  messidor,  après  la  bataille  de  Fleunis  :  «  qu'il  faut  surtout  détruire 
l'ennemi  intérieur  »,  352  ;  —  21  messidor,  au  milieu  des  exécutions 
du  Luxembourg  :  c'est  un  supplément  à  la  loi  des  suspects,  et  le  si- 
gnal du  redoublement  des  massacres,  V,  1  ;  —  son  portrait,  179  ;  — 
sentiments  d'aversion  qu'il  inspirait,  180  ;  —  il  avait  demandé  à  la 
Constituante  l'abolition  de  la  peine  de  mort,  182  -,  —  sa  tactique  pen- 
dant la  Législative  et  aux  débuts  de  la  Convention,  183  :,  —  comment 
il  arrive  au  pouvoir,  184  ;  —  quelle  forme  doit  prendre  sa  domination, 
185-,  —  la  fête  de  l'Être  suprême  et  la  loi  du  22  prairial,  186  -,  —  dé- 
fiance contre  lui,  187  ;  —  les  partis  en  présence  -,  forces  dont  il  dispose 
dans  les  Comités,  à  la  Convention,  aux  Jacobins,  188  -,  — coalition  qu'il  a 
à  craindre,  190-,  —  attaques  indirectes  contre  lui  ;  affaire  de  Catherine 
Théot,  195  ;  —  rapport  de  Vadier,  193  ; —  Robespierre  empêche  qu'il 
n'ait  des  suites  pour  les  prévenus,  194  ;  —  mais  lui-même  peut  en 
éprouver  les  effets  :  lettre  de  Payan  qui  lui  montre  le  péril  et  lui  in- 
dique le  moyen  de  le  conjurer,  195  (voyez  pour  les  suites  de  cetîe 
lettre  les  discours  de  Robespierre  aux  Jacobins,  les  13,  21  et  23  mes- 
sidor) ;  —  première  décade  de  thermidor  :  le  l**',  Robespierre  aux 
Jacobins,  199;  le  8,  son  discours  à  la  Convention,  200  ;  —débats  à 
la  Convention  sur  ce  discours,  213; — l'envoi  aux  communes  voté,  puis 
rapporté,  204;  —  abandonné  de  la  Montagne,  il  compte  sur  la  Con- 
vention :  ses  paroles  le  8  au  soir  et  le  9  au  matin,  219  ;  —  séance  du 
9  thermidor  :  il  réclame  la  parole  sans  pouvoir  l'obtenir,  223  ;  — 
décrété  d'arrestation,  225  ;  —  emmené  au  Comité  de  sûreté  générale, 
226  ;  —  dirigé  sur  le  Luxembourg,  n'est  pas  reçu,  235  ;  —  conduit  à 
la  Mairie  où  il  est  libre,  ibid.  ;  —  instances  de  la  Commune  pour  qu'il 
vienne  à  Thôtel  de  ville  ;  causes  de  son  hésitation,  236  ;  —  ramené 
en  quelque  sorte  de  force  par  Coffmhal,  237  ;  —  mis  hors  la  loi  avec 
ses  complices,  259  ;  —  actes  auxquels  il  prend  part,  241  ;  —  veut 
qu'on  écrive  aux  armées  au  nom  du  peuple  français,  242;  —  blessé 
d'un  coup  de  pistolet  soit  par  lui-même  soit  plutôt  par  le  gendarme 
Méda,  245  ;  —  ramené  aux  Tuileries,  n'est  pas  reçu  dans  la  Conven- 
tion, 245  ;  — plusieurs  récits  de  cet  événement,  246,  248  ;  —  la  bro- 
chure intitulée  :  Faits  recueillis  aux  derniers  instants  de  Robespierre, 
247  et  440  ;  —  il  est  porté  à  la  Conciergerie,  249  ;  —  envoyé  à  Técha- 
faud  sur  la  constatation  de  son  identité,  251  ;  —  malédictions  qui 
l'accompagnent,  ibid.  ;  —  épitaphe  qu'on  lui  appliqua,  255;  —  pam- 
phlets contre  lui  après  sa  mort,  ibid.,  note. 
Robespierre  jeune,  député  à  la  Convention,  maintient  la  rigueur  de  la 
loi  contre  une  servante  condamnée  à  mort  pour  propos,  I,  136  ;  — 
demande  à  partager  l'arrestation  de  son  frère,  ce  qui  est  voté,  V, 
225  ;  —  conduit  à  Saint-Lazare  d'où  il  est  ramené  à  l'hôtel  de  ville, 
234  ;  —  mis  hors  la  loi,  239;  —  après  l'invasion  de  l'hôtel  de  ville 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         493 

se  précipite  par  la  fenêtre,  244  ;  —  porté  à  la  Conciergerie  \  envoyé  à 
la  mort  sur  la  constatation  de  son  identité,  251. 

RoBiLLARD  (Jean-Siméon),  ancien  vicaire,  accusé  pour  un  certificat-,  le 
jugement  qui  Tacquitte,  absout  rétrospectivement  le  curé  Bénard  con- 
damné pour  le  même  foit  le  13  messidor,  Yl,  70. 

Robin  {de  TAube),  député  à  la  Convention,  fait  arrêter  Ilanriot  le  9  ther- 
midor, V,  255. 

Robin  (Pierre),  aide  de  camp  de  Lamberty,  agent  de  Carrier,  V,  528  ;  — 
témoin  au  procès  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes  et  mis  en  juge- 
ment, VI,  38;  —  avoue  sa  participation  aux  noyades,  40  -,  —  acquitté, 
47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

Robinet  :  sa  part  à  la  confection  des  listes  .à  Saint- Lazare,  V,  105. 
^  RocHECHouAKT-PoMviLLK  (Marie-Victoirc  Boucher,  veuve)  :  titres  gardés,  let- 
tres reçues,  III,  308. 

RoETTiERs  (Jean-Baptiste-Emmanuel  de),  gentilhomme  de  la  Chambre, 
«  chevalier  du  poignard  »,  II,  582. 

Roger  (Félicité),  supérieure  infirmière  de  l'hôpital  de  Blois,  II,  147;  — 
son  interrogatoire,  148  ;  —  lettre  du  comité  de  Blois  qui  craint  qu'elle 
n'échappe,  151. 

Roland,  quitte  le  ministère  de  Tlntérieur,  I,  42  ;  —  se  tue  en  apprenant 
la  mort  de  sa  femme,  II,  44  —  billet  trouvé  sur  lui,  ibid. 

Roland  (Mme),  âme  du  parti  des  Girondins,  II,  27  ;  —  à  la  Conciergerie, 
ibid.  ;  —  son  interrogatoire  par  le  juge  David,  28  et  555  ;  —  lettres 
qu'on  lui  oppose,  29  et  500  \  —  acte  d'accusation,  35;  —  dénoncia- 
teurs et  témoins,  30  ;  —  sa  défense,  38  ;  —  questions  posées  au 
jury  et  jugement,  39  —  ses  derniers  moments,  40  ;  —  son  dernier 
mot,  43. 

RoLLAT,  père  et  fils  :  relations  aristocratiques,  252. 

RoMÉ,  général  de  brigade,  II,  76  ;  —  lettres  qui  le  font  condamner, 

n.  77. 

RoMME,  rapporteur  de  la  Commission  des  Vingt  et  un  contre  Carrier,  VI, 
8  ;  —  veut  atténuer  la  portée  du  rapport  dans  la  discussion,  12  ;  — 
forcé  de  se  dédire,  13. 

RoNSLN,  général-ministre,  ses  antécédents,  III,  2  ;  —  arrêté  (27  frimaire), 
mis  en  liberté  (14  pluviôse),  21  ;  —  arrêté  de  nouveau,  40;  —  son 
procès,  45  ;  —  acte  d'accusation,  47  ;  —  charges  contre  lui  aux  dé- 
bats, 50,  51  ;  —  condamné,  05. 

RosoY -en-Brie  (habitants  de),  condamnés  au  nombre  de  dix  pour  des 
troubles  provoqués  par  les  Jacobins,  II,  453. 

Rossi  (Camille),  général,  condamné  pour  un  échec,  II,  370. 

Rossignol,  orfèvre,  un  des  héros  delà  Bastille  et  du  10  août,  lieutenant- 
colonel  puis  général  en  Vendée  ;  comment  il  est  jugé  par  Biron  et 
par  Westermann,  II,  502,  305  noie;  —  par  IMiilippeaux,  III,  17; 
—  par  le  public,  44;  —  par  lui-même  (Je  ne  suis  pas  f...  pour  être 
général);  —  mot  de  Barrère  sur  lui,  174,  note  1  ;  —  arrêté  (15  ther- 
midor), V,  205,  note. 


494  TABLK  GÉNÉRALE  DUS  MATIÈRES 

Boucher,  autour  du  poème  des  Mois  :  antécédents  ;  partisan  de  la  Révo- 
lution, ennemi  des  Jacobins,  V,  118  ;  —  emprisonné  à  Sainte-Pélagie 
119  ;  —  transféré  à  Saint-Lazare,  ibid.  ;  — vie  résignée  qu'il  y  mène, 
ibid.  ;  —  signalé  comme  le  chef  de  la  conspiration  de  Suint-Laznre, 
120;  — :  vers  qu'il  met  à  son  portrait  avant  d'aller  à  l'échafaud,  loi. 

Rouen  :  manifestation  qui  s'y  produit  pour  prévenir  le  jugement  de 
Louis  XVI,  1,255;  —  vingt-trois  des  manileslaiits  arrêtés  puis  en- 
voyés au  tribunal  révolutionnaire,  255. 

RouGANE  (Claude),  curé,  III,  452  ;  —  ses  écrits,  ibid. 

ROUGANE   (les),  DE  VlCIIY,  DE  BeLLEBAT,  DE  BarODINE,  III,   75. 

Rouget  de  l'Isle,  auteur  de  la  Marseillaise  :  ordre  de  l'arrêter  adressé 
au  ministre  de  la  guerre  par  le  Comité  de  salut  public,  II,  301. 

Rougeville,  ?on  complot  pour  tirer  Marie-Antoinette  de  la  Conciergerie, 
I,  506  ;  ~  il  réussit  à  s'échapper,  312. 

RouiLHAG  (Jean-Antoine),  premier  baron  du  comté  d'Armagnac,  ennemi 
des  Jacobins,  Y,  148. 

BoussELET  (Pierre-Louis),  ex-bénédictin,  devenu  curé,  qui  faisait  faire  la 
première  communion,  etc.,  Ilï,  44(3. 

RoussELiN  (de  Saint-Albin),  commissaire  du  gouvernement  àTroyes,  chef 
des  enragés  de  la  ville,  V,  6i;  —  mal  vu  de  Robespierre,  envoyé  au 
tribunal  révolutionnaire  ;  —  acquitté  avec  sa  bande,  65. 

Rouxel-Blanciielande.  Voy.  Blanciielande. 

Royale  (Madame),  fille  de  Louis  XVI,  depuis  duchesse  d'Angoulême  ;  — 
son  récit  du  départ  de  Marie-Antoinette  du  Temple,  I,  301  ;  —  com- 
ment elle  communique  avec  elle  à  la  Conciergerie,  z&iV/.;  —  interrogée 
dans  l'enquête  contre  la  reine,  517  ;  —  séparée  de  sa  tante  Madame 
Elisabeth,  llf,  408. 

RuAMi's,  député  à  la  Convention,  proteste  contre  le  vote  immédiat  de  la 
loi  du  22  prairial,  IV,  98  ;  —  décrété  d'arrestation  (nuit  du  12  au  15 
germinal,  an  III),  VI,  85. 

Rutaîht  (Jeanne-Charlotte  de),  condamnée  pour  correspondances  avec  une 
parente  émigrée,  II,  145. 


Saint-Aignan  (Paul  de  Beauvillier,  duc  de),  compris  dans  la  première 
fournée  de  Saint-Lazare,  110. 

Saint-Aignan  (Françoise  de  Béranger,  duchesse  de),  comprise  dans  le 
même  procès  que  son  mari,  HO  ;  —  obtient  un  sursis  étant  enceinte, 
114,  115,  116. 

Saint-Just,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  salut  public, 
son  rapport  contre  les  Vingt-deux  et  les  Douze,  I,  560;  —  rapport 
tendant  à  l'établissement  du  gouvernement  révolutionnaire,  115;  — 
rapport  sur  les  détentions  (8  ventôse),  III,  23  ;  —  rapport  sur  les  con- 
jurations contre  le  peuple  français  et  la  liberté  (25  ventôse),  préli- 


COiNTEKUES  DANS  LKS  SIX  VOLUMES.  495 

minaire  des  mesures  contre  les  enragés  et  les  indulgents,  38  ;  — 
fait  exposer  Euloge  Schneider  sur  la  guillotine  à  Strasbourg  et  l'envoie 
au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  104;  —  rapport  au  nom  des 
Comités  contre  Danton,  etc.  (H  germinal),  125;  —armé  delà  lettre 
de  Fouquier-Tinville,  il  provoque  le  décret  qui  permet  de  mettre  les 
accusés  hors  des  débats,  178;  —  rapporteur  de  la  loi  du  27  germi- 
nal, 2G1  ,  —  sa  querelle  avec  Billaud-Yarennes  au  Comité  de  salut 
public,  V,  200;  —  réconciliation  le  lendemain,  201  ;  —  au  Comité 
dans  la  nuit  du  8  au  9,  préparant  son  discours  du  lendrmain,  216; 

—  paroles  aigres  échangées  avec  Billaud  et  Coliot,  ibid.  ;  —  le 
premier  à  la  tribune  le  9  thermidor  :  interrompu  parTallienet  Billaud- 
Yarennes,  222;  —  décrété  d'arrestation,  226;  —  conduit  aux  Écos- 

,  sais,  ramené  à  la  Commune,  254  ;  —  mis  hors  la  loi,  239  ;  — arrêté 
après  l'occupation  de  l'iiôtel  de  ville,  ramené  au  Comité  de  salut 
public,  249;  —  et  de  là  à  la  Conciergerie,  ibid.  ;  —  envoyé  à  l'écha- 
faud  sur  la  constatation  de  son  identité,  251. 

Saint-Lambkrt  (Pacôme),  commis  à  la  guerre,  aristocrate,  II,  455. 

S.vl\t-Lazark  (conspiration  àc)  :  régime  de  la  prison,  V,  100  ;  —  inven- 
teurs et  instruments  delà  conspiration  :  Manini,  Coquery,  101  ;  —  en- 
quête par  Faro,  102  et  433  ;  —  délateurs  trouvés  parmi  les  détenus  : 
Jobert  le  Belge,  etc  ,  104  ;  —  le  nouveau  concierge  Verney,  amené 
du  Luxembourg,  102,  104;  —  première  tournée  (6  thermidor),  108  ; 

—  deuxième  fournée  (7  thermidor).  Boucher,  André  Chénier,  etc., 
116  ;  —  troisième  fournée  (8  thermidor),  Loizerolles  père,  les  frères 
Trudaine,  etc.,  134. 

Saint-Malo  (vingt-huit  habitants  de),  envoyés  au  tribunal  par  Lecarpen- 
lier  ;  vingt-sept  condamnés,  IV,  285. 

SAiNT-MmiEL  (Bernard),  volontaire,  qui  préfère  la  ligne,  IV,  (jG. 

Salnt-Pekn  (famille),  V,  5i. 

Saint-Pkhn,  âgé  de  17  ans,  condamné  sciemment  pour  son  père,  V,  55; 
dureté  du  président;  compaj^sion  du  gendarme,  ibid. 

Saint-Priest  (Marie-Joseph-Emmanuel  Guignard  de),  frère  de  l'ancien  mi- 
nistre, compromis  par  une  lettre  de  sa  fille,  IV,  336,  338. 

Saint-Prix,  invalide  :  son  chien  suspect  condamné  à  mort  avec  le  maître, 
II,  160. 

Saint-Sjmon,  évoque  d'Agde,  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions, 
condamné  le  8  thermidor,  V,  161. 

Saint-Souplet  (famille).  II,  457. 

Saime-Amaranthe  (Jeanne-Françoise-Louisc  Demier,  femme  de),  impli- 
quée dans  la  conspiration  de  l'étranger,  IV,  2i0;  —  relations  suppo- 
sées de  Hobespierre  avec  elle,  241  ;  —  sa  fermeté  en  allant  à  la  mort, 
259. 

Sawte-Amarantiie  (Cbarlo>lc-Rose-EmiIie),  fille  de  la  précédente.  Voy.  Sar- 

TirCE. 

Salaberhy  (François),  président  de  la  Cour  des  comptes:  correspondances  » 
lli,  100. 


496  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Saladin,  député  à  la  Convention  :  son  rapport  au  nom  de  h  commission 
des  Vingt  et  un  contre  les  membres  des  anciens  comités,  lu  le  12  ven- 
tôse (an  111),  VI,  80. 

Salles,  député  à  la  Convention,  girondin  ;  se  retire  a  Caen,I,  557;  —  hors 
la  loi,  3612,  372;  —  caché  à  Saint-Émilion,  arrêté  et  conduit  à  Bor- 
deaux, exécuté  sur  la  constatation  de  son  identité,  428,  note. 

Salliek  (Henri-Guy),  président  à  la  Cour  des  aides,  mis  en  jugement  et 
condamné  sciemment  en  la  place  de  son  fils,  III,  289,  294. 

Salm-Kirbgurg  (prince  de),  ses  aventures,  VI,  81;  —  compris  dans  la 
conspiration  des  Carmes,  95. 

Sanson  (le  bourreau),  en  prison  comme  suspect  d'avoir  été  dans  le  cas  de 
pendre  les  patriotes  après  le  10  août;  il  en  est  tiré  pour  exécuter 
Collenot-d'Angremont  et  Laporte,  I,  14;  —  ruiné  par  le  nombre 
croissant  des  exécutions  dont  les  frais  sont  à  sa  charge,  III,  365;  — 
indemnité  que  lui  fait  donner  Fouquier-Tinville,  365;  —  Sanson  se 
guillotinant  après  tous  les  autres,  VI,  153. 

Sanson  (les  frères),  accusés  de  complicité  avec  la  Commune,  le  9  ther- 
midor; acquittés,  V,  293. 

Sarrelibre  (Sarrelouis)  :  douze  liabitants  sur  treize,  condamnés,  II,  443. 

Sartine  fils  (Charles-Marie- Antoine),  maître  des  requêtes  impliqué  dans 
la  conspiration  de  l'étranger,  IV,  241. 

Sartine  (Chariot te-Rose-Émilie  de  Sainte-Amarantiie,  femme  de),  complice 
de  sa  mère  et  de  son  mari,  IV,  241. 

Saunier,  prêtre  réfractaire,  et  la  supérieure  infirmière  de  l'hôpital  de 
Blois,  II,  147;  —  sollicitude  du  comité  de  Blois  pour  le  faire  con- 
.  damner,  151  ;  —  sa  mort  sereine,  ibid. 

Scellier,  commissaire  national  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8;  — 
juge  au  tribunal  révolutionnaire,  263;  —  vice-président  du  tribunal, 

IV,  110;  —  préside  à  la  troisième  fournée  du  Luxembourg  :  sa 
brutalité,  443  et  suiv.  ;  —  mis  en  jugement  avec  Fouquier-Tinville, 

V,  99;  —  condamné;  sa  violence  après  sa  condamnation,  119. 
ScHNEiDER(Euloge),moine  allemand,  devenu  vicaire  épiscopal  de  Strasbourg, 

puis  accusateur  public  près  le  tribunal  criminel  de  cette  ville;  dépose 
contre  Dietrich,  II,  297;  —  arrêté  par  Saint-Just,  III,  104;  —  excès 
de  la  commission  révolutionnaire  dont  il  avait  été  Tàme,  105;  —  les 
prévarications  de  Schneider  décuplées  par  celles  de  ses  agents,  106; 
—  comment  il  mariait  les  prêtres,  107;  —  comment  il  s'était  marié 
lui-même  :  déclaration  du  beau-père,  109;  —  exposé  sur  l'échafaud 
à  Strasbourg,  104  et  112;  —  envoyé  au  tribunal  révolutionnaire  de 
Paris  :  son  interrogatoire,  112;  —  acte  d'accusation,  113;  —  con- 
damnation, 114. 

SciiwEYER  (Mathieu),  auteur  d'un  placard  conire  Robespierre,  III,  359. 

Sedan  (les  officiers  municipaux  de),  coupables  d'avoir  signé  les  protes- 
tations de  Lafayelte  contre  le  10  août,  IV,  64. 

Semé,  concierge  de  Saint-Lazare,  V,  101;  —  aide  à  la  confection  des 
listes,  106. 


COiNTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  497 

Senard,  agent  des  comités,  craint  d'être  guillotiné;  mal  rassuré  par 
Fouquier-Tinville,  IV,  132;  —  arrête  la  petite  Nicole,  259;  —  arrête 
Catherine  Tliéot.et  ses  affiliés,  V,  193;  —  proposition  que  lui  fait 
Héron  pour  mettre  sa  femme  sur  une  liste  de  gens  à  guillotiner,  142. 

Senlisse,  ancien  vicaire  de  Saint-Louis,  ajouté  d'office  par  Lanne  à  la 
deuxième  fournée  de  Bicêtre,  IV,  278. 

SengiNnes  (Pierre  de  La  Mote,  ex- marquis  de),  et  sa  femme;  titres  gardés, 
III,  218. 

SÉRiLLY.  Voy.  Mégret  de  Sérilly. 

Servin  (Jean),  ancien  notaire  à  Étampes,  âgé  de  soixante-dix  ans,  con- 
damné, même  après  le  9  tliermidor,  pour  avoir  mal  parlé  des  assignats 
et  possédé  des  écrits  contre-révolutionnaires,  V,  282. 

SttLERY  (Charles-Alexis  Brulakt,  marquis  de),  auparavant  comte  de  Genlis, 
député  à  la  Convention,  écroué  à  l'Ahbaye,  puis  au  Luxembourg, 
1,  366,  374,  note;  —  mis  en  accusation  avec  les  Girondins,  372;  — 
en  jugement,  377;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  condamné  avec 
les  autres,  416;  —  gardé  au  Luxembourg  jusqu'à  sa  condamnation, 
425,  note;  —  sa  mort,  427. 

Sillery  (Descharmes,  dit),  lils  naturel  de  Sillery,  ajouté  par  Lanne  à  la 
deuxième  fournée  de  Bicêtre,  IV,  278. 

Simon,  cordonnier,  chargé  de  l'éducation  de  Louis  XVII,  I,  299  ;  —  sa  lettre 
à  Hébert,  31 6;  —  son  rôle  dans  l'enquête  contre  Marie-Antoinette,  317; 
—  mis  hors  la  loi  avec  la  Commune  et  exécuté  avec  Robespierre, 
V,  239,  253. 

Simond,  député;  parle  à  la  Convention  contre  Custine,  I,  235;  —  accusé 
d'avoir  conspiré  avec  Dillon,  180,  194;  —  mis  en  jugement  et  con- 
damné avec  lui,  HI,  198  et  212. 

Sirey,  son  livre  du  Tribunal  révolutionnaire  (frimaire  an  III),  VI,  54. 

Soixante-Quatorze  (les)  ou  soixante-treize  députés  signataires  de  la  pro- 
testation en  faveur  des  Girondins,  mis  en  arrestation,  I,  371,  372;  — 
lappelés  dans  la  Convention  (18  frimaire  an  III),  VI,  54. 

SouLÈs,  administrateur  de  police,  interroge  Mme  de  Charry  et  la  laisse 
libre  sous  caution,  I,  128;  —  accusé  pour  cela  avec  elle,  138,  140;  — 
acquitté,  141  ;  —  mis  en  jugement,  séance  tenante,  dans  le  procès 
d'Admiral  et  condamné  (29  prairial),  253,  258. 

SoYER,  ramoneur,  signataire  de  l'adresse  de  Rouen  pour  la  vie  du  roi  ; 
condamné  et  particulièrement  insulté  comme  homme  du  peuple, 
I,  258. 

Staël  (Mme  de),  ses  Réflexion»  mr  le  procès  de  la  Reine^  I,  303. 

Stengel,  général,  lieutenant  de  Dumouriez,  I,  43,  51  ;  —  mandé  à  la 
barre  de  la  Convention,  96;  —  maintenu  en  arrestation,  97;  —  ren- 
voyé devant  le  tribunal  révolutionnaire  et  acquitté,  98. 

Suspects  :  préliminaires  de  la  loi  des  suspects  le  5  septembre,  I,  282  ;  — 
sa  teneur  (17  septembre  1795),  287;  —  tout  le  monde  suspect  d'après 
Sainl-Just  (rapport  du  19  du  premier  mois),  II,  5-6;  —  extension  des 
catégories  dans  le  rapport  de  Barére  (6  nivôse  an  II),  275  ;  —  queslion- 

THrB.    HÉVUL.    VI  St 


498  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

naire  en  vue  des  suspects,  rédigé  par  le  Comité  de  sûreté  générale 
(nivôse  an  II),  328;  —  accroissement  des  moyens  de  police  à  leur 
égard,  III,  263;  —  nouvelles  catégories  de  suspects,  IV,  353;  V,  4. 
Suzanne,  curé  et  officier  public,  mariant  à  la  mairie  et  à  l'église,  V,  23 


Tacite,  allégué  par  Camille  Desmoulins  sur  la  dépendance  de  la  magis- 
trature, VI,  151. 

Talaru  (marquis  de),  emprisonné  et  logé  à  ses  frais  dans  son  hôtel, 
devenu  prison  ;  condamné  le  4  thermidor,  V,  74. 

Tallien,  député  à  la  Convention,  menacé  personnellement  à  la  suite  de 
la  loi  du  22  prairial,  IV,  106;  —  menacé  dans  la  personne  de  Mme  De- 
vins de  Fontenay  (Teresa  Cabarrus),  V,  190;  —  ses  démarches  auprès 
de  la  droite,  le  9  thermidor,  221  ;  —  interrompt  Saint-Just,  le  9  ther- 
midor, 222;  — fait  décréter  d'arrestation  Hanriot;  —  annonce  à  la 
Convention  l'exécution  de  Robespierre,  201;  —  expulsé  des  Jacobins; 
tentative  d'assassinat  contre  lui,  362. 

Tarragon  (Claude),  ancien  capitaine;  lettres  compromettantes,  II,  202. 

Tassin,  capitaine  au  bataillon  des  Filles-Saint-Thomas.  Voy.  Filles-Saim- 
Thomas  (bataillon  des). 

TÉMOINS  amenés  à  Paris,  détenus  avec  les  accusés,  et  pris  pour  des 
accusés,  III,  397. 

Terreur  (la)  :  principal  mobile  du  gouvernement  qui  l'établit  :  la  peur, 
II,  1  ;  —  recrudescence  après  la  victoire  sur  l'ennemi  du  dehors,  IV, 
352;  —  le  9  thermidor  n'avait  pas  pour  but  d'y  mettre  un  terme, 
V,  258  ;  —  Louchet  demande  encore  le  2  fructidor  qu'on  la  mette  à 
l'ordre  du  jour,  mais  l'événement  fut  plus  fort  que  la  volonté,  V,  285; 
—  fut-elle  nécessaire  pour  repousser  l'ennemi  du  dehors?  pour  ré- 
primer la  guerre  civile?  VI,  149. 

Théot  (Catherine),  dite  Théos,  sorte  d'illuminée,  V,  192;  —  rapport  de 
Vadier  contre  elle  et  ses  adhérents,  195;  —  décret  d'arrestation 
exécuté,  ibid.;  —  Robespierre  empêche  qu'il  n'aboutisse  au  tribunal 
révolutionnaire,  194. 

Thermidor  an  II  (1'^  décade),  engagements  qui  préparent  à  la  journée 
du9  :  l"""  therm.,  Robespierre  aux  Jacobins,  199  ;  —  3,  querelle  au  sein 
du  Comité,  200;  —  4,  rapprochement,  201;  —  5,  Barère,  organe  de 
cette  réconcihation  à  la  Convention,  ibid.;  —  6,  effets  de  ce  rappro- 
chement :  arrêté  pour  la  formation  de  quatre  commissions  populaires 
qui  étendront  l'action  du  tribunal,  203  ;  —  Couthon  aux  Jacobins, 
ibid.;  —  7,  les  Jacobins  à  la  Convention,  204;  —  rupture  secrète 
dans  le  Comité;  Barère  à  la  Convention,  205;  —  8,  grand  discours 
de  Robespierre  à  la  Convention,  206;  —  9,  révolution;  —  10,  exécu- 
tion. (Voy.  Robespierre.) 


COxNTEiNUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  499 

Thermidor  (victimes  du  9),  liste  des  vingt-deux  mis  hors  la  loi,  exécutés 
le  10  thermidor,  252  ;  —  malédictions  qui  les  accompagnent  à  Técha- 
faud,254;  —  41  thermidor,  soixante-dix  membres  de  la  Commune,  en 
deux  fournées  de  trente-cinq  chacune,  envoyés  à  réchafaud  sur  la 
constatation  de  leur  identité,  259;  — 12  thermidor,  dernière  four- 
née de  douze,  260. 
Thermidoriens  :  Tallien,  Fréron,  etc.,  V,  190;  —  leurs  manœuvres 
le  8  thermidor  au  soir  et  le  9  au  matin,  V,  217,  221  ;  —  progrés  de 
la  réaction  thermidorienne,  YI,  52. 
TuiBAUDEAu,  député  à  la  Convention  ;  son  témoignage  sur  la  journée  du 

9  thermidor,  V,  221,  note,  258. 
Thibault  (Jean-Claude),  fermier;  condamné  pour  propos,  II,  575. 
«TniRoux  DE  Crosne,  ancien  lieutenant  de  pohce,  III,  554;  —  sa  bienfai- 
sance regardée  comme  un  moyen  de  corruption,  555. 
Thiry,  dit  Beaurosier,  faussaire  en  bonnet  rouge,  VI,  76. 
Thouret,  ex-conslituant,  condamné  avec  Malesherbes,  III,  505,    508, 

310. 
Thuriot,  député  à  l'Assemblée  législative  et  à  la  Convention,  presse  la 
création  du  tribunal  extraordinaire  du  17  août  1792, 1,  4,  note  2;  — 
fait  décréter  que  les  jurés  du  tribunal  révolutionnaire   opineront  à 
haute  voix,  56  ;  —  défend  le  tribunal  révolutionnaire  contre  Buzot, 
157;  —  un  des  thermidoriens,  V,  190  ;  —  s'oppose  à  ce  que  Robes- 
pierre prisonnier  soit  amené  dans  la  Convention,  245. 
ToNDUTi  DE  LA  Balmondière  (Jacques-Constaut),  décline  la  compétence  du 
tribunal  au  nom  de  la  souveraineté  du  peuple,  I,  269  ;  —  meurt  en 
annonçant  le  règne  de  Louis  XVII,  ihid. 
Topino-Lebrun,  peintre,  juré  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  295;  IV,  274 
et  541  ;  —  ses  notes  d'audience  sur  Danton,  III,    166,  173;  —  sur 
Westermann,  176;   —  convient  que  le  président  pressa  les  jurés  de 
se  déclarer  suffisamment  instruits  dans  ce  procès,  186. 
Toulan,  officier  municipal  :  son  projet  pour  délivrer  Marie-Antoinette,  I, 
297  ;  —  arrêté  à  Bordeaux,  envoyé  à  Paris  et  condamné  (12  messidor 
an  II),  IV,  360. 
Trenck  (le  baron  de),  ses  aventures  et  ses  prisons  jusqu'à  Saint-Lazare 

d'où  il  ne  sortit  que  pour  aller  à  la  mort,  V,  154. 
Tribunal  extraordinaire  du  17  août  1712  :  conséquence  de  la  journée  du 
10  août,  I,  2;  —  première  demande  d'institution  faite  par  la  com- 
mune de  Paris,  3;  —  Thuriot  en  fait  adopter  un  premier  projet,  4 
note  2;  —  décret  du  14  août,  4;  —  Robespierre,  au  nom  de  la  Com- 
mune de  Paris,  y  demande  des  modifications  radicales,  5  ;  —  pro- 
position de  Chabot,  ihid.\  —  rapport  de  Brissot,  6;  —  nouvelles 
demandes  de  modilicaltons  par  la  Commune  de  Paris,  ihiil.\  — 
rapport  de  Hérault  de  Séchelles,  institution  du  tribunal  (17  août),  1; 

—  sa    composition,    8;    —  son    itislallation     solennollo,    9;     — 
Bulletin  de  ses  actes,   10; —ses  premiers  jugements,    11   et  suiv.; 

—  chôme  pendant  leî^  journées  de  septembre,   25;  —  Il   n'a   plus 


500  TABLE  GÉINERALK  DES  MATIÈRES 

i,^uère  à  juger  que  des  voleurs  :  le  vol  du  garde-meubles  et  des  délits 
vulgaires,  To;  —  supprimé,  58. 
Tribunal  révolutionnaire  de  Paris  :  instrument  d'une  révolution  opérée 
par  la  force  1,4;  —  pétition  pour  son  établissement  portée  à  la  Con- 
vention pendant  l'émeute  du  9  mars,  par  Jean-Bon  Saint-André  et 
David,  45;  —  convertie  en  motion  par  Saint- André,  appuyée  par 
Carrier  :  le  principe  en  est  voté  malgré  Topposion  de  Lanjuinais  et  de 
plusieurs  Girondins,  46  ;  —  journée  du  10  mars  :  divers  projets  pour 
l'organisation  du  tribunal  :  projets  de  Cambacérès,  de  Lesage  (d'Eure- 
et-Loir),  de  Robert  Lindet,  52;  —  la  Convention  décide  qu'il  y  aura 
des  jurés,  5o;  —  Danton  emporte  le  vote  du  décret  d'institution, 
ibid.;  —  texte  du  décret,  57. 

Organisation  du  tribunal,  I,  60;  —  mis,  dès  le  début,  au  service  des 
ressentiments  politiques,  01  ;  —  décret  qui  lui  renvoie  les  alfaires 
de  son  ressort  qui  n'ont  pas  encore  été  jugées  détinilivement  (11  mars 
1795),  62;  —  et  les  auteurs  de  Témeute  du  10  mars,  65;  —  extension 
de  la  compétence  du  tribunal,  ibid.;  —  nomination  des  juges,  des 
jurés  et  de  Taccusateur  public,  QQ,  455  ;  —  nouveaux  décrets  qui 
étendent  le  ressort  du  tribunal  par  le  contre-coup  des  revers  de  Du- 
mouriez  :  18,  19,  21.  25,  26,  27,  28  et  29  mars,  67  et  suiv. 

Installation  du  tribunal  le  28  mars,  I,  85  ;  —  il  nomme  ses  offi- 
ciers le  2  avril,  ibid.;  —  se  présente  devant  la  Convention  où  il  se 
donne  le  titre  de  tribunal  révolutionnaire,  84;  —  commission  des  Six 
supprimée,  ibid.;  —  tous  pouvoirs  de  poursuivre  donnés  à  l'accusateur 
public,  ibid.  ;  —  cas  où  un  décret  de  la  Convention  était  encore 
exigé,  85;  —  formes  suivies  par  le  tribunal,  85. 

Commencement  de  ses  opérations,  6  avril  (1795),  l,  88;  — procès  de 
Blanchelande,  91; — des  généraux,  lieutenants  de  Dumouriez,  96  (voy. 
leurs  noms  au  journal  et  les  procès  à  leur  date);  —  émigrés  et  prê- 
tres, 109;  — alfaire  Kolly,  112  ;  —  propos  contre-révolutionnaires: 
Catherine  Clère,  150  et  suiv.;  —  écrits  contre-révolutionnaires  :1e  prieur 
Jean  de  Clinchamp,  142;  —  Marat,  145. 

Question  du  renouvellement  des  jurés  portée  à  la  Convention,  1, 155  ; 
—  augmentation  du  nombre  des  employés  du  tribunal  (7  mai  1795), 
159;  —  des  aides  de  l'exécuteur,  et  indemnité  supplémentaire, 
217;  —  renouvellement  des  jurés  décrété  le  24  mai,  accompli 
après  la  révolulion  du  51  mai,  105;  —  augmentation  du  nombre  des 
juges  :  traitement  égal  des  juges  et  des  jurés,  260  ;  —  décret  du  51 
juillet  1795,  portant  organisation  nouvelle  du  tribunal,  261  et  461  ;  — dé- 
décrets du  5  et  du  14  septembre  lui  créant  quatre  sections  et  réglant 
leur  mode  d'agir,  278;  — sa  composition  sur  les  bases  de  ces  décrets, 
291  ;  —  Billaud-Varennes  lui  fait  décerner  le  titre  de  tribunal  révo- 
lutionnaire qu'il  avait  pris  depuis  longtemps,  410;  — accroissement 
de  salaire  à  l  exécuteur  de  ses  jugements  après  la  loi  du  14  frimaire, 
II,  247  ;  —  ses  deux  salies  ne  suffisant  plus,  le  tribunal  est  autorisé  à 
siéger  dans  la  salle  du  département,  446  ;  —   nouveaux  employés  ad- 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         501 

joints  à  Fouquier-Tinville,  465  ;  —  nouvel  accroissement  de  la  gendar- 
merie devenue  insuffisnnte  :  partage  entre  la  gendarm-^rie  et  Hanriot 
pour  la  conduite  des  condamnés  et  des  exécutés,  111,69;  — les  formes 
juridiques  observées  (Tabord  commencent  à  être  négligées  :  jugement 
irrégulier,  233;  —  déclaration  du  jury  irréguliêre,  IV,  19. 

Le  tribunal  révolutionnaire  après  la  loi  du  22  prairial  (an  II),  IV, 
408  :  —  1.1  présidence  conférée  à  Dumas  depuis  le  19  germinal  lui  est 
maintenue,  110; — les  vice-présidents  et  juges,  ibid.  et  451; — les  jurés, 
112  et  541;  —  l'accusateur  public,  119;  —  le  tribunal  est  gouverné 
par  le  Comité  de  salut  public,  129;  —  les  actes  d'accusation  rédigés 
par  des  subalternes,  159;  —  leurs  irrégularités,  140;  — comment  on 
remplissait  les  blancs,  141;  —  signification  des  actes  la  veille  au 
soir,  142;  —  manière  d'agir  des  jurés,  143;  —  leur  triage,  jurés 
solifhs,\AA;  — ils  ne  se  retiraient  pas  toujours  pour  délibérer,  145;  — 
ne  délibéraient  guère,  ibid.;  —  débats  publics  :  interrogatoire  réduit 
à  la  demande  des  noms  et  qualités,  146;  — procès-verbaux  d'audience, 
incomplets  ou  en  blanc,  147;  —  questions,  et  réponses  du  jury  irré- 
gulières, 148;  —  jugements  souvent  rédigés  après  coup,  150;  — plu- 
sieurs demeurés  en  blanc,  151;  —  explicat  on  du  commis  greffier 
Wolff,  153;  —  les  jurés  ne  prenaient  pas  le  temps  de  voir  les  pièces, 
155  ;  —  irrégularités  dans  le  jugement  de  Vallet,  jugé  sans  être  ac- 
cusé, 161;  de  Marinault  condamné  sans  être  compris  dans  la  décla- 
ration du  jury,  183;  —  une  seule  question  comprenant  tous  les 
délits  pour  tous  les  accusés,  289  ;  —  autres  pièces  irréguliéres,  349,  V, 
9,  29,  etc. 

Le  10  thermidor,  le  tribunal  se  présente  devant  la  Convention  pour 
savoir  comment  il  doit  procéder  contre  Robespierre  et  les  autres,  mis 
hors  la  loi,  V,  250;  —  la  question  résolue,  il  les  envoie  à  l'échafimd 
sur  la  constatation  de  leur  identité,  251  ;  —  le  maintien  du  tribunal 
mis  en  discussion  à  la  Convention  le  10  thermidor,  260;  —  suspen- 
sion décrétée  mais  ajournée  jusqu'à  la  dernière  exécution  des  mem- 
bres de  la  Commune,  261-263.  —  tableau  résumé  de  ses  jugements 
jusqu'à  sa  suspension  le  12  thermidor,  270; — débats  sur  sa  réor- 
ganisation, rapport  de  Merlin  de  Douai,  ibid.  ;  —  le  tribunal  réorganisé 
sur  ses  anciennes  bases  (23  tliermidor),  moyennant  la  suppression 
de  la  loi  du  22  prairial,  271. 
Tribunai  rkvolutionnairk  du  23  thermidok  an  II,  273;  —  sa  composition, 
ibid.  et  444  ;  -—  son  installation  par  Âumont,  274  ;  —  première  audience  : 
un  juré  exclu  comme  indigne,  275  :  —  ses  actes  :  condamnations  moins 
nombreuses,  mais  toujours  pour  des  causes  aussi  peu  fondées,  276  et 
suiv.;  —  .son  jugement  dims  l'affaire  du  comité  révolutionnaire  de 
Nantes  et  de  Carrier,VI,47;  —  la  Convention  renvoie  les  acquittés  de- 
vant la  justice  criminelle  ordinaire  et  décrète  le  renouvellement  du 
tribunal,  5i  ;  —  le  tribunal  révolutionnaire  jugé  par  Sirey,  54  ;  — 
rapport  de  Merlin  de  Douai  sur  le  renouvellement  du  tribunal,  56;  — 
décret  du  8  nivA.se  qui  le  rétablit  sur  de  nouvelles  bases,  58  et  239. 


502  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse  an  III,  VI,  58  et  suiv.;  —  installé  le 
8  pluviôse,  51);  —  discours  d'Aumont,  ibid.;  —  du  président  Agier, 
60;  —  esprit  du  nouveau  tribunal,  61  ;  —  en  deux  mois  (du  8  pluviôse 
au  8  germinal),  une  seule  condamnation  à  mort,  61  ;  —  acquittements 
significatifs  quant  aux  dispositions  desjurés,  62-74;  —  arrêts  de  non- 
lieu  qui  ne  cai  actérisent  pas  moins  celles  des  juges,  75,  76. 

Reprisedu  procès  deFouquier-Tiiiville,  VI,  85  ;  —  acte  d'accusation  du 
précédent  accusateur  public  Leblois  adopté  par  le  nouveau,  Judicis,  86; 
—  acte  supplémentaire,  91  ;  —  étendu  aux  juges  et  aux  jurés,  96  ;  — 
liste  des  accusés,  98;  —  ouverture  des  débats,  100;  — affaire  delà 
conspiration  des  prisons,  101  ;  —  de  Danton,  102;  —  témoins  ran- 
gés parmi  les  accusés  :  Herman,  etc.,  104  ;  —  nouveaux  actes  d'accusa- 
tion en  ce  qui  les  concerne  et  résumé  de  Cambon,  ihid.  et  105  ; —  témoi- 
gnages écrasants  :Mmes  de  Maillé,  Mégret  de  Sérilly,  Cornuillier,  Saint- 
Pern,  106, 107;  —  clôture  des  débats  (12  floréal  an  III),  111  ;  —compte 
rendu  du  Moniteur,  114  ;  —  le  tribunal  prend  l'avis  de  la  Convention 
sur  la  question  intentionnelle,  116;  —  ordre  du  jour  motivé,  117;  — 
condamnation,  ibid.;   —    scène  de  tumulte,  118;  —  après  ce  procès 
les  juges  demandent  à  être  relevés  de  leurs  fonctions,  124  ;  —  la  Con- 
vention supprime  le  tribunal,  12  prairial  an  III,  125;  —  ses  jugements 
qualifiés  assassinats  par  la  Convention,  125  et  suiv.:  —  ses  confisca- 
tions tenues  pour  vols  :  décret  pour  la  restitution  des  biens  des  con- 
damnés, 129  ;  —  conclusion  :  il  a  perdu  la  Révolution  ;  il  en  a  détruit 
les  principes,  134;  —  moissonné  les  hommes,  135  ;  —  a-t-il  prononcé 
moins  de  condamnations  que  le  peuple  ne  feût  voulu?  139;  —  pro- 
testations  populaires  contre  ses  actes,   141  ;  —  ses  actes  justement 
qualifiés  assassinats,  143;  —  jugement  de  Daunou  sur  le  tribunal, 
143. 
Tricard  (Marie  Bidault,  veuve)  :  insulte  à  un  habit  de  garde  national, 

V,31. 
Trinciiard,  menuisier,  juré  au  tribunal  ré\olutionnaire,  I,  293, 295;  —  sa 
lettre  à  son  épouge,  III,  287  ;  —  se  vante  d'être  juré  solide,  IV,  115;  — 
mis  en  jugement  avec  Fouquier-Tinville,  VI,  99  ;  —  acquitté,  115. 
Tronson-Ducoudray,  défenseur  de  Custine,  I,  244,  246  ;  —  un  des  défen- 
seurs de  Marie-Antoinette,  328,  330,  333,  339,  3i2  et  464;  —sa 
défense  de  plusieurs  membres  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
VI,  44;  —  du  publiciste  Delacroix,  67. 
Trudaine  (les  frères),  amis  d'André  Chénier,  compris  dans  la  troisième 
fournée  de  Saint-Lazare,  V,  136. 


Vadier,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté  générale; 
son  action  sur  les  jurés  et  les  juges  dans  le  procès  de  Danton  et  de 
ses  collègues,  III,  186;  —  tableau  qu'il  fait  dans  la  Convention  de  leur 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLmiES.  503 

attitude  au  procès,  194  ;  —  son  acharnement  contre  ses  compatriotes 
de  Pamiers,  IV,  165;  —  un  des  ennemis  de  Robespierre,  V,  191  ;  — 
son  rapport  sur  Catherine  Théot,  dirigé  contre  Robespierre,  193  ;  — 
sa  part  aux  préparatifs  et  aux  événements  de  la  journée  du  9  ther- 
midor, V,  217;  — attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre  de  Versailles, 
286,  280;  —  couvert  par  un  ordre  du  jour,  291  ;  — '■  renvoyé  devant 
la  commission  des  Vingt  et  un,  VI,  78  ;  —  frappé  de  déportation  par 
la  Convention,  85. 

Valady,  député  girondin,  se  retire  à  Caen,  I,  557; —  déclaré  traître,  362, 
372. 

Valagnos,  peintre,  condamné  aux  fers  pour  malversation,  II,  249  ;  — 
détenu  à  Ricêtre,  dénonce  un  complot  d'évasion  de  prisonniers,  IV, 

*  268  ;  —  aide  à  la  confection  des  listes,  270  ;  —  témoin  au  procès  de 
Fouquier-Tinville  ;  mis  en  jugement,  VI,  104;  —  acquitté,  118. 

Valazé,  député  à  la  Convention,  girondin  :  après  le  2  juin,  repousse 
l'amnistie  dont  on  parlait,  I,  355  ;  —  écroué  au  Luxembourg,  366  ;  — 
à  la  grande  Force,  367;  —  mis  en  accusation,  372;  —  en  jugement, 
377;  —  ses  antécédents, /Hr/.,  note;  —  condamné,  se  tue:  réqui- 
sitoire de  Fouquier-Tinville  contre  son  cadavre,  421. 

Vallet  (Pierre-Louis),  jugé  sans  avoir  été  mis  en  accusation,  21  prairial 
an  11,111,161. 

Vandenyver  (le  père  et  les  deux  fils),  impliqués  dans  le  procès  de  Mme  Du 
Barry,  II,  225;  —  leur  interrogatoire,  226;  —  condamnés  et  exécu- 
tés, 234. 

Vannier  (Thomas-Thérèse),  singulier  curé  constitutionnel  ;  sa  corres- 
pondance, IV,  289. 

Vannod  (les)  :  discrédit  des  assignats,  IV,  343. 

Vaudé  (François),  curé  constitutionnel,  notable  et  officier  public,  IV, 
367. 

Vaogeois,  accusateur  public  de  la  commission  militaire  de  Nantes  :  s'op- 
pose inutilement  aux  noyades,  V,  340  ;  —  ressentiment  que  lui  en 
témoigne  Carrier,  342  ;  —  sa  déposition  au  procès  du  comité  révo- 
lutionnaire de  Nantes,  V,  378;  —  et  de  Carrier,  VI,  26. 

Vaugrenan  (Henri  Colmont  de)  et  sa  femme,  qui  avaient  gardé  leur  titres 
et  leur  argenterie,  IV,  386. 

Vaujours,  colonel  de  dragons  :  incident  de  son  procès,  I,  38. 

Verdun  (les  victimes  de),  III,  318;  —  capitulation  de  Verdun  (2  sep- 
tembre 1792),  319;  —  décret  contre  la  ville  (7  septembre);  enquête, 
320  ;  —  rapport  de  Cavaignnc,  321  ;  —  vingt-cinq  habitants  renvoyés 
devant  les  tribunaux  compétents,  322  et  523;  —  affaire  instruite  par 
le  tribunal  criminel  de  la  Meuse,  325  ;  —  renvoyée  au  tribunal  révo- 
lutionnaire (1"  nivôse  an  II),  ibid.  et  524;  —  les  prévenus  ex- 
pédiés à  Paris,  325;  —  interrogatoire  à  Paris,  327;  —  réquisitoire 
de  Fouquier-Tinville  :  trois  classes  d'accusés  :  les  militaires,  les  ec- 
clésiastiques, les  femmes  et  les  jeunes  filles,  332;  —  question  de  la 
visite  au  camp  334  ;   —  verdict  du  jury  :  tous   condanmés  à  mort 


504  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIERES 

excepté  les  deux  plus  jeunes  filles  (17  ans),  condamnées  seulement 
à  20  ans  de  réclusion  et  à  six  heures  d'exposition  sur  l'échafaud,  33G. 

Vergennes  (Jean  Gravier  de),  frère  de  l'ancien  ministre,  compris  dans  la 
1"  fournée  de  Saint-Lazare,  V,  H3. 

Vergennes  (Charles  Gravier  de),  fils  du  précédent,  compris  dans  la  même 
fournée,  V,  113. 

Vergniaud,  député  à  la  Convention,  combat  le  projet  de  tribunal  révolu- 
tionnaire, I,  54  ;  —  dénoncé  avec  plusieurs  Girondins  comme  com- 
phce  de  Dumouriez,  se  défend,  162;  — proscrit  le  2  juin,  demande  le 
rapport  promis  sur  cette  mesure,  355;  —  sa  lettre  à  Barère  et  à 
Robert  Lindet,  357;  —  mis  au  secret,  358;  —  écroué  au  Luxem- 
bourg, 366;  —  à  la  grande  Force,  367;  —  mis  en  accusation,  372  ; 
—  en  jugement,  576;  —  détails  sur  ses  antécédents,  ibid.^  note;  — 
ses  réphques  à  Pache  et  à  Chaumette,  390,  391  ;  —  à  Hébert,  393;  — 
au  président,  394;  —  son  projet  de  défense  (manuscrit  autographe), 
473. 

Verine  (Joseph),  jeune  homme  de  16  ans,  condamné  à  mort  pour  des 
propos  tenus  quinze  mois  auparavant,  VI,  150. 

Vérine  (Pierre-Durand  Puy  de),  vieillard  tombé  en  enfance;  condamné 
avec  sa  femme,  le  9  thermidor,  comme  complice  de  la  conspiration  du 
Luxembourg,  V,  169. 

Verney,  porte-clefs  au  Luxembourg,  IV,  408;  — rôle  qu'il  joue  dans  la 
conspiration  de  cette  prison,  428  ;  —  transféré  comme  concierge  à 
Saint-Lazare,  V;  79,  102  ;  —  comment  il  y  aide  à  la  prétendue  conspi- 
ration, 104,  111,  note. 

Verrier  (Pierre),  propos  et  murmures,  II,  473. 

Vervisch  (Pierre),  curé  constitutionnel  d'Hazebrouck,  et  sa  sœur,  insti- 
tutrice, II,  181. 

Veyrenc  (Claude),  condamné  pour  avoir  reçu  des  lettres  d'émigrés,  II, 
448. 

Vic  (Joseph),  commissaire  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  mis  en 
accusation  pendant  le  procès,  V,  375;  —  acquitté,  VI,  47,  50. 

ViGÉE,  député  Girondin,  mis  en  accusation,  I,  372  ;  —  en  jugement, 
380;  —  pourquoi  il  siégeait  à  droite,  399;  —  condamné,  416. 

Vilate,  ex-prêtre,  ex-professeur,  juré  :  son  témoignage  sur  le  jugement 
des  Girondins,  418;  —  sa  cruauté,  IV,  117;  —  manifeste  ses  dispo- 
sitions contre  les  députés  ennemis  de  Robespierre  :  arrêté  et  écroué 
aux  Carmes  (15  messidor  an  II),  puis  à  la  Force  (3  thermidor),  V, 
200  ;  — ordre  de  le  délivrer  suspendu  par  un  ordre  contraire,  le  9  ther- 
midor, 220,  note;  —  compris  dans  le  procès  de  Fouquier-Tinville, 
VI,  99;  —  condamné,  117. 

Villemain  (Madeleine  de  Lambertye,  femme),  liée  à  la  famille  de  Polignac, 
III,  77. 

Villeroy  (Louis-Gabriel  de  Neufville,  duc  de),  III,  550,  351  ;  —  trente- 
trois  condamnés  en  même  temps,  563  ;  —  impression  produite  par 
cette  exécwtionSibid. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  505 

ViNGENOT  dit  Yimerol,  coupable  d'avoir  traité  d'assassins  les  Jacobins  de 
Lyon,  II,  ICI. 

Vincent,  secrétaire  général  au  ministère  de  la  guerre  :  publie  un  libelle 
contre  le  général  Cusiine  à  la  veille  de  son  procès,  I,  236,  note;  —  sa 
lettre  contre  le  jeune  Custine,  II,  317  ;  —  ses  antécédents,  III,  3  :  — 
arrêté  (27  frimaire  an  II),  20  ;  —  mis  en  liberté  (14  pluviôse),  21  ;  — 
excile  Hébert  aux  Cordoliers,  3i;  —  se  plaint  qu'on  épargne  les  Bris- 
sotins,  37;  —  arrêté  de  noaveau,  40:  —  compris  dans  le  procès, 
d'Hébert,  45  ;  —  acte  d'accusation,  47  ;  —  charges  contre  lui  aux  dé- 
bats, 50,  51  ;  —  condamné,  65. 

Vingt-deux  (les),  Girondins  dont  la  proscription  est  demandée  par  les 
sections  de  Paris,  le  15  avril  1793,  I,  \'6i',  —  décret  conforme  de  la 

•   Convenlion  le  2  juin,  164  et  354. 

ViNGT-ET-LN  JANVIER,  anuivcrsaire  célébré  par  la  Convention  devant  la 
guillotine.  H,  372. 

ViROLLE  (Marie-Madeleine),  coiffeuse  :  sa  protestation  contre  la  guillotine 
au  prix  de  sa  vie,  III,  385;  —  son  interrogatoire  particulier,  387;  — 
interrogatoire  public,  390. 

ViROLLE  (Noël),  chirurgien,  détenu  aux  Carmes,  V,  84  ;  —  on  en  fait  le 
pivot  de  la  conspiration,  V,  84  ;  —  interrogé  par  Faro,  86  ;  —  se  tue 
à  la  suite  de  son  interrogatoire,  92. 

Vive  le  roi!  exclamation  entraînant  peine  de  mort:  Catherine  Clère,  I, 
134;  —  les  soldats  Pichelin  et  Niclot,  les  femmes  Loriot  et  Ilaibourg, 
H,  195,  244;  —  le  couvreur  Lepage,  198;  —  hommes,  femmes,  jeunes 
lilles  cherchant  la  mort  par  ce  cri,  II,  244  ;  IV,  39;  —  le  compagnon 
peintre  Lanou,  IV,  23;  —  cris  d'ivrogne,  37;  —  autres  cas,  IV,  39, 
53,  54,  187,  205,  293,  318,  391,  395,  515  ;  V,  8,  157  ;  —  encore  après 
le  9  thermidor, V,  308. 

VoiLLEMiER  (Charles),  se  proclamant  aristocrate  et  provoquant  la  mort, 
V,  7. 

VoaLERAULT  (Josepli-Didier),  curé  constitutionnel,  qui  continuait  de  tenir 
note  des  mariages,  faisait  la  procession,  etc.,  III,  431. 

VouLLAND,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté  géné- 
rale :  porte  avec  Amar  au  tribunal  le  décret  qui  permettra  de  mettre 
Danton,  etc.,  hors  des  débats,  III,  182;  —  son  action  sur  les  jurés 
et  sur  les  juges  dans  ce  procès,  186;  — assiste  au  défilé  et  à  Texécu- 
tion  des  Chemises  rouges,  IV,  259;  —  un  des  thermidoriens,  V,  191, 
217;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre  de  Versailles,  286  ;  — 
couvert  par  un  ordre  du  jour,  291  ;  —  l'accusation  reprise  et  soumise  à 
la  Commission  des  Vingt  et  un,  VI,  53  ;  —déchargé  des  poursuites,  77. 


w 

Wahd  (Thomas),  intendant  au  service  de  France,  compris  dans  la  conspi- 
ration des  Carmes,  V,  82,  93,  97. 


506  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES. 

Westermann,  général,  commandant  des  sections  révolutionnaires  le 
40  août,  III,  7;  —  ses  antécédents,  18  ;  —  témoin  au  procès  de  Uon- 
sin,  d'Hébert,  etc.,  54;  — mis  en  accusation  dans  le  cours  du  procès 
de  Danton,  159;  —  son  interrogatoire,  ibid.,  note;  —  sa  défense, 
175;  —  jugement  (voy.  Danton). 


Zamore  (le  nègre),  serviteur  de  Mme  Du  Barry  devenu  démocrate  :  con- 
tribue à  la  perdre,  II,  î?24;  —  sa  déposition  à  l'audience,  231. 


TABLE  DES   MATIERES 

CONTENUES    DANS     LE    SIXIÈME    VOLUME. 


CHAPITRE  LYI 

PRÉLIMmAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 


I  Pà^Oi 

Carrier  à   la  Convention  depuis  son  retour.  Premières  accusations  contre 
lui  à  la  Convention.  Cris  contre  lui  au  tribunal 1 


II 

Décret  du  8  brumaire  an  III  (29  octobre  1794)  sur  le  mode  de  procéder 
contre  les  représentants.  Redoublement  des  cris  contre  Carrier  au  tri- 
bunal   5 


III 

Rapport  de  la  commission  des  Vingt  et  un  contre  Carrier.  Défense  de 
Carrier  devant  la  Convention.  Discours  de  Romme,  le  rapporteur,  de 
Merlin  (de  Douai).  Décret  d'arrestation  contre  Carrier 8 

lY 

Débats  sur  la  mise  en  accusation  de  Carrier  (!"'  et  2  frimaire  an  III). 
Le  3  Carrier  se  dit  malade  11  reparaît  sur  la  menace  de  prononcer  sans 
ui.  Caractère  des  débats.  Discours  de  Carrier.  Appel  nominal.  Carrier 
mis  en  accusation  dans  la  nuit  du  3  au  4  frimaire 13 


CHAPITRE  LVII 

PROCÈS    DE    CARRIER. 


Carrier  à  la  Conciergerie.  Acte  d'accusation  (5  frimaire,  25  novembre  1704). 
Carrier  retuse  de  répondre  dans  l'interrogatoire  préliminaire 22 


508  TABLE  DES  MATIÈRES. 

II 

PaRe» 
Carrier  au  tribunal.  Ses  cliicancs  de  procédure 24 

III 

Rep^i^■e  des  débals  :  faits  parliculiers  à  Carrier.  Sos  lettres  aux  ponéraux 
Avril,  Haxo,  Dulour.  Ses  ordres  d'exécution  sans  jugement 26 

IV 
Déposition  du  jeune  Jullien  sur  sa  mission 56 

Y 

Nouveaux  témoins  mis  en  accusation  :  D'Héron  et  Robin;  l'adjudant  général 
Lcfebvre  et  le  capitaine  Macé 38 

YI 
Réquisitoire  de  l'accusateur  public.  Défense  des  avocats 41 

YII 

Défense  de  Carrier,  jugement,  26  frimaire  an  III  (16  décembre  4794). 
Allocution  du  président.  Dernières  paroles  de  Carrier 47 

YIII 

Exécution  de  Carrier,  Pinard  el  Grandmiiison.  Débat  à  la  Convention  sur 
l'acqiiittemont  des  autres.  —  Décrets  :  renouvellement  du  tribunal  révo- 
lutionnaire el  renvoi  des  acquittés  devant  la  justice  criminelle ,       40 


CHAPITRE  LVIil 

LE   TRIBUNAL    RKVOLUTIONNAIRE    DU    8   NIVOSE    AN    III   (28   DECEMBRE    170l) 

I 

Progrès  de  la  réaction  tbermidorionne  :  fermeture  des  Jacobins.  Reprise 
de  l'attaque  contre  Billaud-Yarennes,  Barèro  et  Collot  d'Herbois.  Le  livre 
de  Sirey  sur  le  tribunal  révolutionnaire* 52 

II 

Rapport  de  Merlin  de  Douai  sur  le  renouvellement  du  tribunalrévolution- 
naire  :  décret  du  8  nivôse  an  III  (28  décembre  1794).   56 

III 

Installation  du  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse  an  III.  Discours  d'Au- 
monl  ;  du  président  Agier 59 


TABLE  DES  MATIERES.  509 

IV 

Pages 
Opérations  du  nouveau  Irihunal  :  une  condamnation  pour  fabrication  de 
faux  assiofnats  ;  acquittements  significatifs  :  Lacoste  et  Guilbert  (2U  plu- 
viôse an  )1I,  17  février  1705) 61 


Suite  des  acquittements  :  2  ventôse  (20  février  1795)  :  le  publiciste  Dela- 
croix; incidents  législatifs  à  son  sujet 05 

VI 

Suite  des  acquittements  :  4  ventôse  (tî'i  féviier  1795)  Cazin;  5  ('23  février), 
Bureau;  (>  (24  février),  le  sans-culolle  Brulus  ^lagnier  ;  11  (l^""  mars), 
le  royaliste  Bordaux 68 

VII 

Suite  des  acquillemenls  :  12  (2  mars  1795),  le  vicaire  Robillard  :  répara- 
lion  à  la  mémoire  de  ses  anciens  complice»;  22  (12  mars),  Bardon,  clerc 
minoré,  etc.;  26  (10  mars),  la  domestique  Sophie;  l""^  germinal  (21 
mars),  le  jeune  soldat  Lacroix 70 

VIII 

Suite  des  acquittements  :  2-6  germinal  (22-26  mars  1795),  Dufraisse,  géné- 
I  al  de  l'armée  révolutionnaire  du  département  du  Nord 73 


CllAPITBE  LIX 

PROCÈS    DE    FOUQUIER-TINVILLE    ET    DES   MEMBRES    DU   TRIBUNAL    REVOLUTIONNAIRE. 
FIN    DU   TRIBUNAL   RÉVOLUTIONNAIRE   DE    PARIS. 


I 

Réaction  de  plus  en  plus  prononcée  contre  les  Terroristes.  Commencement 
de  la  procédure  contre  les  membres  des  anciens  comités  (Billaud-Varen- 
nes,  Barèro,  Collot  d'IIerbois,  etc.).  Rapport  de  Saladin,  12  ventôse. 
Débats  à  la  Convention,  2  germinal  et  jours  suivants,  .lournée  du  12  ger- 
minal. Décrets  de  déportation  contre  Billaud- Varcmies,  Rirère,  Collot 
d'ilerlwis  cl  Vadier.  Décret  du  17  germinal  (('»  avril  1795)  qui  supprime 
la  peine  de  mort  en  matière  politique  (le  royalisme  excepté)  et  reslreinl 
le  ressort  du  tribunal  révolutionnaire 77 

II 

Le  procès  de  l'ouquier-Tinville  étendu  aux  juges  et  aux  jurés  du  tribunal 
révolutionnaire.  L'acte  d'accusation  dressé  par  Leblois,  accusateur  public 
du  tribunal  révolulionn.iirc  du  23  thermidor,  adopté  par  le  tribunal  nou- 
veau du  8  nivôse , 85 


510  TABLE  DES  MATIERES. 

m 

l'agM 

Mémoires  véHigés  par  Fouquier-Tinville  dans  l'intervalle  de  sa  njisc  en 
jugement  et  de  la  reprise  des  débats.  Acte  d'accusation  supplémentaire  du 
nouvel  accusateur  public  Judicis  :  Fouquier-Tinville,  les  jugos,  les  jurés.      1>0 

IV 
Ouverture  des  débats.  Témoins  mis  en  accusation.  Répliques  des  accusés...     100 

V 

Clôture  des  débals  (12  floréal  an  III,  1"  mai  179.3).  Kéiiuisiloire  de  Cam- 
bon.  Défense  de  Fouquier-Tinville  et  des  autre?.  Appréciation  du  Monî- 
Icur 111 


YII 

Ordre  du  jour  motivé  à  la  Convention  sur  une  question  soulevée  par  le 
tribunal.  Jugement 116 


VII 

Exéculion  des  condamnés.  Fin  du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris 121 

CHAPITRE  LX 

CONCLUSION. 
I 

Conclusion 155 

Journal 153 

Appendices 257 

Liste  de  toutes   les  peksonnes   tuaduites  au  tiubunal  extbaordinaiiie  du 
17  AOUT  1792  ET  AU  tribunal  révolutionnaire  de  paris. ,     255 

Table  générale  des  matières  contenues  dans  les  six  volumes 455 


FIS   DE  LA   TABLE, 


SUPPLÉMENT  AUX   ERRATA 


TOME  PHEMIEK. 

I*age  22,  1    i8  :  Backmann,  lisez  Bachman.n. 

—  27,  1.  13  :  25  septembre,  lisez  23  octobre. 

—  39,  note  1,  1.  5  :  1742,  lisez  1792. 

—  53,  1.  1  :  ce  despotisme,  lisez  le  despotisme. 

—  67,  1.  16  :  Barrère,  lisez  Barère. 

—  14i,  1.  20  :  20  mars,  lisez  29  mars. 

—  146,  note  1,  I.  2  :  n»  20,  lisez  n»  30. 

—  146,  note  1,  1,  4  :  dossier  15,  lisez  16. 

—  170, 1.  8  :  Beguinet,  lisez  Béguixé. 

—  170,  noie  1,  1.  2  :  17  juin,  lisez  27  juillet. 

—  171,1.  9  :  Fosse-Nigaut,  /«seî  Fossc-Ilirgant. 

—  191,  1.  24  :  n->  20,  lisez  n»  30. 

—  243,  I.  14  :  lienz,  lisez  llentz. 

—  251,  1.  3  :  se  rappeler  de  sa  mémoire,  lisez  se  rappeler  sa  mémoire. 

—  257,  I.  6  :  Delalande,  lisez  Delalonde. 

—  261,  note  1  :  Voyez  aux  Appendices,  n»  X  (à  reporter  à  la  noie  1  de  la 

p.  263). 

—  263,  1.  4  :  juge,  lisez ']iiges. 

—  266,  1.  16  :  24  juillet,  lisez  25  juillet. 

—  266,  note  5  :  dossier  92,  lisez  93. 

—  269,  1.  9  .  TuNDUTî,  lisez  Tonduti. 

—  269,  note  2  :  dossier  116,  lisez  106. 

—  293,  1.  20  et  plus  bas  :  \illalte,  lisez  Vilate. 

—  295,  1.  18  :  Dupleix,  lisez  Duplay 

—  307,  note  1,  1.  9  :  Pelinski,  lisez  Pilinski, 

—  347,  note  3  et  351,  note  1  :  28  octobre,  lisez  27  octobre. 

—  371,  1.  2  :  au  chef,  lisez  aux  chefs. 

—  378,  note  1,  1.  35  :  Challier,  lisez  Chalier. 

—  391,  note  1,  1.  1  :  Toulouse,  lisez  Toulon. 

—  413,  1.  21  :  la  protestation  du  21  juin,  lisez  la  protestation  collective. 
-  428,  note  1,  1.  9  :  Pétion  et  Salle,  lisez  Pétion  et  Buzot. 

—  434,  I.  10  :  24,  lisez  25. 

—  437,  1.  19  :  BnuNo,  etc.,  compris  aux  Acquittements,  à  reporter  aux 

Non-lieu. 

—  438,  l.  4  :  Yai-fleuus,  lisez  Vallefleuu. 

—  439,  1.  11  :  Lcbois,  lisez  Libois. 

—  441,  I.  9  :  ajoutez  Claude  Lamork. 

—  442,  1.  7  :  Félix  Vatelin,  lisez  Watelin  et  reportez-le  au  20  juillet. 

—  443,  1.  16  et  29  :  à  supprimer. 

—  452,  n*  VI  :  ajoutez  en  titre  :  Tribunal  du  19  août  I  79%. 

—  453,  n»  VII,  titre  :  Décrets  de»  18  et  15  mal,  lisez  marM. 

—  400,  1.  11  :  donnerait,  lisez  donnait. 

—  474,  l.  23  :  de  Morillon,  ajoutez  si  on  eût  trouvé  le  billet. 


512  SUPPLÉMENT  AUX  ERRATA. 


TOME  II. 

Page  6,  1.  7)1  :  détails,  Usa  délais. 

—  48,  1.  24  :  manifestait,  lisez  manilestaieiil. 

—  82,  1.  avant-dernière  et  plus  bas  :  Ilondschotc,  lisez  Hondsclioole. 

—  117,  I.  9  :  haut,  lisez  hautain. 

—  134,  noie  1  :  ajoutez  le  25  du  l^""  mois  est  le  16  octobre. 

—  147,  1.  6  :  Lv  Roche  Fontenelle,  lisez  La  Roche  Fontenille. 

—  101,  1.  18  :  Talien,  lisez  Tallien. 

—  172,  1.  21  :  3  octobre,  lisez  3  novembre. 

—  221 ,  1.  dernière  :  ajoutez  car  elle  en  a  deux. 

—  238,  1.  15  :  des  décrets,  lisez  du  décret. 

—  263, 1.  16  :  28  octobre,  lisez  27  octobre, 

—  277,  note  1  :  28  décembre,  lisez  26  décenjbrc. 

—  346,  1.   1  :  cannoniers,  lisez  canonniers. 

—  347,  1.  11  :  fer,  lisez  fers. 

—  358,  1.  21  :  suspect,  lisez  suspects. 

—  379,  I.  11  :  Maulauban,  lisez  Monlauban. 

—  419,  note  :  qu'ils  ont,  lisez  qu'ils  sont. 

—  443,  1.  1  :  Gerles,  lisez  Gerl. 

—  453,  1.  7  :  Rosay,  lisez  Rosoy-en-Brie. 

—  463,  1.  17  :  Deschamps,  lisez  Descamps. 

—  465,  note  1  :  Bahré,  lisez  Fleiche. 

—  474,  1.  4  :  Tenaille-Lesnaux,  lisez  Tenaille-Lkmaux. 

—  474,  note  1  :  W  336,  Usez  W  357. 

—  480,  1.  31  :  ajoutez  26  (17). 

—  492,  1.  24  et  25  :  transposez  les  prénoms  des  frères  Laroque. 

—  506,  1.  20  :  ajoutez  21  (9). 

—  515,  1.  28  :  Rosay,  lisez  Rosoy-cn-Brie. 

—  530,  1.  15  :  Jos.-Al.  Couture  :  le  reporter  aux  Non-lieu. 

—  533,  1.  3  :  ajoutez  Marguerite  Queré. 

—  534,  1.  18  :  25  (14)  à  reporter  5  lignes  plus  haut. 

—  541,  1.  7  :  Sébastien  Régnault,  à  reporter  aux  Non-lieu. 

—  542,  1.  25  :  fumiste,  lisez  feudiste. 

—  543,  1.  29  :  supprimez  287,  dossier  152. 

—  545,  1.  6  ;  LoRiMER,  lisez  Lorimier. 

—  546,  1.  28  :  J-  Loutre,  à  reporter  aux  Acquittements. 


TOME  in. 

Page  19,  noie  3,  1.  2  :  1794,  lisez  1793. 

—  77,  III,  titre  :  supprimez  et  le  jeune  Devillars  et  ajoutez  mort  de  Condorcet. 

—  85,  1.  16  :  ajoutez  9  germinal  (29  mars  1794). 

—  85,  1.  19  :  Maffre,  lisez  Meffre. 

—  118,  1.  19  :  supprimez  Héron. 

—  '206,  1.  17  :  d'un  vol.  de  200000  livres,  lisez  d'un  vol,  200000  livres. 

—  215,  IV,  titre  :  supprimez  mort  de  Condorcet. 

—  229,  1.  1  :  Ressuveille,  lisez  Reffuveille. 

—  240,  1.  18  :  ajoutez  Le  29  (18  avril). 


SUPPLEMENT  AUX  ERRATA.  51! 

Page  241,  i.  3  :  Diely,  lisez  Dieny. 

—  278,  1.  24  :  Thérésa  Cabarus,  lisez  Tercsa  Cabarrus. 

—  292,  ligne  16  :  il  était  condamné,  lisez  Rosanbo  était  condamné. 

—  299,  1. 14  :  PnoBiQui,  lisez  Probique. 

—  311,  1.  22  et  25  :  Graminont,  lisez  Gramont. 

—  314,  1.  15  :  D'Espremenil,  lisez  D'Éprémesnil. 

—  350,  1.  4  :  Cotet,  lisez  Cotel. 

—  350,  1.  20  :  Destourelles,  lisez  Destourxelles. 

—  369,  1.  Il  :  ajoutez  Le  13  (12  mai). 

—  392,  1.  8  :  Jarry,  lisez  Jarny. 

—  413,  l.  10  :  Françoise  de  Camsy,  lisez  de  Taneff. 

—  417, 1.  3  :  Bultier,  lisez  Bullier. 

—  405,  1.  3  :  Archives,  ibid.,  lisez  W  340. 

—  469,  1.  20  :  Marquet,  lisez  Masquet. 

—  470,  1.  10-18  :  à  lejwi'te?-  au  7  germmal. 

—  472,  1.  12  :  Ciianson,  lisez  Chauion. 

—  475,  1.  20  :  mis  en  liberté,  lisez  acquittés  aussi 

—  478, 1.  30  :  Gattey,  lisez  Gallay, 

—  479,  1.  1  :  Nessixg,  lisez  Niessingh. 

—  480,  1.  22  :  fer,  lisez  fers. 

—  483, 1.1:  Pierre  Hou  y,  lisez  Phîrd'houy. 

—  486,  1.  23  :  Mothivox,  lisez  Mothiron. 

—  480,  1.  33  :  Morie,  lisez  Moru. 

—  487,  1.  12  :  FoiNET,  lisez  Folng. 

—  490,  1.  3  :  Jouet,  lisez  Joue.n. 

—  491,  note  3  :  ajoute^  il  mourut  le  17  floréal,  avant  le  jugement. 


TOME  IV. 

Page  2,  1.  14  :  raporls,  lisez  rapports. 

—  27, 1.  17  :  Wetter,  lisez  Welter. 

—  27,  1.  dernière  :  après  Pitou,  ajoutez  et  Welter. 

—  28,  I.  15  :  ajoutez  G  prairial. 

—  40,  1.  20  :  Ciiaumedi.v,  lisez  Chaumedru. 

—  47, 1.  avant-Klemière  :  Naxtial,  lisez  Naxtiat. 

—  69,  1.  2  ;  DurouR,  lisez  Defoux. 

—  75,  noie  3,  1.  2  :  Gromaise,  lisez  Gromaire. 

—  85,  1.  32  :  ennemis,  lisez  esclaves. 

—  181,  1.  5  :  de  plusieurs  d'ivrognes,  lisez  de  plusieurs  ivrognes. 

—  209,  note  3  :  ajoutez  deux  furent  acquittés,  les  Ircres  Ballotead. 

—  212,  après  la  ligne  6  :  ajoutez  tous  les  sept  furent  condamnés. 

—  247,  1.  15  :  lettre,  lisez  note. 

—  258,  I.  14  :  UossAY,  lisez  Rosset. 

—  279,  note  1,  1.  1  :  même  dossier,  lisez  \V  597,  dossier  920. 

—  320,  noie  3,  n»  19  :  Agaxt,  grande,  lisez  Agathe  Gracde. 

—  372,  1.  avant-dernière  :  quatre  cent  livres,  lisez  quatre  cents  livres. 

—  399, 1.  23  :  Lebbois,  lisez  Leblois. 

—  425,  n"  43  :  Larociie-Coussot,  lisez  Laroche-Bodssot. 

—  434,  I.  7  :  Louis  XV,  lisez  LjuisXIII. 

—  430,  I.  31  :  D'Ar.nou VILLE,  lisez  d'Arbouville. 

TRin.  névoL.  33 


514  SUPPLÉMENT  AUX  ERRATA. 

Page  447,  1.  'iO  :  receveur,  lisez' recùveurs. 

—  464, 1.  1  :  6  (^5  mars),  lisez  (25  mai). 

—  470,  1.  26  :  Maulsieh,  lisez  Mauscier. 
■ —  472,  1.  22  :  Simian,  lisez  Simiau. 

—  472, 1.  28  :  Debassier,  lisez  Besassier. 

—  475,  1. 13  :  Pasqdier,  lisez  Pasquet. 

—  479,  1.  24  :  Harnais,  lisez  IIannais. 

—  480,  1.  23  :  Laing,  lisez  Lainv. 

—  482,  1.  4  :  Tous  furent  condamnés  à  mort,  lisez  Tous  cnux-là  furent  con- 

damnés à  mort,  deux  furent  acquittés. 

—  484,  1.  20  :  Strabenrath,  lisez  Stabenrath. 

—  487, 1.  25  :  Caviac,  lisez  Cariac. 

—  487,  1.  28  :  Freigey,  lisez  Feigey. 

—  490,  1.  23  :  commerçants,  lisez  commerçant. 

—  496,  1.  13  :  adjudant  aux  adjudants,  lisez  adjoint  aux  adjudants. 

—  497,  1.  15  :  L<îonard,  lisez  Léonarde. 

—  497,  1.  30  :  Castor,  lisez  Casiot. 

—  509,  1.  19  :  employés,  lisez  employé. 

—  513,  1.  2  :  Lebuet,  lisez  Lebret. 

—  527,  1.  31  :  Gastoin,  lisez  Gascoin. 

—  528, 1.  9  :  Perrier,  lisez  Perrières. 

—  533, 1.  12  :  Pamiers,  lisez  Pauvre. 

—  544,  1.  21  :  interrogataire,  lis  z  interrogatoire. 
-^  547,  n°  lY  :  (p.  385),  lisez  (p.  395.) 


TOME  V. 

Page  12,  1.  8  :  lisez  ainsi  le  paragraphe  :  Parmi  les  acquittés,  signalons  neul 
prétendus  complices  de  Ghanot-Batel  et  de  sa  femme,  accusés  d'émigra- 
tion. Le  crime  d'émigration  n'étant  pas  prouvé,  ils  ne  s'étaient  pas  ren- 
dus coupables  en  attestant  leur  résidence. 

—  13,  1.  2  :  11  juillet,  lisez  12  juillet. 

—  20,  1.  2  ;  25,  1.  17  ;  27,  1.  2  :  même  jour  (11  juillet),  lisez  15  juillet. 

—  61, 1.  2  :  même  jour  (Il  juillet),  lisez  19  juillet. 

—  77,  1.  24  :  autre,  lisez  autres. 

—  101,  note  1,  1.  avant-dernière  :  3  p.,  lisez  51  p. 

—  112,  1.  8  :  transféré,  lisez  écroué. 

—  123,  note  2,  1.  9  :  traité,  lisez  traitée. 

—  146,  1.  11  :  appartement,  lisez  appartenant. 

—  159,  1.  6  :  elle,  lisez  elles. 

—  168,  n°  5  et  171,  1.  2  et  5  :  Brillon-Bussé,  lisez  Brillon-Buffé. 

—  171,  n"  5  :  Verma^dois,  lisez  Vermantois, 

—  172,  n°  21  :  Perrel,  lisez  Perret. 

—  172,  1.  8  :  ce  comité.  Usez  le  comité. 

—  202,  1.  4  :  22  prairial,  lisez  25  ventôse. 

—  226,  1.  17  :  décret,  lisez  arrêté. 

—  246,  /.  25  :  l'adresse,  lisez  l'enseigne. 

—  256,  1,  9  :  On  redoutait,  lisez  On  y  redoutait. 

—  285,  note  2,  l.  2  :  excité,  lisez  existé. 

—  512,  1.  24  :  GuiLLOu,  lisez  Glillon. 

—  520,  1.  9  :  vice,  lisez  cause. 


SUPPLÉMENT  AUX  ERRATA.  515 

rage  329, 1.  17  et  18  :  ses,  lià-ez- ces. 

—  347,  note,  1.  25  :  Julien  Pichelin  ûU,  lisez  père. 

—  348,  noie,  I.  14  :  Pierre  CnARLEiioT,  lisez  René-Charles  Uamon. 

—  548,  note,  1.  22  :  Lalné-Fleury,  lisez  Lamé-Fleuby. 

—  361,  1.  20  :  ajoutez  28  fructidor  (14  septembre  1794). 

—  363,  1.  2  :  supprimez  le  25  fructidor  (il  septembre  1794). 

—  384,  1.  25  :  supprimez  Jacques  Jocert,  acquitté. 

—  387,  1.  11  :  CuANOT  iIatel,  etc.,  voy.  la  correction  à  la  p.  8. 

—  387,  note  1  :  dossier  906,  lisez  946. 

—  390, 1  1  :  Laquedec,  lisez  Laguedec. 

—  393,  1.  16  :  LiOTARD,  lisez  Liotaud. 

—  396,  1.  2  :  ajoutez  Antoine  Fouilloux,  notaire  public. 

—  400,  1.  3  :  api'ès  Maraval  père,  ajoutez  et  Antoine  Queïuox. 

—  400, 1.  25  :  supprimez  Masselin  Rullière,  commissionnaire. 

—  404,  1.  8  :  Massuel,  lisez  Massuet. 

—  410,  1.  avant-dernière  ;  Boullessière,  lisez  Boullissière. 

—  411, 1.  11  :  PoTiG.NY  Lancey,  lisez  Potig>y-Lamey. 

—  412,  1.  avant-dernière  :  Esrat,  lisez  Evrat. 

—  423,  n"  12  ;  Paquotti,  lisez  Paquotte. 


TOME  VI. 

Page  3,  1.  15  et  p.  15, 1.  9  :  Tureau,  lisez  Turreau. 

—  15,  note  :  t.  XXIII,  lisez  t.  XXII. 

—  15,  1.  7  :  membre  du  comité,  lisez  jadis  membre  du  comité. 

—  34,  1, 1  :  s'écartant  des  textes,  lisez  écartant  les  textes. 

—  02, 1.  16  :  Lagelier,  lisez  Lagelic. 

—  67,  1.  12  :  Troiiçon-Ducoudray,  lisez  Tronson-Ducoudray. 

—  71,  1.  4  :  28  février,  lisez  26  février. 

—  72, 1.  17  :  chambre  de  conseil,  lisez  du  conseil. 

—  76,  1.  dernière  :  27  octobre,  lisez  29  octobre. 

—  77,  1.  11  :  7  avril,  lisez  6  avril. 

—  87,  1.  20  :  dispositions,  lisez  dépositions. 

—  109,  i.  4  :  vides,  lisez  vives. 

—  190,  après  la  1.  27  :  ajoutez  23  (13  décembre). 

—  207,  1.  2  :  Marie  Simo>,  lisez  Marie  Thomas. 

—  212,  1.  9  :  Mky.naud-Fourton,  lisez  Meynard-Fouston. 

—  216, 1.  5  :  Troussetot,  lisez  Trousselot. 

—  253,  1.  1  :  TouRMET,  lisez  Tourret. 

—  285,  col.  1,  1.  9  :  Cua>ro>d,  lisez  Chalron. 

—  304,  col.  2, 1.  12  :  12  lloréal,  lisez  13  lloréal. 

—  307,  col.  1,  1.  20  :  Dbové,  lisez  Drovet. 

—  310,  col.  2,  1.  50  :  Duplessis  (Marie  Sapin,  veuve)  acq.,  lisez  f. 

—  314,  col.  2,  1.  6  :  ÉvRAUE,  lisez  Evrard. 

—  316,  col.  1,  1.  27  :  Ferrièue-Sauvebœuf,  lisez  Ferriêbes-Sauvkb(EUF. 

—  317,  col.  1,  1.  1  :  Wettaud,  lisez  Veitard. 

FIN 


949.  —  Typographie  A.  Lahure,  ruo  de  Fleurua,  9,  à  Paris 


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