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Full text of "Jahrbuch für Romanische und Englische Sprache und Literatur"

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JAHRBUCH 

FÜR 

ROMANISCHE  und  ENGLISCHE 
LITERATUR 

UNTER  BESONDERER  mTWIRKUNG 

VON 

FERDINAND  WOLF 

HERAUSGEGEBEN 
VON 

Dr.  ADOLF  EBERT,  *  '  \* 

PROFESSOR  AN  DEK  UNIVERSITÄT  MARBURG. 

ZWEITER  BAND. 


BERLIN, 

FERD.  DÜMMLER'S  VERLAGSBUCHHANDLUNG 
UND  A.  ASHER  &  Co. 

1860. 


/// 


Inhalt. 


Seite 
L'Eneide  de  Henri   de  Veldeke   et  Le  Roman  d^Eneas^    attribue  ^  ,^^{^i-iif^ 

Benoit  de  Sainte-More;  par  Alexandre  Fey  "fiy^'  ^:''~".'   .     .     J     \ 
Die  spanischen  Sprichwörter  als  Element  der  Verskunst  betrachtet; 

von  Jose  Amador  de  los  Rios "     .     .     46 

Le  dit  du  Magnificat  von  Jean  de  Conde;   von  Adolf  Toller     .     .     82 
Kritische  Anzeigen: 

English  and  Scottish  Ballads.  selected  and  edited  by  F.  J.  Child; 

angezeigt  von  Adolf  Wolf 105 

The  Works   of  Shakespeare   ed.  by  Dyce;    angezeigt  von  Tycho 

Mommsen 115 

Miscelle:  Real,  Real!  von  FelU  Liebrecht 119 


Ein  weiterer  Beitrag  zur  Geschichte  der  romantischen  Poesie;    von 

Felix  Liebrecht 121 

Virues'  Leben  und  Werke;  vom  Freiherm  von  Münch      ....  139 
Der  erste  historische  Roman  im  spanischen  Süd- Amerika:  yon  Ferd. 

Wolf      .     , 164 

Das  Neueste  zur  Ossian-Frage;  von  Dr.  Heller 183 

Kritische  Anzeigen: 
The   Ballads   of  Scotland,    edited    by  W.  E.  Aytoun;    angezeigt 

von  Adolf  Wolf ' 204 

A  volume  of  vocabularies,  edited  by  Th.  Wright;   angezeigt  von 

A.  V.  Keller 221 

Du  poeme   du  Cid   dans   ses   analogies   avec   la  chanson   de  Ro- 
land, par  E.  Baret;  angezeigt  von  W.  L.  Holland     ....  225 
La  Satire  en  France  au  moyen-äge  par  C.  Lenient;  angezeigt  von 

Eugene  Talbot , 227 

A  Glossarial  Index  to  the   printed  english  literature  of  the  thir- 
teenth  Century,  by  H.  Coleridge 236 


jv  Inhalt. 

Seite 
Zur  Goschichte  der  catalaiiisclieu  Literatur;  von  Adolf  Ebert  .  .  241 
Der  catalonische  Can^oner  d'amor  der  Pariser  Bibliothek;  von  Karl 

Bartsch 280 

Guicciardini^s  Unedirte  Werke;  erster  Artikel:  seine  Considerazioni 

und  Ricordi;  von  Enrico  Cornet 293 

Die  Quellen  des  „Barlaam  und  Josapliat" ;  von  Felix  Liehrecht      .  314 

Iiicdita  aus  dem  Breviari  d'amor;  von  Dr.  Sachs 335 

Kritische  Anzeigen: 

La  vie  de  Saint  Thomas   par  Garnier  de  Pont  Sainte-Maxence, 
publ.  par  Hippeau;  angezeigt  von  Alexandre  Pejj      ....  358 
Miscellen:  Ueber  den  Roman  de  la  Poire;  von  W.  L.  Holland  .     .  365 


Jahresberichte : 

Die  englische  Nationalliteratur  im  Jahre  1859;   von  Dr.  H.Beta  369 
Die  Nationalliteratur  der  Vereinigten  Staaten   von  Nord-Amerika 

in  den  Jahren  1858  und  1859;  von  F.  A.  March 393 

Die  italienische  Nationalliteratur  im  Jahre  1859;  von  Justus  Grion  404 
Die   spanische   Nationalliteratur   in   den  Jahren    1858   und    1859; 

von  Jose  Ämador  de  los  Bios 412 

Bibliographie  des  Jahres  1859 436 

Register 487 


L'Eneide  de  Henri  de  Veldeke  et  Le  Roman 
d'Eneas 

attribue    ä  Benoit  de  Sainte-More. 

JJans  la  preface  de  son  excellente  edition  de  Veldeke, 
L.  Ettmüller,  apres  avoir  etabli  qu'une  Eneide  fran^aise  a 
du  servir  de  modele  ä  l'Eneide  allemande,  exprimait  le  re- 
gret  que  cette  oeuvre  importante  pour  l'histoire  de  deux 
litteratures  n'eiit  pas  ete  retronvee:  nous  ne  pouvons  donc 
dire,  ajoutait-il,  dans  quelle  mesure  le  minnesinger  a  imite 
le  trouvere  ,•  mais  nous  ne  doutons  pas  qu'il  ne  l'ait  suivi 
tidelement  dans  la  conduite  generale  du  poeme.  „Das  fran- 
zösische Gedicht  ist  bis  jetzt  noch  nicht  wieder  aufgefun- 
den; es  läCst  sich  daher  auch  nicht  sagen,  wie  Heinrich 
zu  seinem  Vorbilde  sich  verhalte;  wahrscheinlich  jedoch 
ist  er  ihm  im  Gan^ien  treu  gefoli^t".  Heinrich  von  Vel- 
deke,  XIX. 

Au  moment  oü  Ettmüller  ecrivait  sa  preface  ( le  jour 
de  la  Saint  Conrad,  1851),  l'existence  du  roman  d'Eneas 
n'avait  encore  ete  signalee  au  monde  litteraire  que  par 
quelques  lignes  de  M.  P.  Paris,  dans  son  precieux  travail 
sur  les  Manuscrits  de  la  Bibl.  Royale,  et  nous  ne  sommes 
pas  etonne  que  cette  rapide  mention  eüt  echappe  au  savant 
allemand.  Depuis,  au  mois  de  mai  1856,  nous  avons  pu- 
blic de  ce  poeme  une  analyse  ')  qui,  bien  que  succincte  et 
tracee  uniquement  en  vue  d'une  comparaison  avec  Virgile, 


'  )  Essai  sur  li  roraans  d'Eneas,  d'aprfes  les  manuscrits  de  la  Bibliotlieque 
imp.,  Paris,  Firmin  Didot. 

II.      1.  1 


2  Pey 

suffirait  dejä  pour  montrer  que  les  conjectures  d'Ettmiiller 
etaient  parfaitement  fondees.  Aujourd'hui  nous  allons  etu- 
dier  la  coniposition  attribuee  ä  Benoit  de  Sainte-More,  uou 
plus  dans  ses  relations  avec  roriginal  latin,  inais  dans  ses 
rapports  avec  riinitation  allcmande;  et  il  ressortira  de  ce 
rapprochement,  que  non  seulement  Henri  de  Veldeke  a  re- 
prodnit  fidelement  Pensemble  {das  Ganze)  du  roman  fran- 
pais,  mais  encore  qu'il  en  a  copie  et  traduit  fort  exacte- 
ment  presque  tous  les  details. 

Afin  de  permettre  le  plus  tot  possible  ä  nos  lecteurs 
d'apprecier  la  valeur  de  cette  assertion,  nous  aborderons 
sur  le  champ  l'examen  comparatif  des  deux  poemes;  et 
remettant  h  un  moraent  plus  opportun  toute  consideration 
generale,  nous  donuerons  seulement  ici  l'indication  de  nos 
sources. 

Nos  citations  du  Roman  (VEneas  seront  prises  dans  le 
manuscrit  7535  (Gange)  de  la  Bibliotheque  Imperiale,  le 
meilleur,  selon  nous,  le  plus  complet  et  probablement  le 
plus  ancien  texte  que  nous  possedions  de  ce  roman. 

Les  passages  de  PEnelde  allemande  que  nous  croirons 
devoir  mettre  en  regard,  seront  empruntes  ä  l'edition  de 
Veldeke  dont  nous  avons  parle  plus  haut:  Dichtungen  des 
deutschen  mittelalters,  Bd.  VIII.  Heinrich  von  Veldeke.  Leip- 
zig, G.  J.  Göschen.  1852.  8". 

Benoit  de  Sainte  More  entre  en  matiere  un  peu  au- 
trement  que  Virgile.  Quand  Menelas,  dit-il,  eut  mis  le 
siege  devant  Troie,  il  ne  quitta  pas  la  ville  qu'il  ne  l'eüt 
prise.  Entres  dans  ses  murs  par  trahison,  les  Grecs  mi- 
rent  tout  a  feu  et  h  sang;  ils  n'epargnerent  ni  prince,  ni 
duc,  ni  comte.  Cepeudant  Eneas,  averti  par  sa  mere  Ve- 
nus, parvint  ä  sechapper.  II  sortit  de  la  cite  en  flammes, 
tenant  son  fils  par  la  main,  et  faisant  porter  derriefe  lui 
son  vieux  pere.  Pendant  le  trajet,  beaucoup  de  Troyens 
s'etaient  joints  ä  lui,  et,  quand  il  fut  arrive  sous  un  graud 
arbre,  il  s'arreta  et  demanda  ä  ses  compagnons  s'ils  vou- 
laieut  gagner  sous  sa  conduite  quelque  terre  hospitaliere, 
ou  s'ils  preferaient  retourner  sur   leurs    pas   pour   veuger 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  3 

leurs  amis  et  leurs  parents,  Trop  peu  nombreux  et  trop 
decourages  pour  prendre  ce  dernier  parti,  ils  se  decident 
ä  suivre  Eneas.  Une  etoile  leur  montre  le  chemin  et  les 
conduit  au  rivage,  oii  ils  trouvent  vingt  barques  apparte- 
nant  aux  Grecs.  Ils  s'y  precipitent,  et  bientot  ils  sont  en 
pleine  mer. 

Henri  de  Veldeke  debute  exactement  de  meme,  et 
nons  retrouvons  dans  son  recit  tous  les  traits  principaux 
du  poete  fran^ais.  Dans  le  minnesinger  comrae  dans  le 
trouvere,  Eneas  reuuit  autour  de  lui  trois  mille  guerriers 
„trois  mille  escus^  »drü  tüsent  Schilde^,  il  trouve  sur  le 
rivage  „XX  bones  barges  Que  li  Griu  orent  guerpies,  Bien 
aornees  et  garnies"  „Do  vant  her  zwenzich  Kiele,  Wol 
bereit  und  gespiset ....  Die  Griechen  liezen  sie  da" ;  enfin 
dans  les  deux  poemes  le  prince  troyen  tient  ä  ses  compa- 
gnons  le  meme  langage  et  en  repoit  la  meme  reponse  plus 
prudente  qu'heroique: 

„Nu  saget  mir  uwern  mnt, 

Deinanda  lor  commiineinent  Waz  üh  dar  umbe  dunke  gut; 

S""!!  se  vauront  ä  lui  teuir,  Ol)  wir  lebende  wellen  hinnen  knmen 

Et  bien  et  mal  od  lui  sofrir;  Oder  wider  keren 

U  s'il  vauront  retorner  ens,  Und  sterben  mit  ereu 

Venger  la  mort  de  lor  parens:  Und  unser  frunt  rechen. 

Pres  est  de  faire  lor'plaisir,  Swaz  ir  wellet  sprechen, 

Del  retorner  et  del  sofrir.  Daz  u  allen  lieb  si, 

Mius  s'en  volrent  od  lui  fuir,  Des  is  mir  getorret  stän  bi, 

Que  retorner  ens  por  morir;  Des  helfe  ich  ü,  ob  ich  mach." 

Car  n'ert  mie  grans  lor  effors,  Ir  iegelicher  des  erschrach, 

Tost  les  aroient  li  Griu  mors.  Do  ez  au  daz  sterben  solde  gan: 

Cil  dient  tot  del  repairier,  Do  duhte  sie  daz  baz  getan, 

Ne  del  combatre  n'ont  mestier.  Daz  sie  daz  laut  rtimden 

(f°.  83,  recto,  colonne  c.  vers  43  Denn  sie  sich  da  versünuien 

et  sqq.)  Und  rüm  da  erworben, 
Da  si  umbe  erstorben. 

(Ed.  cit.  p.  19,  V.  27  et  sqq.) 

Dans  le  passage  qu'on  vient  de  lire,  Henri  de  Veldeke 
paraphrase  un  peu  son  modele;  il  va  maintenant  le  resu- 
mer,  saus  cesser  pour  cela  de  le  suivre  pas  ä  pas.  II  de- 
crira  moins  longuement  que  Benoit  de  Sainte-More,  la  tem- 
pete  excitee  par  Junon,  mais  il  la  fera,  comme  lui,  cesser 

1* 


4  Pey 

d'elle-meme  le  quatrierae  jour,  sans  Tintervention  de  Nep- 
tune.  Comme  lui  aussi,  il  racontera  tout  autremeut  que 
Vir<Tile  l'arrivee  d'Eiiee  ä  Carthage.  La  gracieuse  appa- 
rition  de  Venus  ä  son  fils  est  suppriniee  par  les  deux  poetes 
du  moyen-äge;  suivant  eux  le  chef  troyen  reste  sur  le 
rivage  et  se  borne  ä  envoyer  ä  la  decouverte  dix  Cheva- 
liers comraandes  par  Ilionee.  Ceux-ci  arrivent  ä  la  ville 
que  bätissait  alors  Didon.  Veldeke  renonce  ä  decrire  la 
cite  nouvelle;  „il  est  force  d'abreger  et  ne  peut  repro- 
duire  tous  les  developpements  oü  Virgile  est  entre  ä  ce 
sujet: 

Ez  wäre  ze  sagenue  alze  lank 

ümbe  die  borcli  mare, 

Wie  si  gebuwet  w4re. 

Des  Virgilius  der  helt 

In  sinen  buchen  dar  von  zeit, 

Des  scholen  wir  vil  läzen 

Unde  nach  der  mazen 

Die  rede  harde  körten",  (p.  26,  v.  14  et  sqq  ) 

Ce  passage  semble  forrael  et  pourrait  faire  croire  que 
Veldeke  a  eu  sous  les  yeux  l'epopee  latine;  nous  y  voyons 
au  contraire  une  preuve  de  plus  que  notre  minnesinger  n'a 
jamais  consulte  d'autre  Eneide  que  le  Roman  d'Eneas. 
C'est  dans  Benoit  de  Sainte  More  et  non  dans  Virgile  que 
se  t'rouve  cette  longue  description  qu'il  se  dit  oblige  d'e- 
courter.  Virgile  a  trace  en  quinze  vers  le  tableau  de  Car- 
thage naissante  (I,  425  —  440);  Benoit  en  a  consacre  pres 
de  deux  cent  cinquante  aux  merveilles  de  la  ville  afri- 
caine;  et  bien  que  le  minnesinger  ait  laisse  de  cote  la  plu- 
part  des  inventions  du  trouvere,  il  a  f'ait  encore  ä  son  mo- 
dele des  emprunts  assez  nombreux  et  surtout  assez  carac- 
teristiques  pour  que  nous  puissions  indiquer  ä  coup  siir  la 
source  oü  il  a  puise.  Quand  il  peint  la  cite  assise  entre 
la  mer  et  de  grands  fleuves  (Daz  mar  gienk  einer  site  etc. 
p.  27  v.  1 1  et  sqq.)  et  si  forte  qu'elle  ne  craignait  nulle 
armee  terrestre  ( Daz  si  niene  vorhte  ein  hast  Allez  erdi- 
sche here),  quand  surtout  il  decrit  les  sept  portes  gardees 
chacune  par  un  comte  (ein  greve  richer)  commandaut  a 
trois  Cents  Chevaliers  qui  en  avaient  le  fief  (dar  abe  heteu 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More. 


sie  leben)  il  est  evident  que  Veldeke  n'imite  pas  le  poete 
romain;  en  revanche  nous  lisons  au  f".  84  de  notre  ma- 
nuscrit  : 

Li  mer  li  bat  une  partie; 
Ja  par  iloc  n'ert  asalie. 
De  l'autre  part  sont  li  vivier, 
Et  li  marois  graiis  et  planier. 


Li  mur  crent  espes  et  haut 
Qu'il  ne  cremoient  nul  assalt. 

VII.  raaistres  des  tors  i  avoit; 
I.  quens  sor  casciine  manoit; 
Son  fie  i  tenoit  et  sa  terra. 
Sa  ä  la  vila  sordoit  guerra, 
Cascim  conte  estovoit  sarvir, 
Et  .VII '^.  Chevaliers  tcnir. 

Certes  Timitation  est  flagrante;  mais  poursuivons  notre 
analyse.  Accueillis  fort  gracieusement  par  Didon,  les  mes- 
sagers  d'Eneas  reviennent  vers  leur  maitre  qui  s'avance  ä 
leur  rencontre  et  les  interroge  sur  le  resultat  de  leur  mis- 
sion: 


Q'aves  trove?  —   Mult  bleu  —  Et 
quoi? 

—  Cartage.  —  Pariastes  al  roi? 

—  Nenil.  —  Porcoi? —  N'i  a  signor. 

—  Qua   dout"?   —    Dido   maintient 

l'onor. 

—  Pariastes  vous  od  li?  —   Oil. 

—  Manace  nous?  —  Par  foi,   nenil. 

—  Et  que  dist  donc?  —  Promet  nous 

bien. 

—  Seur  serons?  —  N'i  criembron 

rien ; 
Ca  dist  la  dame  tyriane, 
S'en  ceste  tere  libicaue 
Voles  remaindre  et  sojorncr 
Vos  nes  restraindre  et  ratorner, 
Ne  vous  estuet  doter  de  rien; 
Car  el  vous  asseure  bien. 
Par  nous  vous  ofFre  la  sojor 
Laieus  avolc  li  en  sa  tor; 


Her  sprach:  ,waz  habet  ir  funden?' 
„Allez  gut."  ,unde  waz?' 
„Kartägo."   ,waz  is  daz?' 
„Es  is  ein  borch  here." 
jDorch  got,  saget  mere, 
Is  si  verre?'  „Nein,  s'is  na." 
,Fundct  ir  den  kunich  da?' 
„Da  nis  kunages  niht."  ,Wie  denne 

so?' 
„Da  is  diu  frouwe   Dido." 
, Gesprächet  ir  si?'  „ja  wir  taten." 
,\Vie  fundetirsi?'  „Wol  beraten". 
,Waz  enbutet  sie  uns?' „Allez  gut." 
, Meinet  sie  ez?'    „Ja  si  tut, 
Sie  enphienk  uns  mit  minneu 
Und  wil  vich  des  brengen  innen, 
Daz  ir  ir  willekomen  sit, 
So  ir  mit  ir  wellet  sin. 


Läzet  sis  gewalden. 


6  Pey 

Ses  Services  uc  vous  falra  Si  wil  uch  wol  Lelialdeu 

Tant  com  prandrc  le  vous  plaira.       lu  ir  selber  palas." 

(F".  85,  r,  c,  13  et  sq(i,)  (p.  32  v.  26  et  s(|.i.) 

Eiieas  se  rend  sans  retard  ä  l'airaable  invitation  de  la 
reine.  Couvert  de  riches  vetements,  monte  sur  un  süperbe 
palefroi,  il  s'avance,  ä  la  tete  de  sopt  vingt  Chevaliers,  par 
les  rues  de  la  cite  libicane;  bourgeois,  dames  et  Chevaliers 
le  regardent  passer: 

N'  estavoit  mie  deniander  Sine  dorften  iiilit  fragen, 

Qui  de  la  compaigue  estoit  sirc;  Welicli  der  here  wäre: 

Sans  ce  que  nns  d'als  Toist  dirc,  Eueas  der  märe 

Conissoient  trestot  le  roi.  Was  so  schöne  da  1)evoren 

Li  uns  le  mostre  l'altre  al  doi;  Daz  er  lilite  was  erkoren. 
Mult  estoit  liiax  et  avenans,  (p.  35  v.  22  et  sqq.) 

Et  Chevalier  furnis  et  grans ; 
A  tous  resambloit  li  plus  hei. 
(f".  85  verso,  a,  40  et  sqq  ) 

Didon  avait  quitte  son  palais  pour  venir  au  devant 
des  etrangers:  eile  re^nt  Eneas  avcc  cordialite  et  s'entre- 
tint  longuement  avec  lui.  Cependant,  le  prince  troyen  avait 
envoye  „son  cambelain"  [sinen  kamerdre)  chercher  sur  les 
vaisseaux  son  fils  Ascanius  et  des  presents  pour  la  reine. 
Venus,  qui  voit  emmener  l'enfaut,  est  prise  d'une  secrete 
terreur,  et  pour  prevenir  lui  changement  dans  les  disposi- 
tions  jusqu'ici  si  bieuveillantes  des  Carthaginois,  eile  com- 
raunique  ä  Ascanius,  par  un  baiser,  la  faculte  d'inspirer 
de  l'amour  ä  ceux  qui  l'embrasseront  apres  eile.  Pnis  eile 
s'eloigne,  apres  avoir  recomuiande  que  personne  ne  le  bai- 
sät, de  peur  d'attenuer  ou  de  detruire  la  vertu  qu'elle  ve- 
nait  de  mettre  en  lui.  En  arrivant  aupres  de  son  pere, 
l'enfant  vole  dans  ses  bras;  la  reine  le  prend  a  son  tour 
dans  les  siens  et  l'accole;  „mortel  puison  la  dame  i  boit". 

Dans  Virgile,  comme  tont  le  nionde  le  sait,  la  sollici- 
tude  maternelle  de  Venus  a  recours  ä  un  tout  autre  expe- 
dient:  eile  substitue  Cupidon  ä  Ascagne  qu'elle  empörte 
endormi  dans  les  bois  sacrcs  d'Idalie.  Mais  on  ne  peut 
nier  que  l'invention  mise  par  le  trouvere  ä  la  place  du 
merveilleux  classique  qu'il  s'interdit  autant  que  possible,  ne 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  7 

soit  fort  ingenieuse,  et  Ton  ne  doit  pas  s'etonner  que  le 
minnesinger  l'ait  adoptee  a  son  tour. 

Arrive  au  commencement  du  second  livre  de  l'Eneide, 
Benoit  de  Sainte-More  pendaut  quclque  temps  suit  son  mo- 
dele d'assez  pres;  seulement  il  supprime  l'episode  de  Lao- 
coon,  et  resume  en  uno  quarantaine  de  vers  la  destruction 
de  Troie,  la  mort  de  Priam,  la  fuite  d'Enee  et  la  mort  de 
son  pere,  c'est-ä-dire  tout  le  troisieme  livre  de  Virgile,  et 
une  grande  partie  du  livre  precedent.  En  revanche,  il  s'ar- 
rete  avec  complaisance  sur  les  amours  de  Didon  et  d'Enee, 
et  traduit  ä  peu  pres  tout  le  quatrieme  livre.  II  se  con- 
formait  en  cela  ä  l'esjirit  et  au  gout  de  son  siecle.  Aussi 
Henri  de  Veldeke  a-t-il  obei  aux  memes  tendances;  mais 
en  les  exagerant  encore,  de  sorte  qu'oii  le  poete  franpais 
abrege  l'epopee  latine,  le  poete  allemand  l'ecourte;  oü  le 
trouvere  la  developpe,  le  minnesinger  la  paraphrase  et  l'am- 
plifie.  II  serait  curieux,  au  point  de  vue  litteraire  et  esthe- 
tique  d'examiner  comment  le  caractere  de  Didon  a  ete 
trace  par  trois  ecrivains  de  pays  et  de  siecles  si  differents, 
de  comparer  par  exemple  les  plaintes  et  les  imprecations 
que  Virgile  prete  ä  la  malheureuse  reine  avec  Celles  que 
mettent  dans  sa  bouche  Benoit  et  Veldeke;  mais  une  pa- 
reille  etude  nous  entrainerait  trop  loin,  et  pour  ne  pas  sor- 
tir  des  limites  de  notre  sujet,  nous  nous  borneronS  ä  signa- 
ler dans  cet  episode  les  passages  importants  pour  la  Solu- 
tion du  Probleme  historique  qui  nous  occupe. 

Dans  le  Roman  d'Eneas  la  reine  avoue  ä  sa  soeur 
sous  trop  de  detours  son  amour  pour  le  chef  troyen;  la 
Didon  allemande  y  met  plus  de  fa^ons;  quand  il  lui  fallut 
le  nommer,  eile  pronon^a  d'abord:  E,  et  puis  long- temps 
apres:  NE,  et  enfin  contrainte  par  l'amour,  eile  acheva: 
AS.  Cette  idee  plus  bizarre  que  spirituelle  appartient-elle 
ä  Henri  de  Veldeke?  Feuilletons  son  poeme,  tournons  une 
centaine  de  pages,  et  nous  verrons  Lavinie  se  servir  du 
meme  procede  pour  confesser  ä  sa  mere  le  nom  de  celui 
qu'elle  aime.  Plus  pudique  encore  que  Didon,  eile  ne  peut 
parier,  mais  eile  ecrit;  eile  trace  d'abord  un  E,  puis  un 
N,   puis  encore  un  E,   enfin  au  comble  de  l'angoisse,  eile 


8  Pey 

forme  un  A  et  un  S.  Sa  in^re  regarda  et  lut:  „II  y  a 
ici  Eneas!"  Notrc  minuesiuger  se  repete;  mais  cettc  fois 
il  ne  nous  est  plus  possible  de  conserver  la  moindro  Illu- 
sion sur  son  originalite,  car  voici  ce  que  nous  lisons  au 
raeme  endroit  dans  Benoit  de  Sainte-More:  „Dont  n'a  uom 
Turnus  tes  amis?"   demande  la  mere  irritee; 

Nenil,  damc  jo  vous  plcvis. 

—  Et  coment  douf?  —  11  a  nom :  E; 

Dont  sospira,  puis  rrdist:  NE; 

D'  iloc  ä  piece  noraa:  AS; 

Tot  en  traniblant  le  dist  et  bas. 

La  roine  se  porpensa 

Et  les  sillebes  assambla: 

Tu  m^as  dit  E  et  NE  et  AS, 

Ces  letres  sonent  ENEAS! 

Veldeke  n'a  pas  non  plus  imagine  l'epitaphe  qu'il  a 
placee  sur  la  tombe  de  Didon;  il  n'a  fait  ici  encore  que 
traduire  son  modele,  comme  il  est  aise  de  s'en  convaincre. 

I.  epitaife  i  out  escrit.  Die  buclistabeu  spracLen  so: 

La  letre  dist  qu'  iloques  gist  „Hie  liget  froiiwe  Didö, 

Dvdo  qui  por  amor  s'ocist;  Diu  mare  und  diu  liehe, 

Onques  ne  fu  mieldre  paaine,  Diu  sich  so  jamcrliclie 

S'ele  n'eust  amor  soltaine;  Dorch  niinne  zii  tode  ersh*ich." 

Mais  ele  ama  trop  folement,  Daz  was  wunderlich  genncli. 

Savoir  ne  li  valut  nieut.  So  wise  so  si  was  '  ). 

(P.  89,  V.  b.  59  et  sqq.)  (p.  80,  v.  9  et  sqq.) 

C'est  egalement  ä  l'exemple  du  trouvere  que  le  min- 
nesinger  supprime,  ou  peu  s'en  faut,  le  cinquieme  livre  de 
TEneide,  et  qu'il  resume  en  une  quinzaine  de  vers  le  de- 
part  d'Enee  de  Carthage,  son  arrivee  en  Sicile  et  les  jeux 
funebres  en  l'honneur  d'Anchise.  Une  peinture  de  moeurs 
antiques,  une  description  de  ceremonies  et  de  fetes  payennes 
ne  pouvait  gueres  etre  goütee  au  moyen-äge;  par  con- 
tre  une  descente  aux  enfers  etait  en  ce  temps-lä  un  sujet 
fort  populaire,   comme  l'atteste  Le   Voyage  de  St.  Brandan 

'  )  II  nous  semble  que  ce  deniier  vers  serait  assez  obscur  ((|uoique  tres 
facile  ^  entendre  grammaticalement )  si  le  texte  franvais  ne  venait  le  coui- 
menter.  II  nous  semble  aussi  qu'il  devait  faire  partie  de  l'epitaphe,  et  que 
la  ponctuation  de  ce  passage  devrait  etre  modilie'e,  Nous  soumettons  cette 
Observation  aux  savants  allemands  plus  competens  que  nous  sur  ce  point,  et 
qui  ont  sur  nous  l'avantage   de   pouvoir  recourir   au   inanuscrit. 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  9 

aussi  bien  que  la  divine  Comedie.  Le  sixieme  livre  sera 
donc  traduit  a  peu  pres  in  extenso  par  nos  poetes  du  XII® 
siecle,  et  nous  aurons  ici  matiere  ä  plus  d'un  rapproche- 
ment  instructif. 

Le  recit  de  Virgile  est  present  ä  toutes  les  memoires: 
On  se  rappelle  la  visite  d'Enee  ä  la  pretresse  de  Cumes, 
les  effots  mysterieux  de  l'inspiration  prophetique  sur  la 
Sibylle,  la  fureur  etrange  qui  s'empare  d"elle  ä  l'approche 
du  dien,  son  visage  qui  se  decorapose^  ses  cheveux  qui  se 
herissent,  sa  poitrine  qui  se  souleve  haletante  .  .  . 

Cui  talia  faüti 

Ante  foras,  subito  non  vultus,  non  color  unus, 
Tson  comptae  mansere  comae:  sed  pectus  anhelum, 
Et  rabie  fera  corda  tument,  majorque  videri, 
I^ec  mortale  sonans,  afflata  est  nuDiine  quando 
Jam  propiore  Dei.  (VI.  v.  46  et  sqq.) 

Ce  tableau  saisissant  semble  avoir  frappe  Benoit  de 
Sainte-More  et  il  a  cherche  a  le  reproduire;  mais  chez 
lui  l'aspect  effrayant  de  la  pretresse  n'est  plus  le  resultat 
passager  de  lemotion  ä  laquelle  eile  est  en  proie,  c'est  son 
exterieur  habituel;  la  Sibylle  est  devenue  une  espece  de 
monstre: 

Ele  seoit  devant  Fentree, 

Tote  queuiie,  eschavelee; 

La  face  ayoit  tote  palie, 

Et  la  car  et  noire  et  fioncie 

Paors  prandoit  de  son  regart, 

Farne  sambloit  de  male  part.   (90,  r,  b.  13) 

Veldeke  vient  ä  son  tour  et  copie  ce  bizarre  portrait, 
en  rencherissaut  considerablernent  sur  Toriginal;  c"est  un 
des  passages  oü  il  a  montre  le  plus  d'iaiagiuation:  „La 
dame  etait  assise  dans  uu  temple  (in  einem  betehüs),  comme 
le  dit  Virgilius;  ses  cheveux  etaient  longs  et  gris  et  dure- 
meut  emmeles  ....  Elle  avait  un  livre  ä  la  maiu  et  lisait 
quand  Eneas  s"approcha  d"elle.  Une  mousse  frisee  lui  pen- 
dait  bors  des  oreilles ....  ses  yeux  etaient  enfonces  pro- 
fondement  sous  ses  sourcils,  qui  longs  et  gris  lui  tombaient 
sur  le  nez  ....  noire  et  froide  etait  sa  bouche  . . .  ses  deuts 


iO  Pey 

serrees  etaient  longues  et  jaiines ....  son  cou  et  sa  gorge 
noirs  et  plisses  etc." 

Ce  hideux  personnage  conduit  Enee,  des  qu'il  s'est 
muni  du  rameau  d'or,  a  l'entree  de  l'Averue,  et  lui  donne, 
pour  le  preserver  des  eraanations  infernales,  un  onguent 
inconnu  ä  la  Sibylle  de  Virgile; 

I ,  ongement  li  a  done  Do  gal)  sie  iine  ein  kiut 

Que  elc  avoit  o  soi  porte ;  

Ainc  puis  qu^il  eu  santi  Todor,       Si  sagetim  daz  ez  gut  was 
N^ot  mal  d'icele  fort  puor.  Wider  den  iielleschen  stank. 

(90,  V.  a.    18  et  sqq.)  

Einer  salben  gab  sim  oiicb, 
(jut  unde  ture 

Wider  dem  licUefure  ii.  s.  w. 
(p.  88,  V.  22  et  sqq.) 

Eneas,  apres  avoir  passe  le  Lethe  que  Veldeke  ap- 
pelle  Ohlimo  et  que  Benoit  se  dispense  de  nommer,  se 
trouve  en  presence  de  Cerbere: 

Cerberus  est  d^nfer  portiers:  Cerberum  si  funden 

Garder  Teutree  est  ses  mestiers.  Der  helle  porteuare. 

Molt  par  est  lais  ä  desmesure  

Et  de  mult  orible  faiture.  Do  was  her  so  freisliche  getan, 

Gambes  et  pies  a  tos  velus  Daz  ir  ez  niht  geloubet. 

Et  les  orteis  a  tos  crocus ;  Her  bete  driu  houbet 

Tcls  ongles  a  com  uns  grifons,  Groz  und  egisliche. 

Et  est  couez  com  uns  gaignons 

Agu  dos  a  et  recorbe  Sin  lib  was  im  bewassen  al 

Et  le  ventre  gros  et  enfle:  Mit  uateren  und  mit  slangen. 

Une  estrume  a  desor  Teskine,  

Et  maigre  et  sece  ia  poitrine;  Nu  wir  ez  sagen  muzen, 

Espalics  graues  et  bras  fors,  Wände  wirz  an  den  buchen  lesen, 

Les  mains  a  teles  com  un  tors.  Daz  die  nagele  sohlen  wesen, 

Trois  testes  a  tel  com  un  chien.  Daz  wären  cläwen  vile  scharf. 

Onques  ue  vi  si  laide  rien.  Den  schum  her  üz  dem  munde  warf 

Com  cliiens  abaie  par  costume;  Heiz  unde  bitter  unde  sur 

De  sa  boce  salt  une  escume:  Her  is  ein  ubil  nächgebvir. 
Une  erbe  en  naist  mortele  et  laie,         Der  helle  torwarde 

Nus  hom  n''en  boit  ä  mors  uel  traic.  Der  zornde  vile  harde, 

Do  her  die  menschen  gesach. 

Quant  Cerberus  vit  ccls  venir,  Niht  langer  her  ne  lach, 

Formcut  comenca  ä  glatir;  Zornliche  her  uf  sprank. 

Trestos  infers  eu  resona^  Sin  iidem  freisliche  stank, 

De  maltalent  se  hireca;  Witc  ginete  im  der  muat. 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  11 

Les  colocvres  se  coniovoieut  Her  was  gestalt  alsam  ein  bunt 

Qui  cnvifon  son  col  estoient;  Hindeu  unde  vorne. 

Ne  cessoieiit  d'aguillouer,  Her  strubete  sich  vor  zorne. 

Ne  de  fermir  ne  de  trambler.  Die  nateren  und  die  slangen, 

Si  graut  paor  et  Eneas,  Da  her  mite  was  bevangen, 

N'osa  avant  aler  uu  pas.  Sie  bliesen  unde  guUen, 

(f.  91,  r,  a,  11   et  sqq.)  Freisliche  si  bullen, 

So  daz  diu  helle  erwagete, 
und  als  der  tüvel  jagete, 
Grozlich  das  gescrei  was. 
Do  ervorhte  sich  Eneas. 
(p.  97  et  98.) 
Virgile  apaise  Cerbere  en  lui  jetant  un  gäteau  de  miel. 
Nos  poetes  du  moyen-äge  emploient  un  procede  encore  plus 
simple.     La  pretresse  prononce  „tout  bellement   entre   ses 
dents"    „vile    lise,    in   ir   munt"   uu   charme    qui    eudort  le 
monstre.    Le  laissant  devant  la  porte  „colcies  tos  en  roorte" 
„gewunden  alse  ein  schibe",  la  Sibylle   et  son  compagnon 
penetrent  en  enfer. 

Eneas  rencontre  Didon  qui  se  detourne,  les  Grecs  qui 
fuient  ä  son  approche  et  arrive  enfin  pres  d'Anehise  qui 
lui  montre  ses  desceudants.  C'est  d'abord  Silvius  qui  em- 
pruntera  son  nom  aux  forets  oü  s'ecoulera  son  enfance: 

Silvius,  Albauum  nomen,  tua  posthuma  proles: 
Quem  tibi  lougsevo  serum  Lavinia  conjux 
Educet  silvis  etc.  . . 

En  une  sehe  ci  naistra, 

Et  Silvius  ä  nom  ara. 
L'etymologie  du  nom  de  Silvius,  affirmee  positivement 
par  Denys  d'Halicarnasse,  a  ete  ä  peine  indiquee  par  Vir- 
gile. Benoit  de  Sainte-More  l'a  pourtant  saisie,  et  mise 
en  lumiere  avec  une  certaine  nettete.  Henri  de  Veldeke 
au  contraire,  soit  qu'il  ne  l'ait  pas  comprise,  soit  plutot  ä 
cause  de  l'impossibilite  oü  il  se  trouvait  de  faire  passer 
dans  sa  langue  le  jeu  de  mots  sur  lequel  eile  repose,  l'a 
entierement  laissee  de  cote. 

Silvius  sal  her  genant  sin 

Da  obene  uf  der  erden 

Und  sal  geboren  werden 

In  einer  wiltnisse: 

Daz  wizzest  vil  gewisse,  (p.  108,  v.  22  et  sqq.) 


12  Pey 

De  Silviiis,  le  trouvere  passe  ä  Silvias  Eneas,  puis  a 
Romulus,  ä  Jules  Cesar,  et  termine  a  Cesar  Auguste  sa 
rapide  revue  des  heros  romains,  sans  dire  un  raot  ni  des 
Decius,  ni  des  Graeques,  ni  des  Fabius,  ni  des  Scipions. 
Le  minnesinger  est  plus  laeonique  encore  et  s'arrete  ä  Ro- 
mulus; il  separe  assez  brusqueinent  Eneas  d'Anchise  et  le 
fait  sortir  de  l'enfer,  sans  nonimer  les  portes  „eborine"  et 
„cornine".  Mais  il  a  soin  de  nous  apprendre  que  la  Si- 
bylle ne  quitta  pas  Eneas  sans  prendre  conge  de  lui:  „Mit 
urloub  sie  von  ime  schiet"  ,•  ainsi  le  dit  la  chanson,  ajoute-t- 
il,  „Alsus  saget  uns  daz  liet" :  ce  qui  est  parfaitement 
vrai,  comme  on  va  le  voir: 

Tant  Ta  la  prcstrcsse  mene 

Que  a  sa  gent  Fa  asamble; 

Puis  a  congie  del  vassal  pris ; 

Si  s'an  revait  en  soii  pa'is.  (f.  92,  r.  b.  52  et  sqq  ) 

De  retour  parmi  ses  compagnons,  le  chef  des  Troyens 
arrive  avec  eux  en  Loaibardie  oü  regnait  le  roi  Latin. 
Trente  Chevaliers  vont  de  sa  part  porter  au  souverain  du 
pays  de  riches  presents: 

Une  corone  et  uii  mautel.  Ein  scepteum  und  ein  crone, 

Et  un  ceptre  et  uu  auel  Ein  mantel  und  ein  vingerlin 

Que  li  dona  par  druerie  Und  einen  koph  goldin, 

Dydo  quant  el  devint  s'amie;  Der  des  kuneges  Menelai  was. 

Et  une  cope  ä  chiers  emax  Meuelaus  het  in  ime  gegeben, 

Que  11  dona  reis  Menelax,  Do  her  ze  ime  was  gesant, 

Par  desos  Troie,  ä  un  rivage,  Do  her  ze  Troie  an  den  sant 

Quant  ä  lui  ala  ä  message.  Zaller  eriste  quam. 

(f.  92,  V.  a.  56  et  sqq  )  (p.  113,  v  31  et  sqq.) 

Les  messagers  furent  tres  bien  repus  par  le  roi  Latin 
qui  s'empressa  d'offrir  ä  Eneas  la  main  de  sa  fille,  au  grand 
mecontentement  de  la  reine.  Les  Troyens  sont  connus  pour 
leur  mauvaise  foi,  dit  Amate  ä  son  epoux.  Eneas  traitera 
Lavine  comme  il  a  traite  Didon,  il  l'abandonnera  apres 
Pavoir  deshonoree.  ~  Latiuus  reste  inebraulable;  et  la  reine 
furieuse  envoie  ä  Turnus  (le  marqiiis  suivant  Benoit,  le  diic 
Selon  Veldcke)  un  messager  pour  le  prevenir  de  ce  qui  se 
passe  et  l'cngager  a  ch asser  les  Troyens  du  pays.  Le  chef 
des  Rutules  n'est  que  trop  porte  ä  suivre  ce  conseil;  mais 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  13 

il   lui   raanque   im  pretexte  pour  engager  la  lutte.     Un  in- 
cident  fortuit  le  lui  fournit. 

Pres  de  Laurente  etait  un  „castel  ferme"  „ein  vestez 
hüs"  apparteuant  a  un  homme  de  haut  parage  nomme  Ty- 
rus.  Sa  lille  Silvia  avait  un  cerf  si  bien  apprivoise  qu'il 
couchait  dans  la  chambre  de  sa  maitresse,  mangeait  le  pain 
dans  sa  main,  buvait  le  vin  dans  son  hanap  et  s'agenouil- 
lait  ä  ses  pieds: 


Tant  ert  li  cers  de  bone  orine,  

Que  la  nuit  servoit  al  mangier;  Uud  als  der  here  Tyrrcus 

Si  ert  en  liu  de  candelier,  Obe  sime  tische  saz, 

Devant  le  pere  a  la  pucele.  Der  hirz  diende  im  alser  az. 

Mervelle  estoit  li  teste  bele,  Über  sin  hoabet  vorne 

Quant  uns  graus  chierges  li  ardoit  Kleibte  man  im  an  sin  hörne 

Sor  cascun  rain  que  il  avoit:  Kerzen  die  branden; 

Et  des  que  li  sire  bevoit,  

Si  se  levoit  li  cers  tot  droit.  Her  rihte  sich  üf  so  her  trank: 

(P.93,  V.  c.  2  et  sqq.)  Her  was  geleret  den  site. 

(p.  132,  V.  4  et  sqq.) 

C'est  la  mort  de  ce  cerf  tue  par  le  fils  d'Enee  qui 
est,  dans  nos  poemes  du  moyen-äge  aussi  bien  que  dans 
l'Eneide,  le  signal  des  hostilites  entre  les  deux  peuples. 
Mais  si  Benoit  et  son  iraitateur  sont  d'accord  avec  Virgile 
sur  la  cause  et  les  principales  peripeties  de  cette  lutte  san- 
glante,  ils  la  peignent  sous  des  couleurs  fort  diflferentes  et 
en  exagerant  singulierenient  les  proportions.  Aux  cris  de 
Silvia,  ses  freres  accourent  k  la  tete  des  vilains  de  la  con- 
tree  et  fondent  sur  les  vingt  ecuyers  qui  accompagnent 
Ascanius.  Ceux-ci  envoient  chercher  des  renforts  au  camp, 
et  cent  cbevaliers  (Veldeke  dit  trois  ceuts)  arrivent  ä  leur 
secours.  Le  iils  aine  de  Tyrus  est  tue  ainsi  que  Dans  Ga- 
lesus  et  les  vilains  s'enfuient  dans  le  chäteau  oü  ils  sou- 
tiennent  un  veritable  siege.  Le  pont  avait  ete  leve  (Die 
valporten  beten  si  üf  gezogen)  et  du  haut  des  murs,  ils 
lan^aient  des  epieux  aigus  (Si  worfen  gröze  steine  Und 
schozzen  vaste  mit  den  bogen);  mais  enfin  les  traits  leur 
manquerent  et  ils  furent  obliges  de  s'enfuir  par  une  poterue. 
Les  assaillants  penetrerent  dans  le  chäteau,  le  pillerent,  et 
ravagerent  tout  le  pays.    Ils  chargerent  de  ble  mille  som- 


14  Pey 

miers,  dit  Benoit;  ils  enleverent  beaucoup  de  grain  et  de 
farine,  de  viande  et  de  vin  et  en  remplirent  plusieurs  voi- 
tiires,  ajoute  Veldeke;  tont  ce  butin  tut  porte  dans  la  for- 
teresse  qu'Enee  depuis  soii  arrivee  avait  eu  le  temps  de 
bätir  et  qui  se  trouva  des  lors  approvisionnee  pour  long- 
ternps  : 

Adont  furent  il  si  ganii  Ir  borch  sie  da  spisten 

Que  k  im  au  tot  acompli  Vil  nach  zeime  järe, 

8e  pueent  il  bien  maiuteuir  Swem  ez  leit  wäre. 
Et  .1.  grant  siege  bien  tenir.  (p.  137,  v.  40  et  sqq.) 

(P.  94,  r,  c,  48  et  sqq.) 

A  la  nouvelle  de  ces  actes  de  violence,  Turnus  con- 
voque  ses  barons;  ils  accourent  au  nombre  de  „XI  vins  mil- 
liers"  suivant  le  trouvere,  de  cent  quaranta  mille  „hundert 
tuseut,  und  vierzich  tüsent  dar  zö"  selou  le  minnesinger. 
„Mezentius  i  vint  premiers"  avec  son  fils  Lausus  et  mille 
Chevaliers;  puis  Aventinus  fils  d'Hercule  qui  „Del  quir 
.1,  lion  ot  escu"  „Unde  het  eins  lewen  hüt  gemachet  ze 
sime  Schilde".  II  ameuait  „M.  Chevaliers,  Estre  la  geude, 
les  archers"  „Tüsent  ritter,  Sunder  schützen  unde  füzhere". 
Venait  ensuite  le  duc  de  Prenestine,  et  le  sire  de  Palatine, 
et  Messapus  fils  de  Neptune:  les  Chevaliers  de  celui-ci 
etaient  montes  sur  de  rapides  coursiers  venus  des  bords  de 
la  mer  et  nes  de  cavales  fecondees  par  le  vent: 

Si  concoivent  totes  del  vent.  Die  niutter  die  sie  tragent 

Die  euphant  si  von  dem  winde. 

Molt  seroieut  de  graut  pris,  Si  wareu  maueger  marke  wert 

S'il  vivoicnt  .IX.  aus  ou  .X.:  Moliteu  si  lebeu  zehen  jar. 

Mais  ne  vi  vent  que  sol  .III.  ans.      Sine  lebeten  aber  neheine  wis 

Langer  danne  vier  jär. 

L'enumeration    qui   suit  est   assez   curieuse   pour   que 

nous  la  transcrivions  toute  entiere; 

Viut  i  Claudus   .1.  rices  queus        Do  quam  Claudji'is  der  wol  getane, 
Qui  fu  sire  des  Aubiens  ');  Her  was  höre  ze  Sabiaue. 


'  )  Peut-ctro  devrions  nous  lire  au  lieu  de  „des  Aubiens"  de  Saubiens; 
c'est  du  nioin.s  ce  qui  semble  ressortir  de  la  traduction  de  Veldeke,  d'accord 
ici   avec  Virgile: 

Ecce  Sabinornm.  prisco   de  sanguiue,   magnum 

Agmen  agens  Clausus.  VIT,  706. 


Henri   de  Veldeke  et  Benoit   de   Sainte-More. 


15 


Dar  nach  quamen  die  Barbarine, 
Die  Piilloise  und  die  Latirie, 
Die  von  Näplis,  von  Salerne, 
Von  Calabrie,  von  Volterne, 
Die  von  Genuc,  die  Pisäne, 
Die  Ungere  und  die  Veneziäne, 
Und  dar  zu  manich  riche  man, 
Des  ich  genennen  niene  kan, 
Manich  helt  lussam. 
Lnib  daz  here  daz  da  quam 
Is  uns  diu  zale  wolo  kunt : 
Sibeuwarb  zweinzich  tüsuut 
Was  ez  dö  ez  quam  ze  samen. 
(p.  145,  v.  13  et  sqq.) 

Camille  vint  ]a  derniere  „Qui  de  Volscane  estoit  roine" 
„Diu  Kunegin  von  Volcäue";  Benoit  de  Sainte-More  et 
son  imitateiir  peignent  fort  en  detail  les  traits  de  la  jeune 
fille,  son  costume,  ses  armes,  les  harnais  de  son  cheval  et 
son  cheval  lui-meme  qui  est  bien  le  plus  singulier  animal 
qu'on  puisse  imaginer. 


Venu  i  sont  li  Sabarin, 
Et  li  Puillaiu  et  li  Latin, 
Li  Negien  et  li  Puillan, 
Et  li  Hongrois  et  li  Toscan: 
Cil  de  Naples,  eil  de  Salerne, 
Et  eil  i  vinrent  de  Valterne: 
Ne  sai  que  acontaisse  plus, 
Car  tant  en  asambla  Turnus 
Que  geus  ä  pie,  que  Chevaliers, 
Con  les  prisa  .VII.''''  milliers. 
(f^  94,   V.  c  48  et  sqq.) 


Onques  ne  fu  tant  gente  beste: 
Le  cors  ot  tot  blaue  et  la  teste, 
Le  topet  noir,  et  les  orelles 
Ot  ambes  .II.  totes  vermelles; 
Le  col  ot  bai,  et  tu  bieu  gros, 


Daz  winster  ore  und  der  mane 
Waren  im  wiz  als  der  sue. 
Im  waz  daz  zewese  ore 
Und  der  hals  swarz  als  ein  rabe. 
Daz  houbet  was  im  al  rot 


Les  crius  indes  et  vers  par  flos.     Und  wol  geschafFeu  geuüch, 


Tote  ot  vaire  l'espalle  destre, 
Et  ot  bien  grille  le  senestre. 
Le  pis  devant  ot  lonines, 
Et  fu  tos  bruns  par  les  costes; 
Et  fu  tos  noirs  desor  les  alves: 


Und  ein  bein  rot  und  ein  biich, 
Der  ander  buch  was  ime  vale 
AI  daz  bein  hin  ze  tale. 
Im  glizzen  die  siten 
Als  ein  wilder  phäwe. 


Les  .II.  gambes  devant  sout  falves.  Diu  ein  gofe  was  aphelgrawe, 
Les  .11.  derier  roges  com  saus:      Rehte  als  ein  lebart 


Les  .IUI.  pies  avoit  tos  blans. 
Noire  ot  la  coe  une  partie, 
L'autre  blance  tote  crespie. 
(f°.  95,  r,  b.  23  et  sqq.) 


Harde  ez  besehen  wart, 
Do  siz  geriten  brahte  dare. 
Der  zagel  was  im  einvare 
Crisp  und  swarz  als  ein  bech. 
(p.  148,  V.  17  et  sqq.) 

Mezentius  l'engao-e  ä  ne  com- 
mencer  les  hostilites  contre  les  Troyens  qu'apres  les  avoir 
fait  d'abord  „araisoner"  puis  defier.  Mais  Messapus  repond 
que  ces  formalites   sont  inutiles   envers   des  gens   qui  ont 


Turnus   tient    conseil. 


16  Pey 

dejä  pris   un  chätel  et  tue  plus  de  cent  habitants,   et  son 
avis  prevaut.     Pendant  ce  temps.Eneas,    qui  s'attendait  a 
etre  attaque,    travaillait   ä    rendre  imprenable  la  forteresse 
qu'il  avait  batie  et  que  les  Troyens  appelaient  Moutauban : 
Li  casteax  fiit  eii  blanche  terre;       Die  borcli  stunt  au  einer  slat 
Et  por  ce  diseut  Troiau  Uf  einem  wizeu  steine, 

Que  il  aroit  uom  Montaubau.  Des  nandeu  si  algemeiue 

(f".95  V.  c.  25.)  Die  edelen  Troiäne 

Die  nüwen  borch  Albäne. 
(p.  157,  V.  4  et  sqq.) 
Mais  ni  les  hauts  murs  du  cbäteau,  ni  les  fosses  pro- 
fonds  qui  l'entouraient  ne  pouvaient  rassurer  Venus  sur  le 
sort  de  son  fils;  eile  voulut  avoir  pour  lui  des  armes  di- 
vines  et  alla  trouver  Vulcain,  son  seigueur  „qui  molt  ert 
sages  de  forger''.  Ici  le  trouvere  et  le  minnesinger  in- 
serent  le  recit  des  amours  de  Mars  et  de  Venus  que  Virgile 
n'avait  pas  eru  devoir  recoramencer  apres  Homere.  Puis 
ils  nous  montrent  Vulcain  forgeant  pour  Eneas  des  armes 
dont  un  guerrier  antique  eüt  ete  peut-etre  fort  embarrasse, 
mais  qui  en  revanche  convenaient  merveilleusement  ä  un 
Chevalier  du  XIF  siecle. 

C'etait  d'abord  un  haubert  „treillis  d'argent"  et  „mail- 
lies menu",  puis  des  „jenoillieres"  d'or  et  d'argent,  puis  uu 
„elme  der"  orne  de  pierres  precieuses  et  „liste  d'or".  L'ecu 
ctait  fait  „D'une  coste  d'un  grant  pisson  Qui  est  en  mer: 
cetus  a  non"  et  garni  d'une  „bogle  d'un  vert  topasse"; 
l'epee  etait  si  tranchante  que  lorsque  Vulcain,  pour  l'es- 
sayer,  en  dechargea  un  coup  sur  son  enclume  large  de 
sept  pieds,  epaisse  de  neuf,  et  C[ue  trente  boeufs  n'aurai- 
ent  pu  remuer,  le  bon  brant  d'acier  coupa  la  „forgeure"  en 
deux  et  s'enfonca  dans  la  terre: 

S'il  ue  Tonst  si  bicn  tenue 
II  ne  l'enst  jamais  veue. 

Cette  assertion  du  poete  fran^ais  parut  saus  doute  un 
peu  hasardee  a  Henri  de  Veldeke;  car  il  ne  l'a  point  re- 
produite  et  s'est  borne  ä  dire  que  l'epee  forgee  par  Vul- 
cain surpassait  les  plus  fameuses  epees,  la  precieuse  Ecke- 
sas,  et  l'illustre  HIminh\  l'excellente  Nageinnk,  et  Haltecleir 
et  Dnrendarl. 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  17 

Un  bon  Chevalier  ne  pouvait  se  passer  d'une  longue 
et  forte  lauce:  Vulcaiu  en  fit  une  dont  ni  ecu  ni  haubert 
n'auraient  soutenu  le  choe,  et  Venus  l'orna  d'un  gonfanon 
qui  lui  avait  ete  doune  par  Mars  et  qui  avait  ete  ouvre 
par  Pallas  luttant  contre  Arachne.  Puis  eile  envoya  por- 
ter ces  armes  merveilleuses  ä  son  fils  et  lui  fit  recomman- 
der  en  meme  temps  d' aller  solliciter  le  secours  du  roi  Evan- 
dre.     Eneas  obeit. 

Les  Arcadiens  celebraient  en  ce  moment  une  fete  en 
l'honneur  d'Hercule  vainqueur  de  Cacus.  A  la  vue  d'hom- 
mes  armes  qui  s'approchent  du  rivage,  ils  se  croient  me- 
naces  et  Pallas  „le  damisel"  marche  an  devant  des  enva- 
hisseurs,  un  dard  ä  la  main.     Mais  Eneas 

Dont  taudi  son  bras  vers  la  rive,     Die  beten  alle  genomen 
Et  mostra  lor  .1.  rain  d'olive:  Aller  ritter  gelicb 

Ce  estoit  dont  ä  icel  tens  Einen  olees  zwich. 

Signe  de  pais  entre  paiens.  Daz  bezeicbent  den  fride 

(f.  97  r,  a.  17  et  sqq.)  Lnde  was  in  den  ziten  side 

Witen  über  nianicb  laut, 
8wer  daz  bete  in  siner  bant, 
Im  ne  schadete  nieman  niet 
Des  pblacb  diu  beidenscbe  diet. 
(p.  169  V.  24  et  sqq.) 

Ce  passage  est  interessant  au  point  de  vue  des  trans- 
formations  successives  de  la  fable  Virgilienne.  Le  poete 
roniain  parlant  d'un  usage  familier  ä  tous  ses  lecteurs,  s'est 
contente  de  dire  qu'Enee  presente  ä  Pallas  un  pacifique 
rameau  d'olivier: 

Paciferaeque  manu  ramuni  praetendit  olivae; 

Benoit  croit  devoir  expliquer  un  Symbole  peu  connu  sans 
doute  en  son  temps;  et  Veldeke,  se  defiant  plus  encore  de 
Fintelligence  de  son  public,  commente  le  comraentaire,  et 
developpe  en  six  vers  les  deux  vers  de  son  modele. 

Dans  l'Eneide  classique  Enee  est  tres  amicalement  recu 
par  Evandre  qui  a  connu  Anchise  et  re^u  de  lui  des  pre- 
sents  ä  Tepoque  oü  Priam  vint  en  Grece,  accompagne  de 
plusieurs  chefs  troyens,  pour  redemander  sa  soeur  Hesione. 
II  en  est  de  meme  dans  nos  poemes  du  moyen-äge  avec 
II.    1.  2 


18  Pey 

cette  seule  difference  que  c'est  le  prince  arcadien  qui  Ini- 
meme  a  ete  a  Troie, 

En  mon  vivant  ä  Troie  fui,         Ich  gedenke  wol  daz  ich  was 

Ze  Troie  in  dem  lande, 

et  que  les  dous  faits  au  pere  de  Pallas  ne  sont  plus  pre- 
cisement  Ics  meines: 

.  .  .  Ancisses  conni  jo  bien  Her  gab  mir  ein  vil  gut  hören, 

Ton  pere,  il  nie  doua  un  cbien,     Daz  beste  daz  ich  je  gewan 
I.  arc  et  un  bon  couire  ä  or.        Dar  zu  gab  mir  der  edele  man 
Et  .X.  saietcs  et  un  cor;  Ein  guten  brakken  und  ein  swert 

Sor  tos  les  altres  m'onora,  Und  gesteines  maneges  pliundes  wert, 

Et  molt  del  sieu  m'abandona.        Unde  einen  guten  bogen 
(f.  97,  r,  b,  24  et  sqq.)  Gab  mir  der  edele  herzöge, 

Stralen  hiezer  mir  vor  tragen 
Und  einen  kocher  wol  beslagen 
Mit  roteme  golde. 
Wau  daz  ichs  niene  wolde, 
Her  hete  mir  michel  gut  gegeben. 
(p   170,  40  et  sqq.) 

Encore  un  passage  caracteristique ;  Virgile  avait  dit 
simplem  ent : 

nie  mihi  insignem  pharetram,  Lyciasque  sagittas, 
Discedens,  chlamydemque  auro  dedit  intcrtextam, 
Frenaque  biua,  mens  quac  nunc  habet  aurea  Pallas; 

Benoit  de  Sainte-More  a  rencheri  sur  Virgile,  et  Henri  de 
Veldeke  sur  Benoit  de  Sainte-More. 

Evandre  n'hesite  pas  ä  faire  alliance  avec  les  Troyens; 
et,  comme  il  est  trop  vieux  pour  Commander  lui-meme  ses 
troupes,  il  met  ä  leur  tete  son  fils  Pallas,  apres  l'avoir 
arme  chevalier. 

Cependant  Turnus  avait  appris  par  ses  espions  le  de- 
part  d'Eneas:  coraptant  avoir  meilleur  marche  des  Troyens 
en  l'absence  de  leur  chef,  il  fit  mander  „ses  conestables" 
et  alla  mettre  le  siege  devant  Montauban.  Mais  le  chä- 
teau  etait  bien  fortifie,  et  le  bouillant  roi  des  Rutules  röda 
tout  un  jour  autour  de  ses  murs  sans  pouvoir  rien  entre- 
prendre  contre  ses  defenseurs.  Furieux  de  n'avoir  point 
reussi  ä  les  attirer  dans  la  plaiue,  il  brüla  leurs  vaisseaux 
qui  etaicnt  attaches  au  rivage,  et  ne  se  retira  qu'apres 
avoir  pose  lui-meme  les  seutinelles   qui  devaient  surveiller 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  19 

les  assieges.  Ceux-ci  de  leur  cote  se  tenaient  prets  a  re- 
pousser  toutes  les  attaqiies.  Ils  avaient  confie  la  garde 
des  portes  ä  deux  amis,  deux  bous  Chevaliers,  Nisus  et  Eu- 
ryalus.  Au  milieu  de  la  nuit,  Nisus  dit  ä  son  compagnon: 
Les  ennemis  sont  fatigues  et  endormis;  je  veux  aller  en 
Tost  pour  les  „damagier"  de  mon  mieux  „in  schaden  swaz 
ich  mach",  „je  revenrai  ä  toi  molt  tost"  „So  kome  ich 
her  wider  in".  La  reponse  d'Euryalus  merite  d'etre  trans- 
crite  en  entier; 

.   .  .  Jo  ne  remanrai  pas,  War  umbe  sprechet  ir  daz? 

En  cest  afaire  sels  n'iras  Ir  solt  üch  verdenken  baz, 

Comment  remanras  tu  saus  moi.     Mich  dunket  daz  ir  missetut. 
Et  jo  comment  irai  sans  toi?  Wir  sin  ein  fleisch  und  ein  bliit 

Dont  n'es  tu  jo,  et  jo  sui  tu?  (Sprach  her),  liebe  frunt  min, 
Jo  qnit  que  as  le  sens  perdu:  lehn  weiz  wie  daz  niobte  sin, 
Une  ame  somes  et  .1.   cors :  Wie  wir  daz  ane  geviengen. 

Une  moitie  ira  la  fors.  Daz  wir  halbe  hin  uz  giengen 

Com  puet  Fahre  caiens  remaindrel    Unde  halbe  belieben  hie  inne. 
Des  or  me  puis  jo  de  toi  plaindre:     Daz  dühte  mich  unminne. 
Tu  me  guencis,  ne  me  tiens  mie     Nu  uns  got  hat  ein  Hb  gegeben, 
Amor  et  droite  compaignie.  Wir  soln  beide  ensament  leben 

Ne  tu  n'iras  en  Tost  sans  moi.       Und  ouch  eusament  sterben 
Ne  jo  ne  remanrai  sans  toi.  Wir  solu  daz  beide  Morben, 

(f.  97.   V,  b,  45  et  sqq  )  Daz  dunket  mich  baz  getan, 

Unde  solen  danne  gän, 
Daz  wir  minen  heren  venden. 
Wil  uns  got  dare  senden, 
Her  minnet  uns  deste  baz. 
(p.   182,  V.  7  et  sqq.) 

Les  deux  amis  prennent  conge  d'Ascanius  et  partent 
pour  le  camp  des  Rutules  oü  ils  penetrent  sans  obstacle. 
Ils  massacrent  trois  Cents  ennemis  suivant  Benoit,  deux  cents 
seulement  selon  Veldeke  et  arrivent  au  pavillon  de  Rau- 
mes le  sage  devin,   „der  warsage  wise". 

Mais  la  nuit  ot  tant  bu  de  viu.  Unsanfte  erwactc  in  Nise, 

Que  tot  en  ot  son  sens  torbiet.  Anders  danne  ers  gerde. 

Et  tot  son  savoir  obliet.  Mit  dem  scharphen  swerde 

Cil  qui  les  autres  devinot  Daz  houbct  her  im  abe  scriet: 

De  soi  meisme  rien  ne  sot  Dazu  heter  vor  gesaget  niet. 

Que  sa  mort  11  fust  si  procaiue,  Da  was  diu  wisheit  al  verloren. 

Mais  bien  avoit  dit  la  semaine,  Her  het  des  abendes  da  bevoren 

Que  ce  savoit  il  bien  saus  faille,  So  vil  getrunken  wiues, 

2* 


20  Pey 

QuMI  ne  moroit  pas  cm  bataillc;  Daz  her  selbe  sines 

Ne  inenli  pas,  il  a  voir  tlit;  AI  betalle  vergaz. 

Car  aiiis  (|uc  li  bataillc  fust,  Jedoch  heter  gesaget  daz 

Li  fist  Nisiis  le  cicf  voler,  Her  in  der  wocben  worde  erslagen. 

Ci  ne  sot  il  prou  devincr.  Ich  han  in  seiden  bort  gcclagen. 
(f.  98,  r,  a,  46  et  sqq  )  (p.  183,  v.  36  et  sqq.) 

Au  momont  oii  les  deux  Troyens  allaient  se  retirer,  ils 
sont  aperpus  par  le  comte  Volsens  qui  venait  de  Laurente 
avec  Cent  Chevaliers :  Euryalus  est  pris  et  Nisus  qui  est 
parvenu  ä  s'echapper,  s'arrete  et  se  demande  si  son  ami 
est  tue  ou  captif: 

Mais  jo  (|uit  bicn  veraiement 

N''est  encore  mors  rnes  amis: 

Jo  sent  mon  coer,  il  est  tos  vis ; 

Se  il  sentist  dolor  mortel, 

Mes  cuers  le  sentist  altretel. 

De  ce  raisonnement  un  peu  subtil,  et  que  Veldeke, 
remarquons-le  en  passant,  n'a  pas  essaye  de  traduire,  Ni- 
sus conclut  qu'Euryalus  est  encore  vivant  et  revient  sur 
ses  pas  pour  le  delivrer.  II  est  accable  par  le  nombre  et 
perit  avec  son  ami. 

Le  lenderaain  matin,  les  Rutules  sortent  de  leurs  ten- 
tes  et  montrent  aux  Troyens  les  tetes  de  Nisus  et  d'Eu- 
ryale.  Les  assieges  repoussent  plusieurs  assauts.  Brava- 
des et  mort  de  Romolus  beau-frere  de  Turnus.  Exploits 
et  mort  des  deux  geants,  Pandarus  et  Becias.  Le  roi  des 
Rutules  penetre  dans  le  chastel  et  s'y  trouve  un  moment 
renferme.  Mais  les  Troyens  ouvrent  les  portes  pour  laisser 
rentrer  quelques -uns  des  leurs  qui  etaient  restes  dehors; 
et  Turnus  en  profite  pour  s'echapper.  Le  lendemain  matin 
la  bataille  recomraence.  Arrivee  d'Eneas  et  de  Pallas. 
Celui-ci  voyant  fuir  les  Troyens  leur  adresse  de  sanglants 
reproches : 

Mult  estes  prou  al  grant  besoing,     Welt  ir  ze  Troie  svvimuie? 
Et  qui  vous  maine  en  altre  terre     Daz  is  michel  tumbheit, 
Grant   cose   puct   par   vous   con-     Want  daz  mere  is  vile  breit, 
querre!  Ir  moget  iich  Übte  ertrenken. 

Vous  ne  feriös  pas  coardie  Ir  solt  üch  baz  bedenken, 

Ne  inalvaiste  por  perdre  vie;  Güter  hande  lüte: 

Porquant  s'eu  i  fuient  .C.  ja         lehn  weiz  waz  daz  bcdutc, 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More. 


21 


Daz  ir  erhaften  tot  fliet 

Und  lieh  zcim  schantlichen  ziet. 

Dorch  weihe  rede  tut  ir  daz? 

Gunaet  ir  den  vischen  baz 

Daz  si  iiwer  fleisch  ezzen, 

Helide  vermezzen, 

Dan  den  vogelen  wilden 

Hir  iize  an  deme  gevilde? 

War  zu  is  u  daz  gut? 

(p.  203,  V.  34  et  sqq.) 


Por  un  tot  sol  de  cels  de  lä 
Que  queres  vous  en  cele  mer? 
Revoles  vous  ä  Troie  aler? 
Vous  nH  passeres  pas  si  tost; 
Mais   retornes  arier  en  Tost. 
Se  vous  entres  en  cele  mer, 
Petjt  vous  i  pores  fier; 
JV'i  a  rien  fors  de  forterece. 
Mais  or  mostres  votre  proece; 
Quant  vous  voles  en  mer  noier, 
Si  vous  vcnes  ancois  vengier; 
Quant  une  niort  eskiveres 
Et  em  pior  entrer  voles. 
Arnes  vous  mieus  asooier 
Les  grans  pissous  en  cele  mer 
De  vo  carogne  et  de  vos  cors 
Que  paistre  les  oisiax  ca  fors? 
(f».  99,  V,  c.  18.) 


Apres  avoir  ainsi  gourmande  les  Troyens,  Pallas  marche 
ä  la  rencontre  de  Turnus.  Les  lances  des  deux  guerriers 
se  rompent  et  tous  deux  sont  dementes  ä  la  fois ;  ils  tirent 
leurs  epees  et  en  echangent  de  rüdes  coups.  Le  fils 
d'Evandre  fait  voler  en  eclats  les  pierres  qui  ornent  le 
casque  de  son  adversaire;  mais  celui-ci  enfonce  sou  glaive 
sous  le  haubert  de  Pallas: 


Desos  l'auberc  li  a  hotee 
Amont  el  cors  tote  s'espee; 
Pallas  chai,  que  na  vre  fu. 

Mors  est  ne  li  puet  mais  caloir 
Qui  que  puisse  la  ferne  avoir, 
Ou  soit  Turnus  ou  Eneas. 
(f.  100,  r,  a,  28  et  sqq.) 


Her  stach  Pallase  daz  swert 
Underni  halsberge  in  den  lib, 
So  daz  herra  laut  unde  wib 
Immer  mer  mit  fride  liez: 
Toten  hern  dar  nieder  stiez. 
(p.  206,  v.  16.) 


Le    vainqueur    voit    briller   au   doigt   du  mourant   un 
anel  „ein  vingerlin" : 

Que  Eneas  li  ot  done  Daz  gab  ime  Eneas 

Por  son  gent  cors  por  s[a]  honte  ;     Dorch  trouwe  und  dorch  fruntschaft, 

D''or  i  avoit  bien  plus  d'un  once     Daz  was  rot  goldin; 

Od  un  lion  fait  d'un  jagonce.  Mit  einem  edilen  steine, 

(f.  100,  r,  a,  46  et  sqq.)  Daz  was  ein  smaragdüs  grüne. 

(p  207,  V.  14.) 


22  Pey 

II  Teil  depouille;  mais  un  jour  il  s'en  repentira,  car 
cet  anneau  sera  la  cause  de  sa  mort. 

On  sait  comment  Virgile  soustrait  Turnus  a  la  colere 
d'Enee  en  le  faisant  eloiguer  du  cljaai[)  de  bataille  par  sa 
soeur  Juturne.  Le  trouvere  fran^sais,  qui  n'a  nulle  part  fait 
mention  de  ce  personnage,  emploie  un  autre  expedient-  c[ue 
naturellement  Henri  de  Veldeke  ne  se  fera  pas  scrupule  de 
lui  emprunter. 

Tandis  que  Turnus  s'emparait  du  fatal  anneau,  un 
archer,  cache  dans  une  nef,  lui  decocha  uue  fleche  qui  le 
blessa  legerement:  furieux,  il  s'elanpa  dans  le  bateau  et  tua 
celui  qui  l'avait  fern.  Mais  le  poids  du  guerrier  avait  im- 
prime  ä  la  nef  legere  une  forte  secousse;  le  cäble  qui  la 
retenait  au  rivage  se  rompt,  le  vent  se  met  ä  souffler,  et 
voilä  Turnus  empörte  en  haute  mer.  II  ne  toucha  terre 
qu'au  quatrieme  jour,  sous  les  murs  de  la  cite  oü  demeu- 
rait  son  pere  [Dardamis  dans  notre  ms.,  Dampnus  dans 
Veldeke,  Daunus  dans  Virgile). 

Pendant  Fabsence  de  leur  clief,  les  Latins  opposent 
ä  Eneas  une  viofoureuse  resistance.  Mort  de  Lausus.  Mort 
de  Messentius.  La  nuit  separe  les  combattants  et  le  len- 
demain  Aventinus  vient  demander  une  treve  qui  lui  est 
accordee  avec  empressement.  On  brüle  les  morts  de  part 
et  d' autre,     Pallas  est  mis  sur  uue  biere: 

Qui  niolt  fu  rice  et  molt  fu  chiere;  Die  Hu  boumiu  wareu 

D^ivore  furent  li  limou  Lud  vou  helfeubeiue. 

Taillie  ä  or  desi  en  son  

De  soie  fu  li  cordeis.  Sidin  waren  diu  seil. 
(P.  101,  r,  a,  55.)  (p.  216,  v.  30.) 

Avant  de  se  separer  de  Pallas,  Eneas  lui  adresse  de 
touchants  adieux: 

Tant  par  esties  biax  ier  niatiu! 
So  siel  n'avoit  si  gent  meschin ; 
Em  poi  d'ore  te  voi  mue, 
Noirci  et  tot  descolore; 
Ta  blanchor  est  tote  rogie, 
Et  ta  color  tote  persie. 
Dolce  joveute,  gentix  cose, 
Si  est  de  toi  com  de  la  rose: 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  23 

Car  puis  que  li  rose  est  coillie, 
Li  solax  l'a  molt  tost  matie 

Cette  gracieuse  comparaison  qui  a  ete  sans  doute  iu- 
spiree  ä  Benoit  par  les  beaux  vers  de  Virgile:  Quälern  vir- 
gineo  demessum  pollice  florem  etc.,  ne  se  retrouve  pas  dans 
Henri  de  Veldeke  qui  a  en  general  abrege  tout  ce  pas- 
sage;  il  a  en  revanche  traduit  assez  exactement  les  plain- 
tes  d'Evandre  et  de  sa  femme  et  la  description  des  hon- 
neurs  funebres  rendus  au  jeune  heros: 

De  bon  basme  l'ont  il  bicn  oint,     An  in  streich  mau  dar  nä 
Por  ce  que  puis  ne  porisist  Balsam  und  arömata 

El  cief  li  misent  le  corone  Ein  goldine  kröne 

Que  ses  peres  li  rois  li  done  Sazte  man  im  üf  daz  houbet 

AI  temple  as  dex  Ten  ont  porte.     D6  heten  sie  den  wigant 
In  ir  templum  getragen. 

Apres  les  ceremonies  d'usage,  Pallas  est  porte  sous 
une  voüte  „gewelbe"  et  place  dans  un  sepulcre  pres  duquel 
on  mit  „deux  vaissiax"  „zwei  vaz": 

Li  uns  fu  dor  mervelle  biax  Der  eine  was  von  golde, 

I.  sestier  tient  et   nient  mains,        Und  was  vol  baisame  getan. 
Cil  fu  de  basme  trestos  plaius.        Der  ander  was  ein  edel  stein; 
Li  altre  fn  diine  sardine  Der  stein  was  inuen  hol 

Qui  tos  fu  plains  de  terbendine.      Lude  was  alöes  vol 
(f.  102,  r,  b,  36  et  sqq  )  Unde  zerbentine. 

(p.  224,  V  34  et  sqq.) 

Une  lampe  fut  suspendue  au  dessus: 
D'or  estoit  tote  la  chaaine:  Diu  lampade  was  ein  jachant, 

La  larape  estoit  de  basme  plaine;     Daz  ole  daz  dar  inne  was 
Ce  fu  mervillose  riquece.  Daz  was  baisam  vile  gut. 

De  besto  en  estoit  li  mece,  Diu  ketene  was  rot  golt. 

üne  piere  que  ou  alume:  Eine  Aviken  tet  man  dar  in 

Tel  matere  a  et  tel  costume,  Seitseine  unde  schöne, 

Ja  nule  fois  n'estaindera  Von  eime  besteöne, 

Ne  nule  fois  ne  deffera.  Einem  edelen  steine, 

(P.  202,  r,  c,  17  et  sqq.)  Niht  ze  gröz  noch  ze  kleine. 

Der  stein  is  vile  türe, 
Her  brinuet  in  dem  füre 
Immer  und  immer, 
So  daz  her  nimmer 
Niht  erleschen  ne  mach, 
ip.  225,  V  38  et  sqq.) 


24  Pey 

„Cette  meche,  continue  Veldcke,  brulalt  encore  quand 
le  tombeau  de  Pallas  fut  retrouve  deux  mille  ans  apres, 
lors  de  Texpedition  de  rempereur  Frederic  en  Lombardier 
le  vent  qui  penetra  alors  dans  le  caveau  l'eteignit."  Le 
fait  ainsi  raconte  par  notre  niinnesinger  est  evidemment  fa- 
buleux;  mais  n'est-il  pas  curieux  de  rencontrer  le  merae 
recit  dans  plusieurs  chroniques  du  XV  siecle  et  notam- 
ment  dans  le  Dorainicain  Felix  Faber?  Voici  en  effet  ce 
que  nous  lisons  dans  son  Evagatorium  in  terrae  sanctae 
peregrmaiionem,  III,  54:  In  chronica  Martini  recitatur, 
quod  tempore  Henri  ei  II  (notons  en  passant  cette  diffe- 
rence  de  date),  corpus  Pallantis  gigantis  fuit  Romae  in 
specu  iuventum  incorruptum,  cujus  vulneris  hiatus,  ubi  fu- 
erat  vulneratus,  quatuor  pedes  et  semis  habebat,  corpus  al- 
titudinem  muri  vincebat,  lucernaque  ardens  ad  ejus  caput 
inventa  est,  quae  nee  flatu  exstingui  poterat  nee  liquore, 
sed  cum  stilo  foramine  subtus  flammam  facto  exstincta  est, 
per  illud  foramen  aere  interducto.  Hunc  Turnus  dicitur 
occidisse,  et  hoc  ipsius  epitaphium  erat: 

Filius  Evandri  Pallas  quem  lancea  Turni 
Militis  occidit,  more  suo  jacet  liic. 

L'authenticite  de  cette  epitaphe  ne  merite  pas  d'etre 
discutee:  mais  il  pourrait  tres  bien  se  faire  que  sous  Fre- 
deric Barberousse  ou  sous  Henri  II  on  eüt  decouvert  ä 
Rome  quelque  antique  sepulture,  et  qu'ainsi  un  evenement 
reel  ait  ete  le  fondement  de  la  fable  si  facilement  accueil- 
lie  par  les  credules  historiens  du  moyen-äge.  Peut-etre  aussi 
l'ont-ils  tout  simplement  puise  dans  Henri  de  Veldeke, 
prenant  au  serieux  une  fiction  de  poete.  Ce  qu'il  y  a  de 
certain  c^'est  que  Benoit  de  Sainte-More  ne  fait  pas  la 
moindre  mention  de  cette  pretendue  decouverte. 

Apres  les  funerailles  de  Pallas,  le  trouvere  nous  ra- 
mene  ä  Laurente  oü  Latinus  entoure  de  ses  barons  tient 
conseil.  Vive  altercation  de  Turnus  et  de  Drances.  Le 
premier  reproche  au  second  que  son  ecu  et  son  haubert 
n'ont  jamais  ete  perces  et  qu'il  sc  fie  plus  ä  la  rapidite  de 
son  cheval  qu'ä  son  epee: 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  25 

Ceval  aves  corant  niolt  tost,  .  .  .  iiwer  ros  is  so  getan, 

N'a  si  isnel  eu  tote  Tost;  Sweunc  irz  rüret  mit  den  sporen, 

Mais  vous  Taves  si  bien  apris,  Ez  loufet  allen  den  bevoren, 

S"il  voit  armes,  tost  est  restis;  Die  ü  zu  sprengen 

Mais  molt  est  bien  duis  de  fair,  Die  verre  und  ouch  die  lenge: 

Ne  s'em  puet  nus  ä  Ini  tenir.  Ez  mach  üch  vile  wol  getragen 

(f.  163,  r,  c,  11.)  Und  kan  baz  fliehen  danne  jagen. 

(p.  233,  V.  28.) 

All  milieu  de  la  discussion,  on  vient  annoncer  que  les 
Troyens  marchent  contre  la  ville.  L'assemblee  se  separe  et 
Ton  court  aux  armes.  Turnus  rencontre  Camille,  et  l'en- 
gage  ä  tenir  tete  ä  l'enuemi  devant  les  murs,  tandis  que 
lui-meme  irait  se  mettre  en  embuscade  dans  une  „sapoie". 
Quand  les  Troyens  virent  les  Amazones  s' avancer  vers  eux, 
ils  crurent  que  c'etaient  autant  de  deesses;  pleins  de  respect 
et  de  frayeur,  ils  se  laisserent  d'abord  chasser  et  tuer  sans 
resistance.  Mais  une  fleche  lancee  par  Orcoraenus  ayant 
renverse  une  des  „mescines"  nommee  Larine,  ils  connurent 
leur  erreur  et  reprirent  l'offensive.  Tarchon  poussa  menie 
l'audace  jusqu'ä  provoquer  Camille  en  l'insultant  grossiere- 
ment;  il  paya  de  sa  vie  sa  teraerite.  Elle  massacra 
uu  grand  nombre  de  Troyens  jusqu'ä  ce  qn'enfin  eile  tom- 
bät  ä  son  tour  sous  la  fleche  d'Arrons  au  moment  oü  eile 
depouillait  le  pretre  Gores  de  son  beau  casque.  Une  de 
ses  pucelles  chätia  le  meurtrier;  mais  la  mort  de  Theroine 
mit  fin  au  tournoi.  Les  combattants  se  separerent,  apres 
avoir  conclu  une  treve  de  huit  jours. 

Pendant  la  nuit  Eneas  vint  asseoir  son  camp  sous   les 

murs   meme   de  Laurente:   les   tentes   des   Troyens   etaient 

magnifiques,  surtout  celle  de  leur  chef: 

I.  aigle  d'or  ot  en  som  niis  Der  knoph  der  was  guldin, 

Que  on  veoit  par  le  pais.  Dar  üffe  saz  ein  guldin  are. 

Le  pavillon  d'Eneas  resserablait  ä  un  chastel.  Grande 
fut  la  stupefaction  des  Latins,  le  lendemain  matin  quand  ils 
l'aperfurent: 

Li  gent  quide  ce  soit  donjons:  Sie  wänden  daz  ez  wäre 

Tot  ont  01  par  le  cite  Ein  borch,  daz  ne  was  ez  uiet. 

Que  Troien  sont  molt  dolte  Sie  sprächen  nach  wäne, 

Qui  la  nuit  ont  tel  castel  fait.  Daz  die  Troiäne 


26 


Pey 


Werben  mit  der  gotes  kräht, 

Waudc  sie  an  einer  naht 

Ein  solhe  Ijorch  heten  gevvorlit. 

Cependant  Turnus  pleurait  la  mort  de  Camille  et  pre- 
sidait  ä  ses  funerailles.  Son  „gentil  cors"  fut  mis  sur  une 
riche  biere,  euveloppe  d'une  „kiute  de  paile "  et  euvoye 
dans  son  pays  oü  il  arriva  apres  quinze  jours  de  voyage. 
Le  monuineut  funebre  qu'on  lui  eleva  est  depeint  fort  mi- 
nutieusement  par  uotre  trouvere  qui  en  fait  une  des  sept 
merveilles  du  monde.  C'est  un  des  endroits  oü  Benoit  de 
Sainte-More  a  montre  le  plus  d'imagination;  c'est  aussi 
un  de  ceux  qu'Henri  de  Veldeke  a  reproduits  le  plus  fidele- 
ment.  Ne  pouvant  transcire  ici  toute  cette  longue  et  cu- 
rieuse  description,  nous  en  citerons  seulement  la  fin: 


Une  liste  ot  d'or  el  fomhcl. 
Letres  i  ot  fait  ü  noiel. 
Sen  epitafe  i  ont  escrit, 
La  letre  sone,  li  vers  dit: 
„Ci  gist  Camille  li  pucelo, 
Qui  molt  fu  pros  et  molt  ert  bele, 
Et  molt  ama  cevalerie, 
Et  sei  maintint  tote  sa  vie; 
Em  porter  armes  mist  s'entente, 
Ocise  fu  desos  Laurente." 
Desor  la  tombe,  en  milieu  droit, 
Une  caine  d'or  peudoit; 
£u  le  puelie  estoit  botee, 
D'iloc  venoit  aval  doblee. 
A  Tun  des  cies  de  le  caaine 
Pendi  11  lampe,  qui  fu  plaine 
D'un  chier  oile  de  tel  maniere, 
Qui  molt  jetoit  clere  lumiere. 
Cele  lampe  fu  ahimee; 
Tosjors  ardra  niais  aduree, 
Ne  ja  li  fus  u'estaindera; 
Tosjors  iloques  ardera, 
Se  on  ne  le  brise  ou  abat. 
Ele  ert  d'un  jagonce  gernart, 
N'ot  de  son  grant  si  chier  vaissel 
En  tot  le  monde,  ne  si  bei. 
Li  altres  cies  de  le  kaaine, 
Qui  le  lampe  conduist  et  maiue, 


Uf  den  sark  und  der  neben 
Worden  ir  vers  gescreben 
Mit  gesmelze  sardöne 
An  deme  steine  schone 
Mit  vil  guter  scrihte. 
Nu  höret  daz  getihte, 
Ob  irs  habet  willen: 
„Hie  liget  frovve  Kamille 
Diu  mare  und  diu  riche, 
Diu  sich  so  manliche 
Ritterschefte  underwant, 
Daz  nie  man  ne  vant 
Ir  geliehen  noch  ne  sach. 
Dcheines  werkes  sie  ne  phlach, 
Wände  si  i\bete  ritterschaft 
Und  hete  groze  heres  kraft 
Und  wart  vor  Laurente  erslagen. 
Tr  frunt  mixzen  sie  wol  klagen." 

Do  sie  daz  heten  getan 
Und  her  viz  sohlen  gäu, 
E  danne  sie  uz  giengen, 
Ein  lampadem  sie  da  hieugen, 
Daz  solt  ir  wizzen  äne  wan: 
Da  was  balsamum  iu  getan 
So  türe  und  so  here, 
Daz  her  wol  immer  mere 
Bran  uude  gab  lieht 
Uude  enmiurete  iedoch  uieht. 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More. 


27 


A  uu  piler  de  travers  vint. 
I.  Colons  d'or  en  som  le  tint, 
Soldes  estoit  sor  le  cimaise. 
De  le  tombe  ert  asses  en  aise; 
Jamals  li  lampe  ne  carra, 
Tant  com  li  Colons  le  tenra, 
Tos  lans  ades  bien  le  tenroit 
Se  une  cose  nel  toloit. 
Le  destorbier  vous  voel  conter 
Qui  fait  alques  ä  redonter. 
I.  archier  ot  de  l'autre  part, 
Tresjetes  fu  par  graut  esgart: 
En  droit  le  colon  ert  assis 
Sor  un  perrou  de  marbre  bis; 
Son  arc  tot  eutese  teuoit, 
Et  cele  part  visoit  tot  droit. 
Li  boions  ert  si  empenes, 
Et  si  dercies  et  acesmes, 
Que  le  Colon  debot  ferist, 
Tantost  com  li  corde  traisist. 
Li  archiers  puet  longes  viser, 
Et  tos  tans  mais  l'arc  euteser, 
Ja  n'en  istera  li  boions, 
Ne  n^ara  garde  li  Colons, 
Se  uns  las  ne  desteut  premiers 
Qu'  est  par  engin  aparillies. 
Cis  las  est  fais  de  bone  soie, 
Ne  quit  que  ou  jamais  tel  voie ; 
A  rejetoire  ert  afaities, 
Et  estoit  si  aparillies, 
Qu'il  teuoit  l'arc  tendu  tos  tens; 
Mais  s  il  venist  .1.  po  de  vens 
Qui  soflast  le  rejeteore, 
II  destendit  en  icele  ore. 
Et  li  archiers  donques  traisist 
AI  colombel,  si  l'abatist: 
Dont  fust  li  caaine  rompue 
Et  la  lampe  Ines  abatue. 
(f".  105,  V,  b,  31  et  sqq.) 


Solich  was  der  wiecbe. 
Ez  meisterde  ein  Grieche 
Und  der  wise  Geometras, 
Der  ein  listich  man  was; 
Her  schuf  ez  aiser  wolde. 
Diu  ketene  was  von  golde, 
Da  diu  lampade  bi  hienk. 
Ni\  höret  wie  herz  ane  vieuk 
Der  meister,  dpr  des  alles  wielt. 
Ein  tube  die  ketene  hielt. 
Diu  gienk  dorch  ir  munt 
;  Daz  is  genügen  wole  kunt), 
Daz  sie  hielt  daz  liehtvaz. 
Uf  eime  steine  sie  saz, 
Gefüchlich  dar  gehouwen. 
Sie  lühte  der  frouweu, 
Daz  was  uu  listechlich  rat. 
Ein  edel  jachant  granät 
Was  diu  lampade  vile  gut, 
Dorchlühtec  rot  als  ein  blüt. 
Als  ich  u  wol  gesagen  kau 
Da  stunt  ein  bilde  als  ein  mau 
Gesniten  an  einer  waut. 
Einen  bogen  heter  an  der  haut, 
Gespannen  algereite. 
Daz  was  mit  listecheite. 
Der  bolz  was  gesetzet  au. 
Her  ne  weich  nieuder  dau, 
Ezn  was  ze  nider  noch  ze  ho 
Und  was  gemachet  also, 
Swenne  so  man  wolde 
Daz  her  schiezen  solde 
Diu  tuben  diu  ob  ime  saz, 
So  viel  das  liehtvaz 
Lüde  erleschete  daz  lieht. 
Anders  ne  mohtez  nicht 
Gelcschen  noch   gevallen. 

(p.  254,  V.  9  et  sqq.) 


Chaque  parti  avait  enseveli  ses  morts,  et  la  lutte  al- 
lait  recommencer,  quand  Turnus  declare  qu'il  veut  mettre 
un  terme  ä  la  guerre,  en  provoquant  son  rival  ä  un  com- 
bat singulier.  Le  roi  Latin  cherche  ä  Ten  detourner,  mais 
rien   ne  peut    flechir  le  bouillant   guerrier.     On  envoie  un 


28  Pey 

messager   ä   Eneas,   et  il   est   decide   que  le   terrible    duel 
aura  Heu  dans  huit  jours  (dans  quinze  suivant  Veldeke). 

C'est  au  moment  oü  ,Latinus  et  Amate  suppHont  Tur- 
nus de  renoncer  ä  son  funeste  projet  que,  dans  Virgile, 
Lavinie  parait  pour  la  premiere  et  la  derniere  fois.  Au 
lieu  des  cinq  ou  six  vers  que  le  poete  romain  avait  con- 
sacres  ä  cette  rapide  et  gracieuse  apparition,  nous  trouvons 
dans  nos  poetes  du  moyen-äge  un  long  episode  oü  la  jeune 
fille  joue  un  tout  autre  röle  que  dans  l'Eneide.  La  chaste 
et  timide  Lavinie  est  devenue  une  sensible  chatelaine,  digne 
de  sieger  dans  les  plus  brillantes  cours  d'amour  du  XII*' 
siecle:  Enee  lui-meme  a  fait  de  grands  progres  dans  la 
galanterie  chevaleresque  et  ne  serait  pas  incapable  de  soute- 
nir  une  tenson  contre  les  plus  subtils  troubadours.  Nous 
pouvons  etre  choques  de  cette  transformation ,  mais  nous 
aurions  tort  de  nous  on  etonner,  et  M.  Ettmüller  a  par- 
faitement  raison,  quand  il  fait  ä  ce  sujet  l'observation  sui- 
vante:  „Hätte  freilich  Virgil  seinen  pius  Aeneas  und  seine 
Lavinia  so  mit  und  gegen  einander  reden  und  gebaren  las- 
sen, wie  sie  in  der  deutschen  Eneide  dies  thun,  Augustus 
und  sein  Hof  würden  ihn  nicht  für  einen  Heros  gehalten, 
sie  dagegen  für  eine  Närrin  erklärt  haben.  Aber  die  höfi- 
schen Ritter  und  Edelfrauen  des  Mittelalters  redeten  und 
handelten  so,  wie  Heinrich  beide  reden  und  handeln  läfst, 
und  so  waren  auch  in  deren  Augen  dieser  Aeneas  und 
diese  Lavinia  ganz  tadellose  Leute."  Veldeke  est  donc 
fort  excusable  d'avoir  travesti  ä  la  mode  de  son  temps 
les  personnages  classiques;  il  Test  d'autant  plus  que 
Selon  toute  apparence  les  veritables  heros  n'ont  point 
pose  devant  lui  et  qu'il  n'a  eu  d'autres  modeles  que  la 
Lavinie  et  l'Eneas  de  Benoit,  chez  lesquels  la  metamor- 
phose  etait  dejä  complete.  Notre  trouvere  en  eflfet  a  con- 
sacre  plus  de  1400  vers  aux  amours  du  prince  troyen  avec 
la  fille  de  Latinus.  Cet  episode  est  la  partie  la  plus  ori- 
ginale et  ä  certains  egards  la  plus  interessante  de  tout  le 
poeme;  mais  comme  nous  l'avons  public  in  extenso  dans 
notre  Essai  siir  le  roman  d'Etieas,  nous  nous  bornerons  ici 
ä  un  rapide  resume. 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  29 

La  reine  est  daos  sa  chambre  avec  Lavine:  „Fille, 
lui  dit-elle,  il  faut  donner  votre  amour  ä  Turnus  qui  va 
se  battre  pour  vous."  —  „Mon  amour?  qu'est  ce  que  cela?" 
demande  la  pucelle;  et  la  mere  fait  de  l'amour  une  teile 
description  que  Lavine  effrayee  s'ecrie:  „Est  donc  arnors 
infermetes?  {Froice^  is  deiin  minne  ungemach?).^  —  „Nenil^ 
mais  jnolt  petit  en  fall.  {Nein  si,  niwan  nähen  &?)"  ').  — 
La  jeune  fille  declare  qu'elle  ne  veut  point  aimer,  puisque 
aimer  fait  souffrir.  „Cette  souffrance  est  douce,  repond  la 
reine,  et  ce  mal  porte  avec  lui  son  remede: 

Garde  el  temple  com  faitement  Du  hast  dicke  wol  gesehen, 

Amors  est  painte  soltiument ;  Wie  der  here  Amor  stet 

Et   tient   dos   dars    en  sa   main  In  dem  templö,  da  man  in  get 

destre,  Eugegeu  der  ture  inne, 

Et  une  boiste  en  le  senestre.  Daz  bezeichnet  die  Minne, 

Li  uns  des  dars  est  d'or  en  som  Diu  gewaldech  is  ubr  alliu  laut. 

Qui  fait  amer:  Fahre  de  plom  Ein  buhsen  hat  her  an  der  haut. 

Ki  fait  hair  diversement;  In  der  ander  zwene  gere: 

Si  uavre  amors  et  point  forment.  Da  mite  schüzet  er  vil  sere, 

Ensi  est  pains  tos  par  figure,  Als  ich  dir  sagen  wolde. 

Por  bien  demostrer  se  nature:  Ein  ger  is  von  golde, 

Li  dars  niostre  qu'il  puet  navrer,  Des  phleget  her  alle  stunde. 

Et  li  boiste  qu"il  set  saner.  Swer  so  eine  wunde 

Sor  lui  n'estuet  mire  venir  Da  mite  gewinnet, 

A  le  plaie  qu'il  velt  garir;  Vil  starklich  er  minnet 

II  tient  le  mort  et  le  saute  Und  lebet  mit  arbeite. 

Lues  resane  quant  a  navre.  Der  ander  ger  is  blien 

(f.  106,  V,  b,  15  et  sqq.)  Von  deme  tun  ich  dir  kunt: 

Swer  da  mite  wirdet  wuut 


')  Dies  Gespräch  zwischen  Mutter  und  Tochter,  welches  von  den  deut- 
schen Literarhistorikern,  von  Gerviniis  wie  von  Vilmar,  aus  Veldeke's  Eneit 
nicht  blofs  als  besonders  bedeutend,  sondern  auch  als  unzweifelhaft  originell- 
deutsch  hei'\'orgehoben  wird,  erlaube  ich  mir,  im  französischen  Original  aus 
dem  oben  erwähnten  Essai  des  Herrn  Verfassers  am  Schlüsse  dieses  Aufsatzes 
wegen  seiner  literaturhistorischen  Bedeutung  vollständig  mitzutheilen.  Ger- 
vinus  sagt  davon:  „Was  auch  Veldeke  hier  in  seinem  französischen  Originale 
gefunden  haben  mag,  diese  Scenen  sind  sein  Eigenthum ,  wenn  nicht  völlig 
dem  Stoffe ,  doch  ganz  der  Behandlung  nach ,  die  in  allen  Stücken  deutsch 
ist";  der  Leser  wird  bei  einer  Vergleichung  finden,  wie  sehr  dieser  Ausspruch 
der  Beschränkung  bedarf:  „in  einigen  Stücken  oder  Zügen  deutsch"  sollte  es 
heifsen.  Auch  hier  zeigt  sich  wieder  und  entschuldigt  jenen  Irrthum,  dafs 
die  mittelalterliche  Literatur,  und  zwar  bei  allen  Völkern,  im  Allgemeinen  in 
einem  geringeren  Grade  einen  nationalen  Charakter  hat,  als  die  moderne. 

Der  Herausgeber. 


30  Pey 

In  sin  herze  enbiimen,  Dazu  wizzent  iiilit  alle  lute, 

Der  is  der  rehten  miiinen  Merke  in  allenthalben: 

lerner  ungeiiorsam,  Si  bezeichent  die  sall)en, 

Her  hazet  unde  is  ir  gram.  Die  din  Minne  ie  hat  gereit. 

Swaz  so  von  niinnen  geschiht,  Diu  senftet  al  die  arbeit 

Des  ne  lustet  in  niht.  Und  machet  ez  allez  gut, 

Wil  du  nü  wizzen  rehte,  Swen  diu  Minne  wunt  tut, 

Waz  diu  buhse  bedüte,  Daz  si  in  geheilet. 

(p.  264,  V.  18  et  sqq.) 

Lavine  persiste  dans  son  refus  d'aimer  Turnus  et  sa 
raere  la  quitte  apres  l'avoir  raeuacee  de  la  tuer,  si  jamais 
eile  s'avisait  „d'atorner  son  coeur"  vers  le  traitre  deTroie'). 
Restee  seule  la  jeune  fille  regardait  par  la  fenetre  d'une 
tour,  quand  Eneas  vint  ä  passer  soudain: 

Amors  Ta  de  son  dart  ferue,  Do  schöz  si  frouwe  Venus 

Mit  einer  scharphen  sträle, 

Voille  u  non,  amer  l'estuet.  So  daz  si  muste  minnen, 

Si  wolde  oder  enwolde. 

Elle  fremit,  tremble,  devient  rouge  et  pale;  et  des 
qu'elle  peut  parier,  eile  decrit  ce  qu'elle  eprouve  dans  un 
long  monologue  qu'Henrl  de  Veldeke  a  traduit  presque 
tout  entier.  Tandis  que  la  demoiselle  se  lamentait,  Eneas 
repassa,  retournant  a  son  camp;  et  comme  il  ne  leva  pas 
les  yeux  vers  la  tour  oü  se  tenait  Lavine,  eile  soupira  et 
tomba  pämee.  Elle  demeura  ä  la  fenetre  jusqu'au  soir, 
regardant  le  chemin  par  oü  son  ami  avait  disparu  ä  ses 
regards. 

Le  liu  par  ü  il  s'en  ala;  Den  wech  den  her  hine  reit: 

Molt  li  senibloit  la  voie  bele.  Der  dülit  si  deste  baz  getan. 

La  nuit  venue  eile  s'alla  coucher,  mais  eile  ne  put  dor- 
mir,  et  le  lendemain  matiu,  eile  etait  si  changee  et  si  de- 
coloree  que  sa  mere  lui  demanda  ce  qu'elle  avait.  La- 
vine voulut  d'abord  dissimuler;  mais  bientot  eile  iut  obli- 
gee  d'avouer  qu'elle  aimait,  et  qu'elle  aimait  Eneas.    Colere 


')  Daz  du  dm  herze  h'res 

All   den  bösen  Troiän.      (p.  26G,  v.  4  et  .'S). 
Est-il  possiblo   (In  (raiUiire  plu'!  exaotcment? 


Henri   de  Veldeke  et  Benoit  de   Saiiite-More. 


31 


de  la  reine.  Pour  guerir  sa  fille  de  cet  aruour,  eile  va 
jusqu'ä  formuler  contre  le  prlnce  troyen  une  odieuse  ac- 
cusation. 


Cis  siecles  prinderoit  tost  fin, 
Se  tot  li  home  qui  i  sont 
Estoient  tel  par  tot  le  mont; 


Plilägeu  alle  die  mau 

Des  boseu  sides  des  her  phliget, 

Diu  werlt  muste  schiei-  zergän 

Inner  hundert  jären. 

Nu  hästu  wol  vernommen  daz. 

Wie  unrehteu  Ion 

Her  gab  der  frouwen  Didön? 

Von  ime  quam  nie  wibe  gut, 
Tohter,  noch  ouch  dir  ne  tut. 
(p.  283,  V.  4  et  sqq.) 

Naturellement  la  pucelle  ne  croit  pas  un  mot  de  ce 
que  la  reine  vient  de  lui  dire;  et  des  que  sa  mere  irritee 
est  sortie  de  la  chambre,  eile  se  decide  ä  ecrire  ä  Eneas 
pour  lui  faire  connaitre  ses  sentiments. 


N'as  tu  oi  com  faitement 
II  mena  Dido  malement? 
Onques  feme  n'ot  bien  de  lui 
Non  aras  tu  si  com  je  quite, 
D''un  traitor,  d'un  sodomite. 
(f«.  108,  r,  c,  40  et  sqq.) 


Adont  leva  de  le  fenestre 
Et  a  pris  enke  et  parchemin ; 
Si  a  escrit  tot  en  latin. 
La  letre  dist  qui  ert  el  brief: 
Salus  mandoit  el  premier  cief 
A  Eneas  son  chier  ami,  etc. 
(P.  108,  V,  c,  35  et  sqq.) 


Do  nam  des  riehen  kuneges  kint 
Tinten  unde  permint. 
Welt  ir  nü  hören  waz  si  screib 
In  sconem  latine? 
Ez  enbiitet  Laviiie 
Enease  dem  riehen 
Ir  dienest  inueohlichen,  u.  s.  w. 
(p.  286,  V.  19  et  sqq.) 

La  lettre  ecrite,  eile  la  plia  „molt  etroit^  „Gefüchliche 
sie  in  vielt^  et  la  roula  autour  d'une  fleche;  puis  eile  ap- 
pela  un  archer  (Eneas  passait  en  ce  moment  sous  les  rem- 
parts  avec  quelques-uus  des  siens):  „Archer,  dit-elle,  m'est 
avis  que  les  Troyens  abusent  de  la  treve  pour  examiner 
nos  murs  et  les  endroits  oü  ils  pourront  nous  attaquer; 
lauce  leur  donc  cette  fleche,  sans  faire  mal  ä  personne  „ne 
ä  home,  ne  ä  cetal^  („Salt  du  deheinen  wunden  Der  rosse 
noch  der  lüte"),  c'est  seulement  pour  les  avertir  de  ne  point 
tant  approcher.  L'archer  obeit;  la  fleche  tomba  aux  pieds 
d'Enee  qui  la  ramassa  et  trouva  la  lettre.  En  meme  temps 
il    aperfut  la   demoiselle   qui   le   regardait   tendrement;    il 


32  Pey 

devina  saus  peine  que  c'etait  eile  qui  lui  ecrivait,  et  l'amour 
entra  dans  le  coeur  du  heros.  Pendant  toute  la  journee 
les  deux  amants  echangerent  des  oeillades  ot  s'envoyerent 
des  baisers,  et  quand  Eneas  fut  force  par  la  nuit  de  re- 
tonrner  ä  son  pavillon,  il  ne  put  goüter  un  instant  de  som- 
nioil.  Jusqu'au  lendeniain  matin  il  ne  cessa  de  soupirer  et 
de  se  plaindre  de  l'Amour  qui  le  tourmentait  ainsi :  „ Jus- 
qu'ici,  disait-il,  je  ne  savais  ce  que  c'etait  qu'aimer: 

Se  jo  eusse  tel  coiage  Ich  wiste  wol  daz  frou  üido 

Vers  la  roine  de  Cartage,  Von  minnen  leit  groze  not, 

Qui  fant  m'ama  qu'el  s'eu  ocist,  Do  si  ir  selben  tet  den  tot 

Ja  mes  cors  del  sien  ne  partist.  War  mir  do  zer  selber  stnnt 

Ne  la  guerpisse  ä  mon  vivaut,  Zehen  teil  so  von  minnen  kunt, 

Se  je  seusse  d'amor  tant  Als  ich  sider  hän  vernomen, 

Com  ai  des  ier  matin  apris.  lehn  wäre  nie  von  ir  kernen. 
(f.  109,  V,  b,   1  et  sqq.)  (p.  296,  v.  10  et  sqq.) 

Quand  le  jour  parut,  Eneas  etait  si  faible  qu'il  ne  se 
put  lever.  Ses  compagnons  furent  tres  inquiets  et  Lavine 
qui  s' etait  mise  de  bonne  heure  ä  sa  fenetre  fiit  tres  affli- 
gee  et  irritee  de  ne  le  point  voir  paraitre.  Peu  s'en  fallut 
qu'elle  n'ajoutät  foi  aux  insinuations  calomnieuses  de  sa 
mere.  Enfin  vers  l'heure  de  none  [Soentre  none,  iif  die 
nöne)  le  heros  se  leva  et  s'achemina  vers  la  tour.  Lavine 
se  repentit  de  ses  souppons: 

Trop  ai  parle  comme  dervee;  Ich  vorht  daz  im  diu  Minne 

Jo  quit  qu'Amor  m''a  encusee  AI  min  rede  habe  gesaget. 

De  ce  que  tant  en  ai  mesdit.  

Wie  sanfte  mir  daz  täte, 

Biaus  dols  amis,  se  vous  plaisoit,  Muste  ichz  ime  gebuzen 

Nus  pies  iroie  ä  votre  tref;  Mit  mineu  baren  füzen 

Molt  me  seroit  bou  et  soef.  Woldich  ze  sime  gezelde  gän. 
(P.  HO,  r,  a,  49  et  sqq.)  (p.  304.  v.  30,  305,  v.  2  et  sqq.) 

Les  deux  amants  passerent  cette  journee  comme  la 
precedente  ä  se  faire  de  loin  „de  doux  semblants"  et  lors- 
que  le  soleil  se  coucha,  et  qu'ils  dürent  se  separer: 

Molt  lor  fu  grios  li  departie.  Daz  was  ein  michel  arbeit 

Den  gelieben  beiden. 

Enfin  la  treve  expira:  les  Latins  sortent  de  la  villc 
pour  assister  au  combat  de  Turnus  et  d'Eneas,  et  le  vieux 
roi  l'ait  marquer  remplaccment  oü  il  doit  avoir  lieu: 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  tle  S.iinte-More.  33 

I    paile  ot  estondu  el  pre ;  An  der  wiscn  üf  daz  gras, 

Desor  sout  li  den  aporte,  Ein  phelle  druf  geleget  was; 

Et  les  jdles  quc  il  creoient,  

Desore  qui  jurer  devoient.  Sm  gote  dar  üffe  lägen, 

Dar  iiffe  sie  solden  svveren. 

Lavine  assiste  du  haut  d'une  tour  a  ces  preparatifs  et 
se  reproche  de  n'avoir  point  envoye  ä  Eneas  quelque  gage 
de  soll  amour: 

Molt  ai,  fait  ele,  eu  mal  sens, 
Ne  sui  mie  de  bou  porpens, 
Que  mes  amis  nen  a  me  mance; 
II  en  ferist  molt  mius  de  lance; 
U  se  li  eusse  envoie 
Ma  guimple,  bien  fiist  emploie; 
Molt  en  treucast  hui  miex  s'espee; 
Turnus  en  receust  colee. 
Porpensee  me  sui  trop  tart. 
Avoir  deust  de  moie  part 
Alcune  ensaigue  ä  cest  besoing. 
Mais  se  il  de  m'amor  a  soing, 
Ci  me  verra  ä  la  fenestre, 
Molt  en  devra  plus  hardis  estre. 
(f.  HO,  r,  c,  52  et  sqq.) 

Dans  Henri  de  Veldeke  Lavine  regrette  successive- 
ment  de  n'avoir  pas  envoye  ä  Eneas  le  ruban  qui  retient  ses 
cheveux  {hdrhant)  ou  sa  guimpe  {rise)  *)  ou  sa  manche 
{mouwe)  ou  sa  bague  {ningerlin)  ou  la  ceinture  {borden) 
qui  serre  sa  taille.  Son  monologue  est  beaucoup  plus  de- 
veloppe  (87  vers)  et  place  un  peu  plus  tard,  au  moment 
oü  commence  reellement  le  combat  singulier  d'Enee  contre 
Turnus. 

Les  preliminaires  et  les  conditions  du  traite  sont  a 
peu  pres  les  memes  chez  le  trouvere,  et  par  consequent 
chez  le  minnesinger,  que  dans  l'Eneide  latiue :  mais  suivant 


')  RUe  signifie-t-il  bien  une  guimpe?  c'est  ce  que  nous  n'oserions  ga- 
rantir.  Tout  ce  qu'on  peut  affirmer  c'est  que  ce  raot  de'signait  un  ornemunt 
de  la  tete  ou  du  cou  susceptible  d'etre  attache  a  la  hampe  d'une  lanoe. 
comme  il  ressort  du  passage  meme  que  nous  avons  sous  les  yeux: 

Heter  aber  mine  rise 

Nu  ze  disen  stunden 

An  sinen  schaft  gebunden  .... 

II.  1.  3 


34  ^^y 

eux,  ce  n'est  point  la  nymphe  Juturne  qui  rallumo  la  guerro; 
c'est  tout  simplement  un  chevalier  de  la  cite  qui  fait  honte 
ä  scs  compagnons  de  laisser  ainsi  Turnus  s'exposer  pour 
eux  tous  et  engage  de  nouveau  la  lutte  en  tuant  un  Troyen. 
La  melee  devient  generale,  Latinus  s'enfuit: 

Entre  ses  bras  porte  ses  dex,  Her  nam  sinen  liebsten  got, 

Tl  ne  les  tenoit  mie  ä  tex  Der  andern  aller  her  vergaz, 

Qu'il  li  peussent  rien  valoir,  Hern  konde  niht  gedenken  baz, 

Ne  nul  garaut  par  als  avoir;  Wau  als  im  sin  zageheit  riet: 

En  tost  fair  mius  se  fioit  Hern  trouwete  genesen  niet, 

Qn'en  tos  les  dex  que  il  portoit.     Daz  herin  gehelfen  mohte, 
(f*.  HO,  r,  b,  50  et  sqq  )  Her  hitb  sich  ze  flöhte. 

(p.  312,  V.  34  et  sqq.) 

Eneas,  sans  armes,  se  jette  entre  les  combattants  et 
crie  ä  ses  soldats  de  cesser  cette  lutte  impie;  niais  il  est 
blesse  au  bras.  Ascanius  et  ses  barons  Teniportent  dans 
sa  tente,  et  appellent  Yapis  „un  bon  mire  qui  estoit  en 
l'ost".  Celui-ci  ne  put  d'abord  retirer  de  la  blessure  le 
fer  de  la  fleche;  il  resistait  aux  tenailles  et  aux  ferrements 
„Et  Eneas  crioit  forment".  Yapis  eut  alors  recours  au 
„dytan",  et  lorsqu'il  l'eut  detrempe  et  fait  boire  au  blesse, 
„la  sajete  s'en  est  volee"  et  la  plaie  fut  guerie. 

Li  djtan  est  de  graut  vertus; 
Et  li  kievreus  a  tel  natnre, 
Quant  navres  est,  tot  ä  droiture 
Cort  al  dytan,  ä  sa  mecine, 
Soit  de  foelle  soit  de  racine: 
Tres  qiril  en  a  le  col  passe, 
II  a  le  mal  tot  oldie; 
Et  se  li  fers  ii  est  el  cors, 
Par  ce  Ten  estuet  aler  fors. 
(f.  111,  r,  a,  56  et  sqq.) 

Virgile  explique  autrement  la  guerison  d'Enee;  il  en 
fait  honneur  ä  Venus  qui  va  elle-merae  cueilHr  sur  le  mont 
Ida  le  dictarae  (non  illa  feris  incognita  capris  Gramina) 
et  enveloppee  d'un  nuage,  distille  sur  la  plaie  les  sucs  bien- 
faisants.  Quant  ä  Veldeke,  il  bannit  de  son  recit  tout 
merveilleux:  Lapis  (sie)  retire  tout  naturellement  avec  une 
pince  le  fer  de  la  plaie,  applique  sur  la  blessure  un  onguent, 
et  le  heros  n'eprouve  plus  de  douleur. 


Henri  de  VeUleke  et  Benoit  de  Saiute-Mort'.  35 

Cependant  Turnus  s'etait  empresse  de  mettre  ä  profit 
l'absence  de  son  rival.  Des  qu'il  l'avait  vii  disparaitre  du 
champ  de  bataille,  il  s'etait  elance  sur  son  cheval,  et  de- 
tordant  son  euseigne,  il  s'etait  mis  ä  faire  des  Troyeus 
un  graud  carnage.  Neptanabus  (personuage  inconnu  ä  Vir- 
gile)  avait  ose  le  defier,  mais  il  avait  paye  de  sa  vie  son 
audacieuse  provocation.  Le  retour  dEueas  mit  seul  uu 
terme  aux  exploits  du  chef  des  Rutules.  Les  Troyens  re- 
prennent  le  dessus,  et  Turnus  evite  son  redoutable  adver- 
saire, 

Car  molt  li  ert  mal  ä  fuir,  Hern  wolde  sterben  dannoch, 

N'il  ne  voloit  encor  morir.  Uude  floucb,  uugerne  jedoch. 

Mais  quand  il  voit  les  murs  de  Laurente  menaces  par  les 
vainqueurs  qui  dejä  lancent  dans  la  ville  des  torches  in- 
cendiaires,  il  est  saisi  de  honte,  et,  rassemblant  ses  barons, 
il  leur  declare  qu"il  va  combattre  Eneas: 

Mius  voll  em  bataille  morir  E  danne  icb  die  schände 

Qua  vis  ne  recreans  fuir.  Dole  in  diseme  lande 

Von  ime  an  minem  libe, 
Oder  daz  her  mich  vertribe, 
Ich  wil  e  kiesen  den  tot. 

II  court  donc  vers  la  ville  et  va  s'offrir  ä  son  rival:  aussi- 
töt  la  melee  cesse,  et  les  troupes  des  deux  nations  se  ran- 
geut  de  chaque  cote,  laissant  entre  elles  uue  grande  place. 

Le  combat  de  Turnus  et  d'Eneas  se  passe  d'abord 
comme  tous  les  duels  chevaleresques.  Les  deux  adversaires 
s'assaillent  ä  coups  de  lances  et  se  demontent  mutuelle- 
ment;  puis  ils  tirent  leurs  epees  et  continuent  la  lutte  ä 
pied.  Le  glaive  de  Turnus  se  brise;  il  fuit,  poursuivi  par 
Eneas.  Une  pierre  enorme  s'offre  ä  sa  vue,  il  la  saisit  et 
la  Jette  contre  son  ennemi;  mais  celui-ci  n'est  pas  atteint, 
et  de  sa  lance  qu'il  avait  ramassee,  il  perce  la  cuisse  du 
Itutule.  L'infortuue,  renverse  sur  le  sol,  demande  merci, 
et  en  signe  de  sa  defaite,  presente  son  casque  au  vaiu- 
queur^).  C'est  alors  qu'Eneas  voit  briller  Tanneau  de  Pal- 
las  au   doigt  du  suppliant,   et  cette  vue  lui  rend  toute  sa 


'  )  Ce  detail  inte'ressant  a  ete   omis  par  Veldeke. 


36  Pey 

colere.  „Je  t'aurais  f;iit  grace  de  la  vie,  lui  dit-il,  mais 
cet  anneau  me  rappelle  Pallas  que  tu  as  occis;  je  ne  te 
tuerai  pas,  mais  je  vengcrai  Pallas.  En  parlant  ainsi,  il 
le  frappa  du  glaive  que  Vulcain  avait  forge, 

Em  prist  le  cief,  Pallas  venja.         Daz  houbet  her  im  abe  sliich. 
(f.  111,  V,  c,  4.)  (p.  331,  V.  38.) 

L'Eueide  etait  finie;  et  il  semble  que  le  trouvere  et 
son  imitateur  auraient  du  s'arreter  lä;  mais  les  romanciers 
du  moyen-äge  n'ont  pas  Thabitude  de  quitter  si  brusque- 
ment  leurs  personnages.  Ils  nous  fout  douc  assister  aux 
suites  du  combat,  et  nous  montrent  Eneas  concluant  la 
paix  avec  Latinus  et  promettant  d'epouser  sa  lille,  dans 
huit  jours,  selon  Benoit,  dans  quinze  suivant  Veldeke ;  apres 
quoi,  il  retourna  dans  son  carap,  sans  entrer  dans  Laurente. 
Quand  Lavine  vit  qu'Eneas  s'eloignait  sans  la  venir 
saluer,  eile  eu  fut  affligee  et  plus  eucore  blessee: 

Molt  par  lui  est  de  moi  petit; 
De  fol  plait  me  sni  entremise; 
N'a  so[i]ng  de  moi  en  mile  guise. 
Or  ara  par  le  nom  de  moi 
Sa  terre  et  le  regne  le  roi; 
Et  se  il  a  tote  Tonor, 
Asses  li  est  pou  de  m'amor. 
II  est  tenans  de  m'irete;  ' ) 
Asses  m'en  rnenra  plus  fierte, 
Toruera  moi  en  val  desos; 
II  en  ara  les  castiaus  tos; 
Je  ne  m'arai  de  cot  aidier. 
Si  me  demenra  grand  dangier; 
Et  s'il  m^aime  ne  poi   ne  graut, 
Tos  tans  me  fera  il  semblant 
De  grant  orguel  et  de  fierte.  - 
Asses  m'ara  tost  reprove 
Que  de  s'amor  fui  prins  altiere  etc. 
(f.  111,  V,  c,  34  et  sqq.) 

Dans  Veldeke  Lavine  tient  un  langage  moins  fier  et 
son  monologue  est  beaucoup  moins  long.  Elle  ne  se  pre- 
occupe  pas  de  l'avenir,   eile  n'entre  pas  dans  ces  conside- 

' )  Ce  vers  et  les  huit  suivants  nous  ont  ete'  fournis  par  les  manuscrits 
7515,  et  6737.     Le  no.  7535  dtait  ici  eVidemment  incomplet. 


Henri  de  Veldcke  et  Benoit  de  Sainte-More.  37 

rations  qu'on  pourrait  presque  appeler  politiques,  et  se 
plaint  seuleraent  de  FiiidifFerence  qu'on  lui  temoigne  dans 
le  moment.  II  pense  sans  doute,  se  dit-elle,  qu'il  n'a  pas 
besoin  de  se  deranger  et  qu'il  me  verra  bien  assez  plus 
tard  : 

Her  denket  lilite  in  sinem  mut: 

Lebe  dir  sanfte,  ez  is  dir  gut, 

La  dir  sin  niht  ze  gach, 

Du  gesihst  si  dicke  her  nach.  (p.  333,  v.  33.) 

Eneas  de  son  cote  reacrettait  d'avoir  fixe  ä  un  terme 
si  eloigne  son  mariage  avec  Lavine;  il  se  reprochait  sur- 
tout  de  n'avoir  pas  ete  voir  la  pucelle  apres  la  bataille: 

Molt  grant  folie  fis  sans  faille,  Als  schiere  als  ich  den  sige  gewan, 

Qiie  jo,  loes  apres  la  bataille,  Daz  ich  zu  ir  niene  reit, 

En  es  le  pas  n''alai  ä  li;  Daz  was  ein  michel  bosheit 

Meflais  li  sui,  pardon  li  pri.  Unde  sal  mich  immer  rouweu. 
(f».  112,  r,  a,  59  et  sqq.)  (p.  334,  v.  36  et  sqq.) 

Ces  regrets  et  ces  reproches  occupent  dans  Benoit  plus 
de  Cent  soixante  vers;  ils  sont  moins  developpes  dans  Vel- 
deke  qui  parait  avoir  eu  moins  de  goüt  que  le  poete  fran- 
9ais  pour  les  subtilites  de  la  metaphysique  amoureuse.  En 
revanche  le  minnesinger  raconte  avec  plus  de  details  que  le 
trouvere  les  ceremonies  et  les  fetes  qui  accompagnerent  le 
mariage  d'Eneas  avec  Lavine.  Nous  trouvons  meme  ici 
chez  lui  un  petit  episode  que  nous  avons  cherche  en  vain 
dans  les  manuscrits  fran^ais:  Eneas  demande  ä  Latinus,  peu 
de  jours  avant  les  noces,  la  perraission  de  venir  voir  sa  fian- 
cee;  entrevue  des  deux  amants;  Eneas  donne  ä  la  jeune  fiUe 
un  anneau  d'or,  et  de  retour  dans  son  camp,  il  lui  envoie 
encore  plusieurs  bijoux.  Fureur  d'Amate  quand  eile  voit 
approcher  une  union  qui  lui  est  odieuse;  apres  avoir  eclate 
en  invectives,  eile  va  se  jeter  sur  son  lit,  oü  eile  resta 
jusqu'ä  ce  que  la  mort  vint  lui  glacer  le  coeur.  Cet  epi- 
sode qui  compte  ä  peu  pres  deux  cents  vers  a-t-il  ete 
imagine  par  Veldeke?  ce  n'est  assurement  pas  impossible, 
et  nous  ne  voudrions  pas  pretendre,  malgre  la  sterilite  dont 
il  a  fait  preuve  dans  tout  le  cours  du  poeme,  qu'il  füt  ab- 
solument  incapable  d'inventer  quelqne  chose.  Mais  la  fin 
du   roman    oÜie   dans   plusieurs   de  nos  manuscrits  des  la- 


38  Pey 

cunes  considerables  ou  de  notables  divergences.  Noiis  11- 
sons  par  exemple  duns  le  no.  6737  qu'avant  sou  mariage 
Eneas  envoja  a  Lavine  un  anneau  gage  de  soii  amoiir; 
et  que  celle-ci  ä  son  tour  fit  porter  a  son  dru  un  saphir 
et  un  diamant,  en  joignant  ä  ce  cadeau  des  commentaires 
mystiques  sur  ces  pierres  symboliques.  Cette  correspon- 
dance  entre  les  deux  amants,  cet  echange  de  presents  dont 
il  n'est  point  question  dans  les  no.  7535  et  7515,  nous 
rapproche  singulierement  du  recit  de  Veldeke.  Quant  ä 
la  mort  d'Amate  eile  est  racontee  par  Virgile,  et  Ton  pour- 
rait  croire  que  notre  minnesinger  s'est  inspire  ici  directe- 
meut  de  l'epopee  latine;  mais  cette  hypothese  nous  parait 
en  contradiction  avec  les  resultats  du  scrupuleux  examen 
auquel  nous  venons  de  nous  livrer,  et  nous  aiiuons  mieux 
supposer  que  Veldeke  a  eu  entre  les  mains  une  copie  du 
Roman  d'Eneas  plus  complete  que  toutes  Celles  que  nous 
avons  pu  consulter. 

Lorsque  le  prince  troycn  eut  epouse  Lavine,  continue 
Benoit,  il  fut  rhomme  le  plus  joyeux  du  monde, 

Et  Lavine  recuidoit  bieu  Nu  duhte  frowen  Laviuen 

Que  uule  feine  u'eust  bien  Die  lieben  brut  sine, 

Fors  li;  nus  hoin  ue  p<';ust  dire,       Do  sie  ir  lieben  man 
Que  nule  cose  en  fust  ä  dire,  Nach  ir  willen  gewan 

Que  il  n'eust  tot  aconipli.  Und  trute  baz  danne  ir  lib, 

(f.  112,  V,  a,  24  et  sqq.)  Si  duhte  daz  alliu  wib 

Ane  froude  wären, 
Die  solher  minne  enbären. 
Die  si  hete  zaller  zit 
Ane  hüte  und  ane  strit. 
(p.  348,  V.  29  et  sqq.) 

Les  deux  poemes  se  terminent  par  une  geuealogie  des 
descendants  d'Eneas;  Fenumeration  est  raoins  longue  dans 
Benoit  que  dans  Veldeke;  il  s'arrete  ä  Romulus  taudis  que 
son  imitateur  reiuonte  jusqu'ä  Julius  Cesar,  qui  fut  assas- 
sine  ä  Eome  par  les  Senateurs  „Senätore  ez  taten",  et 
jusqu'ä  l'empereur  Augustus  sous  qui  vint  au  nionde  le 
fils  de  dieu: 

Sin  gnäde  sal  es  wählen 

Und  sal  uns  gesterken 

An  solichcB  werken, 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  39 

Als  uns  zer  scHe  gut  si. 
Ameu  iu  uomiue  domini. 
Le  ms.  7535  termine   le  Iloman  d'Eneas  par  ce  \evs: 
Siguor  furent  par  tot  le  niont 
(f».  112,  verso,  col.  b,  12.) 

et  coramence  immediatement  le  Roman  du  Brut: 

Qui  velt  oir  et  velt  savoir 
De  roi  en  roi  et  d'oir  en  oir 
Qui  eil  furent  et  d''ont  il  vinrent 
Qui  Engleterre  primes  tinreut  etc. 

Le  no.  6737  nous  offre  la  finale  suivante: 
L'istoire  faut,  il  n'i  a  plus 
Que  ä  metre  fuce  en  memoire. 
Or  nous  doinst  Dieus  du  ciel  la  gloire 
Du  cerubim  et  serafin; 
Ci  est  li  romans  ä  sa  fin. 
Explicit. 


Ce  qui  frappe  tout  d'abord  dans  le  Roman  d'Eneas, 
pour  peu  qu'ou  seit  au  courant  des  habitudes  de  nos  vieux 
poetes,  c'est  que  Tauteur  eutre  en  matiere  absolument 
ex  abrupto,  sans  aunoncer  le  sujet  qu'il  va  traiter,  sans 
indiquer  les  sources  oü  il  puise  ou  les  autorites  aux- 
quelles  il  s'en  refere,  sans  faire  le  moindre  appel  ä  la  cu- 
riosite  et  ä  Tattention  de  ses  lecteurs  ou  de  ses  auditcurs. 
De  cette  absence  complete  des  preliminaires  accoutumes 
on  a  conclu  avec  une  certaiue  vraisemblance  que  ce  poeme 
n'etait  pas  une  composition  independante,  mais  seuleraent 
une  suite  du  Roman  de  Troie  ' )  qui  le  preeede  dans  la 
plupart  des  manuserits,  et  dont  il  ne  fait  jusqu'ä  un  cer- 
tain  poiut  que  continuer  et  achever  le  recit.  Ceci  etant 
admis,  et  les  deux  poemes  etant  rapportes  ä  un  meme 
ecrivaiu,  nous  connaissons  l'auteur  de  l'Eneide  franpaise; 
il  s'est  nomme  plusieurs  fois  dans  le  Roman  de  Troie: 


'  )  Le  Roman  de  Troie ,  malgre  son  importance  et  son  interet ,  atteud 
cncore  un  editeur;  11  en  a  ete  donne  de  nombreiix  extraits  par  M.  Froin- 
mann  dans  le  curieiix  travail  qu'il  a  publie  recemment  sous  ce  titre:  Herbort 
von  Fritzlar  und  Benoit  de  Sainte-More.     Stuttgart   1857. 


40  I'ey 

Mais  Beneois    de  Sainte  More 

l/a  traiislalc  et  fait  et  tUt. 

(Ms.  7535,  f».  I.  lect.,  col.  c,  17  et  18) 

Jo  uen  sai  plus,  ue  plus  u'cu  dist 

Beueois  qui  cest  roraaus  fist. 

(Ibid.  83,  r,  b,  28  et  29). 
Chose  etrange!  ce  meme  Benoit  qui,  dans  son  premier  ou- 
vrage,  cite  a  chaque  pas  ses  deux  autorites,  Dares  et 
Dictys,  ue  nomme  pas  uue  seule  fois  Virglle  dans  le  se- 
cond;  de  Sorte  qu'ou  pourrait  croire  qu'il  a  travaille  sur 
uue  versiou  fraupaise  ou  bien  encore  sur  un  remaniement 
en  prose  latine  de  l'Eneide,  si  la  fidelite  avec  laquelle  il 
traduit  certaines  expressions,  certaius  details  de  style  ne 
prouvaient  jusqu'ä  l'evidence  qu'il  a  eu  reellement  sous  les 
yeux  le  texte  original.  Veldeke  au  contraire  iuvoque  sou- 
vent  le  temoignage  de  Virgile  que  selon  nous  il  n'avait 
pas  consulte,  et  les  mots:  „So  saget  Virgiliüs  der  mare", 
„so  zeit  Virgiliüs  der  helt"  reviennent  frequemment  dans 
ses  vers.  Parfois  aussi  il  s'en  refere  ä  une  autorite  ano- 
nyme qu'il  appelle  simplement  le  livre  „daz  büch^  et  sur 
laquelle  il  s'explique  assez  categoriquement  ä  la  fin  de  son 
poeme  : 


Daz  is  genügen  kuntlich, 
Als  ez  da  tihte  Heinrieb, 
Derz  üzer  welschen  Lüchen  las. 
Da  ez  von  latiue  getibtet  was 
AI  nach  der  wärbeide. 


Ob  daz  gelogen  niene  was. 

So  wil  her  uuscboldich  sin: 

AI  is  ez  welsch  und  latin 

Ana  missewende.  (p.  354). 
Quel  est  ce  „welschez  buch"  oü,  de  son  propre  aveu, 
notre  minnesinger  a  puise  tous  les  details  de  son  recit? 
Le  premier  editeur  de  Veldeke,  Müller  a  cru  que  s'etait  un 
poeme  Italien;  son  second  editeur  a  soutenu  avec  raison 
que  ce  devait  etre  un  poeme  franpais;  et  nous  venons  dirc 
a  notre  tour,  sans  craindre  d'etre  contredit  par  nos  Icc- 
teurs:  ce  livre  welche  c'est  le  Ronian  d'Eneas:  Heinrich's 
Vorbild  ist  wieder  aufiiefunden. 


Ileurl  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More.  41 

Quant  ä  cette  autre  question  que  Louis  Ettmüller  so 
posait  avec  le  regret  de  ne  pouvoir  la  resoudre :  Dans  quelle 
mesure  le  minnesinger  a-t-il  wüte  le  trouvere  (wie  Hein- 
rich zu  seinem  Vorbilde  sich  verhalte)?  nous  croyons  y 
avoir  suffisamment  repondu  par  l'analyse  comparative  qu'on 
vieut  de  lire,  et  nous  nous  contenterons  ici  de  resumer 
en  peu  de  mots  les  resultats  de  notre  travail. 

Au  premier  abord  VEnelde  allemande  semble  plus  lon- 
gue  que  le  Roman  cVEneas;  celui-ci  n'a  que  10,417  vers,  tan- 
dis  qu'elle  en  renferme  13,268. 

Cependant  Henri  de  Veldeke  ecourte  la  plupart  du 
temps  l'oeuvre  du  trouvere.  Benoit  avait  ecarte  l'interven- 
tion  des  dieux  et  en  general  le  merveilleux  payen,  niais  il 
avait  coDserve  et  traduit  meme  avec  une  certaine  complai- 
sance  un  certain  nombre  d'allegories  classiques;  celles-ci 
ont  ete  ä  leur  tour  eliminees  par  notre  minnesinger.  Voyez 
par  exemple  ce  portrait  de  la  Fortune: 

Fortune  torne  en  molt  poi  d'eure, 
Qui  rit  al  main  al  vespre  pleure; 
AI  soir  est  laide,  al  niatia  bele, 
Si  com  el  torne  sa  roele: 
Qui  ele  met  un  jor  desus 
L'autre  le  retrebuce  jus; 
De  tant  com  el  l'a  mis  plus  halt 
Tant  prent  il  aval  grignor  salt. 

Ou  bien  encore  celui  de  la  Renommee: 
Fame  est  molt  morvillose  cose: 
Ele  ne  fine,  ne  repose: 
Mil  bouces  a  dont  el  parole, 
Mil  oels,  mil  eles  dont  el  vole, 
Mil  o'ies  dont  ele  orelle, 
S'ele  ot  dire  nule  mervelle 
Que  ele  pulst  avanl  nonchier. 
Ele  ne  fiue  de  gaitier: 
Se  dune  den  set  taut  ne  quaut 
De  molt  petit  fet  ases  grant  etc. 

Ou  cette  deseription  des  portes  de  TEnfer; 

Dens  grans  portes  a  en  infer, 
N'a  en  Tuue  ne  fust  ne  fer; 
Li  une  porte  ert  eboriuc, 
Et  l'autre  apres  si  est  corniue ; 


42  Pey 

Par  ces  portes  issent  li  soiige: 

Et  eil  qui  (oriieut  ü  mciisoiigc 

Vienent  par  le  portc  eborine, 

Li  voir  issciit  par  le  coruine. 
Tout  cela  a  disparu  de  TEneide  allemande.  II  en  est 
de  iiieme  de  plusieurs  passages  de  Virgile  justement  celebres, 
de  plusieurs  traits  fameux  que  le  trouvere,  comme  s'il  en 
avait  senti  la  beaute,  s'est  efforce  de  traduire  de  son  mieux, 
par  exemple  le  magnifique  „intentant  omnia  mortem"  qui 
acbeve  si  bien  le  tableau  de  la  tempete: 

Et  cieis  et  mcrs  lor  promet  mort; 

et  le  „forsan  et  haec  olim  meminisse  juvabit"  qu'il  rend 
ainsi  : 

Ca  avant  vous  delitera 
Quant  il  vous  en  rememberra; 

Ne  les  cherchez  pas  dans  Henri  de  Veldeke,  il  les  a  im- 
jiitoyablement  supprimes.  Comment  se  fait-il  donc  qu' apres 
tant  de  suppressions  et  nous  pourrions  dire  de  mutilations, 
son  poeme  offre  encore  un  plus  grand  nombre  de  vers  que 
le  poeme  de  Benoit? 

D'abord  il  faut  reconnaitre  que,  si  Veldeke  abrege  le 
plus  souvent  son  modele,  il  l'amplifie  aussi  de  temps  en 
temps.  II  n'introduit  pas  d'idees  nouvelles,  mais  il  era- 
ploie  plus  de  mots  pour  exprimer  les  memes  idees.  II 
n'imagine  point  de  faits,  il  n'invente  pas  d'incidents ,  mais 
il  developpe,  il  explique  et  commente.  Quelquefois,  comme 
dans  le  portrait  de  la  Sibylle,  il  surcharge  une  peinture 
dejä  complete  et  multiplie  les  details.  Ailleurs  il  abuse  de 
l'enumeration,  et  doune  la  liste  de  toutes  les  pierres  pre- 
cieuses  qui  devaient  orner  le  bouclier  d'Enee:  emeraude, 
rubis,  topaze  et  sardoine,  crysolithe  et  amethyste,  grenat 
et  Saphir,  il  n'en  oublie  pas  une,  tandis  que  Benoit  avait 
dit  seulement; 

D'uu  vert  topasse  fii  li  bocle^ 

Sus  eu  l'orle  ot  .1.  escarbocle, 

Qui  par  nuit  jcte  tel  clarte, 

Come  solax  el  mois  d'csfe. 

Ensuite  il  emploie  tres  frequemment  un  procede  qui  eu- 
traiue  necessairement   dans   la   forme,   independamment  de 


Henri  de  Veldcke  et  Benoit  de  S<ainte-Morc.  43 

toute  araplifieation  du  fond,  d'assez  notables  longueurs:  ce 
procede  consiste  ä  couper  en  plusieurs  aliueas  des  discours 
que  les  personnages  de  Benoit  debitent  tout  d'une  haieine. 
Citons  comme  specimen  le  monologue  de  Lavine  au  mo- 
raent  oü  Eneas  s'avance  contra  Turnus.  Dans  le  roman 
franpais  la  jeune  fille  se  reproche  en  une  quinzaine  de  vers 
qui  ne  fönt  qu'une  seule  et  meme  tirade  de  n'avoir  point 
envoye  ä  son  amant  une  de  ses  manches  ou  sa  guimpe. 
Chez  le  minnesinger ,  la  pucelle  reprend  sept  fois  haieine 
pour  prononcer  son  monologue  qui,  gräce  ä  ces  „dit-elle" 
et  „reprit-elle",  gräce  aussi,  il  est  vrai,  ä  un  nouvel  abus 
de  l'enumeration,  dure,  comrae  nous  l'avons  fait  remarquer 
plus  haut,  pendant  quatre-vingt-sept  vers:  „O  we,  sprach 
ßi,  ich  tumbe  . . .  ."  „Si  sprach:  het  her  min  härbant!..." 
„Aber     sprach     diu     junkfrouwe:     hete     her     doch    mine 

mouwe  . .."  „Heter,  sprach  si,  min  vingerlin "  „Si  sprach 

zem  andern  worde:  heter  nü  disen  borden  .  .  .  ."  „Si  sprach: 
Word  Eneas  erslagen  .  .  .  ."  „Si  sprach:  ich  bin  des  aber 
gewis  .  . . ." 

Eutin  le  vers  de  Veldeke,  souveut  materiellement  plus 
court  que  celui  de  Benoit,  est,  au  point  de  vue  du  sens, 
presque  toujours  beaucoup  moins  rempli.  Voilä  comment 
son  Eneide  quoique  renfermant  moins  de  choses  et  etant 
en  realite  notablement  plus  courte  que  l'Eneide  fran9aise, 
compte  cependant  pres  de  3000  vers  de  plus. 

On  voit  par  ce  qui  precede  ä  quoi  se  reduit  le  talent 
d'invention  dont  Henri  a  fait  preuve  dans  son  principal 
ouvrage:  son  style  et  sa  versification  ont-ils  plus  de  va- 
leur,  c'est  ce  que  ses  compatriotes  decideront  avec  plus 
d'autorite  que  nous;  mais  autant  que  nous  en  pouvons  ju- 
ger,  le  plus  grand,  le  seul  merite  peut-etre  de  ce  minne- 
singer c'est  d'avoir  ouvert  la  voie  parcourue  ensuite  glo- 
rieusement  par  d'autres,  d'avoir  ete  en  un  mot  le  precur- 
seur  des  Wolfram  et  des  Gottfrid.  Mais  voici  que  ce  me- 
rite meme  lui  est  reproche  comme  un  crime  par  l'auteur 
d'une  savante  et  utile  publication:  „Es  kommt  bei  Hein- 
rich von  Veldeke  noch  besonders  in  Anschlage  dafs  er  der 
erste  war,  der  ein  französisches  Vorbild  auf  deutschen  Bo- 


44  Pey 

den  führte,  und  mit  seiner  Nachahmung  der  ganzen  höfi- 
schen Unnatur  und  Albernheit  Bahn  brach.  Er  schuf  nicht 
einen  Stil,  sondern  eine  Manier,  die  wie  alle  Modesachen 
der  naturgemäfsen  Entwicklung  Einhalt  that,  und  auf  Ab- 
•wof^e  lenkte,  auf  welche  die  deutsche  Poesie  seitdem  im- 
nier  wieder  zurückgeworfen  ist. .  .  Die  Blüthe,  welche  von 
Veldeke  datirt  wurde,  ist  in  Wahrheit  ein  Verfall,  da  mit 
ihm  die  Herrschaft  des  Auslandes  über  das  Einheimische 
7Air  Geltung  gelangte"  (Deutsche  Dichtung  im  Mittelalter, 
p.  868).  L'arret  est  severe:  mais  nous  y  voyons  raoins 
un  jugement  serieux  et  reflechi  qu'une  boutade  inspiree  par 
un  sentiment  facile  ä  deviner.  II  n'y  a  pas  long-temps 
qu'un  ecrivain  eminent  deplorait  ici  meme,  ä  propos  du 
Poeme  du  Cid,  l'influence  exercee  sur  les  appreciations  de 
certains  critiques  par  les  suggestions  de  Tamour  propre  na- 
tional. Qu'il  nous  soit  permis  ä  notre  tour  de  regretter 
qu'un  savant  aussi  consciencieux  que  M.  K.  Gödeke  se 
soit  laisse  egarer  par  un  patriotisme  malentendu,  au  point 
de  mecounaitre  la  graudeur  d'une  des  plus  helles  epoques 
litteraires  de  l'Allemagne,  et  de  rabaisser  l'admirable  mou- 
vement  poetique  auquel  nous  devons  le  Parzival,  le  Titurel 
et  le  Tristan. 

Paris.  Alexandre  Pey. 


Zu  Seite  29. 

Turnus  est  pros,  sei  dois  amer.  Qui  me  die  que  est  amors? 

—  Je  ue  m'i  sai  pro  atorner.  —  Je  te  dirai  de  ses  dolors, 

. Et  tu  l'apren.  —  Dites  le  raoi  De  sa  nature  que  j'eu  sai; 

Que  est  amor?  —  Ne  sai  par  foi;  Bien  mc  sovient  que  je  amai; 

Je  ne  t''en  puis  nient  descrire.  A  paine  en  puet  dire  uient 

Qu''en  Sarai  donc  se  ne  l'oi  dire?  Qui  n'a  ame  et  qui  n'en  sent. 

Tes  cuers  faprenra  ä  amer.  S"^or  avoies  une  infermete 

—  Si  n'en  orai  altrui  parier?  Mieus  saroies  par  verite 

Tu  nel  soras  ja  par  parole.  Des  angoisses  que  sentiroies 

—  Tos  tans  en  quit  dont  estre  fole.  Et  des  dolors  que  aroies ; 

Ains  en  poras  tost  estre  aprise.  Qui  t'en  vouroit  donc  deniandcr 

—  Coufaitcment,  et  en  quel  guise?  IN'en  saroies  mieus  raconfer, 

—  Comeuce,  asses  eu  saras  puis.  Qui  ea  seroics  bien  cLertaine 

—  Et  je  conimcut,  quand  je  nc  truis  (^>uc  je  qui  en  seroie  saine, 


Henri  de  Veldeke  et  Benoit  de  Sainte-More. 


45 


0  je  mieus  le  diroie  ases? 

—  Est  dont  amors  infermetes? 

—  !Xenil,  raais  niolt  petit  en  falt, 
Une  fievre  quartaiue  valt; 

Pire  est  anior  que  fievre  agiie; 

^S^Vst  pas  retor  quant  ou  en  sue. 

D'amors  estuet  sovent  suer, 

Et  reffoidir,  fremir,  trambler, 

Et  sospirer  et  baailler, 

Et  perdre  tot  boire  et  manger, 

Et  dejeter  et  tressaillir, 

Muer  color  et  espasmir, 

Gieudre,  plaiudre,  palir,  penser, 

Et  soglotir,  vellier,  plorer; 

Ce  li  estuet  faire  sovent 

Cil  qui  bien  aime  et  qui  s'en  sent. 

Tels  est  amors  et  sa  nature. 

Se  tu  viels  metre  ta  eure, 

Sovent  t'estavra  eudurer 

Ce  que  tu  m^os  ci  raconter, 

Et  asses  plus.  —  ±\'ea  ai  que  faire. 

—  Porquoi?  —  N'en  puis  nient  mal 

traire. 

—  Cil  mals  est  dols,  ne  Peschiver. 

—  Ainc  de  bou  mal  n'oi  parier. 

—  Amors  n  est  pas  de  tel  nature 
Com  altres  mals.  —  Je  n'en  ai  eure. 

—  Et  ja  est  ce  tant  dolce  cose. 

—  Je  n'en  ai  soing. —  Or  te  repose: 
Ta  ameras  encor  ce  croi; 

Si  n'en  feras  nieut  por  moi. 


Ne  m'en  poras  longes  deceoir. 

Sei  puis  savoir  ne  apercevoir 

Que  ton  coeur  voelles  atorner 

AI  traitor  de  Troie  amer, 

A  mes  dos  mains  t'estuet  morir. 

Ce  ne  poroie  je  sofrir. 

Turnus  t'aime,  si  te  velt  prandre, 

Vers  lui  dois  tu  d'amor  entendre; 

Arnes  le,  fiUe,  —  Je  ne  sai. 

—  Je  fai  mostre.  —  Et  je  m''esmai. 

—  De  coi?  —  Del  mal,  de  la  dolor 
Qui  tostans  va  sivant  amor. 

—  Et  ja  est  ce  tels  soatume, 
Soef  trait  mal  qui  I'acostume. 
Se  il  i  a  un  poi  de  mal, 

Li  bien  s'ensuit  tos  par  ingal: 
Ris  et  joie  vient  de  plorer 
Et  grans  depors  vient  de  pasmer, 
Grans  liece  vient  de  sospir, 
Fresce  color  vient  de  palir; 
Baisier  vienent  de  baaillier, 
Embracemens  vient  de  vellier; 
Encore  suit  li  grant  dolcors 
Qui  tost  sane  les  mals  d'amors, 
Sans  erbe  boire  et  sans  racLne, 
A  cascun  mal  fait  se  mecine; 
Ni  estuet  metre  ongent  n'entrait. 
La  plaie  saine  que  il  fait; 
Se  il  te  velt  un  poi  navrer, 
Bien  te  sara  apres  saner. 
Garde  el  temple  com  faitcment  .  .  . 


46  Attiiidor  de  los  Rios 

Die  spanischen  Sprichwörter 

als  Element    der   Verskunst  betrachtet  ' ). 

Wenn  wir  nach  der  Untersuchung,  wie  das  Idiom  La- 
tiums  seine  ahe  Herrschaft  über  die  Menge  verliert,  indem 
CS  zur  todteu  Sprache  herabsinkt,  innehaheu,  um  das  be- 
ständige Bestreben  der  Vulgär-Sprachen ,  aller  der  ihnen 
vorausgehenden  Kulturelemente  sich  zu  bemächtigen,  ins 
Auge  zu  fassen,  so  mufs  unsere  Aufmerksamkeit  die  Frage 
fesseln,  was  in  jenem  fernen  Zeitalter  waren  und  sein  mufs- 
ten  die  refrcmes  ^  aclagios,  verbos ,  pahihras ,  reirayres^ 
exemplos,  fablillas,  proloquios  oder  die  Sprichwörter  {pro- 
verbios)  des  Volkes  (denn  mit  allen  jenen  Namen  wurden 
sie  während  des  Mittelalters  bezeichnet). 

Unter  drei  verschiedenen  Gesichtspunkten  aber  bieten 
sie  sich  dem  Studium  der  Kritik  dar:  1)  unter  dem  der 
Sprache,  2)  der  ästhetischen  Form,,  3)  des  Inhalts.  In  al- 
len diesen  Beziehungen  erscheint  die  Geschichte  der  Lite- 
ratur interessirt,  denn  in  allen  entdecken  wir  zahlreiche 
Spuren  des  Wegs,  den  dieselbe  durchlief,  von  jenem  Au- 
genblicke an  wo  die  Volkspoesie  die  Gesänge  des  rohen 
und  unwissenden  Volkes  formulirt,  bis  zu  dem,  wo  zu  ei- 
nem Erbgut  der  Gelehrten  die  vom  Volke  selbst  adoptirten 
Mittel  der  Darstellung  werden. 

Wir  werden  indessen  nicht  in  die  Versuchung  kom- 
men, die  Sprichwörter  als  einzige  Quelle  der  poetischen 
Formen  zu  betrachten,  eine  Theorie,  welche,  weil  allzu  an- 
mafsend,  ihre  Bedeutung  bereits  verloren  hat,  indem  sie 
von  den  modernen  Schriftstellern  vergessen,  ja  bisweilen 
selbst  verächtlich  zurückgewiesen  wird.  Diese  Theorie 
stellte  der  Benedictiner  Sarmiento  in  seinen  Memorias  para 
la  historia  de  la  poesia^)  auf,  ohne  Zweifel  mit  Rücksicht 
auf  die  Achtung,  welche  Juan  de  Valdes  in  dem  Diälogo 
de  las  lenguas  den  Sprichwörtern  zollte,  indem  er  sie  dort 


'  )  Excurs  aus    der  noch    ungedruckten  Historia  critica  de  la  literatzira 
espanola  (Parte  I,   tomo   II j    des  Verf. 
*  )  Numero  401. 


Die  .spanischen  Sprichwörter.  47 

als  den  wahren  Prüfstein  der  Eigenthümlichkeit  der  casti- 
lischen  Sprache  bezeichnete.  Aber  wenn  „unter  diesem  Ge- 
sichtspunkt die  Sprichwörter  am  meisten  sich  dadurch  em- 
pfehlen, dafs  sie  im  Volke  geboren  und  unter  den  alten 
Weibern  hinterm  Herde  aufgewachsen  sind'*,  wie  sich  der 
Marques  von  Santillana  ausdrückte,  der  erste,  welcher  daran 
dachte  jenen  zerstreuten  Schatz  zu  sammeln  ^ ) :  so  vergesse 
man  nicbt,  dafs  dieses  Volk  und  diese  alten  Weiber  durch- 
aus irgend  eines  Typus  oder  eines  Musters  bedurften,  wo- 
nach sie  sich  richteten,  als  sie  den  Maximen,  Rathschlä- 
gen  und  Sentenzen,  die  in  den  Sprichwörtern  niedergelegt 
sind,  Gestalt  gaben,  und  dafs  in  der  Ueberlieferung  dieser 
Typus  existirte,  von  der  Menge  mit  Liebe  gepflegt,  wie 
eine  von  den  Vorfahren  überkommene  geistige  Erbschaft. 
Doch  mufs,  wenn  schon  nicht  aLs  Entstehungsgrund  (prin- 
cipio)  der  Verskunst,  dieses  kostbare  Kulturelement  als  ein 
Spiegel  unsere  Blicke  fesseln,  in  welchem  die  Form  der 
Volkspoesie  in  derselben  Weise  und  mit  derselben  Kraft 
sich  reflectirt  und  abzeichnet,  als  wie  dort  die  Sprache  zur 
Anschauung  kommt,  indem  die  eine  wie  die  andre  der  Er- 
fahrung und  dem  gesunden  Verstände  des  Volkes  als  recht- 
mäfsiger  Dollmetsch  dienen.  Unter  jenem  dreifachen  Ge- 
sichtspunkte also  verdienen  die  castilischen  Sprichwörter 
eine  ausgezeichnete  Stelle  in  den  Untersuchungen  der  An- 
fänge der  vaterländischen  Literatur,  und  in  keiner  andern 
Absicht  nehmen  wir  uns  vor  sie  zu  prüfen. 

Vor  der  Bildung  der  Vulgärsprachen  sind  in  der  Spra- 
che und  der  Verskunst  der  Gelehrten  die  Axiome,  Senten- 
zen, Aphorismen  und  Maximen,  die  sich  bald  auf  die  Re- 
ligion, bald  auf  die  Wissenschaft,  bald  auf  die  Moral  be- 
ziehen, niedergelegt  worden,  indem  alle  diese  Lehren  sich 
darboten  als  eine  Frucht  der  Studien  der  Gelehrten  und 
als  ein  Band  zwischen  der  Wissenschaft  derselben  und  je- 
ner instinktmäfsigen  Neigung  des  Volks,  auch  ohne  die  nö- 
thige  Urtheilskraft,  seine  intellectuelle  Lage  zu  verbessern. 


' )  Siehe  seine  Obras,  von  mir  herausgegeben,  p.  504,  und  die  Origenes 
de  la  lengua  espanola  von  Mayans,  Tome  II  am  Ende. 


48  Anmdor  de  los  Bios 

Wohl  wissen  wir,  dafs  die  Form  des  Spriehwortes  (rcfran) 
oder  des  Spruches  (adagio)  eine  den  Menschen  überhaupt 
eigenthümhche  ist,  die  sie  von  Generation  zu  Generation 
als  ein  kostbares  Erbe  überliefern;  auch  dürfen  wir  in  die- 
ser Beziehung  nicht  vergessen,  dafs  so  gelehrte  Männer, 
wie  Juan  de  Mal-Lara,  ihren  Ursprung  in  das  fernste  Al- 
terthum  verlegen,  namentlich  wo  sie  von  den  castilischen 
handeln:  aber  obwohl  wir  zugestehn,  dafs  das  Sprichwort 
der  erste  Ausdruck  der  Wissenschaft  und  der  Philosophie 
aller  Völker  sein  mufste,  denn  anders  zu  denken  würde 
absurd  sein,  mufs  man  doch  beachten,  dafs,  indem  ein  Zeit- 
alter dem  andern  diese  Erstlinge  der  Beobachtuno;  und  Er- 
fahrung  vererbte,  es  ihm  auch  die  Verpflichtung  aufzule- 
gen schien,  ihre  Form  zu  verbessern  und  zu  vervollkomm- 
nen, unter  welchem  Titel  allein  der  Niefsbrauch  legitimirt 
werden  konnte.  Nichts  anderes  geschieht  in  Betrefi'  des 
griechischen  und  römischen  Alterthums,  wie  sehr  auch  der 
Verfasser  des  Dialogo  de  las  lenguas  zu  behaupten  sich 
bemüht,  dafs  die  Sprichwörter,  welche  jene  Idiome  als  Mit- 
tel des  Ausdrucks  haben,  ,.  unter  gelehrten  Leuten  entstan- 
den, und  in  Büchern  von  grofser  Weisheit  gefeiert  worden 
wären". 

Das  Si^richwort,  stets  volksthümlich,  entsteht,  wo  im- 
mer der  Instinkt  der  Selbsterhaltung  die  Erfahrung  zur 
Lehrerin  nimmt;  es  wächst  unter  dem  Volke  als  eine  na- 
türliche Formel  des  Beweisgrundes,  worin  das  Gedächtnifs 
die  Kunst  oder  Gewohnheit  zu  denken  ersetzt;  es  pflanzt 
sich  fort  in  der  Nation  als  der  ächte  Ausdruck  des  ge- 
meinsamen Bewufstseins ,  die  Fehler  verbessernd  und  die 
Meinung  der  Menge  erleuchtend  und  lenkend;  zuletzt  ge- 
langt es  dahin,  dem  Alter  gewissermafsen  ein  Priester-  und 
Lehrerthum  zu  verleihen,  indem  es  dasselbe  mit  dem  dop- 
pelten Heiligenschein  der  Tugend  und  Wissenschaft  um- 
gibt. 

In  dem  dem  Grabe  nahen  Alter  wirkt  mit  gröfserer 
Kraft  der  Instinkt  der  Erhaltung;  und  wenn  es  der  Ueber- 
zeuirunar  von  seinem  nahen  Ende  sich  nicht  verschliefsen 
kann,    strebt   es  das  ganze  in  der  Schule  des  Lebens  mit 


Die  ppaiiisclicn   Spricliwörtor.  49 

Kosten  erworbene  Kapital  der  Jugend  zu  übermachen,  da- 
mit sie,  sein  Andenken  segnend,  die  Geftihren  des  Lebens 
vermeide  oder  die  Lehren  seiner  reichen  Erfahrung  prak- 
tisch ausführe.  Nachdem  die  ersten  von  der  Menschheit 
gewonnenen  Begriffe  also  vergliedert  worden  sind,  das  Ur- 
theil  eines  jeden  Volkes  über  das  Gute  und  Schlechte,  über 
das  Gerechte  und  Ungerechte,  das  Nützliche  und  Unnütze, 
das  Nothwendige  und  Ueberflüssige  mehrfach  bestätigt,  die 
Lehre  in  der  Gestalt,  welche  am  meisten  die  Vernunft  be- 
friedigt und  am  besten  dem  ungebildeten  Gedächtnisse  sich 
anbequemt,  abgezogen  und  aufbewahrt  worden:  kommt  der 
Augenblick,  in  welchem  die  Literatur  und  die  Wissenschaft 
in  neue  Regionen  sich  erhebend  mit  einem  glänzenderen 
Gewände  alles  bekleiden,  was  sich  vordem  von  Kunstfer- 
tigkeit entblöfst  und  ohne  einen  andern  Schmuck  zeigte, 
als  die  Einfalt  der  Wahrheit,  welche  ihm  seinen  Werth 
gab.  Auf  solche  Weise  entstanden,  wurden  überliefert  und 
vervollkommneten  sich  die  Sprichwörter,  welche,  nach  Juan 
de  Mal-Lara'),  Aristoteles  „Rehquien  alter  Weisheit"  nannte, 
auf  dem  Boden  von  Griechenland  und  Rom,  ebenso  wie  sie 
unter  den  orientalischen  Völkern  nach  dem  Ausspruche 
der  heil.  Schrift  entstanden  waren  und  sich  vervollkommnet 
hatten.  Aber  nachdem  die  Literatur  der  Griechen  und 
Römer  auf  den  Gipfel  ihres  Glanzes  sich  erhoben,  ver- 
mehrten auch  die  Sprichwörter  durch  die  Schönheiten  einer 
ebenso  geglätteten  als  treffenden  Ausdrucksweise  ihren 
Werth,  und  wurden  nun  von  den  Gelehrten  in  ihren  Kreis 
gezogen,  die  in  ihren  Werken  sie  verherrlichten,  bald  ih- 
ren Werth  einfach  aufweisend,  bald  durch  gelehrte  Com-- 
mentarien  sie  erläuternd.  Aber  weil  die  äufsern  Formen 
sich  verändert,  ward  darum  nicht  auch  das  Wesen  der  in 
den  Sprichwörtern  niedergelegten  Lehre  verfälscht,  denn, 
obschon  erläutert  und  erklärt  von  den  Philosophen  und 
Dichtern,  wurden  sie  von  Neuem  zum  ständigen  Gebrauch 
des  Lebens  verwandt.  „Obgleich",  sagt  Mal -Lara,  „die 
Sprüche,  welche  das  Volk  hat,  voll  der  tiefsten  Philosophie 


'  )  Philosophia  vulgär,   preambulo  II. 
IL    1. 


^  Amailor  de  los  Kio» 

sind,  wurden  sie  doch  vulgares  genannt,  weil  sie  in  das 
Volk  überf^oo-angen  und  in  allgemein  verständlichen  Wor- 
ten ausgedrückt  waren,  und  zwar  der  Art,  dafs  es  unnö- 
thio-  ist,  dasselbe  aus  dem  Munde  des  Lehrers  selbst  zu 
hören"  '). 

Weit  entfernt  also,  unter  den  Gelehrten  entstanden  zu 
sein,  wie  der  Verfasser  des  Diälogo  de  las  lenguas  annimmt, 
entsprofsten  die  Sprichwörter  der  Griechen  und  Römer  viel- 
mehr dem  Schoolse  des  Volks,  und  verschönert  später  durch 
glänzende  literarische  Formen,  wurden  sie  von  Neuem  ein 
Erbo-ut  der  Menge,  von  Jahrhundert  zu  Jahrhundert  bis 
zu  den  entferntesten  Generationen  wandernd. 

Auf  keinem  andern  Wege  auch  pflanzen  sie  sich  fort 
und  bürgern   sich  ein  unter   den  Völkern  des  Mittelalters, 


')  ^Aunque  las  proposiciones  que  el  vulgo  tiene  (decia  Mal-Lara")  sean 
de  lo  mas  ultimo  de  la  philosophia,  llamaronse  vulgares,  por  dadas  ya  al 
vulgo  y  puestas  en  vocablos  resgebidos  y  entendidos  comunmente ,  en  tal 
manera  que  no  es  menester  oir  aquello  de  la  boca  del  mismo  maestro." 
Philosophia  vulgär,  preamb.  I.  Dieses  selbe  Gesetz  erkennen  unzweifelhaft 
die  Sprichwörter  in  allen  Sprachen  an,  mögen  wir  sie  bei  den  Indern,  He- 
bräern und  Chaldäern,  bei  den  Persern  und  Arabern,  oder  bei  den  Griechen 
und  Römern  betrachten.  In  der  Bibel  mit  dem  Namen  maschdl,  von  den 
Arabern  mit  dem  mistlon  bezeichnet,  bei  den  Bewohnern  des  hellenischen 
Archipelagus  nagm/ila,  bei  den  Römern  adagium  und  proverhium  genannt, 
haben  sie  in  allen  Ländern  denselben  Ursprung  und  dieselbe  Entwicklung. 
In  Spanien,  obwohl  wir  später  noch  darlegen  werden,  wie  und  auf  welchem 
Wege  sie  der  Formen  sich  bemächtigten,  mit  welchen  sie  auf  unsere  Zeit  ge- 
kommen sind  —  konnten  sie  nicht  in  einer  besondern  Weise  erscheinen :  dies 
beweist,  abgesehn  von  vielen  andern  philosophischen  Gründen,  der  Name  re- 
fran,  welcher  vor  allen  andern,  die  sie  im  Mittelalter  führten,  sich  erhalten 
hat.  Das  Wort  refran,  welches  unmittelbar  aus  dem  lateinischen  referant 
entspringt,  zeigt  die  relacion,  referencia  oder  trasmision  einer  Maxime  oder 
eines  Ausspruchs  (dicho)  an,  welcher  den  unmittelbaren  Vortheil  des  Indivi- 
duums zum  Gegenstand  hat,  das  ihn  wiederholt  und  das,  von  dem  Eifer  der 
Selbsterhaltung  geleitet,  in  dem  fremden  Beispiel  eine  heilsame  Lehre  (refe- 
rirend  [refiriendo  —  indem  es  berichtet,  oder  bezieht])  sucht.  Einen  identi- 
schen Gebrauch  hatten  das  lateinische  adagium  (quasi  circum  agium)  und  die 
Sprichwörter  der  erwähnten  Völker. 

(Dagegen  sagt  Diez  (Etyniol.  Wörterb.  284):  „Rcfranh  (prov.)  ist  von 
refranher,  sowie  refrain  vom  altfr.  refraindre,  wohin  schon  Raynouard  sie 
ordnet,  beide  Verba  von  (lat.)  re-frangere  wiederholt  brechen,  romanisch 
."iuch  moduliren,  herabstimmen  imd  dergl."  Vgl.  über  diese  Etymologie  aufser 
Raynouard,  Lexique  III,  p.  338,  Heyse,  Studia  Romanensia,  Berolini  1852, 
p.  G  f.  und  Wackerriagel ,  Altfr.  Lieder  und  Leiche,  p.  181.  Das  spanische 
refrnn  aber  wird  unseres  Erachtens  dieselbe  Abstammung  als  das  prov.  refranh, 
durch  dieses  wahrscheinlich  sogar  vermittelt,  haben.        Anm.  des  Herausgebers. ) 


Die  spanischen  Sprichworter.  51 

nachdem  in  kläglichen  Verfall  die  grofse  Literatur  gesun- 
ken, die  ihren  Stamm  und  ihre  Wurzel  in  dem  Sänger  des 
Achill  erkannte.  Unter  den  Gelehrten  erhält  sich  die  Form, 
in  welche  sie  in  der  Epoche  ihres  gröfsten  Glanzes  sich 
kleideten,  wie  von  dem  einen  zum  andern  Zeitalter  die  Er- 
innerung an  die  durch  die  antike  Kultur  hervorcfebrachte 
Kunst  sich  bewahrt  und  mittheilt,  deren  ferner  Schimmer 
allmälig  sich  schwächt,  bis  er  den  Blicken  des  Volkes  voll- 
kommen verschwindet.  Aber  indem  die,  welche  Gelehrte 
sein  wollten,  keine  andere  Autorität,  als  die  durch  die 
Zeit  erkannte,  begriffen  und  keinen  andern  Verstand  als 
den  von  geachteten  Namen  beschirmten,  verfielen  sie  in  das 
Extrem,  unter  die  Aegide  des  Alterthums  das  ganze  Ge- 
schlecht (linage)  der  Sentenzen,  Maximen  und  Aphoris- 
men zu  stellen,  welche  sie  denn  hauptsächlich  unter  den 
Namen  des  Cato  und  des  Seneca  einreihten.  Die  Disticha 
des  erstem  und  die  Proverbia  des  andern,  welche  das 
Merkwürdigste,  was  das  Mittelalter  in  der  Moral,  der  Po- 
litik und  der  Religion  besafs,  mochte  es  nun  wirklich  von 
den  Griechen  und  Römern  stammen,  oder  ein  Kind  der 
christlichen  Bildung  sein,  in  sich  schlössen,  waren  also  die 
Niederlage  und  das  Arsenal  gleichsam,  zu  dem  die  Gebil- 
deten ihre  Zuflucht  nahmen,  um  in  jener  praktischen  Phi- 
losophie sich  zu  unterrichten,  welche  eine  Tochter  des  na- 
türlichen Instinkts  der  Erhaltung,  eine  Schülerin  der  Er- 
fahrung und  eine  Lehrerin  des  Lebens  ist.  Aber  nachdem 
der  Augenblick  gekommen,  wo  die  lateinisch-kirchliche  Li- 
teratur in  einem  eigenthümlichen  Geist  die  Kunstformen 
entwickelt,  welche  sie  seit  der  Epoche  des  Juvencus  und 
Prudentius  adoptirt  hatte,  streben  die  Gelehrten  nicht  al- 
lein jene  geschätzten  Repertorien  mit  den  Früchten  ihrer 
Beobachtung  und  Erfahrung  zu  bereichern,  sondern  sie  klei- 
den auch  in  neue  Formen  sowohl  die  aus  dem  Alterthum 
herstammenden  Maximen  und  Lehren,  als  die,  welche  sie 
ihren  eigenen  Betrachtungen  verdanken.  Dieses  Streben 
drang  in  die  Schulen  ein,  die  in  Mitten  der  Dunkelheit 
jener  Jahrhunderte  gegründet  wurden,  um  die  Tradition  der 
Studien  zu  erhalten;  und  während  Johann  von  Mailand  in 

4* 


52  Amadol-  de  los  Rio» 

seiner  Medicina  Salcrnitana  allo  die  Grnndsät/e  dieser  Wis- 
senschaft, welche  die  übereinstimmende  Meinung  der  Ge- 
lehrten für  richtig  erklärt  hatte,  vereinte'),  wurden  von 
allen  Seiten  die  Sprichwörter  und  Aphorismen,  die  man 
aus  den  übrigen  Wissenschaften  gewann,  corapilirt,  oder, 
schon  geschmückt  mit  dem  neuen  Gewände  der  lateinisch- 
kirchlichen Literatur,  von  Jugend  auf  dem  Gedächtnifs  als 
einer  der  kostbarsten  Schätze  der  Wissenschaft  anvertraut. 
Nicht  minder  fanden  die  von  den  Befähigten  (discretos)  also 
ausgeschmückten  Sprichwörter  in  den  historischen  Werken 
Platz,  indem  sie  ihnen  nicht  wenig  Ansehn  durch  die  Kraft 
der  Lehre  liehen,  ein  Beispiel,  welches  später  von  den  Chro- 
nisten, die  in  den  romanischen  Sprachen  schrieben,  nach- 
geahmt werden  sollte.  Ihre  allgemein  anerkannte  Nützlich- 
keit war  folglich  der  Hauptgrund  der  Achtung,  die  sie  er- 
langten, und  das  einzige  Vehikel,  welches  sie  von  Genera- 
tion zu  Generation  hin  führte,  sie  in  jedem  Lande  acclima- 
tisirend  vermittelst  eines  neuen  und  besoudern  Kolorits, 
den  Anforderungen  seiner  Bildung  und  dem  Charakter  sei- 
ner Sitten  entsprechend. 

Diesen  Gesetzen  unterworfen  erscheinen  die  Sprich- 
wörter oder  Sprüche  der  Gelehrten  auf  dem  Boden  der  ibe- 
rischen Halbinsel.  Sie  sind  zwar  nicht  in  so  grofser  Zahl 
auf  die  Nachwelt  gekommen,  als  wohl  nöthig  wäre,  um 
vollkommen  zu  erkennen,  was  sie  waren  und  in  Bezug  auf 
die  Wissenschaften,  von  welchen  sie  sich  nährten,  vorstell- 
ten; trotzdem  aber  eröffnen  schon  die,  welche  bis  auf  un- 
sere Tage  überliefert  worden  sind,  uns  einen  bequemen 
Weo",  um  die  innige  Verbindung  ihrer  Formen  und  derjeni- 
f^en,  welche  die  mit  dem  Reim  schon  geschmückte  latei- 
nische Dichtung  zeigte,  zu  erkennen.  Diese  ehrwürdigen 
üeberreste  sammelte  Mosen  Pedro  Valles  in  seiner  reichen 
Coleccion  de  refnmes  castellanos,  und  obgleich  er  in  sei- 
nem Buche,  weil  er  kein  eigentliches  ästhetisches  Ziel  dort 
verfolgt,  nicht  alle  die  in  den  lateinischen  Sprichwörtern 
gebrauchten  Versmafse   umfafst,  so   genügen   doch  sonder 


)  Tirabosclü  III,  p.  403   ff.     Giiigucnc  I,  p.  126. 


Die  spanischen   Sprichwörter.  53 

Zweifel  die  von  ihm  uns  aufbewahrten,  um  unsere  Beobach- 
tungen zu  beweisen.  Betrachten  wir  einmal  die  folgenden 
Gesundheitsregeln,  welche  in  Versen  von  16,  15,  14,  13 
und  12  Silben,  deren  Hemistichien  reimen,  ausgedrückt  sind: 

1.  Post  pisces  nuces]  post  carues  caseimi  manduces. 

2.  Caseus  est  sanus  |  si  dat  avara  inanus. 

3.  Post  praudiiun  dorniire  |  post  coenam  mille  passiis  ire  '). 

4.  Stercus  et  urina  |  medicis  sunt  praudia  prima. 

5.  Ubi  deficit  physiciis  \  incipit  mediciis. 
Ubi  deficit  mediciis  \  incipit  clericns 

6.  Sarge,  puer,  ina7ie  \  si  vis  vivere  sane 

Quia  per  multiim  donnire  |  non  potes  ad   alta  snhire. 
Oder   die   folgenden,    nicht   weniger  der   Betrachtung 
werth  wegen  ihrer  Reimweisc: 

1.  Qualis   vita  |  finis  ita. 

2.  Qui  vadit  plane  \  vadit  sane. 

3.  Si  Papa  studeret  \  Papa  indigeref,  n.  s.  w. 

Und  man  glaube  nicht,  dafs  diese  der  lateinisch -kirch- 
lichen Literatur  zu  dankende  Formulirung  der  Sprichwör- 
ter nicht  zu  derselben  Zeit  sich  entwickele  als  die  Vers- 
kunst und  der  Reim,  welche  von  den  Clerikern  par  excel- 
lence  cultivirt  wurden.  Die  in  der  ersten  Hälfte  des  12. 
Jahrh.  geschriebene  Historia  Compostellana  bezeugt  uns 
wiederholt,  dafs  die  Sprichwörter  bereits  ebenso  im  Schmucke 
der  Verse  und  derselben  Reimweise  existirten  wie  die  von 
Valles  gesammelten;  das  bekunden  unter  andern,  die  wir 
anführen  könnten,  die  beiden  folgenden: 

Non  dural  \  quem  mors  prosternare  curat. 

Octo  dies  durat  |  quod  nos  dolor  ejus  adurat.     Lib.  I,  cap.  6. 

Sunt  coUa  fracta  \  multa  propter  bona  facta.     Lib.  II,  cap.  86. 

Es  scheint  also  bewiesen,  dafs  die  von  den  Gelehrten 
gepflegten  Kunstformen  mit  ihrem  Gewand  die  in  jenen 
fernen  Zeiten  hervorgebrachten  Sprüche  und  Sprichwörter 
schmückten,  indem  sie  also  ihre  Aufbewahrung  in  dem  Ge- 
dächtnifs  und   ihre  Fortpflanzung  in  den  Schulen,  in  wel- 


')  Dieses  Sprichwort  wurde  folgendermafsen  in  das  Castiliscbe  übertra- 
gen: Despues  de  comer  dormir  e  de  cenar  pasos  mill.  Ich  fand  es  in  sei- 
ner Sammlung. 


54  Ainador  (.le  los  liios 

cheii  Kreisen  «ie  vorzugsweise  Ansehen   und  Beifall  finden 
niuisten,  erleichterten. 

Mit  dieser  Entwicklung  und  Anwendung  des  Vers- 
inafses  und  der  kunstmäfsigen  Reime  fiel  die  Bildung  der 
Vulgärsprachen  zusammen,  welche,  ehe  sie  dahin  kamen 
geschrieben  zu  werden,  erst  als  rechtmäfsiger  Dolmetsch 
der  Kultur,  die  ihnen  ihre  Existenz  gegeben,  anerkannt 
werden  mufsten.  Kein  Kulturelement  aber  wird  man  fin- 
den können,  das  enger  mit  dem  geistigen  Leben  der  Menge 
verknüpft  wäre;  keines  gab  es,  das  mit  mehr  Kraft  nicht 
allein  ihre  Instinkte  und  Neigungen,  sondern  auch  ihre  Ideen 
und  ihren  Glauben  in  Betrefi"  aller  Gegenstände  und  Ein- 
richtungen, die  sie  umgeben,  zu  offenbaren  im  Stande  wäre. 
Das  spanische  Volk  hatte  seine  politische  Lage  nicht  ver- 
ändert; seine  Bedürfnisse,  seine  Beschäftigungen,  seine  Hoff- 
nungen waren  dieselben:  der  Krieg,  im  Namen  seines  Got- 
tes und  seiner  Freiheit  geführt,  fuhr  fort,  wie  in  früheren 
Jahrhunderten,  das  edelste  Geschäft  seiner  Könige  und 
Magnaten,  wie  seiner  Hidalgos  und  Steuerpflichtigen  zu 
sein;  und  doch  waren  die  in  den  Gebieten  Aragoniens  und 
Cataloniens,  Castiliens  und  Navarras  gesprochenen  Idiome 
nicht  mehr  die  Sprache  Latiums,  deren  durch  so  viele  Jahr- 
hunderte, der  Barbarei  zum  Trotz,  erhaltene  Herrschaft 
fast  zur  nämlichen  Zeit  bei  allen  Völkern  des  Südens  von 
Europa  verfiel.  Es  mufste  also  jene  praktische  Moral, 
welche  die  Handlungen  der  Christen,  sowohl  in  den  Tagen 
des  Glücks  als  des  Unglücks,  nicht  minder  in  Betreff  der 
Keligion  als  der  Politik,  regelte,  mit  den  neuen  Sprach- 
formen sich  offenbaren,  welche  in  einem  jeden  der  Staaten, 
die  das  Reich  der  Christen  ausmachten,  sich  bildeten.  Und 
obgleich  es  nicht  möglich  ist  irgendwie  anzunehmen,  dafs 
während  der  Gährungsperiode,  welche  von  dem  Augenblick 
an,  wo  die  lateinische  Sprache  von  der  Menge  vergessen 
zu  werden  anfängt,  bis  zu  dem,  wo  sich  die  Vulgärspra- 
chen bilden,  verfliefst,  das  spanische  Volk  dieser  Art  von 
Philosophie  entbehrt  hätte,  halten  wir  es  doch  für  natürlich, 
dafs  erst,  als  auf  eine  unzweideutige  Weise  die  Physionomie 
der  entstehenden  Idiome  sich  feststellte,  der  Ausdruck  der 


Die  spauisoheu  Sprichwörter.  S5 

Sprichwörter  des  Volkes  radical  sich  veränderte,  um  auf 
dasselbe  den  heilsamen  Einfluls  auszuüben,  welchen  sie  in 
allen  Jahrhunderten  und  bei  allen  Nationen  erlangt  haben. 

Ohne  Zweifel  hatten  sie  nicht  nöthig  sogleich  von 
Beginn  an,  wie  die  Volkspoesie,  einer  Kunsttechnik  {arti- 
ficio)  sich  zu  fügen,  welche  dieser  die  absolute  Nothwen- 
digkeit  des  Gesanges  auferlegte;  aber  entstanden  um  als 
Werkzeug  zu  dienen  der  Keligion,  Avann  sie  ermahnt  und 
tröstet,  der  Politik,  wann  sie  voraussieht,  der  Moral,  wann 
sie  lehrt  und  räth,  der  Vernunft,  wann  sie  erkennt  und 
scheidet,  der  Gesundheitslehre,  wann  sie  hilft  und  vorbeugt, 
der  Verwaltung,  wann  sie  berathschlagt,  der  Oekonomie, 
wann  sie  überlegt  und  wählt:  mit  einem  Worte  bestimmt, 
den  intellectuellen  Zustand  der  Nation  als  ersten  Ausdruck 
der  Erfahrung  und  der  Philosophie  vollkommen  abzuspiegeln, 
streben  sie  von  dem  Augenblick  an,  wo  sie  sich  in  die  ro- 
manischen Sprachen  kleiden,  in  kurzen,  energischen  und  ent- 
schiedeneu Ausdrücken  die  Summe  eines  grofsen  Gedankens 
zu  ziehen  (ä  consignar  en  breves  —  —  terminos  la  siima 
de  un  gran  concepto),  welchem  ohne  Discussion  beige- 
pflichtet werden  soll,  und  dessen  Ausspruch  sich  die  Men- 
schen von  klarem  Verstand  wie  die  von  beschränkten  Fä- 
higkeiten gleichermafsen  zu  unterwerfen  haben.  Ihr  Aus- 
druck, welcher  elliptisch,  treffend  und  epigrammatisch  sein 
mufste  um  seine  natürlichen  Resultate  hervorzubringen,  mit 
der  Tendenz  zugleich  fortzudauern  und  ausschliefslich 
in  dem  Gedächtnifs  zu  herrschen,  suchte  die  Mittel  sich 
in  seiner  Integrität  zu  erhalten:  und  um  dem  Gesetz  zu 
genügen,  welches  ihn  zu  fortschreitender  Vervollkommnung 
antrieb,  nahm  er  zu  der  beginnenden  Kunst  des  Volkes 
seine  Zuflucht,  sich  von  ihr  ihre  anspruchslosen  Reize  zu 
borgen,  oder  er  folgte  auch  schon  dem  Beispiele  der  Gelehr- 
ten, wie  die  Volkspoesie  selbst,  und  ahmte  die  von  der  la- 
teinisch-kirchlichen Literatur  adoptirten  Formen  nach,  um 
auf  die  angezeigte  Weise  die  Rathschläge  der  Ueberliefe- 
rung  oder  die  Lehren  der  Wissenschaft  aufzubewahren. 

Das  Versmafs  und  der  Reim  begannen  also  den  spa- 
nischen Sprichwörtern,  seit  den  ersten  Tagen  ihrer  beider- 


5ö  Aiiuulur   cU'  los  Rios 

seitigen  Existenz  in  den  Volkssprachen,  Schmuck  und  An- 
sehen zu  voileÜK'n,  indem  die  Sprichwörter  in  ihrer  Ge- 
schichte denselben  Weg  wie  die  Volkspoesie  verfolgten,  und 
später  alle  Umgestaltungen,  welche  die  gelehrte  Dichtung 
erführt,  abspiegelten.  So  kam  es,  dafs  dieser  Schmuck 
bald  direct  aus  der  Nachahmung  des  Lateinischen  hervor- 
ging, bald  vermittelst  der  Gesänge  der  Menge  (was  das 
Leichteste  und  Thunlichste  scheint)  den  rctraires  und  fa- 
bliellas  sich  mittheilte;  letztere  boten  dieselben  Züge  dar, 
welche  wir  in  den  ersten  geschriebenen  Denkmälern  der 
castilischen  Poesie  erkennen,  ein  unverwerflicher  Beweis  von 
der  Ursprünglichkeit  beider  Formen  und  mehr  als  alles, 
von  der  Ungerechtigkeit  und  Verblendung,  womit  man 
verfuhr,  als  mau  ihren  Ursprung  in  fremden  Civilisationen 
suchte. 

Der  gelehrte  Juan  de  Mal- Lara  kannte  nicht  die  er- 
wähnten Erstlinge  der  Volksmuse,  und  hatte  folglich  zu 
der  Erforschung  des  Ursprungs  ihrer  Verskunst  und  ihres 
Keimes  nicht  hinaufsteigen  können;  und  dennoch  sagt  er 
bei  der  Beschreibung  beider  in  den  Sprichwörtern: 

„Wer  will  behaupten,  dafs  die  in  den  Sprichwörtern 
so  gewöhnlich  gebrauchten  Consonanzen  und  Assonanzen 
kein  Homioptoton  sind,  welches  von  gleichen  Casus  bedeu- 
tet, wie: 

Alquiinia  provada  \  tener  reuta  e  uou  gastar  nada. 
Und :  Aborreci  el  cohombru  |  e  ine  naciö  en  el  omhio  .  . . "? 

Ist  nicht  auch  ein  Homioteleuton,  ein  Zusammenklang  von 
gleichlautenden  Wörtern,  das  folgende: 

AI  uihO  SU  madre  ca^tiguelo,  limpielo  y  härtelo  . .  .  ? 
Es  gibt  auch  in  den  Sprichwörtern  einen  Rythmus,  wel- 
ches eine  Art  von  Sangbarkeit  bedeutet  ((/«e  es  nna  ma- 
nera  de  cantai')  .  . .  und  dies  ist  das  Neue  {novedad),  wo- 
durch das  Sprichwort  besonders  charakterisirt  und  von 
den  anderen  Arten  der  Sprüche  {dichos)  unterschieden 
ist"^). 

Resultate  also  ein  und   derselben  Kultur,  mufsten  die 


')  Philosopliia  vulgär,   prcämbulu  IV. 


Die  spauischen  Sprichwörter.  57 

Volks -Poesie  und  -Philosophie  sich  wechselseitig  ihre  For- 
men mittheilen,  und  einander  mit  ihrem  Glanz  erleuchten: 
die  Poesie  war  bestrebt  den  Nationalgeist  lebendig  zu  er- 
halten, indem  sie  auf  den  Glauben  und  das  Gefühl  sich 
stützte  und  die  Sitten  abspiegelte;  dasselbe  war  bei  der 
Volksphilosophie  der  Fall,  während  sie  zugleich  danach 
trachtete,  die  Irrthümer  und  Fehler  des  Volkes  zu  verbes- 
sern, dessen  Aufmerksamkeit  sie  stets  auf  die  Vorstellung 
von  seinen  Rechten  und  Pflichten  richtete.  Ein  lebendiger 
Protest  geo-en  alles  was  die  edlen  Gefühle  von  Grofsen  und 
Kleinen  verletzt  oder  beleidigt,  schritten  Poesie  und  Phi- 
losophie nach  ein  und  demselben  Ziele,  wenn  auch  auf  ver- 
schiedenem Pfade,  mit  männlicher  Energie  jedes  Symptom 
der  Unterdrückung  zurückweisend  und  jedes  Aergernifs 
verurtheilend. 

Wenn  aber  die  Wirkung  der  Volkspoesie  lebhafter 
und  mächtiger  war,  zu  bestimmten  Zeiten  die  patriotische 
Begeisterung  zu  entzünden,  so  war  die  der  Sprichwörter 
sicherlich  nicht  weniger  fruchtbringend  und  erhaben;  be- 
rufen, in  der  Gesellschaft  einen  beständigen  und  allgemeinen 
Einflufs  auszuüben,  nahmen  sie  alle  Formen  des  Vernunft- 
schlusses an,  indem  sie  zu  gleicher  Zeit  in  allen  Farben 
der  frischen  und  kühnen  Phantasie  der  Menge  schillerten. 
Bald  historisch,  apologetisch,  sentenziös  und  lehrreich,  bald 
didactisch,  überzeugend,  Trost  spendend  und  beschreibend 
(es  scheint  uns  passend,  dies  zu  erwähnen),  bezeichnen  sie, 
während  sie  sichere  Regeln  für  alle  Lagen  des  Lebens  und 
alle  Klassen  des  Staates  aufstellen,  in  einer  hellen  und  kla- 
ren Weise  die  Entwickelung  der  Sprache,  deren  gramma- 
tischer und  selbst  rhetorischer  Ausdruck  in  ihnen  reiche 
und  mannichfaltige  Schätze  niederlegte;  sie  offenbaren  zu- 
gleich, bei  ihrer  angezeigten  Verbindung  mit  der  Volks- 
poesie, die  fortschreitende  Vervollkommnung  der  von  der 
Kunst,  die  sie  zu  veredeln  beiträgt,  adoptirten  Formen; 
und  endlich  bieten  sie  einen  Hauptmafsstab  der  allgemeinen 
Würdigung  des  Volkes,  indem  sie  es  in  einem  jeden  der 
zur  spätem  Gründung  der  spanischen  Nation  berufenen  Ge- 
biete vollkommen  charakterisiren.   Ein  und  dieselbe  Religion 


58  Amadol'  de  los   Kios 

und  folglich  auch  dieselbe  Moral  bekennend,  unablässig  an- 
getrieben von  ein  und  demselben  politischen  Gedanken,  in 
demselben  Kriege  beschäftigt,  von  fast  gleichen  Sitten  und  mit 
nicht  unähnlichen  Gesetzen,  endlich  unter  einem  analogen 
Klima,  legten  die  Spanier  —  und  wir  halten  diese  Beob- 
achtung für  gerechtfertigt  —  in  fast  identischen  Sprichw^ör- 
tern  eine  Menge  von  Ideen  nieder,  welche  sich  verbrüdernd 
oder  aus  allen  jenen  Verhältnissen  entspringend  in  den  ver- 
schiedenen christlichen  Reichen  ein  und  demselben  Bedürf- 
nifs,  demselben  Wunsch  oder  derselben  Hoffnung  genügten. 

Gemeinsam  war  auch  allen  Regionen  der  Halbinsel  die 
kunstmäfsige  Ausdrucksweise  {expresion  artistica)  der 
Sprichwörter  des  Volkes,  so  sehr  auch  der  im  Osten  seit 
der  Mitte  des  12.  Jahrhunderts  rücksichtlich  der  Pflege  der 
lyrischen  Kunstpoesie  zugelassene  Einflufs  mit  den  proven- 
zalischen  Troubadours  jene  Art  von  Verwandtschaftsband 
knüpfte,  welches  man  bei  der  Zeichnung  der  Bildung  der 
romanischen  Sprachen  anerkennen  mufs.  Aber  wenn  auf 
dem  Boden  Cataloniens  die  äufsern  Formen  der  Kunst 
Dank  den  angezeigten  Zufällen  sich  etwas  verändern  konn- 
ten, so  wurde  hingegen  ein  genauer  Einklang  in  allen  den 
Provinzen  bewahrt,  wo  sich  das  Castilische  fand,  indem 
auch  die  alten  Sprichwörter  das  ursprüngliche  Gepräge  je- 
ner Nationalität,  die  ihnen  das  Leben  gab,  zeigen  und  eine 
vollkommene  Aehnlichkeit  in  ihren  Versmafsen  und  ihren 
Reimen  mit  den  ältesten  Denkmälern  der  geschriebenen 
Poesie  darbieten. 

Aber  wir  lernen  durch  das  Studium  der  castilischen 
Sprichwörter  nicht  allein  jene  werthvoUe  Einheit  der  Kunst- 
formen kennen,  wenn  wir  sie  mit  den  erwähnten  Denkmälern 
vergleichen :  ohne  sie  würden  wir  auch  unzweifelhaft  jeder 
Kunde  darüber  entbehren,  was  in  jenen  fernen  Zeiten  ge- 
wisse flüchtige,  kurze  und  vergängliche  Gesänge  (cantares) 
der  Menge  waren,  deren  wesentlich  lyrischer  Ausdruck  sich 
immer  im  Tumulte  der  Volksleidenschaften  zugleich  mit 
dem  momentanen  Eindruck,  welcher  sie  hervorruft,  verliert. 
Durch  sie  ist  es  uns  ferner  möglich  gemacht  zu  erweisen, 
dafa  aufser  den  in  der  geschriebenen  Dichtung  und  in  der 


Die  spanischen  Sprichwörter.  59 

Volkspoesie  gebrauchten  Versmafsen  noch  andere  metrische 
Coinbinatiouen  existirten,  welche,  theils  entsprungen  aus 
der  gemeinsamen  Quelle  der  Kirche,  deren  Hymnen  man- 
nichfaltige  Beispiele  darboten,  theils  der  durch  die  Gelehr- 
ten autorisirten  Versbildung  selbst  entstammt,  obgleich  sie 
sich  auflösten  oder  von  Neuem  nach  dem  Gesetz  des  Ge- 
sanges sich  formten  {bieu  que  des  comp  otiiendose  ö  amol- 
dändose  de  nuevo  ä  la  ley  del  canto),  einen,  und  wahrlich 
nicht  verächtlichen  Theil  des  metrischen  Reichthums  der 
castilischen  Muse  ausmachten. 

Diese  Betrachtungen,  welche  ohne  Zweifel  auf  die 
Geschichte  der  Volkspoesie  aller  Nationen,  ganz  insbeson- 
dere aber  der  südlichen,  leicht  Anwendung  finden  könnten, 
führen  uns  von  selbst  darauf,  die  mannichfachen  Versmafse 
ins  Auge  zu  fassen,  in  welche  unsere  Vorfahren  die  Sprüche 
und  Sprichwörter  {adagios  y  refranes)  kleideten  und  zwar 
zu  dem  Zweck,  sie  ohne  irgend  welche  Mühe  und  Schwie- 
rigkeit dem  Gedächtnisse  einzuprägen,  in  welchem  ihre 
nützliche  Weisheit  ganz  von  selbst  Frucht  tragen  mufste. 
Grofs  ist  die  Zahl  der  metrischen  Combinationen,  welchen 
wir  nach  so  vielen  Jahrhunderten  noch,  in  denen  sie,  um 
sich  der  fortschreitenden  Entwicklung  der  Kunst  anzupas- 
sen, allmälig  sich  verändern  mul'sten,  in  diesen  merkwür- 
digen Denkmälern  begegnen.  Kein  Versmafs  der  Volks- 
oder der  Kunstdichtung  fehlt  in  einem  so  mannichfaltigen 
Repertorium ;  und  sie  erscheinen  fast  immer  mit  prächtigen 
Reimen  geschmückt,  welche  in  derselben  Art  als  die  der 
Leoninischen  Verse  gestellt  sind,  damit  sie,  dem  Gedächt- 
nifs  ein  Anreiz  und  Haltpunkt,  den  gewünschten  Erfolg  ei- 
nes so  naturwüchsigen  Unterrichts  verbürgten.  Ein  ähnli- 
cher Kunstgriff,  welcher  der  Sentenz  immer  eine  gewisse 
Eintheilung  zu  geben  erlaubte,  besteht  darin,  dafs  die  Ex- 
position der  Lehre  in  die  erste  Halbzeile  eines  jeden  Ver- 
ses gesetzt  wird,  ihre  Bestätigung  aber  in  die  zweite:  dies 
findet  sich  in  der  Regel  in  den  Sprichwörtern  beobachtet, 
welche  jenen  Schmuck  der  neu -europäischen  Dichtung  zei- 
gen, bald  mit  vollkommener  Consonanz  reimen,  bald  nur 
die  einfache  Assonanz  haben.   Und  es  ist  bemerkenswerth, 


60  Amadol'  (U'  los  Rios 

tluls  nicht  allein  in  den  Versen  von  yleicheti  Silben,  deren 
rialbzeilen  also  vollkommen  gleich  sind,  dieses  Gesetz  be- 
obachtet wird,  sondern  auch  in  den  ungleichsilbigen  Ver- 
sen, deren  Halbzeilen  um  eine  Silbe  gewöhnlich  difFeriren: 
was  nur  beweist,  dal's,  nachdem  dieser  Schmuck  einmal 
zugelassen  war,  eine  solche  poetische  Form  der  Natur  der 
Sprichwörter  ganz  gemäl's  erschien. 

Indem  wir  nun  die  Bildung  der  Sprichwörter  darlegen 
wollen,  und  zwar  durch  Beispiele,  welche  unsere  Beobach- 
tungen anschaulicher  machen  sollen,  wollen  wir  mit  den 
siebzeJmsilbigen  Versen  beginnen,  welche,  wie  die  fünfzehn- 
und  dreizehnsilbigen  an  die  lateinischen  Hexameter  uns  er- 
innern; ihre  erste  Halbzeile  zählt  8,  die  zweite  9  Silben  in 
folgender  Weise: 

1.  Quando  el  villano  est4  rico  |  niu  tiene  pariente  nin  ainigo. 

2.  Si  s'  perdieron  los  auiellos  |  aqui  fincaron   los  dediellos. 

3.  Mas  quiero  asno  qae  me  lieve  ]  que  caballo  que  me  derrueqiie. 

4.  De  mala  mogier  te  guarda  |  e  de  la  bueua  non  fies  nada. 

5.  Di  tu  secreto  k  tu  amigo  |  e  seras  siempre  su  captivo. 

6.  Dos  amigos  de  una  bolsa  |  el  uno  cauta  e  el  otro  llora. 

7.  AI  coneio  e  al  villano  I  despedä^ale  cou  la  mano. 

8.  Quiea  es  farto  del  ayuno  |  iiou  tiene  coibdado  ninguno. 

9.  Mas  vale  flaco  ea  el  mato  |  ([ue  gordo  en  el  papo  del  gato. 

10.  Daca  el  gallo  toma  el  gallo  |  fincau  las  pluinas  en  la  mano. 

11.  Camino  de  Santiago  |  tanto  anda  el  coxo  como  el  sano. 

12.  Non  veo  maior  dolor  |  que  mucbas  manos  en  tajador. 

Ehe  vrir  von  andern  Versmafsen  Beispiele  geben,  müs- 
sen wir  bemerken,  dafs  immer,  wenn  der  Keim  der  beiden 
Halbzeilen  ein  männlicher  oder  stumpfer  ist,  jede  eine  Silbe 
weniger  hat,  ohne  dafs  der  Vers  darum  seine  Geltung  ver- 
liert, oder  seine  Natur  verändert  — ;  eine  allgemeine  Re- 
gel allerdings,  welche  nicht  allein  die  Sprichwörter,  son- 
dern gleichermafsen  die  Werke  der  gelehrten  Dichtung 
trifft,  in  wie  weit  es  da  die  Stellung  der  Cousouanzen  nur 
zuläfst. 

Die  sechzehnsilbigen  Verse  oder  Octonarien,  wie  sie 
der  gelehrte  Antonio  de  Nebrija  nennt,  sind  ganz  gleich 
vielen  von  denen,  welche  mau  in  dem  Poema  de  los  Reyes 


Die  spaiiischon   Spricliwortcr.  61 

magos   und   in   der    Crönica   ö   Leyenda   de   las  Mocedades 
del  Cid  findet,  wie  die  folgenden  Beispiele  zeigen: 

1.  El  obispo  de  Sanct  Jago  (  ora  l'espada  ora  1'  blago  '). 

2.  Quien  bien  sirve  bien  dcsirve  |  quien  biea  desirve  bien  sirve. 

3.  Guarte  d'orne  mal  barbado  |  e  de  viento  acanalado. 

4.  Abaxanse  los  estrados  i  ö  alganse  los  establos. 

5.  Lo  que  la  vejcz  cohonde  |  non  ha  niaato  que  lo  adobe. 

6.  Ballcstero  que  atal  tira  |  presto  tieue  la  mentira. 

7.  La  mogier  que  poco  vela  |  tarde  face  luenga  tcla. 

8.  Quien  solo  come  su  gallo  |  solo  ensille  su  cavallo. 

9.  Non  sirvas  a  quien  sirviö  |  ni  pidas  ä  quien  pidiö. 

10.  Judio  faz  tababula  |  sinou  perdido  has  la  mula. 

11.  Dclibra,  moro,  delibra  |  quarteron  per  media  libra. 

12.  Quien  tiene  fijo  varon  |  non  de  voccs  al  ladron. 

Diese  Form,  welche  zur  Zeit  Nebrija's  mit  dem  Na- 
men pie  de  romances  bezeichnet  wurde,  ist  die  gewöhn- 
lichste in  unsern  Sprichwörtern,  wie  sie  denn  auch  fort- 
dauernd die  volksthümlichste  blieb;  dies  ist  von  allen  Kri- 
tikern anerkannt.  Nicht  waren  es  eben  so  sehr  die  fiinf- 
zeknsilbigen  Verse,  wenigstens  sobald  als  Berceo  die  Kunst- 
metrik festgestellt;  doch  kommen  sie  in  dem  Poenut  del 
Cid  zahlreich  vor,  wie  die  Octonarien,  und  sind  auch  in 
den  Volkssprichwörtern  häufig;  7  Silben  zählt  ihre  erste,  8 
ihre  zweite  Halbzeile,  z.  B.; 

1.  Sanan  las  cocliilladas  |  e  non  las  malas  palabras. 

2.  Vecinas  a  vecinas  |  ä  las  veccs  dan  farinas. 

3.  Quien  come  e  condessa  |  dos  vegadas  pone  raesa. 

4.  Non  jucgo  a  los  dados  |  nias  fago  peores  varatos. 

5.  Kl  lobo  e  la  golpeja  (  todos  son  de  una  conseja. 

6.  Que  placer  de  marido!  |  la  cera  avdida  y  el  vivo. 

7.  Tras  paret  nin  tras  seto  |  non  digas  el  tu  secreto. 

8.  Tocose  Marihuela  |  e  el  colodnello  de  fuera. 

9.  Sanct  Johan  es  venido  |  mal  aya  quien  bien  nos  fizo. 

10.  Si  nie  vistes,  burleme  |  si  non  me  vistes,  calleme. 

11.  La  moger  algarera  |  nunca  faze  luenga  tela. 

12.  Quien  burla  al  burlador  |  cien  dias  gana  de  perdon. 

Ohne  grofse  Schwierigkeit  begreift  man,  dafs  diese 
metrische  Form  dem  lateinischen  Hexameter  von  gleichem 


')  Anspielung  auf  den  Bischof  Pedro  Gelmirez  von  welcliem  man  auch 
sagte:  „El  obispo  de  Sanct  Jago  ballesta  et  cayado."  S.  über  ihn  La 
Uistoria  Compostelana. 


62  Amador  de  los  Rios 

Numerus  genau  nachgebildet  ist,  in  dessen  zweitem  He- 
mistich  Sarmiento  den  Ursprung  der  Octonarien  zu  ent- 
decken glaubte  '). 

Dasselbe  bemerkt  man  in  den  folgenden,  in  Pentame- 
tern geschriebenen  Sprichwörtern,  welche  in  der  Mitte  und 
am  Ende  reimen: 

1.  En  vino  nin  en  moro  |  non  pongas  tu  tlicsoro. 

2.  O  comet  e  non  gimades  |  6  gemit  e  non  comades. 

3.  A  mi  fijo  lofano  |  non  me  lo  ccrquen  quatro. 

4.  A  dö  te  quieren  mucho  |  neu  vayas  a  menudo. 

5.  En  casa  del  ferrero  |  cucliiello  mangorrero, 

6.  Obispo  por  obispo  |  sealo  Don  Domingo  '■'). 

7.  Juego  face  cocina  |  qne  non  moga  fardida. 

8.  Duerme  con  tu  eneaiigo  |  e  non  con  tu  vecino. 

9.  Quien  malos  pasos  anda  |  raalos  polvos  Icvanta. 

10.  Por  casa  nin  por  vinya  |  non  tomes  mogier  ximia. 

11.  EnsaTiöse  el  villano  |  et  figo  del  su  panno. 

12.  La  tierra  que  me  se  |  por  madre  me  la  he. 

Die  Beispiele  von  dreizehnsilbigcn  Versen  sind  nicht 
so  gewöhnlich  in  der  geschriebenen  Poesie;  doch  finden  sie 
sich  in  dem  Poema  del  Cid,  indem  sie  bald  an  die  Cho- 
liamben  bald  an  die  Hexameter  des  betreffenden  Numerus 
erinnern,  und  häufig  genug  in  den  Sprichwörtern.  Sie  be- 
stehen aus  einer  Halbzeile  von  6,  und  einer  von  7,  oder 
aus  einer  von  5,  und  einer  von  8  Silben,  gereimt,  wie  die 
folgenden  zeigen: 

1.  Mandan  al  gato  |  e  el  gato  manda  en  su  rabo. 

2.  Barba  mojada  |  tömela  enxuta  en  la  cania. 

3.  La  muger  loca  |  por  los  cabos  merca  toca. 

4.  Non  face  poco  |  quien  se  deffiende  de  otro. 

5.  Grano  k  grano  |  finclie  la  gallina  el  papo. 

6.  Entre  guerra  e  paz  ]  cl  que  niatan  y  se  yaz. 

7.  Esse  pierde  feria  |  que  non  tiene  que  venda. 

8.  Refilat,  tortero  |  que  el  fuso  es  de  madero. 

9.  Obras  son  amores  |  c  non  buenas  razones. 


')  Mem.  para  la  bist,  de  la  poesia,   niini.   414. 

^)  Dieses  Sprichwort,  welches  seinen  Ursprung  der  berühmten  Anekdote, 
an  die  es  erinnert,  verdankt,  scheint  dem  Sinne  nach  vielleicht  schon  vor 
der  Zeit,  auf  welche  es  sich  bezieht,  existirt  zu  haben,  und  zwar  in  dieser 
Form: 

Atanto  por  atanto    |    äbito  Ueve  el  manto. 


Die  spanischen  Sprichwörter.  63 

10.  De  ome  heredado  |  non  te  veras  vengado. 

11.  Fijo  non  avemos  |  e  nombre  le  ponemos. 

12.  Ea  el  aldcgüela  |  mas  mal  ha  que  non  suena. 

Die  Verse  de  arte  mayor  oder  von  vier  Cadenzen,  so 
wie  sie  Alfons  der  Weise  in  seinen  Cdntigas  anwendet, 
und  die  gelehrten  Dichter  des  14.  und  15.  Jahrh.  sie  ge- 
brauchen, erscheinen  auch  mit  dem  Reim  am  Schlüsse  der 
ersten  und  zweiten  Halbzeile: 

1.  Bien  sabe  la  rosa  |  en  que  mano  posa. 

2.  Conseya  d'orrella  |  non  vale  una  arbella. 

3.  Onra  sin  provecho  |  aniello  en  el  dedo. 

4.  Ama,  sodes,  ama  |  mientras  el  niuo  mama. 

5.  Sirve  a  seiior  noble  |  magüer  sea  pobre. 

6.  Tu  bamba,  yo  bamba  |  non  hay  quien  nos  tauga. 

7.  Tiempo  tras  tiempo  |  e  agua  tras  viento. 

8.  La  casa  es  mohiua  |  que  uon  ha  farina. 

9.  Esperame,  muerto  |  que  verzas  te  cuezo. 

10.  Quien  te  enriqueciö?  |  quien  te  gobernö. 

11.  Quien  yerra  e  enmienda  |  a  Dios  se  aeomienda. 

12.  Tres  niaravedisl  |  quän  alto  que  ys! 

Und  dasselbe  ist  der  Fall  bei  den  elfsilbigen.,  deren 
Theilung  allerdings  nicht  so  leicht  ist.  Gleichwohl  schliefst 
der  Reim,  gemäfs  der  besonderen  Bildung  dieser  Verse, 
bald  eine  Halbzeile  von  5,  bald  eine  von  7  Silben,  mit  ent- 
sprechendem Endreim:  im  erstem  Falle  ist  der  Vers  ein 
saphischer,  im  zweiten  ein  eigentlicher  Elfsilbler.  Als  Bei- 
spiele mögen   dienen: 

1.  De  luengas  mares  |  pocas  son  las  artes. 

2.  Llorarte,  abuelo,  |  agora  que  non  puedo. 

3.  A  ome  bueno  |  non  busques  abolengo. 

4.  Burla,  burlando  |  vase  el  lobo  al  asno. 

5.  Muera  Samson  |  e  caantos  con  el  son. 

6.  A   ruyn  mo^ueio  |  ruyn  capi^ayuelo. 

7.  Non  hay  mejor  bocado  |  qu'el  furtado. 

8.  Lo  que  la  loba  face  |  al  lobo  aplace. 

9.  Quien  a  una  castiga  |  k  ciento  hostiga. 

10.  Donde  no  estä  su  dueuo  |  estä  el  su  duelo. 

11.  Duena  que  mucho  mira  \  poco  fila. 

12.  Bien  come  el  catalan  |  si  se  lo  dan. 

Die  zehnsilbigen  Verse  theilen  sich  in  gleiche  Halb- 
zeilen, wie  die  Verse  von  16,  14  und  12  Silben: 


64  Amador  de  los  Rios 

1.  Allä  Vau  Icycs  ]  do  quicrcn  reyes  '). 

2.  Non  liay  rcyna  |  sin  su  vesiiia. 

3.  Sofrir  cocliura  |  por  ferinosura. 

4.  Amor  de  niua  |  agua  eu  cestilla. 

5.  Mas  vale  trague  |  que  Dios  vos  salve. 

6.  Yo  que  me  callo  |  piedras  apano. 

7.  Bion  canta  Marta  I  cuando  csta  farfa 

8.  Amor  de  iiionjas  |  fuego  de  ostopas. 

9.  Oinc  que  presta  |  sus  harbas  messa. 
10.  De  lucngas  vias  |  liieugas  meniiras. 

Die  nennsilhigen  Verse,  weniger  gebräuchlich  auf  dem 
spanischen  Parnafs,  theilen  sich  naturgemäfs  in  zwei  Grup- 
pen von  4  und  5  Silben,  die  in  ihrer  Stellung  wechseln, 
wie  uns  die  folgenden  zeifT^en: 

1.  Cirand  tocado  |  e  chico  recabdo. 

2.  Dalle,  datle  |  pcor  es  furgatlc. 

3.  Dios  e  vida  |  compouen   villa. 

4.  Gada  gorrion  |  con  su  espigon. 

5.  Non  todas  veces  |  pan  e  uneces. 

6.  De  padre  sauto  |  fijo  diablo. 

7.  Todas  las  aves  |  cou  sus  pares. 

8.  De  tales  bodas  |  tales  fortas. 

Mögen  nun  die  Achisilhler  als  Halbzeilen  der  Octo- 
narien,  oder  als  jambische  Dimeter,  oder  als  eine  Ablei- 
tung von  der  zweiten  Halbzeile  des  fünfzehnsilbigen  Hexa- 
meters betrachtet  werden,  sie  finden  sich  in  den  Sprich- 
wörtern in  zwei  ganz  gleiche  Theile  getheilt,  beide  mit 
Assonanz  oder  Consonanz  geziert,  folgendermafsen : 

1.  De  ora  cn  ora  1  Dios  mejora. 

2.  Oy  veiiido  |  e  cras  garrido. 

3.  Jura  mala  |  en  piedra  caya. 

4.  Parto  male  |  e  fija  en  cabo. 

5.  Muera  galfc  |  e  muera  far<a. 

6.  A  sol  pucsto  I  obrero  suelto. 

')  Die  alten  Chronisten  versichern,  dals  zu  diesem  Volksspriehwort  Ver- 
anlassung gab  die  Bevorzugung,  welehe  zur  Zeit  Alfons'  VI.  der  römischen 
Liturgie  vor  der  spanischen  wurde,  trotz  der  Feuer-  und  Eisenprobe,  in  wel- 
cher der  gothisch- spanische,  sogenannte  mozarabische  Ritus  den  Sieg  davon 
getragen,  üebr^gens  müssen  wir  bemerken,  dafs  in  der  Sammlung  des  Mar- 
ques von  Santillana,  welcher  wir  das  Sprichwort  entlehnen,  ohne  Zweifel  die 
Sprache  desselben  modificirt  erscheint,  obschon  es  seine  ursprüngliche  künst- 
lerische Form  bewahrt  hat.  In  der  Crönica  general  ist  es  ein  elfsilbiger  Vers 
folgender  Gestalt:  Do  quieren  reyes,  allä  van  las  leyes.     (fol.  312,  col.  4). 


Die  spanischen  Sprichwörter.  65 

7.  Quien  destaxa  |  nou  baraxa. 

8.  Cara  en  canto  |  e  vina  en  pago. 

9.  Mula  bianca  |  6  vieja  ö  manca. 
10.  Mas  da  el  duro  |  que  el  maduro. 

Wenn  die  Consonanz  eine  stumpfe  ist,  schwindet  na- 
türlich eine  Silbe  in  der  ersten  wie  in  der  zweiten  Halb- 
zeile,  z.  B.  : 

1.  Autes  quebrar  |  que  doblar. 

2.  Mas  vale  saber  |  que  aver. 

3.  Quien  juiö  |  non  me  engaiio. 

4.  Ojo  allä  I  que  feria  va. 

Häufig  sind  die  gebrochenen  Verse  (de  pie  quehrado) 
oder  Monometer,  weiche  mit  den  Achtsilblern  sich  verbin- 
den, wie  folgt: 

1.  Zorrilla  que  mucho  tarda, 
caza  aguarda. 

2.  Es  tenida  por  mas  casta 
la  mas  cauta. 

3.  Toro,  trucha,  gallo  6  barbo, 
todo  en  mayo. 

4.  Quien  de  los  sujos  se  alexa 
Dios  le  dexa. 

5.  Entre  gabiella  et  gabieila 
fambre  amariella. 

In  diesem  letzten  Verse  findet  die  von  Nebrija  und 
Encina  (in  der  Gramatica  und  der  Poetica  Castellana)  auf- 
gestellte Regel  in  BetreflP  einer  überzähligen  Silbe  {silaba 
perdida)  ihre  Anwendung. 

Die  Siehensilbler^  weniger  gewöhnlich  als  die  vorigen, 
haben  einmal  den  Reim  nach  einer  Halbzeile  von  4,  ein 
ander  Mal  nach  einer  von  3  Silben,  mit  entsprechendem 
Endreim : 

1.  Nuestro  gogo  (  en  el  pogo. 

2.  Sobre  brevas  |  non  bevas. 
3      De  la  mala  |  te  guarda. 

4.  A  rey  muerto  |  rey  puesto. 

5.  Non  fies  |  nin  porfies. 

6.  Los  fijos  I  son  nascidos. 

7.  Mas  vieja  |  mas  pelleja. 

Es  verbinden   sich  diese  Verse  mit   denen   von  5  Sil- 
ben,   indem   sie   das   Vermafs  jener   Volksliedchen   bilden, 
II.    1.  5 


66  Amador  de  los  Rios 

welche  in  neuerer  Zeit  den  Namen  Seguidillas  empfangen 

haben : 

i.     Cochiello  de  mugeres, 
corta  si  quieres. 

2.  Non  sabe  la  golpeja 
con  quien  trebeja. 

3.  Quien  s^assaua  en  la  boda, 
pierdcla  toda. 

4.  Dende  quieres  a  tienes 
el  tercio  pierdes. 

5      Pierde  el  asno  los  dientes, 

e  non  las  mientes. 
6.     Quien  mala  muger  cobra, 

siervo  se  torna. 

Und  nicht  weniger  bemerkenswerth  sind  die  Sechs- 
silbler,  welche  dasselbe  allgemeine  Gesetz  in  der  Stellung 
der  Reime  beobachten,  so  wie  folgt: 

1.  Su  alma  |  en  su  palma. 

2  Qual  eres  |  tal  medres. 

3.  O  monge  |  6  calonge. 

4.  Madexa  |  sin  cuenda. 

5.  Si  tuerta  |  non  vuestra. 

Und  andere  von  derselben  Art.  Mitunter  sind  die 
Verse  von  fünf  Silben  in  der  Weise  geordnet,  dafs  sie  eine 
vollständige  kleine  Strophe  bilden,  welche  ein  einziges 
Sprichwort  einschliefst ;   z.  B. : 

Uerramadora 
de  la  farina, 
allegadora 
de  la  ceniza. 

Und  nicht  selten  geschieht  dasselbe  mit  den  Monome- 
tren,  wovon  das  folgende  Sprichwort  ein  Beispiel  ist: 

Fijo  fuyste, 
padre  seras: 
quäl  feciste, 
tal  avrds  '). 


')  In   der   angezogenen    Sammlung   des  Marques    von    Santillaua    lautet 
dieses  Sprichwort: 

Fijo   eres, 
padre  serüs : 
quäl  ficieres, 
tal  avras. 


~  Die  spanischen  Sprichwörter.  67 

Nun,  welcher  Beweise  bedarf  es  noch,  dafs  die  Sprich- 
wörter, volksthümlich  par  excellence,  im  ganzen  Mittelalter 
demselben  Wege  folgen,  welchen  wir  die  Volkspoesie  wan- 
deln sehen  von  dem  Augenblick  an,  wo  es  uns  gewährt 
ist,  ihre  Kunstformen  zu  würdigen,  bis  zu  ihrer  vollkom- 
mensten Entwickelung?  .  .  .  Und  wir  sagen  „während  des 
Mittelalters",  denn,  mit  Ausnahme  von  sehr  wenigen,  sind 
alle  Sprichwörter,  die  wir  gegeben  haben,  aus  der  Samm- 
lung genommen,  welche  der  gelehrte  Marques  von  Santü- 
lana  auf  Befehl  des  Königs  Don  Juan  II.  —  demnach  vor 
dem  J.  1454,  in  welchem  der  genannte  Fürst  starb  —  an- 
legte; und  nicht  wenige  gibt  es  darunter,  welche  von  den 
Schriftstellern  des  14.  Jahrh.  als  alte  Sprüche  {antiguas 
fabliellas)  angeführt  werden,  und  unter  derselben  Bezeich- 
nung auch  in  Chroniken  und  Abhandlungen  des  13.  Jahrh. 
sich  finden  '). 


Ausgabe  seiner  Werke  von  1852,  pag.  512.  —  Wir  entlehnen  es  aus 
dem  Valerio  de  las  Historias,  tit.  IV,  cap.  1.  —  Als  Beispiel  andrer  Lied 
chen,  sei  das  folgende  angeführt: 

Estella,  la  bella, 
Pamplona,  la  bona, 
Olite  y  Tafalla 
la  flor    de  Navarra. 
Oder  dieses,   welches  eine  anmuthige  Redondilla  ist: 
Ni  en  inviemo  viüadero, 
ni  en  otofio  sembrador, 
ni  con  nieve  seas  baquero, 
ni   de  ruynes  seas   sefior. 
Oder  dieses,  älter  noch,   als  die  vorhergehenden: 
Amor  de  fraire 
non  dura  guaire ; 
e  si  dura  guaire, 
mala  por  al  fraire. 

')  Ein  ausländischer  Schriftsteller  unsrer  Tage,  welchem  Fleifs  und  auch 
Glück  in  der  Erforschung  unsrer  Geschichte  nicht  abgesprochen  werden  kann, 
widerspricht  Sarmiento,  wo  dieser  sich  auf  die  Sprichwörter  zum  Beweise 
des  Alters  des  Romanzen -Versmafses  beruft,  und  versichert,  dafs  gar  keJTi 
Sprichwort  in  Trochäen  von  14,  15  oder  16  Silben  existire ,  dessen  sprach- 
licher Ausdruck  über  das  14.  Jahrh.  zurückgehe  (Dozy,  Recherches  sur  l'hi 
stoire  politique  et  litte'raire  d'Espagne  p.  620J.  Uns  erscheint  diese  Behaup- 
tung sehr  gewagt,  da  die  Zeugnisse  für  das  Gegentheil  reichlich  vorhanden 
sind.  Unter  andern  unverwerflichen  wollen  wir  das  Libro  de  los  Castigos 
citiren,  welches  von  dem  König  Sancho  el  Bravo  im  13.  Jahrh.  geschrieben 
wurde ;  in  diesem  merkwürdigen  Tractate,  der  noch  immer  den  Gelehrten  un- 
bekannt geblieben,  liest  man  unter  vielen  andern  als  alt  bezeichneten  Sprich- 
wörtern: 


68  Amadol"  de  los  Rio« 

Und  wenn  diese  adagios,  verbos,  palabras  und  retrai- 
res  auch  nach  den   verschiedenen  Modificationen,   die   sie 


1.  Nin  a  jucgo  nin  il  vcras  |  con  tu  sefior  partas  peras, 

2.  Las  nianos  cu  la  rueca  |   e  los  ojos  eu  la  puerta. 

3.  El  buen  esfucrzo  vence    |  mala  Ventura. 

4.  Ome  ai)ercibido  I  medio   combafido. 

Cap.  1,  19,  21  und  33.  —  In  den  Estahliniientos  de  Scmcti  Jacobi,  einem 
Codex  aus  der  Älitte  oder  vielleiclit  dem  Anfange  desselben  13.  Jahrb.,  wird 
das  alte  Sprüchlein  (fnbUlla)  citirt: 

Non  podenios  seer  meiores  |  de  nuessos  antecesores. 
Eenl  Academia  de  la  Ilist.,  fond  de  Benevivere.    —     Der  berühmte  D.  Juan 
Manuel,  welcher  in  der  ersten  Hälfte  des  folgenden  Jahrhunderts  blühte,  sprach 
in  dem  Lihro  de  los  Castigos  zu  seinem  Sohne  D.  Fernando:   ,,Palabra  e  re- 
trayre  anügua  es  de  Casticlla  que 

Quien  bien  sirve,  bien  desirve :  quien  dcsirve,  bien  sirve." 
Cod.  S.  34  de  la  Bibl.  nac.  cap.  IV,  fol.  35.  —  Und  abgesehen  von  den 
Versen ,  welche  den  Apologen  und  Beispielen  des  Grafen  Lticanor  nachfolgen 
—  nachgeahmt  während  des  14.  Jahrh.  von  allen  Pflegern  der  symbolischen 
Kunst  —  finden  wir  in  dem  zweiten  und  dritten  Theile  des  genannten  Bu- 
ches unter  den  150  gelehrten  Sprüchen  auch  einige  Volks -Sprichwörter.  Sol- 
che sind : 

1.  El  rey  rey,  gobierna  |  el  rey  non  rey,  non  gobiema. 

2.  Quantos  nombran  la  verdat  |  non  andan  por  sus  carreras. 
Ebensowenig  ist  zu  vergessen    das   unzweideutige  Zeugnifs,    welches  uns 

der  Erzpriester  von  Ilita  rücksichtlich  des  Alters  der  versificirten  inid  auch 
gereimten  Sprichwörter  gibt;  dieser  Schriftsteller,  welcher  in  seinen  Poesien 
eine  grofse  Anzahl  von  volksthümlichcn  Sprüchen  und  Sprichwörtern  aufliäuft, 
deren  Weisheit  seinen  merkwürdigen  Lehren  zum  wahren  Schmelz  dient, 
überliefert  uns  unter  vielen  andern  die  folgenden : 

1.  El  encantador  malo  |  saca  la  culebra  del  forado. 

2.  El  sabio  vencer  al  loco  |   con  consejo,  non  es  poco. 

3.  Quando  te  dan  la  cablilla  |  acorre  con  la  soguilla. 

4.  M090  malo,  mofo  malo  |  nias   val  enfermo   que  sano. 

5.  Fas  conseyo   de  amigo  |  fuye  loor  de  enemigo. 

6.  Escarba  la  gallina  |  e  falla  su  pepita. 

7.  Do  non  te  quieren  mucho  |  non  vayas  a  mcnudo. 

8.  Mas  vale  suelta  cstar  |  la  viuda  que  casar. 

9.  Pan  e  vino  jueja  |  que  non  camisa  nueva. 
10.     Non  hay  encobierta  |  que  a  mal  non  revierta. 

Das  mit  No.  3  bezeichnete  Sprichwort  findet  sich  in  einigen  Codices  in 
der  folgenden  Weise:  Quando  te  dan  la  crabiella  |  prenla  con  tu  soguiella 
(Bibl.  de  Salazar,  Acad.  de  la  Hist.  cod.  A.  2).  Wie  in  ihm,  so  erscheinen 
auch  in  den  übrigen  die  m-sprünglichen  Versniafse  der  Vollispoesie,  von  dem 
Siebzehnsilbler  bis  zu  dem  Zwölfsilbler,  gebraucht.  Nach  der  allgemeinen 
Ansicht  beendete  der  Erzpriester  von  Hita  sein  Buch  in  der  Aera  von  1381, 
dem  Jahr  1343;  und  da  er  jedes  Mal,  wann  er  eins  der  angeführten  Sprich- 
wörter citirt,  anmerlvt,  dafs  es  ein  antiguo  retrayio,  v'ieja  ftiblilla,  verbo  oder 
]ialabra  sei,  so  scheint  es  uns  erlaubt,  zu  schliefsen,  dafs  sie  mindestens  ein 
halbes  Jahrhundert  in  der  Gestalt  existirt  haben  mufsten,  in  welcher  er  sie 
wiederholt.  Ferner,  da  andrerseits  es  unzweifelhaft  ist,  dafs  der  König  D. 
Saneho  zur  Unterweisung  seines  Soluies  die  Autorität  der  Sprichwörter  des 
Volkes  anzieht,  und  auch  sie  als  alt  bezeichnend,  wiederholte  Beispiele  von 
Versen  von  14,  15  und  IG  Silben,  gereimten  und  reimniäl'sigen  { rimados  y 
2>or  rhnar)  darbietet,    so   halten    wir    den  Sehlufs  nicht    für    irrig,    dafs  Herr 


Die  spauiscluju  Spik-hwörter.  69 

unzweifelhaft  in  ihren  grammatischen  Formen  erfahren  ha- 
ben, noch  so  unzweideutige  Spuren  ehrwürdigen  Alters  be- 
wahren, dafs  sie  als  Prüfstein  der  castilischen  Sprache  auf- 
gewiesen worden  sind,  weil  geboren  und  aufgewachsen  un- 
ter den  alten  Frauen  am  Spinnrocken  hinter  dem  Herde: 
warum  sollen  sie  da  bei  dem  Studium  der  Kunstformen 
unsrer  Dichtung  nicht  in  Betracht  kommen?  Und  wie 
kann,  nach  dieser  Untersuchung,  die  Kritik  irgend  einen 
Zweifel  noch  rücksichtlich  des  Ursprungs  dieser  poetischen 
Elemente  hegen,  und  sich  der  Gefahr  aussetzen,  in  ta- 
delnswerthe  Irrthümer  zu  gerathen,  da  sie  von  dem  Wege 
sich  entfernt,  den  sie  bei  solcher  Forschung  uns  vorzeich- 
nen?... Wiederholen  wir  es  mit  all  der  Zuversicht,  die 
uns  die  Ueberzeugung  historischer  Forschung  einflöfst:  wenn 
wir,  bei  der  Prüfung  der  Erstlinge  der  geschriebenen  Poe- 
sie unter  dem  blofs  künstlerischen  Gesichtspunkte,  in  ihr 
auf  das  Gepräge  der  lateinisch -kirchlichen  Literatur  ach- 
ten, welche,  obschon  entartet  und  von  ihrem  alten  Glänze 
herabgesunken,  noch  klar  und  genau  ihre  edle  Abkunft 
verräth,  so  finden  wir,  indem  wir  alle  in  den  castilischen 
Sprichwörtern  aufgehäuften  Versmafse  nach  der  Reihe 
durchgehen,  nicht  allein  den  handgreiflichen  Beweis  solchen 
Einflusses,  und  begründet  auf  so  mannichfache  gerechte  An- 
sprüche, sondern  wir  entdecken  zugleich,  mit  einem  einzigen 
Blick  die  äufsere  Geschichte  der  Kunst  umfassend,  in  den 
Sprichwörtern  die  wunderbare  Uebereinstimmung,  welche 
sie  in  ihren  Versmafsen  mit  den  von  den  Gelehrten  an^-e- 
wandten  bewahren. 

Von  den  Octouarien   oder  den  sechszehnsilbia-en  Ver- 


Dozy  dies  Mal  an  seiner  gewohnten  Gründliclikeit  es  felilen  lieis  (faltö  d  su 
gravedad  acostumbrada) ,  indem  er  einen  Satz  aufstellte,  welcher  sich  nicht 
halten  läfst.  Die  castilischen  Sprichwörter,  von  denen  die  literarischen  Denk- 
mäler des  13.  und  der  Anfange  des  14.  Jahrh.  uns  Kunde  geben,  zeigen 
in  ihrem  Ausdruck  dieselben  Charakterzüge,  als  die  um  die  Mitte  des  15. 
Jahrh.  von  dem  Marques  von  Santillana  gesammelten,  indem  endlich  noch 
bemerkt  werden  mufs,  dafs  zur  Zeit  des  Erzpriesters  von  Hita  schon  die  in 
grofsen  Versen  verfafsten  und  die  in  Versmafsen  von  neun  oder  weniger  Sil- 
ben eingeschlossenen  durch  die  Namen  retraeres  grandes  imd  proverbios  chi- 
cos  unterschieden  wurden.     Unter  den  letztem  erwälmt  er: 

1.  A  mal  fecho  (  ruego  e  peclio. 

2.  Romero  fito  |  saca  9atico  etc. 
welche  dieselbe  Formel  in  der  Sammlung  des  Marques  haben. 


70  Amador  de  los  Rios 

sen  an,  welche  in  dem  Poema  de  los  Reys  d' Orient  und 
in  dem  de  las  Mocedades  del  Cid  gebraucht  sind,  bis  zu 
den  Dinietern  und  Mononietern  (von  8  und  4  Silben),  wel- 
che Jorge  Manrique  cultivirte;  von  den  Versen  von  17,  15 
und  13  Silben,  die,  eine  Kopie  der  lateinischen  Hexameter, 
in  nicht  sehr  gefälliger  Verbindung  in  dem  Poema  des 
Helden  von  Vivar ')  sich  finden,   bis   zu  den  leichten  und 


' )  Die  Versbildung  dieses  merkwürdigen  Gedichts  beruht  vorzüglich  auf 
der  Nacliahmung  der  Pentameter,  neben  welchen  in  ihm  die  Verse  von  17, 
15  und  IS  Silben,  die  aus  den  Hexametern  sieh  herleiten,  häufig  vorkom- 
men. Damit  mau  sie  mit  den  Versen,  die  in  den  Sprichwörtern  gleichen 
Numerus  haben,  vergleichen  kann,  will  icli  hier  einige  Beispiele  hersetzen. 
Von    17  Silben: 

A  la  exida  de  Vivar  |  ovieron  la  corneia  diestra. 
Que  perderie  los  averes  |  e  mas  los  oios  de  la  cara. 
Mas  el  eriador  vos  vala  |  con  todas  sus  virtudes  sanctas. 
Afevos  dona  Ximena  |  con  sus  fijas  do  va  legando. 
Las  armas  sedien  prisas  |  e  sedien  sobre  los  cavallos. 
Alii  vaya  Alvar  Fanez  |  e  Alvar  Salvadores  sin  falla. 
Von  15  Silben,  welche  zahlreicher  sind: 

Burgeses  e  burgesas  |  por  las  liniestras  son  puestas. 
Valanme  tus  virtudes  |  gloriosa  sancta  Maria. 
Rezava  los  matines  |  ä  buelta  de  los  albores. 
Por  malos  mestureros  |  de  tieiTa  sodes  echado. 
Con   aquestas  mis  duenas  |  de  quien  yo   so  servida. 
Cras  a,  la  maüana  |  pensemos  de  cavalgar. 
Que  de  dia  nin  de  noche  |  non  les  diesen  arrebata. 
Von   13,   mit  Halbzeilen  von  5  und  6  Silben,  wie  in  den  Sprichwörtern: 
Fincd  los  ynoios  |  de  corazon  rogaba. 
De  todo  conducho  |  bien  los  ovo  bastidos. 
Ferlo  he  amidos  |  de  grado  non  abrie  nada. 
Con  vuestro  conseio  |  bastir  quiero   dos  archas. 
Por  Rachel  e  Vidas  |  apriesa  deniandava. 
Las  archas  adonchas  |  prendet  seis  cientos  marchos. 
Exido  es  de  Burgos  |  e  Arlanzon  ha  pasado. 
Moros  e  moras  |  avi'enlos  de  ganancia. 
Und  wir  sagten:  sie  erscheinen  in  nicht  sehr  gefälliger  Verbindung;  denn 
in  Wahrheit  der  Unterschied,  welcher  zwischen  diesen  Versmalsen  vmd  denen 
von   12  Silben  besteht,   ist  ein  aufserordentlicher,  um  so  mehr  als  sie  ein  und 
denselben  Ursprung  haben.      Eine    solche  Verschiedenheit    der  Versmai'se  eut- 
spi-ang  aber  ohne  Zweifel    aus    der  verschiedenen  prosodischen  Natur  der  ca- 
stilischen  und  der  lateinischen  Sprache.    Diese  rechnete  mit  langen  und  kur- 
zen Silben,  welche    ihren  Versfüfsen    alle    erdenkliche  Biegsamkeit  gaben  und 
so  einen  Vers  von  12  oder  13  Silben  einem  antlern  von   14,   15   bis   17  gleich- 
machten,   während   alle    in    vollem  Sinne  Hexameter    waren.      Die  castilische 
Sprache    dagegen   hatte    einzig    den  Accent,    um    die  Beweglichkeit    und    den 
Tonfall  der  Verse  zu  bestimmen,   indem  der  Werth  der  Silben  durchaus  gleich 
war.     Daher  kam   es  denn  natürlich,    dafs    die  Nachahmung    der  lateinischen 
Hexameter,   für  die   bei  der  Menge  allein  das  Gehör  bürgte,  gesonderte  Vers- 
mafse  hervorrief,  zwischen  welchen  eine  Harmonie  nicht  bestand,  noch  irgend- 


Die  spanischen  Sprichwörter.  71 

anmuthigen  Refrains  von  5  Silben;  von  den  Pentametern 
des  erwähnten  Gedichts  bis  zu  den  Versen  von  zwei  Ca- 
denzen  des  Juan  del  Encina;  alle  die  Combinationen  fer- 
ner, welche  Alfons  der  Weise  zuliefs  und  ausführte,  alle 
welche  Don  Juan  Manuel  und  der  Erzpriester  von  Hita  ver- 
suchten, alle  welche  an  dem  Hofe  Enrique's  III.  und  Juan's 
IL  Beifall  ernteten,  sie  sämmtlich  erscheinen  in  den  Sprich- 
wörtern des  Volkes  niedergelegt,  indem  sie  das  Bürger- 
recht also  unter  den  Gelehrten  und  Ungelehrten  erhielten. 
Sogar  von  den  Elfsilblern,  welche  allein  auf  dem  Gebiete  der 
Kunstpoesie,  schon  seit  dem  Beginne  des  16.  Jahrb.,  glän- 
zen, bieten  sich  sehr  viele  Beispiele  in  den  castilischen 
Sprichwörtern  dar,  indem  die  Stellung  ihrer  Reime,  welche 
dem  im  Allgemeinen  in  Bezug  auf  die  übrigen  Versmafse 
beobachteten  System  unterworfen  sind,  keinen  Zweifel  dar- 
über läfst,  dafs,  wenn  sie  den  nationalen  Weisen')  sich 
auch  nicht  leicht  anbequemen  konnten,  sie  doch  würdige 
Dolmetscher  der  Moral,  der  Religion  und  selbst  der  Poli- 
tik waren;  wie  sie  denn  von  den  Bemühungen  des  Königs 
Alfonso,  seines  Neffen  Don  Juan  Manuel,  des  Micer  Fran- 
cisco Imperial,  des  Fernan  Perez  de  Guzman  und  des 
Marques  von  Santillana,  welche  alle  in  dem  13.,  14.  und 
15.  Jahrh.  jenes  Versmafs  cultivirten,  volle  Rechenschaft 
geben  ^). 

Eben  dieser  Reichthum  poetischer  Formen  und  ihre 
vollständige  Identität  mit  den  in  den  Denkmälern  unserer 
Literatur  gebrauchten,  im  Verein  mit  dem  ehrwürdigen 
Alter  der  grammatischen  Formen,  veranlafsten  ohne  Zwei- 
fel den  Benedictiner  Sarraiento  den  Satz  aufzustellen  — 
dessen  wir  im  Beginne  dieser  Abhandlung  gedachten  — 
dafs  die  Poesie  den  Ursprung  der  von  ihm  erkannten  Vers- 
mafse den  Sprüchen  und  Sprichwörtern  der  Menge  ver- 
danke.     Aber  nicht   allein  übersah    der   so   fleifsio-e  For- 


wie  bestehen  konnte.  Das  ist  der  Grund,  warum  alsbald  alle  diese  Verse 
streben  für  sich  verschiedene  Spezies  zu  bilden ,  indem  sie  sich  von  Tag  zu 
Tag  mehr  von  ihrem  gemeinsamen  Ursprung  entfernen. 

')  Sarmiento,  Mem.  para  la  Ilist.   de  la  poesia,  nüm.  515. 

^)  Den  Beweis  dieser  Angabe  wird  die  Historia  critica  de  la  literatura 
espafiola,   welcher  diese  Arbeit  angehört,  liefern. 


72  Amador  de  lof5  Rios 

scher,  als  er  einen  solchen  Satz  aufstellte,  die  wahrhaft 
literarische  Ueberlieferung,  sondern  er  verfiel  auch  in  ein 
merkwürdiges  Mifsverständnifs,  als  er  die  Art  und  Weise 
erklären  wollte,  wie  sich  die  grofseren  Versmafse  von  10, 
12  und  14  Silben,  die  einzigen  welche  er  mit  denen  von 
11  in  seinen  Studien  umfafst,  bilden  mufsten  ').  Er  stellt  als 
allgemeinen  Satz  nämlich  hin,  dafs  die  genannten  Versmafse 
aus  der  Vereinio-ung  von  zwei  redondillos  menores  hervor- 
gingen  —  eine  Bezeichnung,  welche  er  den  Versen  von  5, 
(i  und  7  Silben  gibt,  indem  er  sich  rücksichtlich  der  letz- 
ten auf  die  Autorität  des  Nicolas  Antonio  beruft,  der  die 
Pentameter  des  Berceo  mit  dem  Namen  endechas  dobladas 
belegte.  Aber  vergessen  wir  auf  einen  Augenblick,  was 
uns  die  Geschichte  in  Betreff  der  Herkunft  der  Pentame- 
ter und  der  Verse  de  arte  mayor* lehrt;  lassen  wir  einmal 
unberücksichtigt  die  vollkommene  Aehnlichkeit,  welche  zwi- 
schen den  lateinischen  und  castilischen  Zehnsilblern  be- 
steht ^),  und  räumen  wir  ein,  dafs  die  erwähnten  Versmafse, 
weil  sie  ausgleichen  Silben  bestehu,  statt  ganz  natürlich,  auch 
in  gleiche  Hemistichien  zu  zerfallen,  sich  aus  der  Gruppi- 
rung  zweier  redondillos  menores  bilden  —  alles  dies  zuge- 
geben, fragen  wir:  wie  constituiren  sich  nun  die  Hexame- 
ter von  17,  15  und  13  Silben?  wie  die  Elfsilbler,  sowohl 
die  eigentlichen  als  die  saphischen,  sowie  sie  in  den  Sprich- 
wörtern erscheinen?  wie  die  Neunsilbler,  welche,  weil  sie 
in  unsrer  Poesie  wenig  im  Gebrauche  sind,  nicht  zur  Ver- 
gessenheit vcrurtheilt  zu  werden  verdienen? 

Aber  auch  das  sei  zugegeben,  dafs  diese  letzten,  so- 
gar mit  den  besonderen  Merkmalen,  welche  sie  in  den 
Sprichwörtern  des  Volkes  kennzeichnen,  aus  Versen  von 
18  Silben  hervorgingen,  oder  dafs  sie  nach  Sarmiento's  Theo- 
rie vielmehr  Redondillen  sind,  welche  zu  zwei  verbunden 
jenes  Metrum  resultiren.  Was  unmöglich  bleibt  mit  Still- 
schweigen zu  übergehen,  was  die  angezeigte  Theorie  ver- 
nichtet, ist,  dafs  weder  die  Hexameter  noch  die  Elfsilbler, 

')  Memorias  §.  VII. 

^)  S.  zu  diesem  Zweck    Horaz"  Oden,    die    vierzehnte    des    11.    und    die 
erste  und  zweite  des  III.  Buclis. 


Die  spauischeu   Sprichwörter.  73 

welches  auch  ihre  Bildung  sei,  eine  solche  Zusammenfü- 
gung oder  Verdoppelung  von  Redondillen  zulassen:  zusam- 
mengesetzt aus  ungleichen  Plemistichien,  Theil  eines  mehr 
oder  weniger  vollkommnen  Ganzen,  geben  sie  weder  bei 
ihrer  Zusammenfüacuno;  noch  bei  ihrer  Auflösung  nur  eine 
entfernte  Idee  von  der  angeführten  Theorie;  im  Gegentheil 
weisen  sie  in  einer  entschiedenen  Art  auf  die  wahren  Ty- 
pen zurück,  welche  die  lateinisch -kirchliche  Literatur,  die 
Erbin  der  grofsen  römischen,  bewahrt  und  überliefert  hat  ^). 

Wenn  also  die  Theorie  des  Sarmiento  nicht  pafst,  noch 
auch  passen  kann  auf  alle  die  Fälle,  welche  die  Sprich- 
wörter selbst,  auf  die  er  sie  zu  gründen  strebt,  darbieten; 
wie  soll  sie  uns  da  befriedigen  in  Betreff  der  Versmafse 
überhaupt,  die  er  erwähnt?...  Was  erfolgt,  ist  vielmehr 
dafs  die  Octonarien  ebenso  wie  die  Pentameter,  die  Zehn- 
silbler  wie  die  jambischen  Dimeter  leicht  und  bequem  in 
in  ihre  gleichen  Hemistichien  sich  theilen  lassen,  in  der 
lateinischen  Metrik  ebensowohl  als  in  der  castilischen ,  in- 
dem diese  Theilung  vollkommen  sich  in  den  Versen  de 
arte  mayor  vollzieht,  mag  man  ihnen  nun  den  Ursprung 
zuerkennen,  welchen  Nebrija,  oder  welchen  Encina  ihnen 
zuertheilt  in  den  oben  genannten  Werken.  Die  Theorie 
des  berühmten  Benedictiners  vereinzelte  ganz  die  Kunst- 
formen der  spanischen  Poesie  und  löste  sie  so  zu  sagen 
aus  der  literarischen  Ueberlieferung ;  so  nahm  sie  ihnen 
alle  Legitimität,  ohne  dafs  doch  zu  ihrer  Bevollmächtigung 
der  ebensowenig  begründete  Versuch  genügt  hätte,  den 
Stamm  und  die  Wurzel  der  von  Gebildeten  wie  von  Unge- 
bildeten cultivirten  Metren  in  die  Sprichwörter  zu  setzen. 

Das  Studium  dieser  ächten  Denkmäler  der  spanischen 
Kultur  kann  logisch  uns  nur  zur  Bestätigung  der  wahrhaft 


' )  Lo  qne  no  es  posible  pasar  por  alto ,  lo  que  destruye  la  iudicada 
teoria  es  que  ui  los  exänietros,  qualquiera  que  sea  su  mimero,  iii  los  eude- 
casi'Iabos,  qualquiera  que  sea  su  extructura,  consienten  semejante  acotnoda- 
miento  d  duplicacion  de  redondillos:  couipuestos  de  hemistiquios  desiguales, 
parte  de  un  todo  mas  6  meuos  perfecto,  ni  al  componerse,  ni  al  descompo- 
nerse,  dan  reniota  idea  de  la  citada  teoria,  refiriendose  por  el  contrario  de 
uua  nianera  termiiiante  a,  los  verdaderos  tipos,  que  guarda  y  trasmite  la  IL- 
teratura  latiiio  -  eclcsiästica,   heredera  de  la  gran  literatura  romana. 


74  Ainador  de  los  Rios 

Iiistürischen  Theorie  von  dem  Ursprung  und  dor  Entwick- 
lung der  Kunstformen  der  alten  castilischen  Dichtung  füh- 
ren: für  jene  von  den  für  diese  anerkannten  Quellen  ver- 
schiedne  zu  suchen,  hiefse  die  üeberlieferung  läugnen;  an- 
zunehmen aber,  daCs  die  Sprichwörter  genannte  Formen 
früher  als  die  Dichtung  aufwiesen,  und  sie  derselben  zu 
einer  bestimmten  Zeit  mittheilten,  das  hiefse  die  üeber- 
lieferung und  die  Philosophie  zugleich  läugnen.  Die  Völ- 
ker bedürfen,  wie  die  Kinder,  an  ihrer  Wiege  Gesänge; 
wenn  sie  der  Kindheit  entwachsen,  streben  sie,  ohne  jene 
selben  Gesänge  zu  vergessen,  ihr  Leben  vermittelst  einfa- 
cher Maximen  und  nützlicher  Rathschläge,  Kinder  ihrer 
Erfahrung,  zu  regeln;  luid  obgleich  man,  streng  genom- 
men, das  spanische  Volk  in  jenem  Zeitalter  als  ein  ur- 
sprüngliches Volk  nicht  betrachten  kann ,  so  bringen  es 
doch  die  grofsen  Wechselfälle,  die  es  umgeben,  und  vor 
allem  der  merkwürdige  Umstand  ein  neues  Idiom  reden  zu 
müssen,  in  einer  gewissen  Weise  in  jenen  Zustand,  wo  denn 
alle  Elemente  seiner  ererbten  Bildung  demselben  Gesetz 
unterworfen  sind.  Die  Entwickelung  von  ihnen  mufste  des- 
halb langsam  und  allmälig  sein,  sowie  sie  allmälig  ent- 
springende Bedürfnisse  befriedigte;  so  läfst  sich  in  kei- 
ner Weise  begreifen,  dafs  die  Sprüche  und  Sprichwörter 
des  Volks  der  Formen  der  Volkspoesie  sich  bemächtigten, 
ohne  dafs  die  letztere  sie  vorher  adoptirt  hatte. 

Ebenso  wenig  könnte  man  auf  eine  andere  Art  sich 
jene  von  uns  beobachtete  Einheit  des  Ausdrucks  zwischen 
der  Dichtung  und  Lebensweisheit  erklären;  noch  weniger 
aber  liefse  sich  begreifen,  wie  die  Gelehrten,  während  sich 
die  Sprichwörter  von  ihrer  Unterweisung  nährten,  unauf- 
hörlich zu  diesen  unerschöpflichen  Quellen  der  Moral  und 
der  Politik  ihre  Zuflucht  nehmen,  um  ihren  Schöpfungen 
eine  aufsergewöhnliche  Frische  zu  geben.  Diese  Bemer- 
kung findet  ihren  schlagenden  Beweis  in  den  schon  citir- 
ten  Werken  Alfons'  des  Weisen,  seines  Sohnes  Sancho 
und  seines  Neffen  Juan  Manuel,  des  Erzpriesters  von  Hita, 
und  ein  Jahrhundert  später  in  den  nicht  weniger  berühm- 


Die  spanisclien   Sprichwörter.  75 

ten  Werken  des  Marques  von  Santillana.  Dieser  so  be- 
rühmte Magnat  nahm  unter  verschiedenen  andern  Sprüchen 
zum  Thema  und  Schmuck  seiner  Kompositionen  folgende 
Sprichwörter:  Los  paredes  hau  oydo;  Uno  piensa  el  hayo 
e  otvo  el  que  lo  ensilla;  Tan  luene  de  ojos,  tanto  de  co- 
razon;  und  Uso  face  maestro^);  und  beschenkte  die  Phi- 
losophie des  Volkes  mit  vortreflFlichen  Maximen  und  Sen- 
tenzen, unter  welchen  allgemeinen  Beifall  fanden:  La  mu- 
ger  buena  Corona  es  del  varon^  La  sciencia  non  embota  el 
fierro  de  la  lanza,  und  andere,  nicht  weniger  würdig  sei- 
nes grofsen  Rufes  und  seiner  reichen  Erfahrung  ^). 

Die  Sprichwörter,  also  dem  doppelten  Verkehr  mit 
dem  Volke  und  mit  den  Gebildeten  unterworfen,  gelangten 
in  das  16.  Jahrhundert,  um  hier  von  denen,  welche  sich 
als  Dichter  berühmten,  theilweise  modificirt  zu  werden,  in- 
dem sie  zugleich  aber  die  Aufmerksamkeit  ausgezeichneter 
Gelehrten  auf  sich  zogen,  die  nach  dem  Beispiele  des  Don 
Inigo  Lopez  de  Mendoza  allen  Fleifs  darauf  verwandten, 
jene  zerstreuten  Schätze  zu  sammeln.  Der  erste,  welcher 
in  der  erwähnten  für  die  Literatur  so  glänzenden  Epoche 
dem  Marques  von  Santillana  nacheiferte,  war  Mosen  Pero 
Valles ,  den  wir  bereits  citirt  haben;  dieser  fleifsige  Ara- 
gonier  brachte  4300  reine  castiiische  Sprichwörter  {ada- 
gios),  mit  einigen  wenigen  italienischen  und  catalonischen, 
zusammen;  er  gab  sie  mit  Einleitungen  und  einigen  Erklä- 
rungen am  Ende,  von  ungefähr  8  Sprichwörtern,  zu  Sara- 


')  S.  Proverbios,  cap.  2,  p.  38  der  Werke;  das  Becir  gegen  die  Ara- 
gonier,  welches  mit  genanntem  Sprichwort  beginnt  p.  255;  das  Liebeslied, 
welches  anfängt: 

IIa  bien  errada  opinion 

Quien  dice :  tan  lexos  d'ojos, 

Tan  lexos  de  corazon  .  .  . 
p.  452   der  Werke;  Coplas  al  muy  excelente  y    muy  virtuoso  Senor  don  AI 
fonso  rey  de  Portugal,   Strophe  6,   p.  251. 

*)  Das  erste  Sprichwort  verdankt  man  der  44.  Strophe  der  Proverbios 
(p.  45  der  Werke);  das  zweite,  welches  unter  der  Form:  No  embota  el  saber 
Ja  lanza  al  guerrero,  und  der:  Letras  non  embotan  las  armas  ersclieint ,  ist 
aus  dem  an  den  Fürsten  Enrique  gerichteten  Prolog  derselben  Proverbios  ge- 
nommen  (p.  24). 


76  Aniador  de  los  Uios 

gossa  im  Jahre  1549  heraus.  Während  Valles  zu  dem 
Gedächtnifs  der  Menge  seine  Zuflucht  nahm,  um  dieses 
herrliche  Unternehmen  zu  vollenden,  und  in  seinen  Sprich- 
wörtern eine  furchtbare  Waffe  gegen  die  führte,  welche 
argwöhnten,  dafs  in  Aragonien  nicht  dieselbe  Sprache  als 
in  Castilien  gesprochen  wäre:  machte  der  „griechische  Com- 
thur",  Ilernan  Nutiez  *) ,  schon  berühmt  durch  seine  Com- 
mentarien  zu  dem  Juan  de  Mena  und  mehr  noch  durch 
sein  grofses  Anselin  in  dem  Vortrag  der  humanen  Wissen- 
schaften, zu  Salamanca  lobenswerthe  Anstrengungen  um 
die  alten  Sprichwörter  des  Volkes  zu  sammeln,  indem  er 
sie  um  hohen  Preis  sich  verschaffte  und  noch  in  den  letz- 
ten Jahren  seines  Lebens  sich  daran  machte,  sie  zu  glos- 
siren.  Der  Tod  gestattete  ihm  aber  nicht,  sein  Vorhaben 
zu  Ende  zu  führen:  die  Sprichwörter,  welche  unter  seinem 
Namen  gehen,  kamen  1555  heraus  „con  gran  copia  de 
lenguas  extranas,  como  portugueses,  gallegos,  asturianos, 
catalanes,  valencianos,  franccses,  toscanos  y  asi  mismo  mu- 
chos  tan  desnudos,  como  nascierou,  harto  vergonzosos  y 
de  mal  exemplo"  -),  indem  andern  Gelehrten  das  Unterneh- 
men der  Glossen  und  Commentare  vorbehalten  blieb. 

Dieses  nahm  wenige  Jahre  nachher  Juan  de  Mal-Lara 
in  Angriff,  ein  Schüler  eben  desselben  griechischen  Com- 
thurs,  und  mit  nicht  wenigem  Glück:  seine  Philosophia 
milgar,  ein  sehr  reiches  Kepertorium ,  in  welchem  über 
10,000  castilische  Sprichwörter  glossirt  werden,  bei  deren 
Erklärung  er  „viele  alte  Männer  und  Frauen"  (tnucJios 
tnejos  y  viejas )  ^ )  zu  Rathe  zog ,  legte  nicht  allein  von 
der  ungeheuren  Belesenheit  des  so  verehrten  Humani- 
sten in  den  Dichtern,  Geschichtschreibern,  Rednern,  Phi- 
losophen   und    Kosmographen    des    Alterthums    ein    volles 


*)  Er  Aviirde  deshalb  der  (jriechisclie  Comthur  gewöhnlich  genannt,  „weil 
er  zum  mächtigen  Geschlechte  der  Guzmans  gehörig,  Comthur  des  heil.  Ja- 
cob ward,  während  seine  eigenen  Gaben  und  Fortschritte  ihn  in  seiner  Zeit 
zum  ersten  griechischen  Gelehrten  seines  Landes  machten."  Tickuor,  Ge- 
schichte der  spanischen  Literatur,  übersetzt  von  Julius,  II,  p.  270. 

Anm.  des  Herausgebers. 

'■')  Mal-Lava,   Philosophia  vulgär,  preämb.   XL 

3)   Proambulo  XIII. 


Die  spanischcQ  Sprichwörter.  77 

Zeugnifs  ab,  sondern  rechtfertigte  auch,  die  den  Sprich- 
wörtern im  Allgemeinen  beigelegte  Wichtigkeit  vollkom- 
men. Von  dem  gewöhnlichen  Wege  der  Sammler,  die  ihm 
vorausgegangen  waren,  sich  entfernend  setzte  er  an  die 
Stelle  der  alphabetischen  Ordnung  eine  andere  vernünfti- 
gere und  mehr  philosophische,  indem  er  nach  den  Mate- 
rien schied  und  in  Tausende  und  Hunderte  jenen  ganzen 
zahlreichen  Apparat  von  Sprichwörtern  theilte,  in  welchen 
er  die  kostbarsten  Elemente  der  spanischen  Kultur  erkannte. 
Mal-Lara  aber  vermochte  ebenso  wenig  sein  Werk  zu  be- 
endigen, dessen  erster  Theil,  Philipp  II.  gewidmet  und  im 
Jahre  1568  der  Presse  übergeben,  der  einzige  ist,  welcher 
auf  uns  gekommen. 

Unterdessen  sammelte  in  Valencia  aus  vielen  Schrift- 
stellern und  mündlichem  Verkehr  eine  nicht  verächtliche 
Zahl  von  „refranes  de  mesa,  salud  y  buena  crianza"  der 
fleifsige  Lorenzo  Palmireno^  und  gab  sie  in  dem  folgenden 
Jahre  1569  heraus  ').  Nachdem  nun  einmal  die  Aufmerk- 
samkeit der  Gelehrten  auf  einen  so  reichen  Schatz  volks- 
thümhcher  Philosophie  gelenkt  war,  wurden  auch  verschie- 
dene Versuche  gemacht,  um  in  den  alten  Literaturen  mehr 
oder  weniger  glückliche,  mehr  oder  weniger  plausible  Pa- 
rallelen aufzusuchen;   und  18  Jahre   nach    dem  Erscheinen 


')  Wir  müssen  bemerken,  dafs  dies  nicht  die  einzigen  Sammlungen  von 
Volkssprichwörtern  waren,  welche  in  dem  16.  Jahrh.  entstanden.  Wir  ken- 
nen unter  andern  der  Erinnerung  werthen  Sammlungen  jenes  Zeitalters  die 
folgenden:  1)  Eefranes  glosados  per  Mosen  Dimas  Capellan  (Toledo  1510,  4. 
gedruckt  von  Juan  Varela) ;  2)  Formulas  adagiales  latiuas  y  espaüolas  por 
Juan  Ruiz  de  Bustamante  (Zaragoza  1551,  8.  gedruckt  von  Estevan  de  Na- 
gera);  3)  Siete  centurias  de  adagios  castellanos  (Ms.  fol.)  por  Juan  de  Melo, 
toledano ,  con  im  prölogo  de  Ambrosio  de  Morales ;  4)  Proverbios  morales  de 
Alonso  Guajardo  Fajardo  de  Cordoba,  gedruckt  ebenda  von  Gabriel  Bejarano, 
1585,  8.  —  Der  Verfasser  des  Didlogo  de  las  lenguas  erklärt  auch,  dafs  er 
bei  seinem  Aufenthalte  in  Rom  ein  starkes  Heft  voll  sammelte,  indem  er 
darauf  seine  Hauptbeobachtungen  in  Betreff  der  Anfänge  der  castilischeu  Spra- 
che gTündete.  In  der  Bibliothek  von  Salazar  existirt  ein  Codex,  signirt  M. 
142,  welcher  von  fol.  220  an  keine  geringe  Zahl  volksthüudicher  Spiüclie 
enthält,  gesammelt  im  J.  1541  von  einem  Forscher  aus  Valladolid  ;  und  in 
derselben  Akademie  bewahrt  man  verschiedene  Hefte  von  Sprichwörtern  auf, 
obgleicli  schon  aus  einer  uns  näher  liegenden  Epoche.  Traurig,  dafs  aus  der 
Bibliothek  des  Escurial  das  Manuscript  j.  L.  16  verschwunden  ist,  welches,  wie 
aus  den  alten  Indices  hervorgeht,  eine  zahlreiche  Sammlung  von  Volkssprich- 
wörtern enthielt,  vielleicht  noch  älter  als  das  angegebene   16.  Jahrhundert. 


78  Amailor  de  los  Rios 

des  Werkes  von  Palmireno  veröflPentlichte  der  Licentlat 
Alfonso  Sanchez  de  Ja  Ballesia  sein  Diccionario  de  voca- 
blos  castellanos  aplicados  ix  la  propiedad  latina  (Salamanca 
1587),  in  welchem  er  eine  groise  Menge  von  Volkssprich- 
wörtorn  erklärte,  indem  er  sie  mit  den  von  den  Schrift- 
stellern des  Zeitalters  des  August  gebrauchten  verglich. 
250  Sprichwörter  untefwarf  um  dieselbe  Zeit  einer  gleichen 
Probe  der  Magister  Fernando  de  Be?mvente ,  indem  er  sie 
in  lateinische  Verse  brachte;  ein  Beispiel,  welches  im  An- 
fang des  17.  Jahrh.  von  Alfonso  de  Barros  in  seiner  Perla 
de  Proverbios  morales  (Madrid  IßOI)  nachgeahmt,  die  Pro- 
verbios concordatos  des  berühmten  Magisters  Bartolome 
Ximenez  Paton,  eines  der  ausgezeichnetsten  spanischen  Hu- 
manisten, (Baeza  1615;  Lisboal617)  hervorrief.  Aber  wer 
den  gröfsten  Eifer  in  dieser  Gattung  der  Studien  zeigte, 
nach  der  Mitte  des  erwähnten  Jahrhunderts  schon,  war 
ohne  Zweifel  der  Licenciat  Gerönimo  Martifi  Caro  y  Cejudo, 
welcher  unter  Benutzung  aller  Arbeiten,  die  in  Spanien  ge- 
macht worden  waren,  und  im  Hinblick  auf  die  gerühmte 
Sammlung  des  Erasmus  in  seinen  Refranes  castellanos  y 
latinos  glosados  (Madrid  1695)  einen  ausgezeichneten  Dienst 
dem  Studium  der  castilischen  und  lateinischen  Sprache  zu 
leisten  vermochte.  Cejudo  betrachtete  indessen  die  casti- 
lischen Sprichwörter  nur  von  der  Seite  der  grammatisshen 
und  rhetorischen  Form,  obwohl  er  auch  einige  Erklärun- 
gen über  ihren  Sinn  gab  :  so  verblieb  der  Ruhm^  ihre  wahre 
philosophische  Bedeutung  erkannt  zu  haben,  doch  dem 
Sevillaner  Juan  de  Mal -Lara. 

Damit  sei  aber  nicht  gemeint,  als  hätte  ein  so  ausge- 
zeichneter Humanist  verkannt,  dafs  das  philologische  Stu- 
dium der  castilischen  Sprichwörter  überhaupt  das  Studium 
der  Geschichte  der  Sprache  ist:  in  Betreff  dieses  Punk- 
tes fügte  er,  nachdem  er  von  ihrer  Structur  gehandelt,  und 
die  Vorzüge  der  Volkssprichwörter  dargelegt,  hinzu:  „Los 
refranes  aprovechan  para  el  ornato  de  nuestra  lengua  y 
escriptura;  son  como  piedras  preciosas  salteadas  por  las 
ropas  de  gran  prescio,  que  arrebatan  los  ojos  con  sus  lum- 
bres:   y   su  disposicion  da  a  los  oyentes   gran  contento;  y 


Die  spanischen  Sprichwörter.  79 

como  son  de  notar,  qnedanse  en  la  memoria'*  ').  An  ei- 
ner andern  Stelle  sagt  er  noch:  „Los  refranes  en  la  ora- 
cion  concertados  lucen  mucho,  no  como  en  tablilla  de  pla- 
tero  adonde  uo  estän  las  pieras  y  joyas  de  oro  para  her- 
mosura,  sino  para  gnarda"  ^).  Unmöglich  war  es  fürwahr, 
dafs  ein  Schriftsteller,  der  sich  ganz  dem  Unterrichte  in 
den  humanen  Wissenschaften  gewidmet  hatte,  die  Frage 
der  Form  —  ein  so  wichtiger  Punkt  bei  den  Gelehrten 
des  16.  Jahrhhnnderts  —  aus  den  Augen  liefs;  aber  der 
wesentlichste  Theil  der  spanischen  Sprichwörter,  worin 
„wir  der  lateinischen,  griechischen  und  toskanischen  nicht 
bedürfen  ^),  welcher  dazu  beitrug,  das  Gemüth  zu  höheren 
Dingen  zu  erheben" ,  war  die  Lehre  {doctrina).  Ausge- 
hend von  dem  Grunde  der  spanischen  Bildung,  gleich  der 
Volkspoesie,  die  politische  und  Kulturgeschichte  eines  gro- 
fsen  Volkes  reflectirend,  mufsten  die  Sprichwörter  das 
Vorrecht  haben,  Leben  und  Farbe  allen  Kunstproductionen 
zu  geben,  indem  sie  gleichermafsen  die  Werke  der  Beredt- 
samkeit  und  der  Geschichte  befruchteten  und  zur  beson- 
dern Eigenthümlichkeit  der  unsterblichen  Schöpfungen  un- 
sers  sehr  reichen  Theaters  beitrugen.  Aber  als  die  Volks- 
Dichtung  und  -Philosophie  gemeinschaftlich  es  zu  begrün- 
den halfen,  hatten  sich  schon  die  ursprünglichen  Formen 
der  castilischen  Sprichwörter  merkwürdig  verändert,  ob- 
wohl sie  nach  allen  Seiten  noch  herrliche  Anzeichen  ihres 


')   Preambulo  IX. 

^)  Preambulo  X. 

^)  Der  gelehrte  Sarmiento  will  durch  das  Zeugnifs  des  berühmten  Sal- 
masius,  dessen  Worte  er  citirt,  beweisen,  dafs  die  spanischen  Sprichwörter 
„alle  an  Gröl'se  übertreffen"  (Xo.  419).  Wir  glauben,  dafs  Mal-Lara's  Be- 
hauptung eine  gröfsere  Genauigkeit  für  sich  hat,  weil  sie  weniger  ehrgeizig 
ist  und  die  Bildung  der  übrigen  Völker  nicht  beleidigt.  In  Betreff  dieses 
Punktes  nrtheilen  wir,  dafs  es  einen  philosophischen  Vorzug  nicht  geben  kann. 
Die  Sprichwörter  sind  ein  treuer  Spiegel  des  intellectuellen  Zustandes  einer 
jeden  Nation;  und  sie  werden  um  so  vollkommener  sein,  jemehr  sie  sich  mit 
dem  genannten  Zustand  in  üebereinstimmung  befinden ,  dadurch  dafs  sie  alle 
Elemente,  welche  zu  seiner  Bildung  beitragen,  in  Betracht  ziehen;  sie  sind 
der  unwillkürlichste  Ausdruck  der  Erfahrung;  überall  kleiden  sie  sieh  in  die 
Hüllen  der  menschlichen  Schwäche,  und  dienen  in  ihrer  mannichfaltigen  Um- 
gestaltung den  verschiedenen  Civilisationen  als  Band,  indem  sie  durch  ihre 
Aehnlichkeit  oder  Verschiedenheit  anzeigen,  was  die  Völker  Gemeinsames  oder 
Widerstreitendes  haben,  sei  es  in  der  Religion  oder  Politik,  der  Moral  und 
den  Sitten,   oder  der  Gesetzgebung  oder  dem  Klima. 


80  Amadol-  de  los  Rios 

ehrwürdigen  Alters  und  ihrer  edlen  Herkunft  darboten. 
Waren  auch  ihre  ursprünglichen  Charakterzüge  in  gewis- 
ser Weise  verdunkelt,  so  fuhren  sie  doch  fort  die  verschie- 
denen Wandlungen  der  spanischen  Literatur  abzuspiegeln 
—  bis  zu  deren  traurigem  Verfalle;  eben  dieser  Fortgang 
aber  trennte  sie  von  Tag  zu  Tag  mehr  von  ihren  ersten 
Quellen  —  und  diese  Betrachtung  ist  es,  welche  uns  be- 
wegt, an  dieser  Stelle  die  Feder  niederzulegen:  denn  un- 
sei'e  Forschungen  gingen  ja  vorzugsweise  dahin,  vermittelst 
der  Sprichwörter  die  Beziehungen  aufzuweisen,  welche  sie 
mit  dem  Kunstausdruck  {expresion  artistica)  der  Volks- 
poesie während  der  ersten  Jahrhunderte  ihrer  Existenz  be- 
wahren. Dafs  dies  bis  zur  Evidenz  bewiesen  ist,  ist  nicht 
zu  bezweifeln,  wenn  man  die  zahlreichen  Beispiele,  die  wir 
ano-eführt  haben,  ins  Auge  fafst:  keins  von  den  in  dem 
o-anzen  Mittelalter  gekannten  und  versuchten  Versmafsen 
mangelt  in  dem  so  mannichfaltigen  Verzeichnisse:  alle  ge- 
ben eine  vollständige  Idee  von  ihrem  Ursprung,  und  alle 
offenbaren  die  auf  einander  folgenden  Epochen,  welche  der 
spanische  Geist  durchlief,  bis  er  seine  vollkommene  Reife 
und  Entwickelung  erlangte.  Die  Einheit  aller  dieser  Kunst- 
Elemente  ist  darum  der  vollgültigste  Beweis  ihrer  wechsel- 
seitio^en  Legitimität  und  die  beredteste  Verurtheilung  jeder 
Theorie,  welche  nicht  zur  einzigen  Grundlage  die  unbeug- 
same Wahrheit  der  Geschichte  hat  '). 


')  Wir  wollen  nicht  diese  Studie  beendigen,  ohne  bewiesen  zu  haben, 
bis  zu  welchem  Punkt  die  Einheit  des  Ausdrucks  in  Betreff  der  refranes,  pa~ 
labras  oder  fahliellas  des  Volkes  in  allen  Marken,  welche  vor  Alters  die 
iberische  Halbinsel  theilten,  geht,  indem  es  danach  unmöglich  ist  daran  zu 
zweifeln,  dafs  alle  ihre  Formen  aus  ein  und  derselben  Quelle  entspringen.  In 
dieser  Absicht  wollen  wir  hier  nur  einige  gallizische ,  portugiesische  und  ca- 
talonische  Sprichwörter,  die  in  den  ursprünglichen  Versmafsen  unsrer  Volks- 
poesie,   vom    Siebzehnsilbler    an   bis    zum  Achtsilbler,    ausgedrückt  sind,   an- 


ziehen: 


Gallizisclie : 


1.  Dens  nos  dia  con  que  riamos  |  e  non  sejan  filhos  acharros. 

2.  Mal  vay   a  o  passariüo  |     que  anda  en  mao   do  meniüo. 

3.  La  fazenda  do  erego  |  da-la  Dens  e  leva  o  demo. 

4.  Non  ha  fal  feiticio  |   como   o  bon  servicio. 

5.  O  lusto  e  0  viüo  |  fay  o  vello    meniüo. 

6.  Millor  he  pan  duro  |  que  figo  niaduro. 


Die  spanisclien  Sprichwörter. 


81 


7.  De  ruj-n  madera  |  nunqua  boa  estela. 

8.  Quem  mata  arbela  |  mays  sabe    quela. 

9.  Pedra  de  Ygreja  |   oro  goteja. 
10.  Bern  pagado  |  vay  o  pato. 

Portugiesische: 

Quando  a  Eoca  ten  capelo  |  colle  a  vela  e  vayte  a  Roselo. 
A  cortiza  ardelhe  o  manto  |  e  fincalhe  o   quebranto. 

3.  Salata  ben  salata  |  poco  aceto   e  ben  oleata. 

4.  Outre  come  as  nozes  |  e  eu  teno  as  rozes. 

5.  lano   de  noviella  |  pontro   de  yegua  viella. 

6.  O   carro   que  canta  |  a  seu  dono   avanta. 
Onde  ay  muyto  risso  |  ay  pouco  sisso. 
Quem  ten  bon  vino  |  ten  bon  amigo. 

9.      De  la  ouca  |  manja  ne  pouea. 
10.     Acho   o  cego  |  nin  dynheyro. 

Catalonische  nnd  valenzianische : 

1.  Non  dones  tant  ä  Saut  Pete  |  que  apres  agües  d'anar  arrere. 

2.  Home  royx  e  gos  cerrut  |  avant  mort  que  conegut. 

3.  Pera,  presee  e  meld  |  volen  lo  vi  fellö. 

4.  El  noy  e'  el  orat  |  digüen  la  veritat. 

5.  Per  amor  del  bou  |  Hepa  lo  llop  el  jou. 

6.  Ni  piedra  redona  I  ni  gent  de   Girona. 

7.  Qui  non  bat  en  Jiüiol  |  non  bat  quan  vol. 

8.  Qui  ten  corps  bei  j  non  cal  mantel. 

9 

10.  Barba  roxa  |  molt  vent  porta. 
Eine  so  merkwürdige  Uebereinstimmung,  welche  ein  und  denselben  gemein 
schaftlichen  Ursprung  rüclisichtlich  der  von  den  romanischen  Sprachen  adop- 
tirten  metrischen  Formen  voraussetzt,  weist  m  entschiedener  Art  eine  jede 
Theorie  zurück,  die  über  diesen  Punkt  ihre  Grundlage  nicht  in  der  Geschichte 
sucht.  Auch  aufserhalb  unsers  Spaniens  könnte  auf  den  Ursprung  der  süd- 
lichen Literaturen  ein  so  nützliches  vergleichendes  Studium  Anwendung  fin- 
den; und  es  ist  unzweifelhaft,  dafs  es  rücksichtlich  der  provenzalischen  wie 
italienischen  und  auch  der  französischen  Poesie  befriedigende  Resultate  erge- 
ben würde.  Die  ältesten  Sprichwörter  aller  dieser  Sprachen  haben  in  ihrem 
Ausdruck  viele  Berührungspunkte  mit  den  spanischen  fabliellas  und  re- 
traeres. 

Madrid.  Jose  Amador  de  los  Rios. 

fAus  der  spanischen  Handschrift  übersetzt  von  dem   Ht  rausgcber.) 


82  Tobler 

Le  dit  du  Älagniücat 

von 

Jean   de  Condc. 

Die  im  Folgenden  niitgetlieilte,  bisher  noch  nicht  edirte, 
ja  nicht  einmal  bekannte  altfranzösische  Erzählung  hnbe 
ich  der  Handschrift  B.  III,  18  der  casanatensischen  Biblio- 
thek in  Rom  enthoben. 

Das  bezeichnete  Buch  enthält  auf  etwa  200  nicht  be- 
zifferten Pergamentblättern  (das  Blatt  zu  4  Spalten,  die 
Spalte  zu  38  Zeilen)  in  ordentlicher,  dem  14.  Jahrhundert 
gehöriger  Schrift:  I)  den  Roman  von  der  Rose,  Anfang'): 
Adsit  principio  sancta  maria  meo.  Chi  commenche  li  rou- 
mans  de  le  roze  et  premierement  commenche  mestre  guil- 
laumes  de  lorriz  iusques  a  faus  sanblant.  Et  mestre  iehan 
de  meun  fist  tout  le  remanant  en  apries. 

Mainte  gens  dient  que  en  songes 
N'a  se  fables  non  et  mencongnes, 
Mais  on  poet  teil  songe  songier 
Qiii  ne  sont  niie  mencongnier, 
Ains  sont  apries  bien  apparant, 
Si  em  puis  bien  traire  a  garant 
.1.  aucteur  qui  ot  non  Maccobes, 
Qui  ne  tint  pas  songes  a  lobbes, 
Anscois  escript  la  uision 
Qui  auint  au  roi  Cypyon  u.  s,  w. 
Schlafs:     Pur  grant  iolinete  cueilli 

Le  fleur  dou  biau  rosier  fueilli 

Ensi  oi  la  rose  viernieille 

A  tant  fu  iours  et  ie  mesucille 

Explicit  li  Roumans  de  le  roze 

2)  Siebenunddreifsig  kürzere  Gedichte  theils  erzählen- 
den theils  unterweisenden  Inhalts,  von  deren  gröfserera 
Theile  ich  auch  Abschrift  genommen  habe.  Von  ihnen  ge- 
hören einundzwanzig  mit  Sicherheit  Jean  de  Conde  an,  da 
er  als  Verfasser  in  denselben  genannt  wird;  ein  Stück  nur 
nennt  Jelian  de  Batery  als  seinen  Verfasser,  während  die 
übrigen  fünfzehn  keine  Hinweisungen  auf  Dichter  enthalten. 


')  Oben    an    der    Seite   steht:    Bourdelot  793;    vergl.  Keller's    Romvart 
S.  404. 


Le  dit  du  Magnificat.  83 

Ehe  ich  über  die  Jean  de  Conde  angehörigen  Stücke 
genaueren  Bericht  erstatte,  seien  ein  paar  Stellen,  die  über 
den  Dichter  selbst  einige  Auskunft  geben,  hier  mitgetheilt. 
Die  erste,  aus  dem  Beginn  des  dit  dou  kurier,  lautet: 

...  Et  par  ytant  mes  cuers  s'acorde 

A  commeuchier  se  iel  sai  faire 

Et  dire  aucim  plaisant  affaire; 

Nature  en  a  mon  euer  fonde, 
40     Fius  fiii  Bauduin  de  Conde, 

S'est  bien  raisons  k"'en  moi  apere 

Aucunne  teclie  de  mon  pere 

Et  .1.  petitet  de  son  sens, 

Et  a  ce  est  bieu  raes  asens 
45     K'en  ce  chemin  le  uoel  poursiure, 

Et  non  mie  pour  lui  consiure, 

Car  ie  me  peaeroie  en  uain, 

K'en  moi  n'a  pas  tant  de  leuain 

Qui  mon  euer  faice  si  leuer 
50    K''a  tel  sens  le  puisse  esleuer; 

Mais  s'il  piaist  dieu  le  roi  manant 

Que  ie  truisse  aucun  remanant 

Apries  lui,  mout  ioians  en  iere 

Et  en  ferai  ioie  pleniere  .  .  . 

Die  andern  entnehme  ich  dem  dit  dou  hoin  conte  Wil- 
laume: 

15     Pour  cou  doiuent  pluiseur  sans  faindre 

Le  boin  conte  Willaume ' )  plaindre 

Qui  tenoit  Haynnau  et  HoUande 

De  sa  mort  est  defaute  grande  .... 
27     Fieus  fu  au  boin  conte  Jehan 

Qui  mainte  paiune  et  maint  ahan 

Eut  pour  se  (1.  sen)  pays  a  deffendre  .... 
54     (Will.)  C'ert  li  peres  des  menestres, 

Cil  doiuent  bien  iestre  espierdu, 

Quant  il  ont  leur  pere  pierdu  .  .  . 
96     Et  dieus  consaut  la  bonne  dame 

La  contesse  de  sa  souffrance 

Sereur  giermainne  au  roi  de  France...^) 


')  Regierte   1302—1337. 

^)  Johanna  von  Valois,   Schwester  Philipps  VI. 

6* 


84  Tobler 

111     .TU.  fillos  saigcs  et  scncos 
Eiii'cut  noblcment  asseuecs 
,  L'ainsnee  estoit  empereys  ' ) 

Fcnime  a  IVmpereur  Locys, 
L'autrc  ot  Ic  conte  fle  Jiiler  (od.  Yiler) 
Vaillant  conte  et  biaii  bacclcr 
La  (iercc  rrcstoct  trop  lonc  querre 
Elle  est  roinne  d'Englotierre  .  .  .  '^  ) 

121     Son  fil  hoir  de  tous  ses  pays  ') 
Ki  n^iert  mie  de  lui  hays 
Assena  bicn  et  hautcmcnt 
Ilonnostemcnt  et  gentement 
A  bielle  et  boinne  et  saus  beubant 
Qui  icrt  fiUe  au  duc  de  Braibant. 
Or  est  quens  ea  liu  de  son  pere  .... 

165     Jehaiis  de  Condet  qui  estoit 

De  son  maisnage  et  (jiii  uiestoit 
Des  robes  de  ses  esquijers. 
Li  gentieus  quens  des  Hainnuiers 
hui  a  duu  sicn  donne  vtaint  doii  .  .  . 

186     L"'an  de  grasce  iiiil  et  .111. 

Et  .XXXVH.  au  jour  sieptime 
De  guin  en  cele  uuit  hautisme 
Dou  Saint  espir  Tarne  rendi  ....") 


'  )  Margaretha  vermählt  mit  Ludwig  von  Baiern. 

2 )  Philippa  vermählt  mit  Eduard  III. 

8)  Wilhelm  IV. 

* )  Diese  biographischen  Mittheilungen  bieten  eine  Reihe  ganz  neuer 
Aufschlüsse.  Dafs  Jean  de  Conde  ein  Sohn  Baudouins,  des  bekannten  Dit- 
Dichters,  war,  wufste  man  nicht,  wie  denn  über  sein  Leben  überhaupt  nichts 
bekannt  war,  die  Zeit  selbst  nur  vermuthet,  und,  wie  sich  jetzt  zeigt,  falsch 
vermuthet  ward.  In  dem  neusten,  1856  erschienenen  Bande  der  Hist.  litt, 
de  France  setzt  Le  Clerc,  in  dem  vortrefflichen  Artikel  über  die  Fabliaux, 
Jean  de  Cond^  unter  die  Trouvbres  des  XIII.  Jahrhunderts,  während  er  doch, 
wie  wir  nun  sehen,  der  ersten  Hälfte  des  folgenden  angehört.  Und  nur  dreier 
Gedichte  desselben  wird  dort  gedacht;  es  sind  nämlich:  Du  Clerc  qui  se 
cacha  derriere  le  coffre,  Le  sentier  hatiu  und  der  Debat  entre  les  Chanoinesses 
et  les  Bernardines.  (Hist.  litt,  de  France  XXIII,  p.  115).  —  Auch  von  Bau- 
douin  hatte  P.  Paris  in  dem  Artikel  über  die  Dits  (ebeudas.  p.  267)  nur  ver~ 
muthen  können  aus  einer  Stelle  des  Dit  des  Hiraus,  dafs  er  aus  dem  Henne- 
gau stammte  (und  zwar  aus  der  Stadt  Conde)  —  eine  Vermuthung,  die  nun- 
mehr zur  Gewifshcit  wird.  —  Interessant  ist  noch  ,  dafs  wir  auch  hier  wie- 
der einem  Beispiel  davon  begegnen,  wie  sich  die  poetische  Begabung  und 
Kunstfertigkeit  in  einer  Familie  fortpflanzt,  eine  Erscheinung,  die  bei  den 
nordfranzösischen  Trouveres  in  einer  auffallend  häufigen  Weise  sich  zeigt, 
worauf  ich  schon  an  einem  andern  Orte  hingewiesen  habe.  (Gott.  Gel.  Anzei- 
gen 1857,  p.  1500).  Anm.  des  Herausgebers. 


Le  (lit  du  Magnificat.  85 

Die    21   Stücke,    als  deren  Verfasser  Jean    de  Conde 
sich  nennt,  sind  nun  die  folgenden: 

*4.  Ci  apries  s^en  sieut  li  dis  dou  hjon^)  (3  Spalten). 

Aufang:    IIous  d'armes,  d''onneur  couuoiteus 
Ne  doit  mie  iestre  riboteus 
Ne  orghelleus  ne  mal  querans 
Ne  a  ses  uoisins  sonrquerans 
A  tort,  car  sou  honte  feroit  ... 

Die  lobenswerthen  Eigenthümlicbkeiten  im  Wesen  des  Löwen 
werden  dem  Ritter  zur  Nachahmung  empfohlen.  Siehe  den  An- 
fang von  21. 

Schlafs:     Pour  cou  uous  di  ciertainnement 
Que  plus  a  de  droiture  em  bieste 
Qu'il  n'ait  en  geut,  trop  sont  rubleste. 
Jehan  de  Conde  Liea  P  afinne, 
Qui  chi  endroit  dou  lion  finne. 
Explicit.     li  dis  dou  Ijon. 

*5.     Cest  li  dis  dou  roi  et  des  hiermittes  (5.^  Spalte). 

Anfaug:    Ki  bien  set  dire  et  recorder 
ßien  y  doit  son  euer  acordei-, 
Si  que,  quant  li  biens  est  repris, 
K''  exemples  y  puist  yestre  pris 
A  ciaus  qui  le  recort  oront, 
Qui  eu  aucun  tamps  s'em  porout 
Amender  et  de  mal  retraire. 
Pour  ce  uoet  .1.  conte  i-etraire 
JeJtans  de  Conde  saus  ateudre 
V  on  puet  boiu  e.Yemple  prendre. 

Ein  König  trifft  auf  einem  Ritte  ärmlich  gekleidete  Eremiten, 
steigt  vor  ihnen  demüthig  vom  Pferde  und  kniet  ehrerbietig  nie- 
der. Seine  Begleiter  lassen  durch  den  Bruder  des  Königs  die- 
sem ihre  Unzufriedenheit  über  seine  Erniedrigung  ausdrücken. 
Am  andern  Morgen  schiclvt  der  König  vor  seines  Bruders  Haus 
den  Hornbläser;  jener  weifs,  dafs  das  Verurtheilung  zum  Tode 
bedeutet,  und  wirft  sich  mit  Weib  und  Kindern  weinend  vor  dem 
König  auf  die  Erde,  der  ihm  an  dem  raschen  Wechsel  seines 
Schicksals  die  Hinfälligkeit  irdischer  Gröfse  zeigt  und  ihn  be- 
gnadigt;   die  Höflinge   lehrt   er   au    einem   kostbaren  und  einem 


'  )  Von  den  mit  *  bezeichneten  besitze  ich  eine  Abschrift. 


86  Tobler 

ärmlichen  Kästchen,  von  denen  das  erstere  Moder  und  Gebein, 
das  letztere  Edelsteine  und  Spezereien  birgt,  dafs  innerer  Werth 
sich  oft  unter  ärmlicher  Hülle  und  gar  nicht  immer  unter  reicher 
Schale  finde. 

Schlufs:     Et  eil  riiii  ccst  recort  orout 

Boin  excmple  prendre  y  porout. 

6.  Ch'est  li  dis  des  .III.  mestiers  d'' armes  (4  Spalten). 

Aufang:     Noble  ordene  est  de  ceualerie 
Si  doit  iestre  sans  tricerie 
Sans  laskete  et  sans  foiblece 
Plaiune  d'onuour  et  de  noblece  .  .  . 

Inhalt  didaktisch. 

Schlufs:     Jekaiis  de  Conde,  (jui  chi  fiune 

Son  dit,  le  tiesmoingne  et  afinne. 
Amen.     expUcit. 

7.  Cli'e.st  li  dis  de  boine  chiere  (2  Spalten). 

Salemons  dist  eu  ses  prouierbes 

Qui  (1.  qu'il)  vient  (1.  vaiit)  miex  au  pore  (l.  potaige?) 

d'erbes 
Appieller  geus  eu  carife 
Qu'il  ne  face  donuer  plente 
D'un  viel  .  .  auoek  haynne .  .  . 
Jehans  de  Condet  le  recorde, 
Qui  au  dit  Salenion  s^acorde. 

Empfehlung  heitern  freundlichen  Wesens  gegen  Gäste. 
Schlufs:     Qui  le  sien  ioieusemeut  douue 
II  est  courtois  et  bien  apris 
S"'en  a  de  tous  boins  los  et  pris. 
Explicit.     li  dis  de  boine  eiere. 

9.  Cest  dou  fighier  [3]  Spalte). 

Anfang:     Quant  boins  ouuricrs  deuient  wiseus, 
C'est  pour  lui  vsaiges  nuisens  .  .  . 
Pour  cou  dist  Jehans  de  Conde  .  . 

Inhalt  nach  Art  von  No.  4. 

Schlufs:     Cc  deuons  prijer  de  euer  fiu. 

Amen,     Explicit.     C.  et  .XXX.  viers. 

10.  C^est  li  dis  dou  miroir  (S.^  Spalte). 
Anfang:     Trop  est  li  sieclcs  peruiertis  .  .  . 


Le  dit  du  Magnificat.  87 

Schlufs:     Quo  cils  exeinples  Von  afourme 
Que  Jehans  de  Condet  t'a  dit, 
Qui  chi  endroit  finiie  seil  dit. 
Explicit.     C.  et.  XXX.  viers. 

11.     C^est  H  recors  d'' armes  et  d'amours  (7  Spalten). 

Anfang:     Or  sont  il  .II.  mestiers  ensaule  ..  . 
Schlufs:     Che  dist  bien  Jehans  de  Coiide, 

Mais  qui  a  le  euer  abonde 

Des  .IL,  on  uoit  bien  auenir 

Qui  (1.  qull)  le  fönt  a  honueur  uenir. 

Bien  alt  don  qui  les  niaintenra 

Et  cou  que  i'ai  dit  retenra. 

Explicit.     CC.  et  .LXX.  viers. 

17.  Apries.  Li  dis  des  rikeces  con  ne  puet  auoir  (2  Sp.). 

Anfang:     Fols  est  qui  uoet  tendre  a  auoir, 

S"'aquerre  ne  puet  et  auoir  .  .  . 

Dont  Jehans  de  Condet  reprent 

Tous  ciaus  qui  sout  de  tel  inaniere. 
Schlufs:     Qui  y  uoet  rewarder  a  droit; 

Et  par  tant  m^ea  tais  cl  endroit. 
Explicit.     IIII.-^-  II  lingnes. 

18.  Li  dis  dou  sens  emprmite  (2  Spalten). 

Anfang:     Jehans  de  Condet  ciertefle 

C"ou  uoit  niesserer  maiute  fie  .  . 
Schlufs:     Et  a  taut  uoel  rnen  dit  finer. 

Explicit.     IUI.- x^- et  .VIII.  viers. 

19.  Cest  li  dis  dou  frain  (2  Spalten). 

Anfang:     Li  coers  des  gens  sont  si  hastaut 

Que  souffrir  ue  uoellent  pas  taut  .  .  . 

A  teile  gent  sieruir  s'acorde 

Jehans  de  Condet  et  recorde 

Vne  parolle  mout  notaule 

Que  Tierenses  nous  fait  estaule 

A'ns  maistres  de  philosophie  .  .  , 
Schlufs:     Si  pri  c''as  entendaus  souffie 

Cou  qu'en  ai  dit  a  ceste  fie. 
Explicit.     IIII.'^-^'  viers. 

21.     Cest  li  dis  dou  chien  (4  Spalten). 

Anfang:     Par  exemples  de  creatures 

Et  par  regarder  leur  natures 
Se  poet  on  ensengnier  et  duire. 


88  Tobler 

Schlufs:     Si  con  Jehans  de  Conde  contc 
Qui  ci  endroit  finne  sou  coiite, 
V  boia  exemple  poront  prendre 
Cil  qui  Torout  dire  et  rcprendre. 
Explicit. 

22.     Chi  apries  s'en  sieut  li  dis  de  seurie  et  de  confort 
(3  Spalten). 

Anfang:    Noble  coze  est  d'auoir  confort  .  .  . 

Pour  cou  nous  dist  eu  ses  recors 

Jehans  de  Conde  .  . 
Schlufs:     Et  chi  endroit  finne  men  dit. 
Explicit. 

*23.     Cli'est  li  dis  de  Voliette  (2  Spalten). 
Anfang:     C'est  sieruiclies  biaus  et  coui-tois 
De  retraire  aucuu  sieruentois 
Par  deuaut  preudomme  a  se  table. 

Inhalt  nach  der  Art  des  vierten  Stückes. 

Schlufs:  Jehans  de  Condet,  qui  chi  finne 

Ses  (lies:  sen)  sieruentois,  le  nous  afinue. 
Explicit. 

*24.     Cest  li  dis  dou  cheualier  a  /e  mawce  (59  Spalten). 

Anfang:     Saiges  est  qui  sa  langhe  atempre 
En  biel  parier,  et  tart  et  tempre 
Est  bielle  parolle  eu  saison. 

Inhalt:  Ein  Ritter  aus  der  Champagne,  schön  von  Gestalt 
und  wohlberedt,  aber  allem  edeln  ritterlichen  Wesen  fremd  und 
von  seinen  zwei  Brüdern  deshalb  auf  eine  Besitzung  (en  Tieraisse 
sour  la  riuiere  d'Oize)  verbannt,  verliebt  sich  in  die  Gemahlin 
eines  reichen  und  liebenswürdigen  Ritters.  Auf  das  Geständnifs 
seiner  Neigung  erwiedert  sie,  um  ihn  auf  immer  fern  zu  halten, 
dafs  sie  ihn  zu  ihrem  Freunde  annehmen  werde,  sobald  er  alle 
seine  Nachbarn  an  Kühnheit  und  Edelsinn  übertroffen  habe,  und 
gibt  ihm  auf  seine  Bitte  einen  Aermel  von  einem  Gewände  zum 
Pfände  und  zur  Erinnerung.  Ihn  macht  die  Liebe  zu  einem 
neuen  Menschen  und  auf  einem  von  zehn  Rittern  veranstalteten 
Turnier  geht  er  unter  dem  Namen  des  Ceualier  a  le  tnance, 
denn  den  Aermel  trägt  er  als  Abzeichen  am  Helme,  als  Sieger 
hervor  und  zwar  unter  den  Augen  seiner  Dame,  die  nicht  um- 
hin kann,  ihn  gegen  die  Schmähungen  andrer  Damen  in  Schutz 
zu  nehmen,   und  seiner  zwei  Brüder,   welche   sich   mit  ihm  aus- 


Le   clit  du  Magnificat.  89 

söhnen.  Den  andern  Tag  gibt  er  allen  Anwesenden  ein  glän- 
zendes Fest,  so  dafs  Alles  seines  Lobes  voll  ist  und  die  Dame 
mit  Besorgnifs  die  Zeit  naben  sieht,  wo  der  Umgewandelte  das 
Recht  haben  wird  auf  die  Erfüllung  des  unbesonnenen  Verspre- 
chens zu  dringen.  Mit  gleichem  Erfolg  besucht  er  andre  Tur- 
niere, so  oft  er  von  einem  hört;  und  wie  er  endlich  sicher  ist, 
dafs  er  mit  keinem  seiner  Nachbarn  in  weitem  Umkreise  den 
Vergleich  zu  scheuen  hat,  tritt  er  vor  seine  Dame  mit  beschei- 
denem Bitten  um  den  verheifsenen  Lohn.  Sie  entgegnet,  er  sei 
belohnt  genug  dadurch,  dafs  sie  ihn  aus  dem  elendesten  in  den 
wackersten  Ritter  verwandelt  habe.  Mit  unterthänigen  Worten 
ersucht  er  sie,  zu  bedenken,  dafs  sie  ihm  denn  doch  verschuldet 
sei,  erbietet  sich  aber  durch  weitere  Thaten  sich  ihr  noch  wür- 
diger zu  machen  und  beurlaubt  sich  mit  ruhigen  Worten  aber 
Verzweiflung  im  Herzen.  Der  Besuch  eines  alten  Ritters,  der 
ihm  von  seiner  freundlichen  Beherbergung  bei  jener  Dame  erzählt 
(ein  Todkranker  könnte  von  der  Erinnerung  an  sie  gesunden, 
meint  er),  gibt  ihm  neuen  Muth  im  Dienste  der  Liebe  auszuhal- 
ten, und  er  bricht  auf  nach  dem  heiligen  Lande,  ohne  von  der 
Geliebten  Abschied  zu  nehmen,  der  es  immer  schwerer  wird  die 
in  ihrem  Herzen  erwachte  Neigung  zu  unterdrücken.  Nachdem 
der  Ritter  von  Sur  aus  die  Sarazenen  mit  Glück  bekämpft  hat, 
tritt  er  in  Jerusalem  in  des  jungen  Bauduin  Dienste.  Wohl  ein 
Jahr  lang  nach  der  plötzlichen  Abreise  ihres  Verehrers  hat  die 
Dame  sich  ihre  Härte  vorgeworfen,  da  stirbt  ihr  Gemahl  und 
bald  bricht  auch  sie  unter  dem  Vorwande  einer  kleinen  Reise 
mit  wenig  Geleite  nach  dem  Morgenland  auf  und  kommt  nach 
Jerusalem.  Im  Gewände  eines  jungen  Ritters  fragt  sie  nach 
dem  Geliebten,  findet  ihn  aber  nicht  mehr;  der  König  hat  ihn 
der  Stadt  Sur  zum  Beistand  geschickt  und  da  liegt  er  auf  den 
Tod  krank.  Sie  eilt  hin,  wird  als  junger  Landsmann  zu  dem 
Sterbenden  geführt  und  grüfst  ihn  von  der  Dame,  die  ihm  den 
Aermel  gegeben.  Diese  Erinnerung  gibt  ihm,  wie  jener  Alte 
gesagt,  neues  Leben  und  unter  der  sorgsamen  Pflege  der  Ge- 
liebten, die  sich  ihm  Tags  darauf  zu.  erkennen  gibt,  gesundet  er 
bald  vollkommen  und  vermählt  sich  mit  der  lange  Ersehnten. 

Schlufs:     Et  a  tant  mes  contcs  ci  fiune. 

Dieus,  qui  pooirs  ne  poet  finner, 
Laist  Jehan  de  Condet  finuer 
■^  A  Uli,  par  ciii  est  prise  fins 

De  ces  uiers  anioureus  et  fins. 
Explicit  dou  cli'fl  a  le  mance. 


90  Tobler 

27.  Li  castois  dou  iouene  gentil  komme  (2^  Spalte). 

Anfang:     Ilons  de  gens  de  uaillance  estiais 
Lcs  poins  de  natiire  nicsfrais. 
Sc  le  mal  en  ton  euer  assaules. 

Moralische  Betrachtung. 

ScLhifs:     Atant  uoet  sen  castoi  fimier 
Jehans  de  Condet^  qui  repreut 
Celui  qui  ot  et  liens  u''aprent. 
Bieu  fera  li  hous  a  reprendre 
Qui  chi  ne  uora  warde  prendre. 
Explicit. 

28.  Cli'est  li  dis  de  boin  non  (2^  Spalte). 

Anfang:  Ciiieus  qui  set  loquense  am(pl)oijei' 

A  biaus  dis  faire  et  rimoijer, 

Fet  boin,  quant  sen  tanips  y  desploie  .  .  . 

Et  pour  cou  ne  se  uoet  retraire 

Jehans  de  Condet  .  .  . 
Schlufs:     Et  a  cou  ai  mis  mon  racort 

Que  du  bicu  faire  as  boins  recort. 
Explicit. 

32.     Cest   li   dis   dou  mariage  de  hardement  et  de  lar- 
gece  (6  Spalten). 

Anfang:     Nobles  lions,  qui  a  lionneur  tens 

Et  le  neu  de  prouecce  ateus, 

Escoutes  si  oras  le  uoie 

Qui  Toiume  a  prouecce  couuoie  .  .  . 

Et  pour  cou  fait  .1.  nouuiel  conte 

Jehans  de  Conde  qui  uous  conte  .  . 
Schlufs:     Ciiieus  ki  les  poet  auoir  ensamble 

Doit  bieii  paruenir,  ce  me  samble, 

Au  non  de  prouecce  par  droit. 

A  tant  ferai  fiu  chi  endroit. 
Explicit. 

*33.     Cest  li  dis  dou  hon  conte  Willaume  (5  Spalten). 

Anfang:     Morrir  c'est  iisaiges  commuus, 

Aussi  muerent  pluiseur  comme  vns, 
Se  doit  ou  pau  plorer  la  mort  .  .  . 

Auf  den  Tod  Graf  Wilhelms  des  Guten  von  Hennegau  und 
Holland  im  Jahre  1337. 

Schlufs :  Jehans  de  Condet  qui  cstoit 
De  ßou  maisnacc  .  .  . 


Le  Jit  du  Magnificat.  91 

A  cou  que  cascuns  sans  boisdie 
Pater  uoster  pour  l'ame  eu  die. 
Explicit. 

*34.     De  Tamant  hardi  et  de  Vamant  cretneteus  (4  Sp.)« 

Anfang:     En  le  doucbe  Saison  iolie 
Que  toute  creature  est  lie 
Par  droit  de  nature  et  ioieuse 
Et  que  naist  la  flours  en  la  pree, 
Kantent  oysiel  raain  et  uiespree 
Et  mainneut  vie  glorieuse. 

Der  Dichter  erzählt  in  Strophen  von  der  Art  der  obigen  ein 
Zwiegespräch  (jeu  parti)  zwischen  zwei  Frauen,  deren  Streit 
über  den  Vorzug  der  beherzten  oder  der  schüchternen  Liebe  der 
herzugerufene  Dichter  (Jehaii  de  Conde,  je  croi  le  euer  ayes 
fonde  en  amoureus  entendement)  zu  Gunsten  der  letzteren  ent- 
scheidet. 

Schlufs:     Se  g'ai  bien  nia  raison  prouuee, 
C'est  par  auis  et  par  assai. 
Explicit.  del  aniant  hardi 
et  del  amant  cremeteus. 

*35.     C^est  li  dis  dou  leurier  (40|  Spalte). 
Anfang:  Kl  sens  a  de  biaus  mos  trouuer 

Moustrer  le  doit  et  esprouuer  .  .  . 

Jehans  de  Conde  qui  reprent 

Celle[e]  gent  villainue  et  diuierse  .  .  . 

Inhalt:  Ein  junger  Edelmann,  wohlgesittet  und  gut  unter- 
richtet, verliebt  sich  in  ein  schönes  aber  hochmüthiges  Fräulein; 
dieses  weist  seine  Erklärung  mit  Mifstrauen  zurück  und  verlangt 
auf  die  Betheui-ung  seiner  Redlichkeit  hin  zur  Probe,  dafs  er 
7  Jahre  lang  im  Kampfspiel  und  Kriege  sich  tummle,  und  sich  der 
Freigebigkeit  befleifse,  dann  wolle  sie  seine  Freundin  werden; 
auch  verspricht  sie  ihm  jedes  Jahr  einen  Kufs  zur  Aufmunte- 
rung; er  geht  gern  darauf  ein,  schlägt  sich  die  ganze  Zeit  durch 
wacker,  wo  sich  nur  Gelegenheit  bietet,  und  gibt  all  seine  Habe 
an  die  Genossen  seines  ritterlichen  Lebens  hin.  Aber  nach  ver- 
flossener Frist  will  das  Fräulein  von  dem  Verarmten  und  Ver- 
schuldeten nichts  mehr  wissen.  Da  bezahlt  er  mit  den  spärlichen 
Ueberbleibseln  seines  Reichthums,  mit  Geräth  und  Rossen  seine 
Gläubiger,  entläfst  seine  traurenden  Diener  und  begibt  sich  mit 
seinem  letzten  Pferde  und  einem  Hunde  in  die  Einsamkeit.  Das 
erstere  verliert   er   bald    durch    einen   Sturz.      Verzweiflung   fafst 


92  Tobler 

ihn  und  nachdem  er  die  ganze  Geschichte  seines  Unglücks  auf 
Pergament  geschrieben  an  einen  Baum  am  Woge  befestigt  hat, 
irrt  er  wahnsinnig  im  Walde,  bis  er  in  einer  verlassenen  Einsie- 
delei seine  Wohnung  aufschlägt.  Der  Hund  ist  der  treue  Be- 
gleiter seines  Herrn,  der  traurige  Zeuge  seines  Wüthens  gegen 
sich,  er  sorgt  auf  der  Jagd  für  seinen  Unterhalt  und  wacht  bei 
ihm,  wenn  er  schläft.  Umsonst  und  mit  eignem  Schaden  versu- 
chen Freunde,  den  Irrsinnigen  aus  seinem  bekannt  gewordenen 
Aufenthalt  mit  sich  zu  nehmen,  sie  verbreiten  die  Kunde  von 
seinem  kläglichen  Zustand  und  dessen  Ursache.  Die  Wortbrü- 
chige hat  inzwischen  einen  Knecht  geheirathet,  der  all  ihr  Gut 
mit  Trunk  und  Spiel  vergeudet  und  sie  mifshandelt,  bis  sie  zu- 
letzt einem  vornehmen  Priester  in  ein  fremdes  Land  folgt.  Drei 
Jahre  oder  mehr  hat  der  Arme  so  gelebt,  da  sieht  eine  in  sei- 
ner Quelle  sich  badende  Fee  ihn  von  seinem  Hunde  bewacht 
nebenan  schlafen,  sein  Schicksal  rührt  sie,  sie  bedeckt  ihn  mit 
der  Hälfte  ihres  Mantels  und  bindet  ihm  allerlei  gemischte  Kräu- 
ter mit  ihrem  Schleier  über  die  Stirne,  heftiger  Schweifs  bricht 
ihm  da  hervor,  worauf  sie  ihn  mit  einem  Kraut  reibt  und  mit 
kaltem  Wasser  sein  Gesicht  kühlt.  Geheilt  erwacht  er,  erhält 
von  der  gütigen  Fee  ein  Gewand,  das  Glück  in  allen  Unterneh- 
mungen bringt  und  vor  Verwundung  schützt,  und  einen  Ring,  der 
seines  Trägers  Kummer  und  Groll  stillt,  ihm  Gunst  erwirbt  und 
die  Nähe  von  Gift  oder  Zauber  anzeigt.  Er  verläfst  darauf  den 
Wald  und  findet  bei  einer  freundlichen,  über  seine  Genesung 
hocherfreuten  Base  eine  herzliche  Aufnahme,-  sie  speist,  kleidet 
und  pflegt  ihn  auf's  beste  und  setzt  ihn,  da  die  zwei  Kinder  ih- 
res verstorbenen  Mannes  nicht  mehr  leben,  zum  Erben  ein.  Wer 
ihn  kennt,  freut  sich  seiner  Rückkunft;  eine  junge  reiche  Dame, 
die  ihn  schon  seit  lange  liebt,  bietet  ihm  ihre  Hand,  worauf  er 
mit  Freuden  eingeht.  Nach  gefeierter  Hochzeit  nimmt  er  sein 
früheres  Gesinde  wieder  in  Dienst,  läfst  sich  zum  Ritter  schla- 
gen und  das  Geschenk  der  Fee  bewährt  sich  auf  manchem  Tur- 
nier. Des  Hundes  wird  bis  zu  seinem  Ende  nicht  vergessen ; 
dann  läfst  ihn  sein  Herr  begraben  und  ihm  die  Inschrift  setzen: 

Chi  gist  li  leuriers,  c]ui  sauua 

De  niort  sou  niaistre  et  11  troiuia 

.III.  ans  et  plus  sa  sousteuauche ; 

Che  doit  bieu  iestre  en  reteuaiice. 
Schlufs:     Et  chius  ot  si  biel  recouurier, 

Chi  flaue  11  lais  doii  Icurier. 
Amen.     Explicit. 


Le  dit  du  Magnificat.  93 

*3G.  Cilest  H  dis  don  magnificat  (12  Spalten). 
Diese  Erzählung,  deren  Text  wir  nun  vollständig  mitthei- 
len wollen,  stimmt  im  Wesentlichen  mit  des  Strickers  „kü- 
nig  im  bade"  (bei  v.  d.  Hagen,  Gesammtabeuteuer  III,  409) 
der  sich  nach  Scherer,  St.  Gallische  Handschriften  S.  33, 
auch  in  St.  Gallen  in  einer  Handschrift  findet.  V.  d.  Ha- 
gen bespricht  am  augeführten  Orte  S.  CXV  andre  deut- 
sche Bearbeitungen,  sowie  diejenige  der  Gesta  Romanorum 
c.  59  und  eine  von  Warton,  Ellis  und  Siran  im  Auszuge 
mitgetheilte  englische  des  XIV.  Jahrhunderts.  Coude's  Ge- 
dicht scheint  aber  in  unmittelbarer  Weise  keinem  der  an- 
geführten weder  den  Ursprung  gegeben  zu  haben  noch  zu 
danken;  vielmehr  stehen  die  Darstellunocen  alle  so  ziemhch 
selbständig  neben  einander.  Als  neuere  Darstellung  mag 
hier  angeführt  werden  die  23.  Novelle  des  Padre  Cesari 
(Si  riferisce  un  portento  operato  da  Dio  per  ricoudurre  in 
cervello  un  re,  il  quäle  diceva  che  nemmeno  la  divinita 
poteva  ritorgli  il  regno),  welcher  darin  sagt,  dafs  sie  von 
S.  Antonino  arcivescovo  di  Firenze  (gestorben  1459)  nella 
seconda  parte  della  sua  teologia  erzählt  werde;  sie  steht 
wirklich  in  der  secunda  pars  totius  summe  maioris  beati 
Antonini,  Venetiis  1503,  titulus  III.  cap.  II.  §.4.  pag.  CXIII, 
und  beginnt  mit  den  Worten;  Unde  legitur  de  quodam 
tyranno  superbo,  quod  cum  audisset  pluries  decantari  in 
ecclesia  illud:  „Dispersit  superbos  mente  cordis  sui,  depo- 
suit  potentes  de  sede  et  exaltavit  humiles"  (Lucas  I,  51), 
vocavit  clericos  et  mandavit  eis,  ut  deberent  rädere  de  libris 
suis  illos  versus,  c[uia  falsi  erant,  dicens,  de  sede  sui  do- 
minii  a  nullo  posse  deponi. 

Ch'est  li  dis  dou  magnificat. 

Par  orguel  et  par  fol  cuidier 
Voit  on  maint  euer  de  sens  widier 
Voire  de  la  uraie  science 
Qui  tient  nette  la  conscience, 
5     S''est  trop  plains  de  sourcuidement 
Li  cuers  dont  sens  fait  widement, 
Puisc''  orgieus  et  cuidiers  remainnent, 
Le  euer  a  lor  uolente  niainnent 
Et  le  desreent  et  desuoient 


94  Tobler 

10     Et  en  teil  clieniiii  le  conuoient 
Que  tcls  lioiis  cuide  taut  ualoir 
Que  il  ea  luet  en  uoucaloir 
Moult  de  biens  ne  autrui  iradengne 
Nes  a  dieu  obeir  ne  daiugne, 

15     Tant  est  fols  et  desmcsures. 
N'a  soing  de  fais  ainesures, 
Et  com  plus  d'auoir  li  aboude 
Et  plus  est  poissaus  en  ce  moude, 
Plus  s'enorguillist  et  sourcuide 

20     Et  fant  plus  urais  sens  de  lul  wide; 
Et  quant  cuide  iestre  plus  parfont, 
Le  tresbusce  dieus  en  .1.  mont, 
Si  que  sana  nies  releuer  kiet 
En  ynficr,  celui  trop  meskiet. 

25     Mais  cui  dieus  par  orguel  abat 
En  ce  monde,  castie  et  bat, 
En  quel  mescief  quMl  soit  ceus, 
Quant  dou  mesfait  est  pierceus, 
Encor  puet  il  par  bien  ouurer 

30     Le  regne  des  cieus  recouurer. 
Et  teus  ne  piercoit  pas  son  fait 
Qui  si  conipere  son  mesfait, 
Que  dieus  li  est  niisericors 
Et  li  saune  Tarne  et  le  cors 

35     Pour  aucuns  biens  qu'en  lai  auoit, 
Que  dieus  connissoit  et  sauoit. 
Vns  biens  puet  bien  .c.  maus  estaindre, 
Et  em  puet  on  mierci  ataindre, 
Ensi  con  eres  en  ce  coute 

40     Que  Jehans  de  Conde  nous  conte. 


En  Sezile  et  iadis  vn  roi 

Piain  d'orguel  et  de  grant  desroi; 

En  Uli  auoit  haute  piersonne, 

.1.  frere  auoit  roi  d''Arragonne 
45     Et  vn  antre  duc  de  Baiuiere. 

Tant  iert  sa  conteuance  fiere 

Et  tant  iert  doutes  et  cremus 

Que  ses  marchisans  faisoit  mus, 

Car  nus  ne  s^osoit  esleuer 
50     Contre  lui  pour  lui  a  greuer. 

Et  de  ce  trop  s'enorguelli 

Anm.     Die  Handschrift  hat:  Zeile   10   connoient,    20  cant,    27  mesciet, 
37  bien  felilt. 


Le  dit  du  Magnificat.  95 

Et  trop  grant  beubant  acuelli. 

Et  comment  qu^il  fast  orgilleiis 

Et  par  son  orguel  mieruilleus, 
55     En  lui  .II.  boinnes  viertus  ot: 

Millour  iusticier  on  ne  sot 

Plus  droiturier  ne  plus  estable, 

Ne  nul  prince  plus  caritable 

As  poures  ne  mieudre  aumonnier, 
60     Dou  sien  estoient  parconnier, 

II  donnoit  a  le  poure  gent 

Viande  dras  or  et  argent; 

Mais  par  sa  grant  outrecuidance 

Eist  sens  hors  de  son  euer  widance, 
65     Si  cou  uous  dirai  clii  apries, 

Se  de  moi  uoles  iestre  pries. 

.1.  iour  en  sa  capielle  estoit 

Et  d'oir  viespres  s''aprestoit; 

Quant  vint  au  magnificat  dire, 
70     En  cantant  oy  ce  vier  lire 

Deposuyt  polenies  de 

Sede,  viers  ciaus  a  regarde, 

En  son  euer  ot  grant  mautalent 

Et  de  ces  mos  son  euer  dolent. 
75     Li  viers  si  dist  en  teil  maniere, 

La  sentence  en  est  moult  planiere: 

Dou  siege  mist  ius  les  poissans 

Et  fu  les  humles  essaucans. 

Ains  qu'il  ysist  de  sa  capielle, 
80     Priestres  et  clers  o  soi  apielle 

Et  commanda,  plus  ne  desissent 

Ce  uier  et  que  hors  Tesmesissent, 

V  il  en  aroient  viergongne, 

Car  ce  li  sanloit  tout  mencongne 
85     Et  cose  qui  ne  pooit  iestre, 

Car  il  estoit  de  si  grant  iestre 

Et  si  redoutes  et  si  fors, 

Et  si  grans  estoit  ses  esfors, 

Que  dieus  ne  hons  ne  li  poroit 
90     Greuer,  ne  croire  ne  uoroit, 

Que  pourete  auoir  peust 

Pour  riens  que  nuls  dire  seust. 

Li  rois  ot  pensee  trop  foUe 

Et  dist  outrageuse  paroUe, 
95     Et  dius  cierement  li  meri 

Et  le  uier  sour  lui  aueri; 

Car  anscois  la  semainne  issant 


96  Tobler 

N'ot  il  .1.  tlcnier  ualissant 

Et  tres  graut  ponrctc  souffri; 
100     Fols  fu  qiii  viers  dicu  mcsoffri. 

Ticrch  iour  aprics  baiguier  couuiiit 

Le  roi,  si  grant  talent  Pen  vint. 

En  sa  cambre  cn  caut  baing  entra, 

Vns  angles  laiens  se  moustra, 
105     Qui  de  par  dieu  y  fu  tramis; 

Ea  la  fournie  dou  roi  s'est  mis 

Et  de  viaire  et  de  figure, 

Et  le  musart  roi  traiisfigure, 

Ell  autre  point  fu  conuiertis. 
110     Li  angles  ot  ses  dras  viestis 

Et  dist  que  trop  s'estoit  baignies; 

De  ses  uarles  fu  conipaiguies, 

Qui  en  la  court  le  uont  conduirc; 

11  dist  k'ou  bos  s'ira  deduire; 
115     Ses  gens  niontent  et  uont  eusamblc, 

Car  lor  sires  moult  bien  lor  sainble. 

Et  li  fols  rois,  qui  couuoitoit 

Le  baing,  par  lui  se  delitoit, 

Tant  que  li  bains  fu  refroidies. 
120     Quant  vit  ses  cambreleus  widies, 

Crie  haut  con  sauuaige  bieste 

Et  fait  eiere  amcre  et  rubieste, 

Apries  aighe  caude  se  dierue, 

Mais  il  ne  troeue  qui  le  sierue. 
125     Li  cambrelen  sont  reuenu 

Et  mout  mierueilleus  deuenu 

Dou  caitif  qu'en  la  cuue  troeuent, 

Laidenient  hors  issir  Ten  roeuent; 

Dieus  li  ot  sa  fourme  muee 
130     Et  sa  poissauce  remuee; 

Mout  le  laidengent  et  maudient 

Et  laides  parolles  li  dient. 

„Que  c'est"  fönt  il  „sire  ribaus? 

Trop  fustes  outrageus  et  baus, 
135     Quant  uous  ou  baing  no  roi  entrasfes, 

A  male  heure  uous  y  moustrastes."' 

„„Comnient""'  fait  il   ,,.,nie  maudissics? 

Vostre  roi  ne  reconnissies? 

Outrageus  estes  et  musart."" 
140     „Nostre  roil"  fönt  il  „mais  le  hart! 

Nos  rois  ua  deduire  et  esbatre, 

Mar  uous  osastes  chi  embatre." 

Anm.      106  dun,   108  tranfigure,   120  cambreles,    129  mue,   130  remue. 


Le  dit  du  Magnificat.  97 


Ahiers  fa  par  bras  et  par  mains, 
Des  paumees,  ce  fix  doii  niaius, 
1'15     Do  poiug  et  de  bastons  le  batent 
Et  sonuent  a  tiere  labatent, 
Asses  le  batent  et  fourmainnent 
Et  hors  de  la  salle  Ten  mainnent 
Et  uont  apries  les  ciens  huiaut. 
150     Li  caitis  rois  s'en  ua  fuiant, 
Vne  piece  d'imne  flassaire  '  ) 
Troiiua  qui  li  fii  ueccessaire; 
Des  genous  iusk'a  la  boudinne 
Non  niie  iusqu'a  la  poitrinne 
155     Fu  de  la  flassaire  couuiers, 
Et  li  sonrplus  fu  descouuiers. 
Fuiant  s'en  uait  tous  esgares 
Mout  mal  viestis  et  mal  pares; 
Em  peu  d'eure  est  ins  abatus 
160     Et  si  a  este  bien  batus. 

L'aumosue  em  pluiseurs  lins  rouua, 
Onques  en  .III.  iours  ne  trouua 
Qui  li  uausist  donner  dou  sien; 
Puisqu'il  ne  uoloit  faire  bien, 
165     Qui  grans  iert  et  gros,  honnissoient, 
Que  riens  li  donront,  ce  disoient, 
S'alast  gaaiguier  et  ouurer. 
Ensi  ne  pooit  recouurer 
Dont  il  eust  sa  soustenance, 
170     Malgre  lui  faisoit  asteuance; 
II  ne  fust  nus  qui  le  ueist 
Qui  de  riens  nule  le  creist 
Qu'il  desist,  tant  ert  desconnus 
Et  si  aloit  descaus  et  nus. 
175     Et  li  rois  angles  gouureuoit 

Son  roiaume  et  con  rois  regnoit, 
Qui  la  fourme  dou  roi  ot  prise. 
Et  cascuns  Taimme  et  crient  et  prise. 
Li  poures  rois  s'esmierueilloit 
180     Pour  quoi  ensi  le  traneilloit 
Fortunne,  qui  li  ert  contraire; 
A  la  painne  trop  a  retraire 

Anm.      166   Qui,    176   Sa. 


'  )  Scheint  gleichbedeutend  und  gleicher  Herkunft  mit  filatere  oder  fila- 
tire,  Chans,  des  Saxons  I,  73  „portent  filateres  cors  sainz  et  crucifiz",  vgl. 
Tristan  I,  196,  Büfserkleid. 

II.      1.  7 


98  Tobler 

Que  lonc  tans  sousfrircnt  si  mcm1)ic, 
Eu  son  euer  point  ne  sc  raincrnbrc 
185     Don  grant  orgucl  et  de  Pontraigo 
Qu'!!  pcnsa  en  son  fol  coraige 
Et  (list  com  musars  et  vilaiiis 
Par  deuant  clers  et  capclaiiis 
Askeus  a  canter  deffendi 
190     Le  uicr,  et  dins  bien  Ten  rendi 
Le  gucrrcdon  api'ies  le  fait, 
Car  trop  comparra  son  mesfait. 
Lors  pensa  k'en  Baiuiere  yroit 
Et  au  duc  son  frere  diroit 
195     Son  grant  meskief  et  sa  niisere 
Et  a  qucl  pourete  mis  ere. 
II  s'en  ala  nus  et  descaua 
Quel  tanips  qne  fust  v  frois  v  caus, 
Qu''il  n'ot  fors  la  poure  flassaire; 
200     Fortunne  est  trop  sen  auersairc. 
Mout  sc  plaignoit  et  doulousoit, 
Et  nuls  croirc  ne  le  uoloit, 
II  ot  maiute  iournee  dure 
Mainte  angoisse  et  mainte  froidiire, 
205     Ainsqu'il  fust  uenus  a  son  frere 
Celui  qui  dus  de  Baiuiere  ere. 
A  grant  painne  en  sa  court  entra 
Et  au  duc  son  frere  moustra 
Sa  pourete  et  son  mescief, 
210     Tout  li  conta  de  cief  en  cief, 
Con  fortunne  Tot  tresbuscie 
Et  ne  sauoit  par  quel  pecie, 
Si  li  prioit  qu'il  li  uausist 
Aidier  et  pas  ne  li  fausist. 
215     Mais  taut  Fauoit  dieus  desconiiut, 
Que  li  dus  poiut  ne  le  connuf, 
Ains  dist  qu'il  estoit  faus  meiiteres 
Ne  onques  n'ot  este  ses  freres, 
Qui  iert  rois  poissans  de  Sesille. 
220     Hors  de  sa  court  et  de  sa  uille 
Le  fist  bouter  villainnenient, 
Que  puet  pierceuoir  plaiuneraent 
Que  toudis  ua  de  mal  cm  pis, 
On  li  disoit  tous  les  dcspis; 
225     Bien  uit,  riens  ne  conquerroit  la. 
Viers  Aragonne  s'en  ala. 
A  Taler  mist  mainte  iournee ; 

Anm.     195  son  misere,    197  nuls,    199  pouire. 


Le  dit  du  Magiiificat.  99 

Casciin  iour  li  est  aionrnec 

Painnc  et  dolour  et  mesceance. 
230     Dont  ce  fu?  par  se  mesereance. 

Quant  a  sou  frere  fu  uenus, 

Pour  fol  et  dierues  fu  tenus; 

Car  li  rois  ne  le  connut  pas 

Anscois  le  fist  isniel  le  pas 
235     Widier  et  cacier  de  sa  tiere. 

Or  ne  set  mais  confort  v  querre, 

Or  a  la  pensee  espierdue, 

Car  toute  esperance  a  pierdue 

D'auoir  miex  nul  iour  que  soit  mais, 
240     Grans  fu  ses  dieus  et  ses  esmais. 

Dou  soleil  fu  noircis  et  tains 

Et  de  pourete  si  atains 

Qu'il  n'ot  fors  le  cuir  et  les  os; 

De  tous  ciaus  estoit  tenus  sos 
245     A  cui  il  disoit  son  affaire. 

Si  faite  penitance  faire 

Li  couuint  .VII.  ans  tous  entiers, 

Maintes  uoies  et  mains  sentiere 

Ala  que  de  confort  n''ot  point. 
250    En  teil  maniere  et  ea  teil  point 

Que  ie  uous  ai  dit  ca  de  seure 

Enmi  les  caus  seoit  vne  eure, 

Ses  pies  regarde  ensanglentes 

Et  creues,  lors  s'est  dementes 
255     Con  fourmenes  crueusement; 

Em  plorant  dist  piteusement 

„Vrais  dieus  pius  et  misericors, 

Que  i'ai  grant  mescief  de  men  cors, 

Qui  tant  cut  hautece  et  auoir! 
260    V  desierui  ie  a  auoir 

La  misere  que  i'ai  souffierte 

Qui  donnee  m'est  et  offierte 

Par  uo  consent,  de  ce  sui  fis? 

Je  ne  sai  v  le  pecie  fls, 
265     Je  sui  poures  descaus  et  uus 

Sanglens  ramprosnes  descounus 

Haies  magres  et  decreues 

Traueillies  lasses  et  greues 

S'ai  fain  et  soif  par  tantes  fois, 
270     Et  neu  fait  nuls  fors  ses  buffois. 

Car  il  n^en  prent  nului  pitie, 

Trop  m'a  li  mondes  despitie, 
Anm.     229  Et  painue,  248  Mainte  uoies  et  maint  sentiers,  265  nuls. 

7* 


100 


Tobler 

Qu'a  nioi  aidier  ue  puis  atrairc. 
l'our  miex  aidier  nc  sai  v  traire." 

275  Li  rois  ciisi  se  dcmcnfoit 

Des  grans  anguisses  qu'il  scnloit 
Et  dou  mondc  dont  est  hays. 
II  se  pensa  k'en  son  pajs 
Riroit  pour  son  pain  a  rouuer, 

280     Car  pis  n'i  pooit  11  trouuer 
(jju'il  auoit  trouue  autre  part. 
Errannieut  de  ce  liii  se  part 
Et  viers  son  pays  s^en  reiia, 
La  uoic  forment  li  greua. 

285     Acompli  iercnt  li  .VII.  au 

Sour  l'espres  de  sou  gi-ant  alian. 
Quaut  ü  fii  uenus  en  soa  regne 
V  li  angles  en  son  iiu  i*egne 
II  s'est  tantost  trais  viers  ia  oourt, 

290     V  li  bienfais  largement  court. 
Errant  o  les  poures  s'est  niis 
Con  cieus  qui  iert  las  et  fainis, 
Plourant  et  grant  ducl  denicuant. 
Dou  regne  li  ua  souuenant 

295     De  quoi  il  fu  ia  reis  et  sire, 
Et  ore  le  relief  desire. 
Li  rois  angles,  qui  mangie  of, 
Dou  fol  roi  Ia  uenue  sot, 
C'iert  drois  qu'il  sauoit  tout  sou  iestre; 

300     Seoir  uait  a  vne  feniestre 
Et  son  aumonnier  appiella. 
„Vois  tu"  fait  il  „ce  poure  Ia? 
Dou  relief  ne  li  donne  rien, 
Je  li  uoel  faire  grignour  bieu, 

305     Si  le  m'amainne  ca  par  main, 
Car  douncr  li  uoel  de  ma  main 
Pour  le  plus  mesaisie  qu'i  uoie." 
Li  auraosniers  tint  Ia  sa  uoie, 
Toute  ramousne  a  departie, 

310     Que  riens  n'en  ot  en  sa  partie 
Li  fols  rois,  s^em  ploura  asses 
De  ce  qu'il  estoit  trespasses. 
Li  aumouniers  com  bien  apris 
Par  le  main  le  poure  homme  a  pris 

315     Et  dist  quo  li  rois  le  mandoit 
Et  l'amener  li  commandoit. 

Anm.      288   en  son  Iiu  repairc,    305   amainnos  a. 


Le  dit  du  Magnificat.  101 

II  douta  mout  c'oa  ne  Peust 

Rauise  et  c'ou  nel  deust 

Dcstruire  v  eu  aighe  v  en  fu 
320     Pour  ce  que  il  iadis  rois  fu, 

Et  l'aler  n'osa  refuser 

Ne  s''ea  set  comment  escuser. 

Par  deuant  le  roi  est  ueuus 

Et  si  pauerous  deueuus 
325     Que  li  corps  de  dolour  li  tramble, 

L'aine  s''en  doit  partir,  ce  samble. 

Li  rois  demande  „qui  es  tu, 

Que  uoi  si  pourement  viestu? 

Toa  iestre  me  uoelles  despoudre." 
330     Chius  ne  li  pot  ,1.  mot  rcspoudre, 

Car  le  euer  mal  asseur  a, 

Tant  c'un  peu  se  rasseiira, 

Puis  dist  „sire,  ie  me  connui, 

Je  vi  le  iour;  mais  ie  non  hui; 
335     K'adoiit  connoistre  me  cuidoie, 

Mais  ie  ne  uoi  que  dire  doie, 

Qui  me  connoisse  maintenant.'' 

Li  rois  angles  sa  main  teuant 

Seul  a  seul  auoec  lui  Ten  maiune 
340     En  la  soie  cambre  demaiune, 

Puis  li  dist  „amis,  or  me  dis, 

Tu  ies  mout  poures  et  mendis; 

Fus  tu  onques  nul  iour  plus  rices? 

Tu  ies  dur  e  wileus  v  nices." 
345     ,.„Sire''"  fait  il  „„ie  le  diroie 

Par  si  que  ia  n"'en  mentiroie, 

Si  n'en  cuidoie  pis  ualoir.""" 

„Mais  la  doutance  en  noncaloir'' 

Dist  li  angles  „car  tu  n'as  garde." 
350    Et  cieus  viers  la  tiere  regarde. 

„„Sire""  dist  il  „„ciertaiuuement 

Je  tincli  ia  de  mon  tenemeut 

Cest  i'oiaume  et  si  en  fui  rois 

A  grant  hounour  et  con  grans  rois; 
355     Or  le  uous  uoi  iestre  or  endroit, 

Ne  sai,  s'est  a  tort  v  a  droit, 

Car  la  raison  ne  sai  connoistre  "  " 

„Comment  peus  tu  si  descroistre" 

Dist  li  angles  „de  tel  hautece 
360     De  teil  force  et  de  teil  riquece 

Anm.     343  Fu,    344  wii-eus,    358  pues  tu  ensi. 


\Q2  Tobler 

Et  a  teil  pourete  uenir? 
Coinnient  poroit  cou  auenir?" 
„„Sire""  fait  il  „„ce  puet  bien  iestre, 
Quant  il  piaist  au  haut  roi  cclicstre. 
365     Contre  ce  que  diex  faire  uoet 

Hons  raortels  contrester  ne  puct."" 
Dlst  li  angles  „  pas  nel  desis, 
Quant  tu  la  deffense  fesis 
A  deposuyt  potentes, 
370     Dout  castijes  durenient  es. 
Les  paroUes  bien  euteudis 
Et  a  tes  priestres  deffendis, 
Que  de  ce  uier  se  repossaissent 
Ne  iamais  canter  ne  l'osaissent. 
375     Car  dieu  ne  liomrae  ne  doutoies, 
Si  fors  et  si  poissans  estoies, 
Que  ta  tierre  bien  ne  tenisses 
Ne  que  a  pourete  uenisses. 
Dieus  fa  moustree  sa  poissance, 
380     S'en  dois  bien  auoir  connissancc; 
Chi  endroit  ni''enuoia  pour  toy 
Pour  donuer  dou  pecie  castoy." 
„  „  Las  " "  dist  il  „  „  fu  ce  li  pecics 
Par  quoi  fu  ensi  tresbuscies 
885     Et  .VII.  aus  si  graut  painue  eus 
Et  ai  este  desconneus 
Que  nuls  ne  me  reconuissoit? 
Cest  ce  que  plus  me  honuissoit."" 
„Oil"  dist  li  angles  „saus  doute; 
390    Faite  as  ta  peuitauce  toute; 
Dieus  a  eu  de  toi  pitie, 
Comment  qu''il  t'eust  despitie, 
Pour  cou  que  iustices  tenoies 
A  droit  et  que  tu  mainteuoics 
395     Ta  iustice  par  uerite 
Et  donnoies  par  carite 
As  poures  dou  tien  largemeut. 
J'en  yrai  saus  atargement 
Et  te  renietrai  en  ta  iourme 
400     Et  en  ton  regne  et  si  t'eufournie 
K'orguel  de  ton  euer  desrachinues, 
N'i  laisse  brauce  ne  rachinnes, 


Anm.  368  Quant  en  la,  385  imcl  386  Et  .VII.  ans  si  grant  painne 
eu  Et  en  teile  clescouneu.  Hinter  eu  und  hinter  desconneu  erkennt  mau  ciu 
radirtes  s. 


Le  dit  du  Magnificat.  103 

Et  dieus  tes  pecies  te  pardonne 

Et  uraie  esperancc  te  donue. 
405     Or  te  garde  de  niescreance 

Et  te  tiens  en  uraie  crcaace 

Et  inaintiens  ton  roiaume  a  droit 

Si  com  preudons   et  ci  endroit 

Le  te  rench  et  mec  en  tel  poiut, 
410     Com  estoies,  n'en  fauras  point, 

A  Teure  que  tu  te  baingnas. 

Ton  orguel  et  ton  desdaiug  as 

Bien  compare  et  ie  men  uois." 

Lors  s'esuanuy')  coi's  et  uois. 
415     Li  rois  a  ses  dras  reuiestis 

Que  li  angles  ot  desviestis, 

De  tous  maus  fu  garis  et  saius, 

A  dieu  rent  grasces  et  as  sains. 

En  aiitel  fourme  et  biaus  et  gens 
420     Qu'il  iert  deuaut,  entre  ses  gens 

Est  reuenus  en  son  palais; 

Illuec  trouua  et  clers  et  lais 

Qui  demandent  k'iert  deuenus 

Li  poures  qui  la  iert  uenus. 
425     II  dist  qu'il  s'en  estoit  ales 

Et  par  autre  uoie  auales 

Si  li  ot  s'aumonne  donnee. 

Li  rois  a  se  uoie  ordeuec 

En  bien,  s'anienda  son  afl'aire 
430     Et  si  s'enforca  de  bien  faire, 

Si  con  li  contes  le  recorde. 

Dieus  moustra  sa  misericorde 

A  Uli  pour  cou  qu'il  soustenoit 

La  poure  gent  et  qu'il  teuoit 
435    Droituriere  et  loyal  iustice. 

Au  monde  sout  maint  liomme  rice 

Par  cui  fais  on  doit  opposer, 

Que  ne  les  doie  deposer 

Dieus  dou  haut  siege  parnienable 
440     Sans  recouurier,  car  caritable 

Anm.     418  et  ases  sains,    438  Qui. 


^ )  Lat.  e-  oder  exvanuit  ergibt  buchstäblich  (nur  oxytonirt)  afz.  esuauuv 
und  von  diesem  Perfect  aus  ist  die  spätere  Infinitlvfomi  evanouir  und  was 
dazu  gehört  gebildet  worden.  Ebenso  verhält  sich  engenouir  (s.  meine  Be- 
merkung zu  Z.  45  des  prov.  Alex.  Germania  1857,  4)  und  ähnlich  c'panouir. 
Dies  als  Zusatz  zu  Diez  Wörterb.  S.  625. 


J04  Tobler 

Ne  eoiit  nc  iustice  ne  tieimeut, 
Mais  eu  teil  guise  sc  inaiutiennent 
Qu''il  cassent  les  drois  et  les  lois, 
Taut  fönt  de  tours  et  de  beillois  '  ) 

445     Et  asses  toUent  et  peu  donnent, 
A  tolles  oeures  s'abaudounent, 
Taut  sont  orgilleus  et  dcspieit, 
Par  lor  fais  moiistieiit  en  apiert 
Qu'il  ue  doutent  ne  dieu  ne  homnie. 

450     Dieus,  qui  de  tous  fais  set  la  somme, 
Trebuce  orguel  ou  fons  d'iufier 
O  le  dyable  Lucifier, 
S'il  n'est  marcis  par  repcutance 
En  ce  moude  et  par  pcnitance. 

455     La  iert  li  guerredons  rendus, 

Con  lonc  taus  qu'il  soit  atendus. 
Mais  iufiei-s  est  si  peu  doules 
Qne  nous  ueons  asses  de  tes 
Qui  tiennent  par  fais  et  par  dis 

4ü0     Qu'  infiers  ne  soit  ue  paradis; 
Car  ne  doutent  dieu  ne  djable. 
Et  c'est  bien  cose  anemiable 
De  ciaus  qui  si  sont  desuoyie, 
S'eu  la  fin  ne  sont  rauojie; 

465     Dou  haut  siege  despose  sont 
Et  en  infter  lor  sieges  ont. 
Et  dieus  nous  uoelle  desuoijer 
Dou  mal  et  au  bien  rauoyier 
Si  que  tenir  puissous  la  uoie 

470     Que  Tarne  deuaut  dieu  couuoie. 
Amen,     Explicit. 


')  Gleich  prov.  beslei,  s.  Diez  ^Yb.  unter  bis,  aber  in  concreterer  Be- 
deutuug  „sündliche  Handlung",  vergl.  Brut  I.  S.  XCVIII:  Ohi,  quell  duel  et 
queil  belloi,  und  Partonop.  5750. 

Dr.  Adolf  Tobler. 


Anzeigen:  Cliild,   Euglish  aud  Scottibb  Ballads.  105 

Kritische  Anzeigen. 
Neue  Sammlungen  von  Volksballaden  Grofsbritanniens. 

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English  and  Scottish  Ballads.    Selected  and  edited  by  Francis  James 
Child.    Boston.     Little,  Brown  &  Co.    1857.    Vol.  I— IV.   8". 

Die  letzten  Jahre  waren  der  Sammlung  der  ächten,  alten 
Nationalgesänge  und  ihrer  kritischen  Herausgabe  sehr  günstig. 
Bei  fast  allen  Völkern  Europa's  that  sich  das  Bestreben  kund, 
diese  kostbaren  Vermächtnisse  früherer  Zeiten,  so  lange  es  noch 
möglich,  zu  sammeln  und  durch  die  Herstellung  möglichst  gerei- 
nigter Texte  für  die  Zwecke  der  Wissenschaft  brauchbar  zu  ma- 
chen. "Wir  wollen  hier  beispielsweise  nur  an  das  erinnern,  was 
Daran,  Depping  und  mein  Vater,  Ferdinand  Wolf,  für  die  spa- 
nische, Mild  y  Fontanals  für  die  catalonische ,  Almeida-Garrett 
für  die  portugiesische,  Grundtvig  und  Geijer  für  die  dänische  und 
schwedische,  Vuk  Stefanovic  für  die  serbische,  Uhland  endlich, 
Erk ,  Simrock  und  andere  für  die  deutsche  Volkspoesie  geleistet 
haben.  Die  Balladen  der  Engländer  und  Schotten  nehmen,  wie 
jedem  Kenner  dieses  Zweiges  der  Volksliteratur  wohlbekannt  ist, 
einen  hervorragenden  Platz  unter  den  Volksliedern  der  europä- 
ischen Nationen  ein;  trotz  vieler  Sammlungen  und  sehr  schätz- 
barer gelehrter  Arbeiten  fehlte  es  aber  bisher  noch  immer  für 
diese  beiden,  auch  in  ihren  poetischen  Hervorbringungen  so  nahe 
verwandten  Nationen  an  einer  umfassenden  und  kritischen  Aus- 
gabe ihrer  ächten,  alten  Volksballaden.  Wir  freuen  uns  daher 
desto  mehr,  die  Aufmerksamkeit  des  gelehrten,  deutschen  Publi- 
kums jetzt  auf  zwei  bedeutende  Sammlungen  lenken  zu  können, 
die  sich  ausdrücklich  die  Erreichung  dieser  Aufgabe  zum  Ziele 
setzten;  ob  und  in  wiefern  sie  dasselbe  erreichten,  wollen  wir 
hier  untersuchen.  Die  erste,  gröfsere,  die  wir  zunächst  besprechen 
wollen,  ist  die  oben  angezeigte  Sammlung  des  Anglo- Amerikaners 
Child,  welche  die  ächten  alten  Balladen  der  Engländer  sowohl, 
als  der  Schotten  umfafst;  die  andere,  der  wir  einen  zweiten  Ar- 
tikel vorbehalten,  ist  die  des  Herrn  Aytoim,  der  sich  auf  die  Bal- 
laden Schottlands,  seines  engeren  Vaterlands,  beschränkt. 

Herr  Child  äufsert  sich  selbst  in  einer  kurzen  Vorrede  zum 
ersten  Bande  über  den  Zweck  und  Umfang  seiner  Sammlung  fol- 
gendermafsen :  „Sie  soll  die  umfassendste  von  allen  bis  jetzt 
erschienenen  sein,  sie  wird  nahezu  Alles,  was  von  allen  {ancient) 


lOG  Anzeigen: 

englischen  und  schottischen  Balladen  bekannt  ist,  nebst  einer 
reichlichen  Auswahl  von  solchen  späteren  Datums  bringen.  Von 
mündlich  überlieferten  (tradilional)  Balladen,  die  in  verschiedenen 
Formen  erhalten  sind,  werden  alle  bedeutenden  Versionen  mitge- 
theilt,  und  kein  achtes  Ueberbleibsel  alten  Gesanges  ward,  wenn 
es  durch  den  Verlauf  der  Zeit  auch  noch  so  sehr  verstümmelt 
oder  verschlechtert  zu  uns  gelaugte,  dieserhalb  ausgeschlossen, 
wenn  man  nur  denken  konnte,  dafs  es  für  den  sich  mit  der  Er- 
forschung von  Volksdichtungen  Beschäftigenden  von  Werth  sein 
könne.  Natürlich  mufste  bei  einem  so  umfassenden  Plane  auch 
Manches  aufgenommen  werden,  was  für  den  flüchtigeren  Leser 
von  geringem  Reize  ist.  Um  soviel  wie  möglich  aus  diesem  An- 
lasse entspringenden  Vorwürfen  zu  begegnen,  wurden  die  ein 
minder  allgemeines  Interesse  gewährenden  Stücke  in  einen  am 
Schlüsse  jeden  Bandes  befindlichen  Anhang  verwiesen."  Die  Samm- 
lung ist  auf  acht  Bände  berechnet,  von  denen  bis  jetzt  nur  die 
ersten  vier  erschienen  sind,  das  Erscheinen  der  folgenden  aber 
ist  in  sehr  kurzer  Zeit  zu  gewärtigen,  der  letzte  Band  wird  eine 
Abhandlung  über  die  Geschichte  der  Balladendichtung  enthalten. 
Der  Herausgeber  theilt  dann  in  der  Vorrede  seine  in  den  vor- 
liegenden vier  Bänden  befolgte  Eintheilung  der  Balladen  mit, 
worauf  wir  später  zurückkommen  werden;  über  sein  Verfahren 
in  Bezug  auf  die  Herstellung  eines  möglichst  kritischen  Textes 
spricht  er  sich  dahin  aus,  dafs  er  sich  nach  der  Wahl  der  authen- 
tischsten Abdrücke  strenge  an  dieselben  hielt;  sah  er  sich  genö- 
thigt,  eine  Lesart  wieder  aufzunehmen,  die  ohne  genügenden 
Grund  verlassen  worden  war,  so  führte  er  die  Varianten  am 
untern  Rand  der  Seite  an,  was  er  auch  in  allen  Fällen  that,  wo 
er  von  andern  Herausgebern  gemachte  Veränderungen  verzeich- 
nen mufste.  Nur  war  ihm  zu  seinem  gröfsten  Bedauern  die  Be- 
nutzung der  berühmten,  ehemals  im  Besitze  des  Bischofs  Percy 
befindlichen  Handschrift,  über  deren  Existenz  und  Aechtheit  die 
böswillige  Beschränktheit  eines  sonst  verdienstvollen  und  gelehr- 
ten Kritikers  so  viele  Zweifel  erhoben  hatte,  nicht  gestattet,  da 
die  jetzigen  Besitzer  derselben  ihre  Einsicht  auch  den  berühm- 
testen englischen  Gelehrten  verweigern.  Wir  können  Herrn  Child 
im  Allgemeinen  das  Zeugnifs  nicht  versagen,  dafs  er  in  der  That 
die  neuesten  und  besten  Abdrücke  dem  Texte  der  Balladen  zu 
Grunde  gelegt  hat  und  meistens  wohl  mit  feinem  und  richtigem, 
von  gründlichen  Studien  unterstütztem  ürtheil  von  den  verschie- 
denen Vei'sionen   einer  Ballade   die  älteste  und  beste   auch  als 


Child,  English  and  Scottish  Ballads.  107 

solche  erkannt  und  vorangestellt  hat,  der  dann  die  seiner  Ansicht 
nach  wichtigsten  und  schönsten  der  übrigen  nachfolgen.  Doch 
scheint  rücksichtlich  der  Auswahl  und  Mittheilung  der  letzteren 
kein  ganz  festes  Prinzip  ihn  geleitet  zu  haben,  da  er  oft  sich  dar- 
auf beschränkte,  eine  oder  zwei  —  mit  Uebergehung  von  wichti- 
gen und  bedeutenden  —  zu  geben,  andere  Balladen  dagegen  in 
5  bis  6  Versionen  vorführt,  ohne  dafs  dazu  eine  innere  Nothwen- 
digkeit  vorhanden  wäre. 

Den  einzelnen  Balladen  gehen  kurze  Einleitungen  voraus, 
die  sich  hauptsächlich  auf  die  bibliographische  Geschichte  und  die 
verschiedenen  Versionen  einer  jeden  beziehen,  und  ihre  Verwandt- 
schaft mit  den  ähnlichen  Volksliedern  anderer  Nationen  beleuch- 
ten. Dieser  letztere  Punkt  ward  aber  absichtlich,  mit  wenigen 
Ausnahmen,  nur  oberflächlich  behandelt,  und  der  Herausgeber  be- 
schränkte sich  darauf,  das  hierüber  von  seinen  Vorgängern  Ge- 
sagte zu  wiederholen,  und  die  berühmtesten  Sammlungen  anderer 
Nationen  rasch  zu  durchfliegen ;  auch  werden  im  Appendix  einige 
meist  von  Jamieson  herrührende  üebersetzungen  skandinavischer 
und  germanischer  Volkslieder  zur  Vergleichung  mit  ähnlichen 
englischen  und  schottischen  Balladen  gegeben.  Dem  ersten  Bande 
geht  noch  ein  ausführliches,  sehr  dankenswerthes  Verzeichnifs 
aller  irgendwie  bedeutenden  Sammlungen  englischer  und  schotti- 
scher Balladen  und  darauf  bezüglicher  Werke  voraus,  wobei  auch 
die  Volksliedersaramlungen  der  verwandten  germanischen  Natio- 
nen einigermafsen  berücksichtigt  sind.  Am  Schlüsse  jeden  Bandes 
befindet  sich  ein  Glossar  zur  Erklärung  der  veralteten  Ausdrücke 
und  Provincialismen,  insbesondere  bei  den  schottischen  Balladen. 

Die  in  den  vorliegenden  vier  Bänden  enthaltenen  Balladen 
hat  der  Herausgeber  dem  Stofi'e  nach  in  fünf  Bücher  getheilt, 
ohne  aber  bei  Befolgung  dieser  Eintheilung  mit  grofser  Strenge 
zu  verfahren,  die  seiner  Ansicht  nach  hier  ebenso  zweckwidrig 
als  nutzlos  wäre.  Das  erste  Buch  enthält  nun  gröfstentheils  Ritter- 
Romanzen  und  Sagen  von  den  volksthümUchen  Helden  Englands; 
das  zweite  Balladen,  die  sich  auf  den  Volksaberglauben  beziehen, 
wie  z.  B.  auf  den  an  Feen,  Elfen,  Zauberei  und  Geister;  das 
dritte  Buch  umfafst  tragische  Liebesballaden;  das  vierte  andere 
tragische  Balladen;  das  fünfte  endlich  nicht-tragische  Liebesbal- 
laden. Natürlich  ist  ein  grofser  Theil  des  englischen  und  schot- 
tischen Balladenvorrathes  in  diesen  fünf  Büchern  noch  nicht  ent- 
halten. Wir  glauben  aber,  dafs  diese  Eintheilung  eine  unrichtige, 
oder  wenigstens  eine  nicht  streng  durchzuführende,  noch  in  der 


108  Anzeigen: 

Natur  der  Sache  selbst  begründete  ist.  ünserm  Bedünken  nach, 
und  wir  können  uns  hier  für  die  schottischen  Balladen  -wenig- 
stens auf  die  bewälu'testen  Autoritäten,  wie  Walter  Scott,  Mother- 
tcell,  Chambers,  denen  in  neuester  Zeit  noch  Ayloun  beitritt,  be- 
rufen, werden  vielmehr  sowohl  die  englischen  als  schottischen 
Balladen  am  besten  in  1.  romantische,  2.  historische  und  3.  hu- 
moristische  cingetheilt.  Bedeutendere  Unterabtheilungen  bilden 
dann  noch  für  England  die  Bobin- Hood  ballads,  für  Schottland 
die  BorderbaUads.  Alle  in  den  bis  jetzt  vorliegenden  Bänden  der 
Child'schen  Sammlung  enthaltenen  Balladen  gehören  aber  in  die 
Classe  der  romantischen  Balladen.  Nur  sind  die  im  ersten  Buche 
mitgetheilten  Ritterromanzen  und  Sagen  von  den  volksthümlichen 
Helden  Alt- Englands  gröfstentheils  keine  eigentlichen  Balladen, 
wie  Child  selbst  auch  in  der  Vorrede  zum  Theil  zugiebt  '),  son- 
dern metrical  romances,  längere,  von  schon  mehr  höfischen  Kunst- 
Dichtern  herrührende,  oder  doch  solchen  nachgeahmte  Ritter- 
gedichte. Als  zu  den  Balladen  im  eigentlichen  Sinne  gehörig 
kann  in  diesem  ersten  Buche  höchstens  •nhing  /Irthufs  Death^ 
bezeichnet  werden  (Th.  I,  S.  106  ff.),  welches  Gedicht  einen  volks- 
thümlichen Gegenstand  noch  in  ziemlich  volksmäfsiger  Weise  be- 
handelt, wenn  es  auch  wohl  wahrscheinlich  eher  gröfseren  epi- 
schen Gedichten  und  alten  Chroniken  als  frischem  Volksgesang 
seinen  Ursprung  verdankt.  Dagegen  Balladen,  wie  „  The  Legend 
of  King  Arthur'-  (Th.  I,  S.  116  ff.),  „5ir  Lancelot  du  Lake''  (ebd. 
S.  125  ff.),  „TAe  Legend  of  Sir  Guy""  (ebd.  S.  130  ff.)  u.  a.  m. 
sind  Produkte  der  sogenannten  Balladmongers  aus  der  Zeit  der 
Königin  Elisabeth,  und  noch  später,  wie  eines  Thomas  Deloney, 
Richard  Johnson,  Elderton  n.  a.,  deren  es  in  der  englischen  Bal- 
ladenpoesie leider  nur  zu  viel  gibt.  Zuerst  auf  einzelnen  Blät- 
tern, broadsides ,  gedruckt,  dann  in  kleinen  Sammlungen,  soge- 
nannten Garlands,  oft  unter  den  absonderlichsten  Titeln  vereinigt, 
wurden  sie  seitdem  bis  auf  unsere  Zeit  von  Alterthumsfreunden 
immer  wieder  auf's  Neue  abgedruckt,  und  bilden  den  Haupt- 
bestandtheil  oft  sehr  voluminöser  und  mit  schätzbarer  Genauig- 
keit  veranstalteter  Sammlungen ,  wie  z.  B.  das  mit  gewissenhaf- 
tester Treue  und  Sorgfalt  von  dem  rühmlichst  bekannten  J.  Payne 


')  Er  sagt  nämlich  auf  Seite  XI:  Einige  der  längeren  Stücke  in  diesem 
Buche  sind  keine  Balladen  und  bedürfen  einer  Entschuldigung.  Sie  wurden 
aufgenommen,  bevor  der  Umfang  dieses  Werkes  genau  abgegrenzt  worden  war. 
Zwei  oder  drei  andere  wären  passender  in  den  Anhang  verwiesen  worden. 


Child,  English  and  Scottish  Ballads.  109 

Collier  hei-ausgegebene  Book  of  Roxburghe- Ballads  (London, 
1847,  4°)  blofs  au9  solchen  besteht,  und  wie  deren  die  Percrj 
Society  in  ihren  Publications  mehrere  veröffentlicht  hat.  Diese 
durchaus  mit  unrecht  als  Balladen  im  eigentlichen  Sinne,  d.  h. 
.lyrisch -epische  Produkte  des  noch  rein  objectiv  schöpferischen 
Gesammt- Volkes,  bezeichneten  Hervorbringungen  von  Kunst- 
Dichtern  des  XVI.  und  XVII.  Jahrhunderts,  den  Griibstreet- 
scribblers,  die  oft  schon  in  einem  sehr  bewufsten  Gegensatze 
zur  eigentlichen  Volkspoesie  stehen,  haben  ihren  gewifs  nicht  ab- 
zuleugnenden literar-  und  kulturgeschichtlichen  Werth,  aber  Volks- 
lieder sind  sie  nicht,  und  vom  poetischen  Standpunkte  aus  be- 
trachtet, ist  ihr  Werth  auch  in  den  meisten  Fällen  gleich  Null. 
Sie  scheinen  aber  in  England,  das  viel  weniger  ächte,  eigentliche, 
noch  jetzt  im  Munde  des  Volkes  fortlebende  Balladen,  als  Schott- 
land, besitzt,  noch  immer  eines,  wenigstens  nach  unserem  Dafür- 
halten, unverdienten  Ansehens  za  geniefsen:  hat  ja  noch  der 
strenge,  aber  bornirte  Kritiker  Ritson  in  den  seine  Ancient  Songs 
and  Ballads  etc.  (London  1792)  einleitenden  Observations  die 
Ballade  Fair  Rosamond,  ein  Opus  des  bereits  erwähnten  Deloney, 
weit  über  die  alte  Ballade  von  der  Chemj-Chase  gesetzt,  ähnlicher 
Mifsgriffe  von  ihm  hier  zu  geschweigen.  Das  zweite  Buch  ist  von 
Herrn  Child,  wie  bemerkt,  den  auf  Volksaberglauben  sich  bezie- 
henden Balladen  gewidmet.  Hier  tritt  denn  die  Unhaltbarkeit 
seiner  Eintheilung  recht  schlagend  vor  Augen:  viele  der  in  die- 
sem Buche  gegebenen  Balladen  würden  sich  ebenso  passend  in 
eines  der  andern  Bücher  eintheilen  lassen,  Cospatrick  (Bd.  I 
S.  270  ff.)  z.  B.  vielleicht  richtiger  in's  fünfte  Buch  (nickt -tra- 
gische Liebesballaden),  denn  nach  Ay totin  s  Ansicht,  der  wir  voll- 
kommen beipflichten,  ist  die  von  David  Herd  (Ancient  and  mo- 
dern Scottish  Songs  etc.  Edinburgh  1769,  I,  143)  unter  dem  Namen 
Bothtcell  gegebene  Version,  die  Child  für  ein  blofses  Fragment 
erklärt,  nicht  nur  ganz  vollständig,  sondern  auch  weit  ächter  und 
besser,  als  die  von  Sir  Walter  Scott  in  seiner  „Minstrelsy  of  the 
Scottish  border«  (Ausg.  v.  1833,  III,  263  ff.)  mitgetheilte  Ballade 
Cospatrick,  die  schon  verwässert,  unnöthig  weitschweifig  ist,  und 
verdächtiges  Beiwerk  enthält,  das  fast  an  moderne  Interpolation 
glauben  lassen  könnte  (manche  Verse  sind  beinahe  wörtlich  aus 
der  berühmten  Ballade  von  Tamlane  entnommen,  so  z.  B.  Vers 
76  bis  84);  die  in  dieser  Ballade  auf  das  Zauber wesen  bezügli- 
chen Stellen  scheinen  uns  nun  ebenfalls  zu  den  leicht  auszuscheiden- 
den späteren  Einschiebungen  zu  gehören.    Wollte  Child  aber  con- 


110  Anzeigen: 

sequent  sein,  so  mufste  er  alsdann  die  in  seinem  dritten  Ruche 
(Bd.  n,  S.  98  if.;  der  Text  ist  nach  Jamieson,  Populär  Ballads 
Edinburgh,  1806)  abgedruckte  berühmte  schottische  Ballade  Fair 
Annie  of  Lochroyan  ebenfalls  ins  zweite  Buch  aufnehmen,  da  in 
ScotCs  Version  derselben  (Minstr.  III,  19!))  auch  Hexen-  und 
Zauberwesen  eine  bedeutende  Rolle  spielt.  Mit  demselben  Rechte 
dürften  auch  die  Balladen  Clerk  Smmders,  Sweet  William  s  Ghost, 
The  gay  goss  hawk  u.  a.  m.  in  das  zweite  Buch  gehören,  da  auch 
in  diesen  Aberglauben  verschiedener  Art,  Geister,  redende  Thiere 
u.  s.  w.,  vorkommt.  Noch  weniger  liefs  sich  eine  strenge  Son- 
derung zwischen  dem  dritten  und  vierten  Buche  treffen,  von  denen 
jenes  tragische  Liebesballaden,  dieses  andere  tragische  Balladen 
enthalten  soll.  Oder  ist  vielleicht  die  schöne  Ballade  von  Young 
Benjie  (Bd.  II,  298  ff.  nach  Scott,  Minstr.  III,  10)  nicht  ebenso 
gut  unter  die  tragischen  Z,ie/;esballaden  zu  rechnen  ?  Solcher  Bei- 
spiele liefsen  sich  hier  noch  viele  anführen,  da  ohnehin  sich  von 
selbst  ergibt,  dafs  diese  Eintheilung  auf  beinahe  blofs  äufserlichen, 
willkürlichen  Gründen  beruht. 

In  den  einzelnen  Büchern  sind,  nach  der  Aeufserung  des 
Herausgebers  in  der  Vorrede,  die  Balladen  mit  einiger  Aufmerk- 
samkeit auf  chronologische  Ordnung  gereiht,  wobei  das  wahr- 
scheinliche Alter  der  zu  Grunde  liegenden  Begebenheit,  nicht  aber 
das  wirkliche  Alter  des  Liedes,  das  nur  aus  formellen  oder  sprach- 
lichen Gründen  zu  bestimmen  wäre ,  über  die  Reihenfolge  ent- 
schied. Dafs  aus  dieser  Anordnung  durchaus  kein  wissenschaft- 
licher Gewinn  gezogen  werden  kann,  brauchen  wir  wohl  kaum 
zu  bemerken;  denn  in  wie  wenigen  Fällen  läfst  sich  bei  diesen 
meist  gar  keinen  historischen  Hintergrund  habenden  Balladen  sol- 
chermafsen  das  Alter  angeben.  Viel  wichtiger,  aber  auch  ungleich 
viel  schwieriger  wäre  es  gewesen,  die  Balladen  chronologisch  nach 
der  Zeit  des  Entstehens  zu  ordnen,  soweit  Form  und  Sprache 
auf  dieselbe  schliefsen  lassen;  Ritson  hat  in  seinen  „Ancient  Songs" 
und  seinem  „Robin  Hood"  einen  Versuch  hierzu  gemacht;  in  dem 
ersteren  dieser  Werke,  das  bei  den  vorliegenden  Bänden  der 
Child'schen  Sammlung  zunächst  allein  zu  berücksichtigen  ist,  theilt 
er  aber  fast  nur  aus  handschriftlichen  Quellen  oder  alten  Drucken 
entnommene  Balladen  mit,  hier  war  eine  Zeitbestimmung  daher 
immer  mit  ziemlicher  Gewifsheit  möglich;  nun  ist  es  aber  bekannt, 
dafs  gerade  von  den  schottischen  Balladen,  d.  h.  von  den  poetisch 
bedeutendsten  nur  sehr  wenige  in  Handschriften  oder  älteren 
Drucken  existiren,    der  bei  weitem  gröfste  Theil  sich  aber  blofs 


Child,  English  and  Scottish  Ballads.  111 

durch  mündliche  Fortpflanzung  bis  auf  unsere  Zeit  erhielt,  wie 
soll  hier  das  Alter  ermittelt  werden?  Bei  den  historischen  gibt 
die  Zeit  der  besungenen  Begebenheit  noch  einen  Anhaltspunkt; 
bei  den  romantischen  fehlt  es  aber  hieran  gänzlich,  Sprache  und 
Form  der  durch  mündliche  Ueberlieferung  zu  uns  gekommenen 
Balladen  lassen  durchaus  keinen  auch  nur  einigermafsen  sichern 
Schlufs  auf  die  Zeit  der  Entstehung  zu,  denn  diese  beiden  werden 
in  den  meisten  Fällen  modern  sein,  ohne  dafs  man  dieserhalb  zu 
der  Behauptung  berechtigt  wäre,  die  Balladen  selbst  seien  erst  in 
moderner  Zeit  entstanden;  hier  können  auch  in  denselben  vor- 
kommende Anspielungen  auf  Sitten,  Trachten  u.  s.  w.  nicht  für 
entscheidend  gelten,  da  auch  diese  in  viel  späterer  Zeit  erst  ein- 
geschoben werden  konnten,  wie  es  z.  B.  bei  der  berühmten  Bal- 
lade Sir  Patrick  Spens  (beiläufig  bemerkt  bei  Child  unrichtig 
im  vierten  Buche,  Bd.  III,  S.  147  ff.,  während  sie  zu  den  histori- 
schen Balladen  gehört)  der  Fall  war,  der  man  ihr  bis  gegen  das 
Ende  des  XIIL  Jahrhunderts  zurückreichendes  Alter  streitig  ma- 
chen wollte,  weil  in  einigen  Versionen  derselben  Schuhe  mit  Kork- 
absätzen erwähnt  werden,  die  damals  noch  nicht  getragen  wurden. 
Die  genaue  Bestimmung  des  Alters  der  Balladen  kann  selbst  nach 
den  gründlichsten  Specialforschungen  nur  in  sehr  seltenen  Fällen 
mit  einiger  Wahrscheinlichkeit  gelingen,  auf  der  andern  Seite  hin- 
gegen wird  sich  ein  einigermafsen  geübtes  Ohr  in  der  Frage,  ob 
eine  Ballade  acht  oder  unächt,  alt  oder  modern  sei,  kaum  je  täu- 
schen lassen,  und  ganz  abgesehen  von  so  leicht  zu  erkennenden 
Nachahmungen,  wie  z.  B.  Hardyknute  (von  der  Lady  Wardlmii') 
werden  Imposturen ,  wie  die  von  Allan  Cunningham ,  in  den 
„Remains  of  Nithsdale  and  Galloway  song  by  R.  H.  Cromek"' 
(London,  1810)  oder  von  Sheldon  in  der  „  Minstrelsy  of  the 
english  border"  (London,  1847,  4°)  schnell  erkannt  und  nach 
Gebühr  gewürdigt  werden. 

Wir  wollen  nun  noch  des  Herausgebers  Verfahren  bei  eini- 
gen einzelnen  Balladen  besprechen,  wo  wir  uns  damit  nicht  ein- 
verstanden erklären  können.  Die  im  I.Bande  (S.  310  ff.)  ohne 
einen  Zweifel  an  deren  Aechtheit  mitgetheilte  Ballade  Clerk  Col- 
rill,  or  the  mermaid  (nach  Herd,  1.  1.  I,  217)  können  wir  wenig- 
stens in  der  vorliegenden  Form  nicht  für  acht  halten,  wenn  auch 
der  Stoff  derselben  ein  in  den  Volksliedern  der  germanischen 
Nationen  sehr  oft  behandelter  ist.  Die  zwei  Balladen  Ladtj  Isabel 
and  the  elf-knight  (Bd.  I,  S.  313  flf.)  und  The  rcater  uWearies 
ire//(ebd.  S.  316  ff.),  beide  aus  den  „Ancient  Ballads  and  Songs 


112  Anzeigen: 

of  the  North  of  Scotland,  hitherto  unpublished.  By  Peter  Bnchan, 
Edinb.  1828,  8^  2  Vol."  (I,  22  und  II,  201)  entnommen,  sind  (ins- 
besondere die  letztere)  nicbts  als  thoihveise  interpolirte  Versionen 
von  May  Colvin  (Child,  II,  272  ff.)?  sie  wären  daher  aucli  nur 
als  solche  bei  derselben  anzuführen  gewesen  ');  nur  die  Absicht, 
seine  Eintheilung  durchzuführen,  verleitete  den  Herausgeber,  diese 
beiden  Balladen  wegen  des  in  den  angeführten  zwei  Versionen 
hervortretenden  elfischen  Charakters  der  Hauptperson  aus  ihrem 
natürlichen  Zusammenhange  gerissen  zu  geben.  —  Haben  wir 
oben  die  Aechtheit  einer  von  Herrn  Child  als  alt  mitgetheilten 
Ballade  bezweifelt,  so  müssen  wir  andererseits  eine  von  ihm  nicht 
für  acht  gehaltene  gegen  diese  Anschuldigung  in  Schutz  nehmen ; 
er  hält  nämlich  das  nach  Mothencell's  Minstrelsy  (S.  124)  gegebene 
Fragment  Sir  Roland  (I,  341  ff.)  für  eine  moderne  Composition, 
wobei  er  sich  hauptsächlich  auf  den  Umstand  zu  stützen  scheint, 
dafs  der  erste  Herausgeber  dasselbe  nicht  ausdrücklich  als  alt 
erklärte.  Diese  auch  stofflich  interessante  Ballade  besitzt  aber  alle 
Kriterien  des  Alters  und  der  Aechtheit  in  hohem  Grade,  und  wir 
stehen  nicht  an,  dieselbe  für  eine  werthvoUe  Bereicherung  des 
schottischen  Balladenschatzes  zu  halten,  welcher  Ansicht  auch 
Herr  Aytoim  in  seinem  später  zu  besprechenden  Werke  (11, 
S.  345  ff.)  beipflichtet. —  Die  Zusammenstellung  der  einzig  schönen 
Ballade  The  tica  brothers  (Bd.  11,  219  nach  Jamieson's  Pop.  ball. 
I,  59)  mit  der  unter  uns  durch  Herder  so  berühmt  gewordenen 
Edward,  Edward  (ebd.  225  ff.,  nach  Percy's  Reliques),  als  be- 
handelten sie  einen  nahe  verwandten  Stoff,  nämlich  vorsätzlichen 
Verwandtenmord,  erscheint  uns,  sowie  Jamieson's  willkürliche  Ver- 
änderung des  Hauptcharakters  der  ersteren  Ballade  durch  Inter- 
polation einer  Strophe,  gänzlich  ungerechtfertigt,  und  wir  müssen 
trotz  der  von  Herrn  Child  versuchten  Widerlegung  vollkommen 
ßlot herwell  (a.  a.  O.  S.  60)  beistimmen,  der  Jamieson  wegen  sei- 
nes Mifsverständnisses  und  willkürlichen  Verfahrens  scharf  tadelt. 
Von  der  Ballade  The  cruel  Mother  theilt  der  Herausgeber  nicht 
weniger  als  sechs  Versionen  mit  (Bd.  II,  S.  262  —  271  und  App. 
372  —  378);  nur  glauben  wir,  dafs  er  hier  in  der  Wahl  der  von 
ihm  vorangestellten,  die  darum  wohl  auch  als  die  beste  gelten 
soll,    Ladij  Anne   (nach    Scott,    Minstr.  III,  18)   nicht  glücklich 


')  Siehe  auch,  was  'William  Mothermell  m  der  ausgezeichneten  Einlei- 
tung seiner  Minstrelsy,  Ancient  and  Modern,  Glasgow,  1827,  4".  S.  LXX. 
über  diese  Ballade  sagt. 


Chilil,  English  and  Scottish  Ballads.  113 

gewesen  sei,  da  gerade  diese  offenbare  Spuren  späterer  Einschieb- 
sel an  sich  trägt.  Die  drei  Balladen  The  wearie  coble  o'  Carr/ill 
(Bd.  m,  S.  30ff.),  Bonnie  Annie  (ebd.  S.  47  ff.)  und  William 
Giiiseman  (ebd.  S.  50  ff.)  hätten  nach  unserm  Dafürhalten  nicht 
aufgenommen  werden  sollen,  da  sie  alle  drei  mehr  oder  weniger 
stark  im  Bänkelsängerton  gehalten  sind.  T/ie  enchanted  ring 
(Bd.  III,  S.  53  ff.,  aus  Buchan,  1.  1.  I,  169  ff.)  ist  so  stark  inter- 
polirt  worden,  dafs  diese  Ballade  nicht  für  acht  gelten  kann,  wie 
denn  überhaupt  alle  von  Buchan  herausgegebenen  Balladen,  wo 
sie  nicht  durch  andere  Sammlungen  eine  gewisse  Sanction  erhal- 
ten, immer  mit  einigem  Mifstrauen  aufgenommen  werden  müssen, 
wie  dies  auch  Herr  Child  selbst  (I,  S.  IX)  zugibt.  Auch  die  Bal- 
laden The  Child  of  Elle  (Bd.  III,  S.  224  ff.)  und  Sir  Aldingar 
(ebd.  S.  234  ff.)  haben  in  der  Form,  die  uns  allein  erhalten  ist, 
so  viele  Zusätze  und  Ausschmückungen  erlitten,  dafs  man  sie 
nicht  mehr  unter  die  ächten,  alten  Balladen  rechnen  kann;  eben 
dieser  Vorwurf  allzu  starker  Interpolation  triö't  auch  Sir  Hugh  Le 
Blond  (ebd.  244  nach  Scott,  Minstr.  111,51).  Der  passendste 
Platz  für  dieselben  wäre  allenfalls  der  Appendix  gewesen,  in  wel- 
chem der  Herausgeber  ohnedem  viele  von  balladmongers  verfer- 
tigte Produkte  mittheilt.  —  Schwer  zu  erklären  ist,  warum  die  be- 
rühmte, in  vielen  Versionen  existirende  Ballade  Johnie  of  Brai- 
dislee  in  den  vier  Bänden  der  Child'schen  Sammlung  noch  nicht 
vorkommt,  da  sie  doch  offenbar  nicht  zu  den  historischen  oder 
Border-Ballads  gerechnet  werden  kann. 

Eine  der  interessantesten  und  schönsten  altenglischen  Bal- 
laden ist  The  Nutbroirne  Maide  (bei  Child,  Bd.  IV,  S.  144  ff.), 
obwohl  sie  strenge  genommen  nicht  unter  die  eigentlichen  Bal- 
laden zu  zählen  wäre,  da  sie  mehr  aus  einem  halbdramatischen 
Dialoge  zwischen  zwei  Liebenden  besteht,  und  wohl  schon  frühe 
eine  Umarbeitung  erlitten  haben  dürfte;  wenigstens  können  wir 
uns  nicht  entschliefsen ,  die  einleitenden  ersten  50,  ebenso  M'ie 
die  letzten  12  Verse  für  acht  und  ursprünglich  zu  halten,  wenn 
auch  diese  Zusätze  schon  sehr  frühe  geschehen  sein  müssen,  da 
sie  schon  in  ArnokVs  1502  gedruckten  Chronicle,  worin  dieses 
Gedicht  zum  ersten  Mal  erschien,  vorkommen.  Laneham  in  sei- 
ner berühmten  „Letter  from  Killingworth"  (1575)  erwähnt  diese 
Ballade  als  ein  selbständiges  Buch,  auch  soll  in  einem  Oxforder 
Bücherverkaufscatalog  von  1520  The  Not-Broon  Maijd,  Preis  einen 
Pfennig,  angeführt  werden.  Aller  "Wahrscheinlichkeit  nach  war  diese 
Ballade,  wenn  auch  keine  ältere  Form  derselben  bekannt  ist,  zu 
II.     1.  8 


114  Anzeigen : 

Arnold's  Zeit  schon  alt,  da  er  in  soin  Werk  nur  für  alt  Geltendes 
aufnahm.  Nach  langer  Vergessenheit  ward  sie  1707  in  der  Zeit- 
schrift The  Muses  Mercury  zum  ersten  Male  wieder  abgedruckt, 
und  lieferte  dem  Dichter  Prior  den  Stolf  zu  seinem  Gedichte 
Henry  and  Emma.  Seitdem  erschienen  mehrere  Ausgaben,  die 
neueste  und  beste  ist  die  von  dem  gelehrten  Alterthumsforscher 
Thomas  Wright  veranstaltete  (The  Nutbrown  Maid.  From  the 
earliest  edition  of  Arnold's  Chronicle.  London.  1836.  16".),  der 
auch  Herr  Child  hauptsächlich  folgte.  Im  XVI.  Jahrhundert  machte 
man  den  lächerlichen  Versuch,  die  alten  volksthümlichen  Balladen 
aus  der  Gunst  des  Volkes  dadurch  zu  verdrängen,  dafs  man  sie 
in  frommen  Liedern  parodirte:  auch  das  nufsbraune  Mädchen 
wurde  so  behandelt,  wovon  Herr  Wrir/ht  in  seiner  Ausgabe  einige 
Proben  mittheilt,  aus  denen  man  ersieht,  dafs  sich  die  Umarbei- 
tung zu  frommen  Zwecken  strenge  an  die  Worte  der  alten  Bal- 
lade '  )  hielt.  Herr  Child  verspricht  diese,  sowie  mehrere  andere 
solcher  Parodien  in  einem  der  folgenden  Bände  seiner  Sammlung 
mitzutheilen ,  Avorauf  wir  sehr  begierig  sind,  denn  aufser  dem 
kulturhistorischen  Interesse,  welches  diese  frommen  Parodien  ha- 
ben, ersieht  man  auch  aus  denselben,  welche  Balladen  damals 
zu  den  beliebtesten  gehörten,  worunter  gar  viele  sein  mögen, 
deren  Andenken  nur  so  erhalten  blieb. 

Dem  Erscheinen  der  folgenden  vier  Bände,  womit  das  Werk 
abgeschlossen  sein  wird,  sehen  wir  mit  Verlangen  entgegen  ^).  Denn 
wir  werden  dann  ungeachtet  mancher  von  uns  gerügter  Mängel 
in  den  bis  jetzt  erschienenen  Bänden,  endlich  eine  möglichst  voll- 
ständige Sammlung  des  bisher  in  sehr  vielen,  auf  dem  Continent 
oft  kaum  zu  erlangenden  Werken  zerstreuten  Balladenschatzes 
Englands  und  Schottlands  besitzen,  welche  bei  ihrem  sehr  mäfsi- 
gen  Preise  auch  den  minder  Bemittelten  zugänglich  sein,  und  die 
weitere  Verbreitung  und  Bekanntwerdung  dieser  herrlichen  Lieder 
der  Vorzeit  uns  so  nahe  verwandter  Völker  befördern  wird.  — 
Druck  und  äufsere  Ausstattung  des  Werkes,  das  einen  Theil  einer 
grofsen,  in  Boston  erscheinenden  Sammlung  der  englischen  Dich- 
ter bildet,  sind  vollkommen  befriedigend. 


')  Die  Parodie  fUlirt  den  Titel:  „Neio  Ntit  hrown  Maid"  in  black  letter 
mit  dem  Coloplion:  „Thus  endeth  the  boke  of  the  newe  Notbrowne  Mayd 
vpon  the  passion  of  Cryste."  Imprynted  at  London  by  John  Skot  etc.  S.  a. 
Wieder  abgedruckt  für  den  Roxburghe  Club   1820   von  George  Isted. 

^)  Sie  sind  indessen  erschienen;  in  London  bei  Trübner  und  Co.  vor- 
räthig.  Der  Ileraiisg. 

Wien,  im  Februar  1859.  Adolf  Wolf. 


Dyce,   The   works   of  Shiiki.'speare.  115 

The  works  of  William  Shakespeare.  The  Text  Revised  by  the  Rcv. 
Alexander  Dtjce.  In  Six  Voluiues.  London,  Edward  Moxon; 
Dover  Street,   1857.  demy  8". 

Die  Vorrede,  welche  zehn  Seiten  umfafst,  enthält  zunächst 
die  Mittheilung  der  Ansicht  Bolton  Corney's  über  das  Vorwort 
zur  ersten  Folioausgabe  (A),  deren  Original  bekanntlich  seit  kur- 
zem für  700  Rthlr.  von  der  Berliner  Bibliothek  angekauft  worden 
ist.  Den  ersten  Absatz  dieses  Vorworts  schreibt  Corney,  und  mit 
ihm  Dyce,  einem  der  vier  Verleger,  Edward  Blount,  zu,  wäh- 
rend die  beiden  andern  von  Heminge  und  Condell  seien.  Von 
diesem  Blount,  der  auch  sonst  als  Schriftsteller  auftrat,  rühre  die 
ungewöhnliche  Incorrectheit  der  ersten  Folioausgabe  her;  er  sei 
der  eigentliche  Herausgeber  derselben.  —  Dyce  macht  dann,  of- 
fenbar mit  Recht,  Malone's  Meinung  (1790)  wieder  geltend,  dafs 
die  Angabe  jenes  Vorworts  (Blount' s)  von  der  ünvollständigkeit  der 
Quartausgaben  im  Ganzen  genommen  falsch  sei,  da  A  selbst 
zum  grofsen  Theil  nur  auf  diesen  beruhe.  Einzig  in  Bezug  auf 
Henry  V.  und  Merry  Wives  of  Windsor  ist  die  Behauptung  der 
A-Vorrede  richtig.  Dyce  stimmt  mit  W.  N.  Lettsora  (Vorrede  zu 
Walker's  Shakespeare'«  Versification  p.  XVII)  darin  überein,  dafs 
für  den  Herausgeber  von  A  Quartausgaben  und  Abschriften  un- 
gefähr gleichen  Werth  mit  Autographen  hatten,  wenn  sie  nur  die 
einmal  current  gewordenen  Bühnenexemplare  der  Schauspieler- 
gesellschaft waren,  zu  welcher  Shakespeare  gehört  hatte.  Der 
Herausgeber  glaubt,  es  habe  1623  kein  einziges  Originalmanu- 
script eines  Shakespeare'schen  Stückes  mehr  existirt;  habe  doch 
selbst  das  von  Winter's  Tale,  einem  der  spätesten  Stücke,  im 
August  1623  gefehlt.  In  Betreff  des  kritischen  Verfahrens,  z.B. 
beim  Hamlet,  stimmt  Dyce  Collier  dahin  bei,  dafs  nur  eine  eklek- 
tische Benutzung  der  ältesten  Texte  zum  Ziele  führe.  In  einer 
Note  werden  die  drei  letzten  Vertheidiger  der  ersten  Folio:  Home 
Toohe,  Knight,  Keightley,  aufgeführt.  Dagegen  sehen  Dyce,  Hun- 
ter u.  A.  in  der  ersten  Folio  einen  der  liederlichsten  und  schlech- 
testen Drucke  der  Zeit.     Rec.  stimmt  vollkommen  bei. 

Hierauf  spricht  der  Herausg.  sich  über  die  berühmten  von 
Collier  entdeckten  handschriftlichen  Emendationen  der  Perkins- 
Folio  aus,  und  erkennt,  trotzdem  dafs  die  meisten  irrig  oder  un- 
nöthig  seien,  einen  Theil  als  wirkliche  Verbesserungen  an.  Ge- 
gen Collier  behauptet  er,  dafs  dieser  durch  sein  Patronisiren  der 
Con-ecturen    en  masse   die    Opposition    hervorgerufen    habe,    ob- 


116  Anzeigen: 

gleich  er  (Dyce)  nicht  in  Abrede  stellt,  dafs  diese  mehrfach  eine 
unelirliche  und  unschickliche  gewesen  sei.  Dies  ürtheil  ist  wohl 
nicht  zu  hart.  Er  schliefst,  nachdem  er  mehrere  offenbar  ver- 
kehrte Aenderungen  des  Correctors  besprochen  hat,  mit  den  Wor- 
ten: „Doch  genug  von  diesen  Emendationen  with  tlieir  particles 
of  golden  ore,  and  their  uhnndant  drofs  ". 

Die  Ausgabe  wurde  auf  den  Wunsch  des  Verlegers  miter- 
nommen.  Sie  sollte  ursprünglich  nur  den  Text  geben  ohne  No- 
ten. Doch,  obgleich  erh/ürende  Noten  überflüssig,  da  der  Leser 
davon  oft  ebensoviel  wisse  als  der  Herausgeber  —  für  manchen 
englischen  Leser  mag  dies  richtig  sein  — ,  so  stellte  sich  doch 
bald  heraus,  dafs  kritische  Noten  unentbehrlich  seien,  in  denen 
der  Herausgeber  sein  Abweichen  von  der  gewöhnlichen  Lesart 
oder  seine  Wahl  begründen  könne.  Doch  habe  der  Herausge- 
ber, um  sie  dem  Auge  derer,  die  nicht  durch  Kritik  gestört  zu 
sein  wünschten,  zu  entrücken,  sie  nur  am  Ende  jedes  Stückes 
hinzugefügt. 

Auch  ein  Leben  des  Dichters  sollte  nach  dem  anfänglichen 
Plane  nicht  beigegeben  werden,  und  der  Herausg.  entschlofs  sich 
ungern  dazu,  da  wir  so  wenig  von  Shakespeare  wissen,  dafs  es 
keine  besonders  dankbare  Aufgabe  sei.  Es  empfehle  sich  seine 
Vita  wenigstens  durch  ihre  Kürze. 

Am  Schlufs  der  Vorrede  dankt  der  Verf.  mehreren  Perso- 
nen, die  ihn  unterstützten,  darunter  namentlich  Lettsom  für  die 
Mittheilungen  aus  den  noch  ungedrucktea  hinterlassenen  Arbeiten 
Sidney  Walker's  (welche  nach  den  Proben  allerdings  sehr  beach- 
tenswerth  sind);  auch  aufser  Singer  seinem  Drucker  Robson,  der 
die  Correctur  sehr  gut  verwaltet  und  auch  sonst  ihm  manchen 
Wink  gegeben  habe.  So  hat  Robson,  wie  wir  nachher  erfahren, 
dem  Herausg.  auch  die  Noten  des  Dr.  Delius  übersetzt,  da  er, 
Herr  Dyce,  kein  Deutsch  versteht. 

Auf  die  Vorrede  folgt  das  Leben  Shakespeare's  (131  Seiten). 
Wir  können  uns  bei  dieser  kurzen  Anzeige  nicht  auf  die  Einzel- 
heiten einlassen.  Es  sind  meist  nur  kurze  factische  Angaben 
nach  Halliwell  u.  A.;  auch  allerhand  Anecdoten,  zum  Theil  cu- 
rioser  Art.  So  erzählt  der  Verf.  p.  CXXH.,  in  Stratford  lebe 
noch  eine  gewisse  Mary  Hornby,  geborene  Hart,  welche  von 
Shakespeare's  Schwester  Johanna  abstammen  will.  Sie  führte 
den  Verf.  zu  Shakespeare's  „Birth-Place",  theilte  ihm  mit  „/?rn- 
tes  plays",  und  gab  als  Titel  ihres  Productes  auf  weiteres  Be- 
fragen an:  „Die  Schlacht  von  Waterloo";  ein  anderes,  „Das  ge- 


Dyce,  The  works  of  Shakespeare.  117 

brochene  Gelübde",  zeigte  sie  Dyce  im  Manuscript  vor.  Also 
auch  da  des  Propheten  Mantel  und  Hut!  Rec. ,  der  viele  liebe 
Leute  und  grofse  Shakespeare-Enthusiasten  in  dem  hübschen  Land- 
städtchen am  Avon  kennen  gelernt  hat,  vernahm  dort  nichts  von 
diesem  irdischen  Residuum  des  Dichters.  —  Am  Ende  der  Vita 
(p.  CXXIV)  findet  sich  die  ganz  mit  unserm  Gervinus  überein- 
stimmende Bemerkung  gegen  Lamb  und  Hazlitt  (welche  Dyce 
schon  in  seiner  Vorrede  zum  Marlowe  und  sonst  geäufsert  hatte), 
dafs  Shakespeare  in  allen  Dingen  unermefslich  weit  über  seinen 
Zeitgenossen  steht:  an  schöpferischer  Kraft,  an  psychologischem 
Verständnifs,  an  Gedankentiefe;  in  der  Entwickelung  der  Cha- 
raktere, in  der  Diction,  in  der  Versification  u.  s.  w.  Alles  voll- 
kommen richtig.  Marlowe  selbst  ist  nur  ein  unmündiges  Kind 
gegen  Shakespeare.  Auch  wird  darauf  aufmerksam  gemacht, 
dafs  manche  der  schönsten  Stellen  bei  Zeitgenossen  nur  auf  Ko- 
sten der  Natur  und  Wahrscheinlichkeit  ein  hohes  Interesse  in 
Anspruch  nähmen,  so  die  von  Lamb  so  sehr  gelobte  Scene  aus 
Ford's  Broken  Heart,  wo  Calantha  trotz  aller  Trauerbotschaften 
za  tanzen  fortfährt. 

Nach  dem  Abdruck  des  Shakespeare'schen  Testamentes  folgt 
ein  sehr  accurates  Verzeichnifs  der  „alten  Ausgaben",  welches 
einige  Nachträge  zu  HalliwelFs  „Shakespearianis"  bringt.  Uebri- 
gens  sind  letztere  für  den  deutschen  Forscher  auf  diesem  Gebiet 
dadurch  brauchbarer,  weil  sie  auch  angeben,  wo  die  „alten  Aus- 
gaben" in  England  vorhanden  sind.  Freilich  ist  das  Verzeich- 
nifs, wie  Rec.  aus  eigner  Erfahrung  weifs,  nicht  vollständig. 

Dann  wird  auf  etwa  40  Seiten  „Nachricht  von  Shakespea- 
re's  Stücken"  gegeben,  die  Zeit  der  Abfassung,  die  Quellen  der 
Fabel  u.  s.  w.  betreffend,  also  ungefähr  desselben  Inhalts  wie  die 
Collier'schen  „Einleitungen".  —  Diese  „Nachrichten"  sind,  ob- 
wohl kurz,  sehr  accurat,  klar,  skeptisch. 

Hierauf  etwa  30  Seiten  „Addenda  und  Corrigenda"  zu  den 
Noten  aller  Bände.  Sodann  der  Text^  sehr  sauber  und  sehr  cor- 
rect  gedruckt,  hinter  jedem  Stücke  die  dazu  gehörigen  Anmer- 
kungen. Die  Folge  der  Dramen  ist  die  der  ersten  Folio.  In 
dem  Druck  des  Textes  verdient  die  Einführung  des  Accentes  auf 
der  Silbe  ed,  wenn  diese  vollgemessen  werden  soll,  lobender  Er- 
wähnung; Dyce  hatte  schon  in  seinen  späteren  Ausgaben  (z.  B. 
im  Marlowe)  dieselbe  zweckmäfsige  Bezeichnung. 

Die  ISoten  stehen  oft  stark  in  Widerspruch  mit  den  neueren 
Herausgebern,   oft   mit  Collier,   noch  öfter  mit  Knight;    obwohl 


118  Anzeigen: 

der  Ton  gegen  frühere  Arbeiten  (z.  B.  die  Remarks)  im  Ganzen 
weniger  herb  ist.  Ungewöhnlich  schonend  tritt  der  Herausg.  ge- 
gen HalHwell  auf;  auch  gegen  Hunter,  Lettsom  und  den  ame- 
rikanischen Shakespearianer  Grant  White  verfährt  er  mit  Achtung. 
Nicht  desselben  Schicksals  kann  sich  unser  Landsmann  Dr.  De- 
lius  rühmen ,  dessen  Verfahren  mehrmals  in  greller  Weise  be- 
leuchtet wird  —  und  weit  härter  als  Reo.  für  recht  und  schicklich  hält. 
Häufig  wird  er  nur  mit  Knight  zusammen  als  dessen  Echo  ab- 
gefertigt. Dem  Corrector,  welchen  Collier  entdeckt  hat,  wird  al- 
lerdings alle  gebührende  Aufmerksamkeit  zu  Theil,  doch  es 
scheint  noch  immer,  als  ob  Dyce  denselben  mit  besonderer  Un- 
gunst behandle. 

Es  ist  natürlich,  dafs  das  Werk  eines  scharfsinnigen  und 
gelehrten  Mannes,  der  30  Jahre  lang  (sein  Peele  erschien  1828) 
in  diesem  Fache  gearbeitet  hat,  und  umgeben  von  allen  Hilfsmit- 
teln und  auf  das  volle  Bewufstsein  seiner  Muttersprache  gestützt, 
nun  erst  mit  dem  Endresultat  seiner  Forschungen  hervortritt,  — 
dafs  ein  solches  Werk  von  grofser  Bedeutung  ist.  Für  wie 
schwer  er  selbst  es  gehalten  hat,  ist  schon  darin  ausgesprochen, 
dafs  er  sagt,  er  werde  sich  nie  Noten  zum  Shakespeare  zu  Dank 
schreiben ,  wenn  auch  Andre  vielleicht  damit  zufrieden  wären. 
Rec.  erkennt  darin  das  Gefühl  eines  wirklichen  Shakespeare- 
Kenners  und  glaubt,  dafs  diejenigen  am  wenigsten  die  Shake- 
spearekritik —  vielleicht  die  schwierigste  die  es  gibt  —  zu  för- 
dern berufen  sind,  welche  mit  Dreistigkeit  und  Eilfertigkeit  dar- 
angehen. Denn  die  erste  Stufe  des  Wissens  ist  bekanntlich  die, 
dafs  man  weifs,  dafs  man  Nichts  weifs,  und  hier,  wenn  irgendwo 
sonst,  kann  man  den  Unberufenen  am  sichersten  daran  erken- 
nen, dafs  er  so  thut,  als  ob  er  Alles  wisse. 

Aber  bei  alledem  können  wir  nicht  läugnen,  dafs  wir  uns 
in  mehr  als  einer  Beziehung  in  unsrer  Hoffnung  auf  den  Dyce- 
schen  Shakespeare  getäuscht  gefunden  haben.  Es  ist  zwar  bei 
Hrn.  Dyce  der  richtige  kritische  Grundsatz  vorhanden,  sich  zu- 
nächst an  die  eigentliche  erste  Quelle  zu  halten,  aber  dieser 
Grundsatz  ist  nicht  zur  klaren  Durchführung  gebracht.  Denn 
jene  ersten  und  einzigen  Quellen  des  Textes  sind  —  obwohl  sie 
ihm  —  seine  Wohnung  ist  nur  wenige  Schritte  davon  entfernt  — 
meist  in  nächster  Nähe  lagen  —  keineswegs  von  ihm  mit  gehö- 
riger Sorgfalt  geprüft  worden.  Es  liefse  sich  an  vielen  Stellen 
nachweisen,  dafs  Hr.  Dyce  wohl  gelegentlich  einmal  nachsah, 
dafs  aber  auch  seiner  Textrecension  keine  vollständigen,  genauen 


Dyce,  The  works  of  Shakespeare.  1]9 

Collationen  der  besten  Quellen  zu  Grunde  liegen.  Ich  verweise 
jeden  philologischen  Leser,  den  die  Sache  im  Detail  interessirt, 
auf  die  von  mir  vor  kurzem  gemachte  Herausgabe  des  Doppel- 
textes von  Romeo  und  Julie.  —  Ganz  ebenso  ist  es  mit  dem 
zweiten  Hauptgrund,  der  Behandlung  der  Metrik.  Es  ist  schon 
ein  grofser  Fortschritt,  dafs  Walker"s  sorgfältige  metrische  Vor- 
studien bei  Hrn.  Dyce  so  viel  gelten.  Aber  ein  ordentliches  klar 
erkanntes  metrisches  Princip  (und  wie  kann  die  Kritik  ohne  dies 
bestehen?)  vermissen  wir  auch  bei  Hrn.  Dyce.  —  Nicht  anders 
ist  es  mit  dem  dritten  Haupterfordernifs  der  Kritik,  der  klaren 
vollständigen  Erkenntnifs  der  Grammatik  jener  Zeit.  Auch  hier 
finden  wir,  dafs  der  Herausg.  die  wichtigsten  Hilfsmittel  dafür 
unbenutzt  läfst  und  ein  schwankendes  Verfahren  einhält.  Und 
doch  konnte  man  von  dem,  der  sich  schon  12  Jahre  früher  über 
die  anerkanntesten  Kritiker  stellte,  viel  verlangen.  So  bleibt, 
trotzdem  dafs  wir  in  dem  Dyce'schen  Shakespeare  ein  jedem 
Forscher  auf  diesem  Gebiet  der  Philologie  unentbehrliches  Hilfs- 
mittel mehr  haben,  doch  gerade  von  philologischer  Seite  noch 
das  Meiste  zu  thun  übrig. 

Oldenburg,  Januar  1859.  Tycho  Mommsen. 


Real,  Real! 

Den  Ursprung  der  Quinas  '  )  beschreibt  Camoens  in  seiner 
Schilderung  der  Schlacht  bei  Ourique  (Lus.  HI,  45.46.53.54) 
und  lautet  die  zweite  dieser  Octaven  wie  folgt: 

Com  tal  milagre  os  animos  da  gente 
Portugueza  inflammados  levantavam 
Por  seu  Rei  natural  este  excellente 
Principe  que  do  peito  tanto  amavam. 
E  diante  do  exercito  potente 
Dos  imigos  gritando  o  Cco  tocavam, 
Dizendo  em  alta  voz :    Real,  Real, 
Por  Afonso,  aUo  Rei  de  Portugal! 


'  )  Das  portugiesische  Wappen  besteht  aus  einem  silbernen  Schilde,  das 
mit  fünf  blauen  Schildchen,  die  Quinas  (d.  h.  die  Fünf)  genannt,  kreuzweis 
belegt  ist;  auf  jedem  derselben  befinden  sich  wiederuni  fünf  in  Form  eines 
Andreaskreuzes  zusammengestellte  Pfennige. 


120  Liobrccht,  Miscello. 

Was  der  eigentliche  Sinn  dieses  Feldrufs  Real,  Real  sei,  ist 
bis  jetzt,  so  viel  ich  w^eifs,  noch  nicht  genügend  erklärt  worden 
(s.  z.  B.  Antonio  de  Moraes  e  Silva,  Diccion.  da  Lengna  Portng. 
8.  V.  Real);  doch  soll  er,  wie  man  gewöhnlich  glaubt,  den  alten 
Portugiesen  eigen  gewesen  sein,  die  ihn  namentlich  beim  Entfal- 
ten des  königlichen  Banners  ertönen  liefsen.  Dafs  dem  jedoch 
nicht  so  ist,  und  er  vielmehr  auch  bei  andern  romanischen  Völ- 
kern verbreitet  war,   sollen  nachfolgende  Anführungen  weisen. 

In  der  von  Francisque  Michel  herausgegebenen  altspanischen 
Crönica  rimada  (hinter  Ferd.  Wolfs  Romanzenpoesie  der  Spanier 
Wiener  Jahrb.  Bd.  CXIV  ff.)  heifst  es  V.  64  ff".: 

Mucho  plogo  a  Castcllauos  quaudo  oyerou  este  maudado. 

A  Sancho  Avarca  bessau  las  manos,  e  \rreal,  rreall  llainando 

Por  Castilla  dau  los  pregones  por  tan  buen  rey  que  al^arou. 

Hier  hören  wir  also  diesen  Feldruf  unter  Casfilianern;  ebenso 
ertönte  er  auch  unter  den  Provenzalen;  so  z.  B.  heifst  es  bei 
Marcabrun  (Rayn.  IV,  130  f.): 

Ab  lavador  de  Portegal 
E  del  rei  navar  atretal, 
Ab  sol  que  Barsalona  i  s  vir 
Ves  Toleta  remperial, 
Segur  poiretn  cridar  reial, 
E  paiana  gen  desconfir. 

Dafs  er  endlich  bei  den  Franzosen  bekannt  war,  zeigt  fol- 
gende Stelle  aus  dem  Leben  des  h.  Thomas  von  Canterbury  (ed. 
Becker)  S.  152,  V.  6  ff.  v.  c,  wo  es  von  den  Mördern  der  Hei- 
ligen heifst: 

„  —  „Idunc  s''en  sunt  parti  li  serf  d'iniquite, 
Parnii  Teucloistre  ariere  s'en  ereut  returne, 
Los  espees  es  poinz,  e  unt  reaus  crie." 

Deshalb  auch  wird  dies  Feldgeschrei  im  Roman  d'Alixandre 
(p.  65  u.  28  ff.  ed.  Michelant)  sogar  den  Macedoniern  beigelegt, 
denn  es  heifst  dort  so: 

Tot  furent  susmonte  (la)  nil"\  vassal 
Qui  traient  les  espees  et  escrient  roial 
Et  monstrerent  Tensegne  au  roi  Macidonal. 

Felix  Liebrecht. 


121 


Ein  weiterer  Beitrag  zur  Geschichte 
der  romantischen  Poesie. 

Immer  wieder  von  neuem  drängt  sich  jedem  der  die 
dichterischen  Erzeugnisse  der  verschiedenen  Völker  durcli- 
forscht,  bei  weiterm  Fortschreiten  auf  diesem  Gebiete  die 
Betrachtung  auf,  wie  schwierig  bei  gegebener  Gelegenheit 
die  Gränzlinie  zwischen  der  neuschafienden  Thätigkeit  des 
menschlichen  Geistes  und  seiner  blofs  wiedergebärenden 
Triebkraft  zu  ziehen  sei,  oder,  um  mich  deutlicher  auszu- 
drücken, wie  schwierig  sich  in  jedem  einzelnen  Falle  die 
Entscheidung  treffen  läfst,  ob  irgend  ein  vorliegendes  poe- 
tisches Produkt  ein  ursprüngliches  oder  ein  anderswoher 
entlehntes  sei.  Es  können  aber  selbstverständlich  nur  sol- 
che Dichtungen  Anlafs  zu  dieser  Frage  geben,  die  eine 
innere  oder  äufsere  Verwandtschaft  mit  andern  besitzen 
oder  zu  besitzen  scheinen.  Dafs  nämlich  diese  Verwandt- 
schaft nicht  so  schlechthin  und  ohne  weiteres  Entlehnung 
annehmen  lasse,  ist  hinlänglich  bekannt,  indem  bereits  dar- 
auf hingewiesen  worden,  wie  es  eine  Eigenthüralichkeit  des 
menschlichen  Geistes  sei,  selbst  in  den  von  einander  fern- 
sten Zonen  Gleichartiges  zu  erzeugen').  Wenn  also  Alexan- 
der von  Humboldt  von  gewissen  Urnenverzierungen  der  In- 
dianer am  Orinoko  redend  sagt:  „Diese  Verzierungen  sind 
ganz  denen  ähnlich,  welche  die  Wände  des  mexikanischen 
Palastes  bei  Mitla  bedecken.  Man  findet  sie  unter  allen  Zo- 
nen, auf  den  verschiedensten  Stufen  menschlicher  Kultur; 
unter  Griechen  und  Römern,  am  sogenannten  Tempel  des 
Dei(S  Redicnhis  bei  Rom ,  wie  auf  den  Schildern  der  Ota- 
heiter;  überall  wo  rhythmische  Wiederholung  regelmäfsiger 
Formen  dem  Auge  schmeichelt.  Die  Ursachen  dieser  Aehn- 
lichkeiten  beruhen,  loie  ich  an  einein  andern  Orte  entwickelt 
habe,  mehr  auf  psychischen  Gründen,  auf  der  Innern  Na- 
tur unserer  Geistesanlagen,   als  sie  Gleichheit  der  Absfam- 


' )  S.  z.  B.  meine  Bemerkungen  zu  Duulop  S.  XVII  f. 
II.    2. 


122  Liebrocht 

mnng  und  alten  Verkehr  der  Völker  beweisen*^  '),  so  ist  die- 
ser Ausspruch  des  grofscn  A^flr?/rforscliers  ebenso  wahr  und 
ü'cfFend  wie  das,  was  der  nicht  minder  grofse  SpracMor- 
scher  bei  Gelegenheit  eines  in  dem  Märchen  von  Sneewit- 
chen  und  sonst  noch  vorkommenden  Zuges  bemerkt:  „Si- 
cher hassen  sich  aus  andern  gleich  fernen  Gegenden  diese 
Beispiele  vermehren ;  aber  nicht  aus  der  Mongolei  oder  Ir- 
land nach  Itahen  und  Deutschland  brauchten  diese  Geheim- 
nisse der  Gedanken  eingeführt  zu  werden ;  sie  sind  unmit- 
telbar der  menschlichen  Brust  entquollen  und  der  epische 
Ausdruck  für  die  den  Dichtern  aller  Völker  geläufige  Ver- 
«deichung  der  Schönheit  mit  Schnee  und  Blut.  Wie  ge- 
legen kommt  ein  solches  Zeugnifs  denen,  die  sich  llechen- 
schaft  geben  wollen  von  der  unbegreiflichen  und  doch  na- 
türlichen Ausbreitung  der  einfachen  Märchenpoesie"  ^). 

Ich  füge  hier  noch  ein  anderes  Beispiel  von  der  überall 
sich  cfleich  bleibenden  Ausdrucksweise  menschlicher  Ge- 
fühle  und  Empfindungen  hinzu,  ein  Beispiel,  das  ich  zu 
den  merkwürdigsten  rechne,  die  ich  kenne.  Ein  von  Talvj '^) 
mitgetheiltes  Negerliedchen  nämlich  stimmt  in  seinem  gan- 
zen Inhalt  und  Gang  mit  einem  Gedichte  des  Horaz  {Carm. 
III,  9)  so  auffallend  überein,  dafs  unter  andern  Umständen 
der  Gedanke  an  eine  Entlehnung  unwillkürlich  aufsteigen 
müfste,  und  als  ich  es  zum  ersten  Male  las,  sich  einige 
Zweifel  an  der  Treue  der  Uebertragung  bei  mir  zu  regen 
anfingen,  die  ich  erst  lange  nachher  ganz  zu  beseitigen 
Gelegenheit  fand  '').  Die  Richtigkeit  des  hier  hinsichtlich 
der  üebereinstimmung  dieser  beiden  Lieder  Bemerkten, 
scheint  mir  so  einleuchtend,  dafs  ich  glauben  mufs,  es  sei 


M  Ansichten  der  Natur.  „Uebcr  die  Wasserfälle  des  Orinoko  bei  Atu- 
res  und  ]\Livpures"   (3te  Ausg.  I,   283  f.). 

^)  Vorrede  zu  meiner  Uebersetzunj;;  des  Basile  S.  XXIII. 

3)  Charakteristik  der  Volkslieder  S.  89. 

*)  Ein  englischer  Staatsmann,  der  auch  durch  seine  umfassende  Gelehr- 
samkeit bekannte  Sir  George  Cornwall  Lewis  (jetzt  Jlinister  des  Innern)  war 
so  gütig,  auf  meine  Bitte  die  betreffende  Stelle  aus  Bowdich's  AVerk  aus- 
zuschreiben und  mir  zuzusenden;  sie  steht  dort  auf  p.  3G8  mid  lautet  wie 
folgt:  „The  following  is  a  translation  of  a  long  Ashantee  song  with  little  or 
no  air.  The  men  sit  togethcr  in  a  line  on  one  side  with  their  sankos  and 
other  Instruments  and  the  wonien  in  a  line  opposite  to  them.  Individuais 
rise    and  advance ,    singing  in  turn : 


Zur  Geschichte  der  romantischen  Poesie.  123 

schon  längst  darauf  hingewiesen  worden,  obwohl  etwas 
darauf  Bezügliches  bis  jetzt  noch  nicht  zu  meiner  Kennt- 
nifs  gekommen  ist. 

Ein  ferneres  und  nicht  minder  anziehendes  Beispiel  in 
Betreff  des  in  Rede  stehenden  Gegenstandes  ist  folgendes, 
wodurch  wir  wiederum  zuerst  in  weite  Ferne,  nach  Hin- 
terindien geführt  werden,  um  uns  dann  wie  mit  einem  Zau- 
berschlage  in  unsere  unmittelbare  und  nächste  Heimath  zu- 
rückversetzt  zu  sehen.  Dort  also,  d.  h.  in  Birma,  wie  ein 
neuerer  englischer  Reisender^)  berichtet,  erzählt  man  fol- 
gende Liebesgeschichte: 

„During  the  era  of  Gaunagong  [des  fünfundzwanzigsten 
Buddha,  der  30,000  Jahre  alt  wurde]  there  lived  in  Kambautsa 
four  rieh  men,  between  whom  existed  a  warm  friendship.  Three 
of  them  had  each  one  son,  whilst  the  fourth  had  an  only  daugh- 
ter  of  perfect  beauty,  and  to  her  each  of  the  three  young  men 
sent  a  messenger.  The  first  promised  that  if  slie  died  before 
she  was  fifteen  he  would  perform  her  funeral  rites  with  every 
care.  To  this  her  parents  replied :  „It  is  well".  The  second 
sent  to  say  that  in  the  above  case  he  would  collect  her  ashes. 
To  this  also  her  parents  signified  their  assent.  The  third  sent  to 
say  that  he  would  watch  her  tomb;  to  which  her  parents  retur- 
ned  the  sarae  answer  as  before." 

-The  damsel  did   die  before   she  had  attained  her  fifteeuth 


Ist.  woman.    My  husband  likes  me  too  much, 

He  is  good  to  me. 

But  I  cannot  like  him, 

So  I  must  listen  to  my  lover. 
Ist.  man.         My  wife  does  not  please  me, 

I  tire  of  her  now. 

So  I  will  please  myself  with  another, 

Who  is  very  handsome. 
2d.  woman.     My  lover  tempts  rae  with  sweet  words, 

But  my  husband  always  does  me  good. 

So  I  must  like  him  well, 

And  I  must  be  true  to   him. 
2d.  man.  Girl,  you  pass  my  wife  handsome, 

But  I  cannot  call  you  wife. 

A  wife  pleases  her  husband  only, 

But  when  I  leave  you,  you  go   to  others. 
Zur  ersten  Zeile  der  4.  Strophe  bemerkt  Sir  George:    „By  „i/ou  2'(iss  my 
wife  handsome^  is  evidently  meaut:   „you  exceed  my  wife  in  beauty." 

')  Six  Months  in  British  Burmah:  or  India  beyond  the  Ganges  in  1857. 
By  Christopher  T.  Winter.     London  1858.     Beutley. 

9* 


|'24  Licbrcclit 

yeur,  and  Ihm-  parcnts  dosircd  the  young  nicn  to  bury  her  as  lliey 
had  promised;  wiiercupon  the  lirst  performed  the  rites  of  cre- 
niatioii,  the  second  collected  and  removed  her  ashes,  and  the 
third  kept  watch  over  theni  in  the  cemetery,  according  to  tbeir 
respective  proniises.  A  jagee ,  who  had  conie  from  the  Ilima- 
hiya  forests,  happening  to  pass  that  way  at  the  tirae,  saw  the 
young  man  keeping  watch,  and  inquired  the  reason  of  his  doing 
so,  to  wliich  he  replied  he  was  watching  over  the  bones  of  the 
dead.  „Woukl  you  wish  the  dead  to  be  restored  to  lifei'"  asked 
(he  jagee.  „I  would",  replied  the  youth.  Upon  this  the  jagee 
restored  the  damsel  to  life  in  all  her  pristine  beauty  of  form  and 
feature." 

„The  first  rieh  man's  son  said  (when  he  saw  her),  „I  bore 
her  corpse  to  the  funeral  pile  and  burnt  it,  therefore  ought  she 
not  to  be  mine?"  the  second,  „I  collected  her  bones,  ought  she 
not  to  be  mine?"  the  third,  „  whilst  I  was  watching  in  the  ce- 
metery, she  returned  to  life,  ought  she  not  to  be  haine?  — Bat 
what  is  the  use  of  disputing  witli  each  other?  Let  us  subrait  to 
the  decision  of  princess  Thoo-dhamraa  Isari."  So  they  all  three 
repaired  to  her  presence  and  related  to  her  the  afFair.  When 
she  had  heard  them  she  thus  gave  judgment:  „I  understand  this 
matter;  one  of  you  burnt  the  corpse  of  the  damsel,  and  went 
his  way:  the  second  collected  her  ashes,  and  did  likewise:  but 
the  third  kept  watch  over  her  remains,  although  the  family  of 
a  watcher  in  a  cemetery  is  degraded  to  the  seventh  generation. 
During  his  watching  also  the  damsel  returned  to  life;  therefore 
as  he  deserted  her  not  in  death,  let  him  be  her  partner  in  life." 

Und  nun  wer,  der  diese  tiefe  innige  Erzählung  liest, 
fühlt  sich  nicht  gleich  am  Anfang  derselben  wunderbar 
ergriffen,  wie  beim  unerwarteten  Anblick  eines  lieben  Freun- 
des in  weiter  Ferne?  wer,  sage  ich,  erinnert  sich  nicht 
alsobald  des  gleich  tiefen,  gleich  innigen  Liedes  unseres 
Uhland  von  den  drei  Burschen  „über  den  Rhein"?  jenes 
Liedes,  das  ebenso,  wie  die  birmanische  Liebeserzählung, 
unmittelbar  der  menschlichen  Brnst  entquollen'^ 

Dergleichen  Gefühle  also  sind  ebenso  wahr  und  allge- 
mein menschlich,  bedürfen  ebenso  wenig  der  Entlehnung, 
wie  dafs  der  Liebende  sich  getrieben  fühlt,  den  von  der 
Geliebten  berührten  Gegenstand  wieder  zu  berühren  und 
Iladloub  folgte  nur  seinem  Herzen,  wenn  er  sagt: 


Zur   Geschichte   der  roiiiaulischcn   Poesie.  125 

„Ich  iiain  war,  tlö  daz  kiudeliu  erst  kam  von  ir, 

Ich  namz  zuo  mir 

Lieblich  ouch  do ; 

Ez  dachte  mich  so  guot,  wau  siz  e  druchtc  au  sich, 

Da  von  wart  ich 

Siu  gar  so  fro: 

Ich  umbevieugz,  wau  ßiz  e  schone  umbvie, 

Und  kust  ez  au  die  stat,  swa'z  von  ir  kust  c  was: 

Waz  mir  doch  daz 

Ze  herzen  giel"  ') 

Er  brauchte  dabei  an  keine  klassischen  Vorbilder  zu 
denken,  wie  etwa  an  Ovid's  Vorschrift: 

„Fac  primum  rapias  iUius  tacta  labellis 

Pocula,  quaque  bibet  parte  puella,  bibas. 

Et  quodcuufjue  cibi  digitis  libaverit  lila, 

Tu  pete,  dumque  petes,  sit  tibi  tacta  manus"  ^). 

Um  ZU  einer  andern  ganz  entgegengesetzten  Gemüths- 
stimmung  überzugehen,  will  ich  auf  Robert  Burns'  scherz- 
hafte Zeilen  „ To  a  henpeck'd  husband"  hinweisen,  welche 
so  lauten: 

^,Curs'd  he  the  man,  the  poorest  wretch  iu  iife, 
The  crouching  vassal  to  the  tyrant  wife, 
Who  has  no  will  but  by  her  high  permission, 
Who  has  no  sixpence  but  iu  her  possession, 
Who  must  to  her  his  dear  fricnds  secrets  teil, 
Who  dreads  a  curtaiu -lecture  worse  thau  hell. 
Were  such  the  wife  had  fallen  to  mj  part, 
Fd  break  her  spirit  or  Td  break  her  heart, 
Vd  charm  her  with  the  magic  cf  a  switch, 
Fd  kiss  her  maids,  and  kick  the  perverse  bitch.'" 

Man  vergleiche  nun  hiermit  das  Gedicht  Reimars  von 
Zweter  (No.  105.  vdHMS.  2,  196): 

„Swa  guot  mau  hat  ein  übel  wip 

Und  da  bi  unverwizzeu  gar,  verfluochet  si  der  lip ! 

Da  ist  lüzzel  ereu  bi,  swä  si  der  meislerschefte  pßiget. 

Noch  bezzer  waer  ein  senfter  tot 

Dem  guoteu  man  ze  lidcunc,  dau  ie  mer  werndiu  not. 

Ich  wil  dich,  guot  man,  leren,  wie   diu  meisterschaft  ir  an  gcsig. 

Du  solt  dir  diue  guete  lan  eutslifen 

L'nd  solt  nach  einem  grozen  knütel  grifen 


•)  No.  i  Str.  8.  Ettmüller  S.  11.  v.  d.  Hagen's  Minnesinger  S.  2,   281  1. 
2j  Ars  Aiaat.  I,  575.     Vergl.  Dimlop  S.  34  uebst  Anm.  78. 


126  Liebrecht 

Den  solt  ir  zuo  dem  rüggcn  mezzen 

Je  baz  uud  baz,  nach  diaer  kraft, 

Daz  si  dir  jche  der  mcisterschaft, 

Heiz  sie  dir  swcrn,  si  welle  ir  übele  vergezzen." 

Sollte  es  nicht  scheinen,  als  hätte  der  poetische  Steuer- 
beamte in  Schottland  Kenntnifs  von  den  obigen  Versen 
unseres  Minnesingers  gehabt?  Es  ist  jedoch  überflüssig  zu 
bemerken,  dafs  dies  gewifs  nicht  der  Fall  war,  sondern 
ein  Nothschrei  geplagter  Ehemänner  sich  durch  die  Feder 
beider  Dichter  in  Form  eines  Rathes  hörbar  gemacht,  ein 
Nothschrei,  der  zu  allen  Zeiten  ertönte  und  auch  dem  Ita- 
liener Francesco  de  Lemene  folgendes  Sonnet  eingab: 

„  lo  ricorro  alia  vostra  intercessionc, 

Glorioso  San  Rocco,  eroe  Celeste; 

Tengo  una  moglie  senza  discrezione, 

La  (jual  e  pur  la  maledctta  peste. 
Per  guarirmi  da  eure  si  moleste, 

Senza  la  vostra  grau  beuedizioue, 

Certo  che  mcglio  voi  la  guarireste 

Cou  quel,  che  avete  in  man,  sauto  bordone. 
Se  tai  prodigi  incomminciate  a  fare, 

Veggo  di  gia  fallito  Sant^  Antonio, 

Che  tutti  correrranno  al  vostro  altare. 
Ed  io  faro  tra  gli  altri  testimonio 

Che  voi  cou  doppio  vanto  e  singolare 

Guarite  dalla  peste  e  dal  demonio"  '). 

So  weit  nun  bieten  sich,  wie  wir  sehen,  bei  der  Ent- 
scheidung über  die  Ursprünglichkeit  zweier  oder  mehrer 
einander  ähnlicher,  ja  fast  gleicher  Dichtungen  keine  Schwie- 
rigkeiten und  rasch  ist  das  Urtheil  gefällt:  sie  sind  von 
einander  unabhängig  geschaffen  worden.  Nicht  immer  je- 
doch spricht  es  sich  so  ohne  Zaudern  aus,  wie  in  den  ge- 
nannten Fällen,  sondern  bleibt  manchem  Zweifel  unterworfen 
und  zwar  besonders  in  der  erzählenden  Poesie.  Zu  vielen 
bekannten  Beispielen  füge  ich  hier  noch  ein  neues.  Jeder 
kennt  die  schöne  Parabel  von  dem  Manne,  der  sich  auf 
der  Flucht  vor  einem  Thiere  in  einem  tiefen  Brunnen  bircct. 


')  Ueber  die  im  Mittelalter  gestattete  und  selbst  empfohlene  Züchtigung 
der  Frauen,  vurgl.  Dunlop  Auni.  323a.  Füge  hinzu  Koquefort  (Jlossaire  s. 
V.  Kesuable. 


Zur  Geschichte   der  roniaiitiiiclicn  Poesie.  127 

Die  bis  jetzt  nachgewiesene  älteste  Quelle  nun  ist  Kaiila 
ve  Dimna  '),  woraus  ich  hier  die  betrefFende  Stelle  im  Aus- 
zuge mit  den  Worten  Silvestre  de  Sacy's  folgen  lasse: 

„On  ne  peut  mieux  assimiler  le  genre  humain  qu'a  un  homme 
qu),  fuyant  un  elephant  furieux,  est  descendu  dans  un  puits,  il 
s'est  accroche  ä,  deux  rameaux  qui  en  couvrent  Forifice,  et  ses 
pieds  se  sont  poses  sur  quelque  cliose  qui  forme  une  saillie  dans 
l'interieur  du  meme  puits:  ce  sont  quatre  serpens  qui  sorteut  leurs 
tetes  bors  de  leurs  repaires;  il  aperc^oit  au  fonds  du  puits  un 
dragou  qui,  la  gueule  ouverte,  n'attend  que  Finstant  de  sa  chute 
pour  le  devorer.  Ses  regards  se  portent  vers  les  deux  rameaux 
auxquels  il  est  suspendu,  et  il  voit  ä  leur  naissance  deux  rats, 
Tun  noir,  l'autre  blanc,  qui  ne  cessent  de  les  ronger,  Un  autre 
objet  cependant  se  presente  a  sa  vue:  c'est  une  ruche  remplie  de 
mouches  ä  miel;  il  se  met  a  manger  de  leur  miel,  et  le  plaisir 
qu'il  y  trouve  lui  fait  oublier  les  serpens  sur  lesquels  reposent 
ses  pieds,  les  rats  qui  rongent  les  rameaux  auxquels  il  est  sus- 
pendu, et  le  danger  dont  il  est  menace  a  cliaque  instant,  de  de- 
venir  la  proie  du  dragon  qui  guette  le  moment  de  sa  chute  pour 
le  devorer.  Son  etourderie  et  son  Illusion  ne  cessent  qu'avec 
son  existence.  Ce  puits,  c'est  le  monde  rempli  de  dangers  et 
de  miseres;  les  quatre  serpens,  ce  sont  les  huraeurs  dont  le  me- 
lange  forme  notre  corps,  mais  qui,  lorsque  leur  equilibre  est  rompu, 
devienneut  autant  de  poisons  mortels;  ces  deux  rats,  Tun  noir, 
l'autre  blanc,  ce  sont  le  jour  et  la  nuit  dont  la  succession  con- 
sume  la  duree  de  notre  vie;  le  dragon,  c'est  le  terme  inevitable 
qui  nous  attend  tous;  le  miel,  enfin,  ce  sont  les  plaisirs  des  sens 
dont  la  fausse  douceur  nous  seduit  et  nous  detourne  du  cheniin 
oü  nous  devons  marcher." 

Hiermit  nun  vergleiche   man  folgende  Stelle   des  Ma- 
habharata  (Holtzmann's  Uebersetzung)  ^) : 
„In  diesen  Tagen  pilgerte 

als  Bettler  durch  die  ganze  Welt 
Eiu  Muui,  Dscharatkaru  genannt, 

vom  Ilausc  der  Jajawara. 
Er  halte  das  Gelübde  gethan, 

das  schwer  ist  für  die  Siindicheu, 
Alleia  und  immer  keusch  zu  sein 

und  olme  Haus   uud  Eigeulhum. 


')   S.   Duulop  Anm.  72.     Füge   hinzu  Grimm  Deutsche  Sagen  No.  21G. 
^J  Indische  Sagen  2tc  AuÜ.   2,   157  ff. 


128  Liebroclit 

Er  badete  in  heiligen  Wassern 

bcsuclite  jeden  Wallfahrtsort, 
Kasteite  sich  luul  fastete  streng, 

dafs  er  tagtäglich  dürrer  ward; 
Und  seine  Ilciinath  war  stets  da, 

wo  ihn  die  scheidende  Sonne  traf. 
Nun  kam  er  wandernd  eines  Tags 

an  einen  Abgrund  breit  und  tief. 
Darüber  Mar  ein  Wiranastengol, 

ein  schwacher  Grashahn,  hingeneigt. 
All  diesem  Rohre  über  der  Tiefe, 

der  unergründlich  klaffenden. 
War  eine  Scbaar  verstorbener  Seelen 

kopfabwärts  schrecklich  aufgehängt. 
An  einer  Faser  haftete  noch 

der  Stengel  in  der  Erde  fest; 
Am  Loche  aber  safs  dabei 

mit  scharfem  Zahne  eine  Maus 
Und  nagte  ohne  Unterlafs 

am  letzten  Wurzelfäserchen. 
Wie  dieses  Dscharatkaru  erblickte, 

rief  er  entsetzt  den  Menschen  zu: 
Wer  seid  ihr,  die  ihr  aufgehängt 

an  diesem  Wirauastengel  seid, 
Dem  schwachen,  dessen  Wurzeln  schon 

die  Ratte  abgebissen  hat? 
Noch  eine  Wurzel  hält  euch  fest; 

und  diese  eine  Wurzel  auch 
Wird  von  der  Maus  mit  scharfem  Zahn 

allmählich  langsam  durchgenagt. 
Nur  weniges  ist  übrig  noch, 

bald  reifst  die  letzte  Wurzel  durch. 
Dann  stürtzt  ihr  mit  dem  Kopfe  voran 

hinab  in  diesen  tiefen  Schlund. 
Von  Mitleid  ist  mein  Herz  bewegt, 

sprecht,  ob  ich  euch  nicht  helfen  kann. 
Von  meiner  Bufse  will  ich  euch 

ein  Viertel  schenken  oder  auch 
Ein  Drittel,  wenn  ihr  euch  damit 

aus  dieser  Nolh  befreien  könnt. 
Nehmt  meine  halbe  Bufse  hin. 

Nehmt  selbst  die  ganze,  rettet  euch. 

Die  Aufgehängten. 

Du  bist  ein  guter,  frommer  Greis, 
den  irasre  grofse  Noth  erbarmt, 


Zur  Gescliiclitu  der  romantischen  Poesie.  129 

uud  der  mit  seiner  Bufse  uns 

niitloidig  Hülle  bringen  will. 
Mit  Bufse  aber  kanu  uns  nicht 

gehoUeu  werden,  Brahmener; 
wir  haben  selbst  der  Bufse  genug 

und  sind  an  Frömmigkeit  nicht  arm. 
Wir  sind   der  Stamm  Jajawara, 

berühmt  durch  strenge  Heiligkeit. 
Den  Ort  im  Himmel,  Avelchen  wir 

erworben  hatten  durch  Verdienst 
der  Bufse,  den  verlieren  wir, 

weil  uns  Nachkommenschaft  gebricht. 
Zwar  lebt  noch  einer  unsres  Standes, 
doch  nützt  uns  dieser  eine  nicht; 
denn  Dscharatkaru,  unser  Sohn, 

für  sich  zum  Unheil  wie  für  uns, 
zieht  fastend  in  der  Welt  umher 

uud  hat  der  Bufse  sich  geweiht. 
Er  hat  kein  Haus,  kein  Weib,  kein  Kind 

uud  steht  allein  in  dieser  Welt. 
Defswegeu  über  der  schrecklichen  Hölle, 
0  Weiser!   schweben  wir  in  Angst. 
Der  Abgrund,  welcher  unter  uns 

sich  öffnet,  ist  der  Hölle  Schlund. 
Der  Halm,   au  dem  wir  hangen  hier, 
0  Brahmeuer,  ist  unser  Stamm. 
Des  Grases  Wurzeln,  welche  du 

durchbissen  von  der  Ratte  siehst, 
sind  unsre  Kinder,  welche  schon 

vom  Tode  weggenommen  sind. 
Die  eine  Wurzel,  die  noch  hält, 

die  auch  schon  halb  durchbissen  ist, 
an  der  wir  alle  hangen  in  Angst, 
ist  Dscharatkaru,  unser  Sohn. 
Die  Ratte  aber,  die  du  siehst, 

die  an  der  letzten  Wurzel  nagt, 
die  ist  die  Zeit,  die  mächtige; 

die  bringt  den  Dscharatkaru  bald, 
den  Thörichten.  Unglücklichen, 

der  uns  mit  seiner  Bufse  nicht 
aus  dieser  Noth  erretten  kann, 

allmählig  zehrend  in  den  Tod. 
Dann  stürzen  wie  Verbrecher  wir 

kopfabwärts  in  der  Hölle  Schlund," 


130  Liebrccht 

Sind  nun,  darf  man  wohl  fragen,  diese  beiden  Erzäh- 
lungen (Parabeln)  von  einander  unabhängig  entstanden  oder 
stammt  die  arabische  aus  der  indischen?  Die  grofse  Achu- 
lichkeit  der  einzelnen  Umstände  in  beiden  Darstellungen 
scheint  allerdings  für  letzteres  zu  sprechen,  indem  im  Ara- 
bischen nur  Manches  abgeändert  und  die  Anwendung  nach 
der  verschiedenen  Auffassung  modificirt  sein  möchte;  iu- 
defs  genügt  diese  Annahme  noch  nicht,  um  sich  entschei- 
dend hierüber  äufsern  zu  können. 

Die  Zurückführung  dieser  Parabel  auf  den  Orient,  der 
ursprünglichen  Heimath  so  vieler  in  Europa  umlaufenden 
Dichtungen,  erinnert  mich  an  eine  Bemerkung  Grundtvigs '), 
nach  welcher  Bäckström  die  Quelle  der  Sage  von  Hilde- 
gard und  Taland  (Crescentia)  ohne  hinlängliche  Begrün- 
dung im  Osten  suche.  Ich  will  hier  nicht  auf  eine  aus- 
führliche Wiederlegung  des  von  Grundtvig  gegen  den  schwe- 
dischen Gelehrten  Angeführten  eingehen,  um  so  viel  weni- 
ger, als  er  in  gewisser  Beziehung  Recht  haben  mag;  nur 
das  will  ich  erwähnen,  dafs,  ganz  abgesehen  von  der,  wie 
er  selbst  sagt,  seltenen  Sagenströmung  von  Westen  nach 
Osten,  auch  die  künstliche  V^erschlingung  in  der  von  Bäck- 
ström angeführten  persischen  Erzählung  von  der  Repsima 
keineswcGfs  ein  Beweis  von  deren  abgeleiteten  Beschafien- 
licit  ist;  denn  dies  ist  der  gewöhnliche  Charakter  der  Phan- 
tasieschöpfungen des  Orients.  Dafs  die  sämmtlichcn  von 
Grundtvig  zusammengestellten  Sagen  von  Anfang  an  zu- 
sammengehörten d.  h.  aus  einer  einzigen  Ursage  herflossen, 
ist  leicht  möglich,  keineswegs  aber  gewifs;  denn  ähnliche 
wenn  auch  ursprünghch  von  einander  verschiedene  Stoffe 
üben  wechselseitigen  Einflufs  auf  einander  aus  und  gehen  in 
einander  über,  sowie  ja  auch  andrerseits  ein  und  derselbe  Stoff 
sich  auf  die  vielfachste  Weise  verzweigt,  so  dafs  derSpröfs- 
ling  dem  Hauptstamm  oft  nur  sehr  wenig  ähnlich  sieht. 

Grundtvig  weist  ferner  darauf  hin,  wie  jung  das  per- 
sische Märchen  sei;  was  allerdings  richtig  ist,  doch  läfst 
sich  schon  a  priori  annehmen,  dafs  es  weiter  zurückreichen 


' )  Daumarks  üamlo  Folkcviser  I,  203. 


Zur  Geschichte  der  romantisclicn  Poesie.  131 

mufs  als  die  persische  Sammlung,  in  der  es  sich  vorfindet, 
da  diese  zwar  erst  im  17.  Jahrhundert  ins  Persische  über- 
setzt, jedoch  aus  altern  türkischen,  persischen,  ja  indischen 
Originalen  geschöpft  ist').  Und  dafs  dem  so  sei,  d.  h.  dafs 
die  in  Rede  stehende  orientalische  Version  der  Crescentia- 
sage  sich  weder  so  jung  noch  so  alleinstehend  erweist,  wie 
Grundtvig  annimmt  und  allerdings  Bäckström  selbst  zu 
glauben  scheint,  zeigt  ihr  Vorhandensein  in  einer  jedenfalls 
altern  Fassung,  nämlich  in  Tausend  und  eine  Nacht-)  und 
mufs  ich  mich  nur  wundern,  dafs  keiner  der  diesen  Sagen- 
kreis besprechenden  Gelehrten^)  auf  dieses  arabische  Mär- 
chen hinojewiesen.  Wer  kann  aber  sacjen  in  wie  ferne  Zeit 
der  Ursprung  desselben  im  Orient  zurückgehen,  und  wie 
seine  erste  Form  beschaffen  gewesen  sein  mag?  ob  nicht 
vielleicht  letztere  den  Schlüssel  zur  Lösung  aller  durch  die 
nun  vorhandenen  vielfachen  Gestaltungen  verursachten  Ver- 
legenheiten liefern  könnte,  wenn  wir  es  in  derselben  be- 
säfsen? 

Auffallend  ist  mir  übrigens,  wenn  Grundtvig  zur  Be- 
streitung der  Meinung  Bäckström's,  ein  so  grofses  Gewicht 
darauf  legt,  dafs  die  persische  Wendung  der  Crescentia- 
sage  um  800  Jahre  (der  Zeitraum  ist  aber  nicht  so  grofs, 
wie  wir  eben  gesehen)  jünger  sei  als  die  germanische.  Er 
scheint,  als  er  diese  Worte  schrieb,  ganz  vergessen  zu  ha- 
ben, was  er  selbst  kurz  vorher  über  die  hinlänglich  be- 
kannte Zähigkeit  und  Langlebigkeit  der  mündlichen  Ueber- 
lieferung  gesagt,  und  mindestens  ist  diese  im  Orient  ebenso 
grofs  wie  im  Occident.  Wenn  wir  z.  B.  (um  bei  dem  vor- 
liegenden Gegenstand  zu  bleiben)  nur  das  Lied  „der  klei- 
nen Insel  im  Limfjord "  besäfsen  und  wir  nun  nicht  an- 
nehmen wollten,  dafs  es  sich  700  Jahre  lang  (oder  wohl 
noch  länger)  in  der  PLauptsache  unverändert  erhalten,  nie- 


')  Vgl.   Gräfse,  Literärgesch.  II,  3,  993. 

^)  Nacht  497  (Breslau  183G)   „Abenteuer  eines  Kadi's  und  seiner  Frau". 

')  Grundtvig  hat  sie  alle  angeführt.  Von  der  llagen  (Tausend  und  eine 
Nacht  XIII,  322)  hat  zwar  auf  die  Crescentiasage  hingewiesen,  merkwürdi- 
gerweise aber  zu  Gesammtabenteuer  No.  VII  dieses  arabische  Märchen  ganz 
und  gar  übersehen. 


132  Liubrcelit 

inand  könnte  uns  dann  nach  Grundtvlg's  oben  angeführter 
Ansicht  deshalb  tadeln;  und  doch  sagt  er  selbst  staunend: 
„Ja,  wenn  zwischen  Wilhelm  von  Malmesbury  und  unsern 
Tagen  nicht  ein  Zeitraum  von  700  Jahren,  zwischen  sei- 
nem Geburtslande  und  Jütland  nicht  die  Nordsee  läge,  so 
könnte  es  fast  scheinen,  als  ob  er  seine  Ä.ngaben  dem  Liede 
entliehen  hätte,  wie  es  jetzt  auf  der  kleineu  Insel  im 
Limpfjord  gesungen  wird"'): 

Bei  dieser  Gelegenheit  kann  ich  nicht  umhin  die  Worte 
J.  W.  Wolfs  zu  wiederholen,  der  durch  die  überraschende 
Uebereinstimmung  eines  chinesischen  und  eines  flämischen 
Märchens  veranlafst  ausruft:  „Gewifs  ist  dies  eins  der  wich- 
tigsten Beispiele  für  das  Alter  der  Sage  und  ebenso  für 
die  wunderbare,  wandellose  Jugend,  in  der  sie  durch  die 
Jahrtausende  schreitet.  Die  arme  alte  Dienstmagd,  die  sie 
mir  in  einem  fernen  Städtchen  Westflanderns  erzählte,  hatte 
sie  in  ihren  Mädchenjahren  schon  mit  auf  die  Wanderschaft 
bekommen,  lauge  bevor  daran  gedacht  wurde  sie  aufzu- 
zeichnen oder  doch  ins  Deutsche  zu  übertragen  ....  Aus 
der  gemeinsamen  Wiege  unseres  Geschlechtes  mufs  sie  also 
nach  dem  neuen  deutschen  und  dem  chinesischen  Wohnsitz 
ausgewandert  sein,  und  wer  vermag  zu  berechnen  wann! 
Sie  mufs  sich  hier  und  in  China  in  gleicher  Reinheit  er- 
halten haben  bis  auf  diese  Stunde"  '^). 

Alles  hier  mit  Bezug  auf  Grundtvig  Bemerkte  soll  kei- 
neswegs dem  Werth  der  Forschungen  des  gelehrten  Dänen 
irgendwie  zu  nahe  treten;  denn  wenn  irgend  jemand  so 
zolle  ich  den  Resultaten  derselben  die  aufrichtigste  Hoch- 
achtung und  verfolge  dieselben  mit  groister  Aufmerksam- 
keit, wie  das  Gesagte  zum  Theil  beweist^)  und  räume  ich 


')  A.  a.  0.  S.  181.  Vgl.  S.  183  in. 

^  )  Beiträge  zur  deutsch.  Mytli.  II,  43. 

•* )  liier  noch  einige  Notizen  mit  Bezug  auf  die  Einleitung  Grundtvig's 
zu  der  in  Rede  .stehenden  Ballade  Jiavenrjaard  0(j  Memering.  —  S.  187 
Anm.  ***).  Die  spani-sche  Romanze  El  conde  de  Barcelona  steht  jetzt  auch 
in  Wolf  und  Ilofmann's  Primavera  y  Flor  II,  102  ff.  —  S.  188.  Ueber  den 
toledanischen  Juden  Valentin  Baruch,  der  die  Ilist.  de  Palamis  comte  de  Lyon 
lateinisch  bearbeitet  haben  soll,  s.  Delitz-sch,  Zur  Geschichte  der  jüd.  Poesie 
S.  G5  f.   —  S.  105  Anm.*j.     Eine  Bearbeitung   dieser  Sage   durch  Rosenblut 


Zur  Geschichte  der  romantischen  Poesie.  133 

gern  ein,  dafs  auf  dem  Gebiet  der  Sagen-  und  Märchen- 
welt mit  grofser  Behutsamkeit  verfahren  werden  mufs,  wenn 
es  sich  um  Quellennachweisung  handelt.  Freilich  sind  Irr- 
thümer  hierbei  nicht  von  so  grofser  Wichtigkeit,  wie  bei 
geschichtlichen  Untersuchungen,  und  man  darf  z.  B.  Nie- 
buhr  nicht  so  ohne  weiteres  beistimmen,  wenn  er  glaubte 
in  Rom  eine  „wahre  mündliche  Ueberlieferung"  in  Betreff 
Tarpeja's  entdeckt  zu  haben,  die  also,  wie  er  sagt,  „seit 
drittehalbtauseud  Jahren  im  Munde  des  Volkes,  welches 
die  Namen  von  Clölia  und  Cornelia  seit  vielen  Jahrhun- 
derten nicht  mehr  kennt",  lebt  und  dadurch,  verhielte  sich 
dies  so,  unbestritten  historisch  würde').  Sehr  richtig  be- 
merkt jedoch  zu  dieser  Angabe  ein  ebenso  gelehrter  wie 
besonnener  Geschichtsforscher:  „Es  wäre  wünschenswerth, 
wenn  das  Vorhandensein  derselben  (der  Sage)  von  irgend 
einem    einheimischen  Alterthumsforscher  festgestellt  würde. 


„Von  der  Kaiserin  zu  Rom"  s.  in  Keller's  Fastnachtspiele  Bd.  III,  S.  1139  fF.  — 
S.  196  Anm.***)  Bäekström's  Angabe  ist  richtig;  s.  Grälse  zu  den  Gest.  Eom. 
II,  226.  —  S.  199  Anm.*).  Ueber  die  Genovefasage  s.  Zaclier  in  Ersch  und 
Giniber  Sect.  I,  Th.  58,  S.  219-223;  vgl.  W.  Müller  in  Pfeiffer's  Germania 
Bd.  I,  S.  437  ff.  —  S.  202.  In  Betreff  des  Todtretens  der  Svanliild  durch 
Rosse  will  ich  bemerken,  dafs  dies  bis  jetzt  das  einzige  Beispiel  dieser  To- 
desstrafe war  (vgl.  Grimm  Rechtsalt.  693);  ich  kann  jedoch  jetzt  noch  einige 
weitere  auf  dieselbe  bezügliche  Stellen  nachweisen ;  so  heifst  es  in  der 
Herraudhs-  und  Bosissaga  c.  5   (Fornaldarsöger  III,  205j : 

Troll  ok  älfar 

ok  töfranornir, 

biiar  bergrisar 

brenni  thinar  hallir, 

Jiestar   trodhi   tliik, 

hati  thik  hrimthusfar  u.  s.  w. 
Ferner  in  einem  dänischen  Volkslieds : 

Christopher  band  lod  sig  icke  forsmaa 

[band  lod  sin  ganger  ofFuer  dronningen  gaa.] 
Saa  giör  band  Knnd  och  ligervisf: 
^     band  lod  sin  ganger  ofFuer  dronningen  rie. 
s.  Grundtvig  1.  c.  III,  47    v.  36,   37    und    dazu    die   Anm.   S.  53.     Aber  auch 
im  südlichen  Europa    seheint    man    ehedem    diese  Todesstrafe  gekannt  zu  ha- 
ben, wie  aus   einem  dalmatischen  Volksliede  erhellt,    wo  ein  beleidigter  Ehe- 
mann zu  seiner   Gemalin  sagt:    „Dis-moi   maintenant,    infidöle  Jela,  veux-tu 
que  le  moulin  te  broie?    veux   tu  que  les  chevaux  t'ecrasent  de  hvrs  pieds?-'- 
S.  den    sehr  interessanten  Aufsatz   .,La  poesie  populaire  dans  Vile  de  Lcsma'- 
von  der  Baronin  v.  Reinsberg  fida  v.  Düringsfeld)   in  der  Revue  Britannique. 
Edition  Franco  -  Beige.    Bruxelles  1858.    Avril    p.  132b.   (Article   de  l'Edition 
Beige). 

'  )  Rom.  Gesch.  I,  255   (vgl.  III  Anm.   524). 


134  Liobrccht 

der  sich  leichter  gegen  Täuschung  schützen  könnte  als  ein 
Fremder.  Alle  Erfahrung  spricht  wider  die  mündliche 
Ueberlieferung  während  der  Dauer  eines  Zeitraums,  der 
irgendwie  dem  von  Nicbuhr  erwähnten  gleicht" ' ) ;  denn 
allerdings  liegen  keine  hinlänglich  verbürgte  Beispiele  von 
Sagen  vor,  die  sich  einen  so  langen  Zeitraum  hindurch  im 
Volksmunde  erhalten  hätten.  Ich  sage  hinlänglich  verbürgte^ 
denn  abgesehen  von  dem  uuläugst  bekannt  gewordenen 
„  ältesten  Märchen ",  welches  gegen  5000  Jahre  alt  sein 
soll,  aber  „unzweifelhaft  in  weit  höhere  Zeit  hinaufgeht 
und  der  Volkssage  entnommen  ist"^),  wer  weifs  das  Alter 
der  letztern  in  jedem  einzelnen  Falle  nachzuweisen?  aus 
welcher  Zeit  z.  B.  stammt  das  oben  erwähnte  chinesisch- 
flämische  Märchen?  aus  welcher  Zeit  „jene  merkwürdigen 
Ueberlieferungen",  die  noch  jetzt  unter  dem  Volke  umlau- 
fen und  von  denen  Jakob  Grimm  so  treffend  bemerkt:  „Sie 
sind,  wie  sich  immer  unzweifelhafter  herausstellt,  die  wun- 
derbaren letzten  Nachklänge  uralter  Mythen,  die  über  ganz 
Europa  hin  Wurzel  geschlagen  haben  und  geben  reichhal- 
tigen, um  so  unerwartetem  Aufschlufs  über  verschüttet  ge- 
glaubte Gänge  und  Verwandtschaften  der  Fabel  insge- 
mein"'')? Und  hiermit  übereinstimmend  äufsert  sich  auch 
so  eben  wieder  ein  englischer  Gelehrter,  indem  er  sagt: 

„How  is  it  that  the  wandering  Becbuanas  got  their  story  of 
„The  Two  Brothers",  the  groundwork  of  which  is  the  same  as 
„The  Machandelboom "  and  the  „Milk- white  Doe",  and  where  the 
incidents  and  even  the  words  are  almost  the  same?  How  is  it 
that  in  some  of  its  traits  that  Bechuana  story  embodies  those  of 
that  earliest  of  all  populär  tales,  recently  published  from  an 
Egyptian  Papyrus  coaeval  with  the  abode  of  the  Israelites  in 
Egypt?  * )  and  how  is  it  that  that  same  Egyptian  tale  has  other 
traits  which  remind  us  of  the  Dun  Bull  in  „Katie  Waodencloak", 
as  well  as  incidents  which  are  the  germ  of  stories  long  since 
reduced  to  writing   in  Norse  Sagas  of  the  twelfth  and  thirteenth 


' )  G.  C.  Lewis  Untersuchungen    über    die    altrüm.  Geschichte.    Deutsche 
Ausgabe  (Hannover  1858)  I,  409  Aura.  57. 

2)  S.  Zeitschrift  f.    deutsche  Mythol.  IV,  244  f.     Vgl.  232. 
' )  Vorrede  zu  meiner  Uebcrs.  des  Basile  S.  IX. 
*)   S.  Zeitschr.  f.  d.  Mythol.  IV,  232  ff. 


Zur  Gcscliiclito  dor  romantisclien  Pocsio.  135 

centuries?  How  is  it  that  we  still  find  among  the  negroes  in  the 
West  Indies  a  rieh  störe  of  populär  tales  and  the  Beast  Epic  in 
füll  bloom,  brought  with  thera  from  Africa  to  the  islands  of  the 
West;  and  among  those  tales  and  traditions,  how  is  it  that  we 
find  a  „Wishing  Tree"  the  counterpart  of  that  in  a  German  po- 
pulär tale,  and  „a  little  dirty  scrub  of  a  child",  whom  his  sisters 
despise,  but  who  is  own  brother  to  Boots  in  the  Norse  Tales, 
and  like  him  outwits  the  Troll,  spoils  his  substance,  and  saves 
his  sisters?  How  is  it  that  we  find  the  good  woman  who  washes 
the  loathsome  head  rewarded,  while  the  bad  man  who  refuses 
to  do  that  dirty  work  is  punished  for  his  pride;  the  very  ground- 
work,  nay  the  very  words,  that  we  meet  in  Bushy-bride,  another 
Norse  Tale?  How  is  it  that  we  find  a  Mongolian  tale,  which 
came  confessedly  from  India,  made  up  of  two  of  our  Norse 
Tales,  „Rieh  Peter  the  Pedlar",  and  „The  Giant  that  had  no 
heart  in  his  body"?  How  should  all  these  things  be,  and  how 
could  they  possibly  be,  except  on  that  theory  whieh  day  by  day 
beeomes  more  and  more  a  matter  of  fact:  this,  that  the  whole 
human  race  sprung  from  one  stock,  planted  in  the  East,  which 
has  stretehed  out  its  boughs  and  branches,  laden  with  the  fruit 
of  language,  and  bright  with  the  bloom  of  song  and  story,  by 
successive  oflFshoots  to  the  utraost  parts  of  the  earth."  '  ) 

Wie  alt  aber  auch  die  Tarpcjasage  sein  möge,  selbst 
in  ihrer  ältesten  Gestalt,  so  enthält  sie  jedenfalls  nur  die 
Möglichkeit,  keineswegs  aber  an  und  für  sich  und  ohne 
weitere  Beweise  die  Wirklichkeit  einer  historischen  Grund- 
lage; sie  scheint  mir  vielmehr  zu  der  eben  erwähnten  Klasse 
von  Ueberlieferungen  zu  gehören,  die,  meist  aus  Götter- 
mythen entsprungen,  sich  bekanntlich  später  in  Heldensa- 
gen und  noch  später  oft  in  Märchen  verwandelten.  So 
war  denn  auch  eine  Tarpejasage   in  Kleinasien  heimisch^) 


')  George  Webbe  Dasent,  D.  G.  L.  Populär  Tales  from  the  Norse.  With 
an  Introductory  Essay  on  the  Origin  and  Diffusion  of  Populär  Tales.  Second 
Edition.  Enlarged.  Ediub.  1859.  Edmouston  and  Douglas.  —  Es  ist  dius  eine 
Uebeisetzung  der  Märchensammlung  von  Asbiönisen  und  Moe.  Aufser  andern 
vortrefflichen  Beigaben  enthält  diese  zweite  Auflage  auch  eine  Sammlung  von 
Annanzi-Märchen ,  welche  die  Neger  mit  sich  nach  Westindien  hinüberge- 
bracht haben,  die  hier  aus  dem  Munde  einer  westindischen  Amme  niederge- 
schrieben sind.  Annanzi,  die  Spinne,  erscheint  in  der  afrikanischen  Märchen- 
welt als  besonders  kluges  Thier  und  um  sie  drehen  sich  Erzählungen,  die 
zahlreiche  Analogien  mit  den  in  Europa  umlaufenden  darbieten. 

")  Lewis  1.  c.  S.  408,  Amu.  54. 


136  Liebrooht 

und  nicht  nur  diese,  sondern  auch  viele  andere  der  altrö- 
inischcn  Geschichte  angehörigc  Sagen  fanden  sich  ander- 
wärts wieder ' )  und  mochten  vielleicht  noch  weiter  ver- 
breitet sein,  als  wir  jetzt  Kunde  haben.  Besonders  scheint 
die  Romulussage  den  Niederschlag  einer  religiösen  Urmythe 
zu  enthalten  und  einem  weitausgedehnten  und  weitverbrei- 
teten Kreise  von  Ueberlieferungen  anzugehören^). 

Dafs  aber  selbst  unter  den  ältesten  Römern  derglei- 
chen ihnen  und  den  Griechen  n-enieinschaftliche  Sagen  vor- 
banden  sein  konnten,  darf  um  so  weniger  auffallen,  als  ja 
auch  noch  im  Volksmund  der  Jetztzeit  altgriechische  Mythen 
leben.  Die  Anmerkungen  zu  Grimm's  Märchen  zeioren  man- 
ches  der  Art  und  will  ich  nur  noch  em  Beispiel  hinzufü- 
gen, nämlich  das  Märchen  von  den  zwei  Brüdern^  welches 
in  verschicdenenLändern  umläuft  (Zeitschr.  f.  d.Myth.II,  165 
Mannhardt  German.  Mythen  S.  216  ff.)  und  sein  Seitenstück 
im  alten  Griechenland  findet.  In  Pfeiffer's  Germania  (II,  242 
zu  No.  60)  habe  ich  bereits  darauf  hingewiesen,  aber  nur 
nach  der  unverbürgten  Angabe  des  Natalis  Comes,  deren 
Quellen  ich  aber  jetzt  anzugeben  vermag;  er  hat  nämlich 
seine  Erzählung  aus  Pausanias  ^ )  und  dem  Scholiasteu  des 
Apollonius  von  Rhodus  * )  geschöpft. 


M  Man  sehe  die  rarallelen  in  Pliit.  jMoralia  II,  334  ff.  cd.  Tanchnitz ; 
so  auch  in  Betreff  des  Eomulus,  Scävola,  Curtius,  Manl.  Torquatus,  der  Ho- 
ratier  und  Curiatier  u.  s.  w.  Vgl.  ferner  Lewis  a.  a.  O.  II,  70,  Anm.  21  hin- 
sichtlich der  Fabel  vom  Bauch  und  den  Gliedern.  Die  Parallelen  sind  be- 
Ivanntlicli  nicht  von  Plutarch,  dies  thut  jedoch  nichts  zur  Sache;  mehre  der 
erM'ähnten  Sagen  finden  sich  auch  bei  Stobaeus. 

*)  Ich  werde  dies  bei  anderer  Gelegenheit  nachzuweisen  suchen;  zu- 
nächst sehe  man  über  die  wunderbare  Geburt  der  Zwillingsbrüder  Lewis 
a.  a.  O.  S.  393  —  394  nebst  den  Anmerk. 

3)  I,  41,  4:  ..Ov  Tcooöo)  Si  rov  TXXov  fj,vr]fiaros  laiSos  vaos  xai 
Tt.ao"  avTOV  ^dTtöXlcovos  eari  aal  l4^TSfuSog.  ^Xxci&ovv  Ss  (paai  Ttoirj- 
aai,  aTtoxTEiravTa  Xs'ovra  rov  xalov/usvor  Kid'aiqcoviov.  .  .  .  MeyaQta 
Se  yä^iov  rs  vnoayjafyai  d'vyaxQOi  vcal  ms  SiaSo'/ov  t^st  rrjg  a^xvs,  oarn 
rov  Kiß'aiocöi'iov  Xeovra  anoxrELvai'  Sia  ravra  ^Xxad'ovv  rov  üeXoTios 
ticr/^etQTjaai'ra  ro)  d'rjQico  nQaTrjaat  rs,  xal  (os  ißaaiXevas,  ro  ieqov  Ttoirj- 
ani  rovro.'^ 

*)  Zu  I,  517:  ,,/liF.vylSas  aV  rols  Meyaoiyols  iazonel  ort  ^Xxad'ons 
6  UeXoTtOa  Sm  Tov  XQvainnov  (povoi'  rpvyaSavd'eis  ix  ru>v  Meyaqwv 
7JO/ET0  xaroixTjacov  eis  krtQav  nöXiv'  tos  Se  TtsQiEneeE  Xeovxi  Xviiaivo- 
fiEvco  Trt   MsyaQa,  itp"   ^ov  xnl  etsooi  tjaav  aTteaiaXfiivoi,  vno  rov  ßaai- 


Zur  Geschichte   der  romantiachen  Poesie.  137 

Um  aber  zu  Tarpeja  zurückzukehren,  so  will  ich  noch 
bemerken,  dafs  Lewis  sich  vor  nicht  langer  Zeit  bemüht 
hat  der  von  Niebuhr  erwähnten  Sage  auf  die  Spur  zu  kom- 
men und  deshalb  durch  einen  befreundeten  römischen  Arzt 
sorfjfältifje  Nachforschunsren  veranstalten  lassen,  die  jedoch 
ohne  Erfolg  blieben  ').  Ist  damit  nun  auch  keineswegs 
noch  bewiesen,  dafs  Niebuhr  sie  nicht  wirklich  vernom- 
men   und    sie    vielleicht  nicht   noch   vorhanden   sei^),    so 


kewi   tcöv  MeyaoEcav ,    y.ataycovi^Erai  rovrov,    y.ni   ttjv   ykcoTrav  avrov 


ro  TsleiTulov  rrjv  yXcJOGav  inidT^y.ev  toZs  ßcofiols  y.ai  utio  tots  td'os 
rovTO  Sit'fieivev  Meyaoevci,.'''  —  Etwas  Aehnliches  auch  bei  ApoUod.  III, 
13,   3. 

'  )  „With  respect  to  the  populär  legend  described  by  Niebuhr,  I  have 
made  all  possible  enquiries  through  people  living  in  that  quavter  of  the 
town,  and  by  their  profession  and  character  conversant  with  the  lower  Or- 
ders; but  I  have  not  succeeded  in  discovering  any  trace  of  it  and  it  is  cer- 
tain  that  I  could  not  have  failed  in  verifying  it,  if  it  at  all  deserved  the 
name  oi  populär.^  Siehe  den  ausführlichen  Bericht  in  der  Zeitschrift:  Notes 
and  Qneries.  Second  Series  vol.  III,  p.  341,  wo  Lewis  auch  noch  auf  einige 
ähnliche  Sagen  von  Bergentrückten  nach  Grimms  Deutscher  Myth.  und  Deut- 
schen Sagen  %'erweist,  die  sich,  noch  leicht  mit  zahlreichen  Beispielen  vermeh- 
ren liefsen. 

*  )  Kundige  Sagensammler  wissen  sehr  gut,  dafs  der  eine  oft  findet,  wo 
der  andere  trotz  aller  Bemühung  vergeblich  sucht.  Der  Gründe  sind  man- 
cherlei; es  bedarf  der  Erfahrung  und  Gewandtheit,  aber  auch  der  Zufall  thut 
viel  und  endlich  sterben  mündliche  Ueberlieferungen  von  Tag  zu  Tage  aus; 
daher  die  dringenden  Aufforderungen  zu  sammeln ,  so  lange  noch  Zeit  ist. 
In  welchem  Mafse  letztere  trotz  ihrer  obenerwähnten  erstaunlichen  Langlebig- 
keit dennoch  häufig  verloren  gehen,  erhellt  z.  B.  ans  Grundtvig's  Angabe 
(Bd.  II,  S.  XIY),  wonach  jn  Dänemark  in  ungefähr  dreihundert  Jahren  (die 
älteste  dänische  Liederhandschrift  ist  nämlich  vom  Jahre  1550;  s.  ebendas. 
S.  654,  No.  31,  6)  fünfundachlzig  Lieder  aus  dem  Volksmunde  verschwunden 
sind,  also  etwa  alle  3^  Jalir  ein  Lied.  Wie  viel  gröfser  mag  nun  der  ver- 
hältnifsmäfsige  Verlust  reimloser  mündlicher  L'eberlieferungen  sein;  und  seit 
Niebuhrs  Aufenthalt  in  Rom  sind  bereits  ungefähr  40  Jahre  verflossen !  Kein 
Wunder  daher,  wenn  die  Tarpejasage  jetzt  nicht  mehr  im  Yolksmunde  zu 
finden  sein  sollte.  —  Aecht  volksthümlich  ist  der  Zug,  dafs  Tarpeja  in  der 
Niebuhr'schen  Sage  mit  Gold  und  Geschmeide  überdeckt  ist;  so  z.  B.  erzählt 
eine  wallonische  Sage,  wie  eine  Rittertochter  sich  für  Gold  der  Schande 
verkaufte  und  dadurch  den  Tod  ihres  Vaters  und  Bräutigams  verursachte, 
dann  aber  später  ihre  Leiche  am  Eingange  eines  unterirdischen  Ganges  ge- 
funden wurde.  „Seitdem  sieht  man  am  Vorabend  hoher  Feste  eine  mit  Gold 
und  Edelsteinen  bedeckte  Ziege  diesen  Gang  durchrennen".  Wolf,  Niederl.  Sa- 
gen No.  234.  Vgl.  Niebuhr  1.  c.  I,  255  Anm.  632.  Seine  Bemerkung  ist  tref- 
fend, sowie  er  überhaupt  ein  feines  Gefühl  für  Volkspoesie  besafs,  obwohl 
allerdings  oft  seine  erhitzte  Phantasie  der  Ruhe  und  Besonnenheit  über  den 
Kopf  -svuchs. 

IT.      2.  10 


138  Licbrccht,   Zur  Geschichte   der  romantJHchen  Poesie. 

stimme  ich  doch  Lewis  und  seinem  römischen  Freunde 
darin  bei,  dafs  sie  in  \hror  jetzig e?i  Gestalt,  wie  so  viele 
der  auf  die  römische  Geschichte  bezüglichen  Sagen,  jeden- 
falls erst  aus  dem  Mittelalter  stamme').  Sie  gehört  also 
ganz  eigentlich  dem  Gebiete  der  Komantik  an,  und  dieser 
Umstand,  abgesehen  von  dem  Interesse  des  Gegenstandes 
selbst,  möge  diese  die  Niebuhrische  Mittheilung  betreffende 
ausführlichere  Erörterung  entschuldio-en. 

Hiermit  schliefse  ich  diese  Bemerkungen,  deren  Zweck 
es  ist  einige  bekannte  Sätze  durch  neue  Beispiele  aus  dem 
betreffenden  Dichtungskreise  zu  belegen. 


'  )   S.  Notes  and  Qiicries   a.  a.  0.  Vgl.  Lewis,   Untersuch,  u.  s.  w.  II,  329 
Anm.   147. 

Lüttich.  Felix  Liebrecht. 


Freiliorr  von  Milncli,   ViriK-s'  Loben  und  Werke.  139 

Viriles'  Leben  und  Werke. 

Dafs  der  Hauptmann  Christoph  von  Virues,  der  Ver- 
fasser des  Legendenepos,  El  Monserrate,  von  seinen  Zeit- 
genossen nicht  nur  überhaupt  als  Dichter  hochgeschätzt 
wurde,  sondern  auch  insbesondere  als  einer  der  Begründer 
des  spanischen  Nationaldramas  ausgezeichnete  Anerken- 
nung genols,  darüber  läfst  die  Art  und  Weise,  in  der 
Cervantes  in  dem  Canto  de  Caliope,  Galat.  libr.  6,  in  der 
Viage  cd  Pamaso,  cap.  3,  im  D.  Quijote,  part.  1,  cap.  6, 
und  Lope  de  Vega  im  Laurel  de  Apolo,  silva  4,  dann  in 
dem  Äi'te  nnevo  de  hacer  comedias  dieses  Dichters  erwäh- 
nen, keinen  Zweifel  übrig.  Da  nun  die  Ausgabe  der  dra- 
matischen Werke  dieses  Vorläufers  Lope  de  Vega's  (Obras 
tragicas  y  liricas  del  capitan  Cristoval  de  Viy'ues ,  Madrid 
1609)  sehr  selten  geworden  ist,  und  keine  der  bisher  er- 
schienenen verschiedenen  Sammlungen  spanischer  Komödien 
auch  nur  eine  Probe  derselben  enthält,  so  kann  eine  neue 
Ausgabe  seiner  Gi^an  Semiramis  von  den  Liebhabern  und 
Kennern  der  spanischen  Literatur  nur  mit  Dank  begrüfst 
werden.  Dieselbe  erschien,  von  einem  ungenannten  Eng- 
länder besorgt,  im  J.  1858,  London  und  Edinburgh  bei 
Williams  and  Norgate  *);  und  hat  uns  zu  der  folgenden 
Untersuchung  über  die  Werke  und  das  Leben  Virues'  die 
Veranlassung  gegeben.  Ehe  wir  in  dieselbe  aber  eintreten, 
wollen  wir  jene  neue  Ausgabe  selbst  einer  kurzen  Kritik 
unterwerfen. 

Im  Allgemeinen  mufs  freilich  bedauert  werden,  dafs 
ihr  Herausgeber  durch  den  Mangel  an  hinlänglicher  Vor- 
bildung und  den  nöthigen  literarischen  Hülfsmitteln  sich 
seinem  Unternehmen,  den  heutigen  Anforderungen  der  Wis- 
senschaft gegenüber,  nicht  völlig  gewachsen  zeigt,  was  er 
auch  selbst  bescheiden  eingesteht.  Sein  literarischer  Ap- 
parat scheint  in  der  That  sich  auf  Schack's  Geschichte 
der  dramatischen  Kunst  und  Literatur  in  Spanien  und  auf 
Ochoa's  Tesoro  del  teatro  espaiiol  zu  beschränken ;  der  seit 


')  S.  die  Bibliographie  des  vor.  Jahrg.  No.  310. 

10 


1,40  Kriilicn-  von  Miliich 

1846  zu  Miidrid  erscheinenden  Biblioteca  de  autores  ospa- 
noles  erwähnt  er  zwar  nnd  bezeichnet  sie  sogar  mit  unbil- 
lio-er  Schärfe  als:  a  grand  dcsign  nnscienüßcalhj  execnted; 
sie  scheint  ihm  aber  zur  Benutzung  nicht  zugängHch  ge- 
wesen zu  sein,  sonst  würde  er  nicht  bezüglich  der  Ana- 
lyse der  Dramen  des  Virues  Ochoa  (Tom.  I,  p.  108 —  110) 
citiren,  sondern  sich  statt  auf  diesen  Nachdruck  direct  auf 
Moratin's  Origenes  del  teatro  espaiiol  berufen ,  wie  solche 
in  dem  2.  Bande  der  Biblioteca  enthalten  sind,  und  sich 
nicht  dadurch  der  Möglichkeit  der  Mifsdeutung  aussetzen, 
als  ober,  wie  es  jetzt  fast  den  Anschein  hat,  Ochoa  für  den 
Verfasser  jener  von  Moratin  herrührenden  Analyse  ansähe. 

Denselben  Umständen,  nämlich  dem  Mangel  an  hin- 
länglicher Vorbildung  und  an  den  nöthigen  literarischen 
Hülfsmitteln,  ist  auch  die  Selbstüberschätzung  des  Heraus- 
gebers zuzuschreiben,  mit  der  er  durch  die  Ausgabe  des 
vorliescenden  Dramas  der  Literatur  einen  unermei'slichen 
Dienst  geleistet,  und  alle  jene,  die  sich  mit  der  Forschung 
nach  den  Quellen  der  klassischen  Dichtungen  des  Alter- 
thums  und  der  Dramen  Shakespeare's  beschäftigten,  weit 
überboten  zu  haben  glaubt.  Das  von  ihm  herausgegebene 
Drama  des  Virues  zeichnet  sich  nämlich  nach  seiner  Ueber- 
zeuü'uno-  nicht  minder  durch  hohen  ästhetischen  Werth  als 
durch  literarhistorische  Bedeutung  aus;  worauf  er  aber 
das  meiste  Gewicht  legen  zu  dürfen  glaubt,  ist  der  Um- 
stand, dafs  dasselbe  als  die  erste  dramatische  oder  über- 
haupt poetische  Bearbeitung  der  alten  prachtvollen  Semi- 
ramissage  erscheine.  Die  Richtigkeit  der  letzteren  Be- 
hauptung kann  ihm  wenigstens  in  Beziehung  auf  die  spa- 
nische Literatur,  insbesondere  auf  das  spanische  Drama 
zugestanden  werden;  eine  ältere  Bearbeitung  der  Semiramis- 
sao-e  ist  nicht  bekannt  ').  Das  gleichnamige  Stück  des 
Lope  de  Vega,  dessen  der  Dichter  schon  in  dem  der  ersten 
Ausgabe  des  Percgrino  en  su  patria,  Sevilla  1604,  beige- 
fügten Verzeichnisse  seiner  Stücke  erwähnt,  ist  allem  An- 


')  Die  in  Huerta's  Catal.  alfab.  de  comed.,  Madr.  1785,  erwähnte  Tra- 
gödie gehört  dem  XVIII.  Jahrhundert  an ,  und  ihr  Verfasser  ist  D.  Loronzo 
de  Villaroel,  niarques  de  Palacios. 


Virues'  Leben   timl  Werke.  141 

scheine  nach  später  erschienen  als  die  Semiramis  des  Vi- 
rues, und  ist  uns  leider  nicht  erhalten,  was  um  so  mehr 
zu  beklagen,  da  es  uns  die  Möglichkeit  geboten  haben 
würde,  au  der  Bearbeitung  eines  und  desselben  Stoffes  von 
der  Semiramis  des  Virues  bis  zur  Hija  del  aire  des  Cal- 
deron  hinan  uns  den  Charakter  der  Anfänge,  der  Blüthe 
und  der  vollen  Reife  des  spanischen  Nationaldramas  recht 
anschaulich  zu  vergegenwärtigen.  Was  dagegen  den  ästheti- 
schen Werth  der  Semiramis  des  Virues  betrifft,  so  ist 
derselbe,  obwohl  ich  ihn  höher  anschlage  als  Schack, 
gleichwohl  ein  sehr  geringer,  indem  nur  die  beiden  ersten 
Jornadas  wahrhaft  dramatische  Bewegung  zeigen,  während 
die  dritte  in  epischer  Breite  zerfliefst.  Um  die  Mangel- 
haftigkeit der  Composition  zu  bezeichnen,  genüge  es  zu 
erwähnen,  dafs  der  Dichter  erst  hinterdrein,  nach  der  Er- 
mordung der  Semiramis  durch  ihren  Sohn,  der  Katastrojibe 
des  Stückes,  in  breiter  Auseinandersetzung  die  Jugend- 
geschichte der  Heldin  erzählen  läfst.  In  der  Ausführung 
fehlt  es  nicht  an  Zügen  wahrer  Leidenschaft,  und  an  Stel- 
len von  poetischem  Schwünge,  die  über  das  Talent  des 
Dichters  keinen  Zweifel  übrig  lassen  und  die  Lobsprüche 
Lope's  und  Cervantes'  wenigstens  zum  Theil  rechtfertigen; 
nichtsdestoweniorer  aber  erscheinen  sowohl  die  Semiramis 
als  die  übrigen  Stücke  des  Virues,  selbst  die  sowohl  von 
Moratin  als  Schack  über  Verdienst  hochgestellte  Dido,  als 
höchst  unvollkommene  Producte,  die  nur  als  die  ersten 
unsicheren  Schritte  des  Genius  auf  der  Bahn  des  nationa- 
len  Dramas   Beachtung  verdienen  ').      Ebenso    mufs  auch 


*)  Virues  spricht  zwar  in  dem  Prdlogo  der  Semiramis  das  Verdienst  an. 
in  diesem  Stücke  zuerst  mit  zwei  bedeutenden  Neuerungen  aufgetreten  zu 
sein.  Als  die  erste  bezeichnet  er  den  Umstand,  dafs  jeder  der  drei  Akte 
seines  Stückes  an  einem  andern  Orte  spiele,  und  die  in  ihm  dargestellten 
Begebenheiten  so  vollständig  absebliefse,  dafs  jeder  für  sich  für  eine  Tragödie 
gelten  könne,  und  als  die  zweite  macht  er  geltend,  dafs  die  Semiramis  das 
erste  in  3  Akten  abgefafste  Stück  sei.  Was  nun  die  erstere  Behauptung  be- 
trifft, so  mufs  zugegeben  werden,  dafs  die  Einheit  des  Ortes  zwar  allerdings 
in  jedem  einzelnen  Akte  mit  Glück  festgehalten  ist,  ein  Vorzug,  den  Lope 
de  Vega  und  seine  Naclifolger  vielleicht  zu  wenig  zu  schätzen  und  sich  an- 
zueignen wufsten;  die  Angabe  aber,  dafs  jeder  Akt  eine  Tragödie  für  sich 
bilde,  wird  wohl  in  unsern  Tagen  Niemandem  begründet  ersclieinen ,  wenn 
auch  im   1.  Akte  Menoii.    im   2.   Ninus,    im   3.   endlich   Semiramis  zu  Grunde 


142  Freiherr  von  MUnch 

die  hohe  literarhistorische  Bedeutung  der  vorliegenden 
Ausgabe  der  Semiramis  des  Virues  in  Abrede  gestellt 
werden;  in  den  Coniedias  des  Juan  del  Eucina,  in  Lope 
de  Rueda,  in  der  Propaladia  des  Torres  Naharro,  in  den 
Comedias  de  quattro  poetas  Valencianos,  im  Norte  de  la 
poesia  espafiola  u.  s.  w.  sind  uns  hinlängliche  Muster  und 
Beispiele  des  spanischen  Nationaldramas,  wie  es  sich  vor 
Lope  de  Vega  entwickelte,  erhalten,  um  uns  ein  deutliches 
Bild  jener  Literaturepoche  zu  geben.  Die  Semiramis  des 
Virues  ist  nur  ein  Specimen  jener  Gattung  mehr,  und  ent- 
hält nichts,  was  unsere  Kenntnifs  in  dieser  Beziehung  ver- 
mehren oder  auch  nur  berichtigen  könnte,  womit  aber  die 
Verdieustlichkeit  der  vorliegenden  Ausgabe,  wenn  auch  nur 
in  dem  Sinne  einer  quantitativen,  nicht  qualitativen  Berei- 
cherung, einer  Zugänglichmachung  zu  einer  minder  bekann- 
ten, aber  keineswegs  unentbehrlichen  Quelle  des  Wissens, 
einer  Vermehrung  unserer  Büchersammlung  mit  einem 
Curiosum,  einer  literarischen  Seltenheit  und  dergl.  nicht 
bestritten  werden  soll. 

Wenn  nun  aber,  abgesehen  von  den  in  dem  Vorher- 
gehenden auf  ihr  rechtes  Maals  zurückgeführten  übertrie- 
benen Ansprüchen  des  Herausgebers,  wie  sich  dieselben  in 
seiner  Preface  zu  der  von  ihm  veranstalteten  Ausgabe  der 
Semiramis  des  Virues  kundgeben,  diese  letztere  selbst 
prüfend  ins  Auge  gefafst  wird,  so  erweist  sich  dieselbe 
im  Allgemeinen  allerdings  zum  Verständnifs  und  zur  Beur- 
theilung  des  Dichters  hinlänglich  brauchbar;  nichtsdesto- 
weniger leidet  sie  an  vielen  Gebrechen,  die  sich  aber  so- 
wohl aus  dem  schon  erwähnten  Staude  der  Vorbildung  und 
der  sonstigen  Verhältnisse  des  Herausgebers  als  auch  vor- 
züglich  aus  dem  Umstände  erklären,  dafs  diese  Ausgabe 
nicht  nach  der  Originalausgabe  der  Obras  tragicas  y  liricas 
del  capitan  Cristoval  de  Virues,  Madrid  1609,  selbst,  son- 


geht.  Hinsichtlich  der  zweiten  Behauptung  aber,  dafs  Semiramis  das  erste 
in  3  Akten  abgefafste  spanische  Stück  sei,  bat  bekanntlicli  schon  Moratiu 
nacligewiesen,  dafs  dieser  Vorzug,  wenn  es  einer  ist,  einem  im  J.  1553  ver- 
fafsten  Stücke  des  Francisco  de  Aveudano  zukomme,  obwohl  Andres  de  Ar- 
tieda,  Cervantes  und  Virues  ihn  für  sich  in  Anspruch  nehmen  (s.  Schack  I, 
S.   293). 


Viruds'  Loben  und  Werke.  143 

dern  nach  einer  von  dieser  Originalausgabe  genommenen 
Abschrift  der  Semiramis  besorgt  wurde.  Der  Herausge- 
ber drückt  sich  hierüber  so  aus:  „that  his  copy  was  a 
transcript  from  the  original  (and  only)  Edition  (of  1609) 
in  the  Escurial  Library,  and  not  the  original  itself", 
und  unterläfst  dabei  anzugeben,  ob  er  diese  Abschrift 
selbst  besorgt,  oder  auf  andere  Weise  in  den  Besitz  der- 
selben gekommen  sei.  Im  erstem  Falle  würde  er  wohlge- 
than  haben,  seiner  Arbeit  eine  genaue  Beschreibung  der 
seltenen  Orio;inalauso:abe  der  Werke  des  Virues  beizufü- 
gen;  in  jedem  Falle  aber  scheint  bei  der  Besorgung  der 
Abschrift,  wie  bei  dem  Abdrucke  derselben  nicht  mit  der 
nöthigen  Sorgfalt  verfahren  worden  zu  sein;  denn  das 
Büchlein  ist  trotz  der  von  dem  Verfasser  angedeuteten  Ver- 
besserungen der  Abschrift,  ja  vielleicht  in  Folge  derselben, 
ziemlich  reich  an  Fehlern,  die  nicht  immer  als  blofse  Druck- 
fehler angesehen  werden  können.  Ob  der  Herausgeber 
Recht  gethan,  die  eigenthümliche  Rechtschreibung  des  Vi- 
rues beizubehalten,  statt  sie  durch  jene  der  spanischen  Aka- 
demie zu  ersetzen,  soll  nicht  erörtert  werden;  es  möge  ge- 
nügen hier  die  Berichtigung  der  wichtigsten  jener  oben  er- 
wähnten Druckfehler  nach  den  Angaben  der  Originalaus- 
gabe zu  finden. 

Im  Prölogo  V.  10  u.  11  statt  La  lies  Ya. 
In  der  Jornada  primera: 

V.  136  statt  Vera  lies  vi~a,  d.  i.  vuestra. 

V.  241      -      escusarte  lies  escusarle. 

V.  242      -     dejasossiego  lies  desasosiego. 

V.  264      -     Harasse  lies  Harä  se. 

V.  566      -      Arminon  lies  anniho. 

V.  567      -     juntoi  lies  junto. 

V.  681  ist  i  am  Anfange  des  Verses  wegzulassen. 

V.  700  statt  al  lies  el. 
-     el  lies  le. 
In  der  Jornada  segunda: 

V.  61    statt  decidlos  lies  decildo. 

V.  78       -      acede  lies  ecede  (excede). 

V.  159     -      dsso  lies  eso. 


141  Freiherr  von  Miliidi 

V.  178  statt  pue  lies  que. 

V.  34(1      -      Ai  pecho  ignal,  Zelaho,  un  bivo  fuego 
lies  Ay  pecho  igncil! 

Zelabo. 

Vn  mvo  fuego. 
In  der  Jornada  tercera: 
V.  24    statt  par  lies  paz. 
V.  40       -      tiemple  lies  tiemble. 
V.  54       -     si  el  lies  fiel. 
V.  2G5     -     podran  lies  podrä. 
V.  305     -      cuadrollo  lies  cuadrallo. 
V.  428     -      <7"^ös  lies  gnstos. 
V.  630     -      /e  vantatido  lies  levantando. 
V.  661     -      quema  lies  queme. 
V.  690     -      ü  lies  /«  (siehe  Herod.  B.  I,  Cap.  179). 
Der  Urnstand,  dafs  Virues  den  Namen  des  Flusses  Is 
kennt,  der  meines  Wissens  nur  im  Herodot  vorkommt,  ist, 
wie   auch    Schack   andeutet,    ein    deutlicher   Beweis,    dal's 
Virues  uicht  nur  Diodor,  Aelian  und  Justin  kennt,  sondern 
auch   das   Geschichtswerk   des   Herodot   benutzt  hat;    das 
letztere  scheint  bei  dem  Herausgeber  wohl  kaum  der  Fall 
gewesen  zu  sein,  weil  er  sonst  gewifs  nicht  is  hätte  drucken 
lassen,  was  gar  keinen  Sinn  gibt. 


Im  Folgenden  ist  nun  unsere  Absicht,  eine  genaue 
Beschreibung  der  sehr  selten  gewordenen  Originalausgabe 
der  Werke  dieses  merkwürdigen  Dichters  und  eine  ein- 
gehendere Erwägung  ihres  Inhaltes,  besonders  der  lyrischen 
Gedichte,  und  der  Andeutungen  zu  geben,  die  diese  letztern 
in  Bezug  auf  die  Lebensgeschichte  ihres  Verfassers  ent- 
halten. 

Das  in  der  Wiener  Hofbibliothek  befindliche  Exem- 
plar der  Originalausgabe  der  Werke  des  Virues  ist  ein 
Band  in  klein  Octav  von  278  Blättern  oder  556  Seiten  und 
mit  Custoden  und  Signaturen  versehen.  Die  Foliirung  be- 
ginnt jedoch  erst  mit  der  Jornada  primera  der  Semiramis; 
der  vorhergehende  Druckbogen  entbehrt  der  Foliirung,  und 
enthält  Titel,  Aprovacioncs,  Vorrede,  Personen  und  Prolog 


Viriles'  Leben  und  Werke.  145 

der  Semiramis.  Der  Einband  ist  noch  der  ursprüngliche, 
und  ganz  gewii's  mit  der  Auflage  des  Buches  gleichzeitig; 
auf  dem  Rücken  des  Pergaraentumschlages  steht  die  ganze 
Länge  desselben  einnehmend  geschrieben:  Comedias  Valeu- 
cianas,  ein  deutlicher  Beweis,  dafs  schon  damals  den  Spa- 
niern die  Eintheilung  der  Vorläufer  Lope  de  Vega's  in  die 
Valencianer,  Sevillaner  und  Madrider  Schule  geläufig  war. 

Der  Titel  des  Buches  ist  folgender : 

Obras  I  tragicas  (  y  liricas  del  |  Capitan  Cris  |  toual 
de  Virues  |  Madrid  1609,  por  Alonso  Martin,  a  Costa  de 
Esteuan  Bogia,  mercader  de  libros. 

Das  nächste  Blatt  enthält  die  Tabla  de  comedias^  que 
en  este  libro  se  coi>tie7ien,  nämlich: 

1.  La  gran  Semiramis. 

2.  La  cruel  Casandra. 

3.  Atila  furioso. 

4.  La  infelice  Marcela. 

5.  Elisa  Dido. 

Unmittelbar  an  dieses  Verzeichnifs  schliefst  sich  jenes 
der  Druckfehler  (Erratas)  an. 

Aprovaciones  und  Licencias  sind  dem  Büchlein  drei 
vorgedruckt;  von  diesen  ist  die  erste  die  Aprovacion  dd" 
Mailand,  26.  Junius  1604,  unterzeichnet  Pedro  de  Buipa 
de  la  compaüia  de  Jesus,  mit  der  beigefügten  Licencia 
ebenfalls  dd" Mailand,  26.  Junius  1604,  unterzeichnet  Fr.  Au- 
gustin Galamini,  Inquisitor  von  Mailand,  dann  AI.  Bossius, 
Canon,  ordin.  Theol.  für  den  Cardinal  Erzbischof  von  Mai- 
land, und  mit  dem  fernem  Beisatze:  vidit  Saccus  pro  Ex- 
celent.  Senatu.  Mil. 

Nach  dem  Datum  dieser  Aprovacion  läge  eine  Mai- 
länder Ausgabe  der  Werke  des  Virues  vom  J.  1604  im 
Bereiche  der  Möglichkeit,  von  deren  Existenz  sich  jedoch 
bisher  noch  keine  Spur  ergeben  hat. 

Die  beiden  übrigen  Aprovacionen  sind  zu  Madrid  im 
J.  lü'u!^  ausgestellt;  die  eine  (Aprouacion  del  Ürdinario  de 
Madrid)  unterm  30.  Juni,  unterzeichnet:  El  Dotor  Cetina, 
die  andere  (Aprouacion  del  Padre  Presentado)  unterm  O.Juli, 
unterzeichnet:  El  Presentado  Fray  Juan  Bautista. 


14G  Fruilierr  von  MUnch 

Die  Suma  del  privilegio,  welches  sich  auf  10  Jahre 
erstreckt,  weiset  als  Ausstellungsort  des  letzteren  Lcrnia, 
und  als  Datum  den  26.  Juli  1008  aus. 

Die  Fe  de  Erratas  ist  zu  Madrid  unterm  26.  Januar 
1609  ausgestellt  und  unterzeichnet:  El  Licenciado  Murcia 
de  la  Llana. 

Die  Tasa  trägt  das  Datum  Madrid,  18.  Februar  1609, 
und  ist  von  Francisco  Martinez  unterfertigt. 

Diesen  Aktenstücken  folgt  die  Vorrede  des  Verfassers, 
hl  welcher  er  von  seinen  dramatischen  Arbeiten  angibt,  er 
habe  sie  in  seiner  Jugend  zu  seinem  Vergnügen  gemacht 
(hecbas  por  eutretenimiento  i  en  juventud),  gleichwohl  aber 
zwischen  seinen  ersten  4  Tragödien  und  der  letzten,  Dido 
unterscheidet,  indem  er  von  den  erstem  bemerkt,  er  habe 
sich  bemüht  in  denselben  die  Vorzüge  der  klassischen  Dich- 
tuncr  und  der  neuern  Kunst  zu  verbinden,  und  sie  auf  diese 
"Weise  den  Erfordernissen,  die  in  seiner  Zeit  an  ein  Theater- 
stück gestellt  würden,  anzupassen,  während  er  über  die 
letztere,  Dido,  sich  ausspricht,  sie  sei  mit  sorgfältiger  Mühe 
im  Stile  der  Griechen  und  Römer  geschrieben.  Er  be- 
schliefst die  Vorrede  mit  der  Bemerkung,  dafs  er  über- 
haupt sowohl  in  seinen  dramatischen  als  lyrischen  Werken 
immer  das  Nützliche  mit  dem  Angenehmen  zu  verbinden 
gestrebt  habe,  wie  er  dies  auch  in  seinem  epischen  Gedichte 
Monserrate  gethan. 

Der  Vorrede  folgt  die  Angabe  der  in  der  Semiramis 
handelnden  Personen,  hierauf  der  Prölogo  dieses  Stückes; 
die  auf  diesen  folgende,  der  Jornada  primera  der  Semiramis 
unmittelbar  vorhergehende  Seite  enthält  folgende  Bemer- 
kung: „La  ortografia,  que  lleva  este  libro,  se  puso  a  per- 
suasion  del  autor  del,  y  no  como  en  la  imprenta  se  usa." 

Was  nun  diese  eigenthümliche  Orthographie  des  Virues 
betrifft,  so  geht  dieselbe  offenbar  von  dem  Grundsatze  aus, 
es  solle  so  geschrieben  werden,  wie  gesprochen  wird;  sie 
stimmt  also  in  einigen  Fällen  mit  der  jetzigen  Rechtschrei- 
bung der  spanischen  Akademie  überein,  und  würde  noch 
öfter  mit  ihr  übereinstimmen,  wenn  Virues  bei  der  Durch- 
führung jenes   Priucipes    auf  die   Etymologie   der   Wörter 


Virucs'  Leben  und  Werke.  147 

und  die  Nothwendigkeit,  die  Stammsilben  unverändert,  oder 
doch  wenigstens  erkennbar  zu  erhalten,  einigermafsen  Rück- 
sicht genommen  hätte,  und  überhaupt  mit  mehr  Consequenz 
vorgegangen  wäre.  Dies  geschieht  aber  gar  nicht;  die 
Vertauschungen  der  in  Spanien  beinahe  gleichlautenden 
Consonanten  b  und  t?,  wie  bwir,  holando,  huelo  statt  vioir^ 
Dolando,  vuelo  kehren  regelmäfsig  wieder;  ebenso  wird 
einerseits  quando,  quäl  gebraucht,  während  doch  wieder 
andrerseits  cuanto  und  sogar  inico  statt  des  älteren  iniquo 
oder  des  modernen  inicuo  geschrieben  wird ;  und  nur  darin 
bleibt  Virues  beharrlich  sich  getreu,  dafs  er  i  für  das 
Bindewort  y  schreibt. 

Der  Inhalt  der  dramatischen  Werke  des  Virues,  die 
in  der  Originalausgabe  die  Blätter  1 — 204  umfassen,  ist 
durch  die  Analysen  Moratin's  und  Schack's  so  hinlänglich 
bekannt,  dals  es  einer  weitern  Erörterung  derselben  wohl 
nicht  bedarf  Um  so  wichtiger  erscheint  es  dagegen,  die 
in  den  übrigen  74  Blättern  des  Bandes  enthaltene  Samm- 
lung  seiner  lyrischen  Gedichte  ins  Auge  zu  fassen.  Sie 
besteht  aus  68  Sonetten,  6  Canzonen  und  15  andern  grö- 
fsern  und  kleinern  Gedichten,  Terzinen,  Octaven,  Roman- 
zen u.  s.  w.  ').  Alle  diese  leider  weder  chronologisch,  noch 
nach  irgend  einem  andern  System  geordneten  Gedichte  sind, 
wenn  auch  nicht  durch  hohen  poetischen  Werth  ausge- 
zeichnet, doch  einerseits  durch  vielfache  Aufklärungen  über 
den  Lebenslauf  ihres  Verfassers  interessant,  andrerseits  aber 
so  gut  als  unbekannt,  indem  sie  seit  ihrem  m-sprüng- 
lichen  Erscheinen  nicht  wieder  aufgelegt,  und  selbst  in 
den  verschiedenen  Sammelwerken  und  Anthologien  ent- 
weder gar  nicht  oder  nur  spärlich  berücksichtigt  wurden; 
Sedano's  Parnaso  espanol  enthält  z.  B.  nicht  ein  Gedicht 
des  Virues;  Don  Adolfo"  de  Castro  bringt  in  seinen  Poetas 
liricos  de  los  siglos  XVI  y  XVII  (Biblioteca  de  autores 
espaiioles,  Tom.  32  y  42)  nur  eines,  das  in  der  Floresta  de 


' )  Von  den  Sonetten  sind  zwei  in  italienischer  Sprache  abgefafst ;  das 
erste  führt  die  Ueberschrift :  Un  galun  cmhiö  el  siguiente  sonetto  al  Ccqiitun 
Virues  creyendo,  que  le  era  competidor ;  das  zweite  ist:  Respuesta  de  Viriii-s 
bezeichnet. 


148  Freiherr  von   Müneli 

varia  poesia,  1"  parte,  enthaltene  Sonett:  Digo  que  las  pa- 
redes  fian  oidos;  nur  der  fleifsige  Bühl  de  Faber  liefert  in 
seiner  Floresta  de  rimas  antiguas  castellanas,  3"  parte,  No. 
772  —  781,  10  Gedichte  des  Virues,  die,  vom  ästhetischen 
Standpunkt  betrachtet,  allerdings  zu  seinen  bessern  gehören, 
dagegen  die  Persönlichkeit  und  die  Lebensverhältnisse  des 
Dichters  nur  wenig  und  höchst  unbestimmt  herausstellen. 
Was  sich  aus  der  Sammlung  seiner  Gedichte  in  dieser 
Beziehung  ermitteln  läfst,  ist  Folgendes. 

Christoph  von  Virues  war  zu  Valencia  geboren;  er 
gedenkt  in  seinen  Gedichten  mehrmals  der  Ufer  des  Turia, 
und  nennt  ihn:  Querido  y  patrio  Turia.  Er  war  der  Sohn 
Alonso's  de  Virues,  eines  in  seiner  Zeit  sehr  hochgeschätz- 
ten Arztes,  der  sich  auch  durch  schriftstellerische  Arbeiten 
auszeichnete,  und  die  Vorliebe  für  Kunst  und  Wissenschaft 
auf  alle  seine  Kinder  vererbt  zu  haben  scheint;  denn  nicht 
nur  Christoph,  auch  dessen  Brüder  Hieronymus,  der  dem 
Berufe  seines  Vaters  folgte,  und  Franz,  der  sich  dem  geist- 
lichen Stande  widmete,  werden  von  den  Literarhistorikern 
nicht  nur  ihrer  gründlichen  Gelehrsamkeit  wegen  gerühmt, 
sondern  auch  wegen  der  von  ihnen  gelegenheitlich  abge- 
legten Proben  poetischer  Begabung  lobpreisend  hervorge- 
hoben; sogar  ihrer  Schwester  Geronima  Agostina  Benita 
wird  als  einer  gründlichen  Kennerin  der  lateinischen  Sprache 
beifällig  erwähnt. 

Wenn  es  richtig  ist,  dafs  Christoph  von  Virues,  wie 
die  Spanier  angeben,  um  das  Jahr  1550  geboren  ist,  so 
hat  er  sich  dem  Stande,  dem  er  fürs  Leben  angehören 
sollte,  nämlich  dem  Soldatenstande,  sehr  frühzeitig  gewid- 
met; denn  es  unterliegt  keinem  Zweifel,  dafs  Virues  wie 
Cervantes  auf  der  spanischen  Flotte  an  der  grofsen  See- 
schlacht von  Lepanto  (7.  October  1571)  Theil  genommen; 
und  wenn  auch  Ximeno  in  seinen  Escritores  Valencianos 
dieser  Thatsache  nicht  ausdrücklich  erwähnte,  so  müfste 
ein  Blick  auf  die  Egloga  de  la  hatalla  naval  in  der  Samm- 
lung der  Gedichte  des  Virues  jedes  Bedenken  darüber  be- 
heben. Dieses  Gedicht,  das  meines  Wissens  noch  nirgend 
näher  eingehend  beleuchtet  worden,  trägt  nämlich  so  deut- 


Vini(^s'  I.obon  und   W^rkc.  14^ 

lieh  das  Gepräge,  dafs  der  Verfasser  ein  Augenzeuge  der 
Begebenheit  gewesen,  dals  sich  niemand  der  Anerkennung 
dieser  Thatsache  entziehen  kann.  Um  so  mehr  ist  es  zu 
bedauern,  dafs  Don  Adolfo  de  Castro  in  seinen  Poetas 
bricos  de  los  siglos  XVI  y  XVII  (Bibliot.  de  autor.  espa- 
nol.  Tom.  32  y  42)  nicht  statt  vieler  verhältnifsmäfsig  bei 
weitem  werthloserer  Gedichte  diese  Egloga  aufgenommen, 
und  dadurch  dem  Geschichtsforscher  Gelegenheit  zur  Ver- 
gleichung  der  Schlachtschilderung  des  Virues  mit  dem  of- 
ficiellen  Berichte  Don  Juan's  de  Austria  an  Philipp  II.  ge- 
boten hat,  der  zu  Madrid  1847  von  dem  spanischen  Inge- 
nieur-Obersten Don  Jose  Aparici  in  der  Zeitschrift  Me- 
morial de  Ingenieros  veröffentlicht  wurde.  Auch  würde 
man  dann  von  der  stereotyp  gewordenen  Lobpreisung  der 
in  dem  4.  Gesänge  des  epischen  Gedichtes  des  Virues,  El 
Mowserrafe  enthaltenen,  in  10  bis  12  0ctaveu  zusammenge- 
drängten, höchst  flüchtigen  Schilderung  der  Schlacht  von 
Lepanto  zurückkommen,  und  sich  dafür  an  das  viel  farbigere, 
lebensfrische  und  detaillirte  Gemälde  halten,  das  in  dieser 
Egloga  in  mehr  als  900  Versen  entrollt  wird. 

Virues  scheint  auch  in  den  nächstfolgenden  Jahren 
an  den  Unternehmungen  Don  Juan's  de  Austria  im  Mit- 
telmeer  Theil  genommen  zu  haben;  darauf  scheint  wenig- 
stens das  unmittelbar  auf  die  Egloga  folgende  Sonett  De 
la  Jornada  de  NaDarino  hinzudeuten.  Es  bezieht  sich,  mit 
Hinblick  auf  den  im  vorhergehenden  Jahre  um  dieselbe 
Zeit  errungenen  Sieg  bei  Lepanto,  auf  die  im  October  1572 
stattgehabte  erfolglose  Expedition  gegen  Navarino  (s.  Thuani 
bist.  temp.  sui,  libr.  54,  cap.  24;  Vanderhammen,  D.  Juan 
de  Austria,  libr.  4;  Cabrera,  Felipe  II,  lib.  10,  cap.  5)  und 
folgt  hier  als  eine  Probe  der  Kriegsbulletinpoesie  unsres 
tapfern  Hauptmanns: 

Escaramiizas,  sitio,  bateria, 

Maquiuas  y  otras  graudcs  diligencias 

Ha  avido  en  Navarino  con  difereiicias. 

Que  en  varios  pechos  vario  tiempo  cria. 
A  puuto  estar  de  verse  otro  gran  dia, 

Como  el  de  antaTio,  j  en  sus  apariencias 

Mayor,  si  hnviera  las  correspondencias, 

Que  el  enemigo  bravo  prometia, 


150  FroiliciT  von  Müiich 

No  faltö  por  el  de  Austria  valcroso 
Ni  por  alguno  del  cristiano  bando; 
El  Turco  retirosc  tcmcroso: 

En  cuya  fe  el  Bazou  valicute,  osando 
Una  galcra  acometio  furioso, 
Y  reiulida  la  trajo  remolcaudo. 
Auch  dem  siegreichen  Zuge  Don  Juan's  de  Austria  ge- 
wen  Tunis,  der  im  October  1573  stattfond  (s.  Thuani  bist, 
temp.  sui,  libr.  55,  cap.  2;    Vanderhammen,  Don  Juan  de 
Austria,  libr.  4;  Cabrera,  Felipe  II,  libr.  10,  cap.  11)  hat 
Virues  ohne  Zweifel  beigewohnt;  dafür  zeugt  das  an  Don 
Juan  Hurtado  de  Guevara  gerichtete  Sonett:  De  lajornada 
de  Tunez.    Allein  von  diesem  Zeitpunkte  an  tritt  eine  grofse 
Lücke    in   den    Andeutungen   über  Virues'  Lebenslauf  ein; 
wir  können   aus   dem  lohalte   seiner  Gedichte  nur  im  All- 
ofemeinen   entnehmen,    dafs   er  vom   Jahre  1573   ab  nicht 
mehr  auf  der  Flotte,    sondern  zum  Landdienste  verwendet 
wurde,  und  zwar,  wie  es  scheint,  ausschliefslich  in  Italien; 
er   erwähnt  als  Orte  seines  Aufenthaltes  Barletta,  Tarent, 
Brindisi,  Neapel,  Mailand;  nach  der  Romanze: 
Donde  comieuza  la  Abruza 
y  se  acaba  la  Romauia 
con  mil  levantadas  sierras 
eternameute  nevadas, 
en  la  mas  fria  de  todas 
el  triste  Criseo  estaba 
del  fiero  Marte  traido 
entre  su  aspereza  tanta 
zu  schliefsen,  scheint  er  sogar  einmal  in  den  Abruzzen  sein 
Standquartier    gehabt   zu   haben.      Gleichwohl   dürfte   ihm 
von    seinen  verschiedenen  Garnisonen  Mailand   am  wenifr- 
sten  behagt  haben;  wenigstens  ist  die  Schilderung  des  dor- 
tigen Treibens,    wie   sie   das  folgende   Sonett  gibt,    keine 
sehr  schmeichelhafte : 

<,Qne  pensais,  que  es  Milan?  ^Pensais  de  veras 
Qne  cual  es  el  ruido  son  sus  nuezes? 
No  lo  pensais,  qiie  menos  es  mil  vezes 
De  lo  que  os  dan  ä  ver  vanas  quiincras. 

Immensa  confusiou  de  gentes  fieras 
Livianas,  arrogantes  y  soezes. 
Sin  hacersc  justicia,  mil  jiiezes, 
Mil,  sin  una  verdad,  lenguas  parleras. 


Virnc^s'  Leben  uml  Werke.  151 

Martc  y  Mercurio  en  tratos  j  tumultos 
Son  cabezas  aqni,  pero  Epicuro 
Es  desta  Babilonia  el  cuerpo  y  alraa; 

Y  asi  para  atrocisimos  insultos 

Es  bosque  a  fieras  horridas  seguro, 

Es  mar,  que  no  conoce  jamas  calma. 
Virues  scheint,  vorausgesetzt  dafs  die  Angaben  Mo- 
ratin's  bezüglich  des  Erscheinens  seiner  dramatischen  Werke 
auf  glaubwürdigen  Zeugnissen  beruhen,  die  Mufse  des  Gar- 
nisonlebens für  die  Ausbildung  seines  poetischen  Talentes 
benutzt  zu  haben;  denn  im  Jahre  1579  erschienen  Semiramis 
und  Cassandra,  im  Jahre  1580  Atila,  im  Jahre  1581  Mar- 
cela  und  Dido,  und  diesen  dramatischen  Werken  liefs  er 
sein  Legendenepos  „El  Monserrate"  folgen,  welches  zum 
ersten  Male  zu  Madrid  1588  —  nicht  1587,  wie  Ximeno  in 
seinen  Escritores  Valeticianos  fälschlich  angibt  —  und  zwar 
gedruckt  von  Querino  Gerardo  und  dem  Prinzen  von  Astu- 
rien,  dem  nachherigen  König  Philipp  III.,  gewidmet,  er- 
schien ;  die  zweite  Madrider  Ausgabe  dieses  Werkes,  eben- 
falls von  Querino  Gerardo  gedruckt,  folgte  1601,  die  dritte, 
von  Alonso  Martin  gedruckt  und  den  König  Philipp  III. 
gewidmet,  1 609  —  Notizen,  die  der  Einleitung  der  vierten, 
1805  erschienenen  Madrider  Ausgabe  des  Monserrate  ent- 
nommen sind. 

Wie  diese  Thatsachen  den  Weg  des  Dichters  feststellen, 
so  gewähren  uns  einige  seiner  Gedichte,  die  freilich  aus 
viel  späterer  Zeit  herrühren,  einige  Andeutungen  über  den 
ferneren  Lebenslauf  des  Soldaten.  Der  Zeitfolge  nach  ist 
hier  zunächst  nachfolgendes  Sonett  zu  erwägen: 

Con  bandera  tendida  la  Campana, 

Nombrandose  Rey  della,  Xarra  corre, 
Xarra  ladroD,  que  se  avergüenza  y  corre 
D'estar  sujeto  a  la  nacion  de  Espana. 

Con  dos  mil  el  rebelde  se  acompaua, 

A  cavallo  los  mas,  y  le  socorre 

Abruza,  donde  casa  no  hay,  ni  torre, 

Que  no  le  acoja  con  caricia  estrana. 
Ponzonoso  animal  asi  en  el  seno 

Acoje  alguno,  y  el  le  da  la  muerte, 

Que  merecida  es  justo  que  se  Harne. 


152  Froilicrr  von  Münch 

De  cspaiito  y  miedo  tiivo  el  rcino  Ueno, 

A  jninto  estuvo  de  trocar  su  suerte; 

Sangre  sacöme  esta  canalla  infame. 
Aus  Gianiione,  istor.  del  regno  di  Napoli,  Hbr.  34, 
cap.  5  ist  7A\  entnehmen,  dafs  Virucs  hier,  den  Namen  in 
Xarrn  hispanisirend,  von  Marco  Sciarra,  dem  berüchtigten 
Banditen  spricht,  der  unter  den  Päpsten  Gregor  XIIL, 
Sixtus  V.  und  Clemens  VIII.  mit  seinen  Raubgenossen  ei- 
nen Theil  der  Romagna  und  Campanien  überschwemmte, 
sich  König  des  letzteren  Landstriches  nannte  und  sowohl 
der  päpstlichen  Regierung,  als  der  Macht  der  spanischen 
Vicekönige  Neapels  durch  Jahre  den  hartnäckigsten  und 
erfolgreichsten  Widerstand  leistete.  Giannone  berichtet  von 
zweien  unter  dem  Vicekönige,  Don  Juan  de  Züniga,  Grafen 
von  Miranda,  gegen  Marco  Sciarra  unternommenen  Expe- 
ditionen, einer  im  Jahre  1590  von  Don  Carlo  Spinelli  ge- 
leiteten und  erfolglos  gebliebenen,  und  einem  zweiten  im 
Jahre  1592  von  den  Spaniern  unter  dem  Oberbefehl  des 
Don  Adriano  Acquaviva,  Grafen  von  Conversano,  ausge- 
führten, und  von  Clemens  VIII.  durch  eine  Truppenab- 
theilung  unter  Giaufrancesco  Aldobrandini  unterstützten 
Streifzug,  der  die  Zersprengung  des  Raubgesindels  und 
später  auch  die  Ermordung  Sciarra's  durch  einen  seiner 
Genossen,  Namens  Battistello,  zur  Folge  hatte.  Ob  das 
vorliegende  Sonett,  das  eine  Verwundung  des  Virues  durch 
Sciarra  selbst  oder  einen  seiner  Schaaren  berichtet,  sich  auf 
die  erste  oder  zweite  Expedition  beziehe,  ist  zweifelhaft; 
nach  der  Haltung  des  ganzen  Gedichts  zu  schliefsen,  das 
den  endlichen  Untergang  Sciarra's  auf  keine  Weise  auch 
nur  andeutet,  dürfte  es  sich  auf  die  erste  verunglückte  Ex- 
pedition beziehen  und  daher  dem  Jahre   1590  angehören. 

Im  Jahre  1602  erschien  zu  Mailand  bei  Gratiado  Fe- 
rioli  eine  neue,  von  dem  Dichter  vielfach  gefeilte  und  ver- 
besserte Ausgabe  des  Monserrate  unter  dem  Titel  El  Mon- 
serrate  segundo^  ein  Umstand,  der  zu  der  Annahme  zu  be- 
rechtigen scheint,  dafs  Virues  sich  damals  zu  Mailand  auf- 
gehalten habe,  wenn  nicht  das  hier  folgende  Sonett,  das 
auf  Brindisi  hinweiset,  diese  Vermuthung  wieder  bezwei- 
feln liefse.     Es  lautet: 


Virucs'  Leben   und   Werke.  153 

A    Brindis  con  la  armatla  viciie  ufano 
El  geueral  Cigala,  coii  intento 
De  executar  a(|uel  furor  violouto, 
Que  eu  Rijoles  nioströ  sii  inicua  iiiano. 

Pcro  fue  Sil  infernal  disinio  vaiio, 

Que  diöuos  el  favor  del  cielo  aliento, 
Coa  que  en  miedo  trocö  e!  atrevimiento 
De  emprender  lo  que  tuvo  por  muy  llauo. 

;0  Cigala!   6 que  emprendes?  de  que  tratas? 
Tan  fieras  y  inhumanas  ambiciones 
Te  ofuscan  tanto  el  seso  y  la  prudencia, 

Que  despues  '  )  con  obras  tan  ingratas 
De  tu  inadre  las  santas  oraciones, 
Y  de  la  madre  Roma  la  obediencia. 

Der  hier  erwähnte  General  Cigala  ist  der  bekannte 
Renegat,  Scipio  Cigala,  der  mit  seinem  Vater  in  türkische 
Gefangenschaft  gerathen  zum  Islam  übertrat,  sich  zu  ho- 
hen Kriegsämtern  emporschwang  und  unter  dem  Namen 
Sinan  Pascha  der  Schrecken  seines  Heimathlandes  Italien 
wurde,  das  er,  vorzüghch  Neapel,  mehr  als  einmal  mit 
verheerenden  Landungen  heimsuchte.  Die  von  Virues  er- 
wähnte Landung  zu  ßijoles  in  Calabrien  fand  im  Jahre 
1594  statt;  einer  zweiten  erwähnt  die  Geschichte,  die  im 
Jahre  1599  bei  dem  Vorgebirge  Stilo,  ebenfalls  in  Cala- 
brien, versucht  wurde,  und  endlich  einer  dritten  im  Jahre 
1602  bei  Rheggio,  die  noch  verheerender  als  die  beiden 
andern  nach  dem  Zeugnisse  de  Thou's  (bist.  temp.  sui,  llbr. 
127,  cap.  14;  vgl.  Giannone,  istor.  d.  regn.  di  Napoli,  libr. 
35,  cap.  1)  sich  noch  dadurch  auszeichnete,  dafs  dem  Re- 
negaten bei  dieser  Gelegenheit  seine  Mutter  und  seine  Brü- 
der entgegentraten  und  ihn,  obgleich  fruchtlos  flehend,  zur 
Rückkehr  in  den  Schoofs  seiner  Famihe  und  der  Kirche 
aufforderten.  Bei  der  deutlichen  Anspielung,  die  das  vor- 
stehende Sonett  auf  diesen  letztem  Umstand  enthält,  dürfte 
es  auf  diese  dritte  Landung  zu  beziehen  sein;  zugleich 
scheint  es  nicht  minder  deutlich  auf  die  persönliche  Bethei- 
ligung des  Dichters  bei  dem  Widerstände  hinzuweisen,  der 


*  )   Wohl   verdruckt   statt  despojos   oder  desjmeyas. 
IL      2.  11 


154  Froilicrr  von   Miinoh 

(lern  Renegaten  ^u  Brindisi  entgegengesetzt  wurde.  Da 
diese  Kämpfe  jedoch  erst  im  September  1602  stattfanden, 
so  bleibt  es  noch  immer  möglich,  dafs  Virues  seine  Aus- 
gabe des  Monserratc  schon  früher  in  Mailand  besorgt  habe, 
wenn  sie  nicht,  was  jedoch  minder  wahrscheinlich,  in  sei- 
ner Abwesenheit  erschien. 

Im  Jahre  1604  wurden  dem  Statthalter  in  den  spa- 
nischen Niederlanden,  Erzherzog  Albrecht,  dem  Bruder  der 
Kaiser  Rudolph  IL  und  Mathias,  dem  Gemahl  der  Toch- 
ter Philipp  IL  und  Elisabeths  von  Valois,  der  Infantin  Isa- 
bella Clara  Eugenia,  von  Mailand  aus  zweimal  nach  einan- 
der spanische  Truppen  zugesendet,  um  bei  der  Belagerung 
von  Ostende  verwendet  zu  werden.  Virues  gehörte  beide 
Male  zu  den  Ilauptleuten,  die  befehligt  wurden,  die  Trup- 
pen durch  die  Schweiz  und  Deutschland  nach  Lothringen 
zu  führen  und  sie  dort  den  Bevollmächtigten  des  Erzher- 
zogs zu  übergeben.  Er  beschreibt  in  einer  Mailand  den 
17.  Juni  1605  datirten  mid  an  seinen  Bruder  Geronimo  de 
Virues  gerichteten  Epistel  umständlich  und  in  frischer  Le- 
bendigkeit sowohl  den  Weg,  den  er  genommen,  als  die 
Reize  und  Gefiihren  der  Reise.  Bohl  de  Faber  hat  diese 
Epistel,  die  von  Ticknor  mit  Recht  als  einer  der  ersten 
erfolp-reichen  Versuche  der  Spanier  in  beschreibender  Poe- 
sie hervorgehoben  wird,  in  seiner  Floresta  de  rimas  anti- 
guas  castellanas,  3.  parte  No.  772  aufgenommen,  aber  gibt 
sie,  wie  es  ihm  für  seine  Zwecke  angemessen  schien,  mit 
vielfachen  Aenderungen  und  Kürzungen.  Was  die  Aende- 
runo-en  betrifft,  so  geht  er  bei  denselben  oft  etwas  will- 
kürlich vor.  So  z.B.  ist  kein  Grund  abzusehen,  warum 
er  die  Stelle: 

de  los  cuales  resultan  mil  raiuas 

in: 

de  los  cuales  re&iiltan  las  lavinas, 

umgestaltet,  wo  der  Dichter  doch  sichtlich-  in  diesem  und 
den  beiden  folgenden  Versen: 

en  que  viil  pasageros,  sepultados 

antes  que  muertos,  cn  mit  partes  quedaii, 


ViriK^s'  Leben  und  Werke.  155 

auf  das  dreimal  sich  wiederholende  mil  Accent  legt.  Ge- 
gen die  Berichtigung  der  von  Viriies  hispauisirten  Orts- 
namen wie  Cotaldo,  Locera,  Artolfo,  Rus  und  Balsuhet 
statt  Gotardo,  Lucerna,  Altorfo,  Reus  und  Waldshut  ist 
im  Allgemeinen  nichts  zu  erinnern;  nur  bei  einer  dieser 
Namensänderungen  ergibt  sich  ein  Bedenken.  Bohl  schreibt 
nämlich: 

bajando  fuimos  por  Ursera  y  Vasa, 

wo  Virues  sich  ausdrückt: 

bajando  fiiimos  por  Ursera  y  prado. 
Nun  gibt  es  allerdings  in  jenem  Thale  eine  Ortschaft,  die 
Wasen  heifst;  allein  dieselbe  liegt  viel  weiter  gegen  den 
Vierwaldstätter-See  hinauf,  während  ganz  nahe  am  Fufse 
des  Berges  sich  Andermatt  befindet,  was  viel  natürlicher 
von  Virues  in  prado  umgewandelt  werden  konnte,  als  das 
viel  entferntere  Wasen.  Was  Feit  betrijQPt,  von  dem  Bohl 
de  Faber  in  seinen  Anmerkungen  behauptet,  dafs  keine 
Karte  diesen  Ort  nachweise,  so  ist  es  richtig,  dafs  es  in 
den  Karten  heut  zu  Tage,  wo  die  romanische  Sprache  in 
den  südlichen  Abhängen  der  Alpen  überall  die  alten  ger- 
manischen Bezeichnungen  verdrängt,  nicht  mehr  vorkömmt; 
dagegen  ist  Faido  in  der  Nähe  des  Berges  Dazio  auf  allen 
Karten  zu  finden.  Wichtiger  als  diese  Aenderuncren  er- 
scheinen  die  Weglassungen  und  Kürzungen,  die  Bohl  de 
Faber  vorzunehmen  sich  erlaubte.  Als  die  bedeutendste 
derselben  mufs  jene  bezeichnet  werden,  die  sich  bei  dem 
Verse  : 

por  plata  que  derramen  a  punados, 

ergibt,  von  dem  Bohl  sogleich  auf  den  Vers: 
de  la  ciudad  de  Altorfo  al  flu  en  barcas 
übergeht,  und  eine  Parenthese  des  Dichters  von  31  Versen 
überspringt,  in  der  dieser  als  merkwürdigen  Zufall  angibt, 
dafs  er  eben  jenen  Vers: 

per  plata  que  derramen  ä  punados 
niederschreibend,  also  gerade  nachdem  er  geschildert,  wel- 
chen Leiden    der  Reisende   ausgesetzt   sei,    der   die  Alpen 
zur  Winterzeit   überschreite,    den   Auftrag    erhalten    habe, 
neuerdings  3000  Mann  spanischer  Truppen  nach  Lothringen 

11* 


J56  FroiliciT  von  Müiiofi 

ZU  fühi'cu  und  diese  Reise  sogleich  in  der  strengsten  Jah- 
reszeit anzutreten,  inid  dafs  er  also  selbst  die  Schrecken 
einer  solchen  Winterreise  habe  erleben  müssen;  worauf  er 
in  Kürze  der  Gefahren  erwähnend,  die  er,  die  Avantgarde 
führend,  bei  diesem  Zuge  der  eilf  Kolonnen  (onze  tropas) 
durch  die  Alpen  bestunden,  zur  Beschreibung  seiner  ersten 
Fahrt  zurückkehrt.  Diese  Auslassung  ist  darum  nicht  un- 
wichtig, weil  die  von  Bohl  auf  diese  Weise  gekürzte  Epi- 
stel nur  Eine  Reise  constatirt,  während  deren  zwei  statt- 
gefunden haben,  die  eine  in  den  Monaten  August  und  Sep- 
tember 1604,  die  andere  im  Winter  1604  auf  1605.  Ueber 
die  Zeit,  in  der  die  erste  Reise  vorgenommen  wurde,  be- 
lehrt uns  nämlich  der  Dichter  selbst  durch  die  Verse: 

—  —  —   fiiimos  en  Brcmgartcn,  tlia 
de  la  sagraila  Vivgen,  de  Setionil)re, 
(que  (a)  Don  Pedro  Ferrer  y  a  nii  valiönos 
aqui  en  un  grau  peligro,  basta)  —  — 

Hier  ist  deutlich  der  8.  September,  an  dem  die  Kirche 
das  Fest  Maria  Geburt  feiert,  und  zwar  des  Jahres  1604 
bezeichnet;  denn  da  der  Dichter  uns  erzählt,  dafs  er  un- 
mittelbar nach  dieser  ersten  Reise  eine  zweite  im  streng- 
sten Winter  habe  unternehmen  müssen,  und  da  er  seine 
Epistel  vom  17.  Juni  1605  datirt,  so  mufs  jener  Septem- 
ber, in  dem  er  die  erste  Reise  macht,  dem  Jahre  1604 
angehören. 

Bohl  de  Faber  hat  die  eben  angeführten  Verse,  viel- 
leicht um  über  Don  Pedro  Ferrer,  und  die  von  Virues  mit 
demselben  bestandene  Gefahr  keine  Auskunft  geben  zu  dür- 
fen, folgendermafsen  gekürzt: 

—  —  —  fuimos  a  Bremgarten,  dia 
de  la  sagrada  Virgen,  de  Seticmbre 
y  desde  alli  a  Baden  nos  pasamos. 

In  dieser  Beziehung  ergibt  sich  nun  unmittelbar  aus  folgen- 
dem Sonett  AI  capitan  Don  Pedro  Ferrer  mit  ziemlicher 
Gewifsheit,  dafs  dieser  letztere  einer  der  Hauptleute  gewe- 
sen, die  mit  Virues  den  Zug  der  Spanier  über  die  Alpen 
leiteten;  was  aber  die  von  beiden  am  Festtage  Maria  durch 
die  Anrufung  derselben  glücklich  überstandene  Gefahr  be- 


Virues'  Leben  und  Werke.  157 

trifft,  so  läfst  sich  dieselbe  nicht  näher  bestimmen.  Der 
Dichter  drückt  sich  darüber  so  aus: 

Del  insolcute  barbaro  la  fiiria 
Clara  nie  es  h  los  ojos  y  notoria, 
Como  cuaiido  por  ambos  fue  esperada. 

Y  el  puato  del  peligro  de  la  injuria 
Estoy  mirando,  todo  vuelto  en  gloria 
De  quieu  eu  su  grau  dia  fue  invocada. 

Noch  eine  dritte  Stelle  hat  Bohl  de  Faber  in  jener  mehr 
erwähnten  Epistel  wegzulassen  sich  erlaubt;  er  begleitet 
nämlich  den  Dichter  nur  bis  zur  ercinia  selca^  und  bringt 
dann,  ohne  ihm  bis  ans  Ziel  seiner  Reise  zu  folgen,  gleich 
die  Schilderuno-  der  Rückkehr.  Sollte  ihn  die  doch  eben 
nicht  sehr  bedeutende  Schwierigkeit  der  Wiederherstellung 
der  von  Virues  hispanisirten  Ortsnamen  dazu  bestimmt 
haben?  Die  weggelassene  Stelle  lautet: 

aquella  tan  famosa  Irsinia  selva, 

la  cual  dura  trcs  tapas,  dos  de  aldeas, 

la  tercera  es  de  Estaufein  (Staufen),  villa  grande, 

desde  la  cual  hasta  Plodesfein  {Blodehheim)  pasase 

segonda  vez  el  Rin,  pero  tan  grande, 

que  bien  un  ora  tardase  a  pasarse;. 

aRulisgein  I  D  ;■  7   •      )  de  alli,  y  4  Mosch  (Moss),  postrera 

tapa  desta  provincia,  despues  vasc, 

de  donde  ä  Rus  {La  lioche)^  village  de  Loreua, 

de  nuestra  commision  ultima  tapa, 

donde  los  commisarios,  que  de  Flandes 

embiö  el  Archiduque,  recibiendo 

la  gente  ä  Tan  (T/tan)  volvimonos  nosotros, 

(Tau  de  la  casa  de  Austria  ihistre  villa) 

desde  donde  a  Milan  por  Basilca, 

por  ser  mas  corto  y  escusar  el  paso 

de  la  selva  y  del  Rin,  hasta  Locera, 

y  desde  alli  se  vuelve  por  el  misnio 

Camino  de  Suizos,  de  Suizos 

fieros,  interesados  y  arrogantes  u.  s.  w. 

Unmittelbar  nach  den  hier  erwähnten  Alpenzügen  hat  Vi- 
rues auf  der  spanischen  Flotte  an  der  Expedition  Theil 
genommen,  die  unter  der  Führung  Don  Alvaro's  de  Bazan, 
Marques  de  Santa  Cruz,    im  August  1606  gegen  Durazzo 


158  Fic'ihurr  von  Müiicli 

in  Albanien  und  Mabonieta  bei  Tunis  stattfand  (s.  Tbuani 
bist.  temp.  sui,  libr.  136,  cap.  9).  Den  Beweis  dafür  liefern 
zwei  der  Epistel  an  Geronimo  de  Virucs  unmittelbar  nach- 
folgende Sonette,  deren  erstes  beginnt: 

Flaco  y  causado  del  camiuo  largo 

De  Lombardia,  de  Alpes  y  Alemaua, 
Puestome  habiendo  eu  la  aspera  nioatana 
Muerte  mas  de  iina  vez  ea  trance  amargo, 

No  ineuos  que  ä  Levante  el  paso  alargo 
Ilasta  la  mar,  que  la  gran  Bisaucio  bana, 
En  la  arniada  honrosisima  de  Espaüa 
Que  al  buen  Marques  de  Bazau  lleva  a  su  cargo. 

Dafs  der  Erfolg  der  Expedition  im  Ganzen  ein  unbedeu- 
tender und  unfruchtbarer  gewesen,  wird  in  den  letzten  Ver- 
sen des  zweiten  Sonetts  mit  diesen  Worten  angedeutet: 

iAy  esperanzas  de  los  honibres  vanas! 
Este  parto  esperabamos  gozosos, 
Y  fue  Uli  raton  el  parto  de  estos  montes. 

Im  Jahre  1609  erschienen  zu  Madrid,  wie  schon  ausführ- 
lich berichtet  worden,  die  Obras  tragicas  und  liricas  des 
tapfern  Hauptmanns  von  Virues,  höchst  wahrscheinlich 
während  er,  sei  es  'nun  vorübergehend  oder  bleibend  ge- 
wesen, sich  selbst  in  dieser  Stadt  aufhielt;  dafür  spricht 
entschieden  der  Umstand,  dafs  in  der  Ausgabe  dieser  sei- 
ner Werke  seine  eigenthümliche  Orthographie  beibehalten 
wurde,  was  bei  dem  damaligen  Zustande  des  spanischen 
Buchhandels  gewifs  nur  durch  das  persönliche  Einschreiten 
und  Ueberwachen  des  Verfassers  durchzusetzen  war. 

Hier  enden  die  spärlichen  Umrisse,  die  sich  zur  Le- 
beusgeschichte  des  Hauptmanns  von  Virues  aus  seinen 
eigenen  Werken  ergeben;  um  die  Zeit,  den  Ort  und  die 
Art  seines  Todes  bestimmen  zu  können,  lieges  keine  An- 
haltspunkte vor.  Dafs  keiner  seiner  Zeitgenossen  dieser 
Daten  auf  irgend  eine  Weise  gedenkt,  ist  um  so  auffal- 
lender und  unverdienter,  als  Virues  selbst  nicht  nur  allen 
ihm  näher  stehenden  Personen  und  Verhältnissen,  sondern 
überhaupt  allen  wichtigen  Begebenheiten  seiner  Zeit  ein 
sehr   treues  Angedenken  bewahrte  und  sie  mehr  oder  we- 


Virues'  Leben  und  Werke.  159 

niger  poetisch  verherrlichte.  So  findet  sich  unter  seinen 
Gedicliteu  bei  Gelegenheit  des  Todes  seines  Feldherrn,  Don 
Juan  de  Austria,  f  7.  October  1578,  nebst  einem  Sonett 
eine  Canzone  an  den  Grofsinquisitor,  Don  Geronimo  Man- 
rique  de  Lara,  Bischof  von  Avila,  als  denjenigen  gerichtet, 
der  den  Tod  jenes  siegreichen  Kämpfers  gegen  die  Feinde 
des  christlichen  Glaubens  am  schmerzlichsten  empfinden 
müfste;  ferner  ein  Sonett  auf  den  Tod  der  Königin  Anna, 
f  26.  October  1580,-  ein  Sonett  aus  Anlafs  des  Erschei- 
nens der  Geschichte  des  Königs  Don  Jaime  von  Aragon, 
das  er  an  den  Prinzen  von  Asturien  ' )  mit  dem  Wunsche 
richtet,  dafs  er  seinem  grofsen  Vater  nachgerathend  seiner 
Zeit  einen  ebenso  würdigen  Geschichtschreiber  seiner  Tha- 
ten  finden  möge,  als  es  Miedes  dem  König  Don  Jaime 
gewesen;  diesem  Gedicht  schliefst  sich  eine  Canzone  an 
Philipp  II.  und  ein  Sonett  mit  dem  Titel:  A  la  Inglesa, 
an  die  Königin  Elisabeth  von  England  an,  beide  wahr- 
scheinlich zur  Zeit  der  Ausrüstunsj  der  grofsen  Armada 
1587 — 1588  geschrieben,  obwohl  dies  nicht  mit  Gewifsheit 
behauptet  werden  kann;  endlich  ein  Sonett  auf  den  Tod 
Philipp  IL,  -j-  13.  Sept.  1598,  und  eine  Grabschrift  für 
denselben  nebst  mehreren  andern  Gedichten  an  Zeitgenos- 
sen,  Angehörige  und  Freunde. 

Von  allen  diesen  Gedichten  folgt  hier  blos  das  Sonett 
auf  den  Tod  der  Köniorin  Anna  und  zwar  wegen  seiner 
seltsamen  Auffiissung  als  Dialog  zwischen  der  Königin,  dem 
König  und  dem  Tod: 

En  la  muerte  de  la  Reina,  qne  fue  de  parto. 

Muerte.  ; Reina  de  Espana!  Anna.  öQui^-a  me  Uama?  Muerte.  Aleita, 
La  muerte  soy;  ven!  Anna.  tDönde?  Muerte.  [AI  cielol  Anna  ;  Ay,mueite! 
Muerte.  i-De  que   te  espantas?    Anna.  ;De  mirarte!    Muerte.  iAdvierte, 
Que  soy  tu  bien!     Anna.  ^Porque?  Muerte.    ;La  gloria  es  cierta! 


^ )  Da  Miedes'  Geschichte  pes  Königs  Don  Jaime  von  Aragon  in  spa- 
nischer Sprache  zwar  erst  1584,  in  lateinischer  aber  schon  1582  zu  Valencia 
erschien,  so  bleibt  es  zweifelhaft,  ob  der  Prinz  von  Astiu-ien,  an  den  Virues 
dieses  Sonett  richtete,  der  Infant  Don  Diego,  der  erst  am  21.  November 
1582  starb,  oder  der  am  14.  April  1578  gebome  Infant,  uacliherige  König 
Philipp  III.  gewesen;  die  Wahrscheinlichlieit  spricht  für  das  letztere. 


IGO  FroilieiT  von  Äliinclt 

Anna.  \Temo\  Muerle.  j  Notemas!  .J//««.  No  es  posiblc!  Muerle.  \AhicTtA 
La  porta!     Anna.  i,Cudl  es?     Muerte.  jMi  trago  fuerte! 
Anna.  ;.Consuelo  es  esc?     Muerte.  \Y  ventnrosa  suerte! 
Anna.  iEn  Dios  espero!      Muerte.  ;Esa  espcranza  acicrta! 

Anna.  iA  Dios,  dulce  Felipe!    Felipe.  iAy,  ml  querida! 

i,Düiide  vais,  y  co»  qniou?     Muerte.  iConmigo  al  ciclo! 

Felipe.  ;Espcra,  muerte!     Muerte.   iNo  liay  lugar!     Anna.  iYa  partol 

Felipe.  ijYa  te  vas,  Auua  mia?    Anna.  iSi!    Muerte.  iYa  es  ida! 
Felipe.  iLievame  ä  mi  tambicii!     Muerte.  ;No  es  ora;  el  suclo 
Te  ha  menestcr!     Felipe.  iO  muerte,  o  vida,  o  parto! 

Das  Sonett  enthält,  wie  sein  Inhalt  zeigt,  keine  Anspielung 
auf  die  von  Zuniga,  Anales  de  Sevilla,  libr.  15,  ano  de 
1580,  erzählte  Sage,  dals  die  Königin  Anna,  die  Tochter 
Kaiser  Maximilians  II.,  während  einer  schweren  Krankheit 
Philipp  II.  zu  Badajoz  den  Himmel  mit  Bitten  bestürmt 
habe,  das  für  Kirche  und  Staat  so  wichtige  Leben  des 
Königs  zu  schonen,  und  dafür  das  ihre  zum  Opfer  zu  neh- 
men, worauf  der  König  wieder  hergestellt  worden,  die  Kö- 
nigin aber  bald  darauf,  nur  31  Jahre  alt,  zu  Sevilla  ge- 
storben sei,  eine  Sage,  die  für  die  Werthschätzung  Phi- 
lipp II.  von  Seite  seines  Volkes,  das  ihn  noch  Jahrhun- 
derte nach  seinem  Tode  den  Grofsen  nannte,  sehr  bezeich- 
nend ist:  daffesjen  eriribt  sich  aus  diesem  Sonett,  wenn  Vi- 
rues  anders  recht  berichtet  war,  dals  die  Königin  im  Wo- 
chenbett gestorben,  worüber  sich  weder  bei  Florez  noch 
bei  Zuniga  eine  Andeutung  findet. 

Aufser  den  Andeutungen,  die  die  lyrischen  Gedichte 
des  Virues  über  den  Lebensweg  des  Dichters  geben,  ge- 
währen sie  aber  auch  sichere  Anhaltspunkte,  um  über  sei- 
nen Charakter  und  seine  Gesinnung  urtheilen  zu  können. 
Sie  zeugen  nicht  für  besondere  poetische  Begabung,  aber 
sie  tragen  allerorten  das  Gepräge  eines  besonnenen,  mit 
den  Klassikern  des  Alterthums  vertrauten  und  ihrem  Mu- 
ster nachstrebenden  Geistes.  Mit  Vorliebe  sich  ernsten  und 
erhabenen  Dingen  zuwendend ,  verschmäht  er  zu  tändeln 
und  zu  girren,  wie  es  seinen  Zeitgenossen  geläufig  war, 
und  selbst  seine  Liebesgedichte  tragen  in  der  Regel  mehr 
den  Ausdruck   der  Leidenschaft,   als   dafs  sie  sich  in  sen- 


Virnes'  Leben  und  Werke.  161 

timentalem  Phrasengeklingel  ergingen.  Als  Probe  stehe 
hier  eine  gewil's  charakteristische  Liebeserklärung  in  fol- 
gender Octave: 

Se,  que  sois  dura,  porque  no  sois  vana, 
Que  es  honostilad  vuestra  aspei-eza; 
Se,  qne  no  os  nioveis  de  no  liviana, 

Y  que  es  santa  bumildad  vuestra  altiveza; 

Se,  que  es  vuestra  constancia  mas  que  humaua, 

Y  que  es  digna  de  vos  vuestra  firmeza; 

Y  tal  de  vos,  seuora,  me  enamoro, 
Que  aunque  deseo  beldad,  virtud  adorol 

Dafs  er,  obwohl  mit  Leib  und  Seele  Soldat,  die  Schatten- 
seite des  heiraathlosen  Soldatenlebens  tief  erkannt  und  em- 
pfunden habe,  dafür  bürgen  aufser  den  in  Bohl  de  Faber's 
Floresta,  S-'i parte  unter  den  Nummern  773  und  778  aufge- 
nommenen Sonetten  noch  viele  andre  seiner  Gedichte;  sowie 
andrerseits  eine  wahrscheinlich  auf  ein  Erlebuifs  sich  be- 
ziehende Romanze,  in  der  er  den  Cid  seinen  Gefährten 
eine  Strafrede  über  verschiedene  von  ihnen  verübte  Ge- 
waltthaten  und  Excesse  halten,  und  sie  vor  einer  solchen 
einen  wackern  Soldaten  entehrenden  Handlungsweise  war- 
nen läfst,  die  Ehrenhaftigkeit  seiner  Gesinnung  und  ohne 
Zweifel  auch  seines  Verhaltens  aus  Liclit  stellt.  Seine  Ver- 
hältnisse scheinen  nicht  die  glänzendsten  gewesen  zu  sein; 
in  einer  Canzone  an  einen  hochgestellten,  einflufsreichen 
Mann,  dessen  Namen  er  jedoch  nicht  nennt,  bewirbt  er 
sich  um  Beförderung: 

—  daudo  alientos  al  desco  que  muestro 
de  servir  eu  las  altas  occasioues, 
que  se  le  ofreceu  al  Monarca  nuestro. 

eine  Bitte,  die  wahrscheinlich  keine  Berücksichtigung  fand. 
Ueber  diese  und  andre  bittere  Erfahrungen  scheint  ihn 
jedoch  die  Poesie  weggeholfen  zu  haben,  die  ihm,  wie 
jedem  ächten  Dichter,  als  das  einzig  wahre  und  würdige 
Ziel  seines  Lebens  und  Strebens  vorschwebte.  Wie  sehr 
der  begeisterte  Beifall,  den  sein  Epos  El  Monserrate  ge- 
funden, sein  Selbstgefühl  kräftigte  und  erhöhte,  und  ihm 
vielfach  anregend  ins  Herz  drang,  dies  tritt  in  mehr  als 
einer   Stelle   seiner   Gedichte   deuthch   zu  Ta2;e.     Er   trug 


162  FroiliciT  von   Mtincli 

sich  sogar  mit  dem  Gedanken,  dem  Monserrate  ein  zwei- 
tes Epos  folgen  zu  lassen,  und  spricht  sich  hierüber  in 
einem  Sonette  in  dieser  Weise  aus: 

De  antigua  y  grave  liistoria  vcrdadera 
Forme  uncvo  poema  verdadero, 
Siguicndb  con  Maroii  y  cou  Ilomero 
El  arte  beroico  en  lo  que  luas  sc  esiuera. 

Si  no  llegue  donde  Uegar  quisiera 
Por  aquel  alto  celestial  sendero, 
Me  escuse,  que  de  Espana  fue  el  primeroC?) 
Que  por  el  enipreudio  pasar  carrera. 

Pero  si  del  demente  cielo  un  dia 
Alcanzase  mi  alma  aquel  reposo, 
Que  tanto  huye,  y  tanto  ella  desea, 

Yo  se  (con  su  favor),  que  pasaria 
Mas  adelante  el  alto  curso  honroso 
Ya  conseguido  en  mas  hermosa  idea. 

Zur  Ausführung  dieses  Gedankens  ist  es  jedoch  nicht  ge- 
kommen. Ueberhaupt  scheint  dem  Dichter  mehr  als  Ein 
lieber  Wunsch  unerfüllt  geblieben  zu  sein;  dafür  zeugen 
in  seinen  Gedichten  nicht  nur  die  vielen  Klagen  über 
schmerzliche  Enttäuschungen,  sondern  noch  vielmehr  die 
zahlreichen  Hinweisungen  auf  den  Unbestand  der  irdischen 
Dinge  und  die  Nichtigkeit  der  menschlichen  Bestrebungen, 
wie  sie  nur  unbefriedigten  und  unfreiwillig  entsagenden  Ge- 
müthern geläufig  sind.  Namentlich  verrathen  die  spätem 
Gedichte  eine  Stimmung,  die  sich  in  unsrer  hyperkritischen 
und  analysirenden  Zeit  ohne  Zweifel  zur  vollkommen  welt- 
schmerzlichen Negation  entwickelt  hätte,  in  jenem  conser- 
vativeren  Zeitalter  aber  im  Gegentheil  den  glaubensstarken 
Spanier  dem  entschiedensten  Positivismus  der  römisch-ka- 
tholischen Religion  in  die  Arme  warf.  Die  katholische  Be- 
geisterung, die  Virues  so  glänzend  in  seinem  Monserrate 
entfaltet,  tritt  zwar  in  seinen  Gedichten  weniger  ausgeprägt 
hervor,  aber  gewifs  ist  es  bezeichnend,  dafs  er  die  Samm- 
lung derselben  mit  dem  folgenden  Sonette  beschliefst: 

Caido  he  ya  de  la  sublime  cumbre, 
Donde  sulii  con  dulcc  dcvaneo, 
Siguiendo  al  pcnsamiento  y  al  deseo, 
Que  iban  huycndo  de  la  muchedumbre; 


Viru(?s'  Leben  und  Werke.  163 

Guiöine  en  aqnel  vuelo  heroica  lumbre 
Con  dulce  afaa  de  gcucroso  euipleo, 
El  cual  trocado  ya  le  veo 
En  duro  afaii  de  immeusa  pesadunibie! 

Errores,  coiifianzas,  furias,  zelos, 
lügratitiid,  eiividia,  alcvosia 
Hau  cortado  las  alas  a  mis  vuelos; 

iTü,  divina  piedad,  tu  ahora  cria 

Otras  alas  en  mi,  con  qua  ä  los  cielos 
Revuelvo  el  vuelo  per  mas  cierta  via! 

Werden  alle  diese  kleinen  Züo;e  zusammengefarst  und  der 
Lebenslauf  unsers  Dichters  im  Ganzen  und  Grofsen  erwo- 
gen, so  ergibt  sich,  dafs  in  ihm  und  seinen  Gedichten  der 
Geist  seiner  Zeit,  und  der  Ideen,  die  in  ihr  seine  Nation 
bewegten,  sich  so  vollkommen  wiederspiegelt,  als  es  der 
Literarhistoriker  nur  wünschen  kann.  Seine  Zeitgenossen, 
Cervantes  und  Lope  de  Vega,  Geister  höherer  Begabung 
und  reicherer  Ideenfülle,  eilten  ihrer  Zeit  voraus  und  wufs- 
ten  sich  wenigstens  in  einigen  Beziehungen  über  den  Stand- 
punkt nationalspanischer  Anschauung  zu  erheben;  Christoph 
von  Virues  dagegen  ganz  Katholik,  Spanier  und  Soldat, 
tritt  uns  als  der  vollkommenste  Typus  dessen  entgegen, 
was  ein  gebildeter  Spanier  in  den  Tagen  Philipp  II.,  der 
Blüthezeit  der  spanischen  Monarchie,  war  und  sein  wollte, 
was  er  empfand  und  dachte,  wonach  er  rang  und  strebte, 
wofür  er  lebte  und  starb;  und  das  ist  es  eben,  was  uns 
die  lyrischen  Gedichte  des  tapfern  Hauptmanns  einer  näher 
eingehenden  Betrachtung  würdig  erscheinen  liefs. 

Wien.  Freiherr  von  Münch. 


164  Fenlinand  Wulf 

Der  erste  historische  Roman  im  spanischen 
Süd  -Amerika. 

Amalia.    l'or  Jose   Märinol.    2.  edicioii.    Buenos  Aires,  iniprenta  ame- 
ricana  Saucta  Clara  Nuni.  C2.    1855.    8  Bde  in  8. 

Wenn,  wie  wir  jüngst  gezeigt  haben  '),  Spanien  durch 
die  Werke  Fernan  Caballero's  im  Fache  des  modernen  Ro- 
mans sich  einen  Platz  in  der  WeltHteratur  gesichert  hat, 
so  hat  nun  auch  eine  seiner  ehemahgen  transatlantischen 
Colonien,  Buenos  Aires,  mit  dem  vorliegenden  Romane  diese 
Bahn  wenigstens  betreten.  Aus  dem  Vorworte  der  Ver- 
leger ersieht  man,  dafs  dieser  Roman  im  Jahre  1852  zu- 
erst erschienen  vnid  mit  solchem  Beifall  aufgenommen  wor- 
den war,  dafs  schon  nach  drei  Jahren  eine  neue  Auflage 
uothwendig  wurde,  in  welcher  er  erst  eine  Art  von  Ab- 
schlufs  erhalten  habe.  Denn  der  Verf.  habe  damit  eine 
Reihe  von  historischen  Romanen  eröffnet,  in  welchen  er  es 
sich  zur  Aufgabe  mache,  die  Geschicke  von  Buenos  Aires 
in  neuester  Zeit,  unter  der  Dictatur  des  berüchtigten  Don 
Juan  Manuel  de  Rosas,  in  poetischer  Form  zu  schildern; 
eine  Form,  wie  sie  hinzufügen,  die  mit  der  Wahrheit  histo- 
rischer Relationen  nicht  unverträglich  ist,  wiewohl  diese  in 
Europa  bereits  eingebürgerte  Form  hier  zu  Laude  eine 
völlig  neue  sei,  ja  Herr  Märmol  sei  der  erste  und  bis  jetzt 
einzige,  der  hier  in  dieser  Dichtart  sich  versucht  habe 
(Este  sistema,  tan  comun  en  la  literatura  moderna  de  la 
Europa,  es  nuevo  entre  nosotros.  El  sefior  Märmol  ha  sido 
el  primero  que  lo  ha  empleado,  y  todavia  es  el  ünico^). 

Der  Verf.  selbst  schickt  folgende  „Esplicacion"  vor- 
aus. „Der  gröfste  Theil  der  historischen  Personen  dieses 
Romans  existirt  noch,  hat  dieselbe  politische  oder  sociale 
Stellung,  wie  zur  Zeit,  in  der  die  Ereignisse,  die  man  lesen 
wird,  sich  zutrugen.  —  Aber  der  Verf.  nimmt  an,  mid  zwar 


'  )   S.   den  voi-igftii  Jahrgang  p.  247   ff. 

^)  Wir  liaben  aber  noch  folgenden  im  Jahre  1854  zu  Buenos  Aires  (als 
Theil  der  Biblioteca  argentina)  erschienenen  Roman  angezeigt  geiunden:  „La 
familia    del    Comendador.      Novela    original    de    Juan   Paula   Manso    de   No- 


Der  erste  histor.  Koman  im  span.  Süd-Amerika.  165 

mit  berechneter  Erdichtung  (por  una  ficcion  calculada),  er 
schreibe  sein  Werk,  als  wenn  zwischen  diesem  und  jenen 
darin  geschilderten  Personen  schon  einige  Generationen  ein- 
getreten wären.  Das  ist  die  Ursache,  warum  der  Leser 
nie  die  gegenwärtigen  Zeiten  (los  tiempos  presentes)  ge- 
braucht finden  wird,  wenn  von  Rosas,  seiner  Familie,  sei- 
nen Ministern  u.  s.  w.  die  Rede  ist.  Der  Verfasser  hat  ge- 
glaubt, dafs  dieses  System  ebenso  zukömmlich  sei  für  die 
gröfsere  Klarheit  der  Erzählung,  wie  für  die  Zukunft  des 
Werkes,  das  bestimmt  ist,  wie  Alles,  Gutes  oder  Schlech- 
tes, was  man  in  Bezug  auf  die  dramatische  Epoche  der  argen- 
tinischen Dictatur  schreibe,  auch  von  den  kommenden  Ge- 
schlechtern gelesen  zu  werden,  womit  dann  das  hier  ange- 
nommene System,  unter  einer  rückschauenden  Form  (bajo 
una  forma  retrospectiva)  Personen  zu  beschreiben,  die  in 
der  Gegenwart  noch  leben,  vollkommen  harmoniren  wird." 

Diese  Erklärung  ist  unterzeichnet:  „Montevideo,  im 
Mai  1851". 

Sie  ist  in  der  That  für  den  Verfasser  und  für  das  Werk 
charakteristisch.  Denn  nach  der  Unterzeichnung  hatte  er 
sein  Werk  noch  als  Flüchtling  in  Montevideo  geschrieben, 
fast  noch  ein  Jahr  vor  der  Vertreibung  des  Rosas  (in  Folge 
der  Schlacht  bei  Santos  Lugares  am  3.  Februar  1852),  und 
gehörte  zu  der  von  diesem  bis  zur  Vertilgung  verfolgten 
Partei  der  Unitarier.  Ein  unter  solchen  Verhältnissen  ver- 
fafstes  Werk  wird  daher  zwar  die  realistische  Frische  des 
unmittelbaren  Eindrucks,  aber  auch  die  stark  subjective 
Auffassung  und  Färbung  des  mithandelnden  und  mitleiden- 
den Parteimannes  haben,  und  mufs,  eben  weil  ihm  die  ob- 
jective  epische  Ruhe  noch  fehlt,  weniger  den  Charakter 
einer  freien,  künstlerischen  Schöpfung,  als  den  mit  Erdich- 
tungen durchwehter  Memoiren  tragen. 

So  ist  vom  rein  künstlerischen  Standpunkt  aus  dieser 
Roman  wirklich  nur  ein  schwacher  Versuch  und  die  von 
ihm  eingeschlagene  Richtung  eine  von  vorne  herein  ver- 
fehlte').    Statt   das  Historische   nur   als  Hintergrund   und 


'  )  Es    ist    ganz    dieselbe   rohe ,    unvermittelte  Weise ,    historische    Stoffe 
dichterisch    zu   behandeln,    die    auch   unter   uns   noch   in   neuster  Zeit  einige 


IßG  Fenlinaiul  Wolf 

Beiwerk  des  poetischen  Gemäldes  zu  betracliten,  wird  es 
bei  weitem  zur  Hauptsache  gemacht;  die  erfundene  Fabel 
und  die  Träger  derselben,  die  eigentlich  dichterischen  Schö- 
pfungen werden  von  der  Erzählung  des  Thatsächlichen, 
von  der  Schilderung  der  wirklichen  Zustände  und  von  den 
historischen  -Porträten  ganz  zurückgedrängt:  überdies  sind 
die  erfundenen  Charaktere  nicht  frei  von  Caricatur,  die 
Nachahmung  von  Walter  Scott's  Manier  in  der  minutiösen 
Schilderung  des  Costümes  und  Beiwerks  ist  eine  bis  zum 
Lächerlichen  sklavische;  der  Stil  in  den  sentimentalen  Par- 
tien und  in  den  pathetischen  Vergleichen  bis  zum  Gongo- 
rismus  überschwänglieh;  kurz  der  Roman  ist  als  solcher 
ein  kaum  über  die  Mittelmäfsigkeit  sich  erhebendes  Pro- 
duct  eines  zwar  nicht  unbegabten,  aber  von  seinem  StoflPe 
noch  überwältiijten  Anfängers. 

Und  doch  ist  dieser  Roman  nicht  nur  vom  historischen 
sondern  auch  vom  literatur geschichtlichen  Standpunkt  aus 
eine  bedeutende  Erscheinung.  Er  hat  für  den  Historiker 
den  Werth  und  die  Wichtigkeit  einer  Quelle^  des  Berich- 
tes eines  Zeitgenossen,  der,  wenn  auch  mit  bestimmt  aus- 
gesprochener Parteinahme,  doch  mit  der  Unmittelbarkeit 
und  Lebendigkeit  eines  Betheiligten  Selbsterlebtes  erzählt; 
dadurch  und  durch  die  häufige  Mittheilung  von  Documen- 
ten  (allerdings  sehr  unkünstlerisch  oft  in  den  Text  selbst 
aufgenommen)  wird  er  zu  einer  nicht  zu  vernachlässigenden 
Quelle  für  den  Geschichtschreiber  der  argentinischen  Re- 
publik unter  der  Dictatur  von  Rosas,  und  besonders  für 
den  Biographen  dieses  letzteiren,  von  dem,  dessen  Familie, 
Ministern  u.  s.  w.,  er  sehr  charakteristische  Züge  mittheilt, 
die,  trotz  der  Parteifärbung,  doch  das  Gepräge  der  Por- 
trät-Aehnlichkeit  tragen  ^ ). 


Roman- Fabrikanten  (wie  z.B.  Belani,  Louise  Mühlbach  u.  s.w.)  angewandt 
haben.  Aber  von  diesen  unterscheidet  sich  unser  Verf.  sehr  zu  seinem  Vor- 
theile  dadurch,  dafs  er  als  Mitlebender  erzählt,  als  Betheiligter  schildert  und 
daher  seinem  Bilde  eine  zwar  kunstlose  und  parteiische,  aber  lebensvolle  Fär- 
bung verleiht. 

M  Mein  geehrter  Freund,  der  berühmte  Reisende  Hr.  v.  Tschndi,  der 
mir  gütigst  diesen  Roman  mitgetheilt  hat,  schrieb  mir  darüber:  „Dieses  Werk 
bietet  ein  doppeltes  Interesse,  einmal  weil  es  der  erste  historische  Roman  ar- 


Der  erste  liistor.  Roman  im  span.  Süfl-Amerika.  167 

Die  literatiirgeschichtliche  Bedoutung  des  Werkes  aber 
liegt  darin,  dafs  es  als  der  erste  Versuch  in  seiner  Gat- 
tung zwar,  wie  bemerkt,  noch  eine  sklavische  Nachahmung 
europäischer  Muster  in  formeller  Hinsicht  ist;  aber  doch 
schon  nationale  Spontaneität  beurkundet.  Ist  es  doch  we- 
niger aus  künstlerischem  Berufe,  als  vielmehr  aus  dem 
Drange  entstanden,  die,  wie  der  Verf.  selbst  sagt,  „dra- 
matische Epoche  der  argentinischen  Dictatur"  zu  schildern; 
trägt  es  doch  in  seiner  Hast,  die  Gegenwart  schon  als 
Vergangenheit  darzustellen  (bajo  una  forma  retrospectiva), 
in  seiner  leidenschaftlichen  Erregtheit,  in  seiner  Rücksichts- 
losigkeit gegen  noch  Lebende,  und  selbst  in  seinen  mit  ge- 
schmackloser Uebertreibung  gemachten  Schilderungen  pa- 
triotischer Gefühle  und  der  Eigenthümlichkeiten  südame- 
rikanischer Scenerie,  ganz  den  Charakter  jener  jungen, 
spanisch- südamerikanischen  Republiken,  die  in  der  That 
als  solche  noch  kaum  eine  historische  Vergangenheit  ha- 
ben, in  denen  noch  Alles  in  ruhelosem  Gährungsprocesse 
begriffen  ist,  das  Individuum  nur  als  Pai-teimann  gilt,  und 
die  von  den  spanischen  Ahnen,  den  abenteuernden  Con- 
quistadoren,  nur  die  schrankenlose  Grofssprecherei,  die 
Sucht  selbst  das  wirklich  Grofsartige  durch  Gongorismus 
und  Culteranismus  zu  entstellen,  ererbt  haben.  Dieser 
Roman  erhält  dadurch,  dafs  er,  bei  aller  Subjectivität  der 
Auffassung  und  Darstellung,  doch  die  nationalen  Elemente 
und  volksthümlichen  Eigenheiten  zu  objectiviren  sucht,  ab- 
gesehen von  seinem  Werthe  als  quellenmäfsiges  Material 
der  äufseren  Geschichte,  den  höheren,  ein  litcratur-  und 
kulturhistorisches  Moment  der  inneren  Entwicklunor  selbst 
zu  sein.  Es  ist  daher  zu  hoffen,  dafs  diese  —  kommt  sie 
nun  nach  der  Vertreibung  des  Dictators  und  der  Wieder- 
herstellung gesetzmäfsigerer  Zustände   unter  dem  Einflüsse 


gentinischer,  überhaupt  neuer,  spanisch-südamerikanischer  Literatur  ist,  zwei- 
tens aber,  weil  es  wirklich  ein  historisches  Document  ist Die  Charak- 
teristik der  Hauptpersonen,  von  denen  die  meisten  noch  leben  und  die  ich 
zum  Theil  persönlich  henne,  ist  wirklich  ausgezeichnet,  durch  und  durch 
wahr;  die  historischen  Facta  sind  unentstellt  und  in  ihrem  ganzen  Umfange 
ebenfalls  durchaus  wahr.  Kein  Historiograph  von  Eosas'  Schreckensregierung, 
darf  Marmors  Amalia  ignoriren**. 


l()8  Fordinaiul  Wolf 

der  gel)ildeteren  Klassen  (der  Partei  der  Unitarier)  in  ei- 
nen riihigeren  Gang  und  organischen  Flufs  ohne  gewalt- 
same Hemmungen  —  auch  in  der  versprochenen  Fortsetzung ' ) 
des  vorliegenden  Romans  Ausdruck  finden  und  selbst  auf 
seine  formelle  Gestaltung  mit  mehr  künstlerischer  Ruhe 
vortheilhaft  einwirken  wird. 

Der  Roman  beginnt  im  Mai  1840;  schildert  die  Zu- 
stände von  Buenos  Aires  und  die  Kämpfe  der  beiden  Par- 
teien, der  Föderalisten  unter  Rosas  und  der  Unitarier  un- 
ter dem  General  Lavalle'"),  bis  zum  October  desselben 
Jahres,  und  schliefst  mit  der  unglücklichen  Wendung,  wel- 
che für  die  Partei  der  Unitarier  damals  eintrat,  als  La- 
valle, statt  direct  Buenos  Aires  zu  überfallen,  wo  die  Uni- 
tarier schon  alle  Vorbereitimgen  heimlich  getrojEFen,  um  sich 
ihm  anzuschliefsen ,  sich  plötzlich  wieder  zurückzog,  weil 
er  noch  erst  Verstärkungen  aus  den  übrigen  Provinzen  an 
sich  ziehen  wollte;  wodurch  er  nicht  nur  die  Unitarier  in 
Buenos  Aires  der  Rache  des  Rosas  preisgab,  der  nun  seine 
Banden,  den  berüchtigten  Club  der  Mazorca  (von  seinem 
Bundeszeichen,  einem  Maiskolben,  den  Namen  führend,  der 
von  seinen  Gegnern  aber,  seiner  Grausamkeit  wegen,  in 
den  Spitznamen  Mas-horca  oder  Masorca,  „mehr  Galgen" 
verstümmelt  ward)  gegen  sie  losliefs,  die  auf  die  scheufs- 
lichste  Weise  mordeten  und  plünderten,  sondern  auch  bald 
darauf,  im  November  1840,  von  Rosas  bei  Santa  Fe  und 
Lujan    geschlagen    wurde.     In   dieses   historisch- politische 


'  )  Die  Verleger  kündigen  an,  dai's  gleich  nach  der  Vollendung  des  Drucks 
der  „Amalia"  der  des  „Peregrino"  von  demselben  Verf.  begonnen  werden 
solle,  wovon  bis  jetzt  nur  fünf  Gesänge  ( cinco  canlos)  beliannt  geworden 
seien,  dem  sie  noch  „neue  Werke"  (nuevos  trabajos)  desselben  Verf.  folgen 
lassen  zu  können  hoffen. 

^ )  Nach  dem  Principe  der  Föderalen  sollten  die  einzelnen  Staaten  der 
argentinischen  Republik  in  ihrer  inneren  Regierung  selbständig  und  unabhän- 
gig sein,  und  nur  für  die  auswärtigen  Angelegenheiten  und  die  allgemeine 
Landesvertheidigung  ein  gemeinschaftliches  Organ  haben;  die  Unitarier  hin- 
gegen vertheidigten  das  Princip  einer  kräftigen  Centralregierung  mit  einem 
dem  Volke  verantwortlichen,  allen  Provinzen  gemeinsamen  Oberhaupte;  kurz 
die  ersteren  wollten  einen  Staatenbund,  die  letzteren  einen  Bundesstaat ;  die 
ersteren  faktisch  Willkürhcrrschaft,  Pöbelregiment  oder  Despotie  im  Innern, 
die  letzteren  eine  der  constitutionellen  Monarchie  sich  möglich  annähernde 
Gesammt-Rcpublik. 


Der  erste  histor.  Roman  im  span.  Sild-Amerika.  169 

Gemälde  sind  die  Schicksale  zweier  Liebespaare  aus  den 
Reihen  der  Unitarier,  als  der  romantischen  Hauptpersonen, 
eigentlich  aber  nur  als  Staffage  eingefügt,  und  die  tragi- 
sche Katastrophe  in  dem  Schicksale  der  Heldin,  Amalia, 
und  ihres  Geliebten  wird  eben  durch  jene  unglückliche 
Wendung  in  dem  ihrer  Partei  herbeigeführt. 

Da,  wie  gesagt,  der  Hauptwerth  des  Buches  und  die 
Stärke  des  Verfassers  in  der  Charakteristik  des  Rosas  und 
seiner  Regierung  besteht,  so  wollen  wir  als  Probe,  wie  mei- 
sterhaft er  hierin  den  Pinsel  zu  führen  weifs  —  indicrnatio 
fecit  poetam  —  die  nachstehende  Scene  hersetzen,  die  auch 
in  manch  anderer  Hinsicht,  selbst  für  uns  und  gerade  jetzt, 
ein  zeitgemäfses  Interesse  hat. 

Eben  in  dem  für  Rosas  so  kritischen  Momente,  als 
das  Heer  der  verbündeten  Unitarier  unter  dem  General 
Lavalle  Buenos  Aires  zu  überfallen  drohte,  in  der  Stadt 
selbst  diese  Partei  kühner  das  Haupt  erhob,  und  überdies 
der  französische  Admiral  Leblanc  als  Repressalie  für  fran- 
zösischen Unterthanen  zugefügten  Schaden  sie  noch  blockirt 
hielt,  dem  Dictator  daher  an  Englands  Meinung  undVermit- 
telung  sehr  viel  gelegen  war,  das  auch  hier,  wie  überall 
wo  es  in  seinem  Interesse  ist,  sich  mit  der  Gewaltherr- 
schaft verbündet  hatte  und  die  Tyrannei  unterstützte,  liels 
er  den  bei  ihm  accreditirten  englischen  Minister-Residenten, 
Sir  John  Henry  Mandeville,  ersuchen,  sich  zu  einer  Be- 
sprechung zu  ihm  zu  verfügen. 

—  „Ist  der  Engländer  gekommen?"  —  frug  Rosas  den  ein- 
tretenden Adjutanten. 

—  „Er  ist  hier,  Excelentisimo  Seiior."  — 

—  „Was  that  er,  als  Sie  zu  ihm  kamen?" 

—  „Er  war  im  Begriff  sich  niederzulegen." 

—  „Stand  sein  Hausthor  offen?" 
• —  „Nein,  Senor." 

—  „Oeffneten  sie  es,  als  Sie  sich  zu  erkennen  gaben?" 

—  „Alsogleich." 

—  „War  der  Gringo  ')  überrascht?" 


'  )   Gringo  —  ein  Wort  das  sich  nicht  wohl  übersetzen  läl'st  —  ist  der 
Spitzname  desjenigen,   der  fremd  spricht.    Verstümmelt  aus  Griego,  griechisch. 
II.    2-  12 


170  Fordinaiul  AVolf 

—  „Mir  schien's  so." 

—  „Mir  schien's!  —  Zum  Teufel,  zu  was  haben  Sie  Augen  ?.. 
That  er  eine  Frage?" 

—  „Nein.  Er  hörte  die  Botschaft  Eurer  Excellenz  an  und 
befahl  dann,  sein  Pferd  bereit  zu  machen." 

—  „Er  mag  eintreten."  — 

Die  Personnage,  mit  der  die  Leser  nun  Bekanntschaft  ma- 
chen sollen,  ist  eine  von  jenen,  wie  sie,  in  Hinsicht  auf  ihren 
englischen  Egoismus,  in  der  brittischen  Diplomatie  überall  häufig 
vorkommen;  die  aber,  in  Hinsicht  auf  das  Vergessen  ihrer  öffent- 
lichen Stellung  und  der  Manneswürde,  nur  in  einer  Gesellschaft 
angetroffen  werden  könnte,  deren  Regierung  der  des  Rosas  ähn- 
lich wäre;  und  da  dies  Letztere  nicht  möglich  ist,  so  kann  man 
wohl  sagen,  dafs  sie  nur  in  Buenos  Aires  vorkommen  konnte. 

Der  Ritter  Sir  John  Henry  Mandeville,  bevollmächtigter  Mi- 
nister Englands  bei  der  argentinischen  Regierung,  hatte  von  Ro- 
sas erlangt,  was  dieser  seinem  Vorgänger,  Mr.  Hamilton,  ver- 
weigerte; d.  h.  den  Abschlufs  eines  Tractats  über  die  Abstellung 
des  Sklavenhandels.  Aus  diesem  Triumph  über  Mr.  Hamilton 
entstanden    die  ersten  Sympathien  Mandeville's  für  die  Person 

des  Rosas Aber  Menschen  wie  Rosas,  diese  Ausnahmen 

von  der  Gattung,  die  kaum  ihres  Gleichen  auf  Erden  finden 
(sollte  sich  indessen  nicht  ein  Gleicher  gefunden  haben?),  wollen 
Niemand  zum  Freunde,  noch  selbst  eines  Menschen  Freund 
sein;  für  sie  besteht  die  Menschheit  nur  aus  Feinden  und  Die- 
nern, seien  sie  von  was  immer  für  einer  Nation,  und  mögen 
diese  nun  in  einer  höheren  Stellung  sich  ihnen  anschliefsen,  oder 
in  der  untergeordneten  eines  einfachen  Bürgers  sich  ihnen  nä- 
hern. 

Die  dämonische  Macht  der  Tyrannen  —  diese  geheimnifs- 
volle  Kraft,  die  den  Geist  der  Menschen  blendet  und  lähmt  — 
verbunden  mit  dem  unbeugsamen  Willen  des  argentinischen  Dic- 
tators  begannen  den  Geist  des  brittischen  Abgesandten  für  sich 
einzunehmen,  und  vollendeten  mit  dessen  Beherrschung  der,  im 
Vertrauen  auf  seine  persönliche  Hinneigung  zu  Rosas,  sich  nicht 
fürchtete,  seine  individuelle  Verbindung  mit  ihm  zu  kultiviren  und 
intimer  zu  machen,  ohne  die  Voraussicht  zu  erlangen,  dafs  es 
im  Leben  gewisse  Berührungen  gibt,  aus  denen  man  stets  mit 
gebeugtem  Muthe  und  unterjochtem  Willen  hervorgeht. 

So  einmal  moralisch  beherrscht,  war  alles  Uebrige  dagegen 
unbedeutend;    und  die  persönlichen  Demüthigungen  kamen  bald 


Der  erste  histor.  Roman  im  span.  Süd-Amerika.  171 

dazu,  das  Werk  zu  vollenden,  indem  sie  aus  dem  Repräsentan- 
ten des  mächtigen  Englands  den  unterwürfigsten  Föderalen  mach- 
ten, wenn  nicht  der  Mas-horca,  so  doch  jener  Anhängerzunft  von 
Rosas,   deren  Mission  es  w^ar,  des  Dictators  Bürgertugenden  in- 

und  aufserhalb  des  Landes  zu  verbreiten Rosas  hatte  auch 

vollkommenes  Vertrauen  zu  ihm ,  d.  h.  er  wufste  dafs  Mande- 
ville  von  derselben  epidemischen  Furcht  ergriffen  war,  wie  Alle ; 
er  zählte  auf  dessen  Intelligenz,  wenn  es  sich  um  eine  politische 
Verwicklung  handelte,  wie  er  auf  den  Dolch  seiner  Henkers- 
knechte (mas-horqueros)  zählte,  wenn  es  galt,  ein  Opfer  seinem 
System  zu  schlachten. 

Dies  war  die  Personnage,  die  nun  in  den  Speisesaal  ein- 
trat, wo  sie  Rosas  erwartete.  Mandeville  war  ganz  schwarz  ge- 
kleidet, ein  Mann  von  60  Jahren,  von  kleinem  "Wüchse,  mit  einer 
breiten  und  kahlen  Stirne,  distinguirten  Zügen,  kleinen  blauen, 
aber  intelligenten  und  durchdringenden  Augen,  die  damals  ge- 
rade etwas  entzündet  aussahen,  wie  auch  sein  sonst  so  bleiches 
Gesicht;  denn  es  war  schon  drei  Uhr  des  Morgens,  eine  für  ei- 
nen Mann  dieses  Alters  sehr  vorgerückte  Stunde,  und  er  hatte 
sich  kurz  vorher  mit  einigen  Freunden  an  der  Wärme  einer  dam- 
pfenden Punschbowle  erhitzt. 

—  „Kommen  Sie,  Seuor  Mandeville",  rief  ihm  Rosas  zu, 
indem  er  sich  von  seinem  Sitz  erhob,  ohne  jedoch  einen  Schritt 
zu  machen,  um  den  englischen  Minister  zu  empfangen,  der  in 
diesem  Augenblick  in  den  Speisesaal  trat. 

—  „Ich  habe  die  Ehre,  mich  Eurer  Excellenz  zu  Befehl  zu 
stellen",  —  erwiederte  Mandeville,  indem  er  auf  eine  elegante, 
ungezwungene  Weise  grüfste  und  sich  Rosas  näherte,  um  ihm 
die  Hand  zu  reichen. 

—  „Ich  habe  Sie  incommodirt,  Seuor  Mandeville",  —  sagte 
Rosas  mit  einem  sanften,  einschmeichelnden  Accente,  und  wies 
ihm  mit  einer  leichten  Bewegung  der  Hand,  die  ein  Franzose 
comme  il  faut  genannt  hätte,  einen  Stuhl  zu  seiner  Rechten  an. 

—  „Mich  incommodirt!  O  nein,  Herr  General!  Eure  Excel- 
lenz gewähren  mir  im  Gegentheil  eine  wahre  Befriedigung,  wenn 
Sie  mir  die  Ehre  erzeigen,  mich  zu  sich  zu  rufen.  Wie  befin- 
det sich  die  Seüorita  Manuelita  '  )  ? 

—  -Sehr  wohl." 


• )  Des  Rosas  jüngere  Tochter  und  sein  Lieblingskind,  damals  ein  Mäd- 
chen von  zwanzig  Jahren. 

12* 


172  Ferdinand  Wolf 

—  „Ich  hatte  schon  befürchtet,  dafs  dies  nicht  der  Fall  sei." 

—  „Und  warum  das,  Senor  Mandeville? " 

—  „Weil  sie  Eurer  Excellenz  sonst  immer  Gesellschaft  lei- 
stet während  der  Speisestunde  ')." 

—  „Sie  hat  sich  soeben  zurückgezogen." 

—  „Ach!  ich  bin  sehr  unglücklich,  nicht  um  einige  Minuten 
früher  gekommen  zu  sein." 

—  „Auch  sie  wird  es  sehr  bedauern." 

—  „Ol  sie  ist  die  liebenswürdigste  aller  argentinischen 
Damen." 

—  »Sie  thut  wenigstens  ihr  möglichstes,  liebenswürdig  zu 
sein." 

—  „Und  ist  es  in  der  That!" 

—  „  Ich  danke  Ihnen  in  ihrem  Namen.  Uebrigens  haben 
Sie  keine  Ursache,  sich  über  diese  Nacht  zu  beklagen." 

—  „Warum  nicht,  General?" 

—  „Weil  Sie  sie  in  Ihrem  Hause  ganz  angenehm  zugebracht 
haben." 

—  „Eure  Excellenz  haben  Recht,  bis  auf  einen  gewissen 
Punkt." 

—  »Wie  so?" 

—  „Eure  Excellenz  haben  Recht,  wenn  Sie  sagen,  ich  habe 
einige  Stunden  angenehm  zugebracht;  aber  ich  bin  nur  dann 
vollkommen  glücklich,  wenn  ich  mich  in  Gesellschaft  von  Per- 
sonen befinde,  die  zur  Familie  Eurer  Excellenz  gehören." 

—  „Sie  sind  sehr  liebenswürdig,  Senor  Mandeville",  —  sagte 
Rosas  mit  einem  so  feinen  raalitiösen  Lächeln,  dafs  es  ein  An- 
derer nicht  hätte  bemerken  können,  der  minder  scharfsichtig  und 
minder  vertraut  mit  dem  in  Betonung  und  Miene  liegenden  Aus- 
druck gewesen  wäre,  als  Mandeville. 

—  „Wenn  Sie  es  erlauben",  —  fuhr  Rosas  fort,  „wollen 
wir  es  bei  diesen  Complimenten  bewenden  lassen  und  nun  von 
etwas  Ernsterem  sprechen." 

—  „  Mir  kann  nichts  angenehmer  sein ,  als  mich  mit  den 
Wünschen  Eurer  Excellenz  in  Harmonie  zu  setzen",  —  erwie- 
derte  der  Diplomat,  indem  er  seinen  Stuhl  dem  Tische  näher 
rückte  und  mehr  aus  Gewohnheit  als  aus  besonderer  Veranlas- 


' )  Rosas  pflegte  spät  nach  Mitternacht  seine  Hauptmahlzeit  zu  halten, 
wobei  ihm  seine  Tochter  Manuela  gewöhnlich  Gesellschaft  leistete,  und  auch 
diesmal  es  gethan  hatte;  aber  kurz  vorher  von  ihm  entlassen  worden  war, 
um  sich  zur  Ruhe  zu  begeben. 


Der  erste  histor.  Roman  im  span.  Süd-Amerika.  173 

sung  die  batistnen  Halskrägen  seines  Hemdes  streichelte,  nicht 
weifser,  wie  die  Hand,  die  sie  berührte,  die  auf  das  sorgsamste 
gepflegt  war  und  deren  rosafarbne,  fein  zugespitzte  Nägel  das 
beste  Zeugnifs  von  der  Race  gaben,  welcher  Mandeville  ange- 
hörte; jener  angelsächsischen  Race,  die  sich  besonders  durch  die 
Augen,  durch  die  Haare  und  durch  die  Nägel  kennbar  macht. 

—  „An  welchem  Tage  gedenken  Sie  das  Paquetbot  abge- 
hen zu  lassen  ? "  —  fragte  Rosas ,  seinen  Arm  über  die  Rück- 
lehne des  Stuhles  legend. 

—  „Für  die  Legation  habe  ich  die  Absendung  auf  morgen 
bestimmt;  aber  wenn  Eure  Excellenz  wünschen,  dafs  ich  sie  noch 
verschiebe " 

—  „Ja,  das  wünsche  ich." 

—  „Dann  werde  ich  Ordre  geben,  dafs  man  so  lange  Zeit 
damit  warte,  als  Eure  Excellenz  brauchen,  um  Ihre  Mitgaben 
fertig  zu  machen." 

—  „O,  meine  Mitgaben  sind  seit  gestern  fertig  geworden!" 

—  „Eure  Excellenz  werden  mir  erlauben,  eine  Frage  an 
Sie  zu  stellen?  " 

—  „So  viel  Sie  wollen." 

—  Dürfte  ich  dann  den  Beweggrund  erfahren,  der  Sie  be- 
stimmt, das  Paquetbot  zurückzuhalten,  da  es  nicht  der  ist,  dafs 
es  auf  die  Mitgaben  Eurer  Excellenz  zu  warten  braucht?  " 

—  „Das  ist  sehr  einfach,  Senor  Mandeville." 

—  „Eure  Excellenz  sendet  wohl  einen  Minister  mit?" 

—  „Dazu  ist  keine  Veranlassung." 

—  „Dann  vermag  ich  nicht  zu  begreifen " 

—  ^ Meine  Mitgaben  sind  fertig;  aber  die  Ihren  sind  es 
nicht." 

—  „Die  meinen?" 

—  „Wie  Sie  gehört  haben." 

—  „Ich  glaube  Eurer  Excellenz  gesagt  zu  haben,  dafs  sie 
seit  gestern  fertig  gemacht  und  selbst  eingesiegelt  sind,  und  nur 
einige  Privatbriefe  fehlen  mir  noch." 

—  „Ich  spreche  nicht  von  Briefen." 

—  „Wollten  Eure  Excellenz  die  Gewogenheit  haben,  sich 
näher  zu  erklären " 

„Ich  glaube,  dafs  es  Ihre  Pflicht  ist  die  Regierung  Ihrer  Ma- 
jestät getreu  und  durch  wahrhafte  Daten  über  die  Lage  zu  un- 
terrichten, in  der  sich  die  Angelegenheiten  von  Rio  de  la  Plata 
beim  Abgange  des  Paquetbotes  nach  Europa  befinden.  —  Ist  es 
nicht  so?" 


174  Fortlinaiul  Woli' 

—  „Genau  so,  Excelentisirao  Seuor." 

—  „Aber  das  haben  Sie  nicht  gekonnt,  da  Ihnen  eben  jene 
Daten  fehlen." 

—  „Ich  spreche  meiner  Regierung  von  den  allgemeinen  Fra- 
gen, von  den  öffentlichen  Ereignissen;  aber  ich  kann  sie  nicht 
von  den  Akten  unterrichten,  die  sich  auf  die  innere  Politik  des 
argentinischen  Cabinets  beziehen,  denn  diese  sind  mir  gänzlich 
unbekannt. " 

—  „Das  ist  ganz  richtig.  Aber  wissen  Sie  auch,  was  jene 
allgemeinen  Fragen  für  einen  Werth  haben,  Senor  Mandeville?  " 

—  „Was  sie  für  einen  Werth  haben?"  —  sagte  der  Mini- 
ster, die  Phrase  wiederholend,  um  seinen  Gedanken  ein  wenig 
Zeit  zu  lassen  und  nicht  eine  Antwort  auf  gut  Glück  zu  wagen; 
denn  Rosas  hatte  schon  sein  gewohntes  Terrain  betreten,  d.  h. 
das  Feld  der  soliden,  alles  Phrasenwerkes  baren  Untersuchung, 
worin  er  die  Gesinnung  der  Anderen  gründlich  vornahm,  wann 
er  einen  gewichtigen  Gegenstand  besprach,  oder  wann  sein  Ver- 
stand durch  plötzliche,  scharfe  Ausfälle  zu  unterjochen  suchte. 

—  „Was  sie  für  einen  Werth  haben,  ja  Herr;  was  sie  für 
einen  Werth  haben  für  die  Regierung,  der  man  solche  Allgemein- 
heiten bei'ichtet."  — 

—  „Sie  haben  den  Werth...." 

—  „Keinen,  Herr  Minister." 

—  O'" 

—  „Keinen.  Ihr  Europäer  habt  immer  Ueberflufs  an  sol- 
chen Allgemeinheiten,  wenn  ihr  euch  den  Schein  geben  wollt, 
eine  Sache  von  Grund  aus  zu  kennen,  die  euch  völlig  unbekannt 
ist.  Allein  dieses  System  gibt  euch  das  entgegengesetzte  Resul- 
tat von  dem,  was  ihr  bezwecktet;  denn  gewöhnlich  geueralisirt 
ihr  auf  falschen  Grundlagen." 

—  „Eure  Excellenz  will  wohl  damit  sagen...." 

—  ^Ich  will  sagen,  Herr  Minister,  dafs  ihr  gewöhnlich  von 
dem  was  ihr  nicht  versteht,  sprecht,  wenigstens  in  Bezug  auf 
mein  Land." 

—  „Aber  ein  fremder  Minister  kann  nicht  die  individuellen 
Absichten  einer  Politik  wissen,  an  der  er  nicht  Theil  hat." 

—  „Eben  deshalb  soll  ein  fremder  Minister,  wenn  er  seiner 
Regierung  die  Wahrheit  berichten  will,  sich  mit  dem  Lenker  jener 
Politik  in  genaue  Verbindung  setzen  und  dessen  Erklärungen  an- 
hören und  würdigen.* 

—  -Das  ist  auch  mein  Verfahren." 


Der  erste  liistor.  Roman  im  span.  Süd-Amerika.  175 

• —  „Nicht  immer." 

—  „Dann  nur  gegen  meinen  Willen." 

—  „Kann  sein !  —  Aber  kennen  Sie  z.  B.  den  wahren  Zu- 
stand, in  dem  sich  die  hiesigen  Angelegenheiten  gegenwärtig  be- 
finden? Oder  vielmehr  —  um  in  solchen  Allgemeinheiten  zu 
sprechen,  die  Sie  so  sehr  lieben  —  in  welchem  Geiste  sind  die 
Berichte  über  mich  an  Ihre  Regierung  abgefafst?" 

—  „In  welchem  Geiste?" 

—  „Ja  wohl.  Oder  noch  deutlicher:  Schildern  Sie  mich  in 
diesen  Berichten  in  guter  oder  schlechter  Lage?  Hoffen  Sie  den 
Triumph  meines  Regiments  oder  den  der  Anarchie  ?  " 

—  „O,  Seiior!" 

—  „Das  heifst  nicht  antworten." 

—  „Allerdings." 

—  „Also?" 

—  „Also  was?  Excelentisimo  Seiior." 

—  „Also  antworten  Sie  mir." 

—  „In  Bezug  auf  die  Lage,  in  der  sich  die  Regierung  Eu- 
rer Excellenz  gegenwärtig  befindet?" 

—  „Ja  wohl!  " 

—  „Ich  glaube  . .  . ." 

—  „Sprechen  Sie  freimüthig." 

—  „Ich  glaube,  dafs  aller  Wahrscheinlichkeit  nach  Eure 
Excellenz  triumphiren  werden." 

—  „Aber  haben  Sie  einen  Grund  für  diesen  Glauben?" 

—  „Ohne  Zweifel." 

—  „Und  der  ist,  Herr  Minister?" 

—  ^Die  Macht  Eurer  Excellenz." 

—  „Bah!  das  ist  eine  vage  Phrase,  über  einen  Fall  wie  der, 
von  dem  wir  sprechen." 

—  «Vage,  Senor! " 

—  „Nicht  anders;  denn  wenn  ich  in  der  That  Macht  und 
Mittel  habe,  so  haben  auch  die  Anarchisten  Macht  und  Mittel. 
Ist  es  nicht  wahr?" 

—  „O!  SeSor!" 

—  „Zum  Beispiel,  kennen  Sie  die  Lage  des  Lavalle  in 
Entre-Rios  ?  " 

—  ^Ja»  Senor;  es  ist  ihm  unmöglich,  nach  der  Schlacht 
von  Don  Cristoval,  in  der  die  Waffen  der  Föderirten  einen  so 
vollständigen  Sieg  errangen,  eine  Bewegung  vorzunehmen." 

—  „Trotzdem  mufs  auch  der  General  Echagüe  aus  Mangel 
an  Pferden  sich  unthätig  verhalten." 


176  Ferdinand  Wolf 

—  „Aber  Eure  Excellenz,  die  alles  vermag,  wird  machen, 
dafs  der  General  die  Pferde  bekomme,  die  ihm  fehlen." 

—  „Kennen  Sie  den  Zustand  von  Corrientes?  " 

—  „Ich  glaube,  dafs,  nachdem  Lavalle  geschlagen  worden 
ist,  die  Provinz  Corrientes  zur  Föderation  zurückkehren  wird." 

—  „Inzwischen  steht  Corrientes  in  Waffen  gegen  meine  Re- 
gierung, und  damit  sind  schon  zwei  Provinzen  gegen  mich." 

—  „In  der  That  sind  es  zwei  Provinzen,  aber " 

—  „Aber  was?  " 

—  „Aber  für  die  Föderation  sind  vierzehn." 

—  „O!  nicht  so  viele  1  " 

—  »Wie  sagen  Eure  Excellenz?" 

—  „Dafs  es  heute  nicht  mehr  vierzehn  sind;  denn  man 
kann  die  Provinzen  nicht  mehr  zu  den  föderirten  rechnen,  die 
eich  mit  den  Unitariern  im  Aufruhr  erhoben  haben." 

„Gewifs,  gewifs,  Excelentisimo  Seuor,  aber  der  Aufstand 
dieser  Provinzen  ist  von  keiner  Bedeutung,  meiner  Meinung  nach 
wenigstens." 

—  5, Sagte  ich  Ihnen  nicht,  dafs  Ihre  Allgemeinheiten  auf 
falschen  Daten  gegründet  sein  würden?" 

—  „Glauben  Eure  Excellenz?" 

—  „Ich  glaube,  was  ich  sage,  Herr  Minister.  Tu  cum  an, 
Salta,  La  Rioja,  Catamarca  und  Jujuy  sind  Provinzen  von  der 
gröfsten  Bedeutung;  und  jene  Bewegung,  von  der  Sie  gesprochen 
haben,  ist  nichts  Anderes  als  eine  wahrhafte  Revolution  mit  vie- 
len Mitteln  und  mit  vielen  Menschen." 

—  „Das  wäre  eine  sehr  bedauerliche  Sache!" 

—  »Wie  Sie  sagen.  Tucuman,  Salta  und  Jujuy  bedrohen 
mich  im  Norden  bis  an  die  Gränze  vonBolivia;  Catamarca  und 
die  Rioja  im  Westen  bis  zum  Fufs  der  Cordillera;  Corrientes 
und  Entre-Rios  von  der  Küste  aus,  und  zwar  fortwährend.  Und 
aufser  jenen,  Herr  Minister?" 

—  „Aufser  jenen?" 

—  „Ja,  Seüor,  das  frag'  ich;  aber  ich  will  darauf  antwor- 
ten, da  Sie  sich  fürchten,  meine  Feinde  aufzuzählen :  aufser  jenen 
bedroht  mich  noch  Rivera  ' )." 

—  „Bah!" 

—  „Er  hat  nicht  so  wenig  zu  bedeuten,  wie  Sie  glauben; 
denn  sein  Heer  rückt  jetzt  gegen  Uruguay  an." 


')  Der  General  Rivera,  damals  Präsident  von  Montevideo,   unterstützte 
die  Unitarier. 


Der  erste  histor.  Roman  im  spaii.  Süd-Amerika.  177 

—  „Das  er  nicht  überschreiten  wird." 

—  flDas  ist  wahrscheinlich;  aber  man  raufs  annehmen,  dafs 
er  es  überschreiten  werde;  und  dann  sehen  Sie  mich  auf  allen 
Seiten  von  Feinden  umgeben,  die  von  Frankreich  angehetzt,  be- 
günstigt und  geschützt  werden." 

—  „In  der  That,  die  Lage  ist  ernst!"  sagte  Mandeville,  in- 
dem er  bei  jedem  Worte  innehielt,  in  einer  wahren  Gedanken- 
verwirrung, da  er  sich  nicht  erklären  konnte,  was  Rosas  damit 
bezweckte,  selbst  die  Gefahren  zu  enthüllen,  die  ihn  bedrohten, 
was  bei  der  Schlauheit  des  Dictators  nur  eine  andre,  sehr  wich- 
tige Absicht  haben  konnte. 

■ —  „Sie  ist  sehr  ernst!"  —  wiederholte  Rosas,  mit  einem 
Gleichmuth  und  Phlegma,  die  den  Geist  des  Diplomaten  vollends 
in  Spannung  setzten,  —  „Und  da  Sie  nun  die  Elemente  dieser 
Gefahr  kennen",  —  fuhr  Rosas  fort,  —  „wollen  Sie  mir  sagen, 
wodurch  Sie  Ihrer  Regierung  gegenüber  die  Hoffnung  auf  mei- 
nen vollständigen  Triumph  über  die  Unitarier  begründen  wer- 
den; denn  Sie  zweifeln  ja  nicht,  dafs  ich  solch  einen  vollständi- 
gen Triumph  erhalten  müsse  ?  " 

—  „Wodurch  sonst,  Excelentisimo  Seiior,  als  durch  die 
Macht,  den  Zauber,  die  Popularität  Eurer  Excellenz,  die  Ihr  Ruf 
und  Ihr  Ruhm  Ihnen  verschafft  haben?" 

—  „Bah!  Bah!  Bah!"  —  rief  Rosas  lachend  aus,  ganz  mit 
dem  Ausdruck  eines  Menschen,  der  einen  anderen  seiner  Unwis- 
senheit wegen  bemitleidet  oder  verachtet. 

—  „Ich  weifs  nicht,  Herr  General",  —  sagte  Mandeville, 
ganz  aufser  Fassung  gebracht  durch  dieses  unerwartete  Resultat 
seiner  höfischen  Schmeichelei,  oder  vielmehr  des  Ausdrucks  sei- 
ner Meinungen,  —  „in  welchem  meiner  Worte,  die  ich  so  eben 
die  Ehre  hatte  auszusprechen,  die  unglückliche  Veranlassung  zu 
dem  Gelächter  Eurer  Excellenz  liegt!" 

—  „In  allen,  mein  Herr  Diplomat  aus  Europa",  —  antwor- 
tete Rosas  mit  unverhüllter  Ironie. 

—  „Aber,  Senor!  "  . .  . . 

—  „Hören  Sie  mich  an,  Senor  Mandeville;  Alles  was  Sie 
soeben  gesagt  haben,  ist  sehr  gut  um  unter  dem  Volke  verbreitet 
zu  werden,  aber  sehr  schlecht  um  es  an  den  Lord  Palmerston 
zu  schreiben,  den  doch  die  Unitarier  von  Montevideo  selbst  den 
y^y^eminenten  Minister""  nennen." 

—  „Wollten  Eure  Excellenz  mir  die  Ehre  erzeigen,  mir  zu 
erklären,  warum  ?  " 


178  Ferdinand  Wolf 

—  „Das  will  ich.  Ich  habe  Ihnen  alle  die  Gefahren  auf- 
gezählt, die  gegenwärtig  ringsum  meine  Regierung  bedrohen,  das 
ist,  die  Ordnung  und  den  Frieden  der  argentinischen  Confödera- 
tion.    Das  ist  sie  doch  gewifs?" 

—  „Ganz  gewifs,  Excelentisimo  Senor." 

—  flUnd  wissen  Sie  auch,  warum  ich  Ihnen  diese  Gefahren 
soeben  aufgezählt  habe?  0!  Sie  haben  es  nicht  begriffen,  Sie 
sind  über  den  Grund  meiner  Freimüthigkeit  nicht  ins  Klare  ge- 
kommen, die  Sie  in  Unsicherheit  und  Verwirrung  gesetzt  liefs! 
Aber  ich  will  Ihnen  dies  erklären:  Ich  habe  Ihnen  das  gesagt 
was  Sie  gehört  haben,  weil  ich  weifs,  dafs  Sie  diese  Unterre- 
dung zu  Protokoll  bringen  und  sogleich  an  Ihre  Regierung  ab- 
senden werden;  und  das  ist  gerade,  was  ich  am  meisten  wünsche." 

—  „Eure  Excellenz  wünschen  dies?"  —  rief  Mandeville, 
nun  noch  mehr  verwundert,  als  früher  intrigirt. 

—  ^Ich  wünsche  es,  und  der  Grund  ist,  dafs  mir  daran 
liegt,  dafs  die  englische  Regierung  jene  Umstände  durch  mich 
selbst  erfahre,  noch  früher  als  durch  die  Organe  meiner  Feinde, 
oder  wenigstens  zu  gleicher  Zeit  durch  beide.  Begreifen  Sie  nun 
meine  Absicht?  Was  würde  ich  dabei  gewinnen,  der  englischen 
Regierung  eine  Lage  zu  verbergen,  die  sie  durch  öffentliche  und 
officielle  Nachrichten  auf  tausend  andern  Wegen  erfahren  mufs? 
Sie  verbergen,  hiefse  Befürchtungen  meinerseits  zeigen;  und  ich 
fürchte  mich  nicht,  ich  fürchte  mich  durchaus  nicht  vor  meinen 
gegenwärtigen  Feinden." 

—  „Eben  deshalb  sagte  ich  Eurer  Excellenz,  dafs  Sie  durch 
Ihre  Macht " 

—  „Zum  Henker  mit  der  Macht,  Seiior  Mandeville!" 

—  „Aber   wenn   es    nicht  durch   die   Macht  ist wenn 

Eure  Excelleuz  nicht  Macht  haben " 

—  „Ich  habe  Macht,  Herr  Minister",  —  unterbrach  ihn  Ro- 
sas auffahrend,  wodurch  Mandeville  vollends  alle  Hoffnung  ver- 
lor, in  dieser  Nacht  Rosas  zu  verstehen;  und  ohne  zu  wissen, 
was  er  sagen  solle,  entfuhr  ihm  das  Wort: 

—  „Alsdann !  " 

—  „Alsdann!  Alsdann!  Eines  ist,  Macht  haben,  und  ein 
Anderes,  auf  die  Macht  rechnen,  um  sich  aus  einer  schlechten 
Lage  zu  befreien.  Glauben  Sie,  dafs  Lord  Palmerston  nicht  ver- 
stehe zu  addiren  und  zu  subtrahiren?  Glauben  Sie,  dafs,  wenn 
er  die  Zahl  der  Feinde  und  der  Elemente  zusammenzählt,  die, 
mit  der  mächtigen  Unterstützung  Frankreichs,  die  Regierung  und 


Der  erste  histor.  Roman  im  span.  Süd-Amerika.  179 

das  föderale  System  des  Landes  bedrohen,  der  eminente  Minister 
viel  Vertrauen  zu  meinem  Triumphe  fassen  werde,  selbst  wenn 
Sie  ihm  eine  gleiche  Summe  von  Macht  zu  meiner  Verfügung 
entgegenhalten  werden?  Und  glauben  Sie  dann,  dafs  er  sich  viele 
Mühe  geben  werde  eine  Regierung  zu  unterstützen,  deren  Lage 
es  ihm  wahrscheinlich  macht,  dafs  sie  ihre  Existenz  nur  mehr 
einige  Monate  oder  Wochen  behaupten  könne?  Meinen  Sie,  im 
Falle  Ihre  Regierung  mich  schützen  wollte  gegen  meine  von 
Frankreich  unterstützten  Feinde,  dafs  man  schneller  von  London 
nach  Paris  komme  und  von  Paris  nach  Buenos-Aires,  als  von 
Entre-Rios  nach  Retiro,  und  von  Tucuman  nach  Santa  Fe,  und 
dafs  dies  Lord  Palraerston  nicht  wisse?  Bah!  Senor  Mandeville, 
ich  habe  niemals  grofse  Dinge  von  der  englischen  Regierung  in 
meinem  Streite  mit  Frankreich  erwartet,  aber  nun  erwarte  ich 
noch  weniger  davon,  seitdem  die  Informationen,  die  dieser  Re- 
gierung zugehen,  von  Ihnen  nach  den  Berechnungen  meiner  Macht 
aufgesetzt  werden." 

—  „Aber,  Herr  General",  —  sagte  Mandeville,  der  immer 
weniger  Rosas'  Gedanken  zu  errathen  vermochte,  —  „wenn  es 
nicht  durch  die  Macht,  durch  die  Heere,  durch  die  Föderirten 
am  Ende  ist,  wodurch  glauben  Eure  Excellenz  denn,  die  Uui- 
tarier  zu  besiegen?," 

—  y,Durch  sie  selbst,  Senor  Mandeville",  —  sagte  Rosas  mit 
einem  wahrhaft  deutschen  Phlegma,  indem  er  seine  durchfor- 
schenden Blicke  fest  auf  das  Antlitz  des  Anderen  gerichtet  hielt, 
um  den  Eindruck  zu  beobachten,  den  diese  Worte  durch  das 
plötzliche  Aufziehen  des  Vorhangs  hervorbrachten,  der  die  ge- 
heimnifsvolle  Scenerie  seines  Gedankens  verhüllt  hatte. 

—  »Ah!"  —  rief  der  Minister,  indem  sich  seine  Augen 
ebenso  weit  öffneten,  als  seine  Einbildungskraft  über  den  unge- 
heuren Kreis  sich  auszudehnen  begann,  den  jene  drei  Worte  ge- 
zogen hatten,  in  welchen  er  die  Erklärung  fand  all  der  Räthsel 
und  Paradoxen,  die  er  einen  Moment  zuvor  noch  nicht  sich  zu 
erklären  wufste,  trotz  seiner  Erfahrenheit  und  des  diplomatischen 
Talentes,  womit  er  oft  die  versteckten  Absichten  des  Rosas  zu 
errathen  verstand. 

—  y^ Durch  sie  selbst''^,  —  fuhr  dieser  ruhig  fort.  —  „Und 
dns  ist  nun  mein  Hauptheer,  meine  unwiderstehlichste  Macht, 
oder,  besser  gesagt,  die  meinen  Feinden  verderblichste.'^ 

—  „In  der  That,  Eure  Excellenz  führen  mich  da  auf  ein 
Terrain,  an  das  ich,  offen  gesprochen,  nicht  gedacht  hatte." 


180  Ferdinand  Wolf 

—  „  Das  weifs  ich ",  —  erwiederte  Rosas ,  der  sich  keine 
Gelegenheit  entgehen  liefs,  Andere  ihre  Irrthümer  oder  ihre  Un- 
wissenheit fühlen  zu  machen.  —  „  Die  Unitarier ",  —  fuhr  er 
fort,  —  „haben  bis  heute  nicht  erreicht  und  werden  nie  errei- 
chen, was  ihnen  fehlt,  um  stark  und  mächtig  zu  sein,  mögen  sie 
auch  noch  so  zahlreich  sein  und  noch  so  gute  Unterstützung  fin- 
den. Sie  haben  Männer  von  grofser  Fähigkeit,  sie  haben  die 
besten  Militärs  der  Republik;  aber  es  fehlt  ihnen  an  einem  ge- 
meinsamen Centrum  der  Action;  Alle  befehlen,  und  eben  des- 
halb gehorcht  Niemand.  Alle  gehen  auf  dasselbe  Ziel  los;  aber 
jeder  auf  einem  anderen  Wege,  und  daher  werden  sie  es  nie- 
mals erreichen.  Ferrer  gehorcht  nicht  dem  Lavalle,  weil  er  Gou- 
verneur einer  Provinz  ist;  und  Lavalle  nicht  dem  Ferrer,  weil 
er  der  Anführer  der  Unitarier,  der  General  Libertador  ist,  wie 
sie  ihn  nennen.  Lavalle  bedarf  der  Mitwirkung  des  Rivera,  denn 
Rivera  versteht  sich  auf  unsere  Kriegsführung;  aber  seine  Eigen- 
liebe macht  ihn  glauben,  dafs  er  sich  allein  genüge,  und  so  ver- 
achtet er  Rivera.  Rivera  mufs  seine  Operationen  im  Einverständ- 
nifs  mit  Lavalle  ausführen,  denn  dieser  ist  eines  der  hiesigen 
Parteihäupter  und  hat  ein  besseres  Officiercorps  als  Rivera;  aber 
Rivera  verachtet  den  Lavalle,  weil  er  ein  Montonero  •)  ist,  und 
verabscheut  ihn,  weil  er  aus  Buenos-Aires  stammt  (porque  es 
porteno).  Die  Männer  der  Feder,  die  Männer  des  Cabinets,  wie 
sie  sich  nennen,  berathen  den  Lavalle ;  Lavalle  ist  geneigt  ihrem 
Rathe  zu  folgen;  aber  die  Männer  des  Schwerts,  die  ihn  umge- 
ben, verachten  jene  die  nicht  im  Heere  dienen ;  und  Lavalle,  der 
nicht  zu  befehlen  versteht,  leiht  sein  Ohr  dem  Geschrei  seiner 
Subalternen,  und  um  diese  nicht  zu  verstimmen,  lebt  er  lieber  in 
Anarchie  mit  den  Männern  des  Wissens,  deren  es  in  seiner  Partei 
gibt.  All  die  neugebacknen  Unitarier  in  den  Provinzen,  eben 
deshalb  weil  sie  Unitarier  sind,  kranken  an  demselben  Uebel  wie 
jene;  d.  h.  jeder  hält  sich  für  einen  Chef,  einen  Minister,  einen 
Gouverneur,  und  keiner  will  sich  blofs  als  Soldaten,  als  Beam- 
ten, als  Bürger  ansehen.  Alsdann,  Herr  Minister  Ihrer  Majestät 
der  Königin  von  England,  wenn  man  solche  Feinde  hat,  ist  das 
Mittel  sie  zu  verderben,  ihnen  Zeit  zu  geben,  dafs  sie  sich  selbst 
verderben;  und  das  ist's  was  ich  thue." 


'  )  Montonera   ist    die    irreguläre  Reiterei,    hauptsächlich    aus  den  halb- 
wilden Bewohnern  der  Pampas  zusammengesetzt. 


Der  erste  histor.  Roman  im  span.  Süd-Amerika.  181 

—  „Ol  ganz  vortrefflich!  Das  ist  ein  herrlicher  Plan!"  — 
rief  Mandeville  ganz  aufgeregt. 

—  „Erlauben  Sie,  ich  bin  noch  nicht  zu  Ende",  —  sagte 
Rosas  mit  demselben  Phlegma,  —  „wenn  man  solche  Feinde 
hat",  —  fuhr  er  fort,  —  „dann  schätzt  man  sie  nicht  nach  der 
Anzahl,  sondern  nach  dem  Werthe,  den  jede  Fraction,  jeder 
Kreis,  jeder  Mann  vorstellt ;  und  vergleicht  man  nun  diese  Frac- 
tionen  mit  der  gegentheiligen  Macht,  einer  soliden,  organisirten, 
wo  nur  Einer  befiehlt  und  alle  Uebrigen  gehorchen,  wie  die  Arme 
dem  Willen,  alsdann  wird  man  zu  dem  Schlüsse  kommen,  dafs 
der  Triumph  dieser  letzteren  Macht  gesichert  ist,  unfehlbar,  auch 
wenn  sie  kleiner  schiene  im  Vergleich  mit  der  Gesammtsumme 
ihrer  Feinde  in  Masse.  Verstehen  Sie  nun  völlig,  in  welcher 
Weise  man  die  Situation  meiner  Feinde  und  die  meinige  wür- 
digen mufs?"  —  frug  Rosas,  der  nicht  einen  Augenblick  den 
Gleichmuth  verloren  hatte,  womit  er  seinen  originellen  Feldzugs- 
plan zu  entwickeln  begonnen  hatte,  welcher  das  Resultat  seiner 
ausführlichen  Studien  war,  die  er,  während  seines  öffentlichen 
Lebens,  über  die  Feinde  gemacht  hatte,  die  ihn  bekämpften  und 
die,  indem  sie  ihn  verderben  wollten,  selbst  ihm  jene  grofse 
Macht  und  die  Mittel  lieferten,  die  ihm  solch  ein  Ansehen  in  den 
Augen  der  Welt  gaben,  und  die  er  allein  nie  weder  das  Talent 
noch  die  Kraft  gehabt  hatte,  zu  erwerben. 

Am  Sl.October  1840  wurde  in  der  That  durch  Lord 
Palraerston's  Vermittlung  Rosas'  Zwist  mit  Frankreich  bei- 
gelegt und  die  französische  Blokade  von  Buenos  Aires  auf- 
gehoben; und  im  November  1840  wurde,  wie  bemerkt, 
Lavalle  wiederholt  von  Rosas  geschlagen,  zur  Fkicht  nach 
Tucuman  genöthiget  und  bei  Jujuy  überfallen  und  getöd- 
tet.  Nun  erst  konnte  Rosas  seiner  Blutherrschaft  die  Zü- 
gel schiefsen  lassen,  und  bis  zum  Jahre  1843  liefs  er  ge- 
gen 6000  Menschen  (5  Procent  der  Bevölkerung  von  ganz 
Buenos  Aires)  hinrichten;  dennoch  wurde  er  abermals  durch 
das  Suffrage  universeP)  im  Jahre  1849  mit  noch  unum- 
schränkterer Gewalt  wieder  gewählt!  — 


'  )  Dies  ging  so  weit,  dafs  sich  in  den  Pfarren  von  Buenos  Aires  Ver- 
eine bildeten,  die  Parroquiales  genannt,  die  in  Procession  das  Bildnifs  des 
Rosas  in  die  Kirche  trugen ,  vro  es  von  den  Geistlichen  im  Ornate  empfan- 
gen   und    auf   einem    Altare    aufgestellt    wurde ;     denn    Rosas    hatte    auch    die 


182      Ferdinand  Wolf,  Der  erste  histor.  Roman  im  ppan.  Süd-Amerika. 

Man  sieht,  auch  in  Amerika  gibt  es  Männer  die  Stu- 
dien zu  machen  verstehen;  so  manche  europäische  Diplo- 
maten könnten,  gleich  Herrn  Mandeville,  zu  ihnen  noch  in 
die  Schule  geschickt  werden;  und  auch  unsere  ünitarier 
könnten  sich  an  dem  Schicksal  der  amerikanischen  ein  Bei- 
spiel nehmen,  die  erst  nach  vielen  Niederlagen,  nachdem 
sie  die  blutigste  Tyrannei  erduldet,  einsehen  lernten,  dafs 
eben  in  ihrer  Uneinigkeit  und  gegenseitigen  Scheelsucht  die 
gröfste  Stärke  ihres  Gegners  bestand,  und  dafs  nur  ein 
aufrichtiges  Zusammenwirken  im  Stande  war,  den  Restau- 
rador  de  las  leyes  ' )  —  wie  Rosas  von  seinen  fanatischen 
Anhäno;ern  und  den  Revolutionsmüden  genannt  wurde  — 
zu  besiegen  und  zu  verjagen^). 


Geistlichkeit,  mit  Ausnahme  der  Jesuiten,  völlig  gewonnen.  Unser  Verf.  sagt 
davon  mit  gerechter  Indignation:  „En  los  brazos  de  los  federales  —  de  los 
federales  diguificados  con  la  casaca  de  nuestros  generales,  4  con  el  barton 
de  nuestros  magistrados,  pero  plebeyos  y  corrompidos  de  corazou  —  el  re- 
trato  del  dictador  fue  conducido  hasta  los  templos,  y  rccibido  en  la  puerta 
de  ellos  por  los  sacerdotes  en  sobrepelliz :  paseado  por  entre  las  naves  bajo 
el  Santo  Palio ,  y  colocado  en  el  altar  al  lade  del  Dios  crucificado  por  los 
hombres". 

1 )  Durch  welche  Art  von  Gesetzen  er  die  Euhe  herstellte,  beweist  z.  B. 
das  berüchtigte  Hunger -Gesetz  (Ley  de  hambre)  vom  16.  September  1840, 
wodurch  die  Unitarier  völlig  rechtlos,  aller  ihrer  beweglichen  nnd  unbeweg- 
lichen Güter  durch  die  Confiscation  verlustig  erklärt,  und  im  eigentlichen 
Sinne  dem  Hungertode  preisgegeben  wurden,  wenn  sie  nicht  eher  von  der 
Henkerbande  (Mas-horca)   erschlagen  und  geplündert  worden  waren. 

^)  Nachdem  Rosas  im  Jahre  1852  endlich  völlig  besiegt  worden  war, 
entkam  er  als  Matrose  verkleidet  und  rettete  sich  nebst  seinen  beiden  Söh- 
nen und  seinen  beiden  Töchtern  auf  das  englische  Kriegsschiff  Locust,  das 
ihn  bei  Cork  in  Irland  landete,  wo  er  von  seinem  Verbündeten  und  Gönner, 
dem  edlen  Lord  Palmerston,  mit  offenen  Ai'men  aufgenommen  wurde. 

Ferdinand  Wolf. 


Heller,  Das  Neueste  zur  Ossiau-Frage.  183 

Das  Neueste  zur  Ossian- Frage. 

Wem  auf  dem  Continent  die  schottischen  und  irischen  Zeit- 
schriften und  Abhandlungen,  in  welchen  über  die  Aechtheit  oder 
Unächtheit  des  Macphersonschen  Ossian  herumgestritten  wird, 
—  und  ihre  Zahl  ist  Legion  —  nicht  zu  Gebote  stehen,  der  greift 
wohl,  auch  nach  der  übersichtlichen  Geschichtsdarstellung  der 
berühmten  Streitfrage  von  Löbell  ( Entwickelung  der  deutschen 
Poesie  seit  Klopstock's  erstem  Auftreten  bis  zu  Göthe's  Tode, 
1856.  Bd.  I,  122—125,  272—311),  wenn  er  sich  ein  gründliches 
Urtheil  über  dieselbe  bilden  will,  nach  dem  Buch  von  Talvj 
(Mad.  Robinson,  geb.  T.  A.  L.  von  Jakob)  „die  Unächtheit  der 
Lieder  Ossians  und  des  Macphersonschen  Ossiaus  insbesondere. 
Leipzig  1840.  8"  ".  Die  Verfasserin  folgt  hauptsächlich  den 
Untersuchungen  der  irischen  Gelehrten,  namentlich  O'Reilly's 
(Irish  Transactions  Vol.  XVL  Part.  IL  pol.  Lit.)  und  Drummond's 
(ebenda),  sowie  einigen  Schotten,  die,  durch  Patriotismus  nicht 
verblendet,  sich  gegen  die  Aechtheit  des  Macphersonschen  Ossian 
auszusprechen  gewagt  haben,  unter  ihnen  Walter  Scott.  Das  Er- 
gebnifs,  welches  sich  herausstellt,  gibt  sie  selbst  in  ihrer  Vorrede 
in  folgendem  Satze  an:  „Vermittelst  der  Aufsätze  O'Reilly's  und 
Drummond's  liegt  es  nun  ganz  unwidersprechlich  zu  Tage,  dafs 
Macpherson's  sogenannte  englische  Uebersetzung  ein  aus  Jugend- 
erinnerungen hochländischer  Liederbrocken,  mannichfacher  Lee- 
türe, besonders  aber  irischer  Volkssagen  und  Liedermärchen,  zu- 
sammengesetztes Original,  die  sogenannten  gälischen  Originale 
aber  eine  von  ihm  im  heutigen  corrurapirten  ersischen  Dialecte 
verfafste  Uebersetzung  des  englischen  Originals  sind."  Im  Buche 
selbst  sucht  die  Verfasserin,  zur  Begründung  dieses  Satzes,  ganz 
besonders  nachzuweisen,  dafs  Macpherson,  wo  ihm  bei  Abfassung 
seines  englischen  Ossian  alte  Handschriften  zu  Gebote  standen, 
einzig  und  allein  irische  Manuscripte  gehabt  haben  könne,  deren 
Lieder  nur  in  den  Thatsachen  mit  dem  Macphersonschen  Mach- 
werk Aehnlichkeit  haben,  in  der  Fassung  und  im  Wortlaut  aber 
durchaus  abweichen.  Zu  diesem  Zwecke  sagt  sie  S.  101:  „Mac- 
pherson behauptete  allerdings  einen  Theil  der  Dichtungen  in  al- 
ten ersischen  Handschriften  gefunden  zu  haben.  Auch  geht  aus 
der  durch  die  hochländische  Commission  angestellten  Untersu- 
chung hervor,  dafs  er  wirklich  Manuscripte  in  Händen  gehabt, 
die  alt  und  bestaubt  aussahen.  Ob  dies  aber  erstens  wirklich 
Manuscripte    von    einigem    Alterthum,    zweitens   ob   es   ersische, 


184  Heller 

drittens  ob  es  überhaupt  Handschriften  der  Ossianischcn  Dich- 
tungen waren ,  viertens  inwiefern  Macpherson  befähigt  war,  alte 
Manuscripte  zu  entziffern,  ist  eine  andere  Frage.  In  seinem 
Nachlafs  hat  sich  durchaus  kein  Manuscript  gefunden,  welches 
nicht  von  ihm  selbst  oder  von  einem  Schreiber  in  seinem  Auf- 
trage geschrieben  gewesen  wäre.  Es  ist  jedoch  wiederholt  von 
einer  Handschrift  gälischer  Gedichte  die  Rede,  welche  in  der 
Familie  Clanronald  aufgehoben  und  im  Anfange  des  vierzehnten 
Jahrhunderts  von  dem  Barden  derselben,  Paul  Mac  Mhusich,  ge- 
sammelt worden  sei.  Dies  Manuscript,  aus  mehreren  kleinen 
Octavbänden  bestehend,  soll  Macpherson  von  einem  der  Clanro- 
nalds erhalten  haben.  Kein  Mensch  kann  sagen ,  was  daraus 
geworden.  Die  Üntersuchungs-Commission  bezeugt,  dafs  nur  ein 
Band  davon  gefunden  worden,  der  zum  Theil  englische,  zum 
Theil  gälische  Gedichte  enthalten;  kein  Wort  von  Ossian ".  — 
S.  103:  „Wenn  Macpherson  alte  Manuscripte  besafs,  so  hätten 
diese  irisch-gälische  sein  müssen".  —  S.  104:  „Was  er  von  äl- 
teren Manuscripten  in  Händen  hatte,  waren  ohne  Zweifel  irische, 
und  namentlich  w^ohl  eine  Abschrift  vieler  Finnianischen  Ge- 
dichte — .  Die  meisten  seiner  Ossianischen  Dichtungen  sind  auf 
dieselben  gegründet,  d.  h.  so,  dafs  sich  der  Gang  der  Begeben- 
heiten darin  erkennen  läfst,  und  da  ihm  Alles  daran  lag,  gerade 
das  zu  verbergen,  und  erster«  für  ächte  schottische  Nationalpro- 
ducte  gelten  zu  lassen,  so  wird  jeder  natürlich  finden,  dafs  er 
die  Manuscripte  sorglich  vernichtete".  —  S.  107:  „Merkwürdig 
ist,  dafs  sich  für  alle  Gedichte  seines  ersten  Bandes  eine  Art 
von  Autorität  finden  läfst;  —  so  für  „Carthon"  die  irische  Erzäh- 
lung Conloch  (s.  Miss  Brooke);  der  Tod  Oskar's  im  ersten  Buche 
von  Temora  ist  aus  einem  der  irischen  Gedichte  auf  die  Schlacht 
bei  Gabhra  genommen,  wovon  ein  Bruchstück  als  ein  eigenes 
Lied  in  Umlauf  war." 

Ganz  besonders  aber  mufste  die  Ansicht  der  irischen  Ge- 
lehrten, dafs  Macpherson  nur  aus  irischen  Handschriften  diejeni- 
gen seiner  Gedichte,  welchen  solche  alte  Quellen  zu  Grunde  lie- 
gen, geschöpft  haben  könne,  der  Umstand  stützen,  dafs,  während 
irische  Manuscripte  alter,  vorzüglich  üssian  zugeschriebener  Lie- 
der sich  in  den  Bibliotheken  Dublins  u.  s.  w.  befinden,  schotti- 
sche Handschriften  dagegen,  welche  nur  annähernd  eines  jener 
Gedichte  enthalten  hätten,  nicht  nachweisbar  waren.  Mit  Bezug 
auf  den  (schon  oben  erwähnten)  im  Jahre  1805  erschienenen 
und  aus  einer  Arbeit  von  8  Jahren  hervorgegangenen  Bericht  der 


Das  Neueste  Kiir  Ossian-Frage.  185 

Commission  der  hochländischen  Gesellschaft  von  Schottland,  welche 
den  Auftrag  hatte,  die  Echtheit  des  Macphersonschen  Ossian  zu 
prüfen,  sagt  Talvj  S.  31:  ^Die  Commission  fand  wohl  alte  Lie- 
der von  den  Finniern,  die  dem  Ossian  zugeschrieben  werden 
(und  aufserdem  eine  Menge  andere),  allein  kein  einziges,  wel- 
ches selbst  dem  eifrigsten  schottischen  Patrioten  für  das  Original 
eines  der  Macpherson-Ossianischen  Gedichte  gelten  konnte".  — 
S.  69:  „Gillie,  Hill,  Young  und  die  hochländische  Gesellschaft 
haben  diejenigen  sogenannten  Ossianischen  Lieder,  die  unter  dem 
Volke  (von  Hochschottland)  in  Umlauf  waren,  gesammelt.  Sie 
sind  nach  dem  Urtheil  der  tüchtigsten  Sprachkenner  ziemlich 
verderbt  in  Sprache  und  Metrum,  aber  keinesweges  Producte  des 
heutigen  ersischen  Dialects  und  finden  sich  auch  gröfstentheils, 
nur  reiner  in  Sprache  und  Form,  in  irischen  Manuscripten  wie- 
der, auch,  wie  das  bei  Volksliedern  unvermeidlich  ist,  in  abwei- 
chenden Recensionen  unter  den  irischen  Landleuten.  Bei  der  so 
alten  üebersiedelung  der  Sagen  von  den  Finniern  nach  dem  We- 
sten von  Schottland  —  im  sechsten  Jahrhundert  nämlich  gingen 
die  Scoten  aus  Irland  nach  Schottland  über  und  gründeten  ein 
eigenes  Königreich  in  Argyleshire ,  aus  dem  das  Königreich 
Schottland  erwuchs  —  und  dem  poetischen  Geiste  des  Volkes 
dort  ist  es  höchst  auffallend,  dafs  nicht  dort  andere  Lieder  von 
ihnen  entstanden.  In  der  That,  nichts  würde  natürlicher  schei- 
nen, als  dafs  die  hochländischen  Sgealaichies,  ganz  unabhängig 
von  den  irischen,  die  alten  Sagen  zu  Liedern  verarbeitet  hätten. 
Allein  die  Hochländer  scheinen  die  eigne  poetische  Kraft  auf 
andere,  rein  vaterländische  Gegenstände  verwandt,  und  von  Ir- 
land nicht  nur  die  Sagen,  sondern  auch  in  späteren  Jahrhunder- 
ten die  metrischen  Bearbeitungen  derselben,  d.  h.  die  Lieder 
überkommen  zu  haben". 

Was  endlich  die  sogenannten  gälischen  Originale  anbetrifft, 
so  sind  die  vorurtheilsfreien  Schotten,  wie  Walter  Scott  (s.  Lock- 
hardt  I,  270)  u.  A.  mit  den  irischen  Gelehrten  darüber  einig,  dafs 
sie  von  Macpherson  selbst  angefertigt  worden  seien.  Es  heifst 
darüber  bei  Talvj  S.  112:  „Nur  von  acht  Gedichten  hatte  er 
—  darüber  fand  sich  ein  Memorandum  von  Macpherson's  Hand  in 
seinem  Nachlasse  —  „die  gälischen  Originale"  Herrn  Mackenzie, 
dem  die  Besorgung  der  Herausgabe  von  der  hochländischen  Ge- 
sellschaft ursprünglich  anvertraut  worden,  übergeben.  Wo  die 
drei  andern  Stücke,  die  nachher  gälisch  publicirt  worden,  herge- 
kommen, ob  sie  in  Macpherson's  Nachlafs  gefunden,  oder  von 
II.     2.  13 


186  Heller 

seinen  Executoren  in  das  Werk  gestellt,  bleibt  ganz  unentschie- 
den. Genug,  von  den  zwei  und  zwanzig  Macpherson-Ossianischen 
Dichtungen  sind  nie  mehr  als  elf  gälisch  zu  Tage  gefördert  wor- 
den; -warum  aber  die  Herausgabe  derselben  bis  zum  Jahre  1807 
verschoben  wurde,  nachdem  Macpherson  bereits  zehn  Jahre  ge- 
storben, darüber  verlautet  nichts.  —  Das  Erscheinen  der  „Ori- 
ginale" diente  dem  echten  Kenner  zur  Bestätigung  seiner  Ueber- 
zeugung,  dafs  die  Gedichte  Producte  der  neuesten  Zeit  und  wahr- 
scheinlich von  Macpherson  selbst  verfafst  waren.  —  Es  würde 
ganz  nutzlos  sein,  für  deutsche  Leser  hier  abzuschreiben,  wodurch 
Oreilly  und  Drummond  darthun,  wie  wenig  das  Metrum  dersel- 
ben (der  Originale)  sowohl  mit  den  ältesten  echten,  als  mit  den 
mittelalterlichen  Liedern  übereinstimmt,  und  wie  unvollständig  es 
den  letzteren  nachgeahmt  ist,  als  auch  wie  sie  aus  den  vielen 
sprachlichen  und  grammaticalischen  Fehlern  und  modernsten 
Ausdrücken  beweisen,  dafs  die  sogenannten  Ossianischen  Dich- 
tungen nicht  die  Erzeugnisse  eines  echten  gälischen  Sgeulaich, 
sondern  das  Machwerk  unserer  Tage  und  zwar  iiach  dem  eng- 
lischen Ossian  entstanden  sind".  —  S.  80:  „Das  Versmafs,  in 
welchem  die  mittelalterlichen  Heldengedichte  der  Galen  gebildet 
sind,  heifst  Dan  direach.  Je  vier  und  vier  Verse,  die  immer  ei- 
nen vollständigen  Sinn  geben,  jeder  von  sieben  oder  acht  Silben, 
machen  einen  Rann  aus. —  Li  den  sogenannten  Macphersonschen 
Originalen  ist  aber  keine  Spur  von  vierzeiligen  in  sich  abge- 
schlossenen Ranns,  noch  von  Assonanzen  u.  s.  w." 

Einen  besonderen  Nachdruck  legt  bei  ihrer  Beweisführung 
und  mit  völligem  Recht  die  Verfasserin  darauf,  dafs  die  senti- 
mentalen Dichtungen,  welche  Macpherson  für  alte  Volkspoesie 
ausgab,  von  einer  solchen  himmelweit  verschieden  sind;  und  ver- 
gifst  auch  nicht,  Macpherson's  völlig  unerklärliches  Benehmen, 
als  schwer  in's  Gewicht  fallend  für  die  Unächtheit  aller  seiner 
Ossianischen  Gedichte,  in  die  Wagschale  zu  legen. 

Wenngleich  nun  dieses  Resultat,  zu  welchem  hauptsächlich  die 
Untersuchungen  der  irischen  Gelehrten  geführt  haben,  im  Gan- 
zen und  Grofsen  für  ausgemacht  angenommen  werden  mufs,  so 
kann  es  doch  in  Einzelheiten  noch  eine  beträchtliche  Modifica- 
tion  erleiden.  Ich  habe  gerade  deshalb  die  eigenen  Worte  der 
Verfasserin  in  einiger  Ausführlichkeit  hierher  gesetzt,  damit  man 
die  so  eben  vorläufig  angedeutete  Modification  jenes  Resultats 
um  so  genauer  bemerken  könne. 

Dafs   die   von   Macpherson   veröffentlichten   Ossianschen  Ge- 


Das  Neueste  ztir  Osslan-Frage.  1R7 

dichte  nicht  durchweg  aus  einer  Uebersetzung  aus  dem  Gälischen 
hervorgegangen  sind,  leidet  keinen  Zweifel. 

Dafs  er  dagegen  nicht  einzelne  Gedichte  oder  einzelne  Stel- 
len dieser  Gedichte  aus  alten  gälischen  Manuscripten  wirklich 
übersetzt  haben  sollte,  ist  keinesweges  ausgemacht.  Von  einzel- 
nen Bruchstücken ,  die  er  in  seine  Gedichte  verschmolzen  habe, 
leugnet  es  sogar  Niemand.  „So  geschickt  — •  heifst  es  bei  Talvj 
S.  32  —  hatte  Macpherson  die  Bruchstücke  sogenannter  Ossia- 
nischer  Lieder  benutzt,  die  sich  seit  Jahrhunderten  in  den  Hoch- 
landen angesiedelt,  so  künstlich  sie  in  seine  Dichtungen  ver- 
woben, dafs  diese  dadurch  allen  dort  Erzogenen  einen  bekannten 
Klang  bekamen,  ohne  dafs  Einer,  wenn  er  recht  zuhörte,  be- 
haupten konnte,  sie  seien  mit  jenen  Gedichten  identisch,  die  er 
selbst  im  Volke  gehört,  und  die  ohne  Zweifel  keine  anderen 
waren,  als  die,  welche  Young  und  Hill  unter  den  Hochländern 
fanden,  und  welche  jetzt  die  einzige  Ausbeute  der  hochländischen 
Gesellschaft  gewesen  waren."  —  Aber  wenn  Bruchstücke,  warum 
nicht  einzelne  Episoden,  warum  nicht  ganze  Gesänge?  Nimmt 
man  an,  dafs  Macpherson  durch  den  Gebrauch  gewisser  Beiwör- 
ter, durch  Hinzufügung  von  Vergleichen,  durch  den  häufigen  Ge- 
brauch der  Inversion ,  durch  emphatische  0  und  elegische  But, 
durch  Fragen,  Imperative,  Anreden  und  dergleichen  Kunstgriffe 
mehr  die  ruhigere  Haltung  der  Originale  leidenschaftlicher  machte, 
um  sie  seinem  Geschmack  und  seinen  eigenen  Productionen  gleich- 
förmiger zu  machen,  so  bleibt  Nichts,  was  der  Voraussetzung, 
einzelne  Abschnitte,  einzelne  Episoden,  ja  einzelne  Lieder  seien, 
unter  der  obigen  Einschränkung,  wirkliche  Uebersetzungen  aus 
dem  Gälischen,  mit  völliger  Ueberzeugungskraft  entgegenträte. 

Denn  dafs  die  alte  strophische  Anordnung  in  ihnen  fehlt, 
spricht  noch  keineswegs  dagegen,  dafs  einzelne  Stellen  nicht  aus 
dem  Altgälischen  entnommen  sein  könnten.  Die  strophische  An- 
ordnung, welche  die  irischen  Lieder  beibehalten  haben,  kann  in 
der  hochländischen  Fassung  verloren  gegangen  sein.  Auch  die 
von  Gillie,  Hill,  Young  im  Hochlande  gesammelten  Ossianischen 
Lieder  zeigten  sich  verderbt  im  Metrum;  s.  o.  S.  185.  Damit  ist 
zugleich  auch  die  Verletzung  des  regelrechten  strophischen  Baus 
geraeint.  Die  ähnliche  Erscheinung  zeigt  sich  auch  wohl  ander- 
wärts. Die  älteste  Epik  der  Griechen  hat  wahrscheinlich  eben- 
falls eine  strophische  Anordnung  der  Hexameter  gekannt;  Spu- 
ren davon  sind  am  deutlichsten  in  der  Theogonie  und  in  den 
grofsen  Eöen  {'Hoiai)  Hesiods  erkennbar;  vielleicht  auch  im  x«- 

13    * 


IH8  Heller 

räXoyO'i  Homers:  —  es  haben  bekanntlich  Gelehrte  (unter  an- 
dern Gruppe  )  versucht  —  ganz  wie  es  bei  manchen  Oden  des 
Horaz  geschehen  ist  —  aus  dem  wiederhergestellten  strophischen 
Bau  die  angeblich  unechten  Bestandtheile  der  hesiodischen  Theo- 
gonie  auszumerzen,  wiewohl  unter  Gruppe's  Händen  bei  diesem 
Verfahren  das  mehr  als  1000  Verse  lange  Gedicht  auf  etwa 
111  Verse  hat  beschränkt  werden  müssen;  —  dagegen  ist  der 
strophische  Bau  bei  Homer  und  in  dem  griechischen  Epos  über- 
haupt sonst  gänzlich  aufgegeben  worden. 

Aber  ohne  auf  eine  solche  Analogie  etwas  zu  geben,  kann 
man  durch  einen  viel  schlagenderen  Grund  den  Beweis  führen, 
dafs  Macpherson  sich  nicht  allein,  ja  sogar  nicht  hauptsächlich 
auf  die  irischen,  in  Strophenforra  gefafsten  Lieder  von  den  Fin- 
niern  stützte.  Denn  hätte  er  nur  strophische  Lieder  vor  sich 
gehabt,  um  auf  Grundlage  derselben  seinen  Ossian  zu  schmie- 
den, so  mufste  er  ohne  alle  Frage,  wenn  er  seine  Dichtungen 
für  getreue  Bearbeitungen  und  Uebersetzungen  der  alten  Poesie 
ausgeben  wollte,  um  die  Täuschung  zu  unterstützen,  selber  für 
seinen  Ossian,  auch  wenn  er  das  Versmafs  aufgab,  doch  die 
Spuren  der  Strophenform  beibehalten,  oder  erkünsteln:  er  müfste 
dafür  gesorgt  haben,  dafs  in  Sätzen  und  Abschnitten  sich  der 
ursprüngliche  strophische  Bau  abspiegelte.  Dafs  er  es  nicht  ge- 
than,  beweist,  dafs  seine  hauptsächliche,  oder  mindestens  doch, 
dafs  seine  erste  Quelle  Lieder  waren ,  welche  die  Strophenform 
nicht  bewahrten. 

Wenn  ferner  die  irischen  Manuscripte,  welche  mit  Macpher- 
sonschen  Gedichten  den  gleichen  Gegenstand  behandeln,  von  der 
Darstellung  und  von  dem  Wortlaut  seiner  Verse  durchaus  ab- 
weichend sind,  so  können  ihm  doch  andere,  nämlich  hochschot- 
tische oder  in  Hocbschottland  angefertigte  und  veränderte  Manu- 
scripte gedient  haben,  in  welchen,  nach  jahrhundertlanger  Tra- 
dition, Darstellung  und  Wortlaut  von  der  in  einem  andern  Lande 
beibehaltenen  oder  nach  und  nach  angenommenen  Fassung  ab- 
gegangen waren. 

Es  bleibt  daher  immerhin  eine  Möglichkeit,  dafs  zwar  kei- 
neswegs die  ganze  Ossianische  Dichtung,  aber  doch  der  Kern 
derselben,  —  allerdings  gewifs  nur  ein  unbedeutender  Bruchtheil 
des  Ganzen  —  wirklich  aus  gälischer  Ueberlieferung  oder  gera- 
dezu aus  gälischen  Manuscripten  gezogen  worden  ist. 

Es  läfst  sich  auch  endlich  Macpherson's  Verfahren  leichter 
erklären,  wenn  man  annimmt,  dafs  er  einzelne  Theile  seiner  Os- 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  189 

sianischen  Gedichte  nach  wirklich  alten  Manuscripten  übersetzt, 
andere  wenigstens  paraphrasirt,  den  gröfseren  Theil  entweder 
nach  vorhandenen  Sagen  selbst  gedichtet,  oder  aber  auch  gänz- 
lich erfunden  habe.     Doch  hiervon  nachher. 

Ohne  das  Vorhandensein  eines  solchen  gälischen  Manuscripts, 
welches  in  wirklich  alter  Sprache  und  unbezweifelt  aus  früherer 
Zeit  herrührend  dem  Wortlaut  eines  oder  einiger  der  von  Mac- 
pherson  in  englischer  Sprache  veröffentlichten  Gedichte  entspricht, 
würde  es,  nach  den  oben  im  Auszuge  mitgetheilten  Untersuchun- 
gen der  bedeutendsten  Kenner  der  gälischen  Sprache  und  Lite- 
ratur, eine  beispiellose  Verwegenheit  sein,  auch  nur  die  gedachte 
Möglichkeit  aufzustellen,  geschweige  denn  eine  ganze  Hypothese 
auf  dieselbe  zu  gründen. 

Es  ist  aber  ein  solches  altes  Manuscript  vorhanden. 

Es  ist  sogar  dies  Manuscript  auch  schon  der  behufs  der  Un- 
tersuchung der  Aechtheit  des  Macphersonschen  Ossian  seit  1797 
niedergesetzten  Commission  der  hochländischen  Gesellschaft  von 
Schottland  bekannt  gewesen.  Ob  es  wegen  der  geringen  Kennt- 
nifs,  welche  Donald  Smith,  dem  man  die  sprachliche  Seite  der 
Prüfung  ganz  überlassen  hatte,  vom  älteren  Gälischen  besafs, 
nicht  gehörig  benutzt  worden  ist,  ob  Manches  in  demselben  aus 
irgend  einer  Ursache  und  unbegreiflicher  Weise  übersehen  wor- 
den ist,  oder  aus  gewissen  Gründen  nicht  recht  hat  benutzt,  son- 
dern übersehen  werden  sollen,  läfst  sich  schwer  entscheiden; 
doch  ist  das  Letztere  nicht  unwahrscheinlich.  Drei  für  die  Frage 
wenig  bedeutsame  Fragmente  desselben  sind  im  Report  u.  s.  w. 
8.93—102  abgedruckt.  S.  auch  Talvj  S.  34;  aber  vergl.  beson- 
ders unten  S.  197. 

In  den  Proceedings  of  the  societv  of  antiquaries  of  Scotland, 
Vol.  II,  part.  1.  Edinburgh,  Neill  and  Company  —  es  ist  dies 
eine  Gesellschaft  in  Edinburgh,  welche  unter  der  Protection  der 
Königin  Victoria  steht,  und  welche  alle  zwei  Jahre  einen  Band 
ihrer  Verhandlungen  veröffentlicht  —  befindet  sich  in  der  letz- 
ten, die  Sitzungen  von  1855  und  l!-*56  (der  75.  Sitzungsperiode) 
umfassenden  Nummer  folgende  Abhandlung: 

Notices  of  ancient  Gaelic  poems  and  historical  fragments  in 
a  ms.  volume  (writteu  in  the  years  1512  to  1529)  called  „the 
Dean  of  Lismore's  book"  in  the  advocate's  library.  By  the  Rev. 
Thomas  M'Lauchlan,  Edinburgh. 

Der  Verfasser  ist  ein  Hochländer:  man  hat  also  vielleicht, 
wegen    des   bekannten  Patriotismus   der   Schotten,   Veranlassung, 


190  Heller 

seinem  Urtheil  zu  mifstrauen;  aber  man  hat  dennoch  keinen 
Grund,  an  den  von  ihm  berichteten  Thatsachen  zu  zweifeln.  Wie 
weit  seine  Kenntnifs  des  Alt-Gälischen  reicht,  mögen  seine  Lands- 
leute und  die  Irländer  feststellen;  aus  seinem  Aufsatze  geht  her- 
vor, dafs  er  das  gälische  Manuscript  entziffert  und  übersetzt; 
dies  ist  hier  genügend.  Da  seine  Abhandlung  in  Deutschland 
schwerlich  sehr  bekannt  geworden  sein  wird,  wenigstens  noch, 
so  viel  ich  weifs,  in  keiner  Zeitschrift  erwähnt  worden  ist,  so 
werde  ich  sie  im  Auszuge  mittheilen. 

Das  Manuscript,  über  welches  der  Verfasser  eine  genaue 
Auskunft  gibt,  ist  wahrscheinlich  theils  von  einem  Dechanten 
von  Lismore,  Namens  Jacob  M' Gregor,  theils  von  einem  andern 
M' Gregor,  Duncan,  Solin  des  Dugald  etc.  geschrieben  und  durch 
John  Mackenzie,  Esq.,  vom  Tempel  in  London  ')  an  die  hoch- 
ländische Gesellschaft  geschenkt  worden.  Wie  es  in  seine  Hände 
gekommen,  und  wo  es  während  der  300  Jahre  seit  seiner  Abfas- 
sung verborgen  gewesen  ist,  weifs  man  nicht.  Aber  John  Macken- 
zie ist  Macpherson's  Testamentsvollstrecker  gewesen;  es  kann  da- 
her ein  Theil  der  Macphersonschen  Sammlungen  gewesen  seio. 
Es  ist  in  sächsischer  Schrift  abgefafst  (saxon  character);  der  Ver- 
fasser macht  darauf  aufmerksam,  dafs  Johnson,  Journey  to  the 
Western  Islands,  sagt,  der  Herausgeber  des  Ossian  habe  behaup- 
tet, einen  Theil  der  Gedichte  in  sächsischer  Schrift  bekommen 
zu  haben ;  dies  würde  der  Schrift  dieses  Manuscripts  entsprechen. 
Es  ist  die  älteste  Probe  von  geschriebenem  schottischen  Gälisch. 
Die  Orthographie  ist  phonetisch;  dies  erschwert  noch  das  Ver- 
ständnifs  des  auch  sonst  schwer  lesbaren  Manuscripts.  Es  ent- 
hält auf  31t  Seiten  von  je  6—28  Zeilen,  und  in  etwa  11000(?) 
Zeilen  überhaupt,  159  verschiedene  Bruchstücke  von  66  verschie- 
denen Autoren;  die  ersten  4  Seiten  sind  unleserlich.  800  Zeilen 
des  Manuscripts  sind  Ossianisch,  d.  h.  in  Ossianischem  Stil  und 
Versmafs,  und  beziehen  sich  auf  die  Ereignisse  der  Fingalge- 
schichte. Manche  von  den  Stücken  sollen,  der  Angabe  nach, 
von  Ossian  selbst  sein,  andere  von  Caoilt  M'Ronan,  Conall 
M'Edirskioil  (oder  O'Driscoll),  Fergus  Filidh  und  andern  Dich- 
tern der  Ossianischen  Periode.     Es   geht   aus   diesen  Fragmenten 


')  Nicht  zu  verwechseln  mit  Henry  IMackenzie  ,  der  den  Report  of  the 
committee  of  the  Highland  society  of  Scotland,  appointed  to  inquire  into 
the  nature  and  anthenticity  of  the  Poems  of  Ossian  herausgegeben  hat.  — 
Den  Report  habe  ich,  weil  er  auf  der  königl.  Bibliotliek  zu  Berlin  nicht  vor- 
handen ist,  leider  nicht  einsehen  können. 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  191 

deutlich  hervor,  dafs  Gedichte,  welche  von  Ossian,  dem  Sohne 
Fingais,  verfafst  sein  sollten,  in  den  schottischen  Hochlanden  im 
XVI.  Jahrhundert  vorhanden  waren  und  in  der  Landessprache 
niedergeschrieben  wurden.  Man  bemerkt  auch  sofort,  dafs  die 
Personen ,  welche  in  diesen  Gedichten  erwähnt  werden ,  in  dem 
Ossian  Macphersou's  vorkommen,  dafs  die  Scene  ihrer  Thaten 
dieselbe  ist,  nämlich  Irland  und  die  schottischen  Hochlande,  und 
dafs  die  erzählten  Ereignisse  identisch  sind.  „Die  Frage  bleibt" 
—  so  fährt  der  Verfasser  fort  —  „übrigens:  Sind  einige  von 
den  Gedichten  in  dem  Manuscript  dieselben  mit  denen ,  welche 
Macpherson  veröffentlichte  ?  Bei  Beantwortung  dieser  Frage  wür- 
den wir  Vortheile  haben,  welche  die  Commission  der  hochländi- 
schen Gesellschaft,  die  1805  über  die  Aechtheit  oder  Unächtheit 
der  Ossianischen  Gedichte  sich  auszusprechen  hatte,  nicht  besafs. 
Als  sie  ihren  Bericht  abfafste,  waren  nur  zwei  Fragmente  von 
dem  ganzen  Macphersonschen  Ossian  im  Original  veröffentlicht 
worden,  nämlich  das  Gedicht  Carrickthura  und  ein  Buch  von 
Temora.  Daher  waren  die  Ausfchufsmitglieder  genöthigt,  ihre 
eigenen  gälischen  Sammlungen  mit  Macpherson's  englischer  Ueber- 
setzung  zu  vergleichen.  Seitdem  ist  das  ganze  Werk  in  dem 
ursprünglichen  Gälischen  veröffentlicht  worden,  und  wir  würden 
jetzt  im  Stande  sein,  mit  ihm  alle  Sammlungen,  die  noch  ge- 
macht werden  oder  schon  gemacht  worden  sind,  zu  vergleichen. 
Es  ist  Thatsache,  dafs  die  Nothwendigkeit,  vermittelst  einer  Ue- 
bersetzung  zu  urtheilen,  den  ganzen  Charakter  der  Ossianischen 
Streitfrage  nicht  wenig  beeinträchtigt  hat." 

Ich  erlaube  mir  hier  eine  nothwendige  Zwischenrede.  Man 
sieht  einmal  aus  der  Ausdruckweise  des  V^erfassers,  dafs  er  ziem- 
lich geneigt  ist,  die  nach  Macpherson's  Tode  herausgekommene 
gälische  Ausgabe  seines  Ossian  für  ein  Original  und  nicht  für 
eine  erst  nach  dem  Englischen  angefertigte  üebersetzung  zu  hal- 
ten; andererseits  aber  modificirt  er  den  Ausdruck:  „das  ganze 
Werk  sei  in  dem  gälischen  Original  erschienen"  im  Folgenden 
sehr  bedeutend. 

„In  den  Bruchstücken,  welche  das  Manuscript  enthält"  — 
so  sagt  M'  Lauchlan  weiter  —  „haben  wir  unbezweifelbar  die 
Namen,  welche  in  Macpherson's  Werk  auftreten:  Fingal,  Gaul, 
den  Sohn  Morni's,  Oscar,  den  Sohn  Ossian's,  Garve,  den  Sohn 
Starno's,  die  Dänen,  Cuchullin  u.  s.  w.  Ohne  Zweifel,  wenn  Mac- 
pherson's Ossian  ein  Betrug  ist,  so  hat  er  Gebrauch  gemacht  von 
Personen  und  Namen,  welche  Jahrhunderte  lang  einem  jeden  ein- 


192  Heller 

geborenen  Hochländer  geläufig  waren.  Die  einzige  Eigenthum- 
lichkeit  von  den  in  diesem  Manuscript  enthaltenen  Bruchstücken 
ist  die  häufige  Einführung  St.  Patrick's."  —  Man  weifs,  mufs  ich 
•wiederum  bemerken,  dafs  die  Verbindung  St.  Patrick's  mit  Ossian 
in  den  irischen  Liedern  ganz  gewöhnlich  ist,  s.  Mifs  Brooke's 
reliques  und  Talvj.  —  „Es  finden  sich  hier  zahlreiche  Gespräche 
zwischen  dem  Heiligen  und  üssian,  und  viele  von  den  Gedichten 
sind  von  dem  letzteren  an  den  ersteren  gerichtet.  Das  Christen- 
thum  des  Dichters  ist  von  einer  etwas  fraglichen  Natur;  wenn 
diese  Stellen  zu  den  ächten  gehören",  —  man  sieht,  dafs  der 
Verfasser  es  nicht  für  unmöglich  hält,  dafs  echte  Lieder  des  al- 
ten Barden  Ossian  uns  erhalten  sein  könnten;  —  „würden  sie 
die  Zeit  Ossian's  in  die  des  St.  Patrick  herunterrücken,  und  wür- 
den zugleich  anzeigen,  dafs  sein  Vaterland  nicht  Schottland,  son- 
dern Irland  wäre"  —  woran  bekanntlich  aufserhalb  Schottland 
schon  lange  Niemand  mehr  zweifelt.  —  „Das  Folgende  ist  ein 
Auszug  aus  einem  dieser  Bruchstücke  No.  215  (22  Zeilen)."  — 
Damit  diejenigen,  denen  der  englische  Ossian  bekannt  ist,  nach 
der  englischen  üebersetzung,  welche  M'Lauchlan  von  diesen  Zei- 
len gibt,  wenigstens  annähernd  über  sie  ein  Urtheil  bilden  kön- 
nen, habe  ich  sie  nicht  erst  noch  ins  Deutsche  übertragen,  weil 
man  sonst  vielleicht  denken  könnte,  ich  hätte  sie  durch  meine 
üebersetzung  „  trivial "  gemacht.  Uebrigens  wird  auf  dieses 
Bruchstück  oder  ein  ähnliches,  das  irgendwo  anders  erhalten  sein 
mufs,  in  dem  Buche  von  Talvj  S.  70  angespielt. 

„Ossian,  the  son  of  Fingal,  said: 
Teil  rae,  Patrick,  the  honour  which  belongs  to  us, 
Do  the  Fingalians  of  Ireland  enjoy  the  happy  heaven"? 
I  teil  thee  assuredly,  Ossian  of  bold  deeds, 
That  neitbcr  thy  father,  nor  Giul,  nor  Oscar,  are  in  heaven. 
Sad  is  thy  tale  to  me,  O  Priest, 
I   worshipping  God,   and    that  the  Fingalians  of  Ireland  should   bc   ex- 

cluded  from  heaven. 
Ts  it  not  well  for  thee  to  be  blessed  thyself, 
Aithough  Caoilt,  aud  Oscar,  and  thy  fatlier  should  not  sbare  thy  bles- 

seduess? 
1  care  liüle  for  any  biessedness  above, 
L'niess  sliared  vvith  Caoilt,    and  Oscar,  and   my  father! 
Better  for  thee  to  see  the  countenancc  of  the  Son  of  Heaven 
Tban  that  tliou  should'st  possess  all  the  gold  in  the  world. 
Teil  nie,  thou  tonsured  priest,  concerning  the  heavenly  throne; 
l  would  gladly  give  thee  an  account  of  the  battle  of  Gaura. 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  193 

Man  findet  den  Namen  des  St.  Patrick  an  keiner  Stelle  von  Mac- 
pherson's  Ossian ,  wahrscheinlich ,  weil  er  den  Schlufs  machte, 
dafs  alle  Stellen  der  überlieferten  Gedichte,  in  denen  Anspielun- 
gen auf  den  Namen  des  Heiligen  vorkommen,  nicht  acht  seien 
und  für  blofse  spätere  Interpolationen  gehalten  werden  müssen." 

In  der  That  sagt  Macpherson  in  einer  Note  zu  Cath-Loda, 
III:  Their  interpolations  (of  the  bards)  are  so  easily  distinguished 
from  the  genuine  remains  of  Ossian,  that  it  took  me  very  little 
time  to  mark  them  out,  and  totally  to  reject  them.  Und  so  ent- 
scheidet er  am  Ende  des  IL  Gesanges:  The  continuation  of  this 
episode  is  just  now  in  my  hands;  but  the  language  is  so  diffe- 
rent  from,  and  the  ideas  so  unworthy  of  Ossian,  that  I  have  re- 
jected  it,  as  an  interpolation  by  a  modern  bard;  und  am  An- 
fang des  I.  Gesanges,  von  einem  andern  Gedichte  sprechend: 
It  is  not  the  work  of  Ossian;  the  phraseology  betrays  it  to 
be  a  modern  composition.  It  is  something  like  those  trivial 
compositions  which  the  Irish  bards  forged,  under  the  name  of 
Ossian,  in  the  fifteenth  and  sixteenth  Century.  S.  Talvj  S.  55. 
In  solcher  Weise  wird  Macpherson,  nach  M'  Lauchlan's  Ansicht, 
alle  Gedichte  angesehen  haben,  in  denen  der  Name  Patrick  vor- 
kommt. Die  irischen  Gelehrten  dagegen  meinen,  dafs  Macpher- 
son manche  solche  Stellen  nach  seiner  Weise  benutzt,  nur  aus 
Patrick  „Gulden"  gemacht  habe.     S.  Talvj  S.  24.  109. 

„Aber  abgesehen  davon",  —  so  fährt  M'  Lauchlan  fort,  — 
„dafs  die  Personen  und  die  Namen  in  unserm  Manuscript  und 
in  Macpherson's  Ossian  identisch  sind,  die  geschichtlichen  Ereig- 
nisse, die  in  beiden  vorkommen,  sind  es  in  gleicher  Weise.  Wir 
haben  den  Tod  Oscar's  auf  S.  230  des  Manuscripts  und  im  er- 
sten Buch  von  Macphersons  Temora.  Wir  haben  die  Geschichte 
der  Faineasolis,  des  Mädchens  von  Craca,  in  dem  Macpherson- 
schen  Fingal  [Gesang  3  gegen  Ende;  der  Name  ist  übrigens  bei 
Macpherson  Fainasöllis]  auf  S.  220  des  Manuscripts  und  Ande- 
res mehr.  Hieraus  wird  es  klar,  dafs  die  Geschichten  oder  die 
Sagen  der  Ossianischen  Gedichte  den  Hochländern  im  Jahre  1512 
allbekannt  waren,  und,  um  das  Wenigste  zu  sagen,  der  Gegen- 
stand der  Gedichte  Ossian's  wurden,  wie  sie  uns  Macpherson  ge- 
geben hat;  oder  in  andern  Worten,  —  und  es  darf  kein  kleines 
Gewicht  dieser  Thatsache  beigelegt  werden,  —  was  geschichtlich 
ist  in  den  Ossianschen  Gedichten,  war  lange  bekannt  und  ist  von 
einem  Alter,  welches  weit  über  den  Bereich  der  geschriebenen 
Geschichte  [d.  h.  doch  wohl  nur  Hochschottlands]  hinausgeht  (is 


194  Heller 

of  an  antiquity  far  beyond  the  ränge  of  written  history).  Neuere 
Entdeckungen  authentischer  geschichtlicher  Documente  in  Irland 
dienen  sehr  erfolgreich  dazu,  diese  Thatsachen  festzustellen,  und 
zeigen  weiter,  dafs  viele  von  den  Vorfällen  in  der  alten  irischen 
Geschichte,  welche  von  Ossian  berichtet  werden,  genau  richtig 
sind,  obgleich  man  sie  lange  Zeit  für  abweichend  von  der  wirk- 
lichen Geschichte  gehalten  hat."  —  Es  ist  zu  bedauern,  dafs  der 
Verfasser  diese  Ereignisse  nicht  näher  angibt,  noch  auch  jene 
neu  aufgefundenen  Documente  irgendwie  bezeichnet. 

„Aber  während  die  bisher  vorgelegten  Thatsachen  leicht  aus- 
gemacht sind"  —  so  heifst  es  weiter  in  dem  Aufsatz  —  „bleibt 
immer  noch  die  Frage  übrig  nach  der  wörtlichen  Uebereinstim- 
mung  zwischen  unserem  Manuscript  und  Macpherson's  Ossian." 

„In  den  oben  erwähnten  Fragmenten  —  den  Episoden  „Fai- 
neasolis"  und  „der  Tod  Oscar's"  —  ist  es  leicht,  diese  Frage 
durch  Vergleichung  einer  Prüfung  zu  unterwerfen.  Aber  es  ist 
entmuthigend  zu  finden ,  dafs  während  in  der  englischen  üeber- 
setzung  von  Macpherson  die  erstere  dieser  Episoden  gegeben  ist, 
sie  in  dem  Gälischen  fehlt.  Statt  des  Originals  haben  wir  nur 
eine  Anzahl  von  Sternchen.  Dies  ist  bemerkenswerth,  da  die  Ge- 
schichte eine  in  den  Hochlanden  wohlbekannte  war.  Der  Tod 
Oscar's,  obgleich  ähnlich  in  den  Thatsachen,  ist  nicht  genau  über- 
einstimmend in  den  Worten;  z.  B.  an  der  Stelle,  wo  der  Vater 
den  Sohn  entdeckt,  heifst  es  bei  Macpherson:  Chunnaic  sinn  6g 
Oscar  air  'sgeith,  'S  a  dhearg  fhuil  ag  iadhagh  m'a  thaobh;  we 
saw  young  Oscar  stretched  on  bis  shield,  bis  red  blood  eddying 
by  bis  side.  Im  Manuscript  haben  wir:  'S  ann  fhaair  mi  mo 
mhac  fein  'n  a  luidh  air  uilin  cli,  a  sgiath  uabhrais  air  an  lä- 
thair,  agus  a  lann  'n  a  dheas  laimb;  I  found  my  son  lying  sup- 
ported  by  bis  left  arm,  bis  terrible  shield  on  the  ground,  and  bis 
right  band  grasping  bis  spear.  Dies  gibt  eine  hübsche  Vorstel- 
lung von  der  gelegentlichen  Aehnlichkeit  des  Wortlautes,  welche, 
wie  man  sehen  wird,  keinesweges  sehr  grofs  ist.  Uebrigens  ver- 
dient es  bemerkt  zu  werden,  dafs  diese  Fassung  der  Schlacht 
von  Gabhra  in  dem  Manuscripte  nicht  Ossian,  sondern  Allan  M' 
Rorie  zugeschrieben  wird.  Das  bemerkenswertheste  Beispiel  von 
üebereinstuumung  zwischen  dem  Manuscript  und  dem  Macpher- 
sonschen  Ossian  stellt  sich  in  dem  Gedicht  Carthon  heraus,  wie 
es  in  dem  letzteren  genannt  wird.  In  Macpherson's  Darstellung 
ist  die  Erzählung  gegeben,  als  die  von  Clessämmor  und  seinem 
Sohne  Carthon,   von  denen  der  letztere  von  seinem  Vater  in  ei- 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  195 

nem  Zweikampf  getödtet  wurde,    da  derselbe  nicht  wufste ,   dafs 
er    seinen  Vater    sich   gegenüber    hatte,    und    der   Sohn   es   ver- 
schmähte, sich  zu  erkennen  zu  geben,  aus  Furcht,  es  möchte  ihm 
als   Feigheit   ausgelegt   werden.      S.  Macpherson's   Note.      Diese 
Geschichte   wird   in   dem   Manuscript   von  Cuchullin   und   seinem 
Sohne  Conlaoch  erzählt,  und  dies  war  die  allgemein  in  dem  Hoch- 
lande  bekannte  Fassung.     Es   ist  wenig  oder   gar  keine  Abwei- 
chung,   aufser   in   den    Namen;    aber   es  ist  betrübend  zu  finden, 
wenn   wir   daran   gehen   wollen,    das  Manuscript   mit   dem  Gäli- 
schen  Macpherson's  zu  vergleichen,   dafs  diese  Abtheilung  gerade 
in   demselben   vorenthalten    worden   ist.     Stellt  man  die  Verglei- 
chung  mit  der  englischen  Uebersetzung  an,    so  ist  die  Ueberein- 
stimmung,  mit  der  einzigen  Ausnahme  der  Namen,  beinahe  voll- 
ständig.    Es  besteht  eine  sehr  auffallende  Aehnlichkeit  zwischen 
dieser  Geschichte  von  Cuchullin  und  seinem  Sohne  mit  der  mor- 
genländischen von  Rustum  und  seinem  Sohne  Zorab,  wie  sie  von 
dem  persischen  Dichter  Firdusi  gegeben  wird."     [Dies  wird  von 
Talvj  kurz  erwähnt,  S.  72.]    „Liest  man  die  Skizze  von  Rustum, 
welche   in   Lamartine's   Caracteres    celebres    entworfen    wird,    so 
mufs  jeder,   der   mit   der   celtischen  Sage    einigermafsen   bekannt 
ist,  von  der  beinahe  vollständigen  Gleichartigkeit  beider  betroffen 
sein:  die  Geburt  der  Söhne,  ihre  Auferziehung  durch  die  Mütter, 
ihre  Absendung  durch  dieselben,  um  ihren  Vätern  in  der  Schlacht 
entgegenzutreten;  [in  diesen  beiden  letzten  Zügen  irrt  jedoch  der 
Verfasser;  indem  er  nicht  die  Darstellung  Macpherson's,  sondern 
die  irische  Fassung  der  Sage  in  dem  Gedicht  Conloch,  Mifs  Broo- 
ke's  Rehques  of  Irisch  poetry  S.  9  im  Sinne  hat];  die  Abneigung 
der  Väter,  sich  in  den  Kampf  einzulassen,    aus  einem  geheimen 
Vorgefühl  unglücklicher  Folgen  [auch  hier  vergleicht  der  Verfas- 
ser  eher   die  irische   Sage   mit    der   persischen;   bei   Macpherson 
steigt  die  ünglücksahnung  nur  in  dem  Herzen  des  Sohnes  auf] ; 
der  Tod  der  Söhne  und  der  Schmerz  der  Väter:    Alles  dies  fin- 
det sich   in  gleicher  Weise  in   der   abendländischen ,    wie  in  der 
morgenländischen  Sage.     Die  Aehnlichkeit  ist  so  grofs,   dafs  sie 
kaum  zufällig  sein  kann.     Hat   die  Sage   in   spätem  Jahren   von 
Osten  eingewandert  sein  können?  —   oder   sind   einige   von  die- 
sen  celtischen  Ueb'erlieferungen   älter   als   die   Niederlassung   der 
Race  entweder  in  Schottland  oder  in  Irland  ?  und  wurden  sie  bei 
ihren  Wanderungen  von  Osten  mit  herübergebracht?    Der  Schlufs- 
theil   des   Gedichtes,   die  wohlbekannte   Anrede  Ossian's   an   die 
Sonne,  ist  auch  in  dem  Original  Macpherson's  vorenthalten,   es 


196  Heller 

ist  schwer  zu  errathen,  aus  welchem  Grunde.  [Der  Verfasser 
sagt  es  leider  nicht  ausdrücklich,  sondern  läfst  es  nur  vermuthen, 
dafs  dieser  Abschnitt  gerade  sich  in  dem  Manuscript  findet;  denn 
sonst  hätte  er  ihn  wohl  schwerlich  hier  mit  obigen  Worten  er- 
wähnt.] Es  kann  übrigens,  ohne  alle  Möglichkeit  einer  Wider- 
rede, gezeigt  werden,  dafs  das  Gedicht  „Carthon",  wie  es  Mac- 
pherson  gegeben  hat,  ein  altes  gälisches  Gedicht  ist,  dessen  grö- 
fserer  Theil  in  diesem  gäHschen  Manuscript  des  sechszehnten 
Jahrhunderts  enthalten  ist.  Die  Länge  dieses  Aufsatzes  gestat- 
tet nicht,  diese  Vergleichung  weiter  fortzusetzen.  Es  möge  übri- 
gens noch  hinzugefügt  werden,  dafs  in  diesem  Manuscript  meh- 
rere Ossianische  Fragmente  sind,  welche  bisher  völlig  unbekannt 
geblieben  waren,  und  welche  ein  grofses  Interesse  einflöfsen.  Das 
eine  enthält  eine  Erzählung  von  Fingais  Gefangenschaft  bei  Cor- 
raac  Mac  Art,  dem  Könige  von  Irland,  und  von  dem  durch  seine 
Freunde  für  seine  Befreiung  gezahlten  Lösegelde,  welches  ein 
Pärchen  von  beinahe  allen  vorhandenen  Thieren,  Vögeln  und  Fi- 
schen umfafst.  Es  dürfte  interessant  sein,  diese  Fragmente  dem 
Publikum  vorzulegen,  als  Proben  dessen,  was  im  fünfzehnten  und 
sechzehnten  Jahrhundert  als  Ossianische  Poesie  aufgenommen 
wurde." 

Der  Verfasser  berichtet  ferner  in  der  zweiten  (gröfseren) 
Hälfte  seiner  Abhandlung,  dafs  aufser.  der  Ossianischen  Poesie 
das  Manuscript  eine  grofse  Auswahl  von  Gedichten  späterer  Bar- 
den, Schotten  sowohl  als  Irländer,  enthält.  Er  theilt  die  Namen 
der  wichtigeren  derselben  und  Proben  ihrer  Verse  in  englischer 
Uebersetzung  mit.  Einige  von  diesen  Stücken,  bemerkt  er,  ha- 
ben Bezug  auf  Personen  und  Begebenheiten  in  der  irischen  Ge- 
schichte und  sind  sehr  achtungswerth  wegen  ihrer  literarischen 
Ausführung.  Da  sie  zu  dem  von  mir  allein  ins  Auge  gefafsten 
Gegenstand  nicht  gehören,  so  erwähne  ich  sie  nur,  um  eine  Be- 
merkung anzuknüpfen,  welche  für  diejenigen,  die  das  Manuscript 
oder  auch  nur  die  Mittheilungen  M'  Lauchlan's  vor  sich  haben, 
überflüssig  erscheinen  mufs:  nämlich  die  Menge  und  das  Alter 
der  in  dem  Manuscript  mitgetheilten  aufserossianischen  Gedichte 
und  Erzählungen  etc.  macht  es  unmöglich,  auch  nur  die  Vermu- 
thung  zu  fassen,  das  Manuscript  könne  zu  dem  Zwecke  geschmie- 
det worden  sein,  die  Vertheidigung  der  Aechtheit  des  Macpherson- 
schen  üssian  oder  auch  nur  einzelner  Theile  desselben  darauf 
zu  gründen.  Einige  von  den  irischen  Dichtern,  die  im  Manuscript 
auftreten,  sagt  der  Verfasser,  sind  in  Irland  wohlbekannt  und  in 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  197 

O'Reilly's  Bericht  über  ältere  irische  Schriftsteller  (Iberno-Cel- 
tic  Society  of  Dublin  1820)  erwähnt  worden;  die  im  Manuscript 
von  ihnen  mitgetheilten  Verse  scheinen  jedoch  anders  als  hier 
nicht  erhalten  worden  zu  sein.  Bezüglich  auf  das  Alter  der  im 
Manuscripte  enthaltenen  Fragmente  höre  man  noch  den  Verfasser 
selbst:  „Ehe  ich  von  diesen  Bemerkungen  über  die  irischen  Bai*- 
den  unseres  Manuscripts  zu  den  schottischen  Schriftstellern  des- 
selben übergehe,  finde  ich  es  der  Anführung  für  werth,  dafs  der 
gemischte  irisch- schottische  Charakter  dieser  Sammlung  die  bei- 
nahe völlige  Einheit  der  beiden  Racen  zu  der  Zeit,  wo  dieselbe 
veranstaltet  wurde,  darlegt.  Die  Sprache  und  die  Literatur  Ir- 
lands und  der  schottischen  Hochlande  waren  übereinstimmend, 
oder  der  Unterschied  zwischen  ihnen  war  unbedeutend  (trivial). 
Es  finden  sich  ohne  Zweifel  in  diesem  Manuscripte,  was  ein  Ken- 
ner des  Celtischen  augenblicklich  für  irische  oder  schottische  Sprach- 
eigenthümlichkeiten  erklären  würde,  aber  der  Unterschied  zwischen 
den  Sprachen  war  zu  der  Zeit  der  Abfassung  des  Manuscripts 
weit  geringer,  als  er  jetzt  ist.  In  der  That  sind  beide  Racen, 
in  einem  gewissen  Grade,  von  der  Sprache  des  sechzehnten 
Jahrhunderts  abgewichen;  welche  in  weiterer  Ausdehnung,  ist 
eine  Frage,  die  hier  nicht  besprochen  werden  kann.  Mit  Bezug 
auf  die  Verbindung  zwischen  Irland  und  den  schottischen  Hoch- 
landen möchte  es  scheinen ,  dafs  sie  durch  die  Reformation  ge- 
trennt wurden,  mit  der  darauf  folgenden  Colonisation  von  Ulster. 
Seit  jenem  Zeiträume  scheinen  diese  beiden  Zweige  der  celtischen 
Race  sich  immer  weiter  und  weiter  von  einander  zu  trennen." 

David  Laing,  Esq.,  der  Redacteur  der  Proceedings,  fügt  über 
das  Manuscript  noch  Folgendes  hinzu:  „Das  Heft,  in  4",  ist 
sehr  befleckt  und  in  einem  so  gebrechlichen  Zustande,  dafs  es, 
wenn  nicht  Vorkehrungen  dagegen  getroffen  werden,  grofse  Ge- 
fahr läuft  weiter  verstümmelt  oder  beschädigt  zu  werden.  Die 
Handschrift  ist  gröfstentheils  augenscheinlich  aus  der  Zeit  der  Re- 
gierung Jacob's  IV.  oder  der  Minderjährigkeit  Jacob'sV. ,  obgleich 
einige  Zusätze  zu  einer  spätem  Zeit  gemacht  worden  sind.  Ab- 
gesehen von  der  Bedeutung,  welche  das  Manuscript  als  eine  Samm- 
lung vermischter  gälischer  Gedichte  hat  —  die  einzige,  von  de- 
ren Vorhandensein  man  weifs,  —  ist  es  aufserdem  werthvoll, 
weil  es  den  wirklichen  Zustand  der  Sprache  und  der  Orthogra- 
phie in  jenem  frühen  Zeitraum  darlegt.  In  dem  Bericht  der  High- 
land Society  über  die  Gedichte  Ossian's  sind  drei  von  den  Stücken 
des    Manuscripts   S.  93 — 102    mit  englischer  Uebersetzung   abge- 


]  gg  Heller 

druckt,  anfangend:  Is  fadda  nocht  [mit  Auslassung  von  3  Zeilen]; 
Annit  doif  skayle  und  Innis  dowin  a  Erris."  —  Aus  dem  Ver- 
zeicbnifs  sämmtlicher  Nummern  des  Manuscripts,  welches  M'Lau- 
chlan  zum  Schlufs  giebt,  ersieht  man,  dafs  das  erste  dieser  Bruch- 
stücke eine  Klage  Ossian's  gegen  St.  Patrick  über  den  Wechsel 
seines  Geschicks  enthält;  das  zweite  ist,  in  76  Zeilen,  die  Epi- 
sode Fainesolas  ')  (s.  o.  S.  193);  das  dritte  ein  Gedicht  von  Fer- 
gus  Filidh,  dem  Bruder  Ossian's. 

Hieraus  ergibt  sich,  dafs  die  beiden  für  die  Ossiansfrage 
wichtigsten  Abschnitte  des  Manuscripts,  „der  Tod  Oscar's"  und 
„Conlaoch"  (oder  nach  Macpherson  Carthon)  von  der  hochländi- 
schen Commission  übersehen  worden  sind,  das  erstere  wohl  des- 
halb, weil  es  nicht  Ossian,  sondern  Allan  M'  Rorie  zugeschrieben 
wird,  das  andere  vielleicht  wegen  der  von  Macpherson  willkür- 
lich eingeführten  Namensänderung.  Dafs  der  Namenswechsel  von 
Macpherson  vorgenommen  worden  ist,  geht  auch  noch  deutlich 
daraus  hervor,  dafs  auch  bei  den  Wandern  diese  Erzählung  sich 
unter  den  Namen  Conloch  (oder  im  Gälischen  vielmehr  auch 
Conlaoch)  und  Cucullin  erhalten  hat.  In  Miss  Brooke's  Reli- 
ques  of  Irish  poetry  werden  Uebersetzungen  und  Original  des 
irischen  Gedichts  mitgetheilt. 

Von  einer  strophischen  Anordnung  der  Fragmente  des  Ma- 
nuscripts wird  nichts  gesagt.  Die  sämmtlichen  aus  der  Hand- 
schrift in  englischer  Uebersetzung  mitgetheilten  Bruchstücke  ver- 
rathen  keine  Spur  von  einem  Strophenbau. 

Wenn  nun,  wie  M'  Lauchlan  versichert,  das  Gedicht  „Con- 
laoch" des  Manuscripts  mit  dem  Macphersonschen  (nur  englisch 
vorhandenen)  Ossiansliede  „Carthon"  auf  das  genaueste,  nämlich 
bis  auf  die  Namen  Wort  für  Wort  übereinstimmt,  so  bleibt  zwar 
richtig,  was  Talvj  S.  31  sagt  (s.  o.  S.  185):  die  Commission  fand 
kein  einziges  Lied,  das  selbst  dem  eifrigsten  schottischen  Patrio- 
ten für  das  Original  eines  der  Macpherson-Ossianschen  Gedichte 
gelten  konnte;  aber  es  ist  keinesweges  richtig,  dafs  überhaupt 
kein  solches  Gedicht  vorhanden  ist:  eine  Folgerung,  welche  gar 
zu  leicht  aus  dem  obigen  Satze  gezogen  werden  könnte. 

Was  oben  vorläufig  nur  als  Annahme  aufgestellt  werden 
konnte,  dafs  in  Hochschottland  wohl  Lieder  in  abweichender  Fas- 
sung von  den  irischen,  welche  denselben  Gegenstand  behandel- 


')    So    aa   dieser  Stelle   des  Aufsatzes.     Wahrscheinlich   hat   das  Manu- 
script  den  Namen  in  dieser  Form. 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  199 

ten,  vorhanden  gewesen  sein  möchten,  wird  durch  das  Beispiel 
des  Gedichts  Conlaoch  (des  Macpherson'schen  Carthon)  vergli- 
chen mit  der  irischen  Erzählung  Conloch  (in  Miss  Brooke's  Re- 
liques)  zur  Gewifsheit  und  zur  Thatsache. 

Denn  wenngleich  Macpherson's  „Carthon"  und  „Conloch" 
bei  Miss  Brocke  denselben  Gegenstand  behandeln,  so  weichen 
sie  dennoch  in  jeder  Beziehung  ganz  und  gar  von  einander  ab. 
Ich  habe  schon  oben  darauf  aufmerksam  gemacht,  dafs  die  Mo- 
tive beider  Erzählungen  verschieden  sind:  nach  der  Macpherson- 
schen  Darstellung  kommt  Carthon  nach  Schottland,  um  an  Fin- 
gal  die  Zerstörung  Balclutha's,  seiner  Heimath,  durch  Comhal 
zu  rächen;  nach  der  irischen  Sage  wird  Conloch  von  seiner  Mut- 
ter Aife  ausgeschickt,  zwar  nach  einem  eigenen  früheren  Auftrage 
des  Vaters,  aber  mit  dem  aus  Eifersucht  entstandenen  geheimen 
Wunsche  der  Mutter,  ihr  Verlassen  an  jenem  zu  rächen.  Nun 
ist  allerdings  die  veränderte  Motivirung,  wie  die  veränderten  Na- 
men, jedenfalls  Macpherson's  Erfindung;  daher  kann  das  im  Ma- 
nuscript  enthaltene  Fragment  nur  die  Stellen  des  Gedichts  ent- 
halten ,  in  denen  diese  Motivirung  nicht  erwähnt  ist.  Aber  auch 
der  Gang  der  Erzählung  ist  bei  Macpherson  und  bei  Miss  Brooke 
völlig  verschieden:  bei  Miss  Brooke  wird  Cucullin  von  den  be- 
drängten und  am  Siege  verzweifelnden  Iren  herbeigeholt;  bei 
Macpherson  sieht  Clessammor  mit  Fingal  der  Schlacht  zu  und  wird 
von  diesem  zum  Kampf  gegen  den  Fremden  aufgefordert,  da  die 
anderen  Helden  ihn  nicht  hatten  besiegen  können;  nach  der  iri- 
schen Sage  hat  Conloch  die  Gewifsheit,  mit  dem  Vater  zu  käm- 
pfen, nur  eine  Ahnung  Carthon  bei  Macpherson;  nach  dem  Letz- 
teren besiegt  Carthon,  trotz  der  Absicht,  ihn  zu  schonen,  Cles- 
sammor und  wird  von  ihm,  als  er  schon  im  Begriff  ist,  ihn  zu 
binden,  mit  dem  Dolch  verwundet,  dem  Kampf  aber  wird  da- 
durch und  durch  die  Dazwischenkunft  Fingais  ein  Ende  gemacht: 
bei  Miss  Brooke  fällt  Conloch  sofort  von  dem  Speer  des  Vaters; 
bei  Miss  Brooke  schliefst  das  Gedicht  mit  einem  Zwiegespräch 
zwischen  Cucullin  und  Conloch,  dessen  Hauptgegenstand  das  Ver- 
fahren Aife's  ist,  mit  der  Klage  Cucullins  um  den  unwissend  von 
ihm  getödteten  Sohn  und  mit  der  Voraussicht  und  dem  Wunsche 
eines  nahen  Todes:  bei  Macpherson  sagt  Fingal  im  Zwiegespräch 
tröstend  dem  sterbenden  Carthon  seinen  immerwährenden  Ruhm 
voraus,  und  Clessammor  stirbt  nach  drei  Tagen  der  Trauer,  aber 
seine  Klageworte  werden  nicht  erwähnt.  Es  ist  ganz  unmöglich, 
dafs  in  einem  längeren  Bruchstück,  wie  das  des  Manuscriptes  sein 


200  Heller 

niufs;  —  wie  weit  es  sich  erstreckt,  sagt  der  Verfasser  leider 
nicht;  —  nicht  der  eine  oder  der  andere  dieser  Züge  zum  Vor- 
schein kommen  müfste;  und  ferner  sehr  natürlich,  dafs  durch  die 
grofse  Verschiedenheit  dieser  Darstellungen  der  Ausdruck  und 
der  Wortlaut  sehr  beeinflufst  worden  sein  mufs.  In  der  That 
habe  ich,  nach  der  aufmerksamsten  Vergleichung,  auch  nicht  eine 
Zeile  angetroffen,  welche  bei  Macpherson  mit  einer  anderen  in 
Miss  Brooke's  Gedichte  auch  nur  Aehnlichkeit  hätte,  nicht  einen 
Satz,  in  welchem  die  beiden  Gedichte  dem  Sinne  nach,  ge- 
schweige denn  in  der  Ausdrucksweise  übereinstimmten.  Mag 
auch  Miss  Brooke  noch  so  frei  übersetzt  haben,  es  läfst  sich  den- 
noch mit  Sicherheit  der  Schlufs  machen,  dafs  das  von  ihr  be- 
nutzte gälische  Gedicht  mit  Macpherson's  Dichtung,  und  folglich 
mit  dem  im  Manuscript  enthaltenen  gälischen  Fragment  nicht 
die  geringste  Uebereinstimmung  haben  kann.  Sollte  nun  aber 
gar  die  Anrede  Ossian's  an  die  Sonne  in  dem  Manuscript  enthal- 
ten sein ,  von  der  in  dem  irischen  Gedichte  nicht  die  geringste 
Andeutung  vorkommt,  so  w^ürde  das  allein  den  besten  Beweis 
von  der  Verschiedenheit  der  beiden  gälischen  Fassungen  abge- 
ben. Es  ist  sehr  zu  bedauern,  dafs  Nationalhafs  oder  National- 
eifersucht die  Ossiansuntersuchung  so  sehr  getrübt  hat:  wie  Miss 
Brooke  es  vermeidet,  Macpherson  zu  erwähnen,  ohne  dessen  Ge- 
dichte sie  schwerlich  darauf  gefallen  wäre,  die  Reste  der  alten 
irischen  Poesie  zu  bearbeiten,  so  erwähnt  auch  M'Lauchlan  nur 
nebenbei,  im  Verzeichnifs  und  bei  einem  andern  Bruchstück,  ein- 
mal Miss  Brooke,  trotzdem  dafs  er  doch  in  der  Sache  selbst  die 
dringendste  Aufforderung  finden  mufste,  durch  eine  Vergleichung 
den  Unterschied  des  Fragmentes  der  schottischen  Handschrift 
von  dem  gälischen  Original,  welches  Miss  Brooke  gibt,  bis  auf 
die  kleinsten  Einzelheiten  hin  auf  das  genaueste  auszuführen. 

Ebenso  gut  wie  jenes  Gedicht  Conlaoch  konnten  in  Manu- 
scripten,  die  nicht  wieder  zum  Vorschein  gekommen  sind,  z.  B. 
in  den  S.  184  erwähnten  Octavbänden,  auch  noch  andere  hoch- 
schottische Fassungen  von  Sagen  vorhanden  sein,  welche  mit  iri- 
schen Gedichten  zwar  die  Grundlage,  aber  nicht  den  Wortlaut 
gemeinschaftlich  hatten.  Es  kann  dies  um  so  eher  der  Fall 
gewesen  sein,  als  die  irischen  Lieder  in  Irland  selbst  in  der 
Regel  in  verschiedenen  Ueberlieferungen  erhalten  sind;  s.  Miss 
Brooke,  S.  23,  29  etc. 

Die  obigen  Mittheilungen  zeigen  ferner  zur  Genüge,  dafs  es 
unrichtig    ist,    wenn   behauptet   wird,    die   in    Schottland   umlau- 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  201 

fenden  Lieder  von   den  Finniern   gingen   alle    unter  dem  Namen 
Ossian's. 

Gänzlich  aber  fällt  der  witzig  sein  sollende  Angriff  John- 
son's  in  sich  zusammen  (Journey  to  the  Western  Islands):  He 
(Macpherson)  then  found,  by  some  peculiar  fortune,  an  unwritten 
language,  written  in  a  character  which  the  natives  probably  ne- 
ver  beheld.  Die  alte  irische  Schrift,  bemerkt  M'Lauchlan,  ist  in 
Wirklichkeit  die  sächsische.  Früher,  sagt  Talvj  S.  20  (vgl.  auch 
S.  103),  bedienten  sich  die  Hochländer  auch  der  irischen  Lettern 
allein  im  Jahre  1690  ward  die  irisch -gälische  Uebersetzung  des 
neuen  Testaments  (verfafst  zwischen  1609  und  1628  von  dem  Ir- 
länder  O'Donnel)  mit  römischen  Lettern  für  sie  umgedruckt,  ein 
Zeichen,  dafs  die  irischen  ihnen  nicht  mehr  geläufig  waren  (Irish 
Transact.  Vol.  XIV,  F.  II,  pol.  Lit.  p.  310).  Johnson,  der  nur 
römische  Lettern  im  Hochlande  angetroffen  haben  wird,  zwei- 
felte, dafs  die  Hochländer  je  die  sächsische  (oder  irische)  Schrift, 
in  welcher  Macpherson  einen  Theil  seines  Ossian- Originals  be- 
kommen zu  haben  behauptete,  gesehen  haben  könnten.  S.  oben 
S.  190. 

Ob  Macpherson  gerade  das  oben  erwähnte  Manuscript  in 
Händen  gehabt  hat  oder  nicht,  ist  gleichgültig.  Hat  er  dieses 
nicht  gehabt,  so  mufs  ihm  ein  anderes,  jenem  in  manchen  Punk- 
ten ähnliches  zu  Gebote  gestanden  haben. 

Die  Veröffentlichung  der  beiden  Fragmente  „Oscar's  Tod" 
und  „Conlaoch"  nach  dem  Manuscript  ist  für  eine  sichere  und 
abschliefsende  Lösung  der  Ossiansfrage  von  der  gröfsten  Wich- 
tigkeit. 

Demnach  hat  Macpherson  —  immer  die  Richtigkeit  von 
M'Lauchlan's  Mittheilung  vorausgesetzt  —  wirklich  ein  oder  das 
andere  seiner  Ossianschen  Gedichte,  von  andern  gewifs  auch 
Bruchstücke,  theils  genau  übersetzt,  theils  freier  umschrieben. 
Wenn  er  in  Folge  dessen  seinen  ganzen  Ossian  für  eine  Ueber- 
setzung aus  dem  Altgälischen  ausgab,  log  er  wenigstens  nicht 
ganz.  Dafs  er  die  alten  Lieder  für  die  ächten  Lieder  Ossian's 
ansah,  ist  ein  zu  seiner  Zeit  verzeihlicher  Irrthum,  den  die  Titel 
derselben  in  den  alten  Manuscripten  in  ihm  erzeugen  mufsten, 
und  den  erst  eine  genauere  Prüfung  aller  Umstände  zerstreuen 
konnte  (S.  Talvj  S.  70).  Den  gröfseren  Theil  seiner  Sammlung 
hat  er  jedoch  unzweifelhaft  auf  Grundlage  älterer  Lieder  selbst 
zusammengestellt,  manche  von  seinen  Ossianischen  Dichtungen 
(besonders  des  zweiten  Bandes),  für  die  sich  keine  Quelle  ange- 
II.  2.  14 


202 


Heller 


ben    läfst,   wohl    auch    geradezu  nach  eigner  Eründung  niederge- 
schrieben (S.  Talvj  S.  108). 

Man  kann  sich  unter  diesen  Voraussetzungen  die  Lage  den- 
ken, in  welcher  Macpherson  sich  belinden  niufste,  als  die  Origi- 
nale von  ihm  gefordert  wurden.  Er  hatte  aus  den  alten  Gedichten 
den  Heiligen  Irlands,  St.  Patrick,  entfernt,  Fingal,  „den  Führer 
irischer  Milizen",  zum  König  von  Schottjand,  überhaupt  seine  Hel- 
den aus  Iren  zu  Schotten  gemacht,  die  Scene  ihrer  Thaten  verlegt, 
ein  Königreich  Morven  im  Westen  von  Schottland,  einen  Ort 
Selma,  bemooste  Thürme  und  altersgraue  Schlösser  geschaffen, 
die  alten  Namen  zum  Theil  in  willkürlich  erfundene,  ihm  wohl- 
klino-ender  erscheinende  umgewandelt,  gewifs  auch  stellenweis 
(wie  z.  B.  im  Tod  Oscar's)  sich  von  dem  Wortlaut  des  Originals 
zu  weit  entfernt.  Die  alten  Lieder  konnte  er,  ohne  alle  diese 
Anklaoen  auf  sich  zu  häufen,  nicht  veröffentlichen;  zudem  zeig- 
ten sie  vielleicht,  was  er  in  der  einmal  eingenommenen  Stellung 
orundsätzlich  zu  verbergen  hatte,  die  von  M'Lauchlan  erwähnten 
irischen  Spracheigenthümlichkeiten  (wiewohl  dieser  in  Betreff 
der  Ossianischen  Gedichte  des  Manuscripts  sich  leider  nicht  ge- 
nau bezeichnend  ausspricht);  vielleicht  besorgte  er  auch,  bei  einer 
eigenen  Uebersetzung  seiner  andern  Ossianischen  Gedichte,  für 
die  ihm  alte  Originale  nicht  zu  Gebote  standen,  die  Sprache  und 
die  (phonetische)  Orthographie  der  wirklich  alten  Quellen  nicht  ge- 
treu nachbilden  zu  können.  Daher  verheimlichte  er  gerade  die  äch- 
ten alten  Originale,  die  zudem  von  seiner  eignen  gälischen  Ueber- 
setzung hätten  abstechen  müssen,  und  fertigte  dagegen  von  den 
Gedichten,  für  die  er  nur  Bruchstücke  von  Liedern  zu  Quellen 
oder  o-ar  keine  Originale  hatte,  eine  eigne,  durchweg  gleichför- 
mio-e  Uebersetzung  an,  in  dem  ihm  zur  Verfügung  stehenden  Gä- 
lischen dem  er  versuchte,  einen  alterthümlichen  Anstrich  zu  ge- 
ben. Dieses  zweiten  Betruges  glaubte  er  zu  bedürfen,  um  den 
ersten  zu  verdecken.  Er  würde  sich  ihn  erspart  haben,  wenn  er 
geahnt  hätte,  dafs  eine  gründliche  Sprachforschung  ihn  enthüllen 
würde.  Um  seinen  Ruhm  und  seinen  Charakter  zu  retten,  hat 
er  beide  sehr  beeinträchtigt.  Denn  wenn  man  auch  die  erste 
Unwahrheit  als  ein  freilich  nicht  hübsches  Mittel,  literarisches 
Aufsehen  zu  erregen,  leicht  verziehen  und  seine  Willkürlichkeiten 
in  Behandlung  der  alten  Sage  seinem  Patriotismus  gern  zu  Gute 
«behalten  hätte,  die  Fälschung  kann  man  ihm  nicht  verzeihen. 
Immer  wird  man  seinem  Talent  —  oder  sage  ich  nicht  vielleicht 


Das  Neueste  zur  Ossian-Frage.  203 

besser,  seinem  Genie?  —  Bewunderung  zollen,  aber  immer  wird 
man  seine  Handlungsweise  bedauern.  Die  Zeit  der  mafslosen 
Bewunderung  seines  Ossian  ist  vorüber,  aber  auch  so  noch  wird 
man  von  Zeit  zu  Zeit  manches  seiner  Gedichte  gern  lesen.  Und 
selbst  der  Alterthumsforscher,  der  seine  umschaffende  Behand- 
lung der  Tradition  mifsbilligt,  mufs  ihm  das  unermefsliche  Ver- 
dienst zugestehen,  wie  durch  einen  Zauber  einen  ganzen  Sagen- 
kreis erschlossen  zu  haben ,  der  vor  ihm  so  gut  wie  unbekannt 
vergraben  gelegen  hatte,  und  in  allen  Ländern  die  beinahe  ganz 
schlummernde  Forschung  nach  den  alten  Volkssagen  zu  Leben 
und  regster  Thätigkeit  geweckt  zu  haben. 

Berlin.  H.  J.  Heller. 


14' 


204  Anzeigen : 

Kritische  Anzeigen. 

Neue   Sammlungen   von    Volksballaden    Grofsbritanniens '). 

II. 

The  linllnih   of  Srotla7id.    Editcd  by   William  Edmondstomte  Aytomi. 
Edinburgh  fc  London.     1858.     2  Voll.     8°. 

Der  Herausgeber  der  jetzt  von  uns  zu  besprechenden  Samm- 
lung schof lischer  Balladen,  Herr  William  Edmondstoune  Ayloun, 
Professor  an  der  Universität  zu  Edinburgh,   geniefst  als  Dichter 
eine  bedeutende  Popularität  in  Schottland,  wie  denn  eine  seiner 
Dichtungen,  Botlmell  schon  in  der  dritten  Ausgabe  erschien,  und 
seine   „Lays  of  the  Scottish  Cavaliers   and   other  poems"   bereits 
die   elfte   Auflage   erlebten.      Diese    seine   dichterische   Begabung 
und   ein   tiefes  Gefühl   für  die   unverfälschte  Erhaltung  der  alten 
Nationallieder   seines  Vaterlandes   befähigten   ihn   vorzüglich   zur 
glücklichen  Bewältigung  der  schwierigen,  von  ihm  unternommenen 
Arbeit    von  allen  alten,  vor  der   Vereinigung  der  beiden  König- 
reiche Schottland  und  England  entstandenen,  werthvollen  schotti- 
schen Balladen  einen  aus  der  Vergleichung  der  verschiedenen  Ver- 
sionen einer  und  derselben  Ballade  gewonnenen,  gereinigten  Text 
zu  veröffentlichen.     Dadurch  wird  seine  Sammlung  zu   einer  von 
der   gröfseren   Child'schen  principiell  verschiedenen;    Herr  Child 
läfst,    wie    wir    sahen,    von    den    mehrfach    existirenden  Versio- 
nen einer  Ballade   die   bedeutendsten   und    schönsten   abdrucken; 
Herr  Ayloun  hingegen  stellt  aus  den  mehreren  vorhandenen  Ver- 
sionen  einen   möglichst  ursprünglichen   und   von    allen   Zusätzen 
und  Interpolationen    gereinigten  Text  her,   und  theilt  daher  jede 
Ballade  nur  in  einer  einzigen   coUationirten  Form  mit.     Ein  sol- 
ches Unternehmen,  bei  dem  so  aufserordentlich  viel  von  dem  rich- 
tigen  philologischen   und  poetischen  Tacte   des  Herausgebers  ab- 
hängt,  ist  jedenfalls   ein   äufserst  schwieriges  und  delicates,  das 
viele   Bedenken   gegen   sich   wach   ruft,    und   seine   Berechtigung 
nur   in    einer  Innern  Nothwendigkeit  finden  kann,   die,  wie  sich 
nicht  läugnen  läfst,  bei   den  schottischen  Balladen  wirklich  vor- 
handen ist. 

Die  schottischen  Balladen   sind   nur   durch  die  Tradition  er- 
halten worden,  erst  im  Beginn  des  achtzehnten  Jahrhunderts  fing 


')    Vgl.  das  erste  Heft,  dieses  Jahrp;angs,   S.  105  ff. 


Aytoun,   The  Ballads  of  Scotland.  205 

man  an,  dieselben  zu  sammeln  und  abzudrucken;  dies  macht,  wie 
wir  schon  früher  andeuteten,  einen  Hauptunterschied  derselben  von 
den  englischen  aus,  die  frühzeitig  in  Handschriften  und  fliegenden 
Blättern  vor  dem  Untergänge  bewahrt  wurden.  Die  blofs  münd- 
liche Ueberlieferung  ist  aber  ebenfalls  eine  treue  Bewahrerin  und 
Fortpflanzerin  des  ihr  Anvertrauten,  das  hat  die  Volkspoesie  fast 
aller  Nationen  gelehrt,  und  auch  für  die  Volkslieder  Grofsbrita- 
niens  fehlt  es  dafür  keineswegs  an  Beispielen.  Man  vergleiche 
z.  B.  die  von  Ritson  (Anc.  Songs,  II,  38  ff.)  aus  einer  Handschrift 
des  sechzehnten  Jahrhunderts  mitgetheilte  nordenglische  Ballade 
„Captain  Gar"  mit  der,  denselben  Stoff  behandelnden,  durch  Tra- 
dition erhaltenen,  schottischen  „Edom  o'  Gordon"  (Aytoun  I, 
19  £F.),  und  man  wird  die  Ueberzeugung  gewinnen,  dafs  die  Ver- 
änderungen, welche  diese  Ballade  im  Laufe  von  Jahrhunderten 
erlitt,  keine  den  Charakter  und  das  Wesen  derselben  beeinträch- 
tigenden waren,  so  dafs  die  blofs  durch  mündliche  Ueberlieferung 
erhaltene  schottische  Ballade  noch  immer  weithin  den  Vorzug  vor 
der  handschriftlich  bewahrten  englischen  verdient.  Ungeachtet 
der  Treue  und  dem  zähen  Festhalten  der  mündlichen  Ueberlie- 
ferung an  dem  ihr  gegebenen  Stoffe  läfst  sich  aber  doch  keines- 
wegs läugnen,  dafs  manche  Uebelstände  nothwendig  mit  dersel- 
ben verbunden  sind,  einer  der  gröfsten  ist  jedenfalls  die  in  der 
Natur  der  Sache  liegende  Nothwendigkeit  des  Entstehens  mehr 
oder  minder  zahlreicher  und  von  einander  abweichender  Versio- 
nen einer  und  derselben  Ballade.  Der  Sammler  geräth  dadurch  in 
die  Verlegenheit,  entweder  den  Leser  durch  das  Wiedergeben  der 
verschiedenen,  oft  nur  in  unwesentlichen  Einzelheiten  abweichen- 
den Texte  einer  Ballade  zu  ermüden,  oder  durch  das  Beschrän- 
ken auf  einen  einzigen,  oft  sehr  werthvolle  und  bedeutende  Ver- 
sionen einer  unverdienten  Vergessenheit  zu  überantworten. 

Ein  Blick  auf  die  von  Motherwell  in  der  Einleitung  zu  seinem 
früher  schon  von  uns  erwähnten  ausgezeichneten  Werke  „Minstrelsy, 
ancient  and  modern"  gegebene,  noch  jetzt  unentbehrliche,  meister- 
hafte Geschichte  der  schottischen  Balladenpoesie  und  ihrer  Samm- 
lungen bis  auf  ihn  ')  genügt,  um  zu  erkennen,  in  wie  vielen,  oft 
fast  ganz  unzugänglichen  Werken  (man  erinnere  sich  der  von  uns  be- 
reits angeführten  wichtigen  Publicationen  von  Kirkpatrick  Sharpe 


')  Die  im  ersten  Bande  des  Chüd'schen  Werkes  vorhandene  bibliogra- 
phische Uebersicht  fuhrt  das  Verzeichnifs  der  Sammlungen  bis  auf  die  neueste 
Zeit  fort. 


206  Anzeigen: 

und  Maidment)  der  Reichthuni  des  schottischen  Volkes  au  diesen 
seineu  originellsten  Hervorbringungen  zerstreut  war.  Die  Unbe- 
quemlichkeit die  hieraus  erwuchs,  sowie  die  Erschwerung  der 
Uebersicht  mufste  schon  frühe  die  Idee  wachrufen,  einem  solchen 
Uebelstande  durch  eine,  alle  bedeutenden  Balladen  in  sich  be- 
greifende Sammlung  abzuhelfen.  Den  ersten  schüchternen  Ver- 
such machte  Gilchrist  ')  in  einer  nach  einem  verständigen  Plane 
angelegten  Sammlung,  die  aber  auch  viele  moderne  Balladen  und 
Lieder  umfafste,  und  durch  die  vielen  seither  neu  gesammelten 
Balladen  ganz  ungenügend  geworden  ist.  Der  auch  als  Dichter 
bekannte  Robert  Chambers  aber  war  der  erste,  der  in  „The 
Scottish  Ballads,  collected  and  illustrated"  (Edinburgh  1829.  8") 
es  versuchte,  die  bedeutendsten  und  schönsten  schottischen  Bal- 
laden in  nur  je  einer  Version  in  einer  umfassenden  Sammlung 
zu  vereinigen,  die  aber  nur  80  Balladen,  von  denen  noch  zwölf 
moderne  Nachahmungen  waren,  enthielt;  zugleich  ging  Herr 
Chambers  bei  seiner  Collationirung  von  einem  ganz  unrichtigen 
Principe  aus:  er  wollte  nämlich  a//e  Versionen  einer  Ballade  zu  ei- 
nereinzigen verschmelzen,  und  liefs  sich  hiebei,  um  keine  derselben 
zu  vernachläfsigen ,  oft  zu  sehr  willkürlichen  Combinatiouen  hin- 
reifsen,  wodurch  Balladen  von  unmäfsiger  Länge  und  Ausdeh- 
nung, förmliche  kleine  Epen,  entstanden,  wie  z.B.  „The  Mar- 
chioness  of  Douglas"  (S.  150  ff),  welche  aus  vier  Theilen  be- 
steht, deren  erster  noch  dazu  die  ganz  unabhängige,  wunder- 
schöne Ballade  „Waly,  Waly"  zu  einem  integrirenden  Theile 
derselben  mit  grolsera  Unrecht  macht.  Eine  umfassende  Samm- 
lung veranstaltete  noch  Alexander  Whitelaw:  The  Book  of  Scot- 
tish Ballads,  collected  and  illustrated  with  Historical  and  Criti- 
cal  Notices.  (Glasgow,  Edinburgh  &  London.  1846.  12");  er 
hat  sich  aber  darauf  beschränkt,  stets  die  bedeutendsten  Versio- 
nen einer  Ballade  unverändert  mitzutbeilen;  auch  enthält  seine 
Sammlung  zahlreiche  moderne  Nachahmungen. 

Herr  Aytoun  stellte  sich  bei  seinem  Unternehmen  ein  ande- 
res Ziel  als  seine  Vorgänger;  er  wollte  alle  werthvollen  und 
nicht  durch  ihren  Inhalt  anstöfsigen  ächten  Volksballaden  in  einer 
durch  sorgfältige  und  gewissenhafte  Collation  der  einzelnen  Ver- 
sionen auf  die  ursprünglichste  Form  zurückgeführten  Gestalt  mit- 
theilen.    Hören  wir,  wie  er  sich  über  diese  Restauration,  wie  er 


')    A    Collection    of   Ancient    and    Modern    Scottish    Ballads,    Tales    and 
Songs  etc.     By  John   (Hlchrist.     Edinburgh.    1815.    2  Yols. 


Aytoiin,    The  Biillads  of  Scotlaud.  207 

es  selbst  neunt,  in  der  auslülirlichen,  seiner  Sammlung  vorange- 
henden Einleitung  ausspricht  (S.  XIfg.):  «•••  Ich  gebrauche  das 
Wort  Restauration  in  einem  Sinne,  der  auch  den  gewissenhafte- 
sten Eiferer  für  unbedingtes  Festhalten  an  den  existirenden  Ver- 
sionen nicht  beunruhigen  darf.  Ich  verabscheue  aufs  äufserste 
jene  Art  der  Erneuerung,  welche  Bruchstücke  durch  moderne  Zu- 
sätze ergänzt,  die,  wenn  auch  noch  so  geschickt  entworfen  und 
ausgeführt,  blofs  als  gewandte  Nachahmungen  des  Alten  bezeich- 
net werden  können.  Der  Architekt,  der  ohne  mehr  als  eine  auf 
Muthmafsungen  gegründete  Kenntnifs  von  der  ursprünglichen 
Gröfse  und  den  Verhältnissen  einer  Ruine  zu  haben,  rund  um 
dieselbe  Zubauten  macht,  kann  nicht  füglich  ein  Wiederhersteller 
genannt  werden.  Das  neue  Gebäude  entweiht  die  Heiligkeit  der 
alten  Reliquie,  der  Mangel  an  Harmonie  macht  sich  immer  fühl- 
bar und  verursacht  häufig,  dafs  gerade  das  Gegentheil  des  beab- 
sichtigten malerischen  Eindrucks  hervorgebracht  wird.  Wenn 
aber  auf  der  andern  Seite  ein  schönes  altes  Gebäude  zu  verschie- 
denen Zeiten  durch  die  Hände  auf  einander  folgender  Baumeister 
gelitten  hat,  die  in  ihrem  Eifer,  es  zu  vollenden,  verkehrte  An- 
bauten demselben  aufgedrungen,  es  mit  pomphaften  Thorbögen 
überladen ,  Fenster  vermauert  und  die  alten  Schnitzwerke  und 
Verzierungen  unbarmherzig  übertüncht  haben,  dann  erscheint  mir 
das  Unternehmen  einer  Restauration  durch  die  Entfernung  dieser 
ungehörigen  Zuthaten  sehr  preiswürdig.  In  diesem  Sinne  ge- 
brauche ich  diesen  Ausdruck,  und  auf  die  Erreichung  dieses  Ziels 
waren  meine  Arbeiten  gerichtet."  —  Der  Herausgeber  fand  es 
um  so  mehr  nothwendig,  die  Berechtigung  der  gewissenhaften  Wie- 
derherstellung eines  gereinigten  Textes  zu  postuliren,  als  gerade 
einer  der  hervorragendsten  Kenner  der  schottischen  Volkspoesie, 
Motherwell^  sich  gegen  jeden  Versuch,  durch  das  CoUationiren 
der  verschiedenen  Versionen  einer  Ballade  einen  reineren  und 
besseren  Text  herzustellen,  scharf  ausgesprochen  hat.  Bei  der 
Wichtigkeit,  welche  das  Urtheil  eines  so  scharfsichtigen  und  gründ- 
lichen Forschers  unstreitig  besitzt,  können  wir  uns  nicht  enthal- 
ten, seine  Worte,  welche  auch  Herr  Aytoun  wiedergibt,  hier  mit- 
zutheilen.  Mothericell  äufsert  sich  nämlich  in  der  Einleitung 
zu  den  von  ihm  herausgegebenen  Balladen  (Minstrelsy,  Intrd. 
S.  V  fg.)  folgendermafsen  darüber:  „Es  ist  vielleicht  unnöthig  zu 
erwähnen,  dafs  jede  von  Alters  her  überlieferte  Ballade,  die  bis 
jetzt  bekannt  geworden  ist,  in  verschiedenen  Versionen,  um  uns 
dieses  Ausdrucks  zu  bedienen,  existirt.    Mit  andern  Worten  die- 


208  Anzeigen : 

selbe  Geschichte  wird  in  verschiedenen  Gegenden  auch  auf  ver- 
schiedene Weise  gesagt  und  gesungen.  Es  kommt  daher  häutig 
vor,  dafs  man  keine  zwei  Lieder,  die  in  verschiedenen  Landes- 
theilen  gesammelt  wurden,  findet,  die  in  ihren  Texten  vollkom- 
men übereinstimmen,  ja  vielleicht  ist  nicht  eine  einzige  Strophe 
bei  denselben  ganz  gleichlautend,  gewisse  Gemeinplätze  ausge- 
nommen, welche  ein  integrirender  Theil  des  ursprünglichen  Me- 
chanismus aller  unserer  alten  Balladen  zu  sein  scheinen,  und,  wo 
man  sie  findet,  einen  ihrer  eigenthümlichsten  und  ausgezeichnet- 
sten Charakterzüge  im  Gegensatze  zu  den  modernen  Nachahmun- 
gen bilden.  Jedes  dieser  Lieder  erzählt  aber  dieselbe  Geschichte; 
insoweit  kann  ihre  Identität  nicht  geläugnet  werden,  aber  in  vie- 
len kleinen  Einzelheiten,  wie  auch  in  der  Art  und  Weise,  wie 
dieselbe  Katastrophe  herbeigeführt  wird,  bestehen  fühlbare  Diffe- 
renzen. Der  Herausgeber  von  Volksliedern  kann,  indem  er  die 
schönsten  und  effectvollsten  Passagen  des  einen  Textes  auswählt, 
und  dieselben,  so  gut  es  eben  geht,  mit  den  passenden  Stellen 
des  andern  in  Zusammenhang  bringt,  aus  den  divergirenden  Tex- 
ten zweier  verschiedener  Quellen  eine  dritte  Version  herstellen, 
welche  vollständiger  und  schöner  sein  wird ,  als  irgend  eine  der 
ursprünglich  bestandenen.  Diese  verbesserte  Version  wird  die 
Quintessenz  der  poetischen  Elemente  eines  jeden  Liedes  enthal- 
ten, aber  in  dieser  allgemeinen  Aehnlichkeit  mit  allen  wird  sie 
ihren  besondern  Zusammenhang  mit  einem  dieser  Lieder  verlie- 
ren. Ihre  Individualität  verschwindet  gänzlich,  und  jene  Züge, 
wodurch  jedes  einzelne  Lied  seine  Authenticität  bewies,  werden 
in  der  aus  Collation  entstandenen  Version  schwach  und  zweifel- 
haft, verwirrt  und  unkenntlich.  Demungeachtet  werden  gerade 
diese,  sowohl  wegen  ihres  höheren  dichterischen  Verdienstes,  als 
der  Bestimmtheit  und  Vollständigkeit  der  Erzählung  wegen,  am 
liebsten  in  die  gewöhnlichen  Compilationen  aufgenommen,  und 
bringen  Lesern,  die  nicht  geübt  sind,  das  Wesen  der  Volkspoe- 
sie zu  erforschen,  sehr  ungenaue  Begriffe  bei  von  dem  Zustande 
in  welchem  solche  Lieder  noch  gegenwärtig  existiren".  Die 
Gründe,  die  nun  Herr  Aytoun  gegen  diese  unbedingte  Verwerfung 
jedes  Versuches,  aus  der  Collationirung  mehrerer  Texte  einen 
bessern  herzustellen,  beibringt,  sind,  wie  wir  glauben,  nicht  un- 
geeignet, dieses  scharfe  Verdammungsurtheil  einigermafsen  zu 
modificiren.  Er  sagt  nämlich  ( Introd.  XIV  ff.) :  „ .  .  .  .  Wollte 
Molfierwell  nicht,  was  offenbar  absurd  wäre,  behaupten,  dafs  jede 
Ballade  schon  von  ihrem  Ursprünge   an  in  zwei  oder  mehr  Ver- 


Aytoun,    Tlie  Ballads  of  Scotlaud.  209 

sionen  existirte,  so  bewiese  weder  die  citirte  Stelle,  noch  vieles 
Andere,  was  er  zu  demselben  Zweck  geschrieben,  etwas  gegen 
den  verständigen  Versuch  eine  Restauration  durch  das  CoUatio- 
niren  der  verschiedeneu  Versionen,  die  in  der  That  sehr  häufig 
überflüssig  sind.  Er  hat  Recht,  wenn  er  gegen  jene  Art  der 
Herausgabe  eifert,  die  ohne  gehörige  Wahl  und  Rücksicht  auf 
den  Zusammenhang  die  besten  Strophen  verschiedener  Versionen 
zusammenstellt,  aber  seine  Schlufsfolgerung  ist  irrig,  wenn  er 
sagt:  „„Es  ist  sicherlich  die  Pflicht  des  Sammlers  und  Heraus- 
gebers von  mündlich  überlieferten  Balladen,  das  gefährliche  und 
häufig  mifslingende  Unternehmen  zu  vermeiden,  widersprechende 
und  wesentlich  unzusammengehörige  Texte  vereinen  zu  wollen, 
und  sich  vielmehr  darauf  zu  beschränken,  blofs  jenen  Text  aus- 
zuwählen, der  als  der  einfachste  und  am  wenigsten  verstümmelte 
erscheint,  und  ihn  rein  und  einfach  wie  er  ihn  erhielt,  wiederzu- 
geben, ohne  was  immer  für  eine  Verbesserung  zu  wagen.""  —  — 
Wäre  diese  Regel  von  allen  Sammlern  befolgt  worden,  bemerkt 
Herr  Aytoiin  darauf,  so  würde  das  schottische  Balladenbuch  entwe- 
der sehr  zusammengeschwunden  oder  über  alle  Gebühr  angeschwellt 
worden  sein.  „Ich  glaube",  fährt  er  dann  fort,  „dafs  Mother- 
well  durch  seinen  Unwillen  über  gewisse  Fälschungen,  deren  sich 
sowohl  Pinkerton  als  Allan  Cunningham  unzweifelhaft  schuldig 
machten,  zu  allgemein  dogmatisch  ward;  denn  sollte  jede  Colla- 
tion  überhaupt  so  unbedingt  verwerflich  sein,  so  ist  er  selbst 
keineswegs  von  dieser  Anklage  freizusprechen,  da  viele  Stücke 
in  seiner  eigenen  Sammlung  durch  das  Vergleichen  verschiedener 
Texte  zu  Stande  kamen". 

Wir  haben,  um  die  Wahrheit  dieser  Behauptung  Herrn  Ay- 
toun"^ s  zu  erforschen,  die  von  Motherwell  gesammelten  Balladen 
genau  untersucht  und  können  nun  folgende  namhaft  machen,  bei 
denen  er  selbst  eingesteht,  dafs  er  mittelst  Collation  ihre  Her- 
ausgabe bewerkstelligt  habe.  ^Hynd  Horn'^  (Minstr.  S.  35  fg.) 
entstand  aus  zwei  von  dem  Herausgeber  gesammelten  Versionen, 
die  er  mit  einem  Fragmente  in  CromeWs  „Select  Scottish  Songs, 
Ancient  and  Modern"  collationirte  und  verschmolz,  ohne  die  Va- 
rianten der  benützten  Versionen  mitzutheilen ,  oder  anzugeben, 
was  er  jeder  einzelnen  entnommen  habe.  In  „TAe  Laird  o'  Lo- 
gie,  or  May  Margaret''^  (a.  a.  O.  S.  56  fg.)  hielt  er  sich  an  den 
von  Walter  Scott  gegebenen  Text,  mit  Ausnahme  der  dritten 
Strophe,  die  er  nach  mündlicher  Recitation  niittheilte;  bei  May 
Colvin,  or  false  Sir  John"'  (  S.  67  fg.)  ist  eine  von  ihm  aus  dem 


2 1 0  Anzeigen  : 

Volksmunde  erlialtcne  Ballade  zu  Grunde  gelegt,  jedoch  mit  Be- 
rücksichtigung des  von  Herd  in  seinen  „Ancient  and  Modern 
Songs"  etc.  (I,  153)  gegebenen  Textes;  Babylon;  or  the  bonnie 
banks  o'  Fordie''''  (S.  88  lg.)  entstand  aus  zwei  nur  wenig  ver- 
schiedenen Versionen;  y^Vair  Janet^'  (S.  139)  ist  dem  „Ballad 
Book"  von  Kivkpatrich  Sliarpe  entnommen,  drei  Strophen  wurden 
aber  aus  zwei  andern  Versionen  dieser  Ballade  einverleibt,  und 
durch  Klammern  bezeichnet;  bei  y^Johnie  Scol'"''  (S.  204  fF.)  redi- 
"irte  er  den  Text  aus  drei  von  ihm  gesammelten  Versionen. 
Ein  gleiches  Verfahren  beobachtete  er  auch  bei  den  Balladen 
y^Young  Johnstone"'  (S.  193fg)  und  ^Andreic  Lammie^  (S.  239  ff.) 
Diese  Beispiele  beweisen  zur  Genüge,  dafs  es  selbst  diesem  so 
gewissenhaften  Herausgeber  nicht  immer  möglich  war,  sich  streng 
an  seine  oben  angeführte  Regel  zu  halten;  auch  er  sah  sich  mit- 
unter gezwungen,  aus  mehreren  Versionen  die  beste  Leseart  zu 
zu  wählen,  und  der  Leser  mufs,  da  er  nicht  in  allen  Fällen  die 
Varianten  anführt,  es  eben  auch  auf  Treue  und  Glauben  hinneh- 
men, dafs  er  sich  keine  eigenmächtige  Veränderungen  erlaubt  habe. 
Dasselbe  Vertrauen,  freilich  noch  in  einem  erhöhten  Grade,  be- 
ansprucht auch  Herr  Aytoun,  der,  wie  wir  weiter  unten  sehen 
werden,  sich  manchmal  noch  gröfsere  Freiheiten  gestattete.  Er 
fühlte  selbst  sehr  die  Nothwendigkeit,  sein  Verfahren  gegen  den 
Vorwurf  zu  grofser  Willkürlichkeit  zu  vertheidigen,  wie  dies  meh- 
rere Stellen  in  seiner  Einleitung  zeigen,  so  sagt  er  S.  XXVIII  fg.: 
„Wie  umfassend  auch  das  durch  die  Arbeit  und  den  Fleifs  der 
verschiedenen  Sammler  zusammengebrachte  Material  war,  so 
mufste  doch  noch  ein  Procefs  vollzogen  werden,  um  das  Balladen- 
buch Schottlands  angemessen  wiederherzustellen.  Es  mufste  die 
Collation  der  verschiedenen  Versionen  unternommen  werden,  um 
jedes  Bruchstück,  mit  möglichster  Ausschliefsung  aller  unächten 
Zusätze  und  Flickverse,  womit  diese  Gedichte  während  der  Dauer 
der  mündlichen  Fortpflanzung  überladen  worden  waren,  an  sei- 
nen passenden  Platz  einreihen  zu  können.  Der  Leser  halte  wohl 
im  Auge,  dafs  ich  mich  hier  nur  auf  jenen  Theil  der  Balladen 
beziehe,  von  denen  verschiedene  Versionen  erhalten  sind.  Alle 
jene,  die  alten  Handschriften  entnommen  Avurden,  bedurften  kei- 
ner Veränderung,  im  Gegentheil  würde  jeder  Versuch,  diese  auch 
nur  im  Mindesten  antasten  zu  wollen,  strenge  Zurückweisung 
verdienen.  Noch  mehrere  sind  bei-eits  von  einem  oder  dem  an- 
dern Sammler  collationirt  worden ;  in  diesen  Fällen  war  es,  wenn 
die  Arbeit  bereits    genügend  vollzogen  worden  war,   ganz  unnö- 


Aytoun,  The  Ballads  of  Scotlaud.  211 

thig,  sie  blofs  wegen  eingebildeter  oder  zweifelhafter  Verbesse- 
rungen neuerdings  vorzunehmen.  Diese  so  wiederhergestellten 
Balladen  sind  bereits  zum  gröfsten  Theile  allgemein  angenom- 
men und  anerkannt  worden,  sind  Nationaleigenthum  geworden 
und  sollen  es  bleiben.  Aber  jene  Balladen,  auf  die  ich  mich  hier 
insbesondere  beziehe,  sind  gänzlich  verdorben  und  verstümmelt 
und  erforderten  dringend  eine  Wiederherstellung  u.  s.  w."  — 
Später  kommt  der  Herausgeber  noch  einmal  auf  diesen  Punkt 
zurück:  „ Es  liegt  mir  sehr  viel  daran,  dafs  der  Vor- 
gang, wie  ich  bei  dieser  Sammlung  verfahren  habe,  völlig  verstan- 
den M'erde;  denn  ich  möchte  mir  nicht  gerne  die  Anklage  zu- 
ziehen, willkürlich  mit  den  schottischen  Balladen  umgegangen  zu 
sein.  Zum  Beweise  meiner  Treue  und  Aufrichtigkeit  habe  ich 
jedesmal  die  Quellen  angegeben,  denen  ich  mein  Material  ent- 
nommen habe;  überall,  wo  ich  eine  Zeile  oder  Strophe  hinzuge- 
than  oder  verändert  habe  (was  nur  im  Falle  einer  unzweifelhaf- 
ten Auslassung  oder  eines  Mifsverständnisses  geschah),  bekannte 
ich  es  ausdrücklich  in  dem  Vorwort  zu  der  betreffenden  Ballade." 
Wie  anerkennenswerth  auch  die  Offenheit  ist,  womit  der  Heraus- 
geber sich  in  der  eben  citirten  Stelle  über  sein  Verfahren  aus- 
spricht, und  obgleich  wir  aus  einem  sorgfältigen  Studium  seiner 
Sammlung  die  üeberzeugung  gewonnen  haben,  dafs  er  sich  nur 
in  den  seltensten  Fällen  gröfsere  Freiheiten  mit  den  von  ihm  her- 
ausgegebenen Balladen  gestattete  (was  auch  von  seinen  Vorgän- 
gern z.  B.  Sir  Walter  Scott  oder  Jamiesoii  und  in  einem  viel  aus- 
gedehnteren Grade  geschah),  so  halten  wir  doch  jedes  derartige 
Verfahren  von  Seite  eines  Herausgebers  für  ein  solches,  womit 
er  die  seiner  Arbeit  gesteckten  Schranken  weit  überschreite  und 
dem  wissenschaftlichen  Werthe  seiner  Sammlung  bedeutenden  Ab- 
bruch thue;  zum  Mindesten  hätten  wir  gewünscht,  dafs  Hr.  Aytoun 
jedesmal,  Avenn  er  es  für  nöthig  hielt  einzelne  Zeilen  oder  ganze 
Strophen  hinzuzudichten,  die  solchermafsen  eingeschobenen  durch 
Klammern  oder  auf  andere  Art  von  den  ächten  deutlich  unter- 
schieden hätte,  anstcitt  blofs  einzugestehen,  dafs  er  eine  solche 
von  ihm  herrührende  Einschiebung  vorgenommen  habe,  wie  er 
dies  z.  B.  in  der  Einleitung  zu  der  Ballade  y.Earl  Richard' s  Wed- 
ding""  (Thl.  H,  162  ff.)  thut,  wo  er  zwar  angibt,  dafs  er  gegen 
den  Schlafs,  um  die  Einmischung  des  hülfreichen  Hausgeistes 
-iBilly  Blind'^  zu  erklären,  eine  Strophe  hinzugedichtet  habe,  die- 
selbe aber  nicht  näher  irgendwie  kenntlich  macht.  —  Um  seine 
Sammlung  für  eine  streng  wissenschaftliche  Benutzung  eigentlich 


212  Anzeigen: 

brauchbar  zu  machen,  hätle  der  Herausgeber  aber  überhaupt  alle 
Varianten  der  von  ihm  zur  Herstellung  eines  gei-einigten  Textes 
benutzten  Versionen  anführen  müssen,  wie  dies  z.  B.  Almeida- 
(iarrelt  in  seinem  „Romanceiro  portuguez"  that;  hier  müssen  wir 
aber  zugeben,  dafs  dies  bei  der  Menge  der  von  so  vielen  schot- 
tischen Balladen  existirenden  Versionen  einen  sehr  grofsen  Raum 
in  Anspruch  genommen,  und  einer  Verbi'eituug  der  vorliegenden 
Sammlung  unter  dem  gröfseren  Publikum,  für  welches  dieselbe 
denn  doch  vorzüglich  berechnet  ist,  bedeutenden  Eintrag  gethan 
hätte.  Eine  Art  von  Entschuldigung  für  sein  Verfahren  konnte 
der  Herausgeber  auch  in  dem  Umstände  ßnden,  dafs  diese  Ver- 
sionen, die  seinen  Texten  zu  Grunde  liegen,  in  den  vielen  Samm- 
lungen schottischer  Balladen  mit  wenigen  Ausnahmen  bereits  ab- 
gedruckt sind,  und  dadurch  eine  Controlle  seines  Vorgehens  für 
den  wissenschaftliche  Zwecke  verfolgenden  Leser  ermöglicht  ward. 
Wir  haben  uns  die  Mühe  genommen,  die  meisten  der  von  ihm 
mitgetheilten  Balladen  mit  den  in  den  früheren  Sammlungen  be- 
findlichen Versionen  zu  vergleichen,  und  können  ihm  das  Zeugnifs 
nicht  versagen,  dafs  er  in  den  weitaus  meisten  Fällen  mit  einem 
richtigen  britischen  Tacte  vorging,  und  sich  hauptsächlich  darauf 
beschränkte,  alles  unnütze  Beiwerk,  womit  diese  Volkslieder  wäh- 
rend einer  mehrere  Jahrhunderte  dauernden  mündlichen  Ueber- 
lieferung  überladen  und  vermeintlich  verschönert  wurden,  auszu- 
scheiden und  einen  möglichst  einfachen  und  reinen  Text  herzu- 
stellen. Die  Child' sehe  Sammlung  ermöglicht  es  jetzt  auch  dem 
deutschen  Leser,  sich  über  das  Verfahren  des  Herrn  Aytoun 
und  die  Richtigkeit  dieser  unserer  Behauptung  ein  eigenes  Ur- 
theil  zu  bilden. 

Nachdem  wir  so  den  Standpunkt,  von  dem  aus,  wie  wir 
wenigstens  glauben,  diese  Sammlung  und  das  Verfahren  ihres 
Herausg.  beurtheilt  werden  mufs,  bezeichnet  haben,  wollen  wir 
noch,  bevor  wir  die  in  selber  mitgetheilten  Balladen  besprechen, 
in  Kürze  den  Inhalt  der  Einleitung ,  soweit  wir  desselben  nicht 
schon  Erwähnung  thaten,  angeben.  —  Auf  eine  in  raschen  Um- 
rissen entworfene  Geschichte  der  bis  auf  die  neueste  Zeit  erschie- 
nenen Sammlungen  folgt  eine  längere  Untersuchung  über  die  Ent- 
stehung der  schottischen  Balladen,  die  von  den  3Iinstrels,  als 
einem  eigenen  Stande,  abgeleitet  wird.  Die  Bemerkungen  des 
Herausgebers  über  sie,  und  die  Art  und  Weise  ihres  Froducirens 
enthalten  aber  nur  wenig  Neues  und  von  dem  gewöhnlich  über 
diese  noch  immer  ziemlich  dunkle  Frage  Gesagten  Abweichendes. 


Aytoiin,    TIiG   Ballads   of  Scotl.ind.  213 

Seine  Ansichten  über  die  in  dem  Wesen  dieser  Volkslieder  begrün- 
dete Nothwendigkeit  des  Entstehens  und  Fortbildens  verschiede- 
ner Versionen  einer  Ballade  sind  gewifs  im  Allgemeinen  richtig 
und  gelten  eben  für  alle  Volkspoesie.  Eine  eigenthümliche,  uns  aber 
gewagt  und  ziemlich  unnöthig  erscheinende  Theorie  stellt  er  über 
jene  Versionen  auf,  deren  Abweichungen  so  bedeutend  sind,  dafs 
man  fast  v^ersucht  wäre,  die  Gemeinschaftlichkeit  ihres  Ursprungs 
zu  bestreiten:  nach  seiner  Ansicht  besafs  nämlich  jeder  Minstrel 
einen  ihm  eigenen  Vorrath  an  Balladen,  den  er  theils  durch  Ueber- 
lieferung  inne  hatte,  theils  selbst  erfand,  und  da  er  für  die  Gewin- 
nung seines  Lebensunterhalts  darauf  angewiesen  war,  durchaus  nicht 
gewillt  sein  konnte,  andern  seiner  Mitbrüder  mitzutheilen.  Er 
konnte  dieselben  aber  nicht  hindern,  ihrem  Gedächtnisse  den  all- 
gemeinen Umrifs  des  stofflichen  Inhalts  nebst  einzelnen  Strophen 
einzuprägen;  und  so  konnten  in  vielen  Fällen  neue,  natürlich  be- 
deutend abweichende  Versionen  entstehen.  Durch  diese  Hypo- 
these glaubt  Hr.  Aytoun  insbesondere  die  grofsen  Verschieden- 
heiten der  Versionen  des  nördlichen  von  denen  des  südlichen 
Schottlands,  und  der  schottischen  und  englischen  Gränzdistricte 
erklären  zu  können.  Die  Minstrels  durften,  wenn  sie  sich  in  ent- 
fernteren Gegenden  gesungene  Balladen  aneigneten  und  dieselben 
überarbeiteten,  nicht  fürchten,  eines  Plagiats  beschuldigt  zu  wer- 
den. Wir  wollen  zwar  die  Möglichkeit  eines  solchen  Vorganges 
in  einzelnen  Fällen,  insbesondere  in  Bezug  auf  die  in  Schottland 
und  England  gesungenen,  bei  aller  Verschiedenheit  im  Einzelnen 
doch  oft  sehr  ähnlichen  Balladen  nicht  geradezu  in  Abrede  stel- 
len; nach  unserem  Dafürhalten  erklärt  sich  aber  das  Entstehen 
auch  bedeutend  verschiedener  Versionen  zu  natürlich  aus  dem 
Wesen  und  der  Eigenthümlichkeit  des  Volksgesanges  überhaupt, 
als  dafs  es  nothwendig  wäre,  zu  einer  so  gezwungenen,  und  die 
Minstrels  als  eine  gewerbmäfsig  vorgehende  Zunft  betrachtenden 
Erklärung  seine  Zuflucht  zu  nehmen.  —  Sehr  interessant  ist,  was 
Hr.  Aytoun  über  die  häufigen  Interpolationen  ganzer  Strophen 
aus  anderen  Balladen,  vornehmlich  über  die  poetischen  Gemein- 
plätze beibringt,  die  das  allgemeine  Eigenthum  aller  Sänger  wa- 
ren und  gebraucht  wurden,  um  Lücken  in  der  Erzählung  auszu- 
füllen und  dem  Gedächtnisse  gewissermafsen  Zeit  zum  Sammeln 
zu  geben.  Wird  z.  B.  die  Reise  des  ^bonny  boy'^  geschildert,  der 
Botendienste  verrichtet,  so  begegnen  wir  unabänderlich  den  fol- 
genden Versen: 


2M  Aiizpigen: 

„And  ■vvlicn  he  came  lo  tho  broken  brigg, 
Ile  beut  bis  bow  and  swani; 
And  Avhcn  he  came  to  the  grass  growing, 
Set  down  bis  feet  and  ran; 

And  when  he  came  to  the  high  castle, 
Ile  neither  did  chap  nor  ca\ 
]]ut  sct  bis  bent  bow  to  bis  breist, 
Aud  ligthly  Kip  the  wa\" 

So  stimmen  auch  immer  die  Worte  der  Antwort  genau  mit 
denen  der  Frage  überein  und  wiederholen  dieselben;  ebenso  gibt 
es  gewisse  Verse,  mit  denen  sehr  viele  Balladen  schliefsen;  eine 
der  am  öftesten  vorkommenden  Schlufsstrophen  ist: 

„They  buried  him  in  St.  Mary's  kirk, 

And  her  in  St.  Mary''s  quire; 

Aud  out  of  her  grave  grew  a  bonuic  red  rose, 

And  out  of  tlie  knight's  a  brier". 
Dies  sind  nur  einige  Beispiele  solcher  Aushülfsstrophen,  de- 
ren Zahl  sich  leicht  bedeutend  vermehren  liefse.  Aber  auch  eigent- 
liche Interpolationen  sind  durchaus  nicht  selten.  Der  Herausg. 
sagt  über  dieselben  und  sein  Verfahren  ihnen  gegenüber  (S.XLVff.): 
„Ich  habe  die  Ueberzeugung,  dafs  die  Sänger  kein  Bedenken  tru- 
gen, gelegentlich  zwei  selbständig  von  einander  getrennt  beste- 
hende Balladen,  wenn  sie  ähnliche  Stoffe  behandelten,  zu  vermi- 
schen, um  dadurch  eine  stärkere  Wirkung  zu  erzielen;  hier  ist 
es  daher  die  Pflicht  eines  modernen  Herausg.  bei  seinen  Versu- 
chen einer  Wiederherstellung  die  gröfste  Sorgfalt  und  Vorsicht 
anzuwenden.  Weit  entfernt,  sich  versucht  zu  fühlen,  irgend  et- 
was hinzuzufügen,  mufs  er  sich  nur  vor  dem  entgegengesetzten 
Fehler  in  Acht  nehmen,  zu  vieles  hinwegzunehmen  und  auszulas- 
sen —  wenigstens  nach  meinem  Gefühle.  Ueberzeugte  ich  mich, 
dafs  fremdartiges  Beiwerk,  welches  nachweislich  anderen  Balla- 
den angehörte,  angefügt  wurde,  so  schied  ich  es  ohne  Bedenken 
aus;  ich  hütete  mich  aber  wohl,  Strophen  von  augenscheinlich 
altem  Datum  hinwegzulassen,  blofs  weil  sie  für  die  Erzählung 
überflüssig  scheinen  mögen.  Modernen  Interpolationen,  die  gröfs- 
tentheils  auch  leicht  zu  erkennen  sind,  gegenüber  habe  ich  keine 
solche  Schonung  beobachtet.  Ich  kann  freilich  nicht  wagen,  zu 
behaupten,  dafs  ich  alle  solche  losgeworden  bin,  denn  der  Ur- 
sprung einiger  ist  nur  zweifelhaft,  und  andere  sind  nothwendige 
Zusätze,  um  Theile  der  Geschichte  zu  verbinden;  aber  ich  hoffe, 


Aytoun,    The  Ballads  of  Sootlaiul.  215 

(lafs  man  nur  sehr  wenige  Spuren  moderner  Arbeit  in  der  nach- 
folgenden Sammhing  finden  wird  — ". 

Nach  einer  flüchtigen  Skizzirung  einiger  charakteristischer 
Eigenthümlichkeiten  der  schottischen  Balladendichtung,  wie  z.  B. 
der  in  ihr  so  häufigen  Bezüge  auf  den  Volksglauben  und  Mythus, 
wodurch  sie  sich  sehr  von  der  englischen  unterscheidet  und  auch 
für  den  Mythologen  von  grofser  Bedeutung  wird,  sowie  nach  eini- 
gen Bemerkungen  über  den  literarischen  Werth  der  alten  schot- 
tischen Balladen  und  der  sich  bei  ihnen  findenden  Unterschiede 
zwischen  denen  des  nördlichen  Schottlands  und  den  eigentlichen 
Borderballads,  gibt  der  Herausgeber  einen  Abrifs  der  Geschichte 
der  schottischen  Kunstdichtung  von  Barbour  bis  Lyndsay,  und 
theilt  endlich  noch  sehr  interessante  urkundliche  Nachweisungen 
über  die  Stellung  der  Minstrels  am  Hofe  Jacob's  IV.  mit,  die  den 
noch  im  General  Register  House  von  Edinburgh  aufbewahrten 
Büchern  des  Lord  High  Treasurer  entnommen  und  wohl  geeig- 
net sind,  die  vielfach  verbreitete  Meinung  von  dem  verachteten 
Stande  derselben  in  Schottland  zu  entkräftigen. 

Gewöhnlich  werden  die  schottischen  Balladen  in  historische, 
romantische  und  humoristische  eingetheilt,  diese  Classificirung  ist 
eine  im  Inhalt  wohl  begründete;  Hr.  Aytoun  dagegen  gibt  die 
Balladen  ohne  Rücksicht  auf  irgend  welche  Eintheilung,  denn  sei- 
ner Ansicht  nach  würde  eine  strenge  Befolgung  einer  solchen 
wegen  der  daraus  entspringenden  grofsen  Einförmigkeit  nur 
einen  ermüdenden  Eindruck  auf  den  Leser  machen.  Da  diese 
Sammlung  aber  nach  der  Ansicht  des  Herausgebers  selbst  ein 
vollständiges  Balladenbuch  bilden  und  keineswegs  zur  Befriedi- 
gung blofser  Unterhaltung  bestimmt  sein  soll,  so  glauben  wir, 
dafs  diese  Systemlosigkeit  einen  strengen  Tadel  verdient,  indem 
eine  wirklich  wissenschaftliche  Benutzung  des  Buches  duixh  die- 
sen Mangel  an  Uebersichtlichkeit  sehr  erschwert  wird,  der  noch 
dadurch  sich  erhöht,  dafs  das  am  Schlüsse  des  zweiten  Bandes 
befindliche  Inhaltsverzeichnifs  nicht  den  ersten  Vers  einer  jeden 
Ballade  enthält,  was  hier  allein  von  Nutzen  gewesen  wäre,  son- 
dern ein  blofs  alphabetisches  nach  den,  mitunter  vom  Herausg. 
selbst  willkürlich  gegebenen,  Titeln  der  Balladen  ist.  — 

Die  vorliegende  Sammlung  urafafst  139  Nummern,  darunter 
befinden  sich  aber  vier,  die  keine  Balladen  sind,  und  die  daher, 
ungeachtet  ihres  unläugbaren  Interesses,  besser  weggeblieben  wä- 
ren. „The  biuidy  Sark"  (Th.  I,  S.  86jff.)  ist  ein  im  Balladentone 
von   dem   schottischen  Kunstdichter  Robert  Henryson   (blühte  um 


216  Anzeigen: 

1450)  verfafstes  allegorisches  Gedicht;  „Elore  Lo "  (Thl.  I, 
S.  275  ff.)  von  einem  unbekannten  Dichter  ist  ein  Liebeslied,  aber 
keine  Ballade;  „Oranges  Bailad"  (Thl.  II,  S.  213  ff.),  um  157J 
von  einem  eifrigen  Anhänger  der  unglücklichen  Maria  Stuart  ge- 
dichtet, ist  ungeachtet  des  Titels  durchaus  keine  Ballade,  auch 
nicht  einmal  im  Balladentone  gehalten,  wenn  auch  als  poetisches 
Gedicht  von  Interesse.  Den  Schlufs  der  Sammlung  macht  ein 
längeres  Gedicht  „The  Vision"  (Thl.  II,  S.  3G9ff.),  wahrschein- 
lich bald  nach  der  Vereinigung  der  beiden  Königreiche,  vielleicht 
um  1715  gedichtet,  welches  der  unbekannte  Verfasser  für  ein 
Erzeugnifs  weit  früherer  Zeit  gelten  lassen  wollte.  Er  ahmte  da- 
her absichtlich  Alliteration,  Phraseologie  und  die  jetzt  kaum  mehr 
verständliche  Orthographie  des  Dichters  Gawin  Douglas,  der  um 
das  Ende  des  fünfzehnten  Jahrhunderts  blühte,  nach.  Das  Ge- 
dicht ist  voll  Allegorie  und  Mythologie,  bezieht  sich  auf  die  po- 
litischen Zustände  Schottlands  und  gehört  durchaus  nicht  in  diese 
Sammlung.  Alle  übrigen  in  derselben  mitgetheilten  Balladen 
sind,  mit  Ausnahme  vielleicht  der  einen  „Auld  Maitland"  (Thl.  II, 
S.  1  ff.),  die  man  bisher  auf  die  Autorität  Sir  Walter  Scott' s  hin 
für  acht  hielt,  wogegen  Hr.  Aytoun  aber  gewichtige  Bedenken 
geltend  macht,  unbezweifelt  alt  und  acht,  so  dafs  diese  Sammlung 
mit  Recht  darauf  Anspruch  machen  kann,  die  erste  zu  sein,  in 
der  man  die  köstlichsten  Blüthen  der  schottischen  Balladenpoesie 
zu  einem  Straufs  gebunden  findet.  Man  wird  gewifs  nur  sehr 
wenige  Balladen  mehr  anführen  können,  denen  noch  ein  Platz  in 
demselben  gebürt  hätte;  die  einzige,  die  wir  ungern  vermifsten, 
war  „Prince  Robert",  die  Child  (Thl.  III,  S.  22  ff".)  in  zwei  Ver- 
sionen mittheilr.  — 

Die  Zahl  der  Balladen,  die  hier  zum  ersten  Male,  oder  in 
neuen,  bisher  unbekannten  Versionen  veröffentlicht  werden,  ist 
nicht  unbedeutend;  dazu  müssen  noch  mehrere  gerechnet  werden, 
die  der  Herausgeber  durch  Collation  aus  ihrer  bis  jetzt  blofs  frag- 
mentarischen Form  so  wiederherstellte,  dafs  sie  nun  beinahe  als 
neue  betrachtet  werden  müssen;  wir  wollen  sie  hier  alle,  in  der 
Reihenfolge  der  Sammlung,  anführen  und  dabei  zugleich  an  ein 
paar  Beispielen  die  Art  und  Weise  des  Verfahrens  des  Herausge- 
bers mit  ihren  Vorzügen  und  Mängeln  erläutern. 

Die  Ballade  „The  Battle  of  Harlaw"  war  bisher  nur  in  der 
wenn  auch  alten,  doch  überaus  langen  und  gewifs  nie  im  Volks- 
gesange  lebenden  Version  bekannt,  die  der  erste  Sammler  schot- 
tischer Balladen,  Allan  Ramsay,  in  seinem  Evergreen  (Edinburgh. 


Aytoun,    Tlie   Ballads  of  Scotkml.  217 

1724.  2  Vols.)  veröffeiitliclit  halte  (hc\  Ayloim,  Thl.  I,  S.  G4  ff.); 
Hr.  Aytoun  war  nun  so  glücklich,  eine  noch  jetzt  in  Aberdeenshire 
im  nördlichen  Schottland  gesungene,  acht  volksmäfsige  Ballade 
über  diese  Schlacht  seiner  Sammlung  (Thl.  I,  S.  75  ff.)  einverlei- 
ben zu  können.  —  Ein  bekannter  Kenner  und  Sammler  schotti- 
scher Balladen,  Hr.  Georye  lünloch,  der  vor  längeren  Jahren 
schon  die  Ausbeute  seines  Fleifses  veröffentlichte  '),  hörte  auch 
seitdem  nicht  auf,  unermüdlich  fortzusammeln;  von  ihm  erhielt 
Hr.  Aytoun  die  Erlaubnifs,  seine  handschriftlichen  Aufzeichnungen 
frei  benutzen  zu  dürfen  und  verdankt  denselben  mehrere  sehr  er- 
hebliche Bereicherungen  seines  Werkes.  Unter  diese  gehört  die  Bal- 
lade „The  Marchioness  cf  Douglas"  (Thl.  I,  S.  133  ff.),  von  der  bis- 
her nur  Bruchstücke  bekannt  waren.  In  Herds  Sammlung  kommen 
nur  fünf  Strophen  derselben  u.  d.  T.  „Earl  Douglas"  vor;  John 
Finlay  gab  dieselbe  in  seinen  „Scottish  Hist.  and  Rom.  Ballads" 
(Edinb.  1808)  um  einige  dazu  erhaltene  Strophen  vermehrt  als 
„Jamie  Douglas"  (Thl.  H,  S.  4  ff.)  heraus;  Motherwell  theilteeine 
längere  Version  „Lord  Jamie  Douglas"  im  Appendix  (S.  Vff.) 
seiner  Minstrelsy  mit;  und  Kinloch  endlich  veröffentlichte  in  seinen 
Anc.  Scott.  Ball,  die  denselben  Stoff  behandelnde  Ballade  „The 
Laird  of  Blackwood"  (S.  60  ff.).  Erst  einige  Zeit  nach  der  Ver- 
öffentlichung seiner  Sammlung  war  Kinloch  so  glücklich,  zwei 
vollständige,  wenig  von  einander  verschiedene  Versionen  dersel- 
ben Ballade  durch  mündliche  Ueberlieferung  (von  zwei  Leuten 
desselben  Ortes)  zu  erlangen,  die  ein  ganz  neues  Licht  auf  das 
darin  besungene  Ereignifs  und  die  handelnden  Personen  werfen, 
und  das  Datum  der  Entstehung  der  Ballade  mit  Sicherheit  in 
das  letzte  Viertel  des  siebenzehnten  Jahrhunderts  setzen.  Hr. 
Aytoun  hat  nun  aus  diesen  zwei  Versionen  den  Text  der  in  sei- 
ner Sammlung  abgedruckten  Ballade  redigirt;  hier  wäre  es  aber 
im  höchsten  Grade  wünschenswerth  gewesen,  dafs  er  alle  Varian- 
ten gleichfalls  gegeben  hätte,  denn  nur  so  hätte  er  es  jedem  Le- 
ser möglich  gemacht,  die  Richtigkeit  und  Gewissenhaftigkeit  sei- 
nes Verfahrens  zu  prüfen.  Interessant  ist  auch,  dafs  in  alle 
Versionen  mehrere  Verse  aus  der  urkundlich  schon  vor  1566  (denn 
eine  Handschrift   aus   diesem  Jahre   citirt  einige  Zeilen)  entstan- 


')  Ancient  Scottish  Ballads,  recovered  from  tradition,  and  never  be- 
fore  published,  by  G.  E.  Kinloch,  Edinburgh  1827,  und:  The  Ballad-Book, 
by  G.  R.  Kinloch,  Edinburgh  1827.  (Letzteres  ward  nur  in  30  Abzügen 
gedruckt.) 

n.  2.  15 


218  An/fifljeii: 

denen  Ballade  „Waly,  Waly"  (A>ifonn,  I,  J30)  so  verflochlen 
sind,  dafs  sich  dieselben  nicht  mehr  ausscheiden  lassen,  was  denn 
auch  Chambers,  dem  gleichfalls  die  handschriftliche  Sammlung 
lünloch's  zu  Gebote  stand,  zu  den  von  uns  oben  erwähnten  Mifs- 
gritf  verführte.  —  Von  der  sehr  populären  Ballade  y,Fine  Flo- 
wers i'  the  Valley"  theilt  Hr.  Aytoun  (Thl.  I,  S.  224 ff.)  eine,  neue 
von  ihm  selbst  gehörte  und  niedergeschriebene  Version  mit.  — 
Dagegen  ist  die  bis  jetzt  noch  unveröffentlichte  Version  von  „Lizie 
Lindsay",  die  der  Herausgeber,  um  Verwechslungen  mit  der  ei- 
nen ganz  ähnlichen  Stoff  behandelnden  Ballade  „Lizie  Baillie" 
(II,  90)  zu  vermeiden,  unter  dem  Titel  „Donald  of  the  Isles" 
(Thl.  I,  S.  269  ff.)  bringt,  wieder  der  handschriftlichen  Sammlung 
lünlodis  entnommen.  —  Von  der  sehr  schönen  Ballade  „Fair 
Annie"  ')  (Thl.  II,  S.  68ff.)  haben  Sir  Walter  Scott  (Bd.  IIT,  252 ft\) 
und  Motherwell  (S.  327  ff'.)  bedeutend  von  einander  abweichende 
Versionen  abdrucken  lassen;  Jamieson  dagegen  gibt  in  seinen  Po- 
pulär Ballads  (Thl.  II,  S.  73ft'.)  eine  aus  zwei  Versionen  zusam- 
mengesetzte Ballade  „Lady  Jane",  in  welcher  einige  Verse  von 
ihm  selbst  hinzugedichtet  sind,  in  dem  Appendix  seiner  Samm- 
lung theilt  er  jedoch  diese  beiden  Versionen  in  ihren  ursprüngli- 
chen Texten  mit  („Lorfy  Jane'',  II,  371;  „Biird  Helen''  ebd.,  37Cft*.). 
Die  erstere  derselben  hält  nun  Hr.  Aytoun  für  die  beste  von  al- 
len, und  folgt  ihr  in  dem  von  ihm  gegebenen  Texte,  zugleich 
zieht  er  aber  eine  in  der  handschriftlichen  Sammlung  Kinloch^s 
befindliche,  bisher  ganz  unbekannte  Version  zu  Rathe.  Aber 
auch  in  diesem  Falle  gibt  er  leider  nur  an,  dafs  er  an  dem  zu 
Grunde  gelegten  Texte  mit  Ausnahme  der  Schlufsstrophen  nur 
sehr  geringe  Veränderungen  vorgenommen  habe,  ohne  jedoch  diese 
genauer  anzumerken,  oder  die  durch  die  lünlocli sehe  Version  er- 
haltenen Varianten  zu  bezeichnen.  Mit  einem  solchen  rein  eklek- 
tischen Verfahren  ist  aber  für  wissenschaftliche  Zwecke  sehr  we- 
nig  gewonnen.  —  »The   Song   of  the   Outlaw   Murray"  (Thl.  II, 


')  Diese  Ballade  ist  auch  sehr  interessant  wegen  der  weiten  Verbrei- 
tung, deren  der  von  ihr  besungene  Stoff  bei  allen  germanischen  Nationen  ge- 
nofs,  so  dafs  hier  eine  Vergleichnng  des  schottischen  Volksliedes  mit  denen 
der  ihm  nahe  verwandten  Völker  deutscher  und  scandinavischer  Zunge  leicht 
möglich  ist.  Man  selie  „Skiren  Anna"  in  Nijerup'n  Danshe  Viser  IV,  59  und 
in  Geijer's  Sve7iska  Folk-Visor  I,  24;  im  holländischen  „Maid  Adelhaid  und 
König  Alewijn"  (Iloffmann's  Holländische  Volkslieder  164);  in  deutschen 
Volksliedern  hat  der  Stoff  gröfsere  Veränderungen  ertahren;  s.  „Die  wieder- 
gefundene Königstochter"  in  „Des  Knaben  Wunderhorn"  II,  274,  und  in  Uli- 
Innd's  Volksliedern   „>*>'»/>??//"   I,  273. 


Aytoiin,   The  Ballads   of  Sootland.  219 

S.  129  ff.)  war  bisher  nur  durch  den  von  Walter  Scott  in  sei- 
ner Minstrelsy  (Thl.  I,  S.  369 ff.)  nach  den  Papieren  der  Frau 
Cockburn  gegebenen  Abdruck  bekannt;  der  jetzige  Herausgeber 
theilt  diese  Ballade  nach  einer  alten,  im  Besitze  der  angeblich 
von  diesem  Outlaw  abstammenden  Familie  Philiphaugh  befindlichen 
Handschrift  mit,  die  zwischen  den  Jahren  1689  und  1702  ge- 
schrieben wurde.  Die  Ballade  selbst  ist  aber  viel  älter,  und  soll, 
wie  Walter  Scott  behauptet,  lange  Zeit  hindurch  in  der  Umgegend 
von  Selkirk  sehr  populär  gewesen  sein.  Die  nach  diesen  hand- 
schriftlichen Aufzeichnungen  bekannte  Ballade  ist  aber  jedenfalls 
viel  zu  lang  (sie  enthält  über  300  Verse)  und  es  kommen  in  der- 
selben zu  viele  und  zu  gleichförmige  "Wiederholungen  vor,  als  dafs 
sie  in  dieser  Form  je  hätte  gesungen  werden  können.  —  „Earl 
Richard's  Wedding"  (Thl.  H,  S.  162  ff.)  war  zwar  schon  länger 
in  mehreren  Versionen ,  aber  in  einer  blofs  fragmentarischen  Ge- 
stalt bekannt,  hier  erscheint  diese  Ballade  zum  ersten  Male  voll- 
ständig; dafs  der  Herausgeber  es  hier  für  nothwendig  hielt,  am 
Schlüsse  eine  Strophe  hinzuzudichten,  haben  Avir  bereits  oben  ge- 
sagt. —  Von  der  Ballade  „The  Duke  of  Atholl's  Nurse«  (Thl.  H, 
S.  236  ff.)  waren  bisher  nur  Bruchstücke  veröffentlicht;  Hr.  Ay- 
toun  fand  in  der  erwähnten  handschriftlichen  Sammlung  lünloch's 
zwei  Versionen,  und  coUationirte  aus  denselben  einen  vollstän- 
digen Text,  leider  abermals,  ohne  die  Varianten  mitzutheilen.  — 
„Hynde  Hörn"  (Thl.  H,  S.  328  ff.)  entstand  in  der  vorliegen- 
den Form  aus  der  CoUation  verschiedener,  mehr  oder  weniger 
unvollständiger  Versionen,  die  in  den  Sammlungen  von  Mother- 
well,  Kinloch  und  Buchan  abgedruckt  sind ;  diese  Ballade  ist  merk- 
würdig als  volksthümliche  Paraphrase  der  sehr  alten  metrical  ro- 
mance  von  „Kyng  Hörne"  oder  „Hörne  Childe  and  Maiden  Ry- 
menild  ')",  wie  denn  nach  des  Herausg.  Ansicht  manche  der  alten 
romantischen  Balladen  aus  ähnlichen  Quellen  entstanden  und  für 
den  Gesang  verkürzt  und  volksgerecht  gemacht  worden  seien. 
Die  hier  etwas  genauer  untersuchten  Balladen  genfigen  wohl, 
dem  Leser  eine  hinreichend  klare  Anschauung  von  dem  Verfah- 
ren des  Herausgebers  zu  geben;  wir  können  dasselbe,  wenigstens 


V)  Abgedruckt  in  7?i<so?i's  Metrical  Romancees  (London  1802,  3  Vols.), 
und  neuerdings  lierausgg.  von  Francisque  Michel:  „Hörn  et  Kimenliild."  Re- 
cueil  de  ce  qui  reste  de  poemes  relatifs  a  leurs  aventures  composes  en  fran- 
9ais,  en  anglais  et  en  ecossais  dans  le  13.  14.  15.  et  16.  sifecles'"  etc.  Paris. 
1845.    4". 

15* 


220  Anzeigen : 

nach  deutschen  kritischen  Ansicliten,  liein  streng  wissenschaftli- 
ches nennen ,  zu  einem  solclien  wäre  vor  Allem  nothwendig  ge- 
wesen, die  Versionen  jeder  Ballade  nach  Familien  zu  classillci- 
ren,  den  ältesten  Text  jeder  Familie  zu  Grunde  zu  legen  und 
alle  Varianten  desselben  geti-eu  abdrucken  zu  lassen.  Dazu  hätte 
auch  gehört,  dafs  alle  Strophen  und  Verse,  die  der  Herausgeber 
für  überflüssige  Zuthaten  hielt  und  darum  ausschied,  an  einem 
dafür  passenden  Platze,  z.  B.  in  der  Einleitung  jeder  Ballade, 
mitgetheilt  worden  wären.  Am  strengsten  ist  das  wohl  nur  sehr 
selten  vorkommende  Hinzudichten  einzelner  Strophen  und  Verse, 
dessen  wir  oben  gedachten,  zu  verwerfen.  Eine  streng  kritische 
und  eigentlich  wissenschaftliche  Herausgabe  der  schottischen  Bal- 
laden mangelt  mithin  noch  immer;  wir  stehen  aber  nicht  an,  die 
Sammlung  Hrn.  Ayfouns  trotz  der  Mängel,  die  wir  an  derselben 
rügen  zu  müssen  glaubten,  als  die  beste  aller  bis  jetzt  erschiene- 
nen Sammlungen  zu  erklären;  —  sie  ist  die  einzige,  die  alle  al- 
ten, ächten  Balladen,  mit  Ausschlufs  aller  moderner  Nachahmun- 
gen enthält,  von  denen  auch  die  sonst  ausgezeichnete  MotherweW- 
sche  keineswegs  frei  ist,  die  auch  nichts  weiter  beansprucht,  als 
das  von  dem  Herausgeber  selbst  gesammelte  Material  mitzuthei- 
len.  Man  wird,  wenn  man  die  von  Hrn.  Aytoun  ausgewählten 
und  wiederhergestellten  Texte  mit  den  zahlreichen ,  bei  seinen 
Vorgängern  vorfindlichen  Versionen  vergleicht,  fast  immer  zuge- 
ben müssen,  dafs  er  mit  einem  feinen  kritischen  und  dichteri- 
schen Tacte  die  besten  erwählt  habe,  und  dafs  die  von  ihm  vor- 
genommenen Auslassungen  und  Veränderungen  sich  nur  auf  über- 
flüssige Zusätze,  Verballhornungen  und  andern  Balladen  entliehe- 
nes Flickwerk  beziehen.  Man  vergleiche  z.  B.  die  so  schöne  alte 
Ballade  „Tamlane"  (Tbl.  I,  S.  7  ff.)  mit  den  bis  jetzt  veröffent- 
lichten Versionen  und  man  wird  den  von  ihm  hergestellten  Text 
sicherlich  für  den  poetischsten,  einfachsten  und  darum  der  ur- 
sprünglichen Abfassung  sich  wahrscheinlich  am  meisten  annähern- 
den erklären;  dasselbe  dürfte  auch  von  „Clerk  Saunders"  (Tbl.  I, 
S.  48  ff.),  „Gil  Morrice"  (ebd.,  S.  145  ff.),  einer  der  am  schwie- 
rigsten wiederhei'zustellenden,  von  zahlreichen  Interpolationen  zu 
befreienden  Ballade  und  vielen  anderen  gelten.  —  Ein  besonde- 
rer Vorzug  dieser  Sammlung  ist  auch,  dafs  sie  verhältnifsmäfsig 
viele  humoristische  Balladen  bringt,  worunter  sich  wirklich  köstli- 
che befinden  —  man  sehe  z.  B.  „Allan-A-Maul"  (Thl.  I,  S.  103  ff.); 
„Mistress  Mouse"  (Thl.  II,  S.  94ff.);  „The  Barring  oftheDoor« 
(ebd.  S.  171  ff.)  u.  V.  a.  —  die  gerade  bis  jetzt  weniger  berucksich- 


Angelsächsische  und  mittelenglische  Glossen.  221 

tigt  und  bekannt  waren.  —  Die  jeder  Ballade  vorausgehenden 
Einleitungen  enthalten,  nebst  der  Quellenangabe  und  der  Erläu- 
terung des  bei  ihrer  Ausgabe  eingeschlagenen  Verfahrens,  viele 
historische  und  biographische  Notizen,  die  diesen,  sich  häufig  auf 
blofse  Orts-  oder  Familiengeschichten  beziehenden  Balladen  erst 
das  wahre  Interesse  verleihen  und  um  so  dankenswerthere  Bei- 
gaben sind,  da  die  Specialgeschichten,  denen  sie  entnommen  sind, 
wohl  nur  Wenigen  aufserhalb  Schottlands  zugänglich  sein  dürf- 
ten. —  Die  Ausstattung  des  Werkes  ist  eine  sehr  gefällige,  der 
Preis  mäfsig  (12  Schilling),  wir  wünschen  und  hoffen  daher,  dafs 
dasselbe  auch  in  Deutschland  eine  grofse  Verbreitung  finden  und 
durch  eine  gelungene  üebersetzung  allgemeiner  zugänglich  ge- 
macht werden  möge,  damit  diese,  noch  viel  zu  wenig  gekannten, 
herrlichen  Volkslieder  einer  uns  so  nahe  verwandten  Nation,  de- 
ren Sagen  und  Mythen  z.  B.  mit  den  unseren  in  noch  viel  nähe- 
rer Beziehung  als  die  des  eigentlichen  Englands  stehen,  zu  un- 
serm  geistigen  Eigenthum  würden, 

Wien.  Adolf  Wolf. 


Angelsächsische  imd  mitteleiiglische  Glossen. 

A  volume  of  vocabularies,   illastrating  condition  and  luanners  of  our 
forefathers,   as    well   as   the   history   of  the   forma  of  eleaientary 
education  and   of  the  lauguages  spoken  iu  this  island,  from  the 
tenth  Century   to  the  fifteenth.     Edited,  from  mss.  in  public  and 
private  collections,  by  Thomas  Wright,  Esq.  u.  s.  w.     Privately 
printed.     1857.     XXIV  und  291  Selten,     gr.  8. 
Ist  der  erste  Band  des  Sammelwerks: 
A  libi-ary  of  national  antiquities.   A  series  of  volumes,  illastrating  the 
general  archaeology  and   history  of  our  country.     Published  un- 
der  the  direction  and  at  the  expeuse  of  Joseph  Mayer,  Esq.,  F. 
S.  A.,  hon.   curator  of  the  bist,  society  of  Lancashire  aud  Chesbire. 
Angelsächsische     und    mittelenglische    Glossen    enthält    dies 
Buch,  welches  wohl  nur  in  wenigen  Exemplaren  in  Deutschland 
zu  finden  sein  wird,    da    es   meines  Wissens  gar  nicht  in   den 
Handel    gekommen    ist.      Man    verdankt    seine   Herausgabe    der 
Freigebigkeit  und  dem  wissenschaftlichen  Sinne  eines  reichen,  be- 
sonders für  mittelalterliche  Literatur  und  Kunst  begeisterten  Gold- 
schmieds in  Liverpool,  Herrn  Joseph  Mayer,  auf  dessen  Kosten 
das  Werk  gedruckt  und  zwar  in  englischer  Weise  schön  gedruckt 
ist.    Solche  alte  Glossen,  wohl  zu  unterscheiden  von  eigentlichen 


222  Anzeigen: 

Wörterbiifhern,  sind  irninc:r  von  mehr  oder  minder  holier  Bedeu- 
tuu"'  für  die  Gescliichte  der  Sprache  nicht  uliein ,  sondern  auch 
für  die  Kultur-  und  Sittengeschichte,  namentlich  für  die  Geschichte 
des  Unterrichts,  dem  sie  zunächst  und  vorzugsweise  zu  dienen 
bestimmt  wareu. 

Der  Inhalt  des  Buches  ist  im  Besondern  folgender: 

1.  Das  Gespräch  des  Erzbischofs  Alfric,  aus  dem  X.  Jahr- 
hundert, lateinisch  mit  angelsächsischen  Glossen.  Dieses  wich- 
tige Sprachdenkmal  war  schon  früher  in  Thorpe's  Analecta  an- 
glosaxonica  gedruckt,  erscheint  aber  hier  nach  neuer  Benutzung 
der  Handschriften. 

2.  Auch  das  Vocabular  Alfric's  war  schon  gedruckt,  aber 
nur  in  dem  selten  gewordenen,  schon  1659  gedruckten  angelsäch- 
sischen Wörterbuch  Somner's.  Das  Originalmanuscript  ist  verlo- 
ren, der  neue  Abdruck  beruht  auf  einer  alten  der  Bodleischen 
Bibliothek  in  Oxford  angehörigen  Abschrift. 

3.  Nachtrag  zu  Alfric's  Wcirterbuch,  aus  dem  XI.  Jahrhun- 
dert. Ich  hebe  daraus  das  Wort:  tJei;  lencten  aus,  mittelengl. /e/t- 
ten  (S.  273«)  und  lent,  was  die  Ableitung  unseres  nhd.  Lenz  vom 
Adj.  lanc  bestätigt.     Vergl.  Frommann,  Mundarten  II,  185. 

4.  Ein  angelsächsisches  Wörterbuch,  aus  dem  X.  oder  XI. 
Jahrhundert,  aus  einer  cottonischen  Handschrift. 

5.  Ein  gleiches  aus  dem  XI.  Jahrhundert,  aus  einer  Brüsse- 
ler Handschrift,  früher  gedruckt  in  Purton  Cooper's  übrigens  un- 
terdrücktem   Anhang  B.  zu  dem   Berichte  der  Recordcommission. 

6.  Ein  angelsächsisches  Wörterbuch  nach  2  Handschriften  in 
London  und  Oxford. 

7.  Ein  sogenanntes  semi-saxon  vocabulary  aus  dem  XII. 
Jahrhundert,  aus  einer  Handschrift  in  der  Kathedrale  von  Wor- 
cester.  Früher  herausgegeben  von  Sir  Thomas  Philipps,  Baronet, 
aber  nicht  im  Buchhandel. 

8.  Der  lateinische  Tractat  de  noniinibiis  utensilivm  von  Ale- 
xander Neckam,  geb.  1157,  gest.  1217.  Die  lateinischen  Text- 
worte sind  durch  viele  Interlinearglossen  theils  in  lateinischer, 
theils  in  französischer,  theils  in  englischer  Sprache  erläutert. 
Denkwürdig  ist  eine  Stelle  dieses  Tractats  S.  114,  wo  unter  den 
utensilibus  des  Schiffers  auch  die  Magnetnadel  aufgeführt  ist. 
Dies  gibt  dem  gelehrten  Herausg.  Anlafs ,  S.  XVII  und  114  die 
ältesten  Zeugnisse  für  den  Gebrauch  dieses  wichtigen  Werkzeugs, 
zumal  aus  den  französischen  Dichtern,  zu  besprechen. 

9.  Der  dictionarius  des  Johannes  de  Garlandia  aus  der  er- 
sten Hälfte  des  XIII.  Jahrhunderts,  schon  von  Gerard  in  seinem 


Angelsächsische   und   niittclenglische   Glossen.  223 

^ Paris  sous  Philippe  le  bei''''  iierausgegeben,  liier  nach  englischen 
Handschriften. 

10.  Vocabular  von  Pflanzennamen  aus  der  Mitte  des  XIII. 
Jahrhunderts,  lateinisch ,  mit  französischer  und  englischer  Erklä- 
rung der  Wörter.   Offenbar  zu  niedicinischem  Gebrauch  angelegt. 

11.  Tractat  Walthers  von  Biblesworth  aus  dem  Ende  des 
XIII.  Jahrhunderts  in  französischen  Versen,  w^elche  mit  englischen 
Interlinearglosseu  versehen  sind.  Das  kleine  Werk  ist  auf  die 
Bitte  einer  Frau  Dionysia  von  Monchersi  verfafst  zur  Unterwei- 
sung der  Jugend.  Der  Verfasser  beginnt  bei  der  Benennung  der 
Glieder  des  menschlichen  Leibes ,  darauf  geht  er  über  auf  Klei- 
dung und  Nahrung  desselben,  auf  Jagd,  Landbau  u.  s,  w.  Am 
Schlüsse  ist  noch  die  Rede  von  der  Einrichtung  der  Mahlzeit,  und 
unter  anderen  für  die  alte  Sittengeschichte  interessanten  Einzel- 
heiten begegnen  wir  hier  auch  dem  Gebrauche,  beim  Beginn  des 
Essens  einen  Eberkopf  aufzutragen,  einer  auch  im  Liede  gefeier- 
ten Ceremonie. 

12.  Ein  vielleicht  ins  XIV.  Jahrhundert  fallendes  lateinisches 
Gedicht  mit  englischen  Interlinearglossen,  deren  Dialekt  auf  den 
Westen  der  Insel  hinweist.  Daran  schliefst  sich  in  der  Hand- 
schrift wie  im  Abdruck: 

13.  Ein  Verzeichnifs  von  Namen  der  Theile  des  menschli- 
chen Leibes  in  lateinischen  Hexametern  mit  englischer  zwischen- 
liniger  üebersetzung. 

14.  Lateinisch-englisches  Vocabular,  aus  dem  XV.  Jahrhun- 
dert, nach  Materien  geordnet:  menschliche  Glieder,  Hausthiere, 
wilde  Thiere,  Vögel,  Fische,  vermes  d,  h.  kleinere  Thiere,  worun- 
ter Würmer,  Insekten,  Amphibien  u.  s.  w. ;  ferner  Pflanzen,  Bäume, 
Früchte,  Kirchen  und  Kirchengeräthe ,  Handwerke,  Flüsse,  Me- 
talle, Waffen,  Kleider  und  Schmuck,  instrumenta  aulae  d.  h.  Haus- 
geräthe,  Speisen  und  Getränke,  Erfordernisse  der  Schlafkammer 
und  Toilette,  Küchengeräthe,  Heizung,  Bäckerei,  Ernte,  Witte- 
rung, Pferdewesen,  Milch  und  Butter,  Spiele,  Behausung,  Kinder- 
stube, Verwandtschaft,  Jahreszeiten  u.  a. 

15.  Ein  Nominale  aus  dem  XV.  Jahrhundert,  nach  einem 
Mscr.  im  Besitz  Joseph  Mayer's  in  Liverpool,  das  früher  einem 
Schulmeister  gehört  haben  mag.  Wie  ähnliche,  ebenso  betitelte 
Werke  aus  jener  Zeit,  enthält  es  eine  Aufzählung  lateinischer 
Wörter  mit  englischer  Erläuterung.  Das  Geschlecht  des  lateini- 
schen Wortes  ist  immer  durch  ein  vorstehendes  hie ,  hec  oder 
hoc  angedeutet.  Das  Demonstrativ  ist  also  hier  in  der  Weise 
der  modernen  Sprachen  als  Artikel  verwendet.    Das  Werkchen 


224  Anzuiguii: 

enthält  in  besonderen  Capiteln  Nanienbezeichnungen  der  Glieder 
des  Leibes,  der  kirchlichen  Würden,  der  Geräthschaften  des  Cle- 
rikers  (Feder,  Tinte,  Beutel,  Bimsstein,  Lineal,  verschiedene  Mes- 
ser u.  s.  vv.),  der  weltlichen  "Würden  vom  Kaiser  an  abwärts,  der 
Handwerker,  der  Verwandtsciiaftsgrade,  der  weiblichen  Titel  u. 
s.  w. ,  ferner  Scheltwörter  für  Männer  und  Weiber,  Namen  für 
männliche  und  weibliche  jin/ulatoi-cn,  für  Hausthiere  und  wilde 
Thiere,  Vögel,  Fische,  Insekten  und  Gewürme,  Krankheiten,  Bäume, 
Gebäude,  Hausgeräth,  Speisen,  Betten. 

IG.  Aus  derselben  Zeit  stammt  ein  ähnlich  eingerichtetes 
lateinisch-englisches  Vocabular,  der  Sammlung  des  Lord  Londes- 
borough  angehörig,  das  durch  allerlei  Randzeichnungen  erläutert 
ist.  Diese  Bilderchen  sind  in  der  vorliegenden  Ausgabe  genau 
in  Holzschnitten  wiedergegeben.  Ohne  künstlerischen  Werth  ha_ 
ben  diese  Zeichnungen  doch  oft  kulturgeschichthches  Interesse 
indem  sie  uns  die  Form  von  Geräthen,  Kleidern,  Backwerk,  Ge- 
bäuden u.  dergl.,  selbst  einer  Cloaca,  zur  Anschauung  bringen. 
Der  Zeichner  versäumt  glücklicherweise  nie,  seinen  Bildern  bei- 
zuschreiben, was  sie  vorstellen,  und  selbst  das  Geschlecht  der 
Wörter  durch  ein  vorgesetztes  i,  e  oder  o  (hie,  hec,  hoc)  anzu- 
deuten. Dafs  er  sich  dabei  zuweilen  versieht  und  domus  als 
Masculin  ansetzt,  dürfen  wir  ihm  so  hoch  nicht  anrechnen. 

Die  nächste  Aufgabe  wird  nun  sein,  um  die  hier  aufgesta- 
pelten Glossen  für  die  Sprachkunde  nutzbar  zu  machen,  dafs  sie 
alphabetisch  zusammengestellt  werden.  Die  Ausbeute,  welche 
auf  diese  Weise  die  angelsächsiche  und  mittelenglische  Lexiko- 
graphie aus  den  hier  zusammengestellten  Glossaren  machen  kann, 
wird  keine  unbedeutende  sein.  Möchte  diese  Vorarbeit  mit  dazu 
beitragen,  uns  bald  ein  umfassendes  mittelenglisches  Wörterbuch 
ins  Leben  zu  rufen ,  für  welches  es  auch  sonst  nicht  an  reichem 
Material  fehlen  kann. 

Eine  lexikalische  Uebersicht  über  den  Inhalt  der  hier  verei- 
nigten Glossen  hat  der  Herausgeber,  wie  bereits  angedeutet,  An- 
dern überlassen.  Dagegen  findet  sich  S.  XXIII fg.  eine  „Table  of 
subjects",  wonach  die  kulturgeschichtlichen  Momente  des  in  dem 
Buche  vereinigten  Materials  der  Hauptsache  nach  leichter  zu  über- 
blicken sind.  In  der  Einleitung  ist  besonders  die  Bedeutung  der 
niitgetheilten  Werke  für  die  Geschichte  der  Pädagogik  und  Di- 
daktik entwickelt. 

Tübingen.  A.  v.  Keller. 


Baret,   Du  pofeme  du  Cid.  225 

Du  poeme  du  Cid  daiis  ses  aiialogies  avec  la  chaiisou  de  Roland,  par 
E.  Baret,  profcsseur  ä  la  facuKo  des  Icttrcs  de  Clcrniont-Fer- 
rand.  Moulins,  impriuieiie  de  P.  A.  Desrosiers  &  fils.  1858. 
8.     38  Seiten. 

Bei  der  geringen  Verbreitung,  welche  leider  fast  allen  nicht 
zu  Paris  erscheinenden  Arbeiten  französischer  Gelehrten  zu  Theil 
zu  werden  pflegt,  glaube  ich  manchem  Leser  unseres  Jahrbuches 
durch  einen  umständlicheren  Bericht  über  den  Inhalt  der  genann- 
ten Schrift  einen  kleinen  Dienst  zu  erweisen  und  das  um  so 
mehr,  als  ihr  Verfasser  —  derselbe,  dem  wir  das  Buch  „De 
l'Amadis  de  Gaule  et  de  son  influence  sur  les  moeurs  et  la  lit- 
terature  au  XVP  et  au  XVIP  siecle",  neuerdings  wieder  ein 
gröfseres  Werk  „Espagne  et  Provence"  verdanken  —  sich  be- 
reits als  einen  kenntnifsreichen  Forscher  bewährt  hat. 

Nach  einer  kurzen  Einleitung  über  die  durch  den  Cid  verherrli- 
chten Gegenden  Spaniens  gibt  Hr.  Baret  zunächst  Andeutungen  über 
den  Inhalt  des  Poema  del  Cid,  sodann  über  den  Cid  der  Ge- 
schichte im  Gegensatze  zu  dem  der  Poesie.  Mit  dem  dritten  Ab- 
schnitte tritt  der  Verfasser  in  die  Untersuchung  über  das  Ver- 
hältnifs  des  spanischen  Gedichtes  zur  Chanson  de  Roland  ein. 
„Le  poeme  du  Cid",  beginnt  unser  Autor  seine  Betrachtung,  „n'est 
pas  seulement  interessant  en  lui-meme,  soit  comme  monument 
d'une  poesie  primitive,  quelquefois  sublime  malgre  sa  rudesse,  soit 
par  la  fa9on  dont  il  applique  des  couleurs  ideales  k  la  peinture 
d'un  personnage  historique.  Ce  poeme  offre  au  public  fran^ais 
une  source  d'interet  particulier,  par  les  rapports  singuliers  qu'il 
presente  avec  une  antique  chanson  de  geste  frangaise,  par  ses 
analogies  curieuses  avec  la  chanson  de  Roland.  Ces  rapports, 
aussi  nombreux  que  certains,  sont  toutefois  moins  grammaticaux 
que  litteraires.  Ils  touchent  quelquefois  ä  la  langue,  mais  sur- 
tout  aux  details  de  la  composition,  aux  ornements  poetiques,  aux 
episodes.  Certains  caracteres  offrent  aussi  une  ressemblance 
destinee  a  piquer  vivement  la  curiosite." 

Die  Aehnlichkeiten ,  welche  der  Verfasser  hervorhebt,  sind 
nun  folgende:  Alfonso  im  spanischen  Gedichte  vergleicht  sich 
Karl  in  der  Chanson  de  Roland.  In  beiden  Denkmälern  findet 
man  dieselbe  religiöse  und  kriegerische  Begeisterung,  dieselbe 
Kindlichkeit  des  Glaubens.  Der  Bischof  Hieronymus  entspricht 
dem  Erzbischof  Turpin;  beide  sind  Priester,  die  zugleich  die  Waf- 
fen führen.  Dieselbe  Wärme  des  Glaubens  bringt  in  beiden  Ge- 
dichten  dieselben  christlichen  Wunder  hervor,  in  dem  spanischen 


226  Anzei<;en : 

Gediclite  die  Ersclieiiiung  des  Engels  Gabriel,  in  der  Chanson 
de  Roland  die  des  Engels  Cherubin  und  des  heiligen  Michael. 
Eine  Folge  des  gleichen  kriegerischen  Sinnes  ist  hier  wie  dort 
die  Benennung  und  gewissermafsen  Personificirung  der  Waffen 
und  Pferde.  Grofse  Uebereinstimmung  sieht  Hr.  Baret  nament- 
lich in  dem  letzten  Theile  der  beiden  Gedichte,  in  der  Erzäh- 
lung von  der  Rache,  welche  der  Cid  an  den  Infanten  von  Car- 
rion nimmt,  und  in  der  Schilderung  der  Bestrafung,  die  Ganelon 
erfährt.  Das  spanische  Gedicht  lasse  hier  eine  Nachahmung  des 
altfranzösischen  erkennen. 

Den  vierten  Abschnitt  widmet  Hr.  Baret  der  näheren  Unter- 
suchung der  Frage,  welches  der  beiden  Gedichte  dem  anderen 
zum  Muster  gedient  habe,  und  hier  entscheidet  er  sich  denn  nun 
für  die  Priorität  der  Chanson  de  Roland,  und  zwar  aus  folgen- 
dem Grunde:  „La  superiorite  de  la  civilisation  fran^aise  sur  la 
civilisation  espagnole  au  XP  siecle  est  ...  un  fait  incontestable. 
La  preeminence  litteraire  devalt  necessairement  accorapagner  la 
superiorite  intellectuelle  et  sociale;  d'oü  il  suit  que  la  chanson 
de  Roland  a  du  etre  composee  avant  le  poeme  du  Cid,  et  que 
c'est  la  premiere  qui  a  du  servir  de  modele  au  second." 

Auf  vi'elchem  Wege,  in  welcher  Weise  die  Nachahmung  der 
altfranzösischen  Chanson  habe  vor  sich  gehen  können,  bespricht 
Hr.  Baret  im  fünften  und  sechsten  Abschnitte;  durch  Vermittlung 
der  Provence  glaubt  er,  sie  erklären  zu  können.  „Qui",  schliefst 
der  Verfasser,  „je  crois  que  la  chanson  de  Roland  a  ete  connue 
en  Espagne,  mais  en  passant  par  le  roman  du  midi.  Cette  voie 
me  semble  plus  rationelle,  plus  en  harmonie  avec  ce  qu'oii  sait 
des  moeurs  et  des  habitudes  litteraires  a  cette  epoque  dans  cette 
partie  determinee  de  l'Europe.  Je  ne  m'expliquerais  pas  aussi 
logiquement  la  transmission  directe  de  la  chanson  de  Roland  ä 
une  oreille  castillane  du  XIIP  siecle.  • —  Question  obscure  d'ail- 
leurs,  qu'il  serait  malseant  de  pretendre  trancher,  et  sur  laquelle 
on  ne  peul  emettre  que  des  conjcctures.  On  retrouve  chaque 
jour  des  manuscrits  des  poemes  proven9aux  rediges  en  dialecte 
du  nord.  Pourquoi  ne  serait-il  pas  de  meme  de  la  chanson  de 
Roland !  Nous  possedons  la  redaction  francaise  du  poeme  de  Tu- 
rold.  Peut-etre  l'obscurite  d'une  bibliotheque  derobe-t-elle  en- 
core  ä  la  curiosite  erudite  la  Version  en  roman  du  midi." 

Man  sieht,  der  Hauptbeweis  unseres  Verfassers  liegt  in  der 
Vermuthung,  in  der  Hoffnung  auf  einen  überraschenden  Fund, 
und    ich   enthalte    mich   um    so    mehr  jeder  weiteren  Erörterung, 


Lenient,   La  Satire   en  France  au   nioyen-äge.  227 

als  der  Verfasser  selbst,  weit  entfernt  seine  Hypothesen  aufzu- 
dringen, so  bescheiden  ist,  zu  sagen:  „Le  jour  oii  cette  version 
paraitra,  dira  si  mes  observations  reposaient  sur  quelque  fonde- 
ment". 

Tübingen,   Juli  1859.  Wilhelm  Ludwig  Holland. 


La   Satirc    en   France   au   tnoyen-äge   par  C.  Lenient  ^  professenr    de 
rhetoriqiie  au  Lycee  Napoleon.  —  Paris,  Hadielte,  1859. 

'„Les  plus  beaux  traits  d'une  serieuse  morale  sont  moins 
puissants,  le  plus  souvent,  que  ceux  de  la  Satire,  et  rien  ne  re- 
prend  mieux  la  plupart  des  hommes  que  la  peinture  de  leurs 
defauts.  C'est  une  grande  atteinte  aux  vices  que  de  les  exposer 
ä  la  risee  de  tout  le  monde.  On  souffre  aisement  des  reprehen- 
sions,  mais  on  ne  souffre  point  la  raillerie.  On  veut  bien  etre 
mechant,  mais  on  ne  veut  point  etre  ridicule."  Vraies  du  temps 
oü  les  eerivait  Moliere,  ces  reflexions  sont  encore  vraies  de  nos 
jours  et  seront  eternellement  vraies.  Elles  caracterisent  tout  en- 
semble,  avec  une  justesse  parfaite  d'observation  et  de  style,  une 
disposition  de  notre  natura  et  ün  fait  inherent  ä  toute  societe 
humaine.  En  effet,  Fesprit  d'opposition  n'est-il  pas  au  fond  de 
toutes  les  ämes?  N'aimons-nous  pas  la  resistance  et  larevolte? 
C'est  un  vice  originel;  c'est  peut-etre  aussi  une  raarque  neces- 
saire  et  fatale  de  notre  personnalite.  Tout  hommej  en  qui  s'ac- 
euse  un  caractere  profondement  net,  incisif,  tranche,  ne  saurait 
marcher  toujours  par  les  voies  de  la  douceur  et  de  la  tolerance. 
II  faut,  malgre  qu'il  en  ait,  qu'un  jour  ou  l'autre  il  froisse,  il 
corrige,  il  rudoie.  Et,  fut-il  la  mansuetude  meme,  arrive  l'heure 
d'une  sainte  colere,  oü  il  chasse  du  parvis  les  acheteurs  et  les 
vendeurs.  C'est  donc  un  reve,  en  definitive,  que  le  desir  du 
vertueux  Nicole  et  le  voeu  de  l'abbe  de  Saint- Pierre  de  faire 
fleurir  eternellement  parmi  les  hommes  la  Concorde,  la  paix, 
l'amour.  L'amour  lui-meme  a-t-il  donc  toujours  une  complaisance 
si  facile?  Qui  aime  bien  chätie  bien,  dit  le  proverbe;  et  le 
proverbe  a  raison.  Aussi,  jamais  chez  aucun  peuple  les  re- 
dresseurs  des  travers  et  des  vices,  c'est  ä  dire  les  moralistes  sa- 
tiriques  et  railleurs  n'ont  fait  defaut  ä  cette  mission.  Dussent-ils 
perdre  la  cite,  leur  role  fait  partie  du  grand  drame  qui  se  joue 
sur  cette  terre.  Le  poete  sublime,  pour  parier  avec  Balzac,  qui 
en  compose  les  scenes,  qui  en  produit  les  acteurs  et  qui  en  con- 
nait    le   denouement,   l'ordonne  et  le  veut  ainsi.     Lors  donc  que 


228  Anzeigen : 

Rabelais  rappelle,  en  riant,  qu'Aristote  fait  du  rire  le  propre 
memo  de  l'bomme,  il  donue  h  entendre  que  les  rieurs  ne  man- 
queront  janiais  h  ce  moiide  terraque:  rien  n'est  plus  vrai:  le  rire, 
disait  Montaigne,  est  une  des  pieces  de  l'univers. 

Des  lors,  coraraent  s'etonner  que,  depuis  les  temps  les  plus 
recules,  jusqu'ä  notre  epoque,  l'humeur  des  satiriques  et  des  fron- 
deurs  se  soit  comme  epanouie  en  un  choeur  incessant  et  continu? 
Le  sentiment  spontane,  qui  a  cree,  chez  les  peuples  primitifs,  la 
litterature  et  les  arts,  donnait  le  ton,  si  je  puis  parier  de  la 
Sorte,  a  cet  eternel  concert.  Archiloque,  Simonide,  Hipponax  y 
preludent  chez  les  Grecs.  Chez  les  Romains  Lucilius,  Horace, 
Juvenal  et  Perse  sont  les  francs  heritiers  du  genre ,  qu'exploi- 
tent,  apres  eux,  et  sur  leurs  traces,  les  D'Aubigne,  les  Regnier, 
les  Boileau  et  les  Gilbert.  Tels  sont,  en  effet,  pour  ne  parier 
ici  ni  du  theätre,  ni  des  prosateurs,  les  representants  poetiques 
de  la  gaie  science,  de  la  raillerie  permise,  de  l'invective  legitime 
et  sensee:  tels  nous  les  voyons  figurer  dans  l'histoire  de  la  lite- 
rature  classique  chez  les  trois  peuples,  en  qui  se  concentre,  selon 
nous,  l'energie  intellectuelle  de  l'esprit  humain. 

Toutefois,  entre  le  siecle  d'Auguste,  qui  reflete  celui  de  Pe- 
ricles,  et  le  siecle  de  Louis  XIV,  oü  se  reproduit  la  double  image 
du  genie  athenien  et  du  genie  latin,  il  existe  une  longue  periode, 
le  moyen-äge,  durant  lequel  la  raillerie,  fiUe  du  rire,  de  l'obser- 
vation  et  de  la  libre  pensee,  ne  pouvait  abdiquer  ses  droits  here- 
ditaires.  Elle  les  y  a  donc  maintenus,  developpes,  accrus,  sous 
rinüuence  d'idees  et  d'institutions  nouvelles,  inconnues  ä  l'anti- 
quite,  et  qui,  par  leur  nouveaute  meme,  offraient  une  matiere  in- 
tacte  a  l'esprit  d'exameu  et  de  critique,  et  donnaient  l'essor  ä 
ce  franc  parier  qui  n'est  pas  seulement  le  propre  des  „Parrhe- 
siens",  comme  le  disait  Rabelais,  mais  de  la  France  entiere. 

C'est  ici  le  lieu  de  faire  observer  combien  cette  periode  de 
l'histoire  litteraire  est  encore  peu  connue.  II  lui  manque  la  dif- 
fusion,  la  popularite:  il  faut  essayer  de  la  lui  creer  grande  et 
durable:  eile  y  a  droit.  Pour  uotre  part,  nous  nous  sommes 
dejä  fait,  dans  cette  esperance,  l'echo  d'une  voix  savante  et  auto- 
risee;  mais  nous  n'hesitons  pas  a  repeter  une  parole,  qui  est  a 
la  fois  un  regret  et  un  encouragement  adresse  a  la  jeunesse  stu- 
dieuse  et  devouee  au  culte  des  lettres.  „  Ce  que  les  Fran^ais 
connaissent  le  moins,  a  dit  M.  Le  Clerc,  c'est  la  langue,  c'est 
la  litterature  fran^aise."  Et  de  fait,  on  n'en  commence  ordinai- 
rement  l'etude  qu'ä  la  Renaissance.  Le  dedain  de  Boileau  et 
celui   de  Voltaire  n'ont   rencontre  que   de   trop   nombreux  parti- 


Leiüeut,  Lca  Satirc  en  France  au  moyen-ügc.  229 

Sans.  On  trouve  commode  et  court  de  s'alleger  d'un  travail  ap- 
profondi,  d'une  recherche  minutieuse  et  patiente,  en  declarant 
inutile  le  soin  de  „debrouiller  Tart  confus  de  nos  vieux  roman- 
ciers."  On  peint  le  moyen-age  comme  une  lacune  dans  l'histoire 
de  la  pensee  humaine,  comrae  un  espace  vide  entre  la  civilisa- 
tion  de  l'antiquite  et  les  lumieres  des  temps  modernes:  on  y  fait 
perir  entierement  les  lettres,  les  arts  et  les  sciences,  afin  de  les 
montrer  sortant  tout  a  coup  du  neant,  apres  une  nuit  de  dix 
siecles.  Mais  cette  opinion  est,  presque  de  tous  points,  erronee, 
fausse,  partiale.  Jamals  ce  que  la  civilisation  antique  avait  d'es- 
sentiel  et  de  vraiment  humain  n'a  disparu  parmi  ces  tenebres 
imaginaires,  inventees  par  la  paresse,  grossies  par  le  paradoxe 
et  acceptees  par  l'ignorance.  Aussi,  des  que  lerudition  moderne 
y  a  porte  son  flambeau,  une  reaction  vive,  ardente,  quoique  me- 
suree,  et  partant  plus  forte,  plus  süre  du  succes,  a  commence, 
se  poursuit  et  gagne  chaque  jour  du  terrain.  Les  savants  ont 
fraye  la  route,  en  vrais  pionniers,  pleins  de  sagacite,  de  penetra- 
tion  et  de  courage:  les  litterateurs  suivent  armes  de  l'esprit,  de 
la  verve  et  du  style:  on  atteindra  le  but. 

Ce  but,  quel  est-il?  De  montrer  que  dans  tous  les  genres, 
je  n'en  excepte  aucun,  le  moyen-äge,  dans  toute  l'Europe  et 
notamment  en  France,  a  ete  une  periode  de  transformation  gra- 
duelle, tantot  plus  lente,  tantot  plus  rapide,  jamais  interrompue. 
II  en  a  ete  de  ce  phenoraene  litteraire,  comme  d'un  fruit  qui  mürit, 
comme  des  progres  de  Tage  chez  un  homme.  On  ne  reconnait, 
on  ne  peut  supposer  dans  ces  differents  faits  aucune  Station,  au- 
cune  pause.  Alors  pourquoi  le  litterateur  ne  ferait-il  pas  comme 
le  naturaliste,  comme  le  physiologiste?  Pourquoi  n'irait-il  pas 
etudier  la  vie  intellectuelle,  qui  se  developpe  et  s'accroit  chez 
un  peuple,  comme  on  suit  dans  ses  phases  progressives  le  mou- 
vement  de  la  seve  et  la  coloration  exterieure  que  provoque  la 
vigueur  latente  de  la  nature,  unie  a  l'action  continue  du  soleil? 
On  l'a  fait,  on  le  fait  encore,  et  l'on  a  raison. 

Nous  pourrions  dresser  une  liste,  dejä  longue,  d'erudits,  de 
critiques  et  de  philologues,  qui  se  sont  attaches  soit  a  reunir  les 
materiaux,  a  preparer  les  documents,  a  pablier  les  manuscrits, 
soit  a  faire  ressortir  le  caractere  general  des  productions  du 
moyen-äge,  a  en  tracer  un  tableau  ingenieux  et  anime,  soit  ä 
initier  le  lecteur  aux  elements  et  a  la  formation  de  l'idiome  na- 
tional. Mais  il  ne  faut  point  perdre  de  vue  le  livre  que  nous 
avons  sous  les  yeux. 

On   ne   sera    point   surpris,    d 'apres   ce  que  nous  venons  de 


230  Anzeigen; 

(lire,  que  notre  premiere  pensee  soit  d'en  föliciter  l'auteur.  II 
est  bon,  utile  et  juste,  d'encourager  les  ecrivains  intelligents  et 
spirituels,  chez  qui  l'eclat  de  rimagination  s'unit  ii  la  solidite  de 
la  science  et  h  rexactitude  des  recherches,  k  marcber  d'un  pas 
fernie  et  sür,  dans  la  voie  d'exploration,  oü  les  attirerit  des  mines 
et  des  tresors  trop  longtemps  dedaignes.  11  laut  surtout  leur 
savoir  gre  d'aller  saisir  le  metal  au  milieu  meme  des  scories  qui 
l'enveloppent  et  le  deparent,  pour  le  travailler,  le  polir  et  le 
faire  briller  aux  yeux.  Nul  n'y  a  mieux  reussi  que  M.  C.  Lenient. 
Et,  quoiqu'on  puisse  lui  reproeber  le  defaut  des  debutaiits  con- 
sciencieux  et  abondants,  c'est  ä  dire  le  zele  de  bien  faire  et  le 
luxe  de  la  science,  ce  defaut  merae  provieiit  de  qualites  si  pre- 
eieuses  et  si  ainiables,  qu'on  aurait  niauvaise  grace  a  Ten  blänier, 
Sans  y  apporter  beaucoup  de  restrictions.  On  doit  pardonner  a 
un  auteur,  qui  montre  tant  de  verve,  d'entrain  et  de  finesse,  de 
s'etre  laisse  quelque  peu  seduire  par  le  sujet  meme  qu'il  a  traite, 
et  de  n'avoir  pas  toujours  eu  le  courage  d'elaguer,  d'emonder  eu 
plusieurs  eudroits  l'exuberance  fleurie  de  son  livre.  On  ne  peut 
nier,  d'ailleurs,  que  la  matiere  mise  en  oeuvre  par  M.  Lenient 
ne  soit  parfaitement  choisie  et  que  l'execution  ne  reponde  ä  ce 
choix.     Je  vois  ;i  cela  deux  raisons  toutes  naturelles. 

La  premiere,  c'est  que  nulle  part,  peut-etre,  ni  ä  aucune 
epoque,  l'esprit  d'examen,  de  eritique  et  d'opposition,  qui  fait 
l'essence  de  la  Satire,  ne  s'est  montre  plus  divers,  plus  multiple, 
plus  piquant,  plus  original  qu'au  moyen-äge.  La  societe  feodale 
y  pretait  plus  qu'on  ne  pense.  Sur  cette  ecbelle  sociale,  qui 
partait  du  serf  attache  ä  la  glebe ,  pour  s'elever  par  degres  jus- 
qu'a  Fempereur  et  au  pape,  vassaux  de  Dieu  seul,  quelle  force, 
quelle  puissance,  quelle  justice  aurait  donc  maintenu  l'equilibre, 
si  l'on  n'avait  pu  se  veuger  par  le  rire  des  inegalites  de  la 
bierarcbie?  D'oü  il  suit  que  le  moyen-äge  est  le  temps,  oü  se 
produit  l'epanouissemeut  le  plus  riebe  de  la  satire,  et  que  le  litte- 
rateur,  en  y  dirigeant  ses  regards,  et  en  y  tournant  ses  etudes, 
est  tout  d'abord  frappe  du  spectacle  attrayant  et  curieux,  qui  a 
ravi  M.  Lenient. 

La  seconde  raison,  c'est  que  l'on  ne  peut  se  soustraire  ä 
sa  vocation.  S'il  est  vrai  que  l'esprit  attire  l'esprit,  la  Satire,  qui 
est  un  des  caracteres  particuliers  du  moyen-äge,  devait  de  pre- 
ference  attirer  M.  Lenient:  force  lui  a  ete  d'obeir  ä  son  etoile. 
Des  lors,  comme  il  ne  peut  naitre  que  de  bons  livres  des  unions 
de   cboix   entre    un    ecrivain    epris   de   son   sujet  et  un  sujet  en 


Lenienl,   La  Satire  eii  France   au  nioyon-äge.  231 

rapport  avec  les  goüts,  ]es  habitudes  d'esprit  et  de  style  de  celui 
qui  le  traite,  il  s'est  trouve  que  nous  devons  ä  cette  alliance  un 
ouvrage,  dont  il  est  facile  de  prevoir  le  succes. 

Je  n'en  ferai  point  l'analyse.  Comment  enfermer  dans  les 
bornes  etroites  dun  conipte-rendu  tant  de  choses,  tant  d'evene- 
ments,  tant  de  genres  varies,  dont  les  nuances  delicates  fuient 
d'autant  plus  l'oeil,  qu'ils  sont  tous  marques  au  meme  coin,  era- 
preints  du  meme  esprit?  Comment  essayer  de  caracteriser  par 
de  fioides  remarques  cette  forme  degagee ,  pimpante,  alerte,  oü 
revit  par  instants  la  fraucbise  et  la  gaite  narquoise  des  trouveres 
gaulois?  II  y  faut  renoncer;  ou  bien  alors  les  citations  debor- 
deraient  notre  texte.  Le  lecteur,  j'en  conviens,  ne  s'en  plaindrait 
pas,  mais,  en  verite,  n'est-ce  pas  nous  qui  serions  ä  plaindre? 
Transcrire  tout  un  livre,  pour  en  donner  une  idee!  Ne  vaut-il 
pas  mieux  y  renvoyer  les  litterateurs  et  es  artistes,  que  nous 
convions  ä  le  prendre  et  ä  le  lire  depuis  la  preface  jusqu'au  der- 
nier  mot? 

Nous  ne  doutons  point,  d'ailleurs,  qu'ils  ne  prennent  haieine 
sur  la  route,  et  qu'ils  n'y  fassent  volontiers  quelque  pause,  afin 
de  donner  une  attention  particuliere  ä  certains  morceaux,  plus 
riches  de  couleur,  plus  vrais  d'observation  que  ceux  qui  les  en- 
tourent.  Voyez  ou  plutöt  ecoutez  comme  M.  Lenient  parle  de 
la  cbanson:  „Une  fois  emancipee,  la  chanson  s'envole  de  tous 
cotes,  folle,  joyeuse  et  babillarde,  brisant,  variant  son  rhythme 
ä  l'infini,  heureuse  de  traverser  l'air,  libre  comme  l'alouette  au 
matin : 

Ilel  alocle 
Joliette  .... 

„C'est  eile,  l'aimabie  vagabonde,  qui  lancera  les  premiers 
sourires  et  les  premiers  traits  de  l'esprit  fran^ais.  Tour  ä  tour 
moqueuse,  tendre,  grave  ou  plaintive,  changeante  et  multiple 
comme  la  fantaisie  et  la-propos,  dont  eile  est  la  fille,  eile  ef- 
fleurera  de  son  alle  legere  tous  les  accidents  de  la  vie  publique 
et  privee;  eile  egaiera  les  jours  de  fete;  eile  consolera  le  peuple 
de  ses  miseres  et  de  ses  humiliations.  Meme  au  milieu  des  splen- 
deurs  du  dix-septieme  siecle,  en  face  de  cette  litterature  maje^ 
stueuse  et  solennelle ,  entre  le  soraisons  funebres  de  Bossuet  et 
les  chefs-d'oeuvre  dramatiques  de  Corneille  et  de  Racine,  eile 
inspirera,  en  son  honneur,  au  grave  Boileau,  les  vers  les  plus 
gracieux,  les  plus  fran^ais,  les  plus  chantants  qu'il  ait  ecrits: 


232  Anzeigen: 

Cot  cnfniit  (In  plaisir  vcut  naitrc  dans  la  joic, 

Agroablc  iiuliscrct  qui,  coiuliiit  par  Ic  chant, 

Passe  de  bouclie  cn  bouclic  et  s'accroit  eii  marchant. 

„Ainsi  vole  la  chanson,  riant  des  barons  attardes  sur  la 
route  de  Jerusalem,  puis  des  Anglais,  puis  des  Ligueurs,  puis  de 
la  Fronde;  sonnant  d'une  main  legere  et  insouciante  les  fune- 
railles  de  la  monarchie,  a  la  veille  de  89.  Plus  tard,  ardente, 
echevelee ,  c'est  eile  encore  qui  mettra  sur  pied ,  au  cri  de  la 
Marseillaise,  douze  armees  de  volontaires  conlre  les  rois  coa- 
lises.  Ne  refusons  donc  pas  une  page  de  souvenir  ü  cette  mere 
de  notre  poesie,  qui  a  charme,  egaye,  venge,  sauve  nos  peres  et 
qui  nous  a  donne  Beranger." 

Plus  loin,  dans  le  chapitre  intitule:  L' Esprit  frangais  au  Nord., 
apres  avoir  trace  un  tableau  iidele  des  villes  du  Midi,  M.  Lenient 
esquisse  d'un  crayon  fin  et  juste  la  pbysionomie  des  cites  sep- 
tentrionales.  „La,  dit-il,  la  vie  est  dure,  laborieuse,  les  diffe- 
rences  sociales  profondement  marquees.  Au  soramet,  une  aristo- 
cratie  hautaine,  puissante,  oppressive,  qui  se  souvient  encore  de 
la  conquete;  au  dessous,  la  foule  immense  des  tributaires,  des 
serfs,  des  vaincus.  La,  le  bourgeois  est  moins  riebe,  moins  so- 
lennel,  moins  plein  de  lui-meme  que  dans  le  Midi;  mais,  s'il  a 
plus  de  misere,  il  aura  plus  de  malice.  Voyez  les  vieilles  villes 
du  Nord:  ce  ne  sont  plus  les  cites  en  pierre  du  Languedoc  et 
de  la  Provence,  ni  les  tours  bourgeoises,  ornees  de  creneaux,  ni 
le  luxe  du  commerce  oriental.  Non,  mais  de  petites  maisons, 
basses  et  modestes,  blities  en  bois,  avec  leurs  auvents  tout  hon- 
teux  et  leurs  pignons,  qui  regardent  gauchement  la  rue.  Petits 
artisans,  petits  marcbands,  souvent  aussi  petits  esprits,  aigris  par 
la  souflfrance;  et  en  cela  plus  disposes  a  medire,  ä  prendre  les 
choses  par  leur  cöte  etroit  et  ridicule.  Ces  pauvres  gens  n'en 
seront  pas  moins  les  peres  des  communes,  les  sauveurs  de  la 
France  a  Brenneville.  Ils  suent,  souffrent,  versent  en  grondant 
leur  argent,  et,  au  besoin,  leur  sang,  pour  arracher  un  lambeau 
de  liberte,  pour  avoir  une  cloche  a  eux,  la  grande  voix  de  la 
cite.  Aussi  quel  plaisir,  le  soir,  ä  la  veillee,  quand  tout  est  bien 
ferme,  quand  le  feu  petille  dans  l'atre,  quel  plaisir,  en  face  d'un 
pot  de  cidre  ou  de  clairet,  de  s'egayer  aux  depens  du  seigneur, 
dont  la  tour  s'eleve  ä  cote,  noire  et  mena^ante!  C'est  sur  cette 
vielle  terre  que  fleuriront  toutes  les  gräces,  les  naiVetes  et  les 
malices  de  l'esprit  gaulois." 

N'est-ce  pas  la  une  page  bien  ecrite,  une  etude  charmante? 


Lciiicnt,  La    Satirc  rn  France  au  moycn-äge.  233 

Pour  la  forme,  eile  fnit  songer  Ji  de  gracieuses  peintures  dessi- 
iiees  dans  le  meme  style  par  M.  Sainte-Beuve;  pour  le  fond,  eile 
exprime  une  verite  historique,  que  les  faits  de  notre  histoire  litte- 
raire  sont  venus  confirnier.  Nos  grands  orateurs  sont,  en  gene- 
ral,  du  Midi,  mais  nos  poetes,  et  surtout  nos  poefos  contenrs  et 
satiriques  sont  du  Nord :  c'est  au  Nord  qu'est  l'esprit  vivace,  so- 
lide, resistant  de  la  nation.  Quelles  races  que  les  Normands, 
les  Champenois  et  les  Picards! 

Nous  ne  pouvons  pas  non  plus  laisser  passer,  sans  en  ex- 
traire  quelques  lignes,  ce  que  M.  Lenient  a  ecrit  sur  le  fabliau: 
„Nos  peres,  dit-il,  accueillirent  avec  passion  cette  poesie  simple, 
causeuse,  familiere,  pleine  d'une  morale  facile,  d'une  douce  philo- 
sophie,  sans  apparat,  sans  eclat,  bonne  et  joyeuse  compagne,  faite 
pour  remplir  les  longues  veillees  et  les  instants  inoceupes.  Mais, 
en  se  l'appropriant,  ils  la  transformerent.  A  peine  implante  sur 
le  sol  de  la  Gaule,  le  fabliau  y  prend  une  certaine  saveur  de 
terroir,  vive,  apre  et  mordante;  il  depouille  la  pompe  raetapho- 
rique  et  la  roideur  sentencieuse  du  genie  oriental,  et  se  pare,  en 
echange,  des  gräces  les  plus  delicates  de  l'esprit  fran^ais:  lege- 
rete  moqueuse,  aimable  nonchalance,  bon  sens  positif,  caustique 
et  raedisant.  Nul  genre  ne  convenait  mieux  a  nos  ancetres,  ä 
leur  esprit,  ä  leur  langue  et  a  leurs  moeurs. 

„Le  fabliau  ne  demande  pas,  comme  l'epopec,  une  grande 
invention,  une  inspiration  elevee,  un  Souffle  puissant  et  soutenu. 
Nos  vieux  trouveres  se  perdent  et  s'embarrassent  dans  les  de- 
tours  de  ces  longs  poemes  cbevaleresques,  d'oü  i'on  ne  sait  plus 
comment  sortir,  une  fois  qu'on  y  est  entre.  Ils  sont  plus  ä  l'aise 
dans  le  cadre  etroit  d'une  action  commune  et  familiere,  dont 
l'issue  est  toujours  facile,  oü  quelques  details  ingenieux,  quelques 
traits  piquants  suffisent  aux  agrements  du  recit.  Leur  langue 
naive,  simple  et  gracieuse,  alerte  et  sautillante,  mais  depourvue 
de  force  et  de  dignite  pour  exprimer  les  grands  sentiments,  ex- 
celle  ä  raconter  et  ä  medire.  Plus  tard,  La  Fontaine  et  Voltaire, 
dans  leurs  contes,  ne  trouveront  rien  de  mieux  que  d'en  repro- 
duire  la  forme  et  les  allures.  Enfin  le  fabliau  a  un  autre  avan- 
tage,  meme  sur  la  cbanson,  pour  ces  bourgeois  frondeurs  et  cir- 
conspects,  qui  aiment  a  rire  sans  se  compromettre  et  ä  frapper 
aux  vitres  sans  les  briser.  Le  sirveute  a  garde  le  cachet  de  son 
origine:  il  ressemble  toujours  un  peu  ä  un  defi,  ä  un  ojirtcl,  Moins 
direct,  moins  provoquant,  le  conte  se  prete  mieux  au>;  medi- 
sances  sournoises,  aux  mots  goguenards,  enveloppes  de  naivete 
II.     2.  16 


234  Anzeigen : 

et  cki  bonlioniie.  Aussi  forme -t-il  de  bonne  heure  un  genre  h 
part,  le  plus  repandu,  le  plus  original,  lo  plus  amüsant  de  notre 
litterature  du  moyen-age.  Tandis  que  les  cliansons  de  geste  ce- 
lebrent  les  exploits  de  la  vie  beroVque  et  feodale,  tandis  que  les 
recueils  edihants  ä  la  gloire  des  saints  consacrcnt  les  t'aits  mer- 
veilleux  et  surnaturels  de  la  vie  religieuse,  le  fabliau  raconte 
les  accidents  de  la  vie  bourgeoise,  les  le^ons  de  morale  pratique 
et  populaire,  les  scandales  et  les  medisances  qui  egaient  la  ville 
ou  la  paroisse  aux  depens  du  prud'bomme,  de  sa  femme  et  du 
eure." 

Un  chapitre  fort  bien  fait  du  livre  de  M.  Lenient,  c'est  le 
huitieme,  celui  qui  a  pour  titre:  Le  Renart .  On  sait  quel  röle 
important  joue  ce  persounage  dans  la  litterature  de  nos  aieux. 
On  le  retrouve  dans  toute  TEurope:  la  France,  l'Angleterre, 
ritalie  et  l'Allemagne  ont  ajoute,  chacune ,  quelque  exploit  ä  la 
liste  si  longue  et  si  variee  des  aventures  du  ruse  compere.  C'est 
au  point  que  le  Gotipil,  devenu  un  type,  conime  le  Geladen,  le 
Lovelace  et  le  Tartuffe,  y  perd  son  nom  primitif,  et  prend  le 
nom  propre  ou  plutöt  le  sobriquet  invente  par  les  homeres  de 
l'epopee  burlesque  dont  il  est  le  heros.  Deux  hommes  distin- 
gues,  recommandables  Tun  par  un  esprit  exquis  et  inepuisable, 
M.  Saint  Marc  Girardin,  l'autre  par  une  science  profonde,  etendue, 
M.  Edelestand  du  Meril,  ont  public  sur  cette  branche  litteraire  des 
travaux  infiniment  remarquables.  On  ne  lira  point  cependant  Sans 
profit,  dans  le  livre  de  M,  Lenient,  cette  etude  substantielle  et 
complete  dans  sa  brievete,  oü  l'erudition  se  dissimule,  comme 
partout,  sous  une  forme  vive,  preste  et  pourtant  toujours  elegante 
et  soutenue. 

J'en  dirai  tout  autant  d'un  petit  paragraphe,  intitule:  Dom 
Argent  —  Les  Juifs  et  les  Lombards,  oü  nous  trouvons  l'idee 
premiere  du  Marchand  de  Venise  de  Shakespeare.  Les  beaux  vers 
de  Boileau  conlre  l'argent  surpassent  evidemment  par  Texccllence 
de  la  forme  les  diatribes  lancees  par  nos  poetes  du  moyen-age 
sur  ce  damne  metal  qu' 

Uu  deable  d'cufcr  a  lait  argeut  uoimner; 
mais  quand  on  compare  la  force  et  la  vigueur  de  la  pensee,  on 
se  demande  si  ces  rüdes  et  verts  cbampions  du  desinteressement 
le  cedent  en  rien  a  l'auteur  des  Satires. 

Ce  n'est  point,  d'ailleurs,  exclusivement  dans  la  poesie  que 
s'epanouit  l'esprit  satirique  du  moyen-age,  Avant  qu'il  arrive  ä 
Rabelais,   il    s'est  donne  dejä  carriere  dans   une  prosc  moins  in- 


Lenient,  La  Satire  cn  France  au  moyen-äfi;e.  235 

forme  qu'on  ne  croit.  Les  predicateurs  Menot  et  Maillard  ont 
donne  a  cette  forme  nette  et  virile  de  la  pensee  liumaine  une 
fermete  vigoureuse,  inherente  ä  l'esprit  meme  de  notre  nation. 
Les  Francs-Disetirs,  les  Cent  Notivelles  Nouvelles  sont  les  precur- 
seurs  de  Pantagruel  et  de  Gargantua.  Neanmoins  c'est  dans  Rabe- 
lais que  l'on  peut  sigtuiler  l'avenement  de  la  prose,  appliquee  ä  la 
Satire,  et  teile  qu'iront  la  liii  demander  les  auteurs  de  la  Menippee. 
„C'est  a  Rabelais,  dit  M.  Lenient,  qu'aboutit  directement  le  grand 
courant  satirique  et  comique,  qui  traverse  le  moyen-äge.  En  lui 
se  resument  les  hardiesses  des  trois  siecles  precedents.  Sorte  de 
Janus  a  double  face,  il  regarde  a  la  fois  le  passe  et  l'avenir, 
heritant  de  Tun,  annont^-ant  l'autre.  C'est  par  son  intermediaire 
que  la  vieille  malice  gauloise  arrive  ä  Meliere,  ä  La  Fontaine  et 
ä  Voltaire.  Les  formes  bizarres  de  son  poeme  rappellent  souvent 
les  caprices  de  l'architecture  gothique.  Ces  mot?  qui  grouillent, 
eclatent,  ricanent,  griinacent,  nous  fönt  l'effet  de  ces  figures  gro- 
tesques,  attachees  aux  porches  et  aux  gargouilles  des  cathedrales. 
II  y  a  dans  ces  gros  acces  de  gaiete  bruyante  comme  un  echo 
des  vieilles  farces  populaires,  des  fetes  de  l'Ane,  des  Fous  et 
des  Innocents.  En  raerae  temps  apparaissent  deja  les  caracteres 
de  l'esprit  moderne;  plus  de  nettete  et  de  decision  dans  l'attaque; 
une  hardicsse  qui  ne  s'arrete  point  ä  la  surface,  qui  va  jusqu'au 
fond  des  choses,  qui  ne  s'adresse  pas  seulement  aux  personnes 
et  aux  abus,  mais  aux  croyances.  Malgre  la  legerete,  la  bon- 
homie  et  parfois  la  trivialite  de  la  forme,  la  satire  devient  plus 
philosopbique  et  par  suite  plus  mena^ante :  on  reconnait  le  siecle 
de  Lutber  et  de  Calvin." 

Ainsi,  comme  le  sentiment  d'opposition,  qui  fait  l'essence  de 
la  Satire,  ne  s'est  pas  seulement  manifeste  au  moyen-äge  sous 
la  forme  poetique,  creee  ou  plutot  adoptee,  dans  l'antiquite,  par 
Lucilius,  faconnee  par  Horace,  et  si  admirablement  appropriee 
ä  notre  langue  par  Regnier  et  par  Boileau,  il  etait  tout  naturel 
que  M.  Lenient  en  suivit  les  developpements  dans  la  prose.  Nous 
trouvons  qn'il  n'y  a  pas  moins  bien  reussi  que  pour  la  poesie, 
et  que  cette  seconde  partie  de  son  livre,  quoique  moins  coloree 
et  moins  brillante,  se  soutient  pour  l'interet  a  la  hauteur  de  la 
premiere.  II  la  releve,  du  reste,  par  un  aper^u  neuf  et  juste, 
dont  nous  nous  plaisons  a  le  feliciter.  D"une  part,  M.  Lenient 
ne  separant  point  l'element  comique  du  malicieux  et  du  railleur 
dans  les  compositions  du  moyen-äge,  nous  donne  une  bistoire 
agreable  et  fine  du  theatre  a  cette  epoque:  d'autre  part,  il  y  fait 

16* 


'236  Anzeigen : 

entrer,  cliose  a  notre  seiis  tout  u  fait  necessaire,  les  arts  archi- 
tectoniqucs  ou  plastiques  de  la  periode,  dont  il  s'est  plu  a  etudier, 
en  l'analysant,  l'esprit  et  les  tendances.  Aussi  verra-t-on,  en 
lisant  ce  que  M.  Lenient  a  ecrit  sur  la  farce  de  Maiire  Patelin, 
sur  les  Danses  Macabres,  sur  tous  les  divertissemeiits  profanes 
du  moyen-äge,  que  ces  sujets  lui  ont  paru  meriter  plus  qu'une 
consideratiou  serieuse:  il  en  a  fait  un  examen  attentif:  il  a  voulu 
n'en  negliger  aucune  brauche,  et  il  les  a  rattaches  avec  art  et 
avec  raison  au  sujet  principal  de  son  livre. 

Ce  que  nous  avons,  en  outre,  particulierement  reniarque  dans 
ces  etudes  annexes,  c'est  le  goüt,  la  mesure,  qui  ont  dirige  ces 
observations  de  M.  Leuient  et  regle  ses  jugements.  En  etablis- 
sant  comme  un  principe  absolu  que  Finvasion  du  grotesque  dans 
}es  arts  est  un  Symptome  infaillible  de  decadence,  11  echappe  au 
reproclie  de  romantisme  que  Tessor  de  sa  fantaisie  pourrait  par- 
fois  lui  attirer.  Et,  pour  le  dire  en  passant,  il  n'y  a,  en  realite, 
II  n'y  a  meme  jamais  eu  ni  romantiques,  ni  classiques:  le  monde 
de  la  litterature  et  celui  des  arts  se  composent,  Selon  nous,  de 
deux  especes  de  litterateurs  et  d'artistes,  ceux  qui  ont  du  goüt  et 
ceux  qui  u'cn  ont  pas :  nous  nous  plaisons  ä  ranger  M.  Lenient 
dans  la  premiere  espece:  c'est  du  moins  l'impression  definitive 
que  nous  avons  emportee  de  son  livre. 

Paris.  Eugene  Tal  bot. 


A  Glossarial  Iudex  to  the  Printed  English  Literature  of  tlie  thirteeuth 
Century,  by  Herbert  Coleridge.  London,  Trübner  &  Co.  1859. 
Berlin,  A.  Asher  &  Co.     (VIII,  102  Seiten  8.) 

It  may  seem  Strange  to  assert  at  the  present  day  that  dic- 
tionaries  are  among  the  desiderata  of  literature,  when  every  book- 
seller's  catalogue  teems  with  works  of  this  class  of  every  shape, 
size  and  weight,  and  the  dictionary  department  of  any  large  li- 
brary,  such  as  the  British  Museum,  occupies  nearly  a  mile  of 
shelf-room.  The  fact  is  so  nevortheless,  nor  is  it  difficult  to  ac- 
count  for  it.  The  advance  of  philological  science  during  the  last 
thirty  years  has  been  immense,  and  the  effect  of  this  advance 
lipon  the  older  literature  has  been  analogous  to  that  of  steam 
and  rifled  cannon  upon  the  armements  and  tactics  of  the  last 
Century.  "Works  which  were  formerly  believed  to  contain  the 
omne  scibile  upon  a  given  languagc  or  phihjlogical  subject,  are 
now  found  inadequate  to  vcsolve  some  of  the  simplest  problems 


Coleridgo,  A  Glossarial  Indes.  237 

which  suggest  themselves  to  the  modern  Student,  while  in  many 
cases  they  prove  not  merely  deficient  but  treacherous  and  mis- 
leading  guides.  Exceptions  no  doubt  here  and  there  exist  of 
whicb  the  invaluable  Avorks  of  Cotgrave,  Florio  and  Kilian,  may 
be  cited  as  examples,  but  even  they  are  prized  by  the  philo- 
logist  rather  on  account  of  their  completeness  and  fidelity,  tban 
from  any  merit  of  philosophical  construction  or  principle.  The 
general  character  of  the  older  works  of  this  class  is  such  as  we 
have  described. 

It  must  however  be  admitted  as  some  set  off  to  this  rather 
unpromising  review,  that  a  few  works  in  modern  times  have  been 
produced  which  do  more  completely  fulfil  our  requirements,  and 
which  may  be  regarded  as  the  most  vahiable  tangible  results  of 
the  philological  advance  we  have  spoken  of.  Putting  the  classical 
languages  aside,  Gerraany  is  better  represented  by  her  lexico- 
graphers  than  any  other  European  nation.  The  noble  work  of 
Graff,  and  the  unfinished  labours  of  Benecke  and  bis  successors 
Müller  and  Zarncke,  and  of  the  renowned  Grimm  furnish  a  se- 
ries  of  illustrations  of  the  three  stages  of  her  literature  of  which 
she  may  justly  be  proud.  Even  the  German  dictionaries  of  less 
pretension,  such  as  those  of  Hilpert  and  Flügel,  are  far  superior 
both  in  accuracy  and  completeness  to  corresponding  works  in 
other  languages.  England  on  the  other  band  with  a  language 
confessedly  more  rieh  and  powerful  than  any  other  now  spoken 
by  man,  shews  decidedly  worse  in  this  respect  than  any.  The 
works  of  Johnson  and  Richardson,  though  possessing  great  merit 
in  many  respects,  only  profess  to  illustrate  and  embody  a  cer- 
tain  portion  of  the  language,  and  illustrate  even  that  most  im- 
perfectly,  as  Dean  Trench  has  abundantly  shown  ' ),  The  whole 
of  the  period  anterior  to  the  Era  of  the  Reformation  remains 
almost  untouched  by  these  writers,  nor  have  any  satisfactory  ef- 
forts  been  made  by  other  labourers  to  fiU  up  the  void  thus  left. 
Halliwell's  Dictionary  of  Archaic  and  Provincial  Words  might 
have  been  serviceable  at  any  rate,  had  the  author  attempted  less, 
and  bestowed  more  pains  on  the  elaboration  of  what  he  did,  but 
the  gross  inaccuracies  which  disfigure  the  book  and  the  deficien- 
cies,  which  are  only  too  obvious  to  every  Student  of  our  older 
literature,  go  far  to  deprive  it  of  any  real  value. 


'J  See  bis  Essay  „on  some  deficiencies  iu  our  Engiisli  Dictionaries", 
London,  Parker  &  Sou  1857,  and  liis  ,.Sclcct  Giossarv"  London,  Parker  & 
Son,   1859. 


238  Anzeigen : 

Wright's  Archaic  and  Provincial  Glossary  is  a  mere  rifac- 
cimento  of  Halliwell,  and  is  only  superior  to  its  predecessor  in 
tlic  correction  of  a  few  of  the  grosser  errors,  wliile  it  compen- 
sates  for  tliis  advantage  by  the  Omission  of  much  valuable  matter 
which  Halliwell  had  got  together.  Except  in  a  few  special 
glossaries  to  single  works,  among  which  tbose  of  Sir  F.  Madden 
to  the  Romances  of  Havelok,  William  and  the  Werewolf,  and 
Syr  Gawayne  stand  preeminent,  it  is  not  too  much  to  say  that 
little  or  nothing  has  been  done  up  to  the  close  of  the  year  1858 
towards  the  promotion  of  that  gveat  desideratum  ^The  old  Eng- 
lish  Lexicon". 

It  is  chiefly  in  deference  to  the  foregoing  considerations  and 
to  the  preeminent  importance  of  the  subject,  that  we  have  been 
induced  to  notice  the  little  work  mentioned  at  the  head  of  this 
article.  It  is,  as  the  titlepage  informs  us,  an  alphabetical  index 
of  every  word  oecurriug  in  some  34  pieces  of  early  English  lite- 
rature,  varjnng  in  seize  and  length  from  an  8^°  page  to  a  couple 
of  8^'  volumes,  and  of  dates  lying  betweeu  the  years  A.  D.  1280 
— 1310.  These  may  therefore  be  taken  as  a  fair  sample  of  the 
earliest  development  of  English  proper  as  distinguished  from  the 
Semi  Saxon  which  immediatcly  preceded  them.  A  certain  amount 
of  explanatory  and  glossarial  matter  is  added,  without  which  the 
work  would  liave  been  unintclligible,  but  its  main  character  is, 
as  we  have  Said,  that  of  a  carefully  compiled  Index.  The  author 
teils  US  in  bis  preface  that  it  is  in  faet  merely  a  fragmcnt  of  a 
longer  work,  a  complete  English  Dictionary,  which  is  preparing 
for  publication  under  the  aiispices  of  the  Philological  Society  of 
London ,  and  that  its  appearance  as  an  independant  work  is 
mainly  due  to  the  requirements  of  the  machinery  which  has  been 
devised  for  the  construction  and  coUection  of  materials  for  that 
dictionary.  Into  these  matters  we  do  not  propose  to  enter  —  nov 
shall  we  attempt  any  minute  criticism  of  the  interpretations  the 
author  has  suggested  for  various  passages  of  difficulty  well  known 
to  those  who  have  attempted  to  explore  the  remains  of  this  era 
of  literature  —  our  object  in  noticing  the  book  at  all  is  of  an- 
other  nature.  The  main  character  of  the  book  is,  as  we  have 
said,  that  of  an  Index,  and  its  main  value,  its  principal  claim  to 
notice  consists  in  this,  that  it  is  the  first  work  of  Ihe  kind,  froui 
which  anything  like  reliable  philological  statistics  can  be  drawn. 
It  gives  US  a  complete  conspectus  of  the  printed  portion  of  a 
certain  period  of  literature,  comprising  about  60  years,  and  thus 


Coleridge.  A  Glossarial  Index.  239 

furnislies  a  ground  for  a  fairly  accurate  estimate  of  the  rate  at 
Avhich  the  language  has  been  divesting  itself  of  some  of  its  Cle- 
ments and  incorporating  others.  To  exemplify  our  meaning,  \ve 
will  take  the  letter  R,  which  contains  about  240  words  including 
distinct  varieties  of  meaning  in  the  calculation.  The  glossaiy 
itself  contains  about  8000  Nvords,  so  that  R  represents  about  a 
thirty-third  part  of  the  whole.  Of  these  240  words  we  find  in- 
dependently,  that  about  93  perished  in  the  first  period  of  the 
language,  in  that  extending  from  1250  A.  D.  to  the  reformation, 
while  the  remainder  147  in  number  lived  on  into  the  second 
period  which  comprises  the  16'^  and  17*^  centuries,  and  so  may 
fairly  claim  recognition  as  English  words  even  from  those  who 
in  accordance  with  the  narrow  view  of  Johnson  and  Richardson 
deny  the  name  of  English  to  all  the  precursors  of  Tyndall  and 
Coverdale.  The  proportion  therefore  of  obsolete  to  living  words, 
as  gathered  from  this  specimen,  would  be  |J-,  whence  it  is  easy 
to  See  that  the  language  must  have  undergone  rapid  and  vehe- 
ment fluctuations  during  the  first  two  centuries  of  its  existence, 
although  the  füll  proof  could  only  come  out  completely,  were  the 
Glossary  carried  down  to  the  Reformation  epoch,  so  that  we  might 
compare  the  14'^  and  15"^  centuries  with  each  other  and  each 
with  the  Ißtii  or  17*''.  Again  out  of  the  240  words  we  have  a 
total  of  163  due  to  a  Teutonic  origin  (including  Scandinavian), 
leaving  77  as  the  representative  of  the  French  element,  the  Teu- 
tonic boasting  thus  more  than  double  the  numbers  possessed  by 
its  rivals.  It  is  interesting  to  Institute  a  similar  comparison  with 
regard  to  the  language  of  the  Authorized  Version  of  the  EngHsh 
Bible  printed  in  1611,  and  to  note  the  wonderful  change  in  the 
relative  proportions  that  has  taken  place  in  three  centuries.  The 
letter  R  in  Cruden's  Concordance  (omitting  the  Apocrypha)  con- 
tains 285  different  words.  including  as  before  varieties  of  mean- 
ing in  the  reckoning.  and  of  Ihese  only  74  are  Teutonic,  and 
211  French,  the  latter  being  thus  nearly  three  times  as  numerous 
as  the  former.  It  would  be  curious  to  find  the  point  of  equi- 
librium  between  the  two  —  for  ourselves  we  should  be  inclined 
to  place  it  either  in  the  poem  of  Piers  Ploughman  or  Wiclifs 
Version  of  the  Scriptures.  In  Chaucer  the  French  element  be- 
gins  decidedly  to  preponderate  and  goes  on  increasing  tili  it 
reaches  its  culminating  point  in  the  translations  made  and  printed 
by  Caxton,  which  are  composed  in  a  sort  of  Gallo -Enghsh  lingo, 
most  tiresome  in  perusal.    After  this  a  vehement  reaction  seems 


240  Anzoigen:    Coleridgp,  A  Glossarial  Index. 

to  Imvc  set.  in,  niul  tlie  English  language  emerges  pure  and 
beautiful  in  what  is  essentially  its  modern  form  in  tbe  immortal 
Version  of  the  new  Testament  published  by  Tyndall  in  1526. 

It  is  obvious  tbat  a  werk  of  tbis  kind,  if  it  could  be  carried 
on  on  tbe  sarae  principles  as  tbose  on  wbicb  it  bas  been  begun, 
would  furnish  pbilologists  witb  a  most  valuable  measure  of  tbe 
rate  of  increase  and  dccay  of  tbe  seperate  elements  of  tbe  lan- 
guage, wbicb  could  bardly  be  so  well  sbown  in  any  other  way. 
Neitber  would  any  otber  language  illustrate  tbe  pbenomenon  so 
clearly  and  strikingly  as  tbe  English.  A  cursory  glance  at  tbe 
pages  of  tbe  Glossary  will  sbow  wbat  losses  Englisbmen  bave 
already  sustained  —  tbe  numerous  negative  substantives  in  „un-" 
as  „unstrength",  „unlengtb'^,  „unmigbt",  bave  nearly  all  dis- 
appeared-,  altbougb  we  are  glad  to  see  that  sucb  writers  as  Ten- 
nyson  and  Carlyle  are  lending  the  weigbt  of  their  autbority  and 
example  to  tbeir  reintroduction.  Tbe  same  may  be  said  of  nu- 
merous Verb  Compounds  of  .^over",  „under"  etc.,  few  of  wbicb 
comparatively  speaking  now  remain,  wbile  those  wbicb  do,  bave 
passed  into  secondary  senses.  „Understand"  no  longer  means 
to  „stand  under"  as  it  once  did,  tbough  tbat  sense  lies  at  tbe 
root  of  its  present  meaning,  nor  does  „undo"  on  our  lips  bear 
tbe  sense  of  „expound  or  explain",  in  wbicb  our  forefatbers  of- 
ten  employed  it.  All  sucb  facts  as  these,  and  many  more  migbt 
be  adduced,  are  not  only  in  tbemselves  matters  of  bigh  value  to 
liim  wbo  would  truly  understand  tbe  history  of  a  language,  but 
bave  an  important  bearing  on  all  researcbes  into  the  progress  of 
intellectual  development.  It  is  to  be  boped  that  the  autbor  may 
find  bis  unpretending  little  work  recieved  with  sufficient  favour 
by  tbe  public  to  enable  bim  to  carry  on  the  work  to  its  legiti- 
mate  conclusion. 

London.  *** 


Zur   Goschichto   der   eatalaiiisclicn   Litt-ratiir.  241 


Zur  Geschichte  der  catalanischen  Literatur. 

Essai   sur  Thistoire    de   la  litterature   catalaue,    par   F.   R.   Camitouliu, 

2"  ed.     Paris  1858. 
Raymund   Lull   und    die   Anfänge   der   catalonischen   Literatur,    von  A. 

Helfferich      Berlin  1858. 

Zwei  der  romanischen  Literaturen  haben  ftir  den  Hi- 
storiker den  eigenthümlichen  Reiz,  dafs  sie  ähnlich  denen 
des  Alterthums  ausgestorben,  ganz  dem  Bereiche  der  Ge- 
schichte anheimgefallen  sind;  beide  Literaturen  nahe  ver- 
wandt, ja  in  einem  gewissen  Sinne  fast  Ein  Ganzes,  haben 
sie  wenn  auch  nicht  dieselben,  doch  sehr  ähnliche  äufsere 
Schicksale  gehabt;  ich  meine  die  provenzalische  mid  die 
catalanische  Literatur.  Beide  waren  lange  Zeit  von  der 
Welt  vergessen,  die  in  dem  ersten  Drange  einer  neuen 
Kulturentwicklung,  wie  sie  mit  dem  16.  Jahrhundert  anhob, 
kaum  Zeit  hatte,  rückwärts  zu  blicken,  und  so  lange  das 
neue  Bewufstsein  noch  nicht  bis  zu  einem  gewissen  Grade 
der  Entwickluno-  g-ediehen  war,  auch  das  Bedürfnifs  nicht 
empfand,  die  Anfänge  der  modernen  Bildung  überhaupt  im 
Schoofse  des  Mittelalters  aufzusuchen. 

Man  weifs,  wie  Raynouard  —  allerdings  nach  dem  Vor- 
gange Millot's,  der  wiederum  seinerseits  nur  Sainte-Palaye's 
Studien  publicirte  —  in  dem  zweiten  Decennium  unseres 
Jahrhunderts  in  Wahrheit  zuerst  die  provenzalische  Literatur 
wieder  ans  Licht  zog;  es  war  in  jener  Zeit,  als  das  Stu- 
dium des  Mittelalters  zuerst  begeisterte  Schüler  fand,  die 
vornehmlich  ein  ästhetisches  Interesse  antrieb,  obwohl  dem- 
selben ein  religiös-katholisches  und  auch  ein  patriotisch-an- 
tiquarisches, letzteres  namentlich  auch  in  Deutschland,  häufig 
zu  Grunde  lagen.  Das  ästhetische  Interesse  aber  beherrschte 
die  Literaturgeschichte  jener  Tage,  die  sich  überhaupt  da- 
mals zuerst  bedeutender  entfaltete,  und  zur  dichterischen  Pro- 
duction  ihrer  Zeit  selbst  in  der  innio-sten  und  lebendio-sten 
Beziehung  stand.  Die  Literarhistoriker  —  so  ein  Ray- 
nouard, Bouterwek,  die  Gebrüder  Schlegel  —  waren  meist 
selbst  Dichter,  aber  von  einer  geringeren  Befähigung,  sol- 
ir.  3.  17 


242  Ebert 

che  nämlich,  in  denen  die  iisthetisch- empfängliche  Natur 
die  ästhotisch-productive  überwog:  um  so  mehr  ornpfanden 
sie  das  Bedürtuifs,  neue  poetische  Quellen  aufzusuchen, 
um  ihre  Phantasie  an  deren  Born  7A\  kräftigen.  Auf  der 
Dichtung  Frankreichs,  die  sich  die  der  andern  romanischen 
Nationen  zum  groisten  Theile  unterworfen  hatte,  lastete 
damals  ein  schon  ganz  steriles  Epigonenthum :  in  Deutsch- 
land war  durch  eine  in  der  Geschichte  beispiellose  üppige 
Fruchtbarkeit  ein  lange  brachgelegener  Boden  fast  er- 
schöpft, zugleich  aber  wirkte  hier  jenes  kosmopolitisch 
universelle  Moment,  das  unsre  klassische  Dichtung  aus- 
zeichnet, fördersam  mit.  So  geht  die  Auferstehung  der 
provenzalischen  Poesie  Hand  in  Hand  mit  der  der  alt- 
deutschen, wie  beide  die  der  altfrauzösischen  im  Gefolge 
haben.  Ihre  ]3eziehungeu  zu  der  Romantik  der  Dichtung 
unsers  Jahrhunderts  liegen  offen  zu  Tage.  Während  in 
Deutschland  die  erste  Blüthe  mittelalterlicher  Studien  im 
Schoofse  der  romantischen  Dichterschule  reifte,  so  bereite- 
ten   in  Frankreich   vielmehr  jene   erst   dieser  den  Boden. 

Vorwiegend  ein  anderes  Interesse  ist  es,  welches  das 
Andenken  an  die  catalanische  Literatur  in  ihrem  Vaterlande 
erweckte,  und  zu  unsrer  Zeit  erst  sie  in  den  Kreis  der  Ge- 
schichte der  Weltliteratur  eingeführt  hat,  wo  sie  zwar  nur 
einen  kleinen  bescheidneu  Platz,  aber  nichts  desto  weniger 
eine  wichtige  Stelle,  in  der  Eigenschaft  eines  verbindenden 
Mittelgliedes,  einnimmt.  Dies  Interesse  ist  das  historische, 
das  in  Catalonien  selbst  in  dem  Patriotismus,  der  zu  allen 
Zeiten  begeisternd  diesem  Volksstamme  eine  selbständige 
Eigenthümlichkeit  erhielt,  einen  mächtigen  Antrieb  empfing. 
Zuerst  aber  fand  die  Literargeschichte  Valencia's,  dessen 
Mundart  wie  bekannt  ein  catalanischer  Dialect  ist,  eine, 
und  zwar  sehr  umfassende,  Bearbeitung,  schon  gegen  Ende 
des  1 7.  Jahrb.,  in  des  gelehrten  Geistlichen  Joseph  Kodri- 
guez  Bibliutheca  Valentina,  die  aber  erst  1747,  lange  Zeit 
nach  des  Verfassers  Tode,  erschien;  und  im  selben  Jahre 
schon  begann  ein  anderes  noch  umfassenderes  Werk,  das 
auf  dem  vorausgehenden  ruhte,  Vincente  ^imeno^s  Escritores 
de  Valencia,  zu  erscheinen,  zu  dem  in  unsrer  Zeit  eine  Fort- 


Zur   GesiirKlilc   di  r  catalanisi.lien   liiterntiir.  243 

Setzung,  unter  dem  Titel :  Bibliotheca  Valenciana^  Pedro  Fn- 
ster  lieferte  (1827 — 1830)  —  sämmtlich,  verstellt  sich  dem 
Titel  nach  schon,  Werke,  welche  alle  im  Königreich  Valencia 
<iebonien  Schriftsteller  verzeichnend,  nur  zu  einem  Theil  den 
Autoren,  die  sich  der  vaterländischen  Mundart  oder  der 
catalanischen  Sprache  überhaupt  bedienten,  gewidmet  sind. 
In  Catalonien  selbst  hat  das  Beispiel  der  Valencianer  erst 
in  der  neuern  Zeit  Nachahmung  gefunden,  und  eine  Nach- 
ahmung auch  in  formeller  Beziehung,  indem  1836  Torres 
y  Amat  seine  Meinorias  para  ayndar  ä  formar  un  dlccio- 
nario  critico  de  los  escritores  caialanes  publicirte,  welches 
Werk  1849  durch  Juan  Corminas  (Burgos  4*^)  eine  Ergän- 
zung erhielt.  Indessen  war  von  Ausländern,  sowohl  in 
allgemeinen  literaturgeschichtlichen  Werken,  als  in  solchen, 
die  der  provenzalischen  und  spanischen  Literatur  gewidmet 
waren,  der  catalanischen  kaum  beiläufig,  wenn  überhaupt 
nur,  gedacht  worden;  sie  erschien  da  stets  blofs  als  eine 
Art  von  Appendix  entweder  des  spanischen,  oder  des  pro- 
venzalischen Scliriftthuras,  indem  nur  einzelne  ihrer  Pro- 
ducte  als  „dialectische"  Leistungen,  die  sei  es  durch  ihren 
Stoff,  oder  ihre  Form  doch  eine  besondere  Erwähnung  for- 
derten, aufgeführt  wurden  ^).  Eine  irgendwie  selbstän- 
dige Stellung  wurde  ihr  nirgends  eingeräumt,  oder  zuer- 
kannt. 


')  So  wird  bei  Velazquez  (Origenes  de  la  Poesla  castellana)  zwar  der 
limusinischen  (catalanischeu)  Dichtung  als  einer  der  „Quellen"  der  eastilischen 
ein  Abschnitt  eingeräumt,  aber  das  Catalanisclie  mit  dem  Provenzalischen 
vollständig  identiticirt,  so  dafs  dort  die  Catalanen ,  die  im  provenzalischen, 
und  die,  welche  in  ihrem  vaterländischen  Idicm  dichteten,  ohne  Unterschei- 
dung zugleich  aufgeführt  werden.  Audi  Sismondi,  der  in  seinem  Werk:  De 
la  litterature  du  midi  de  l'Europe  (Tome  I)  dem  Auslas  jMarch  sogar  mehrere 
Seiten  widmet,  so  dafs  derselbe  durch  ihn  erst  in  weiteren  Kreisen  bekannt 
ward,  behandelt  die  catalanisclie  Literatur  in  dem  der  pror-enzalischen  gewid- 
meten Abschnitte ,  ja  er  identiticirt  die  catalanische  Sprache  vollständig  mit 
der  provenzalischen,  wenn  er  die  betreftende  Partie  mit  den  Worten  einlei- 
tet: „  L'Aragon  (sie)  avait  conserve  Fusage  de  la  langue  proven9ale  —  — 
l'emploi  de  cette  langue  dans  tous  les  actes  du  gouvernement"  etc.  lieber  et- 
welche Verschiedenheit,  die  ihm  wohl  nicht  ganz  verborgen  blieb,  schlüpft  er 
an  einer  andern  Stelle  mit  einer  Art  von  Taschenspieler-Geschicklichkeit  hin- 
Aveg:  „niais  quand  le  regne  des  troubadours  fut  fini,  un  autre  genre  de  talens 
se  developpa  chez  les  Aragonais,  et  la  Jitirrature  provenqale  ou  plutöt  cata- 
Inne,  ne  finit  point   avec  les  troubadours". 

17* 


244  Ebert 

Selbst  Ticknor  noch,  der  in  seiner,  namentlich  durch 
Vollständigkeit  d(^s  benutzten  und  angezogenen  Materials 
bedeutenden  „Geschichte  der  schönen  Literatur  in  Spa- 
nien" zwei  besondre  Abschnitte  wenigstens  der  catalani- 
schen  Literatur  einräumte,  ist  nicht  blois,  ausnahmsweise, 
gerade  in  diesen  stofflich  gar  mangelhaft  und  dürftig,  son- 
dern auch  er  führt  die  catalanische  Literatur  nur  im 
Schlepptau  der  provenzalischen  ein,  von  welcher  sie  gewis- 
sermafsen  blofs  als  ein  nach  Spanien  verpflanzter,  dort  aber 
verwilderter  Schöfsling  erscheint;  ja,  damit  im  Zusammen- 
hang, wird  auch  von  ihm  die  catalanische  Sprache  als  ein 
blofser  Dialect  des  Provenzalischen  hingestellt,  der  nur  in- 
dem er  die  provenzalische  Schriftsprache  „verdirbt^',  eine 
eigne  catalanische  hervorruft!  ')  Indem  Ticknor  also  theils 
von  falschen  Voraussetzungen  ausging,  theils  ihm  überhaupt 
eine  universellere  Auffassung  fehlt,  konnte  er  um  so  weni- 
ger die  eigenthümliche  Bedeutung  der  catalanischen  Lite- 
ratur vollkommen  würdigen,  als  zur  Zeit  der  Abfiissung 
seines  Werkes  manches  wichtige  Material  noch  nicht  pu- 
blicirt  war.  So  erschienen  vier  Jahre  später  erst  die  cata- 
lanischen Volkslieder,  Romanzen  und  Märchen,  die  mit  ei- 
ner vortrefflichen  Einleitung  Hr.  Mihi  y  Fontanals  in  Bar- 
celona 1853  herausgab.  Drei  Jahre  danach  wurde  durch 
Ferdinand  Wolf  dieses  Werk  bekanntlich  in  Deutschland 
eingeführt,  durch  seine  „Proben  portugiesischer  und  cata- 
lanischer  Volksromanzen",  und  damit  ein  regeres  Interesse 
für  die  catalanische  Literatur,  die  hier  trotz  aller  proven- 
zalischen und  castilischen  Einflüsse  doch  in  so  eigenthüm- 
licher  Selbständigkeit  erschien,  bei  uns  geweckt:  hatte 
doch  Deutschland  in  seinem  universellen  Geiste  historischer 
Forschung  und  ästhetischer  Empfänglichkeit  für  das  Schöne 
und  Gute  in  allen  Gestalten  schon  ein  nicht  geringes  Ver- 
dienst  auch   um    die    catalanische   Literatur    sich  erworben 


')  „Nach  dem  Anfange  des  14.  Jalirh.  finden  wir  keine  rein  provenza- 
lische Dichtung  in  Castilien,  und  nach  der  Mitte  jenes  Jahrhunderts  fängt  sie 
auch  an  in  Catalonien  und  Aragonieu  zurückzuweichen,  oder  vielmehr  durch 
die  rauhere  aber  Icräf tigere  Mundart  der  Bevölkerung  verderbt  zu  werden.'' 
Deutsche  Uebers.  v.  Julius  I,  p.  262. 


Zur  Geschichte  der  catahiuischcii   Literatur.  245 

durch  eine  würdige  Republicatioii  der  vortrefflichen  Chronik 
des  Ramon  Muntaner  (1844),  dessen  hohe  Bedeutung  voll- 
kommen zu  schätzen  auch  einem  Deutscheu  vorbehalten  war'). 
Nachdem  also  durch  einen  Kenner  der  Volkspoesie,  der  als 
solcher  in  Europa  allgemein  anerkannt  ist  —  und  das  war 
hier  von  Belang  —  die  catalanische  Volksdichtung  in  den 
Kreis  der  europäischen  als  ein  selbständiges  Glied  einge- 
führt war,  und  sich  durch  das  hoch  in  das  Mittelalter  hin- 
aufreichende Alter  derselben  schon  offenbarte,  dafs  der 
poetische  Genius  dieses  Landes  doch  nicht  mit  dem  pro- 
venzalischen  durchaus  identisch  sei:  so  ward  auch  in  der 
neuen  Ausgabe  der  Grammatik  der  romanischen  Sprachen 
(1856 — 1858)  von  dem  Meister  der  vergleichenden  neu-la- 
teinischen Philologie  der  catalanlschen  Sprache  die  Genug- 
thuung  einer  besondern  Berücksichtigung,  indem  sie  hier 
als  eine  Zwillingsschwester  des  Provenzalischen,  keineswegs 
als  ein  blofs  dialectisches  Idiom  behandelt  ward.  Noch  ist 
zweier  Werke  der  neusten  Zeit  zu  gedenken,  in  denen  die 
catalanische  Literatur  —  in  dem  einen  namentlich  in  ihren 
Beziehungen  zu  der  Provence,  in  dem  andern  zu  Casti- 
lien  —  eine  eingehendere  Betrachtung  fand,  obschon  diese 
Werke  ihr  allein  nicht  gewidmet  waren;  ich  meine  Baret's 
Espagne  et  Provence  (1857)  und  Ferd.  Wolfs  Sludien  zur 
Geschichte  der  span.  und  portug.  NationaUiteratnr.  In  jenem 
Werke  wurde  ihrer  Eigenthümlichkeit,  soweit  dieselbe  be- 
steht, im  Allgemeinen  gebührende  Rechnung  getragen;  in 
diesem  die  universal-historische  Bedeutung  der  altern  cata- 
lanlschen Kunstlyrik,  die  selbst  freilich  nur  in  den  Schran- 
ken der  Nachahmung  der  Troubadourpoesie  sich  hält,  als 
der  Vermittlerin  dieser  formell  so  bedeutenden  Dichtung 
mit  dem  poetischen  Genius  Castiliens,  in  einer  gewissen 
Periode  seiner  Entwicklung,  zuerst  vollkommen  gewürdigt. 
Den  vorauso;ehenden  Leistungen  schliefsen  sich  nun 
unmittelbar   die   an   der  Spitze  dieses  Aufsatzes  genannten 


')  S.  Gervinns  Charakteristili  Muntaner's,  in  der  Anzeige  der  deutscher 
üebersetzung  Muntaner's  durch  Lanz,  seinen  späteren  Herausgeber,  in  den 
Jen.  Allgem.  Literaturzeituug  1842,  No.  63  fF.  Auch  Villemain  erinnerte  an 
ihn  schon  1830  mit  ein  paar  treffenden  "Worten.    Litt,  du  moyen-äge,  24°  leg. 


240  »■''^'•'•' 

beid(;n    Schriften    würdig   und    in    mancher    Beziehung    be- 
deutsam an  —  beide  schon  der  catahuiischen  Literatur  aus- 
drücklich und  aussclüieislich  gewidmet,  beide  in  doppelter 
Beziehung  bcachtenswerth,  indem  sie  neben  der  geschicht- 
lichen Untersuchung  und  Entwicklung  auch  neues  Material 
selbst  darbieten,    in  dem  Abdrucke   interessanter  literarhi- 
storischer Inedita.     In   dieser   doppehen  Rücksicht  werden 
sie  auch  unsre  Aufmerksamkeit  in  Anspruch  nehmen.    Ih- 
rem   besondern  Vorwurf  gemäfs  haben  sie  jede  auch  einen 
eigenthümlichen  Werth:  während  Hr.  Cambouliu,  und  un- 
sres  Wissens  diesseits  der  Pyrenäen  zuerst,  eine  Uebersicht 
der   «ranzen  Geschichte    der   catalanischen  Literatur  in  all- 
gemeinen  Umrissen  skizzirt,  in  Perioden  sie  sondernd,  der 
einzelnen  Hervorbringungen   aber  nur  mit  wenigen  Worten 
sredenkt:  führt  uns  Hr.  Helfferich,    statt  in  die  Weite  sich 
auszubreiten,    vielmehr   in   die  Tiefe  hinabsteigend,    in  die 
Zeit   der    „Anfänge"    umfassender  ein,   indem  er  versucht, 
die    geheimen  Triebkräfte,   aus    denen   eine  eigenthümliche 
Nationalliteratur    auf  diesem   Boden  erwuchs,   uns  zu  ent- 
schleiern.     Beide  Verfasser   nehmen    den    richtigen    Stand- 
punkt   historischer    Auffassung,    wie   ihn   die   Literaturge- 
schichte  heutzutage   fordert,    ein,   die  Literatur,    als  einen 
Ausdruck  des  bestimmten  Nationalgeistes,  in  ihren  Anfän- 
o-en   wie  in  den  verschiedenen  Wandlungen  ihrer  Entwick- 
lung,   vor   Allem  aus  der  allgemeinen  geschichtlichen  Ent- 
wicklung   der  Nation   selbst   zu   begreifen.     Diese  Auffas- 
sung,  zumal  im  Verein  mit  der  universal -historischen  Be- 
trachtung,  dafs  wie  die  Kultur  überhaupt  der  europäischen 
Welt  das  gemeinsame  Werk  der  verschiednen  germanischen 
und   romanischen    Nationen  ist,    aus  ihrer  Wechselwirkung 
entsprungen,  so  auch  ihre  literarische  Bewegung  eine  einige 
ist,  von  allen  bedingt  und  alle  bedingend.  Ein  grofser  Or- 
ganismus, ein  System  gleichsaui,  in  dem  eine  jede  Natio- 
nalliteratur  wieder   ihre  selbständige  Bedeutung  hat   —    — 
diese   historische  Auffassung    vermag  allein  gerade  der  ca- 
talanischen Literatur   vollkommen  erst  gerecht  zu  werden; 
und  das  mannichfaltige  Literesse,  das  sie  unter  diesem  Ge- 
sichtspunkte darbietet,  legt  die  Bedeutung  des  letzteren  selbst 


Zur  Gescliichte   der  catalaiüsclK'u   Literatur.  247 

zugleich  recht  auffallend  an  den  Tag.  Versuchen  wir  im 
Folgenden  nun,  indem  wir  von  den  Leistungen  der  bei- 
den vorgemerkten  Werke  Rechenschaft  geben,  und  im  Hin- 
blick auf  ihre  früher  erwähnten  Vorgänger,  eine  kurze 
Skizze  des  Charakters  sowie  der  geschichtlichen  Entwick- 
lung und  Bedeutung  dieser  im  Allgemeinen  noch  so  wenig 
gekannten  Literatur  zu  zeichnen,  und  dann  eines  der  mit- 
getheilten  Inedita,  das  von  besonderm  Interesse  ist,  genauer 
zu  gedenken. 

Eine  wesentliche  Vorfrage  der  Selbständigkeit  der  cata- 
lanischen  Literatur  ist  die  Selbständigkeit  der  catalanischen 
Sprache.  Dieses  Thema  wird  daher  sowohl  von  Herrn 
Combouliu,  als  von  Hrn.  Helfferich,  namentlich  von  letz- 
terem ausführlich  behandelt.  "Wie  sich  jede  üebertreibung 
straft,  so  ist  merkwürdigerweise  gerade  der  Patriotismus 
der  Catalanen  selbst  vornehmlich  daran  Schuld,  dafs  jene 
Selbständigkeit  in  Frage  gezogen  wurde.  Da  nämlich 
die  ältesten  bekannten  Dichter  Cataloniens  unter  den  pro- 
nenzalischen  Troubadours  glänzen,  so  schlössen  die  catala- 
nischen Patrioten,  dafs  diese  provenzalische  Dichtersprache 
die  ursprüngliche  Sprache  Cataloniens  gewesen  sei,  auf  dem 
Boden  desselben  entsprossen  und  mit  der  Dichtkunst  zu- 
gleich erst  von  Catalonien  nach  der  Provence,  d.  h.  dem 
südlichen  Frankreich  überhaupt,  im  Gefolge  der  Berengare 
eingeführt  sei.  Diese  wunderliche  Idee,  die,  ganz  abgese- 
hen von  den  widerstreitenden  Daten,  einen  merkwürdigen 
Mangel  an  historischer  Auffassung  verräth,  wurde  nichts- 
destoweniger von  einem  Gelehrten  wie  Capmany  verfoch- 
ten, und  in  naiver  Weise  unter  anderm  damit  zu  bekräf- 
tigen gesucht,  dafs  auch  französische  Gelehrte,  namentlich 
Du  Cange,  keinen  Unterschied  zwischen  dem  provenzali- 
schen  Idiom  und  dem  reinen  Catalanisch  eines  Ramon  Mun- 
taner  entdeckt   hätten  ').     Von  jenen  Franzosen  war  aber 


'  )  Memorias  hist.  II,  Apend.  p.  6.  Ja  Masdeu,  auch  ein  Catalane,  machte 
das  Catalanische  sogar  zur  Mutter  säramtlicher  roman.  Sprachen !  —  Auf  Cap- 
many beruft  sich  noch  u.  A.  der  Verf.  der  Gramatica  y  apologi'a  de  la  llengua 
cathalana  (Barcelona  1815),  Jos.  Pau  Bailot  y  Torres,  obschon  er  seines  be- 
rühmten Gewährsmannes  Ansicht  etwas  modificirt;  er  sagt  1.  1.  p.  XXX:  Mes 
prest   es  de  creurer,  y  no  faltan  documents  pera  probar,    que  la  llengua  ca- 


'248  Ebert 

natürlich  daraus  der  umgekehrte  Schhifs  damals  gezogen 
worden.  Jene  Ansicht  hat  jedoch  trotz  der  Fortschritte 
der  Wissenschaft  und  der  Veröffentlichung  so  vieler  und 
so  alter  provenzalischer  Denkmäler  bis  auf  die  Neuzeit 
unter  den  Catalanen  fortgespukt,  und  so  die  gerade  ent- 
jrefreno-esetzte  Meinuno;,  welche  dem  Catalanischen  die  un- 
tergeordnete  Stellung  einer  provenzalischen  Mundart  an- 
weist, länger  erhalten,  so  dafs  sich  noch  Ticknor,  wie  wir 
sahen,  so  wenig  klar  er  sich  ausspricht,  thatsächlich  ent- 
schieden ihr  zuneigt. 

Dafs  die  catalanische  Sprache  schon  vor  den  ältesten 
in  ihr  erhaltnen  Literaturwerken,  also  vor  der  Mitte  des 
13.  Jahrh.,  bestanden  habe,  d.  h.  nicht  erst  durch  diese 
aus  einem  rohen  unentwickelten  Patois  zu  einem  bestimm- 
ten Organismus  umgeschaffen  sei,  bedarf  knum  eines  Be- 
weises, wenigstens  für  den,  der  die  Sprache  und  jene  Li- 
teraturwerke kennt.  So  ähnlich  das  Catalanische  dem  Pro- 
venzalischen —  worunter  hier  überall  natürlich  die  Sprache 
der  Troubadours  von  uns  verstanden  wird  —  auch  ist,  so 
dafs   wir  beide  Sprachen  wie  ZwilHngsschwestern  betrach- 


thalana  fou  portada  a  aquellas  proviiicias  [LIemosi  und  Provensa)  per  los 
comptes  de  Barcelona,  y  que  ditas  Uenguas  se  han  enriquit  ab  la  nostra. 
In  neuster  Zeit  sind  die  Catalanen  auf  einen  andeni  Ausweg  verfallen,  um 
ein  Hohc'itsrecht,  das  die  Troubadourdichtung  der  provenzalischen  Sprache  ge- 
währen Ivönnte,  zurückzuweisen,  indem  sie  das  Idiom  in  dem  die  Troubadours 
dichteten,  als  ein  Mnstlich  gemachtes,  an  dem  Catalonien  auch  seinen,  ob- 
wohl geringeren,  Antheil  habe,  darstellen.  So  sagt  Hr.  Bofarull,  der  bedeu- 
tende Forscher  des  catalanischen  Alterthums  in  seiner  in  der  Al^ademie  von 
Barcelona  gehaltenen  Rede:  La  lengua  catalaua  considerada  historicamente 
(Barcelona  1858):  ,,  |;Quereis  averiguar  el  resultado  que  dieron  el  continuo 
roce  y  la  mezcla  de  dos  pueblos ,  que  hablaban  lenguas  parecidas  y  de  una 
misma  procedencia?  Escuchad  la  voz  de  trobadores,  y  ella  os  lo  dira.  Sin 
perder,  ni  el  provenzal,  ni  el  catalan,  en  su  respectiva  nacionalidad,  el  uso, 
la  forma  y  la  importancia  que  les  son  propias  como  lenguas  escritas,  coinbi- 
iiase  una  tercera  lenrjua,  cuyo  tipo  prineipal  toma  de  la  Provenza,  y  en  la 
que  se  descubren  marcados  rasgos  de  la  rica  lengua  de  Cataluna,  lo  que  solo 
se  esplica  por  el  resultado  de  comparaciones;  y  esta  leiifjua,  que  puede  Ila- 
marse convencional  6  poetica,  fue  la  que,  en  renlidad,  emplearon  los  trobado- 
res, no  solamente  los  provenzales  y  catalanes,  sino  aun  los  estranj eros. "  Ei- 
ner gleichen  Ansicht,  die  Troubadoursprache  als  ein  rein  künstliches  Product 
zu  betrachten,  huldigen  Hr.  Cambouliu  und  Helffericli ,  der  erstere  behauptet 
sogar:  sie  wäre  niemals  irgendwo  gesprochen  worden!  Die  nahe  Bezielumg 
zu  dem  gesellschaftlichen  Leben,  sowie  die  wesentlich  n\ündliche  Mittheilung 
der  Dichtungen  ist  hierbei  ganz  übersehen. 


Zur  Geschichte  der  catalaiiisclien   Literatur.  249 

teil  können,  so  zeigt  es  doch  einige  ganz  durchgreifende 
Züge  ursprüngHcher  Verschiedenheit,  die  es  als  ein  von 
Haus  aus  selbständiger  Organismus  documentiren.  Der 
wichtigste  derselben  ist  seine  Abneigung  gegen  die  Diph- 
tongirung.  Solche  Züge  aber  gehören  selbstverständlich 
der  frühsten  sprachlichen  Entwicklung  an,  einer  Periode, 
die  weit  allem  Schriftthume  vorausgeht.  Jene  ersten  uns 
bekannten  Literaturwerke  selbst  aber  sind  keine  Schöpfun- 
gen eines  hohen  poetischen  Genius,  wie  eines  Dante  z.  B., 
ja  nicht  einmal  poetische  Werke  überhaupt;  vielmehr  pro- 
saische Productiouen  der  Geschichte  und  Didaktik,  von 
praktischen  Männern  verfafst,  deren  glänzende  Verstandes- 
cigenschaften  in  syntactischer  Beziehung  die  Ausbildung 
der  Sprache  sicher  sehr  förderten,  und  in  dieser  Rücksicht 
auch  gewisse  Einjenthümlichkeiten  wohl  hervorbildeten  oder 
feststellten  *),  die  aber  zugleich  ebenso  weit  davon  entfernt 
waren,  etwa  in  gelehrt  philologischer  Weise  das  Sprach- 
material selbst  sich  erst  zuzurichten,  als  neues  zu  schaflPen. 

Ueberhaupt  aber  wird  die  Entstehung  der  romanischen 
Sprachen  meist  in  einer  zu  äufserlichen  und  fest  mechani- 
schen Weise  sich  gedacht.  Ein  Hauptpunkt  namentlich 
scheint  mir  viel  weniger,  als  er  es  verdient,  berücksichtigt 
und  hervorgehoben.  Die  Sprachen  entwickeln  sich  durch- 
aus gleichzeitig  mit  den  Nationen,  welchen  sie  angehören. 
Den  römischen  Eroberungen  folgte  ein  ausgedehntes  Colo- 
nialsystem;  die  in  den  einzelnen  Colonien  herrschenden  Rö- 
mer wurden  unter  dem  Einflüsse  des  Bodens,  des  Klimas, 


'  )  Zu  diesen  gehört  eine  dem  Deutscheu  oft  ganz  ähnliche ,  von  dem 
gemein- romanischen  Sprachgebrauch  sehr  abweichende  Wortstellung;  nicht 
bloi's  wird  das  Verbum  seinem  directen  und  indirecten  Object,  sowie  adver- 
bialen Bestimmimgeu  gar  häufig  nachgesetzt  —  Freiheiten  auch  des  lateini- 
schen Stils;  sondern  es  wird  auch  in  den  zusammengesetzten  Formen  der  Ver- 
gangenheit das  Particip  von  seinem  Hülfszeltwort  durch  das  Object  getrennt: 
z.  B.  havia  la  regina  presa  per  muller  (er  hatte  die  Königin  zum  "Weibe  ge- 
nommen). Bei  der  grofsen  Menge  von  einsilbigen  Wörtern ,  war  dem  Eyth- 
mus  des  catalanischen  Frosastils  schon  diese  Freiheit  der  Wortstellung  fast 
unentbehrlich,  und  er  verdankt  sie  vielleicht  gerade  diesem  Umstand.  Ein 
merkwürdiges  Beispiel  jenes  Eeichthums  von  Monosyllaben  gibt  die  vorhin 
citirte  catalanische  Grammatik,  indem  sie  ein  geistliches  Gedicht  in  24  Quar- 
tetas  mittheilt,  das  blofs  aus  einsilbigen  Wörtern  besteht,  da  nun  die  Verse 
Siebensilbler  sind,  aus  4X7X24  =  C72  Monosyllaben,  1.  1.  p.  XIX  ff. 


250  Rbeit 

der  Eingehornon  allinälig  umgewandelt  —  eine  Umwand- 
lung wie  sie  sich  vor  unsern  Augen ,  und  schon  nach  einer 
verhältnilsinälsig  so  kurzen  Zeit  die  Sprache  selbst  berüh- 
rend, mit  dem  englischen  Volke  in  Nordamerika  vollzieht'); 
ihr  Nationulcharakter  ward  nach  jenen  Einflüssen  mehr  und 
mehr  modificirt  —  Modificationen  (und  man  vergesse  nicht 
des  „Nationalcharakters"),  die  in  den  römischen  Schrift- 
stellern Spaniens  und  Galliens  im  Zeitalter  der  silbernen 
Latinität  interessant  genug  bereits  zu  Tage  treten;  diese 
Modificationen  wurden  gleichzeitig  mit  der  wachsenden 
Selbständigkeit  der  Colonien,  die  Hand  in  Hand  mit  dem 
Sinken  der  rönn'schcn  Kaisermacht  geht,  Unterschiede:  wel- 
cher Prozel's  zugleich  durch  die  grolse  Umwandlung,  die 
die  römische  Bildung  überhaupt  durch  die  Hellenisirung 
und  Christianisirung  erfuhr,  wesentlich  gefördert  ward. 
So  entwickelten  sich  meines  Erachtens  schon  vor  der  Völ- 
kerwanderung die  Anfänc/e  der  verschiedenen  romanischen 
Nationen,  waren  ihre  Unterschiede  auch  noch  nur  ganz 
allgemeiner,  typischer  Natur:  aber  der  Ausdruck  ihrer  Ge- 
danken, die  Sprache,  mufste  auch,  bestanden  solche  Unter- 
schiede, mit  logischer  Noth wendigkeit,  diese  zeigen;  der 
Genius  der  römischen  Sprache  ward  in  dem  grofsen  all- 
gemeinen Umbildungsprozefs,  den  sie  als  Volkssprache  da- 
mals erfuhr,  eben  danach  verschieden  modificirt.  In  eine 
neue  Phase  der  Entwicklung  traten  die  jungen  Nationa- 
litäten als  die  Germanen  diese  römischen  Colonien  sich  un- 
terwarfen. Man  möchte  sagen,  jetzt  erst  erfolgte  ihre  Ge- 
burt^ ihre  individuelle  Selbständigkeit,  während  sie  bis 
dahin  au  ihre  Mutter,  Rom,  noch  gebunden,  nur  in  einem 
embryonischen  Zustande  existirt  hatten.  Die  Germanen 
entbanden   in    der  That   überall  den  neuen  Weltgeist,    der 


'■^  )  Sehr  beachteuswerth  ist  dabei  namentlich  der  grofse  Unterschied,  der 
sich  im  Nationalcharakter  der  südöstlichen  Sklavenstaaten  und  der  Yankees 
offenbart  —  ein  ITnterschied,  der  schon  in  der  Aussprache  des  Englischen  in 
höchst  auffallender  Weise  sich  bekundet;  so  sprechen  jene  unter  anderm  die 
Vocale  viel  reiner  und  deutlicher  aus,  wie  sie  überhaupt  langsamer  reden, 
zugleich  in  der  Conversatiou  eine  gewisse  aristokratische  Eleganz  und  damit 
einen  gewissen  Wohllaut  anstrebend,  während  dem  Yankee  auch  an  der  Sprache 
Schnelligkeit  und  Kürze  die  werthesten  Eigenschaften  sind. 


Zur  Geschichte   der  catahinischeu   f^teratiir.  251 

während  des  Jahrhunderte  langen  Auflösungsprozesses  der 
antiken  Kultur  sich  entwickelt  hatte.  Sie  brachten  aller- 
dings zugleich  einen  fast  unversehrten  Schatz  physischer 
und  moralischer  Kraft  mit;  einen  diesem  Menschenstamme 
eigenthümlichen  Relchthum  schöpferischer  Phantasie  (nicht 
blol's  gestaltender,  gleich  dem  römischen  Volke),  und  neue 
RechtsbegrifFe  von  einer  frischen  Ursprünglichkeit,  die  auf 
die  Bedeutung  der  Persönlichkeit  des  freien  Mannes  ge- 
gründet waren.  Dals  auch  die  Verschiedenheit  der  Indi- 
vidualität der  einzelnen  germanischen  Völker  auf  die  Ent- 
wicklung der  einzelnen  romanischen  National-Individua- 
litäten  von  Einfluls  gewesen  ist,  ist  unläugbar,  wenn  schon 
derselbe  sich  gewifs  mehr  indirect  geltend  machte.  —  Doch 
wir  können  nicht,  am  wenigsten  an  dieser  Stelle,  diese 
schwierige  Untersuchung  weiter  oder  im  Einzelnen  verfol- 
gen. Soviel  ist  sicher,  dafs  auch  die  Sprachen,  von  den 
unmittelbar  aus  dem  Deutschen  aufgenommenen  Wörtern 
abgesehn,  im  Allgemeinen  den  Einfluls  desselben  nur  auf 
indirectem  Wege  erfuhren,  inwiefern  nämlich  der  National- 
geist im  einzelnen  Falle  unter  dem  Einflufs  des  Germanen- 
thums  sich  entwickelte.  Auch  das  verschiedene  numerische 
Verhältnifs  der  eingewanderten  Germanen  zu  der  romani- 
schen Bevölkerung  wurde,  zumal  als  die  beiden  längere 
Zeit  gesondert  neben  einander  lebenden  Nationen  sich  end- 
lich mischten  und  verschmolzen,  von  wesentlicher  Bedeu- 
tung, direct  für  den  Nationalcharakter,  indirect  für  die 
Sprache.  Durch  geschichtliche  Verhältnisse  bedingt  ging 
überhaupt  die  Entwicklung  der  einzelnen  romanischen  Na- 
tionalitäten hier  schneller,  dort  langsamer  von  statten,  je 
nachdem  noch  neue  Einflüsse  von  Bedeutung  einwii-kten ') ; 
und  die  Entwicklung  der  Sprachen  geht  damit  Hand  in 
Hand. 

Stellen  wir  uns  nun  auf  den  eben  daro-eleuften  histori- 
sehen  Standpunkt,  so  erklärt  sich  leicht  sowohl  die  nahe 
Verwandtschaft   des   Catalanischen    mit   dem   Südfranzösi- 


' )   So  in  Xordfrankreich  die  Xiederlassung  der  Nonnaiiueii.    Die   bedeu- 
tenderen Nationalitäten  reifen  lan2,samer. 


25-2  KlK^rt 

sehen  oder  Provenzalischen,  und  seine  dem  entsprechende 
Entfernung  von  dem  Castilischen,  als  die  Selbständiirkeit, 
die  es  dem  Provenzalischen  gegenüber  beanspruchen  darf". 
Das  nordöstUche  Spanien  tlieilt  eine  Menge  geschichtlicher 
Verhältnisse  mit  dem  südlichen  Frankreich')  und  das  grofse 
Lebensinteresse  des  Seehandels,  der  zugleich  die  innigste 
Verbindung  frühe  zwischen  beiden  herstellte;  während  es 
andererseits  dnrch  die  Pyrenäen  von  ihm  geschieden  einem 
andern  territorialen  Organismus  angehört,  und  schon  da- 
durch immer  eine  politische  Unabbängigkeit  dem  südlichen 
Frankreich  gegenüber  erhielt  imd  behauptete;  ja  bei  den 
politischen  Unionen  beider,  besafs  wenigstens  seit  dem  An- 
fange des  9.  Jahrh.  schon  Catalonien  stets  die  tveltliche 
Oberherrlichkeit,  während  die  geistliche,  bedeutungsvoller 
Weise  —  denn  sie  bedeutete  in  jenen  Zeiten  die  geistige 
auch  —  bis  zum  Ende  des  11.  Jahrh.  Septimanien  besafs. 
Und  in  der  That  beruhte  die  Eigenthümlichkeit  der  cata- 
lanischen  Nationalität  wesentlich  in  der  politischeu  Befähi- 
gung^); in  der  Provence  erzeugte  der  Reichthum,  der  dem 
überaus  fruchtbaren  Boden  sowie  der  auf  ihm  leicht  gezei- 
tigten Blüthe  der  Industrie  und  des  Handels  entsprofste, 
eine  frühe  und  bedeutende  Entwicklung  des  gesellschaft- 
lichen Lebens,  in  dem  unfruchtbaren  Catalonien,  dem  Land 
und  dem  Meere  nur  abgetrotzt,  des  politischen;  dort  erweckte 
er  den  Sinn  für  die  Genüsse  des  Schönen  und  eine  Frei- 
heit innerhalb  der  Gesellschaft,  die  nur  zu  bald  die  Schran- 
ken der  Sittlichkeit  durchbrach,  hier  den  Sinn  für  bürirer- 


')  Gedenken  wir  nur  ganz  aphoristisch  einiger  der  wichtigsten  Momente: 
keltische  Bevölkerung ;  phönicische  und  griechische  Niederlassungen ;  starke 
römische  Colonisation;  Narbonne  und  Barcelona  westgothische  Residenzen; 
die  spanische  Mark  ein  Theil  des  Reiches  Karls  des  Grofsen ;  bei  dessen 
Theilung  (817)  Septimanien  mit  der  Mark  vereint  imter  den  Grafen  von  Bar- 
celona, in  kirclilioher  Beziehung  aber  unter  dem  gemeinsamen  Metropolitan, 
dem  Erzbiscliof  von  Narbonne,  letzteres  Verhältnifs  auch  nach  der  politischen 
Trennung  (8G5)  noch  drittehalb  Jahrhunderte  fortbestehend;  seit  1070  aber 
erneute  politische  Vereinigung  eines  Theils  von  Südfrankreich  mit  Catalonien, 
welcher  bald,  seit  dem  2.  Decennium  des  12.  Jahrli.,  eine  grofse  Ausdehnung 
gewinnt. 

^)  Hier  mag  nur  an  die  bekannten  Landesgesetze,  die  Usatici  Bnrcki- 
tionenses,  die  schon  nach  der  Mitte  des  1 1.  Jahrh.  Ramon  Berenguer  I.  unter 
Zuziehung  einer  Magnaten-Versammlung  erliefs,   erinnert  werden. 


Zur  Gescliicljfc   der  catalanischcn  Literatur.  2.i'3 

liehe  Unabhängigkeit,  eine  politisch-sittHche  Freiheit,  wel- 
che der  Nation  die  Kraft  verlieh,  weit  über  die  ursprüng- 
lichen Grenzen  ihres  Gebietes  erobernd  und  colonisirend  sich 
auszudehnen,  während  zur  selben  Zeit  schon  die  politische 
Selbständigkeit  Südfrankreichs  eine  rasche  Beute  des  nord- 
französischen Volkes  wurde,  und  die  Eigenthümlichkeit  sei- 
ner nationalen  Bildung  unterging.  So  reift  die  catalanische 
Nationalität  viel  langsamer  und  allmäliger  als  die  südfran- 
zösische, wie  des  Mannes  Ausbildung  längere  Zeit,  als  die 
des  Jünglings  bedarf;  und  entwickelt  sieh  erst  mit  der 
vollen  staatlichen  Selbständigkeit  —  der  Interessen  näm- 
lich — ,  mit  der  politischen  Trennung  von  der  Provence, 
vollkommen.  Mit  Jakob  dem  Eroberer  erst  tritt  Catalo- 
nien  als  eine  Macht  und  zugleich  als  eine  rein  spanische, 
in  der  Weltgeschichte  auf),  und  mit  ihm  selber  beginnt 
zugleich  im  wahren  Sinne  seine  Nationalliteratur. 

Sehen  wir  nämlich  von  der  Volkspoesie  ab,  die,  so 
lange  sie  blofs  in  der  mündlichen  Ueberlieferung  lebt,  über- 
haupt keinen  Uterarischen  Charakter  hat,  so  vertrat  auch 
dort  bis  dahin  die  provenzaUsche  Poesie  allein  die  litera- 
rische Production;  und  zwar  in  der  Art,  dafs  auch  die 
catalanischen  Dichter,  deren  allerdings  verhältnifsmäfsig 
nur  wenige  noch  Avaren,  selbst  der  Sprache  und  der  For- 
men der  Troubadours  sich  bedienten.  Die  provenzalische 
Dichtung  stand  in  der  engsten  Beziehung  zu  dem  gesell- 
schaftlichen Leben;  schon  deshalb  war  die  Dichtungsart 
der  Lyrik  ganz  entschieden  die  vorherrschende  in  ihr  (und 
alle  die  Meinungen  von  einer  reichen  verloren  gegangenen 
epischen  Literatur  haben  schon  darum  gar  keinen  Grund 
und  Boden).  Indem  sich  in  der  Provence  zuerst  ein  fei- 
neres gesellschaftliches  Leben,  und  in  gewissen  eigenthüm- 


')  Dafs  trotz  der  Personalunion  mit  Aragonien  und  dem  Königstitel,  der 
sich  an  dieses  Reich  knüpfte,  in  dem  aragonischen  Gesanimtstaat  Catalonien 
die  herrschende  Hauptmacht  war,  braucht  wohl  kaum  erwähnt  zu  werden; 
nöthiger  dagegen  ist  anzuführen,  dafs  die  catalanische  Sprache  in  dem  Ge 
sammtstaate  die  herrschende  war  und  blieb,  nicht  blofs  indem  sie  gerade 
über  die  Colonien,  als  Valencia,  die  Balearen,  selbst  einen  Theil  Sardiniens 
u.  s.  w.  sich  ausdehnte,  sondern  indem  sie  auch  die  Sprache  der  gemeinsamen 
Cortes  wie  des  Hofes  war. 


254  VAyorl 

liehen  Formen  sich  fest  krystallisirend,  ausbildete,  von  wel- 
chem die  Dichtung  —  und  nicht  etwa  blofs  das  Minne- 
licd,  sondern  ebensowohl  das  Sirventes  und  selbst  andere 
Arten  —  ein  integrirendcr  Bestandtheil  ward,  so  verbrei- 
tete sich  diese  provenzalische  Lyrik  ganz  natürlich  überall 
zugleich  mit  jenen  Gesellschaftsformen,  dem  höfischen  Ritter- 
thum.  Die  Kunstlyrik  konnte  aber  überhaupt  im  Mittel- 
alter, der  Stufe  der  Bildung  des  Individuums  gemäfs,  im 
Anfang  und  längere  Zeit  noch  nur  einen  solchen  typischen 
Charakter  haben ;  so  lange  nicht  eine  höhere  wissenschaft- 
liche Bildung  dem  einzelnen  Dichtergenie  eine  freiere  Ent- 
wickelung  seiner  Eigenthümlichkeit  erlaubte.  Um  so  leich- 
ter nahmen  daher  die  andern  Nationen  die  provenzalische 
Lyrik  auf,  die  bei  allen  sei  es  direct,  sei  es  indirect  (z.  B. 
durch  nordfranzösischc  Vermittlung)  sich  einbürgerte,  all- 
mäliff  ;illordino;s  dann  durch  den  besonderen  Volksgeist  mo- 
dificirt  oder  umgestaltet  ward,  bis  ein  späteres  Bildungs- 
stadium sie  hier  früher,  dort  später  ganz  verschwinden 
liefs.  Bei  der  politischen  Union  der  Provence  mit  Cata- 
lonien,  welche  die  Hofhaltung  der  aragonischen  Könige  sehr 
oft  in  das  südliche  Frankreich  und  auf  längere  Zeit  schon 
seit  dem  Anfange  des  12.  Jahrh.  verlegte,  bei  der  nahen  ur- 
sprünglichen Verwandtschaft  der  Nationalität  und  der  Spra- 
che, erscheint  es  demnach  nur  selbstverständlich,  dafs  in 
beiden  Ländergebieten  jene  provenzalische  Kunstlyrik  zur 
Zeit  ihrer  Blüthe,  und  es  ist  ja  dasselbe  zwölfte  Jahrhun- 
dert, in  welchem  jene  politische  Union  stattfand,  allein  ■ 
herrschte.  Allerdings  hielt  dies  die  literarische  Entwick- 
lung Cataloniens  auf,  wenn  schon  während  dieser  Zeit  die 
Volkspoesie  dort  in  romanzenhaften  Liedern  blühte,  und 
von  der  literarischen  Kultur  der  provenzalischen  Trouba- 
dourdichtuug  nicht  unberührt  blieb,  ja  selbst  ihrerseits  auf 
diese,  und  zwar  in  den  Schöpfungen  geborner  Catalanen, 
nicht  ohne  Einilufs  war  '). 


' )  Die  höhere  lythmische  Ausbildung  der  zehnsilbigen  Langzeile  —  welche 
das  hohe  Alter  der  catalanischen  Yolkspoesie  bezeugend  in  einzelnen  ilirer 
Romanzen  sich  bis  heute  erhalten  hat  —  durch  die  Troubadours  kam  auch  der 
Volkspoesic   zu  statten:   der  von  uns   gedachte  Einfluls  der  letztern   aber  zeigt 


Zur  Geschichte  der  catahuiiselien   [.itcratur.  255 

„Wie  man  sich  im  Uebrigen  auch  —  sagt  Hr.  Helf- 
ferich,  und  namentlich  in  Beziehung  auf  Catalonien,  sehr 
richtig  —  den  fluchwürdigen  Verhuif  und  Ausgang  der  Al- 
bigeuser  Kriege  erklären  mag,  soviel  ist  gewifs,  dal's  die 
der  Provence  zunächst  gelegenen  romanischen  Länder,  nach- 
dem sie  während  der  Blüthezeit  südfranzösischer  Kultur, 
je  nach  ihrem  räumlichen  Abstand,  sehr  ungleich  zugemes- 
sene Einwirkungen  durch  diese  erfahren  hatten,  nach  der 
Knechtung  der  Albigenser  die  Richte  ihres  geistigen  Le- 
bens wechselten."  Der  Albigenserkrieg  macht  in  der  That 
für  Frankreich  wie  für  Spanien  wahrhaft  Epoche.  Von  ihm 
datirt  der  Untergang  der  Selbständigkeit  der  südfranzösi- 
schen Nationalität:  wobei  ein  fast  gleichzeitiges,  scheinbar 
zufälliges  Ereignifs  mitwirkte,  das  Aussterben  des  catalo- 
nischen  Mannesstammes  auf  dem  Thron  der  eigentlichen 
Provence,  und  die  Nachfolge  des  Hauses  Anjou  dort.  Diese 
friedliche  Eroberung  vereinte  sich  mit  jener  kriegerischen 
zu  dem  Siege  der  nordfranzösischen  Nationalität,  ein  Sieg, 
der  freilich  zunächst  nur  angebahnt  und  mit  der  Zeit  erst 
vollendet  wurde.  Dieselben  Ereignisse  aber  wiesen  die  ca- 
talanische  Nation  ganz  auf  Spanien  hin.  Nachdem  Peter  II. 
für  die  südfranzösischen  Interessen  in  der  Schlacht  von 
Muret  (1213)  selbst  sein  Leben  geopfert:  wurde  von  sei- 
nem Sohne  Jakob  dem  Eroberer  in  dem  Vertrage  von  Cor- 
beuil  (1258)  die  Trennung  Ostspaniens  von  Frankreich  be- 
siegelt, wenn  auch  bekanntlich  noch  manche  Besitzungen 
jenseits  der  Pyrenäen  dem  catalonischen  Hause  verblieben. 
Von  nun  an  konnte  auch  erst  der  Einflufs  Aragoniens, 
sowie  später  der  Castiliens,  auf  Catalonien  bedeutender 
wirken. 

Der  Eigenthümlichkeit  der  catalanischen  Nationalität 
und  ihrer  besondern  Entwicklung  entsprechen  nun  durchaus 
die  Anfänge  ihrer  eigentlichen  Nationalliteratur.  Es  sind 
vornehmlich  prosaische  Werke,  theils  der  Geschichte,  theils 
der  Lehensweisheit  gewidmet.    König  Jakob  selbst  ging  in 


sicli,  wie  zuerst  Ferd.  Wolf  nachgewiesen,  unter  anderm  in  den  Liedern  des 
Guillermo  de  Bergadan,  Zeitgenossen  Alfons' II.  S.  F.  Wolf  s  Frohen  u.  s.  av. 
p.   23. 


256  Ebcrt 

der  einen  wie  in  der  andern  Richtung  mit  seinem  Beispiel, 
oder  wenigstens  anregend  voran.  Bekanntlich  werden  ihm 
zwei  Werke  zugeschrieben:  eine  Selbstbiographie  und  das 
Llibre  de  la  Saviesa,  eine  von  Erklärungen  begleitete  Sen- 
tenzensammlung, deren  Quellen  neben  andern  auch  die  Phi- 
losophen des  Alterthums,  Aristoteles  namentlich  und  Se- 
neca,  waren.  Für  solche  Sammlungen  aber  boten  die  bei- 
den Kulturvölker  des  Orients,  Juden  und  Araber,  die  Mu- 
ster, und  sie  vermittelten  hier  auch  zugleich  die  Weisheit 
des  klassischen  Alterthums,  die  unter  ihren  Händen  indefs 
ein  eigenthümliches  Gepräge  empfangen  hatte.  Die  von 
dem  Juden  Jafuda  aus  arabischen  Büchern  genommenen 
„Sprüche  und  Sentenzen  von  Philosophen"  —  welches  Werk 
später,  1385,  ins  Catalanische  übersetzt  ward  —  sollen  auch 
damals  auf  Jakobs  Befehl  gesammelt  worden  sein.  Dieses 
Werk  sowohl,  als  jenes  des  Königs,  weisen  aber,  wie  Hr. 
Helfferich  ausführt,  auf  des  christlichen  Arabers  Honein 
ben  Ishak  (809  —  873)  Apophtegmata  Philosophorum  als  ihr 
Vorbild  zurück.  Hr.  Helfferich  macht  die  sehr  richtige 
Bemerkung,  dafs  dem  orientalischen  Einflüsse  Spanien  die 
Gröfse  des  Reichthums  seiner  Sprichwörter,  und  die  Vor- 
liebe für  den  Gebrauch  derselben  verdankte;  dieser  mauri- 
schen und  jüdischen  Einwirkung,  welche  durch  den  alltäg- 
lichen Verkehr  lebensvoll  vermittelt  ward,  kam  aber,  zu- 
mal in  manchen  Theilen  Spaniens,  namenthch  auch  in  Ca- 
talonien,  der  Volksgeist  entgegen.  So  falsch  die  lange  Zeit 
gehegte,  mit  Recht  jetzt  ganz  verworfene  Ansicht  eines 
irgend  bedeutenden  orientalischen  Einflusses  auf  die  Spa- 
nier, im  Bereiche  der  Phantasie  und  der  Kunst,  ist,  so 
läfst  sich  meines  Erachtens  andrerseits  nicht  läugnen,  dafs 
die  eigenthümliche  und  hohe  Verstcmdes-Aushildüng  dieser 
Nation  orientalischem  Einflüsse  nicht  wenig  verdankt,  und 
zwar  meine  ich  dem  Einflüsse  der  Juden  namentlich,  mit 
denen  auch  die  Spanier  weit  mehr  ja  als  mit  den  Mauren 
sich  vermischten. 

Rücksichtlich  der  Chronik  oder  Commentarien  Jakobs 
äufsert  nur  Hr.  Helfferich  Bedenken  gegen  die  Autorschaft 
des  Königs,    während  Hr.  Cambouliu   gar   keinem  Zweifel 


Zur  Gescliiclitc   der  catalanischen  Literatur.  257 

Raum  gibt.  Allerdings  ist  diese  Autorschaft,  wie  Hr.  Helf- 
fericli  bemerkt,  bis  daliin  wenig  in  Frage  gezogen,  und, 
wie  wir  glauben  möchten,  von  catalanischer  Seite  selbst 
wohl  aus  dem  Grunde,  dafs  sie  dem  Nationalstolze  unbe- 
quem ist.  Doch  hat  nicht  blofs  Villanueva,  den  Hr.  Helf- 
ferich  nennt,  sondern  auch  Villarroya,  und  letzterer  ganz 
entschieden  sich  gegen  die  Autorschaft  ausgesprochen,  und 
seine  Ansicht  in  dieser  Beziehung  hat  auch  unser  Gervi- 
nus  vollkommen  adoptirt  (Histor.  Schriften,  p.  278  Anm.), 
während  Ticknor  allerdings  sie  ausdrücklich  verwirft,  ohne 
jedoch  selbst,  so  wenig  als  Gervinus,  die  Frage  weiter  zu 
untersuchen^).  Dieselbe  verdiente  daher  noch  sehr  eine 
erneute  umfassende  Behandlung:  die  catalanische  Historio- 
graphie in  jener  Epoche  ist  von  solcher  Bedeutung,  dafs 
CS  von  allgemeinem  Interesse  und  Wichtigkeit  ist  —  auch 
vom  literarischen  Standpunkte  allein  schon  —  die  Stellung 
jener  Chronik,  die  den  Namen  Jakobs  I.  trägt,  zu  denen 
von  Desclot  und  Muntaner  genau  festzusetzen.  Abgesehen 
von  der  für  Jakobs  Zeit  zu  bedeutenden  geschichtlichen 
Auffassung,  und  der  Nichterwähnung  des  Werkes  durch 
Desclot  und  Muntaner,  gründet  sich  Hrn.  Helfferich's  Be- 
denken auch  auf  den  Stil:  „räthselhaft  wäre  es,  bemerkt 
er,  wie  D.  Jaime,  dessen  gelehrte  Bildung,  nach  den  ihm 
mit  guten  Gründen  zugeschriebenen  Geisteserzeugnissen  zu 
schliefsen,  sich  besonders  in  klassischen  Citaten  und  mor- 
genländischen Sprüchen  gefiel,  mit  einem  Male  einen  so 
natürlichen  Ton  zu  treflPen  verstand".  Freilich  gibt  Hr. 
Helfferich  selbst  zu,  dafs  solche  Gründe  immer  nur  Wahr- 
scheinlichkeitsgründe sind.  Doch  sind  sie  ohne  Frage  zu 
erwägen,  und  der  letztere  Einwand  ist  ebenso  eigenthüm- 
lich  als  beachtenswerth.  Hr.  Helfferich  stellt  indefs  noch 
eine  vermittelnde  Ansicht  auf.  Auf  Grund  eines  Codex 
der  Madrider  Nationalbibliothek,  der  „nach  Inhalt  und  An- 
ordnung" von  der  gedruckten  Ausgabe  abweichend,  in  drei 


')  kwch.  Ferd.  IT'oZ/"  stimmt  Villarroj'a  bei,   in  seiner  Schrift:   Ueber  Lope 
de  Vega's  Comedia  De  la  Eeina  Maria  (Sitzungsberichte  der  phil.  histor.  Classe 
der  Wiener  Akad.   der  Wiss.   1855,   S.  245  fF.) :  vrähreaA  Lafuente  wenigstens 
die  Gründe  Villarroya's  bekämpft  (Hist.  gen.  de  Espana  V,  p.  392). 
IL     3.  18 


258  Ebcrt 

o-etrenntc  Abschnitte  zerfällt,  denen  sich  am  Schlüsse  noch 
das  Testament  des  Königs  anreiht,  ist  er  der  Meinung, 
dals  Jakob  vielleicht  nur  einen  Theil  verfalst  habe,  das 
Ganze  aber  aus  verschiedenen  Bruchstücken  zusammenge- 
stellt, beziehungsweise  ergänzt  worden  sei  unter  Peter  III. 
Der  dritte  Abschnitt  jenes  Codex  hat  nämlich  die  Schlufs- 
augabe:  Ego  Johannes  de  Barbastro  escribaina  Regis  Petri 
in  civitate  ßarchinonae  anno  a  nativitate  Domini  Millesimo 
CC  octuagesimo  scripsi. 

Mag  nun  das  eine  oder  das  andere  der  beiden  genann- 
ten Werke  auch  nicht  direct  von  König  Jakob  herstam- 
men, jedenfalls  gehören  beide  dieser  ersten  Periode  der  ca- 
talanischen  Literaturgeschichte,  die  wir  etwa  bis  zum  letz- 
ten Drittel  des  14.  Jahrh.  ausdehnen  möchten  '),  an,  ja  sie 
repräsentiren  zugleich  dieselbe  sowohl  ihrem  allgemeinen 
Charakter,  als  den  beiden  Hauptrichtungen  nach,  die  in 
ihr  vorwalten.  Rücksichtlich  der  Geschichtschreibuug  brau- 
chen wir  nur  die  Namen  Desclot  und  Muntaner  zu  nen- 
nen, denen  sich  gegen  die  Mitte  des  14.  Jahrh.  König  Pe- 
ter IV.  anschliefst.  Wie  durch  eine  Reihenfolge  solcher 
für  das  Mittelalter  sehr  bedeutender  Historiker,  die  zugleich 
in  ihrer  Eigenschaft  als  Berichterstatter  selbsterlebter,  ja 
selbst  mitvollbrachter  Thaten  um  so  mehr  das  Gewicht  ih- 
rer oft  bedeutenden  Persönlichkeit  in  ihre  Darstellung  selbst 
leo'ten,  was  namentlich  von  Muntaner  gilt  —  die  catalani- 
sche  Prosa  rasch  und  bedeutend  entwickelt  werden  mufste, 
läfst  sich  leicht  denken.  —  Die  didaktische  Richtung  aber 
empfing  aufser  durch  König  Jakob  selbst,  durch  einen  sei- 
ner merkwürdigsten  Zeitgenossen,  der  eine  Zeit  lang  an 
seinem  Hofe  als  Grofsseneschall  lebte,  durch  Ramon  Lull 
die  bedeutsamste  Anregung  und  Nahrung.    Die  Würdigung 


M  Hr.  Cambouliu  bleibt  bei  der  Begrenzung  dieser  Periode  sich  nicht 
durchaus  treu ;  bei  der  allgemeinen  Eintheilung  in  der  Einleitung  rechnet  er 
die  erste  Periode  bis  zur  JiJitie  des  14.  Jahrb.,  —  der  deisclVicn  gewidmete 
Abschnitt  aber  hat  die  Ueberschrift :  Premiere  pe'riode.  XIIl'^  et  XIV*^  siecles, 
und  in  der  That  werden  hier  auch  Werke  aus  den  letzten  Jahren  des  14.  Jahrh. 
behandelt,  während  Hr.  C.  später  den  Beginn  der  zweiten  Periode  wiederum 
gegen  die  Mitte  des  14.  Jahrh.  setzt.  Meine  Begrenzung  wird  später  nioti- 
virt  werden. 


Zur  Geschichte   der  catalanischeu  Literatur.  259 

dieser  Persönlichkeit,  zumal  als  eiues  Repräsentanten  des 
catalouischen  Volkscharakters,  und  in  ihren  Beziehungen 
zu  der  catalanischeu  Nationalliteratur,  ist  von  Hrn.  Helffe- 
rich  erfolgreich  versucht  worden.  Nur  im  Zusammenhang 
mit  der  scholastischen  Philosophie  und  blol's  aus  dem  Ge- 
sichtspunkt seines  hierin  begründeten  europäischen  Rufes 
betrachtet  —  eine  Betrachtung,  wie  sie  bei  Lull  bis  dahin 
allein  an  der  Tagesordnung  war  —  verschwindet  die  wahre 
Bedeutung  dieses  Mannes,  ja  sein  Bild  erscheint  nicht  blofs 
verkürzt,  sondern  verzerrt.  Lull  war  mehr  als  der  Ver- 
fasser der  grofsen,  und  ein  Diener  der  schwarzen  Kunst, 
so  wie  er  gewöhnlich  charakterisirt  wird.  Der  thatkräf- 
tige  Ritter,  der  sich  in  einen  Franziskaner  umwandelte, 
Schlots  sich  darum  noch  nicht  in  eine  Klosterzelle  ein,  um 
sein  Leben  blofs  der  Scheidung  der  Begriffe  und  der  Me- 
talle zu  widmen.  Hr.  Helfferich  weist  nach,  wie  die  Idee, 
der  er  sich  weihte,  der  christliche  Missionsberuf  war;  wie 
in  diesem  einen  Gedanken  alle  seine  Bemühungen  zusam- 
menliefen. Die  Thatkraft  seines  Volkes,  die  es  zu  Erobe- 
rungen wie  zu  weiten  Seezügen  drängte,  die  praktische 
Verständigkeit,  die  die  Wissenschaft  dem  Leben  dienstbar 
zu  machen  sucht,  freilich  dann  sie  auch  handwerksmäfsig 
zu  verarbeiten  nicht  scheut,  erscheinen  auch  als  die  eigen- 
thttmlichsten  Züge  von  Lull's  Charakter.  Obschon  Lull, 
zumal  im  Verhältnifs  zu  seiner  grofsen  literarischen  Thä- 
tigkeit  —  denn  seine  Schriften  zählen  nach  Hunderten  — 
wenig  in  seiner  Muttersprache  schrieb,  vielmehr  in  der  Re- 
gel der  damahgen  Weltsprache,  der  der  Kirche,  sich  be- 
diente, so  übte  er  dennoch  auf  Geist  und  Richtung  der 
jungen  Nationalliteratur  um  so  mehr  einen  Einflufs  aus,  als 
auch  nicht  wenige  seiner  lateinischen  Productionen,  na- 
mentlich solche,  die  dem  Gebiet  freierer  schöpferischer  Thä- 
tigkeit  angehören,  von  dem  eigenthümlichen  Genius  seiner 
Nation,  der  in  ihm  so  lebendig  wirkte,  durchaus  erfüllt 
sind,  auch  wenn  nicht  von  ihm  selbst,  doch  von  Andern 
bald  genug  in  das  Catalanische  übertragen  wurden.  Zu 
solchen  Werken  gehören  seine  Proverbia  und  der  geistliche 
Roman  Blanquerna,   in   welchem  durch  eine  Allegorie  das 

18* 


260  Ebert 

Klosterleben  und  damit  die  christliche  Religion  verherrlicht 
wird.  Doch  erscheint  hier  das  Klosterleben  nur  als  die 
Vorbereitung  für  den  Episcopat,  und  der  Held  kehrt  erst 
zu  demselben  zurück,  um  sich  für  eine  andere  Welt  vor- 
zubereiten. Die  kurze,  doch  genügende  Analyse  dieses  Ro- 
mans, die  uns  Ilr.  Ilelfferich  gibt,  zeigt  schon  die  litera- 
turgeschichtliche Bedeutung  dieses  Werkes,  die  gar  man- 
nichf'acher  Natur  ist  und  wieder  einmal  erkennen  läl'st,  von 
welcher  Wichtigkeit  eine  umfassende  Geschichte  der  latei- 
nischcn  Literatur  des  Mittelalters,  im  steten  Hinblick  auf 
die  europäischen  Nationalliteraturen  verfafst,  sein  würde. 
Ein  dem  Roman  eingestreutes  Marienlied,  das  Hr.  Helffe- 
rich  mittheilt,  weist  auf  diejenigen  poetischen  Schöpfungen 
Lull's  in  catalanischer  Sprache  hin,  die  ästhetisch  am  be- 
deutendsten und  zugleich  von  einem  wahrhaft  nationalen 
Typus  sind. 

Die  Didaktik,  die  Lull  zugleich  mit  dem  Verfasser 
des  Buches  der  Weisheit  im  Beginne  dieser  Periode  ver- 
tritt, fand  nun  während  derselben  in  den  verschiednen  an- 
gezeigten Richtungen  noch  mannichfache  Behandlung.  Hr. 
Cambouliu  gedenkt  einer  ganzen  Anzahl  von  handschrift- 
lichen Werken  in  dem  Genre  des  Buches  der  Weisheit, 
welche  die  Bibliothek  von  Barcelona  bewahrt.  (Genauere 
Angaben  über  dieselben  wären  sehr  erwünscht  gewesen: 
wie  es  denn  überhaupt  zu  bedauern  ist,  dafs  Hr.  Cambou- 
liu die  allerdings  von  einem  „Essai"  gezogenen  Schranken 
hier  und  da  nicht  bei  einer  noch  so  sehr  wenig  bekannten 
Literatur  erweiterte  ')).  Diese  Richtung  culmiuirt  in  einem 
grofsen  encyclopädischen  Werke,  El  Crestia  von  dem  Pa- 


' )  Ein  paar  von  diesen  von  Hrn.  C.  genannten  didaktischen  Schriften 
scheinen  indefs,  zugleich  mit  andern  der  Art,  in  dem  den  „Documentos  lite- 
rarios  en  antigua  lengua  catalana  (siglos  XIV- y  XV.)"  gewidmeten  13.  Bande 
der  Documentos  ineditos  del  archivo  de  la  Corona  d'Aj-agon  —  welcher  Band 
1857  erschien  —  nach  einer  Inhaltsangabe  im  Biblidgrafo,  veröffentlicht 
worden  zu  sein.  In  jener  Inhaltsangabe  werden  in  der  Beziehung  aufgeführt: 
Masimas  morales;  Maximas  politicas;  Sentencias  morales;  Libro  de  Caton; 
Doctrina  moral  y  politica;  Boecio.  Ich  vermochte  bis  jetzt  nicht  dieses  Buch 
das  noch  manche  andre  interessante  Stücke,  deren  ich  noch  gedenken  werde,  ent- 
hält, mir  zu  verschaffen,  wie  es  denn  weder  in  Berlin  und  Wien,  noch  in  Göt- 
tingen schon  sich  befindet.  Ich  beabsichtige  aber  später  es  hier  anzuzeigen, 
und  damit  den  vorliegenden  Artikel  hier  und  da  zu  ergänzen. 


Zur  Gescliiclite  der  catalanischen  Literatur.  261 

triarchen  von  Alexandrien,  Ximenes  in  der  zweiten  Hälfte 
des  14.  Jahrb.;  in  welchem  Buche  unter  Benutzung  aller 
Wissenschaften  nicht  blols  dem  Individuum  christliche  Le- 
bensweisheit gelehrt  wird,  sondern  auch  —  und  dies  kenn- 
zeichnet den  Catalonier  —  die  Grundsätze  des  christlichen 
Staates  entwickelt  werden.  —  Die  Spruchweisheit  aber  fand 
schon  gegen  Ende  des  Jahrhunderts  in  den  und  zwar  in 
Verszeilen  gefafsten  Sprüchen  des  lebenslnstigen  Mönchs 
Turmeda,  dessen  abenteuerliche  Gestalt  noch  heute  in  der 
Volksüberlieferung  lebt,  einen  so  treffenden  und  populären 
Ausdruck,  „dafs  dieselben  noch  immer  der  Kindheit  als  er- 
stes Lesebuch ,  wie  als  Brevier  dem  Alter  dienen".  Und 
in  der  That  eignet  sich,  wie  eine  Reihe  von  Beispielen  bei 
Hrn.  Helfferich  zeigt,  die  catalanische  Sprache  durch  ihre 
kernioe  Kürze  und  verständioje  Einfachheit  (jauz  besonders 
für  den  sprichwörtlichen  Ausdruck.  Wie  sich  die  Spruch- 
verse Turmeda's  an  die  Prosa- Sentenzen  anschliefsen,  so 
an  die  Chroniken  ein  paar  historische  Gedichte  —  wovon 
auch  Nordfrankreich  im  13.  Jahrh.  nicht  wenige  Beispiele 
bietet  —  unter  welchen  das  bekanntere  Werk  von  Jaume 
Febrer  auf  die  Adelsgeschlechter  der  Eroberer  Valencias 
das  bedeutendste  ist.  Aber  diese  W^erke  zeigen  recht,  wie 
sehr  die  poetische  Production  in  catalanischer  Sprache  da- 
mals hinter  der  pi'osaischen  im  Allgemeinen  zurückstand. 
Die  Prosa  hatte  in  dieser  Literatur  gewissermafsen  das 
Recht  der  Erstgeburt:  während  die  letztgenannten  Hervor- 
bringungen nur  als  eine  in  Verse  gesetzte  Prosa  erschei- 
nen, bediente  sich  die  Dichtung  selbst  schon  der  prosai- 
schen Form  in  den  Legenden  in  catalanischer  Sprache,  von 
welchen  zwei  dieser  Periode  angehörige,  schon  einen  ganz 
vt^eltlich  novellistischen  Charakter  haben  ').  Li  dieselbe  Zeit 
ragen  gewifs  viele  der  prosaischen  Sagen  und  Märchen,  an 
denen  Catalonien  so  reich  ist,  hinauf.  —  Aller  Einzelheiten 


'  )  Hr.  Camboiüiu  hat  verääumt  hierauf  aufmerksam  zu  machen.  Wir 
meiueu  die  Historia  clel  rey  de  Hungria  (eiue  Version  des  Mädchen,  ohne 
Hände)  und  die  Ilistoria  del  caballero  Tuglab  (Tuudalus),  beide  abgedruckt 
in  den  erwähnten  Documentos  literarios;  in  denselben  finden  sich  noch  mitge- 
theilt:  Vida  de  Santa  Margarita,  und  Sitio  y  destruccion  de  Jerusalen  per 
Vespasiano. 


262  l'^^c'"'- 

können  wir  begreiflicherweise  nicht  einmal  in  dieser  älte- 
ren Zeit,  über  die  Hr.  Cambouliu  ausführlicher  ist,  geden- 
ken, da  es  uns  ja  nur  auf  eine  allgemeine  Charakteristik 
und  die  Andeutung  des  eigenthümhchen  Entwicklungsgan- 
ges ankommt.  Doch  sei  noch  erwähnt,  dafs  —  nach  Hrn. 
Cambouliu  —  ein  Manuscript  in  Carpentras  aus  dem  14. 
Jahrh.  zwei  Versnovellen,  in  der  Art  und  Form  der  be- 
kannten provenzalisclien  aufbewahrt^  von  denen  die  eine 
die  Geschichte  der  sieben  Weisen  behandelt.  Am  poetisch 
werth  vollsten  und  zugleich  am  meisten  national -originell 
erscheinen  uns,  wenn  wir  nach  den  wenigen  in  den  vor- 
liegenden Büchern  enthaltenen  Beispielen  urtheilen  dürfen, 
in  dieser  Periode  die  religiösen,  namentlich  die  Marien- 
Lieder,  in  welcher  Poesie  ja  schon  Lull  mit  Erfolg  sich 
versuchte  ' ). 

Abgesehen  von  dieser  lyrischen  Species  aber,  welche 
unmittelbar  an  die  ganze  Nation ,  an  die  Geringsten  wie 
an  die  Höchsten  gleichmäfsig  sich  wendet,  und  um  so  eher 
noch  in  die  Volkssprache  sich  kleiden  mufste,  als  die  Theo- 
logie selbst  in  ihren  Erbauuugsbüchern  der  letztern  bereits 
sich  bediente,  ja  die  Bibel  sogar,  im  13.  Jahrh.  schon,  in 
das  Catalanische  übertragen  ward  —  abgesehen  also  von 
diesen  religiösen  Hymnen  und  Liedern,  ward  in  jener  er- 
sten Periode  das  ganze  Gebiet  der  Ly7'ik  noch  von  der 
■pi'overtzalischen  Poesie  vertreten,  welche  in  Catalonien  selbst 
mehr  noch  als  früher  gepflegt  ward.  Nach  dem  Verluste 
der  Herrschaft  über  das  südhche  Frankreich,  war  die  glän- 
zende Hofhaltung  der  aragonischen  Könige,  die  ja  schon 
lange  einer  der  Hauptcentralpunkte  der  provenzalisclien  Ge- 
sellschaft war,  fast  durchaus  nach  Spanien  verlegt;  die 
wichtigsten  andern  Sammelpunkte  aber  waren  dort  durch 
die  nordfranzösische  Herrschaft  verloren ;  viele  Troubadours 
ferner  waren  auch  genüthigt,  theils  weil  sie  für  das  catala- 
nische Interesse  Partei  genommen  (denn  auch  die  Sirventes 


')  Solche  Lieder  stehen  der  eigentlichen  Volkspoesie  ganz  nahe,  ja  sie 
gellen  in  dieselbe  über,  und  auf:  wie  denn  Weihuachtslieder  inid  gereimte  Le- 
genden (Goigs)  noch  heute  einen  llauptbestandttheil  der  catalanischcn  Volks- 
poesie machen. 


Zur  Gescliichte  der  catalauischcn   Literatur.  263 

waren,  und  keine  verächtlichen,  Wafteu),  theils  weil  sie 
in  die  Albigenser  Ketzereien  sich  verwickelt,  ein  Asyl  jen- 
seits der  Pyrenäen  zu  suchen.  Zugleich  mit  der  vollen 
Entwicklung  des  politischen  Nationalbewufstseins  in  Cata- 
louien  war  aber  keineswegs  eine  Emancipation  von  dem 
fremden,  dem  proveuzalischen  Einfluis  auf  dem  Gebiet  des 
gesellschaftlichen  Lebens  alsbald  verbunden:  beides  geht 
ja  durchaus  nicht  Hand  in  Hand,  wovon  auch  in  andern 
Ländern  die  Geschichte  zahlreiche  Beispiele  gibt.  So  bedien- 
ten sich  denn  auch  in  dieser  Periode  noch  selbst  die  in  Cata- 
lonicn  gebornen  Hofdichter  des  rein  provenzalischen  Idioms: 
wie  ein  Hugues  de  Mataplana,  ein  Serveri  von  Gerona, 
der  Infant  Peter,  Alfons'  IV.  Bruder,  u.  A.  Ganz  dasselbe 
Verhältnifs  und  zu  derselben  Zeit  —  es  ist  dies  gar  inte- 
ressant und  wichtig  —  fand  in  Castilien  statt;  auch  dort 
war  die  Kunstlyrik,  mit  wenigen  gleichen  volksthümlichen 
Ausnahmen,  durch  die  Hofpoesie  vertreten,  diese  selbst 
auch  nicht  in  der  Muttersprache,  dem  Castilischen ,  son- 
dern in  dem  Galicischen  gesungen,  indem  hier  wie  die  ge- 
sellschaftliche Kultur,  so  die  Dichtung  der  Proveuzalen 
durch  den  portugiesischen  Hof  zunächst  dem  castilischen 
vermittelt  ward.  Zu  gleicher  Zeit  auch  begannen  in  bei- 
den Ländern,  in  Castilien  wie  in  Catalonien,  die  Versuche, 
die  proveuzalische  Hofpoesie  in  der  eignen  Nationalsprache 
zu  pflegen. 

Dies  geschah  seit  dem  letzten  Drittel  des  14.  Jahr- 
hunderts. Man  kann  daher  von  hier  ab  eine  neue  Periode 
in  der  catalanischen  Nationalliteratur  annehmen,  wenn  auch, 
wie  wir  sahen,  einzelne  Werke  aus  dem  Ende  des  Jahr- 
hunderts noch  aus  fortwirkenden  Richtungen  der  ersten 
Periode  hervorgingen  und  dieser  daher  auch  zugezählt  wer- 
den konnten;  da  in  ihr  zwei  verschiedne  Strömungen  wal- 
teten, läfst  um  so  weniofer  eine  o;anz  feste,  überall  oültioe 
Grenze  sich  ziehen.  —  Das  Auftreten  des  Catalanischen 
als  Sprache  der  höfischen  Lyrik  hat  verschiedne  Gründe, 
die,  wie  stets  die  verschiednen  Ursachen  geschichtlicher 
Verhältnisse,  in  innerem  Zusammenhange  stehu.  Die  na- 
tionale   Selbständigkeit    des    südlichen    Frankreichs    hatte 


264  Ebert 

sich  nunmehr,  nachdem  die  politische  bereits  seit  anderthalb 
Jahrhunderten  verloren  gegangen,  ungemein  vermindert,  wäh- 
rend die  Cataloniens  im  Gegentheil  ebenso  sehr  gewachsen 
war;  das  eigenthümliche,  poetische,  gesellschaftliche  Leben 
war  in  dem  Lande  seiner  Geburt  mit  dem  Verschwinden 
der  grölsern  Holhaltungen,  der  Verarmung  des  Adels,  der 
politischen  Erhöhung  des  Bürgerstandes  am  ehesten  ver- 
schwunden, während  es  dagegen  in  seinen  Pflanzstätten, 
den  spanischen  Höfen,  doch  eine  Nachblüthe  noch  feierte, 
denn  hier  hielt  eine  nationale  kriegerische  Thätigkeit  wo 
nicht  den  Kittergeist  selbst,  doch  ritterlichen  Sinn  wach; 
je  mehr  aber  der  ursprüngliche  Lebensathem  schwand,  desto 
mehr  war  die  provenzalische  Dichtung  ganz  im  Formellen 
aufgegangen,  das  schon  von  Grammatikern  ängstlich  behü- 
tet ward;  ästhetisch-grammatische  Gesellschaften,  Akade- 
mien, oder  Consistorien,  wie  sie  sich  nannten,  wurden  er- 
richtet, um  als  Treibhäuser  gleichsam  den  dürftigen  Able- 
gern einer  verblühten  üppigen  Vegetation  den  entschwund- 
nen  Frühling  zu  ersetzen.  So  entwickelte  sich  seit  den 
zwanziger  Jahren  des  14.  Jahrh.  schon  die  Toulouser  Aka- 
demie der  „fröhlichen  Wissenschaft",  die  ihr  Gesetzbuch 
(die  Leijs  iVamors)  um  die  Mitte  des  Jahrhunderts  veröf- 
fentlichte. Nachdem  also  um  diese  Zeit  die  provenzalische 
Dichtung  in  Südfraukreich  selbst  eine  ganz  künstliche 
Treibhauspflanze  geworden  war,  und  statt  einer  Hofdich- 
tung gerade  dort  eine  rein  akademische,  welche  an  die 
Stelle  der  ritterlichen  Minne  die  mystische,  aber  orthodoxe 
Liebe  der  heil.  Jungfrau  setzte  —  trat  nur  um  so  leichter 
in  der  catalanischen  Hoflyrik  an  die  Stelle  der  provenza- 
lischen  Schriftsprache  das  heimische  Idiom.  Die,  zumal 
in  dem  Toulouser  akademischen  Gesetzbuch,  welches  auch 
gar  bald  in  das  Catalanische  übersetzt  ward,  so  ausführ- 
lich entwickelte  Grammatik,  Metrik  und  Poetik  erleichterte 
diese  sprachliche  Uebertragung  der  provenzalischen  Kunst- 
lyrik ungemein;  poetische  Hülfs-  und  Handbücher,  von  Ca- 
talanen  selbständig  verfafst'),  fehlten  auch  bald  nicht:  und 

'  )    So    verfafste  Jiicine  March   1371   auf  köuiglitlien  Befehl  das  Diccio- 
nario   de  rimas. 


Zur  Gescluchto   der  catalanischcn   Literatur.  265 

wenn  die  formelle  Kultur  hier  Aveit  mehr  als  jenseits  der 
Pyrenäen  eine  besondre  künstliche  Pflege  zu  beanspruchen 
berechtigt  war,  so  liefs  sich  dies  durch  eine  der  Toulouser 
nachgebildete  Akademie  auch  erreichen.  Es  ist  bekannt, 
wie  Johann  I. ,  der  Freund  der  Musen,  durch  eine  beson- 
dre Gesandtschaft  König  Karl  VI.  von  Frankreich  um  die 
Absenduns  von  zwei  Vorständen  der  Toulouser  Akademie 
ersuchte,  und  wie  unter  ihren  Auspicien  1390  auch  in 
Barcelona  ein  „Consistorium  der  fröhlichen  Wissenschaft" 
ins  Leben  trat,  welches  hernach  unter  dem  ersten  König  der 
castilischen  Dynastie,  Ferdinand  I.  und  unter  dem  Einflüsse 
des  berühmten  Enrique  von  Aragon,  gewöhnlich  Marquis  von 
Villena  genannt,  einen  neuen  Aufschwung  erhielt.  —  Diese 
in  catalanischer  Sprache  mmmehr  gedichtete  akademische 
Hofpoesie  —  denn  sie  hatte  in  der  That  diesen  doppelten 
Charakter,  präsidirte  doch  der  König  selbst  zuweilen  dem 
poetischen  Consistorium  —  ist  uns  vornehmlich  in  zwei 
Canponers,  einem  zu  Paris,  einem  andern  zu  Saragossa, 
handschriftlich  erhalten,  die  zugleich  aber  sowohl  Dichtun- 
gen einer  andern,  noch  zu  erwähnenden  Richtung  als  sol- 
che die  schon  der  folgenden  Periode  augehören,  in  sich 
schliefsen. 

Wie  nahe  diese  akademische  Hofpoesie  an  die  proven- 
zalische  Dichtkunst  sich  auschliefst,  zumal  in  formeller  Be- 
ziehung, darüber  gibt  die  hier  folgende  lehrreiche  Arbeit 
unsers  verehrten  Mitarbeiters,  Hrn.  Prof.  Bartsch,  die  beste 
Auskunft.  Doch  bliebe  unsers  Eraehtens,  wenn  jene  Lie- 
derbücher einmal  vollständig  publicirt  wären,  wohl  noch 
zu  untersuchen,  ob  und  in  wiefern  im  Inhalt,  und  zwar 
selbst  der  ganz  in  provenzalischen  Formen  verfafsten  Dich- 
tungen dieser  Periode  doch  schon  eine  catalonische  Eigen- 
thüuilichkeit  sich  zeiare.  Dafs  dieselbe  auch  da  niro-ends 
zu  Tage  treten  sollte,  scheint  uns  von  vorne  herein  sehr  un- 
wahrscheinlich ' ).     Denn  einestheils  ist  schon,  im  Hinblick 


')  Hr.  Cambouliu  sagt  in  dieser  Beziehung :  En  comparaut  dans  les  can- 
^oners  de  l'epoque  les  pifeces  coiironnees  avec  elles  qui  emaneut  de  la  libre 
inspiration  des  poetes,  on  reconnait  aiscnient  que  ccs  dernieres  sont  e'crites 
daus   un  tout  autre  goüt.     L.  1.  p.  55. 


266  Ebcrt 

auf  die  folgende  Epoche,  nicht  anzunehmen,  dafs  gar  kein 
Fortschritt  in  der  poetischen  Entwicklung,  der  doch  noth- 
wendig  eine  gewisse  Emancipation  von  den  provenzalischen 
Vorbildern  in  sich  schliefst,  sich  gezeigt  hätte;  andern- 
theils  fanden,  und  wir  kommen  hiermit  zu  dem  zweiten 
eigenthümlichen  Zuge  dieser  Periode,  doch  schon  noch  an- 
dre literarische  Einflüsse  statt,  deren  Wirkung  zum  Theil 
wenigstens  sehr  eindrinijlich  und  bedeutsam  wurde.  Wie 
Ilr.  Cainbouliu  darlegt,  drancr  die  uordfranzösische  Litera- 
tur  des  14.  Jahrh.  wenigstens  in  ihren  bedeutendsten  Er- 
scheinungen auch  nach  Catalonien;  Alain  Chartier's  Dame 
Sans  merci  wurde  selbst  in  das  catalanische  Idiom  übertra- 
gen ') ;  mehr  als  Duguesclin's  Zug  wirkte  in  dieser  Rück- 
sicht sicher  die  Verbindung  der  fein  gebildeten  Tochter  des 
Herzogs  von  Bar,  Violante  mit  dem  kunstsinnigen  Johann  I. 
Manuichfaltiger  und  wichtiger  aber  als  die  Beziehungen  zu 
Nordfrankreich  waren  die  zu  Italien.  Man  weifs  wie  schon 
seit  dem  13.  Jahrh.  die  bedeutendste  politische  Einwirkung 
von  Seiten  Cataloniens  auf  dieses  Land,  die  Bewahrerin 
der  Schätze  der  antiken  Kultur,  die  Heimath  der  moder- 
nen, stattfindet,  wie  Sicilien,  dann  Sardinien,  endlich  Nea- 
pel von  dem  aragonischen  Königshause  erworben  werden; 
der  lebhafteste  Handelsverkehr  blühte  zugleich  zwischen 
beiden  Nationen,  welche  in  die  Herrschaft  des  Mittelmeers 
sich  theilten:  die  politische  Einwirkung  Cataloniens  aber 
vergalt  Italien  mit  einer  wissenschaftlichen  und  literari- 
sehen.  Auf  seinen  Universitäten,  zunächst  in  Padua,  dann 
in  Bologna  pflegten  die  Catalonier  die  humanistischen  Stu- 
dien, nachdem  sie  so  frühe  schon,  wie  wir  sahen,  für  die 
Weisheit  des  Alterthums,  selbst  in  der  Gestalt  wie  sie  der 
Orient  vermittelte,  ein  lebhaftes  Interesse  bewiesen  hatten. 
Um  so  eher  mufsten  die  grofsen  italienischen  Dichter  des 
14.  Jahrh.,  Dante,  Petrarca  und  Boccaccio  Eingang  finden. 


'  )  Die  Einwirkuug  des  Romans  von  der  Eose  bekundet  schon  das  Ge- 
dicht, das  wir  am  Schlüsse  dieses  Artikels  aualysiren  werden.  Auch  die  Bi- 
bliothek des  Prinzen  von  Viana,  von  der  Raymond  in  der  Bibl.  de  l'Ecole 
des  Ch.  Nachricht  gab,  kann  für  den  nordfrauzösischen  Einflufs  zeugen.  S. 
unsre  Bibliogr.  im  vor.  Jahrg.  No.  7    [Seite  437). 


Zur  Geschichte  der  catalanischen   Literatur.  267 

1428  schon  wird  die  göttliche  Comödie  ins  Catalanische 
durch  Andrea  Febrer  übertragen  und  zwar  in  dem  Vers- 
mafse  des  Oricjinals  —  von  welcher  Uebertragung  Ilr.  Cam- 
bouliu  im  Anhang  seines  Buchs  zwei  Gesänge,  den  ersten 
und  drei  und  dreifsigsten  der  Hölle,  mittheilt;  und  die  nach 
diesen  Proben  zu  urtheilen,  als  eine  sehr  wörtliche,  aber 
im  Ausdruck  und  namentlich  in  metrischer  Beziehung  gar 
harte  erscheint.  Der  Unterschied,  ja  Gegensatz  der  italie- 
nischen und  der  catalanischen  Sprache  kann  nirgends  auf- 
fallender hervortreten.  Auch  eine  eigenthümliche  Nachah- 
mung des  berühmten  Werkes  wurde  um  die  Mitte  dieses 
Jahrhunderts  in  der  Comedia  de  la  gloria  d'amor  von  Roc- 
caberti  versucht,  über  welche  wir  am  Schlüsse  dieser  Ar- 
beit genauere  Auskunft  noch  geben.  Rücksichtlich  Petrar- 
ca's  braucht  nur  an  Jordy  erinnert  zu  werden,  den  eine 
Zeitlang  der  catalonische  Patriotismus  vom  Nachahmer  des 
grofsen  Italieners  zu  dessen  Original  machen  wollte.  Man- 
nichfache Anspielungen  in  verschiednen  Werken  zeigen  die 
Bekanntschaft  mit  Boccaccio,  dessen  Corbaccio  auch  schon 
Ende  des  14.  Jalirhunderts  in  das  Catalanische  übertragen 
wurde  ').  Dafs  auch  Seitens  der  castilischen  Nationalität 
und  ihrer  ästhetischen  Bestrebungen  einiger  Eiuflufs,  wenn 
auch  nur  indirect,  schon  damals  auf  die  catalanische  Kunst- 
poesie stattgefunden  habe,  läfst  sich  wohl  bei  den  leben- 
digen Wechselbeziehungen  der  Hofpoeten  beider  Länder 
erwarten  —  namentlich  nachdem  Alfons  V.  einen  poetischen 
Hofstaat  aus  castilischen  Dichtern  in  seiner  Residenz  Nea- 
pel um  sich  versammelt  hatte:  so  entschieden  überwiegend 
auch  in  dem  gröfsern  Theile  dieses  Zeitraums  umgekehrt 
der  poetische  Einflufs  Cataloniens  auf  Castilien  war.  Die- 
ses wichtigen  Verhältnisses  der  beiden  Nachbarvölker  hat 
Hr.  Cambouliu  wohl  mit  Unrecht  überhaupt  nicht  gedacht, 
ebenso  wenig  einer  bedeutsamen  poetischen  Gattung,  die 
gröfstenheils  aus  einer  andern  Wurzel  als  die  Hofpoesie 
entsprossen,  in  dieser  Periode  zu  einer  ausgedehnteren  Be- 


' )  Von  Narcis  Franch ,  einem  Kaufiuauu  Barcelonas.      Ticknor,   1.  1.  II, 
(03. 


268  .  Kbcrt 

haudlung  schon  gelangte,  und  sicherlich  einen  weit  natio- 
naleren und  /uglcich  ästhetisch  freiem  Charakter  besafs. 
Ich  meine  die  dramatische  Dichtung.  Die  Mysterien,  Mo- 
ralitäten  und  Farcen  des  Mittelalters  fanden  kaum  irgendwo 
in  Spanien  so  frühe,  so  bedeutende  und  mannichfache  Pflege 
als  gerade  in  Catalonien  —  wenigstens  nach  den  uns  er- 
haltnen  Nachrichten  zu  urtheilen  ').  Wie  Catalonien  in  so 
mancher  Rücksicht,  namentlich  in  seinem  politischen  und 
industriellen  Leben,  an  England  uns  erinnert  (selbst  in  der 
einsilbigen  Kürze  und  Präcision  seiner  Sprache),  so  wurden 
eben  wie  dort  auch  in  Barcelona  von  den  Zünften  Frohnleich- 
namspicle  aufgeführt.  An  diese  geistlichen  Schauspiele,  die 
dem  Bereiche  der  Volksdichtung  mehr  oder  weniger  immer 
noch  angehörten,  schliefsen  sich  seit  dem  15.  Jahrh.  wenig- 
stens auch  mannichfache  weltliche  Festspiele  von  Kunstdich- 
tern an,  namentlich  in  der  bei  solchen  Stücken  stets  beliebten 
allegorischen  Form.  Als  Beispiel  brauchen  wir  nur  das 
zur  Krönung  Ferdinands  I.  (1414)  gedichtete  und  gespielte 
des  Marques  von  Villena  anzuführen.  Valencia  auch  zeich- 
nete sich,  und  fast  mehr  noch  als  Barcelona  und  Gerona, 
schon  seit  dem  14.  Jahrb.,  durch  sein  Interesse  für  das 
Schauspiel  aus,  welches  Interesse  später  für  das  castilische 
Drama  selbst,  wie  man  weifs,  von  nicht  geringer  Bedeu- 
tung wurde  ^). 

Eine  dritte  Periode  der  catalanischen  Literatur  rech- 
net Hr.  Cambouliu  von  der  Mitte  des  1 5.  Jahrh.  an,  welche 
die  kurze  Zeit  der  höchsten  Blüthe  der  catalanischen  Poesie 
bis  gegen  Ende  des  Jahrhunderts  zu  begreifen  habe,  und 
an  die  sich  dann  als  ein  Epilog  gleichsam  die  vereinzelten 
Nachschöfslinge  des  16.  Jahrh.  und  selbst  noch  der  Anfänge 
des  17.  anzureihen  hätten.     Auch  bei  dieser  Periode,  wie 


' )  S.  liierüber  aufser  dem  berühmten  Werke  von  ScJiac/c,  I  passim  und 
Nachträge,  Ferd.    Wolf,   Studien,  p.  579fF. ;  das  dort  angeführte  satirisch-alle- 
gorische Spiel  ..Mascaron"',    -wohl    das  ilteste  catalanische  Schauspiel,   ist  in- 
dessen   auch  in  den  von  uns  S.  260,   Anm.    citirten  Documento.s  literarios  er 
schienen.     Wir  werden  also  später  auf  dasselbe  zurückkommen. 

' )  Man  erinnere  sich,  dafs  in  Valencia  das  erste  stehende  Theater  Spa- 
niens bald  nach  der  Mitte  des  16.  Jahrh.  war,  dals  dort  auch  Lope  de  Rucda's 
Stücke  zuerst  gedruckt   wurden. 


Zur  Gc'schiclite  der  catalanischen  Litoratuv.  .  2G9 

bei  der  vorigen  beschränkt  sich  der  Verfasser  mit  Absicht 
nur  auf  Andeutungen  vornehmlich.  Sehr  zu  wünschen  wäre, 
dafs  er  später  einmal  zu  einer  ausführlichen  Darstellung 
Gelegenheit  finden  möchte,  denn  die  Literarhistoriker  auf 
die  er  verweist,  sowohl  Ticknor  als  Sismondi,  haben  diesen 
Gegenstand  bei  weitem  nicht  seiner  Bedeutung  entspre- 
chend behandelt.  Nur  wenige  Dichter  werden  als  Reprä- 
sentanten dieser  Epoche  genannt,  und  nur  spärliche  Bei- 
spiele sind  von  ihren  Dichtungen  allgemeiner  zugänglich, 
doch  beweisen  dieselben  schon,  dafs  in  der  That  ein  Au- 
sias  March  als  Lyriker,  ein  Jaume  Ivoig  als  Satiriker, 
ebenso  wie  Martorell,  der  Verfasser  des  von  Cervantes  so 
gerühmten  Ritterromans,  Tirant  le  Blanch.  eine  solche  äs- 
thetische und  zugleich  nationale  Bedeutung  haben,  dafs 
auch  die  catalanische  Poesie  ihr  goldnes  Zeitalter,  so  kurz 
es  auch  war,  beans^^ruchen  darf  So  zeigt  sich  in  den  Ge- 
dichten des  Ausias  March,  wie  unter  dem  Einflufs  der  ita- 
lienischen Dichtunsf  —  so  allo-emeiu  auch  nur  Petrarca  auf 
March  dlrect  eingewirkt  hat  —  und  nicht  minder  unter  dem 
des  Humanismus  die  von  den  Provenzalen  überkommne  mit- 
telalterliche Lyrik  einen  ganz  modernen  Charakter  dem  Li- 
halt  nach  gewinnt,  wenn  auch  die  äufsere  metrische  Form 
wenig  davon  berührt  worden,  obwohl  auch  hierin  einzelne 
und  wesentliche  Unterschiede  sich  zeigen.  Damit  aber  er- 
langte die  catalanische  Lyrik  zugleich  eine  nationale  Selb- 
ständigkeit der  provenzalischen  gegenüber:  der  Geist,  der 
aus  diesen  Gedichten  spricht,  ist  ein  der  Provence  und  der 
Troubadourpoesie,  der  altern  wie  der  spätem,  geradezu 
fremder.  Einer  andern  Zeit  und  einer  andern  Nation  — 
das  gewahrt  man  alsbald  —  gehören  diese  Lieder  an,  in 
denen  der  spröden  Härte  des  catalanischen  Idioms  melo- 
dische Klänge  entlockt  sind :  sie  tragen  in  hohem  Grade 
das  Gepräge  einer  eigenthümlichen  dichterischen  Individua- 
lität, welche  in  ihrer  Originalität  zugleich  den  National- 
Charakter  in  seinen  schönsten  Zügen  spiegelt.  Der  sittliche 
Lebensernst,  der  gepaart  mit  Verstandesklarheit  die  Wogen 
der  Leidenschaft  glättet,  leiht  hier  einem  tiefen  Gefühle 
einen  lautern  sinnigen  Ausdruck,  der  sich  gern  mit  sprich- 


270  •  l''''>pit 

wörtlicher  Weisheit  schmückt.  Keine  Ucberschwenglichkeit, 
keine  Künsteloi  der  Rede  oder  des  Verses:  dem  Gedanken 
bleibt  sein  Recht  über  der  Form  gewahrt. 

Trotz  des  ästhetischen  und  nationalen  Aufschwungs 
aber,  welchen  die  catalanische  Dichtung  damals  in  den 
Werken  einzelner  Dichter  nahm ,  welche  die  zeitgenossi- 
schen Castiliens  selbst  überflügelten,  trotzdem  dafs  auch 
die  Prosa  in  so  bedeutender  und  würdiger  Weise,  wie  von 
einem  Martorell  und  Carboneil,  dem  Historiker,  gepflegt 
ward:  der  immer  steigende  Einflufs  der  castilischen  Natio- 
nalität, der,  wie  wir  sahen,  schon  unter  Alfons  V.  begann 
und  seit  der  Personalunion  des  aragouischen  mit  dem  ca- 
stilischen Reiche  unter  Ferdinand  dem  Katholischen  gewal- 
tig erstarkte,  unter  Karl  V.  aber  geradezu  zur  Herrschaft 
gelangte,  liefs  in  dem  durch  die  gewaltige  Ausdehnung  des 
spanischen  Reiches  in  Folge  der  Eroberung  Amerikas,  und 
durch  dessen  universelle  politische  Bedeutung  rasch  gezeitig- 
ten allgemeinen  apanischen  Nationalbewufstsein  das  catala- 
nische hinter  dem  castilischen  Elemente  zurücktreten,  welches 
letztere  entschieden  den  Ton  angab.  Dafs  die  castilische  Her- 
kunft der  beiden  Königsgeschlechter  —  man  übersieht  meist, 
dafs  auch  Ferdinand  von  solcher  Abstammung  war  —  so- 
wie die  weit  gröfsere  Zahl  der  Bevölkerung  der  castili- 
sehen  Zunge,  die  ja  den  gröfsten  Theil  des  eigentlichen 
Aragonien  auch  schon  beherrschte,  schwer  in  die  Wag- 
schale dabei  fielen,  ist  gewifs;  doch  ist  es  falsch,  diese 
Gründe,  zumal  den  ersteren,  allein  und  gar  als  entschei- 
dende geltend  zu  machen.  Der  Sieg  der  castilischen  Na- 
tionalität wurde  vielmehr  im  letzten  Grunde  vorzugsweise 
durch  die  gröfsere  Vielseitigkeit  ihrer  Anlagen,  sowie  durch 
die  stärkere  nationale  Eigeuartigkeit  bedingt.  Diese  bei- 
den Momente  machten  sich  nicht  minder  in  der  Sprache 
geltend.  Was  insbesondere  die  künstlerische  Befähigung 
der  Sprache  betrifft,  ihre  Eigenthümlichkeit  in  metrischer 
und  rythmischer  Beziehung,  so  entwickelte,  jenen  beiden 
Vorzügen  des  Nationalcharakters  ganz  gemäfs,  einerseits 
die  castilische  Volkspoesie  einen  von  den  andern  romani- 
schen Dichtungen  durchaus  verschiedenen  Rythmus,  indem 


Zur  Geschichte  der  catalanischeu  Literatur.  271 

in  ihr  statt  des  jambischen  der  trochäische  Fall  der  vor- 
herrschende war,  und  bildete  zugleich  schon  frühe  vollkom- 
men originelle  poetische  Formen  ganz  spontan  aus;  an- 
drerseits aber  besals  auch  die  castilische  Sprache,  und 
unter  allen  ihren  Schwestern  zumeist,  die  Anlage,  die  ihr 
ganz  heterogenen  poetischen  Formen  der  italienischen 
Kunstdichtung,  die  durch  einen  verschiednen  Rythmus  zu- 
gleich wesentlich  bedingt  waren,  nicht  blols  nachzubilden, 
sondern  sich  wahrhaft  anzueignen.  Dies  letztere  Moment 
war  aber  von  nicht  geringrer  Bedeutung,  als  das  erstere. 
Die  moderne  Kunstdichtuug  überhaupt,  namentlich  aber  die 
romanische,  mufste  bei  der  italienischen,  der  ältesten  von 
allen,  in  die  Schule  gehen.  Wie  wenig  aber  das  catalani- 
sche  Idiom,  zumal  im  Vergleich  mit  dem  castilischen,  zur 
Aneignung  der  italienischen  Kunstformen  qualificirt  war, 
zeigen  die  Uebersetzungen  und  Nachbildungen  der  zweiten 
Periode  schon;  auch  der  Umstand,  dafs  ein  Dichter  von 
so  hoher  Begabung  als  Ausias  March  und  der  zugleich  die 
italienische  Kunstbilduug  ohne  Frage  entschieden  auf  sich 
hatte  einwirken  lassen,  doch  den  alten  Formen  vor  den  ita- 
lienischen den  Vorzug  gab.  So  kam  es  denn,  dafs  als  Bos- 
can,  ein  ächter  Catalane,  ein  Patriciersohn  aus  Barcelona, 
sich  entschlofs,  die  italienischen  Kunstformen  nachzubilden 
(1526),  er  ohne  weiteres  Bedenken  die  castilische  Sprache 
dazu  erwählte;  und  doch  schuf  dieser  Dichter  weder  dem 
Hofe,  noch  der  Nation  zu  Gefallen,  sondern,  wie  er  selber 
sagte,  allein  sich  selbst  genugzuthun,  wie  denn  auch  bei 
seinen  Lebzeiten  seine  Gedichte  nicht  im  Druck  erschie- 
nen. Merkwürdig  in  der  That  war  es  und  in  doppelter 
Beziehung,  dafs  der  Begründer  dieser  neuen  für  die  casti- 
lische Poesie  so  wichtigen  Schule  ein  Catalane  war!  Diese 
Thatsache  bezeichnet  ebensowohl  das  Aufhören  der  litera- 
rischen Selbständigkeit  Cataloniens,  als  sie  zugleich  des- 
sen Bedeutung  für  die  Entwicklung  der  castilischen  Lite- 
ratur, die  die  spanische  Nationalliteratur  werden  sollte,  in 
einer  wichtigen  Beziehung  markirt. 

Suchen   wir   nämlich   schliefslich  die  universell-literar- 
geschichtliche  Bedeutung  der  catalanischeu  Literatur  über- 


272  Ebcrt 

haupt,  sowie  nach  ihren  einzehien  Epochen,  festzustellen, 
so  dünkt  sie  mir  im  Folgenden  zu  bestehen: 

Einmal  erscheint  sie,  und  zwar  in  der  ersten  Periode, 
als  eine  nothwendige  Ergänzimg  der  mit  ihr  so  nahe  ver- 
wandten provenzalischen  Literatur,  indem  sie  die  Prosa, 
die  dieser  fehlt,  entwickelt.  Es  gibt  ja  allerdings  prosaische 
Schriften  in  provenzalischer  Sprache  auch,  damit  aber  noch 
keineswegs  eine  prosaische  Literatur',  der  prosaische  Stil 
bleibt  im  Provenzalischen  unentwickelt.  In  dieser  Rück- 
sicht erscheint  also  die  catalanische  Nationalliteratur  als 
Complement  der  provenzalischen.  Und  die  Rollen  sind  ver- 
theilt  dem  Unterschiede  des  Charakters  der  beiden  Natio- 
nen und  ihrer  Sprachen  gemäfs.  Die  eine  ist  mehr  männ- 
licher, die  andere  mehr  weiblicher  Natur;  Klarheit  und 
Festigkeit  dort.  Fülle  und  Biegsamkeit  hier. 

Dann  aber  hat  sie,  während  ihrer  zweiten  Periode, 
den  Beruf,  den  Eiuflufs  der  provenzalischen  Dichtung,  wie 
ästhetischen  Bildung  überhaupt,  auf  Spanien  und  nament- 
lich die  castilische  Poesie  zu  vermitteln.  Nicht  minder 
diente  sie  zugleich  in  derselben  Richtung  als  Vermittlerin 
des  Einflusses  der  italienischen  Dichtung,  sowie  der  huma- 
nistischen Studien').  Und  dieser  letztere  Beruf  Cataloniens 
offenbart  sich  denn  auch  im  16.  Jahrh.  in  einer  neuen,  be- 
deutungsvollen Weise,  in  den  poetischen  Bestrebungen  Bos- 
can's,  der  nicht  blofs  seiner  Geburt  und  Erziehung,  son- 
dern seinen  Anlagen  und  seinem  Charakter  nach  ein  Ca- 
talane  war. 

Endlich  finden  wir  noch  in  der  Lyrik  ihres  goldnen 
Zeitalters,  den  Dichtungen  eines  Auslas  March,  gewisser- 
mafsen  eine  weitere  Fortbildung  der  provenzalischen  Dicht- 
kunst, und  zwar  im  Sinne  und  Geiste  der  modernen  Kul- 
tur und  modernen  Kunst  —  eine  Fortbildung  die  die  Trou- 


'  )  Natürlich  macliteu  sich  letztere  Einflüsse  auch  ohne  solche  Vermittelung 
geltend;  man  braucht  nur  an  den  Aufenthalt  Juan  de  Mena's  in  Rom  und  der 
castilischen  Dichter  an  dem  Hofe  Alfons'  in  Neapel  zu  erinnern.  Jener  Punkt 
verdiente  wegen  seines  universellen  Interesses  einmal  genauer  ins  Auge  ge- 
fafst  zu  werden.  Sollte  z.  B.  nicht  etwa  der  castilische  Corbacho  des  Erz- 
priesters von  Talavera  durch  die  catalanische  Uebertragung  dieses  Werkes  Boc- 
caccio's  beeinflufst  oder  veranlafst  worden  sein? 


Zur  Geschichte  der  catalanischen  Literatur.  273 

badourdichtimg  in  ihrem  Geburtslande  durch  den  allzu  frü- 
hen, jähen  Untergang  der  nationalen  Selbständigkeit  des- 
selben nicht  hatte  finden  können,  nachdem  sie  ja  über- 
haupt schon  in  Spanien  eine  bedeutendere  Nachblüthe  als 
in  der  Provence  selbst  o^efunden  hatte. 


Gehen  wir  nunmehr  zu  der  Betrachtung  des  Anhangs  über, 
mit  welchem  Hr.  CambouHu  die  zweite  Auflage  seines  Essai  ver- 
mehrt hat,  jener  merkwürdigen  catalanischen  Nachahmung  der 
göttlichen  Comödie,  der  Comedia  de  la  Gloria  d'Amor  (der  Herr- 
lichkeit der  Liebe),  welche  aus  der  obengenannten  Pariser  Hand- 
schrift auszugsweise  und  unter  Begleitung  einer  französischen 
Uebersetzung  hier  zuerst  mitgetheilt  ist  ')•  Die  Auszüge  sind 
theilweise  sehr  umfänglich,  indem  einzelne  Gesänge  vollständig 
gegeben  werden;  nur  ist  sehr  zu  bedauern,  dafs  wo  die  Mitthei- 
lungen blofs  fragmentarisch  bleiben,  der  Herausgeber  die  Lücken 
nicht  durch  eine  genauere  Inhaltsangabe  überbrückt  hat,  ja  uns 
sogar  im  Dunkeln  darüber  gelassen  hat,  ob  das  letzte  mitgetheilte 
Fragment  der  Schlufs  des  Gedichtes  in  der  Handschrift  ist  — 
was  an  sich  sehr  zu  bezweifeln  scheint  —  oder  nur  auch,  ob  we- 
nigstens der  letzte  vorgeführte  Gesang  (der  zehnte)  auch  der 
letzte  in  der  Handschrift  sei.  Hr.  Cambouliu  deutet  allerdings 
an,  dafs  die  Schwierigkeiten  des  Textes,  welche  nicht  blofs  aus 
dem  allegorischen  Stil  und  der  Schwerfälligkeit  der  Ausdrucks- 
weise des  Dichters,  sondern  offenbar  auch  aus  der  Unkunde  des 
Schreibers  entspringen,  oft  die  gröfsern  Lücken  in  seiner  Publi- 
cation  veranlafst  haben;  doch  hätte  immer  der  allgemeine  Inhalt 
solcher  Stellen,  zumal  wo  sie  den  üebergang  von  einem  Gesang 
zum  andern  bilden,  genauer  angedeutet,  jedenfalls  aber  über  die 
da  gebrauchte  Versform  Mittheilung  gemacht,  sowie  die  Zahl  der 
übergangnen  Verse  angeführt  werden  sollen. 

Die  Zeit  der  Abfassung  oder  wenigstens  der  Vollendung  des 
Gedichts  setzt  Hr.  Cambouliu  zwischen  1461  und  1462,  und  zwar 
aus  dem  Grunde,  weil  der  im  ersteren  Jahre  verstorbene  Prinz 
von  Viana  unter  den  „Schatten"  der  Comedia  erscheint,  andrer- 
seits Auslas  March,  der  berühmte  Liebessänger,   welcher  nur  ein 


'  )  Rücksichtlich  des  Textes  sowie  auch  der  Uebersetzung  stimmen  wir 
nicht  gerade  überall  mit  dem  Hrn.  Herausgeber,  dessen  Aufgabe  indefs  viel 
Schwierigkeit  darbot.  Aufgefallen  ist  uns  der  häufige ,  auch  nicht  richtige 
Gebrauch  des  Apostrophs;  so  vor  Allem  in  Schreibungen  wie:  d'el  lach 
cPel   cor. 

11.     3.  19 


274  Ebcit 

Jahr  später  gestorben  sein  soll,  dort  fehlt.  Als  Verfasser  des 
Gedichts,  wird  in  der  Handschrift  (so  sc/diefsen  wir  aus  Herrn 
Cambouliu's  Darstellung)  ein  Fra  Rocaberü  genannt,  in  welchem 
der  Herausgeber  geneigt  sein  möchte,  den  Hugo  Bernhard  von 
Rocaberti,  Grofskreuz  der  Johanniter  und  General  der  gegen  Ca- 
talonien  von  Johann  \l.  ausgesandten  Armee  (als  dasselbe  sich 
in  Folge  des  Todes  des  Prinzen  von  Viana  empörte)  zu  erken- 
nen. Der  Titel  Fra,  der  aufser  den  Mönchen  nur  den  geistlichen 
Rittern  zukam,  bietet  die  Grundlage  dieser  Conjectur,  welche 
vieles  für  sich  hat. 

Bei  dem  mannichfachen  Interesse,  welches  diese  Nachah- 
mung der  göttlichen  Comödie  darbietet,  wollen  wir  eine,  wenn 
auch  kurze,  doch  genaue  Analyse  des  Inhalts  der  von  Hrn.  Cam- 
bouliu  veröffentlichten  Partien  geben;  und  um  so  mehr,  als  aus 
einer  solchen,  so  hoffe  ich,  die  Idee  des  Gedichts  und  das  Ganze 
seiner  Entwickelung  am  besten  erhellen  wird  —  soweit  natürlich 
die  Dunkelheit  der  Dichtung  sowie  ihre  fragmentarische  Publica- 
tion  dies  erlauben. 

Ein  Froemio  und  zwar  in  Prosa,  merkwürdig  genug,  eröff- 
net die  Dichtung,  in  welchem,  allem  Anschein  nach,  der  allge- 
meine Inhalt  derselben  angedeutet  werden  soll.  (Eben  deshalb 
sind  wir  auch  hier  ausführlicher.)  An  die  Jugend  wendet  sich 
der  Dichter,  als  an  das  von  ihm  ausersehene  Publikum,  und  kün- 
digt seine  Absicht  an,  von  einem  von  ihm  geschauten  Garten  der 
Liebe  reden  zu  wollen,  dessen  Bäume  herrlich  anzusehen,  aber 
mit  Dornen  besäet  (fraspinosos),  dessen  Früchte  von  reizender 
Farbe,  aber  von  scharfem  Geschmacke  sind  —  eine  Schärfe,  die 
jedoch  zugleich  des  Geschmackes  Würze  ist.  In  diesem  Garten 
gedeiht  die  Liebe,  deren  Entstehung  im  Herzen  unter  der  Augen 
Vermittelung —  nach  der  Troubadours  und  ihrer  italienischen  Nach- 
folger Weise  —  dann  geschildert  wird.  Den  Garten  zu  betreten 
sei  allerdings  gefährlich,  da  man  ihn  nicht  wieder  verlassen  könne. 
In  seinem  Liebesschmerze  empfinde  der  Dichter  dies  selbst.  — 
„Nach  Anrufung  der  Göttinnen  der  Liebe,  und  nachdem  ich 
manche  rauhen  Pfade  und  Wege  der  Liebe  durchzogen,  fand  ich 
mich  —  so  fährt  er  dann  fort  —  in  einem  Walde  von  Bäumen 
und  Blumen  bei  einem  schönen  Schlosse."  —  Dort  ward  ihm 
die  himmlische  Erscheinung  eines  schönen  Mädchens;  sie  zeigt 
ihm,  auf  seine  Bitten,  vom  höchsten  Punkte  des  Schlosses  den 
Garten  und  den  Abglanz  der  Liebe  (resplendor),  die  im  Geleite 
von  jungen,  edlen  Frauen  erschien.   Von  dem  köstlichen  Anblick 


Zur  Geschiulite    lUn'  catalaiü«clit.ii  LittTutur.  275 

angelockt,  bittet  er  das  Mädchen,  ihn  in  den  Garten  einzuführen. 
Dies  geschieht,  und  so  sieht  er  denn  dort  die  Einen  der  ewigen 
Herrlichkeit  {eternal  r/loria)  der  Liebe  sich  erfreuen,  die  Andern 
nicht,  weil  sie  untreu  gewesen.  —  Hier  fordert  zum  Schlüsse  der 
Dichter  die  Jugend  auf:  ehe  die  Zeit  vergeht,  die  niemals  zurück- 
fliefst,  der  Liebe  sich  zu  erfreuen;  aber  damit  sie  die  Herrlich- 
keit der  guten  und  das  Leid  der  bösen  Liebenden  ausführlicher 
erfahren,  das  vorliegende  Werk  andächtig  (piedosament)  zu  lesen. 

Gesang  I.  —  Die  Versform  ist  der  Terzine  nachgebildet,  drei 
Elfsilbler  bilden  eine  Strophe,  nur  dafs  der  mittlere  Vers  allemal 
reimlos  ist;  auch  wechseln,  sowohl  in  den  gereimten  als  den 
reimlosen  Versen  mit  den  weiblichen  Ausgängen  männliche ,  die 
den  Vers  geradezu  in  einen  Zehnsilbler  umwandeln;  nicht  etwa 
in  einen  Endecasillabo  tronco,  denn  die  durchaus  vorherrschende 
Hauptcäsur,  die  auch  bei  weiblichen  Ausgängen  die  Regel  bleibt, 
tritt  nach  der  vierten  Silbe  ein.  So  fehlt  diesen  catalanischen 
Versen  ganz  jene  rythmische  Mannichfaltigkeit  und  Verschieden- 
heit der  italienischen  Elfsilbler,  die  bald  von  diesem,  bald  von 
jenem  Hauptversaccent  beherrscht  werden;  die  vielen  Monosylla- 
ben,  die  Armuth  an  Wörtern  von  vocalischem  Ausgange,  so  dafs 
die  den  Rythmus  variirenden  Collisioni  mangeln  —  alles  dies 
wirkt  in  jener  Rücksicht  nachtheilig  ein.  —  Diese  der  Terzine 
nachgebildete  Versform  ist  nun  auch  in  den  folgenden  Gesängen 
die  gewöhnliche,  doch  keineswegs  die  ausschliefsliche;  die  Ab- 
weichungen ,  wo  andre  Versformen  eintreten ,  werden  wir  beson- 
ders namhaft  machen. 

Der  Dichter,  bis  zum  Tode  betrübt,  fand  sich  eines  Tages 
in  einem  waldigen  Schmerzensthale  (dins  ima  vall  d\irbres  tant 
dolorosa);  wie  er  hineinkam,  weifs  er  nicht;  es  war  Frühling, 
die  Zeit  der  Liebe;  die  Sonne  neigte  sich  schon,  der  Dichter 
fürchtet  die  herrannahende  Nacht,  Apollo  und  Mercur  ruft  er  zu 
Hülfe;  die  Ungunst  seiner  Freundin  ist  die  Quelle  seines  Leids. 
Er  begann,  so  sagt  er,  sein  Leid  zu  klagen. 

Gesang  IL  —  Hier  folgt  die  Klage.  Er  wendet  sich  an  Ve- 
nus und  Amor;  Cupidos  Reich  will  er  aufsuchen,  ihn  schauen,  dort 
allein  kann  ihm  Hülfe  werden,  Liebe  vermag  nur  Liebe  zu  heilen, 

Gesang  III.  —  Der  Eingang  nicht  mitgetheilt.  Der  Gesang 
ist  in  Achtsilblern  mit  gepaartem  Reim.  Der  Dichter  (der,  laut 
der  Ueberschrift  des  Herausgebers,  im  Walde  weiter  fortgeschrit- 
ten ist)  erblickt  ein  Schlofs,  dessen  Thor  geöffnet;  schon  gedenkt 
er  einzutreten,  als  eine  Jungfrau  in  demselben  erscheinend  es  ihm 

19* 


276  Eifert 

verwehrt;  schwarz  gekleidet  ist  sie,  in  blofsem  Haupt  mit  langen 
Locken;  zehn  Kinder  umgeben  sie,  in  gleicher  Farbe  gekleidet, 
mit  Fackeln,  „ein  Lied  des  Schmerzes  und  der  Thränen  singend, 
das  ihm  das  Lied  des  Bekümmerten  zu  sein  schien"  ').  Alsbald  er- 
hob sicli  die  silberne  Zugbrücke.  Der  Dichter  hört  das  Lied  zu  Ende, 
das  mit  „euer  dolores"  schlofs;  dann  erst  maclit  er  seinem  Schmerze 
Luft  und  fleht  um  Einlal's.  (Des  Dichters  Rede  fehlt  hier.)  Die  Jung- 
frau antwortet,  und  zwar  in  einer  Strophe  von  zehn  Versen  (Zehn- 
und  Elfsilbler:  abba  cddc  ee):  sie  sei  von  Venus  gesandt,  ihm  den 
rechten  Weg  zu  zeigen,  ihr  Name  sei:  dels  amMuts  conaxenga. 

Gesaiiy  IV.  —  Auch  von  diesem  Gesang  fehlt  der  Anfang; 
das  Mitgetheilte  ist  in  der  Form  der  novas  rimadas,  Versen  ohne 
eigentliche  Strophenbildung,  und  zwar  in  Achtsilblern  mit  einem 
an  der  dritten  Stelle  allemal  eingeschalteten  gebrochenen  Verse 
(von  4  Silben),  indem  letzterer  mit  den  beiden  folgenden  Ganz- 
versen reimt,  so  dafs  sich  folgendes  Reimschema  ergibt,  in  wel- 
chem die  Cursivlettern  die  gebrochenen  Verse  anzeigen:  aaöbb 
fccrfdd  etc.  etc.  Das  Ganze  schliefst  ein  reimloser  Vers.  —  Der 
Dichter  sieht  eine  Schaar  klagender  Frauen;  seine  Begleiterin, 
Conaxenga,  die  er  auch  seine  mestressa  nennt,  seinen  Wunsch  um 
Auskunft  errathend,  erklärt  ihm:  jene  duldeten,  weil  sie  ihrer 
Freunde  Liebe  mit  grausamen  Schmerzen  vergalten. 

Gesang  V.  —  (Auch  hier  scheint  der  Eingang  zu  fehlen.) 
Der  Dichter  sieht  von  fern  den  Thron  der  Venus,  die  drei  Gra- 
zien daneben,  singend  Dona  nobis  amor  pacem.  Einen  Orangen- 
hain durchwandernd,  begegnet  er  dann  einer  grofsen  Menge  Lie- 
bender, die  der  Welt  des  Alterthums  alle  augehören:  so  erschei- 
nen dort  Paris,  Helena,  die  Amazonenkönigin  mit  ihrem  Gefolge, 
Jason  der  Undankbare,  der  unter  Thränen  und  Seufzern  Amors 
Gnade  anruft  ■^);  Achill  in  der  Liebesflamme  wie  die  Sonne, 
wenn  kein   Hof  sie    umgibt^);    Briseis  nackt   „auf  einem  Mino- 

')  Ulla  canso  de  dol  e  plors 
Qne-m  paraguc  del  angoixos. 
'  )  Er  spricht  statt  in  Terzinen  folgende  Verse,  die  gewifs  ein  Citat  sind, 
und  sehr  volksmäfsig  klingen: 

Be  den  penar  Taymador  Pus  es  aniat  per  amor 

Que  remey  no  li-s  den   dar,  E    sa  aymia  vol  lexar. 

')   Der  Dichter  befragt  ihn: 

Mes  dins  lo  temps  del  delitos  sospir 
Lahon  ne  com  tu  conaguist  amor 
Per  loqual  seus  complir  lo  teu  desir? 
Ell  mo  respos :  Mirant  la  sepultura 

D'Ector,  io  fuy  d'amor  tant  sobrepres 

Que  del  recor  en  mi  no   agui   cura  etc.   etc. 


Zur  Geseliichte   der  ratahiiiisflR'U    Literatur.  277 

tauro",  in  einem  Graben  von  Centauren  mit  Pfeilen  geschossen, 
weil  sie  der  Undankbarkeit,  des  schlimmsten  Lasters,  sich  schul- 
dig gemacht,  wie  Conaxenca  erklärt;  weiterhin  an  einem  Flusse 
die  tugendhaften  Liebenden  Ulisses,  Dido  u.  A.,  über  denen  allen 
wie  ein  Stern  Irene  leuchtet,  endlich  eine  neue  Schaar,  von  der 
ein  Schatten  über  des  Sterblichen  Gegenwart  sich  wundert,  und 
dann  die  Geschichte  seiner  Liebe  erzählt,  es  ist  Antiochus,  der 
aus  Liebe  zu  seiner  Stiefmutter  kranke  Königssohn. 

Gesang  VI.  —  Auf  einer  grünen  Wiese  begegnet  der  Dichter 
vier  schönen  Männern,  die  über  die  Liebe  streiten:  welcher  von 
ihnen  in  ihre  Geheimnisse  zumeist  eingedrungen,  und  am  besten 
sie  besungen  habe.  Drei  sind  Franzosen,  der  vierte,  der  den 
Sieg  davon  trägt,  Petrarca.  Auf  sie  folgen  Dante  und  Beatrice.  — 
Hier  ist  eine  Lücke  angezeigt.  Danach  finden  wir  den  Erzähler 
vor  einem  grofsen  Thore,  das  durch  eine  Inschrift  als  die  Pforte 
des  Klosters  der  Irene  sich  bekundet,  in  dem  in  ewiger  Freude 
ArdoHes,  Irene,  Liessa  und  Alexander  wohnen:  „nur  durch  Tu- 
gend nimmt  man  diesen  Weg."  Es  ist  offenbar  der  himmlischen 
Liebe  gewidmet.  —  Den  Schlufs  des  Gesanges  bildet  ein  gegen 
100  Verse  langer  Vortrag  Conaxenija's  über  das  Wesen  der  Liebe? 
der  des  Mannes  und  des  Weibes,  der  wahren  und  der  blofs  sinn- 
lichen. 

Gesang  VII  und  VIII.  —  Von  dem  ersteren  ist  gar  nichts,  von 
dem  letztern  nur  der  Schlufs  niitgetheilt.  Die  kurze  Inhaltsüber- 
schrift des  Herausgebers  besagt,  dafs  diese  Gesänge  mit  einer  gar 
monotonen  Aufzählung  glücklicher  Liebender,  gröfstentheils  Ca- 
talonier  und  Castilier  —  so  Cabestanh,  Viana,  Macias  der  Ver- 
liebte —  angefüllt  sein.  (Eine  Ergänzung  gibt  hier  auch  der 
folgende  Artikel,  s.  unten  Seite  281).  —  Der  Schlufs  des  8.  Ge- 
sanges ist  eigenthümlich  genug.  Der  Dichter  wird  mit  seiner  Be- 
gleiterin plötzlich  nach  dem  Hellespont  versetzt,  bei  Abydos  be- 
gegnet ihnen  Leander,  der  sie  beide  an  die  Hand  fassend  durch 
die  Meerenge  hinüber  nach  Sestos  geleitet,  wo  Hero  ihnen  Freu- 
denlieder singend  entgegenkommt. 

Gesang  IX.  —  Hier  naht  sich  der  Dichter  nun  Amor  selbst, 
den  ein  Hofstaat  berühmter  Liebender,  vornehmlich  Frauen,  um- 
gibt, die  gleich  den  Nachtigallen  im  Grünen  singen,  die  Liebe 
segnend,  die  Quelle  ihrer  Seeligkeit.  Der  Dichter  beugt  seine 
Kniee  vor  Amor,  aber  er  wagt  nicht  zu  reden,  so  dafs  Conaxenca, 
die  seine  Gedanken  weifs,  für  ihn  das  Wort  ergreift,  und  in  ei- 
ner  Strophe  von  10  Zehnsilblern  (Reim:  abba  cddc  ee)  den  ge- 


278  •  Ebert 

rechten  und  milden  Gott  bittet,  durch  seine  Venus  ihm,  dem  ver- 
schmähten, gequälten  Liebenden,  Trost  zu  senden,  damit  er  nicht 
an  Amor  seibor  verzweifle.  Der  Gott  antwortet  —  in  einer  ähn- 
liclien ,  nur  kürzeren  Strophe  cddc  ee  —  da  er  an  seinen  neuen 
„Fabeln"  Gefallen  iinde  '),  wolle  er  was  in  seiner  Macht  stehe 
ihm  gewähren,  nur  möge  er  brav  und  ritterlich  (ab  lleyallat)  ge- 
gen Frauen  und  Jungfrauen  sein.  Hierauf  nimmt  Cupido  aus  sei- 
nem schönen  Kocher  einen  goldnen  Pfeil,  „in  welchem",  sagt  der 
Dichter,  „all  meine  Lust  enthalten  war",  und  reicht  ihn  Cona- 
xen(,;a;  sie  solle  damit  die  Brust  der  spröden  Schönen  verwun- 
den, und  das  Paar  nicht  verlassen  bis  es  aller  Entzückungen  der 
Liebe  sich  erfreut.  Der  Dichter  schliefst  dann  den  Gesang  in- 
dem er  sagt,  dafs  er  nunmehr  gleich  einem  Pilger,  der  sein  Ge- 
lübde vollbracht,  heimzukehren  sich  sehnte. 

(iesang  X.  —  Von  ihm  sind  nur  drei  vereinzelte  und  des- 
halb unverständliche  Terzinen  mitgetheilt;  nach  der  Ueberschrift 
des  Herausgebers  handelt  der  Gesang  von  den  Zeitgenossen  des 
Dichters;  die  Namen  sowohl  als  die  Anspielungen  seien  zu  dun- 
kel, um  eine  Entzifferung  zu  erlauben. 

Im  höchsten  Grade  scheint  es  wahrscheinlich,  dafs  dieser 
Gesang  nicht  der  letzte,  vielmehr  der  neunte,  der  als  der  neunte 
bezeichnete  dagegen  der  zehnte  und  letzte  ist;  der  Dichter  sagt 
dort  am  Ende  ja  selbst,  dafs  er  den  Zweck  seiner  Pilgerfahrt 
erreicht  habe,  zugleich  ist  der  Sclilufs  dem  der  göttlichen  Comö- 
die  darin  analog,  dafs  wie  Dante  zur  Anschauung  der  Dreieinig- 
keit selbst,  so  unser  Dichter  bis  zu  Cupidos  Throne  am  Ende 
gelangt. 

Diese  Analyse  zeigt  selbst  zur  Genüge  schon  in  wie  weit 
der  Dichter  die  göttliche  Comödie  im  Ganzen  wie  im  Einzelnen 
nachzuahmen  sich  bestrebt  hat;  was  das  letztere  anlangt,  so  habe 
ich  mich  bemüht,  gerade  solche  Einzelheiten  in  meine  Darlegung 
aufzunehmen,  in  welchen  das  berühmte  Werk  als  unmittelbares 
Vorbild  erscheint;  selbst  einem  oberflächlichen  Kenner  Dante's 
werden  sie  so  in  die  Augen  springen,  dafs  einer  ausdrücklichen 
Verweisung  es  nicht  bedurfte.  Zugleich  zeigt  aber  diese  Darlegung 
des  Inhalts,  dafs  der  Dichter  noch  andere  Vorbilder  gehabt  hat;  es 
sind  die  allegorischen  Gedichte  Nordfrankreichs,  als  deren  Krone 
der  Roman   von  der  Rose  betrachtet  wai'd.     Aber  nicht  blofs  an 


' )    lo   seilt    delit   en    sag   faules  novelles.      Man  sieht  hieraus ,    dal's    der 
Dicliter  schon  vordem  durch  poetische  Leistungen  sich  bekannt  gemacht. 


Zur  Geschichte   der  catalanischeii  Literatur.  297 

diesen  erinnert  unsre  Dichtung,  sondern  fast  mehr  noch  an  man- 
che kleinere  Dichtungen,  die  in  seinem  Gefolge  erscheinen,  so 
z.  B.  an  das  „Paradies  der  Liebe",  von  dem  Le  Grand  d'Aussy, 
in  den  Fabliaux  et  Contes  3°  ed.,  II,  p.  254,  Nachricht  gibt:  auch 
hier  durchwandert  der  Dichter  Fluren  und  Gärten,  verschiedenen 
Klassen  der  Liebenden,  der  sündhaften  und  guten,  begegnend; 
auch  hier  ein  Schlofs,  mit  Gräben  umgeben;  Amor  auf  dem 
Throne  mit  einem  glänzenden  Hofstaat  beseeligter  Liebender,  der 
Dichter  klagt  ihm  sein  Liebesleid,  und  empfängt  von  ihm  Trost 
und  Belehrung,  welche  letztere  in  langen  allegorischen  Erörterun- 
gen über  das  Wesen  der  Liebe  sich  verbreitet.  —  Ein  vollständi- 
ges Urtheil  läfst  sich  über  diese  Dichtung  überall  erst  geben, 
wenn  sie  auch  vollständig  publicirt  worden  ist,  wozu  wir  gern 
durch  diese  Besprechung  aufgefordert  haben  möchten.  Ihre  li- 
terarhistorische Bedeutung  ist  gar  mannichfaltig :  nach  ein  paar 
neuen  wichtigen  Beziehungen  ist  sie  in  dem  folgenden  Artikel  in 
das  Auge  gefafst,  weshalb  wir  deren  Darlegung  uns  hier  ent- 
hielten. 

Adolf  Ebert. 


280  Bartsch 

Der  catalonische  Cangoner  d'amor  der  Pariser 
Bibliothek. 

Bekanntlich  besitzt  die  kaiserliche  Bibliothek  zu  Paris 
unter  No.  7699  ein  handschriftliches  catalonisches  Lieder- 
buch, von  welchem  Ticknor  (I,  266  —  268  der  deutschen 
Uebersetzung)  handelt  und  zuletzt  Ferdinand  Wolf  in  sei- 
nen Studien  zur  Geschichte  der  spanischen  und  portugie- 
sischen Nationalliteratur  (Berlin  1859)  S.  211 — 212  spricht. 
Ich  kann  hier  auf  die  treffliche  Behandlung  der  castili- 
schen  Hofpoesie  in  Wolfs  Buche  S.  195 — 210  verweisen, 
wo  auf  den  innig-en  Zusammenhang  zwischen  dieser  und 
der  provenzalischen  Poesie  und  den  Einflul's  letzterer  auf 
erstere  hingewiesen  ist.  In  der  Tliat  ergeben  sich  die  mehr 
als  300  Gedichte,  die  der  Cangjoner  umfafst,  als  Nachah- 
mung provenzalischer  Dichtungen').  Die  ausführlichste 
Beschreibung  der  Handschrift  findet  sich  in  einem  mir  hier 
nicht  zugänglichen  Buche:  Ochoa,  catalogo  de  manuscritos 
(Paris  1844)  S.  286 — 374.  Ich  will  daher,  um  nicht  schon 
Gesagtes  zu  wiederholen,  jede  Beschreibung  unterlassen 
und  nur  einiges  auf  die  Kenntnifs  der  proven:ialischen  Poe- 
sie bezügliche  daraus  hervorheben. 

Sehr  wichtig  in  dieser  Hinsicht  ist  die  Comedia  de 
la  Gloria  d'amor.  Auch  für  die  Kenntnifs  der  Romanstofie 
ist  dies  Gedicht  nicht  unwichtig:  es  sind  darunter  mehrere 
Stoffe,  die  ich  sonst  nirgends  berührt  gefunden  habe.  Zu- 
gleich ergibt  sich  aus  der  Namhaftmachung  mehrerer  be- 
deutender  Troubadours  und  der  Beziehung  auf  ihre  Le- 
bensschicksale, dafs  der  Verfasser  nicht  nur  die  spätem 
Erzeugnisse  der  toulousanischen  Dichterschule,  sondern 
auch  Liederhandschrifteu  der  älteren  Dichter  vor  sich  hatte. 
Die  Leys  d'amor  beziehen  sich  bekanntlich  äufserst  selten 
auf  bestimmte  ältere  Dichter.  Die  meisten  der  von  ihnen 
angeführten  Belege  sind  jüngeren  Ursprungs,  wenn  natür- 
lich auch  nicht  zu  bezweifeln  ist,  dafs  bei  der  Ausarbei- 
tung   dieses  Gesetzbuches    der  spätem  Poesie  alte  Lieder- 

'J  S.  dagegen  unsere  Bemerkung  oben  S.  265.  Der  Herausgeber. 


Der  catalouische  Cau9oncr  d'aiuor  der  Pariser  Bibliothek.  '2hl 

handschriften  vorlagen').  Ja  von  einer  Handschrift  (No. 
7226)  ist  es  wahrscheinlich,  dafs  sie  eine  in  Toulouse  ent- 
standene gelehrte  Redaction  der  altern  Liederdichter  ist. 
Es  gab  also  auch  in  Aragon  provenzalische  Liederhand- 
schriften im  14.  Jahrhundert:  eine  solche  hat  sich  bis  jetzt 
nicht  gefunden.  Sie  müssen  daher  wohl,  etwa  im  Brande 
der  Bibliothek  von  Barcelona,  untergegangen  sein.  —  Unter 
andern  Liebenden  erblickt  der  Dichter  den  Troubadour 
Guillem  von  Cabestanh,  Bl.  16: 

Passat  io  viu  üiiillem  de  Capestauy, 
Vian"'  ab  eil  e  Paris  lo  segon, 
Isold  apres  ab  lo  noble  Tristauy. 

Tots  arreglats  ab  forma  de  sos  alt, 
cascu  cantant,  per  diverc;''  alagria, 
ab  delit  gran,  sens  enuig  e  desalt. 

Vent  lur  delit  comeiisi  dir  eu  mi: 
„quant  bell  delit  e  qiiaiit  bell  pensamont 
portcn  aquells  taut  delitabla  fi." 

lo  piedors  my(at  los  fuy  niirar 

e  dells  opres  viu  ab  trista  semblanga 

ser  Capestany,  lo  priiner  en  cantar. 

Dann  werden  einige  Zeilen  aus  einem,  wie  es  scheint, 
verlorenen  Gedichte  Guillems  angeführt,  Bl.  16: 

Ffortuua  nom  fara  peiisar 
res  contra  ma  bell'  aymia, 
abans  ^)  la  niort  consentiria 

Weiter  erblickt  der  Dichter  Lancalot,  Gliffet,  Panteo 
e  Anteo,  Galeot  viu  cerca  Pau  de  Belluiure,  Pariseo,  An- 
dromatha  (wohl  Andromache),  Galvany,  Artus,  Affriso,  Ma- 
dea,  Gisimunda,  la  Frencescha  del  Dant  (Francesca  von 
Rimini  bei  Dante),  Ffedra,  Blanxaflor,  Ftilosolo,  Guiscard, 
dann  wieder  einen  Troubadour,  Raimbaut  von  Vaqueiras, 
von  dem  es  Bl.  20  heifst  ' ) : 


' )  Das  älteste  Citat,  das  mir  aufgestolsen,  ist  der  Aufang  eines  Liedes 
von  Peire  Vidal  (L.  A.  III,  286)  Si  quel  paubres  que  jay  el  ric  hostal,  aber 
ohne  Namen.      S.  meine  Ausgabe   37,    1. 

■■*  )  Lies :   ans. 

')  Nur  die  von  uns  mit  einem  *  bezeiclmeten  Terzinen  hat  Hr.  Cam- 
boulin  in  seiner  Publication  auch  verölfentlicht.  Anm.  des  Herausg. 


2H2  Hai-tsch 

"   Alsaiit  los  nlls  io   viii  quasi  torrat 
(l'imior  cstar  Riambau  de  Vaqiicres, 
e  Bcatriii,  nobla  de  Moatferrat. 

'  En  lur  delit  amor  so  delitave 
tant  quo  de  cert  mostravc  coiiaxeiiga 
esser  aquests  los  mils  qir  amor  amave. 

flicravellat  im  denipnat  espirit 

altre  pus  fort  dcl  iufern  pogues  traure, 

com  se  pot  fer  veurels  en  tal  delit. 

No  segual  dells  mes  gloria  seutia: 
beul  parague  esser  pus  glorios, 
qui  pus  leyal  amor  servit  ha  via. 

Und  unmittelbar  darauf  heifst  es  von  Jaufre  Rudel: 

'  AI  altra  part  cstech  Joffre  de  Blaya 
molt  delitos  e  comptessa  de  Tripol, 
eu  ben  amar  algu  dells  uos  esmaya. 

Lur  bell  delit  era  cosa  molt  digna 

tant  que  d'anior  uos  lig  qu''  altre  los  semble: 

veurels  ensemps  fon  cosa  molt  iusigua. 

Fflames  ardents  a  la  vista  portaven 
e  dins  Tesguard  pur  passio  estrauya 
los  amadors  ab  graüs  sospirs  mostraveu. 

Es  folgen  Lorenz  de  Cuyna  Portogues,  Jupiter,  Leda, 
Europa,  und  dann  der  Troubadour  Arnaut  Daniel,  mit  fol- 
genden Versen: 

*  Taut  contempli,  per  discemir  la  forma 
d'amor,  que  viu,  si  Cupido  uo  fos, 
deu  for'  Arnau  Daniel  en  sa  forma. 

Nach  diesem  erblickt  er  Ffeba,  Dampnes  und  Bl.  21 
heifst  es: 

io  viu  lo  ray  ab  la  nobla  leuseta 
la  uit  ensemps  ab  lo  jorn  a  paria 

Ab  gran  confort,  ajudant  hir  natura: 
e  viu  Bernat  tlel  Ventadorn  estar 
apart,  mirant  lur  delit  ab  tristura. 

Uos  graus  contrasts  eu  amor  couexia, 
(louant  turment  c  delit  dins  ua  terme: 
vent  qu"'era   mort  Bernat  la  mort  ')  sentia. 

' )  vnort. 


Der  catalouisclie  Can<;oiior  d'amor  iler  Pariser  Bibliothek.  283 

lo  reguardaiit  uua  taut  gran  viltat 
viu  csser  ver  lo  qui  sovint  se  lig, 
qifen  sutza  carn  no  cab  may  Icyaltat. 

Mort  sens  morir  es  al  gentil  entendre 
veure  la  fi  d'un''  amor  tant  corrupte: 
del  recitar  ne  tem  moltes  offeudre. 

E  com  aqiiells  qui  son  promptes  eu  dir 
tot  lur  volar  mes  eu  plorant  que  riurc, 
axi  Beruat  dix  ab  agre  suspir: 

Los  qui  amen  doua,  qu'es  virtuosa, 
plangeu  mou  dan  e  sa  descouaxeuQa: 
sol  del  peusar  teuch  cara  vergonyosa. 

lo  lagrimant  de  m'amor  trista  faula, 
volti  l'esguard  en  millor  pensament 
de  tals  viltats,  pus  dir  volgui  paraula. 

Der  Dichter  erblickt  den  Sonnenstrahl  mit  der  edlen 
Lerche  zusammen:  beide  werden  hier  ebenso  wie  der  Tao- 
und  die  Nacht  als  liebendes  Paar  gefafst.  Der  Sonnen- 
strahl buhlt  mit  der  Lerche,  der  Tag  mit  der  Nacht.  Letz- 
teres ist  an  sich  nicht  auffallend  und  originell,  ersteres  fin- 
det seine  Erklärung  in  einem  Gedichte  Bernarts,  auf  wel- 
ches der  catalonische  Dichter  anspielt,  Mahn  1,32: 

Quau  vei  la  lauzeta  mover 
de  joi  sas  alas  coutral  rai, 
que  s"oblid'  es  laissa  cazer 
per  la  doussor  qu'al  cor  liu  vai: 
alias !  quäl  enveja  m'en  ve 
cui  qu''eH  ne  veja  javizion: 
meravilhas  m^ai,  quar  desse 
lo  cors  de  dezirier  nom  fon. 

Zu  deutsch  etwa: 

Seh'  ich  die  Lerche,  die  hinauf 
zum  Licht  die  frohe  Schwinge  trägt, 
die  trunken  woget  ab  und  auf 
vor  Freude,  die  ihr  Herz  bewegt: 
ach !  wie  erweckt  mir's  bittern  Neid, 
wenn  andre  Wesen  Lust  durchdringt! 
ein  Wunder,  dafs  mir  nicht  vor  Leid 
und  Sehnsucht  längst  das  Herz  zerspringt! 

Wie  hier  der  Dichter  seinen  Neid  über  die  FröhHch- 
keit  der  Lerche  ausdrückt,  so  läfst  der  catalonische  Bernart 


284  Bartscl» 

trauriec  bei  Seite  stehen  und  ihrer  Lust  zuschauen.  Die 
Idee,  dafs  die  Lerche  und  der  Sonnenstrahl  sich  lieben, 
ist  bei  Bernart  nicht  ano;edeutct.  Die  weitere  Ausführung 
über  Bernarts  unglückliche  Liebe  kann  der  Catalane  aus 
den  Lied(?rn  gefolgert  haben:  doch  wäre  es  auch  nicht  un- 
möglich, dafs  ihm  eine  ausgeführtere  Biographie  des  Dich- 
ters vorlag,  als  wir  besitzen.  Aus  dem  Liede  Bernarts, 
welches  ich  eben  erwähnte,  wird  an  einer  andern  Stelle 
des  Can^oner  (BI.  162)  die  vierte  Strophe,  beginnend:  De 
les  dones  nie  desesper,  citirt. 

Abgesehen  von  dieser  Nachbildung  einer  italienischen 
Form,  wie  wir  ihr  in  diesem  Gedichte  begegnen,  lehnen 
sich  die  strophischen  Formen,  die  Namen  derselben,  wie 
die  Dichtungsarten,  an  die  provenzalische  Poesie  an,  und 
zwar  as  jene  spätere  gelehrte,  wie  sie  uns  in  den  „leys 
d'amors"  und  den  „joyas  del  gay  saber",  einer  gleichfalls 
von  Gatien-Arnoult  herausgegebenen  Sammlung  gekrönter 
Gedichte,  vorliegt.  Die  bei  weitem  überwiegende  Versform 
ist  der  zehnsilbige  Vers,  stumpf  oder  klingend  gereimt:  die 
Cäsur  (vgl.  L.  Am.  I,  130),  nach  der  vierten  Silbe  und  im- 
mer männlich,  ist  durch  einen  senkrechten  rotheu  Strich 
bezeichnet.  Auch  in  kürzeren  Versen  findet  sich  eine  Cä- 
sur bemerkt:  in  den  acht-  und  siebensilbicjen  trochäischen 
Versen  steht  der  Strich  nach  der  dritten  Silbe.  Nächst 
der  gewöhnlichen  „Canzone"  begegnen  folgende  Namen 
von  Dichtungsarten. 

lay  (auch  prov.  lais,  aber  hier  keine  bestimmte  Dichtungs- 
art, sondern  in  Bezug  auf  die  Melodie  gebraucht,  häufig  in 
der  Verbindung:  lais  e  voutas)  z.  B.Blatt  ll7:  lay  de  Pere 
Torroella. 

siriientesch  (provenz.  sirventes)  Bl.  130. 

can(;,o  iVamor  ten<;onada  Bl.  93,  dasselbe  was  bei  den 
Provenzalen  die  Tenzonc;   vgl.  L.  A.  I,  322. 

balade:  prov.  balada  „Tanzhed",  vgl.  L.  A.  I,  348  bals. 
Bl.  136  les  V.  balades,  la  primera  ab  rims  unigonants  c 
crohats  ab  un  retronx;  la  segonda  balada  ab  rims  tots  uni- 
V;onants,  quatre  bordons  crohats,  dos  estramps  c  dos  der- 
res  appariats  c  ab  un  retronx.  Ter^a  balada  uni^onant  ab 
rims  crohats,   dos  biochs,   dos  bordons  estramps   e  un  re- 


Der  catalonisclie  ('amvMior  irainor  der  Pariser  Bibliotliek.  285 

tronx:    nach  den   ersten    vier  Zeilen  (rims  croliats  d.  li.  in 
der  Stellung  abba)  lautet  die  Strophe: 

car  verameiit 

tem  50  ques  prcn  (|ue  tal  doiia  aiiior 

e  praticar 

e  per  r|ue  io  d'aco  a  vos  corrcnt 

peus  eu  tot  Tals  de  quc  ifoiis  ges  parlar. 

ronians  „Romanze".  Roman^  fet  per  Johan  Fogassot 
uotari  sobre  la  preso  o  detentio  del  illustrissimo  senyor  don 
Karies  princep  de  Viana  e  primogenit  d'Arago  etc.  lo 
quäl  fon  fet  en  la  vila  de  Bruxelles  del  dncat  de  Brabant 
en  lo  raes  de  Ffabrer  any  Mil.  CCCCLXVII  '). 

complant,  complanta  „Klagelied"  (vergl.  L.  A.  I,  34b). 
Complant  fet  per  Guillem  Gibcrt  eu  la  ciutat  de  Barchna 
(Barcelona?)  sobre  la  niort  del  primogenit  d'Arago  don 
Carles  obra  encadenada  solta  ^).   complanta  Bl.  56. 

escondit  „Entschuldigungsgedicht"  (vgl.  L.  A.  I,  348) 
Bl.  244. 

comjat ,  auch  bei  den  Provenzalen  vorkommend  „Ab- 
schied", wenn  der  Liebhaber  seine  Dame  aufgibt.  Bl.  89. 

depertiment^  identisch  mit  dem  comjat,  provenzalisch 
departimens.  Bl.  135.  Das  provenz.  partimens  hat  die  Be- 
deutung „Tenzone". 

maldits  en  cobles  mas  donelles  Bl.  61.  maldit  Bl.  236 ; 
wie  der  Name  zeigt,  ein  „Schmähgedicht". 

requesta  d'amor  „Gesuch  um  Liebe"  Bl.  139  Gabriel 
Ferruix  requesta  d'amor  ab  rims  crohats  e  encadenats  ab 
ampelt  e  bioch  tot  solt  e  capfinit.     Als  Probe  diene: 

Reyna  de  prets,  doctrina  dels  sabens, 

sabeuts  eu  bc,  ignorenta  de  mals, 

nials  expellius  es  abragant  tots  bens, 

beus  de  verliits,  victorios  senyals 

tals. 

quo  tots  cells  qui  lo  vostrc  uoni  reclama  u.  s  w-, 

die  Reimstellung  der  folgenden  Zeilen  ist  il  :  il  :  ama  :  il  : 
escha  :  escha. 

cohlas   spargas   (vergl.  L.  A.  I,  252)    Bl.  103:    es  sind 

')  Karl  von  Viana,  Juans  II.  von  Aragonien  Sohn,  wurde  auf  Veran- 
lassung seiner  Stiefmutter  in  Lerida  gefangen  genommen,  aber  1461  wieder 
freigelassen. 

*)  Derselbe  Karl,  der  im  September  1461   starb. 


286  Bartsch 

einzelne  Strophen,  wie  die  provenzalischen  in  meinen  Denk- 
mälern S.  5 — 50,  aber  alle  mit  Geleit  (tornada). 

Das  Geleit  findet  sich  fast  hinter  allen  Gedichten,  au- 
fserdem  noch  ein  zweites  unter  dem  Namen  endressa.  Ueber 
die  tornada  vgl.  L.  A.  I,  3:18.  Der  Name  endressa  begeg- 
net zwar  nicht  in  der  provenzalischen  Poesie,  aber  da  auch 
die  L.  A.  von  zwei  Toruadas  sprechen,  in  deren  erster  der 
Dichter  sich  bezeichnet  (la  una  tornada  pot  pauzar  e  apli- 
car  a  so  senhal,  lo  qnal  senhal  cascus  den  elegir  per  si, 
ses  far  tort  ad  autre,  so  es  que  no  vuelha  en  sos  dictatz 
metre  et  apropriar  aquel  senhal  que  saubre  que  us  autres 
fa),  in  der  zweiten  sich  an  die  Person  wendet,  der  sein 
Gedicht  gewidmet  ist  (e  l'autra  tornada  pot  aplicar  a  la 
persona  a  la  quäl  vol  presentar  son  dictat),  so  ist  auch 
hier  wohl  die  Entlehnung  aus  dem  Provenzalischen  nicht 
zu  bezweifeln,  denn  die  endressa  entspricht  genau  der  zwei- 
ten tornada. 

Folgende  Namen  und  Ausdrücke  begegnen  in  Bezug 
auf  den  Bau  der  Strophe  und  die  Kunst  des  Reimes. 

ampelt  kommt  Bl.  139  bei  der  erwähnten  requesta 
d'amor  vor:  ab  ampelt  e  bioch:  es  ist  aber  aus  dem  Bau 
der  Strophe  nicht  ersichtlich,  was  es  bedeutet. 

apariat,  paarweis  gereimte  Verse.  Bl.  130  obra  uni- 
^onant  aperiada  la  meytat,  mit  dem  Schema  abba  ccdd, 
also  mit  Bezug  auf  die  vier  letzten  Zeilen.  Bl.  137  in  ei- 
ner Balade:  dos  derrers  appariats. 

bioch  heifst  ein  Vers  von  weniger  als  fünf  Silben  (vgl. 
L.  Am.  I,  128.  172.  248).  Bl.  137  in  einer  Balade:  dos 
biochs,  Verse  von  vier  Silben.  Bl.  139  ab  ampelt  e  bioch, 
vgl.  die  oben  angeführte  Strophe,  wo  tals  ein  bioch  ist. 

capcaudat,  capcandada  (vgl.  L  A.  I,  168.  236)  heifst 
eine  Strophe,  deren  letzter  Reim  mit  der  ersten  Zeile  der 
folgenden  Strophe  reimt.     Bl.  48  croada  e  capcandada. 

capßnit  (L.  A.  I,  280),  ein  Vers,  dessen  Schlufsreim 
im  Anfange  der  nächsten  Zeile  wiederholt  wird,  wie  in 
der  requesta  d'amor,  Bl.  139: 

reyna  de  preis,  doctrina  dels  sabens, 
sabents  en  be,  igiiorenta  de  mals  u.  s  w. 


Der  catalonische  Can^oner  (l'amor  der  Pariser  Bibliothek.  287 

croat,  croada  heifst  ein  Vers,  eine  Strophe,  deren 
Reime  gekreuzt  sind  (vgl.  L.  A.  1, 170.  240).  Beispiele  Bl.  48 
solta  e  croada  134.  ab  rims  uni^onants  e  crohats  136. 
quatre  bordons  crohats  137.  ab  rims  crohats  137.  139. 
solta  ab  rims  crohats  140.  Eine  obra  mig  croada  e  mig 
encadenada  steht  Bl.  133.  134. 

encadenat,  encadenada  (vgl.  L.  A.  I,  170.  238),  wenn 
die  Reime  verschränkt  sind  (abab)  vgl.  Bl.  133.  134  mig 
croada  e  mig  encadenada,  also  die  P'orm  der  Strophe 
abba  cd  cd. 

equwocada  cobla  (vgl.  L.  A.  I,  188.  278),  eine  Strophe 
in  rührenden  Reimen,  Bl.  103. 

estramp ,  estrampa  (vgl.  L.  A.  I,  150.  208),  wenn  die 
Verse  reimlos  sind.  Der  Art  ist  ein  Gedicht  von  Auzias 
March  (Bl.  44),  obra  estrampa.  Ferner  einzelne  bordos 
estramps  in  den  Balades  Bl.  137:  dos  estramps,  dos  bor- 
dons estramps. 

perdut,  dasselbe  was  estramp,  begegnet  in  den  L.  A. 
nicht.  Bl.  140  solta  ab  rims  crohats  e  un  perdut,  einem 
reimlosen  Verse  am  Schlüsse. 

refronch  (L.  A.  I,  286),  wenn  am  Schlüsse  aller  Verse 
oder  in  je  zweien,  je  dreien,  wie  man  will,  dasselbe  Wort 
angewendet  wird.  Bl.  136.  137  ab  un  retronx.  137  dos 
bordons  estramps  e  im  retronx. 

solta  obra  oder  cobla  ist  nach  der  Terminologie  die- 
ser Dichter  dasselbe,  was  in  den  L.  A.  (I,  164.  212)  cobla 
dissoluta  d.  h.  deren  Reime  in  der  folgenden  nicht  wieder- 
kehren. Bl.  134  solta  e  croada.  139  tot  solt  e  capfinit. 
140  solta  ab  rims  crohats. 

unigonans  (L.  A.  I,  270)  heifst  eine  Strophe,  deren 
Reime  durch  alle  folgenden  beibehalten  werden.  Bl.  130  obra 
uniponaut.  134  ab  pauzes  tornades  uniconant.  136  ab  rims 
unifonants.    137  la  segonda  balada  ab  rims  tots  uniponants. 

Die  Reimworte  sind  sehr  häufig  cars  d.  h.  seltene, 
theuere  Reime,  auf  die  auch  mancher  Troubadour  schon 
im  12.  Jahrhundert  grofsen  Werth  legte  (vgl.  d.  Jahrbuch 
I,  195). 

Zum  Schlufs    theile    ich   ein  Gedicht    mit,    das   durch 


288  Bartsch 

seinen  Inhalt  von  Interesse  ist.  Es  führt  die  Ueberschrift: 
Los  ennigs  de  mossen  Jordi  (Bl.  121  ff.).  Der  Ausdruck 
cuuig  „Aergcr",  hier  Gegenstand  des  Aergers,  als  Dich- 
tungsart, kommt  auch  in  den  Leys  d'amor  vor  I,  348:  ayssi 
cum  son  somis,  vezios  (dahin  gehört  das  oben  auszugs- 
weise mitgethcilte  Gedicht),  cossirs,  reversaris,  enuegs  u.s.w. 
Die  Bezeichnung  ist  daher  genommen,  dafs  der  Dichter 
alle  ihm  ärgerlichen  und  langweiligen  Dinge  auf  Erden 
zusammenstellt.  Ueber  den  Dichter,  der  in  der  Mitte  des 
15.  Jahrhunderts  lebte,  ist  zu  vergleichen  Ticknor  I,  267, 
Anmerkung  3. 

Enuig,  cnamich  de  jovent, 
combatador  del  peusament, 
m''enuja  tant,  que  res  plasent 
no  puig  veher: 
5     atauts  despits  m'a  fay  sovent, 
quel  cor  de  sou  alleujanient 
sortir  vol  fer. 

per  qu'eii  m'enuig  del  tot  primer 
del  mon,  com  li  plats  sostener 
10     mants  fayts,  que  veu  en  aquell  fer, 
desmasurats:       per  qu'  enujatz 
me  sui  del  mon       e  contra  mon 


es  a  la  fi       de  fl  en  fi 
15     res  non  ha  fl, 

ans  tot  deffaillit  e  mesqui. 
Per  qu'eu  me  vau  plus  enujan 

d'amor,  c''om  vay  tant  mal  usan 

e  de  mant  foll,  ques  vay  gabau 
20     e  may  fech  res. 

autres  ques  van  d^amor  claman 

ez  hanc  lur  cor  senti  Taffan 

ne  sap  que  s'es. 

e  par  me  que  gran  euuig  es, 
25     quant  sui  ab  leys  e  qu'eu  am  mes, 

per  altres  gents  nol  puix  dir  res 

de  ma  lenguor.       autre  pejor 

e  fort  me  par       so  que  uom  par 

m''assasperar, 
30     e  d'ome  fat       e  d'esdonat, 

ple  de  mal  fat, 


Der  catalonischc  Can9oner  d'amor  der  Pavher  Bibliothek.  289 

que  per  granos  se  dcbat  '). 
Un  autr"'  enuig  soven  rae  ve, 

quant  en  algun  loch  parlare, 
35     quirn  enterroch,  quant  nuls  volre 

dir  ma  rayso. 

autr"'  a,  quant  un  hon  mot  dire 

en  part  hon  no  s'enten  per  que, 

den  rest  fallo, 
40     e  fan  treure  ni  pitentio 

a  cors  grosser,  qu'en  tot  diu  no. 

d'enamich  de  conclusio 

ay  grau  enuig       e  molt  m''enuig  ^) 

entr'  enuig  trop,       quem  enuig  trop, 
45     c'om  algu  trop, 

que  no  mezant,       que  mon  desant 

com  port  sonant, 

de  que  mon  cor  pren  fort  asant. 
Enquer  m'enuig  dormir  la  nit 
50     en  mig  de  dos  en  petit  lit 

e  plus  m^enuig  e  prench  despit 

calsat  estret 

d'om  peraros  nez  adormit 


55     e  de  gran  fret. 

apres  m'enuig  sistrein  sacret, 

letra  hon  va  part  de  mon  fet, 

lo  fat  grosser,  per  que  si  met, 

puys  nol  denian,       ne  plor  d'infan, 
60     ne  jaur'  en  post,      mez  al  sol  post, 

ser  mal  dispost, 

ab  donan  claus         n'estar  ins  claus, 

ne  quant  pert  claus 

mon  cossier,  quant  vau  per  fraus  ^). 
65         D'autres  enuigs  me  vul  sentir, 

qu'ant  fay  mon  cor  envellesir, 

d'om  grosse,  qu'en  a'oI  tot  dir  *) 

e  no  treu  be, 

e  larch  sermo,  don  perch  ausir, 
70     ez  ab  sutza  femna  dormir, 

quant  s'esdeve, 

e  caminar  ab  pelafre, 


•  )  Es  fehlt  eine  Silbe; 

2 )  Nach  m'enuig  steht  com  de  la  mort,  was  zu  streichen  und  aus  V.  8 1 
eingedrungen  ist.  ^)  Fehlt  eine  Silbe:  vielleicht  ne  mon  cossier. 

*)  Zu  kurz:  vielleicht  tot  mal  dir. 

II.    3.  20 


290  Bartsch 

diir  poch  aiian,  que  no  trot  bc, 

c  ladrador  ca  de  sere 
75     iie  d'om  escas,       qu'en  prat  iras, 

quel  me  nos  jnny:       de  sol  de  ,|uny, 

ne  reim  quant  juny, 

e  d'altra  pari       dona  qnc  part 

en  manta  part 
80     s'amor  jaquint  vergonyay  part. 

Enquer  m'euuig  com  de  la  mort 

ester  en  mar  en  talma  fort, 

en  estrct  loch  e  sens  comport, 

passant  lo  mal, 
85     e  sVntre  quant  ab  desacort, 

ez  in  ivern  pujar  al  port 

ab  temporal, 

e  quant  fay  vent  descominal, 

e  caminar  per  arenal, 
90     e  fum  sens  foch  dins  en  hostal, 

ne  qui  sol  va       per  cami  pla 

e  puys  lo  pert     .... 

ne  quil  despert, 

ne  d'om  que  punt       nos  de  mon  punt. 


95 


se  pleneix  demenes  ajunt. 

Enquer  m''enuig,  si  malemdiu, 

quant  juchals  dans  sires  me  diu: 

algun  fe  piich,  si  prop  me  siu, 
100    m'es  enujos, 

e  larch  cami  fer  en  estiu, 

ne  dur  en  puny  estor  esquiu 

gran  ne  bastos, 

ne  jaur'  ab  hom  que  haja  tos 
105     ne  de  legoter  envejos 


e  dels  mosquits,       com  en  les  nits 

dormire  ferm,  ne  del  inferm, 

ques  plany  de  ferm, 
110    ne  lansa  dur,      ne  de  pa  dur, 

que  m"'assadur, 

neg  abitar  dins  avol  mur. 

O  quants  enuigs  hay  sostenguts, 

que  trestots  dir  nols  he  poguts: 
115     mas  fort  m'enuig  del  hom  mogut 

ignorant,  pech, 

ne  roba  que  pel  ha  perdut, 

ne  fanch  de  nits,  quant  plou  menut, 


Der  catalonischc  Can^onor  (Vamor  der  Pariser  IJihliothek.  291 

quem  allenech, 
120     e  quim  diu  no,  quant  heu  lo  prech, 
ue  quaut  sovent  trop  aguidech 
e  doli''  ab  magre  cors  e  scch, 
ne  larcli  consell,       quant  nol  apell, 
e  jaure  sol,  ne  quant  aug  sol, 


125 


ne  mar  ab  seny,       dona  quem  seny, 

qu'en  ha  pauch  seny, 

ne  d'om  flach  que  mir  ab  endeny. 

De  tots  los  enuigs  que  dits  hay 

130     tant  fort  ne  taut  soberch  non  say 

com  pobretats,  que  don'  esmay 

a  grau  e  poch, 

e  quant  ha  ferit  de  son  glay 

ffort  mia  ')  qu'  axi  com  li  play 
135     vol  donar  loch 

a  teil  qui  no  val  pas  un  roch, 

ez  aire  esmerat  de  fin  roch 

abat  e  met  ab  enderroch, 

no  guarde  ley,       dret  ne  servey, 
140     don  tots  hom  den       lausar  a  den, 

qui  res  li  deu: 

per  que  deffin       mon  lay  ha  fin. 

Tastus  a  fin 

sa  voluntats  lay  hon  s''enclin. 

Unschwer  erkennt  man  auch  hier  die  Nachabmunjx 
eines  provenzalischen  Vorbildes.  Vom  Mönch  von  Mon- 
taudon  besitzen  wir  mehrere  Lieder  derselben  Gattung  und 
desselben  Inhalts.  Das  längrste  dieser  Gedichte  ist  zuletzt 
in  meinem  provenzalischen  Lesebuche  82,  18 — 83,  23  ge- 
druckt. Wenn  das  hier  mitgetlieilte  Gedicht  nicht  ledig- 
lich eine  literarische  Nachahmung  des  Mönches  ist,  die 
mit  den  Lebensverhältnissen  des  Dichters  in  keiner  Bezie- 
hung steht,  so  war  Jordi  ein  wandernder  Sänger  in  dürf- 
tigen Verhältnissen.  Diese  Annahme  erklärt  eine  Menge 
der  hierin  enthalteneu  Beziehungen  und  Dinge,  welche 
der  Dichter  ärgerlich  findet  und  die  zum  Theil,  wie  beim 
Mönch  von  Montaudon,  ziemlich  unanständiger  Art  sind. 
„Der  Aerger,   so  beginnt  er,   der  Feind  der  Jugend,    der 

')  Oder:  nua. 

20* 


292         Barlscli,  Der  cataloii.  Can^oncr  d'amor  der  Pariser  Bibliothek. 

Bekämpfer  des  Gedankens,  macht  mir  so  viel  zu  schaffen, 
dafs  ich  nichts  erfreuhches  sehen  kann:  er  nimmt  dem 
Herzen  seinen  leichten  Miith.  Zuerst  ärgere  ich  mich  über 
die  Welt,  die  so  manche  ungeziemende  That  geschehen 
läfst.  Weiter  ärgere  ich  mich  über  die  Liebe,  die  man 
mifsbraucht,  über  manchen  Narren,  der  prahlt  und  doch 
nie  etwas  that.  Ich  ärgere  mich,  dafs  mancher  sich  über 
Liebe  beklagt  und  doch  ihr  Leid  nie  empfand  und  gar 
nicht  vveifs,  was  es  ist.  Mich  ärgert,  wenn  ich  bei  meiner 
Geliebten  bin  und  ihr,  durch  andre  Leute  verhindert,  nicht 
meine  Sehnsucht  schildern  kann."  Es  würde  zu  weit  füh- 
ren alle  die  Gegenstände  aufzuführen,  die  den  Dichter  ver- 
driefsen:  auch  hat  eine  vollständige  Uebersetzung  bei  dem 
manichfach  entstellten  Texte  ihre  Schwierigkeit.  Ich  hebe 
daher  nur  noch  einiges  hervor.  Er  sagt  unter  anderm,  es 
ärgere  ihn,  wenn  er  im  Reden  durch  Fragen  unterbrochen 
werde,  oder  wenn  er  etwas  gutes  rede,  wo  man  ihn  nicht 
verstehe.  Auch  finde  er  es  ärgerlich.  Nachts  zwischen 
zweien  in  einem  engen  Bette  zu  schlafen,  enge  Schuhe, 
grofse  Kälte,  Weinen  eines  Kindes,  vor  der  Thür  auf  der 
blofsen  Erde  zu  liegen,  unwohl  zu  sein,  eingesperrt  zu  wer- 
den und  die  Schlüssel  zu  verlieren  —  das  alles  ärgert  ihn. 
Noch  andrer  Aerger  mache  sein  Herz  altern:  eine  lange 
Rede,  die  er  nicht  verstehen  kann,  bei  einer  schwitzenden 
Frau  zu  schlafen,  auf  einem  schlechten  Pferde,  das  nicht 
laufen  kann,  einen  steilen  Berg  hinan  zu  reiten,  im  Winter 
auf  die  Berge  (port  sind  die  Gebirgspässe  der  Pyrenäen) 
im  Sommergewande  zu  steigen,  ein  bellender  Hund  am 
Abend,  ein  geiziger  Herr,  des  Junis  Sonne,  ein  drückender 
Helm,  grofser  Wind,  Wandern  im  Sande,  Rauch  ohne 
Feuer  in  der  Herberge,  Verirren  auf  dem  Wege,  weit  ge- 
hen im  Sommer,  ein  scheuer  Habicht  auf  der  Faust,  bei 
einem  Menschen  zu  liegen  der  den  Husten  hat.  Fliegen 
wenn  er  des  Nachts  schlafen  will,  ein  Kranker  der  immer- 
fort klagt,  eine  Lanze  zu  führen,  an  hartem  Brote  sich  satt 
zu  essen,  in  schwachen  Mauern  zu  wohnen  und  manche  an- 
dere Dinge,  die  zum  Theil  wörtlich  aus  den  Liedern  des 
Mönchs  von  Montaudon  entlehnt  sind.         Karl  Bartsch. 


Coniet,   Guii.'ciardiiii's   UuedirLi;   Werke.  293 

Guicciardini's  Unedirte  Werke. 

Erster  Artikel. 
Seine  Consideraziotii   und  Ricordi. 

Gilt  auch  Pythagoras  als  der  Begründer  der  politi- 
schen Schule  Alt-Italiens,  so  gebührt  doch  dem  Dante  das 
hohe  Verdienst,  dieselbe  zu  neuem  Leben  erweckt  zu  ha- 
ben. Die  Idee  einer  Monarchie,  welche  zur  nationalen  Ein- 
heit führen  sollte,  sowie  einer  Aristokratie  des  Geistes  und 
der  Tugend  als  Hort  der  Freiheit,  bilden  die  leitenden 
Grundsätzte  seines  politischen  Systems.  Dafs  der  Sänger 
der  drei  Reiche  den  Befreier  der  Halbinsel  in  der  Fremde 
zu  suchen  wähnte,  mag  allein  sowohl  durch  die  damalige 
zerrissene  Lage  Italiens,  als  auch  durch  die  theilweise  herr- 
schenden Ansichten  der  Zeit  erklärt  werden.  Seine  Ab- 
sicht geht  übrigens  nicht  dahin,  das  Land  einer  Fremd- 
herrschaft unterworfen  zu  sehen,  vielmehr  sollte  der  deut- 
sche Kaiser,  als  Hersteller  der  Einheit  Italiens,  dorthin 
auch  seinen  Sitz  verlegen  und  somit  eine  nationale  Dyna- 
stie begründen.  Weit  glücklicher  erscheint  Dante  jedoch 
als  kühner  Bekämpfer  der  weltlichen  Macht  des  Papstes, 
als  derjenigen  nämlich,  welcher  allein  die  Zerfahrenheit  und 
politische  Ohnmacht  der  Halbinsel  zur  Last  fällt.  Zwei 
Florentiner  und  ein  Venetianer  hoben  diese  letzte  Ansicht 
noch  schärfer  hervor,  während  sie  die  erste  nur  vom  na- 
tionalen Standpunkte  aus  festzuhalten  glaubten.  Diese  be- 
rühmte Trias  heifst  Machiavelli,  Guicciardini  und  Sarpi. 
Ihrem  politischen  Glauben  gemäfs  sollte  nicht  Deutschland, 
wohl  aber  Italien  selbst  den  Veltro  der  angestrebten  Ein- 
heit hervorbringen.  Wie  Alfieri  im  verflossenen,  so  traten 
Foscolo,  Giordani,  Balbo,  Gioberti,  Rosmini  —  um  der 
gröfsten  Dichter  Manzoni,  Leopardi^  Niccolini,  Giusti  nicht 
zu  gedenken  —  im  laufenden  Jahrhunderte  als  Vorkämpfer 
italienischer  Unabhängigkeit  auf.  Die  weltliche  Herrschaft 
des  Papstes  wurde  nicht  minder  in  Betracht  gezogen  und 
der  Krieg  gegen  dieselbe  mehr  oder  weniger  heftig,  jedoch 
unausgesetzt,  fortgeführt.  Um  diesen  beiden  Richtungen 
geschichtUchen  Nachdruck  zu  geben  und  den  Vertheidigern 


294  Cornet 

des  p.'lpstlichen  Dualismus,  der  hie  und  da  in  Italien  selbst 
seine  Vertreter  gefunden,  entgegenzutreten,  griff  man  zu 
den  Waffen  der  Geschichtsforschung.  Der  hochherzige, 
mit  jeder  geistigen  Bestrebung  Italiens  so  eng  verbundene 
Vieusseux  begründete  zu  Florenz  den  Archivio  storico  ita- 
liano.  Die  besten  Kräfte  des  Landes  schaarten  sich  um 
diese  wissenschaftliche  Unternehmung,  welche  wie  einerseits 
des  ungetheilten  Beifalls  Europas,  so  andrerseits  der  höch- 
sten Mifsgunst  der  römischen  Curie  sich  stets  zu  erfreuen 
hatte.  Da  es  sich  überdies  darum  handelte,  für  den  na- 
tionalen Aufschwung  die  öffentliche  Meinung,  diese  gröfste 
aller  Mächte,  zu  gewinnen,  so  legte  man  zu  dem  Zwecke 
die  vorzüglichsten  Werke  italienischer  Schriftsteller  von 
neuem  auf,  welche  für  irgend  eine  der  vertretenen  Ideen 
bereits  eine  Lanze  gebrochen.  Diesem  Bestreben  verdan- 
ken wir,  aufser  den  besten  Ausgaben  Machiavelli's,  Paru- 
ta's  u.  s.  w.,  auch  die  neue  Guicciardini's. 

Die  Grafen  Pietro  und  Luigi  Guicciardini,  Abkömm- 
linge des  berühmten  Staatsmannes,  vom  Wunsche  beseelt, 
sowohl  der  historischen  Wissenschaft  wie  der  Staatskunst 
zu  nützen,  trugen  nämlich  dem  wackeren  Giuseppe  Cane- 
strini  die  Sorgo  auf,  die  Ausgabe  der  unedirten  Werke 
Francesco's  zu  besorgen;  behufs  dessen  erschlossen  sie 
demselben  ihr  Hausarchiv,  wo  die  Autographen  des  gro- 
fsen  Ahnen  seit  mehr  als  300  Jahren  wohl  aufbewahrt, 
jedoch  der  Oeffentlichkeit  und  somit  dem  allgemeinen  Nut- 
zen entzogen  lagen.  So  wurde  Canestrini  die  Gelegenheit 
geboten,  der  gelehrten  Welt  einen  neuen  Beweis  seiner 
weit  anerkannten  Tüchtigkeit  zu  liefern  in  den  Opere  in- 
edite  di  Francesco  Guicciardini  (Firenze  1857 — 1859,  Vol. 
I  —  ni),  die  den  Gegenstand  unserer  Untersuchung  bilden. 

Messer  Francesco  Guicciardini,  wie  verwerflich  in  sei- 
nen ehrgeizigen  Verirrungen  und  gebrandmarkt  als  Ver- 
lielfer  zur  Herstellung  der  medizeischen  Herrschaft  er  er- 
scheinen mag,  gehört  dennoch  zu  den  Geistern  erster 
Gröfse;  seine  politischen  Ansichten  dürfen  überdies  gleich 
jenen  Machiavelli's  als  durchweg  national  bezeichnet  wer- 
den.    Hoffen  wir,    dafs   es  Herrn  Canestrini   in  der  Beur- 


Giiicciardini's  Unediite  Werke.  295 

theilung  des  grofsen  Mannes,  die  er  am  Schlüsse  seiner 
Arbeit  zu  geben  versprach,  gelingen  werde,  die  öffentliche 
Meinung  über  ihn  in  manchem  zu  versöhnen.  Die  politi- 
sche Thätigkeit  dieses  einflufsreicheu  Mannes,  die  mit  einer 
Sendung  nach  Spanien  im  Jahre  1512  beginnt,  war  eine 
äufserst  wirksame  und  bisweilen  sogar  tief  eingreifend  in 
die  Ereignisse  einer  stürmischen  Zeit,  während  welcher 
Frankreich  und  das  Kaiserreich  um  die  Oberhand  in  Ita- 
lien stritten.  Der  Zeitraum,  in  welchem  die  medizeischen 
Päpste  Leo  X.  und  Clemens  VII.  Guicciardini  zu  den 
schwierigsten  Geschäften  verwendeten,  bildet  wohl  den 
Glanzpunkt  seines  bewegten  öffentlichen  Lebens.  Als  Gou- 
verneur von  Modena,  ßeggio,  Parma  und  der  Romagna, 
ferner  als  päpstlicher  Bevollmächtigter  beim  Bundesheere 
während  des  Krieges  zwischen  Clemens  VII.  und  Karl  V. 
erwies  er  sich  nicht  minder  hochbegabt  als  Staatsmann, 
wie  er  auch  auf  dem  Gebiete  der  Kriegskunst  seltene 
Kenntnisse  an  den  Tag  leste.  Zur  Zeit  des  Todes  Cle- 
mens  VII.  im  Jahre  1534  war  er  Gouverneur  zu  Bologna, 
wo  er  Gelegenheit  fand  die  Gunst  Karls  V.  sich  zu  er- 
werben. Dem  medizeischen  Hause  treu  ergeben,  legte  er 
seine  Würde  nieder,  als  Paul  III.  aus  dem  Hause  Farnese 
den  päpstlichen  Stuhl  bestieg.  Unbefriedigten  Ehrgeizes 
und  stets  nach  Macht  lechzend,  sehen  wir  ihn  unmittelbar 
darauf  die  einflufsreiche  Stelle  eines  Rathgebers  bei  Ales- 
sandro  de'  Medici  einnehmen,  den  er  sogar  nach  Neapel  be- 
gleitete, als  derselbe,  um  sich  bei  Karl  V.  von  den  gerech- 
ten Anschuldigungen  der  Florentiner  Flüchtlinge  zu  reini- 
gen, dahin  sich  begeben  mufste.  Nach  der  Ermordung 
Alessandro's,  dieses  Wüstlings,  entfaltete  Guicciardini  mit 
Francesco  Vettori  die  gröfste  Thätigkeit,  um  den  achtzehn- 
jährigen Cosimo  auf  den  Thron  zu  bringen.  Getäuscht 
dann  in  den  herrschsüchtigen  Hoffnungen ,  die  er  an  die 
Wahl  des  jungen  Herzogs  angeknüpft,  entsagte  er  wohl 
unfreiwillig  dem  Getriebe  der  Politik.  In  ländlicher  Zu- 
rückgezogenheit auf  seiner  Villa  in  Arcetri,  bedurfte  er 
kaum  eines  Jahres,  um  seinen  Namen  durch  das  bekannte 
Geschichtswerk  zu  verewigen,  an  das  er  jedoch  die  letzte 


296  Cornet 

Hand  nicht  mehr  legen  konnte,  da  der  Tod  schon  i.  J.  1540 
ihn  ereilte. 

Dafs  ein  so  gewiegter  Staatsmann,  wie  Guicciardini, 
der  zu  den  höchsten  Aemtern  gelangt  war  und  an  den 
wichtigsten  Ereignissen  sich  betheiligt  hatte,  nicht  mehr 
Aufzeichnungen  hinterlassen  haben  sollte,  als  bisher  in  die 
Oeffentlichkeit  gedrungen  waren,  war  kaum  anzunehmen. 
Ja  man  wufste  sogar  von  dem  kostbaren  handschriftlichen 
Schatze,  der  im  Guicciardinischen  Hausarchive  verborgen 
lag.  Es  ist  daher  mehr  als  billig,  wenn  nicht  Italien  al- 
lein, sondern  die  gebildete  Welt  überhaupt  den  Grafen 
Pietro  und  Luigi  Guicciardini,  welche  die  gegenwärtige 
Ausgabe  veranlassen,  sich  zu  Dank  verpflichtet  fühlen. 

Der  erste  Band,  der  uns  zunächst  beschäftigt,  beginnt 
nach  einer  inhaltreichen  Einleitung  des  verdienstvollen  Her- 
ausgebers mit  Betrachtungen  Guicciardini's,  welche  die  Ab- 
handlungen Machiavelli's  über  die  erste  Dekade  des  Livius 
zum  Gegenstande  haben  {Considerazioni  intomo  ai  Discorsi 
del  Machiavelli  sopra  la  prima  deca  di  Tito  Limo).  Der 
grofse  Secretär  der  florentinischen  Republik,  welcher  so- 
wohl in  Hinsicht  seiner  Experimentalmethode,  wie  ob  der 
Schärfe  seiner  Folgerungen,  der  Galileo  der  Staatskunst  ge- 
nannt wird,  fing  um  das  Jahr  1516  seine  berühmten  Dis- 
corsi zu  schreiben  an.  Sein  erster  und  letzter  Hauptzweck 
war  stets  die  politische  Bildung  seiner  Landsleute,  denn  er 
war  sich  wohl  bewufst,  dafs  sie  ihrer  nicht  entrathen  könn- 
ten, wollten  sie  je  zum  Heile  Italiens  heranreifen.  Und  da- 
mit der  nationale  Gedanke,  der  ihn  leitete,  von  nachhalti- 
ger Wirkung  bleiben  möchte,  so  liefs  er  nicht  ab,  andere 
Gesinnungsgenossen  zur  weiteren  Ausarbeitung  der  von 
ihm  vertretenen  Ansichten  zu  ermuntern.  Guicciardini,  sein 
Freund,  folgte  der  eindringlichen  Ermahnung,  und  daher 
die  Entstehung  seiner  Betrachtungen.  Ein  besonderes  Au- 
genmerk richtete  dieser  auf  jene  Stellen  der  Discorsi,  die 
um  die  wichtigsten  Fragen  der  Politik  sich  drehen;  wo- 
durch nicht  nur  scharfsinnige  Belehrungen  sich  ergeben, 
sondern  auch  die  politische  Richtung  dieser  zwei  mächtigen 
Geister  deutlicher  hervortritt. 


Guicciardini's  Uuedirte  Werke.  297 

Machiavelli,  wenn  auch  nicht  ausschliefsend,  neigt  sich 
eher  zu  einer  repubHkanischen  Verfassung;  Guicciardini  ist 
mehr  für  das  monarchische,  jedoch  durch  Gesetze  gemä- 
fsigte,  Prinzip;  seine  Ansichten  darüber  zeigen  hinlänglich, 
wie  das  Wesen  einer  durch  Verfassunor  eingeschränkten 
Regierung  klar  vor  seinen  Augen  schwebte.  Dieses  dar- 
zulegen soll  nun  zunächst  die  Aufgabe  unserer  Untersu- 
chung sein. 

Der  Theorie  Machiavelli's ,  kraft  welcher  eine  nicht 
hoch  genug  anzuschlagende  Regierungsform  diejenige  wäre, 
woran  sowohl  Fürst  als  Ottimati  und  das  Volk  in  gleichem 
Mafse  Antheil  hätten,  stellt  Guicciardini  folgende  Bemer- 
kungen entgegen  ^ )  : 

Es  unterliegt  keinem  Zweifel,  dafs  diese  gemischte,  von  je- 
dem unreinen  Elemente  gesäuberte,  Regierungsform  weit  besser 
ist  als  eine  solche,  die  nur  durch  einen  Fürsten,  oder  die  Vor- 
nehmsten, oder  das  Volk  gehandhabt  wird.  Der  Nutzen  des  Kö- 
nigthums  aber  ist  der,  dafs  die  öffentlichen  Angelegenheiten  ra- 
scher, regelmäfsiger  und  geheimnifsvoller  vor  sich  gehen.  Das 
Uebel,  welches  ihm  anklebt,  liegt  an  dem  Mifsbrauche  der  über- 
tragenen Gewalt,  falls  diese  ein  unwürdiger  oder  untüchtiger  Re- 
gent bekleiden  sollte.  Selbst  ein  Wahlreich  könnte  vor  solchen 
Gefahren  nicht  schützen,  denn  der  Wähler  mag  ebenso  irre  ge- 
führt werden,  vne,  der  Gewählte,  durch  den  Glanz  der  Macht  ge- 
blendet, sich  ändern  und  den  Pfad  der  Gerechtigkeit  verlassen 
kann.  Und  angenommen,  ein  solcher  mit  Allgewalt  ausgerüsteter 
Wahlkönig  hätte  überdies  Kinder,  wer  könnte  ihn,  trotz  der  Ver- 
fassung, daran  hindern  sie  zu  seinen  Nachfolgern  zu  bestellen?  ^) 
Will  man  daher  eine  Regierungsform  aufstellen,  welche  nur  das 
Beste  der  monarchischen  in  sich  schliefse,  so  begnüge  man  sich, 
da  es  geradezu  unmöglich  ist,  jede  Schattenseite  zu  vermeiden, 
das  Gute  davon  lieber  unvollständig  zu  geniefsen,  als  eine.  Voll- 
kommenheit anzustreben,  die  ohne  Beimischung  des  Nachtheiligen 
nicht    erreichbar   erscheint.     Man  wähle  daher  einen,    in  seiner 


')  S.  6  u.  flg.  Wir  geben  immer  nur  den  Sinn  und  keineswegs  eine 
wortgetreue  Uebersetzung. 

*)  „Perb  questi  pensieri,  che  e  (i)  tiranni  deponghino  le  tirannidi,  e 
che  e  (i)  re  ordinino  bene  e  (i)  regni,  privando  la  sua  posterita  della  succes- 
sione ,  si  dipingono  piii  facilmente  in  su'  libri  e  nelle  immaginazioni  degli 
uomini,  che  non  se  ne  eseguiscono  in  fatto  etc.   S.  26. 


298  Cornet 

Macht  der  Art  beschränkten  König,  dafs  er  nur  in  geringfügigen 
Dingen  zu  bescbliefsen  habe  ');  die  Nachfolge  bleibe  ausgeschlos- 
sen; die  Dauer  seiner  Gewalt  währe,  wo  nicht  lebenslänglich, 
doch  so  lange  wie  nur  möglich.  Durch  die  Beseitigung  eines  al- 
lein beschliefsenden  und  vollstreckenden  Willens,  wäre  somit  der 
Gefahr  der  Tyrannei  vorgebeugt. 

Die  Vor-  und  Nachtheile  einer  unvermischten  Optima- 
ten-  oder  Volksregierung  schildert  Guicciardini  folgender- 
mafseu:  -) 

Die  Macht  der  Vornehmsten  bietet  das  Gute  dar,  dafs  die- 
selbe nicht  so  bald  wie  die  eines  Einzelnen  ausarten  kann;  da 
sie  überdies  dem  vorzüglichsten  Stande  angehören,  so  ist  ihr 
Walten  zugleich  bei  weitem  mehr  verständig  und  klug,  als  die 
Herrschaft  des  Volkes.  Da  ihre  Gewalt  aber  sehr  grofs  ist ,  so 
sehen  sie  stets  auf  ihren  Nutzen,  sollte  auch  das  Volk  in  seinen 
Rechten  dadurch  beeinträchtigt  werden.  Wir  sehen  ferner,  wie 
der  zügellose  Ehrgeiz  der  Menschennatur  ihrer  Gemüther  sich  be- 
mächtigt. Die  einen  suchen  dann  die  anderen  zu  überflügeln, 
wodurch  ein  Zustand  der  Dinge  herbeigeführt  wird,  der  nothwen- 
diger  Weise  in  Tyrannei  endet.  Will  man  daher  in  dieser  Re- 
gierungsform das  möglichst  Beste  suchen,  so  bleibe  zuerst,  damit 
die  Schlechten  nicht  ans  Ruder  gelangen,  das  Erbrecht  ausge- 
schlossen. Die  Wahl  der  Ottimati  dehne  sich  auf  diejenigen  al- 
lein aus,  die  kraft  des  Grundgesetzes  ein  Amt  zu  bekleiden  be- 
rufen sind.  Ein  lebenslänglicher,  stark  vertretener  Senat  möge 
die  schwierigsten  Angelegenheiten  leiten  ');  zur  Besetzung  der- 
jenigen Stellen  aber,  die  mit  dem  Steuerwesen,  mit  den  Staats- 
einnahmen und  mit  der  öffentlichen  Schuld  betraut  sind,  ist,  wie 
zur  Gesetzgebung  die  Zustimmung  des  Volkes  nothwendig.  —  Die 
Lichtseite  einer  Volksherrschaft  ist  wohl  die,  dafs  während  ihrer 
Dauer,  keiner  als  Tyrann  sich  aufwerfen  darf;  die  Gesetze  ver- 
mögen mehr  als  die  Menschen,  und  das  allgemeine  Wohl  ist  das 
Endziel  jedes  Beschlusses.  Allein  da  das  Volk  unfähig  ist,  über 
wichtige  Angelegenheiten  selbst  zu  bescbliefsen,  ferner  unbestän- 
dig und  aufrührisch,  so  wird  es  auch  leicht  den  Ehrgeizigen  zur 


•)  .  .  .  e  ordinandolo  cosi,  se  ne  caverebbe  il  beue  di  avere  uno  oc- 
chio,  che  vigilassi  coutinuamente  le  cose  publiche,  uno  capo  a  chi  le  si  po- 
tessino  referire,  uuo  procuratore  che  le  proponessi,  soUecitassi,  e  ricordassi.  S.  7. 

2)  S.  8  —  10. 

3)  cioij  le  guerre,  le  paci,  le  pratiche  co'  principi,  e  tutte  le  cose  su- 
etanziali  alla  conservazione  e  augineuto  del  domiuio.  S.  9. 


Guicciardini's  Unedirte  Werke.  299 

Beute.  Man  übertrage  daher  dem  Volke  zur  Wahrung  der  Frei- 
heit nur  die  Bestätigung  der  Würden  und  der  Gesetze;  in  der 
Rathsversammlung  ergreife  derjenige  allein  das  Wort,  der  von 
der  Obrigkeit  dazu  bestellt  ist,  und  zwar  über  den  ihm  vorher- 
bestimmten Gegenstand.  Durch  eine  solche  gemischte  Regie- 
rungsform wäre  der  Zweck  erreicht,  wovon  in  der  Abhandlung 
die  Rede  ist  '). 

Zu  weit  würde  es  uns  führen,  wollten  wir  alle  jene 
Stellen  bezeichnen,  wo  die  zwei  Staatsmänner  entweder  in 
ihren  Ansichten  abweichen,  oder  sich  begegnen  und  er- 
gänzen. Wir  können  dennoch  nicht  unterlassen  einige  Bei- 
spiele zu  geben.  Machiavelli  hält  an  dem  Grundsatze 
fest,  dafs  der  Anordner  eines  Gemeinde wesens  die  Men- 
schen als  schlecht  voraussetzen  müsse.  Dem  tritt  Guic- 
ciardini  entgegen-).  Die  Behauptung,  dafs  die  Menschen 
nur  dann  das  Gute  ausüben,  wenn  sie  dazu  gezwungen 
werden,  klingt  in  der  That  etwas  zu  sehr  unbedingt.  Der 
Lenker  eines  Staates  müfste  vielmehr  bei  der  Gesetzgebung 
von  der  Ansicht  ausgehen,  dafs  die  menschliche  Natur  nicht 
verdorben^),  sondern  nur  gebrechlich  sei,  und  durch  An- 
drohung der  Strafe  wie  auch  durch  den  Reiz  der  Beloh- 
nungen jede  dem  Staate  nachtheilige  Handlung  zu  verhin- 
dern suchen. 

Machiavelli  stellt  die  Nothwendigkeit  dar,  dafs  die 
Neugestaltung  eines  Staates  von  der  schaffenden  Kraft  eines 
Einzelnen  abhängig  sei.  Guicciardini  *),  weit  entfernt  ge- 
schichtlicher Erfahrung  zu  widersprechen,  kann  jedoch  nicht 
umhin  auszurufen:  Möge  nur  Gott  eine  Nothwendigkeit 
dieser  Art  von  jedem  Staate  abwenden,    denn  da  ein  sol- 

')  S.  14  u.  fg. ,  wo  es  sich  darum  handelt,  -wer  der  beste  Hüter  der 
Freiheit  sei,  das  Volk  oder  der  Stand  der  Vornehmen,  stofsen  wir  auf  fol- 
gende Bemerkungen ...  „  io  loderb  sempre  piü  che  tutti  gli  altri  governi, 
uno  governo  misto  come  di  sopra;  e  in  uno  governo  simile  voitö  che  la 
guardia  della  liberta  contro  a  chi  volessi  opprimere  la  republica,  appartenga 
a  tutti,  fuggeudo  sempre  quanto  si  possa  la  distinzione  tra  nobili  e  plebei; 
e  per  necessita  uno  governo  misto  e  temperato  in  modo,  che  in  favore  della 
liberta,  l'uno  ordine  h  guardia  dell'  altro-'. 

')  S.  10  u.  fg. 

3)  Nach  Guicciardini:  ..gli  uomini  tutti  sono  per  natura  incliuati  al 
bene  .  .  .  e  se  alcuno  ha  altra  inclinazione  .  .  .  piü  presto  si  debbe  chiamarc 
mostro,  che  uomo".  S.  11. 

•»)   S.  22. 


300  Cornet 

eher  Machthaber,  will  er  seine  Einrichtungen  aus  dem 
Schiffbruche  retten,  sich  so  lange  behaupten  mufs,  bis  die 
Zeit  die  Gemüther  beschwichtigt,  so  tritt  dagegen  die  Ge- 
fahr ein,  dafs  die  Reize  der  Macht  ihn  zum  Bösen  ver- 
leiten. 

Machiavelli  sowohl  als  Guicciardini  schleudern  heftige 
Worte  des  Tadels  gegen  diejenigen,  welche  durch  Herrsch- 
gier hingerissen  die  Freiheit  ihres  Landes  ersticken^).  Dem 
Scharfblicke  des  letzteren  konnte  jedoch  nicht  entgehen: 
„che  qualche  nolta  le  forme  delle  libertä  sono  si  disordinate 
e  le  cittä  ripiene  tanto  di  discordie  civili,  che  la  necessitd 
conduce  qualche  cittadino,  non  poteyido  salvarsi  altrittienti, 
a  cercare  la  tirannide,  o  a  aderire  a  chi  la  cerca^.  (S.  24). 

Die  Lösung  der  Frage,  ob  die  Unterthanen  mit  Strenge 
oder  mit  Milde  zu  behandeln  seien,  glaubt  Guicciardini 
darin  finden  zu  müssen,  dafs  man  hauptsächlich  auf  den 
Charakter  der  Regierten  Bedacht  nehme-).  „Es  gibt  Leute 
edler  und  roher  Gemüthsart;  mit  jenen  gehe  man  liebreich 
um,  diesen  gegenüber  walte  die  Strenge,  welche  allein  sie 
zu  bezähmen  vermag,  Friedrich  Rothbart,  der  wackere 
Fürst,  pflegte  zu  sagen,  die  vorzüglichsten  Nationen  der 
Welt  sind  die  deutsche  und  die  italienische;  die  erste  aber 
anmafsend,  übermüthig  ^) ,  die  Italiener  hingegen  mehr  ge- 
sittet und  verträglich*),  daher  die  Noth wendigkeit,  mit  die- 
sen den  Weg  der  Milde,  mit  jenen  den  der  Strenge  ein- 
zuschlagen, will  man  sie  nicht  noch  übermüthiger  haben. 
Uebrigens  die  Strenge  ohne  Menschlichkeit,  sowie  diese 
ohne  jene  sind  dem  Regierenden  gleich  schädlich;  die 
Vereinigung  beider  im  richtigen  Verhältnisse  würde  eine 
ebenso  bewunderungswürdige  wie  seltene  Erscheinung  dar- 
bieten". 


')  Unter  diese  Verwerflichen  ist  Caesar  einzurechnen,  welcher  sonst  nach 
Guicciardini  (war)  „pieno  di  molte  altre  virtu,  ma  oppresso  dalla  ambizione 
del  dominare".  ^)  S.   75 — 78. 

3)  „arroganti,  insolenti,  e  di  qualitti,  che  la  dolcezza  che  tu  usavi  con 
loro,  la  attribuivano  piü  presto  a  timore,   che  a  umanith,".   S.  76. 

*)  „e  di  natura  che  la  asperitä.  piü  presto  gli  sdegnava,  die  spaven- 
tava".   ibid. 


Guicciardini's  Unedirte  Werke.  301 

Es  wäre  in  der  That  unverantwortlich,  wollten  wir 
unterlassen  den  Standpunkt  zu  berüliren,  welchen  die  zwei 
scharfblickenden  Männer  der  weltlichen  Herrschaft  des 
Papstes  gegenüber  eingenommen  haben.  Zur  besseren  Wür- 
dimms:  desselben  ziehen  wir  vor  ihre  Ansichten  unverkürzt 
mitzutheilen.     Zunächst  die  Machiavelli's : 

E  perche  sono  alcuni  d'oppinione,  che'l  ben  essere  delle  cose 
d'Italia  dipende  dalla  chiesa  di  Roma,  voglio  contro  ad  essa  dis- 
correre  quelle  ragioni  che  mi  occorrono:  e  ne  alleghero  due  po- 
tentissime,  le  quali,  secondo  me,  non  hanno  repugnanza.  La 
prima  e,  che  per  gli  esempi  rei  di  quella  corte,  questa  provincia 
ha  perduto  ogni  divozione,  ed  ogni  religione :  il  che  si  tira  dietro 
infiniti  inconvenienti,  e  infinit!  disordini;  cosi  come  dove  e  reli- 
gione si  presuppone  ogni  bene,  cosi  dove  ella  manca,  si  presup- 
pone  il  contrario.  Abbiamo,  adunque,  con  la  chiesa  e  con  i  preti 
noi  Italiani  questo  primo  obbligo,  d'essere  diventati  senza  reli- 
gione, e  cattivi:  ma  ne  abbiamo  ancora  un  maggiore,  il  quäle  e 
eagione  della  rovina  nostra.  Questo  e,  che  la  chiesa  ha  tenuto 
e  tiene  questa  nostra  provincia  divisa.  E  veramente,  alcuna  pro- 
vincia non  fu  mai  unita  o  felice,  se  la  non  viene  tutta  alla  obe- 
dienza  d'una  repubblica  o  d'uno  principe,  come  e  avvenuto  alla 
Francia  ed  alla  Spagna.  E  la  eagione  che  la  Italia  non  sia  in 
quel  medesimo  termine,  ne  abbia  anch'  ella  o  una  repubblica,  o 
uno  principe  che  la  governi,  e  solamente  la  chiesa:  perche,  aven- 
dovi  abitato  e  tenuto  imperio  temporale,  non  e  stata  sl  potente 
ne  di  tal  virtü,  che  l'abbia  potuto  occupare  il  restante  d'Italia,  e 
farsene  principe;  e  non  e  stata,  dalF  altra  parte,  si  debile,  che, 
per  paura  di  non  perdere  il  dominio  delle  cose  temporali,  la  non 
abbi  potuto  convocare  uno  potente  che  la  difenda  contra  a  quello 
che  in  Itaha  fusse  diventato  troppo  potente:  come  si  e  veduto 
anticamente  per  assai  esperienze,  quando  mediante  Carlo  Magno 
la  ne  cacciö  i  Lombardi,  ch'erano  giä  quasi  re  di  tutta  Italia;  e 
quando  ne'  tempi  nostri  ella  tolse  la  potenza  a'  Veneziani  con 
Taiuto  di  Francia;  dipoi  ne  cacciö  i  Franciosi  con  faiuto  de' 
Svizzeri.  Non  essendo,  dunque,  stata  la  chiesa  potente  da  po- 
tere  occupare  l'Italia,  ne  avendo  permesso  che  un  altro  la  oc- 
cupi,  e  stata  eagione  che  la  non  e  potuta  venire  sotto  un  capo; 
ma  e  stata  sotto  piü  principi  e  Signori,  da'  quali  e  nata  tanta 
disunione  e  tanta  debolezza,  che  la  si  e  condotta  ad  essere  stata 
preda,    non  solamente  di  barbari  potenti,  ma  di  qualunque  l'as- 


302  Com  et 

salta.     Di  che   noi   altri  Italiani  abbiamo  obbligo  con  la  chiesa, 
e  non  con  altri  ').  — 

Wie  verhält  sich  nun  Guicciardini,  der  so  lange  im 
Dienste  des  römischen  Hofes  gestanden  und  zur  Genüge 
Gelegenheit  gehabt  hatte,  dessen  Ränke  und  Gebrechen 
kennen  zu  lernen,  zu  dieser  durch  die  Geschichte  gerecht- 
fertigten Philippica  des  edlen  Machiavelli?  Das  von  ihm 
in  kurzen  aber  desto  schärferen  Zügen  entworfene  Bild 
konnte  in  der  That  nicht  anders  ausfallen,  wollte  er  selbst 
nicht  werden  zum  Verräther  der  Wahrheit.  Hier  seine 
Worte : 

Non  si  pu6  dire  tanto  male  della  corte  romana,  che  non 
meriti  se  ne  dica  piü,  perche  e  una  infamia,  uno  esemplo  di  tutti 
e  (i)  vituperii  e  obbrobrii  del  mondo.  E  anche  credo  sia  vero 
che  la  grandezza  della  chiesa,  cioe  la  autoritä  che  gli  ha  data 
la  religione,  sia  stata  causa  che  Italia  non  sia  caduta  in  una  mo- 
narchia;  perche  da  uno  canto  ha  avuto  tanto  credito  che  ha  po- 
tuto  farsi  capo,  e  convocare  quando  e  bisognato,  principi  esterni 
contro  a  chi  era,  per  opprimere  Italia;  da  altro,  essendo  spogliata 
di  armi  proprie,  non  ha  avuto  tante  forze  che  abbia  potuto  sta- 
bilire  dominio  temporale  altro  che  quello  che  volontariamente  gli 
e  stato  dato  da  altri  *). 


')  II  Principe,  e  Discorsi  sopra  la  prima  deca.     Capo  XII,  lib.  1°  del 
Discorsi.    Firenze  Le  Monnier  1848. 

*)  S.  27  u.  fg.  In  seinem  48.  Ricordo  S.  104,  wo  er  sagt,  dafs  jeder 
Staat,  ausgenommen  die  aus  der  "Wahl  des  Volkes  hervorgegangene  Republik, 
der  Gewalt  allein  seinen  Ursprung  zu  verdanken  hat,  bemerkt  er  ausdrück- 
lich, dafs  die  Gewaltthätigkeit  der  geistlichen  Regierung  zweifacher  Art  ist, 
indem  sie  uns  sowohl  mit  weltlichen  als  mit  geistigen  Waffen  Zwang  anthuc, 
und  erreicht  seine  Entrüstung  darüber  im  28.  und  346.  Ricordo  den  höchsten 
Gipfel.  Nach  einer  scharfen  Rüge  aller  niedrigen  Leidenschaften  des  Prie 
sterstandes  läfst  er  sich  in  solche  heftige  Ausdrücke  aus:  „  .  .  il  grado  che 
ho  avuto  con  piü  pontefici,  m'ha  necessitato  a  amare  per  il  particulare  mio 
la  grandezza  loro ;  e  se  non  fussi  questo  rispetto,  arei  amato  Martino  Lutero, 
quanto  me  medesimo,  non  per  liberarmi  dalle  leggi  indotte  dalla  religione 
cristiana  nel  modo  che  ^  interpretata  e  intesa  communemente,  ma  per  vedere 
ridurre  questa  caterva  di  scelerati  a'  termini  debiti ,  cioö  a  restare  o  sanza 
vizii  o  sauza  autoritk".  —  Wenn  er  aber  in  seinem  29.  Ricordo  anführt, 
wie  der  römische  Staat  nie  untergeht,  sondern  nach  harten  Bedrängnissen, 
„risurge  alla  fine  il  suo  diritto  piii  fresco  che  prima",  so  hat  dies  als  ge- 
schichtliche Thatsache  und  keineswegs  als  Widerspruch  früher  ausgesproche- 
ner Meinungen  zu  gelten. 


Guicciar(]ini'8  Uncflirtc  Werke.  303 

Als  Mann  selbständiccer  Auffassunjn;  liebt  aber  Guic- 
ciardini  die  Unabhängigkeit  des  Urtheiles  seinem  Freunde 
gegenüber  selbst  da  zu  bewahren,  wo  sonst  seine  Ansich- 
ten mit  denen  Machiavelli's  sich  begegnen.  Wir  stehen 
aber  keinen  Augenblick  an,  die  Meinung  Guicciardini's  zu 
bekämpfen,  dafs  Italien  als  einheitlicher  Staat  noch  mehr 
des  Unglückes  theilhaftig  geworden  wäre  * ).  Den  Glanz, 
mit  dem  sich  einige  italienische  Städte  durch  die  Zerstük- 
kelung  des  Landes  umgaben,  wird  niemand  in  Abrede  stel- 
len wollen^);  erwägt  man  aber  die  dadurch  entstandene 
politische  Schwäche,  ferner  wie  nicht  selten  der  römische 
Hof,  sei  es  aus  Rachgier  oder  in  selbstischer  Absicht, 
fremder  Eroberungssucht  Vorschub  geleistet  oder  seine  Hand 
dazu  geboten  hat,  so  wäre  man  versucht  als  beifsende  Iro- 
nie anzunehmen,  was  Guicciardini  in  folgender  Schlufsbe- 
merkung  uns  aufdringen  will:  „perö  se  la  chiesa  romana 
si  e  opposta  alle  monarchie,  io  non  concorro  facilmente, 
essere  stata  infelicitä  di  questa  provincia,  poi  che  l'ha  con- 
servata  in  quello  modo  di  vivere  che  e  piü  secondo  la  an- 
tiquissima  consuetudine  e  inclinazione  sua"  ^). 

Wir  glauben  die  Wichtigkeit  der  Guicciardinischen 
Betrachtungen  hinlänghch  dargethan  zu  haben;  gehen  wir 
zu  seinen  Ricordi  über,  die  in  demselben  Bande  der  Opere 
inedite  den  Considerazioni  unmittelbar  folgen.  Diese  „Ri- 
cordi politici  e  civili",  403  an  der  Zahl "),  müssen  als  das 
kostbarste  Ergebnifs  eines  an  Erfahrungen  überreichen  Le- 
bens betrachtet  werden.  Die  verschiedenartigsten  Fragen 
gesellschaftlicher,  religiöser  und  politischer  Natur  werden 
darin  ebenso  tiefsinnig  behandelt,  wie  sie  denn  auch  in 
Bezug  auf  ihre  edle,  einfache  und  reine  Form  von  bezau- 
bernder Wirkung  sind.  Der  hochverdiente  Gamba  belehrt 
uns  in  seiner  Serie  dei  testi  di  lingua^)  über  verschiedene 


' )  „  chfe  io  reputo ,  che  una  monarchia  gli  sarebbe  stata  pih  infelice, 
che  felice.«  S.  28. 

*)  „nondimeno  in  tutti  questi  tempi  ha  avuto  al  rincontro  tante  citth. 
floricle,   che  non  arebbe  avuto  sotto  nna  repubblica."  S.  28.  ^)   S.  30. 

*)  Mehre  davon  sind  jedoch,  wenn  nicht  der  Form,  dem  Inhalte  nach 
wiederholt. 

')  Venezia  1839.    S.  427,  No.  1444,  und  Canestrini  S.  XXVll  — XXX. 


304  Cornet 

Ausgaben  dieser  Ricordi',  dieselben  sind  aber  alle  durch- 
weg mangelhaft  und  entstellt,  Canestrini  gab  sie  nun  her- 
aus, so  wie  er  sie  in  den  Autographen  vorfand;  es  wäre 
nur  zu  wünschen  gewesen,  er  hätte  sie  nach  dem  Inhalte 
gruppirt,  oder  wenigstens  ein  Register  beigefügt,  um  den 
Leser  in  den  Stand  zu  setzen  den  Ideeugang  Guicciardini's 
besser  zu  verfolgen.  —  Wir  werden  jene  Ricordi  beson- 
ders ins  Auge  fassen,  welche  auf  dem  Gebiete  der  Politik 
sich  bewegen. 

Die  unbeugsame  Standhaftigkeit  politischer  Meinun- 
gen bildet  den  Gegenstand  des  ersten  Ricordo.  Der  Satz 
des  Evangeliums,  dafs  nur  der  im  Glauben  Starke  grofse 
Dinge  zu  vollbringen  vermag,  wird  von  Guicciardini  auf 
diejenigen  angewandt,  welche  unerschütterlich  den  Glauben 
an  den  Sieg  ihrer  Lieblingsideen  festhalten.  Wer  also 
glaubt,  schreitet  vorwärts,  ohne  der  Gefahren  zu  gedenken, 
die  ihn  umlagern;  und  da  hinieden  alles  vielen  Zufällen 
unterworfen  ist,  so  können  immerhin  Ereignisse  eintreten, 
die  seinen  Hoffnungen  die  ersehnte  Wendung  geben.  — 
Gegen  die  im  3.  Ricordo  ausgesprochene  Ansicht,  dafs  nur 
der  Mangel  an  Menschenkenntnifs,  sowie  der  Geiz  die  Für- 
sten veranlasse.  Untüchtigen  die  Leitung  deb  Staates  an- 
zuvertrauen, wird  wohl  niemand  im  allgemeinen  Einspruch 
thun.  Da  die  Zeit  aber,  in  welcher  Guicciardini  gewirkt, 
sehr  reich  an  ausgezeichneten  Staatsmännern  war,  so  ist 
es  geradezu  in  Abrede  zu  stellen,  dafs  diese  Belehrung  auf 
damaliofc  Zustände  sich  beziehe,  wie  Guicciardini  uns  bei- 
bringen  möchte  ').  Sein  Vorschlag  dagegen,  eine  Art  po- 
litischer Schule  zu  begründen,  ist  sehr  zu  beherzigen.  „Ein 
vorsichtiger  Fürst ^)  sollte  bedacht  sein,  junge  befähigte 
Männer  an  sich  zu  ziehen,  und  durch  Wohlthaten  zu  fes- 
seln; er  trachte,  dieselben  nach  und  nach  in  die  Geheim- 
nisse der  Staatskunst  einzuführen,  und  mit  der  Leitung  der 
Geschäfte  sie  vertraut  zu  machen.  Dadurch  wird  er  den 
zweifachen  Zweck  erreicht  haben,  sowohl  getreue,  als  tüch- 


■)  „Vedesi  per  esperienza."  S.  86. 

')  „Uno   principe    prudente,    e   che   non  si   riducessi  a  pensare  giornal 
mente  a  quello  che  gli  bisogna;  ma  anticipando  col  pensiero"  etc.,  S.  87. 


Guicciardiiii's  Uneclirte  Werke.  305 

tige  Diener  um  sich  zu  sehen."  —  Dafs  Guicciardini  von 
dem  römischen  Hof  keine  günstige  Meinung  liegte,  wurde 
bereits  bemerkt.  Die  Vergleichung  die  er  in  dem  eben  er- 
wähnten Ricordo  zwischen  dem  Minister  eines  weltlichen 
Fürsten  und  dem  eines  Papstes  anstellt,  ist  nur  dazu  ge- 
eignet, einen  der  wesentlichen  Uebelstände  der  römischen 
Regierung  schlagend  darzulegen.  In  Anbetracht,  dafs  die 
einem  weltlichen  Fürsten  geleisteten  Dienste,  sowie  die  Er- 
fahrung lehrt,  selbst  unter  dem  Nachfolger  fortdauern  kön- 
nen, da  dieser  nicht  so  leicht  derselben  sich  zu  entschlafen 
vermag;  da  ferner  die  Minister  eines  Fürsten  meistens  Un- 
terthanen  desselben  sind  und  mit  Gütern  belohnt  werden, 
die  in  seinem  Staate  liegen:  sei  es  anzunehmen,  dafs  sol- 
che Männer  ihrem  Herrn  auch  mit  aller  Ergebenheit  die- 
nen werden.  Wie  ganz  anders  aber  im  römischen  Staate? 
Hier  die  eigenen  Worte  Guicciardini's:  „Essendo  commune- 
mente  (i  pontefici)  di  brieve  vita,  non  hanno  molto  tempo 
a  fare  uomini  nuovi;  non  concorrono  le  ragioni  medesime 
di  potersi  fidare  di  quelli  che  sono  stati  appresso  allo  an- 
tecessore;  sono  e  (i)  ministri  uomini  di  diversi  paesi,  non 
dependenti  dal  pontificato;  sono  beneficati  di  cose  che  sono 
fuori  delle  mani  del  principe  e  successori;  non  temouo  del 
nuovo  pontefice;  ne  hanno  speranza  di  continuare  il  servi- 
zio  suo  con  lui ;  in  modo  che  e  periculo  non  siano  piü  in- 
fedeli  e  manco  affezionati  al  servizio  del  padrone,  che  quelli 
che  servono  uno  principe  seculare."  —  S.  87.  — 

Dafs  übrigens  die  Vei'hältnisse  zwischen  einem  Für- 
sten und  einem  Minister,  besonders  wenn  der  letztere  je- 
nen zur  Macht  verhelfen  hat,  ihre  Schwierigkeiten  haben, 
beweist  er  treffend  durch  folgende  Ansprache  eines  Herr- 
schers an  seinen  Rathgeber'):  „Jedesmal  wenn  du,  einst 
der  Schemel  zu  meiner  Erhöhung,  begehrst,  dafs  ich  nach 
deinem  Gutdünken  verfahre,  oder  solche  Anforderungen  an 
mich  stellst,  welche  meine  Machtvollkommenheit  schmälern, 
vernichtest  du  mit  einem  Male  die  mir  erwiesene  Wohlthat; 
denn  du  bestrebst  dich,   sei  es  ganz,   oder  nur  theilweise, 

>)  Ric.  B2.   53.   349. 
11.      3.  21 


306  Conifft 

die  Wirkungen  derselben  zu  zerstören."  An  den  Fürsten 
selbst,  welche  meist  nicht  nach  Vernunft,  sondern  aus  Ei- 
gendünkel handeln  '),  liegt  ferner  die  meiste  Schuld,  wenn 
ihre  Minister  vieles  veruntreuen;  denn  ihre  Kurzsichtigkeit, 
ihr  Undank  allein,  läfst  sie  zwischen  dem  unbescholtenen 
und  dem  bestechlichen,  geldgierigen  Diener  keine  Linie 
ziehen  -).  Die  Pflichten  eines  Staatsoberhauptes  seinen  Un- 
terthanen  gegenüber  leitet  Guicciardini  von  dem  ewig  wah- 
ren Grundsätze  ab,  dafs  man  die  Fürsten  nicht  ihrethal- 
ben, denn  niemand  hätte  sich  so  wohlfeil  seiner  Freiheit 
begeben,  sondern  nur  deshalb  vorgesetzt  habe,  dafs  die 
Völker  einer  guten  Regierung  sich  zu  erfreuen  hätten  ^). 
Sobald  daher  ein  Fürst  gegen  seine  Regierten  widerrecht- 
lich handelt,  so  hört  er  auf  ein  solcher  zu  sein,  und  wird 
zur  Geilsel  seines  Landes.  Verwerflich  sind  aus  diesem 
Grunde  jene  Machthaber,  welche  durch  unedlen  Ehrgeiz 
getrieben^),  nur  nach  jener  Gröfse  haschen,  welche  der 
Ehre  und  jedem  Gefühl  von  Menschlichkeit  widerstrebend 
ist.  —  Der  gute  Fürst  sei  freigebig  und  milde,  selbst  ge- 
gen die  Besiegten;  ein  tüchtiges  Staatsoberhaupt  bewahre 
stets  das  Geheimnifs  in  allen  öffentlichen  Angelegenheiten^) 
und  halte  überdies  seine  Minister  strenge  dazu  an.  An 
Belehrungen,  wie  die  Fürsten  den  Anforderungen  ihrer  Un- 
terthanen  gegenüber  sich  zu  verhalten  haben,  fehlt  es  hier 
auch  nicht.  Gegen  den  Grundsatz,  dafs  ein  Fürst  vor  Sol- 
chen sich  zu  hüten  habe,  die  nie  zufrieden,  oder  gar  zum 
Aeufsersten  entschlossen  sind"),  wird  niemand  etwas  ein- 
wenden; dafs  ein  Fürst  aber,  wie  Guicciardini  meint,  sich 
hüten  solle,  seinen  Regierten  jede  Freiheit  zu  gewähren, 
ob  der  Gefahren  die  ihm  daraus  erwachsen  könnten  ''),  ist 
eine  Mahnung,  in  das  ewige  Gesetz  der  organischen  Ent- 
wicklung menschlicher  Einrichtungen  gewaltsam  einzugrei- 
fen. Das  Verfahren  des  Tyrannen  wird  von  Guicciar- 
dini kräftig  geschildert  ^) ;  hat  sich  aber  ein  solcher  der 
Regierung  bemächtigt,  so  ist  es  Pflicht  jedes  ehrlichen  Bür- 

')  Ric.   128.  ^)  Ric.   204.  3)  Eic.   314.  ")   Ric.   32. 

5)  Ric.   88.  6)   Kic,    i3o_   ;^3i_  7^  rjc.  203.   335.  ")   Ric 

98—101.  103. 


Guiociarvlini's  Unedirte  Werke.  307 

gers,  um  eine  Stelle  in  seinem  Rathe  anzuhalten,  damit 
dem  Lande  die  verhältnifsmäfsig  geringste  Unbilde  zuge- 
fügt werde  '). —  Was  die  Handhabung  der  öffentlichen  An- 
gelegenheiten betrifi't,  so  stellen  wir  den  Satz  von  ihm 
obenan,  dafs  kein  Lenker  eines  Staates  selbst  das  Gerinn- 
fügigste  aufs  Gerathewohl  unternehmen  solP).  Hat  ein  Mi- 
nister irgend  ein  Staatsgeschäft  zu  betreiben,  so  schenke 
er  demselben  bis  zu  seiner  Vollbringung  die  schärfste  Auf- 
merksamkeit; denn  nur  so  wird  es  ihm  möglich  sein,  die 
Schwierigkeiten  zu  überwinden,  die  an  und  für  sich  bei 
jeder  Unternehmung  sich  erheben  '^).  So  ist  es  auch  von 
der  gröfsten  Nothwendigkeit,  dafs  derjenige,  der  mit  Vor- 
theil  unterhandeln  will,  nur  allmälig  sich  herbeilasse,  die 
ihm  gestellten  Bedingungen  anzunehmen.  Durch  das  Hin- 
ausschieben erschöpft  sich  leichter  die  Geduld  der  Gegen- 
parthei,  und  die  Vereinbai ung  wird  mit  besserem  Nutzen 
zu  Stande  gebracht  ^). 

Ein  besonderes  Gewicht  legt  Guicciardini  auf  die  Un- 
erschrockeuheit  eines  Staatsmannes  bei  den  Gefahren,  die 
eine  Regierung  bedrohen  können;  denn  selbst  zugegeben, 
dafs  das  Uebel  bereits  eingebrochen  sei,  fehle  es  doch 
nie  an  Hilfsmitteln,  die  das  Unglück,  wo  nicht  abwenden, 
doch  stets  zu  mildern  vermögen  ^).  Guicciardini  erscheint 
uns  ferner  als  abgesagter  Feind  übertriebener  Strenge,  ei- 
ner solchen  besonders,  welche  gegen  das  Leben  der  Unter- 
thanen  gerichtet  wird.  Jedes  Todesurtheil  wegen  politi- 
scher Vergehen  diene  nur  dazu,  neue  unversöhnliche  Feinde 
einem  Regenten  zu  verschaffen  ").  —  Nicht  minder  treffend 
ist  seine  Bemerkung,  wie  jede  Öffentliche  Stelle,  die  einer 
bekleidet,  die  geistigen  und  moralischen  Anlagen  desselben 
aufdecke '') ;  sehr  unwürdig  aber  und  verwerflich  ist  dage- 
gen der  Grundsatz,  dafs  ein  Beamter,  nur  um  nicht  Auf- 
sehen zu  erregen,  sich  hüten  solle,  zugefügte  Beleidigun- 
gen zu  entgelten,  da  es  ihm  ohnedem  früher  oder  später 
an  Gelegenheit  nicht  fehlen  könne,  durch  Vorschützung  des 


>)  Rio.   220.  2)   Ric.    187.  3)  Ri^.    192.        4)  Ric.  43.  132.  340. 

*)  Ric.  116.  «)  Ric.  341.  342.  372.  '')Ric.  1G3.  258. 

21* 


308  Cornet 

Gesetzes  seine  Rachsucht  zu  befriedigen  ').  Der  nämliche 
Mangel  an  moralischem  Gefühle,  tritt  uns,  wenn  auch  nicht 
so  grell,  bei  der  Aufzählung  der  Gefahren  politischer  Ver- 
schwörungen entgegen,  wo  von  allem,  nur  nicht  von  der 
Unsittlichkeit  derselben  die  Rede  ist  '^).  —  Der  schwierigen 
Fraire  der  Neutralität  widmet  Guicciardini  drei  inhalts- 
schwere  Betrachtungen  ^),  deren  Sinn  folgender  ist:  Die  Be- 
wahrung der  Neutralität  gegenüber  sich  bekriegenden  Mäch- 
ten, kann  in  dem  einzigen  Falle  für  unschädlich  gehalten 
werden,  wenn  der  neutrale  Staat  sich  so  mächtig  fühlt, 
dafs  er  weder  vom  Sieger,  noch  vom  Besiegten  etwas  zu 
befürchten  hat.  Als  die  verderblichste  aller  Neutralitäten 
aber  ist  diejenige  zu  betrachten,  welche  nicht  etwa 
durch  kluge  Berechnung,  sondern  allein  durch  Unentschlos- 
senheit  bestimmt  wird.  Denn  durch  das  Wanken  in  den 
Entschlüssen,  genügst  du  selbst  jener  Macht  nicht,  welche 
deiner  Neutralität  wenigstens  sich  vergewissern  möchte. 
Schliefsest  du  aber  einen  Neutralitätsvertrag  selbst  mit  ei- 
ner Macht  die  ihn  wünscht,  so  kannst  du  im  besten  Falle 
nur  hoffen,  dafs  sie  als  Siegerin  dich  schonen  werde.  Man 
sieht  daher,  dafs  Guicciardini  die  Neutralität  zuvörderst 
von  der  gefährlichsten  Seite  betrachtete.  Sehr  zu  beher- 
zigen dünkt  uns  die  eindringliche  Ermahnung,  die  Guic- 
ciardini an  diejenigen  ergehen  läfst,  welche  entweder  den 
Sturz  oder  den  Aufschwung  einer  Regierung,  eines  Staa- 
tes als  bevorstehend  betrachten.  Man  gebe  sich  darüber 
keinen  Täuschungen  hin,  meint  er,  denn  die  Einbildung 
trügt  nicht  selten;  der  Gang  der  öffentlichen  Angelegen- 
heiten, viel  träger  als  es  scheint,  ist  auch  den  verschieden- 
art^sten  Zufälligkeiten  unterworfen,  die  ihn  aufhalten  kön- 
nen ^).  Guicciardini  wollte  damit  allein  vor  der  Gefahr  der 
Ueberstürzuug  warnen;  dafs  die  Welt  aber  in  steter  Ent- 
wicklung fortschreite,  bekennt  er  feierlich  durch  folgende 
Worte:  „Le  cose  del  mondo  uon  stanno  ferme,  anzi  hanno 
sempre  progresso  al  cammino  a  che  ragionevolmente  per 
sua  natura   hanno   a  andare   e  finire,  ma  tardano  piü  che 


•)  Ric.   175.        2j   19.  20.   193.        ^)  Ric.   68.237.238.        "jRic.  71. 


Guicciardiiü'.s  Uuedirtu   M'erke.  309 

nou  e  la  opinione  nostra,  perche  noi  le  misuriamo  secondo 
la  vita  nostra  che  e  breve,  e  non  secondo  il  tempo  loro 
che  e  lungo"  etc.  ').  —  Sehr  heftig  zieht  er  gegen  die  so- 
genannten Manlhelden  der  Freiheit  zu  Felde,  welche  nur 
ihre  Selbstsucht  zum  Endzweck  haben;  die  Erfahrung  lehrt 
in  der  That,  dafs,  wenn  solche  „credessino  trovare  in  uno 
stato  stretto  miglior  condizione,  vi  correrebbono  per  le 
poste  .  .  .  .  e  sono  pochissimi  quegli  che  cognoscouo  quanto 
vagha  la  gloria  e  l'onore -)."  Welches  ist  aber  überhaupt 
nach  Guicciardini  das  Ziel  der  Freiheit?  Etwa  jenes,  dafs 
ein  jeder  sich  berechtigt  glaube  zu  herrschen?  Gegen  diese 
Ansicht  erklärt  sich  unser  Staatsmann  feierlich,  nach  des- 
sen Meinung  der  tüchtige  und  verdienstvolle  Bürger  allein 
die  Zügel  der  Regierung  in  Händen  haben  sollte.  Gedie- 
gene, und  unter  einer  despotischen  Regierung  bei  weitem 
nicht  so  wohl  gemeinte  Gesetze  sind  das  kostbarste  Er- 
gebnifs  der  Freiheit;  die  Befolgung  eben  dieser  mustergil- 
tigen  Einrichtungen  bildet  die  schönste  Aufgabe  des  öffent- 
lichen politischen  Lebens.  Nicht  minder  heftig  tritt  er  ge- 
gen die  wetterwendischen  und  eitlen  Menschen  auf,  welche 
durch  Befriedigung  ihrer  Leidenschaften  selbst  für  den 
schlechtesten  Plan  zu  gewinnen  sind^).  —  Sehr  beacli- 
tenswerth  dünkt  uns  die  politische  Folgerung  zu  sein,  die 
Guicciardini  aus  einer  Parallele  zwischen  Julius  IL  und 
Clemens  YII.  zieht.  Der  eine  war,  wie  bekannt,  ein  gro- 
fser  unternehmender  Geist,  ungestüm,  überstürzend;  der 
andre  beschränkt,  beinahe  furchtsam,  sehr  ausdauernd,  mä- 
föig,  verstellt.  Woher  kommt  es  aber,  dafs  man  von  so 
entgegengesetzten  Charakteren  gleichmäfsig  etwas  Grofses 
erwartete?  Der  Grund  liegt  darin,  dafs  sowohl  die  aushar- 
rende Geduld,  wie  das  Ungestüm,  geschickt  angewendet, 
grofse  Wirkungen  hervorzubringen  vermögen.  Derjenige, 
der  beides  in  sich  vereinigen  würde,  und  das  eine  Mal  die 
Schwierigkeiten  durch  Zögern,  das  andre  Mal  durch  Ge- 
walt besiegen  könnte,  der  wäre  göttlich  zu  nennen.  Da 
dies  aber   unmöglich,    so   erachtet  Guicciardini,   dafs  das 

•)  Kic.   362.  *)  Ric.   66.   328.  3)  Ric.    167.   200. 


310  Cornt't 

Ausharren  und  die  Mäfsigung,  eher  als  das  Ungestüm  oder 
die  Ueberstürzung,  grofse  Dinge  hervorzubringen  vermö- 
gen ').   — 

Wir  wollen  die  Besprechung  der  politischen  Aphoris- 
men Guicciardini's  mit  denjenigen  schliefsen,  welche  mehr 
das  subjective  Gepräge  seiner  Gefühle  an  sieh  tragen.  Und 
da  tritt  uns  zuerst  die  zu  jeder  Zeit  anerkannte  Wahrheit 
entgegen,  dafs  jede  irdische  Gröise  mit  vielen  Bitterkeiten 
vermischt  ist.  „Wie  jeder  andere  Mensch,  strebte  ich  nach 
Ehrenbezeugungen,  und  sah  auf  meinen  Vortheil;  meine 
Hoflfnunfren  wurden  nicht  selten  übertroffen,  uichtsdesto- 
weniger  fand  ich  die  Befriedigung  nicht,  welche  mir  die 
Einbildung  mit  den  schönsten  Farben  vorgemalt  hatte.  — 
Ein  glänzender  Schein  übertüncht  die  Beschwerden,  die 
Gefahren  irdischer  Gröfse;  und  würden  die  Menschen  im 
Stande  sein,  jenen  von  diesen  zu  unterscheiden,  so  hätten 
sie  wahrlich  keinen  Grund,  schrankenlosem  Ehrgeize  zu 
fröhnen  ^).  Das  Gefühl  allgemeiner  Huldigung  jedoch  be- 
wirkt, dafs  die  Menschen  in  dem  Wahne  leben,  Gott  ähn- 
lich zu  sein;  deshalb  glaubet  nicht  denjenigen  die  hoch  be- 
theuern, dem  öffentlichen  Leben  nur  aus  Liebe  zur  Ruhe 
entsagt  zu  haben,  denn  bei  günstiger  Gelegenheit  ,Jasciata 
la  ianio  lodala  qniete'^  würde  man  sie  in  die  frühere  Lauf- 
bahn zurückstürzen  sehen  ^cou  quella  furia  che  fa  il  fuoco 
alle  cose  hene  nute  e  secche  ^)."  —  Im  236.  Ricordo  stofsen 
wir  auf  drei  Hauptwünsche  unseres  Staatsmannes,  von  de- 
nen der  erste  allein  mit  den  sonst  von  ihm  vertretenen  An- 
sichten im  Widerspruche  steht:  „Drei  Sachen  möchte  ich 
vor  meinem  Tode  begründet  sehen;  eine  wohlgeordnete  Re- 
publik in  Florenz;  Italien  von  jeder  Fremdherrschaft,  und 
die  Welt  von  der  Tyrannei  der  ruchlosen  Pfaffen  befreit." 
Sein  Scharfblick  benahm  ihm  jedoch  die  Hofinung,  selbst 
einen  einzigen  seiner  Wünsche  in  Erfüllung  gehen  zu  se- 
hen. —  Seine  Belehrungen,  welche  das  gesellschaftliche  Le- 
ben zum  Vorwurf  haben,  verrathen  überall  den  feinen,  klu- 
gen, gewandten  Weltmann.  Seine  Ansichten  über  dieFreund- 


')  Kic.   381.  2)   Ric.  15.    16.   281.   282.  ^]   Rio.    17.   279. 


Guicc'iardiui's  Uneüirte  Werke.  311 

Schaft,  die  Nothwendigkeit  des  Woblthuns  u.  s.  w.  sind  ge- 
eignet das  scharfe  Urtheil  zu  mäfsigen,  welches  man, 
obwohl  mit  Widerwillen,  doch  manchmal  gezwungen  ist, 
über  diesen  grofsen  Mann  zu  fällen,  der  dem  Einflüsse  sei- 
ner Zeit  nicht  immer  zu  entgehen  vermochte. 

Wir  dürfen  zum  Schlüsse  jene  Betrachtungen  nicht 
unberührt  lassen,  welche  uns  in  seine  religiösen  Anschauun- 
gen Einsicht  gewähren.  Dafs  ein  so  aufgeklärter,  durch 
und  durch  praktischer  Geist  wie  Guicciardiui  war,  jeder 
Schwärmerei  abhold  sein  mufste,  kann  nicht  auffallen.  „Ich 
tadle  weder  das  Fasten  noch  das  Gebet,  sagt  er,  noch  die 
anderen  frommen  Werke,  die  uns  durch  die  Kirche  aufer- 
legt sind ;  das  Wesen  der  Religion  besteht  doch  darin,  nie- 
mandem zu  schaden,  und  dem  Nächsten  so  nützlich  als 
nur  möglich  sich  zu  erweisen  ').  Die  überspannte  Religio- 
sität erlahmt  das  Gemüth,  verwirrt  den  Geist,  und  hält 
die  Menschen  von  jeder  kräftigen  Unternehmung  ab.  Meine 
Absicht  geht  jedoch  weder  dabin  dem  christlichen  Glau- 
ben, noch  dem  Gottesdienste  Eintrag  zu  thuu,  sondern  ein- 
zig und  allein,  die  Leute  zur  Unterscheidung  jener  Dinge 
zu  ermuntern,  die  man  mit  gutem  Gewissen  befolgen,  oder 
verachten  soll  ^)."  W"ir  glauben  nicht  irre  zu  gehen,  wenn 
wir  die  Wunder  und  den  Aberglauben  überhaupt  als  eben 
jene  Dinge  bezeichnen,  welche  Guicciardiui  der  Verachtung 
preisgeben  will.  „Jede  Religion  hat  ihre  Wunder  gehabt, 
sie  vermögen  daher  ebenso  wenig  die  Wahrheit  der  ei- 
nen, wie  die  der  anderen  zu  beweisen;  angenommen  also, 
das  Wunder  beweise  die  Allmacht  Gottes,  so  folgt  daraus, 
dafs  der  Gott  der  Heiden  ebenso  mächtig  war,  als  der  der 
Christen.  —  Es  wäre  vielleicht  auch  keine  Sünde,  das 
Wunder,  wie  die  Weissagung,  als  ein  undurchdringliches 
Geheimnifs  der  Natur  zu  betrachten.  Jedes  Volk  und  so 
zu  sagen  jede  Stadt  verrichtet  solche  Andachtsübungen, 
welche  die  nämlichen  vermeintlichen  Wirkungen  hervorbrin- 
gen. Die  h.  Maria  Impruneta  zu  Florenz  macht  Regen 
und  Sonnenschein ;  anderswo  dasselbe.    Dies  zeigt  deutlich, 


>)  Ric.   159.  ^)  Rio.   254. 


312  Cornet 

dafs  die  Gnade  Gottes  einem  jeden  zur  Hülfe  kommt;  und 
vielleicht  auch,  dafs  derlei  Erscheinungen  eher  geglaubt 
werden,  als  sie  in  der  That  geschehen  ')."  Nach  dem  vor- 
her Gesagten  begeht  Guicciardini  keine  Inconsequenz,  wenn 
er  die  Philosophen  und  die  Theologen,  welche  mit  über- 
natürlichen Dingen  sich  befassen,  nichts  als  Albernheiten 
reden  läfst.  Ihr  Grübeln  könne  höchstens  zur  Schärfung 
des  Verstandes,  aber  nie  zur  Auffindung  der  Wahrheit  füh- 
ren ^).  Was  natürlicher  daher,  als  dafs  dem  Guicciardini 
jene  Ordensbrüder,  welche  stets  von  der  Kanzel  die  Vor- 
herbestimmung und  die  schwierigen  Glaubensartikel  im 
Munde  führten,  als  Narren  erscheinen  mufsten?  Wer  könnte 
auch  in  der  That  dem  Grunde  seines  scharfen  Urtheiles 
vollständige  Anerkennung  versagen?  Denn  er  meint,  viel 
vernünftiger  sei  es,  dem  Volke  keinen  Anlals  zu  geben  an 
solche  Dinge  zu  denken,  die  seine  Begriffe  übersteigen,  als 
Zweifel  in  ihm  zu  erregen,  welche  man  nur  durch  den 
Zwang  des  Glaubens  lösen  kann^). 

Die  Literatur  ist  in  seinen  Ricordi  gar  nicht  berührt; 
er  leihet  jedoch  den  schönen  Wissenschaften  Worte  der 
Anerkennung-;  der  Verständige  allein  sollte  sich  aber  da- 
mit befassen,  indem  sie  dem  beschränkten  Geiste  eher  scha- 
den als  nützen  ^).  Der  Grund,  den  er  angibt,  warum  dem 
Wesen  nach  jedes  Volk  gleichbedeutende  Sprichwörter  hat, 
dünkt  uns  der  einzig  wahre  zu  sein,  der  nämlich,  dafs  die 
Sprichwörter  überall  der  Erfahrung  und  der  Beobachtung 
derselben,  oder  ähnlicher  Dinge  ihren  Ursprung  verdan- 
ken^). Es  bleibt  uns  nur  noch  übrig  der  eignen  Ansich- 
ten Guicciardini's  über  seine  Ricordi,  welche  trotz  ihrer 
Entstellung  gleich  bei  ihrem  Erscheinen  die  Benennung 
aurei  erhielten,  Erwähnung  zu  thun.  —  „Präget  euch  wohl, 
sagt  er,  diese  Mahnungen  ins  Gedächtnifs,  welche  übrigens 
leichter  aufzufassen,  als  zu  befolgen  sind^);  sie  machen 
aber  auch  keinen  Anspruch  auf  allgemeine  Geltung;  der 
Verstand  und  die  Erfahrung  werden  in  Bezug  auf  ihre  An- 


>)  Ric.   123.   124.  ")  Ric.   125.  3)  ric.  3^.        4)  ^ic.  47.313, 

»)  Ric.  12.  6)  Ric.  9. 


Guicciardini's  Uuedirte  Werke.  313 

Wendung  die  besten  Wegweiser  sein"  ').  Der  florentinische 
Senator,  Jacopo  Pitti,  pflegte  in  voller  Würdigung  des 
moralischen  Werthes  der  Ricordi,  sowie  in  Rücksicht  des 
Zwiespaltes  zwischen  ihnen  und  dem  politischen  Lebens- 
wandel des  Verfassers,  sich  spöttisch  zu  äufsern:  Guicciar- 
dini  faceva  come  il  gallo  che  canta  bene  e  ruspa  male. 
Die  politischen  Reden  bilden  den  Schlufs  des  ersten  Ban- 
des: über  diese  sowie  die  Schriften  der  folgenden  Bände 
in  einem  späteren  Hefte. 


')  Ric.  257.  343. 

Wien.  Enrico  Cornet. 


31 1  Liebrecht 


Die  Quellen  des  „Barlaam  und  Josaphat". 

Zu  derjenigen  Classe  von  Volksbüchern,  die  besonders  im 
Mittelalter,  aber  auch  noch  in  den  folgenden  Jahrhunderten  eine 
ausgedehnte,  sich  über  ganz  Europa  erstreckende  Verbreitung  ge- 
nossen und  deren  Titel  und  Inhalt  jedem  Literaturfreunde  gegen- 
wärtig sind,  gehört  auch  das,  welches  den  Gegenstand  der  vor- 
liegenden Bemerkungen  bildet,  nämlich  der  gewöhnlich  dem  heil. 
Johannes  von  Damaskus  zugeschriebene  geistliche  Roman  Bar- 
laam und  Josaphat.  Ich  will  hier  die  Frage  dieser  vielfach  be- 
strittenen und  vertheidigten  Autorschaft  nicht  weiter  berühren, 
indem  ich  darüber,  sowie  über  die  andern  literarischen  Nach- 
weise der  Kürze  wegen  auf  Gräfse's  Lehrbuch  einer  allg.  Liter.- 
Gesch.,  Bd.  IL,  Abth.  3,  S.  460  ff.,  Liebrecht-Dunlop,  S.  461  f. 
Anm.  68,  sowie  auf  Rudolph  v.  Beckedorff's  Vorwort  zu  meiner 
Uebertragung  der  in  Rede  stehenden  Erzählung  (s.  Dunlop  ib. 
Anm.  69)  verweise.  Hingegen  ist  es  meine  Absicht  den  andern, 
gleiclifalls  für  und  wider  besprochenen  Punkt  zu  erörtern,  ob  der 
dem  Barlaam  und  Josaphat  zu  Grunde  liegende  Stoff  geschicht- 
lich sei  oder  nicht.  Zuletzt  nun  hat  Beckedorff  a.  a.  O.  sich  in 
dieser  Beziehung  bejahend  ai^sgesprochen,  wenngleich  der  Haupt- 
grund, auf  den  er  sich  stützt,  dafs  nämlich  des  Buches  „histori- 
scher Kern  um  so  mehr  die  Vermuthung  der  Wahrheit  für  sich 
hat,  als  auch  das  römische  Martyrologium  [27.  Novbr.]  die  Na- 
men der  heil.  Barlaam  und  Josaphat  enthält  und  im  Wesentli- 
chen von  ihnen  das  Nämliche  berichtet,  was  in  unserem  Buche 
erzählt  wird",  in  den  Augen  kritischer  Forscher  durchaus  nicht 
entscheidend  ist;  trotzdem  hat  er  und  alle  die  mit  ihm  gleicher 
Meinung  waren  oder  noch  sind,  die  richtige  Ansicht  gehabt,  ob- 
schon  in  einem  ganz  andern  Sinne,  als  sie  es  vermutheten,  wie 
wir  dies  alsobald  sehen  werden.  Die  Geschichte  des  indischen 
Königssohnes  nämlich,  dessen  Verzichtleistung  auf  die  väterliche 
Krone  und  Umwandlung  in  einen  strengen  Asceten,  sowie  spä- 
teres Apostelthum  Johannes  von  Damaskus  (oder  irgend  ein  an- 
drer morgenländischer  Christ)  erzählt  hat,  ist  nicht  die  des  indi- 
schen Prinzen  Josaphat,  des  Sohnes  Abeniiefs,  welche  beide  nie 
gelebt,  sondern  die  des  Siddhärtlia  (Sohn  des  Königs  von  Kapi- 
lavastu,  Qüddhodana^,  der  später  unter  dem  Namen  Buddha  (der 
Erleuchtete)  Stifter  des  Buddhismus  wurde ,  und  im  Jahre  543 
vor  Chr.  im  Alter  von  80  Jahren  starb. 


Die  Quellen  des   „Barlaaiu   und  Josapliat".  315 

Ehe  ich  nun  zu  den  einzelnen  Nachweisen  in  Betreff  der 
eben  ausgesprochenen  Behauptung  übergehe,  will  ich  hier  bemer- 
ken, dafs  ich  mich  dabei  einerseits  auf  meine  1847  erschienene 
Uebersetzung  des  Barlaam  und  Josaphat,  andrerseits  aber,  hin- 
sichtlich der  sich  auf  das  Leben  des  Buddha  beziehenden  Um- 
stände, lediglich  auf  das  vor  kurzem  herausgekommene  Werk  von 
Barthelemy  Saint-Hilaire  berufen  werde,  das  den  Titel  führt:  Le 
Bouddha  et  sa  Religion  (Paris  1860),  und  die  von  demselben  Ge- 
lehrten in  frühern  Jahren  im  Journal  des  Savants  bekannt  ge- 
machten Aufsätze  zusammenfassend  die  Ergebnisse  der  neuesten 
Forschungen  über  den  Buddhismus  und  dessen  Stifter  enthält, 
welche  Männer  wie  Prinsep,  Tournour,  Lassen,  Burnouf,  Weber, 
Max  Müller  und  andre  angestellt  haben.  Lidem  ich  mich  auf  je- 
nes sehr  leicht  zugängliche  Werk  beziehe,  brauche  ich  die  einzel- 
nen darin  benutzten  Quellen  nicht  weiter  näher  anzuführen,  von 
welchen  die  mit  vielen  Wundern  ausgeschmückte  Lebensbeschrei- 
bung des  Budhha,  der  Lalitavistära,  natürlich  hinsichtlich  meines 
Zwecks  die  wichtigste  ist;  sie  wurde  verfafst  76  nach  Chr.;  s. 
Foucaux's  Uebersetzung  p.  17. 

Auf  meinen  Gegenstand  näher  eingehend  bemerke  ich  zu- 
nächst (wie  ich  bereits  oben  erwähnt),  dafs  sowohl  der  erdichtete 
Josaphat,  wie  der  historische  Buddha,  beide  indische  Königssöhne 
sind.  Ferner  wird  von  Buddha  berichtet,  dafs  er  so  schön  war 
wie  seine  Mutter  Mäyä  Devi  (B.  St.  Hil.  p.  5),  von  der  es  früher 
heifst:  „sa  beaute  etait  tellement  extraordinaire  qu'on  lui  avait 
donne  ce  surnom  de  Mayä  ou  TlUusion,  parce  que  son  Corps,  ainsi 
que  le  dit  le  Lalitavisfcira,  semblait  etre  le  produit  d'une  Illusion 
ravissante"  (B.  St.  Hil.  p.  4),  und  dafs  die  Brahmanen  in  ihm 
gleich  bei  seiner  Geburt  durch  gewisse  Zeichen,  welche  nach  dem 
in  Indien  herrschenden  Volksglauben  zukünftige  Gröfse  vorher 
verkünden,  den  dereinstigen  grofsen  Mann  erkannten  (B.  St.  Hil. 
p.  5  f.),  der  die  Krone  mit  dem  Ascetenleben  vertauschen  und 
den  Dämon  und  sein  Heer  besiegen  würde:  „Les  principaux  vieil- 
lards  des  Q'äkyas  se  souvenaient  de  la  prediction  des  Brahmanes 
qui  avaient  annonce  que  Siddhärtha  pourrait  bien  renoncer  ä  la 
couronne  pour  se  faire  ascete"  (B.  St.  Hil.  p.  6,  vergl.  p.  57,  wo 
der  Neugeborne  selbst  sagt:  „Je  vaincrai  le  demon  et  l'armee 
du  demon.  En  faveur  des  etres  plonges  dans  les  enfers  et  de- 
vores  par  le  feu  de  l'enfer,  je  verserai  la  pluie  du  grand  nuage 
de  la  Lei,  et  ils  seront  remplis  de  joie  et  de  bien-etre").  Ebenso 
heifst  es  von  Josaphat:  „Während  aber  der  König  in  diesem  so 


316  Liebiecht 

grofsen  und  furchtbaren  Irrtbum  und  Trug  befangen  war,  wurde 
ihm  ein  ganz  besonders  wohlgebildetes  Knäblein  geboren,  das 
schon  durch  seine  äufsere  Schönheit  seine  Zukunft  vorausverkün- 
dete; denn  man  sagte  allgemein,  dafs  noch  niemals  und  nirgends 
in  jenem  Lande  ein  so  liebliches  und  anmuthiges  Kind  dagewe- 
sen wäre"  (B.  und  J,  S.  14),  und  der  Oberste  der  Sterndeuter 
sagt  von  ihm  voraus:  „Wie  der  Lauf  der  Sterne  mich  lehrt,  o 
König,  so  wird  der  Ruhm  des  dir  jetzt  geborenen  Sohnes  nicht 
in  deinem  Reiche  seine  Stelle  finden,  sondern  in  einem  andern 
bessern  und  unvergleichlich  erhabenem.  Ich  glaube  aber  auch, 
dafs  er  sich  der  von  dir  verfolgten  Religion  zuwenden  und  nach 
meinem  Dafürhalten  sein  Ziel  und  seine  Hoffnung  nicht  verfeh- 
len wird"  S.  15. 

Hinsichtlich  der  sich  beim  Heranwachsen  des  Buddha  wie 
des  Josaphat  weiter  entwickelnden  körperlichen  und  geistigen  Ei- 
genschaften wird  erzählt,  dafs  sie  bei  beiden  gleich  aufserordent- 
lich  waren  (B.  St.  Hil.  p.  8,  B.  und  J.  S.  24)  und  beide  sich  von 
früher  Jugend  an  einem  beschaulichen  Leben  ergeben.  Hinsichtlich 
des  ersteren  heifst  es  nämlich:  „Au  milieu  des  compagnons  de 
son  äge,  l'enfant  ne  prenait  point  part  ä  leurs  jeux;  il  semblait 
des  lors  nourrir  les  pensees  les  plus  hautes;  souvent  il  se  retirait 
a  l'ecart  pour  mediter"  (B.  St.  Hil.  p.  6),  und  in  Betreff  Josa- 
phats:  „Sein  Herz  ergriff  ein  heilsames  Nachdenken  und  die 
Gnade  des  heiligen  Geistes  begann  seine  verständigen  Augen  zu 
öffnen  und  zu  dem  Gott,  der  keine  Lüge  kennt,  hinzuleiten"  (B. 
und  J.  S.  26) . 

Inzwischen  fürchtet  Siddhärtha's  Vater  die  Folgen  dieser  Nei- 
gungen seines  Sohnes,  und  dafs  er,  die  Weissagungen  verwirkli- 
chend und  den  Thron  aufgebend,  sich  ganz  und  gar  dem  Asce- 
tenthum  weihe,  daher  läfst  er  ihm  Paläste  bauen  und  ihn  streng 
bewachen.  Es  wird  nämlich  erzählt:  „Cependant  le  roi  ^oüdd- 
hodana  devinait  les  projets  qui  agitaient  le  coeur  de  son  fils.  II 
redoubla  de  caresses  et  de  soins  pour  lui.  11  lui  fit  faire  trois 
palais  nouveaux,  un  pour  le  printemps,  un  pour  l'ete  et  un  autre 
pour  l'hiver;  et  craignant  que  le  jeune  prince  ne  profität  de  ses 
excursions  pour  echapper  ä  sa  famille,  il  donna  les  ordres  les 
plus  severes  et  les  plus  secrets  pour  qu'on  surveillät  toutes  ses 
demarches"  (B.  St.  Hil.  p.  12).  Ebenso  heifst  es  von  Abenner: 
„Indefs  liefs  er  in  einer  abgelegenen  Stadt  einen  sehr  schönen 
Palast  erbauen  und  prächtige  Gemächer  darin  ausschmücken,  und 
wies  ihn  seinem  Sohn,  sobald  er  die  erste  Jugend  zurückgelegt, 


Die  Quellen  des  „liarhiain  iiiul  Josaphat".  317 

zum  Wohnsitz  an ;  zugleich  befahl  er,  dafs  kein  Fremder  zu  ihm 
gelassen  würde,  indem  er  selbst  ihm  Erzieher  und  Diener,  die 
jung  an  Jahren  und  von  Ansehn  ganz  besonders  schön  waren, 
beigab,  und  ihnen  auf  das  strengste  gebot,  ihm  keins  von  den 
Uebeln  des  Lebens  offenbar  zu  machen,  weder  Tod  noch  Krank- 
heit noch  Alter  noch  Armuth  noch  sonst  irgend  etwas  Trauri- 
ges, was  seine  Fröhlichkeit  stören  könnte,  sondern  ihm  nur  lau- 
ter Angenehmes  und  Ergötzliches  zu  zeigen,  damit  sein  Sinn 
durch  die  Freude  daran  und  durch  den  Genufs  desselben  auf 
keine  Weise  über  das  Zukünftige  nachzudenken  vermöchte"  (B. 
und  J.  S.  16),  und  da  Josaphat  durch  seine  Traurigkeit  es  den- 
noch erlangt,  den  Palast  verlassen  zu  dürfen,  befiehlt  sein  Vater 
alsobald,  „dafs  herrliche  Rosse  und  ein  für  einen  König  gezie- 
mendes Gefolge  bereit  gehalten  würden,  und  gestattete,  dafs  der 
Prinz  den  Palast  verliefse,  wann  er  wolle,  wobei  er  der  Umge- 
bung desselben  streng  gebot,  ihm  nichts  Unangenehmes  vor  die 
Augen  zu  bringen  u.  s.  w."  S.  27.  Was  a.  a.  O.  in  Betreff  Qüdd- 
hodana's  und  seines  Sohnes  weiter  berichtet  wird:  „Mais  toutes 
ces  precautions  d'un  pere  qui  craignait  de  perdre  son  fils  etaient 
inutiles.  Les  circonstances  les  plus  imprevues  et  les  plus  ordi- 
naires  venaient  donner  aux  resolutions  du  prince  une  energie  tou- 
jours  croissante",  dies  pafst  buchstäblich  auch  auf  Abenner  und 
Josaphat,  wie  aus  dem  Verlauf  der  Geschichte  hervorgeht. 

Trotz  dieser  strengen  Bewachung  und  Fernhaltung  von  al- 
lem was  ihn  zum  Nachdenken  über  die  Vergänglichkeit  und  Nich- 
tigkeit des  irdischen  Lebens  Veranlassung  geben  könnte,  erblickt 
Josaphat  dennoch  eines  Tages  kranke  Menschen.  Die  Erzählung 
lautet  so:  „Da  nun  so  der  Prinz  häufig  den  Palast  verliefs,  sah 
er  eines  Tages  durch  eine  Nachlässigkeit  der  Diener  zwei  Män- 
ner, von  denen  der  eine  aussätzig,  der  andre  aber  blind  war. 
Bei  diesem  Anblick  von  einem  unangenehmen  Gefühle  ergriffen, 
fragte  er  seinen  Begleiter:  „Was  sind  das  für  Leute  und  woher 
ihr  widerliches  Aussehen?  "  Da  nun  jene  dieses  Schauspiel  nicht 
mehr  verbergen  konnten,  versetzten  sie:  „Dies  sind  Krankheiten 
der  Menschen,  von  denen  sie  bei  verdorbener  Beschaffenheit 
ihres  Grundstoffes  und  durch  die  bösen  Säfte  ihres  Körpers  be- 
fallen zu  werden  pflegen".  Hierauf  entgegnete  der  Prinz:  „Wer- 
den alle  Menschen  davon  befallen?"  Jene  erwiederten:  „Nicht 
alle,  sondern  die,  deren  Gesundheit  durch  den  schlechten  Zu- 
stand ihrer  Säfte  zerstört  wird".  Wiederum  fragte  der  Prinz: 
„Wenn  nicht  alle  Menschen  davon  befallen  werden,  sondern  nur 


318  Liebreclit 

einige,  sind  diejenigen  kennbar,  welche  von  diesen  Uebeln  sol- 
len ergriffen  werden?  oder  treten  sie  auf  unbestimmbare  und 
unvorhergesehene  Weise  ein?"  „Und  welcher  Mensch,  versetzten 
jene,  kann  das  Zukünftige  wissen  und  genau  erkennen?  denn 
dies  geht  über  die  menschliche  Natur  hinaus  und  ist  blofs  den 
unsterblichen  Göttern  vorbehalten  ".  Hierauf  liefs  nun  zwar  der 
Prinz  ab  zu  fragen,  jedoch  that  das,  was  er  gesehen,  ihm  im 
innersten  Herzen  weh  und  die  Gestalt  seines  Angesichts  verän- 
derte sich  durch  diesen  unerwarteten  Vorfall.  B.  und  J.  S.  27  f. 
Dieser  selbe  Vorfall  wird  in  Betreff  Buddha's  fast  ebenso  be- 
richtet: „Un  jour  qu'  avec  une  suite  nombreuse  il  sortait  par  la 
porte  Orientale  de  la  ville  pour  se  rendre  au  jardin  de  Loumbini 
auquel  s'attachaient  tous  les  Souvenirs  de  son  enfance,  il  rencon- 
tra  sur  sa  route  un  homme  vieux,  casse,  decrepit;  ses  veines  et 
ses  muscles  etaient  saillants  sur  tout  son  corps;  ses  dents  etaient 
branlantes;  il  etait  couvert  de  rides,  chauve,  articulant  ä  peine 
des  sons  rauques  et  desagreables;  il  etait  tout  incline  sur  son 
bäton;  tous  ses  membres,  toutes  ses  jointures  tremblaient". 

„Quel  est  cet  homme?  dit  avec  intention  le  prince  ä  son 
cocher.  II  est  de  petite  tailie  et  sans  Forces;  ses  chairs  et  son 
sang  sont  desseches;  ses  muscles  sont  colles  ä  sa  peau,  sa  tete 
est  blanchie,  ses  dents  sont  branlantes,  son  corps  est  amaigri; 
appuye  sur  son  bäton,  il  marche  avec  peine,  trebuchant  ä  chaque 
pas.  Est-ce  la  condition  particuliere  de  sa  famille?  ou  bien 
est-ce  la  loi  de  toutes  les  creatures  du  monde  ?  " 

„ —  Seigneur,  repondit  le  cocher,  cet  homme  est  accable  par 
la  vieillesse;  tous  ses  sens  sont  affaiblis,  la  souffrance  a  detruit 
sa  force,  et  il  est  dedaigne  par  ses  proches;  il  est  sans  appui; 
inhabile  aux  affaires,  on  l'abandonne  comme  le  bois  mort  dans 
la  foret.  Mais  ce  n'est  pas  la  condition  particuüere  de  sa  famille. 
En  toute  creature  la  jeunesse  est  vaincue  par  la  vieillesse;  votre 
pere,  votre  mere,  la  foule  de  vos  parents  et  de  vos  allies  fini- 
ront  par  la  vieillesse  aussi;  il  n'y  a  pas  d'autre  issue  pour  les 
creatures." 

„ —  Ainsi  donc,  reprit  le  prince,  la  creature  ignorante  et 
faible,  au  jugement  mauvais,  est  fiere  de  la  jeunesse  qui  l'eni- 
vre,  et  eile  ne  voit  pas  la  vieillesse  qui  l'attend.  Pour  moi,  je 
m'en  vais.  Cocher,  detourne  promptement  mon  char.  Moi  qui 
suis  aussi  la  demeure  future  de  la  vieillesse,  qu'ai-je  a  faire  avec 
le  plaisir  et  la  joie?"  Et  le  jeune  prince,  detournant  son  char, 
rentra  dans  la  ville,  sans  aller  a  Loumbini."    B.  St.  H.  p.  12f. 


Die  Quellen  des  „Barlaaiu  und  Josapliat".  319 

Demnächst  trifft  Josapliat  mit  einem  Greise  zusammen.  „Da 
er  aber  nach  nicht  langer  Zeit  wieder  einmal  ausging,  begegnete 
er  einem  hochbetagten  Greise  mit  runzeligem  Angesicht,  schlot- 
ternden Beinen,  gebücktem  Gange,  schneeweifsen  Haaren,  ganz 
ohne  Zähne  und  mit  stotternder  Sprache.  Er  wurde  daher  von 
Schrecken  ergriffen,  und  indem  er  den  Greis  herbeirufen  liefs, 
fragte  er  nach  einer  Erklärung  dieses  befremdenden  Anblicks. 
Da  sprachen  seine  Begleiter:  „Dieser  Mann  ist  schon  viele  Jahre 
alt,  und  da  seine  Kraft  sich  allmälig  vermindert  hat  und  seine 
Glieder  schwach  geworden  sind,  so  ist  er  endlich  in  die  jammer- 
volle Lage  gekommen,  in  der  du  ihn  jetzt  siehst."  „Und  was 
für  ein  Ende  wird  er  haben?"  fragte  der  Prinz  weiter;  und  Jene 
antworteten:  „Nichts  anders  erwartet  ihn  als  der  Tod."  „Erwar- 
tet dieser  Zustand  alle  Menschen,  sprach  der  Prinz,  oder  sind 
auch  ihm  nur  einige  ausgesetzt?"  Hierauf  entgegneten  Jene: 
„Wenn  nicht  etwa  der  Tod  zuvorkommt  und  den  Menschen  aus 
der  Welt  entfuhrt,  so  ist  es  unmöglich,  im  Verlauf  der  Jahre  nicht 
gleichfalls  in  diesen  Zustand  zu  gerathen."  „In  wie  viel  Jahren 
nun,  fuhr  der  Prinz  fort,  widerfährt  dies  den  Menschen?  und  er- 
wartet sie  der  Tod  unvermeidlich?  gibt  es  kein  Mittel  ihm  zu 
entfliehen  und  nicht  in  diese  jammervolle  Lage  zu  gerathen?" 
Hierauf  antworteten  Jene:  „In  achtzig  oder  auch  in  hundert  Jah- 
ren kommen  die  Menschen  zu  diesem  Alter  und  sterben  dann. 
Etwas  andres  ist  nicht  möglich;  denn  der  Tod  ist  eine  Schuld 
der  Natur,  die  den  Menschen  von  Anfang  an  auferlegt  ist,  und 
die  Ankunft  desselben  ist  unabwendbar." 

„Als  jener  verständige  und  einsichtsvolle  Jüngling  dies  alles 
hörte  und  sah,  seufzte  er  aus  der  Tiefe  seines  Herzens  und 
sprach:  „Bitter  ist  dieses  Leben  und  voll  mannigfachen  Schmer- 
zes und  Leides,  wenn  sich  dies  alles  so  verhält;  und  wie  könnte 
ein  Mensch  in  der  Erwartung  des  ihm  stets  drohenden  Todes  frei 
von  Sorge  sein,  da  dessen  Ankunft  nicht  nur  unvermeidlich  ist,  son- 
dern auch,  wie  ihr  sagtet,  zu  jeder  Zeit  stattfinden  kann?"  Hier- 
auf ging  er  fort,  indem  er  das  Gehörte  bei  sich  überlegte  und 
unaufhörlich  erwog  und  häufig  an  den  Tod  dachte,  so  dafs  er  von 
Stunde  an  in  Leid  und  Weh  lebte  und  stete  Trauer  empfand; 
denn  er  sprach  bei  sich  selbst:  „Zu  einer  Zeit  also  wird  der 
Tod  sich  gewifs  meiner  bemächtigen;  und  wer  wird  sich  nach 
dem  Tode  meiner  erinnern,  da  doch  der  Tod  alles  der  Verges- 
senheit überliefert?  und  werde  ich,  wenn  ich  sterbe,  in  nichts  auf- 
gelöst werden?  oder  gibt  es  ein  anderes  Leben  und  eine  andere 


320  Liebrecht 

Welt?"  B.  und  J.  S.  28  f.  Von  Buddha  heifst  es  bei  gleicher 
Veranlassung:  „Une  autre  fois,  il  se  dirigeait  avec  une  suite  nom- 
breuse,  par  la  porte  du  midi,  au  jardin  de  plaisance,  quand  il 
aper^ut  sur  le  chemin  un  homrae  atteint  de  maladie,  brüle  de  la 
fievre,  le  corps  tout  amaigri  et  tout  souille,  sans  compagnons,  sans 
asile,  respirant  avec  une  grande  peine,  tout  essoufle  et  paraissant 
obsede  de  la  frayeur  du  mal  et  des  approches  de  la  mort.  Apres 
s'etre  adresse  ä.  son  cocher,  et  en  avoir  re9u  la  reponse  qu'il  en 
attendait: 

„La  sante,  dit  le  jeune  prince,  est  donc  comme  le  jeu  d'un 
reve,  et  la  crainte  du  mal  a  donc  cette  forme  insupportable!  Quel 
est  l'homme  sage  qui,  apres  avoir  vu  ce  qu'elle  est,  pourra  de- 
sormais  avoir  l'idee  de  la  joie  et  du  plaisir?  " 

„Le  prince  detourna  son  char,  rentra  dans  la  ville,  sans  vou- 
loir  aller  plus  loin." 

„Une  autre  fois  encore,  il  se  rendait  par  la  porte  de  l'ouest 
au  jardin  de  plaisance,  quand  sur  la  route  il  vit  un  homme  mort, 
place  dans  une  biere  et  recouvert  d'une  toile.  La  foule  de  ses 
parents  tout  en  pleurs  Tentourait,  se  lamentant  avec  de  longs 
gemissements,  s'arrachant  les  cheveux,  se  couvrant  la  tete  de 
poussiere,  et  se  frappant  la  poitrine  en  poussant  de  grands  cris. 
Le  prince,  prenant  encore  le  cocher  ä  temoin  de  ce  douloureux 
spectacle,  s'ecria: 

„Ah!  malheur  a  la  jeunesse  que  la  vieillesse  doit  detruire; 
ah!  malheur  ä  la  sante  que  detruisent  tant  de  maladies;  ah!  mal- 
heur ä  la  vie  oü  Thorame  reste  si  peu  de  jours!  S'il  n'y  avait 
ni  vieillesse,  ni  maladie,  ni  mort!  Si  la  vieillesse,  la  maladie,  la 
mort  etaient  pour  toujours  enchainees !  "  B.  St.  Hil.  p.  1 3  f.  Man 
sieht,  im  Barlaam  und  Josaphat  ist  die  Begegnung  Buddha's  mit 
dem  Greise  und  dem  Todten  in  eins  zusammengefafst. 

Hierauf  wird  in  Betreff  Buddha's  sein  für  sein  ganzes  künf- 
tiges Leben  entscheidendes  Zusammentreffen  mit  einem  Bettel- 
mönch erzählt:  „Une  derniere  rencontre  vint  le  decider  et  termi- 
ner toutes  ses  hesitations  * ).  II  sortait  par  la  porte  du  nord, 
pour  se  rendre  au  jardin  de  plaisance,  quand  il  vit  un  bhikshou, 
ou  mendiant,  qui  paraissait  dans  tout  son  exterieur,  calme,  dis- 


')  Ces  reucontres  diverses  sont  fameuses  dans  les  legendes  bouddhiques. 
Le  roi  A^oka  avait  fait  elever  des  stoiipas  et  des  vihäras  dans  tous  les  lieux 
oii  le  Bouddha  les  avait  faites.  Hiouen-Thsang,  au  septieme  sibcle  de  notrc 
ere,  vit  encore  tous  ces  monuments  et  leurs  ruines. 


Die  Quellen  de.s   „Barlaam  und  Josaphat".  321 

cipline,  reteiiu,  voue  aux  pratiques  d'un  brahmatchari  '),  tenant 
les  yeux  baisses,  ne  fixant  pas  ses  regards  plus  loin  que  la  lon- 
gueur  d'un  joug,  ayant  une  tenue  accomplie,  portant  avec  dignite 
le  vetement  du  religieux  et  le  vase  aux  auraones." 

„Quel  est  cet  homme?  "  demanda  le  prince. 

„ —  Seigneur,  repondit  le  cocher,  cet  bomme  est  un  de  ceux 
qu'on  nomme  bhikshous;  il  a  renonce  k  toutes  les  joies  du  desir 
et  il  mene  une  vie  tres-austere;  il  s'efforce  de  se  dompter  lui- 
meme  et  s'est  fait  religieux.  Sans  passion,  sans  envie,  il  s'en 
va  cherchant  des  aumones." 

„ —  Cela  est  bon  et  biea  dit,  reprit  Siddhärtha.  L'entree 
en  religion  a  toujoars  ete  louee  par  les  sages;  eile  sera  mon  re- 
cours  et  le  recours  des  autres  creatures;  eile  deviendra  pour  nous 
un  fruit  de  vie,  de  bonbeur  et  d'immortalite." 

„Puis  le  jeune  prince,  ayant  detourne  son  char,  rentra  dans 
la  ville  Sans  voir  Loumbini;  sa  resolutiou  etait  prise."  B.  St. 
Hil.  p.  15. 

Ebenso  entscheidend,  nur  viel  ausführlicher  berichtet  ist  die 
Zusammenkunft  Josaphats  mit  dem  strengen  Asceten  und  Ein- 
siedler Barlaam,  welche  den  Stoff  des  Kap.  6 — 21  ausmacht,  und 
zu  einer  Darstellung  der  ganzen  christlichen  Glaubenslehre  Ver- 
anlassung gibt.   Das  Ergebnifs  derselben  ist  Josaphats  Bekehrung. 

Nachdem  nun  Buddha  den  unwiderruflichen  Entschlufs  ge- 
fafst  auf  den  Thron  zu  verzichten  und  die  grofse  Aufgabe  zu  er- 
füllen, die  er  sich  gestellt,  unterrichtet  er  davon  den  König,  sei- 
nen Vater,  der  ihn  vergeblich  zurückzuhalten  sucht,  endlich  aber 
das  nutzlose  seines  "Widerstandes  einsieht.  B.  St.  Hil.,  p.  15 — 17. 
Auch  Josaphats  Vater  versucht  alle  Mittel  um  seinen  Sohn  dem 
neuangenommenen  Glauben  wieder  abwendig  zu  machen  und  ihn 
zum  Götzendienst  zurückzubringen;  jedoch  vergebens,  so  dafs  er 
zuletzt  den  Beschlufs  fafst,  sein  Reich  in  zwei  Theile  zu  theilen, 
und  ihm  einen  derselben  zu  überlassen,  in  der  Absicht,  ihn  von 
der  Ausführung  seines  Vorsatzes,  sich  zu  Barlaam  zu  begeben, 
auf  diese  Weise  abzuhalten;  Josaphat  nimmt  zwar  diesen  Antrag 
an,  jedoch  nur  ungern,  und  tritt  später  seine  Krone  einem  an- 
dern ab,  worauf  er  sich  auf  den  Weg  macht,  um  seinem  xu-sprüng- 


')  Brahmatchari,  ou  celui  qui  marche  dans  la  voie  des  brahmanes,  c'est 
le  nom  du  jeune  brahmane  tout  le  temps  qu'il  etudie  les  Vedas,  c'est-a-dire 
jnsqu'a  trente-cinq  ans  ä  peu  pres.  La  condition  principale  de  son  noviciat 
est  une  chastete  absolue. 

"•    3.  22 


322  Licbrccht. 

liehen  Wunsche  gemäfs  Barlaam  aufzusuchen.     Kap.  22,  24,  25, 

32,  3Ü. 

Buddha   entflieht  hierauf  heimlich   aus   der  Residenz    seines 

Vaters   trotz   der  Wachsamkeit  dieses   sowie   seiner  Unterthanen 

und   dem  Abrathen   eines  treuen  Dieners.     Es  heilst  nämlich  in 

dieser  Beziehung: 

„Le  roi  comprit  qu'il  n'y  avait  point  a  combattre  un  dessein 
si  bien  arrete,  et  des  que  le  jour  parut,  il  convoqua  les  Qakyas 
pour  leur  apprendre  cette  triste  nouvelle,  On  resolut  de  s'oppo- 
ser  par  la  force  ä  la  fuite  du  prince.  On  se  distribua  la  garde 
des  portes,  et  tandis  que  les  jeunes  gens  faisaient  sentinelle,  les 
plus  anciens  d'entre  les  vieillards  se  repandaient  en  grand  nora- 
bre  dans  toutes  les  parties  de  la  ville  pour  y  semer  l'alarme  et 
avertir  les  habitants.  Le  roi  Qoüddhodana  lui-meme,  entoure  de 
cinq  Cents  jeunes  ^^kyas,  veillait  k  la  porte  du  palais,  tandis  que 
ses  trois  freres,  oncles  du  jeune  prince,  etaient  a  chacune  des 
portes  de  la  ville,  et  qu'un  des  principaux  päkyas  se  tenait  au 
centre  pour  faire  executer  tous  les  ordres  avec  ponctualite.  A 
l'interieur  du  palais,  la  tante  de  Siddhärtha,  Maha  Pradjäpati 
Gaoutami,  dirigeait  la  vigilance  des  femmes,  et  pour  les  exciter, 
eile  leur  disait:  „Si,  apres  avoir  quitte  la  royaute  et  ce  pays,  il 
allait  loin  d'ici  errer  en  religieux,  tout  ce  palais,  des  qu'il  serait 
parti,  serait  rempli  de  tristesse,  et  la  race  du  roi,  qui  dure  de- 
puis  si  longtemps,  serait  interrompue." 

„Tous  ces  efforts  etaient  vains;  dans  une  des  nuits  suivantes, 
quand  tous  les  gardes,  fatigues  par  de  longues  veilles,  etaient 
assoupis,  le  jeune  prince  donna  l'ordre  ä  son  cocher  Tchhandaka 
de  Seiler  son  cheval  Kautaka,  et  il  put  s'echapper  de  la  ville  sans 
que  personne  l'eüt  aper^u.  Avant  de  lui  ceder,  le  fidele  serviteur 
lui  avait  livre  un  dernier  assaut;  et,  le  visage  baigne  de  pleurs, 
il  l'avait  supplie  de  ne  point  sacrifier  ainsi  sa  belle  jeunesse  pour 
aller  mener  la  vie  miserable  d'un  mendiant,  et  de  ne  point  quit- 
ter ce  splendide  palais,  sejour  de  tous  les  plaisirs  et  de  toutes 
les  joies.  Mais  le  prince  n'avait  point  failli  devant  ces  prieres 
d'un  coeur  devoue,  et  il  avait  repondu: 

„„Evites  par  les  sages  comme  la  tete  d'un  serpent,  aban- 
donnes  sans  retour  comme  un  vase  impur,  ö  Tchhandaka,  les 
desirs,  je  ne  le  sais  que  trop,  sont  destructeurs  de  toute  vertu; 
j'ai  connu  les  desirs,  et  je  n'ai  plus  de  joie.  Une  pluie  de  ton- 
nerres,  de  haches,  de  piques,  de  fleches,  de  fers  enflammes,  comme 
les  eclairs  etincelants   ou  le   sommet    embrase    d'une  montagne, 


Die  Quellen  des  „Barlaani  und  Josaphat".  323 

tomberait  sur  ma  tete,  que  je  ne  renaitrais  pas  avec  le  desir 
d'avoir  une  maison."" 

„II  etait  minuit  quand  le  prince  sortit  de  Kapilavastou." 
B.  St.  Hil.  p.  17  f. 

Ganz  ebenso  heifst  es  mit  Bezug  auf  Josaphat,  nachdem  er 
seinen  Unterthanen  den  Entschlufs  kund  gethan  die  Krone  nie- 
derzulegen und  sie  zu  verlassen:  „Als  das  Volk  und  die  ganze 
versammelte  Menge  diese  Worte  vernahm,  erhob  sich  alsbald  ein 
grofses  Getöse  und  Getümmel  und  Geschrei  und  Verwirrung,  da 
alle  ihre  Verwaisung  beweinten  und  bejammerten.  Indem  sie 
nun  so  klagten,  betheuerten  sie  aufserdem  auch  noch  mit  Schwü- 
ren, dafs  sie  ihn  keineswegs  entlassen,  sondern  ihn  zurückhalten 
und  ihm  durchaus  nicht  gestatten  würden  fortzuziehen.  Während 
nun  das  Volk  und  die  Magistratspersonen  dies  ausriefen,  winkte 
der  König  der  Menge  zu  schweigen ,  begann  dann  von  neuem 
und  sagte,  dafs  er  ihren  Bitten  nachgebe,  worauf  er  sie  entliefs, 
obwohl  sie  dennoch  voll  Betrübnifs  waren  und  die  Zeichen  tiefer 
Trauer  auf  ihren  Gesichtern  trugen". 

„Er  selbst  aber  berief  einen  der  obersten  Würdenträger, 
Namens  Barachias,  zu  sich,  den  er  wegen  der  Frömmigkeit  und 
Heiligkeit  seines  Wandels  bewunderte  und  darum  besonders  hoch- 
achtete;   diesen  Mann  also  rief  der  König  bei  Seite,  redete 

zu  ihm  auf  das  herzlichste  und  bat  ihn  eifrig,  die  Regierung  zu 
übernehmen  und  das  Volk  in  der  Furcht  Gottes  zu  weiden,  da- 
mit er  selbst  den  ersehnten  Weg  ziehen  könne.  Als  er  aber 
sah,  dafs  Barachias  sich  weigerte  und  den  Antrag  durchaus  zu- 
rückwies, indem  er  ausrief:  „„O  König,  wie  ungerecht  ist  deine 
Rede!  Denn  wenn  du  belehrt  worden  bist,  deinen  Nächsten  wie 
dich  selbst  zu  lieben,  aus  welchem  Grunde  willst  du  mir  die 
Last  auferlegen,  die  du  selbst  abzuwerfen  dich  bemühst?  Wenn 
nämlich  die  Königswürde  ein  Gut  ist,  so  behalte  du  selbst  sie; 
wenn  aber  ein  Aergernifs  und  Anstofs  der  Seele,  warum  legst 
du  mir  ihn  vor  die  Füfse  und  willst  mich  zum  Falle  bringen?"" 
als  er  nun,  wie  gesagt,  wahrnahm,  dafs  Barachias  so  sprach  und 
auch  dabei  beharrte,  hörte  er  auf  weiter  in  ihn  zu  dringen." 

„Zur  tiefsten  Nachtzeit  aber  schrieb  er  einen  Brief  an  das 
Volk,  welcher  voller  Weisheit  war  und  jegliche  Gottesfurcht  ent- 
hielt, und  welche  Ehre  sie  Gott  schuldig  wären,  was  für  ein  Le- 
ben sie  vor  ihm  führen  und  welche  Loblieder  und  Danksagungen 
sie  ihm  darbringen  müfsten;  zuletzt  aber  befahl  er  ihnen,  auf 
keinen  Anderen  als   Barachias    die    königliche  Würde    zu   über- 

22* 


324  Liebreclit 

tragen.  Diesen  Brief  nun  liefs  er  in  seinem  Schlafgemache  zu- 
rück und  verliefs  hierauf,  von  Niemand  bemerkt,  den  Palast." 
B.  und  J.  S.  2ü7  f. 

Im  Freien  angelangt,  vertauscht  Buddha  seine  prächtige  Klei- 
dung mit  der  abgenutzten  Tracht  eines  Jägers:  „Reste  seul,  le 
prince  voulut  sc  depouiller  des  derniers  insignes  de  sa  caste  et 
de  son  rang.  D'abord,  il  se  coupa  les  cheveux  avec  son  glaive, 
et  les  jeta  au  vent;  un  religieux  nc  pouvait  plus  porter  la  chevelure 
d'un  guerrier.  Puis,  trouvant  que  des  vetements  precieux  lui 
convenaient  moins  encore,  il  echangea  les  siens  qui  etaient  en  soie 
de  Benares  (de  Käci),  avec  un  chasseur  qui  en  avait  de  tout 
uses  en  peau  de  cerf  de  couleur  jaune.  Le  chasseur  accepta 
non  Sans  quelque  embarras;  car  il  sentait  bien  qu'il  avait  affaire 
ä  un  personnage  de  haute  distinction"  B.  St.  Hil.  p.  19  f.  Genau 
übereinstimmend  hiermit  berichtet  die  griechische  Erzählung: 
„Der  hochherzige  Josaphat  nun  verliefs  die  Königsburg  voll  Fröh- 
lichkeit, wie  Jemand,  der  aus  langer  Verbannung  zurückkehrt 
und  freudig  einherzieht.  Bekleidet  aber  war  er  von  aufsen  mit 
seinen  gewöhnlichen  Kleidern,  jedoch  darunter  mit  dem  zerris- 
senen härenen  Gewand,  welches  Barlaam  ihm  gegeben  hatte. 
Da  er  indefs  in  jener  Nacht  die  Hütte  eines  armen  Mannes  an- 
traf, so  that  er  seine  Obei-kleidung  von  sich  und  schenkte  sie 
dem  Armen  gleichsam  als  letzte  Handlung  seiner  Wohlthätigkeit, 
worauf  er,  nachdem  er  sich  so  durch  die  Gebete  jenes  und  vie- 
ler andern  Armen  Gott  zum  Beschützer  erworben  und  sich  seine 
Gnade  und  Hülfe  wie  ein  Gewand  des  Heils  und  einen  Rock 
der  Fröhlichkeit  angelegt  hatte,  zu  dem  Leben  in  der  Einöde 
hinauszog".     B.  und  J.  S.  274  f. 

Nachdem  Quddhodana  die  Flucht  seines  Sohnes  wahrgenom- 
men hatte,  läfst  er  ihm  nachsetzen;  die  Ausgesandten  kehren  je- 
doch unverrichteter  Dinge  wieder,  da  der  von  Buddha  entlassene 
und  ihnen  entgegenkommende  Tschhandaka  ihnen  die  Vergeblich- 
keit ihres  Unternehmens  darthut.  B.  St.  Hil.  p.  20.  Auch  Josa- 
phat wird  von  seinen  trostlosen  Unterthanen,  die  seine  Flucht 
hindern  wollen,  verfolgt  und  eingeholt,  so  dafs  er  mit  ihnen  in 
die  Stadt  zurückkehrt,  jedoch  nur  um  ihnen  seinen  unerschütter- 
lichen Entschlufs  nochmals  mitzutheilen,  sie  zu  trösten  und  dann 
alsbald  wiederum  fortzuziehen.    B.  und  J.  S.  268 — 274. 

Ehe  ich  weiter  gehe,  will  ich  darauf  aufmerksam  machen, 
dafs  der  bereits  mehrfach  erwähnte  treue  Diener  und  Wagenlen- 
ker Buddha's,  Tschhandaka,  in  der  griechischen  Erzählung  sich 


Die  Quellen  des  „Bai'laaui  und  Josaphat".  325 

in  zwei  Personen  zerlegt  hat;  wir  haben  ihn  bereits  in  der  des 
Sarachias  erkannt;  früher  indefs  erscheint  er  als  Führer  des  Jo- 
saphat, Namens  Zardan,  der  dem  Prinzen  ^.ganz  besonders  lieb 
und  werth  war"  S.  25;  s.  auch  S.  29.  31  fF.  157  ff.;  und  wahr- 
scheinlich ist  er  auch  unter  den  Begleitern  zu  verstehen ,  welche 
dem  Josaphat  auf  seine  Fragen  in  Betreff  des  Aussätzigen  und 
des  Blinden  sowie  des  Greises  Bescheid  ertheilen,  wie  Tschhan- 
daka  dem  Buddha. 

Wir  gehen  nun  weiter  und  erwähnen  zunächst  die  Kämpfe, 
welche  Buddha,  ehe  er  die  höchste  Erkenntnifs  (Bodhi)  erreichte, 
mit  Miira  (Päpiyän)  dem  Gott  der  Liebe,  der  Sünde  und  des 
Todes  zu  bestehen  hat,  den  er  jedoch  nebst  seinen  scheufslichen 
Heerscharen  besiegt.  Mära  indefs  sucht  ihn  darauf  durch  seine 
Töchter,  die  schönen  Apsaras,  zu  verführen,  aber  auch  dies  ge- 
lingt nicht;  die  Apsaras  kehren,  ohne  ihren  Zweck  erreicht  zu 
haben,  zu  ihrem  Vater  zurück.  Dann  heifst  es  weiter:  „Päpiyän 
essaie  un  dernier  assaut,  en  reunissant  de  nouveau  toutes  ses 
forces.  Mais  il  succombe  encore  une  fois.  Son  armee  en  des- 
ordre  se  disperse  de  toutes  parts,  et  il  a  la  douleur  de  voir  ceux 
de  ses  fils  qui  dans  le  conseil  avaient  repousse  la  bataille  aller 
se  prosterner  aux  pieds  de  Bodhisattva,  et  l'adorer  avec  respect. 
Dechu  de  sa  splendeur,  päle,  decolore,  le  demon  se  frappe  la 
poitrine,  pousse  des  gemissements;  il  se  retire  ä  l'ecart,  la  tete 
baissee;  et,  tracant  avec  une  fleche  des  signes  sur  la  terre,  il  se 
dit,  dans  son  desespoir:  „Mon  empire  est  passe".  B.  St.  Hil. 
p.  64.  Einen  gleichen  Angriff  unternimmt  gegen  Josaphat  auf 
Veranlassung  Abenners  der  Zauberer  Theudas,  der  den  Prinzen 
durch  schöne  Jungfrauen  verführen  will.  „Theudas  also  zog  mit 
dem  bei  ihm  befindlichen  satanischen  Heer  aus  und  rüstete  sich 
gegen  die  Wahrheit,  nachdem  er  viele  von  den  bösen  Geistern 
berufen,  von  denen  er  wufste,  dafs  sie  bereit  sind  der  Bosheit 
Beistand  zu  leisten  und  deren  er  sich  stets  als  Werkzeuge  be- 
diente." B.  und  J.  S.  216  (vgl.  S.  222:  „Der  böse  Geist  aber,  der 
noch  andere  und  viel  ärgere  Geister  mit  sich  nahm ,  begab  sich 
in  das  Schlafgemach  des  edlen  Jünglings  und  stürmte  auf  ihn 
los,  indem  er  eine  heftige  Gluth  des  Fleisches  in  ihm  entzün- 
dete" u.  s.  w.).  Josaphat  jedoch  widersteht  siegreich  (S.  221  ff.), 
„die  von  Theudas  gegen  den  gotterleuchteten  Jüngling  abgesand- 
ten bösen  Geister  aber  kehrten  zurück,  und  obgleich  voll  Lug 
und  Trug,  bekannten  sie  dennoch  beschämt  ihre  Niederlage,  denn 
sie    wiesen    deutliche   Zeichen    derselben    auf   ihx'en   unheilvollen 


32Ö  Liebrecht 

Gesichtern;  Theudas  aber  rief  aus:  „So  schwach  und  elend  also 
sind  wir,  dafs  wir  einen  einzigen  Knaben  nicht  zu  besiegen  im 
Stande  sind."     B.  und  J.  S.  232. 

In  Betreff  der  nun  folgenden  Triumphe  Buddha's  gegen  die 
mit  ihm  disputirenden  Brahmanen  bemerkt  B.  St.  Hil.  p.  43  f.: 
„Malgre  la  protection  des  rois  et  l'enthousiasme  populaire,  il  parait 
que  le  Bouddha  eut  h  soutenir  les  lüttes  les  plus  vives  et  les  plus 
perseverantes  contre  les  brahraanes.  Ces  rivalites  furent  raeme  par- 
tois  dangereuses.  II  est  vrai  que  le  Bouddha  ne  menageait  pas  les 
critiques  a  ses  adversaires.  Non  content  de  les  convaincre  d'erreur 
et  d'iguorance  sur  le  fond  meme  de  leur  Systeme,  il  les  traitait  d'hy- 
pocrites,  de  charlatans,  de  Jongleurs,  reproches  d'autant  plus  bles- 
sants  qu'ils  etaient  merites.  Son  influence  ne  s'etendait  qu'aux 
depens  de  la  leur,  et  il  n'est  pas  de  moyens  qu'ils  ne  prissent 
pour  arreter  des  progres  aussi  mena^ants;  leur  vanite  n'y  etait 
pas  moins  interessee  que  leur  pouvoir.  Une  legende,  intitulee  le 
Präfihärifa  Soütra,  est  consacree  presque  entiere  au  recit  d'une 
grande  defaite  que  subirent  les  brahmanes  vaincus  par  le  Boud- 
dha en  presence  de  Prasenadjit;  c'est  comme  un  tournoi  dont  le 
roi  et  le  peuple  sont  les  juges."  Diese  Wortkämpfe  entsprechen 
denen  des  Josaphat  gegen  Nachor  und  gegen  Theudas,  aus  wel- 
chen er  als  Sieger  hervorgeht,  indem  er  seine  Gegner  bekehrt 
(Kap.  28,  31,  32);  und  wenn  wir  hören,  dafs  Buddha  sogar  sei- 
nen Vater  (JJuddhodana  und  dessen  Uuterthanen  zur  Annahme 
seiner  neuen  Religion  bewegt,  nachdem  ihm  dies  vorher  gleicher- 
mafsen  mit  mehren  an  ihn  von  Qüddhodana  abgeschickten  Boten 
gelungen  war  (B.  St.  Hil.  p.  43),  so  lesen  wir  gleiches  von  Josa- 
phat, der  erst,  wie  bereits  bemerkt,  den  von  Abenner  an  ihn  ge- 
sandten Nachor,  dann  Theudas  bekehrt,  endlich  aber  Abenner 
selbst  und  seine  Unterthanen.    Kap.  34,  35. 

Wir  kommen  jetzt  zu  dem  Tode  des  Buddha,  der  nach  ei- 
nem Leben  voll  der  strengsten  Kasteiungen  und  Kämpfe  gegen 
böse  Geister  endlich  in  einem  Walde  starb.  In  Beziehung  auf 
jene  heifst  es:  „Ourouvilva  est  illustre  dans  les  fastes  du  boud- 
dhisme  par  cette  longue  retraite  ,  qui  ne  dura  pas  moins  de  six 
ans,  et  pendant  laquelle  Siddhärtha  se  livra,  sans  que  son  cou- 
rage  faillit  un  seul  instant,  aux  austerites  les  plus  rüdes  „„dont 
les  Dieux  eux-meraes  fureiit  epouvantes.""  11  y  soutint  contre  sea 
propres  passions  les  assauts  les  plus  formidables,  et  nous  verrons 
plus  tard  comment  la  legende  a  transforme  ces  lüttes  tout  inte- 
rieures   en   cumbats   oü  le  demon  Päpiyuu  (Ic  trcs-vicieux),  avec 


Die  Quellen  des  „Barlaam  und  Josaphat".  327 

toutes  ses  ruses  et  ses  violences,  se  trouve  enfin  terrasse  et  vaincu, 
malgre  son  armee  innombrable,  sans  avoir  pu  seduire  ou  effrayer 
le  jeune  ascete,  qui,  par  sa  vertu,  detruisait  renipire  de  Mära  le 
pecheur."  B.  St.  Hil.  p.  24  f.;  über  Buddha's  Tod  s.  p.  45.  Ebenso 
auch  lesen  wir  in  Betreff  der  christlichen  Asceten:  „Josaphat 
führte  aber  diesen  wahrhaften  Engelswandel  auf  Erden  bis  an 
sein  Ende,  und  ergab  sich  noch  härtern  üebungen  nach  dem  Hin- 
scheiden des  Greises,  indem  er  nämlich  in  dem  fünf  und  zwan- 
zigsten Jahre  seines  Alters  die  irdische  Krone  fahren  liefs  und 
den  geistlichen  Kampf  begann,  den  übermenschlichen  Üebungen 
aber  fünf  und  dreifsig  Jahre  lang  in  jener  wüsten  Einöde  wie 
ein  körperloser  Geist  oblag,  vorher  viele  Menschenseelen  der  see- 
lenverderbenden Schlange  entrifs,  die  geretteten  zu  Gott  hinführte 
und  darin  der  Gnade  des  Apostelthums  werth  erachtet  wurde, 
sich  ferner  als  Märtyrer  seinem  Willen  nach  erwies,  vor  Königen 
und  Tyrannen  Christum  frei  bekannte,  als  Herold  der  GrÖfse 
desselben  diese  mit  gewaltiger  Stimme  verkündete,  dann  wieder 
viele  böse  Geister  in  der  Wüste  überwältigte  und  alle  durch  die 
Gewalt  Christi  besiegte",  worauf  dann  sein  Dahinscheiden  in  der 
Wüste  gemeldet  wird.  B.  und  J.  S.  294  f,  vergl.  S.  274  —  280. 
Beiläufig  bemerke  ich,  dafs,  wie  man  sieht,  der  Kampf  des  Bud- 
dha gegen  Mära  in  dem  des  Josaphat  gegen  Theudas  sowohl 
wie  später  gegen  die  Teufel  und  andre  böse  Geister  der  Wüste 
sich  wiederfindet,  also  gewissermafsen  in  zwei  Theile  zerlegt  ist. 
Einen  ähnlichen  Fall  hatten  wir  bereits  oben  bei  dem  Wagenfüh- 
rer Tschhandaka,  der  sowohl  der  Zardan  wie  der  ßarachias  der 
griechischen  Erzählung  ist. 

Nach  dem  Tode  folgt  natürlich  das  Begräbnifs,  sowie  dann 
Reliquienkultus,  und  auch  hier  finden  wir  genaue  Uebereinstim- 
mung.  In  Betreff  Buddha's  heifst  es:  „  Le  Doul-va  tibetaia  ra- 
conte  en  grands  details  les  funerailles  qui  lui  furent  faites.  Elles 
eurent  tout  la  solennite  de  Celles  Cju'on  reservait  alors  aux  mo- 
narques  souverains  appeles  Tchakravartins.  Le  plus  illustre  de 
ses  disciples  Käcyapa,  Tauteur  de  rAbhidharma  ou  recueil  de  la 
Metaphysique,  qui  etait  alors  ä  Radjagriha,  et  qui  allait  jouer  un 
si  grand  röle  dans  le  premier  concile,  se  rendit  en  toute  hüte  h 
Kou^inagara.  Le  corps  du  Bouddha  ne  fut  brüle  que  le  huitieme 
jour.  Apres  des  contestations  qui  faillirent  devenir  sanglantes, 
et  qu'on  ne  put  apaiser  qu'au  nom  de  la  Concorde  et  de  la  dou- 
ceur  prechees  par  le  reformateur,  ses  reliques  furent  divisees  en 
buit  parts,  parmi  lesquelles  ou  n'oublia  pas  celle  des  ^'äkyas  de 


328  Liebrecht 

Kapilavastou. "  B.  St.  Hil.,  p.  45  f.,  und  ferner:  „Le  culte  des 
reliques  etait  aussi  repandu  et  ii  peu  pros  aussi  ardent  que  ce- 
lui  des  statues.  On  se  rappelle  qu'apres  la  mort  du  Bouddha, 
ses  reliques  avaient  ete  divisees  en  huit  parts  entre  autant  de  rois 
qui  sc  les  disputaient.  Comme  le  Corps  avait  ete  brüle,  ces  re- 
liques ne  pouvaient  guere  etre  autre  chose  que  des  cendres  .... 
On  comprend  que  les  (^ariras,  c'est-ä-dire  les  debris  memes 
du  Corps  du  (y!äkyamouni  (d.  h.  Einsiedler,  Mönch  der  (J^akyas, 
der  Familie,  aus  der  Buddha  stammte),  etaient  les  reliques  les 
plus  saintes;  mais  ce  n'etaient  pas  les  seules."  Ib.  p.  294.  Auf 
ebenso  feierliche  Weise  werden  die  Leichname  Josaphats  und 
des  vor  ihm  verstorbenen  Bavlaam  eingeholt  und  mit  Glanz  und 
Pracht  in  einer  neu  erbauten  Kirche  beigesetzt,  worauf  es  weiter 
heifst:  „Viele  Wunder  und  Heilungen  aber  verrichtete  der  Herr 
auf  dem  ganzen  Wege  und  während  der  Beisetzung  und  in  der 
spätem  Zeit  noch  durch  seine  frommen  Diener.  Und  der  König 
Barachias  und  das  ganze  Volk  sah  die  durch  sie  geschehenden 
Wunderkräfte,  und  viele  von  den  umherwohnenden  Heiden,  die 
am  Unglauben  und  an  der  Unkenntnifs  Gottes  krankten,  wurden 
durch  die  au  dem  Grabe  stattfindenden  Zeichen  gläubig."  B.  und 
J.  S.  297. 

Hiermit  hätte  sich  die  Reihe  derjenigen  Züge  geschlossen, 
die  in  dem  Leben  des  historischen  Buddha,  wie  des  erdichteten 
Josaphat  fast  identisch  sind,  und  wie  mir  scheint,  ganz  klar  dar- 
thun,  dafs  der  Verfasser  der  griechischen  Erzählung,  wer  er  auch 
war,  letztere  mit  grofser  Treue  auf  die  irgendwie  zu  seiner  Kennt- 
nifs  gekommene  Geschichte  Buddha's  gründete,  d.h.,  wie  sich 
von  selbst  versteht,  den  eigentlich  erzählenden  Theil;  denn  der 
speciell  dogmatische  ist  natürlich  auf  eine  dem  Gegenstande  ent- 
sprechende Weise  geschaffen  und  hinzugethan  worden ;  wenn  schon 
auch  dieser  einigen  Einflufs  von  buddhistischen  Anschauungen  ver- 
räth.  Aber  auch  in  den  erzählenden  Theil  selbst  haben  aufser 
der  zu  Grunde  liegenden  Geschichte  Buddha's  noch  andere  bud- 
dhistische Ueberlieferungen,  Sagen  und  Parabeln  Zugang  gefun- 
den, wie  wir  dies  sogleich  sehen  werden.  So  z.  B.  wird  aus  dem 
Leben  des  berühmten  A9oka,  Königs  von  Magadha,  welcher  um 
das  Jahr  325  vor  Chr.  zur  Regierung  kam,  und  dessen  Bekeh- 
rung zum  Buddhismus  der  im  5.  Jahrhundert  unsrer  Zeitrechnung 
nach  weit  älteren  Quellen  verfafste  Theil  des  Mahävansa  erzählt 
( B.  St.  Hil.  p.  Xni,  XVI,  vgl.  Lassen,  Ind.  Alterthumskunde  II, 
215 — 270),  folgender  Zug  berichtet:   „II  vient  de  se  convertir  et 


Die  Quellen  des   „Barlaaiu   und  Josaphat".  329 

il  est  dans  toute  la  ferveur  d'un  neopbyte.  Aussi  chaque  fois  qu'il 
rencontrait  des  ascetes  bouddhistes,  ^„des  fils  deCä^ya"",  soit  dans 
la  foule,  soit  isoles,  il  touchait  leurs  pieds  de  sa  tete  et  les  ado- 
rait.  Un  de  ses  ministres,  Yacas,  quoique  converti  lui-meme, 
s'etonne  de  tant  de  condescendance,  et  il  a  le  courage  de  repre- 
senter  ä  son  maitre  qu"il  ne  doit  pas  se  prosterner  ainsi  devant 
des  mendians  sortis  de  toutes  les  castes.  Le  roi  accepte  cette 
Observation  sans  j  repondre;  mais,  quelques  jours  apres,  il  dit 
ä.  ses  conseillers  qu'il  desire  connaitre  la  valeur  de  la  tete  des 
divers  animaux,  et  leur  eujoint  de  vendre  chacun  une  tete  d'ani- 
mal.  C'est  Ya^as  qui  doit  vendre  une  tete  humaine  etc."  B.  St. 
Hil.  p.  105.  Hiermit  nun  vergleiche  man  folgende  Stelle  der  grie- 
chischen Erzählung,  woselbst  Barlaam  zu  Josaphat  sagt:  „Du 
hast  wohl  daran  gethan,  und  wie  es  deinem  königlichen  Sinne 
geziemt,  dafs  du  meine  äufsere  Niedrigkeit  und  Armuth  nicht 
beachtetest,  sondern  dich  an  die  verborgene  HoflFnung  hieltest. 
Denn  es  gab  einst  einen  mächtigen  und  angesehenen  König,  und 
es  geschah,  als  er  einmal  auf  einem  goldgeschmückten  Wagen 
mit  königlichem  Gefolge  einherzog,  dafs  er  zwei  in  Schmutz  und 
Lumpen  gehüllten  Männern  von  abgezehrtem  und  mit  tiefer  Blässe 
bedecktem  Angesichte  begegnete,  doch  erkannte  der  Könio-  so- 
gleich, dafs  ihr  Fleisch  nur  durch  die  Kasteiung  des  Körpers  und 
den  Schweifs  der  geistlichen  Uebungen  geschwunden  war.  Kaum 
hatte  er  sie  nun  erblickt,  so  sprang  er  alsbald  vom  Wagen,  warf 
sich  zur  Erde  und  begrüfste  sie  demüthig,  worauf  er  sich  wieder 
erhob  und  sie  umarmte  und  ihnen  alle  Zeichen  der  Liebe  erwies. 
Seine  Grofsen  und  Minister  aber  waren  darüber  ungehalten,  in- 
dem sie  glaubten,  dafs  er  auf  eine  seiner  königlichen  Würde 
nicht  geziemende  Weise  gehandelt  habe;  da  sie  es  jedoch  nicht 
wagten,  ihn  deswegen  von  Angesicht  zu  Angesicht  zu  tadeln,  so 
sprachen  sie  zu  seinem  leiblichen  Bruder,  er  solle  mit  dem  Kö- 
nige reden,  damit  er  die  Würde  seiner  Krone  nicht  so  sehr  er- 
niedrige. Als  nun  jener  dies  seinem  Bruder  sagte,  und  ihm  über 
seine  unzeitige  Demuth  Vorwürfe  machte,  so  gab  ihm  der  Könio' 
eine  Antwort,  die  sein  Bruder  nicht  verstand."  B.  und  J.  S.  35. 
Kann  man  daran  zweifeln,  dafs  diese  beiden  Erzählungen  ein 
und  dieselbe  sind?  Gewifs  nicht,  und  wenn  es  im  Verfolg  der 
buddhistischen  Darstellung  heifst,  dafs  alle  Köpfe  der  Thiere 
Käufer  finden,  nur  der  des  Menschen  nicht,  und  nun  Acoka  da- 
raus Veranlassung  nimmt,  über  die  Verächtlichkeit  der  Knochen 
aller  und  jeder  todten  Menschen  (wes  Standes  auch  immer)  zu 


330  Liebrecht 

sprechen,  sowie  die  Thorheit  derjenigen  blofszustellen ,  die  auf 
hohe  Geburt  achten,  ohne  sich  um  innern  Werth  zu  kümmern, 
wobei  er  unter  anderem  äufsert:  ^Les  sages  savent  trouver  de  la 
valeur  aux  choses  qui  n'en  ont  pas",  so  finden  wir  hier  im  Keim 
jenes  berühmte  (auch  aus  dem  Kaufmann  von  Venedig  bekannte) 
Gleiclmifs  von  den  vier  Kästchen,  welches  Barlaam  gleichfalls  an 
seine  oben  erwähnte  Parabel  anknüpft,  indem  er  ähnliche  Be- 
trachtungen über  die  Widerlichkeit  stinkender  Todtenknochen,  die 
Lächerlichkeit  des  Stolzes  der  Mächtigen  und  die  Herrlichkeit 
„des  innen  befindlichen  Werthes"  damit  verbindet,  und  mit  der 
Lehre  schliefst  „sich  nicht  durch  den  äufsern  Schein  irre  führen 
zu  lassen."  Jedoch  lese  man  beide  Darstellungen,  die  ich  hier, 
weil  sie  zu  lang,  nicht  wiederholen  mag,  in  ihrer  Ausführlichkeit, 
und  man  wird  sich  von  ihrer  innern  Identität  überzeugen,  wenn 
schon  das  eigentliche  Gleichnifs  von  den  vier  Kästchen  in  der 
Legende  von  König  A9oka  fehlt.  Wie  dem  aber  auch  sei,  jeden- 
falls ist  der  Charakter  dieser  Parabel  im  Barlaam  und  Josaphat 
sehr  buddhistisch,  und  dies  hat  auch  Benfey  Pantschat.  I,  408  mit 
richtigem  Gefühl  erkannt;  seine  Meinung  wird  durch  die  ganze 
vorliegende  Untersuchung  bestätigt. 

Aber  auch  andere  von  den  im  Barlaam  und  Josaphat  vor- 
kommenden Parabeln  sind  buddhistischen  Ursprungs,  so  z.  B.  die 
von  dem  Manne  der  vor  dem  Einhorn  flieht  (S.  92  f.),  worüber 
s.  Benfey  Pantschat.  I,  80  ff.,  welcher  II,  528  Nachtrag  zu  §.17 
S.  81  auf  die  von  Stanislas  Julien  herausgegebenen  buddhistischen 
Avadänas  hinweist,  wo  sich  zwei  hierhergehörige  Parabeln  vor- 
finden, die  ich  zur  Bequemlichkeit  der  Leser  unten  wiederhole  '). 


')  Die  erste  (Avad.  I,  131  ff.)  ist  überschrieben:  ,,Les  dangers  et  les  mi- 
sferes  de  la  vie"   und  lautet  folgendermafsen : 

„Jadis  un  homme  qui  traversait  un  desert,  se  vit  poursuivi  par  un  ele- 
phant  furieux.  11  fut  saisi  d'effroi  et  ne  savait  oü  se  re'fugier,  lorsqu'il  aper- 
9ut  un  puits  h  sec,  pres  duquel  etaient  de  longues  racines  d'arbre.  11  saisit 
les  racines  et  se  laissa  glisser  dans  le  puits.  Mais  deux  rats,  Tun  noir  et 
l'autre  blanc ,  rongeaient  ensemble  les  racines  de  l'arbre.  Aux  quatre  coins 
de  Tarbre  il  y  avoit  quatre  serpents  venimeux  qui  voulaient  le  piquer,  et  au- 
dessous  un  dragon  gorge  de  poison.  Au  fond  de  son  coeur,  il  craignait  h,  la 
fois  le  venin  du  dragon  et  des  serpents  et  la  rupture  des  racines.  11  y  avait 
sur  l'arbre,  un  essaim  d'abeilles  qui  fit  decouler  dans  sa  bouche  cinq  gouttes 
de  miel;  mais  l'arbre  s'agita,  le  reste  du  niiel  tomba  ä  terru  et  les  abeilles 
piquerent  eet  homme;   puis  un  fcu  subit  vint  consumer  l'arbre." 

„L'arbre  et  le  de'sert  figurent  la  longue  nuit  de  rignorance;  cet  liomuie 
figure  les  here'tiques;  l'elephant  figure  l'instabilite  des  choses;  le  puits  figurc 
le  rivage  de  la  vie  et  de  la  mort;  les  racines  de  l'arbre  figurent  la  vie  hu- 
maine;  le  rat  noir  et  le  rat  blaue  figurent  le  jour  et  la  nuit;  les  racines  de 


Die  Quellen  des   „Barlaam  uml  Josapliat".  331 

Ich  habe  hier  die  Moralisationen  beider  mitgetheilt ,  damit 
man  sie  mit  der  im  Barlaam  und  Josaphat  vergleichen  und  ihre 
fast  wörtliche  Uebereinstimmung  mit  derselben  daraus  ersehen 
könne. 

Dafs  übrigens  diese  Parabel  auch  in  Mahabhärata  sich  fin- 
det, darauf  habe  ich  oben  S.  126  hingewiesen,  und  ebenso  be- 
gegnet man  in  genanntem  Gedichte  noch  andern  Erzählungen, 
Märchen  u.  s.  w.  des  Pantschatantra.  S.  Benfey  a.  a.  O.  I,  92  u.  ö. 

l'arbre  rongees  par  ces  deux  auimaux,  figurent  l'oubli  de  nous-memes  et  l'ex- 
tinction  de  toute  pensee ;  les  quatre  serpents  venimeux  figureut  les  quatre  grandes 
choses  [la  terre,  l'eau,  le  feu ,  le  vent  (Dictionn.  San-thsang-fa-sou,  livre 
XIX,  fol.  6)];  le  miel  figure  les  cinq  de'sirs  [les  desirs  de  Taniour;  le  desir 
de  la  musique;  le  desir  des  parfums;  le  de'sir  du  goüt;  le  desir  du  toucher 
(Dictionn.  San-thsang-fa-sou,  livre  XXIV,  fol.  6)];  les  abeilles  figurent  les 
pensees  vicieuses;  le  feu  figure  la  vieillesse  et  la  raaladie ;  le  dragon  veni- 
meux figure  la  mort.  On  voit  par  Ih,  que  la  vie  et  la  mort,  la  vieillesse  et 
la  maladie  sont  extremement  redoutables.  II  faut  se  penetrer  constamment  de 
cette  pensee,   et  ne  point  se  laisser  assaillir  et  dominer  par  les  cinq  desirs." 

Die  zweite  Parabel  findet  sich  Avad.  I,  190  ff.  mit  der  Ueberschrift : 
„L'homme  expose  h,  toutes  sortes  de  dangers",  und  lautet  so:  „  U  y  avait 
une  fois  un  homme  qui  avait  eut  le  malheur  d'etre  condamne  h  mort.  On 
l'avait  Charge  de  chaines  et  jete  en  prison.  Surexite'  par  la  crainte  du  der- 
nier  supplice,  il  brisa  ses  fers  et  s'enfuit.  D'apres  les  lois  du  royaume,  si 
un  homme  condamne  k  mort  sechappait  de  la  prison,  on  lan9ait  apres  lui 
un  elephant  furieux  pour  qu'il  l'ecrasät  sous  ses  pieds.  Sur  ses  entrefaites, 
on  lan9a  un  elephant  furieux  k  la  poursuite  du  condamne.  Celui-ci  voyant 
l'elephant  approcher,  courut  pour  entrer  dans  un  puits  qui  etait  a  sec ;  mais, 
au  fond,  il  y  avait  un  dragon  venimeux,  dont  la  gueule  be'ante  etait  tounie'e 
vers  l'orifiee  du  puits ;  de  plus  quatre  serpents  venimeux  se  tenaient  aux 
quatre  coins  du  puits.  A  cote,  il  y  avait  uue  racine  de  plante.  Le  con- 
damne, dont  le  coeur  etait  trouble  par  la  crainte,  saisit  promptement  cette 
racine  de  plante  [il  voulait  evidemment  se  servir  de  cette  racine  pour  se  lais- 
ser glisser  dans  le  puits],  mais  deux  rats  blancs  etaient  occupes  a  la  ronger. 
Dans  ce  moment  critique,  il  vit  au-dessus  du  puits  un  grand  arbre,  au  centre 
duquel  11  y  avait  un  rayon  de  miel.  Dans  l'espace  d'un  jour,  une  goutte  de 
miel  tomba  dans  la  bouche  de  ce  malheureux.  Le  coudamn^  ayant  obtenu 
cette  goutte  delicieuse,  ne  songea  plus  qu'au  miel ;  il  oublia  les  affreux  dan- 
gers qui  le  mena9aient  de  toutes  parts,  et  il  n'eut  plus  envie  de  sortir  de 
son  puits." 

„Le  Saint  homme  (le  Bouddha),  puisa  dans  cet  evenement  diverses  com- 
paraisons.  La  prison  figure  les  trois  moudes;  le  prisonnier,  la  multitude  des 
hommes ;  l'elephant  furieux,  la  mort;  le  puits,  la  demeure  des  mortels;  le 
dragon  venimeux  qui  e'taits  au  fonds  du  puits,  figure  l'enfer;  les  quatre  ser- 
pents venimeux,  les  quatre  grandes  choses  [la  terre,  l'eau,  le  feu  et  le  vent] ; 
la  racine  de  la  plante ,  la  racine  de  la  vie  de  l'homme ;  les  rats  blancs ,  le 
soleil  et  la  lune  qui  devorent  par  degres  la  vie  de  l'homme ,  qui  la  minent 
et  la  diminuent  chaque  jour  sans  s'arreter  un  seul  instant.  La  foule  des 
hommes  s'attache  avidement  aux  joies  du  siecle,  et  ne  songe  point  aux  grauds 
malheurs  qui  en  sont  la  suite.  C'est  pourquoi  les  religieux  doivent  avoir 
sans  cesse  la  mort  devant  les  yeux,  afin  d'echapper  a.  une  multitude  de  souf- 
frances." 


332  Liubrecht 

Dafs  im  Barlaam  und  Josaphat  Kap.  10  die  Parabel  von 
dem  Vogel  und  dessen  drei  Lehren  (worüber  s.  zu  Pantschat. 
1,380  f.)  gleichfalls  indischen  und  buddhistischen  Ursprungs  scheint, 
ist  Benfey's  Meinung  a.  a.  O.  und  abend.  II,  543  Nachtr.  zu  §.159, 
S.  380,  wo  er  auf  Les  Avadänas  I,  68  —  70  „Le  laboureur  et  le 
perroquet"  verweist.  Doch  mufs  diese  Parabel  mancherlei  Wand- 
lungen erfahren  haben,  ehe  sie  die  Gestalt  erhielt,  welche  sie  im 
Barlaam  und  Josaphat  besitzt.  Vergl.  hierüber  Benfey  a.  a.  O., 
füge  hinzu  Gödeke,  Mittelalter  S.  640.  650,  No,  167. 

Im  Barlaam  und  Josaphat  Kap.  13  findet  sich  ferner  die  Pa- 
rabel von  dem  Manne  und  seinen  drei  Freunden  '),  welche  gleich- 
falls auf  buddhistischen  Ursprung  hinweist.  Dafs  sie  den  Ara- 
bern bekannt  war,  zeigt  Ilammer's  Rosenöl,  wo  in  der  Erzählung 
Suleiman  (I,  147  ff.)  sich  folgender  Apolog  eingeschoben  findet: 
„Ein  Mann  besafs  ein  schönes  Weib,  einen  schönen  Garten  und 
ein  schönes  Buch.  Einen  Tag  lustwandelte  er  im  Garten,  den 
andern  ergötzte  er  sich  mit  dem  Buche,  am  dritten  freute  er  sich 
der  Liebkosungen  seines  Weibes.  Als  sein  Lebensende  heran- 
nahete,  sprach  er  zum  Garten:  „„Ich  habe  dich  gewässert  und 
dich  sorgsam  gepflegt,  was  habe  ich  von  dir  zu  erwarten  heute, 
da  ich  von  hinnen  gehe?""  Eine  Stimme  erscholl  aus  dem  Gar- 
ten: „„Ich  habe  nicht  Füfse  dir  zu  folgen.  Wenn  du  fortgehst 
wird  ein  andrer  kommen  und  mich  besitzen"". 

„Verzweifelt  ging  der  Herr  des  Gartens  aus  demselben  ins 
Harem,  wo  er  sein  schönes  Weib  folgendermafsen  ansprach: 
„„Meiner  Liebe,  meines  Lebens  Summe  hab'  ich  auf  dich  verwen- 
det und  deinetwegen  vieles  erduldet:  heute  schnüre  ich  meinen 
Bündel  und  wandre  von  hinnen,  was  bist  du  bereit  für  mich  zu 
thun?'«" 

„Dienen  will  ich  dir  gerne  so  lange  du  lebst,  und  wenn  du 
stirbst  will  ich  weinen  und  klagen  und  dich  begleiten,  wenn  sie 
dich  hinaustragen,  bis  an  den  Grabeshügel,  und  wenn  sie  dich 
hinuntergesenkt  haben,  taun  ich  dir  zwar  nicht  nachfolgen,  aber 
weinen  will  ich  wieder  und  klagen,  bis  die  Zeit  der  Trauer  und 
des  Wittwenstandes  vorüber  ist."" 

„Verzweiflungsvoll  drehte  ihr  der  Mann  den  Rücken  zu,  ging 
aus   dem  Harem  ins  Cabinet  und  redete  das  Buch  an:    „„Buch, 

')  S.  zu  Dunlop  Anm.  74;  vgl.  einen  Aufsatz  (in  v.  il.  Hagens  Germa- 
nia X,  56  flP.)  über  das  moralische  Schauspiel:  Every  man  oder  Jlecastus,  wel- 
ches denselben  Gegenstand  behandelt.  Der  Verfasser  des  Aufsatzes  hält  irr- 
thümlicherweise  den  englischen  Schriftsteller  für  den  Erfinder  des  Stoffes. 


Die  Quellen  des  „Barlaam  und  Josapliat".  333 

liebes  Buch,  treuer  Gesellschafter  in  der  Einsamkeit,  erprobter 
Freund  im  Unglücke,  scheiden  niufs  ich  heute  von  der  Erde, 
wirst  auch  du  dich  trennen  von  mir?"" 

„„Begleiten  will  ich  deinen  Leichenzug"",  antwortete  das 
Buch,  „„dein  Vertrauter  sein  im  Grabe  und  dein  Helfer  am  Tage 
des  Gerichtes."" 

Man  vergleiche  nun  mit  diesen  beiden  Versionen  jenes  bir- 
manische (d.  i.  buddhistische)  Märchen,  welches  ich  oben  S.  123  f. 
mitgetheilt  habe  und  man  wird  alsobald  in  den  drei  Liebhabern 
desselben  die  Freunde  der  griechischen  oder  Weib,  Garten  und 
Buch  der  arabischen  Wendung  erkennen,  sowie  den  allen  dreien 
gemeinschaftlichen  Angelpunkt  der  treuen  Liebe  bis  nach  dem 
Tode.    S.  auch  noch  Benfey  Pantschat.  I,  489 — 493. 

Von  den  andern  im  Barlaam  und  Josaphat  vorkommenden 
Gleichnissen  läfst  sich  zwar  bis  jetzt  nicht  nachweisen,  dafs  sie 
aus  buddhistischen  Werken  abstammen,  jedoch  weist  die  berühmte 
auch  aus  Boccaccio  bekannte  Parabel  von  der  Stärke  der  den 
Männern  von  Natur  eingepflanzten  Liebe  zu  dem  weiblichen  Ge- 
schlechte (Kap.  29)  wenigstens  ganz  offenbar  nach  Indien,  wie 
ich  auch  zu  Dunlop  Anm.  74  nach  Du  Meril  bemerkt  habe,  nur 
ist  dort  statt  Ramayana  vielmehr  Bf ahabharata  zu  lesen;  s.  Holtz- 
mann,  Indische  Sagen  2.  Ausg.  I,  302  ff. 

Dafs  die  Parabel  von  dem  klugen  und  vorsichtigen  Könige 
(Kap.  14)  sich  auch  bei  den  Arabern  und  wahrscheinlich  durch 
Vermittlung  dieser  im  Conde  Lucanor  findet,  ist  zu  Dunlop 
Anm.  73  bemerkt  und  wird  sie  sich  wohl  auch  später  einmal 
noch  tiefer  in  Asien  nachweisen  lassen;  ebenso  Kap.  4,  wo  er- 
zählt wird,  wie  der  Günstling  eines  Königs  durch  den  Rath  eines 
Sklaven  den  Fallstricken  seiner  Neider  entgeht,  welche  Erzäh- 
lung sich  jetzt  nur  noch  im  Conde  Lucanor  Kap.  23  wieder- 
findet. 

Allein  wie  dem  auch  sei,  wir  haben,  scheint  es,  zur  Genüge 
gesehen,  dafs  die  Grundlage  des  Barlaam  und  Josaphat  auf  bud- 
dhistischen Quellen  beruht,  namentlich  aber  in  der  Geschichte 
des  Josaphat  eine  christianisirte  Schilderung  des  Lebens  und  der 
geistigen  Umwandlung  Buddha's  gegeben  wird  und  zwar  eine 
sehr  genaue.  Jene  Quellen  näher  zu  bezeichnen  wird  indefs 
schwer  halten,  jedoch  müssen  sie  hauptsächlich  mit  dem  Lalita- 
vistära  und  dem  Mahävansa  und  namentlich  dem  ersteren  nahe 
verwandt  gewesen  sein,  falls  diese  es  nicht  selbst  waren.  Inte- 
ressant ist  hierbei,    dafs  Europa  also  schon  seit  vielen  Jahrhun- 


334  Licbrccht,  Die  Quellen  iles  „Barlaam  und  Josaphat". 

derten,  ohne  es  zu  wissen,  eine  Lebensbeschreibung  des  Buddha 
besafs,  nur  unter  einem  andern  Namen,  was  die  vor  nicht  lan- 
ger Zeit  entdeckten  Originale  erst  jetzt  offenbaren. 

Noch  will  ich  erwähnen,  dafs  man  allerdings  in  dem  Leben 
des  Buddha  Zügen  begegnet,  die  sich  in  der  Geschichte  Josaphats 
nicht  wiederfinden  oder  umgekehrt,  doch  ist  dies  ganz  natürlich;  so 
z.  B.  vermählt  letzterer  sich  nicht,  wie  doch  Buddha  thut,  und  soll 
wahrscheinlich  dadurch  in  einem  höhern  Grade  von  Heiligkeit  er- 
scheinen; jedoch  auch  Buddha  verliefs  sein  Weib  sowie  all'  die  Sei- 
nen, als  er  auszog  um  sich  dem  ascetischen  Leben  zu  ergeben.  An- 
dererseits ist  die  ganze  Figur  des  Barlaam  der  griechischen  Erzäh- 
lung eigenthümlich  und  in  Buddha's  Leben  findet  sich  nichts  Ent- 
sprechendes. Doch  auch  dieser  Umstand  erklärt  sich  leicht,  denn 
Buddha  konnte  durch  eigenes  Nachsinnen  wohl  zur  Erkenntnifs 
der  Nichtigkeit  der  Religion,  in  welcher  er  geboren  worden,  ge- 
langen, und  zur  Ueberzeugung  von  der  Nothwendigkeit  als  Stif- 
ter einer  neuen  aufzutreten;  Josaphat  hingegen  konnte  ihm  zwar 
in  dem  ersten,  d.  h.  dem  negativen  Theil  seiner  religiösen  Ent- 
wickelung  folgen,  allein  die  Dogmen  der  christlichen  Religion 
nur  durch  äufsere  Mittheilung  kennen  lernen.  Sind  nun  die  we- 
nigen Abweichungen  in  dem  Leben  Josaphats  von  dem  seines 
Vorbildes  nicht  bedeutend  and  ohne  Schwierigkeit  erklärbar,  so 
wird  hinwiederum  bei  näherer  Kenntnifs  der  buddhistischen  Li- 
teratur manche  bis  jetzt  noch  verborgene  üebereinstimmung  zum 
Vorschein  kommen;  und  schon  gegenwärtig  dürfte  dies  Gelehrten 
möglich  sein,  die  eine  genauere  Kenntnifs  der  genannten  Lite- 
ratur und  reichere  Hilfsmittel  besitzen  als  ich. 

Schliefslich  noch  die  Bemerkung,  dafs  das  merkwürdige  Le- 
ben des  Begründers  des  Buddhismus,  sowie  das  durch  ihn  ver- 
vollkommnete Ascetenleben  und  Mönchthum  mit  den  sich  daran 
knüpfenden  so  streng  eingeschärften  Lehren  der  Armuth,  Bezwin- 
gung der  Sinne  und  Keuschheit  für  einen  christlichen  Asceten, 
sobald  er  erst  damit  bekannt  wurde,  einen  viel  zu  lockenden  und 
das  Heidenthum  viel  zu  ehrenden  Stoff  darbot,  als  dafs  er  ihn 
nicht,  gehörig  angepafst,  auf  christlichen  Boden  verpflanzen  sollte. 
Lüttich.  Felix  Liebrecht. 


Saclis,   Inedita  aus  dem  Brcviari  d'amor.  335 

Inedita  aus  dem  Breviari  damor. 

In  den  von  uns  jüngst  in  zwei  Aufsätzen  des  Archivs 
für  neuere  Sprachen  ^)  mitgetheilten  Auszügen  aus  dem 
Breviari  d'amor  waren  wir  bis  zum  G412.  Verse  des  ge- 
waltigen didactischen  Gedichtes  gekommen,  mit  welchem 
eine  interessante  Partie  De  las  preciosas  e  de  lor  vertuts 
beginnt.  Ueber  denselben  Gegenstand  schrieben  schon 
Theophrast  und  Solin,  der  letztere  um  1198  übersetzt  durch 
Simon  de  Boulogne  (s.  Reiffenberg  Mouskes  CXLV);  die- 
jenigen darauf  bezüglichen  Werke  aber,  welche  die  Autoren 
des  Mittelalters  vorzüglich  benutzten,  waren  Isidor  (XVI, 
10.  1),  Albertus  Magnus  (opp.  Leyden  1561.  11,210;  cf. 
Görres  Volksbücher  p.  28),  Vincentius  Bellovacensis  Spe- 
culum  naturale  IV,  84  und  VlII,  81,  Marbodus  episcopus 
Rodonensis  oder  Euax  de  lapidibus  et  gemmis,  ein  Werk 
aus  dem  12.  Jahrb.,  das  von  Beaugendre  in  seiner  Aus- 
gabe des  Hildebert,  Paris  1708  und  von  Leyser  (367)  pu- 
blicirt  ist,  s.  Lessing,  Collectanea  I,  227.  Aufser  diesen 
finden  sich  noch  eine  altfranzösische  Uebersetzung  dieser 
743  lateinischen  Verse;  ein  Werk  desselben  Bischofs:  De 
lapidibus  XII.  in  fundamento  caelestis  civitatis,  16  Cou- 
plets zu  6  Versen  mit  Beziehung  auf  die  Apocalypse  21. 
19  (cf.  „De  duodecim  patriarchis  allegorice  per  lapides  Ra- 
tionarii  sumpai  pontificis  designati"  in  den  Werken  des  Hil- 
debert 1361  und  des  Ms.  Strafsburg.  454.  XII  seq.  „De  la- 
pidibus qui  sunt  fundamenta  spiritualia");  Liber  Samuel  de 
genere  prophete  Helye  de  lapidibus  preciosis  (Ms.  der 
Ecole  de  medecine  de  Montpellier  490);  Alexander  Neckam 
De  lapidibus,  vom  Jahre  1227,  s.  Leyser  992.  Das  Werk 
des   Adamus   Nutzarde,  De  speciebus   lapidum  (s.  Leyser 


')  Band  XXV,  p.  413  — 426,  und  XXVI,  p.  49  — 70.  In  dem  ersten 
dieser  beiden  Aufsätze  hat  sich  der  Hr.  Verf.  auch  über  den  Dichter,  Matfre 
Ermengau  de  Beziers,  das  Werk  selbst,  sowie  über  die  von  ihm  benutzten 
Handschriften  verbreitet.  Letztere  sind:  1)  Ms.  Colbert  Bibl.  Impe'r.  7226. 
3.  .3.  gr.  fol.;  2)  Bibl.  Imp.  7227.  4".;  3)  ibid.  7619;  4)  Mus.  Brittann.  Bibl. 
reg.  19. C.  fol.  242  fol.  membr.  XV  s.;  5)  Supplem.  fran?.  2001  (Copie  von 
7226);  6)  Harlej.  4940  fol.  XV.  membr.  240  fol.;  7)  Ms.  Bibl.  Imp.  7693. 
kl.  4".  Der  Herausgeber. 


336 


Sachs 


2041)  ist  dasselbe  wie  das  Marbotls;  das  Bestiaire  des  Phi- 
lippe de  Thau  (veröffentlicht  von  Th,  Wright  Populär 
Treatises  on  Science,  London  1841,  f.  74),  indem  es  von 
12  Steinen  spricht  (p.  126)  verweist  auf  ein  „Lapidaire 
qui  est  estrai  de  grammaire".  Man  liebte  im  Mittelalter 
Anspielungen  auf  die  Edelsteine  und  ihre  vorgeblichen 
Kräfte ,  s.  den  Brief  des  Priesters  Johann  bei  Rutebeuf  II, 
460  und  die  Digression  des  spanischen  Romans  von  Alexan- 
der, welche  Esidro  citirt  (1306 — 1330);  selbst  später  noch 
verfafste  man  dergleichen  Werke,  wie  die  Beschreibung  der 
Steine  in  deutscher  Sprache  (Ms.  Dresden  55  s.  Hagen, 
deutsche  Gedichte  des  Mittelalters  1808,  Einleitung);  Boc- 
caccio, Bruno  von  Cöln  (Leyser  2123),  Aldovrandus,  Boe- 
tius  de  Boot,  Arzt  aus  der  Zeit  Rudolphs  IL,  Gaspard  de 
Morales,  Madrid  1605  schrieben  derartiges,  worüber  zu 
vergleichen  die  interessante  Zusammenstellung  von  Sir  Tho- 
mas  Browne  in  seiner  Pseudodoxia  epidemica,  opp.  III,  87 
etc.  —  Ein  unserem  Gedichte  nahestehendes  Fragment  in 
provenzalischer  Sprache  findet  sich  im  MS.  Supplement 
franpais  98.  19"  klein  4°,  vier  sehr  zerrissene  Papierblätter, 
beginnend:  e  so  las  sept  principals  segon  las  7.  planetas. 
Der  unbekannte  Autor  spricht  von  den  folgenden  Steinen: 
largonci,  sergons,  Jaspis  vert,  cornelina,  gagates,  dyadeto, 
saphiers,  calcedoynes,  maragdes,  orites,  negres,  hyene  anio, 
absitus,  calcofons,  melachites,  cedolitus,  perites;  Matfre 
äufsert  sich  also: 


6412-6419. 
Sitot  la  terra  per  natura 
es  laia,  pezaus  e  escnra 
a  respiech  d"'autres  elemens 
clars  6  subtils  e  trasluzens, 
en  la  terra  senes  doptar 
ez  en  l'ayga  pot  hom  trobar 
mayntas  peyras  de  gran  boutat 
preciosas  de  gran  beotat  '), 


6420—6427. 
naturalmen  de  gran  vertut, 
de  mayns  mals  redens  salut; 
cum  carboncles  e  djanians, 
turquezas,  saphirs,  a(d)zimans, 
alraastisfz,  Jaspis,  e  maragdes^), 
bericles,  robis  et  achates, 
ez  estopacis  e  sardoynes, 
cornaliuas  e  calcedoines^). 


')  M.  Brit.  beutat.  ^j  jj_   g^jt.  lapis. 

3)  Dieser  Vers    fehlt   in  7227,    im   M.  Brit.  hat    ihn    der  Schreiber    des 
Textes  unten  mit  derselben  Tinte  zugefügt. 


InecUta  aus  dem  Drcviari  d'amor. 


337 


6428-6466. 
Le  carhondes  jct  gran  clartat 
tan  que  resplan  eu  escurtat; 
Dyamans  es  peyra  inot  dura, 
en  tan  que  so  di  la  escriptura, 
que  nos  rump  ab  müh  ferrament 
nias  ab  sanc  de  boc  sertament  ' ). 
e  la  vertutz  del  dyaman 
toi  la  vigor  al  adziman  -), 
quar  dementre  que  desus  Ih'er, 
dona  poder  ^)  que  tire  fer. 
14  v°.  1)  La  turqueza  segon  que  par 
garda  caval  de  s'envigar, 
e  femna  turqueza  portaa 
cossebre  no  pot  ges  effan. 
Saphirs  dona  grant  ardimen 
e  couserva  patz  ayschamen, 
de  mal  d'uelhs  dona  guarizo, 
a  luxuriös  no  te  pro. 
Peyra  d'aziman  tira  fer 
ez  entre  marit  e  molber 
a  vertut  quan  son  en  descort 
de  far  entr'els  patz  e  acort 
e  dona  gracia  de  parlar. 
Ab  l'aziman  pot  hom  proar 
si  sa  molher  avia  paria 
de  nulh  autre  bome  qui  sya 
si  la  nuech  quan  colgat  seran 
hom  pauza  suau  l'aziman 
sotz  la  tcsta  d'ela  durmen; 
quar  si  es  casta  veramen, 
penra  so  marit  abrassat 
e  si  ab  autre  per  son  peccat 
a  fach  causa  de  no  dever, 
foras  del  liech  ira  cazer. 
Almastic  qu'  es  peyra  mot  dura 
de  ebrietat  assegura. 
Jaspis  portatz  ab  castetat 
dona  de  fevre  sanitat 
e  de  paor  home  deffent. 


6407-6505. 
Jaspis  a  vertut  ayschament 
que  femna  fay  al  efaatar 
plus  leugieramen  dcliorar. 
Lo  maragdes  naturalmen 
refrenh  lo  carnal  movemen 
et  a  garizo  pot  valer 
de  malaudias  de  cazer 
e  fort  conserva  sanitat 
e  assuavia  tempestat 
e  dona  gracia  de  parlar 
e  de  richeza  ajustar. 
De  hericie  dizen  li  auctor 
13  v''  2)  que  val  a  conservar  amor 
entre  la  molher  e  1  marit. 
De  bericle  maysh  ay  legit 
que  Tayga  ont  el  a  jagut 
val  contra  mal  d'uelhs  a  salut. 
Robis  quaut  es  fis  e  verays, 
fay  que  hom  vio  jauzens  e  gays 
e  be  a[u]strux  en  totas  res 
e  ab  gran  plantat  de  totz  bes. 
Acathes  es  contra*)  veri.... 
e  val  a  mal  d'uelhs  atressi 
e  qui  1  porta,  dona  vigor 
e  gracia  de  gens  e  favor. 
Estopassis  verays  per  cert 
val[a]mot  a  bome  qui  sanc  pert 
quar  demantenent  clau  las  venas 
e  val  a  home  contra  morenas  *), 
trabalh  e  ira  restrenh  fort 
e  defent  de  subtana  mort 
c  de  enamix  assegura, 
ayga  trop  chauda  refregura, 
al  frenetic  restren  lo  mal 
es  a  batalha  veuser  val. 
Sardoynes  dona  chastetat 
et  aysshament  humilitat. 
Naturalmen  la  cornelina 
a  grauda  vertut,  quar  es  fina 


')  Cf.  Albertus  Magnus  II,  227:  Adamas  adeo  solidns  est  ut  neque  igne 
neque  ferro  mollescat  vel  solvatur.  Solvitur  tamen  et  mollescit  sanguine  et 
carne  hirci. 

*)  Albertus  II,  233:  si  supponitui-  ei  adamas,  iterum  non  attrahit. 

3)  Besser  M.  Brit. :  uou  a. 

*)  Rayn.  II,  20  encaussa.  '=)  Raynouard  IV,  266  hemorrhoides. 

IL  3.  23 


338 


Sachs 


050G— 6522. 
contra  tlccorremen  de  sanc, 
quar  maulcuer  lo  fay  estanc. 
Lo  calccdoijnes  a  vertut 
de  far  gazanhar  placli  mogut. 
Las  colors  trobani  cn  cscrichas 
de  selas  peyras  sobredichas, 
las  quals  mostren  las  escripturas 
de  las  probedanas  figuras  '). 
Las  vertutz  desobre  nomnadas 
Dyos  lo  payre  a  pauzadas 
en  las  peyras  per  sa  boutat, 
enipero  per  nostrc  pecat 
niayutas  vegadas  s''esdeve 
1 5  r°  1 )  que  la  peyra  bona  de  se 
pert  sa  vertut  e  sa  vigor 
ab  nos  quar  em  trop  peccador, 
quar  per  los  nostres  maleficis 


C523-C537. 
Dyos  nos  osta  sos  bencücis, 
15  r"  2)  cn  dona  maysh  e  ns  dona 

meynsb  '^) 
segon  los  meritz  de  las  gens : 
per  que  s  deu  chascus  esforsar 
de  dyo  be  seruir  e  amar 
per  miellis  conquistar  sa  amislat 
confizans  mays  de  la  bontat 
grau  e  misericordiosa 
que  de  peyra  preciosa, 
quar  ses  la  gracia  divinal 
vertutz  de  peyra  re  no  val, 
quar  de  d3'0  senes  falhensa 
tota  vertutz  a  pres  nayschensa 
e  la  granda  bontatz  diuina 
es  cert  de  tots  raals  medicina. 


Uebersetzang. 


Dieweil  die  Erde  von  Natur 
Häfslich  und  schwer  und  düster  ist, 
Wenn  man  mit  andren  Elementen, 
Die    bell    und   leuchtend,    sie   ver- 
gleicht, 
So  findet  zweifelsohne  man 
In  ihr  wie  in  der  Wassers fluth 
Viel  Edelsteine  mancher  Art 


Und  dafs  allein  ihn  Bocksblut  löst; 
Auch  hebt  die  Kraft  des  Diamants 
Die  Wirkung  des  Magneten  auf; 
So  lang  er  unter  ihm,  verliert 
Die  Kraft  er,  Eisen  anzuziehn. 
Der  Türkis,  wie  wir  deutlich  sehn, 
Wahrt  Pferde    vor   dem  Koller*); 
auch 


Von  grofser  Trefflichkeit  und  Schöne,    Empfängt  so  lange  keine  Frau 


Die  von  Natur  mit  grofser  Kraft 
Begabt  für  manchen  Kranklieitsfall, 
Als  wie  Karfunkel,  Diamant, 
Türkisen,  Saphir  und  Magnet^), 
und  Amathyst,  Jaspis,  Smaragd, 
Berill,  Rubinen  und  Achat, 
Topasen  und  der  Sardonyx, 
Und  Carneol  und  Chalccdon. 
Karfunkel  a^  irft  gar  lichten  Schein, 
So  dafs  er  hell  im  Duiaklen  strahlt; 
Der  Diamant  ist  äufserst  hart, 
AVie  schon  die  Schrift  von  ihm  er- 
zählt, 
Dafs  man  mit  Eisen  ihn  nicht  bricht, 


Ein  Kind,  als  sie  ihn  bei  sich  trägt. 
Der  Saphir  gibt  gewalt'gen  Muth 
Und  Avahret  leicht  den  Frieden  auch; 
Er    heilt    der    schlimmen    Augen 

Schmerz, 
Doch    hilft    er    Schwelgern    keiner 

Zeit. 
Das  Eisen  folget  dem  Magnet, 
Und  zwischen  Frau  und  Ehgcmahl, 
Wenn  unter  ihnen  Zwist  entstand. 
Stellt  Frieden  er  und  Eintracht  her, 
Und  Anmufh  gibt  den  Worten  er. 
Durch    den    Magneten    prüft    man 

leicht, 


')  Die   15  Steine  shid  daneben   abgebildet.         ^)  1.  mens. 
^)  aimant  Magnet,   s.  Rocbcgude  34;  Eayn.  IV,  2   le  diamant. 
*)  Nicht  bei  Raynouard  noch  Rochegude. 


liiudita  aus  dem   13reviari  d'anior. 


339 


Ob  sich  die  Gattin  audcrm  Mann 
Ergibt  in  unerlaubter  Lust. 
Wenn   in   der  Nacht   sie  bcid'   im 

Bett, 
Legt  den  Magneten  leis"  im  Sclilaf 
Ihr  unters  Haupt  der  Mann,    und 

wenn 
Sie  wirklich  treu  ergeben  ihm, 
Umarmt  sie  ihren  Gatten  schnell; 
Wenn  wirklich  sie  mit  anderm  Mann 
Vollbracht,   was  nicht  sich  für  sie 

ziemt, 
So  fällt  sie  aus  dem  Bett  alsbald. 
Der  Amethyst,  ein  harter  Stein, 
Bewahret  uns  vor  Trunkenheit. 
Jaspis,  wenn  ihn  ein  Keuscher  trägt. 
Gibt  Heilung  von  des  Fiebers  Wuth 
Und    schützt   vor  Furcht  des  Men- 
schen Herz. 
Der  Jaspis  auch  besitzt  die  Kraft, 
Dafs  er  den  Frau'n  bei  der  Geburt 
Erleichtern  hilft  der  Wehen  Müh. 
und  der  Smaiagd  ist  von  Natur 
Ein  Mittel  gegen  Sinnentrieb 
Und  bei  der  Heilung  sehr  erprobt, 
Wenn  fall'nde  Sucht  den  Menschen 

plagt; 
Und  die  Gesundheit  kräftigt  er 
Und  dämpft  des  Unge witters  Wuth: 
Er  gibt  im  Reden  Anmuth  auch 
Und  macht  Erwerb  des  Reichthums 

leicht. 
Von  dem  Beryll  heifst's  allgemein, 
Dafs  er  der  Liebe  Gluth  bewahrt. 
Die  Mann  und  Frau  zusammenhält. 
Auch   las   ich   noch  von  ihm,    dafs 

wenn 
Man  ihn  in  Wasser  legt,  sich  dies 
Bei  Augenübel  oft  erprobt. 
Rubin,  wenn  es  der  echte  ist, 
Macht  heiter  uns  und  frohgesinnt, 
Und  vielbeglückt  bei  jedem  Ding 
Und  gibt  Reichthum   an  irdischem 

Gut. 
Achat  schützt  sicher  gegen  Gift 
Und  heilet  Augenleiden  auch, 


Und   wer  ihn   trägt,    dem   gibt  er 

Kraft 
Und     sichert    ihm    der    Menschen 

Gunst. 
Topas,  der  echte,  hilft  sehr  wohl 
Dem  Manne,  der  zur  Ader  lafst, 
Und    schliefst    die   Adern    augen- 

blicks. 
Und  bei  Hämorrhoiden  auch; 
Und  Zorn  und  Mühn  besänftigt  er 
Und  schützt  vor  plötzlich  schnellem 

Tod 
Und  vor  der  Feinde  böser  Macht. 
Zu  heifses  Wasser  kühlt  er  ab 
Und  lindert  auch  des  Irren  Pein 
Und  gibt  den  Sieg  in  wilder  Schlacht. 
Sardonvx  ist  zur  Keuschheit  gut 
Und    gibt    gleichfalls    bescheidnen 

Sinn. 
Der  Carneol  hat  von  Natur 
Gar  grofse  Kraft,  denn  er  ist  gut 
Bei  Blutverlust  und  Aderlafs, 
Und  bringet  schnell  das  Blut  zum 

Stand. 
Der  Calcedon  ist  gleichfalls  gut. 
Wenn  mau  bei   offner  Wund'  ihn 

braucht. 
Die  Farben  dieser  Edelsteine, 
Die  oben  wir  beschrieben  haben. 
Ersieht  man  aus  den  Bildern,  die 
Verzeichnet  sind  hier  an  der  Seite ; 
Die  Kräfte  aber,  die  gerühmt, 
Hat  Gott  der  Vater  diesen  Steinen 
Durch    seiner    Gnade    Macht    ver- 

liehn ; 
Doch  wegen  unsrer  Sündenschuld 
Ereignet  es  sich  manches  Mal, 
Dafs  ein  Stein,  der  an  sich  ist  gut, 
Bei  uns  die  ganze  Kraft  verliert. 
Weil  wir  zu  grofse  Sünder  sind, 
Denn  wegen  unsrer  Missethat 
Nimmt  Gott  uns  ihre  beste  Kraft, 
Und  läfst  bald  weniger,  bald  mehr 
Davon  uns  je  nach  dem  Verdienst; 
Weshalb  ein  Jeder  streben  mufs 
Zu   dienen  ihm  und  ihn  zu  lieben, 

23* 


340  Sachs 

Um    mehr    zu    freu'n    eich    seiner  Nichts  tiain  tlcr  Edelsteine  Kraft, 

Gunst,  Da    ja   von  ihm ,    was    wirkt   unil 

Auf  seine  Gnade  mehr  zu  hau'n  schafft 

Und    auf   des    Herrn   barmherz'ge  Gevvifslich  seinen  Ursprung  hat, 

Ilukl,  Und  seine  grofse  Gut'  allein 

Als  auf  der  Edelsteine  Kraft,  Für  jedes  Uebcl  Heilung  beut. 

Denn  ohne  Gottes  Gnade  kann 

Auf  Vers  6537  folgt  ein  grofses  Bild  mit  dem  Titel: 
Taula  de  la  disposicio  de  las  esperas  del  cel  e  dels  IUI. 
helemcns  e  de  las  VII.  planetas  e  del  cel  estclat;  alsdann 
der  mit  einigen  Varianten  bei  ßaynouard,  Lexique  I,  518 
etc.  abgedruckte  Abschnitt:  De  la  natura  dels  vens  en 
quäl  manieyra  sengendron  e  de  que:  6624  lautet  in  unse- 
rem Manuscript: 

Maystro  e  Ponent  c  1  Abeoh, 
Miech  jorn,  Exalot  son  drech; 

nach  6637  steht  wieder  ein  Bild:  Taula  dels  8  vens  prin- 
cipals  e  dels  8  collaterals  segon  l'art  dels  maystres  (7227 
mariniers) :  es  folgt  16  v*'2 :  De  la  natura  de  las  ninols  e  cum 
s'engendren  e  de  que.  —  6689:  De  pestilencia  cum  se  fay 
e  de  que  geht  dann  bis  6701,  De  la  nyo  cum  se  fay  e  de 
que  --  6713,  Dels  lampex  —  6727,  Del  tonedre  —  6743, 
del  folher  —  6763;  danach  De  la  peyra  qui  chay  del  cel 
a  manieyra  de  pliieya  cum  se  fai  e  de  que  (cf.  Raynouard 
I,  519). 

6816  geht  Matfre  über  auf  die  Betrachtung:  De  la 
natura  e  de  la  divisio  del  tonps;  er  handelt  vom  bissex 
(M.  Br.  bissetz),  von  den  Abtheilungen  der  Zeit:  momens, 
unsa,  athomos;  6842  folgt  De  la  natura  del  dya,  6883  De 
la  natura  de  la  senimana^  worin  6896  u.  s.w.  folgende  Na- 
men der  Wochentage  vorkommen:  dilhus  (M.  Br.  dilus), 
dimars,  dimercres  (M.  Br.  mecres),  dijous,  diven(d)res,  dis- 
sabtes  (dissapte  M.  Br.).  Am  Schlüsse  dieses  Kapitels  ist 
M.  Br.  wieder  genauer  als  7227,  in  dem  7  Verse  an  eine 
unrechte  Stelle  gerathen  sind;  eine  Abbildung  erläutert 
nach  V.  6950  das  Ganze.  Es  folgt:  De  la  natura  dels  IUI. 
temps  de  Van :  autnm,  y vern,  primver,  estio  .  .  .  nach  den 
Lehren  des  savis  Contancis  (M.  B.  Contastis):  7041  ist  die 


Fiiedita  aus   dem   Breviari   d'amor.  341 

Rede  vom  Solestanx  yvernals,  7075  De  la  natura  dels  me- 
zcs  de  Van:  7059 

Uli  nies  en  natural  escrig  naturals,  lunars,  d"'uzuriers 

etz  eu  4.  mauieyras  es  ilig,  e  mes  conius  .... 

Monate  gibt  es  nach  der  Lehi'e         Natürliche  und  Mondmonate, 
Der  Bücher  vier  verschiedne  Arten,     Geraeinen  Mond    und    den    der 

Wuchrer  . .  . 

Die  Monate  heifsen  Januarius  oder  Ginier,  Januer;  Febro- 
arius,  Feurier;  Marcius,  mars  [nach  7155  beginnt  MS. 
7226  wieder  auf  18  v"!,  das  längere  Lücken  hatte];  Aprils; 
May  oder  Madius  7227,  .  .  . 

adouc  s'entremet  d'amar  es  peynhs  a  ley  de  chavalier 

tota  qu''es  sentens  creatura,  sul  punh  portaut  son  esparvier. 

per  aysso  mays  en  la  penchura 

Dann  ist  auch  jede  Creatur  Gemalt  als  schöner  Cavalier 

Die  fühlt,  zur  Liebe  sehr  geneigt;    Mit  einem  Sperber  auf  der  Faust. 
Drum  ist  der  Mai  im  Bild  anbei 

Junh,  Julh,  Aust  (7218  hom  adonc  totz  los  blatz  a  ja  se- 
gatz cominalment  ordis,  sivadas  e  froment),  Setembre,  (vin- 
demuhador  .  .  .  los  razimz  trenchan  e  la  vinha  vindemian 
7235),  Ochore,  Novembre,  Decembre.  Der  Abschnitt  7295 
u.  s.  w.  De  las  VI.  etatz  del  temps  qne  passat  es  del  co- 
mensamen  del  mon  en  sa  beginnt  in  M.  Br.  unvollständig: 
die  Epochen  sind  1 )  Adam  bis  Noe  saynte  patriarcha; 
2)  nach  dem  deluvi  bis  Abraham,  3)  bis  Moysen,  4)  bis 
Salamo,  5)  bis  Christus.  V.  7446  folgt  mit  einigen  Vari- 
anten der  von  Raynouard  Lexique  I,  520  publicirte  Theil 
De  la  vertut  e  de  la  natura  de  las  erbas  et  de  plantas^ 
aus  dem  wir  nur  die  wesentlichsten  Abweichungen  annoti- 
ren  wollen. 

7488  liest  Ms.  7227  deutlich ;  atressi  la  Valeriana  de  do- 
lor de  la  Costa  sana  e  lo  liris  .  .  . 

7492  e  cyrop  (M.  Br.  yssharop), 

7498  MS.  7227  diacos,  M.  Br.  diatrons, 

7499  verenis,  M.  Br.  velenis, 

7506  M.  Br.  mandragola, 

7507  liest  Ms.  7227  mals  d'hagonas, 
7524     -        -       -      nebta,  M.  Br.  nebda, 


342 


Sachs 


7538  liest  Ms.  7727  Fumusterra, 

7546     -        -         -       araymiza,    M.  Br.   arsimiza,     Ms. 

7220  archimia, 
7558  M.  Br.  brethouica, 

7579  liest  Ms.  7227  es  perfechabla  Lansolada, 
7607     -     Ms.  7227  M.  Br.  Poenia,  Pezonia. 

Raynouard    bricht    ab  bei    V.  7643;     wir    geben    den 
Rest  nach  Ms.  7227: 


7645—7666. 
(53  v°  1)   Pero   sapchatz   qu^eii   lor 

virtutz 
pot  hom  be  essei*  deceubutz 
qui  üo  sapria  o  per  sciensia 
o  per  art  o  esperiensia, 
en  quäl  guja  s  tleven  niiuistrar 
o  eil  beure  o  en  rueugar, 
eu  emplaustz  o  en  lavamens 
o  eu  cyrops  o  en  enguens 
0  simplamen  puras  per  se 
0  mescladas  ab  antra  re. 
E  cove  saber  aychameut 
la  qualitat  del  patieut, 
quar  als  us  es  mediciuals 
so  que  als  autres  es  mortals. 
e  den  saber  la  qualitat 
atressi  de  la  infiroiitat 
que  sapcha  si  muo  de  clialor 
renfirm itatz  o  de  freior 
e  aycliamen  cove  que  veia 
Terba  si  es  chauda  o  freya 
0  en  quäl  gra  determinat 
es  en  la  dicha  qualitat 


7667—7688. 
prunücr,  segout  o  ters  o  quart. 
Atressi  cove  que  esgart 
dcl  temps  si  es  o  frechtz  o  cljautz 
e  U  luoc  ont  estay  lo  malautz, 
si  es  en  chauda  regio 
o  freia,  quar  so  que  es  bo 
eu  alcus  luocz  medicinal, 
en  alcus  logals  es  mortal. 
E  d''aysso  denen  nos  doctrina 
li  actor  eu  art  de  mediciua 
e  qui  s'entremet  de  uietgar, 
ses  estas  causas  cossirar 
o  quar  no  sap  o  quar  non  cura, 
obra  de  granda  aventura; 
quar  pot  douar  causa  mortal 
en  luoc  de  la  medicinal. 
Qui  donc  las  berbas  vol  usar, 
a  tal  deu  cosselh  demandar 
que  sapcha  de  la  lor  natura 
o  per  US  0  per  cscriptura, 
quar  las  vertutz  desobre  dichas 
son  trobadas  totas  escrichas. 


Drum  wisst,   dafs 

Kraft 
Der  Mensch    gar    leicht    sich   täu- 
schen kann, 
Wer  aus  der  Wissenschaft  es  nicht 
Noch  aus  Erfahrung  sonst  gelernt, 
Wie  man  am  besten  sie  verwendet 
Als  Speise  oder  im  Getränk, 
Tn  Pflastern  oder  im  Klysticr, 


Uebersetzung. 

iu  der  Pflanzen     In  Syrop  oder  Salben  auch, 

Entweder  einfach  nur  für  sich, 
Oder  mit  anderm  untermischt. 
Auch  mufs  man  kennen  ganz  genau 
Des  Kranken  Zustand  und  Natur, 
Denn  was  dem  Einen  heilsam  ist, 
Kann  Andern  gar  leiclit  tödtlich  sein. 
Auch  mufs  man  die  Beschaffenheit 
Der  Krankheit  ebenso  versteliu, 


Incdita  aus  dem  Breviari   d'anior.  343 

Ob  sie  aus  zuviel  Wärme  stammt,  Schriftsteller,  die  von  Medizin 

Ob  aus  Erkältung  sie  entsprang;  Geschrieben  haben;  und  der  Manu, 

Und  so  mufs  er  auch  Missen,  ob  Der  sich  mit  Heilen  abgibt,  und 

Die  Pflanze  kalt  ist  oder  warm ;  Doch   dieses   nicht   sich    recht    be- 
Ünd   welchen   Grad   die   Krankheit  denkt, 

hat.  Unwissend  oder  sorglos  auch. 

Ob  ersten,  zweiten,  dritten,  vierten.  Der  handelt  sehr  aufs  Gradewohi, 

Auch  nehm''   er  Rücksicht  auf  die  Denn  tödtlich  kann  das  Mittel  sein, 

Zeit,  Das  er  statt  eines  guten  gibt. 

Ob's  kalte  Wittrung  ist,  ob  warm,  Wer  also  Pflanzen  brauchen  will. 

An  welchem  Ort  der  Kranke  lebt.  Der  frage  solchen  Mann  um  Rath, 

Ob  kalt,  ob  warm  die  Gegend  ist,  Der  mit  der  Pflanzen  Kraft  vertraut 

Denn  was  an  ein'gen  Orten  gut.  Durch  die  Erfahrung  oder  Bücher, 

Führt  leicht  an  andern  Tod  herbei.  Denn  alles,  was  wir  angeführt, 

Und  davon  geben  uns  Bescheid  Kann  raan  geschrieben  finden  auch. 

Zum  Schlüsse  dieses  Abschnittes  wollen  wir  noch  er- 
wähnen, dals  die  mittelalterlichen  Autoren  wie  der  unsrige, 
obwohl  sie  oft  Aristoteles  oder  „den  Philosophen"  erwähnen, 
weder  den  griechischen  Text  noch  arabische  Uebertraguu- 
gen  kannten;  für  Notizen  der  eben  erwähnten  Art  waren 
Aemilius  Macer,  De  virtute  herbarum,  Isidor  (XVII,  3),  Al- 
bertus Magnus,  Vincentius  Bellovacensis  lib.  IX — XIV  die 
Quellen.  Wir  finden  noch  ein  Alphabetum  herbarum  aus 
XIV.  s.  (MS  Arundel  42,  fol.  92),  lateiu,  französisch,  eng- 
lisch, und  Glossare  ähnlicher  Art  bei  Mone,  Anzeiger  1835, 
fol.  239,  Quellen  I,  283  und  319,  von  denen  das  erste  an- 
gelsächsisch ist.  Wir  haben  verglichen  die  altfranzösischen 
hierhergehörigen  Tractate  MS.  Harlej.  978.  24  und  Arun- 
del 230.  fol.  181  und  die  sehr  interessanten  Partien  des 
Werkes  von  Gautier  de  Biblesworth,  das  Thomas  Wright 
vor  Kurzem  veröffentlicht  (s.  d.  vorige  Heft,  S.  223).  Wenig 
Notizen  nur  finden  sich  in  dem  Diz  de  TErberie  I,  250  und 
TErberie  1, 468  der  Oeuvres  de  Rutebeuf  publiees  par  Jubinal ; 
endlich  hat  Halliwell  in  seinen  Reliquiae  autiquae,  London 
1841  ein  Glossar  von  Pflanzennamen  (MS.  Harlej.  978)  und  ein 
fragmentarisches  Gedicht  über  die  Kräfte  der  Kräuter  aus 
XIV  s.  in  englischer  Sprache  veröffentlicht  (1,36).  Eine 
allegorische  Erklärung  der  Blumen,  eine  Art  Blumensprache 
findet  sich  im  Capiel  a  7  flours  (cascune  flors  monstre  une 
thece)  bei  Jubinal  Jongleurs  Paris  1835  vol.  I. 


344  Sachs 

7688  beginnt  Matfre:  De  la  natura  dels  Anzels ,  eine 
Art  Physiologus,  bei  dem,  wie  das  oft  in  dieser  Art  Lite- 
ratur der  Fall,  nicht  Aristoteles,  Aelian,  Ctesias,  Hippo- 
crates,  Plinius,  Solin,  selbst  wo  sie  mitunter  citirt  werden, 
die  Quellen  sind,  sondern  allerhand  abenteuerliche  Zusam- 
menstellungen anderer  Art.  Manche  der  hier  sich  finden- 
den Ansichten  über  Thiere  u.  s.  w.  stehn  freilich  schon  bei 
den  Alten  oder  in  den  Werken  der  gelehrten  Araber,  wie 
besonders  des  Caswini;  aber  die  gröfsere  Mehrzahl  ver- 
dankt ihren  Ursprung  dem  Isidor,  Alanus  ab  Insulis,  Al- 
bertus, Vinceus,  Gervasius  Tilbercnsis,  Mandeville  und 
Marco  Polo;  andere  sind  zum  ersten  Male  in  den  Physio- 
logi  aufgetischt,  von  denen  wir  hier  die  bedeutendsten 
aufzählen  wollen.  1)  Bibl.  Basil.  fol.  III,  19:  De  bestiarum 
et  avium  natura,  2)  das  dem  Bischof  Hildebert  (f  1134) 
von  Troyes  zugeschriebene  Werk,  das  nach  duMeril  (poesies 
latines  27)  viel  älter  als  jener  Mann  ist,  da  Sinner  (Catalog 
der  Berner  Bibliothek  I,  128)  schon  ein  MS.  des  Wer- 
kes aus  dem  8.  Jahrb.  citirt,  und  das  von  Tibaldus  ver- 
fafst  ist,  der  sich  am  Schlüsse  nennt.  Das  englische  Ge- 
dicht des  XIII.  s.  bei  Halliwell  Reliqu.  antiqu.  I,  208—227 
ist  nur  eine  genaue  Uebersetzung  dieses  Werkes;  im  MS. 
Basil.  fol.  7 ,  VIII  finden  wir  ein  lateinisches  Gedicht  der- 
selben Art;  Hoffmaun,  Fundgruben  I. — 16  citirt  ein  anderes 
ähnliches,  ferner  die  Physiologi  des  St.  Epiphanias  und 
des  St.  Eustathius ,  wie  ein  französisches  Werk ,  von  dem 
Sinner  (Catalogue  I,  128 — 137)  einige  Auszüge  gegeben; 
Hoffmanu  (I,  17  u.  s.  w.)  hat  zwei  altdeutsche  Physiologi 
abdrucken  lassen,  deren  erster  aus  dem  XI.  s.  (MS.  Vienn. 
Cod.  philo.  CCXIV),  der  andere  aus  dem  XII.  ist  (Cod. 
Vienn.  theolog.  DCLIII). 

Man  wandte  oft  die  Bestiarien  an,  um  daraus  allegori- 
sche Gedichte  zu  machen,  was  Philippe  de  Than  (XU.  s.)  in 
seinem  altfranzösischen  Bestiaire  that,  wo  alle  beschriebenen 
Thiere  Jesus  Christus  bedeuten  (cf.  Bestiarius  ad  mores 
redactus  seu  moralitates  de  bestiis  sacrae  scripturae,  MS. 
738  Vatic.  Petav.),  und  Guillaurae  clerc  de  Normcndic,  der 
um    1212   sein  Bestiaire   devins  veröffentlichte  (MS.  Paris 


Inedita  aus   dem  Breviari   d'amor. 


345 


7534,  fol.  252  —  281  und  Mu8.  Britt.  16F.8).  Im  MS. 
fonds  Notredame  18  folgt  darauf  noch  ein  Lapidaire  von 
Osmont,  der  auch  ein  Vohicraire  verfafste  und  vielleicht 
der  Autor  der  Image  du  Monde  ist.  Wir  wollen  nur  kurz 
noch  hier  erwähnen  ein  provenzalisches  prosaisches  Frag- 
ment im  MS.  2701  Bibl.  Imperiale,  fol.  140  r'^  1  —  vM. 
„Aisi  son  las  naturas  d'alcus  auzels  e  d'alcunas  bestias", 
das  wir  copirt  hatten,  um  es  zu  veröffentlichen,  als  Bartsch 
es  in  sein  Lesebuch  aufnahm  (p.  162).  Nur  eine  oberfläch- 
liche Vergleichung  genügt  lim  zu  zeigen,  dafs  Richard  de 
Furnival  dies  Stück  getrennt  und  an  einigen  Stellen  über- 
setzt und  erweitert  hat,  ohne  es  ordentlich  zu  verstehen: 
sein  Bestiaire  d'amour  (MS.  7019'  fol.  228  r''  1  vollstän- 
dig; 7534  fol.  273—82  unvollständig,  274bis,  Notredame 
319,  544;  Supplement  fr.  766,  La  Valliere  59)  ist  noch 
begleitet  von  einer  Antwort  an  Furnival  auf  sein  "Werk, 
die  bedeutend  besser  ist  als  das  Werk,  das  sie  hervorge- 
rufen. Ein  Gedicht  „Bestiaire'*  desselben  Autors  (Notre- 
dame 274^15)  ist  nur  bis  v.  363  fortgesetzt,  und  es  ist  sehr 
wahrscheinlich,  dafs  Furnival  selbst  es  nicht  einer  weite- 
ren Ausdehnung  würdig  gehalten  (cf.  P.  Paris  Bibliotheque 
de  l'Ecole  des  Chartes  II,  Paris  1840.  32  . .). 


7688-7701. 
Per  natura  segon  que  m  par 
au  li  auzel  poder  de  volar 
e  son  leugier  ab  vista  prima, 
de  plunia  vistit  tro  a  la  sima 
e  tuch  an  bec  per  lor  natura, 
mas  non  ges  tuch  d'una  figura; 
e  totz  auzels  cumenalment 
ha  dos  pezes  tan  solament. 
e  las  charns  d'auzels  ses  falhir 
son  leugieyras  per  degirir 
e  Sanas  e  de  gran  sabor 
segon  que  dizen  li  auctor. 
En  engendran  naturalmen 
fau  tucji  auzel  uous  aychamen 


7702—7715. 
e  Tauzels  en  Tuou  se  congria 
de  la  glajra  ')  tota  via 
e  dizen  li  auctor  ses  ganda 
que  lo  boiols  -)  es  sa  vianda, 
del  quäl  ^)  boiol  geta  ■*)  sa  vida 
entro  que  de  tot  es  complida 
eu  ')  Tuou  sa  generacios, 
et  es  veuguda  sa  sazos 
que  dins  uon  a  plus  que  mengar, 
adouc  lo  test  se  vay  treuchar 
e  pren  dcforas  sa  pastura 
chascus  segon  ®)  sa  natura. 
E  totz  auzels  naturalmen 
uurish  SOS  pols  eu  lor  joveu 


')  Dieses  Wort,  nicht  bei  EajTiouard,  ist  gleich  glaire.  —  MB.  glayza. 
2)  Kayn.  bojolhs.  ^)  KajTi.  e  del.  '')  Rayn.  M.  Brit.  tray. 

')  Rajni.  dins.  ^)  de. 


34  fi 


Sachs 


7716—7755. 
c  fjuau  vec  la  sazos  e  '1  temps 
qiie  s  dcvcn  ajostar  esscms, 
van  chantan,  e  an  ontrc  lor 
natural  nioveinen  cFamor 
e  chascus  ab  sa  par  s\atura, 
e  de  las  autras  non  an  cura. 
E  de  natura  ayschament 
ban  li  auzel  lor  movement 
et  an  la  vertut  de  sentir, 
de  mengar,  de  vezer,  d'auzir 
e  au  quäl  o  cum  escieu 
sitot  non  an  razo  ni  sen, 
quar  an  escien  d^eschivar 
so  que  lor  poyna  mal  far 
e  van  perchassan  e  queren 
vianda  per  lor  nnrinien 
e  an  escien  de  fngir 
e  sen  de  lor  nafira  guarir, 
dont  hiruudes  sos  yruudatz 
Sana  quaut  bau  los  uelbs  crebatz, 
ab  berba  lor  ret  lo  vezer, 
la  quäl  berba,  devetz  saber, 
trobat  av  en  escrich,  la  flor 
de  celidouia  lor  acor. 
e  majus  d'autres  vos  en  daria 
semlans  aytals  si  ieu  uolia. 
Alqus  auzel  naturalmens 
volen  babitar  entre  gens: 
d'aytal  natura  trobaretz 
galinas,  aucbas  e  anetz, 
passers,  yruudas  aycbameu", 
alqus  autres  uaturalmen 
no  volen  entre  gens   estar, 
aychi  cum  son  auzel  de  mar. 
e  breomen  de  tala  manieyra 
son  trastucb  auzel  de  rlbieyra 
e  li  autre  auzel  salvatge 
e  de  roques  e  de  boscatge. 
E  totz  auzcls  a  per  natura, 
que  eu  ribieyra  se  atura, 


7756—7794. 
clauzes  los  pes  e  coa  breo 
per  nodar  per  ayga  plus  leo 
e  an  lonc  lo  col  per  natura 
quar  prenon  queren  lor  pastura. 
22  v"  1)  Auzels  de  chassa  las  mon- 

tanbas 
vay  mot  seguent  e  fucb  las  planhas, 
et  a  lor  donat  a  natura 
pes  e  bec  d'aytala  figura, 
Corps  e  fortz,  que  aian  podcr 
de  lor  prea  mielbs  retener, 
e  pauc  de  carn  lor  volc  donar 
e  pro  pluma  per  Ieu  volar, 
d'aquestz  auzels  neguna  via 
no  veretz  grauda  companbia; 
au  trobam  de  lor  pols  petitz 
que  mautenen  que  Is  an  nuritz, 
pucysb  que  saben  volar  per  fi, 
los  geten  fora  de  lor  ni 
de  bec  e  d^alas  conbaten. 
Mas  las  gruas  uaturalmen 
volen  estar  a  grans  tropels 
e  aytal  es  dels  estornels  '). 
gruas  e  anchas  aycbamen 
volen  azordenadameu, 
e  naturalmen  trobaretz 
que  s  conibateu  alcuuas  vetz, 
e  quan  senten  venir  mal  temps, 
tantost  cridan  totas  essemps 
e  fan  escilgacb  ^)  entre  se 
e  aquela  qui  1  fay,  quau  ve 
bome  de  lor  appropiar, 
mautenen  se  preu  a  cridar. 
E  sapcbatz  que  auzel  cbaronbier 
no  beven  ayga  voluntier, 
mas  colomp  en  beven  assatz 
e  tucb  li  autre  que  mengen  blatz. 
e  1  cbaroubiers  en  nulha  guya 
de  sou  semlau  no  uieugaria. 
Corps  e  graulas  ^)  naturalmen 


')  Altfr.  estoriiele  s.  Rayu.  Lex.   III,  '221. 

2)  M.  Brit.  escurgag  cf.  Rayn.  Lex.  III,  417  =  scalgayt,  escalgayt, 
^cliauguette ,  altfranz.  escorgaites  (7  Sages  2219),  escalguaite  (Roland  178) 
escherguaitcraenz  (Job   500)   cf.  Gariu  I,  20;  II,  48.  Brut  2550. 

3)  7227.  M.  Brit.  gralhas. 


Inedita  aus  dem  Breviari   d'anior. 


347 


7795—7831. 
paychen  lor  pols  cn  lov  jovcii 
e  als  fort  vielhs  senes  doptar 
li  iove  donen  a  mengar 
e  Is  porteu  sul  col  quau  s'ave 
que  no  poden  volar  per  se. 

De  la  natura  dels  peychos. 

Lo  peychos  noda  ')  per  natura 

e  eu  ayga  vieu  e  dura 

e  ses  arga  segon  que  m  par 

no  pot  ni  viore  ni  durar. 

(22  y°  2)  et  a  coa  per  si  regir 

8  niot  petitet  vol  durmir 

e  son  petit  durmir  fazen 

muo  la  coa  tan  solamen. 

li  peycho  femel  engendran 

per  vigor  natural  uous  fau 

e  cum  sabetz  fan  ne  gran  re, 

pero  tuch  no  veneu  a  be. 

quar  trop  se  multiplicarian, 

si  tuch  li  uon  a  be  venian, 

don  sol  aquilh  senes  falhensa 

que  lo  mascles  ab  sa  semensa 

atenh  en  lor  ajustameu, 

aquilh  se  sahen  solamen. 

aychi  o  di  en  un  legal 

Aristotils  en  general. 

Lo  peychos  nurish  per  natura 

e  ama  sa  engeudradura 

cum  fay  totz  autres  aninials. 

Peychos  d'estauc  e  fluvials 

fay  mot  plus  tost  uous  que  maires  ^) 

quar  el  los  fay  apres  V  mes, 

mas  li  peycho  de  mar  los  fan 

cumenalment  apres  VII  an. 

Lor  filhs  alachon  li  delphi  ') 

segon  qu'el  philozophes  di, 

mas  autre  peychos  paucz  ni  grans 

no  nurish  de  lach  sos  effans. 


7832—7868. 
E  trobem  dels  peychos  maiors 
qnc  ilh  dcvoreu  los  menors 
e   pueysh   per   cels   qui    son    mays 

grant 
son  devorat  li  devorant. 
E  per  natura  li  peycho 
sitot  non  an  en  se  razo, 
an  be  seutir  e  odorar, 
auuir  ^)  e  yezer  e  gostar, 
dont  odorant  senten  Todor 
del  panier  vielh  del  pescbador 
per  que  intren  plus  voluntier 
en  lo  uuou  que  el  vielh  panier; 
e  de  lor  auuir  aychameu 
trobam  qu^  il  delphis  manteneu 
quant  auuen  sonphonia  tocar  *) 
s'ajusten  a  tropels  en  mar. 
(23  r°  1)   Mas  li  peycho  senes  fal- 
hensa 
uon  an  tanta  de  conoychensa 
ni  de  natura  escient 
cum  li  auzel  naturalment, 
e  dona  s''en  aytala  razos 
quar  l'abitagles  dels  peychos 
non  es  de  puritat  tan  grau 
cum  Fayres  on  li  auzel  estau, 
empero  be  trobem  peychos 
maysh  los  us  que  Is  autres  ginhos 
en  fugir  a  lor  chassadors 
e  a  los  retz  dels  peschadors. 
Segon  que  dizeu  li  auctor 
balena  porta  maysh  d'amor 
que  negus  autre  peysh  que  sya 
a  los  balenatz  dont  ®)  tot  dia 
los  se  vol  tot  en  torn  menar, 
e  quan  nodant  ab  lor  per  mar 
ve  la  balena  qu'en  perilh 
per  fauta  d'ayga  son  siey  fiUi, 
quar  en  terra  son  agravat, 


')  nada  M.  Brit. 

2)  sie;  M.  Brit,  huous  que  mares,   Rayu.  Lex.  IV,  153:   tost  que  lo  ma- 
res  =:  le  marin. 

')  alaiter.  *)  M.  Brit.  auzir. 

')  samfonia  toquar  M.  Brit.  1.:  simfonia,   s.  Wagenseil  Meistersänger  501. 

^)M.  Brit.  cadeis  dont. 


348 


Sachs 


7869-7904. 
d'ayga  rccep  grau  quautitat, 
ab  laqual  tantost  lor  acor 
cscanipan  Tajga  sobre  lor, 
pucysli    inet    los    el   preiion  '  )   dcl 

mar. 
Enqucra  maysh  per  eis  salvar, 
quau  la  balena  ve  venir 
causa  quo  lor  pot  dan  tenir, 
sc  nict  cutr'  el  perilh  e  lor, 
quar  tau  lor  porta  bon  anior 
que  maysh  lo  vol  eu  si  suffrir; 
0  quau  tempesta  ve  veuir 
0  li  filh  sou  pauc  c  teuret, 
totz  vios  el  ventre  los  se  met, 
pucysli  quau  cessa  la  tempestatz 
0  lo  temps  seres  es  toruatz 
c  1  mars  se  uay  adossezeut, 
geta  los  fora  mauteneut 
segou  que  ditz  Ysodorus. 
De  lor  natura  no  die  plus. 

De  la  natura  de  las  bestias  e 
de  chascu  de  lor  menbres. 

De  natura  certanamen 
an  las  bestias  lor  movemen 
23  v°  2)  et  an  natura  de  sentir, 
de  mengar,  de  uezer,  d'auuir 
e  an  alcun'  eutencio, 
Bitot  non  an  ab  si  razo, 
alcunas  maysh,  alcunas   meyns, 
et  appar  cn  lor  regimeus. 
quar  alcunas  an  mays  d'amor 
e  las  autras  mays  de  folor 
c  las  autras  mays  d''ardimen 
0  las  autras  mays  d'escien, 
dout  lo  cas  porta  gran  amor 
e  conoysh  son  befezedor  ^) 
e  mot  son  li  aze  tcstart  ^) 
e  mot  son  ardit  li  leopart  *) 
e  vczem  maysh  de  malicia 


7905-7945. 
cn  la  volp  et  en  la  simia. 
Euquei'as  au  naturabnen 
las  bestias  mot  gran  escien 
quar  per  escien  natural 
conoyschen  que  lor  pot  far  mal 
et  aycho  mot  fort  esqueveu 
0  percassen  so  de  que  viveu 
0  an  escien  de  fugir 
e  si  de  lor  nafras  guarir. 
Alcunas  bestias  aychamen 
volen  estar  uaturalmen 
a  graus  tropels  en  lor  pastura. 
Li  cer  ')  son  d'aquela  natura; 
las  autras  a  tropel  van  tart, 
ei  cum  son  leo  e  leopart. 
E  sapchatz  maysh  en  general 
que  tuch  li  senten  animal 
BCgon  que  es  de  lor  natura 
an  segon  que  di  l'escriptura 
diverses  menbres  en  lor  cors, 
pero  non  an  dius  ni  defors 
petit  ni  grau,  si  bc  o  quiers, 
que  tuch  no  lor  fassan  mestiers. 
Pels  an  per  la  carn  defeudro 
de  so  que  la  poyria  offeudre; 
lo  pels  de  frech  la  pel  defent, 
de  plueya,  de  nyo,  e  de  veut. 
osses  an  per  donar  vigor 
al  cors  qu""  en  agra  pauc  ses  lor, 
23v°l)neruis  pels  menbres  ajustar 
0  Tu  ab  l'autre  mielhs  lassar. 
Lo  vcntres  pren  e  degirish 
60  dont  lo  cors  se  uurish, 
pueysh  geten  foras  li  budel 
aquo  que  non  es  bo  ui  bei. 
Del  cor  segon  los  naturals 
naysh  la  vigors  esperitals 
d''entendre,  de  vezer,  d'auuir  ^), 
de  couoyscher  e  de  sentir, 
e  es  en  aqucla  partida 
lo  comensaraens  de  la  vida. 


' )  M.  Brit.  profond.  ^ )  M.  Brit.  o  leu  cono}'s  som  befachor. 

3)  tetii  Rayn.  v.  35G.  ■*)  M.  Brit.  laupart.  ')  M.  Brit.  sers. 

")  M.  Brit.  de  voler,  d'auzir. 


Inedita  aus  dem  Brcviari  d"amor. 


349 


7946—7985. 
L'alens  y  es  per  alevar 
c  l'ayi-e  frech  al  cor  tirar 
per  atcmprar  sa  gran  calor. 
Del  fetge  dizcn  li  auctor 
qu'engendra  lo  sanc  lo  quäl  mena 
als  menbres  per  chascuua  vcna. 
e  la  ratela  tota  via 
refreua  la  malencoria  '), 
6  lo  fels  ajtan  quant  hom  viva 
coffortans  es  la  digestiva. 
menbres  y  a  per  engendrar 
e  per  natura  conservar. 
Lo  chaps  ab  las  partz  que  conpren 
governa  tot  lo  remanen, 
so  es  los  autres  menbres  totz. 
en  lo  col  se  forma  la  votz 
e  fay  la  \iauda  venir 
a  Testomac  per  degirir. 
Lo  pietz  defen  lo  cor  de  mals 
e  Is  autres  menbres  naturals. 
apres  las  costas  del  layrier 
sierven  d^aquel  mezysli  mestier. 
Bratz,  eschina  sierven  d'obrar, 
cueychas,  chambas  per  deportar, 
quar  porten  tot  lo  remanent. 
las  unglas  sierven  deffendent 
pes  e  las  mas  de  creatura 
encontra  tota  causa  dura. 
Atressi  per  defensio 
a  mayntas  bestias  dadas  so, 
quar  son  alcunas  creaturas 
que  an  unglas  per  armaduras, 
(v°  2)  las  autras  corns,   las  autras 

dens, 
cum  leos  e  buos  e  serpens. 
et  autras  creaturas  so 
que  quar  non  an  defensio 
d'onglas  ni  de  corns  ni  de  dens, 
son  per  natura  fort  correns 
per  fugir  qui  lor  vol  far  mal; 
conilLs  e  lebres  son  aytal. 


7986-8026. 
E  mayntas  diversas  naturas 
autras  trobam  en  creaturas 
de  las  quals  no  vueih  plus  tractar, 
quar  trop  seria  lonc  a  comtar. 
Pcro  cum  dl  Damascemis, 
aysso  devria  pessar  chascus 
que  tot  los  autres  animals 
qualque  sian  e  bos  e  mals, 
auzels  e  bestias  e  peyschos 
dyos  lo  payres  creet  per  nos, 
quar  li  u  son  bo  per  mengar 
e  li  autre  per  alegrar 
e  li  autre  senes  falhensa 
son  bo  per  donar  conoychensa 
del  poder  de  la  deitat 
e  de  uostra  infirmitat, 
cum  pezolbs,  negras  '),  scorpios, 
serpens,  lops  e  ors  e  leos. 
formitz  es  bona  ses  doptar 
per  los  nualbos  ^)  essenbar, 
quar  la  formitz  el  temps  d'estio 
amassa  ^)  1  blat  don  Tivern  vio. 
veiatz  donc  qu'en  devem  far  nos 
a  cuy  es  datz  sens  e  razos. 
E  mayntas  bestias  aychamen 
trobam  que  son  naturalmen 
mot  bonas  e  medicinals 
per  donar  salut  d'alqus  mals. 
quar  hom  de  la  charn  serpentina 
fay  tiriaca  bona  c  fina. 
E  fels  de  taur  senes  faliiir 
es  bos  per  los  uelhs  esclarzir; 
et  es  medicinals  e  bo 
sezer  sobre  pel  de  leo 
a  home  que  morenas  ha 
quar  ab  aquo  lo  mals  s''en  va. 
24  v°  1).  E  atressi  pels  de  serpen 
en  oli  cuecha  mantencn 
osta  la  dolor  de  aurelhas. 
E  qui  dopta  de  sas  ouelhaa 
qu'el  lops  las  Ihi  venha  manjar, 


')  M.  Brit.   nialencolia. 

')  pezolh  =  pou  Rayn.  IV,  532 ;  negras  sind  puces. 

^)  M.  Brit.  pezeros  =  paresseus.  *)  M.  Brit.  acampa  1. 


350 


Sachs 


8027—8034. 
Icugieramen  las  pot  gardar, 
si  lay  oiit  las  cnclau  de  ser, 
ppiit  una  coa  de  lop  ner, 
quar  ja  lay  on  la  coa  pendra, 
ni  lops  ni  loba  no  vendia. 
Li  pel  del  ca  blanc  scnes  taca 
qui  al  cazieii  los  esfaca  '), 
af|iülli  lo  gai'da  de  cazcr. 


8035-8041. 
ayssi  di  Costantis  per  ver. 
Lo  pliilozoplies  di(z  assatz 
d'autres  l)onas  proprictalz 
e  condicios  naturals 
en  lo  libre  dels  aninials. 
mas  laysli  m''eD,  quar  trop  lonc  se- 

ria, 
si  totas  dire  las  volia. 


Von  der  Natur  der  VögeL 

Die  Vögel  haben  von  Natur 
Geschicklichkeit   im  Flug  und  sind 
Beim  ersten  Zeichen  schnell  davon; 
Mit  Federn  sind  sie  ganz  bedeckt 
Und  Schnäbel  haben  sie,  doch  ist 
Gar  sehr  verschieden  ihre  Form, 
Und  keiner  unter  allen  hat 
Mehr  als  zwei  Füfse  von  Natur. 
Das  Fleisch  der  meisten  Vögel  ist 
Sehr  zart  und  zu  verdauen  leicht", 
Als  sehr  gesund   und  schmackhaft 

wird 
Von  den  Autoren  es  gerühmt. 
Die  Fortpflanzung,  bei  allen  gleich. 
Geschieht  durch  Eierlegen  stets. 
Der  Vogel  bildet  sich  im  Ei 
Vom  Eiwels;  die  Autoren  all 
Erklären,  und  so  ist  es  wahr, 
Dafs  seine  Nahrung  in  der  Zeit, 
Wovon  er  lebt,  der  Dotter  ist, 
Bis  er  vollständig  in  dem  Ei 
Gebildet  und  entwickelt  ist^ 
Und  wenn  die  Zeit  gekommen  ist, 
Dafs    nichts    mehr    driu    zu    essen 

bleibt. 
Dann  bricht  die  Schale  er  entzwei 
Und  geht,  die  Nahrung  draufsen  sich 
Zu  suchen,  je  nach  seiner  Art. 
Und  jeder  Vogel  von  Natur 
Nährt  seine  Jungen,  wenn  sie  klein; 
Und  kommt  alsdann  die  Zeit  herbei. 


Uebersetzung. 

"Wo  sie  sich  froh  zusammenthun, 
So  singen  sie  und  unter  sich 
Beginnen  sie  der  Liebe  Spiel; 
Dann  nimmt  sein  Weibchen  jedes 

Thier 
Und  kümmert  nicht  um  andre  sich. 
Und  ferner  hat  sie  die  Natur 
Jür  die  Bewegung  eingerichtet. 
Und  ausgestattet  mit  Gefühl, 
Geruch,  Gehör  und  dem  Organ 
Zum  Essen,   auch  mit  etwas  wie 
Verstand,  wenn  auch  nicht  mit  Ver- 
nunft ; 
Denn  sie  verstehn  zu  hüten  sich 
Vor  dem  was  ihnen  Schaden  bringt 
Und  aufzufinden  allerlei. 
Was  ihnen  gut  zur  Nahrung  dient, 
Und  vor  der  Feinde  List  zu  fliehu  ; 
Auch  heilen  sie  sich  Wunden  selbst. 
So  heilt  die  Schwalb'    ihr  Junges, 

wenn 
Die  Augen  ihm  beschädigt  sind; 
Durch  eine  Pflanze  gibt  sie  ihm 
Das  Augenlicht,  und  diese  wird, 
Wie  in  den  Schriften  ich  gesehn, 
Daher  das  Schwalbenkraut  genannt. 
Und  manches  Andre  könnt'  ich  noch 
Aufüliren,  hätf  ich  Lust  dazu. 
Der  Vögel  manche  leben  gern 
Zusammen  mit  den  Menschen;  so 
Zum  Beispiel  ist  der  Hühner  Schaar 
Und  Gaus'  und  Enten  auch  gesinnt, 
Sperling'  und  Schwalben  ebenfalls; 


V)  Rayn.  2.   350? 


Inedita  :uis  dein  Breviari  d'amor. 


351 


Doch  andre  wieder  sind  dnrcliaus 
Nicht  gerne  in  des  Menschen  Näh, 
Wie  die  Seevögel,  und  die  sonst 
Am  Wasser  noch  man  öfter  jagt, 
Raubvögel  auch  und  andre  die 
Auf  Felsen  leben  und  im  Wald. 
Die  Vögel  aber,  die  Natur 
Dazu  geschaffen,  dafs  sie  sich 
Im  Wasser  halten,  deren  Fufs 
Ist  zu,  und  kurz  nur  ist  ihr  Schwanz, 
Um    leicht    zu   schwimmen   in   der 

Fluth, 
Und  länger  daher  ist  ihr  Hals, 
Um  besser  Nahrung  zu  erspähn, 
Jagdvögel  lieben  das  Gebirg 
Und  halten  sich  von  Ebnen  fern, 
Und  ihnen  hat  Natur  verlielin 
Die  Füfs'  und  Schnäbel  dergestalt 
Und  auch  den  Körper  stark,  auf  dafs 
So  leicht  nicht  ihre  Beuf  entwischt; 
Doch  wenig  Fleisch  nur  haben  sie 
Und  Flügel  stark  zu  leichtem  Flug. 
Von  diesen  Vögeln  sieht  man  nie 
Ein  ganzes  Volk  zusammen  ziehn; 
Die  Jungen  aber,  wenn  sie  auch 
Noch  klein,  sobald  sie  aufgebracht, 
Dafs  sie  zu  fliegen  erst  verstehn, 
Sind  gleich  geworfen  aus  dem  Nest, 
Ob  sie  mit  Schnabel  auch  und  Flügel 
Sich  wehren.  Doch  der  Kranich  liebt 
In  grofsen  Haufen  fortzuziehn 
Und  ebenso  macht  es  der  Staar. 
Kranich'  und  Gänse  fliegen  stets 
In  grofser  Ordnung  aufgestellt. 
Und  manchmal  sieht  man  sie  dabei 
Sich  streiten,  und  wenn  der  Instinkt 
Vei-kündet,    dafs     schlecht  Wetter 

naht. 
So  schreien  laut  sie  insgesammt; 
Auch  stellen  stets  sie  Wachen  aus, 
Und  der  die  Wache  hat,  wenn  er 
Sieht,  dafs   ein  Mensch   sich  ihnen 

naht, 
Beginnt  aus  vollem  Hals  zu  seh  rein. 
Die  Vögel  aber,  die  von  Fleisch 
Sich  nähren,  lieben  Wasser  nicht; 


Doch  Tauben  saufen  viel  davon 
Und  andre,  die  Getraide  fressen; 
Doch  fressen  auch  die  ersten  nie 
Von  ihrer  eignen  Art  ein  Thier. 
Die  Raben  und  die  Krähen  aucli 
Ernähren  selbst  die  junge  Brut, 
Und  wenn  die  Alten  sehr  bejahrt, 
So  speisen  oft  die  Jungen  sie, 
Und  tragen  ihnen  Futter  zu, 
Wenn  selbst  sie  nicht  mehr  gut  zum 
Flug. 

Von  der  Natur  der  Fische. 

Die  Fische  schwimmen  von  Natur 
Und  halten  sich  im  Wasser  auf. 
Und  ohne  Wasser  können  sie 
Nicht  leben,  wie  es  mir  erscheint. 
Zum    Steuern     brauchen     sie    den 

Schwanz 
Und  schlafen  nur  geringe  Zeit, 
Doch  auch  dabei  bcAvegen  sie 
Ganz     wenig     immer     noch     den 

Schwanz. 
Die  Weibchen  aller  Fische  legen, 
Da  von  Natur  sie  so  bestimmt. 
Der  Eier  eine  grofse  Zahl; 
Doch  kommen  sie  nicht  alle  auf, 
Denn   sie  vermehrten  sich  zu  sehr. 
Wenn  alle  Eier  gut  gediehn; 
Drum  kommen  ohne  Zweifel  die 
Allein  zu  weitcrem  Gedeihn, 
Die,  wenn  sie  sich  entwickeln,  trifft 
Der  Same,  den  das  Männchen  gibt. 
So  wenigstens  berichtet  uns 
Der  Meister  Aristoteles. 
Die  Fische  nähren  von  Natur 
Und  lieben  ihre  junge  Brut, 
Wie  alle  andern  Thier'  es  thun. 
Viel  schneller  leicheu  die  im  Flufs 
Und  Teichen  als  die  in  der  See, 
Da    sie's    schon    in    fünf  Monden 

thun; 
Die  andern  aber  in  der  See 
Bedürfen  dazu  sieben  Jahr. 
Die  Jungen  säuget  der  Delphin, 
Wie  uns  der  Philosoph  erzählt, 


352 


Sachs 


Dio  andern  aber,  grofs  und  klein, 
Ernähren  niemals  sie  mit  Milch. 
Und  von  den  gröfsern  finden  wir 
Dal's  sie  verzehren  kleineres  Volk, 
Und  dann  dnrch  die,  so  gröfser  noch, 
(iefressen  wird,  was  andre  frafs. 
Und  von  Natnr  ist  auch  der  Fisch, 
Wenn  er  auch  nicht  Vernunft  be- 
sitzt. 
Doch  mit  Gefühl  und  mit  Geruch 
Begabt   und    hört   und    sieht    und 

schmeckt, 
Und  daher  riechen  sie  gar  leicht 
Den  Korb  des  Fischers,  wenn  er  alt. 
Und  gehen  sehr  viel  leichter  drum 
In  einen  neuen  Korb  hinein^ 
Und  vom  Gehör  auch  finden  wir 
Dafs  der  Delphin  in  Eile  sich 
In  Hcerdcn  sammelt  in  dem  Meer, 
Wenn  irgend  er  Musik  vernimmt. 
Doch  haben  Fische  sicherlich 
Nicht  so  viel  Kenntnifs  von  Natur 
Noch  sind  sie  ebenso  begabt 
Als  wie  die  Vögel  insgesammt. 
Und  davon  scheinet  mir  der  Grund 
Zu  sein,  dafs  ihre  Wohnung  nicht 
So  rein  ist  als  die  Luft,  in  der 
Die  Vögel  leben  alle  Zeit; 
Doch  finden  wir  die  Fische  auch 
Die  einen  mehr  als  andre  schlau 
Zu  fliehn  der  Jäger  arge  List 
Und     vor    der  Fischer    schlimmem 

Netz. 
Nach  der  Autoren  Nachricht  liebt 
Der  Wallfisch  seine  Jungen  mehr 
Als  sonst  ein  andrer  Fisch  es  thut, 
Drum  führt  er  seine  Jungen  auch 
Mit  sich  umher  den  ganzen  Tag 
Und  wenn   sie  schwimmen  in  der 

See 
Und  er  entdeckt,  dafs  in  Gefahr 
Durch  Wassermangel  seine  Brut, 
Weil  sie  zu  nah  dem  Lande  sind. 
So  saugt  er  sehr  viel  Wasser  auf 
Und  schwimmt  damit  zu  ihnen  hin 
Und  schüttet  über  sie  es  aus. 


Und  bringt  elc  in  des  Meeres  Flut. 
Und  um  noch  mehr  sie  zu  bewahr'n. 
Wenn  irgend  er  Gefahr  erschaut, 
Die  seinen  lieben  Jungen  naht. 
Stellt  er  sich  zwischen  Jen'  und  sie. 
Denn  seine  Lieb'  ist  also  grofs, 
Dafs  lieber  er  Gefahr  erträgt. 
Wenn  aber  sich  Unwetter  naht, 
Und  seine  Jungen  sind  sehr  klein. 
So  nimmt  er  sie  in  seinen  Bauch; 
Läfst  aber  dann  das  Wetter  nach 
Und  ist  es  wieder  klar  und  gut 
Und  wird  das  Meer  aufs  Neue  still, 
So  setzt  er  dann  gesund  sie  ab, 
Wie  Isidorus  uns  erzählt. 
Von    ihnen    meW  ich  jetzt  nichts 
mehr. 


Von  der  Natur  der  Thiere  und 
jedem  ihrer  Glieder. 

Vierfüfser  sind  von  der  Natur 
Mit  der  Orgaue  mancherlei 
Begabt,  für  die  Bewegung  und 
Für's  Fressen,  Sehen  und  Gehör, 
Und  alle  haben  auch  Instinkt, 
Wenn  ihnen  auch  Vernunft  versagt, 
Die  einen  wen'ger,  andre  mehr, 
Was  ihr  Verhalten  deutlich  zeigt. 
Die  einen  haben  Liebe  mehr. 
Die  andern  mehr  von  Unverstand, 
Noch  andre  zeigen  wilden  Muth, 
Und  wieder  andre  mehr  Verstand. 
So  zeiget  grofse  Lieb'  ein  Hund, 
Der  seinen  Herren  schnell  erkennt; 
Die  Esel  haben  starren  Sinn, 
Und  Leoparden  sind  gar  wild. 
Und  sehr  viel  Bosheit  sehen  wir 
Im  Wolf  und  in  dem  Affen  auch. 
Die  Thiere  sind  von  der  Natur 
Mit  grofser  Weisheit  auch  begabt, 
Durch  welche  sie  allein  ersehn. 
Was  ihnen  Schaden  bringen  kann. 
Und  dies  vermeiden  sie  geschickt 
Und  suchen  das,  was  sie  erhält. 
Und  wissen  ihren  Feind  zu  fliebu 


Incdita  aus  dorn  Breviari  d'amor. 


353 


Und  ihre  Wunden  heilen  sie. 
Und  von  Natur  liebt  manches  Thier 
Nicht  auf  der  Weide  sich  allein 
Zu  halten,  sondern  heerdeuweis. 
So  geht  CS  mit  den  Hirschen  auch, 
Doch  andre  ziehn  in  Heerden  kaum, 
Wie  Löwen  und  der  Leopard. 
Und  ferner  sollt  erfahren  ihr, 
Dafs  jedes  Thier  nach  seiner  Art, 
Wie's  ausgestattet  die  Natur 
Und  in  der  Schrift  zu  lesen  ist, 
Verschiedue  Glieder  hat,  doch  keins, 
Mag  es  nun  grofs  seiu  oder  klein, 
Und  inner-  oder  aufserhalb, 
Ist  ohne  ganz  bestimmten  Zweck. 
Das  Fleisch  zu  schützen  dient  das 

Fell 
Vor  dem,  was  es  zu  schäd''gen  droht, 
Auch  schützt  vor  Kälte  es  die  Haut, 
Vor  Schnee  und  Regen  oder  Wind. 
Die  Knochen  geben  grofse  Kraft 
Dem  Körper,  der  schwach  ohne  sie, 
Und  Nerven,  um  die  Glieder  gut 
Zu  richten  und  zu  binden  fest. 
Der  Magen  nimmt  sich  und  verdaut 
Das,  wodurch  sich  der  Körper  nährt, 
Dann  werfen  die  Gedärme  fort. 
Was  weder  nützlich  ist  noch  schön. 
Vom  Herzen,  wie  aus  Büchern  ich 
Gelernet,  kommt  die  geistige  Kraft 
Des  Sehens,  Hörens  und  Verstehns, 
Des  Fühleus  und  Erkennens  auch. 
Und  hier  in  diesem  Theile  liegt 
Des  ganzen  Lebens  Anbeginn. 
Der  Athem  dient  zum  Athmen  und 
Um  frische  Luft  ins  Herz  zu  ziehn, 
Um  abzukühlen  seine  Glut. 
Die  Leber,  sagen  die  Autor'n, 
Erzeugt  das  Blut  und  führt  es  dann 
Durch   Venen    nach    den    Gliedern 

hin. 
Und  gegen  der  Melancholie 
Zu  heftges  Wirken  schützt  die  Milz; 
Die  Galle  trägt,  so  lang  man  lebt, 
Gewaltig  zur  Verdauung  bei. 
Auch  Glieder  zur  Erzeugung  gibts 
II.   3. 


Und  zur  Erhaltung  ebenfalls. 
Der  Kopf  mit  allen  Theilen  drin 
Regiert  den  ganzen  andern  Leib, 
Das  heifst  die  andern  Glieder  all. 
Die  Stimme  bildet  sich  im   Hals, 
Auch  läfst  die  Nahrung  er  hindurch, 
DaCs    sie  der  Magen  dann  verdaut. 
Die  Brust  beschützt  das  Herz  und  so 
Die  andern  Glieder  ebenfalls. 
Und  im  Brustkasten  dienen  auch 
Die  Rippen  dazu  allererst. 
Zur  Arbeit  dienet  uns  der  Arm, 
Zum  Tragen  aber  Hüft'  und  Bein, 
Denn  alles  andre  tragen  sie. 
Die  Nägel  dienen,  um  den  Fufs 
Und  Hand  jedweder  Ci-eatur 
Zu  schützen  gegen  hartes  Ding; 
Auch  dienen  zur  Vertheid'gung  sie 
Und  sind  gegeben  manchem  Thier; 
Denn  viele  sind  mit  Nägeln  so 
Bewaffnet  und  gerüstet,  wie 
Mit  Hörnern  andre  oder  Zähnen, 
Als  Schlaugen,  Ochsen  oder  Leu'n. 
Und  wieder  andre  Thiere  gibt''s, 
Die,  weil  sie  nicht  bewaffnet  sind 
Mit  Nägeln,  Hörnern  oder  Zahn, 
Zum  Laufen  eingerichtet  sind 
Und  schnell  zu  fliehn,  was  sie  be- 
droht. 
Wie  Hasen  und  Kaninchen  auch. 
Und  manche  Eigenschaften  noch 
An  den  Geschöpfen  wir  ersehn, 
Von  denen   ich  nicht  handeln  will, 
Da  es  zu  viele  Zeit  erheischt. 
Wie  aber  Damascenus  sagt. 
Ein  Jeder  soll  erinnern  sich, 
Dafs  alles  andere  Gethier, 
So  vieles  lebet,  gut  und  bös, 
Vierfüfser,  Fisch''  und  Vögel  all 
Für  uns  von  Gott  geschaffen  sind; 
Die  einen  sind  zum  essen  gut. 
Die  andern  gut  uns  dran  zu  freun, 
Und  andre  wieder,  das  ist  klar, 
Sind  uns  zu  unterrichten,  gut 
Von  Gottes  allgewaltiger  Macht 
Und  unserer  Gebrechlichkeit, 

24 


351 


Sachs 


Wie  Läuse,  Scorpioir  und  Flöir 
Und  Schlangen,  Wölfe,  Bären,  Lcu'n. 
Ameisen  aber  sind  gar  gut 
Zur  Lehre  für  den  faulen  Mann, 
Denn  schon  im  Sommer  sammelt  sie 
iDie  Frucht,  dran  sie  im  Winter  lebt. 
So  sieht  man,  dafs  sich  ricliten  mufs 
Nach   ihr,   wer  Sinn  hat  und  Ver- 
stand. 
Und  viele  Thiere  finden  wir, 
Die  von  Natur  gar  gut  bedacht 
Und  die  mit  tüchfger  Kraft  begabt. 
Zu  heilen  manches   L'ebels  Last. 
So    macht  mau   aus  der  Schlaugen 

Fleisch 
Vorzüglicli  guten  Theriak, 
Und  Rindergalle  wendet  mau 
Zur  Stärkung  für  die  Augen  an, 
Und  ausgezeichnet  heilsam  ists 
Zu  sitzen  auf  ^ner  Löwenhaut 
Für  den,  der  vou  Ilaemorrhoiden 
Geplagt  wird,  denn  schnell  gehu  sie 
fort. 


Und  ebenso  nimmt  Schlangenliaut 
In  Oel  gekocht  im  Augenblick 
Das  Ohrenreifsen;  und  wer  nicht 
Ganz  sicher  seiner  Schafe  ist, 
Dafs  sie  der  Wolf  zu  stehlen  kommt. 
Der  kann  beschützen  sie  ganz  leicht. 
Wenn  er,  wo  er  am  Abend  sie 
Einsperrt,  vom  schwarzen  Wolf  den 

Schwanz 
Aufhängt,  denn  wo  er  das  gethan, 
Zeigt  niemals  Wölfin  sich  noch  Wolf. 
Und  wer  vom  weifsenHund  die  Haut, 
Ganz  fleckenlos,  Fallsüchtigem  (?) 
Umhängt,   schützt  ihn   so  vor  dem 

Fall. 
So  saget  Constantiu  ganz  wahr. 
Der  Philosoph  erzählet  noch 
Gar  manche  andre  Eigenschaft 
Und  andre  gute  Dinge  viel 
In  seinem  Buche  von  den  Thier'n. 
Ich  aber  ende  jetzt,  denn  wenn 
Ich  alles  sagte,  wär's  zu  lang. 


De  la  natura  d'ome  e  prumierament  de  la  natura  de 
Varma  spricht  von  den  fünf  vigors  der  Seele;  sensualitatz, 
sens,  ymaginacios,  razos,  entendemens.  Beim  Verse  8192 
beginnt  De  la  natura  del  cors  d'ome  e  de  las  4  humors:  co- 
lera,  sanx,  flegma,  malencolia^  welchen  Gegenstand  ein  kur- 
zes französisches  Gedicht  des  MS.  St.  Gerraain  658  fol., 
p.  223,  v"  2  behandelt,  das  hier  folgen  möge,  und  zu  dem 
mau  ein  englisches  ähnliches  Opus  von  Lydgate  MS.  Har- 
lej.  2251  4",  fol.  79  v°  vergleichen  kann. 

Las  4  complections  de  l'oume. 


Li  uns  homs  es  sanguiniens, 
apres  est  tiex  mes  essiens 
c'us  autres  hom  est  coleriques 
e  li  autres  est  fleumatiques, 
11  quars  mclencolieus  est. 
Don  deviscr  me  Iruiz  tont  prest 
les  complexious  de  ces  quatre 
Sans  riens    croislre  e  sanz  rabatre. 
Li  sanguineus  est  amans, 
larges  et  coulor  a  rians. 


de  coulor  a  vermeil  le  vis, 
chantant  e  charmi  le  de  vis, 
assez  hardy  e  debonnaire. 
tex  costumes  doivent  bleu  plaire 
a  ce  que  tesmoingnc  fisique. 
Apres  vos  dy  dou  colerique: 
ireus,  fox,  larges  et  hardis, 
grailles  est  e  voisex  e  sages, 
le  voit  on  jaune  en  visage, 
tout  ci  fait  le  poez  trouver. 


Inedita  ans   dem   Breviari   d'amor. 


355 


Del  fleumatique  weil  prouvcr 
la  maniere  et  Ics  drois  assens, 
ja  n'est  mie  agu  de  sens, 
la  face  crasse  et  coulor  blanche, 
de  dormir  a  paines  cstancbe, 
perecex  est,  de  fleume  plains; 
si  fais  hom  n'est  mie  molt  plains, 
quant  on  le  voit  partir  de  vie. 
Or  est  raisons  que  je  vos  die 
le  voir  dou  meleucolieus, 
il  est  dolans  et  envieus 
e  convoitex  e  trop  fer  tient. 
un  vilaia  usaige  maintient, 
d'autrui  baisier  fet  sou  pooir, 
c"'est  coars,  ce  puet  on  veoir, 
de  coulor  pale  est  coulores, 
e  se  TOS  per  tel  bome  ouvres, 
ja  des  bon  gre  ne  vos  en  sache, 
car  plus  tost  abert  et  ensache 
le  mal  plus  que  le  bien  assez. 

Nach  einer  Verweisung  auf  Ypocras  (8299)  fährt  Mat- 
fre  8300  fort:  Dels  mirimens  e  de  las  manieyras  que  clias- 
cus  hom  ha  naturabnent  per  razo  de  sa  complexio. 

8317—8333. 
per  natura  e  durmilhos, 
gras  deu  esser  es  ab  p[r]ezor 
e  deu  aver  blancha  color 
e  deu  fort  soven  escupir') 
e  deu  ioves  eucanesir. 
Lo  malencolis  per  natura 


si  fais  hom  n'en  iert  ja  1  assez 
de  mener  anuieuse  vie 
qu'il  nc  set  vivre  sanz  cnvie, 
c  maintc  autre  tecbe  mauvaise 
voit  on  norir  en  sa  fournaise, 
donques  est  sa  valor  petite, 
Or  vos  ai  la  maniere  dite 
des  4  complections  de  Tourne, 
dont  je  vos  ai  la  droite  somme 
tout  apertenient  despondue. 
Se  vos  Tavez  bien  entendue, 
adroit  poez  jugier  et  dire, 
laquex  est  mieudre,  laquiex  pire. 
Ci  faut  de  ce  Romans   la  fin. 
Pries  dieu  quMl  a  bonne  fin 
amaint  celui  et  sa  maisnie 
qui  la  letre  en  a  pourtraitie. 
De  Maubuege  ot  a  non  Pierres, 
eil  ue  fu  ne  fox  ue  lecbierres. 


8300—8316. 
Hom  colerix  naturalmen 
deu  esser  d'aquest  nurimen: 
grans  despendeyres  e  testartz 
e  malicios  e  auzartz, 
magres,  de  leugier  movement, 
de  cruoga  ')  color  ajchament. 
Hom  sanguis  deves  Tautre  latz 
ha  mot  bonas  proprietatz, 
quar  el  es  larcz  naturalmen, 
alegres  ab  grant  ardimen, 
riens  e  cantans  per  natura 
e  mot  benigna  creatura, 
atempratz  e  de  grant  amor, 
grassetz  e  de  frescha  color. 
Hom  flegmatix  naturalmen 
deu  aver  mot  petit  de  sen 
e  deu  esser  mot  peseros  ') 


deu  esser  de  laia  figura, 
quar  deu  aver  color  de  brac 
e  pro  portar  de  mal  el  sac 
e  d'enjans  e  de  trajcios 
e  deu  esser  fort  orgolhos, 
enveios,  tristz  e  iraychens 
e  mot  cobes  e  mot  tenens. 
Diran  alqu  deniautenen 
si  hom  es  douc  naturalmen 
malencolix  per  voluntat 
de  1'  omnipotent  deitat, 


')  M.  Brit.  gruga  cf.  Ray.  III,  512  =  croceus. 
*)  M.  Brit.  perezos.  ^)  cracher  Rayn.  III,  154. 


24 


356 


Sachs 


8334-8365. 
quo  per  sa  disposicio 
a  dada  tal  conplcxio, 
si  alcus  C3  malicios 
o  es  avars  o  orgolhos 
o  enveios  o  irayschens, 
no  m  par  quo  y  sia  maimcrcns, 
qu'  el  pliilozopbes  di,  so  m  par, 
quo  no  deu  lauuar  ni  blasmar 
la  humana  creatura 
d'aysso  quo  Ih''  ave  per  natura, 
quar  gcs  aquo  per  sa  proeza 
no  Ih'  ave  ni  per  sa  maleza. 
Yo  vos  respondi  que  humana 
creatura  be  fora  sana 
si  no  fos  per  la  sua  folia, 
0  que  la  raalencolia 
no  Uli  dera  nulli  movemen 
de  far  pecat  ni  falhimen 
si  non  aguos  del  fruch  mengat 
que  Dyos  Ih^  avia  devedat, 
quar  scgon  la  sancta  escriptura 
Iota  humana  creatura 
pres  corrupcio  general 
en  lo  pcccat  original, 
pucysh  que  hom  douc  son  percassaf, 
no  s  pot  excusar  de  pccat. 
E  per  antra  razo  no  ra  par, 
que  s  puescha  negus  excusar 
per  sa  mala  conplexio 
quar  D30S  a  dat  sen  e  razo 
a  chaseun  home  e  poder 
ab  lo  quäl  pot  regia  teuer 


8366—8397. 
26  r"  1)  aquel   movemen  natural 
et  esquivar  pcccat  e  mal. 
Sei  donc  qui  1  vol  segre  de  grat, 
no  s  pot  excusar  de  peccat. 
Pero  sapchatz  ccrtanament 
que  cel  qui  forsa  son  talent 
0  8  garda  de  far  falhizo 
restreuhen  sa  conplexio, 
0  mayer  es  lo  vensemens, 
aytant  es  a  Dyo  mays  plazens. 
Qui  douc  vcns  sa  conplexio, 
es  malcDColix  per  son  pro. 
Enqueras  vuelh  maysh  que  sapchatz 
que  non  es  tan  grans  lo  peccatz, 
si  es  avars  o  es  iros 
un  home  malencolios 
cum  d'un  home  sangui  seria, 
quar  lo  sanguinis  hom  faria 
senes  dopte  sa  falhizo 
encontra  sa  conplexio 
e  vendria  senes  doptar 
ab  gran  voluntat  de  pecar, 
si  fazia  lo  dich  peccat, 
quar  es  be  conplexionat; 
mas  la  mala  conplexios 
ques  CS  malencolios, 
Tamoncsta  e  nuech  e  dia 
que  irascos  e  avars  sia. 
dont  tan  grans  sa  colpa  non  es, 
pero  excusatz  non  es  ges, 
quar  Dyos  Ih'a  dat  poder  e  sen 
de  restrenher  lo  movemen. 


üebersetzung. 
Vom  Verhalten  und  Benehmen  je  nach  dem  Temperament. 


Colerische  sind  von  Natur 
In  ihrem  Wesen  ganz  bestimmt 
Verschwenderisch,  voll  Eigensinn, 
Böswillig  und  voll  kühnen  Muths, 
Und  mager,  leicht  erregten  Sinns, 
A'^on  gelber  Farbe  des  Gesichts. 
Sanguinische  dagegen  sind 
An  guten  Eigenschaften  reich, 
Zum  Spenden  sind  sie  gern  bereit, 
Und  munter  stets  und  kühn  gesinnt. 


Und  lachen  gern  und  singen  viel, 
Sind  freundlich  gegen  Jedermann, 
Auch  mäfsig,  voller  Lieb'  und  stark. 
Und  frisch   sind  ihre  Farben  stets. 
Phlegmatische  sind  von  Natur 
Mit  nicht  sehr  viel  Verstand  begabt 
Und  träge  sind  sie  ebenfalls 
Und  schlafen  über  Alles  gern, 
Stark    sind    sie    auch  und  wiegen 
schwer, 


luedita  aus  dem  Breviari   d'amor. 


357 


Und  weifs  vou  Färb'  ist  ihr  Ucsicht. 
Ausspeien  müsseu  sie  gar  oft 
Und  werden  schon  frühzeitig  grau. 
Die  Melancholischen  sind  stets 
Von  häfslichem  Gesichte,  denn 
Von  schmutz'gemGrau  ihr  Antlitz  ist. 
Viel  üebel  tragen  sie  im  Sack 
Und  Trug  und  listigen  Verrath 
Und  pflegen  äufserst  stolz  zu  sein, 
Jähzornig,  traurig  und  voll  Neid, 
Habgierig  und  festhaltend  auch. 
Nun  möchte  mancher  sagen,  wenn 
Der  Mensch  schon  also  von  Natur 
Durch  des  Allmächt'gen  Willen  ward 
Zum  Melancholischen  bestimmt, 
Der  ihm  nach  seinem  weisen  Rath 
Gegeben  solche  Sinnesart, 
Wenn  einer  dann  böswillig  ist. 
Von  Geiz  besessen  oder  Stolz, 
Jähzornig  oder  neidisch  auch, 
Dann   scheint  mir   das   nicht  seine 

Schuld, 
Da  solches  lehrt  der  Philosoph, 
Dafs  man  niemaleu  tadeln  darf 
Den  Menschen  oder  loben  auch 
Für  etwas,  das  Natur  ihm  gab; 
Denn  daran  hat  er  kein  Verdienst 
Noch  fällt  es  irgend  ihm  zur  Last. 
Ich  aber  sage  euch  darauf, 
Dafs  jedes  menschliche  Geschöpf 
Gesund,  wär's  selber  thöricht  nicht, 
Und  die  Melancholie  kann  nicht 
Ihm  geben  irgend  welchen  Trieb, 
Die  kleinste  Sünde  zu  begehn, 
Hätt'  er  gegessen  nicht  die  Frucht, 
Die  Gott  dereinst  verboten  ihm; 
Denn  wie  die  heirge  Schrift  uns  lehrt, 
Nahm  jedes  menschliche  Geschöpf 
Erbsünd'  im  Allgemeinen  an 
Beim  ersten  Fall  des  Menschenpaars; 
Doch  da  wir  alle  losgekauft, 


Bleibt  der  Entschuldgung  jetzt  kein 

Grund. 
Und  noch  ein  audrerGrund  scheintmir 
Dafür  zu  sein,  dafs  Niemand  sich 
Durch   Temperament    entschuld'gen 

kann, 
Denn  Gott  gab  Sinn  uns  und  Vernunft 
Und  jedem  Menschen  gab  er  Kraft, 
Dafs  er  im   Zaume  halten  kann 
Den  Trieb,  der  von  Natur  ihn  quält. 
Und  meiden  Sund'  und  Sinnenlust. 
Wer  ihm  aus  freiem  Willen  folgt, 
Der  hat  Entschuld'gung  nimmermehr. 
Drum  wisset  solches  sicherlich, 
Dafs  wer  des  Fleisches  Triebe  zähmt 
Und  sich  vor  Uebelthun  bewahrt. 
Indem  er  seine  Neigung  zwingt, 
Bei  dem  ist  gröfser  nur  der  Sieg, 
Und  wohlgefäll'ger  ist  es  Gott. 
Wer  also  seine  Neigung  zwingt, 
Dem  bringt  Melancholie  nur  Heil. 
Doch  sollt  ihr  wissen  andrerseits, 
Dafs  nicht  so  grofs  die  Sündenschuld, 
Wenn  geizig  oder  zornig  ist 
Ein  Mensch,  der  melancholisch,  als 
Es  wäre  bei  Sanguinischen, 
Denn  der  Sanguinische  begeht 
Alsdann  den  gröfsten  Fehler  doch. 
Indem  er  seine  Neigung  zwingt, 
Und  zeigte  dadurch  offenbar, 
Dafs  er  zum  Sünd'gen  sehr  geneigt. 
Beging'  er  jene  Sünde,  denn 
Er  ist  ganz  gut  ja  vou  Natur; 
Die  böse  Neigung  aber  plagt 
Den  Melancholischen  bei  Tag 
Und  läfst  nicht  Ruhe  ihm  bei  Nacht, 
Dafs  geizig  er  und  zornig  sei, 
Drum  ist  so  grofs  nicht  seine  Schuld, 
Wenn  er  auch  nicht  entschiddigt  ist. 
Da  Gott  ihm  Sinn  und  Kräfte  gab 
Zu  zwingen  seiner  Sinne  Trieb. 


Wir  schliefsen  hiermit   diese  Auszüg-e   aus   dem  Bre- 
viari,  die  iu  gewisser  Beziehung  ein  Ganzes  unter  sich  bil- 
den   und  y-eeio-net  sein   werden,    eine   ziemlich  klare  Idee 
über  den  Werth  jenes  grofsen  Gedichtes  zu  verschalten. 
Brandenbur":  a.  H.  Dr.  Sachs. 


358  Anzeigen : 

Kritische  Anzeigen. 

La  oie  de  Saint  Thomas,  le  marltjr  arclieoeque  de  Canterhtiry,  par  Gar- 
nier  de  Pont  Saiiite-Ma.rence,  pocte  du  XTI"  siecle,  publiee  et  prü- 
cedee  d'une  Introdnotion  par  C.  Hippeau,  professeur  a  la  faculte  des 
lettres  de  Cacn.     Paris,  Aubry,     1859. 

Peu  de  personnages  ont  ete  juges  plus  diversement  que  le 
celebre  archeveque  de  Canterbury.  Honore  par  les  uns  comme 
un  Saint,  fletri  par  les  autres  des  noms  d'intrigant  et  de  factieux, 
il  a  ete  loue  Sans  restriction  par  la  plupart  des  ecrivains  catho- 
liques,  tandis  que  les  historiens  de  Fecole  philosophique  ont  con- 
damne  sans  nienagements  son  caractere  et  ses  actes.  Augustin 
Thierry  l'a  juge,  comme  on  sait,  en  se  pla9ant  h  un  point  de 
vue  nouveau:  h  ses  yeux,  Thomas  Becket  n'est  plus  un  prelat 
combattant  pour  la  defense  des  prerogalives  ecclesiastiques,  c'est 
un  Saxon,  s'armaut  de  la  puissance  sacerdotale  pour  faire  resti- 
tuer  ä  la  race  Saxonne  une  partie  des  droits,  qui  lui  ont  ete  en- 
leves  par  la  conquete;  ce  n'est  plus  le  cbampion  de  l'Eglise, 
c'est  le  martyr  d'une  nationalite  opprimee.  Cette  opinion,  expo- 
see  avec  un  admirable  talent  par  l'habile  ecrivain,  a  trouve  aise- 
ment  creance  et  est  encore  assez  generalement  adoptee.  Mais 
que  deviendrait  l'ingenieuse  tbese  d' Augustin  Thierry,  s'il  etait 
demontre  que  l'archeveque  de  Canterbury,  au  lieu  d'appartenir  par 
son  origine  ä  la  nation  vaincue,  etait  lui-meme  de  la  race  des 
conquerants,  et  ne  de  parents  Normands?  Or  c'est  ce  que  M. 
Hippeau  vient  d'essayer  de  prouver  dans  l'interessante  Introduc- 
tion  dont  il  a  fait  preceder  son  edition  de  La  vie  de  Saint  Tho- 
mas le  martyr  par  Garnier  de  Pont  Sainte-Maxence. 

Apres  avoir  fait  remarquer  que  le  nora  de  Becket  est  celtique 
et  nou  Saxon,  il  cite  plusieurs  temoignages  contemporains  qui 
fönt  naitre  le  pere  de  Thomas,  Gilbert,  ä  Thierceville  pres  Mont- 
fort,  et  sa  mere  Mathilde  ä  Caen;  et  il  en  conclut  que  les  pa- 
rents du  trop  fameux  archeveque  avaient  traverse  la  Manche,  peu 
de  tenips  apres  la  conquete,  pour  venir  s'etablir  a  Londres.  II 
rappelle,  ä  l'appui  de  cette  conjecture,  que  les  principaux  protec- 
teurs  du  jeune  Becket  etaient  des  Normands,  Richer  de  L'Aigle, 
Arnould  eveque  de  Lisieux,  Henri  eveque  de  Bayeux;  il  nous  le 
montre  introduit  chez  l'archeveque  Thibaut  par  un  Normand,  le 
clerc  Baillehache;  enfin  il  constate  qu'au  temps  meme  oü  il  n'e- 
tait  que  simple  archidiacre,  le  futur  primat  possedait  dejä  des 
biens  considerables  en  Normandie. 


La  vie   de   Saint  Thomas  pnr   Garnier,   publ.   p.  Ilippoau.  359 

L'argumentation  de  M.  Hippeau  est  loiii  d'etre  inattaquable ; 
mais  tout  en  entrevoyant  les  objections  qu'elle  souhVe,  nous  de- 
vons  reconnaitre  que  s"il  n'a  pas  victorieusement  etabli  son  by- 
pothese ,  il  lui  a  du  moins  donne  assez  de  vraisemblance  pour 
que  notre  foi  en  l'opinion  contraire  soit  desormais  singulierement 
ebranlee.  Nous  nous  en  rapportons  d'ailleurs  parfaitement  ä  lui 
quand  il  nous  affirme  „  qu'il  lui  a  ete  impossible  de  decouvrir 
dans  les  historiens  et  biograpbes  du  XIP  siede  un  seul  passage 
dont  on  put  induire  raisonnablement  qu'un  esprit  d'opposition  na- 
tionale ait  ete  la  cause  de  la  lutte  soutenue  par  l'arcbeveque  de 
Canterbury  contre  le  Systeme  politique  et  les  empieteraents  de 
l'autorite  royale".  Nous  croyons  comme  lui  „qu'il  est  plus  simple 
et  plus  vrai  de  considerer  comme  une  consequence  forcee  de  son 
elevation  au  siege  de  Canterbury  et  a  la  dignite  de  primat  d'An- 
gleterre,  l'obligation  oü  se  trouva  Tb.  Becket  de  prendre  en  main 
contre  Henri  II  la  defense  de  la  juridiction  ecclesiastique;"  et  nous 
avouons  volontiers  „que  le  peuple  et  en  general  la  majeure  par- 
tie  de  la  societe  etait  interessee  ä  ce  que  le  prelat  triompbät,  et 
fit  prevaloir  sur  le  code  barbare  de  la  legislation  feodale,  les  lois 
plus  sages  et  plus  humaines  de  l'Eglise."  Mais  pourquoi  le  sa- 
vant  professeur  ne  s'en  tient-il  point  lä?  Pourquoi  veut-il  abso- 
lument  nous  faire  voir  dans  Thomas  Becket  „  le  protecteur  de 
l'independance  et  des  garanties  populaires  contre  les  abus  de  la 
force  et  les  empietements  du  despotisme?  "  Pourquoi  s'obstine-t-ii 
a  chercher  „dans  ses  ecrits  et  dans  ceux  de  ses  partisans,  des 
tendances  liberales,  et  meme  des  instincts  fortement  democra- 
tiques?"  Outre  que  certaines  expressions  appliquees  aux  hommes 
du  Moyen-Age,  nous  sembleront  toujours  d'etranges  anachronis- 
mes,  nous  ne  trouvons  ni  raisonnable,  ni  legitime  de  juger  des 
intentions  ou  des  idees  d"un  personnage  d'apres  les  consequences 
plus  ou  moins  lointaines  de  ses  actes.  Un  pareil  Systeme  de  cri- 
tique  historique  pourrait  conduire  ä  travestir  d'une  singuliere  fa9on 
les  caracteres  les  mieux  definis  et  les  mieux  connus.  Que  dirait- 
on  par  exemple,  si,  sous  pretexte  que  Louis  XI  et  Richelieu  out, 
en  affaiblissant  Taristocratie,  amene  reniancipation  du  Tiers-Etat, 
et  prepare  ainsi  le  triomphe  des  principes  de  89,  nous  nous  avisious 
d'appeler  Fun  un  ministre  liberal  et  i'autre  un  souverain  derao- 
crate?  Restons  donc  dans  le  vrai,  et  sans  attribuer  a  Thomas 
Becket  un  merite  auquel  assurement  il  ne  songeait  pas,  bornons- 
nous  ä  constater  qu'en  defendant  les  privileges  de  l'Eglise,  il 
avait  la  conviction  partagee  par  beaucoup  de  ses  contemporains, 


360  Anzeigen : 

de  dc'fendre  des  droits  aussi  sacres  qu'iniprescriptibles.  11  a'a 
pas  besoiii  d'autre  justificalion:  et  nous  ne  trouvons  pas  d'autre  iion 
plus  daus  soll  j)lus  devoue  panegyriste  Garnier  de  Pont  Sainte- 
Maxence. 

Quoiqu'il  se  pique  d'etre  fort  lettre  et  que  sous  Tinspiration 
des  Saintes  Ecritiires,  il  parle  de  temps  en  temps  un  assez  noble 
langage,  le  trouvere  que  M.  Hippeau  vient  de  publier,  nous  pa- 
rait  beaucoup  moius  plein  d'idees  et  de  sentiments  philantropiques, 
que  son  ingenieux  editeur  voudrait  nous  le  faire  croire.  S'il  de- 
sire  que  le  pouvoir  judiciaire  reste  aux  mains  du  clerge,  c'est  moins 
pour  des  considerations  d'humanite,  que  parce  qu'il  est  clerc  lui- 
meme;  il  se  preoccupe  mediocrement  du  sort  des  peuples,  et  se 
soucie  peu  d'etendre  aux  laiques  le  benefice  de  clergie.  Ce  n'est 
point  un  de  ces  hommes  qui  par  la  hauteur  et  la  largeur  de  leurs 
vues  devancent  leur  siecle,  et  pressentent  l'avenir.  II  est  irabu 
au  contraire  de  tous  les  prejuges  de  son  temps:  les  eloges  qu'il 
adresse  ä  Thomas  Becket  revelent  parfois  une  devotion  puerile 
et  une  piete  mal  eclairee;  la  joie  naiVe  avec  laquelle  il  etale  les 
aumones  qu'il  a  re9ues  denotent  aussi  peu  de  dignite  dans  le 
caractere  que  d'elevation  dans  Fesprit. 
„L'abbesse,  dit-il,  soeurdesaiutTbo-     Et  les  dames  m\mt  fet  tut  gras, 

mas,  Cliescuue  d'eles,  de  suu  dim. 

M'ad  done  palefrei  et  dras;  Or  lur  duiust  Dens  tuz  dis  ä  las 

N'i  failleat  uis  li  esperuu.  Paiu  et  vin  et  char  et  peisuu! 

Ne  getai  pas  mes  dez  sur  as,  Ne  dirai  mes  des  ore  at  las! 

Quaut  jo  tornai  ä  sa  meisuu!  Car  servirai')  seigueur  mult  buen. 

Ne  cle  n^i  ad  mespris  pas:  De  co  k"'  ai  este  sovent  las 

De  mei  aura  tel  guereduu,  De  rimeier  sa  passiun, 

Et  devaat  balz  et  devaut  bas  II  me  rent  bien,  ne  m^a  ä  gas; 

Partut  esbaicerai  sun  nun.  Assez  nie  trouve  gnarisuu, 

Meillur  femme  tres  k''  ä  Patras,  Or,  argent,  et  robe  eu  mes  sas, 

En  uul  liu  ne  trouvereit  l'un:  Chevals,  autre  possessinu"  etc. 

Le  passage  que  nous  venons  de  transcrire  n'est  certes  pas 
de  nature  a  donner  une  bien  haute  idee  de  rinipartialite  de 
Garnier;  cependant  il  proteste  de  sa  sincerite,  et  declare  qu'il  ai- 
merait  mieux  mourir  que  de  s'ecarter  de  la  verite :  „  N'istrai  de 
verite  pur  perdre  pur  morir !  '^  II  a  mis  quatre  ans  a  composer 
son  poeme,  recueillant  scrupuleusement  les  divers  temoignages  et 
les  confrontant  avec  soin.  Lui-meme,  du  reste,  a  assiste  ä  plu- 
sieurs  des  evenements  qu'il  raconte ;  il  se  trouvait  en  Normaudie, 


')  Le90U  evidemment  faiitivc;   il  faiit,  et  le  nianusciit  tlonnc:   car  servi  ai. 


La  vie   de  Saint  Tliumas   par  Ganiicr,   piibl.   p.  Ilippoau.  361 

au  moruent  oü  Thomas  Becket,  en  sa  qualite  de  chancelier  d'An- 
gleterre,  combattait  en  personne  a  la  tete  des  soldats  de  Henri, 
et  l'a  vu  „sur  Franceis  plusur  feiz  chevaucher";  enfin  y^son  ser- 
nutn'^  fut  lu  „maiutes  feiz  ä  la  turabe  al  barun"  devant  un  pu- 
blic qui  avait  connu  l'archeveque  et  les  circonstances  de  sa  vie  et 
de  sa  mort.  Ainsi,  Garnier  de  Pont  Sainte-Maxence,  quelque 
soit  d'ailleurs  notre  opinion  sur  la  portee  de  son  esprit  et  l'inde- 
pendance  de  son  caractere,  doit  etre  ränge  parmi  les  plus  anciens 
et  par  consequent  parmi  les  precieux  biographes  du  celebre  prelat. 

La  vie  de  Saint  Thomas  inaugure  une  collection  de  nos  vieux 
poetes  que  M.  Hippeau  nous  promet  courageusement  de  publier; 
le  savant  editeur  a  donc  juge  a  propos  de  nous  exposer  dans 
son  Introduction  comment  il  entend  la  reproduction  des  textes 
du  Moyen-Age.  „II  m'a  semble,  dit-il,  qu'il  faut  garder  un  juste 
milieu  entre  le  Systeme  qui  reproduit  les  manuscrits  sans  aucun 
changement,  et  celui  qui  corrige  et  modifie  les  textes  pour  les 
astreindre  h.  une  regularite  qui  ne  peut  etre  que  fort  arbitraire. 
J'ai  suivi  la  sage  raethode  adoptee  par  les  savants  auteurs  de 
l'Histoire  litteraire  de  la  France,  en  remplacant  les  u  par  les  ®, 
en  employant  le  trema,  l'apostrophe,  l'accent  aigu  ou  Taccent 
grave,  lorsque  I'exigeait  la  mesure,  lorsqu'il  a  fallu  distinguer 
des  homonymes  appartenant  ä  des  categories  de  mots  differentes, 
lorsqu'  enfin  des  indices  certains  m'ont  fait  penser  que  la  pronon- 
ciation  etait  au  moyen  de  ces  additions  exactement  figuree."  Voilä 
certes  un  eclectisme  tres  raisonnable;  malheureusement,  il  est  fort 
difficile  de  l'appliquer  ä  un  ouvrage  de  longue  haieine,  sans  Ja- 
mals s'en  departir,  comme  nous  pourrions  en  trouver  de  nom- 
breuses  preuves  dans  le  livre  que  nous  avons  sous  les  yeux. 
Pourquoi  par  exemple  surmonter  d'un  accent  aigu  le  premier  e 
de  evesque?  M.  Hippeau  est-il  sür  de  figurer  ainsi  exactement  la 
prononciation  du  Moyen-Age?  Nous  serions  au  contraire  dispose 
ä  croire  que  cette  lettre  etait  muette  dans  la  beuche  de  nos  peres 
puisqu'ils  la  supprimaient  souvent  et  ecrivaient  un  vesqiie  (comp, 
l'italien  vescoco,  Talleniand  Bischof).  Les  habitants  de  la  Nor- 
mandie  ne  prononcent-ils  pas  encore  aujourd'hui:  Pont  l'eveque; 
et  ne  disons-nous  pas  nous-memes  un  archeveque?  Nous  ne  vou- 
drions  pas  non  plus  d'accent  sur  le  mot  es  (derive  de  en  les) 
bien  qu'on  l'accentue  de  nos  jours  assez  mal  a  propos  dans  Ba- 
chelier-es-lettres,  ni  d'apostrophe  dans  nes  (pour  ne  les),  dans 
jes  (pour  je  les),  ä  moins  qu'on  ne  propose  d'en  introduire  aussi 
une  dans  des  (pour  de  les).     En  general  M.  Hippeau  nous  sem- 


3fi2  An/.uigen: 

ble  un  peu  trop  prodigue  d'accents,  d'apostrophes,  de  cedilles, 
de  traits  d'union,  de  majuscules.  Beaucoup  de  ces  signes,  il  est 
vrai,  se  sont  glisses  dans  8on  livre  contra  sa  volonte ,  par  I'inad- 
vertance  du  compositeur,  et  doivent  etre  consideies  comnie  des 
fautes  d'impression;  mais  alors  n'est-il  pas  regrettable  qua  tant 
d'erreurs  de  ce  genre  se  rencontrent  dans  un  volume  d'ailleurs 
si  reniarquable  par  l'execution  typographique,  le  luxe  du  papier, 
le  choix  heureux  du  format,  et  qui  se  recommande  au  bibliophile 
par  son  elegance  exterieure,  autant  qu'au  litterateur  par  l'interet 
de  son  contenu? 

M.  Hippeau  s'est  servi  pour  cette  Edition  de  Garnier  d'un 
manuscrit  conserve  dans  le  Supplement  francais  de  la  Biblio- 
theque  Imperiale  sous  le  n"  2636  (et  non  6236,  comme  il  le  dit 
par  raegarde).  Son  texte  est  d'une  grande  purete,  et,  suivant  lui, 
superieur  a  caux  que  possedent  l'Angleterre  et  l'Allemagne,  et 
par  consequent  ii  celui  qui  a  ete  public  par  Immanuel  Bekker. 
Pour  mettre  nos  lecteurs  h  meme  d'apprecier  cctte  assertion  et 
de  se  faire  en  meme  teraps  une  idee  de  l'importance  de  la  pu- 
blication  que  nous  annon^ons,  nous  terminerons  notre  Compte- 
rendu  par  une  citation  d'une  certaine  etendue,  en  prevenant  seu- 
lement  que  nous  en  avons  soigneusement  revise  le  texte  sur  le 
manuscrit,  et  que  nous  avons  fait  disparaitre  la  plupart  des 
signes  typographiques,  dont  nous  signalions  tout  ä  I'heure  le  trop 
frequent  emploi. 

Ohi  vos  las,  chaitif,  dites  mci,  kc  crcmeiz?  ') 

Cremez  vus  ke  vus  touge  li  reis  vos  pocstez? 

Par  ma  fei!  uel  fera,  se  tenir  les  osez. 

Vus  n^estes  pas  evesque:  le  sul  nun  en  portez! 

Co  ke  ä  vils  apent,  uu  sul  puiut  ue  guanlez. 
Les  autres  devriez  niener  et  aveicr  -), 

Et  vus  les  fetes  tuz  chacii-  et  trebucher. 

Nis  le  rei  del  pais  fete  vus  desveier: 

Vus  ne  li  devez  pas  tut  sun  voll  otrier, 

Ainz  le  devez  sovent  reprendre  et  chastier. 

Dens  vus  ad  koinande  sun  bcrkil  ^)  a  guarder; 

Et  si  est  vostre  oeille,  vus  le  devez  niener. 

Li  pastur  deit  tut  dis  le  farciu  retiirner, 

Et  Poeille  malade  sur  sun  col  deit  porter: 

Ne  la  deit  pas  leisseir  al  farcin  estrangler. 
Vus  cstes  mcrccunier;  des  vcrais  poi  i  a! 

Li  reis  le  veit  tres  ben,  plus  vils  vus  en  aura! 


')  M.  Hippeau  imprime:  kremeiz.  ^)  Ed.  H. :  nuncier 

3)    Ibid.:   berbil. 


La  vie   de   Saiut  Thoiiuis  juir  Garnier,    i)ubl.    p.  Ilippeau.  363 

Deus  kil  niist  el  regnü  le  vus  deniandera, 
Vus  Tavez  ä  guardnr.     Quant  se  couvertira, 
Tuz  ceus  kc  cest  konseil  lui  dunerent  harra. 

Li  reis  deit  governer  la  terrieue  gent, 
Et  vout  avcir  ses  leis  le  plus  ä  sun  talent; 
Li  lai  volent  aveir  lur  establisement  ' ) 
Et  lur  US,  si  cum  ourent,  devant  eus,  lur  pareut. 
Deus  est  celestiens  et  ses  leis  ensement. 

Et  le  rei  et  les  clercs  voll  ore  demander 
Lesqueles  des  leis  deivent  crestien  meuz  guarder? 
U  celes  k'establireut  Sarazin  et  Escler, 
Et  les  genz  par  le  mund,  pur  les  feluns  dauuter, 
U  iceles  ke  firent  li  saiut  hume  enbrever?  -) 

Reis,  purpense  tei  meuz:  ne  creire  mal  cuuseil  ^); 
Mut  sunt  faus  li  prelat  que  tu  as  pris  al  breil; 
Plus  sunt  fuiant  del  ros,  quant  il  est  en  tueil; 
Quant  tricheut  lur  seignur,  poi  te  seiTunt  feeil; 
Ne  te  creire  a  la  nuit,  dune  tei  al  soleil. 

Lai  seiute  Iglise  aveir  et  ses  dreiz  et  ses  leiz. 
Ele  est  espuse  Den,  ki  est  sire  des  reis; 
II  s'en  kurucera,  si  de  rien  *)  la  destreis: 
Bentost  te  sufFera  un  an,  u  dous,  u  treis, 
U  trente,  u  viut,  u  dis,  semaiue,   u  jur,  u  mais^). 

Se  or  vesquist  Neruns,  ja  truvast  tost  Symon, 
Ke  sudust  tut  le  mund  et  par  buche  et  par  dun. 
Rumme  fu  mesuus  Deu;  or  est  fosse  ä  larrun. 
Moyses  ^)  est  tut  suis  el  regne  Pharaun; 
Ne  pot  mie  truver  de  sun  frere  Aarun. 

Li  clerc  sunt  serjaunt  Deu  et  de  sa  lectiun; 
Eslit  en  sort  des  sainz,  de  co  portent  le  nun, 
Queu  k'il  seient,  serjaunt  fet  en  la  Deu  mesun, 
Ni  as  a  mettre  maiu  nis  el  petit  clergun, 
Puls  k'est  dunez  a  Deu,  s'esguardes  la  raisun. 

Reis,  se  tu  es  enuinz,  curune  d''or  portaunt, 
Ne  deies  ')  estre  en  orguil,  mes  en  beu  relusaunt, 
A  tun  pople  deiz  estre  et  ches  et  lur  chalauut ; 
Ne  la  portes  ades,  n'avoec  ne  fus  naisaunt. 
La  glorie  *)  de  cest  mund  n''est  lougement  duraunt. 

Li  clerc  porte  sun  merc  en  ^)  sun  le  chef  ades; 
Ne  li  est  pas  al  cors,  mes  ä  Falme,  grant  fes. 


')    Ed.  H. :   estahlissement.  ^j  ibid.;  g^  brever. 

3)  Ibid.:  ne  te  creire  al  cunseil.     Ed.  Bekker:  ne  creire  lur  conseil. 
*)  Ibid.:  ren.  ')  Ibid.:  meis. 

6)  Ibid.:  Moyses.  ')  Ibid.:   deiz.  «)  Ibid.:   rjloire. 

°)  M.  Hippeau  intervertit  l'ordre  de  ces  mots  et  imprime  en  le  sun  chef: 
prendrait-il  sun  pour  un  pronom  possessif? 


364  Anzeigen: 

Tuiidiiz  est  ciime  fous  ')  et  de  luinz  et  de  pies; 
Ne  (Icit  estrc  orguelus  vers  nuUui  '^),  iie  cngres; 
Iliiinblcs  deit  estrc  a  tuz,  et  ä  tuz  porter  pes. 

Li  clcrc  est  troncs  Den,  Dens  deit  ea  lui  secir; 
Aproiulre  deit  tut  dis,  niult  lui  kovent  saveir; 
DescrcciuH  et  seus  deit  en  tuz  lius  aveir. 
Mes  Deus  iic  lui  a  pas  dune  si  graut  poeir 
Ke  ses  pecchez  nel  puisse  cum  hume  deceveir. 

Li  clerc  deiveut  les  lais  et  lur  almes  guarder; 
Nuls  ne  deit  sun  prelat,  ne  clerc,  ne  lai,  damner. 
Pur  CO  ad  un  fet  ^)  prelat  sur  prelat  alever; 
Gel  ■*)  ke  niesfet  deit  l'uu  a  sun  prelat  livrer, 
Par  teu  lei  cum  il  vit  le  deit  Fun  demencr. 

Li  clerc  forfet  serruut  as  evcsques  livre, 
Eu  quel  guise  et  kument  serrunt  desordene? 
Kument  serrunt  li  mot  del  sacrament  este? 
Et  ki  pot  dessacrer  co  ke  Deus  ad  sacre? 
N'est  pas  dreiz,  co  m''est  vis,  mes  leis  a  volente. 

Quant  est  desordenez,  s'il  pot  ä  Rumme  aler, 
Et  il  puisse  la  grace  l'apostoille  eukuntrer, 
K'il  li  duinse  kunge  solempnement  chanter, 
Errameut  li  verrez  la  messe  celebrer, 
Et  si  nel  fera  pas  autrefeiz  ordener. 

Co  ke  Deus  ad  sacre  ne  pot  nuls  dessacrer; 
Ne  nul  krestien  humme  nuls  deskrestianer; 
Mes  ke  de  sciute  Iglise  le  pot  Tun  ben  sevrer; 
N'otrei  pas,  s'il  est  pris,  k'om  l'en  lest  mie  aler  '), 
Ke  om  ^)  li  lesse  en  avaunt,  cum  il  soleit,  ovrer. 

Li  fei  ne  dute  pas  le  desordenement, 
L''ordre  aime  et  prise  poi,  quant  il  murdrist  ^ )  la  gent, 
Et  emble  autrui  aveir,  et  ä  force  le  prent, 
Ne  creut  hunte,  ne  mort,  ne  furches,  ne  torment; 
Ki  l'en  lerra  aler,  puis  k''est  pris,  ja  n''amen(. 

Ensi  est  del  felun  cum  il  fut  del  senglei-, 
Dunt  vus  avez  oi  eu  Avien  kunter, 
Ke  soleit  le  furment  al  riebe  hume  guaster. 
Par  dous  feiz  1  fu  pris,  sil  leissa  Tom  aler; 
Mes  aiuceis  li  fist  un  les  orreillca  kouper. 

Quant  il  esteit  si  pris,  li  prudom  li  roveit 
Ke  mais  n''i  repairast;  se  mos  i  revcneit, 
Ben  lui  asseurout  ke  il  Ic  cuupcrcit '*); 


')  Ed.  Ilippcau:    Tunduz  cuiiie  fous  est.  ^)  Ibid.:  nvlui. 

■*)  Ibid.:  Pur  qo  fet-un.  * )  Ibid.:   eil. 

•'')  Ibid.:  k'om  lest  Ven  mie  aler.        <>)  Ibid.:   k'om.        ')  Ibid.:  murdril. 

")   Ibid. :   cunperreit. 


La  vic  de  Saint  Thomas  imr  Garnier,  piibl.  p.  Ilippenu.  365 

Puis  Ten  leisseit  aler;  ines  primes  le  merkeit. 

Tierce  fez  i  fu  priz,  pas  ne  se  chostieit. 
Iduuc  fut  il  oscis  et  al  kcii  fut  livrez. 

Li  kcus  manja  le  (|ucr      Quant  li  fu  clemandez, 

Fist  acreire  al  scignur  quo  il  sanz  ')  quer  fust  nez; 

Kar  se  il  oiist  quer,  il  se  fnst  purpensez. 

Li  fei  est  tut  dis  fei,  ne  Jamals  n'iert  scnez  '^). 
(Ed.  Ilippean,  p,  43—47). 
Le  morceau  que  nous  venons  de  transcrire  se  trouve  dans 
Immanuel  Bekker,  page  8 — 12;  rien  n'est  donc  plus  facile  que  de 
comparer  notre  specimen  du  Ms.  de  Paris  au  passage  correspon- 
dant  de  Ms.  de  Wolfenbüttel;  mais  quelque  soit  le  jugement  qu'on 
doive  porter  sur  la  valeur  relative  des  deux  textes,  on  devra  re- 
connaitre  que  la  nouvelle  edition  de  Garnier  a  sur  la  premiere 
un  immense  avantage,  celui  d'etre  complete.  I.  Bekker  n'a  donne 
d'abord  ni  le  commencement  (1070  vers)  ni  l'epilogue  final  (37  v.) 
et  si  plus  tard  il  a  comble  cette  lacune,  le  Supplement  ä  son  edi- 
tion de  1838,  imprime  dans  les  Memoires  de  l'Acaderaie  de  Ber- 
lin a  ete  tire  ä  un  fort  petit  nombre  d'exemplaires  et  est  aujour- 
d'hui  d'un  acces  presque  aussi  difficile  que  les  Manuscrits  eux- 
memes. 
Paris.  Alexandre  Pey. 


lieber  den  Roman  de  la  Poire. 

Li  romanz  de  la  Poire  gehört  zu  jener  Gattung  allegorischer 
Gedichte,  deren  die  spätere  altfranzösische  wie  mittelhochdeutsche 
Literatur  —  ich  erinnere  nur  an  das,  was  unter  dem  Namen  des 
Meisters  Altewert  uns  überliefert  ist  —  so  viele  hervorgebracht 
hat.  Dafs  die  fragliche  Dichtung  einigen  Beifall  gefunden,  darf 
man  vielleicht  daraus  schliefsen,  dafs  sie  nicht  blofs  in  einer  ein- 
zigen Handschrift  enthalten  ist;  die  grofse  Pariser  Bibliothek  be- 
sitzt deren  drei:  es  sind  die  Nummern  319,  s.  f.;  7995,  a.  f.; 
ferner  62,  Compiegne.  üeber  die  letztere  Handschrift  vergleiche 
man  A.  Loiseleur  Deslongchamps,  Essai  sur  les  fables  indiennes, 
Paris,  1838,  8.  S.  XXIX.  Eine  Ausgabe  des  Gedichtes  ist  noch 
nicht  erschienen.  Ein  Bruchstück  hat  Roquefort,  De  l'etat  de  la 
poesie  fran9oise  etc.,  Paris,  1815,  8.  S.  312 — 314,  ein  anderes 
habe  ich  selbst  in  meinem  Buche  über  Crestien  von  Troies,  Tü- 
bingen, 1854,  8.  S.  53,  mitgetheilt;   weitere,   und  darunter  sehr 


')  Ed.  H.:  Sans.  ^)  M.  Hippeau  lit. ; 


sanez 


366  MisccUen: 

anziehende  Stellen  hat  Emile  Littre  bei  Gelegenheit  einer  Bespre- 
chung des  Stückes  in  der  Histoire  litteraire  de  la  France,  XXII, 
Paris,  1852,  4.  S.  870^ — '879,  ausgehoben.  Eigenthümlichen  Werth 
verleihen  dem  Gedichte  verschiedene  Einzelheiten,  Anspielungen 
und  dergleichen,  welche  für  die  Literaturgeschichte  von  Bedeu- 
tung sind.  Die  nachfolgende,  mit  besonderer  Rücksicht  hierauf 
verfafste  und  die  verdienstliche  Arbeit  des  Hrn.  Littre  ergänzende 
Inhaltsangabe  der  Dichtung  verdanke  ich  der  Güte  des  Hrn.  Dr. 
Henri  Michelant  zu  Paris. 

Der  ungenannte  Verfasser  beginnt  mit  einer  Art  Anrede  an 
„Amour";  dabei  erklärt  er,  dafs  er  mit  seinem  Gedichte  die 
Geliebte  ergötzen  (esbanoier)  wolle. 

Ainours,  qui  pnr  A  se  commence, 
A  coutre  moi  donne  sentence. 
Amour  erwidert: 

Je  suis  le  dicx  d'amours,  qui  les  amanz  me  trai, 
Aus  loiax  fais  secors  et  de  poine  les  trai. 
Fortune,  mit  welcher  Amour  sich  vergleicht,  sagt  ihrerseits: 
Je  ai  a  non  Fortune  et  a  redoter  faz. 

Der  Reihe  nach  treten  sofort  Cliget  und  Fenice,  Tristan  und 
Yseult,  Pyramus  und  Thisbe  auf,  welche  alle  die  Gluth  ihrer 
Liebe  rühmen.  Der  Liebende  schickt  sich  an,  zu  dem  Turniere 
der  Liebe  abzugehen,  avo  die  Verleumder  besiegt  werden  sollen. 
Er  preist  seine  Dame  und  klagt  über  die  Qualen  der  Liebe.  Wer 
diese  Schmerzen  kennen  lernen  will,  soll  das  Gedicht  lesen,  das 
er  für  seine  Geliebte  verfafst  und  dem  er  den  Namen  Roman  de 
la  Poire  geben  will.  Seine  Dame  hielt  eines  Tages  eine  Birne 
von  St.  Riule  in  der  Hand;  sie  schälte  und  theilte  die  Frucht 
mit  ihren  Zähnen  und  bot  sie  sodann  ihrem  Verehrer  an,  der 
darin  Süfsigkeit  und  Bitterkeit  fand,  d.  h.  die  Hoffnungen  und 
die  Schmerzen  der  Liebe.  Wer  diese  nicht  selbst  erfahren,  kennt 
sie  nicht.  Die  Liebe  allein  vermag  das  Uebel  zu  heilen,  dafs  sie 
verursacht  hat.  Es  folgt  eine  Anspielung  auf  die  Geschichte  des 
Pyramus,  nach  dem  vierten  Buche  der  Grande  somme  d'Ovide. 
Der  Verfasser  hat  oft  über  den  Liebeskummer  gelacht;  zur  Strafe 
seines  Spottes  wird  er  jetzt  in  einem  hohen  Thurme  gefangen 
gehalten,  den  Tausende  von  Rittern  belagern.  Wer  können  Die- 
jenigen sein,  die  der  Liebe  als  Ritter  dienen?  Es  sind  Beaute, 
Courtoisie,  Noblesse  und  Franchise,  die  singend  angezogen  kom- 
men. Beaute  grüfst  ihn  im  Namen  der  Liebe,  der  er  sich  er- 
geben soll;  die  nämliche  Aufforderung  ergeht  an  ihn  von  den 
andern.     Während   er   über  seinen  Entschlufs  nachsinnt,    kommt 


Uebcr  den  Roman  de  la  Poire.  367 

Amour  selbst  mit  Jongleurs  und  Spielleuten  heran.  Nun  wird 
die  Liebe,  die  ihn  bedroht,  beschrieben.  Er  ergibt  sich  ihr  un- 
bedingt und  wird  ihr  Lehensmann.  Als  Pfand  nimmt  ihm  die 
Liebe  sein  Herz,  wobei  sie  sich  über  die  Falschheit  und  Treu- 
losigkeit der  übrigen  Männer  beklagt,  die  sie  mit  Ganelon  ver- 
gleicht. Der  Liebende  bleibt  allein  zurück,  von  Schmerzen  ge- 
peinigt, welche  nur  Diejenige  heilen  kann,  die  über  sein  Herz 
verfügt.  König  Amour  wendet  sich  nach  Paris,  und  hier  nimmt 
der  Dichter  Gelegenheit,  ein  beredtes  Lob  dieser  Stadt,  ihrer 
Bewohner,  insbesondere  der  Frauen  einzuflechten.  Amour  sucht 
nun  eine  Dame,  der  er  jenes  Herz  anbieten  könnte.  Doux  Re- 
gard überbringt  es  einer  solchen  von  grofser  Schönheit.  Die  Gabe 
wird  angenommen.  Der  Dichter  beschreibt  sofort  die  Reize  der 
Dame,  welche  diejenigen  aller  anderen  übertreffen.  Ihren  Namen 
indessen  will  er  verschweigen,  obwohl  er  ihn  errathen  läfst,  in- 
dem er  sagt,  dafs  er  vollkommen  für  diejenige  passe,  die  ihn 
trage,  dafs  er  sechs  Buchstaben  habe,  deren  einen  er  ausspreche, 
so  oft  er  seufze.  Aber  die  Dame  ist  so  hohen  Standes,  dafs  er 
niemals  etwas  hoffen  kann.  Nur  der  Tod  kann  ihm  Linderung 
gewähren;  ihn  ruft  er  um  Befreiung  von  den  Schmerzen  an,  die 
ihn  Tag  tmd  Nacht  bestürmen.  Da  dringt  Raison  in  ihn.  diese 
schöne  Dame  zu  verlassen,  aber  er  will  sich  nicht  von  ihr  trennen. 
So  soll  er  ihr  wenigstens  seinen  Jammer  klagen.  Allein  auch 
ein  Geständnifs  wagt  er  nicht,  aus  Furcht,  ihr  zu  mifsfallen;  ja 
er  hat  nicht  einmal  den  Muth,  mit  ihr  zu  sprechen.  Endlich  ent- 
schliefst er  sich,  ihr  einen  Boten  zu  schicken:  es  soll  dieses  das 
Gedicht  sein,  in  welchem  er  alle  seine  Qualen  schildert.  Da 
führt  ihm  Amour  die  Dame  zu,  die  ihm  ihre  Neigung  schenken 
will,  unter  der  ausdrücklichen  Bedingung,  dafs  er  das  Geheimnifs 
streng  bewahre.  Nachdem  Amour  sie  wieder  in  ihre  Wohnung 
geleitet,  mufs  auch  sie  ihr  Herz  weggeben,  und  Amour  schickt 
es  dem  Liebenden  durch  die  Botschaft  von  Contenance,  Subtile 
Pensee,  Simplicite,  Loyaute,  Mesure  und  Pitie.  Durch  diese  Boten 
soll  er  Kunde  erhalten  von  den  Leiden  der  Dame,  und  durch 
ihre  Zahl,  sechs,  soll  die  Dame  bezeichnet  werden,  deren  Name 
ebenso  viele  Buchstaben  enthält.  Die  Boten  singen  ein  Liedchen, 
dessen  erster  Vers  die  Gefühle  der  Dame  ausdrücken  soll.  Sub- 
tile Pensee  übergibt  dem  Liebenden  das  Herz  und  schlägt  ihm 
eine  Zusammenkunft  vor.  Simplicite  fordert  ihn  auf,  nicht  damit 
zu  zögern.  Lovaute  erinnert  ihn,  zu  besserer  Gewähr,  an  jene 
Birne.  Mesure  bestätigt  singend  Alles,  was  die  andern  gespro- 
chen.    Endlich    macht  Pitie    ihn    darauf  aufmerksam,    dafs   allzu 


368  Miscdk'u:  Uebor  den  Kdiiian   de  la  Poiro. 

langes  Schweigen  Alles  verderben  kann.  Trotzdem,  dafs  die 
Boten  sänimtlich  in  ihn  dringen,  nimmt  er  immer  noch  Anstand. 
Contenunce  begibt  sich  zu  der  Dame  zurück,  die  sie  in  Nach- 
sinnen versunken  findet,  und  der  sie  nun  die  Hingebung  ihres 
Geliebten  entdeckt,  welcher  sich  indessen  nicht  zu  erklären  wagt, 
ohne  guter  Aufnahme  versichert  zu  sein.  Sie  willigt  ein;  denn 
Amour  überzeugt  sie  dadurch,  dal's  der  Name  ihres  Geliebten 
aus  zwei  Silben  und  sechs  Buchstaben  bestehe,  wie  ihr  eigener; 
wenn  er  die  sechs  Buchstaben  umwende,  bis  er  ein  b  finde,  werde 
er  in  lateinischer  Sprache  angedeutet  sehen,  dafs  sie  wirklich  die 
seinige  sei.  So  kommt  denn  Contenance  wieder  zu  dem  Lie- 
benden mit  einem  Briefchen,  das  die  Bestätigung  seiner  Wünsche 
enthält.  Darauf  zieht  sich  der  Bote  zurück,  der  Liebende  aber 
überläfst  sich  in  der  Einsamkeit  seinen  Träumen;  durch  das  Herz 
der  Dame,  das  er  in  Verwahrung  hat,  erfährt  er,  was  diese 
leidet.  Dennoch  aber  würde  er  nicht  wagen,  ihr  seine  Neigung 
zu  bekennen,  wenn  ihm  Amour  als  Begleiterin  nicht  eine  Nach- 
tigall geben  würde,  deren  Gesang  den  Zustand  seiner  Seele  aus- 
drückt. Darauf  versprechen  sich  die  beiden  Liebenden  gegen- 
seitige Treue;  der  Verfasser  aber  bittet  seine  Dame,  die  Ver- 
leumder und  Neider  nicht  zu  hören,  und  schliefst  folgendermafsen: 

Sackez^  tant  com  durra  li  mondes, 
Sera  en  buche  et  en  memoire 
Toiiz  jorz  li  romanz  de  la  poire, 
Qui  des  nmanz  a  dist  la  poire. 
Bien  devroif  cmer  par  amurs, 
Qni  de  cest  romanz  set  les  tors. 

Eine  Erklärung  des  Namenräthsels,  die  in  der  Histoire  lit- 
teraire  de  la  France  nicht  versucht  ist,  hat  mir  gleichfalls  Herr 
Dr.  H.  Michelant  vorgeschlagen,  und  ich  verfehle  nicht,  dieselbe 
nebst  einigen  anderen  Bemerkungen  mit  dessen  eigenen  Worten 
schliefslich  mitzutheilen:  „Je  ne  sais,  si  le  nom  de  la  dame  est 
bien,  comme  je  le  crois,  Blanche  ou  en  6  lettres  Blance  ou  Bianca; 
mais  il  est  certain,  cjue  le  nom  de  l'amant  est  Tibaut,  compose 
de  2  syllabes  et  six  lettres.  En  le  retournant  jusqu'au  b,  on  a: 
tua,  tua  qui  en  Latin  signifie  bien:  la  tienne.  J'ajouterai,  que 
sur  le  m.  7995  on  trouve  un  assez  grand  nombre  de  vignettes 
representant  les  deux  amants.  La  dame  porte  une  robe  d'azur 
semee  de  fleurs  de  lys  d'or,  avec  une  ceinture  de  gueules  ä 
losanges  d'or,  en  tete  une  couronne  de  reine.  L'amant  porte  la 
cotte  semblable  ä  la  robe  de  l'amante,  sur  la  tete  un  simple 
heaume.  Ce  msc.  plus  ancien  que  le  319  parait  contemporain 
du  poete.  Comme  le  poenie  renferrae  un  assez  grand  nombre 
de  chansons  indiquees  par  le  1.  vers,  on  pourrait  verifier,  si  elles 
ne  sont  pas  en  eftet  de  Tibaut  comte  de  Champagne,  qui  a  passe 
pour  l'amant  de  la  reine  Blanche,  cc  qui  donnerait  bien  plus  de 
valeur  au  poeme." 

Tübingen,  24.  August  1859.         Wilhelm  Ludwig  Holland. 


369 


Jahresberichte. 


Die   enr/lische  Nationalliteratur  im  Jahre  1859. 

Es  ist  schwer,  die  englischen  Geistesproducte  eines 
grofsen  Jahres  zu  sichten,  die  besten  von  den  mittelmärsi- 
gen  und  schlechten  zu  unterscheiden,  ersterc  übersichtlich 
zusammenzustellen  und  das  üfientliche  Urtheil  darüber  bei- 
zugeben. Die  Schwierigkeit  wird  noch  durch  die  hier  er- 
forderliche Kürze  vermehrt.  Gleichwohl  gehen  wir  mit  Ver- 
trauen auch  dies  Mal  an  unsere  Aufgabe,  da  wir  die  haupt- 
sächlichste Verantwortlichkeit  für  Lösung  derselben  von 
uns  auf  die  englische  Presse  werfen,  deren  Urtheile  wir 
unserem  Berichte  zu  Grunde  legen  ' ).  Die  Masse  der  Ma- 
terialien ist  freilich  sehr  grofs  und  setzt  Jeden,  der  gewis- 
senhaft das  Bedeutendere  und  Bessere  auswählen  will,  in 
nicht  geringe  Verlegenheit.  Hier  nun  mufs  uns  der  Um- 
stand zu  Gute  kommen,  dafs  wir  seit  zehn  Jahren  mitten 
in  London,  dem  Brennpunkte  auch  alles  literarischen  Le- 
bens, mitten  in  der  Literatur  und  in  niaunichfaltiger  Berüh- 
rung mit  Schriftstellern  und  Dichtern  leben.  Unter  solchen 
Verhältnissen  lernt  man  manche  Leitsterne  kennen,  die  vor 
Irrwegen  schützen  und  auf  den  rechten  leuchten.  Unwill- 
kürlich hat  man  erfahren,  welche  öffentliche  Orgaue  diesen 
oder  jenen  Literatenkreis  vertreten,  begünstigen  oder  be- 
kämpfen; welchen  man  besondere  Gründlichkeit  und  Un- 
parteilichkeit zutrauen  darf  u.  s.  w.  Auch  geben  wieder- 
holte mündliche  Unterhaltungen  und  Discussionen  mit  Kri- 
tikern, Literaten  und  Leserinnen  (dem  vorzüglichsten  Pu- 
blikum schöngeistiger  Literatur)  nach  und  nach  mehr  Halt 
und  Sicherheit  in  Auswahl  und  Urtheil.  Und  so  läfst  sich 
wohl  auch  aus  einer  fast  unabsehbaren  Masse  literarischer 


'  )  Und  zwar  bei  der  gi-ofsen  Menge  und  ]\Iauuiclifaltigkeit  derselben, 
in  der  Regel  ihre  mittleren  Resultate;  ausnahmsweise  nur  werden  wir  solche 
Kritiken  speciell  hervorheben  und  citiren,  welche  uns  ganz  besonders  gründ- 
lich und  unparteiisch  erschienen.  Wo  der  Berichterstatter  aber  mit  eignem 
Urtheile  heraustritt,   wird  es  auch  immer  als   solches  bezeichnet. 

n.    4.  25 


370  Jahresborichte. 

Erzeugnisse  und  einer  noch  viel  gröfseren  von  Abhand- 
lungen und  Kritiken  darüber  ein  Ergebnifs  gewinnen,  das 
in  gedrängter  Kürze  eine  Vorstellung  von  den  besten  und 
besseren  Producten  eines  ganzen  Jahres  und  das  wesent- 
liche öffentliche  Urtheil  darüber  gibt. 

Die  eufrlische  Literatur  des  vorigen  Jahres  hat  nichts 
wesentlich  Neues  producirt,  insofern  sie  sich  durchweg  in- 
nerhalb ausgebildeter  Ideenkreise  und  Anschauungen  hielt, 
die  in  einer  so  alten  Kultur  und  ungeheuer  reichen  Lite- 
ratur bereits  in  allen  Winkeln,  Höhen  und  Tiefen,  welche 
auf  der  jetzigen  Bildungsstufe  der  Menschheit  zugänglich 
wurden,  in  den  verschiedensten  Formen  zur  Darstellung 
kamen.  Aber  die  ideelle  Atmosphäre  ist  sehr  reich,  weit 
und  noch  der  mannichfaltigsten  Modificationen  und  Meta- 
morphosen fähig.  Und  in  dieser  Beziehung  lieferte  das  Jahr 
neben  der  Masse  des  Ausgemünzten  und  Piergebrachten 
mehrere  sehr  erfreuliche  neue  und  frische  Erzeugnisse.  Na- 
mentlich ist  es  die  herrschende,  überreich  wuchernde  Form 
des  Romans  ' ),  die  sich  in  mehreren  Neuigkeiten  bedeu- 
tend über  den  Conventionalismus  und  die  Mittelmäfsigkeit 
früherer  Jahre  erhob.  Der  alte  Meister  englischer  Koman- 
composition  gab  der  Welt  nach  beinahe  vierzigjähriger, 
erfolgreicher  Production  sein  vollendetstes  Werk,  Neben 
ihm  gewann  eine  bisher  unbekannte  Dame  den  ersten  Preis 
in  der  verhältnifsmäfsig  neuen  realistischen  Anschauungs- 
und Behandlungsweise,  die  auch  durch  Leistungen  Anderer 
mehrfach  bereichert  und  weiter  ausgebildet  ward.  In  der 
Lyrik  und  versificirten  Literatur  war  der  Laureatus  Eng- 
lands mit  seinem  umfangreichsten  Gedichtscyclus  zu  be- 
grüfsen,  wenn  auch  nicht  mit  unbedingter  Anerkennung. 
Die  Dichter  um  ihn  und  unter  ihm  bekundeten  durch  mehr- 
fache schmerzliche,  satirische,  verzweifelte  oder  mifstönende 
Klänge  nur  die  Ungunst  der  Zeit  gegen  die  Poesie,  die  in 
einem  Lande  mit  400,000,000  Menscheukraft  in  Form  von 
Dampfmaschinen,  voll  dichter,  scharf  concurrirender,  sich 
gegenseitig  drängender   und   hindernder  Bevölkerung,   voll 

')  Nach  Prof.  Masson   erscliicneu    seit   „Waverley"    über   3000  Romane 
in  mehr  als  7000  Bauden. 


Englischo  Litcratin-.  371 

alter,  drückender  Gegensätze  und  socialer  Uebel,  voller 
Conventionalisnius  und  IJypokrislc,  voller  Hafs  gegen  Neue- 
rungen und  alter  Zustände  müde,  nur  noch  mühsam  Hip- 
pokrenes  für  den  Dichter,  olympische  Höhen  für  geniale 
Gedankenadler  entdecken  kann.  Ein  Dorfbriefträger  im 
paradiesischen  Devonshire  konnte  noch  aus  eigner  Lust  sin- 
gen, wie  die  Lerche,  aber  die  andern  Dichter  sind  alle 
mehr  oder  weniger  „  intellectualisirt "  {inlellectuaUsed)  und 
klagen  oder  spotten  in  bitteren  Reflexionen,  Dramatische 
Poesie  für  das  Theater  gibt's  gar  nicht  mehr.  Die  Bühne  ist 
niiisance,  öffentliches  Aergernifs  geworden.  Die  Kraft  der 
alten  Ideen  und  der  englischen  Geschichte  ist  durch  den 
verfallenden  „Parlamentarismus"  gelähmt  und  gebrochen, 
und  neue  Ideen,  neue  Geschichte  produciren  noch  keine 
dramatischen  Stoffe  und  Dichter.  Unter  solchen  Verhält- 
nissen gedeiht  nur  reflectirende,  descriptive,  schildernde 
Literatur,  die  sich  gröfstentheils  in  den  Roman  kleidet, 
und  nur  nebenher  direct  als  solche  auftritt.  Erscheinun- 
gen letzterer  Art  waren  ziemlich  zahlreich,  einige  davon 
erheben  sich  über  Hergebrachtes,  und  ein  neuer  Londoner 
,Boz"')  zeigte  viel  Selbständigkeit  und  Genialität  in  Stoff 
und  Form. 

Dies  sind  zunächst  die  Hauptzüge  aus  der  englischen 
Literatur  des  vorigen  Jahres,  die  wir  nun  in  ihren  einzel- 
nen Abtheilungen  revidiren.  Wir  beginnen  mit  den  Er- 
scheinunffen  erster  Klasse  hintereinander  und  lassen  dann 
die  übrigen  abtheilungsweise  folgen. 

Das  eigentliche  epische  Gebiet  der  Poesie  wurde  durch 
den  lorbeergekrönten  Dichter  Englands,  den  Poeta  laurea- 
tus  Alfred  Tennyson,  den  Meister  der  „intellectualisirten 
Poeten",  den  „Dichter  der  obersten  Zehntausend"  berei- 
chert. Die  schon  ein  Jahr  früher  erwarteten  „Königs- 
Idyllen"  ■^)  erschienen  endlich  für  die  Saison  des  vorigen 
Jahres  und  bildeten  eine  Zeit  lang  das  eigentliche  höhere 
Salon -Ereignifs.     Publikum   und   Kritik    bekundeten    aber 

'  )   G.  A.  Sala  s.  weiter  uuten. 

2)  Idylls  of  the  King.  By  Alfred  Tennyson,  Poet  laureate.  London: 
Moxon  and  Co.     Berlin:  Asher  and  Co. 

25* 


372  Jalivpsljcviclito. 

trotz  aller  Autorität,  die  der  einmal  „etablirte"  Ruliin  in 
England  mehr  geniel'st,  als  irgendwo,  eine  imverkennbarc 
Enttänsfhung.  Die  Königs-Idyllen  sind  eine  poetische  Ver- 
arbeitung des  romantischsten  Sagenstoffes  von  Arthur  und 
der  Tafelrunde,  welchem  besonders  auch  Immermann's 
„Merlin"  seinen  mystischen  Reiz  und  seine  poetische  Tiefe 
verdankt.  Der  erste  und  eigentliche  Dichter  Englands  hat 
diesen  sagendichterischen  Schatz  nicht  recht  zu  benutzen 
gewufst  und  ihn  thcils  verflacht,  theils  zersplittert.  Seine 
vier  Legenden,  in  poetischer  Prosa  reimlos  und  oft  sehr 
gezwungen  erzcählend  und  schildernd,  fallen  ganz  auseinan- 
der, und  ihre  poetische  Schönheit  beschränkt  sich  gröfs- 
tentheils  auf  eingestreute  lyrische  Ergüsse.  Tennyson  ist 
ein  Lyriker  und  als  solcher  unübertrefflich,  hiefs  es;  aber 
für  die  Ausdauer  und  die  schöpferische  Architektur  eines 
Epos  fehlt  es  ihm  an  Kraft,  Talent  und  Genius.  Die  Hand- 
lung ist  arm  und  nüchtern  und  in  den  Motiven  macht  sich 
gar  gelegentlich  Unbeholfeuheit  geltend.  Kurz  als  Epos 
wurden  die  vier  Lebenden  als  wesentlich  verfehlt  bezeich- 
net.  Ein  Kritiker  behauptete  aus  sicherer  Quelle,  Tenny- 
son habe  endlich  einmal  dem  Vorwurfe  begegnen  wollen, 
dafs  er  kein  dickes  Buch  auf  einmal  füllen  könne.  Des- 
halb habe  er  seine  Lyrik  diesmal  mit  ausfüllender  poeti- 
scher Prosa  bereichert.  Die  um  ein  Jahr  verzögerte  Ver- 
öffentlichung verschuldeten  Freunde  des  Dichters,  welche 
in  der  zweiten  Idylle  „Vivien"  (Liebe  mit  Merlin)  Anstö- 
fsiges  gefunden  hatten.  Nach  langer  Prüfung  und  Bera- 
thung  übergab  sie  der  Dichter  ganz  unverändert  der  Oef- 
fentlichkeit. 

So  war  das  öffentliche  Urtheil  über  die  Königs-Idylleu 
im  Ganzen  durchweg  nur  auf  Grund  der  lyrischen  Perlen 
darin  voller  Anerkennung  und  Bewunderung.  Einzelne  ly- 
rische Theile  hob  man  selbst  als  Meisterklänge  des  Dich- 
ters und  die  Abschieds-  und  Vergebungsscene  des  Königs 
Arthur  und  der  schuldigen  Königin  als  das  Gewaltigste 
und  Ergreifendste  hervor,  was  je  in  englischer  Literatur 
erschienen  sei ' ).     Wir   verweisen   noch  auf  die  besonders 


)   ClKHiibcrs'  Journal   vom   9.  Juni. 


Englische  Literatur.  373 

nusführlichen  Beurtheilungen  in  BlackwoocVs  Magazine  von 
S.  620  \)  und  im  QuarterUj  Reoieio  von  S.  48l  an,  wo  von 
dem  Ausspruche  Caleridge's  ausgegangen  wird:  „As  to 
Arthur,  you  could  not  by  any  means  make  a  poem  on  him 
national  to  Enghshmen.    What  have  we  to  do  with  him?" 

Während  der  lyrische  Dichterkönig  sich  in  der  Wahl 
seines  Stoffes  vergrifFund  in  der  Ausübung  seiner  Dichtergabe 
auf  falsche  Wege  gerieth,  baute  der  „magnus  Apollo"^) 
in  dem  überaus  zahlreichen  Heere  der  Muse  des  Romans 
seinen  gelungensten  Ruhmestempel  auf.  Sir  E,  Bulwer 
Lytton's  vierbäudiger  Roman:  What  icill  he  do  ivith  ü?^) 
ist  unter  den  zahlreichen  Werken  o;leicher  Gattuno-  wie 
von  seinen  eigenen  Romaneu,  die  er  seit  beinahe  vier- 
zig Jahren  immer  mit  Geschick  und  Erfolg  der  Oeffent- 
lichkeit  übergab,  der  gelungenste  und  beste,  der  kraftvoll- 
ste, der  künstlerisch  vollendetste  in  jeder  Beziehung.  Mag 
man  ihn  als  Schilderung  und  Gemälde,  als  Geschichte  und 
Handlung,  als  Lection  betrachten,  er  erscheint  immer  voll- 
ständig und  vollendet.  Er  hat  die  allerverwickeltste  Hand- 
lung ganz  über  das  übliche  Mafs  ausgedehnt;  dabei  bleibt 
er  in  den  verwegensten  Verwickelungen  klar  und  einfach 
und  so  durchaus  Meister  jedes  Details,  dafs  man  nach 
Durchlesung  der  vier  Bände  und  Verfolgung  der  verwor- 
rendsten  Fäden  der  Intrigue  sich  leicht  und  klar  jedes  ein- 
zelnen Zuges,  jeder  Situation  und  Scene  erinnert.  In  Wahr- 
heitsfülle und  Weisheit,  in  dichterischer  Empfindung  und  der 
Kraft,  Herzen  zu  rühren  und  zu  veredeln,  stehen  Fielding 
und  andere  Romandichter  weit  über  ihm;  aber  in  der  Mei- 
sterschaft der  Construction ,  in  der  Herrschaft  über  die 
verwickeltsten  Combinationen  der  Handlung  hat  Bulwer 
nicht  seines  Gleichen.  Es  ist  erstaunlich,  wie  er  ein  gro- 
fses  Ganze  von  Plan  zu  fassen,  zu  entwickeln,  zu  halten, 
mit  welcher  Leichtigkeit  er  Labyrinthe  von  Verwickelung 
zu  erfinden   und   sich  hindurch  zu  arbeiten  wcifs,   um  alle 


*)  Wo  keine  Jahreszahl  genannt  ist,   wird  immer   1859  verstanden. 
^)  Athenaeum   114.     National  Review  280.      Literary  Gazette   109. 
^  ')   What  will    he  do  with  it?    By  risistruttis  Caxton.     4  vols.     London 
and  Ediuburtrli:   Blackwood  and  Sons. 


374  Jahresberichte. 

Wirren  und  Verwickelungen  mit  grofser  Ueberraschuug 
und  Wirksamkeit  zu  Einem  Ergebnisse  zu  treiben  und  zu 
führen.  Bulvver  Lytton  ist  kein  Dichter,  kein  Genie,  aber 
das  glänzendste  Beispiel,  bis  zu  welchem  Grade  von  Vol- 
lendung, Glanz  und  Meisterschaft  das  reich  ausgestattete 
Talent  auf  dem  Gebiete  der  Dichtkunst  und  des  Genies 
selbst  sich  emporarbeiten  kann.  Es  fehlt  ihm  an  Inspira- 
tion, keine  Muse  flüstert  ihm  in's  Ohr;  die  höchsten  Won- 
nen und  Schmerzen  des  Dichters  sind  ihm  fremd.  Des- 
halb ist  es  ihm  auch  nicht  gegeben,  aus  den  Tiefen  des 
menschlichen  Herzens  und  der  Geschichte  Grofses,  Gewal- 
tiges, Erschütterndes,  Erhebendes  zu  schöpfen  und  seinen 
Lesern  Genüsse  zu  bieten,  die  blofs  aus  dem  einsamen  Dich- 
terherzen quellen.  Seine  Muse  war  und  ist  der  Ehrgeiz. 
Um  Ruhm  zu  ernten,  in  der  Welt,  in  der  Literatur,  in  der 
Gesellschaft,  in  der  Politik  hoch  und  glänzend  in  Ehren 
zu  stehen,  trieb  er  tagtäglich  mit  grofser  Anstrengung  und 
Ausdauer  so  zu  sagen  Gymnastik  mit  seinem  Talente,  und 
brachte  es  zu  einer  Vollendung,  mit  der  er  Mächtigeres,  Be- 
stechenderes zu  leisten  vermag,  als  das  sich  selbst  sich  lässig 
überlassende  Dichtergenie.  Während  wir  aber  bewundern  und 
staunen  und  uns  seine  merkwürdige  Gewalt  der  Erfindung, 
Construction,  Verwickelung  und  Enthüllung  spannender 
Handlung  hinreifst,  fühlen  wir  doch  am  Ende  ein  gewisses 
Unbehagen,  ein  Frösteln  im  Herzen,  weil  wir  unwillkürlich 
oder  mit  Bewufstseiu  die  Wärme  und  Gluth  eines  edeln 
Dichterherzens  vermissen.  Nur  ein  ausgebildeter  Virtuose 
konnte  das  Geheimnifs  der  Abstammung  Sophie's  in  sei- 
nem letzten  Romane  so  lange  hin-  und  herspielen  lassen 
und  den  Leser  darüber  in  Unruhe  und  Spannung  erhalten, 
um  ihn  zuletzt  doch  durch  einen  Blitz  des  Unerwartetsten 
zu  überraschen;  dagegen  ist  Darrel,  der  eigentliche  Held, 
als  vollständig  verfehlt  bezeichnet  worden.  Er  ist  kein 
Wesen  mit  Fleisch  und  Blut,  geschweige  ein  Held,  nichts 
als  die  Sprechmaschine  für  „Bulweresken"  —  die  eine  Art 
Stich-  und  Sprichwort  für  einen  gewissen  cynischen,  vor- 
nehmen, malcontenten  und  egoistischen  Sinn  und  Stand- 
punkt in   der   englischen  Literatur  geworden  sind.     Diese 


Englische  Literatur.  375 

„  Bulweresken "  Jrehen  sich  um  Erfolg  und  Ehre  im  Le- 
ben, um  scharfsinnige  Urtheile  über  Menschen  und  Dinge, 
Gesellschaft,  Kirche  und  Staat,  in  denen  aber  weder  philo- 
sophische Wahrheit,  noch  praktische  Weisheit,  am  wenig- 
sten Edelmuth  und  Schönheit  liegt.  —  Neben  dem  ver- 
fehlten Darrel  macht  sich  dagegen  „  Old  Waife ",  ob- 
gleich Nebenfigur,  als  einer  der  gelungensten  Charaktere 
geltend. 

Bulwer,  der  magnus  Apollo  unter  den  Romanschrei- 
bern, hat  sich  durch  sein  letztes  Werk  als  der  vollendet- 
ste englische  Virtuose,  als  bewundernswürdiger  Meister  über 
alle  technischen  Mittel  erwiesen.  Wie  aber  der  gröfste 
Meister  in  der  Ausführung  einer  Beethovenschen  Tondich- 
tung dadurch  noch  kein  Beethoven  wird  und  ihm  Alles 
fremd  und  unzugänglich  beiben  kann,  was  Beethoven  em- 
pfand und  schuf;  wird  auch  Bulwer  trotz  seiner  glänzen- 
den literarischen  Wirksamkeit  von  den  Höhen  des  Par- 
nasses ausgeschlossen  bleiben,  welche  Kritik  und  Aesthetik 
und  das  richtige  und  richtende  Gefühl  der  Menschheit  nur 
wirklichen  Dichtergenien  einräumt.  Bulwer  ist  und  bleibt 
eine  egoistische  kalte  Gröfse  in  der  Literatur,  wie  im  Le- 
ben und  in  der  Politik,  unter  deren  privilegirte  parlamen- 
tarische Gröfsen  er  sich  eingekauft  hat,  um  Grundsätze  zu 
verkündigen,  vor  denen  jedes  edle  Herz,  jeder  klare  Kopf 
zurückschreckt,  da  sie  dem  Egoismus  und  den  Parteiinter- 
essen auf  Kosten  des  Gemeinwohls  Protection  und  Schutz- 
zoll zu  sichern  streben. 

Auf  ganz  andern  und  viel  edleren  Grundlagen  beruht 
der  Ruhm  und  die  Popularität  des  demnächst  bedeutend- 
sten Romans  dieses  Jahres:  Adam  Bede^),  von  George  Eliot, 
einem  damals  so  unbekannten  Namen,  dafs  Niemand  eine 
weibliche  Feder  dahinter  vermuthete,  was  freilich  um  so 
schwieriger  sein  mochte,  als  die  Dichtung  zugleich  ein 
ganz  ausgeprägtes  Muster  der  sogenannten  „  muscularen 
Poesie "   war.     Unter   „  muscularer  Poesie "    versteht    man 


')  Adam  Bede.    By   George  Eliot,  Aiithor  of  „Scencs  of  Clerical  Life". 
3  vols.    pp.  780.  London  and  Edinburgh:  Blackwood  and  Sons. 


376  .Talircsbcriclito. 

spöttischer  Weise  die  naturalistische  Behaudhing  und  An- 
schauungsweise, welche  sich  neuerdings  gegen  die  conven- 
tionelle,  idealisirende  und  vornehmthuerische  Komanschrei- 
bung,  in  welcher  es  ohne  Lords  und  Ladies  des  höchsten 
Ranges  gar  nicht  geht,  hoilsara  geltend  macht.  Adam 
Bede  ist  ein  activer  Baumeister,  ein  „Builder",  der  den 
Bau  von  Häusern  leitet,  aber  zugleich  von  früh  bis  in  die 
Nacht  immer  selbst  mehr  arbeitet,  als  die  besten  seiner 
Leute,  also  ein  „Tradesman",  der  bisher  in  der  englischen 
Literatur  nur  untergeordnete,  komische  oder  verächthche 
Rollen  spielen  durfte.  Hier  ist  er  der  Held  und  zwar  des 
besten  und  genialsten  Romans,  klar  und  deutlich  und  glo- 
rienhaft  ausgemalt  in  seiner  gewaltigen  Muskelkraft,  seiner 
breiten  Männerbrust,  seinem  physischen  und  intellectuellen 
Männerstolze,  vor  dem  die  gelungensten  Helden  der  con- 
ventionellen  Romane,  die  „bulwercsken"  und  „byronisirten" 
hochgebornen  Taugenichtse,  Cyniker  oder  Ideale  in  ihrer 
aufgeputzten  Gröfse  pygmäenhaft  verschwinden.  Dieser 
Held  steht  zugleich  mitten  im  wirklichen,  faktischen,  ge- 
meinen Leben,  das  mit  einer  solchen  niederländischen  de- 
taillirten  Treue  und  Individualität  ausgemalt  und  geschil- 
dert ist  und  in  seinen  Ilauptscenen  und  Charakteren  so 
reich,  frisch  und  warm,  so  italienisch  klar  in  seinen  Far- 
ben und  Umrissen  sich  hervorhebt,  wie  es  nur  dem  besten 
Dichtertalente  in  Schöpfungen  höchsten  Ranges  gelingt. 
Diese  geniale  Realistik,  oft  erheitert  und  lächelnd  in  dem 
glücklichsten  Humor  und  der  gelungensten  Satire  über  die 
Verschrobenheiten  der  englischen  wirklichen  Lebens-  und 
Anschauungsweise,  konnte  man  nur  einem  männlichen  Dich- 
ter bester  Art  zuschreiben.  Wie  ein  Wunder  lief  deshalb 
später  die  Nachricht  durch  die  Oeffentlichkeit,  dafs  der 
Verfasser  von  Adam  Bede  eine  Dame  sei:  Mifs  George 
Eliot,  denn  von  der  enrjüscheu  Kritik,  die  in  solchen  Din- 
gen discreter  als  die  französische  und  deutsche  ist,  wird 
dieser  nom  de  pliiine  noch  immer  respectirt,  obschon  der  bür- 
gerliche Namen  der  Dame  (Mifs  Evans)  längst  bekannt 
ist.  Verschiedene  Gerüchte  über  männliche  Hilfe  arteten 
in   Zeituugsgeklatsch   und   hin-   und   herspielende  Polemik 


Englische  Literatur.  377 

aus,  die  aber  spurlos  verschwand,  so  dafs  Mifs  George 
Eliot  als  Verfasserin  des  besten  und  genialsten  Romans 
neuester  realistischer  Schule  berühmt  und  populär  stehen 
blieb.  Wenn  Bulwer  und  Romanschreiber  seiner  Art  durch 
bestechenden  Stil  und  meisterhafte  Verwickelung  der  Hand- 
lung zu  fesseln  und  zu  wirken  wissen,  so  ist  es  hier  ge- 
rade umgekehrt  die  Sache,  die  Person,  das  Bild  in  seiner 
Ruhe,  was  uns  interessirt  und  bezaubert.  Die  Dichterin 
sieht  mit  durchdringendem  Blick,  aber  auch  mit  Liebe  in 
das  Innerste  der  Dinge  und  Menschen  und  weifs  warm  und 
lebenswahr  zu  sagen  und  zu  zeigen,  was  sie  an  den  all- 
täglichsten Erscheinungen  Interessantes,  Komisches,  Edles, 
Schönes  entdeckte.  Das  erheitert,  erwärmt  und  befriedigt 
den  Leser  durch  einen  Genufs,  den  nur  wahre  Poesie  ge- 
währen kann.  Dabei  ist  das  Gefühl  der  Entfesselung  von  den 
vielfach  verbrauchten  Conventionellen  Romanfiguren,  sowie 
die  in  das  Bürgerrecht  der  Poesie  aufgenommene  gemeine 
Wirklichkeit  nicht  zu  übersehen,  wenn  man  sich  erklären 
will,  wie  das  Werk  einer  Unbekannten  sich  plötzlich  zu 
dieser  Berühmtheit  und  Popularität  zu  erheben  vermochte^). 

Unter  der  in  Verlegenheit  setzenden  Menaje  der  übri- 
gren  Romane  fanden  natürlich  die  von  anerkannten  Namen 
zunächst  die  gröfste  Beachtung.  Im  Durchschnitt  stellte 
sich  aber  heraus,  dafs  sie  hinter  den  durch  frühere  Werke 
beo;ründeten  Erwartungen  zurückblieben.  So  schildert  Ge- 
raldine  E.  Jewsbury  in  Right  and  Wrong  ')  mit  viel  weg- 
geworfener Liebe  einen  französischen  Bösewicht  von  heim- 
lich verheirathetem  Mönche  und  sucht  mit  vieler  Mühe  für 
ihn  zu  interessiren ,  aber  ihre  sonst  reinere,  phantasierei- 
chere Feder  versagt  ihr  den  Dienst  bei  dieser  undankba- 
ren Arbeit. 

Mifs  Channell,  beliebt  als  Verfasserin  von  3Iarij  Po- 
well, hat  ihrem  Namen  durch  The  Day  of  Small  Things  ^ ) 
Ehre  gemacht  und  namentlich  die  vielverkannte  Wahrheit, 


')  night  and  Wrong.  By  Geraldine.  E.  Jewshury.  2  vuls.  pp.  620. 
Loadon:    Iliirst  and  Blackett. 

2)  The  Day  of  Small  Things.  By  thc  author  of  „Mary  Powell",  pp.  240. 
London :  Hall,  Virtue  and  Co. 


378  Jahresberichte. 

(lafs  Freiheit,  Sclbstregierung  weder  bei  Individuen  noch 
in  Staaten  ohne  SelbstDerl(iu(/7iun(/  möglich  ist,  zu  wirk- 
samer Anschauung  gebracht,  aber  der  Roman  hat  bedeu- 
tende Schwächen  in  der  Composition  und  der  Ausmalung 
von  Charakteren. 

Anthony  Trollopc,  Verfasser  der  Barchester  Toioers 
und  manches  sonst  beliebten  Romans  hat  zwar  auch  in  sei- 
nen Berlrams  ' )  aufs  Neue  sein  Talent  kühner  Zeichnung 
und  lebcnsblutwarmer  Schilderung  bekundet,  aber  der  Ro- 
man selbst  bleibt  hinter  seinen  früheren  zurück.  Die  Hand- 
lung ist  matt  und  das  Pathos  derselben:  Heiligkeit  der 
Geistlichkeit  gegenüber  der  sündigen  Advokaten-  und  Ju- 
ristenwelt,  ist  äufserst  fade  und  ohne  alle  logische  Schärfe, 
so  dafs  es  an  den  bornirten,  Conventionellen  Standpunkt 
der  Engländer  in  dieser  Sphäre  erinnert. 

Der  fruchtbare  Charles  Reade  '^)  hat  unter  dem  gesuch- 
ten Titel:  „Lieb  mich  wenig,  lieb  mich  lang"''),  eine  Art 
Fortschritt  in  seiner  schriftstellerischen  Thätigkeit  gemacht, 
insofern  er  sich  hier  freier  von  früheren  Extravaganzen  und 
leichtfertigen  Sprüngen  hielt  und  die  mehr  psychologische, 
äufserlich  wenig  effectreiche  Handlung,  die  im  Grunde  aus 
weiter  nichts  besteht,  als  dafs  eine  von  drei  Männern  ge- 
liebte und  begehrte  Frau  nach  vielen  Schwankungen  den 
Einen  und  Rechten  auszufinden  weifs  und  wählt,  in  ruhiger 
und  fesselnder  Weise  zu  ver-  und  entwickeln  verstand. 

In  diesen  Romanen  macht  sich  der  naturalistische,  in 
der  Malerei  „praeraphaelisch"  genannte  Standpunkt  mehr 
oder  weniger  augenfällig  und  angenehm  geltend.  Stärker 
und  kräftiger  tritt  er  in  der  Verbrecher-  und  Deportations- 
Romantik  :  The  Broad  Arrow  * ),  von  einer  weiblichen  Fe- 
der, auf  Es  ist  die  Geschichte  eines  „Lifer"  d.  h.  zu  le- 
benslänglicher Deportation  Verurtheilten,  die  sich  auf  That- 


')  The  Bertrams.  A  Novel.  By  Anthony  TroUope.  3  vols.  London: 
Chapman  and  Hall.    940  pp. 

2)   S.  über  ihn  Bd.  I,   p.  413. 

3j  Love  me  Little,  Luve  nie  Long.  By  Charles  Reade.  London:  Trüb- 
ner and  Co.     730  pp. 

*  )  The  Broad  Arrow,  bcing  Passages  froni  the  Ilistory  of  Maida  Gwyu- 
ham,  a  Lifer.     By  Oline  Keese.     London:  Beulley.  3  voL  880  pp. 


Englische  Literatur.  379 

Sachen  o-rttndet  und  nur  romaühaft  eiu<2;ekleidet  ist.  Die 
Schilderung  des  Lebens  und  der  Leiden  der  Trausportirten 
in  Tasmania,  besonders  in  Hobart  Town,  ist  ungemein  frisch, 
anschaulich,  lebenswahr  und  detaillirt  und  hat  dadurch 
schon  ihren  Werth,  der  aber  noch  durch  die  Schlüsse, 
Folgerungen  und  Mahnungen,  die  sich  für  die  Yerbrecher- 
frage  in  England  daran  knüpfen,  bedeutend  gehoben  wird. 

Einer  der  entschiedensten  Vertreter  der  Realistik,  Bar- 
rowcliffe,  ist  in  seinem  Romane  Trust  for  Trust ')  noch  wei- 
ter gegangen,  als  in  Amberlnll  u.  s.  w.  In  seiner  starken 
Färbung  und  kühnen,  wirklichkeitsgetreuen  Malerei,  schil- 
dert er  einen  so  kaltblütigen  und  schamlosen,  consequen- 
ten  Schurken,  dafs  man  kaum  an  diesen  Grad  von  Ver- 
worfenheit im  wirklichen  Leben  glauben  mag  und  lieber 
zu  dem  Vorwurfe  Zuflucht  nimmt,  die  Wirklichkeit  sei 
hier  wieder  umgekehrt  in's  Häfsliche  idealisirt,  was  in  kei- 
ner Form  Aufgabe  der  Poesie  sein  kann.  Und  hier  liegt 
die  Gefahr  für  die  Naturalisten,  Realistiker  und  Praera- 
phaeliten,  die  auch  bereits,  in  ihrer  Reaction  gegen  den 
abgeleierten,  Conventionellen  Idealismus,  vielfach  in  übertrie- 
bene Caricatur  häfslicher  Wirklichkeit  versank.  Es  ist  da- 
her kein  Wunder,  dafs  sich  gegen  diese  realistische  Reac- 
tion wieder  eine  neue  geltend  macht,  die  freilich  zugleich 
in  eine  Verirrung  anderer  Art  krankhaft  auszuarten  scheint, 
in  den  Cultus  des  alten  Glaubens  an  Geister,  Erscheinun- 
gen und  „Nachtseiten  der  Natur".  So  haben  wir  „Geister- 
und Familien-Legenden"  -)  von  der  Verfasserin  der  „Nacht- 
seite der  Natur",  Mrs.  Crowe,  und  andere  literarische  Pro- 
ducte  zu  beklagen,  erstere  besonders  deshalb,  weil  die 
Verfasserin  ihr  vortreffliches  Erzählungstalent  für  diese 
krankhafte  Richtung  verwendet.  Henry  John  Lester^)  be- 
nutzte diesen  Aberglauben  auf  eine  geschickte  und  unter- 
haltende Weise   zu   einem  Romanstoffe   und   schilderte  na- 


' )  Trust  for  Trust.      By  A.  J.  Barrozvcliffe,  Author  of  Amberliill.    Lou- 
don:  Smith,  Ekler   and  Co.   3  vol.   880  pp. 

^  )  Ghosts  and  Family  Legends.  A  volume  for  christmas.  By  Mrs.  Crowe. 
London:  Hall,  Yirtue  and  Co.      340  pp. 

3)  Süuggles  in  Fölling.   By  Henry  John  Leiter.  London:  Bentley.  330 pp. 


380  .Tahresberiditc. 

incntlicli  die  Betrügereien  und  Geistesverirrnngen,  die  sich 
au  Magnetismus,  Mesmerismus  und  Clairvoyance  knüpfen 
in  spannender  Handlung  mit  mancherlei  psychologischen 
Studien  und  Beobachtungen,  die  zusammen  eine  oben  so 
spannende  Loctüre  ausmachen,  wie  sie  durch  Blofslegung 
und  Erklärung  der  betrefienden  Verirrungen  von  prakti- 
schem Nutzen  sein  mögen. 

Unter  den  Romanschriftstellern,  die  zum  ersten  Male 
auftraten,  machten  sich  auch  weibliche  Federn  wieder  vor- 
zugsweise geltend.  Man  rühmte  Mifs  Power's  Nelly  Ca- 
reto  ' )  als  ein  anmuthiges,  geniales,  lebenswahres  Gemälde 
menschlicher  Leiden,  Freuden  und  Abenteuer,  The  Venicys'-) 
von  Mifs  Mary  Smith  als  das  Erstlingsproduct  eines  viel- 
versprechenden Talents,  obvk^ohl  sie  im  Departement  der 
„Religion"  gegenüber  ihrem  „Genius"  die  Schwächen  und 
bornirten  Vorurtheile  des  englischen  Publikums  theile,  und 
sich  so  der  Aufgabe  nicht  gewachsen  gezeigt  habe,  durch 
höhere  Einsicht,  Poesie  und  wahren  christlichen  Geist  ge- 
gen die  überaus  bornirte,  nüchterne  und  poesielose  eng- 
lische Kirchlichkeit  Geist,  Schönheit  und  Liebe  geltend  zu 
machen.  Viele  andere  Damen ,  die  zum  ersten  Male  mit 
Romanen  an  die  Oeffentlichkeit  traten,  wurden  theils  mit 
kurzen,  lächelnd  mitleidigen  lobenden  Bemerkungen,  theils 
mit  ungalanten  Zurückweisungen  abgethan.  Vielleicht  war 
dieses  und  jenes  junge  Talent  unter  ihnen,  das  nur  wegen 
der  die  Kritiker  ärgerlicher  machenden  Menge  imd  Masse 
von  Romanen,  die  sich  auf  dem  Büchertische  häufen,  un- 
gebührlich abgespeiset  oder  übersehen  ward ;  sonst  aber 
gilt  es  leider,  dafs  unter  der  sich  immer  mehr  häufenden 
Masse  von  Romanen  die  Mittelmäfsigkeit  und  die  Lange- 
weile eine  gar  zu  grofse  Rolle  spielen,  und  gute  oder  gar 
geniale  Erzeugnisse,  wenn  sie  sich  nicht  als  Erstlinge  zu- 
gleich durch  besondere  Fürsprache  einem  Verleger  em- 
pfehlen,  in  Manuscripten  lange  von  Firma  zu  Firma  trei- 


')  Nelly  Carew.  By  JJurtjuerite  A.  Power.  2  vol.  600  p.  London:  Saun- 
dcrs  aud  Otley. 

^)  ThcVcrncys;  er:  Chaos  disiiclkd.  A  Tale  of  Genius  and  Kcligion. 
By  Miss  Caroline  Mary  Smith.     Loiidou :  Hall,  Virtue  aud  Sons. 


Englisclic  Literatur.  381 

ben,    bis   sich    vielleicht   eininnl    ein    gutes  Ange  für  doren 
Verdienste  findet. 

Die  Zahl  der  Romanschriftsteller  scheint  sich  nicht  so 
bedeutend  vermehrt  zu  haben,  als  die  der  weiblichen  Colle- 
gen.  Gilbert  Midhurst  M.  P.  von  Howard ')  wurde  als  eine  ge- 
schickte Verarbeitung  und  Personilication  moderner  engli- 
scher Zustände  und  öffentlicher  Fragen  lobend  hervorge- 
hoben. Der  Held  Montague  ist  ein  hübsches  Beispiel  des 
Mannes  von  Welt  in  der  jetzigen  höheren  englischen  Ge- 
sellschaft. Unter  seiner  Leitung  wird  Gilbert  M.  P.,  Par- 
lamentsmitglied. Dabei  wird  der  Leser  in  manche  Geheim- 
nisse  der  politischen  Klassen-  und  Partei -Litriguen  der 
„obersten  Zehntausend"  eingeführt.  Varium-)  von  einem 
Unirenannten  bringt  in  leichter,  lockerer  Romanform  die 
Ergüsse  eines  jugendlich  Sehenden  und  Geniefsenden  mit 
pikanten,  „  bulweresken "  Ausbrüchen  und  Beleuchtungen 
über  allerlei  Dinge,  Menschen  und  Zustände.  Der  Flufs 
des  Stils  und  der  Empfindung  ist  angenehm,  geistreich 
spielend,  zuweilen  kräftig  und  ergreifend.  —  Zu  dieser  ju- 
gendlichen, übermüthigen  Art  gehören  auch  Rocks  aiiil 
Shoals  vom  Capitain  Lovesy*^),  dessen  Name  sich  vor- 
her noch  nicht  literarisch  präsentirt  hatte  und  welchem 
nun  plötzlich  eine  wahre  Pallas  Athene  von  Dichtung  aus 
dem  Haupte  gesprungen  zu  sein  schien.  Der  Roman  ist 
voll  köstlichen,  kaustischen  Witzes,  und  die  Abenteuer  des 
Helden  sind  so  reich  an  Komik  und  Humor,  dafs  man  nicht 
selten  in  die  ächte  Heiterkeit  und  Freiheit  des  Geistes  ver- 
setzt wird,  welche  wir  nur  der  ächten  vis  comica  immer  ver- 
danken. Sein  Witz  und  seine  heitere  Auffassung  des  Le- 
bens sind  ganz  eigener  Art,  und  wenn  Einige  an  Thacke- 
ray.  Andere  an  Dickens  erinnerten ,  so  sagt  dies  eben  nur, 
dafs  Vergleichungspunkte  mit  zwei  Extremitäten  zugleich 
etwas  Eigenes  anzeigen. 


')   Gilbert  Midhurst  M.  P.      By  Charles  F.  Ilou-ard.      2  vol.     pp.  650. 
Londou :   Hope. 

*)  Varium.     London:  Bootli. 

^)  Rocks  and  Shoals.    By  Captain  Lovesij.    2  vols.    London:   Westerton, 


382  .Taliros1)rrifli(o. 

Das  englische  Scliiil-  luul  Uiiivorsitätslebon  ist  zwar 
viel  ärniPi"  an  freier  Bowogmig  und  an  Komik,  als  das  deut- 
sche, und  als  man  überhaupt  glaubt;  aber  in  seinen  Eigenhei- 
ten bietet  es  doch  vieles  Interessante  und  selbst  Abenteuer- 
liche. Dies  wird  uns  ia  den  Foslcr  -  Brothers  ^)  von  ei- 
nem jungen  Autor  nach  jedenfalls  frischen  und  eigenen 
Erlebnissen  in  angenehmer  und  oft  komischer  Weise  zur 
Anschauung  geboten.  Der  Verfasser  wird  als  eine  sehr 
fähige,  frische  Hand  unter  der  Brüderschaft  der  Roman- 
schriftsteller willkommen  geheifsen. 

Dies  etwa  sind  die  hauptsächlichsten  Romane,  welche 
im  voric;en  Jahre  unter  der  kaum  zu  übersehenden  Menjje 
von  Neuigkeiten  derselben  Gattung  besonders  hervorgeho- 
ben wurden  und  in  öffentlichen  Beurtheilungen  und  beim 
Publikum  die  meiste  Gunst  erfuhren.  Besondere  Genialität 
und  dichterische  Kunst,  wie  man  sie  nach  dem  Muster  der 
besten,  klassischen  Romandichter  erwarten  dürfte,  mufs 
man  in  keinem  derselben  suchen,  wiewohl  Adam  Bede 
in  seiner  Weise  eine  rühmliche  Ausnahme  sein  mag.  Ei- 
nige noch  bedeutendere  Romane,  die  mit  der  Jahreszahl 
1860  noch  vor  Anfang  dieses  Jahres  erschienen,  überlassen 
wir  dem  folgenden  Jahresberichte,  da  man  doch  nicht  im- 
mer ausfindig  machen  könnte,  ob  die  Jahreszahl  richtig, 
oder  anticipirt  worden  war. 

Descriptive,  touristische  und  wissenschaftliche  Erschei- 
nungen fallen  zwar  nicht  in  das  Bereich  unseres  Berichts; 
insofern  aber  einige  derselben  durch  schöngeistige  Form 
und  literarisch  bedeutenden  Inhalt  sich  meistens  unter  den 
Gesichtspunkt  literarischer  Production  stellen,  dürfen  sie 
nicht  unerwähnt  bleiben. 

Ungewöhnliches  Aufsehen  machte  die  Abhandlung  John 
Mill's  über  Die  Freiheit  ^}.  Mill  hat  viel  sogenannte  philoso- 
phische Bücher  und  Broschüren  geschrieben,  worin  er  sich 
zwar  nicht  als  Philosoph  in  unserm  wissenschaftlichen  Sinne 
(in  welchem  es  keinen  einzigen  Philosophen  in  ganz  Eng- 

')  The  Foster-BroÜici-s;  being  a  Ilistory  of  thc  School-  aiul  College-Life 
of  the  two  young  Meu.     pp.  430.     London:   Hall,  Virtiie  and  Co. 

*)  Liberty.  By  John  Stuart  Mill.  London:  J.  W.  Parker.  Berlin:  A. 
Aslier  &  Co. 


Englisclie  Litorntiiv.  383 

land  gibt)  bekundet,  wohl  aber  als  .scharfsinniger  Kopf  der 
Beobachtung,  und  eigener  Schlufsfolgerungen  daraus.  Das 
Buch  über  die  Freiheit  ist  sehr  melancholischer  Natur  und 
sucht  die  Befürchtung  zu  begründen,  dafs  das  Indivi- 
duum in  seinem  Bedürfnisse,  selbständig  und  frei  zu  sein, 
von  der  Macht  der  Gesellschaft,  der  öffentlichen  Meinung, 
des  Conventionalismus  und  der  Mode,  verhindert,  erdrückt, 
verschlungen  werde.  Es  ist  ein  Protest  des  Egoismus  ge- 
gen die  Demokratie  herrschender  Ideen,  Sitten,  Gebräuche 
und  Zustände,  der  in  England  allerdings  seine  grofse  Be- 
rechtigung hat,  da  hier  das  Individuum  als  Bestandtheil 
gewisser  Klassen  und  Schichten  unfreier  ist  als  vielleicht 
in  den  meisten  Staatsgesellschaften,  weil  es  sich  in  gröfster 
Aengstlichkeit  von  tausenderlei  ungeschriebenen  drakoni- 
schen Gesetzen  der  Etikette  und  Fashion  abliängity  macht 
und  fühlt;  aber  diese  mehr  localen  Rücksichten  machen 
die  Schlüsse,  welche  Mill  zieht,  nicht  logisch,  am  wenig- 
sten philosophisch.  Sein  Hauptargument,  dafs  die  Men- 
schen, die  Gesellschaft,  der  Staat,  nur  in  sofern  berechtigt 
seien,  die  Freiheit  der  Bewegung  und  Handlung  des  Ein- 
zelnen zu  beschränken,  als  die  Pflicht  des  eigenen  Schutzes 
(self-protection)  erheische,  nimmt  dem  Begriffe  des  Hechtes 
und  des  Gesetzes  ganz  seinen  philosophischen  und  sittli- 
chen Boden  und  läuft  auf  eine  ebenso  unlogische  als  unedle 
Anmafsung  des  egoistischen  Individuums  gegen  die  objec- 
tiven  Mächte  der  Gesellschaft  und  des  Staates  hinaus. 
Wegen  der  vielen  scharfsinnigen  Raisonnements  aber,  geist- 
reicher, treffender  Beobachtungen  und  bestechender  Sophis- 
men, erregte  das  Buch  viel  Aufsehen  und  beschäftigte  die 
Organe  der  Oeffentlichkeit  vielfach,  theils  um  es  zu  wi- 
derlegen, theils  um  diese  und  jene  Passagen  als  treffend 
und  geistvoll  hervorzuheben. 

Eine  Schilderung  politischer  Parteihäupter  von  Owen 
Maddyn  ^),  Peel's,  Palmerston's,  Disraeli's,  Graham's,  Glad- 
stone's  u.  s.  w.  fand  wegen   ihres  frischen,  anmuthigen  To- 

')  Chiefs  of  Parties,  Fast  and  Present,  with  original  anecdotes.  By  Da- 
niel Owen  Maddyn,  Esq.  2  vol.  pp.  600.  London:  Skeet.  Berlin:  A.  Asher 
&  Co.     Athenaeum  540  ff. 


384  .Ialirosl)oi-icli(e. 

nes  iincl  geistreichen  Form  ungewöhnlichen  Beifall.  Das- 
selbe» oilt  von  der  Dccnde  ilaliniisrher  Franni  '),  mit  Geist 
und  Genie  von  T.  Adolphiis  Trollope  geschildert  und  mit 
vortrefflichen  Porträts  der  berühmten  geschilderten  Italie- 
nerinn(>n  des  Mittelalters  illustrirt.  Es  weht  ein  acht  ita- 
lienischer Geist,  wie  ihn  das  Zeitalter  der  Medicäer  cha- 
rakterisirtc,  durch  das  Buch,  das  sich  zugleich  durch  seine 
glänzende  Ausstattung  für  die  Büchertische  der  „drawing 
rooms"  empfiehlt. 

Der  grünste  und  blühendste  Zweig  der  englischen  Li- 
teratur, der  touristische,  ward  mannichfach  aus  allen  mög- 
lichen Himmelsgegenden  bereichert;  da  hier  aber  meist  nur 
Stoff  und  Material  in  Betracht  kommen  und  selten  literarische 
Formenschönheiten  dabei  entwickelt  werden,  bleibt  sie  auch 
in  der  Regel  aufserhalb  der  Grenzen  unseres  Bereichs.  Nur 
wenn  schönfreistige  Schriftsteller  von  Profession  auf  diesem 
Gebiete  auftreten,  darf  man  zugleich  literarisch  ästhetischen 
Reiz  erwarten.  Dieser  findet  sich  in  der  angenehm  geschwät- 
zigen und  unterhaltenden  Schilderung  des  Lebens  und  der 
Freiheit  in  Amerika  von  Charles  Mackay  ^),  der  sich  von  sei- 
nen Redactionspflichten  im  Bureau  der  „Illustrated  London 
News"  durch  einen  achtmonatlichen  Ausflug  nach  den  Frei- 
staaten Amerikas  und  ein  zweibändiges  Buch  darüber  er- 
holte. In  stofflicher,  belehrender  Rücksicht  gibt  es  natür- 
lich viel  werthvollere  Bücher  über  Amerika;  aber  da  man 
bei  Mackay  wie  bei  Dickens,  auch  wenn  sie  über  Amerika 
schreiben,  mehr  sie  selbst  als  Reisende  bewundern  und  ge- 
niefsen  will,  sieht  man  nicht  sowohl  auf  den  Stoff,  als 
wie  sie  ihn  sehen  und  darstellen.  Auch  Harriet  Martineau^) 
hat  die  Welt  der  Fabel  und  Erfindung  verlassen  um  sich 
in  der  Pestluft  englischer  Kasernen  und  aus  den  Tod  brin- 
genden Fleischkesseln  der  Soldaten  Stoff  für  ergreifende 
Schilderungen  zu  holen.    Sie  studirte  die  elende  Lage  und 


')  A  Decade  of  Italian  Women.  By  T.  AdoJjjJtus  Trollope.  2  vols. 
pp.  880.    London:   Cbapman.     Berlin:  A.  Aslier  and  Co. 

'')  Life  and  Liberty  in  America;  or  Sketches  of  a  Tour  in  tlie  United 
States  and  Canada  in  1857  —  58.  By  Charles  Mackay.  2  vols.  pp.  680. 
London:   Smith,  Eider  and  Co.     Berlin:  A.  Asher  and  Co. 

■')  England  and  her  Soldiers.  By  Ilarriet  Martineau,  pp.  330.  Londoji : 
Smith,   Eider  and  Co.     Berlin:   A.  Ashor  and  Co. 


Englische  Literatur.  385 

Behandlung  der  englischen  Soldntcn,  besonders  in  Folge 
der  Krimenthüllungen,  um  durch  ihre  Darstellung  das  Ge- 
wicht der  öffentlichen  Meinung  für  sie  aufzurufen  und  Re- 
formen, die  beabsichtigt,  aber  verschleppt  worden  waren, 
wieder  in  Gang  zu  bringen  und  anderweitige  zu  fordern. 
Ihre  Darstellung  hat  hier  das  Gepräge  des  genauesten  Stu- 
diums und  factischer  Auseinandersetzung,  dort  erhebt  sie 
sich  zur  strafenden  Dichterin,  um  den  Fluch  Englands  auf 
die  Scheufslichkeiten,  unter  denen  seine  Vaterlandsverthei- 
diger  massenhafter  und  elender  sterben,  als  in  der  bluti»-- 
sten  Schlacht,  herabzurufen.  Im  Wesentlichen  macht  aber 
ihre  eben  so  gründliche,  als  anschauliche  und  sich  oft  zu 
dichterischer  Kraft  erhebende  Darstellung  einen  erwärmen- 
den und  edlen  Eindruck,  da  man  die  von  achtem  Patrio- 
tismus und  tiefem  Mitgefühl  ergriffene,  praktisch  und  ernst- 
lich Reform  und  Erlösung  für  die  Unglücklichen  erstrebende 
Frau  und  Dichterin  nirgends  verkennen  wird. 

Die  Menge  der  Pamphlets  und  Broschüren  über  die 
verschiedensten  socialen  und  politischen  Fragen  oder  Uebe! 
war,  wie  immer,  sehr  grofs,  keine  aber  scheint  sich  als  lite- 
rarische Composition  besondere  Verdienste  erworben  zu  ha- 
ben, da  sie  fast  immer  nur  in  stofi'licher  Beziehung  beach- 
tet und  beurtheilt  wurden. 

Eine  nicht  unbedeutende  Rolle  spielt  auch  die  lokale 
Schilderuugsliteratur.  Namentlich  bietet  das  ungeheuere 
London  mit  seinen  furchtbar  gehäuften  und  in  den  entsetz- 
lichsten Extremen  sich  durch  einander  wirrenden  socialen 
Zuständen,  Ereignissen,  Prachtscenen  und  unsäglichen  Ar- 
muths-  und  Elendsmassen  immer  wieder  neuen  Stoff  zu  er- 
greifenden, bald  tragischen,  bald  komischen  Schilderungen 
und  Bildern,  die  in  Journalen  als  pikante  Artikel  und  hin- 
terher in  selbständigen  Bänden  auftreten.  Dickens  hat  hier 
als  „  Boz "  durch  seine  „  Londoner  Skizzen "  Bahn  gebro- 
chen. Seitdem  ergingen  sich  viele  auf  diesem  Wege,  kei- 
ner aber  in  einer  so  eigenthümlich  kaustischen  und  gepfef- 
ferten Weise    als  Sala  ').     Seine  Schilderungen  und  Bilder 


')  Vgl.  über  ihn  Bd.  I,   p.  412. 

"•    4.  26 


386  Jahresberichte. 

crscilienen  lange  hauptsächlich  in  den  Household  Words 
von  Dickens,  dann  in  andern  Zeitschriften  und  endhch  kurz 
hinter  einander  in  zwei  selbständigen  Bänden:  Gaslight  and 
Daylight  und  Ttcice  Round  the  Clock  *).  So  oft  und  un- 
aufhaltsam London  auch  geschildert  worden  ist,  hat  Sala 
doch  immer  wieder  neue  Stoffe  gefunden.  Aber  auch  alte 
erscheinen  neu  in  seinem  Tages-  und  Gaslichte,  das  am 
grellsten  und  hellsten  in  die  engen  Strafsen,  Häuser,  Hüt- 
ten und  Herbergen  des  Elends  und  der  Verwahrlosung 
hineinbrennt,  um  haarsträubende  Zustände  und  Scenen  zu 
beleuchten.  Sein  Schilderungstalent  hat  einen  kaustischen, 
bitter  ironischen,  schadenfroh  enttäuschenden,  outrirten  Cha- 
rakter; aber  man  fühlt  immer,  dafs  er  mit  ächter  Wärme 
des  Erbarmens,  mit  dem  Feuer  der  Entrüstung,  mit  sei- 
nem Herzblut  schreibt.  Dies  fesselt  uns  in  seinen  oft  zu 
wortreichen  und  witzübertriebenen  Bildern  und  Schilderun- 
P^en,  obwohl  die  „Manier",  das  ewige  Sprühen  und  Fun- 
keln mit  prägnanten  Ausdrücken  und  geistreichen  Abschwei- 
fungen, auf  die  Dauer  leicht  ermattet  und  ermüdet. 

Diese  descriptiv- schöngeistig- sociale  Literatur,  als  de- 
ren Londoner  Vertreter  Sala  die  erste  Rolle  spielt,  ist 
neuen  Ursprungs  und  erfreut  sich  einer  zunehmenden  Menge 
von  schriftstellerischen  Talenten,  von  denen  aber  im  Laufe 
des  Jahres  sonst  keines  sich  besonders  geltend  zu  machen 
wufste,  insofern  wir  die  ungeheueren  Massen  von  zum  Theil 
werthvollen  und  genialen  Artikeln,  welche  die  englische 
Tages-,  Wochen-  und  Monatspresse  verschhngt,  hier  aus- 
schliefsen  müssen. 

Es  bleibt  nur  noch  übrig,  die  Lyrik  und  Literatur  in 
gebundener  Rede  und  endlich  das  Theater  in  den  haupt- 
sächlichsten Erscheinungen  des  Jahres  zu  betrachten. 

Wenn,  was  an  Alfred  Tennyson  und  Mr.  und  Mrs. 
Browning^)  sterblich  ist,   dahingegangen  sein  sollte,  wird 


')  Gaslight  and  Daylight  with  some  London  Scenes  they  shine  upon. 
By  George  Äugustus  Sala  etc.  London :  Chapman  and  Hall.  —  Twice  Round 
the  Clock  er  the  Hours  of  the  Day  and  Night  in  London.  lUustrated  with 
a  Portrait  of  the  Aiithor  and  numerons  cngi-avings  on  wood,  from  drawings 
by  William  M'Conncl.  London:  Hoiilston  and  Wright,  Paternoster  Row.  pp. 
390.     Berlin :  A.  Ashcr  &  Co. 

2)   S.   Bd.  I,  401  f. 


Englische  Literatur.  387 

man  nicht  wenig  Schwierigkeit  haben,  deren  würdige  Nach- 
folger zu  entdecken.  Allerdings  fehlt  es  nicht  an  Poeten, 
welche  die  zu  sehr  gerühmten  Reimer  des  vorigen  Jahr- 
hunderts beschämen,  da  die  gemeinen  Soldaten  der  Lite- 
ratur jetzt  sowohl  stärker  als  besser  sind  wie  ehemals; 
aber  es  fehlt  an  anerkannten  Erben  des  Lorbeers,  auf 
welchen  vor  einem  Jahrhundert  mindestens  ein  halbes  Dut- 
zend Ansprüche  hatten.  Jetzt  haben  wir  keinen  einzigen 
anerkannten  legitimen  Erben  dafür  und  nur  einige  wenige 
präsumtive.  In  der  Poesie  ist  es  ein  gröfseres  Uebel,  und 
weit  mehr  als  im  Kriege,  eine  Armee  ohne  Führer,  als  Führer 
ohne  Armee  zu  haben;  Qualität,  nicht  Quantität  von  Versen, 
ist's  was  wir  verlangen.  Der  gebildete  Mensch  braucht  nur 
wenige,  aber  diese  wenigen  gut.  Wir  finden  kaum  ein  hal- 
bes Dutzend  Dichter  aus  den  letzten  zehn  Jahren,  die 
Hoffnung  gaben,  dafs  sie  einmal  „Laureats"  Englands  wer- 
den könnten.  Und  selbst  von  diesen  haben  einige,  wie  der 
Autor  des  „Festus"  ' ),  literarischen  Selbstmord  begangen. 
Von  diesem  halben  Dutzend  war  in  der  Reihenfolge  öffent- 
lichen Auftretens  Owen  Meredith  durch  seine  „Clytemnestra" 
und  den  Wanderer  der  letzte.  Diese  Dichtung:  The  Wan- 
derer -)  ist  gut  und  obgleich  ein  Echo  Browning's,  doch  ziem- 
lich ebenso  dramatisch  stark  und  schilderungsfrisch,  wie 
das  Original.  Zunächst  hat  man  eine  überraschende  Ge- 
walt über  die  Sprache,  spielende  Leichtigkeit  des  Verses 
und  Reimes  und  jene  vornehme  Nachlässigkeit  zu  bewun- 
dern, die  auf  dem  Bewufstsein  des  Reichthums  und  der  Si- 
cherheit beruht.  Ein  gewisser  Cynismus  lachender  Verzweif- 
lung, dann  wieder  die  Sprache  Tennyson's  und  zuweilen 
vollendetste  Form  für  den  zartesten  lyrischen  Inhalt  („The 
Chess-Board")  geben  dem  genialen,  leichtfüfsigen  Wanderer 
einen  gewissen  modernen  Reiz,  den  man  gelten  läfst  und 
mit  einem  pikanten  Behagen  fühlt,  während  man  sich  des 
Eindruckes   nicht   erwehren  kann,    dafs  er's  sich  doch  als 


'  )  Vgl.  Bd.  I,   401   und  405. 

^)  Tlie  Wanderer.      By  Owen  Meredith.     London:     Chapman    and  Hall. 
Chainber.s's  Journal  No.  334.     Literary  Gazette  p.  270  fi". 

26* 


388  Jahresberichte. 

Dichter  frar  zu  leicht  gemacht  habe.  Die  Clytemnesira  be- 
rechtigte zu  höheren  Erwartungen,  die  er  im  „Wanderer" 
täuschte,  noch  mehr  aber  in  seinem  neusten  Producte  Ln- 
cile.  Meredith,  hinter  welchem  sich  Robert  Bulwer  Lyt- 
ton,  Sohn  des  berühmten  Romanschriftstellers,  verbirgt, 
erinnert  insofern  an  seinen  Vater,  als  er  mit  dem  höchsten 
Grade  von  Talent  oft  beinahe  den  Schein  des  Genius  ver- 
breitet, ohne  doch  in  den  Kreis  dieser  Geweihten  zu  ge- 
hören. 

Im  Gegensatze  zu  diesem  j,  intellectualisirten "  Dich- 
tertalente, das  im  Wesentlichen  mit  geborgtem  Lichte  im 
Leben  und  der  Literatur  strahlt,  leuchtet  in  eigenster,  be- 
scheidner, aber  ächter  Beleuchtung  der  „Postmann  von  Bide- 
ford",  Edward  Capern  '),  der  sogenannte  Naturdichter.  Es 
ist  seine  zweite  Gabe.  Die  erste  wurde  mit  grofser  An- 
erkennung seines  ächten  Dichtertalents  aufgenommen.  Ein 
besseres  Zeugnifs  für  ihn  sind  die  Mädchen,  Arbeiter  und 
Kinder  von  Devonshire,  welche  seine  Lieder  auf  den  Fel- 
dern und  Strafsen  singen.  Dabei  ist  er  bescheidener  Brief- 
träger auf  dem  Lande  geblieben,  ohne  sich  durch  Ruhm 
und  Popularität  verirren  zu  lassen.  Seine  neuen  Lieder 
sind  noch  ebenso  wahre  und  warme  Ausströmungen  äch- 
ten  Gefühls  in  Liebe  und  Patriotismus,  im  Leben  und  Ge- 
niefsen  mit  der  Natur  und  ihren  üppigen  Schönheiten  in 
seiner  Heimath,  noch  ebenso  frisch,  heil  und  herzlich,  wie 
die  ersten.  Auch  Bennett's  Gedichte,  „Gesänge  von  einem 
Gesangschreiber"  ^),  wurden  als  klare,  gesunde  Ergüsse 
eines  guten  Dichtertalents  rühmlich  hervorgehoben.  Es 
ist  viel  Musik  darin,  aber  mehr  Takt  als  Ton.  Die 
Lieder  des  „Postmann"  sind  naturmusikalisch;  man  wird 
von  selbst  verleitet  sie  zu  singen  statt  zu  lesen.  Bennett 
hat  nicht  diesen  musikalischen  Ton,  aber  dafür  wird  man 
durch  anmuthige  Farbentöne  entschädigt,  spielende  Son- 
nenstrahlen, die  auf  der  Oberfläche  von  Flüssen  und  Bä- 
chen zittern  und  uns  erwärmen. 


')  Ballads  and  Songs.  By  Edward  Capern,  rural  Postman  of  Bide- 
ford,   Devon.     London:   Kent  and  Co.    pp.  186.     Berlin:  A.  Asher  &  Co. 

■^ )  Songs  by  a  Song-Writer.  By  W.  C.  Bennett.  London ;  Chapmau  & 
Hall.     pp.    150.  "  Berlin:  A.  Asher  &  Co. 


Englische   Literatur.  389 

Die  Lj/rics  nf  Life  von  Farrar  ' )  wurden  zwar  viel- 
fältig besprochen,  aber  fast  nur  um  zu  sagen,  dals  der  Ver- 
fasser des  „Eric"  in  dieser  Lebenslyrik  dem  Verdienste  des 
letzteren  Werks '^j  wenig  entspreche.  Es  ist  mehr  Bildung 
als  Leben  darin,  mehr  Gewandtheit  als  Poesie,  und  was 
seinen  Geschmack  betrifi't,  so  hat  er  ihm  auf  dem  Titel  schon 
als  „Fellow"  u.  s.w.  kein  sehr  glänzendes  Denkmal  gesetzt. 
Der  Dichter  empfiehlt  sich  schlecht  durch  das  Anhängsel 
eines  sehr  üblichen  Titels,  der  mit  Lyrik  und  Poesie  so 
wenig  gemein  hat,  dafs  er  im  Gegentheil  eine  Art  Gegen- 
satz dazu  bildet.  Von  andern  Dichtern,  die  sich  bemerk- 
lich machten,  fand  wohl  nur  noch  Warburton  etwas  wär- 
mere Anerkennung.  Seine  Jagdlieder  '^)  brachten  neue  fri- 
sche Klänge  und  erquickenden  Waidesduft,  Genialität  und 
Humor  in  die  von  Gefühlen  und  Gedanken  abgehetzte  Ly- 
rik. Er  singt  männlich,  kräftig  aus  gesunder  Brust.  Man 
hört  den  Wald  rauschen  und  musiciren,  das  Jagdhorn  klin- 
gen, das  Weidwerk  lachen  und  triumphiren.  Auch  die 
verschiedenen  andern  Gedichte  sind  grölstentheils  frisch 
und  ermuthigend.  Ein  grofser  oder  nur  höherer  Dichter 
ist  aber  Warburton  deshalb  noch  nicht.  „S|)orting"  ist 
jetzt  seine  Lust  und  Leidenschaft,  dessen  Kraft  und  List, 
dessen  Kunst  und  Leben  ihn  begeistert,  so  dafs  ihm  das 
Sinken  hier  nicht  schwer  wird.  Ob  er  im  Uebrigen  die 
Tiefe  und  Schönheit  der  Empfindung,  die  hinreifsende  An- 
schauung, die  geniale  Ideenfülle  hat,  die  den  Dichter  aus- 
macht, müfste  er  wenigstens  erst  noch  beweisen. 

Eine  grofse  Menge  anderer  lyrischer  und  versificirter 
Neuigkeiten  ward  entweder  ganz  unbeachtet  gelassen  oder 
mit  Spott  und  Entrüstung  vom  Parnassus  gewiesen. 

Poetische  Tragödien  oder  Komödien,  Epen,  Bündel 
heroischer  Oden  und  religiöser  Lyrik  oder  sonstige  flüch- 
tige Erscheinungen   in  Versen   häuften  sich  zuweilen  so  in 


M  Lyrics  of  Life.  By  F.  W.  Farrar,  Fellow  of  Trinity  College,  Cam 
bridge  (Cambridge:   Macmillan).     pp.  160.     Berlin:   A.  Asher  &  Co. 

2)   S.  über  dasselbe  Bd.  I,   p.  415. 

•' )  llunting  Songs  and  miscellaneous  Verses.  By  Egerton  Warburton. 
London:  Longman  and  Co.     pp.  210.     Berlin:  A.  Asher  &  Co. 


390  Jahresberichte. 

den  Rcdactionszimmcrn  literarischer  Blätter,  dafs  gar  nicht 
mehr  durchzukommen  war,  wie  das  Athenaeum  einmal  in 
einer  Einleitung  zu  Referaten  über  poetische  Dramen  klagte. 
Dramatische  Poesie,  ohne  Rücksicht  auf  Theater  geschrie- 
ben, ist  in  ihrer  Fülle  und  Menge  insofern  wenigstens  noch 
ein  Trost,  als  sie  zeigt,  dafs  diese  höchste  Form  der  Dicht- 
kunst noch  nicht  erstorben  ist.  Von  den  Bühnen  ist  sie 
ganz  und  gar  verschwunden,  geflohen  in  Schreck  und  Ekel 
vor  einer  beispiellos  liederlichen  und  geistlosen  Wirthschaft 
auf  den  Brettern,  die  einst  die  Welt  bedeuteten,  auf  denen 
ein  Shakespeare  schritt.  Aber  so  lange  dieser  dramatischen 
Poesie  die  Bühne,  das  Volk,  der  Beifall  der  Nation  fehlt, 
hat  sie  keine  Schwingen,  keine  Hippokrene,  und  so  lange 
wird  sie  immer  etwas  Schwächliches,  Krankhaftes,  Uner- 
quickliches behalten.  Die  Zahl  dieser  dramatischen  Dich- 
tungen war  sehr  grofs,  aber  keine  konnte  als  gesunde  Be- 
reicherung der  Poesie  begrüfst  werden.  Richard  Neal  füllte 
seinen  Band  Gedichte  gröfstentheils  mit  einer  sogenannten 
klassischen  Tragödie,  Codrus  ' ),  und  bekundete  darin  Ge- 
schmack und  antike  Gelehrsamkeit;  aber  die  Handlung  ist 
ohne  dramatische  Triebkraft  und  die  Personen  sprechen 
wie  hohle  Maschinen  fast  nur  die  Gedanken  und  Studien 
des  Verfassers.  Die  Periode  war  für  ein  Drama  gut  ge- 
wählt; ebenso  füllt  die  historische  Tragödie  Sfi/ic/io^),  von 
George  Mallam,  in  einen  Wendepunkt,  wie  sie  sich  als  die 
eigentlichen  Stoffe  für  das  geschichtliche  Trauerspiel  bie- 
ten, aber  der  Verfasser  brachte  nicht  die  gehörige  Kraft 
des  Genius  mit,  um  seiner  gelehrten  Arbeit  den  Geist  der 
Poesie  und  der  tragisch  erhebenden  Handlung  einzu- 
hauchen. 

Auf  diese  beiden  „bühnenlosen"  dramatischen  Dichtun- 
gen beschränkte  sich  die  bedingte  Anerkennung  der  Presse; 
alle  übrigen  wurden  derb  oder  höchstens  mit  mitleidiger 
Schonung  abgewiesen. 


')  Codrus,  King  of  Athens,  a  Tragedy.  By  Richard  Neal.  London: 
Low  and  Co.     Berlin:  A.  Asher  &  Co. 

*)  Stilicho  or  thc  Impending  Fall  of  Rome.  A  Ilistorical  Tragedy.  By 
George  Mallam.     London:  Smith.  Eider  and  Co.     Berlin;  A.  Asher  &  Co. 


Englische  Literatur.  391 

Das  Trostloseste  aller  Lebens-  und  Geistesformen  in 
England  ist  das  Theater,  in  England,  der  Heimath  Sha- 
kespeare's,  bei  einem  Volke,  das  in  mercantiler,  politischer 
und  colonialer  Beziehung  das  bewegtetste,  dramatischste 
Leben  führt.  Der  Verfall  des  Dramas,  der  Bühne,  ist  eine 
öffentliche  Calamität  geworden,  über  die  viel  geschrieben 
und  geklagt  ward,  ohne  dafs  die  Bemühungen,  etwas  da- 
gegen zu  thun,  irgendwie  zur  That  wurden.  Die  Verwahr- 
losung der  Bühne  bei  20  grofsen  Theatern  in  London,  die 
fleifsig  „Neuigkeiten"  brachten,  ist  nach  Einigen  gleichbe- 
deutend mit  vollkommenster  Ausbildung  der  offenen  und 
heimlichen  Uebersetzung  und  Plünderung  fremder,  beson- 
ders französischer  Originale.  Es  sollte  wohl  aber  besser 
heifsen:  gleichbedeutend  mit  dem  Verfalle  der  Preise,  die 
Bühnen  für  Theaterstücke  zahlen.  Schauspieler,  Theater- 
pächter, Regisseurs  stoppeln  sich  selbst  Stücke  zusam- 
men, um  sich  „Rollen"  zu  machen,  oder  lassen  sie  von  geist- 
losen Uebersetzern  und  bühnengewaudten  Zuschneidern 
zurechtstutzen.  Frankreich,  unfrei  und  geknechtet,  beschäf- 
tigt gegen  300  Theaterdichter,  das  freie  England  ungefähr 
20,  von  denen  nicht  Einer  seinen  Lebensunterhalt  der  Bühne 
allein  verdankt.  Dies  gilt  selbst  von  Tom  Taylor,  dem 
„Scribe  Englands",  von  welchem  fast  immerwährend  neue 
Stücke  neben  älteren  gegeben  werden.  Manchmal  nennt 
er  die  gröfstentheils  französische  Quelle,  öfter  auch  nicht, 
selbst  wenn  er  ziemlich  wörtlich  übersetzte.  Die  Literary 
Gazette  liefs  einmal  in  einem  seiner  neuen  Originalstücke 
von  Stenographen  nachschreiben  und  neben  seinen  Text 
das  französische  Original  abdrucken,  woraus  man  sah, 
dafs  er  übersetzt  hatte,  wenn  auch  frei  und  liederlich^). 
Sein  Triumph  während  des  Jahres :  The  Pools  Reveuge,  im 
Phelps'schen  Shakespeare-Theater  Saddlers  Wells  gegeben, 
trat  ebenfalls  als  Original  auf,  ist  aber  nur  eine  „freie"  Be- 
arbeitung des  Victor  Hugo'scheu  „Le  Roi  s'amuse".  Die 
fünfaktige  Francesca  von  E.  Falconer  ging  als  Original  über 
das   Lyceum  -  Theater ,    aber   ohne   Erfolg.     Auch  Adelphi 


')  Literary  Gazette  p.  602  ö. 


392  Jahresberichte. 

rühmte  sich  eines  Original  stück  es  von  "Walls  Philipps:  The 
Demi  Ileart,  es  ist  aber  so  französisch,  dafs  man  gleich 
ein  Original  dahinter  verrauthcte,  das  man  denn  auch  spä- 
ter in  Paris  ausfand  und  aufführen  sah.  Die  bekanntesten 
andern  Theaterdichter,  Byron,  Oxenford  u.  s.  w. ,  lieferten 
auch  ihre  Neuigkeiten,  aber  nur  /'//  write  to  Browne^  von 
einem  Ungenannten  (Olympic- Theater)  und  Everyhodifs 
Friend,  von  Stirling  Coyne,  und  vielleicht  einige  andere, 
jetzt  schon  vergessene  Kleinigkeiten  bewegten  sich  mit  ei^ 
nigem  Glück  und  Erfolg  längere  Zeit  auf  den  Brettern. 
Nach  einer  ungefähren  Berechnung  kamen  über  70  drama- 
tische Neuigkeiten  zur  Aufführung,  darunter  freilich  ein 
Viertelhundert  Pantomtmes,  das  alljährlich  nach  Weihnach- 
ten ausbrechende  Hauptärgernifs  für  gebildeten  Geschmack 
und  die  Wonne  der  grofsen  Masse;  aber  immer  noch  ge- 
nug, dafs  unter  einigermal'sen  günstigen  Umständen  sich 
diese  und  jene  hätte  geltend  machen  können.  Doch  die 
Bühne  Englands  scheint  einmal  unter  einem  Fluche  zu 
stehen  und  zunächst  noch  immer  tiefer  zu  sinken.  Die 
höchste  und  der  mächtigsten  Wirkung  fähige  Form  der 
Poesie  ist  factisch  und  praktisch  zur  niedrigsten  geworden. 
Lyrik  und  Literatur  in  Versen  kann  sich  auch  mit  Ten- 
nyson's  Königs -Idyllen  und  dem  Wanderer  von  Meredith 
keines  gelungenen,  klassischen,  in  Form  und  Gehalt  vol- 
lendeten Meisterwerks  rühmen.  Die  blühende  Touristen- 
und  sociale  Schilderungs- Belletristik  wurde  allerdings  er- 
freulich  bereichert  und  zwar  durch  einige  geniale  und  eigen- 
thümliche  Erscheinungen.  Alle  diese  Phasen  literarischer 
Production  sinken  aber  zu  verhältnifsmäfsiger  Unbedeutend- 
heit zusammen,  wenn  sie  mit  dem  Romane  verglichen  wer- 
den. Der  Roman  ist  die  herrschende,  die  blühendste,  die 
bedeutungsvollste  Form  der  englischen  Literatur.  In  dieser 
allein  machten  sich  innere  und  äufsere  Fortschritte  deutlich 
geltend,  die  der  englischen  Kultur  Ehre  machen  und  der 
ganzen  gebildeten  Welt  zu  Gute  kommen. 

London,  im  Juni   1860.  Dr.  H.  Beta. 


Nordamerikanische  Literatur.  393 

n. 

Die  Nationalliteratur  der   Vereinigten  Staaten  von  Nord-Amerika 
in  den  Jahren   1858  und  1859. 

1.    Eighteen  Hundred  and  Fifty  Eight. 

The  year  1858  began  in  the  United  States  with  hard  times. 
The  national  character  develops  in  two  main  directions  —  re- 
ligion  and  money-making.  The  development  in  the  latter  direc- 
tion  is  usually  more  obtrusive,  but  whenever  it  is  checked,  the 
religious  tendency  shows  itself.  The  hard  times  were  coupled 
with,  and  foUowed  by  a  general  activity  of  heart  and  mind  in 
religion.  Literature,  the  exponent  of  the  people's  thought,  was 
tbr  this  year  checked  in  its  lighter  walks;  the  publishers  were 
in  pecuniary  straits  and  declined  to  undertake  this  class  of  works, 
but  the  press  teemed  with  religious  literature.  The  fact  that  some 
150,000  copies  of  the  American  reprints  of  Spnrgeons  Sermons 
had  already  been  sold  Sept.  16.  1858,  is  an  item  of  literary  history 
which  indicates  the  set  of  the  public  mind;  most  of  the  books  of 
this  kind  are  of  course  out  of  our  beat,  but  some  of  them  have 
very  great  literary  merit.  The  Life  Thoughts  of  Henry  Ward 
Beecher  M  were  received  with  great  admiration  for  their  literary 
excellence,  and  were  read  here  to  the  number  of  40,000  copies, 
and  reprinted  in  England.  The  book  is  made  up  of  passages 
from  Mr.  Beecher's  exteraporaneous  sermons,  taken  down  by 
one  of  bis  admirers.  They  are  illustrations  or  developments 
of  particular  truths,  and  their  merit  lies  very  much  in  their  deep 
Penetration  into  human  nature,  their  apt  illustrations  and  examp- 
les,  exuberant  fancy,  and  great  strength  and  felicity  of  expres- 
sioD  ^)  —  but  they  are  the  natural  utterance  of  an  independant 
vigorous  mind  in  füll  sympathy  with'  the  spirit  of  the  place  and 
time,  the  exponent  of  an  average  feeling  in  social  reform,  Chris- 
tian liberality,  and  love  of  free  thought  and  free  talk. 

Not  unlike  this  book  in  its  general  class  is  Titcomb's  Let- 
ters ^)   with   more   wit  and   humor,    and  less  vigor  —  pleasant. 


' )  Life  Thoughts,  gathered  from  the  extemporaneous  discourses  of  Henry 
Ward  Beecher.  by  one  of  his  congregation.  Boston:  Phillips,  Saiupson  and 
Co.    1858.    pp.  300. 

^j  The  New  Engländer.  Aug.  1858.  p.  699.  —  The  Independant. 
Jan.  6,    1859. 

3)  Letters  to  young  people,  married  and  single.  By  Timothj  Titcomb 
Esquire.     New  York:  Charles  Scribner.    12°.    1858.    pp.  251. 


394  Jiihrosberichte. 

easy,  familiär  talk  on  points  of  morality  and  religion,  entering 
into  delails  of  thought  and  conduct  usually  left  untouched,  and 
niaking  itself  welcome  as  a  genial  and  bumorous  good  friend  to 
all  the  young  folk  '). 

Not  unlike  also  is  The  Autocral  of  the  Breakfast  Table  ^), 
but  more  purely  literary,  as  becomes  one,  who  is  a  „liberal  Chri- 
stian", and  does  not  share  in  the  exercises  by  which  the  mass 
of  the  people  express  profound  religious  feeling.  This  is  doubtless 
the  book  which  attracted  most  attention  as  a  literary  work,  dur- 
ing  the  ycar;  the  author,  Dr.  O.W.  Holmes,  of  Boston,  was  al- 
ready  known  to  the  public  as  one  of  our  most  successful  lecturers 
and  finished  versifiers  —  a  master  of  a  peculiar  and  rieh  vein 
of  humorous  poetry.  This  book  is  a  collection  of  articles  con- 
tributed  to  the  Atlantic  Monthly,  which  were  received  with  in- 
terest  tlirough  the  country.  They  are  good  talks  about  the  sub- 
jects  which  cultivated  people  most  talk  about  —  minor  morals, 
prejudices  of  society,  art,  sentiment,  literature,  habits  of  speech 
—  such  good  things  as  a  diner  out,  or  lecturer,  who  was  a  con- 
verser,  would  be  likely  to  say,  or  think  he  might  have  said  — 
Short  essays,  poems,  all  made  more  lively  by  remarks,  pertinent 
and  impertinent,  of  other  characters  who  breakfast  with  the  Au- 
tocrat,  and  touched  up  with  a  bit  of  a  love  stcry.  The  critics 
were  unanimous  in  pronouncing  it  „brilliant",  „amusing",  „rieh  in 
interesting  suggestions",  „füll  of  mature  experience  of  life,  Hora- 
tian  ease  and  humor",  „glimpses  of  rarely  trodden  fields  of 
thought  and  sentiment",  „rieh  poetic  fancy  and  feeling,  beauty, 
delicacy,  freshness,  spirit"^).  Two  rival  editions  in  England 
echoed  its  home  farae.  It  is  a  reprensentative  of  the  literary 
taste  and  culture  of  Boston  unitarians ,  rather  than  of  the  natio- 
nal spirit,  and  while  every  body  reads  it,  and  is  amused  and 
charmed  by  it,  it  will  exert  no  great  influence  on  thinking  or 
letters. 

The  few  novels  which  this  year  attracted  attention  have,  as 
was  to  be  expected ,  something  of  the  religious  cast.  The  New 
Priest  in  Conception  Bay  *)   is   the   story    of  the  reconversion  of 

')  New  Englander.  Nov.  1858.  p.  932.  —  Southern  Literary  Mes- 
senger. Oct.  1858.    p.  313. 

2)  The  Autocrat  of  the  Breakfast  Table.  Boston:  Phillips,  Sampson 
and  Co.     1858. 

3)  New  Engländer.  Febr.  1859.  —  Southern  Literary  Messenger.  Dec. 
1858.     p.  475. 

*)  The  New  Priest  in  Coneeption  Bay.  2  vols.  Boston:  Phillips,  Samp- 
son aud  Co.    1858, 


Nordamerikauische  Literatur.  395 

a  clergynian  of  the  church  of  England,  who  had  adopted  papacy 
and  givea  up  bis  wife  to  be  a  priest,  and  tbe  moral  interest 
Springs  from  tbe  religious  conflict  wbicb  be  undergoes.  It  cbal- 
lenges  interest  however  on  many  grounds,  „eitber  of  wbicb  would 
merit  for  it  a  foremost  place  among  works  of  its  class".  Its 
descriptions  of  tbe  scenery  of  Newfoandland,  to  most  of  us  an 
unkuown  region,  „are  true  poems,  such  as  could  bave  been  written 
only  by  one  wbo  bad  tbe  eye  and  wordwealtb  of  a  true  poet". 
Tbe  inbabitants  and  tbeir  mode  of  life  are  also  new  figures  in 
literature  and  are  drawn  witb  a  vigorous  band,  and  we  bave  the 
pure  Newfoundland  dialect  in  the  mouth  of  the  interlocutors  '). 
Unmoved  by  the  religious  spirit  of  the  year,  and  little  expressive 
of  any  general  current  of  thought,  John  Esten  Cooke  ^)  ventures 
into  the  same  field  as  Thackeray's  Virginians,  and  gives  us  „a  pic- 
ture  gallery  of  Virginia  life"  in  tbe  Revolution  ^).  We  close  our 
summary  of  the  prose  writings  of  tbe  year  v^^ith  a  mention  only 
of  tbe  last  volume  of  our  great  bistorian,  Prescott,  wbose  lite- 
rary  merits,  bis  vivid  iraagination,  perspicuous  narrative  and  trans- 
parent style,  bave  made  bim  a  universal  favorite,  so  that  bis 
bistories  compete  witb  tbe  populär  romances  for  the  suffrages  of 
our  readers  of  ligbt  literature  *).  In  any  estimate  of  tbe  literature 
of  the  United  States  for  the  last  twenty  years,  or  even  ten  years, 
tbe  department  of  bistory  niust  bave  an  eminent  place,  and  Pres- 
cott's  writings  be  worthy  of  an  extended  notice  as  preeminent 
and  representative  of  tbeir  kind.  But  tbe  present  year  was  not 
marked  by  any  new  development  of  tbe  literary  bistoric  spirit. 
Tbe  great  poem  of  the  year  is  however  a  historical  study  ').  Long- 
fellow  teils  US  a  love  story  of  tbe  early  Puritan  bistory  in  hexa- 
meters  witb  good  success.  The  critics  generally  regard  the  hexa- 
meter  witb   suspicion,     but    admit  that  they  are  readable,   and 


'J  The  North  American  Review.  April  1859.  p.  571.  —  New  Englander. 
May  1859.    p.  565. 

*)  Henry  St.  John,  Gentleman,  of  „Flower  of  Hundreds"  in  the  Country 
of  Prince  George,  Virginia,  a  Tale  of  1774 — 1775.  By  John  Esten  Cooke, 
author  of  „Leather  Stocking  and  Silk",  „The  Virginia  Comedians"  etc.  New 
York:  Harper  and  Brothers.    1858. 

3)  Harpers  Magazine.  Sept.  1859.  p.  558.  Southern  Literary  Messenger. 
Oct.  1859.    p.  317. 

*)  History  of  the  Eeign  of  Philip  the  Second.  Vol.  III.  By  William  II. 
Prescott.     Boston:   Phillips,   Sampson  and  Co.    1858. 

')  The  Courtship  of  Miles  Standish,  and  other  Poems.  By  Henry  VVads- 
worth  Lonc/fellow.     Boston:  Ticknor  &  Fields.    1858.    12°.    pp.  215. 


396  Jaliresberichte. 

furnish  a  fit  medium  for  tbis  quaint  primeval  tale.  Since  the 
music  of  verse  depends  for  its  variety  ou  the  free  play  of  the  ca- 
deiices  of  the  sense  within  the  fundamental  form  of  an  ideal  me- 
trical  arrangement,  the  whole  music  of  verse  can  never  be  feit 
until  this  fundamental  form  is  perfectly  familiär.  Longfellow  must 
wait  until  English  readers  become  used  to  dactyles  and  spondees; 
our  critics  who  pretend  to  know  Homer,  but  do  not,  will  learn 
too  more  slowly.  The  poem  has  been  generally  received  as  a 
true  picture  of  the  manners  and  condition  of  the  first  settlers  at 
Plymouth.  The  characters,  and  the  incidents,  even  to  the  lan- 
guage,  are  often  historical,  and  always  interesting.  „The  passages 
in  the  poem  which  dwell  the  longest  in  the  memory  and  produce 
the  most  agreeable  effect,  are  those  descriptions  of  the  local  sce- 
nery,  which,  by  their  freshness  and  natural  coloring,  are  entitled 
to  a  place  among  the  most  pleasant  specimens  of  the  author's  com- 
position"  ').  There  are  other  smaller  poems  in  the  volume.  No 
one  can  ever  weary  of  the  stately  ring  of  the  Warde7i  of  the 
Cincjue  Ports,  or  the  solemn  pathos  of  the  Two  Angels.  Long- 
fellow has  written  nothing  more  worthy  of  a  true  poet  than  the 
Two  Angels. 

Mr.  Butler,  the  author  of  Nothing  to  Wear  delivered  a  poem^) 
before  the  Phi  Beta  Kappa  Society  of  Yale  College,  which  was 
received  by  that  audience  of  critics  with  enthusiasm,  and  praised 
in  the  New  Engländer^)  for  its  humor,  wit,  elevated  thought 
and  sentiment,  clear  distioct  style;  as  being  consistent,  well  pro- 
portioned,  of  genuine  poetic  power,  and  of  permanent  value. 
The  Southern  Literary  Messenger  * ),  while  it  praises  its  happy 
command  of  language,  quickness  in  perceiving  the  foibles  of 
mannakins,  its  dexterity  of  rhythmical  structure,  speaks  of  it  as 
less  successful  than  Nothing  to  Wear,  and  pronounces  against 
„the  verisimilitude  of  the  story ".  We  think  the  latter  critic  is 
right.  The  book  is  a  satirist's  picture  of  the  extremes  of  life  in 
New  York.  There  could  be  no  finer  field.  Our  prose  writers 
find  unexhaustible  material  in  it.   Mr.  ßutler's  style  is  true  gentle- 


')  Harpers  Magazine.  Dec.  1858.  p.  115.  —  New  Engländer.  Feb.  1859. 
p,  270.  —  North-American  Review.  Jan.  1859.  p.  275.  —  Southern  Literary 
Messenger.    Nov.  1858.    p.  389.    Feb.  1859.    p.  118. 

■■')  Two  Millions.  By  William  Allen  Butler,  author  of  „Nothing  to 
Wear".     New  York:   D.  Appleton  &  Co. 

3)  New  Engländer.    Nov.  1858.    p.  927. 

*)  Southern"  Lit.  Mess.    Sept.  1858.    p.  236. 


Norrlamerikaiiische  Literatur.  397 

man's  English  —  not  a  word  or  phrase  that  is  obscure,  or  forced; 
and  bis  spirit  is  genial  and  Christian.  More  such  satire  would  be 
timely  and  welcome. 

2.    Eighteen  Hundred  and  Fifty  Nine. 

With  the  return  of  commercial  prosperity,  and  with  the  holi- 
days  at  the  beginning  of  1859,  the  department  of  light  literature 
revived.  The  same  reb'gious  spirit,  whicb  prevailed  in  1858,  also 
shows  itself  in  the  literature  of  1859.  The  Life  Thotig/ifs  of 
Henry  Ward  Beecher  are  followed  by  two  similar  books  no  less 
widely  read  '). 

Timothy  Titcomb  also  follows  up  bis  Letters  by  Gold  Joil  ^), 
and  by  Bitter  Sweet  which  win  the  highest  praise  from  our  so- 
berest  critics.  The  North  American  says:  „Dr.  Holland  is  cer- 
tainly  one  of  the  most  racy  and  vigorous  of  essayists.  With  study, 
common  sense,  high  moral  principle,  and  thoroughly  grounded 
religious  conviction,  he  unites  trenchant  wit,  genial  huraor,  and 
an  unaffected  quaintness  of  diction.  His  favorite  subjects  are  the 
shams  and  falsities  that  pass  as  genuine  in  Society;  and  these  he 
exposes  with  a  satire  at  once  kindly  and  deathdealing.  No  wri- 
ter  of  his  class  could  be  more  entirely  free  than  he  is  from  an- 
ger,  bitterness,  and  scorn;  his  power  consists  in  the  vividness  with 
which  he  reflects  the  concentrated  rays  of  essential  and  sacred 
truth  on  the  very  face  and  front  of  the  pernicious  maxim,  opinion, 
custom,  or  habit  that  he  would  demolish"  ^).  He  has  reached, 
we  thiuk,  the  summit  of  his  fame  in  this  direction.  We  sball 
speak  of  Bitter  Sweet  by  and  by.  The  works  of  Dr.  Bushnell  *) 
deserve  mention  for  their  noble  literary  excellence.  A  vivid  ima- 
gination  and  a  peculiar  quality  of  intellect,  the  most  perfect  mas- 


')  Notes  from  H.  W.  Beecher's  Discourses.  By  Augusta  Moore.  New 
York:  Derby  &  Jackson.  Views  and  Experiences  of  Religious  Subjects.  By 
Hen7-ij  Ward  Beecher.  New  York:  Derby  &  Jackson,  pp.  403.  I  mention 
also:  Piain  and  pleasant  talk  about  Fruits,  Flowers  and  Farming.  By  H.  W.  B. 
New  York;  Derby  &  Jackson,    pp.  420. 

2)  Gold  Joil,  hammered  from  Populär  Proverbs.  By  Timothy  Titcomb. 
New  York:   Charles  Scribner. 

3)  North -American  Review.  Jan.  1860.  p.  285.  See  also  Harpers  Ma- 
gazine.   Dec.  1859.    p.  120. 

■* )  Nature  and  the  Supernatural,  as  together  constituting  the  one  System 
of  God.  By  Horace  Bushvell.  New  York:  Charles  Scribner.  Sermons  for  the 
New  Life.    By  Ilorace  Bushnell.    5th  Ed.    Charles  Schribner.    1859. 


398  JahrosbcrichtP. 

tcry  of  nervous  and  beautiful  English,  aiid  the  heart  of  a  warm 
lover  of  man  and  of  God  make  his  writings  universally  read  as 
a  part  of  our  bost  literalure.  Scveral  similar  works  of  literary 
merit  by  Dr.  Huntington,  Prof.  in  the  University  of  Cambridge, 
Massachusetts  have  also  attracted  attention  ').  The  Autocrat  of 
fhe  Breahfast  Table  now  appears  as  the  Professor  at  the  Break- 
fast  Table  * ),  but  does  not  so  much  win  the  public  favor.  He 
lectures  too  much  in  behalf  of  Unitarianism. 

Springing  to  the  opposite  mood  from  our  serious  religious 
literature,  comes  Dame  Partington  ^),  at  whom  all  America  has 
laughed.  Her  fun  turns  on  unimaginable  blunders  in  the  mean- 
ing  and  use  of  words  and  phrases.  It  would  seem  as  though 
no  blundering  could  out-blunder  hers.  Yet  there  is  method  in 
it.  We  have  heard  grave  philologers  afterdinner  hazarding  State- 
ments of  the  laws  of  change  by  which  to  deduce  her  dialect.  A 
philological  grammar  of  the  speech  of  the  Partingtons  is  a  not 
impossible  speculation. 

A  coUection  of  the  wit  and  humor  of  Prentice  *)  is  of  a 
higher  mood  and  of  greater  variety.  The  Veteran  essayist,  N.  P. 
Willis,  gives  us  this  year  the  Convalescent  ').  A  couple  of  books  ®) 
on  language  and  words  shall  be  mentioned  as  indicating  a  strong 
set  of  the  public  to  read  and  talk  on  those  subjects.  Both  of 
these  have  some  literary  merit,  and  like  Trench's  books  on  the 
same  subject,  which  are  reprinted  and  read  everywhere  in  this 
country,  are  intended  for  populär  reading,  and  are  read  as  a  form 
of  light  literature. 

As  we  come  to  the  prose  department  of  our  peculiar  beat. 


• )  Christian  Believing  and  Living.  By  F.  D.  nuntington,  D.  D.  preacher 
to  the  University  Cambridge,  pp.  628.  Boston:  Crosby,  Nichols  &  Co.  Gra- 
ham Lectures.  Human  Society:  its  providential  structure,  relations  and  Of- 
fices.   By  F.   D.  Himtigton,   D.  D.    New  Yorli :   Carter  iS:  Bro. 

2)  The  Professor  at  the  Breaklast  Table.  By  0.  W.  Holmes.  Boston: 
Ticknor  &  Fields.  12°.    pp.  410. 

3)  Knitting  work:  a  Web  of  many  Textnres,  wvonghi  hy  Ruth  Partington 
{B.  P.  ShiUaher).    12".    pp.  408.     Boston:   Brown,  Jaggard  &  Chase. 

*)  Prenticeana;  er  Wit  and  Humor  in  Paragraphs.  By  George  W.  Pren- 
tice. Editor  of  the  Louisville  Journal.  12".  pp.  306.  New  York:  Derby  & 
Jackson. 

5)  The  Convalescent.  By  N.  Parker  Willis.  12".  pp.  45G.  New  York: 
Charles  Scribner. 

8)  Rambles  among  Words:  their  Poetry,  History  and  Wisdom.  By  Wil- 
liam Swinton.  16".  pp.  302.  New  York:  Charles  Scribner.  Modern  Pliilo- 
logy:  its  discoveries,  history  and  inüuence.  By  Benj.  W.  Dwight.  8".  pp.  354. 
New  York:  A.  &  S.    Barnes  it  Burr. 


Norclamerikanische  Literatur.  399 

we  meet  as  the  Novel  of  tlie  year  the  Minister' s  Wooing  ').  This 
is  distinctively  a  historical  novel,  a  picture  of  the  manners  of 
New  England  in  tbe  time  of  the  Revolution.  But  it  is  also  a 
love  Story  —  a  sort  of  antislavery  story,  and  anti-old-fashioned- 
Puritan-Theology  story,  all  in  one.  Three  hundred  copies  or- 
dered  for  immediate  circulation  by  the  Mercantile  Library  of  New 
York  testify  to  the  eagerness  with  which  the  love  story  was  read. 
Graver  minds  find  in  the  book  a  charming  delineation  of  early 
New  England  manners,  a  subtle  and  profound  philosophy  of  love 
illustrated  by  its  working  in  noble  and  honest  souls,  and  an  ana- 
lysis  of  theological  beliefs  aud  Systems  worthy  the  study  of  me- 
taphysicians  and  divines  ^).  In  this  we  exchange  the  passionate 
excitement  of  Mrs.  Stowe's  famous  anti-slavery  novel  for  calm 
and  genial  enjoyment  in  a  well  told  and  artistic  story.  Here 
are  interesting  narrative,  characters  well  drawn,  wise  and  witty 
talk,  and  good  management  of  events,  fine  description  of  scenes, 
and  notable  dramatic  contrast  of  personnages;  not  only  in  form, 
but  intrinsically,  it  takes  rank  above  former  books  by  its  author. 
There  is  vigorous  and  free  thinking  in  it  ^).  Of  course  it  has 
not  passed  without  criticism  of  its  political  and  theological  pic- 
tures  *). 

Here  may  also  be  mentioned,  as  a  kind  of  historical  novel, 
another  book  upon  the  Puritans  '),  which  aims  to  show  them 
in  a  favorable  light.  It  gives  long  conversations  between  the 
characters  and  has  the  dramatic  air  of  a  historical  novel;  but 
cites  authorities  for  its  Statements  like  a  veritable  history.  We 
have  a  specimen  of  the  old  historical  novel  of  the  Scott,  or  rather 
G.  P.  R.  James  style  in  a  new  colonial  romance  of  William  Gil- 
more  Simms  ^).  This  series  now  numbers  eighteen  —  many  of 
tliem  prime  favorites  for  many  years  in  all  our  circulating  libra- 
ries.   The  scene  is  always  laid  at  the  south,  frequently  in  South 


')  The  Minister's  Wooing.  By  Harrtet  Beecher  Stoive,  pp.  578.  New 
York:  Derby  &  Jackson. 

2)  The  Independant.    Oct.  20.   1859. 

3)  The  Christian  Exaininer.    Jan.  1860.    p.  120. 

*)  S.  über  diesen  Roman  auch  den  Anfsatz  von  C.  Clarigny:  „Le  Uo- 
raan  d'Amour  puritain",   in  der  Rev.  d.  deux  Mondes,  Nov.     Der  Herausg. 

^)  The  Puritans;  or,  the  Church,  Court  and  Parliament  of  Enghmd  dur- 
ing  the  reign  of  Edward  VI.  and  Elizabeth.  By  Sam.  Hophins.  Vol.  I.  Boston : 
Gould  &  Lincoln.    8".    pp.  549. 

^)  The  Cassique  of  Kiawah;  a  Colonial  Romance.  By  William  Gilmore 
Simms.    pp.  600.    12».    New  York:  Redfield. 


400  Jaliresberichte. 

Carolina.  The  localities,  events,  liabits  and  manners  are  all  fa- 
miliär to  him.  „Revenge,  fraternal  hatred,  and  the  like  often 
form,  as  in  tbis  story,  the  groundwork  of  his  plots".  The  North- 
Anierican  Review  says:  „in  cur  own  deliberate  opinion,  since 
the  demise  of  Cooper  there  is  no  one  who  can  be  reckoned  his 
superior  among  American  Novelists"  ' ).  Novels  of  the  Uncle 
Tom  style  have  not  ceased  to  appear  ^).  A  new  southern  au- 
thoress  has  gained  some  success  in  a  story  of  the  Jane  Eyre 
type  ^  )•  The  heroine  is  an  orphan,  and  makes  her  way 
from  destitution  to  the  highest  rank  in  literary  and  social  life. 
She  also  makes  her  way  through  scepticisms  of  all  sorts  and 
sizes  to  a  belief  in  revealed  religion ,  and  the  reviewers  say  "), 
seems  to  have  mastered  the  learning  of  the  profoundest  thinkers. 
Our  profound  young  ladies  have  to  go  through  transcendental 
scepticisms  now,  as  regularly  as  the  whooping  cough,  or  nieasles. 
It  is  one  of  the  vices  of  our  young  literature  that  these  diseases 
of  the  teens  are  described  and  printed  in  heroic  colors,  so  that 
every  body  who  has  the  predisposition  is  sure  to  have  a  virulent 
attack.  We  had  thought  they  were  mostly  confined  to  New  Eng- 
land; but  here  is  a  case,  it  seems,  in  the  far  south.  Miss  Augusta 
J.  Evans  is  said  to  be  a  young  lady  of  23  years,  of  Mobile, 
Alabama. 

The  publication  of  the  Morte  d'Arthure,  and  of  Tennyson's 
Idylls  of  the  King  gave  us  many  reviews  and  a  book  or  two  ^). 

Perhaps  the  most  striking  feature  of  the  year  is  the  num- 
ber  of  books  of  travels,  written  as  literature.  We  still  show  the 
blood  of  the  old  rovers  of  sea  and  land,  and  those  of  us  who 
cannot  see  stränge  lands,  like  to  read  of  them.  Our  most  famous 
traveler,  the  true  poet,  and  vigorous  critic,  Bayard  Taylor,  gives 
us  a  delightful  volume  of  sketches  ^).  Bryant  too  has  been  writ- 
ing   letters   frora    out-of-the-way  places  in  Spain  '),    and  we  find 


')  The  North-American  Review.    Oct.  1859.    p.  559. 

^)  The  Mustee;  or,  Love  and  Liberty.  By  B.  F.  Presbury.  Boston: 
Shepard,   Clark  &  Brown.    12".    pp.  487. 

^)  Beulah.  A  Novel.  By  Augusta  J.  Evans.  12°.  pp.  510.  New  York: 
Derby  &  Jackson. 

*)   Tlie  Independant.    Oct.  6.    1859.    From  New  York  Evening  Post. 

*)  The  Age  of  Chivalry,  King  Arthur  and  his  Knights.  The  Mabino- 
geon;  or  Welsh  Populär  Tales.  By  Jkos.  Bulfinch.  12".  pp.  414.  Boston: 
Crosby,   Nichols  &  Co. 

•»)  At  Home  and  Abroad.  A  scetch  book  of  life,  sceiiery  and  men.  By 
Bayard  Taylor.   New  York:   G.  P.  Putnam. 

')  Letters  of  a  Traveler.  Second  series.  By  William  Cullen  Bryant. 
12".    pp.  277.    New  York:  Appleton  &  Co. 


Nordamerikanische  Literatui'.  401 

the  same  beautiful  love  of  nature,  the  same  gentle  spirit,  and 
elevated  imagination,  still  alive,  which  long  years  ago  won  all 
hearts  in  bis  Thanatopsis  and  Enening  Wind.  Our  critic  says, 
indeed,  that  in  these  charming  pictures  of  nature  and  people  we 
come  nearer  to  bis  mind  and  beart,  tban  in  the  stately  beauty 
of  bis  verse  ' ).  Tbe  autbor  of  Two  Years  before  the  Mast.,  whicb 
was  tbe  book  of  tbe  year  some  years  ago,  describes  a  vacation 
trip  to  Cuba  ^);  and  Cozzens,  a  niontb  in  Acadia  amid  the  scenes, 
and  people,  and  manners,  which  Lougfellow's  Evangeline  has  ar- 
rayed  in  the  colors  of  poetry  ^).  Europe  and  Asia  also  furnish 
the  canvas  for  pictures  *);  our  ladies  return  to  write  of  their 
Oriental  Trips  ^).  But  tbe  book  of  tbis  kind  which  has  been  most 
bighly  praised  is  The  White  Hills,  their  Legends,  Landscape  and 
Poetry  ^).  Its  character  is  well  delineated  in  its  title.  It  is  pro- 
nounced  to  be  füll  of  „the  knowledge  of  the  moods  and  aspects 
of  nature  given  by  long  years  of  communion  with  her  visible 
shapes,  and  the  quick  fancy  which  so  gracefully  interprets  them, 
that  eminent  faculty  of  imaginative  and  spiritual  insight  which  reads 
the  moral  and  religious  symbolism  of  tbe  hüls"  '). 

Of  tbe  poetry  of  the  year  we  have  not  much  to  say.  No 
poem  has  produced  any  great  Sensation.  A  new  volume  by  Saxe  *) 
as  funny  and  keen  as  ever,  a  new  edition  of  the  works  of  Poe  ^), 
a  complete  edition  of  Percival's  Poetry  are  worthy  of  mention. 
The    death    of   Percival   gave  occasion  to   many  reviews  of  bis 


')  The  Independant.  March  10.  1859.  Christian  Exaaiiuer.  May  1859. 
p.  447. 

^)  To  Cuba  and  back.  A.  Vacation  Voyage.  By  Richard  II.  Dana  jr. 
IG",    pp.  288.    Boston:   Ticknor  &  Fields. 

')  Acadia;  or,  A  Month  with  the  Blue  Noses.  By  Frederic  S.  Cozzens. 
New  York  :  Derb}'  &  Jackson. 

*)  Summer  Pictures.  From  Copenhagen  to  Venice.  By  Rev.  H.  M.  Field. 
12".  pp.  291.  New  York:  Sheldon  &  Co.  —  Wallstreet  to  Cashmere.  By  John 
B.  Ireland.    New  York :   S.  A.  Rollo  &  Co. 

* )  The  Tent  and  Harem :  Notes  of  an  Oriental  Trip.  By  Caroline  Paine. 
New  York:   D.  Appleton  &  Co. 

^)  The  White  Hills:  Their  Legends,  Landscape  and  Poetry.  By  Thomas 
Starr  King.    4°.    pp.  403.    60  Illustrations.    Boston:  Crosby,  Nichols  &  Co. 

^)   Christian  Examiner.    Jan.  1860.    p.  143. 

*)  The  Mouey  King,  and  other  Poems.  By  John  G.  Saxe.  Boston:  Tick- 
nor &  Fields. 

^)  The  Poetical  Works  of  Edgar  Allan  Poe,  with  an  original  nieinoir. 
18".    pp.  278.     Portrait.  New  York:  Redfield. 

n.    4.  27 


402  Jahresberichte. 

character  and  works.  His  claiins  as  a  poet  had  becn  long  es- 
tablished  and  yet  we  think  hc  has  less  popularity  than  almost 
any  other  of  the  great  American  poets  of  his  day,  a  fact  whicb 
is  to  be  attributed  to  the  want  of  human  synipalhy  in  liis  verses. 
„Very  beautiful  they  are,  highly  imaginative,  always  breathing 
a  delicate  aerial  music,  and  füll  of  a  rare  appreciation  of  the 
glory  and  the  joy  of  the  world,  but  they  lack  that  vital  warmth 
whicli  is  kindlod  by  a  cordial  recognition  of  the  joys  and  sor- 
rows  of  the  human  race,  and  withoiit  which  art  can  weave  no 
spell,  eloquence  can  exercise  no  fascination,  poetry  can  never 
win  cur  love"  ')•  Albert  Laighton  *),  R.  A.  Oakes  ^),  Thomas 
Baily  Aldrich  * )  have  found  admirers  of  their  first  books  of 
Poems.  The  Southern  Literary  Messenger  gives  quite  a  labored 
article  to  Mr.  Aldrich,  and  pronounces  him  a  true  poet,  an  ori- 
ginal poet  having  a  new  music  in  his  verse,  a  star  that  promises 
to  be  one  of  the  brightest  lights  of  our  literature  *). 

Bitter  Sweet  ^)  better  deserves  the  praise  of  originality.  It 
is  the  description  of  a  New  England  Thanksgiving,  at  which  the 
gathered  family,  after  a  bountiful  repast  and  the  pleasentries  of 
the  evening,  talk  far  into  the  night  on  questions  of  theology  in 
connection  with  their  personal  experience  of  the  joys  and  sorrows 
of  life.  It  is  minutely  accurate  and  characteristic  in  its  descrip- 
tions  of  New  England  scenery,  incidents,  allusions,  manners, 
house  scenes  — •  the  scene  in  the  cellar  is  New  England  truly 
and  only  —  the  theological  discussion  of  the  problem  of  Evil, 
and  there  are  some  fine  lyrics  in  it;  but  as  a  whole,  the  efFect 
is  unpleasant  from  the  radically  disagreeable  natura  of  the  lead- 
ing  incidents  and  topics.  It  is  worse  than  Aixrora  Leigh,  which 
it  reminds  us  of.  Though  original  in  manner,  it  is  not  the  open- 
ing  of  a  new   vein    of  Poesy,    but  only  one  more  expression  of 


')  The  Poetical  Works  of  James  G.  Percival,  with  a  biographical  sketch. 
2vols.  24°.  pp.  402.  507.  Boston:  Ticknor  and  Fields.  Southern  Literary 
Messenger.    June  1859.    p.  472. 

*)  Poems.  'By  Albert  Laighton.  Boston:  BrowTi,  Jaggard  &  Chase.  16". 
pp.  135. 

^)  Poems.    By  R.  A.  Oakes.    New  York:   Delisser  «S:  Proctor. 

*)  Babia  Bell,  and  other  Poems.  By  J.  B.  Aldrich.  New  York:  Rudd 
&  Carleton. 

9)  Southern  Lit.  Mess.    May  1859.    p.  388. 

8)  Bitter  Sweet.  A  Poem.  By  J.  G.  Holland,  author  of  Titcomb's  Let. 
ters,  etc.    New  York:  Charles  Scribner.  —  New  Englander.  Feb.  1859.  p.  276. 


Nordamerikanische  Literatur.  403 

the  love  of  history,  and  historical  romance,  which  has  just  giveii 
US  Miles  Standish,  The  Minister  s  Wooliifj,  and  so  many  other 
pictures  of  Puritan  life. 

Of  the  drama  we  find  nothing  to  say. 

A  review  like  this,  of  the  original  books  published  in  the 
United  States,  gives  a  very  inadäquate  idea  both  of  the  literary 
receptivity  and  the  literary  productivenes  of  the  country.  We 
acquire  languages  more  easily  than  the  English,  and  we  read 
much  in  other  tongues,  and  make  many  translations.  The  great 
body  of  the  English  light  literature  is  reprinted  in  this  country, 
and  finds  more  readers  here  tban  at  home. 

But  OUT  newspapers,  and  more  formal  periodicals  are  the 
great  field  of  both  our  national  reading  and  writing.  An  editorial 
article  in  the  New-York  Tribüne  on  American  Journalism  men- 
tions  that  not  less  than  4000  newspapers,  at  least  500  daily  and 
500  semi-weekly  are  published  in  America.  Their  average  cir- 
culation  is  estimated  at  2000  each  for  daylies,  2500  for  semi- 
weeklies,  1500  for  weeklies;  and  400,000,000  of  newspaper  sheets 
a  year.  Most  of  these  papers  have  a  literary  department,  and 
some  of  them  engage  the  contributions  of  the  ablest  authors  both 
of  America  and  England.  The  Hon.  Edward  Everett  wrote  for 
the  New  York  Ledger  a  series  of  essays,  extending  over  the  last 
year,  er  fifty  numbers,  receiving  ten  thousand  doHars  for  them, 
which  he  gave  to  aid  in  the  purchase  of  Mount  Vernon,  the  old 
estate  of  Washington,  by  the  ladies  of  America.  Harpers  Weekly, 
circulating  over  4,500,000  numbers  the  last  year,  has  published 
Dickens'  Tale  of  Tu-o  Cities ,  Bulwer's  What  will  he  do  loith  it 
and  Novels  or  Tales  by  CoUins,  Mrs.  Gaskell,  Charles  Reade, 
Curtis,  Ludlow,  Ella  Rodman,  and  the  publishers  announce  it  as 
their  wish  to  secure  every  work  of  undoubted  excellence  that  is 
written  here  or  abroad.  We  are  unable  to  give  statistics  of  other 
Periodical  Literature;  but  it  is  certainly  true  in  America  that 
„  the  wealth  and  freshness  of  the  literature  of  the  nineteenth 
Century  are  embodied  in  its  Periodicals".  Harpers  Magazine 
alone  has  paid  in  ten  years  nearly  three  hundred  thousand  dol- 
lars  to  American  authors  and  artists.  The  Atlantic  Monthly 
vies  with  Harpers  in  the  excellence  of  its  literary  articles.  In 
this,  Holmes  first  issued  the  Autocrat  of  the  Breahfast  Table, 
and  its  successors;  Mrs.  Stowe,  the  Minister' s  Wooing,  Longfel- 
low,  some  of  the  best  of  bis  minor  Poems.  The  best  of  these 
articles  finely  appear  in  the  dignity  of  separate  volumes;  but  the 

27* 


404  .lalirpsbericlite. 

.Uihresherichlc  sliould   l»v  gocnl  rights  enibraco  a  better  critic  llinn 
wo  can  givo,  ot"  American   PeriocUcal  Literature. 

Easton,  Pennsylvania,  28  April  1860.  F.  A.  Marcli. 


111. 
Die  italienische  Nationalliteratur  im  Jahre  ,1859. 

Man  wird  nicht  erwarten,  dafs  im  Jahre  1859  Italien 
auf  dem  Felde  der  schönen  Literatur  besonders  thätig  ge- 
wesen sei;  aber  auch  das  Wenige,  das  vor  dem  Kriege 
oder  nach  dem  Waffenstillstände  zum  Vorschein  kam,  er- 
hob sich  nicht  über  die  goldene  Mittelmäfsigkeit.  Publi- 
kum und  Schriftsteller  waren  eben  mit  Anderem  beschäf- 
tigt, als  den  Musen  nachzuhängen;  und  als  Terpsychore 
sich  unter  die  Kämpfenden  mischte,  raubte  selbst  ihr  der 
wttthige  Kriegsgott  erst  die  Besinnung,  dafs  sie  vergafs  die 
schreiende  Leier  zu  stimmen,  dann  die  Kraft  in  die  Saiten 
mächtig  zu  schlagen. 

Das  Theater  hatte  in  den  ersten  Monaten  mehrere 
neue  Stücke  geboten:  Dramen  und  Lustspiele  im  nördlichen, 
Tragödien  im  südlichen  Theile  der  Halbinsel.  Das  Publi- 
kum  ging  zahlreich  und  mit  dem  besten  Willen,  etwas  Na- 
tionales zu  beklatschen,  ins  Haus:  nicht  das  Mittelmäfsige 
allein,  auch  was  unter  demselben  stand,  konnte  freundlicher 
Aufnahme  auf  ein  paar  Abende  sicher  sein,  wenn  nur  ei- 
nige politische  Parallelen  darin  enthalten  oder  heraus  zu 
errathen  waren;  die  Kritik,  wo  nicht  persönliche  Abnei- 
gung ins  Spiel  trat,  hatte  die  Geissei  mit  dem  Fächer  ver- 
tauscht. Wir  müssen  alle  diese  dramatischen  Ephemeri- 
den  bis  auf  eine  übergehen,  wenn  wir  nicht  den  im  vori- 
gen Jahre  unerwähnt  gelassenen  ungerecht  werden  wollen. 
Ein  Lustspiel  aber  erntete  vor  und  nach  dem  Kriege  in 
Genua,  in  Turin,  in  Florenz  mehr  Beifall  und  wurde  mehr 
Abende  aufgeführt,  als  alle  übrigen  neuen  Stücke  zusam- 
mengenommen, und  als  vielleicht  je  irgend  ein  italienisches 
in    gleich    kurzem   Zeiträume.      Diesen    glänzenden   Erfolg 


Italieuisulie   I>iteratui-.  405 

hatte  Teobaldo  Ciconi's  politische  Allegorie  Troppo  tardi. 
Sein  Vorwurf  war,  den  nicht  zu  versöhnenden  Gegensatz 
zwischen  dem  Prinzip  des  Stillstandes  und  dem  des  Fort- 
schrittes darzulegen,  und  letzteres  zum  endlichen  Siege  ge- 
langen zu  lassen.  Die  menschliche  Gesellschaft  spiegelt 
er  in  einer  friaulischen  Familie  ab,  deren  aristokratisches 
Haupt  die  althergebrachte  strenge  Hauszucht  aufrecht  zu 
erhalten  bestrebt  ist,  als  sein  Bruder,  der  auf  Reisen  eine 
Sängerin  geheirathet  hat,  zurückkehrt,  in  der  Familie  das 
Verlangen  nach  einer  freieren  Lebensart  erweckt  und  ver- 
ficht, und  zuletzt,  nachdem  auch  der  für  seinen  Bauch  be- 
sorgte Hauslehrer  capitulirt  und  sich  zur  Partei  des  Stär- 
keren geschlagen,  die  freiheitdürstende  Familie  vor  der 
Nase  des  conservativen  Hausvaters  nach  der  genufsreicheu 
Hauptstadt  Venedig  entführt.  Die  Familienangelegenhei- 
ten werden  in  gangbaren  politischen  Phrasen  besprochen; 
sprudelnder  Witz,  rascher  und  munterer  Dialog,  Angemes- 
senheit der  Anspielungen  sind  die  Vorzüge  des  Stückes; 
dagegen  ermangelt  es  jeder  ordentlich  geführten  Intrigue, 
und  die  aneinander  gereihten  Scenen  werden  mehr  in  der 
politischen  Allegorie  als  in  der  eigentlichen  Handlung  zu- 
samraeno-ehalten.  Die  meisten  Taojesblätter  haben  das  Stück 
mit  Anerkennung  besprochen;  nur  die  Turiuer  Opinione 
liefs  den  „unverbesserlichen"  Dichter  mit  seinem  „Gelegen- 
heitsstüeke"  hart  an.  Gegen  diesen  Einwurf  antwortete 
der  Crepuscolo,  dals  auch  nach  Abstreifung  jeder  politi- 
schen Anspielung  dem  Lustspiel  noch  immer  der  Erfolg 
gesichert  bliebe;  und  der  Annotatore  friulano^)  bemerkte, 
dafs  jedes  unsterbliche  Werk  seiner  Zeit  ein  Gelegenheits- 
werk war,  sich  aber  auf  das  ewig  Wahre  der  menschlichen 
Gesellschaft  und  des  menschlichen  Herzens  stützte. 

Von  den  Arbeiten  des  Jahres  1858  erhielt  den  ersten 
Turiner  Preis  Giacometti's  Judith^),  den  zweiten  A.  Mon- 
tignani's  Drama   in    5  Akten   Un  matrimonio  sotto  alla  re- 


'  )  Erschien  in  Udine ,  ging  im  August  ein ;  der  Redacteiir  Dr.  Pacirico 
Valussi  schreibt  jetzt  in  Mailand  die  Leitartikel  der  Perseveranza. 

2)  Teatro  scelto  di  Paolo  Giacometti.  Mantova.  Negretti;  Milano,  San- 
vitQ.  Vol.  I,   disp.  8. 


406  Jahresberichte. 

publica,  den  dritten  Ferrari's  Prosa  ^).  üeber  das  erste 
und  dritte  ward  schon  voriges  Jal)r  berichtet '^);  das  zweite 
kam  im  December  1 858  im  Turiner  Teatro  Carignano  zu- 
erst zur  Aufführung,  dann  ging  es  im  Januar  1859  mehre 
Male  mit  Beifall  über  die  Bühne.  Der  Verfasser,  ein  nea- 
politanischer Flüchtling,  schrieb  es  vor  etlichen  Jahren  in 
England,  und  behandelt  darin  die  französische  Gesellschaft 
unter  dem  Directorium  in  den  drei  Färbungen,  einer  ari- 
stokratischen Marquise,  eines  feurigen  Demokraten  und  ei- 
nes tugendhaften  Bürgers  der  gemäfsigten  Partei.  —  Fort- 
gesetzt wurden  die  Ausgaben  der  dramatischen  Werke  Fer- 
rari's ^)  und  Giacometti's  in  Mailand,  sowie  des  spanischen 
Theaters  in  Turin"),  und  P.  Maspero's  Teatro  scelto  di 
Racine  in  Florenz.  —  In  der  Rivista  di  Firenze  (1859  p. 
39 — 50)  ward  eine  metrische  Uebersetzung  des  Faust  von 
Anselmo  Guerrieri  in  Aussicht  gestellt,  die,  nach  dem  ge- 
lieferten Probestücke  zu  urtheilen,  des  Originals  würdig 
sein  wird. 

Weniger  als  das  Theater  konnte  die  erzählende  Dich- 
tung  ein  aufmerksames  Publikum  finden,  und  mehr  denn 
Ein  bedeutendes,  als  unter  der  Presse  angekündigtes  Werk 
gelangte  deshalb  nicht  an  das  Tageslicht.  So  gab  Guer- 
razzi  seinen  versprochenen  Pasquale  Paoli  nicht  heraus; 
und  seine  Amelia  Calani  ^)  enthält  nur  Randglossen  zur  po- 
litischen Gegenwart,  ohne  eine  eigentliche  Erzählung.  — 
Bersezio  wob  unter  dem  Titel:  La  caritä  del  prossimo,  sei- 
nen Roman  Fnnesto  errore  in  der  Gazzetta  Piemontese  fort, 
einen  heuchlerischen  Menschenfreund  an  den  Pranger  stel- 
lend. —  Brofferio's  meist  auf  Turin  Bezug  habende  Auto- 
biographie ''),  die  fortgesetzt  wurde,   fand  in  Biorci's  /  miei 


')  Opere  drammatiche  di  Paolo  Ferrari.  Milano,  Sanvito.  Vol.  III, 
disp.   1.     • 

2)  S.  Bd.  I,  p.  374   und  371. 

3)  Vgl.  Bd.  I,  p.  369,  Anm.  3. 
*)  Vgl.  Bd.  I,  p.  376,   Anm.  6. 

^  )  Amelia  Calani,  considerazioni  suU'  educazione  delle  donne  italiane 
di  F.D.  Guerrazzi  18b9,  8".  Genova,  Grondona;  Fireuze,  Torelli. —  Ueber- 
arbeitet  in   der  Rivista  Contemporanea  XVII,  38  fF. 

^ )  I  miei  tempi ,  memorie  di  Angelo  Brofferio.  Vol.  VII.  Torino, 
Biancardi    1859. 


Italienische  Literatur.  407 

trent'  atmi^)  ein  gelobtes  Seitenstück,  das  die  mailänder 
literarischen,  artistischen,  geschichtlichen  und  politischen 
Erlebnisse  des  Verfassers  darlegt.  —  Lodovico  Ropolo,  ein 
Offizier  der  am  30.  Mai  im  Gefecht  von  Vinzaglio  fiel,  hat 
mit  vieler  Farbenfrische  ein  Liebesverhältnifs  zw^ischen  ei- 
nem offenherzigen  Jüngling  und  einer  verdorbenen  Kokette 
geschildert  -).  —  Francesca  Lutti  sang  in  guten  Octaven 
mit  trefflicher  Wahrheit  von  zwei  Freundinnen,  davon  die 
eine,  die  Gefühlvolle,  ihren  Liebhaber  an  die  andere,  die 
Herzlose,  verliert^).  —  Ihr  Lehrer  Andrea  Maffei  über- 
setzte in  seiner  glänzenden  Weise  Moore's  Feueranbeter*), 
wohl  die  beste  Gabe  des  Jahres.  —  Riccardo  Cerroni  end- 
lich lieferte  eine  neue  mit  zärtlichem  Fleifse  ausgearbeitete 
Uebersetzung  von  Werthers  Leiden^). 

Die  Lyrik  eröffnete  das  Jahr  mit  den  üblichen  Strenue. 
Die  wichtigste  gab  der  Paduauer  Guglielmo  Stefani,  gegen- 
wärtig Director  der  Rivista  Contemporauea,  der  anerkannt 
besten  literarischen  Zeitschrift  Italiens,  heraus.  Er  lud  für 
sie^)  in  den  noch  vor  einem  Jahrzehnt  verschrieenen,  jetzt 
wieder  in  Mode  gekommenen  Alexandrinern  die  Sänger  zu 
Beiträgen  ein,  worunter  die  Ballade  /  tnarchesi  d'Ivrea  von 
A.  Peretti ''),  der  einige  Wochen  früher  als  Obergjmna- 
sialdirector  in  Ivrea  starb,  und  G.  Prati's  Le  ispirazioni 
del  Verbano  Erwähnung  verdienen.  —  Zu  dem  Besseren 
gehören  ein  Band  Gedichte  in  mailändischer  Mundart  vom 
Schauspieler  Giovanni  Ventura  ^),  der  mit  seiner  Natür- 
lichkeit der  Gedanken  und  Anmuth  der  Sprache  in  die 
Fufstapfen  des  unvergessenen  Porta  tritt,  und  ein  Heft  an- 


•  )  I  miei  trent'  anni,  di  Dovienico  Biorci.     Torino,   Botta,    1859. 

^ )  L'amore  a  vent'  anui,   di  Lodovico  Ropolo.     Ebendaselbst. 

^)  Rosa  e  Stella,  novella  di  Francesca  Lutti.  Verona,  libreria  della 
Minerva  1859. 

* )  Gli  adoratori  del  fuoco  di  T.  Moore.  Traduzione  del  cav.  Andrea 
Maffei.     Ebendaselbst. 

' )  Florenz,  bei  Le  Monnier. 

8)   Sul  Po.     Strenna  poetica  pel  1859.     Torino,  Botta. 

')  Von  ihm  erschien  aufserdem:  Le  serate  del  villaggio.  Racconti  del 
Aoii.  Antonio  Peretti.  2°  ed.  Ivrea,  Curbis,  1858;  dann  Gedichte  unter  dem 
Titel:  II  Menestrello.     Pinerolo,  G.  Chiantore,   1859. 

^)  Poesie  milanesi  e  italiane  di  Giovanni   Ventura.     Milano,   1859, 


408  Jahresberichte. 

spruchloser  Feldblumen  fürs  Volk  von  Vincenzo  de  Li- 
sio  ').  —  Eine  versprechende  Erstlingsarbeit  sah  man  in 
Galanti's  Carme -)  über  das  den  Menschen  erziehende  Lei- 
den. Und  eificeutliche  Form  des  Schmerzes  ist  in  Italien 
der  tönende  Vers:  E  vocale  il  dolor  della  mia  terra^  wie 
Revere  am  Schlüsse  eines  seiner  unübertrefflichen  Sonette 
sagt. 

In  einen  andern  Kreis  von  Anschauungen  und  Ein- 
drücken führt  der  sicilianische  Flüchtling  G.  Ricciardi  mit 
seinem  „Polimeter" '^ ),  das  die  Revolutionsjahre  1848 — 49 
mit  mäfsiger  Phantasie  und  unfertiger  Form  in  Erinnerung 
bringt.  Ansprechender  sind  die  1846  —  48  geschriebenen 
vaterländischen  Gedichte  Goffredo  Mameli's^),  der  am 
6.  Juli  18''l9  vor  Rom  im  Kampfe  gegen  die  Franzosen 
fiel.  —  Auf  den  der  toscanischen  Jugend  ungünstigen  Tag 
von  Curtatone  hat  eine  Sammlung  von  Gedichten  und  pro- 
saischen Aufsätzen  Bezug  ^).  Wir  haben  hier  mit  Waffen 
zu  thun,  und  Waffen  sollte  die  Kritik  nur  herausputzen, 
nicht  abstumpfen.  Denselben  Trauertag  zu  feiern  viax  au- 
fserdem  ein  Band  Gedichte ")  bestimmt,  der  den  klangvoll- 
sten Namen  Toscanas  führte,  den  Niccolini's,  des  vorzüg- 
lichsten Repräsentanten  der  klassischen  Schule.  Er  enthält 
aufser  dem  bereits  1845  veröffentlichten  Canto:  „Dante  e 
Italia"  —  zweifelsohne  das  Beste  des  Buches  —  eine  von  ei- 
nem Schüler  des  Dichters  getroffene  Auswahl  aus  den  un- 
edirten  und  auf  Italien  bezüglichen  politischen  Gedichten 
desselben:  zwei  Canzoni  libere  und  dreifsig  Sonette,  wel- 
che das  Jahr  1848  und  die  zunächst  darauf  folgenden  be- 
leuchten.    Die    gewandte   Handhabung    der  Sprache,    das 


')  Fiori  campestri,  canti  popolari  di  Vincenzo  de  Lisio.  Napoli,  tip. 
della  Industria   1859. 

■^  )  I  dolore.     Carme  di  F.  V.  Galanti.   —  Venezia,   Cecchini   1859. 

3)  Epopea  biennale,  polimetro  di  G.  Ricciardi.  Nizza  1859.  —  Von 
ihm  erschienen  auch:  Drammi  storici:  La  lega  lombarda,  II  vespro  siciliano, 
Masaniello ,  La  cacciata  degli  Austriaci  da  Genova.    Parigi,   Stassin  et  Xavier. 

*)  Poesie  di  Goffredo  Mameli.     Tortona,  Franchini   1859. 

*  )  II  XXIX  maggio  1848.  Raccolta  di  prose  e  poesie.  Firenze,  Beu- 
cini  1859. 

6 )  Poesie  nazionali  di  G.  D.  Niccolini,  pubblicate  a  prolitto  della  guerra 
della  indipendenza  italiaua.   —  Firenze,   CcUini    1859. 


Italienische  Literatur.  409 

gleichmäfsige  Auf-  und  Abwogen  des  Kythmus,  die  klassi- 
schen hie  und  da  wie  von  selbst  sich  einstellenden  An- 
klänge gemahnen  freilich,  dals  man  das  Werk  einer  Mei- 
sterhand vor  sich  hat.  Doch  nur  den  Abfall.  Denn  ab- 
gesehen davon,  dafs  die  Muse  mehr  als  einer  Göttin  zie- 
men dürfte,  sich  den  Mund  wäscht,  sind  die  wenigsten  der 
Sonette  aus  Kernholz  geschnitten ;  der  Gedanke  bleibt  häufig 
unklar  und  dessen  Entwicklung  der  Ahnung  des  Lesers 
überlassen;  w^o  man  mindestens  die  gewaltige  Kraft  einer 
edlen  Entrüstung  gewärtigt,  wird  man  unangenehm  an  ge- 
waltige Anstrengung  des  Greises  erinnert,  der  gerne  dra- 
stischer zürnen  möchte  als  er  kann.  Taktvoll  enthält  sich 
der  Anzeiger  der  Ilivista  Contemporanea  aller  Kritik  über 
diese  Gedichte;  doch  kann  er  nicht  umhin  zu  bemerken, 
dafs  nachdem  der  Verfasser  wie  ein  Aar  alle  Höhen  be- 
reits durchflogen,  er  nunmehr  die  herrlichen  Fittige  ein- 
zieht und  auf  hohem  Fels  in  stolzer  Einsamkeit  ausruht. 
Aber  nicht  das  achte  Sonett,  dessen  zweite  Quartine  un- 
klar und  die  Terzinen  abgedroschene  banale  Phrasen  bie- 
ten, verdient  eine  Auszeichnung;  eher  das  21ste,  welches 
gegen  einige  allzuheirathslustige  Florentinerinnen  gerichtet 
ist.  Dieses  war  allerdings  eines  der  derbsten  und  deshalb 
in  der  Rivista  kaum  als  Muster  abzudrucken;  aber  von 
den  oben  angeführten  Fehlern  scheint  es  frei  und  bis  zum 
letzten  Verse  sich  gleich  bleibend.  Auch  hat  es  die  Ehre 
gehabt  von  Guerrazzi  einen  Commentar  zu  erhalten,  da  die- 
ser in  seiner  früher  erwähnten  Ämelia  erzählt,  wie  eine  die- 
ser liebebrünstigen  Damen,  die  ihrem  fremdländischen  Ehe- 
herrn nachlief,  von  ihm  „wie  ein  vertretener  Stiefel"  wegge- 
worfen wurde.  —  Die  lebendige  Gegenwart  in  einem 
Kaiser,  einem  König  und  zwei  französischen  Generälen  zu 
besingen  unternahm  Ritter  Giovanni  von  Prati  ^),  in  der 
Meinung,  Tyrtaeus  habe  Aehnliches  gepflogen.  Menipp 
würde   den  Dichter  Prati   von  Gozzi's  Weisheitsberge  aus 


')  Montebello,   canto   di   G.  Prati.    Torino.   22  giugno  1859.    15  S.   8". 
Palestro,    canto   di   G.  Prati.     Torino,    8   giugno   1859.     10  S.   8". 
Xapoleone  III,   cauto  di  G.  Prati.    Torino   14  giugno  1859.    10  S.    8°. 
Sämnitlich  bei  Botta. 


410  Jahresberifhte. 

nicht  gerade  so  hoch  auf  der  Lebensleiter  erblicken,  als 
Prati  selbst  darauf  zu  stehen  sich  schmeichelt.  Seinen 
nicht  geringen  Ruf  verdankt  er  zunächst  dem  Talent  die 
grofse  Trommel  zu  schlagen,  dann  seinem  vor  etwa  zwan- 
zig Jahren  erschienenen  epischen  Gedichte  Edmenegarda, 
einer  Ehcbruchsgeschichte  in  guten  Sciolti.  Eine  frucht- 
bare Phantasie  von  keinen  ernsten  Studien  gezügelt,  viel 
Sinn  für  Harmonie  ohne  einen  geläuterten  Geschmack  ver- 
dammen ihn  immer  hohler  zu  werden,  und  sich  zugleich 
immer  mehr  in  sich  selbst  zu  verlieben.  Da  er  zur  soge- 
nannten katholischen  Schule  gehört,  so  wimmeln  seine  Ge- 
dichte in  dem  Grade  mehr  an  unpassenden  biblischen  Lap- 
pen, als  sie  weniger  reellen  Gehalt  haben;  und  es  unter- 
läuft dem  Leser,  sich  fragen  zu  müssen,  ob  den  Sieg  von 
Palestro  die  christkatholischen  Piemontesen  oder  die  Kin- 
der Israels  erfochten.  Wo  die  Anwandlung  dieser  alber- 
nen Hebräismen  und  das  linkische  Tappen  nach  dem  Gran- 
diosen ihn  nicht  beirrt,  wo  er  einfach  menschliche  Gedan- 
ken in  schöne  Form  einzukleiden  sich  fügt,  da  verdient 
seine  Muse  alle  Anerkennung,  und  wenige  können  dann 
die  liebenswürdige  Nachlässigkeit  oder  den  majestätischen 
Gang  seiner  Rythmen  erreichen.  Sein  poetisches  Vademe- 
cum,  wovon  ein  Probestück  im  Juniheft  der  Rivista  Contem- 
poranea  erschien,  gehört  in  den  nächsten  Jahresbericht.  — 
In  näherer  Verwandtschaft  zum  Geiste  Manzoni's  steht 
Giulio  Carcano,  und  wie  der  Meister  die  Bewegung  des 
Jahres  1821  indirect  durch  eine  Ode  auf  Theodor  Körner 
verherrlichte,  so  sang  der  unentartete  Jünger  in  dem  Tode 
Carl  Albert's  die  Auferstehung  der  zu  Grabe  getragenen 
Hoffnungen  ' ). 

An  nennenswerthen  Uebersetzungren  erhielten  wir  au- 
fser  den  bereits  erwähnten  zu  Anfang  des  Jahres  die  Ae- 
neis  in  Ottava  rima  von  Francesco  Duca  ^),  die  auch  nach 
so  vielen  Vorläuferinnen  als  eine  vorzücclich  gelungene  all- 

o  o  o 


'  )  La  morte  di  re  Carlo  Alberto .    canto  lirico   di   (7.  Carcano.     Milano, 
Pirola,    1859. 

'■* )  Milano,  Bcrnardoui. 


Italienische  Literatur.  411 

gemein  belobt  wurde;  in  der  zweiten  Jahreshälfte  von  G. 
Strafforello  eine  Bluraenlese  aus  germanischen  auf  Italien 
bezüglichen  dichterischen  Ergüssen,  denen  kurze,  meist 
richtige,  literar- biographische  Notizen  beigegeben  sind'). 
Die  üebersetzung  ist  durchaus  Strafforello's  Arbeit,  und 
zwar  in  Prosa,  auch  da  wo  gute  poetische  üebersetzungen 
zur  Hand  standen,  —  Aus  dem  Nachlasse  Cereseto's  er- 
blickten endlich  auch  die  erwarteten  zehn  letzten  Gesänge 
des  Messias  ^ )  das  Licht.  Die  erste  vollständige  Ueber- 
tragung  hatte  Klopstoek's  Freund,  der  Vicentiuer  Girolamo 
Zigno  mit  Nachhilfe  des  Verfassers  geboten;  eine  zweite, 
mifslungene,  lieferte  ein  halbes  Jahrhundert  später  Jos.  Pensa. 
Da  jedoch  keiner  von  beiden  Geschmack  abzugewinnen 
war,  schickte  sich  Andrea  Maffei,  der  grofse  Verskünstler, 
dazu  an,  veröffentlichte  aber  bisher  nur  den  zweiten  Ge- 
sans:  und  etliche  Bruchstücke.  Andere  kamen  nicht  über 
den  ersten  hinaus;  wieder  andere  sangen  den  Messias  sich 
und  den  Musen  nach.  Die  üebersetzung  des  Barozzi  in 
Octaven,  die  wir  im  vorigen  Bericht  verzeichneten  ^),  um- 
fafst  die  ersten  zehn  Gesäuge.  „Wer  wird  nicht  Klop- 
stock  loben?"  Doch  läfst  sich  zweifeln,  ob  eine  italienische 
Messiade  so  viel  Üebersetzungen  ins  Deutsche  würde  er- 
fahren haben. 

Im  Gebiete  der  Philologie  lieferte  Manuzzi,  trotz  der 
ungünstigen  Zeitläufte,  die  zwei  ersten  Buchstaben  seines 
Vocabolario.  Von  Gioberti  erschien  ein  Band  Miscella- 
neen,  von  Giusti  der  Briefwechsel,  der  von  allen  Sprach- 
kennern freudigst  begrüfst  wurde.  —  Komanin  setzte  seine 
venezianische  Geschichte  bis  zum  Jahre  1763  fort,  die  trotz 
ihres   kritischen  Ingrediens  ebenso   allgemein   gelesen  wird 


'  )  L'Italia  nei  canti  dei  poeti  stranieri  contemporanei  tradotti  da  Gur- 
stavo  Strafforello  e  corredati  di  biografie.     Torino,  Unione  tip.-ed.    1859. 

-1  II  Messia,  poema  di  F.  A.  Klopstock,  versione  di  G.  B.  Cereseto. 
2.  ed.  (die  erste  erschien  1853)  Vol.  I".  Torino,  Unione  tip.-ed.  1858.  — 
Vol.  11°.  Prima  edizione  1858.  (Doch  auf  dem  Umschlage  steht  die  wahre 
Jahresangabe  1859;  der  Band  schliefst  mit  einer  Biographie  Cereseto's). 

3 )  S.   Bd.  I,  p.  385,  Anm.  2. 


412  Jahresberichte. 

als  Vauuucci's ')  älteste  und  Farini's  ^)  neueste  Geschichte 
Italiens. 

Am  JÜ.  Jänner  starb  zu  Bologna  die  Florentiuerin  Te- 
resa  Malvezzi-Carniani,  Uebersetzeriu  aus  dem  Lateinischen 
und  Englischen,  bekannt  durch  das  Epos  in  Sciolti,  Cacciata 
del  tiranno  Gualtieri  diEirenze;  am  24.  die  Dichterin  Mas- 
simina  Kosellini  -  Fantastici '^),  ebenfalls  aus  Florenz;  am 
8.  März  üiacinto  Carena,  Verfasser  des  trefflichen  Voca- 
bolario  d'arti  e  mestieri  u.  a.  philologischer  Werke. 
Padua,  am  3.  Juni  1860.  Justus  Grion. 


IV. 

Die  spanische  Nationalliteratur  in  den  Jahren  1858  und  1859. 

Aufserordentlich  grofs  würde  die  Aufgabe  sein,  unsre 
Leser  mit  all  den  Productionen  bekannt  zu  machen,  welche 
in  den  beiden  letzten  Jahren  in  Spanien  erschienen  sind. 
Die  geistige  Entwicklung  dieses  Landes,  in  unzweideutiger 
Weise  festgestellt  und  bezeichnet  durch  den  Fortschritt  in 
allen  Zweigen  der  Civilisation,  die  nach  einer  drückenden 
Lethargie  allseitig'  ihre  alte  Thätigkeit  und  Kraft  wieder 
gewinnt,  nimmt  in  Wahrheit  tiefes  Nachdenken  und  Stu- 
dium in  Anspruch,  denn  immer  sind  in  der  Geschichte  der 
Literatur  die  Momente  der  Wiederherstellung  und  Erho- 
lung von  Wichtigkeit,  wo  die  grofsen  Nationen,  die  frü- 
here Trägheit  abschüttelnd,  vertrauensvoll  ihren  Blick  auf 
die  Vergangenheit  richten,  um  durch  die  mächtigen  Erin- 
nerungen ihrer  Gröfse  das  Leben  der  Gegenwart  zu  be- 
fruchten, und  darin  für  die  Zukunft  das  Unterpfand  eines 
neuen  und  glänzenderen  Ruhms  zu  finden.  —  Spanien,  mo- 


•  )   Storia  d'Italia    dall'  origine    di  Roma  sino   alla  conquista  longobarda 
del  prof.  Atto  Vamiucci.    Vol.  IV.    Firenze.     Poligrafia  Italiaua  1859. 

*)  L.  C.  Farini,  Storia  d'Italia  dall'  anno  1814  tino  ai  nostri  icioriii. 
Vol.   II.     Tor.   1859. 

3)  Es  erschien  von  ihr  1859:  Ooiiiinedie  per  la  puerizia.  Parma,  Fiac 
cadori.  Sie  bilden  den  74.  Band  (kr  Encielopedia  modcrua  scientilico  cru- 
dita.  -     Dialoghi  c  racconti  pei  fanciuUi.     Ebendaselbst. 


Spanisclio   Literatur.  413 

ralisch  und  politisch  erniedrigt  durch  eine  Theokratie,  wel- 
che den  Gebrauch  der  Vernunft  und  des  Geistes  für  ge- 
fährlich erachtete,  schon  den  mäfsigen  Genufs  der  Freiheit 
des  Gedankens  ein  „Ungeheuer  von  Toleranz"  {monstruo  de 
tolerancia)  nannte;  Spanien  gibt,  nachdem  es  dieses  Joch 
zerbrochen,  von  neuem  Beweise  seiner  Fruchtbarkeit  auf 
dem  weiten  und  blüthenreichen  Felde  der  Literatur  —  ein 
Schauspiel,  dem  wir  mit  Freude  seit  den  ersten  Tagen  des 
zweiten  Drittels  unseres  Jahrhunderts  zusehen;  und  in  Mit- 
ten der  grolsen  Bedrängnisse,  in  welche  es  einerseits  der 
überlebte  Groll  alter  und  schon  hinfalliger  Factionen,  an- 
drerseits die  ungeduldigen  und  übertriebenen  Ansprüche 
neuer  und  ehrgeiziger  Parteien  versetzt  haben,  beweist  un- 
ser Land  kühn  den  Willen,  zu  sein  was  es  früher  war, 
und  verdient  demnach  die  Beachtung,  wenn  nicht  schon 
den  Beifall  der  übrigen  civilisirten  Völker. 

Nicht  wenige  Lorbeeren  haben  seine  geistigen  Gröi'sen 
errungen,  indem  sie  mit  ungewöhnlichem  Glück  die  Sphären 
der  Wissenschaft  und  Literatur  durchliefen;  und  nicht  min- 
der wurde  der  Tempel  der  Künste  besucht.  In  der  Phi- 
losophie und  Geschichte,  in  der  literarischen  Kritik  und 
Bibliographie,  in  der  Poesie  und  Beredtsamkeit,  mit  einem 
Wort  in  allen  Zweigen  und  Gattungen,  die  das  grofse 
Reich  der  Hu manitäts- Wissenschaften  und  der  schönen  Li- 
teratur ausmachen,  sind  während  der  angezeigten  Periode 
sehr  beachtenswerthe  Arbeiten  erschienen,  welche  eine  wahre 
Wiedergeburt  anzeigen,  dem  Aerger  beschränkter  und  äu- 
fserlich  unbefriedigter  Geister  zum  Trotz,  für  die  ein  jeder 
Fortschritt  der  Wissenschaften  eine  Gefahr  ist  und  eine 
jede  Eroberung  der  Vernunft  ein  Scandal.  Dennoch  ist 
zu  bemerken,  dafs  in  dieser  selben  Periode  einige  Mo- 
mente des  Widerwillens  oder  der  Ermüdung,  der  Unent- 
schiedenheit  oder  des  Zweifels  bezeichnet  werden  können, 
Dank  dem  hartnäckigen  Streben  jener  selben  Geister,  den 
natürlichen  Lauf  der  Bewegung  zu  hemmen,  sowie  in  Folge 
der  Unruhe  undUnerfahrenheit  der  noch  nicht  wohl  geschul- 
ten Paladins  der  neuen  Ideen.  Es  ist  dies  der  Grund  ge- 
wesen,  dafs  Männer,  die  sich  mehr  der  mercantilen  als  der 


414  Jaliresbcriclite. 

wissenschaftlichen  Speculation  hingaben,  in  das  Reich  der 
Literatur  eindrangen  um  7a\  plündern,  und  das  Land  mit 
Uebersetzungen,  von  sehr  wenigen  annehmbaren  abgesehen, 
meist  sehr  roher  Art,  überschwemmten,  durch  welche  ver- 
mittelst des  Interesses  das  aus  der  Neuheit  entspringt,  nicht 
wenig  Gift  in  Spanien  eingedrungen  ist  und  noch  eindringt, 
welches  das  Nationalgefühl  irreführt  und  im  Allgemeinen 
den  Geschmack  der  Menge  verdirbt.  Aber  die  Gerech- 
tigkeit fordert  anzuerkennen,  dafs  trotz  dieser  nicht  gerin- 
gen Hindernisse,  trotz  der  inneren  Kämpfe,  welche  das  per- 
sönliche Loos  der  Pfleger  der  Wissenschaft  und  der  Kunst 
gefährdeten,  wie  nicht  minder  zu  wiederholten  Malen  das 
des  Staates,  die  mit  so  hohen  HoflPnungen  begonnene  Be- 
wegung ihren  Lauf  glücklich  verfolgt;  und  täglich  werden 
ihre  Früchte  geärntct,  wie  es  ganz  offenbar  die  grofse  Zahl 
und  die  Bedeutung  der  Productionen  zeigt,  die  in  den  bei- 
den letzten  Jahren  im  Druck  erschienen  sind. 

Eben  diese  Fülle  verbietet  uns  sowohl  vollkommene 
Rechenschaft  von  den  hervorragendsten  zu  geben,  als  alle 
Werke  zu  erwähnen,  die  in  verschiednem  Sinne  die  öffent- 
liche Aufmerksamkeit  auf  sich  zogen;  und  indem  wir  uns 
auf  eine  kurze  Uebersicht  beschränken,  hegen  wir  noch 
immer  die  Furcht,  dem  gegenwärtigen  Berichte  eine  zu 
grofse  Ausdehnuno;  zu  geben.  Bemerkenswerth  ist  fürwahr 
dafs  aufser  den  Romanen,  welche  jene  leichte,  bei  dem  ge- 
wöhnlichen Publikum  aller  Nationen  so  beliebte  Literatur 
bilden,  und  die  in  der  Regel  schon  mit  dem  Merkmale 
eines  frühzeitigen  Todes  geboren  werden,  den  meisten 
Raum  die  historischen  Werke  einnehmen.  Diese  eigen- 
thümliche  Bevorzugung,  welche,  nicht  ohne  das  Nachden- 
ken des  Philosophen  zu  erregen,  mit  dem  von  den  Malern 
bekundeten  edlen  Streben  zusammenfällt,  zu  der  National- 
geschichte ihre  Zuflucht  zu  nehmen,  um  in  gleicher  Ab- 
sicht ihre  schöne  Kunst  wieder  herzustellen;  diese  Bevor- 
zugung hat  ein  so  umfängliches  Verzeichnifs  von  Büchern 
hervorgerufen,  dafs  seine  Einrückung  allein  genügen  würde 
lange  Seiten  zu  füllen.  Besagte  Studien  haben  nun  von 
den    weitesten   Regionen    der   Weltgeschichte    bis   zu    den 


Spanische  Literatur.  415 

beschränktesten  der  Denkwürdigkeiten  und  der  Biographie 
sich  ausgedehnt;  und  eine  allgemeine  Eigenschaft  glänzt 
in  allen  diesen  Werken :  der  gleiche  Geist  der  Forschung, 
da  die,  welche  nach  dem  schwer  zu  erreichenden  Lorbeer 
des  Historikers  streben,  sich  schon  nicht  damit  befriedigen, 
einfach  der  Autorität  ihrer  Vorgänger  auf  demselben  Ge- 
biete, zu  folgen. 

Drei  Bände  einer  Universalgeschichte  sind  in  den  letz- 
ten Jahren  aus  den  Pressen  des  Verlegers  Mellado  her- 
vorgegangen, die  wir  der  Feder  des  D.  Salvador  Con- 
stanzo  verdanken,  eines  thätigen  und  fleifsigen  Sicilianers, 
der  nicht  ohne  Glück  seit  einiger  Zeit  die  spanische  Lite- 
ratur cultivirt.  In  allen  Theilen  bekundet  Constanzo  eine 
tüchtige  Gelehrsamkeit,  indem  er  keinerlei  Untersuchung, 
noch  irgend  eine  Anstrengung  sich  zu  der  Höhe  der  phi- 
losophischen Geschichtschreibuug  zu  erheben,  unterläfst. 
Uebrigens  ist  er  noch  immer  nicht  über  die  alte  Geschichte 
hinausgekommen;  und  wir  wundern  uns  nicht  darüber,  denn 
die  Geographie,  die  Chronologie,  die  vergleichende  Geo- 
graphie und  die  Archäologie  haben  ihn  zu  sehr  interessan- 
ten Arbeiten  veranlafst,  welche  den  historischen  Apparat 
seines  Werks  bilden,  und  ebenso  wenig  sind  die  Künste 
und  Literatur  vergessen  worden.  Sein  Buch  gewinnt  aus 
diesen  Gründen  mit  jedem  Tage  gröfsere  Wichtigkeit.  In 
Betreff  des  Stils  und  der  Sprache  ist  zu  bemerken,  dafs 
Hr.  Constanzo  fast  alle  Schwierigkeiten,  welche  die  Frem- 
den bei  dem  Gebrauch  der  castilischen  Sprache  finden, 
nicht  ohne  Mühe,  zu  überwinden  gewufst  hat;  sein  Stil  ist 
meist  einfach,  zuweilen  blühend,  fast  immer  aber  dem  Ge- 
genstand entsprechend,  seine  Sprache,  wenn  nicht  so  ganz 
rein,  als  zu  wünschen,  doch  correct  und  natürlich,  so  dafs 
sich  das  Buch  mit  Interesse  und  angenehm  liest. 

Nicht  minder  beachtenswerth  sind  die  Discnrsos  so- 
bre  los  primeros  cinco  siglos  del  Christianismo ,  welche 
D.  Emilio  Castelar  y  Ripoll  in  dem  Ateneo  von  Madrid 
gehalten  hat.  Beredt  wie  wenige,  fleifsig  wie  die  meisten, 
obgleich  beim  Aufbauen  neuer  historischer  Theorien  nicht 
so  umsichtig,  als  er  es  in  einem  reiferen  Alter  sein  würde, 


416  Jaliroshfri<'h1f>. 

hat  Hr.  Castelar  viele  Abende  des  vergangenen  Winters 
die  öffentliche  Aufmerksamkoit  der  Residenz  gefesselt,  in- 
dem er  den  ungewöhnlichen  Erfolg  erreichte,  in  wenigen 
Monaten  seine  Ausgabe  der  Disairsos  vergriffen  zu  sehen. 
Dieser  ausgezeichnete  Professor  (der  Geschichte  von  Spa- 
nien) entwirft  in  ihnen  grofsartige  und  durch  ein  lebendi- 
ges und  glänzendes  Colorit  belebte  Bilder;  er  ist  bemüht 
die  Wirkunn  der  christlichen  Lehre  in  einem  neuen  Lichte 
zu  zeigen,  indem  er  ihren  idealen  Einflufs  auf  das  Loos 
der  Menschheit  in  den  mannichfachsten  Beziehungen  gel- 
tend macht.  Hier  zeigt  sich  der  Philosoph.  Trotzdem  ist 
sein  Buch  von  einer  vorgefafsten  Idee  inspirirt;  und  ob- 
wohl dies  jedes  Kunstwerk  verlangt,  so  kann  doch  der  Ein- 
flufs und  die  Herrschaft  derselben  leicht  die  historischen  Spe- 
culationen  irreführen,  und  den  Geist  des  Historikers  fesseln; 
und  das  ist  in  den  Discursen  Castelar's  der  Fall.  Die 
demokratische  Idee  beherrscht  ihn;  aber  indem  sie  immer 
mit  der  Natur  der  Ereignisse  im  Streit  ist  und  sehr  häufig 
mit  der  eigenen  Vernunft  in  Zwiespalt  geräth,  tritt  hinter 
den  Strömen  der  Beredtsamkeit ,  in  welche  er  das  Glück 
hat  seine  Ideen  und  Gedanken  zu  hüllen,  doch  der  mühe- 
volle Kampf  des  Geistes  hervor.  Auch  als  Redner  läuft 
Castelar  eine  grofse  Gefahr;  Wortfülle  und  Reichthum  be- 
sitzend, wahrhaft  beredt,  liebt  er  nur  zu  sehr  den  Glanz 
der  Form,  und  sein  Redeprunk  streift  oft  an  den  Schwulst; 
seine  Freunde  und  die  einigen  Antheil  an  seiner  literari- 
schen Ausbildung  gehabt  haben,  wie  wir  selbst,  beklagen, 
ihn  an  einem  solchen  Abhänge  zu  sehen. 

Die  Nationalgeschichte  ist  durch  neue  vier  Bände  der 
Allgemeinen  Geschichte  Spaniens  von  dem  Akademiker 
D.  Modesto  Lafuente  (TT.  XIX,  XX,  XXI,  XXII),  berei- 
chert worden.  Er  begreift  in  ihnen  die  Jahre  1724 — 1807; 
und  wenn  er  schon  bei  der  Entvverfung  der  Erzählung  von 
den  Ereignissen  des  Altert  hu  ms  und  noch  mehr  der  mitt- 
leren Zeiten  ungeheure  Schwierigkeiten  besiegte;  wenn  er 
massenhafte  Hindernisse  überwand,  um  in  einen  einzigen 
Rahmen  die  mannichfachen  und  grofsen  Erfolge  zusammen- 
zufassen, welche  Spaniens  Heer  und  Politik,   triumphirend 


Spanischo  Literatur.  417 

und  die  Geschicke  der  alten  wie  der  neuen  Welt  beein- 
flussend, aufweisen;  wenn  er  ferner  mit  keinen  geringen 
Schwierigkeiten  kämpfte  als  er  das  Bild  des  traurigen  Ver- 
falls jener  grofsen  Monarchie,  in  der  die  Sonne  nie  unter- 
ging, entwarf:  so  hatte  er  nicht  weniger  zu  überwinden 
und  zu  besiegen  bei  der  Geschichte  der  angezeigten  Pe- 
riode, die  zwar  kurz  in  Betreff  der  Zeit,  aber  grofs  in 
Rücksicht  ihrer  Wichtigkeit  für  den  gegenwärtigen  Zustand 
der  spanischen  Nation  ist.  In  den  genannten  Bänden  wird 
der  zweite  Theil  der  Regierung  Philipps  V.  sowie  die 
ganze  Ferdinands  VI.,  ferner  die  an  grofsen  Erfolgen  und 
Reformen  so  fruchtbare  Regierung  Karls  III.,  und  endlich 
die  schon  sinkende  und  theilweise  verderbliche  Karls  IV. 
behandelt,  das  ist  also,  fast  die  ganze  Geschichte  der  heute 
regierenden  Bourbon'schen  Dynastie  bis  zu  der  grofsen 
Epoche  des  Unabhängigkeitskrieges,  der  ersten  Aufrütte- 
lung des  alten  nationalen  Geistes  und  dem  ersten  Zeichen 
eines  neuen  Lebens,  nach  welchem  die  Nation,  ihrer  ruhm- 
vollen und  Jahrhunderte  alten  Institutionen  sich  erinnernd, 
verlangte.  Gewandtheit,  gesundes  Urtheil  und  richtige 
Kritik  fehlten  Herrn  Lafuente  nicht,  um  so  grofse  und 
schwierige  Aufgaben  zu  übernehmen.  Wünschenswerth 
wäre  zuweilen  eine  gröfsere  Energie  und  Entschiedenheit, 
und  ein  gröfserer  Scharfblick  bei  der  Behandlung  gewisser 
Fragen  gewesen,  auch,  wenn  man  so  sagen  darf,  eine  grö- 
fsere Freiheit  des  Geistes.  Trotzdem  kann  und  darf  man 
versichern,  dafs  auch  in  den  seit  Anfang  18ö8  erschiene- 
nen Bänden  die  Historia  general  de  Espaaa  —  fern  davon 
weniger  verdienstlich  zu  sein  —  dieselben  Vorzüge,  welche 
den  Werth  der  früheren  Theile  ausmachen,  aufweist  (indem 
sie  zugleich  den  mehr  populären  als  gelehrten  Charakter, 
den  sie  von  Beginn  ab  zeigte,  bewahrt);  auch  dafs  wenn 
die  Erzählung  nicht  immer  als  vollendetes  Muster  ange- 
führt werden  kann,  sie  doch  stets  leicht,  geziemend  und 
würdig  gehalten  und  an  Schönheiten  des  Stils  und  der 
Sprache  reich  ist. 

Diesem  Werke   zur  Seite  verdient,    wenn    nicht  ihrer 
Ausdehnung,  wenigstens  ihrer  anerkannten  Wichtigkeit  we- 
ll-   4.  28 


418  Jahresberichte. 

gen,  die  Geschichte  der  s|)anischen  Kirche  {Historia  de  Ja 
Iglesia  espahola  2  Bde  4")  von  dem  Professor  der  Cen- 
tralimiversität,  D.  Vicente  de  Lafueute,  gesetzt  zu  werden. 
Dieser  Gelehrte,  betraut  mit  dem  Unterricht  in  der  allge- 
meinen Kirchenlehre  und  der  spanischen  insbesondere,  hat 
ohne  Zweifel  gedacht,  seine  hinlänglich  gerechtfertigte  An- 
stellung als  Professor  durch  das  angezeigte  Werk  zu  legi- 
timiren;  nach  dem  Muster  eines  Burriel  und  Florez  gebil- 
det, hat  er  die  gelehrten  Arbeiten  dieser  ausgezeichneten 
Männer  nicht  aus  den  Augen  gelassen,  während  sein  Buch 
zuficleich  zeigt,  dafs  er  mit  den  kirchlichen  Alterthümern 
der  Halbinsel  sehr  vertraut  ist.  Seine  Kritik,  lieber  in  das 
Einzelne  sich  vertiefend,  als  zu  hochfliegenden  Syntesen 
geneigt,  hat  mit  Gewandtheit  und  Sicherheit  viele  und  sehr 
zweifelhafte  Punkte,  sowohl  in  Betreff  der  Ueberlieferung, 
als  der  Liturgie,  ergründet:  trotz  ihrer  Wissenschaftlich- 
keit aber  sind  seine  Ansichten  nicht  von  Allen,  die  mit 
dieser  Gattung  von  Studien  vertraut  zu  sein  glauben,  an- 
genommen; denn  sowohl  durch  die  Nöthigung  der  That- 
sachen  als  durch  die  Liebe  zur  Wahrheit  bewogen,  sich 
zwischen  die  beiden  entgegengesetzten  Parteien  zu  stellen, 
welche  die  Herrschaft  auf  diesem  schwierigen  Felde  sich 
streitig  machen,  hat  er  weder  die  Ultramontanen  befrie- 
digt, die  ihn  als  verdächtig  betrachten,  noch  den  Rega- 
listas  genügt,  die  als  lau  und  unentschieden  seine  An- 
sichten tadeln.  Seine  Begabung  als  Erzähler  entspricht 
nicht  seiner  Tüchtigkeit  als  Gelehrter;  sein  Stil  gleicht 
zumeist  dem  was  die  Geschichte  dem  controversirenden  und 
dissentirenden  Stile  des  Florez  und  der  Nachfolger  dessel- 
ben einräumt,  und  seine  Diction  ist  mehr  alltäglich  als 
einfach. 

Die  Particulargeschichte  hat  in  einer  doppelten  Rich- 
tung Behandlung  gefunden:  die  einen  Historiker  haben  dem 
localen  Ruhm  gehuldigt,  die  andern  haben  ihr  Augenmerk 
auf  die  Thaten  irgend  eines  Helden  gerichtet.  Unter  den 
ersteren  verdienen  besondre  Erwähnung  D.  Adolfo  de  Ca- 
stro, Verfasser  einer  „Geschichte  von  Cadiz  und  seiner 
Provinz"  (Historia  de  Cadiz  y  su  provincia)  und  D.  Fer- 


Spanii^clic  Literatur.  419 

nando  Guillamas  y  Galiano,  der  eine  Geschichte  von  San- 
lücar  de  Barrameda  herausgab.  Mit  historischen  Forschun- 
gen vertraut,  weifs  Castro  seine  Arbeit,  welche  noch  im- 
naer  fortgesetzt  wird,  mehr  interessant  zu  machen,  obgleich 
seine  Autorität  durch  seine  literarischen  Antecedentien  et- 
was gelitten  hat.  Auch  können  nicht  ohne  Widerspruch 
die  Schlüsse,  die  er  aus  positiven  Thatsachen  und  Docu- 
menten  zieht,  angenommen  werden;  hierin  erscheint  Gui- 
llamas zurückhaltender  und  umsichtiger,  obschon  er,  von 
dieser  Vorsicht  beherrscht,  viele  und  gar  wichtige  Pro- 
bleme zu  lösen  übrig  läfst.  Castro  überflügelt  ihn  auch 
in  der  Begabung  als  Schriftsteller,  denn  sein  Stil  ist,  wenn 
auch  nicht  so  gefeilt  und  zierlich  als  er  mitunter  wünscht, 
doch  frisch  und  keineswegs  farblos,  und  seine  Sprache  flie- 
fsend  und  leicht,  obgleich  sie  öfters  an  wenig  verständigen 
Archaismen  leidet,  Folge  einer  zwar  sehr  ausgedehnten, 
aber  mehr  übereilten,  als  nüchtern  und  reiflich  überlegten 
Leetüre.  Guillamas,  weniger  in  der  Kunst  zu  schreiben 
geübt,  weniger  erfahren  in  der  Kenntnifs  der  Sprache,  ver- 
gifst  nicht,   dafs  er  seine  ersten  Proben  auf  diesem  Felde 

ablegt  M. 

Dasselbe  können  wir  von  Einigen,  welche  die  Biogra- 


' )  Auch  die  Kriegsgeschichte  Spaniens  hat  beträchtliche  Fortschritte 
gemacht.  Der  ausgezeichnete  Akademiker,  Graf  von  Clonard,  setzt  unter 
dem  Beifall  der  Kenner  seine  „  Geschichte  der  spanischen  Infanterie  ■'  fort, 
ein  uuermefsliches  Repertorium  grofser  Leistungen  und  Heldenthaten,  welches 
das  Anseha  und  den  allgemeinen  Ruf  jener  castilischen  Regimenter,  die  einst 
der  Schrecken  Europas  waren ,  und  deren  ererbte  Ehre  die  modernen  spani- 
schen aufrecht  halten,  rechtfertigt.  Ferner  fährt  fort  zu  erscheinen  ..Die  Ge- 
schichte der  königl.  Marine  Spaniens",  ein  mehr  pittoreskes  als  wissenschaft- 
liches Buch,  dem  als  Ergänzung  zu  dienen  scheint:  „Die  königl.  span.  Ma- 
rine am  Ende  des  18.  und  im  Anfang  des  19.  Jahrh,-,  von  dem  tJeifsigeu  See- 
mann, D.  J.  Lasso  de  la  Vega,  den  ein  wahrer  und  erleuchteter  Forschergeist 
beseelt,  wodurch  er  eine  ausgezeichnete  Stelle  unter  den  Oflizieren  unserer 
Flotte  einnimmt.  Auch  die  Publieation  des  „Atlas  der  berühmtesten  alten 
und  neuen  Schlachten"  von  D.  E.  Perez  de  Castro  hat  keine  Unterbrechung 
erlitten,  ein  Werk,  welches  etwas  die  Grenzen  der  Nationalgeschichte  über- 
schreitend, mit  zahlreichen  topographischen  Zeichnimgen,  Waffen,  Kriegsma- 
schinen u.  s.  w.  bereichert,  erscheint.  Endlich  ist  noch  eine  interessante^  Hi- 
storische Uebersicht  des  Kriegs  im  Süden  der  Philippinen"  (Resena  bist.  d.  1.  g. 
al  sur  de  Filipinas)  erschienen,  welchen  Krieg  die  span.  Waffen  seit  der  Er- 
oberung jenes  Archipels  bis  auf  unsre  Tage  geführt  haben;  der  Verfasser  ist 
der  intelligente  Ingenieuroffizier  D.  E.  Bernaldez. 

28* 


420  Jahresbcriclite. 

phie  cultivirt  haben,  sagen.  An  ihrer  Spitze  steht  ohne 
Zweifel  der  Akadcniiker  Marques  von  Miraflores  mit  sei- 
nem Leben  des  D.  Sancho  Dävila ;  an  ihn  reiht  sieh  mit 
dem  Leben  des  Grafen  Pedro  Navarro  der  bereits  ver- 
storbene D.  Martin  de  los  Heros,  welcher  auch  Mitglied 
der  königl.  Akademie  der  Geschichte  war.  Der  erstere, 
einem  aristokratischen  Antriebe  folgend,  obschon  einem  ho- 
hen und  edlen,  suchte  sich  unter  seinen  Vorfahren  jenen 
würdigen  Ritter  aus,  welcher  die  triumphirenden  Waffen 
Castiliens  befehhgend  in  dem  16.  Jahrhundert  sich  den  Eh- 
rennamen Kriegsblitz  (Rayo  de  la  guerra)  erwarb;  der  an- 
dre Historiker,  von  seiner  volksthümlichen  Gesinnung  be- 
herrscht, erkor  unter  den  Schülern  des  Grofsen  Feldherrn 
den  Mann,  welcher,  unter  geringem  Dache  geboren,  sich 
zum  Soldaten  und  Feldhauptmann  in  der  Schule  Calabriens 
bildete,  und  hernach  die  Regimenter  des  Cisneros  bei  der 
Eroberung  Orans  befehligend  und  mehrmals  als  erfahrener 
und  tapferer  Offizier  in  Tripolis  und  Bujia  sich  auszeich- 
nend, zum  höchsten  militärischen  Rang  aufstieg  und  seine 
Stirn  mit  der  Grafenkrone  schmückte.  Beide  Akademiker 
sind  für  ihren  Helden  begeistert,  und  haben  sich  bemüht 
ein  jeder  auf  verschiednem  Wege  den  seinen  zu  erhöhen, 
indem  die  verschieduen  Bestrebungen,  die  aus  der  socialen 
Stellung  und  dem  eignen  Charakter  erwuchsen,  auf  die 
literarische  Form  sich  übertrugen,  worin  sie  ihre  Geschichte 
kleideten:  beide  neigen  sich  zum  Panegyricus;  der  Marques 
von  Miraflores  ringt  zwar  danach,  seiner  Erzählung  und 
Ausdrucksweise  eine  gewisse  Glätte  zu  geben,  aber  weil 
letztere  ins  Uebertriebene  geht,  nimmt  sie  ihr  den  Charak- 
ter der  Ursprünglichkeit,  Kraft  und  Farbe;  D.  Martin 
de  los  Heros  hingegen  ist  damit  zufrieden,  ein  schlichter  Be- 
richterstatter zu  sein,  kümmert  sich  gröfstentheils  um  die 
Verhältnisse  seines  Buches  nicht,  läfst  die  Zierlichkeit,  An- 
muth  und  Harmonie  des  Stils  aufser  Acht,  und  beraubt  die 
Sprache  jener  Lichter  und  Schattirungeu,  die  ihr  erst  Le- 
ben und  Bewegung  verleihen,  während  er  den  Ausdruck 
unter  einer  Wucht  von  fast  immer  unharmonischen  Perio- 
den erstickt.     Wer  ihre  Bücher,   ohne   sie   selbst  zu  ken- 


Spanische  Literatur.  42! 

nen,  liese  und  wäre  in  literarischen  Dinjron  nicht  unerfah- 
ren, würde  ohne  Zögern  sagen,  dafs  beide  erst  spät  nach 
jenem  frühen  Alter,  wo  der  Geschmack  sich  durch  das 
Studium  und  die  wiederholte  Analyse  der  Klassiker  bildet, 
die  Literatur  zu  cultiviren  begonnen  haben. 

Und  noch  mehr  springt  dies  in  die  Augen,  wenn  wir 
die  Biographie  des  spanischen  Astronomen  D.  Jose  Joaquin 
Ferrer  y  Cafranga  von  dem  Akademiker  D.  Antonio  Al- 
cala  Galiano  vergleichen.  Weder  die  Wichtigkeit  noch 
die  Natur  des  Gegenstandes  unterstützen  hier  wie  in  dem 
Leben  Davila's  oder  Navarro's  die  würdige  und  interes- 
sante Geschichtserzählung;  und  dennoch,  während  der  Mar- 
ques von  Miraflores  in  dem  Leser  durch  seine  abgezirkelte 
und  etwas  exotische  Ausdrucksweise  eine  gewisse  Ermü- 
dung hervorruft,  während  Heros  ihn  durch  eine  nicht  wohl 
geordnete  Fülle  abspannt:  verführt  und  beherrscht  ihn  Al- 
cala  Galiano  durch  den  Zauber  eines  immer  blühenden  und 
edlen  Stils,  ja  reifst  ihn  mit  sich  fort  durch  seine  abgerunde- 
ten, nachdrucksvollen  und  prächtigen  Perioden,  die  es  noch 
mehr  thun  würden,  wenn  man  nicht  entdeckte,  dafs  sie  alle 
in  Einer  Form  gegossen  sind. 

Der  mächtige  Aufschwung  der  Geschichtswissenschaft 
bekundet  sich  ferner  in  einer  Reihe  von  Denkschriften,  die 
das  römische  Alterthum  Spaniens  betreffen;  dann  in  dem 
ganz  neuen  Leben,  zu  welchem  die  Archäologie  überhaupt 
in  Spanien  erwacht  ist,  indem  sie,  wie  man  mit  Stolz  sa- 
gen darf,  in  unsern  Tagen  ihr  Reich  über  sehr  weite,  bis- 
her kaum  cultivirte  Regionen  ausgedehnt  hat').    Auch  hat 


' )  Vou  den  Denksehiiften  (Memorias)  sei  zuerst  erwähnt:  sobre  la  r/uerru 
qtie  los  Romanos  hicieron  en  Astvria,  von  D.Elias  Tunon;  dann:  sobre  la 
Mtinda  de  los  Romanos,  von  D.  Kafael  Atienza  y  Huertos,  welcher  Munda 
mit  der  Stadt  Eonda  eins  sein  läfst  —  während  zu  gleicher  Zeit  die  Akademie 
einen  aufserordentlichen  Preis  darauf  gesetzt  hatte,  die  Lage  des  Baetischeu 
Munda  mit  unwiderleglichen  Beweisen  festzustellen.  Diesen  Preis  gewannen 
zwei  junge  Männer,  die  Brüder  D.  Manuel  und  D.  Jose  Oliver,  welche  die 
Irrthümer  Atienza's  uud  Andrer  nachwiesen.  Femer  wurde  vou  der  königl. 
Akademie  der  Geschichte  auch  ein  Memoire  des  Prof.  D.  Manuel  de  Gungora 
„sobre  la  ciudad  de  Castulo  y  sus  aledanas"'  gekrönt,  in  welchem  die  Lage 
dieser  in  den  puuischen  Kriegen  so  wichtigen  Stadt,  sowie  der  benachbarten 
Orte  fiir  immer  festgestellt  wurde.    Dies  gelang  dem  Verf.  in  Folge  von  sehr 


422  Jahresbericlite. 

die  Geschichte,  als  wenn  der  Stoff",  den  die  Halbinsel  selbst 
gewährt,  nicht  ausreichte,  in  deren  Beziehungen  zu  den 
übrigen  Völkern,  und  auch  aul'serhulb  solcher,  neue  Gele- 
genheiten sich  zu  zeigen  gesucht').  Endlich  hat  sogar  die 
historische  Bibliographie  in  den  beiden  letzten  Jahren  eine 
aufserordentliche  Pflege  gefunden^). 


glücklichen  Ausgrabungen,  sehr  genauen  Aufnahmen  des  Terrains,  und  einer 
von  gesunder  Kritik  geleiteten  Prüfung  der  entdeckten  Denkmale.  —  Für 
den  Aufschwung  der  Archäologie  liefern  den  offenbaren  Beweis  die  folgenden 
Werke:  El  Museo  de  Madrid  y  las  joyas  de  la  Piniura,  eine  mit  allgemei- 
nem Beifall  von  dem  Akademiker  D.  Pedro  de  Madrazo  geleitete  Publication; 
die  Iconografia  espanola  von  dem  Akademiker  D  Valentin  Carderera;  Los 
templos  de  Espana,  imter  den  Auspicien  des  Episcopats  publicirt;  liecuerdos 
y  bellezus  de  Espaiia,  herausgegeben  von  D.  Ant.  Parceriza ;  und  die  Ilistoria 
descriptiva  y  artisüca  del  Escorial  von  D.  Ant.  Rotondo.  Aber  was  am  be- 
sten den  Stand  dieser  Studien  zeigt,  und  die  spanische  Nation  wie  ihre  Re- 
gierung wahrhaft  ehrt,  ist  die  prächtige,  königliche  Publication  der  Monu- 
vientos  arquitectunicos  de  Espana,  ein  kolossales  Werk  in  jeder  Beziehung, 
das  von  dem  Finanzministerium  einer  Commission  der  ausgezeichnetsten  Ar- 
chitekten und  Archäologen   anvertraut  ist. 

(In  diese  und  die  beiden  folgenden  Anmerkungen  haben  wir  mit  imwe- 
sentlichen  Kürzungen  verweisen  müssen,  was  der  Hr.  Verf.  in  den  Text  selbst 
noch  eingefügt  hatte ;  lägen  die  hier  besprochenen  Publicationcn  auch  nicht 
dem  Programme  der  Jahresbericht« ,  die  nur  der  „Nationalliteratur"  d.h.  der 
Literatur  im  engern  Sinne,  gewidmet  sein  sollen,  zu  fern  —  so  sehr  inter- 
essant auch  an  sich  ihre  Mittheilung  ist  —  so  würde  uns  schon  die  Rück- 
sicht auf  unsern  beschränkten  Raum  dazu  genöthigt  haben. 

Anm.   des  Herausg.) 

'  )  In  ersterer  Beziehung  sind  zu  erwähnen :  die  Historia  criticu  de  las 
negociaciones  de  Espaiia  con  Roma  von  D.  Jose  Castillo  y  Ayensa,  ein  Buch 
welches,  wenn  es  nicht  vom  Unwillen  [enojo)  eingegeben  wäre,  volles  Lob 
verdiente ;  die  Historia  de  los  tratados,  convenios  y  declaraciones  de  comercio 
entre  Espaha  y  las  demas  potencias  von  D.  Eustaquio  Toledano,  Prof.  in 
Madrid;  der  Bosquejo  histörico  de  la  politica  de  Espaiia  desde  los  tiempos 
de  los  Reyes  catölicos  hasta  nuestros  dias  von  D.  Fr.  Martinez  de  la  Rosa; 
die  Historia  de  los  tratados,  convenios  y  declaraciones  de  2)az  y  de  comercio 
hechos  por  los  Reyes  de  Espaiia  con  los  estrangeros  von  D.  Alessandro  del 
Cautillo.  —  Ferner:  die  Historia  constitucional  de  Inglaterra  von  D.  Patricio 
de  la  Escosura,  von  der  nur  zu  bedauern  ist,  dafs  sie  ganz  in  einer  auf  die 
Gegenwart  berechneten  politischen  Tendenz  geschrieben  ist ;  und  das  Werk : 
Derecho  constitucional  de  las  repüblicas  Americanas  von  dem  Prof.  der  Cen- 
traluniv.  D.  Manuel  Colmeiro,  welchem  schon  sein  Derecho  politico  espaiiol 
einen  Sitz  in  der  Akademie  der  Geschichte  verschaffte.  Innerhalb  der  Sphäre 
der  Künste  sei  noch  erwähnt  das  treffliche  Buch  Italia,  eine  Frucht  der  Beob- 
achtung und  specieller  Studien  des  Hm.  D.  Franc.  Pacheco. 

^)  Von  der  Nationalbibliothek  haben  Preise  erhalten:  das  Diccionario 
bibliogräfico  histörico  de  los  antiguos  reinos,  provincias,  ciudades,  villas,  igle- 
sias  y  santuarios  de  Espaiia  von  D.  Tomas  Munoz  y  Romero,  und  Memoria 
descriptiva  de  los  Codices  conservados  en  los  archivos  eclesidsticos  de  Espaita 
von  D.  Jose  Maria  Eguren. 


Spanische  Literatur.  423 

Zu  einem  grofsen  Theil  ist  der  erleuchteten  Körper- 
schaft, der  königl.  Akademie  der  Geschichte,  diese  unge- 
wöhnliche Bewegung  der  Studien  zu  danken,  wie  es  reich- 
lich bezeugt  der  erste  Theil  ihrer  Discursos  leidos  en  las 
sesiones  püblicas  que  para  dar  posesion  de  plazas  de  nü- 
mero  ha  celebrado  des  de  1852,  ein  Band  der  1858  erschie- 
nen ist.  Rücksichten  der  Schicklichkeit  hindern  uns  in 
eine  Prüfung  dieses  Buches  einzugehn,  da  unter  jenen  Dis- 
curseu  einige  von  unsrer  eignen  bescheidnen  Autorschaft 
sind;  doch  wollen  wir  nicht  die  Bemerkung  unterdrücken, 
dafs  diese  feierlichen  Sitzungen  ungemein  den  Eifer  der 
Gelehrten  angeregt  haben;  auch  haben  sie,  indem  durch 
die  neuen  Doctrinen  das  Feld  der  historischen  Speculatio- 
nen  sich  ausdehnte,  dazu  beigetragen  ihnen  gröfsern  Auf- 
schwung und  Tiefe  zu  geben,  wie  es  die  Fortschritte  der 
Kritik  und  der  Philosophie  verlangten. 

Indem  wir  dieses  Wort  aussprechen,  können  wir  nicht 
umhin  zu  erwähnen,  dafs  wenn  diese  Wissenschaft  nicht 
eine  ebenso  entschiedene  Pflege  als  die  Geschichte  aus  nahe 
liegenden  Gründen  gefunden,  sie  doch  nicht  unterlassen 
hat  einige  vortreffliche  Bücher  hervorzubringen.  Dies  sind 
wirklich  die  Philosophie  des  Rechts  {Filosofia  del  Derecho), 
herausgegeben  von  dem  Decau  der  philosophischen  Facul- 
tät  von  Habana;  der  Tratado  de  la  razon  humana  coti 
apJicacioji  de  la  practica  del  Foro,  ein  Versuch  des  ge- 
lehrten Professors  D.  Pedro  Mata;  die  Aesthetik  (Esfhetica) 
des  Dr.  Isaac  Nuiiez  de  Arenas;  und  vor  Allem  die  Ana- 
lytische Philosophie  (Filosoßa  analitica)  des  Professors  der 
Geschichte  der  Philosophie  der  Centraluniversität,  D.  Ju- 
lian Sanz  del  Rio.  Es  ist  selbstverständlich,  dafs  die  Prü- 
fung irgend  eines  dieser  Werke  viele  Seiten  verlangen  würde: 
wir  bemerken  daher  nur  in  Betreff  der  Analytischen  Phi- 
losophie, als  eines  mehr  fundamentalen,  und  mehr  in  einer 
bestimmten  Absicht  behandelten  Werkes,  dafs  es  in  der 
Hauptsache  eine  Exposition  des  ersten  Theils  des  philoso- 
phischen Systems  von  Friedrich  Krause  ist,  dessen  Doctrin 
eine  gewisse  Bedeutung  und  Autorität  bei  den  Spaniern 
erlangt  hat,   Dank  den  Anstrengungen  desselben  Sanz  del 


424  Jahresberichte. 

Rio,  Anstrengungen  welche  das  aufrichtige  Lob  einiger 
berüluuten  Franzosen  unterstützt  hat,  die  derselben  Rich- 
tung angehören,  welche  bereits  eine  Schule  sowohl  in  Deutsch- 
land als  in  Frankreich  gegründet  hat.  Das  Werk  von  Sanz 
del  Rio  ist  einer  auhucrksamen  Prüfung  und  eines  sorgfäl- 
tigen Studiums  würdig,  da  es  seinem  Titel  gemäfs  die 
Grundzüge  und  erste  Entwicklung  des  genannten  philoso- 
phischen Systems  enthält  und  umfafst. 

t  Auch  au  poetischen  Werken  sind  die  beiden  verflos- 
senen Jahre  nicht  unfruchtbar  gewesen.  Den  mit  Beifall 
aufgenommenen  Productionen  des  Marques  de  Molins,  wel- 
che in  den  letzten  Monaten  d.  J.  1857  dem  Druck  über- 
geben wurden,  folgten  1858  und  1859  die  Poesien  {Poe- 
Äia*)  des  Akademikers  D.  Manuel  Canete  sowie  die  von 
D.  Juan  Valera,  D.  Fraucisco  Vila  y  Goirl  und  D.  Manuel 
Fernandez  y  Gonzalez;  ferner  die  Gedichte  des  jungen 
Sevillaners  D.  Narciso  Campillo,  die  welche  unter  dem  Titel 
La  Ctieva  de  Inßesto  D.  Luis  Cortes  y  Luena  herausge- 
geben, ein  Romancero  des  D.  Enrique  del  Castillo  y  Alba, 
und  manche  andre,  mehr  oder  weniger  erwähnungswerth. 
unter  allen  diesen  poetischen  Werken  tragen  ohne  Zweifel 
die  von  Canete,  Valera  und  Fernandez  den  Preis  davon. 
Caüete  gehört  zu  den  Dichtern,  welche  in  der  Residenz 
den  Geist  und  Charakter  der  Schule  von  Sevilla  aufrecht 
erhalten,  die  einst  durch  einen  Herrera  und  Rioja  in  hohen 
Aufschwung  kam.  Seine  Begeisterung  ist  indessen  eine 
spontane,  und  gehört  ihm  so  zu  sagen  allein  an.  Er  singt 
immer  mit  wahrem  lyrischen  Schwung-,  und  fällt  selten  ein- 
mal herab  bei  dem  Fluge,  mit  dem  er  sich  erhebt;  ein 
Freund  der  Wohlredeuheit,  verliert  er  sich  doch  nicht  in 
den  Wortschwall  eines  erlogenen  Pormenprunkes,  an  dem 
nur  zu  oft  die  Genien  des  Südens  sich  ergötzen;  zufrieden 
mit  der  Schönheit  und  äufsern  Anmuth  weifs  er,  wann  es 
gilt,  auch  Nerven,  Sehnen  und  Muskeln  zu  zeigen;  für  die 
schöne  Sprache  Castiliens  begeistert,  wahrt  er  mit  grofsem 
Fleifs  ihre  keusche  Reinheit.  Canete  will  auch  Philosoph 
sein,  und  vergifst  nicht  Rioja's,  noch  verachtet  er  Leon; 
er  beansprucht  ein  Politiker  zu  sein,  und  ruft  den  Herrera 


Spanische  Literatur.  425 

wie  den  Barahona  de  Soto  ins  Gedächtnifs,  obgleich  er  in 
beiden  Fällen  Ansichten,  Maximen  und  Grundsätze  seinen 
Versen  einstreut,  die  dem  Charakter  des  19.  Jahrh.  ent- 
sprechen. Wir  billigen  weder,  noch  mifsbilligen  wir  die 
Doctrinen,  denen  er  mitunter  sich  zuneigt,  denn  wir  sind, 
Gott  sei  Dank,  frei  von  dem  verderblichen  Parteigeist;  aber 
wenn  seine  Stimme,  welche  das  Grofse  und  Verdienstvoile 
preist,  bei  dem  Schauspiel  der  Ungerechtigkeit  grollend 
donnert,  schlagen  ihre  Laute  tief  in  das  Herz  ein:  dann 
erwirbt  er  den  Triumph,  den  er  erstrebt,  dann  schwindet 
ganz  jener  Schein  declamatorischer  Affeetation,  der  im  All- 
gemeinen seine  Productionen  kennzeichnet.  Alle  diese  Ei- 
genschaften, alle  diese  Gaben,  welchen  er  mit  Recht  einen 
Platz  in  der  Academia  de  la  Lengua  verdankt,  treten  nun 
in  seinem  Buche  hervor  und  verleihen  demselben  grofsen 
Werth,  indem  sie  ihm  selbst  wahren  Ruf  und  den  Namen 
eines  Dichters  verschaflen. 

Desselben  ist  auch  Juan  Valera  keineswegs  unwürdio- 
obschon  die  Natur  seines  Genies  und  sein  besonderer  Cha- 
rakter durchaus  verschieden  sind.  Valera  hat  ausgezeich- 
nete poetische  Gaben  und  vor  allem  eine  grofse  und  glü- 
hende Liebe  zur  Kunst;  aber  indem  er  die  Kunst  über- 
haupt liebt,  hat  er  sich  für  sehr  verschiedne  Parnasse  zu- 
gleich begeistert,  ohne  dafs  sein  Genius  auf  einem  sich 
hätte  dauernd  niederlassen  können.  In  Deutschland  haben 
ihn  Göthe,  Heine  und  Geibel  gefesselt,  in  England  Moore 
und  Byron,  in  Frankreich  Lamartine  und  Chenier,  in  Ita- 
lien unter  den  altern  Ariost,  unter  den  neueren  Leopardi, 
Auch  versäumt  er  nicht  der  portugiesischen  Dichtung  sei- 
nen Tribut  zu  bringen,  auf  deren  Parnass  er  die  grofse 
Gestalt  des  Camoens  entdeckt,  und  auf  seinen  Abhängen 
heute  den  berühmten  Garrett  erblickt;  ebenso  wenig  ver- 
gifst  er,  dafs  auch  über  dem  Ocean  noch  Altäre  der  Poe- 
sie sich  finden  und  jenseits  der  Fluthen  des  Mittelalters 
die  Haine  Griechenlands  und  Roms  blühn.  Valera,  ein 
Sklave  solches  Verlangens,  von  diesem  unersättlichen  Durst 
gequält,  will  die  Schönheiten  aller  Literaturen  besitzen  und 
in  seine  Verse  übertragen,   imd   so  wird  er  denn  was  AI- 


426  Jahresberichte. 

calä  Galiano  im  Prologe  seiner  Werke  einen  gelehrten 
Dichter  nennt.  Aber  abgesehen  von  dieser  Unruhe,  die- 
sem Hin-  und  Herhaschen,  was  ist  sein  Charakter?  was 
seine  wahre  Individuahtät  als  Künstler?  wo  seine  wahre 
Begeisterung?  wo  sein  Vaterland?  Wenn  Moreto,  der  Worte 
des  Heilands  ohne  Zweifel  gedenkend,  wiederholt  sagte; 
dafs  wer  zwei  liebt,  keinen  liebt  {qitien  ä  dos  ama^  no  ama 
ä  ninguno)',  so  kann  die  Kritik  heute  mit  gröfserem  Rechte 
in  BetreflF  Valera's  sagen:  weil  er  alle  Welt  liebt,  liebt  er 
Niemanden.  In  der  That  seine  eigene  Persönlichkeit  ver- 
schwindet fast  hinter  so  vielen  glänzenden  andern;  seine 
eigne  Muse  verstummt  vor  den  Gesängen  andrer  Musen, 
welche  ihm  erhabner  scheinen;  und  es  ist  klar,  dafs  in 
solcher  Lage  seine  hohen  Anlagen  zu  Grunde  gerichtet  und 
verdunkelt  werden,  so  sehr  auch  seine  mächtige  Einbil- 
dungskraft und  sein  gutes  Talent  sich  abmühen,  um  mit 
vollen  Händen  Reize  und  Schönheiten  auszustreuen,  die 
dem  Stil  Zauber,  Anmuth  und  Farbe  geben  möchten.  Es 
braucht  nicht  bemerkt  zu  werden,  dafs  für  einen  so  ge- 
lehrten Dichter  die  Kunstformen  weiches  Wachs  sind.  Der 
Kampf,  den  er  besteht,  und  den  alle  seine  Poesien  ohne 
Ausnahme  offenbaren,  ist  ein  innerlicher;  sehr  zu  wünschen 
ist,  dafs  Valera  mit  vollem  Rechte  den  Titel  eines  costi- 
lischen  Dichters  führen  möge,  dafs  in  seinem  Geiste  der 
Genius  der  spanischen  Bildung  und  Dichtung  einen  voll- 
ständigen Sieg  davon  trage! 

Gerade  das  ist  bei  Fernandez  Gonzalez  der  Fall.  In 
seiner  frühen  Jugend  den  gelehrten  Sphären  fern,  erkannte 
er  dafs  er  ein  Dichter  war,  weil  die  Begeisterung  ihn  be- 
wegte, ihn  antrieb  in  mehr  oder  weniger  harmonischen 
Versen  die  Empfindungen  seiner  Seele  auszuströmen.  Seine 
Muse,  die  Tochter  dieser  freien  Ursprünglichkeit,  nährte 
sich  alsbald  von  den  Gefühlen  des  Volks;  ohne  eine  Be- 
schränkung oder  irgend  ein  literarisches  Gesetz  zu  kennen, 
suchte  sie  ihren  Ruhm  allein  in  dem  augenblicklichen  Bei- 
fall der  Menge;  und  ermuthigt  durch  den  Erfolg ,  verlangte 
sie  dann  im  Vertrauen  auf  ihre  eignen  Kräfte  gröfsere  Bah- 
nen zu  durchlaufen.     Die  Begeisterung  ist  ihm  wiederholt 


Spanische  Literatur.  427 

treu  geblieben ;  aber  da  sein  Geschmack  nicht  fest  begrün- 
det, da  er  vielleicht  für  unverbrüchliche  Regeln  der  Kunst 
hält  was  in  Wirklichkeit  offenbare  Irrthümer  sind,  und  auch 
nicht  durch  Studium  die  Schätze  der  castilischen  Sprache 
sich  angeeignet  hat,  so  leidet  Fernandez  Gonzalez  an  sehr 
tadelnswerthen  Fehlern ;  und  dabei  hält  er  seine  Ausschrei- 
tungen für  Schönheiten,  während  er  die  Gesetze  der  Mut- 
tersprache oft  mit  Füfsen  tritt.  Seine  Verse  sind  wohl- 
tönend, schön,  harmonisch  wie  die  Gongora's;  seine  Phan- 
tasie glänzend  und  kraftvoll  in  der  Art  des  Sängers  von 
„Angelica  und  Medoro";  sein  Geschmack  aber,  nicht  ge- 
bildet in  guter  Schale,  hindert  ihn  zu  den  Regionen  sich 
zu  erheben,  in  welchen  das  Genie  eines  Argensola  und 
Rioja  erblühte.  Trotz  alledem  ist  Fernandez  Gonzalez  ein 
Dichter. 

Den  castilischen  Parnafs  zu  bereichern,  haben  sich  auch 
der  bekannte  Baron  von  Andilla  und  der  wackere  Stadt- 
rath  D.  Pascual  Fernandez  Baeza  bemüht,  indem  sie  Iriarte 
und  Samaniego  zu  ihren  Vorbildern  nahmen  und  mit  ih- 
nen wetteiferten.  Ihre  Fabeln  {Fäbulas)  haben  allgemeine 
Anerkennung  gefunden,  obgleich  sie  an  poetischen  Schön- 
heiten nicht  so  reich  sind,  als  die  vor  einigen  Jahren  von 
dem  berühmten  Hartzenbusch  herausgegebnen.  Dieses  Ge- 
nie, welches  mit  ungemeiner  Fruchtbarkeit  sowohl  als  Dich- 
ter wie  als  Kritiker  wirkt,  hat  in  dem  Zeitraum,  den  wir 
behandeln,  eine  schöne  Komödie  (co/»ef//a)  unter  dem  Titel: 
Vida  por  honor,  sowie  das  religiöse  Schauspiel  (drama  sa- 
cro):  El  mal  apöstol  y  el  huen  ladron  zur  Aufführung  ge- 
bracht, welches  letztere  während  der  letzten  Fasten  die 
Theater  füllte.  Und  da  wir  einmal  von  der  dramatischen 
Poesie  reden,  so  dürfen  wir  nicht  unerwähnt  lassen:  La 
escuela  de  la  vida  des  ansprechenden  Rubi,  den  Baltasar 
der  Dichterin  Gertrudis  de  Avellaneda,  La  Campana  de 
la  Almudaina  des  jungen  Palou,  La  Senda  de  Espinas  von 
Ferrer  del  Rio,  und  Jidieta  y  Romeo  von  dem  jungen  Da- 
carrete  —  die  einzigen  bemerkenswerthen  Schöpfiingen, 
welche  in  den  letzten  Jahren  erschienen  sind:  ein  Zeug- 
nifs,  dafs  die  Kunst  Calderon's  und  Lope's  in  eine  Art  von 


428  Jahresberichte. 

Ermattung  gesunken  ist,  von  der  musicalischen  Ausstattung 
der  Zar:iucla  überwunden.  Diese  Betrachtung  konnte  uns 
verleiten  den  Ursachen  jener  Verirrung  des  Geschmacks 
des  Publikums  nachzuspüren'),  aber  dieser  Gegenstand  ist 
einer  besonderen  Arbeit  vorbehalten.  An  einem  Abend 
des  vergangenen  Winters  glaubten  vi^ir  schon,  das  Publi- 
kum wäre  zu  sich  gekommen,  und  fände  von  Neuem  an 
den  komischen  Schönheiton  Geschmack.  Man  führte  das 
Lustspiel;  La  Hipocrisia  del  vicio  auf,  aus  der  Feder  des 
Altmeisters  der  dramatischen  Dichter  Spaniens:  Breton  de 
los  Herreros  empfing  zwei  prachtvolle  Kränze;  der  Beifall 
verdoppelte  sich  mit  jedem  Tage,  und  der  Geschmack 
schien  wieder  zu  erwachen.  Der  Triumph  ging  vorüber; 
und  der  dankbare  Dichter  dachte  daran,  in  diesem  Winter 
(von  1859)  das  Publikum  Madrids  von  Neuem  dem  Thea- 
ter der  Zarzuela  zu  entreifsen.  Mit  nicht  weniger  An- 
rauth,  mit  keiner  geringern  Fülle  von  Schönheiten,  keiner 
geringern  komischen  Kraft  schrieb  er  das  Lustspiel:  Entre 
dos  amigos  un  notario  y  dos  testigos',  seine  ihm  getreuen 
Bewundrer,  die  Liebhaber  des  Theaters  von  achtem  Ge- 
halt, sahen  es  eine  Woche;  dann  zog  wieder  die  Zarzuela 
das  ganze  Publikum  an  sich.  Was  bedeutet  das?  Ist  das 
wahre  Theater  nicht  mehr  lebensfähig? 

Der  afrikanische  Krieg,  eine  in  hohem  Grade  natio- 
nale Begebenheit,  hat  bei  dem  Marques  von  Möllns  die 
ersten  Talente  der  Residenz  versammelt;  sie  haben  bereits 
ein  Romancero  der  Königin  dargebracht,  welches  die  alte 
Muse  Castiliens  zurückruft.  Dies  Buch  wird  Beifall  fin- 
den und  wie  der  Krieg  selbst  in  der  Geschichte  Spaniens 
Epoche  machen. 

Von  den  kritisch-literarischen  Studien  ist  die  Ausbeute 
nicht  grofs;  ihr  Interesse  beruht  hauptsächlich  in  der  Bl- 
blioteca  de  Aiitores  espanoles,  wo  unter  nicht  sehr  günsti- 
gen Bedingungen  für  die  Herausgeber,  Fernand ez  Guerra, 


quc,   como   paga,  es  justo 

hablurle  eu  solfa  para  claile  gusto. 

Denn,   da's  zahlt,   ist's  nicht  zu  liigcn. 
Es  nach  Note7i  zu  vergnügen. 


Spanische  Literatur.  429 

Rosell,  Hartzenbusch,  Mesonero  Romanos,  Gayangos  und 
Andre  ihre  Gelehrsamkeit  und  ihren  Geschmack  zu  zeigen 
fortfahren,  indem  unter  diesen  Commentatoren  auch  Männer 
der  Politik  nicht  versäumten  eine  Stelle  einzunehmen,  wie 
Hr.  Nocedal,  welcher  die  Werke  von  Jovellanos  übernahm. 
Einige  Monographien  von  Gehalt  und  Nutzen  sind  auch 
selbständig  erschienen  ^ ).  Besonders  hervorzuheben  sind 
noch  die  zahlreichen  Abhandlungen  (Discursos),  gelesen  bei 
den  öffentlichen  Receptionen  der  Academia  de  la  Lengua, 
wo  die  Namen  Monlau,  Canete,  Tamayo  u.  a.  diesmal  zu- 
erst figurirt  haben,  indem  sie  die  akademischen  Ehren  mit 
den  schon  bewährten  Hartzenbusch,  Segovia,  Fernandez 
Guerra  u.  s.  w.  theilten.  Nicht  minder  verdienen  die  sehr 
gelehrten  Vorträge  Erwähnung,  welche  in  der  königl.  Aca- 
demia de  Bellas  Artes  de  S.  Fernando  gehalten  wurden,  die 
hier  aufzuzählen  eine  persönliche  Rücksicht  der  Schick- 
lichkeit uns  hindert.  Diese  darf  uns  indessen  nicht  ab- 
halten, unter  den  Verfassern  der  ausgezeichnetsten  Abhand- 
lungen einen  Madrazo,  Pacheco,  Möllns  und  Caveda  nam- 
haft zu  machen,  wie  überhaupt  zu  versichern,  dafs  die  ge- 
nannte Akademie  auf  der  vollsten  Höhe  der  Wissenschaft 
in  Betreff  der  kuusthistorischen  Kenntnisse  sich  befindet. 

Indem  wir  diese  Gattung  kritischer  Arbeiten  behan- 
deln, welche  berufen  sind  auf  die  Gebildeten  einen  unmit- 
telbaren Einflufs  auszuüben,  dürfen  wir  endlich  auch  nicht 
die  philosophischen  Doctordissertationen  der  Centraluniver- 
sität  {tesis  para  el  doctorado  de  filosoßa  y  letras)  verges- 
sen, unter  welchen  wir,  allein  aus  den  letzten  Jahren,  eine 
Reihe  sehr  tüchtiger  Arbeiten  anführen  könnten ;  um  nicht 
zu  ausführlich  zu  werden,  beschränken  wir  uns  aber  nur 
der  der  Licenciaten  D.  Francisco  Fernandez  Gonzalez 
und  D.  Toribio  del  Campillo  y  Casamor  zu  gedenken  — 
der  erstere  Professor  in  Granada,  der  andre  Bibliothekar 
der  Bibliothek  von  S.  Isidro  in  Madrid.  Die  Dissertation 
von  jenem    behandelt;    die   Idee   des    Schönen    und    seine 


*  )  Die  hier  folgenden  Titel  geben  wir  in  der  Bibliographie. 

Der  Herausg. 


430  .Talircsberichte. 

FundamentalbegrijQPc  {la  Idea  de  lo  Bello  y  sus  con- 
ceptos  fundamentales)^  die  des  andern  die  provenzalischen 
Dichtungen  des  12.  und  13.  Jahrh.  {los  Poemas  proven- 
zales  de  los  siglos  XII  y  XIII);  sie  sind,  die  eine  in 
den  Gebieten  der  Theorie  der  Huraanitäts -Wissenschaf- 
ten, die  andre  in  der  Anwendung  der  transcendentalen 
Prinzipien  der  ästhetischen  Kritik,  ein  herrliches  Zeugnifs 
des  Zustandes  der  Studien  auf  dieser  ersten  Hochschule 
der  Halbinsel,  wo  sie  mit  so  viel  Eifer  gepflegt  und  ge- 
lehrt werden.  Mit  vollem  Grund  ist  zu  hoffen,  dafs  nach- 
dem die  Jugend  auf  dieses  sehr  ergiebige  Feld  geleitet 
ist,  in  Kurzem  die  Früchte  davon  reichlich  und  trefflich 
sein  werden,  indem  die  philosophischen  Doctordissertatio- 
nen  Spaniens  mit  denen  der  berühmtesten  Universitäten 
wetteifern. 

Es  leuchtet  ein,  dafs  eine  Nation,  in  welcher  die  lite- 
rarischen Ueberlieferungen  noch  so  lebendig  sich  erhalten, 
und  auf  die  stets  das  Beispiel  des  Auslands  einen  so  mäch- 
tigen Einflufs  ausgeübt  hat,  sich  nicht  gleichgültig  gegen 
die  Pflege  einer  Gattung  der  Literatur  verhalten  wird,  die 
bei  den  modernen  Nationen  schon  auf  alle  Gebiete  einge- 
drungen ist,  auf  das  der  Geschichte  wie  der  Satire,  der 
populären  Erzählung  wie  der  Philosophie.  Wir  meinen  den 
Roman  (Novela),  welcher,  wenn  nicht  der  Form,  doch  we- 
nigstens dem  Inhalt  nach  sich  zum  Nachfolger  und  Ne- 
benbuhler der  Encyclopädie  erklärt  zu  haben  scheint.  Frank- 
reich exportirt  nach  der  ganzen  Welt  seinen  Roman;  und 
Spanien,  das  lange  Zeit  der  Industrie  Frankreichs  zinsbar 
war,  konnte  seine  Grenzen  den  Producten  so  verführeri- 
scher Geister,  als  Chateaubriand,  Arlincourt,  Hugo,  Bal- 
zac, Sand,  Dumas,  Sue,  und  vieler  andern  Feuilletonisten 
nicht  verschliefsen.  Im  Anfang  begnügten  sich  unsre  Jour- 
nale gut  oder  schlecht  (das  letztere  gewöhnlich)  alle  Ro- 
mane, soviel  nur  jenseits  der  Pyrenäen  an  das  Licht  tra- 
ten, zu  übersetzen;  heute  vereint  Spanien  eine  Anzahl 
Schriftsteller  in  dieser  Gattung,  welche  bald  durch  die 
Tendenz  ihrer  Werke,  bald  durch  die  Art  wie  sie  diesel- 
ben ausführen,   durchaus  den  Titel  von  Originalen  verdie- 


Spanische  Literatur.  431 

nen.  —  Was  wir  von  Fernandez  Gonzalez,  als  Dichter, 
gesagt  haben,  können  wir  uns  ersparen  hier  zu  wiederho- 
len, wo  wir  ihn  als  Romanschriftsteller  aufführen.  Er  pflegt 
in  seine  Fabel  hervorragende  Personen  oder  Thaten  unsrer 
Geschichte  zu  verweben,  aber  er  bedient  sich  der  Ge- 
schichte nicht,  wie  Walter  Scott,  zu  dem  Zwecke  sie  mehr 
zu  erleuchten,  ihr  eine  gröfsere  Lebendigkeit  vermittelst 
des  Interesses  des  Dialogs  und  des  dramatischen  Zuschnitts 
der  Handlung  und  der  Charaktere  zu  verleihen;  für  Fer- 
nandez Gonzalez  ist  die  Geschichte  nur  sozusagen  ein  Vor- 
wand; die  üppige  Fruchtbarkeit  seiner  Erfindung  kennt 
keine  Grenzen,  und  eben  deshalb  kann  er  sich  niemals  der 
stricten  Linie  der  Thatsachen  anbequemen,  ebenso  wenig 
der  Art  zu  sein,  welche  die  Ueberlieferung  oder  die  Chro- 
nik gewissen  berühmten  Personen  beilegen.  Er  behauptet, 
seinem  Cocinero  del  Rey  und  seinen  Monfies  de  las  Alpu- 
jarras  einen  historischen  Charakter  gegeben  zu  haben;  und 
doch  wird  er  in  keinem  von  beiden  Werken  auch  nur  die 
unerläfsliche  Vorschrift  der  Chronologie  beobachtet  haben. 
In  der  Luisa ,  einem  Sujet  von  reiner  Erfindung,  und  in 
mancher  andern  seiner  phantastischen  Erzählungen,  in  wel- 
chen er  weder  Thatsachen  noch  Charaktere  verfälscht,  noch 
in  irgend  eine  Art  von  Anachronismus  verfällt,  überläfst 
er  sich  ganz  dem  Fluge  seiner  ungestümen  Einbildungs- 
kraft und  setzt  durch  seine  unerschöpfliche  Fruchtbarkeit 
in  Erstaunen.  Aber  sein  Stil  ist  immer  derselbe,  incor- 
rect,  ungleich  und  selbst  geschmacklos  zu  Zeiten.  Durch 
das  Jagen  nach  Effect  verfällt  er  häufig  in  Uebertreibung, 
und  statt  den  Leser  zu  überraschen,  steht  er  nicht  an,  ihn 
in  die  Irre  zu  führen.  Sein  gröfstes  Lob  besteht  darin, 
dafs  er  keine  Nachahmer  haben  kann;  sein  gröfster Tadel  aber 
darin,  dafs  er  niemals  als  Muster  aufgestellt  werden  kann. 

Ein  anderer  Schriftsteller,  der  noch  in  jungen  Jahren 
schon  den  historischen  und  philologischen  Studien  sich  ge- 
widmet hat,  ist  Simonet  y  Baca,  welcher  in  seiner  arabi- 
schen Erzählung  [legenda)  Almanzor  Beweise  von  tüchtiger 
Gelehrsamkeit  gegeben  hat,  von  guter  Kritik  und  einem  an- 
gebornen  Geschick,  welches  auf  nicht  gewöhnliche  Anlagen 


432  Jalircsboriohta. 

schliefsen  läfst,  vornehmlich  bei  einem,  der  kaum  Zeit  ge- 
habt hat,  seinen  Geschmack  7a\  befestigen  und  den  sich 
anzueignen,  welchen  er  schon  besitzt.  Von  demselben  Cha- 
rakter kann  man  sagen  ist  ein  anderes  Werk,  das  auf  Ko- 
sten ihrer  Majestäten  veröffentlicht  und  von  Rivadeneyra 
prachtvoll  gedruckt  wurde.  Der  Titel  desselben  ist:  El 
Caballero  de  la  Almanaca,  novela  histörica,  escrita  en  len- 
gnage del  siglo  XIII,  por  D.  Mariano  Gonzalez  Valls. 
Das  Vornehmen,  der  alten  Sprache  Castiliens  ein  Denkmal 
zu  errichten,  sei  es  als  Gegenstand  des  Studiums,  oder  als 
Zeugiiifs  begeisterter  Verehrung,  ist  gewifs  sehr  lobcns- 
werth;  aber  es  genügt  bei  dieser  Klasse  von  Versuchen 
nicht,  die  Redeweise,  die  Construction  jener  fernen  Zeiten  zu 
reproduciren:  angenommen  auch,  dafs  dies  erreicht  werde, 
was  wir  bis  zu  einem  gewissen  Punkte  Valls  zugestehen, 
gibt  es  doch  noch  eine  andre,  schwierigere  Aufgabe,  wel- 
che darin  besteht,  den  Geist,  den  Charakter,  die  Denkart 
der  Schriftsteller  jenes  Zeitalters  zu  bewahren;  und  in  die- 
sem Theile  läfst  das  Werk,  von  dem  wir  reden,  viel  zu 
wünschen  übrig.  So  will  in  dem  Munde  Alfons  des  Wei- 
sen  sich  die  Geistreichheit  Philipps  IV.  nicht  wohl  schik- 
ken,  mag  der  Ausdruck  auch  noch  so  sehr  durch  unge- 
■^wöhnliche  Archaismen  entstellt  werden;  noch  kann  zu  dem 
feierlichen  und  gehaltnen  Charakter  unsrer  Hofleute  des 
13.  Jahrh.  die  lärmende  Leichtfertigkeit  der  Galans  von 
Buen  Retiro  passen.  In  dieser  Beziehung  sei  hier  an  ei- 
nige damatische  Productionen  von  Eguilaz  erinnert,  z.  B. 
La  Vaquera  de  la  Finojosa  und  Las  Querellas  del  Reij  sa- 
bio.  Dieser  Autor  wollte  seine  Personen  in  einer  Sprache 
reden  lassen,  die  unsrem  Zeitalter  nicht  angehörte,  welche 
aber  sicherlich  ebenso  wenig  in  jenem  andern  jemand  ver- 
standen haben  würde;  seinen  Fabeln  aber  gab  er  einen 
modernen  Charakter,  und  das  Resultat  war,  dafs  derglei- 
chen Werke  weder  zum  Lesen ,  noch  zur  Aufführung  gut 
waren.  Dennoch  findet  sich  der  Caballero  de  la  Almanaca 
nicht  in  demselben  Falle;  man  liest  ihn  mit  einigem  Inte- 
resse; man  bewundert  bisweilen  die  Geduld  des  Verfassers 
und   sein   eifriges  Streben  nach  Geschmack;   und  wenn  er 


Spanisclie  Literatur.  433 

im  Ganzen  nicht  befriedigt,  so  hat  dies  denselben  Grund, 
aus  welchem  man  einem  apokryphischen  Documente  nur 
einen  beschränkten  Werth  zollt;  die  Laien  verstehen  es 
nicht,  die  Gelehrten  aber  entdecken  sogleich  seine  Unächt- 
heit;  man  lobt  aufs  höchste  die  Geschicklichkeit  des  Co- 
pisten,   aber  das  Werk  übergibt  man  der  Vergessenheit. 

Welch  ein  Unterschied  zwischen  diesen  Werken  und 
den  Erzählungen  von  Fernan  Caballero,  der  einen  univer- 
sellen Ruf  zu  erwerben  und  einer  der  volksthümlichsten 
Schriftsteller  Spaniens  zu  werden  wufste!  Seine  Romane 
zeichnen  sich  vorzüglich  durch  den  Charakter  der  Wahr- 
heit, der  in  ihnen  glänzend  hervortritt,  aus.  Ohne  grofsen 
Kunstaufwand,  mangelhaft  in  der  Sprache,  und  zum  gröfsten 
Theil  von  keiner  reichen  Erfindung,  besitzen  sie  trotz  alle- 
dem einen  verführerischen  Zauber:  den  der  angebornen 
Naivetät,  der  Eigenthümlichkeit,  der  Lebhaftigkeit  des  Co- 
lorits,  und  vor  allem  den  des  moralischen  und  wahrhaft 
evangelischen  Zweckes,  welchen  sie  erstreben.  Sei's  ein 
Vorrecht  des  Geschlechts,  sei's  eine  ausschliefsliche  Eigen- 
thümlichkeit einer  bevorzugten  Seele,  jedenfalls  hat  die  Fe- 
der Fernan  Caballero's  den  Roman  nicht  allein  in  einen 
christlichen,  sondern  in  einen  katholischen  verwandelt;  und 
diesen  verdienten  Ruhm  wird  Niemand  ihm  zu  eutreifsen 
wagen  '). 

An  seiner  Seite  aber  sehen  wir  ein  andres  Genie  sieh 
erheben,  das,  vor  kurzem  noch  unbekannt,  schon  mit  Bei- 
fall selbst  im  Auslande  genannt  wird.  Trueba  hat  in  sei- 
nem Libro  de  los  Ccuitares,  und  danach  in  seinen  Cnentos 
de  color  de  rosa  der  Kunst  eine  eigenthümliche  Richtung 
gegeben.  Aus  der  einfachsten  Handlung,  dem  unschein- 
barsten Umstand,  dem  gewöhnlichsten  Ausdruck,  leitet  er 
immer  einen  sehr  schönen  Apolog  ab,  eine  Parabel,  sinn- 
reich, hoch  poetisch,  in  ihrer  Moral  äufserst  rein,  zart  in 


'  )  S.  im  vorigen  Bande  p.  247  fF.  Ferd.  Wolfs  Aufsatz  über  Fernan 
Caballero's  Werke;  eine  vorzügliche  deutsche  Uebersetzung  derselben  liat  in- 
dessen Lemcke  (unter  Mitwirliung  von  Claras  und  Frl.  Hedwig  Wolf)  heraus- 
gegeben, Paderborn  1859  — 1860,  llBde  8°;  während  gleichzeitig  noch  eine 
andre  von  A.  Geyder  in  Breslau  erschien.      Der  Herausg. 

IL  4.  29 


434  Jalirosborichte. 

ihren  Formen,  anmuthig  in  ihrem  Schmuck,  welche  nie- 
mals blofs  zu  dom  Verstände  spricht,  vielmehr,  und  stets 
treffend,  auf  das  Innerste  des  Herzens  zielt.  Trueba's 
Schriften  interessiren  gleichermafsen  alle  Klassen  der  Ge- 
sellschaft :  seine  Redeweise  entfernt  sich  kaum  von  der  Um- 
gangssprache und  trotzdem  fesselt  sie  auch  die  Gebildet- 
sten, denn  ihr  Wesen  besteht  nicht  in  dem  Gewählten, 
sondern  in  dem  Eigenthümlichen  des  Ausdrucks,  in  der 
Genauigkeit,  womit  die  Charaktere  geschildert  werden,  und 
darin,  dafs  der  gute  Mensch  den  Lasterhaften  und  Schlech- 
ten immer  verdunkelt  und  demüthigt.  Gegenwärtig  kennt 
Spanien  keinen  Schriftsteller,  der  ihm  in  dieser  Gattung 
gleichkäme;  und  es  würde  für  das  Land  wie  für  die  Li- 
teratur ein  Glück  sein,  wenn  viele  sich  vorsetzten  es  ihm 
gleich  zu  thun. 

Diese  Regsamkeit,  die  man  auf  dem  Gebiete  der  Li- 
teratur bemerkt,  mufs  nothwendig  ungemein  günstig  für 
jede  Art  von  Studien  und  Kenntnissen  sein;  und  so  ge- 
schieht es,  dafs  von  Tag  zu  Tag  mehr  Studien  mit  Vor- 
liebe gepflegt  werden  und  nach  allen  Seiten  sich  verbreiten, 
welche  vor  nicht  langer  Zeit  äufserst  selten  waren  und  als 
ebenso  viele  Sonderbarkeiten  des  Charakters  betrachtet 
wurden.  Dies  war  z.  B.  mit  dem  Studium  der  Diploma- 
tik,  Archäologie  und  Bibliographie  der  Fall,  welches  in 
Spanien  jetzt  schon  Gegenstand  einer  besondern  Laufbahn 
und  einer  ehrenvollen  Beschäftigung  ist.  Es  beginnt  also 
auch  bei  uns  die  Liebe  zu  den  Büchern  sich  zu  entwik- 
keln,  und  der  Eifer  alle  Schätze,  welche  in  dieser  Art  sich 
sammeln  lassen,  aufzuhäufen.  Abgesehen  von  den  öffentli- 
chen Bibliotheken,  welche  fortwährend  sich  verbessern,  gibt 
es  viele  Privatleute,  welche  die  besten  Räume  ihrer  Häu- 
ser mit  Büchersammluugen  anfüllen.  Eine  der  bedeutend- 
sten ist  die  des  D.  Joaquin  Goniez  de  la  Cortina,  Marques 
von  Morante,  des  früheren  Rcctors  der  Central-Universität; 
dieselbe  besteht  vornehmlich  aus  einer  sehr  reichen  Samm- 
lung lateinischer  Autoren  aller  Perioden,  worunter  sich  die 
seltensten  und  auserwähltesten  finden,  und  von  einem  jeden 
die   verschiedenen  Ausgaben,   welche  in  allen  Ländern  er- 


Spanischo   Literatur.  435 

schienen  sind,  sowohl  die  älteren  als  die  neueren.  Der  ge- 
druckte Katalog  dieser  Bibliothek  nimmt  6  dicke  Bände 
ein,-  allerdings  sind  zur  Erläuterung  mitunter  Biographien 
einzelner  wenig  bekannter  Schriftsteller  und  kritische  ür- 
theile  über  ihre  Werke  hinzugefügt,  wie  u.  a.  bei  Francisco 
Sanchez  de  las  Brozas  (El  Brocense),  Angelo  Poliziano  und 
Hieronymus  Vida,  Verfasser  einer  sehr  merkwürdigen  Ars 
poetica.  — 

Diese  flüchtige  Skizze  der  geistigen  Bewegung  Spa- 
niens genügt  zu  beweisen,  dafs  wenn  in  Mitten  von  so  un- 
günstigen Bedingungen,  so  vielen  politischen  Wandlungen, 
so  vieler  Zwietracht,  Gefahr  und  Unsicherheit  doch  die 
Nation  sich  aus  ihrer  langen  Niedergedrücktheit  wieder  er- 
heben  und  in  gewisser  Weise  zur  Höhe  ihrer  Bestimmung 
aufrichten  konnte,  einige  Jahre  Friede  und  Ruhe  genügen 
würden,  um  ihr  ihren  alten  Glanz  und  Einflufs  zurückzu- 
geben. Die  Geschichte  bietet  wenige  Beispiele  dar  von 
Völkern,  die  edler  mit  dem  Unglücke  rangen,  und  die  stol- 
zer aus  ihrer  Niederlage  und  ihrem  drohenden  Untergange 
sich  erhoben.  Die  Industrie  wird  gefördert,  der  Handel 
wächst,  der  öfientliche  Reichthum  vermehrt  sich  zusehends, 
die  Wissenschaften  beginnen  mit  Eifer  gepflegt  zu  werden, 
die  schöne  Literatur,  vordem  reducirt  auf  einen  traditio- 
nellen Kultus,  verallgemeinert  heute  ihre  Bestrebungen  und 
trachtet  danach  mit  dem  philosophischen  Geist  unsrer  Epo- 
che sich  zu  verschwistern.  Was  fehlt  daher  noch  um  den 
Triumph  zu  sichern,  und  zum  Ziel  so  lockender  und  be- 
rechtigter Hoffnungen  zu  gelangen?  Ein  beständiger  Frie- 
den, und  dafs  in  Mitten  so  heldenmüthiger  Verdienste  uns 
die  Vorsehung  nicht  ihre  hülfreiche  Hand  verweigere. 
Madrid,  20.  April  1860.       Amador  de  los  Rios. 

(Aus  der  spanischen  Handschrift  übersetzt  vom  Herausgeber.) 


Den  französischen  Jahresbericht  von  Hrn.  G.  Paris ,  sowie  einen  Bericht 
über  die  französische  Literatur  Belgiens  von  Hrn.  Le  Roy,  müssen  wir  leider 
loegen  Mangel  an  Raum  für  das  nächste  Heft  aufsparen ,  das  dem  vorliegen- 
den indefs  recht  bald  folgen  soll.     Die  Redaction. 


29 


i|3(>  IJiblio^Tapliio. 


Bibliographie  des  Jahres  1859. 

In  Betreff  der  allgemeinen  Einrichtung  der  Bibliograpliie  brauche 
ich  die  Leser  nur  anf  die  Einleitung  der  vorjfilirigen  zu  verweisen;  nacli 
d<'Mst'll>en  (iiundsätzeii  und  ilcrseliion  Anordnung  ist  ancli  diesmal  ver- 
faiiren.  Einen  Punkt  nur  crhudie  idi  mir  von  Neuem  iiervorzuheben: 
indem  ich  die  Riiclicr  des  letzt  verllossenen  Jahres  verzeichne,  geht  meine 
Absicht  stets  daiiin,  in  dieses  Verzeichnifs  nur  solciie  Pnblicationen  auf- 
zunehmen, uelclie  nicht  biol's  in  dem  lietreflenden  .Jalire  erscliienen  sind, 
sondern  auch  das  Datum  desselben  auf  dem-  Titelblatt  tragen.  Vorda- 
tirte  AV'crkc  fallen  der  folgenden  Bibliographie  zu.  Ich  hoffe,  dafs  die- 
ser Grundsatz  allgemeine  Billigung  finde.  Er  hat  wenigstens  manche 
ganz  offenbare  Yoiiheiie  zur  Folge:  er  erleichtert  für  die  Zukunft  das 
IXachschlageu;  er  erlaubt,  die  an  die  Spitze  gestellte  Jahreszahl  bei  den 
einzelnen  Titeln  nirgends  zu  wiederholen  —  wie  denn  diesmal  überall 
wo  eine  Jahreszahl  nicht  angegeben  ist,  in  den  Titeln  selbst,  wie  in  den 
Citaten  der  Noten,  185  9  zu  ergänzen  ist.  Dafs  aber  bei  der  bedauerns- 
werthen  Achtlosigkeit,  womit  so  viele  auswärtige  kritische  und  biblio- 
graphische Organe  eine  der  wichtigsten  Titelangaben,  die  des  Jahres 
ganz  übergehen  —  so  fülireu  bekanntlich  die  englischen  literarischen  Jour- 
nale, wie  das  Athenacum.  die  Liter.  Gazette  etc.,  niemals  im  Titel  der 
von  ihnen  besprochenen  Werke  die  Jahreszahl  auf,  und  wenn  das  Buch 
auch  schon  vor  3  bis  4  Jahren  publicirt  >vorden  ist;  so  gibt  weder  Rein- 
wald in  seinem  Cafalogiie  aniiiiel,  noch  Yapcreau  in  seinem  Aiiiiee  lilte- 
raire  die  Jahreszahl  des  Titels  bei  vordatirten  Werken  —  dafs  bei  einem 
solchen,  unsi'c  Arbeit  sehr  erschv^  erenden  Mangel  vieler  der  uns  zu  Ge- 
bote stehenden  Quellen  vielleicht  nicht  überall  es  möglich  war,  unsre 
obige  Absicht  durchzuführen,  indem  bei  einigen  wenigen  Werken  die 
Jahreszahl  des  Titels  nicht  mit  aller  Sicherheit  sich  feststellen  licfs:  da- 
für bitte  ich  im  Voraus  um  Entschuldigung,  mit  der  Versicherung,  dafs 
etwaige  Fehler  dieser  Art  in  der  nächsten  Bii)liographie  stets  ihre  Be- 
richtigung finden  werden.  Ebenso  werden,  wie  ich  bereits  früher  be- 
merkte, stets  Nachträge  und  Ergänzungen  geliefert.  Die,  welche  wir 
diesmal  bringen,  zu  der  vorjährigen  Bibliographie,  sind  zwar  in  den  Text 
eingereiht,  um  die  gehörige  Stelle  ihnen  ohne  Schwierigkeit  zu  geben, 
aber  nicht  blofs  mit  der  Jahreszahl  1858  jedesmal  versehen,  sondern  auch 
mit  einem  Sternchen  (*)  vor  ihrer  Nummer  bezeichnet,  so  dafs  sie  schon 
auf  den  ersten  Blick  von  den  Publicationeu  des  Jahres  1859  sich  un- 
terscheiden. 

Meine  Aufforderung  an  die  Herren  Mitarbeiter  zu  gefälliger  Unter- 
stützung bei  dieser  Arbeit  ist  schon,  wie  ich  mich  freue  sagen  zu  kön- 
nen, eine  recht  erfolgreiche  gewesen,  und  es  wird  für  die  Zukunft,  wie 
ich  Grund  zu  hoffen  habe,  die  Betheiligung  eine  noch  allgemeinere  sein. 
Um  die  italienisr/ie  Bibliographie  haben  sich  Herr  Prof.  Grion  in  Padiia 
und  Herr  Mussafia  in  Wien  sehr  verdient  gemacht,  nicht  blofs  durch 
Mittheilung  von  Titeln,  sondern  auch  durch  sehr  schätzbare  Anmerkun- 
gen; für  die  spaniscke  hat  mein  verehrter  Freund,  Ferd.  Wolf,  den  gröfs- 
ten  Theil  der  Angaben  geliefert,  einige  verdanke  ich  der  Güte  des  Herrn 
Prof.  Milä  y  Fontanals  in  Barcelona;  die  englische  hat  von  Herrn  Ür. 
Grein  dahier  werthvoUe  Noten  zu  einer  Anzahl  der  angelsächsischen  Pu- 
blicationeu erhalten;  nicht  minder  haben  mich  gütigst  unterstützt  die 
Herren  Dr.  Lemcke  und  Prof  Holland,  sowie  einer  der  Herren  Verleger 
des  Jahrbuchs,  Herr  Cohn,  der  sich  um  die  Vervollständigung  der  biblio- 


I.      Zur  frauzösi.schcii  Literaturgeschichte.  437 

graphischen  Aiigaheii  gar  mannichfacli   \erdiciit  gemacht  hat.     Allen  den 
Cienannten  sage  ich  meinen   hestcn   Dank. 

Die  von  den  Herreu  Milarbciieru  gelieferten  Anujerkungen  sinil  mit 
Chiffren  versehen;  es  sind  die  folgenden:  ^-^j.^;  Grein;  G.  =  Grion; 
M.  =  Mnssafia;    M.  y  F.  =  Milä  y  Fontauals. 

Marburg,  Auf,  August  1860.  Ebert. 


I.    Zur  französischen  Literaturgeschichte. 

A. 

1.  La  France  litteraire,  ou  Dictionnaire  bibliographique  etc. 
par  J.  M.  Querard  [s.  J.  58,  N".  1].  Tome  XII.  (Corrections,  ad- 
ditions  Tome  IL)  2*^  livr.  (—  Ribauld  de  la  Chapelle.)  p.  145  — 
288.     6  Fr. 

2.  Catalogue  general  de  la  librairie  franp.  an  19°  siecle  etc. 
par  P.  Cheroii  [s.  J.  58,  N'-  2].  Tome  III.  (—  Dubuisson).  1152col. 

Wird  nicht  einzeln  verkauft,  sondern  den  Abuehniern  des  „Courrier  de 
la  libr.  '•  gratis  gegeben. 

3.  Manuel  du  bibliographe  norniand  etc.  par  Ed.  Frere  [s.  J.  58, 
N^'  3].  Tome  IL  Livr.  1—3  (Gad  -  Rog)  480  p. 

4.  Bibliographie  lyonnaise  du  15"  siecle,  par  Anf.  Pericaud, 
faine.  Lyon.   8°. 

*5.  Bibliographie  montoise.  Annales  de  Timprimerie  ä  Mons, 
depuis  1580  jusqu'a  nos  jours,  par  H.  Rousselle.  Mons  1858.  8". 
770  p. 

6.  Marques  typographiques ,  ou  Recueil  des  monogrammes, 
chiffres,  enseignes,  emblemes,  devises,  rebus  et  fleurons  des  librai- 
res  et  impriraeurs  qui  ont  exerce  en  France,  depuis  Tintroduction 
de  rimprimerie,  en  1470,  jusqu'a  la  fin  du  16"  siecle.  A  ces  mar- 
ques  sont  jointes  Celles  des  libraires  et  imprimeurs,  qui  pendant 
la  meme  periode  ont  publie,  hors  de  France,  des  livres  en  lan- 
gue  francaise.  8«  et  9"  livr.  1858—59.  8'\  96  p.    Jede  Lief.  5  Fr. 

7.  De  la  librairie  francaise.  Son  passe,  son  present,  son  ave- 
nir,  avec  des  notices  biographiques  sur  les  libraires-editeurs  les 
plus  distingues  depuis  1789;  ^&y  E.  Werdet.  12°.  VIII,  393  p.   5  Fr. 

Kach  einem  Artikel  im  Bullet,  du  hihlioph.  et  du  hiblioth.  Dec.  rücksicht- 
lieh der  Vergangenheit  nur  ein  Resume,  aber  auch  in  Bezug  auf  die  Gegen- 
wart wenig  vollständig,  namentlich  was  die  Provinzial- Buchhändler  und 
Drucker  betrifft. 

8.  Catalogue  des  manuscrits  de  la  bibliotheque  de  Bourges. 
Texte  et  desseins,  par  le  baron  de  Girardot.    Nantes.   4".  168  p. 

In  90  Exemplaren. 

9.  Catalogue  des  manuscrits  de  Tancienne  bibliotheque  du 
chapitre  de  Sens  et  note  explicative,  par  Ph.  Salmon.  8^  15  p. 
2  Fr. 

10.  Catalogue  methodique,  descriptif  et  analytique  des  manu- 
scrits de  la  bibliothe([ue  publique  de  Bruges,  par  P.  J.  Laude. 
Bruges.  8°.  552  p.     6  Fr. 


438  Bibliographie. 

11.  Rapport  sur  la  bibliotheque  de  la  societe  liegeoise  de 
litterature  walloune,  par  Ulijsse  Capitaine.    43  p.    8". 

In:  liullotin  de  la  Sociüte  lieg,  de  litt.  wall.  2°  Annee. 
Tst  auch  si'Uistaiulii;"  ersi'liieueii  (Liege).  —  In  diosem,  mit  rühmlichster 
Sorgfalt  ausgearbeiteten  Bericlit  maclit  der  um  die  wallonische  Literatur  sehon 
luauniclifacli  verdiente  Verf.  den  Versuch  einer  Bibliograpliie  derselben,  in- 
dem er  zugleich  die  Namen  der  Autoren  mit  kurzen  biographischen  Nach- 
richten begleitet.  Die  einzelnen  Dialecte  bilden  die  Abtheilungen,  innerhalb 
deren  die  Büelier,  nach  Voraussendung  der  anonymen  Publicatiouen,  unter  deu 
alphabetisch  aufgeführten  Namen  der  Autoren  geordnet  sind,  nämlich:  1.  Pro- 
vi7ice  de  Liege:  a.  Dialecte  de  Liege  (wie  sich  erwarten  läfst,  die  am  reich- 
sten dotirte  Abtheilung) ;  b.  Dial.  de  laHesbaye;  c.  Dial.  de  Verviers.  2.  PrO' 
vince  de  Brabant.  3.  Province  de  Ilainaut:  a.  Dial.  de  Mons;  b.  Dial.  de 
Luxembourg.  4.  Province  de  Narnur:  a.  Dial.  de  Dinant;  b.  Dial.  de  la 
Fameuue  Namuroise ;  c.  Dial.  de  Namur.  —  Patois  de  France  (ein  kleiner  An- 
hang). 

12.  Coup  d'oeil  retrospectif  sur  les  anciennes  bibliotheques 
des  chäteaux,  par  Arthur  üinaiix. 

In:  Bulletin  du  biblioph.  et  du  biblioth.  par  Techener,  Juin. 

Der  Verf.  sucht  vornehmlieh  zu  beweisen,  dafs  im  vorigen  Jahrh.  noch 
in  allen  eiuigermafseu  bedeutenden  Schlössern  des  franz.  Adels  sich  Biblio- 
theken von  einigem  Belange  befanden ,  indem  er  einer  gröfsern  Zahl  adliger 
Herren  und  Frauen,  sowie  der  Schlösser,  wo  ihre  Büchersammlungen  waren, 
namentlich  gedenkt.  —   Debrigens  wird  eine  Fortsetzung  des  Art.  versprochen. 


13.  Histoire  des  principaux  ecrivains  frangais  etc.  par  Ant. 
Roche,  [s.  J.  58,  N"  9].  Tome  11  (dernier).  Preis  des  ganzen 
Werks  7  Fr. 

14.  Caracteres  et  portraits  litteraires  du  16*^  siecle,  par  Leon 
Feugere.    2  Vol.    8°.   XXXII,  1022  p.     14  Fr. 

Der  erste  Band  behandelt  Leben  und  Schriften  von  Etienne  de  la  Boetie, 
Montaigne,  Etienne  Pasquier,  Scivole  de  Sainte-Marthe,  Amyot  und  Rabelais; 
der  zweite  von  Henri  Etienne,  Agrippa  d'Aubigne ,  Jean  Bodin ,  Gui  du  Faur 
de  Pibrac,  und  „einem  ixnbekannten  Dichter",  womit  Pierre  Poiipo  gemeint  ist, 
dessen  Verse  als  anmuthig  und  gefühlvoll  ausgezeichnet  werden.  Die  meisten 
dieser  bedeutenden,  hier  zuerst  gesammelten,  Charakteristiken  sind  von  der 
Academie  fran9.  ihrer  Zeit  gekrönt  worden.  Vereint  erscheinen  sie  hier  in 
verbesserter  Gestalt  und  vermehrt  mit  einer  Einleitung  über  den  Cliarakter 
der  literarischen  Bewegung  Frankreichs  im  16.  Jahrhundert.  Jotirn.  des  Sa- 
t-ants,   Pcvrier. 

15.  De  la  litterature,  des  sciences  et  des  arts  sous  le  regne 
de  Fran^ois  I,  par  Le  Payen  de  Flacourt.    gr.  8".    47  p. 

Scheint  nach  einer  Anzeige  in  der  Revue  archeol.  nicht  viel  Eigeuthüm- 
liches  zu  enthalten. 

16.  Tableau  de  la  litterature  francaise  au  17°  siecle  avant 
Corneille  et  Descartes,  par  J.  Demogeot.   8".  XIV,  496  p.    6  Fr. 

Der  rühmlichst  bekannte  Verf.  liat  die  Absicht  die  ganze  Geschichte  der 
französischen  Literatur  im  17.  Jahrh.  ausführlich  zu  schreiben;  hierzu  soll  das 
vorliegende  Buch,  welches  auf  Vorlesungen,  von  dem  Verf.  an  der  Sorbonne 
gehalten,  sich  gründet,  als  Exordium  dienen.  Wir  hoften  auf  das  interes- 
sante, von  der  franz.  Kritik  recht  anerkannte  Buch  in  einer  ausführlichem 
Anzeige  zurückzukommen,  und  begnügen  uns  hier  das  Schlufsurtheil  Vape- 
reaus  (^L'anuee  litter.  II,  p.  2Glj  anzuführen:   „L'exactitude  des  analyses,  la 


I.      Zur  französischen  Literaturgeschichte.  439 

justesse  des  apprc'ciations  particuliöres,  la  vdrite  des  portraits,  la  conscience 
et  le  talent  dans  toute  rexecution,  l'elegauce  soutenue  du  style,  re'Ievatiou 
des  idees  feront  du  Tableau  etc.  de  M.  Demogeot ,  s'il  le  coniplete ,  un  des 
livres  les  plus   iiistructifs  et  les  plus  iuteressauts  que  uous  counaissions". 

17.  Precieux  et  Precieuses.  Caracteres  et  raoeurs  litteraires 
du  \T  siede,  par  Ch.  L.  Livet.    8».    XL,  443  p.     7  Fr. 

Nach  einer  Einleitung,  die  sich  im  Allgenieinon  über  die  Socicte  pre- 
cieuse  des  17.  Jahrh.  verbreitet,  folgt  eine  ausführliche  und  interessante  Ar- 
beit  über  das  Hotel  de  Rambouillet,  die  Marquise,  Voiture,  Chapelain  etc.; 
hieran  schliefsen  sich  einzelne  besondre  Skizzen  der  Personen  zweiter  Ord- 
nung, als  des  Abbe  Göttin,  der  Mme  Cornuel,  des  Abbe  (FAubignac,  von 
George  de  Scudery ,  Mlle  de  Goumay,  Le  Pays,  Juan  Grillet,  Bois-Robert. 
Eine  neue  Ausgabe  der  Guirlande  de  Julie  mit  einem  Supplement,  das  Stücke 
aus  Mscr.  Conrart' s  enthält,  bilden  den  Besclüufs  des  trotz  der  Arbeiten  Cou- 
siu's  belangreichen  Buches.     Journ.  d.  Sav.,  Sept. 

18.  Notices  litteraires  sur  le  17*^  siecle,  par  L.  Aubineau.  8". 
600  p.     6  Fr. 

19.  Geschichte  der  französischen  Revolutions-Literatur  1789 
—95,  von  Schmidt-Weifsenfe/s.  Prag.  8°.    VIII,  395  p.     3  Thlr. 

Der  Titel  ist  ungenau :  das  Buch  ist  nämlich  eine  historische  Uebersicht 
der  französischen  Literatur  während  der  angezeigten  Epoche. 

20.  Histoire  (]e  la  litterature  francaise  sous  le  gouvernement 
de  Juillet,  par  Alfr.  Neftement.  2*^  ed.  corrigee  et  augmentee.  2  Vol. 
gr.  8».  1144  p.     11  Fr. 

21.  L'annee  litteraire  et  dramatique,  ou  Revue  annuelle  des 
principales  productions  de  la  litterature  francaise ,  par  G.  Vape- 
reau.     Premiere  annee,  1858.  18°.  VIII,  492  p.    31  Fr. 

Zeichnet  sich  durch  geistreiche  Darstellung,  wie  durch  unbefangene, 
ästhetisch  und  moralisch  tüchtige  Beurtheilung  aus. 


22.  La  litterature  en  Belgique,  par  Eng.  Lataye. 
In:  Revue  des  deux  Mondes,  Juillet. 

Der  Verf.  sucht  das  Streben  Belgiens,  eine  eigne  Nationalliteratur  zu 
gründen,  an  einigen  seiner  bedeutendsten  Romanschriftsteller,  namentlich  Louis 
Hymans  und  Emile  Leclerq  zu  charakterisiren.  Von  jenem  werden  La  courte 
cchelle  und  La  Familie  Buvard,  von  diesem  V avocat  Richard  besonders  ins  Auge 
gefafst.  Noch  wird  Em.  Greyson's  ausführlicher  gedacht.  Der  Verf.  verraifst 
im  Allgemeinen,  und  an  den  Hauptwerken  gerade  ein  ideales  Streben:  ein 
realistisches  Contrefei  der  Wirklichkeit,  in  welchem  hinter  dem  Bürger  der 
Mensch  zu  weit  zurücktrete,  sei  vielmehr  das  Ziel.  Die  Hoffnungen  der 
Zukunft  aber  gründeten  sich  auch  für  die  Nationalliteratur  auf  die  philoso- 
phischen Studien,   die  schon  erfolgreich  begonnen  hätten. 

23.  Essai  sur  l'histoire  litteraire  des  patois  du  midi  de  la 
France  aux  16*^  et  17'^  siecles,  par  J.  B.  iSoulet.  Toulouse.  8°. 
VIII,  257  p.     6  Fr. 

Nur  in   100   Exemplaren. 

24.  Sobre  los  poemas  provenzales  de  los  siglos  XII  y  XIII, 
por  D.  Toribio  del  Campillo  y  Casamor.  (Tesis  leida  ante  el  clau- 
stro  de  la  univers.  central).    Madrid. 

S.  den  spanischen  Jahresbericht,  oben  p.  429. 


440  Bibliographie. 

25.  La  nouvelle  poesie  proven^ale  (Roumanille,  Aubanel, 
Mistral);  par  Tni/laiidicr. 

In:  Revue  des  deux  Mondes,  Oct. 

In  diesem  geistreiclien  Aufsätze  gibt  der  Verf.  eine  kurze  Geschichte  der 
Entwiclilung  der  neuen  provenzalischen  Literatur,  welche  durch  ihre  jüngste 
Seliöpfung,  Mistral's  iV;reiO  (185!) ),  die  Aufmerksanil<eit  ganz  Frankreichs  er- 
regt, ja  vielleicht  schon  Ansprüche  auf  einen  Platz  in  der  europäischen  Lite- 
ratur sieh  erworben  hat.  Rournanille,  der  Sohn  eines  Gärtners  in  Saint-Remy, 
ist  ihr  Begrüjuler.  Ein  Mann  aus  dem  Volke ,  erst  Schullehrer ,  dann  Cor- 
rector,  sich  selbst  bildend,  bewahrte  er  sich  Naivetät  und  Volksthünilichkeit. 
Seine  Gedichte  erschienen  zuerst  gesammelt  1847  unter  dem  Titel:  Li  Mar- 
garideto.  In  ihnen  war  von  Neuem  eine  provenzalische  Schriftsprache  ge- 
schaffen, indem  R.  die  nordfranz.  AVörter,  Wendungen  u.  s.  w.  verbannt,  und 
die  Lücken  aus  der  Sprache  der  Troubadours  ergänzt  hatte.  In  polit.  Pam- 
phlets, in  Versen  kämpfte  Roumanille  nach  der  Februarrevolution  gegen  die 
rothe  Demokratie.  Später  gab  er  noch  eine  Reihe  volksthümlicher  Erzäh- 
lungen in  Versen  und  ein  komisches  Epos  heraus.  Auch  die  Noels  {li 
Nouve)  erweckte  er  von  Neuem  1856.  Unter  seinen  Nachfolgern,  deren 
Zahl  nicht  gering,  sind  die  bedeutendsten  Theodore  Aubanel  und  Frederic  Mi- 
stral, die  aber  aus  dem  Kreise  volksthümlicher  Dichtung  schon  in  das  Ge- 
biet rein  künstlerischer  übertreten.  Aubanel  mit  seiner  .„imafjination  inquiete 
et  sorahre*^  erinnert  an  Barbier,  sein  Hauptgedicht  ist  „Der  neunte  Thenni- 
dor"  —  ein  Gespräch  zwischen  Frankreich  und  dem  Henker;  auch  den  Beth- 
lemitischen  Kindermord  hat  er  behandelt.  Mistral  dagegen,  ein  „gentleman- 
farmer'^  wird  als  der  Kritiker  der  Schule  bezeichnet.  Ueber  sein  idyllisches 
Epos  Mireio  s.  namentlich  den  eine  vollständige  Analyse,  mit  vielen  einge- 
streuten in  Versen  übersetzten  Stellen,  enthaltenden  Aufsatz  Kannegiessers  im 
Archiv  f.  d.  Stud.  d.  neuern  Spr.  XXVI,  3.  und  4.  Heft. 


26.  Recueil  des  facturas  d'Antoine  Furetiere  de  l'Academie 
fran^aise  contre  quelques-uns  de  cette  academie,  suivi  des  preuves 
et  pieces  historiques  donnees  dans  Fedition  de  1694,  avec  une 
introduction  et  des  notes  historiques  et  critiques;  par  Ch.  Asse- 
linean.   2  Vol.   12°.   LXXI,  738  p.     7  Fr. 

Furetiere  wurde  bekanntlich  aus  der  Academie  fran9.  1G85  ausgeschlos- 
sen,   weil  er  zum  Vortheil  eines  von   ihm  verfiifsten  Wörterbuchs  das  in- 

defs  erst  nach  seinem  Tode  1690  erschien  —  die  lexicalischeu  Arbeiten  der 
Akademie  benutzt  habe.  Er  rechtfertigte  sich ,  rächte  sich  aber  zugleich 
durch  die  Factiims,  beifseude  Pamphlete,  die  durch  Feuer,  Witz  und  stilisti- 
sche Vortrelflichkeit  sich  auszeichnen,  und  indem  sie  die  Geheimnisse  der 
akademischen  Pedanterie  jener  Tage  enthüllen,  für  die  Geschichte  der  Aka- 
demie eine  wichtige  Quelle  sind.  Indirect  sind  ihre  Enthüllungen  selbst  für 
die  Geschichte  der  Nationalliteratur  überhaupt,  die  ja  von  jenem  Pedantismus 
nicht  wenig  beeinflufst  ward,  von  Bedeutung.  Die  Arbeit  des  Herausgebers 
wird  sehr  gerühmt.  ( S.  Bull.  d.  bibl.  et  d.  biblioth.,  Juillet.)  Vgl.  übrigens 
Eist,  de  l'ucad.  /rang.  p.  Pellison  et  dJOlivet,  T.  II. 


27.  Les  Chansons  de  geste.  Discours  d'ouverture  du  cours 
de  langue  et  litterature  du  nioyen-äge  au  College  de  France,  par 
Pauliii  Paris. 

In:  Bulletin  du  biblioph.  et  du  biblioth.,  Mars. 

*28.    Recherches  sur  l'auteur  iuconnu  du  romau  du  Chätelain 


I.     Zur  französischen  Literaturgeschichte.  441 

de  Coucy  et  de  la  dame  de  Fagel,  par  A.  Chassant;  und  par 
P.  L.  Jacob. 

In:    Bulletin  du  Bouquiniste,  N»  31,  33,  37  (1858). 

Chassaut  leitet  aus  dem  ^Uvrostichon  den  Xamen  Jacques  Saquespie  ab, 
Jacob   dagegen   aus  der  Stelle:   ..J"en  suis  certain"   den:  Jean  Certain. 

29.  Provenzalisches  Epos,  von  Sachs. 

In:  Archiv  f.  d.  Stud.  d.  neuern  Spr.  XXVI,  2.  Heft. 
Unter  diesem  Titel  wird  vom  Fierabras  gehandelt,  indem  der  Verf.  das 
englische  Gedicht  bespricht,  einige  Vergleichungen  zwischen  dem  Londoner 
und  Pariser  Manuscript  des  altfranzösichen  und  dem  provenzalischen  Gedicht 
anstellt,  und  zu  beweisen  versucht,  dafs  das  englische  aus  dem  letztem  über- 
tragen sei,  welches  ihm  überhaupt  als  das  Original  erscheint. 

30.  Fragments  d'histoire  litteraire  a  propos  d'un  nouveau  ma- 
uuscrit  de  chansons  franeaises,  par  L.  Passy. 

In:  Bibl.  de  FEcoIe  d.  Chartes  1858,  Sept.;  1859  Mars  und 
JuUl. 

Das  Manuscript  (54feuillets)  befindet  sich  auf  der  Bibliothek  von  Siena,  gez. 
H.  X.  36,  im  Katalog  unter  dem  Titel  „Canzoni  in  lingua  provenzale",  obwohl 
es  gar  keine  provenz.,  vielmehr  101  nordfranz.  Chansons  und  zwar  meist  Jeux- 
partis  enthält,  davon  100  mit  Xoten  begleitet.  Die  Schrift  gehört  dem  Ende  des 
13.  oder  Anf.  des  li.Jahrh.  an,  und,  wie  dem  Verf.  scheint,  einem  Picarden 
oder  Artesier.  13  der  Chansons "  sind  ganz  neu.  —  Diese  Liedersammlung 
bildet,  jedoch  unter  Heranziehung  auch  andrer  bekannter,  namentlich  der  bei- 
den Vaticauischeu,  den  Gegenstand  der  vorliegenden  literarhist.  Arbeit,  indem 
der  Verf.,  den  Stoff  nach  den  Dichtern  ordnend,  den  Inhalt  der  einzelnen 
Gedichte  angibt,  oder  sie  selbst  mittheilt,  und  an  diese  Gedichte  anknüpfend 
zugleich  über  die  Dichter  selbst  sich  verbreitet,  manche  neue  Data  erfor- 
schend. So  ist  diese  Arbeit  sowohl  durch  die  Inedita  und  die  neuen  Les- 
arten ,  als  durch  des  Verf.  Untersuchungen  für  die  Geschichte  der  nordfranz. 
mittelalterl.  Lyrik,  namentlich  des  Jeu-parti,  von  nicht  geringer  Bedeutung. 
Die  Hauptdichter,  meist  aus  Artois  gebürtig,  sind  die  folgenden:  Jea7i  de 
Grieviler,  Jean  le  Cunelier,  Eobert  du  Ckastel,  Guillaume  le  Vinier  (den  der 
Verf.  in  die  erste  Hälfte  des  13.  Jahrh.  setzt),  Gilles  le  Vinier  (des  voraus- 
gehenden frere  —  Bruder  —  welches  Appellativum  man  fälschlicherweise 
bisher  als  Isomen  proprium  ansah,  vgl.  Hist.  litt,  de  Fr.  XXIII,  563  u.  590), 
liobert  de  le  Pierre  (aus  der  2.  Hälfte  des  13.  Jahrb.),  Phelippe  Verdiere 
»Verf.  des  Dit  des  Marcheans),  Per  rot  de  Nesle,  Prieus  de  Boulogne  (ein 
noch  nicht  gekannter  Trouvere),  Gaidifer  dAmions  (nicht  d'Anious),  Lambert 
Ferri,  Jean  Bretel  (der  Prince  des  Puy  von  Arras,  hier  genauer  charakteri- 
sirt,  da  er  an  80  der  gedachten  Jeux-partis  Theil  hat,  aufserdem  8  Chansons 
d'amour  gedichtet).  Eine  Anzahl  anonymer  Gedichte,  sämmtlich  Inedita, 
finden  sich  eingestreut,  von  denen  3  Jean  le  Cunelier,  4  Robert  du  Chastel 
anzugehören  scheinen.  Zum  Schlufs  verbreitet  sich  der  Verf.  über  die  Puys 
im  Allgemeinen ,  und  ilas  von  Arras ,  dem  die  meisten  jener  Dichter  ange- 
hörten, insbesondere,  Ursprung,  Organisation,  Personelles  abhandelnd  (u.  a. 
werden  alle  die  Xamen  der  Trouvbres  des  Puy  von  Arras  im  13.  Jahrh.  auf- 
gezählt, wie  sie  aus  den  Jeux-partis  sich  ergeben). 

31.  La  Satire  en  France  au  moyen-äge,  par  C.  Lenient.  18". 
444  p.     3i  Fr. 

S.  oben  p.  227  ff.  die  von  uns  gebrachte  Anzeige  von  M.  Talbot.  Vgl. 
auch  den  Artikel  von  Magnin  darüber  im  Journ.  des  Sav.,  Oct. 

32.  L'enignae  des  „Quinze  joies  de  mariage",  par  P.  L.  Jacob. 

In:  Bulletin  du  Bouquiniste  N"  49. 
Jacob  sucht  zu  beweisen,   dafs  das  angezeigte  Werk  und  dao  Grand  ju- 


'142  Ribliograpliie. 

bilc  de  Milan  ein  und  denselben  Verf.  haben,  nnd  dafs  derselbe  Lemonde 
hiefs,  zu  Esse  in  der  Norniaiidio  geboren,  zwischen  1464  —  1500  lebte.  — 
Diese  Annahme  wird  übrigens  von  E.  T.  in  N"  53  desselben  Journals  be- 
stritten. 

33.  Ilistoire  politique  et  litterairo  de  la  Presse  en  France, 
avec  une  introduction  historique  sur  les  origines  du  Journal  et 
la  bibliograpliie  generale  des  journaux  depuis  leur  origine,  par 
Eitq.UaUn.  Tome  I  — III.  12".  XXXII,  475,  479,  512  p.  12  Fr. 
(8».     18  Fr.). 

Diese  3  Bände  des  noch  nicht  vollendeten  wichtigen  Buches,  das  ge- 
radezu eine  Lücke  in  der  französ.  Literaturgescliichtc  ausfüllt,  führen  die  Ge- 
schiclite  der  Prosse  von  ihrem  Anfange  —  der  Gründung  der  Gazette  Th<^o- 
phraste  Renaudot's  d.  30.  Mai  1631  —  bis  zu  dem  Beginne  der  franz.  Re- 
volution. Nach  Vollendung  des  Werks  werden  wir  auf  dasselbe  zurück- 
kommen. 

34.  Histoire  anecdotique  et  critique  de  la  Presse  parisienne, 
par  F.  Maillard.  2®  et  3*^  annees,  1857  et  1858.  Revue  des  jour- 
ueaux  de  Tauuee.   18".  251  p.     2  Fr. 


35.  Dernieres  etudes  historiques  et  litteraires,  par  Cnrülier- 
Fleury.  2  Vol.  12».  796  p.    6  Fr. 

Der  Verf. ,  einer  der  bedeutendsten  Mitarbeiter  des  Journal  des  Dibats, 
hat  früher  schon  Etudes  hist.  et  litt.  2  Vol.  und  danach  Nourelles  et.  last, 
et  litt.  1  Vol.  veröffentlicht;  die  vorliegenden  Dernieres  sind  wie  jene  ande- 
ren gesammelte  Joumalartikel ,  Kritiken,  tlieils  polit. ,  theils  literar.  Inhalts ; 
mit  Geist,  mafsvoU  und  sorgfältig  geschrieben ;  nur  leidet  mitunter  die  Unbe- 
fangenheit des  Urtheils  unter  politischer  Parteilichkeit  auch  in  literar.  Din- 
gen.    S.  Vapereau,  L'ann.  litt.   II,   p.  272   tf. 

36.  Essais  de  morale  et  de  critique,  par  E.  Renan.  S".  XIX, 
457  p.    71  Fr. 

Diese  Essais  des  ausgezeichneten  Gelehrten  und  Schriftstellers  erschienen 
zuerst  in  Journalen,  namentlich  in  der  Revue  des  deux  Mondes  und  dem  Journ. 
des  Di'lats,  an  neue  Publicationen  anknüpfend;  die  für  uns  wichtigsten  be- 
tretfcn  M.  de  Saaj,  M.  Cousin,  M.  Äug.  Thierrij,  M.  de  Lamennais,  die  Farce 
de  Faihelin,  die  Geschichte  der  franz.  Akademie,  und  die  Poesie  des  races 
celtiques  —  eine  fast  100  Seiten  lange  und  in  jedem  Betracht  bedeutende 
Abhandlung. 

37.  Essais  de  politique  et  de  litterature,  par  Prevost-Para- 
dol.    8».    LI,  388  p.     7|  Fr. 

S.  den  franz.  Jahresbericht  von   1859   im  folgenden   Heft. 

38.  Etudes  litteraires,  par  H.  Praf.  XVIP  sieclo.  3*^  partie, 
1685—1715.  [s.  J.  58,  N"  31].     4  Fr. 

39.  Etudes  d'histoire  et  de  litterature,  par  D.  Nisard.  18». 
Vni,  440  p.     3  Fr.  (Bibl.  contemp.). 

Ist  eine  Fortsetzung  der  Etudes  de  critique  litteraire,   s.  J.  58,   N"  30. 


40.  About.  —  La  nouvelle  litterature  fran^aise.  Les  Ronians 
de  M.  Edouard  About,  par  E.  Montegnf. 

In:  Revue  des  deux  Mondes,  Aoüt. 

41.  Barriere.  —  Le  theätre  contenjporain  et  les  comedies  de 
Barriere,   par  E.  Montegtil. 

In:  Revue  des  deux  Mondes,  Mars. 


I.     Zur  französischen  Literaturgeschichte.  443 

42.  Boileau,  Gilles.  —  Gilles  Boileau  de  Bouillon,  sa  vic  et 
ses  ouvrages,  par  //.  Heibig. 

In:  Bibliophile  beige,  Juillet. 
Wie  der  Verf.  nachweist,  La  Croix  du  Maine  berichtigend,  stammt  G.  B. 
aus  dem  Lütticlischen,  wo  auch  das  Schlofs  Bouillon  sich  findet.  Geb.  im 
Anf.  des  16.  Jahrh.  diente  G.  B.  Karl  V.  in  vielen  Feldzügen,  ward  dann  in 
Cambray  angestellt,  fiel  in  Ungnade  und  flüchtete  nach  Paris  um  1550,  wo 
der  alte  Kriegsmann,  um  sich  zu  ernähren,  Literat  wurde.  Zunächst  über- 
setzte er  und  zwar  u.  a.  Davila's  guerra  d'Alem.  und  das  9.  Buch  des  Ama- 
dis  (die  andern  hatte  bereits  sein  Gönner  Des  Essarts  übertragen)  ins  Fran- 
zösische (1552).  Letztere  Uebersetzung  edirte  und  unter  seinem  eigenen  Na- 
men Claude  Collet  de  Rumilly  im  folgenden  Jahre  von  Neuem.  —  1555  gab 
G.  B.  unter  dem  dem  Amadis  entlehnten  Namen:  Darinel  Tirel  ein  didacti- 
sches  Werk  halb  in  Prosa,  halb  in  Versen,  eine  Cosmographie  enthaltend, 
heraus:  La  Sphcre  des  deux  Mondes.  Später  lebte  er  von  der  Publication 
von  Prognostications ,  Kalenderprophezeiuugen.  Ueber  sein  Ende  ist  nichts 
bekannt.  Der  Verf.  hält  es  nicht  für  unmöglich,  dafs  der  berühmte  Boileau 
sein  Nachkomme  gewesen.  Am  Schlufs  ist  ein  Verzeichnifs  der  Werke  ge- 
geben. 

43.  Buffon.  —  De  quelques  manuscrits  de  Buflfon.  Art.  de 
Flourens.  [s.  J.  58,  N"  45]. 

In:  Journ.  d.  Savants,  Fevr.,  Mars,  Avril  (Fin). 

44.  Charles  d'Orleans.  —  Les  deux  prisonniers  de  Windsor, 
Charles  d'Orleans  et  Jacques  I  d'Ecosse,  par  Delecluze. 

In:  Magasin  de  Librairie,  N"  23. 
Danach   auch  selbständig  erschienen,   8".   56  p. 

45.  Chateaubriand.  —  M.  de  Chateaubriand,  publiciste  et 
homme  politique,  par  A.  Lefevre-Pontalis. 

In:  Revue  des  deux  Mondes,  Fevrier. 
Knüpft  au  das  Werk  von  Villemain  an   (s.  J.  58,  N°  46). 

46.  Chateaubriand.  —  Chateaubriand  et  son  teraps,  par  le 
comte  de  Marcellus.  8».  XXII,  506  p.    7^  Fr. 

47.  Chrestiens  de  Troyes.  —  Der  deutsche  Parzival,  der 
Conte  del  Graal  und  Chrestiens'  Fortsetzer,  von  Alf.  Rochat. 

In:  Pfeiffer's  Germania,  p.  414 — 420. 
Dieser  Artikel  schliefst  sich  ergänzend  an  N"  47   d.  J.  58   an. 

48.  Desorgues.  —   Theodore  Desorgues,    par  Ch.  Assel'meau. 

In :  Bulletin  du  biblioph.  et  du  biblioth.,  Avril. 

Dieser  fast  ganz  verschollene  Dichter  der  franz.  Revolution,  welchen  Ch. 
Nodier  allerdings  sehr  überschwenglich  den  ersten  ihrer  Lyriker  nannte,  der 
Verf.  der  am  20.  Prärial  d.  J.  2  gesungenen  Hymne  ä  l'Etre  suprhne,  ist  der 
Gegenstand  der  sorgfältigsten  Nachforschungen  des  Verf.  gewesen,  deren  zwar 
nicht  sehr  reiche,  aber  darum  keineswegs  unwichtige  Resultate  hier  niederge- 
legt sind.  Denn  Desorgues  ist,  wie  der  Verf.  mit  Recht  sagt:  im  ti/pe;  le 
produit  direct  et   Vexpression  meme  de  l'inspiration  revolutionnaire. 

49.  Du  Chastel.  —  Pierre  du  Chastel,  grand  aumonier  de 
France  au  16*^  siecle,  par  Lecouret. 

In:  Messager   des  sciences  historiques  (de  Gand). 
„Travail    d'une    science    solide,    completant    et    rectifiant  les  biographies 
existantes".     Biblioph.  beige,  Nov. 

50.  D'Urfe.  —  Recherches  bibliographiques  sur  le  ronian 
d'Astree,  par  Auy.  Bernard. 


444  Bibliographie. 

In:  Bulletin  du  biblioph.  et  du  biblioth.,  Aout.  —  Danach 
selbständig  erschienen.  8".  20  p.     H  Fr. 

Der  ViTl". ,  durch  seine  Monop-aphie :  Les  d'Urfe  (1839.  8")  zu  dieser 
Arbeit  besonders  berufen,  bringt  )ücr  mauclicrlei  Neues;  so,  um  nur  eines 
wielitigen  l'unlvtes  hier  zu  gedenlicn ,  weist  er  naeh ,  dal's  der  1 .  Banil  der 
Astree  1G08,  und  nicht  1610,  zuerst  erschien,  von  welcher  Auflage  aller- 
dings kein  einziges  Exemplar  mehr  bekannt  ist. 

51.  Gautier.  —  Theophile  Gautier,  notice  litteraire  par  Ch. 
Bandciaire ^  precedee  d'uue  lettre  de  Victor  Hugo.  12".  75  p. 
1   Fr. 

*52.  Gerson.  —  Essai  historique  et  critique  sur  les  sernions 
fran^ais  de  Gerson,  d'apres  les  nianuscrits  inedits  de  la  biblio- 
theque  de  Tours,  par  E.  ßourrcf.  Tours  1858.  8".  184  p. 

53.  Hebert.  —  Le  Pere  Duchesne  d'IIebert,  ou  Notice  histo- 
rique et  bibliographique  sur  le  Journal  publie  pendant  les  aunees 
1790  ii  1794,  precedee  de  la  vie  d'Hebert,  son  auteur,  et  suivie 
de  l'indication  de  ses  autres  ouvrages;  ^ar  Ch.  Brunei.  8".  232  p. 
^  Fr. 

54.  Hugo.  —  La  legende  des  siecles  de  Victor  Hugo;  par 
E.  Müiiteijut. 

In:  Revue  des  deux  Mondes,  Oct. 
Vgl.  auch    über    dasselbe  Werk  einen  Artikel  in  der  Bibl.  univ.   de  Ge- 
nl've,   Oct.,  von  Eng.  Rambert. 

55.  Lamennais.  —  La  correspondence  de  Lamennais,  par 
E.  Scherer. 

In:    Bibl.  univ.  de  Geneve,  Janvier. 

56.  Le  Petit,  Claude.  —  Le  poete  Claude  Le  Petit,  par  Ant. 
Voisin. 

In:  Bulletin  du  Bouquiniste,  N"  69. 
Wegen    seiner    gotteslästerlichen  Verse    wurde    dieser    satirische    Dichter 
1662,   oder   1660   verbrannt.     Vgl.   unten  N"  82. 

57.  Maistre,  Jos.  de.  —  Le  comte  J.  de  Maistre,  auteur  de 
l'Antidüte  au  congres  de  Rastadt.  Nouvelles  considerations  phi- 
losophiques  et  litteraires,  par  C.  de  Chanfelauz-e.  Lyon.  8°.  96  p. 

1  Fr. 

58.  Maistre,  Jos.  de.  ■ —  Une  question  d'histoire  litteraire  re- 
solue.  Refutation  du  paradoxe  bibliographique  de  M.  de  Clian- 
telauze:    le   comte    J.  de  M.  etc.;    par  J.  M.  Qnerard.    8".    42  p. 

2  Fr. 

59.  Merimee.  —  Ecrivains  contemporains.  M.  Prosper  Meri- 
mee;  par  Giist.  Merlel. 

In:  Revue  contemporaine,  Janv.  et  Fevr. 

60.  Michelet.  —  Les  derniers  ouvrages  de  Michelet,  par  E. 
Rambert. 

In:  Bibl.  uuiv.  de  Geneve,  Avril. 

61.  Montaigne.  —  Des  opinions  et  des  jugements  litteraires 
de  Montaigne,  par  E.Moet.    Auch.  8".    191p. 

62.  Pellison.  —  Etüde  sur  la  vie  et  les  oeuvres  de  Pellison. 


I.      Zur  französischen  Literaturgeschichte.  445 

These  presente  h  la  facnlte    des    lettres  de  Paris;    par  F.  L.  Mar- 
cou.    8°.    X,  499  p.     7  Fr. 

Diese  etwas  voluminöse  „Studie"  ist  dem  bekannten  Geschichtschreiber 
der  franz.  Akademie,  Paul  Pellisson-Fontanier,  gcwidiret,  welcher  mehr  durch 
seine  Beziehungen  zu  der  letzteren  sowie  zu  den  Samedis  der  Mlle.  de  Scudery, 
als  durch  seine  Werke  eine  literaturgeschichtliche  Bedeutung  hat.  Dieser 
Beziehungen  ist  deshalb  auch  hier  ausführlich  gedacht  worden.  Uebrigens 
spielte  Pellisson  auch  im  politischen  Leben  als  Secretär  Fouquet.'s  eine  Rolle, 
die  ihn  schliefslich  in  die  Bastille  brachte,  aus  der  er  dann,  der  frühere  Pro- 
testant, als  leidenschaftlichster  Convertit  hervorging.  Als  Anhang  sind  Briefe 
P.'s  mitgetheilt. 

63.  Polit,  Jean.  —  Poetes  du  16°siecle  en  Belgique.  Jean 
l'olit ,  par  JL  lüiborn. 

In :  Revue  trimestrielle,  6*^  ann.  T.  IL 

Polit  wird  hier  sowohl  als  lateinischer,  wie  als  französischer  Dichter  be- 
trachtet, imd  zugleich  ein  längerer  Auszug  aus  seiner  Prognosie  de  l'Estat  de 
Liege  mitgetheilt. 

64.  öuinet.  —  Edgar  Quinet,  sa  vie  et  son  oeuvre,  par  Ch. 
L.  Chassin.    8».   477  p.    6  Fr.  (12».  3^- Fr.). 

65.  Racine.  —  Les  ennemis  de  Racine  au  18®  siecle,  par 
F.  Deltour.    8».    IX,  443  p.     5  Fr. 

Dafs  Racine  vom  Beginne  seiner  Laufbahn  bis  zu  seinem  letzten  Haupt- 
werk von  literarischen  Feinden  verfolgt  wurde ,  denen  es  auch  gelang ,  ihm 
die  dramatische  Production  zu  verleiden,  war  bekannt  genug;  keineswegs  aber 
war  bisher  vollständig  genau  und  im  Zusammenhange  untersucht:  welches 
die  Ursachen  dieser  Feindschaften  waren ;  welche  Interessen ,  welche  Leiden- 
schaften sie  erzeugten;  welchen  Charakter  die  Angriffe,  welchen  Werth  die 
Kritiken  hatten;  von  welchem  Einflufs  dieselben  auf  die  poetische  Entwick- 
lung des  Dichters  waren.  Diese  Fragen  sucht  die  interessante  Schrift  zu 
lösen.  Sie  zerfällt  in  zwei  Abtheilungen,  indem  in  der  ersten  die  Feinde 
selbst  ins  Auge  gefafst,  und  ihre  persönlichen  Motive  untersucht  werden,  in 
der  zweiten  dagegen  die  Werke  Racine's  einzeln  in  Betracht  gezogen  werden 
in  Betreff  der  Angriffe,  welche  sie  in  Kritiken,  Parodien,  Epigrammen  u.  s.  w. 
erlitten.  Diese  Abtheilung  hat  durch  vielfältige  Citate  noch  einen  besondern 
Werth.     S.  Jwrn.  d.  Sav.,  Mai. 

66.  Regnard.  —  Regnard,  sa  vie  et  ses  oeuvres;  par  D.  L. 
Gilbert. 

In:  Revue  des  deux  Mondes,  Sept. 
Diese  nur  17  Seiten  lange  Abhandlung  hat  1859  den  Preis  der  Beredt- 
samkeit  von  der  Acad.  fran^.  erhalten ;  sie  ist  eine  blofs  ästhetisch  kritische 
Skizze,  wie  sich  erwarten  läfst,  weder  umfassend  noch  erschöpfend,  schon 
indem  ihr  aller  historische  Hintergrund  mangelt;  doch  enthält  sie,  von  ihren 
stilistischen  Vorzügen  ganz  abgesehen,  manche  neue  treffende  und  geistreiche 
Bemerkungen. 

67.  Rousseau.  —  Jean  Jacques  Rousseau  et  l'isle  de  Saint- 
Pierre,  par  H.  Caumonf.  Zürich,  gr.  8".   1|  Fr. 

68.  iloyer-Collard.  —  Ecrivains  et  orateurs  politiques.  Royer- 
Collard;  par  E.  Garsonnet. 

In:  Revue  contemporaine,  Janv.  et  Fevr. 

69.  Saint-Pierre.  —  Etüde  sur  la  vie  et  les  ecrits  de  l'abbe 
de  Saint-Pierre,  par  E.  Goumy.  (These  pour  le  doctorat).  8°.  VI, 
332  p.     5  Fr. 


446  Bibliographie 

70.  Souvestre.  —  Vie  d'Emile  Souvestre,  par  Lesbazeilles. 
18».  3Gp. 

Der  Verf.,  Souvcstre's  Scliwiegersolin ,  bereitet  eine  Publication  der  ge- 
sammelten Werke  desselben  vor,  welcher  die  obige  Schrift  als  Einleitung 
dienen  soll. 

71.  Tocqueville.  —  Publicistes  modernes  de  la  France.  Ale- 
xis de  Tocqueville;  par  L,  de  Lomenie. 

In:  Revne  des  deux  Mondes,  Mai. 

72.  Villon.  —  Fran^ois  Villon,  sa  vie  et  ses  oeuvres,  par 
Am.  CriDipaux.  8».  308  p.     5  Fr. 

Von   diesem  Werk  bringen  wir  demnächst  eine  Anzeige. 
Voiture-  —  S.  weiter  unten  N"  84. 

73.  Voltaire.  —  Friedrich  der  Grofse  und  Voltaire,  von  J. 
Venedeij.  Leipzig,  gr.  8«.  XX,  223  p.     HThlr. 

Ein  zwar  von  einem  einseitigen  Standpunkt  verfafstes,  doch  ohne  Frage 
beachtenswerthes  Buch. 

B. 

74.  Fleurs  des  vieux  poetes  liegeois  (1550- -1650)  avec  une 
introduction  historique  par  A'.  Peetermans ,  recueil  publie  et  ac- 
compagne  de  notices  biographiques,  par  //.  Ilelbiq.  Liege.  12". 
XLVIII,  173  p. 

Enthält  Dichtungen  von  Gilles  Boileau,  Jacques  Bouloigne,  Lambert 
Suavius,  Jean  Polit,  Pierre  Eenson,  Andre  de  Somme,  G.  Thourin,  J.  Ca- 
storan,  J.  de  Glen,  Remacle  Mohy  du  Rondchavips,  N.  Hallet,  Denis  Copjjee., 
P.  Bello,  G.  de  Rasj'r,  L.  IMelart,  Edm.  Breuche  de  la  Croix.  Die  Dich- 
tungen sind  zum  gröfsten  Theile  von  ungemeiner  Seltenheit.  Sehr  schätz- 
bare biographisch -bibliographische  Nachrichten  gehen  den  einzelnen  Dich- 
tern voraus ;  während  das  ganze  Werkchen  eine  von  Hrn.  Peeiermans  verfafste 
treffliche  Skizze  der  poetischen  Entwicklung  des  Lütticher  Landes  während 
der  angezeigten  Periode  einleitet  —  welche  Skizze  danach  auch  selbständig 
erschienen  ist.  Durch  dieselbe  wird  die  Bedeutung  der  Sammlung ,  deren 
ästhetisches  Interesse  hinter  dem  literarhistorischen  ganz  zurücktritt,  sogleich 
in  das  rechte  Licht  gesetzt.  Das  letztere  Literesse  ist  auch  ein  allgemeine- 
res, indem  sich  hier  zeigt,  wie  die  verschiedenen  Tonarten  und  Wandlungen 
der  Poesie  Frankreichs  in  jenem  fernen  Grenzgebiet  der  französischen  Sprache 
alsbald  ihr  Echo  fanden. 

75.  S'ensuyvent  plusieurs  Ballades  contre  Bourbon;  publ.  par 
P.  L.  Jacob. 

In:  Bullet,  du  biblioph.  et  du  biblioth.  Mars,  p.  177  ff. 
An  der  bezeichneten  Stelle  hat  der  bekannte  Bibliophile  unter  dem  Ti- 
tel :  Dicouverte  d'un  petit  livre  curieux  renfevmant  des  invectires  poetiqnes 
contre  la  trahison  du  connetable  de  Bourbon  en  1523,  dieses  merkwürdige 
Büchlein,  dessen  eigenen  Titel  wir  oben  verzeichneten,  textgetreu  abgedruckt. 
Es  enthält  übrigens  2  Balladen  und  4  Rondeaux.  Eine  kurze  bibliographi- 
sche Bes.chreibung  des  alten  Dinicks  ist  beigefügt. 

76.  Li  dis  de  la  pascjue,  herausgeg.  von  A.  Tobler. 

In:  Archiv  f.  d.  Studium  d.  neuern  Spr.  XXVI,  3.  u.  4.  Heft. 

Dieses  100  Verse  umfassende  Dit  ist  aus  derselben  Handschrift  publicirt, 
welcher  der  Herausgeber  das  von  uns  gebrachte  Dit  du  Magnilicat  Conde's 
entnommen  hat.      S.   oben  p.  82. 

77.  Les  miracles  de  Saint-Eloi.     Poeme  du  13''  siecle,  publie 


I.     Zur  frauzösischeu  Literatmgosclüchte.  447 

pour  la  premiere  fois  d'apres  le  maniiscrit  de  la  bibliotheque 
bodleyenne  d'Oxford,  et  annote  par  Peigne  Delacourl.  8".  (Mit 
Kupfern). 

78.  Recueil  de  farces,  soties  et  rnoralites  du  IS''  siecle,  reunies 
pour  la  premiere  fois  et  publiees  avec  des  notices  et  des  notes, 
par  P.L.Jacob,  bibliophile.  (Bibl.  gauloise).  16«.  XXXIX,  454  p. 
5  Fr. 

Laut  der  Vorreilc  beabsichtigt  der  Ileraufjg.  in  einer  chronologisch  ge- 
ordneten Sammlung  alle  die  vereinzelten  Publicationen  von  Farcen,  Soties  und 
Moralites  (deren  so  viele  in  den  letzten  Decennien,  aber  meist  in  sehr  wenig 
zugänglichen  Ausgaben  erschienen)  zu  vereinigen  {Sammlungen  als  die  bei 
Techener  1831,  und  die  in  der  Bibl.  elze'v.  erschienene,  bleiben,  wie  schon 
angedeutet,  ausgeschlossen).  Das  vorliegende  Buch  wird  nun  als  erster  Pro- 
beband des  beabsichtigten  Unternehmens,  welches  den  vollsten  Beifall  ver- 
dient, dargeboten.  Es  umfafst  die  drei  beliannten  Stücke,  deren  Held  Pa- 
tkelin  ist,  dann  die  Moralite  de  l'Aveugle  et  du  Boiteux,  die  Farce  du  Munyer, 
und  die  Sotie :  La  Gomdamnacion  de  Bancquet,  alle  begleitet  von  literai-histo- 
rischen  Einleitungen  und  einem  längeren  Vorwort  über  das  mittelalterliche 
Theater  Frankreichs  überhaupt.  Reiche  sprachliche  und  sachliche  Anmerkun- 
gen, das  Verständnifs  zu  erleichtern,  sowie  Angabe  der  Varianten  und  man- 
che einzelne  Textverbesserungen  erhöhen  den  Werth  der  Publication. 

79.  Maistre  Pierre  Pathelin,  suivi  du  nouveau  Pathelin  et  du 
Testament  de  Pathelin,  farces  du  IS'' siecle.  Nom\  ed.  avec  des 
notices  et  des  notes,  par  P.  L.  Jacob,  bibliophile  (Bibl.  gaul.).  16". 
VIII,  211p.     5  Fr. 

Scheint  ein  blofser  Abdruck  der  Trilogie  des  Pathelin  aus  dem  vorher 
gehenden  Recueil. 

80.  Histoire  maccaronique  de  Merlin  Coccaie,  prototype  de 
Rabelais,  oü  est  traicte  les  ruses  de  Cingar,  les  tours  de  13occal, 
les  adventures  de  Leonard,  les  forces  de  Fracasse,  les  enchante- 
ments  de  Gelfore  et  Pandrague  et  les  rencontres  heureuses  de 
Bälde,  avec  des  notes  et  une  notice  par  G.  ßrunef.  Nom\  ed.  re- 
vue  et  corrigee  sur  l'edition  de  1606,  T^ax  P.L.  Jacob,  bibliophile. 
(Bibl.  gaul.).  16».  LV,  452  p.     5  Fr. 

Eine  neue  Ausgabe  der  ersten  franz.  Uebersetzung  der  macaronischen 
Gedichte  des  bekannten  Teofilo  Folengo ,  welcher  dieselben  unter  dem  Na- 
men „Merliuus  Coccajus"  schrieb  (erste  Gesammtausg.  Venedig  1521).  Dafs 
Folengo,  der  erste  macaron.  Dichter  von  Bedeutung,  auf  Rabelais  einen  Ein- 
flufs  ausgeübt,  ist  unverkennbar,  auch  wenn  es  nicht  die  Anführungen  von 
Rabelais  selbst  bestätigten.  Uebrigens  ist,  wie  bemerkt,  die  im  Titel  citirte 
Ausgabe  von  1606  die  erste  der  angezeigten  Uebersetzung.  S.  über  dieselbe, 
wie  über  Folengo's  Werke  selbst  Genthe,  Gesch.  der  macar.  Poesie  p.  99  ff., 
namentlich  p.   122. 

81.  Varietes  historiques  et  litteraires.  Recueil  de  pieces  vo- 
lantes,  rares  et  curieuses,  en  prose  et  en  vers.  Revues  et  an- 
notees,  par  E.  Fournier.  Tome  IX.  ( Bibl.  elzevir.).  16".  368  p. 
5  Fr. 

Die  Sammlung  begann  1855  zu  erscheinen.  Der  vorliegende  Band  ent- 
hält 26  Werkchen,  theils  in  Versen,  theils  in  Prosa,  vornelniilich  aus  dem 
Anfange  des   17.  Jahrh.,  welche  sämmtlich  mehr  oder  weniger  mit  der  Tages- 


448  Bibliosrraphie. 

gcschichte  znsaminonhänjifen.  Die  meisten  haben  kaum  ein  directcs  literatiir- 
geschicbtliclu's  Interesse ;  in  letzterer  Ueziehun^  ist  wohl  am  bedeutendsten 
die  in  1000  Versen  geschriebene,  daher  aucli  X«  i1/<?/(rttZe  genannte,  ihrer  Zeit 
sehr  berüluute  Satire  gegen  Richelieu,  welche  den  Titel  führt:  Le  (jouverne- 
ment  prisent  ou  i'lofje  de  son  Eminence. 

82.  Paris  ridicule  et  burlesque  au  17"  siecle ,  par  Claude  Le 
Petit,  Berthod,  Scarron,  Colletet,  Boiloau  etc.  Notw.  ed.  revue  et 
coiric;ee  avec  des  notes,  par  P.  L.  Jacob.,  bibliophile  (Bibl.  gaul.). 
lü'.^XXVIlI,  371  p.     5  Fr. 

In  dieser  Sammlung  sind  eine  Anzahl  burleske  Dichtungen,  welche  Paris 
zum  Gegenstand  haben,  wieder  abgedruckt;  sie  haben,  aufser  dem  kulturge- 
schichtlichen, zum  Theil  auch  kein  geringes  literarisches  Interesse.  Die  erste 
ist  vielleicht  die  bedeutendste:  Paris  ridicule  von  Cl.  Le  Petit,  r.uerst  1C68 
in  Amsterdam  erschienen.  G.  Brunei  im  Bibl.  beige,  Mai  1860  sagt  davon: 
„Tl  y  a  dans  ce  pocme,  entache  de  ne'gligences  et  d'incorrections,  une  verve, 
une  c'nergie,    une   couleur,    qu'on  ne  trouve   que   chez   les  poetes  de  l'ecole  de 

Saint-Amant" Es  folgen  dann:  La  ville  de  Paris,    en  vers  burlesques  von 

P.erthod,  1652  erschienen;  Le  Tracas  de  Paris,  en  v.  Imrl.  von  Colletet;  La 
Foire  de  Saint-Germain  von  Boileau;  Les  Cris  de  Paris  in  Strophen  von 
4  Versen;  endlich  llehve  de  la  desjtence  qui  se  fuit  par  chacun  en  dedans  la 
ville  de  Paris,  eine  erdichtete   Statistik. 


83.  Recueil  des  historiens  des  croisades,  publie  par  les  soins 
de  rAcadeinie  des  inscriptions  et  belles-lettres.  Historiens  occi- 
dentaux.    Tome  II.  fol.  XXX,  828  p.     30  Fr. 

Der  erste  Band  erschien  1844,  und  war  ganz  der  Geschichte  des  Guill. 
de  Tyr  gewidmet;  der  vorliegende  bringt  nun  dessen  Fortsetzer.  Zwei  franz. 
Texte  des  13.  Jahrb.  von  grol'sem  histor.  und  philol.  Werth  werden  hier  mit- 
getheilt,  nämlich:  LEstoire  de  Eracles  empereiir  et  la  conqiieste  de  la  terre 
d'Oiitremere   [1183—1277)   in   34  Bücliern ;   und  La  continuation  de  Guillaume 

de   Ti/r  (1229 1261)    dite   du  maimscrit  de  Rothelin.     Die  Texte  sind  von 

den  Herausgebern,  Ph.  Lebas  und  H.  Wallov,  mit  gröfster  Sorgfalt  festgestellt, 
unter  Mittheilung  aller  Varianten.  Zahlreiche  Noten,  sowie  ein  Glossaire  ma- 
chen  die  Ausgabe  noch  -wertlivoUer.     Journ.  d.  Sar.,  Fcvr.   1860. 

84.  Lettres  du  comte  d^Avavx  ä  Voitvre,  suivies  de  pieces 
inedites  extraictes  des  papiers  de  Conrart,  et  pvbliees  par  Amedee 
Rovx.    Lyon.  8».  IV,  138  p.     6  Fr. 

Der  mit  Voiture  sowie  mit  Balzac  befreundete  Graf  d'Avaux  ist  der  be- 
kannte  Gesandte  Frankreichs  beim   westphälischen  Frieden. 

85.  Correspondance  inedite  de  Mad.  du  Deffant,  publiee  par 
le  Marquis  de  Sainte-Aulaire.  2  Vol.  8».  LXXXVII,  928  p.   15  Fr. 

Wegen  der  nahen  Beziehungen  der  Verfasserin  zu  Voltaire  und  Horaee 
Walpole  von  Wichtigkeit;  vom  erstem  finden  sich  auch  einige  Briefe. 


86.  Litterature  wallonne.  —  Pieces  anciennes. 
In:    Bullet,   de   la  Societe    liegeoise   de  litter.  wallonne,    1858 
—59;    Ann.  I  und  II. 

Ende  des  Jahres  1850  constituirte  sich  die  genannte  Gesellschaft,  als 
deren  Zweck  der  1.  Artikel  ihrer  Statuten  bezeichnet:  encourar/er  les piroduc- 
tions  en  Wallon  livgeois;  propager  les  bons  chants  piopulaires;  conserver  sa 
purete  h  notre  antique  idiome,  en  fixer  autant  que  possible  l'orthogrnphe  et  les 
regles,  et  en  montrer  les  rapports  avec  les  autres  brunches  de  la  laiigue  Ro- 
mane.     Diesen   Zweck    sucht    die    Gesellschaft    vornehmlich    durch    jährliche 


I.     Zur  französischen  Litcraturgeschiclite.  449 

Preisausschreibungen  wall.  Gedichte,  sowie  histor.  und  philol.  Untersuchungen 
in  Betreff"  des  Wallonischen,  zu  erreichen;  ihre  Bemühungen  sind  bereits  sehr 
erfolgreicli  gewesen ,  wie  die  in  den  Bulletins  abgedruckten  Preisdichtun^en, 
Lieder  und  Komödien  vornehmlich,  zeigen.  (Auf  dieselben  sei  hier  im  Vorbei- 
gehen als  auf  werthvolle  Quellen  für  das  Studium  dieses  Dialectes  hingewie- 
sen.) Ein  kleinerer  Theil  der  Bulletins  ist  der  Herausgabe  „alter  Stücke"  ge- 
widmet, welche  Abtheilung  uns  hier  zunächst  allein  angeht.  So  enthält  der 
1.  Jahrg.  eine  Ode  vom  J.  1620  (das  älteste  bekannte  poetische  Product)  imd 
eine  Pasque'e  (satir.  Ged.)  von  1732;  der  2.  Jahrg.  u.  a.  eine  Moralitc  aus 
dßr  ersten  Hälfte  des  17.  Jahrb.,  und  Les  premiers  documents  Jiegeois  ecrits 
en  franqais  (1233  —  36),  unter  den  drei  Urkunden  (Verträgen)  sind  zwei  hier 
zuerst  edirt  von  Hrn.  Ul.  Capitaine. 


87.  Adam  de  Saint -Victor.  —  Oeuvres  poetiques  etc.  [s.  J. 
58,  N°  95].     Tome  II  (dernier).     512  p. 

88.  Ädenes.  —  Cleomades:  conte  traduit  en  vers  franpais  mo- 
dernes du  vieux  langage  d'Adenes  le  Roy,  contemporain  de 
Chaucer;  par  le  chev.  de  Chatelain.    London.    S".    3  s.  6  d. 

Von  dem  Cleomades  des  Brabanter  Dichters  hat  schon  Reiffenberg  be- 
kanntlich (in  seiner  Introduction  zu  Ph.  Mouskes,  p.  CLXXHI)  ein  kleines 
Fragment  veröffentlicht ;  nach  Ferd.  Wolf,  Altfr.  Heldenged.  p.  34,  wurde  der 
Roman  zwischen  1280  und  1283  verfafst.  —  Die  vorliegende  Uebersetzung 
wird  in  dem  Athenaeum,  Oct.  gerühmt;  nach  demselben  hat  der  Uebers.  zu- 
gleich durch  eine  Vergleichung  des  Romans  mit  The  Squier's  tale  nachzuweisen 
versucht,  dafs  diese  Erzählung  Chaucer's  ihn  zum  Vorbild  gehabt  habe ;  auch 
den  Roman  Berthe  au  grand  pied  desselben  Adenes  scheine  Chaucer  gekannt 
zu  haben  (worauf  übrigens  auch  schon  Andre  aufmerksam  machten),  wie  die 
Uebereinstimmung  des  Eingangs  dieses  Romans  und  der  Canterbury  tales 
zeige. 

89.  Basin.  —  Histoire  des  regnes  de  Charles  VII  et  deLouisXI 
par  Thomas  Basin,  eveque  de  Lizieux,  jusqu'ici  attribuee  a  Amel- 
gard,  publiee  pour  la  premiere  fois,  avec  les  autres  ouvrages  his- 
toriques  du  meme  ecrivain,  pour  la  Societe  de  l'histoire  de  France, 
par  J.  Quicherat.     Tome  IV  (dernier).   8".  VII,  508  p. 

Das  Werk  begann  1855  zu  erscheinen,  der  vorliegende  Band  enthält  u.  a. 
das  Breviloquiuni,  eine  Autobiographie  in  allegorischer  Form.  —  Als  Anhang 
sind  viele  Docuraente,  die  sich  auf  Basin  beziehen,  abgedruckt.  S.  Journ. 
des  Savants,   Aoüt, 

90.  Eeranger.  —  Correspondance  de  Beranger,  recueillie  par 
P.  Boiteau.     4  Vol.  1859—60.  8°.     24  Fr. 

91.  Brantome.  —  Oeuvres  corapletes  etc.  (Bibl.  elzev.)  Tome 
III.  [s.  J.  58,  N"  102].    351  p.     5  Fr. 

92.  Brifaut.  —  Oeuvres  [s.  J.  58,  N"  104].  Tomes  IV— VI. 
(Schlufs).    Der  Band  6  Fr. 

93.  Bussy-Rabutin.  —  Correspondance  [s.  J.  58,  N°  105]. 
Tom.  II— IV.  1475  p.     Der  Band  3i  Fr. 

94.  Charles  IX.  —  Livre  du  Roy  Charles.  De  la  chasse  du 
cerf,  public  pour  la  premiere  fois  d'apres  le  mscr.  de  la  Bibl.  de 
l'Institut,  par  H.  ChevreuL  (Mit  Porträt).  8».  LXVIU,  96  p. 

Von  demselben  Herausg.  wurde  1858  auch  eine  neue  Ausgabe  der  Chasse 
royale  desselben  Königs  edirt. 

n.  4.  30 


450  •  Bibliograplne. 

95.  Chartier.  —  Chronique  [s.  J.  58,  NM  00].  Tom.II  — ITL 
762  p.     10  Fr. 

96.  Chateaubriand.  —  Oeuvres  completes  de  Chateaubriand. 
iVoMV.  ed.  revue  avec  soiii  sur  les  editions  originales,  precedee  d'une 
etude  lilteraire  par  Sainle-Beuve.    12  Vol.   gr.  8".     60  Fr. 

97.  Cousinot.  —  Chronique  de  la  Pucelle,  ou  Chronique  de 
Cousinot,  suivie  de  la  Chronique  normande  de  P.  Cochon ,  rela- 
tives aux  regnes  de  Charles  VI  et  Charles  VII,  restituees  a  leurs 
auteurs  et  publiees  pour  la  premiere  fois  integralenient  ä  partir 
de  Tan  1403,  d'apres  les  manuscrits.  Avec  notices,  notes  et  de- 
veloppements,  par  Vallet  de  Viriville  (Bibl.  gaul.).  16".  544  p. 
5  Fr. 

Wie  der  Herausg.  in  einem  früher  in  der  Aeademie  des  inscr.  gelesenen, 
hier  wieder  abgedruckten  Memoire  zeigt,  erscheinen  die  beiden  Chroniken: 
Gestes  des  nobles  Franqnys  desccndus  du  roij  Pirame  und  Chronique  de  la  Pu- 
celle, nur  als  beträchtliche  Fragmente  einer  allgemeinen  Chronik,  welche  Jean 
le  Feron  im  16.  Jahrh.  unter  dem  Titel:  Chronique  de  Cousinot  citirt  —  ein 
Werk  des  Kanzlers  Cousinot  und  seines  Sohnes  Guillaume  Cousinot  de  Mont- 
reuil.  Journ.  d.  Sav.,  Mai.  Vgl.  auch  Notices  et  extraits  des  mscr.  de  la 
Bibl.  imp.     T.  XIX. 

98.  Descartes.  —  Oeuvres  inedites  de  Descartes,  precedees 
d'une  introduction  sur  la  methode,  par  le  comte  Foucher  de  Ca- 
reil.   1"  partie.  8«.     5  Fr. 

Diese  Inedita  wurden  auf  der  königl.  Bibliothek  in  Hannover  entdeckt, 
wohin  sie  mit  den  Papieren  von  Leibnitz  gekommen  waren.  Sie  bestehen  aus: 
Fragments  relutij's  ä  la  science  de  la  nature  und  Pensces,  welche  das  Datum 
1619  tragen.     Die  Fragments  sind  übrigens  lateinisch  geschrieben. 

99.  Francois  de  Sales  (Saint). —  Oeuvres  completes  [s.J.58, 
N"  116].  Tomes  VI  — IX.  560,  632,  586,  587  p. 

100.  Garnier  de  Pont  Sainte-Maxence.  —  La  vie  de  Saint 
Thomas,  le  martyr  archeveque  de  Canterbury,  par  Garnier  de 
Pont  Sainte-Maxence,  poete  du  12*'siecle,  publiee  et  precedee 
d'une  introduction  par  C.  Hippean.  8°.  LVUI,  228  p.  6  Fr.  (Coli. 
d.  poetes  fran^.  du  moyen-äge,   T.  I"). 

Nur  in   350  Exemplaren.  —  S.   oben  p.  358  ff.  die  Anzeige  von  Pey. 

101.  Gerson.  —  Sermon  inedit  de  Jean  Gerson,  sur  le  re- 
tour des  Grecs  a  l'unite,  preche  en  presence  de  Charles  VI,  en 
1409,  publie  pour  la  premiere  fois  d'apres  le  mscr.  de  la  Bibl. 
imperiale,  par  le  prince  Aug.  Galitzin.   A°.  55  p. 

102.  Gilbert.  —  Oeuvres  de  Gilbert,  precedees  d'une  notice 
historique  par  Ch.  Nodier.  Nonv.  ed.     12°.  2^  Fr. 

103.  Lafontaine.  —  Oeuvres  completes  de  Lafontaine,  pu- 
bliees d'apres  les  textes  originaux,  accompagnees  de  notes  et 
suivies  d'un  lexique,  par  Ch.  Marty-Laveaux.  (Bibl.  elzev.).  Tome 
in.    16°.     5  Fr. 

Der  Band  enthält:  Psyche';  Le  songe  de  Vaux;  Lettres.  Die  beiden  er- 
sten Bände  erschienen    1857. 

104.  Lamotte.  —  Les  paradoxes  litteraires  de  Lamotte,  ou 
discours  de  cet  Academicien  sur  les  principaux  genres  de  poemes, 
reunis  et  annotes  par  B.  JuUieti,   et  reimprimes  avec  le  concours 


I.      Zur  französischen   Literaturgeschichte.  451 

de   la   Societe    des    niethodes    d'enseignement.     8".    XIX,  568  p. 
7iFr. 

105.  Le  Doyen  —  Annalles  et  chronicques  du  pais  de  Laval 
et  parties  circonvoisines,  depuis  l'an  de  N.  S.  Jhesu-Crist  1480 
jusqu'ä  l'annee  1537,  avec  preanibule  retrospectif  du  temps  an- 
tique;  jadis  composees  par  feu  maitre  Guillaume  Le  Doyen,  en 
son  vivant  notaire  royal  au  comte  de  Laval ;  publiees  pour  la 
premiere  fois  par  H.  Godbert,  avec  notes  et  eclaircissements  par 
L.  Beaiduere.  Laval.  8».  XXIII,  400  p.  (Mit  Holzschn.)  7  Fr. 

Von  dieser  ReiracLronik  wurde  zuerst  ausführliche  Nachricht  mit  Auszü- 
gen gegeben  in  dem  Journ.  d.  l'Ecole  d.  Ch.  Ser.  III.  T.  3,  p.  361  fF.  von 
Eug.  de  Certain.  Das  Buch  ist  u.  a.  auch  für  die  Geschichte  des  mittelal- 
terlichen Theaters  eine  wichtige  Quelle. 

106.  Maistre,  Jos.  de.  —  Lettres  inedites  du  comte  Joseph 
de  Maistre.     Saint-Petersbourg. 

Fünf  an  den  Admiral  Tchitchagof  gerichtete  Briefe.  Früher  in  den  Ar- 
chiven der  russischen  Admiralität,  sind  sie  au  die  kais.  Bibliothek  übergegan- 
gen, von  deren  Vorstand  sie  publicirt  werden. 

107.  Matfre  Ermengau.  —  Das  provenzalische  didactische 
Gedicht  Breviari  d'amor  des  Matfre  Ermengau  de  Beziers,  von 
Sachs. 

In:  Archiv  f.  d.  Stud.  der  neuern  Spr.  XXV,  p.  413  fif.  und 
XXVI,  p.49ff. 

Xach  einer  Einleitung,  welche  sich  über  die  Handschriften,  sowie  über 
das  Verhältnifs  des  Gedichts  zu  andern  mittelalterlichen  Werken  vornehmlich 
verbreitet,  werden  im  erst  genannten  Heft  Vers  1 — 261  mitgetheilt,  im  andern 
folgen  weitere  Auszüge,  woninter  die  gröfsern  V.  3624 — 3773,  4467  —  4546, 
4597  —  4800,   4833  —  4917. 

108.  Matirice  de  Sully.  —  Les  sermons  de  Maurice  de  Sully 
d'apres  un  manuscrit  fran^ais  de  l'abbaye  de  Jumieges,  par  Eng. 
de  Beaurepaire.    Avranches.  8".   20  p. 

109.  Monstrelet.  —  Cbronique  [s.  J.  58,  NM30].  Tome  III. 
XIX,  430  p.     9  Fr. 

110.  Montaigne Essais  de  Montaigne,  precedes  d'une  etude 

biographique  et  litteraire  par  Alfr.  Delvan.  2  Vol.  8".    2  Fr. 

111.  Moreau.  —  Oeuvres  de  Hegesippe  Moreau.  Nouv.  ed. 
precedee  d'une  notice  litteraire  par  Saint e-Beuve.    12".    8|Fr. 

Die  Werke  sind:  Myosotis;  Poe'sies  diverses ;  Contes  eu  Prose.  Der  Dich- 
ter lebte  von   1810— 1838. 

112.  Philippe  de  Reimes.  —  The  romance  of  Blonde  of  Ox- 
ford and  Jehan  of  Dammartin,  by  Philippe  de  Reimes,  a  trou- 
vere  of  the  thirteenth  Century.  Edit.  by  Le  Koux  de  Lincy.  (Printed 
for  the  Camden  Society). 

S.  über  dies  hier  zum  ersten  Mal  edirte  Werk  De  la  Rue  H,  366  ff.  und 
Hist.  litt,  de  France  XXII,  778  ff.  Der  Dichter  schreibt  sich  selbst  übrigens 
Ph.  de  Reim  oder  auch  Rim.  Vgl.  über  ihn  noch  Hist.  1.  d.  Fr.  XX,  394  ff. 
und  XXIII,  680. 

113.  Pierre  de  Corbiac.  —  Le  Tresor  de  Pierre  de  Corbiac 
en  vers  provenyaux ,  publie  en  entier,  avec  une  introduction  et 
des  extraits  du  Breviaire  d'amour  de  Matfre  Ermengau  de  Beziers, 

30* 


452  Bibliographie. 

de  rimage  du  Monde  de  Gauiier  de  Metz  et  du  Tresor  de  Brü- 
nette Latini,  par  Dr.  Sachs.     Brandenburg.    A".  34  p.     10  Sgr. 
Von  diesem  Buclie  bringen  wir  dcninäcbst  eine  ausfiibrlicliere  Anzeige. 

114.  Piron.  —  Oeuvres  inedites  de  Piron  (prose  et  vers),  ac- 
compagnees  de  lettres  egalement  inedites  adressees  a  Piron  par 
Mlles  (Juinault  et  de  Bar,  publiees  sur  les  manuscrits  autogra- 
phes  originaux,  avec  une  introduction  et  des  notes,  par  Houore 
Bonhomme.  12".  445  p.  (Mit  Facsim.)  3^  Fr. 

115.  Piron.  —  Vers  inedits  de  Piron,  publ.  par  Hon.  Bon- 
homme. 

In:  Bulletin  du  biblioph.  et  du  biblioth.,  Juin. 
Von  Alexis  Piron;    auch  ein  Neffe  desselben,  sei  hier  gelegentlich  ange- 
merkt,  Bernard,  Enliel  Ainie's,   hat  sich   als  satirischer  Dichter  versucht,   wo- 
von in  demselben  Journal,  Novemberheft,  Hon.  Bonhomme  Nachricht  gibt. 

116.  Eigault.  —  Oeuvres  completes  de  H.  Rigault,  precedees 
d'une  notice  biographiqüe  et  litteraire  par  Saint-Marc  Girardin. 
4  Vol.  8».  XXXVI,  2263  p.     25  Fr. 

S.  den  franz.  Jahresbericht  im  folg.  Heft.  Vgl.  auch  Bulletin  du  biblioph. 
et  du  biblioth.,  Die. 

117.  Rivaudeau.  —  Les  oeuvres  poetiques  d'Andre  de  Ri- 
vaudeau.  ISouv.  ed.  publice  et  annotee  par  C.  Mourein  de  Sour- 
deval.  8".  255  p. 

Dieser  Dichter,  gebürtig  aus  Poitou,  blühte  um  die  Mitte  des  16.  Jahrb. 
Seine  „Werlie"  erschienen  zu  Poitiers  1566.  Dieselben  umfassen  eine  Tra- 
gödie Aman,  und  zwei  Bücher:  Complaintes  und  Poes ies  diverses.  —  Eine  Be- 
sprechung dieser  Publication  von  F.  Giraudeau ,  s.  in  Revue  contemp.,  Juill, 
et  Aoüt. 

118.  Wace.  —  La  vie  de  la  Vierge  Marie  de  Maitre  Wace, 
publice  d'apres  un  mscr.  inconnu  aux  premiers  editeurs,  suivie 
de  la  vie  de  Saint  George,  poeme  inedit  du  meme  trouvere. 
Tours.  8».  XXIV,  117  p. 

Aus  demselben  Manuseript  von  Tours,  ans  welchem  der  verdiente  Herausg. 
das  unter  dem  Titel  Adam  1854  publicirte  Mystere  geschöpft  hat,  veröffent- 
licht er  die  beiden  vorstehenden  Gediclite.  Das  erstere  ist  allerdings  schon 
1842  nach  einer  Pariser  Handschrift  unter  dem  Titel  L' Etablissement  de  la 
fcte  de  la  Conception  etc.  von  Mancel  und  Trebutien  herausgegeben  worden; 
die  Handschrift  von  Tours  zeichnet  sich  aber  durch  eine  bessere  Conservirung 
des  normannischen  Dialects,  sowie  durch  manche  neue,  sehr  wesentliche  Feh- 
ler der  Pariser  Ausgabe  verbessernde  Lesarten  aus.  (S.  übrigens  über  das 
Gedicht  selbst  Dti,  Meril,  La  vie  et  les  oeuvres  de  Wace,  im  vorigen  Bande, 
p.  13  ft'.)  —  Das  zweite  Gedicht,  von  498  Versen,  ist  ein  Ineditum,  das  in 
mehrfacher  Beziehung  interessant  und  wichtig  ist,  von  dem  Herausg.  aber 
mit  Unrecht  Wace  zugeschrieben  wird,  wie  auf  Grund  des  oben  citirten  Auf- 
satzes von  Du  Meril,  der  dem  Herausg.  offenbar  noch  nicht  bekannt  war,  er- 
scheint; über  das  Verhältnifs  des  Gedichts  zu  dem  altdeutschen  von  Reinbot, 
mit  welchem  es  manche  bedeutenden  Berührungspunkte  hat,  so  dafs  es  von 
Einigen  als  Original  desselben  angesehen  wurde,  s.  die  eingehende  Anzeige 
von  Bartsch  in  Pfeiffer' s  Germania  lY,  501  ff. 

119.  Wavrin.  —  Anciennes  chroniques  [s.  J.  58,  N°  143]. 
Tome  II.     V,  410  p.     9  Fr. 


II.     Zur  englischen  Literaturgeschiclito.  453 

IL    Zur  englischen  Literaturgeschichte. 

A. 

120»  The  Bibliographer's  Manual  of  EngHsh  Literature  etc. 
By  W.  Th.  Loicndes.  New  ed.  [s.  J.  58,  N"  144].  Vol.  II,  part  2. 

121.  Trübner  s  Bibliographical  Guide  to  American  Literature. 
A  classed  list  of  books  published  in  the  United  States  of  Ame- 
rica during  tbe  last  forty  years,  with  bibliographical  introduction, 
notes  and  alphabetical  index.   8".  CXLIX,  554  p.     18  s. 

Der  Herausg.  ist  ein  aus  Deutschland  stammender,  aber  schon  seit  Jah- 
ren in  London  etablirter  angesehener  Buchhändler,  Hr.  Nicolas  Trübner.  Die 
sehr  inhaltreiche  Introduction  umfafst:  Bibliographical  Prolegomena;  Contrl- 
butions  towards  a  History  of  American  Literature  (verf.  von  Benjamin  Dio- 
van) ;  Public  Libraries  of  the  United  States  ( verf.  von  Edward  Edwards). 
Die  Contributions  geben  eine  gedrängte,  aber  sehr  vollständige  Geschichte  der 
Literatur  Amerikas  seit  den  frühsten  Zeiten.  —  Nach  dem  Bookseller  (Febr.) 
übertrifft  dieses  Werk  nicht  nur  die  bisherigen  amerikanischen  Bibliographien 
durch  Vollständigkeit,  sondern  zeichnet  sich  auch  durch  gTofse  Genauigkeit  aus. 

122.  A  critical  Dictionary  of  English  Literature  and  British 
and  American  Authors,  living  and  deceased;  from  the  earliest 
accounts  to  the  middle  of  the  nineteenth  Century.  Containing 
30,000  biographies  and  literary  notices.  With  forty  indices  of 
subjects.  By  S.  Austin  Allibone.  Philadelphia.  8".  Vol.  I  (A — J). 
1004  p.     24  s. 

Es  werden  bei  jedem  Schriftsteller  die  wichtigsten  Daten  des  Lebens, 
dann  die  einzelnen  Schriften  mit  ihren  verschiedenen  Ausgaben  aufgeführt; 
hieran  schliefsen  sich  noch  kurze  Urtheile,  theils  aus  Literaturwerken,  theils 
aus  Journalen  geschöpft.  Die  Ausführung  ist  nicht  überall  eine  gleichmäfsige; 
namentlich  sind  die  Amerikaner  weitläufiger  als  die  Engländer  behandelt. 
Der  Refer.  des  Athenaeum  (Murch)  rühmt,  nur  wenige  Irrthümer  gefunden  zu 
haben;  die  Literary  Gazette  (May),  obwohl  sie  Parteilichkeit  und  Geschwät- 
zigkeit dem  Verf.  zum  Vorwurf  macht,  erklärt  doch:  „Perhaps  few  printed  books 
in  existeiice  contaiu  so  many  names  of  authors  not  generally  known,  and  not 
a  few  of  which  have  generations  ago  sailed  down  the  streani  of  oblivion." 


123.  Chambers^  Cyclopaedia  of  English  Literature  etc.  New 
ed.  [s.  J.  58,  N°  147].  Vol.  II  (1859—60).  XVI,  816  p.     8  s. 

Das  Werk  ist  damit  beendet. 

124.  Geschichte  der  englischen  Literatur  mit  besonderer  Be- 
rücksichtigung der  politischen  und  Sitten -Geschichte  Englands; 
von  St.  Gätsclienberger.  Band  I.  (Das  Mittelalter.  Die  Romantik 
bis  zu  den  Zeiten  der  Königin  Elisabeth.)  Prag.  8".  VIII,  300  p. 
2|  Thlr. 

„Das  von  dem  Verf.  benutzte  Material  ist  unvollständig,  und  die  Benut- 
zung zeigt,  dafs  es  ihm  nicht  gelungen  ist,  seineu  Stoft'  zu  verarbeiten.  Er 
hat,  wie  schon  der  Titel  besagt,  die  Gescliichte  und  Kulturgeschichte  Eng- 
lands berücksichtigt ,  und  gibt  namentlich  in  letzterer  Beziehung  manches  in- 
teressante Detail;  aber  auch  hier  macht  seine  Darstellung  den  Eindruck,  dafs 
er  nicht  das  ganze  Gebiet  beherrscht,  sondern  nur  gelegentlich  Compilirtes 
bietet.  Von  den  übrigen  verwandten  Literaturen  hat  der  Verfasser  eine  schwa- 
che Kcnntnifs."     Liter.  Centralblatt,  Sept. 

125.  Uebersicht  der  englischen  Literatur  im  ueuuzehuten  Jahr- 


454  Bibliographie. 

hundert,   von  Jul.  Schmidt.     Sondorsliausen.    8".    194  p.     1  Thlr. 
(Abdr.  aus:   Die  Wissenschaften  im  lU.  Jahrb.   2.  Bd.). 

*126.  Zur  Kritik  des  angelsächsischen  Volksepos,  von  Mül- 
lenhoff. 

In :  Ilaupt's  Zeitschr.  f.  deutsches  Alterthura,  Bd.  XI,  Heft  2, 
p.  272  if. 

In  diosi'in  Aufsatz  bespricht  der  Verf.  zwei  lileinere  Stücke  des  Exetcr- 
buchs,  nämlich  Deörs  Klage  imd  das  Vklsi^Ued.  Mit  dem  ersteren  wird  der 
Versuch  zur  Herstellung  eines  regelmiifsigen  Strophenbaues  gemacht,  indem 
durch  Ausscheidung  von  V.  17  und  V.  28 — 34,  sowie  durch  Vertauschung  von 
V.  14 — 16  mit  V.  18 — 19  Strophen  von  abwechselnd  5  und  6  Zeilen  gewon- 
nen werden.  Von  dem  Vidsiölied  wird  der  sachliche  Inhalt,  namentlich  in 
Bezug  auf  die  zahlreichen  darin  vorkommenden  Personen-  und  Völkernamen, 
ausführlich  besprochen.       —  yQ.  —  yQ- 

127.  Die  Räthsel  des  Exeterbuchs.  Würdigung,  Lösung  und 
Herstellung,  von  Dietrich. 

In:  Haupt's  Zeitschr.  f.  deutsches  Alterthum,  Bd.  XI,  Heft  3, 
p.  448—490. 

In  dieser,  ebenso  gelehrten,  als  anziehend  geschriebenen  Abhandlung, 
wird  eine  Lösung  sämmtUcher  90  Räthsel  jenes  Buchs,  von  welchen  ein  Theil 
mindestens  C\Tieviilf  zum  Verf.  hat  (vgl.  d.  vor.  Band  des  Jahrb.  p.  244  f.), 
zuerst  versucht,  indem  bisher  im  Ganzen  nur  zwölf  Lösungen  von  sechs  ver- 
schiedenen Gelehrten  bekannt  geworden  sind.  Im  Eingang  erörtert  der  Verf. 
zugleich  die  Quellen  der  Räthsel,  worunter  namentlich  des  Symposius  und  des 
Aldelmus  Aenigmata. 

128.  The  Minstrelsy  of  Scotland. 

In:  Quarterly  Review,  April. 
Ueber  Aytoun's  Sammlung  —  s.  unten  No.  182  —  Roger's  The  modern 
scottish  minstrelsy  (1856)  und  das  Werk  Maidment's  —  s.  unten  No.  181. 
Den  Hauptinhalt  des  Artikels  bildet  eine  gut  geschriebne,  recht  übersicht- 
liche Skizze  der  Literargeschichte  der  schottischen  Balladen,  d.  h.  vornehm- 
lich  ihrer  Sammlungen. 

129.  The  Romantic  Scottish  Ballads,  their  epoch  and  author- 
ship;  by  Rob.  Chambers.  Edinburgh.  8".  1  s.  6  d.  (Aus  den  Edin- 
burgh Papers). 

Der  Verfasser  schreibt  hier  der  Lady  Wardluw  (geb.  1677),  die  mau  be- 
kanntlich für  die  Verfasserin  des  von  ihr  für  eine  alte  Vollisballade  ausgege- 
benen Ha)'dijl7utie  hält,  noch  8  Balladen  der  Percy-Sammlung  (so  Sir  Patrick 
Spence,  Edward  Edward,  The  Jeio's  daughter),  und  verschiedene  andre  (z.  B. 
Jolinie  o'  Bradislee,  The  Lass  o'  Lochryan)  zu,  indem  er  diese  Balladen  unter 
einander  und  zugleich  mit  Hardyhmte  vergleichend,  eine  so  eigeuthümliche 
Aehnlichkeit  im  Ausdruck  zu  entdecken  glaubt,  dafs  sie  sämmtlich  das  Werk 
eines  gemeinschaftlichen  Verfassers  sein  müfsten.  (S.  Liter.  Gazette  und  Athen. 
Nov.)  Der  ganzen  Art  der  Beweisführung  felilt  mindestens  die  Basis  der  wis- 
senschaftlichen Kritik ;  aber  vom  blofsen  Standpunkt  des  Common  scnse  läfst 
sich  schon  fragen:  wenn  Hardyknute  solche  Aehnlichkeit  mit  jenen  andern  Bal- 
laden bietet,  warum  nicht  annehmen,  dafs  Lady  W.  letztere  sich  zum  Muster 
genommen  hat,  als  sie  ihren  Hardyknute  schmiedete?  Dem  gemeinen  Menscheu- 
verstande  schon  scheint  eine  solche  Annahme  näher  zu  liegen. 

130.  The  Romantic  Scottish  Ballads  and  the  Lady  Wardlaw 
Heresy;  by  JSorval  Clyne.    Aberdeen. 

Der  pscudoupne  Verf.  bekämpft  mit  Erfolg  die  eben  aufgeführte  Schrift 
von  Chambers,  indem  er  namentlich   die  sprachlichen  Einwürfe  durch  Beispiele 


II.      Zur    ciii,^li.schen  Literaturgeschichte.  455 

aus  alten  Gedichten  und  Balladen  von  authentischem  Alter,  die  sich  eben  der 
als  modern  angefochtenen  Ausdrücke  auch  bedienen,   zurückweist. 

131.     Lectures  on   the  British  Poets,    by  H.  Reed.     New  ed. 

418  p.    8».     3  s. 


*132.  Bericht  über  das  altenglische  Enterlude  „The  disobedieut 
child";  von  Fritsche  (Gymnasialprogr.).   Thorn.  1858.    4°.  20  p. 

133.  Bericht  über  zwei  altenglische  Stücke,   von  Fritsche. 
In:  Herrig's  Archiv  f.  d.  Stud.  d.  neueren  Spr.  XXVI,  I.Heft. 

Die  beiden  Stücke  sind:  1.  das  bekannte  A  Lookiug  Glasse  for  London 
and  England,  made  by  Thomas  Lodge  and  Robert  Green,  London  1617;  2. 
The  shoomakers  holyday  or  the  gentle  craft,  with  the  humorous  life  of  Si- 
mon Eyre ,  shoomaker  and  Lord  Mayor  of  London.  As  it  was  acted  before 
the  Queenes  most  excellent  Maiestie  on  Newyeares  day  at  night,  by  the  right 
Honorable  Early  of  Nothingham ,  Lord  High  Adrairall  of  England ,  bis  ser- 
vants.  London,  pr.  f.  John  Wright.  1618.  (34.  Bl.)  Beide  Stücke  befinden 
sich  —  zugleich  mit  dem  vorstehend  (N°  132)  erwähnten  Enterlude  —  in  ei- 
ner Sammlung  altenglischer  Theaterstücke  in  4°,  die  der  Dauziger  Stadtbi- 
bliothek angehört.  Der  Verf.  gibt  hier  von  beiden  Stücken  eine  ausführliche 
Inhaltsangabe  und  zwar,  was  sehr  zu  loben,  nach  dem  Verlauf  der  Scenen. 
Ueber  das  erste  s.  Collier,  bist,  of  Engl.  dram.  poetry  III,  p.  218  ff.  Von  dem 
zweiten  bemerkt  der  Verf.,  dafs  er  das  Stück  nirgends  erwähnt  gefunden,  und 
das  ihm  vorliegende  Exemplar  vielleicht  ein  unicum  sei.  Der  Verf.  setzt  seine 
Abfassung  zwischen  1591  und  1604.  Uebrigens  theilt  das  Stück,  von  dem 
auch  ein  paar  Auszüge  mitgetheilt  sind,  die  Vorzüge  und  Fehler  der  grofsen 
Masse  der  Bühnenproducte  seiner  Zeit:  Reichthum  der  Handlung,  naturalisti- 
sche Lebendigkeit  der  Charakterzeichnung  und  des  Dialogs,  aber  Mangel  der 
Composition,  Incorrectheit  der  Sprache  etc.  Kulturgeschichtlich  ist  es  durch 
die  getreue  Zeichnung  des  Handwerkerlebens  von  besonderem  Interesse.  Seine 
vollständige  Publication   wäre    daher  recht  wünschenswerth. 

134.  Les  Conteraporains  de  Shakespeare,  p.  Alfr.  Mezieres. 
In:  Magasin  de  Librairie.  1859,  Tom.  II,  389  p.  etc.  III,  77p. 

etc.    IV,  46  p.  etc. 

Der  Autor,  ein  Sohn  des  Verf.  der  Histoire  critique  de  la  litterature 
auglaise,  ist  Professor  der  ausländischen  Literatur  in  Nancy. 

135.  English  Actors  in  Gerraany,  by  A.  Cohn. 
In:  Athenaeum,  June. 

In  dieser  interessanten  Mittheilung  liefert  der  Verf.  den  urkundlichen  Be- 
weis —  durch  ein  Pafsgesuch  —  dafür,  dafs  englische  Schauspielergesellschaf- 
ten, und  zwar  aus  Xationalengländem  bestehend,  im  Anfang  der  neunziger 
Jahre  des  16.  Jahrb.  schon  Kunstreisen  nach  Deutschland  unternahmen.  Die- 
ser namentlich  für  die  deutsche  Literatur-  und  Bühnengeschichte  so  wichtige 
und  bis  dabin  so  dunkle  Punkt  empfängt  hiermit  eine  unerwartete  Aufkläning. 
Es  steht  zu  hoffen,  dafs  der  Verf.  diesen  Gegenstand,  welchem  er  schon  frü- 
her erfolgreiche  Studien  zuwandte  (s.  Athenaeum  1850,  July  13;  1851,  Jan.  4 
und  March  15)  in  einem  gröfsem  Aufsatze  ausfuhrlich  und  abschliefsend  be- 
handeln wird. 

136.  The  Life  and  Theatrical. Times  of  Charles  Kean,  inclu- 
ding  a  simimary  of  the  English  stage  for  the  last  fifty  years, 
and  a  detailed  account  of  the  management  of  the  Princess's 
Theatre  from  1850  to  1859;  by  John  W.  Cole.  2  Vol.  8».  766  p. 
21  s. 

Der  Verf.,  von  Jugend  auf  mit  Ch.  K.  befreundet,  ja^ihm  zu  vielem  Danke 


456  Bibliographie. 

verpflichtet,  fliefst  in  seiner  Biogi-aphie  von  Lob  über:  ein  objectivcs  Urtheil 
läfst  sich  da  also  allerdings  nicht  erwarten,  wohl  aber  lleichtluun  des  Mate- 
rials; macht  doch  das  Athenaeum  (August)  es  wahrscheinlich  genug,  dafs  Kean 
selbst  direeten  Antlieil  an  dieser  Arbeit  habe.  „Als  Geschiclite  des  Dramas 
bilden  diese  Bände  —  nach  demselben  Journal  —  einigerniafsen  ein  Supple- 
ment zu  den  10  Volumes  of  plmj-bills,  comments  and  anecdotes  hy  Getieste". 
Vgl.  auch  Liter.  Gazette  (Sept.)  imd  namentlich  die  anziehende,  auf  Grund 
dieses  Buchs  verfafste  Abhandlung  von  Forcjues;  Les  deux  Kean,  cinquante 
ans  de  la  vic  draniatique  en  Angleterre,  in  der  Rev.  des  deux  Mondes,  Nov., 
welche  Arbeit  in  Betreff  des  altern  Kean  auf  Garret's  Erinnerungen  vornehm- 
lich sich  stützt. 


137.  British  Novelists  and  their  Styles;  being  a  critical  sketch 
of  the  bistory  of  British  prose  fiction.  By  David  Masson.  8". 
316  p.    7  s.  6  d. 

Eine  Reihe  von  Vorlesungen ,  gehalten  in  dem  Philosophical  Institute  in 
Edinburg:  in  der  1.  wird  eine  ästhetische  Charakteristik  der  Novel  gegeben, 
und  die  Anfänge  dieser  Dichtungsart  in  England  kurz  skizzirt;  die  2.  ist  den 
Novellisten  des  18.  Jalu-h.  von  Swift  und  De  Foe  an  gewidmet,  die  3.  Walter 
Scott,  die  4.  dessen  Nachfolgern  in  der  Gegenwart  bis  auf  Kingsley  und  den 
Verf.  von  Tom  Brown.  Die  ästhetische  Charakteristik  der  einzelnen  Roman- 
schriftsteller ,  imd  etwas  anders  wird  ja  laut  dem  Titel  gar  niclit  angestrebt, 
scheint  eine  recht  treffende  zu  sein :  worin  auch  Athenaeum  (Juhj),  Liter.  Ga- 
zette {Juhj)  etc.  übereinstimmen. 

138.  Essays,  Biographical,  Critical  and  Miscellaneous;  by  P. 
Bayne.  8».  464  p.     7  s.  6  d. 

Unter  den  literarischen  sind  am  interessantesten  die  über  Tennyson  und 
die  Bronte  family,  das  letztere  Essay  hier  zuerst  publicirt.    Boohseller,  March. 


139.  Bums.  —  Chronicle  of  the  Hundredth  Birthday  of  Ro- 
bert Burns;   edit.  by  J.  Ballantijne.    8".    12  s. 

Der  Verf.  hat  hier  die  Berichte  über  die  Burns-Feier,  aus  den  verschie- 
denen Journalen  gesammelt,  abgedruckt;  natürlich  sind  die  dabei  gehaltenen 
Reden,   die  zum  Theil  auch  an  und  für  sich  von  Werth  sind,  mit  inbegriffen. 

140.  Burns.  —  The  Burns  Centenary  Poems.  A  Collection 
of  fifty  of  the  best  out  of  niany  hundreds  written  on  occasion 
of  the  centenary  celebration,  including  the  six  recommended  for 
publication  by  the  judges  at  the  Crystal  palace  conipetition,  many 
of  the  highly  commended  and  several  price  poems.  Selected  and 
edited  by  G.  Anderson  and  J.  Finlay.  Glasgow.  8".  274  p. 
7  s.  6  d. 

Das  im  Krystallpalast  gekrönte  Gedicht,  als  dessen  Verfasserin  sich  Isa 
Craig  nannte,  findet  sich  abgedruckt  auch  in  der  Allgemeinen  Zeitung  p.  491. 

141.  Caedmon.  —  De  carrainibus  Anglo-saxonicis  Caedmoni 
adjudicatis  disquisitio.  Has  theses  Parisiensi  litterar.  facultati 
proponebat  E.  G.  Sandras.    Paris.    8".    88  p.     2  Fr. 

142.  Campbell.  —  Literary  Reminiscences  and  Memoirs  of 
Thomas  Campbell;  by  Cyriis  Redding.   2  Vol.  8°.  640  p.    21s. 

Der  Verfasser  war  mit  Campbell  nahe  befreundet  und  stand  namentlich 
während  der  letztere  das  Mouthly  Magazine  herausgab  (1820 — 30),  als  dessen 
Unterredacteur ,  in  stetem  täglichen  Verkehr  mit  ihm.  So  war  er  zu  dieser 
Biogi-aphie  besonders  ausgerüstet,    die  er  mit  dem  Streben  nach  voller  Unpar- 


II.     Zur  englischen  Literaturgeschichte.  457 

theilichkeit,   die  Feliler  nicht  minder  als  dio  Tugenden  seines  Helden  aufzeich- 
nend, ausgeführt  hat.     S.  Athenaeum,   Oct.  und  Liter.   Gazette,  Nov. 

143.  Carlyle.  —  Ueber  die  History  of  Friedrich  II,  by  Th. 
Carlyle  ausführliche  und  bedeutende  Artikel  in: 

Quarterly  Rev.,  April  und  North  British  Rev.,  Jan. 

144.  Chaucer.  —  Etüde  sur  G.  Chaucer,  considere  comme 
imitateur  des  Trouveres;  par  E.  G.  Sandras.  Paris.  8".  298  p. 
4  Fr. 

Diesem  interessanten  Buch  denken  wir  eine  ausführliche  Anzeige  später 
zu  widmen. 

145.  Cynevulf.  —  Kynewulfi  poetae  aetas,  aenigmatum  frag- 
mento  e  codice  Lugdunensi  edito  illustrata.  Auct.  Fr.  Dietrich. 
4".  26  p. 

In:  Indices  Lectionum  (habend,  per  sera.  hibern.)  Marburgi. 
Auch  selbständig  erschienen  1860,  Marburg.    12  Sgr. 

Dxn-ch  Vergleichung  des  Sprachgebrauchs  führt  der  Verf.  zunächst  den 
überzeugenden  Beweis,  dafs  Cynevulf  nicht  blofs  den  Christ,  die  Elene  und 
die  Juliana,  in  denen  er  selbst  seinen  Namen  eingerückt  hat,  und  nach  H. 
Leo's  Entdeckung  die  Eäthsel  des  Exeterbuchs,  sondern  auch  zum  wenigsten 
noch  den  Andreas,  Guthlak,  Phönix  und  die  übrigen  kleineren  allegorischen 
Stücke  des  Exeterbuchs  gedichtet  hat.  Nachdem  so  der  Kreis  der  Dichtun- 
gen ,  welche  dem  Cynevulf  zuzuschreiben  sind ,  bedeutend  erweitert  worden, 
wird  nun  nach  ausführlicher  Widerlegung  derjenigen,  welche  den  Dichter  an 
das  Ende  des  10.  oder  in  den  Anfang  des  11.  Jahrb.  setzen  wollen,  nament- 
lich aus  mehreren  Anspielungen  im  Guthlak  bewiesen,  dafs  dies  letztere  Ge- 
dicht zwischen  760  und  780  entstanden,  und  also  die  Blüthezeit  unsres  Dich- 
ters in  die  zweite  Hälfte  des  8.  Jahrh.  zu  setzen  ist,  woraus  zugleich  Aveiter 
geschlossen  wird,  dafs  er  nach  714  geboren  sei  rmd  somit  kein  Schüler  Ald- 
helms  (f  709)  gewesen  sein  könne;  dieser  letztere  Schlufs  scheint  jedoch  nicht 
ganz  begründet,  wie  Referent  demnächst  in  dieser  Zeitschrift  zu  zeigen  ge- 
denkt. Zuletzt  wird  dann  noch  das  36.  Eäthsel  des  Exeterbuchs  in  einer  ab- 
weichenden Form  nebst  Facsimile  aus  einem  Leydener  Codex  mitgetheilt  und 
ausführlich  besprochen;  die  Sprache  dieses  Leydener  Fragments,  das  im  9. 
Jahrh.  niedergeschrieben  sei,  wird  als  ein,  dem  Nordhumbrischen  verwandter, 
nordanglischer  Dialect  bezeichnet  und  dabei  unentschieden  gelassen,  ob  die 
Werke  Cynevulf 's  überhaupt  ursprünglich  in  diesem  Dialect  gedichtet  und  spä- 
ter erst  ins  gemeine  Westsächsische  übersetzt  worden  seien,  oder  ob  umge- 
kehrt  das   Leydener  Fragment   eine  Uebersetzuug   aus   dieser    letzteren  Spra- 


che sei. 


—  yo. 


Cynevulf.   —  S.  oben  N"  127. 

146.  De  Foe.  —  The  Life  and  Times  of  Daniel  De  Foe,  with 
remarks  digressive  and  discursive;  by  W.  Chadwick.  8".  472  p. 
(Mit  Porträt).    10  s.  6  d. 

„The  book  is  rather  a  long,  shambling  chat  on  De  Foe's  works ,  with 
very  copious  extracts  and  disquisitions  upon  every  possible  subjeet  that  the 
author  can  snatch  at  and  connect  with  his  mass  of  ill-arranged  materials.  For 
one  liue  about  De  Foe  there  are  a  hundred  that  have  no  direct  reference 
whatever  even  to  the  immediate  subjeet  in  band,  and  the  wi'iter  is  for  ever 
making  extracts  or  entering  on  digressions  which  lead  one  froni  Dan  to  Bur- 
sheba,  barrenness  most  certainly  marking  the  entire  way."  Mit  diesem  so 
ungünstigen  Urtheil  des  Athenaeum  {Apr.)  stimmt  das  der  Liter.  Gazette  (J^jr.) 
im  Wesentlichen  überein. 

147.  Dryden.  —  Kurze  Artikel  über  Ausgaben  seiner  Werke, 


458  Hibliograpliio. 

sowie  über  die  Schreibung  seines  Namens,  in:   Notes  &  Queries 
Vll,  p.  233,  301,  5ül. 

148.  Hunt.  —  Autobiography  of  Leigh  Hunt.  New  ed.  revi- 
sed  by  the  uuthor  with  two  additional  chapters,  edit.  by  bis  el- 
dest  son.  8».  460  p.     7  s.  6  d. 

Das  Athenaeum  [Fehr,  18G0j  urthcilt  von  dieser  neuen  vermehrten  Aus- 
gabe der  zuerst  im  J.  1850  in  3  Bänden  crscliiencnen  Selbstbiographie  des 
kürzlich  gestorbenen  Dichters:  „it  is  now  as  perfect  a  book  as  carc  and  love 
can  niake  it.  The  picture  of  a  fatlier  painted  by  a  son,  in  Mr.  Thurnton  Iluni's 
Introduction,   is  one  of  the  most  beautiful  and  tender  things  in  literature". 

149.  Jerrold.  —  D.  W.  Jerrold,  par  Forgues. 
In:  Revue  d.  deux  Mondes,  Mai. 

Eine  hübseh  geschriebene  Uebersiclit  der  Lebensgeschichte  und  poetischen 
Thätigkeit  Jerruld's,  liauptsächlich  auf  Grund  der  von  seinem  Sohne  verfafs- 
ten  Biograiihio,  sowie  der  Ausgabe  seiner  gesammelten  Werke. 

150.  Johnson.  —  The  Life  and  Writings  of  Johnson. 
In:  Quarterly  Review,  Jan. 

Ein  vortreillicher  A«'tikel,  durch  eine  neue  Ausgabe  von  Boswell's  Life 
of  J.  veranlafst  —  welcher  Ausgabe  übrigens  alsbald  noch  zwei  andre  neue 
folgten  (Routledge,  Bohn,   Murray). 

151.  Johnson.  —  Johnsoniana:  a  Collection  of  miscellaneous 
Anecdotes  and  Sayings  of  Dr.  Sam.  Johnson,  gathered  from 
nearly  a  hundred  publications.   2  Vol.     4  s. 

Diese  beiden  Bände  bilden  eine  Folge  zu  der  bei  Bohn  erschienenen  neuen 
Ausgabe  von  Büswell's  Werk,   welchem  sie  sich  als  9.  u.  10.  Bd.  anschliefsen. 

152.  Locke.  —  Locke,  sa  vie  et  ses  oeuvres,  par  Ch.  de  Re- 
musat. 

In:    Rev.  d.  deux  Mondes,  Sept. 
*153.  Longfellow.  —  Henry  Wadsworth  Longfellow,  von  G. 
Büchmann.  (Progr.  der  Berliner  Gewerbschule.)  1858.  4".  17  p. 
Eine  kurze  geistreiche  Charakteristik  Longfellow's  und  seiner  Werke. 

154.  Milton.  —  An  Account  of  the  Life,  Opinions  and  Wri- 
tings of  John  Milton,  with  an  introduction  to  Paradise  lost;  by 
T.  height/ey.  New  ed.  8».  490  p.     10  s.  6  d. 

Die  Biographie,  sehr  concis,  enthält  auch  einzelne  neue  Beobachtungen. 
Ihr  folgen  Nachrichten  über  die  Familie  und  Freunde;  Urkunden,  sowie  Er- 
örterungen über  streitige  Punkte  der  Letensgeschichte.  Hieran  reihen  sich 
Excerpte,  die  Milton's  Meinungen  über  Religion  und  Staat  beleuchten.  Un- 
tersuchungen über  seinen  Vers  und  eine  historische  Einleitung  in  das  verlorne 
Paradies  bilden  den  Schlufs  des  sehr  sorgfältig  verf. Buches.  Athenaeum,  Sept. — 
Die  erste  Ausgabe  erschien  im  J.  1855. 

155.  Milton.  —  Milton's  Genealogy,  by  Hyde  Clarke. 
In:  Notes  et  Queries,  VII  p.  232;  und  p.  489. 

Der  Verf.  weist  nach,  dafs  der  Grofsvater  Milton's  Richard  Milton,  of 
Stanton  St.  Johns  war,  aus  der  Urkunde  über  die  Aufnahme  seines  Sohnes 
in  die  Company  der  Scriveners  Londons,  welche  Urkunde  dem  Verf.  zuerst 
zu  entdecken  gelaug. 

156.  Morgan. —  The  Friends,  Foes  and  Adventures  of  Lady 
Morgan.  Dublin.  8^.  142  p.     4  s, 

Abdruck  aus:  The  Irish  Quarterly  Review,  July.  Der  Verf.  ist  Hr.  W. 
J.  Fitzpatrick.  Nach  dem  Urtheil  von  Notes  ij-  Q.  VIH,  240,  wirft  die  geist- 
reiche Schrift   viel    neues  Licht   auf  das  frühere  Leben  und  die  Arbeiten  der 


II.     Zur  englischeu  Literaturgeschichte.  459 

Lady,  von    der    übrigens    eine    englische    Dame    eine    ausführliche   Biographic 
vorbereitet. 

157.  Prescott.  —  W.  Prescott,  par  A.  de  Circourt. 
In:   Kibl.  univ.  de  Geneve,  Avril. 

158.  Shakespeare.  —  Vorlesungen  über  Shakespeare,  von 
F.  Kreyssir/  [s.  J.  58,  N°  174].  Bd.  II  und  III  (1860).  VII,  451  ; 
VI,  512  p.     Jeder  Band  2  Thlr. 

159.  Shakespeare.  —  New  Catalogue  of  Shakspeariana  (by 
Wylie,  Reid,  u.  A.). 

In:  Notes  et  Queries,  VII  p.  438  f.  und  p.  490  if.;  VIII  p.  4 f. 

Diese  bibliographischen  Mittlieilungen  geben  eine  Fortsetzung  von  Halli- 
well's  Shakespeariana,   welche  bekanntlich  nur  bis   1841   reichen. 

160.  Shakespeare.  —  Shakspeare's  Legal  Acquirements  con- 
sidered  by  Lord  J.  Campbell,  in  a  letter  to  J.  Payne  Collier.  8". 
120  p.     5  s.  6d. 

Die  allem  Anschein  nach  von  Collier  dem  gegenwärtigen  Lord  Chief 
Justice  vorgelegte  Frage,  ob  Shakespeare  in  seiner  Jugend  der  Jurisprudenz 
sich  gewidmet  habe,  namentlich  Schreiber  bei  einem  Advokaten  gewesen  sei, 
wird  hier  erörtert,  aber,  wie  kaum  anders  zu  erwarten,  nicht  entschieden ;  ob- 
schon  die  mannichfachen  hier  zusammengebrachten  Zeugnisse  eine  solche  An  • 
nähme  nicht  unwahrscheinlich  machen.  Jene  bestehen  vorzugsweise  in  Stelleu 
von  Shakespeare's  Werken,  die  juristische  Kenntnisse  offenbaren.  Die  Erklä- 
ning  dieser  Stellen,  wozu  Niemand  als  der  Verf.  befähigter  sein  konnte,  geben 
dem  Schriftchen  einen  dauernden  und  nicht  geringen  Werth. 

161.  Shakespeare.  —  Was  Shakespeare  ever  a  Soldier?  By 
W.  J.  Thoms. 

In:  Notes  &  Queries,  VII  p.  330—33,  351—55. 

Es  läfst  sich  schon  denken,  dafs  der  Verf.  die  Frage  affirmativ  beant- 
wortet, da  sie  sonst  eine  ganz  müfsige  wäre.  Die  Sammlung  von  Stellen  aus 
Shakespeare,  die  militärische  Kenntnisse  bezeugen  sollen,  ist  an  sich  nicht 
uninteressant;   so  wenig  auch  an  der  Thesis,   die  sie  beweisen  sollen,  liegen  mag. 

162.  Shakespeare.  —  The  Pbilosophy  of  W.  Sliakspeare ;  by 
the  Editors  of  „Truths  Illustrated".  8«.    6  s. 

163.  Shakespeare.  —  The  Psychology  of  Shakespeare;  by 
J.  C.  Buchiill,  M.D.  8».  274  p.    7  s.  6  d. 

Nach  dem  Athen,  ßept.  eine  Schrift  von  beträchtlichem  Interesse.  Der 
Verf.,  Oberarzt  des  Irrenhauses  der  Grafsch.  Devon,  untersucht  die  Charak- 
tere Shakespeare's  vom  medicinisch-psychol.  Standpunkt. 

164.  Shakespeare.  —  New  Exegesis  of  Shakespeare,  Inter- 
pretation of  bis  principal  characters  and  plays  on  the  principle 
of  races.     Edinburgh.  8\  390  p.     7  s.  6  d. 

„Shakespeare  was  a  Celt!  Here  is  the  prime  and  comical  result  of  a  new 
study  of  the  Plays."     Athenaeum,  Dec. 

165.  Shakespeare.  —  A  critical  Examination  of  the  Text  of 
Shakespeare;  with  remarks  on  his  language  and  that  of  bis  con- 
temporaries,  together  with  notes  on  his  plays  and  poenis.  By 
W.  Sidney  Walker.  Edit.  by  W.  N.  Lettsom.  3  Vol.  8».  1136p.  18s. 

Nach  dem  Athenaeum  (Nov.)  zeichnet  sich  dies  Werk,  welches  in  eine 
minutiöse  Textkritik  eingehe,  durch  Scharfsinn  wie  durch  Gelehrsamkeit  aus. 
Die  Liter.  Gazette  (Dec),  welche  ebenso  günstig  darüber  urtheilt',  setzt  den 
Hauptwerth  des  Buchs  in  die  Bemerkungen  über  die  zeitgenossische  Literatur 
imd  in  die  Fülle  von  Wissen,  womit  die  Bedeutung  eines  Wortes  festgestellt 
werde. 


460  Bibliographie. 

166.  Shakespeare.  —  The  Shakespeare  Fabrications,  or  the 
MS.  Notes  of  the  IN'ikins  folio  shown  to  be  of  recent  origin; 
with  an  Apjiendix  of  the  Ireland  forgeries.  By  C.  M.  Ingleby. 
(Mit  Facsimile).   8».  156  p.     3  s. 

167.  Shakespeare.  —  Shakspeare. 
In:  Quartely  Review,  Jan. 

Uc'ber   Dyces  Ausgabe,   die  viel  Anerkennunp;  findet. 

168.  Shakespeare.  —  Strictures  on  Mr.  Collier's  new  Edition 
of  Shakespeare,  published  in  1858;  by  Alex.  Dyce.  8".  226  p. 
7  s.  6d. 

Die  Art,  wie  Hr.  Collier  in  seiner  neuen  Ausg.  die  Eraendationen  Dyce's 
beliaudeU,  liat  diese  Schrift  hervorgerufen,  welcher,  trotz  der  Persönlichkeit 
und  der  geringen  Urbanität  der  Polemik,  schon  die  Bedeutung  der  beiden 
Gegner  Wichtigkeit  verleiht. 

169.  Shakespeare.  —  Shakespeare's  Hamlet  und  seine  Be- 
ziehungen zu  den  geschichtlichen  Ereignissen  und  Persönlichkei- 
ten des  Shakespearischen  Zeitalters,  von  K.  Silberschlag. 

In:  Prutz'  Deutsches  Museum,  Mai. 
Das  Resultat  seiner  Betrachtung  fafst  der  Verf.  am  Schlufs  in  die  zwei 
Behauptungen  zu.sammeu :  1)  „dafs  viele,  in  der  alten  Amlethsage  nicht  vorkom- 
menden, Einzelheiten  der  Tragödie  „Hamlet"  eine  Analogie  mit  Ereignissen  aus 
der  Geschichte  der  Maria  Stuart  zeigen,  welche  vom  Dichter  nicht  imbemerkt 
geblieben  sein  kann;  sowie  2)  dafs  auch  der  Charakter  Hamlet's  mit  dem  des 
Königs  Jacob  in  vielen  Beziehungen  eine  nicht  blofs  zufällige,  sondern  offen- 
bar vom  Dichter  beabsichtigte  Aehnlichkeit  zeigt". 

170.  Shakespeare.  —  Shaksperiana. 

In:  Notes  <fc  Queries,  Vol.  VII  &  VIII. 

Aufser  den  bereits  oben  unter  No.  159  und  161  hervorgehobenen  gi-ö- 
fsern  Artikeln,  welche  diese  Zeitschrift  im  verflossenen  Jahre  über  Sh.  brachte, 
verweisen  wir  hier  noch  auf  einzelne  der  kleineren  Notes,  die  uns  von  beson- 
dern Belang  erschienen:  V.  VII,  p.  41:  Sh's  Strange  Fish  (s.  The  Winter's 
Tale  A.  IV,  sc.  3;  The  Tempest  A.  II,  sc.  2);  p.  320:  Sh.  and  the  old  histor. 
play  „Edward  ///"  (by  J.  P.  Collier);  p.  334:  Sh's  French;  p.  513:  Are  there 
any  Sh.  3Iss.  in  Sussex?.  —  V.  VIII.,  p.  141;  Autobiographical  Passage  in 
Sh's   Tempest  (A.  IV,  sc.  1);  und  p.  527. 

171.  Shelley.  —  Shelley  Memorials  frora  authentic  sources, 
edit.  by  Lady  Shelley.  To  which  is  added  an  Essay  on  Chri- 
stianity  by  Percy  Bysshe  Shelley,  now  first  printed.  8°.  300  p. 
7  s.  6  d.  (Eine  zweite  Ausgabe  erschien  im  December.  290  p. 
7  s.  6  d.). 

Gegen  die  im  vorigen  Jahre  von  Hogg  herausgegebene  Biographie  Shel- 
ley's  (s.  J.  58,  N"  178)  reclamirt  hier  die  Schwiegertochter  des  letztem  im 
Interesse  der  Familie,  die  Hogg  vieler  Indiscretionen ,  resp.  Uebertreibungen 
und  Unrichtigkeiten  beschuldigt.  Leider  ist  nur  das  Werk  der  Lady  selbst  so 
fragmentarisch  und  imvollständig ,  dafs  es  öfters  den  Eindruck  einer  absicht- 
lichen Zurückhaltung  macht.  Uebrigens  wird  manches  neue  Material  hier  dar- 
geboten, namentlich  Auszüge  aus  Mrs.  Shelley's  Tagebuch.  Liter.  Gaz.,  Aug. 
Bookseiler,   July. 

172.  Sheridan.  —  Sheridan  and  his  Times.  By  an  Octoge- 
narian,  who  stood  by  his  knee  in  youth,  and  sat  at  his  table  in 
manhood.  2Vol.  8».  642p.     21s. 

Der  Verf.,    26  Jahre    in    innigem  Freundschaftsverhältnisse  zu  Sheridan, 


IT.     Zur  Piiglischen  Literaturgeschichte.  461 

bis  zu  dessen  Tode,  hat  alle  Seiten  dieser  bedeutenden  Persönlichkeit  und  ih- 
rer mannichfaltigen  Thätiglceit  gewürdigt. 

173.  Swift.  —  Biographie  de  Jonathan  Swift,  par  H.  Rey- 
naw/rf.  Paris.  8».  213  p.     2  Fr. 

174.  Tennyson.  —  Tennyson's  Poems. 
In:  Quart.  Review,  October. 

Dieser  Artikel  ist  vornehmlich  den  Idylls  of  the  king  gewidmet,  die  als 
ein  sehr  bedeutendes  Werk  gerühmt  werden ;  doch  fehlt  auch  nicht  ein  Rück- 
blick auf  die  frühern  Schöpfungen  des  Dichters. 

175.  Tennyson.  —  Portraits  poetiques.  —  Alfred  Tennyson. 
Par  E.  3Iontegut. 

In:  Revue  d.  deux  Mondes,  Nov. 

B. 

*176.  Screadunga.  Anglosaxonica  maximam  partera  inedita 
publicavit  C.  G.  Boutencek.  Elberfeld  1858.  gr.  4».  IV,  84  p. 
H  Thlr. 

Als  Brocken  oder  Abschnitzel  (dies  ist  die  Bedeutung  des  vom  Herausg. 
gemachten  Titels  Screadunga)  werden  hier  verschiedenartige  angelsächsische 
Texte  mitgetheilt;  nämlich:  1)  S.  1  — 17  und  S.  65 — 66  als  Ergänzung  zu 
der  früher  von  B.  aus  Cod.  Cott.  Nero  D.  IV  des  British  Museum  herausge- 
gebenen nordhumbrischen  Interlinearversion  der  vier  Evangelien  die  dort  noch 
fehlenden  Vorreden  zu  den  einzelnen  Evangelien  aus  demselben  Codex  und 
zwar  der  lateinische  Text  selbst  mit  den  über  den  Zeilen  stehenden  Glossen, 
und  nicht  in  der  den  wissenschaftlichen  Werth  jener  Ausgabe  leider  allzusehr 
beeinträchtigenden  Manier ,  nach  Wcglassung  des  lateinischen  Textes  durch 
gänzliche  Umgestaltung  der  Wortfolge  einen  neuen  nordhumbrischen  Text  zu 

construiren.  2)  S.  17 — 23   die  angelsächsische  Uebersetzung  der  Quaestio- 

nes  Älcuini  (Albini)  in  Genesin  vel  interrogationes  Sigwulfi  ixresbyteri  aus  dem 
Cod.  Cott.  Jul.  E.VII  fol.  228.  —  3j  S.  23—31  ein  angelsächsischer  Auf- 
satz De  temporihus  (ein  Excerpt  aus  Beda)  aus  einem  Codex  biblioth.  publ. 
Cantabr.,  welchen  schon  früher  Th.  Wright  in  seinem  Buche  „Populär  Trea- 
tises  on  science  etc.  London  1841"  unter  dem  Titel;  Anglo-Saxon  Manual  of 
Astronomy,  ans  dem  Cod.  Cott.  Tib.V  herausgegeben  hatte  und  der  sich  auch 
noch  in  anderen  Handschriften  findet;  die  Varianten  der  Ausgabe  Wright's 
gibt  B.  unter  dem  Text.  —  4)  S.  31  —  65  die  vollständige  nordhumbrische 
Interlinearversion  des  Evangelium  Marcus  aus  dem  Codex  Kusliwortliianus  zu 
Oxford.  —  Den  Schlufs  des  Buches  bildet  ein  Glossar  zu  sämmtlichen  obi- 
gen Stücken.      —  yo.  — 

177.  Dichtungen  der  Angelsachsen  stabreimend  übersetzt  von 
C.  W.  M.  Grein.  Bd.  II.  Göttingen.  8».  HI,  258  p.    1  Thlr.  20  Sgr. 

Auch  in  diesem  zweiten  Bande,  welcher  die  Legenden  Andreas,  Juliana, 
Guthlak  und  Elene,  das  Traumgesicht  vom  heil.  Kreuz,  die  Reden  der  Seelen 
an  den  Leichnam,  das  jüngste  Gericht,  vom  Gemüth  und  von  den  Schicksa- 
len der  Menschen,  König  Alfreds  Metra  des  Boethius,  die  Räthsel  des  Exeter- 
buchs,  den  Seefahrer,  den  Wanderer,  die  Klage  der  verlassenen  Frau  und  die 
Botschaft  des  Gemahls  enthält,  war  der  Uebers.  bemüht,  die  in  seiner  Biblio- 
thek der  angelsächsischen  Poesie  (s.  J.  58,  N°  182)  mitgetheilten  Originale 
möglichst  treu  nach  Inhalt  und  Form  wiederzugeben,  zugleich  mit  der  Absicht, 
das  Verständnifs  der  Originale  selbst  dadiu-ch  zu  erleichtern.  Der  1857  er- 
schienene erste  Band  der  Uebersetzung  umfafst  Cädmons  Genesis,  Exodus, 
Daniel  und  Christ  und  Satan,  die  Judith,  Cynevulfs  Christ,  Höllenfahrt 
Christi,  Phönix,  Panther,  Walfisch  und  Beowulf.     —  yq.  — 


462  PiiblioE^raphic. 

178.  Boowulf,  das  älteste  deutsche  Epos,  übersetzt  und  erläu- 
tert von  K.  Simrock.    Stuttgart.    8«.   IV,  203  p.     1  Thlr. 

Diosc  ncuo  Ucbprsetzuiifi;  des  BeowulfliiMlcH  wendet  sich,  laut  der  Vorrede, 
ge£^enül)cr  der  Ucbersetzung  von  Kttnmllcr  und  der  in  Grein  Dichtungen  der 
Angelsachsen  Band  I  enthaltenen,  an  ein  gröfseres  Publicum  und  geht,  ohne 
mit  jenen  in  wörtlicher  Uebertraguug  wetteifern  zu  wollen,  mehr  auf  eine  poe- 
tische Wiedergeburt  des  alten  Gedichtes  aus.  In  JJezug  auf  die  Alliterations- 
form hat  dieselbe  grofse  Vorzüge  vor  Simrock's  Heliandübersetzung,  wenn  gleich 
noch  immer  die  für  diese  Form  der  Poesie  besonders  wesentliche  Stellung  der 
Stäbe  nicht  überall  streng  gewahrt  ist;  im  allgemeinen  liest  sich  die  Ueber- 
setzung  ganz  gut.  Die  Treue  der  Uebersetzung  jedoch  ist  oft  mehr  geopfert, 
als  es  gut  scheinen  möchte.  Am  Ende  des  Buches  folgt  eine  Reihe  sachlicher 
Erläutenmgen  über  den  Inhalt  des  Epos.     —  y^.  — 

17'J.  lüng  Alfred' s  Anglo-saxon  Version  of  the  compendious 
history  of  the  world  by  Orosius;  ed.  by  J.  Bosworth.  Oxford.  8". 
16  s.  (Anglo-saxon  text  only  8  s.). 

Wir  werden  später  eine  ausführlichere  Anzeige  davon  bringen. 


i 


180.  EngHsh  and  Scottish  Ballads,  selected  and  edited  by 
F.J.Child.    Boston  1857— 59.    8  Vol.    12».     31s.  6  d. 

S.  die  Anzeige   der  vier  ersten  Bände  von  A.  Wolf,  oben  p.  105  ff. 

181.  Scottish  Ballads  and  Songs,  edited  by  J.  Maidment.  Edin- 
burgh. 12».     10  s.  6  d. 

Nur  in  240  Exemplaren.  —  Notes  &  (2.  VII,  p.  80  urtheilen:  ,,We  have 
here,  besides  a  very  valuable  Introduction,  iipwards  of  sixty  ballads,  selected 
from  a  very  large  coUection:  all  of  which,  it  is  believed,  although  of  more 
or  less  interest,  at  present  exist  only  in  the  humble  guise  of  broadsides  or 
chap  copies.  Every  one  of  these  ballads  is  prefaced  by  a  carefiiUy  literary 
notice". 

182.  The  Ballads  of  Scotland,  edited  by  W.  E.  Aytoun.  2''  ed. 
revised  and  augmented.  2  Vol.  8».  XCV,  296;  VIII,  403  p.  12  s. 

Vermehrt  mit  6  ueuen  Balladen,   zum  Theil  dem  Volitsmunde  entnommen. 

183.  Populär  Music  of  the  Olden  Time;  a  CoUection  of  an- 
cient  songs,  ballads  and  dance  tunes,  illustrative  of  the  national 
music  of  England,  with  short  Introductions  to  the  different 
reigns,  and  Notices  of  the  airs  from  writers  of  the  sixteenth 
and  seventeenth  centuries;  also  a  short  account  of  the  minstrels. 
By  W.  Chappell.  The  whole  of  the  airs  harmonized  by  G.  A. 
Macfarren.  8".   820  p.     48  s. 

Diesem  bedeutenden  Werk,  einer  Frucht  zwanzigjähriger  Studien,  hat  das 
Quart.  Review,  Juhj,  einen  umfänglichen  Artikel  gewidmet,  an  dessen  Schlufs 
es  u.  a.  heifst:  „JSIr.  Chappell  has  produccd  not  an  essay,  not  a  history,  not 
a  music-book,  but  somethiug  that  combiucs  the  natm-e  of  all  these  at  once. 
The  Order  of  the  work  is  chrouological;  every  time  is  printed  with  a  bass 
accompaniment  by  the  accomplished  musician ,  Mr.  Macfarren ;  its  vicissitudes 
are  described,  the  words  that  belong  to  it  are  given  entire  or  in  part,  and 
evervthing  that  can  be  found  in  the  way  of  historical  fact  or  contemporary 
allusion  is  brought  to  bear  upon  its  Illustration".  Der  Bookseller,  Sept. 
sagt:    „it   is    the    best    coUection  we  have,   not  only  of  music,  but  of  songs 

also   from  the  earliest  song  in  the  language,  that  of  the  Ciickoo,  down  to 

the  era   of  Catnach."    Das  Werk  enthielte  Notizen  von  fast  2000  Songs.    Wir 
hoffen  auf  diese  wichtige  Publication  in  dem  Jahrbuche  zurückzukommen. 


II.     Zur  englischen  Literaturgeschichte.  463 

184.  The  Skryvener's  Play:  The  IncreduHty  of  St.  Thomas; 
from  a  Ms.  in  the  possession  of  John  Sykes,   ed.  by  Collier. 

In:  The  Camden  Miscellany,  Vol.  IV.  (Camd.  Society). 

*185.  The  Buik  of  the  Croniclis  of  Scotland,  or  a  Metrical 
Version  of  the  History  of  Hector  Boece,  by  W.  Stewart;  edit.  by 
W.  B.Turnbull.    1858.  3  Vol.    8«. 

Bildet  einen  Theil  der  Rerum  britann.  (s.  J.  58,  N"  189,  Anm.).  — 
„Eine  poetische  Uebertragung  der  einst  zu  Anfang  des  16.  Jahrhunderts  in 
Schottland  sehr  geschätzten  Nationalgeschichte  des  Hector  Boecius,  die  im 
J.  1527  kaum  erschienen  war,  als  schon  verschiedene  Uebersetzungen  in  dem 
schottischen  Dialect  unternommen  wurden.  Die  prosaische  war  längst  ge- 
druckt, die  dichterische  schreibt  der  Ilerausg.  mit  vielem  kritischen  Geschick 
einem  William  Stewart  zu,  über  dessen  Leben  und  Wirken  er  das  Nöthigste 
zusammenstellte.  Er  hat  wahrscheinlich  auf  den  Wunsch  der  Königin  Marga- 
rethe  Tudor  zur  Belehrung  ihres  jungen  Sohnes  Jacob  V.  geschrieben.  Hält 
sich  die  Erzählung  auch  vorzüglich  an  den  Faden  der  Historien  des  Boecius, 
so  fliefst  doch  auch  viel  Eigenthümliches  unter.  Der  Werth  aber  ist  vielmehr 
philologisch  als  historisch,  indem  er  hauptsächlich  in  der  eigenthümlichen 
Sprache,  einem  nationalen  Humor  und  dem  Reichthum  kräftiger,  volksthüm- 
licher  Redensarten  beruht,  zu  deren  passender  Bearbeitung  Niemand  geeig- 
neter war,  als  ein  durch  ähnliche  Leistungen  längst  bekannter  Schotte."  Pauli 
in  SijbeVs  histor.  Zeitschrift,  Heft  2.  Wir  erinnern  noch  daran,  dal's  Hector 
Boecius  eine  Hauptquelle  Holinshed's,  der  bekannten  Quelle  Shakespeare's,  ist. 


186.  Bacon.  —  The  Works  [s.  J.  58,  W  188].  Vol.  VIT. 
(2.  Theil  der  Literary  and  professional  works).   830  p.    18  s. 

187.  Burns.  —  The  life  and  works  of  Robert  Burns.  Edited 
by  Robert   Chambers.    4  Vol.  in  2.  Edinburgh.  8».    20  s. 

188.  Butler.  —  Hudibras,  by  Samuel  Butler;  Variorum  No- 
tes, selected  principally  from  Gray  and  Nash;  a  Biography  and 
a  general  Index.  Edit.  by  H.  G.  Bohn.  (Bohn's  Illustrated  Library). 
8^     5  s.  (Mit  30  Holzschnitten). 

Die  Ausgabe  wird  sowohl  in  Betreff  der  Textkritik,  als  namentlich  auch 
■wegen  des  Reichthnms  der  erklärenden  Noten,  die  so  sehr  das  Verständnifs 
dieses   Werks  erfordert,  gerühmt. 

189.  De  ftuincey.  —  Works  of  Thomas  De  Quincey.  Vol. 
10—13.  8».  320,  340,  330,  310  p.  Jeder  Band  7  s.  6  d.  (Band 
1  —  9  erschienen  in  den  J.  1853 — 1858). 

190.  Herrick.  —  The  Poetical  Works  of  Robert  Herrick,  con- 
taining  bis  Hesperides  and  Noble  ISumbers.  With  a  biograpliical 
Memoir  by  E.  Walford.   8».    620  p.     6  s. 

Von  den  beiden  im  Titel  verzeichneten  Sammlungen  seiner  Gedichte  gab 
Herrick  die  erstere  1647,  die  zweite  1648  heraus.  Nur  einzelne  Lieder,  auf 
welche  sich,  und  mit  Recht,  der  Ruhm  dieses  Lyrikers  gründet,  waren  stets 
von  Neuem  ahgednickt  -worden.  Erst  1823  erschien  eine  Gesammtausgabe. 
in  2  Bänden,  in  Edinburg.  An  sie  reiht  sich  die  vorliegende  an,  die,  wenn 
sie  auch,  -wie  die  Liter.  Gaz.,  Juhj  behauptet,  nicht  viel  ästhetisches,  doch  desto 
mehr  literar-historisches  Interesse  hat. 

191.  Hood.  —  ThomaslHood.  Von  H.  Harrys.  Hannover. 
12«.  XI  und  251  p.     1  Thir. 

Eine  tretfliche  L'ebersetzung  sämmtlicher  Gedichte  Hood's,  begleitet  von 
einer  kurzen  Biogi-aphie. 

192.  Lydgate.  —    The  Childe  of  Bristow,   a  Poem  by  John 


4fil4  Bibliographie. 

Lydgate;  edited  from  the  original  Ms.  in  tlie  Rritish  Museum,  by 
Hopper. 

In:  The  Camden  Miscellany,  Vol.  IV.  (Canid.  Soc). 

193.  Lydgate.  —  The  Booke  of  the  Pylgremage  of  the  Soule. 
Translated  from  the  French  of  Guillaume  de  Guileville,  and  prin- 
ted  by  William  Caxton  anno  1483.  With  Ilhiminations  taken 
from  the  Ms.  Copy  in  the  British  Museum.  Edited  by  Kalherine 
Isabelle  Ciisf.  4».     15  s. 

Wir  führen  diese  Uebersetzuiig  unter  Lydgate's  Namen  auf,  weil  sie  ihm, 
und  mit  grofser  Wahrscheinlichkeit  zugeschrieben  wird  —  schon  von  Warton 
(Hist.  of  Engl.  P.  2.  Ausg.  I,  p.  CCXLII).  —  Dieses  AVerk  schliefst  sich  an 
das  andre  desselben  französischen  Dichters,  welches  Bunyan  zum  Vorbild  diente 
[s.  J.  59,  No.  159]  unmittelbar  an:  hier  wird  nämlich  die  Pilgerfahrt  der  Seele 
nach  der  Trennung  vom  Körper  geschildert,  wie  sie  zuerst  vor  dem  „  Gericht" 
erscheint,  dann  das  Fegefeuer  durchwandern  mufs,  um  sich  endlich  in  den  Him- 
mel zu  erheben.  Das  Werk  zerfallt  in  5  Bücher.  Durchaus  englisch,  nichts 
destoweniger  aber  bedauemswerth  im  wissenschaftlichen  Interesse,  denWerth  der 
Ausgabe  sehr  vermindernd,  ist,  dafs  die  Herausg.  die  auf  die  Marienanbetung 
bezüglichen  Partien  weggelassen  hat!    Vgl.  Atlienaeiim,  Dec. 

194.  Milton.  —  The  Poems  of  John  Milton;  with  Notes  by 
T.  Keightleij.  2  Vol.  8».  900  p.     21  s. 

Diese  Ausgabe  wird  von  der  englischen  Kritik  gerühmt;  besondere  Be- 
achtung verdient,  nach  dem  Athenaeum,  Sept.,  die  chronologische  Ordnung 
der  Gedichte,  die  Interpunction  und  die  OrthogTahie,  welche  letztere  im  All- 
gemeinen modernisirt  worden  ist. 

195.  Milton.  —  Original  Papers  illustrative  of  the  Life  and 
Writings  of  John  Milton,  including  sixteen  letters  of  State  writ- 
ten  by  him,  now  first  published  from  Mss,  in  the  State  Paper 
Office;  with  an  Appendix  of  Documents  relating  to  bis  connec- 
tion  with  the  Powell  Family.  CoUected  and  edited  by  W.  Dou- 
glas Hamilton.     4". 

Gedruckt  für  die  Camden  Society.  —  Die  Letters,  von  denen  die  inte- 
ressantesten die  Verfolgungen  der  Waldenser  betreffen,  sind  übrigens  sämmt- 
lich  lateinisch. 

196.  Shakespeare.  —  Shakespeare's  Werke.  Herausgeg.  von 
Delius  [s.  J.  58,  N°  202].  Bd.  5  u.  6  (Stück  1—2).   641,  192  p. 

197.  Shakespeare.  —  The  Works  of  W.  Shakespeare.  Edit. 
by  R.Giant  White  [s.  J.  58,  N°  203].  Vol.  VI— VIII.  564,  468, 
453  p. 

Diese  Bände  enthalten  die  historischen  Dramen  von  König  Johann  bis 
Heinrich  VIII. 

198.  Shakespeare.  —  The  complete  Works  of  Shakespeare, 
revised  from  the  original  editions;  with  a  Memoir  and  Essay  on 
bis  genius.  By  Barry  Cornwall;  also  Annotations  by  R.  Home 
and  others.  Illustrated  with  engravings  on  wood  and  steel  from 
designs  by  Kenny  Meadows.  3  Vol.  8**.     42  s. 

199.  Shakespeare.  —  Shakespeare's  Romeo  und  Julia.  Eine 
kritische  Ausgabe  des  überlieferten  Doppeltextes,  mit  vollständi- 
ger Varia  Lectio  bis  auf  Rowe.  Nebst  einer  Einleitung  über  den 
Werth  der  Textquellen  und  den  Versbau  Shakespeare's.  Von 
Tycho  Mommsen.   Oldenburg.  8».  XI,  371  p.     3|  Thlr. 


III.     Zur  englischen   Literaturgeschichte.  465 

Ueber  diese  bedeutende  Publication  bringen  wir  im  nächsten  Heft  eine 
ausführliche  Anzeige. 

200.  Shakespeare.  —  Tbe  Devonshire  Hamlets.  Hamlet  1603, 
Hamlet  1()04.  Beiiig  exact  Reprints  of  tbe  first  and  second  edi- 
tions  of  Shakespeare's  great  drama,  from  the  very  rare  Originals 
in  the  possession  of  the  Duke  of  Devonshire;  with  a  bibliogra- 
phical  preface  by  Samuel  Timmins.  8°.  216p.    12  s. 

201.  Shakespeare.  —  Tbe  Sonnets  of  W.  Shakspere,  rear- 
ranged  and  divided  in  four  parts;  with  an  Introduction  and  ex- 
planatory  Notes.  8°.  120p.     3s.  Od. 

Nach  der  Liter.  Gaz.,  July  —  die  aber  über  die  Unklarheit  der  Einleitung 
klagt  —  erachte  der  Verf.  die  ersten  126  Sonette  als  an  Southampton  gerichtet, 
und  theile  diese  in  3  Theile,  -während  der  4.  Theil  alle  übrigen  umfasse.  Die 
ersten  24  S.,  welche  den  1.  Theil  bilden,  würden  als  Ein  Ganzes  betrachtet, 
die  S.   der  2   folgenden  Theile  aber  als  poetische  Episteln. 

202.  Shakespeare.  —  Oeuvres  completes  de  W.  Shakespeare, 
traduites  par  Frangois  Victor  Hngo.  Paris.  8°.  Vol.  I — IV.  Der 
Band  3|  Fr. 

Band  I  „Les  deux  Hamlet"  (von  1603  und  von  1604);  Band  II  „  Les 
Fe'eries"  (Sturm  und  Sommemachtstraum) ;  Band  III  ,.Les  Tyrans"*  (Macbeth 
und  König  Johann);  Band  IV  ..Les  Jaloux«  (Troilus,  Viel  Lärmen,  Winter- 
märchen). Jeder  Band  ist  mit  einer  längeren  ästhet.  krit.  Einleitung,  sowie 
histor.  und  philol.  Noten  versehen.  Von  der  Rev.  des  deux  Mondes  wird  die 
Kritik  als  geistreich  und  öfters  tief,  die  Uebersetzung  aber  als  sehr  sorgfältig 
und  genau  gerühmt:  ,,le  veritable  Shakespeare  avec  toutes  ses  grandeurs  et 
toutes  ses  hardiesses. "  —  Von  dem  Sohne  Victor  Hugo's  liefs  sich  allerdings 
von  vornherein  keine  absichtliche  Verstümmelung  in  vsum  Delpliini  erwarten. 

203.  Shakespeare.  —  Oeuvres  completes  de  Shakespeare,  tra- 
duction  entierenient  revue  sur  le  texte  anglais,  par  Fr.  Michel,  et 
precedee  de  la  vie  de  Shakespeare  par  Th.  Campbell.  Paris.  8°. 
Vol.  I.  631  p.     10  Fr. 

Wird  3  Bände  bilden. 

204.  Spenser.  —  Tbe  Poetical  "Works  of  Edmund  Spenser, 
with  Memoir  and  critical  Dissertations,  by  G.  Gilßllan.  Edin- 
burgh. 5  Vol.  8».     17  s.  6  d. 

Diese  sehr  billige  und  zugleich  hübsch  ausgestattete  Ausgabe  wird  von 
der  englischen  Kritik  sehr  gerühmt.  Sie  strebt  mit  vielem  Erfolg  das  Ziel 
an  ,  den  so  berühmten  und  doch  so  wenig  gekannten  Nationaldichter  einem 
gröfsern  Publikum  zugänglicher  zu  machen.  AUe  obsoleten  Worte  sind  zwar 
im  Text  erhalten ,  aber  ihre  Bedeutung  am  Rande  erklärt ,  eine  sehr  zweck- 
mäfsige  Einrichtung,  die  zur  Nachahmung  sehr  zu  empfehlen  ist.  Die  Ortho- 
graphie ist  modernisirt,  ausgenomnitn  wo  die  Veränderung  Ver^-niafs  und  Ryth- 
mus  berührte.  Ein  jeder  df-r  drei  ersten  Bände  wird  durch  eine  interessante 
Abhandlung  des  Herausgebers  eröffnet:  der  erste  durch  eine  die  Allegorie  des 
Gedichts  erklärende  Einleitung  in  die  Faery  Qveene,  der  zweite  durch  ein 
Leben  des  Dichters,  der  dritte  durch  eine  Abhandlung  über  den  Genius  Spen- 
ser's.  Das  letzte  Essay  namentlich  findet  sehr  viel  Beifall.  Vergl.  Liter. 
Gaz.,  Dec. 

205.  Thomson.  —  James  Thomson  and  David  Mallet.  Com- 
municated  by  Peter  Cunuingham.     8". 

Gedruckt   für    die  Philobiblon  Society.    —    Die  Mittheilung  enthält  acht 
neue  Briefe  Thomson's  an  Mallet,  mit  welchem  er  durch's  ganze  Leben  sehr 
befreundet  war.     Die  Originale  sind  im  Besitz  von  Mr.  J.  Murray.     Die  grö- 
H.     4.  31 


■<66  Hibliof^raphie. 

fscre  Zahl  iler  Hriefe  gcliört  der  früheren  Lebensperiode  Th.'s  an,  als  derselbe 
noch  TJsher  war.  „Sie  sind  von  Interesse,  obwolil  sie  nur  dazu  dienen  die 
wohlbeitannten  Linien  des  Portraits  des  Dichters  etwas  zu  vertiefen"  :  so  der 
lief,  des  Afhenneuiii,  Juli/,  der  eben  daselbst  einige  werthvoUe  Erklärungen 
dunkler  Stellen  der  Briefe  gibt. 


III.    Zur  italienischen  Literaturgeschichte. 

A. 

20G.  Dizionario  di  opere  anoninie  di  scrittori  itali'ani  o  come 
che  siii  aveiiti  relazioiii  all'  Italia,  di  G.  M.  (Melzi).  3  Vol.  Milano 
1848—59.  8».  XVIII,  1662  p. 

207.  Die  Bibliothek  zu  Sandaniele;  Die  Bibliotheken  zu  Tre- 
viso;  Die  Bibliothek  der  Universität  Pavia;  Die  Bibliothek  der 
Stadt  Ravenna;  Die  Bibliotheken  in  Bologna;  Das  Archiv  und 
die  Bibliothek  zu  Mantua;  von  JSeigebanr. 

In:  Serapeum  p.95,  143,  191,  209,  211,  353  [vergl.  J.  58, 
N*^  210]. 

208.  La  biblioteca  del  Capitolo  metropolitano  di  Vercelli,  del 
cav.  G.  F.  Neigebmir.    Torino  (Cerutti).   8". 


209.  La  poesie  et  les  poetes  contemporains  en  Italie,  par 
P.  Brisset. 

In:  Revue  d.  deux  Mondes,  Mai. 
Der  Verf.  unterscheidet  zunächst  die  Schule  Leopardi's  und  die  Man- 
zonl's,  indem  er  die  Anhänger  jener  als  Formistes,  die  dieser  als  Coloristes 
kennzeichnet.  Unter  jenen  hebt  er  Marchetti,  Poerio,  Mamiani  und  Mad.  Fer- 
rucci.  unter  diesen  Berchet,  Grossi,  Tommaseo  und  Prati  hervor,  die  er  alle 
in  ihrer  poetischen  Individualität  geistreich  charakterisirt ,  ihr  Leben  sowie 
ihre  Hauptwerke  in  Betracht  ziehend.  Dasselbe  ist  bei  den  folgenden  Dich- 
tern der  Fall,  die  dem  Verf.  eine  neue  Richtung,  welche  aus  einer  Fusion  je- 
ner beiden  Schulen  hervorgegangen  sei,  vertreten:  es  sind  Aleardi,  Carcano, 
Scolari,  Bellini. 

210.  La  poesia  popolare  italiana. 
In:  Rivista  di  Firenze  V,  p.  22. 

211.  Ueber  italienische  Volkspoesie.  Eine  Vorlesung  von  P. 
Heyse. 

In:  Zeitschr.  für  Völkerpsychologie  u.  Sprachwissenschaft.  Bd.I. 

Dieser  anziehende  Vortrag  (von  32  p.),  welchem  schöne  Uebersetzungen, 
(namentlich  von  llispetti,  Ritornelle  und  Voceri)  eingewebt  sind,  betrachtet 
vorzugsweise  die  toscanischen  und  corsischen  Volkslieder. 

212.  Die  sicilianischen  Volkslieder,   von  F.  Gregorovius. 
In:  Morgenblatt,  Dec.  N°  49  f. 

Dieser  interessante  Aufsatz  knüpft  an  die  Sammlung  Vigo's  an  [s.  J.  58, 
N"  243].     Er  enthält  auch  schöne  Uebertragungen. 

213.  Delle  cause  del  decadimento  del  nostro  teatro  nazionale, 
di  G.  Sabbntini. 

In:  Rivista  Enganea,  Dec.  1858  —  Marzo  1859. 


III.      Zur  italionisclioii  Literaturgescliichtc.  467 

Der  Verf.  dieses  etwas  wortreichen  Aufsatzes  ist  Theatercensor  in  Turin; 
der  Aufsatz  blieb  übrigens  unvollendet,  da  die  Rivista  im  Mai  1859  ein- 
ging.     —    G.  — 


214.  Campanella.  —  Thomas  Campanella,  von  E.  Weller. 
In:  Serapeum  p.  59  ff. 

Bibliograpliisclie  Nachrichten  über  seine  Werke. 

215.  Dante.  —  La  Grece,  Rome  et  Dante.  Etudes  litterai- 
res  d'apres  nature ,  par  J.  J.  Ampere.  3"  ed.  revue  et  corrigee. 
Paris.  8«.  XII,  464  p.     7  Fr. 

216.  Dante.  —  Einiges  über  Dante-Bilder  und  Bildnisse,  von 
Th.  Paur. 

In:  Deutsches  Museum,  Febr.  N°  7. 
Der  Verf.  bespricht  vornehmlich  zwei  Pergamenthandschriften ,  vielleicht 
aus  dem  Ende  des  14.  Jahrb.,  der  Rhediger'schen  Bibliothek  in  Breslau,  von 
denen  die  eine  (in  gr.  4°)  Miniaturen  auf  der  Anfangsseite  eines  jeden  der 
3  Theile  enthält,  die  andre  (von  noch  gröfserem  Format)  auf  der  2.  imd  3. 
Seite  Bilder  unter  dem  Texte.  Auch  von  den  ältesten  Portraits  Dante 's  wird 
gehandelt. 

Dante.  —  S.  unten  N°  237. 

*217.  Dante.  —   De'    presenti   studi   Danteschi   e   del  valore 
storico  delhi  Divina  Commedia,  per  Sai\  Baldacchim  (22  p.). 
In:  Museo  di  scienze  e  lett.  di  Napoli,  1858. 

218.  Dante.  —  II  Comento  sulla  Divina  Commedia  di  Piefro 
Allighieri,  corretto  dietro  due  codici  del  secolo  XIV,  curante 
Agosfino  Palesa.     Padova  (Randi).  8".  15  p. 

219.  Dante.  —  Intorno  ai  prolegomeni  del  nuovo  Comento 
storico-morale-estetico  della  Divina  Commedia  per  Dom.  Bongio- 
vanni, lettera  critica  (di  Filippo  Scolari)  a  Franc.  Scipione  Fa- 
panni.     Venezia  (Merlo).    8°. 

Die  Lettera  selbst,  welche  eine  Vertheidigung  des  genannten  Werks  ge- 
gen die  Civilta  cattolica  (Agosto  1858)  bezweckt,  bildet  XVI  p.  Darauf  folgt 
eine  „Serie  cronologica  delle  edizioni  della  D.  C.  raccolte  e  possedute  da  F. 
S.  Fapanni". 

220.  Dante.  —  Sopra  alquante  varie  lezioni  del  poema  di 
Dante,  preferite  da  moderni  editori  ed  illustratori  a  quella  del 
testo  commune,  per  M.  A.  Parenti. 

In:  Opuscoli  religiosi,  letterari  etc.  di  Modena,  Fase.  8  —  9, 
14—16,  18. 

221.  Dante.  —  Dichiarazioni  proposte  di  alcuni  luoghi  del 
Paradiso  di  Dante.  Con  un  esame  della  bellezza  e  del  riso  di 
Beatrice.     Per  T.  Landoni.     Firenze. 

222.  Dante.  —  The  Veltro  of  Dante,  bj  H.  C.  Barlow. 
In:  Athenaeum,  Nov.  p.  705  f. 

223.  Dante.  —  Francesca  da  Rimini,  her  lament  and  vindi- 
cation,  by  H.  C.  Barlow.     London. 

Der  Verf.  vertheidigt  hier  die  in  der  Ausgabe  von  M.  Ferranti  1848  zu- 
erst aufgestellte  Lesart  mondo  statt  modo  in  Vers  102  Gesang  V  der  Hölle. 
S.  darüber  Blanc,  Versuch  einer  blqfs  philologischen  Erklärung  der  göttl.  Kom. 
I,  p.  58. 

31* 


468  Bibliographie. 

224.  Dante.  —  Intorno  alla  morte  del  conte  Ugolino  d.  Gh. 
iiel  cjiiito  XXXIII  della  Divina  Commedia.  Lettere  critiche  (di 
Fi/ippo  Scolari).    Venezia.    18*. 

225.  Dante.  —  Sulla  lettera  di  frate  Ilario  del  Corvo  a  Uguc- 
cione  della  Faggiola,  lettera  di  Eng.  Branchi  a  P.  Fraticelli. 

In:   II  Poliziano  (Florentin.  Journal)  Mai. 
Der  Verf.  behauptet  die  Authenticität  des  Briefs. 
22G.  Ficino.  —  Saggio  intorno  alla  vita  e  agli  scritti  di  Mar- 
silio  Ficino,  di  L.  Galeolti. 

In:  Archivio  storico  ital.,  Disp.  2  und  3. 

Ein  sehr  unifunglicher  Artikel  (122  p.),  sorgfältig  nach  deu  Quellen  ge- 
arbeitet, indem  für  die  Lebensbeschreibung  namentlich  die  hiuterlassenen  Briefe 
Ficino's  befragt  sind.  Die  Philosophie  desselben  hat  natürlich  vorzugsweise 
eine  specielle  Untersuchung  erfahren,  doch  sind  seine  andern  Studien  und 
Schriften,  wie  die  der  Theologie  und  Medicin  gewidmeten,  nicht  minder  be- 
rücksichtigt worden.  Auch  seine  Beziehungen  zu  Deutschland  haben  beson- 
dere  Beachtung  gefunden  (Disp.  3,  p.   8  ff.). 

227.  Filelfo.  —  Di  Guglielmo  Favre  e  della  vita  di  Giam- 
mario  Filelfo  scritta  da  lui,  per  C.  Monzani. 

In:  Archivio  storico  ital.,  Disp.  1. 
Ausführliche  Besprechung    (40  p.)    der    angezeigten  Abhandlung  Favre's, 
die  sich   in   dessen  Melanies  d'hisfoire  litter.    Geneve  1856  findet.    Vorausgeht 
eine  kurze  Skizze  von  Favre's  Leben. 

228.  Gozzi.  —  Ueber  Carlo  Gozzi  und  sein  Theater,  von 
J.  F.  Schnokenbttrg. 

In:  Archiv  f.  d.  Stud.  d.  neuern  Spr.  XXVI,  3.  u.  4.  Heft. 

220.  Guidiccioni.  —  Sulla  vita  e  le  opere  di  monsignor  Gio- 
vanni Guidiccioni  da  Lucca,  commentario  di  C.  Minutoli.  Lucca 
(Giusti).  120  p. 

230.  Mirandola,  Pico  della.  —  Intorno  a  Giovanni  Pico  della 
Mirandola,  cenni  e  documenti  inediti,  per  Dom.  Berti.  Torino. 
(Abdruck  aus  der  Rivista  conteinp.). 

231.  Petrarca.  —  I  biografi  di  Petrarca,  ragionamento  di 
Zeferino  Re.     Fermo  (Ciferri).  18". 

232.  Petrarca.  —  Les  poesies  italiennes  trouvees  ä  la  biblio- 
theque  de  Munich  et  attribuees  ä  Petrarque. 

In:  Revue  germanique,  Juin. 

233.  Petrarca.  —  Beiträge  zum  Verständnisse  neu  aufgefun- 
dener Sonette  Petrarca's,  von  K.  Macht.  (Progr.  der  königl.  Stu- 
dienanstalt zu  Hof).     Hof.    4».    16  p. 

234.  Tommaseo.  —  Della  poesia  del  Toramaseo,  per  Stanis- 
lao  Gotti  (31  p.). 

In:  Museo  di  scienze  e  letterat.  di  Napoli. 

235.  Torlonia.  —  Vita  di  D.  Giovanni  Torlonia,  scritta  da 
Gius.  Cagnoni.     Velletri  (Celle). 

S.  über  diesen  zu  früh  gestorbenen  jungen  römischen  Dichter  Band  I, 
p.  383;  und  vgl.  den  Nekrolog  in  der  Beilage  der  Allgem.  Zeitung  No.  75. 

B. 

236.  Poesie  italiane  del  secolo  XII,  appartenenti  a  Lanfranco 
da  Bolasco  genovese,  contenute  in  un  foglio  cartaceo  del  secolo 
XV,  illustrate  per  Ignazio  Pillito.  Cagliari  (Timon).  gr.  8°.  59  p. 


in.     Zur  italienischen  Literaturgeschichte.  469 

*237.  Dae  capitoli,  l'uno  inedito  di  Francesco  d'Arezzo  a  de- 
testazione  dell'  invidia,  l'altro  di  maestro  Simone  da  Siena  fatto 
per  la  morte  di  Dante,  pubblicati  per  cura  di  Enrico  Nardiicci. 
In:  Giornale  arcadico,  Luglio  e  Ag.  1858. 

238.  Ca[itoli  della  compagnia  della  Madonna  d'Orsaramichele 
dei  secoli  XIII  e  XIV  ora  per  la  prima  volta  pubblicati  da 
Leone  de!  Prefo.     Luca  (Bened.  Guidotti).    4«.   XXXVI,  53  p. 

Nur  in   100  Exemplaren. 


239.  Adriani,  Marcello.  —  Le  vite  parallele  diPIutarco,  vol- 
garizzate  da  Marcello  Adriani  il  Giovane,  tratte  da  un  codice 
autografo  inedito  della  Corsiniana,  riscontrate  col  testo  greco  ed 
annotate  da  Franc.  Cerroti  bibliotecario  Corsiniano  e  da  Gius. 
Ca</noni  scrittore  della  Vaticana.  Vol.  I.  Firenze  (Le  Monnier). 
S<  XVI,  482  p. 

L.  M.  Rezzi,  Cerroti's  Vorgänger,  hatte  18.52  in  Rom  bei  Salviucci  Pho- 
cions  Leben  als  Probe  dieser  in  sprachlicher  Rücksicht  klassischen  Ueberset- 
zung  mit  einem  Ragionamento  über  die  Codices  Riccardiano  und  Corsiniano 
veröffentlicht ;  hier  erscheint  nun  der  ganze  Text  mit  Reiske's  Leipziger  Ausg. 
des  Originals  ( 1774 — 82)  vergliclien,  und  danach,  sowie  nach  den  Noten  von 
Pompei's  Uebersetzung  (Ausg.  Le  Monnier  18-45  —  1846)  angemerkt. —  G. — 
Marc.  Adriani ,  ein  Sohn  des  Historikers  Giambattista ,  lebte  in  der  zweiten 
Hälfte  des  16.  Jahrb.;  er  hat  auch  die  „Opuscoli  morali"  Plutarch's  übersetzt, 
die  zuerst  1820 — 23  in  Florenz  in  6  Bdn.  8°  herausgegeben  wurden,  darauf 
in  Mailand   1825  ff. 

240.  Alamanni.  —  Versi  e  prose  di  Luigi  Alamanni.  Edi- 
zione  ordinata  e  raffrontata  sui  codici  per  cura  di  P.  Raffaeli; 
con  un  discorso  intorno  all'  Alamanni  e  al  suo  secolo.  2  Vol. 
Firenze  (Le  Monnier).  8«.  XXXVI,  979  p. 

241.  Alfleri.  —  Del  Principe  e  delle  lettere,  con  altre  prose, 
di  Vittorio  Alfieri.    Firenze  (Barbera).   16".     4  Paoli. 

242.  Antonino,  Santo.  —  Lettere  di  S.  Antonino,  Arcivescovo 
di  Firenze,  precednte  dalia  sua  vita  scritta  da  Vespasiano  Fio- 
rentino.     Firenze  (Barbera).  204  p. 

Es  sind   24  Briefe. 

243.  Baldi.  —  Versi  e  prose  scelte  di  ßernardino  Baldi,  Or- 
dinate e  annotate  da  F.  Ugolini  e  da  F.  L.  Polidori.  Firenze  (Le 
Monnier).    8».    XII,  647  p.     7  Paoli. 

Baldi  (1553 — 1617)  erwarb  sich  vorzüglich  als  didactischer  Dichter  durch 
seine  Xautica  Ruhm;  in  Prosa  als  Biograph. 

244.  Bisticci,  Vespasiano  da.  —  Vite  di  uomini  illustri  del 
secolo  XV,  scritte  da  Vesp.  da  Bisticci,  stampate  la  prima  volta 
da  Angelo  Mai,  e  nuovamente  da  Adolfo  Bartoli.  Firenze  (Bar- 
bera). 8».  XXXII,  564  p. 

Von  diesen  105  Biographien  waren  alle  bis  auf  eine,  die  im  4.  Bande 
des  Archivio  stör,  erschien,  vom  Cardin.  Mai  in  seinem  Spicilegmm  liomanum 
(1839,  mit  Anhangl  veröffentlicht  worden.  20  davon  erscheinen  hier  mit 
den  wichtigeren  Lesarten  der  Florentiner  Codices,  eine  einzige  nach  denselben 
Manuscripten  in  vielfach  verschiedener  Gestalt;  die  übrigen  dagegen  sind  der 
römischen  Ausgabe  getreu  nachgedruckt.  32  der  Biographien  betreffen  Schrift- 
steller des   15.  Jahrb.  —   Im  Vorwort  gibt  der  Hcrausg.  von  andren  gedruckten 


470  Bibliugraiiliip. 

und    ungedrucktcn  Werken    desselben   Verfassers   Nachricht    [der   bekanntlich 
dem   15.  Jahrh.    angehört].      —    G.  — 

*245.  Buonarroti,  Michelagnolo,  il  Vecchio.  —  Rime  e  Let- 
tere  di  Michelugnolo  Buoiuirroti,  precedute  dalla,  Vita  dell'  autore 
scritta  da  A.  Coudivi.  (Mit  Bildnifs).  Firenze  (Barbera)  1858.  16". 
4  Paoli. 

246.  Cennini.  —  II  libro  dell'  arte,  o  trattato  della  pittura 
di  Cennino  Cennini  da  Colle  di  Valdelsa,  di  nuovo  pubblicato 
con  naolte  correzioni  e  coli'  aggiunta  di  piü  capitoli  dai  codici 
fiorentini,  per  cura  di  Gaetano  e  Carlo  Milanesi.  Firenze  (Le 
Monnier).   8".  208  p. 

Die  sehr  seltene  Ausgabe  Tambroni's  (Rom  1821)  wird  hiermit  mehr 
als  ersetzt,  da  die  Herausg.  zwei  florentinische  Codices  und  die  Aufsätze  der 
Antolor/ia  di  Firenzell,  367  und  III,  271,  sowie  des  Giornale  Arcadico  1821, 
IV,  114  benutzen  konnten.  — G.  —  Man  schätzt  dies  Werk  für  das  älteste  ita- 
lienische über  die  Malerei;  über  seine  Entstehungszeit  machen  die  Herausg. 
in  der  Vorrede  neue  Angaben,  ingleichen  einige  über  das  Leben  des  Verf. 

247.  Costa.  —  Lettere  inedite  di  Paolo  Costa  di  Ravenna, 
pubblicate  da  Gaet.  Zaccaria,  con  aggiunta  di  altre  lettere  dal 
medesimo  raccolte  e  inserite  nel  volume  CXXV  del  giornale  Ar- 
cadico.    Fermo  (Ciferri).    8°.    34  p. 

Costa  (1771  — 1836)  berühmt  als  Aesthetiker  und  Sprachforscher  (ital. 
Lexicogr.),    s.  über  seine  Schriften   Gainba   T.  d.  l.  No.  2575 — 77. 

248.  Dante.  —  Dante  Alighieri's  lyrische  Gedichte  und  poe- 
tischer Briefwechsel.  Text,  Uebersetzung  und  Erklärung  von 
C.  Krafft.  Regensburg.  kl.  8».  XVI,  521  p.     1|  Thlr. 

Wir  werden  von  diesem  interessanten  Buche  eine  ausführlichere  Anzeige 
bringen. 

249.  Dante.  —  The  Trilogy  er  Dante's  three  Visions.  Inferno 
or  the  vision  of  hell,  translated  into  English  in  the  metre  and 
triple  rhyme  of  the  original,  with  notes  and  illustrations  by  J. 
Wesley  Thomas.     London.    8".     7  s.  6  d. 

Die  Uebersetzung  wird  von  der  englischen  Kritik  als  sehr  treu  und  der 
Ausdruck  als  recht  poetisch  gerühmt;  auch  der  leichte  Flui's  des  Verses  her- 
vorgehoben. In  den  Anmerkungen  wie  in  den  Essays  über  Dante's  Leben  und 
Zeitalter  hat  der  Verf.  die  Resultate  langjähriger  Studien  niedergelegt.  S. 
Äthenaeum,  July;  Notes  ^  Q.,  Aug.;    Books.  etc. 

250.  Dante.  —  A  free  Translation,  in  verse,  of  the  „Inferno 
of  Dante",  with  a  preliminary  Discourse  and  Notes,  by  Bruce 
Whyte.    London. 

Wie  der  Titel  schon  anzeigt,  macht  die  Uebersetzung  keinen  Anspruch 
auf  Treue,  büfst  aber  damit  schon  ihren  Werth  in  der  That  ein ;  weggelassen 
sind  sogar  ganze  Stellen.  Eigenthümlich  ist,  dafs  der  Uebers.  von  einer  alle- 
gorischen Auffassung  des  Gedichts  überhaupt  ganz  und  gar  nichts  wissen  will ; 
alles  sei  im  buchstäblichen  Wortsinne  zunehmen.  Ygl.  Athenueum,  July;  LH. 
GuZ;   Jan. 

251.  Foscolo.  —  Opere  edite  e  postume  di  ügo  Foscolo.  Vol. 
X.  Saggi  di  critica  storico-letteraria  tradotti  dall'  Inglese  raccolti 
e  oidinati  da  F.  S.  Orlandini  e  da  E.  Mayer.  Vol.  I.  Firenze  (Le 
Monnier).  8».  VIlI,  545  p. 

Die  ersten  9  Bände  dieser  Opere  enthalten :  I  —  IV.  Prose  lettcrarie,  V. 
Prose  politiche,   VI — VIII.  Epistolario,   IX.  Poesie. 


III.     Zur  italieuischen  Literaturgeschichte.  471 

252.  Giannone.  —  Opere  inedite  di  Pietro  Giannone,  scritte 
nella  sua  luuga  prigiouia,  rivedute  ed  ordinale  da  P.  St.  Mancini. 
2  Vol.  Torino.   gr.  8°. 

Die  Bände  enthalten :  Dlscorsi  storici  e  poUfici  sopra  gli  Annali  di  Tito 
Livio;  La  Chiesa  sotto  il  pantif.  di  Gregorio  il  Grande.  — 

253.  Gioberti.  —  Pensieri  di  Vincenzo  Gioberti.  Miscellanee. 
Vol.  I.   Torino  (Botta). 

Band  V  des  Naclilasses. 

*2o4.  Giordani.  —  Scritti  editi  e  post.  [s.  J.  58,  N°  271]. 
Vol.  VI.  1858.  419  p. 

255.  Giusti.  —  Epistolario  di  Giuseppe  Giusti,  ordinato  da 
Giov.  Frassi  e  preceduto  dalla  Vita  dell'  autore.  2  Vol.  Firenze 
(Le  Monnier).  8».  940  p.  (Mit  Facsim.)  14  Paoli. 

256.  Guicciardini.  —  Opere  inedite  etc.  [s.  J.  58,  N°  272] 
Vol.  III. 

Euhält:  Storia  Fiorentina  dai  tempi  di  Cosimo  de'  Medici  a  quelli  del 
Gonfalou.   Soderini. 

257.  Jacopone  da  Todi.  —  Cantici  di  Fra  Jacopone  da  Todi, 
pubbl.  ed  illustrati  da  B.  Sorio. 

In:  Opuscoli  religiosi,  letter.  e  raorali  di  Modena,  T.  III — VI. 

Von  die.'ier  manches  Beachtenswerthe  enthaltenden  Zeitschrift  erschienen 
T.  V — VI  1859;  schon  im  2.  Bande  derselben  hatte  Sorio  über  den  poeti- 
schen Werth  der  Cantici  Jacopone's  geschrieben,  welchen  er  weit  über  Petrarca 
stellt.  Vom  3.  Bande  an  gibt  er  nun  fast  in  jedem  Heft  der  Zeitschrift  das 
eine  oder  das  andere  Gedicht  Jacopone's  in  verbesserter  Gestalt  und  mit  sprach- 
lichen, sachlichen  und  historisch -literarischen  Anmerkungen  heraus,  im  Ganzen 
19  Cantici,   und  2  Laude,  unter  letztern  eine  aus  der  Handschr.  publicirt.  —  G.  — 

258.  Medici,  Lorenzo  de'.  —  Poesie  di  Lorenzo  de'  Medici. 
Firenze  (Barbera). 

259.  Petrarca.  —  Petrarcae  Aretini  carmina  incognita.  Ex 
codd.  Italicis  bibliothecae  Monacensis  ed.  G.  M.  Thomas.  München. 
gr.4«.  XLIII,  136  p.  (Mit  2  Tafeln).  5  Thlr.  (Erstes  Heft  der 
Monumeiita  saecularia,  herausgeg.  v.  d.  bayerischen  Akademie  der 
Wissenschaften). 

Von  diesem  Werke  wird  eine  ausführlichere  Anzeige  gegeben  werden. 

260.  Petrarca.  —  Francisci  Petrarcae  Epistolae  de  rebus  fa- 
miliaribus  et  variae,  tum  quae  adhuc  tum  quae  nondum  editae, 
familiarium  scilicet  libri  XXIV,  variarum  liber  unicus,  nunc  pri- 
mum  integri  et  ad  fidem  codicum  optimorum  vulgati  studio  et 
cura  Jos.Fracassetti.  Vol.  I.  Firenze  (Le  Monnier).  8".  CLVI, 
460  p.     18  Paoli. 

Enthält  die  ersten  8  Bücher  familiarium  und  die  Epistola  ad  posteros. 
Im  Vorwort  sagt  der  Herausg.,  er  habe  die  Codices  der  Bibliotheken  von  Rom, 
Florenz,  Venedig,  Padua,  Turin  und  Paris  coUationirt,  was  indefs  nicht  ganz 
wörtlich  zu  nehmen  ist;  und  habe  die  familiäres  auf  3i7  gebracht,  wovon 
128  unedirt  wären,  die  variae  auf  63,  wovon  35  uneilirt;  die  seniles  habe 
er  weggelassen  als  allbekannt,  die  sine  titulo  aber,  weil  der  Veröffentlichung 
unwerth.     —   G.  — 

261.  Petrarca.  —  Lettera  volgare  di  Francesco  Petrarca  a 
Leonardo  Beccamuggi  tratta  da  un  codice  della  Marciana  col 
raffronto  della  lezione  nel  yjPetrarchista"  di  Nicolo  Franco.  Ve- 
nezia  (Merlo).    8».     17  p. 


472  Bihlioi^rapliie. 

Ein  deutliches  Merkmal  der  UiiächUicit  dieses  Briefes  ist  in  dem  um- 
stände zu  finden,  dafs  er  im  Ganzen  mit  einem  der  vielen  übereinstimmt, 
welche  Nicolaus  Franco  im  Namen  l'etrarca's  und  Laura's  selbst  verfafste. 
—  3f.  — 

262.  Petrarca.  —  The  Sounets,  Triumphs  and  othor  Poems 
of  Fetrarch,  iiow  first  completely  translated  iuto  Eiiglish  verse 
by  various  hands.  With  a  Life  of  the  poet,  by  T/i.  Campbell. 
London.  8».  (Mit  Iß  Stahlst.)     5  s. 

263.  Pindemonte.  —  Elogi  di  letterati  Itah'ani,  d'lppolito  Pin- 
demonte,  pubbl.  per  Aless.  Turri.    Firenze  (Barbera). 

Aufserdeni  erschienen  9  unedirte  Briefe  dieses  Dicliters,  aber  von  gering- 
fügigem Inlialt,  zu  Padua  (Bianchi)  inid  Venedig  (Merlo). 

264.  Porzio.  —  La  congiura  de'  Baroni  del  regno  di  Napoli 
contro  il  re  Ferdinando  primo,  di  Camilio  Porzio,  ridotta  alla 
sua  Vera  lezione,  di  molte  note  adornata,  ed  ora  per  la  prima 
volta  da'  faraigerati  processi  contro  i  segretari  del  re  e  contro 
i  baroni  seguita,  per  cura  di  Stanislao  d  Aloe.  Napoli.  8".  XIV, 
247,  CCLXXV  p. 

Die  erste  Ausgabe  dieses  durch  seinen  Stil  ausgezeichneten  Werkes  er- 
schien Koni   15G5,  4". 

265.  Redi.  —  Poesie  di  Francesco  Redi.  Con  le  annotazioni 
al  Bacco  in  Toscana.  Firenze.  32". 

266.  Sforza,  Isabella.  —  Della  vera  tranquillita  dell'  anirao, 
d'Isabella  Sforza.  Ristampa  eseguita  sull'unica  Aldina  del  1544, 
con  la  giunta  d'alcune  lettere.    Parma  (Fiaccadori).   16".  119  p. 

S.  über  die   „Aldina"    Gamba,    T.  d.  l.   N°  1G46. 

267.  Tasso,  Torquato.  —  I  dialoghi  di  Torquato  Tasso,  a  cura 
^i  Cesare  Gtiasti.  1858—59.  Vol.I— IlL  Firenze  (LeMonnier).  8". 

Eine  auf  Grund  der  Handschriften  und  alten  Drucke  hergestellte  kriti- 
sche Ausgabe. 

268.  Tassoni.  —  Lettere  di  Alessandro  Tassoni.  Padova  (Se- 
minario).  8".  24  p. 

6  Briefe ,  die  von  einigem  Interesse  sind ,  da  sie  Varianten  zur  ßecchin 
rapita  enthalten.      —   31.  — 


IV.    Zur  spanischen  Literaturgeschichte. 

A. 

269.  Memoria  descriptiva  de  los  Codices  notables  conservados 
en  los  archivos  eclesiästicos  de  Espana;  escrita  por  D.  Jose 
Maria  de  Eguren.  Obra  premiada  por  la  Biblioteca  nacional  en 
el  concurso  piiblico  de  enero  de  1859,  e  imprensa  ä  espensas 
del  Gobierno.  Madrid,  gr.  4°.  IV,  C,  104  p.     10  rs. 

270.  Manual  de  biografia  y  de  bibliografia  de  los  escritores 
espauoles  del  siglo  XIX;  por  D.  Manuel  Ovilo  y  utero.  Be- 
san^on.  2  Vol.  18".  540  p.  (Aus  der  Enciclopedia  populär  me- 
jicana.) 


IV.     Zur  spanischen  Literaturgeschichte.  473 

271.  Studien  zur  Geschichte  der  spanischen  und  portugiesi- 
schen Nationalliteratur,  von  terd.  Wolf.  Berlin,  gr.  8.  747  p. 
4  Thlr.  20  Sgr. 

Wird  demnächst  ausführlicher  angezeigt  werden. 

272.  Beiträge  zur  spanischen  Volkspoesie  aus  den  Werken 
Fernan  Caballero's,  von  Ferd.  Wolf.  "Wien.  gr.  8».  90  p.  (Aus  den 
Sitzungsber.  der  k.  Akad.  d.  Wiss.  in  Wien).     14  Sgr. 

Eine  von  mannichfachen  erläuternden  Anmerkungen  begleitete  Zusammen- 
stellung der  in  Fern.  Gab. 's  Werken  gelegentlich  angebrachten  und  zuerst  be- 
kannt gemachten  kostbaren  Reste  spanischer  Volkspoesie;  und  zwar  werden 
die  Romanzen,  Lieder  und  Singstrophen  im  Original,  die  prosaischen  Beiträge 
aber  in  treuer  Uebersetzung  oder  Bearbeitung  mitgetheilt.  Noch  sei  bemerkt, 
dafs  aufser  den  gesammelten  Werken  auch  die  in  dem  Seminario  pintoresco 
espanol  abgedruckten  Aufsätze  Fern.   Caballero's  von  dem  Verf.  benutzt  sind. 

273.  Sephardim.  Romanische  Poesien  der  Juden  in  Spanien. 
Ein  Beitrag  zur  Literatur  und  Geschichte  der  spanisch -portugie- 
sischen Juden,  von  M.  Kayseiimg.  Leipzig,  gr.  8°.  XII,  371  p. 
2  Thlr. 

274.  Das  moderne  Drama  der  Spanier  [vgl.  J.  58,  N°  292]. 
In:  Magazin  der  Literatur  des  Auslands,  N"  19. 

Analyse    und  Kritik    des   Corte  del  Buen  Retiro  von  D.  Patr.   de  la  Es 
cosura,    welches  dramatische  Gedicht  aus  2  Theilen  besteht,  wovon  der  erste 
1837,   der  zweite   18-14  vertafst  wurde.    Das  Stück  erinnere  sowohl  im  Sujet 
überhaupt,  als  in  gewissen  einzelnen  Situationen  sehr  an  Schiller's  Don  Garlos. 

275.  Garcilaso  —  Luis  de  Leon  —  Rioja;  discurso  por  ü/ß». 
Canete. 

In:  Revista  de  Sevilla,  T.  V. 


276.  Cervantes.  —  Notas  ä  la  vida  de  Cervantes  escrita  por 
Navarrete,  por  Caijet.  Alb.  de  la  Barrera. 

In :  Revista  de  Sevilla,  T.  III,  IV,  V. 

277.  Leon,  Luis  de.  —  Proceso  de  Fr.  Luis  de  Leon,  por  D. 
Alejandro  Arango  y  Escandon  (Americano). 

*278.  Mal-Lara.  —  Juan  de  Mal-Lara,  estudios  biogräficos, 
por  D.  Anf.  Gotnez  Azeves. 

In:  Revista  de  Sevilla,  T.  IV. 
*279.  ftuevedo.  —  Quevedo,  discurso  leido  ante  la  real  Aca- 
demia  Sevillana,  por  J.  Gnill.  Bnzarnn. 
In :  Revista  de  Sevilla,  T.  IV. 
Von  demselben  Verf.  finden  sich  bereits  in  dem  ersten  Band  dieser  Re- 
vista (1855)   Estudios  Jästörico-Uterarios  sobre  Quevedo. 

280.  Roelas  y  Cördoba,  Juan  de  las.  —   Juan   de  las  Roelas 
y  Cördoba,  escritor  sevillano,  por  Cay.  Alb.  de  la  Barrera. 

In:  Revista  de  Sevilla,  T.  V. 

281.  Trueba.  —  Antonio  de  Trueba.  Articulo  cscrito  en  fran- 
ces  por  Latour,  version  de  Espino. 

In:  Revista  de  Sevilla,  T.  V. 


474  Bibliographie. 


B. 


282.  Poetas  de  las  Islas  Baleares.  Palma  (P,  J.  Gelabert). 
Eiitregas  1  — 14. 

Eine  interessante  Publication.  Bis  jetzt  umfafst  sie,  aufser  einigen  dem 
BernarJo  de  Moguda  und  dem  13.  Jahrh.  zugeschriebenen  Pronusticos  (welche 
ich  indessen  für  viel  neuer  halte),  nur  die  Biographie  und  viele  l'roductionen 
von  Kaymund  Lull.  Titel  und  Einleitung,  sowie  Namen  des  Ilerausg.  fehlen 
noch.     M.  y.   F.   (Miirz). 

283.  Dramäticos  posteriores  ä  Lopa  de  Vega  etc.  [s.  J.  5*^, 
N"  303].  Tome  IL  LI,  655  p.  (Bibl.  de  aut.  esp.  T.  XLIX).  50  rs. 

284.  Teatro  scelto  spagnuolo  antico  e  moderno,  raccolta  dei 
migliori  drammi,  commedie  et  tragedie,  versione  italiuna  di  Gio- 
vanni la  Cecilia;  con  discorsi  preliminari  di  G.  Brofferio,  L.  Arago 
e  Leandro  Moralin.     Torino  1857—00.    7  Vol.     12°. 

285.  Jochs  florals  de  Barcelona  en  1859.  Barcelona  (Manero). 
gr.  4». 

Dieses  Werk  enthält  die  Liste  der  Mantenedoren  und  ihrer  Adjuncten, 
die  feierlichen  Acte,  Reden,  gekrönten  Poesien. 


286.  Jovellanos.  —  Obras  etc.  [s.  J.  58,  W  307].  Tome  IL 
XXVI,  548  p.  (Bibl.  de  aut.  esp.  T.  L).    50  rs. 

287.  Llull.  —  Obras  rimadas  de  Ramon  Llull,  escritas  en 
idioma  catalan  provenzal;  publicadas  por  primera  vez  con  un 
articulo  biogräfico,  ilustraciones  y  variantes,  y  seguidas  de  un 
glosario  de  voces  anticuadas ;  por  Gerönimo  Rossello.  Palma  (Ge- 
labert),  gr.  4».  772  p.     48  rs. 

Ob  dieses  Buch  etwa  ein  Theil  der  oben  unter  N"  282  aufgeführten  Samm- 
lung, vermögen  wir  leider  noch  nicht  zu  entscheiden. 

288.  öuevedo.  —  Obras  de  D.  Francisco  de  Quevedo  Ville- 
gas.  Colleccion  completa,  corregida,  ordenada  e  iilustrada  por 
D.  Aurel.  Fernandez  Guerra  y  Orbe.  Tomo  IL  Madrid,  gr.  4°. 
XLII,  687  p.  (Bibl.  de  aut.  esp.  T.  XLVIII).     50  rs. 

Tomo  I  erschien   1852. 


V.  Zur  portugiesischen  Literaturgeschichte. 

289.  Diccionario  bibliographico  portuguez.  Estudos  de  J.  F. 
da  Silva,  applicaveis  a  Portugal  e  ao  Brasil,  [s.  J.  58,  N*^  312]. 
Tomo  IL    478  p. 

Der  erste  Band  enthielt  A — B;  der  zweite  umfafst  C  —  Fr.  (Fr.  Francisco 
Martins).  Dieses  Werk,  das  eine  sehr  wesentliche  Lücke  auszufüllen  be- 
stimmt ist,  um  so  mehr  als  die  um  die  Mitte  des  18.  Jahrh.  verfafste  und 
schon  sehr  selten  gewordene  BMiothecu  Lusitana  Machado's    keine   die  ganze 


V.     Zur  portugiesischen  Literaturgeschichte.  475 

Literatur  umfassende  Fortsetzung  gefunden  hat  —  zeichnet  sich  durch  Ileich- 
thum  des  Inhalts,  Genauigkeit  der  Angaben  und  kritischen  Geist  aus,  durch 
welchen  die  Berichtigiuig  mancher  überlieferten  Irrthünier  gelingt.  Von  den 
ältesten  Druckwerken  an  das  portugiesische  Schriftthum  bis  auf  die  neueste 
Zeit  umfassend,  schliefst  das  Dicc.  nur  das  ganz  Ueberflüssige  und  Unnütze 
aus  (o  que  iiarecesse  inteiramente  r-epi'ovavel  por  superfluo  e  hmül  no  estado 
actual  e  progressivo  dos  conhecimentos  hiinianos).  Dem  Namen  der  Schrift- 
steller folgt  stets  eine  kurze  biograph.  Nachricht  mit  Angabe  der  Quellen, 
dann  in  chronolog.  Ordnung  die  Werke,  soweit  es  möglich  war,  bibliogr.  ge- 
nau verzeichnet  (unter  Angabe  des  Preises  bei  seltenem  Büchern) ;  auch  kri- 
tische IJrtheile  werden  öfters  hinzugefügt  und  auf  solche  verwiesen.  So  wird 
das  Werk  zu  einer  wahren  Quellenkmide  der  portugiesischen  Literaturgeschichte, 
indem  zugleich  einzelne  ausführlichere  Artikel  selbst  den  Werth  kleiner  lite- 
raturgeschichtlicher Monographien  haben.  Zu  bedauern  ist  nur,  dais  die  al- 
phabetische Ordnung  der  Schriftsteller,  einem  alten  nationalen  Herkommen 
gemäfs,  nach  dem  ersten  Vornamen  statt  nach  dem  Zunamen  erfolgt,  ein  Ue- 
belstand  der  allerdings  durch  einen  Index  am  Schlüsse  des  Werks  gemildert 
werden  wird.  Die  anonymen  Werke  sind  nach  den  Anfangsbuchstaben  ihrer 
Titel  eingereiht. 

Studien,  von  F.  Wolf,  s.  oben  N'*  271. 

B. 

290.  Collec^äo  de  monumentos  ineditos  para  a  historia  das 
conquistas  etc.  [s.  J.  58,  N"  317].  Lendas  da  India,  por  G.  Cor- 
rea.    Parte  2.     p.  493— 1013. 

291.  Camoens.  —  Les  Lusiades  de  Camoens;  traduction  par 
E.  Albert.     Paris.  12».     4  Fr. 


VI.    Zur  allgemeinen  Literaturgeschichte, 

nebst  Werken,  die  mehrere  Literaturen  zugleich  betreffen. 

292.  Tresor  des  livres  rares  et  precieux  etc.  par  J.  G.  Th. 
Grösse,  [s.  J.  59,  N"  318].    Livrais,  4  —  7. 

293.  Catalogue  of  the  extraordinary  Collection  of  splendid 
Manuscripts  chiefly  upon  vellum,  in  various  languages  of  Europe 
and  the  East,  formed  by  M.  Guglielmo  Libri,  which  will  be  sold 
by  auction  by  Mrs.  S.  Leigh  Sotheby  and  John  Wilkinson.  Lon- 
don,  gr.  8».  L,  260  p.  (Mit  37  Tafeln). 

Der  Katalog  dieser  im  März  1859  versteigerten  Sammlung  von  JIss.  ist 
von  Libri  selbst  verfafst,  imd  führt  nicht  weniger  als  1190,  zum  Theil  sehr 
kostbare,  Handschriften  auf,  die  zugleich  mehr  oder  weniger  ausführlich  be- 
schrieben werden,  wie  denn  auch  eine  grofse  Anzahl  Facsimiles  auf  den  Tafeln 
beigegeben  sind.  Die  Mss.  datiren  vom  8.  Jahrh.  bis  zur  neuesten  Zeit,  und 
gehören  den  verschiedensten  Literaturen  an,  namentlich,  was  uns  zunächst 
interessirt,  auch  der  altenglischen,  altfrauzösischen  und  altitalienischen:  so 
N°  784,  welches  Ms.,  bald  nach  Petrarca's  Tode  verfafst,  dessen  Eime  sowie 
die   Canzonen  Dante's  enthält,    und   in  letzterer  Beziehuua;  auch  von  Witte   in 


476  Bibliographie. 

seinen  Nuove   correzioni    früher  schon  benutzt  ist.  —   S.   auch  Bibloph.   beli/e, 
Aoüt. 

294.  Catalogue  of  the  choicer  portion  of  the  magnificent  li- 
brary  tbrined  by  M.  Ginilielino  Libri.    London.    8". 

Diese,  viele  alte  und  merkwürdige  Bücher  (auch  aus  der  engl,  und  den 
ronian.  Liter.)  umfassende  Sannnlung  wurde  im  August  vorigen  Jahrs  in  Lon- 
don, zum  Theil  zu  sehr  hohen  Preisen,  versteigert.  Die  Titel  sind  mit  zwar 
kurzen,  aber  stets  interessante  Einzelheiten  über  Verfasser,  Drucker  u.  s.w. 
bringenden  Noten  begleitet.  Mancherlei  Neues  wird  da  geboten,  zumal  die 
Bücher  nicht  blofs  durch  ihren  Inhalt,  sondern  öfters  zugleich  durch  ihren 
Einband  und  ihren  ursprüngliciien  Besitzer  sehr  merkwürdig  sind;  in  der  Vor- 
rede wird  auch  eine  sehr  schatzbare  kurze  Uebersicht  über  die  Buchbinder- 
kunst aller  Länder  und  Epochen  gegeben.  S.  Bulletin  du  biblioph.  et  du  bi 
blioth.,  Oct.,  wo  auch  eine  ganze  Anzahl  Werke  mit  den  Verkaufspreisen  und 
den  Namen  der  Käufer  aufgeführt  sind;  Biblioph.  beige,  Oct.;  Serapeum, 
p.  345  ff.;  und  den  Artikel  Laboulaye's:  „La  Manie  des  Livres"  in  der  Rev. 
d.  deux  Mond.,  Sept. 

295.  Catalogue  raisonne  des  manuscrits  ethiopiens  apparte- 
nant  a  Anfoine  d'Abbadie.    Paris.  4".  XV,  235  p. 

Manche  der  hier  aufgeführten  Bücher,  welche  Hr.  Abb.  selbst  in  Aethio- 
pien  gesammelt  und  hier  beschrieben  hat,  haben  intei-essante  Bezüge  zu  der 
mittelalterlichen  europäischen  Literatur.  So  findet  sich,  aufser  mehrern  merk- 
würdigen apokrj'phischen  Schriften,  sowie  Miraclen  der  heil.  Jungfrau,  eine  Le 
gende  von  Gregor  dem  Propheten,  welche  den  visionären  Reisen  in  den  Him- 
mel und  die  Hölle  sich  zugesellt ;  ferner  eine  fabelhafte  Geschichte  Alexan- 
ders des  Grofsen,  in  der  dieser  Held  sonderbarer  Weise  wie  ein  Heiliger  ver- 
herrlicht ist;  und  der  aus  dem  Arabischen  übersetzte  Baraläm;  beide  letztge- 
nannte Werke  sind  durchaus  unbekannt  bislier  gewesen.  S.  Biblioph.  beige, 
Se2)t.   und   Götting.   Gel.  Anzeigen,   Dec. 

296.  Lehrbuch  einer  allgemeinen  Literärgeschichte  etc.,  von 
J.  G.  Th.  Grösse  [s.  J.  58,  N»  320).  Bd.  4.  V,  385  p.     2Thlr. 

Dieser  Band  enthält  die  Register,   mit  ihm  ist  das  Werk  beendet. 

297.  De  rinfluence  de  la  civilisation  sur  la  poesie,  ou  histoire 
de  la  poesie  chez  tous  les  peuples,  naise  en  rapport  avec  la  ci- 
vilisation; par  Fei'd.  Lotse.    Tournai.  8".     3|  Fr. 

Erschien  unter  dem  ersten  der  beiden  Titel  auch  in  den  Me'raoires  cou- 
ronnes  der  Brüsseler  Akademie,  CoU.  in  8°.  T.VHI  (261  pp.),  fafst  dort  aber 
nur  die  orientalische  Welt  und  das  klassische  Altherthum   ins  Auge. 

*  298.  Tableau  de  la  litterature  dramatique  en  Europe,  depuis 
l'origine  jusqu'ä  nos  jours,  par  A.  Ph.  Soiipe.  Grenoble  1858.  16". 
320  p.     2  Fr.  (Aus  der  Revue  des  Alpes). 

299.  Essais  sur  le  genie  de  Pindare  et  sur  la  poesie  lyrique 
dans  ses  rapports  avec  l'elevation  morale  et  religieuse  des  peu- 
ples, par  ViUemain.    Paris.  8'.    618  p.     G  Fr. 

300.  De  la  poesie  descriptive,  ou  Discours  en  reponse  a  cette 
question  proposee  par  la  Societe  hoUandaise  des  lettres,  le  18. 
Sept.  1854:  Donner  une  dissertation  sur  ce  qui  constitue  l'essence 
et  le  merite  de  la  poesie  descriptive  dans  les  differents  genres, 
avec  des  exemples  pris  dans  les  poetes  de  l'antiquite,  du  inoyen 
agc  et  des  siecles  modernes;  yicir  Jutiius  Casle/nan;  precede  d'une 
iutroduction  par  St,  Reue  Taillandier.   Paris.  8".     2J  Fr. 


VI.     Zur  allgomoinon  Literaturgeschichte.  477 

301.  Amenities  of  Literature,  hy  Isaac  Disraeli.  New.  ed.  Edi- 
ted by  his  son,  ß.  Disraeli.  2  Vol.  London.  8«.  374,  390  p.    9  9. 

302.  The  Literary  Character  by  Isaac  Disraeli.  New.  ed. 
Edited  by  his  son,  B.  Disraeli.  London.  8°.     4  s.  6  d. 

Enthält  zugleich  die  Miscellanies. 

303.  Die  Wiederbelebung  des  klassischen  Alterthums,  oder 
das  erste  Jahrhundert  des  Humanismus,  von  G.  Voigt.  Berlin.  8". 
XII,  486  p.     2  Thlr.  7i  Sgr. 

In  dieser  geistreichen  Schrift  sind  vorzugsweise  die  italienischen  Huma- 
nisten, namentlich  ausführlich  Petrarca  behandelt. 

304.  Pantschatantra:  Fünf  Bücher  indischer  Fabeln,  Märchen 
und  Erzählungen.  Aus  dem  Sanscrit  übersetzt  mit  Einleitung  und 
Anmerkungen  von   Th.  Benfey.    2  Bde.    Leipzig.    8".    LI,  1167  p. 

8  Thlr. 

Diesem  auch  für  die  neuere  Literatur  sehr  wichtigen  Werke  wird  ein  Ar- 
tikel  des  nächsten  Heftes  des  Jahrb.  gewidmet  sein. 

305.  Les  Avadänas,  contes  et  apolognies  indiens  inconnus 
jusqu'ä  ce  jour,  suivis  de  fables,  de  poesies  et  de  nouvelles  chi- 
noises,  traduits  par  Sfaiiislas  Julien.  3  Vol.  Paris.  18".  XX,  763p. 

9  Fr. 

Die  Avadänas  sind  einer  grofsen,  24  Bände  umfassenden,  chinesischen 
Sammlung,  „der  Wald  der  Vergleichungen"  betitelt,  aus  dem  Ende  des  16. 
Jahrb.,  entlehnt  —  welche  Sammlung  aus  andern  chinesischen,  namentlich 
buddhistischen  imd  aus  dem  Sanscrit  übersetzten,  Werken  compilirt  ist.  Die 
Sanscrit- Originale  der  Avadänas,  welche  also  in  ihrer  chinesischen  L^eberset- 
zung  uns  erhalten  wurden,  sind  verloren.  Dieselben  sind  aber  nicht  blofs 
eine  bedeutende  Quelle  der  seit  den  ältesten  Zeiten  in  der  asiatischen  Welt 
verbreiteten  Erzählungen  und  Apologe,  sondern  indirect  auch,  durch  griechi- 
sche Vermittelung,  der  betreffenden  mittelalterlichen  Literatur.  S.  Journ.  d. 
Savants,  Mai. 

306.  Die  Fabeln  des  Sophos.  Syrisches  Original  der  griechi- 
schen Fabeln  des  Syntipas,  in  berichtigtem  vocalisirten  Texte 
zum  ersten  Male  vollständig  mit  einem  Glossar  herausgegeben, 
nebst  literarischen  Vorbemerkungen  und  einer  einleitenden  Un- 
tersuchung über  das  Vaterland  der  Fabel,  von  Jul.  Landsberger. 
Posen.  8».  CXLIV,  186  p.     2  Thlr. 

Eine  deutsche  L'ebersetzung  begleitet  das  Original,  sowie  ein  Commen- 
tar.  Den  Ursprung  der  Fabel  sucht  der  Verf.  bei  den  Hebräern :  welche  An- 
sicht sehr  wohl  begründet  wird.  S.  die  sehr  eingehende  Anzeige  von  A'.  L. 
Roth,  in  den  Heidelh.  Jahrb.,  Jan.  1860. 

307.  Populär  Tales  from  the  Norse;  by  G.  Webbe  Dasent- 
With  au  introductory  Essay  on  the  origin  and  diffusion  of  po- 
pulär tales.     Second  ed.  enlarged.    Edinburgh.    8".     10  s.  6  d. 

S.  hierüber  oben  Seite  135   Anm. 

308.  Reynardus  Vulpes.  Poema  ante  ann.  1280,  a  quodam 
Baldwino  e  lingua  teutonica  translatum.  Ex  unico  adhuc  super- 
stite  exemplo  quod  circa  annum  1473,  Ultrajecti  per  Nie.  Kete- 
laer  et  Ger.  de  Leempt  impressum,  in  bibliotheca  publica  Daven- 
triensi  adservatur,  recudi  curavit  M.  F.  A.  G.  Campbell.  Haag.  8'. 
VIII,  60  p.     2'^  Fr. 


478  Bibliofirapliiß. 

Dieses,  bisher  unbekannte,  aus  925  Distichen  bestehende  lateinische  Ge- 
dicht ist  kurz  vorher  erst  durch  den  llorausg.  wieder  entdeckt  worden.  Der 
Verfasser,  oder  viehneiir  Uebersetzer,  hat  sein  Poema  dem  „Joannes  Praepo- 
silus  lUirgonsis  et  Insulensia"  gewidmet,  der,  wie  sich  zeigt,  Niemand  anders 
als  Johann  von  Fhmdcrn  ( Sohn  Gui's  von  Dampierre ) ,  später  Rischof  von 
Metz,  ist,  dessen  die  Ilist.  litter.  de  France  XX,  p.  141  ff.  gedenkt.  Diblioph. 
Iidge,  Fevr. 

300.  Zu  Reinhard  Fuchs,  von  C.  Höfler',  und  von  F.  Liebrecht.. 
In:  Germania,  p.  109  ff.  und  371  f. 

310.  Ueber  den  Zauberer  Virgilius,  von  K.  L.  Roth. 
In:  Germania,  p.  257  —  298. 

Diese  ebenso  umfassende  als  gründliche  Arbeit  weist  die  Verbreitung  wie 
die  Entstehung  der  Sage  nach.  In  derselben  Zeitschrift  findet  sich  auch 
(p.  237  IL),  von  Bartsch  herausgegeben,  ein  bisher  noch  nicht  edirtes  altdeut- 
sches Gedicht  auf  den  Zauberer  Virgilius  aus  dem  14.  Jahrb.:  „Von  einem 
pild  ze  Rome  daz  den  eprecherinnen  die  vinger  abpeiz". 

311.  Alexandri  niagni  iter  ad  paradisum  ex  codd.  mss.  latinis 
primus  edidit  J/il.  Zacher.    Königsberg.  8".  32  p.     7|  Sgr. 

In  der  Einleitung  verbreitet  sich  der  Herausg.  über  die  Quellen  der  Ge- 
schichte Alexanders  im  Mittelalter.  Die  vorliegende  Schrift  ist  in  einem  Pa- 
riser und  in  einem  Wolfen  bütteler  Codex  des  13.  Jahrh.  erhalten;  die  Sage 
findet  sich  zuerst  bei  Albericus,  der  Herausg.  vindicirt  ihr  aus  dem  Talmund 
einen  hebräischen  Ursprung.     Liter.   Centralbl.  1860,  April. 

*312.  Hermanni  Contracti  Conflictus  ovis  et  lini,  herausgege- 
ben von  M.  Haupt. 

In:  Haupt's  Zeitschrift  für  deutsches  Alterthum,  Bd. XI.  Heft 2, 
p.  215. 

Dieses  in  mancher  Beziehung  literaturgeschichtlich  interessante  Gedicht 
hat  zuerst  Hr.  Du  Mcril  in  seinen  „Po(^sies  popul.  lat.  anter.  au  12"  siecle" 
1843  nach  einer  Brüsseler  Handschrift  des  12.  Jahrh.  veröffentlicht,  indefs 
nicht  vollständig,  da  seine  Ausgabe  mit  dem  Vers  699  abbricht;  in  der  vor- 
liegenden Ausgabe  nun  ist  es  vollständig  gegeben  (das  Gedicht  hat  770  V.), 
und  bei  derselben  aufser  der  Brüsseler,  auch  zuerst  die  andre,  Lambaeher 
Handschrift  benutzt,  indem  die  Varianten  unter  dem  Texte  angeführt  sind. 

313.  Zehn  Gedichte  von  Walther  von  Lille,  genannt  von  Chä- 
tillon.  Nach  der  Pariser  Handschrift  berichtigt  und  zum  ersten 
Male  vollständig  herausgegeben  von  W.  Müldener.  Hannover.  8". 
64  p.     15  Sgr. 

Der  Verf.  hat  schon  in  einer  Dissertation  1854  einige  handschriftliche 
Notizen  über  den  Dichter  mitgetheilt.  Nur  theilweise  waren  die  vorliegenden 
lateinischen  Gedichte  von  Th.  Wright  und  von  Da  Mcril  (Poesies  popul.  lat. 
p.  144  ft.)  schon  mitgetheilt;  das  neunte  Gedicht  ist  stofflich  besonders  bemer- 
kenswerth,  indem  es  interessantes  Detail  über  das  gelehrte  Leben  des  12. 
Jahrh. ,  sowie  auch  über  das  des  Dichters  selbst  enthält.  Vergl.  Liter.  Cen- 
tralbl., Juni. 

314.  Zur  Räthselliteratur,  von  K.  Bartsch. 
In:  Germania,  p.  308  ff. 

Dieser  kurze  Artikel  knüpft  an  die  von  dem  Verf.  in  seinen  „Denkmä- 
lern der  provenzalischen  Literatur"  herausgegebne  Sammlung  von  Räthselfra- 
gen  an,  ähnliche  Werke  des  Mittelalters  vergleichend. 

315.  La  legende  celtique  en  Irlande,  en  Cambrie  et  en  Bre- 
tagne,   suivie   de  textes  originaux  irlandais,    gallois  et  bretons, 


VI.     Zur  allgemeinen  Literaturgeschichte.  479 

rares   ou   inedits,    par   le   vic.  Ilersart  de  In   Villemarqne.     Saint- 
Brieux.  12«.  XXI,  333  p.     3^  Fr. 

Das  Buch  enthält  das  Leben  der  heil.  Patrick,  Kadok  und  Hervd,  und 
bietet  darin  zugleich  ein  Bild  der  drei  im  Titel  bezeichneten  Länder  im  5. 
und  6.  Jahrh.  Aufser  den  lateinisclien  Hagiograpliien  bilden  die  Quellen  Do- 
cumente  in  keltischer  Sprache,  worunter  Fragmente  einer  gereimten  Legende 
des  heil.  Herve  und  seiner  Mutter  Rivanone ,  und  ein  Dialog  in  Versen  zwi- 
schen dem  heil.  Kadok  und  Merlin  dem  Wilden  —  beide  Stücke  Inedita,  sind 
saramt  einigen  andern  am  Ende  des  Bandes  abgedruckt.  In  eine  Kritik  der 
erzählten  Thatsachen  ist  der  Verf.  weiter  nicht  eingegangen.  Journ.  d.  Sn- 
i'ants,   Aout. 

316.  The  ancient  Cornish  drama,  edited  and  translated  by 
Edwin  Norris.  2  VoL  Oxford.  8».     21  s. 

Drei  alte  Mysterien  —  die  Schöpfung,  die  Passion,  und  die  Auferste- 
hung —  werden  hier  mitgetheilt  im  cornischen  Text  mit  gegenüberstehender 
englischer  Uebersetzung.  (Nach  einer  Bemerkung  des  Bookseiler,  April,  scheint 
es,  dafs  die  Stücke  aus  dem  14.  Jahrh.)  Anmerkungen,  ein  Wörterbuch,  ja 
eine  Grammatik  folgen,  welche  letztere  auch  in  einem  Separatabdruck  erschie- 
nen ist.      {A  Sketch  of  Cornish  Grammar,  by  E.  N.    3  s.) 

317.  Political  Poems  and  Songs  rclating  to  english  history, 
coraposed  during  the  period  from  the  accession  of  Edward  III 
to  that  of  Richard  III;  edited  by  Th.  Wrighf.  Vol.  I.  London.  8». 

Es  sind  35  Gedichte,  davon  2  altfranzös. ,  9  englische,  22  latein.  und 
2  macaronische,  gemischt  aus  engl,  und  latein.  Die  altfranz.,  welche  am  in- 
teressantesten scheinen,  sind:  „The  Vows  of  the  Heron",  1338  datirt,  doch 
nicht  vor  1340  geschrieben;  und  „On  the  Truce  between  England  and  France", 
1394  von  Eustache  Deschamps  verfafst.    Vgl.  Athenaeum,  Dec. 

318.  Romanische  Volkslieder,  metrisch  übersetzt  und  erläu- 
tert von  J.  K.  Schnller.   Hermannstadt.  8».  XX,  112  p.     16Sgr. 

Aus  gedruckten  und  handschriftlichen  Quellen ;  die  Lieder  gehören  vor- 
zugsweise dem  Gebiet  der  Liehespoesie  und  der  Ballade  an. 

319.  Proverbs  of  all  Nations  compared,  explained  and  illu- 
strated  by   W.K.Kelly.     London.    12«.   240  p.     3  s.  6  d. 

„Taking  british  proverbs,  for  the  most  part,  as  bis  basis,  Mr.  K.  ar- 
ranges  them  according  to  their  import  and  affinity,  gi-ouping  under  each  trans- 
lations  of  their  equivalents  in  foreign  languages,  the  original  being  generally 
appended  in  foot-notes.  Thus  we  distinguisli,  as  it  were,  natural  families  of 
proverbs,  the  several  members  of  which  have  their  significance  euhanced  by 
the  light  they  reflect  on  all.  Mr.  K.  moreover  has  classifled  bis  very  interest- 
iug  collection,  labelling  it  under  a  uumber  of  different  heads."  Athenaeum, 
Sept. 

320.  Le  Corate  de  Permission,  suite  et  fin  de  l'etude  biblio- 
graphique  de  ses  Oeuvres,  par  P.  L.  Jacob,  bibliophile. 

In:  Bulletin  du  biblioph.  et  du  biblioth.  p.  Techener,  Juillet. 
Reiht  sich  an  den  in  der  Bibliographie  des  vor.  Jahrg.  unter  N"  324 
angezeigten  Artikel  (vergl.  auch  ebenda  N"  323).  Der  gegenwärtige  handelt 
von  den  „Dernieres  oeuvres  du  C.  d.  P.  contenant  ses  iuterpretations  de  la 
Vie  de  Jesus-Oln-ist.  Paris  1604 — 5",  welche  die  Bücher  N"  141  —  173  des 
C.  d.  P.  bilden  (jedes  Buch  zu  12  Seiten).  Den  Lebensjahren  Christi  entspre- 
chend sind  es  33  Bücher,  ein  jedes  einer  hohen  Person  gleichsam  als  Bettel- 
brief gewidmet.  Sie  wurden  übrigens,  wegen  ihres  ketzerischen  T^sinns,  zur 
Unterdrückung  verurtheilt,  indem  die  Pariser  Drucker  zugleich  angewiesen 
wurden,  für  die  Zukunft  dem  C.  d.  P.  ihre  Pressen  zu  verweigern.  Ein  Jahr 
darauf  starb   dieser  indefs  an  der  Pest  (1606). 


480  Bibliographie. 

VII.    Philologie. 

321.  Encyclopädie  des  philologischen  Studiums  der  neueren 
Sprachen,  von  IL  Schmitz.   Greifswald.  8".  XVI,  474  p.    2|Thlr. 

Vor  Allem  ist  zu  benierkou  wiclitif;,  ilal's  der  Verf.  unter  „den  neueren 
Sprachen",  denen  sein  Buch  gewidmet  ist,  nur  das  Französische  und  Englische 
versteht,  wenn  er  auch  einleitend  gelegentlich  einmal  die  andern  berührt.  Das 
Werk  erscheint  seinem  allgemeinen  Charakter  nach  als  ein  Hülfsbucli  für  Leh- 
rer; wegen  seiner  bibliographischen  Angaben,  die  in  manclien  Partien  sehr 
vollständig  sind,  verzeichnen  wir  es  hier. 

322.  Kritischer  Anhang  zum  Etymologischen  "Wörterbuche  der 
Romanischen  Sprachen,  von  Fr.  JJiez.    Bonn.  8".  36  p.     6  Sgr. 

Diese  Schrift,  welche  als  kritische  Erwiedrung  auf  eine  Anzahl  Beurthei- 
lungen  des  Etymologisclien  Wörterbuchs  darlegt:  „was  der  Verf.  nach  reifli- 
cher Erwägung  für  sich  und  gegen  sich  zu  bemerken  fand",  bietet  eine  Reihe 
sehr  interessanter  und  bedeutender  Beiträge  zu  dem  berühmten  Werke.  Manche 
der  dort  aufgestellten  Etymologien  werden  hier  im  Einzelnen  begründet,  wozu 
das  Etym.  Wörterb.  selbst  den  Raum  nicht  geboten  hatte.  Ein  paar  davon 
werden  auch  mehr  oder  weniger  modificirt.  Die  Beiträge  sind  um  so  wich- 
tiger, als  sie  zum  gröfsten  Theil,  wie  sich  dies  erwarten  läfst,  schwierige 
Wörter  behandeln,  von  denen  nicht  wenige  zugleich  vom  häufigsten  Gebrauche 
sind.  Die  Kritiken,  mit  welchen  die  Schrift  sich  beschäftigt,  sind  die  im 
Athen,  franq.  erschienene,  die  von  Blanc  (Allg.  Monatsschr.),  die  von  Littve 
(Journ.  d.  Sav.),  von  Mahn  (Etym.  Unters.),  und  die  in  Burgtiy's  Gram.  d.  1. 
langue  d'oil  zerstreuten.  Die  Besprechung  der  letztgenannten  enthält  zugleich 
einen  Protest  gegen  das  Verfahren  des  Hrn.  B.,  welcher,  wie  der  Verf.  nach- 
weist, Etymologien  der  Gram,  der  rom.  Spr.  (1.  Aufl.")  allerdings  verbessert, 
aber  auf  Grund  des  Etym.  Wörterb.,  ohne  diese  Quelle  zu  nennen. 


323.  Antiquite  des  patois,  anteriorite  de  la  langue  fran^aise 
sur  le  latin;  par  yl.  Granier  de  Cassagnac.  Paris.  8".  40p.   1  Fr. 

*324.  Etüde  sur  l'origine  des  prepositions  fran^aises,  par  E. 
Gessner.  (Progr.  d.  College  royal  franc.  Sept.  1858.)  Berlin.  4". 
30  p. 

Diese  Schrift  zeichnet  sich  besonders  durch  den  Reichthnm  von  Beispie- 
len, namentlich   der  aus  dem  Vulgärlatein  geschöpften  Belege  aus. 

325.  Etüde  du  chant  d'Eulalie  et  du  fragm.  de  Valenciennes, 
par  Liltre  [s.  J.  58,  N"  337.  —  Fortsetzung  davon]. 

In:  Journ.  des  Savants,  Fevr.  und  Mai. 
Im  Februarheft  beginnt  das  Studium  des  Fragm.   de  Val. ;  der  Artikel  des 
Maihefts  behandelt  die  altfranzösische  Decliuation  namentlich. 

326.  Die  altfranzösischen  Gesetze  Wilhelm's  des  Eroberers; 
grammatische  Abhandlung  von  F.  Hotzel.  (Progr.  des  Realgymn. 
zu  Eisenach.)    Eisenach.   8".  28  p. 

Die  Sprache  dieses  alten  Denkm<üs  wird  hier  in  Bezug  auf  „die  wich- 
tigsten lautlichen  Gesetze  des  Vocalismus "  gründlich  imtersucht,  indem  die 
übrigen  sprachlichen  Erscheinungen  auf  dem  Gebiete  der  Lautlehre  einer  spä- 
tem Fortsetzung  vorbehalten  bleiben. 

327.  La  Grammaire  franoaise  et  les  grammairiens  au  IG*^  sie- 
de, par  Ch.  L.  Livet.  Paris.  8».  VIII,  536  p.     7J  Fr. 


VII.     riülolüfde.  481 

Der  Verf.  gibt  ebenso  ausführliche  als  sorgfältige,  auch  mit  zahlreichen 
Auszügen  durchwebte,  Analysen  der  grammatischen  Arbeiten  von  Jacques  Uu- 
bois  (Sylvius  —  1531),  Louis  Meigret,  Jacques  Pelletier  (1555),  Guillaume 
Des  Autels  (1545),    Pierre  Ramus,    Jean  Garnier,  Jean  Pillot,  Abel  Mathieu 

(1558 81),  Robert  und  Henri  Estienne,  Claude  de  Saint- Lien  (Claudius  a 

Sancto -Vinculo)  und  Theodore  de  Beze  —  die  Schriften  der  beiden  letzten 
behandeln  speciell  die  Aussprache ,  indem  die  erstere  zum  Unterricht  der  Eng- 
länder, die  andere  zu  dem  der  Deutschen  verfafst  ist.  Die  Analysen  beglei- 
ten Noten  und  zahlreiche  Comnientarien  über  die  Versuche  vor  Dubois,  sowie 
über  die  im  Ausland  von  zeitgenossischen  Schriftstellem  entwickelten  Systeme. 
Aufserdem  hat  der  Verf.  durch  eine  Vergleichimg  dreier  zwischen  der  Mitte 
des  16.  und  der  ersten  Hälfte  des  17.  Jahrh.  veröffentlichten  Wörterbücher 
die  allmäligen  Modificationen  der  Orthographie  dargelegt.  —  Uebrigens  hoflft 
Hr.  Livet  die  analysirten  Schriften  selbst  noch  publich-en  zu  können.  S.  u.  a. 
Journ.  d.  Savants,  Juillet. 

*328.  Beiträge  zur  Lexicographie  des  Altfranzösischen,  von 
Jensch.  (Progr.  der  Magdeburger  Gewerbschule).  Magdeburg  1858. 
4».  34  p. 

Eine  Sammlung  von  altfranzösischen  Wörtern,  Wendungen  und  Redens- 
arten ist  aus  Floire  et  Blanceflor  geschöpft,  indem  der  Verf.  Du  Meril's  schätz- 
bares Glossaire  (zu  seiner  Ausgabe  dieses  Gedichts,  Paris  1856)  zu  ergänzen, 
imd  theilweise  auch  zu  berichtigen  strebt.  Subsidiär  ist  auch  der  Alesander- 
Roman  (Ausg.  V.  Michelant)  benutzt.  —  Weitere  „Beiträge"  werden  später 
in  Aussicht  gestellt. 

329.  Glossaire  roman  des  Chroniques  rimees  de  Godefroid 
de  Bouillon,  du  Chevalier  au  Cygue  et  de  Gilles  de  Chin,  par 
E.  Gachet.   Bruxelles.  gr.  4».   447  p.     15  Fr. 

Bildet  den  20.  Band  der  CoUection  de  Chroniques  beiges.  Wir  werden 
demnächst  davon  eine  Anzeige  bringen. 

330.  Dictionnaire  universel  des  synonymes  de  la  langue  fran- 
^aise,  par  Guizot.  5*^  ed.  revue  et  considerablement  augraentee 
r  partie  (A— H).  Paris.  XLIII,  379  p.  gr.  8».     61  Fr. 

Die  erste  Ausgabe  erschien  1809;  die  vorliegende  ist  besorgt  von  V.  Fi- 
garol. 

331.  Vocabulaire  du  Haut-Maine,  par  C.  R.  de  M.  Nouvelle  ed. 
augmentee.  Le  Maus.  8".  503  p. 

Nach  einer  Anzeige  im  Bullet,  du  biblioph.  et  du  biblioth.  ein  sehr 
tüchtiges  Werk,  das  in  der  neuen  Ausg.  beträchtlich  vermehrt  ist.  Die  erste 
Ausg.  erschien  vor  2  Jahren,  und  ihre  .-"chnelle  Vergreifung  zeugt  allein  schon 
für  das  Interesse,   das  dies  Buch  eiTCgt. 

332.  Le  langage  des  Marins.  Recherches  historiques  et  cri- 
tiques  sur  le  vocabulaire  maritime ;  expressions  figurees  en  usage 
parmi  les  marins;  recueil  de  locutions  techniques  et  pittoresques, 
suivi  d'un  index  methodique;  par  G.  de  La  Landelle.  Paris.  8". 
444  p.     5  Fr. 

333.  La  Bugado  prouen^alo  vonte  cadun  l'y  a  panouchon, 
enliassado  de  prouerbis,  sentencis,  similitudos  et  mots  per  rire, 
en  prouencau  enfumado  e  coulado  en  un  tineou  de  des  soüs  per 
la  lauar,  sabvunar  e  eyssugar  coumo  se  deou.  Aix  (A.  Makaire). 

Von  dieser  neuen  Ausgabe  einer  interessanten  provenzalischen  Sprich- 
wörtersammlimg  des  17.  Jahrh.  bringen  wir  demnächst  eine  ausführliche  An- 
zeige. 

n.    4.  32 


482  liibliograpliie. 

334.  Le  livre  des  proverbes  franc^ais,  preced(^  de  recherches 
historiqiies  sur  les  proverbes  franijais  et  leur  emploi  dans  la  lit- 
terature  du  moyen-äge  et  de  la  renaissance;  par  Lerouj  de  Linctf. 
2"  ed.  revue,  corrigee  et  augmentee.  2  Vol.  Paris.  12".  ü  Fr.  (Bibl. 
gaul.).  _______ 

335.  Beiträge  zur  Kenntnifs  der  sicilianischen  Mundart,  von 
Wenirup. 

In:  Archiv  f.  d.  Stud.  d.  neuern  Spr.,  XXV.  Bd.,  1.  u.  2.  Heft. 

In  (Uesein  ersten  Beitrag  wird  die  Lautlehre  behandelt,  und  in  derselben 
grilndliclien  Weise,  welche  des  Verf.  Beiträge  zur  Kenntnifs  der  neapolitani- 
schen Mundart  (Wittenberg   1855)  auszeichnete. 

336.  Attenenze  della  lingua  friulana  date  per  chiosa  ad  una 
iscrizione  del  1103  (per  Jacopo  Pirona).  Udine  (Vendrame). 
8».  40  p. 

*337.  Dizionario  di  pretesi  francesismi  e  di  pretese  voci  e 
forme  erronee  della  lingua  italiana,  composto  da  Prospero  Viani. 
Con  una  tavola  di  voci  e  raaniere  aliene  o  guaste.  Vol.  I.  Firenze 
(Le  Monnier)  1858.    590  p.     10  Paoli. 

Gegen  den  übertriebnen  Purismus.  In  der  Rivista  contemp.  T.  XIV  (1858) 
mit  viel  Anerkeunimg  besprochen,  doch  erscheint  dem  Eefer.  fraglich,  ob  nicht 
zuweilen   der  Verf.   auch  zu  weit  ging. 

338.  Vocabolario  bergamasco-italiano  per  ogni  classe  di  per- 
sona e  specialmente  per  la  gioventü,  di  Stefano  Zappetini.  Disp. 
1—2.   Bergamo.  8".  J44p. 

339.  Dizionario  del  dialetto  veneziano,  di  Gius.  Boerio.  Se- 
conda  edizione  aumentata  e  corretta,  aggiuntovi  l'indice  italiano- 
veneto.    14  Fase.    Venezia  1858— 59.   4". 


340.  Del  origen  y  formacion  del  romance  castellano;  con  la 
contestacion  del  S'  Hartzenbusch. 

In:  Discursos  leidos  ante  la  real  Acad.  esp.  en  la  recepcion 
publ.  del  il.  Sr.  D.  Pedro  Felipe  Monlau.    Madrid.  8». 

*341.  La  lengua  catalana  considerada  historicamente,  por  D. 
Prospero  BofaruU  y  Mascaro.    Barcelona  1858.    8". 

S.  oben  p.  248,  Anm. 

342.  Diccionario  de  voces  aragonesas  precedido  de  una  in- 
troduccion  filologico-histörica  por  Gerönimo  Borao.  Zaragoza 
(Calisto  Arino). 

Ein  Werk  von  vielem  Werth.  M.  y  F.  —  Auch  Hr.  Amador  de  los  Rios 
gedenkt  seiner  mit  Auszeichnung. 


343.    Einflufs  des  Slavischen  auf  das  Wallachische,    von  Ste 
phan.  (Progr.  des  Gymn.  zu  Ostrowo).    Ostrovs^o.  4».   32  p. 

Eine  sehr  fleifsige  Arbeit,  die  auf  engem  Räume  viel  Material  enthält. 
Der  Verf.,  mit  den  neuen  Forschungen  sowohl  auf  dem  Gebiete  der  romani- 
schen als  der  slavischen  Sprachen  vertraut,  ist  der  Ansicht,  dafs:  „der  Ein- 
flufs des  Slavischen  auf  das  Wallachische  sich  nicht  auf  die  massenhafte  Auf- 
nahme und  Verwendung  slavischer  Ausdrücke  beschränkt;  vielmehr  auf  das 
ganze  Lautsystem  sich  erstreckt,  in  dem  ganzen  grammatischen  Bau  der  Spra- 
che sich  zeigt".    Wegen  der  Kargheit  des  zugemessenen  Raumes  aber  handelt 


VTI.     Philologie.  iS-i 

der  Verf.  hier  nur  von  dem  Einflufs,  der  im  Lautsystem  und  in  der  Flexion 
(des  Nomen  und  Verbum)  sich  geltend  macht,  ohne  Berücksichtigung  indessen 
des  noch  nicht  zur  Schriftsprache  gediehenen  macedouo-romanischen  Dialects. 


344.  Transactions  of  Ihe  Philological  society.  1858.  Parti. 
Berlin  (,A.  Asher  &  Co.).  gr.  8«.  XU,  178  p.     Ij  Thlr. 

34ö.  Reste  des  instrumentalen  Accusativs  (im  Angelsächsi- 
schen), von  Dietrich. 

In:  Haupt's  Zeitschr.  f.  deutsches  Alterthum  XI,  3.  Heft. 

Der  Gebrauch  des  instrum.  Acc.  im  Angelsächsischen  wird  gegen  die  An- 
fechtungen,  die  er  in  letzter  Zeit  von  der  Kritik  erfahren,  durch  110  neue 
Beweisstellen,  aus  dem  Bereiche  der  Poesie  wie  der  Prosa,  für  den  Acc.  nach 
mid  wovon  60  Stellen  Masculinformen  betreffen  —  von  Neuem  erhärtet. 

346.  Rettungen,  von  Dietrich. 

In:  Haupt's  Zeitschr.  f.  deutsches  Alterthum  XI,  3.  Heft. 
In  diesem  umfänglichen  Artikel  (48  p.)  werden  eine  Anzahl  angelsächsi- 
scher Wörter  und  Formen,   welche  in  neuerer  Zeit,  mit  den  Worten  des  Verf. 
zu  reden,  theils  dem  kritischen  Messer  erlagen,   theils  von  ihm  bedi-oht  Gefahr 
liefen,  für  den  Sprachschatz  oder  die  Grammatik  gerettet. 

347.  The  philological  Essays  of  the  late  Richard  Garnett,  edi- 
ted  by  his  son.     London.  8".   XX,  342  p.     10  s.  6  d. 

Diese  Aufsätze,  welche  zuerst  in  dem  Quart.  Review  und  in  den  Trans- 
actions of  the  i)hil.  soc.  erschienen ,  erwarben  dem  Verf.  viel  gelehrten  Ruf 
in  England;  die  bedeutendsten  sind:  On  the  languages  and  dialects  of  the 
british  Islands;  on  antiquarian  club-books  (Kritik  von  Madden's  Ausg.  des 
Layamon);  on  the  verb;  on  english  lexicography.  —  Es  wird  bedauert,  dafs 
der  Herausg.  selbst  kein  Philolog  war,  um  das  Verhältnifs  der  Arbeiten  zu 
dem  Fortschritt  der  Wissenschaft  darzulegen.  Eine  kurze  Biographie  ist  bei- 
gefügt.     S.  Liter.   Gaz.,  March. 

348.  Memoire  sur  les  analogies  des  langues  flamande,  alle- 
mande  et  anglaise,  ou  etude  comparee  de  ces  idiomes,  par  E.  J. 
Delforterie.  Louvain.  4».  7  Fr.  (Extrait  du  Tome  XXIX  des 
Mem.  cour.  de  l'Acad.  royale  de  Belgique). 

349.  A  dictionary  of  english  Etymology,  by  Hensleigh  Wedg- 
wood.   Vol.  I.  (A— D).    London,  gr.  8».  530  p.     14  s. 

Wir  werden  auf  dies  Werk  später  zurückkommen. 

350.  A  glossarial  Index  to  the  printed  english  literature  of 
the  thirteenth  Century,  by  Herbert  Coleridge,  London.  8".  VIII, 
102  p. 

S.   oben  p.  236  ff.   die  Anzeige  dieses  Buches. 

351.  A  Glossary  or  Collection  of  words,  phrases,  names,  and 
allusions  to  customs,  proverbs  etc.  illustrating  the  works  of  eng- 
lish authors,  particularly  Shakespeare  and  his  contemporaries; 
by  Rob.  Nares.  New.  ed. ,  v?ith  considerable  additions  both  of 
vsrords  and  examples,  by  J.  0.  Halliwell  and  Th.  Wright.  2  Vol. 
London.   8».  1000  p.     28  s. 

352.  A  select  Glossary  of  english  w^ords  used  forraerly  in 
senses  different  from  their  present,  by  Rieh.  Chenevix  Trench. 
London.  12».    240  p.     4  s. 

Dies  Buch  wird  von  der  englischen  Kritik  sehr  gerühmt.    Der  Verf.  weist 

32* 


484  Bibliofria]iliii'. 

bei    5 600  Wörtern  Jen  Weg,    welchen  sie  in  ihrer  Bedeutung  durchlaufen 

haben,  nach,  indem  er  eine  grofse  Anzahl  .selbstgeschöpfter  Belege  aus  alten 
Autoren  gibt.  Etymologische  Untersuchung  geht  selbstverständlich  Hand  in 
Hand  mit  der  Naclnveisung  des  Sprachgebrauclis,  welclier  zugleich  viel  kul- 
turgeschichtliclies  Interesse  darbietet.  Die  Darstellung  ist  sehr  anziehend. 
Schon  nach  einem  halben  Jahr  erschien  eine  zweite  Ausgabe.  S.  Athenaeum, 
Juhj  und  Lit.   Gnz.,  July. 

353.  Gleanings  from  writers  of  the  seventeenth  Century,  illu- 
strative of  proverbs,  words  etc. 

In:  Notes  &  Queries,  Vol.  VIII,  p.  Ü  ff.  und  p.  22  f. 

354.  A  Dictionary  of  modern  slaiig,  cant  and  vulgär  w^ords 
used  at  the  present  day  in  the  streets  of  London,  the  universities 
of  Oxford  and  Cambridge,  the  houses  of  Parliament,  the  dens 
of  St.  Giles  and  the  palaces  of  St.  James,  preceded  by  a  History 
of  cant  and  vulgär  language,  from  the  time  of  Henry  VIII.,  show- 
ing  its  connection  with  the  Gipsy  tongue;  with  Glossaries  of 
two  secret  languages  spoken  by  the  wandering  tribes  of  London, 
the  costermongers  and  the  patterers.  By  a  London  Antiquary. 
London.   12».  160  p.     4  s.  6  d. 

Der  lange  Titel  zeigt  den  Inhalt  des  kleinen  interessanten  Buches  voll- 
kommen an.  Der  Verf.  hat  die  über  den  Gegenstand  vorhandene  Literatur 
mit  grofser  Sorgfalt  benutzt,  wie  er  denn  fast  100  von  ihm  befragte  Werke 
auffülirt;  zugleich  hat  er  aber  nicht  minder  aus  dem  Leben  selbst  geschöpft 
und  so  manches  neue  Material  gewonnen;  durch  Seven  dials  chanters  und 
Borough  patterers,  mit  denen  der  Verf.  im  Interesse  eines  andern,  von  ihm 
beabsichtigten  Werks  (einer  History  of  cheap  and  populär  literature)  sich  in 
Verbindung  gesetzt  hatte,  brachte  er  3000  „cant  and  flash  loords'^  zns&Tavci^Xi. 
Athenaeum,  Julij.  Zusätze  und  Berichtigungen  enthält  ein  Art.  in  Notes  <.f  Q. 
Vol.  VIII,  p.  490  ff. 

355.  Glossary  of  the  words  and  phrases  of  Cumberland,  by 
W.  Dickinson.    London.    12".  152  p.     2  s. 

356.  Glossary  of  supposed  Americanisms,  by  Alfr.  Elwyn.  Phi- 
ladelphia. 8".  122  p.     4  s.  6  d. 

Auch  von  Rüssel  Bartletfs  Dictionary  of  Americanisms  ist  eine  neue  ver, 
mehrte  Auflage  erschienen.    London.    8°. 


VIII.    Kulturgeschichte. 

357.  Curiosites  de  l'histoire  des  croyances  populaires  au  mo- 
yen-äge.  Superstitions  et  Croyances  populaires.  Le  Juif  errant. 
Les  blasphemateurs.  Les  demons  de  la  nuit.  Les  sorciers  et  le 
sabbat.  Le  boeuf  gras.  Les  origines  du  mal  de  Naples.  Par  P.  L. 
Jacob,  bibliophile.    Paris.  12».   324  p.     2  Fr. 

358.  Moeurs  et  coutumes  de  la  vieille  France.  La  Gagote  de 
Biaritz.  Le  Jugemage.  La  Bete  du  Gevaudan.  Les  deux  duels 
de  l'eveque.  Le  Racoleur  du  quai  de  la  Ferraille.  Le  Chirurgien- 
barbier de  Perigueux.  Le  Soustraitant  des  fermes  et  gabelies. 
Le  Prebendier.    Par  Manj-Lafon.    Paris.    12».  303  p.     3  Fr. 


Vlir.     Kulturgeschichte.  485 

359.  Blasen  populaire  de  la  Nornoandie,  comprenant  les  pro- 
verbes,  sobriquets  et  dictons  relatifs  a  cette  ancienne  province 
et  ä  ses  habitants;  par  A.  Canel.  2  Vol.  Rouen.  8".  XXV,  467  p. 
6|Fr. 

In  400  Exemplaren. 

360.  Port- Royal;  pav  C.  A.  Sainfe-Beuve.  T.  IV  et  V.  Paris. 
8».   1187  p.     15  Fr. 

Der  erste  Band  erschien   1840. 

361.  Manners  and  Customs  of  the  English  nation  from  the 
Invasion  of  Julius  Caesar  to  the  present  time;  by  J.  Brookes. 
London.  12«.  280  p. 

362.  Munimenta  Gildhallae  Londoniensis;  edited  by  H.T.Ri- 
ley.  In  3  Vol.  Vol.  I.  containing  Liber  Albus,  compiled  A.  D. 
1419,  with  two  illuminated  facsimile  pages,  a  descriptive  and 
historical  introduction  and  a  summary  of  the  Contents.  London. 
8«.     8  s.  6  d. 

In  diesem  merkwürdigen  Buch  finden  sich  alle  möglichen  Documente, 
wie  sie  nicht  blofs  Verfassimg  und  öffentliches,  sondern  auch  Privatleben  und 
Sitten  betreffen,  aus  einem  Zeitraum  von  mehr-  als  hundert  Jahren,  von  den 
Anfängen  der  Regierung  Edwards  I.  bis  zur  Mitte  der  Richards  IL,  verzeich- 
net. Der  Compilator  war  John  Carpenter,  wahrscheinlich  gegen  Ende  der  Re- 
gierung Edwards  III.  geboren,  Jiu-ist,  toion-clerh  der  London  Coi-poration  und 
Mitglied  des  Parlaments,  zugleich  einer  der  Testamentsexecutoren  Whitting- 
ton's.  Die  Ausgabe  selbst,  sowie  die  Einleitung  wird  sehr  gerühmt,  und  von 
einem  so  competenten  Richter  als  Pauli,  in  SybeVs  hlstor.  Zeitschr.,  Heft  2. 
Vgl.   auch  Athenaeum,   March  und   Liter.   Gaz.,   April. 

363.  La  nationalite  roumaine  d'apres  les  chants  populaires, 
par  Mad.  la  comtesse  Bora  (flstria. 

In:  Revue  d.  deux  Mondes,  Mars. 

Auf  Gnmd  ■von  Basile  Alexancbn's  Rumänischen  Balladen,  Jassy  1852 — 
1853;  ins  Französische  übersetzt,  Paris  1855.  (Eine  gute  deutsche  üebers. 
von  W.  v.  Kotzebue  erschien  Berlin   1857.) 

364.  Nouvelles  recherches  sur  Torigine  des  cartes  ä  jouer,  par 
R.  Merlin. 

In:  Revue  archeol.,  XVP  Annee.  4%  5%  12"  livr.  (1860). 

Nachdem  der  Verf.  die  Ansichten  zurückgewiesen,  welche  unsem  Spiel- 
karten einen  arabischen,  indischen  oder  chinesischen  Ursprung  beilegen,  er- 
klärt er  sie  für  eine  italienische  Erfindung  des  1 4.  Jahrh.  Er  beweist  diesen 
Satz,  indem  er  zimächst  die  grofse  (und  allerdings  ganz  unläugbare)  Ueber- 
einstimmung  der  Karten  des  Mantegna  (1430 — 1506)  mit  den  venezianischen 
Tarockkarten  darlegt;  dann  zeigt,  dafs  zu  derselben  Zeit  wenigstens  als  die 
eigentlichen  Spielkarten  zuerst  in  Europa  vorkommen  (Ende  des  14.  Jahrh.) 
auch  die  Existenz  ähnlicher  Karten  als  die  des  Mantegna  urkundlich  sich 
nachweisen  läfst,  Karten,  welche  zum  Spiel  für  Kinder,  zugleich  mit  der  pä- 
dagogischen Absicht  über  das  Bereich  der  Wissenschaften  ihnen  einen  Blick 
zu  eröffnen,  gebraucht  wurden  nnd  zu  diesem  Zwecke  erfunden  waren.  Die 
Karten  des  Paduaner  Mantegna  werden  hierbei  ausführlich  beschrieben  und 
zum  Theil  durch  Zeichnungen  illustrirt;  5  Serien  k  10  Karten  sind  es:  von 
welchen  Serien  die  Ite  die  Gestirne  sammt  Prima  Causa,  die  2te  die  Tugenden 
die  3te  die  Wissenschaften,  die  4te  die  Musen  mit  Apollo,  die  5te  die  Stände 
darstellt.  (Diese  Beschreibung  bietet  auch  im  speciellen  Hinblick  auf  die  mit- 
telalterliche Literatur  mannichfaches  Interesse.)  —  Aus  dem  venezianischen 
Tarock  leitet  dann  der  Verf.  alle  andern  europäischen  Kartenspiele  ab,  welche 


486  Bibliographie.     VIII.    Kulturgeschichte. 

sich  sehr  bald  aus  jenem  oder  vielmehr  seiner  reducirten  Form,  dem  trappola, 
entwickelt  hätten.  Der  Schlufs  handelt  von  der  ursprünglichen  Fabrication 
der  Karten. 

365.  Curiosites  theätrales  anciennes  et  modernes,  fraiKjaises 
et  etrangeres,  par   V.  Fournel.   Paris.  16".  XII,  404  p. 

Handelt  namentlich  von  Decoration,  Kostüm,  Gebäuden,  Privattheatern 
(Theater  der  CoUegien),  viele  Anekdoten  mittheilend.     S.  Athenaeum,   Oct. 

366.  Parallele  des  principaux  theätres  modernes  de  l'Europe 
et  des  maehines  theätrales  fran^aises,  allemandes  et  anglaises; 
dessins  par  A.  Constant,  texte  par  J.  de  Filippi.  Paris.  Fol.  1®  et 
2'  livr.     a  5  Fr. 

367.  Dramatic  Reminiscences;  or,  Actors  and  Actresses  in 
England  and  America,  by  G.  /  andenhoff.  Edited,  with  a  preface, 
by  H.  Seymour  Carleton.   London.  8".     7  s.  6  d. 


487 


Register. 


Aldrich,  Th.  Baily,  Lyr.  402. 
Alfons  X.,  Vers  seiner  Cäntigas  63. 
Alfric  222. 

Allegorische  Dichtungen  343  f.  365  f. 
Altfranz.  Gedicht:  Les  4  complections 

mitgetheilt  354  f. 
Andilla,  Fabeldichter  427. 
Angelsächs.  Glossen  222  f. 
Ariost,  in  Span,  nachgeahmt  425. 
Amaut  Daniel  282. 
Avadänas,   2  Parabeln  daraus  330  f. 
Avellaneda,  Gertr.  de,  Dram.  427. 
Aytoun,    The    Ballads    of    Scotland 

angez.  204  fF. 

Baeza,  Pasc.  Fern.,  Fabeid.  427. 

Balladen,  engl,  und  schott.  107  ff., 
Schott.  204  ff.  Cos2}atrick  109,  The 
nuthrowne  maid  113  f.,  The  vision 
216,  The  Marchionness  of  Dott- 
glas  217,  Fair  Annie  218. 

Balladmongers  108  f. 

Ballesta,  Alf.  Sanchez  de  la,   78. 

Bailot  y  Torres,  catal.  Grammat.  247. 

Barahona  de  Soto  424. 

Baret,  Du poeme  du  Cid  angez.  225 f.; 
245. 

Barlaam  u.  Josaphat,  geistl.  Roman, 
seine  Quelle  die  Biographie  des 
Buddha  314,  Nachweis  durch  Ver- 
gleichung  beider  315  ff.,  Abwei- 
chungen 334;  andre  buddhist.  Ue- 
berlieferungen ,  Sagen  und  Para- 
beln hineingewebt  328   ff. 

Barros,  Alf.   de,  span.  Sprichw.  78. 

Barrowcliffe,  J.,  Rom.  379. 

Baudouin  de  Conde,  Trouvere  83  f. 

Becket,  Thomas,  Abstammung,  Cha- 
raltter  358   f. 

Beecher,  H.  Ward,   393.  397. 

Benavente,  Fern,  de,  span.  Sprichw. 
78. 

Bennett,  W.  C,  Lyr.  388. 

Benoit  de  Sainte-More,  sein  Rom. 
d'Eneas  Original  von  Veldeke's 
Eneit  2,  vergl.  mit  diesem  u.  mit 
Virgil  2  ff.,  Resultate  derVerglei- 
chung  39  ff. ;  Verhältnifs  zum  Rom. 
de  Troie  39;  Virgil  als  Quelle 
nicht  gen.  40. 

Bernaldez,  E.,  Kriegsgesch.   419. 

Bernart,  Troub.    284. 

Bersezio,  Rom.  406. 


Bestiaires  344  f. 

Biorci,  Dom.,  407. 

Boccaccio,  Corbaccio  267,  272;  De- 

cam.  333. 
Bohl  de  Faber,  Floresta  148.  154  ff. 
BofaruU,  catal.  Spr.  248. 
Boscan  271  f. 

Breton  de  los  Herreros,  Dram.  428. 
Breviari  d'Amor,    Inedita   aus  dems. 

mit  Uebers.  mitgetheilt  335  ff.  De 

las  preciosas  336  ff.,  plantas  342, 

auzels ,    peychos ,    bestias   345    ff., 

complexios  355  f. 
Brofferio,  Aug.,  406. 
Browning,  Lyr.  386  f. 
Bryant  400   f. 
Bulwer,   Edw.  Lytton,    373   ff.  377. 

403. 
Bulwer,  Rob.  Lytton,  388.  u.  s.  Me- 

redith. 
Burns   125. 
Burriel  418. 
Bushnell,  Hör.,  397. 
Butler,  W.  Allen,   396. 
Byron,  in  Span,  nachgeahmt  425. 

Calmeiro,  Man.,  422. 

Cambouliu,    Essai    sur   l'hist.    de  la 

litter.    catal.  246  f.,    seine  Ausg. 

der    Comed.    de    la    gloria   d'amor 

273. 
Camoens  119,  in  Span,  nachgeahmt 

425. 
Campillo,  Narc,  Lyr.  424. 
Campillo  y  Casamor,  Tor.  del,  429. 
Can9oner  d'amor,    catal.  der  Pariser 

Bibl.,   280. 
Canestrini,  seine  Ausg.  des  Guicciar- 

dini  294. 
Caüete,  Man.,  Lyr.  424  f.  429. 
Capem,  Edw.,  Lyr.   388. 
Capmany  247. 
Carcano,  Giul.,  Lyr.  410. 
Carena,   Giac,  Philol.   412. 
Caro  y  Cejudo,  span.  Sprichw.  78. 
Casteiar  y  RipoU,  Em.,  Gesch.  415  f. 
Castillo  y  Alba,  Enr.  del,  Lyr.  424. 
Castillo  y  Ayensa,  Jose,  Gesch.  422. 
Castro,  Ad.  de,   Gesch.  418  f. 
Castro,   Perez  de,   Geogr.  419. 
Catalanische  Literatur  241    ff.,    ilire 

Auferstehung    242    f.;     Literatur- 

gesch.   ders.  243  ff.;     Volkspoesie 


188 


Register. 


254;  Anfitnge  der  eigen tl.  Natio- 
nallit.  255  ff.,  /.  Periode  258,  hi- 
stor.  u.  didact.  Riclitung  258  ff., 
Legenden  261,  Marienlieder  262; 
II.  Periode,  Beginn  der  Kunstlyr. 
in  catal.  Spr.  263,  Ursachen  ihrer 
Entwicklung  u.  ihr  Charakter  2  64  f., 
Einflüsse  der  franz.  u.  ital.  Poesie 
266  f.  der  castil.  267,  Drama  268; 
///.  Periode,  kurze  Blüthezeit  268  ff., 
Sieg  der  castil.  Literatur,  Unter- 
gang der  catal.  270  f.  üniversell- 
literargesch.  Bedeutung  ders.  272. 
—  Lyrik,  Vers,  Dichtungsarten, 
den  Provenz.  nachgebildet,  einzeln 
aufgeführt  284  f.,  Geleite  286, 
Kunstausdrücke  in  Bezug  auf  Stro- 
phe und  Reim  286  f.,  rims  cars 
287. 

Catalanische  Sprache  früher  identifi- 
cirt  mit  dem  Provenz.  243,  als  Dia- 
lect  dess.  betrachtet  244.  248,  als 
selbständiges  Idiom  anerkannt  245, 
die  Frage  der  Selbständigkeit  er- 
örtert 247  ff.,  Alter  248,  Eigeu- 
thümlichkeit  249,  Ursachen  der 
Verwandtschaft  mit  dem  Provenz. 
und  der  Verschiedenheit  von  ihm 
252;  verglichen  mit  dem  Castil. 
271. 

Catalanische  Sprichwörter  mitgetheilt 
81. 

Cato,  Distichen  51. 

Cereseto  411. 

Cesari,  Novelle   98. 

Channell,  Miss,  Rom.  377. 

Chanson  de  Roland,  Beziehungen  zu 
dem  Poema  del  Cid  225   f. 

Chartier,  Alain,  ins  Catal.  übers.  266. 

Chenier,A.,  in  Span,  nachgeahmt  425. 

Child,  Engl,  and  Scott.  Ballads  angez. 
105   ff. 

Ciconi,   Teob.,  Dram.   405. 

Cid,  Crönica  del  C,  ihr  Vers  61, 
Poema  del  C.  sein  Vers  61.  70; 
Verhältnifs  zur  Chans,  de  Roland 
225   f. 

Clonard,  Graf  v.,  Gesch.  419. 

Coieridge,  Glossarial  Index  angez. 
236   ff. 

Comedia  de  la  gloria  d'amor  s.  Ro- 
caberti. 

Conde  Lucanor  68.   333. 

Constanze,   Salv.,   Gesch.   415. 

Coofce,  J.  Eston,  Rom.  395. 

Corminas,  Juan,  243. 


Cortes  y  Luefia,  Luis,  Lyr.  424. 
Cozzens,  Fred.  S.,  401. 
Crescentia-Sage  im  Orient  130  f. 
Crowc,  Mrs.,  Rom.  379. 

Dacarrete,  Dram.  427. 

Dana,  Rieh.  H.,  401. 

Dante  ins  Catal.  übers.  267,  nach- 
geahmt 274  ff.,  seine  polit.  Ansich- 
ten 293. 

Desclot   258. 

Dickens  384.  385.  403. 

Dozy  67. 

Dyce,  Ausg.  v.  Shakesp.  angez.  1 15  ff. 

Edelsteine,  Werke  darüber  im  Mit- 
telalter 335  f.  u.  s.  Breviari  d'am. 

Eguilaz,   Dram.   432. 

Eliot,  G.,  Adam  Bede 57 5  ff.,  Auflös. 
des  Pseudonyms  376. 

Englische  Lexicographie  237  f.  — 
Vocabulare  223.  f.  —  Wortschatz, 
Verhältnifs  des  Deutschen  u.  Fran- 
zösischen  239. 

Englische  Nationalliteratur  i.  J.  1859, 
369 ff.,  Ueberblick370,Epos371f., 
Roman,  373  ff..  Politische  Litera- 
tur 382  f.,  Reiseliteratur  384  f.. 
Londoner  Skizzen  385  f.,  Lyrik 
387  f.  (Naturdichter  388),  Drama 
u.  Theater  390  fl'. 

Escosura,  Patricio  de  la,  Gesch.  422. 

Establimientos  de  S.  Jacobi  68. 

Evans,  Augusta  J.,  Rom.   400. 

l^'aber,  Felix,  Evagatorium  24. 

Falconer,    E.,  Dram.   391. 

Farini,   Gesch.  412. 

Farrar,   F.  W.,  Lyr.  389. 

Febrer,  Andrea,  übers.  Dante  267. 

Febrer,  Jaume,   261. 

Fernan  Caballero  433. 

Fernaudez    y  Gonzalez,    Man.,    Lyr. 

424.   426' f.,  Rom.  431. 
Ferrari,  Paolo,  Dram.  406. 
Ferrer  del  Rio,  Dram.  427. 
Florez  418. 

Galanti,  F.  V.,  Lyr.  408. 

Galiano,  Alcalä  Ant. ,  Gesch.  421. 
426. 

Gallicische  Sprichw.  mitgetheilt  80. 

Garnier  de  Pont  Saiute  -  Maxence, 
sein  Ged.  La  vie  de  St.  Thomas 
herausgegeben  v.  Hippeau,  angez. 
358  ff.,  Beurtheilung  Garnier's  360, 
der  Ausg.  361,  ein  Auszug  mitge- 
theilt 362  ff. 


Register. 


489 


Garrett,  in  Span,  nacligeahmt  425. 

Geibel,  in  Span,  nachgeahmt  425. 

Gen-inus  245.   257. 

Gesta  Romanorum   93. 

Giacometti,  Paolo,  Dram.  405. 

Göthe,  in  Span,  nachgeahmt  425,  sein 
Werther  übers,  ins  Ital.  407. 

Gonge ra  426. 

Gongora,  Man.  de,  Gesch.  421. 

Gonzalez,  Fr.  Feniandez,  429  f. 

Grundtvig   130  ff. 

Guerrazzi,  Rom.   406.  409. 

Guicciardini,  sein  Leben  u.  Charakter 
294  ff.;  seine  unedirten  Werke, 
Considerazioni  int.  ai  diso.  diMacch. 
296  ff.,  Ricnrdi  303  ff.  (die  von 
persönl.  Interesse   310  f.) 

Guill.amas  y  Galiano,   Gesch.  419. 

GuiUem  de  Cabestanh,  Troub.,   281. 

Hadloub   124. 
Hartzenbusch  427.  429. 
Hecastus,  engl.  Moralität,   332. 
Helfferich,   Raymund  Lull  246  ff. 
Heine,  in  Span,  nachgeahmt  425. 
Hesiod  187  f. 

Heros,  Martin  de  los,   Gesch.   420  f. 
Herrera  424. 
Hippeau  s.   Garnier. 
Hita,  Erzpriestev  v.,   68  f. 
Holland,  J.   G.,   402  u.  s.  Titcomb. 
Holmes,  O.  W.,  394.  398.  403. 
Honein  ben  Ishak,  Apophtegm.  256. 
Horaz   122. 
Ho-svard,   Rom.  381. 
Hugo,  Victor,   391. 
Huntington,   F.  D.,   398. 

«Facob  der  Eroberer,  Llibre  de  la 
Saviesa  256,   Chronik  257  f. 

Jafuda,   Sprüclie   256. 

Jaufre  Rudel,  Troub.,   282. 

Jean  de  Batery ,  Trouv. ,  handschr. 
Ged.  82. 

Jean  de  Conde,  casanatens.  Handschr. 
von  21  Gedichten  desselben  82, 
Leben  83  f.,  Beschreibung  der  Ge- 
dichte 85  ff.;  sein  Dit  du  Magni- 
ßcat,  verwandte  ErzäUungen  93, 
das  Dit  mitgetheilt  93  ff. 

Jewsbury,   Ger.  E.,   Rom.  377. 

Iriarte  427. 

Italienische  Nationalliteratur  im  J. 
1859,  Drama  404  ff.  Roman  in 
Prosa  und  Versen  406  ff.,  Lyrik 
407   ff..     Uebersetzungen    410    f., 


Philologie   und  Geschichte  411  f., 

Nekrologe  412. 
Johannes  von  Damascus   314. 
Johannes  de  Garlandia  222. 
Johann  von  Mailand  51    f. 
Jordy  267,  Los  enuiges,    ined.  Ged., 

mitgetheilt  288  ff. 
Juan  Manuel  68. 

Malila  ve  Dimna,  Parabel  daraus 
127. 

Keese,  Oline,  Rom.  378. 

King,  Th.  St.,   401. 

Klopstock,   ins  Ital.   übers.   412. 

Krause ,  seine  Philosophie  in  Span. 
423    f. 

Kräuter,  Werke  darüber  im  Mittel- 
alter 343. 

Iiafuente,  Modesto,  Gesch.  416  f. 
Lafuente,  Vicente,  Kirchengesch.  418. 
Lamartine,  in  Span.  nachgeahmt425. 
Lemene,    Franc,  de,    Sonett  mitgeth. 

126. 
Lenient,   La  Satire  en  France  angez. 

227   ff. 
Leopardi,  in  Span,  nachgeahmt  425. 
Lester,  H.  J.,  Rom.  379. 
Leys  d'amor  264.  280. 
Longfellow  395  f. 
Lovesy,  Rom.   381. 
Lull,  Ramon,   258  ff. 
Lutti,  Francesca,  407. 

IHachiavelli  293,   Discorsi  296   f. 

Mackay,   Ch.,   384. 

Mac  Lauchlan,  Th.,  Notices  of  an- 
cient  Gaelic  Poems  übers,  im  Aus- 
zug mitgetheilt   189  ö'. 

Macpherson  s.  Ossian. 

Madd\-n,   Owen,   383. 

Madrazo,   Pedro  de,   422.  429. 

Märchen  von  den  zwei  Brüdern   136. 

Maffei,  Andr.,   407.   411. 

Mahabharata,  Parabel  daraus  127  ff. 
331. 

Mallam,   G.,  Drara.  390. 

Mal -Lara,  Juan  de,  span.  Sprich  w. 
48  f.,   56.   76  ff. 

Malvezzi-Camiani,  Teresa,  412. 

Mameli,   Goffr.,  Lyr.   408. 

Manzoni  410. 

March,  Ausias,   243.   269.   271. 

Marmol,  Jose,  sein  histor.  Rom.  Ama- 
lia  164  ff.,  geschieht).  Quelle  166, 
literarhistor.  Bedeutung  167,  In- 
halt 168,    Probe  in  Uebers.  169  ff. 


490 


Register. 


Maitiueau,  Ilaniet,  384  f. 

Martorell  2G9  f. 

Mata,  Pedro,  Philos.  423. 

Matfre  Ermcngau,  Troub.,   335  ff. 

Meredith,   Owen,    Lyr.   387  f. 

Michelant  366  tY. 

Milä  y  Fontanals  244, 

Mill,  John,   382. 

Minstrels   212  f. 

Miraflores,  Marq.   de,   Gesch.   420  f. 

Molins,  Marq.  de,   Lyr.   424.   428  f. 

Montaudon,  Mönch  v.,  Troub.,  291  f. 

Montignani,  A.,  Drani.   405  f. 

Mothcrwell,  über  die  Herausg.  v.  Bal- 
laden 207  ff.   220. 

Moore,  Th.,  ins  Ital.  übers.  407,  in 
Span,  nachgeahmt  425. 

Muntaner  245.   258. 

Musset,  Alfr.  de,  251. 

Ufeal,  Rieh.,  Dram.  390. 

Neckam,  Alex,  222.  335. 

Niccolini  408  f. 

Niebuhr   133  f. 

Nordanierikanische  Literatur  im  J. 
1858,  Vorwiegen  der  religiösen  Li- 
teratur 393  f.,  Roman  394  f.,  Ge 
dichte  395  f.  —  im  J.  1859,  Re- 
ligiöse Literatur  397,  humoristische 
398,  linguistische  ibid.,  Roman 
399  f.,  Reisen  400  f.,  Gedichte 
401  f.,  Journalismus  403. 

Nuüez  de  Arenas,    Is.,  Philos.  423. 

Nuüez,  Hern.,   span.  Sprichw.   76. 

Oliver,  Man.  u.  Jose',   Gesch.  421. 

Ossian,  die  Frage  der  Aechtheit  nach 
Talvj  183  ff.,  Kritik  ihres  Resul- 
tats und  Moditication  desselben 
187  f. ;  Benutzung  gäl.  Mscr.  durch 
Macpherson  188,  vorhandenes  Mscr. 
189,  Schrift  darüber  von  Mac 
Lauchlan  189  ff.,  Resultate  ders. 
für  die  Frage  198  ff. 

Ovid.   125. 

Pacheco,  Franc,   422.  429. 

Palmireno,  Lor.,  span.   Sprichw.   77. 

Palou,  Dram.  427. 

Partington  398. 

Paton,  Bart.  Xim.,  span.  Sprichw.  78. 

Percival,  J.  G.,  401  f. 

Peretti,  A.,  Lyr.    407. 

Peter  IV.  von  Aragon.   258. 

Petrarca  267. 

Physiolügi  des   Mittelalters   34-1. 


Poe,  Edg.,  401. 

Poliziano  435. 

Portugiesische  Sprichwörter  mitge- 
thcilt  81. 

Power,  Miss,   Rom.   380. 

Prati,   Giov.,   Lyr.  407.   409  f. 

Prentice,   G.  W.,   398. 

Prescott  395. 

Provenzalische  Poesie,   ilire  Auferste- 
hung 241  f.;  ihre  innige  Beziehung 
zum  gesellschaftliclien  Leben  263 
herrscht    in  Catalonien   253.    262 
nachgebildet  dort  203  f.,   284  ff. 
ihr  Verfall  264.   —   Prosa   272. 

Provenzalische  Sprache ,  Verhältnils 
zur  catalanischen  243.  247  ff.  252 
als  künstliches  Product  der  Troub 
betrachtet  248. 

Rabelais   235. 

Racine  406. 

Raynouard  241 ;  Lesarten  zu  seinem 
Lexique  I,  p.  520  und  Ergänzung 
der  Stelle  341  f. 

Reade,   Gh.,  Rom.   378.   403. 

Real,  real  119  f. 

Reinmar  von  Zweter   125. 

Ricciardi,   G.,  Lyr.   408. 

Rioja  424.   427. 

Rocaberti,  Fra,  274;  seine  Comedi.a 
de  la  gloria  cVamor  266  f.,  Zeit 
der  Abfassung  273,  Analyse  274  ff., 
Vers 275 u.passim,  Vorbilder 278 f., 
Wichtigkeit  280. 

Rodriguez,  Jose,    242. 

Roig,   Jaume,   269. 

Roman  d'Eneas  s.  Benoit.  —  de  la 
Poire,  Handschr.  365,  Inhalt  366 
ff.,  Namenräthsel  368.  —  de  la 
Rose  Handschr.  82;  in  Catalon. 
266.   278. 

Romanin,   Gesch.    411. 

Romanische  Sprachen,  ihre  Entste- 
hung 249  ff. 

Ropolo,  Lodov.,  Rom.  407. 

Rosellini-Fantastici  412. 

Rubi  427. 

Sala,  Aug.,  385  f. 

Samaniego  427. 

Sanchez  de  las  Brozas  435. 

Sancho    el  Bravo,    Libro  de  castigos 

67  f. 
Santillana,  Marq.  v.,  span.   Sprichw. 

47,  seine  Sammlung  derselben   67. 

69.   75. 


Register. 


491 


Sanz  del  Rio,  Jiil.,  Philos.   423. 

Sarmiento,  span.  Sprichw.  46.  67. 
71  ff.   79. 

Saxe,  J.  G.,  401. 

Scott,  W.,  166;  über  Ossian  183. 
185;   399,   4.S1. 

Seneca,  Proverbia  51. 

Shakespeare,  Ausg.  v.  Dyce  angez. 
115  ff.,  Vorwort  der  Fol.  A.  115, 
Werth  ders.  ib. 

Simms,  W.  Gilm.,  Rom.  399. 

Simonet  y  Baca,  Rom.  431. 

Sismondi   243. 

Smith,  Gar.  Marj-,  Rom.   380. 

Spanische  Liedchen  mitgeth.   67. 

Spanische  Nationalliteratur  in  den 
J.  1858  —  59,  allgem.  Aufschwung 
412  f.,  histor.  Liter,  besonders  be- 
vorzugt 414,  Universalgesch.  415  f., 
Nalionalgesch.  416  ff.,  Localgesch. 
418  f.,  Kriegsgesch.  419,  Biogra- 
phie 420  f.,  Archäologie  421  f., 
Gesch.  des  Auslands  422,  Bibliogr. 
ibid.,  Akademie  der  Gesch.  423; 
philos.  Werke  423  f.;  LjTik  424 
ff.;  Fabel  427;  Drama  427  f. ;  kri- 
tisch-liter.  Arbeiten  428  f.;  Aka- 
demien 429;  Roman  430  f.;  Bi- 
bliotheken u.   Bibliogr.  434  f. 

Spanische  Sprichwörter ,  verschiedne 
Namen  ders.  im  Mittelalter  46 ; 
spiegeln  die  Formen  der  Volkspoe- 
sie ab  47  ;  Entstehung  der  Sprichw., 
Ueberlieferung  u.  Vervollkommnung 
(durch  die  literar.  Kultur)  48  ff., 
Etymol.  von  refran  50 ;  latein. 
Sprichw.  im  Mittelalter,  aus  dem 
Alterthum  überliefert  u.  neugebil- 
det 5 1  ff.  ;  mit  der  Bildung  der 
Vulgärsprachen  erscheinen  auch  die 
Sprichw.  in  deren  Formen  54;  Cha- 
rakter des  Sprichw.  55;  Metrische 
Form  u.  Reim,  durch  den  Cha- 
rakter gefordert,  entlehnt  der  Volks- 
poesie oder  der  latein.-kirchl.  Dich- 
tung 55  f.;  Wirkung  der  Sprichw. 
auf  die  Nation  57;  Identität  ders. 
auf  der  ganzen  Halbinsel  und  Ge- 
meinsamkeit des  Kunstausdrucks 
58.  80;  Bedeutung  für  die  Gesch. 
der  Volkspoesie  58  f.;  Versmafs 
der  Sprichw.,  Reim  u.  Cäsur  59, 
einzelne  Versmafse,  vom  Siebzehn- 
silbler  bis  zum  Fünfsilbler  u.  Mo- 
nometren  60  ff.;  Einflufs  der  la- 
tein.-kirchl. Dichtung  auf  die  span. 


Versmafse  69,  Sarmiento's  Ansicht 
über  den  Ursprung  ders.  aus  den 
Sprichw.  zurückgewiesen  71  ff.; 
Sammlungen  span.  Sprichw.  75  ff.; 
Einflufs  ders.   auf  die  Liter.  79  f. 

Spurgeon   393. 

Stefan i  407. 

Stowe,  Harr.  Beecher,  399.  403. 

Strafforello,  Gust.,  Uebers.  411. 

Stricker  93. 

Svanhildsage  133. 

Talvj  183  ff. 

Tarpeja-Sage   133  ff. 

Taylor,   Bayard,   400. 

Taylor,   Tom,   Dram.   391. 

Tennyson  371  ff.,   386.   387. 

Theater,  mittelalterl.,   268. 

Tibaut  de  Champagne,  Trouv.,  368. 

Ticknor  244.   257. 

Titcomb,  Tim.,  393  f.,   397. 

Torr  es  y  Amat  243. 

Trollope,  Ad.,   384. 

Trollope,  Ant.,  Rom.  378. 

Trueba,  Lyr.  u.  Nov.  433  f. 

Tufion,  Elias,  Gesch.  421. 

Turme  da  261. 

Uhland  124. 

Valdes,  Juan  de,  span.  Sprichw.  46. 
48.  50.  77. 

Valencianische  Literaturgesch.  242  f. 

Valera,  -Juan,  Lyr.  424  ff. 

Valles,  Pedro,  span.  Sprichw.  52.  75. 

Valls,  Mar.  Gonz.,  Rom.  432. 

Vannucci,  Gesch.  412. 

Vega,  Lope  de,  Semiramis  140. 

Velazquez  243. 

Veldeke,  seine  Eneit  verglichen  mit 
dem  Eoni.  d'Eneas  p.  2  ff.,  Resul- 
tat der  Vergl.  40  f.;  Verhältnifs 
zu  Virgil  4.   38.  40  f. 

Ventura,  Giov.,  407. 

Vida,  Hieron.,   435. 

Vila  y  Goiri,  Franc,  Lyr.  424. 

Villarroya  257. 

Villeniain   245. 

Virgil,  Aeneis  vergl.  mit  dem  Rom. 
d'Eneas  p.  2  ff.;  ins  Ital.  übers. 
410;   s.   auch  Veldeke. 

Virue's,  Crist.  de,  sein  Ruhm  139, 
neue  Ausg.  seiner  Semiramis  139 
ff.,  ästhet.  Bedeutung  ders.  141, 
Verbesserungen  von  Druckfehlern 
der  Ausg.  143  f.  —  Beschreibung 


492 


Register. 


der  Originalausg.  seiner  Obras  trd- 
gicas  y  Itricas  144  ft'. ,  seine  Or- 
thographie 146  f.;  seine  lyr.  Ge- 
dichte enthalten  reiches  biogr.  Ma- 
terial 147;  sein  Leben  danach  148 
ff.  —  Seine  E(jlo<ja  auf  die  Schlacht 
von  Lepanto  148;  sein  Monserrate 
149.  151  f.  154.  162,  seine  Epi- 
stel an  seinen  Bruder  Gdroninio 
154  ff. 


Waltlicr  von   Biblesworth   223. 
Warbiirton,   Egerton,   Lyr.   389. 
Willis,  N.   P.,   398. 
Wolf,   Ferd.,   244  f.,   255.   257.  280. 
Wright,    Th. ,   Vol.    of  Vocabularies 
angez.  221  ff';  238. 

Ximenes,   Patriarch  v.  Alex.,   261. 
Ximeno,  Vincente,  242. 

Karzuela,  Herrschaft  ders.  428. 


Gedruckt  bei  A.  W.  Schade  in  Berlin,  Grünstr.  18.