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Full text of "Iconographie zoophytologique, description par localités et terrains des polypiers fossiles de France et pays environnants"

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Library of tbe Museum 


COMPARATIVE ZOÛÜLOGY, 


AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS. 


Dounded bp private subscription, in 1861. 


DR. L. De KONINCKS LIBRARY. 


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ZOOPHYTOLOGIQUE. 


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ICONOGRAPHIE 
ZOOPHYTOLOGIQUE. 


PAR LOCALITÉS ET TERRAINS 


DES POLYPIERS FOSSILES DE FRANCE 
ET PAYS ENVIRONNANTS, 


PAR 


HARDOUIN MICHELIN, 


MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE, 


ACCOMPAGNÉE DE FIGURES LITHOGRAPHIÉES, 


PAR LUDOVIC MICHELIN ET DELARUE FILS. 


TEXTE. 


À Paris, 


CHEZ P. BERTRAND, ÉDITEUR, 
LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE, 


rue Saint-André-des-Arcs, 65. 


1840 à 1847 


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OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. 


Nous. croyons devoir faire connaître aux personnes qui consulteront cet 


ouvrage son origine, sa forme et son but. 


Possesseur d’une collection considérable de Polypiers et Zoophytes vivants 
ou fossiles, résultat de plus de trente années de recherches, j'avais pensé 
que guidé par les beaux et savants travaux de MM. de Blainville, Milne- 
Edwards, Defrance, Goldfuss, Bronn, Roëmer, etc., je pourrais parvenir à 
déterminer la plus grande partie des objets recueillis en France. Mais quelle 
fut ma surprise, quand je vis qu’il en était tout autrement; que l'inconnu 
dépassait de beaucoup le connu, et que tout, pour ainsi dire, était à faire dans 
cette partie de l’histoire naturelle. Personne ne paraissant alors devoir s’occuper 
du classement et de la nomenclature de ces animaux si importants en géologie, 
puisqu'ils ont dû vivre à peu de distance du lieu où ils sont déposés, je résolus 
de me consacrer à leur étude spéciale et de publier un ouvrage utile, surtout 
aux géologues et palæontologues français. Encouragé dès le commencement 


par MM. de Blainville et Milne Edwards et aussi par M. de Roissy, dont je 
E a 


VI OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. 


regrette souvent de ne plus recevoir les conseils, je me mis à coordonner ce 
que je possédais, et grâces à de généreuses communications, à de fréquents 
voyages tant en France qu’à l’étranger, j'ai pu décrire et figurer près de sept 
cents espèces, dont la majeure partie est nouvelle, ou a été ramenée sous son 
véritable nom. Il est résulté de ce travail que des genres que l’on croyait éteints 
ou nouveaux, se sont trouvés appartenir à plusieurs grandes époques géolo- 


giques. 


Désirant me renfermer dans des limites que ma carrière et les circonstances 
imprévues me permissent d'atteindre, et voulant présenter, dans toutes les 
éventualités, un travail complet et, pour ainsi dire, achevé, j'ai cru que 
la publication par localité était un moyen sûr de ne jamais laisser que 
peu de chose en arrière. Avec ce que j'avais à moi et les nombreux 
matériaux qui m'étaient communiqués par les naturalistes des pays dont 
je décrivais les fossiles, je suis arrivé à donner la monographie presque 
complète de seize localités importantes, surtout par la grande variété de 
Polypiers qui s’y trouvent. Les dessins ont été faits sous mes yeux et avec 
soin, et lorsque le crayon de mon fils m'a manqué, j'ai été heureux de 
m'adjoindre le talent spirituel et plein de vérité de M. Delarue. Si dans cette 
publication aucun ordre zoologique n’a été régulièrement suivi, c’est qu’il 
m'a semblé qu'il n’y avait encore rien de bien arrêté, et que d’ailleurs dans 
cette classe d'animaux, moins peut-être que dans les autres, la série des 
êtres, si elle existe, ne peut pas être jusqu’à présent basée sur la connaissance 
exacte de l’organisation, puisque le plus souvent dans les espèces vivantes, et 
toujours dans les espèces fossiles, on ne possède que la partie solide. Espérons 
néanmoins que des travaux consciencieux de nos zoologues francais, professeurs 
et voyageurs, de ceux de MM. Ehrenberg à Berlin, Dana aux États-Unis, 
Johnston en Angleterre, Nardo à Venise, etc., et surtout de l'examen et de la 


comparaison d’un grand nombre d'animaux vivants étudiés sur place, sortiront 


OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. VII 


une méthode et une classification aussi parfaites que possible ; car il sera 
toujours diflicile de déterminer le classement zoologique des Cyathophyllum . 
des Caninia. des Amplexæus, des Lithostrotion et autres genres de la famille des 
Cyathophorés, dont on ne connaît guère à l’état vivant que le Pocillopora 


damæcornis de M. de Blainville. 


Donner des noms aux objets nouveaux, rectifier des nomenclatures erronées, 
faire connaître les genres et les espèces qui se rencontrent le plus souvent dans 
les mêmes terrains, apporter des matériaux inconnus jusqu'alors aux sciences 
zoologiques, et enfin aider ceux qui s'occupent de l'étude de la géologie et de 
la palæontologie : voilà les divers buts que je me suis proposés et que je désire 


avoir atteints en partie. 


Il en est un surtout vers lequel tendent les palæontologues de l’époque actuelle, 
c’est de démontrer que des créations et des destructions successives d'animaux 
et de végétaux ont eu lieu; que les grands groupes géologiques ont eu chacun 
une animalité et une végétation différentes ; et que quoiqu'il y ait une assez 
grande analogie entre ceux triasique, oolitique et crétacé, elle n’a existé que 
pour quelques genres et non dans les espèces. Puissent nos planches et notre 
table finale apporter une preuve de plus à leurs démonstrations! Par suite, la 
rencontre dans les terrains nummulitiques de Biaritz de fragments mal con- 
servés de Guettardia stellata et dans les faluns de la Touraine de morceaux 
brisés de Siphonia pyriformis et de Coscinopora infundibuliformis , ne peut être 
considérée que comme accidentelle et semblable à celles de fossiles crétacés 
(Ostrea biauriculata, Griphea columba) trouvés à Contigné et à Bournon près 
Saumur, lors de la réunion géologique tenue à Angers, du 1‘ au 9 septembre 18/1. 
J'ajouterai même que je me suis souvent étonné de ne pas voir ces mélanges 


se présenter plus souvent. 


Depuis 1824, époque à laquelle M. Defrance publia son Tableau des corps 


VI] OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. 


organisés fossiles, beaucoup de découvertes ayant eu lieu en Polypiers vivants 
et fossiles, j'ai cru devoir donner une nouvelle édition de ce tableau en 
ce qui concerne les Polypiers et Zoophytes connus à l’époque actuelle. Je prie 
cependant de ne le considérer que comme un renseignement curieux d’ac- 
tualité , car les découvertes et les recherches des géologues et des zoologistes 
voyageurs devront nécessairement y apporter de grands changements d’ici à 


peu d’années. 


Paris, ce 8 décembre 1847. 


N. B. J'invite ceux qui voudront se servir de cet ouvrage, à faire les 
rectifications consignées dans les errata et correcta qui sont placés à la fin. 


TABLEAU 


DES 


GENRES DE ZOOPHYTES 


RENCONTRÉS JUSQU'’A CE JOUR, SOIT DANS LES MERS ACTUELLES , 


SOIT DANS LES DIVERS GROUPES GÉOLOGIQUES. 


NOMS 


EEE 


DES GENRES. 


Acervularia. 
Achilleum. . .. 
Acicularia, . . , . 
Adeone- ee 
ABArICIRS. ce ce 
INGEE oo 0 
Alveolites. . . . . 
Alveopora. . . .. 
Amplexus, ..,, 
Anthophyllum, . . 
Antipathes.. . .. 
Apsendesia. , . 
Arachnophyllum. , 
Astra 
Aulopora... ,. 


Bolboporites., , 
Branchastrea. 


Calamopora, ,., 
Calcispongia.. , . 
Callophyllum.. . . 
Caninia. ..,.,. 
Caryophyllia.. . . 
Catenipora.. , . . 
Caulastrea.. , ,, 
Cellepora. . . .. 
Ceriopora. . . ., 
Chaëtetes. 
Chenendopora., , 
Chrysaora... . .. 
Cirrhipathes., . . 
Cladacora. . ... 
Clisiophyllum. . . 
Clypeina. ... ... 


Cnemidium. . ., 
Coeloptychium.. . 


Columnaria. . . . 


Conipora. . ... 


Conodictyum., . . 


Constellaria. . . . 


SE TROUVENT 


—_—  ’ _ _——2aLaLpLpZpLE 
dans le groupe 


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RUE SEGA Créé crétacé. oolitique. triasique. Lan sUon 
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Quoy et Gaimard. . .. * CM Gro diode PME C Too die So oc 
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Goldfuss 11.75. 
Kischo lee tn cle mc}, 
Lamouroux. , . . . .. 
Blainville. . ... . . . . 


Hemprich et Ehrenberg. 
Dana. . .. 
Micheline etes ee -temle chele le 
Goldfüuss. 0. |. 


Münster. . . . . 
Dana... . . .. 


TABLEAU DES GENRES DE ZOOPHYTES. 


EEE — 


DES GENRES. 


Corallium. . . .. 


Corymbopora. 
Coscinium. . . . 
Coscinopora. . . 
Cricopora. . 
Criserpia.. . 
Crisioïdea. . 
Ctenophyllia. . 
Clic eee 
Cyathaxonia. . . 
Cyathina. . . . . 
Cyathophora.. . 
Cyathophyllum. 
Cyclolites. . .. 


Cyclosites. . . . . 
Cystiphyllum.. . . 


Dactylopora. . . 


Dedalear=#5 te 


Dendrophyllia. . 


Dendropora. « . . 
Desmophyllum.. . 


Diastopora.. . . 


Diploctenium. : . 


Discopora. . . 
Distichopora. . . 


Echinastrea. . . . 


Entalophora. 
Eschara. . . 
Escharina. . 
Escharoïdes. . 
Eudea. . . . 
Explanaria. . 


Favosites. 
Fenestella. . 
Flabellum. . 
Flustra. . .. 
Frondipora. 
Fungia.. . . . . 


Gemmipora. . 
Geodia.. . . 
Goniopora. . 
Gorgonia. 
Graptolites . 
Guettardia.. 


Halispongia. 
Hallirhoa.. . . 
Halomitra. . . 
Harmodites. 
Heliopora. . . 
Heteropora. 
Hippalimus. 
Hornera. .: . . 
Hyalonema. 


Idmonea.. . 
Xeren es tee: 
Intricaria. . .. 
Iphition. . . . 
LR RREIE  EMONE 


Lamellopora.. . . 


NOMS 


DES AUTEURS 


Lamarck. 
Michelin 
Keyserling. . 
Goldfuss. 
Blainville, 
Milne-Edwards. 
Michelin. . . 


Michelin 
Ehrenberg. . 
Michelin. . 56 
Goldfuss. . . . 
Lamarck.. . .. 
Rafinesque. . 
Lonsdale, ... 


Berne sérte 
Quoy et Gaimard. 
Blainville. . 


Micheline ere 


Ehrenberg. . . , . 
Lamouroux. 
Goldfuss, . 
Lamarck. 


Blainville. . 
Lamouroux. 
LETÉC ONG ET 


Milne-Edwards. . . : 1 


Lamouroux. 
Lamarck.. . 


Lamarck. 
Miller. 
Lesson. . 
Linné. . 
Blainville, 
Lamarck. . 


Blainville. .. ... 


Lamarck. . .. . . 
Quoy et Gaimard. 


Hinné fer ee 


Michelin. . . . . 


Blainville. .. 
Lamouroux. : 
Dane rene 
Fischer... 
Blainville. . . . 


Lamouroux. 


Lamouroux. .. . 


Defrance. . . . . . 
Valenciennes. . 
Linné. .. .. 


Owen ttes 


SE TROUVENT 


RS 


a 


l'état vivant. 


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crélacé 


dans le groupe 


EE © © © © 


crétacé. oolitique. 


triasique. 


de 
transition. 


TABLEAU DES GENRES DE ZOOPHYTES. XI 


SE TROUVENT 


NOMS 


a ———— — 


EL dans le groupe 
a © 
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Lithodendron, . .| Schweigger.. . . . . ., # * * NI PEER DROLE AE 
Lithostrotion ..| Lhwyd ........ PE oclameentia btolorc haciresstoe * 
Lobophyllia. . . .| Blainville... . . , . .. * * * * ae so elite rie 
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Siderophyllia. . .| Michelin... ., .... NAME Telle te elle sie se ele ice Saber citer 
Sideropora.. . , .| Blainville. . . . . . .. % selles cete clcietch- lee letcleleiehe 
Siphonia. . . . . .| Parkinson. . . . . . .. x + FAN 0 0 lo otolln Do dlortietotcnO 
Solanderia. . . . .| Duchassaing etMichelin. me Re severe ere latest ele see Mel 0 D RD 
SPITOPDOrdsehelee|MBIAINVINIEs Me ce heme cle se eme ele ee os x deholn celle eee le cle ce) hote 
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Spongilla... . . .| Lamarck.. . . . .. 0 * SE ohotb nie 'aineo I do viol Deb' als anne 


XII TABLEAU DES GENRES DE ZOOPHYTES. 
SE TROUVENT 
NOMS 
——— 
£ ——— dans le groupe 
8 ———_— 
DES GENRES. DES AUTEURS. l'état vivant. SE crétacé. oolitique. triasique. non 
Stephanocora. . .| Hemprich et Ehrenberg. * MONO MIO) DO AE CI DID CCC) PC) CRCRDIONE o 
Stephanophyllia. .| Michelin. .. . . . . . .|. . . . . . Re ana ot so dolls au ac 
Stromatopora. . .| Goldfuss. . . . . . . . .[. . . . . .|. . . . . |. «4 + «|. bide ntol BOITE 6 % 
Strombodes. . . .| Schweigger. . . . . . .|. . « + . . tu or ordre à) ATOS 0 à) EME # 
Stylina. +... Lamarcks ete ces * * * # PSN 5 EN 
Stylopora. . .| Schweigger. . . . . .« . CN CAC NIONS 5 io. M0 °0 cheleheleie| ons eee |ohe-lie . 
Terebellaria. . . Lamouroux, 
Lefbltm- 7-0 Hamarckie "#00 
Thalamopora. . .| Roemer. . . . . . . . .[. + . . . |. .« . . 
Thamnasteria Le Sauvage 
Theonea. . . . . . Lamouroux. . . . . . .|+ « . . 
Milesia — 
Lragos 5 Schweigger. 
Tridacophyllia. . .| Blainville. 
Tubipora.. . . .. Hinné- ei 
Tubulipora. Damarclk ee #1 
Æurbinias... Michelin. . 
Turbinolia.. . . .| Lamarck. . . . . . . .. 
Œuronde et 0e Michelin. . . . 
Umbellularia.. . .| Lamarck.. . . . . . .. « . PO: Dh 0 crabe 0 Dole to nos 
Uteria. . . . . . . Michele crc cl AUS ot. d bio tools OA ta 
Vaginopora. . . .| Defrance.. . . . . . . .|. . . . . . + ete etre , dog) 0 did rnal loitiadt . 
Ventriculites.. . .| Mantell.. . : . . . .. |. . . st... 0 es toc 0 oh do duarollte d'os . 
Verticillopora. . .| Defrance. . . . . . . . .[. . . Seb) CNE O . * CCC CAN) à .. ONE 
Vincularia. . . . . - NO UE ES EM Sd alias) 5 bn 0 ie c-plest : 
ED AO mo 4 Nardo- ee cie x * RL) Edo À PSE co) 526 
Virgularia. . . . . Lamarck. . - . . . . . . PT ETS Motos ab OS 016 ab o co 0 de oo te 
Zoopilus.. . . . .| Dana.. . . . oi A ML], co Bo à : ‘ Go clito Ha roloibrbe 


ICONOGRAPHIE 


ZOOPHYTOLOGIQUE. 


GRÈS VERT INFÉRIEUR. 


DÉPARTEMENT DES ARDENNES. 


La majeure partie des Polypiers du grès vert inférieur qui vont être décrits 
ont été recueillis, par MM. d’Archiac et Raulin, à Grandpré, département des 
Ardennes. Ils présentent un grand intérêt, ainsi que ceux que je possède d’autres 
localités du même département et appartenant à la même formation, parce qu’ils 
n'avaient pas encore été, hors un seul, décrits comme trouvés en France. 
M. Goldfuss en a signalé quelques-uns dans la craie supérieure de Maëstricht et 
dans les roches crétacées de la Westphalie; M. Phillips, un dans l’argile crayeuse 
de Speeton (Yorkshire) ; et j’en ai reconnu d’autres mêlés avec les poudingues 
de la craie Tourtia de Tournay (Belgique) ou dans le Gault du département de 
l’Aube, à Gérodot. 


TURBINOLIA CONULUS, Nomis. 


PI. 1, fig. 12 a. Magnitudine natural. 


(varietas adherens). 


T. libera vel fixata , simplex, rotunda, coniformis, striata ; striis externis , simplicibus, 
granulatis ; in stellà lamellis irregqularibus, dentatis; basi incurvd, aliquotiès adherente. 


Caryophyllia conulus, Philips, Geol. Yorkshire, PI. 2, fig. 1. 
= ———————— Michelin, Mém. de la Soc. géol. de France, t. XII, p. 98. 


Fossile de Machéroménil , Sant-Loup, et Novion-en-Porlien (Ardennes); Gérodot (Aube ) ; 
Speeton (Angleterre); Tournay ( Belgique), et de la perte du Rhône. 


Le grand nombre d'individus que nous avons vus de cette espèce nous a déter- 
miné à la changer de genre et à en faire une Turbinolie. D'abord les lamelles et 
ce 


2 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


les stries se prolongent jusqu'à la base intérieurement et extérieurement 
Comme un très petit nombre paraît avoir adhéré, et ce dans la localité de Géro- 
dot seulement, nous l'avons retirée des Caryophillies. 


La variété brevis qui a été signalée à Gérodot (Mém. de la Soc. Géol, de France, 


tom. III, pag. 98), pourrait n’ètre qu’un jeune âge, ainsi que la Turbinolia Konigi 
(Mantell, Sussex Géol., pl. 19, fig. 22, 24). 


( Ma collection. ) 


CERIOPORA POLYMORPHA, GoLpruss. 


PI. 1, fig. 4 a. Pars superior. 


£ : Magnitudine naturali. 
b. Pars inferior, e 


c. Pars superior aucta. 


C. polymorpha, verrucosa, extensa, licheniformis ; poris minimis, subinsconspicuis : verrucis 
apice perforatis ; superficie inferiore profundè sulcatà. 


Ceriopora polymorpha, Goldf., Petref., PI. 10, fig. 7. 
Fossile de Grandpré (Ardennes), et des roches crétacées de Westphalie. 
L'aspect inférieur de ce Polypier, qui est assez rare, rappelle les nids de Salan- 


gane ( Hirundo esculenta). 


( Collection de M. Raulin. ) 


CERIOPORA RAULINIT, N. 


PI. 1, fig. 7 a. Magnitudine natural. 
b. Pars exterior aucta. 


C. ramosa, subrotunda , verrucosæ; verrucis numerosis, elatis, mammillaribus , subseria- 
tis; poris ramorum minimis, œqualibus ; poris verrucarum majoribus, inæqualibus. 


Fossile de Grandpré (Ardennes). 
Cette élégante espèce a été trouvée pour la première fois par M. Raulin, au- 


quel je l'ai dédiée. Lorsqu'elle n’est pas usée, elle est couverte de petits pores 
à peu près égaux, si ce n’est vers l'extrémité des rameaux. 


( Collection de M. Raulin et la mienne.) 


CERIOPORA LANDRIOTII. N. 


Pl. 1, fig. 1014. Pars superior... NN 
b. Facies segmenti perpendicularis. . 
c. Pars superior aucta. 


| Magnitudine naturali. 


CG 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. o 


C. affixa, subglobosa ; stratis cellularum numerosis, concentricis invicem sese involventi- 
bus: cellulis minimis, tubulosis, subcontiguis, parallelis vel divergentibus; faciei externà 

ivisà in polygonis pentagonis vel hexagonis contiquis per cristulas ex ; polygonis occu- 
divisd in polygon (11 l'hexag nt 1 tul stantes ; polygonis occ 
patis per unum aut rarû duas stellas formatas foraminibus subrotundis ; interstitiis forami- 
num granulosis. 


Fossile de Saint-Loup (Ardennes ). 


Lors du voyage de la Société Géologique dans le département des Ardennes , 
M. l'abbé Landriot, professeur au petit séminaire d’Autun, auquel je dédie cette 
espèce, découvrit l'individu figuré, et qui est, je crois, le seul connu, sur le ter- 
ritoire de Saint-Loup, près Tarteron, dans une couche dépendante du grès vert. 
Grâce à sa générosité, je possède ce Polypier, qui présente, par la disposition 
de ses pores et de lignes un peu élevées, non poreuses, des étoiles renfermées 
dans des polygones. Sauf la disposition stelliforme des pores, j'ai déjà trouvé 
des polygones à peu près semblables dans une autre espèce de Cériopore de la 
craie Tourtia de Tournay. 


( Ma collection). 


HETEROPORA SPONGIOIDES, N. 


PI. 1, fig. 3 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars superior aucta. 


H. tuberosa vel explanata, verrucosa; stratis cellulorum numerosis, concentricis : verrucis 
paululüm altis; poris minimis, inæqualibus, subinconspicuis. 


Fossile de Grandpré (Ardennes). 

Les couches de cette espèce se superposent très irrégulièrement les unes sur 
les autres. Il en résulte que ce Polypier se présente sous un aspect tantôt tubé- 
reux et tantôt aplati. S'il n’était pas aussi variable dans sa forme, il se rappro- 


cherait beaucoup de celui figuré dans Goldfuss, pl. 10, fig. 6, sous le nom de 
Ceriopora verrucosa; mais il en diffère encore par ses pores inégaux. 


(Collection de M. Raulin et la mienne.) 


HETEROPORA CRYPTOPORA, BLAINVILLE. 


PI. 1, fig. 2 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars superior aucta. 
H. polymorpha, tuberoso-ramosa ; poris minimis, subinconspicuis, inæqualibus. 


Ceriopora cryptopora, Goldf., Petref., PI. 10, fig. 3. 
Heteropora cryptopora , Blainv., Man. d'actinol., pl. 70, fig. 4. 


4 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Fossile de Grandpré (Ardennes), et de Maëstricht (craie supérieure de la montagne Saint- 
Pierre). 


Les pores de ce Polypier sont presque imperceptibles , ce qui le rapproche 
beaucoup des Millépores de Lamarck (Nullipores de Blainville). Il en résulte que 
l'intérieur des rameaux paraît compacte. 


( Collection de M. Raulin et la mienne.) 


HETEROPORA DICHOTOMA, BLAINVILLE. 


PI. 1, fig. 11 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars exterior aucla. 


H. ramoso-dichotoma ; ramis cylindricis, gracilibus, tubulatis, truncatis; poris maæimis 
œqualibus, quincuncialibus, remotiusculis punctisque minimis interspersis. 


Ceriopora dichotoma , Goldf. , Petref., PI. 10, fig. 9 a, b,c, d,e. 
Heteropora dichotoma, Blainv., Man. actinol, p. 417. 


Fossile de Grandpré (Ardennes), et de la craie supérieure de la montagne Saint-Pierre de 
Maëstricht. 


Les rameaux de ce Polypier sont généralement tubuleux intérieurement, ce 
qui serait assez pour le distinguer du précédent, si la régularité des grands pores 
ne suffisait pas. 


( Ma collection. ) 


CRICOPORA GRACILIS, N. 


PI. 1, fig. 8 a. Magnitudine naturali, 
b. Pars exterior aucta. 


C. ramoso-dichotoma, cylindrica , truncata, subincrustata ; ostiolis approximatis quin- 
cuncialibus majusculis, seriatis subdiagonalibus. 
Ceriopora gracilis, Gold., Petref., PI. 10, fig. 11. 


Fossile de Grandpré ( Ardennes), et d’Essen ( Westphalie). 


La délicatesse de ce Polypier fait qu’il est difficile de bien reconnaitre les séries 
transversales et assez éloignées de ses pores (1). Lorsque la couche supérieure a 
été enlevée, ce qui arrive fréquemment, on reconnait que les pores correspon- 
dent à des petites alvéoles oblongues. Je n'ai pu vérifier l'extrémité des rameaux 
comme M. Goldfuss, qui, du reste, paraît n’avoir eu qu’un échantillon usé. 


(Collection de M. Raulin et la mienne. ) 


(1) Je ferai observer que, dans la planche, les séries diagonales que forment les pores vont de droite 
à gauche, tandis que ce devrait être linverse. L'erreur vient du dessinateur, qui n’a pas pensé qu’au 
tirage les figures seraient retournées. (Note de l’auteur.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 5 


CRICOPORA COLIFORMIS, N. 


PI. 1, fig. 5a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


C. ramosa, cylindrica, clavata ; extremitate terminati convexd ; ostiolis minutissimis, dis- 
tantibus, seriatis diagonaliter ; poris terminalibus, subrotundis, cribro similibus. 


Fossile de Grandpré (Ardennes). 


La forme de quenouille que prend chaque branche de ce Polypier suffirait 
pour le distinguer, s'il n’était encore remarquable par ses pores disposés en 
séries diagonales dans toute sa longueur et par son extrémité semblable à un 
crible (1). 


(Collection de M. Raulin.) 


ESCHARA TRIANGULARIS , N. 


PI. 1, fig. 6 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


E. lamellosa, ramosissima, aliquotiès tubulosa; ramis fleæuosis, lobatis , coalescentibus : 
cellulis quincuncialibus, subtriangularibus; margine inflato. 


Fossile de Grandpré (Ardennes). 


Presque toujours roulé, on aperçoit rarement sa surface intacte et ses loges 
triangulaires. Adhérant à tout ce qui l'approche, on trouve souvent dans ses 
rameaux des cailloux et des petites huîtres. 


( Collection de M. Raulin et la mienne. ) 
DIASTOPORA GRACILIS, Mie Enwanps. 


PI. 1, fig. 9. Quadruplicatd aucta. 


D. incrustans, explanata ; cellulis minimis, tubulosis, incurvis, divergentibus, inconspi- 
cuis, ad orem solüm eminentibus ; ore subrotundo, mamilliforme. 


Diastopora gracilis, Miln. Edw., Ann. des Sc. nat., 2 série, pl. 14, fig. 3. 


Fossile de Grandpré (Ardennes), et de Vassy ( Haute-Marne). 


Ce petit Polypier est placé sur l'éponge figurée dans la même planche, 
fig. 1. Il faut une forte loupe pour en voir le détail et reconnaitre avec 


(1) Mème observation pour les séries diagonales que pour le Cricopora gracilis ( page 4). 


6 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
M. Milne Edwards la soudure des tubes et la petitesse de la saillie de leur 
extrémité. 


(Collection de M. Raulin et la mienne.) 
SPONGIA BOLETIFORMIS, N. 


PI. 1, fig. 1 a. Magnitudine naturali. 
s D. —— —— — (varietas cyathiformis ). 
€. Pars exterior aucta. 


S. pedicellata, polymorpha, turbinata, infundibuliformis, vel boletiformis ; superficie in- 
ternà, sublævi; poris minimis, inœqualibus ; superficie exteriore porissimä ; poris magmas, 
inæqualibus. 


Fossile de Grandpré (Ardennes), et de la craie Tourtia de Gherk, près Tournay ( Belgique). 


Chaque âge paraît amener un changement dans la forme de cette éponge. 
Après avoir commencé par ressembler à un gobelet, les bords s’élargissent 
et se rabattent en champignon; plus tard il s'élève de la surface supérieure 
des expansions qui finissent par changer complétement les formes primitives. 
Lorsqu'il n’est pas usé, les porosités supérieures sont beaucoup plus petites que 
celles inférieures. 


( Collection de M. Raulin et la mienne. ) 


ICONO GRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


oi 


CALCAIRE OOLITHIQUE INFÉRIEUR. 


DÉPARTEMENT DU CALVADOS. 


La position du calcaire oolithique des carrières de Bayeux, Saint-Vigor, 
Croisille et des Moutiers (Calvados), n’étant pas douteuse pour sa position 
immédiate au-dessus des marnes supérieures du Lias, les Zoophytes qui se 
trouvent dans ces différentes localités sont importantes à constater pour les com- 
parer, soit avec les formations qui suivent, soit avec celles qui précédent. 
Grâce à l’obligeance de M. Eudes Deslongschamps, professeur distingué à Caen, 
qui a bien voulu me communiquer tout ce qu'il possédait, je puis donner ce qui 
est connu de Zoophytes fossiles dans cette partie de la formation oolithique infe- 
rieure de l’ouest de la France. 

Je ferai remarquer que sur douze espèces de l’oolithe inférieure des localités 
énoncées ci-dessus, quatre se retrouvent dans le Forest marble du même départe- 
ment. Ce sont le Diastopora, fig. 7, l'Alecto, fig. 9, et les deux Spongia, lig. 10 et 11. 


CYCLOLITES ORBITOLITES , N. 


PI. 2, fig. Ga. Pars POPENOr: Magnitudine naturali. 
b. Pars inferior. 


C. orbiculata; superne stellà lamellosà ; lacun@ central ; 


basi pland , concentricé striata 
per auctionem. 


Fossile de Croisille , Saint-Vigor, etc. 


Cette petite espèce se rencontre assez fréquemment dans les localités citées; 
mais comme elle est souvent incrustée dans la roche par le côté lamelleux, elle 
a alors l'apparence d’un Orbitolite : c’est ce qui m'a déter 
nom spécifique. Elle atteint rarement un diamètre plus grand que celui de l’in- 
dividu figuré. Cette Cyclolite , ainsi que les deux espèces suivantes, paraissent 
avoir été fixées dans leur jeunesse sur un des grains ferrugineux de l’oolithe. 


miné à lui donner ce 


(Ma collection. ) 


8 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CYCLOLITES DEFORMIS, N. 


PI. 2, fig. 7 a. Pars superior. 


ARE Magnitudine natural. 
b. Pars inferior. 


C. irregulariter elliptica; supernè stellà lamellosà, concavä ; lacunä nullä ; basi adhe- 
rente, convexà, concentricè striatà; stris rugosis. 


Fossile des Moutiers, Croisille, etc. 


Cette Cyclolite est irrégulière dans ses accroissements, et elle a l'étoile lamel - 
leuse excentrique un peu prononcée. En ayant vu plusieurs individus, j'ai cru 
devoir en faire une espèce. La face inférieure diffère essentiellement des deux 
autres espèces trouvées dans les mêmes localités. 


( Collection de M. Deslongschamps et la mienne. ) 


CYCLOLITES EUDESII, N. 


PI. 2, fig. 8 a. Pars superior. 


HER Magnitudine natural. 
b. Pars inferior. 


C. orbiculata; superne stellà lamellosà, convexà ; lamellis majoribus minoribusque inter- 
stextis et coalescentibus ; basi pland , radiato-striatà , olim concentrice sulcatà. 


Fossile de Saint-Vigor, Croisille, etc. 

Il est impossible de ne pas distinguer cette espèce des autres, soit par ses 
lamelles qui se joignent entre elles par une sorte d’empâtement, soit par les 
grosses stries rayonnantes de la face inférieure qui se prolongent anguleusement 


jusque sur les côtés. Elle est constamment plus grande que les autres. Je l'ai 
dédiée à M. Eudes Deslongschamps, en souvenir d'amitié. 


( Collection de M. Deslongschamps et la mienne. ) 


TURBINOLIA MAGNEVILLIANA, N. 


PI. 2, fig. 2 a. Superficies inferior. : 
b. Magnitudine naturali. 


T. turbinata; stellà rotundatä, lamellos@, excavatä; stris externis simplicibus; basi 
sublævi, sæpè adherente. 


Fossile de Croisille, Bayeux, Saint-Vigor, etc. 


On trouve fréquemment cette Turbinolie, mais rarement en bon état, le côté 
lamelleux étant souvent pris dans la roche. Presque toujours elle paraît avoir 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 9 
été fixée sur un grain oolithique. Le nom de M. de Magneville est trop cher 
aux amis des sciences naturelles pour que je ne me sois pas fait un devoir de 
lui dédier une espèce normande. 


( Ma collection). 


CARYOPHYLLIA EXTINCTORIUM, N. 


PI. 2, fig. 3 a. Magnitudine natural. 
b. Varietas major ; basi incurvä. 


C. adherens, simplex, conoïdea, singularis; stellà terminali, cupulæformi, multilamel- 
losà ; lamellis subæqualibus ; margine erecto ; superficiei exteriore transversim rugosà. 


Varietas 4. Fossile de Bayeux, Saint-Vigor, Croisille, etc. 
b. Fossile de Curcy. 


Les stries horizontales d’accroissement sont très visibles à l'extérieur de ce 
Polypier, et de plus il est adhérent. J'ai fait figurer aussi la variété b, qui est 
plus grande et un peu courbée à la base, parce qu’elle provient du lias de Curey 
(même département). Localité très remarquable pour les Cônes et Troques qui 
s’y rencontrent. 


(Ma collection et celle de M. Deslongschamps.) 


ASTREA DEFRANCIANA, N. 


PI. 2, fig. 1 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


A. fixa, complanata, cum expansionibus rotundis aut lobatis; stellis valdè pusillis, con- 
tiquis, in infundibulo excavatis; lamellis crenulatis, lateralibus inter se junctis è centro 
radiantibus, aliis rectis in angulis flexis comminentibus ; axe nullo ; inferior superficies con- 
centrice undata, tenuissimé radiatimque striatis, prœsertim partes obsoletæ. 


Fossile de Bayeux, les Moutiers, Croisille, etc. 


Cette jolie espèce d’Astrée est une des plus petites que je connaisse, et pour 
peu qu’elle soit usée, il est difficile d’apercevoir les étoiles. Le grossissement (b) 
donne exactement le mode de jonction et de divergence des rayons, qui sont 
presque tous communs à deux étoiles, et que l’on peut à peine considérer comme 
des lamelles. Le Diastopore (fig. 12 a) est placé sur un fragment de la sur- 
face inférieure de cette Astrée, que j’ai dédiée à M. Defrance, l’un de ceux qui, 
par des observations consciencieuses, ont le plus aidé à l’étude des corps 
organisés fossiles. 


( Collection de M. Deslongschamps et la mienne.) 


40 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


DIASTOPORA VERRUCOSA, Mie Epwanps. 


PI. 2, fig. 11 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars valdè aucta. 


D. explanata, incrustans, rotunda vel lobata ; cellulis teretibus, prominulis , in superficie 
subelongatis ; ore rotundo. 


Diastopora verrucosa, Miln. Edw., Ann. des Sc. nat., 2° série, tome IX, 
PI. 14, fig. 2, 2 a. 


Fossile de Saint-Vigor, Croisille, etc. 


Ce Polypier se présente sous la forme de petites croûtes circulaires fixées le 
plus souvent sur des coquilles. Le type de l’espèce a été reconnu et décrit par 
M. Milne Edwards sur un fossile de l’oolithe de Bath (Angleterre). 


( Gollection de M. Deslongschamps et la mienne. ) 


DIASTOPORA SCOBINULA, N. 


PI. 2, fig. 12 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


D. explanata, incrustans ; cellulis minimis, teretibus, prominulis, dispositis regulariter in 
lineis parallelis ; tubis brevissimis ; ore subrotundo. 


Fossile de Croisille. 
On doit la découverte de cette jolie espèce à M. Mathieu, naturaliste explo- 
rateur, qui l’a rapportée des carrières de Croisille près de Caen. La régularité 


des cellules, rangées en lignes parallèles et divergentes autour du centre de la 
masse, lui donne l'aspect, quand elle est grossie, d’une petite râpe. 


(Ma collection. ) 
ALECTO DICHOTOMA, Lamouroux. 
PI. 2, fig. 10. Quinquies aucta. 


A. adherens, filiformis, ramosa, dichotoma, articulata; cellulis teretibus, subæqualibus, 
inflatis parte superiore, nascentibus unæ alterarum ; ore subterminali exserto ovali. 


Alecto dichotoma, Lmx, Exp. méthod., PI. 81. fig. 12, 13, 14. 
— ——————— Blainv., Man. d’'actinol., PI. 65, fig. 1 a. 
= Miln. Edw., 4nn.des Sc. nat. ,24scrie, t. IX, Pl'15, fig. #4 a- 


Fossile de Croisille , Saint-Vigor, etc. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 41 


On trouve assez rarement ce Polypier dans l’oolithe inférieure, tandis qu’il se 
rencontre fréquemment dans le forest marble, à Luc et à Ranville, près de Caen. 
C’est surtout sur les grosses coquilles mortes avant d’être fossilisées qu'il faut 
le chercher. 


(Ma collection. ) 


SPONGIA CLAVARIOIDES, Lamouroux. 
PI. 2, fig. 4. Maguitudine naturali. 


S. teres, ramosa ; ramis simplicibus, capitatis, leviter flexuosis , undulatis vel contractis : 
foramine terminali, marginibus laciniatis. 


Spongia clavarioïdes, Lmx, Exp. méthod., PI. 84, fig. 8, 9, 10. 
Scyphia furcata, Goldf., Petref., PI 2, fig. 6 a, 6 b. 


Fossile des Moutiers. 


Cette espèce, très commune dans le forest marble de Ranville ( Calvados), a 
été trouvée par M. Deslongschamps dans le calcaire oolithique inférieur, aux 
Moutiers, où elle est très rare. 


( Collection de M. Deslongschamps. ) 


SPONGIA STELLATA, Lamouroux. 


Varietas prolifera. 
PI. 2, fig. 5. Magnitudine naturali. 
S. subsessilis, prolifera, convexiuscula, osculata; osculis irregularibus, radiatim sul- 
calis. 
Spongia stellata, Lmx, Exp. method., PI. 84, fig. 14. 


Fossile de Bayeux. 


C’est encore une espèce du forest marble, de Ranville, dont on doit la décou- 
verte dans l’oolithe inférieure de Bayeux à M. Deslongschamps. 


( Collection de M. Deslongschamps. ) 


SCYPHIA COSTATA ? GoLpFuss. 


PI. 2, fig. 9. Magnitudine naturali. 


S. obconica ; costis longitudinalibus ; trabeculis transversalibus connexis ; tubo mediocri 
coniformi ; basi adherente , dilatatà. 
Parkinson , Org. Rem., tom. IT, PI. 11, fig. 1; PI. 12, fig. 8. 
Scyphia costata, Goldf., Petref., PI. 2, fig. 10 a, 10 b. 


Fossile de Bayeux. 


42 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUEe. 


Malgré de nombreuses recherches, M. Deslongschamps n’a encore trouvé ce 
Spongiaire qu’une seule fois. Les figures citées n’étant pas parfaitement con- 
formes, je ne la rapporte qu'avec doute à l’espèce de M. Goldfuss. 


( Collection de M. Deslongschamps. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 13 


MUSCHELKA LCK. 


DÉPARTEMENT DE LA MEURTHE. 


Les débris de Zoophytes passés à l’état fossile se sont rencontrés assez rare- 
ment jusqu’à présent dans cette formation pour que j'aie cru qu'il serait inté- 
ressant de figurer ceux dont j'ai pu avoir connaissance. Un seul avait été 
signalé par M. Deshayes, dans son ouvrage sur les Coquilles caractéristiques des 
terrains, sous le nom d’Astrea pediculata; mais il a reconnu depuis, sur les obser- 
vations de M. Milne Edwards, qu'il avait été trompé, et que cette espèce d’Astrée 
appartenait à la craie à hippurites du midi de la France. 

Sur les trois espèces décrites, deux viennent des environs de Lunéville 
(Meurthe), où elles ont été recueillies par MM. Perrin et d’Archiac, qui ont eu 
la complaisance de me les communiquer. La troisième, dont j'ignore la localité, 
ne m'a cependant laissé aucun doute sur le terrain, dont elle provient, attendu 
que la roche renferme des empreintes de Mytilus eduliformis, Schlotheim, et de 
Natica Gaillardotii, Lefroy, coquilles caractéristiques du trias. 


SARCINULA ARCHIACIT, N. 


PI. 3, fig. 2 a. Superfcies superior. 
b. Superficies lateralis. 
c. Pars lateralis aucta. 


Magnitudine naturali. 


S. ostiolis ad marginem denticulatis ; tubis divergentibus, rectis vel curvatis, approxima- 
tis, costato-strialis ; intüs transversis à lamellis æquê distantibus et fasciculatim junctis, 
connectentibus transversim. 


Fossile de Magnière ( Meurthe). 
Cette espèce rappelle très bien, par les lamelles qui unissent entre eux ses 
tubes polypifères, le genre Sarcinule, qui n’avait pas encore été rencontré au- 


dessous des couches oolithiques. C’est en mémoire de cette découverte que je: 
l'ai dédiée à M. d’Archiac, l’un des géologues français les plus distingués... 


( Collection de M. d’Archiac. ) 


44 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA POLYGONALIS, N. 


PI. 3, fig. 1 a. Ectypum superficiei, magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


A. stellis irregulariter angulosis, segregatis, inæqualibus, tubulosis, striatis; lamellis 
majoribus minoribusque , sæpè bifurcatis ad marginem; axe nullo. 


Fosse de men 


Ce Polypier, dont je ne possède qu’un ectype (1), doit être facile à recon- 
naître par la profondeur de ses alvéoles, dont les moules présentent l'appa- 
rence de petites colonnes basaltiques striées et irrégulièrement polygonales. On 
ne voit aucune trace de l'axe, ce qui la distingue surtout de l’Astrea angulosa 
Goldf., avec laquelle elle a beaucoup d’analogie. 


( Ma collection. ) 


SPONGIA TRIASICA, N. 
PI. 3, fig. 3. Magnitudine naturali. 


S. sessilis, in massam informem explanata ; foraminibus majoribus minoribusque , irrequ- 
lariter sparsis, radiatim et profundé laciniatis. 


Fossile de Rehinvillers près Lunéville (Meurthe ). 


M. Perrin, de Lunéville, malgré ses savantes et minutieuses recherches 
dans le muschelkalck du département de la Meurthe, n’a pas jusqu’à présent 
reconnu dans cette formation d’autre Amorphozoaire que celui précédemment 
décrit d’après l'individu qu’il m’a généreusement confié. La grande ressemblance 
de ses oscules avec ceux de plusieurs espèces vivantes m'ont déterminé à le 
placer dans le genre Spongia. 


( Collection de M. Perrin. ) 


(4) Terme consacré par M. Goldfuss, pour désigner l'empreinte extérieure d’un corps quelconque. 
L’ectype donne en creux ce qui est en relief, et en relief ce qui est en creux. (Vote de l’auteur.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 15 


GRÈS VERT INFÉRIEUR. 


DÉPARTEMENT DE VAUCLUSE. 


Il existe dans un grand nombre de collections, des fossiles siliceux d’un rouge 
ferrugineux très prononcé, qui portent souvent pour indication de localité : Dau- 
phiné, Orange où Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le véritable lieu de leur origine est situé 
sur le terroir de Sommelongue, commune d'Uchaux , département de Vaucluse. 
Avec ce que je possédais de ce gisement et les dons et communications bien- 
veillantes de MM. Requien et Puzos, qui l'ont exploré plusieurs fois avec soin, 
je me trouve à même de décrire les nombreux zoophytes qui y sont contenus, 
en faisant observer qu'il est également très riche en débris de mollusques et de 
conchifères. Ce terrain, pour l’animalité qu’il renferme, forme le passage entre 
les grès verts inférieurs du nord et de l’ouest de la France, et la craie inférieure 
à hippurites du midi. 

Parmi les polypiers qu’on y a recueillis, il s’en trouve qui paraissent identi- 
ques avec quelques-uns de ceux rencontrés à Gosau (archevèché de Saltzhourg ), 
et placés par MM. Sedgwick et Murchison dans des terrains qu'ils considèrent 
comme supracrétacés. Nous avons déjà exprimé notre opinion à cet égard dans 
les Mémoires de la Société Géologique de France, à propos de fossiles trouvés dans 
le Gault à Gérodot, département de l’Aube. L'examen des polypiers d'Uchaux et 
de ceux de Corbières (craie à hippurites) confirme tout à fait les idées avancées 
par MM. Boué et Deshayes, que le gisement de Gosau est crayeux. Cependant 
l'apparence tertiaire de quelques coquilles et polypiers qui s’y trouvent pourra 
peut-être décider de nouvelles recherches, et y faire distinguer, plus tard, un 
lambeau de terrain supracrétacé reposant sur la craie, ainsi que cela existe 
dans les Alpes et les Pyrénées, suivant les observations de plusieurs géologues, 
et notamment de MM. Al. Brongniart et Deshayes. 

Des coquilles fossiles roulées, et souvent brisées, et un grand nombre de 
polypiers, caractérisent le dépôt d’Uchaux, qui, comme tous ceux du Grès vert 
inférieur en général, parait avoir été formé près d’un rivage; quant à la teinte 
ferrugineuse qui a coloré le terrain, et surtout les corps organisés qu'il ren- 
ferme , elle est due sans doute à des eaux chargées de fer. Elles contenaient 
aussi un acide qui, ayant un peu altéré les formes des polypiers, les a rendus 
quelquefois difficiles à bien caractériser. 


16 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
CYCLOLITES DISCOIDEA , BLAINVILLE. 


PI. 4, fig. 1 a. Pars superior. 


PRE RER | Magnitudine naturali. 


C. orbiculata, convexa ; lacunà centrali, oblongä, profundä ; lamellis granulatis, denticu- 
latis, majoribus geminatim in stellam conniventibus minoribus tenuissimé interstinctis; basi 


planà concentricè rugoso-sulcaté. 


Fungia discoïdea, Goldfuss, Petref., PI. 14, fig. 9. 
Cyclolites discoïdea , Blainville, Man. d’act., p. 338. 


Cette espèce, qui se trouve fréquemment à Uchaux, est presque toujours en 
assez mauvais état de conservation pour qu’on ne puisse pas bien distinguer les 
détails des lamelles. C’est une de celles signalées à Gosau, où elle paraît devenir 
plus grande. Soit variété, soit altération, on en rencontre des individus dont les 
lamelles se relèvent subitement à quelque distance du bord, ce qui fait paraître 


ce dernier un peu aplati. 


(Ma collection et le musée d’Avignon. ) 


TURBINOLIA COMPRESSA, LamaARcœKk. 


PI. 4, fig. 2 a. 


b | Magnitudine naturali. 


T'. cuneiformis, compressa, extüs striata longitudinaliter ; stris numerosis, in medio stan- 
tibus; basi levi; stellà oblong@ ; lamellis inœqualibus. 


Turbinolia compressa, Lmk, Animaux saus vertèbres, 4. 
———————— Lmx, Exp. méthod., PI. 74, fig. 22 et 23. 
———— Delphinas, Defrance, Dict. des Sc. nat.,t. 56, p. 92. 


Cette espèce, dans l’état normal, est presque aussi longue que large; mais 
quelquefois elle atteint en longueur presque le double de la largeur. Cette variété , 
assez rare, possède, du reste, des caractères spécifiques communs à tous les 
* individus; des stries nombreuses, assez fines, parallèles, et coupées par quelques 
traces d’accroissement, s'arrêtent vers la moitié de la longueur, de manière à 
disparaître entièrement vers la base. Les grandes lamelles de l'étoile sont ordi- 
nairement séparées par une moyenne et deux petites. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 17 


TURBINOLIA RUDIS. N. 


PI. 4, fig. 3 a. 


b Magnitudine naturali. . 


T. elongato-conica, compressa, striata, basi incurvà; stellà oblongà ; lamellis inœquali- 
bus, numerosis ; majoribus alternis; striis paululüm elevatis, granulosis. 


Cyathophyllum rude, Sow., Geol. Trans. , 2° série, vol. 3, pl. 37, fig. 2. 


Fossile d'Uchaux ( Vaucluse), des Bains de Rennes (montagnes des Corbières, départe- 
ment de l'Aude ), et de Gosau (archevéché de Saltzbourg ). 


Cette turbinolie, qui se rencontre assez rarement à Uchaux, est, au contraire, 
trés fréquente dans les calcaires crayeux des Pyrénées, où elle accompagne les 
Hippurites. On la trouve notamment aux Bains de Rennes dans tous les âges, 
et elle acquiert quelquefois le double en largeur et en hauteur de l’exemplaire 
figuré. Elle se rapproche alors davantage de léchantillon figuré dans les Tran- 
sactions Géologiques. Les jeunes individus conservent des traces d’adhérence qui 
paraissent s’effacer avec l’âge. Les stries extérieures, qui sont la continuation 
des lamelles, se prolongent jusqu’à la base. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


CARYOPHYLLIA GLOBOSA. N. 
PI. 4, fig. 4. Magnitudine naturali. 


C. abbreviata, globosa, striata; stellà rotundà , profundè concavä ; lamellis crassis, sub- 
æqualibus ; interstitiis undulatis ; striis numerosis. 


L’extérieur de cette espèce change, avec l’âge, d’une manière assez remar- 
quable. Jeune, elle a une forme très évasée au-dessus du point où elle adhère ; 
ensuite elle grossit rapidement, et ne conserve de son caractère primitif qu’un 
intérieur profondément concave. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


DENDROPHYLLIA BREVICAULIS. N. 
PI. 4, fig. 5. Magnitudine naturali. 


D. abbreviata, aggregata vel simplex, humilis, caule truncatà, striatà, basi larg 
depressä.lamellis stellarum alternatim majoribus ; stellis rotundis, vel elongatis, vel com- 
pressis, sæpè geminatis. 


il faut avoir vu un grand nombre d'individus de cette espèce pour l'avoir 


établie. Simple, quand elle est jeune, elle finit par former un petit groupe de 
3 


18 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


six à sept étoiles agglomérées, dont plusieurs finissent souvent par se réunir 
deux ou trois ensemble. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


LOBOPHYLLIA REQUIENII. N. 


PI. 4, fig. 6. Magnitudine naturali. 


L. erecta, irregularis, meandriniformis, ramis crassis, sinuatis, exernè striatis, stellis 
elongatis , fleæuosis ; aliquotiès confluentibus ; centro profundo ; lamellis numerosis, inæqua- 
hibus , obsoleté serratis. 


Cette belle espèce, qu'on pourrait prendre quelquefois pour une Méandrine, 
ou pour la Turbinolia didyma de Goldfuss, nous à paru devoir, à cause des lobes 
et des sillons qui la caractérisent, se rapprocher davantage des Lobophyllies 
(Blainville). Nous en devons la connaissance à M. Requien , et nous nous faisons 
un plaisir de la lui dédier. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA PSEUDOMEANDRINA. N. 


PI. 4, fig. 7. Magnitudine naturali. 


A. eæpansa, crassa, incrustans ; stellis majusculis, inæqualibus, elongatis ; centro lamel- 
loso , lamelhs numerosis, rotundatis, stellarum contiguarum contfinuis, in medio inflatis ; 
interstitio sæpè nullo. 


On devra, plus tard, renvoyer cette espèce dans les Dipsastrées de M. de Blain- 
ville, et il est probable que, bien conservées, les lamelles sont denticulées. Les 
échantillons que j'ai examinés ont tous été plus ou moins roulés, et rappellent 
la forme des Méandrines. Quelques-uns, dont le bord extérieur est entier, sont 
remarquables par de longues séries de lamelles se dirigeant vers le centre sans 
ètre interrompues par des étoiles. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 
ASTREA LAMELLISTRIATA. N. 
PI. 4. fig. 8. Magnitudine natural. 


A. turbinata, plano-convexa; stellis numerosis, contiguis, subæqualibus, irregularibus ; 
centro nullo ; lamellis inæqualibus, striatis, dentatis, continuis , in medio inflatis. 


Cette espèce, qui a beaucoup d’analogie avec la précédente, s’en distingue 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 49 


par ses étoiles, plus petites et très nombreuses, et surtout par ses lamelles 
striées et dentées. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA LAGANUM. BLAINVILLE. 


a. Pars superior. 


PL 4, fig. 9. | b. Pars inferior. 


| Magnitudine naturali. 


A. convexo-plana vel turbinata; stellis excavatis, multilamellosis ; centro papilloso ; 
lamellis sæpè tortuosis, stellarum contiguarum continuis, granulosis, serrulatis; parte infe- 
riore striatà ; striis numerosis, exiguissimis, è centro radiantibus. 

Astrea laganum, Blainville, Man. d'Act., page 372. 
Cyathophyllum compositum ? Sow., Geol. Trans., 2° série, vol. 3, pl 37, fig. 3. 


Fossile d'Uchaux ( Vaucluse), et de Gosau (archevêché de Saltzhourg ), 


Dans son jeune àge, cette Astrée, qui ne paraît pas être toujours adhérente, 
est presque plane, c’est ce qui a motivé le nom qui lui a été donné par 
M. de Blainville dans son Manuel d'Actinologie. En vieillissant, elle s'élève sur 
sa base, et prend alors une forme turbinoïde. N'ayant pas vu l'espèce trouvée 
à Gosau par MM. Sedgwich et Murchison, et n'ayant eu sous les yeux que la 
planche déjà citée, je n’ai rapporté qu'avec doute cette espèce au Cyathophyllum 
compositum , quoiqu'il y ait la plus grande analogie. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA AGARICITES. GoLpruss. 
PI. 4, fig. 10. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa vel turbinata; stellis irregularibus, majoribus minoribusque contiquis, infun- 
dibuliformi excavatis, subangularibus margine obtusis ; lamellis crenulatis, inter se junctis 
é centro radiantibus, alis rectis, aliis in angulo flexis conniventibus. 


Astrea agaricites, Gold., Petref., pl. 22, fig. 9 a, b, c. 


—-—— media, Sow., Geol. Trans., 2° série, vol. 3, pl. 37, fig. 5. 
——— scyphoïdea, Blainv., Man. d’Actinol., page 472. 


Fossile d'Uchaux ( Vaucluse), des Bains de Rennes (montagnes des Corbières), de Sainte- 
Croix, près Le Mans (Sarthe), de Cherk, près Tournay ( Belgique) et de Gosau et Nussbach 
(archevêché de Saltzbourg ). 


Cette Astrée, toujours adhérente, se présente tantôt sous l’apparence d’un cône 
renversé, ce qui lui avait fait donner l’épithète de scyphoidea par M. de Blainville , 


20 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


tantôt sous une forme globuleuse et incrustante. Dans le premier cas, l’exté- 
rieur est lisse, ce qui la distingue de la précédente, ainsi que ses lamelles, 
moins contournées. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA MICRAXONA. N. 


PI. 4, fig. 11. Magnitudine naturali. 


A. convexo-plana, adherente; stellis numerosis, excavatis, multilamellosis; centro pro- 
minulo ; lamellis tenuibus, continuis stellarum contiguarum, hinc rectis parallelis, inde 
flexuosis, obsoletè dentatis. 


La présence d'un axe central au milieu des étoiles, ainsi que la petitesse 
comparative de ces dernières, suflisent pour distinguer cette espèce des deux 
qui précèdent. Elle se rencontre aussi plus rarement. - 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA RETICULATA. GoLDruss. 


PI. 5, fig. 1. Magnitudine naturali. 


A. incrustans, expansa; Stellis angulosis, contiquis, infundibuliformi excavatis ; margine 
acuto, dentato; centro columnari ; lamellis singulis alternatim brevioribus. 


Astrea reticulata, Goldf., Petref., pl. 38, fig. 10 4, b, c. 
Porites aculeata, Michelotti, Spec. Zooph. Dil., pl. 6, fig. 1. 


Fossile d'Uchaux et du Mont-Ventoux ( Vaucluse), de Cherk, près Tournay ( Belgique) . et 
de Gosau (archevêché de Saltzhourg. ) 


Lorsque ce Polypier est en bon état, les intervalles entre les cellules sont 
moins grands que dans la figure , et se terminent en lames dentées. On compte 
assez ordinairement, dans les étoiles, douze lamelles, dont six petites. J'ai 
considéré comme variété quelques échantillons d’un tiers moins grands que les 
autres. Assez souvent cette espèce est encore adhérente sur les roches où elle 
a vécu. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


# 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 21 


ASTREA TERMINARIA. N. 


PI. 5, fig. 2. Magnitudine natural. 


À. incrustans, plano-undata ; stellis profundis, contiquis, inæqualibus , irregulariter dis- 
tantibus ; centro columnari minimo ; lamellis numerosis, brevissimis ; interstitiis paululim 
excavatis, Striatis: striis parallelis, angulosis in canalem. 


Cette espèce est remarquable pour la petite colonne en forme de borne qui 
s'élève au centre des étoiles, et atteint à peine la moitié de la hauteur. Les 
lamelles sont nombreuses, et s’éloignent peu de la circonférence. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA PUTEALIS. N. 
PI. 5, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A. incrustans ; stellis contigquis , inæqualibus, profundis ; disco excavato, plano ; lamellis 
numerosis, brevissimis ; interstitis extensis, paululüm excavatis ; striis crassiusculis, anqu- 
losis in canalem. 


Très voisine de la précédente, elle s’en distingue surtout par l’absence d’un 
axe central et par la profondeur des étoiles. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA CRIBRARIA. N. 
PI. 5, fig. 4. Magnitudine naturali. 


À. incrustans, tuberosa ; stellis distantibus, profundis, subrotundis ; lamellis crassius- 
culis, in discum porrectis, inœæqualibus, decem sæpè majoribus ; margine vix elevato ;inter- 
stitiis stellarum valde striatis; striis altis, granulosis, angulosis vel tortuosis. 


Souvent altérée, cette espèce pourrait paraître, au premier examen, analo- 
gue à l’Astrea alveolata de Goldfuss ; mais eile en diffère, 4° en ce que les la- 
melles s'avancent jusqu’au centre ; 2° parce que ce n’est qu’accidentellement 
que le disque est visible, 3° parce qu'il y a presque toujours dix lamelles plus 
grandes que les autres. Quoique les stries superficielles soient circonscrites 
autour de chaque étoile, il arrive quelquefois que sur la ligne de rencontre elles 
se joignent avec leurs voisines, forment ensemble des angles plus où moins 
aigus, ou deviennent tortueuses. 

à 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


[Re 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA VESPARIA. N. 
PI. 5, fig. 5. Magnitudine naturali. 
A. tuberosa; stellis vicinis, profundis, polygonatis ; lamellis numerosis, exiquissimis, in 


discum porrectis, majoribus minoribusque alternis ; stris interstitiorum communibus vel 
angulosis. 


Ce Polypier rappelle, par sa forme, les petits guêpiers que l'on trouve le 
long des espaliers. Il est généralement plus petit dans toutes ses parties que les 
espèces qui précèdent, et ses alvéoles sont très rapprochées. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA SULCATO-LAMELLOSA. N. 


PI. 5, fig. 6. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa ; stellis contigquis, subrotundis, excavatis ; duodecim radis, crassiusculis ; 
limbo interstitiali sulcato profunde ; striis distantibus, elevatis, lamellosis. 


Cette espèce est remarquable par les stries distantes et lamelleuses qui 
couvrent l’espace compris entre les étoiles, ainsi que par leur propension à se 
relever vers les bords et à se convertir en lamelles intérieures presque égales 
entre elles, et au nombre de douze. 


(Ma collection et le musée d’Avignon. ) 
ASTREA VALLISCLAUSÆ. N. + 


PI. 5, fig. 7. Magnitudine natural. 


A. expansa; Stellis prominulis, rotundis, multilamellosis ; lamellis numerosis ; limbo 
interstitiali excavato, striato ; striis communibus, crassiusculis. 


Voisine de lespèce précédente, celle-ci se fait remarquer par ses étoiles un 
1 

peu élevées et ses lamelles nombreuses, montant jusqu’à la hauteur du bord. 

Elle paraît assez rare jusqu’à présent. 


( Musée d'Avignon. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 23 


ASTREA VARIANS. N. 
PI. 5, fig. 8. Magnitudine natural. 


A. incrustans vel dendroidea ; stellis magnis, subrotundis, distantibus, aliquoties tubu- 
losis; axi nullo; margine elevato obtuso ; lamellis in discum porrectis, inæqualibus ; intersti- 
tiis vel ramis valde sulcatis ; striis crassiusculis, granulosis. 


Cette belle espèce se présente tantôt sous la forme d'expansion incrustante , 
tantôt sous celle de rameaux semblables aux branches des Dendrophyllia ramea 
ou irregularis de M. de Blainville. Il est probable que ce n’était qu’en vieillissant 
qu’elle s'élevait, et que les polypes vivaient alors séparément. L’échantillon figuré 
présente les deux états. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA LAMELLOSISSIMA. N. 
PI. 6, fig. 1. Magnitudine naturali. 


A. incrustans, subglobosa ; stellis magnis depressis, contiguis, polygonalibus, multilamet- 
losis; interstitiis nullis; lamellis numerosis, dichotomis, inter se junctis à septis; centro 
excavato. 


Cette espèce, qui est une des plus grandes du genre, est remarquable par 
ses étoiles peu profondes et polygonales. Il n’y a pas d’interstices entre chacune 
d'elles, et cependant chaque lamelle s'arrête sans se confondre avec celles des 
étoiles voisines. Les lamelles, qui sont souvent au nombre de cinquante à 
soixante, sont jointes entre elles par de petits diaphragmes peu distants entre 
eux, et qui annoncent que l'animal avait très peu d'épaisseur. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ASTREA DELCROSIANA. N. 
PI. 6, fig. 2. Magnitudine naturali. 


4. incrustans ; Stellis orbiculatis, prominulis; margine dentato, elevato, extüs striato : 
interstitiis excavatis, striatis ; lamellis alternatim dimidiatis majoribus; axo central. 


Cette Astrée contient ordinairement vingt-quatre lamelles, dont douze grandes, 
venant aboutir à un axe peu élevé, et ne dépassant pas les bords, qui sont for- 
tement crénelés. Nous dédions cette espèce à M. Delcros, officier supérieur au 
corps royal d'état-major, bien connu pour ses travaux géologiques et ceux géo- 
désiques de la carte de France. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


1Ÿ 
PS 


ASTREA GRANDIS. Sowerpy. 
PI. 6, fig. 3. Magnitudime naturali. 
A. conglomerata, semi-globosa; stellis magnis, subæqualibus, rotundis vel elhpticis, multi- 
lamellosis, aliis alias juxtà nascentibus ; lamellis numerosis ex quibus duodecim majoribus. 
Astrea grandis, Sow., Geol. Trans., 2° série, vol. 3, pl. 37, fig. 4. 
Fossile d'Uchaux ( Vaucluse), des montagnes des Corbières (Aude), et de Gosau (arche- 
vêché de Saltzbourg. ) 


Partout où l’on rencontre cette espèce, elle forme des masses compactes au 
milieu desquelles il est difficile de saisir des caractères bien distinctifs. Nous 
indiquerons cependant de grandes étoiles placées souvent sur le côté des an- 
ciennes , et ayant toujours douze lamelles plus grandes que les autres. | 


(Musée d'Avignon. ) 
ASTREA FORMOSISSIMA. SoWwERBY. 
PI. 6, fig. 4. Magnitudine natural. 


A. glomerata; superficie reticulatà; stellis poligonalibus, irregularibus, excavatis, mul- 
tilamellosis ; parietibus tenuibus, communibus ; lamellis dentatis. 
Astrea formosissima, Sow., Geol. Trans., 2° série, vol. 3, pl. 37, fig. 6. 


Fossile d'Uchaux ( Vaucluse), des montagnes des Corbières (Aude)? et de Gosau (arche- 
vêché de Saltzbourg ). 


Cette jolie espèce est facile à reconnaitre par ses étoiles polygonales irrégu- 
lières, très lamelleuses, par ses séparations et lamelles dentées. Les individus 
que je possède des Corbières sont très roulés, de sorte que je ne les indique 


qu'avec doute. 
( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 
STYLINA RENAUXII. N. 


PI. 5, fig. 9 a. Magnitudine naturali. 
b. Stella aucta. 


S. tubis magnis, erectis, vicinis, striatis ; lamellis connectantibus, irregulariter remotis, 
distantibus, subconveæis ; stellis concavis, lamellosis ; lamellis numerosis ex quibus sex majo- 
ribus; axi nullo. 


Cette belle espèce paraît n’avoir encore été trouvée qu’une seule fois à Uchaux, 
par M. Renaux, d'Avignon, qui a bien voulu me la communiquer pour la faire 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. 25 


dessiner. Les étoiles n'ayant pas d’axe pour soutenir les lamelles, elles sont 
souvent brisées, ce qui donne aux tubes un aspect strié intérieurement. Nous 
avons dédié cette espèce à M. Renaux, pour rappeler le nom d’un explorateur 
zélé qui a fait connaître un grand nombre de corps organisés fossiles du dépar- 
tement de Vaucluse. 


( Collection de M. Renaux, à Avignon. ) 


STYLINA STRIATA. N. 


PI. 6, fig. 5 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


S.incrustans ; tubis parvis, erectis, distantibus, granulato-costatis ; lamellis connectentibus 
concavo-planis; stellis remotis, elevatis, orbicularibus, circà interstitia radiato-striatis ; 
lamellis singulis alternatim dimidiatis. 

Astrea striata, Goldf., Petref., pl. 38, fig. 11 a. 


Fossile d'Uchaux ( Vaucluse), des Bains de Rennes (montagnes des Corbières), et de Gosau 
(archevêché de Saltzbourg ). 


Ce Polypier se rencontre fréquemment dans les localités crayeuses ci-dessus 
indiquées. 11 arrive cependant quelquefois que la masse est si compacte, que 
l'on ne peut distinguer ni les tubes séparés ni les lamelles qui les joignent; 
il faut alors s’en rapporter à ses étoiles rondes, espacées, élevées, striées exté- 
rieurement, et à lamelles alternativement inégales. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


STYLINA CRASSA LAMELLA. N. 


PI. 7, fig. 7. Magnitudine naturali. 


S. tubis rectis, divergentibus, longitudinaliter striatis, distantibus : lamellis connectenti- 
bus, undulosis ; stellis obliquè prominentibus ; sex lamellis caducis, inæqualibus, un@ majo- 
rum perstante. 


J'ai longtemps balancé à faire une Styline de cette espèce, ainsi que de la 
suivante, qui ne diffère guère de celle-ci que par la petitesse des tubes et des 
étoiles; mais je m’y suis déterminé, d’après leur écartement et les lames qui 
les unissent. Toutes deux sont remarquables par une lamelle très grosse qui 
linit par occuper une grande partie du tube après la chute ou la disparition 
des cinq autres. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


26 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


STYLINA PROVINCIALIS. N. 


PI. 7, fig. 8 a. 


b Magnitudine naturali. 


S. tubis rectis, minimis, divergentibus, sublævibus ; lamellis connectentibus, convexæo-planis, 
regulariter distantibus ; stellis prominentibus ; sex lamellis inæqualibus, caducis ; und ma- 


jorum perstante. 


Espèce très voisine de la précédente ; elle en diffère cependant par ses étoiles, 
plus petites et plus rapprochées, et ses tubes lisses. On remarque aussi, pres- 
que toujours, une seule lamelle persistant dans les étoiles; mais lorsqu'on 
casse des tubes, on y aperçoit quelquefois la trace des six lamelles. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


SARCINULA FAVOSA. N. 
PI. 6, fig. 6. Magnitudine naturali. 


S. subglobosa; tubis in massà aggregatis , rotundis, erectis, utrinque perforatis sæpe ; 
interné pariete lamelloso-striatà ; lamellis brevibus, interruptis, caducis ; interstitiis striatis. 


Cette espèce forme assez souvent de grosses masses poreuses composées de 
tubes creux dont les étoiles dépouillées de rayon représentent des gâteaux 
d’abeilles. Les lamelles intérieures ne se continuant pas de bas en haut, mais 
étant, au contraire, une succession de petites lames seulement superposées , et 
non soutenues par un axe, il en résulte qu’elles se sont brisées facilement aprés 
la mort des animaux, et qu’il n’est plus resté que la partie solide des tubes. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 
SARCINULA QUINCUNCIALIS. N. 
PI. 6, fig. 7. Magnitudine naturali. 


S. incrustans; tubis in mass@ expansà aggregatis, subrotundis, brevibus , in quincunce 
directis ; internà pariete striatà. 


Cette Sarcinule est beaucoup plus petite que la précédente ; elle est composée 
à peine de deux ou trois couches superposées, ce qui lui donne peu d'épaisseur. 
On la remarque surtout à cause de l’espèce de régularité qui donne à ses alvéoles 


l'apparence d’être rangées en quinconce. 


( Ma collection et le musée d'Avignon.) 


12 
| 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


MEANDRINA ARAUSIACA. N. 
PI. 6, fig. 8. Magnitudine naturali. 


M. explanata; anfractibus longis, nunc rectis, nunc tortuosis, sæpè interruptis ; lamellis 
tenuibus, numerosis ; collibus simplicibus, rotundatis, basi dilatatis. 


La délicatesse des lamelles a rendu la conservation de ce Polypier très diffi- 
cile ; aussi est-il rare d’en rencontrer en bon état. Il paraît n'avoir aucune ana- 
logie avec différentes espèces des Corbières (Aude). 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


LITHODENDRON HUMILE. N. 


PI. 6, fig. 9. Magnitudine naturali. 


L. ramis brevibus, rotundis, subramosis, flexuosis, coalescentibus, in mass@ cespitosà 
aggregatis ; parte extremû subtilissime striatà ; tubis junctis per lamellas irregulares ; stellis 
lamello-sulcatis. 


Fossile d'Uchaux ( Vaucluse), et de Soulatge (montagnes des Corbières, Aude). 


Le mauvais état des lamelles, dans les échantillons que nous possédons, soit 
d'Uchaux, soit de Soulatge, a rendu notre description incomplète sous ce 
rapport. Nous n'avons pu cependant balancer à le rapporter au genre Lithoden- 
dron créé par Schweiger pour diverses Caryophillies , et adopté par M. Goldfuss. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


HELIOPORA BLAINVILLIANA. N. 


PI. 7, fig. 6 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


H. subramosa, in lobis erectis, subrotundis vel compressis divisa; stellis cylindricis, 
profundis, in pariete lamelloso-striatis; sparsis; apicibus plerique coadunatis, interstitiis 
scabris, porosis. 

V'arietas stellis minimis. 


Il y a la plus grande analogie entre cette espèce et l’Heliopora cœærulea de M. de 
Blainville ; mais les digitations sont moins allongées, les lobes plus arrondis, 
et les étoiles plus grandes. Ces dernières sont généralement très abondantes à 


28 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


l'extrémité des lobes, et fort rares dans les bifurcations. On rencontre quel- 
quefois une variété à étoiles très petites et éparses. J'ai cru devoir dédier ce 
joli Polypier à M. de Blainville, dont les ouvrages nous servent souvent de 
guide dans le travail que nous avons entrepris, et dont nous adoptons, autant 
que possible, la nomenclature. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


ORBITOLITES CONCAVA. DEFRANCE. 


Et | Magnitudine naturali. 


c. Aucta. 


O. orbicularis, supernè convexa, subtüs concava ; medio superiore lœviter mamillari. 


Orbitolites concava , Deslongchamps, Encyclop. méthod. , p. 585. 
— Defrance, Dictionnaire des Sciences nat., tome 36, p. 295. 
Orbulites concava, Lamarck, Anim. sans vertèbres ; nouv. édit., tome 2, p. 303. 


Fossile de Ballon (Sarthe), de Saint-Paulet, près le Pont-Saint-Esprit. 


Quoique cette espèce appartienne plutôt à la craie chloritée qu'au grès vert, 
j'ai cru devoir la figurer, à cause de son gisement, à peu de distance d'Uchaux. 
Très abondante dans quelques points de la Normandie ; elle atteint quelquefois 
de 2 à 3 centimètres, et on distingue facilement ses diverses époques d’accrois- 
sement. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. } 


SPONGIA PSEUDOSYPHONIA. N. 


PI. 7, fig. 3. Magnitudine naturali. 


S. subpedicellata, ovato-globosa, elongata, aspera , perforata ; ostiolis numerosis , inæ- 
qualibus, rotundis, profundis ; interstiliis rugosis. 


Peut-être, lorsqu'on rencontrera cette espèce entière, devra-t-on la trans- 
porter au genre Syphonia; mais, dans l’état où se trouvait l'échantillon unique 
qui m'a été communiqué, il a été impossible de reconnaitre les grands tubes 
se prolongeant de la base au sommet, qui caractérisent ce dernier genre. 


(Musée d'Avignon. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 29 


SPONGIA SULCATARIA. N. 
PI. 7, fig. 1. Magnitudine naturali. 


S. substipitata, lobata, compressa ; lobis brevissimis, truncatis ; margine superiore fora- 
minoso ; ostiolis sparsis, profundis, cylindricis; superficie sulcatà ; sulcis magnis , CONCAVIS , 
contortis. 


Fossile de Châtillon, près Saint-Paul-Trois-Châteaux. 


Cette éponge est remarquable par ses sillons contournés, souvent ter- 
minés par des trous ronds, assez profonds, et très rapprochés à l’extrémité 
des lobes. 


(Musée d'Avignon. ) 


SPONGIA VOLA. N. 


PI. 7, fig. 2 a. Magnitudine natural. 
b. Pars aucta. 


S. subplana , compressa, utroque latere Porosissima, scabra ; foraminibus minimis; expla- 
nationibus lobatis ; margine rotundato. 


Je n'ai eu à ma disposition que des fragments de cette espèce, qui s'étend 
comme la paume de la main. Elle a sans doute éprouvé une décomposition par 
suite de la pétrification, ce qui fait qu’on peut à peine distinguer ses fibres, 
très contournées, et qui paraissent, dans l’intérieur, s'être superposées par suite 
des accroissements. 


( Ma collection et le musée d'Avignon. ) 
SPONGIA SANGUISUGA. N. 
PI. 7, fig. 4. Magnitudine naturali. 
S. subaggregata, cylindrica ; ramis ascendentibus, contortis ; externd Superficie rigidulà. 
Jolie espèce, remarquable par sa forme très allongée et à réseau très 


fin. 
(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


30 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


SPONGIA PILULA. N. 
PI. 7, fig. 5. Magnitudine naturali. 


S. sessilis, ovato-globosa, fibrosa, rigidula; fibris inϾqualiter reticulatis. 


Le tissu de cette éponge paraît composé de filaments grossièrement agglo- 
mérés. 


(Ma collection et le musée d'Avignon. ) 


Les amateurs qui feront des recherches dans les grès verts d'Uchaux ou dans 
les environs, trouveront sans doute de nouvelles espèces. Nous aurions pu en 
faire davantage, mais nous avons préféré attendre qu'un plus grand nombre 
de matériaux fût récolté, et que l’on eût des échantillons mieux conservés à 
comparer. 


— ———séihih © 0) M— 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 31 


GROUPE SUPRACRÉTACÉ. 


PIÉMONT, ASTESAN, NICE, ETc. 


En publiant les Polypiers fossiles de ces localités, nous restons dans les 
limites de notre Programme, et en même temps nous acquittons une dette de 
reconnaissance envers un pays où, lors du congrès scientifique tenu à Turin, 
en 1840, nous avons été accueilli avec la plus franche amitié. Nous nous faisons, 
en outre, un devoir de remercier MM. Sismonda, Bellingheri, Michelotti, Bel- 
lardi et de La Rochette de leurs bienveillantes communications, qui, nous 
suivant jusqu’à Paris, ont permis de faire dessiner sous nos yeux des morceaux 
uniques généreusement donnés ou confiés par eux. 

Peu de terrains sont aussi riches que les environs de Turin, de Tortone et 
d’Asti, en corps organisés fossiles, et surtout en Zoophytes. Nous croyons 
d'autant plus devoir les publier dans un ordre zoologique, que plusieurs se sont 
trouvés dans divers étages du groupe supracrétacé. Nous indiquerons donc 
seulement , en commençant, que Tortone, Asti, Sienne et Plaisance appartiennent 
à l'étage supérieur, et Turin, La Superga , Rivalba (1) et Vérone, à l'étage moyen. 
Nous constaterons également que des analogues de ces fossiles se trouvent en 
France, dans les falunières de Touraine, ou dans les bassins de Dax et de 
Bordeaux , et que d’autres qui vivent encore dans la mer Méditerranée se ren- 

contrent fossiles dans les mollasses des départements des Bouches-du-Rhône , 
du Gard et de Vaucluse. 


STEPHANOPHYLLIA IMPERIALIS. N. 


DOPAENteE là Magnitudine naturali. 


b. | 


S. orbicularis, supernè lamellosa; lamellis regulariter conveæis , majoribus minoribusque 
foliaceis, dentatis, plicatis ; centro profundo ; pars inferior plana, subexcavata ; strüs radia- 
tis, granulosis, rugosis, interstitiis sæpé perforatis. 


. Dictionnaire des Sciences naturelles, Supplément, tome I, p. 484, atlas. 


Fossile de l’Astesan. 


Ce charmant Polypier, dont on ne connait encore que l'individu qui m'a été 
confié par M. J. Michelotti, figure assez bien une couronne de feuilles, et il 


(1) D’après une note due à l’obligeance de M. Sismonda, nous avertissons nos lecteurs que, par suite 
de fautes d'impression qui se sont glissées dans le Catalogue de la Collection minéralogique de Turin , 
par M. Borson, et dans le Specimen zoophytologiæ diluvianæ de M. Michelotti, on devra dans ces deux 
ouvrages lire Rivalba au lieu de Aivalta. 


32 


ICONOGRAPHIE ZCOPHYTOLOGIQUE. 
diffère tellement des Fongies et des Turbinolies, que j'ai cru devoir le proposer, 
pour former un genre, dans le Supplément du Dictionnaire des Sciences naturelles. 
Les combinaisons gracieuses que forment entre elles les lamelles, se représen- 
tent sous d’autres aspects dans les deux espèces qui suivent, que j'ai retirées, 
l’une des Fongies , et l’autre des Turbinolies. Les grandes lamelles, au nombre 
de douze dans l’espèce décrite, sont découpées au bord, et les plis rappellent 
les nervures des feuilles. Les stries inférieures grossissent du centre à la cir- 
conférence , et elles sont un peu rugueuses vers le bord. On aperçoit quelques 
petits trous dans leurs interstices. 


( Collection de M. J. Michelotti, à Turin. ) 


STEPHANOPHYLLIA ELEGANS. N. 


PI. 8, fig. 2 a. 
D ; | Mugnitudine naturali. 


S. orbicularis, supernè lamellosa ; stellà elongatà; lamellä centrali dentatà ; lumellis 
aliis circumstantibus connexis, dispositis in varüs fiquris secundüm ætatem, dentatis, gra- 
nulatis; pars inferior subconvexa, radiatim striata ; stris rugosis, sæpè bifurcatis ; inter- 
stitis regulariter perforatis. 

Fungia elegans, Bronn, Leth. geog., page 900, pl. 36, fig. 7 a-d. 


Fossile de Sainte-Agathe près Tortone, Castel-Arquato, etc. 

Grâce à la générosité de M. le docteur Bellingheri, de Turin, je possède 
cette espèce à différents âges, ce qui m'a mis à même de reconnaître que 
les combinaisons des lamelles changent en vieillissant. Les jeunes individus 
ne présentent pas non plus les pores nombreux et régulièrement disposés que 
l’on aperçoit dans ceux plus âgés, à la surface inférieure. 


(Musée de Turin, collections Michelin , Michelotti, etc. ) 


STEPHANOPHYLLIA ITALICA. N. 


PL. 8, fig. 3 . Magnitudine natural. 
c. Aucta. 


S. rotunda, subconica ; costis exterioribus rotundatis, numerosis, crenatis ; stellà planà ; 
centro papilloso ; lamellis dentatis ; inter lamellas brevissimas, sex sunt altiores, furcillatim 


dispositæ ad marginem. 
Turbinolia italica, Michelotti, Spec. zooph. Dil., page 51, pl. 1, fig. 8. 


Fossile de Tortone, etc. 


Cette jolie petite espèce se rapproche beaucoup des Turbinolies par sa forme 
turbinoïde; mais la réunion de plusieurs de ses lamelles, dans les individus 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 55 


trés bien conservés, m'a décidé à la retirer du genre où M. Michelotti l'avait 
placée. Ses côtes extérieures sont nombreuses, et on en distingue assez facile- 
ment douze plus fortes que les autres, se prolongeant de la base à la circonfé- 
rence. J'ai vu un échantillon qui, par exception, paraissait avoir adhéré. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


CYCLOLITES BORSONIS. N. 


PI. 8, fig. 4 a. 


à Magnitudine naturali. 


C. subrotunda, depressa, form numismali ; stellà radiante, tenuissimé lamellosé , sub- 
incavatà ; lamellis numerosis, serratis; lacun& centrali nullà ; parte inferiori subconvexà, 
lœvi, radiante, circulis concentricis. 


Borson, Cat. cab. min. de Turin, page 668, n° 23. 


Fossile de la Roche de Baldi ( Astesan). 


N'ayant pas eu occasion de voir à Turin la Fungia Hemispherica de M. Gold- 
fuss, trouvée dans les environs de cette ville, d’après M. Michelotti, page 97, 
nous ne pouvons décider si cette même espèce peut se rencontrer dans les terrains 
crétacés et supracrétacés ; fait qui serait pour nous une anomalie. Mais celle dont 
la description précède , et dont nous devons la communication à M. Sismonda, 
est certainement sans nom, jusqu’à présent, quoiqu’elle ait été très bien décrite 
par M. Borson dans le Catalogue raisonné de la Collection minéralogique de l'Uni- 
versité de Turin, sous le n° 23 des Madrépores fossiles à étoile unique trouvés 
dans les États Sardes; aussi nous avons cru devoir la lui dédier. Elle est remar- 
quable par sa lacune centrale, qui ne se fait reconnaître que par l’affaisse- 
ment des lamelles qui rend l'étoile concave. 


(Musée de Turin et ma collection. ) 


TURBINOLIA JAPHETI. N. 
PI. 8, fig. 5. Magnitudine naturali. 


T. elliptica, conica, irregularis; lacun& centrali oblongä; stellà planulatà ; margine 
rotundato ; lamellis minoribus cum majoribus alternantibus, crassis, superfciei granulatis : 
stris exterioribus undulatis ; basi attenuatà. 


Fungia Japheti, Michelotti, Spec. zooph. Dil., p. 92, pl. 3, fig. 6, mala. 
Fossile de Turin, la Superga. 
J'ai retiré cette espèce des Fongies, attendu que ses caractères se rapprochent 


davantage des Turbinolies , dont elle devient une des plus grandes espèces. Elle 
ÿ 


34 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


est remarquable par l'épaisseur de ses lamelles granuleuses et par lirrégula- 
rité de ses formes, qui peut-être ont été altérées par la compression. 


( Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti, etc.) 


TURBINOLIA MICHELOTTII. N. 


PI. 8, fig. 6 a. 


b | Magnitudine naturali. 


T. orbicularis , depressa, turbinata; basi vel attenuatà in angulo obtuso , vel plané ; centro 
infundibuliformi ; lamellis remotis, dentatis, granulosis, majoribus minoribusque alternis ; 
striüis externis rotundis. 


Fungia coronula, Michelotti, Spec. zooph. Dil., page 94. 
Borson, Cat. cab. min. de Turin, page 666, n° 4. 


Fossile de l’Astesan et des environs de Turin. 


La Fungia coronula de M. Goldfuss appartient aux terrains crétacés, et elle 
diffère de celle décrite dans cet article par sa petitesse et par ses lamelles très 
évasées au-dessus de la base. Cette espèce m’ayant, de plus, paru se rapprocher 
des Turbinolies par sa forme turbinée, j'en ai changé le nom, et l’ai dédiée 
à mon ami M. Michelotti, qui, par son Specimen z0ophytologiæ diluvianæ , nous à 
fait connaître les nombreux Polypiers fossiles de Turin et de l’Astesan. La base 
plane et non striée de quelques individus nous a fait reconnaître que quand ce 
zoophyte adhérait, son bord s'élevait perpendiculairement. Lorqu'il est libre, 
les stries extérieures se prolongent jusqu’à la base. 


(Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti , etc. ) 


TURBINOLIA OBESA. MicHELOTTI. 
PI 8, fig. 7 a. nn 
b. | Tip Magnitudine naturali. 
€ Varietas tintionabuliformis. 
T. rotunda, semiglobosa, brevis; centro papilloso; stellà concav ; duodecim lamellis 


majoribus, ramoso-granulosis, tribus minoribus inter majores ; exterius duodecim costis 
crassè dentatis ; striatis interstiliis ; basi mammillari. 


Guettard, Mémoires, tome 3, pl. 21, fig. 6 et 7. 
Turbinolia obesa, Michelotti, Spec. z0oph. Dil., page 53, pl. 2, fig. 5. 
Borson, cat. cab. min. de Turin, pag. 666 et 667, n°° 6 et 7. 


Fossile des environs de Tortone, etc. 


Cette: espèce, très remarquable pour ses douze côtes extérieures , fortement 
dentées, présente deux variétés très distinctes : l’une est très comprimée, 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 39 


presque elliptique et sans côtes apparentes; la seconde (c) conserve ses côtes, 
mais elle s’allonge de manière à imiter une clochette. 


(Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti, etc. ) 


TURBINOLIA ARMATA. MicnELOTTI. 


PI. 8, fig. 8 a. 


is Mägnitudine naturali. 


T. cylindrica, ad basim quinque spinis exertis solidisque munita; basi acutà, lœvi, lucidà; 
stellà rotundatà, concava ; centro papilloso; triginta vel quadraginta lamellis, quinque majo- 
ribus, superficiei striato granulosà ad marginem. 


Turbinolia armata, Michelotti, Spec. zooph. Dil., page 52, pl. 1, fig. 9. 


Fossile des environs de Turin. 


Ainsi que M. Michelotti, nous ne doutons pas que ce joli Polypier n'appar- 
tienne aux Turbinolies, quoique cette division par cinq soit unique, je crois, 
dans ce genre. Du reste, ses cinq épines, et sa base, qui en forme une sixième, 
ne portent aucune trace d’adhérence. Toute la partie inférieure est lisse, un peu 
luisante, et ce n’est que vers le bord supérieur que l’on aperçoit quelques côtes 
granuleuses correspondant aux lamelles. J 


( Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti, etc. ) 


TURBINOLIA RARICOSTATA. MIiCcHELOTTI. 


PL 8, fig. 9 1e | Magnitudine natural. 


c. Pars exterior aucta. 


T. turbinata, lata, elliptica; basi lœviter revolutà; costis raris, membranaceis, sæpé 
undulatis ; lamellis duodecim à quindecim majoribus, in interstitiis tribus minimis ; centro 
papilloso ; superficie granulosà. 

Turbinolia punctata, Michelotti, Spec. zooph. Dil., page 74. 
——— raricostata. ———————————--——— 68. 
Borson , cat. cab. min. de Turin, page 667, n° 9. 


Fossile des environs d’Asti, Tortone et Turin. 


La Turbinolia raricostata de M. Michelotti me semble faire double emploi avec 
sa T. punctata. Cette dernière ne me paraissant établie que d’après des individus 
jeunes, ayant encore des traces d’adhérence et les granulations plus apparentes. 
Aussi n’en ai-je fait qu'une seule espèce qui se reconnaîtra à ses douze ou 
quinze côtes, et à sa superficie couverte, ainsi que les lamelles, de grosses 


36 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


granulations. Dans le jeune âge, les côtes sont quelquefois interrompues. 
(Fig. 96.) 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


TURBINOLIA BELLARDII. N. 


PI.8, fig. 10. Magnitudine naturali. 


T. compressa, elliptica, coniformis ; costis longitudinalibus , undulatis, crassis, ex quibus 
duodecim dispositis irregulariter ; interstitiis striatis in duodecim obsoletè costulatis ; stellà 
maximé , oblongä, concavä ; lacun@ centrali elongat&, papillosà ; lamellis subtilissimè qra- 
nulosis, duodecim mazximis , elevatis ; margine crenulato ; basi acutà. 


Cette espèce a peut-être été confondue avec la Turbinolia pyramidata ; mais 
elle en diffère par sa forme comprimée et ses douze côtes , plutôt ondulées que 
dentées. Ses douze grandes lamelles sont très élevées, et finement granuleuses. 
Les côtes ne sont pas toujours à égale distance, et sont terminées par la réunion 
de lamelles, dont la plus grande s’élève au-dessus du bord, ce qui le fait pa- 
raître crénelé. L'individu que je possède vient des environs de Turin, et m'a 
été envoyé par M. Louis Bellardi, qui porte un nom déjà illustré dans les sciences 
naturelles par les travaux botaniques de son aïeul, et auquel je l'ai dédié en 
souvenir d'amitié. 


( Ma collection. ) 


TURBINOLIA PYRAMIDATA. MicuELoTri. 


PI. 8, fig. 11. Magnitudine naturali. 


T. rotunda, pyramidata ; stellà maximä, concavà ; centro papalloso ; costis longitudi- 
nalibus, crassis, raris, ex quibus sex angulatim ad basim dispositis, crassè tuberculatis ; 
interstitis striatis ; lamellis duodecim majoribus altis, crassis, granulosis; margine cre- 
nulato. 


Turbinolia pyramidata, Michelotti, Spec. zooph. Dil., page 53, pl. 2, fig. 4. 


Fossile des environs de Tortone et de Turin. 


Espèce remarquable par ses six grosses côtes fortement tuberculées, et par 
ses douze grandes lamelles, qui s'élèvent au-dessus du bord, et qui répon- 
dent aux côtes et au renflement, qui se trouvent au milieu de chaque entre- 
côte. 


(Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti, etc.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 37 


TURBINOLIA BREVIS. DESHAYES. 


\ 


PI. 8, fig. 12 a. 4e à 
ie “ Magnitudine naturali. 


b. 


T. depressa , turbinata, irregularis ; stellà ovatà , subconcavä ; lamellis numerosis, tenuis- 
simis ; basi subacutà; striis exterioribus alternatim majoribus minoribusque. 


Deshayes, Stat. des Hautes-Alpes, par M. Ladoucette, page 565, pl. 13, fig. 1 à 3. 


Fossile du Val de Ronca (M. Michelotti); de la Superga (M. Sismonda}); de la mon- 
tagne de Faudon, près Chaillol (Hautes-Alpes). 


Cette espèce a déjà été figurée dans la Statistique des Hautes-Alpes, par M. le 
baron de Ladoucette , et ce ne peut être que par erreur que M. Michelotti l’a 
considérée comme analogue à la Turbinolia patellata de Lamarck , qui a été trouvée 
dans les grès verts crétacés du Mans. Cette dernière espèce est très plate, et 
lisse en dessous, ce qui la distingue très bien de la Turbinolia brevis. 


( Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti, etc. ) 


TURBINOLIA SISMONDIANA. N. 


PI. 1, fig. 13 a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


T. elongata, subrotunda, glandiformis ; stellà ovatä, concavä ; centro papilloso ; papillis 
numerosis; lamellis æqualibus; margine rotundo ; striis exterioribus undatis, rugosis, prolon- 
gatis usque ad basim ; basi rotundatà , sæpè umbilicatä. 


Fossile de Turin, la Superga. 


Ce Polypier, non encore décrit, est distingué des autres espèces par ses stries 
et ses lamelles, égales entre elles, par ses papilles nombreuses , et occupant 
près de la moitié de son diamètre, et surtout par sa base, qui, comme la 
Turbinolia elliptica de Lamarck, se présente tantôt arrondie, tantôt ombiliquée , 
et quelquefois avec des traces d’adhérence. Nous nous faisons un plaisir de la 
dédier au docteur Ange Sismonda, qui s’est fait un nom si distingué par ses 
travaux dans les sciences naturelles. 


(Musée de Turin , collections Michelin, Michelotti, etc. ) 


38 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


TURBINOLIA CLAVUS. MicnELorrt. 


PI. 8, fig. 14. Magnitudine natural. 


T'. turbinato-clavata, elongata, subrecta, basi acuta vel adherens ; stellä oblongé ; lamellis 
granulosis, inϾqualibus; stris exterioribus, longitudinalibus granulatis, obsoletis ad basim. 


Fossile des environs de Turin. 


Espèce nouvelle, n'ayant aucun rapport avec celle du même nom décrite par 
Lamarck, et qui doit être supprimée, parce qu’elle fait double emploi avec la 
Turbinolia elliptica de M. AL. Brongniart, dans sa Description géologique des environs 
de Paris, ainsi que je m’en suis assuré en examinant les individus du Muséum 
d'histoire naturelle de Paris, provenant de la collection de M. de Lamarck. Ils 
sont mal conservés, et rien, sur l'étiquette, ne fait mention qu’ils proviennent 
des environs d'Agen ou d’Aix-la-Chapelle. Assez généralement l'extérieur est 
lisse, et les stries ne sont bien visibles que vers le haut. 


( Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti, etc. ) 


TURBINOLIA CYLINDRICA. MicnEeLoTri. 
PI. 8, fig. 15. Magnitudine naturali. 


T. simplex, elongato-cylindrica , externè striata; stellà rotundä , concavà ; lamellis 
rugoso-granulatis, æqualibus ; basi recurvâ, sæpè adnexà. 


Michelotti, Spec. zooph. Dil., page 73. 
Fossile des environs de Turin et de Vérone. 


Cette espèce est remarquable par sa forme très allongée et cylindrique, ses 
lamelles et ses stries égales, et sa base, presque toujours brisée, paraissant 


avoir été adhérente. 


(Ma collection et celle de M. Michelotti. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 59 


TURBINOLIA CORNUCOPIA. MicHELOTTI. 
PI. 8, fig. 16. Magnitudine natural. 


T. subcylindrica, basi arcuatim revoluta, angulosa ; costis undulosis, majoribus decem 
vel duodecim, in interstitiis tribus minoribus sulcis divisis; facie granulatä; basi acuta, 
interdüm contortà ; stellà subrotundäâ, concavä ; centro papilloso ; lamellis granulosis, dis- 
positis uti costæ. 


Michelotti, Spec. sooph. Dil., page 67. 
Borson, Cat. cab. min. de Turin, page 667, n° 11, et page 668, n° 22. 
Guettard , Mémoires, tome 3, page 447, pl. 91, fig. 4. 


Fossile de Tortone. 


Espèce très variable dans la distribution de ses côtes principales , qui varient 
de dix à douze, rarement onze. Quelquefois celles intermédiaires sont presque 
égales aux autres. L’extérieur du Polypier est couvert de granulations. De 
forme allongée, il est toujours recourbé à la base, qui est quelquefois con- 
tournée. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


TURBINOLIA TAURINENSIS. N. 
PI. 8, fig. 17. Magnitudine natural. 


T. turbinato-clavata, elongata, sublævigata ; basi attenuaté ; superficie obsoletissimé 
granulatà ; stellà rotundatä ; decem lamellis crassis; aliis minimis internis : centro pro- 
fundo. 


Fossile de la Superga, près Turin. 


Le seul échantillon que je connaisse de cette espèce a été trouvé par M. l'abbé 
Van den Hecke, amateur éclairé des sciences naturelles. Il est remarquable par 
dix grosses lamelles, accompagnées chacune de deux très petites à peine visi- 
bles à l'extérieur, qui paraît lisse à l'œil nu, quoique à la loupe il soit granu- 
leux. Le centre est profond, et ne semble pas être garni de papilles. 


( Collection de M. Van den Hecke, à Versailles. ) 


+, 


40 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


TURBINOLIA PRÆLONGA. MIicHELOTTiI. 
PI. 9, fig. 1. Magnitudine naturali. 


T. subrotundata, prælonga ; apice recurvo ; striis minimis, filiformibus , scabris, pluri- 
mis subundatis ; stellà obliquà, ellipticé ; lamellis æqualibus ; basi acutà, lœviter revolutà. 


Turbinolia prælonga, Michelotti, Specimen zooph. Dil., page 67. 
Borson, Cat. cab. min. de Turin, page 668, n° 19. 


Fossile de la colline de Turin. 


Cette espèce, qui se rencontre fréquemment, atteint quelquefois plus d’un 
décimètre de longueur. Elle a ordinairement l'étoile terminale fortement em- 
pâtée dans la gangue, de sorte que l’on connaît peu sa disposition intérieure. 
A juger d’après les stries, les lamelles doivent être nombreuses et égales. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


TURBINOLIA PLICATA. MicuELorTrt. 


22 68: 2 4 | Magnitudine naturali. 


T', brevis, lata, rotunda, basi revoluta; costis numerosis, rotundatis, granosis, distinctis 
ad marginem, infernè obsoletis ; stellà subrotund&, profundä; lamellis octo et quadraginta, 
majoribus duodecim ; lamellà centrali dentatà, granulosé ; basi recurvatä , subacufä. 


Guettard, Mémoires, tome 3, pl. 21, fig. 3 et 5. 
Turbinolia plicata, Michelotti, Specim. zooph. Diluv., page 69, pl. 2, fig. 9. 
Borson, Cat. cab. min. de Turin, page 667, n° 8. 


Les variétés nombreuses que présente la Turbinolia plicata de M. Michelotti 
nous a déterminé à la diviser en trois espèces différentes ayant des caractères 
très distincts. Nous signalerons pour celle-ci des côtes égales, quarante-huit 
lamelles, dont douze grandes, souvent interrompues vers le milieu, et une 
lamelle centrale, dentée et granuleuse. Cette espèce paraît très voisine de la 
Turbinolia mitrata que M. Goldfuss annonce comme appartenant à un terrain 


crayeux. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. A1 


TURBINOLIA BELLINGHERIANA. N. 
PL 9, fig. 3. Magnitudine naturali. 


T. compressa, elliptica, recurva ; costis numerosis, rotundatis, distinctis ad marginem , 
inferné obsoletis ; stellà ovatà , profundà ; octoginta lamellis, majoribus decem; lacund cen- 
trali elongatà ; basi revolutà. 


Fossile de Sainte-Agathe, près Tortone. 


Cette espèce a, sans doute, été souvent confondue avec la Turbinolia plicata ; 
mais elle est plus longue, souvent comprimée, et a la base recourbée en 
hameçon. Ses côtes, qui se terminent en lamelles, sont striées transversalement, 
et au nombre de quatre-vingts, dont dix plus grandes et plus relevées que les 
autres. Je dois cette jolie espèce à M. Bellingheri, docteur-médecin distingué à 
Turin, et propriétaire à Sainte-Agathe, auquel je me fais un plaisir de la dédier. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotii. ) 


TURBINOLIA UNDULATA. N. 
PI. 9, fig. 4 Magnitudine naturali. 


T. cylindrica, elongata ; basi arcuatim revoluta ; costis majoribus duodecim, undulatis . 
rugosis ; in eorum interstiliis tribus minoribus, inæqualibus, sæpè interruptis ; stellà subro- 
tundà ; lamellis duodecim majoribus, sex et triginta minimis ; basi recurva, attenuatà. acuté. 

Guettard, Mémoires, tome 3, pl. 21, fig. 4. 


Fossile de Tortone. 


Voisine de la Turbinolia cornucopia et de la Turbinolia plicata, celle-ci se distin- 
gue de la première par douze grosses côtes au lieu de dix, se terminant en 
lamelles plus grandes que les autres, et de la seconde, par ses côtes fortement 
prononcées, ondulées, quelquefois interrompues, et presque lisses. 

(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


LR 


TURBINOLIA MULTISERIALIS. MicneLorri. 


BES 1eiS à Magnitudine naturali. 


T'. brevis, cylindracea ; basi acutà , revolutà ; costis majoribus, longitudinalibus , undato- 
crenatis; costis intermedüs, leviter granulosis ; stellà profund@, papillosé : lamellis sub- 
æqualibus ; margine æquali. 


Michelotti, Spec. zooph. dil., pl. 2, fig. 7. 
Fossile de Tortone. 
On rencontre quelques exemplaires de cette jolie petite espèce, qui sont comme 


usés, et laissent à peine voir la trace des côtes. On les reconnaît cependant, à la 
6 


42 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
rondeur de l'étoile et aux lamelles qui , quoique inégales en grandeur, dépassent 
à peine le bord. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


TURBINOLIA MULTISPINA. Micnezorri. 
PI. 9, fig. 6. Magnitudine naturali. 


T. turbinata, cylindrica; basi breviter revolutà , acutà ; costis duodecim, muricato-spi- 
nosis ; insterstitiis sulcatis, granulatis, aliquotiès muricatis ; stellà concavä, papillosé ; la- 
mellis granulosis, sex majoribus, alteris minimis ; margine inæquali. 


Michelotti, Spec. zooph. dil., pl. 2, fig. 6. 
Hd 
Fossile des environs de Gênes et de Tortone. 


Cette espèce se rapproche de la précédente. Elle est remarquable par douze 
côtes hérissées de tubercules épineux, par ses interstices granuleux, et quel- 
quefois épineux , par six lamelles beaucoup plus élevées au-dessus du bord que 
les autres, et par un faisceau nombreux de papilles centrales. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


TURBINOLIA DUODECIMCOSTATA. GoLpFuss. 


PI. 9, fig. 7 a. |] 
b 


c. | 

T. cuneata, recurva, compressa; stellà elliptica, profundà : centro elongato, papilloso ; 
lamellis duodecim majoribus, septenis minoribus interpositis, striato-granulosis , dentatis ; 
costis numerosis, duodecim sœpè quatuor et viginta majoribus, acutis, interruptis, alteris 
minimis ad basim prolongatis ; basi revolutà, rar directà. 


Magnitudine naturali. 


Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 6a, b, c. 
Turbinolia antiquata , 
ss corniformis, | Risso, Æistoire nat. de l'Europe mérid., tome 5, pl. 9. 


——-—— cyathus, ) 


——-—— decimcostata, Blainville, Man. d'act., page 341. 
——-—-— duodecimcostata, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome 2, 


page 363, no 16. 
— Bronn, Leth. geog., p. 896, pl. 36, fig. 5 a, b,c. 
Caryophyllia pileus, Sassi, Giorn. Ligust., 1827, septembre. 
Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 669, n° 29. 


Fossile d’Asti, de La Trinité, de Piacenza, de Turin, de Castel-Arquato, etc. 


On trouve cette belle espèce dans presque tous les terrains subapennins, et 
elle est surtout très abondante, à tous les âges, à La Trinité, près Nice. Quoique 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 43 


M. Goldfuss en ait donné une très bonne figure, M. Michelouti paraît l'avoir con- 
fondue avec la T. cuneata du mème auteur. Nous ne pouvons expliquer non plus 
pourquoi M. de Blainville lui a donné le nom de Decimcostata. Quelquefois, au 
contraire, elle a vingt-quatre côtes presque égales. Sa superficie paraît un peu 
ondulée, par suite des espèces d’étranglements qui précèdent les accroissements. 
Ce Polypier atteint quelquefois près d'un décimètre. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


TURBINOLIA VERSICOSTATA. N. 


PI. 9, fig. 8. Magnitudine natural. à 


T. turbinato-depressa, recurva ; stellà ovatà, profundà ; centro papilloso ; lamellis nume- 
rosis, majoribus tribus minoribus interpositis ; costis irregularibus, alternatim tuberculatis, 
spinosis, acutis vel obsoletis ; basi leviter incurvà. 


Fossile de la colline de Turin. 


Voisine, par sa forme, de la T. duodecimcostata jeune, cette espèce à pu 
quelquefois être confondue avec elle; mais ses caractères extérieurs sont trop 
différents, pour ne pas la distinguer après examen. Les côtes sont tantôt tuber- 
culeuses, ou épineuses, tantôt très aiguës, ou presque effacées. Sa taille atteint 
à peine trois centimètres. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


TURBINOLIA SINENSIS. MicnELoTri. 


PI. 9, fig. 9. Magnitudme natural. 


T. conica, oblonga, subcompressa ; stellà ovatä, profundà ; lamellis inæqualibus alterna- 
tim, granulosis ; striis exterioribus numerosis, æqualibus , obsoletis ; basi acut&, contractà. 


Michelotti, Spec, zo0p. dil., pl. 3, fig. 3. 


Fossile de Turin, de La Superga. 


Cette espèce ne présente extérieurement que des stries presque usées, et 
difficiles à suivre. Elle est infundibuliforme, et comprimée sur les grands côtés. 
Sa base se rétrécit assez vivement, et les granulations des lamelles sont très 
espacées. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


44 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


TURBINOLIA FIMBRIATA. N. 
PI. 9, fig. 10. Magnitudine naturali. 
T. conoïdea, elliptica; stellà ovatà ; lamellis exiquissimis, numerosis; stris exterioribus 


innumeris, ad marginem flexuosis ; basi obtusà vel rotundatà. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 667, n° 18. 


Fossile de La Trinité, près Nice, de Castellane ( Basses-Alpes ). 


On ne trouve sur cette espèce aucune apparence de côtes. Quelques petits 
renflements circulaires annoncent seulement les accroissements du Polypier. La 
variété que je possède de Castellane a les formes arrondies, légèrement compri- 
mées, et elle présente aussi , vers le bord, une sorte de frange formée par les stries , 
qui s’inclinent de droite à gauche au moment où elles deviennent lamelles. 


(Musées de Turin et d'Avignon, collections Michelin et Michelotti. ) 


FLABELLUM AVICULA. N. 


DOS HE libre 
b. 


c. Lamella aucta. 


Magnitudine naturali. 


F. cuneato-compressum, crassum, extensum instar alarum ; stellà convexd, oblongä ; lineä 
medianà profundä ; lamellis numerosis, inæqualibus, granulosis sursüm rotundatis (majores 
intüs terminatæ ab appendiculis serratis); exteriore striato ; costis raris, obsoletis vel tuber- 
culatis, ad latera foliaceis, lacinatis ; basi attenuatà. 

F'arietas basi elatà ; stellà latissima. 


Guettard. Mem., t. 3, pl. 21, fig. 2. 

Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 667, n° 14. 

Turbinolia cuneata, var. Anceps, Goldfuss, Petref., pl. 37, fig. 17 a, b. 

© ——————— Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome 2, 
page 363; n° 12 +. 

sinuosa, Bronn, Leth. geognost., page 897. 

————— avicula, Michelotti, Spec. zooph. dil., pl. 3, fig. 2. 

Caryophyllia cuneata, Sassi, Giorn. Ligust., 1827, septembre. 


e 


Fossile de Tortone, d’Asti, de Turin, de Castel-Arquato, de La Trinité, près Nice, etc, 
Villeneuve-lès-Avignon (Gard ). 


Les caractères remarquables de cette espèce et des trois suivantes m'ont déter- 
miné à les retirer des Turbinolies, pour les reporter au genre Flabelline de 
Lesson ( Illustr. Zoolog.). En effet, elles sont très comprimées, et anguleuses 

-aux extrémités. La ligne médiane est vide, et la partie inférieure des lamelles 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 45 


est terminée par un appendice garni de dents quelquefois un peu crochues. 
L'espèce décrite est très comprimée dans sa jeunesse ; mais, en vieillissant, les 
extrémités perdent leurs lamelles tuberculeuses , s'élargissent et s’arrondissent. 
On rencontre souvent une variété qui, avec les mêmes caractères, s’élargit con- 
sidérablement. 

Il existe une grande analogie entre cette espèce et un Polypier vivant que je 
possède, figuré dans l'Encyclopédie méthodique, PI. 483, fig. 2. Lamarck lavait 
nommé Fungia compressa, et il vient des Indes orientales. Ce dernier doit rentrer 
dans le genre Flabelline, tandis que l'espèce figurée dans l’atlas du Manuel 
d’actinologie, PI. 67, fig. 4, et citée page 337 du mème ouvrage, sous le même 
nom, mais qui n'a aucun rapport avec lui, appartient au genre Turbinolie. 

La Turbinolia rubra de MM. Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe, se rappro- 
che beaucoup aussi du Flabellum avicula. | 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


FLABELLUM APPENDICULATUM. N. 
PI. 9, fig. 12. Magnitudine naturali. 


F. compresso-cuneatum , rectum , elongatum ; stellà ovato-oblongä; centro elongato, pro- 
fundo ; lamellis inœæqualibus, alternis ; costis longitudinalibus , elevatis utrâque facie, sex 
minoribus interruptis ; basi acutissimä. 


Turbinolia appendiculata, Al. Brongniart, Terr. trapp. du V'icentin , page 88, pl. 5, 
fig. 17 a, b. . 
————— cuneata, Bronn, Leth. geognost., page 898. 


Fossile d’Asti, de Tortone, du Val de Ronca et du Val Sangonini ( Vicentin). 


Ce Polypier, qui paraît assez rare, est remarquable, 1° par les expansions 
de ses deux arêtes, qui sont souvent irrégulières et comme rongées ; 2° parce 
qu'arrivé à une certaine taille, il ne fait plus que s’allonger, au lieu de s'étendre 
également en largeur et en hauteur, ainsi que d’autres de ses congénères. 


( Musée de Turin, collections Al. Brongniart, Bertrand-Geslin et Michelin. ) 


FLABELLUM CUNEATUM. N. 
PI. 9, fig. 13. Magnitudine naturali. 


F. obconico-compressum, elongatum, externum , ad basim instar alarum ; stellà oblongä ; 
lined medianà profundà ; lamellis inæqualibus, granulosis, tribus minoribus majoribus inter- 
positis ; striis obsoletis ; basi acutà, non revolutà. 


Parkinson, Org. Rem., tome 2, pl. 4, fig. 9. 
Turbinolia compressa, Risso, Hist. nat. de l'Europe mérid., tome 5, pl. 9, fig. 50. 


L 


A6 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Turbinolia cuneata, Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 9 à, b. 

= —————— Blainville, Man. act., page 342. 

————————— Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., page 362; n° 12 +. 
————————— Micheloiti, Spec. z00ph. dil., page 66. 

————— sinuosa, Bronn, Leth. Geognost., page 897. 

————— albiniacensis, de Gerville, Cat. mss., n° 1015. A. 

Fossile d’Asti, de Sienne, de Castel-Arquato et de Saint-Martin-d’Aubigny, près Saint-Lô 
( Manche ). 

On reconnait cette espèce à l'absence de côtes et de stries extérieures, et c’est 
dans le jeune âge seulement qu’elle est quelquefois pourvue d’appendices ailés 
vers sa base. M. de Gerville, naturaliste distingué à Valognes, m'en a communiqué 
un échantillon trouvé par lui dans des terrains tertiaires des environs de Saint-Lô. 


(Musée de Turin, collections Michelin, Michelotti et de Gerville. ) 


FLABELLUM EXTENSUM. N. 
x PI. 9, fig. 14: Magnitudine naturali. 


F. semi-circulare, compressum ; stellà convexà , prolongatà usque ad partem inferiorem ; 
lineâ medianà profundissim ; lamellis majoribus alternatim minoribus ; granulosis, utrâque 
superficie substriatis; costis obsoletis; parte inferiore rectà, cuneatà, per pedunculum acutum 
terminatà. 

Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 667, n° 15. 


Fossile de Turin , de Villeneuve-lès-Avignon (Gard ). 


Ce Polypier a les plus grands rapports avec le Flabellum parvoninum , Lesson, 
venant des mers de l'Océanie, et décrit dans ses illustrations zoologiques, 
5° liv., PI. 44. 11 en diffère cependant, parce qu’il est plus comprimé, et que le 
pédoncule est plus long et plus aigu. 


(Musées de Turin et d'Avignon, collections Michelin et Michelotti. } 


CARYOPHYLLIA ITALICA. N. 


PI. 9, fig. 15. Magnitudine natarali. 


C. turbinata, compressa, striata ; stellä ovatà ; centro profundo, papilloso ; lamellis nu- 
merosis, serratis, sex et triginta per tres majores conjunctis ; striis undatis, echinatis ; basi 


adherente , extensà. 
Vivant dans la mer Méditerranée. 
DT% 
Fossile de l’Astesan, et des falunières de Mantelan (Indre-et-Loire ). 


Ce Polypier, dont les analogues vivent encore dans la mer Méditerranée, est 
très remarquable par ses douze faisceaux de trois grandes lamelles séparés par 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 47 
de plus petites. Ses stries extérieures sont trés nombreuses, et comme hérissées 
de petites épines , ce qui les rend très rudes au toucher. 


(Ma collection. ) 


CARYOPHYLLIA PEDEMONTANA. N. 
PI. 9, fig. 16. Magnitudine naturali. 


C. simplex, clavato-turbinata , subcylindrica; stellà rotundà, convexd ; lamellis Mmajoribus 
minoribusque alternis, dentatis ; centro papilloso ; costis exterioribus granulosis ad margi- 
nem ; basi latà, depressà, adhærente. 


Turbinoha cyathus, Michelotti, Spec. x00ph. dil. , page 72, pl. 3, fig. 3. 


Fossile des environs -d’Asti et de Turin , et de Mantelan ( Indre-et-Loire ). 


Cette jolie espèce étant constamment adhérente , et la base étant presque aussi 
large que le sommet, à dû être retirée des Turbinolies, et reportée aux Caryo- 
phyllies ; mais, comme elle est striée jusque sur la base, tandis la Caryophyllia 
cyathus des auteurs est lisse et luisante presque jusqu’au bord de l'étoile, nous 
lui avons donné un nom nouveau. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


CARYOPHYLLIA CYATHUS. Lamouroux. 


PI. 9, fig. 17. Varietas minor. Magnitudine naturali. 


C. solitaria, elongata , clavato-turbinata; superficie sublevi ; stellà rotundä, concav ; 
centro_ papilloso ; lamellis numerosis, granulosis, majoribus minimis alternatim ; margine 
striato ; basi attenuatà, adhwrente. 


Caryophyllia cyathus, Lamouroux, Exp. méthod. polyp., pl. 28, fig. 7. 
Borson , Cat. Cab. min. de Turin, page 668, n° 95. 
Vivant dans la mer Méditerranée. 


Fossile de Godiasco. 


Cette espèce, qui n’est pas la Tawrbinolia cyathus de M. Michelotti, paraît être 
une variété de la Caryophyllia cyathus, si commune dans la Méditerranée. Lisse 
à l'extérieur, excepté vers le bord de l'étoile, où les stries sont en nombre égal 
aux lamelles, elle est également garnie de papilles au centre. 


(Musée de Turin. ) 


48 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CARYOPHYLLIA PSEUDO-TURBINOLIA. N. 
PI. 9, fig. 18. Magnitudine naturali. 


C. solitaria, cuneata, compressa, striata, ad basim recurvata; stellà elhiptica, profundä ; 
certro papilloso ; lamellis numerosis, tribus minimis inter majores ; striis rugosis, subgra- 
nulosis ; basi attenuatà, adhærente sæpè suprà testis. 


Vivant dans la mer Méditerranée. 
Fossile de Monte-Pelegrino, près Parme, et de la Sicile. 


Cette espèce, ordinairement solitaire , se rencontre fréquemment dans les ter- 
rains tertiaires de Sicile, et je l’ai reçue aussi des mers qui entourent cette ile. 
Récente ou fossile, elle est presque toujours fixée sur des coquilles, et ses stries, 
qui se prolongent jusqu’à la base, la rapprochent des Turbinolies. 


(Ma collection. ) 


ANTHOPHYLLUÜUM DETRITUM. N. 
PI. 10, fig. 1. Magnitudine naturali. 


A. subeylindricum , irregulare ; superficie longitudinaliter striatà; stris crassis; stellà 
ovatà , subplan ; lamellis subæqualibus; centro elongato, lamellà crassà formato ; basi latà, 
adhærente. 


Caryophyllia truncata, Michelotti, Spec. rooph. dil., page 86. 
Fossile de Turin , de Castel-Gomberto. 


Ce Polypier, difficile à décrire exactement, d’après les mauvais échantillons que 
j'ai eus entre les mains, n’est pas le même que celui figuré par Lamouroux dans 
son Exposition méthodique, sous le nom de Caryophyllia truncata. M. Deslong- 
champs, de Caen, possède, ainsi que moi, cette dernière espèce en bon état 
de conservation , et, lorsqu'elle sera figurée avec les Polypiers de Ranville ( Cal- 
vados), on reconnaîtra la différence. Toutes deux , au surplus, appartiennent au 
genre Anthophyllum de Schweiger, admis par MM. Goldfuss et de Blainville. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. A9 


LITHODENDRON FLEXUOSUM. MicneLin. 


PI. 10, fig. 2. Magnitudine naturali. 


L. agglomeratum, breve; ramis cylindricis, fleæuosis , subcoalescentibus, in fasciculum 
rotundatum aggregatis, striatis ; stellis subrotundis, excavatis ; lamellis numerosis, inæqua- 
libus, granulosis ; centro papilloso. 


Caryophyllia fleæuosa, Lamouroux, Exp. met. des Pol., pl. 32, fig. 1. 
—— — ———— ———— Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., p. 352, no 7. 
—————— cæspitosa, Michelottüi, Spec. zooph. dil., page 83. 

Gualtieri, Znd. test. conch., pl. 106, fig. G. 

Solander et Ellis, pl. 32, fig. 1. 


Vivant dans l'Océan Indien ? dans les mers Rouge et Méditerranée. 


Fossile de l’Astesan, des faluns de la Touraine. Ÿ 

Ce joli Polypier forme, lorsqu'il est vivant, des touffes assez considérables, 
arrondies à la surface , et il ne paraît pas’ disposé à s’empâter, comme les Caryo- 
phyllia astreata et musicalis de Lamarck , dont elle est voisine. Les rameaux sont 
assez courts, et les lamelles sont couvertes de lignes granuleuses. 


( Collections Michelin (Touraine ), et Michelotti (Astesan. ) 


LITHODENDRON GRANULOSUM. GoLpruss. 


PI. 10, fig. 3. Magnitudine naturali. 


L. gracile, subflexuosum, ramosum ; ramis cylindricis, striatis, granulosis; ramulis bre- 
vibus, patenti incurvis ; stellis excavatis ; centro reticulato ; lamelhs alternatim inæqualibus. 


Lithodendron granulosum, Goldfuss, Petref., pl. 37, fig. 12. 
Caryophyllia cæspitosa, Bronn, Leth. Geognost., pl. 36, fig. 6. 
———-—— reptans, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 85. 


Fossile de Castel-Arquato, de Palerme, de Pise, etc. 


J'ai trouvé rarement des échantillons de cette espèce qui ne soient pas brisés ; 
il devient donc diflicile de décider si les individus vivent solitaires ou agglomérés ; 
seulement il est certain qu'ils sont branchus latéralement , et rien ne nous paraît 


motiver l’épithète donnée par M. Michelotti. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti, ) 


50 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


LITHODENDRON MANIPULATUM. N. 


PI 10, fig. 4. Magnitudine naturali. 
L. ramosum, fasciculatum, erectum ; ramis numerosis, striatis, cylindricis ; stellis ter- 
minalibus. 


Fossile des environs de Turin. 


Si cette espèce eût présenté les petites branches qui se rencontrent fréquem- 
ment dans l'espèce précédente, j'aurais cru devoir les réunir; mais, dans l’échan- 
tillon, en assez mauvais état, du reste, qui m'a été confié par le Musée de 
Turin, on ne voit pas de branches latérales, et les tiges paraissent avoir grandi 
parallélement. 


(Musée de Turin, collection Michelin. ) 


LITHODENDRON INTRICATUM. N. 


PI. 10, fig. 5. Magnitudine naturali. 


L. ramosissimum, divaricatum ; ramis cylindricis, gracilibus, æqualibus, coalescenti- 
bus, obsoletè striatis; stellis parvis; lamellis duodecim, majoribus sex alternantibus cum 


minimis. 
Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 675, n° 14. 


Fossile de la colline de Turin. 


L'individu unique du Musée de Turin a été roulé et usé; et à peine aperçoit-on 
la disposition des lamelles. Ses rameaux, divariqués dans divers sens, et se 
rejoignant pour se diviser ensuite, m'ont paru un caractère suflisant pour en 
faire une espèce particulière. 


( Musée de Turin. ) 


STYLINA THYRSIFORMIS. N. 


PI. 10, fig. 6. Magnitudine naturali. 


S. striata, cylindricis fasciculata ; tubis separatis, divaricatis, in massam porosam aggre- 
gatis ; stellis rotundatis, inæqualibus, obliquè prominulis ; lamellis numerosis, sex majori- 
bus ; margine denticulato ; axo centrali. 


Fossile de la colline de Turin, de la Superga. 


Les individus que j'ai eus en ma possession paraissaient composés d’un grand 
nombre de tiges s’étalant en gerbe. Les nombreuses petites cloisons qui les 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 54 


joignent ensemble sont très fragiles et très rapprochées, ce qui donne à la masse 
encroûtante un aspect très poreux. 


(Musée de Turin, collection Michelin. ) 


STYLINA STRICTA.N. 
PI. 10, fig. 7. Magnitudine naturali. 


S. stricta, cylindrica, erecta ; tubis separatis, parallelis, in massam porosam aggregatis ; 
seplis, distantibus, connectentibus, rugosis; stellis minimis, prominulis, lamellosis; axo 
solido. 

Sarcinula organum, Michelotti, Spec. zooph. dil., pl. 3, fig. 7. 


Fossile de Turin, de la Superga, de Mondovi. 


Cette jolie espèce diffère trop de la Sarcinula organum Goldfuss, pl. 24, fig. 10, 
pour que nous lui ayons conservé le nom qui lui a été donné par M. Michelotti. 
De toutes façons, nous n’aurions pu la laisser dans ce genre, puisque nous le 
réservons pour des Polypiers astréiformes, dont les cloisons sont communes, et 
qui sont dépourvues d’axe central. 


( Musée de Turin, collection Michelotti. ) 


DENDROPHYLLIA RAMEA. BLAINVILLE. 


PI. 10, fig. 8. Magnitudine naturali. 


D. dendroides, ramosa ; ramulis lateralibus, brevibus, inæqualibus, cylindricis, ascenden- 
tibus ; stellis immersis, elongatis, orbiculatis, profundis ; centro papilloso ; marginibus fragi- 


libus. 
Dendrophyllia ramea, Blainville, Man. d'Act., pl. 53, fig. 2. 


Madrepora ramea, Esper, pl. 9, 10 a. 
Caryophyllia ramosa , Lamouroux, Exp. méthod. des Polyp., pl. 38. 
Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 674, no 6. 


Vivant dans les mers Méditerranée et Adriatique. 


Fossile des collines de Turin, de la Superga, de Territa ( Toscane), et des faluns de la 
Touraine. 


Cette espèce fossile ne m'a laissé aucun doute sur son identité avec celle vivant 
encore de nos jours. On en rencontre quelquefois des échantillons qui ont de 4 
à 5 centimètres de diamètre. Les étoiles des vieux individus sont quelquefois 
immergées dans la partie inférieure. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


52 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


DENDROPHYLLIA CORNIGERA. BLAINVILLE. 


PI. 10, fig. 9. Magnitudine naturali. 


D. laxè ramosa; ramulis lateralibus, elongatis, distantibus, subarcuatis ; stellis infundi- 
buliformis , papillosis. 


Madrepora ramea, Esper, pl. 10. 
Caryophyllia cornigera, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., p. 353, n°10. 


Dendrophyllia cornigera, Blainville, Man. d’Actin., page 354. 
Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 674, n°5. 
Vivant dans l'Océan Indien ? 
Fossile de l’Astesan, de la colline de Turin, et des faluns de la Touraine. 
Cette espèce, plus fragile que la précédente, a pu quelquefois être confondue 


avec elle. Néanmoins des rameaux plus allongés et plus divariqués, et des étoiles 
terminales ont servi à Lamarck pour en faire une espèce. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 
DENDROPHYLLIA DIGITALIS. BLAINVILLE. 
PI. 10, fig. 10. Magnitudine naturali. 


D. erecta, simplex, pyramidata, subtruncata, striata ; stellis lateralibus, immersis, exca- 
vatis, lamellosis ; basi dilatatà ; striis undulatis. 


Dendrophyllia digitalis, Blainville, Man. d’Actin., page 354. 
Héliolithe conique, Guettard, Mém., pl. 53, fig. 8. 


Fossile de l’'Astesan, des environs de Turin et des faluns de la Touraine. 


Les étoiles de cette espèce sont constamment enfoncées dans le corps du Po- 
lypier, et sa forme pyramidale a déterminé sa création par M. de Blainville. Ses 
stries sont aussi plus ondulées que dans ses congénères. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


DENDROPHYLLIA IRREGULARIS. BLAINVILLE. 


PI. 10, fig. 11. Magnitudine naturali. 


D. ramosa, striata; stirpe crassà, tuberosû; ramis brevibus vel elongatis, truncatis ; 
stellis rotundis, lamellosis, papillosis ; lamellis numerosis, irregularibus ; marginibus fragi- 


libus, sœæpè effractis. 


Astroïide ramifiée, Guettard, Mém., pl. 56, fig. 1. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 53 


Dendrophyllia irregularis, Blainville, Man. d'Actin., page 355. 
Caryophyllia amica, Michelotti, Spec. z00p. dil., page 85, pl. 3, fig. 5. 


Fossile des environs de Turin, des faluns de la Touraine, de Dax ( Guettard ). 


Ce Polypier, qui s'élève rarement à plus de 5 à 6 centimètres, offre une tige 
irès grosse, entourée de douze à quinze étoiles sessiles, ou portées sur de courts 
rameaux. On le rencontre très fréquemment dans les faluns de la Touraine. 
Très voisin du Lithodendron cariosum de M. Goldfuss, qui est aussi une Dendro- 
phyllia , l'en diffère surtout parce que ce dernier a les rameaux comprimés, ei les 
étoiles, par conséquent, irrégulièrement allongées. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


LOBOPHYLLIA CONTORTA. N. 
PI. 10, fig. 12. Magnitudine naturali. 


L. cespitosa, supernè dilatato-compressa ; ramis brevibus, sinuosis, striatis ; stellis elon- 
gatis, fleæuosis, sæpè connectentibus, lamellosissimis, profundis ; lamellis inæqualibus. 


Fossile de Rivalba. 


Les étoiles de ce Polypier, primitivement séparées, s'étendent souvent de ma- 
nière à se réunir avec d’autres. Il prend alors l'aspect d’une méandrine ; mais 
il s’en distingue par sa base, qui est très étroite, et qui va toujours en s’élar- 
gissant vers le haut. 


( Musée de Turin, collection Michelin. ) 


LOBOPHYLLIA GRANULOSA. N. 


PL. 11, fig. 1. Magnitudine naturali. 


L. cespitosa, prolifera ; sobolibus contiquis, rotundis, strangulatis, laxé striatis: striis 
alternis, majoribus minoribusque granulosis; stellis terminalibus, amplis, lamellosis: la- 
mellis granulatis ; centro papilloso. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 675, ne 15. 


Fossile de la colline de Turin. 


Ge beau Polypier, qui rappelle un peu la Caryophyllia carduus, Lamarck, n° 15, 
est remarquable par ses stries, alternativement grosses el petites, et également 
granuleuses. A diverses époques de sa vie, il éprouve des étranglements qui 
alors diminuent beaucoup la grandeur des étoiles terminales. 


(Musée de Turin. ) 


24 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


LOBOPHYLLIA DEPRESSA. N. 
PI, 11, fig. 2. Magnitudine paturali. 


L. prolifera, compressa ; sobolibus brevissimis, turbinatis ; stellis polygonis, concavis, lamet- 
losissimis ; lamellis inœqualibus , in margine expanso exerentibus. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 673, K 4, n° 2. 
Fossile de Rivalba, près Turin. 


Ce Polypier, qui a quelque rapport avec les Anthophyllum , doit, je pense, être 
rangé avec les Lobophyllies, attendu qu'au Heu d’être solitaire, il a une souche 
commune à plusieurs animaux. 


( Musée de Turin, collection Michelin. ) 


MEANDRINA PROFUNDA. N. 
PI. 11, fig. 3. Magnitudine naturali. 
M. explanata , crassa; anfractibus latis, profundis, longis, tortuosis; collibus simplicibus, 
subacutis , lamellosissimis ; lamellis subæqualibus , brevissimis. 
Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 673, $ 3, no 1. 
Meandrina labyrinthica, Michelotti, Spec. zooph. di. , page 150. 
Fossile de Rivalba, près Turin. 


Nous n'avons pu conserver à cette espèce le nom qui lui a été donné par 
M. Michelotti, attendu que les figures citées pour la Meandrina labyrinthica ont 
toutes le sommet double ou très large. Des vallées profondes, des collines à 
sommet aigu , et des lamelles courtes et égales, caractérisent bien cette espèce. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 
MEANDRINA STELLIFERA. N. 


PI. 11, fig. 4. Magnitudine natural. 


A1. explanata , crassa ; anfractibus super ficialibus , vix excavatis, sinuosis , sæpè stellifor- 
mibus ; collibus latissimis, nunc simplicibus, nunc duplicatis, lamellosis ; lamellis distantibus , 
inœqualibus, dentalis. 

Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 671, no 19. 
Meandrina cerebriformis, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 154. 


Fossile de Rivalba, près Turin. 


Cette belle espèce, qui n’a été figurée nulle part, est nouvelle, et ne peut 
être rapportée à la Meandrina cerebriformis de Lamarck. Ses vallées, quelquefois 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. DE 
arrondies et fermées, prennent l'aspect d'étoiles, et la rapprochent de quelques 
espèces d’astrées. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


MEANDRINA PHRYGIA. Lamarck. 


PI. 11, fig. 5. Magnitudine naturali. 


M. crassa, planiuscula, subgibbosa ; anfractibus longis, nunc rectis, nunc tortuosis, lamel- 
losissimis ; collibus angustissimis, rarû duplicatis; lamellis inæqualibus, ad centrum dila- 
tatis; centro lineari. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 673, 3, nos 3 et 4. 
Madrepora phrygia, Solander et Ellis, Tab. 48, fig. 2. 
Meandrina filograna, Michelotti, Spec. z0oph. dil., page 157. 


Habite l'Océan Indien et la mer Pacifique. 


Fossile de Rivalba, près Turin. 


L'espèce citée par M. Michelotti n’étant pas conforme aux figures qu’il y rap- 
porte, nous nous sommes trouvé forcé de lui donner le nom indiqué par La- 
marck sous le n° 8. Son état de conservation , et le remplissage de ses vallées, 
ont pu quelquefois faire croire, ainsi qu’à M. Borson, qu'il y avait plusieurs 
espèces ou variétés. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


MEANDRINA BISINUOSA. N. 


PI. 11, fig. 6. Magnitudine naturali. 


M. explanata, crassa; anfractibus super ficialibus 'tortuosis, ad extremitates rotundatis ; 
collibus bicarenatis , undatis, latis, obtusis, lamellosissimis ; lamellis subæqualibus, crassius- 
culis, integris. 


Borson , Cat. Cab. min. de Turin, page 673, $ 3, n°3. 
Fossile de Rivalba, près Turin. 


Nouvelle et jolie espèce, que Borson a confondue avec la Meandrina Phrygia 
précédemment décrite. Elle est remarquable par ses collines largement sillonnées, 
et dont les doubles carènes sont souvent divergentes et anguleuses. Les vallées 
se terminent toujours d’une manière arrondie. 


(Musée de Turin, collection Michelin. ) 


56 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


MEANDRINA FILOGRANA. Lamarck. 


PI. 11, fig. 7. Magnitudine naturali. 


M. subglobosa; anfractibus excavatis, tortuosis; lamellà centrali subpapillosé ; collibus 
filiformibus, angustissimis, perpendicularibus, striatis à parte superiore ; lamellis numerosis 
inæqualibus, exilibus, maximis, ad basim dilatatis. 


Meandrina filograna, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome 2, page ?89, 
no 9. 

Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 673, $ 3, ne 2. 

Gualtieri, Znd., Tab. 97, in verso. 

Meandrina dædalea , Michelotti, Spec. zooph. dil., page 155, pl. 5, fig. 5. 


Habite les mers des Indes orientales. 
Fossile de la colline de Turin ? 


C’est avec doute que j'ai décrit cette espèce comme fossile, l'échantillon cité 
par Borson, et qui m'a été communiqué par M. Sismonda, me paraissant vivant 
et roulé. De toutes façons, le nom donné par M. Michelotti ne peut convenir, 
attendu que la Meandrina Dædalea a les lamelles des collines, se prolongeant de 
la base au sommet, et très dentées, et, de plus, le sommet des collines frangées. 
La Meandrina filograna a les lamelles très petites, alternativement grandes et pe- 
tites , et n’atteignant jamais le haut des collines. 


(Musée de Turin. ) 
MEANDRINA VETUSTA. N. 
PI. 11, fig. 8. Magnitudine naturali. 


M. explanata; anfractibus latissimis, superficialibus, longis, nunc rectis, nunc sinuosis ; 
collibus acutis, sæpé obsoletis, indé porosis ; lamellis numerosis , detritis , vix perspicuis. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 673, Ç3, n° 5. 


Fossile de Rivalba, près Turin. 


Cette Méandrine est tellement usée et remplie par un sable si fin et si tenace, 
qu’on y distingue à peine les lamelles. Les collines offrent, dans quelques parties, 
des séries de petites cavités qui lui donnent l’aspect d’un caténipore, 


(Musée de Turin, collection Michelin. ) 


© 
ee) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 


MONTICULARIA MEANDRINOIDES. N. 


PI. 11, fig. 9. Magnitudine naturali. 


M. explanata, crassa ; colliculis magnis, elevatis, irregularibus, elongatis, sæpè contortis, 
acutis, lamellosis ; lamellis crassis; infernà superficie striata. 


Borson , Cat. Cab. min. de Turin, page 671, no 22. 
Monticularia Guettardi, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 145, pl. 5, fig. 6. 


Fossile de Vérone, de Rivalba. 


Nous n'avons pu conserver à cette espèce le nom qui lui a été donné par 
M. Michelotti, attendu que Lamarck l’a attaché au moule extérieur d’une Astrée 
provenant probablement d'urr terrain oolitique. Au surplus, toutes les espèces 
lossiles citées jusqu’à présent, sauf celle décrite ici, sont dans le même cas, el 
nous n’en exceptons même pas la Monlicularia testacea de M. Michelotti ( Spec. 
z00ph. dil., pag. 146), qui est également le moule d’une Astrée. En donnant à 
l'espèce qui nous occupe le nom de meandrinoïdes, nous avons voulu la rappro- 
cher de la Monticularia meandrina Lamk, n° 5, figurée dans Esper, PI. 34, sous 
le nom de Madrepora exesa. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


AGARICIA APENNINA. N. 
PI. 12, fig. 1. Magnitudine natural. 


A. explanata , crassa, undata; rugis transversis, lamellosis, undato-contortis ; sulcis latis, 
planis ; stellis irregularibus, sparsis, profundis ; infernà superficie striata. 


Fossile de Rivalba, près Turin. 
Cette belle espèce devait offrir, d’après l'échantillon que nous avons entre les 
mains, des expansions épaisses et très grandes. Les étoiles sont composées de 


lamelles qui se contournent pour les former, et reprennent ensuite leur allure 
transversale. 


( Musée de Turin, collection Michelin. ) 


58 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA ROCHETTINA. N. 
PI. 12, fig. 2. Magnitudine naturali. 


A. plano-undata ; stellis maximis, subrotundis, inæqualibus, excavatis, lamellosissimis ; 
margine elevato, obtuso ; lamellis crassis, per interstitia concurrentibus ; interstitiis profun- 
dis, grosso-striatis. 


Fossile des environs de Turin. 


Cette Astrée, l’une des plus grandes du genre, est remarquable par ses belles 
étoiles, presque rondes, profondes, et à bords arrondis, assez élevés autour des 
interstices. Nous l’avons dédiée à M. de La Rochette , possesseur d’une des belles 
collections paléontologiques de Turin. 


( Musée de Turin, collection Michelin. ) 


ASTREA GUETTARDI. DEFRANCE. 
PI. 12, fig. 3. Magnitudine naturali. 
A. exæpansa; stellis magnis, profundis, subrotundis, multiradiatis ; margine elevato, obtuso ; 


lamellis rregularibus ; centro papilloso ; limbo interstitiali, canaliculato, striato. 


Defrance, Dictionnaire des Sciences naturelles, tome XLIT, page 379. 
Guettard, Mém.stome III, pl. 48, fig. 2, 3, 4. 

Astrea Guettardi, Blainville, Man. d'actinol., page 374. 

——— argus, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 131. 


Fossile de la colline de Turin, et des environs de Bordeaux et de Dax. 


Sous une forme plus petite, cette espèce a de l’analogie avec la précédente ; 
mais elle en diffère surtout par ses lamelles, qui sont irrégulières dans leur 


grosseur. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 
ASTREA RADIATA. Lamarck. 
PI. 12, fig. 4. Magnitudine natural. 


A. irregularis, subglomerata ; stellis orbiculatis, concavis; margine elevato, acuto; 
tubis lamellosis, sulcatis, sæpè separatis ; lamellis crassis, distantibus ; axo papilloso. 


Madrepora radiata, Solander et Ellis, pl. 47, fig. 8. 
Astrea radiata, Lamouroux, Exp. méthod. des Polypiers, pl. 47, fig. 8. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Qt 
We) 


Astrea radiata, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., page 404, n° 1. 
a Blainville, Manuel d’actinol., page 368. 


Vivant dans les mers d'Amérique. 


Fossile de Rivalba, de Castel-Gomberto. 


Quoiqu'il y ait quelque différence dans la grosseur des tubes stellifères, nous 
n'avons pas balancé à réunir les individus fossiles à l'espèce vivante, qui fait 
partie des Tubastrées de M. de Blainville. 


(Musée de Turin, collection Michelin. ) 
ASTREA DIVERSIFORMIS. N. 
PI. 12, fig. 5. Magnitudine natural. 


A. conglomerata ; stellis magnis, inæqualibus, subangulosis, profundis ; centro papilloso ; 
lamellis numerosis, crassis ; margine contiquo, acuto. 


Astrea deformis? Michelotti, Spec. dil. xooph., page 133. 
Fossile de la colline de Turin et du bassin de Bordeaux. 


Les étoiles de cette espèce sont tantôt très allongées, tantôt polygonales et 
anguleuses , et il serait difficile d’en trouver deux semblables. C’est une Dipsas- 
trée de M. de Blainville, et peut-être l’Astrea Italica Defrance ( Dictionnaire des 
Sciences naturelles, t. XLIT, p. 382). 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


ASTREA ARGUS. Lamarck. & 


PI. 12, fig. 6. Magnitudine naturali. 


4. stellis rotundis vel ellipticis, multiradiatis ; margine elevato, obtuso, extùs radiato : 
lamellis denticulatis ; interstitiis granulosis, canaliculatis ; centro papilloso. 
Madrepora cavernosa, Linn., sp. 21. 
— ———— ————— Esper, pl. 37. 
————— astreoiles, Pallas, sp. 35. 
Astrea argus, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., p. 404, n° 2. 
—————— Lamouroux, Encyclopédie méthodique , page 132. 
——— cavernosa, Blainville, Han. d'actin., page 368. 
Sarcinula mirifica , Michelotti, Spec. zooph. dil., page 111, pl. 4, fig. 1. 


Vivant dans les mers d'Amérique. 


Fossile de la colline de Turin et des bassins de Bordeaux et de Dax. 


Cette jolie espèce est une de celles qui se rencontrent encore vivantes, el fait 
partie des Tubastrées de M. de Blainville. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


60 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA PLANA. N. 


PI. 12, fig. 7. Magnitudine naturali. 


A. tubis subrotundis, irreqularibus ; margine subplano, radiato; stellis lamellosis, pro- 
fundis ; interstitiis complanatis, striatis ; axo centrali nullo. 
Sarcinula plana, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 107, pl. 4, fig. 5. 


Astrea interrupta, idem, Op. cit., page 130, pl. 5, fig. 1. 
——— reticularis, idem, Op. cit., page 130. 


Fossile de la colline de Turin et de l’Astesan. 


Cette espèce, qui a beaucoup d’analogie avec la suivante, se fait particuliè- 
rement remarquer par ses bords plats, finement striés , ses étoiles profondes, 


et l'absence d’axe central. 


( Collection Michelotti. ) 


ASTREA ASTROITES. BLAINVILLE. 


PI. 12, fig. 8. Magnitudine uaturali. 


À. tubis rectis, rotundis , sæpè compressis, approximatis, costato-striatis; margine ele- 
vato, annulato ; lamellis connectentibus minimis, planis; stellis excavatis; radis sex majori- 
ribus ; limbo interstitiali, profundo, striato ; axo elevato. 

Astrea astroites, Blainville, Man. d'actinol., page 365. 

Sarcinula astroites, Goldfuss, Petref., pl. 24, fig. 11. 

———— acropora, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 106, pl. 4, fig. 4. 
———— concordis, idem, Op. cit., page 111, pl. 3, fig. 8. 

———— contexta, idem, Op. cit., page 112. 

———— musicalis, idem, Op. cit., page 115, pl. 4, fig. 3. 


Fossile de Tortone, Turin, La Superga et Rivalba, de Dax , Saucats et Mérignac, près Bor- 
deaux , et de Sautadet. 


Nous n’avons pu voir, dans les cinq espèces de M. Michelotti, que nous réu- 
nissons à celle décrite par M. Goldfuss comme Sarcinule, que des variétés, soit 
de localités, soit de conservation. Elles nous ont paru identiques avec des indi- 
vidus plus où moius bien conservés que nous possédous des bassins de Bordeaux 
et de Dax, où on les trouve en très grande abondance. C’est encore une Tubas- 
trée de M. de Blainville. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 61 


ASTREA IRREGULARIS. DEFRANCE. 


PI. 12, fig. 9. Magnitudine naturali. 
A. incrustans, explanata ; crassa; stellis contiquis, subpolygonalibus, irregularibus, pro- 
lundis, lamellosissimis; margine acuto, serrato ; lamellis numerosissimis, dentatis, granulosis. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 670, n°8. 

Defrance, Dictionnaire des Sciences naturelles, tome XLIT, page 381. 
Guettard, Mém., tome IT, page 504, pl. 48, fig. 1. 

Astrea irregularis, Blainville, Man. d’actin., page 377. 


Fossile de Turin, Rivalba, et des environs de Bordeaux, Dax et Sautadet. 


Cette jolie espèce a été signalée depuis longtemps par MM. Guettard et De- 
france, comme trouvée à Dax. M. de Blainville la place parmi ses Cellastrées ; 
nous l’aurions cependant cru mieux placée avec ses Dipsastrées. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


ASTREA POLYGONALIS. N. 


PI. 12, fig. 10. Magnitudine naturali. 


A. stellis conneæis, polygonalibus, sæpê quinquiès angulosis, concavis, Pauci-radiatis ; 
septis communibus ; interiore clauso, subplano, lævigato ; lamellis distantibus, magnis, decem 
vel duodecim ; axo central elevato, compresso. 


Sarcinula geometrica, Michelotti, Spec. zooph. dil. , page 113, pl. 4, fig. 2. 


Fossile de la colline de Turin et des bassins de Bordeaux et de Dax. 


En réunissant ce Polypier aux Astrées, nous n'avons pu lui laisser le nom 
spécifique de M. Michelotti, attendu que MM. Deshayes et Goldfuss l’ont déjà 
donné à deux espèces différentes, l'une, des environs de Gap (Statistique des 
Hautes-Alpes, par M. Ladoucette, pl. 13, fig. 10 à 12); l’autre, de Maëstricht 
( Goldfuss, pl. 22, fig. 11). 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


62 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA FUNESTA. Al. BRONGNIART. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 13, fig. 1. b. Pars aucta. 


A. incrustans, rotundata ; stellis contiquis, pentagonis vel heæagonis, eæcavatis ; margine 
aeuto , striato ; lamellis numerosis, subserratis; centro impresso, papilloso. 


AL. Brongniart, T'err. trapp. du Picentin , page 84, pl. 5, fig. 16, mala. 
Astrea galaxea, Michelotti, Spec. z00oph. dil., page 136, pl. 5, fig. 2, mala. 


Fossile de Turin, du val de Ronca. 


Cette jolie espèce, signalée depuis longtemps par M. Alexandre Brongniart, 
a malheureusement été mal figurée. Elle a beaucoup d’analogie avec l’Astrea 
cristata de M. Goldfuss ; mais les lamelles sont moins fortement dentées, et les 
bords plus aplatis. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


ASTREA LOBATO-ROTUNDATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 143, fig. 2. b. Pars aucta. 


A. ramulosa ; ramulis crassis, subclavatis, compressis; stellis polygonis, contiquis; octo 
lamellis suprà marginem productis ; axo centrali. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 670, n° 4 et 7. 
Fossile des environs de Rivalba, Turin et Vérone. 


Cette espèce parait avoir formé des masses assez considérables , composées 
de lobes comprimés et voisins les uns des autres, ainsi que cela se présente 
souvent aujourd’hui dans la famille des Madrépores, et très rarement dans celle 
des Astrées. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. } 


ASTREA TAURINENSIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL. 13, fig. 3. b. Pars aucta. 


À. tuberosa, sublobata, rotundata ; stellis numerosis, contiquis, subhexæagonis ; lamellis duo- 
decim, alternatim magnis et brevissimis; minimis sœæpé caducis ; axo centrali ; margine sublævi. 


Porites ornata, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 172, pl. 6, fig. 3. 


Fossile de Rivalba, Turin et Vérone. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 63 


Cette espèce forme des masses irrégulières et arrondies, à étoiles petites et 
nombreuses, ne conservant souvent que six grandes lamelles, les petites inter- 
médiaires étant presque toujours brisées. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


ASTREA ORNATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
Msn Aires 
He ES ( b. Pars aucta. 


A. expansa vel subramosa ; ramis brevibus, rotundatis ; stellis contiquis, polygonalibus, 
parvis : lamellis decem, suprà marginem productis ; axo centrali crasso, rotundato ; inters- 
titiis stellarum raris, granulosis. 


Porites ornata, Michelotüi, Spec. z0oph. dil., page 172, pl. 6, fig. 3. 


Fossile de la colline de Turin. 


Ce Polypier, qui paraît avoir été confondu avec celui décrit précédemment 
sous le nom d’Astrea T'aurinensis, en diffère essentiellement parce qu’il n’a jamais 
que dix lamelles. Il esi, de plus, remarquable parce que ses étoiles, qui sont 
presque toujours contiguës, présentent quelquefois des espaces vides qui alors 
sont couverts de granulations. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


ASTREA RARISTELLA. DEFRANCE. 


( a. Magnitudine naturali. 


Pl. 13, fig. 5. | b. Pars aucta. 


A. ramosa, lobata, elongata ; stellis sparsis, minimis, immersis ; sex lamellis ; axo cen- 
trali; interstitiis stellarum subgranulosis. 


Sarcinula punctata, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 109, pl. 4, fig. 6. 
Porites complanata, idem, Op. cit., page 170, pl. 6, fig. 2. 
Astrea raristella, Defrance, Dictionnaire des Sciences nat., t. XLIT, p. 378. 


Fossile de la montagne de Turin, de Rivalba, et des bassins de Bordeaux et de Dax. 


Cette espèce, très remarquable par sa forme branchue, a les étoiles très 
petites, et à six lamelles. Elle est très poreuse intérieurement, tandis que l’exté- 
rieur devient très compacte, et presque lisse par le frottement. J'en possède une 
variété dont les étoiles, au lieu d’être immergées, sont entourées d’un rebord 
proéminent ; à l’état frais, les interstices sont granuleux. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


61 ICONCGRADHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


OCULINA VIRGINEA. LaMmaArcCKk. 


a. Magnitudine naturali. 
Pl 1306016. 
b. Pars aucta. 
0. stipite crassâ, ramosissimä ; ramis tortuosis, coalescentibus, sublævigatis; stellis sparsis, 
als immersis, alis prominulis ; lamellis numerosis, inclusis ; margine stellarum dentato. 


Madrepora oculata, Linné, Pallas. Esper, pl. 12 et 13. 

Oculina virginea, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., t. Il, page 455, n° 1. 
———————— Lamouroux, Exp. méthod. des Polypiers, page 63, pl. 36. 
———————-— Blainville, Man. d'actin., page 380. 

———————— Micbelotti, Spec. zooph. dil., page 181, pl. 6, fig. 5. 

rosea , idem, Loc. cit., page 176, pl. 6, fig. 4. 

Lithodendron virgineum, Goldfuss, Petref., pl. 13, fig. 3. 


Vivant dans l'Océan des deux Indes, la Méditerranée, etc. 


Fossile de Turin et des environs de Paris. 


Nous avons réuni sous le même nom les deux espèces de M. Michelotti, attendu 
que la teinte extérieure de quelques individus n’est pas un caractère suffisant 
pour constituer une espèce. D'ailleurs, l’Oculina rosea des auteurs est très petite 
de taille, palmée, et facile à reconnaître, d’après la figure d’Esper, planche 36 
(Madrépores). 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


SARCINULA GRATISSIMA. N. 


PI. 13, fig. 7. Magnitudine naturali. 


S. tubis in massam aggregatis, polygonalibus, erectis, parallelis ; stellis profundis, 
lamellosis ; lamellis numerosis, caducis; axo nullo; internâ pariete lamelloso-striatà ; mar- 
gine stellarum diviso, granuloso. 


Borson, Cat. Cab. min. de Turin, page 669, 62, n° 2. 


Fossile de la Superga, près Turin. 


Cette belle espèce étant, comme toutes les Sarcinules, dépourvue d’axe au 
centre, perd très souvent ses lamelles, qui partant de la circonférence, ne sont 
soutenues par rien au milieu. Comme elles sont fines et nombreuses, l’intérieur 
des tubes reste, après leur chute, élégamment strié. 


(Musée de Turin, collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 65 
GEMMIPORA CYATHIFORMIS. BLAINVILLE. 


a. Magaitudine naturali. 


ELA ESS b. Pars superior aucta. 


G. adherens, infundibuliformis , subturbinata vel expansa, crassa, intùs et extüs porosis- 
sima; Suprà superficiem superiorem stellis sparsis, obliquè prominulis, subrotundis, lamel- 
losissimis, papillosis in medio ; interstitiis stellarum arenoso-scabris. 


Gemmipora cyathiformis, Blainville, Man. d'actinol., page 387. 


Fossile de la montagne de Turin et des bassins de Bordeaux et de Dax. 


0 


Cette belle espèce est la première du genre qui ait été, jusqu'à présent, 
signalée à l'état fossile. On la rencontre rarement assez entière pour former la 
coupe. Les étoiles sont irrégulièérement disposées sur la face supérieure; elles 
sont tantôt très rapprochées et tantôt assez éloignées. Ses expansions paraissent 
composées de deux couches, et les étoiles s'arrêtent près de celle inférieure dont 
les pores sont finement allongés. Ceux de dessus, au contraire, sont petits, 
arrondis, et entremêlés de petites rugosités. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


PORITES COLLEGNIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 15, fig. 9. b. Pars aucta. 


P. glomerata, rotundata, sublobata ; stellis parvis, contiquis, polygonalibus ; marginibus 
et lamellis arenoso-scabris , echinatis ; parietibus et lamellis multiperforatis intüs. 


Tethia asbestella, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 218. 


Fossile des environs d’Asti et de Turin, et des bassins de Bordeaux et de Dax. 


Ce Polypier, comme toutes les Porites, présente de petites étoiles très nom- 
‘breuses, polygonales, ayant extérieurement les lamelles et les bords hérissés 
d’aspérités. L'intérieur est garni de pores qui annoncent que tous les animaux 
communiquent entre eux. Nous dédions cette espèce à M. de Collegno, géologue 
distingué, qui a exploré avec soin les bassins de Turin et de Bordeaux. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


66. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


HELIOPORA SUPERGIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 13, fig. 10. ë 
Pr b. Pars aucta. 
H. globoso-gibbosa; poris stelliformibus, tubiformibus , sparsis, profundis, sex radiatis; 
enterstitiis scabris, arenosis, porosis. 


Fossile des environs de Turin, de la Superga. 


Nous avons rapproché ce Polypier, qui paraît assez rare, des Héliopores de 
M. de Blainville, attendu que les cellules sont immergées et cylindriques. Elles 
présentent souvent de petites lamelles, au nombre de six, qui leur donnent un. 
aspect stelliforme. 


( Collection Michelotti. ) 


MADREPORA GLABRA. GOLpFuss. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 14, fig. 1° 
: 6 b. Pars aucta. 
M. tereti-oblonga , sublobata; cellulis minimis, polygonalibus , immersis, in fundo sex- 
radiatis ; lamellis obsoletis, sæpè caducis ; interstitiis glabris, reticulatim alveolatis ; cylin- 
dris stellarum è centro directis et per diaphragmata divisis. 


Astroïte ramifié, Guettard, Mém., tome IT, pl. 55, fig. 1 et 2, et pl. 56, fig. 2 à 6. 

Alveolites madreporacea, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 287. 

————————— — Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., pl. 71, fig. 6 à 8, male. 

—————————— Blainville, Man. d'actinol., page 405, pl. 65, fig. 2. 

———— —— ramosa, idem, ———— idem ———— 

Madrepora glabra , Goldfuss, Petref., page 23, pl. 30, fig. 7. 

Pocillopora glabra, Miln. Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert. , nouv. édition, 
tome II, page 445. 

Porites clavaria, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 171. 


Fossile des environs de Turin et de Dax. 


De tous les auteurs qui ont fait mention de ce Polypier, M. Goldfuss est celui 
qui nous paraît être le plus approché de la vérité dans les description et figure 
du Madrepora glabra; aussi avons-nous été très surpris de voir qu'à la page 79: 
il en faisait une variété du Calamopora polymorpha, qui appartient aux couches. 
du groupe de transition. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 67 


Les divers échantillons que j'ai vus, soit de Dax, soit de Turin, ont tous été 
plus ou moins roulés; c’est ce qui empêche de distinguer les six lamelles, extré- 
mement petites et très caduques, qui garnissent le fond des cellules qui forment 
l'extrémité de tubes, se dirigeant du centre à la circonférence, et dont les cloi- 
sons nombreuses ne conservent aucune trace des lamelles. 

Il est probable que cette espèce sera, plus tard, placée dans un genre autre 
que ceux Madrepora où Calamopora, lorsque l’on connaîtra mieux l’organisation 
intérieure d’un grand nombre de Polypiers vivants et fossiles. Nous pensons 
même que les Astrea raristella et polygonalis, qui viennent d’être décrites, devront 
se rapprocher de celle-ci, à cause de leurs cloisons transverses. 


Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


MADREPORA LAVANDULINA. N. 


pl 142 5. 9 { a. Magnitudine naturali. 
| M AS ( b: Pars aucta. 


M. ramosa, erecla; ramis Spicæformibus, pyramidato-alternatis ; ramulis lateralibus 
brevibus, sparsis ; cellulis sursüm spectantibus, lamellosis, tubuloso-turbinatis ; margine 
incrassato, rotundato, striato ; interstitiis granulosis. 


Madrepora abrotanoïdes, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 185, pl. 6, fig. 7. 


Fossile des environs de Turin, Bordeaux et Dax. 


Ce Madrépore, que nous n’avons pu laisser sous le nom qui lui a été donné 
par M. Michelotti, ne présente pas, comme l’Abrotanoïdes, et mème le Planta- 
ginea, des cellules, soit immergées, soit très allongées. Elles sont, au contraire, 
assez égales dans les échantillons que j’ai pu comparer de Turin ou de France. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


MADREPORA EXARATA. MIicHELOTT1. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 14, fig. 3. b. Pars aucta. 


M. ramosa; ramis rotundatis, porosis ; cellulis profundis, sparsis irregulariter, lamel- 
loso-stellatis ; sex lamellis; margine rotundato, annulato, prominulo; interstitiis striato- 
granulosis. 


Madrepora exarata, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 186, pl. 6, fig. 6. 


Fossile des environs de Turin. 


68 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 

Il est difficile de bien déterminer le caractère de cette espèce, qui parait, 
jusqu’à présent, n'avoir été trouvée que roulée. Peut-être, plus tard, devra t-elle 
passer dans les Porites ou les Pocillopores. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


FRONDIPORA MARSILLII. BLAINVILLE. 


a. Magnitudine naturali. 


à PI. 14, fig. 4. b. Pars aucta. 


F. explanationibus undato-convolutis, ramosis ; ramis divaricatis vel in reticulum pres- 
tantibus ; ramulis numerosis, erectis, porosissimis ad extremitales ; superficie inferiore 
lævigatà. 


Frondipora Marsilli, Blainville, Man. d’actinol., page 406. 
Marsilli, Aist. phys. de la mer, page 140, pl. 34, fig. 165 et 166. 


Habite la Méditerranée. 


Fossile d’Asti. 


Cette jolie espèce, figurée dans Marsilli comme provenant de la Méditerranée, 
côte d'Afrique, près le cap Nègre, a été créée sans doute par M. de Blainville, 
dans son Manuel d’actinologie, parce que les extrémités des petits rameaux sont 
isolées, et seules poreuses, tandis que dans le Frondipora reticulata Blainv. ( Re- 
tepora reticulata Lamk), la superficie interne est presque entièrement couverte 
de pores. Celle qui nous occupe paraît aussi moins sujette à s’anastomoser. 


( Collection Michelotti. ) 


LICHENOPORA MEDITERRANEA. BLAINVILLE. 


( a. Magnitudine naturali. 


PI. 14, fig. 0: ( b. Pars superior aucta. 


L. calcarea, fixa, turbinata, orbicularis, cupuliformis, externè lœvigata, internè poro- 
sissima; cellulis poriformibus, numerosis, subtubulosis, poligonalibus; crestulis stellatim 
dispositis. 


Lichenopora Mediterranea, Blainville, Man. d’actinol., page 407. 
Habite la Méditerranée. 


Fossile d’Asti, de Vedennes ( Vaucluse ). 


On aura, sans doute, confondu souvent cet élégant Polypier avec les Tubuli- 
pores que l’on rencontre également dans la Méditerranée, sur des Polypiers, ou 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. 69 


tout autre corps solide; mais on reconnaitra facilement que si quelques-unes 
des cellules placées sur les petites crêtes se sont un peu prolongées en tubes, 
la majeure partie, et notamment celles du centre, n’ont jamais eu cette forme. 
Nous possédons cette espèce à l’état vivant et fossile, fixée sur des tiges de 
Caryophyllies. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


LICHENOPORA TUBEROSA. N. 


{ a. Magnitudine naturali. 


PI. 14, fig. 6. À b. Pars aucta. 


L. adhærens, glomerata, tuberosa, vel turbinata, porosa ; poris polygonalibus, minimis , 
numerosis, vi conspicuis ; crestulis parvis, porosis, in modum stellarum aggregatis. 


Fossile des environs de Turin et de la Superga, et de l'ile de Sardaigne, 


Cette espèce esi très voisine de celle vivante que j’ai fait figurer dans le Ma- 
gasin de zoologie de M. Guérin Méneville, sous le nom de Lichenopora glomerata; 
mais les pores de cette dernière, ainsi que les petites crêtes, sont plus grands. 
Elle paraîtrait avoir aussi quelque analogie avec le Tragos stellatum Goldfuss ; 
mais, dans cette dernière espèce, au lieu de crêtes, les étoiles sont formées 
par de petits sillons. 

Je dois à M. le comte Albert de la Marmora un bel échantillon de l’espèce 
décrite, récolté par lui dans les terrains supra-crétacés de Sardaigne. 


(Musée de Turin, collection Michelin. ) 
MYRIAPORA TRUNCATA. BLAINVILLE. 


PI, 14. fie. 7 a. Magnitudine naturali. 
‘7087 | 6. Pars aucta. 
M. ramosa, dichotoma ; ramis divaricatis, rotundatis, truncatis; poris quincuncialibus , 
crebris, minutis, operculatis, extremitatibus ramorum dilatatis, sulcatis. 


Millepora truncata, Esper, pl. 4 ( Millépores ). 

= ————— Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., page 308. 
————————— Michelotti, Spec. zooph. dil., page 215, pl. 6, fig. 8. 
Myriozoos, Donati, Histoire naturelle de la mer Adriatique, page 52, pl. 8. 
Myriapora truncata, Blainville, Man. d'actinol., page 427, pl. 71, fig. 2. 


Habite la Méditerranée. 


Fossile d’Asti (Piémont), de Bonpas et de Vedennes ( Vaucluse), de Villeneuve-lez-Avi- 
gnon ( Gard ), et de la Chaux-de-Fonds ( Suisse ). 


70 iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 

Ce Polypier se rencontre fréquemment dans la Méditerranée, où il forme des 
touffes assez lâches. À mesure que les rameaux s’allongent, les pores inférieurs 
se remplissent. Le bas des tiges devient presque lisse. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 
ESCHARA CERVICORNIS. Lamarck. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 14, fig. 8. b. Pars aucta. 


E. ramosissima, subcompressa ; ramis perangustis, variè coalitis ; poris prominulis, sub- 
tubulosis. 


Eschara cervicornis, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, p. 267, n° 5. 
EE — —— Blainville, Man. d’actin., page 4928. 
————————— Mine Edwards, Règne animal de Cuvier, Zoophytes, pl. 86. 


Habite la Méditerranée. 
Fossile d’Asti. 


Ce joli Polypier forme de petites touffes dont les bandelettes se réunissent 
quelquefois par suite de leurs anastomoses. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


ESCHARA FOLIACEA. Lamwarck. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 14, fig. 9. { b. Pars aucta, statu viventi. 
c. Pars aucta, statu fossili. 


E. lamellosa, conglomerata ; laminis plurimis varie fleæuosis et coalescentibus , fragilis- 
simis ; poris quincuncialibus, interstitis separatis, in utrâque superficie dispositis ; osculis 
rotundatis. 

Ellis, Corall., pl. 30, n°3 , a, A, B, C. 

Cellepora lamellosa , Esper, pl. 6 (CGellépores). 

Eschara foliacea, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, p. 266, n° 1. 
——————— Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 40. 

——————— Blainville, Man. d'actinol., page 628, pl. 75, fig. 38 a. 
——————— Michelotti, Spec. zooph. dil., page 208. 


Habite l'Océan européen, les mers Adriatique et Méditerranée. 


Fossile d’Asti. 


Ce Polypier forme ordinairement de grosses masses caverneuses, légères et 
très fragiles. Les pores, qui, à l’état vivant, sont petits, arrondis, et assez éloi- 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 1È 


gnés, paraissent, à l’état fossile, plus larges et plus rapprochés, par suite de la 
disparition de la couche superficielle. 


( Collections Michelin et Michelotti. } 


Les autres Eschares mentionnées par M. Michelotti , Comme trouvées dans les 
terrains subapennins, et désignées sous les noms spécifiques de porosa, cretacea 
el contexta, nous ayant paru douteuses, d’après leur état de conservation, nous 
n'avons pas cru devoir les figurer, ni les décrire. 


RETEPORA CELLULOSA. Lamarck. 


a. Magnitudine naturali. 


Pig14, AB; 10 b. Pars interior aucta, 


R. explanationibus submembranaceis , tenuibus, reticulatim fenestratis , undato-crispis , 
coalescentibus, turbinatis, basi subtubulosis ; fenestris subellipticis, super ficie extern& nitidà, 
internd porosà ; poris minimis. 

Ellis, Corall., page 87, pl. 95, fig. d, e, D, F. 

Millepora cellulosa, Esper, pl. 1 (Millépores ). 

———— felepora, Pallas, Eleuch. zooph., page 243. 

Retepora cellulosa , Blainville, Man. d'actinol., page 433, pl. 76, fig. 1. 

= ———— Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit. , tome IT, p. 276, ne 2. 
———— frustulata, idem, Op. cit., tome II, page 279, n° 6. 
————————— Defrance, Dictionnaire des Sciences nat., tome XLV, page 282. 


Habite la Méditerranée. 


Fossile des environs de Turin, de Doué et Vihier (Maine-et-Loire), de Saint-Laurent-des- 
Mortiers (Mayenne), des Angles et Vedennes ( Vaucluse), de l’Etang de Thau, près Cette 
( Hérault ). 


Après avoir attentivement comparé les divers échantillons que nous possédons, 
tant vivants que fossiles, il nous a été impossible de ne pas réunir sous le même 
nom les deux espèces de M. de Lamarck. Les individus fossiles qu’il avait, étaient 
sans doute usés, ce qui arrive fréquemment dans les falunières, et suffit pour 
changer l'aspect. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


1 
12 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
RETEPORA ECHINULATA. BLAINvILLE. 


£ a. Magnitudine naturali 
& fig. : . ; ; 
PME, 8 11 b. Pars interior aucta. 


R. explanationibus submembranaceis, fragilissimis, infundibuliformibus, undato-crispis 


reticulatis, coalescentibus ; fenestris elongatis ; superficie extern4 lævi, internâ echinulatà , 
porosâ; poris minimis, numerosis. 


Marsilli, Histoire de la mer, pl. 33, fig. 161, mala. 
Retepora echinulata , Blainville, Man. d'actinol., page 433. 


Fossile des environs d’Asti et de Turin, et de Bonpas, près Avignon ( Vaucluse). 


Cette espèce, très élégante, a souvent été confondue avec la précédente. Elle 
en diffère par sa couleur plus grise, ses expansions et ses perforations, plus 


grandes et plus allongées, et surtout ses pores, qui sont accompagnés de petites 
épines très rudes au toucher. 


( Collections Michelin et Michelotti. ) 


CELLEPORA PUMICOSA. LamaRcCKk. 


a. Magnitudine naturali. 
.14> Hp-212. 
tn b. Pars aucta. 


C. incrustans, aut explanationibus convolutis, superpositis, tubulosa, intüs cellulosa ; 
externé superficie scabrà; cellulis confusis, ventricosis, urceolatis ; ore minimo, constricto. 
Ellis, Corall., pl. 27, fig. f, F; pl. 30, fig. 2 (aucta). 
Cellepora pumicosa , Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, p. 256, n°1 
————————— Blainville, Man. d'actinol., page 443. 
Tethia cavernosa, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 218, pl. 7, fig. 7. 


Habite l'Océan européen et la Méditerranée. 


Fossile des environs de Turin, des Angles ( Vaucluse), de Villeneuve-lez-Avignon et de 
Sautadet ( Gard ), de la Chaux-de-Fonds ( Suisse ). 


Cette espèce varie beaucoup dans sa forme ; elle empâte tous les corps auxquels 


elle s'attache, et, quoique fort commune à l’état vivant, je n’en connais pas de 
bonnes figures. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 73 


CELLEPORA ORNATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI: 15 EN le 
HS kB { b. Pars aucta. 


C. ramosa, cellulosa; ramis rotundatis, brevibus ; cellulis irregulariter sparsis, orbiculatis, 
punctis minimis cinctis ; margine ostiolorum inflato, rugoso. 


Fossile des environs d’Asti. 


Je dois cette jolie espèce à M. Bellardi. Elle est remarquable par ses cellules 
irrégulièrement espacées qui sont entourées d’un rebord assez enflé, et sont gar- 
nies dans les interstices qui forment des sillons, de séries de petits pores. 


(Ma collection. ) 
CELLEPORA SUPERGIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


ONCE b. Pars aucta. 


C. ramoso-lobata, intüs cellulosa ; ramis teretibus, elongatis ; cellulis confusis, oviformibus , 


mulicis. 


Fossile des environs d’Asti et de Turin , des Angles et de Vedennes (Vaucluse), de Santadet 
et de Villeneuve-lez-Avignon (Gard). 


Ce polypier est remarquable par les rameaux très-allongés que formaient les 
cellules en se superposant. Ces dernières sont inégales et rangées assez confu- 


sément. 
Cette espèce a quelque analogie avec une variété branchue du Cellepora incras- 


sata, figurée et grossie dans Marsilli, pl. 32, fig. 150 et 151, et que l’on trouve 
vivante dans la mer Méditerranée. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


CELLEPORA CONCENTRICA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI.-15; fge 3: { b. Sectia transversa 


C. incrustans ,; ramoso- lobata , intüs cellulosa; ramis crassis, elongatis, subrotundis . 
digitatis ; cellulis minimis, subconcentricè dispositis, exterioré vix conspicis. 


Habite la Méditerranée. 


Fossile d'Asti et de Turin, de Villeneuve-lez-Avignon (Gard). 


74 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 


Cette espèce enveloppe souvent des coquilles et forme ensuite des digitations 
qui ont quelquefois plus de deux centimètres de diamètre sur sept à huit de lon- 
gueur. Au lieu de s’entasser irrégulièrement , les cellules paraissent se ranger 
cireulairement , ce qui donne aux individus fossiles surtout, l'aspect de formation 
concentriques. Les cellules sont très-petites, souvent effacées extérieurement, et 
ne se voient bien qu'aux cassures. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti.) 


CELLEPORA ECHINATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 15, fig. 4. 
AE b. Pars aucta. 


C. incrustans, hirta, cellulosa; cellulis sparsis, sæpè abditis. 
Flustra echinata? Montagu. . . . .. 
Habite l'Océan, la Méditerranée. 
Fossile d’Asti, et des bassins de Bordeaux et de Dax. 
Nous ne rapportons qu'avec doute ce Polypier à celui nommé Flustra echinata 
par Montagu, et qui recouvre souvent des coquillages ayant été habités par des 
Pagures. Les petites cellules se voient très-bien dans les Fossiles, tandis qu'elles 


sont presque invisibles dans les individus vivants qui s’attachent à toute espèce 
de coquilles. Sa couleur est brune à l'état vivant. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


MEMBRANIPORA RETICULUM. BLaINviLLe. 


a. Magnitudine naturali. 


PL 15, fig. 4 
AE b. Pars aucta. 


M. incrustans ; filis calcareis anastomosantibus; cellulis subrotundis, quincuncialibus, 
distantibus. 


Miliepora reticulum, Esper, Tab. 11 (Millepuræ). 
Discopora————, Lamarck, an. sansvert., nouv. édit., page 350, n° 6. 
Membranipora ——, Blainville, Man. d’actinol., page 447. 


Habite la mer Méditerranée. 


Fossile de la Superga et des environs de Turin, dans les mollasses de l'étang de la Valduc 
(Bouches-du-Rhône). 


Ce Polypier enveloppe ordinairement le corps sur lequel il s'attache, de sorte 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 79 


qu'on le confond quelquefois avec lui, surtout si ce sont des Cellépores ; mais on 
le distingue bientôt à la régularité des mailles de son réseau. 


(Ma collection. ) 


LUNULITES ANDROSACES. MicnELOTTt. 


a. Pars superior. 


Pl. 15: Gr: 6. 
RESTE b. — inferior. 


| Magnitudine naturali. 


L. rotunda, latere concavo , striis crassis radiata, supernè convexa, porosa ; poris magnis 
subrotundis, lineis cireularibus, concentricis, sulcisque longitudinalibus dispositis ; margine 
rotundato. 


Madrepora Androsaces, Allioni, Oritt. pedem., page 16. 
Lunulites ————— , Michelotti, Spec. zooph. dil., page 191 , pl. 7, fig. 2. 
———— sulcata, id., op. cit., page 192, pl. 7, fig. 3. 


Fossile des environs de Turin etde la Superga, dela mollasse de la Valduc (Bouches-du-Rhône). 


Je ne pense pas que cette espèce soit la même que celle nommée L. radiata par 
Lamarck, qui est constamment plus petite et atteint rarement trois millimètres 
de diamètre, tandis que l’Ændrosaces dépasse quelquefois douze. Nous pensons que 
la L. sulcata de M. Michelotti n’est que le jeune âge de l’espèce que nous discutons. 
Malgré sa fragilité, ce Polypier se rencontre très-fréquemment dans les localités 
ci-dessus. 


( Musée de Turin, collections Michelin , Michelotti , et Doublier de Draguignan. ) 


LUNULITES INTERMEDIA. MicuELoTri. 


a. Pars superior. 


PL 15, fig. 7. b. — inferior. 


| Magnitudine naturali. 


L. subrotunda, supernè convexa, porosa ; infernè concava, striata , radiata; striis minimis . 
rugosis; poris bifariam obliqué dispositis, maximis, subovatis, minimis, rotundis in interstitiis ; 
margine dentato, dente subdiviso in duobus radis. 


Lunulites intermedia, Michelotti, Spec. z0oph. dil., page 193, pl. 7. fig. 4. 


Fossile des environs d’Asti, de Turin, de Bordeaux et de Dax. 


Jolie espèce, facile à distinguer par ses pores, disposés sur des lignes semi- 
circulaires passant par le centre, par son bord denté et par sa surface inférieure 
striée et rugueuse. Chaque grand pore est accompagné d’un plus petit qui lui est 
inférieurement placé. Les plus grands individus ont de six à huit millimètres et 
sont rarement ronds. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


76 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


LUNULITES UMBELLATA. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


DEMENPRSE b. Parsinferior. 


L. rotunda, supernè convexa, conica, porosa; infernè concava, sublævigata, poris æqualibus 
subrotundis, e centro ad marginem descendentibus, suprà lineas curvatas disposilis. 


Lunulites umbellata, Defrance, Dict. des sciences nat., tome 27, page 361. 
—————, Blainville, Atlas du Man. d'actinologie, pl. 72, fig. 1. 


Fossile des environs de Turin et de Dax. 


Ce Polypier se distingue de ses congénères par sa forme conique, et surtout 
par sa partie inférieure qui est presque lisse , ses stries étant très-fines et souvent 
usées. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti.) 


CORALLIUM PALLIDUM. N. 


PI. 15, fig. 9. Magnitudine naturali. 


C. fixum, dendroideum , inarticulatum , subrotundum; stirpite caulescente, ramosà, lapideà, 
solidä; superficie tenui, striatà, aliquotiès tuberculosä; axe subtubuloso, excentrico. 


Corallium rubrum, Michelotti, Spec. Zooph. dil., page 24. 
Gorgonia sepulta ————, Op: cit., page 39. 


Fossile de la colline de Turin (rare). 


Avant M. Michelotti, aucune espèce de ce genre n'avait été signalée à l'état 
fossile, et nous regrettons de ne pouvoir conserver le nom qu'il avait donné à 
celle qu’il a signalée; mais rapprochement fait du Corallium rubrum , nous avons 
reconnu que les stries de l'espèce en discussion étaient beaucoup plus fines, que 
la pâte intérieure était moins homogène et laissait voir davantage les zones d’ac- 
croissement ; enfin, qu'aucune trace de couleur rouge n'étant restée, 1l était pro- 
bable que sa teinte primitive n’avail jamais été telle. Nous avons donc cru devoir 
lui donner uu nom qui rappelle sa couleur qui est d’un blanc sale. Les échantil- 
lons décrits par le même auteur , sous le nom de Gorgonia sepulta, ne nous sem- 
blent différer des autres qu’en ce qu'ayant été exposés à l'air, ils auront subi 
l'influence décomposante de l’intempérie des saisons. 


( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


1 
_{ 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ISIS MELITENSIS. Gozpruss. 


{ a. Varictas crassa. | 


EN AU NUE Tagni Ï i 
PIS Pet Re ea Magnitudine naturali. 


I. articulata, subcylindrica, striala ; articulis lapideis, extremitatibus crassis inflatisque ; 
juncturà conicà vel plan. 
Scheuchzer. herb. dil , pl. 14, fig. 1. 
Seilla. de corp. mar., page 63, pl. 21, fig. 1. 
Isis Melitensis, Goldf., Pet. germ., page 20, pl. 7, fig. 17. 
—_——— -—— Blainville, Man. d'Actin., page 503. 
> Milne- Edwards, Lamarck, An. sans vert., nouv. éd., t. IT, page 477. 
—— ———— Michelotti, Spec. zooph. dil., page 29, pl. 1, fig. 1. 


Fossile des environs de Turin , de Palerme, des îles Lipari et de Malte. 


Ce Polypier, dont on ne rencontre jamais que des articulations éparses , appar- 
tient à divers étages supracrétacés des bords de la Méditerranée. Il se forme de 
couches superposées le plus souvent concentriquement, et cependant il existe des 
individus très-comprimés. C’est à M. Frédéric Caillaud, de Nantes, que je dois 
connaissance de l'échantillon très-rare, figuré pl. 15, fig. 10 b, recueilli par 
ui dans l’île Lipari. 


(Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 


ANTIPATHES VETUSTA. MicuELorri. 
PI. 15, fig. 11. Magnitudine naturali. 


A. simplicissima, rotundata, lœvigata, pene ramosa; axe cylindris plurimis, perspicuis adnexis 


composilo ; colore fusco. 


Antipathes vetusta, Michelotti, Spec. z00ph. dil., page #3. 
Fossile de la colline de Turin 


Les fragments de tige sur lesquels cette espèce est établie appartiennent certai- 
nement à un genre de la famille des Coraux ( Blainville}; mais ce pourrait être 
aussi bien aux Cirrhipathes et aux Plexaures qu'aux Antipathes. Aussi avons-nous 
conservé le nom de M. Michelotti jusqu'à ce que quelques découvertes nouvelles 


obligent peut-être à le changer. 


({ Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti.) 


1 
w2] 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


TETHIA LYNCURIUM. Lamarck. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 15, fig. 9. { b. Pars aucta. 


T. adherens, globosa, subcorticata, internè fibrosa; fibris e centro radiantibus ; superficie 
verrucos«. 


Marsilli, Æist. nat. de la mer, pl. 14, fig. 72 et 73. 

Alcyonium aurantium, Esper, pl. 19, fig. 4 cet 5. 

Tethia lyncurium, Lamarck, An. sans vert., nouy. édit., p. 592, ne 5. 
——__————— Michelotti, Sp. zooph. dil., page 219, pl. 7, fig. 5. 


Habite la Méditerranée. 


Fossile des environs de Turin. 


Nous n’établissons cette espèce et la suivante que sur l'autorité de M. Miche- 
loi, qui, plus hardi que nous, a rangé sous ces deux noms deux corps fossiles 
se rencontrant assez souvent dans les environs de Turin. Cette espèce pourrait 
bien être un Cellépore. 


(Collection Michelotti.) 


TETHIA SIMPLEX. MicneLorri. 


a. Magnitudine naturali. 


PIS fig. 13: 
Fa b. Pars aucta. 


T. adherens, subglobosa, stratis exiguis oblecta , pedicillo munita; superficie perforatà ; 
foraminibus valdè minimis, subrotundis. 


Tethia simplex, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 219, pl 7, fig. 6. 
——— siphonifera, —— Op. cit., page 219. 
——— regularis, ——-—— Op. cit., page 220. 


Fossile des environs de Turin, de la Superga. 


N'ayant pas eu entre les mains les individus de Tethia siphonifera et regularis, 
d'après lesquels M. Michelotti a formé ces deux espèces, nous pensons, d’après 
les descriptions, qu’elles sont des variétés de celle en discussion, laquelle a peu 
de fixité dans ses formes, et qui, d’après ses couches superposées et ses pores 
nombreux et arrondis, est peut-être un Cériopore. 


{ Collections Michelin et Michelotti.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 19 


NULLIPORA TUBEROSA. N. 
PI. 15, fig. 14, Magnitudine naturali. 
M. cespitosa, glomerata, tuberculosa, solida ; tuberculis irregulariter rotundats. 
Fossile des environs d’Asti. : 


Nous finissons par ce corps dont le genre a été, par plusieurs auteurs, con- 
sidéré comme formé par des polypes sans tentacules. Cette espèce, comme les 
autres dans les différentes formes qu’elles affectent, est également composée de 
plusieurs couches calcaires superposées. 


(Ma collection.) 


Quant à la Pennatula diluvii de M. Michelotti, nous ne croyons pas qu'elle doive 
faire partie des Zoophytes, et surtout du genre Pennatule. Nous pensons qu'elle 
serait plutôt de la famille des Rhizopodes de M. Dujardin, et déjà cette espèce 
est peut-être la même que la Frondicularia complanata de M. Defrance, figurée 
pl. 6 de l’atlas-du Manuel de Malacologie de M. de Blainville, et rappelée par 
M. Deshayes dans l'Encyclopédie méthodique , 102 livraison (Vers), page 146, 
2e colonne. 

Au commencement de la description des espèces de zoophytes se rencontrant 
dans les terrains supracrétacés du Piémont, j'ai annoncé que quelques-uns 
vivaient encore dans la Méditerranée, tandis qu'une autre partie se trouvait à l’état 
fossile, les uns dans les calcaires grossiers des bassins de Bordeaux et Dax, 
d’autres dans les falunières de l’Anjou et de la Touraine, et enfin, d’autres encore 
dans les mollasses de la Provence et de la Suisse; étages tous différents du 
groupe supracrétacé. ; 

Partisan de l'opinion, que chaque grand groupe géologique se distingue des 
précédents et des suivants par une flore et une faune particulières, j’avouerai que 
je ne puis consentir à reconnaître une spécialisation semblable dans chaque sous- 
division des groupes. Non que je ne reconnaisse pas qu'elles puissent avoir 
chacune des espèces spéciales, mais parce que je crois qu'il en existe toujours 
quelques-unes qui forment la chaîne, et qui, unissant ensemble les diverses sous- 
divisions, en font un tout homogène; fait qui n’a pas encore été, je le pense bien, 
constaté et admis généralement pour les grands groupes géologiques. 

En terminant, nous renouvelons nos remerciements aux savants de Turin, et 
notamment à MM. Bellardi, Michelotti et Sismonda, pour avoir bien voulu nous 
mettre à même de décrire la Monographie, à peu près complète pour le moment, 
des Zoophytes des terrains supracrétacés du Piémont, en nous permettant 


80 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
d'emporter une partie de leurs belles collections pour mieux étudier les différentes 
espèces. 

Nous les engagerons, en outre, à explorer de nouveau des localités qui ne 
paraissent pas l'avoir été par eux, telles que Rivalba, Rocca di Baldi, Ronca, etc. 
Ils pourront ainsi contribuer à compléter la série des dépôts, qui des terrains 
supracrétacés les plus anciens se continue jusqu’à nos jours, et à éclaireir 
des incertitudes sur l’âge de quelques fragments épars dans les chaînes Alpines 
et Pyrénéennes. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. S1 


GROUPE DE TRANSITION. 


TERRAIN CARBONIFÈRE DE SABLÉ, ETC. (SARTHE ) 


Les Polypiers fossiles de cet étage sont peu répandus en France, et dans les lo- 
calités de Juigné, Sablé et Solesme , on ne rencontre ordinairement soit dans 
les banes schisteux , soit dans les couches de marbre exploité, que l'espèce ci-après 
nommée Caninia gigantea. Comme elle a également été trouvée près de Chalonnes 
(Maine-et-Loire }, dans une couche probablement silurienne, avec lHéliopora 
porosa et plusieurs espèces de Calamopora, par M. Triger, ingénieur civil, géo- 
logue très-distingué, j'ai pensé que les descriptions qui suivent viendraient ajou- 
ter un complément intéressant aux discussions de la réunion extraordinaire, 
tenue par la Société géologique, à Angers, en 1841. Ces différents fossiles se re- 
trouvant également à Tournay, viennent confirmer l'opinion émise par M. de 
Verneuil, dans la séance du 44 janvier 4839, que le véritable calcaire carboni- 
fère existe aux environs de Sablé. (Bulletin de la Société géologique de France. ) 


/ 


CANINIA GIGANTEA. N. 


. Magnitudine naturali. 
. Sepimenti {ransversi facies. 
. Segmenti verticalis facies. 


SMS 


PI. 16, fig. 1. 


S & « 


Extrinsecüs detrita. 


C. afiixa, erassa, cylindrica, elongata, è cellulis cyathiformibus superpositis composita ; 
exteriore transversim rugoso, longitudinaliter striato; cellulis profundis, lamellosis , prope 
marginem in infundibulis formatis ; centro lœvigato ; lamellis numerosis , marginalibus. 


Fossile de Juigné, Sablé et Solesmes (Sarthe), de Ckaux-de Fond, près de Chalonnes 
(Maine-et-Loire), de Tournay (Belgique), et peut-être de l'Amérique du Nord, d'après des 
individus rapportés par MM. Lesueur et de Castelnau. 


Ce genre, établi par nous au congrès scientifique de Turin en 1840 , et dédié au 
prince de Canino, est contesté par M. de Koninck, savant professeur à Liége, 
dans sa Description des Animaux fossiles des terrains houiller et anthraæifère supérieur 
de Belgique. H regarde comme une modification sans importance celte succession 
de petits entonnoirs marginaux s’emboîtant les uns dans les autres en forme 
de siphon, que nous avons retrouvés déjà dans plusieurs espèces confondues 

à (il 


82 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 


antérieurement avec les Cyathophyllum. Nous avons usé plusieurs individus bien 
conservés, et nous avons reconnu que les cloisons les plus inférieures portaient 
également la trace des entonnoirs; de sorte que nous regardons comme appar- 
tenant à un genre différent, les individus ayant un cône médian très-saillant, 
qu'il à figuré pl. C, fig. 4, e, f, 9, et fig. 5, e, f, dans l'ouvrage dont a été 
ci-devant question. Les individus figurés dans notre pl. 46, dont nous avons 
les originaux, présentent ce Polypier sous divers aspects, et nous détermi- 
nent, ainsi qu'un grand nombre d’autres qui sont passés entre nos mains, à 
conserver notre nom générique, qui nous paraît basé sur un caractère se 
conservant depuis le jeune âge. 

De nombreuses explorations faites par M. Mathieu, marchand naturaliste, ont 
répandu en assez grand nombre dans les musées et les collections, sous le nom 
d’Amplexus de Sablé, notre Caninia gigantea. Elle se dessine souvent en blanc 
sur des marbres très-noirs, prenant un beau poli. Il en existe beaucoup d’échan- 
tillons dépassant 40 centimètres de longueur, et ayant de 4 à 6 centimètres de 
largeur, aux musées d'histoire naturelle de Paris et du Mans. 


( Collections Michelin , de Verneuil.) 
HARMODITES CATENATUS. Konicx. 


a. Magnitudine naturali. 
Pl M0 s2 = ; mer 
b. Sepimenti transversi facies. 
H. à tubis cylindricis, parallelis vel divergentibus compositus; tubis divisis è siphonibus 
infundibuliformibus ; tubulis lateralibus inter se conjunctis. 


Erismatholithus tubiporites catenatus, Martin, Foss. Derbiens. , pl. 42, fig. 1 , 2. 
Tubipora strues, Parkinson, Org. rem., tome IT, pl. 2, fig. 1. 

Harmodites parallelus, Fischer , Oryet. du Gouv. de Moscou, p. 161, pl. 37, fig. 6. 
Syringopora reticulata, Goldfuss, Pétref. germ. , pl. 25, fig. 8. 
—————————— Hizinger, Leth. Suecica, pl.27, fig. 2. 

————— ramulosa, Phillips, Geol. of Forks., pl. 2, fig. 2. 

Harmodites catenatus, Koninck, Descript des An. foss. des terr. houillers de Belgique, 


page 14, pl. B, fig. 4. 


Fossile de Sablé et de Juigné (Sarthe), de Visé, de Tournay et des Ecaussines, etc. (Bel- 
gique) ; de Bolland, de Mendip, de Wenlock, etc. ( Angleterre) ; de Miatckova (Russie), de 
Gothland (Suède) et de Groningue (Hollande); dans des terrains de transports, d’après 


M. Morren ( Desc. Belq. corall. , p. 69 ). 


Cette espèce se trouve assez rarement à Sablé, dans des marbres noirs 
employés pour meubles, et elle n'est alors reconnaissable que par une agglomé- 
ration de petits tubes cylindriques, dont la fig. 26 donne une coupe transversale. 
Dans d’autres localités, les tubes sont libres, parallèles, coudés par le bas et 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 83 


réunis par d’autres Lubes beaucoup plus petits que les autres. L'intérieur se 
compose de petits entonnoirs placés les uns dans les autres. Nous avons reconnu 
depuis peu de temps, dans un échantillon vivant du genre Tubipora de Linnée, une 
semblable série de petits entonnoirs trés-allongés. D’aprés ce, nous pensons que 
ces deux genres devront faire partie des Tubiporines de M. Ehrenberg , famille 
établie dans ses Polypiers de la mer Rouge. 


( Collections de Koninck, Michelin et de Verneuil. ) 


MICHELINIA TENUISEPTA. KoniNck. 


a. Magnitudine naturali. 


ES CAN 2 more Ja 
pig ? b. Segmenti verticalis facies. 


M. irregularis, turbinato-elongata , à tubis subrotundis vel prismaticis, proliferis composila ; 
cellulis depressis, numerosissimis ; sepñs diagonaliter vel transverse irregularibus: cellulà 
terminali cyathiformi , profundé, fragilissima , striatà. 


Astrea radicata , Blainville, A/an. d'Actinol., page 375. 

Calamopora tenuisepta, Phillips, Geol. of Forkshire, tome II , p.201, pl. 2, fig. 30. 

Michelinia  ———— Koninck, Desc. des anim. foss. des terrains houillers de Belgique. 
page 31, pl. C, fig. 34, b. 


Fossile de Sablé et Juigné (Sarthe), de Tournay (Belgique), de Bolland et Mendip 
(Angleterre). 


Ce Polypier n’a encore été rencontré à Sablé, que dans des marbres très-durs, 
et où il n’est reconnaissable qu'après le polissage. Les individus figurés provien- 
nent de Tournay, où on les trouve fréquemment à l’état libre. Les cloisons qui 
formaient les cellules ont été fermées très-irrégulièrement. Tantôt concaves, et 
tantôt convexes, elles sont constamment bombées et rarement horizontales. 


( Collections Michelin et de Verneuil. ) 


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ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 85 


GROUPE OOLITHIQUE. 


TERRAINS CORALLIENS DEF SAINT-MIHIEL, ETC. (MEUSE). 


M. Moreau, juge à Saint-Mihiel, ayant bien voulu mettre à ma disposition 
sa belle collection de Polypiers du département de la Meuse, nous allons publier 
ceux qu'il regarde comme appartenant spécialement à la période corallienne. Il a 
reconnu dans cette formation trois couches assez distinctes , pour les désigner 
de la manière suivante : l'Ooliüthe blanche, supérieure aux deux autres; l'Oolithe 
corallienne et le Calcaire corallien, partie inférieure souvent en contact avec l'argile 
d'Oxford. Quoique quelques Polypiers ne se rencontrent que dans certaines 
couches, nous pensons que celte division ne doit être que locale, ou peut être 
en rapport seulement avec les départements voisins, tels que les Ardennes, la 
Haute-Marne, la Côte-d'Or et les Vosges, où cette formation corallienne 
se continue. 


ANTHOPHYLLUM EXCAVATUM. N. 
PI. 17, fig. 10. Magnitudine naturali. 


A. sessile, compressum, excavalum, striatum ; stellà profunda, multilamellosà ; marqine 
retrorsà ; stirpile lala. 


Fossile de Montsec (Meuse). 
Ce Polypier peu élevé pour sa largeur, et presque cylindrique, présente par- 
fois des renflements, dus sans doute à son mode d’accroissement. L'étoile 


terminale est plus profonde que dans ses congénères, et les lamelles en sont peu 
élevées. 


(Collection Moreau.) 
CARYOPHYLLIA MOREAUSIACA. N. 
PI. 17, fig. 1. Magnitadine naturali. 


C. affixa, recta, subconica, exteriùs striata; striis irregularibus ; stell@ terminali concavd , 
lamellosà ; margine extenso, subanguloso. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse ). 


Gette espèce, comme presque toutes celles du Coral rag, a toujours perdu une 
partie de ses caractères, par suite de l’état roulé ou empâté où on la trouve. 


86 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
Aussi , est-il difficile de déterminer quel était l’état primitif des stries extérieures, 
qui paraissent être la continuation des lamelles internes de l'étoile terminale. Cette 
observation est applicable également aux espèces figurées dans la même planche, 
sous les numéros 2, 3, 4, 6 et 7, qui sont tellement usées à la base, qu’on ne 
distingue pas le point d'attache. 


( Collection Moreau , à Saint-Mihiel ( Meuse ). 


CARYOPHYLLIA SUBCYLINDRICA. N. 


PI. 17, fig. 2. Magnitudine naturali. 
3, ————— Vus Minor. 


C. subrecta, cylindrica, exteriüs striata; striis alternè crassis el exiquis ; stellà terminali 
concavé, lamellosé ; margine rotundato , contracto. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Presque cylindrique, cette espèce se fait surtout remarquer par le bord de 
l'étoile qui se resserre d’une manière trés-sensible. Les stries qui l'entourent 
paraissent être alternativement grosses et petites. 


(Collection Moreau.) 
CARYOPHYLLIA DILATATA. N. 
PI. 17, fig. 4. Magnitudine naturali. 


C. infundibuliformis, striata; parte superiori dilatatä ; stell& terminali concarà; strüs 
exterioribus numerosis ; margine subinflato , rotundo. 


. 


Fossile de Maxey sur Vaize et Saint-Mihiel (Meuse). 


Ce Polypier est remarquable par l’évasement très-grand qu'il paraïtrait devoir 
prendre en vieillissant; mais il est probable que comme celui figuré dans Guettard, 
Mémoires académiques, tome I, pl. 25, et nommé par M. Defrance, dans le 
Dictionnaire des sciences naturelles, tome VIT, page 193, Caryophyllia truncata , 
arrivé à un certain âge, il s'élève sans s’élargir davantage. Il diffère de l’Anto- 
phyllum turbinatum , Munster, figuré dans Goldfuss, pl. 37, fig. 13, en ce qu'il n’a 
pas, comme ce dernier, les lamelles inégales. 


(Collection Moreau.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CARYOPHYLLIA CORNUTA. N. 
PI. 17, fig. 5. Magniludine natural. 


C. simplex, cylindrica, ad basim recurvata , lævigata ; stellà terminali lamellosà, profundà : 
margine aculo. 

Fossile de Saint-Mihiel. 

Cette espèce diffère complétement de ses congénères, par sa superficie lisse et 
sans apparence de stries, ainsi que par son étoile terminale très-enfoncée , et 


son bord aigu. 
(Collection Moreau.) 


CARYOPHYLLIA CLAVUS. N. 
PI. 17, fig. 6. Magnitudine naturali. 


C. recta, conica, elongata, subcylindrica, striata; striis inœqualibus: stellà terminali, 
subplenà , lamellosà ; lamellis brevissimis ; margine rotundato. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Belle et grande espèce, dont les lamelles et stries paraissent avoir été alternati- 
vement grosses et petites. Il est remarquable que dans les Caryophyllies de cette 
localité, hors la C. cornuta , les stries se prolongent jusqu'à la base, ce qui les 


rapproche des Turbinolies. 
(Collection Moreau.) 
CARYOPHYLLIA ELONGATA. DEFRANCE. 
PI. 17, fig. 7. Magnitudine naturali. 


C. simplex, teres, subfusiformis, truncata, striata; stris eæilissimis; stellä terminali, 
subplenà ; margine rotundato. 
Caryophylloide, Guettard, Mém. , tome 3, pl. 26, fig. 6. 
Caryophyllia elongata, Defrance, Dict. des sciences nat., tome 7, page 193. 


————————— Lamarck, nouv. édit., tome 2, page 351, n°6. 
—— ———— Lamouroux, Encycl. méthod., p.168 (7ers Zoophites), ne 5. 


—————————— Blainville, Wan. d'actin., p. 346. 


Fossile de Saint-Mihiel. 
L'individu figuré dans Guettard est couvert d’une couche encroûtante qui 


88 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


cache les stries. Il vient donc confirmer ce que j'ai dit à propos du Caryophyllia 
moreausiaca, que plusieurs Polypiers de cette localité sont changés de manière 
qu'il est difficile de reconnaître l’état primitif. 


(Collection Moreau.) 
CARYOPHYLLIA VASIFORMIS. N. 


PI. 19, fig. 5. Magnitudine naturali. 


C. adhærens, simplex, conica, vasiformis, striata; strs numerosis, æqualibus, ad mar- 
ginem bifurcatis; stellà terminali subprofundà, expansà, irregulari, lamellosà; lamellis tw- 
midis crassè dentatis ; basi attenuatà. 


Fossile de Damyvillers et Maxey sur Vaize (Meuse). 


Gette espèce, qui varie beaucoup dans sa forme, est remarquable par sa base 
assez mince, s'élargissant rapidement, et par ses lamelles internes qui sont assez 
épaisses et grossièrement dentées. 


(Collection Moreau. ) 
DENDROPHYLLIA GLOMERATA. N. 


PI. 18, fig. 3 a. Magnitudine naturali. 
Qt | b. Pars superior stellæ. 


D. adhærens, solitaria vel ramosa ; striata; ramulis subeylindricis, divaricatis, brevibus ; 
stellis terminalibus, plenis, sublamellosis; lamellis denticulatis, numerosis, eæilissimis ; 
margine rotundato. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Lorsqu'on rencontre celte espèce solitaire, il est probable que ce sont de 
jeunes individus, autour desquels des gemmes viennent se grouper plus tard. 
Les étoiles terminales sont presque planes, quelquefois bombées, et rarement 
concaves. 


(Collection Moreau.) 
DENDROPHYLLIA DICHOTOMA. N. 
PI. 18, fig. 4. Magnitudine naturali. 


D. fasciculata, erecta, subfleæuosa, ramosa: ramis cylindricis, dichotomis: stellis 
nulantibus , orbiculatis, excavatis, lamellosis. S 


Fossile de Maxey-sur-Vaize, Verdun , Saint-Mihiel. 


Confondue quelquefois avec le Lithodendron trichotomum, Goldf. Cette espèce 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 89 


en diffère essentiellement par ses étoiles séparées et terminant un petit rameau. 
Dans le L. trichotomum , au contraire, elles sont réunies trois ensemble à l’ex- 
trémité de la branche. 


(Collection Moreau.) 
LOBOPHYLLIA SEMISULCATA. N. 
PI. 17, fig. 8. Maganitudine naturali. 


L. fasciculata, ramosa ; ramis elongatis, subcompressis, bifurcatis, sinuosis, sulcatis 
propè stellas, lævigatis ad basim ; stellis irregularibus , subovatis , concavis , lamellosis. 


Fossile de Maxey-sur-Vaize, Saint-Mihiel et Verdun. 


Belle espèce, ayant quelques rapports avec la Caryophyllia sinuosa, Lmk, 
n° 14, mais beaucoup plus allongée. Les plis dont elle est ornée sont très-serrés 
près de l'étoile, irrégulièrement ondulés et ensuite espacés. Puis, vers la partie 
inférieure des tiges, ils disparaissent , et ces dernières deviennent lisses, ce qui 
distingue cette espèce de la suivante. 


(Collections Moreau et Michelin.) 


LOBOPHYLLIA ASPERA. N. 


PI. 20, fig. 3. Magnitudine naturali. 


L. fasciculata, ramosissima; ramis elongatis, sinuosis, compressis, sulcato-muricalis, 


dichotomis; stellis profundis, sinuosis, irreqularibus , lamellosis ; lamellis crassis, impariter 
distantibus. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


D’après les débris qui m'ont été communiqués, cette espèce devait être une 
des plus grandes du genre et acquérir de quatre à cinq décimètres au moins. 
Elle est couverte de sillons irréguliers, séparés par des séries inégales de tuber- 
cules comprimés , allongés ou se terminant en pointes. 


(Collections Moreau et Michelin.) 


12 


90 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. 


LOBOPHYLLIA BUVIGNIERI. N. 


PI. 17, fig. 9. Magnitudine naturali. 


L. fasciculata, ramosa; ramis elongatis, rotundatis , subnutantibus, bifurcatis, striatis ; 
striis numerosis, irreqularibus ; stellis concavis, lamellosis. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Moins commune que la précédente, cette espèce paraît acquérir une grande 
longueur. Elle est couverte de stries inégales, et les rameaux, presque cylindri- 
ques, présentent quelques renflements provenant d’un mode irrégulier d’accrois- 
sements. 


( Collection Moreau. ) 
LOBOPHYLLIA TURBINATA. N. 
PI. 19, fig. 1. Magnitudine naturali. 


L. adhærens, dichotoma, ramosa ; ramis divaricatis, subturbinatis, striatis tenuissime ; stellis 
terminalibus , irregularibus , sæpè compressis et angulosis, subprofundis, lamellosis; lamellis 
numerosis , inæqualibus. 


Fossile de Sampigny ( Meuse ). 


Les rameaux de cette espèce vont en s’élargissant, vers les extrémités, d’une 
manière assez rapide. Les étoiles sont irrégulières et un peu enfoncées , avec des 
bords ondulés. 


( Collection Moreau. ) 
LOBOPHYLLIA CYLINDRICA. N. 
PI. 20, fig. 2. Magnitudine naturali. 


L. crassa, cylindrica, striata, dichotoma; ramis subfastigiatis; stellis terminalibus , 
lamellosis ; lamellis numerosissimis ; strüs exterioribus, numerosis, subtilissimè granulosis ; 
superficie aliquotiès incrustatà. 


Caryophyllia cylindrica? Phillips, Geol. of Forkshire, pl. 3, fig. 5. 


Fossile de Verdun (Meuse), Dive (Calvados), Is-sur-Thil (Côte-d'Or), Castle-Hill 
(Angleterre ). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 91 


Ce polypier a beaucoup d’analogie avec le Lithodendron trichotomum , mais il ne 
m'a pas paru une seule fois présenter cette réunion de trois étoiles, remarquable 
dans celui figuré par Goldfuss, pl. 143, fig. 6. Nous avons aussi cru devoir le 
retirer des Lithodendrons afin de conserver ce nom , donné par Schweiger, aux 
espèces très-divisées, rameuses et généralement plus petites. L'identité du terrain 
nous à fait rapprocher cette espèce de celle citée dans la Géologie du Yorkshire, 


quoique la figure soit très-médiocre 


( Collections Moreau et Michelin. ) 


LOBOPHYLLIA PSEUDOTURBINOLIA. N. 
PI. 18, fig. 2. Magnitudine naturali. 


L. adhærens, solitaria, compressa, flabelliformis , tenuissimè striata; stellà elongatà, flexuosà, 
lamellosé ; lamellis inœqualibus. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Cette espèce se rapproche beaucoup des Turbinolies et des Flabellines, 
mais son adhérence étant certaine, nous avons cru devoir la réunir aux Lobo- 


phyllies. 


( Collection Moreau. }) 


LOBOPHYLLIA INCUBANS. N. 
PI. 19, fig. 2. Magnitudine naturali. 


L. adhærens, solitaria, subcompressa, plicata, cuneiformis ; plicis accrementorum transversis 
undatis , elevatis, sublævigatis ; stellà irregulari, lamellosà ; lamellis numerosis, exiguissimis ; 
centro profundo ; margine rotundato. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Nous possédons un individu mal conservé ayant près du double de celui 
figuré, et comme lui des plis d’accroissement très-prononcés. Lorsque cette 
espèce est bien entière, elle parait lisse extérieurement, et l’on n’aperçoit des 
stries que dans les parties usées. 


(Collections Moreau et Michelin. ) 


92 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


LOBOPHYLLIA FLABELLUM. N. 


PI. 18, fig. 1. { À | Magnitudine naturali. 


L. adhærens , solitaria, compressa , flabelliformis, aliquotiès sinuosa , extrinsecüs costellata, 
ad basim lœvigata ; costis sublamellosis ; stellà terminali, elongatà, perangustà , irrequlari, 
flexœuosà, lamellosà ; lamellis crassis, separatis. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Assez régulier dans sa forme en éventail, ce Polypier présente cependant 
quelques variétés. Tantôt les deux extrémités se recourbent sur elles-mêmes ; 
tantôt elles se contournent dans divers sens. Au surplus, il est facile à 
distinguer par ses côtes extérieures, lamelleuses, irrégulières, et s'étendant des 
bords de l'étoile jusqu’à la moitié environ de sa hauteur. Le surplus et la base 
paraissent lisses. 


(Collection Moreau.) 


LOBOPHYLLIA DESHAYESIACA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 20, fig. 1. 
3 b. Ectypum superficiei. 


L. compressa, contorta; stellis elongatis, irregularibus, angulosis, lamellosis ; lamellis 
granulosis , magnis , crassis, tribus parvulis intermedüs ; costis ‘exterioribus angulosis ; basi 
lœvi. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse) , de Tonnerre? ( Yonne ). 


Belle et grande espèce remarquable par sa forme contournée et irrégulière. 
On la rencontre souvent à l’état de moule extérieur (fig. 4, b), et il est d’autant 
plus diflicile, alors, de s'expliquer la disparition complète de ce polypier, ainsi 
que d’autres espèces, que, dans les mêmes localités, beaucoup sont très-bien con- 
Servés. 

Nous dédions cette espèce à M. Deshayes, auteur bien connu par ses travaux 
malacologiques et qui a exploré avec soin les environs de Saint-Mihiel]. 


( Collections Moreau et Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 93 


LOBOPHYLLIA MEANDRINOIDES. N. 


PL. 19, fig. 3. Magnitudine naturali. 


L. sessilis, extensa, lobata ; lobis elongatis, lamellosis, rotundis, stelliformis ; lamellis 
crassis, acutis, sæpè undatis; stellis magnis, contiquis, plurimis in lobos. 


Fossile de Dun (Meuse). 


Belle et rare espèce, que l’on prendrait au premier aspect pour une Méandrine, 
mais qui en diffère par ses grandes étoiles, placées au fond des lobes, et par 
ses lamelles dont quelques-unes sont contiguës. 


(Collection Moreau. ) 
LITHODENDRON FUNICULUS. N. 


PI. 19, fig. 7. Magnitudine natarali. 
L. fasciculatum , elongatum , ramosum ; ramis parallelis, dichotomis , inflatis, compressis, 
subfleæuosis , striatis; striüs aliquotiès undulosis X granulosis; stellis terminalibus , excavatis, 


irregularibus, lamellosis ; lamellis numerosis. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Ce polypier, comme la plupart de ses congénères , forme des masses considé- 
rables, et il paraît acquérir une grande longueur. Les lamelles des étoiles étant 


nombreuses et très-fines , sont souvent empâtées dans Ja roche , de sorte qu’il est 
impossible de les compter. 


( Collections Moreau et Michelin. ) 


LITHODENDRON LÆVE. N. 


PI. 19, fig. 8. Magnitudine naturali. 


L. fasciculatum, elongatum , ramosum ; ramis dichotomis , subcylindricis, lœvigatis, 
irregulariler inflatis ; striis transversis accrementorum inæqualiter distantibus ; stellis parvis, 
coarctahs, excavatis ; lamellis numerosis , eriguis. 


Calamite à tuyaux lisses, Guettard, Mém. acad., t. IL, pl. 35, fig. 2, et pl. 39, fig. 2. 
Calamophyllia lævis, Blainville, Man. d’Actinol., page 347. 


Fossile de Novion (Ardennes), Besancon (Doubs), Goussaincourt, Maxey-sur-Vaize, Verdun 
{Meuse ). 


94 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Celle espèce, qui présente un assez grand nombre de renflements, dus à la 
grande irrégularité de ses accroissements, a les étoiles terminales un peu resser- 
rées et moins larges que les rameaux. Elle est généralement lisse, et n'offre 
guère de stries que dans les parties usées. 


{ Collections Moreau et Michelin.) 


LITHODENDRON FLABELLUM. N. 


PI. 21, fig. 1. Magnitudine naturali. 
L. fasciculatum , erectum , ramosissimum; ramis constrictis, in flabello dispositis, dichotomis, 
parallelis, lœvigatis, compressis, irregqularibus, inæœqualiter tumidis ; stellis excavatis, 


lamellosis ; lamellis numerosis, exiquis. 


Calamite lisse à tuyaux , Guettard, Mém. acad., t. III, pl. 36, 37 et 38. 
Calamophyllia flabellum , Blainv., Man. d’Actinol., page 347. 


Fossile de Maxey-sur-Vaize, Verdun (Meuse), Besancon (Doubs), Ampus (Var), Mont- 
Vert ( Jura bernois). 


La disposition de ce polypier rappelle un peu, par ses rameaux parallèles 
dichotomes , un paquet de flèches placées dans un carquois. Quant à l'extérieur 
des rameaux il est lisse, sans traces d’accroissements. D’après Guettard, ce 
Lithodendron acquerrait plusieurs décimètres de hauteur et formerait des 
groupes énormes, On le rencontre fréquemment dans l’est de la France. 


( Collections Moreau et Michelin.) 


LITHODENDRON ARTICULATUM. N. 
PI. 21, fig. 1. Maguitudine naturali. 


L. fasciculatum , ramosissimum, erectum; ramis coalescentibus, parvulis, cylindricis, 
lœvibus, subarticulatis; stellis minutis; duodecim lamellis ? 


Calamite à tuyaux noueux , Guettard , Mém. acad., t. III, pl. 35, fig. 1. 
Fossile de Besançon ( Doubs) , Dun ct Verdun ( Meuse). 


Des renflements , presque réguliers, donnent aux rameaux lisses de ce polypier 


un aspect articulé. Les étoiles sont petites, et il est difficile de compter les douze 
rayons reconnus par Guettard. 


(Collection Moreau. ) 


> 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 95 


LITHODENDRON DICHOTOMUM. GoLpruss. 
PL. 19, fig. 6. Magnitudine naturali. 


L. cespitosum, erectum , subflexæuosum , ramosissimum ; ramis cylindricis, striatis præsertèm 
propè stellas; stellis orbiculatis, excavatis ; lamellis duodecim majoribus, duodecim mi- 


noribus. 


Calamite très-branchu , Guettard , Mém. acad., t. II , pl. 39, fig. 1, et pl. 53, fig. 7. 

Lithodendron dichotomum , Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 3. 

_Caryophyllia dichotoma, Blainville, Aanuel d’Actin., page 346. 

———— —————— Milne-Edwards, in Lamarck, Æn. sans !vert., nouv. éd., 
tome IT, page 357, n° 17. 


Fossile de Dun , Maxey-sur-Vaize , Verdun (Meuse), Novion en Porcien, Le Chéne populeux 
(Ardennes) , Giengen ( Souabe ). 


L'aspect de ce polypier paraît très-différent, selon les divers modes de 
fossilisation qui l'ont saisi. Aux environs de Novion et de Giengen, il est souvent 
passé à l’état siliceux. Sur d’autres points , et entre autres , au Chêne populeux, 
il ne présente que des tubes offrant l'empreinte de l'extérieur des rameaux. Plus 
heureux, MM. Guettard et Moreau ont rencontré ce polypier entier avec ses stries 
et les lamelles des étoiles. 


( Collections Moreau et Michelin.) 


LITHODENDRON MOREAUSIACUM. N. 
PL 21, fig. 3. Magnitudine naturali. 
L. fasciculatum, ramosissimum , erectum ; ramis parvulis, numerosis, furcatis, cylindricis, 
striatis, aliquotiès inflatis; striis minimis, subæqualibus;  stellis terminalibus, lamel- 
losissimis. 


Fossile de Verdun ( Meuse ). 


De longues tiges cylindriques, presque parallèles entre elles, renflées quel- 
quefois à des intervalles irréguliers, et constamment couvertes de stries très-fines, 
distinguent ce polypier de ses congénères. 

5 \ 5 


(Collection Moreau.) 


96 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


LITHODENDRON EDWARDSIL. :N. 


PI. 21 , fig. 2. Magnitudine naturali. 


L. ramosissimum , erectum ; ramis parvis, subcylindricis, furcatis, elongatis, in fasciculum 
aggregatis, striatis; strüs granulosis; stellis irregularibus, excavatis, lamellosissimis, eâdem 
altitudine dispositis; centro papilloso ; margine acuto. 


Fossile de Verdun (Meuse). 


Ce polypier forme des masses considérables, mais dont les rameaux paraissent 
se terminer par des éfoiles rangées presque sur le même plan. Ces dernières sont 


garnies de lamelles très-fines et de papilles au centre. Les stries sont granu- 
leuses et parallèles. 


( Collection Moreau. ) 


LITHODENDRON PSEUDOSTYLINA. N. 


PL. 19, fig. 9. EU | 
PI, 20, fig. 4. Magnitudine naturali. 


L. fastigiatum, erectum; ramis numerosis, cylindricis, subtilissimé striatis, coactis per septos 
transversos , subplanos ; stellis excavatis, lamellosissimis ; lamellis fragilissimis, radiantibus è 
mar ginibus tubarum , dentatis, granulosis; axo nullo. 


Astroïte, Guettard, Mém. acad., tome IIT, pl. 61. 


Fossile de Dun (Meuse ). 


Espèce très-remarquable par des caractères qui la rapprochent des Stylines 
et des Sarcinules, car elle a, comme les premières, des cloisons réunissant les 
tubes entre eux, et des lamelles très-fragiles ne reposant sur aucun axe, comme les 
Sarcinules. Elle paraît différer des deux par les étoiles terminales de ses rameaux 
s’arrêtant à diverses hauteurs, ce qui ne lui donne pas extérieurement l'aspect 
d'une astrée. Nous avons pu, grâces à M. Moreau , la faire représenter intérieure- 
ment, pl. 20, beaucoup plus complète que Guettard. 


(Collection Moreau. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 97 


STYLINA GAULARDI. N. 


PI. 21, fig. 5. Magnitudine naturali. 


S. fasciculata, in massam rotundatam ; tubis rectis vel divergentibus; striatis, dichotomis , 
repletis; ostiolis stelliformibus prominulis, irregulariter distantibus, lævibus; interstitiis profundis, 
lamellis connectentibus deorsüm versüs angulosis; radis stellarum parvulis, e  centro 
radiantibus. 


Fossile de Dun (Meuse). 


Nous devons la connaissance première de cette jolie espèce à M. Gaulard, pro- 
fesseur à Verdun, et nous avons été assez heureux depuis, pour nous en procurer 
un autre échantillon qui fait voir que ce genre, au lieu de se terminer en pointe, 
comme quelques auteurs l’ont avancé, présente constamment à l’extérieur l’aspect 
de quelques espèces d’Astrées tubuleuses. Les interstices de celle-ci sont très- 
profonds, ce qui donne aux cloisons réunissant les tubes l'apparence de petits 
entonnoirs emboîtés les uns dans les autres. 11 est probable, ainsi que M. de 
Blainville en a fait l'observation page 352 de son Manuel d'Actinologie, que parmi 
les Astrées un certain nombre appartient aux Stylines, mais pour les reconnaître 
il ne faut pas que la fossilisation soit compacte. Les étoiles élevées, tubuleuses 
et espacées sont en général un avertissement pour appeler l'attention des paléonto- 
logistes sur les espèces de ce genre que Lamarck avait précédemment créé sous 
le nom de Fascicularia. Nous pensons que les Caryophyllia de Lamarck, figurées 
dans Esper comme Madrépores, pl. 27 et 30, doivent, ainsi que la Sarcinula orga- 
num, Lmk, figurée dans l'Encyclopédie, pl. 482, fig. 3, et dans Schweiger, Beobache, 
pl. 7, fig. 66, appartenir au genre Styline, à cause de l’isolement des tubes 
et des empâtements transversaux plus ou moins utriculaires qui les entourent. 


{ Collections Moreau et Michelin. ) 


STYLINA TUBULOSA. N. 
PI. 21, fig. 6. a, b. Magnitudine naturali. 


S. fasciculata, sœpè in massam globosam; tubis rectis, costatis, distantibus; lamellis 
connectentibus, subcurvatis, crassis; stellis terminalibus, rotundis, prominulis, 20 lamellis, 10 
magnis, 10 minoribus allernatèim ; ambitu interstitiali, radiato-striato ; striis crassis. 


Astrea tubulosa, Goldfuss, Petref, pl. 38, fig. 15. 
Explanaria lobata, Münster in Goldf., Petref, pl. 38, fig. 5. 
———————— Bronn., Lethea, pl. 16, fig. 20. 

13 


98 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Fossile de La Barre et Stenay (Ardennes), de Saint-Mihiel et Sorcy (Meuse), et de Lifol 


( Vosges), du Wurtemberg. : 


Les dimensions de cette espèce qui est très-commune, sont près du double de 
la précédente dont elle diffère encore par ses cloisons transversales presque planes. 
Lorsque les échantillons sont passés par la fossilisation à l’état saccharoïde , ce 
qui se rencontre fréquemment dans l'étage du coral rag, on s'aperçoit diffici- 
lement que les tubes stellifères sont séparés ou ne sont liés entre eux que par 


les cloisons dont a été question. 
( Collections Moreau, Michelin. ) 


MEANDRINA CORRUGATA. N. 


PI. 18, fig. 5. Se ÈSE NE | Magnitudine naturali. 
b. — inferior. 


M. turbinato-hemispherica , elliptica; anfractibus latis; lamellis numerosis, denticulats ; 
collibus irregulariter tortuosis, subacutis; vallibus profundis ; parte inferiori striatà; basi 


adhærente minimd. 


Fossile de Saint-Mihiel. 


Cette espèce, qui rappelle un peu la Meandrina areolata de Lamarck, est re- 
marquable surtout par sa base extrèmement petite et sa forme très-irrégulière. 
( Collection Moreau.) 


MEANDRINA EDWARSII. N. 
PI. 18, fig. 6. Magnitudine naturali. 


M. in massam hemisphericam, elongatam; anfractibus contortis, perangustis ; collibus 
rolundatis; vallis parvis, paucim profundis, aliquotiès stelliformibus ; lamellis exiguissimis, 


humilibus , subdentatis. 
Fossile de Saint-Mihiel , Sampigny (Meuse). 


Des collines très-contournées, des vallées peu profondes et offrant quelquefois 
des étoiles par l’arrangement des lamelies caractérisent cette jolie espèce, qui 
ne paraît pas affecter, dans quelques circonstances comme la Meandrina tenella de 


Goldfuss, des collines et vallées droites et parallèles. 


( Collection Moreau. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 99 


MEANDRINA RASTELLINA. N. 
PI. 18, fig. 7. Magnitudine naturali. 
M. in massam globosam, gibbosam ; anfractibus longis, sæpè rectis, parallelis; collibus 
angustis, depressis, vallibus latis, sæpè stellatis ; lamellis crassis, distantibus, æqualibus ; parte 
inferiori in rugas irregularibus replicatà. 


Fossile d’Is-sur-Thil ( Côte-d'Or ), de Saint-Mihiel ( Meuse ), de Lifol ( Vosges). 


Jolie espèce se rencontrant assez fréquemment dans l’est de la France, bien 
caractérisée par ses lames assez fortes, égales et régulièrement espacées comme 
les dents d’un rateau. 


( Collections Moreau et Michelin. ) 


MEANDRINA RAULINII. N. 
PI. 18, fig. 8. Magnitudine naturali. 


M. tuberosa; anfractibus sinuosis; collibus basi dilatatä, vertice depresso, lato ; vallibus 
profundis ; lamellis numerosis , exiguissimis, dichotomis, non dentatis. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse), de Lifol ( Vosges). 


Les collines très-larges , déprimées au sommet, des lamelles nombreuses, assez 
minces et se dichotomisant servent à faire reconnaître celte espèce qui du reste 
est assez rare. Elle est assez irrégulière dans sa forme, et sa partie inférieure 
paraît entièrement adhérente. 


(Collection Moreau.) 
MEANDRINA LAMELLODENTATA. N. 
PI. 18, fig. 9. Magnitudine naturali. 


M. in massam irregularem nunc globosam, nunc explanatam ; anfractibus contortis, vel 
rectis , superficialibus ; collibus humilibus , rotundis ; vallibus subprofundis ; lamellis irregula- 
ribus, rusticè dentatis. 


Fossile de Sampigny ( Meuse). 
Ce polypier, dont les vallées et les collines sont un peu trop fortes dans la 
figure, est couvert de lamelles nombreuses, peu élevées et souvent empâtées par 


100 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


la gangue. Elles sont grossièrement dentées sur le bord, et paraissent granu- 
leuses sur: les côtés. 


(Collection Moreau. ) 
MEANDRINA MONTANA. N. 
PI. 22, fig. 1. Magnitudine naturali. 


M. hemisphærica, turbinata, basi attenuata; collibus sinuosis, internè dilatatis, vertice 
acutis ; vallibus profundis, latis; lamellis crassis, trregularibus. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse.) 


Espèce à larges collines et vallons et l’une des plus grandes du genre. Nous 
en devons un bel échantillon à M. Deshayes, qui fait bien voir la forme tur- 
binoïde de ce polypier dont la base est petite pour sa largeur. 


(Collections Moreau et Michelin.) 


MEANDRINA LOTHARINGA. N. 
PI. 22, fig. 2. Magnitudine naturali. 


M.ramosa; ramis cylindricis, subdichotomis, erectis; collibus tortuosissimis, minimis, 
super ficialibus ; vallibus subprofundis ; lamellis numerosis , tenuissimis. 


. Fossile de Saint-Mihiel , Sampigny (Meuse ). 


Cette espèce est très-remarquable par sa forme dendroïde, laquelle se rencontre 
très-rarement dans le genre Meandrina. Les vallées sont peu profondes et les 
collines à sommets arrondis sont composées de lamelles très-fines et très- 
serrées. 

(Collection Moreau.) 


PAVONIA MEANDRINOIDES. N. 


PI. 22, fig. 3. Magnitudine naturali. 


P. sphærica ; colhibus super ficialibus, tortuosis, distantibus ; super ficie omninà stellatà ; stellis 
mainimis, contiquis ; lamellis numerosis , rugosis ; centro excavato. 


Fossile de Sampigny (Meuse ). 


Ainsi que M. Goldfuss, nous avons donné le nom de Pavonie à celte espèce et 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 401 


aux deux suivantes. Quoiqu’en général celles vivantes présentent des expansions 
comprimées et couvertes d'étoiles sur les deux côtés, tandis que celles en discus- 
sion sont de forme globuleuse, nous avons préféré les réunir à ce genre plutôt 
qu'aux Agaricies qui ne sont stellifères que sur un seul plan. Quelques collines 
tortueuses caractérisent cette espèce qui est presque sphérique. 


( Collection Moreau. ) 


PAVONIA TUBEROSA. GoLpruss. 
PJ]. 22, fig. 5. Magnitudine naturali. 


P. in massam tuberosam expansa; rugis stelliferis, longitudinalibus vel contortis , ramifican- 
tibus ; stellis minimis , distantibus ; lamellis crassiusculis, conjunctis. 


Pavonia tuberosa , Goldfuss, Petref, pl. 12, fig. 9. 
Fossile de Verdun (Meuse), du Wurtemberg. 


Sans de petites étoiles souvent difficiles à reconnaître cette espèce se rappro- 
cherait beaucoup des Méandrines à forme arrondie. Elle paraît former des masses 
ayant près de deux décimètres de diamètre. 


( Collection Moreau. ) 


PAVONIA HEMISPHERICA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


M2 . 4. 
ÉSREE * { b. Pars aucta. 


P. in massam subsphericam expansa; stellis minimis, numerosis, superficialibus, vixz 
distinctis ; lamellis undosis, conjunctis vel intermixtis; centro papilloso , subexcavato. 


Guettard, Mém., t. IT, pl. 49, fig. 2. 
Astrea hemisphærica, Blainville, Man. d’Actinol, p. 371. 


Fossile de Maxey-sur-Vaize, Saint-Mihiel (Meuse). 


Ce polypier de forme globuleuse se compose de couches assez épaisses se 
superposant les unes aux autres. Ce n’est que sur quelques parties bien conser- 
vées que l’on peut reconnaître la forme des étoiles qui sont presque superficielles. 


(Collection Moreau.) 


102 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


AGARICIA (1) ELEGANS. N. 
PI. 19, fig. #4. Magnitudine naturali. 


À. turbinata , infundibuliformis , crassa, internè lamellosa, externè striata ; lamellis crassis, 
denticulatis ; margine undulatà, irregulariter plicatà. 


Fossile de Maxey-sur-Vaize (Meuse). 


Nous avons longtemps cru que ce joli polypier était le jeune âge d’un autre 
atteignant une grande taille, mais n’ayant pu parvenir à le reconnaître nous en 
avons fait une espèce qui se distingue par l'absence d’étoiles ou comme n’en 
formant qu'une et par son bord très-plissé. 


(Collection Moreau.) 


AGARICIA ROTATA. GoLpruss. 
PI. 22, fig. 6. Magnitudine naturali. 


A. explanata crassa, rotata, subumbilicata, infernè concentricè rugosa, basi attenuala ; 
stellis immersis, dilatatis, subpoligonalibus, excavatis; lamellis numerosis , inæqualibus ; parte 
inferiori striatà è basi ad marginem: striis rugosis. 


Bourguet, Petrifications, pl. 7, fig. 34, 37. 

Agaricia rotata, Goldfuss, Petref, pl. 12, fig. 10. 

———— agaricites, id., in Roemer, /erst : norddents : oo! : gebirg : pl. 1, fig. 1, 
a, b. 


Fossile de Randenberg (Suisse), d'Eix (Meuse), de Lifol (Vosges), du nord de l’Al- 
lemagne. 


Cette espèce, qui s'étend circulairement, repose sur une base très-petite. Les 
étoiles sont assez grandes et polygonales. L’Astrea agaricites de Goldfuss provenant 
de Gosau appartient selon nous au groupe crétacé. Nous pensons que l'espèce 
de M. Roemer pourrait être celle en discussion. 


( Collections Moreau et Michelin. ) 


(1) C’est par erreur, qu’au bas de la planche 19, figure #, on a mis Pavonia au lieu 
d'Agaricia. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 103 


AGARICIA GRANULATA. MünsrTERr. 


{ a. pars superior. | 


93, fig. 1. ï 
PI. 23, fig. 1 | Bb. —— exterior. 


Magnitudine naturali. 


A. explanata, interdüm contorta, crassa ; basi adherente, attenuatà ; parte exteriori concen- 
tricè undato-plicatà, striatà; parte superiori stellatä; stellis irregularibus, confluentibus , 
super ficialibus ; lamellis crassiusculis , sæpè contortis, denticulatis. 


Knorr, Pétrifications , t. 11, p. 53, pl. P 2, F 6, n°. 90, fig. 1. 

Bourguet, Petrif., pl. 3, fig. 19 et pl. 8, fig. 38 (vue en dessous ). 

Guettard, Mémoires , tome IIT, pl. 20, fig. 1 (id). 

Agaricia granulata, Münster, in Goldfuss, Petref, pl. 38, fig. 4. 

—————— —— Miln. Edwards, in Lmk., An. sans vert., nouv. édit., page 
384, n. 10 +. 


Fossile de Mézières (Ardennes), de Dieue, Hannonville, Saint-Mihiel, Sampigny, Verdun, 
Vignol (Meuse), de Bâle (Suisse), de Nattheim ( Wurtemberg ). 


Cette belle espèce, l’une des plus grandes du genre, se développe en lames 
épaisses atteignant quelquefois de 50 à 80 centimètres. Les étoiles sont con- 
fluentes quoique assez éloignées. Les lamelles sont grossièrement dentées. 


(Collection Moreau.) 


AGARICIA SOMMERINGII. N. 
PI. 23, fig. 2. Magnitudine naturali. 


A. explanata; anfractibus super ficialibus latis, longis, nunc rectis, nunc flexuosis et ramosis: 
collibus simplicibus vel acutis, vel rotundatis ; vallibus latis, stelligeris; lamellis confertis e 
stellarum serie radiantibus , subdentatis. 


Meandrina Sümmeringii, Münster, in Goldfuss, Petref, pl. 38, fig. 1. 


Fossile de Mécrin , Hannonville (Meuse), de Nattheim ( Wurtemberg). 
Les étoiles qui se trouvent disséminées dans les vallées de ce polypier nous 
ont déterminé à retirer cette espèce des Méandrines où MM. de Münster et Goldfuss 


l’avaient placée. 


{Collection Moreau.) 


104 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


AGARICIA GRACIOSA. N. 


PI. 23, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A. explanata, lobata, irregularis; anfractibus angustis, longis, nunc flexuosis, nunc ramosis ; 
collibus acutis, parallelis; vallibus latis, vix stelligeris;; lamellis parvis, confertis. 


Fossile de Sampigny (Meuse). 


Cette belle espèce atteint un développement de plusieurs décimètres. Elle est 
souvent altérée par la gangue qui laisse voir à peine quelques petites étoiles mal 
déterminées. 


(Collection Moreau.) 


CYATHOPHORA RICHARDI. N. 


a. pars superior. 


PI. 26, fig. 1. { b. —— Jateralis. 


} Magnitudine naturali. 


C. in massam tuberosam, rotundatam , tubis aggregatam ; tubis polygoniis, elongatis e centro 
directis et per diaphragmata divisis , externe striatis, per stellam terminatis ; stellis profundis, 
subpolygonalibus, paululüm radiatis; margine crassä. 


Astroïte globulaire comprimé, Guettard, Mém., t. INT, page 500, pl. #5, fig. 3. 
Fossile d’Agey, d’Is-sur-Thil (Côte-d'Or ), de Saint-Mihiel (Meuse ). 


Ce polypier, qui se rapproche beaucoup du genre Cyathophyllum par ses 
cloisons transversales, nombreuses et irrégulièrement espacées, nous a paru 
devoir former un genre nouveau, à cause de ses lamelles latérales peu visibles, 
quoique assez nombreuses et ressemblant à des stries. Quant à l'étoile terminale, 
elle se compose de lamelles couvrant à peine la moitié de la superficie de la der- 
nière cloison. Une organisation à peu près semblable se rencontre, et nous l'avons 
déjà fait remarquer, dans les Madrepora glabra, Goldf., Astrea polygonalis, N., 
A. raristella, Defrance. Nous l’avons observée depuis dans le Pocillopora damicornis, 
Lamarck, et nous espérons que, plus tard, d’autres espèces encore viendront se 
grouper autour du genre que nous créons aujourd'hui (1). 

Nous devons l'échantillon figuré sous le n° 1, b, à M. Edouard Richard, ancien 
agent de la Société géologique, que la mort a enlevé trop tôt à ses amis. Nous 
nous faisons un plaisir de lui dédier cette espèce à titre de souvenir. 


( Collections Moreau et Michelin.) 


(1) Caractères du genre Cyathophora : Polyparium lapideu, fixum, glomerato-globosum 
vel ramosum, tubulosum; superficie cellulis immersis; cellulis sparsis , per diaphragmaia 
transversa divisis, distinchis, obsolete stellatis ; lamellis subnullis. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 105 


ASTREA LIFOLIANA. N. 


PI. 24, fig. 1. Magnitudine natural. 


4. tuberosa, tubis polygoniis composita ; stellis contiquis, orbiculatis, multiradiatis ; margine 
elevato , obtuso; centro excavato ; extüs lamellis crassis radiata ; interstitiis canaliculatis. 


Fossile de Lifol ( Vosges ). 


Cette espèce est très-remarquable par la forme prismatique de ses tubes, se 
pressant comme ceux des Columnaires. Les lamelles se prolongent extérieurement, 
épaississent et se joignent rarement à celles des étoiles voisines. 


{Collection Moreau.) 
ASTREA MEANDRITES. N. 


PI. 24, fig. 2. Magnitudine naturali. 


A. subglobosa; stellis irreqularibus, contortis, profundis , lamellosissimis ; lamellis exiqUis , 
inæqualibus ; margine meandriniforme, elevato, subacuto (°). 


Meandrina astroïdes , Goldfuss, Petref, pl. 21, fig. 3. 


Fossile de Dun, Sampigny ( Meuse) , du Jura suisse. 


Ce polypier, très-variable dans la forme de ses étoiles, présente dans le même 
échantillon des parties qui ne laissent aucun doute sur sa classification parmi les 
Astrées et dans quelques autres des dispositions qui le rapprocheraient des Méan- 
drines. C’est sans doute ce qui a déterminé M. Goldfuss à le placer dans ce der- 
“nier genre. 


(Collection Moreau. ) 


ASTREA HELIANTHOIDES. GoLpruss. 


PL 24, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A.subglobosa; stellis inæqualibus, contiquis, polygoniis, infundibuliformibus, excavatis, margine 
aculs ; Lamellis rectis, striatis, crenatis, majoribus e centro radiantibus | minoribus e margine. 


Astrea helianthoïdes , Goldfuss, Petref., pl. 22, fig. 4 a, b. 
———————— Lamarck, An. s. vertéb., nouv. édit., tome 11, page 422, n° 54. 
——— heliantina, Blainville, Man. d'Actin., page 371. 


() Dans la figure, les bords qui entourent les étoiles ne rappellent pas assez les collines des 
Méandrines. 
14 


106 ICONOGRAPIHE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Fossile de Novion en Porcien, Stenay (Ardennes), Dive (Calvados), Is-sur-Thil (Côte- 
d'Or), Dun (Meuse), Le Chevain, Lonray, Saint-Pater (Orne), Ecommoy (Sarthe), 
Lifol ( Vosges), Tonnerre (Yonne), du Jura suisse. 


Cette espèce se rencontre très-souvent, mais elle varie quelquefois dans la 
grandeur des étoiles qui ont de 8 à 45 millimètres de diamètre. L'influence at- 
mosphérique agissant sur les lamelles les fait paraître plus ou moins saillantes. 


( Collections Moreau, Michelin. ) 


ASTREA BURGUNDIÆ. BLAINVILLE. 


PI. 24, fig. k. Magnitudine naturali. 


A. subglobosa; stellis maximis, profundis, infundibuliformibus , subpolygonalibus , lamel- 
Losissimis ; lamellis inæqualibus, dentatis ; margine rotundo. 


Faujas, Géologie, tome I, page 99, pl. 4. 
Astrea Burgundiæ , Blainville , Man. d'Actin., page 373. 


Fossile de Molesmes (Aube), Dijon, Nuits (Côte-d'Or), Saint-Mihiel (Meuse), Lifol 
( Vosges ). 


Cette espèce est l’une des plus grandes du genre, et ses étoiles ont quelque- 
fois un diamètre de 10 à 30 millimètres. 


( Collections Moreau, Michelin. ) 
ASTREA DEPRAVATA. N. 


PI. 24, fig. 5. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa; stellis numerosis , vel rotundis et excavatis , vel super ficialibus et polygonalibus ; 
lamellis crassis, e margine radiantibus. 


Fossile de Sampigny (Meuse). 


Les lamelles se détruisant assez facilement, il en résulte que les étoiles se 
présentent quelquefois dans le même morceau sous deux aspects différents. 
Tantôt elles sont polygonales et superficielles, avec des lamelles allant de la cir- 
conférence au centre; tantôt presque rondes et excavées , ayant des lamelles 
marginales très-courtes. 


(Collection Moreau.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 107 
ASTREA PENTAGONALIS. MÜNSTER. 


PI. 24, fig. 6. Magnitudine natarali. 


A. tuberosa; stellis confertis, subpentagonalibus , superficialibus, contiquis; margine crenato; 
centro prominulo; lamellis singulis alternatim brevissimis. 


Astrea pentagonalis , Goldluss, Petref., pl. 38, fig. 12. 
Fossile de Stenay (Ardennes), de Dun (Meuse), Hattheim, Heidenheim (Wurtemberg ). 
Cette espèce se présente quelquefois sous deux aspects très-différents. Lorsque 


les lamelles sont conservées, à peine distingue-t-on l'axe central; si, au contraire, 
elles sont brisées, l’axe domine et semble une petite borne. 


(Collections Moreau , Michelin. ) 


ASTREA CRISTATA. GoLpruss. 


PI. 24, fig. 7. Magnitudine naturali. 


A. incrustans ; stellis superficialibus, magnis, subæqualibus, contiquis; lamellis numerosis, 
margine erosis ad latera granulalis, e centro radiantibus- aliis rectis, als in angulum flexis 
conniventibus. 


Astrea cristala, Goldfuss , Petref., pl. 22, fig. 8. 
Blainville, Man. d’Actin., page 371. 
—————— Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT , page 419 , n° 38 +. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse), du Jura suisse. 
Très-jolie espèce très-rare à rencontrer. 


(Collection Morceau.) 
ASTREA ARANEOLA. N. 


. Magnitudi i. 
PL 24, fig. 8. { a. Magnitudine naturali 


b. Pars exesa aucta. 


A. globulosa; stellis minimis, numerosis, subtubulosis, superficialibus ; centro elevato : 
lamellis divergentibus, contortis. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse.) 


L'individu décrit a été roulé et usé de sorte que les caractères sont difficiles à 
déterminer. Nous signalerons cependant comme caractéristiques de l'espèce, des 


108 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


tubes parallèles avec un axe central, élevé au-dessus des bords et réunissant au- 
tour de lui les lamelles comme dans les Monticulaires. Elle doit faire partie des 
Montastrées de M. de Blainville. 


(Collection Moreau. ) 
ASTREA VERSATILIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 24, fig. 9. 
HSEE9 b. Pars aucta. 


A. explanata, contorta; stellis minimis, rotundis, excavatis; margine tubuloso, prominulo , 
striato ; lamellis crassis, e margine radiantibus. 


. Fossile de Lifol ( Vosges). 


Les étoiles de cette espèce sont tantôt éparses et tantôt très-rapprochées. Les 
lamelles n’atteignant pas le centre, c’est ce qui fait que les étoiles paraissent exca- 
vées ou remplies de la roche dans laquelle on trouve ce polypier. Des échantillons 
bien conservés et en grand nombre pourront modifier les caractères. 


( Collection Moreau. ) 


ASTREA LIMBATA. GoLprFuss. 
PI. 24, fig. 10. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa; stellis magnis vel minimis, sparsis, orbicularibus , margine tubulosa prominulis ; 
ambitu radiato striato; interstitiis subgranulosis; lamellis sedecim, singulis alternatim brevissimis. 


Astrea limbata , Goldfuss, Petref., page 110, pl. 38, fig. 7. 
Fossile de Sampigny (Meuse), Giegen (Wurtemberg). 


Lorsque cette espèce aura été étudiée sur un grand nombre d'échantillons, il 
sera possible que les individus comme celui en description soient de jeunes in- 
dividus de notre Madrepora sublevis, pl. 25, fig. 4. 


( Collection Moreau. ) 
ASTREA ROTULARIA. N. 


a. Magnitudine natural. 


PI, 24, fig. | 
see b. Pars aucta. 


A. hemisphærica; stellis rotundis, minimis ; margine prominulo, sulcato ; lamellis crassis, e 
axe central radiantibus. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 109 


Quoique l’échantillon soit un peu usé, on voit que cette espèce doit faire partie 
des Tubastrées de M. de Blainville. 


( Collection Moreau. ) 
ASTREA SANCTI-MIHIELI. N. 


a. Magnitudine naturali. 


3 
D PAU b. Pars aucta. 


A. tuberosa; stellis minimis, polygonis; centro excavato; margine subplano, striato; 
lamellis strüsque tortuosis. 


Fossile de Mécrin, de Saint-Mihiel (Meuse ). 


Jolie espèce dont les lamelles paraissent comme rongées, ce qui leur donne, 
ainsi qu'aux sillons interlamellaires, un aspect tortueux. 


(Collection Moreau.) 


ASTREA CRASSO-RAMOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


9 2 
DE 2. ! b. Pars aucta. 


A. racemosa, maxima, divaricata; ramis crassis , subellipticis; stellis numerosis, polygona- 
libus , superficialibus, contiquis; lamellis singulis alternatim brevissimis. 


Fossile de Maxey-sur-Vaize, Saint-Mihiel (Meuse). 


Quelques branches de ce polypier, ayant plus de six centimètres de diamètre, 
on doit supposer qu'il atteignait une grandeur très-considérable. Les étoiles sont 
très-nombreuses, un peu excavées, et les lamelles n'étant pas communes à plu- 
sieurs étoiles, s'arrêtent au bord de chacune. 


(Collection Moreau.) 


THAMNASTERIA LAMOUROUXII. LESAUVAGE. 
a. Magnitudine naturali. 
LE | b. Parsaucta. 


T. ramosa, fasciculata, elongata; ramis dilationibus et contractionibus circularibus, altermis ; 
stellis minimis, super ficialibus, subrotundis. 


Astrea dendroïdea, Lamouroux, Expos. méthod. des Polypiers, page 85, pl. 78, 


fig. 6, Mala. 
———————— Blainville, Jan. d’Act., page 372. 


110 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 


Thamnasteria Lamourouæü, Lesauvage, Mém. Soc. d’Hist. nat. de Paris, tome, 
page 241, pl. 14. 

——— gigantea , id., Ann. des Sc. nat., tome XXVI , page 329. 

—————————— Lamarck, A4n.s.vert., nouv. éd., tome II, page 425, n° 1. 


Fossile des environs de Caen, Bénerville, Trouville (Calvados), Haudainville, Ornes, 
Saint-Mihiel (Meuse), Is-sar-Thil (Côte-d'Or ). 


Ce polypier forme ordinairement dans les localités où on le rencontre des 
masses considérables de plusieurs décimètres de hauteur. Il est remarquable par 
ses étoiles superficielles et ses lamelles passant d’une étoile à l’autre. 


( Collections Moreau et Michelin. ) 
ALVEOPORA RACEMOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL 25, fig. 6. b. Pars aucta. 


A. ramosa, subdichotoma; ramis teretibus , numerosis, divaricatis ; stellis obsoletis, polygo- 
nalibus, lamellosis; lamellis parietibusque dentatis, ferustratis; margine denticulo scabro ; 
centro excavalo. 


Fossile de Sampigny (Meuse) , des environs d’Alencon (Orne). 


Ce polypier et les deux suivants nous paraissant avoir la plus grande analogie 
avec des individus usés du Porites reticulata, Lmk., dont MM. Quoy et Gaimardont . 
fait une espèce de leur genre Alvéopore adopté par M. de Blainville, nous avons 
cru devoir les réunir à ce genre. 


(Collections Moreau et Michelin.) 
ALVEOPORA TUBEROSA. N. 


PI. 25, fig. 7. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa, gibbosa; stellis obsoletis, subpolygonalibus ; lamellis parietibusque dentats ; 
margine rotundato , dentato; centro profundo. 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse). 


Cette espèce ne diffère guère de la précédente qu’en ce qu'elle n'est pas ra- 
meuse, mais il serait très-possible qu’on reconnût plus tard qu’elle n’est qu'un 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 111 


jeune äge de la racemosa, ses gibbosités ne s’étant pas encore allongées en ra- 
meaux. 


(Collection Moreau.) 


ALVEOPORA INCRUSTATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


9 œ 
PI. 25, fig. 8. b. Pars aucta. 


A.Tramosa; ramis numerosis, trregularibus, contortis, intricatis, parte superiore stellatis , 
reliquum callosè incrustatum ; stellis minimis : lamellis et marginibus dentatis. 


Fossile de Mécrin (Meuse). 


Ce polypier est fort remarquable en ce que les rameaux se couvrent dans 
presque toute leur longueur d’une croûte irrégulière assez épaisse qui ne laisse 
voir le plus souvent les étoiles que vers les extrémités. 


(Collection Moreau. }) 


MADREPORA SUBLEVIS. N. 


a. Magnitudine nalurali. 


PI. 25, fig. 4. 
pes b. Pars aucta. 


M. ramosissima ; ramis subrotundis, elongatis, acutis; stellis sparsis, tubulosis , profundis ; 
lamellis minimis; interstitiis stellarum sublevibus, sensim granulosis. 


Madréporite branchu , Guettard , Mém., tome III, pl. 32. 


Fossile de Wiel-Saint-Remi, Saulces-aux-Bois, Novion en Porcien, Chéne populeux 
( Ardennes), Sampigny, Maxey-sur-Vaize , Goussancourt (Meuse), Lifol (Vosges ). 


Espèce remarquable par la profondeur de ses étoiles et la petitesse de ses la- 
melles. Dans les localités citées des Ardennes, où on le rencontre souvent à l'état - 
de moule, soit calcaire, soit siliceux, on peut le reconnaître aux interstices pres- 
que lisses qui existent entre les étoiles , ainsi qu'aux petites colonnes striées qui 
ont remplacé les étoiles. 


( Collections Moreau et Michelin.) 


412 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


MADREPORA OBELISCUS. N. 


PI. 25, Gg. 5. Magnitudine naturali. 
M. racemosa; ramis erectis, parallelis, elongatis, rotundatis | pyramidato-attenualis, subro- 
tundis ; stellis tubuloso-turbinatis , rotundatis , externè sulcatis, marginem versus incrassals ; 


ad apicem directis ; lamellis minimis. 


Fossile de Saint-Mihiel, Maxey-sur-Vaize, Goussaincourt, Dun (Meuse), Clamecy 
(Nièvre). 


Ce polypier prend un grand développement et se rapproche beaucoup du M. 
plantaginea Lmk. Quoiqu'on le rencontre dans plusieurs localités, il est rarement 
bien conservé. 


( Collection Moreau. ) 
DIASTOPORA VERRUCOSA. Mizxe Evwarps. 
PI2 5h84 
( Voir précédemment la description, p. 10, département du Calvados.) 


Fossile de Saint-Mihiel (Meuse ), sur les tiges d'Encrines et de Polypiers. 


( Collection Moreau. ) 
CHAETITES CAPILLIFORMIS. N. 


a. pars exterior. 


P1..26 , fig. 2: ee 
AUDE le segmentum interius. 


Magnitudine naturali. 


C. adhærens, tuberosus, subsphæricus vel irregularis, compositus tubis exiguis, capillaribus, 
fibrosis; ostiolis minimis , subpolygonatis. 


Fossile de Saint-Mibiel, Dun (Meuse), Clamecy (Nièvre), Tonnerre (Yonne). 


Dans l’Oryctologie de Moscou, M. Fischer de Waldheim a décrit sous le nom de 
Chaetites les restes fossiles de polypiers qui semblent avoir été composés de tubes 
assez longs, très-grêles et presque filiformes. Ayant eu occasion de reconnaître, 
dans divers groupes géologiques, des corps ayant une constitution analogue, quoi- 
que présentant quelques différences spécifiques, j'ai pensé qu'ils devaient être 
réunis dans un même genre, au lieu de les laisser dans ceux Favosite, Alvéolite, Tu- 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 1143 


bulipore, ete., où MM. de Lamarck, de Blainville, Milne Edwards, Razoumowski, 
et autres les ont mis ou laissés. 

La phrase caractéristique du genre sera donc : corps composé de tubes filiformes, 
ronds ou polygonaux , réunis en masse tantôt sphéroïde, tantôt tuberculeuse et irréqu- 
lière, quelquefois en éventail, et présentant, lorsque les tubes sont remplis ; un aspect 
fibreux. Par conséquent, ces polypiers ne peuvent rester dans les Alvéolites ou les 
Favosites dont les noms rappellent un gâteau d’abeilles (*). 

L'espèce en discussion se distingue des autres par la délicatesse de ses tubes 
dont ilest très-difficile de bien déterminer la forme, et qu'on ne voit qu’en brisant 
le polypier. Elle forme aux environs de Clamecy des masses globuleuses de 3 à 4 
décimètres de diamètre. 


(Collections Moreau, Michelin.) 


SPONGIA MAMILLIFERA. Lamouroux. 


PI. 26, fig. 5. Magnitudine naturali. 


S. adhærens, subsessilis, in massam rugosam, informem et mamilliferam explanata; 
mamillis vel conicis, vel subexsertis, vel pedicellatis, simplicibus vel ramosis, perforatis ; 
foramine terminali stellato, unico vel cum foraminulo proximato. 


Spongia mamillifera, Lamouroux , Exp. méthod. des Polÿpiers, page 88 , pl. 8#, 
fig. 11. Î 


RER Lamarck, An. s.vert., nouv. éd., tome II , Page 575. 
Tragos tuberosum, Goldf., Petref., pl. 30 , fig. 4. à 


Fossile de Saint-Mihiel, Damvillers (Meuse), Luc, Lebizey, Ranville (Calvados), 
Châtillon sur-Seine (Côte-d'Or) , la vallée de La Chapelle (Jura bernois). 


Les polypiers décrits par MM. Lamouroux et Goldfuss, sous des noms de genres 
différents et provenant tous deux des environs de Caen, nous paraissent avoir ap- 
partenu à la même espèce, mais dans des âges différents. Ils se rapprochent 
beaucoup de l'espèce vivante aujourd'hui ( Spongia papillaris ) figurée dans le Ma- 
nuel d’Actinologie de M. de Blainville, pl. 94, fig. 21. 


(Collections Moreau , Michelin. ) 


() Nous proposons de reporter dans ce genre les Alveolites pomæ/formis, Blainville 
(Collection Michelin), des falunières de Maine-et-Loire et de la molasse des Bouches-du- 
Rhône et de Vaucluse, et les Tubulipores panache, éventail, boule , etc., Razoumowski 
( Bulletin de la Soc. géol., tome IT, page 360), cte., etc., qui sont en partie les Chaetites de 
de M. Fischer (Oryct. de Moscou), et autres espèces non décri!es , ne présentant pas une base 
ronde et plane comme les Cyclolites; ces dernières restant dans les Fibrillites de Rafinesque. 

45 


4114 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


SPONGIA FURCATA. N. 
PI. 26, fig. 3. Magniludine naturali. 


S. cylindrica, bifida , rarû simplex; fibris crassiusculis densè contextis ; superficie cariosâ 
tenuissime poroso-rimosd ; tubo rotundo , profundo. 


Scyphia furcata, Goldf., Petref., pl. 2, Gg. 6. 
Lamarck, An.s. vert., nouv. édit., page 579, n° 7. 


Fossile d'Houdainville (Meuse), la vallée de La Chapelle (Jura bernois). 


Ce polypier et le suivant ayant beaucoup d’analogie avec la Spongia fistularis 
de Lamarck, c’est ce qui nous a déterminé à changer pour cette espèce le genre 
établi par Ocken et adopté par M. Goldfuss, pour des corps de formes très-diffé- 
rentes. 


( Collections Moreau, Michelin. ) 
SPONGIA LAGENARIA. N. 


PI. 26, fig. 4. Magnitudine naturali. 


S. simplex, vel glomerata, tubulosa, teres, lagenæformis , ad basim subpedicellata ; super ficie 
rugosà ; pedicello sublœævi. 


Spongia Lagenaria , Lamouroux , Exposit. méthod. des Polypiers, page 88, pl. 84, 
fig. 5,6. 
—————— Lamarck, 4n.s. vert., nouv. éd., tome II, page 


= 


575. 


Fossile de Damvillers (Meuse ), Luc , Ranville (Calvados) , la vallée de La Chapelle (Jura 
bernois). 


Cette espèce fort commune dans les couches du Forest-marble des environs de 
Caen , se distingue surtout par sa disposition à se renfler dans sa partie 
médiane. 


( Collections Moreau , Michelin.) 
CNEMIDIUM PIRIFORME. N. 


PI. 26, fig. 6. Magnitudine natural. 


C. sessile, simplex, subglobosum, elongatum , sulcatum ; fibris densis, impleæis; osholis 
crebris, minimis; sulcis ê vertice radiantibus ; basi attenuatà. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 115 


Tragos pisiforme , Goldfuss, Petref., pl. 5, fig. 5, et pl. 30, fig. {. 
——————— Lamarck, An.s.vert., nouv. éd., tome IT, page 609, n° 3. 
——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 542. 


Fossile de Verdun, Void (Meuse) , la vallée de la Chapelle (Jura bernois). 


Comme nous n’avons pas bien saisi les différences qui existent d’après M. Gola- 
fuss entre le Tragos piriforme et les Cnemidium du même auteur, nous avons rap- 
proché cette espèce des deux qui suivent. 


( Collections Moreau, Michelin. ) 
CNEMIDIUM ROTULA. Gozpruss. 
PI. 26, fig. 7. Magnitudine naturali. 


C. hemisphærico-depressum , placentiforme , sessile, simplex ; vertice tubuloso ; sulcis radian- 
tibus, subdichotomis, profundis ; poris superficialibus, sparsis, stelliformibus. 


Cnemidium rotula, Goldfuss, Petref., pl. 6, fig. 6. 
———————— Blainville, Man. d'Actin., page 541. 
—— — Lamarck, An.s. vert., nonv. éd., tome I}, page 618, ne 6. 


Fossile de Damvillers (Meuse), la vallée de La Chapelle (Jura bernois). 


Les sillons profonds, presque droits et rarement dichotomes de cette espèce 
qui paraît vivre solitaire, la distinguent de ses congénères. Sa superficie est ru- 
gueuse et sa base est assez large, égalant à peine les deux tiers du diamètre. 


( Collections Moreau , Michelin. ). 
CNEMIDIUM STELLATUM. GoLpruss. 


PI. 26, fig. 8. Magnitudine naturali. 


C. sessile, tuberosum, glomeratum, suprà fibro porosum ; protuberantiis submamillaribus, 
sulcatis; sulcis confertis, undulatis, & vertice radiantibus. 


Cnemidium stellatum , Goldfuss, Petref., pl. 30, fig. 3. 
= —————— Lamarck, nouv. édit., An. s. vert., tome IT, page 617, n° 2. 


Fossile de Damvillers (Meuse), la vallée de La Chapelle (Jura bernois). 


Nous n’admettons pour cette espèce que la figure représentée par M. Goldfuss, 
pl. 30, de son bel ouvrage, celle de la pl. 6, fig. 2, nous paraissant devoir rentrer 
dans les Scyphia. 


(Collections Morceau , Michelin. ) 


116 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
CARYOPHYLLIA CALVIMONTII. Lamouroux (*). 
PI. 27, fig. 1. Magaitudine naturali. 


C. simplex, elongato-conica , subcylindrica ; stellà latà, læviter umbilicata ; lamellis nume- 
rosis, striatis, alternatim majoribus ; superficie exleriori striatà. 


Guettard , Mémoires, tome II, pl. 25, fig. 1 à 5. 

Caryophyllia Calvimontii, Lamouroux , Enc. méthod., Vers, page 168, n° 6. 

—————— truncata , Defrance, Dict. des Sc. nat., tome 7, page 193, n° 3. 

—————— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 346. 

—— Calvimontü, Milne Edwards, in Lamarck, Ænim. sans vert., nouv. 
édit., tome II, page 352, n° 6 À +. 

Anthophyllum obconicum, Munster, in Goldfuss, Petref., pl. 37, fig. 14. 


Fossile de Chaumont , près Verdun (Meuse) , d’Is-sur-Thil (Côte-d'Or), Giengen, Hattheim, 
Heidenheim (Wurtemberg ). 


Belle et grande espèce du coral rag de France et du Wurtemberg. Quoique 
l’épithète de truncata lui ait été donnée primitivement par M. Defrance, nous avons 
cru devoir lui conserver celle de Lamouroux , adoptée par M. Milne Edwards, 
attendu que le nom de Caryophyllia truncata a été appliqué à une espèce du 
Forest-marble de Normandie, et.qu'il existe de plus un Anthophyllum truncatum de 


Goldfuss, et un Madrepora truncata de Parkinson; ce dernier est sans doute un 


Cyathophyllum. 
( Collections Moreau et Michelin. ) 
AGARICIA LOBATA. GoLpFuss. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 27, fig. 5. : 
b. Parsaucta. 
A, lobato-complicata, expansa, infernè striis concentricis sulcata; stellis minimis, regularibus 
contiquis, superficialiter impressis ; lamellis communibus , subundatis. 


Agaricia lobata, Goldfus, Petref., pl. 12, fig. 11. 
——————— Milne Edwards , in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, 


page 383, n° 9 +. 


Fossile d'Hannonville, Sampigny, Verdun, Vignol (Meuse), du Wurtembers. 


(*) Les fossiles dont la description suit avaient été égarés pendant quelque temps , c'est ce qui 
fait qu’au lieu d’être placés à leur rang, ils se trouvent placés à la suite des Spongiaires, soit 
dans le texte, soit dans les planches. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 447 

Cette espèce paraît s'étendre en expansions grandés et épaisses, et se trouver 

assez communément dans le département de la Meuse. Si l’on s'en rapportait au 

texte des ouvrages cités, elle se rencontrerait aussi dans le calcaire de transition 

de l'Eifel, mais aux pages 244 et 247 du premier volume du Petrefacta de 

M. Goldfuss, il y a eu rectification portant qu’elle provient des couches du coral rag 
du Wurtemberg. 


( Collections Moreau et Michelin. ) 


ASTREA TUBULOSA. GoLpruss. 


a. Pars superior. 


9 2. 
Pluie { b. — lateralis. 


Magnitudine naturali. 


A. Semi-globosa; stellis distantibus, orbiculatis, margine tubuloso-prominulis, excavatis , 
ambitu radiato-striatis; centro columnari ; lamellis raris , singulis alternatim majoribus. 


Astrea tubulosa , Goldfuss , Petref., pl. 38, fig. 15. 

— —————— Blainville, Man. d’'Actin., page 368. 

— = Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert. ,nouvy. édit, page 409, 
n° 15 a +. 


Fossile de Saint-Mihiel , Sorcy (Meuse), du Wurtemberg. 


Cette espèce est remarquable par sa forme sémisphérique e ses étoiles forte- 
ment relevées et isolées. La masse se compose de tubes réunis dont nous avons 
donné une figure. M. de Blainville n'ayant connu que celle de l'ouvrage de 
M. Goldfuss a compris cette espèce dans ses Gemmastrées, tandis qu’elle devrait 
appartenir aux Tubastrées et peut-être même aux Stylines. 


(Collections Moreau et Michelin.) 


ASTREA TUMULARIS. N. 
PI. 27, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa vel ramosa; ramis crassis cylindricis; stellis irregulariter distantibus, elevatis, 
Latis ; interstitiis sublevibus, sæpè excavatis; 12 lamellis, 6 majoribus, 6 minimis. 


Fossile d’Is-sur-Thil ( Côte-d'Or) , de Saint-Mihiel (Meuse). 


Belle espèce dont je dois deux échantillons à MM. Deshayes et Richard. Très- 
voisine de l’Astrea tubulosa, elle s'en distingue par ses étoiles plus grandes, plus 
élevées et généralement très-espacées. Les interstices paraissent avoir été presque 
lisses. 


(Ma collection. ) 


118 ICONOGRAPIHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA CASTELLUM. N. 
PI. 27, fig. 4. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa; stellis numerosis , subpolygonalibus, elevatis, externè sulcatis ; lamellis 16, 
majoribus 8 ; costellis exterioribus , inæqualibus , crassis. 


Fossile de Bay-Bel ( Ardennes), de Goussaincourt, Sampigoy (Meuse ). 


Jolie espèce remarquable par ses étoiles fortement sillonnées extérieurement , 
un peu élevées. Lorsqu'elle est coupée transversalement, on voit parfaitement 
que ses étoiles se composent de seize lamelles dont huit très-grandes. 


{ Collections Moreau et Michelin. ) 


ASTREA TROCHIFORMIS. N. 


ç 4 Magnitudine naturali. 


PI. 27 MGR 
PRE | b. Parsaucta. 


A. tuberosa, pedicellata, trochiformis; stellis numerosis, contiquis, polygonalibus, lameui 
sissimis ; Lamellis crassis, inœæqualibus, communibus ; margine dentato ; basi sublævi , attenuatà. 


Fossile de Sampigny , Saint-Mihiel (Meuse ). 


Cette espèce lorsqu'elle est dégagée de la roche dans laquelle on la trouve, à 
une forme trochoïde dont la base est beaucoup plus petite que la partie supérieure. 
Les étoiles sont tantôt superticielles, tantôt un peu excavées. 


{ Collection Moreau. ) 


En terminant, nous prions M. Moreau de recevoir tous nos remerciments 
pour la complaisance qu’il a eu de nous confier un grand nombre d'objets fort 
précieux, et que ‘nous n'aurions trouvés dans aucune autre collection que la 
sienne. C'est par de semblables procédés qu’on honore et qu’on fait avancer les 
sciences. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 119 


r 


GROUPE CRÉTACÉ. 


7 


CRAIE CHLORITÉE DES DÉPARTEMENTS LU CALVADOS, DE L'ORNE, 
D'INDRE ET LOIRE, ETC., ETC. 


Dans l’ouest de la France et dans la partie méridionale de l'Angleterre, on 
rencontre à la base des craies blanche ou marneuse, une couche plus où moins 
mélangée de grains verts, mais remarquable surtout par un grand nombre 
de fossiles appartenant aux familles des Zoophytes aleyonaires et amorphozoaires 
de M. de Blainville. Presque toujours à l’état siliceux, ils sont généralement 
bien conservés, même lorsque mêlés au diluvium, ils présentent au-dessus 
des craies inférieures, des couches détruites par de grands cataclysmes. On doit 
présumer que leur pesanteur n'a pas permis qu'ils soient transportés à de 
grandes distances du lieu où ils auraient été fossilisés et silicifiés. Dans une 
localité, à Châteauvieux, près Saint-Aïgnan (Loir-et Cher), on retrouve une 
grande quantité de pieds ou d'espèces de racines de ces zoophytes avec lesquels 
ils se cramponnaient aux roches sur lesquelles ils vivaient. Malheureusement peu 
de ces racines sont jointes aux corps qu’ils supportaient ; aussi n’avons-nous pas 
manqué de faire figurer les échantillons entiers. Nous ne possédons qu'une 
espèce du genre Astrée parmi les Zoanthaires pierreux. Quelques Milleporés et 
Polypiaires membraneux se rencontrent moins rarement au milieu de nombreux 
Spongiaires , atteignant quelquefois de grandes dimensions. Une partie de ces 
derniers a été déjà figurée dans les ouvrages de Benett, Filton, Goldfuss , 
Guettard, Lamouroux, Mantell, Parkinson, Passy, Philipps, etc.; cependant 
notre travail pourra aussi avoir son intérêt si nous parvenons à poser les bornes 
réelles des genres établis pour chaque auteur. 


ASTREA CONIFORMIS. N. 

PI. 98, fig. 1. Magnitudine naturali. 
A. adherens , caulescens , in medium inflata, formata superné in figuram com: ; parte inferiori, 
cylindric@, striatà, sursüm dilatatà; parte conicà stelliferà ; stellis polygonalibus , excavatis, 


lamellosis ; lamellis numerosis, minimis ; ai central elevato. 


Fossile des environs de Tours ( Indre-et-Loire ). 


120 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Cette espèce me parait très-rare dans la craie chloritée et elle se rapproche 
un peu pour la forme de quelques Astrées des grès verts du Mans (Sarthe) et 
d'Uchaux (Vaucluse). L’échantillon figuré a été trouvé et m'a été donné par 
M. Prosper Tarbé, aujourd’hui substitut à Versailles. Il l’a rencontré dans les 
vignes des environs de Tours. 


( Ma collection. ) 
COSCINOPORA INFUNDIBULIFORMIS. GoLpFruss 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars auc!a. 


C. adherens, infundibuliformis vel eyathifornus, fragilis ; stipite digitato , irregulari ; ostiolis 
interioribus exterioribusque quadratis, conformibus, in quincuncem dispositis ; testà tenui, 
crustulosé. 


Coscinopora infundibuliformis, Goldfuss, Petref., pl. 9, fig. 16, et pl. 30, fig. 10. 

————— ———————— Blainville, Aan. d'Actinol., page 386, pl 60, fig. 5. 

————— ———————— Milne Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. 
éd., tome IT, page 459 , n° 1. 


Fossile de Tours (Indre-et-Loire) , Chàteauvieux, près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), 
Provins (Seine-et-Marne), Meudon (Seine-et-Oise) , Cocsfeld ( Westphalie ). 


Get élégant Polypier est remarquable par sa forme en entonnoir et par ses 
petites loges quadrilatères rangées en quinconce sur ses deux faces. Malgré 
l'examen de plusieurs individus, nous n'avons pu reconnaître de petits tubes 
parallélement soudés, comme l’annonce M. Milne Edwards. 11 nous a semblé que 
le têt mince de ce Polypier se composait de deux couches appliquées l’une contre 
l'autreet composées de petites cellules, ainsi que cela se voit dans plusieurs espèces 
d’'Eschare. Nous pensons donc que M. Goldfuss a bien fait de le rapprocher de 
ce dernier genre , ou des Polypiers membraneux operculifères. Nous ne croyons 
donc pas devoir le laisser parmi les Madrépores de M. de Blainville qui 
généralement sont arborescents, garnis de loges à petites lamelles et 
pierreux. 


(Ma collection. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 1214 


GUETTARDIA STELLATA. N. 


1 à 9. Magnitudine naturali. 
PI. 30, fig. 10. Pars'exterior aucta. 
11. Pars interior aucta. 


G, stipite adherente, subeylindrica, tubulatà vel-inflatà; alis oppositis elongatis, conjonctis 
aut separatis , duobus laminibus compositis ; super ficiebus laminum per foratis ; ostiolis parvulis , 
pertusis quincuncialiter ; marginibus alarum rotundatis, perforatis. 


Fungite infundibuliforme, Guettard , Mém., tome TIT, page 424, pl. 11, fig. 1 à 11. 
Alcyonium stellatum, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome 1, suppl., page 108. 
Ventriculites quadrangularis, Mantell, Geol. of Sussex, pl. 15, fig. 6. 


Fossile de Honfleur, de Saint-Hymer et des Vaches-Noires (Calvados), de Nogent-le-Rotrou 
(Eure-et-Loir) , de L’Aigle, Rémalard, Coulonge et Saint-Jean-la-Forest, près de Bellesme 
(Orne), de Biaritz (Basses-Pyrénées), de Rouen (Seine-Inférieure), de Meudon (Seine-et- 
Oise) , de Offham ( Angleterre). 


Dans le tome 3° des Mémoires académiques de Guettard, il a été décrit et repré- 
senté plusieurs variétés d’un polypier fossile très-remarquable par les formes 
différentes qu’il affecte. D’après cet auteur, les individus qu'il a fait figurer pro- 
venaient des environs de L’Aigle et de Saint-Hymer en Normandie et avaient été 
trouvés à l’état siliceux dans une marne assez dure. Deux fragments que j'avais 
recueillis à la montagne Sainte-Catherine , près de Rouen, me faisaient présumer 
que ces corps appartenaient au groupe crétacé , lorsque M. Mathieu, naturaliste- 
explorateur, me fit un envoi considérable de ces polypiers ( figurés n° 2 à 5) 
extraits par lui de la craie chloritée de Saint-Jean-la-Forest, près Bellesme, 
département de l'Orne. Le n° 1 vient des Vaches-Noires, et le n° 6 de Biaritz 
( collection Férussac ). 

Nous pensons devoir rapprocher ces fossiles des Coscinopores de M. Goldfuss, 
mais en établissant un genre nouveau. Guettard l'ayant signalé le premier, nous 
le lui dédions sous le nom de Guettardie (Guettardia), en reconnaissance de ses 
consciencieux travaux , et nous lui donnerons les caractéristiques suivantes. 

Corps tubuleux ou renflé, quelquefois irrégulier, terminé, soit par des ailerons, 
soit par des expansions contournées ; les ailerons ou expansions composées de deux 
lames très-rapprochées l’une de l'autre et se joignant presque toujours par les bords 
extérieurs. Les faces internes et externes des lames sont couvertes de très-petites loges, 
disposées en lignes parallèles, subquadrilatères, infundibuliformes , souvent empâtées 
extérieurement (”). 


(*) Corpus irregulare , subcylindricum , vel inflatum , sive per quatuor, quinque aut sex alas, 
sive per eæpansiones irregulares terminatum ; alis vel eæpansionibus compositis duobus laminis 


16 


129 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


L'espèce décrite a les bords des ailes percés de trous ronds qui sans doute 
étaient destinés à porter le liquide nécessaire aux animaux habitant les pores 


intérieurs des lames. 


‘Collections Eudes Deslongehamps et Tesson, à Caen, Damour, Jules Desnoyers , 
Michelin , à Paris.) 


GUETTARDIA? EXPANSA N. 


; a. Magnitudine natural. 
PL 32, fig. # } 3. pars aucta. 


G. complanata, expansa; expansionibus aliquotiès geminatis, contortis ad marginem; 
superficiebus perforatis ; ostiolis parvulis viæ conspicuis. 


Fossile de Saint-Jean-la-Forest , près de Bellesme (Orne ). 


C’est avec doute que nous plaçons ce corps organisé fossile dans le genre 
Guettardia. Peut-être est-ce un spongiaire, mais peut-être aussi reconnaîtra-t-on 
un jour la forme plus distincte des pores, ce qui alors décidera la question. 


( Collection Michelin.) 


TUBULIPORA BRONGNIARTII. Mizve-Enwarps. 


PI. 31, fig. 4. Magnitudine aucta. 


T. adherens, crustacea , suborbiculata stelliformis; centro concavo ; tubulis obsoletis , coalitis 
in lineis, suprà duas series , dispositis in radis distantes; interstitiis densis, sublævibus. 


Tubulipora Brongniarti, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zoo! , 
tome VIIT, pl. 14, fig. 1, 1 a. 

—————— Jd., Recherches sur les Polypes, Mém. sur les Tubulipores, 
page 14, pl. 14, fig. 1, 1 a. 


Fossile sur les Échinides, Spongiaires, etc., Tours ( Indre-et-Loire), Meudon (Seine-et-Oise). 


Dans quelques espèces vivantes les tubes s'élèvent d’une manière très-remar- 
quable. Les fossiles, au contraire, n’offrent que des séries de petits oscules sou- 


——— — — 


paululüm distantibus , coactis per margines extleriores ; superficiei interiori laminum, obductà 
parvulis ostiolis, pertusis, quincuncialibus, intüs subrotundis , extüs subquadratis et ferè semper 


obstructis. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 193 


vent remplis par la roche ou la matière siliceuse au milieu desquelles on les 
trouve. 


(Collection Michelin. ) 
TUBULIPORA ELEGANS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 32, fig. 6. 
Dhs b. Pars aucta. 


T. adherens , expansa, tenuis, suborbiculata , plana, alba, stelliformis; tubulis obsoletis 
minimis, coalitis in lineis undulatis, e margine radiantibus , inæqualibus, distantes ; interstitiis 
porosissimis ; pOris viX CONSPiCUIS. 


Fossile de Saint-Jean-la-Forest , près de Bellesme (Orne). 


Ce Zoophyte est très-remarquable pour l’extrème délicatesse de ses pores et 
de ses tubes. Ces derniers sont rangés sur des rayons irréguliers en lignes trans- 
versales. Dans le jeune âge on n’aperçoit qu’une plaque très-poreuse, puis 
successivement les rayons se forment et s'élèvent un peu au-dessus du plan pri- 
mitif; c’est à M. Mathieu qu’on doit la découverte de cette jolie espèce. 


(Collection Michelin. ) 


PELAGIA EUDESII. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 32, fig. 5. À Ne 


P. adherens, fungiformis, subrotunda , excavata et supernè lamellosa , pedicellata, turbinata 
et inferné porosa; lamellis radiatis, assurgentibus, rarè simplicibus , sæpè dichotomis, latis , in 
facie superiori perforatis; cellulis tubiformibus, irregularibus , numerosis. 


Fossile de Dives, des Vaches-Noires , de Villers-sur-Mer (Calvados), du Mans (Sarthe ). 


Trés-jolie espèce que nous devons depuis longtemps à l'amitié de M. Eudes 
Deslongchamps qui l’a rencontrée plusieurs fois dans les craies chloritées du 
département du Calvados. Les individus que nous possédons du Mans sont un 
peu plus petits (fig. 5, a), mais mieux conservés. Voisine du Pelagia clypeiformis 
de Lamouroux, cette espèce en diffère surtout par sa partie inférieure qui pré- 
sente des pores extrèmement petits, et jamais de traces concentriques d’ac- 
croissement. 


(Collections Deslongchamps, à Caen, Michelin. ) 


124 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CERIOPORA PAPULARIA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


P132 ‘fig. /7. 
DR b. Pars aucta. 


C. ramosa, cylindrica, verrucosa; ramis numerosis, elongatis , intricatis , coalescentibus , pus- 
tulosis ; poris minimis , œqualibus , distantibus. 


Fossile de Saint-Jean-la-Forest, Coulonge, Berthoncelle (Orne), Dives, Honfleur (Calvados). 


Jolie espèce dont les rameaux, atteignant près de deux décimètres , sont nom- 
breux et réunis entre eux. Les pores sont très-petits et dans certains états de 
pétrification sont invisibles. On reconnaît alors ce polypier aux nombreuses 
pustules qui le couvrent entièrement. 


(Collections Desnoyers, Michelin.) 
HETEROPORA DIGITATA. N. 


PI. 34, fig. 4. Magnitudine naturali. 


H. ramosa, divaricata, stratuminibus superpositis composita ; ramis subrotundis , tuberculatis, 
porosis; poris inœqualibus, maximis raris , tubulosis, minimis numerosis vix conspicuis. 


Millepora digitata ? Passy , Géol. de la Seine-Inférieure , page 339 ; atlas, page 10, 
pl. 16, fig. 8. 


Fossile des terrains à silex de l'Eure, des environs de Tours (Iadre-et-Loire). 


Ce polypier se compose de pores très-inégaux , et il est à remarquer que dans 
les individus bien conservés, on voit qu'il est composé de couches concentriques, 
et que les grands pores sont formés de petits tubes coupés transversalement par 
de petites cloisons très-minces, indiquant peut-être les divers accroissements. 


(Collection Michelin. ) 


ESCHARA LABYRINTHICA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 32, fig. 2. | 
DE b. Pars aucta. 


E. lamellosa, conglomerata; laminis plurimis variè fleæuosis, contortis et coalescentibus ; 
poris minimis , subprominulis , quincuncialibus. 


Guettard , Mém., tome IIT, pl. 15, fig. { et 4. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 495 


Fossile du cap de la Hêve (Seine-Inférieure), de Honfleur, de Villers-sur-Mer, des Vaches- 
Noires (Calvados). 


Cette espèce, comme beaucoup d’autres, a été signalée par Guettard, qui l'in- 
dique comme provenant des environs du Havre et de Dieppe, où je l'ai aussi 
rencontrée. Toujours roulée au milieu du galet de la côte, 1l est très-rare qu'on 
puisse y distinguer ses loges qui sont extrèmement petites, et c’est à un coup de 
marteau donné au hasard, que nous devons d’avoir pu faire figurer un grossis- 
sement qui nous à convaincu de ce que nous soupçonnions, que c'était une 
Eschare. Elle est voisine par le contournement de ses lames de l'Eschara grandi- 
pora de Blainville, figurée dans les Annales des sciences naturelles, 2° série, zoologie, 
t. VI, pl. 4, fig. 3 (Recherches sur les Eschares, par Milne-Edwards). 


( Collections de Roissy, Michelin.) 


ESCHARA NEUSTRIACA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 32, fig. 3. 
8 b. Pars aucta. 


E.elata, lamellosa ; laminis plano-compressis, tænialibus, fleæuosis, varié coalitis ; poris 
minimis , subquadratis ; quincuncialibus , sæpè detritis vel abditis. 


Fossile de Dives, Villers-sur-Mer (Calvados), Saint-Jean-la- Forest (Orne ). 
Souvent empâtée, il est souvent difficile de bien déterminer la disposition des 


petites loges. La forme générale se rapproche beaucoup de l’Eschara fascialis , 
Lamarck. 


(Collections Deslongchamps , à Caen , Michelin.) 
TURONIA VARIABILIS. N. 


PI. 35, fig. 1 à 8. Magnitudine natural. 


T. adherens ; basi compact@, irrequlariter contortà , vel rotundatà , vel obconicd, gibbosulis 
elongatis ornatà ; parte superiori spongiosà, obsoletà , tubulosà , perforatà , laxè textà. 


Fossile de Châteauvieux, près Saint-Aignan ( Loir-et-Cher), des environs de Tours (Indre- 
et-Loire ). 


Parmi les corps organisés fossiles il en est peu qui présentent des formes aussi 
bizarres que ceux dont nous nous occupons; quoique appartenant tous à la même 


126 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


espèce, ils présentent cependant une infinité de variétés ayant les mêmes carac- 
tères, c’est-à-dire une base compacte, irrégulière, souvent de couleur rosée et 
devenue sans doute siliceuse par la fossilisation ; puis au-dessus, des fragments 
ou débris d’un corps spongieux dont le tissu paraît avoir été peu consistant et 
traversé de tubes assez nombreux. Quoique très-commun aux environs de 
St.-Aignan et de Tours, ce Spongiaire n’a été ni décrit ni figuré (*). 

Quant à des analogies, on ne peut guère lui en trouver qu'avec la Lymnorea 
mamillosa de Lamouroux, polypier dont la partie inférieure est recouverte d’un 
tégument membranifère très-compacte, qui, d’après l’auteur précité et M. Eudes 
Deslongchamps, cache un tissu spongieux semblable à celui de la partie su- 
périeure. 


( Collection Michelin.) 


HIPPALIMUS FUNGOIDES. Lamouroux. 


PL. 34, fig. 2. Magnitudine naturali. 


H. fungiformis , pedicellatus , inferné planus , nulliporus, superné porosus, coniformis ; poris 
sparsis distantibus ; foramine magno , terminali, nulliporo ; pedicello cylindrico , brevi , crasso. 


Hippalimus fungoïdes , Lamouroux , Exp. méthod. des Polyp., pl. 79, fig. 1. 

————— ———— Blainville, Man. d'Act., pl. 63, fig. 2. 

————— ———— Bronn., Leth. geognost., pl. 27, fig. 8. 

————— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, Æn. sans vert., nouv. édit., 
tome IT , page 616. 


Fossile des environs de Caen ( Calvados) , de Bath ( Angleterre). 


& 


Ce genre de Spongiaire , voisin des Hallirhoé , en diffère surtout par ses bords 
non lobés. 


( Musée de Caen. ) 


HIPPALIMUS ROISSYII. N. 


PI. 36, fig. 1. Magnitudine naturali. 


H. fungiformis, pedicellatus , umbellatus , inferné perforatus, subplanus, supernè porosus , 


(‘) Les caractères du genre sont ceux de l’espèce , qui est unique jusqu’à présent. Nous lui 
avons donné le nom de Turonia, parce que nous avons recu le plus grand nombre d’échan- 
tillons des environs de Tours. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 127 


sulcatus; sulcis undulosis, numerosis; poris sparsis , distantibus , magnis ; foramine lerminali , 
magno , profundo, striato , infundibuliformi ; pedicello brevi, erasso , wrregqulari. 


Fossile de Villers-sur-Mer ( Calvados). 


Nous avions cru d’abord que l'individu qui nous était confié par la famille de 
M. de Roissy n'était qu'une variété de l’Hippalimus fungoïdes de Lamouroux, 
mais sa largeur presque double, ses nombreux sillons et sa forme aplatie, nous 
ont déterminé à en faire une espèce que nous avons dédiée à un ami, dont nous 
regrettons tous les jours de ne plus avoir les conseils. 


( Collections de Roissy, Desnoyers, Lesueur.) 


HALLIRHOA BREVICOSTATA. N. 
PL. 31, fig. 2. Magnitudine naturali. 


H, simplex, pedicellata, trochiformis , subcostata ; costis circiter novem, parüm elevatis , 
crassis, inæqualibus ; foramine terminal, profundissimo , subrotundo , interne perforato : basi 
crassà , attenuatà ; superficie sulcatà, poros , rugosà. 


Polypothecia agariciformis, E. Benett, Æiltshire org. rem., pl. 15, fig. 1. 


Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire ) , du Wiltshire ( Angleterre). 


Ce polypier appartient Certainement au genre Hallirhoé par son oscule 
très-profond et perforé, et par ses côtes, bien moins fortes cependant que dans 
les espèces suivantes. Sa superficie , rude au toucher, est chargée de pores et de 
petits sillons. 


(Collection Michelin. ) 


HALLIRHOA COSTATA. Lamouroux, 
PI. 31, fig. 3. Magnitadine naturali. 


H. simplex , pedicellata, spheroïdea, verticaliter compressa , lateraliter costata ; costis 2-9 , 
prominentissimis , crassis, rotundatis ; parte superiori, profundè sulcatà; superficie irregu- 
lariter poros@; basi subcylindricâ; foramine terminali, excavato subrotundoque, interne 
perforato. 


Guettard , Mém., tome LI, pl. 6, fig. 6, 7. 

Hallirhoa costata, Lamouroux , Æxpos. méthod. des Polyp. , page 72, pl. 78, fig. 1. 

——————— Deshayes , Coq. caract. des terrains, pl. 11, fig. 1. 

—————— Blainville, Man. d’'Act., page 540, pl. 74, fig. 1. 

——————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. éd., tome I], 
page 616. 


128 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Hallirhoa costata, Bronn., Syst. des Pflenz. petref., pl. 4 , fig. 9. 
Siphonia costata, Bronn., Leth. geognost., pl. 17, fig. 19. 


Polypothecia biloba,  E. Benett, Æültshire org. rem., pl. 2, fig. 1. 

————— triloba, id. id. pl'2 68-23 
————— quadriloba, id. id. pl. 3, fig. 1, pl. 5, fig. 1. 
————— quinqueloba, id. id pl. 3, fig. 2, pl. 5, fig. 2. 
————— seælobata , id. id. pl. #, fig. 1, 2. 
————— seplemloba, id. id. pl. 5, fig. 3. 


Fossile de Saint-Hymer et des Vaches-Noires (Calvados), de Nogent-le-Rotrou ( Eure-et- 
Loir), de Condé-sur-Huisne, Rémalard , etc. (Orne), du cap la Hêve (Seine-Inférieure), 
de Warminster, près de Bath, du Wiltshire (Angleterre ). 


Ce fossile à forme bizarre varie de 2 à 9 dans le nombre de ses côtes. Elles 
sont très-proéminentes, dans l'espèce en description. Elle a près d’un décimètre 
de largeur et de hauteur, et elle est remarquable par sa partie supérieure verti- 
calement comprimée et sillonnée profondément des bords du grand oseule cen- 
tral aux extrémités des côtes. On remarque des pores très-irréguliers à sa sur- 
face. C’est par erreur que Lamouroux a placé ce fossile dans la formation juras- 
sique supérieure des environs de Caen et que d’autres auteurs l’ont répété d’après 
lui. 1] n'appartient qu’à la craie chloritée recouvrant en stratification discordante 
diverses couches du groupe oolithique. Nous n’avons pu adopter les nombreuses 
espèces d’Etheldred Benett qui ne nous semblent être que des variétés. 


{ Collections Desnoyers , Michelin, de Roissy, etc.) 


HALLIRHOA TESSONIS. N. 


PI. 34, fig. 1. Magnitudine natural. 


H. simplex , pedicellata , costata; costis 3-9 , prominentissimis , erassis, rotundatis, elongatis , 
ad pedicellum attenuatis ; basi brevi, crassd , cylindric ; foramine terminali, magno , excavato , 
internè perforato. 


Fossile des Vaches-Noires, Villers-sur-Mer ( Calvados). 


Belle et grande espèce que nous ne connaissons encore que du Calvados. 
M. Tesson , auquel nous l’avons dédiée, nous en a procuré un assez bel échan- 
tillon moins fatigué que ceux que l’on rencontre ordinairement aux pieds des 
falaises. D’une taille presque double de celle des autres espèces, elle en diffère 
par des côtes très-fortes , très-allongées , et par l'absence de sillons à la partie 
supérieure avoisinant l’oscule central. 


{ Collections Tesson , à Caen , de Roissy, Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 129 


CHENENDOPORA MARGINATA. N. 
PI. 28, fig. 7. Pars superior, Magnitudine naturali. 


C. pateræformis, contorta vel rotundata, excavata, crassa; basi adhærente, obconicà ; margine 
lato , retrorso, attenuato; fibris interioribus tenuissimis, intricatis; superficie interiori ostiolis 
prominentibus vel superficialibus, numerosis, rotundatis , inœqualibus contectà ; parte exteriori 
librosà aut sublævi. 


Guettard, Mém. Acad., tome II, pl. 9, fig. 1, 2. 
Spongia marginata, Phillips, Geol. of Yorkshire, (ome Ï, pl. 1, Gg. 5. 
Manon seriatoporum, Rœmer, //erst. nordd. kreideqg., pl. 1, fig. 6. 


Fossile de Meudon (Seine-et-Oise ), Châteauvieux près Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Alfeld, 
Goslar ( Allemagne), Sussex, Wiltshire ( Angleterre). 


Au milieu des genres nombreux établis pour les Spongiaires fossiles, il est 
souvent diflicile de reconnaître le véritable nom générique de l'individu qu’on 
examine. Nous nous sommes arrêtés à celui de Chenendopora de Lamouroux pour 
les polypiers infundibuliformes, avec ou sans oscules, plus ou moins nombreux 
et réguliers, répandus à la surface supérieure; la partie extérieure, ainsi que le 
tissu intérieur, étant fibreux ou à grosses rides. d 

L'espèce en discussion est remarquable par ses oscules arrondis, presque tou- 
jours proéminents et paraissant appartenir à une enveloppe très-mince, criblée 
de trous ronds et étendue sur la superficie interne de l'individu. 

Nous ferons remarquer, à celte occasion, que le genre Eudea de Lamouroux 
nous semble devoir être supprimé, attendu qu'il n’est établi que sur des indi- 
vidus de Spongia clavarivides du même auteur, recouverts également d’une pelli- 
cule perforée. Nous devons à M. Deslongchamps, de Caen, un fragment de 
Spongia helvelloïdes, Lmx., dont la superficie extérieure est cachée par une enve- 
loppe ornée de petits trous qui ne diffèrent de ceux des autres corps cités que 
parce qu’ils sont ovales. 

On peut présumer que c'était un état accidentel du polypier au moment où il 
a été saisi par la fossilisation, et, au fait, dans l'individu que je possède, de 
Meudon, les oscules disparaissent sous une brosse assez douce, tandis que le 
surplus est solide. 


: (Musée d'histoire naturelle de Paris , Collection Michelin.) 


17 


130 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
CHENENDOPORA PATERÆFORMIS. N. 


à { a. Pars superior. 
PS nee lb. Pars inferior. 


C. paleræformis, subrotunda, excavata, crassa ; intüs infundibuliformis; margine latissüno , 


retrorso, angulato; parte superiori sulcatà; parte inferiori attenuatà, irregulariter plicatà ; 
rugis subparallelis. 


Fossile de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), de Tours (Indre-et-Loire), de Châteauvieux , 
près Saint-Aignan (Loir-et-Cher), de Remalard, Coulonges, etc. (Orne), du Cap-la-Hève, 
près le Hâvre ( Seine-Inférieure ). 


Espèce assez commune , se distinguant de ses congénères par les plis nombreux 
et assez gros de sa partie inférieure. 


(Collections Besnoyers, Lesueur, Michelin.) 
CHENENDOPORA FUNGIFORMIS. Lamouroux. 
PL 3#, fig. 2. Magnitudine naturali. 


C. infundibuliformis ; poris numerosis, in parte internà sparsis ; nervis parallelis, transversis 
plus minusve extensis in externd superficie, membranam irritabilem contractamque simulans : 
margine lato, canaliculato. 


Guettard, Mém., tome ITT, pl. 9, fig. 1. 

Parkinson, Org. Rem., tome IT, pl. 11, fig. 5. 

Chenendopora fungiformis, Lamouroux, Æxp. méth. des Pol., pl. 75, fig. 9. 

————— ————— Defrance, Dict. des Se. nat., tome XLII, page 391 ; 

Atlas, Zooph., pl. 64, fig. 1. 

ne ne ee es Ne) land, Monteur 

——- ————— Blainville, Man. d Actin., pag. 542, pl. 64, fig. 1. 

Alveolites fungiformis, id., loc. cit., page 405. 

Chenendopora fungiformis, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. 
tome II, page 612. 


Fossile des Vaches-Noires, Villers-sur-Mer (Calvados), le Hàvre (Seine-Inférieure). 


La plupart des auteurs ont cité, d’après Lamouroux, cette grande et belle es- 
pèce comme appartenant au calcaire jurassique supérieur du Calvados. Il y a eu 
erreur de sa part; elle appartient bien à la craie, mais on la rencontre dans une 
couche qui couronne les argiles de Kimmeridge et d'Oxford, et forme la partie 
supérieure des falaises bordant la mer, près les rochers dits les Vaches-Noires. 


Elle est remarquable par ses grands pores nombreux à l’intérieur , ses plis exté- 
rieurs et son bord très-large et canaliculé. 


{Collections Deslongchamps et Tesson, à Caen, Desnoyers, de Roissy, Lesueur, Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 131 


CHENENDOPORA PARKINSONIS. N. 
PL 31, fig. 1. Magnitudine naturali. 


C. infundibuliformis, elongata , spongiosa ; parte inferiori adhærente, subcylindrica ; parte 
superiori dilatatà, profundà , crass , internè porosà; poris exlernè vix conspicuis. 
Guettard, Mém., tome IE, pl. 8, fig. 3. 
Parkinson, Org. rem., tome IT, frontispice. 
Alcyonium gigas, Defrance, Dict. des Se. nat., tome I; suppl., page 106. 
———— Infundibulum, Lamouroux, Encycl. méth., Zoophytes, page 35. 


Fossile de Saint-Hymer (Calvados), Tours ( Indre-et Loire), Le Hàvre (Scinc-Inférieure ), 
Wiltshire (Angleterre). 


La forme allongée de ce Spongiaire le distingue des autres espèces du genre. 
On en rencontre qui ont plus de 20 centimètres de haut sur 10 centimètres de 
large à la partie supérieure. La base, qui est presque cylindrique, à près de la 
moitié de la hauteur. Les porosités de l’intérieur ne sont visibles que dans les 
cassures. Nous n'avons pu conserver les noms spécifiques donnés par les précé- 
dents auteurs, attendu que d’autres espèces pourraient aussi bien posséder les 
épithètes de gigas et d'infundibulum. 


(Collections Defrance , Lesueur, Michelin, ete ) 
CHENENDOPORA UNDULATA. N. 


PI. 34 , fig. 3. V' minor. 


Tagnitudi turali. 
PI. 40, fig. 2. V'aS maxima. DNS DAS 


C. infundibuliformis ; margine undulato, crasso, rotundato ; intüs extüsque super ficie striatà ; 
strüis numerosis , sulcatis, intricatis ; parte inferiori subcylindrica , attenuatà. 


Polypothecia undulata , E. Benett, #'iltshire org. rem., pl. 7. 


Fossile de Villers-sur-Mer (Calvados), des environs de Tours (Indre-et-Loire), de Beau- 
mont, Coulonges, Remalard (Orne), du Wiltshire (Angleterre). 


Ce Spongiaire a les bords trés-irréguliers, et se distingue par les nombreuses 
stries dont il est couvert intérieurement et extérieurement jusqu'à la base. Sou- 
vent comprimé, il a quelquefois plus de 2 décimètres de diamètre. Nous nous 
faisons un devoir de consigner ici une remarque que nous devons à M. Desnoÿers, 
c'est que, tandis que la plupart des Spongiaires et Polypiaires membraneux fos- 
siles du Calvados, d’Indre-et-Loire, de Loir-et-Cher, etc., se silicifiaient, une 
grande partie de ceux de l'Orne et d’Eure-et-Loir, devenaient calcaires comme la 
roche dans laquelle on les rencontre. 


{ Collections Desnoyers, Michelin.) 


132 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
CHENENDOPORA POCILLUM. N. 
PI. 33, fig. 5. Magnitudine naturali. 
C. caulescens, poculiformis , rotunda, excavata ; margine paulüm coarclato, subacuto ; parte 
interiori porosà ; superficie exteriori rugosà , sulcatà ; caule lato , recurvato, compresso; stipite 
adhærente, digitato. 


Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire). 


Cette espèce, extrêmement rare, m'a été donnée comme venant de la Touraine, 
mais, quand elle n’en proviendrait pas, elle appartient certainement à la craie 
chloritée. Elle est remarquable par sa tendance à se rétrécir vers le bord, et par 
sa tige très-comprimée. 


(Collection Michelin. ) 
CHENENDOPORA SUBPLENA. N. 
PI. 41 , fig. 2. Magnitudine naturali. 


C. infundibuliformis, brevis, rotundata, paululüm excavata ; marine attenuato ; superficiez 
interiori exteriorique poros ; poris minimis , distantibus. 


Parkinson, Org. rem., tome II, pl. 19, fig. 3. 
Fossile des environs de Bellesme ( Orne), de Pewsey (Angleterre). 


Cette espèce est assez courte, peu profonde, et remarquable pour ses petits 
oscules , espacés et répandus sur toute sa surface. 


( Collection Michelin. ) 


CHENENDOPORA OBLIQUA. N. 


j a. pars interior. 


| b. —— exterior Magnitudine naturali. 


PI. 41, fig. 2. 


C. infundibuliformis , sulcata, rugosa, obliqué disposita ; parte exteriori sæpe tuberculosd ; 
tuberculis elongatis, distantibus, rugosis. 


Polypothecia obliqua , E. Benett , /Z’iltshire org. rem., pl. 8, fig. 1, 2. 
Fossile de Châteauvieux, près de Saint-Aignan ( Loir-et-Cher), du Wiltshire ( Angleterre). 


Ce Spongiaire rappelle, par sa forme, celle des cornes d’abondance, mais 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 133 
il se distingue surtout par les tubercules allongés qui se rencontrent souvent à 
sa surface extérieure, et qui servent sans doute à le fixer. Son bord, placé 
obliquement, est quelquefois bien plus allongé d’un côté que de l'autre. 


{ Collection Michelin. ) 


JEREA MUTABILIS. DEFRANCE. 


PI. 3%, fig. 6. Magnitudine naturali. 


J. adhærens, turbinata , ad basim attenuata; parte superiori in medium perforatà , tubulosd 


tubis rotundis, aggregatis, flexuosis ; margine tuberculosà ; tuberculis crassis, irregularibus 
superficie spongiosà. 


Alcyonium mutabile, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome 1; suppl., page 108; atlas 
pl. 49, fig. 2, Zoophytes. 

Jerea mutabilis , id., loc. cit., tome XXIIT, page 2. 

—— pyriformis, Blainv., Man. d’Act., pl. 74, fig. 2. 

Siphonia multiformis, Bronn, Leth. Geogn., pl. 27, fig. 20. 


Fossile de Grandpré, Vouziers ( Ardennes). 


Belle espèce, très-remarquable par le bourrelet à gros tubercules, qui entoure 
généralement le faisceau de tubes qui occupe la partie centrale. La forme géné- 
rale est celle d’un vase, mais la partie tuberculeuse est tantôt enfoncée, et tantôt 
proéminente. La Geodia tuberosa, Lamarck, figurée dans Schweiger ( Beobach- 
tungen, pl. 3, fig. 18 et 19), offre quelque analogie avec l'espèce en discussion. 


(Musée d'histoire naturelle de Paris, collections Defrance, Michelin.) 


JEREA PYRIFORMIS. Lamouroux. 
PI. 36, fig. 3. Magnitudine naturali. 


J. simplex, pyriformis vel cylindrica, pedicellata, in medio inflata; pedunculo crasso, cylin 


drico ; apice truncato, perforato, tubuloso ; tubis rotundis, elongatis interne, flexuosis, nume- 
rosis ; super ficie exteriori rugosà, rarû sulcatà. 


Gucttard, Mém., tome IT, pl. 5, fig. #. 

Parkinson, Org. remains, tome 11, pl. 10, fig 6. 

Jerea pyriformis, Lamouroux, Ex. méthod. des Polyp., page 77, pl. 79, fig. 3. 
—— ———— id., Encycl. méthod., page 462. 

Blainville, Man. d’Act., page 554. 

Bronn , Syst. des Pflanz. petref., pl. 4, fig. 2. 


134 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Siphonia pistillum ; Goldfuss, Petref., pl. 6, fig. 10. 
———— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tomell, 
pages 61% et 615. 


Fossile de Rethel (Ardennes), des Vaches-Noires (Calvados), Courtagnon, Sainte-Menehould 
(Marne), Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), Remalard, Coulonges, Berthoncelles, etc. (Orne). 


Cette espèce, qui varie dans ses formes , est généralement rétrécie à ses deux 
extrémités, mais beaucoup plus vers le bas, ce qui la fait paraître pédicellée. Elle 
est composée en grande partie de tubes dont quelques-uns pénètrent jusque dans 
son pédoncule. 


( Musée de Caen, collections , Desnoyers , Michelin.) 


JEREA ELONGATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


mo 
PL 39, fig. 4. b. Sectio transversa. 


J. subcylindrica, elongata, ad extremitates coarctata, tubifera; tubis raris, undulatis 
superficie rugosà, porosà , aliquoties sulcatà. 


Polypothecia , E. Benett, Æiltshire org. rem , pl. 10, fig. 1. 
Siphonia elongata, Rœmer, erstein. norddenf. kreideg., pl. 2, fig. 1. 
———— ocellata, id., loc. cit., pl. 2, fig. 2. 


Fossile de Honfleur, Villers-sur-Mer (Calvados), Sainte-Menehould (Marne), Monblainville 
(Meuse), Steckelnburg, Quidlimburg (Allemagne), Wiltshire (Angleterre). 


Cette espèce, dont nous n’avons fait figurer qu’un petit individu, atteint quel- 
quefois 20 centimètres de longueur et 8 de largeur. Elle s’atténue considérable- 
ment vers la base. Ses tubes sont irréguliérement disposés et sont peu nombreux 
vers la partie supérieure. 


( Collection Michelin. ) 


JEREA GREGARIA. N. 


PI. 38, fig. 1. Magnitudine naturali. 


J. ramosa; ramis cylindricis, fasciculatis, crassis, collectis, ad partem superiorem solüm 
disjunctis; extremitale tubulosé, coarctatà ; basi attenuatà , radicatà. 


Polypothecia gregaria, E. Benett, Æ7ülsthire org. rem., pl. 1#. 


. Fossile de Châtcauvicux, près Saint-Aignan (Loir-et-Cher), du Wiltshire (Angleterre). 


iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 135 


Ce Spongiaire forme des masses assez considérables de 25 à 30 centimètres de 
haut sur 48 à 20 de large. Les divers rameaux dont il se compose ne sont disjoints 
que vers la partie supérieure. L’individu que je possède est entièrement passé à 
l’état siliceux, et les tubes paraissent peu nombreux. 


({ Collection Michelin. ) 
JEREA EXCAVATA. N. 


PI. 33, fig. 3. VS communis. 


à Magnitudine naturali. 
PI. 39, fig. 2. Vas maxima. É 


J. cyathiformis, rotunda, excavata, pedunculata , intüs ornata poris tubulosis, numerosis: 
parte eæteriori rugosà, sulcatà, porosà ; poris magnis; pedunculo brevi, crasso. 


Caricoïde, Guettard, Mém. acad., tome IT, pl. 1, fig. #, pl. 2, fig. 3, 4. 

Aleyonite, Parkinson Org. rem., tome IT, pl. 9, fig. 4. 

Siphonia excavata, Goldf., Petref., pl. 6, fig. 8. 

———— præmorsa, id. id., pl. 6, fig. 9. 

———— excavala, Bronn, Leth. geognost., pl. 27, fig. 21. 

———— ———— Blainville, an. d'Act., page 536. 

———— præmorsa, id., loc. cit. 

———— excavata, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, 
page 614, n° 2. 

———— præmorsa, id., loc. cit., n°3. 


Fossile des environs de Tours (Indre-ct-Loire), de Saint-Himer (Calvados), du Wiltshire 
(Angleterre). 


Ayant réuni dans le genre Jerea tous les corps spongiaires ayant la partie cen- 
trale occupée par un grand nombre de tubes presque paralléles entre eux, nous 
avons dû y rapporter celte espèce, quoiqu'elle se rapproche des Siphonia par son 
centre excavé et tubuleux. Nous avons pensé aussi que les deux espèces de 
M. Goldfuss, qui paraissent établies sur des individus roulés, devaient n'en for- 
mer qu'une. 


(Collections Desnoyers, Michelin.) 
JEREA DESNOYERSIL. N. 
PI. 39, fig. 1. Magnitudine naturali. 


J. compressa, contorta, lobata, flabelliformis, tubulis numerosts, parallelis composita: 
parte exteriori lœvi vel sulcatà; sulcis obsoletis. 


Fossile de Coulonges, Remalard, Condé sur-Huisne, etc. (Orne), du Cap-la-Hève, près le 
Hävre (Seine-Inférieure). 


136 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Nous devons la connaissance de cette belle et rare espèce à M. Jules Desnoyers, 
ami zélé de l'histoire naturelle, et nous nous faisons un plaisir de la lui dédier. Sa 
forme comprimée et contournée la fera facilement distinguer des autres espèces 


qui généralement sont arrondies. 


(Collections Desnoyers, Lesueur.) 


JEREA TUBEROSA. N. 
PI. 59, fig. 3. Magnitudine naturali. 


J. tuberosa, trochiformis , tubulosa ; tubis rotundis, parallelis, marginatis ; interstitis ru- 
gosis; parte superiori subpland. 


Fossile de Remalard, Condé-sur-Huisne, Coulonges, etc. (Orne). 


Cette espèce, dont nous ne connaissons qu'un échantillon, et encore est-il 
roulé , nous paraît très-diflérente de celles déjà décrites, en ce qu’elle forme une 
masse assez compacte, plane à la partie supérieure, et rugueuse dans les inter- 
stices des tubes. Ces derniers paraissent entourés d’un hourrelet. 


(Collection Desnoyers.) 
JEREA CESPITOSA. N. 
PI. 41, fig. 4. Magnitudine naturali. 


J. glomerata , ramosa, elongata ; ramis numerosis, coalitis ad partem inferiorem , superne 
attenuatis, tubulosis; tubis rotundis, raris. 


Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire ). 


Cette espèce se compose d’un nombre quelquefois assez considérable de petits 
rameaux réunis par la base et très-eflilés par le haut. Chacun est ordinairement 
terminé par deux ou trois oscules tubuleux. 


( Musée d'histoire naturelle, collection Michelin. ) 
JEREA ARBORESCENS. N. 


a. pars superior. 


RARE Magnitudine naturali. 


PI. 42, fig. 2. { 


J. elongata, racemosa, tenuissime sulcata ; ramis divaricatis, per osculos terminatis ; 
radicibus intricatis, adherentibus. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE-. 137 


Spongia ramosa, Mantell , Geol. of Sussex, pl. 15, fig. 11. 
A. ramose aleyonite, Parkinson, Org. rem., tome HT, pl. 7, fig. 12. 


Fossile de Châteauvieux, près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Tours (Indre-et-Loire) , 
Sussex, Berkshire ( Angleterre ). 


Ce Spongiaire, trés-commun dans les terrains crétacés, est rarement entier 
et joint à la partie inférieure par laquelle il était attaché au sol. Dans le dépar- 
tement de Loir-et-Cher surtout, on trouve beaucoup de ces espèces de racines 
figurées sous le n° 2 b (pl. 42), sans pouvoir bien distinguer les tiges auxquelles 
elles appartenaient. 


( Collection Michelin. ) 


SIPHONIA PYRIFORMIS. GoLpruss. 


a. Magnitudine natural. 
b. Pars interior. 


PI. 33, fig. 1. 


S. pedicellata, pyriformis ; parte superiori sphericà, subplanà ; vertice tubulosà, in fundo et in 
latere tubi cribrosà ; ostiolo unico , rar 2; suleis angustis, subfurcatis; basi brevi ; radicibus 
fruncalis. 


Fique pétrifiée , Guettard, Mém. acad., tome IT, pl. 1, fig. 1 et5, pl. 2, fig. 1 et 2, 
pl. 3, fig. 3 et #, pl. #, fig. 5. 

Lapis pyriformis, d'Argenville, Oryctol. 

—— ficoïdes, id. id., 

Ficoïdal Alcyonite, Parkinson, Org. rem., pl. 9, fig. 3, 7, 8, 11, 12, 13, pl. 1, fig. 8. 

Alcyonium lycoperdites, Defrance , Dict. des Sc. nat., tome I; suppl., page 107. 

Siphonia pyriformis, Goldfuss, Petref., pl. 6, fig. 8, pl. 35, fig. 10. 

———— ————— Rozet, Trait. élém. de Géol., atlas, pl. 8, fig. 26. 

Choanites ————— Passy, Géol. de la Seine-Inférieure, page 339; atlas, pl. 16, fig. 9. 

Siphonia ————— Deshayes, Coq. caract. des terrains, pl. 11, fig. 1. 

———— ————— Blainville, Man. d’Actin., page 536. 

———— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., 

tome IT, page 614, n°1. 


|page 236, pl. 8, fig. 7, 8. 


Fossile des environs de Rouen et du Havre (Seine-Inférieure), de Tours (Indre-et-Loire), 
de Châteauvieux , près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Remalard, Courgeon , etc. (Orne). 


Ce Spongiaire , excessivement commun, se rencontre dans presque tous les 
terrains crayeux, notamment dans les départements de Loir-et-Cher et d’Indre- 
et-Loire , et souvent passé à l’état siliceux. Il est très-voisin d’une espèce vivant 
aujourd'hui dans la Méditerranée et sur les côtes de l'Océan, laquelle a été établie 
par M. de Blainville comme type du genre Siphonia (Manuel d Actinologie, p. 536, 
atlas, pl. 95, fig. 1). C’est, au surplus, la même chose que l’Alcyonium ficus de 

18 


138 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Linnée, figurée par Lamouroux, Exposition méthodique des polypiers, pl. 59, fig. 4, 
et que le Choanites ficus de Mantell (Geol. of Sussex, p. 178), représenté dans 
Marsilli, Histoire de la mer, pl. 16, fig. 79. 

L'espèce en discussion, de forme sphérique, est un peu comprimée vers le 
haut, avec un oscule assez large, garni intérieurement de trous correspondants 
avec des tubes pénétrant et se divergeant de divers côtés. 


(Collections Desnoyers, Lesueur, Michelin.) 
SIPHONIA INCRASSATA. GoLpruss. 
PI 40, fig. 1. Magnitudine naturali. 


S. sphærico-depressa, disciformis, pedicellata, rotunda, crassa; parte superiori subplané ; 
osculo centrali, lato, profundo ; pedunculo brevi, rotundo ; superficie rugosà, sulcatà, subporosà. 


Caricoïde aplati, Guettard, Mém. acad., t. IIL, pl. 1, fig. 3. 

Siphonia incrassata, Goldfuss, Petref., pl. 30, fig. 5. 

———— ———— Blainville, Man. d’Act., page 536. 

———————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
tome IT, page 615, n° 5. 


Fossile de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), de Tours (Indre-et-Loire), de Remalard , 
Guïilbaut , Coulonges (Orne), Coerfeld ( Westphalie ). 


Grande espèce que l’on pourrait confondre avec la Cnemidium lamellosum de 
Goldfuss, par sa forme arrondie et comprimée, mais elle ne présente pas comme 
cette dernière des sillons profonds presque régulièrement disposés. 


(Collection Desnoyers.) 


SIPHONIA MULTIOCULATA. N. 
PL. 33, fig. 6. ; Varietates, magnitude naturali. 


S. pyriformis, compressa, pedicellata, pluribus ocellis ornata; ocellis rotundis , excavatis , 
perforatis , e formé stellarum sulcatis ; superficie rugosà , poros. 


Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire). 


Espèce assez rare, différant spécialement des autres, en ce qu’au lieu d'un 
seul oscule central, elle en a quelquefois 4 à 6 entourant celui du milieu. Ce der- 
nier est ordinairement plus grand et mieux caractérisé que ses voisins. L'espèce 
vivante aujourd’hui, dont il vient d’être parlé à l’article Siphonia pyriformis , pré- 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 139 


sente assez souvent deux oscules; mais, dans ce cas, il est évident qu'il y a eu 
réunion par approche de deux individus. 


( Collection Michelin. ) 


SIPHONIA ACAULIS. N. 
PI. 38, fig. 2 Magnitudine naturali. 


S. globulosa, compressa , sulcosa ; suleis numerosis , irregularibus , e centro radiantibus ; bas 
lobatà , largiter adherente ; osculo subrotundo , profundo. 


Fossile du cap La Hève (Seine-Inférieure ). 


Cette espèce est remarquable par sa coloration presque noire, et surtout ses 
nombreux sillons. Au lieu d’être portée, comme ses congénères, sur une tige 
plus ou moins allongée, elle paraît s’être fixée par des lobes irréguliers. 


( Collections Lesueur, Michelin. ) 


SIPHONIA ARBUSCULA. N. 
PI. 33, fig. 2. Magnitudine naturali. 


S. racemosa, pyriformis, pedicellata; ramis subrotundis, undulatis ; ostiolis super ficialibus 
sparsis. 


Fossile des environs de Tours ( Indre-et-Loire ). 


Jolie petite espèce, paraissant vivre en famille sur une tige commune. Elle se 
rencontre rarement. 


( Collection Michelin. ) 
SIPHONIA FICOIDEA. N. 
PI. 29, fig. 5. Magnitudine naturali. 


S. ficiformis, elongata; parte inferiori attenuatà; parte superior lat, conicà: foramine 
centrali, profundo; superficie sublevi. 


Fossile des environs de Poitiers (Vienne). 
Espèce se distinguant par l'absence de pores et de sillons extérieurs. 


(Musée de Poitiers.) 


140 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
SIPHONIA FITTONI (*). N. 
PI. 29, fig. 6. Magnitudine naturali. 


S. oviformis , subconica , pedicellata ; parte inferior latà, parte superiori attenuatà ; foramine 
terminali subrotundo , profundissimo ; caule rotundâ], tubulosâ, elongatà; superficie rugosà , 
perforatà. ad marginem foraminis sulcatà. 


Siphonia ficus, Goldfuss, Petref., pl. 65, fig. 14. 
———— pyriformis, Fitton, Strata of South-east of England ( Trans. geol. Soc. of 
London , 2° série, vol. IV, pl. 45 a). 


Fossile des environs de Cognac (Charente), de Loudun (Vienne), de Quedlimbourg 
(Allemagne), de Blackdown ( Angleterre). 


Cette espèce diffère de l’Alcyonium ficus de Linnée et du Syphonia pyriformis de 
Goldfuss, en ce que la partie supérieure et terminale est très-resserrée tandis 
que dans les espèces précitées elle va en s’élargissant. De plus, l’oscule est très- 
profond et la tige fort longue, à en juger par les figures données par M. Fitton. 

Ne pouvant lui laisser les noms spécifiques sous lesquels elle à été figurée et 
décrite, nous l'avons dédiée à M. Fitton, qui a donné de beaux et bons travaux 
sur la partie inférieure des terrains crétacés de l'Angleterre. 


(Musée de Poitiers, collection Michelin. ) 
SIPHONIA NUCIFORMIS. N. 


PI. 33, fig. 4. Magnitudine naturali. 


S. globosa , oviformis , pedicellata ; superficie rugosà, sulcatà ; sulcis profundis , undulosis; 
foramine terminali, rotundo. 


Fossile d'Honfleur (Calvados), des environs de Tours ( Indre-et-Loire). 


Espèce assez rare, de forme ovoide , et dont les extrémités de la partie globu- 
leuse sont à peu près égales. Elle est rude au toucher et fortement sillonnée. 


(Collection Michelin. ) 


——————————_—_—_—_—_—_—_—_—_—_——…—…—…—…"…—…—…"…"—…"…"…"…"…"…"—…—….….….….…—….……—…….…—… …"…" .…—…"…"…—…—._—.—.——.—.—.——_— 


(*) C’est par erreur que la planche 29, figure 6, porte Scyphia au lieu de Siphonia. Nous 
invitons à faire cette correction qui nous a échappé. 


So 
3 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 1 


SIPHONIA RAMOSA. N. 


PI. 28, fig. 6. Magnitudine naturali. 


S. dendroïdea, pedicellata, subcompressa; ostiolis sparsis, cariosis, tubulosis ; tubulis 
numerosis , minimis. 


Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire ). 


La forme de cette espèce diffère entièrement de celle générale du genre, en ce 
qu’au lieu de présenter l'apparence d'un fruit, elle prend celle d’un rameau sur 
lequel les petites branches sont remplacées par des oscules qui se trouvent laté- 
raux au lieu d’être terminaux comme dans la Siphonia pyriformis. 


( Collection Michelin.) 
SCYPHIA TEREBRATA. N. 


PI. 29, fig. 4. Magnitudine naturali. 


S. radiciformis , lœvis, tubulosa; parte superiori, subplanà , sulcatà ; tubo cylindrico, 
profundo. 


Choanites Konigü ? Mantell, Geol. of Sussex, pl. 16, fig. 19, 20, 21. 
———— ———— Bronn., Leth. geogn., pl. 34, fig. 11. 
Spongia terebrata, Phillips, Geol. of Forkshire, pl. 1, fig. 10. 


Fossile des environs de Poitiers (Vienne), du cap La Hève, près le Havre (Seine- 
Inférieure), Dane’s dike, Bridlington (Yorkshire), près Nice (Italie). 


Ce zoophyte est presque lisse extérieurement, et les diverses époques d’a- 
croissement sont indiquées par des renflements inégalement espacés. Nous y 
rapportons avec doute l'espèce figurée par M. Mantell. 


( Musées de Poitiers, d'York, collections Lesueur, Michelin. ) 
SCYPHIA TRILOBATA. N. 


PI. 25, fig.2, a, b. Magnitudine naturali. 


S. pedicellatum, elongato-tuberosum; superficie rugos4, parte laterali subtrilubatà , lobis 
rotundatis , reniformis ; tubo interiori subeylindrici, aperlo supernè et inter lobos. 


Fossile de Châteauvicux , prés de Saint-Aignan (Loir-et-Cher). 


Ce corps très-bizarre, dont j'ai vu plusieurs échantillons , est remarquable 


142 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


entre les autres espèces de Scyphia, en ce qu'un côté seulement présente de deux 
à trois lobes tubéreux , le plus souvent trois, au milieu desquels se trouve une 
issue du tube central. 


( Musée d'histoire naturelle de Paris (galerie géologique );, collection Michelin. ) 


SCYPHIA DICHOTOMA. N. 


PI. 28, fig. 5. Magnitudine naturali. 


S. racemosa, subdichotoma; ramis cylindricis, depressis, elongätis; osculo terminali, 
rotundo , profundo ; margine sulcato. 


Polypothecia dichotoma ? E. Benett, Æ'iltshire org. rem. , pl. 13. 
Fossile des environs de Tours ( Indre-et-Loire ). 


Nous rapprochons, avec doute cependant, cette espèce de celle figurée par 
E. Benett, en ce que la notre est beaucoup plus petite. 


( Collection Michelin. ) 


CNEMIDIUM CRASSUM. N. 
PI. 28, fig. 3. Magnitudine naturali. 


C. subturbinatum , tuberosum, subpediculatum, glomeratum; disco rotundato, sulcato; sulcis, 
irregularibus , aliquotiès e centro radiantibus ; parte inferiori, compactà, pediculatà, adherente. 


Fossile de Châtcauvieux, près de Saint-Aignan ( Loir-et-Cher ). 


Tantôt simple, tantôt composé, ce polypier, dont la texture est tout à fait celle 
des spongiaires, nous a paru appartenir au genre créé par M. Goldfuss, à cause 
de sa surface cariée et sillonnée et surtout par la disposition stelliforme qu'affectent 
souvent ses sillons. 


(Collection Michelin. ) 
SPONGIA SULCATARIA. N. 


PL.7, fig. 1, Magnitudine naturali. 
PI. 28, fig. 4 ( varietas inflata). Magnitudine naturali. 


Fossile de Châteauvieux, près de Saint-Aignan ( Loir-et-Cher) , du cap La Hève, près le 
Havre ( Seine-Inférieure ). 


Cette variété ne diffère de celle décrite page 29 (fossile du grès vert inférieur 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 143 


du département de Vaucluse), que par ses lobes très-renflés au lieu d'être 
comprimés. 


( Collections Lesueur, Michelin. ) 
SPONGIA BOLETIFORMIS. N. 
PI. 1, fig. 1. Magnitudine naturali. 
Fossile du Mans (Sarthe), du cap La Hève, près le Havre (Seine-Inférieure ). 
Voir pour la description page 6. 
{ Collections Lesueur, Michelin. ) 
SPONGIA PEZIZA. N. 
PI. 36, fig. 5. Magnitudine natural. 


S. cyathoïdea vel contorta , subsessilis, intüs fibris erispis larëé intricatis porosa , extüs fibris 
reliculatis et osculis subquincuncialibus incrustatis. 


Manon peziza, Goldfuss, Petref., pl. 1, fig. 7, 8; pl. 5, fig. f. 

—_—— ——— Blainville, Man. d’Actin., page 543. 

——— ——— Bronn., Leth. geogn., pl. 29, fig. 2. 

——— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, 
page 588, n° #. 


Fossile de Villers-sur-Mer, des Vaches-Noires (Calvados), du Mans (Sarthe) , du Havre 
{ Seine-Inférieure), de Saint-Pierre, près de Maestricht, de Cherk, près de Tournay (Belgique), 
de Essen { Westphalie ). 


Jolie petite espèce élégamment perforée sur l’une de ses faces. Le tissu parais- 
sant très-spongieux et un grand nombre d’éponges étant également garnies de 
pores, nous avons préféré la rapprocher du genre Spongia avec lequel elle à 
beaucoup d’analogie. 


( Collections Deslongchamps , à Caen, Lesueur, Michelin , à Paris.) 
SPONGIA MULTIPORELLA. N. 


PI. 29 , fig. 2. Magnitudine naturali. 


S. dendroïdea , erecta; ramis depressis, subdichotomis , elongalis , porosis ; osculis numerosis, 
minimis , distantibus. 


Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire). 


144 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Espèce remarquable par de petits oscules disséminés sur sa surface, servant 
sans doute d'entrées à de petits tubes épars dans l’intérieur. = 


( Collection Michelin. ) 
SPONGIA CONTORTO-LOBATA. N. 
PI. 42, fig. {. Magnitudine naturali. 


S. mavima, subflabelliformis, lobata, compacta; lobis tortuosis, coalescentibus, crassis ; 
margine rotundato ; basi attenuatà. 


Fossile de Tours (Indre-et-Loire. 


Espèce remarquable par ses lobes nombreux, épais et tortueux. Le tissu passé 
à l’état siliceux paraît avoir été très-compact. La base est trés-étroite par rapport 
à sa partie supérieure. 


(Musée d'histoire naturelle de Paris. ) 


VENTRICULITES BENETTIÆ. G : MANTELL. 
PI. 38, fig. 3. Magnitudine paturali. 


PV. clongata, inversè conica, subrotunda; basi adherente, attenuatà; superficie rugosd, 
irregulariter reticulatà. 


Caricoïde , Guettard, Mém. acad., tome IT, pl. 6, fig. 4 et 5. 

Parkinson, Org. rem., pl. 9, fig. 2, 6, 9, 10; pl. 12, fig. 8. 

V’entriculites Benettiæ , Mantell , Geol. of Sussex , page 177, pl. 13, fig. 2, 3, pl.15, 
fig. 3, 5. 

————— ——— Passy, Géol. de la Seine-Inférieure , page 339. 

Scyphia verrucosa ? Goldfuss , Petref., pl. 2, fig. 11. 


Fossile de Dives, Villers-sur-Mer (Calvados), du cap La Hève, de la montagne Sainte- 
Catherine (Seine-Inférieure ). 


La forme réticulée de ce Polypier nous a déterminé à le laisser dans le genre 
Ventriculites de Mantell, qui nous paraît se composer de corps spongieux en 
cône renversé, dont la texture ressemble à des réseaux plus ou moins serrés ou 
réguliers. 


(Collections Michelin, de Roissy, etc. ), 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. EL 


FS 
[d 


OCELLARIA NUDA? Ramon». 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 41 ; 8 
108: b. Pars aucta. 


0. infundibuliformis, variè expansa et ramosa, porosa; poris quincuncialibus, rotundis, 
magnis ; interstitiis clathratis, latis. 


Ocellaria nuda, Ramond , Foyage au Mont-Perdu, pages 128 et 346, pl. 2, fig. 1 a, b. 
———— —— Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. IT, page 291 nue 
———— —— Lamouroux, Expos. méth. des Polypiers , pl. 72, fig. 4 et 5. 
———— —— Schweiger, Beobachtungen, pl. 6, fig. 59. 

———— —— Deslongchamps, Encycl. méthod., zoophytes, page 573. 


Fossile des environs du Mont-Perdu (Pyrénées), de Saint-Martin-le-Nœud, près de 
Beauvais (Oise). 


N'ayant jamais vu le fossile trouvé par Ramond, ce n’est qu'avec doute que 
nous en avons rapproché celui des environs de Beauvais. 


(Collections Graves, Michelin. ) 


OCELLARIA GRANDIPORA. N. 


a. Ectypum interius. 


PI. 40, fig. 3. i 
| 8 Re xter ins. 


Magnitudine naturali. 


O. infundibuliformis, irregularis, silice obvallata; poris interioribus, numerosis, magnis , 
centro ornatis in tubulum cylindricum; osculis exterioribus, sparsis ; basi attenuatà. 


Fossile du Mont-aux-Malades, près de Rouen (Seine-Inférieure ). 


Nous ne possédons de ce Polypier, que nous avons trouvé au milieu des cail- 
loux siliceux, si nombreux dans la craie de Rouen, que les moules intérieur et 
extérieur. Il devait former un entonnoir assez allongé, garni intérieurement de 
pores assez larges, ayant au centre de petits tubes communiquant sans doute avec 
les oscules extérieurs. La place de ce genre est-elle voisine des Eschares, des 
Rétépores ou des Scyphies? C’est ce que nous ne pouvons encore décider d’après 
un très-petit nombre d'individus souvent mal conservés. Nous ferons seulement 
remarquer que les espèces voisines, comme celle-ci, de l’Ocellaria inclusa, Ramond, 
appartiennent généralement à la partie nord de la France. 


(Collection Michelin. ) 
19 


146 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
RETEPORA CYLINDRICA. N. 
PI. 36, fig. 6 (Ectypum interius). Magnitudine naturali. 


R. ramosa, subcylindrica, dichotoma, reticulata; ramis oppositis, cellulosis ; cellulis oblongis, 
ovatis , in lineis parallelis, subtransverse dispositis. 


Millepora ? Mantell , Geol. of Sussex , page 106 , pl. 15, fig. 10. 


Fossile du cap de la Héve, près le Havre ( Seine-Inférieure), de Middleham , Stoneham 
( Angleterre). 


Ce Polypier, que M. Mantell a figuré dans sa Géologie du comté de Sussex, à 
été retrouvé au cap la Hève. Trompé par quelque ressemblance avec l’Achilleum 
muricatum de Goldfuss, je l'ai signalé , sous ce nom, à M. A. Passy, qui l’a répété 
dans sa Statistique géologique de la Seine-Inférieure. 

Les échantillons de M. Lesueur, que j'ai vus depuis le dessin de la pl. 36, m'ont . 
convaincu que je ne possédais qu’un moule intérieur. 


( Collections Lesueur, Michelin. ) 


RETEPORA CRASSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


NN EREE | b. Pars aucta. 


R. expansa, crassa, reliculata; cellulis minimis, distantibus, ovatis, elongatis, in lineis 
quincuncialibus dispositis ; internd super ficie subtilissime porosd. 


Fossile de La Coulonge ( Orne). 


Cette espèce est très-remarquable par l'épaisseur de ses expansions, qui ce- 
pendant ne paraissent pas composées de couches superposées. Les intervalles qui 
séparent les trous elliptiques sont couverts de pores très-pelits et assez irrégu- 
lièrement placés, et pourtant, lorsque la superficie est usée, l’intérieur parait 
former un grillage formant de petites loges carrées. 


( Collection Desnoyers.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 147 
POLYPOTHECIA PICTONICA. N. 


Ë g a. Pars superior. 
CR nfenon 


P. hemisphærica, depressa, superne tubulosa, infernè racemosa; tubis magnis , irreqularibus, 
numerosis , vesiculosis, sublævibus, truncatis ; ramis compressis, latis, subdichotomis, tubiferis, 
ê centro radiantibus. 


Guettard, Mém. acad., t. IIT, pl. 68, fig. 1, 2. 


Fossile d'Angoulême (Charente), de Tours (Indre-et-Loire ). 


Comme il nous a été impossible de déterminer à quelle famille ce corps peut 
appartenir, nous avons pensé qu'il devait se rapprocher de celui figuré par 
Etheldred Benett, pl. 12, de son Wilishire org. rem., sous le nom de Polypothecia 
clavellata , en lui conservant le même nom générique. Guettard en avait eu con- 
naissance, mais Sans savoir sa provenance. Nous sommes certains qu’il se rencon- 
tre assez fréquemment parmi les silex crayeux de la partie sud-ouest de la Loire. 
Passé entièrement à l’état siliceux, il reste peu de traces de sa primitive organi- 
sation, que l'on reconnaitra peut-être un jour appartenir à un Annélide ou à un 
Mollusque. Quant au nom du genre, il paraît avoir été communiqué à l’auteur 
du Wälishire org. rem. par M. Miller. Nous ferons seulement observer qu'il vaut 
mieux le conserver au fossile qui nous occupe, que de l’attribuer à d’autres corps 
dont les genres. sont déjà connus. 


( Gollection Michelin. ) 


POLYPOTHECIA FLEURIAUSIL. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 32, fig. 1. 
18 b. Pars aucta. 


P. hemisphærica, depressa , tubulosa ; tubis albis, rotundis vel compressis, striatis, aliquotiés 
coalescentibus. 


Fossile de Saint-Léger, près de Pons ( Charente-Inférieure ). 


Ce corps, qui n’est peut-être qu’une variété de l'espèce précédente, en différe 
par ses tubes fortement striés, par l’absence des rameaux inférieurs, et par l’é- 
largissement graduel de ses tubes. Nous en devons la connaissance à M. Fleuriau 
de Bellevue, qui l’a trouvé et qui nous l’a communiqué avec sa bienveillance ha- 
bituelle. 


( Collection Fleuriau de Bellevue , à La Rochelle. ) 


148 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
NULLIPORA MAMILLIFERA. N. 


PI. 29, fig. 3. Magnitudine naturali. 


S. dendroïdea , cespitosa ; ramis numerosis, subrotundis, mamilliferis, compactis, divari- 
cantibus, superficie lævigatis. 


Fossile des environs de Tours {Indre-et-Loire ). 


C’est avec doute, et nonobstant l'opinion de plusieurs savants naturalistes, qui 
pensent que les Nullipores ont une origine végétale, que nous assignons à ce corps 
un rang parmi les Zoophytes. Son tissu est trés-compact, et on n’aperçoit aucune 
trace de pores. Les extrémités des rameaux étant brisées, il est probable que 
plus tard on découvrira sa véritable place. 


( Gollection Michelin. ) 


N. B. Nous croyons devoir faire observer, en terminant les descriptions qui 
précèdent : 

4° Que plusieurs variétés du polypier que nous avons nommé Guettardia 
stellata, page 121, pl. 30, viennent d’être retrouvées à Biaritz par M. Pratt, mem- 
bre des sociétés géologiques de Londres et de France, mêlées avec des espèces de 
Polypiers et Mollusques appartenant en grande partie au groupe supracrétacé ; 

2° Que l'Ocellaria nuda, Ramond, se trouve, non pas comme je le croyais, dans 
la craie chloritée, mais dans la craie blanche de Saint-Martin-le-Nœud (Oise), 


ainsi que M. Graves, ancien secrétaire-général de la préfecture de l'Oise, s’en est 
assuré. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 149 


GROUPE SUPRACRÉTACÉ. 


BASSIN PARISIEN, 


Le terrain dont nous allons décrire les Polypiers couvre, presque sans inter- 
ruption, les sept à huit départements qui entourent celui de la Seine. Hors quel- 
ques monticules crayeux, on voit affleurer partout les divers étages du calcaire 
grossier. Tous sont plus ou moins riches en Polypiers ; mais si un certain nombre 
d'espèces se rencontrent souvent, d’autres sont très-rares. Quant à la proportion 
entre les Polypiers et les Mollusques connus jusqu’à présent, nous ne pensons 
pas qu'elle soit pour les Polypiers de plus d’un douzième des espèces de Mol- 
lusques. 

Les échantillons en sont généralement petits et assez bien conservés, et nous 
ne connaissons guère que l’Astrea crenulata, Goldfuss, et le Pocillopora Solanderi, 
Defrance ( Palmipora Solanderi, N. ), qui présentent plus d’un décimètre carré 
de superlicie. 

Excepté pour les espèces rares qui nous ont été généreusement communiquées 
par MM. Defrance, Graves, Lévesque, Milne-Edwards ,.et dont nous donnerons 
les localités précises, il nous sera difficile de signaler exactement les centaines de 
communes répandues sur au moins neuf départements où se trouvent les plus 
communes, telles que les Turbinolia crispa , sulcata et elliptica, les Orbitolites et les 
Ovulites, les Astrea emarciata, histrix et crenulata. Nous indiquerons donc seu- 
lement les lieux classiques. 

La collection de M. Defrance, le Nestor de la paléontologie, a été mise à notre 
disposition, et nous sommes heureux de publier avec figures une grande partie 
des espèces signalées par lui dans le Dictionnaire des sciences naturelles. C'est 
après avoir, pour ainsi dire, collationné nos échantillons avec lessiens, que nous 
avons adopté ses noms, sauf quelques cas où nous avons reconnu de nouvelles 
espèces ou adopté de nouveaux genres. 


ANTHOPHYLLUM DISTORTUM. N. 


a. Magnitudine naturali. 


A 
EI°43, fg° 8: b. Varietas lobata. 


A. subcylindricum , breve, latum , irregulare, striatum , sæpè lobatum ; stellà lamellosà , 


450 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


excavatà , in centrum papillosà ; lamellis numerosis , crassis, denticulatis, asperis ; margine 
undulato, acuto ; basi adherænte , latissimä. 


Fossile d'Auvert, Valmondois, etc. ( Seine-et-Oise ). 


Ce Polypier, que l’on ne rencontre fréquemment que dans les localités ei- 
dessus, où il est roulé et usé, nous, semble un véritable Anthophyllum, ayant la 
base presque aussi large que l'étoile, les lamelles nombreuses, souvent très- 
épaisses. Rarement régulièrement rond, on le trouve presque toujours plus ou 
moins lobé. 


{ Musée d'histoire naturelle, collection Michelin. ) 
TURBINOLIA CRISPA. Lamarcx. 


PI. 43, fig. 1. a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


T. cuneala, sulcata; sulcis 24 longitudinalibus, crispis sæpè usque ad basim ; stell oblongä , 
lamellosà, lamellis 24 subæqualibus, à latere asperis, supernè integris. 


Madrepora trochiformis , Pallas, Elenchus zoophytorum , page 305 , n° 176 B. 
Turbinolia crispa, Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 361 , n° 5. 
———————— Lamouroux , Exp. méthod. des polypiers , pl. 74, fig. 14 à 17. 
———————— Deslongchamps, Enc. méthod., zoophytes, page 361, pl. 483, fig. 4. 
———————— Al. Brongniart, Desc. géol. des env. de Paris, pl. 8, fig. 4. 
———————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LVI, page 92. 
———————— Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 7. 

———————— Blainville, Man. d'Actin., page 341. 

——————— Bronn, Leth. geognost., pl. 36, fig. 3. 

Turbinolia trochiformis , Michelotti, Spec. z0oph. dil., page 54, pl. 1, fig. 7 


Fossile de Courtagnon, Grignon , Montmirail , Parnes, Thury-sous-Clermont, etc. 


Ce Polypier se rencontre fréquemment dans le bassin parisien, dont il est un 
des corps fossiles caractéristiques. D’après Pallas, et postérieurement M. Miche- 
lotti, il serait l’analogue d'une espèce vivant aujourd’hui dans les mers de l'Inde, 
auquel le premier a donné le nom de Madrepora trochiformis. N'ayant jamais vu 
cette dernière espèce, nous avons été d'autant plus porté à conserver l’épithète 
de Lamarck, que nous avons décrit dans le Magasin zoologique de Guérin Méne- 
ville, sous le nom de Flabellum Lessonii, une autre espèce de zoophyte voisine de 
la Turbinolia crispa, mais plus grande et munie d’appendices latéraux. Nous igno- 
rons son habitat, et peut-être l’espèce de Pallas a-t-elle été établie sur un indi- 
vidu roulé et mal conservé ? 


{Collections Defrance, Graves , Lévesque, Michelin, etc. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 151 


TURBINOLIA SEMI-GRANOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


EP T COR R E 9 LR re 


T'. cuneata, semi-sulcata , semi-granulosa; à parte medianà sulcatà ; sulcis 8-10 sublævibus ; 
lateribus et basi granulosis; granis inæqualibus, oblongis; basi attenuatà , acutà , compressis- 
simé ; stellä oblongä. 


Fossile de Cuise-la-Motte, Houdainville, Thury-sous-Clermont (Oise). 


Très-jolie espèce rarissime dont je ne connais qu’un très-petit nombre d’indi- 
vidus. Elle est très-remarquable par les granulations qui entourent ses deux 
faces, et par un très-petit nombre de rayons atteignant à peine les deux tiers de 
la longueur. ; 


( Collections Graves, Lévesque , Michelin. ) 


TURBINOLIA MIXTA. DEFRANCE. 


PI. 43, fig. 3. a. Magnitudine natural. 


T'. cuneiformis , compressa, elongata , sulcata; suleis 24, læœvibus, lucidis ; stellà oblongä , 
lamellosä ; lamellis 24, majoribus 12, à latere asperis; basi rotundà. 


Turbinolia mixta, Defrance , notes manuscrites. 
Fossile de Grignon , Parnes (Seine-et-Oise), Thury-sous-Clermont (Oise). 


Je ne connais encore que peu d'individus de cette espèce, trouvée dans les en- 
virons de Paris. Il est probable cependant qu’elle y existe confondue avec la 
T. crispa. 

Elle en diffère par sa forme allongée, presque aussi large à la base qu’au 
sommet, par sa base arrondie, et par ses stries presque lisses. 


(Collections Defrance , Graves , Michelin ) 
TURBINOLIA SULCATA. Lamarck. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 43, fig. 4. 
OS D auctà. 


T. cylindraceo-turbinata, elongata , sulcata; stellà rotundà ; axe centrali, cylindrico, elevato 
suprà marginem ; lamellis 20-24, subæqualibus ; sulcis longitudinalibus elevatis, ad interstitia 
transverse striatis ; basi rotundatà. 


Turbinolia sulcata, Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 361 , n°6. 


152 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Turbinolia sulcata , Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., pl. 74, fig. 18 à 21. 


———————— Al. Brongniart, Descript. géol. des env. de Paris, pl. 8, fig. 3. 
————— Deslongchamps, Encycl. méthod., zoophytes, page 761, pl. 483, 
fig. 3. 


——————— Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 3. 
———————— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, page 93. 
———————— Blainville, Man. d’'Actin., page 341. 
———————— Bronn, Leth. geogn., pl. 36, fig. 4. 


Fossile de Courtagnon , Grignon, Montmirail, Parnes, etc. 
Petite espèce très-commune dans le bassin de Paris. 


(Collections Defrance, Michelin, etc. ) 


TURBINOLIA DISPAR. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


PI 43 Ge.5 
RS auctà. 


T. conica , striata ; striis lævibus, numerosis , dichotomis; stellà rotundé , excavatà , lamel- 
losissimä ; axe centrali compresso, attingente vix allitudinem marginis; basi attenuatà, rotundatà. 


Turbinolia dispar, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, page 93. 
———————— Blainville, Man. d Actin., pag. 342. 
———————— Vélins du Muséum , n° 49, fig. 9. 


Fossile de Lattainville, Mouchy-Châtel (Oise), Beynes, Grignon, Parnes (Seine-et-Oise), 
Hauteville (Manche ). 


Cette espèce , plus rare que la précédente, en diffère surtout par sa taille plus 
grande , l'étoile beaucoup plus large que la base, les lamelles très-nombreuses, 


et l'axe comprimé. 


( Collections Defrance, Graves, Michelin, etc.) 


TURBINOLIA ELLIPTICA. AL. BRONGNIART. 


, a. Magnitudine naturali adhærente. 


PL 43, fig. 6. b. Basis umbilicata. 
€. —— non adhærens. 


T. obconica, compressa, turbinata, striata; strüs numerosis, asperis, dichotomis; stellà 
ellipticà, lamellosä ; lamellis 72, majoribus 12 , inferioribus 12, parvulis 48 ; asperis à latere ; 


centro elongato , profundo ; basi sæpè rotundatà , aliquotiès umbilicatà vel adhærente. 


Caryophylloïde, Guettard, Mém., t. IIT, pl. 23, Gg. 1, 2, 3. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 153 

Turbinolia elliptica, A1. Brongniart, Descr. géol. des environs de Paris, pl. 8, fig. 2. 

——— Goldfuss, Petref., p. 15, fig. #4. 

= —— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, page 92. 

ma. Dainville, Man. d'Act., page 242: 

————————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
t. IT, page 364, no 19 +. 

mec PlONN ZétLJc0Un., pl 36, fo 2; 

Turbinolia clavus, Lamarck, An. sans vert., nouv. éd., t. II, page 362, n° 7. 


Fossile de Grignon, Parnes, etc. (Seine-et-Oise), Chaumont, La Morlaye, Retheuil (Oise), 
Ecos, près de Vernon (Eure), etc., Suffolk ( Angleterre ). 


Ce Polypier est un de ceux qui se rencontre le plus souvent dans les environs 
de Paris. D'après les rapprochements faits avec les échantillons provenant de la 
collection de Lamarck, il est certain qu'il fait double emploi avec la Turbinolia 
clavus de cet auteur, laquelle à été établie sur des individus plus allongés, et dont 
il ne connaissait pas bien la localité. 

La base de l’espèce en discussion annonce que le polype était tantôt fixé, tantôt 


libre. Aussi remarque-t-on qu’elle est, ou arrondie, ou ombiliquée, ou portée 
sur un pelit pédicule cylindrique. 


(Collections Defrance, Michelin , etc.) 


TURBINOLIA GRAVESII. N. 


a a. Magnitudine naturali. 
PEAR b. Pars aucta. 


T. arcuata, compressa, striata; strüs minimis, rugosis ; stell@ oblongà , lamellosä: centro 
papilloso ; lamellis numerosis, interstitüs majoribus minimisque; maximis rotundatis, 
granulosis. 


Fossile de Hénonville ( Oise ). 


Très-jolie espèce , fort rare, et dont nous ne connaissons qu’un individu ap- 
partenant à M. Graves, qui a bien voulu nous le communiquer. Nous nous faisons 
un plaisir de lui dédier ce Polypier, en reconnaissance des bons et nombreux 
travaux qu'il à faits pour la Statistique géologique du département de l'Oise. C’est 
la seule du bassin de Paris qui soit arquée. Ses grandes lamelles sont arrondies 
par le haut et granuleuses sur les deux surfaces. 


(Collection Graves, à Paris. ) 


154 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CARYOPHYLLIA TRUNCATA. N. 


a. Magnitudine naturali obsoletà. 


D PR ER ENS RE LH at EU ue 


C. conica, turbinata, recurvata, externe striata ; basi adhærente, attenuatà ; stellà orbiculart, 
eæcavatà, ad centrum papillos ; lamellis numerosis , latere asperis , transverse connexis. 


Anthophyllum truncatum, Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 9. 

———————— — Blainville, Man. d'Act., page 340, atlas, pl. 52, fig. 2. 

——————————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
tome IT, page 347. 


Fossile de Parnes, Valmondois, etc. (Seine-et-Oise), de Hauteville (Manche). 


Cette espèce est pour nous une véritable caryophyllie adhérente par la base, 
striée extérieurement et très-lamelleuse. 

Les individus de Valmondois sont toujours très-usés jusqu’à la base des la- 
melles, et presque lisses extérieurement. 


(Musée d'histoire naturelle, collections Michelin, Graves, à Paris; de Gerville, à 
Valognes. ) 


LITHODENDRON IRREGULARE. N. 
PL 43, fig. 14. Magnitudine natural. 


L. solitarium vel aggregatum , compressum, irregulare, elongatum , striatum ; tubis supra 
crustam granulosam prominulis , et infrà per membranas crustaceas et transversas contextis 
stellis subpolygonalibus , lamellosis ; lamellis numerosis; centro excavato. 


Fossile d'Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise) , de Senlis, Chaumont (Oise), d’Ecos, près 
de Vernon ( Eure). 


Cette espèce forme des masses très-irrégulières, attendu que ce n’est qu’en 
vieillissant et en se rapprochant que les tubes se réunissent par des espèces de 
membranes granuleuses ou irrégulières. Chaque tube est comprimé d’une ma- 
nière différente, et il en résulte que les étoiles, qui quelquefois deviennent 
assez grandes, semblent être polygonales. 


(Muséum d'Histoire naturelle , collections Graves, Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 455 


DENDROPHYLLIA CARIOSA. N. 


PI. 43, fig. 10 Magnitudine naturali. 


D. crassa, dendroidea, humilis, striata-cariosa ; ramis truncatis, dichotomis ; stellis termina- 
libus, rotundis vel compressis ; lamellis obsoletis , irregularibus ; basi adhærente , expansà 


Coralloïde branchue striée, Guettard , Aém., t. IIT, pl. 58, fig. 3, 6, 7, 9. 
Lithodendron cariosum, Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 7. 
Caryophyllia cariosa, Blainville, Man. d’Actin., page 346. 
Dendrophyllia variabilis, id., loc. cit., page 355. 
Caryophyllia cariosa, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
page 358, n° 20 +. 
Fossile d'Acy, Auvert, Grou , Lizi, Nanteuil-le-Haudouin , Valmondois , etc. 


Nous ne connaissons de cette espèce que des échantillons roulés, tantôt ronds, 
tantôt comprimés, et dont par conséquent il est difficile de connaître la forme 
véritable des étoiles. 


( Musée d'Histoire naturelle, collection Michelin. ) 


LOBOPHYLLIA PARISIENSIS. N. 


PL. 43, fig. 11. Magnitudine naturali. 


L. expansa, compressa , flabelliformis , striata ; stellis elongatis , flexuosis , irregularibus ; 


Lamellis numerosis , minimis. 
Fossile du bassin parisien. 


Je ne connais de cette espèce que deux échantillons en assez mauvais état, et 
d’après lesquels on ne peut que difficilement établir des caractères. 


( Collection géologique de la Faculté des Sciences et la mienne. ) 
MEANDRINA VALMONDOISIACA. N. 
PI. 43, fig. 13. Magnitudine naturali. 


M. pedunculata, turbinata, elliptica, sublobata ; collibus elevatis , irregularibus, acutis ; 
vallibus tortuosis , profundis ; lamellis minimis. 


Fossile d'Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise ). 


456 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Ce Polypier se rencontre très-rarement. Quoiqu’à l'extérieur il ait beaucoup 
de rapport avec l’Agaricia infundibuliformis, il en diffère par ses collines élevées, 
aiguës et ondulées. 


( Collection Michelin. ) 


AGARICIA INFUNDIBULIFORMIS. N. 


PI. 43, fig. 12 Magnitudine naturali. 


A.infundibuliformis , explanata , lobata , crassa ; lobis contortis , lamellosis, stellatis ; stellis 
confluentibus, irregularibus, papillosis ; lamellis crassis, dentatis, granulosis ; superficie 
exteriori striatà. 


Pavonia infundibuliformis, Blainville, Man. d’Actin., page 366. 


Fossile d’Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise). 


Belle espèce spéciale, jusqu’à présent, à un petit nombre de localités du bassin 
de Paris. Ses lobes épais et contournés, ses étoiles de différentes grandeurs et 
garnies de papilles la distinguent de ses congénères. Souvent roulée, on voit dif- 
ficilement les stries de la surface extérieure 


( Collections Graves, Michelin , etc.) 


ASTREA CRENULATA. GoLpFuss. 


{ a. Magnitudine natural. 
PI. fig. 1. = 
ptet b. Pars aucta. 


A. hœæmispherica; stellis regularibus , contiquis, patellæformibus, excavatis ; sulco marginali 
tmpresso, subangulato; lamellis crenulatis, trabeculis lateralibus inter se junctis, aliis rectis, 
aliis in angulum flexis, continuis. 


Astrea crenulata , Goldfuss , Petref., page 71, pl. 24, fig. 6. 

——————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 1. II 
page 421, n° 47 +. 

——————— Blainville, Man. d’Actin., page 371. 


? 


Fossile du Plaisantin , de Vaugirard (Seine), de Grignon (Seine-et-Oise ). 


Cette espèce est assez rare dans le bassin de Paris, si ce n’est à Vaugirard, où 
;) 2 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 157 


elle atteint une assez grande dimension. Il s’en rencontre des échantillons ayant 
plus de 20 centimètres de long sur 10 à 12 de large ; mais le calcaire qui les con- 
tient étant assez dur, ils sont généralement mal conservés. 


{Muséum d'Histoire naturelle, collection Michelin. ) 


ASTREA AMELITANA. DEFRANCE. 


a. Magnitudine natural. 


BIÉ ge. 
FESSES b. Pars aucta. 


A. incrustans , subeylindrica ; stellis contiquis, angulatis , infundibuliformibus , excavatis ; 
lamellis æqualibus , muricatis , crispis ; centro papilloso. 


Astrea Ameliana , Defrance , Dict. des Sc. nat., t. XLIT, page 384. 

————— Vélins du Muséum, n° 48, fig. 20. 

Astrea muricata, Goldfuss, Petref., pl. 2%, fig. 3. 

———— Bjainville, Man. d Actin., page 373. 

_—-—— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., t. 11, page 422, 
n° 50 +. 


Fossile de Grignon, Montmirail, Parnes, etc., et non de la craie de Meudon, selon 
M. Goldfuss. 


Cette espèce, essentiellement incrustante, porte presque toujours la trace de 
son adhérence autour de la tige cylindrique d’une Gorgone ou d’une Plexaure. 
Ses lamelles sont un peu ondulées et comme crispées. On la rencontre fréquem- 
ment dans les calcaires grossiers inférieurs. 


{ Collections Defrance , Graves, Michelin, etc. ) 


ASTREA CYLINDRICA. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. . 4. 
PER b. Pars aucta. 


A. incrustans, irregulariter cylindrica ; stellis alis magnis, alis minimis, subpolygonalibus , 
excavatis; lamellis 8 perstantibus ; axe centrali, prominulo. 


Héliolithe cylindrique, Guettard, Mém., t. LI, pl. 31, fig. 40, 41, 42. 

Astrea cylindrica , Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XLII , page 379. 

—————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. Il, 
page 423. 


158 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
Fossile d’Auvert, Betz, Lizy, Valmondois, etc. 


Comme la précédente, cette espèce était adhérente autour de branches minces 
et rondes, ce qui à contribué à lui donner sa forme presque cylindrique. Guettard 
annonce 8 lamelles pour la fig. 40, et 12 pour celles 41 et 42. Il y aeu sans doute 
erreur dans le texte, car la planche même, dans l'échantillon grossi (fig. 42), 
donne aux étoiles de 6 à 8 lamelles seulement. 


( Collections Defrance , Michelin, etc. ) 
ASTREA EMARCIATA. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


PL 44, 686 À} pars aucta. 


A. incrustans, glomerata, subsphærica, superficie reticulat@; stellis subpolygonalibus , 
excavatis, contiquis; lamellis 8, tenuibus , ab axe separatis ; junctione stellarum sæpe decoratä; 


columnelle striatæ , elongatæ. 
Astrea emarciata , Lamarck , An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 417 , n° 29. 
——————— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XLIT, page 386. 
——————— Lamouroux, Encycl. méthod., zoophytes, page 107. 
——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 377. 
Astrea stylophora , Goldfuss , Petref., pl. 24, fig. 4. 


Fossile de Grignon , Parnes (Seine-et-Oise), de Hauteville (Manche) , etc. 


Commune dans les calcaires inférieurs à Cerithium giganteum, Lamarck, elle 
porte souvent la trace de son adhérence autour d’un corps qui a disparu. 
C'est sans doute par erreur que M. Goldfuss et d’autres auteurs ont attribué 


cette espèce à la craie de Meudon. 
{ Collections Defrance, Graves, Michelin. ) 


ASTREA BELLULA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


h "DR. 2. 
Pan b. Pars aucta. 


A.incrustans vel globosa; stellis contigquis, angulosis, polygonalibus, super ficialibus; lamellis 
crassis, muricalis, crenulatis; axe nullo. 
Fossile de Parnes, Valmondois, cc. 


Jolie espèce souvent adhérente sur de gros individus du Cerithium giganteum. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 159 


Elle est remarquable par ses lamelles assez épaisses, muriquées et fortement 
crénelées sur les bords. 


( Gollection Michelin. ) 


ASTREA SPHÆROIDALIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 44, fig. 9. 
Ex 8 b. Pars aucta. 


A. incrustans vel sphæriformis, adhærens; tubis divergentibus, distantibus , inter lamellas 
dentatis; interstitüs stellarum porosis, superficie asperrimis; stellis inæqualibus , rotundis; 
lamellis 12 , seæ majoribus lœævigatis, undatis ; axe nullo ; margine acuto, prominulo , dentato; 
basi latà , squammosà, granulatà. 


Fossile de Parnes , Trou-Saint-Pierre , près d'Aci, Valmondois. 


Espèce se distinguant de ses congénères par sa forme presque ronde, adhé- 
rente par une base large, empâtée, souvent écailleuse et granuleuse. 

Nous avions pensé pouvoir réunir l’Heliopora irregularis de M. de Blainville 
(Man. d'Actin.) à cette espèce, mais les fig. 5 et 6, pl. 47, de Guettard, tome III 
(Mém. acad. ), et sa description, p. 502, nous ont paru trop incertaines. 


( Collections Graves ; Michelin. ) 
ASTREA AUVERTIACA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 44, fig. 10. 
8 b. Pars aucta 


A. tuberosa vel expansa ; stellis æqualibus , rotundis , separatis , marginatis ; lamellis 8 te- 
nuissimis ; axe nullo ; interstitiès asperrimis. 


Fossile d’Auvert, Valmondois , etc. 


Cette Astrée, voisine de la précédente, s'en distingue par ses étoiles plus pe- 
tites et surtout par ses huit lamelles. 


( Collection Michelin. ) 


160 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA PANICEA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 44, fig. 11. 
ARE Eee Pars âucta. 


A. adhærens, eæplanata; expansionibus complanatis , stellatis ex utrâque parte , rarû solis ; 
stellis minimis , rotundis , distantibus , marginatis ; lamellis 12, sex majoribus, fragilissimis , 
sœæpê effractis ; interstitüs porosis, asperrimis; margine prominulo, dentato; axe nullo. 


Héliolithe irrégulière, Guettard, Mém. acad., t. III, pl. 47, fig. 5 et 6. 
Heliopora panicea, Blainville , Han. d’Actin., page 393. 


Fossile d’Auvert, Valmondois,. 


Cette espèce est trop voisine de celle qui précède, pour que nous ne l’ayons 
pas réunie aux Astrées. Au lieu d’être crénelée intérieurement, ce que l'on 
pourrait croire d’après des individus mal conservés, elle a six grandes lamelles 
atteignant presque le centre, et six plus petites. Couverte souvent d'étoiles sur 
deux faces, elle devait s'étendre, soit en entonnoir, soit en lames irrégulières. 


{Collection Michelin. ) 
ASTREA HYSTRIX. DEFRANCE. 


a. Magnitudine natural. 
PI. 45, fig. 1. { : 
b. Pars aucta. 
A. adhærens , vel cylindrica, vel boletiformis ; stellis minimis, polygonalibus , contiquis , 
profundis; lamellis 6-12 parvis, fragilissimis ; axe centrali, elevato, sclitario ; junctionibus 
angulorum ornatis colummnis parvis , cylindricis , sulcatis. 


Astrea hystrix, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XLIT, page 385. 

—————— Blainville, Man. d'Actin., page 377, atlas, pl. 54, fig. 5. 

—  Vélins du Muséum, ne 48, fig. 28. 

Astrea emarciata, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., t. IT, page #17, 
n°29: 


Fossile de Grignon , Parnes , etc., etc. 


Ce polypier très-commun paraît avoir été confondu quelquefois avec l’Astrea 
emarciata, à cause des petites colonnes cannelées qui se trouvent aux points de 
rencontre de plusieurs étoiles. Nous pensons cependant, avec M. Defrance, qu’il 
en diffère assez pour être distingué, attendu la petitesse des étoiles et surtout 
l'axe central qui est isolé des lamelles, tandis que dans l’emarciata, les lamelles 
au contraire s'appuient sur lui. 


(Collections Defrance , Graves, Michelin, etc.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 161 
ASTRÉA TESSELLATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 45, fig. 2. b. Pars aucta. 


A. explanata; stellis superficialibus, subangulatis, lamellosis ; lamellis tenuissimis, continuis, 
hinc rectis, indè geniculatis; centro excavato , papilloso. 


Fossile d’Aumont (Oise). 


Espèce très-rare, n'ayant été trouvée qu’une fois par M. Graves, ancien secré- 
taire général de la préfecture de l'Oise. Elle appartient aux Sidérastrées de M. de 
Blainville dont les lamelles se continuent d’une étoile à l’autre et sont jointes 
entre elles par de petites cloisons. 


(Collection Graves.) 
ASTREA MICROSTELLA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL. 45, fig. 3. { b. Pars aucta. 


A. tuberosa, irreguldris; stellis minimis, profundis, numerosis, contiquis, polygonis ; lamel- 
lis 12, minoribus 6; axe prominulo ; margine elevato, subacuto. 


Fossile de Valmondois (Seine-et-Oise). 


Cette espèce est remarquable pour la petitesse de ses étoiles qui contiennent ce- 
pendant 12 lamelles inégales et un axe central assez élevé. 


(Collection Michelin.) 
ASTREA DECORATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 44, fig. 8. b. Pars aucta. 


A. incrustans , irregulariter cylindrica; stellis profundis, polygonis; margine subacuto , in 
angulis sæpè elevato ; lamellis 6 ; interstitiis granulosis, rugosis ; axe centrali prominulo. 


Fossile de Grignon , Parnes, etc. 


Ce polypier qui a beaucoup d'analogie avec l'Astrea cylindrica en diffère par les 
interstices des étoiles qui sont finement granuleux, et par des petites proéminen- 
ces qui sont disséminées sans régularité. 


(Ma collection.) 


162 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 
ASTREA HIRTOLAMELLATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 44, fig. 5. 
AU b. Pars aucta. 


A. subglobulosa ; stellis polygonalibus , inϾqualibus, profundis, lamellosis ; lamellis denticu- 
latis, hirtis , rugosis , elevatis, ad centrum coalescentibus; marginibus subacutis, irregulariter 


undatis. 
Fossiles de Parnes, Grignon, etc. 


Cette espèce qui fait partie des Dipsastrées de M. de Blainville est remarquable 
par ses lamelles assez grandes, qui sont hérissées. 


(Ma collection.) 


ASTREA CRISPA. N. 


a. Magnitudine natural. 


PI. 44, fig. 7. b. Pars aucta. 


A. semisphærica; parva; stellis pentagonis aut heæagonis, lamellosis ; lamellis24, majoribus12, 
undulosis, crispis, denticulatis, fragilissimis. 
Fossile de Guise la Mothe (Oise), 


Jolie petite espèce assez rare et dont je ne connais encore que deux échantillons 
de la même localité. Ses étoiles polygonales sont ornées de lamelles ondulées, très- 
fragiles et se réunissant au centre. 


(Ma collection et celle de M. l'abbé Lévêque à Vaugirard.) 
OCULINA SOLANDERI. DEFRANCE. 


PI. 43 , fig. 15. Magnitudine naturali. 


O. ramosa, subdichotoma; ramis cylindricis, undulosis, lœviter striatis ; stellis lateralibus, al- 
terné disposilis, prominulis, excavatis ; lamellis numerosis. 


Oculina Solanderi, Defrance, Dict. des sc. nat., tom. 25, p. 355. 

—-— ———— Blainville, Man. d’Actinol., page 381. 

——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome II s 
page 458. 


Fossile de Gisors (Eure), Ghaumont (Oise), Auvert, Valmondois (Seine-et- Oise), etc. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 163 


Jolie espèce remarquable dans son jeune âge par ses rameaux cylindriques et 
ondulés , et par ses étoiles placées presque toujours sur deux rangs aux parties 


sortantes des ondulations. 
(Gollections Defrance, Graves, Michelin.) 


OÇULINA RARISTELLA. DEFRANCE. 
PI. 43, fig. 16 Magnitudine naturali. 


O. ramosissima, diffusa ; ramis subcylindricis, tortuosis, coalescentibus ; stellis sparsis, aliis 


immersis, alis prominulis ; lamellis minimis. 


Oculina raristella, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XXXV, p. 356. 


———————— Blainville, Han. d'actin., p.381. 
———————— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, 


p. 458. 
Lithodendron virgineum, Goldfuss, Petref., pl. 13, fig. 13. 


Fossile de Chaumont, Rétheuil (Oise), d’Auvert, Grou, Valmondois (Seine-et-Oise). 


Ce polypier forme une masse assez large, composée d’un grand nombre de 
rameaux réunis entre eux. Les étoiles sont petites, éparses, tantôt enfoncées, 


tantôt très-proéminentes. 
(Collections Defrance, Graves, Michelin.) 


GEMMIPORA ASPERRIMA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. D 
Siren, b. Pars aucta. 


G. exæplanata, ascendens , intüs porosa, scabra, granulosa, extüs sublævis ; stelhis rotundis, 
submarginatis, obliqué dispositis ; lamellis 12, majoribus 6, fragilissimis ; axe nullo. 
Fossile d’Auvert, Valmondois (Seine-et Oise). 


Ce polypier, comme presque tous les Gemmipores, se compose de deux couches 
distinctes, l’une inférieure , poreuse, presque lisse, et l’autre supérieure et ru- 
gueuse, au milieu de laquelle les étoiles sont placées obliquement. 


(Collection Michelin.) 


164 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
PORITES DESHAYESIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL 45, fig. 4. b. Pars aucta. 


P. globoso-gibbosa ; stellis parvis, angulatis, contiguis ; lamellis crispis, undulatis, perforatis. 
denticulatis ; parietibus fenestratis ; centro subpapilloso. 


Fossile de Parnes (Seine-et-Oise). 


Les étoiles sont petites et les séparations mal déterminées , de sorte que ce po- 
lypier très-fragile étant souvent roulé, il est difficile de le reconnaître. Son as- 
pect alors est comme spongieux, et ce n’est qu’avec une grande attention que l’on 
finit par distinguer les étoiles. 


(Ma collection ) 
HELIOPORA DEFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 45," fig 6. b. Pars auctà. 


H. subramosa , porosa; poris minimis, numerosis, stelliformibus, raris, sparsis, rotundis, 
immersis, lamellosis ; lamellis 6, fragilissimis. 


Fossile d’Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise). 


Ce polypier n’a pas de forme très-arrêtée, tantôt il a un aspect tuberculeux, et 
tantôt au contraire il présente de petits rameaux. Les étoiles sont immergées et à 


six lamelles très-fragiles. 


(Collection Michelin.) 


# 


MADREPORA ORNATA. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 
PL. 43, fig. 17. ë 
b. Pars aucta. 
M. ramosissima ; ramis elongatis, subcylindricis, striatis, propè stellas granulosis; stellis dis- 
tantibus, aliis immersis, aliis prominulis ; lamellis 12. 


Madrepora ornala, Defrance, Dict. des se. nat., t. XXVIII, p. 8. 

a Blainville, Man. d’actin., p: 390. 

———————— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. éd.t., t. I, 
p. 450. 


Fossile de Chaumont, Lattainville (Oise), Beynes, Grignon, Parnes (Seine-et-Oise). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 165 


Ce polypier est remarquable par ses branches généralement striées, mais gra- 
nuleuses près les étoiles. Dans les branches inférieures qui sont plus grosses et 
très-irrégulières, les étoiles sont très-rapprochées. 


(Collections Defrance, Graves, Michelin.) 
MADREPORA SOLANDERI. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 45, fig. 7. 
b. Pars aucta. 


M. ramosa, porosa ; ramis subcylindricis, sæpè compressis, rarû coalescentibus, granulosis ; 
stellis immersis, rotundis ; lamellis 12, fragilissimis, 6 maximis, als parvulis. 


Héliolithe branchu, Guettard, Mém., t. 3, pl. 31, fig. 44 à 47. 

Madrepora Solanderi, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XX VIII, p. 8. 

———————— — Blainville, Han. d’actin., p. 390. 

————————— Milne Edwards,in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. t. EE. 
p' 451. 


Fossile de Mary près Meaux (Seine-et-Marne), d’Auvert, Grou, Valmondois ( Seine-et- 
Oise), etc. 


Presque toujours roulés et usés, les morceaux de ce Polypier, assez commun 
dans les localités où on le rencontre, présentent rarement ses caractères spécifi- 
ques. Souvent presque lisse par le frottement, il n'offre plus les granulations qui 
le recouvrent et encore moins les lamelles très-fragiles des étoiles dont six cepen- 
dant atteignent le centre. 


(Collections Defrance, Duval, Graves, Michelin, etc.) 


MADREPORA GERVILLII. DEFRANCE. 


PI. 45, fig. 8. | a. Magnitudine naturali. 
| b. Pars aucta. 
M. ramosa, cylindrica ; stellis quincuncialiter dispositis, marginatis; 6 lamellis; interstitiüs 
granulosis. 


Madrepora Gervillii, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XXVIII, p. 8. 

= ———————— Blainville, Man. d’actin., p. 390. 

————————— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, 
p.451. 


Fossile d’Hauteville (Manche), Grou? (Seine-et-Oise). 


Ce polypier a été trouvé fréquemment dans la falunière d’Hauteville par M. de 


166 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Gerville. Quoique j'aie dans ma collection plusieurs échantillons portant Grou 
pour localité, je ne donne ce renseignement qu'avec doute, parce que je n’ai pas 
un souvenir exact du donateur. 


(Collections Defrance, Michelin.) 


PALMIPORA SOLANDERI. N. 


a. Magnitudine naturali. 


POUCES NE nu ne 


P. irreqularis, palmata, lobata; lobis compressis, rotundatis, subplicatis, utrâque superficie 
porosis; poris sparsis, minimis, inϾqualibus, rotundis. 


Madréporite, Guettard, Mém., pl. 29, fig. 2, 6,8; pl. 30, fig. 2, 3,4, 9, 10, 12, 14. 

Pocillopora Solanderi, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XLIT, p. 48. 

————— ———— Blainville, Man. dactin., p.398. 

————— ———— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv édit., t. II, 
p. #45. 


Fossile d’Aci, Auvert, Beauchamp, Etairgny, Lisi, Nanteuil-le-Haudouin, Valmondois, etc. 


Nous pensons avoir remis ce polypier dans son véritable genre. Les morceaux 
que l’on trouve assez fréquemment, surtout à Auvert et à Valmondois, sont très- 
usés et paraissent quelquefois lisses, quoique dans l’état normal les surfaces 
soient âpres au toucher. Les pores, quoique très-petits, pénétrent profondément. 


(Collections Defrance, Graves, Héricart-Ferraud, Michelin.) 


ALVEOLITES PARISIENSIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL. 45, fig. 10. { b. Pars aucta. 


A. incrustans, cylindrica; superficie alveolatà ; cellulis inæqualibus, infundibuliformibus, 
subpolygonis, intüs lævigatis ; marginibus subacutis. 
Fossile de Grignon, Parnes, etc. 


Ce polypier paraît avoir encroûté des corps marins tels que des branches de 
Gorgones ou de Plexaures; c’est ce qui lui donne souvent une forme cylindrique 
percée intérieurement d’outre en outre. Les cellules sont petites, inégales et 
entièrement dépourvues de lamelles. 


(Collections Graves, Michelin, etc.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 167 


CHAETITES POMIFORMIS. N. 


. pars inferior. CEA : 
PI. 46, fig. 2. Res se Magnitudine naturali. 
b. —— exterior. | 
€. —— aucta. 


C. adhærens, subsphæricus, stratis superpositis et tubis exiquis subpolygonis composilus. 
Alveolites pomiformis, Blainville, notes man. : Coll. Michelin. 


Fossile de Ja molasse tertiaire des Bouches-du-Rhône, du Gard et de Vaucluse, des falunières 
de Maine et-Loire, du calcaire grossier inférieur de Chaumont (Oise). 


Ce polypier, extrêmement commun dans quelques localités des falunières de 
L’Anjou et de la Bretagne, avait été rencontré quelquefois dans les molasses de 
midi. On doit à M. Graves la découverte dans le bassin parisien d’une variété à 
tubes un peu plus petits que ceux des autres localités. Nous n’avons pas cru ce- 
pendant devoir en faire une espèce particulière. 

Quoique les tubes dont il est formé paraissent se prolonger de la base à la su- 
perficie, il ne s’en compose pas moins de couches d’accroissements se superpo- 
sant les unes aux autres. 


(Collections Graves, Michelin, etc.) 


LICHENOPORA DEFRANCIANA. N. 


PI. 46, fig. 27. Magnitudine auctà. 


L. adhærens, turbinata; parte superiore cristaced, porosd; cristulis à centro radiantibus ; po- 
ris numerosis, subpolygonalibus ; parte exteriore lævigatà. 


Fossile de Grignon, Parnes, etc. 


Jolie espèce confondue quelquefois avec les Tubulipores, mais elle en diffère 
par ses petites crêtes partant du centre et couvertes de pores ainsi que les inter- 
stices. 


(Ma collection.) 


ORBITOLITES COMPLANATA. LamarcKk. 


a. Magnitudine naturali. 


. 46 e 4. 
PI. 46, fig. 4 b. Pars aucta. 


O. tenuis, fragilis, orbicularis, utrinque plana et porosa. 


Hélicite, Guettard, Mém., t. III, pl. 13, fig. 30 à 32. 


168 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Orbitolites complanata, Lamouroux, Exp. méth. des polypiers, pl. 73, fig. 13 à 16. 
—————————— Deslongchamps, Encycl. méthod., p. 584. 

Schwecigger, Beob., pl. 6, fig. 60. 
= ———— Defrance, Dict. des sc. nat.,t. XXXVI, p. 294; Atlas, Zooph., 

pl. 47, fig. 2. 

— —_—————— —— Blainville, Man. d'actin., p. 411, pl. 72, fig. 2. 
—————————— Bronn, Syst. der Urwelt, Pflanzent, pl. 6, fig. 18. 
ee id. Zeth. geognost., pl. 35, fig. 22. 
_—————— — — Lamarck, An. sans vert., nou. édit., t. 11, p. 302, n° 2. 


Fossile de Courtagnon, Grignon, Parnes, etc. 


On remarque très-souvent sur ce corps des traces circulaires d’accroissement. 
Son diamètre est ordinairement de 5 millimetres, mais il atteint quelquefois de 
15 à 18. 


( Collections Defrance, Graves, Michelin, etc. ) 


DISTICHOPORA ANTIQUA. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 45, fig. 11. 
2 b. Pars aucta. 


D. ramosa, fixa, compressa ; ramulis lœvigatis, crassis; poris inæqualibus, marginalibus, 
longitudinaliter seriatis, suturam disticham dispositis. 


Distichopora antiqua, Defrance, Dict. des sc. nat., t. II, p. 394. 
————— ——— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II 
page 305. 


? 


Fossile de Chaumont (Oise), de Valmondois (Seine-et-Oise). 


Cette jolie espèce, dont on doit la première découverte à M. Deshayes, a beau- 
coup d’analogie avec une espèce que l’on rencontre dans les Indes Orientales 
(D. violacea). Elle en diffère cependant en ce qu’elle est plus grande, plus épaisse et 
plus dépourvue des petites verrues qui couvrent une partie des individus vivants. 


(Collections Defrance, Milne Edwards, Graves, Michelin.) 


HORNERA HIPPOLYTHUS. DEFRANCE, 


PI. 46, fig. 20. Magnitudine auctà. 


H. ramosa ; ramis subflabellatis, divaricatis, rotundatis, porosis ; imternd superficie poris pro- 
minulis rotundis ; externà sulcatà longitudinaliter. 


Hornera hippolythus, Defrance, Dict. desse. nat., t. XXI, p. 432, atlas, pl. 46, fig. 3. 
——— hippolyta, Blainville, Man. d'actin., p. #19, pl. 68, fig. 3. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 169 


Hornera hippolyta, Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nou. édit.. t. IT, 
p. 278. 

———— ———— id. Ann. des se. nat., 2° série, zool., t. 9, pl. 11., 

———— hippolithus, Bronn, Leth. geognost., pl. 36, fig. 1. 


Fossile de Grignon (Seine-et-Oise), Hauteville (Manche), etc. 


Cet élégant polypier a quelque analogie avec l'espèce vivant dans la mer Mé- 
diterranée que Lamouroux avait retirée du genre Retepora de Lamarck, pour 
en créer le genre Hornera. 


(Collections Defrance, Milne Edwards, Graves, Michelin, etc.) 


TUBULIPORA GRIGNONENSIS. M. Enwaros. 
PI. 46, fig. 7. Magnitudine auctà. 


T. turbinato-explanata, suborbiculata, concava ; margine acuto ; disco tubulis confertis gra- 
cilissimis erectis ornato in medio , propè marginem celluloso. 


Tubulipora Grignonensis, Milne-Edwards, Ann. des sc. nat., 2° série, z00l., t. VIT, 
pl. 13, Gg. 2. 

—————————— Milne-Edwards, Recherches sur les Polypes , 1° fascicule , 
4° mém , p.13. 


Fossile de Grignon, Parnes, etc. 


Cette espèce, qui a beaucoup d’analogie avec le Tubulipora patina, Lamarck, qui 
se trouve dans la Méditerranée, est remarquable pour ses tubes très-grèles occu- 
pant le milieu du disque, et par de petites cellules marginales qui paraissent les 
premiers rudiments d’autres tubes. 


( Collection Graves.) 


TUBULIPORA ST£ELLIFORMIS. N. 
PI. 46, fig. 8. Magnitudine auctà. 


T..adhærens, suborbiculata, ad marginem tubulosa et complanata, in centro lævigata tubulis 
minimis, numerosis, in stellam dispositis centrum versüs. 


Fossile de Parnes, Fontenay-Saint-Père près Mantes, Vaugirard, etc. 


Ce joli petit polypier se rencontre assez rarement à cause de sa fragilité. Ses 
22 


170 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
bords très-aplatis, sa disposition en étoile des tubes vers le centre qui est lisse, 
le distinguent des autres espèces du genre (*). ; 


(Collections Duval à Gentilly, Pomel, Michelin, Graves, etc.) 


DACTYLOPORA CYLINDRACEA. LamarcKk. 


. Magnitudine naturali. 
PL 46 fe a) LA ENNNUINe nur an 
D. ————— auctà. 
D. cylindraceo-clavata , fragilis; extremitate angustiore perforatà; superficie externà 
reticulato-scrobiculatà ; scrobiculis rhombæis ; poris minimis. 


Reteporites, Bosc, Journ. de Phys., juin 1806. 

—_ ——_— digitata, Lamouroux, Exp. méthod. des pol., pl. 72, fig. 6 à 8 
————— ———— Deslongchamps, Encycl. méthod., Zooph., page 670. 
——  — — ——— Bronn , Syst. der Urwelt. Pflantzent., pl. 6, fig. 11. 
Dactylopora cylindracea, Schweïigger, Uber corallen, pl. 6, fig. 57. 

a Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XII, page 443. 
————— ————— Goldf., Petref., pl. 72, fig: #4. 

————— ————— Blainville, Man. d’actin., page 437, pl. 72, fig. #. 
————— ————— Bronn, Leth. geognost., pl. 35, fig. 27. 

————— ————— Lamarck, An. sans vert., nou. édit., tome IT , page 293. 
Manon Bredanianum, Morren, Descr.corall. foss. in Belgio, page 19, pl. 2, fig. 1, 2. 


Fossile de Grignon, Parnes, Forêt, près de Bruxelles. 


Dans les individus bien conservés, l’orifice terminal est rond et entouré d'une 
espèce de bourrelet festonné à sa circonférence. Les interstices entre les cellules 
sont garnis de pores très-petits et arrondis. 


{ Collections Defrance, Michelin , etc. ) 


POLYTRIPA ELONGATA. DEFRANCE. 
PL. 46, fig. 13. Magnitudine auctä. 


P. cretacea, subcylindracea, perforata, extremitatibus aperta, porosa; poris mainimis, 
rotundalis. 


Polytripa elongata, Defrance, Dict. des sc. nat., tome XLII, page 453, Atlas, zooph . 
pl. 48, fig. 1. 


(‘) Parmi des polypiers envoyés par M. Verreaux de la terre de Van-Diemen au Muséum 
d'histoire naturelle, nous en avons reconnu depuis peu deux individus vivants, d’une espèce 
très-voisine. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 471 
Polytripa elongata, Blainville, Man. d’actin., page 440, pl. 73, fig. 1. 
2 ——— Milne-Edwards , in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit, L. II, 
page 293. 
———— ———— Bronn , Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 7, fig. 15. 
———— ——— Bronn, Leth, geognost., pl. 35, fig. 26. 


Fossile de Valognes (Manche), de Grignon, etc. 


D'après l’examen à la loupe d’une coupe de ce polypier , on voit que chaque 
pore de la surface intérieure du cylindre correspond à deux sillons divergents 
qui se dirigent vers la face extérieure. 


( Collections Defrance, Michelin, etc.) 


OVULITES MARGARITULA. Lamarck. 


fig. 23. 


neo fig. 24. Vtas, 


auctæ. 


O. oviformis, intüs cava, extremitatibus perforatis; poris minutissimis, ad superficiem exa- 
mussim dispositis. 


Ovulites margaritula, Deslonchamps, ÆEnc. méth., zooph., page 593, pl. 479, 
fig. 7. 

——— —————— Lamouroux, Exp. méth. des pol., page 43, pl. 71, fig. 9 
et 10. 

=== === -—— Schweigger, Beobach., pl. 6, fig. 58. 

——— —————— Defrance, Dict. des sc. nat., tome 37, page 134; Atlas, pl. 48 
fig. 2. 

——— —————— Goldfuss, Petref., pl. 12, fig. 5. 

——— —————— Blainville, Man. d’Act., page 439, pl. 73, fig. 2, et pl. 75, 
fig. 6. 

——— —————— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 17. 

——— —————— Bronn, Leth. geognost., pl. 35, fig. 2%. 

——— ————— — Lamark, An. s. vert., nouv. édit., tome 11, page 298. 


Fossile de Grignon, Parnes, etc. 


Très-irrégulier dans sa forme, ce petit polypier présente toutes les variétés 
d’un ovale irrégulier. Toujours percé à chaque extrémité, il a quelquefois deux 
trous dans la partie la plus large ( fig. 24). 


{Collections Defrance, Graves, Michelin, etc.) 


472 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


RETEPORA FERUSSACII. N. 


‘ a. Magnitudine natural. 
PA EEE | b. De aucta. 


R. pumila, explanata, ramulosa ; ramis divaricatis, inter se conjunctis per parvulos ramulos:; 
latere superiori porifero; latere inferiori sublævigato ; poris elongatis, in seriis dispositis ; inter- 


stitiis subcanaliculatis, rugosis. 
Fossile du bassin parisien. 


Ce polypier, dont nous possédons depuis iongtemps deux échantillons venant 
de la collection de M. de Férussac, avec la seule indication ( Bassin Parisien ), 
est composé de rameaux ascendants assez gros, réunis entre eux par d’autres 
beaucoup plus petits. En attendant que quelques explorateurs nous signalent sa 
localité précise, nous le dédions à M. de Férussac. 


( Collection Michelin. ) 


IDMONEA CORONOPUS. DEFRANCE. 


PI. 46, fig. 16 Magnitudine auctà. 


1. adhærens, ramosa, gracilis, contorta , subflabellata ; ramis subtrigonis; internd superficie 
cellulosä, externà lævigatà; cellulis minimis, in lineis oblique alternis cristatis, dispositis. 


Idmonea coronopus, Defrance , Dict. des Sc. nat., t. XXII, page 565. 

Blainville, Man d'Act., page 420. 

Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit, 
t. II, page 281. 

Retepora trigona, Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, page 37, pl. 10, fig. 1, 2, 3. 


Fossile de Grignon, Parnes, etc., et de Uccle, près Bruxelles. 


On trouve assez souvent dans les sables des calcaires grossiers inférieurs de 
petits fragments de ce joli polypier. Ses petites cellules presque tubuleuses 
sont rangées en lignes relevées en crêtes. Elles sont placées alternativement 


d'un côté et de l’autre, et diagonalement. 
] te) 


{ Collections Defrance, Graves, Michelin, ete.) 


FLUSTRA DUVALIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 46, fig. 10. { b. Pars aucta. 


F. foliacea, ramosa, inciso-lobata, utrinque cellulosa ; lobis elongatis, rotundatis ; cellulis 
contiquis ovalis ; ore terminal, sublaterali. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 173 


Fossile de Gentilly, Vaugirard, près Paris (Seine). 


La grande ressemblance de ce polypier avec la Flustra foliacea de Lamarck nous 
a déterminé à le mettre dans le même genre. Les folioles eellulifères sont minces 
et nombreuses, et un morceau d'un décimètre carré qui m'a été communiqué par 
M. Duval, pharmacien à Gentilly, en contient de 10 à 12. Il a été trouvé par cet 
explorateur zélé dans une couche de marne, et nous nous faisons un plaisir de le 
lui dédier. 


(Collections Duval, Pomel.) 


ESCHARA MILLEPORACEA. Mizne-Epwarps. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 46, fig. 11. 
CHRESARE (es Pars aucta. 


E. membranacea, explanata ; lamellis crassis, replicatis, interne cellulosis, externe obsoletis. 
sæpè plenisque lœvigatis; cellulis oblongis, porosis, basi truncatis. 


Eschara malleporacea , Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2 série, Zool., tome VI, 
pl. 12, fig. 13. 


Fossile de Chaumont (Oise). 


Ce polypier se compose ordinairement de lamelles repliées sur elles-mêmes. 
Lorsque la partie extérieure est effacée ou très-épaissie, on n’aperçoit aucune 
trace des cellules. Sur les surfaces internes, au contraire, les cellules sont assez 
larges; elles présentent une ouverture assez grande, accompagnée ordinairement 
de trois trous accessoires ou de pores plus petits. 


(Collections Alexandre Brongniart, Michelin. ) 


ESCHARA DAMÆCORNIS. N. 


a. Magnitudine natural. 


LEE NE 28 b. Pars aucta. 


E.ramosissima, gracilis, compressa; ramis angustis ad extremitatem rotundis; cellulis mini- 
mis, quincuncialibus, prominulis ; superficie porosd ; ore rotundo, excavato. 


Fossile de Chaumont, Hémonville, Parisifontaine (Oise), etc. 


Petite espèce très-fragile, voisine du l’Eschara cervicornis de Lamarck. En 
vieillissant les cellules s’obstruent de manière que le bas de la tige parait 
presque lisse. 


( Collections Graves, Michelin. ) 


174 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ESCHARA EXCAVATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 46, fig. 17. 
EE b. Pars aucta. 


E. incrustans; cellulis excavatis, subquadratis; ore magno submediano ;: margine lato , crasso, 
poroso. 


Fossile de Fontenay-Saint-Père, près Mantes ( Seine-et-Oise). 


Cette espèce très-rare a été trouvée par M. Duval dans l’intérieur d’un morceau 
de Cerithium giganteum de Lamarck. Elle est remarquable par l’enfoncement des 
cellules qui sont séparées par une cloison assez épaisse et poreuse. La bouche 
est grande et submédiane. 


( Collection Euval.) 
MEMBRANIPORA PHILOSTRACITES. N. 


> a. Magnitudine naturali. 
Lier b. Pars aucta. 


M. incrustans, explanata ; cellulis minimis, ellipticis, margine rotundato cinctis. 
Fossile de Lonjumeau , Montmartre, etc., notamment sur les huîtres. 


Ce Polypier très-fragile, ne nous présentant aucune trace des ouvertures 
orale et anale, nous avons cru devoir le rapprocher des Membranipores de 
M. de Blainville. 


Ma collection. 


LUNULITES RADIATA. LamaRck. 


a. pars superior. 


PL 46, fig. 5. { b. —— inferior. 


} Magnitudine aactà. 


L. libera , orbicularis, uno latere convexa , altero concava; supernè porosa , inferné striala ; 
margine denticulato. 


Porpite à concavité striée, Guettard, tome IT, pl. 12, fig. # et 5. 

Fungia Guettardi, Cuvier et Brongniart, Descript. géol. des environs de Paris, pl.8, 
fig. 9. 

Lunulites Guettardi , Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 19. 

———-- radiata, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XXVIT, page 360, Atlas, pl. 75, 
fig. 5. 

———— ——— Lamouroux, Exp. méthod. des polypiers , pl. 73, fig. 5à 8, 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 175 
Lunulites radiata, Deslongchamps, Enc. méthod., zoophytes, page 501. 
———— ——— Goldfuss, Petref., pl. 12, fig. 6. 
———— ——— Blainville, Man. d’Actin., page 449, pl. 75, fig. 5. 
———— ——— Bronn, Leth. geogn., pl. 35, fig. 29. 
———— ——— Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, page ##. 
= ——— Lamarck, An: sans vert., nouv. éd., t. IL , Page 362. 


Fossile de Courtagnon, Grignon, Magnitot, Parnes, etc. 


Petite espèce assez commune, se distinguant de ses congénères par son bord 
crénelé. 


( Collections Defrance, Michelin , etc.) 


LUNULITES URCEOLATA. Lamarck. 
| a. Magnitudine naturali. 
PL. 46, fig. 6. { b. Pars aucta. 
Ù c ——:inferior. 


L. cupulæformis, fragilissima, interne striata; latere convexo, clathrato, porosissimo. 


Lunulites urceolata, Guvier et Brongniart, Descr. géol. des environs de Paris, pl. 8. 
fig. 9. 

———— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XXVII, page 360. 

= — Lamouroux, Æxp. méth. des Pol., pl. 73, fig. 9 à 12. 

——— ———— Deslongehamps, Encycl. méth., Zooph., page 362. 

—=—— ———— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 10. 

ne mm GOIOIUSSS PEfre/, p.12) fie. 7. 

———— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 449. 

———— ———— Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 300. 

Cupularia urceolata, Bronn, Leth. geog., pl. 35, fig. 28. 


Fossile de Parnes, Liancourt, Chaumont, etc. (bassin parisien), des falunières d'Anjou et 
de la Touraine. 


Cette espèce, semblable à un dé à coudre, est très-fragile. Elle se rencontre 
rarement entière dans les environs de Paris. 


(Collections Graves, Michelin, etc.) 


VINCULARIA FRAGILIS. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 46, fig. 21. b. Pars aucta. 


V. gracihs, elongata, fragilis, tetragona; cellulis binis alternatim oppositis; ambitu plano 
hexagono ; orificio excentrico. 


V’incularia fragilis, Defrance, Dict. des Se. nat., t. LVIII , page 214, Atlas, Zooph., 
pl. 45, fig. 3. 


16 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Vincularia fragilis, Blainville, Man. d’Actin., page 454, pl. 67, fig. 3. 

Glauconome tetragona, Münster, in Goldfuss, Petref., page 100, pl. 36, fig. 7. 

————— ———— Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, pages 75 et 76. 

V’incularia fragilis, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., uouv. édit., t. H, 
page 194. 


Fossile de Grignon , Parnes, etc. 


Ce genre a la plus grande analogie soit avec les Gellaires, soit avec les Salicor- 
naires. M. Milne-Edwards nous a fait espérer qu'il publierait avant peu ses obser- 
vations sur les espèces récentes et fossiles de ces familles. 


( Collections Defrance , Graves, Michelin, etc.) 


VAGINOPORA FRAGILIS. DEFRANCE. 


PI. 46. fig 92. | 4 Magnitudine naturali. 
JE b. Pars aucta. 


pr ramosa, cylindrica, tubulosa, fragilis, cellulosa; cellulis alveoformibus, subhexagonalibus, 
elongatis, quincuncialibus ; aperturâ minimd, centrali. 


V'aginopora fragilis, Defrance, Dict. des Se. nat., tome LVT, page 248. 
—————— —— Blainville, Man. d’Actin., page #41, pl. 72, fig. 3. 
————————— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 7, fig. 16. 
————————— .Jd., Zeth. geognost., pl. 35, fig. 25. 


Fossile de Grignon, Parnes, etc. 


Ce polypier, comme le précédent, ainsi que les Larvaires de M. Defrance, 
qu'il est fort rare de rencontrer à l’état normal, devront, après les travaux de 
M. Milne-Edwards, se rapprocher des Cellaires. 


( Collections Defrance , Graves, Michelin.) 


ACICULARIA PAVANTINA. D'Arcuiac. 
PI. 46, fig. 14. Magnitudine auctà. 


A. acicularis; parte superiori dilatatà, compressà, emarginatà ; super ficie porosd ; poris nume- 
rosis, simplicibus, irregulariter sparsis. 


Acicularia Pavantina, d'Archiac, Mém. soc. géol. de France, tome V; Descr. géol. du 
département de l’ Aisne, page 386, pl. 25, fig. 8. 


Fossile du ravin de Pisseloup, près Pavant (Aisne), d'Etrechy, près Etampes (Seine-et- 
Oise), de Nussdorf, près Vienne (Autriche). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 177 


Ce corps microscopique atteint à peine trois à quatre millimètres de longueur. 
Très-eflilé d’un bout, comprimé et échancré de l’autre, il présente à sa surface de 
nombreux petits pores. Sa position zoologique n’est pas encore déterminée. 
Nous venons de le reconnaître, ou une espèce trés-voisine, parmi de petits Poly- 
piers qui nous ont été généreusement envoyés par M. Joseph de Hauer, vice- 
président de la Chambre aulique, à Vienne (Autriche ). 


(Collections d’Archiac, de Hauer, Michelin, Raulin.) 
TURBINIA GRACIOSA. N. 


PL. 46, fig. 15. Magnitudine auctà. 


T. minima, trochiformis, libera ; parte inferiort infundibuliformi, lævigatà, supernè crenu- 
latà ; parte superiori convexd, radiatà, ad centrum excavatd. 


Fossile de Cuise-la-Motte (Oise), de Grignon (Seine-ct-Oise). 


Je ne connais encore que deux individus de ce Polypier presque microsco- 
pique. L'un existe dans la collection de M. Defrance, et l’autre dans la mienne. Je 
le dois à l’obligeance de M. Maréchal, officier au 34° de ligne, qui l’a rencontré 
dans les sables coquilliers de Cuise-la-Motte. Sa forme est élégante ; mais comme 
elle ne se rapproche d'aucune famille connue, je ne sais jusqu’à présent dans 
quelle division le placer. 


(Collections Defrance, Michelin.) 


UTERIA ENCRINELLA. N. 


a. pars superior vel inferior. 


PI 46, fig. 26. { D. —— Jateralis. 


Magnitudine aactà. 


U. minuta, vertebralis , cylindrica , compressa, vacua, fragilis, parte superiori vel inferiori 
ad centrum perforata et radiata; marginibus interiori et exteriori lævigatis; parte laterali 
undiqué marginali, punctulatà; punctis excavatis, vix conspicuis. 


Fossile de Cuise-la-Motte ( Oise ). 


Ce très-joli petit corps qui varie de un à deux millimêtres de diamètre, a beaucoup 
d'analogie avec des vertèbres d'Encrine; mais aussi fragile que les Ovulites, il est, 
comméelles, entièrement vide intérieurement et percé aux deux surfaces su périeure 
et inférieure. C’est un genre dont on ne peut encore fixer la place. Il est assez rare. 


(Collections Lévesque, Michelin. ) 


CLYPEINA MARGINIPORELLA. N. 


a. Pars inferior. 


PL. 46, fig. 27. 
ECO E De NS eralies 


| Magnitudine auctà. 
C. meutissima, subcomplanata, rotunda , internè excavata; margine porosà ; inferné 
sulcatà; sulcis12 15 profundis; porismarginalibus rotandis, magnis; basi adhærente, subrotunda. 


23 


178 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
Fossile de Morigny, près d’'Étampes (Seine-et-Oise ). 


Trois échantillons de ce corps microscopique ont seuls été trouvés par M. Vic- 
tor Raulin. Est-ce un polypier? Est-ce la base de quelque autre corps? Nous 
l'ignorons encore. Sa structure est voisine des Marginopores ; mais il était adhé- 
rent par une espèce de petite lamelle circulaire, et, de plus, les espèces de 
pores qui sont à son bord sont grands proportionnellement à sa taille, qui atteint 
à peine un millimètre. Le gonflement produit par chaque pore forme, à ce qu’il 
m'a semblé, une douzaine de sillons allant en augmentant du centre à la circon- 
férence. 


(Collection Raulin.) 
GEODIA PYRIFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


œ, 
PE { b. Pars aucta. 


G. parasila, tuberosa, carnosa ; externà superficie indiquè porosà ; poris numerosis , subro- 
tundis , inæqualibus. 

Fossile de Monneville (Oise). 

Cette jolie espèce de Spongiaire, dont nous devons la connaissance à M. Graves, 
présente un caractère qui jusqu'à présent n’a pas été assigné au genre, c’est celui 
d’être adhérent. L’empâtement calcaire qui le remplit empêche de reconnaître 
les fibres très-fines qui doivent occuper l’intérieur. 

( Collection Graves. ) 
NULLIPORA GRANULOSA. N. 
PI. 46, fig. 19. Magnitudine naturali.. 

N. incrustans, informis, tuberosa, subramosa , laminis superpositis composita ; ramulis 
brevissimis, glomeratis , irregularibus , sæpè granulosis ; poris nullis. 

Fossile d'Ecos, près Vernon ( Eure). 

Cette production marine que l’on retranche maintenant des Polypiers pour les 
rapprocher d’une série de végétaux s’encroûtant de carbonate de chaux, n’est 
mentionnée par nous, que parce que ses débris fossiles se sont rencontrés mêlés 
avec des débris de Zoophytes. 

C’est à M. le docteur Duchassaing, aujourd’hui médecin à la Guadeloupe, que 
nous en devons un échantillon ayant près d’un décimètre carré. On y distingue 
facilement la superposition des couches dont la dernière est granuleuse dans 
les parties intactes. 


( Collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 179 


GROUPE DE TRANSITION. 


TERRAIN DEVONIEN DES ENVIRONS DE BOULOGNE-SUR-MER |(Pas-de Calais ). 


Les terrains anciens sont peu nombreux en France et généralement dépour- 
vus de fossiles. Nous avons donc été heureux de rencontrer, dans M. Bouchard- 
Chantreau, de Boulogne-sur-Mer, un correspondant généreux et un habile ex- 
plorateur. Grâces à lui nous pouvons espérer de donner en grande partie la 
faune zoophytologique du terrain devonien du nord-ouest de la France. 

Depuis longtemps et notamment au congrès scientifique de Turin, en 1840, 
nous avons signalé les erreurs fréquentes qui ont fait donner, sans examen 
préalable, les noms de Turbinolia, Caryophyllia, Cyathophyllum, Astrea, etc., à des 
polypiers fossiles n'ayant aucun rapport avec les types réels de ces divers 
genres. Il est donc résulté de nos observations qu’il existe une famille composée 
de plusieurs genres appartenant la plupart au terrain de transition, dont le ca- 
ractère est de se composer de cellules évasées, plus ou moins lamelleuses , qui 
naissent les unes au-dessus des autres et forment ainsi une sorte de pile de verres 
à boire emboîtés les uns dans les autres. Cette famille, que nous proposerions 
d'appeler des Cyathophorées ( Cyathophoratæ ), se composerait entre autres des 
genres Amplexus, Sowerby, Cyathophy llum, Goldfuss, Caninia, Michelin, Michelinia, 
Koninck, Columnaria, Goldfuss, Cyathophora, Michelin et Pocillopora, Lamarck, pour 
le P. damæcornis, auquel on joindrait le Madrepora glabra, Goldfuss, et l’Astrea rari- 
stella, Defrance. Ce fait a été aperçu en partie par M. Goldfuss, qui a créé le genre 
Cyathophyllum pour plusieurs espèces, dont quelques-unes devront cependant en 
être retirées, l’habile paléontologiste n'ayant sans doute pas eu connaissance de 
leur constitution intérieure. Nous parlerons seulement de son Cyathophyllum ana- 
nas, décrit ci-après, dont Schweigger a, dès 1817, dans l'ouvrage intitulé 
Beobachtungen auf naturhistorischen Reisen anatomisch-physiologische Untersuchungen 
über Corallen, taf. VI, fait le genre Acervularia. Nous allons donner la description 
des caractéristiques du genre, en la complétant de la manière suivante, savoir : 

Cellulæ lamellosæ hexagonæ vel pentagonæ ; lamellis crassis è basi prolongatis, 
latioribus propè marginem ; axi columnari, canaliculato , ad extremum papilloso ; cen- 
tro alternatim depresso vel prominulo. 

Les Acervularia diffèrent donc des Cyathophyllum en ce qu’ils n’ont pas de clor- 
sons transversales, et des Astrea par la colonne cannelée qui occupe le centre, et 


180 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
qui tour à tour se trouve au-dessous ou au-dessus des lamelles. Cette dernière 
considération nous paraît devoir les placer entre les Stylina et les Astrea. 


ACERVULARIA ANANAS. N. 


PI. 47, fig. 1,4, b,c, Magnitudine naturali. 
PL. 49, fig. 1. Segmentum perpendiculare. 


A. aggregata, explanata ; conis pluribus & singulo radiantibus , coalitis, subfleæuosis ; cellulis 
terminalibus subhexagonis, contiguis, suturd marginatis; centro papilloso, depresso aut colum- 
nari; limbo subplano; lamellis crassis, subæqualibus ad marginem latioribus. 


Astroïtes, Helwing , Lithog. Angerb., page 31, pl. 1, fig. 2, 3. 
Madrepora, Fougt, Dissert. corall. Balt., page 21, fig. VIIT. 
Madrepora ananas, Linnée, Amœn. acad., 1, pl. #, fig. 8. 
—————— — Parkinson , Org.rem., vol. 2, pl. 5, fig. 1. 
Acervularia Baltica, Schweigger, Beob. über Corall., Tab. VI. 
Cyathophyllum ananas, Goldfuss, Petref., pl. 19, fig. #. 
= ——— Morren, Corall. foss. in Belgio, page 56. 
Astrea Baltica, Blainville, Man. d’actin., page 375. 
——— ananas, Lonsdale, in Murchison, Silur. system., page 688, pl. 16, fig. 6. 
——— ——— Roemer, Dieverst. des Harzgeb., pl. 2, fig. 11. 
Cyathophyllum ananas, M. Edwards, in Lamarck, An. s. vert.nouv. édit., €. II, p.430. 


Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), d'Angleterre, de Belgique, de 
Prusse, de Suède, etc. 


Après avoir attentivement examiné ce polypier, nous l'avons rétabli dans le 
genre établi par Schweigger, et nous avons précédemment donné nos motifs. 
Nous lui avons rendu le nom spécifique de Linnée comme le plus ancien. La 
fig. a le représente à l'époque où la colonne centrale est inférieure aux lamelles ; 
celles b et c dans celles où au contraire le centre domine les lamelles. Quant à la 
fig. 1, pl. 49, elle montre une coupe perpendiculaire parallèle à l'axe. 


( Collection Michelin. ) 


ACERVULARIA PENTAGONA. N. 
PI. 49, fig. 1. Maguitudine naturali. 


A. glomerala; conis coalitis, pluribus è sinqulo radiantibus; cellulis terminalibus subpenta- 
gonis , contiguis, planis; centro papilloso , mamillari vel depresso, lamellis crassis. 


Cyathophyllum pentagonum, Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 3. 

Astrea pentagona, Blainville, Man. d’actin., page 375. 

Cyathophyllum pentagonum , M. Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., 
tome IT, page 430. 

————— —————— Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 86. 

Astrea basaltiformis, Roemer, Die verst. des Harzgeb., pl. 2, fig. 12. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 181 
Fossile de Belgique. 


Cette espèce que nous avons fait figurer, quoique n'élant encore signalée 
qu'aux environs de Namur, se rapproche beaucoup de la précédente. Ses di- 
mensions sont plus petites, el nous avons cru y reconnaitre que la colonne cen- 
trale n'avait que dix sillons, tandis que l'A. ananas en à au moins douze. 


(Collection Michelin.) 
CYATOPHYLLUM HEXAGONUM. Gozpruss. 


| a. Pars superior. 
PI. 47, fig. 2. À Bb. —— inferior. 


c. Specimen exesum. 


C. cespitosum ; conis & singulo pluribus proliferis, radiantibus coalitis, subflexuosis, rugoso- 
annulatis ; cellulis terminalibus campanulato-excavatis, contiquis; limbo reflexo , hexagono vel 
pentagono , suturû marginato; centro profundo , plano; lamellis numerosis, æqualibus, remo- 
tiuscu lis. 


Astroîtes, Gueltard, Mém., tome LE, pl. 52, fig. 2. 

Madrepora truncata, Parkinson, Org. remains, vol. II, pl. 5, fig. 2. 

Astrea arachnoides , Defrance , Dict. des Se. nat. tome XLII, page 383. 

Cyathophyllum hexagonum , Goldfuss , Petref., pl. 19, fig. 5, e, f, et pl. 20, fig. 1, 

a, b. 

Astrea hexagona, Blainville, Man. d’actin., page 375. 

Cyathophyllum hexagonum, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 57. 

———-——— ————— M. Edwards, in Lamarck, An. s. vert. nouv. édit., t. II 
page 429. 


» 


Fossile de Ferques, Marquise, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de lEifel (Prusse 
occidentale), de Namur ( Belgique), etc. 


Belle et grande espèce , atteignant quelquefois deux décimètres de diamètre. 
Adhérente par le centre, sa partie inférieure est striée, et porte de larges traces 
d’accroissement. 


(Collections Michelin, Verneuil. ) 


CYATOPHYLLUM CERATITES. GoLpruss. 


1 a. Magnitudine naturali. 
PI. 47, fig. 3. ae 
b. Segmentum interius. 


C. adhærens, solitarium , cespitosum, turbinato-concavum , conoideum , basi incurvum , extus 
striatum ; cellulis superpositis; cellulà terminali cupuliformi; margine erecto ; lamellis crebris, 
denticulatis, subæqualibus. 


182 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Hippurites ceratites, Schrôter, Enleit. III, page 498, pl. 7, fig. 5, 6. 
Hipporiten, Knorr, Petref., II , page 65, pl. F x, n° 198. 
Caryophyllide simple, Guettard, Mém., tome IT, pl. 29, fig. 7, 10, 11, 12. 
Madrepora turbinata, Linnée, 4m. acad., tome I, pl. 4, fig. 7. 
_——— ———— Fougt, Dissert. corall. Baltca, fig. III, VII. 
Turbinolia turbinata, Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, page 360, n°2. 
————— ———— Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 51. 
————— ——— Deslongchamps, Enc. méthod., Vers, Zoophites, page 760. 
————————— Defrance, Dict. des sc. nat., tome LVI, page 91. 
————— ———— Cuvier, Rég. anim. 2° édit. tome III, page 313. 
————— —  —— Steininger, Mém. Soc. Géolog. de France, foss. de l'Eifel, t. I, 
y page 344. 
————— granulata, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 53, pl. 17. 
Cyathophyllum ceratites, Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 2. 
———-——— —-—— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., 
tome IT, page 498. 
—_——-— —— turbinatum, Goldfuss, Petref., pl. 16, fig. 8. 
———-——— ————— Morren, Descrip.corall. foss.in Belgio, page 57. 
———-——— ————— Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., page 690, pl. 16, 
fig. 11. 


Fossile de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de Gottland (Suède), Wenlock, Kinsham, Dud- 
ley (Angleterre), Chimay, Couvin, Namur (Belgique) , Eifel, Bensberg (Prusse occid.), Monts 
Ourals (Asie), États de l'Ohio, New-York, Tennessée (Amérique septentrionale), etc., etc. 


Ce polypier, commun aux systèmes devonien et silurien, se rencontre fréquem- 
ment , et généralement les figures en sont bonnes. La disposition des cellules et 


surtout 


les cloisons qui les séparent sont difficiles à reconnaître, et il faut 


en briser beaucoup, pour en trouver de bien conservées. 


(Collections Michelin, de Verneuil , etc.) 


CYATHOPHYLLUM DIANTHUS. GoLpruss. 


PI. 47, fig. 4. Magnitudine naturali. 


C. affixum, cespitosum, subcylindricum; cellulà terminali, vel campanulo-excavatà vel 


truncatà, 


é disco et margine proliferd; lamellis æqualibus , crenulatis. 


Madrepora truncata, Fougt? Dissert. corall. Balt., fig. X. 


———— ———— Linnée? 4m. acad., tomeÏ, pl. #4, fig. 10. 


Fungita , Bromel, Lith., pl. 39. 
Cyathophyllum dianthus, Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 13; pl. 16, fig. i. 


—————— ———— Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, page 55. 
————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. s. vert., nouv. édit ,t. II, 
page 427. 


Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Groningue (Hollande), de l’Eifel (Prusse occi- 


dentale). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 183 


Le bord des cellules de cette espèce est généralement plus aigu que celui de 
la précédente. On remarque aussi qu’elle est souvent prolifére, soit sur son bord, 
soil à sa base. 


(Collection Michelin. } 
CYATHOPHYLLUM FLEXUOSUM. GoLpruss. 
PI. 47, fig. 6. Magnitudine naturali. 


C. obconico-cylindraceum, elongatum, striatum ; cellulà terminali, infundibuliformi, exca- 
vatà, multi-lamellosà ; lamellis tenuibus, æqualibus. 


Cyathophyllum flexuosum , Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 3. 

—————— ———— Milne-Edwards,in Lamarck, An. s. vert. ; nouv. édit., 
tome II, page 427. 

———— —— ———— Bronn, Leth. geognost., pl. 5, fig. 2. 


Fossile de Boulogne-sur-Mer, de l'Eifel, etc. 


Nous avons, d'après M. Gofdfuss, représenté une partie de l'intérieur, mon- 
trant bien l’emboîtement des cellules l’une sur l’autre. 


’ 


(Collection Michelin. ) 


CYATHOPHYLLUM MITRATUM. Scuzornerm. 
PI. 47, fig. 7. Magnitudine natural. 


C. conoideum, basi incurvum , sublæve, simplex; cellulà terminali rotundà, cupuliformi; 
margine ereclo, acuto; lamellis crebris, radiantibus, regularibus, rarû bifurcatis. 


Hippurites mitratus, Schlotheim, Petref., page 332. 
Cyathophyllum ceratites , Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 2, b, c, d. 
Turbinalia mitrata, Hisinger, Anteck. V, pl. 7, fig. #4; pl. 8, fig. 7. 
na — —— Leth. suec., pl. 28, fig. 9, 10,, 11. 


Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer, de lEifel. 


D'après M. de Koninck, notre Caninia cornucopiæ , ne serait pas autre chose que 
l'espèce ci-dessus. Nous croyons cependant devoir persister à distinguer ces 
deux polypiers , attendu quele C. mitratum ne nous paraît pas exister à Tournay, 
que sa cellule terminale est ronde, tandis que celle du C. cornucopiæ est oblique, 
el par conséquent un peu elliptique, et de plus que l’emboîtement des cellules 


184 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


est tout à fait différent par suite du faux siphon qui est constant dans le der- 
nier et ne se rencontre pas dans l'espèce en discussion. 


{ Collection Michelin. ) 


CYATHOPHYLLUM CESPITOSUM. GoLpFuss. 
PI. 47, fig. 5. Magnitudine naturali. 


C. cespitosum, ramosum; ramis cylindricis, divergentibus , segregatis , e singulo proliferis; 
cellulà unicâ, terminali, campanulatä; centro depresso: lamellis majoribus minoribusque 
alternis ; margine rotundato. 


Calamites, Gucttard, Mém., tome IT, pl. 22, fig. 1 à 4,6, 7et9. 
Madrepora , Fougt., Dissert. corall. Baltica , fig. IV. 

Cyathophyllum cespitosum, Goldfuss, Petref., pl. 19, fig. 2, a,b,c,d. 
—————— hexagonum, Goldfuss, Petref., pl. 19, fig. 5, a, b, c, d. 
————— — dianthus, Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 13. 

a radicans, Goldfuss, Petref., pl. 16, fig. 2. 

—————— cespitosum, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 55. 


——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv., édit., 
tome II, page 428. 


—————— ————— Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., pl. 16, fig. 10. 


Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Groningue (Hollande), Eifel ( Prusse 
occidentale }, etc. 


Ce polypier présentant beaucoup de variétés dans ses formes plus ou moins 
allongées, et surtout dans son mode d’aggrégation, nous avons cru devoir réunir 
ensemble plusieurs des espèces de M. Goldfuss. Les échantillons qu'il a fait 
figurer et ceux que nous avons eu sous les yeux, nous ont paru avoir eu ous 
une tige unique pour principe; quant à celles subséquentes, elles se sont 
arrangées , comme dans les Lithodendrons , de la place plus ou moins grande dont 
elles ont pu disposer. Ainsi peuvent s'expliquer les entassements bizarres que 
l'on remarque surtout dans la pl. 15 , fig. 13, de M. Goldfuss. 


(Collections Michelin , de Verneuil , etc.) 


CYATHOPHYLLUM PROFUNDUM. N. 
PI. 48, fig. 1. Magnitudine naturali. 
C. cespitosum ; conis collectis, polygomis, e singulo proliferis ; cellulà terminali, cylindr icà, 


profundà, lamellosà; centro subplano, lœvigato ; lamellis minimis, numerosis, majoribus 
minoribusque alternis , denticulatis : margine depresso , anguloso, sulcato; sulcis profundis. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 485 


Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer ( Pas-de-Calais). 


Cette espèce assez rare est très-remarquable par la profondeur des cellules 
qui occupent la partie centrale de chaque étoile, profondeur qui atteint quelquefois 
huit millimètres. Le centre est quelquefois un peu relevé. 


{ Collection Michelin. ) 


CANINIA CORNU BOVIS. N. 


a. Magaitudine naturali. 
b. Pars interior. 


C. subturbinata, recurvata , elongata , simplex , cylindrica , striata; cellulis superpositis, per 
sepimenta transversa separatis , lamellosis, propè marginem in infundibulo formatis; infundibulo 
rotundo, parvulo, alius in alium init convenitque inferiori; cellulà terminali, lat, ad 
marginem acutà ; lamellis brevissimis ; centro lævigato. 


Caninia cornu bovis, Michelin , in P. Gervais, Asrrée, Dict. des Sc. nal, Suppl, 
l tome I, page 485 (pour le genre). 
Cyathophyllum plicatum , Küninck, Descript. des An. foss. des terr. houill. et anthrac. 
de Belgique, page 22, pl. C, fig. 4 c, d. 


Fossile de Ferques, près de Boulogne-sur-Mer, de Tournay ( Belgique) , etc. 


Une trés-bonne figure de ce polypier dessinée par M. Prêtre devait paraitre 
dans l’atlas du Supplément du Dictionnaire des Sciences naturelles, mais cette publi- 
cation a été interrompue, et nous regrettons les détails qu'elle as Cette 
espèce, beaucoup plus petite que celle figurée (Icon. z00ph., pl. 16, fig. 1), at- 
teint à peine un décimètre. 


(Collections de Küninck , Michelin , de Verneuil , etc.) 
HARMODITES BOUCHARDI. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. fig. 10. 
+2 heaTte { b. Pars aucta. 


H. tubis minimis, numerosis, approximatis, elongats, fleæuosis, subcylindricis, varié 
proliferis, in glomerulum cespitosum connatis; dissepimentis externis et transversis, inter se 
connectentibus tubulos; ostiolis rotundis, erectis vel marginatis. 


Fossile de Ferques , Boulogne-sur-Mer , etc. ( Pas-de-Calais ). 


Nous avons dédié cette espèce à M. Bouch.rd, explorateur et naturaliste dis- 


24 


186 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


tingué de Boulogne. Elle se rapproche beaucoup des Tubipores par ses cloisons 
parallèles et fréquentes. L'état de conservation des échantillons que nous avons 
étudiés, tant dans la collection de M. de Verneuil que dans la nôtre, ne nous à 
pas permis de reconnaitre les détails intérieurs des tubes. En général, les masses 
sont adhérentes sur des Coquilles ou des Polypiers. 


(Collections Bouchard, Verneuil, Michelin. }) 


AULOPORA TUBÆFORMIS. Gozpruss. 
PI. 48, fig. 4. Magnitudine naturali. 


A. incrustans, divaricata ; tubulis incurvis, erectis, tubæformibus , alternantibus; ostiolis 
rotundis, obliquis, majoribus quâm basi. 


Aulopora tubæformis, Goldfuss, Petref., p\. 29, fig. 2. 

———— ————— Blainville, Man. d'Actin., page 468. 

———— ————— Milne-Edwardsin Lamarck, An. s. vert., nouv.édit., tome IT, 
page 324. 

———— ————— D’Archiac et de Verneuil, Mem. on the fossils in the Rhen. 
prov., Trans. geol. Soc. of London, 2 ser., vol. VE, 
part. IL, page 404. 

Alecto tubæformis, Sicininger, sur les Foss. du terr. interm. de l’Eifel, Mém. de la Soc. 
géol. de France, tome I , page 3#1. 


Fossile de Boulogne, Ferques (Pas-de-Calais), Wenluck ( Angleterre), Gerolstein (Eïifel), 
Refrath ( Prusse occid. ). 


Ce polypier adhère ordinairement sur des coquilles et se distingue de ses 
congénères par l'ouverture très-relevée de ses tubes et par sa base très-atténuée 
qui rappelle très-bien la forme d’une trompe. Nous n'avons pu reconnaître les 
stries et la fissure des tubes figurées dans la planche de M. Goldfuss. Cette der- 
nière nous paraît d'autant plus être un accident , que si elle existait réellement 
il faudrait rapprocher cette espèce des Siliquaria ( Annélides), et en faire pro- 
bablement un genre nouveau. 


{ Collections Verneuil , Michelin , ete.) 
AULOPORA CUCULLINA. N. 
PI. 48, fig. 5. Magnitudine naturali. 


A. incrustans , ramosa, divergens; tubis brevibus, sub ore proliferis, ad basim atlenuatis ; 
oshiohs latissimis, ellipticis, obliquis. 


Fossile des eavirens de Bou'ogne-sur-Mer. 


ICONOGRAPIIIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 187 


Cette espèce, la plus grande du genre , est très-rare et remarquable par son 
ouverture qui lui est égale à la moitié du tube entier. Ce dernier est très-atténué 
vers sa base, ce qui lui donne l'aspect d’un capuchon. 


( Collections Bouchard, Michelin. ) 
CRISERPIA BOLONIENSIS. N. 


PL. 48, fig. 11. Magnitudine 4-auctà. 


C.incruslans, repens, ramosa; tubulis minimis, elongatis, compressis, alternatim divergentibus; 
ostiolis rotundis, obliquis. 


Fossile du Bas-Boulonnais. 


Cette espèce nous paraît différer de la Criserpia Michelini figurée par M. Milne 
Edwards dans les Annales des Sciences naturelles, deuxième série, tome 9, pl. 16, 


lig. 4, en ce que ses tubes sont un peu plus gros, moins rapprochés et plus dis- 
tincts les uns des autres. 


(Collection Michelin.) 


DENDROPORA EXPLICITA. N. 
PI. 48, fig. 6. Magnitudine 2-auctà. 


D. libera, caulescens, ramulosa; ramulis subquadratis, à tubuliscompositis ; ostiolis elongatis 


? 
imvmersis, opposilis alternisque. 


Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais). 


Nous avons cru devoir faire un genre de ce joli polypier, attendu que nous ne 
connaissons encore rien d'analogue. Il nous a paru se rapprocher des Aulopora 
et des Criserpia, et se composer de quatre petits tubes cylindriques réunis , 
mais dont les pores sont alternatifs, de manière cependant que ceux opposés 
s'ouvrent ensemble et à des distances égales. Il est à remarquer que les nouveaux 
rameaux forment en s'étendant un angle presque droit avec la tige principale. 


(Collection Michelin. ) 


ALVEOLITES CERVICORNIS. BLAINVILLE. 


PL. 48, fig. 2. Magnitudine naturali. 
PI. 49, fig. 3. Magniludine naturali. 


A. ramosa, dichotoma, cylindrica , tubifera ; tubis prismaticis vel rolundis, obconicis , 


188 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


inœqualibus, divaricatis ; dissepimentis planis; aperturà obliquâ , aliquotiès rotundä et mar- 
ginatà. 


Millepora Groningana, Morren , Corall. foss. in Belgio, page 25, pl. 6, fig. 1. 
Calamopora polymorpha . Goldfuss, Petref., pl. 27, fig. # a, b, fig. 5. 
=" — —— Bronn, Zeth. geogn., pl. 5, fig. 9. 

Alweolites cerviconis, Blainville, Man. dActin., page 405. 

——-— dubia, Blainville, Man. d’Actin., page 405. 

Favosites polymorpha , Lonsdale , in Murchison, Silur. syst., pl. 15, fig. 2. 


Fossile de Chaudefonds (Maine et-Loire), de Nehou (Manche), de Ferques, Marquise 
(Pas-de-Calais), de Ludlow, Aymestry ( Angleterre), de Groningue ( Hollande}, de l'Eifek 
( Prusse occidentale), de Gothland ( Suède ). 


Cette espèce est assez commune, et nous avons cru , ainsi que M. de Blain- 
ville, qu’elle devait être réunie au genre Alveolites , attendu que les cellules ne 
nous ont pas paru cloisonnées transversalement comme dans les Calamopora. On 
aperçoit quelquefois de petits pores dans les parois communes. 


( Collections Michelin , Verneuil , etc. ) 


CALAMOPORA SUBORBICULARIS. N. 


a. pars superior. | 


PI. 47, fig. 8. | b. —— inferior. | 
€. —— aucta. 


Magnitudine naturali. 


C. adhærens, tuberosa, informis, hemisphærica, placentæformis; tubulis minimis, imbricatis, 
compressis in æquas partes distributis ; ostiolis rhomboideïs, vel subprismaticis. 


Escharites spongites, Schlotheim , Petref., pages 345 , 345. 

Alvceolites suborbicularis, Lamarck, An. s. vert., uouv. édit., tome IT, page 286, n° 2. 

Calamopora spongites, Guldfuss , Petref., pl.28, fig.1,a,b, d'. 

Alveolites suborbicularis , Blainville, Man. d’Actin., page 404. 

Favosites spongites, Lonsdale, in Murchison , Silur. syst., page 683, pl. 15 bis, 
fig. 8. 


Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais) , de l'Eifel ( Prusse occidentale), etc. , etc. 
Nous avons cru devoir partager l’espèce de M. Goldfuss en conservant à celle- 
ci le nom spécifique de Lamarck. On remarque assez fréquemment des individus 


fixés sur des rameaux de l’Alveolites cervicornis , Blainville. 


(Collections Michelio , Verneuil, etc. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 489 


CALAMOPORA SPONGITES. GOLDFUSS. 


/ a. Magnitudine naturali. 
PL 48. fie. 8. b. Pars aucta. 
ROME | Co ——- ExESaR 
l \ d. ——aucta. 


C. ramosa, subcylindrica; ramis simplicibus vel divaricatis et coalescentibus; tubulis brevibus, 
extüs subprismaticis , intüs cylindricis ; ostiolis minimis , elongatis ; obliquis. 


Calamopora spongites , Goldfuss, Petref., pl. 28, fig. 2,a,b,c,d;,e. 
Fossile de Boulogne-sur-Mer ( Pas-de-Calais ), de l’'Eifel ( Prusse occidentale ). 


En séparant cette espèce de la précédente, il nous a semblé devoir nous rap- 
procher davantage de la réalité et faciliter les déterminations. Les ouvertures de 
l'espèce en discussion sont petites, allongées et obliques. 


{Ma collection. ) 
CALAMOPORA IMBRICATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 49, fig.5. 
7 b. Pars aucta. 


C. adhærens, expansa, informis ; tubulis minimis, compressis, imbricatis; ostiolis rhom- 
boïdalibus, e parte superiori plicatà, angulatà. 


Calamopora spongites, Goldfuss, Petref., pl. 28, fig. 1 c,e. 
Favosites spongites, Lonsdale, in Murchison, Sil. syst., pl. 15 bis, fig. 8, 8 a, b, c, d,e. 


Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), Benthell-Edge, Lindells ( Angleterre), 
de l’Eifel ( Prusse occidentale ). 


Cette espèce nous a paru devoir être encore séparée des précédentes. La forme 
rhomboïde des dernières loges, le pli qui se fait remarquer dans les échantillons 


bien conservés, sont des caractères suffisants pour la distinguer par un nom 
spécifique. 


({ Collection Michelin. ) 


CERIOPORA AFFINIS. Gozpruss. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


C. ramoso-dichotoma; ramis cylindricis; ostiolis æqualibus, elliplicis, approximatis, 
quincuncialibus. 


190 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 4 


Ceriopora affinis, Goldfuss, Pctref., pl. 64, fig. 11. 
Millepora Burtiniana, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 25, pl. VIT, 
fg.1,9,93,4. 


Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Dudley ( Angleterre) , de l’Eifel (Prusse 
occidentale), de Groningue (Hollande). 


Jolie espèce dont on ne trouve que des fragments dans les plaques si riches en 
fossiles de Dudley et des environs de Boulogne-sur-Mer. 


(Collections de Verneuil, Michelin.) 


CERIOPORA GOLDFUSSII. N. 


En HE J 
PI. 48, fig. 9. a. Magnitudine naturali 
b. Pars aucta. 


C. ramosa, irregularis: ramis subeylindricis, inflatis, divaricatis, porosis; poris subpoly- 
gonis, minimis, inæqualibus. 


Millepora, Fougt , Dissert. corall. Baltica, page 27, fig. XIT. 
Fossile de Ferques, Marquise ( Pas-de-Calais) , de Gothland ( Suède). 


Nous nous faisons un plaisir de dédier à M. Goldfuss cette espèce qui ne nous 
paraît pas avoir été figurée depuis Fougt. Très-irrégulière dans sa forme, elle 
est tantôt renflée, tantôt tuberculeuse, et toujours à pores de formes inégales. 


(Collection Michelin.) 
STROMATOPORA CONCENTRICA. GoLpruss. 


PI. 49, fig. 4. Magnitudine naturali. 


S.hemisphærica, e stratis concentricis, solidis, undatis, fungoso-porosis, alternantibus, 
contiguis composita ; poris ferè in omnibus vix conspicuis , aut etiam nullis. 


Bourguet, Petref., pl. 6, fig. 32. 

Kaorr, Petref., 1, pl. F 11, n° 20. 

Stromatopora concentrica , Goldfuss, Petref., j1. 8, fig. 5,4a,b.e. 

_———— —————— Morren, Descript. corall. foss. in Belgio. 

———— —— ————— Blainville, Man. d’Actin., pag. 413, pl. 70, fig. f. 
© ————— Lonsdale, in Murchison, Sil. syst., page 680, pl. 15, fig. 31. 


Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Dudley , Wenlock, Woolhope 
(Angleterre), Eifel ( Prusse occidentale), etc., etc. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. 491 


Ce polypier, composé de couches concentriques extrèmement minces, ne pré- 
sente de traces d'organisation que quand il a été usé par les agents atmosphéri- 
ques. Il offre alors une multitude de petites cellules irrégulières prenant quel- 
quefois dans leurs réunions une apparence stelliforme. 


(Collections Michelin, Verneuil, etc. ) 
RETEPORA INFUNDIBULUM. LONSDALE. 


‘a. Magaitudine naturali. 
PI. 49, fig. 6. | b. Pars porifora 
: auc({a. 
CE SEXIETION 
R. explanationibus clathratis, infundibulo-convolutis, fragilissimis; superficie internà vel 
supernà porosissimd, sulcatà, poris minimis, unilateralibus; parteinferiore vel exteriore lœvigatà, 
aliquotiès rugosd ; lacunis ovalibus quincuncialibus, in lineas concavas dispositis. 


Retepora infudibulum , Lonsdale , in Murchison, Sil. syst. , pl. 15, fig. 24. 


Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Dudley (Angleterre), Eifel (Prusse 
occidentale), etc. 


Cette jolie espèce est remarquable par les lignes concaves dans lesquelles les 
trous de forme ovale sont régulièrement placés. Presque toujours adhérente sur 
la roche par une de ses faces, il est difficile de reconnaitre qu’une seule d’entre 
elles est couverte de pores. 


{ Collection Michelin.) 


RETEPORA RETIFORMIS. N. 


< Le a Magnitudine naturali. 
PL. 49, fig. 7. à 
b. Pars porifera aucta. 
R. undulato-infundibuliformis, vel explanata, subtilissimè reticulata; lacunis ovalibus 
guincuncialibus ; ramulis teretibus, supernè porosissimis , inferné vel exteriüs lœvigatis. 


Ceratophytes retiformis, Schlotheim, Münch. acad. Denskse., VI, page 17, pl. 1 et 2 
(1816). 

Escharites  ————— 1d., Petref., page 342 et 431. 

Retepora, Schroter, Einl., II, page 480, pl. 9, fig. 2. 

Gorgonia infundibuliformis, Goläfuss, Petref., pl. 10, fig. 1, etpl. 36, fig. 2. 

nm — Dion Zehigeog il oncle 

= ——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 506. 

== = ————— Milne Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., 

tome II, page 509. 


192 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Gorgonia retiformis, Küninck, Descript. des An. foss. du terr. carb. et anthrac. 
de Belgique, page 4, pl. A, fig. 2et3. 


Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de Visé (Belgique), de 
Glucksbrann (Prusse occidentale), etc. 


En reportant celte espèce dans le genre Retepora, nous croyons la rétablir à sa 
vérilable place, et nous allons donner les raisons qui motivent notre désaccord 
avec MM. Goldfuss et de Kôninck. Si nous étudions les Rétépores vivant actuelle- 
ment, nous reconnaissons , 1° que les lacunes sont égales entre elles ; 2° que la 
partie intérieure ou contenant les animaux , est poreuse et souvent rude au tou- 
cher ; 3° que la partie extérieure est lisse ; 4° que la matière en est constamment 
calcaire. Quant aux Gorgones qui forment de nos jours une famille très-considé- 
rable et dont je possède un bon nombre à l’état vivant, elles sont quelquefois 
réticulées, mais jamais les interstices des rameaux ne présentent la moindre régu- 
larité, et ils sont beaucoup plus larges que les tiges qui sont cellulifères sur toutes 
leurs faces. Or, l'espèce qui nous occupe et la précédente ont leurs lacunes ou 
ouvertures parfaitement régulières; elles sont poreuses en dessus et lisses en 
dessous, donc elles se rapprochent plus des Rétépores que des Gorgones. 

Dans celle en discussion , les lacunes sont sur le même plan que les lignes non 
perforées, ce qui constitue surtout sa différence avec le R. infundibulum. Elle at- 
teint quelquefois de deux à trois décimètres. 


( Collection Michelin. ) 
GORGONIA BOUCHARDI. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 49, fig. S. 
RARES b. Pars aucta. 


G. ramosa explanata ; ramulis minimis, coalescentibus ; interstitiis subquadratis , elongatis. 


Fossile de Ferques, Marquise ( Pas-de-Calais), etc.’ 


Cette espèce, qui paraît avoir beaucoup d’analogie avec la G. assimilis, Lons- 
dale, est infiniment plus petite. On ne la trouve ordinairement qu’en petits frag- 
ments sur des plaques fossilifères. Comme on ne voit aucune trace de pores sur 
les rameaux, il serait possible que ce corps eût appartenu à la partie cornée 
d'une Gorgone. 


( Collections Bouchard , Michelin , etc. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 193 
GORGONIA RIPISTERIA, GoLzpFruss. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 49, fig. 9. 
AS b. Pars aucta 


G. ramosissima , flabellatim explanata, reticulata ; ramulis subcompressis, coalescentibus , 
subtilissimé striatis ; cortice granuloso; interstitiis ramulorum polygonis , irregularibus. 


Gorgonia ripisteria , Goldfuss, Petref., pl. 7, fig. 2. 
—— ———— Morren, Descript. corall. foss. Belg., page 21. 
= - Milne Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., &. IT, 
page 509. 
——— ———— Kôninck, Descript. des An. foss. du terr. carb. de Belgique, page 6, 
pl. À, fig. 4 


Fossile de Marquise (Pas-de Calais), de Feluy, des Écaussines, de Tournay, de Visé 
( Belgique), de Mudstone-Bay (Angleterre), etc. 


Nous avons rapporté la description donnée par MM. Goldfuss et de Kôninck, 
quoique dans les échantillons que nous possédons on n’ait pu reconnaître ni stries, 
ni granulations ; cela tient sans doute à ce qu'ils ont été usés par le frottement. 
Ce polypier a acquis ou conservé une couleur blanche, et les lacunes sont assez 
généralement en lignes continues se dichotomisant quelquefois. 


(Collection Michelin. ) 
FENESTELLA VERNEUILIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


CARE O NE b. Pars aucta. 


F. explanata , contorto-undata ; ramulis minutissimis, coalescentibus, latioribus rectis, 
minoribus transversis, alternis. 


Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer ( Pas-de-Calais ). 


Ce genre, établi par M. Miller, et admis par M. Lonsdale dans le Silurian system 
de M. Murchison, parait se composer de polypiers voisins des Gorgones, formés 
de tiges droites jointes entre elles par de pelits rameaux très-grêles et alternes, 

25 


494 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


se réunissant sur une ligne ondulée. Nous dédions cette espèce à notre ami 
M. Édouard de Verneuil, auquel la science doit de beaux travaux géologiques et 
paléontologiques. 


( Collections Michelin. de Verneuil.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 195 


GROUPE CRÉTACÉ. 


TEBRAIN DE GRÈS VERT DES ENVIRONS DU MANS (SARTHE). 


Les fossiles dont nous donnons la description se rencontrent dans une couche 
argilo-sableuse des environs du Mans. Quelques-uns sont fatigués et usés par le 
frottement sur le rivage, tandis que d’autres, quoique d’une très-grande fragi- 
lité , sont parfaitement conservés. C’est encore à M. Mathieu, naturaliste explo- 
rateur, que nous en devons la plus grande partie. Les Milleporés qu'il a recueillis 
avec tant de soin et de patience se trouvent en grand nombre et présentent, 
malgré leur petitesse, tous leurs détails d'organisation, tandis que les Zoanthaires 


pierreux , apportés sans doute de loin, sont roulés, brisés et souvent chargés de 
zoophytes parasites. 


CYCLOLITES SEMIGLOBOSA. N. 


PI. 50, fig. 1. a. Mende naturali. 
b. Varietas monstruosa. 


C. rotunda, hemisphærica; lacunà centrali suborbiculari, parüm concavd; lamellis dichotomis, 
numerosis , trabeculis conspicuis , transversalibus connexis; basi planissimé , lævigatà. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Cette espèce atteint ordinairement de cinq à sept millimétres, et il est très- 
rare qu’elle dépasse quinze à dix-huit. Elle est remarquable par sa base très- 
lisse et n’indiquant aucune trace d’adhérence. 


{ Collection Michelin. ) 
ANTHOPHYLLUM PATELLATUM. N. 


| a. Magnitudine natural. 
PI. 50 , fig. 2. : b. Junior. 
| c. Varietas. 


A. adhærens, breve, turbinato-truncatum ; externè sublævigatum ; stellà orbiculari, plano- 
concavä; lamellis radiantibus , numerosis, tlenuissimis. 


Turbinolia patellata, Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, page 360. 


196 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Turbinolia patellata, Deslongchamps , Encycl. méthod., Zoophytes', page 760. 
——— - ———— Defrance, Dict. des Sc. nat, tome LVI , page 91. 
—— —— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 342 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


Toujours adhérent et ayant très-souvent une base très-large et assez élevée, 
ce polypier nous a paru se rapprocher beaucoup plus des Anthophyllum que des 
Turbinolia. La variété c, au lieu d’être concave dans sa partie centrale, offre une 


espèce de mamelon qui fait diverger les lamelles. 


(Ma collection. ) 


ANTHOPHYLLUM PATERIFORME. N. 


PL. 50, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A. Subrotundum, concavum; lamellis numerosis, dichotomis, majoribus minoribusque 
alternis ; super ficie exteriori, striatà, trrequlari; basi adhærente, sæpè elongat. 


Fossile des environs du Mans ( Sarthe). 


Tantôt ce polypier reste plat et adhère alors par presque toute sa base, tantôt 
il s’allonge en s’élargissant par le haut et prend alors l'aspect d’une Caryophyllia. 


(Collection Michelin. ) 


ANTHOPHYLLUM INÆQUALE. N. 


PI. 50, fig. 4. a. Magnitudine naturali. 
à b. Ectypum stellæ 


A. turbinato-truncatun , concavum , eæternè striatum ; stellà terminali profundäà , orbiculari; 
lamellis et striis exterioribus , majoribus minoribusque alternis in numero incerto. 


Fossile de Sainte-Croix, près le Mans (Sarthe). 


N'ayant pas d'individus en bon état de conservation de cette espèce, nous avons 
représenté le moule en relief de l'intérieur de l'étoile terminale. Les traces faciles 
à reconnaître de treize grandes lamelles, de treize moyénnes et d’au moins vingt- 
six petites, nous ont fait présumer que le nombre en était indéterminé. Nous 
profiterons de celte circonstance pour signaler comme n'étant que des moules 
analogues à celui figuré pl. 50, fig. 46, le Turbinolia celtica, pl. 78, fig. 7, de 
l'Exposition méthodique des polypiers de Lamouroux , le Monticularia obtusata du 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 197 


mème ouvrage, pl. 82, fig. 13 et 14. Nous croyons qu'il en est ainsi des Turbi- 
nolopsis figurés pl. 16 bis, fig. 5 et 6 du Silurian system de M. Murchison. 


{ Collection Michelin, ) 


ANTHOPHYLLUM SULCATUM. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 50, fig. 5. { b. Junior. 
c. Lamellæ fragmentum auctum. 


À. adhærens, subrotundum , turbinatum, elongatum, lamellis crassis-48, irreqularibus , 
majoribus 12, utrobique sulcatis ; superficie exteriori striatà. 


Fossile du Mans (Sarthe). 


Cette espèce se distingue facilement, même dans son jeune âge, à ses lamelles 
épaisses vers le centre, atténuées vers leurs extrémités près du bord, et ornées de 
nombreux sillons sur leurs deux faces. 


{ Collection Michelin. ) 


ANTHOPHYLLUM NANUM. N. 
P]. 50, fig. 7. Magnitudine naturali. 


A. adhærens, rotundum, breve, cylindricum , ad basim extansum , sulcatum ; stellà terminalr, 
concavà, lamellos ; lamellis subcrassis, majoribus minoribusque alternis ; basi expansà. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


Ce polypier, quoique trés-court, est. presque cylindrique. If se distingue par 
de grosses stries extérieures et sa base très-large. 


(Ma collection. ) 
ANTHOPHYLLUM DISPAR. N. 


PI. 50, fig. 6. Magnitudine naturali: 


A. subcylindricum, vel compressum , multilamellosum , externè striatum ; striis lamellisque 
majoribus minoribusque alternis; stellà oblongà , irregulari; lacunà centrali elongatà ; basi 
latà. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Grande espèce remarquable par la multiplicité des lamelles et des stries exté- 


498 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


rieures qui en sont la continuation. Très-irrégulière dans sa forme, elle est 
tantôt cylindrique et tantôt comprimée. 


( Collection Michelin. } 
CARYOPHYLLIA CENOMANA. N. 
PI. 50, fig. 8. _ Magnitudine naturali. 


C. adhærens, externè lævigata, solitaria, clavato-turbinata, inflata, subcompressa, ad basim 
recurvala ; stellà elhptica, concav , in medium ornatà lamellæ elongatæ. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Cette espèce est remarquable par sa forme elliptique et renflée vers le centre, 
et par sa lamelle transversale qui occupe le centre de l'étoile. 


{ Ma collection. ) 


CARYOPHYLLIA STRIATULATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 50 . 9. 
DOL DES b. Stella aucta. 


C. solitaria, cylindrica, elongata, striata; striis exiquissimis, numerosis ; stellà terminali 
orbiculari , planû ; margine rotundato ; lamellis minimis, trabeculis transversalibus connexis ; 
lacun& centrali nullà. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Jolie espèce à lamelles très petites, se distinguant par son étoile terminale 
plate et à bords arrondis. 


( Collection Michelin. 
MEANDRINA AMBIGUA. N. 


PI.51, fig. 2. J a. Magnitudine naturali. 
| b,c, d. Varietates juniores. 


M. trochiformis, subcylindrica, basi lata, externé striata; parte superior: rotundà, marginatà; 
collibus cristatis e centro radiantibus , versus medium decussantibus , à teneris æœtatibus acutis . 


ad summam senectutem latis, compressis ; lamellis minimis , subdichotomis. - 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 199 


Nous avions d'abord pensé devoir réunir cette espèce au Cyclolites cristata , 
Lamarck, mais examen fait de ce dernier, nous avons reconnu que sa forme était 
très-plate, et qu'inférieurement il ne portait aucune trace d’adhérence. Le poly- 
pier en discussion, au contraire, adhère par une base large ; en vieiilissant, il 
devient presque cylindrique et atteint près de quatre centimètres; ses collines, 
après avoir élé aiguës et séparées, se croisent par la suite, et lui donnent alors 
l’apparence d’une Astrée. 


( Collection Michelin. ) 


AGARICIA LUDOVICINA. N. 


PI. 51, fig. 2. Magnitudine naturali. 


A. frondibus crassis, explanatis ; superficie stelliferà lamelloso-striatà ; lamellis rugosis ; 
stellis sparsis, imimersis ; parte inferiori subtilissimé striat@, non stelliferà. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Nous ne possédons qu’un assez petit échantillon de cette espèce qui, d’après 
son épaisseur, devait cependant être assez grande, On y reconnaît très-bien que 
les étoiles sont immergées et ne se trouvent qu'à la surface supérieure. Elle est 
dédiée à mon fils et collaborateur Ludovic Michelin. 


(Ma collection.) 


ASTREA AGARICITES. GoLpruss. 


PI. 4, fig. 10. Magnitudine naturali. 


a. idem. 
PI. 50, fig, 12. © b. Pars | AE 
c. Lamella ({ è 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


Nous avons cru devoir donner une nouvelle figure de cette espèce, attendu que 
les exemplaires d'Uchaux avaient été altérés lors de leur silicification. Nous pro- 
fiterons de cette occasion, 1° pour signaler d’après un échantillon de Gosau 
( Autriche), qui nous a été envoyé par M. de Hauer, que les lamelles sont ornées 
de petites granulations ; 

2° Pour rappeler un fait dont nous avons parlé à la Société géologique de 
France, c'est que quelquefois ce polypier s'empare d’une autre espèce d’astrée , 


200 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


pl. 50, fig. 13, et la recouvre presque en entier, mais tellement superficiellement 
qu'avec une brosse et de l’eau on le fait disparaitre. 


{ Ma collection. ) 


ASTREA DECIPIENS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PISE b. Pars aucta. 


A. turbinata , compressa , semisphærica; stellis subpolygonis, concavis; lamellis depressis . 
rugosis, communibus, aliquotiès angulosis, inter se junctis; axi centrali elevato. 


Fossile des environs du Mans ( Sarthe ). 


Les étoiles assez creuses de ce polypier offrent dans le centre un petit axe 
assez élevé, maïs une particularité assez remarquable, c’est qu'une grande partie 
des stries lamelleuses paraissent se diriger du centre élevé de la masse vers les 
bords , où elles sont alors parallèles et sans étoiles. 


{Collection Michelin. ) 
ASTREA SUPERPOSITA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. . 4. 
HUE { b. Pars aucta. 


A. trochiformis , e stratis superpositis irregulariter composita ; stellis confluentibus , inæqua- 
libus ; lamellis magnis, elatis, denticulatis, sulcatis, inœæqualibus ; basi adhærente , minimä. 


Fossile des environs du Mans ( Sarthe). 


Espèce très rare, adhérente par une très-petite base, puis s’élargissant rapi- 
dement. Les étoiles sont assez grandes, superficielles, à lamelles distantes, inégales, 
denticulées et sillonnées. La partie inférieure est presque lisse, sauf des plis irré- 
guliers d’accroissement. 


( Collection Michelin. ) 
ASTREA MICRAXONS,. N. 
PI. 4, fig. 11. Magnitudine naturali. 


a. idem. 


RSC MID 
Hd b. Stella aucta. 


Fossile des envirous du Mans (Sarthe). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 201 


Nous reproduisons cette espèce comme la précédente, paree que les détails des 
échantillons que nous possédons de la Sarthe sont mieux conservés. 


{ Collection Michelin. ) 


ASTREA DESPORTESIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 50, fig. 11. 
ki * b. Pars aucta. 


A. glomerata, subglobosa ; stellis minimis , numerosis, subrotundis, margine strialis ; lamellis 
numerosis, minoribus majoribusque alternis ; centro exeavato , papilloso ; interstitiis subnulls. 


Fossile de Sainte-Croix, près le Mans. 


Ce polypier à petites étoiles forme quelquefois des masses assez considérables 
ayant plus de deux décimètres de diamètre. Il passe souvent à un état saccharoïide 
brun où l'on ne peut reconnaître que la superficie. Nous dédions cette espèce à 
M. Narcisse Desportes, naturaliste et surtout botaniste distingué du Mans. 


(Collection Michelin. ) 
OCULINA EXPLANATA. N. 


PL. 51, 6g. 3. Magnitudine naturali. 


O. expansa, crassa, sublævigata , propè stellas striata; stellis sparsis, concavis ; immersis 
vel promimulis , compressis, lamellosis ; lamellis numerosis; parte inferiori stellarum irregu- , 
lariter sulcosd. 


Fossile de Sainte-Croix , près le Mans. 


Quoique ce genre soit ordinairement très-rameux , nous avons cru devoir en 
rapprocher le polypier en discussion, attendu qu'il parait généralement lisse , 
excepté aux environs des étoiles , et que ces dernières sont presque toujours im- 
mergées, profondes et garnies de nombreuses lamelles. 


{ Collection Michelin. ) 
CHAETITES LOBATUS. N. 


a. Magnitudine naturali, 


8 F6: 
PL. 51, fig b. Pars aucta. 


C. tuberosus, irregulariter lobulosus ; tubulis minimis, numerosis , rotundis, inæqualibus, 
submarginalis, per parvulos poros cinclis. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe) 


202 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


4 


Cette espèce se reconnait assez facilement à ses tubes formant de petits 
cylindres inégaux. Les pores sont irrégulièrement distribués. Sur quelques 
lobes de la masse il s'élève quelquefois une grande quantité de petites protubé- 
rances semblables à des boutons. Le mème fait se représente aussi dans le 
C. pomiformis , page 167. 


(Ma collection. ) 
CHAETITES RAMULOSUS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL. 51, fig. 5 b. Pars aucta. 


C. ramosus ; ramis crassis, subcylindricis, extremilatibus rotundatis; tubis è centro ramorum 
divergentibus , numerosis , trregulariter polygonis 


Fossile des environs de Nontron et Mareuil (Dordogne), du Mans (Sarthe), de Mazorgues 
(Var). 


Il nous à paru difficile de ne pas réunir ensemble des polypiers de localités 
trés-éloignées. Les tubes nous ont paru identiques, seulement les échantillons 
de Mazorgues sont moins cylindriques et plus branchus. Dans la Dordogne et le 
Var cette espèce se rencontre dans les calcaires à hippurites. 


{Collection Michelin ) 
ALECTO GRANULATA. M. Epwarps. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


A. incrustans, fiiformis, ramosissima , irrequlariter intricata; tubis subeylindricis, brevibus, 
paululim compressis; ore minimo, rotundo, marginato, prominulo 


Alecto granulata, M. Edwards, Ann. des sc. nat., 2° série, Zool., tome IV, pl. 16, 
fig. 3. 

_——— ———_— Id. Recherches sur les Polypes, Mém. sur les Crisies, 
Hornères , etc., page 13, pl. 16, fig. 3, 3°. 


Fossile de Vassy (Haute-Marne), des environs du Mans (Sarthe). 


Les tubes de cette espèce sont un peu aplatis sur les bords et assez courts. 
La bouche est petite et le point d’origine du tube n’est pas très-distinet. 


({ Collections M.-Edwards, Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 203 


DIASTOPORA RAMOSA. N. 


PI. 32, fig. 3. { a. Magnitudine naturali. 
S b. Pars aucta. 


D. incrustans, expansa, ramosa; ramis in latere superiori cellulosis; cellulis minimis, 
tubulosis, cylindraceis ; ore rotundo , prominulo. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe), de Ciply (Belgique). 


Cet élégant polypier se rencontre le plus souvent sur des coquilles mortes, soit 
des Huîtres, soit des Gryphées. Ses ramifications s'étendent en lobes plats et 
assez étroits. Les tubes sont très-petits et serrés les uns contre les autres. 


(Collections Michelin, Van den Hecque. ) 


IDMONEA PINNATA. ROEMER. 


PI. 52, fig. 9. a Facies lævigata. 


Magnitudine 3 auctà. 
b. —— porosa. 


I. ramosa ; ramis divaricatis, pinnatis , distortis, compressis; pinnulis ex tubulis composites, 


extremitatibus porosis, aliquotiès bifidis ; un facie subtilissimé porosissimd ; alterà facie cana- 
liculatà, lœvissimA, nulliporosà. 


Idmonea pinnata. Roemer, Die Verstein. Norddents. Kreidegeb, page 20, pl.5, 
fig. 22. 


Fôssile des environs du Mans (Sarthe) , d'Essen ( Allemagne septentrionale). 


Espèce remarquable par ses frondes assez larges et ses pinnules distinctes , 


allongées et quelquefois bifurquées. L'une des faces est presque lisse et l’autre 
est très-poreuse. 


(Ma collection. ) 
IDMONEA ACULEATA. N. 
PI. 52, fig. 10. Magnitudine # auctà. 


1. ramosa; ramis divaricatis, dichotomis ; ramulis alternis, elongatis, acutis, striatis, ad 
extremilates porosis; striis undulatis. 


Fossile des environs du Mans ( Sarthe ). 


Les rameaux de cette espèce sont garnis de petits faisceaux de pores tubuleux 


204 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


s'étendant alternativement à droite et à gauche. La majeure partie du polypier 
est couverte de petites stries ondulées. 


( Ma collection. ) 


IDMONEA DISTICHA. GoLpFruss. 

° 
a. Magnitudine naturali. 
bd ———_— 3 auctà. 


I. exilis , ramosa, dichotoma ; poris alternis lateris obliquè vel transversim seriatis, distichis, 
tubulosis ; parte non porosà lœvigatà. 


Retepora disticha , Goldfuss, Petref., pl. 9, fig. 15. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe), de la montagne de Saint-Pierre, près Maestricht 
(Belgique ). 


Espèce très-petite et très-élégante dont les rameaux sont divisés en trois par- 
ties. Deux portent des séries obliques de petits pores et la troisième est entière- 
ment lisse. 


( Collection Michelin. ) 


LICHENOPORA CENOMANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 52, fig. 14. 
76 D = — qu 


L. adhærens, explanata, lamellosa, porosa, stelliformis: margine irregulari; lamellis 
imæqualibus, majoribus minoribusque alternatim, als centralibus crassis ; poris rotundis, sparsis 
suprà lamellas et in interstitiis ; centro depresso. 


Fossile des environs du Mans ( Sarthe). 


Cette espèce fort grande du genre se rencontre rarement. Elle est assez irré- 
gulière et se fait surtout remarquer par des lamelles inégales partant de la cir- 
conférence vers le centre et par d’autres centrales qui sont plus épaisses. 


( Ma collection, ) 
PELAGIA EUDESII. N. 


PI. 32, fig. 5. 


( Voir page 123. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 205 
PELAGIA INFUNDIBULUM. N. 


a. Magnitudine naturali. 
2 e Ï 
PI. 52, fig. 1. à b. Pars Don MR 
€. —— inferior 


P. adhærens, minima, pedicellata, infundibuliformis, rotunda; parte superiori poros . 
irregulariter sulcatà; parte inferiori subtilissimé striatà et porosd. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Petite espèce différente des autres par sa forme en entonnoir. Ses sillons étant 
très-espacés , les pores sont répandus sur des parties planes au lieu de l'être sur 
des espèces de lames. 


(Ma collection. ) 


PELAGIA INSIGNIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 52, fig. 2. 4 b. Pars superior | 


TN aucta. 
ce. —— inferior | 


P. adhærens, fungiformis, subrotunda, excavata, supernè lamellosa, porosa ; lamellis bifur- 
catis, ad marginem erectis; parte inferiori porosd, foraminibus rotundis et concavis cinctà. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Jolie espèce voisine de la P. Eudesii, mais cependant facile à distinguer par 
ses lamelles redressées supérieurement et par les trous ronds et marginaux du 
bord inférieur, 


Fi 
( Collection Michelin. ) 


CERIOPORA LICHENIFORMIS. N. 
a. Pars superior. 
Pl. 52, fig.5. { b. —— inferior. 


| €. —— superior aucta. 


C. explanata, licheniformis, flabellata , irregularis ; superficie superiori contorté, rugosé , 
porosd ; poris minutissimis, tubulosis; parte inferiori adhærente , striis subconcentricis decoratä. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Cette espèce est très-rare à rencontrer en bon état, et souvent les pores en sont 


206 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


bouchés. Adhérente par une trés-petite base, elle s’étendait comme diverses 
espèces de Lichens. La partie inférieure dans l’état normal est dépourvue de 
pores, et l’on y distingue les stries d’accroissement. 


(Collection Michelin.) 


CERIOPORA TRUNCATA. N. 


| a. Magnitudine naturali. 


PINS 7 
ne } b. Pars aucta. 


C. tuberoso-ramosa ; ramulis brevibus , rotundis , subcompressis ; poris minimis, numerosis, 
æqualibus. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 

Ce polypier adhérait par une base assez épaisse, les rameaux en sont courts, 
gros, un peu élargis vers l'extrémité, qui est irrégulièrement tronquée et 
arrondie. Dans le jeune äge les lobes ou rameaux sont très-comprimés. 

(Collection Michelin. ) 
CERIOPORA PAPULARIA. N. 
PI: 32; fig.7. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


( Voir page 124.) 
CERIOPORA FORMOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


2] œ 
RENTE b. Pars aucta. 


C. ramosa ; ramis brevibus, cylindricis, stratis porosissimis compositis; poris tubulosis , 
subæqualibus , rotundis , sæpè sparsis, aliquotiès in stellas irregulares dispositis. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Ce polypier rarissime se rapproche de notre C. truncata, mais il en difière 
par ses pores couvrant des rameaux un peu rugueux, et formant quelquefois des 
étoiles assez irrégulières. Sa base est étalée sur le corps auquel il est fixé. 


{Ma collection. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 207 


CERIOPORA HUOTIANA. N. 


Le Re Ne natural. 
— auclà. 


PI. 52, fig. 7. 
Le re glomerata. 


C. adhærens, maliformis, pedunculata, porosissima, solitaria vel glomerata ; poris minimis 
rotundis , seu sparsis, seu in stellæ modum dispositis ; stellis irregularibus, prominulis. 
Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


Jolie espèce fort commune, à forme tubéreuse et arrondie. Son pédoncule est 
assez petit. Il existe quelques variétés où plusieurs individus sont agglomérés. 
Nous dédions ce polypier à notre ami Huot, continuateur de Maltebrun, qui vient 
d'être enlevé aux sciences et à ses amis. 


({ Collection Michelin. ) 
CERIOPORA CLAVULA., N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 52, fig. 8. | S 5 
RE ucta; 


C. claviformis, elongata , pedicellata, porosissima ; poris minimis , numerosis : pedunculo 
attenuato , poris distantibus ornato. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Cette espèce, qui a quelques rapports avec le C. Æuotiana, se distingue par sa 
forme allongée, son absence d'étoiles et son pédoneule ayant les pores plus es- 
pacés que dans la partie supérieure. 


(Collection Michelin } 


CERIOPORA MAMILLOSA. RoEmERr. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 52, fig. 12. | 
PE | b. Pars aucta. 


C. incrustans, tuberosa, mamillosa , stratis superpositis composita , porosissima ; poris valdè 
pusillis, vit conspicuis. 


Ceriopora mamillosa, Roemer, die Fersteiner. des Norddents. Kreidegeb., page 93, 
pl. 5, fig. 25. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe), de Goslar (Allemagne septentrionale) 


208 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Nous avions pensé devoir réunir cette espèce au C. papularia, mais elle n’est 
jamais branchue; elle enveloppe tout ce qui l'approche, et, de plus, elle a ses 
pores plus petits et plus serrés. Nous avons adopté celle créée par M. Roemer. 


{Ma collection.) 


CERIOPORA LABYRINTHICA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


C. tuberosa , stratis porosissimis composila ; poris inæqualibus , rotundis, maæimis in fasciolis 
meandriniformibus dispositis, minimis in insulis coalitis. 


Fossile du Mans (Sarthe), de Cherck , près de Tournay ( Belgique ). 


Ce polypier est remarquable par les méandres que forment les bandes un peu 
élevées des pores les plus grands. Quant aux petits, ils sont pressés dans des 
espèces d'îles formées dans les intervalles de ces bandes. 


( Collection Michelin. ) 


CERIOPORA AVELLANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 52, fig. 13. 
PATES b. Pars aucta. 


C. adhærens , tuberculosa, globosa , rotundata, porosa; poris contiguis, minimis, cylin- 
dricis, æqualibus. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Cette espèce affecte une forme arrondie et irrégulière, et ses pores sont pelits. 
Elle est souvent, ainsi que le C. Âuotiana, percée d’outre en outre par des 
animaux perforants. 


( Ma collection. ) 
CERIOPORA TUBEROSA. N, 


a. Magnitudine naturali. 
Pl 53 -e0 ME 
NT b. Pars aucta. 
C. tuberosa, stratis numerosis , superpositis composita ; poris minimus , irrequlariter dispositis, 
subrotundis, marginatis, aliquotiès obstructis. 


ICONOGRAPUIE ZOOPHYTOLOGIQUE 209 


Fossile des environs du Mas et de la Chartre (Sarthe). 


Ce polypier forme des masses adhérentes assez irrégulières, composées de 
couches poreuses , superposées et très-minces. 


( Ma collect'on. 


HETEROPORA SURCULACEA. N. 


: R a. Maägnitudine naturali. 
Pl'e5iPrfire { É 
( b. Pars aucta. 


H. ramosa, divaricata; ramis contortis, subcylindricis, è stratis porosis compositis ; poris 
minimis , inæqualibus. 


Fossile de Grandpré (Ardennes), des environs du Mans ( Sarthe ). 


Cette espèce, assez commune, se présente raremert dans un bon état de con- 
servation, soit parce qu’elle était fragile, soit parce que ses pores sont usés et 
obstrués. Ces derniers étant inégaux, ce polvpier doit faire partie des Hétéro- 
pores de M. de Blainville. 


{Collections Michelin, Raulin.) 
THALAMOPORA VESICULOSA. N. 


, a. Magoitudine raturali. 
PI. 53, fig. 8. ; à 
Da ———— 4 auctà. 


T. piriformis, mamillata , tumida , vesiculis cribrosis composita , rugosa, porosa ; poris 
conspicuis, inæqualibus, orbiculatis, margine elevatis ; apice perfvrato ; osculo tubuloso , 
magno, rotundato; basi adhærente. 


Fossile &ces environs du Maps (Sarthe). 


Ce genre ; qui nous paraît justement établi par M. Roemer, est encore un dé- 
membrement de celui Ceriopora. L'espèce décrite par M. Goldfuss, sous le nom 
de Ceriopora cribrosa , ainsi que les deux que nous publions, sont composées de 
vésicules criblées de petits pores, réunies ensemble, et qui en se groupant autour 
d’un tube forment un corps voisin du Scyphia, où des Siphonia. Nous en avions 
déjà formé un genre quand nous avons eu connaissance de celui créé par M. Roe- 
mer, et nous nous sommes empressés de reconnaîlre sa priorité. 


(Ma collection.) 


210 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


THALAMOPORA SIPHONIOIDES. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PL. 53, fig. 9. 5 : 
bd. ————— 4 auctà. 

T. cylindrico-clavata, irreqularis, tortuosa, cribrosa, rugosa ; poris conspicuis , inœqualibus, 
orbiculatis ; apice perforato ; osculo minimo, rotundo , marginato; basi adhærente. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Cette espèce diffère de la précédente, en ce qu'elle paraît composée de vési- 
cules superposées, formant un cylindre assez irrégulier. L'oscule central en 
est très-petit et marginé. 


( Ma collection.) 
PUSTULOPORA GRACILIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


C. ramosa, dichotoma , erecta, cylindrica, subincrustata ; extremitatibus ramulorum conicis, 
acutis, porosis ; ostiolis approximatis, ovatis, majusculis, partim diaphragmate divisis. 


Ceriopora gracilis, Goldfuss , Petref., pl. 10, fig. 11. 
Fossile du Mans (Sarthe), d'Essen ( Westphalie). 


Joli polypier, remarquable par l'extrémité poreuse et très-conique des ra- 
meaux. Ses loges sont petites, régulièrement rangées sur des lignes soit hori- 
zontales , soit obliques, et toujours parallèles entre elles. Cette espèce a été 
réunie par nous aux Pustulopores, attendu qu’elle sort tout à fait des formes 
des Cériopores, dont beaucoup d’espèces d’ailleurs ayant peu d’analogie entre 
elles, ont été réparties dans divers genres par MM. de Blainville et Roemer. Un 
caractère important du genre est d'avoir les rameaux terminés par un cône po- 
reux plus ou moins surbaissé, selon l'espèce ou peut-être l’âge des individus. De 
plus, les pores ne sont que les extrémités de petits tubes divergents en gerbe 


du centre à la circonférence. 


{ Ma collection.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 241 


PUSTULOPORA SEMICLAUSA. N. 


a. Magnitudine nalurali. 


Pl 53 "fie: 
SEULE b. Pars aucta. 


C. ramosa , divaricata , cylindrica ; ramis dichotomis , extremitatibus porosis , subtruncatis : 
ostiolis minimis, rotundis, sæpè obstructis, in lineas circulares, distantes, prominulas 
dispositis. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


Des rameaux divariqués, à extrémités presque tronquées, et des pores très- 
petits souvent fermés, caractérisent cette espèce el lui donnent l'apparence d'être 
usée par le frottement. 


(Ma collection. ) 


PUSTULOPORA PUSTULOSA. BLAINVILLE. 


a. Magnitudine naturali. 
PL. 5 A. Ê 
ERA? b. Pars aucta. 


P. ramosa, dichotoma, clavata , truncata , porosa: poris in apice confertis, in latere remotis, 
pustulosis propè spiraliter dispositis. 


Ceriopora pustulosa , Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 3. 

Pustulopora pustulosa, Blainville, Man. d'Act., page 418. 

————— ———— Milne-Edywards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
tome IT, page 31%. 


Fossile du Mans (Sarthe), de Saint-Pierre , près de Maestricht (Belgique ). 


Les bords des pores sont très-relevés, et même dans les échantillons bien con- 
servés , ils sont presque tubuleux. Les lignes des pores étant souvent obliques, 
elles paraissent former une spirale. 


( Collection Michelin. ) 
PUSTULOPORA ECHINATA. RoEMmEr. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. fig. 5. 
56008 b. Pars aucta. 


P. ramosissima , dichotoma, cylindrica, porosa; poris sublubulosis, prominulis, quincun- 
cialiter dispositis. 


212 ICONOGRAPÿIE ZOOPIHYTOLOGIQUE. 


Pustulopora echinata , Roemer, Die Ferst. des Norddents. Kreidegeb., page 22, pl. 5, 
fig. 23. 


Fossiles ds environs du Mans ( Sarthe) et des terrains craçeux du nord de l'Allemagne. 


Cette espèce, voisine de la précédente, en diffère parce qu'elle est plus ra- 
meuse et les pores moins régulièrement disposés. 


{ Collection Michelin. ) 


PUSTULOPORA PSEUDOSPIRALIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI%53- "fic (6. 
ü 18 b. Pars aucta. 


P. ramosissima , diffusa, cylindrica, tortussa, porosa ; poris in series obliquas dispositis ; 
parte non porosà lœvigatà. 


Fussile des environs du Mans (Sarthe) 


Nous avions pensé devoir réunir cette espece au Ceriopora spiralis de M. Gold- 
{uss, mais sa forme spirale est tellement prononcée que nous n’avons pu y réunir 
nos échantillons , où elle n’est que fictive par suite de l'obliquité des séries po- 
rifères. 


( Ma collection. ) 


CRICOPORA COLIFORMIS. N. 


{ a. Maguitudine naturali. 


MAMAN 
PE Ag UE | b. Pars aucta. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


(Voir page 5.) 
CRICOPORA VERTICILLATA. N. 


PL 53. fi | a. Magnitudine naturali. 
: 58, (8.7. | 3. Pars aucta. 

C. elongato-subclavata , cylindrica, ramosa, dichotoma, verticillis pororum  elerahs, 
approximatis annulata. 


Ceriopora verticillata, Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 1. 
Pustulopora verticillata, Blainville, Man. d’Act., page 418. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 2413 


Pustulopora verticillata, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans verl., nouv. éd.. 
tome Il, page 315. 


Fessile des environs du Mans (Sarthe), de S:int-Pierre , près de Maestricht ( Belgique ). 


Nous possédons deux variétés de cette élégante espèce, l’une ayant près du 
double de diamètre, et l’autre où les anneaux des pores sont obliquement dis- 
posés. Toutefois, dans les trois variétés, les interstices entre les rangées de pores 
sont lisses et ornés de quelques petites côtes longitudinales. 

Nous avons observé depuis peu au Muséum d'histoire naturelle une très-jolie 
espèce vivante, ayant la plus grande analogie avec celle que nous venons de 
décrire : on ignore le lieu d’où elle provient. 


( Collection Michelin.) 


CORYMBOPORA MENARDI. N. 


a. Magnitudine naturali. 


FER UE > b. Pars aucta. 


C. adhærens , ramosa, dichotoma , corymbosa ; ramis cylindricis, subcompressis, striatis : 
strus minimis, granulosis , extremitatibus ramulorum truncatis, dilatatis, porosis; poris 
tubulosis, parvulis , rotundis. 


Fossile du Mans (Sarthe ). 


Nous avons dédié ce joli polypier, assez commun aux environs du Mans, à Mé- 
nard de la Groye, originaire de cette ville, qui avait préparé avant sa mort de 
nombreux travaux sur les Zoophytes. Sa collection est, dit-on, passée en Espagne ; 
quant aux manuscrits , ils sont également perdus pour la science, depuis qu'ils 
ont quitté Paris. Nous les regrettons d'autant plus qu'ils nous auraient servi de 
guide dans des études toutes nouvelles, et dans lesquelles son opinion eût été 
d’un grand poids. 


{ Collection Michelin. ) 


ESCHARA DICHOTOMA. Gozpruss. 


\ a. Magnitudine naturali. 
| b. Pars aucta. 


C. ramosa, dichotoma, compressa ; ramis angustis ; cellulis quincuncialibus, suborbiculatis, 
in ambitu subhexagonis, sulco cinctis, semiclausis ; ostiolis semicircularibus. 


Eschara dichotoma , Golifuss, Petref., pl. 8 , fig. 15. 


244 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Eschara dichotoma, Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. sans vert., nouv. édit., tome II, 
page 271. 


Fossile du Mans (Sarthe), de Saint-Pierre , près de Maestricht ( Belgique ). 


Cette espèce très-fragile, dont on ne trouve que d'assez petits fragments, pré- 
sente rarement tous ses caractères, et alors les cellules paraissent ovales. 


(Ma collection. ) 


ESCHARA PIRIFORMIS. GoLpFuss. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 53, fig. 16. b. Pars aucta. 


E. incrustans, explanata, simplex; cellulis piriformibus, quincuncialibus, semiclausis ; 
ostiolis semicircularibus ; interstitiis angustis, decussantibus, carinatis. 


Eschara piriformis, Goldfuss , Petref., pl. 8, fig. 10. 
——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome Il, 
page 270. 
Fossile du Mans (Sarthe), de Maestricht ( montagne de Saint-Pierre } ( Belgique ). 


Nous rapportons avec doute notre espèce à celle de M. Goldfuss. Notre 
échantillon étant très-entier, tandis que celui figuré dans son ouvrage pa- 
raît usé. 


(Collection Michelin. } 
CHENENDOPORA SUBPLENA. N. 
PI. 41, fig. 1. Magnitudine naturali. 
Fossile des environs du Mans (Sarthe). 
( Voir page 132.) 
CHENENDOPORA CYLINDRICA. N. 


| a. Magnitudine naturali. 
PI. 52, fig. 17. 5 
b. Pars aucta. 
C. subcylindrica , furcata, compressa, externe osculata ; osculis minimis , sparsis ; marginibus 
latis, rotundatis. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 21 


Qt 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Ce polypier, assez rare dans un bon état de conservation, nous paraîtrait avoir 
quelque analogie avec les Scyphia alveolites et subseriata de Roemer, pl. 3, fig. 6 
et 8, Die Werst. des Nordd. Kreideg. Mais sont-ce des Scyphia? Est-ce un Che- 
nendopora ? 


(Ma collection.) 


SCYPHIA FRAGARIOIDES. N. 


PI. 53, fig. 13. Magnitudine naturali. 


S. tuberosa, spongiosa, adhærens ; osculo magno, rotundo , profundo ; basi latissimà , sæpe 
incrustatà. 


Fossile du Mans (Sarthe). 


Cette espèce est très-étalée à sa base, et l'oscule central est large et 
profond. 


(Ma collection. ) 


SCYPHIA MICROPORA. ROEMER. 
PL 53, fig. 14. Magnitudine 2 auctà. 


S. adhærens, ramosa vel solitaria, cylindrica; apice truncato , plano , perforato ; tubula 
centrali rotundo ; texto constricto. 


Scyphia micropora, Roemer, Die F erstein. Norddents. Kreidegeb , page 6, pl. 2, 
fig. 6. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe) , de l'Allemagne septentrionale. 


Le tissu de ce spongiaire est généralement trés-serré, Sa partie terminale est 
plane, tronquée et presque aussi large que la base. Gette espèce me paraît très- 
voisine du Seyphia mamillaris de M. Goldfuss, peut-être n’y a-t-il qu'une diffé- 
rence d'âge, le tissu dans les spongiaires étant très-variable. 


(Ma collection.) 


246 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


LYMNOREA SPHÆRICA. N. 


a. Magnitudine auctà. 
D. ————— naturali. 


L. tuberosa, turbinata, infernè cupuliformis, transverse forté rugosa , nulliporosa, lœvigata : 
parte superiore rotundatà , spongiosà ; foraminibus aggregatis , minimis , inæqualibus, 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


Ce genre voisin des spongiaires est remarquable par sa base très-compacte, et 
qui devait être déjà solide pendant la vie des animaux. Il y a longtemps que 
MM. Lamouroux et Deslongchamps en ont signalé une autre espèce dans le Forest- 
Marble, du département du Calvados. Le Manon capitatum, de Goldfuss, pourrait 
bien être le fossile que nous décrivons. 


{ Collection Michelin.) 


SPONGIA BOLETIFORMIS. N. 


( a. Magnitudine natura'i. 
PIS Ge 1 PME AVarietas: 
| €. Pars exterior aucta. 


Fossile du Mans (Sarthe ). 


( Voir page 6.) 
SPONGIA PEZIZA. N. 


PL. 36, fig. 5. Magnitudine naturali. 


( Voir page 143.) 
SPONGIA TRIGERIS. N. 


a. Magnitudine natural. 


PERS MEME { b. Pars superior aucta. 


S. explanata, contorla, revolula, lobata, intüs fibris crispis laxè intricatis composita , 
extüs cuticulà crassiusculà, poros , rugosà ornata; poris irregularibus , aggregatis. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


Nous nous faisons un plaisir de dédier cette espèce à M. Triger, ingénieur civil 
des mines, auteur de la belle carte géologique du département de la Sarthe. 


ICONOGRAPHIE, ZOOPHYTOLOGIQUE. 217 


Quant au polypier, il a toujours une de ses faces couverte d’un épiderme assez 
épais, présentant des perforations très-irrégulières, tantôt étoilées , tantôt 
rondes , et quelquefois composées de trois ou quatre pores agglomérés. Il est du 
resle assez commun. 


{ Collection Michelin.) 
SPONGIA MULTIDIGITATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Pl 51: fis:9: 
CH { b. Pars aucta. 


S. erecta, multilobata, tenuissimé porosa; lobis subcylindricis, compressis, obtusis, truncatis; 
osculis terminalibus, profundis. 


Fossile du Mans (Sarthe ). 


Cetle espèce se compose de lobes digités, ordinairement réunis deux ou trois 


ensemble par la base. Les tubes qui partent des oscules terminaux se prolongent 
assez profondément. 


(Ma collection. ) 


SPONGIA INFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Pl. 52; fig. 15. 
CÉLRE b. Pars aucta. 


S. sessilis, adhærens , tuberosa, rotundata , compressa , laxè intricata ; foramainibus sparsis, 
inæqualibus. 


Fossile des environs du Mans ( Sarthe ). 


Cette éponge enveloppait les corps qui l'approchaient, et on y trouve quelque- 
fois des débris de coquilles. 


{ Collection Michelin.) : 
SPONGIA TUBULIFERA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


P53 6e le 
A NU lui derere =» auctà. 


S. cyhindrico-clavata vel turbinata; fibris crassiusculis , intricatis, tubulos raros , longitu- 
dinales includentibus ; tubulorum osculis orbicularibus in summitate. 


Manon tubuliferum , Goldfuss, Petref., pl. 1, fig. 5. 


Fossile des environs du Mans, de Saint-Pierre de Maestricht (Belgique ). 


248 ICONOGRAPHIE ZOOPAYTOLOGIQUE. 


L'échantillon que nous possédons n’est pas aussi complet ni aussi régulier que 
celui de M. Goldfuss, mais cependant la disposition des tubes ne nous a laissé 
aucun doute sur l'identité de l'espèce. 


( Ma collection. ) 
NULLIPORA LYCOPERDIOIDES. N. 


. Pars interior. NÉE : 
PI. 53, fig. 20. ” de. è Magnitudine naturali. 
D. —— exterior. 


N. tuberosa , subpedicellata, compacta, e stratis numerosis , concentricis composila , lævigata. 
Fossile des environs du Mans ( Sarthe). 


Ce corps se rencontre très-fréquemment depuis la grosseur d'un pois Jusqu'à 
celle d’une noix. Il sert souvent de logement à de petites coquilles perforantes. 


( Ma collection. ) 


DIASTOPORA PAVONINA (*). N. 


| a. Magnitudine naturali. 
| b. Pars aucta. 


D. explanata, lobata , in utraque superficie cellulosa ; cellulis tubulosis, cylindricis, erectis , 
quincuncialiter dispositis ; marginibus lobarum latis , rotundatis, porosis. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe ). 


Cette espèce s'étend en lobes flabelliformes assez épais , et composés de petits 
tubes redressés sur les deux faces. 3 


( Ma collection. ) 


DIASTOPORA ESCHAROIDES. N. 


a. Magnitudine naturali. 


INPI 53 P0fo Ie: 
Es b. Pars aucta. 


D. incrustans, explanata ; cellulis tubulosis, proeminentibus , rotundis , in lineas irregulares 
dispositis, minimis, marginatis. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe). 


(1) Cette espèce et Les deux suivantes ont été, par oubli, omises à leur place , page 203. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 219 


Des expansions trés-minces paraissant avoir encroûté de petites branches de 
végétaux ou de Gorgones, constituent ce polypier. Les cellules en sont petites, sur 
une seule face, peu relevées et caractérisées seulement par un bourrelet mar- 
ginal. | 


{Collection Michelin.) 
IDMONEA TETRAGONA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PIS 3100419; | b. Pars superior 


: : aucfa. 
€. —— inferior 


Î. ramosa, dichotoma, gracilis, subletragona , compressa; ramis elongatis ; poris aliernis 


lateris oblique vel transversim seriatis , fasciculatis; parte superiore ramulorum striata el infe- 
riori porosé. 


Fossile des environs du Mans (Sarthe }. 
Cette espéce assez rare se fait remarquer par ses rameaux allongés subtétra- 
gones et par ses faisceaux transversaux de pores à peine visibles à l'œil nu, La 


face inférieure est striée et très-poreuse. 


{ Ma collection. ) 


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ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 291 


GROUPE OOLITIQUE. 


STRATES À POLYPIERS DE LANGRUNE, RANVILLE, ETC. (CALVADOS). 


La couche qui renferme les polypiers que nous allons décrire est généralement 
connue sous le nom de Forest-marble, par analogie de position avec celle qui porte 
le même nom dans le sud de l'Angleterre. 

D'après les tableaux de M. de la Bèche et nos observations, quelques-uns des 
fossiles de cette couche se trouvent dans quelques autres du même groupe et, 
notamment, du système oolitique inférieur. Sauf quelques espèces rarissimes, 
jusqu’à présent , les Zoophytes sont généralement abondants et dans un bon état 
de conservation, au milieu d'une immense quantité de fragments brisés et 
roulés. 

Nous ferons cependant remarquer que la division des Zoanthaires pierreux 
n’est représentée que par douze genres, formant en tout quinze espéces, tandis 
que le surplus appartient en grande partie aux Milléporés , Tubuliporés et Spon- 
giaires. On y trouve en outre des coquilles, des Échinides, et des débris d’Astéries 
et d'Encrinites. 

Lorsque Lamouroux à signalé et décrit pour la prennère fois, en 1821, un 
grand nombre d'espèces de polypiers du Calvados, les terroirs des communes 
de Langrune, Lebisey, Luc, Ranville,etc., n'avaient pas encore étéexplorés par 
des chercheurs aussi instruits et aussi habiles que MM. Deslongchamps et Tesson. 
C’est à eux que nous devons des individus parfaits qui nous ont mis à mème 
de rectifier quelques erreurs presque inévitables de genres el d'espèces, et qui 
ont été commises pour avoir été établis sur de mauvais échantillons. Ainsi le genre 
Eunomie n’est plus qu’une espèce de Lithodendron et celui Microsolène devient 
un Alvéopore qui est un démembrement du genre Porite. Déjà dans les Annales 
des Sciences naturelles, M. Milne-Edwards, auquel nous dévons de bonnes obser va- 
tions sur quelques familles de Zoophytes, a réuni aux Diastopores, les Bérénices 
et les Mésentéripores, et il faudra peut-être en faire autant pour quelques 
Eschares de ce terrain. 


FUNGIA ORBULITES. Lamouroux. 


a. Pars superior. 
PI. 54 , fig. 1. b. - — inferior. } Magnitudide naturali. 
€. —— aucta. 


F. orbicularis, supernè convexa, subconica, oblongiter umbilicata: lamellis tenuissimis, 


292 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ni 


densis, numerosis, rugostusculis; infernè subconcava; marginibus rotundis, sæpè revolutis ; 


strüs minimis, radiatis, granulosis. 


Porpite circulaire, Guettard, Hém., tome TT, pl. 42, fig. 6 et 12, pl. 91, fig. 14, 15. 
——— ———— Schroter, Einl., TT, page 506, pl. 9, fig. 7. 

Fungia orbulites, Lamouroux, £xpos. méthod. des pol. , page 86, pl. 83, fig. 1 à 3. 
———  lœus, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 12. 


Cyclolites ——— Blainville, Han. d’Actin., page 335. 
Fungia: ——— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. sans vert., nouv. édit., tome If, 
page 375. 


Fossile du département de l'Aube , d'Hirson (Aisne) , de Ranville, ete. (Calvados), de Saint- 
Wast (Pas-de-Calais), du Jura suisse , ete. 


Nous avons pensé devoir réunir ensemble l’espèce de Lamouroux et celle de 
M. Goldfuss , attendu qu'il n’y a réellement aucune différence spécifique. Nous 
ferons seulement remarquer que les individus des environs de Saint-Wast sont 
un peu plus grands et plus coniques, et qu'étant moins fatigués les granulations 
des lamelles et des stries sont très-visibles. 


{Musée de Caen, collections Bouchard, Deslongchamps, Tesson, Michelin, etc. } 


MONTLIVALTIA CARYOPHYLLATA. LamouRoux. 


S. 


PL. 54, fig. 2. Magniludine naturali. 


M. adhærens, subpiriformis, duabus partibus composita ; inferiore transversé rugosd, comcâ:; 
superiore eadem ferè longitudine, paululüm latiore, subplan@ , umbilicatà, lamellosà ; basi re- 


curvd. 


Caryophylloïde, Guettard, Mém., tome III, pl. 26, fig. #, 5. 

Montlivaltia caryophyllata, Lamouroux , Exp. méthod. des pol., pl. 79, fig. 8 à 10. 
2 ——__— Blainville, Man. d'Actin., page 336, atlas, pl. 63, fig. #. 
_————— Gueltardh , Id., Man. d’'Actin., page 336. 

Anthophyllum piriforme, Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 10. 


Montlivaltia caryophyllata, Bronn, Leth. geog., atlas, pl. 16, fig. 17. 
_——— —-———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit , 


tome IT, page 369. 
Fossile de Ranville, etc. { Calvados). 


Nous avons pensé devoir conserver ce genre qui parait remplacer en partie 
dans le groupe oolitique les Turbinolies et les Caryophyllies non striées extérieu- 
rement. Nous y réunissons aussi les Anthophyllum decipiens et sessile de M. Gold- 


fuss. 


{Musée de Ca:n, eollections Deslongchamps , Micheïin. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 293 
ANTHOPHYLELUM TRUNCATUM. N. 
PI. 5%, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A. simplex, subrotunda, teres, superné plana, sicut truncata, longitudinaliter fort striata, 
præcipuë in parte super; stellà terminali, magnà, profundà; margine rotundo , inflato ; basi 
adhærente, extensd. 


Caryophyllia truncata, Lamouroux, Exp. méth. des pol., page 85, pl. 78, fig. 5. 

——— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 346. 

Le Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit.. 
tome II, page 351. 


Fossile de Langrune , Ranville (Calvados ). 
Ce polypier que nous avons retiré des Caryophyllies se rapproche certainement 
des Anthophylles. Sa forme presque cylindrique et surtout sa base adhérente et 


aussi large au moins que l'étoile terminale, doivent l’éloigner des Turbinolies et 
des Montlivalties. 


(Musée de Caen, collections Deslongchamps, Michelin.) 


CARYOPHYLLIA RETORTA. N. 
PL. 54, fig. 4. Magnitudine nalurali. 


C. solitaria, subclavata, feré elliptica, externe striata; strüs crassis , interruphs; stellà ter- 
minali, profundà; lamellis numerosis; basi adhærente, attenuatà. 


Fossile de Langrune (Caïvados). 


L'individu unique jusqu'à présent de cette espèce, est roulé, pelit, court, 
resserré vers le haut, ainsi que vers le milieu. Les stries élaient grosses et sans 
doute tuberculeuses. 


(Collection Deslongchamps. ) 


LITHODENDRON EUNOMIA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


D], 54 œ 
PI. 54, fig. 6. | b. Pars aucta. 


L, ramosissimum ; ramis exiquis, numerosis, elongatis, distantibus, parallelis, vel divaricatis. 
Subrotundis, lamellosis; stellis terminalibus , minimis. 


Eunomia radiata, Lamouroux , Exp. méth. des pol., page 83 ,pl. 81, fix. 10, 11. 


22 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Faxosites radiata, Blainville, Man. d'Actin., page 403, atlas, pl. 64. fig. 4. 
Eunomia ——— Bronn, Planzenth., pl. 4, fig 13. 
———— - —— id. Zeth.geog., pl. 16, fig. 23. 


Fossile de Langrune, Lebisey, Luc, Ranville (Calvados), de Billy, près de Chanceaux ({Côte- 
d'Or), de Bathford , près de Bath (Angleterre ). 


Ce polypier a été transporté dans différents genres, attendu qu'on n'en con- 
naissait pas la structure intérieure . et ce n’est réellement que depuis les habiles 
et patientes recherches de M. Deslongchamps que l’on doit enfin de savoir qu'il 
est lamelleux et non tubuleux. Il rentre donc naturellement dans les Caryophyl- 
lies fasciculées , ou plutôt les Zithodendron de Schweiger. 


(Musée de Caen, collections Deslonchamps , Michelin , A. Passy, Tesson , etc. ) 


MEANDRINA VENUSTULA. N, 


Magnitudine naturali. 


(Wa 
PINS; then: Ü b. Pars aucta. 


M. explanata, minima ; anfractibus tortuosis, numerosis, lamellosis; lamellis perparvulis, 
oppositis ; vertice colliculorum obluso. 


Fossile de Langrune ( Calvados). 


Cette espèce est probablement l’une des plus petites du genre. Elle est fort 
rare, car M. Deslongchamps ne l’a rencontrée qu'une seule fois. 


( Collection Deslongchamps.) 
AGARICIA RAMULOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI 5% fes: 
1405 b. Pars aucta. 


A. frondibus ramosis, polygonis , longitudinaliter rugosis; rugarum carinis, lamellosis, à 
summo acutis, lœvigatis; stellis raris, imperfectis. 


Fossile de Langrune (Calvados). 


Cette jolie espèce, dont on ne possède que de petits fragments, a beaucoup 
d'analogie avec une variété de l'A. ampliata de Lamarck. Elle formait sans doute 
de petits groupes branchus, polygonaux et relevés. 


{Collection Des'onchsmps ) 


> 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 225 


ASTREA LAMOUROUXII. N. 
PI. 54, fig. 9. Magnitudine naturali. 


A turbinata vel explanata; stellis subæqualibus, contiquis, paulüm profundis; lamellis 
majoribus è centro radiantibus, aliis rectis, alüs in angulum flexis conniventibus , minoribus 
intermediis. 


Fossile de Croisille, Langrune (Calvados). 


Je ne connais encore que deux échantillons de ce polypier, lun de Langrune 
dans le Forest-marble, et l’autre des Moutiers près Croisille dans l'oolite infé- 
rieure. 


( Collections Deslongchamps, Michelin. ) 
ASTREA LIMITATA. LamouRouUx. 


a. Magnitadine naturali. 


PI. 54, fig. 10. 
“PS b. Pars aucta. 


A. tuberosa; stellis contiguis, polygonalibus , irregularibus , subprofundis ; margine acuto ; 
25 circiter lamellis inæqualibus, majoribus 8. 
Astrea limitata, Lamouroux , Votes manuscrites. 
Fossile de Langrune, Luc, Ranville , etc. (Calvados). 


Cette espèce forme des masses irrégulières que l’on rencontre assez fréquem- 
ment, mais mal conservées. Quoique les lamelles soient souvent brisées, J'en ai 
compté de vingt à vingt-cinq, dont sept à huit grandes allant du centre à la 
circonférence. 


{Collections Deslongchamps , Michelin. ) 
ASTREA BACCIFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 54, fig. 1. 
SALES b. Pars aucta. 


A. parva , tuberosa , subglobosa ; adhærens ; stellis minimis, inæqualibus, distantibus , rotun- 
dis, ad marginem incisis ; lamellis 12, majoribus 6; interstitiis lamellarum diversè sculptis. 
Fossile de Langrune (Galvados ). 


Cette petite espèce forme presque toujours de petites masses globuleuses, à 
étoiles de diverses grandeurs dont les bords sont régulièrement festonnés. Les 
29 


226 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


interstices des étoiles paraissent sculptées de figures diverses. Il est à remarquer 
que dans les couches du Forest-marble que nous décrivons, ainsi que dans celles 
du Grès vert du Mans, les espèces les plus fragiles sont mieux conservées que celles 
devant avoir plus de solidité. 


{ Collections Deslongchamps, Michelin. ) 
ASTREA DISSIMILIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 54, fig. 12. b. Pars aucta. 
C. —— exesa aucta. 


A. ramosissima; ramis subcylindricis, divaricatis, extremitatibus rotundatis; stellis poly- 
gonis, excavaltis, profundis, ad marginem subacutis, lamellosis ; lamellis irregularibus, subindé 
communibus. 


Fossile de Langrune ( Calvados). 


Cette espèce varie beaucoup dans la forme de ses étoiles qui sont souvent tres- 
enfoncées, tandis que d’autres fois elles le sont beaucoup moins. Il en résulte que 
les bords, aulieu d’être toujours assez aigus, sont quelquefois obtus. Les lamelles 
varient dans leur longueur, et quelques-unes passent d’une étoile à l’autre. 


( Collections Deslongchamps, Michelin. ) 
ASTREA CADOMENSIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 54, fig. 14. { b. Pars aucta. 


A. ramosa ; ramis subcylindricis ; stellis minimis , confertis, multilamellosis, excavatis : cen- 
tro concavo , papilloso ; lamellis parvulis, communibus, hine rectis , indè geniculatis. 


Fossile de Langrune ( Calvados). 


Cette Astrée devrait peut-être, ainsi que la suivante, appartenir au genre 
Thamnastérie de M. Lesauvage; mais, comme nous possédons de véritables 
Astrées vivant actuellement et branchues, nous pensons devoir les laisser dans 


ce dernier genre. 


( Collections Deslongchamps, Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 227 


ASTREA DIGITATA. DEFRANCE. 


{ a. Magnitudine naturali. 


PI. 54, fig. 15. | b. Pars aucta. 
c. —— —— detrita. 


A. ramosissima ; ramulis cylindricis, digitatis ; stellis minimis, polygonis, distantibus, lamel- 
losis ; lamellis parvulis, continuis, sæpè angulosis ; axe centrali. 


Astrea digitata , Defrance , Dict. des Sc. nat. , tome XLIT, page 386. 

Thamnasteria digitata, Lesauvage, Ann. des Sc. nat., tome XXVI, p. 330, pl 12, 
fig. 3. 

—————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit , 
tome IT, page 425. 


Fossile de Langrune ( Calvados ), de Saint-Claude (Jura). 


Ce polypier, qui devait être très-branchu , varie depuis la grosseur d’une plume, 
jusqu’à celle du petit doigt. Ses étoiles sont élégantes et elles présentent un axe 
central sur lequel viennent s'appuyer les lamelles. 


(Collections Defrance , Deslongchamps , Michelin.) 


ALVEOPORA MICROSOLENA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 55, fig. 1. b. Pars aucta. 


A. explanata , turbinata vel semisphærica, porosa, scabra ; stellis confertis, compressis, mul- 
tilamellosis : lamellis continuis, rectis vel recurvis ; parietibus et lamellis erectis,rugosis, dentatis, 
fenestratis; parte inferiori, sublævi, turbinatà vel crassè plicatà ; basi adhærente minima. 


Microsolena porosa, Lamouroux, Æxp. méth. des polypiers, page 65, pl. 74, 
fig. 24 à 26 

————— ——— Bjainville, Man. d'Act., page 425, atlas, pl. 69, fig. 5. 

————— ——— Bronn, Syst. der Urweltl. Pflanzenth., pl. 4, fig 14. 

————— ——— id. Leth. Geogn., pl. 15, fig. 6. 

————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
tome II, page 328. 


Fossile de Luc, Langrune, etc., près Caen (Calvados). 


Après avoir étudié ce polypier attentivement et avoir comparé les quinze à 
vingt échantillons plus ou moins roulés qui nous ont été communiqués par 
M. Deslongchamps, nous n’avons pas balancé à le réunir aux Alvéopores de 
MM. Quoy et Gaymard. Ce genre a été admis par M. de Blainville, qui y à 
joint à juste titre la Porites reticulata de Lamarck. Nous croyons donc 


998 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


que l’intérieur des alvéoles est rempli par des expansions ou lamelles qui, comme 
les parois des étoiles, sont échinulées, perforées et réticulées. Les étoiles de 
ce genre sont beaucoup plus grandes que celles des vraies Porites. La meilleure 
figure donnée par les auteurs, qui nous ont précédé , est celle 44 a de M. Bronn 
(Syst. der Urwelt. Planzenthiere), pl. 4. 


(Musée de Caen, collections Deslongcbamps, Michelin , Tesson). 


OCULINA GEMMATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL 84 6 SN RE ct 


O. ramosissima, pumila ; ramulis granulosis, prope stellas costulatis ; stellis subturbinatis, 
margine proliferis, lamellosis. 


Fossile de Langrune (Calvados). 


Cette jolie petite espèce a la plus grande analogie avec l'Oculina prolifera 
de Lamarck; comme elle ses tiges sont couvertes de granulations presque im- 
perceptibles , surtout dans les individus roulés, et, de plus, chaque petit rameau 
stellifère paraît s'élever latéralement d’une étoile inférieure. 


(Collection Deslongchamps, Michelin ). 


OCULINA NEUSTRIACA. N. 


PI. 55, fig. 2. Magnitudine naturali. 


O. ramosa ; ramis lϾvibus, subcylindricis, prope stellas excavatis ; stellis subrotundis, la- 
mellosis. 


Fossile de Langrune, Ranville (Calvados). 


Le peu de fragments connus de celte espèce est roulé et dans’ un assez 
mauvais état de conservation. N'ayant pu les rapprocher d'aucun autre genre et 
les tiges nous paraissant très-lisses, nous nous sommes décidé à en faire une 
Oculine, opinion partagée par M. Deslongehamps. 


(Collections Deslongchamps, Michelin.) 
POCILLOPORA SERTIFERA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 54, fig. 13. 
178 b. Pars aucta. 


P.ramosa; ramulis divisis, attenuatis ; stellis minimis, sparsis, rotundis, cavis, per diaphrag- 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 299 


mata parallela divisis, obsoletè lamellosis ; lamellis 12, majoribus 6 ; interstitiis stellarum sub- 
canaliculatis, strialis ; sulcis alternis, in serta dispositis. 


Fossile de Langrune (Caivados). 


Autant que nous avons pu en juger par l’examen de l'échantillon unique 
que M. Deslongchamps possède et qu’il nous a confié, ce polypier nous a 
paru composé de petits tubes terminés en étoiles et transversalement divisés 
par de petites cloisons extrêmement minces. Cette analogie avec le Pocillopora 
Damæcornis, et particulièrement ses variétés branchues, nous a: fixé pour le genre. 


(Collection Deslongchamps. ) 


PELAGIA CLYPEATA. Lamouroux. 


a. Pars superior. 


PI. 209! 
DES EEE b. —— inferior. 


P. simplex, pedunculata, subrotunda, superne plûs minüsve expansa, umbilicata , lamellosa : 
lamellis radiatis, exerentibus, rarè simplicibus, sæpé dichotomis, porosissimis  inferne subplena, 
lϾvis vel circinniter rugosa ; stipite brevissimo, tereti, conoideo. 


Pelagia clypeata , Lamouroux , Exp. méth., page 78, pl. 79, fig. 5, 6,7, 

——— -———— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXX VIII, page 279. 

Defrancia clypeata , Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pag. 12, 13, pl. 4, fig. 7. 

———— ———— id. Leth. geog., page 206, pl. 16, fig. 18. 

Fungia clypeata , Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 3. 

Pelagia clypeata, Blainville, Man. d'act., page 410, pl. 63, fig. 3, pl. 69, fig. 3. 

——— ———— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, 
page 289. 


Fossile de Lebisey, Ranville , etc. (Calvados). 


Ce polypier, l’un des plus remarquables par sa forme voisine des Zoan- 
thaires, semble faire le passage aux Polypiaires milléporés en présentant des 
lamelles rayonnées, mais poreuses intérieurement. Nous avions d'abord pensé 
qu'il pouvait n'être que de jeunes Apsendésies, mais la surface inférieure 
n'offre aucun rapport avec ce genre, et nous croyons, comme M. de Blainville, 
devoir le rapprocher des Lichénopores. 


(Collections Defrance, Deslongchamps, Michelin, etc. ) 


230 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 


APSENDESIA CRISTATA. Lamouroux. 


a. Pars superior 
PI. 52, fig. 5. ? b. —— inferior 
€. —— aucta. 


Magnitudine naturali. 


A. subhæmispherica , cristata , irregulariter contorta ; laminis flabellahs , erectis aut parüm 
inclinatis, sinuosis; infernè lævibus, rarû tuberculatis ; supernè lamellosis ; lamellis simplicibus, 
sæpè dichotomis, ad marginem laciniatis et porosissimis. 


Apsendesia cristata, Lamouroux , Exp. méthod., page 82, pl. 80, fig. 12, 13, 14. 


——— --— Defrance, Dict des Sc. nat., tome XLIT, page 391. 
———— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pages 18, 19, 42, pl. 5, 
fig. 7. 


———  — — id. Zeth. geog., page 248, pl. 15, fig: 7. 
——— Blainville, Man. d’Act., page 409, pl. 65, fig. 3. 
Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, 


page 290. 


Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). 


Ce polypier, que Lamouroux avait à tort rapproché des Agaricies et des Pa- 
vonies, doit rentrer dans les Milléporés lamelleux. Nous avons eu le bonheur 
de rencontrer un échantillon très-complet qui permet d'offrir sa constitution 


supérieure et inférieure. 
{ Collections Deslongchamps, Michelin. ) 


APSENDESIA DIANTHUS. BLAINVILLE. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


A. explanata , ramosissima , subradiala ; ramis divaricatis, compressis, lamellosis, porosis ; 
poris numerosis. 


Apsendesia dianthus, Blainville, Man. d’Act., page 409, pl. 69, fig. 2. 
Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. 


tome II, page 290. 


Fossile de Ranville, Lebisey, etc. (Calvados). 


Cette belle espèce, qui avait échappé aux recherches de Lamouroux, se com- 
pose de rameaux lamelleux et rayonnants, partant d’une petite tige centrale. Elle 
ne forme jamais, comme la précédente, des crêtes ayant des lames aux ex- 


trémités. 


(Gollection Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. | 231 
INTRICARIA BAJOCENSIS. DEFRANCE. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 56, fig. 5. 
are b. Pars aucta. 


J. ramosissima , intricata; ramulis tenuibus, anastomosantibus, subteretibus. cellulosis: 
cellulis numerosis, hexagonis, elongatis, ad marginem elevatis. 


Intricaria Bajocensis, Defrance, Dict. des Se. nat., tome XXII, page 546. 

= ——— ————— Blainville, Man. d’Actin., page 456, pl. 68, fig. 1 (sous le nom 
d’Intricaire d’Ellis). 

x mm PIONN, Leth.geog., pl. 16, fig. 13. 


Fossile de Bayeux, Ranville, etc. (Calvados). 


Ge genre, établi par M. Defrance, se compose de très-petits rameaux presque 
cylindriques, anastomosés irrégulièrement. Les cellules offrent assez souvent 
l’aspect des Eschares un peu usés. 


(Collections Defrance, Michelin , etc.). 


TEREBELLARIA RAMOSISSIMA. Lamouroux. 


PL 55 fi 10 a. Magnitudine naturali. 
dt { b. Pars aucta. 

T'. dendroides ; ramis numerosis, dichotomis, brevibus, divaricatis, teretibus, obtusis , in spi- 
ram convolutis; poris subtubulosis, protuberantibus, numerosis, quincuncialibus, plûs minüsve 
secundüm spiram inclinatis. 


Terebellaria ramosissima , Lamouroux , Exp. méth., page 84, pl. 82, fig. 1. 

————— —————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LIIT, page 112. 

———— ————— — Blainville, Man. d’Act., page 409, pl. 67, fig. 5. 

————— —————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nou. édit. 
tome IT, page 318. 


Fossile de Lebisey, Luc, Ranville, etc. (Calvados). 


Cette espèce est assez commune. Ses rameaux sont très-nombreux, bifurqués 
et entremêlés. 


(Collections Defrance, Deslongchamps, Michelin, etc.) 


232 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 


TEREBELLARIA ANTILOPE. Lamouroux. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 55, fig. 11. 8 + 
b. Pars aucta. 
T.. ramis parüm numeross, subrectis, acutis, in spiram contortis ; poris protuberantibus, in 
partem inferiorem spiræ præsertim dispositis. 


Terebellaria antilope, Lamouroux, Exp. méth., page 84, pl. 82, fig. 2, 3. 
————— ———— Defrance, Dict. des sc. nat., tome LIIT , page 112. 
————— ———— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pag. 20, 21 et 43, pl. 6, 


fig. 13. 
————— ———— Id., Leth. geogn., page 246, pl. 16, fig. 12. 
a ——— Blainville, Man. d’Actin., page 409, pl. 67, fig. 6. 
—— ——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 


tome IT , page 319. 
Fossile de Langrune , Lebisey , Ranville, etc. (Calvados). 


Ce polypier diffère du précédent par ses rameaux allongés, distants les uns 
des autres, droits et aigus. 


( Collections Defrance , Deslongchamps, Michelin. ) 


TILESIA DISTORTA. Lamouroux. 


a. Magnitudine naturali. 
ECS RE b. Pars aucta. 


T. subramosa, distorta, verrucosa; ramis brevibus, truncatis; parte porosà, laciniatà ; 
poris minutis, collectis ; parte non porosà, lœvigatà , depressä. 


Tilesia distorta, Lamouroux, Expos. méthod. des pol., page 42, pl. 74, fig. 5 et 6. 
Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LIV, page 365. 

_—— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pl 6, fig. 5. 

——— ——— Id., Leth. geogn., page 247, pl. 15 , fig. 8. 

_——— ——— Blainville, Man. d’Actin., page 415, pl. 63, fig. 5. 
Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome II, 


page 316. 


Fossile de Langrune, Ranville ( Calvados ). 


Polypier tortueux, verruqueux, couvert de pores réunis en groupes au milieu 
de parties lisses et sans pores. Il se rencontre très-rarement. 


(Collection Deslongchamps. ) 


[LL 
oc 
O2 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. 


THEONOA CLATHRATA. Lamouroux. 


s a. Magnitudine naturali. 
PL 55, fig 6. s 
b. Pars aucta. 


T. conica vel explanata, crassè et illepidè teres undulataque, simplex vel lobata; lobis 
brevibus , obtusis; lacunis irreqularibus, sparsis, profunde depressis; poris subangulosis, 


minulissümis , Sparsis, nunquäm in lacunis. 


T'heonoa clathrata, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 82, pl. 80, fig. 17, 18. 
—=—————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LIIT, page 470. 
——————— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 20. 

nn ccm 0. LE (E0U.> pasel250) pl 16, fig. 14. 

——-————. Blainville, Han. d’Actin., page 408, pl. 67, fig. 2. 
———————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome II ; 


page 318. 


Fossile de Bénouville, Ouestreham , Saint-Aubin , Ranville ( Calvados ). 


Ce polypier forme une masse conique grossièrement lobée et ondulée. On +) 


distingue des trous ou enfoncements irrégulièrement disposés et non poreux. 
( Collection Tesson. ) 


ENTALOPHORA CELLARIOIDES. Lamouroux. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 56, fig. 4 
2 b. Pars aucta. 


E. ramosa , teres ; appendiculis tubulosis, elongatis, numerosis, sparsis, truncatis , testaceam 


Entalii une sed capillaceis. 


Entalophora cellarioïdes, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 81, pl. S0, 


fig. 9, 10, 11. 
= ————— Brosn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pages 27, 43, pl. 7 
fig. 10. 
= Id. Zeth geog., page 243, pl. 16, fig. 24. 


————— Blainville, Man. d'Actin., page 489, pl. 82, fig. 1. 


Fossile de Saint-Aubin, Ranville { Calvados”. 


Ce polypier qui se rencontre assez rarement, surtout en bon état, est remar 
quable par ses tubes qui se prolongent en s argissant un peu vers l'extrémité 
libre et en se dirigeant de divers côtés. 


(Collections Deslongchamps, Michelin.) 


30 


234 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


IDMONEA TRIQUETRA. Lamouroux. 


< a. Magnitudine nalturali. 
PI-56 8-16. b. Pars aucta. 

I. ramosa; ramulis divaricatis, adhærentibus vel liberis, distortis, triquetris ; duabus 
faciebus cellulosis: cellulis prϾaltis, tubulosis, distinctis in seriis transversalibus parallelisque ; 
alter@ facie subcanaliculatà , lævissimé , nulliporosa. 


Idmonea triquetra, Lamouroux , Exp. méthod., page 80, pl. 79, fig 13-15. 

——— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXIT, page 564. 

——— ———— Bronn . Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 12. 

—_—— ——  — Id: Zeth. geog., pl 16 fig. 11. 

——— ——— Blainville, Man. d'Act., page 490 , pl. 68 , fig. 2. 

_—— ——— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit, 
tome IT, page 281. 


Fossile de Langrune (Calvados). 


Ce joli polypier est rarissime, et M. Deslongchamps est, je crois, le seul qui le 
possède. L'individu qu'il a eu la complaisance de me communiquer est fixé 
sur une valve de Térébratule. Ce genre étant ordinairement rameux et élancé 
est dans l’espèce en discussion adhérente, par exception, jusqu'à présent. 


(Collection Deslongchamps. ) 
CRICOPORA ELEGANS. BLAINVILLE. 


à a. Magnitudine naturali. 
PI. 55, fig. 13. Se LAran 
b. Pars aucta. 
C. eleganter ramosa, dichotoma , teres ; ramis divaricats , ad extrematates et verticilliter 
porosis; verticillis distantibus , plus minusve inclinatis ; poris rotundis, tubulosis. 


Spiropora elegans, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page #7, pl. 73, fig. 19 à 22. 

——— ——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome L, page 300 

——— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pages 20, 21, pl. 6, fig. 3 

Cricopora elegans, Blainville, Dict. des Sc. nat., tome LX , page 385. 

———— ——— Bronn, Lelh. geog., page 247. 

———— ——— Blainville, Man. d’Act., page 421, pl. 67, fig. 1. 

ne —— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert.. tome II, nouv. 
| édit., page 453. 


Fossile de Langrune, Lebisey, Luc, Ranville (Calvados), de Vassy, près d’'Avallon 
(Yonne). 
\ 


Ce polypier aux formes élancées parait être un de ceux les plus caractéris- 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 235 


tiques des Oolithes inférieures. Il existe au Muséum d'histoire naturelle plusieurs 
individus d'espèces très-voisines de celles-ci, recueillies dans les mers australes 
par divers voyageurs et notamment par MM. Peron et Lesueur. | 


{ Collections Deslongchamps, Michelin.) 


CRICOPORA CESPITOSA. BLAINVILLE. 


PL. 56. fic. 1 a. Magnitudine naturali. 
: ig. 1. 
PE b. Pars aucta. 
C. ramosissima; caulibus dumetosis; ramis teretibus, parallelis, acutis ; cellulis numerosis , 
minultissimis, subexertis, in lineis diagonicis, proæimè dispositis. 


Spiropora cespitosa, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 86, pl. 82, fig. 11, 12. 

Cricopora ———— Blainville, Man. d'Act., page 421. 

—— ———— Bronn, Leth. geog., page 247, pl. 16, fig. 10. 

———— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
tome IT, page 453. 


Fossile de Langrune , Lebisey, Ranville ( Calvados ). 


Des tiges nombreuses, parallèles, effilées et très-pressées caractérisent cette 
espèce. Les pores qui sont très-petits sont diagonalement disposés. 


{Collections Deslongchamps , Michelin. ) 
CRICOPORA TETRAGONA. BLAINVILLE. 


a. Magnitudine natural: 
Pl 555. fig-12; 
b. Pars aucta. 
C. ramosa, divaricata; ramis irregulariter tetragonis, subcontortis, flexuosis, porosis ; 
poris tubulosis numerosis , serialibus , transversè dispositis. 


Spiropora tetragona , Lamouroux, Æ£xp. méthod. des Pol., page 86, pl. 82, fig 11, 12. 

———— tetraquetra? Xd., Id” page 47. 

Cricopora tetragona, Blainville, Man. d’Act., page 421. 

———— tetraquetra, Bronn , Leth. geog., page 247. 

———— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
tome IT, page 453. 


Fossile de Langrune, Lebisey , Luc, Ranville, etc. (Calvados). 


Ce polypier à tige tétragone, assez commun dans la Forest-marble du Calvados, 


236 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
est sans doute le même que celui signalé par Lamouroux, Exp. méthod. des 


Polypiers, page 47, sous le nom de Spiropora tetraquetra. 


( Gollections Deslongchamps, Michelin, etc. ) 
CRICOPORA ABBREVIATA. BLAINVILLE. 


a. Magnitudine naturali 


PIA5621H00 
Fs s b. Pars aucta. 


C. ramosa, divaricata; ramis crassis, brevibus, teretibus, anastomosantibus, subtrun- 
catis, porosis, ad extremitales mamillatis; poris rotundis, sublubulosis , numerosis, quin- 
cuncialibus 


+ 


Cricopora abbreviata , Blainville, Man. d’Act., page 421. 
Fossile de Ranville { Calvados). 


Cette espèce a les branches trés-courtes, assez grosses et presque mamelon- 
nées aux extrémités. Elle forme de petits groupes qui se rencontrent rarement. 


(Ma collection. } 


CRICOPORA VERTICILLATA. N. 


y a. Magnitudine naturali. 


ae TE Ü b. Pars aucta. 


C. ramosa; ramis minimis, divaricatis, teretibus, dichotomis, porosis; poris tubulosis, 
numerosis, verticillatis; verticillis proximis, erectis. 


Fossile de Lebisey, Luc. Ranville , etc. (Calvados). 


Cette petite espèce, souvent brisée, se distingue par ses verticilles de pores 
très-rapprochés et souvent relevés. 
(Collection Michelin.) 


CRICOPORA TESSONIS. N. 


{ a Magnitudine naturali. 


PI. 56, fig. 6. 
* | b. Pars aucta. 


C. ramosa; ramis cylindricis, dichotomis ; superficie fragili, porosd; poris tubulosis , 
rotundis , distantibus , vel destructis, elongatis ; extremitatibus semisphericis. 


Fossile de Ranville (Calvados). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 237 


Cette espèce est peu commune et très-fragile; aussi est-il rare de la trouver 
entière et sans être dépouillée de son épiderme extérieur. Dans l'état usé elle 
se rapproche de quelques espèces de Cériopores. 

Nous nous faisons un devoir de la dédier à M. Tesson , naturaliste et collecteur 


distingué de la ville de Caen. 


{Ma collection. ) 
CHRYSAORA SPINOSA. LAMOUROUX. 


es | a Magnitudine naturali. 
P1: 55, fig. 8 
| b. Pars aucta. 
C. simplex , rarû ramosa , subteres , subspinosa; spinis conicis, acutis, numerosis, brevibus ; 
superficie rugosà , poros@ ; poris raris, distantibus. 


” 


Chrysaora spinosa, Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 83, pl. 81, fig. 6,7 
= —-— Defrance, Dict. des Se. nat., tome XLIT, page 392. 


Ceriopora crispa, Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 9. 

Neuropora spinosa , Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pages 20, 21 et 43, pl. 6, 
fig. 15. 

RATE spinosa, Blainville, Man d’act., page 41%, pl. 81 , fig. 6 

—=——— ———— Milne-Edwards, in ul An. sans vert. , nouv. édit., 


tome IT, page 315. 


Fossile de Langrune , Lebisey, Luc, Ranville (Calvados) , de Thurnau ( Allemagne ). 


Ce polypier et le suivant ne nous paraissent pas avoir une grande analogie 
entre eux, cependant comme Lamouroux et postérieurement MM. Defrance, de 
Blainville et Milne Edwards, nous les laissons dans le même genre. Nous nous 
réservons cependant, lorsqu'un plus grand nombre d'échantillons de l’espéce en 
discussion sera connu, d'adopter plutôt pour elle le genre Neuropora, créé par 
M. Bronn , que de la comprendre, avec M. Goldfuss, dans la famille trop nom- 
breuse des Ceriopora. Les pores sont peu nombreux et entremèlés d'une manière 
irrégulière d’aspérités coniques et assez aiguës. 


(Collections Deslongchamps, Michelin. ) 
CHRYSAORA DAMÆCORNIS. Lamouroux. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 55, fig. 9 


b. Pars aucta. 


C. ramosa, polygonalis; ramis numerosis, compressis, acutis, subpalmatis, inferné coalescen- 


238 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


fibus, in angulis costulatis; costis generaliter longitudinalibus, paululüm  flexuosis ; poris 
minultissimis , rotundis, inter costas disposilis. 


Chrysaora Damæcornis, Lamouroux, Exp. méth., page 83, pl. 81, fig. 8,9. 
———— ————— Defrance, Dict. des sc. nat., tome XLIT, page 392. 
Ceriopora angulosa , Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 7. 
.Chrysaora Damæcornis, Bronn, Leth. geog., page 2%5 , pl. 16, fig. 9. 
_——— — Blainville, Man. d'Actin., page #14, pl. 64, fig. 2. 
_— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. , 
tome IT, page 316. 


Fossile de Curey , Langrune , les Moutiers , Ranville { Calvados) , de Streitberg , Thurnau 
( Allemagne). 


Cette espèce, dont nous devons quelques individus trouvés en Allemagne à la 
générosité de M. de Hauer, est très-remarquable par ses côtes longitudinales, peu 
flexueuses et non poreuses. D’après les recherches de MM. Deslongchamps et 
Tesson , on la rencontre jusque dans des couches appartenant au Lias. 

Ce polypier présente quelque analogie avec le genre Palmipore, tel que l’a 
constitué M. de Blainville, et surtout avec quelques variétés de P. Solanderi, N., 
du bassin parisien, mais en plus petit. 


{ Collections de Hauer, à Vienne (Autriche), Deslongchamps, Michelin , Tesson. ) 
ALECTO DICHOTOMA. Lamouroux. 
PI. 2, fig. 10. Magnitudine auctà. 
(Voir page 10.) 


Alecto dichotoma , Milne-Edwards, Rech. sur les Polypes, premier fascic., Mém. 
sur les Crisies, Alectos, etc., page 14, pl. 15, fig. 4. 
—— ———— Id. Règne animal de Cuvier, Zoophytes, pl. 72, fig. #4. 


Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). 


Se rencontre fréquemment sur les grosses coquilles, les Bélemnites et les 
Apiocrinites. 


{Collections Deslongchamps, Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 239 
DIASTOPORA FOLIACEA. Lamouroux. 


: a. Magnitudine nalurali. 
PI. 56, fig. 8. | 4 
( b. Pars aucta. 


D. foliacea, explanata , lobata vel ramosa, utrinque cellulosa ; cellulis tubulosis, prominulis. 
exerentibus lamellarum in superficie gibbulis subelongatis ; ore rotundo. 


Diastopora foliacea, Lamouroux , Expos. méthod. des Pol., page 42, pl. 73, fig. 1.: 

-——— ——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLII, page 392. 

———— ——— Blainville, Man.d Actin., page 430, pl. 63, fig. 1. 

———— ——— Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2 série. Zool.. tome IX. 
pl:145; fig. 1. 


[Re 


_——— ——— Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. sur 
les Crisies , Diastopores , elc., page 32, pl. 15, fig. 1. 
— — Id. Règne animal de Cuvier, Zoophytes, pl 72. 
fig. 1. 


Fossile de Lebisey, Ranville, etc. ( Calvados ). 


Cette espèce a les deux faces de ses expansions foliacées garnies d'ouvertures, 
souvent un peu relevées de petits tubes formant deux couches adossées. 


{ Collections Deslongchamps, Michelin. ) 
DIASTOPORA LAMOUROUXII. M. Enwarps. 


L a. Magnitudine naturali. 
PI. 56, fig. 7. 8 
b. Pars aucta. 
D. foliacea, convoluta , in tubis crassis et irregularibus sæpè disposita , aliquotiés incrustans , 
parte exteriori solum cellulosa ; cellulis tubulosis, prominulis, minimis ; ore rotundo. 


Diastopora foliacea , Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 42, pl. 73, fig. 3, 4. 
——— —-—— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLII, page 392. 
———— ——— Blainville, Man. d'Act., page 430, pl. 63, fig. 1 b. 
———— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pag. 25, pl. 6, fig. 8. 
———— Lamourouxi, Milne-Edwards, Ann. des Se. nat., % série, Zool., 
tome IX, pl. 15, fig. 2. 


———— —————— Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. 
sur les Crisies, Diastopores, etc., page 33, pl. 15, fig. 2. 

———— —————— Id. Règne animal de Cuavier, Zoophytes. 
pl. 72, fig. 2 


Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). 


Les beaux travaux de M. Milne Edwards, sur ce genre, nous ont singuliè- 


240 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


rement aidé dans nos distinctions des espèces, et nous nous plaisons à recon- 
naître que sans eux il nous eût été très-difficile de ne pas en confondre quelques- 
unes entre elles. C’est ce qu'avait fait Lamouroux pour l'espèce que nous avons 
décrite, et il n'avait considéré que comme variété, un caractère très-remarquable, 
celui de n'avoir de cellules qu’extérieurement , ce qui permet à quelques indi- 
vidus de se former en cylindres tubuleux ou d’adhérer aux corps voisins. 


{ Collections Beslongchamps, Michelin. ) 


DIASTOPORA EUDESIANA. M. Epwarps. 


a. Magnitudine naturali. 


PERONÈR 0 { b. Pars aucta. 


D. expansa, foliacea, lobata, intrinque cellulosa; lobis rotundatis ; cellulis tubulosis, 
elongatis, compressis; poris terminalibus, rotundis, distantibus. 


Diastopora Eudesiana , Milne-Edwards , Ann. des Se. nat., 2° série, Zool., tome IX, 
pl. 14, fig. 1. 

———— ———— Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. 
sur les Crisies, Diastopores, etc., page 33, pl. 14, fig. 1. 


Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). 


Belle espèce confondue sans doute par Lamouroux avec le D. foliacea. Ses 
expansions foliacées, contournées, sont composées de cellules adossées, longues , 
un peu comprimées et espacées entre elles. 


{ Collection Michelin. ) 


DIASTOPORA MICHELINII. M. Enwarps. 


PI. 56, fig. 10. a. Magnitudine naturali. 
$ b. Pars aucta. 


D. foliacea , subhemispherica, lobata; lamellis contortis, minimis , utrinquè cellulosis , stipite 
centrali divergentibus; cellulis tubulosis , elongatis ; oribus obliquis, sœæpè ellipticis, quincuncia- 
liter propè dispositis. 


Mesenteripora Michelini, Blainville, Man. d’Act., page #32, pl. 71, fig. 3. 


Diastopora  ———— Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zoo). 
tome IX , pl. 13, fig. 1. 
— _ — Id. Rech. sur les Pol., premier fascic , Mém. 


sur les Crisies, Diastopores, etc., page 34, pl. 13, fig. 1. 
Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados). 


Ce polypier nous a paru aussi devoir rentrer dans les Diastopores. Il est effective- 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 241 


ment composé de petits tubes rapprochés et disposés sur deux plans opposés. 
Les ouvertures étant peu relevées, il en résulte qu’elles sont rarement cylindri- 
ques, mais presque toujours obliques, ce qui leur donne une forme elliptique 
plus ou moins allongée. Je n'ai pas remarqué qu'elles soient constamment 
disposées en quinconce. - 


(Collections Deslongchamps, Michelin. ) 


DIASTOPORA LAMELLOSA. N. 


PI. 56, fig. 


a. Magnitudine naturali. 
g. 11 


b. Pars aucta. 


D. foliacea , lobata ; lobis furcatis, rotundatis, utrinqué cellulosis : cellulis tubulosis, brevi- 
bus , quincuncialiter subdispositis ; orerotundo. 


Fossile de Ranville, etc. (Calvados). 


Cette espèce devait former de petites touffes à expansions lamelleuses et bi- 
lobées. Si les petits tubes qui la composent n'avaient pas de la tendance à se 
relever, on pourrait la prendre pour une Eschare. 


(Collections Deslongchamps , Michelin. ) 
DIASTOPORA CERVICORNIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


9 
PS CAGE ME SNS ee es 


D. plano-compressa , ramosissima ; ramis tœnialibus , flexuosis, variè coalitis, contortis, 
utrinque cellulosis ; cellulistubulosis, prominulis, in lineas obliquas dispositis ; ore rotundo. 


Fossile de Ranville, etc. (Calvados). 


Cette espèce se compose de petites bandelettes plates, quelquefois contour- 
nées, couvertes de cellules sur chaque face. 


(Collection Michelin. ) 
DIASTOPORA DILUVIANA. M. Enwarps. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 56 ; fig 15. b. Pars aucta. 

D. incrustans, è stratis superpositis composita; cellulis tubulosis, viæ visibilibus ; ore rotundo, 
sæpè marginalo. 


91 


249 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Diastopora diluviana, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série , Zool., tome IX , 


pl. 15, fig. 3. 
EE Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. sur 
les Crisies, Diastopores, etc., page 36, pl. 15, fig. 3. 
Berenicea diluviana , Id. Règne animal de Guvier, Zoophytes, pl. 72, 
fig. 3. 


Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). 


Lamouroux paraît avoir confondu cette espèce avec la suivante qui est égale- 
ment encroûtante. Celle en discussion couvre entièrement les corps sur lesquels 
elle s'attache , en y formant des couches successives. Les ouvertures des cellules 
sont très-petites et marginées, et les tubes ne sont guère visibles que sur le bord 
des strates. On trouve communément le D. diluviana sur des Troques ou Pleuro- 


tomaires. 
(Collections Deslongchamps, Michelin.) 
DIASTOPORA VERRUCOSA. M. Epwarps. 


Pl 2 the 
a. Magnitudine natural. 
D ————— auctà. 


( Voir page 10.) 


Berenicea diluviana , Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 81, pl. 80, fig. 3, 4. 
= ——— Blainville, Man. d'Act., page 445, pl. 65, fig. 4. 
Diastopora verrucosa , Milne-Edwards , Rech sur les Polypes, premier fascic., Mém. 
sur les Crisies, Diastopores, etc., page 37, pl. 14, fig. 2. 


Fossile de Lebisey, Luc, Ranville, etc. (Calvados). 


Cette espèce diffère de la précédente en ce qu’elle forme ordinairement de 
petites plaques rondes à tubulures pressées et à ouvertures redressées. 


(Collections Deslongchamps, Michelin, etc.) 
DIASTOPORA UNDULATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PS6 ets: 
lé 2 b. Pars aucta. 


D. incrustans , lobata, è tubulis numerosis composita, superficie lineis undulats , subcon- 
centricis, sulcatis ornata ; tubulis brevibus; ore rotundo. 


Fossile de Luc (Calvados). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 243 


Nous devons cette belle espèce à M. Deslongchamps qui l’a trouvée sur l’exem- 
plaire de la Zymnorea gigantea, figurée pl. 58, fig. 7. Elle est remarquable par 
les sillons concentriques et ondulés dont elle est ornée et qui coupent transver- 
salement les traces visibles des petits tubes. 


(Collection Michelin.) 
DIASTOPORA MICROSTOMA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


OUEN 
1m b. Pars aucta. 


D. incrustans, stratis exiquis , superpositis composila ; tubulis minimis, vix conspicuis ; ore 
parvulo, rotundo ; superficie sublævi, striis subconcentricis ornatà. 


Fossile de Ranville (Calvados). 


Ce polypier nous à paru former un intermédiaire entre le D. diluviana et le 
D. undulata. Comme le premier, il se compose de couches incrustantes et super- 
posées avec les ouvertures des tubes très-petites. Gomme le second , il est orné de 
lignes presque concentriques, parallèles et formant de petits sillons. 


(Collection Michelin. ) 
ESCHARA RANVILLIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 57, fig. 12. b. Pars aucta. 


E. lamellosa, contorta , foliacea, lobata, in utrâque superficie cellulosa ; lamellis fleœuosis 
et coalescentibus; cellulis minimis, rhomboïdalibus , marginatis ; poris rotundis , erectis, sæpè 
obstructis. 


Fossile de Ranville (Caivados). 


Cette jolie espèce est foliacée, contournée et celluleuse des deux côtés. Les 
ouvertures des cellules sont rondes, un peu relevées et souvent bouchées. Elle a 
quelque analogie avec la Flustra flabelliformis, décrite par Lamouroux , Expos. 
méthod. des Pol., page 443, pl. 76, fig. 11, 42 et 13, que je ne connais que par 
cette description et la figure. 


(Collection Michelin.) 


24À ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 


HETEROPORA FICULINA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PL 57, fig. 2. 8 

b. Pars aucta. 
A. ficiformis, solitaria, porosa; poris numerosis , inæqualibus ; basi attenuatà. 


Fossile de Lebisey, Ranville etc. ( Calvados). 


Ce polypier se rencontre communément dans le Forest-marble du Calvados. I] 
a de lanalogie avec quelques Cériopores dont il ne se distingue que par ses 
pores inégaux. 


( Collection Michelin.) 


HETEROPORA PYRIFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Er ie en 
78 b. Pars aucta. 


Æ. solitaria, sæpiüs ramosa, glomerata ; ramis simplicibus , pyriformibus; osculo central 
vix distincto ; poris inæqualibus. 


Millepora pyriformis, Lamouroux , Exp. méthod. des Pol., page 87, pl. 73, fig. 5 


Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). 


Quelquefois solitaire, cette espèce est cependant le plus souvent composée 
d’expansions pyriformes.et irrégulières. L'oscule dont Lamouroux fait mention, 
et qu'il a fait figurer, me semble avoir été tout à fait accidentel. 


(Colléction Michelin , etc. ) 
HETEROPORA RAMOSA. N. 


a. Magnitudine naturali 


= ” 
Pl 57,-f5. 4 | b. Pars aucta. 


H. ramosa ; ramis elongatis, terelibus, coalescentibus, porosis ; poris inæqualibus, subrotun- 
dis , majoribus sparsis, minoribus numerosis. 


Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). 
Se trouve assez frequemment, mais toujours en fragments incomplets. 


(Collection Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 245 


CERIOPORA PUSTULOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


PI. 57, fig. 6. 
C. ramosa , elata ; ramis rotundis , subdichotomis , pustulosis, porosis; poris rreqularibus. 


Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). 


Ce polypier est l'une des plus grandes espèces du genre, et, d’après quelques 
échantillons , il peut atteindre près de deux décimétres. Les plus grosses comme 
les plus petites branches sont couvertes de pustules arrondies et poreuses. 


(Collection Michelin.) 
CERIOPORA DUMETOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Pl 57 fig. 7. 
RES | de Pars aucta. 


C. ramosa ; ramis dumetosis , compressis | numerosis , contortis ; extremitatibus complanatis , 
rotundatis , bifidis, vel sublobatis, vel emarginatis ; poris oculo nudo invisibilibus. 


Millepora dumetosa, Lamouroux , Exp. méthod., des Pol., page 87, pl. 82, fig. 7, 8 
———— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXXI, page 84. 


Fossile de Ranville, etc. (Calvados). 


Jolie espèce peu commune, à rameaux aplatis, un peu contournés et bifides 
aux extrémités. Les pores sont presque invisibles à l’œil nu. Quelques nervures 
saillantes se font quelquefois remarquer vers les extrémités. 


(Collection Michelin. ) 


CERIOPORA CONIFERA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


DO OESS b. Pars aucta. 


C. dendroïdea, ramosa; ramis parüm numerosis, erassis, teretibus , bifurcatis; extremita- 
tibus conoïdeis , inæqualibus , obtusatis , divergentibus; poris subrotundatis. 


Millepora conifera , Lamouroux, £xp. méthod. des Pol., page 87, pl. 83, fig. 6, 7. 
———— ——— Defrance, Dict. des sc. nat., tome XXXI, page 84. 


Fossile de Lebisey, Ranville (Calvados ). 


246 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Cette espèce se distingue assez facilement par ses rameaux divergents très- 
compacts et à extrémités terminées en cône. Les pores sont petits et de formes 
inégales. 

La variété à protubérances aculéiformes de Lamouroux pourrait bien être notre 
Ceriopora pustulosa très-jeune. 


(Collection Michelin. ) 


CERIOPORA CORYMBOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 57, fig. 9. 
REP b. Pars aucta. 


C. dendroïdea , coalescens, ramosa ; ramis numerosissimis , divaricatis , terelibus , tubulosis , 
corymbosis ; poris vix conspicuis, marginatis, subæqualibus, tubiformibus ; basi incrustante. 


Millepora corymbosa, Lamouroux , Exp. méth. des Polypiers, page 87, pl. 83, 
fig. 8, 9. 

———— ————— Defrance, Dict, des Sc. nat., tome XXXI, page 83. 

———— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. , 
tome IT, page 310. 


Fossile de Lebisey, Ranville ( Calvados ). 


Ce polypier à base encroûlante forme des rameaux divariqués, tubuleux à 
l'intérieur et couverts de pores très-pelits et marginés. 


{ Collection Michelin.) 


CERIOPORA GLOBOSA. N. 


a. . . . 
PI. 57, fig. 5.-) b. Magniludine naturali. 


c. Pars aucta. 


C. tuberosa , subglobosa, undulosa, é stratis minimis superposita , porosissima ; poris rotundis, 
numerosis. 


Millepora conifera , Defrance!, »t4s. Dict. des Sc. nat., tome XXXI, page 84. 
Fossile de Lebisey , Luc, Ranville Calvados). 


Des strates superposés forment ce polypier qui à toujours une forme arrondie 
et la superficie ondulée. Il se trouve assez communément dans les localités sus- 
énoncées. 


( Collection Michelin. ) 


[ee 
PSS 
=] 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


LYMNOREA MAMILLOSA. Lamouroux. 


f a. Magnitudine naturali. 
7e fe A0! à 
DOTE EE AN { b. Pars aucta. 


L. elongata, vel irregulariter globosa, solitaria vel glomerata, inferné cupuliformis, transverse 
fortè rugosa , supernè subrotundata , nulliporosa , subtiliter lacunosa , mamillifera; mamillis 
brevibus ; foramine terminali , inæquali , integro vel stellato , aliquotiès obstructo . 


Lymnorea mamillosa, Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 77, pl. 79, fig. 2, 3,4. 

———-—————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLIT, page 394. 

———— ————— Blainville, Man. d'Actin., page 541, Atlas, pl. 74. 
fig. 4. 

Cnemidium tuberosum, Goldfuss, Petref., pl. 30, fig. 4. 

Mammiloporaprotogæa, Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pag. 15, pl. #4, 

fig. 5. 
am de Le. 10600 page 525-Ipl 160 1fit:5. 


Fossile de Luc, Ranville (Calvados). 


Les individus très-jeunes de cette espèce n’ont qu'un mamelon, mais les 
adultes en ont plusieurs par agrégation. Les oscules ordinairement ronds 
sont souvent étoilés. Quant à la partie inférieure, elle est toujours lisse quoique 
fortement plissée. 


( Collections Deslongchamps, Michelin. ) 


LYMNOREA GIGANTEA. N. 
PI. 58, fig. 7. Magnitudine naturali. 


L. subhemispherica, pedicellata ; parte superiori, texturà spongios@ , densä ; parte inferiort , 
crassè et irregulariter plicatà , compactà , sublævigatà ; basi adherente . 


Fossile de Luc, (Galvados ). 
Cette espèce, qui paraît fort rare, a près d’un décimètre de diamètre. Le tissu 
en est très-serré, et elle ne parait pas avoir d’oscules à la partie supérieure. La 


partie inférieure est encroûtée et n’a rien de spongieux. 


( Collection Michelin. ) 


12 
re 
(o 2) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE., 


SPONGIA HELVELLOIDES. Lamouroux. 


a. Pars interior. 


Pl 7e ë 
5 b. —— exterior. 


Magnitudine naturali 


S. pedicellata, polymorpha , mod infundibuliformis vel crateriformis; marginibus undu- 
Latis ; texturà e fibris longitudinalibus , crassis , interruptis, sæpé stelliformibus , transversahibus 
minoribus. 


Spongia helvelloïdes, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 87, pl. 8#, fig. 1, 3. 
> — ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 
tome IT, page 574. 


Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados ). 


On rencontre quelquefois des individus de cette espèce ayant plus d’un déci- 
mètre de diamètre, mais il devient alors difficile de suivre les fibres longitudinales 
et de reconnaitre les apparences d'étoile que l’on aperçoit dans les jeunes échan- 
tillons. 


Collections Deslongchamps , Michelin. 
SPONGIA UMBELLATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 58, fig. 1. RE 2 
b. junior, varietas stellata. 


S. pedicellata , trochiformis, supernè convexiuscula, osculata ; osculis irregularibus , radia- 
tim sulcatis , aliquotiès stellatis ; texturû spongiosà. 


Spongia stellata, Lamouroux, Exp. méthod., des Pol., page 89 , pl. 84, fig. 12, 
13 , 15. 


Fossile de Lebisey, Ranville ( Calvados ). 


Nous avons cru devoir faire une espèce de cette variété de la S. stellata, Lmx. 
Elle est le plus souvent solitaire, atténuée par le bas et assez large vers le haut. 
Son oscule central a quelquefois la forme étoilée surtout dans le jeune âge. 


( Collection Michelin. ) 
SPONGIA MAMILLIFERA. Lamouroux. 
PI. 26, fig. 5. 


(Voir page 113.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 249 


SPONGIA MACROCAULIS, N. 
PI. 58, fig. 2. Magnitudine naturali. 


$. dendroidea , ramosa ; ramis crassissimis , subteretibus , scabris:; osculis sparsis, inæquali- 
bus , diversé glomeratis; texturà interiori laxè spongiosà. 


Millepora macrocaula, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 86, pl. 83, fig. 4. 

———— ————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXXI, page 83. 

—— —— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. sans vert., nouv. édit., 
tome IT, page 310. 


Fossile de Luc, Ranville, ete. (Calvados). 


Ce polypier est un des plus gros que l’on trouve aux environs de Caen, et ce- 
pendant on en rencontre rarement des morceaux ayant plus de deux décimètres. 
J'ai cru devoir le réunir aux Éponges, attendu que le tissu intérieur est spon- 
gieux et que les pores que l’on aperçoit sont inégaux et semblent percés dans une 
substance encroûtante. 


( Collections Deslongchamps, Michelin, etc. ) 


SCYPHIA CYMOSA, N, 


a. Magnitudine naturali. 


PO OBnEES b. Pars aucta, 


S. aggregata , pedicellata, cimæformis; ramis numerosis, tubulosis, teretibus , disjunctis 
vel junctis ; texturà spongiosa. 


Spongia cymosa , Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 88, pl. 84, fig. 7. 
———— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. s. vert., nouv. édit , tomelIf, 
page 575. 


Fossile de Ranville, etc. (Calvados). 


Cette espèce se trouve assez communément dans le Jura bernois. 


(Collections Deslongchamps, Michelin.) 


32 


250 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
SCYPHIA CLAVARIOIDES. N. 
PI. 2, fig. #. 
( Voir page 11, Spongia clavarioïdes. ) 
Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). 


Nous avons reporté, dans son véritable genre, cette espèce, presque entièrement 
traversée par un tube cylindrique. 


SCYPHIA PISTILLIFORMIS (*). N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. fig. 4. 
LES b. Pars aucta. 


S. ramosissima; ramis teretibus, brevibus, simplicibus, capitatis, ad extremitatem per foratis ; 
foramine umbilicato , paululüm tubuloso. 


Spongia pistilliformis, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 88, pl. 84, 
fig. 5, 6. 

——— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert , nouv. édit., 
tome II, page 575. 


Fossile de Ranville, etc. 


Cette espèce est assez rare et elle est fort remarquable pour la quantité de pe- 
tites branches dont elle est composée, terminées toutes par un ombilic tubuleux. 


(Collection Michelin. ) 
SIPHONIA LAGENARIA. N. 


PI. 26, fig. 4. 
PI. 58, fig. 5, varietates a, b, c. 


( Voir page 114, Spongia lagenaria.) 


Nous avons cru devoir remettre cette espèce dans son véritable genre, à cause 
de l’ombilic qui la termine ordinairement. 


(*) La planche porte par erreur S. pistilloïdes. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 251 


SIPHONIA LYCOPERDOIDES. N. 
PI. 58, fig. 6. Varietates a, b. 


$. pediculo elongato vel brevi , terete; capite subgloboso, poroso ; poris sparsis ; osculo mar- 
ginibus integerrimis. 


Hallirhoa lycoperdoïdes, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 72, pl. 78, fig. 2. 
———— — -———— Milnc-Edwards, in Lamarck , An. sans vert., nouv. édit. 
tome IT, pag. 616. 


Fossile de Luc, Ranville , etc. ( Calvados ). 


Ce spongiaire n'ayant aucun des caractères spéciaux des Hallirhoés, savoir, 
un oscule très-grand et très-profond, accompagné d'espèces d'ailes plus ou moins 
nombreuses , nous avons pensé devoir le rapprocher des Siphonies avec lesquels 
elle a beaucoup plus de rapports. 


(Collections Deslongchamps , Michelin.) 


EUDEA CRIBRARIA. N. 
a. Magnitudine naturali. 

\ . Pars aucta. 

l Varietas magnitudine naturali. 
\ Pars aucta. 


PI. 58, fig. 8. 


Ro SA 


Æ. explanata, suprà corpora spongiosa parasita, crustulenta, adhærens, lacunosa; ostiolis 
rotundis, vel ellipticis, marginatis. 


Eudea clavala, Lamouroux, Exp. méthod., des Pol., page 46, pl. 74, fig. 1 à4. 

—— ——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLII, page 393. 

—— ——— Blainville, Man. d'Act., page 539, atlas, pl. 64, fig. 3. 

—— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., page 93, pl. 6, fig. 9. 

—— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tomell, 
page 613. 


Fossile de Luc, Ranville, etc. ( Calvados ). 


Ce genre et cette espèce ont été établis sur un individu isolé de Scyphia clava- 
rioides où de Scyphia cymosa, recouvert d’une espèce de pellicule perforée d'outre 
en outre. C’est pour cette raison que Lamouroux, prenant les deux corps pour 
un seul, en a fait nn genre auquel il a donné pour épithète celle de clavata. Ayant 
reconnu depuis que ce corps parasite se rencontrait sur d’autres spongiaires, 
(Spongia helvelloïdes) , nous avons cru, tout en conservant le nom d’Eudea qui 


252 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


est si cher aux amis des sciences naturelles, qu'il convenait mieux de lui ap- 
pliquer une autre désignation spécifique plus en rapport avec sa forme. 

Quant à sa place actuelle dans la série animale, nous l’ignorons; nous pensons 
seulement qu’il doit se rapprocher du Manon marginatum de Münster, in Goldfuss, 
Petref. , pl. 34, fig. 9, d, q, h, i, avec lequel il a quelque analogie. 


( Collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 252 


Qt 
CS 


GROUPE DE TRANSITION. 


TERRAIN CARBONIFÈRE DE TOURNAY BELGIQUE ). 


Les fossiles des terrains de transition se rencontrant assez rarement en France ; 
nous avons été heureux de trouver, dans les collections de MM. Delanoue, Van- 
denkecke et Verneuil, un assez grand nombre d'objets dans un bon état de con- 
servation provenant des argiles des environs de Tournay, localité trés-voisine de 
nos frontières. 

Nous avons cru devoir retirer des Cyathophyllum quelques espèces, les unes 
pour les joindre à notre genre Caninia que M. Lonsdale vient d'admettre en An- 
gleterre dans l'ouvrage sur la Russie de MM. Murchison , de Verneuil et de Kai- 
zerling, les autres pour en former le genre Cyathaæonia , remarquable surtout par 
la petite pyramide qui occupe le céntre de chaque cellule et forme le caractère 
distinctif. Nous avons pensé que ce nom pouvait être donné aux individus vivants 
isolément, et que celui de Lithostrotion (Flemming) appartiendrait à ceux agglo- 
mérés formant des masses considérables, tels, entre autres, que l’Astrea ma- 
millaris de Fischer. Ces deux genres nous semblent distincts de ceux Stylastrea 
et Tryplasma , créés par M. Lonsdale dans l’ouvrage précité. 


MORTIERIA VERTEBRALIS. Koninck. 


a. Pars inferior. 


LAON PEER PE Magnitudine naturali. 


PI. 59, fig. 1. 


M. libera, irregulariter rotundata, subcylindrica, utrâque facie excavata, concentriciter 
undulata , sublamellosa ; lamellis radiantibus, rugosis, inter se poris lateralibus irregulariter 
dispositis , communicantibus. 


Mortieria vertebralis, Koninck, Descr. des an. fossiles du terr. carb. de Belgique, 
page 12, pl. B, fig. 3. 


Fossile des argiles de Tournay ( Belgique). 


Nous ignorons tout à fait près de quel genre doit se placer ce corps bizarre, 
qui se rencontre assez fréquemment dans la localité indiquée ci-dessus. Le dia- 
mètre varie de 6 à 40 millimètres. Concave sur les deux faces, il se trouve très- 
mince vers le milieu. Ses lamelles ou plutôt ses stries sont rudes au toucher et 
se continuent sur la partie extérieure. 


( Collections de Koninck, Michelin, Vandenhecke, Verneuil , etc. ) 


254 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


MICHELINIA FAVOSA, Konine«x. 


a. Pars superior. 


PL - 2. 
L 59, fig. 2 b. —— inferior. 


Magnitudine naturali. 


M. adhærens, placentiformus ; tubis tetra, penta vel hexagonis, cellulis terminalibus, pro- 
fundioribus , striatis; parte inferiori verrucosâ, concentricè rugosà ; verrucis numerosis, tere- 
tibus, cylindricis, sæpè recurvis. 


Polypier imitant les petits rayons des quépiers , Witry, Anc. mém. de l’Acad. des Sc. 
de Bruxelles, tome IIT, page 35, pl. #, fig. 7, 8. 

Spongites favus, Schlotheim , Petref., page 369. 

Honey comb, Parkinson , Org. rem., tome Il, page 39, pl. 5, fig. 9. 

Manon favosum , Goldfuss , Petref., pl. 1, fig. 11. 

Cyatophyllum quadrigeminum , id., Petref., page 243. 

Astrea Manon, Blainville, Man. d’Actin., page 375. 

Manon favosa,  id., id., page 543. 

Michelinia favosa, Koninck, Desc. des an foss. du terr. carb. de Belgique, page 30, 

pl C, fig. 2. 


Fossile des argiles de Tournay, Ratingen (Belgique ). 

Ce polypier, qui présente beaucoup d’analogie avec de petits guêpiers, est ad- 
hérent par une portion très-minime de sa base. Il est inférieurement garni de 
beaucoup de tubes au moyen desquels il s’attachait sans doute aux corps voisins. 
Nous avons nous-même remarqué souvent certaines espèces d’huîtres se cram- 


ponnant par des tubes semblables à des gorgones et autres polypiers branchus et 
flexibles. 


(Collections Delanoue, de Koninck, Michelin, a ) 
MICHELINIA TENUISEPTA. KoniNcx. 
PI. 16, fig. 3. 
( Voir page 83.) 
MICHELINIA COMPRESSA. N. 
PI. 59, fig. 3. Magnitudine naturali. 


M. explanata, è stratis tenuibus composita; cellulis magnis, polygonis , depressis, ad mar- 
ginibus striatis, in centro sublævigatis ; sepimentis obtusis. 


Fossile de Tournay ( Belgique ). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 255 


Cette belle espèce, trouvée par M. Delanoue, est remarquable par l'étendue et 
le peu de profondeur de ses cellules. Les séparations sont obtuses et couvertes de 
stries rugueuses n’atteignant pas le milieu des cellules. 


{ Collections Delanoue , Michelin. ) 


FAVOSITES CYLINDRICA. N. 


( a. Magnitudine naturali. 
b. Pars interior. 
€. —— aucta. 


PI. 60, fig. 1. 


F. glomerata; tubis inæqualibus , subrotundis , cellulosis ; cellulis superpositis, irregularibus, 
transversè separatis ; seplis tuborum substriatis, aliquotiès porosis. 


Fossile de Tournay ( Belgique ). 


Cette jolie espèce paraît assez rare. Elle est remarquable par ses tubes cylin- 
driques composés de cellules superposées, séparées par des cloisons assez minces 
et irrégulièrement disposées. On aperçoit quelques stries sur les parois inté- 
rieures, ainsi que de petits pores communiquant d’un tube à l’autre. 


(Collection Michelin. ) 
CANINIA GIGANTEA. N. 
PI. 16, fig. 1. Magnitudine naturali. 
(Voir page 81.) 
CANINIA PATULA. N. 
PL 59, fig. 4. Magnitudine naturali. 


C. infundibuliformis, brevis, recurvata, externè substriata, internè lamellosa; lamellis 
elongatis, ad centrum descendentibus ; lacun@ marginali, profundé. 


Fossile de Tournay , Namur (Belgique). 


Très-large à la partie supérieure, cette espèce s’atténue très-rapidement vers 
la base qui forme souvent le crochet. La lacune est marginale et souvent garnie 
de lamelles. 


( Collection Michelin. ) 


256 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CANINIA CORNUCOPIÆ. N. 
PI. 59, fig. 5. Magnitudine naturali. 


C. conoideum , basi incurvum, sublæve, simplex; cellulà terminali, lamellosà, cupuliforma ; 
margine ereclto, acuto, fisso; fissurà profundà, ad centrum prolungatà ; lamellis elongatis , 
aculis. x 


Cyathophyllum mitratum, Koninck, Desc. des an. foss. du terr. carb. de Belgique, 
page 22, pl. C,fig. 5a,c. 
Caninia cornucopiæ , Michelie, Dict. des Sc. nat., Suppl., tome I, page 485 (Astrée). 


Fossile de Tournay (Belgique ). 


Extrèmement abondante , cette espèce présente souvent, quand elle est brisée, 
une série presque complète de fissures infundibuliformes s'emboîtant les unes 
dans les autres. 


{ Collections de Koninck , Michelin, Vandenhecke, Verneuil. ) 


AMPLEXUS CORALLOIDES. SoweRgy. 


PI. 59, fig. 6. Magnitudine naturali. 


A. subcylindracea , flexuosa, solitaria, sublævis, elongata , à cellulis distantibus composita ; 
. cellulis planato convexis, ad marginem crenulatis; superficie externà longitudinaliter sub- 
striatà, transversim plusminusve undulatà. 


Ampleæus coralloïdes, Sowerby , Min. conch., tome I, page 165, pl. 72. 

_———-——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome IT, Suppl., page 29. 

——— ——— Blainville, Man. de Malac., page 379, pl*13, fig. 2. 

—_——— ————— Bronn, Syst. der Urwelt. Konch., page 49, pl. 1, fig. 13. 

———— Sowerbyi, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 203, pl. 2, fig. 24. 

Cyathophyllum flexuosum , Bronn, Leth. geog., tome I, page 50. 

————— — amplexus, Bronn, Verz. d. Petref. zu Baireuth, page 9. 

Ampleæus coralloïdes, Koninck , Descript. des an. foss. du terrain carb. de Belgique, 
page 27, pl. B, fig. 6. 


Fossile de Tournay, Visé (Belgique), Cork, Limerick, Dublin (Irlande), etc. 


Cette espèce, rare à Tournay, se rencontre plus fréquemment dans les cal- 
caires compactes de Visé et d'Angleterre. Comme elle est presque cylindrique, 
elle a pu atteindre une très-grande longueur. M. de Koninck annonce en avoir vu 
des morceaux ayant trois à quatre décimètres et dont les extrémités étaient 
cassées. 


( Collections de Koninck, Michelin, de Verneuil , etc.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 257 
AMPLEXUS SERPULOIDES. Koniwck. 


a. Magnitudine naturali. 


Pr 59 fear. 
EE b. Pars aucta. 


A. gracilis, subcylindricus , fleæuosus, irregulariter annulatus ; annulis proæimis , subre- 
gularibus ; cellulà terminali lamellosà; lamellis minimis, ad marginem dispositis ; centro 
undulato, lævigato. 


Amplexus serpuloïdes, Koniack, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, 
page 28, pl. B, fig. 7 ets. 


Fossile de Visé , de Tournay (Belgique). 


Gette espèce est fort rare, surtout à Tournay. La figure a été faite d'après un 
individu de Visé. Ceux de Tournay, ou du moins les échantillons que j'en possède, 
ne sont pas aussi régulièrement garnis d’anneaux provenant de temps d’arrêt 
dans les accroissements.. 


(Collections Koninck , Michelin. ) 
CYATHAXONIA SPINOSA. N. 
PI. 59, fig. 10. Magnitudine naturali. 


C. turbinata, obconica , basi incurva , spinosa ; superficie rugosà , sulcis longitudinalibus et 
spinis irregulariter dispositis obductä; cellulis ovatis, obliquis; centro elevato ; lamellis 
imarginalibus suprà axi centrali ascendentibus. 


Ampleæus spinosus, Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, 
pag. 28, pl. C, fig. 1. 


Fossile de Tournay ( Belgique ). 


Ainsi que nous l'avons dit précédemment, nous avons cru devoir établir ce 
nouveau genre pour des polypiers voisins des Cyathophyllum , mais ayant con- 
stamment une petite colonne centrale, sur laquelle viennent s'appuyer les 
lamelles de la cellule terminale. L’axe de l’espèce en discussion est assez gros, 
conique et couvert par les lamelles. 


(Collections Koninck, Michelin, Verneuil. } 


33 


258 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
CYATHAXONIA TORTUOSA. N. 


PI. 59, fig. 8. Magnitudine naturali. 


C. conica , tortuosa , elongata ; cellulà terminali rotundà , lamellosä ; axe centrali, minimo, 


conico ; superficie exteriori striatà. 


Cyathophyllum plicatum, Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, 
page 22, pl. C,fig.4,c,e,f,g. 


Fossile de Tournay (Belgique ). 


Ce polypier assez rare se distingue du précédent par sa superficie presque 
lisse , par son étoile terminale presque ronde et par sa forme irrégulière. 11 est 


assez rare. 
( Collection Michelin. ) 
CYATHAXONIA CORNU. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. fig. 9. 
1. 59, fig DRE RER auctà. 


C.minima , subcylindrica, elongata, basi incurva, sublævis, simplex ; cellulà terminali 
rotundà , cupuliformi ; margine acuto, lamelloso; axe centrali, elongato , acuto , sublævigato. 


Cyathophyllum mitratum , Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de 
Belgique, page 23, pl. C, fig. 5 ,e, f. 


Fossile de Tournay (Belgique). 


Cette jolie petite espèce se trouve abondamment à Tournay. Elle ressemble à 
une petite corne et à peine aperçoit-on à sa partie inférieure des traces d’ad- 
hérence. Proportion gardée, son axe est plus élevé que dans les espèces pré- 


cédentes. 
( Collections Koninck, Michelin, Verneuil et Vandenhecke.) 


HARMODITES CATENATUS. KoniNcKk. 
PI. 16, fig. 2. 


a. Magnitudine naturali juniori. 


APE ES { b. Pars interior aucta. 


( Voir page 82.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 259 


Comme on rencontre dans les argiles anthraxifères de Tournay , une grande 
quantité de jeunes échantillons de cette espèce, nous avons cru devoir repré- 
senter la manière dont ils se groupent. Nous donnons aussi une coupe perpendi- 
culaire pour faire bien voir les étranglements qui forment à l'intérieur une 
sorte d’entonnoir, et les tubes qui joignent entre eux diverses branches. 


( Ma collection. ) 


ALVEOLITES TUMIDA. N. 


PI. 60. fig, 2 a. Magnitudine naturali. 
ARE b. Pars aucta. 


A. subcylindrica, ramosa, porosa; poris minimis, sparsis, inæqualibus, irregulariter 
dispositis, tubulosis ; tubis è centro divergentibus. 


Calamopora tumida , Phillips, Geol. of Yorkshire, tome IT, pl. 1, fig. #9 à 57. 
————— inflata, Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique , 
pl. À, fig. 8a,b,c. 


Fossile de Tournay, Visé (Belgique), Harrogate, Greenhow-hill, Brough, Middleham, etc. 
( Angleterre). 


Nous avons réuni à l'espèce en discussion celle décrite par M. de Koninck, sous 


le nom de C. inflata , attendu que nous ne voyons guère de différence que dans 
la grosseur. 


(Collections de Koninck, Michelin.) 


ALVEOLITES SCABRA. N. 


. Magnitudine nâturali. 
PI. 60, fig. 3. | 
178 b. Pars aucta. 


A. ramosa; ramis irregularibus , subeylindricis; tubis capillaribus, fibrosis; ostiolis vix 
conspicuis. 


V'ermisseau de mer , Witry, Anc. mém. de l’ Acad. des Sc. de Bruxelles, page 36, 
fig. 2. 

Fibrillites scabra, Rafinesque. 

Calamopora fibrosa , Goldfuss , Petref., pl. 29, fig. 3, 4. . 

Favosites fibrosa, Phillips, Palæoz. foss. of Cornw., pl. 9, fig. 25. 


260 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


——. scabra, Koninck, Descrip. des an, foss. du terr. carbon. de Belgique, pl. B, 
fig. 1 et 5. 


Fossile de Visé, Tournay (Belgique) , Harrogate , Greenhow-hill, Brough , Kirby, Middle- 
ham , Florence-court, Arran (Angleterre), Lexington, Buffalo ( Amérique septentrionale). 


Nous avons reporté ce polypier et le précédent dans les Alvéolites, attendu 
qu’ils se composent de tubes capillaires et nombreux formant de petites bran- 
ches cylindriques. 


(Collections Verneuil, Michelin.) 
ALVEOLITES IRREGULARIS. Konincx. 


a. Magnitudine naturali. 


PRE, EE { b. Pars aucta. 


A. incrustans vel tubulosa, cylindrica, ramosa ; poris tubulosis, inæqualibus , reticulatim 
disposilis. 


Alveolites irregularis, Koninck, Desc. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, 
page 11, pl. B, fig. 2,a,b,c,d. 


. Fossile de Tournay (Belgique ). 


Cette espèce qui paraît tubuleuse peut n’avoir été qu’incrustante. Cependant 
comme on en rencontre de branchue, il est probable que c’est une espèce parti- 
culière. Poreuse à l'extérieur, elle n’en est pas moins composée de petits tubes 


très-rapprochés. 


( Collections Koninck, Michelin.) 


LL 


ALVEOLITES FUNICULINA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


PI. 60, fig. 5. 
A. cylindrica, elongata, gracilis; poris tubulosis , minimis, quincuncialibus. 


Fossile de Tournay (Belgique). 


Très-jolie espèce composée de petits Lubes courts , pressés et terminés par des 


IGONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 261 


pores très-petits. Comme elle est fragile on ne la rencontre qu'incrustée sur 
des plaques fossilifères. 


{ Collections Michelin , Vandenhecke.) 
RETEPORA RETIFORMIS. N. 


PI. 49, fig. 7. 


a. Magnitudine naturali. 


RE TEA b. Pars aucta. 


(Voir page 191.) 
Fossile de Tournay (Belgique ). 


Nous avons fait figurer l'échantillon de la planche 60, attendu qu'il ne reste 
plus que le moule après la disparition du polypier. Il en résulte que les parties 
vides sont en relief. 


(Collection Michelin. ) 


RETEPORA MEMBRANACEA. Puizzirs. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 60, fig. 8. b. Pars i 
, fig ars Rte | nt 
€. —— inferior | 


R. flabelliformis ; interstitiis angustis, æquidistantibus, subovatis ; parte superiori subcarinatà , 
porosd ; parte inferiori strialà ; aperturis parvis, ovatis , quincuncialibus. 


Retepora membranacea, Phillips, Geol. of Forks., tome IT, page 198, pl. 1, fig. 1 à6. 
Gorgonia —————— Koninck , Desc. des an. foss. du terr. anthr. de Belgique, 
page 4, pl. A , fig. 1. 


Fossile de Tournay (Belgique), de Bolland , Kildare-County (Angleterre). 


Ce Retepore affecte ordinairement la forme d’un cône renversé assez allongé. 
Les rameaux sont déliés , carénés en dessus et tuberculeux ; la partie inférieure 
est striée. 


(Collection Michelin. ) 


262 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


DISCOPORA? ANTIQUA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL. 60 , fig. 9. b. Pars aucta. 


D. adhærens, foliacea , undulata, subflabelliformis, porosa ; poris minimis, sparsis, irre- 
gulariter dispositis, subrotundis. 


Fossile de Tournay ( Belgique ). 


Si ce polypier que nous devons à M. Delanoue avait plus de régularité dans ses 
pores, on aurait pu le ranger parmi les Eschares, mais ils sont de forme et gran- 


deur diverses, nous avons préféré le rapprocher, quoique avec doute, des Dis- 
copores,. 


(Collection Michelin. ) 


GORGONIA RIPISTERIA. GoLpruss. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 49, fig. 9. 
DOME . Pars aucta. 


( Voir page 193. ) 
GORGONIA UNDULATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 60, fig. 10. { b. Pars superior 


É : aucta. 
€. —— inferior 


L] 


G. ramosa; ramis exiguis, irregulariter conjunctis, undulatis, supernè carinahs, porosis; 
poris prominentibus ; parte inferiori substriatà. 


Retepora undulata, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 199, pl. 1, fig. 16 à 18 

Fossile de Tournay ( Belgique) , de Bolland , Harrogate, Hawes (Angleterre). 
Cette jolie espèce bien distinguée par M. Phillips a été par nous réunie aux 
Gorgones , attendu que les vides qui sont entre les rameaux sont de taille et de 


forme irrégulières. Elle se reconnaît à ses pores généralement proéminents. 


{Collection Michelin. } 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 263 


GORGONIA PLUMA. N. (*). 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 60, fig. 11. 
728 b. Pars aucta. 


G. penniformis ; ramis et ramulis minimis, subrotundis ; porosis; poris suprà duas lineas 
dispositis, latis, alternis. 


Retepora pluma, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 199, “pl. 1, fig. 13 
à 15. 


Fossile de Tournay ( Belgique), de Whitewell in Bolland , Greenhow-hill, Florence-court 
(Angleterre ). 


Cette espèce est assez rare à cause de sa fragilité. Elle est facile à distinguer à 
ses rameaux séparés et ne paraissant pas devoir s’anastomoser. 


{Collection Michelin.) 


CRISIOIDEA TUBÆFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


PI. 60, fig. 12. 


C. ramosa , flabelliformis, dichotoma; ramulis e tubulis compositis ; tubulis minimis, lu- 
bœformibus , elongatis. 


Fossile de Tournay ( Belgique ). 


Nous avons créé ce genre pour de très-petits polypiers branchus, paraissant 
composé de petits tubes disposés presque bout à bout comme quelques espèces 
d’Alectos ou d’Aulopores. L'espèce en discussion a l'extrémité des tubes assez 
élargie. Elle est en éventail et constamment appliquée sur des plaques fossi- 
lifères. 


(Collection Michelin. } 


() C’est par erreur que la planche 60 porte Gorgonia anceps, Shlotheim , au lieu de 
Gorgonia pluma , N. 


264 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CRISIOIDEA NODULOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


RENE De b. Pars aucta. 


C. ramosissima , radians ; ramulis minufissimis, subnodosis, divaricatis, dichotomis ; no- 
dulis perforatis ; foraminibus vix conspicuis. 


Retepora nodulosa, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 199, pl. 1, fig. 31. 


Fossile de Tournay (Belgique), Whitewell in Bolland, Greenhow-hill, Arrogate ( An- 
gleterre). 


Quoique les grossissements donnés par M. Phillips ne soient pas conformes 
aux nôtres, nous pensons que son polypier est le même que celui que nous 
avons décrit. Sa disposition radiée autour du point d’adhérence, sa dichotomi- 
sation nous ont déterminé à le rapprocher plutôt du genre Crisividea que de 
celui Retepora. Les tubes très-petits, très-rapprochés et globuleux le distinguent 
du précédent. 


(Collection Michelin.) 


“ 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 265 


GROUPE SUPRACRÉTACÉ. 


TERRAIN NUMMULITIQUE DE LA PALAREA ET DE LA FONTAINE DU JARRIER 
PRÈS DE NICE ( ETATS SARDES) 


Le terrain dont nous allons nous occuper n’a pris rang dans la science que 
depuis peu de temps, ce qui a tenu sans doute au petit nombre de fossiles ren- 
contrés dans les localités autres que celles en discussion. Les nombreuses re- 
cherches faites à Biaritz, par MM. Pratt et Thorent, dans les Corbières, par 
MM. Braun, Vene et Leymerie, sont loin d'approcher de la grande quantité 
d'espèces dont on doit la connaissance aux laborieuses investigations de MM. Pé- 
rez de Nice, Frédéric Caillaud de Nantes et Vandenhecke de Versailles. Après 
avoir reconnu ce terrain nummalitique au bas de la colline de la Palarea, près 
de la fontaine du Jarrier (Fontana Giarrié), M. le docteur Perez, dont le zèle pour 
la science égale les connaissances géologiques, l'a encore retrouvé dans la vallée 
du Paglione, dans celle de la Vezubia, dans les montagnes boisées de Lucerane 
et de Meiris, et encore dans la gorge de Milleforche, célèbre par le passage de 
Napoléon et de son artillerie. Depuis, M. Angclo Sismonda, qui s'occupe si con- 
sciencieusement destravaux de la carte géologique des États sardes continentaux, 
parait avoir visité et étudié ce terrain sur ces divers points et sur beaucoup d'au- 
tres, ainsi qu'il résulte de la carte qu'il vient de joindre à son mémoire sur la 
constitution des Alpes piémontaises 

Dans la réunion de Chambéry en septembre 1844, à l’occasion du terrain 
nummulitique rencontré dans la course des Déserts, nous avions émis l'opinion 
que le Flysch que nous venions d'examiner et les couches à nummulites qui 
l'accompagnaient étaient tertiaires, ou plutôt faisaient partie du groupe supra- 
crétacé. La question nous paraît résolue maintenant par la détermination faite 
par MM. Deshayes et Defrance, des Cerithium giganteum et cornucopiæ, des Cyprea 
inflata et angystoma , du Nautilus zigzag, du Trochus agglutinans, de la Turritella im- 
bricataria, des Fusus Noé , longævus et scalaris , de la Voluta ambigua, de Va Cassi- 
daria carinata , de la Melania costellata , de F'Ancillaria communis, de la Delphinula 
Warni, de la Neritina conoïdea, de la Crassatella tumida, de la Corbis lamellosa, 
etc., etc., en outre d'un grand nombre de fossiles spéciaux à ce terrain num- 
militique. Parmi les polypiers nous n'avons rencontré que lAstrea emarciata 
qui oppartienne au bassin parisien. Les autres se rapprochent plutôt de la faune 


ôl 


266 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


subapennine avec des formes beaucoup plus fortes. Quelques Turbinolies surtout 


sont gigantesques. 
Quant à sa position, on pourra la nommer infratertiaire ou épicrétacée , peu 


importe; mais ce qui nous paraît certain, c'est que ce terrain, qui longe les 
Pyrénées et occupe une partie des Alpes occidentales et de l'Italie septentrionale, 
joue dans le groupe supracrétacé le même rôle que le terrain néocomien dans le 


groupe crétacé et que le Lias dans le groupe oolithique. 
Nous ne terminerons pas sans témoigner à MM. Vandenhecke, Perez et Caillaud 


toute notre reconnaissance pour les gracieuses communications qu'ils ont bien 


voulu nous faire. 

Quelques-uns des principaux zoophytes recueillis parmi des couches num- 
militiques par M. Pratt, à Bayonne, el par MM. Braun et Leymerie, dans les 
Corbières, seront compris dans les descriptions qui vont suivre. 


CYCLOLITES BORSONIS. N. 
PI. 8, fig. 4. 


a. Pars superior. 
b. Prospectus lateralis. 


PI. 61, fig. 2. Varietas major. 
( Voir page 33.) 
Fortis, Mém. pour l'hist. nat. de l'Italie, tome IT, page #1, pl. 3, fig. 3. 
Fossile de la Palarea (comté de Nice). 
(Collections Caïllaud, Michelin. ) 
FUNGIA NICEENSIS. N. 


PI. 61, fig. 1. Magnitudine naturali. 


FE. suborbicularis, irregularis, utrinque planulata; lamellis inæqualibus, majoribus 
radiorum longitudine; centro depresso. 


Fossile da Jarrier (comté de Nice). 


Ce polypier a la plus grande analogie avec les individus aplatis de la Fungia 
agariciformis, Lmk. Cependant, comme il nous a été impossible de voir la partie 
inférieure et qu'il est trop fatigué pour s’assurer si les lamelles sont dentelées, 
nous ne pouvons attester l'identité. 


( Collection Vandenhecke, à Versailles. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 267 


TURBINOLIA EXARATA. N. 
PI. 61, fig. 3. Magnitudine naturali. 
T. conica, elongata, subelliptica, basi recurva, extrinsecüs sulcata; costis distantibus, 
prœæaltis; sulcis strialis; stellà terminali, subplanàâ, lamellos@; lamellis numerosis, 
inæqualibus. 


Fossile de la Palarca. 


Ce polypier assez rare est remarquable par les grosses côtes dont il est orné. 
Comme dans presque toutes les espèces de cette localité l'étoile est presque plane. 


{ Collections Perez, Vandenhecke. ) 


TURBINOLIA CORNICULUM. N. 
PI. 61, fig. 4. Magnitudine naturali. 


T. cylindrica, elongata, ad basim abruptè attenuata ; striis numerosis, denticulatis; stella 
terminali, rotundà ; lamellis subæqualibus. 


Fossile du Jarrier, près de Nice. 


Cette espèce, arrivée à un certain âge, s’allonge et forme un cylindre assez ir- 
régulier. Elle parait être assez commune. 


(Collections Caillaud , Michelin, Perez et Vandenhecke. ) 
TUÜRBINOLIA HEMISPHÆRICA. N. 


PI. 61, fig. 5. Magnitudine naturali. 


T. cylindrica, conica, ventricosa , brevis, striata; strüs alternatim minimis et majoribus , 
dentatis. 


Fossile de la Palarea ( comté de Nice). 


Des côtes lamelleuses qui alternent avec des séries granuleuses distinguent 
cette espèce de ses congénères. Elle est courte, ventrue et ses lamelles se conti- 
nuent avec les stries extérieures. 


{ Collections Caillaud , Michelin et Vandenhecke. ) 


268 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


TURBINOLIA ALPINA. N. 
PI. 61, fig. 6 Magnitudine naturali. 


T. ficiformis, subrotunda , basi incurva , striata ; lamellis et strüs alternatim minimis el 
majoribus ; centro excavalo. 


Fossile du Jarrier, de la ETES > CLC- 


Ce polypier, dont la base est très-recourbée, ressemble à une petite figue. 
Il se remarque aussi par la grande différence qui existe entre ses stries. 


( Collections Caillaud , Vandenhecke. ) 


TURBINOLIA BREVIS. DESgayes. 
PI. 8, fig. 12. 
( Voir page 37.) 
Fossile du Jarrier , etc. Varietas minor. 
( Collections Perez, Vandenhecke. ) 
TURBINOLIA FIMBRIATA. N. 
PI. 8, fig. 10. Magnitudine naturali. 
( Voir page 4%.) 
Fossile de la Palarea, du Jarrier (comté de Nice ). 


(Collections Caillaud , Perez, Vandenhecke.) 


TURBINOLIA CYCLOLITOIDES. BELLARDI. 


PL 61, fig. 9. Magnitudine naturali. 


T. conica, subrotunda, brevissima ; striis et lamellis æqualibus , denticulatis. 


Turbinolia cyclolitoïdes, Bellardi, notes manuscrites. 


Fossile de la Palarea (comté de Nice). 


ICONOGRAPIIIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 269 


Cette espèce se distingue par des lamelles assez fortes, égales et denticulées 
sur les bords. 


(Collections Caillaud, Michelin, etc. } 


TURBINOLIA BILOBATA. N. 


PI. 61, fig. 7. Junior. 
PI. 62, fig. 1. Magnitudine naturali maximà. 


T. maxima, crassa, bilobata, ad marginem sæpè undulata, striata; stellà terminal, 
plana, lamellosâ ; lamellis alternatim minimis et crassioribus, propè marginem undulatis ; 
strs subserratis. 


Fossile du Jarrier (comté de Nice). 


C'est à MM. Perez et Vandenhecke que nous devons la communication de ma- 
gnifiques échantillons de cette espèce qui atteignent en hauteur et en largeur 
près de 18 centimètres. Dans le jeune âge les deux lobes sont généralement ar- 
rondis, mais en vieillissant la régularité n’est plus aussi grande et les bords sont 
un peu coutournés. 


( Collections Perez, Vandenhecke. ) 


TURBINOLIA MULTISINUOSA. N. 
PI. 61, fig. 8. Varietas maxima. 


T. flabelliformis, crassa, ad marginem sinuosa vel lobata, striata; stellà terminal, 
subplanà ; lamellis et stris alternatim minimis et majoribus, parvulis subdenticulatis ; basi 
attenuatà. 


Fossile du Jarrier, de la Palarca. 


Cette belle espèce n'attcint ordinairement que 4 à 5 centimètres, mais quel- 
quefois aussi, comme dans l'individu figuré, elle dépasse un décimètre en hau- 
teur comme en largeur. Nous avions pensé que ce pouvait être une variété de la 
T. bilobata, mais dès son jeune âge, elle est plus étroite et toujours multilo- 
bée. Les stries sont inégales , tandis que dans la T. bilobata, elles sont presque 
uniformes. 


( Collections Caïllaud , Michelin, Perez, Vandenhecke. ) 


270 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


TURBINOLIA SINUOSA. AL. BRONGNIART. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 63, fig. 1. Varietas elongata. 
Ve Ë b. Parssupcrior. 


T. cuneata, exterius sulcis numerosis, muficis exarata; stellà oblongà, profundä, 
papillosà , in medio coarctalà ; lamellis tenuissimis, simplicibus , subtilissimè serralis. 


Turbinolia sinuosa , Al. Brongniart, Mém. sur les terrains du Vicentin, pages 40 ei 
83 pl Mir fio-Mir 

——— ——— Leymerie, Mém. de la Soc. Géol. de France, tome I°, 
2° série, Mém. sur le terr. à nummul. des Corbières, page 368, 
pl. 13, fig. 7, 8. 

—_——— ——— Ang. Sismonda, Aém. de l’acad. de Turin, 2° série, tome IX, 
Notiz. e schiar. sulla costituz. delle Alpi Piemontesi. 


Fossile de Couiza, Saint-Laurent (montagnes des Corbières) , La Penne , Roccosterone, 
Poggctto , Fontana-Giarrié (comté de Nice), du Vicentin et des Pyrénées-Orientales. 


Ce polypier, très-fréquent dans les Corbières, paraît être un des fossiles les 
plus caractéristiques des terrains nummulitiques. Il serait pourtant à craindre 
qu'il n’ait été confondu avec l’état jeune de celui que nous avons nommé T. bi- 
lobata. Ce dernier a l'étoile presque plane et les lamelles un peu tortueuses. La 
T. sinuosa, au contraire, est excavée dans le centre, lequel est garni de nombreuses 


papilles. 
{ Musées de Paris, Toulouse, Turin, collections Al. Brongniart, Caillaud, Michelin, etc. ) 
FLABELLUM CUNEATUM. N, 
PI. 9, fig. 13. Magnitudine natural. 
( Voir page 45.) 
Fossile du Jarrier. 
Un seul individu de cette espèce , et encore très-usé, paraît avoir été trouvé 
jusqu'à présent dans la localité ci-dessus. Cependant sa forme allongée et com- 


primée nous a autorisé à le signaler sous ce nom. 


(Collection Vandenhecke. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 971 


FLABELLUM COSTATUM. BELLarpt. 
PI. 61, fig. 10. Magnitudine naturali. 
F. compresso-cuneatum ; lineis longitudinalibus, rotundis, interruptis, elevatis utrâque 
facie ; stellà ovato-oblongä ; lamellis paucis , inæqualibus ; marginibus appendiculatis ; basi com- 
pressà, altenuatà. 


Flabellum costatum , Bellardi , notes manuscrites. 


Fossile da Jarrier, de la Palarea. 


Ce polypier que M. Bellardi a parfaitement distingué forme un intermédiaire 
entre le F. appendiculatum et le F. avicula. Sauf ses plis il se rapproche aussi 
du F. cuneatum. 


( Collections Bellardi , Caillaud , Michelin, Perez, Vandenhecke. ) 


FLABELLUM PYRENAICUM. N. 
PI. 63, fig. 2. Magnitudine naturali. 


F. compresso-cuneatum , costulatum, ad basim recurvatum ; costis elevatis, majoribus mino- 
ribusque alternatim ; stellà elongatà , angustà ; appendiculis lamellosis, valdè dentatis. 


Fossile de Biaritz, près de Bayonne. 


Nous devons cette espèce et la suivante à M. Pratt, qui nous en a gratifié 
aprèsles avoir recueillies lui-même dans les marnes à nummulites de Biaritz. C’est 
une chose fort remarquable que cette série de terrains supracrétacés qui va des 
Pyrénées à la mer Adriatique, accompagnée de nombreuses espèces de 
Turbinolies et de Flabellines, tandis que la molasse et les couches tertiaires des 
bassins de Dax et de Bordeaux en contiennent à peine une ou deux espèces. 


(Collections Pratt, Michelin. ) 


FLABELLUM VAGINALE. N. 
a. Magnitudine naturali. 


PI. 63, fig. 3. 
8 b. Segwentum horizontale. 


F. elongatum, compressum, striatum; stellà terminali, oblongà, ad extremitates acutà ; 
appendiculis minoribus, lamellosis, subferratis ; basi attenuatà. 


Fossile de Biaritz, près de Bayonne. 


[a 


272 ICONOGRAPIIHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Jolie espèce très-allongée, formant une espèce de gaîne, un peu contournée 
vers la base. Elle est légèrement striée, et on y distingue facilement les traces 
d’accroissements. Les appendices sont lamelleux et presque dentés. 


{ Collections Pratt, Michelin. ) 
ANTHOPHYLLUM BRAUNII. N. 


a. Magnitudine paturali. 
PI. 63, fig. 9. À 


A. breve, cylindricum , solitarium , aliquotiès glomeratum, striatum ; striis externis subæqua.- 


libus, stellà circulari, lamellosà , ad marginem rotundatà ; lamellis stellarum inæqualibus, 
numerosis, granulosis ; centro excavato. 


Fossile de Cuiza, ctc., dans les Corbières, et de Carry, près les Martigues ( Bouches-du- 
Rhône). 


Ce polypier, comme presque toutes les espèces d'Anthophyllum , affecte diverses 
formes. Généralement sa base ou partie adhérente est aussi large que l'étoile 
terminale. Quelquefois aussi il s’allonge, et prend alors de la ressemblance avec 
quelques Caryophyllies. Dans l'échantillon de Carry, qui est contenu dans un 
calcaire rougeâtre, assez dur, il ne semble pas y avoir de nummulites. 


{ Collections Braun, Martin ( Honcré), des Martigues, Michelin.) 


LOBOPHYLLIA MICHELINIANA. LEYMERIE. 
PI. 63, fig. 10. Magnitudine naturali. 


L. ramis compressis, contortis, striatis ; stellis elongatis, obliquis, sinuatis, sæpé conjunctis. 


Lobophyllia Micheliniana, Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, 
tome I, Mém. sur le terr. à nummul. des Corbières, 
page 358, pl. 13, fig. 3. 


Fossile de Fonjoncouse ( Corbières). 


Cette espèce, ainsi que nous lavons exprimé à M. Leymerie, nous semble 
faire double emploi avec la L. contorta, déjà figurée pl. 10, fig. 42. Il est donc 
probable que lorsqu'on aura un plus grand nombre d'individus de chaque 
localité , elles pourront être réunies. 


(Musée de Toulouse. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 273 


ASTREA NUMISMA. DEFRANCE. 


a. Pars superior TE - 
PL. 63, fig. 4. AN last Magnitudine naturali. 


( Œ Magnitudine auctà. 


A. libera, rotunda vel elliptica, tenuissima, compressa; parte superiori stelhferà ; stellis 
minimis, polygonalibus, axis altè ornatis; parte inferiori concentricé striatà. 


Astrea numisma , Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLIT, page 390. 
——— geometrica, Deshayes, in Ladoucette, Hist. des Hautes-Alpes, 183%, 
page 564%, pl. 13, fig. 10 , 11, 12. 
——— numisma, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit , tome IT, 
page 424. 


Fossile de Chaillol-le-Viel, près de Gap, montagne de Faudon (Hautes-Alpes ), dans les 
calcaires à nummulites de la Palarea, près de la fontaine du Jarrier (comté de Nice ). 


Jolie petite espèce très-remarquable par sa base couverte de stries concentri- 
ques d’accroissements. Elle n’a sans doute été adhérente que dans son jeune âge, 
car les traces en sont invisibles. Ses petites étoiles polygonales sont garnies de 
petites lamelles, et la partie centrale un peu excavée est ornée d’un axe assez 
élevé. 


( Collections Ladoucette , Caïllaud , Michelin. ) 
ASTREA CAILLAUDII. N. 


. Magnitudine naturali. 
PL 63, fig. 5. M 5 
8 b. Pars aucta. 


A. tuberosa, rotundata ; stellis numerosis polygonalibus ; lamellis ad marginem crassis, in 
centrum altenuatis; centro excavato. 


Porites elegans, Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, tome I“, 
Mém. sur les terr. à Nummul. des Corbières, page 358, pl. 13, 
fig. 2. 


Fossile de Coustouge (montagnes des Corbières), du Jarrier montagne de la Palarea ( comté 
de Nice). 


Nous pensons que M. Leymerie a confondu deux espèces sous le nom de Lo- 
rites elegans. La figure 2 de sa pl. 143 est bien certainement une astrée voisine 
de l'A. crenulata, Goldf. Le mauvais état des échantillons que nous avons entre les 

35 


274 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


les mains est sans doute la cause pour laquelle nous avons fait une nouvelle 
espèce. 


( Musée de Toulouse, collection Caillaud. ) 
ASTREA EMARCIATA. DEFRANCE. 
PI. 44, fig. 6. 
( Voir page 158.) 
Fossile du Jarrier (comté de Nice). 


Cette espèce, presque toujours comprimée dans cette localité , est reconnais- 
sable par ses petites colonnes cannelées qui sont placées aux angles des étoiles. 


(Collections Caïllaud, Michelin. ) 
ASTREA BREVISSIMA. DESHAYESs. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 78 
ÉRIEES b. Stella aucta. 


A. incrustans, slellis distantibus, rotundis, externé striatis composita ; stellis brevibus, 
subcylindricis, lamellosis , ad centrum papillosis ; lamellis numerosis , denticulatis. 


Astrea brevissima, Deshayes, in Ladoucette, ist. des Hautes-Alpes (1834), 
page 564, pl..13, fig. 13, 14. 


Fossile de Chaillol le Viel, près de Gap , dela montagne de Faudon (Hautes-Alpes), de 
Dax ( Landes). ë 


Cette espèce, comme la précédente, se rencontre dans les calcaires à Nümmu- 
lites des Hautes-Alpes. On la distingue facilement à son adhérence sur des Natices 
ou Ampullaires, à ses étoiles presque isolées et à ses stries extérieures se prolon- 
geant jusqu’à l'étoile voisine. 


(Collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 275 


ASTREA DISTANS. LEYMERIE. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 63, fig. 7. 
Line b. Pars aucta. 


A. ramosa ; ramis cylindricis, granulosis ; stellis immersis, æquidistantibus , orbicularibus, 
minimis ; lamellis 6 ; axi parvulo. 


Astrea distans, Leymerie, Mém. de la Soc. Géol. de France, tome 1°", 2° série , 
Mém. sur le terr. à nummul. des Corbières , page 358, pl. 13, 
fig. 6. 


Fossile de Couiza, Coustouge , Lagrasse, etc. (montagnes des Corbières), cale. à Nummul. 


Cette espèce ne peut pas, ainsi que le pense M. Leyÿmerie, être confondue avec 
l’Astrea raristella, Defrance, attendu que cette dernière, ainsi que nous l’explique- 
rons ci-après, appartient au genre Pocillopora. Quant à l'espèce en discussion, les 
rameaux sont assez petits, ses étoiles sont réparties à des distances égales, leurs 
intervalles sont granuleux et elles ont un petit axe, 


{ Musée de Toulouse, collection Michelin. ) 


STYLINA PEREZIANA. N. 


a. Pars exterior. 


PI. 62, fig. 2. ; à 
f = b. —— interior. 


Magnitudine naturali. 


S. subglobosa , cymosa ; tubis stelliferis divergentibus, coalescentibus. 


Fossile de la fontaine du Jarrier. 


Les deux individus que nous avons fait figurer sont en mauvais état el nous 
les signalons pour en exciter les recherches. Les tubes sont joints entre eux par 
de petites cloisons transversales. 


( Collection Vandenhecke , à Versailles. ) 


OCULINA INCERTA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


P1.63, fig. 11. { b. Pars aucta. 


O. ramosa, cylindrica ; ramis tortuosis ; stellis alternis, prominulis , obsoletis. 


Fossile des environs de Biaritz, près de Bayonne. 


276 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Nous devons à M. Pratt ce polypier que nous rapprochons des Oculines. Sou- 
vent usé et roulé, il offre quelque analogie avec l'Oculina Solanderi, mais il est 
plus contourné. 


{Collections Pratt, Michelin. ) 


ALVEOPORA ELEGANS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. fig. 6. 
LipS Es { b. Pars aucta. 


A. ramosa ; ramis subrotundis, compressis; stellis polygonalibus, profundis, lamellosis : 
lamellis sepimentisque perforatis , echinulatis ; marginibus prominentibus , denticulatis. 


Porites elegans , Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, tome I‘, mém. 
sur le terr. à Nummul. des Corbières, page 358, pl. 13, fig. 1. 


Fossile de Couiza (montagnes des Corbières ). 


MM. Quoy et Gaymard ont établi le genre Alveopora qui, plus tard, a été 
adopté par M. de Blainville. Il a été composé en partie aux dépens des Porites de 
Lamarck , pour les espèces à grandes étoiles ayant les bords relevés, et à parois 
et lamelles largement perforées. C’est ce qui nous à décidé à ranger le Porites 
elegans de M. Leymerie parmi les Alvéopores. 


(Musée de Toulouse, collection Michelin.) 


POCILLOPORA RARISTELLA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. fig. 5. 
os b. Pars aucta. 


( Voir page 63.) 


Astrea contorta, Leymeric, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, tome I*, 
mém. sur les terr. à Nummul. des Corbières, page 358, pl. 13, 
fig. 5. 


Fossile de Fonjoncouse (montagnes des Corbières ). 


Déjà à la page 104 nous avions signalé l’analogie qui existait entre l’Astrea ra- 
ristella de M. Defrance et le Pocillopora damæcornis, Lmk. Comme nous ne pouvons 
voir dans l’Astrea contorta de M. Leymerie, qu’une variété un peu plus petite de 
VA. raristella, nous profitons de la nouvelle occasion qui se présente de parler de 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Dr 7 


celte espèce pour la rétablir, selon nous, dans son véritable genre , attendu ses 


étoiles à lamelles superficielles et ses cloisons transversales. 


(Musée de Toulouse , etc.) 


LICHENOPORA CONJUNCTA. N. 


a. Magnitudine natural. 


PI 63 , fig. 16. b. stella auctà. 


L. sessilis, suborbiculata, solitaria vel cespitosa et prolifera, superficie superiore costis 
porosis prominulis stellata ; basi costarum sublævigatà. 


Ceriopora diadema , Goldfuss, Petref., pages 104 et 245, pl. 37, fig. 3. 
———— conjuncta, Müoster, notes manuscriles. 


Fossile d'Astrupp (Osnabrugg) , de Biaritz ( Basses-Pyrénées ), 


M. Goldfuss regarde comme une variété agglomérée de son C. diadema , le po- 
lypier d’Astrupp, nommé par M. de Münster C. conjuncta. Il nous a semblé, d’a- 
près un échantillon qui nous a été envoyé par M. de Hauer, qu’il y avait des 
différences assez grandes pour conserver le nom spécifique de M. de Münster à 
l'espèce des terrains supracrétacées. Quant au genre, nous adoptons celui 
Lichenopora , attendu queles petites crêtes poreuses sont disposées en étoile, Nous 
devons à M. Pratt la découverte de cette espèce aux environs de Biaritz. 


( Collections de Hauer, à Vienne, Pratt, Michelin.) 


ORBITOLITES ELLIPTICA. N. 


, a. Magnitudine naturali. 
El 61, 8941 b. Pars aucta. 
O. fragilis, complanata , elliptica , utrinque plana et porosa ; poris numerosis, visibilibus. 


Fossile de la fontaine du Jarrier, près de la Palarea. 


Jolie espèce très-reconnaissable à sa forme toujours elliptique et à ses pores 
visibles à l’œil nu. Elle est généralement fixée par un côté sur la gangue, et son 
grand diamètre atteint de 25 à 30 millimètres. 


( Collections Caillaud , Vandenhecke et Michelin. ) 


278 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 
ORBITOLITES PRATTII. N. 


a. Magnitudine laterali. 


HR CB RES b. Prospectus lateralis. 


O. complanata , subrotunda , lœvigata, in centrum inflata, ad marginem attenuata ; poris 
conspicuis. 


Fossile des environs de Biaritz ( Basses-Pyrénées ). 


Cette espèce, assez commune dans la localité ci-dessus, est lisse, presque 
ronde, renflée dans le centre et des deux côtés. Les pores ne sont pas visibles. 
La grandeur ordinaire est de 10 millimètres et elle en atteint quelquefois pres 
de 20. 


{ Collections Pratt, Michelin. ) 


ESCHARA LEYMERIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 63, fig. 17. 
2 b. Pars aucta. 


E. ramosa, gracilis; ramis contortis, complanatis ; cellulis subpolygonalibus, porosis, in 
lineis obliquis dispositis ; ore rotundo , prominulo. 


Fossile des environs de Biaritz ( Basses-Pyrénées ). 


Cette espèce, qui à quelques rapports avec lEschara cervicornis, est plus 
comprimée et sa superficie est plus poreuse. Elle a été trouvée par M. Pratt. 


( Collection Michelin. ) 


DIASTOPORA THORENTII. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 63, fig. 15. 
8 b. Pars aucta. 


D. ramosa; ramis contortis, compressis, tubulorum compositis; lubis distantibus; ore 
rotundo ; interstitiis sublævibus. 


Fossile des environs de Biaritz ( Basses-Pyrénées), 


Nous devons encore à M. Pratt ce joli polypier composé de petits tubes agglo- 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 279 


mérés arrivant successivement à la superficie et terminés par une petite ouver- 
ture ronde souvent relevée. 
(Collection Michelin. ) 
RETEPORA ECHINULATA. BLAINVILLE. 
PI. 14, fig. 11. 
( Voir page 72. ) 


Fossile des environs de Biaritz (Basses-Pyrénées. ) 
Ce polypier, trouvé par M. Pratt, est usé, cependant il est reconnaissable à ses 


interstices très-allongés. 


( Collection Michelin.) 


LUNULITES PUNCTATA. LEYMERIE. 


; 1 ior. : : 
4 ee } Magnitudine natural. 
b. —— inferior. 


PI. 63 , fig. 13. 
c. Fragmentum auctum. 


L. minima, orbicularis, compressa, supernè convexa, infernè sulcata, ad marginem 
denticulata ; cellulis subquadratis, depressis , in medium mamillatis vel perforats. 


Lunulites punctatus, Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série , tome I", 
mém. sur les terr. à Mummul. des Corbières, pages 358, 


pl. 13, fig. 4. 


Fossiles des marnes de Couiza ( Corbières ). 
Cette espèce a bien quelque analogie avec la Lunulites androsacea de Michelotti, 


mais elle est généralement plus petite. 
( Musée de Toulouse , collection Michelin. ) 


LUNULITES VANDENHECKEI. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars superior aucta. 


PI. 63, fig. 12. 
—— ——— auctissima. 


c. 


L. maæima, orbicularis, supernè convexa, infernè concava ; cellulis elongatis, ellipticis 


excavatis, sursüm perforatis; parte excavatà , line porosà ornatà. 


280 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Fossile de la fontaine du Jarrier ( comté de Nice) , de Saucats ( Gironde). 


Cette belle espèce, la plus grande du genre, atteint 20 millimètres de diamètre. 
Les échantillons que nous avons eu à consuller sont en assez mauvais état, vu 
leur grande fragilité, l’un nous à été communiqué par M. Vandenkecke et l'au- 
tre a été recueilli par M. Mathieu, naturaliste explorateur. Les petites loges sont 
remarquables par la dépression de la partie inférieure, laquelle est ornée d’une 
série de pores faisant le tour. Lorsqu'elle est usée on ne voit qu'un trou oblong, 
assez grand, surmonté d’un plus petit. 


‘Collection Vandenhecke, Michelin. ) 


N. B. Nous ferons observer que c'est par erreur si dans les planches et dans 
quelques citations nous avons désigné comme deux localités différentes, la fon- 
taine du Jarrier et la montagne de la Palaréa. D'après une note qui nous est trans- 
mise par M. Vandenhecke, la fontaine est au bas de la montagne. Cette dernière 
est crétacée , tandis que les environs du Jarrier appartiennent au terrain nummu- 


ilique. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 281 


GROUPE CRÉTACÉ. 


TERRAIN A HIPPURITES DE L'AUDE, DES BOUCHES-DU-RHONE, DU VAR 
ET DE VAUCLUSE. 


Les fossiles si nombreux dans différentes localités des départements dont il est 
question , la grande analogie qu'ils ont entre eux et surtout avec une partie des 
espèces des Alpes du Saltzbourg, nous ont déterminé à publier la description de 
ceux que nous possédons. C’est à MM. de Boissy (Saint-Ange), Martin (Honoré), 
Requien, et de Hauer, que nous en devons une bonne partie, ainsi qu'à un voyage 
que nous avons fait en 1842, tant dans les Bouches-du-Rhône que dans le Var. 

Ils sont toujours accompagnés d’une grande quantité d’Hippurites de diverses 
espèces ayant vécu soit isolées, soit en masses énormes, notamment aux environs 
des Martigues ou dans une longue vallée descendant de Rougier à Mazaugues. 


CYCLOLITES ELLIPTICA. Lamarck. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 64, fig. 1. 
SAUCE b. Varielas obliqua. 

C. libera, elliptica, supernè convexæa, lamellis obsoletis stellata, inferné subplana, vel 


concava, lines circulatis ; concentricis ornata ; lacunà centrali elongatä , aliquoties obliquà vel 
transversà. 


Scheuchzer, Æerb. diluv., pl. 13, fig. 1. 

Torrubia, Apar. par. la hist. nat. Espan., pl. 12, fig. 5. 

Guettard, Mém. acad., tome I, pl. 21, fig. 17, 18. 

D’Argenville, Oryctologie, pl. 7, fig. 3. 

Born, Lithoph. Bornianum , t. 11, pl. 2, fig. 5. 

Parkinson, Org. rem., tome I, pl. 10, fig. 1 à 4. 

Cyclolites elliptica, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., t. II, page 367, n° 4. 


TT ————— Defrance, Dict. des Sciences nat., t. XII, page 287. 
Z—=————— Lamouroux, Enc. méthod., Zooph., page 235. 
Donne ——— Jd;, Exp. méthod. des Polypiers, page 52. 


Da ——— Blainville, Man. d'actinol., page 335. 

Fungia polymorpha, Goldfuss, Petref., pages 48 et 49, pl. 14, fig. 6 a, b, c, d, h, 
VNRAUl 

———————— Sowerby, in Murchison and Sedgwick, Geol. trans., 2 series, 
vol. If, a Sketch of the stract. of the East. Alps, page 417. 


Fossile des Corbières (Aude), d’Allauch, des Martigues (Bouches-du-Rhône), de Pérignac, 


36 


289 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Royan (Charente-Inférieure), de Périgueux (Dordogne), de Mazaugues (Var), de Piolenc 
(Vaucluse), de Gosau, Zlam (Saltzbourg). 


Signalé par les anciens auteurs sous les noms de Cunolites et d’Histerolites, ce 
polypier est un de ceux qui caractérisent le mieux les calcaires à Hippurites 
de la zone méridionale de la France. Rarement bien conservé dans les terrains 
crétacés des départements de la Charente et de la Charente-Inférieure, nous en 
possédons cependant un individu ayant près d'un décimètre de diamètre. Aux 
environs de Celles et de Pérignac, M. le docteur Bauga, de Cognac, ami 
zélé des sciences naturelles, nous a fait trouver des corps planes, suborbicu- 
laires et un peu convexes que l’on pourrait prendre pour de très-grandes Orbito- 
lites, mais qui ne sont que des impressions de la partie inférieure de Cyclolites 
qui ont disparu. 

Cette espèce forme presque toujours un ovale plus ou moins allongé dont la 
lacune centrale affecte toutes les positions depuis la perpendiculaire jusqu’à la 
transverse. Les lamelles sont égales, très-minces, et en avançant en âge jointes 
entre elles par de petites cloisons. La partie inférieure est d'autant plus concave 
que celle supérieure est convexe. L'épaisseur vers le centre atteint près de quatre 
centimètres et le grand diamètre dépasse quelquefois un décimètre. 


(Ma collection, etc., etc.) 
CYCLOLITES HEMISPHÆRICA. Lamarck. 


PI. 64, fig. 2 ç a. Magnitudine naturali. 
ANA D Log, Pars aucta. 


C. orbiculata, superné convexa , inferne plana ; lacun centrali subrotundà , vix concavd; 
stellà tenuissime lamellosä ; lamellis æqualibus, in utrâque facie lineis granulosis ornatis. 


Cyclolites hemisphærica, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., t. II, page 367. 

—_— © ——©——— Defrance, Dict. des Sciences nat., t. XII, page 287. 

—————————— Lamouroux, Enc. mét., Zooph., page 235, atlas (Vers), 
pl. 483, fig. 5. 


———— — ———— Blainville, AZan. d’actin., page 335, atlas, pl. 65, fig. 6. 
Fungia polymorpha, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 6e, f. 
——— discoïidea, id., id, pl 14919. 


——————— Sowerby, in Murchison and Sedgwick, Geol. trans., 2 series, 
vol. IL, a Sketch of the struct. of the East. Alps, page 417. 
Cyclolites ——— Blainville, Man. d'actin., page 335. 
-——— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sansvert., nouv.édit., tome IT, 
page 368. 


Fossile des Corbières (Aude), d'Allauch, de Cassis, des Martigues (Bouches-du-Rhône), 
de Royan (Charente-Inférieure), de Mazaugues (Var), de Piolenc (Vaucluse), de Gosau (évéché 
de Salizbourg). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Cette espèce se distingue de la précédente par sa forme constamment orbieu - 
laire, hémisphérique et par ses lamelles dentées également, et très-granuleuses. 
Dans sa jeunesse, elle est assez plate, mais toujours assez épaisse dans le milieu 
vers la lacune : laquelle est tantôt orbiculaire, tantôt allongée. Nous avons, d’après 
un grand nombre de ces polypiers, fait une seule espèce de lhemispherica, 


de Lamarck, et du Fungia discoïdea de Goldfuss. 


Dans un individu d’Allauch, plusieurs se sont superposés les uns aux autres. 


(Collection Michelin, etc., etc.) 


CYCLOLITES RUGOSA. N. 


PI. 64, fig. 6. Magnitudine naturali. 


C. subelliptica, elevata, irregularis, supernê depressa ; lacunâ centrali oblongâ ; lamellis 


alterne crassis et exiquis, irregularibus. 


Fossile de Bellesta (Ariége) , des Corbières (Aude). 


Cette espèce assez rare se distingue par l'épaisseur des lamelles qui alternent 
avec quelques-unes plus petites et dentées sur leurs bords. Elle est aussi plus 


irrégulière dans sa forme et un peu aplatie à sa partie supérieure. 
( Collection Michelin. ) 


CYCLOLITES UNDULATA. GoLpruss. 


PI. 6%, fig. 3 Magnitudine naturali. 


C. conico-hemisphærica vel elliptica, ad marginem sæpè depressa ; lacun& centrali oblongä, 
transversà vel obliquà , vel elongatà ; lamellis crassiusculis, undulatis, æqualibus, granulatis ; 


basi pland , radiato-striatà et concentricè sulcatà. 


Fungia undulata, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 7. 
Cyclolites———- Blainville, Han. d'actin., page 335. 


——————— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim sans vert., nouv. édit, t. IT 


page 368, n° 8. 
Fungia radiata, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig 8. 


——————— Sowerby, in Murchison and Sedgwick, Geol. trans., 21 series, 
vol. III, a Sketch of the struct. of the East. Alps, page 417. 


Cyclolites ——— Blainville, loc cit. 
——————— Milne-Edwards, loc. cit., n° 9. 


Fossile des Corbières (Aude), d'Allauch, des Martigues (Bouches-du-Rhône), de Mazaugues 


(Var), des Pyrénées Catalanes (Espagne), de Gosau (Salzbourg). 


284 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Les deux espèces créées par M. Goldfuss nous paraissent n’être que des variétés 
de la même. Nous avons conservé le nom d'undulata, parce qu’effectivement les 
lamelles sont presque toujours contournées. Elles offrent alternativement une 
grosse et une petite. Lorsque les bords sont comprimés, la forme de la partie 
centrale est un peu pyramidale. 


Collections de Hauer, à Vienne, Michelin, Martin (Honoré), aux Martigues, etc. 


CYCLOLITES CORBIERIACA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 64, fig. 5. b. Pars aucta. 


C. orbiculata, compressa ; lacunà centrali, subrotundä; lamellis exiquissimis, æqualibus, 
dentatis ; basi pland, radiato-striatà et concentricé sulcatâ; margine rotundato. 


Guettard? Aém., t. III, pl. 23, fig. #4, 5. 

Madrepora porpita ? Linné, Gmelin , page 3756, n° 3. 

Fungia numismalis ? Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 4. 

Cyclolites porpita? Blainville, Han. d’actin., page 335, atlas, pl. 51, fig. 1. 


Fossile des bains de Rennes dans les Corbières (Aude). 


Très-jolie espèce de forme numismale, remarquable par la finesse extrême de 
ses lamelles. La partie inférieure présente des stries concentriques et des sillons 
rayonnant du centre à la circonférence. Elle à la plus grande analogie avec le 
C. porpita, Blainville; mais nous ne rapportons cependant la synonymie qu'avec 
doute, attendu que nous ne connaissons pas les localités précises des anciens au- 


teurs, 
( Collection Michelin. ) 


CYCLOLITES HAUERIANA. N. 


a. Pars superior 
PI. 64, fig. 4. b. —— inferior 
C. —— sup. auctà. 


Magnitudine naturali. 


C. subellipica , complanata ; lacund centrali profundä, orbiculatà ; lamellis alternis majori- 
bus minoribusque, serratis; dentibus elongatis; basi subplanâ, rarû sulcatà concentrice, 
radiato-striatà, ad centrum mamillatà ; margine acuto. 


Fossile des Corbières (Aude). 


Nous sommes heureux de pouvoir dédier cette belle espèce à M. de Haüer qui a 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 285 


bien voulu augmenter si généreusement nos collections de fossiles intéressants 
d'Autriche et de l’évèché de Saltzbourg. Ses lamelles ornées de dents allongées, 
son bord aigu , et sa lacune très-concave, la feront facilement distinguer de ses 
congénères. 


(Collection Michelin. ) 
TURBINOLIA COMPLANATA. GoLpruss. 
PI. 65, fig. 6. Magnitudine naturali. 


T. cyathiformi-complanata, flabelliformis, submarginata ; lamellis lateralibus confertis, 
crenulatis, stellæ linearibus, fleæuosis; striis exterioribus, æqualibus , granulosis. 


Turbinolia complanata , Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 10. 

———-— depressa, Blainville, Man. d'actin., atlas, pl. 67, fig. 4 

———-— complanata , Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit, 
t. II, page 361. 


Fossile des montagnes des Corbières (Aude), des Martigues (Bouches-du-Rhône), de Gosau 
(Saltzbourg). 


Cette espèce est très-comprimée et généralement plus large que haute, et 
comme sa base s’atténue assez rapidement, elle ne peut être confondue avec la 
T. compressa de Lamarck qui forme un triangle isocèle. Les lamelles sont très- 
granuleuses sur leurs deux faces. 


(Collections de Hauer, H. Martin, Michelin , etc.) 


TURBINOLIA RUDIS. N. 


PI. 4, fig. 3. Magnitudine naturali. 
a. Magnitudine naturali. 
PL. 65, fig. 4. 
HAIEEEt b. Pars aucta. 


(Voir page 17.) 


Fossile de Montferrand (Corbières), des frontières de la Catalogne (Espagne.) 


L'individu figuré pl. 65, étant jeune, on y distingue plus facilement les stries 
extérieures qui alternent grosseur et sont granuleuses. Peut-être est-ce la 


Turbinolia aspera, de Sowerby, (mémoire déjà cité sur Gozau, de Sedgwick et 
Murchison ) ? 


(Collection Michelin.) 


286 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


TURBINOLIA ALATA. N. 
PI. 65, fig. 5. Magnitudine naturali. 


T. prælonga, compressa, striala ; striis æqualibus; basi minimà, abrupté‘attenuatà ; stellà 
oblongä , lineari, multilamellosà ; lamellis alternatim majoribus minoribusque. 


Fossile des Corbières (Aude). 


Jolie espèce fort rare, remarquable pour sa forme comprimée et trés-allongée, 
et surtout par sa hauteur qui atteint à peine le tiers de sa largeur. 


(Collection Michelin.) 
TURBINOLIA CERNUA. GOLDFUss. 


PI. 66, fig. 1. Magnitudine naturali. 


T. fixa, subcompressa, infundibuliformis, cernua; lamellis lateralibus remotis stellæque 
oblongæ undulatis; margine patulo , subreflexo; striis exterioribus crassis, crenulatis; bas 
adhærente. 


Turbinolia cernua, Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 8. 

———— ———— Blainville, Man. d’actin., page 342. 

— ——————— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., 
t. IT, page 361. 


Fossile des bains de Rennes, Soulatge (montagnes des Corbières). 


Cette espèce diffère des autres en ce qu’elle paraît adhérer fortement aux corps 
sur lesquels elle s’est fixée. Le bord de l'étoile est souvent placé obliquement et 
un peu renversé. Les lamelles sont nombreuses et granuleuses. 


(Collection Michelin.) 
TURBINOLIA BOISSYANA. N. 


PL. 65, fig. 4. Magnitudine naturali. 


T. magna, crassa, ad basim paululüm recurvata, striata; strüs œæqualibus; stellà elongatä, 
ad extremitates rotundatà. 


Fossile de Montferrand (Aude), des Pyrénées méridionales (Catalogne). 


Plus large et moins allongée que la Turbinolia rudis, cette espèce s'en distingue 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 287 


encore par ses stries égales. Nous nous faisons un plaisir de la dédier à M. de 
Boissy, auquel nous devons beaucoup de fossiles des Corbières. 


(Collection Michelin. ) 


TURBINOLIA URICORNIS. N. 
PI. 65, fig. 2. Magnitudine naturali. 


T. elongata, recurva, subcylindrica , striata; strüs æqualibus, granulosis ; stellà elliptica, 
excavatà ; lamellis similibus; basi minima. 


Fossile des Pyrénées méridionales (Catalogne.) 
Ce polypier est assez rare, et nous ne l’avons pas encore reçu de France. Il est 
probable cependant qu’on le rencontrera dans les terrains à Hippurites de l'Aude, 


des Bouches-du-Rhône et du Var. 


(Collection Michelin. ) 
TURBINOLIA CUNEOLUS. N. 


PI. 66, fig. 2. Magnitudine naturali. 


T. elongata, compressa, striata; stellà angustà, subprofondà; striis æqualibus; basi 
attenuatà , minimä , non adhærente. 


Fossiles des Martigues ( Bouches-du Rhône). 


Jolie espèce assez rare, allongée et très-comprimée. Les lamelles de l'étoile 
sont un peu obliques, et la base, qui est très-petite, ne paraît pas avoir été 
adhérente. 


( Collection Michelin. ) 
TURBINOLIA HIPPURITIFORMIS. N. 


PL 65, fig.7. Magnitudine naturali. 


T. elongata, coniformis, elliptica, crassa, externé sublævis; stellà terminali, planà, 
lamellosà ; lamellis alternè majoribus minoribusque ; basi attenuatà , subrecurvatà. 


288 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Fossile des Corbières ( bains de Rennes, etc.) 


Ce polypier est assez gros et un peu recourbé vers sa base. L'individu que 
je possède est roulé et usé extérieurement. 1] en résulte que l'on distingue très- 
bien les lamelles qui s'élèvent de la base à l'étoile terminale et sont jointes entre 
elles par de petites cloisons transverses. 


( Collection Michelin. ) 
TURBINOLIA CYMBULA. N. 
PI. 67, fig. 1. Magnitudine naturali. 


T. lata, crassa, brevis, striata ; stellà elongatà , planà ; lamellis subnullis, granulosis ; 
marginibus rotundatis; lateribus sulcosis. 


Fossile de Soulatge, dans les Corbières. 

Cette espèce peu commune est épaisse et courte. Elle se fait remarquer par ses 
lamelles granuleuses intérieurement, formant la continuation des stries. L'étoile 
a les bords arrondis ou usés. 


(Collection Michelin.) 


TURBINOLIA PATULA. N. 
PI. 65, fig. 3. Magnitudine naturali. 


T.. flabelliformis , patula, subcompressa striata, ad basim attenuata ; stellà oblongâ, concava ; 
lamellis alternatim majoribus et minoribus, crassè granulosis ; strüs exterioribus , denticulatis ; 
basi adhærente. 


Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône ). 
Cette espèce est assez rare et se distingue par sa base adhérente diminuant 
de largeur assez rapidement et par ses lamelles et stries extérieures assez forte- 


ment granulées. 


(Collection Michelin, ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 289 
DIPLOCTENIUM LUNATUM. N. 


PI. 65, fig. 8. Magnitudine naturali. 


D. simplex, lunatum, compressum, striatum, subtüs emarginatum, in medio pedunculatun. : 
stellà elongatissimd, recurvatà ; lamellis alternis majoribus, striis exterioribus subundulatis , 
dichotomis ; pedunculo brevi. 


Madrepora lunata, Bruguière, Journ. d'hist. nat., 1792, t. I, page 461, pl. 24, 
fig. 5 et 6. 

Fungia semi lunata, Lamarck , An. sans vert, nouv. édit., tome IT, page 371. 

——— —. —— - Defrance, Dict. des Sciences nat., t. XVII, page 217. 

———————— Lamouroux, Enc. méth., Zooph., page 418. 

——— ———— - Blainville, Jan. d'actin., page 337. 


Fossile des bains de Rennes (montagnes des Corbières), des Martigues (Bouches-du-Rhône). 


C’est à M. Ferlus, professeur d'histoire naturelle au collége de Sorèze, que l’on 
doit la découverte, dans les Corbières, de ce joli polypier, dont le bel exemplaire 
qui est déposé dans les galeries du Muséum d'histoire naturelle, a été offert par 
lui et est resté longtemps le seul connu. Depuis quelques années M. Matheron , pa- 
léontologiste distingué de Marseille, en possède un venant des calcaires à hippurites 
des Martigues. 

Nous avons recueilli dans les calcaires crétacés de Royan (Charente-Inférieure), 
plusieurs exemplaires en assez mauvais état de Diploctenium, dont un a la plus 
grande analogie avec l'espèce en discussion. Sauf un pédoncule très-court, qui sans 
doute était adhérent dans le jeune âge, ce Polypier présente à peu près la forme 
d’un croissant dont les deux extrémités arrondies seraient tournées vers le sol. Les 
divisions successives des lamelles internes et des stries extérieures, nous ont déter- 
miné à en faire une espèce du genre Diploctenium de M. Goldfuss. 


{ Muséum d'histoire naturelle de Paris, collection Matheron, à Marseille. ) 


DIPLOCTENIUM MATHERONIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PL 68, fig. 1. 
b. Stella aucta. 
D. simplex, compressum, flabelliforme, externe striatum, infernè pedunculatum ; strus 
divaricatis , ramosis, granulosis , subdichotomis ; stellà terminali, semi-circulari, lamellosd ; 
lamellis tenuissimis ; pedunculo brevi, crasso. 


Fossile du port de Figuières, près de Marseille (Bouches-du-Rhône), de Fondoule ( Var ). 


37 


290 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Cette espèce rarissime, qui a beaucoup d’analogie avec le Diploctenium cordatum 
de Goldfuss, en diffère par ses dimensions qui sont du double plus fortes, et par 
ses lamelles qui se ramifient plutôt que de se dichotomiser. 


(Collection Matheron , à Marseille. ) 
LOBOPHYLLIA LABYRINTHICA. N. 


f a. Magnitudine naturali. 


PIM6G Afin 
b. Pars aucta. 


L. trochiformis; anfractibus tortuosis, basi dilatatis, striatis ; vallibus profundis ; collibus 
bilamellosis, margine acutis ; lamellis alternatim crassioribus et minoribus. 


Fossile de la craie à hippurites de la montagne des Cornes, chaine des Corbières. 


Ce Polypier, assez rare, est remarquable par ses ondulations, se rapprochant 
beaucoup des Méandrines. Les vallées sont profondes et couvertes de stries ainsi 
que toutes les parties extérieures. Le sommet des collines se compose de deux 
rangs de lamelles, alternant une petite et une plus épaisse. 


(Collection Michelin.) 


LOBOPHYLLIA MARTINIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 66, fig. 4. 
ce Dent b. Pars aucta. 


L. flabelliformis, irregularis, contorta, striata; strüs crassis sublamellosis ; stellà termi- 
nali undulatà , lamellosà, ad margines rotundatà ; lamellis numerosis, inæqualibus, aliquo- 
liès torluosis. 


Fossile des Martigues ( Bouches-du Rhône ). 


Cette espèce est comprimée et se présente comme un éventail très-contourné. Elle 
est couverte de stries presque lamelleuses, jointes entre elles, d’espace en espace, 
par de petites cloisons irrégulièrement disposées. 


( Collections Martin (Honoré), aux Martigues, Matheron , à Marseille, et Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 291 
LOBOPHYLLIA OCCITANICA. N. 


PL 67. fie. 9 a. Magnitudine naturali. 
676 fs: 
è b. Pars aucta. 


L. flabelliformis, compressa , externe striata ; Strüs crassis, distantibus , rugosis ; stellà ter- 
minali, elongatà , tortuosà, subplanä ; lamellis crassis , @qualibus , granulosis. 


Fossile de Soulatge, dans les Corbières. 


Ce Polypier, voisin du précédent, en diffère par des stries extérieures grosses et 
assez distantes les unes des autres, et surtout par ses lamelles égales entre elles et 
granuleuses. 


(Collection Michelin.) 
LOBOPHYLLIA LOBATA. BLaINviILLE. 


PI. 67, fig. 3. Magnitudine naturali. 


L. cespilosa , eæternè striata ; ramis brevibus ; stellis sinuatis, profundis, subrotundis, sæpé 
geminatis ; lamellis magnis. 


Lobophyllia lobata , Blainville, Man. d’actin., page 356. 
————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit. , 
tome IT, page 355. 


Fossile du calcaire à hippurites des Corbières. 


C'est par erreur que ce Polypier a été signalé comme provenant du Forest-Marble 
de Ranville (Calvados). Il a, sur de petites dimensions, quelque analogie avec la 
Caryophyllia angulosa de Lamarck. 


( Collection Michelin. ) : 
LITHODENDRON HUMILE. N. 


PI. 6, fig.9. Magnitudine naturali. 
(Voir page 27.) 
Fossile du port de Figuières, près de Marseille. 


(Collections Martin (Honoré), aux Martigues, Michelin. ) 


2992 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


STYLINA STRIATA. N. 


a. Pars aucta. 
PL 6, fig. 5. 
DELA b. Magnitudine naturali. 


( loir page 25.) 
Fossile du cirque de Marboré (Pyrénées), d’après M. Roberton. 
{ Collection Michelin. ) 


STYLINA PROVINCIALIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


PL. 7, fig. 8. 
(Voir page 26.) 
Fossile des bains de Rennes ( Corbières ) ? 


(Collection Michelin.) 


MEANDRINA MACROREINA. N. 


PI. 67, fig. 4. Magnitudine naturali. 


M. semiglobosa, maxima; collibus tuberosis, rotundatis, irregularibus ; vallibus vel minimis 
et stelliformibus, vel majoribus profundis, angulosis, tortuosis ; lamellis crassis. 


Fossile de la montagne des Cornes et des environs de Soulatge , dans les Corbières. 

Belle et rare espèce, remarquable par la grosseur de ses collines, au milieu des- 
quelles on remarque quelquefois de petites vallées stelliformes. Les lamelles sont 
assez épaisses, mais quand elles sont usées , elles ont l'apparence bifide vers le haut 


des collines. 


(Collection Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 293 


MEANDRINA TENELLA? Gozpruss. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 66, fig. 5. 
Os b. Pars aucta. 


M. subglobosa; anfractibus perangustis, longis , nunc rectis, nunc tortuosis ; collibus an - 
gustis ; lamellis remotiusculis, geminis. 


Meandrina tenella, Goldfuss, Petref., pl. 21, fig. 4. 

———— ——— Blainville, Man. d'act., 358. 

_——— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit. 
t. IT, page 390. 


Fossile des Corbières ( Aude), des Martigues , du port de Figuières ( Bouches-du-Rhône) , 
de Gosau ( archevêché de Saltzbourg ). 


Quoique nous ayons reçu plusieurs fois ce Polypier d'Allemagne , comme venant 
de Gosau et toujours sous le nom de Meandrina tenella, nous doutons qu'il ÿ ait 
identité avec l'espèce de Goldfuss; et d'autant plus que l’individu figuré par cet 
auteur, viendrait du calcaire jurassique de la Souabe. Ce qu’il y a de certain, c’est 
que les échantillons recueillis dans nos départements méridionaux ont la plus 
grande analogie avec ceux du Saltzbourg. 


( Collections de Hauer , à Vienne ( Autriche ), Michelin. ) 
MEANDRINA ARAUSIACA. N. 
PI. 6, fig. 8. 
(Foir page 27.) 
Fossile de Soulatge et Cubières ( montagnes des Corbières ). 


Nous avons reçu, il y a peu de temps, cette espèce des localités ci-dessus , et elles 
ne nous étaient pas encore connues lors de l’article de la page 27. 


(Collection Michelin. ) 
MEANDRINA ATACIANA. N. 
PI. 69, fig. 1. Magnitudine naturali. 


M. explanata; anfractibus superficialibus, elongatis. rectis, rard tortuosis: collibus 
simplcibus , subacutis ; vallibus profundis: lamellis minimis, confertis, subserratis. 


294 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Fossile des bains de Rennes { Corbières). 


Ce Polypier se distingue par des collines, s’élevant assez rapidement et composées 
de lamelles très-petites, et pressées de manière à ressembler à des stries. Dans la 
figure, le crayon les fait paraître un peu plus grosses qu’elles ne le sont réelle- 

5 à) Ï PESNR 
ment. 


( Collection Michelin. ) 
MEANDRINA RADIATA. N. 


a. Magnitudine natural: 


PL. 68, fig. 3. 
813 b. Pars aucta. 


M1. explanata, crassa, subflabellata ; collibus inæqualibus, subdichotomis, rotundatis, é centro 
radiantibus ; vallibus canaliculatis, lamellà interruptà ornatis; lamellis continus, exiguis- 
sims, alternatim majoribus. 


lossile des bains de Rennes, etc. (montagnes des Corbières ). 


Tres-jolie espèce se divergeant en éventail. Elle est remarquable par ses lamelles 
très-petites, se continuant à travers les vallées et par-dessus les collines. Le fond des 
vallées est orné d’une lamelle assez forte , fréquemment interrompue. 


(Collection Michelin.) 


MEANDRINA PYRENAICA. N. 


PI. 69, fig. 2. Magnitudine naturali. 


M. explanata; anfractibus superficialibus , rectis, sæpé ramosis ; collibus depressis, obtusis : 
vallibus lamellà elongatà ornatis ; lamellis alterne , vel crassis , vel parvulis. 


Fossile de Soulatge et de la montagne des Cornes dans les Corbières. 


Cette espèce se distingue par ses collines peu élevées et formant un angle obtus ; 
par ses lamelles, alternativement grosses et petites, partant du sommet des collines 
et descendant au fond des deux vallées latérales, pour s’arrêter contre une autre 
lamelle suivant le cours des dites vallées. 


(Collection Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 295 


MONTICULARIA STYRIANA. N. 


Magnitudine naturali. 


\ @: 
Pro 
PI. 68, fig. 2. Ü b. Pars aucta. 


M. conglomerata ; conulis inæqualibus, parvis, confertis, lamellosis; lamellis minimis, 
CTassis. 


Fossile de Gosau (archevêché de Saltzbourg ). 


Quoique ce joli Polypier, dont nous devons la communication à M. Kranz, de 
Berlin, n’ait pas encore été trouvé dans les localités dont nous nous occupons spé- 
cialement , nous avons cru devoir le figurer, attendu que jusqu’à présent le genre 
Monticularia n'avait pas été reconnu dans la craie. Comme à Gosau , il se rencontre 
avec une partie des fossiles des terrains hippuritiques des départements de l’Aude 
et des Bouches-du-Rhône , il est possible qu’on l'y découvre un jour. Les cônes la- 
melleux sont très-petits et très-rapprochés, et les lamelles en sont assez épaisses. 


(Collection Michelin.) 


AGARICIA CIRCULARIS. N. 


PL. 68, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A. subrotunda , crassa, explanata, subpedunculata ; rugis crassis, rotundatis , irregulariter 
circularibus , confusis, striatis ; vallibus parüm profundis , aliquotiès stelliferis ; stellis magnis. 
imperfectis. 


Fossile de la montagne des Cornes dans les Corbières. 

Belle et rare espèce, remarquable par la disposition presque circulaire de ses 
rides et sillons. Les étoiles sont assez grandes, mais souvent peu distinctes. Elle 
paraît soutenue par un pédoncule assez large. 


( Collection Michelin. ) 


ASTREA FIRMASIANA. N. 


PI. 68, fig. 4. Magnitudine naturali. 


À. trochiformis ; parte superiori hemisphæricd, stellatà, parte inferiori striatà; stellis magnis, 


296 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


paululüm profundis, subpolygonalibus, in centro papillosis ; lamellis crassis, vel rectis, vel 
angulosis, duobus stellis sæpè communibus. 


Fossile de Soulatge (montagnes des Corbières). 

Nous nous faisons un plaisir de dédier ce beau et rare Polypier, à M. d'Hombres- 
Firmas, l’un des naturalistes les plus distingués de nos provinces méridionales. 
Cette Astrée, comme quelques espèces spéciales à la craie, au lieu de s’étendre sur 


les corps où elle adhère, affecte la forme trochoïde et sa base s’atténue considéra- 
blement. 


(Collection Michelin. ) 
ASTREA VARIANS. N. 
FI. 5, fig. 8. Magnitudine naturali. 
( Voir page 23.) 
Fossile de l’étang de Caronte, près les Martigues ( Bouches-du-Rhône ). 
( Collection Michelin. ) 
ASTREA AGARICITES. Gozpruss. 
PI. #, fig. 10, et PL. 50, fig. 12. 
( Voir pages 19 et 199.) 
Varietas maxima. 
Fossile des environs de Soulatge dans les Corbières. 
L'individu que nous possédons a un décimètre de haut et près de treize centi- 
mètres de large. Il est couvert en dessous de stries très-distinctes et granuleuses, et 


en dessus d'étoiles ayant de 12 à 14 millimètres de diamètre. 


{ Collection Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 297 


ASTREA PEDICULATA. Desnayes. 


a. Magnitudine naturali. 


EM0 IREM b. Pars aucta. 


4. pediculata ; trochiformis ; stellis rotundis, majoribus, minoribusque , elevatis : lamellis 
inæqualibus, communibus; centro profundo ; basi striatà. 


Astrea pediculata, Deshayes , Coq. caract. des terrains, page 256, pl. 11, fig. 4. 
Fossile des Corbières (Aude), des Martigues , d’Allauch ( Bouches-du-Rhône ). 
Cette espèce est ordinairement portée sur un pied trochiforme très-strié. Ses 


étoiles, de diverses grandeurs, sont rondes, et les lamelles atteignent à peine le 
centre. 


Par suite de renseignements erronés M. Deshayes a attribué ce polypier au Mus- 
chelkalk. 


(Collections Milne-Edwards , Michelin. ) 


ASTREA COMPRESSA. N. 


a. Magnitudine naturali 


PI. 70, fig. 2. b. Pars aucta. 


A. Subglobosa; stellis inæqualibus, compressis, elevatis, irregulariter dispositis, externe 
striatis ; alternè majoribus, minoribusque ; centro papilloso. 


Fossile de Soulatge dans les Corbières ( Aude). 


Espèce remarquable par ses tubes élevés, striés, comprimés, garnis de papilles 
au centre. 


(Collection Michelin. ) 
ASTREA DUMASIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Pl. 70, fg.3. | b. Pars aucta. 


A. tuberosa; slellis inæqualibus, elevatis, externe striatis, lamellosis, ad centrum axis 
ornalis. 


Fossile des Corbières (Aude). 
38 


298 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Cette espèce, qui a beaucoup d’analogie avec l’A. pediculata, en diffère surtout 
par la colonne centrale sur laquelle s'appuient les lamelles des étoiles. 

Nous nous plaisons à dédier cette espèce à M. Émilien Dumas, l’un des natura- 
listes les plus distingués du Midi. 


(Collection Michelin.) 


ASTREA MEDIA. Sowerpy. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 70, fig. 4. 
Hi) b. Pars aucta. 


A. explanala , expansa , sæpè superposita; basi adhærente; parte inferiori striatà ; stellis 
magnis, concavis, ad centrum papillosis ; lamellis numerosis, communibus, denticulatis. 


Astrea media, Sowerby, in Sedgwick and Murchison, Struct. of the East. Alps, 
Geol. trans., 2 ser., vol. IE, pl. 37, fig. 5. 


Fossile de Gosau (Saltzbourg ), du port de Figuières ( Bouches-du-Rhône ). 


Cette espèce, qui a quelque analogie avec l’A. superposita précédemment décrite , 
en diffère par ses lamelles plus nombreuses et ses étoiles plus grandes. 


{ Collection Matheron , à Marseille. ) 
ASTREA LAPEYROUSIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


COTE 
SEE 8 b. Pars aucta. 


A. turbinato-compressa, ad centrum prominens, parte superiori stellata ; stellis polygonalibus, 
eæcavatis, contiguis, junctionibus sæpé elevatis, lamellosis ; lamellis brevibus ; axi elongato, 
centrali ; parte inferiori, rugis concentricis ornatà ; basi adhærente, minima. 


Fossile des bains de Rennes dans les Corbières (Aude). 


Très-jolie espèce trouvée au milieu des hippurites décrites par Picot Lapeyrouse. 
Elle a quelque rapport avec l’Astrea emarciata de Defrance. 


{ Collection Michelin.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 299 


ASTREA COMPOSITA. N. 


f a. Magnitudine naturali. 
PI. 70, fig. 6. 8 
ee | b. Pars aucta. 


A. semi-globosa ; stellis magnis, super ficialibus, ad centrum excavatis , subpapillosis; lamellis 
denticulatis, communibus. 


Cyathophyllum compositum, Sowerby,in Sedgwick and Murchison, Struct. ofthe East. 
Alps, Geol. trans., % series, vol. IH, pl. 37, fig. 3. 


Fossile de Gosau { Salzbourg). du port de Figuières ( Bouches-du-Rhône ). 
Nous avons dû changer le nom du genre de ce polypier, attendu qu'il n’a pas 
les véritables caractères des Cyathophyllum. H se rapproche au contraire des Astrea 


agaricites et media. 


( Collections de Hauer , à Vienne ( Autriche ), Michelin. ) 


ASTREA SPARSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. fig. 1. & 
DOTE { b. Pars aucta. 


A. tuberosa ; stellis remotis, rotundis, æqualibus ; 10 lamellis magnis , 10 perparvulis; aæi 
centrali; interstitiis planis , striatis. 


Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône ). 


Espèce assez rare, remarquable par ses étoiles distantes, rondes et égales entre 
elles. Les petites lamelles ne sont pas toujours très-distinctes. 


(Collection Matheron , à Marseille. ) 


ASTREA DOUBLIERIL. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 71 fig. 2. eo 
20% b. Pars aucta. 


A. explanata ; stellis inœqualibus, irregulariter ellipticis, infundibuliformibus ; lamellis sin- 
gulis alternatim dimidiatis ; interstitus striatis, canaliculatis. 


Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône ). 


300 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Très-jolie espèce peu commune, à étoiles formant des ellipses irrégulières, et 
ayant des lamelles alternativement grandes et plus petites. Nous dédions cette espèce 
à M. Doublier, chimiste et naturaliste à Draguignan. 


( Collection Matheron, à Marseille. ) 


ASTREA SCULPTA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


A EPERNE b. Pars aucta. 


A. tuberosa | subramosa ; stellis inæqualibus , rotundis, irregulariter dispositis, profundis ; 
lamellis interioribus ; interstitus striats; striis crassis, granulosis , sæpèe incurvis. 


Fossile des Martigues (Bouches-du-Rhône ). 


Cette espèce, qui a quelque rapport avec l’Astrea sparsa, en diffère par son ab- 
sence d’axe central et par les stries granuleuses des interstices. 


( Collection Matheron , à Marseille. ) 
ASTREA TEISSIERIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL 71, fig. 4. b. Pars aucta. 


A. explanata, crasso-lobata; stellis numerosis, minimis, super ficialibus; lamellis commu- 
nibus, subgranulosis, sive rectis , sive incurvis vel geniculatis; centro vix profundo. 


Fossile des Martigues (Bouches-du-Rhône). 


Jolie espèce à étoiles superficielles et à lamelles souvent contournées. Nous nous 
faisons un plaisir de la dédier à M. Jules Teissier, d'Anduze , dont les recherches et 


travaux archéologiques parviendront sans doute à rendre à son ancienne destina- 
tion l’aqueduc romain du pont du Gard. 


( Collection Matheron, à Marseille ) 


ASTREA FORMOSA. Gozpruss. 


PI. 6, fig. 4. Magnitudine naturali. 
PI. 71, g. 5. a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


( Voir page 24.) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 301 


Astrea formosa , Goldfuss, Petref. german... pl. 22, fig. 4 b,c, pl 38, fig. 9. 
—— formosissima, Michelin, Zconogr. z0oph., pl. 6, fig. #. 


C'est par erreur que nous avons donné à cette espèce le nom d’un Polypier figuré 
dans les Transactions de la Société géologique de Londres , 2° série, vol. 3, pl. 37, 
fig. 6, et que nous reproduisons ci-après page 304, pl. 72, fig. 5. 


ASTREA RETICULATA. Gozpruss. 
PL. 5, fig.:1. Magnitudine naturali. 
( Joir page 20.) 
Fossile des Corbières ( Aude ). 


ASTREA STRIATA. Gozoruss. 


- Magnitudi li. 
PI. 71, fig. 6. a. Magnitudine naturali 
b. Pars aucta. 


A. bulbosa , subtuberosa ; stellis remotis, parvis, orbicularibus, superficialibus, circà interstitia 
radiato-striatis ; centro papilloso ; lamellis singulis alternatim dimidiatis. 


Astrea striata, Goldfuss, Petref., german., pl. 38, fig. 11. 
Fossile de Gosau ( Saltzbourg), du port de Figuières, près Marseille ( Bouches-du-Rhône ). 
Jolie espèce à étoiles petites , rondes et garnies de papilles dans le centre. 


( Collections Martin (Honoré) , aux Martigues, et Michelin.) 


ASTREA VARIOLARIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


DTA { b. Pars aucta. 


A. tuberculosa, pediculata ; stellis prominentibus, ovatis, contiquis ; lamellis crassis : centre 
papilloso ; basi adhærente , striatà 


Fossile des Corbières (Aude). 


Ce Polypier, pédiculé à la base, ne porte d'étoiles qu’à la partie supérieure. Ces 
dernieres, un peu élevées, semblent un amas de petits boutons. 


(Collection Michelin ). 


302 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA REQUIENI. N. 


a. Magnitudiné naturali. 


PI. 71, fig. 8. 
8 b. Pars aucta. 


A. explanata ; parte superiori stelliferà ; stellis numerosis , minimis, vicinis, superficialibus, 
polygonalibus ; lamellis inæqualibus; parte inferiori concentricé rugosà. 


Fossile des Corbières ( Aude). 


Cette belle et grande espèce, qui atteint quelquefois deux décimètres de diamètre, 
est dédiée à notre ami Requien, qui n’est étranger à aucune des sciences naturelles 
et qui a fait du Musée d'Avignon une des plus belles collections départementales, 


(Collection Michelin. } 
ASTREA DECAPHYLLA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


170 fige dl: 
PI. 72, fig. 1 b. Pars aucta. 


A. explanata, stellis polygonalibus confluentibus, parüm profundis ; 10 lamellis crassis, ad 
axem centralem dispositis. 


Fossile des bains de Rennes ( Corbières ). 


Cette espèce, à étoiles peu profondes et confluentes, a constamment dix lamelles 
dirigées vers le centre , où se trouve un axe de forme arrondie. 


(Collection Michelin. ) 
ASTREA OCTOLAMELLOSA. N. 


AUS fase Magnitudine naturali. 
HN a b. Pars aucta. 


A. ramosa ; ramis subrotundis, compressis ; stellis propinquiis, minimis, parüm profundis ; 
8 lamellis crassis, majoribus , 8 perparvulis ; centro pleno, subplano. 


Fossile des montagnes des Corbières. 


Ce polypier, irrégulièrement rameux, est remarquable par ses étoiles assez petites 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 303 


contenant huit lamelles assez grosses et huit autres très-petites, souvent peu vi- 
sibles. Aucune d'elles n’atteint le centre, qui paraît plat. 


Collection Michelin.) 


ASTREA PERFORATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Pl 272 fr. 3 
op AIE b. Pars aucta. 


A. magna ; Stellis distantibus, profundis, aliquotiès superficialibus , subrotundis, interné 
strialis ; strüs granulosis ; interstitis planis, rusticé et irregulariter sulcatis. 


Fossile des Corbières ( Aude ). 


Cette espèce est remarquable par la profondeur de ses étoiles et par son absence 
de lamelles, qui sont remplacées par des stries un peu granuleuses dans l’âge 
avancé. Peut-être n'est-ce pas une Astrée? 


( Collection Michelin. ) 


ASTREA RAMOSA. SowerBy. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 72, fig. 4. b. Pars aucta. 


A, ramosissima ; ramis minimis, cylindricis , inter stellas granulosis ; stellis parvulis, distan- 
tibus, excavatis; 8 lamellis stantibus antè medium ; centro plano, aliquotiès elevato. 


Astrea ramosa , Sowerby, in Sedgwick and Murchison, Geol. trans., 24 series, 
vol. III, pl. 37, fig. 9. 


Fossile de Gosau ( Saltzbourg), des Corbières ( Aude ). 


Cette jolie espèce se compose de petits rameaux cylindriques granuleux , sur 
lesquels sont réparties de petites étoiles à huit lamelles. 


(Collection Michelin. ) 


304 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA FORMOSISSIMA. Sowereyx. 


a. Magnitudine naturali. 


PI Ars: 
Lien LA Pars aucta. 


A. tuberosa ; stellis minimis, numerosis, superficialiter dispositis; 8 lamellis majoribus , 
8 mediis, rar communibus, crassis; axi centrali. 


Astrea formosissima, Sowerby, in Sedgwick and Murchison, Struct. of East. 
Alps, Geol. trans., 21 series, vol. IIT, pl. 37, fig. 6. 


Fossile de Gosau { Saltzbourg ). 


Nous devons cette jolie espèce d'Allemagne, à M. Bühmer, de Berlin; ses di- 
mensions sont plus petites que celles de 4. formosa, de Goldfuss. Quoiqu’elle n’ait 
pas encore été rencontrée dans nos terrains de France à hippurites, nous l'avons 
fait figurer, espérant qu’un jour on pourra l'y trouver. 


({ Collection Michelin. ) 


LITHODENDRON RAMULOSUM. N. (*) 


a. Magnitudine naturali. 


p) 
PI. 72, fig. 8. { b. Pars aucta. 


L. gracile, ramosum ; ramis cylindricis, elongatis, striatis, subgranulosis ; ramulis divari- 
catis , brevibus; stellis terminalibus , excavatis. 


Fossile des Corbières ( Aude). 


C’est sans doute cette espèce qui, dans ouvrage de MM. Sedgwick et Murchison 
(a Sketch of the structure of Eastern Alps, etc.), a été signalée sous le nom de Zitho- 
dendron granulosum, Goldfuss, et comme se trouvant également à Castel Arquato 
dans le Plaisantin. Nous ne croyons pas à l'identité des deux , attendu que celle en 
discussion est plus petite et plus rameuse, et qu’elle a ses stries moins grosses et 


moins granuleuses. 


(Collection Michelin.) 


(*) Cet article et les deux suivants ont été omis par erreur à la page 291. 


iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 305 


LITHODENDRON GEMMANS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


L. gracile, ramosum, compressum, expansum, striatum; ramulis brevissimis; stellis minimis, 
in parlem superiorem dispositis. 


Fossile de Soulatge dans les moutagnes des Corbières (Aude). 


Ce polypier, qui a quelque analogie avec le précédent, nous a paru devoir 
former une espèce différente, attendu qu’il ne porte des étoiles que sur la partie 
supérieure des rameaux. 


(Collection Michelin.) 
LITHODENDRON EXIGUUM. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


L. expansum, granulosum , ramosum , cæspitosum; ramulis minimis, exiquis, cylindricis, 
separatis ; stellis terminalibus, 6 lamellis ornatis ; basi adhærente, licheniformi. 


Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône). 


Cette espèce, probablement la plus petite du genre, se compose d’une expansion 
en forme de Lichens de laquelle s’élève, très-irrégulièrement, de très-petits rameaux 
terminés par une étoile à six lamelles, souvent caduques. 


(Collection Michelin. ) 


ALVEOLITES MASSILIENSIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI73 2 Geste 
SE b. Pars aucta. 


A. incrustans , alveolata ; cellulis parvis, inæqualibus, irregularibus, infundibuliformibus ; 
marginibus undulatis , laciniosis. 
Fossile des Martigues (Bouches-du-Rhône). 


Ce polypier est fort rare, surtout en bon état de conservation. Il est remarquable 
par ses cellules contournées à bords irréguliers et déchiquetés. 


( Collection Matheron. }) 
39 


306 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CHÆTETES FLABELLUM. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 72, fig. 9. | b. Pars aucta. 


C. flabelliformis, lobata, ad marginem attenuata, concentricè undulata , porosa; poris mi- 
nimis, subrotundis, tubulosis, ex utrâque parte dispositis. 
Fossile des Corbières (Aude), de Mazaugues (Var). 


Ce polypier , disposé en éventail, atteint, d’après un échantillon que je possède, 
près du double de la figure. Il va en s’atténuant vers le bord des lobes qui sont 
minces et arrondis. 


(Collection Michelin.) 
CHÆTETES IRREGULARIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 73 TOR 
Re { b. Pars aucta. 


C. tuberosa, elongata, ramosa, subdigitata ; ramulis cylindricis, ad extremitatem rotundatis ; 
poris tubulosis, minimis , irregularibus, è centro radiantibus. 
Fossile des Martigues, de l'étang de Caronte (Bouches-du-Rhône), de Mazaugues (Var). 


Ce polypier est couvert de pores assez petits, tubuleux et de forme très-irrégu- 
lière. Il atteint quelquefois deux à trois décimètres de longueur sur un de largeur , 
et se termine surtout dans le jeune âge par des digitations cylindriques. 


( Collections Matheron , Michelin.) 


CHÆTETES COQUANDI. N. 


a. Pars exterior 
P1° 73; fig. 3. b. —— interior 
©. —— exterior aucta. 


Magnitudine naturali. 


C. tuberosa, compressa, sublævigata, porosa; poris tubulosis, perparvulis, irregularibus , 
subpolygonis ; tubulis elongatis, contiquis, exiguis. 


Fossile de Mazaugues (Var). 

Nous avons trouvé ce polypier, qui a près de deux décimètres de longueur , lors 
de la session en Provence de la Société géologique. Nous nous faisons un plaisir 
de le dédier à notre ami Coquand, professeur à Aix, qui nous a dirigé dans nos 
courses à cette époque avec beaucoup de complaisance et une parfaite connaissance 
des lieux. 


( Collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 307 


GROUPE SUPRACRÉTACÉ. 


FALUNIÈRES DE L'ANJOU, DE LA BRETAGNE, DE LA TOURAINE. 


Les amas coquilliers plus où moins considérables qui contiennent les polypiers 
que nous allons décrire se trouvent dans les départements d’Ille-et-Vilaine, Indre- 
et-Loire, Loire-Inférieure, Maine-et-Loire et Mayenne. Leurs faunes sont à peu 
près identiques, quoique formant deux grands groupes très-distinets ; la Touraine 
d’une part, l'Anjou et la Bretagne de l’autre. Aïnsi, les coquilles dominent dans 
le premier et y sont accompagnées d’ossements de mammifères, tandis que dans 
le second les échinides, et surtout les polypiers, se font remarquer davantage. 
Outre les fossiles spéciaux à ces localités, il s’en rencontre aussi quelques-uns des 
bassins de la Manche, de la Gironde, des mollasses du midi de la France et même 
de la Superga, près Turin. Il s’est trouvé, mais accidentellement, dans les falu- 
nières, des corps organisés de la craie, tels que des Siphonia, des Coscinopora, etc. 
Assez généralement, les corps organisés fossiles des différentes localités sont brisés, 
et dans la Touraine surtout ils sont arrondis de manière à reconnaître qu'ils ont 
été longtemps roulés. Peut-être même les ossements de cétacés et de mammifères 
l’ont-ils été depuis leur fossilisation ? Ce qui le ferait penser, ce sont les nombreuses 
eschares qui recouvrent les os et les vertèbres. 


TURBINOLIA MILLETIANA. DErRANCE. 


{ a. Magnitudine naturali. 
PI. 74, fig. 1. b. — — 
c. stella. 


T. libera, cuneiformis, complanata , elongata , striata ; strüs crassis, lœævigatis, sæpè in- 
terruplis et divisis; stellà compressissimà ; lamellis majoribus minoribusque alternatis; basi 
rotundatà. 


Turbinolia Milletiana. Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LVI, page 93, 1828. 

———— ——— Blainville, Han. d'act., page 342. 

————  ———  Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édil., 
tome IT, page 364. 


Fossile des falunières de Thorigné , près d'Angers (Maine-et-Loire). 


308 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Ce joli polypier, presque aussi large vers la base qu’au sommet, est annoncé 
par M. Defrance comme se trouvant aussi dans les faluns de la Touraine. Les échan- 
tillons que je possède sont tous roulés, ce qui contribue sans doute à les faire pa- 
raître lisses. Les jeunes individus ont la plus grande analogie avec la T, nana de 
M. Isaac Lea, figurée et décrite page 195, pl. 6, fig. 209, de son ouvrage intitulé : 
Contributions to geology, 1833. Cette dernière espèce aurait été trouvée dans les 
terrains tertiaires de Clairborn , dans l’Alabama (États-Unis) (*). 


(Collections Defrance, Michelin. ) 


CARYOPHYLLIA ALTAVILLENSIS. DerRance. 


PI. 74, fig. 2. Magnitudine naturali. 


C. simplex, adhærens, conica, ad basim recurvata, striata, elliptica ; strüis majoribus mi- 
noribusque alternatèm ; stellà compressà ; lamellis numerosis , sublævigatis. 


Caryophyllia Altavillensis, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome VIT, page 192. 
————— Aitavillea, Blainville, Man. d’Actin., page 346. 


Fossile de Hauteville (Manche), de Ste-Maure , Mantelan (Indre-et-Loire). 


Cette espèce, qui se rencontre dans les diverses falunières de l’ouest de la 
France, est souvent usée , de sorte que ce n’est que sur de rares individus que l’on 
distingue bien les stries alternativement grosses et petites dont elle est extérieure- 
ment recouverte. 


{ Collections de Gerville , à Valogne, Defrance, Michelin.) 


(‘) Au moment de livrer cette feuille à l'impression , nous recevons plusieurs livraisons du 
bel ouvrage de M. G. Johnston sur les Zoophytes d'Angleterre, et nous voyons qu’à la 
page 197 il exprime la pensée que la T'urbinolia mixta, Defrance, figurée dans l’Zconographie 
zoologique , pl. 43, fig. 3, est identique avec la T. Milletiana du même auteur. Nous pouvons 
assurer que nous avons comparé ensemble un certain nombre d'individus avant de nous 
arrêter à adopter ces deux espèces, lesquelles, aa surplus, différent complétement de 
l'espèce vivante à laquelle il a donné le nom de T. Mülletiana ( Hist. of Brit. Zooph., p. 196, 
pl. 35, fig. 1 à 3), ainsi qu’on pourra s'en assurer en comparant les figures. 


H. Micseun. 


ICONOGRAPHIÉ ZOOPHYTOLOGIQUE. 309 


CARYOPHYLLIA ITALICA. N. 
Pl: 9; fig 15. 

( Voir page 46. ) 
CARYOPHYLLIA PEDEMONTANA. N. 
PI 95 fie 16: 

(Voir page 47.) 

CARYOPHYLLIA PSEUDOTURBINOLIA. N. 
PI. 9, fig. 18. 
( J’oir page 48.) 
Fossile de Ste-Maure (Indre-et-Loire). 
DENDROPHYLLIA THEOTVOLDENSIS. N. 


PI. 74, fig. 3. Magnitudine naturali. 


D. informis, tuberosa, spongiosa, irregularis; ramis distantibus, brevibus, lamellosis ; stellis 
magnis , terminalibus, in centrum papillosis ; interstitiis et lateribus cavernosis , crassé rugosis. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire). 


Ce polypier assez rare forme une masse assez considérable, irrégulière, sur 
laquelle s'élèvent à des distances inégales des rameaux gros et courts terminés par 
une étoile très-usée dans les échantillons que je possède. On y distingue seulement 
un grand nombre de lamelles et un faisceau de papilles au centre. 


(Collection Michelin. ) 
DENDROPHYLLIA DIGITALIS. BLanvilee. 


Varietas elongata. 


P1. 74, fig. #4. Magnitudine naturali. 


( Poir page 52, pl. 10, fig. 10.) 


310 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


DENDROPHYLLIA IRREGULARIS. BLarnviLze. 
PI. 10, fig. 11. 


( Poir page 52.) 


DENDROPHYLLIA CORNIGERA. BLAImNvILLE. 
PI. 10, fig. 9. 


( Voir page 52.) 


ASTREA BERTRANDIANA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


271 5 
PL. 74, fig. 5 b. Pars aucta. 


À. tuberosa, irregulariter globulosa; stellis polygonis, excavatis, axi centrali prominente 
ornatis ; lamellis majoribus minoribusve alternatim. 


Fossile de Saucats (Gironde), de Ste-Maure , Mantelan (Indre-et-Loire). 


Jolie et élégante espèce , polygone, ornée au milieu des étoiles d’un axe un peu 
saillant vers lequel les lamelles se relèvent. Nous la dédions à notre ami Ber- 
trand-Geslin , qui a étudié avec soin la géologie de l’ouest de la France. 


ne 


( Collection Michelin.) 


ASTREA SEMISPHÆRICA. DEFRANCE. 
PI. 74, fig. 6. Magnitudine naturali. 


A. subsphærica, irregulariter globulosa; stellis rotundis, mamillaribus, plus minusve 
distantibus ; lamellis numerosis, muricatis ; centro papilloso ; interstitiis stellarum canaliculatis, 
lœvigatis. 


Astroïte demi-sphérique , Guettard, Mémoires, tome IIT, pl. 31 , fig. #3. 

Astrea semisphærica, Defrance, Dict. des sc. nat., tome 42, page 380. 

_— ————— Milne-Edwards,in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. 11, 
page 423. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 311 


Fossile des falunières de Touraine, Laferrière de lArcçon (Guettard), Ste-Maure, Mantela:: 
(Indre-et-Loire). 


Quoique ce polypier soit assez commun en Touraine, je n’ai pas connaissance 
qu'on l'ait rencontré dans les faluns de l’Anjou. Il est ordinairement roulé et 
fatigué, aussi les lamelles sont-elles d'autant plus brisées qu’elles paraissent très- 
fragiles. 


( Collections Defrance, Michelin. ) 


ASTREA PERFORATA. N. 


PI. 74, fig. 7. Magnitudine naturali. 


A. tuberosa vel ramosa ; stellis rotundis, profundis, irregularibus , infundibuliformibus ; La- 
mellis numerosis, brevibus, serratis, in fundo collechs ; interstitiis stellarum canaliculatis, sœpe 
striatis. 


Fossile de Ste-Maure (Indre-et-Loire). 


Cette espèce est remarquable par la profondeur des étoiles et le peu de saillie 
des lamelles. Ces dernières sont lisses et dentées sur le bord. Il existe entre les 
étoiles , qui quelquefois ont les bords très-relevés, une espèce de canal plus ou moins 
large, dont les stries rayonnent souvent autour des étoiles. 


(Collection Michelin.) 
ASTREA MULTILATERALIS. N. 
PI. 12, fig. 10. Magnitudine naturali. 
(Voir page 61.) 
Fossile de Fosse (Maine-et-Loire). 
Nous avons donné précédemment à tort à cette espèce le nom de polygonalis , qu: 
déjà appartenait à l’Astrée du muschelkalck que nous avions décrite. Nous invitons 


en conséquence à faire la rectification dans le texte et sur la planche. 


(Collection Lelièvre.) 


12 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


ASTREA TURONENSIS. N. 


NE x { a. Magnitudine naturali. 
8°": | p. Pars aucta. 
{ a. Magnitudine naturali detrità. 


fig. 2. 
"8 À b. Pars aucta. 


A. explanata, conglomerata ; stellis numerosis, cylindricis, rectis, ad partem superiorem 
marginatis ; 10 lamellis, ad centrum conjunctis; axi prominulo. 


Fossile de Mantelan, Sainte-Maure (Indre-et-Loire). 


Ce polypier, voisin de 4. astroites, Blainville, mais à étoiles plus petites, se 
rencontre dans les falunières de Touraine. Il paraît avoir formé autrefois des masses 
assez considérables, car on en trouve des morceaux ayant près de deux décimètres 
et sans aucune trace d’adhérence. Lorsqu'il est très-usé, on ne distingue plus le 
petit rebord qui entoure les étoiles. Il en résulte que l’on pourrait dans ce cas, et 
c’est le plus fréquent, faire une seconde espèce. Nous avons, pour éviter un 
double emploi, donné la figure dans les deux états. 


( Collection Michelin. ) 


OCULINA CRASSORAMOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


CLASS b. Pars aucta. 


O. ramosa; ramis subrotundis, crassis, brevibus , intüs spissis ; stellis immersis, rotundis , 
profundis, sæpè obliquis, distantibus, marginatis; margine crenulato; lamellis numerosis , 
laciniatis ; centro papilloso ; interstitiis sublævigatis. 


Fossile de Mantelan, Sainte-Maure ( Indre-et-Loire ). 


Cette espèce, à lobes ou rameaux très-irréguliers , est très-commune dans les 
falunières, mais presque toujours brisée , et cependant la partie du polypier qui se 
trouve entre les étoiles est compacte et assez solide. Dans les individus bien 
conservés, ce qui est assez rare, on voit de petits sillons rayonner autour des 
étoiles. 


(Collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 313 


LITHODENDRON PARASITUM. N. 


. Magnitudine naturali. 
Specimen auctum. 
Stella 
Pars 


& 9 A 


aucta. 


L. cylindricum, irregulare, minimum, sparsum , stabilem in celleporis sedem habens ; stellis 
emmersis ; 12 lamellis majoribus minoribusque alternatis, fragilissimis. 


Madrepora cariosa ? Goldfuss, Petref., pl. 8, fig. 8. 


Fossile des bords de l’étang de la Valduc ( Bouches-du-Rhône), de Beausset, Mantelan 
Indre-et-Loire ), de Ambillon, Doué, Fossé (Maine-et-Loire), etc. 


Ce singulier polypier vivait ordinairement en famille , mais cependant isolé, dans 
une grande espèce de Cellépore ci-après décrite, s’allongeant (tantôt en s’élargissant, 
tantôt en se resserrant) à mesure que les couches se superposaient. Arrivé à un 
certain âge, il parait qu'il périssait, et qu’alors les lamelles, en tombant, ne 
laissaient plus que des perforations cylindriques, souvent lisses intérieurement , 
et dont l’origine était très-difficile à expliquer : nous avons même longtemps 
pensé qu'il devait appartenir à la série des Caryophyllia astreata et musicalis, 
Lamarck, qui vivent entourés d’un empâtement utriculaire où membraneux. Mais 
ayant eu le bonheur de rencontrer quelques morceaux de ce Cellépore assez bien 
conservés pour contenir des Lithodendrons encore ornés de leurs lamelles, nous 
sommes parvenus à éclaircir un fait longtemps incertain. 


{Collections Michelin, Doubliez , à Draguignan , Martin (Honoré), aux Martigues. 


LITHODENDRON MULTICAULE. N. 


» 


PL. 75, fig. 4. a. Magnitudine naturali. 


b. Pars aucta. 


L. incrustans, cæspitosa, glomerata; ramis brevibus, sulcatis, irregulariter dispositis ; 
stelis terminalibus, rotundis, ad marginem crenulatis; centro papilloso ; lamellis immersis , 
denticulatis, granulosis, alüs magnis , aliis minimis, aliquotiès bifidis. 


Fossile de Mantelan, Sainte-Maure (Indre-et-Loire ). 


Cette espèce, assez rare, est souvent roulée, et perd ainsi une partie de ses 


0 


314 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


caractères. Dans les échantillons bien conservés, l'extérieur est sillonné, et les 
lamelles sont couvertes de granulations assez grosses. 


{Collection Michelin. ) 


APSENDESIA CEREBRIFORMIS. BLarnviLze. 


a. Magnitudine naturali. 


PL. 75, fig. 5. 
QU PS Li Pars aucta. 


Æ. globosa, meandriniformis ; cristis laminiformibus contortis, crassis, ad partem superiorem 
porosis, e basi divergentibus ; poris subpolygonalibus, minimis, tubiformibus ; interstitiis 
laminarum excavatis, lævigatis, irreqularibus. 


Apsendesia cerebriformis, Blainville, Man. d’Actin., page 408. 
———— —————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit.. 
tome IT, page 290. 


Fossile de l’étang de la Valduc ( Bouches-du-Rhône), de Doué (Maine-et-Loire ). 


Polypier composé de lames tortueuses, épaisses et poreuses , unies de manière à 
simuler les circonvolutions du cerveau. 


{ Muséum d'histoire naturelle de Paris, collections Michelin, Milne Edwards. ) 


RETEPORA FLABELLIFORMIS. BLanvilee. 


( a. Magnitudine naturali. 


b. Pars superior } 


PI. 76, fig. 1. 
j aucta. 


| €. —— exterior 


R. extensa, subplana, flabelliformis, ramulosa; ramis ad basim sæpé collectis , divaricatis . 
dichotomis, inter se conjunctis per parvulos ramulos ; parte superiori porosis, parte exteriori 
sublævigatis; poris minimis, numerosis , in pluribus lineis dispositis. 


Retepora flabelliformis, Blainville, Man. d’Actin., page 434. 


Fossile des environs de Rennes (Ille-et-Vilaine), de Mantelan (Indre-et-Loire), des 
Cléons, près de Nantes (Loire-Inférieure), de Doué, Sceaux (Maine-et-Loire), de Saint- 
Laurent des Mortiers (Mayenne). 


Cette espèce, assez commune, à une si grande analogie avec le R. Ferussacii 
que nous avons décrit précédemment , page 172, pl. 46, fig. 20, désigné dans la 
collection de M. de Férussac comme étant du bassin de Paris, sans y avoir 


iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 315 


été rencontré depuis, que nous croyons devoir les réunir, en leur laissant le nom 
donné par M. de Blainville lors de la publication du Manuel d’Actinologie, en 1834, 
d’après des individus de l’ouest de la France. 


{ Collections Lelièvre, Michelin. ) 


RETEPORA GRANULOSA. N. 


PI. 76. fig. 2 { a. Magnitudine naturali. 
. 1g..2; | 
do, | 6. Pars superior aucta. 


À. retiformis, explanata, flabelliformis ; partibus vacuis oblonguis, angustis ; ramulis à 
lineà granulosà ornatis ; granulis porosis, crassis, acuminalis, irregulariter distantibus ; poris 
Di CONSPiCuis. 


Fossile des falunières de Doué (Maine-et-Loire }s 


Je n'ai pu jusqu'à présent me procurer qu’un seul individu de cette espèce fort 
rare, et très-remarquable par une ligne de pores granuleux réunis en petites séries 
irrégulières de deux à cinq. 


Collection Michelin. ) 


RETEPORA ALVEOLARIS. BLaINviLee. 


/ 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 76 , fig. 6. b. Parsinterior 


: | aucta. 
€. — — ex{erior 


À. explanationibus subcrassis, contortis, ad basim turbinatis, reticulatim fenestratis, interiüs 
porosis, extrinsecüs rugosis ; fenestris alveoliformibus ; poris prominentibus, marginatis. 


Retepora alveolaris, Blainville, Man. d’Actin., page 434. 


Fossile des Cléons, près de Nantes ( Loire-Inférieure), de Doué, Sceaux ( Maine-et- 
Loire ), etc. 


Cette espece, assez commune dans les faluns de l’ouest de la France, me parait 
être la même que celle nommée par Goldfuss R. fenestrata, pl. 30, fig. 9, et 
annoncée par erreur comme trouvée dans les couches crétacées supérieures de 
Cléom, près de Nantes. Nous avons préféré le nom de M. de Blainville, parce 
que dans sa classification tous les Rétépores sont fénestrés, et que dans 


316 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


l'espèce en discussion les expansions sont assez épaisses, ce qui donne aux parties 
vides un aspect alvéolaire, surtout à l'extérieur. 


(Collection Michelin. ) 
RETEPORA SCOBINOSA. N. 


. Magnitudi li. 
PL. 76, fig. 3. a ppoudIne naturali 
. | b. Pars superior aucta. 


R. flabellata, retiformis; à partibus fenestratis, angustis, subellipticis ; ramulis granulosis 
porosis; poris minimis, prominentibus, numerosis , transverse dispositis. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire). 


Ce polypier rarissime a des dimensions beaucoup plus petites que le précédent, 


et il s'en distingue surtout par des pores nombreux rangés sur des lignes 
transverses. 


( Collection Michelin. ) 


RETEPORA CELLULOSA. Lamarck. 
PI. 14, fig. 10. 


(Poir page 71.) 


RETEPORA FRUSTULATA. Lamarck. 
PL 76. fic. 5 y a. Magnitudine naturali. 


°:Ub. Pars superior aucta. 


R. frustulis explanatis, contortis, irregulariter cyathiformibus, 


fenestratis, uno latere 
poriferis ; poris numerosis , subgranosis. - 


Retepora frustulata, Defrance , Dict. des Sc. nat., tome XLV, page 282, 


——— ———— Deslongchamps, Enc. méth., Zooph. vers, page 669. 
——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 434. 


——— ———— Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome If, page 279. 


Fossile d'Angers, Doué (Maine-et-Loire) , de Saint-Laurent des Mortiers (Mayenne) , etc. 


(Collection Michelin.) 


Les dimensions de ce polypier sont moins grandes que celles du R. cellulosa, 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 317 


dont il est très-voisin, et il nous paraît avoir la plus grande analogie avec une 
espèce vivant sur les côtes d'Angleterre, que M. Johnston à signalé pages 353 et 
354, fig. 67, de son ouvrage intitulé : À history of British zoophytes , sous le nom 
de R. Beaniana , qui lui a été donné par King, Ann. and Mag. nat. hist., t. XVIIT, 
page 237. 


(Collection Michelin.) 


RETEPORA? APPLICATA. BLAINvVILLE. 


ç a. Magnitudine naturali. 


PI. 76, . 4. 
RHSRRGESE À b. Pars aucta. 


R. incrustans, crustacea ; à partibus fenestratis minimis, quincuncialibus, poris non aspec- 
tabilibus. 


Retepora applicata , Blainville, Man. d’Actin., page #34. 
Fossile des faluns du département de Maine-et-Loire. 


Cette espèce, signalée depuis longtemps par M. de Blainville, nous semble 
ne devoir être rangée qu'avec doute dans le genre Retepora, 1° parce qu'elle est 
adhérente ; 2° à cause de ses parties vides qui sont excessivement petites; 3° attendu 
que les pores ne sont pas visibles. Elle se rapproche assez de quelques Mem- 
branipora. 


{Collection Michelin.) 


HORNERA STRIATA. Mine-Enwarps. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 76, fig. 7. b. Parsinterior 


s aucta. 
c. —— exterior 


H. dendroïdea , subcomplanata, flabelliformis ; ramulis compressis , dichotomis, proximis , 
parallelis, suprà porosis , infrà inœqualibus striatis; poris minimis, levibus vel longitrorsum 
dispositis. 


Hornera striata, Milne-Edwards, Ann. de Sc. nat., 2° série, Zoologie, tome IX, 
pl. 11, fig. 1. 


Fossile du crag de Suffolk (Angleterre), de Doué (Maine-et-Loire) , de Saint-Laurent des 
Mortiers (Mayenne). 


Ce polypier s'éloigne un peu des espèces de l’époque actuelle, en ce que les 


318 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


petits rameaux sont comprimés, très-rapprochés, s’arrétant tous presque à la 
même hauteur, et étant arrondis à leur extrémité. Nous ferons, de plus , observer 
que leurs pores inégaux sont disposés sur de petites lignes dans le sens de leur 
longueur. Les stries inférieures qui se voient quand le polypier est usé, ne sont 
que les indices des tubes aboutissant aux pores. 


{ Collections Miülne-Edwards , Michelin. ) 


HORNERA ANDEGAVENSIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PI. 76, fig. 8. b. Pars superior 


è ù aucta. 
€. —— inferior 


A. ramosissima, subflabellata ; ramis subcompressis , polychotomis ; internä superficie, poris 
prominulis scabrà ; externà sublevi, undulosis fissuris ornatà ; poris lateralibus, denticulatis . 


aliis rugosis. 

Fossile de Doué , Sceaux ( Maine-et-Loire ). 

Cette élégante espèce est tellement rapprochée de l’Hornera frondiculata , Lamou- 
roux, qui habite dans la Méditerranée, que nous avons été au moment de lui 


donner le même nom. Cependant les rameaux étant plus petits et plus rapprochés, 
et les pores étant plus rudes au toucher, nous la désignons sous celui de la 


province où elle paraît avoir vécu. 
{Collection Michelin.) 


TUBULIPORA FUNGICULA. N: 


: { a. Magnitudine natural. 
7 2 
PL 471682 | b. _—— aucta. 


T. crustà concavà , orbiculatà , indivisà, turbinato-explanatà; disco poris granulosis, et 
inferné coalitis obtecto ; parte centrali , elevatà , stelliformi. 


Fossile d'Ambillon , Doué . Sceaux ( Maine-et-Loire ). 


Joli et élégant petit polypier adhérent, soit sur des coquilles; soit sur d’autres 
corps solides. Voisin d’une espèce vivant aujourd'hui dans la Méditerranée , il en 
diffère en ce que les bords sont aplatis. Les tubes étant usés, ils ne présentent 
plus que des pores granuleux disposés dans le centre en forme d'étoile. 


{ Collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 319 


LICHENOPORA ARMORICA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
b. ——  aucta. 


L. adhærens, crustacea, elliptica, stelliformis, e lineis porosis, radiantibus, cristatis 
composua. 


Fossile de La Couronne (Bouches-du-Rhône), de Doué { Maine-et-Loire ). 


Ce polypier, dont les rayons forment de petites crêtes poreuses, ne nous parait 
pas avoir été primitivement composé d’une aggrégation de tubes, comme les 
Tubulipores. 


(Collection Michelin.) 


LICHENOPORA CUMULATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PAT Ace 
da b. —_—aucta. 


L. incrustans; stellis cumulatis, porosis, é cristis subdivisis, radiantibus compositis; poris 
minimis, numerosis, subrotundis. 


Fossile des bords de l'étang de la Valduc (Bouches-du-Rhône), de Doué (Maine-et- 
Loire ). 


Chaque centre d’animalité de cette espèce forme une espèce d'étoile, composée 
de petites crêtes souvent canaliculées dans le milieu de la largeur. Rarement seuls. 


ces polypiers s’entassent les uns sur les autres. Le tout est, à la partie supérieure, 
couvert de pores irrégulièrement répartis. 


(Collection Michelin. ) 
ALECTO VESICULOSA. N, 
PI. 77, fig. 3. Magnitudine naturali. 


A. incrustans, spathutiformis ; tubulis filiformibus , repentibus, rectis, elongatis , divaricatis : 
ostiolis rotundis , vesiculosis. 


Fossile de Saint-Grégoire, près de Rennes (Ille-et-Vilaine ). 


320 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Jolie petite espèce remarquable par ses ostioles vésiculaires , plus larges que 
les tubes et placées à leurs points de réunion. 


(Collection Michelin. ) 
ALECTO PARVULA. N. 


PI. 77, fig. 4. Magnitudine naturali. 


A. adhærens, repens; tubulis minimis , teretibus, reticulatis, brevibus, subincurvis ; ostiolis 
propinquis, ad extremitatem ascendentibus. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). 


Petite espèce assez rare, se rapprochant un peu des Aulopores par la tendance 
des tubes à se relever vers l'extrémité finale. 


{ Collection Michelin. ) 
HETEROPORA INTRICATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


s fig. 6. 
SANS b. Pars aucta. 


H. ramosa , intricata ; ramis rotundis, coalescentibus, truncatis, porosis; poris tubulosis, 
inæqualibus. [ 


Fossile de Mantelan (Indre-et-Loire }, de Doué ( Maine-et-Loire). 


Jolie espèce, peu commune, remarquable par ses rameaux se réunissant entre 
eux, et par leurs extrémités tronquées, présentant des pores à peu près 
égaux, tandis qu'ils sont assez grands ou très-petits sur la superficie gé- 
nérale. 


(Collection Michelin, ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 321 


OBELIA DISTICHA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Pete 5 b. Pars aucta. 


O. incrustans, elongata, tubulifera , in medià parte sulcata; tubulis minutulis, in lineas 
obliquas , transversales dispositis. 


Fossile des environs de Rennes, de Saint-Grégoire et de la Chausserie (Ille-et-Vilaine ). 


Nous devons ce joli et très-petit polypier à M. Duchassaing, docteur-médecin à 
la Guadeloupe. Un peu forcé dans la figure 5 a, on doit le chercher particulière- 
ment sur les coquilles mortes, où il se trouve mêlé avec des Eschares et des Cellé- 
pores. Les séries tubulaires dans cette espèce paraissent généralement se diriger 
obliquement et parallèlement suivant deux systèmes, l’un se portant à droite et 
l’autre à gauche. 


‘Collection Michelin.) 
OBELIA ALTERNATA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


P1.-7 (0: 
ec b. Pars aucta. 


O. inerustans, elongata, claviformis, tubulosa; tubulis minutissimis ad extremitatem 
coalitis, deindé in lineas transversas alternè dispositas. 


Fossile de Doué, Thorigné ( Maine-et-Loire ). 


Très-petite espèce parasite sur diverses espèces de polypiers. Elle se compose de 
rangées de tubes plus ou moins régulières, se portant obliquement tantôt d’un côté, 
tantôt d’un autre. L'ensemble du polypier va en s’élargissant et se termine comme 
une tête d’arrosoir. 


{ Collection Michelin. ) 


TUBULIPORA FIMBRIATA. Lamarck. 


4 a. Magnitudine naturali. 
PL 77, 8.7. | ÿ. Pars aucta. 

T. cellulis minimis, tubulosis, longis, distinctis, longitudinaliter seriatis; crustà repente 
ramulosà. 


hi 


322 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Cellepora ramulosa, Gmelin, p. 3791. 

—— —  Esper.. NO Lplo. 

Tubulipora fimbriata, Lsmarck, An. sans vert., nouv. édit., (ome I, page 243. 

————— ——— — Deslongchamps , Enc. méth., vers, zooph., page 759. 

——©——— ———— Milne-Edwards, Ann. de Sc. nat., 2° série, zooph., tome VIII, 
pl. 14, fig. 2. 


Vivant dans la mer Méditerranée et l'Océan sur des polypiers ou des végétaux marins. — 
Fossile d'Ambillou, Doué, etc. ( Maine-et-Loire ). 


Nous rapprochons cette jolie espèce de celle vivant dans la Méditerranée et déjà 
signalée par divers auteurs. Elle forme une plaque adhérente et rameuse composée 
de très-petits tubes relevés à l'extrémité. 


(Collection Michelin. ) 


TUBULIPORA CORNIGERA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
Pl 477 fig. 8: P 
L 18 b. Pars aucta. 


T. cellulis minimis, cylindricis, distincts, glomeratis, recurvatis; crustà elongatà, 
racemosû. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire). 
Ce polypier, qui a beaucoup d’analogie avec le précédent, s’en distingue par 
ses tubes, plus gros, plus élevés, très-distincts et très-recourbés. Il se rencontre 


dans des anfractuosités qui l'ont protégé malgré sa fragilité. 


( Collection Michelin. ) 
LUNULITES CONICA. Derrance. 


a, b. Magnitudine naturali. 


PIATTE fe 00; 
di e, d,e. Partes auctæ. 


L. minima, conica, plena; latere concavo, subplano, striato ; latere convexo, subacute, 
clathrato, poroso, aliquotiès adhærente ; poris subquadratis, in lineas circulares dispositis. 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 323 


Lunulites conica, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XX VII, page 361. 
———— ——— Milne-Edwards,in Lamarck, An. sans vert.. nouv. édit., tome H1, 
page 301. 


Fossile de Salles (Gironde), de Sainte-Maure, Manthelan (Indre-et-Loire ). 


Petite espèce aussi haute que large , à sommet pointu où adhérent à un corps 
solide, couverte de rangées de pores rayonnantes du sommet à la base, et pleine à 
l’intérieur. 


(Collection Michelin.) 


LUNULITES CUVIERI. Derrance. 


a, b. Magnitudine naturali. 


PL 77, fig. 10. c. Pars aucta. 


LS cupuliformis, orbicularis; latere concavo, profundo, striato; latere convexo , poroso, 
sæpè adhærente; poris in lineas curvas dispositis. 


Lunulites Cuvieri, Defrance, Diet. des Sc. nat., tome XXVII, page 361. 
7 Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome 1, 
page 301. 


Fossile d'Angers, Doué, Thorigné, Tigné, etc. (Maine-et-Loire), de Manthelan (Indre- 
et-Loire ). 


Cette espèce, assez commune dans les dépôts tertiaires de l’Anjou , se rencontre 
aussi, mais plus rarement, dans les falunières de la Touraine. 


(Collection Michelin. ) 


CERIOPORA LICHENIFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PL 77, fig. 11. b. Pars aucta. 


C. explanata, incrustans, mamillosa, Porosa; poris subæqualibus, supra mammulas in 
stellis dispositis. 


Fossile d'Ambillou, Doué (Maine-et-Loire) , etc. 


Ce polypier pourrait au premier aspect être pris pour la variété du Chaëtetes 


324 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


pomiformis dont il sera question ci-après ; mais on la distingue à ses expansions 
lichéniformes et aux pores disposés en étoile des partiès mamelonnées. 


(Collection Michelin.) 
CHAETETES POMIFORMIS. N. 
Pl. 40, fig. 2: 
( Varielas mamillosa. ) 


a. Magnitudine naturali. 


Pire M0 
FAURE | b. Pars aucta. 


{ Voir page 167.) 
Cette jolie variété est assez commune, surtout dans le jeune àge; on y distingue 
alors assez facilement des espèces de mamelons dont les pores sont un peu plus 
grands. En vieillissant les petites gibbosités disparaissent. 


(Collection Michelin. ) 


CELLEPORA CUCULLINA. N. 


( a,b. Magnitudine naturali. 
c. Pars superior aucta. 
d. Cellulæ auctissimæ. 


PI U770 fe118. 


\ 


C. agariciformas , irregulariter lobata; parte superiori cellulosà; cellulis confusis, oliviformis, 
cucullatis ; apice acuto, recurvato ; ore elongato; parte inferiori concentricè striatà. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). 

Belle et très-rare espèce remarquable par ses cellules allongées terminées en cro- 
chet; l'ouverture est oblongue, latérale et très-étroite. D’après cette forme anormale 
nous avions pensé à en faire un genre, mais le mode d’entassement confus des 


cellules et l'aspect général nous ont décidé à placer ce polypier dans les Cellépores. 


{Collection Michelin.) 


iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 325 
CELLEPORA PALMATA. N. 


| a. Magnitudine naturali. 
PI. 78, fig. 1. P 
PURE b. Pars aucta. 


C. complänata, lobata, vel ramosa; ramis irregulariter rotundis; cellulis ventricosis. 
subæqualibus, cumulatis; ore rotundo. 


Fossile de l'étang de la Valdue (Bouches-du-Rhône), des mollasses de Cadenet, les 
Angles, etc. (Vaucluse), des falunières de Saint-Maur, Manthelan (Indre-et-Loire), de 
Doué (Maine-et-Loire ). 


Cette espèce, qui atteint quelquefois deux décimètres de hauteur, est tantôt 
plate , tantôt digitée. Commune dans les mollasses du sud-est de la France et dans 
l’ouest, c’est elle qui sert d'habitation au Lithodendron parasilicum que nous avons 
précédemment décrit. Il serait possible que le Cumulipora angulata de Bronn 
(Lethea geognostica, page 879, pl. XXXVE, fig. 7 1/2), ait été établi sur un indi- 
vidu usé de la formation subapennine d'Osnabruck. 


(Collections Lelièvre, Doubliez, Matheron, Requien, Martin (Honoré), Michelin. ) 


CELLEPORA FOLIACEA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Plus fie 2: 
0 b. Pars aucta. 


C. sublamellosa, conglomerata; laminis crassis, variè coalescentibus ; cellulis inæqualibus , 
confusis , subglobulosis. 


Fossile de Doué , etc. (Maine-et-Loire ). 
Ce polypier, qui a dans l'aspect général beaucoup de rapport avec l’Eschara 
Joliacea, Lmck, forme comme lui des masses enflées, caverneuses et composées de 


lames irrégulièrement réunies. 


{Collection Michelin.) 


326 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CELLEPORA PARASITICA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 78, fig. 3. b. Pars aucta. 


C. incrustans, involvens; cellulis parvulis, inœqualibus, confusè accumulatis; ore 
minimo. 


Fossile de Manthelan , Sainte-Maure (Indre-et-Loire ). 


Cette espèce, qui parait n’appartenir jusqu’à présent qu'à la Touraine, vivait 
ordinairement en parasite, soit sur des tiges de Gorgones, soit sur des coquilles 
univalves. 


( Collection Michelin. ) 


ADEONE RETEPORIFORMIS. N. 


PL. 78. fie. 4 fé Magnitudine naturali. 
PR b. Pars aucta. 


A. flabelliformis, fenestrata, in utrâque superficie cellulifera; fenestris ovatis , oblongis ; 
cellulis minimis, serialibus, subquincuncialibus, ovulatis ; ore rotundo. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). 
Ce polypier rarissime, dont nous ne possédons qu’un morceau , ne pouvant pas 
être un Rétépore, puisqu'il porte des cellules des deux côtés, nous a semblé 


devoir être mis dans le genre Adeone, qui lui-même est voisin des Eschares. Nous 
ne connaissons pas plus sa tige que celle de l'espèce suivante. 


(Collection Michelin.) 


ADEONE LAMELLOSA. N. 


a. Magniludine naturali. 


PI. 78, fig. 5. 
; "8 b. Pars aucta. 


A. ramosa , frondifera; frondibus folüformibus , oblongis, in utrâque superficie celluliferis ; 
cellulis prominentibus , in lineas seriales, obliquas, alternasque dispositis ; osculis rotundis. 


Fossile de Manthelan (Indre-et-Loire), des Cléons (Loire-Inférieure), d'Ambillou , 
de Doué, ctc. (Maine-et-Loire ). 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 324 


Espèce assez commune à l’état de fragments, voisine de l'Æ{deone foliüfera, 
Lmck, mais s’en distinguant par ses lobes plus épais , ses cellules plus grosses et 
plus distantes se dirigeant en lignes obliques du centre de la feuille vers les bords. 


{Collection Michelin.) 
ESCHARA MONILIFERA. Mrrxe-Enwarps. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 78, fig. 10. 
D LE b. Pars aucta. 


E, lamellosa , lobata vel racemosa, in utrâque superficie cellulifera, ad basim attenuata ; 


cellulis minimis, elongatis, subpyriformis, porosis, œtate provectà vix conspicuis, sæpè nullis: 
ore elongato. 


Eschara monilifera, Milne-Edwards, Ann. des Se. nat., 2 série, zooph., tome VI , 
pl 9 get 


Fossile du crag de Sudbourne (Angleterre), des Cléons (Loire-Inférieure), de Sceaux . 
Thouarcé (Maine-et-Loire). 


Cette espèce est annoncée comme se trouvant aussi dans les falunières de 
Touraine. Adhérente au sol par une très-petite base, elle forme des expansions 


lamelleuses et lobées, ayant des cellules sur les deux faces. 


( Collections Milne-Edwards , Michelin. ) 


ESCHARA DESHAYESIT. Mreue-Enwarps. 


a. Magnitudine naturali. 
b. Pars aucta. 


E. explanata, lobata, in utrâque superficie cellulifera ; cellulis ovulatis, inflatis, ad limites 
porosis; ore subquadrato, fissurato. 


Eschara Deshayesii, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zooph., tome VI. 
pl. 10, Gig. 4. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). 


Dans le jeune âge cette espèce a les cellules très-distinctes et séparées par une 


328 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


rangée de petits trous qui disparaissent avec l’âge. La partie inférieure devient 
souvent en vieillissant très-renflée. 


{Collections Milne-Edwards, Michelin. ) 


ESCHARA SEDGWICKII. Mizne-Enwanps. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 78, fig. 6. 
776 b. Pars aucta. 


E! lamellosa , in utrâque superficie cellulifera ; cellulis latis, inflatis, porosis; ore rotundo. 


Eschara Sedgwickii, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zooph., tome VI, 
pl. 10, fig. 5. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire), Sudbourne ( Angleterre). 


L'ouverture assez grande de ce polypier est ronde et entourée de pores qui for- 
ment quelquefois des rangées régulières. 


(Collections Milne-Edwards, Michelin. ) 


ESCHARA INCISA. Mie-Enwanns. 


a. Magnitudine naturali. 


PI. 78, fig. 7. b. Pars aucta. 


E. incrustans vel lamellosa, tüm in utrâque superficie cellulifera ; cellulis elongatis, ovatis, 
in parte superiori inflatis; ore semicirculari, inferiüs fissurata. 


Eschara incisa, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zooph., tome VI, 
pl. 9, fig. 2. 


Fossile de Doué, Thorigné (Maine-et-Loire) , de Sudbourne (Angleterre). 


Cette espèce varie beaucoup dans sa forme, et dans les échantillons que je pos- 
sède il est difficile d'y reconnaître les pores vus par M. Milne-Edwards. Aussi 
pensons-nous que l’on doit surtout chercher à retrouver la fissure de la bouche, 
quand l’àge ne l’a pas fermée. 


( Collections Milne-Edwards , Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 329 
ESCHARA LABIOSA. N. 


a. Magnitudine naturali. 


F5 INTEL { b. Pars aucta. 


E. incrustans ; cellulis indistinctis ; apertur in quadrum disposità, labiosd. 


Fossile de Doué , ete. (Maine-et-Loire ). 


Ce polypier, qui ne laisse pas voir la forme des cellules, se distingue par la 
disposition de leurs ouvertures, qui sont irrégulièrement carrées et entourées d’un 
rebord divisé en trois ou quatre parties formant des espèces de lèvres. 


(Collection Michelin.) 
ESCHARA ANDEGAVENSIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


Pers fete { b. Pars aucta. 


E. incrustans ; cellulis elongatis, strictis, excavatis, marginatis ; aperturà elevatà, semi- 
crculari. 


l'ossile de Doué, Thorigné (Maine-et-Loire). 
Jolie petite espèce remarquable par l’étroitesse et la longueur de ses cellules. 


(Collection Michelin.) 
ESCHARA NOBILIS. N. 
. Magnitudine naturali. 


a 
b. Pars superior 
©. —— inferior 


PL. 79, fig. 1. 


+, 


aucta. 


E. corpora marina incrustans, stratis numerosis composila ; superficie exteriore reticulatim 
alveolatà ; cellulis hexagonis vel pentagonis, excavatis; marginibus elevatis; aperturà semi- 
circulari, leviter eminente ; parte inferiori lœvi, parallelogrammis minimis. elongatis composità. 


Cellepora nobilis, Esper., Cellépores, pl. 7, fig. 1 à 3. 

Alveolites incrustans, Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome I], page 287, n°4. 
=——— ———— Lamouroux, Enc. méthod., Vers, page 42. 

———— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 405, atlas, pl. 76, fig. 3. 


Vivant dans la Méditerranée. 
Fossile de Palerme (Sicile), de Doué ( Maine-et-Loire ). 


Cette élégante espèce enveloppe et encroûte soit des coquilles, soit des 


12 


330 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Madrépores ou Gorgones. Les diverses couches sont réticulées en dessus, et en 
dessous elles présentent des séries de petits parallélogrammes lisses et allongés. 


(Collection Michelin.) 


ESCHARA PERTUSA. Mizne-Enwarps. 


a. Pars aucta. 


Pl279 1200; 
Pt b. Magnitudine naturali. 


E. incrustans ; cellulis inflatis, sæpè porosis, ad extremitates obtusis, in senectute clausis ; 
aperturà submarginatà , semi-circulant ; marginibus lateralibus perforatis. 


Eschara pertusa, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zool., tome VI, 
pl. 10, fig. 3. 


Fossile de Doué, Thorigné, etc. (Maine-et-Loire), de Sudbourne ( Angleterre). 


Cette espèce, souvent incrustante, présente aussi quelquefois des expansions 
foliacées. Les ouvertures, primitivement semicirculaires, prennent en vieillissant 
la forme d’un croissant , et finissent par se boucher tout à fait. Les cellules, qui sont 
assez renflées , ont, quand elles sont bien conservées , deux rangées longitudinales 


de trous sur leurs surfaces. 


{ Collections Milne-Edwards , Michelin. ) 
ESCHARA BIAPERTA. N. 


a. Magnitudine naturali. 
PL 79, fig.3. | 
PRE UE men. 


E. incrustans, ramosissima , radians ; cellulis minimis, in lineas dichotomas dispositis, sub- 
quadratis ; aperturâ magnâ, rotundà, ad partem inferiorem fissurat, orificio parvulo sæpè 
comilalà. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire). 


Jolie petite espèce à deux ouvertures, ayant de l’analogie avec quelques espèces 
de Lepralia de M. Johnston. Elle est assez rare, et se fait remarquer tant par sa 
forme rayonnée que par son second orifice, situé tantôt à droite , tantôt à gauche 
du plus grand. 


( Collection Michelin. ) 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 331 
ESCHARA AFFINIS. Mizxe-Epwanrps. 


. Magnitudine naturali. 
prog ea. n (| 4 PS 
#4 | b. Pars aucta. 


E. foliacea, in utrâque superficie cellulifera ; cellulis hexagonalibus, elongatis, subconcavis ; 
marginibus elevatis ; aperturà pyriformi. 


Eschara afjinis, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zool., tome VIT, 
pl. 10, fig. 6. 


Fossile de Doué, etc. (Maine-et-Loire ). 
Cette espèce se distingue en ce que la surface de la cellule comprise entre les 
lignes marginales est bombée, mais moins élevée qu'elles, et, en outre, par 


l'absence de pores. 


{ Collections Milne-Edwards , Michelin. ) 


ESCHARA LATA. Mizxe-Enwarps. 


\ a. Magnitudine naturali. 
PI. 79, fig. 5. 
b. Pars aucta. 


E. incrustans ; cellulis latis, heæagonalibus, irregularibus , inflatis ; marginibus perforatis ; 
aperturâ magnà , ovatà vel pyriformi. 


Eschara lata, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zool., tome VI, 
pl. 11, fig. 11. 


Fossile de Doué, etc. (Maine-et-Loire). 
Remarquable par la largeur de l’ouverture des cellules, et, de plus, par leurs 


formes irrégulièrement hexagonales, cette espèce se distingue aussi par une rangée 
de trous placés au fond des sillons marginaux. 


(Collections Milne-Edwards, Michelin.) 


332 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


CRISERPIA PYRIFORMIS. N. 


a. Magnitudine naturali. 


BOUT b. Pars aucta. 


C. ramulosa, divaricata; cellulis pyriformibus ; apertur ovatà, aliquotiès clausà. 


Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). 


Cette espèce forme l'intermédiaire entre les Crisia, les Alecto et les Aulopora. Le 
rapprochement que nous en avons fait du genre Criserpia a été basé sur ce que les 
cellules sont souvent accolées, quoique divergentes, vers leurs extrémités 
finales. 


(Collection Michelin. } 


VIOA DUVERNOYI. Narno. 
PI. 79, fig. 7. Magnitudine naturali. 


F. corpora marina perforans, cavernosa ; cavernulis numerosis, irregularibus, inter se 
junclis; poris alimentaris magnis, subrotundis. 


Vit dans la Manche, la mer Méditerranée et autres mers, et habite les Peignes, les grosses 
Huitres et les pierres. 


Fossile des faluns du bassin Parisien, de l’Anjou et de la Touraine. 


L’espèceen question a donné lieu à de longues discussions dans lesquelles M. Nardo 
considère lÉponge térébrante de Duvernoy comme une espèce du genre Vioa, qu’il 
a créé dans la famille des Spongiaires, et, en conséquence, il lui a donné le nom 
de Duvernoyi. I paraîtrait également que MM. Johnston et Dujardin auraient rapporté 
la même espèce soit au genre Clione de Grant, soit à celui Halicondria de 
Jonhston. 

Nous engageons les personnes qui sont près de la mer d'étudier attentivement 
ces éponges à l’état vivant. Elles pourront consulter à cet effet les Actes des con- 
grès scientifiques de Pise et de Milan, en 1839 et 1844, les revues zoologiques 
de Guérin Méneville, années 1840 et 1846, les Annales des Sciences du royaume 


ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 333 
Lombardo-Vénitien de 1845, ainsi que les divers écrits de MM. Grant, Johnston, 


Dujardin et Duvernoy. 


{ Collection Michelin. ) 


VIOA NARDINA. N. 


PI. 79, fig. 8. Magnitudine naturali. 


V. testas conchyliorum marinorum perforans, dendritica , dichotoma , ramosissima , 
utriculis el tubulis composita ; utriculis vel rotundis vel ellipticis, in seriebus eleganter dispo- 
sitis, inter se junctis per tubulos exiquos; tubulis terminalibus, acutis, sæpè furcatis : poris 
alimentariis minimis , in uträque superficie apertis 


Vioa Nardina, Michelin, Revue zoolog., 1846, page 60, pl. 1, fig. 1. 


Vivant dans la mer Rouge, le golfe Persique, etc. 


Fossile de Sainte-Maure, Manthelan (Indre-et-Loire), de Cuise-la-Moite ( Oise), de 
Valmondois (Seine-et Oise), etc. 


C’est à M. Nardo, professeur à Venise, que nous devons l'explication de ce corps 
perforant. Depuis que nous en avons trouvé les traces dans les valves supérieures 
de la Placuna placenta, nous l'avons reconnu dans diverses coquilles marines 
soit vivantes, soit fossiles des bassins de Paris et de la Touraine. Nous ferons, en 
outre , remarquer que les espèces fossiles présentent des pores d'alimentation sur 
les deux côtés du test, tandis que les valves de Placunes vivantes n’en ont qu’exté- 
rieurement. On peut peut-être expliquer cette différence par l'état mort ou vivant 
du mollusque habité par ce parasite. Dans la revue précitée, j'ai fait figurer une 
espèce trouvée dans la craie. 


{ Collection Michelin. ) 


NULLIPORA UVARIA. N. 
PI. 79, fig. 9. Magnitudine naturali. 


N. cϾspilosa, subramosa, racemum densissimum simulans; ramulis qlobiferis, bresibus , 
decorticatis. 


Fossile de Manthelan (Indre-et-Loire ). 


33! ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 


Cette espèce paraitrait avoir de l’analogie avec le Millepora racemus de Lamarck 
qui se trouve dans les mers de la Guyane. 


(Collection Michelin.) 


Nous arrêtons ici notre publication, qui, à la rigueur, est terminée, puisque 
nous avons décrit les polypiers des localités les plus riches et les plus classiques. 
Cependant, quoique 6 à 700 espèces soient figurées , nous sommes loin d’avoir at- 
teint la moitié de ce qui a déjà été recueilli. Si, plus tard, nous reprenons nos tra- 
vaux , nous espérons que l’on voudra bien continuer les bienveillantes communica- 
tions qui nous ont déjà été faites. Nous prions donc les amateurs avec lesquels nous 
avons été en rapport d’excuser les retards que nous avons mis quelquefois à leur 
restituer les objets qu'ils nous ont confiés, d’agréer tous nos remerciments , et de 
conserver leur bonne volonté pour un ouvrage qui, nous le pensons, n'aura pas 


été sans utilité pour la science. 


FIN. 


TABLE GÉNÉRALE 


DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE, 


CONTENANT LES NOMS DES AUTEURS, 


AINSI QUE LA DÉSIGNATION DES TERRAINS OÙ LES FOSSILES SE RENCONTRENT, LES PAGES OÙ JL EN EST QUESTION, 
LES PLANCHES OÙ ILS SONT FIGURÉS ET LE NUMÉRO DES FIGURES. 


SE TROUVENT 
NOMS 
PE dans le groupe 2 é 
rs a — 5 1 : Pages E Figures 
Ra JL = lelre lis leNieas | 
; SNS AIN=MMEUltSS Fe 
DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS SES INEL NE £ GE 
< ñ S » & 
. ART 47 1 
Aceryularia. . , .| ananas. «+ ... | Michelin... .,1 4 Telle 180 { 19 1 
» pentagona. . .. — s eb=leher ele lee els 5e|e 180 19 2 
Acicularia., . . .| Pavantina . . . .| D’Archiac. .. .|. . .| » . seen) iL16 46 14 
Adeone, . . . . .| lamellosa, . . . .| Michelin. . . . .|. . # elec le 2180-11 9320 78 5 
» reteporiformis. .| — ee PEN ESA NE] RC TPS LACET 78 na 
Agaricia.. . . . .| Apennina. . ... — | # |... | 57 12 1 
» circularis. . . . . NO PONT) Ce GEO x sl ..100..112295 68 3 
» elegans. . . . . . — el eee) el. RE |1102 19 nn 
» graciosa. . . ., = ssl ls See 104 23 3 
» granulata. |" MunsIer ul 00. RUN 108 23 4 
» infundibuliformis,| Michelin. . .. .|. . .|[ » |. . .|. . ol OPEL TO 43 12 
» lobata. ....."-.. MGoldfuss. - . 21.1... x IE TG 27 5 
» Ludovicina. . . .| Michelin. . . . .|. . .|...| x |. ..|...1...] 199 51 2 
» ramulosa. . . . . — als cle ee Ales CIÈRS 224 54 8 
» rotatae Cr NGOIdIUuSS see | * AS ES EE] 22 6 
» Soemmeringlis. | Munster..." C0 "I0103 23 2 
Alecto. . . . . .| dichotoma. . . .| Lamouroux. . .|. . .|. . .[. . .| x |. . .|. + En | 2 10 
» granulata, . . . .| Milne-Edwards. .|. . .|. . .| x |. . .[. . .|. . .| 202 52 a 
» parvula RC Micheline EC EC SN NT ES CR 320 77 n 
» vesiculosa. , .. — CCR OT COLE] US A TE A SX 77 3 
Alveolites.. . . .| cervicornis. . . .| Blainville... . . .|. . .|. . .|. . . Mate le een 187 { Fe = 
» funiculina. . , .| Michelin. . « . .|. . .|. alertes Ie 260 60 5 
» irregularis. . . .| Koninck. . . . .|. . .|. . .|. . .|. .. Sels 260 60 n 
» Massiliensis 6 Michelin. Glen ES CRIS 05 73 1 
» Parisiensis. , . . — 60 el ot LAID : 166 45 10 
» Scabra- fie ia — & a 0166 SSI « 259 60 3 
» tua ee — sonate lon feeds later] Le 259 60 2 
Alveopora . . . .| elegans.. , . .. — en.) ENS) 0600112760 63 6 
» incrustata, . .. — ee Ur) io 4 “ 111 25 8 
» microsolena. . . — sl feile k note 227 55 1 
» racemosa. . . . . — = oictele x 5 dl 110 25 6 
» tuberosa. . . . PU OR ST OIENE à SOL 0) Me | MONO) ES ON ME (1) 25 7 
Amplexus:. . . .|} coralloïdes. . . .| Sowerby... . . .|. . .. . .l. + |. . 1. . = 256 59 6 
» serpuloïdes. . . .| Koninck. . . . .|. . .|. . .l. . .[. . .1. . .| « 257 59 7 
Anthophyllum. .| Braunii.. . . . .| Michelin. . . . .|. . .| x |. ..|. . .|. .. 272 63 9 
» detritum. . .,.. — 5.0 D MOMIE CA IEC 48, 10 1 
» dispar.. + « » « - Ne ll IR “ll Leclreil107 50 6 
» distortum. . .. — trole alertes ssl NA 43 8 
» excavatum. . . . — Sole PAG 0 IR SIE S'OI0 85 17 10 
» inæquale. . . . . — os lt lee el196 50 n 
» Danum. . + « . — . letllaolict cle | - 07 50 y) 
» patellatum. . .. — OA Ed PQ A ES SE MEN RES 50 2 
» pateriforme. .. = ll x [sl 44h 1196 50 3 
» sulcatum. . . . . = lines e ls sl ima07 50 5 
» truncatum. . . . - lee lee H'odlantih EE 54 3 


3950 TABLE GÉNÉRALE 


SE TROUVENT 
NOMS = 
le dans le groupe ä 
| S: A = 
pm ON man È n 5 a E Pages. 5 Figures. 
2 18 | SE IST). È 
DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. s |[£s|S |S|S Fa 
CIE o CA RE £ 
Antipathes:.|Mvetusta. #00. )NMiIchelo(tie AMIENS RS EEE RS 77 15 11 
Apsendesia. . .| cerebriformis.. .| Blainville. . . . .|. . | x |. ..1...|. ..|.. .| 314 75 5 
» cristata. 0. © LaMOULOUr EMI OI PE A 0250 52 5 
» dianthus® 0% -|MBlainvile.....:|0.-0.l°-l0 5 oo et) 55 nn 
| NE & 
Astrea. =. .-|Hagaricites. ----|NG0IdIUSS. 2. 10. .|-0e 10e in 199 12 50 
296 
» Amelianate.|BDefrance 22501 EI IE 1157 A 3 
» aranenlaterct-)iMichelin. clans dl Cl. 10407 24 8 
» ArousS ee ete | Mamarcks #0 001|15e EN ee lee lee tee 59 12 6 
» astrottes. - -2- -lMBIAINVNe.-. - 21 - ellæ le - le - 21e: le 60 12 8 
» AUVENTACA Ta EMICRelR eee 10 Se | EE A 150) Ll 10 
» bacciformis, . . . — lee Een SI 011225 54 11 
» belula ere — Béchol ls SR Mas E. 1 158 Ua 2 
» Bertrandiana. . . — alle cl Its 310 74 5 
» brevissima. .'. .| Deshayes. . . . .|. . .| » Rhode Es cr 63 8 
» Bareudie"t-2lBlünIe se eh el Cl CE Ie MR IE 106 24 l 
» Cadomensis. .*.|*Michelin.…...."1.%1.14.).. Ale) 226 54 14 
» Caillaudii. . . . . — Soolnbads sai a lrlere 63 5 
» castellum. . . . — Moolloo 016 0 dl lee ELLE 27 4 
» compositla . . . . — Moto] Daro| [Ts] EC e 11209 70 6 
» compressa . , . . — neue le [. .l ..h, 297 70 2 
» coniformis. , ,. — EI FN rene 6 Sal EE 28 1 
» crassoramosa, . . — ds ele Ie É L 109 25 2 
» crenulata cé lNGoldiuss AGIR ll NI56 LA 1 
» cribraria.t. 1. Miche een telnie le nre lS STIe 21 5 nn 
» CriSpa... + + » = | * lot le s |. | 162 A 7 
» cristatas. . : .-|NGOlIdfuss Cr: ete lee RL O7 24 7 
» cylindrica.. . . .| Defrance. . . . .|. . .| x |. - .|. .. SAN M 07 LA ü 
» decaphylla. #47 Micheline Re CR IR) CES 02 72 1 
» decipiens. . . . . — dolor] GES MS ET 50 13 
» decorata... .... — Moto ee lee T0R101 A 8 
» Defranciana . . . —_— RSA So ELEUS PR PR 1 OR 9 2 1 
» Delcrosiana.. . . — = le een Dit] Be lors 23 6 2 
» depravala.. . . . —= ÉRS| no Hucle] INC EEE .| 106 24 5 
» Desportesiana . . — DRCIG POC)| 1-0 CPR GES © 201 50 11 
» digitata te) PDefrance TT I OR ES EN | 227 54 13 
» dISSIIIS - et. EMICHENn ACIER 226 54 12 
» distans. . . . . — ln ir 20) 275 63 7 
» diversilormis. , — EU Os ROIS AE TOI ES 59 12 5 
» Doublierii . . .. — lee et lee e02110200 71 2 
» Dumasiana. . . . — aol aller [tél re 1207 70 3 
» emarciata.. . . .| Lamarck. . . . .|. . .| x |. ..| - |... À sn | na 6 
» Éitmasianda 1.0.1 4Michelin #00 PO SO | Sell RENE) 22 05 68 n 
» fOnmOSa «1 IN GOIANSS ER RE | heu in - ; 
» formosissima:::|NSowerbys Mel LR ce 304 72 5 
» funesta. . . . . .| Al. Brongniart, .|. . + ele AIR 62 13 1 
» prandis tt SOWErDV. te. ele. | + s .lornie 2 6 3 
» Guettardi.. . . Defrance. 20e CIO RE CE RIREE 58 12 3 
» helianthoïdes. . .| Goldiuss. . . ls her|le a) ee) I0S 2h 3 
» hirtolamellata . .| Michelin, . . . .|, . .| + ste à 162 ul 5 
» hystrix. - . . . Defrance-"#6h)17- 2") DE ‘ 160 45 1 
» irregularis. . , . —= DES 2 5 CROES PEU) SET 61 42 9 
» laganum. . . . Blainville M ere #0 | 1e . ù 19 h 9 
» lamellistriata. : .| Michelin." .. 1. + ein. © 1.1 18 l 8 
» lamellosissima . , = eme lotte o 23 6 1 
» Lamourouxii. . . — Ércleteelate * ss 225 54 9 
» Lapeyrousiana . . — . sl te . | 111208 70 5 
» Lifoliana. . . . . _ PO] PS0) ONE ET) AL Or LOTS 24 1 
» lmbatiee sc ttGoldiiss se nel CR) nl Ie 108 24 10 
» limilatas. - -e IRamouroux mel. lle IX | 0110225 54 10 
» lobatorotundata .| Michelin. . . . .|. Dal ul 460 00 A LESC 62 13 2 
» meandrites . . . = OR Cle CRI OS 24 2 
» media... 4 2IFSOWErDY. em. ete | ER EN 208 70 nn 
2 
» micraxona set. Michelin. le 2 CIE malt >| dE 12 


DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 331 


SE TROUVENT | 


NOMS 


dans le groupe 


oolitique 

triasique. 
de 

transition 


a Figures, 


Planches. 


lacé, 


DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. 


à l'état vivant. 
crétacé. 


suprà cré- 


microstella. . . .| Michelin. 


= 


multilateralis, . . —_ 


numisma Defrance 
octolamellosa. . .| Michelin. . . 
Ornata, D... — 
panicea. . . . . . — 
pediculata. . . .| Deshayes 
pentagonalis. . .| Münster. 
perforata. . . . .| Michelin. 
poiygonalis. . . . — 
pseudomeandrina, — 
putealis — 
Lamarck. . . 


Requienii.. . . .| Michelin 


=> 


reticulata, . . . .| Goldfuss. 


Rochettina..."|"Michelin, + « ..1. .. 
rotularis. — 
Sancti-Mihieli.. . — 
sculptas - . = 
semispheriea. . .| Defrance 

Michelin 


sphæroïdalis, . — A oLo 
striata. Goldfuss. . . .. 
sulcatolamellosa .| Michelin. . . . .|. 
superposita, . . . — 
Taurinensis.. . . — 
Teissieriana, . . — 
terminaria. — 

tessellata — 
trochiformis. . . — 
tubiformis. — 

tubulosa. . . . .| Goldfuss. 
tumularis Michelin. 
Turonensis. . . . 

Vallisclausæ.. . . 


bpENAIONRREWUEODLOR EU N BB DER IJIBRIJGUOBmBRENE © © 


= 


varians 


variolaris. . . . . 
versatilis. . . 
vesparia. 
Aulopora. . . . .| cucullina — 
» tubæformis. . . .| Goldfuss, . . . 
Calamopora.. . .| spongites. . . . . = 
squamosa.. . . Michelin 
suborbicularis. 
cornu bovis. . . . 
cornu copiæ. . . 


gigantea. 


p 

Altavillensis.. . Defrance. . . . 
Calvimontii.. . .| Lamouroux. 
Cenomana.....| Michelin. . 


Lamouroux.. .. 
dilatata. . . . . .| Michelin. .. . .|. 
elongata. . . . .| Defrance. . 
extinctorium. . .| Michelin 
globosa. . . . . . — 


INTEL OMAN — 


=> 
SSNJENITUOMBNE À ODIJUDEUOOT D -J 


338 TABLE GÉNÉRALE 


EEE ——_—_—_—_—_—_—_—_ _—_  —_—_—_—_—_—_ — ——- 


SE TROUVENT 
NOMS : 
" dans le groupe = 
EME S 
ELLE ee Ù | À n = S S È Pages. E |Figures. 
Se RENNES G 
DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. > FEU = £ - 
IE CSI AIRE 
Caryophyllia. . .| Moreausiaca. . .| Michelin. . . . .|. + .|. . «|. . . A NIET ES 85 17 1 
» Pedemontana.. . — dns] IE a dé sabes ai | 9 16 
» pseudoturbinolia. — + # sel... | D 9 18 
» retortas te . 2. - _— À Fe EN Sen EE 223 54 4 
» striatulata.. . , . — 66.0 % c orllots 198 50 9 
» subcylindrica. . . —_ ie ele AAC CIÈR 86 17 2, 8 
» truncata.. . . .. — RME Qi eEl 2 154 43 9 
» vasiformis.. . . . NN ON Étoile + 55 88 19 5 
Cellepora. . . . .| cucullina. . . .. — oo] en os OnCIE : . -| 324 77 13 
» concentrica, . , . — : nos bles tele ee . 73 15 3 
» echinatas 5.1.0 = = ol EC 4 à dsl 74 15 an 
» fohacea ie — non ocean ste 325 78 2 
» ornata. . . . . . _— et IC . 0500 5 Gun lens 73 15 1 
» palmata.. . . .. — CON EE CRE] CE CEE lo. de 325 78 1 
» parasitica.. . . . — Soul ON EI OR) EI . .| 326 78 3 
» pumicosa. . . . .| Lamarck. . . , .| « + ù de 72 14 12 
» Supergiana. . . .| Michelin. . . . .|. . .| x |. . .|. . .|. ; 20 73 15 2 
Ceriopora. . ..| affinis.. . . . .. Goldfuss CRIE CIN . : | + 189 48 10 
» avelanas-t nt Michelin nl ee) EEE 208 52 13 
» clavula 1.00. — leo x es cles ess 207 52 8 
» conifeéraa. =: _— Pal be ot Mel ere 245 57 8 
» corymbosa. . . . _—_ Se . x | 246 57 9 
» dumetosa.. .., — Bot" # GS | 245 57 *] 
» formosa.. . . .. — CRE) FAO) CON] BLSFE OS .| 206 52 6 
» globosa. . . ... — Je «lee le CA Êe 246 57 5 
» Goldfussii. . .. Pie ieletetelets ele + 190 48 9 
» Huotiana. . . .. — select .| 207 52 7 
» labyrinthica. .. — . 0000) |EC 1) LOG) F0 ..| 208 52 11 
» Landriotii.. . , . — . | +. |. ot, ailare 2 1 10 
» licheniformis, . . — : Seau EN CE Eve 205 52 5 
» lichenula. . . ..  — CMS Q] [ET OM ES| D 111923 | 77 11 
» mamillosa: 1.4. |MRoemer.. 1.31.) EN) Se 012207 52 12 
» papularia. . . . .| Michelin. . .. .|. . .|. . .| * 4. 1 hs 7 
» polymorpha.  .| Goldfuss. +. . 1. [le Ne. 2 1 & 
» pustulosas 4 -IhMichelin, minier] CIE ID 57 6 
» è Rauliul- te — dolor * AO IUE 2 1 7 
» truncata.. . . , . _— CAE EC MEN EPS ÉRRS Et 206 51 7 
» tuberosa. . . .. NE | Goo) to FT CE EE. : 208 53 1 
Chaëtetes. . . . .| capilliformis. . . — Cdi) Dudio] loto] NF 2 CE 112 26 2 
» Coquandi.. , .. — = lois ele : a 306 73 3 
» flabellum. . . ., — Gide ol ardt o| |LE 001 10 DHDIET= 306 72 9 
» irregularis. ..,. EN OM Pol 0 CIF EX SNS ES . | 306 73 2 
» lobatus. 7.0 — dalle ten EI 1.201 51 6 
» pomiformis. . . . — Dalles 0 aibloasls ak € 2 e 
» ramulosus. ..,. — etats alame lt ile Es tele 202 51 5 
Chenendopora. .| cylindrica.. . . . A INC lee æ. en...) . , | 21% 52 17 
» fungiformis. . . .| Lamouroux,. , .|. . .|. .. | BTS NE] ECC ET] 34 3 
» marginata. ...| Michelin. . .. .|. . .|. . .| SOI ro sir PA 28 7 
» obliqua. .... — se lon li ls ee 132 hi 2 
» Parkinsonis.. . . — D 0|0 610 |: JO PO Pre) rl 31 1 
» pateræformis. . . — lola telle) 37 1 
» pocillum. . ... ON OAI else le Cl Ru g2 33 5 
132 
» subplena. . . . . — lle eco At dt 1 
» Ê undulata. . . . . — online... el RC INRTOE jee = 
Chrysaora.. . . .| damæcornis.. . .| Lamouroux.. . .|. . .|. . .|. . .| x |. . .|. 237 55 9 
» spinosa. . . . .. = ec. sole. # |. + | 237 55 8 
Clypeina. . . . .| marginiporella. .,| Michelin, . . . .|. . A1 Ma TC) SMS ME aol 46 27 
Cnemidium. . . .| crassum.. . . . . _ to ont Del a ec 28 3 
» pyriforme.. . . . — Saad Cu DAOID 0 114 26 6 
» rotula. .....| Goldfuss. . ...|. ml resto el #0 el. 1415 26 7 


DES GENRES. 


Cnemidium.. .. 
Corallium.. . .. 
Corymbopora.. . 
Coscinopora. . . 
Cricopora.. . . . 


» 
Crisioidea.. . 

» 
Cyathaxonia. . . 

» 


» 
Cyathophora. .. 
Cyathophyllum. . 

» 


» 
Dactilopora. . . . 
Dendrophyllia. 


» 
Dendropora.. . . 
Diastopora. . . . 


DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 


SPÉCIFIQUES. 


stellatum. . . .. 


infundibuliformis. 
abbreviata, , .. 
annulosa 

cespitosa. . . . . 


coliformis. 


elegans. . . 
gracilis 
Tessonis. 


tetragona.. . . . 
verticillata. . .. 
Boloniensis. . . . 
pyriformis. . .. 


nodulosa 


tortuosa. . 
Richardi. . .. 
cespitosum. , . 
ceratites. . . . 
dianthus. 
flexuosum.. , 
hexagonum. 
mitratum. . . 


profundum. . . ; 


Borsonis. . . 


Corbieriaca. . . , 


deformis. , 
discoïdea. . 
elliptica.. . 


Eudesii. . . . à Ë 


Haueriana. . 


hemispherica. . : 


orbitolites.. . 
rugosa. 
semiglobosa.. . 
undulata. . . 
cylindracea. . 


brevicaulis. . . 
CAFIOSA RE se 0e 


cornigera.. . . . 


dichotoma. . .. 
digitalis 
glomerata . 


irregularis. . . . 


FAMEA = ie 
Theotvoldensis, . 
explicita. .. .. 
cervicornis, . . . 


diluviana. . 


escharoïdes. . ., 


Eudesiana.. 
foliacea. . . 
gracilis. . . . 


lamellosa. . . . 


Lamourouxii. 


Michelini. . . : - 


microstoma.. 


SE TROUVENT 


EE CE 
dans le groupe 


| 


suprà cré- 
oolitique. 
triasique 


DES AUTEURS, 


à l'état vivant, 


Goldfuss. 
Michelin. . 


Goldfuss. 
Blainville, . . 
Michelin. . 
Blainville 


Michelin. . 


Blainville, . . 
Michelin. 


Blainville. 
Michelin, . . . 


Goldfuss 


Schlotheim. 
Michelin 


Blainville. 
Lamarck. , .. 
Michelin, . . 


Lamarck. 
Michelin. 


Goldfuss. . 
Lamarck. . . 
Michelin. . 


Blainville. . . . 
Michelin. . . 
Blainville. . 
Michelin 
Blainville. . . 


Michelin. , . .. 


Milne-Edwards 
Michelin. . . . .|.. 
Milne-Edwards. 
Lamouroux . 


Michelin. . ., |. . 
Milne-Edwards. .|. 


Michelin, 


Planches. 


339 


Figures. 


| 


» 


= 


CS 


= 


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© © Co 9 O © I 9 Où OC C1 > Où 2 © © 


= 


= 


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WOOD = WEOCOE © SAW MBOONEGDEE JON EE E IN O0 Co CIE 0 


340 TABLE GÉNÉRALE 


SE TROUVENT 
D 
EEE || : 5 Ë £ à Pages. Ê Figures. 
; sers ITEMS E 
DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. » |£s| 2 | = | 
= |'E Q 3 5 £ 
Diastopora, . . .| pavonina. . . . .| Michelin. . . . .|.. REIN CS RSR NET 53 17 
» TAMOSA. + + - + o _— ee ex ee ef. le +] 203 52 3 
» scobinula. . . . . — moselle le el 10 2 12 
» Thorentii.. « . . _ Dale (lo oh at a cloc 278 63 15 
» undulata, . . . at D OU! Fr eilee 0 0 loco] [lee os) Go SD) 56 15 
nn 2 | 11 
» verrucosa., . . .| Milne-Edwards. .|. . .|. + |. . .[ 4 |. ..[. . .\ 112 56 m 
242 
Diploctenium.. .| lunatum. . . . .| Michelin. . . . .|. .. GAONO] NEA) EU EEE RERO 289 65 8 
» Matheronis. . . . _— sobres is. le RCE Aa) 68 1 
Discopora. . . .| antiqua.. . . .. — scele ti mRlirmEss * 262 60 9 
Distichopora. . .| antiqua. . . . . .| Defrance, . . . . PCR DS ED) PE 00) Con] OM it) 45 11 
Eutalophora. . .| cellarioïdes. . , .| Lamouroux.. . .|. . .|. . .|. . .| , |. ..|... 233 56 n 
Eschara.. . . .. affinis.. . . . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |. . .1. . .|. . .[. . . 331 79 & 
» Andegavensis.. .| Michelin. . . . .|. + | Où ci CEE tel tee 329 78 11 
» biaperta. .... — DO | Pb 00 0 cel criIs30 79 3 
» cervicornis. . . .| Lamarck. . . . . * telle le shell 70 14 8 
» damæcornis.. . .| Michelin. . . . .|. . . HMS Ole le colon |NELZS 16 25 
» Deshayesii. . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |. . .|. . .|. . . +... | 327 78 8 
» dichotoma. . . .| Goldfuss. . . . .|. . . en. sel 18213 53 45 
» ExCara ta. «sis | Michelin elec MES) tel CI 174 46 17 
» foliacea. . . . .. Lamarck. . . . . + CU PTS de Sotsle ee 70 14 9 
» INCISA re cree Milne-Edwards. .|. . .| * |. . .|. . .1. , .|. . . 328 | 78 1) 
» labiosa. . . . . .| Michelin. . . . . MER CLR Cle al .| 329 78 9 
» labyrinthica. _— 2 | Don OS | SSI OS En 32 2 
» ITS PEL ENRNE Milne-Edwards. .|. . .| x |. ..l.. oi Hotel INEESI 79 5 
» Leymeriana.. . , _— D MI TI IN278 63 17 
» milleporacea. . . — D ee MR ER A AIRE .| 173 46 11 
» monilifera. — Cle el elite Ce 327 178 10 
» Neustriaca. . . .| Michelin. . . . . ete RES tes 125 32 3 
» nobilis--n te. — # #% ee else slhietele . | 329 79 1 
» pertusa. . . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |. . .|.. GENS DS SET) 79 2 
» pyrionois I NGoldiuss 2 2000) TOR DANS N OUR 53 16 
» Ranyiliana-=.2.0|MMichelin. "1.0/0 le O3 57 12 
» Sedgwickii. . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |... .1. . .|. . .|. . . | 328 78 6 
» triangularis. . . .| Michelin. . . . .|. . .|. . . PE Nr] Bt Dore 5 1 6 
Eudeas .#. . |Wcribraria. 1... — OR) EPOU) |OMONO LE) CRC SE SET | 58 8 
Favosites. . . . .| cylindrica.. ..,. tie el cl ele Aulas 255 60 q 
Fenestella. . . .| Verneuiljana, . . — Mdlete. cle ocnlls AGIR li 193 49 10 
Flabellum. . . .| appendiculatum . — Pons 0! ÉOE: CTOEE o 29 45 9 12 
» EVIONE ON AE — OO! NCA) 000 MONET UC S Un 9 11 
» costatum. . . ; .| Bellardi.. . . . .|. . .[ x |. . .[. . .|. . In 274 61 10 
» cuneatum., . . .| Michelin. . . . . rotoi lé) otore| 6800) 2 0er ! 9 13 
» extensum.. .., — DE EE ER ESS PS 5 5 16 9 14 
| » Pyrenaïcum. .. — url ele ll. 271 63 2 
| » vaginale. . . .. — Doc ee Greater ere 63 3 
INNRUÉE Oo PO Duvaliana. , .. — Do | Oo TOI ES Droite || 46) 46 10 
Frondipora.. . .| Marsillii. . . . .| Blainville... . .| + # d'alors 68 14 U 
Fungia. . . . .. Niceensis. . . . .| Michelin. . . . .|. . .| « oletaole 11266 61 1 
» orbulitles. ,. .. Lamouroux. 221 54 1 
| Gemmipora.. . .| asperrima.. , . .| Michelin. . 163 45 5 
» cyathiformis. . .| Blainville. . . . .|. ,. 65 13 8 
| Geodia. . . . . . pyriformis. . . .| Michelin. . . .. Eva 0 d'ovlers 178 46 2 
Gorgonia. . . . .| Bouchardi. . . . — “ln echec elle 192 49 8 
» pme ce — etre celle close 263 60 11 
» Fipisterias =. | GOIdIUSS.. 2... lle ARR ale uolire : Le | 49 9 
» undulata. . . .. Michelin, 5-21 + Re times le lle 262 60 10 
Guettardia. . . .| expansa.. . . . . = dub 0e PRIt Du EPS F0 00) cine 32 ni 
» stelatae ee 0. — CC AE LE | CS ES SES EE | 30 1à11 
Hallirhoa. . . . . brevicostata. . . — Did dico FES) RERO 5e | EE 31 2 
» costalas st 2| Damouroux:. ll RIM ele. ee M07 31 3 
» MessONiS ere Micheline le mIrer Fe asile 10128 34 1 
: CRE 82 16 2 
Harmodites.. . .| catenatus, . . . . KOnincke cle ee ele lle : 258 60 6 
| | 


DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 


DES GENRES. 


Harmodites, . . . 
Heliopora.. . . . 
» 
» 


Heteropora,. . . . 


Hippalimus.. . . 
» 

Hornera. . . . . 
» 
L] 

Idmonea. 


Intricaria. . . . . 
sis nu € 
Lichenopora. . . 


L] 
Lobophyllia. .. 


NOMS 


SPÉCIFIQUES. 


Bouchardii. . . 
Blainvilliana, 
deformis. . ., 


Supergiana., . . 


cryptopora. . . 
dichotoma. 


digitata.. . . .. 
ficulina. . . . .. 


intricata. 


pyriformis, .,. 


ramosa. . . . 
spongioïdes. 
surculacea. 

fungoides... 
Roissyi. . . . 
Andegavensis. , 
Hippolytus. . . 
striata. 
aculeata.. . . . 
coronopus. 
disticha., . . 
pinnata.. .. 
tetragona. . . 
triquetra. . , 
arborescens., . 
cæspitosa.. . . 
Desnoyersii. . . 


ss le toile 


elongata. . , . . 


excavata. . . . 


gregaria. .. 
mutabilis. . . 
pyriformis. . 
tuberosa. ., 
Bajocensis. . 
Melitensis. . 
Armorica. . . 


Cenomana. 
conjuncta. . 
cumulata. . . . 
Defranciana.. . 
Mediterranea. . 
tuberosa. . ., 


ever ete; is ts 


articulatum. . , . 


dichotomum. . 
Edwarsii .., 


Eunomia. . ... 
exiguum. . ... 


flabellum, . . . 


flexuosum. , .. 


funiculus. . . . 
gemmans. . . . 
granulosum.. . 


humile. .. 


intricatum. , . 
irregulare.. . . 


leve rer 


manipulatum. . 


Moreausiacum, . 


multicaule. , , 
parasiticum. . 


pseudostylina. 


ramulosum. . . 
aspera, 


DES AUTEURS. 


Michelin. ... 


Blainville, . . . 


Michelin. . . . 


Lamouroux . . 
Michelin. . . . 
Defrance. . , . 
Milne-Edwards. 


Michelin. . . . . ; 


Defrance. . .. 
Michelin. . . . 


Roemer., . , .« - 


Michelin. . . . 
Lamouroux.. . 
Michelin. , . . 


Defrance. . . . 


Lamouroux.. . .|. 


Michelin. . ., 
Defrance. . . . 
Goldfuss. . . . 
Michelin, . . . 


Blainville, . . . . 
Michelin. . . .. 


Goldfuss. , .. 


Michelin. . . .. 


SE TROUVENT 


— 


à l'état vivant. 
tacé. 


supra cré- 


dans le groupe 


crélacé. 
oolitique. 
triasique. 


transition. 


Î 
Planches. 


Pages. 


OMONTMONC 


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TABLE GÉNÉRALE 


ER — 


DES GENRES. 


NOMS 


SPÉCIFIQUES. 


Lobophyllia. Buvignieri. . . . 
» contorta. 
» cylindrica. 
» depressa : 
» Deshayesiaca, . . 
» flabellum. . . .. 
» granulosa. . . .. 
» incubans. . . . . 
» labyrinthica., . . 
» IOData et. 
» Martiniana. . .. 
» meandrinoïdes. . 
» Micheliniana. . . 
» Occitanica. 
» Parisiensis. . 
» pseudoturbinolia. 
» Requienii.. . .. 
» semisulcata 
» turbinata. . . ,. 
Lunulites. . androsaces. 
» CONICA- EC --1e 
» Guvieris 1. - 414 
» intermedia. . .. 
» punctata. , . .. 
» radiata 1.2. 61: 
» umbellata.. . . . 
» urccolata. . . ., 
» Vandenheckei. 
Lymnorea. gigantea. - 
» mammillosa.. . . 
» sphærica. . . .. 
Madrepora. exaratas. Mn. 
» Gervillii. 
» lavandulina.. .. 
» BHElISCNS ER ENS 
» ornata. . .” . 
» Solanderi.. . ,. 
» sublevis. .,.,. 
Meendrina. ampbigua. 
» Arausiaca. . .. 
» Ataciana. ..,. 
» bisinuosa. . . .. 
» corrugata.. . ., 
» Edwarsii.. . . : . 
» filograna. . . ., 
» lamellodentata. 
» Lotharinga. ,. ., 
» macroreina.,. . . 
» montana, . . .. 
» Phrvgias 0 
» profunda . .. 
» Pyrenalca.. . . 
» radiatæ 24. 21. 
» rastellina. . . . . 
» Raulinii. 
» stelliferas 7. 
» tonellas =... 
» Valmondoisiaca . 
» venustula.. . .. 
» VELLIS IA 
Membranipora. .| philostracites.,. . 
» reticulum. . . ,. 
Michelinia. . . .| compressa. . . . 
» FAYOSd- ME. 
» tenuisepla. . .. 


SE TROUVENT 


daus le groupe 


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DES AUTEURS. DRE = É Ê 
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Michelotti.. . . .|. . . Pal los Oto: lof of st! agi 
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Lamouroux. . .|.. .|. . . . : 
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Pages. 


Planches. 


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DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 343 


SE TROUVENT 


dans le groupe 


Figures. 


———— 


Planches. 


DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. 


à l'état vivant 
suprà cré- | 
oolitique, 
triasique 
transition. | 


Monticularia. . .| meandrinoïdes. Michelin. . . 
» Siyriana. . . .. — 
Montlivaltia., caryophyllata. . .| Lamouroux. 
Mortieria. . . . .| vertebralis. . . .| Koninck, . 
Myriapora. . . .| truncata. . . . .| Blainville, . 

Nullipora. . . granulosa. . . , .| Michelin. 
lycoperdioïdes. 
mamillifera. . . . 
tuberosa. . . 
» UyArId e- - 1. - 
Obelia, . .| alternata. . , . . 
» disticha... .. 
Ocellaria grandipora. . — 
» nuda re Ramond. 
*"Oculina.. . . . .| crassoramosa. Michelin. . 
explanata.. . — 
gemmata. . . . . — 
incertas 2. . . _ 
Neustriaca. . . . — 
raristella. . . . .| Defrance 
Solanderi. . . . . — 
virginea. ..,. Lamarck 
complanata, . . = 
concava. . . . . .| Defrance. . . 
elliptica.. . . Michelin. . .. 
Pratils etes = 
Ovulites. .. margaritula. . . Lamarck 
Palmipora. . . .| Solanderi.. . . Michelin. .. 
Pavonia.. . . . hemisphærica.. . —= 
» meandrinoïdes, . — 
» tuberosa. . . . .| Goldfuss. . . , .|. 
Pglagia- 4: : clypeata.. . . . Lamouroux.. . 
» 


Eudesii. . . .. Michelin, 


» infundibulum, , . 
» Indignis nc... 
Pocillopora.. . .| glabra.. . . . .. 


raristella. . , 


12 des 


= 


= 


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2 
CS 


9 
7) 
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1 
fi 

2 

9 
mn 
3 
5 
3 
5 
1 

2 

1 


sertifera. . , 
Polypothecia. . .| Fleuriausii. 
» Pictonica. . . .. 
Polytripa. . . . .| elongata. . . . .| Defrance. . . 
Porites. . . . . .| Collegniana.. . .| Michelin. 
» Deshayesiana, . . — 
Pustulopora.. . .| echinata. . . . .| Roemer.. 
gracilis. . . . . Michelin. 
pseudospiralis. =: 
pustulosa.. . . Blainville. . 
semiclausa. . . Michelin. 
Retepora. . . . .| alveolaris. . . . .| Blainville. . . . 
» applicata. . .. — 


= = 
CS > > QG O1 


cellulosa. . . . Lamarck. . . 


CrasSaane 1.1 Michelin. 
cylindrica. , . — 


echinulata. + Blainville. 


Ferussacil. . , .| Michelin. 
flabelliformis. . Blainville. 
frustulata. . . . Lamarck. 
granulosa.. . , Michelin. 
infundibulum, . Lonsdale. . ., 
membranacea.. Phillips. . 


retiformis.. . . .| Michelin. 


Jon ubkoeS # EC BOUEGbBUE&S 


344 TABLE GÉNÉRALE = 


SE TROUVENT 
NOMS CRETE 
La ans le groupe nm 
a £ 3 = Ë $ ä Pages. Ë Figures. | 
É 8 [SshE|S|E les = 
DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. PE ANA Pa 
L-] n © _ a 
Retepora. . . .. scobinosa. . . . .| Michelin. . . . .|. . «| « |: . «|. + «|. . . . | 316 76 3 
Sarcinula.. . . .| favosa.. . . . . . — ô 20 | OR) RE VE 26 6 6 
» gratissima. . .. — . Or ATEC| oiecred 64 13 7 | 
» quincuncialis. . SR ER EIRE * . ah oo 26 6 7 
Scyphia. .. . . .| clavarioïdes. = cl «|. n 0 | 2 k 
» costata. . . .. .| Goldfuss. . . . .|. . . | » . te 11 2 9 
» cymosa. . . « . .| Michelin. . . . .|. . .|. DO) Pie | Cénool até .| 249 58 8 
» dichotoma. . . EM PONT ON | EMON| at * : tn? 28 5 
» fragarioïdes . . . — . * MIT ES 53 13 
» micropora. . . .| Roemer., . . . .|. . «|. . «| x |... . 1 . | 215 53 14 
» pistilliformis. . .| Michelin. . ... .|. Slt na "10250. 58 4 
» terebrata.. . . . ER 20 À role ee * 5 AL 29 ü 
» trilobata. . , .. — * ê ie CiIRLAL 28 2 
Siphonia. . . .. acaulis. . . . . — * . . 110139 38 2- 
» arbuscula, . . . . er CO Nate # é c 1.110439 33 2 
» ficoïdea, . . . . — . CRU El RE Ne «| 139 29 5 
» Ertonr. ne crie = Sete | * DA Mol &0 140 29 6 
» incrassata. . . . .| Goldfuss. . . . .|. . .|. . . ED | 1 PQ MO cl à à 138 40 1 
: lagenaria. . . . . Michennet 0e il OUAIS ENS CR AE en l Fo ten : 
» lycoperdoïdes.. . SP DL ESA à | DL 58 6 
» multioculata. — 0 tbe à .| 138 33 6 
» nuciformis. . , . RON ÉoETS à * 2 140 33 & 
» pyriformis. Goldfuss. . . . .|. . .|. . . # MES RE TER 137 33 1 
» ramosa. . . . . .| Michelin.. . . .|. . .|. + | « à e .| 141 28 6 
6 
Spongia. . , . .| boletiformis. — * lt elec 143 4 1 
216 
» contortolobata. . _— # # ë : Où DC UV 42 1 
» furcata...".". — .. . # Moi oil 26 3 
» helvelloïdes, . . Lamouroux.. . .|. . . “ 7. 1288 57 + 
» informis. . . . .| Michelin. . . . .|. . # 135 all neo 217 52 1 
» macrocaulis.. . . — . al tee 249 58 2 
» mammillifera. . .| Lamouroux.. . .|. . -|. x Ale | = 26 5 
» multidigitata. . Michelin. . .. * En 0 ‘| 217 | 51 9 
» multiporella. — ce, 1 leéha as Aller ot 143 29 2 
: 143 
» peziza.. . . « . . EN OS G|OEc 6 * 5 . # 216 } 36 5 
» pilula. . NO AE — CA SONO! ER à 7 0e 30 7 5 
» pseudosiphonia.. — * . 28 7 3 
» sanguisuga. . , « — |. Cu Decriel EMbral le Lab 29 7 h 
» stellata. . . . . .| Lamouroux.. . .|. . .|. CN AE OL at 9 5 
z . 29 7) 1 
» sulcataria.. . . .| Michelin. . . . .|. . .|. . . * bol tons ots 142 28 n 
» triasica. « . . . « — ‘ O0) IEP 2 14 3 3 
» Trigeris. «.. MR PP Sn) GEG-0 # : ô 0 216 53 12 
» tubuliera,. = e—DOr ul 7" |). S * 5 6 all CH 53 11 
» umbellata.. . . . HN lise lon * : U 218 58 1 
» VOIR: sale me ET AE) dE T) Mlar te Be Ne st 29 7 2 
Stephanophyllia. | elegans. . . . . . — OR HEEIE E EE. 0 32 8 2 
» imperialis. © = O0 . 31 8 1 
» Italfca. -, . . :. — Dig dat de) pal fs - 32 8 3 
Stromatopora.. .| concentrica. . . .| Goldfuss. . . . .|. . .|. . |. . .|. . |. Gale 190 49 n 
Stylina. : . .. .| Archiacii. . . . .| Michelin. . . . .|. . .|. . -l. . .|. Per to ICT) 3 2 
[YA crassà lamellâ.. . ARE PO PS Ce * PQ ice Bret 25 7 7 
» Gaulardi. . .. | EE) ci too »* . 97 21 5 
» Pereziana.. . . — : 11229 62 2 
enr 26 
» Provincialis. 20e RE RDA ES ES Put tee) cl re | 299 | 7 8 
» Renauxii. . . .. — * ME ERP Ter l 2 NS 9 
s 25 
» striata. —— ce | Ferre RAS 202 | 6 5 
» (uit ESSONNE = GS oébrals onc 51 10 7 
» thyrsiformis. . 4 fn: 1 ol irnol lat 214115 Ga ol 0 | 50 | 10 6 


DES GENRES. 


SIYIIDa se... 
| Terebellaria. 


» 


Methid. 47 213 


» 


Thalamopora, . . 


» 


Thamnasteria.. . 


Theonea. 


ICSEL te 
Tubulipora. . .. 


Turbinia : 
Turbinolia. . . . 


DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 


SPÉCIFIQUES. 


tubulosa 
antilope.. . . .. 
ramosissima.. , . 
lyncurium. 


siphonioïdes. . . 
vesiculosa, 
Lamourouxii, . 
clathrata, . . 
contorta 
Brongniartii. 
cornigera. . . . . 


fungicula. . . . 
Grignonensis. , . 
stelliformis. « . 
graciosa.. . 


Alpina 

armatass. . . 
Bellardii. . . .. 
Bellingheriana. . 


bilobata 
Boyssiana.,. . .. 
brevis.. . . 


cernua. . 
clavus. 
complanata, . . . 
compressa. 


corniculum. . . , 
cornucopia. . 
CTISPAs ee. 
cuneolus. .« . 
cyclolitoïdes. . 
cylindrica.. . . 
cymbula, . ... 
dispar.. + « . . 
duodecimcostata, 
elliptica.. . +... 
exarata. . . . . 


fimbriata 


Gravesii.. , . . 
hemisphærica.. , 
hippuritiformis. 
Japheti 
Magnevilliana.. . 
Michelottii. , , 
Milletiana.. . ., 
MIX LAS ere 
multiserialis. , , 
multisinuosa. , , 
mullispina, . . . 
obesa., . 
patula.. 

plicata. . . . .. 
prælonga. . .,, 
pyramidata, . . . 
raricostata, .. 


rudis. . 
semigranosa. 


345 


DES AUTEURS. 


Michelin 


Lamouroux, . . .|. . . 


Lamarck 
Michelotti. 
Michelin. . . 


Milne-Edwards 
Michelin, . . . 


Lamarck 
Michelin. .. 


Milne-Edwards. . 


Michelin, 


Michelotti.. . . 


Michelin. . .,. 


Deshayes. . . 


Goldfuss 
Michelotti. 
Goldfuss. 


Michelotti, 


Pamarcke... |: 


Michelin 


Michelotti. 
Michelin. . . 
Defrance 
Goldfuss 


Al. Brongniart, .|. .. 


Michelin. . .. 


Defrance 


Michelotti.. . . . 


Michelin. . . 
Michelotti.. 


Michelin. . 
Michelotti.. . . 


Michelin, 


à l'état vivant. 


suprä Cré- 


SE TROUVENT 


dans le groupe 


tacé 
oolitique 
triasique 


| 
| 


de 
transition. 


Planches 


Figures. 


= 


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FR À © © © Où O1 O1 ® I 9 AJ Où DE I O © © © 


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= 
SOUURAONROENNOZ-E 


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DE © © À » N © «3 O1 O0 Où Où > O NO AIO I 


346 


TABLE GÉNÉRALE DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 


NOMS 


A 


DES GENRES. 


Turbinolia. 


Turonia 


. 


Vaginopora.. . . 
Ventriculites. . . 


Vincularia. 


SPÉCIFIQUES. 


Sinensis. 


SINUOSA 0. 
Sismondiana. . . 


Taurinensis.. . . 


undulata 
uricornis 


versicostala.. . . 


variabilis 
fragilis 
Benettiæ. . 


fragile Net 


Duvernoyi. 


Nardina.. . . .. 
encrinella.. . . . 


DES AUTEURS. 


Michelotti. 
Al. Brongniart 
Michelin 


Defrance 
Mantel "#7 1er: 
Defrance 
Nardo. 

Michelin. 


| à l’état vivant. 


SE TROUVENT 


dans le groupe 


suprà cré- 
tacé 

oolitique. 

triasique. 


FIN DE LA TABLE. 


transition. 


Planches. 


Figures. 


ADDENDA , CORRECTA ET ERRATA. 


Pages. Lignes. 


19 


—_— 35 E—— — 
TEXTE. 
Pages. Lignes. 
> au lieu de : Comme, lisez : et comme 61 141$ au lieu de : axo, lisez : aæi. 
re — unum , lisez: unam. » {18 BAL , 
27 — Vassy, lisez : Wassy. ÊE {30 SE “ro; Hsezaut: 
4 — position , lisez : situation. 63 (as ce: axo , lisez : aæi. 
6 — importantes , lisez : impor- ñ 
tants. 63 19 — Astrea , lisez : Pocillopora. 
16 ajouter : Nous avons reconnu depuis peu | 64 24 — axo , lisez : ami, 
que cette espèce avait un axe | 66 12 — Madrepora, lisez : Pocillo- 
central assez proéminent. pora. 
6 aulieu de: Spongia clavarioïdes, Lamou- | 67 9 — polygonalis, lisez : multilate- 
roux, lisez : Scyphia clava- ralis. 
rioïdes, N. 72 8 ajouter : habite la mer Méditerranée. 
16 Sarcinula, lisez : Stylina. 73 97 au lieu de : seclia, lisez : sectio. 
25 — Sarcinula, lisez : Stylina. 73 31 ajouter : du Monte-Mario, à Rome. 
20 — de Corbières, lisez: des Cor- | 78 3 au lieu de: fig. 9, lisez : fig. 43. 
bières. 78 48 — fig.43, lisez : fig. 12. 
21 — AE sans vertèbres, 4, 94 7 = fig. 4 , lisez : fig. 4. 
isez : an. sans verl., Nouv. TS 
édit., tome 2, p. 360, n° 4. 9647 ES en JE as 
7 — adherente, lisez : adherens 10e s0 = a pee: CR ; 
6 5 Fe ; "| AM0 45 — ferustratis, lisez: fenestratis. 
RULES . [AM 16 = fig. 4, lisez : fig. 5. 
13 — formosissima, Sowerby , li- < as RME eee Ro 
sez : formosa , Goldfuss. 112 5 RATE SES M 
A7 supprimer la synonymie. 112 er — chaetites , lisez : Chaëtetes. 
UE er a ae 113 33 — chaetites, lisez : Chaëletes. 
coadunalis, lisez: n te M4 43 a Spongia A ERnATes Lamou- 
lamelloso-striatis, sparsis, FOUR Per Siphonia lage- 
apicibus plerique coaduna- NES naria;N: 
tis. . . PO 
. cs PL.4, 5, lisez: PI. 7, fig-0. | M5 7 — piriforme , lisez : pisiforme. 
12 ajouter à la synonymie : Fortis, Mé- | 119 24 — pour , lisez : par. 
moires pour l’hist. nat. del’Ita- | 123 8 — distantes, lisez : distantibus. 
lie, tome 2, pl. 3, fig. 3. 124 14 — stratuminibus, lisez : statu- 
33 ajouter : du Monte-Mario, à Rome. minibus. 
16 au lieu de: PI. 4, lisez : PI, 8. 126 14 — PI. 34, lisez : PI. 36. 
3 = basi acuta vel adherens, | 130 14 — fig. 2, lisez : fig. 3. 
iisez : basi acutà vel ad- | 131 20 — fig. 3, lisez : fig. 2. 
herente. 132 43 — fig. 2, lisez , fig. 4. 
97 _ fig. 6, lisez : fig. 5. 133 6 _ pl. 34, fie. 6, lisez : pl. 36, 
5 —_ fig. 5, lisez : fig. 6. fig. 4. 
21 = parvoninum , lisez: pavont- | 444 7 ajouter : (une espèce très- voisine se 
num. trouve vivante dens les mers 
7 — axo , lisez : aæi. de l'Inde, d’après le musée de 
28 — axo, lisez : axi. Leyde ). 
25 — après Ezper, lisez : Madré- | 160 26 ajouter à la synonymie : Stylophora mon- 
Fe pores, ticularia , Schweigger , Beob., 
ñ * pl. 6, fig. 62. 
ur « axo, lisez : axi. 167 4 au Lieu de : chaelites, Lisez : Chaëtetes. 
14 — polygonalis, lisez: multilate- | 167 20 —= fig. 27, lisez : fig. 9. 
ralis. 168 30 — fig. 20 , lisez : fig. 48. 


348 


Pages. Lignes. 


ADDENDA , CORRECTA ET ERRATA. 


Pages, Lignes. 


173 29 au lieu de : du l'£schara, lisez : de lEs- | 320 13 au lieu de : PI. 77, lisez : PI. 75. 
chara. 322 8  — Ambillou, Lisez : Ambillon. 
181 30 = fig. 4, lisez : fig. 2. 323 92 — licheniformis, lisez : liche- 
188 19 — PI. 47 , fig. 8, lisez : PI. 48, nula. 
fig. 7. 2 rl — Ambillou, lisez : Ambillon. 
195 147 ajouter : d'Ignaberga (Suède). 326 27 — Ambillou , lisez : Ambillon. 
201 48 au lieu de : promimulis, lisez : promi- | 333 2 ajouter: Nous possédons un Ostrea ve- 
nulis. siculosa de la craie blanche de 
201 26 — chaetites, lisez : Chaëtetes. Meudon, qui est perforé par 
202 7 — chaetites, lisez : Chaëtetes. une espèce très-voisine de celle 
12 ; en discussion. 
202 el — Mozorgues, lisez: Mazaugues. | 395 44 44e col. au lieu de: 68, lisez : 69. 
(or 336 3 42e col. — 53, — 55 
214 vo — piriformis, lis. : pyriformis. | 336 5 11e et 12e col. au lieu de: PI. 10, fig. 4, 
112 lisez : PI. 4 , fig. 40. 
234 18 — adhérente, lisez : adhérent. | 336 6 11°et412 col. au lieu de : pl. 42, fig. 50, 
235 31 — la forest-marble , lisez : le lisez : pl. 50, fig. 12. 
forest marble. 336 36 12° col. au lieu de: 13, lisez :15. 
236 15 — verticillata , lisez : annulosa. | 337 23 12e col. — 10, — 6. 
268 145 — PI.8 , lisez : PI. 9. 338 45 12e col. — 2 Ce 
271. 28 — subferratis, lisez :subserra- | 338 48 12e col. — 3, — 2. 
lis. 338 52 12e col. — De 
DT — alte , lisez : alti. 338 53 12e col. — 2, — 3. 
278 6 ajouter : de Roquefort (Var). 338 61 co.  — pyriforme, lisez : pi- 
295 7 au lieu de : Kranz, lisez : Bohmer. siforme. 
295 17 — PI. 68, lisez : PI. 69. 339 47 42e col. — 19, lisez: 13. 
308 24 — zoologique, lisez : zoophyto- | 339 418 12e col. — 13, — -12. 
logique. 339 26 12e col. _- 8, — 6. 
311 8 _— perforata , lisez : lubiformis. | 339 54 42° col. _— 11, — 6. 
313 26 — cæspilosa, glomerata,lisez: | 340 54 106,41 et 12e col. au lieu de :263.60. 44, 
cæspitosum, glomeratum. lisez : 192. 49. 8. 
319 25 — spathuliformis, lisez: spa- | 340 55 10e, 11°et4% col. aulieu de: 192. 49. 8, 
tuliformis. lisez : 263. 60. 44. 
> 0 Q-Q Q © mm 
PLANCHES. 
PI, Fig PI. Fig. 
2 4 aulieu de: Spongia, Lamouroux, lisez : | 29 6 au lieu de : Scyphia, lisez: Siphonia. 
Scyphia, Michelin. 44 9 ee sphæroïdasis, lisez: sphærot- 
Se 62 — Sarcinula, lisez : Stylina. dalis. 
6 4 — formosissima, Sowerby, lisez : | 46 1 — Chaëtites, lisez: Chaëtetes. 
formosa, Goldfuss. 16! 23, — margaritacea, lisez : margari- 
AD OT  — striata , lisez : stricta. 124) tula. 
1210  — polygonalis, lis.:multilateralis. | 51 5 — Chaëtites,, lisez : Chaëtetes. 
13 5  — Astrea, lisez : Pocillopora. Bi OT — truneata , lisez : truncata. 
14 1 = Madrepora, lisez : Pocillopora. | 53 20 — lycoperdites, lisez : lycoperdioi- 
17 8 — Raulinis, lisez : Raulinii. des. 
19 4 = Pavonia , lisez : Agaricia. 56 3 — verticillata , lisez : annulosa. 
25 6 — ramosa, lisez: racemosa. 56 16 — Diastopora , lisez : Zdmonea. 
26 2 — Chaëtites , lisez : Chaëtetes. 58 #4 — pistilloïdes, lis. :pistilliformis. 
26 #4 — Spongia, lisez: Siphonia. 60 41 — anceps, Schlotheim , lisez : plu- 
26 5 — mamillaris, lis. :mammillifera. ma, Michelin. 
29 4 — Cocnopora infundibuliformis, | 60 13 — undulataæ, lisez: nodulosa. 
lisez : Coscinopora infundi- | 63 13 — punctatus, lisez :punctata. 
buliformis. 77 11 — licheniformis , lisez: lichenula. 


PARIS,— IMPRIMERIE DE FAIN ET THUNOT, 
Rue Racine, 28, près de l'Odéon. 


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