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JAHRBUCH
FÜR
ROMANISCHE und ENGLISCHE
LITERATUR
UNTER BESONDERER mTWIRKUNG
VON
FERDINAND WOLF
HERAUSGEGEBEN
VON
Dr. ADOLF EBERT, * ' \*
PROFESSOR AN DEK UNIVERSITÄT MARBURG.
ZWEITER BAND.
BERLIN,
FERD. DÜMMLER'S VERLAGSBUCHHANDLUNG
UND A. ASHER & Co.
1860.
///
Inhalt.
Seite
L'Eneide de Henri de Veldeke et Le Roman d^Eneas^ attribue ^ ,^^{^i-iif^
Benoit de Sainte-More; par Alexandre Fey "fiy^' ^:''~".' . . J \
Die spanischen Sprichwörter als Element der Verskunst betrachtet;
von Jose Amador de los Rios " . . 46
Le dit du Magnificat von Jean de Conde; von Adolf Toller . . 82
Kritische Anzeigen:
English and Scottish Ballads. selected and edited by F. J. Child;
angezeigt von Adolf Wolf 105
The Works of Shakespeare ed. by Dyce; angezeigt von Tycho
Mommsen 115
Miscelle: Real, Real! von FelU Liebrecht 119
Ein weiterer Beitrag zur Geschichte der romantischen Poesie; von
Felix Liebrecht 121
Virues' Leben und Werke; vom Freiherm von Münch .... 139
Der erste historische Roman im spanischen Süd- Amerika: yon Ferd.
Wolf . , 164
Das Neueste zur Ossian-Frage; von Dr. Heller 183
Kritische Anzeigen:
The Ballads of Scotland, edited by W. E. Aytoun; angezeigt
von Adolf Wolf ' 204
A volume of vocabularies, edited by Th. Wright; angezeigt von
A. V. Keller 221
Du poeme du Cid dans ses analogies avec la chanson de Ro-
land, par E. Baret; angezeigt von W. L. Holland .... 225
La Satire en France au moyen-äge par C. Lenient; angezeigt von
Eugene Talbot , 227
A Glossarial Index to the printed english literature of the thir-
teenth Century, by H. Coleridge 236
jv Inhalt.
Seite
Zur Goschichte der catalaiiisclieu Literatur; von Adolf Ebert . . 241
Der catalonische Can^oner d'amor der Pariser Bibliothek; von Karl
Bartsch 280
Guicciardini^s Unedirte Werke; erster Artikel: seine Considerazioni
und Ricordi; von Enrico Cornet 293
Die Quellen des „Barlaam und Josapliat" ; von Felix Liehrecht . 314
Iiicdita aus dem Breviari d'amor; von Dr. Sachs 335
Kritische Anzeigen:
La vie de Saint Thomas par Garnier de Pont Sainte-Maxence,
publ. par Hippeau; angezeigt von Alexandre Pejj .... 358
Miscellen: Ueber den Roman de la Poire; von W. L. Holland . . 365
Jahresberichte :
Die englische Nationalliteratur im Jahre 1859; von Dr. H.Beta 369
Die Nationalliteratur der Vereinigten Staaten von Nord-Amerika
in den Jahren 1858 und 1859; von F. A. March 393
Die italienische Nationalliteratur im Jahre 1859; von Justus Grion 404
Die spanische Nationalliteratur in den Jahren 1858 und 1859;
von Jose Ämador de los Bios 412
Bibliographie des Jahres 1859 436
Register 487
L'Eneide de Henri de Veldeke et Le Roman
d'Eneas
attribue ä Benoit de Sainte-More.
JJans la preface de son excellente edition de Veldeke,
L. Ettmüller, apres avoir etabli qu'une Eneide fran^aise a
du servir de modele ä l'Eneide allemande, exprimait le re-
gret que cette oeuvre importante pour l'histoire de deux
litteratures n'eiit pas ete retronvee: nous ne pouvons donc
dire, ajoutait-il, dans quelle mesure le minnesinger a imite
le trouvere ,• mais nous ne doutons pas qu'il ne l'ait suivi
tidelement dans la conduite generale du poeme. „Das fran-
zösische Gedicht ist bis jetzt noch nicht wieder aufgefun-
den; es läCst sich daher auch nicht sagen, wie Heinrich
zu seinem Vorbilde sich verhalte; wahrscheinlich jedoch
ist er ihm im Gan^ien treu gefoli^t". Heinrich von Vel-
deke, XIX.
Au moment oü Ettmüller ecrivait sa preface ( le jour
de la Saint Conrad, 1851), l'existence du roman d'Eneas
n'avait encore ete signalee au monde litteraire que par
quelques lignes de M. P. Paris, dans son precieux travail
sur les Manuscrits de la Bibl. Royale, et nous ne sommes
pas etonne que cette rapide mention eüt echappe au savant
allemand. Depuis, au mois de mai 1856, nous avons pu-
blic de ce poeme une analyse ') qui, bien que succincte et
tracee uniquement en vue d'une comparaison avec Virgile,
' ) Essai sur li roraans d'Eneas, d'aprfes les manuscrits de la Bibliotlieque
imp., Paris, Firmin Didot.
II. 1. 1
2 Pey
suffirait dejä pour montrer que les conjectures d'Ettmiiller
etaient parfaitement fondees. Aujourd'hui nous allons etu-
dier la coniposition attribuee ä Benoit de Sainte-More, uou
plus dans ses relations avec roriginal latin, inais dans ses
rapports avec riinitation allcmande; et il ressortira de ce
rapprochement, que non seulement Henri de Veldeke a re-
prodnit fidelement Pensemble {das Ganze) du roman fran-
pais, mais encore qu'il en a copie et traduit fort exacte-
ment presque tous les details.
Afin de permettre le plus tot possible ä nos lecteurs
d'apprecier la valeur de cette assertion, nous aborderons
sur le champ l'examen comparatif des deux poemes; et
remettant h un moraent plus opportun toute consideration
generale, nous donuerons seulement ici l'indication de nos
sources.
Nos citations du Roman (VEneas seront prises dans le
manuscrit 7535 (Gange) de la Bibliotheque Imperiale, le
meilleur, selon nous, le plus complet et probablement le
plus ancien texte que nous possedions de ce roman.
Les passages de PEnelde allemande que nous croirons
devoir mettre en regard, seront empruntes ä l'edition de
Veldeke dont nous avons parle plus haut: Dichtungen des
deutschen mittelalters, Bd. VIII. Heinrich von Veldeke. Leip-
zig, G. J. Göschen. 1852. 8".
Benoit de Sainte More entre en matiere un peu au-
trement que Virgile. Quand Menelas, dit-il, eut mis le
siege devant Troie, il ne quitta pas la ville qu'il ne l'eüt
prise. Entres dans ses murs par trahison, les Grecs mi-
rent tout a feu et h sang; ils n'epargnerent ni prince, ni
duc, ni comte. Cepeudant Eneas, averti par sa mere Ve-
nus, parvint ä sechapper. II sortit de la cite en flammes,
tenant son fils par la main, et faisant porter derriefe lui
son vieux pere. Pendant le trajet, beaucoup de Troyens
s'etaient joints ä lui, et, quand il fut arrive sous un graud
arbre, il s'arreta et demanda ä ses compagnons s'ils vou-
laieut gagner sous sa conduite quelque terre hospitaliere,
ou s'ils preferaient retourner sur leurs pas pour veuger
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 3
leurs amis et leurs parents, Trop peu nombreux et trop
decourages pour prendre ce dernier parti, ils se decident
ä suivre Eneas. Une etoile leur montre le chemin et les
conduit au rivage, oii ils trouvent vingt barques apparte-
nant aux Grecs. Ils s'y precipitent, et bientot ils sont en
pleine mer.
Henri de Veldeke debute exactement de meme, et
nons retrouvons dans son recit tous les traits principaux
du poete fran^ais. Dans le minnesinger comrae dans le
trouvere, Eneas reuuit autour de lui trois mille guerriers
„trois mille escus^ »drü tüsent Schilde^, il trouve sur le
rivage „XX bones barges Que li Griu orent guerpies, Bien
aornees et garnies" „Do vant her zwenzich Kiele, Wol
bereit und gespiset .... Die Griechen liezen sie da" ; enfin
dans les deux poemes le prince troyen tient ä ses compa-
gnons le meme langage et en repoit la meme reponse plus
prudente qu'heroique:
„Nu saget mir uwern mnt,
Deinanda lor commiineinent Waz üh dar umbe dunke gut;
S""!! se vauront ä lui teuir, Ol) wir lebende wellen hinnen knmen
Et bien et mal od lui sofrir; Oder wider keren
U s'il vauront retorner ens, Und sterben mit ereu
Venger la mort de lor parens: Und unser frunt rechen.
Pres est de faire lor'plaisir, Swaz ir wellet sprechen,
Del retorner et del sofrir. Daz u allen lieb si,
Mius s'en volrent od lui fuir, Des is mir getorret stän bi,
Que retorner ens por morir; Des helfe ich ü, ob ich mach."
Car n'ert mie grans lor effors, Ir iegelicher des erschrach,
Tost les aroient li Griu mors. Do ez au daz sterben solde gan:
Cil dient tot del repairier, Do duhte sie daz baz getan,
Ne del combatre n'ont mestier. Daz sie daz laut rtimden
(f°. 83, recto, colonne c. vers 43 Denn sie sich da versünuien
et sqq.) Und rüm da erworben,
Da si umbe erstorben.
(Ed. cit. p. 19, V. 27 et sqq.)
Dans le passage qu'on vient de lire, Henri de Veldeke
paraphrase un peu son modele; il va maintenant le resu-
mer, saus cesser pour cela de le suivre pas ä pas. II de-
crira moins longuement que Benoit de Sainte-More, la tem-
pete excitee par Junon, mais il la fera, comme lui, cesser
1*
4 Pey
d'elle-meme le quatrierae jour, sans Tintervention de Nep-
tune. Comme lui aussi, il racontera tout autremeut que
Vir<Tile l'arrivee d'Eiiee ä Carthage. La gracieuse appa-
rition de Venus ä son fils est suppriniee par les deux poetes
du moyen-äge; suivant eux le chef troyen reste sur le
rivage et se borne ä envoyer ä la decouverte dix Cheva-
liers comraandes par Ilionee. Ceux-ci arrivent ä la ville
que bätissait alors Didon. Veldeke renonce ä decrire la
cite nouvelle; „il est force d'abreger et ne peut repro-
duire tous les developpements oü Virgile est entre ä ce
sujet:
Ez wäre ze sagenue alze lank
ümbe die borcli mare,
Wie si gebuwet w4re.
Des Virgilius der helt
In sinen buchen dar von zeit,
Des scholen wir vil läzen
Unde nach der mazen
Die rede harde körten", (p. 26, v. 14 et sqq )
Ce passage semble forrael et pourrait faire croire que
Veldeke a eu sous les yeux l'epopee latine; nous y voyons
au contraire une preuve de plus que notre minnesinger n'a
jamais consulte d'autre Eneide que le Roman d'Eneas.
C'est dans Benoit de Sainte More et non dans Virgile que
se t'rouve cette longue description qu'il se dit oblige d'e-
courter. Virgile a trace en quinze vers le tableau de Car-
thage naissante (I, 425 — 440); Benoit en a consacre pres
de deux cent cinquante aux merveilles de la ville afri-
caine; et bien que le minnesinger ait laisse de cote la plu-
part des inventions du trouvere, il a f'ait encore ä son mo-
dele des emprunts assez nombreux et surtout assez carac-
teristiques pour que nous puissions indiquer ä coup siir la
source oü il a puise. Quand il peint la cite assise entre
la mer et de grands fleuves (Daz mar gienk einer site etc.
p. 27 v. 1 1 et sqq.) et si forte qu'elle ne craignait nulle
armee terrestre ( Daz si niene vorhte ein hast Allez erdi-
sche here), quand surtout il decrit les sept portes gardees
chacune par un comte (ein greve richer) commandaut a
trois Cents Chevaliers qui en avaient le fief (dar abe heteu
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More.
sie leben) il est evident que Veldeke n'imite pas le poete
romain; en revanche nous lisons au f". 84 de notre ma-
nuscrit :
Li mer li bat une partie;
Ja par iloc n'ert asalie.
De l'autre part sont li vivier,
Et li marois graiis et planier.
Li mur crent espes et haut
Qu'il ne cremoient nul assalt.
VII. raaistres des tors i avoit;
I. quens sor casciine manoit;
Son fie i tenoit et sa terra.
Sa ä la vila sordoit guerra,
Cascim conte estovoit sarvir,
Et .VII '^. Chevaliers tcnir.
Certes Timitation est flagrante; mais poursuivons notre
analyse. Accueillis fort gracieusement par Didon, les mes-
sagers d'Eneas reviennent vers leur maitre qui s'avance ä
leur rencontre et les interroge sur le resultat de leur mis-
sion:
Q'aves trove? — Mult bleu — Et
quoi?
— Cartage. — Pariastes al roi?
— Nenil. — Porcoi? — N'i a signor.
— Qua dout"? — Dido maintient
l'onor.
— Pariastes vous od li? — Oil.
— Manace nous? — Par foi, nenil.
— Et que dist donc? — Promet nous
bien.
— Seur serons? — N'i criembron
rien ;
Ca dist la dame tyriane,
S'en ceste tere libicaue
Voles remaindre et sojorncr
Vos nes restraindre et ratorner,
Ne vous estuet doter de rien;
Car el vous asseure bien.
Par nous vous ofFre la sojor
Laieus avolc li en sa tor;
Her sprach: ,waz habet ir funden?'
„Allez gut." ,unde waz?'
„Kartägo." ,waz is daz?'
„Es is ein borch here."
jDorch got, saget mere,
Is si verre?' „Nein, s'is na."
,Fundct ir den kunich da?'
„Da nis kunages niht." ,Wie denne
so?'
„Da is diu frouwe Dido."
, Gesprächet ir si?' „ja wir taten."
,\Vie fundetirsi?' „Wol beraten".
,Waz enbutet sie uns?' „Allez gut."
, Meinet sie ez?' „Ja si tut,
Sie enphienk uns mit minneu
Und wil vich des brengen innen,
Daz ir ir willekomen sit,
So ir mit ir wellet sin.
Läzet sis gewalden.
6 Pey
Ses Services uc vous falra Si wil uch wol Lelialdeu
Tant com prandrc le vous plaira. lu ir selber palas."
(F". 85, r, c, 13 et sq(i,) (p. 32 v. 26 et s(|.i.)
Eiieas se rend sans retard ä l'airaable invitation de la
reine. Couvert de riches vetements, monte sur un süperbe
palefroi, il s'avance, ä la tete de sopt vingt Chevaliers, par
les rues de la cite libicane; bourgeois, dames et Chevaliers
le regardent passer:
N' estavoit mie deniander Sine dorften iiilit fragen,
Qui de la compaigue estoit sirc; Welicli der here wäre:
Sans ce que nns d'als Toist dirc, Eueas der märe
Conissoient trestot le roi. Was so schöne da 1)evoren
Li uns le mostre l'altre al doi; Daz er lilite was erkoren.
Mult estoit liiax et avenans, (p. 35 v. 22 et sqq.)
Et Chevalier furnis et grans ;
A tous resambloit li plus hei.
(f". 85 verso, a, 40 et sqq )
Didon avait quitte son palais pour venir au devant
des etrangers: eile re^nt Eneas avcc cordialite et s'entre-
tint longuement avec lui. Cependant, le prince troyen avait
envoye „son cambelain" [sinen kamerdre) chercher sur les
vaisseaux son fils Ascanius et des presents pour la reine.
Venus, qui voit emmener l'enfaut, est prise d'une secrete
terreur, et pour prevenir lui changement dans les disposi-
tions jusqu'ici si bieuveillantes des Carthaginois, eile com-
raunique ä Ascanius, par un baiser, la faculte d'inspirer
de l'amour ä ceux qui l'embrasseront apres eile. Pnis eile
s'eloigne, apres avoir recomuiande que personne ne le bai-
sät, de peur d'attenuer ou de detruire la vertu qu'elle ve-
nait de mettre en lui. En arrivant aupres de son pere,
l'enfant vole dans ses bras; la reine le prend a son tour
dans les siens et l'accole; „mortel puison la dame i boit".
Dans Virgile, comme tont le nionde le sait, la sollici-
tude maternelle de Venus a recours ä un tout autre expe-
dient: eile substitue Cupidon ä Ascagne qu'elle empörte
endormi dans les bois sacrcs d'Idalie. Mais on ne peut
nier que l'invention mise par le trouvere ä la place du
merveilleux classique qu'il s'interdit autant que possible, ne
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 7
soit fort ingenieuse, et Ton ne doit pas s'etonner que le
minnesinger l'ait adoptee a son tour.
Arrive au commencement du second livre de l'Eneide,
Benoit de Sainte-More pendaut quclque temps suit son mo-
dele d'assez pres; seulement il supprime l'episode de Lao-
coon, et resume en uno quarantaine de vers la destruction
de Troie, la mort de Priam, la fuite d'Enee et la mort de
son pere, c'est-ä-dire tout le troisieme livre de Virgile, et
une grande partie du livre precedent. En revanche, il s'ar-
rete avec complaisance sur les amours de Didon et d'Enee,
et traduit ä peu pres tout le quatrieme livre. II se con-
formait en cela ä l'esjirit et au gout de son siecle. Aussi
Henri de Veldeke a-t-il obei aux memes tendances; mais
en les exagerant encore, de sorte qu'oii le poete franpais
abrege l'epopee latine, le poete allemand l'ecourte; oü le
trouvere la developpe, le minnesinger la paraphrase et l'am-
plifie. II serait curieux, au point de vue litteraire et esthe-
tique d'examiner comment le caractere de Didon a ete
trace par trois ecrivains de pays et de siecles si differents,
de comparer par exemple les plaintes et les imprecations
que Virgile prete ä la malheureuse reine avec Celles que
mettent dans sa bouche Benoit et Veldeke; mais une pa-
reille etude nous entrainerait trop loin, et pour ne pas sor-
tir des limites de notre sujet, nous nous borneronS ä signa-
ler dans cet episode les passages importants pour la Solu-
tion du Probleme historique qui nous occupe.
Dans le Roman d'Eneas la reine avoue ä sa soeur
sous trop de detours son amour pour le chef troyen; la
Didon allemande y met plus de fa^ons; quand il lui fallut
le nommer, eile pronon^a d'abord: E, et puis long- temps
apres: NE, et enfin contrainte par l'amour, eile acheva:
AS. Cette idee plus bizarre que spirituelle appartient-elle
ä Henri de Veldeke? Feuilletons son poeme, tournons une
centaine de pages, et nous verrons Lavinie se servir du
meme procede pour confesser ä sa mere le nom de celui
qu'elle aime. Plus pudique encore que Didon, eile ne peut
parier, mais eile ecrit; eile trace d'abord un E, puis un
N, puis encore un E, enfin au comble de l'angoisse, eile
8 Pey
forme un A et un S. Sa in^re regarda et lut: „II y a
ici Eneas!" Notrc minuesiuger se repete; mais cettc fois
il ne nous est plus possible de conserver la moindro Illu-
sion sur son originalite, car voici ce que nous lisons au
raeme endroit dans Benoit de Sainte-More: „Dont n'a uom
Turnus tes amis?" demande la mere irritee;
Nenil, damc jo vous plcvis.
— Et coment douf? — 11 a nom : E;
Dont sospira, puis rrdist: NE;
D' iloc ä piece noraa: AS;
Tot en traniblant le dist et bas.
La roine se porpensa
Et les sillebes assambla:
Tu m^as dit E et NE et AS,
Ces letres sonent ENEAS!
Veldeke n'a pas non plus imagine l'epitaphe qu'il a
placee sur la tombe de Didon; il n'a fait ici encore que
traduire son modele, comme il est aise de s'en convaincre.
I. epitaife i out escrit. Die buclistabeu spracLen so:
La letre dist qu' iloques gist „Hie liget froiiwe Didö,
Dvdo qui por amor s'ocist; Diu mare und diu liehe,
Onques ne fu mieldre paaine, Diu sich so jamcrliclie
S'ele n'eust amor soltaine; Dorch niinne zii tode ersh*ich."
Mais ele ama trop folement, Daz was wunderlich genncli.
Savoir ne li valut nieut. So wise so si was ' ).
(P. 89, V. b. 59 et sqq.) (p. 80, v. 9 et sqq.)
C'est egalement ä l'exemple du trouvere que le min-
nesinger supprime, ou peu s'en faut, le cinquieme livre de
TEneide, et qu'il resume en une quinzaine de vers le de-
part d'Enee de Carthage, son arrivee en Sicile et les jeux
funebres en l'honneur d'Anchise. Une peinture de moeurs
antiques, une description de ceremonies et de fetes payennes
ne pouvait gueres etre goütee au moyen-äge; par con-
tre une descente aux enfers etait en ce temps-lä un sujet
fort populaire, comme l'atteste Le Voyage de St. Brandan
' ) II nous semble que ce deniier vers serait assez obscur ((|uoique tres
facile ^ entendre grammaticalement ) si le texte franvais ne venait le coui-
menter. II nous semble aussi qu'il devait faire partie de l'epitaphe, et que
la ponctuation de ce passage devrait etre modilie'e, Nous soumettons cette
Observation aux savants allemands plus competens que nous sur ce point, et
qui ont sur nous l'avantage de pouvoir recourir au inanuscrit.
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 9
aussi bien que la divine Comedie. Le sixieme livre sera
donc traduit a peu pres in extenso par nos poetes du XII®
siecle, et nous aurons ici matiere ä plus d'un rapproche-
ment instructif.
Le recit de Virgile est present ä toutes les memoires:
On se rappelle la visite d'Enee ä la pretresse de Cumes,
les effots mysterieux de l'inspiration prophetique sur la
Sibylle, la fureur etrange qui s'empare d"elle ä l'approche
du dien, son visage qui se decorapose^ ses cheveux qui se
herissent, sa poitrine qui se souleve haletante . . .
Cui talia faüti
Ante foras, subito non vultus, non color unus,
Tson comptae mansere comae: sed pectus anhelum,
Et rabie fera corda tument, majorque videri,
I^ec mortale sonans, afflata est nuDiine quando
Jam propiore Dei. (VI. v. 46 et sqq.)
Ce tableau saisissant semble avoir frappe Benoit de
Sainte-More et il a cherche a le reproduire; mais chez
lui l'aspect effrayant de la pretresse n'est plus le resultat
passager de lemotion ä laquelle eile est en proie, c'est son
exterieur habituel; la Sibylle est devenue une espece de
monstre:
Ele seoit devant Fentree,
Tote queuiie, eschavelee;
La face ayoit tote palie,
Et la car et noire et fioncie
Paors prandoit de son regart,
Farne sambloit de male part. (90, r, b. 13)
Veldeke vient ä son tour et copie ce bizarre portrait,
en rencherissaut considerablernent sur Toriginal; c"est un
des passages oü il a montre le plus d'iaiagiuation: „La
dame etait assise dans uu temple (in einem betehüs), comme
le dit Virgilius; ses cheveux etaient longs et gris et dure-
meut emmeles .... Elle avait un livre ä la maiu et lisait
quand Eneas s"approcha d"elle. Une mousse frisee lui pen-
dait bors des oreilles .... ses yeux etaient enfonces pro-
fondement sous ses sourcils, qui longs et gris lui tombaient
sur le nez .... noire et froide etait sa bouche . . . ses deuts
iO Pey
serrees etaient longues et jaiines .... son cou et sa gorge
noirs et plisses etc."
Ce hideux personnage conduit Enee, des qu'il s'est
muni du rameau d'or, a l'entree de l'Averue, et lui donne,
pour le preserver des eraanations infernales, un onguent
inconnu ä la Sibylle de Virgile;
I , ongement li a done Do gal) sie iine ein kiut
Que elc avoit o soi porte ;
Ainc puis qu^il eu santi Todor, Si sagetim daz ez gut was
N^ot mal d'icele fort puor. Wider den iielleschen stank.
(90, V. a. 18 et sqq.)
Einer salben gab sim oiicb,
(jut unde ture
Wider dem licUefure ii. s. w.
(p. 88, V. 22 et sqq.)
Eneas, apres avoir passe le Lethe que Veldeke ap-
pelle Ohlimo et que Benoit se dispense de nommer, se
trouve en presence de Cerbere:
Cerberus est d^nfer portiers: Cerberum si funden
Garder Teutree est ses mestiers. Der helle porteuare.
Molt par est lais ä desmesure
Et de mult orible faiture. Do was her so freisliche getan,
Gambes et pies a tos velus Daz ir ez niht geloubet.
Et les orteis a tos crocus ; Her bete driu houbet
Tcls ongles a com uns grifons, Groz und egisliche.
Et est couez com uns gaignons
Agu dos a et recorbe Sin lib was im bewassen al
Et le ventre gros et enfle: Mit uateren und mit slangen.
Une estrume a desor Teskine,
Et maigre et sece ia poitrine; Nu wir ez sagen muzen,
Espalics graues et bras fors, Wände wirz an den buchen lesen,
Les mains a teles com un tors. Daz die nagele sohlen wesen,
Trois testes a tel com un chien. Daz wären cläwen vile scharf.
Onques ue vi si laide rien. Den schum her üz dem munde warf
Com cliiens abaie par costume; Heiz unde bitter unde sur
De sa boce salt une escume: Her is ein ubil nächgebvir.
Une erbe en naist mortele et laie, Der helle torwarde
Nus hom n''en boit ä mors uel traic. Der zornde vile harde,
Do her die menschen gesach.
Quant Cerberus vit ccls venir, Niht langer her ne lach,
Formcut comenca ä glatir; Zornliche her uf sprank.
Trestos infers eu resona^ Sin iidem freisliche stank,
De maltalent se hireca; Witc ginete im der muat.
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 11
Les colocvres se coniovoieut Her was gestalt alsam ein bunt
Qui cnvifon son col estoient; Hindeu unde vorne.
Ne cessoieiit d'aguillouer, Her strubete sich vor zorne.
Ne de fermir ne de trambler. Die nateren und die slangen,
Si graut paor et Eneas, Da her mite was bevangen,
N'osa avant aler uu pas. Sie bliesen unde guUen,
(f. 91, r, a, 11 et sqq.) Freisliche si bullen,
So daz diu helle erwagete,
und als der tüvel jagete,
Grozlich das gescrei was.
Do ervorhte sich Eneas.
(p. 97 et 98.)
Virgile apaise Cerbere en lui jetant un gäteau de miel.
Nos poetes du moyen-äge emploient un procede encore plus
simple. La pretresse prononce „tout bellement entre ses
dents" „vile lise, in ir munt" uu charme qui eudort le
monstre. Le laissant devant la porte „colcies tos en roorte"
„gewunden alse ein schibe", la Sibylle et son compagnon
penetrent en enfer.
Eneas rencontre Didon qui se detourne, les Grecs qui
fuient ä son approche et arrive enfin pres d'Anehise qui
lui montre ses desceudants. C'est d'abord Silvius qui em-
pruntera son nom aux forets oü s'ecoulera son enfance:
Silvius, Albauum nomen, tua posthuma proles:
Quem tibi lougsevo serum Lavinia conjux
Educet silvis etc. . .
En une sehe ci naistra,
Et Silvius ä nom ara.
L'etymologie du nom de Silvius, affirmee positivement
par Denys d'Halicarnasse, a ete ä peine indiquee par Vir-
gile. Benoit de Sainte-More l'a pourtant saisie, et mise
en lumiere avec une certaine nettete. Henri de Veldeke
au contraire, soit qu'il ne l'ait pas comprise, soit plutot ä
cause de l'impossibilite oü il se trouvait de faire passer
dans sa langue le jeu de mots sur lequel eile repose, l'a
entierement laissee de cote.
Silvius sal her genant sin
Da obene uf der erden
Und sal geboren werden
In einer wiltnisse:
Daz wizzest vil gewisse, (p. 108, v. 22 et sqq.)
12 Pey
De Silviiis, le trouvere passe ä Silvias Eneas, puis a
Romulus, ä Jules Cesar, et termine a Cesar Auguste sa
rapide revue des heros romains, sans dire un raot ni des
Decius, ni des Graeques, ni des Fabius, ni des Scipions.
Le minnesinger est plus laeonique encore et s'arrete ä Ro-
mulus; il separe assez brusqueinent Eneas d'Anchise et le
fait sortir de l'enfer, sans nonimer les portes „eborine" et
„cornine". Mais il a soin de nous apprendre que la Si-
bylle ne quitta pas Eneas sans prendre conge de lui: „Mit
urloub sie von ime schiet" ,• ainsi le dit la chanson, ajoute-t-
il, „Alsus saget uns daz liet" : ce qui est parfaitement
vrai, comme on va le voir:
Tant Ta la prcstrcsse mene
Que a sa gent Fa asamble;
Puis a congie del vassal pris ;
Si s'an revait en soii pa'is. (f. 92, r. b. 52 et sqq )
De retour parmi ses compagnons, le chef des Troyens
arrive avec eux en Loaibardie oü regnait le roi Latin.
Trente Chevaliers vont de sa part porter au souverain du
pays de riches presents:
Une corone et uii mautel. Ein scepteum und ein crone,
Et un ceptre et uu auel Ein mantel und ein vingerlin
Que li dona par druerie Und einen koph goldin,
Dydo quant el devint s'amie; Der des kuneges Menelai was.
Et une cope ä chiers emax Meuelaus het in ime gegeben,
Que 11 dona reis Menelax, Do her ze ime was gesant,
Par desos Troie, ä un rivage, Do her ze Troie an den sant
Quant ä lui ala ä message. Zaller eriste quam.
(f. 92, V. a. 56 et sqq ) (p. 113, v 31 et sqq.)
Les messagers furent tres bien repus par le roi Latin
qui s'empressa d'offrir ä Eneas la main de sa fille, au grand
mecontentement de la reine. Les Troyens sont connus pour
leur mauvaise foi, dit Amate ä son epoux. Eneas traitera
Lavine comme il a traite Didon, il l'abandonnera apres
Pavoir deshonoree. ~ Latiuus reste inebraulable; et la reine
furieuse envoie ä Turnus (le marqiiis suivant Benoit, le diic
Selon Veldcke) un messager pour le prevenir de ce qui se
passe et l'cngager a ch asser les Troyens du pays. Le chef
des Rutules n'est que trop porte ä suivre ce conseil; mais
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 13
il lui raanque im pretexte pour engager la lutte. Un in-
cident fortuit le lui fournit.
Pres de Laurente etait un „castel ferme" „ein vestez
hüs" apparteuant a un homme de haut parage nomme Ty-
rus. Sa lille Silvia avait un cerf si bien apprivoise qu'il
couchait dans la chambre de sa maitresse, mangeait le pain
dans sa main, buvait le vin dans son hanap et s'agenouil-
lait ä ses pieds:
Tant ert li cers de bone orine,
Que la nuit servoit al mangier; Uud als der here Tyrrcus
Si ert en liu de candelier, Obe sime tische saz,
Devant le pere a la pucele. Der hirz diende im alser az.
Mervelle estoit li teste bele, Über sin hoabet vorne
Quant uns graus chierges li ardoit Kleibte man im an sin hörne
Sor cascun rain que il avoit: Kerzen die branden;
Et des que li sire bevoit,
Si se levoit li cers tot droit. Her rihte sich üf so her trank:
(P.93, V. c. 2 et sqq.) Her was geleret den site.
(p. 132, V. 4 et sqq.)
C'est la mort de ce cerf tue par le fils d'Enee qui
est, dans nos poemes du moyen-äge aussi bien que dans
l'Eneide, le signal des hostilites entre les deux peuples.
Mais si Benoit et son iraitateur sont d'accord avec Virgile
sur la cause et les principales peripeties de cette lutte san-
glante, ils la peignent sous des couleurs fort diflferentes et
en exagerant singulierenient les proportions. Aux cris de
Silvia, ses freres accourent k la tete des vilains de la con-
tree et fondent sur les vingt ecuyers qui accompagnent
Ascanius. Ceux-ci envoient chercher des renforts au camp,
et cent cbevaliers (Veldeke dit trois ceuts) arrivent ä leur
secours. Le iils aine de Tyrus est tue ainsi que Dans Ga-
lesus et les vilains s'enfuient dans le chäteau oü ils sou-
tiennent un veritable siege. Le pont avait ete leve (Die
valporten beten si üf gezogen) et du haut des murs, ils
lan^aient des epieux aigus (Si worfen gröze steine Und
schozzen vaste mit den bogen); mais enfin les traits leur
manquerent et ils furent obliges de s'enfuir par une poterue.
Les assaillants penetrerent dans le chäteau, le pillerent, et
ravagerent tout le pays. Ils chargerent de ble mille som-
14 Pey
miers, dit Benoit; ils enleverent beaucoup de grain et de
farine, de viande et de vin et en remplirent plusieurs voi-
tiires, ajoute Veldeke; tont ce butin tut porte dans la for-
teresse qu'Enee depuis soii arrivee avait eu le temps de
bätir et qui se trouva des lors approvisionnee pour long-
ternps :
Adont furent il si ganii Ir borch sie da spisten
Que k im au tot acompli Vil nach zeime järe,
8e pueent il bien maiuteuir Swem ez leit wäre.
Et .1. grant siege bien tenir. (p. 137, v. 40 et sqq.)
(P. 94, r, c, 48 et sqq.)
A la nouvelle de ces actes de violence, Turnus con-
voque ses barons; ils accourent au nombre de „XI vins mil-
liers" suivant le trouvere, de cent quaranta mille „hundert
tuseut, und vierzich tüsent dar zö" selou le minnesinger.
„Mezentius i vint premiers" avec son fils Lausus et mille
Chevaliers; puis Aventinus fils d'Hercule qui „Del quir
.1, lion ot escu" „Unde het eins lewen hüt gemachet ze
sime Schilde". II ameuait „M. Chevaliers, Estre la geude,
les archers" „Tüsent ritter, Sunder schützen unde füzhere".
Venait ensuite le duc de Prenestine, et le sire de Palatine,
et Messapus fils de Neptune: les Chevaliers de celui-ci
etaient montes sur de rapides coursiers venus des bords de
la mer et nes de cavales fecondees par le vent:
Si concoivent totes del vent. Die niutter die sie tragent
Die euphant si von dem winde.
Molt seroieut de graut pris, Si wareu maueger marke wert
S'il vivoicnt .IX. aus ou .X.: Moliteu si lebeu zehen jar.
Mais ne vi vent que sol .III. ans. Sine lebeten aber neheine wis
Langer danne vier jär.
L'enumeration qui suit est assez curieuse pour que
nous la transcrivions toute entiere;
Viut i Claudus .1. rices queus Do quam Claudji'is der wol getane,
Qui fu sire des Aubiens '); Her was höre ze Sabiaue.
' ) Peut-ctro devrions nous lire au lieu de „des Aubiens" de Saubiens;
c'est du nioin.s ce qui semble ressortir de la traduction de Veldeke, d'accord
ici avec Virgile:
Ecce Sabinornm. prisco de sanguiue, magnum
Agmen agens Clausus. VIT, 706.
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More.
15
Dar nach quamen die Barbarine,
Die Piilloise und die Latirie,
Die von Näplis, von Salerne,
Von Calabrie, von Volterne,
Die von Genuc, die Pisäne,
Die Ungere und die Veneziäne,
Und dar zu manich riche man,
Des ich genennen niene kan,
Manich helt lussam.
Lnib daz here daz da quam
Is uns diu zale wolo kunt :
Sibeuwarb zweinzich tüsuut
Was ez dö ez quam ze samen.
(p. 145, v. 13 et sqq.)
Camille vint ]a derniere „Qui de Volscane estoit roine"
„Diu Kunegin von Volcäue"; Benoit de Sainte-More et
son imitateiir peignent fort en detail les traits de la jeune
fille, son costume, ses armes, les harnais de son cheval et
son cheval lui-meme qui est bien le plus singulier animal
qu'on puisse imaginer.
Venu i sont li Sabarin,
Et li Puillaiu et li Latin,
Li Negien et li Puillan,
Et li Hongrois et li Toscan:
Cil de Naples, eil de Salerne,
Et eil i vinrent de Valterne:
Ne sai que acontaisse plus,
Car tant en asambla Turnus
Que geus ä pie, que Chevaliers,
Con les prisa .VII.'''' milliers.
(f^ 94, V. c 48 et sqq.)
Onques ne fu tant gente beste:
Le cors ot tot blaue et la teste,
Le topet noir, et les orelles
Ot ambes .II. totes vermelles;
Le col ot bai, et tu bieu gros,
Daz winster ore und der mane
Waren im wiz als der sue.
Im waz daz zewese ore
Und der hals swarz als ein rabe.
Daz houbet was im al rot
Les crius indes et vers par flos. Und wol geschafFeu geuüch,
Tote ot vaire l'espalle destre,
Et ot bien grille le senestre.
Le pis devant ot lonines,
Et fu tos bruns par les costes;
Et fu tos noirs desor les alves:
Und ein bein rot und ein biich,
Der ander buch was ime vale
AI daz bein hin ze tale.
Im glizzen die siten
Als ein wilder phäwe.
Les .II. gambes devant sout falves. Diu ein gofe was aphelgrawe,
Les .11. derier roges com saus: Rehte als ein lebart
Les .IUI. pies avoit tos blans.
Noire ot la coe une partie,
L'autre blance tote crespie.
(f°. 95, r, b. 23 et sqq.)
Harde ez besehen wart,
Do siz geriten brahte dare.
Der zagel was im einvare
Crisp und swarz als ein bech.
(p. 148, V. 17 et sqq.)
Mezentius l'engao-e ä ne com-
mencer les hostilites contre les Troyens qu'apres les avoir
fait d'abord „araisoner" puis defier. Mais Messapus repond
que ces formalites sont inutiles envers des gens qui ont
Turnus tient conseil.
16 Pey
dejä pris un chätel et tue plus de cent habitants, et son
avis prevaut. Pendant ce temps.Eneas, qui s'attendait a
etre attaque, travaillait ä rendre imprenable la forteresse
qu'il avait batie et que les Troyens appelaient Moutauban :
Li casteax fiit eii blanche terre; Die borcli stunt au einer slat
Et por ce diseut Troiau Uf einem wizeu steine,
Que il aroit uom Montaubau. Des nandeu si algemeiue
(f".95 V. c. 25.) Die edelen Troiäne
Die nüwen borch Albäne.
(p. 157, V. 4 et sqq.)
Mais ni les hauts murs du cbäteau, ni les fosses pro-
fonds qui l'entouraient ne pouvaient rassurer Venus sur le
sort de son fils; eile voulut avoir pour lui des armes di-
vines et alla trouver Vulcain, son seigueur „qui molt ert
sages de forger''. Ici le trouvere et le minnesinger in-
serent le recit des amours de Mars et de Venus que Virgile
n'avait pas eru devoir recoramencer apres Homere. Puis
ils nous montrent Vulcain forgeant pour Eneas des armes
dont un guerrier antique eüt ete peut-etre fort embarrasse,
mais qui en revanche convenaient merveilleusement ä un
Chevalier du XIF siecle.
C'etait d'abord un haubert „treillis d'argent" et „mail-
lies menu", puis des „jenoillieres" d'or et d'argent, puis uu
„elme der" orne de pierres precieuses et „liste d'or". L'ecu
ctait fait „D'une coste d'un grant pisson Qui est en mer:
cetus a non" et garni d'une „bogle d'un vert topasse";
l'epee etait si tranchante que lorsque Vulcain, pour l'es-
sayer, en dechargea un coup sur son enclume large de
sept pieds, epaisse de neuf, et C[ue trente boeufs n'aurai-
ent pu remuer, le bon brant d'acier coupa la „forgeure" en
deux et s'enfonca dans la terre:
S'il ue Tonst si bicn tenue
II ne l'enst jamais veue.
Cette assertion du poete fran^ais parut saus doute un
peu hasardee a Henri de Veldeke; car il ne l'a point re-
produite et s'est borne ä dire que l'epee forgee par Vul-
cain surpassait les plus fameuses epees, la precieuse Ecke-
sas, et l'illustre HIminh\ l'excellente Nageinnk, et Haltecleir
et Dnrendarl.
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 17
Un bon Chevalier ne pouvait se passer d'une longue
et forte lauce: Vulcaiu en fit une dont ni ecu ni haubert
n'auraient soutenu le choe, et Venus l'orna d'un gonfanon
qui lui avait ete doune par Mars et qui avait ete ouvre
par Pallas luttant contre Arachne. Puis eile envoya por-
ter ces armes merveilleuses ä son fils et lui fit recomman-
der en meme temps d' aller solliciter le secours du roi Evan-
dre. Eneas obeit.
Les Arcadiens celebraient en ce moment une fete en
l'honneur d'Hercule vainqueur de Cacus. A la vue d'hom-
mes armes qui s'approchent du rivage, ils se croient me-
naces et Pallas „le damisel" marche an devant des enva-
hisseurs, un dard ä la main. Mais Eneas
Dont taudi son bras vers la rive, Die beten alle genomen
Et mostra lor .1. rain d'olive: Aller ritter gelicb
Ce estoit dont ä icel tens Einen olees zwich.
Signe de pais entre paiens. Daz bezeicbent den fride
(f. 97 r, a. 17 et sqq.) Lnde was in den ziten side
Witen über nianicb laut,
8wer daz bete in siner bant,
Im ne schadete nieman niet
Des pblacb diu beidenscbe diet.
(p. 169 V. 24 et sqq.)
Ce passage est interessant au point de vue des trans-
formations successives de la fable Virgilienne. Le poete
roniain parlant d'un usage familier ä tous ses lecteurs, s'est
contente de dire qu'Enee presente ä Pallas un pacifique
rameau d'olivier:
Paciferaeque manu ramuni praetendit olivae;
Benoit croit devoir expliquer un Symbole peu connu sans
doute en son temps; et Veldeke, se defiant plus encore de
Fintelligence de son public, commente le comraentaire, et
developpe en six vers les deux vers de son modele.
Dans l'Eneide classique Enee est tres amicalement recu
par Evandre qui a connu Anchise et re^u de lui des pre-
sents ä Tepoque oü Priam vint en Grece, accompagne de
plusieurs chefs troyens, pour redemander sa soeur Hesione.
II en est de meme dans nos poemes du moyen-äge avec
II. 1. 2
18 Pey
cette seule difference que c'est le prince arcadien qui Ini-
meme a ete a Troie,
En mon vivant ä Troie fui, Ich gedenke wol daz ich was
Ze Troie in dem lande,
et que les dous faits au pere de Pallas ne sont plus pre-
cisement Ics meines:
. . . Ancisses conni jo bien Her gab mir ein vil gut hören,
Ton pere, il nie doua un cbien, Daz beste daz ich je gewan
I. arc et un bon couire ä or. Dar zu gab mir der edele man
Et .X. saietcs et un cor; Ein guten brakken und ein swert
Sor tos les altres m'onora, Und gesteines maneges pliundes wert,
Et molt del sieu m'abandona. Unde einen guten bogen
(f. 97, r, b, 24 et sqq.) Gab mir der edele herzöge,
Stralen hiezer mir vor tragen
Und einen kocher wol beslagen
Mit roteme golde.
Wau daz ichs niene wolde,
Her hete mir michel gut gegeben.
(p 170, 40 et sqq.)
Encore un passage caracteristique ; Virgile avait dit
simplem ent :
nie mihi insignem pharetram, Lyciasque sagittas,
Discedens, chlamydemque auro dedit intcrtextam,
Frenaque biua, mens quac nunc habet aurea Pallas;
Benoit de Sainte-More a rencheri sur Virgile, et Henri de
Veldeke sur Benoit de Sainte-More.
Evandre n'hesite pas ä faire alliance avec les Troyens;
et, comme il est trop vieux pour Commander lui-meme ses
troupes, il met ä leur tete son fils Pallas, apres l'avoir
arme chevalier.
Cependant Turnus avait appris par ses espions le de-
part d'Eneas: coraptant avoir meilleur marche des Troyens
en l'absence de leur chef, il fit mander „ses conestables"
et alla mettre le siege devant Montauban. Mais le chä-
teau etait bien fortifie, et le bouillant roi des Rutules röda
tout un jour autour de ses murs sans pouvoir rien entre-
prendre contre ses defenseurs. Furieux de n'avoir point
reussi ä les attirer dans la plaiue, il brüla leurs vaisseaux
qui etaicnt attaches au rivage, et ne se retira qu'apres
avoir pose lui-meme les seutinelles qui devaient surveiller
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 19
les assieges. Ceux-ci de leur cote se tenaient prets a re-
pousser toutes les attaqiies. Ils avaient confie la garde
des portes ä deux amis, deux bous Chevaliers, Nisus et Eu-
ryalus. Au milieu de la nuit, Nisus dit ä son compagnon:
Les ennemis sont fatigues et endormis; je veux aller en
Tost pour les „damagier" de mon mieux „in schaden swaz
ich mach", „je revenrai ä toi molt tost" „So kome ich
her wider in". La reponse d'Euryalus merite d'etre trans-
crite en entier;
. . . Jo ne remanrai pas, War umbe sprechet ir daz?
En cest afaire sels n'iras Ir solt üch verdenken baz,
Comment remanras tu saus moi. Mich dunket daz ir missetut.
Et jo comment irai sans toi? Wir sin ein fleisch und ein bliit
Dont n'es tu jo, et jo sui tu? (Sprach her), liebe frunt min,
Jo qnit que as le sens perdu: lehn weiz wie daz niobte sin,
Une ame somes et .1. cors : Wie wir daz ane geviengen.
Une moitie ira la fors. Daz wir halbe hin uz giengen
Com puet Fahre caiens remaindrel Unde halbe belieben hie inne.
Des or me puis jo de toi plaindre: Daz dühte mich unminne.
Tu me guencis, ne me tiens mie Nu uns got hat ein Hb gegeben,
Amor et droite compaignie. Wir soln beide ensament leben
Ne tu n'iras en Tost sans moi. Und ouch eusament sterben
Ne jo ne remanrai sans toi. Wir solu daz beide Morben,
(f. 97. V, b, 45 et sqq ) Daz dunket mich baz getan,
Unde solen danne gän,
Daz wir minen heren venden.
Wil uns got dare senden,
Her minnet uns deste baz.
(p. 182, V. 7 et sqq.)
Les deux amis prennent conge d'Ascanius et partent
pour le camp des Rutules oü ils penetrent sans obstacle.
Ils massacrent trois Cents ennemis suivant Benoit, deux cents
seulement selon Veldeke et arrivent au pavillon de Rau-
mes le sage devin, „der warsage wise".
Mais la nuit ot tant bu de viu. Unsanfte erwactc in Nise,
Que tot en ot son sens torbiet. Anders danne ers gerde.
Et tot son savoir obliet. Mit dem scharphen swerde
Cil qui les autres devinot Daz houbct her im abe scriet:
De soi meisme rien ne sot Dazu heter vor gesaget niet.
Que sa mort 11 fust si procaiue, Da was diu wisheit al verloren.
Mais bien avoit dit la semaine, Her het des abendes da bevoren
Que ce savoit il bien saus faille, So vil getrunken wiues,
2*
20 Pey
QuMI ne moroit pas cm bataillc; Daz her selbe sines
Ne inenli pas, il a voir tlit; AI betalle vergaz.
Car aiiis (|uc li bataillc fust, Jedoch heter gesaget daz
Li fist Nisiis le cicf voler, Her in der wocben worde erslagen.
Ci ne sot il prou devincr. Ich han in seiden bort gcclagen.
(f. 98, r, a, 46 et sqq ) (p. 183, v. 36 et sqq.)
Au momont oii les deux Troyens allaient se retirer, ils
sont aperpus par le comte Volsens qui venait de Laurente
avec Cent Chevaliers : Euryalus est pris et Nisus qui est
parvenu ä s'echapper, s'arrete et se demande si son ami
est tue ou captif:
Mais jo (|uit bicn veraiement
N''est encore mors rnes amis:
Jo sent mon coer, il est tos vis ;
Se il sentist dolor mortel,
Mes cuers le sentist altretel.
De ce raisonnement un peu subtil, et que Veldeke,
remarquons-le en passant, n'a pas essaye de traduire, Ni-
sus conclut qu'Euryalus est encore vivant et revient sur
ses pas pour le delivrer. II est accable par le nombre et
perit avec son ami.
Le lenderaain matin, les Rutules sortent de leurs ten-
tes et montrent aux Troyens les tetes de Nisus et d'Eu-
ryale. Les assieges repoussent plusieurs assauts. Brava-
des et mort de Romolus beau-frere de Turnus. Exploits
et mort des deux geants, Pandarus et Becias. Le roi des
Rutules penetre dans le chastel et s'y trouve un moment
renferme. Mais les Troyens ouvrent les portes pour laisser
rentrer quelques -uns des leurs qui etaient restes dehors;
et Turnus en profite pour s'echapper. Le lendemain matin
la bataille recomraence. Arrivee d'Eneas et de Pallas.
Celui-ci voyant fuir les Troyens leur adresse de sanglants
reproches :
Mult estes prou al grant besoing, Welt ir ze Troie svvimuie?
Et qui vous maine en altre terre Daz is michel tumbheit,
Grant cose puct par vous con- Want daz mere is vile breit,
querre! Ir moget iich Übte ertrenken.
Vous ne feriös pas coardie Ir solt üch baz bedenken,
Ne inalvaiste por perdre vie; Güter hande lüte:
Porquant s'eu i fuient .C. ja lehn weiz waz daz bcdutc,
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More.
21
Daz ir erhaften tot fliet
Und lieh zcim schantlichen ziet.
Dorch weihe rede tut ir daz?
Gunaet ir den vischen baz
Daz si iiwer fleisch ezzen,
Helide vermezzen,
Dan den vogelen wilden
Hir iize an deme gevilde?
War zu is u daz gut?
(p. 203, V. 34 et sqq.)
Por un tot sol de cels de lä
Que queres vous en cele mer?
Revoles vous ä Troie aler?
Vous nH passeres pas si tost;
Mais retornes arier en Tost.
Se vous entres en cele mer,
Petjt vous i pores fier;
JV'i a rien fors de forterece.
Mais or mostres votre proece;
Quant vous voles en mer noier,
Si vous vcnes ancois vengier;
Quant une niort eskiveres
Et em pior entrer voles.
Arnes vous mieus asooier
Les grans pissous en cele mer
De vo carogne et de vos cors
Que paistre les oisiax ca fors?
(f». 99, V, c. 18.)
Apres avoir ainsi gourmande les Troyens, Pallas marche
ä la rencontre de Turnus. Les lances des deux guerriers
se rompent et tous deux sont dementes ä la fois ; ils tirent
leurs epees et en echangent de rüdes coups. Le fils
d'Evandre fait voler en eclats les pierres qui ornent le
casque de son adversaire; mais celui-ci enfonce sou glaive
sous le haubert de Pallas:
Desos l'auberc li a hotee
Amont el cors tote s'espee;
Pallas chai, que na vre fu.
Mors est ne li puet mais caloir
Qui que puisse la ferne avoir,
Ou soit Turnus ou Eneas.
(f. 100, r, a, 28 et sqq.)
Her stach Pallase daz swert
Underni halsberge in den lib,
So daz herra laut unde wib
Immer mer mit fride liez:
Toten hern dar nieder stiez.
(p. 206, v. 16.)
Le vainqueur voit briller au doigt du mourant un
anel „ein vingerlin" :
Que Eneas li ot done Daz gab ime Eneas
Por son gent cors por s[a] honte ; Dorch trouwe und dorch fruntschaft,
D''or i avoit bien plus d'un once Daz was rot goldin;
Od un lion fait d'un jagonce. Mit einem edilen steine,
(f. 100, r, a, 46 et sqq.) Daz was ein smaragdüs grüne.
(p 207, V. 14.)
22 Pey
II Teil depouille; mais un jour il s'en repentira, car
cet anneau sera la cause de sa mort.
On sait comment Virgile soustrait Turnus a la colere
d'Enee en le faisant eloiguer du cljaai[) de bataille par sa
soeur Juturne. Le trouvere fran^sais, qui n'a nulle part fait
mention de ce personnage, emploie un autre expedient- c[ue
naturellement Henri de Veldeke ne se fera pas scrupule de
lui emprunter.
Tandis que Turnus s'emparait du fatal anneau, un
archer, cache dans une nef, lui decocha uue fleche qui le
blessa legerement: furieux, il s'elanpa dans le bateau et tua
celui qui l'avait fern. Mais le poids du guerrier avait im-
prime ä la nef legere une forte secousse; le cäble qui la
retenait au rivage se rompt, le vent se met ä souffler, et
voilä Turnus empörte en haute mer. II ne toucha terre
qu'au quatrieme jour, sous les murs de la cite oü demeu-
rait son pere [Dardamis dans notre ms., Dampnus dans
Veldeke, Daunus dans Virgile).
Pendant Fabsence de leur clief, les Latins opposent
ä Eneas une viofoureuse resistance. Mort de Lausus. Mort
de Messentius. La nuit separe les combattants et le len-
demain Aventinus vient demander une treve qui lui est
accordee avec empressement. On brüle les morts de part
et d' autre, Pallas est mis sur uue biere:
Qui niolt fu rice et molt fu chiere; Die Hu boumiu wareu
D^ivore furent li limou Lud vou helfeubeiue.
Taillie ä or desi en son
De soie fu li cordeis. Sidin waren diu seil.
(P. 101, r, a, 55.) (p. 216, v. 30.)
Avant de se separer de Pallas, Eneas lui adresse de
touchants adieux:
Tant par esties biax ier niatiu!
So siel n'avoit si gent meschin ;
Em poi d'ore te voi mue,
Noirci et tot descolore;
Ta blanchor est tote rogie,
Et ta color tote persie.
Dolce joveute, gentix cose,
Si est de toi com de la rose:
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 23
Car puis que li rose est coillie,
Li solax l'a molt tost matie
Cette gracieuse comparaison qui a ete sans doute iu-
spiree ä Benoit par les beaux vers de Virgile: Quälern vir-
gineo demessum pollice florem etc., ne se retrouve pas dans
Henri de Veldeke qui a en general abrege tout ce pas-
sage; il a en revanche traduit assez exactement les plain-
tes d'Evandre et de sa femme et la description des hon-
neurs funebres rendus au jeune heros:
De bon basme l'ont il bicn oint, An in streich mau dar nä
Por ce que puis ne porisist Balsam und arömata
El cief li misent le corone Ein goldine kröne
Que ses peres li rois li done Sazte man im üf daz houbet
AI temple as dex Ten ont porte. D6 heten sie den wigant
In ir templum getragen.
Apres les ceremonies d'usage, Pallas est porte sous
une voüte „gewelbe" et place dans un sepulcre pres duquel
on mit „deux vaissiax" „zwei vaz":
Li uns fu dor mervelle biax Der eine was von golde,
I. sestier tient et nient mains, Und was vol baisame getan.
Cil fu de basme trestos plaius. Der ander was ein edel stein;
Li altre fn diine sardine Der stein was inuen hol
Qui tos fu plains de terbendine. Lude was alöes vol
(f. 102, r, b, 36 et sqq ) Unde zerbentine.
(p. 224, V 34 et sqq.)
Une lampe fut suspendue au dessus:
D'or estoit tote la chaaine: Diu lampade was ein jachant,
La larape estoit de basme plaine; Daz ole daz dar inne was
Ce fu mervillose riquece. Daz was baisam vile gut.
De besto en estoit li mece, Diu ketene was rot golt.
üne piere que ou alume: Eine Aviken tet man dar in
Tel matere a et tel costume, Seitseine unde schöne,
Ja nule fois n'estaindera Von eime besteöne,
Ne nule fois ne deffera. Einem edelen steine,
(P. 202, r, c, 17 et sqq.) Niht ze gröz noch ze kleine.
Der stein is vile türe,
Her brinuet in dem füre
Immer und immer,
So daz her nimmer
Niht erleschen ne mach,
ip. 225, V 38 et sqq.)
24 Pey
„Cette meche, continue Veldcke, brulalt encore quand
le tombeau de Pallas fut retrouve deux mille ans apres,
lors de Texpedition de rempereur Frederic en Lombardier
le vent qui penetra alors dans le caveau l'eteignit." Le
fait ainsi raconte par notre niinnesinger est evidemment fa-
buleux; mais n'est-il pas curieux de rencontrer le merae
recit dans plusieurs chroniques du XV siecle et notam-
ment dans le Dorainicain Felix Faber? Voici en effet ce
que nous lisons dans son Evagatorium in terrae sanctae
peregrmaiionem, III, 54: In chronica Martini recitatur,
quod tempore Henri ei II (notons en passant cette diffe-
rence de date), corpus Pallantis gigantis fuit Romae in
specu iuventum incorruptum, cujus vulneris hiatus, ubi fu-
erat vulneratus, quatuor pedes et semis habebat, corpus al-
titudinem muri vincebat, lucernaque ardens ad ejus caput
inventa est, quae nee flatu exstingui poterat nee liquore,
sed cum stilo foramine subtus flammam facto exstincta est,
per illud foramen aere interducto. Hunc Turnus dicitur
occidisse, et hoc ipsius epitaphium erat:
Filius Evandri Pallas quem lancea Turni
Militis occidit, more suo jacet liic.
L'authenticite de cette epitaphe ne merite pas d'etre
discutee: mais il pourrait tres bien se faire que sous Fre-
deric Barberousse ou sous Henri II on eüt decouvert ä
Rome quelque antique sepulture, et qu'ainsi un evenement
reel ait ete le fondement de la fable si facilement accueil-
lie par les credules historiens du moyen-äge. Peut-etre aussi
l'ont-ils tout simplement puise dans Henri de Veldeke,
prenant au serieux une fiction de poete. Ce qu'il y a de
certain c^'est que Benoit de Sainte-More ne fait pas la
moindre mention de cette pretendue decouverte.
Apres les funerailles de Pallas, le trouvere nous ra-
mene ä Laurente oü Latinus entoure de ses barons tient
conseil. Vive altercation de Turnus et de Drances. Le
premier reproche au second que son ecu et son haubert
n'ont jamais ete perces et qu'il sc fie plus ä la rapidite de
son cheval qu'ä son epee:
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 25
Ceval aves corant niolt tost, . . . iiwer ros is so getan,
N'a si isnel eu tote Tost; Sweunc irz rüret mit den sporen,
Mais vous Taves si bien apris, Ez loufet allen den bevoren,
S"il voit armes, tost est restis; Die ü zu sprengen
Mais molt est bien duis de fair, Die verre und ouch die lenge:
Ne s'em puet nus ä Ini tenir. Ez mach üch vile wol getragen
(f. 163, r, c, 11.) Und kan baz fliehen danne jagen.
(p. 233, V. 28.)
All milieu de la discussion, on vient annoncer que les
Troyens marchent contre la ville. L'assemblee se separe et
Ton court aux armes. Turnus rencontre Camille, et l'en-
gage ä tenir tete ä l'enuemi devant les murs, tandis que
lui-meme irait se mettre en embuscade dans une „sapoie".
Quand les Troyens virent les Amazones s' avancer vers eux,
ils crurent que c'etaient autant de deesses; pleins de respect
et de frayeur, ils se laisserent d'abord chasser et tuer sans
resistance. Mais une fleche lancee par Orcoraenus ayant
renverse une des „mescines" nommee Larine, ils connurent
leur erreur et reprirent l'offensive. Tarchon poussa menie
l'audace jusqu'ä provoquer Camille en l'insultant grossiere-
ment; il paya de sa vie sa teraerite. Elle massacra
uu grand nombre de Troyens jusqu'ä ce qn'enfin eile tom-
bät ä son tour sous la fleche d'Arrons au moment oü eile
depouillait le pretre Gores de son beau casque. Une de
ses pucelles chätia le meurtrier; mais la mort de Theroine
mit fin au tournoi. Les combattants se separerent, apres
avoir conclu une treve de huit jours.
Pendant la nuit Eneas vint asseoir son camp sous les
murs meme de Laurente: les tentes des Troyens etaient
magnifiques, surtout celle de leur chef:
I. aigle d'or ot en som niis Der knoph der was guldin,
Que on veoit par le pais. Dar üffe saz ein guldin are.
Le pavillon d'Eneas resserablait ä un chastel. Grande
fut la stupefaction des Latins, le lendemain matin quand ils
l'aperfurent:
Li gent quide ce soit donjons: Sie wänden daz ez wäre
Tot ont 01 par le cite Ein borch, daz ne was ez uiet.
Que Troien sont molt dolte Sie sprächen nach wäne,
Qui la nuit ont tel castel fait. Daz die Troiäne
26
Pey
Werben mit der gotes kräht,
Waudc sie an einer naht
Ein solhe Ijorch heten gevvorlit.
Cependant Turnus pleurait la mort de Camille et pre-
sidait ä ses funerailles. Son „gentil cors" fut mis sur une
riche biere, euveloppe d'une „kiute de paile " et euvoye
dans son pays oü il arriva apres quinze jours de voyage.
Le monuineut funebre qu'on lui eleva est depeint fort mi-
nutieusement par uotre trouvere qui en fait une des sept
merveilles du monde. C'est un des endroits oü Benoit de
Sainte-More a montre le plus d'imagination; c'est aussi
un de ceux qu'Henri de Veldeke a reproduits le plus fidele-
ment. Ne pouvant transcire ici toute cette longue et cu-
rieuse description, nous en citerons seulement la fin:
Une liste ot d'or el fomhcl.
Letres i ot fait ü noiel.
Sen epitafe i ont escrit,
La letre sone, li vers dit:
„Ci gist Camille li pucelo,
Qui molt fu pros et molt ert bele,
Et molt ama cevalerie,
Et sei maintint tote sa vie;
Em porter armes mist s'entente,
Ocise fu desos Laurente."
Desor la tombe, en milieu droit,
Une caine d'or peudoit;
£u le puelie estoit botee,
D'iloc venoit aval doblee.
A Tun des cies de le caaine
Pendi 11 lampe, qui fu plaine
D'un chier oile de tel maniere,
Qui molt jetoit clere lumiere.
Cele lampe fu ahimee;
Tosjors ardra niais aduree,
Ne ja li fus u'estaindera;
Tosjors iloques ardera,
Se on ne le brise ou abat.
Ele ert d'un jagonce gernart,
N'ot de son grant si chier vaissel
En tot le monde, ne si bei.
Li altres cies de le kaaine,
Qui le lampe conduist et maiue,
Uf den sark und der neben
Worden ir vers gescreben
Mit gesmelze sardöne
An deme steine schone
Mit vil guter scrihte.
Nu höret daz getihte,
Ob irs habet willen:
„Hie liget frovve Kamille
Diu mare und diu riche,
Diu sich so manliche
Ritterschefte underwant,
Daz nie man ne vant
Ir geliehen noch ne sach.
Dcheines werkes sie ne phlach,
Wände si i\bete ritterschaft
Und hete groze heres kraft
Und wart vor Laurente erslagen.
Tr frunt mixzen sie wol klagen."
Do sie daz heten getan
Und her viz sohlen gäu,
E danne sie uz giengen,
Ein lampadem sie da hieugen,
Daz solt ir wizzen äne wan:
Da was balsamum iu getan
So türe und so here,
Daz her wol immer mere
Bran uude gab lieht
Uude enmiurete iedoch uieht.
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More.
27
A uu piler de travers vint.
I. Colons d'or en som le tint,
Soldes estoit sor le cimaise.
De le tombe ert asses en aise;
Jamals li lampe ne carra,
Tant com li Colons le tenra,
Tos lans ades bien le tenroit
Se une cose nel toloit.
Le destorbier vous voel conter
Qui fait alques ä redonter.
I. archier ot de l'autre part,
Tresjetes fu par graut esgart:
En droit le colon ert assis
Sor un perrou de marbre bis;
Son arc tot eutese teuoit,
Et cele part visoit tot droit.
Li boions ert si empenes,
Et si dercies et acesmes,
Que le Colon debot ferist,
Tantost com li corde traisist.
Li archiers puet longes viser,
Et tos tans mais l'arc euteser,
Ja n'en istera li boions,
Ne n^ara garde li Colons,
Se uns las ne desteut premiers
Qu' est par engin aparillies.
Cis las est fais de bone soie,
Ne quit que ou jamais tel voie ;
A rejetoire ert afaities,
Et estoit si aparillies,
Qu'il teuoit l'arc tendu tos tens;
Mais s il venist .1. po de vens
Qui soflast le rejeteore,
II destendit en icele ore.
Et li archiers donques traisist
AI colombel, si l'abatist:
Dont fust li caaine rompue
Et la lampe Ines abatue.
(f". 105, V, b, 31 et sqq.)
Solich was der wiecbe.
Ez meisterde ein Grieche
Und der wise Geometras,
Der ein listich man was;
Her schuf ez aiser wolde.
Diu ketene was von golde,
Da diu lampade bi hienk.
Ni\ höret wie herz ane vieuk
Der meister, dpr des alles wielt.
Ein tube die ketene hielt.
Diu gienk dorch ir munt
; Daz is genügen wole kunt),
Daz sie hielt daz liehtvaz.
Uf eime steine sie saz,
Gefüchlich dar gehouwen.
Sie lühte der frouweu,
Daz was uu listechlich rat.
Ein edel jachant granät
Was diu lampade vile gut,
Dorchlühtec rot als ein blüt.
Als ich u wol gesagen kau
Da stunt ein bilde als ein mau
Gesniten an einer waut.
Einen bogen heter an der haut,
Gespannen algereite.
Daz was mit listecheite.
Der bolz was gesetzet au.
Her ne weich nieuder dau,
Ezn was ze nider noch ze ho
Und was gemachet also,
Swenne so man wolde
Daz her schiezen solde
Diu tuben diu ob ime saz,
So viel das liehtvaz
Lüde erleschete daz lieht.
Anders ne mohtez nicht
Gelcschen noch gevallen.
(p. 254, V. 9 et sqq.)
Chaque parti avait enseveli ses morts, et la lutte al-
lait recommencer, quand Turnus declare qu'il veut mettre
un terme ä la guerre, en provoquant son rival ä un com-
bat singulier. Le roi Latin cherche ä Ten detourner, mais
rien ne peut flechir le bouillant guerrier. On envoie un
28 Pey
messager ä Eneas, et il est decide que le terrible duel
aura Heu dans huit jours (dans quinze suivant Veldeke).
C'est au moment oü ,Latinus et Amate suppHont Tur-
nus de renoncer ä son funeste projet que, dans Virgile,
Lavinie parait pour la premiere et la derniere fois. Au
lieu des cinq ou six vers que le poete romain avait con-
sacres ä cette rapide et gracieuse apparition, nous trouvons
dans nos poetes du moyen-äge un long episode oü la jeune
fille joue un tout autre röle que dans l'Eneide. La chaste
et timide Lavinie est devenue une sensible chatelaine, digne
de sieger dans les plus brillantes cours d'amour du XII*'
siecle: Enee lui-meme a fait de grands progres dans la
galanterie chevaleresque et ne serait pas incapable de soute-
nir une tenson contre les plus subtils troubadours. Nous
pouvons etre choques de cette transformation , mais nous
aurions tort de nous on etonner, et M. Ettmüller a par-
faitement raison, quand il fait ä ce sujet l'observation sui-
vante: „Hätte freilich Virgil seinen pius Aeneas und seine
Lavinia so mit und gegen einander reden und gebaren las-
sen, wie sie in der deutschen Eneide dies thun, Augustus
und sein Hof würden ihn nicht für einen Heros gehalten,
sie dagegen für eine Närrin erklärt haben. Aber die höfi-
schen Ritter und Edelfrauen des Mittelalters redeten und
handelten so, wie Heinrich beide reden und handeln läfst,
und so waren auch in deren Augen dieser Aeneas und
diese Lavinia ganz tadellose Leute." Veldeke est donc
fort excusable d'avoir travesti ä la mode de son temps
les personnages classiques; il Test d'autant plus que
Selon toute apparence les veritables heros n'ont point
pose devant lui et qu'il n'a eu d'autres modeles que la
Lavinie et l'Eneas de Benoit, chez lesquels la metamor-
phose etait dejä complete. Notre trouvere en eflfet a con-
sacre plus de 1400 vers aux amours du prince troyen avec
la fille de Latinus. Cet episode est la partie la plus ori-
ginale et ä certains egards la plus interessante de tout le
poeme; mais comme nous l'avons public in extenso dans
notre Essai siir le roman d'Etieas, nous nous bornerons ici
ä un rapide resume.
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 29
La reine est daos sa chambre avec Lavine: „Fille,
lui dit-elle, il faut donner votre amour ä Turnus qui va
se battre pour vous." — „Mon amour? qu'est ce que cela?"
demande la pucelle; et la mere fait de l'amour une teile
description que Lavine effrayee s'ecrie: „Est donc arnors
infermetes? {Froice^ is deiin minne ungemach?).^ — „Nenil^
mais jnolt petit en fall. {Nein si, niwan nähen &?)" '). —
La jeune fille declare qu'elle ne veut point aimer, puisque
aimer fait souffrir. „Cette souffrance est douce, repond la
reine, et ce mal porte avec lui son remede:
Garde el temple com faitement Du hast dicke wol gesehen,
Amors est painte soltiument ; Wie der here Amor stet
Et tient dos dars en sa main In dem templö, da man in get
destre, Eugegeu der ture inne,
Et une boiste en le senestre. Daz bezeichnet die Minne,
Li uns des dars est d'or en som Diu gewaldech is ubr alliu laut.
Qui fait amer: Fahre de plom Ein buhsen hat her an der haut.
Ki fait hair diversement; In der ander zwene gere:
Si uavre amors et point forment. Da mite schüzet er vil sere,
Ensi est pains tos par figure, Als ich dir sagen wolde.
Por bien demostrer se nature: Ein ger is von golde,
Li dars niostre qu'il puet navrer, Des phleget her alle stunde.
Et li boiste qu"il set saner. Swer so eine wunde
Sor lui n'estuet mire venir Da mite gewinnet,
A le plaie qu'il velt garir; Vil starklich er minnet
II tient le mort et le saute Und lebet mit arbeite.
Lues resane quant a navre. Der ander ger is blien
(f. 106, V, b, 15 et sqq.) Von deme tun ich dir kunt:
Swer da mite wirdet wuut
') Dies Gespräch zwischen Mutter und Tochter, welches von den deut-
schen Literarhistorikern, von Gerviniis wie von Vilmar, aus Veldeke's Eneit
nicht blofs als besonders bedeutend, sondern auch als unzweifelhaft originell-
deutsch hei'\'orgehoben wird, erlaube ich mir, im französischen Original aus
dem oben erwähnten Essai des Herrn Verfassers am Schlüsse dieses Aufsatzes
wegen seiner literaturhistorischen Bedeutung vollständig mitzutheilen. Ger-
vinus sagt davon: „Was auch Veldeke hier in seinem französischen Originale
gefunden haben mag, diese Scenen sind sein Eigenthum , wenn nicht völlig
dem Stoffe , doch ganz der Behandlung nach , die in allen Stücken deutsch
ist"; der Leser wird bei einer Vergleichung finden, wie sehr dieser Ausspruch
der Beschränkung bedarf: „in einigen Stücken oder Zügen deutsch" sollte es
heifsen. Auch hier zeigt sich wieder und entschuldigt jenen Irrthum, dafs
die mittelalterliche Literatur, und zwar bei allen Völkern, im Allgemeinen in
einem geringeren Grade einen nationalen Charakter hat, als die moderne.
Der Herausgeber.
30 Pey
In sin herze enbiimen, Dazu wizzent iiilit alle lute,
Der is der rehten miiinen Merke in allenthalben:
lerner ungeiiorsam, Si bezeichent die sall)en,
Her hazet unde is ir gram. Die din Minne ie hat gereit.
Swaz so von niinnen geschiht, Diu senftet al die arbeit
Des ne lustet in niht. Und machet ez allez gut,
Wil du nü wizzen rehte, Swen diu Minne wunt tut,
Waz diu buhse bedüte, Daz si in geheilet.
(p. 264, V. 18 et sqq.)
Lavine persiste dans son refus d'aimer Turnus et sa
raere la quitte apres l'avoir raeuacee de la tuer, si jamais
eile s'avisait „d'atorner son coeur" vers le traitre deTroie').
Restee seule la jeune fille regardait par la fenetre d'une
tour, quand Eneas vint ä passer soudain:
Amors Ta de son dart ferue, Do schöz si frouwe Venus
Mit einer scharphen sträle,
Voille u non, amer l'estuet. So daz si muste minnen,
Si wolde oder enwolde.
Elle fremit, tremble, devient rouge et pale; et des
qu'elle peut parier, eile decrit ce qu'elle eprouve dans un
long monologue qu'Henrl de Veldeke a traduit presque
tout entier. Tandis que la demoiselle se lamentait, Eneas
repassa, retournant a son camp; et comme il ne leva pas
les yeux vers la tour oü se tenait Lavine, eile soupira et
tomba pämee. Elle demeura ä la fenetre jusqu'au soir,
regardant le chemin par oü son ami avait disparu ä ses
regards.
Le liu par ü il s'en ala; Den wech den her hine reit:
Molt li senibloit la voie bele. Der dülit si deste baz getan.
La nuit venue eile s'alla coucher, mais eile ne put dor-
mir, et le lendemain matiu, eile etait si changee et si de-
coloree que sa mere lui demanda ce qu'elle avait. La-
vine voulut d'abord dissimuler; mais bientot eile iut obli-
gee d'avouer qu'elle aimait, et qu'elle aimait Eneas. Colere
') Daz du dm herze h'res
All den bösen Troiän. (p. 26G, v. 4 et .'S).
Est-il possiblo (In (raiUiire plu'! exaotcment?
Henri de Veldeke et Benoit de Saiiite-More.
31
de la reine. Pour guerir sa fille de cet aruour, eile va
jusqu'ä formuler contre le prlnce troyen une odieuse ac-
cusation.
Cis siecles prinderoit tost fin,
Se tot li home qui i sont
Estoient tel par tot le mont;
Plilägeu alle die mau
Des boseu sides des her phliget,
Diu werlt muste schiei- zergän
Inner hundert jären.
Nu hästu wol vernommen daz.
Wie unrehteu Ion
Her gab der frouwen Didön?
Von ime quam nie wibe gut,
Tohter, noch ouch dir ne tut.
(p. 283, V. 4 et sqq.)
Naturellement la pucelle ne croit pas un mot de ce
que la reine vient de lui dire; et des que sa mere irritee
est sortie de la chambre, eile se decide ä ecrire ä Eneas
pour lui faire connaitre ses sentiments.
N'as tu oi com faitement
II mena Dido malement?
Onques feme n'ot bien de lui
Non aras tu si com je quite,
D''un traitor, d'un sodomite.
(f«. 108, r, c, 40 et sqq.)
Adont leva de le fenestre
Et a pris enke et parchemin ;
Si a escrit tot en latin.
La letre dist qui ert el brief:
Salus mandoit el premier cief
A Eneas son chier ami, etc.
(P. 108, V, c, 35 et sqq.)
Do nam des riehen kuneges kint
Tinten unde permint.
Welt ir nü hören waz si screib
In sconem latine?
Ez enbiitet Laviiie
Enease dem riehen
Ir dienest inueohlichen, u. s. w.
(p. 286, V. 19 et sqq.)
La lettre ecrite, eile la plia „molt etroit^ „Gefüchliche
sie in vielt^ et la roula autour d'une fleche; puis eile ap-
pela un archer (Eneas passait en ce moment sous les rem-
parts avec quelques-uus des siens): „Archer, dit-elle, m'est
avis que les Troyens abusent de la treve pour examiner
nos murs et les endroits oü ils pourront nous attaquer;
lauce leur donc cette fleche, sans faire mal ä personne „ne
ä home, ne ä cetal^ („Salt du deheinen wunden Der rosse
noch der lüte"), c'est seulement pour les avertir de ne point
tant approcher. L'archer obeit; la fleche tomba aux pieds
d'Enee qui la ramassa et trouva la lettre. En meme temps
il aperfut la demoiselle qui le regardait tendrement; il
32 Pey
devina saus peine que c'etait eile qui lui ecrivait, et l'amour
entra dans le coeur du heros. Pendant toute la journee
les deux amants echangerent des oeillades ot s'envoyerent
des baisers, et quand Eneas fut force par la nuit de re-
tonrner ä son pavillon, il ne put goüter un instant de som-
nioil. Jusqu'au lendeniain matin il ne cessa de soupirer et
de se plaindre de l'Amour qui le tourmentait ainsi : „ Jus-
qu'ici, disait-il, je ne savais ce que c'etait qu'aimer:
Se jo eusse tel coiage Ich wiste wol daz frou üido
Vers la roine de Cartage, Von minnen leit groze not,
Qui fant m'ama qu'el s'eu ocist, Do si ir selben tet den tot
Ja mes cors del sien ne partist. War mir do zer selber stnnt
Ne la guerpisse ä mon vivaut, Zehen teil so von minnen kunt,
Se je seusse d'amor tant Als ich sider hän vernomen,
Com ai des ier matin apris. lehn wäre nie von ir kernen.
(f. 109, V, b, 1 et sqq.) (p. 296, v. 10 et sqq.)
Quand le jour parut, Eneas etait si faible qu'il ne se
put lever. Ses compagnons furent tres inquiets et Lavine
qui s' etait mise de bonne heure ä sa fenetre fiit tres affli-
gee et irritee de ne le point voir paraitre. Peu s'en fallut
qu'elle n'ajoutät foi aux insinuations calomnieuses de sa
mere. Enfin vers l'heure de none [Soentre none, iif die
nöne) le heros se leva et s'achemina vers la tour. Lavine
se repentit de ses souppons:
Trop ai parle comme dervee; Ich vorht daz im diu Minne
Jo quit qu'Amor m''a encusee AI min rede habe gesaget.
De ce que tant en ai mesdit.
Wie sanfte mir daz täte,
Biaus dols amis, se vous plaisoit, Muste ichz ime gebuzen
Nus pies iroie ä votre tref; Mit mineu baren füzen
Molt me seroit bou et soef. Woldich ze sime gezelde gän.
(P. HO, r, a, 49 et sqq.) (p. 304. v. 30, 305, v. 2 et sqq.)
Les deux amants passerent cette journee comme la
precedente ä se faire de loin „de doux semblants" et lors-
que le soleil se coucha, et qu'ils dürent se separer:
Molt lor fu grios li departie. Daz was ein michel arbeit
Den gelieben beiden.
Enfin la treve expira: les Latins sortent de la villc
pour assister au combat de Turnus et d'Eneas, et le vieux
roi l'ait marquer remplaccment oü il doit avoir lieu:
Henri de Veldeke et Benoit tle S.iinte-More. 33
I paile ot estondu el pre ; An der wiscn üf daz gras,
Desor sout li den aporte, Ein phelle druf geleget was;
Et les jdles quc il creoient,
Desore qui jurer devoient. Sm gote dar üffe lägen,
Dar iiffe sie solden svveren.
Lavine assiste du haut d'une tour a ces preparatifs et
se reproche de n'avoir point envoye ä Eneas quelque gage
de soll amour:
Molt ai, fait ele, eu mal sens,
Ne sui mie de bou porpens,
Que mes amis nen a me mance;
II en ferist molt mius de lance;
U se li eusse envoie
Ma guimple, bien fiist emploie;
Molt en treucast hui miex s'espee;
Turnus en receust colee.
Porpensee me sui trop tart.
Avoir deust de moie part
Alcune ensaigue ä cest besoing.
Mais se il de m'amor a soing,
Ci me verra ä la fenestre,
Molt en devra plus hardis estre.
(f. HO, r, c, 52 et sqq.)
Dans Henri de Veldeke Lavine regrette successive-
ment de n'avoir pas envoye ä Eneas le ruban qui retient ses
cheveux {hdrhant) ou sa guimpe {rise) *) ou sa manche
{mouwe) ou sa bague {ningerlin) ou la ceinture {borden)
qui serre sa taille. Son monologue est beaucoup plus de-
veloppe (87 vers) et place un peu plus tard, au moment
oü commence reellement le combat singulier d'Enee contre
Turnus.
Les preliminaires et les conditions du traite sont a
peu pres les memes chez le trouvere, et par consequent
chez le minnesinger, que dans l'Eneide latiue : mais suivant
') RUe signifie-t-il bien une guimpe? c'est ce que nous n'oserions ga-
rantir. Tout ce qu'on peut affirmer c'est que ce raot de'signait un ornemunt
de la tete ou du cou susceptible d'etre attache a la hampe d'une lanoe.
comme il ressort du passage meme que nous avons sous les yeux:
Heter aber mine rise
Nu ze disen stunden
An sinen schaft gebunden ....
II. 1. 3
34 ^^y
eux, ce n'est point la nymphe Juturne qui rallumo la guerro;
c'est tout simplement un chevalier de la cite qui fait honte
ä scs compagnons de laisser ainsi Turnus s'exposer pour
eux tous et engage de nouveau la lutte en tuant un Troyen.
La melee devient generale, Latinus s'enfuit:
Entre ses bras porte ses dex, Her nam sinen liebsten got,
Tl ne les tenoit mie ä tex Der andern aller her vergaz,
Qu'il li peussent rien valoir, Hern konde niht gedenken baz,
Ne nul garaut par als avoir; Wau als im sin zageheit riet:
En tost fair mius se fioit Hern trouwete genesen niet,
Qn'en tos les dex que il portoit. Daz herin gehelfen mohte,
(f*. HO, r, b, 50 et sqq ) Her hitb sich ze flöhte.
(p. 312, V. 34 et sqq.)
Eneas, sans armes, se jette entre les combattants et
crie ä ses soldats de cesser cette lutte impie; niais il est
blesse au bras. Ascanius et ses barons Teniportent dans
sa tente, et appellent Yapis „un bon mire qui estoit en
l'ost". Celui-ci ne put d'abord retirer de la blessure le
fer de la fleche; il resistait aux tenailles et aux ferrements
„Et Eneas crioit forment". Yapis eut alors recours au
„dytan", et lorsqu'il l'eut detrempe et fait boire au blesse,
„la sajete s'en est volee" et la plaie fut guerie.
Li djtan est de graut vertus;
Et li kievreus a tel natnre,
Quant navres est, tot ä droiture
Cort al dytan, ä sa mecine,
Soit de foelle soit de racine:
Tres qiril en a le col passe,
II a le mal tot oldie;
Et se li fers ii est el cors,
Par ce Ten estuet aler fors.
(f. 111, r, a, 56 et sqq.)
Virgile explique autrement la guerison d'Enee; il en
fait honneur ä Venus qui va elle-merae cueilHr sur le mont
Ida le dictarae (non illa feris incognita capris Gramina)
et enveloppee d'un nuage, distille sur la plaie les sucs bien-
faisants. Quant ä Veldeke, il bannit de son recit tout
merveilleux: Lapis (sie) retire tout naturellement avec une
pince le fer de la plaie, applique sur la blessure un onguent,
et le heros n'eprouve plus de douleur.
Henri de VeUleke et Benoit de Saiute-Mort'. 35
Cependant Turnus s'etait empresse de mettre ä profit
l'absence de son rival. Des qu'il l'avait vii disparaitre du
champ de bataille, il s'etait elance sur son cheval, et de-
tordant son euseigne, il s'etait mis ä faire des Troyeus
un graud carnage. Neptanabus (personuage inconnu ä Vir-
gile) avait ose le defier, mais il avait paye de sa vie son
audacieuse provocation. Le retour dEueas mit seul uu
terme aux exploits du chef des Rutules. Les Troyens re-
prennent le dessus, et Turnus evite son redoutable adver-
saire,
Car molt li ert mal ä fuir, Hern wolde sterben dannoch,
N'il ne voloit encor morir. Uude floucb, uugerne jedoch.
Mais quand il voit les murs de Laurente menaces par les
vainqueurs qui dejä lancent dans la ville des torches in-
cendiaires, il est saisi de honte, et, rassemblant ses barons,
il leur declare qu"il va combattre Eneas:
Mius voll em bataille morir E danne icb die schände
Qua vis ne recreans fuir. Dole in diseme lande
Von ime an minem libe,
Oder daz her mich vertribe,
Ich wil e kiesen den tot.
II court donc vers la ville et va s'offrir ä son rival: aussi-
töt la melee cesse, et les troupes des deux nations se ran-
geut de chaque cote, laissant entre elles uue grande place.
Le combat de Turnus et d'Eneas se passe d'abord
comme tous les duels chevaleresques. Les deux adversaires
s'assaillent ä coups de lances et se demontent mutuelle-
ment; puis ils tirent leurs epees et continuent la lutte ä
pied. Le glaive de Turnus se brise; il fuit, poursuivi par
Eneas. Une pierre enorme s'offre ä sa vue, il la saisit et
la Jette contre son ennemi; mais celui-ci n'est pas atteint,
et de sa lance qu'il avait ramassee, il perce la cuisse du
Itutule. L'infortuue, renverse sur le sol, demande merci,
et en signe de sa defaite, presente son casque au vaiu-
queur^). C'est alors qu'Eneas voit briller Tanneau de Pal-
las au doigt du suppliant, et cette vue lui rend toute sa
' ) Ce detail inte'ressant a ete omis par Veldeke.
36 Pey
colere. „Je t'aurais f;iit grace de la vie, lui dit-il, mais
cet anneau me rappelle Pallas que tu as occis; je ne te
tuerai pas, mais je vengcrai Pallas. En parlant ainsi, il
le frappa du glaive que Vulcain avait forge,
Em prist le cief, Pallas venja. Daz houbet her im abe sliich.
(f. 111, V, c, 4.) (p. 331, V. 38.)
L'Eueide etait finie; et il semble que le trouvere et
son imitateur auraient du s'arreter lä; mais les romanciers
du moyen-äge n'ont pas Thabitude de quitter si brusque-
ment leurs personnages. Ils nous fout douc assister aux
suites du combat, et nous montrent Eneas concluant la
paix avec Latinus et promettant d'epouser sa lille, dans
huit jours, selon Benoit, dans quinze suivant Veldeke ; apres
quoi, il retourna dans son carap, sans entrer dans Laurente.
Quand Lavine vit qu'Eneas s'eloignait sans la venir
saluer, eile eu fut affligee et plus eucore blessee:
Molt par lui est de moi petit;
De fol plait me sni entremise;
N'a so[i]ng de moi en mile guise.
Or ara par le nom de moi
Sa terre et le regne le roi;
Et se il a tote Tonor,
Asses li est pou de m'amor.
II est tenans de m'irete; ' )
Asses m'en rnenra plus fierte,
Toruera moi en val desos;
II en ara les castiaus tos;
Je ne m'arai de cot aidier.
Si me demenra grand dangier;
Et s'il m^aime ne poi ne graut,
Tos tans me fera il semblant
De grant orguel et de fierte. -
Asses m'ara tost reprove
Que de s'amor fui prins altiere etc.
(f. 111, V, c, 34 et sqq.)
Dans Veldeke Lavine tient un langage moins fier et
son monologue est beaucoup moins long. Elle ne se pre-
occupe pas de l'avenir, eile n'entre pas dans ces conside-
' ) Ce vers et les huit suivants nous ont ete' fournis par les manuscrits
7515, et 6737. Le no. 7535 dtait ici eVidemment incomplet.
Henri de Veldcke et Benoit de Sainte-More. 37
rations qu'on pourrait presque appeler politiques, et se
plaint seuleraent de FiiidifFerence qu'on lui temoigne dans
le moment. II pense sans doute, se dit-elle, qu'il n'a pas
besoin de se deranger et qu'il me verra bien assez plus
tard :
Her denket lilite in sinem mut:
Lebe dir sanfte, ez is dir gut,
La dir sin niht ze gach,
Du gesihst si dicke her nach. (p. 333, v. 33.)
Eneas de son cote reacrettait d'avoir fixe ä un terme
si eloigne son mariage avec Lavine; il se reprochait sur-
tout de n'avoir pas ete voir la pucelle apres la bataille:
Molt grant folie fis sans faille, Als schiere als ich den sige gewan,
Qiie jo, loes apres la bataille, Daz ich zu ir niene reit,
En es le pas n''alai ä li; Daz was ein michel bosheit
Meflais li sui, pardon li pri. Unde sal mich immer rouweu.
(f». 112, r, a, 59 et sqq.) (p. 334, v. 36 et sqq.)
Ces regrets et ces reproches occupent dans Benoit plus
de Cent soixante vers; ils sont moins developpes dans Vel-
deke qui parait avoir eu moins de goüt que le poete fran-
9ais pour les subtilites de la metaphysique amoureuse. En
revanche le minnesinger raconte avec plus de details que le
trouvere les ceremonies et les fetes qui accompagnerent le
mariage d'Eneas avec Lavine. Nous trouvons meme ici
chez lui un petit episode que nous avons cherche en vain
dans les manuscrits fran^ais: Eneas demande ä Latinus, peu
de jours avant les noces, la perraission de venir voir sa fian-
cee; entrevue des deux amants; Eneas donne ä la jeune fiUe
un anneau d'or, et de retour dans son camp, il lui envoie
encore plusieurs bijoux. Fureur d'Amate quand eile voit
approcher une union qui lui est odieuse; apres avoir eclate
en invectives, eile va se jeter sur son lit, oü eile resta
jusqu'ä ce que la mort vint lui glacer le coeur. Cet epi-
sode qui compte ä peu pres deux cents vers a-t-il ete
imagine par Veldeke? ce n'est assurement pas impossible,
et nous ne voudrions pas pretendre, malgre la sterilite dont
il a fait preuve dans tout le cours du poeme, qu'il füt ab-
solument incapable d'inventer quelqne chose. Mais la fin
du roman oÜie dans plusieurs de nos manuscrits des la-
38 Pey
cunes considerables ou de notables divergences. Noiis 11-
sons par exemple duns le no. 6737 qu'avant sou mariage
Eneas envoja a Lavine un anneau gage de soii amoiir;
et que celle-ci ä son tour fit porter a son dru un saphir
et un diamant, en joignant ä ce cadeau des commentaires
mystiques sur ces pierres symboliques. Cette correspon-
dance entre les deux amants, cet echange de presents dont
il n'est point question dans les no. 7535 et 7515, nous
rapproche singulierement du recit de Veldeke. Quant ä
la mort d'Amate eile est racontee par Virgile, et Ton pour-
rait croire que notre minnesinger s'est inspire ici directe-
meut de l'epopee latine; mais cette hypothese nous parait
en contradiction avec les resultats du scrupuleux examen
auquel nous venons de nous livrer, et nous aiiuons mieux
supposer que Veldeke a eu entre les mains une copie du
Roman d'Eneas plus complete que toutes Celles que nous
avons pu consulter.
Lorsque le prince troycn eut epouse Lavine, continue
Benoit, il fut rhomme le plus joyeux du monde,
Et Lavine recuidoit bieu Nu duhte frowen Laviuen
Que uule feine u'eust bien Die lieben brut sine,
Fors li; nus hoin ue p<';ust dire, Do sie ir lieben man
Que nule cose en fust ä dire, Nach ir willen gewan
Que il n'eust tot aconipli. Und trute baz danne ir lib,
(f. 112, V, a, 24 et sqq.) Si duhte daz alliu wib
Ane froude wären,
Die solher minne enbären.
Die si hete zaller zit
Ane hüte und ane strit.
(p. 348, V. 29 et sqq.)
Les deux poemes se terminent par une geuealogie des
descendants d'Eneas; Fenumeration est raoins longue dans
Benoit que dans Veldeke; il s'arrete ä Romulus taudis que
son imitateur reiuonte jusqu'ä Julius Cesar, qui fut assas-
sine ä Eome par les Senateurs „Senätore ez taten", et
jusqu'ä l'empereur Augustus sous qui vint au nionde le
fils de dieu:
Sin gnäde sal es wählen
Und sal uns gesterken
An solichcB werken,
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 39
Als uns zer scHe gut si.
Ameu iu uomiue domini.
Le ms. 7535 termine le Iloman d'Eneas par ce \evs:
Siguor furent par tot le niont
(f». 112, verso, col. b, 12.)
et coramence immediatement le Roman du Brut:
Qui velt oir et velt savoir
De roi en roi et d'oir en oir
Qui eil furent et d''ont il vinrent
Qui Engleterre primes tinreut etc.
Le no. 6737 nous offre la finale suivante:
L'istoire faut, il n'i a plus
Que ä metre fuce en memoire.
Or nous doinst Dieus du ciel la gloire
Du cerubim et serafin;
Ci est li romans ä sa fin.
Explicit.
Ce qui frappe tout d'abord dans le Roman d'Eneas,
pour peu qu'ou seit au courant des habitudes de nos vieux
poetes, c'est que Tauteur eutre en matiere absolument
ex abrupto, sans aunoncer le sujet qu'il va traiter, sans
indiquer les sources oü il puise ou les autorites aux-
quelles il s'en refere, sans faire le moindre appel ä la cu-
riosite et ä Tattention de ses lecteurs ou de ses auditcurs.
De cette absence complete des preliminaires accoutumes
on a conclu avec une certaiue vraisemblance que ce poeme
n'etait pas une composition independante, mais seuleraent
une suite du Roman de Troie ' ) qui le preeede dans la
plupart des manuserits, et dont il ne fait jusqu'ä un cer-
tain poiut que continuer et achever le recit. Ceci etant
admis, et les deux poemes etant rapportes ä un meme
ecrivaiu, nous connaissons l'auteur de l'Eneide franpaise;
il s'est nomme plusieurs fois dans le Roman de Troie:
' ) Le Roman de Troie , malgre son importance et son interet , atteud
cncore un editeur; 11 en a ete donne de nombreiix extraits par M. Froin-
mann dans le curieiix travail qu'il a publie recemment sous ce titre: Herbort
von Fritzlar und Benoit de Sainte-More. Stuttgart 1857.
40 I'ey
Mais Beneois de Sainte More
l/a traiislalc et fait et tUt.
(Ms. 7535, f». I. lect., col. c, 17 et 18)
Jo uen sai plus, ue plus u'cu dist
Beueois qui cest roraaus fist.
(Ibid. 83, r, b, 28 et 29).
Chose etrange! ce meme Benoit qui, dans son premier ou-
vrage, cite a chaque pas ses deux autorites, Dares et
Dictys, ue nomme pas uue seule fois Virglle dans le se-
cond; de Sorte qu'ou pourrait croire qu'il a travaille sur
uue versiou fraupaise ou bien encore sur un remaniement
en prose latine de l'Eneide, si la fidelite avec laquelle il
traduit certaines expressions, certaius details de style ne
prouvaient jusqu'ä l'evidence qu'il a eu reellement sous les
yeux le texte original. Veldeke au contraire iuvoque sou-
vent le temoignage de Virgile que selon nous il n'avait
pas consulte, et les mots: „So saget Virgiliüs der mare",
„so zeit Virgiliüs der helt" reviennent frequemment dans
ses vers. Parfois aussi il s'en refere ä une autorite ano-
nyme qu'il appelle simplement le livre „daz büch^ et sur
laquelle il s'explique assez categoriquement ä la fin de son
poeme :
Daz is genügen kuntlich,
Als ez da tihte Heinrieb,
Derz üzer welschen Lüchen las.
Da ez von latiue getibtet was
AI nach der wärbeide.
Ob daz gelogen niene was.
So wil her uuscboldich sin:
AI is ez welsch und latin
Ana missewende. (p. 354).
Quel est ce „welschez buch" oü, de son propre aveu,
notre minnesinger a puise tous les details de son recit?
Le premier editeur de Veldeke, Müller a cru que s'etait un
poeme Italien; son second editeur a soutenu avec raison
que ce devait etre un poeme franpais; et nous venons dirc
a notre tour, sans craindre d'etre contredit par nos Icc-
teurs: ce livre welche c'est le Ronian d'Eneas: Heinrich's
Vorbild ist wieder aufiiefunden.
Ileurl de Veldeke et Benoit de Sainte-More. 41
Quant ä cette autre question que Louis Ettmüller so
posait avec le regret de ne pouvoir la resoudre : Dans quelle
mesure le minnesinger a-t-il wüte le trouvere (wie Hein-
rich zu seinem Vorbilde sich verhalte)? nous croyons y
avoir suffisamment repondu par l'analyse comparative qu'on
vieut de lire, et nous nous contenterons ici de resumer
en peu de mots les resultats de notre travail.
Au premier abord VEnelde allemande semble plus lon-
gue que le Roman cVEneas; celui-ci n'a que 10,417 vers, tan-
dis qu'elle en renferme 13,268.
Cependant Henri de Veldeke ecourte la plupart du
temps l'oeuvre du trouvere. Benoit avait ecarte l'interven-
tion des dieux et en general le merveilleux payen, niais il
avait coDserve et traduit meme avec une certaine complai-
sance un certain nombre d'allegories classiques; celles-ci
ont ete ä leur tour eliminees par notre minnesinger. Voyez
par exemple ce portrait de la Fortune:
Fortune torne en molt poi d'eure,
Qui rit al main al vespre pleure;
AI soir est laide, al niatia bele,
Si com el torne sa roele:
Qui ele met un jor desus
L'autre le retrebuce jus;
De tant com el l'a mis plus halt
Tant prent il aval grignor salt.
Ou bien encore celui de la Renommee:
Fame est molt morvillose cose:
Ele ne fine, ne repose:
Mil bouces a dont el parole,
Mil oels, mil eles dont el vole,
Mil o'ies dont ele orelle,
S'ele ot dire nule mervelle
Que ele pulst avanl nonchier.
Ele ne fiue de gaitier:
Se dune den set taut ne quaut
De molt petit fet ases grant etc.
Ou cette deseription des portes de TEnfer;
Dens grans portes a en infer,
N'a en Tuue ne fust ne fer;
Li une porte ert eboriuc,
Et l'autre apres si est corniue ;
42 Pey
Par ces portes issent li soiige:
Et eil qui (oriieut ü mciisoiigc
Vienent par le portc eborine,
Li voir issciit par le coruine.
Tout cela a disparu de TEneide allemande. II en est
de iiieme de plusieurs passages de Virgile justement celebres,
de plusieurs traits fameux que le trouvere, comme s'il en
avait senti la beaute, s'est efforce de traduire de son mieux,
par exemple le magnifique „intentant omnia mortem" qui
acbeve si bien le tableau de la tempete:
Et cieis et mcrs lor promet mort;
et le „forsan et haec olim meminisse juvabit" qu'il rend
ainsi :
Ca avant vous delitera
Quant il vous en rememberra;
Ne les cherchez pas dans Henri de Veldeke, il les a im-
jiitoyablement supprimes. Comment se fait-il donc qu' apres
tant de suppressions et nous pourrions dire de mutilations,
son poeme offre encore un plus grand nombre de vers que
le poeme de Benoit?
D'abord il faut reconnaitre que, si Veldeke abrege le
plus souvent son modele, il l'amplifie aussi de temps en
temps. II n'introduit pas d'idees nouvelles, mais il era-
ploie plus de mots pour exprimer les memes idees. II
n'imagine point de faits, il n'invente pas d'incidents , mais
il developpe, il explique et commente. Quelquefois, comme
dans le portrait de la Sibylle, il surcharge une peinture
dejä complete et multiplie les details. Ailleurs il abuse de
l'enumeration, et doune la liste de toutes les pierres pre-
cieuses qui devaient orner le bouclier d'Enee: emeraude,
rubis, topaze et sardoine, crysolithe et amethyste, grenat
et Saphir, il n'en oublie pas une, tandis que Benoit avait
dit seulement;
D'uu vert topasse fii li bocle^
Sus eu l'orle ot .1. escarbocle,
Qui par nuit jcte tel clarte,
Come solax el mois d'csfe.
Ensuite il emploie tres frequemment un procede qui eu-
traiue necessairement dans la forme, independamment de
Henri de Veldcke et Benoit de S<ainte-Morc. 43
toute araplifieation du fond, d'assez notables longueurs: ce
procede consiste ä couper en plusieurs aliueas des discours
que les personnages de Benoit debitent tout d'une haieine.
Citons comme specimen le monologue de Lavine au mo-
raent oü Eneas s'avance contra Turnus. Dans le roman
franpais la jeune fille se reproche en une quinzaine de vers
qui ne fönt qu'une seule et meme tirade de n'avoir point
envoye ä son amant une de ses manches ou sa guimpe.
Chez le minnesinger , la pucelle reprend sept fois haieine
pour prononcer son monologue qui, gräce ä ces „dit-elle"
et „reprit-elle", gräce aussi, il est vrai, ä un nouvel abus
de l'enumeration, dure, comrae nous l'avons fait remarquer
plus haut, pendant quatre-vingt-sept vers: „O we, sprach
ßi, ich tumbe . . . ." „Si sprach: het her min härbant!..."
„Aber sprach diu junkfrouwe: hete her doch mine
mouwe . .." „Heter, sprach si, min vingerlin " „Si sprach
zem andern worde: heter nü disen borden . . . ." „Si sprach:
Word Eneas erslagen . . . ." „Si sprach: ich bin des aber
gewis . . . ."
Eutin le vers de Veldeke, souveut materiellement plus
court que celui de Benoit, est, au point de vue du sens,
presque toujours beaucoup moins rempli. Voilä comment
son Eneide quoique renfermant moins de choses et etant
en realite notablement plus courte que l'Eneide fran9aise,
compte cependant pres de 3000 vers de plus.
On voit par ce qui precede ä quoi se reduit le talent
d'invention dont Henri a fait preuve dans son principal
ouvrage: son style et sa versification ont-ils plus de va-
leur, c'est ce que ses compatriotes decideront avec plus
d'autorite que nous; mais autant que nous en pouvons ju-
ger, le plus grand, le seul merite peut-etre de ce minne-
singer c'est d'avoir ouvert la voie parcourue ensuite glo-
rieusement par d'autres, d'avoir ete en un mot le precur-
seur des Wolfram et des Gottfrid. Mais voici que ce me-
rite meme lui est reproche comme un crime par l'auteur
d'une savante et utile publication: „Es kommt bei Hein-
rich von Veldeke noch besonders in Anschlage dafs er der
erste war, der ein französisches Vorbild auf deutschen Bo-
44 Pey
den führte, und mit seiner Nachahmung der ganzen höfi-
schen Unnatur und Albernheit Bahn brach. Er schuf nicht
einen Stil, sondern eine Manier, die wie alle Modesachen
der naturgemäfsen Entwicklung Einhalt that, und auf Ab-
•wof^e lenkte, auf welche die deutsche Poesie seitdem im-
nier wieder zurückgeworfen ist. . . Die Blüthe, welche von
Veldeke datirt wurde, ist in Wahrheit ein Verfall, da mit
ihm die Herrschaft des Auslandes über das Einheimische
7Air Geltung gelangte" (Deutsche Dichtung im Mittelalter,
p. 868). L'arret est severe: mais nous y voyons raoins
un jugement serieux et reflechi qu'une boutade inspiree par
un sentiment facile ä deviner. II n'y a pas long-temps
qu'un ecrivain eminent deplorait ici meme, ä propos du
Poeme du Cid, l'influence exercee sur les appreciations de
certains critiques par les suggestions de Tamour propre na-
tional. Qu'il nous soit permis ä notre tour de regretter
qu'un savant aussi consciencieux que M. K. Gödeke se
soit laisse egarer par un patriotisme malentendu, au point
de mecounaitre la graudeur d'une des plus helles epoques
litteraires de l'Allemagne, et de rabaisser l'admirable mou-
vement poetique auquel nous devons le Parzival, le Titurel
et le Tristan.
Paris. Alexandre Pey.
Zu Seite 29.
Turnus est pros, sei dois amer. Qui me die que est amors?
— Je ue m'i sai pro atorner. — Je te dirai de ses dolors,
. Et tu l'apren. — Dites le raoi De sa nature que j'eu sai;
Que est amor? — Ne sai par foi; Bien mc sovient que je amai;
Je ne t''en puis nient descrire. A paine en puet dire uient
Qu''en Sarai donc se ne l'oi dire? Qui n'a ame et qui n'en sent.
Tes cuers faprenra ä amer. S"^or avoies une infermete
— Si n'en orai altrui parier? Mieus saroies par verite
Tu nel soras ja par parole. Des angoisses que sentiroies
— Tos tans en quit dont estre fole. Et des dolors que aroies ;
Ains en poras tost estre aprise. Qui t'en vouroit donc deniandcr
— Coufaitcment, et en quel guise? IN'en saroies mieus raconfer,
— Comeuce, asses eu saras puis. Qui ea seroics bien cLertaine
— Et je conimcut, quand je nc truis (^>uc je qui en seroie saine,
Henri de Veldeke et Benoit de Sainte-More.
45
0 je mieus le diroie ases?
— Est dont amors infermetes?
— !Xenil, raais niolt petit en falt,
Une fievre quartaiue valt;
Pire est anior que fievre agiie;
^S^Vst pas retor quant ou en sue.
D'amors estuet sovent suer,
Et reffoidir, fremir, trambler,
Et sospirer et baailler,
Et perdre tot boire et manger,
Et dejeter et tressaillir,
Muer color et espasmir,
Gieudre, plaiudre, palir, penser,
Et soglotir, vellier, plorer;
Ce li estuet faire sovent
Cil qui bien aime et qui s'en sent.
Tels est amors et sa nature.
Se tu viels metre ta eure,
Sovent t'estavra eudurer
Ce que tu m^os ci raconter,
Et asses plus. — ±\'ea ai que faire.
— Porquoi? — N'en puis nient mal
traire.
— Cil mals est dols, ne Peschiver.
— Ainc de bou mal n'oi parier.
— Amors n est pas de tel nature
Com altres mals. — Je n'en ai eure.
— Et ja est ce tant dolce cose.
— Je n'en ai soing. — Or te repose:
Ta ameras encor ce croi;
Si n'en feras nieut por moi.
Ne m'en poras longes deceoir.
Sei puis savoir ne apercevoir
Que ton coeur voelles atorner
AI traitor de Troie amer,
A mes dos mains t'estuet morir.
Ce ne poroie je sofrir.
Turnus t'aime, si te velt prandre,
Vers lui dois tu d'amor entendre;
Arnes le, fiUe, — Je ne sai.
— Je fai mostre. — Et je m''esmai.
— De coi? — Del mal, de la dolor
Qui tostans va sivant amor.
— Et ja est ce tels soatume,
Soef trait mal qui I'acostume.
Se il i a un poi de mal,
Li bien s'ensuit tos par ingal:
Ris et joie vient de plorer
Et grans depors vient de pasmer,
Grans liece vient de sospir,
Fresce color vient de palir;
Baisier vienent de baaillier,
Embracemens vient de vellier;
Encore suit li grant dolcors
Qui tost sane les mals d'amors,
Sans erbe boire et sans racLne,
A cascun mal fait se mecine;
Ni estuet metre ongent n'entrait.
La plaie saine que il fait;
Se il te velt un poi navrer,
Bien te sara apres saner.
Garde el temple com faitcment . . .
46 Attiiidor de los Rios
Die spanischen Sprichwörter
als Element der Verskunst betrachtet ' ).
Wenn wir nach der Untersuchung, wie das Idiom La-
tiums seine ahe Herrschaft über die Menge verliert, indem
CS zur todteu Sprache herabsinkt, innehaheu, um das be-
ständige Bestreben der Vulgär-Sprachen , aller der ihnen
vorausgehenden Kulturelemente sich zu bemächtigen, ins
Auge zu fassen, so mufs unsere Aufmerksamkeit die Frage
fesseln, was in jenem fernen Zeitalter waren und sein mufs-
ten die refrcmes ^ aclagios, verbos , pahihras , reirayres^
exemplos, fablillas, proloquios oder die Sprichwörter {pro-
verbios) des Volkes (denn mit allen jenen Namen wurden
sie während des Mittelalters bezeichnet).
Unter drei verschiedenen Gesichtspunkten aber bieten
sie sich dem Studium der Kritik dar: 1) unter dem der
Sprache, 2) der ästhetischen Form,, 3) des Inhalts. In al-
len diesen Beziehungen erscheint die Geschichte der Lite-
ratur interessirt, denn in allen entdecken wir zahlreiche
Spuren des Wegs, den dieselbe durchlief, von jenem Au-
genblicke an wo die Volkspoesie die Gesänge des rohen
und unwissenden Volkes formulirt, bis zu dem, wo zu ei-
nem Erbgut der Gelehrten die vom Volke selbst adoptirten
Mittel der Darstellung werden.
Wir werden indessen nicht in die Versuchung kom-
men, die Sprichwörter als einzige Quelle der poetischen
Formen zu betrachten, eine Theorie, welche, weil allzu an-
mafsend, ihre Bedeutung bereits verloren hat, indem sie
von den modernen Schriftstellern vergessen, ja bisweilen
selbst verächtlich zurückgewiesen wird. Diese Theorie
stellte der Benedictiner Sarmiento in seinen Memorias para
la historia de la poesia^) auf, ohne Zweifel mit Rücksicht
auf die Achtung, welche Juan de Valdes in dem Diälogo
de las lenguas den Sprichwörtern zollte, indem er sie dort
' ) Excurs aus der noch ungedruckten Historia critica de la literatzira
espanola (Parte I, tomo II j des Verf.
* ) Numero 401.
Die .spanischen Sprichwörter. 47
als den wahren Prüfstein der Eigenthümlichkeit der casti-
lischen Sprache bezeichnete. Aber wenn „unter diesem Ge-
sichtspunkt die Sprichwörter am meisten sich dadurch em-
pfehlen, dafs sie im Volke geboren und unter den alten
Weibern hinterm Herde aufgewachsen sind'*, wie sich der
Marques von Santillana ausdrückte, der erste, welcher daran
dachte jenen zerstreuten Schatz zu sammeln ^ ) : so vergesse
man nicbt, dafs dieses Volk und diese alten Weiber durch-
aus irgend eines Typus oder eines Musters bedurften, wo-
nach sie sich richteten, als sie den Maximen, Rathschlä-
gen und Sentenzen, die in den Sprichwörtern niedergelegt
sind, Gestalt gaben, und dafs in der Ueberlieferung dieser
Typus existirte, von der Menge mit Liebe gepflegt, wie
eine von den Vorfahren überkommene geistige Erbschaft.
Doch mufs, wenn schon nicht aLs Entstehungsgrund (prin-
cipio) der Verskunst, dieses kostbare Kulturelement als ein
Spiegel unsere Blicke fesseln, in welchem die Form der
Volkspoesie in derselben Weise und mit derselben Kraft
sich reflectirt und abzeichnet, als wie dort die Sprache zur
Anschauung kommt, indem die eine wie die andre der Er-
fahrung und dem gesunden Verstände des Volkes als recht-
mäfsiger Dollmetsch dienen. Unter jenem dreifachen Ge-
sichtspunkte also verdienen die castilischen Sprichwörter
eine ausgezeichnete Stelle in den Untersuchungen der An-
fänge der vaterländischen Literatur, und in keiner andern
Absicht nehmen wir uns vor sie zu prüfen.
Vor der Bildung der Vulgärsprachen sind in der Spra-
che und der Verskunst der Gelehrten die Axiome, Senten-
zen, Aphorismen und Maximen, die sich bald auf die Re-
ligion, bald auf die Wissenschaft, bald auf die Moral be-
ziehen, niedergelegt worden, indem alle diese Lehren sich
darboten als eine Frucht der Studien der Gelehrten und
als ein Band zwischen der Wissenschaft derselben und je-
ner instinktmäfsigen Neigung des Volks, auch ohne die nö-
thige Urtheilskraft, seine intellectuelle Lage zu verbessern.
' ) Siehe seine Obras, von mir herausgegeben, p. 504, und die Origenes
de la lengua espanola von Mayans, Tome II am Ende.
48 Anmdor de los Bios
Wohl wissen wir, dafs die Form des Spriehwortes (rcfran)
oder des Spruches (adagio) eine den Menschen überhaupt
eigenthümhche ist, die sie von Generation zu Generation
als ein kostbares Erbe überliefern; auch dürfen wir in die-
ser Beziehung nicht vergessen, dafs so gelehrte Männer,
wie Juan de Mal-Lara, ihren Ursprung in das fernste Al-
terthum verlegen, namentlich wo sie von den castilischen
handeln: aber obwohl wir zugestehn, dafs das Sprichwort
der erste Ausdruck der Wissenschaft und der Philosophie
aller Völker sein mufste, denn anders zu denken würde
absurd sein, mufs man doch beachten, dafs, indem ein Zeit-
alter dem andern diese Erstlinge der Beobachtuno; und Er-
fahrung vererbte, es ihm auch die Verpflichtung aufzule-
gen schien, ihre Form zu verbessern und zu vervollkomm-
nen, unter welchem Titel allein der Niefsbrauch legitimirt
werden konnte. Nichts anderes geschieht in Betrefi' des
griechischen und römischen Alterthums, wie sehr auch der
Verfasser des Dialogo de las lenguas zu behaupten sich
bemüht, dafs die Sprichwörter, welche jene Idiome als Mit-
tel des Ausdrucks haben, ,. unter gelehrten Leuten entstan-
den, und in Büchern von grofser Weisheit gefeiert worden
wären".
Das Si^richwort, stets volksthümlich, entsteht, wo im-
mer der Instinkt der Selbsterhaltung die Erfahrung zur
Lehrerin nimmt; es wächst unter dem Volke als eine na-
türliche Formel des Beweisgrundes, worin das Gedächtnifs
die Kunst oder Gewohnheit zu denken ersetzt; es pflanzt
sich fort in der Nation als der ächte Ausdruck des ge-
meinsamen Bewufstseins , die Fehler verbessernd und die
Meinung der Menge erleuchtend und lenkend; zuletzt ge-
langt es dahin, dem Alter gewissermafsen ein Priester- und
Lehrerthum zu verleihen, indem es dasselbe mit dem dop-
pelten Heiligenschein der Tugend und Wissenschaft um-
gibt.
In dem dem Grabe nahen Alter wirkt mit gröfserer
Kraft der Instinkt der Erhaltung; und wenn es der Ueber-
zeuirunar von seinem nahen Ende sich nicht verschliefsen
kann, strebt es das ganze in der Schule des Lebens mit
Die ppaiiisclicn Spricliwörtor. 49
Kosten erworbene Kapital der Jugend zu übermachen, da-
mit sie, sein Andenken segnend, die Geftihren des Lebens
vermeide oder die Lehren seiner reichen Erfahrung prak-
tisch ausführe. Nachdem die ersten von der Menschheit
gewonnenen Begriffe also vergliedert worden sind, das Ur-
theil eines jeden Volkes über das Gute und Schlechte, über
das Gerechte und Ungerechte, das Nützliche und Unnütze,
das Nothwendige und Ueberflüssige mehrfach bestätigt, die
Lehre in der Gestalt, welche am meisten die Vernunft be-
friedigt und am besten dem ungebildeten Gedächtnisse sich
anbequemt, abgezogen und aufbewahrt worden: kommt der
Augenblick, in welchem die Literatur und die Wissenschaft
in neue Regionen sich erhebend mit einem glänzenderen
Gewände alles bekleiden, was sich vordem von Kunstfer-
tigkeit entblöfst und ohne einen andern Schmuck zeigte,
als die Einfalt der Wahrheit, welche ihm seinen Werth
gab. Auf solche Weise entstanden, wurden überliefert und
vervollkommneten sich die Sprichwörter, welche, nach Juan
de Mal-Lara'), Aristoteles „Rehquien alter Weisheit" nannte,
auf dem Boden von Griechenland und Rom, ebenso wie sie
unter den orientalischen Völkern nach dem Ausspruche
der heil. Schrift entstanden waren und sich vervollkommnet
hatten. Aber nachdem die Literatur der Griechen und
Römer auf den Gipfel ihres Glanzes sich erhoben, ver-
mehrten auch die Sprichwörter durch die Schönheiten einer
ebenso geglätteten als treffenden Ausdrucksweise ihren
Werth, und wurden nun von den Gelehrten in ihren Kreis
gezogen, die in ihren Werken sie verherrlichten, bald ih-
ren Werth einfach aufweisend, bald durch gelehrte Com--
mentarien sie erläuternd. Aber weil die äufsern Formen
sich verändert, ward darum nicht auch das Wesen der in
den Sprichwörtern niedergelegten Lehre verfälscht, denn,
obschon erläutert und erklärt von den Philosophen und
Dichtern, wurden sie von Neuem zum ständigen Gebrauch
des Lebens verwandt. „Obgleich", sagt Mal -Lara, „die
Sprüche, welche das Volk hat, voll der tiefsten Philosophie
' ) Philosophia vulgär, preambulo II.
IL 1.
^ Amailor de los Kio»
sind, wurden sie doch vulgares genannt, weil sie in das
Volk überf^oo-angen und in allgemein verständlichen Wor-
ten ausgedrückt waren, und zwar der Art, dafs es unnö-
thio- ist, dasselbe aus dem Munde des Lehrers selbst zu
hören" ').
Weit entfernt also, unter den Gelehrten entstanden zu
sein, wie der Verfasser des Diälogo de las lenguas annimmt,
entsprofsten die Sprichwörter der Griechen und Römer viel-
mehr dem Schoolse des Volks, und verschönert später durch
glänzende literarische Formen, wurden sie von Neuem ein
Erbo-ut der Menge, von Jahrhundert zu Jahrhundert bis
zu den entferntesten Generationen wandernd.
Auf keinem andern Wege auch pflanzen sie sich fort
und bürgern sich ein unter den Völkern des Mittelalters,
') ^Aunque las proposiciones que el vulgo tiene (decia Mal-Lara") sean
de lo mas ultimo de la philosophia, llamaronse vulgares, por dadas ya al
vulgo y puestas en vocablos resgebidos y entendidos comunmente , en tal
manera que no es menester oir aquello de la boca del mismo maestro."
Philosophia vulgär, preamb. I. Dieses selbe Gesetz erkennen unzweifelhaft
die Sprichwörter in allen Sprachen an, mögen wir sie bei den Indern, He-
bräern und Chaldäern, bei den Persern und Arabern, oder bei den Griechen
und Römern betrachten. In der Bibel mit dem Namen maschdl, von den
Arabern mit dem mistlon bezeichnet, bei den Bewohnern des hellenischen
Archipelagus nagm/ila, bei den Römern adagium und proverhium genannt,
haben sie in allen Ländern denselben Ursprung und dieselbe Entwicklung.
In Spanien, obwohl wir später noch darlegen werden, wie und auf welchem
Wege sie der Formen sich bemächtigten, mit welchen sie auf unsere Zeit ge-
kommen sind — konnten sie nicht in einer besondern Weise erscheinen : dies
beweist, abgesehn von vielen andern philosophischen Gründen, der Name re-
fran, welcher vor allen andern, die sie im Mittelalter führten, sich erhalten
hat. Das Wort refran, welches unmittelbar aus dem lateinischen referant
entspringt, zeigt die relacion, referencia oder trasmision einer Maxime oder
eines Ausspruchs (dicho) an, welcher den unmittelbaren Vortheil des Indivi-
duums zum Gegenstand hat, das ihn wiederholt und das, von dem Eifer der
Selbsterhaltung geleitet, in dem fremden Beispiel eine heilsame Lehre (refe-
rirend [refiriendo — indem es berichtet, oder bezieht]) sucht. Einen identi-
schen Gebrauch hatten das lateinische adagium (quasi circum agium) und die
Sprichwörter der erwähnten Völker.
(Dagegen sagt Diez (Etyniol. Wörterb. 284): „Rcfranh (prov.) ist von
refranher, sowie refrain vom altfr. refraindre, wohin schon Raynouard sie
ordnet, beide Verba von (lat.) re-frangere wiederholt brechen, romanisch
."iuch moduliren, herabstimmen imd dergl." Vgl. über diese Etymologie aufser
Raynouard, Lexique III, p. 338, Heyse, Studia Romanensia, Berolini 1852,
p. G f. und Wackerriagel , Altfr. Lieder und Leiche, p. 181. Das spanische
refrnn aber wird unseres Erachtens dieselbe Abstammung als das prov. refranh,
durch dieses wahrscheinlich sogar vermittelt, haben. Anm. des Herausgebers. )
Die spanischen Sprichworter. 51
nachdem in kläglichen Verfall die grofse Literatur gesun-
ken, die ihren Stamm und ihre Wurzel in dem Sänger des
Achill erkannte. Unter den Gelehrten erhält sich die Form,
in welche sie in der Epoche ihres gröfsten Glanzes sich
kleideten, wie von dem einen zum andern Zeitalter die Er-
innerung an die durch die antike Kultur hervorcfebrachte
Kunst sich bewahrt und mittheilt, deren ferner Schimmer
allmälig sich schwächt, bis er den Blicken des Volkes voll-
kommen verschwindet. Aber indem die, welche Gelehrte
sein wollten, keine andere Autorität, als die durch die
Zeit erkannte, begriffen und keinen andern Verstand als
den von geachteten Namen beschirmten, verfielen sie in das
Extrem, unter die Aegide des Alterthums das ganze Ge-
schlecht (linage) der Sentenzen, Maximen und Aphoris-
men zu stellen, welche sie denn hauptsächlich unter den
Namen des Cato und des Seneca einreihten. Die Disticha
des erstem und die Proverbia des andern, welche das
Merkwürdigste, was das Mittelalter in der Moral, der Po-
litik und der Religion besafs, mochte es nun wirklich von
den Griechen und Römern stammen, oder ein Kind der
christlichen Bildung sein, in sich schlössen, waren also die
Niederlage und das Arsenal gleichsam, zu dem die Gebil-
deten ihre Zuflucht nahmen, um in jener praktischen Phi-
losophie sich zu unterrichten, welche eine Tochter des na-
türlichen Instinkts der Erhaltung, eine Schülerin der Er-
fahrung und eine Lehrerin des Lebens ist. Aber nachdem
der Augenblick gekommen, wo die lateinisch-kirchliche Li-
teratur in einem eigenthümlichen Geist die Kunstformen
entwickelt, welche sie seit der Epoche des Juvencus und
Prudentius adoptirt hatte, streben die Gelehrten nicht al-
lein jene geschätzten Repertorien mit den Früchten ihrer
Beobachtung und Erfahrung zu bereichern, sondern sie klei-
den auch in neue Formen sowohl die aus dem Alterthum
herstammenden Maximen und Lehren, als die, welche sie
ihren eigenen Betrachtungen verdanken. Dieses Streben
drang in die Schulen ein, die in Mitten der Dunkelheit
jener Jahrhunderte gegründet wurden, um die Tradition der
Studien zu erhalten; und während Johann von Mailand in
4*
52 Amadol- de los Rio»
seiner Medicina Salcrnitana allo die Grnndsät/e dieser Wis-
senschaft, welche die übereinstimmende Meinung der Ge-
lehrten für richtig erklärt hatte, vereinte'), wurden von
allen Seiten die Sprichwörter und Aphorismen, die man
aus den übrigen Wissenschaften gewann, corapilirt, oder,
schon geschmückt mit dem neuen Gewände der lateinisch-
kirchlichen Literatur, von Jugend auf dem Gedächtnifs als
einer der kostbarsten Schätze der Wissenschaft anvertraut.
Nicht minder fanden die von den Befähigten (discretos) also
ausgeschmückten Sprichwörter in den historischen Werken
Platz, indem sie ihnen nicht wenig Ansehn durch die Kraft
der Lehre liehen, ein Beispiel, welches später von den Chro-
nisten, die in den romanischen Sprachen schrieben, nach-
geahmt werden sollte. Ihre allgemein anerkannte Nützlich-
keit war folglich der Hauptgrund der Achtung, die sie er-
langten, und das einzige Vehikel, welches sie von Genera-
tion zu Generation hin führte, sie in jedem Lande acclima-
tisirend vermittelst eines neuen und besoudern Kolorits,
den Anforderungen seiner Bildung und dem Charakter sei-
ner Sitten entsprechend.
Diesen Gesetzen unterworfen erscheinen die Sprich-
wörter oder Sprüche der Gelehrten auf dem Boden der ibe-
rischen Halbinsel. Sie sind zwar nicht in so grofser Zahl
auf die Nachwelt gekommen, als wohl nöthig wäre, um
vollkommen zu erkennen, was sie waren und in Bezug auf
die Wissenschaften, von welchen sie sich nährten, vorstell-
ten; trotzdem aber eröffnen schon die, welche bis auf un-
sere Tage überliefert worden sind, uns einen bequemen
Weo", um die innige Verbindung ihrer Formen und derjeni-
f^en, welche die mit dem Reim schon geschmückte latei-
nische Dichtung zeigte, zu erkennen. Diese ehrwürdigen
üeberreste sammelte Mosen Pedro Valles in seiner reichen
Coleccion de refnmes castellanos, und obgleich er in sei-
nem Buche, weil er kein eigentliches ästhetisches Ziel dort
verfolgt, nicht alle die in den lateinischen Sprichwörtern
gebrauchten Versmafse umfafst, so genügen doch sonder
) Tirabosclü III, p. 403 ff. Giiigucnc I, p. 126.
Die spanischen Sprichwörter. 53
Zweifel die von ihm uns aufbewahrten, um unsere Beobach-
tungen zu beweisen. Betrachten wir einmal die folgenden
Gesundheitsregeln, welche in Versen von 16, 15, 14, 13
und 12 Silben, deren Hemistichien reimen, ausgedrückt sind:
1. Post pisces nuces] post carues caseimi manduces.
2. Caseus est sanus | si dat avara inanus.
3. Post praudiiun dorniire | post coenam mille passiis ire ').
4. Stercus et urina | medicis sunt praudia prima.
5. Ubi deficit physiciis \ incipit mediciis.
Ubi deficit mediciis \ incipit clericns
6. Sarge, puer, ina7ie \ si vis vivere sane
Quia per multiim donnire | non potes ad alta snhire.
Oder die folgenden, nicht weniger der Betrachtung
werth wegen ihrer Reimweisc:
1. Qualis vita | finis ita.
2. Qui vadit plane \ vadit sane.
3. Si Papa studeret \ Papa indigeref, n. s. w.
Und man glaube nicht, dafs diese der lateinisch -kirch-
lichen Literatur zu dankende Formulirung der Sprichwör-
ter nicht zu derselben Zeit sich entwickele als die Vers-
kunst und der Reim, welche von den Clerikern par excel-
lence cultivirt wurden. Die in der ersten Hälfte des 12.
Jahrh. geschriebene Historia Compostellana bezeugt uns
wiederholt, dafs die Sprichwörter bereits ebenso im Schmucke
der Verse und derselben Reimweise existirten wie die von
Valles gesammelten; das bekunden unter andern, die wir
anführen könnten, die beiden folgenden:
Non dural \ quem mors prosternare curat.
Octo dies durat | quod nos dolor ejus adurat. Lib. I, cap. 6.
Sunt coUa fracta \ multa propter bona facta. Lib. II, cap. 86.
Es scheint also bewiesen, dafs die von den Gelehrten
gepflegten Kunstformen mit ihrem Gewand die in jenen
fernen Zeiten hervorgebrachten Sprüche und Sprichwörter
schmückten, indem sie also ihre Aufbewahrung in dem Ge-
dächtnifs und ihre Fortpflanzung in den Schulen, in wel-
') Dieses Sprichwort wurde folgendermafsen in das Castiliscbe übertra-
gen: Despues de comer dormir e de cenar pasos mill. Ich fand es in sei-
ner Sammlung.
54 Ainador (.le los liios
cheii Kreisen «ie vorzugsweise Ansehen und Beifall finden
niuisten, erleichterten.
Mit dieser Entwicklung und Anwendung des Vers-
inafses und der kunstmäfsigen Reime fiel die Bildung der
Vulgärsprachen zusammen, welche, ehe sie dahin kamen
geschrieben zu werden, erst als rechtmäfsiger Dolmetsch
der Kultur, die ihnen ihre Existenz gegeben, anerkannt
werden mufsten. Kein Kulturelement aber wird man fin-
den können, das enger mit dem geistigen Leben der Menge
verknüpft wäre; keines gab es, das mit mehr Kraft nicht
allein ihre Instinkte und Neigungen, sondern auch ihre Ideen
und ihren Glauben in Betrefi" aller Gegenstände und Ein-
richtungen, die sie umgeben, zu offenbaren im Stande wäre.
Das spanische Volk hatte seine politische Lage nicht ver-
ändert; seine Bedürfnisse, seine Beschäftigungen, seine Hoff-
nungen waren dieselben: der Krieg, im Namen seines Got-
tes und seiner Freiheit geführt, fuhr fort, wie in früheren
Jahrhunderten, das edelste Geschäft seiner Könige und
Magnaten, wie seiner Hidalgos und Steuerpflichtigen zu
sein; und doch waren die in den Gebieten Aragoniens und
Cataloniens, Castiliens und Navarras gesprochenen Idiome
nicht mehr die Sprache Latiums, deren durch so viele Jahr-
hunderte, der Barbarei zum Trotz, erhaltene Herrschaft
fast zur nämlichen Zeit bei allen Völkern des Südens von
Europa verfiel. Es mufste also jene praktische Moral,
welche die Handlungen der Christen, sowohl in den Tagen
des Glücks als des Unglücks, nicht minder in Betreff der
Keligion als der Politik, regelte, mit den neuen Sprach-
formen sich offenbaren, welche in einem jeden der Staaten,
die das Reich der Christen ausmachten, sich bildeten. Und
obgleich es nicht möglich ist irgendwie anzunehmen, dafs
während der Gährungsperiode, welche von dem Augenblick
an, wo die lateinische Sprache von der Menge vergessen
zu werden anfängt, bis zu dem, wo sich die Vulgärspra-
chen bilden, verfliefst, das spanische Volk dieser Art von
Philosophie entbehrt hätte, halten wir es doch für natürlich,
dafs erst, als auf eine unzweideutige Weise die Physionomie
der entstehenden Idiome sich feststellte, der Ausdruck der
Die spauisoheu Sprichwörter. S5
Sprichwörter des Volkes radical sich veränderte, um auf
dasselbe den heilsamen Einfluls auszuüben, welchen sie in
allen Jahrhunderten und bei allen Nationen erlangt haben.
Ohne Zweifel hatten sie nicht nöthig sogleich von
Beginn an, wie die Volkspoesie, einer Kunsttechnik {arti-
ficio) sich zu fügen, welche dieser die absolute Nothwen-
digkeit des Gesanges auferlegte; aber entstanden um als
Werkzeug zu dienen der Keligion, Avann sie ermahnt und
tröstet, der Politik, wann sie voraussieht, der Moral, wann
sie lehrt und räth, der Vernunft, wann sie erkennt und
scheidet, der Gesundheitslehre, wann sie hilft und vorbeugt,
der Verwaltung, wann sie berathschlagt, der Oekonomie,
wann sie überlegt und wählt: mit einem Worte bestimmt,
den intellectuellen Zustand der Nation als ersten Ausdruck
der Erfahrung und der Philosophie vollkommen abzuspiegeln,
streben sie von dem Augenblick an, wo sie sich in die ro-
manischen Sprachen kleiden, in kurzen, energischen und ent-
schiedeneu Ausdrücken die Summe eines grofsen Gedankens
zu ziehen (ä consignar en breves — — terminos la siima
de un gran concepto), welchem ohne Discussion beige-
pflichtet werden soll, und dessen Ausspruch sich die Men-
schen von klarem Verstand wie die von beschränkten Fä-
higkeiten gleichermafsen zu unterwerfen haben. Ihr Aus-
druck, welcher elliptisch, treffend und epigrammatisch sein
mufste um seine natürlichen Resultate hervorzubringen, mit
der Tendenz zugleich fortzudauern und ausschliefslich
in dem Gedächtnifs zu herrschen, suchte die Mittel sich
in seiner Integrität zu erhalten: und um dem Gesetz zu
genügen, welches ihn zu fortschreitender Vervollkommnung
antrieb, nahm er zu der beginnenden Kunst des Volkes
seine Zuflucht, sich von ihr ihre anspruchslosen Reize zu
borgen, oder er folgte auch schon dem Beispiele der Gelehr-
ten, wie die Volkspoesie selbst, und ahmte die von der la-
teinisch-kirchlichen Literatur adoptirten Formen nach, um
auf die angezeigte Weise die Rathschläge der Ueberliefe-
rung oder die Lehren der Wissenschaft aufzubewahren.
Das Versmafs und der Reim begannen also den spa-
nischen Sprichwörtern, seit den ersten Tagen ihrer beider-
5ö Aiiuulur cU' los Rios
seitigen Existenz in den Volkssprachen, Schmuck und An-
sehen zu voileÜK'n, indem die Sprichwörter in ihrer Ge-
schichte denselben Weg wie die Volkspoesie verfolgten, und
später alle Umgestaltungen, welche die gelehrte Dichtung
erführt, abspiegelten. So kam es, dafs dieser Schmuck
bald direct aus der Nachahmung des Lateinischen hervor-
ging, bald vermittelst der Gesänge der Menge (was das
Leichteste und Thunlichste scheint) den rctraires und fa-
bliellas sich mittheilte; letztere boten dieselben Züge dar,
welche wir in den ersten geschriebenen Denkmälern der
castilischen Poesie erkennen, ein unverwerflicher Beweis von
der Ursprünglichkeit beider Formen und mehr als alles,
von der Ungerechtigkeit und Verblendung, womit man
verfuhr, als mau ihren Ursprung in fremden Civilisationen
suchte.
Der gelehrte Juan de Mal- Lara kannte nicht die er-
wähnten Erstlinge der Volksmuse, und hatte folglich zu
der Erforschung des Ursprungs ihrer Verskunst und ihres
Keimes nicht hinaufsteigen können; und dennoch sagt er
bei der Beschreibung beider in den Sprichwörtern:
„Wer will behaupten, dafs die in den Sprichwörtern
so gewöhnlich gebrauchten Consonanzen und Assonanzen
kein Homioptoton sind, welches von gleichen Casus bedeu-
tet, wie:
Alquiinia provada \ tener reuta e uou gastar nada.
Und : Aborreci el cohombru | e ine naciö en el omhio . . . "?
Ist nicht auch ein Homioteleuton, ein Zusammenklang von
gleichlautenden Wörtern, das folgende:
AI uihO SU madre ca^tiguelo, limpielo y härtelo . . . ?
Es gibt auch in den Sprichwörtern einen Rythmus, wel-
ches eine Art von Sangbarkeit bedeutet ((/«e es nna ma-
nera de cantai') . . . und dies ist das Neue {novedad), wo-
durch das Sprichwort besonders charakterisirt und von
den anderen Arten der Sprüche {dichos) unterschieden
ist"^).
Resultate also ein und derselben Kultur, mufsten die
') Philosopliia vulgär, prcämbulu IV.
Die spauischen Sprichwörter. 57
Volks -Poesie und -Philosophie sich wechselseitig ihre For-
men mittheilen, und einander mit ihrem Glanz erleuchten:
die Poesie war bestrebt den Nationalgeist lebendig zu er-
halten, indem sie auf den Glauben und das Gefühl sich
stützte und die Sitten abspiegelte; dasselbe war bei der
Volksphilosophie der Fall, während sie zugleich danach
trachtete, die Irrthümer und Fehler des Volkes zu verbes-
sern, dessen Aufmerksamkeit sie stets auf die Vorstellung
von seinen Rechten und Pflichten richtete. Ein lebendiger
Protest geo-en alles was die edlen Gefühle von Grofsen und
Kleinen verletzt oder beleidigt, schritten Poesie und Phi-
losophie nach ein und demselben Ziele, wenn auch auf ver-
schiedenem Pfade, mit männlicher Energie jedes Symptom
der Unterdrückung zurückweisend und jedes Aergernifs
verurtheilend.
Wenn aber die Wirkung der Volkspoesie lebhafter
und mächtiger war, zu bestimmten Zeiten die patriotische
Begeisterung zu entzünden, so war die der Sprichwörter
sicherlich nicht weniger fruchtbringend und erhaben; be-
rufen, in der Gesellschaft einen beständigen und allgemeinen
Einflufs auszuüben, nahmen sie alle Formen des Vernunft-
schlusses an, indem sie zu gleicher Zeit in allen Farben
der frischen und kühnen Phantasie der Menge schillerten.
Bald historisch, apologetisch, sentenziös und lehrreich, bald
didactisch, überzeugend, Trost spendend und beschreibend
(es scheint uns passend, dies zu erwähnen), bezeichnen sie,
während sie sichere Regeln für alle Lagen des Lebens und
alle Klassen des Staates aufstellen, in einer hellen und kla-
ren Weise die Entwickelung der Sprache, deren gramma-
tischer und selbst rhetorischer Ausdruck in ihnen reiche
und mannichfaltige Schätze niederlegte; sie offenbaren zu-
gleich, bei ihrer angezeigten Verbindung mit der Volks-
poesie, die fortschreitende Vervollkommnung der von der
Kunst, die sie zu veredeln beiträgt, adoptirten Formen;
und endlich bieten sie einen Hauptmafsstab der allgemeinen
Würdigung des Volkes, indem sie es in einem jeden der
zur spätem Gründung der spanischen Nation berufenen Ge-
biete vollkommen charakterisiren. Ein und dieselbe Religion
58 Amadol' de los Kios
und folglich auch dieselbe Moral bekennend, unablässig an-
getrieben von ein und demselben politischen Gedanken, in
demselben Kriege beschäftigt, von fast gleichen Sitten und mit
nicht unähnlichen Gesetzen, endlich unter einem analogen
Klima, legten die Spanier — und wir halten diese Beob-
achtung für gerechtfertigt — in fast identischen Sprichw^ör-
tern eine Menge von Ideen nieder, welche sich verbrüdernd
oder aus allen jenen Verhältnissen entspringend in den ver-
schiedenen christlichen Reichen ein und demselben Bedürf-
nifs, demselben Wunsch oder derselben Hoffnung genügten.
Gemeinsam war auch allen Regionen der Halbinsel die
kunstmäfsige Ausdrucksweise {expresion artistica) der
Sprichwörter des Volkes, so sehr auch der im Osten seit
der Mitte des 12. Jahrhunderts rücksichtlich der Pflege der
lyrischen Kunstpoesie zugelassene Einflufs mit den proven-
zalischen Troubadours jene Art von Verwandtschaftsband
knüpfte, welches man bei der Zeichnung der Bildung der
romanischen Sprachen anerkennen mufs. Aber wenn auf
dem Boden Cataloniens die äufsern Formen der Kunst
Dank den angezeigten Zufällen sich etwas verändern konn-
ten, so wurde hingegen ein genauer Einklang in allen den
Provinzen bewahrt, wo sich das Castilische fand, indem
auch die alten Sprichwörter das ursprüngliche Gepräge je-
ner Nationalität, die ihnen das Leben gab, zeigen und eine
vollkommene Aehnlichkeit in ihren Versmafsen und ihren
Reimen mit den ältesten Denkmälern der geschriebenen
Poesie darbieten.
Aber wir lernen durch das Studium der castilischen
Sprichwörter nicht allein jene werthvoUe Einheit der Kunst-
formen kennen, wenn wir sie mit den erwähnten Denkmälern
vergleichen : ohne sie würden wir auch unzweifelhaft jeder
Kunde darüber entbehren, was in jenen fernen Zeiten ge-
wisse flüchtige, kurze und vergängliche Gesänge (cantares)
der Menge waren, deren wesentlich lyrischer Ausdruck sich
immer im Tumulte der Volksleidenschaften zugleich mit
dem momentanen Eindruck, welcher sie hervorruft, verliert.
Durch sie ist es uns ferner möglich gemacht zu erweisen,
dafa aufser den in der geschriebenen Dichtung und in der
Die spanischen Sprichwörter. 59
Volkspoesie gebrauchten Versmafsen noch andere metrische
Coinbinatiouen existirten, welche, theils entsprungen aus
der gemeinsamen Quelle der Kirche, deren Hymnen man-
nichfaltige Beispiele darboten, theils der durch die Gelehr-
ten autorisirten Versbildung selbst entstammt, obgleich sie
sich auflösten oder von Neuem nach dem Gesetz des Ge-
sanges sich formten {bieu que des comp otiiendose ö amol-
dändose de nuevo ä la ley del canto), einen, und wahrlich
nicht verächtlichen Theil des metrischen Reichthums der
castilischen Muse ausmachten.
Diese Betrachtungen, welche ohne Zweifel auf die
Geschichte der Volkspoesie aller Nationen, ganz insbeson-
dere aber der südlichen, leicht Anwendung finden könnten,
führen uns von selbst darauf, die mannichfachen Versmafse
ins Auge zu fassen, in welche unsere Vorfahren die Sprüche
und Sprichwörter {adagios y refranes) kleideten und zwar
zu dem Zweck, sie ohne irgend welche Mühe und Schwie-
rigkeit dem Gedächtnisse einzuprägen, in welchem ihre
nützliche Weisheit ganz von selbst Frucht tragen mufste.
Grofs ist die Zahl der metrischen Combinationen, welchen
wir nach so vielen Jahrhunderten noch, in denen sie, um
sich der fortschreitenden Entwicklung der Kunst anzupas-
sen, allmälig sich verändern mul'sten, in diesen merkwür-
digen Denkmälern begegnen. Kein Versmafs der Volks-
oder der Kunstdichtung fehlt in einem so mannichfaltigen
Repertorium ; und sie erscheinen fast immer mit prächtigen
Reimen geschmückt, welche in derselben Art als die der
Leoninischen Verse gestellt sind, damit sie, dem Gedächt-
nifs ein Anreiz und Haltpunkt, den gewünschten Erfolg ei-
nes so naturwüchsigen Unterrichts verbürgten. Ein ähnli-
cher Kunstgriff, welcher der Sentenz immer eine gewisse
Eintheilung zu geben erlaubte, besteht darin, dafs die Ex-
position der Lehre in die erste Halbzeile eines jeden Ver-
ses gesetzt wird, ihre Bestätigung aber in die zweite: dies
findet sich in der Regel in den Sprichwörtern beobachtet,
welche jenen Schmuck der neu -europäischen Dichtung zei-
gen, bald mit vollkommener Consonanz reimen, bald nur
die einfache Assonanz haben. Und es ist bemerkenswerth,
60 Amadol' (U' los Rios
tluls nicht allein in den Versen von yleicheti Silben, deren
rialbzeilen also vollkommen gleich sind, dieses Gesetz be-
obachtet wird, sondern auch in den ungleichsilbigen Ver-
sen, deren Halbzeilen um eine Silbe gewöhnlich difFeriren:
was nur beweist, dal's, nachdem dieser Schmuck einmal
zugelassen war, eine solche poetische Form der Natur der
Sprichwörter ganz gemäl's erschien.
Indem wir nun die Bildung der Sprichwörter darlegen
wollen, und zwar durch Beispiele, welche unsere Beobach-
tungen anschaulicher machen sollen, wollen wir mit den
siebzeJmsilbigen Versen beginnen, welche, wie die fünfzehn-
und dreizehnsilbigen an die lateinischen Hexameter uns er-
innern; ihre erste Halbzeile zählt 8, die zweite 9 Silben in
folgender Weise:
1. Quando el villano est4 rico | niu tiene pariente nin ainigo.
2. Si s' perdieron los auiellos | aqui fincaron los dediellos.
3. Mas quiero asno qae me lieve ] que caballo que me derrueqiie.
4. De mala mogier te guarda | e de la bueua non fies nada.
5. Di tu secreto k tu amigo | e seras siempre su captivo.
6. Dos amigos de una bolsa | el uno cauta e el otro llora.
7. AI coneio e al villano I despedä^ale cou la mano.
8. Quiea es farto del ayuno | iiou tiene coibdado ninguno.
9. Mas vale flaco ea el mato | ([ue gordo en el papo del gato.
10. Daca el gallo toma el gallo | fincau las pluinas en la mano.
11. Camino de Santiago | tanto anda el coxo como el sano.
12. Non veo maior dolor | que mucbas manos en tajador.
Ehe vrir von andern Versmafsen Beispiele geben, müs-
sen wir bemerken, dafs immer, wenn der Keim der beiden
Halbzeilen ein männlicher oder stumpfer ist, jede eine Silbe
weniger hat, ohne dafs der Vers darum seine Geltung ver-
liert, oder seine Natur verändert — ; eine allgemeine Re-
gel allerdings, welche nicht allein die Sprichwörter, son-
dern gleichermafsen die Werke der gelehrten Dichtung
trifft, in wie weit es da die Stellung der Cousouanzen nur
zuläfst.
Die sechzehnsilbigen Verse oder Octonarien, wie sie
der gelehrte Antonio de Nebrija nennt, sind ganz gleich
vielen von denen, welche mau in dem Poema de los Reyes
Die spaiiischon Spricliwortcr. 61
magos und in der Crönica ö Leyenda de las Mocedades
del Cid findet, wie die folgenden Beispiele zeigen:
1. El obispo de Sanct Jago ( ora l'espada ora 1' blago ').
2. Quien bien sirve bien dcsirve | quien biea desirve bien sirve.
3. Guarte d'orne mal barbado | e de viento acanalado.
4. Abaxanse los estrados i ö alganse los establos.
5. Lo que la vejcz cohonde | non ha niaato que lo adobe.
6. Ballcstero que atal tira | presto tieue la mentira.
7. La mogier que poco vela | tarde face luenga tcla.
8. Quien solo come su gallo | solo ensille su cavallo.
9. Non sirvas a quien sirviö | ni pidas ä quien pidiö.
10. Judio faz tababula | sinou perdido has la mula.
11. Dclibra, moro, delibra | quarteron per media libra.
12. Quien tiene fijo varon | non de voccs al ladron.
Diese Form, welche zur Zeit Nebrija's mit dem Na-
men pie de romances bezeichnet wurde, ist die gewöhn-
lichste in unsern Sprichwörtern, wie sie denn auch fort-
dauernd die volksthümlichste blieb; dies ist von allen Kri-
tikern anerkannt. Nicht waren es eben so sehr die fiinf-
zeknsilbigen Verse, wenigstens sobald als Berceo die Kunst-
metrik festgestellt; doch kommen sie in dem Poenut del
Cid zahlreich vor, wie die Octonarien, und sind auch in
den Volkssprichwörtern häufig; 7 Silben zählt ihre erste, 8
ihre zweite Halbzeile, z. B.;
1. Sanan las cocliilladas | e non las malas palabras.
2. Vecinas a vecinas | ä las veccs dan farinas.
3. Quien come e condessa | dos vegadas pone raesa.
4. Non jucgo a los dados | nias fago peores varatos.
5. Kl lobo e la golpeja ( todos son de una conseja.
6. Que placer de marido! | la cera avdida y el vivo.
7. Tras paret nin tras seto | non digas el tu secreto.
8. Tocose Marihuela | e el colodnello de fuera.
9. Sanct Johan es venido | mal aya quien bien nos fizo.
10. Si nie vistes, burleme | si non me vistes, calleme.
11. La moger algarera | nunca faze luenga tela.
12. Quien burla al burlador | cien dias gana de perdon.
Ohne grofse Schwierigkeit begreift man, dafs diese
metrische Form dem lateinischen Hexameter von gleichem
') Anspielung auf den Bischof Pedro Gelmirez von welcliem man auch
sagte: „El obispo de Sanct Jago ballesta et cayado." S. über ihn La
Uistoria Compostelana.
62 Amador de los Rios
Numerus genau nachgebildet ist, in dessen zweitem He-
mistich Sarmiento den Ursprung der Octonarien zu ent-
decken glaubte ').
Dasselbe bemerkt man in den folgenden, in Pentame-
tern geschriebenen Sprichwörtern, welche in der Mitte und
am Ende reimen:
1. En vino nin en moro | non pongas tu tlicsoro.
2. O comet e non gimades | 6 gemit e non comades.
3. A mi fijo lofano | non me lo ccrquen quatro.
4. A dö te quieren mucho | neu vayas a menudo.
5. En casa del ferrero | cucliiello mangorrero,
6. Obispo por obispo | sealo Don Domingo '■').
7. Juego face cocina | qne non moga fardida.
8. Duerme con tu eneaiigo | e non con tu vecino.
9. Quien malos pasos anda | raalos polvos Icvanta.
10. Por casa nin por vinya | non tomes mogier ximia.
11. EnsaTiöse el villano | et figo del su panno.
12. La tierra que me se | por madre me la he.
Die Beispiele von dreizehnsilbigcn Versen sind nicht
so gewöhnlich in der geschriebenen Poesie; doch finden sie
sich in dem Poema del Cid, indem sie bald an die Cho-
liamben bald an die Hexameter des betreffenden Numerus
erinnern, und häufig genug in den Sprichwörtern. Sie be-
stehen aus einer Halbzeile von 6, und einer von 7, oder
aus einer von 5, und einer von 8 Silben, gereimt, wie die
folgenden zeigen:
1. Mandan al gato | e el gato manda en su rabo.
2. Barba mojada | tömela enxuta en la cania.
3. La muger loca | por los cabos merca toca.
4. Non face poco | quien se deffiende de otro.
5. Grano k grano | finclie la gallina el papo.
6. Entre guerra e paz ] cl que niatan y se yaz.
7. Esse pierde feria | que non tiene que venda.
8. Refilat, tortero | que el fuso es de madero.
9. Obras son amores | c non buenas razones.
') Mem. para la bist, de la poesia, niini. 414.
^) Dieses Sprichwort, welches seinen Ursprung der berühmten Anekdote,
an die es erinnert, verdankt, scheint dem Sinne nach vielleicht schon vor
der Zeit, auf welche es sich bezieht, existirt zu haben, und zwar in dieser
Form:
Atanto por atanto | äbito Ueve el manto.
Die spanischen Sprichwörter. 63
10. De ome heredado | non te veras vengado.
11. Fijo non avemos | e nombre le ponemos.
12. Ea el aldcgüela | mas mal ha que non suena.
Die Verse de arte mayor oder von vier Cadenzen, so
wie sie Alfons der Weise in seinen Cdntigas anwendet,
und die gelehrten Dichter des 14. und 15. Jahrh. sie ge-
brauchen, erscheinen auch mit dem Reim am Schlüsse der
ersten und zweiten Halbzeile:
1. Bien sabe la rosa | en que mano posa.
2. Conseya d'orrella | non vale una arbella.
3. Onra sin provecho | aniello en el dedo.
4. Ama, sodes, ama | mientras el niuo mama.
5. Sirve a seiior noble | magüer sea pobre.
6. Tu bamba, yo bamba | non hay quien nos tauga.
7. Tiempo tras tiempo | e agua tras viento.
8. La casa es mohiua | que uon ha farina.
9. Esperame, muerto | que verzas te cuezo.
10. Quien te enriqueciö? | quien te gobernö.
11. Quien yerra e enmienda | a Dios se aeomienda.
12. Tres niaravedisl | quän alto que ys!
Und dasselbe ist der Fall bei den elfsilbigen., deren
Theilung allerdings nicht so leicht ist. Gleichwohl schliefst
der Reim, gemäfs der besonderen Bildung dieser Verse,
bald eine Halbzeile von 5, bald eine von 7 Silben, mit ent-
sprechendem Endreim: im erstem Falle ist der Vers ein
saphischer, im zweiten ein eigentlicher Elfsilbler. Als Bei-
spiele mögen dienen:
1. De luengas mares | pocas son las artes.
2. Llorarte, abuelo, | agora que non puedo.
3. A ome bueno | non busques abolengo.
4. Burla, burlando | vase el lobo al asno.
5. Muera Samson | e caantos con el son.
6. A ruyn mo^ueio | ruyn capi^ayuelo.
7. Non hay mejor bocado | qu'el furtado.
8. Lo que la loba face | al lobo aplace.
9. Quien a una castiga | k ciento hostiga.
10. Donde no estä su dueuo | estä el su duelo.
11. Duena que mucho mira \ poco fila.
12. Bien come el catalan | si se lo dan.
Die zehnsilbigen Verse theilen sich in gleiche Halb-
zeilen, wie die Verse von 16, 14 und 12 Silben:
64 Amador de los Rios
1. Allä Vau Icycs ] do quicrcn reyes ').
2. Non liay rcyna | sin su vesiiia.
3. Sofrir cocliura | por ferinosura.
4. Amor de niua | agua eu cestilla.
5. Mas vale trague | que Dios vos salve.
6. Yo que me callo | piedras apano.
7. Bion canta Marta I cuando csta farfa
8. Amor de iiionjas | fuego de ostopas.
9. Oinc que presta | sus harbas messa.
10. De lucngas vias | liieugas meniiras.
Die nennsilhigen Verse, weniger gebräuchlich auf dem
spanischen Parnafs, theilen sich naturgemäfs in zwei Grup-
pen von 4 und 5 Silben, die in ihrer Stellung wechseln,
wie uns die folgenden zeifT^en:
1. Cirand tocado | e chico recabdo.
2. Dalle, datle | pcor es furgatlc.
3. Dios e vida | compouen villa.
4. Gada gorrion | con su espigon.
5. Non todas veces | pan e uneces.
6. De padre sauto | fijo diablo.
7. Todas las aves | cou sus pares.
8. De tales bodas | tales fortas.
Mögen nun die Achisilhler als Halbzeilen der Octo-
narien, oder als jambische Dimeter, oder als eine Ablei-
tung von der zweiten Halbzeile des fünfzehnsilbigen Hexa-
meters betrachtet werden, sie finden sich in den Sprich-
wörtern in zwei ganz gleiche Theile getheilt, beide mit
Assonanz oder Consonanz geziert, folgendermafsen :
1. De ora cn ora 1 Dios mejora.
2. Oy veiiido | e cras garrido.
3. Jura mala | en piedra caya.
4. Parto male | e fija en cabo.
5. Muera galfc | e muera far<a.
6. A sol pucsto I obrero suelto.
') Die alten Chronisten versichern, dals zu diesem Volksspriehwort Ver-
anlassung gab die Bevorzugung, welehe zur Zeit Alfons' VI. der römischen
Liturgie vor der spanischen wurde, trotz der Feuer- und Eisenprobe, in wel-
cher der gothisch- spanische, sogenannte mozarabische Ritus den Sieg davon
getragen, üebr^gens müssen wir bemerken, dafs in der Sammlung des Mar-
ques von Santillana, welcher wir das Sprichwort entlehnen, ohne Zweifel die
Sprache desselben modificirt erscheint, obschon es seine ursprüngliche künst-
lerische Form bewahrt hat. In der Crönica general ist es ein elfsilbiger Vers
folgender Gestalt: Do quieren reyes, allä van las leyes. (fol. 312, col. 4).
Die spanischen Sprichwörter. 65
7. Quien destaxa | nou baraxa.
8. Cara en canto | e vina en pago.
9. Mula bianca | 6 vieja ö manca.
10. Mas da el duro | que el maduro.
Wenn die Consonanz eine stumpfe ist, schwindet na-
türlich eine Silbe in der ersten wie in der zweiten Halb-
zeile, z. B. :
1. Autes quebrar | que doblar.
2. Mas vale saber | que aver.
3. Quien juiö | non me engaiio.
4. Ojo allä I que feria va.
Häufig sind die gebrochenen Verse (de pie quehrado)
oder Monometer, weiche mit den Achtsilblern sich verbin-
den, wie folgt:
1. Zorrilla que mucho tarda,
caza aguarda.
2. Es tenida por mas casta
la mas cauta.
3. Toro, trucha, gallo 6 barbo,
todo en mayo.
4. Quien de los sujos se alexa
Dios le dexa.
5. Entre gabiella et gabieila
fambre amariella.
In diesem letzten Verse findet die von Nebrija und
Encina (in der Gramatica und der Poetica Castellana) auf-
gestellte Regel in BetreflP einer überzähligen Silbe {silaba
perdida) ihre Anwendung.
Die Siehensilbler^ weniger gewöhnlich als die vorigen,
haben einmal den Reim nach einer Halbzeile von 4, ein
ander Mal nach einer von 3 Silben, mit entsprechendem
Endreim :
1. Nuestro gogo ( en el pogo.
2. Sobre brevas | non bevas.
3 De la mala | te guarda.
4. A rey muerto | rey puesto.
5. Non fies | nin porfies.
6. Los fijos I son nascidos.
7. Mas vieja | mas pelleja.
Es verbinden sich diese Verse mit denen von 5 Sil-
ben, indem sie das Vermafs jener Volksliedchen bilden,
II. 1. 5
66 Amador de los Rios
welche in neuerer Zeit den Namen Seguidillas empfangen
haben :
i. Cochiello de mugeres,
corta si quieres.
2. Non sabe la golpeja
con quien trebeja.
3. Quien s^assaua en la boda,
pierdcla toda.
4. Dende quieres a tienes
el tercio pierdes.
5 Pierde el asno los dientes,
e non las mientes.
6. Quien mala muger cobra,
siervo se torna.
Und nicht weniger bemerkenswerth sind die Sechs-
silbler, welche dasselbe allgemeine Gesetz in der Stellung
der Reime beobachten, so wie folgt:
1. Su alma | en su palma.
2 Qual eres | tal medres.
3. O monge | 6 calonge.
4. Madexa | sin cuenda.
5. Si tuerta | non vuestra.
Und andere von derselben Art. Mitunter sind die
Verse von fünf Silben in der Weise geordnet, dafs sie eine
vollständige kleine Strophe bilden, welche ein einziges
Sprichwort einschliefst ; z. B. :
Uerramadora
de la farina,
allegadora
de la ceniza.
Und nicht selten geschieht dasselbe mit den Monome-
tren, wovon das folgende Sprichwort ein Beispiel ist:
Fijo fuyste,
padre seras:
quäl feciste,
tal avrds ').
') In der angezogenen Sammlung des Marques von Santillaua lautet
dieses Sprichwort:
Fijo eres,
padre serüs :
quäl ficieres,
tal avras.
~ Die spanischen Sprichwörter. 67
Nun, welcher Beweise bedarf es noch, dafs die Sprich-
wörter, volksthümlich par excellence, im ganzen Mittelalter
demselben Wege folgen, welchen wir die Volkspoesie wan-
deln sehen von dem Augenblick an, wo es uns gewährt
ist, ihre Kunstformen zu würdigen, bis zu ihrer vollkom-
mensten Entwickelung? . . . Und wir sagen „während des
Mittelalters", denn, mit Ausnahme von sehr wenigen, sind
alle Sprichwörter, die wir gegeben haben, aus der Samm-
lung genommen, welche der gelehrte Marques von Santü-
lana auf Befehl des Königs Don Juan II. — demnach vor
dem J. 1454, in welchem der genannte Fürst starb — an-
legte; und nicht wenige gibt es darunter, welche von den
Schriftstellern des 14. Jahrh. als alte Sprüche {antiguas
fabliellas) angeführt werden, und unter derselben Bezeich-
nung auch in Chroniken und Abhandlungen des 13. Jahrh.
sich finden ').
Ausgabe seiner Werke von 1852, pag. 512. — Wir entlehnen es aus
dem Valerio de las Historias, tit. IV, cap. 1. — Als Beispiel andrer Lied
chen, sei das folgende angeführt:
Estella, la bella,
Pamplona, la bona,
Olite y Tafalla
la flor de Navarra.
Oder dieses, welches eine anmuthige Redondilla ist:
Ni en inviemo viüadero,
ni en otofio sembrador,
ni con nieve seas baquero,
ni de ruynes seas sefior.
Oder dieses, älter noch, als die vorhergehenden:
Amor de fraire
non dura guaire ;
e si dura guaire,
mala por al fraire.
') Ein ausländischer Schriftsteller unsrer Tage, welchem Fleifs und auch
Glück in der Erforschung unsrer Geschichte nicht abgesprochen werden kann,
widerspricht Sarmiento, wo dieser sich auf die Sprichwörter zum Beweise
des Alters des Romanzen -Versmafses beruft, und versichert, dafs gar keJTi
Sprichwort in Trochäen von 14, 15 oder 16 Silben existire , dessen sprach-
licher Ausdruck über das 14. Jahrh. zurückgehe (Dozy, Recherches sur l'hi
stoire politique et litte'raire d'Espagne p. 620J. Uns erscheint diese Behaup-
tung sehr gewagt, da die Zeugnisse für das Gegentheil reichlich vorhanden
sind. Unter andern unverwerflichen wollen wir das Libro de los Castigos
citiren, welches von dem König Sancho el Bravo im 13. Jahrh. geschrieben
wurde ; in diesem merkwürdigen Tractate, der noch immer den Gelehrten un-
bekannt geblieben, liest man unter vielen andern als alt bezeichneten Sprich-
wörtern:
68 Amadol" de los Rio«
Und wenn diese adagios, verbos, palabras und retrai-
res auch nach den verschiedenen Modificationen, die sie
1. Nin a jucgo nin il vcras | con tu sefior partas peras,
2. Las nianos cu la rueca | e los ojos eu la puerta.
3. El buen esfucrzo vence | mala Ventura.
4. Ome ai)ercibido I medio combafido.
Cap. 1, 19, 21 und 33. — In den Estahliniientos de Scmcti Jacobi, einem
Codex aus der Älitte oder vielleiclit dem Anfange desselben 13. Jahrb., wird
das alte Sprüchlein (fnbUlla) citirt:
Non podenios seer meiores | de nuessos antecesores.
Eenl Academia de la Ilist., fond de Benevivere. — Der berühmte D. Juan
Manuel, welcher in der ersten Hälfte des folgenden Jahrhunderts blühte, sprach
in dem Lihro de los Castigos zu seinem Sohne D. Fernando: ,,Palabra e re-
trayre anügua es de Casticlla que
Quien bien sirve, bien desirve : quien dcsirve, bien sirve."
Cod. S. 34 de la Bibl. nac. cap. IV, fol. 35. — Und abgesehen von den
Versen , welche den Apologen und Beispielen des Grafen Lticanor nachfolgen
— nachgeahmt während des 14. Jahrh. von allen Pflegern der symbolischen
Kunst — finden wir in dem zweiten und dritten Theile des genannten Bu-
ches unter den 150 gelehrten Sprüchen auch einige Volks -Sprichwörter. Sol-
che sind :
1. El rey rey, gobierna | el rey non rey, non gobiema.
2. Quantos nombran la verdat | non andan por sus carreras.
Ebensowenig ist zu vergessen das unzweideutige Zeugnifs, welches uns
der Erzpriester von Ilita rücksichtlich des Alters der versificirten inid auch
gereimten Sprichwörter gibt; dieser Schriftsteller, welcher in seinen Poesien
eine grofse Anzahl von volksthümlichcn Sprüchen und Sprichwörtern aufliäuft,
deren Weisheit seinen merkwürdigen Lehren zum wahren Schmelz dient,
überliefert uns unter vielen andern die folgenden :
1. El encantador malo | saca la culebra del forado.
2. El sabio vencer al loco | con consejo, non es poco.
3. Quando te dan la cablilla | acorre con la soguilla.
4. M090 malo, mofo malo | nias val enfermo que sano.
5. Fas conseyo de amigo | fuye loor de enemigo.
6. Escarba la gallina | e falla su pepita.
7. Do non te quieren mucho | non vayas a mcnudo.
8. Mas vale suelta cstar | la viuda que casar.
9. Pan e vino jueja | que non camisa nueva.
10. Non hay encobierta | que a mal non revierta.
Das mit No. 3 bezeichnete Sprichwort findet sich in einigen Codices in
der folgenden Weise: Quando te dan la crabiella | prenla con tu soguiella
(Bibl. de Salazar, Acad. de la Hist. cod. A. 2). Wie in ihm, so erscheinen
auch in den übrigen die m-sprünglichen Versniafse der Vollispoesie, von dem
Siebzehnsilbler bis zu dem Zwölfsilbler, gebraucht. Nach der allgemeinen
Ansicht beendete der Erzpriester von Hita sein Buch in der Aera von 1381,
dem Jahr 1343; und da er jedes Mal, wann er eins der angeführten Sprich-
wörter citirt, anmerlvt, dafs es ein antiguo retrayio, v'ieja ftiblilla, verbo oder
]ialabra sei, so scheint es uns erlaubt, zu schliefsen, dafs sie mindestens ein
halbes Jahrhundert in der Gestalt existirt haben mufsten, in welcher er sie
wiederholt. Ferner, da andrerseits es unzweifelhaft ist, dafs der König D.
Saneho zur Unterweisung seines Soluies die Autorität der Sprichwörter des
Volkes anzieht, und auch sie als alt bezeichnend, wiederholte Beispiele von
Versen von 14, 15 und IG Silben, gereimten und reimniäl'sigen { rimados y
2>or rhnar) darbietet, so halten wir den Sehlufs nicht für irrig, dafs Herr
Die spauiscluju Spik-hwörter. 69
unzweifelhaft in ihren grammatischen Formen erfahren ha-
ben, noch so unzweideutige Spuren ehrwürdigen Alters be-
wahren, dafs sie als Prüfstein der castilischen Sprache auf-
gewiesen worden sind, weil geboren und aufgewachsen un-
ter den alten Frauen am Spinnrocken hinter dem Herde:
warum sollen sie da bei dem Studium der Kunstformen
unsrer Dichtung nicht in Betracht kommen? Und wie
kann, nach dieser Untersuchung, die Kritik irgend einen
Zweifel noch rücksichtlich des Ursprungs dieser poetischen
Elemente hegen, und sich der Gefahr aussetzen, in ta-
delnswerthe Irrthümer zu gerathen, da sie von dem Wege
sich entfernt, den sie bei solcher Forschung uns vorzeich-
nen?... Wiederholen wir es mit all der Zuversicht, die
uns die Ueberzeugung historischer Forschung einflöfst: wenn
wir, bei der Prüfung der Erstlinge der geschriebenen Poe-
sie unter dem blofs künstlerischen Gesichtspunkte, in ihr
auf das Gepräge der lateinisch -kirchlichen Literatur ach-
ten, welche, obschon entartet und von ihrem alten Glänze
herabgesunken, noch klar und genau ihre edle Abkunft
verräth, so finden wir, indem wir alle in den castilischen
Sprichwörtern aufgehäuften Versmafse nach der Reihe
durchgehen, nicht allein den handgreiflichen Beweis solchen
Einflusses, und begründet auf so mannichfache gerechte An-
sprüche, sondern wir entdecken zugleich, mit einem einzigen
Blick die äufsere Geschichte der Kunst umfassend, in den
Sprichwörtern die wunderbare Uebereinstimmung, welche
sie in ihren Versmafsen mit den von den Gelehrten an^-e-
wandten bewahren.
Von den Octouarien oder den sechszehnsilbia-en Ver-
Dozy dies Mal an seiner gewohnten Gründliclikeit es felilen lieis (faltö d su
gravedad acostumbrada) , indem er einen Satz aufstellte, welcher sich nicht
halten läfst. Die castilischen Sprichwörter, von denen die literarischen Denk-
mäler des 13. und der Anfange des 14. Jahrh. uns Kunde geben, zeigen
in ihrem Ausdruck dieselben Charakterzüge, als die um die Mitte des 15.
Jahrh. von dem Marques von Santillana gesammelten, indem endlich noch
bemerkt werden mufs, dafs zur Zeit des Erzpriesters von Hita schon die in
grofsen Versen verfafsten und die in Versmafsen von neun oder weniger Sil-
ben eingeschlossenen durch die Namen retraeres grandes imd proverbios chi-
cos unterschieden wurden. Unter den letztem erwälmt er:
1. A mal fecho ( ruego e peclio.
2. Romero fito | saca 9atico etc.
welche dieselbe Formel in der Sammlung des Marques haben.
70 Amador de los Rios
sen an, welche in dem Poema de los Reys d' Orient und
in dem de las Mocedades del Cid gebraucht sind, bis zu
den Dinietern und Mononietern (von 8 und 4 Silben), wel-
che Jorge Manrique cultivirte; von den Versen von 17, 15
und 13 Silben, die, eine Kopie der lateinischen Hexameter,
in nicht sehr gefälliger Verbindung in dem Poema des
Helden von Vivar ') sich finden, bis zu den leichten und
' ) Die Versbildung dieses merkwürdigen Gedichts beruht vorzüglich auf
der Nacliahmung der Pentameter, neben welchen in ihm die Verse von 17,
15 und IS Silben, die aus den Hexametern sieh herleiten, häufig vorkom-
men. Damit mau sie mit den Versen, die in den Sprichwörtern gleichen
Numerus haben, vergleichen kann, will icli hier einige Beispiele hersetzen.
Von 17 Silben:
A la exida de Vivar | ovieron la corneia diestra.
Que perderie los averes | e mas los oios de la cara.
Mas el eriador vos vala | con todas sus virtudes sanctas.
Afevos dona Ximena | con sus fijas do va legando.
Las armas sedien prisas | e sedien sobre los cavallos.
Alii vaya Alvar Fanez | e Alvar Salvadores sin falla.
Von 15 Silben, welche zahlreicher sind:
Burgeses e burgesas | por las liniestras son puestas.
Valanme tus virtudes | gloriosa sancta Maria.
Rezava los matines | ä buelta de los albores.
Por malos mestureros | de tieiTa sodes echado.
Con aquestas mis duenas | de quien yo so servida.
Cras a, la maüana | pensemos de cavalgar.
Que de dia nin de noche | non les diesen arrebata.
Von 13, mit Halbzeilen von 5 und 6 Silben, wie in den Sprichwörtern:
Fincd los ynoios | de corazon rogaba.
De todo conducho | bien los ovo bastidos.
Ferlo he amidos | de grado non abrie nada.
Con vuestro conseio | bastir quiero dos archas.
Por Rachel e Vidas | apriesa deniandava.
Las archas adonchas | prendet seis cientos marchos.
Exido es de Burgos | e Arlanzon ha pasado.
Moros e moras | avi'enlos de ganancia.
Und wir sagten: sie erscheinen in nicht sehr gefälliger Verbindung; denn
in Wahrheit der Unterschied, welcher zwischen diesen Versmalsen vmd denen
von 12 Silben besteht, ist ein aufserordentlicher, um so mehr als sie ein und
denselben Ursprung haben. Eine solche Verschiedenheit der Versmai'se eut-
spi-ang aber ohne Zweifel aus der verschiedenen prosodischen Natur der ca-
stilischen und der lateinischen Sprache. Diese rechnete mit langen und kur-
zen Silben, welche ihren Versfüfsen alle erdenkliche Biegsamkeit gaben und
so einen Vers von 12 oder 13 Silben einem antlern von 14, 15 bis 17 gleich-
machten, während alle in vollem Sinne Hexameter waren. Die castilische
Sprache dagegen hatte einzig den Accent, um die Beweglichkeit und den
Tonfall der Verse zu bestimmen, indem der Werth der Silben durchaus gleich
war. Daher kam es denn natürlich, dafs die Nachahmung der lateinischen
Hexameter, für die bei der Menge allein das Gehör bürgte, gesonderte Vers-
mafse hervorrief, zwischen welchen eine Harmonie nicht bestand, noch irgend-
Die spanischen Sprichwörter. 71
anmuthigen Refrains von 5 Silben; von den Pentametern
des erwähnten Gedichts bis zu den Versen von zwei Ca-
denzen des Juan del Encina; alle die Combinationen fer-
ner, welche Alfons der Weise zuliefs und ausführte, alle
welche Don Juan Manuel und der Erzpriester von Hita ver-
suchten, alle welche an dem Hofe Enrique's III. und Juan's
IL Beifall ernteten, sie sämmtlich erscheinen in den Sprich-
wörtern des Volkes niedergelegt, indem sie das Bürger-
recht also unter den Gelehrten und Ungelehrten erhielten.
Sogar von den Elfsilblern, welche allein auf dem Gebiete der
Kunstpoesie, schon seit dem Beginne des 16. Jahrb., glän-
zen, bieten sich sehr viele Beispiele in den castilischen
Sprichwörtern dar, indem die Stellung ihrer Reime, welche
dem im Allgemeinen in Bezug auf die übrigen Versmafse
beobachteten System unterworfen sind, keinen Zweifel dar-
über läfst, dafs, wenn sie den nationalen Weisen') sich
auch nicht leicht anbequemen konnten, sie doch würdige
Dolmetscher der Moral, der Religion und selbst der Poli-
tik waren; wie sie denn von den Bemühungen des Königs
Alfonso, seines Neffen Don Juan Manuel, des Micer Fran-
cisco Imperial, des Fernan Perez de Guzman und des
Marques von Santillana, welche alle in dem 13., 14. und
15. Jahrh. jenes Versmafs cultivirten, volle Rechenschaft
geben ^).
Eben dieser Reichthum poetischer Formen und ihre
vollständige Identität mit den in den Denkmälern unserer
Literatur gebrauchten, im Verein mit dem ehrwürdigen
Alter der grammatischen Formen, veranlafsten ohne Zwei-
fel den Benedictiner Sarraiento den Satz aufzustellen —
dessen wir im Beginne dieser Abhandlung gedachten —
dafs die Poesie den Ursprung der von ihm erkannten Vers-
mafse den Sprüchen und Sprichwörtern der Menge ver-
danke. Aber nicht allein übersah der so fleifsio-e For-
wie bestehen konnte. Das ist der Grund, warum alsbald alle diese Verse
streben für sich verschiedene Spezies zu bilden , indem sie sich von Tag zu
Tag mehr von ihrem gemeinsamen Ursprung entfernen.
') Sarmiento, Mem. para la Ilist. de la poesia, nüm. 515.
^) Den Beweis dieser Angabe wird die Historia critica de la literatura
espafiola, welcher diese Arbeit angehört, liefern.
72 Amador de lof5 Rios
scher, als er einen solchen Satz aufstellte, die wahrhaft
literarische Ueberlieferung, sondern er verfiel auch in ein
merkwürdiges Mifsverständnifs, als er die Art und Weise
erklären wollte, wie sich die grofseren Versmafse von 10,
12 und 14 Silben, die einzigen welche er mit denen von
11 in seinen Studien umfafst, bilden mufsten '). Er stellt als
allgemeinen Satz nämlich hin, dafs die genannten Versmafse
aus der Vereinio-ung von zwei redondillos menores hervor-
gingen — eine Bezeichnung, welche er den Versen von 5,
(i und 7 Silben gibt, indem er sich rücksichtlich der letz-
ten auf die Autorität des Nicolas Antonio beruft, der die
Pentameter des Berceo mit dem Namen endechas dobladas
belegte. Aber vergessen wir auf einen Augenblick, was
uns die Geschichte in Betreff der Herkunft der Pentame-
ter und der Verse de arte mayor* lehrt; lassen wir einmal
unberücksichtigt die vollkommene Aehnlichkeit, welche zwi-
schen den lateinischen und castilischen Zehnsilblern be-
steht ^), und räumen wir ein, dafs die erwähnten Versmafse,
weil sie ausgleichen Silben bestehu, statt ganz natürlich, auch
in gleiche Hemistichien zu zerfallen, sich aus der Gruppi-
rung zweier redondillos menores bilden — alles dies zuge-
geben, fragen wir: wie constituiren sich nun die Hexame-
ter von 17, 15 und 13 Silben? wie die Elfsilbler, sowohl
die eigentlichen als die saphischen, sowie sie in den Sprich-
wörtern erscheinen? wie die Neunsilbler, welche, weil sie
in unsrer Poesie wenig im Gebrauche sind, nicht zur Ver-
gessenheit vcrurtheilt zu werden verdienen?
Aber auch das sei zugegeben, dafs diese letzten, so-
gar mit den besonderen Merkmalen, welche sie in den
Sprichwörtern des Volkes kennzeichnen, aus Versen von
18 Silben hervorgingen, oder dafs sie nach Sarmiento's Theo-
rie vielmehr Redondillen sind, welche zu zwei verbunden
jenes Metrum resultiren. Was unmöglich bleibt mit Still-
schweigen zu übergehen, was die angezeigte Theorie ver-
nichtet, ist, dafs weder die Hexameter noch die Elfsilbler,
') Memorias §. VII.
^) S. zu diesem Zweck Horaz" Oden, die vierzehnte des 11. und die
erste und zweite des III. Buclis.
Die spauischeu Sprichwörter. 73
welches auch ihre Bildung sei, eine solche Zusammenfü-
gung oder Verdoppelung von Redondillen zulassen: zusam-
mengesetzt aus ungleichen Plemistichien, Theil eines mehr
oder weniger vollkommnen Ganzen, geben sie weder bei
ihrer Zusammenfüacuno; noch bei ihrer Auflösung nur eine
entfernte Idee von der angeführten Theorie; im Gegentheil
weisen sie in einer entschiedenen Art auf die wahren Ty-
pen zurück, welche die lateinisch -kirchliche Literatur, die
Erbin der grofsen römischen, bewahrt und überliefert hat ^).
Wenn also die Theorie des Sarmiento nicht pafst, noch
auch passen kann auf alle die Fälle, welche die Sprich-
wörter selbst, auf die er sie zu gründen strebt, darbieten;
wie soll sie uns da befriedigen in Betreff der Versmafse
überhaupt, die er erwähnt?... Was erfolgt, ist vielmehr
dafs die Octonarien ebenso wie die Pentameter, die Zehn-
silbler wie die jambischen Dimeter leicht und bequem in
in ihre gleichen Hemistichien sich theilen lassen, in der
lateinischen Metrik ebensowohl als in der castilischen , in-
dem diese Theilung vollkommen sich in den Versen de
arte mayor vollzieht, mag man ihnen nun den Ursprung
zuerkennen, welchen Nebrija, oder welchen Encina ihnen
zuertheilt in den oben genannten Werken. Die Theorie
des berühmten Benedictiners vereinzelte ganz die Kunst-
formen der spanischen Poesie und löste sie so zu sagen
aus der literarischen Ueberlieferung ; so nahm sie ihnen
alle Legitimität, ohne dafs doch zu ihrer Bevollmächtigung
der ebensowenig begründete Versuch genügt hätte, den
Stamm und die Wurzel der von Gebildeten wie von Unge-
bildeten cultivirten Metren in die Sprichwörter zu setzen.
Das Studium dieser ächten Denkmäler der spanischen
Kultur kann logisch uns nur zur Bestätigung der wahrhaft
' ) Lo qne no es posible pasar por alto , lo que destruye la iudicada
teoria es que ui los exänietros, qualquiera que sea su mimero, iii los eude-
casi'Iabos, qualquiera que sea su extructura, consienten semejante acotnoda-
miento d duplicacion de redondillos: couipuestos de hemistiquios desiguales,
parte de un todo mas 6 meuos perfecto, ni al componerse, ni al descompo-
nerse, dan reniota idea de la citada teoria, refiriendose por el contrario de
uua nianera termiiiante a, los verdaderos tipos, que guarda y trasmite la IL-
teratura latiiio - eclcsiästica, heredera de la gran literatura romana.
74 Ainador de los Rios
Iiistürischen Theorie von dem Ursprung und dor Entwick-
lung der Kunstformen der alten castilischen Dichtung füh-
ren: für jene von den für diese anerkannten Quellen ver-
schiedne zu suchen, hiefse die üeberlieferung läugnen; an-
zunehmen aber, daCs die Sprichwörter genannte Formen
früher als die Dichtung aufwiesen, und sie derselben zu
einer bestimmten Zeit mittheilten, das hiefse die üeber-
lieferung und die Philosophie zugleich läugnen. Die Völ-
ker bedürfen, wie die Kinder, an ihrer Wiege Gesänge;
wenn sie der Kindheit entwachsen, streben sie, ohne jene
selben Gesänge zu vergessen, ihr Leben vermittelst einfa-
cher Maximen und nützlicher Rathschläge, Kinder ihrer
Erfahrung, zu regeln; luid obgleich man, streng genom-
men, das spanische Volk in jenem Zeitalter als ein ur-
sprüngliches Volk nicht betrachten kann , so bringen es
doch die grofsen Wechselfälle, die es umgeben, und vor
allem der merkwürdige Umstand ein neues Idiom reden zu
müssen, in einer gewissen Weise in jenen Zustand, wo denn
alle Elemente seiner ererbten Bildung demselben Gesetz
unterworfen sind. Die Entwickelung von ihnen mufste des-
halb langsam und allmälig sein, sowie sie allmälig ent-
springende Bedürfnisse befriedigte; so läfst sich in kei-
ner Weise begreifen, dafs die Sprüche und Sprichwörter
des Volks der Formen der Volkspoesie sich bemächtigten,
ohne dafs die letztere sie vorher adoptirt hatte.
Ebenso wenig könnte man auf eine andere Art sich
jene von uns beobachtete Einheit des Ausdrucks zwischen
der Dichtung und Lebensweisheit erklären; noch weniger
aber liefse sich begreifen, wie die Gelehrten, während sich
die Sprichwörter von ihrer Unterweisung nährten, unauf-
hörlich zu diesen unerschöpflichen Quellen der Moral und
der Politik ihre Zuflucht nehmen, um ihren Schöpfungen
eine aufsergewöhnliche Frische zu geben. Diese Bemer-
kung findet ihren schlagenden Beweis in den schon citir-
ten Werken Alfons' des Weisen, seines Sohnes Sancho
und seines Neffen Juan Manuel, des Erzpriesters von Hita,
und ein Jahrhundert später in den nicht weniger berühm-
Die spanisclien Sprichwörter. 75
ten Werken des Marques von Santillana. Dieser so be-
rühmte Magnat nahm unter verschiedenen andern Sprüchen
zum Thema und Schmuck seiner Kompositionen folgende
Sprichwörter: Los paredes hau oydo; Uno piensa el hayo
e otvo el que lo ensilla; Tan luene de ojos, tanto de co-
razon; und Uso face maestro^); und beschenkte die Phi-
losophie des Volkes mit vortreflFlichen Maximen und Sen-
tenzen, unter welchen allgemeinen Beifall fanden: La mu-
ger buena Corona es del varon^ La sciencia non embota el
fierro de la lanza, und andere, nicht weniger würdig sei-
nes grofsen Rufes und seiner reichen Erfahrung ^).
Die Sprichwörter, also dem doppelten Verkehr mit
dem Volke und mit den Gebildeten unterworfen, gelangten
in das 16. Jahrhundert, um hier von denen, welche sich
als Dichter berühmten, theilweise modificirt zu werden, in-
dem sie zugleich aber die Aufmerksamkeit ausgezeichneter
Gelehrten auf sich zogen, die nach dem Beispiele des Don
Inigo Lopez de Mendoza allen Fleifs darauf verwandten,
jene zerstreuten Schätze zu sammeln. Der erste, welcher
in der erwähnten für die Literatur so glänzenden Epoche
dem Marques von Santillana nacheiferte, war Mosen Pero
Valles , den wir bereits citirt haben; dieser fleifsige Ara-
gonier brachte 4300 reine castiiische Sprichwörter {ada-
gios), mit einigen wenigen italienischen und catalonischen,
zusammen; er gab sie mit Einleitungen und einigen Erklä-
rungen am Ende, von ungefähr 8 Sprichwörtern, zu Sara-
') S. Proverbios, cap. 2, p. 38 der Werke; das Becir gegen die Ara-
gonier, welches mit genanntem Sprichwort beginnt p. 255; das Liebeslied,
welches anfängt:
IIa bien errada opinion
Quien dice : tan lexos d'ojos,
Tan lexos de corazon . . .
p. 452 der Werke; Coplas al muy excelente y muy virtuoso Senor don AI
fonso rey de Portugal, Strophe 6, p. 251.
*) Das erste Sprichwort verdankt man der 44. Strophe der Proverbios
(p. 45 der Werke); das zweite, welches unter der Form: No embota el saber
Ja lanza al guerrero, und der: Letras non embotan las armas ersclieint , ist
aus dem an den Fürsten Enrique gerichteten Prolog derselben Proverbios ge-
nommen (p. 24).
76 Aniador de los Uios
gossa im Jahre 1549 heraus. Während Valles zu dem
Gedächtnifs der Menge seine Zuflucht nahm, um dieses
herrliche Unternehmen zu vollenden, und in seinen Sprich-
wörtern eine furchtbare Waffe gegen die führte, welche
argwöhnten, dafs in Aragonien nicht dieselbe Sprache als
in Castilien gesprochen wäre: machte der „griechische Com-
thur", Ilernan Nutiez *) , schon berühmt durch seine Com-
mentarien zu dem Juan de Mena und mehr noch durch
sein grofses Anselin in dem Vortrag der humanen Wissen-
schaften, zu Salamanca lobenswerthe Anstrengungen um
die alten Sprichwörter des Volkes zu sammeln, indem er
sie um hohen Preis sich verschaffte und noch in den letz-
ten Jahren seines Lebens sich daran machte, sie zu glos-
siren. Der Tod gestattete ihm aber nicht, sein Vorhaben
zu Ende zu führen: die Sprichwörter, welche unter seinem
Namen gehen, kamen 1555 heraus „con gran copia de
lenguas extranas, como portugueses, gallegos, asturianos,
catalanes, valencianos, franccses, toscanos y asi mismo mu-
chos tan desnudos, como nascierou, harto vergonzosos y
de mal exemplo" -), indem andern Gelehrten das Unterneh-
men der Glossen und Commentare vorbehalten blieb.
Dieses nahm wenige Jahre nachher Juan de Mal-Lara
in Angriff, ein Schüler eben desselben griechischen Com-
thurs, und mit nicht wenigem Glück: seine Philosophia
milgar, ein sehr reiches Kepertorium , in welchem über
10,000 castilische Sprichwörter glossirt werden, bei deren
Erklärung er „viele alte Männer und Frauen" (tnucJios
tnejos y viejas ) ^ ) zu Rathe zog , legte nicht allein von
der ungeheuren Belesenheit des so verehrten Humani-
sten in den Dichtern, Geschichtschreibern, Rednern, Phi-
losophen und Kosmographen des Alterthums ein volles
*) Er Aviirde deshalb der (jriechisclie Comthur gewöhnlich genannt, „weil
er zum mächtigen Geschlechte der Guzmans gehörig, Comthur des heil. Ja-
cob ward, während seine eigenen Gaben und Fortschritte ihn in seiner Zeit
zum ersten griechischen Gelehrten seines Landes machten." Tickuor, Ge-
schichte der spanischen Literatur, übersetzt von Julius, II, p. 270.
Anm. des Herausgebers.
'■') Mal-Lava, Philosophia vulgär, preämb. XL
3) Proambulo XIII.
Die spanischcQ Sprichwörter. 77
Zeugnifs ab, sondern rechtfertigte auch, die den Sprich-
wörtern im Allgemeinen beigelegte Wichtigkeit vollkom-
men. Von dem gewöhnlichen Wege der Sammler, die ihm
vorausgegangen waren, sich entfernend setzte er an die
Stelle der alphabetischen Ordnung eine andere vernünfti-
gere und mehr philosophische, indem er nach den Mate-
rien schied und in Tausende und Hunderte jenen ganzen
zahlreichen Apparat von Sprichwörtern theilte, in welchen
er die kostbarsten Elemente der spanischen Kultur erkannte.
Mal-Lara aber vermochte ebenso wenig sein Werk zu be-
endigen, dessen erster Theil, Philipp II. gewidmet und im
Jahre 1568 der Presse übergeben, der einzige ist, welcher
auf uns gekommen.
Unterdessen sammelte in Valencia aus vielen Schrift-
stellern und mündlichem Verkehr eine nicht verächtliche
Zahl von „refranes de mesa, salud y buena crianza" der
fleifsige Lorenzo Palmireno^ und gab sie in dem folgenden
Jahre 1569 heraus '). Nachdem nun einmal die Aufmerk-
samkeit der Gelehrten auf einen so reichen Schatz volks-
thümhcher Philosophie gelenkt war, wurden auch verschie-
dene Versuche gemacht, um in den alten Literaturen mehr
oder weniger glückliche, mehr oder weniger plausible Pa-
rallelen aufzusuchen; und 18 Jahre nach dem Erscheinen
') Wir müssen bemerken, dafs dies nicht die einzigen Sammlungen von
Volkssprichwörtern waren, welche in dem 16. Jahrh. entstanden. Wir ken-
nen unter andern der Erinnerung werthen Sammlungen jenes Zeitalters die
folgenden: 1) Eefranes glosados per Mosen Dimas Capellan (Toledo 1510, 4.
gedruckt von Juan Varela) ; 2) Formulas adagiales latiuas y espaüolas por
Juan Ruiz de Bustamante (Zaragoza 1551, 8. gedruckt von Estevan de Na-
gera); 3) Siete centurias de adagios castellanos (Ms. fol.) por Juan de Melo,
toledano , con im prölogo de Ambrosio de Morales ; 4) Proverbios morales de
Alonso Guajardo Fajardo de Cordoba, gedruckt ebenda von Gabriel Bejarano,
1585, 8. — Der Verfasser des Didlogo de las lenguas erklärt auch, dafs er
bei seinem Aufenthalte in Rom ein starkes Heft voll sammelte, indem er
darauf seine Hauptbeobachtungen in Betreff der Anfänge der castilischeu Spra-
che gTündete. In der Bibliothek von Salazar existirt ein Codex, signirt M.
142, welcher von fol. 220 an keine geringe Zahl volksthüudicher Spiüclie
enthält, gesammelt im J. 1541 von einem Forscher aus Valladolid ; und in
derselben Akademie bewahrt man verschiedene Hefte von Sprichwörtern auf,
obgleicli schon aus einer uns näher liegenden Epoche. Traurig, dafs aus der
Bibliothek des Escurial das Manuscript j. L. 16 verschwunden ist, welches, wie
aus den alten Indices hervorgeht, eine zahlreiche Sammlung von Volkssprich-
wörtern enthielt, vielleicht noch älter als das angegebene 16. Jahrhundert.
78 Amailor de los Rios
des Werkes von Palmireno veröflPentlichte der Licentlat
Alfonso Sanchez de Ja Ballesia sein Diccionario de voca-
blos castellanos aplicados ix la propiedad latina (Salamanca
1587), in welchem er eine groise Menge von Volkssprich-
wörtorn erklärte, indem er sie mit den von den Schrift-
stellern des Zeitalters des August gebrauchten verglich.
250 Sprichwörter untefwarf um dieselbe Zeit einer gleichen
Probe der Magister Fernando de Be?mvente , indem er sie
in lateinische Verse brachte; ein Beispiel, welches im An-
fang des 17. Jahrh. von Alfonso de Barros in seiner Perla
de Proverbios morales (Madrid IßOI) nachgeahmt, die Pro-
verbios concordatos des berühmten Magisters Bartolome
Ximenez Paton, eines der ausgezeichnetsten spanischen Hu-
manisten, (Baeza 1615; Lisboal617) hervorrief. Aber wer
den gröfsten Eifer in dieser Gattung der Studien zeigte,
nach der Mitte des erwähnten Jahrhunderts schon, war
ohne Zweifel der Licenciat Gerönimo Martifi Caro y Cejudo,
welcher unter Benutzung aller Arbeiten, die in Spanien ge-
macht worden waren, und im Hinblick auf die gerühmte
Sammlung des Erasmus in seinen Refranes castellanos y
latinos glosados (Madrid 1695) einen ausgezeichneten Dienst
dem Studium der castilischen und lateinischen Sprache zu
leisten vermochte. Cejudo betrachtete indessen die casti-
lischen Sprichwörter nur von der Seite der grammatisshen
und rhetorischen Form, obwohl er auch einige Erklärun-
gen über ihren Sinn gab : so verblieb der Ruhm^ ihre wahre
philosophische Bedeutung erkannt zu haben, doch dem
Sevillaner Juan de Mal -Lara.
Damit sei aber nicht gemeint, als hätte ein so ausge-
zeichneter Humanist verkannt, dafs das philologische Stu-
dium der castilischen Sprichwörter überhaupt das Studium
der Geschichte der Sprache ist: in Betreff dieses Punk-
tes fügte er, nachdem er von ihrer Structur gehandelt, und
die Vorzüge der Volkssprichwörter dargelegt, hinzu: „Los
refranes aprovechan para el ornato de nuestra lengua y
escriptura; son como piedras preciosas salteadas por las
ropas de gran prescio, que arrebatan los ojos con sus lum-
bres: y su disposicion da a los oyentes gran contento; y
Die spanischen Sprichwörter. 79
como son de notar, qnedanse en la memoria'* '). An ei-
ner andern Stelle sagt er noch: „Los refranes en la ora-
cion concertados lucen mucho, no como en tablilla de pla-
tero adonde uo estän las pieras y joyas de oro para her-
mosura, sino para gnarda" ^). Unmöglich war es fürwahr,
dafs ein Schriftsteller, der sich ganz dem Unterrichte in
den humanen Wissenschaften gewidmet hatte, die Frage
der Form — ein so wichtiger Punkt bei den Gelehrten
des 16. Jahrhhnnderts — aus den Augen liefs; aber der
wesentlichste Theil der spanischen Sprichwörter, worin
„wir der lateinischen, griechischen und toskanischen nicht
bedürfen ^), welcher dazu beitrug, das Gemüth zu höheren
Dingen zu erheben" , war die Lehre {doctrina). Ausge-
hend von dem Grunde der spanischen Bildung, gleich der
Volkspoesie, die politische und Kulturgeschichte eines gro-
fsen Volkes reflectirend, mufsten die Sprichwörter das
Vorrecht haben, Leben und Farbe allen Kunstproductionen
zu geben, indem sie gleichermafsen die Werke der Beredt-
samkeit und der Geschichte befruchteten und zur beson-
dern Eigenthümlichkeit der unsterblichen Schöpfungen un-
sers sehr reichen Theaters beitrugen. Aber als die Volks-
Dichtung und -Philosophie gemeinschaftlich es zu begrün-
den halfen, hatten sich schon die ursprünglichen Formen
der castilischen Sprichwörter merkwürdig verändert, ob-
wohl sie nach allen Seiten noch herrliche Anzeichen ihres
') Preambulo IX.
^) Preambulo X.
^) Der gelehrte Sarmiento will durch das Zeugnifs des berühmten Sal-
masius, dessen Worte er citirt, beweisen, dafs die spanischen Sprichwörter
„alle an Gröl'se übertreffen" (Xo. 419). Wir glauben, dafs Mal-Lara's Be-
hauptung eine gröfsere Genauigkeit für sich hat, weil sie weniger ehrgeizig
ist und die Bildung der übrigen Völker nicht beleidigt. In Betreff dieses
Punktes nrtheilen wir, dafs es einen philosophischen Vorzug nicht geben kann.
Die Sprichwörter sind ein treuer Spiegel des intellectuellen Zustandes einer
jeden Nation; und sie werden um so vollkommener sein, jemehr sie sich mit
dem genannten Zustand in üebereinstimmung befinden , dadurch dafs sie alle
Elemente, welche zu seiner Bildung beitragen, in Betracht ziehen; sie sind
der unwillkürlichste Ausdruck der Erfahrung; überall kleiden sie sieh in die
Hüllen der menschlichen Schwäche, und dienen in ihrer mannichfaltigen Um-
gestaltung den verschiedenen Civilisationen als Band, indem sie durch ihre
Aehnlichkeit oder Verschiedenheit anzeigen, was die Völker Gemeinsames oder
Widerstreitendes haben, sei es in der Religion oder Politik, der Moral und
den Sitten, oder der Gesetzgebung oder dem Klima.
80 Amadol- de los Rios
ehrwürdigen Alters und ihrer edlen Herkunft darboten.
Waren auch ihre ursprünglichen Charakterzüge in gewis-
ser Weise verdunkelt, so fuhren sie doch fort die verschie-
denen Wandlungen der spanischen Literatur abzuspiegeln
— bis zu deren traurigem Verfalle; eben dieser Fortgang
aber trennte sie von Tag zu Tag mehr von ihren ersten
Quellen — und diese Betrachtung ist es, welche uns be-
wegt, an dieser Stelle die Feder niederzulegen: denn un-
sei'e Forschungen gingen ja vorzugsweise dahin, vermittelst
der Sprichwörter die Beziehungen aufzuweisen, welche sie
mit dem Kunstausdruck {expresion artistica) der Volks-
poesie während der ersten Jahrhunderte ihrer Existenz be-
wahren. Dafs dies bis zur Evidenz bewiesen ist, ist nicht
zu bezweifeln, wenn man die zahlreichen Beispiele, die wir
ano-eführt haben, ins Auge fafst: keins von den in dem
o-anzen Mittelalter gekannten und versuchten Versmafsen
mangelt in dem so mannichfaltigen Verzeichnisse: alle ge-
ben eine vollständige Idee von ihrem Ursprung, und alle
offenbaren die auf einander folgenden Epochen, welche der
spanische Geist durchlief, bis er seine vollkommene Reife
und Entwickelung erlangte. Die Einheit aller dieser Kunst-
Elemente ist darum der vollgültigste Beweis ihrer wechsel-
seitio^en Legitimität und die beredteste Verurtheilung jeder
Theorie, welche nicht zur einzigen Grundlage die unbeug-
same Wahrheit der Geschichte hat ').
') Wir wollen nicht diese Studie beendigen, ohne bewiesen zu haben,
bis zu welchem Punkt die Einheit des Ausdrucks in Betreff der refranes, pa~
labras oder fahliellas des Volkes in allen Marken, welche vor Alters die
iberische Halbinsel theilten, geht, indem es danach unmöglich ist daran zu
zweifeln, dafs alle ihre Formen aus ein und derselben Quelle entspringen. In
dieser Absicht wollen wir hier nur einige gallizische , portugiesische und ca-
talonische Sprichwörter, die in den ursprünglichen Versmafsen unsrer Volks-
poesie, vom Siebzehnsilbler an bis zum Achtsilbler, ausgedrückt sind, an-
ziehen:
Gallizisclie :
1. Dens nos dia con que riamos | e non sejan filhos acharros.
2. Mal vay a o passariüo | que anda en mao do meniüo.
3. La fazenda do erego | da-la Dens e leva o demo.
4. Non ha fal feiticio | como o bon servicio.
5. O lusto e 0 viüo | fay o vello meniüo.
6. Millor he pan duro | que figo niaduro.
Die spanisclien Sprichwörter.
81
7. De ruj-n madera | nunqua boa estela.
8. Quem mata arbela | mays sabe quela.
9. Pedra de Ygreja | oro goteja.
10. Bern pagado | vay o pato.
Portugiesische:
Quando a Eoca ten capelo | colle a vela e vayte a Roselo.
A cortiza ardelhe o manto | e fincalhe o quebranto.
3. Salata ben salata | poco aceto e ben oleata.
4. Outre come as nozes | e eu teno as rozes.
5. lano de noviella | pontro de yegua viella.
6. O carro que canta | a seu dono avanta.
Onde ay muyto risso | ay pouco sisso.
Quem ten bon vino | ten bon amigo.
9. De la ouca | manja ne pouea.
10. Acho o cego | nin dynheyro.
Catalonische nnd valenzianische :
1. Non dones tant ä Saut Pete | que apres agües d'anar arrere.
2. Home royx e gos cerrut | avant mort que conegut.
3. Pera, presee e meld | volen lo vi fellö.
4. El noy e' el orat | digüen la veritat.
5. Per amor del bou | Hepa lo llop el jou.
6. Ni piedra redona I ni gent de Girona.
7. Qui non bat en Jiüiol | non bat quan vol.
8. Qui ten corps bei j non cal mantel.
9
10. Barba roxa | molt vent porta.
Eine so merkwürdige Uebereinstimmung, welche ein und denselben gemein
schaftlichen Ursprung rüclisichtlich der von den romanischen Sprachen adop-
tirten metrischen Formen voraussetzt, weist m entschiedener Art eine jede
Theorie zurück, die über diesen Punkt ihre Grundlage nicht in der Geschichte
sucht. Auch aufserhalb unsers Spaniens könnte auf den Ursprung der süd-
lichen Literaturen ein so nützliches vergleichendes Studium Anwendung fin-
den; und es ist unzweifelhaft, dafs es rücksichtlich der provenzalischen wie
italienischen und auch der französischen Poesie befriedigende Resultate erge-
ben würde. Die ältesten Sprichwörter aller dieser Sprachen haben in ihrem
Ausdruck viele Berührungspunkte mit den spanischen fabliellas und re-
traeres.
Madrid. Jose Amador de los Rios.
fAus der spanischen Handschrift übersetzt von dem Ht rausgcber.)
82 Tobler
Le dit du Älagniücat
von
Jean de Condc.
Die im Folgenden niitgetlieilte, bisher noch nicht edirte,
ja nicht einmal bekannte altfranzösische Erzählung hnbe
ich der Handschrift B. III, 18 der casanatensischen Biblio-
thek in Rom enthoben.
Das bezeichnete Buch enthält auf etwa 200 nicht be-
zifferten Pergamentblättern (das Blatt zu 4 Spalten, die
Spalte zu 38 Zeilen) in ordentlicher, dem 14. Jahrhundert
gehöriger Schrift: I) den Roman von der Rose, Anfang'):
Adsit principio sancta maria meo. Chi commenche li rou-
mans de le roze et premierement commenche mestre guil-
laumes de lorriz iusques a faus sanblant. Et mestre iehan
de meun fist tout le remanant en apries.
Mainte gens dient que en songes
N'a se fables non et mencongnes,
Mais on poet teil songe songier
Qiii ne sont niie mencongnier,
Ains sont apries bien apparant,
Si em puis bien traire a garant
.1. aucteur qui ot non Maccobes,
Qui ne tint pas songes a lobbes,
Anscois escript la uision
Qui auint au roi Cypyon u. s, w.
Schlafs: Pur grant iolinete cueilli
Le fleur dou biau rosier fueilli
Ensi oi la rose viernieille
A tant fu iours et ie mesucille
Explicit li Roumans de le roze
2) Siebenunddreifsig kürzere Gedichte theils erzählen-
den theils unterweisenden Inhalts, von deren gröfserera
Theile ich auch Abschrift genommen habe. Von ihnen ge-
hören einundzwanzig mit Sicherheit Jean de Conde an, da
er als Verfasser in denselben genannt wird; ein Stück nur
nennt Jelian de Batery als seinen Verfasser, während die
übrigen fünfzehn keine Hinweisungen auf Dichter enthalten.
') Oben an der Seite steht: Bourdelot 793; vergl. Keller's Romvart
S. 404.
Le dit du Magnificat. 83
Ehe ich über die Jean de Conde angehörigen Stücke
genaueren Bericht erstatte, seien ein paar Stellen, die über
den Dichter selbst einige Auskunft geben, hier mitgetheilt.
Die erste, aus dem Beginn des dit dou kurier, lautet:
... Et par ytant mes cuers s'acorde
A commeuchier se iel sai faire
Et dire aucim plaisant affaire;
Nature en a mon euer fonde,
40 Fius fiii Bauduin de Conde,
S'est bien raisons k"'en moi apere
Aucunne teclie de mon pere
Et .1. petitet de son sens,
Et a ce est bieu raes asens
45 K'en ce chemin le uoel poursiure,
Et non mie pour lui consiure,
Car ie me peaeroie en uain,
K'en moi n'a pas tant de leuain
Qui mon euer faice si leuer
50 K''a tel sens le puisse esleuer;
Mais s'il piaist dieu le roi manant
Que ie truisse aucun remanant
Apries lui, mout ioians en iere
Et en ferai ioie pleniere . . .
Die andern entnehme ich dem dit dou hoin conte Wil-
laume:
15 Pour cou doiuent pluiseur sans faindre
Le boin conte Willaume ' ) plaindre
Qui tenoit Haynnau et HoUande
De sa mort est defaute grande ....
27 Fieus fu au boin conte Jehan
Qui mainte paiune et maint ahan
Eut pour se (1. sen) pays a deffendre ....
54 (Will.) C'ert li peres des menestres,
Cil doiuent bien iestre espierdu,
Quant il ont leur pere pierdu . . .
96 Et dieus consaut la bonne dame
La contesse de sa souffrance
Sereur giermainne au roi de France...^)
') Regierte 1302—1337.
^) Johanna von Valois, Schwester Philipps VI.
6*
84 Tobler
111 .TU. fillos saigcs et scncos
Eiii'cut noblcment asseuecs
, L'ainsnee estoit empereys ' )
Fcnime a IVmpereur Locys,
L'autrc ot Ic conte fle Jiiler (od. Yiler)
Vaillant conte et biaii bacclcr
La (iercc rrcstoct trop lonc querre
Elle est roinne d'Englotierre . . . '^ )
121 Son fil hoir de tous ses pays ')
Ki n^iert mie de lui hays
Assena bicn et hautcmcnt
Ilonnostemcnt et gentement
A bielle et boinne et saus beubant
Qui icrt fiUe au duc de Braibant.
Or est quens ea liu de son pere ....
165 Jehaiis de Condet qui estoit
De son maisnage et (jiii uiestoit
Des robes de ses esquijers.
Li gentieus quens des Hainnuiers
hui a duu sicn donne vtaint doii . . .
186 L"'an de grasce iiiil et .111.
Et .XXXVH. au jour sieptime
De guin en cele uuit hautisme
Dou Saint espir Tarne rendi ....")
' ) Margaretha vermählt mit Ludwig von Baiern.
2 ) Philippa vermählt mit Eduard III.
8) Wilhelm IV.
* ) Diese biographischen Mittheilungen bieten eine Reihe ganz neuer
Aufschlüsse. Dafs Jean de Conde ein Sohn Baudouins, des bekannten Dit-
Dichters, war, wufste man nicht, wie denn über sein Leben überhaupt nichts
bekannt war, die Zeit selbst nur vermuthet, und, wie sich jetzt zeigt, falsch
vermuthet ward. In dem neusten, 1856 erschienenen Bande der Hist. litt,
de France setzt Le Clerc, in dem vortrefflichen Artikel über die Fabliaux,
Jean de Cond^ unter die Trouvbres des XIII. Jahrhunderts, während er doch,
wie wir nun sehen, der ersten Hälfte des folgenden angehört. Und nur dreier
Gedichte desselben wird dort gedacht; es sind nämlich: Du Clerc qui se
cacha derriere le coffre, Le sentier hatiu und der Debat entre les Chanoinesses
et les Bernardines. (Hist. litt, de France XXIII, p. 115). — Auch von Bau-
douin hatte P. Paris in dem Artikel über die Dits (ebeudas. p. 267) nur ver~
muthen können aus einer Stelle des Dit des Hiraus, dafs er aus dem Henne-
gau stammte (und zwar aus der Stadt Conde) — eine Vermuthung, die nun-
mehr zur Gewifshcit wird. — Interessant ist noch , dafs wir auch hier wie-
der einem Beispiel davon begegnen, wie sich die poetische Begabung und
Kunstfertigkeit in einer Familie fortpflanzt, eine Erscheinung, die bei den
nordfranzösischen Trouveres in einer auffallend häufigen Weise sich zeigt,
worauf ich schon an einem andern Orte hingewiesen habe. (Gott. Gel. Anzei-
gen 1857, p. 1500). Anm. des Herausgebers.
Le (lit du Magnificat. 85
Die 21 Stücke, als deren Verfasser Jean de Conde
sich nennt, sind nun die folgenden:
*4. Ci apries s^en sieut li dis dou hjon^) (3 Spalten).
Aufang: IIous d'armes, d''onneur couuoiteus
Ne doit mie iestre riboteus
Ne orghelleus ne mal querans
Ne a ses uoisins sonrquerans
A tort, car sou honte feroit ...
Die lobenswerthen Eigenthümlicbkeiten im Wesen des Löwen
werden dem Ritter zur Nachahmung empfohlen. Siehe den An-
fang von 21.
Schlafs: Pour cou uous di ciertainnement
Que plus a de droiture em bieste
Qu'il n'ait en geut, trop sont rubleste.
Jehan de Conde Liea P afinne,
Qui chi endroit dou lion finne.
Explicit. li dis dou Ijon.
*5. Cest li dis dou roi et des hiermittes (5.^ Spalte).
Anfaug: Ki bien set dire et recorder
ßien y doit son euer acordei-,
Si que, quant li biens est repris,
K'' exemples y puist yestre pris
A ciaus qui le recort oront,
Qui eu aucun tamps s'em porout
Amender et de mal retraire.
Pour ce uoet .1. conte i-etraire
JeJtans de Conde saus ateudre
V on puet boiu e.Yemple prendre.
Ein König trifft auf einem Ritte ärmlich gekleidete Eremiten,
steigt vor ihnen demüthig vom Pferde und kniet ehrerbietig nie-
der. Seine Begleiter lassen durch den Bruder des Königs die-
sem ihre Unzufriedenheit über seine Erniedrigung ausdrücken.
Am andern Morgen schiclvt der König vor seines Bruders Haus
den Hornbläser; jener weifs, dafs das Verurtheilung zum Tode
bedeutet, und wirft sich mit Weib und Kindern weinend vor dem
König auf die Erde, der ihm an dem raschen Wechsel seines
Schicksals die Hinfälligkeit irdischer Gröfse zeigt und ihn be-
gnadigt; die Höflinge lehrt er au einem kostbaren und einem
' ) Von den mit * bezeichneten besitze ich eine Abschrift.
86 Tobler
ärmlichen Kästchen, von denen das erstere Moder und Gebein,
das letztere Edelsteine und Spezereien birgt, dafs innerer Werth
sich oft unter ärmlicher Hülle und gar nicht immer unter reicher
Schale finde.
Schlufs: Et eil riiii ccst recort orout
Boin excmple prendre y porout.
6. Ch'est li dis des .III. mestiers d'' armes (4 Spalten).
Aufang: Noble ordene est de ceualerie
Si doit iestre sans tricerie
Sans laskete et sans foiblece
Plaiune d'onuour et de noblece . . .
Inhalt didaktisch.
Schlufs: Jekaiis de Conde, (jui chi fiune
Son dit, le tiesmoingne et afinne.
Amen. expUcit.
7. Cli'e.st li dis de boine chiere (2 Spalten).
Salemons dist eu ses prouierbes
Qui (1. qu'il) vient (1. vaiit) miex au pore (l. potaige?)
d'erbes
Appieller geus eu carife
Qu'il ne face donuer plente
D'un viel . . auoek haynne . . .
Jehans de Condet le recorde,
Qui au dit Salenion s^acorde.
Empfehlung heitern freundlichen Wesens gegen Gäste.
Schlufs: Qui le sien ioieusemeut douue
II est courtois et bien apris
S"'en a de tous boins los et pris.
Explicit. li dis de boine eiere.
9. Cest dou fighier [3] Spalte).
Anfang: Quant boins ouuricrs deuient wiseus,
C'est pour lui vsaiges nuisens . . .
Pour cou dist Jehans de Conde . .
Inhalt nach Art von No. 4.
Schlufs: Cc deuons prijer de euer fiu.
Amen, Explicit. C. et .XXX. viers.
10. C^est li dis dou miroir (S.^ Spalte).
Anfang: Trop est li sieclcs peruiertis . . .
Le dit du Magnificat. 87
Schlufs: Quo cils exeinples Von afourme
Que Jehans de Condet t'a dit,
Qui chi endroit finiie seil dit.
Explicit. C. et. XXX. viers.
11. C^est H recors d'' armes et d'amours (7 Spalten).
Anfang: Or sont il .II. mestiers ensaule .. .
Schlufs: Che dist bien Jehans de Coiide,
Mais qui a le euer abonde
Des .IL, on uoit bien auenir
Qui (1. qull) le fönt a honueur uenir.
Bien alt don qui les niaintenra
Et cou que i'ai dit retenra.
Explicit. CC. et .LXX. viers.
17. Apries. Li dis des rikeces con ne puet auoir (2 Sp.).
Anfang: Fols est qui uoet tendre a auoir,
S"'aquerre ne puet et auoir . . .
Dont Jehans de Condet reprent
Tous ciaus qui sout de tel inaniere.
Schlufs: Qui y uoet rewarder a droit;
Et par tant m^ea tais cl endroit.
Explicit. IIII.-^- II lingnes.
18. Li dis dou sens emprmite (2 Spalten).
Anfang: Jehans de Condet ciertefle
C"ou uoit niesserer maiute fie . .
Schlufs: Et a taut uoel rnen dit finer.
Explicit. IUI.- x^- et .VIII. viers.
19. Cest li dis dou frain (2 Spalten).
Anfang: Li coers des gens sont si hastaut
Que souffrir ue uoellent pas taut . . .
A teile gent sieruir s'acorde
Jehans de Condet et recorde
Vne parolle mout notaule
Que Tierenses nous fait estaule
A'ns maistres de philosophie . . ,
Schlufs: Si pri c''as entendaus souffie
Cou qu'en ai dit a ceste fie.
Explicit. IIII.'^-^' viers.
21. Cest li dis dou chien (4 Spalten).
Anfang: Par exemples de creatures
Et par regarder leur natures
Se poet on ensengnier et duire.
88 Tobler
Schlufs: Si con Jehans de Conde contc
Qui ci endroit finne sou coiite,
V boia exemple poront prendre
Cil qui Torout dire et rcprendre.
Explicit.
22. Chi apries s'en sieut li dis de seurie et de confort
(3 Spalten).
Anfang: Noble coze est d'auoir confort . . .
Pour cou nous dist eu ses recors
Jehans de Conde . .
Schlufs: Et chi endroit finne men dit.
Explicit.
*23. Cli'est li dis de Voliette (2 Spalten).
Anfang: C'est sieruiclies biaus et coui-tois
De retraire aucuu sieruentois
Par deuaut preudomme a se table.
Inhalt nach der Art des vierten Stückes.
Schlufs: Jehans de Condet, qui chi finne
Ses (lies: sen) sieruentois, le nous afinue.
Explicit.
*24. Cest li dis dou cheualier a /e mawce (59 Spalten).
Anfang: Saiges est qui sa langhe atempre
En biel parier, et tart et tempre
Est bielle parolle eu saison.
Inhalt: Ein Ritter aus der Champagne, schön von Gestalt
und wohlberedt, aber allem edeln ritterlichen Wesen fremd und
von seinen zwei Brüdern deshalb auf eine Besitzung (en Tieraisse
sour la riuiere d'Oize) verbannt, verliebt sich in die Gemahlin
eines reichen und liebenswürdigen Ritters. Auf das Geständnifs
seiner Neigung erwiedert sie, um ihn auf immer fern zu halten,
dafs sie ihn zu ihrem Freunde annehmen werde, sobald er alle
seine Nachbarn an Kühnheit und Edelsinn übertroffen habe, und
gibt ihm auf seine Bitte einen Aermel von einem Gewände zum
Pfände und zur Erinnerung. Ihn macht die Liebe zu einem
neuen Menschen und auf einem von zehn Rittern veranstalteten
Turnier geht er unter dem Namen des Ceualier a le tnance,
denn den Aermel trägt er als Abzeichen am Helme, als Sieger
hervor und zwar unter den Augen seiner Dame, die nicht um-
hin kann, ihn gegen die Schmähungen andrer Damen in Schutz
zu nehmen, und seiner zwei Brüder, welche sich mit ihm aus-
Le clit du Magnificat. 89
söhnen. Den andern Tag gibt er allen Anwesenden ein glän-
zendes Fest, so dafs Alles seines Lobes voll ist und die Dame
mit Besorgnifs die Zeit naben sieht, wo der Umgewandelte das
Recht haben wird auf die Erfüllung des unbesonnenen Verspre-
chens zu dringen. Mit gleichem Erfolg besucht er andre Tur-
niere, so oft er von einem hört; und wie er endlich sicher ist,
dafs er mit keinem seiner Nachbarn in weitem Umkreise den
Vergleich zu scheuen hat, tritt er vor seine Dame mit beschei-
denem Bitten um den verheifsenen Lohn. Sie entgegnet, er sei
belohnt genug dadurch, dafs sie ihn aus dem elendesten in den
wackersten Ritter verwandelt habe. Mit unterthänigen Worten
ersucht er sie, zu bedenken, dafs sie ihm denn doch verschuldet
sei, erbietet sich aber durch weitere Thaten sich ihr noch wür-
diger zu machen und beurlaubt sich mit ruhigen Worten aber
Verzweiflung im Herzen. Der Besuch eines alten Ritters, der
ihm von seiner freundlichen Beherbergung bei jener Dame erzählt
(ein Todkranker könnte von der Erinnerung an sie gesunden,
meint er), gibt ihm neuen Muth im Dienste der Liebe auszuhal-
ten, und er bricht auf nach dem heiligen Lande, ohne von der
Geliebten Abschied zu nehmen, der es immer schwerer wird die
in ihrem Herzen erwachte Neigung zu unterdrücken. Nachdem
der Ritter von Sur aus die Sarazenen mit Glück bekämpft hat,
tritt er in Jerusalem in des jungen Bauduin Dienste. Wohl ein
Jahr lang nach der plötzlichen Abreise ihres Verehrers hat die
Dame sich ihre Härte vorgeworfen, da stirbt ihr Gemahl und
bald bricht auch sie unter dem Vorwande einer kleinen Reise
mit wenig Geleite nach dem Morgenland auf und kommt nach
Jerusalem. Im Gewände eines jungen Ritters fragt sie nach
dem Geliebten, findet ihn aber nicht mehr; der König hat ihn
der Stadt Sur zum Beistand geschickt und da liegt er auf den
Tod krank. Sie eilt hin, wird als junger Landsmann zu dem
Sterbenden geführt und grüfst ihn von der Dame, die ihm den
Aermel gegeben. Diese Erinnerung gibt ihm, wie jener Alte
gesagt, neues Leben und unter der sorgsamen Pflege der Ge-
liebten, die sich ihm Tags darauf zu. erkennen gibt, gesundet er
bald vollkommen und vermählt sich mit der lange Ersehnten.
Schlufs: Et a tant mes contcs ci fiune.
Dieus, qui pooirs ne poet finner,
Laist Jehan de Condet finuer
■^ A Uli, par ciii est prise fins
De ces uiers anioureus et fins.
Explicit dou cli'fl a le mance.
90 Tobler
27. Li castois dou iouene gentil komme (2^ Spalte).
Anfang: Ilons de gens de uaillance estiais
Lcs poins de natiire nicsfrais.
Sc le mal en ton euer assaules.
Moralische Betrachtung.
ScLhifs: Atant uoet sen castoi fimier
Jehans de Condet^ qui repreut
Celui qui ot et liens u''aprent.
Bieu fera li hous a reprendre
Qui chi ne uora warde prendre.
Explicit.
28. Cli'est li dis de boin non (2^ Spalte).
Anfang: Ciiieus qui set loquense am(pl)oijei'
A biaus dis faire et rimoijer,
Fet boin, quant sen tanips y desploie . . .
Et pour cou ne se uoet retraire
Jehans de Condet . . .
Schlufs: Et a cou ai mis mon racort
Que du bicu faire as boins recort.
Explicit.
32. Cest li dis dou mariage de hardement et de lar-
gece (6 Spalten).
Anfang: Nobles lions, qui a lionneur tens
Et le neu de prouecce ateus,
Escoutes si oras le uoie
Qui Toiume a prouecce couuoie . . .
Et pour cou fait .1. nouuiel conte
Jehans de Conde qui uous conte . .
Schlufs: Ciiieus ki les poet auoir ensamble
Doit bieii paruenir, ce me samble,
Au non de prouecce par droit.
A tant ferai fiu chi endroit.
Explicit.
*33. Cest li dis dou hon conte Willaume (5 Spalten).
Anfang: Morrir c'est iisaiges commuus,
Aussi muerent pluiseur comme vns,
Se doit ou pau plorer la mort . . .
Auf den Tod Graf Wilhelms des Guten von Hennegau und
Holland im Jahre 1337.
Schlufs : Jehans de Condet qui cstoit
De ßou maisnacc . . .
Le Jit du Magnificat. 91
A cou que cascuns sans boisdie
Pater uoster pour l'ame eu die.
Explicit.
*34. De Tamant hardi et de Vamant cretneteus (4 Sp.)«
Anfang: En le doucbe Saison iolie
Que toute creature est lie
Par droit de nature et ioieuse
Et que naist la flours en la pree,
Kantent oysiel raain et uiespree
Et mainneut vie glorieuse.
Der Dichter erzählt in Strophen von der Art der obigen ein
Zwiegespräch (jeu parti) zwischen zwei Frauen, deren Streit
über den Vorzug der beherzten oder der schüchternen Liebe der
herzugerufene Dichter (Jehaii de Conde, je croi le euer ayes
fonde en amoureus entendement) zu Gunsten der letzteren ent-
scheidet.
Schlufs: Se g'ai bien nia raison prouuee,
C'est par auis et par assai.
Explicit. del aniant hardi
et del amant cremeteus.
*35. C^est li dis dou leurier (40| Spalte).
Anfang: Kl sens a de biaus mos trouuer
Moustrer le doit et esprouuer . . .
Jehans de Conde qui reprent
Celle[e] gent villainue et diuierse . . .
Inhalt: Ein junger Edelmann, wohlgesittet und gut unter-
richtet, verliebt sich in ein schönes aber hochmüthiges Fräulein;
dieses weist seine Erklärung mit Mifstrauen zurück und verlangt
auf die Betheui-ung seiner Redlichkeit hin zur Probe, dafs er
7 Jahre lang im Kampfspiel und Kriege sich tummle, und sich der
Freigebigkeit befleifse, dann wolle sie seine Freundin werden;
auch verspricht sie ihm jedes Jahr einen Kufs zur Aufmunte-
rung; er geht gern darauf ein, schlägt sich die ganze Zeit durch
wacker, wo sich nur Gelegenheit bietet, und gibt all seine Habe
an die Genossen seines ritterlichen Lebens hin. Aber nach ver-
flossener Frist will das Fräulein von dem Verarmten und Ver-
schuldeten nichts mehr wissen. Da bezahlt er mit den spärlichen
Ueberbleibseln seines Reichthums, mit Geräth und Rossen seine
Gläubiger, entläfst seine traurenden Diener und begibt sich mit
seinem letzten Pferde und einem Hunde in die Einsamkeit. Das
erstere verliert er bald durch einen Sturz. Verzweiflung fafst
92 Tobler
ihn und nachdem er die ganze Geschichte seines Unglücks auf
Pergament geschrieben an einen Baum am Woge befestigt hat,
irrt er wahnsinnig im Walde, bis er in einer verlassenen Einsie-
delei seine Wohnung aufschlägt. Der Hund ist der treue Be-
gleiter seines Herrn, der traurige Zeuge seines Wüthens gegen
sich, er sorgt auf der Jagd für seinen Unterhalt und wacht bei
ihm, wenn er schläft. Umsonst und mit eignem Schaden versu-
chen Freunde, den Irrsinnigen aus seinem bekannt gewordenen
Aufenthalt mit sich zu nehmen, sie verbreiten die Kunde von
seinem kläglichen Zustand und dessen Ursache. Die Wortbrü-
chige hat inzwischen einen Knecht geheirathet, der all ihr Gut
mit Trunk und Spiel vergeudet und sie mifshandelt, bis sie zu-
letzt einem vornehmen Priester in ein fremdes Land folgt. Drei
Jahre oder mehr hat der Arme so gelebt, da sieht eine in sei-
ner Quelle sich badende Fee ihn von seinem Hunde bewacht
nebenan schlafen, sein Schicksal rührt sie, sie bedeckt ihn mit
der Hälfte ihres Mantels und bindet ihm allerlei gemischte Kräu-
ter mit ihrem Schleier über die Stirne, heftiger Schweifs bricht
ihm da hervor, worauf sie ihn mit einem Kraut reibt und mit
kaltem Wasser sein Gesicht kühlt. Geheilt erwacht er, erhält
von der gütigen Fee ein Gewand, das Glück in allen Unterneh-
mungen bringt und vor Verwundung schützt, und einen Ring, der
seines Trägers Kummer und Groll stillt, ihm Gunst erwirbt und
die Nähe von Gift oder Zauber anzeigt. Er verläfst darauf den
Wald und findet bei einer freundlichen, über seine Genesung
hocherfreuten Base eine herzliche Aufnahme,- sie speist, kleidet
und pflegt ihn auf's beste und setzt ihn, da die zwei Kinder ih-
res verstorbenen Mannes nicht mehr leben, zum Erben ein. Wer
ihn kennt, freut sich seiner Rückkunft; eine junge reiche Dame,
die ihn schon seit lange liebt, bietet ihm ihre Hand, worauf er
mit Freuden eingeht. Nach gefeierter Hochzeit nimmt er sein
früheres Gesinde wieder in Dienst, läfst sich zum Ritter schla-
gen und das Geschenk der Fee bewährt sich auf manchem Tur-
nier. Des Hundes wird bis zu seinem Ende nicht vergessen ;
dann läfst ihn sein Herr begraben und ihm die Inschrift setzen:
Chi gist li leuriers, c]ui sauua
De niort sou niaistre et 11 troiuia
.III. ans et plus sa sousteuauche ;
Che doit bieu iestre en reteuaiice.
Schlufs: Et chius ot si biel recouurier,
Chi flaue 11 lais doii Icurier.
Amen. Explicit.
Le dit du Magnificat. 93
*3G. Cilest H dis don magnificat (12 Spalten).
Diese Erzählung, deren Text wir nun vollständig mitthei-
len wollen, stimmt im Wesentlichen mit des Strickers „kü-
nig im bade" (bei v. d. Hagen, Gesammtabeuteuer III, 409)
der sich nach Scherer, St. Gallische Handschriften S. 33,
auch in St. Gallen in einer Handschrift findet. V. d. Ha-
gen bespricht am augeführten Orte S. CXV andre deut-
sche Bearbeitungen, sowie diejenige der Gesta Romanorum
c. 59 und eine von Warton, Ellis und Siran im Auszuge
mitgetheilte englische des XIV. Jahrhunderts. Coude's Ge-
dicht scheint aber in unmittelbarer Weise keinem der an-
geführten weder den Ursprung gegeben zu haben noch zu
danken; vielmehr stehen die Darstellunocen alle so ziemhch
selbständig neben einander. Als neuere Darstellung mag
hier angeführt werden die 23. Novelle des Padre Cesari
(Si riferisce un portento operato da Dio per ricoudurre in
cervello un re, il quäle diceva che nemmeno la divinita
poteva ritorgli il regno), welcher darin sagt, dafs sie von
S. Antonino arcivescovo di Firenze (gestorben 1459) nella
seconda parte della sua teologia erzählt werde; sie steht
wirklich in der secunda pars totius summe maioris beati
Antonini, Venetiis 1503, titulus III. cap. II. §.4. pag. CXIII,
und beginnt mit den Worten; Unde legitur de quodam
tyranno superbo, quod cum audisset pluries decantari in
ecclesia illud: „Dispersit superbos mente cordis sui, depo-
suit potentes de sede et exaltavit humiles" (Lucas I, 51),
vocavit clericos et mandavit eis, ut deberent rädere de libris
suis illos versus, c[uia falsi erant, dicens, de sede sui do-
minii a nullo posse deponi.
Ch'est li dis dou magnificat.
Par orguel et par fol cuidier
Voit on maint euer de sens widier
Voire de la uraie science
Qui tient nette la conscience,
5 S''est trop plains de sourcuidement
Li cuers dont sens fait widement,
Puisc'' orgieus et cuidiers remainnent,
Le euer a lor uolente niainnent
Et le desreent et desuoient
94 Tobler
10 Et en teil clieniiii le conuoient
Que tcls lioiis cuide taut ualoir
Que il ea luet en uoucaloir
Moult de biens ne autrui iradengne
Nes a dieu obeir ne daiugne,
15 Tant est fols et desmcsures.
N'a soing de fais ainesures,
Et com plus d'auoir li aboude
Et plus est poissaus en ce moude,
Plus s'enorguillist et sourcuide
20 Et fant plus urais sens de lul wide;
Et quant cuide iestre plus parfont,
Le tresbusce dieus en .1. mont,
Si que sana nies releuer kiet
En ynficr, celui trop meskiet.
25 Mais cui dieus par orguel abat
En ce monde, castie et bat,
En quel mescief quMl soit ceus,
Quant dou mesfait est pierceus,
Encor puet il par bien ouurer
30 Le regne des cieus recouurer.
Et teus ne piercoit pas son fait
Qui si conipere son mesfait,
Que dieus li est niisericors
Et li saune Tarne et le cors
35 Pour aucuns biens qu'en lai auoit,
Que dieus connissoit et sauoit.
Vns biens puet bien .c. maus estaindre,
Et em puet on mierci ataindre,
Ensi con eres en ce coute
40 Que Jehans de Conde nous conte.
En Sezile et iadis vn roi
Piain d'orguel et de grant desroi;
En Uli auoit haute piersonne,
.1. frere auoit roi d''Arragonne
45 Et vn antre duc de Baiuiere.
Tant iert sa conteuance fiere
Et tant iert doutes et cremus
Que ses marchisans faisoit mus,
Car nus ne s^osoit esleuer
50 Contre lui pour lui a greuer.
Et de ce trop s'enorguelli
Anm. Die Handschrift hat: Zeile 10 connoient, 20 cant, 27 mesciet,
37 bien felilt.
Le dit du Magnificat. 95
Et trop grant beubant acuelli.
Et comment qu^il fast orgilleiis
Et par son orguel mieruilleus,
55 En lui .II. boinnes viertus ot:
Millour iusticier on ne sot
Plus droiturier ne plus estable,
Ne nul prince plus caritable
As poures ne mieudre aumonnier,
60 Dou sien estoient parconnier,
II donnoit a le poure gent
Viande dras or et argent;
Mais par sa grant outrecuidance
Eist sens hors de son euer widance,
65 Si cou uous dirai clii apries,
Se de moi uoles iestre pries.
.1. iour en sa capielle estoit
Et d'oir viespres s''aprestoit;
Quant vint au magnificat dire,
70 En cantant oy ce vier lire
Deposuyt polenies de
Sede, viers ciaus a regarde,
En son euer ot grant mautalent
Et de ces mos son euer dolent.
75 Li viers si dist en teil maniere,
La sentence en est moult planiere:
Dou siege mist ius les poissans
Et fu les humles essaucans.
Ains qu'il ysist de sa capielle,
80 Priestres et clers o soi apielle
Et commanda, plus ne desissent
Ce uier et que hors Tesmesissent,
V il en aroient viergongne,
Car ce li sanloit tout mencongne
85 Et cose qui ne pooit iestre,
Car il estoit de si grant iestre
Et si redoutes et si fors,
Et si grans estoit ses esfors,
Que dieus ne hons ne li poroit
90 Greuer, ne croire ne uoroit,
Que pourete auoir peust
Pour riens que nuls dire seust.
Li rois ot pensee trop foUe
Et dist outrageuse paroUe,
95 Et dius cierement li meri
Et le uier sour lui aueri;
Car anscois la semainne issant
96 Tobler
N'ot il .1. tlcnier ualissant
Et tres graut ponrctc souffri;
100 Fols fu qiii viers dicu mcsoffri.
Ticrch iour aprics baiguier couuiiit
Le roi, si grant talent Pen vint.
En sa cambre cn caut baing entra,
Vns angles laiens se moustra,
105 Qui de par dieu y fu tramis;
Ea la fournie dou roi s'est mis
Et de viaire et de figure,
Et le musart roi traiisfigure,
Ell autre point fu conuiertis.
110 Li angles ot ses dras viestis
Et dist que trop s'estoit baignies;
De ses uarles fu conipaiguies,
Qui en la court le uont conduirc;
11 dist k'ou bos s'ira deduire;
115 Ses gens niontent et uont eusamblc,
Car lor sires moult bien lor sainble.
Et li fols rois, qui couuoitoit
Le baing, par lui se delitoit,
Tant que li bains fu refroidies.
120 Quant vit ses cambreleus widies,
Crie haut con sauuaige bieste
Et fait eiere amcre et rubieste,
Apries aighe caude se dierue,
Mais il ne troeue qui le sierue.
125 Li cambrelen sont reuenu
Et mout mierueilleus deuenu
Dou caitif qu'en la cuue troeuent,
Laidenient hors issir Ten roeuent;
Dieus li ot sa fourme muee
130 Et sa poissauce remuee;
Mout le laidengent et maudient
Et laides parolles li dient.
„Que c'est" fönt il „sire ribaus?
Trop fustes outrageus et baus,
135 Quant uous ou baing no roi entrasfes,
A male heure uous y moustrastes."'
„„Comnient""' fait il ,,.,nie maudissics?
Vostre roi ne reconnissies?
Outrageus estes et musart.""
140 „Nostre roil" fönt il „mais le hart!
Nos rois ua deduire et esbatre,
Mar uous osastes chi embatre."
Anm. 106 dun, 108 tranfigure, 120 cambreles, 129 mue, 130 remue.
Le dit du Magnificat. 97
Ahiers fa par bras et par mains,
Des paumees, ce fix doii niaius,
1'15 Do poiug et de bastons le batent
Et sonuent a tiere labatent,
Asses le batent et fourmainnent
Et hors de la salle Ten mainnent
Et uont apries les ciens huiaut.
150 Li caitis rois s'en ua fuiant,
Vne piece d'imne flassaire ' )
Troiiua qui li fii ueccessaire;
Des genous iusk'a la boudinne
Non niie iusqu'a la poitrinne
155 Fu de la flassaire couuiers,
Et li sonrplus fu descouuiers.
Fuiant s'en uait tous esgares
Mout mal viestis et mal pares;
Em peu d'eure est ins abatus
160 Et si a este bien batus.
L'aumosue em pluiseurs lins rouua,
Onques en .III. iours ne trouua
Qui li uausist donner dou sien;
Puisqu'il ne uoloit faire bien,
165 Qui grans iert et gros, honnissoient,
Que riens li donront, ce disoient,
S'alast gaaiguier et ouurer.
Ensi ne pooit recouurer
Dont il eust sa soustenance,
170 Malgre lui faisoit asteuance;
II ne fust nus qui le ueist
Qui de riens nule le creist
Qu'il desist, tant ert desconnus
Et si aloit descaus et nus.
175 Et li rois angles gouureuoit
Son roiaume et con rois regnoit,
Qui la fourme dou roi ot prise.
Et cascuns Taimme et crient et prise.
Li poures rois s'esmierueilloit
180 Pour quoi ensi le traneilloit
Fortunne, qui li ert contraire;
A la painne trop a retraire
Anm. 166 Qui, 176 Sa.
' ) Scheint gleichbedeutend und gleicher Herkunft mit filatere oder fila-
tire, Chans, des Saxons I, 73 „portent filateres cors sainz et crucifiz", vgl.
Tristan I, 196, Büfserkleid.
II. 1. 7
98 Tobler
Que lonc tans sousfrircnt si mcm1)ic,
Eu son euer point ne sc raincrnbrc
185 Don grant orgucl et de Pontraigo
Qu'!! pcnsa en son fol coraige
Et (list com musars et vilaiiis
Par deuant clers et capclaiiis
Askeus a canter deffendi
190 Le uicr, et dins bien Ten rendi
Le gucrrcdon api'ies le fait,
Car trop comparra son mesfait.
Lors pensa k'en Baiuiere yroit
Et au duc son frere diroit
195 Son grant meskief et sa niisere
Et a qucl pourete mis ere.
II s'en ala nus et descaua
Quel tanips qne fust v frois v caus,
Qu''il n'ot fors la poure flassaire;
200 Fortunne est trop sen auersairc.
Mout sc plaignoit et doulousoit,
Et nuls croirc ne le uoloit,
II ot maiute iournee dure
Mainte angoisse et mainte froidiire,
205 Ainsqu'il fust uenus a son frere
Celui qui dus de Baiuiere ere.
A grant painne en sa court entra
Et au duc son frere moustra
Sa pourete et son mescief,
210 Tout li conta de cief en cief,
Con fortunne Tot tresbuscie
Et ne sauoit par quel pecie,
Si li prioit qu'il li uausist
Aidier et pas ne li fausist.
215 Mais taut Fauoit dieus desconiiut,
Que li dus poiut ne le connuf,
Ains dist qu'il estoit faus meiiteres
Ne onques n'ot este ses freres,
Qui iert rois poissans de Sesille.
220 Hors de sa court et de sa uille
Le fist bouter villainnenient,
Que puet pierceuoir plaiuneraent
Que toudis ua de mal cm pis,
On li disoit tous les dcspis;
225 Bien uit, riens ne conquerroit la.
Viers Aragonne s'en ala.
A Taler mist mainte iournee ;
Anm. 195 son misere, 197 nuls, 199 pouire.
Le dit du Magiiificat. 99
Casciin iour li est aionrnec
Painnc et dolour et mesceance.
230 Dont ce fu? par se mesereance.
Quant a sou frere fu uenus,
Pour fol et dierues fu tenus;
Car li rois ne le connut pas
Anscois le fist isniel le pas
235 Widier et cacier de sa tiere.
Or ne set mais confort v querre,
Or a la pensee espierdue,
Car toute esperance a pierdue
D'auoir miex nul iour que soit mais,
240 Grans fu ses dieus et ses esmais.
Dou soleil fu noircis et tains
Et de pourete si atains
Qu'il n'ot fors le cuir et les os;
De tous ciaus estoit tenus sos
245 A cui il disoit son affaire.
Si faite penitance faire
Li couuint .VII. ans tous entiers,
Maintes uoies et mains sentiere
Ala que de confort n''ot point.
250 En teil maniere et ea teil point
Que ie uous ai dit ca de seure
Enmi les caus seoit vne eure,
Ses pies regarde ensanglentes
Et creues, lors s'est dementes
255 Con fourmenes crueusement;
Em plorant dist piteusement
„Vrais dieus pius et misericors,
Que i'ai grant mescief de men cors,
Qui tant cut hautece et auoir!
260 V desierui ie a auoir
La misere que i'ai souffierte
Qui donnee m'est et offierte
Par uo consent, de ce sui fis?
Je ne sai v le pecie fls,
265 Je sui poures descaus et uus
Sanglens ramprosnes descounus
Haies magres et decreues
Traueillies lasses et greues
S'ai fain et soif par tantes fois,
270 Et neu fait nuls fors ses buffois.
Car il n^en prent nului pitie,
Trop m'a li mondes despitie,
Anm. 229 Et painue, 248 Mainte uoies et maint sentiers, 265 nuls.
7*
100
Tobler
Qu'a nioi aidier ue puis atrairc.
l'our miex aidier nc sai v traire."
275 Li rois ciisi se dcmcnfoit
Des grans anguisses qu'il scnloit
Et dou mondc dont est hays.
II se pensa k'en son pajs
Riroit pour son pain a rouuer,
280 Car pis n'i pooit 11 trouuer
(jju'il auoit trouue autre part.
Errannieut de ce liii se part
Et viers son pays s^en reiia,
La uoic forment li greua.
285 Acompli iercnt li .VII. au
Sour l'espres de sou gi-ant alian.
Quaut ü fii uenus en soa regne
V li angles en son iiu i*egne
II s'est tantost trais viers ia oourt,
290 V li bienfais largement court.
Errant o les poures s'est niis
Con cieus qui iert las et fainis,
Plourant et grant ducl denicuant.
Dou regne li ua souuenant
295 De quoi il fu ia reis et sire,
Et ore le relief desire.
Li rois angles, qui mangie of,
Dou fol roi Ia uenue sot,
C'iert drois qu'il sauoit tout sou iestre;
300 Seoir uait a vne feniestre
Et son aumonnier appiella.
„Vois tu" fait il „ce poure Ia?
Dou relief ne li donne rien,
Je li uoel faire grignour bieu,
305 Si le m'amainne ca par main,
Car douncr li uoel de ma main
Pour le plus mesaisie qu'i uoie."
Li auraosniers tint Ia sa uoie,
Toute ramousne a departie,
310 Que riens n'en ot en sa partie
Li fols rois, s^em ploura asses
De ce qu'il estoit trespasses.
Li aumouniers com bien apris
Par le main le poure homme a pris
315 Et dist quo li rois le mandoit
Et l'amener li commandoit.
Anm. 288 en son Iiu repairc, 305 amainnos a.
Le dit du Magnificat. 101
II douta mout c'oa ne Peust
Rauise et c'ou nel deust
Dcstruire v eu aighe v en fu
320 Pour ce que il iadis rois fu,
Et l'aler n'osa refuser
Ne s''ea set comment escuser.
Par deuant le roi est ueuus
Et si pauerous deueuus
325 Que li corps de dolour li tramble,
L'aine s''en doit partir, ce samble.
Li rois demande „qui es tu,
Que uoi si pourement viestu?
Toa iestre me uoelles despoudre."
330 Chius ne li pot ,1. mot rcspoudre,
Car le euer mal asseur a,
Tant c'un peu se rasseiira,
Puis dist „sire, ie me connui,
Je vi le iour; mais ie non hui;
335 K'adoiit connoistre me cuidoie,
Mais ie ne uoi que dire doie,
Qui me connoisse maintenant.''
Li rois angles sa main teuant
Seul a seul auoec lui Ten maiune
340 En la soie cambre demaiune,
Puis li dist „amis, or me dis,
Tu ies mout poures et mendis;
Fus tu onques nul iour plus rices?
Tu ies dur e wileus v nices."
345 ,.„Sire''" fait il „„ie le diroie
Par si que ia n"'en mentiroie,
Si n'en cuidoie pis ualoir."""
„Mais la doutance en noncaloir''
Dist li angles „car tu n'as garde."
350 Et cieus viers la tiere regarde.
„„Sire"" dist il „„ciertaiuuement
Je tincli ia de mon tenemeut
Cest i'oiaume et si en fui rois
A grant hounour et con grans rois;
355 Or le uous uoi iestre or endroit,
Ne sai, s'est a tort v a droit,
Car la raison ne sai connoistre " "
„Comment peus tu si descroistre"
Dist li angles „de tel hautece
360 De teil force et de teil riquece
Anm. 343 Fu, 344 wii-eus, 358 pues tu ensi.
\Q2 Tobler
Et a teil pourete uenir?
Coinnient poroit cou auenir?"
„„Sire"" fait il „„ce puet bien iestre,
Quant il piaist au haut roi cclicstre.
365 Contre ce que diex faire uoet
Hons raortels contrester ne puct.""
Dlst li angles „ pas nel desis,
Quant tu la deffense fesis
A deposuyt potentes,
370 Dout castijes durenient es.
Les paroUes bien euteudis
Et a tes priestres deffendis,
Que de ce uier se repossaissent
Ne iamais canter ne l'osaissent.
375 Car dieu ne liomrae ne doutoies,
Si fors et si poissans estoies,
Que ta tierre bien ne tenisses
Ne que a pourete uenisses.
Dieus fa moustree sa poissance,
380 S'en dois bien auoir connissancc;
Chi endroit ni''enuoia pour toy
Pour donuer dou pecie castoy."
„ „ Las " " dist il „ „ fu ce li pecics
Par quoi fu ensi tresbuscies
885 Et .VII. aus si graut painue eus
Et ai este desconneus
Que nuls ne me reconuissoit?
Cest ce que plus me honuissoit.""
„Oil" dist li angles „saus doute;
390 Faite as ta peuitauce toute;
Dieus a eu de toi pitie,
Comment qu''il t'eust despitie,
Pour cou que iustices tenoies
A droit et que tu mainteuoics
395 Ta iustice par uerite
Et donnoies par carite
As poures dou tien largemeut.
J'en yrai saus atargement
Et te renietrai en ta iourme
400 Et en ton regne et si t'eufournie
K'orguel de ton euer desrachinues,
N'i laisse brauce ne rachinnes,
Anm. 368 Quant en la, 385 imcl 386 Et .VII. ans si grant painne
eu Et en teile clescouneu. Hinter eu und hinter desconneu erkennt mau ciu
radirtes s.
Le dit du Magnificat. 103
Et dieus tes pecies te pardonne
Et uraie esperancc te donue.
405 Or te garde de niescreance
Et te tiens en uraie crcaace
Et inaintiens ton roiaume a droit
Si com preudons et ci endroit
Le te rench et mec en tel poiut,
410 Com estoies, n'en fauras point,
A Teure que tu te baingnas.
Ton orguel et ton desdaiug as
Bien compare et ie men uois."
Lors s'esuanuy') coi's et uois.
415 Li rois a ses dras reuiestis
Que li angles ot desviestis,
De tous maus fu garis et saius,
A dieu rent grasces et as sains.
En aiitel fourme et biaus et gens
420 Qu'il iert deuaut, entre ses gens
Est reuenus en son palais;
Illuec trouua et clers et lais
Qui demandent k'iert deuenus
Li poures qui la iert uenus.
425 II dist qu'il s'en estoit ales
Et par autre uoie auales
Si li ot s'aumonne donnee.
Li rois a se uoie ordeuec
En bien, s'anienda son afl'aire
430 Et si s'enforca de bien faire,
Si con li contes le recorde.
Dieus moustra sa misericorde
A Uli pour cou qu'il soustenoit
La poure gent et qu'il teuoit
435 Droituriere et loyal iustice.
Au monde sout maint liomme rice
Par cui fais on doit opposer,
Que ne les doie deposer
Dieus dou haut siege parnienable
440 Sans recouurier, car caritable
Anm. 418 et ases sains, 438 Qui.
^ ) Lat. e- oder exvanuit ergibt buchstäblich (nur oxytonirt) afz. esuauuv
und von diesem Perfect aus ist die spätere Infinitlvfomi evanouir und was
dazu gehört gebildet worden. Ebenso verhält sich engenouir (s. meine Be-
merkung zu Z. 45 des prov. Alex. Germania 1857, 4) und ähnlich c'panouir.
Dies als Zusatz zu Diez Wörterb. S. 625.
J04 Tobler
Ne eoiit nc iustice ne tieimeut,
Mais eu teil guise sc inaiutiennent
Qu''il cassent les drois et les lois,
Taut fönt de tours et de beillois ' )
445 Et asses toUent et peu donnent,
A tolles oeures s'abaudounent,
Taut sont orgilleus et dcspieit,
Par lor fais moiistieiit en apiert
Qu'il ue doutent ne dieu ne homnie.
450 Dieus, qui de tous fais set la somme,
Trebuce orguel ou fons d'iufier
O le dyable Lucifier,
S'il n'est marcis par repcutance
En ce moude et par pcnitance.
455 La iert li guerredons rendus,
Con lonc taus qu'il soit atendus.
Mais iufiei-s est si peu doules
Qne nous ueons asses de tes
Qui tiennent par fais et par dis
4ü0 Qu' infiers ne soit ue paradis;
Car ne doutent dieu ne djable.
Et c'est bien cose anemiable
De ciaus qui si sont desuoyie,
S'eu la fin ne sont rauojie;
465 Dou haut siege despose sont
Et en infter lor sieges ont.
Et dieus nous uoelle desuoijer
Dou mal et au bien rauoyier
Si que tenir puissous la uoie
470 Que Tarne deuaut dieu couuoie.
Amen, Explicit.
') Gleich prov. beslei, s. Diez ^Yb. unter bis, aber in concreterer Be-
deutuug „sündliche Handlung", vergl. Brut I. S. XCVIII: Ohi, quell duel et
queil belloi, und Partonop. 5750.
Dr. Adolf Tobler.
Anzeigen: Cliild, Euglish aud Scottibb Ballads. 105
Kritische Anzeigen.
Neue Sammlungen von Volksballaden Grofsbritanniens.
I.
English and Scottish Ballads. Selected and edited by Francis James
Child. Boston. Little, Brown & Co. 1857. Vol. I— IV. 8".
Die letzten Jahre waren der Sammlung der ächten, alten
Nationalgesänge und ihrer kritischen Herausgabe sehr günstig.
Bei fast allen Völkern Europa's that sich das Bestreben kund,
diese kostbaren Vermächtnisse früherer Zeiten, so lange es noch
möglich, zu sammeln und durch die Herstellung möglichst gerei-
nigter Texte für die Zwecke der Wissenschaft brauchbar zu ma-
chen. "Wir wollen hier beispielsweise nur an das erinnern, was
Daran, Depping und mein Vater, Ferdinand Wolf, für die spa-
nische, Mild y Fontanals für die catalonische , Almeida-Garrett
für die portugiesische, Grundtvig und Geijer für die dänische und
schwedische, Vuk Stefanovic für die serbische, Uhland endlich,
Erk , Simrock und andere für die deutsche Volkspoesie geleistet
haben. Die Balladen der Engländer und Schotten nehmen, wie
jedem Kenner dieses Zweiges der Volksliteratur wohlbekannt ist,
einen hervorragenden Platz unter den Volksliedern der europä-
ischen Nationen ein; trotz vieler Sammlungen und sehr schätz-
barer gelehrter Arbeiten fehlte es aber bisher noch immer für
diese beiden, auch in ihren poetischen Hervorbringungen so nahe
verwandten Nationen an einer umfassenden und kritischen Aus-
gabe ihrer ächten, alten Volksballaden. Wir freuen uns daher
desto mehr, die Aufmerksamkeit des gelehrten, deutschen Publi-
kums jetzt auf zwei bedeutende Sammlungen lenken zu können,
die sich ausdrücklich die Erreichung dieser Aufgabe zum Ziele
setzten; ob und in wiefern sie dasselbe erreichten, wollen wir
hier untersuchen. Die erste, gröfsere, die wir zunächst besprechen
wollen, ist die oben angezeigte Sammlung des Anglo- Amerikaners
Child, welche die ächten alten Balladen der Engländer sowohl,
als der Schotten umfafst; die andere, der wir einen zweiten Ar-
tikel vorbehalten, ist die des Herrn Aytoim, der sich auf die Bal-
laden Schottlands, seines engeren Vaterlands, beschränkt.
Herr Child äufsert sich selbst in einer kurzen Vorrede zum
ersten Bande über den Zweck und Umfang seiner Sammlung fol-
gendermafsen : „Sie soll die umfassendste von allen bis jetzt
erschienenen sein, sie wird nahezu Alles, was von allen {ancient)
lOG Anzeigen:
englischen und schottischen Balladen bekannt ist, nebst einer
reichlichen Auswahl von solchen späteren Datums bringen. Von
mündlich überlieferten (tradilional) Balladen, die in verschiedenen
Formen erhalten sind, werden alle bedeutenden Versionen mitge-
theilt, und kein achtes Ueberbleibsel alten Gesanges ward, wenn
es durch den Verlauf der Zeit auch noch so sehr verstümmelt
oder verschlechtert zu uns gelaugte, dieserhalb ausgeschlossen,
wenn man nur denken konnte, dafs es für den sich mit der Er-
forschung von Volksdichtungen Beschäftigenden von Werth sein
könne. Natürlich mufste bei einem so umfassenden Plane auch
Manches aufgenommen werden, was für den flüchtigeren Leser
von geringem Reize ist. Um soviel wie möglich aus diesem An-
lasse entspringenden Vorwürfen zu begegnen, wurden die ein
minder allgemeines Interesse gewährenden Stücke in einen am
Schlüsse jeden Bandes befindlichen Anhang verwiesen." Die Samm-
lung ist auf acht Bände berechnet, von denen bis jetzt nur die
ersten vier erschienen sind, das Erscheinen der folgenden aber
ist in sehr kurzer Zeit zu gewärtigen, der letzte Band wird eine
Abhandlung über die Geschichte der Balladendichtung enthalten.
Der Herausgeber theilt dann in der Vorrede seine in den vor-
liegenden vier Bänden befolgte Eintheilung der Balladen mit,
worauf wir später zurückkommen werden; über sein Verfahren
in Bezug auf die Herstellung eines möglichst kritischen Textes
spricht er sich dahin aus, dafs er sich nach der Wahl der authen-
tischsten Abdrücke strenge an dieselben hielt; sah er sich genö-
thigt, eine Lesart wieder aufzunehmen, die ohne genügenden
Grund verlassen worden war, so führte er die Varianten am
untern Rand der Seite an, was er auch in allen Fällen that, wo
er von andern Herausgebern gemachte Veränderungen verzeich-
nen mufste. Nur war ihm zu seinem gröfsten Bedauern die Be-
nutzung der berühmten, ehemals im Besitze des Bischofs Percy
befindlichen Handschrift, über deren Existenz und Aechtheit die
böswillige Beschränktheit eines sonst verdienstvollen und gelehr-
ten Kritikers so viele Zweifel erhoben hatte, nicht gestattet, da
die jetzigen Besitzer derselben ihre Einsicht auch den berühm-
testen englischen Gelehrten verweigern. Wir können Herrn Child
im Allgemeinen das Zeugnifs nicht versagen, dafs er in der That
die neuesten und besten Abdrücke dem Texte der Balladen zu
Grunde gelegt hat und meistens wohl mit feinem und richtigem,
von gründlichen Studien unterstütztem ürtheil von den verschie-
denen Vei'sionen einer Ballade die älteste und beste auch als
Child, English and Scottish Ballads. 107
solche erkannt und vorangestellt hat, der dann die seiner Ansicht
nach wichtigsten und schönsten der übrigen nachfolgen. Doch
scheint rücksichtlich der Auswahl und Mittheilung der letzteren
kein ganz festes Prinzip ihn geleitet zu haben, da er oft sich dar-
auf beschränkte, eine oder zwei — mit Uebergehung von wichti-
gen und bedeutenden — zu geben, andere Balladen dagegen in
5 bis 6 Versionen vorführt, ohne dafs dazu eine innere Nothwen-
digkeit vorhanden wäre.
Den einzelnen Balladen gehen kurze Einleitungen voraus,
die sich hauptsächlich auf die bibliographische Geschichte und die
verschiedenen Versionen einer jeden beziehen, und ihre Verwandt-
schaft mit den ähnlichen Volksliedern anderer Nationen beleuch-
ten. Dieser letztere Punkt ward aber absichtlich, mit wenigen
Ausnahmen, nur oberflächlich behandelt, und der Herausgeber be-
schränkte sich darauf, das hierüber von seinen Vorgängern Ge-
sagte zu wiederholen, und die berühmtesten Sammlungen anderer
Nationen rasch zu durchfliegen ; auch werden im Appendix einige
meist von Jamieson herrührende üebersetzungen skandinavischer
und germanischer Volkslieder zur Vergleichung mit ähnlichen
englischen und schottischen Balladen gegeben. Dem ersten Bande
geht noch ein ausführliches, sehr dankenswerthes Verzeichnifs
aller irgendwie bedeutenden Sammlungen englischer und schotti-
scher Balladen und darauf bezüglicher Werke voraus, wobei auch
die Volksliedersaramlungen der verwandten germanischen Natio-
nen einigermafsen berücksichtigt sind. Am Schlüsse jeden Bandes
befindet sich ein Glossar zur Erklärung der veralteten Ausdrücke
und Provincialismen, insbesondere bei den schottischen Balladen.
Die in den vorliegenden vier Bänden enthaltenen Balladen
hat der Herausgeber dem Stofi'e nach in fünf Bücher getheilt,
ohne aber bei Befolgung dieser Eintheilung mit grofser Strenge
zu verfahren, die seiner Ansicht nach hier ebenso zweckwidrig
als nutzlos wäre. Das erste Buch enthält nun gröfstentheils Ritter-
Romanzen und Sagen von den volksthümUchen Helden Englands;
das zweite Balladen, die sich auf den Volksaberglauben beziehen,
wie z. B. auf den an Feen, Elfen, Zauberei und Geister; das
dritte Buch umfafst tragische Liebesballaden; das vierte andere
tragische Balladen; das fünfte endlich nicht-tragische Liebesbal-
laden. Natürlich ist ein grofser Theil des englischen und schot-
tischen Balladenvorrathes in diesen fünf Büchern noch nicht ent-
halten. Wir glauben aber, dafs diese Eintheilung eine unrichtige,
oder wenigstens eine nicht streng durchzuführende, noch in der
108 Anzeigen:
Natur der Sache selbst begründete ist. ünserm Bedünken nach,
und wir können uns hier für die schottischen Balladen -wenig-
stens auf die bewälu'testen Autoritäten, wie Walter Scott, Mother-
tcell, Chambers, denen in neuester Zeit noch Ayloun beitritt, be-
rufen, werden vielmehr sowohl die englischen als schottischen
Balladen am besten in 1. romantische, 2. historische und 3. hu-
moristische cingetheilt. Bedeutendere Unterabtheilungen bilden
dann noch für England die Bobin- Hood ballads, für Schottland
die BorderbaUads. Alle in den bis jetzt vorliegenden Bänden der
Child'schen Sammlung enthaltenen Balladen gehören aber in die
Classe der romantischen Balladen. Nur sind die im ersten Buche
mitgetheilten Ritterromanzen und Sagen von den volksthümlichen
Helden Alt- Englands gröfstentheils keine eigentlichen Balladen,
wie Child selbst auch in der Vorrede zum Theil zugiebt '), son-
dern metrical romances, längere, von schon mehr höfischen Kunst-
Dichtern herrührende, oder doch solchen nachgeahmte Ritter-
gedichte. Als zu den Balladen im eigentlichen Sinne gehörig
kann in diesem ersten Buche höchstens •nhing /Irthufs Death^
bezeichnet werden (Th. I, S. 106 ff.), welches Gedicht einen volks-
thümlichen Gegenstand noch in ziemlich volksmäfsiger Weise be-
handelt, wenn es auch wohl wahrscheinlich eher gröfseren epi-
schen Gedichten und alten Chroniken als frischem Volksgesang
seinen Ursprung verdankt. Dagegen Balladen, wie „ The Legend
of King Arthur'- (Th. I, S. 116 ff.), „5ir Lancelot du Lake'' (ebd.
S. 125 ff.), „TAe Legend of Sir Guy"" (ebd. S. 130 ff.) u. a. m.
sind Produkte der sogenannten Balladmongers aus der Zeit der
Königin Elisabeth, und noch später, wie eines Thomas Deloney,
Richard Johnson, Elderton n. a., deren es in der englischen Bal-
ladenpoesie leider nur zu viel gibt. Zuerst auf einzelnen Blät-
tern, broadsides , gedruckt, dann in kleinen Sammlungen, soge-
nannten Garlands, oft unter den absonderlichsten Titeln vereinigt,
wurden sie seitdem bis auf unsere Zeit von Alterthumsfreunden
immer wieder auf's Neue abgedruckt, und bilden den Haupt-
bestandtheil oft sehr voluminöser und mit schätzbarer Genauig-
keit veranstalteter Sammlungen , wie z. B. das mit gewissenhaf-
tester Treue und Sorgfalt von dem rühmlichst bekannten J. Payne
') Er sagt nämlich auf Seite XI: Einige der längeren Stücke in diesem
Buche sind keine Balladen und bedürfen einer Entschuldigung. Sie wurden
aufgenommen, bevor der Umfang dieses Werkes genau abgegrenzt worden war.
Zwei oder drei andere wären passender in den Anhang verwiesen worden.
Child, English and Scottish Ballads. 109
Collier hei-ausgegebene Book of Roxburghe- Ballads (London,
1847, 4°) blofs au9 solchen besteht, und wie deren die Percrj
Society in ihren Publications mehrere veröffentlicht hat. Diese
durchaus mit unrecht als Balladen im eigentlichen Sinne, d. h.
.lyrisch -epische Produkte des noch rein objectiv schöpferischen
Gesammt- Volkes, bezeichneten Hervorbringungen von Kunst-
Dichtern des XVI. und XVII. Jahrhunderts, den Griibstreet-
scribblers, die oft schon in einem sehr bewufsten Gegensatze
zur eigentlichen Volkspoesie stehen, haben ihren gewifs nicht ab-
zuleugnenden literar- und kulturgeschichtlichen Werth, aber Volks-
lieder sind sie nicht, und vom poetischen Standpunkte aus be-
trachtet, ist ihr Werth auch in den meisten Fällen gleich Null.
Sie scheinen aber in England, das viel weniger ächte, eigentliche,
noch jetzt im Munde des Volkes fortlebende Balladen, als Schott-
land, besitzt, noch immer eines, wenigstens nach unserem Dafür-
halten, unverdienten Ansehens za geniefsen: hat ja noch der
strenge, aber bornirte Kritiker Ritson in den seine Ancient Songs
and Ballads etc. (London 1792) einleitenden Observations die
Ballade Fair Rosamond, ein Opus des bereits erwähnten Deloney,
weit über die alte Ballade von der Chemj-Chase gesetzt, ähnlicher
Mifsgriffe von ihm hier zu geschweigen. Das zweite Buch ist von
Herrn Child, wie bemerkt, den auf Volksaberglauben sich bezie-
henden Balladen gewidmet. Hier tritt denn die Unhaltbarkeit
seiner Eintheilung recht schlagend vor Augen: viele der in die-
sem Buche gegebenen Balladen würden sich ebenso passend in
eines der andern Bücher eintheilen lassen, Cospatrick (Bd. I
S. 270 ff.) z. B. vielleicht richtiger in's fünfte Buch (nickt -tra-
gische Liebesballaden), denn nach Ay totin s Ansicht, der wir voll-
kommen beipflichten, ist die von David Herd (Ancient and mo-
dern Scottish Songs etc. Edinburgh 1769, I, 143) unter dem Namen
Bothtcell gegebene Version, die Child für ein blofses Fragment
erklärt, nicht nur ganz vollständig, sondern auch weit ächter und
besser, als die von Sir Walter Scott in seiner „Minstrelsy of the
Scottish border« (Ausg. v. 1833, III, 263 ff.) mitgetheilte Ballade
Cospatrick, die schon verwässert, unnöthig weitschweifig ist, und
verdächtiges Beiwerk enthält, das fast an moderne Interpolation
glauben lassen könnte (manche Verse sind beinahe wörtlich aus
der berühmten Ballade von Tamlane entnommen, so z. B. Vers
76 bis 84); die in dieser Ballade auf das Zauber wesen bezügli-
chen Stellen scheinen uns nun ebenfalls zu den leicht auszuscheiden-
den späteren Einschiebungen zu gehören. Wollte Child aber con-
110 Anzeigen:
sequent sein, so mufste er alsdann die in seinem dritten Ruche
(Bd. n, S. 98 if.; der Text ist nach Jamieson, Populär Ballads
Edinburgh, 1806) abgedruckte berühmte schottische Ballade Fair
Annie of Lochroyan ebenfalls ins zweite Buch aufnehmen, da in
ScotCs Version derselben (Minstr. III, 19!)) auch Hexen- und
Zauberwesen eine bedeutende Rolle spielt. Mit demselben Rechte
dürften auch die Balladen Clerk Smmders, Sweet William s Ghost,
The gay goss hawk u. a. m. in das zweite Buch gehören, da auch
in diesen Aberglauben verschiedener Art, Geister, redende Thiere
u. s. w., vorkommt. Noch weniger liefs sich eine strenge Son-
derung zwischen dem dritten und vierten Buche treffen, von denen
jenes tragische Liebesballaden, dieses andere tragische Balladen
enthalten soll. Oder ist vielleicht die schöne Ballade von Young
Benjie (Bd. II, 298 ff. nach Scott, Minstr. III, 10) nicht ebenso
gut unter die tragischen Z,ie/;esballaden zu rechnen ? Solcher Bei-
spiele liefsen sich hier noch viele anführen, da ohnehin sich von
selbst ergibt, dafs diese Eintheilung auf beinahe blofs äufserlichen,
willkürlichen Gründen beruht.
In den einzelnen Büchern sind, nach der Aeufserung des
Herausgebers in der Vorrede, die Balladen mit einiger Aufmerk-
samkeit auf chronologische Ordnung gereiht, wobei das wahr-
scheinliche Alter der zu Grunde liegenden Begebenheit, nicht aber
das wirkliche Alter des Liedes, das nur aus formellen oder sprach-
lichen Gründen zu bestimmen wäre , über die Reihenfolge ent-
schied. Dafs aus dieser Anordnung durchaus kein wissenschaft-
licher Gewinn gezogen werden kann, brauchen wir wohl kaum
zu bemerken; denn in wie wenigen Fällen läfst sich bei diesen
meist gar keinen historischen Hintergrund habenden Balladen sol-
chermafsen das Alter angeben. Viel wichtiger, aber auch ungleich
viel schwieriger wäre es gewesen, die Balladen chronologisch nach
der Zeit des Entstehens zu ordnen, soweit Form und Sprache
auf dieselbe schliefsen lassen; Ritson hat in seinen „Ancient Songs"
und seinem „Robin Hood" einen Versuch hierzu gemacht; in dem
ersteren dieser Werke, das bei den vorliegenden Bänden der
Child'schen Sammlung zunächst allein zu berücksichtigen ist, theilt
er aber fast nur aus handschriftlichen Quellen oder alten Drucken
entnommene Balladen mit, hier war eine Zeitbestimmung daher
immer mit ziemlicher Gewifsheit möglich; nun ist es aber bekannt,
dafs gerade von den schottischen Balladen, d. h. von den poetisch
bedeutendsten nur sehr wenige in Handschriften oder älteren
Drucken existiren, der bei weitem gröfste Theil sich aber blofs
Child, English and Scottish Ballads. 111
durch mündliche Fortpflanzung bis auf unsere Zeit erhielt, wie
soll hier das Alter ermittelt werden? Bei den historischen gibt
die Zeit der besungenen Begebenheit noch einen Anhaltspunkt;
bei den romantischen fehlt es aber hieran gänzlich, Sprache und
Form der durch mündliche Ueberlieferung zu uns gekommenen
Balladen lassen durchaus keinen auch nur einigermafsen sichern
Schlufs auf die Zeit der Entstehung zu, denn diese beiden werden
in den meisten Fällen modern sein, ohne dafs man dieserhalb zu
der Behauptung berechtigt wäre, die Balladen selbst seien erst in
moderner Zeit entstanden; hier können auch in denselben vor-
kommende Anspielungen auf Sitten, Trachten u. s. w. nicht für
entscheidend gelten, da auch diese in viel späterer Zeit erst ein-
geschoben werden konnten, wie es z. B. bei der berühmten Bal-
lade Sir Patrick Spens (beiläufig bemerkt bei Child unrichtig
im vierten Buche, Bd. III, S. 147 ff., während sie zu den histori-
schen Balladen gehört) der Fall war, der man ihr bis gegen das
Ende des XIIL Jahrhunderts zurückreichendes Alter streitig ma-
chen wollte, weil in einigen Versionen derselben Schuhe mit Kork-
absätzen erwähnt werden, die damals noch nicht getragen wurden.
Die genaue Bestimmung des Alters der Balladen kann selbst nach
den gründlichsten Specialforschungen nur in sehr seltenen Fällen
mit einiger Wahrscheinlichkeit gelingen, auf der andern Seite hin-
gegen wird sich ein einigermafsen geübtes Ohr in der Frage, ob
eine Ballade acht oder unächt, alt oder modern sei, kaum je täu-
schen lassen, und ganz abgesehen von so leicht zu erkennenden
Nachahmungen, wie z. B. Hardyknute (von der Lady Wardlmii')
werden Imposturen , wie die von Allan Cunningham , in den
„Remains of Nithsdale and Galloway song by R. H. Cromek"'
(London, 1810) oder von Sheldon in der „ Minstrelsy of the
english border" (London, 1847, 4°) schnell erkannt und nach
Gebühr gewürdigt werden.
Wir wollen nun noch des Herausgebers Verfahren bei eini-
gen einzelnen Balladen besprechen, wo wir uns damit nicht ein-
verstanden erklären können. Die im I.Bande (S. 310 ff.) ohne
einen Zweifel an deren Aechtheit mitgetheilte Ballade Clerk Col-
rill, or the mermaid (nach Herd, 1. 1. I, 217) können wir wenig-
stens in der vorliegenden Form nicht für acht halten, wenn auch
der Stoff derselben ein in den Volksliedern der germanischen
Nationen sehr oft behandelter ist. Die zwei Balladen Ladtj Isabel
and the elf-knight (Bd. I, S. 313 flf.) und The rcater uWearies
ire//(ebd. S. 316 ff.), beide aus den „Ancient Ballads and Songs
112 Anzeigen:
of the North of Scotland, hitherto unpublished. By Peter Bnchan,
Edinb. 1828, 8^ 2 Vol." (I, 22 und II, 201) entnommen, sind (ins-
besondere die letztere) nicbts als thoihveise interpolirte Versionen
von May Colvin (Child, II, 272 ff.)? sie wären daher aucli nur
als solche bei derselben anzuführen gewesen '); nur die Absicht,
seine Eintheilung durchzuführen, verleitete den Herausgeber, diese
beiden Balladen wegen des in den angeführten zwei Versionen
hervortretenden elfischen Charakters der Hauptperson aus ihrem
natürlichen Zusammenhange gerissen zu geben. — Haben wir
oben die Aechtheit einer von Herrn Child als alt mitgetheilten
Ballade bezweifelt, so müssen wir andererseits eine von ihm nicht
für acht gehaltene gegen diese Anschuldigung in Schutz nehmen ;
er hält nämlich das nach Mothencell's Minstrelsy (S. 124) gegebene
Fragment Sir Roland (I, 341 ff.) für eine moderne Composition,
wobei er sich hauptsächlich auf den Umstand zu stützen scheint,
dafs der erste Herausgeber dasselbe nicht ausdrücklich als alt
erklärte. Diese auch stofflich interessante Ballade besitzt aber alle
Kriterien des Alters und der Aechtheit in hohem Grade, und wir
stehen nicht an, dieselbe für eine werthvoUe Bereicherung des
schottischen Balladenschatzes zu halten, welcher Ansicht auch
Herr Aytoim in seinem später zu besprechenden Werke (11,
S. 345 ff.) beipflichtet. — Die Zusammenstellung der einzig schönen
Ballade The tica brothers (Bd. 11, 219 nach Jamieson's Pop. ball.
I, 59) mit der unter uns durch Herder so berühmt gewordenen
Edward, Edward (ebd. 225 ff., nach Percy's Reliques), als be-
handelten sie einen nahe verwandten Stoff, nämlich vorsätzlichen
Verwandtenmord, erscheint uns, sowie Jamieson's willkürliche Ver-
änderung des Hauptcharakters der ersteren Ballade durch Inter-
polation einer Strophe, gänzlich ungerechtfertigt, und wir müssen
trotz der von Herrn Child versuchten Widerlegung vollkommen
ßlot herwell (a. a. O. S. 60) beistimmen, der Jamieson wegen sei-
nes Mifsverständnisses und willkürlichen Verfahrens scharf tadelt.
Von der Ballade The cruel Mother theilt der Herausgeber nicht
weniger als sechs Versionen mit (Bd. II, S. 262 — 271 und App.
372 — 378); nur glauben wir, dafs er hier in der Wahl der von
ihm vorangestellten, die darum wohl auch als die beste gelten
soll, Ladij Anne (nach Scott, Minstr. III, 18) nicht glücklich
') Siehe auch, was 'William Mothermell m der ausgezeichneten Einlei-
tung seiner Minstrelsy, Ancient and Modern, Glasgow, 1827, 4". S. LXX.
über diese Ballade sagt.
Chilil, English and Scottish Ballads. 113
gewesen sei, da gerade diese offenbare Spuren späterer Einschieb-
sel an sich trägt. Die drei Balladen The wearie coble o' Carr/ill
(Bd. m, S. 30ff.), Bonnie Annie (ebd. S. 47 ff.) und William
Giiiseman (ebd. S. 50 ff.) hätten nach unserm Dafürhalten nicht
aufgenommen werden sollen, da sie alle drei mehr oder weniger
stark im Bänkelsängerton gehalten sind. T/ie enchanted ring
(Bd. III, S. 53 ff., aus Buchan, 1. 1. I, 169 ff.) ist so stark inter-
polirt worden, dafs diese Ballade nicht für acht gelten kann, wie
denn überhaupt alle von Buchan herausgegebenen Balladen, wo
sie nicht durch andere Sammlungen eine gewisse Sanction erhal-
ten, immer mit einigem Mifstrauen aufgenommen werden müssen,
wie dies auch Herr Child selbst (I, S. IX) zugibt. Auch die Bal-
laden The Child of Elle (Bd. III, S. 224 ff.) und Sir Aldingar
(ebd. S. 234 ff.) haben in der Form, die uns allein erhalten ist,
so viele Zusätze und Ausschmückungen erlitten, dafs man sie
nicht mehr unter die ächten, alten Balladen rechnen kann; eben
dieser Vorwurf allzu starker Interpolation triö't auch Sir Hugh Le
Blond (ebd. 244 nach Scott, Minstr. 111,51). Der passendste
Platz für dieselben wäre allenfalls der Appendix gewesen, in wel-
chem der Herausgeber ohnedem viele von balladmongers verfer-
tigte Produkte mittheilt. — Schwer zu erklären ist, warum die be-
rühmte, in vielen Versionen existirende Ballade Johnie of Brai-
dislee in den vier Bänden der Child'schen Sammlung noch nicht
vorkommt, da sie doch offenbar nicht zu den historischen oder
Border-Ballads gerechnet werden kann.
Eine der interessantesten und schönsten altenglischen Bal-
laden ist The Nutbroirne Maide (bei Child, Bd. IV, S. 144 ff.),
obwohl sie strenge genommen nicht unter die eigentlichen Bal-
laden zu zählen wäre, da sie mehr aus einem halbdramatischen
Dialoge zwischen zwei Liebenden besteht, und wohl schon frühe
eine Umarbeitung erlitten haben dürfte; wenigstens können wir
uns nicht entschliefsen , die einleitenden ersten 50, ebenso M'ie
die letzten 12 Verse für acht und ursprünglich zu halten, wenn
auch diese Zusätze schon sehr frühe geschehen sein müssen, da
sie schon in ArnokVs 1502 gedruckten Chronicle, worin dieses
Gedicht zum ersten Mal erschien, vorkommen. Laneham in sei-
ner berühmten „Letter from Killingworth" (1575) erwähnt diese
Ballade als ein selbständiges Buch, auch soll in einem Oxforder
Bücherverkaufscatalog von 1520 The Not-Broon Maijd, Preis einen
Pfennig, angeführt werden. Aller "Wahrscheinlichkeit nach war diese
Ballade, wenn auch keine ältere Form derselben bekannt ist, zu
II. 1. 8
114 Anzeigen :
Arnold's Zeit schon alt, da er in soin Werk nur für alt Geltendes
aufnahm. Nach langer Vergessenheit ward sie 1707 in der Zeit-
schrift The Muses Mercury zum ersten Male wieder abgedruckt,
und lieferte dem Dichter Prior den Stolf zu seinem Gedichte
Henry and Emma. Seitdem erschienen mehrere Ausgaben, die
neueste und beste ist die von dem gelehrten Alterthumsforscher
Thomas Wright veranstaltete (The Nutbrown Maid. From the
earliest edition of Arnold's Chronicle. London. 1836. 16".), der
auch Herr Child hauptsächlich folgte. Im XVI. Jahrhundert machte
man den lächerlichen Versuch, die alten volksthümlichen Balladen
aus der Gunst des Volkes dadurch zu verdrängen, dafs man sie
in frommen Liedern parodirte: auch das nufsbraune Mädchen
wurde so behandelt, wovon Herr Wrir/ht in seiner Ausgabe einige
Proben mittheilt, aus denen man ersieht, dafs sich die Umarbei-
tung zu frommen Zwecken strenge an die Worte der alten Bal-
lade ' ) hielt. Herr Child verspricht diese, sowie mehrere andere
solcher Parodien in einem der folgenden Bände seiner Sammlung
mitzutheilen , Avorauf wir sehr begierig sind, denn aufser dem
kulturhistorischen Interesse, welches diese frommen Parodien ha-
ben, ersieht man auch aus denselben, welche Balladen damals
zu den beliebtesten gehörten, worunter gar viele sein mögen,
deren Andenken nur so erhalten blieb.
Dem Erscheinen der folgenden vier Bände, womit das Werk
abgeschlossen sein wird, sehen wir mit Verlangen entgegen ^). Denn
wir werden dann ungeachtet mancher von uns gerügter Mängel
in den bis jetzt erschienenen Bänden, endlich eine möglichst voll-
ständige Sammlung des bisher in sehr vielen, auf dem Continent
oft kaum zu erlangenden Werken zerstreuten Balladenschatzes
Englands und Schottlands besitzen, welche bei ihrem sehr mäfsi-
gen Preise auch den minder Bemittelten zugänglich sein, und die
weitere Verbreitung und Bekanntwerdung dieser herrlichen Lieder
der Vorzeit uns so nahe verwandter Völker befördern wird. —
Druck und äufsere Ausstattung des Werkes, das einen Theil einer
grofsen, in Boston erscheinenden Sammlung der englischen Dich-
ter bildet, sind vollkommen befriedigend.
') Die Parodie fUlirt den Titel: „Neio Ntit hrown Maid" in black letter
mit dem Coloplion: „Thus endeth the boke of the newe Notbrowne Mayd
vpon the passion of Cryste." Imprynted at London by John Skot etc. S. a.
Wieder abgedruckt für den Roxburghe Club 1820 von George Isted.
^) Sie sind indessen erschienen; in London bei Trübner und Co. vor-
räthig. Der Ileraiisg.
Wien, im Februar 1859. Adolf Wolf.
Dyce, The works of Shiiki.'speare. 115
The works of William Shakespeare. The Text Revised by the Rcv.
Alexander Dtjce. In Six Voluiues. London, Edward Moxon;
Dover Street, 1857. demy 8".
Die Vorrede, welche zehn Seiten umfafst, enthält zunächst
die Mittheilung der Ansicht Bolton Corney's über das Vorwort
zur ersten Folioausgabe (A), deren Original bekanntlich seit kur-
zem für 700 Rthlr. von der Berliner Bibliothek angekauft worden
ist. Den ersten Absatz dieses Vorworts schreibt Corney, und mit
ihm Dyce, einem der vier Verleger, Edward Blount, zu, wäh-
rend die beiden andern von Heminge und Condell seien. Von
diesem Blount, der auch sonst als Schriftsteller auftrat, rühre die
ungewöhnliche Incorrectheit der ersten Folioausgabe her; er sei
der eigentliche Herausgeber derselben. — Dyce macht dann, of-
fenbar mit Recht, Malone's Meinung (1790) wieder geltend, dafs
die Angabe jenes Vorworts (Blount' s) von der ünvollständigkeit der
Quartausgaben im Ganzen genommen falsch sei, da A selbst
zum grofsen Theil nur auf diesen beruhe. Einzig in Bezug auf
Henry V. und Merry Wives of Windsor ist die Behauptung der
A-Vorrede richtig. Dyce stimmt mit W. N. Lettsora (Vorrede zu
Walker's Shakespeare'« Versification p. XVII) darin überein, dafs
für den Herausgeber von A Quartausgaben und Abschriften un-
gefähr gleichen Werth mit Autographen hatten, wenn sie nur die
einmal current gewordenen Bühnenexemplare der Schauspieler-
gesellschaft waren, zu welcher Shakespeare gehört hatte. Der
Herausgeber glaubt, es habe 1623 kein einziges Originalmanu-
script eines Shakespeare'schen Stückes mehr existirt; habe doch
selbst das von Winter's Tale, einem der spätesten Stücke, im
August 1623 gefehlt. In Betreff des kritischen Verfahrens, z.B.
beim Hamlet, stimmt Dyce Collier dahin bei, dafs nur eine eklek-
tische Benutzung der ältesten Texte zum Ziele führe. In einer
Note werden die drei letzten Vertheidiger der ersten Folio: Home
Toohe, Knight, Keightley, aufgeführt. Dagegen sehen Dyce, Hun-
ter u. A. in der ersten Folio einen der liederlichsten und schlech-
testen Drucke der Zeit. Rec. stimmt vollkommen bei.
Hierauf spricht der Herausg. sich über die berühmten von
Collier entdeckten handschriftlichen Emendationen der Perkins-
Folio aus, und erkennt, trotzdem dafs die meisten irrig oder un-
nöthig seien, einen Theil als wirkliche Verbesserungen an. Ge-
gen Collier behauptet er, dafs dieser durch sein Patronisiren der
Con-ecturen en masse die Opposition hervorgerufen habe, ob-
116 Anzeigen:
gleich er (Dyce) nicht in Abrede stellt, dafs diese mehrfach eine
unelirliche und unschickliche gewesen sei. Dies ürtheil ist wohl
nicht zu hart. Er schliefst, nachdem er mehrere offenbar ver-
kehrte Aenderungen des Correctors besprochen hat, mit den Wor-
ten: „Doch genug von diesen Emendationen with tlieir particles
of golden ore, and their uhnndant drofs ".
Die Ausgabe wurde auf den Wunsch des Verlegers miter-
nommen. Sie sollte ursprünglich nur den Text geben ohne No-
ten. Doch, obgleich erh/ürende Noten überflüssig, da der Leser
davon oft ebensoviel wisse als der Herausgeber — für manchen
englischen Leser mag dies richtig sein — , so stellte sich doch
bald heraus, dafs kritische Noten unentbehrlich seien, in denen
der Herausgeber sein Abweichen von der gewöhnlichen Lesart
oder seine Wahl begründen könne. Doch habe der Herausge-
ber, um sie dem Auge derer, die nicht durch Kritik gestört zu
sein wünschten, zu entrücken, sie nur am Ende jedes Stückes
hinzugefügt.
Auch ein Leben des Dichters sollte nach dem anfänglichen
Plane nicht beigegeben werden, und der Herausg. entschlofs sich
ungern dazu, da wir so wenig von Shakespeare wissen, dafs es
keine besonders dankbare Aufgabe sei. Es empfehle sich seine
Vita wenigstens durch ihre Kürze.
Am Schlufs der Vorrede dankt der Verf. mehreren Perso-
nen, die ihn unterstützten, darunter namentlich Lettsom für die
Mittheilungen aus den noch ungedrucktea hinterlassenen Arbeiten
Sidney Walker's (welche nach den Proben allerdings sehr beach-
tenswerth sind); auch aufser Singer seinem Drucker Robson, der
die Correctur sehr gut verwaltet und auch sonst ihm manchen
Wink gegeben habe. So hat Robson, wie wir nachher erfahren,
dem Herausg. auch die Noten des Dr. Delius übersetzt, da er,
Herr Dyce, kein Deutsch versteht.
Auf die Vorrede folgt das Leben Shakespeare's (131 Seiten).
Wir können uns bei dieser kurzen Anzeige nicht auf die Einzel-
heiten einlassen. Es sind meist nur kurze factische Angaben
nach Halliwell u. A.; auch allerhand Anecdoten, zum Theil cu-
rioser Art. So erzählt der Verf. p. CXXH., in Stratford lebe
noch eine gewisse Mary Hornby, geborene Hart, welche von
Shakespeare's Schwester Johanna abstammen will. Sie führte
den Verf. zu Shakespeare's „Birth-Place", theilte ihm mit „/?rn-
tes plays", und gab als Titel ihres Productes auf weiteres Be-
fragen an: „Die Schlacht von Waterloo"; ein anderes, „Das ge-
Dyce, The works of Shakespeare. 117
brochene Gelübde", zeigte sie Dyce im Manuscript vor. Also
auch da des Propheten Mantel und Hut! Rec. , der viele liebe
Leute und grofse Shakespeare-Enthusiasten in dem hübschen Land-
städtchen am Avon kennen gelernt hat, vernahm dort nichts von
diesem irdischen Residuum des Dichters. — Am Ende der Vita
(p. CXXIV) findet sich die ganz mit unserm Gervinus überein-
stimmende Bemerkung gegen Lamb und Hazlitt (welche Dyce
schon in seiner Vorrede zum Marlowe und sonst geäufsert hatte),
dafs Shakespeare in allen Dingen unermefslich weit über seinen
Zeitgenossen steht: an schöpferischer Kraft, an psychologischem
Verständnifs, an Gedankentiefe; in der Entwickelung der Cha-
raktere, in der Diction, in der Versification u. s. w. Alles voll-
kommen richtig. Marlowe selbst ist nur ein unmündiges Kind
gegen Shakespeare. Auch wird darauf aufmerksam gemacht,
dafs manche der schönsten Stellen bei Zeitgenossen nur auf Ko-
sten der Natur und Wahrscheinlichkeit ein hohes Interesse in
Anspruch nähmen, so die von Lamb so sehr gelobte Scene aus
Ford's Broken Heart, wo Calantha trotz aller Trauerbotschaften
za tanzen fortfährt.
Nach dem Abdruck des Shakespeare'schen Testamentes folgt
ein sehr accurates Verzeichnifs der „alten Ausgaben", welches
einige Nachträge zu HalliwelFs „Shakespearianis" bringt. Uebri-
gens sind letztere für den deutschen Forscher auf diesem Gebiet
dadurch brauchbarer, weil sie auch angeben, wo die „alten Aus-
gaben" in England vorhanden sind. Freilich ist das Verzeich-
nifs, wie Rec. aus eigner Erfahrung weifs, nicht vollständig.
Dann wird auf etwa 40 Seiten „Nachricht von Shakespea-
re's Stücken" gegeben, die Zeit der Abfassung, die Quellen der
Fabel u. s. w. betreffend, also ungefähr desselben Inhalts wie die
Collier'schen „Einleitungen". — Diese „Nachrichten" sind, ob-
wohl kurz, sehr accurat, klar, skeptisch.
Hierauf etwa 30 Seiten „Addenda und Corrigenda" zu den
Noten aller Bände. Sodann der Text^ sehr sauber und sehr cor-
rect gedruckt, hinter jedem Stücke die dazu gehörigen Anmer-
kungen. Die Folge der Dramen ist die der ersten Folio. In
dem Druck des Textes verdient die Einführung des Accentes auf
der Silbe ed, wenn diese vollgemessen werden soll, lobender Er-
wähnung; Dyce hatte schon in seinen späteren Ausgaben (z. B.
im Marlowe) dieselbe zweckmäfsige Bezeichnung.
Die ISoten stehen oft stark in Widerspruch mit den neueren
Herausgebern, oft mit Collier, noch öfter mit Knight; obwohl
118 Anzeigen:
der Ton gegen frühere Arbeiten (z. B. die Remarks) im Ganzen
weniger herb ist. Ungewöhnlich schonend tritt der Herausg. ge-
gen HalHwell auf; auch gegen Hunter, Lettsom und den ame-
rikanischen Shakespearianer Grant White verfährt er mit Achtung.
Nicht desselben Schicksals kann sich unser Landsmann Dr. De-
lius rühmen , dessen Verfahren mehrmals in greller Weise be-
leuchtet wird — und weit härter als Reo. für recht und schicklich hält.
Häufig wird er nur mit Knight zusammen als dessen Echo ab-
gefertigt. Dem Corrector, welchen Collier entdeckt hat, wird al-
lerdings alle gebührende Aufmerksamkeit zu Theil, doch es
scheint noch immer, als ob Dyce denselben mit besonderer Un-
gunst behandle.
Es ist natürlich, dafs das Werk eines scharfsinnigen und
gelehrten Mannes, der 30 Jahre lang (sein Peele erschien 1828)
in diesem Fache gearbeitet hat, und umgeben von allen Hilfsmit-
teln und auf das volle Bewufstsein seiner Muttersprache gestützt,
nun erst mit dem Endresultat seiner Forschungen hervortritt, —
dafs ein solches Werk von grofser Bedeutung ist. Für wie
schwer er selbst es gehalten hat, ist schon darin ausgesprochen,
dafs er sagt, er werde sich nie Noten zum Shakespeare zu Dank
schreiben , wenn auch Andre vielleicht damit zufrieden wären.
Rec. erkennt darin das Gefühl eines wirklichen Shakespeare-
Kenners und glaubt, dafs diejenigen am wenigsten die Shake-
spearekritik — vielleicht die schwierigste die es gibt — zu för-
dern berufen sind, welche mit Dreistigkeit und Eilfertigkeit dar-
angehen. Denn die erste Stufe des Wissens ist bekanntlich die,
dafs man weifs, dafs man Nichts weifs, und hier, wenn irgendwo
sonst, kann man den Unberufenen am sichersten daran erken-
nen, dafs er so thut, als ob er Alles wisse.
Aber bei alledem können wir nicht läugnen, dafs wir uns
in mehr als einer Beziehung in unsrer Hoffnung auf den Dyce-
schen Shakespeare getäuscht gefunden haben. Es ist zwar bei
Hrn. Dyce der richtige kritische Grundsatz vorhanden, sich zu-
nächst an die eigentliche erste Quelle zu halten, aber dieser
Grundsatz ist nicht zur klaren Durchführung gebracht. Denn
jene ersten und einzigen Quellen des Textes sind — obwohl sie
ihm — seine Wohnung ist nur wenige Schritte davon entfernt —
meist in nächster Nähe lagen — keineswegs von ihm mit gehö-
riger Sorgfalt geprüft worden. Es liefse sich an vielen Stellen
nachweisen, dafs Hr. Dyce wohl gelegentlich einmal nachsah,
dafs aber auch seiner Textrecension keine vollständigen, genauen
Dyce, The works of Shakespeare. 1]9
Collationen der besten Quellen zu Grunde liegen. Ich verweise
jeden philologischen Leser, den die Sache im Detail interessirt,
auf die von mir vor kurzem gemachte Herausgabe des Doppel-
textes von Romeo und Julie. — Ganz ebenso ist es mit dem
zweiten Hauptgrund, der Behandlung der Metrik. Es ist schon
ein grofser Fortschritt, dafs Walker"s sorgfältige metrische Vor-
studien bei Hrn. Dyce so viel gelten. Aber ein ordentliches klar
erkanntes metrisches Princip (und wie kann die Kritik ohne dies
bestehen?) vermissen wir auch bei Hrn. Dyce. — Nicht anders
ist es mit dem dritten Haupterfordernifs der Kritik, der klaren
vollständigen Erkenntnifs der Grammatik jener Zeit. Auch hier
finden wir, dafs der Herausg. die wichtigsten Hilfsmittel dafür
unbenutzt läfst und ein schwankendes Verfahren einhält. Und
doch konnte man von dem, der sich schon 12 Jahre früher über
die anerkanntesten Kritiker stellte, viel verlangen. So bleibt,
trotzdem dafs wir in dem Dyce'schen Shakespeare ein jedem
Forscher auf diesem Gebiet der Philologie unentbehrliches Hilfs-
mittel mehr haben, doch gerade von philologischer Seite noch
das Meiste zu thun übrig.
Oldenburg, Januar 1859. Tycho Mommsen.
Real, Real!
Den Ursprung der Quinas ' ) beschreibt Camoens in seiner
Schilderung der Schlacht bei Ourique (Lus. HI, 45.46.53.54)
und lautet die zweite dieser Octaven wie folgt:
Com tal milagre os animos da gente
Portugueza inflammados levantavam
Por seu Rei natural este excellente
Principe que do peito tanto amavam.
E diante do exercito potente
Dos imigos gritando o Cco tocavam,
Dizendo em alta voz : Real, Real,
Por Afonso, aUo Rei de Portugal!
' ) Das portugiesische Wappen besteht aus einem silbernen Schilde, das
mit fünf blauen Schildchen, die Quinas (d. h. die Fünf) genannt, kreuzweis
belegt ist; auf jedem derselben befinden sich wiederuni fünf in Form eines
Andreaskreuzes zusammengestellte Pfennige.
120 Liobrccht, Miscello.
Was der eigentliche Sinn dieses Feldrufs Real, Real sei, ist
bis jetzt, so viel ich w^eifs, noch nicht genügend erklärt worden
(s. z. B. Antonio de Moraes e Silva, Diccion. da Lengna Portng.
8. V. Real); doch soll er, wie man gewöhnlich glaubt, den alten
Portugiesen eigen gewesen sein, die ihn namentlich beim Entfal-
ten des königlichen Banners ertönen liefsen. Dafs dem jedoch
nicht so ist, und er vielmehr auch bei andern romanischen Völ-
kern verbreitet war, sollen nachfolgende Anführungen weisen.
In der von Francisque Michel herausgegebenen altspanischen
Crönica rimada (hinter Ferd. Wolfs Romanzenpoesie der Spanier
Wiener Jahrb. Bd. CXIV ff.) heifst es V. 64 ff".:
Mucho plogo a Castcllauos quaudo oyerou este maudado.
A Sancho Avarca bessau las manos, e \rreal, rreall llainando
Por Castilla dau los pregones por tan buen rey que al^arou.
Hier hören wir also diesen Feldruf unter Casfilianern; ebenso
ertönte er auch unter den Provenzalen; so z. B. heifst es bei
Marcabrun (Rayn. IV, 130 f.):
Ab lavador de Portegal
E del rei navar atretal,
Ab sol que Barsalona i s vir
Ves Toleta remperial,
Segur poiretn cridar reial,
E paiana gen desconfir.
Dafs er endlich bei den Franzosen bekannt war, zeigt fol-
gende Stelle aus dem Leben des h. Thomas von Canterbury (ed.
Becker) S. 152, V. 6 ff. v. c, wo es von den Mördern der Hei-
ligen heifst:
„ — „Idunc s''en sunt parti li serf d'iniquite,
Parnii Teucloistre ariere s'en ereut returne,
Los espees es poinz, e unt reaus crie."
Deshalb auch wird dies Feldgeschrei im Roman d'Alixandre
(p. 65 u. 28 ff. ed. Michelant) sogar den Macedoniern beigelegt,
denn es heifst dort so:
Tot furent susmonte (la) nil"\ vassal
Qui traient les espees et escrient roial
Et monstrerent Tensegne au roi Macidonal.
Felix Liebrecht.
121
Ein weiterer Beitrag zur Geschichte
der romantischen Poesie.
Immer wieder von neuem drängt sich jedem der die
dichterischen Erzeugnisse der verschiedenen Völker durcli-
forscht, bei weiterm Fortschreiten auf diesem Gebiete die
Betrachtung auf, wie schwierig bei gegebener Gelegenheit
die Gränzlinie zwischen der neuschafienden Thätigkeit des
menschlichen Geistes und seiner blofs wiedergebärenden
Triebkraft zu ziehen sei, oder, um mich deutlicher auszu-
drücken, wie schwierig sich in jedem einzelnen Falle die
Entscheidung treffen läfst, ob irgend ein vorliegendes poe-
tisches Produkt ein ursprüngliches oder ein anderswoher
entlehntes sei. Es können aber selbstverständlich nur sol-
che Dichtungen Anlafs zu dieser Frage geben, die eine
innere oder äufsere Verwandtschaft mit andern besitzen
oder zu besitzen scheinen. Dafs nämlich diese Verwandt-
schaft nicht so schlechthin und ohne weiteres Entlehnung
annehmen lasse, ist hinlänglich bekannt, indem bereits dar-
auf hingewiesen worden, wie es eine Eigenthüralichkeit des
menschlichen Geistes sei, selbst in den von einander fern-
sten Zonen Gleichartiges zu erzeugen'). Wenn also Alexan-
der von Humboldt von gewissen Urnenverzierungen der In-
dianer am Orinoko redend sagt: „Diese Verzierungen sind
ganz denen ähnlich, welche die Wände des mexikanischen
Palastes bei Mitla bedecken. Man findet sie unter allen Zo-
nen, auf den verschiedensten Stufen menschlicher Kultur;
unter Griechen und Römern, am sogenannten Tempel des
Dei(S Redicnhis bei Rom , wie auf den Schildern der Ota-
heiter; überall wo rhythmische Wiederholung regelmäfsiger
Formen dem Auge schmeichelt. Die Ursachen dieser Aehn-
lichkeiten beruhen, loie ich an einein andern Orte entwickelt
habe, mehr auf psychischen Gründen, auf der Innern Na-
tur unserer Geistesanlagen, als sie Gleichheit der Absfam-
' ) S. z. B. meine Bemerkungen zu Duulop S. XVII f.
II. 2.
122 Liebrocht
mnng und alten Verkehr der Völker beweisen*^ '), so ist die-
ser Ausspruch des grofscn A^flr?/rforscliers ebenso wahr und
ü'cfFend wie das, was der nicht minder grofse SpracMor-
scher bei Gelegenheit eines in dem Märchen von Sneewit-
chen und sonst noch vorkommenden Zuges bemerkt: „Si-
cher hassen sich aus andern gleich fernen Gegenden diese
Beispiele vermehren ; aber nicht aus der Mongolei oder Ir-
land nach Itahen und Deutschland brauchten diese Geheim-
nisse der Gedanken eingeführt zu werden ; sie sind unmit-
telbar der menschlichen Brust entquollen und der epische
Ausdruck für die den Dichtern aller Völker geläufige Ver-
«deichung der Schönheit mit Schnee und Blut. Wie ge-
legen kommt ein solches Zeugnifs denen, die sich llechen-
schaft geben wollen von der unbegreiflichen und doch na-
türlichen Ausbreitung der einfachen Märchenpoesie" ^).
Ich füge hier noch ein anderes Beispiel von der überall
sich cfleich bleibenden Ausdrucksweise menschlicher Ge-
fühle und Empfindungen hinzu, ein Beispiel, das ich zu
den merkwürdigsten rechne, die ich kenne. Ein von Talvj '^)
mitgetheiltes Negerliedchen nämlich stimmt in seinem gan-
zen Inhalt und Gang mit einem Gedichte des Horaz {Carm.
III, 9) so auffallend überein, dafs unter andern Umständen
der Gedanke an eine Entlehnung unwillkürlich aufsteigen
müfste, und als ich es zum ersten Male las, sich einige
Zweifel an der Treue der Uebertragung bei mir zu regen
anfingen, die ich erst lange nachher ganz zu beseitigen
Gelegenheit fand ''). Die Richtigkeit des hier hinsichtlich
der üebereinstimmung dieser beiden Lieder Bemerkten,
scheint mir so einleuchtend, dafs ich glauben mufs, es sei
M Ansichten der Natur. „Uebcr die Wasserfälle des Orinoko bei Atu-
res und ]\Livpures" (3te Ausg. I, 283 f.).
^) Vorrede zu meiner Uebersetzunj;; des Basile S. XXIII.
3) Charakteristik der Volkslieder S. 89.
*) Ein englischer Staatsmann, der auch durch seine umfassende Gelehr-
samkeit bekannte Sir George Cornwall Lewis (jetzt Jlinister des Innern) war
so gütig, auf meine Bitte die betreffende Stelle aus Bowdich's AVerk aus-
zuschreiben und mir zuzusenden; sie steht dort auf p. 3G8 mid lautet wie
folgt: „The following is a translation of a long Ashantee song with little or
no air. The men sit togethcr in a line on one side with their sankos and
other Instruments and the wonien in a line opposite to them. Individuais
rise and advance , singing in turn :
Zur Geschichte der romantischen Poesie. 123
schon längst darauf hingewiesen worden, obwohl etwas
darauf Bezügliches bis jetzt noch nicht zu meiner Kennt-
nifs gekommen ist.
Ein ferneres und nicht minder anziehendes Beispiel in
Betreff des in Rede stehenden Gegenstandes ist folgendes,
wodurch wir wiederum zuerst in weite Ferne, nach Hin-
terindien geführt werden, um uns dann wie mit einem Zau-
berschlage in unsere unmittelbare und nächste Heimath zu-
rückversetzt zu sehen. Dort also, d. h. in Birma, wie ein
neuerer englischer Reisender^) berichtet, erzählt man fol-
gende Liebesgeschichte:
„During the era of Gaunagong [des fünfundzwanzigsten
Buddha, der 30,000 Jahre alt wurde] there lived in Kambautsa
four rieh men, between whom existed a warm friendship. Three
of them had each one son, whilst the fourth had an only daugh-
ter of perfect beauty, and to her each of the three young men
sent a messenger. The first promised that if slie died before
she was fifteen he would perform her funeral rites with every
care. To this her parents replied : „It is well". The second
sent to say that in the above case he would collect her ashes.
To this also her parents signified their assent. The third sent to
say that he would watch her tomb; to which her parents retur-
ned the sarae answer as before."
-The damsel did die before she had attained her fifteeuth
Ist. woman. My husband likes me too much,
He is good to me.
But I cannot like him,
So I must listen to my lover.
Ist. man. My wife does not please me,
I tire of her now.
So I will please myself with another,
Who is very handsome.
2d. woman. My lover tempts rae with sweet words,
But my husband always does me good.
So I must like him well,
And I must be true to him.
2d. man. Girl, you pass my wife handsome,
But I cannot call you wife.
A wife pleases her husband only,
But when I leave you, you go to others.
Zur ersten Zeile der 4. Strophe bemerkt Sir George: „By „i/ou 2'(iss my
wife handsome^ is evidently meaut: „you exceed my wife in beauty."
') Six Months in British Burmah: or India beyond the Ganges in 1857.
By Christopher T. Winter. London 1858. Beutley.
9*
|'24 Licbrcclit
yeur, and Ihm- parcnts dosircd the young nicn to bury her as lliey
had promised; wiiercupon the lirst performed the rites of cre-
niatioii, the second collected and removed her ashes, and the
third kept watch over theni in the cemetery, according to tbeir
respective proniises. A jagee , who had conie from the Ilima-
hiya forests, happening to pass that way at the tirae, saw the
young man keeping watch, and inquired the reason of his doing
so, to wliich he replied he was watching over the bones of the
dead. „Woukl you wish the dead to be restored to lifei'" asked
(he jagee. „I would", replied the youth. Upon this the jagee
restored the damsel to life in all her pristine beauty of form and
feature."
„The first rieh man's son said (when he saw her), „I bore
her corpse to the funeral pile and burnt it, therefore ought she
not to be mine?" the second, „I collected her bones, ought she
not to be mine?" the third, „ whilst I was watching in the ce-
metery, she returned to life, ought she not to be haine? — Bat
what is the use of disputing witli each other? Let us subrait to
the decision of princess Thoo-dhamraa Isari." So they all three
repaired to her presence and related to her the afFair. When
she had heard them she thus gave judgment: „I understand this
matter; one of you burnt the corpse of the damsel, and went
his way: the second collected her ashes, and did likewise: but
the third kept watch over her remains, although the family of
a watcher in a cemetery is degraded to the seventh generation.
During his watching also the damsel returned to life; therefore
as he deserted her not in death, let him be her partner in life."
Und nun wer, der diese tiefe innige Erzählung liest,
fühlt sich nicht gleich am Anfang derselben wunderbar
ergriffen, wie beim unerwarteten Anblick eines lieben Freun-
des in weiter Ferne? wer, sage ich, erinnert sich nicht
alsobald des gleich tiefen, gleich innigen Liedes unseres
Uhland von den drei Burschen „über den Rhein"? jenes
Liedes, das ebenso, wie die birmanische Liebeserzählung,
unmittelbar der menschlichen Brnst entquollen'^
Dergleichen Gefühle also sind ebenso wahr und allge-
mein menschlich, bedürfen ebenso wenig der Entlehnung,
wie dafs der Liebende sich getrieben fühlt, den von der
Geliebten berührten Gegenstand wieder zu berühren und
Iladloub folgte nur seinem Herzen, wenn er sagt:
Zur Geschichte der roiiiaulischcn Poesie. 125
„Ich iiain war, tlö daz kiudeliu erst kam von ir,
Ich namz zuo mir
Lieblich ouch do ;
Ez dachte mich so guot, wau siz e druchtc au sich,
Da von wart ich
Siu gar so fro:
Ich umbevieugz, wau ßiz e schone umbvie,
Und kust ez au die stat, swa'z von ir kust c was:
Waz mir doch daz
Ze herzen giel" ')
Er brauchte dabei an keine klassischen Vorbilder zu
denken, wie etwa an Ovid's Vorschrift:
„Fac primum rapias iUius tacta labellis
Pocula, quaque bibet parte puella, bibas.
Et quodcuufjue cibi digitis libaverit lila,
Tu pete, dumque petes, sit tibi tacta manus" ^).
Um ZU einer andern ganz entgegengesetzten Gemüths-
stimmung überzugehen, will ich auf Robert Burns' scherz-
hafte Zeilen „ To a henpeck'd husband" hinweisen, welche
so lauten:
^,Curs'd he the man, the poorest wretch iu iife,
The crouching vassal to the tyrant wife,
Who has no will but by her high permission,
Who has no sixpence but iu her possession,
Who must to her his dear fricnds secrets teil,
Who dreads a curtaiu -lecture worse thau hell.
Were such the wife had fallen to mj part,
Fd break her spirit or Td break her heart,
Vd charm her with the magic cf a switch,
Fd kiss her maids, and kick the perverse bitch.'"
Man vergleiche nun hiermit das Gedicht Reimars von
Zweter (No. 105. vdHMS. 2, 196):
„Swa guot mau hat ein übel wip
Und da bi unverwizzeu gar, verfluochet si der lip !
Da ist lüzzel ereu bi, swä si der meislerschefte pßiget.
Noch bezzer waer ein senfter tot
Dem guoteu man ze lidcunc, dau ie mer werndiu not.
Ich wil dich, guot man, leren, wie diu meisterschaft ir an gcsig.
Du solt dir diue guete lan eutslifen
L'nd solt nach einem grozen knütel grifen
•) No. i Str. 8. Ettmüller S. 11. v. d. Hagen's Minnesinger S. 2, 281 1.
2j Ars Aiaat. I, 575. Vergl. Dimlop S. 34 uebst Anm. 78.
126 Liebrecht
Den solt ir zuo dem rüggcn mezzen
Je baz uud baz, nach diaer kraft,
Daz si dir jche der mcisterschaft,
Heiz sie dir swcrn, si welle ir übele vergezzen."
Sollte es nicht scheinen, als hätte der poetische Steuer-
beamte in Schottland Kenntnifs von den obigen Versen
unseres Minnesingers gehabt? Es ist jedoch überflüssig zu
bemerken, dafs dies gewifs nicht der Fall war, sondern
ein Nothschrei geplagter Ehemänner sich durch die Feder
beider Dichter in Form eines Rathes hörbar gemacht, ein
Nothschrei, der zu allen Zeiten ertönte und auch dem Ita-
liener Francesco de Lemene folgendes Sonnet eingab:
„ lo ricorro alia vostra intercessionc,
Glorioso San Rocco, eroe Celeste;
Tengo una moglie senza discrezione,
La (jual e pur la maledctta peste.
Per guarirmi da eure si moleste,
Senza la vostra grau beuedizioue,
Certo che mcglio voi la guarireste
Cou quel, che avete in man, sauto bordone.
Se tai prodigi incomminciate a fare,
Veggo di gia fallito Sant^ Antonio,
Che tutti correrranno al vostro altare.
Ed io faro tra gli altri testimonio
Che voi cou doppio vanto e singolare
Guarite dalla peste e dal demonio" ').
So weit nun bieten sich, wie wir sehen, bei der Ent-
scheidung über die Ursprünglichkeit zweier oder mehrer
einander ähnlicher, ja fast gleicher Dichtungen keine Schwie-
rigkeiten und rasch ist das Urtheil gefällt: sie sind von
einander unabhängig geschaffen worden. Nicht immer je-
doch spricht es sich so ohne Zaudern aus, wie in den ge-
nannten Fällen, sondern bleibt manchem Zweifel unterworfen
und zwar besonders in der erzählenden Poesie. Zu vielen
bekannten Beispielen füge ich hier noch ein neues. Jeder
kennt die schöne Parabel von dem Manne, der sich auf
der Flucht vor einem Thiere in einem tiefen Brunnen bircct.
') Ueber die im Mittelalter gestattete und selbst empfohlene Züchtigung
der Frauen, vurgl. Dunlop Auni. 323a. Füge hinzu Koquefort (Jlossaire s.
V. Kesuable.
Zur Geschichte der roniaiitiiiclicn Poesie. 127
Die bis jetzt nachgewiesene älteste Quelle nun ist Kaiila
ve Dimna '), woraus ich hier die betrefFende Stelle im Aus-
zuge mit den Worten Silvestre de Sacy's folgen lasse:
„On ne peut mieux assimiler le genre humain qu'a un homme
qu), fuyant un elephant furieux, est descendu dans un puits, il
s'est accroche ä, deux rameaux qui en couvrent Forifice, et ses
pieds se sont poses sur quelque cliose qui forme une saillie dans
l'interieur du meme puits: ce sont quatre serpens qui sorteut leurs
tetes bors de leurs repaires; il aperc^oit au fonds du puits un
dragou qui, la gueule ouverte, n'attend que Finstant de sa chute
pour le devorer. Ses regards se portent vers les deux rameaux
auxquels il est suspendu, et il voit ä leur naissance deux rats,
Tun noir, l'autre blanc, qui ne cessent de les ronger, Un autre
objet cependant se presente a sa vue: c'est une ruche remplie de
mouches ä miel; il se met a manger de leur miel, et le plaisir
qu'il y trouve lui fait oublier les serpens sur lesquels reposent
ses pieds, les rats qui rongent les rameaux auxquels il est sus-
pendu, et le danger dont il est menace a cliaque instant, de de-
venir la proie du dragon qui guette le moment de sa chute pour
le devorer. Son etourderie et son Illusion ne cessent qu'avec
son existence. Ce puits, c'est le monde rempli de dangers et
de miseres; les quatre serpens, ce sont les huraeurs dont le me-
lange forme notre corps, mais qui, lorsque leur equilibre est rompu,
devienneut autant de poisons mortels; ces deux rats, Tun noir,
l'autre blanc, ce sont le jour et la nuit dont la succession con-
sume la duree de notre vie; le dragon, c'est le terme inevitable
qui nous attend tous; le miel, enfin, ce sont les plaisirs des sens
dont la fausse douceur nous seduit et nous detourne du cheniin
oü nous devons marcher."
Hiermit nun vergleiche man folgende Stelle des Ma-
habharata (Holtzmann's Uebersetzung) ^) :
„In diesen Tagen pilgerte
als Bettler durch die ganze Welt
Eiu Muui, Dscharatkaru genannt,
vom Ilausc der Jajawara.
Er halte das Gelübde gethan,
das schwer ist für die Siindicheu,
Alleia und immer keusch zu sein
und olme Haus uud Eigeulhum.
') S. Duulop Anm. 72. Füge hinzu Grimm Deutsche Sagen No. 21G.
^J Indische Sagen 2tc AuÜ. 2, 157 ff.
128 Liebroclit
Er badete in heiligen Wassern
bcsuclite jeden Wallfahrtsort,
Kasteite sich luul fastete streng,
dafs er tagtäglich dürrer ward;
Und seine Ilciinath war stets da,
wo ihn die scheidende Sonne traf.
Nun kam er wandernd eines Tags
an einen Abgrund breit und tief.
Darüber Mar ein Wiranastengol,
ein schwacher Grashahn, hingeneigt.
All diesem Rohre über der Tiefe,
der unergründlich klaffenden.
War eine Scbaar verstorbener Seelen
kopfabwärts schrecklich aufgehängt.
An einer Faser haftete noch
der Stengel in der Erde fest;
Am Loche aber safs dabei
mit scharfem Zahne eine Maus
Und nagte ohne Unterlafs
am letzten Wurzelfäserchen.
Wie dieses Dscharatkaru erblickte,
rief er entsetzt den Menschen zu:
Wer seid ihr, die ihr aufgehängt
an diesem Wirauastengel seid,
Dem schwachen, dessen Wurzeln schon
die Ratte abgebissen hat?
Noch eine Wurzel hält euch fest;
und diese eine Wurzel auch
Wird von der Maus mit scharfem Zahn
allmählich langsam durchgenagt.
Nur weniges ist übrig noch,
bald reifst die letzte Wurzel durch.
Dann stürtzt ihr mit dem Kopfe voran
hinab in diesen tiefen Schlund.
Von Mitleid ist mein Herz bewegt,
sprecht, ob ich euch nicht helfen kann.
Von meiner Bufse will ich euch
ein Viertel schenken oder auch
Ein Drittel, wenn ihr euch damit
aus dieser Nolh befreien könnt.
Nehmt meine halbe Bufse hin.
Nehmt selbst die ganze, rettet euch.
Die Aufgehängten.
Du bist ein guter, frommer Greis,
den irasre grofse Noth erbarmt,
Zur Gescliiclitu der romantischen Poesie. 129
uud der mit seiner Bufse uns
niitloidig Hülle bringen will.
Mit Bufse aber kanu uns nicht
gehoUeu werden, Brahmener;
wir haben selbst der Bufse genug
und sind an Frömmigkeit nicht arm.
Wir sind der Stamm Jajawara,
berühmt durch strenge Heiligkeit.
Den Ort im Himmel, Avelchen wir
erworben hatten durch Verdienst
der Bufse, den verlieren wir,
weil uns Nachkommenschaft gebricht.
Zwar lebt noch einer unsres Standes,
doch nützt uns dieser eine nicht;
denn Dscharatkaru, unser Sohn,
für sich zum Unheil wie für uns,
zieht fastend in der Welt umher
uud hat der Bufse sich geweiht.
Er hat kein Haus, kein Weib, kein Kind
uud steht allein in dieser Welt.
Defswegeu über der schrecklichen Hölle,
0 Weiser! schweben wir in Angst.
Der Abgrund, welcher unter uns
sich öffnet, ist der Hölle Schlund.
Der Halm, au dem wir hangen hier,
0 Brahmeuer, ist unser Stamm.
Des Grases Wurzeln, welche du
durchbissen von der Ratte siehst,
sind unsre Kinder, welche schon
vom Tode weggenommen sind.
Die eine Wurzel, die noch hält,
die auch schon halb durchbissen ist,
an der wir alle hangen in Angst,
ist Dscharatkaru, unser Sohn.
Die Ratte aber, die du siehst,
die an der letzten Wurzel nagt,
die ist die Zeit, die mächtige;
die bringt den Dscharatkaru bald,
den Thörichten. Unglücklichen,
der uns mit seiner Bufse nicht
aus dieser Noth erretten kann,
allmählig zehrend in den Tod.
Dann stürzen wie Verbrecher wir
kopfabwärts in der Hölle Schlund,"
130 Liebrccht
Sind nun, darf man wohl fragen, diese beiden Erzäh-
lungen (Parabeln) von einander unabhängig entstanden oder
stammt die arabische aus der indischen? Die grofse Achu-
lichkeit der einzelnen Umstände in beiden Darstellungen
scheint allerdings für letzteres zu sprechen, indem im Ara-
bischen nur Manches abgeändert und die Anwendung nach
der verschiedenen Auffassung modificirt sein möchte; iu-
defs genügt diese Annahme noch nicht, um sich entschei-
dend hierüber äufsern zu können.
Die Zurückführung dieser Parabel auf den Orient, der
ursprünglichen Heimath so vieler in Europa umlaufenden
Dichtungen, erinnert mich an eine Bemerkung Grundtvigs '),
nach welcher Bäckström die Quelle der Sage von Hilde-
gard und Taland (Crescentia) ohne hinlängliche Begrün-
dung im Osten suche. Ich will hier nicht auf eine aus-
führliche Wiederlegung des von Grundtvig gegen den schwe-
dischen Gelehrten Angeführten eingehen, um so viel weni-
ger, als er in gewisser Beziehung Recht haben mag; nur
das will ich erwähnen, dafs, ganz abgesehen von der, wie
er selbst sagt, seltenen Sagenströmung von Westen nach
Osten, auch die künstliche V^erschlingung in der von Bäck-
ström angeführten persischen Erzählung von der Repsima
keineswcGfs ein Beweis von deren abgeleiteten Beschafien-
licit ist; denn dies ist der gewöhnliche Charakter der Phan-
tasieschöpfungen des Orients. Dafs die sämmtlichcn von
Grundtvig zusammengestellten Sagen von Anfang an zu-
sammengehörten d. h. aus einer einzigen Ursage herflossen,
ist leicht möglich, keineswegs aber gewifs; denn ähnliche
wenn auch ursprünghch von einander verschiedene Stoffe
üben wechselseitigen Einflufs auf einander aus und gehen in
einander über, sowie ja auch andrerseits ein und derselbe Stoff
sich auf die vielfachste Weise verzweigt, so dafs derSpröfs-
ling dem Hauptstamm oft nur sehr wenig ähnlich sieht.
Grundtvig weist ferner darauf hin, wie jung das per-
sische Märchen sei; was allerdings richtig ist, doch läfst
sich schon a priori annehmen, dafs es weiter zurückreichen
' ) Daumarks üamlo Folkcviser I, 203.
Zur Geschichte der romantisclicn Poesie. 131
mufs als die persische Sammlung, in der es sich vorfindet,
da diese zwar erst im 17. Jahrhundert ins Persische über-
setzt, jedoch aus altern türkischen, persischen, ja indischen
Originalen geschöpft ist'). Und dafs dem so sei, d. h. dafs
die in Rede stehende orientalische Version der Crescentia-
sage sich weder so jung noch so alleinstehend erweist, wie
Grundtvig annimmt und allerdings Bäckström selbst zu
glauben scheint, zeigt ihr Vorhandensein in einer jedenfalls
altern Fassung, nämlich in Tausend und eine Nacht-) und
mufs ich mich nur wundern, dafs keiner der diesen Sagen-
kreis besprechenden Gelehrten^) auf dieses arabische Mär-
chen hinojewiesen. Wer kann aber sacjen in wie ferne Zeit
der Ursprung desselben im Orient zurückgehen, und wie
seine erste Form beschaffen gewesen sein mag? ob nicht
vielleicht letztere den Schlüssel zur Lösung aller durch die
nun vorhandenen vielfachen Gestaltungen verursachten Ver-
legenheiten liefern könnte, wenn wir es in derselben be-
säfsen?
Auffallend ist mir übrigens, wenn Grundtvig zur Be-
streitung der Meinung Bäckström's, ein so grofses Gewicht
darauf legt, dafs die persische Wendung der Crescentia-
sage um 800 Jahre (der Zeitraum ist aber nicht so grofs,
wie wir eben gesehen) jünger sei als die germanische. Er
scheint, als er diese Worte schrieb, ganz vergessen zu ha-
ben, was er selbst kurz vorher über die hinlänglich be-
kannte Zähigkeit und Langlebigkeit der mündlichen Ueber-
lieferung gesagt, und mindestens ist diese im Orient ebenso
grofs wie im Occident. Wenn wir z. B. (um bei dem vor-
liegenden Gegenstand zu bleiben) nur das Lied „der klei-
nen Insel im Limfjord " besäfsen und wir nun nicht an-
nehmen wollten, dafs es sich 700 Jahre lang (oder wohl
noch länger) in der PLauptsache unverändert erhalten, nie-
') Vgl. Gräfse, Literärgesch. II, 3, 993.
^) Nacht 497 (Breslau 183G) „Abenteuer eines Kadi's und seiner Frau".
') Grundtvig hat sie alle angeführt. Von der llagen (Tausend und eine
Nacht XIII, 322) hat zwar auf die Crescentiasage hingewiesen, merkwürdi-
gerweise aber zu Gesammtabenteuer No. VII dieses arabische Märchen ganz
und gar übersehen.
132 Liubrcelit
inand könnte uns dann nach Grundtvlg's oben angeführter
Ansicht deshalb tadeln; und doch sagt er selbst staunend:
„Ja, wenn zwischen Wilhelm von Malmesbury und unsern
Tagen nicht ein Zeitraum von 700 Jahren, zwischen sei-
nem Geburtslande und Jütland nicht die Nordsee läge, so
könnte es fast scheinen, als ob er seine Ä.ngaben dem Liede
entliehen hätte, wie es jetzt auf der kleineu Insel im
Limpfjord gesungen wird"'):
Bei dieser Gelegenheit kann ich nicht umhin die Worte
J. W. Wolfs zu wiederholen, der durch die überraschende
Uebereinstimmung eines chinesischen und eines flämischen
Märchens veranlafst ausruft: „Gewifs ist dies eins der wich-
tigsten Beispiele für das Alter der Sage und ebenso für
die wunderbare, wandellose Jugend, in der sie durch die
Jahrtausende schreitet. Die arme alte Dienstmagd, die sie
mir in einem fernen Städtchen Westflanderns erzählte, hatte
sie in ihren Mädchenjahren schon mit auf die Wanderschaft
bekommen, lauge bevor daran gedacht wurde sie aufzu-
zeichnen oder doch ins Deutsche zu übertragen .... Aus
der gemeinsamen Wiege unseres Geschlechtes mufs sie also
nach dem neuen deutschen und dem chinesischen Wohnsitz
ausgewandert sein, und wer vermag zu berechnen wann!
Sie mufs sich hier und in China in gleicher Reinheit er-
halten haben bis auf diese Stunde" '^).
Alles hier mit Bezug auf Grundtvig Bemerkte soll kei-
neswegs dem Werth der Forschungen des gelehrten Dänen
irgendwie zu nahe treten; denn wenn irgend jemand so
zolle ich den Resultaten derselben die aufrichtigste Hoch-
achtung und verfolge dieselben mit groister Aufmerksam-
keit, wie das Gesagte zum Theil beweist^) und räume ich
') A. a. 0. S. 181. Vgl. S. 183 in.
^ ) Beiträge zur deutsch. Mytli. II, 43.
•* ) liier noch einige Notizen mit Bezug auf die Einleitung Grundtvig's
zu der in Rede .stehenden Ballade Jiavenrjaard 0(j Memering. — S. 187
Anm. ***). Die spani-sche Romanze El conde de Barcelona steht jetzt auch
in Wolf und Ilofmann's Primavera y Flor II, 102 ff. — S. 188. Ueber den
toledanischen Juden Valentin Baruch, der die Ilist. de Palamis comte de Lyon
lateinisch bearbeitet haben soll, s. Delitz-sch, Zur Geschichte der jüd. Poesie
S. G5 f. — S. 105 Anm.*j. Eine Bearbeitung dieser Sage durch Rosenblut
Zur Geschichte der romantischen Poesie. 133
gern ein, dafs auf dem Gebiet der Sagen- und Märchen-
welt mit grofser Behutsamkeit verfahren werden mufs, wenn
es sich um Quellennachweisung handelt. Freilich sind Irr-
thümer hierbei nicht von so grofser Wichtigkeit, wie bei
geschichtlichen Untersuchungen, und man darf z. B. Nie-
buhr nicht so ohne weiteres beistimmen, wenn er glaubte
in Rom eine „wahre mündliche Ueberlieferung" in Betreff
Tarpeja's entdeckt zu haben, die also, wie er sagt, „seit
drittehalbtauseud Jahren im Munde des Volkes, welches
die Namen von Clölia und Cornelia seit vielen Jahrhun-
derten nicht mehr kennt", lebt und dadurch, verhielte sich
dies so, unbestritten historisch würde'). Sehr richtig be-
merkt jedoch zu dieser Angabe ein ebenso gelehrter wie
besonnener Geschichtsforscher: „Es wäre wünschenswerth,
wenn das Vorhandensein derselben (der Sage) von irgend
einem einheimischen Alterthumsforscher festgestellt würde.
„Von der Kaiserin zu Rom" s. in Keller's Fastnachtspiele Bd. III, S. 1139 fF. —
S. 196 Anm.***) Bäekström's Angabe ist richtig; s. Grälse zu den Gest. Eom.
II, 226. — S. 199 Anm.*). Ueber die Genovefasage s. Zaclier in Ersch und
Giniber Sect. I, Th. 58, S. 219-223; vgl. W. Müller in Pfeiffer's Germania
Bd. I, S. 437 ff. — S. 202. In Betreff des Todtretens der Svanliild durch
Rosse will ich bemerken, dafs dies bis jetzt das einzige Beispiel dieser To-
desstrafe war (vgl. Grimm Rechtsalt. 693); ich kann jedoch jetzt noch einige
weitere auf dieselbe bezügliche Stellen nachweisen ; so heifst es in der
Herraudhs- und Bosissaga c. 5 (Fornaldarsöger III, 205j :
Troll ok älfar
ok töfranornir,
biiar bergrisar
brenni thinar hallir,
Jiestar trodhi tliik,
hati thik hrimthusfar u. s. w.
Ferner in einem dänischen Volkslieds :
Christopher band lod sig icke forsmaa
[band lod sin ganger ofFuer dronningen gaa.]
Saa giör band Knnd och ligervisf:
^ band lod sin ganger ofFuer dronningen rie.
s. Grundtvig 1. c. III, 47 v. 36, 37 und dazu die Anm. S. 53. Aber auch
im südlichen Europa seheint man ehedem diese Todesstrafe gekannt zu ha-
ben, wie aus einem dalmatischen Volksliede erhellt, wo ein beleidigter Ehe-
mann zu seiner Gemalin sagt: „Dis-moi maintenant, infidöle Jela, veux-tu
que le moulin te broie? veux tu que les chevaux t'ecrasent de hvrs pieds?-'-
S. den sehr interessanten Aufsatz .,La poesie populaire dans Vile de Lcsma'-
von der Baronin v. Reinsberg fida v. Düringsfeld) in der Revue Britannique.
Edition Franco - Beige. Bruxelles 1858. Avril p. 132b. (Article de l'Edition
Beige).
' ) Rom. Gesch. I, 255 (vgl. III Anm. 524).
134 Liobrccht
der sich leichter gegen Täuschung schützen könnte als ein
Fremder. Alle Erfahrung spricht wider die mündliche
Ueberlieferung während der Dauer eines Zeitraums, der
irgendwie dem von Nicbuhr erwähnten gleicht" ' ) ; denn
allerdings liegen keine hinlänglich verbürgte Beispiele von
Sagen vor, die sich einen so langen Zeitraum hindurch im
Volksmunde erhalten hätten. Ich sage hinlänglich verbürgte^
denn abgesehen von dem uuläugst bekannt gewordenen
„ ältesten Märchen ", welches gegen 5000 Jahre alt sein
soll, aber „unzweifelhaft in weit höhere Zeit hinaufgeht
und der Volkssage entnommen ist"^), wer weifs das Alter
der letztern in jedem einzelnen Falle nachzuweisen? aus
welcher Zeit z. B. stammt das oben erwähnte chinesisch-
flämische Märchen? aus welcher Zeit „jene merkwürdigen
Ueberlieferungen", die noch jetzt unter dem Volke umlau-
fen und von denen Jakob Grimm so treffend bemerkt: „Sie
sind, wie sich immer unzweifelhafter herausstellt, die wun-
derbaren letzten Nachklänge uralter Mythen, die über ganz
Europa hin Wurzel geschlagen haben und geben reichhal-
tigen, um so unerwartetem Aufschlufs über verschüttet ge-
glaubte Gänge und Verwandtschaften der Fabel insge-
mein"'')? Und hiermit übereinstimmend äufsert sich auch
so eben wieder ein englischer Gelehrter, indem er sagt:
„How is it that the wandering Becbuanas got their story of
„The Two Brothers", the groundwork of which is the same as
„The Machandelboom " and the „Milk- white Doe", and where the
incidents and even the words are almost the same? How is it
that in some of its traits that Bechuana story embodies those of
that earliest of all populär tales, recently published from an
Egyptian Papyrus coaeval with the abode of the Israelites in
Egypt? * ) and how is it that that same Egyptian tale has other
traits which remind us of the Dun Bull in „Katie Waodencloak",
as well as incidents which are the germ of stories long since
reduced to writing in Norse Sagas of the twelfth and thirteenth
' ) G. C. Lewis Untersuchungen über die altrüm. Geschichte. Deutsche
Ausgabe (Hannover 1858) I, 409 Aura. 57.
2) S. Zeitschrift f. deutsche Mythol. IV, 244 f. Vgl. 232.
' ) Vorrede zu meiner Uebcrs. des Basile S. IX.
*) S. Zeitschr. f. d. Mythol. IV, 232 ff.
Zur Gcscliiclito dor romantisclien Pocsio. 135
centuries? How is it that we still find among the negroes in the
West Indies a rieh störe of populär tales and the Beast Epic in
füll bloom, brought with thera from Africa to the islands of the
West; and among those tales and traditions, how is it that we
find a „Wishing Tree" the counterpart of that in a German po-
pulär tale, and „a little dirty scrub of a child", whom his sisters
despise, but who is own brother to Boots in the Norse Tales,
and like him outwits the Troll, spoils his substance, and saves
his sisters? How is it that we find the good woman who washes
the loathsome head rewarded, while the bad man who refuses
to do that dirty work is punished for his pride; the very ground-
work, nay the very words, that we meet in Bushy-bride, another
Norse Tale? How is it that we find a Mongolian tale, which
came confessedly from India, made up of two of our Norse
Tales, „Rieh Peter the Pedlar", and „The Giant that had no
heart in his body"? How should all these things be, and how
could they possibly be, except on that theory whieh day by day
beeomes more and more a matter of fact: this, that the whole
human race sprung from one stock, planted in the East, which
has stretehed out its boughs and branches, laden with the fruit
of language, and bright with the bloom of song and story, by
successive oflFshoots to the utraost parts of the earth." ' )
Wie alt aber auch die Tarpcjasage sein möge, selbst
in ihrer ältesten Gestalt, so enthält sie jedenfalls nur die
Möglichkeit, keineswegs aber an und für sich und ohne
weitere Beweise die Wirklichkeit einer historischen Grund-
lage; sie scheint mir vielmehr zu der eben erwähnten Klasse
von Ueberlieferungen zu gehören, die, meist aus Götter-
mythen entsprungen, sich bekanntlich später in Heldensa-
gen und noch später oft in Märchen verwandelten. So
war denn auch eine Tarpejasage in Kleinasien heimisch^)
') George Webbe Dasent, D. G. L. Populär Tales from the Norse. With
an Introductory Essay on the Origin and Diffusion of Populär Tales. Second
Edition. Enlarged. Ediub. 1859. Edmouston and Douglas. — Es ist dius eine
Uebeisetzung der Märchensammlung von Asbiönisen und Moe. Aufser andern
vortrefflichen Beigaben enthält diese zweite Auflage auch eine Sammlung von
Annanzi-Märchen , welche die Neger mit sich nach Westindien hinüberge-
bracht haben, die hier aus dem Munde einer westindischen Amme niederge-
schrieben sind. Annanzi, die Spinne, erscheint in der afrikanischen Märchen-
welt als besonders kluges Thier und um sie drehen sich Erzählungen, die
zahlreiche Analogien mit den in Europa umlaufenden darbieten.
") Lewis 1. c. S. 408, Amu. 54.
136 Liebrooht
und nicht nur diese, sondern auch viele andere der altrö-
inischcn Geschichte angehörigc Sagen fanden sich ander-
wärts wieder ' ) und mochten vielleicht noch weiter ver-
breitet sein, als wir jetzt Kunde haben. Besonders scheint
die Romulussage den Niederschlag einer religiösen Urmythe
zu enthalten und einem weitausgedehnten und weitverbrei-
teten Kreise von Ueberlieferungen anzugehören^).
Dafs aber selbst unter den ältesten Römern derglei-
chen ihnen und den Griechen n-enieinschaftliche Sagen vor-
banden sein konnten, darf um so weniger auffallen, als ja
auch noch im Volksmund der Jetztzeit altgriechische Mythen
leben. Die Anmerkungen zu Grimm's Märchen zeioren man-
ches der Art und will ich nur noch em Beispiel hinzufü-
gen, nämlich das Märchen von den zwei Brüdern^ welches
in verschicdenenLändern umläuft (Zeitschr. f. d.Myth.II, 165
Mannhardt German. Mythen S. 216 ff.) und sein Seitenstück
im alten Griechenland findet. In Pfeiffer's Germania (II, 242
zu No. 60) habe ich bereits darauf hingewiesen, aber nur
nach der unverbürgten Angabe des Natalis Comes, deren
Quellen ich aber jetzt anzugeben vermag; er hat nämlich
seine Erzählung aus Pausanias ^ ) und dem Scholiasteu des
Apollonius von Rhodus * ) geschöpft.
M Man sehe die rarallelen in Pliit. jMoralia II, 334 ff. cd. Tanchnitz ;
so auch in Betreff des Eomulus, Scävola, Curtius, Manl. Torquatus, der Ho-
ratier und Curiatier u. s. w. Vgl. ferner Lewis a. a. O. II, 70, Anm. 21 hin-
sichtlich der Fabel vom Bauch und den Gliedern. Die Parallelen sind be-
Ivanntlicli nicht von Plutarch, dies thut jedoch nichts zur Sache; mehre der
erM'ähnten Sagen finden sich auch bei Stobaeus.
*) Ich werde dies bei anderer Gelegenheit nachzuweisen suchen; zu-
nächst sehe man über die wunderbare Geburt der Zwillingsbrüder Lewis
a. a. O. S. 393 — 394 nebst den Anmerk.
3) I, 41, 4: ..Ov Tcooöo) Si rov TXXov fj,vr]fiaros laiSos vaos xai
Tt.ao" avTOV ^dTtöXlcovos eari aal l4^TSfuSog. ^Xxci&ovv Ss (paai Ttoirj-
aai, aTtoxTEiravTa Xs'ovra rov xalov/usvor Kid'aiqcoviov. . . . MeyaQta
Se yä^iov rs vnoayjafyai d'vyaxQOi vcal ms SiaSo'/ov t^st rrjg a^xvs, oarn
rov Kiß'aiocöi'iov Xeovra anoxrELvai' Sia ravra ^Xxad'ovv rov üeXoTios
ticr/^etQTjaai'ra ro) d'rjQico nQaTrjaat rs, xal (os ißaaiXevas, ro ieqov Ttoirj-
ani rovro.'^
*) Zu I, 517: ,,/liF.vylSas aV rols Meyaoiyols iazonel ort ^Xxad'ons
6 UeXoTtOa Sm Tov XQvainnov (povoi' rpvyaSavd'eis ix ru>v Meyaqwv
7JO/ET0 xaroixTjacov eis krtQav nöXiv' tos Se TtsQiEneeE Xeovxi Xviiaivo-
fiEvco Trt MsyaQa, itp" ^ov xnl etsooi tjaav aTteaiaXfiivoi, vno rov ßaai-
Zur Geschichte der romantiachen Poesie. 137
Um aber zu Tarpeja zurückzukehren, so will ich noch
bemerken, dafs Lewis sich vor nicht langer Zeit bemüht
hat der von Niebuhr erwähnten Sage auf die Spur zu kom-
men und deshalb durch einen befreundeten römischen Arzt
sorfjfältifje Nachforschunsren veranstalten lassen, die jedoch
ohne Erfolg blieben '). Ist damit nun auch keineswegs
noch bewiesen, dafs Niebuhr sie nicht wirklich vernom-
men und sie vielleicht nicht noch vorhanden sei^), so
kewi tcöv MeyaoEcav , y.ataycovi^Erai rovrov, y.ni ttjv ykcoTrav avrov
ro TsleiTulov rrjv yXcJOGav inidT^y.ev toZs ßcofiols y.ai utio tots td'os
rovTO Sit'fieivev Meyaoevci,.''' — Etwas Aehnliches auch bei ApoUod. III,
13, 3.
' ) „With respect to the populär legend described by Niebuhr, I have
made all possible enquiries through people living in that quavter of the
town, and by their profession and character conversant with the lower Or-
ders; but I have not succeeded in discovering any trace of it and it is cer-
tain that I could not have failed in verifying it, if it at all deserved the
name oi populär.^ Siehe den ausführlichen Bericht in der Zeitschrift: Notes
and Qneries. Second Series vol. III, p. 341, wo Lewis auch noch auf einige
ähnliche Sagen von Bergentrückten nach Grimms Deutscher Myth. und Deut-
schen Sagen %'erweist, die sich, noch leicht mit zahlreichen Beispielen vermeh-
ren liefsen.
* ) Kundige Sagensammler wissen sehr gut, dafs der eine oft findet, wo
der andere trotz aller Bemühung vergeblich sucht. Der Gründe sind man-
cherlei; es bedarf der Erfahrung und Gewandtheit, aber auch der Zufall thut
viel und endlich sterben mündliche Ueberlieferungen von Tag zu Tage aus;
daher die dringenden Aufforderungen zu sammeln , so lange noch Zeit ist.
In welchem Mafse letztere trotz ihrer obenerwähnten erstaunlichen Langlebig-
keit dennoch häufig verloren gehen, erhellt z. B. ans Grundtvig's Angabe
(Bd. II, S. XIY), wonach jn Dänemark in ungefähr dreihundert Jahren (die
älteste dänische Liederhandschrift ist nämlich vom Jahre 1550; s. ebendas.
S. 654, No. 31, 6) fünfundachlzig Lieder aus dem Volksmunde verschwunden
sind, also etwa alle 3^ Jalir ein Lied. Wie viel gröfser mag nun der ver-
hältnifsmäfsige Verlust reimloser mündlicher L'eberlieferungen sein; und seit
Niebuhrs Aufenthalt in Rom sind bereits ungefähr 40 Jahre verflossen ! Kein
Wunder daher, wenn die Tarpejasage jetzt nicht mehr im Yolksmunde zu
finden sein sollte. — Aecht volksthümlich ist der Zug, dafs Tarpeja in der
Niebuhr'schen Sage mit Gold und Geschmeide überdeckt ist; so z. B. erzählt
eine wallonische Sage, wie eine Rittertochter sich für Gold der Schande
verkaufte und dadurch den Tod ihres Vaters und Bräutigams verursachte,
dann aber später ihre Leiche am Eingange eines unterirdischen Ganges ge-
funden wurde. „Seitdem sieht man am Vorabend hoher Feste eine mit Gold
und Edelsteinen bedeckte Ziege diesen Gang durchrennen". Wolf, Niederl. Sa-
gen No. 234. Vgl. Niebuhr 1. c. I, 255 Anm. 632. Seine Bemerkung ist tref-
fend, sowie er überhaupt ein feines Gefühl für Volkspoesie besafs, obwohl
allerdings oft seine erhitzte Phantasie der Ruhe und Besonnenheit über den
Kopf -svuchs.
IT. 2. 10
138 Licbrccht, Zur Geschichte der romantJHchen Poesie.
stimme ich doch Lewis und seinem römischen Freunde
darin bei, dafs sie in \hror jetzig e?i Gestalt, wie so viele
der auf die römische Geschichte bezüglichen Sagen, jeden-
falls erst aus dem Mittelalter stamme'). Sie gehört also
ganz eigentlich dem Gebiete der Komantik an, und dieser
Umstand, abgesehen von dem Interesse des Gegenstandes
selbst, möge diese die Niebuhrische Mittheilung betreffende
ausführlichere Erörterung entschuldio-en.
Hiermit schliefse ich diese Bemerkungen, deren Zweck
es ist einige bekannte Sätze durch neue Beispiele aus dem
betreffenden Dichtungskreise zu belegen.
' ) S. Notes and Qiicries a. a. 0. Vgl. Lewis, Untersuch, u. s. w. II, 329
Anm. 147.
Lüttich. Felix Liebrecht.
Freiliorr von Milncli, ViriK-s' Loben und Werke. 139
Viriles' Leben und Werke.
Dafs der Hauptmann Christoph von Virues, der Ver-
fasser des Legendenepos, El Monserrate, von seinen Zeit-
genossen nicht nur überhaupt als Dichter hochgeschätzt
wurde, sondern auch insbesondere als einer der Begründer
des spanischen Nationaldramas ausgezeichnete Anerken-
nung genols, darüber läfst die Art und Weise, in der
Cervantes in dem Canto de Caliope, Galat. libr. 6, in der
Viage cd Pamaso, cap. 3, im D. Quijote, part. 1, cap. 6,
und Lope de Vega im Laurel de Apolo, silva 4, dann in
dem Äi'te nnevo de hacer comedias dieses Dichters erwäh-
nen, keinen Zweifel übrig. Da nun die Ausgabe der dra-
matischen Werke dieses Vorläufers Lope de Vega's (Obras
tragicas y liricas del capitan Cristoval de Viy'ues , Madrid
1609) sehr selten geworden ist, und keine der bisher er-
schienenen verschiedenen Sammlungen spanischer Komödien
auch nur eine Probe derselben enthält, so kann eine neue
Ausgabe seiner Gi^an Semiramis von den Liebhabern und
Kennern der spanischen Literatur nur mit Dank begrüfst
werden. Dieselbe erschien, von einem ungenannten Eng-
länder besorgt, im J. 1858, London und Edinburgh bei
Williams and Norgate *); und hat uns zu der folgenden
Untersuchung über die Werke und das Leben Virues' die
Veranlassung gegeben. Ehe wir in dieselbe aber eintreten,
wollen wir jene neue Ausgabe selbst einer kurzen Kritik
unterwerfen.
Im Allgemeinen mufs freilich bedauert werden, dafs
ihr Herausgeber durch den Mangel an hinlänglicher Vor-
bildung und den nöthigen literarischen Hülfsmitteln sich
seinem Unternehmen, den heutigen Anforderungen der Wis-
senschaft gegenüber, nicht völlig gewachsen zeigt, was er
auch selbst bescheiden eingesteht. Sein literarischer Ap-
parat scheint in der That sich auf Schack's Geschichte
der dramatischen Kunst und Literatur in Spanien und auf
Ochoa's Tesoro del teatro espaiiol zu beschränken ; der seit
') S. die Bibliographie des vor. Jahrg. No. 310.
10
1,40 Kriilicn- von Miliich
1846 zu Miidrid erscheinenden Biblioteca de autores ospa-
noles erwähnt er zwar nnd bezeichnet sie sogar mit unbil-
lio-er Schärfe als: a grand dcsign nnscienüßcalhj execnted;
sie scheint ihm aber zur Benutzung nicht zugängHch ge-
wesen zu sein, sonst würde er nicht bezüglich der Ana-
lyse der Dramen des Virues Ochoa (Tom. I, p. 108 — 110)
citiren, sondern sich statt auf diesen Nachdruck direct auf
Moratin's Origenes del teatro espaiiol berufen , wie solche
in dem 2. Bande der Biblioteca enthalten sind, und sich
nicht dadurch der Möglichkeit der Mifsdeutung aussetzen,
als ober, wie es jetzt fast den Anschein hat, Ochoa für den
Verfasser jener von Moratin herrührenden Analyse ansähe.
Denselben Umständen, nämlich dem Mangel an hin-
länglicher Vorbildung und an den nöthigen literarischen
Hülfsmitteln, ist auch die Selbstüberschätzung des Heraus-
gebers zuzuschreiben, mit der er durch die Ausgabe des
vorliescenden Dramas der Literatur einen unermei'slichen
Dienst geleistet, und alle jene, die sich mit der Forschung
nach den Quellen der klassischen Dichtungen des Alter-
thums und der Dramen Shakespeare's beschäftigten, weit
überboten zu haben glaubt. Das von ihm herausgegebene
Drama des Virues zeichnet sich nämlich nach seiner Ueber-
zeuü'uno- nicht minder durch hohen ästhetischen Werth als
durch literarhistorische Bedeutung aus; worauf er aber
das meiste Gewicht legen zu dürfen glaubt, ist der Um-
stand, dafs dasselbe als die erste dramatische oder über-
haupt poetische Bearbeitung der alten prachtvollen Semi-
ramissage erscheine. Die Richtigkeit der letzteren Be-
hauptung kann ihm wenigstens in Beziehung auf die spa-
nische Literatur, insbesondere auf das spanische Drama
zugestanden werden; eine ältere Bearbeitung der Semiramis-
sao-e ist nicht bekannt '). Das gleichnamige Stück des
Lope de Vega, dessen der Dichter schon in dem der ersten
Ausgabe des Percgrino en su patria, Sevilla 1604, beige-
fügten Verzeichnisse seiner Stücke erwähnt, ist allem An-
') Die in Huerta's Catal. alfab. de comed., Madr. 1785, erwähnte Tra-
gödie gehört dem XVIII. Jahrhundert an , und ihr Verfasser ist D. Loronzo
de Villaroel, niarques de Palacios.
Virues' Leben timl Werke. 141
scheine nach später erschienen als die Semiramis des Vi-
rues, und ist uns leider nicht erhalten, was um so mehr
zu beklagen, da es uns die Möglichkeit geboten haben
würde, au der Bearbeitung eines und desselben Stoffes von
der Semiramis des Virues bis zur Hija del aire des Cal-
deron hinan uns den Charakter der Anfänge, der Blüthe
und der vollen Reife des spanischen Nationaldramas recht
anschaulich zu vergegenwärtigen. Was dagegen den ästheti-
schen Werth der Semiramis des Virues betrifft, so ist
derselbe, obwohl ich ihn höher anschlage als Schack,
gleichwohl ein sehr geringer, indem nur die beiden ersten
Jornadas wahrhaft dramatische Bewegung zeigen, während
die dritte in epischer Breite zerfliefst. Um die Mangel-
haftigkeit der Composition zu bezeichnen, genüge es zu
erwähnen, dafs der Dichter erst hinterdrein, nach der Er-
mordung der Semiramis durch ihren Sohn, der Katastrojibe
des Stückes, in breiter Auseinandersetzung die Jugend-
geschichte der Heldin erzählen läfst. In der Ausführung
fehlt es nicht an Zügen wahrer Leidenschaft, und an Stel-
len von poetischem Schwünge, die über das Talent des
Dichters keinen Zweifel übrig lassen und die Lobsprüche
Lope's und Cervantes' wenigstens zum Theil rechtfertigen;
nichtsdestoweniorer aber erscheinen sowohl die Semiramis
als die übrigen Stücke des Virues, selbst die sowohl von
Moratin als Schack über Verdienst hochgestellte Dido, als
höchst unvollkommene Producte, die nur als die ersten
unsicheren Schritte des Genius auf der Bahn des nationa-
len Dramas Beachtung verdienen '). Ebenso mufs auch
*) Virues spricht zwar in dem Prdlogo der Semiramis das Verdienst an.
in diesem Stücke zuerst mit zwei bedeutenden Neuerungen aufgetreten zu
sein. Als die erste bezeichnet er den Umstand, dafs jeder der drei Akte
seines Stückes an einem andern Orte spiele, und die in ihm dargestellten
Begebenheiten so vollständig absebliefse, dafs jeder für sich für eine Tragödie
gelten könne, und als die zweite macht er geltend, dafs die Semiramis das
erste in 3 Akten abgefafste Stück sei. Was nun die erstere Behauptung be-
trifft, so mufs zugegeben werden, dafs die Einheit des Ortes zwar allerdings
in jedem einzelnen Akte mit Glück festgehalten ist, ein Vorzug, den Lope
de Vega und seine Naclifolger vielleicht zu wenig zu schätzen und sich an-
zueignen wufsten; die Angabe aber, dafs jeder Akt eine Tragödie für sich
bilde, wird wohl in unsern Tagen Niemandem begründet ersclieinen , wenn
auch im 1. Akte Menoii. im 2. Ninus, im 3. endlich Semiramis zu Grunde
142 Freiherr von MUnch
die hohe literarhistorische Bedeutung der vorliegenden
Ausgabe der Semiramis des Virues in Abrede gestellt
werden; in den Coniedias des Juan del Eucina, in Lope
de Rueda, in der Propaladia des Torres Naharro, in den
Comedias de quattro poetas Valencianos, im Norte de la
poesia espafiola u. s. w. sind uns hinlängliche Muster und
Beispiele des spanischen Nationaldramas, wie es sich vor
Lope de Vega entwickelte, erhalten, um uns ein deutliches
Bild jener Literaturepoche zu geben. Die Semiramis des
Virues ist nur ein Specimen jener Gattung mehr, und ent-
hält nichts, was unsere Kenntnifs in dieser Beziehung ver-
mehren oder auch nur berichtigen könnte, womit aber die
Verdieustlichkeit der vorliegenden Ausgabe, wenn auch nur
in dem Sinne einer quantitativen, nicht qualitativen Berei-
cherung, einer Zugänglichmachung zu einer minder bekann-
ten, aber keineswegs unentbehrlichen Quelle des Wissens,
einer Vermehrung unserer Büchersammlung mit einem
Curiosum, einer literarischen Seltenheit und dergl. nicht
bestritten werden soll.
Wenn nun aber, abgesehen von den in dem Vorher-
gehenden auf ihr rechtes Maals zurückgeführten übertrie-
benen Ansprüchen des Herausgebers, wie sich dieselben in
seiner Preface zu der von ihm veranstalteten Ausgabe der
Semiramis des Virues kundgeben, diese letztere selbst
prüfend ins Auge gefafst wird, so erweist sich dieselbe
im Allgemeinen allerdings zum Verständnifs und zur Beur-
theilung des Dichters hinlänglich brauchbar; nichtsdesto-
weniger leidet sie an vielen Gebrechen, die sich aber so-
wohl aus dem schon erwähnten Staude der Vorbildung und
der sonstigen Verhältnisse des Herausgebers als auch vor-
züglich aus dem Umstände erklären, dafs diese Ausgabe
nicht nach der Originalausgabe der Obras tragicas y liricas
del capitan Cristoval de Virues, Madrid 1609, selbst, son-
geht. Hinsichtlich der zweiten Behauptung aber, dafs Semiramis das erste
in 3 Akten abgefafste spanische Stück sei, bat bekanntlicli schon Moratiu
nacligewiesen, dafs dieser Vorzug, wenn es einer ist, einem im J. 1553 ver-
fafsten Stücke des Francisco de Aveudano zukomme, obwohl Andres de Ar-
tieda, Cervantes und Virues ihn für sich in Anspruch nehmen (s. Schack I,
S. 293).
Viruds' Loben und Werke. 143
dern nach einer von dieser Originalausgabe genommenen
Abschrift der Semiramis besorgt wurde. Der Herausge-
ber drückt sich hierüber so aus: „that his copy was a
transcript from the original (and only) Edition (of 1609)
in the Escurial Library, and not the original itself",
und unterläfst dabei anzugeben, ob er diese Abschrift
selbst besorgt, oder auf andere Weise in den Besitz der-
selben gekommen sei. Im erstem Falle würde er wohlge-
than haben, seiner Arbeit eine genaue Beschreibung der
seltenen Orio;inalauso:abe der Werke des Virues beizufü-
gen; in jedem Falle aber scheint bei der Besorgung der
Abschrift, wie bei dem Abdrucke derselben nicht mit der
nöthigen Sorgfalt verfahren worden zu sein; denn das
Büchlein ist trotz der von dem Verfasser angedeuteten Ver-
besserungen der Abschrift, ja vielleicht in Folge derselben,
ziemlich reich an Fehlern, die nicht immer als blofse Druck-
fehler angesehen werden können. Ob der Herausgeber
Recht gethan, die eigenthümliche Rechtschreibung des Vi-
rues beizubehalten, statt sie durch jene der spanischen Aka-
demie zu ersetzen, soll nicht erörtert werden; es möge ge-
nügen hier die Berichtigung der wichtigsten jener oben er-
wähnten Druckfehler nach den Angaben der Originalaus-
gabe zu finden.
Im Prölogo V. 10 u. 11 statt La lies Ya.
In der Jornada primera:
V. 136 statt Vera lies vi~a, d. i. vuestra.
V. 241 - escusarte lies escusarle.
V. 242 - dejasossiego lies desasosiego.
V. 264 - Harasse lies Harä se.
V. 566 - Arminon lies anniho.
V. 567 - juntoi lies junto.
V. 681 ist i am Anfange des Verses wegzulassen.
V. 700 statt al lies el.
- el lies le.
In der Jornada segunda:
V. 61 statt decidlos lies decildo.
V. 78 - acede lies ecede (excede).
V. 159 - dsso lies eso.
141 Freiherr von Miliidi
V. 178 statt pue lies que.
V. 34(1 - Ai pecho ignal, Zelaho, un bivo fuego
lies Ay pecho igncil!
Zelabo.
Vn mvo fuego.
In der Jornada tercera:
V. 24 statt par lies paz.
V. 40 - tiemple lies tiemble.
V. 54 - si el lies fiel.
V. 2G5 - podran lies podrä.
V. 305 - cuadrollo lies cuadrallo.
V. 428 - <7"^ös lies gnstos.
V. 630 - /e vantatido lies levantando.
V. 661 - quema lies queme.
V. 690 - ü lies /« (siehe Herod. B. I, Cap. 179).
Der Urnstand, dafs Virues den Namen des Flusses Is
kennt, der meines Wissens nur im Herodot vorkommt, ist,
wie auch Schack andeutet, ein deutlicher Beweis, dal's
Virues uicht nur Diodor, Aelian und Justin kennt, sondern
auch das Geschichtswerk des Herodot benutzt hat; das
letztere scheint bei dem Herausgeber wohl kaum der Fall
gewesen zu sein, weil er sonst gewifs nicht is hätte drucken
lassen, was gar keinen Sinn gibt.
Im Folgenden ist nun unsere Absicht, eine genaue
Beschreibung der sehr selten gewordenen Originalausgabe
der Werke dieses merkwürdigen Dichters und eine ein-
gehendere Erwägung ihres Inhaltes, besonders der lyrischen
Gedichte, und der Andeutungen zu geben, die diese letztern
in Bezug auf die Lebensgeschichte ihres Verfassers ent-
halten.
Das in der Wiener Hofbibliothek befindliche Exem-
plar der Originalausgabe der Werke des Virues ist ein
Band in klein Octav von 278 Blättern oder 556 Seiten und
mit Custoden und Signaturen versehen. Die Foliirung be-
ginnt jedoch erst mit der Jornada primera der Semiramis;
der vorhergehende Druckbogen entbehrt der Foliirung, und
enthält Titel, Aprovacioncs, Vorrede, Personen und Prolog
Viriles' Leben und Werke. 145
der Semiramis. Der Einband ist noch der ursprüngliche,
und ganz gewii's mit der Auflage des Buches gleichzeitig;
auf dem Rücken des Pergaraentumschlages steht die ganze
Länge desselben einnehmend geschrieben: Comedias Valeu-
cianas, ein deutlicher Beweis, dafs schon damals den Spa-
niern die Eintheilung der Vorläufer Lope de Vega's in die
Valencianer, Sevillaner und Madrider Schule geläufig war.
Der Titel des Buches ist folgender :
Obras I tragicas ( y liricas del | Capitan Cris | toual
de Virues | Madrid 1609, por Alonso Martin, a Costa de
Esteuan Bogia, mercader de libros.
Das nächste Blatt enthält die Tabla de comedias^ que
en este libro se coi>tie7ien, nämlich:
1. La gran Semiramis.
2. La cruel Casandra.
3. Atila furioso.
4. La infelice Marcela.
5. Elisa Dido.
Unmittelbar an dieses Verzeichnifs schliefst sich jenes
der Druckfehler (Erratas) an.
Aprovaciones und Licencias sind dem Büchlein drei
vorgedruckt; von diesen ist die erste die Aprovacion dd"
Mailand, 26. Junius 1604, unterzeichnet Pedro de Buipa
de la compaüia de Jesus, mit der beigefügten Licencia
ebenfalls dd" Mailand, 26. Junius 1604, unterzeichnet Fr. Au-
gustin Galamini, Inquisitor von Mailand, dann AI. Bossius,
Canon, ordin. Theol. für den Cardinal Erzbischof von Mai-
land, und mit dem fernem Beisatze: vidit Saccus pro Ex-
celent. Senatu. Mil.
Nach dem Datum dieser Aprovacion läge eine Mai-
länder Ausgabe der Werke des Virues vom J. 1604 im
Bereiche der Möglichkeit, von deren Existenz sich jedoch
bisher noch keine Spur ergeben hat.
Die beiden übrigen Aprovacionen sind zu Madrid im
J. lü'u!^ ausgestellt; die eine (Aprouacion del Ürdinario de
Madrid) unterm 30. Juni, unterzeichnet: El Dotor Cetina,
die andere (Aprouacion del Padre Presentado) unterm O.Juli,
unterzeichnet: El Presentado Fray Juan Bautista.
14G Fruilierr von MUnch
Die Suma del privilegio, welches sich auf 10 Jahre
erstreckt, weiset als Ausstellungsort des letzteren Lcrnia,
und als Datum den 26. Juli 1008 aus.
Die Fe de Erratas ist zu Madrid unterm 26. Januar
1609 ausgestellt und unterzeichnet: El Licenciado Murcia
de la Llana.
Die Tasa trägt das Datum Madrid, 18. Februar 1609,
und ist von Francisco Martinez unterfertigt.
Diesen Aktenstücken folgt die Vorrede des Verfassers,
hl welcher er von seinen dramatischen Arbeiten angibt, er
habe sie in seiner Jugend zu seinem Vergnügen gemacht
(hecbas por eutretenimiento i en juventud), gleichwohl aber
zwischen seinen ersten 4 Tragödien und der letzten, Dido
unterscheidet, indem er von den erstem bemerkt, er habe
sich bemüht in denselben die Vorzüge der klassischen Dich-
tuncr und der neuern Kunst zu verbinden, und sie auf diese
"Weise den Erfordernissen, die in seiner Zeit an ein Theater-
stück gestellt würden, anzupassen, während er über die
letztere, Dido, sich ausspricht, sie sei mit sorgfältiger Mühe
im Stile der Griechen und Römer geschrieben. Er be-
schliefst die Vorrede mit der Bemerkung, dafs er über-
haupt sowohl in seinen dramatischen als lyrischen Werken
immer das Nützliche mit dem Angenehmen zu verbinden
gestrebt habe, wie er dies auch in seinem epischen Gedichte
Monserrate gethan.
Der Vorrede folgt die Angabe der in der Semiramis
handelnden Personen, hierauf der Prölogo dieses Stückes;
die auf diesen folgende, der Jornada primera der Semiramis
unmittelbar vorhergehende Seite enthält folgende Bemer-
kung: „La ortografia, que lleva este libro, se puso a per-
suasion del autor del, y no como en la imprenta se usa."
Was nun diese eigenthümliche Orthographie des Virues
betrifft, so geht dieselbe offenbar von dem Grundsatze aus,
es solle so geschrieben werden, wie gesprochen wird; sie
stimmt also in einigen Fällen mit der jetzigen Rechtschrei-
bung der spanischen Akademie überein, und würde noch
öfter mit ihr übereinstimmen, wenn Virues bei der Durch-
führung jenes Priucipes auf die Etymologie der Wörter
Virucs' Leben und Werke. 147
und die Nothwendigkeit, die Stammsilben unverändert, oder
doch wenigstens erkennbar zu erhalten, einigermafsen Rück-
sicht genommen hätte, und überhaupt mit mehr Consequenz
vorgegangen wäre. Dies geschieht aber gar nicht; die
Vertauschungen der in Spanien beinahe gleichlautenden
Consonanten b und t?, wie bwir, holando, huelo statt vioir^
Dolando, vuelo kehren regelmäfsig wieder; ebenso wird
einerseits quando, quäl gebraucht, während doch wieder
andrerseits cuanto und sogar inico statt des älteren iniquo
oder des modernen inicuo geschrieben wird ; und nur darin
bleibt Virues beharrlich sich getreu, dafs er i für das
Bindewort y schreibt.
Der Inhalt der dramatischen Werke des Virues, die
in der Originalausgabe die Blätter 1 — 204 umfassen, ist
durch die Analysen Moratin's und Schack's so hinlänglich
bekannt, dals es einer weitern Erörterung derselben wohl
nicht bedarf Um so wichtiger erscheint es dagegen, die
in den übrigen 74 Blättern des Bandes enthaltene Samm-
lung seiner lyrischen Gedichte ins Auge zu fassen. Sie
besteht aus 68 Sonetten, 6 Canzonen und 15 andern grö-
fsern und kleinern Gedichten, Terzinen, Octaven, Roman-
zen u. s. w. '). Alle diese leider weder chronologisch, noch
nach irgend einem andern System geordneten Gedichte sind,
wenn auch nicht durch hohen poetischen Werth ausge-
zeichnet, doch einerseits durch vielfache Aufklärungen über
den Lebenslauf ihres Verfassers interessant, andrerseits aber
so gut als unbekannt, indem sie seit ihrem m-sprüng-
lichen Erscheinen nicht wieder aufgelegt, und selbst in
den verschiedenen Sammelwerken und Anthologien ent-
weder gar nicht oder nur spärlich berücksichtigt wurden;
Sedano's Parnaso espanol enthält z. B. nicht ein Gedicht
des Virues; Don Adolfo" de Castro bringt in seinen Poetas
liricos de los siglos XVI y XVII (Biblioteca de autores
espaiioles, Tom. 32 y 42) nur eines, das in der Floresta de
' ) Von den Sonetten sind zwei in italienischer Sprache abgefafst ; das
erste führt die Ueberschrift : Un galun cmhiö el siguiente sonetto al Ccqiitun
Virues creyendo, que le era competidor ; das zweite ist: Respuesta de Viriii-s
bezeichnet.
148 Freiherr von Müneli
varia poesia, 1" parte, enthaltene Sonett: Digo que las pa-
redes fian oidos; nur der fleifsige Bühl de Faber liefert in
seiner Floresta de rimas antiguas castellanas, 3" parte, No.
772 — 781, 10 Gedichte des Virues, die, vom ästhetischen
Standpunkt betrachtet, allerdings zu seinen bessern gehören,
dagegen die Persönlichkeit und die Lebensverhältnisse des
Dichters nur wenig und höchst unbestimmt herausstellen.
Was sich aus der Sammlung seiner Gedichte in dieser
Beziehung ermitteln läfst, ist Folgendes.
Christoph von Virues war zu Valencia geboren; er
gedenkt in seinen Gedichten mehrmals der Ufer des Turia,
und nennt ihn: Querido y patrio Turia. Er war der Sohn
Alonso's de Virues, eines in seiner Zeit sehr hochgeschätz-
ten Arztes, der sich auch durch schriftstellerische Arbeiten
auszeichnete, und die Vorliebe für Kunst und Wissenschaft
auf alle seine Kinder vererbt zu haben scheint; denn nicht
nur Christoph, auch dessen Brüder Hieronymus, der dem
Berufe seines Vaters folgte, und Franz, der sich dem geist-
lichen Stande widmete, werden von den Literarhistorikern
nicht nur ihrer gründlichen Gelehrsamkeit wegen gerühmt,
sondern auch wegen der von ihnen gelegenheitlich abge-
legten Proben poetischer Begabung lobpreisend hervorge-
hoben; sogar ihrer Schwester Geronima Agostina Benita
wird als einer gründlichen Kennerin der lateinischen Sprache
beifällig erwähnt.
Wenn es richtig ist, dafs Christoph von Virues, wie
die Spanier angeben, um das Jahr 1550 geboren ist, so
hat er sich dem Stande, dem er fürs Leben angehören
sollte, nämlich dem Soldatenstande, sehr frühzeitig gewid-
met; denn es unterliegt keinem Zweifel, dafs Virues wie
Cervantes auf der spanischen Flotte an der grofsen See-
schlacht von Lepanto (7. October 1571) Theil genommen;
und wenn auch Ximeno in seinen Escritores Valencianos
dieser Thatsache nicht ausdrücklich erwähnte, so müfste
ein Blick auf die Egloga de la hatalla naval in der Samm-
lung der Gedichte des Virues jedes Bedenken darüber be-
heben. Dieses Gedicht, das meines Wissens noch nirgend
näher eingehend beleuchtet worden, trägt nämlich so deut-
Vini(^s' I.obon und W^rkc. 14^
lieh das Gepräge, dafs der Verfasser ein Augenzeuge der
Begebenheit gewesen, dals sich niemand der Anerkennung
dieser Thatsache entziehen kann. Um so mehr ist es zu
bedauern, dafs Don Adolfo de Castro in seinen Poetas
bricos de los siglos XVI y XVII (Bibliot. de autor. espa-
nol. Tom. 32 y 42) nicht statt vieler verhältnifsmäfsig bei
weitem werthloserer Gedichte diese Egloga aufgenommen,
und dadurch dem Geschichtsforscher Gelegenheit zur Ver-
gleichung der Schlachtschilderung des Virues mit dem of-
ficiellen Berichte Don Juan's de Austria an Philipp II. ge-
boten hat, der zu Madrid 1847 von dem spanischen Inge-
nieur-Obersten Don Jose Aparici in der Zeitschrift Me-
morial de Ingenieros veröffentlicht wurde. Auch würde
man dann von der stereotyp gewordenen Lobpreisung der
in dem 4. Gesänge des epischen Gedichtes des Virues, El
Mowserrafe enthaltenen, in 10 bis 12 0ctaveu zusammenge-
drängten, höchst flüchtigen Schilderung der Schlacht von
Lepanto zurückkommen, und sich dafür an das viel farbigere,
lebensfrische und detaillirte Gemälde halten, das in dieser
Egloga in mehr als 900 Versen entrollt wird.
Virues scheint auch in den nächstfolgenden Jahren
an den Unternehmungen Don Juan's de Austria im Mit-
telmeer Theil genommen zu haben; darauf scheint wenig-
stens das unmittelbar auf die Egloga folgende Sonett De
la Jornada de NaDarino hinzudeuten. Es bezieht sich, mit
Hinblick auf den im vorhergehenden Jahre um dieselbe
Zeit errungenen Sieg bei Lepanto, auf die im October 1572
stattgehabte erfolglose Expedition gegen Navarino (s. Thuani
bist. temp. sui, libr. 54, cap. 24; Vanderhammen, D. Juan
de Austria, libr. 4; Cabrera, Felipe II, lib. 10, cap. 5) und
folgt hier als eine Probe der Kriegsbulletinpoesie unsres
tapfern Hauptmanns:
Escaramiizas, sitio, bateria,
Maquiuas y otras graudcs diligencias
Ha avido en Navarino con difereiicias.
Que en varios pechos vario tiempo cria.
A puuto estar de verse otro gran dia,
Como el de antaTio, j en sus apariencias
Mayor, si hnviera las correspondencias,
Que el enemigo bravo prometia,
150 FroiliciT von Müiich
No faltö por el de Austria valcroso
Ni por alguno del cristiano bando;
El Turco retirosc tcmcroso:
En cuya fe el Bazou valicute, osando
Una galcra acometio furioso,
Y reiulida la trajo remolcaudo.
Auch dem siegreichen Zuge Don Juan's de Austria ge-
wen Tunis, der im October 1573 stattfond (s. Thuani bist,
temp. sui, libr. 55, cap. 2; Vanderhammen, Don Juan de
Austria, libr. 4; Cabrera, Felipe II, libr. 10, cap. 11) hat
Virues ohne Zweifel beigewohnt; dafür zeugt das an Don
Juan Hurtado de Guevara gerichtete Sonett: De lajornada
de Tunez. Allein von diesem Zeitpunkte an tritt eine grofse
Lücke in den Andeutungen über Virues' Lebenslauf ein;
wir können aus dem lohalte seiner Gedichte nur im All-
ofemeinen entnehmen, dafs er vom Jahre 1573 ab nicht
mehr auf der Flotte, sondern zum Landdienste verwendet
wurde, und zwar, wie es scheint, ausschliefslich in Italien;
er erwähnt als Orte seines Aufenthaltes Barletta, Tarent,
Brindisi, Neapel, Mailand; nach der Romanze:
Donde comieuza la Abruza
y se acaba la Romauia
con mil levantadas sierras
eternameute nevadas,
en la mas fria de todas
el triste Criseo estaba
del fiero Marte traido
entre su aspereza tanta
zu schliefsen, scheint er sogar einmal in den Abruzzen sein
Standquartier gehabt zu haben. Gleichwohl dürfte ihm
von seinen verschiedenen Garnisonen Mailand am wenifr-
sten behagt haben; wenigstens ist die Schilderung des dor-
tigen Treibens, wie sie das folgende Sonett gibt, keine
sehr schmeichelhafte :
<,Qne pensais, que es Milan? ^Pensais de veras
Qne cual es el ruido son sus nuezes?
No lo pensais, qiie menos es mil vezes
De lo que os dan ä ver vanas quiincras.
Immensa confusiou de gentes fieras
Livianas, arrogantes y soezes.
Sin hacersc justicia, mil jiiezes,
Mil, sin una verdad, lenguas parleras.
Virnc^s' Leben uml Werke. 151
Martc y Mercurio en tratos j tumultos
Son cabezas aqni, pero Epicuro
Es desta Babilonia el cuerpo y alraa;
Y asi para atrocisimos insultos
Es bosque a fieras horridas seguro,
Es mar, que no conoce jamas calma.
Virues scheint, vorausgesetzt dafs die Angaben Mo-
ratin's bezüglich des Erscheinens seiner dramatischen Werke
auf glaubwürdigen Zeugnissen beruhen, die Mufse des Gar-
nisonlebens für die Ausbildung seines poetischen Talentes
benutzt zu haben; denn im Jahre 1579 erschienen Semiramis
und Cassandra, im Jahre 1580 Atila, im Jahre 1581 Mar-
cela und Dido, und diesen dramatischen Werken liefs er
sein Legendenepos „El Monserrate" folgen, welches zum
ersten Male zu Madrid 1588 — nicht 1587, wie Ximeno in
seinen Escritores Valeticianos fälschlich angibt — und zwar
gedruckt von Querino Gerardo und dem Prinzen von Astu-
rien, dem nachherigen König Philipp III., gewidmet, er-
schien ; die zweite Madrider Ausgabe dieses Werkes, eben-
falls von Querino Gerardo gedruckt, folgte 1601, die dritte,
von Alonso Martin gedruckt und den König Philipp III.
gewidmet, 1 609 — Notizen, die der Einleitung der vierten,
1805 erschienenen Madrider Ausgabe des Monserrate ent-
nommen sind.
Wie diese Thatsachen den Weg des Dichters feststellen,
so gewähren uns einige seiner Gedichte, die freilich aus
viel späterer Zeit herrühren, einige Andeutungen über den
ferneren Lebenslauf des Soldaten. Der Zeitfolge nach ist
hier zunächst nachfolgendes Sonett zu erwägen:
Con bandera tendida la Campana,
Nombrandose Rey della, Xarra corre,
Xarra ladroD, que se avergüenza y corre
D'estar sujeto a la nacion de Espana.
Con dos mil el rebelde se acompaua,
A cavallo los mas, y le socorre
Abruza, donde casa no hay, ni torre,
Que no le acoja con caricia estrana.
Ponzonoso animal asi en el seno
Acoje alguno, y el le da la muerte,
Que merecida es justo que se Harne.
152 Froilicrr von Münch
De cspaiito y miedo tiivo el rcino Ueno,
A jninto estuvo de trocar su suerte;
Sangre sacöme esta canalla infame.
Aus Gianiione, istor. del regno di Napoli, Hbr. 34,
cap. 5 ist 7A\ entnehmen, dafs Virucs hier, den Namen in
Xarrn hispanisirend, von Marco Sciarra, dem berüchtigten
Banditen spricht, der unter den Päpsten Gregor XIIL,
Sixtus V. und Clemens VIII. mit seinen Raubgenossen ei-
nen Theil der Romagna und Campanien überschwemmte,
sich König des letzteren Landstriches nannte und sowohl
der päpstlichen Regierung, als der Macht der spanischen
Vicekönige Neapels durch Jahre den hartnäckigsten und
erfolgreichsten Widerstand leistete. Giannone berichtet von
zweien unter dem Vicekönige, Don Juan de Züniga, Grafen
von Miranda, gegen Marco Sciarra unternommenen Expe-
ditionen, einer im Jahre 1590 von Don Carlo Spinelli ge-
leiteten und erfolglos gebliebenen, und einem zweiten im
Jahre 1592 von den Spaniern unter dem Oberbefehl des
Don Adriano Acquaviva, Grafen von Conversano, ausge-
führten, und von Clemens VIII. durch eine Truppenab-
theilung unter Giaufrancesco Aldobrandini unterstützten
Streifzug, der die Zersprengung des Raubgesindels und
später auch die Ermordung Sciarra's durch einen seiner
Genossen, Namens Battistello, zur Folge hatte. Ob das
vorliegende Sonett, das eine Verwundung des Virues durch
Sciarra selbst oder einen seiner Schaaren berichtet, sich auf
die erste oder zweite Expedition beziehe, ist zweifelhaft;
nach der Haltung des ganzen Gedichts zu schliefsen, das
den endlichen Untergang Sciarra's auf keine Weise auch
nur andeutet, dürfte es sich auf die erste verunglückte Ex-
pedition beziehen und daher dem Jahre 1590 angehören.
Im Jahre 1602 erschien zu Mailand bei Gratiado Fe-
rioli eine neue, von dem Dichter vielfach gefeilte und ver-
besserte Ausgabe des Monserrate unter dem Titel El Mon-
serrate segundo^ ein Umstand, der zu der Annahme zu be-
rechtigen scheint, dafs Virues sich damals zu Mailand auf-
gehalten habe, wenn nicht das hier folgende Sonett, das
auf Brindisi hinweiset, diese Vermuthung wieder bezwei-
feln liefse. Es lautet:
Virucs' Leben und Werke. 153
A Brindis con la armatla viciie ufano
El geueral Cigala, coii intento
De executar a(|uel furor violouto,
Que eu Rijoles nioströ sii inicua iiiano.
Pcro fue Sil infernal disinio vaiio,
Que diöuos el favor del cielo aliento,
Coa que en miedo trocö e! atrevimiento
De emprender lo que tuvo por muy llauo.
;0 Cigala! 6 que emprendes? de que tratas?
Tan fieras y inhumanas ambiciones
Te ofuscan tanto el seso y la prudencia,
Que despues ' ) con obras tan ingratas
De tu inadre las santas oraciones,
Y de la madre Roma la obediencia.
Der hier erwähnte General Cigala ist der bekannte
Renegat, Scipio Cigala, der mit seinem Vater in türkische
Gefangenschaft gerathen zum Islam übertrat, sich zu ho-
hen Kriegsämtern emporschwang und unter dem Namen
Sinan Pascha der Schrecken seines Heimathlandes Italien
wurde, das er, vorzüghch Neapel, mehr als einmal mit
verheerenden Landungen heimsuchte. Die von Virues er-
wähnte Landung zu ßijoles in Calabrien fand im Jahre
1594 statt; einer zweiten erwähnt die Geschichte, die im
Jahre 1599 bei dem Vorgebirge Stilo, ebenfalls in Cala-
brien, versucht wurde, und endlich einer dritten im Jahre
1602 bei Rheggio, die noch verheerender als die beiden
andern nach dem Zeugnisse de Thou's (bist. temp. sui, llbr.
127, cap. 14; vgl. Giannone, istor. d. regn. di Napoli, libr.
35, cap. 1) sich noch dadurch auszeichnete, dafs dem Re-
negaten bei dieser Gelegenheit seine Mutter und seine Brü-
der entgegentraten und ihn, obgleich fruchtlos flehend, zur
Rückkehr in den Schoofs seiner Famihe und der Kirche
aufforderten. Bei der deutlichen Anspielung, die das vor-
stehende Sonett auf diesen letztem Umstand enthält, dürfte
es auf diese dritte Landung zu beziehen sein; zugleich
scheint es nicht minder deutlich auf die persönliche Bethei-
ligung des Dichters bei dem Widerstände hinzuweisen, der
* ) Wohl verdruckt statt despojos oder desjmeyas.
IL 2. 11
154 Froilicrr von Miinoh
(lern Renegaten ^u Brindisi entgegengesetzt wurde. Da
diese Kämpfe jedoch erst im September 1602 stattfanden,
so bleibt es noch immer möglich, dafs Virues seine Aus-
gabe des Monserratc schon früher in Mailand besorgt habe,
wenn sie nicht, was jedoch minder wahrscheinlich, in sei-
ner Abwesenheit erschien.
Im Jahre 1604 wurden dem Statthalter in den spa-
nischen Niederlanden, Erzherzog Albrecht, dem Bruder der
Kaiser Rudolph IL und Mathias, dem Gemahl der Toch-
ter Philipp IL und Elisabeths von Valois, der Infantin Isa-
bella Clara Eugenia, von Mailand aus zweimal nach einan-
der spanische Truppen zugesendet, um bei der Belagerung
von Ostende verwendet zu werden. Virues gehörte beide
Male zu den Ilauptleuten, die befehligt wurden, die Trup-
pen durch die Schweiz und Deutschland nach Lothringen
zu führen und sie dort den Bevollmächtigten des Erzher-
zogs zu übergeben. Er beschreibt in einer Mailand den
17. Juni 1605 datirten mid an seinen Bruder Geronimo de
Virues gerichteten Epistel umständlich und in frischer Le-
bendigkeit sowohl den Weg, den er genommen, als die
Reize und Gefiihren der Reise. Bohl de Faber hat diese
Epistel, die von Ticknor mit Recht als einer der ersten
erfolp-reichen Versuche der Spanier in beschreibender Poe-
sie hervorgehoben wird, in seiner Floresta de rimas anti-
guas castellanas, 3. parte No. 772 aufgenommen, aber gibt
sie, wie es ihm für seine Zwecke angemessen schien, mit
vielfachen Aenderungen und Kürzungen. Was die Aende-
runo-en betrifft, so geht er bei denselben oft etwas will-
kürlich vor. So z.B. ist kein Grund abzusehen, warum
er die Stelle:
de los cuales resultan mil raiuas
in:
de los cuales re&iiltan las lavinas,
umgestaltet, wo der Dichter doch sichtlich- in diesem und
den beiden folgenden Versen:
en que viil pasageros, sepultados
antes que muertos, cn mit partes quedaii,
ViriK^s' Leben und Werke. 155
auf das dreimal sich wiederholende mil Accent legt. Ge-
gen die Berichtigung der von Viriies hispauisirten Orts-
namen wie Cotaldo, Locera, Artolfo, Rus und Balsuhet
statt Gotardo, Lucerna, Altorfo, Reus und Waldshut ist
im Allgemeinen nichts zu erinnern; nur bei einer dieser
Namensänderungen ergibt sich ein Bedenken. Bohl schreibt
nämlich:
bajando fuimos por Ursera y Vasa,
wo Virues sich ausdrückt:
bajando fiiimos por Ursera y prado.
Nun gibt es allerdings in jenem Thale eine Ortschaft, die
Wasen heifst; allein dieselbe liegt viel weiter gegen den
Vierwaldstätter-See hinauf, während ganz nahe am Fufse
des Berges sich Andermatt befindet, was viel natürlicher
von Virues in prado umgewandelt werden konnte, als das
viel entferntere Wasen. Was Feit betrijQPt, von dem Bohl
de Faber in seinen Anmerkungen behauptet, dafs keine
Karte diesen Ort nachweise, so ist es richtig, dafs es in
den Karten heut zu Tage, wo die romanische Sprache in
den südlichen Abhängen der Alpen überall die alten ger-
manischen Bezeichnungen verdrängt, nicht mehr vorkömmt;
dagegen ist Faido in der Nähe des Berges Dazio auf allen
Karten zu finden. Wichtiger als diese Aenderuncren er-
scheinen die Weglassungen und Kürzungen, die Bohl de
Faber vorzunehmen sich erlaubte. Als die bedeutendste
derselben mufs jene bezeichnet werden, die sich bei dem
Verse :
por plata que derramen a punados,
ergibt, von dem Bohl sogleich auf den Vers:
de la ciudad de Altorfo al flu en barcas
übergeht, und eine Parenthese des Dichters von 31 Versen
überspringt, in der dieser als merkwürdigen Zufall angibt,
dafs er eben jenen Vers:
per plata que derramen ä punados
niederschreibend, also gerade nachdem er geschildert, wel-
chen Leiden der Reisende ausgesetzt sei, der die Alpen
zur Winterzeit überschreite, den Auftrag erhalten habe,
neuerdings 3000 Mann spanischer Truppen nach Lothringen
11*
J56 FroiliciT von Müiiofi
ZU fühi'cu und diese Reise sogleich in der strengsten Jah-
reszeit anzutreten, inid dafs er also selbst die Schrecken
einer solchen Winterreise habe erleben müssen; worauf er
in Kürze der Gefahren erwähnend, die er, die Avantgarde
führend, bei diesem Zuge der eilf Kolonnen (onze tropas)
durch die Alpen bestunden, zur Beschreibung seiner ersten
Fahrt zurückkehrt. Diese Auslassung ist darum nicht un-
wichtig, weil die von Bohl auf diese Weise gekürzte Epi-
stel nur Eine Reise constatirt, während deren zwei statt-
gefunden haben, die eine in den Monaten August und Sep-
tember 1604, die andere im Winter 1604 auf 1605. Ueber
die Zeit, in der die erste Reise vorgenommen wurde, be-
lehrt uns nämlich der Dichter selbst durch die Verse:
— — — fiiimos en Brcmgartcn, tlia
de la sagraila Vivgen, de Setionil)re,
(que (a) Don Pedro Ferrer y a nii valiönos
aqui en un grau peligro, basta) — —
Hier ist deutlich der 8. September, an dem die Kirche
das Fest Maria Geburt feiert, und zwar des Jahres 1604
bezeichnet; denn da der Dichter uns erzählt, dafs er un-
mittelbar nach dieser ersten Reise eine zweite im streng-
sten Winter habe unternehmen müssen, und da er seine
Epistel vom 17. Juni 1605 datirt, so mufs jener Septem-
ber, in dem er die erste Reise macht, dem Jahre 1604
angehören.
Bohl de Faber hat die eben angeführten Verse, viel-
leicht um über Don Pedro Ferrer, und die von Virues mit
demselben bestandene Gefahr keine Auskunft geben zu dür-
fen, folgendermafsen gekürzt:
— — — fuimos a Bremgarten, dia
de la sagrada Virgen, de Seticmbre
y desde alli a Baden nos pasamos.
In dieser Beziehung ergibt sich nun unmittelbar aus folgen-
dem Sonett AI capitan Don Pedro Ferrer mit ziemlicher
Gewifsheit, dafs dieser letztere einer der Hauptleute gewe-
sen, die mit Virues den Zug der Spanier über die Alpen
leiteten; was aber die von beiden am Festtage Maria durch
die Anrufung derselben glücklich überstandene Gefahr be-
Virues' Leben und Werke. 157
trifft, so läfst sich dieselbe nicht näher bestimmen. Der
Dichter drückt sich darüber so aus:
Del insolcute barbaro la fiiria
Clara nie es h los ojos y notoria,
Como cuaiido por ambos fue esperada.
Y el puato del peligro de la injuria
Estoy mirando, todo vuelto en gloria
De quieu eu su grau dia fue invocada.
Noch eine dritte Stelle hat Bohl de Faber in jener mehr
erwähnten Epistel wegzulassen sich erlaubt; er begleitet
nämlich den Dichter nur bis zur ercinia selca^ und bringt
dann, ohne ihm bis ans Ziel seiner Reise zu folgen, gleich
die Schilderuno- der Rückkehr. Sollte ihn die doch eben
nicht sehr bedeutende Schwierigkeit der Wiederherstellung
der von Virues hispanisirten Ortsnamen dazu bestimmt
haben? Die weggelassene Stelle lautet:
aquella tan famosa Irsinia selva,
la cual dura trcs tapas, dos de aldeas,
la tercera es de Estaufein (Staufen), villa grande,
desde la cual hasta Plodesfein {Blodehheim) pasase
segonda vez el Rin, pero tan grande,
que bien un ora tardase a pasarse;.
aRulisgein I D ;■ 7 • ) de alli, y 4 Mosch (Moss), postrera
tapa desta provincia, despues vasc,
de donde ä Rus {La lioche)^ village de Loreua,
de nuestra commision ultima tapa,
donde los commisarios, que de Flandes
embiö el Archiduque, recibiendo
la gente ä Tan (T/tan) volvimonos nosotros,
(Tau de la casa de Austria ihistre villa)
desde donde a Milan por Basilca,
por ser mas corto y escusar el paso
de la selva y del Rin, hasta Locera,
y desde alli se vuelve por el misnio
Camino de Suizos, de Suizos
fieros, interesados y arrogantes u. s. w.
Unmittelbar nach den hier erwähnten Alpenzügen hat Vi-
rues auf der spanischen Flotte an der Expedition Theil
genommen, die unter der Führung Don Alvaro's de Bazan,
Marques de Santa Cruz, im August 1606 gegen Durazzo
158 Fic'ihurr von Müiicli
in Albanien und Mabonieta bei Tunis stattfand (s. Tbuani
bist. temp. sui, libr. 136, cap. 9). Den Beweis dafür liefern
zwei der Epistel an Geronimo de Virucs unmittelbar nach-
folgende Sonette, deren erstes beginnt:
Flaco y causado del camiuo largo
De Lombardia, de Alpes y Alemaua,
Puestome habiendo eu la aspera nioatana
Muerte mas de iina vez ea trance amargo,
No ineuos que ä Levante el paso alargo
Ilasta la mar, que la gran Bisaucio bana,
En la arniada honrosisima de Espaüa
Que al buen Marques de Bazau lleva a su cargo.
Dafs der Erfolg der Expedition im Ganzen ein unbedeu-
tender und unfruchtbarer gewesen, wird in den letzten Ver-
sen des zweiten Sonetts mit diesen Worten angedeutet:
iAy esperanzas de los honibres vanas!
Este parto esperabamos gozosos,
Y fue Uli raton el parto de estos montes.
Im Jahre 1609 erschienen zu Madrid, wie schon ausführ-
lich berichtet worden, die Obras tragicas und liricas des
tapfern Hauptmanns von Virues, höchst wahrscheinlich
während er, sei es 'nun vorübergehend oder bleibend ge-
wesen, sich selbst in dieser Stadt aufhielt; dafür spricht
entschieden der Umstand, dafs in der Ausgabe dieser sei-
ner Werke seine eigenthümliche Orthographie beibehalten
wurde, was bei dem damaligen Zustande des spanischen
Buchhandels gewifs nur durch das persönliche Einschreiten
und Ueberwachen des Verfassers durchzusetzen war.
Hier enden die spärlichen Umrisse, die sich zur Le-
beusgeschichte des Hauptmanns von Virues aus seinen
eigenen Werken ergeben; um die Zeit, den Ort und die
Art seines Todes bestimmen zu können, lieges keine An-
haltspunkte vor. Dafs keiner seiner Zeitgenossen dieser
Daten auf irgend eine Weise gedenkt, ist um so auffal-
lender und unverdienter, als Virues selbst nicht nur allen
ihm näher stehenden Personen und Verhältnissen, sondern
überhaupt allen wichtigen Begebenheiten seiner Zeit ein
sehr treues Angedenken bewahrte und sie mehr oder we-
Virues' Leben und Werke. 159
niger poetisch verherrlichte. So findet sich unter seinen
Gedicliteu bei Gelegenheit des Todes seines Feldherrn, Don
Juan de Austria, f 7. October 1578, nebst einem Sonett
eine Canzone an den Grofsinquisitor, Don Geronimo Man-
rique de Lara, Bischof von Avila, als denjenigen gerichtet,
der den Tod jenes siegreichen Kämpfers gegen die Feinde
des christlichen Glaubens am schmerzlichsten empfinden
müfste; ferner ein Sonett auf den Tod der Königin Anna,
f 26. October 1580,- ein Sonett aus Anlafs des Erschei-
nens der Geschichte des Königs Don Jaime von Aragon,
das er an den Prinzen von Asturien ' ) mit dem Wunsche
richtet, dafs er seinem grofsen Vater nachgerathend seiner
Zeit einen ebenso würdigen Geschichtschreiber seiner Tha-
ten finden möge, als es Miedes dem König Don Jaime
gewesen; diesem Gedicht schliefst sich eine Canzone an
Philipp II. und ein Sonett mit dem Titel: A la Inglesa,
an die Königin Elisabeth von England an, beide wahr-
scheinlich zur Zeit der Ausrüstunsj der grofsen Armada
1587 — 1588 geschrieben, obwohl dies nicht mit Gewifsheit
behauptet werden kann; endlich ein Sonett auf den Tod
Philipp IL, -j- 13. Sept. 1598, und eine Grabschrift für
denselben nebst mehreren andern Gedichten an Zeitgenos-
sen, Angehörige und Freunde.
Von allen diesen Gedichten folgt hier blos das Sonett
auf den Tod der Köniorin Anna und zwar wegen seiner
seltsamen Auffiissung als Dialog zwischen der Königin, dem
König und dem Tod:
En la muerte de la Reina, qne fue de parto.
Muerte. ; Reina de Espana! Anna. öQui^-a me Uama? Muerte. Aleita,
La muerte soy; ven! Anna. tDönde? Muerte. [AI cielol Anna ; Ay,mueite!
Muerte. i-De que te espantas? Anna. ;De mirarte! Muerte. iAdvierte,
Que soy tu bien! Anna. ^Porque? Muerte. ;La gloria es cierta!
^ ) Da Miedes' Geschichte pes Königs Don Jaime von Aragon in spa-
nischer Sprache zwar erst 1584, in lateinischer aber schon 1582 zu Valencia
erschien, so bleibt es zweifelhaft, ob der Prinz von Astiu-ien, an den Virues
dieses Sonett richtete, der Infant Don Diego, der erst am 21. November
1582 starb, oder der am 14. April 1578 gebome Infant, uacliherige König
Philipp III. gewesen; die Wahrscheinlichlieit spricht für das letztere.
IGO FroilieiT von Äliinclt
Anna. \Temo\ Muerle. j Notemas! .J//««. No es posiblc! Muerle. \AhicTtA
La porta! Anna. i,Cudl es? Muerte. jMi trago fuerte!
Anna. ;.Consuelo es esc? Muerte. \Y ventnrosa suerte!
Anna. iEn Dios espero! Muerte. ;Esa espcranza acicrta!
Anna. iA Dios, dulce Felipe! Felipe. iAy, ml querida!
i,Düiide vais, y co» qniou? Muerte. iConmigo al ciclo!
Felipe. ;Espcra, muerte! Muerte. iNo liay lugar! Anna. iYa partol
Felipe. ijYa te vas, Auua mia? Anna. iSi! Muerte. iYa es ida!
Felipe. iLievame ä mi tambicii! Muerte. ;No es ora; el suclo
Te ha menestcr! Felipe. iO muerte, o vida, o parto!
Das Sonett enthält, wie sein Inhalt zeigt, keine Anspielung
auf die von Zuniga, Anales de Sevilla, libr. 15, ano de
1580, erzählte Sage, dals die Königin Anna, die Tochter
Kaiser Maximilians II., während einer schweren Krankheit
Philipp II. zu Badajoz den Himmel mit Bitten bestürmt
habe, das für Kirche und Staat so wichtige Leben des
Königs zu schonen, und dafür das ihre zum Opfer zu neh-
men, worauf der König wieder hergestellt worden, die Kö-
nigin aber bald darauf, nur 31 Jahre alt, zu Sevilla ge-
storben sei, eine Sage, die für die Werthschätzung Phi-
lipp II. von Seite seines Volkes, das ihn noch Jahrhun-
derte nach seinem Tode den Grofsen nannte, sehr bezeich-
nend ist: daffesjen eriribt sich aus diesem Sonett, wenn Vi-
rues anders recht berichtet war, dals die Königin im Wo-
chenbett gestorben, worüber sich weder bei Florez noch
bei Zuniga eine Andeutung findet.
Aufser den Andeutungen, die die lyrischen Gedichte
des Virues über den Lebensweg des Dichters geben, ge-
währen sie aber auch sichere Anhaltspunkte, um über sei-
nen Charakter und seine Gesinnung urtheilen zu können.
Sie zeugen nicht für besondere poetische Begabung, aber
sie tragen allerorten das Gepräge eines besonnenen, mit
den Klassikern des Alterthums vertrauten und ihrem Mu-
ster nachstrebenden Geistes. Mit Vorliebe sich ernsten und
erhabenen Dingen zuwendend , verschmäht er zu tändeln
und zu girren, wie es seinen Zeitgenossen geläufig war,
und selbst seine Liebesgedichte tragen in der Regel mehr
den Ausdruck der Leidenschaft, als dafs sie sich in sen-
Virnes' Leben und Werke. 161
timentalem Phrasengeklingel ergingen. Als Probe stehe
hier eine gewil's charakteristische Liebeserklärung in fol-
gender Octave:
Se, que sois dura, porque no sois vana,
Que es honostilad vuestra aspei-eza;
Se, qne no os nioveis de no liviana,
Y que es santa bumildad vuestra altiveza;
Se, que es vuestra constancia mas que humaua,
Y que es digna de vos vuestra firmeza;
Y tal de vos, seuora, me enamoro,
Que aunque deseo beldad, virtud adorol
Dafs er, obwohl mit Leib und Seele Soldat, die Schatten-
seite des heiraathlosen Soldatenlebens tief erkannt und em-
pfunden habe, dafür bürgen aufser den in Bohl de Faber's
Floresta, S-'i parte unter den Nummern 773 und 778 aufge-
nommenen Sonetten noch viele andre seiner Gedichte; sowie
andrerseits eine wahrscheinlich auf ein Erlebuifs sich be-
ziehende Romanze, in der er den Cid seinen Gefährten
eine Strafrede über verschiedene von ihnen verübte Ge-
waltthaten und Excesse halten, und sie vor einer solchen
einen wackern Soldaten entehrenden Handlungsweise war-
nen läfst, die Ehrenhaftigkeit seiner Gesinnung und ohne
Zweifel auch seines Verhaltens aus Liclit stellt. Seine Ver-
hältnisse scheinen nicht die glänzendsten gewesen zu sein;
in einer Canzone an einen hochgestellten, einflufsreichen
Mann, dessen Namen er jedoch nicht nennt, bewirbt er
sich um Beförderung:
— daudo alientos al desco que muestro
de servir eu las altas occasioues,
que se le ofreceu al Monarca nuestro.
eine Bitte, die wahrscheinlich keine Berücksichtigung fand.
Ueber diese und andre bittere Erfahrungen scheint ihn
jedoch die Poesie weggeholfen zu haben, die ihm, wie
jedem ächten Dichter, als das einzig wahre und würdige
Ziel seines Lebens und Strebens vorschwebte. Wie sehr
der begeisterte Beifall, den sein Epos El Monserrate ge-
funden, sein Selbstgefühl kräftigte und erhöhte, und ihm
vielfach anregend ins Herz drang, dies tritt in mehr als
einer Stelle seiner Gedichte deuthch zu Ta2;e. Er trug
162 FroiliciT von Mtincli
sich sogar mit dem Gedanken, dem Monserrate ein zwei-
tes Epos folgen zu lassen, und spricht sich hierüber in
einem Sonette in dieser Weise aus:
De antigua y grave liistoria vcrdadera
Forme uncvo poema verdadero,
Siguicndb con Maroii y cou Ilomero
El arte beroico en lo que luas sc esiuera.
Si no llegue donde Uegar quisiera
Por aquel alto celestial sendero,
Me escuse, que de Espana fue el primeroC?)
Que por el enipreudio pasar carrera.
Pero si del demente cielo un dia
Alcanzase mi alma aquel reposo,
Que tanto huye, y tanto ella desea,
Yo se (con su favor), que pasaria
Mas adelante el alto curso honroso
Ya conseguido en mas hermosa idea.
Zur Ausführung dieses Gedankens ist es jedoch nicht ge-
kommen. Ueberhaupt scheint dem Dichter mehr als Ein
lieber Wunsch unerfüllt geblieben zu sein; dafür zeugen
in seinen Gedichten nicht nur die vielen Klagen über
schmerzliche Enttäuschungen, sondern noch vielmehr die
zahlreichen Hinweisungen auf den Unbestand der irdischen
Dinge und die Nichtigkeit der menschlichen Bestrebungen,
wie sie nur unbefriedigten und unfreiwillig entsagenden Ge-
müthern geläufig sind. Namentlich verrathen die spätem
Gedichte eine Stimmung, die sich in unsrer hyperkritischen
und analysirenden Zeit ohne Zweifel zur vollkommen welt-
schmerzlichen Negation entwickelt hätte, in jenem conser-
vativeren Zeitalter aber im Gegentheil den glaubensstarken
Spanier dem entschiedensten Positivismus der römisch-ka-
tholischen Religion in die Arme warf. Die katholische Be-
geisterung, die Virues so glänzend in seinem Monserrate
entfaltet, tritt zwar in seinen Gedichten weniger ausgeprägt
hervor, aber gewifs ist es bezeichnend, dafs er die Samm-
lung derselben mit dem folgenden Sonette beschliefst:
Caido he ya de la sublime cumbre,
Donde sulii con dulcc dcvaneo,
Siguiendo al pcnsamiento y al deseo,
Que iban huycndo de la muchedumbre;
Viru(?s' Leben und Werke. 163
Guiöine en aqnel vuelo heroica lumbre
Con dulce afaa de gcucroso euipleo,
El cual trocado ya le veo
En duro afaii de immeusa pesadunibie!
Errores, coiifianzas, furias, zelos,
lügratitiid, eiividia, alcvosia
Hau cortado las alas a mis vuelos;
iTü, divina piedad, tu ahora cria
Otras alas en mi, con qua ä los cielos
Revuelvo el vuelo per mas cierta via!
Werden alle diese kleinen Züo;e zusammengefarst und der
Lebenslauf unsers Dichters im Ganzen und Grofsen erwo-
gen, so ergibt sich, dafs in ihm und seinen Gedichten der
Geist seiner Zeit, und der Ideen, die in ihr seine Nation
bewegten, sich so vollkommen wiederspiegelt, als es der
Literarhistoriker nur wünschen kann. Seine Zeitgenossen,
Cervantes und Lope de Vega, Geister höherer Begabung
und reicherer Ideenfülle, eilten ihrer Zeit voraus und wufs-
ten sich wenigstens in einigen Beziehungen über den Stand-
punkt nationalspanischer Anschauung zu erheben; Christoph
von Virues dagegen ganz Katholik, Spanier und Soldat,
tritt uns als der vollkommenste Typus dessen entgegen,
was ein gebildeter Spanier in den Tagen Philipp II., der
Blüthezeit der spanischen Monarchie, war und sein wollte,
was er empfand und dachte, wonach er rang und strebte,
wofür er lebte und starb; und das ist es eben, was uns
die lyrischen Gedichte des tapfern Hauptmanns einer näher
eingehenden Betrachtung würdig erscheinen liefs.
Wien. Freiherr von Münch.
164 Fenlinand Wulf
Der erste historische Roman im spanischen
Süd -Amerika.
Amalia. l'or Jose Märinol. 2. edicioii. Buenos Aires, iniprenta ame-
ricana Saucta Clara Nuni. C2. 1855. 8 Bde in 8.
Wenn, wie wir jüngst gezeigt haben '), Spanien durch
die Werke Fernan Caballero's im Fache des modernen Ro-
mans sich einen Platz in der WeltHteratur gesichert hat,
so hat nun auch eine seiner ehemahgen transatlantischen
Colonien, Buenos Aires, mit dem vorliegenden Romane diese
Bahn wenigstens betreten. Aus dem Vorworte der Ver-
leger ersieht man, dafs dieser Roman im Jahre 1852 zu-
erst erschienen vnid mit solchem Beifall aufgenommen wor-
den war, dafs schon nach drei Jahren eine neue Auflage
uothwendig wurde, in welcher er erst eine Art von Ab-
schlufs erhalten habe. Denn der Verf. habe damit eine
Reihe von historischen Romanen eröffnet, in welchen er es
sich zur Aufgabe mache, die Geschicke von Buenos Aires
in neuester Zeit, unter der Dictatur des berüchtigten Don
Juan Manuel de Rosas, in poetischer Form zu schildern;
eine Form, wie sie hinzufügen, die mit der Wahrheit histo-
rischer Relationen nicht unverträglich ist, wiewohl diese in
Europa bereits eingebürgerte Form hier zu Laude eine
völlig neue sei, ja Herr Märmol sei der erste und bis jetzt
einzige, der hier in dieser Dichtart sich versucht habe
(Este sistema, tan comun en la literatura moderna de la
Europa, es nuevo entre nosotros. El sefior Märmol ha sido
el primero que lo ha empleado, y todavia es el ünico^).
Der Verf. selbst schickt folgende „Esplicacion" vor-
aus. „Der gröfste Theil der historischen Personen dieses
Romans existirt noch, hat dieselbe politische oder sociale
Stellung, wie zur Zeit, in der die Ereignisse, die man lesen
wird, sich zutrugen. — Aber der Verf. nimmt an, mid zwar
' ) S. den voi-igftii Jahrgang p. 247 ff.
^) Wir liaben aber noch folgenden im Jahre 1854 zu Buenos Aires (als
Theil der Biblioteca argentina) erschienenen Roman angezeigt geiunden: „La
familia del Comendador. Novela original de Juan Paula Manso de No-
Der erste histor. Koman im span. Süd-Amerika. 165
mit berechneter Erdichtung (por una ficcion calculada), er
schreibe sein Werk, als wenn zwischen diesem und jenen
darin geschilderten Personen schon einige Generationen ein-
getreten wären. Das ist die Ursache, warum der Leser
nie die gegenwärtigen Zeiten (los tiempos presentes) ge-
braucht finden wird, wenn von Rosas, seiner Familie, sei-
nen Ministern u. s. w. die Rede ist. Der Verfasser hat ge-
glaubt, dafs dieses System ebenso zukömmlich sei für die
gröfsere Klarheit der Erzählung, wie für die Zukunft des
Werkes, das bestimmt ist, wie Alles, Gutes oder Schlech-
tes, was man in Bezug auf die dramatische Epoche der argen-
tinischen Dictatur schreibe, auch von den kommenden Ge-
schlechtern gelesen zu werden, womit dann das hier ange-
nommene System, unter einer rückschauenden Form (bajo
una forma retrospectiva) Personen zu beschreiben, die in
der Gegenwart noch leben, vollkommen harmoniren wird."
Diese Erklärung ist unterzeichnet: „Montevideo, im
Mai 1851".
Sie ist in der That für den Verfasser und für das Werk
charakteristisch. Denn nach der Unterzeichnung hatte er
sein Werk noch als Flüchtling in Montevideo geschrieben,
fast noch ein Jahr vor der Vertreibung des Rosas (in Folge
der Schlacht bei Santos Lugares am 3. Februar 1852), und
gehörte zu der von diesem bis zur Vertilgung verfolgten
Partei der Unitarier. Ein unter solchen Verhältnissen ver-
fafstes Werk wird daher zwar die realistische Frische des
unmittelbaren Eindrucks, aber auch die stark subjective
Auffassung und Färbung des mithandelnden und mitleiden-
den Parteimannes haben, und mufs, eben weil ihm die ob-
jective epische Ruhe noch fehlt, weniger den Charakter
einer freien, künstlerischen Schöpfung, als den mit Erdich-
tungen durchwehter Memoiren tragen.
So ist vom rein künstlerischen Standpunkt aus dieser
Roman wirklich nur ein schwacher Versuch und die von
ihm eingeschlagene Richtung eine von vorne herein ver-
fehlte'). Statt das Historische nur als Hintergrund und
' ) Es ist ganz dieselbe rohe , unvermittelte Weise , historische Stoffe
dichterisch zu behandeln, die auch unter uns noch in neuster Zeit einige
IßG Fenlinaiul Wolf
Beiwerk des poetischen Gemäldes zu betracliten, wird es
bei weitem zur Hauptsache gemacht; die erfundene Fabel
und die Träger derselben, die eigentlich dichterischen Schö-
pfungen werden von der Erzählung des Thatsächlichen,
von der Schilderung der wirklichen Zustände und von den
historischen -Porträten ganz zurückgedrängt: überdies sind
die erfundenen Charaktere nicht frei von Caricatur, die
Nachahmung von Walter Scott's Manier in der minutiösen
Schilderung des Costümes und Beiwerks ist eine bis zum
Lächerlichen sklavische; der Stil in den sentimentalen Par-
tien und in den pathetischen Vergleichen bis zum Gongo-
rismus überschwänglieh; kurz der Roman ist als solcher
ein kaum über die Mittelmäfsigkeit sich erhebendes Pro-
duct eines zwar nicht unbegabten, aber von seinem StoflPe
noch überwältiijten Anfängers.
Und doch ist dieser Roman nicht nur vom historischen
sondern auch vom literatur geschichtlichen Standpunkt aus
eine bedeutende Erscheinung. Er hat für den Historiker
den Werth und die Wichtigkeit einer Quelle^ des Berich-
tes eines Zeitgenossen, der, wenn auch mit bestimmt aus-
gesprochener Parteinahme, doch mit der Unmittelbarkeit
und Lebendigkeit eines Betheiligten Selbsterlebtes erzählt;
dadurch und durch die häufige Mittheilung von Documen-
ten (allerdings sehr unkünstlerisch oft in den Text selbst
aufgenommen) wird er zu einer nicht zu vernachlässigenden
Quelle für den Geschichtschreiber der argentinischen Re-
publik unter der Dictatur von Rosas, und besonders für
den Biographen dieses letzteiren, von dem, dessen Familie,
Ministern u. s. w., er sehr charakteristische Züge mittheilt,
die, trotz der Parteifärbung, doch das Gepräge der Por-
trät-Aehnlichkeit tragen ^ ).
Roman- Fabrikanten (wie z.B. Belani, Louise Mühlbach u. s.w.) angewandt
haben. Aber von diesen unterscheidet sich unser Verf. sehr zu seinem Vor-
theile dadurch, dafs er als Mitlebender erzählt, als Betheiligter schildert und
daher seinem Bilde eine zwar kunstlose und parteiische, aber lebensvolle Fär-
bung verleiht.
M Mein geehrter Freund, der berühmte Reisende Hr. v. Tschndi, der
mir gütigst diesen Roman mitgetheilt hat, schrieb mir darüber: „Dieses Werk
bietet ein doppeltes Interesse, einmal weil es der erste historische Roman ar-
Der erste liistor. Roman im span. Süfl-Amerika. 167
Die literatiirgeschichtliche Bedoutung des Werkes aber
liegt darin, dafs es als der erste Versuch in seiner Gat-
tung zwar, wie bemerkt, noch eine sklavische Nachahmung
europäischer Muster in formeller Hinsicht ist; aber doch
schon nationale Spontaneität beurkundet. Ist es doch we-
niger aus künstlerischem Berufe, als vielmehr aus dem
Drange entstanden, die, wie der Verf. selbst sagt, „dra-
matische Epoche der argentinischen Dictatur" zu schildern;
trägt es doch in seiner Hast, die Gegenwart schon als
Vergangenheit darzustellen (bajo una forma retrospectiva),
in seiner leidenschaftlichen Erregtheit, in seiner Rücksichts-
losigkeit gegen noch Lebende, und selbst in seinen mit ge-
schmackloser Uebertreibung gemachten Schilderungen pa-
triotischer Gefühle und der Eigenthümlichkeiten südame-
rikanischer Scenerie, ganz den Charakter jener jungen,
spanisch- südamerikanischen Republiken, die in der That
als solche noch kaum eine historische Vergangenheit ha-
ben, in denen noch Alles in ruhelosem Gährungsprocesse
begriffen ist, das Individuum nur als Pai-teimann gilt, und
die von den spanischen Ahnen, den abenteuernden Con-
quistadoren, nur die schrankenlose Grofssprecherei, die
Sucht selbst das wirklich Grofsartige durch Gongorismus
und Culteranismus zu entstellen, ererbt haben. Dieser
Roman erhält dadurch, dafs er, bei aller Subjectivität der
Auffassung und Darstellung, doch die nationalen Elemente
und volksthümlichen Eigenheiten zu objectiviren sucht, ab-
gesehen von seinem Werthe als quellenmäfsiges Material
der äufseren Geschichte, den höheren, ein litcratur- und
kulturhistorisches Moment der inneren Entwicklunor selbst
zu sein. Es ist daher zu hoffen, dafs diese — kommt sie
nun nach der Vertreibung des Dictators und der Wieder-
herstellung gesetzmäfsigerer Zustände unter dem Einflüsse
gentinischer, überhaupt neuer, spanisch-südamerikanischer Literatur ist, zwei-
tens aber, weil es wirklich ein historisches Document ist Die Charak-
teristik der Hauptpersonen, von denen die meisten noch leben und die ich
zum Theil persönlich henne, ist wirklich ausgezeichnet, durch und durch
wahr; die historischen Facta sind unentstellt und in ihrem ganzen Umfange
ebenfalls durchaus wahr. Kein Historiograph von Eosas' Schreckensregierung,
darf Marmors Amalia ignoriren**.
l()8 Fordinaiul Wolf
der gel)ildeteren Klassen (der Partei der Unitarier) in ei-
nen riihigeren Gang und organischen Flufs ohne gewalt-
same Hemmungen — auch in der versprochenen Fortsetzung ' )
des vorliegenden Romans Ausdruck finden und selbst auf
seine formelle Gestaltung mit mehr künstlerischer Ruhe
vortheilhaft einwirken wird.
Der Roman beginnt im Mai 1840; schildert die Zu-
stände von Buenos Aires und die Kämpfe der beiden Par-
teien, der Föderalisten unter Rosas und der Unitarier un-
ter dem General Lavalle'"), bis zum October desselben
Jahres, und schliefst mit der unglücklichen Wendung, wel-
che für die Partei der Unitarier damals eintrat, als La-
valle, statt direct Buenos Aires zu überfallen, wo die Uni-
tarier schon alle Vorbereitimgen heimlich getrojEFen, um sich
ihm anzuschliefsen , sich plötzlich wieder zurückzog, weil
er noch erst Verstärkungen aus den übrigen Provinzen an
sich ziehen wollte; wodurch er nicht nur die Unitarier in
Buenos Aires der Rache des Rosas preisgab, der nun seine
Banden, den berüchtigten Club der Mazorca (von seinem
Bundeszeichen, einem Maiskolben, den Namen führend, der
von seinen Gegnern aber, seiner Grausamkeit wegen, in
den Spitznamen Mas-horca oder Masorca, „mehr Galgen"
verstümmelt ward) gegen sie losliefs, die auf die scheufs-
lichste Weise mordeten und plünderten, sondern auch bald
darauf, im November 1840, von Rosas bei Santa Fe und
Lujan geschlagen wurde. In dieses historisch- politische
' ) Die Verleger kündigen an, dai's gleich nach der Vollendung des Drucks
der „Amalia" der des „Peregrino" von demselben Verf. begonnen werden
solle, wovon bis jetzt nur fünf Gesänge ( cinco canlos) beliannt geworden
seien, dem sie noch „neue Werke" (nuevos trabajos) desselben Verf. folgen
lassen zu können hoffen.
^ ) Nach dem Principe der Föderalen sollten die einzelnen Staaten der
argentinischen Republik in ihrer inneren Regierung selbständig und unabhän-
gig sein, und nur für die auswärtigen Angelegenheiten und die allgemeine
Landesvertheidigung ein gemeinschaftliches Organ haben; die Unitarier hin-
gegen vertheidigten das Princip einer kräftigen Centralregierung mit einem
dem Volke verantwortlichen, allen Provinzen gemeinsamen Oberhaupte; kurz
die ersteren wollten einen Staatenbund, die letzteren einen Bundesstaat ; die
ersteren faktisch Willkürhcrrschaft, Pöbelregiment oder Despotie im Innern,
die letzteren eine der constitutionellen Monarchie sich möglich annähernde
Gesammt-Rcpublik.
Der erste histor. Roman im span. Sild-Amerika. 169
Gemälde sind die Schicksale zweier Liebespaare aus den
Reihen der Unitarier, als der romantischen Hauptpersonen,
eigentlich aber nur als Staffage eingefügt, und die tragi-
sche Katastrophe in dem Schicksale der Heldin, Amalia,
und ihres Geliebten wird eben durch jene unglückliche
Wendung in dem ihrer Partei herbeigeführt.
Da, wie gesagt, der Hauptwerth des Buches und die
Stärke des Verfassers in der Charakteristik des Rosas und
seiner Regierung besteht, so wollen wir als Probe, wie mei-
sterhaft er hierin den Pinsel zu führen weifs — indicrnatio
fecit poetam — die nachstehende Scene hersetzen, die auch
in manch anderer Hinsicht, selbst für uns und gerade jetzt,
ein zeitgemäfses Interesse hat.
Eben in dem für Rosas so kritischen Momente, als
das Heer der verbündeten Unitarier unter dem General
Lavalle Buenos Aires zu überfallen drohte, in der Stadt
selbst diese Partei kühner das Haupt erhob, und überdies
der französische Admiral Leblanc als Repressalie für fran-
zösischen Unterthanen zugefügten Schaden sie noch blockirt
hielt, dem Dictator daher an Englands Meinung undVermit-
telung sehr viel gelegen war, das auch hier, wie überall
wo es in seinem Interesse ist, sich mit der Gewaltherr-
schaft verbündet hatte und die Tyrannei unterstützte, liels
er den bei ihm accreditirten englischen Minister-Residenten,
Sir John Henry Mandeville, ersuchen, sich zu einer Be-
sprechung zu ihm zu verfügen.
— „Ist der Engländer gekommen?" — frug Rosas den ein-
tretenden Adjutanten.
— „Er ist hier, Excelentisimo Seiior." —
— „Was that er, als Sie zu ihm kamen?"
— „Er war im Begriff sich niederzulegen."
— „Stand sein Hausthor offen?"
• — „Nein, Senor."
— „Oeffneten sie es, als Sie sich zu erkennen gaben?"
— „Alsogleich."
— „War der Gringo ') überrascht?"
' ) Gringo — ein Wort das sich nicht wohl übersetzen läl'st — ist der
Spitzname desjenigen, der fremd spricht. Verstümmelt aus Griego, griechisch.
II. 2- 12
170 Fordinaiul AVolf
— „Mir schien's so."
— „Mir schien's! — Zum Teufel, zu was haben Sie Augen ?..
That er eine Frage?"
— „Nein. Er hörte die Botschaft Eurer Excellenz an und
befahl dann, sein Pferd bereit zu machen."
— „Er mag eintreten." —
Die Personnage, mit der die Leser nun Bekanntschaft ma-
chen sollen, ist eine von jenen, wie sie, in Hinsicht auf ihren
englischen Egoismus, in der brittischen Diplomatie überall häufig
vorkommen; die aber, in Hinsicht auf das Vergessen ihrer öffent-
lichen Stellung und der Manneswürde, nur in einer Gesellschaft
angetroffen werden könnte, deren Regierung der des Rosas ähn-
lich wäre; und da dies Letztere nicht möglich ist, so kann man
wohl sagen, dafs sie nur in Buenos Aires vorkommen konnte.
Der Ritter Sir John Henry Mandeville, bevollmächtigter Mi-
nister Englands bei der argentinischen Regierung, hatte von Ro-
sas erlangt, was dieser seinem Vorgänger, Mr. Hamilton, ver-
weigerte; d. h. den Abschlufs eines Tractats über die Abstellung
des Sklavenhandels. Aus diesem Triumph über Mr. Hamilton
entstanden die ersten Sympathien Mandeville's für die Person
des Rosas Aber Menschen wie Rosas, diese Ausnahmen
von der Gattung, die kaum ihres Gleichen auf Erden finden
(sollte sich indessen nicht ein Gleicher gefunden haben?), wollen
Niemand zum Freunde, noch selbst eines Menschen Freund
sein; für sie besteht die Menschheit nur aus Feinden und Die-
nern, seien sie von was immer für einer Nation, und mögen
diese nun in einer höheren Stellung sich ihnen anschliefsen, oder
in der untergeordneten eines einfachen Bürgers sich ihnen nä-
hern.
Die dämonische Macht der Tyrannen — diese geheimnifs-
volle Kraft, die den Geist der Menschen blendet und lähmt —
verbunden mit dem unbeugsamen Willen des argentinischen Dic-
tators begannen den Geist des brittischen Abgesandten für sich
einzunehmen, und vollendeten mit dessen Beherrschung der, im
Vertrauen auf seine persönliche Hinneigung zu Rosas, sich nicht
fürchtete, seine individuelle Verbindung mit ihm zu kultiviren und
intimer zu machen, ohne die Voraussicht zu erlangen, dafs es
im Leben gewisse Berührungen gibt, aus denen man stets mit
gebeugtem Muthe und unterjochtem Willen hervorgeht.
So einmal moralisch beherrscht, war alles Uebrige dagegen
unbedeutend; und die persönlichen Demüthigungen kamen bald
Der erste histor. Roman im span. Süd-Amerika. 171
dazu, das Werk zu vollenden, indem sie aus dem Repräsentan-
ten des mächtigen Englands den unterwürfigsten Föderalen mach-
ten, wenn nicht der Mas-horca, so doch jener Anhängerzunft von
Rosas, deren Mission es w^ar, des Dictators Bürgertugenden in-
und aufserhalb des Landes zu verbreiten Rosas hatte auch
vollkommenes Vertrauen zu ihm , d. h. er wufste dafs Mande-
ville von derselben epidemischen Furcht ergriffen war, wie Alle ;
er zählte auf dessen Intelligenz, wenn es sich um eine politische
Verwicklung handelte, wie er auf den Dolch seiner Henkers-
knechte (mas-horqueros) zählte, wenn es galt, ein Opfer seinem
System zu schlachten.
Dies war die Personnage, die nun in den Speisesaal ein-
trat, wo sie Rosas erwartete. Mandeville war ganz schwarz ge-
kleidet, ein Mann von 60 Jahren, von kleinem "Wüchse, mit einer
breiten und kahlen Stirne, distinguirten Zügen, kleinen blauen,
aber intelligenten und durchdringenden Augen, die damals ge-
rade etwas entzündet aussahen, wie auch sein sonst so bleiches
Gesicht; denn es war schon drei Uhr des Morgens, eine für ei-
nen Mann dieses Alters sehr vorgerückte Stunde, und er hatte
sich kurz vorher mit einigen Freunden an der Wärme einer dam-
pfenden Punschbowle erhitzt.
— „Kommen Sie, Seuor Mandeville", rief ihm Rosas zu,
indem er sich von seinem Sitz erhob, ohne jedoch einen Schritt
zu machen, um den englischen Minister zu empfangen, der in
diesem Augenblick in den Speisesaal trat.
— „Ich habe die Ehre, mich Eurer Excellenz zu Befehl zu
stellen", — erwiederte Mandeville, indem er auf eine elegante,
ungezwungene Weise grüfste und sich Rosas näherte, um ihm
die Hand zu reichen.
— „Ich habe Sie incommodirt, Seuor Mandeville", — sagte
Rosas mit einem sanften, einschmeichelnden Accente, und wies
ihm mit einer leichten Bewegung der Hand, die ein Franzose
comme il faut genannt hätte, einen Stuhl zu seiner Rechten an.
— „Mich incommodirt! O nein, Herr General! Eure Excel-
lenz gewähren mir im Gegentheil eine wahre Befriedigung, wenn
Sie mir die Ehre erzeigen, mich zu sich zu rufen. Wie befin-
det sich die Seüorita Manuelita ' ) ?
— -Sehr wohl."
• ) Des Rosas jüngere Tochter und sein Lieblingskind, damals ein Mäd-
chen von zwanzig Jahren.
12*
172 Ferdinand Wolf
— „Ich hatte schon befürchtet, dafs dies nicht der Fall sei."
— „Und warum das, Senor Mandeville? "
— „Weil sie Eurer Excellenz sonst immer Gesellschaft lei-
stet während der Speisestunde ')."
— „Sie hat sich soeben zurückgezogen."
— „Ach! ich bin sehr unglücklich, nicht um einige Minuten
früher gekommen zu sein."
— „Auch sie wird es sehr bedauern."
— „Ol sie ist die liebenswürdigste aller argentinischen
Damen."
— »Sie thut wenigstens ihr möglichstes, liebenswürdig zu
sein."
— „Und ist es in der That!"
— „ Ich danke Ihnen in ihrem Namen. Uebrigens haben
Sie keine Ursache, sich über diese Nacht zu beklagen."
— „Warum nicht, General?"
— „Weil Sie sie in Ihrem Hause ganz angenehm zugebracht
haben."
— „Eure Excellenz haben Recht, bis auf einen gewissen
Punkt."
— »Wie so?"
— „Eure Excellenz haben Recht, wenn Sie sagen, ich habe
einige Stunden angenehm zugebracht; aber ich bin nur dann
vollkommen glücklich, wenn ich mich in Gesellschaft von Per-
sonen befinde, die zur Familie Eurer Excellenz gehören."
— „Sie sind sehr liebenswürdig, Senor Mandeville", — sagte
Rosas mit einem so feinen raalitiösen Lächeln, dafs es ein An-
derer nicht hätte bemerken können, der minder scharfsichtig und
minder vertraut mit dem in Betonung und Miene liegenden Aus-
druck gewesen wäre, als Mandeville.
— „Wenn Sie es erlauben", — fuhr Rosas fort, „wollen
wir es bei diesen Complimenten bewenden lassen und nun von
etwas Ernsterem sprechen."
— „ Mir kann nichts angenehmer sein , als mich mit den
Wünschen Eurer Excellenz in Harmonie zu setzen", — erwie-
derte der Diplomat, indem er seinen Stuhl dem Tische näher
rückte und mehr aus Gewohnheit als aus besonderer Veranlas-
' ) Rosas pflegte spät nach Mitternacht seine Hauptmahlzeit zu halten,
wobei ihm seine Tochter Manuela gewöhnlich Gesellschaft leistete, und auch
diesmal es gethan hatte; aber kurz vorher von ihm entlassen worden war,
um sich zur Ruhe zu begeben.
Der erste histor. Roman im span. Süd-Amerika. 173
sung die batistnen Halskrägen seines Hemdes streichelte, nicht
weifser, wie die Hand, die sie berührte, die auf das sorgsamste
gepflegt war und deren rosafarbne, fein zugespitzte Nägel das
beste Zeugnifs von der Race gaben, welcher Mandeville ange-
hörte; jener angelsächsischen Race, die sich besonders durch die
Augen, durch die Haare und durch die Nägel kennbar macht.
— „An welchem Tage gedenken Sie das Paquetbot abge-
hen zu lassen ? " — fragte Rosas , seinen Arm über die Rück-
lehne des Stuhles legend.
— „Für die Legation habe ich die Absendung auf morgen
bestimmt; aber wenn Eure Excellenz wünschen, dafs ich sie noch
verschiebe "
— „Ja, das wünsche ich."
— „Dann werde ich Ordre geben, dafs man so lange Zeit
damit warte, als Eure Excellenz brauchen, um Ihre Mitgaben
fertig zu machen."
— „O, meine Mitgaben sind seit gestern fertig geworden!"
— „Eure Excellenz werden mir erlauben, eine Frage an
Sie zu stellen? "
— „So viel Sie wollen."
— Dürfte ich dann den Beweggrund erfahren, der Sie be-
stimmt, das Paquetbot zurückzuhalten, da es nicht der ist, dafs
es auf die Mitgaben Eurer Excellenz zu warten braucht? "
— „Das ist sehr einfach, Senor Mandeville."
— „Eure Excellenz sendet wohl einen Minister mit?"
— „Dazu ist keine Veranlassung."
— „Dann vermag ich nicht zu begreifen "
— ^ Meine Mitgaben sind fertig; aber die Ihren sind es
nicht."
— „Die meinen?"
— „Wie Sie gehört haben."
— „Ich glaube Eurer Excellenz gesagt zu haben, dafs sie
seit gestern fertig gemacht und selbst eingesiegelt sind, und nur
einige Privatbriefe fehlen mir noch."
— „Ich spreche nicht von Briefen."
— „Wollten Eure Excellenz die Gewogenheit haben, sich
näher zu erklären "
„Ich glaube, dafs es Ihre Pflicht ist die Regierung Ihrer Ma-
jestät getreu und durch wahrhafte Daten über die Lage zu un-
terrichten, in der sich die Angelegenheiten von Rio de la Plata
beim Abgange des Paquetbotes nach Europa befinden. — Ist es
nicht so?"
174 Fortlinaiul Woli'
— „Genau so, Excelentisirao Seuor."
— „Aber das haben Sie nicht gekonnt, da Ihnen eben jene
Daten fehlen."
— „Ich spreche meiner Regierung von den allgemeinen Fra-
gen, von den öffentlichen Ereignissen; aber ich kann sie nicht
von den Akten unterrichten, die sich auf die innere Politik des
argentinischen Cabinets beziehen, denn diese sind mir gänzlich
unbekannt. "
— „Das ist ganz richtig. Aber wissen Sie auch, was jene
allgemeinen Fragen für einen Werth haben, Senor Mandeville? "
— „Was sie für einen Werth haben?" — sagte der Mini-
ster, die Phrase wiederholend, um seinen Gedanken ein wenig
Zeit zu lassen und nicht eine Antwort auf gut Glück zu wagen;
denn Rosas hatte schon sein gewohntes Terrain betreten, d. h.
das Feld der soliden, alles Phrasenwerkes baren Untersuchung,
worin er die Gesinnung der Anderen gründlich vornahm, wann
er einen gewichtigen Gegenstand besprach, oder wann sein Ver-
stand durch plötzliche, scharfe Ausfälle zu unterjochen suchte.
— „Was sie für einen Werth haben, ja Herr; was sie für
einen Werth haben für die Regierung, der man solche Allgemein-
heiten bei'ichtet." —
— „Sie haben den Werth...."
— „Keinen, Herr Minister."
— O'"
— „Keinen. Ihr Europäer habt immer Ueberflufs an sol-
chen Allgemeinheiten, wenn ihr euch den Schein geben wollt,
eine Sache von Grund aus zu kennen, die euch völlig unbekannt
ist. Allein dieses System gibt euch das entgegengesetzte Resul-
tat von dem, was ihr bezwecktet; denn gewöhnlich geueralisirt
ihr auf falschen Grundlagen."
— „Eure Excellenz will wohl damit sagen...."
— ^Ich will sagen, Herr Minister, dafs ihr gewöhnlich von
dem was ihr nicht versteht, sprecht, wenigstens in Bezug auf
mein Land."
— „Aber ein fremder Minister kann nicht die individuellen
Absichten einer Politik wissen, an der er nicht Theil hat."
— „Eben deshalb soll ein fremder Minister, wenn er seiner
Regierung die Wahrheit berichten will, sich mit dem Lenker jener
Politik in genaue Verbindung setzen und dessen Erklärungen an-
hören und würdigen.*
— -Das ist auch mein Verfahren."
Der erste liistor. Roman im span. Süd-Amerika. 175
• — „Nicht immer."
— „Dann nur gegen meinen Willen."
— „Kann sein ! — Aber kennen Sie z. B. den wahren Zu-
stand, in dem sich die hiesigen Angelegenheiten gegenwärtig be-
finden? Oder vielmehr — um in solchen Allgemeinheiten zu
sprechen, die Sie so sehr lieben — in welchem Geiste sind die
Berichte über mich an Ihre Regierung abgefafst?"
— „In welchem Geiste?"
— „Ja wohl. Oder noch deutlicher: Schildern Sie mich in
diesen Berichten in guter oder schlechter Lage? Hoffen Sie den
Triumph meines Regiments oder den der Anarchie ? "
— „O, Seiior!"
— „Das heifst nicht antworten."
— „Allerdings."
— „Also?"
— „Also was? Excelentisimo Seiior."
— „Also antworten Sie mir."
— „In Bezug auf die Lage, in der sich die Regierung Eu-
rer Excellenz gegenwärtig befindet?"
— „Ja wohl! "
— „Ich glaube . . . ."
— „Sprechen Sie freimüthig."
— „Ich glaube, dafs aller Wahrscheinlichkeit nach Eure
Excellenz triumphiren werden."
— „Aber haben Sie einen Grund für diesen Glauben?"
— „Ohne Zweifel."
— „Und der ist, Herr Minister?"
— ^Die Macht Eurer Excellenz."
— „Bah! das ist eine vage Phrase, über einen Fall wie der,
von dem wir sprechen."
— «Vage, Senor! "
— „Nicht anders; denn wenn ich in der That Macht und
Mittel habe, so haben auch die Anarchisten Macht und Mittel.
Ist es nicht wahr?"
— „O! SeSor!"
— „Zum Beispiel, kennen Sie die Lage des Lavalle in
Entre-Rios ? "
— ^Ja» Senor; es ist ihm unmöglich, nach der Schlacht
von Don Cristoval, in der die Waffen der Föderirten einen so
vollständigen Sieg errangen, eine Bewegung vorzunehmen."
— „Trotzdem mufs auch der General Echagüe aus Mangel
an Pferden sich unthätig verhalten."
176 Ferdinand Wolf
— „Aber Eure Excellenz, die alles vermag, wird machen,
dafs der General die Pferde bekomme, die ihm fehlen."
— „Kennen Sie den Zustand von Corrientes? "
— „Ich glaube, dafs, nachdem Lavalle geschlagen worden
ist, die Provinz Corrientes zur Föderation zurückkehren wird."
— „Inzwischen steht Corrientes in Waffen gegen meine Re-
gierung, und damit sind schon zwei Provinzen gegen mich."
— „In der That sind es zwei Provinzen, aber "
— „Aber was? "
— „Aber für die Föderation sind vierzehn."
— „O! nicht so viele 1 "
— »Wie sagen Eure Excellenz?"
— „Dafs es heute nicht mehr vierzehn sind; denn man
kann die Provinzen nicht mehr zu den föderirten rechnen, die
eich mit den Unitariern im Aufruhr erhoben haben."
„Gewifs, gewifs, Excelentisimo Seuor, aber der Aufstand
dieser Provinzen ist von keiner Bedeutung, meiner Meinung nach
wenigstens."
— 5, Sagte ich Ihnen nicht, dafs Ihre Allgemeinheiten auf
falschen Daten gegründet sein würden?"
— „Glauben Eure Excellenz?"
— „Ich glaube, was ich sage, Herr Minister. Tu cum an,
Salta, La Rioja, Catamarca und Jujuy sind Provinzen von der
gröfsten Bedeutung; und jene Bewegung, von der Sie gesprochen
haben, ist nichts Anderes als eine wahrhafte Revolution mit vie-
len Mitteln und mit vielen Menschen."
— „Das wäre eine sehr bedauerliche Sache!"
— »Wie Sie sagen. Tucuman, Salta und Jujuy bedrohen
mich im Norden bis an die Gränze vonBolivia; Catamarca und
die Rioja im Westen bis zum Fufs der Cordillera; Corrientes
und Entre-Rios von der Küste aus, und zwar fortwährend. Und
aufser jenen, Herr Minister?"
— „Aufser jenen?"
— „Ja, Seüor, das frag' ich; aber ich will darauf antwor-
ten, da Sie sich fürchten, meine Feinde aufzuzählen : aufser jenen
bedroht mich noch Rivera ' )."
— „Bah!"
— „Er hat nicht so wenig zu bedeuten, wie Sie glauben;
denn sein Heer rückt jetzt gegen Uruguay an."
') Der General Rivera, damals Präsident von Montevideo, unterstützte
die Unitarier.
Der erste histor. Roman im spaii. Süd-Amerika. 177
— „Das er nicht überschreiten wird."
— flDas ist wahrscheinlich; aber man raufs annehmen, dafs
er es überschreiten werde; und dann sehen Sie mich auf allen
Seiten von Feinden umgeben, die von Frankreich angehetzt, be-
günstigt und geschützt werden."
— „In der That, die Lage ist ernst!" sagte Mandeville, in-
dem er bei jedem Worte innehielt, in einer wahren Gedanken-
verwirrung, da er sich nicht erklären konnte, was Rosas damit
bezweckte, selbst die Gefahren zu enthüllen, die ihn bedrohten,
was bei der Schlauheit des Dictators nur eine andre, sehr wich-
tige Absicht haben konnte.
■ — „Sie ist sehr ernst!" — wiederholte Rosas, mit einem
Gleichmuth und Phlegma, die den Geist des Diplomaten vollends
in Spannung setzten, — „Und da Sie nun die Elemente dieser
Gefahr kennen", — fuhr Rosas fort, — „wollen Sie mir sagen,
wodurch Sie Ihrer Regierung gegenüber die Hoffnung auf mei-
nen vollständigen Triumph über die Unitarier begründen wer-
den; denn Sie zweifeln ja nicht, dafs ich solch einen vollständi-
gen Triumph erhalten müsse ? "
— „Wodurch sonst, Excelentisimo Seiior, als durch die
Macht, den Zauber, die Popularität Eurer Excellenz, die Ihr Ruf
und Ihr Ruhm Ihnen verschafft haben?"
— „Bah! Bah! Bah!" — rief Rosas lachend aus, ganz mit
dem Ausdruck eines Menschen, der einen anderen seiner Unwis-
senheit wegen bemitleidet oder verachtet.
— „Ich weifs nicht, Herr General", — sagte Mandeville,
ganz aufser Fassung gebracht durch dieses unerwartete Resultat
seiner höfischen Schmeichelei, oder vielmehr des Ausdrucks sei-
ner Meinungen, — „in welchem meiner Worte, die ich so eben
die Ehre hatte auszusprechen, die unglückliche Veranlassung zu
dem Gelächter Eurer Excellenz liegt!"
— „In allen, mein Herr Diplomat aus Europa", — antwor-
tete Rosas mit unverhüllter Ironie.
— „Aber, Senor! " . . . .
— „Hören Sie mich an, Senor Mandeville; Alles was Sie
soeben gesagt haben, ist sehr gut um unter dem Volke verbreitet
zu werden, aber sehr schlecht um es an den Lord Palmerston
zu schreiben, den doch die Unitarier von Montevideo selbst den
y^y^eminenten Minister"" nennen."
— „Wollten Eure Excellenz mir die Ehre erzeigen, mir zu
erklären, warum ? "
178 Ferdinand Wolf
— „Das will ich. Ich habe Ihnen alle die Gefahren auf-
gezählt, die gegenwärtig ringsum meine Regierung bedrohen, das
ist, die Ordnung und den Frieden der argentinischen Confödera-
tion. Das ist sie doch gewifs?"
— „Ganz gewifs, Excelentisimo Senor."
— flUnd wissen Sie auch, warum ich Ihnen diese Gefahren
soeben aufgezählt habe? 0! Sie haben es nicht begriffen, Sie
sind über den Grund meiner Freimüthigkeit nicht ins Klare ge-
kommen, die Sie in Unsicherheit und Verwirrung gesetzt liefs!
Aber ich will Ihnen dies erklären: Ich habe Ihnen das gesagt
was Sie gehört haben, weil ich weifs, dafs Sie diese Unterre-
dung zu Protokoll bringen und sogleich an Ihre Regierung ab-
senden werden; und das ist gerade, was ich am meisten wünsche."
— „Eure Excellenz wünschen dies?" — rief Mandeville,
nun noch mehr verwundert, als früher intrigirt.
— ^Ich wünsche es, und der Grund ist, dafs mir daran
liegt, dafs die englische Regierung jene Umstände durch mich
selbst erfahre, noch früher als durch die Organe meiner Feinde,
oder wenigstens zu gleicher Zeit durch beide. Begreifen Sie nun
meine Absicht? Was würde ich dabei gewinnen, der englischen
Regierung eine Lage zu verbergen, die sie durch öffentliche und
officielle Nachrichten auf tausend andern Wegen erfahren mufs?
Sie verbergen, hiefse Befürchtungen meinerseits zeigen; und ich
fürchte mich nicht, ich fürchte mich durchaus nicht vor meinen
gegenwärtigen Feinden."
— „Eben deshalb sagte ich Eurer Excellenz, dafs Sie durch
Ihre Macht "
— „Zum Henker mit der Macht, Seiior Mandeville!"
— „Aber wenn es nicht durch die Macht ist wenn
Eure Excelleuz nicht Macht haben "
— „Ich habe Macht, Herr Minister", — unterbrach ihn Ro-
sas auffahrend, wodurch Mandeville vollends alle Hoffnung ver-
lor, in dieser Nacht Rosas zu verstehen; und ohne zu wissen,
was er sagen solle, entfuhr ihm das Wort:
— „Alsdann ! "
— „Alsdann! Alsdann! Eines ist, Macht haben, und ein
Anderes, auf die Macht rechnen, um sich aus einer schlechten
Lage zu befreien. Glauben Sie, dafs Lord Palmerston nicht ver-
stehe zu addiren und zu subtrahiren? Glauben Sie, dafs, wenn
er die Zahl der Feinde und der Elemente zusammenzählt, die,
mit der mächtigen Unterstützung Frankreichs, die Regierung und
Der erste histor. Roman im span. Süd-Amerika. 179
das föderale System des Landes bedrohen, der eminente Minister
viel Vertrauen zu meinem Triumphe fassen werde, selbst wenn
Sie ihm eine gleiche Summe von Macht zu meiner Verfügung
entgegenhalten werden? Und glauben Sie dann, dafs er sich viele
Mühe geben werde eine Regierung zu unterstützen, deren Lage
es ihm wahrscheinlich macht, dafs sie ihre Existenz nur mehr
einige Monate oder Wochen behaupten könne? Meinen Sie, im
Falle Ihre Regierung mich schützen wollte gegen meine von
Frankreich unterstützten Feinde, dafs man schneller von London
nach Paris komme und von Paris nach Buenos-Aires, als von
Entre-Rios nach Retiro, und von Tucuman nach Santa Fe, und
dafs dies Lord Palraerston nicht wisse? Bah! Senor Mandeville,
ich habe niemals grofse Dinge von der englischen Regierung in
meinem Streite mit Frankreich erwartet, aber nun erwarte ich
noch weniger davon, seitdem die Informationen, die dieser Re-
gierung zugehen, von Ihnen nach den Berechnungen meiner Macht
aufgesetzt werden."
— „Aber, Herr General", — sagte Mandeville, der immer
weniger Rosas' Gedanken zu errathen vermochte, — „wenn es
nicht durch die Macht, durch die Heere, durch die Föderirten
am Ende ist, wodurch glauben Eure Excellenz denn, die Uui-
tarier zu besiegen?,"
— y,Durch sie selbst, Senor Mandeville", — sagte Rosas mit
einem wahrhaft deutschen Phlegma, indem er seine durchfor-
schenden Blicke fest auf das Antlitz des Anderen gerichtet hielt,
um den Eindruck zu beobachten, den diese Worte durch das
plötzliche Aufziehen des Vorhangs hervorbrachten, der die ge-
heimnifsvolle Scenerie seines Gedankens verhüllt hatte.
— »Ah!" — rief der Minister, indem sich seine Augen
ebenso weit öffneten, als seine Einbildungskraft über den unge-
heuren Kreis sich auszudehnen begann, den jene drei Worte ge-
zogen hatten, in welchen er die Erklärung fand all der Räthsel
und Paradoxen, die er einen Moment zuvor noch nicht sich zu
erklären wufste, trotz seiner Erfahrenheit und des diplomatischen
Talentes, womit er oft die versteckten Absichten des Rosas zu
errathen verstand.
— y^ Durch sie selbst''^, — fuhr dieser ruhig fort. — „Und
dns ist nun mein Hauptheer, meine unwiderstehlichste Macht,
oder, besser gesagt, die meinen Feinden verderblichste.'^
— „In der That, Eure Excellenz führen mich da auf ein
Terrain, an das ich, offen gesprochen, nicht gedacht hatte."
180 Ferdinand Wolf
— „ Das weifs ich ", — erwiederte Rosas , der sich keine
Gelegenheit entgehen liefs, Andere ihre Irrthümer oder ihre Un-
wissenheit fühlen zu machen. — „ Die Unitarier ", — fuhr er
fort, — „haben bis heute nicht erreicht und werden nie errei-
chen, was ihnen fehlt, um stark und mächtig zu sein, mögen sie
auch noch so zahlreich sein und noch so gute Unterstützung fin-
den. Sie haben Männer von grofser Fähigkeit, sie haben die
besten Militärs der Republik; aber es fehlt ihnen an einem ge-
meinsamen Centrum der Action; Alle befehlen, und eben des-
halb gehorcht Niemand. Alle gehen auf dasselbe Ziel los; aber
jeder auf einem anderen Wege, und daher werden sie es nie-
mals erreichen. Ferrer gehorcht nicht dem Lavalle, weil er Gou-
verneur einer Provinz ist; und Lavalle nicht dem Ferrer, weil
er der Anführer der Unitarier, der General Libertador ist, wie
sie ihn nennen. Lavalle bedarf der Mitwirkung des Rivera, denn
Rivera versteht sich auf unsere Kriegsführung; aber seine Eigen-
liebe macht ihn glauben, dafs er sich allein genüge, und so ver-
achtet er Rivera. Rivera mufs seine Operationen im Einverständ-
nifs mit Lavalle ausführen, denn dieser ist eines der hiesigen
Parteihäupter und hat ein besseres Officiercorps als Rivera; aber
Rivera verachtet den Lavalle, weil er ein Montonero •) ist, und
verabscheut ihn, weil er aus Buenos-Aires stammt (porque es
porteno). Die Männer der Feder, die Männer des Cabinets, wie
sie sich nennen, berathen den Lavalle ; Lavalle ist geneigt ihrem
Rathe zu folgen; aber die Männer des Schwerts, die ihn umge-
ben, verachten jene die nicht im Heere dienen ; und Lavalle, der
nicht zu befehlen versteht, leiht sein Ohr dem Geschrei seiner
Subalternen, und um diese nicht zu verstimmen, lebt er lieber in
Anarchie mit den Männern des Wissens, deren es in seiner Partei
gibt. All die neugebacknen Unitarier in den Provinzen, eben
deshalb weil sie Unitarier sind, kranken an demselben Uebel wie
jene; d. h. jeder hält sich für einen Chef, einen Minister, einen
Gouverneur, und keiner will sich blofs als Soldaten, als Beam-
ten, als Bürger ansehen. Alsdann, Herr Minister Ihrer Majestät
der Königin von England, wenn man solche Feinde hat, ist das
Mittel sie zu verderben, ihnen Zeit zu geben, dafs sie sich selbst
verderben; und das ist's was ich thue."
' ) Montonera ist die irreguläre Reiterei, hauptsächlich aus den halb-
wilden Bewohnern der Pampas zusammengesetzt.
Der erste histor. Roman im span. Süd-Amerika. 181
— „Ol ganz vortrefflich! Das ist ein herrlicher Plan!" —
rief Mandeville ganz aufgeregt.
— „Erlauben Sie, ich bin noch nicht zu Ende", — sagte
Rosas mit demselben Phlegma, — „wenn man solche Feinde
hat", — fuhr er fort, — „dann schätzt man sie nicht nach der
Anzahl, sondern nach dem Werthe, den jede Fraction, jeder
Kreis, jeder Mann vorstellt ; und vergleicht man nun diese Frac-
tionen mit der gegentheiligen Macht, einer soliden, organisirten,
wo nur Einer befiehlt und alle Uebrigen gehorchen, wie die Arme
dem Willen, alsdann wird man zu dem Schlüsse kommen, dafs
der Triumph dieser letzteren Macht gesichert ist, unfehlbar, auch
wenn sie kleiner schiene im Vergleich mit der Gesammtsumme
ihrer Feinde in Masse. Verstehen Sie nun völlig, in welcher
Weise man die Situation meiner Feinde und die meinige wür-
digen mufs?" — frug Rosas, der nicht einen Augenblick den
Gleichmuth verloren hatte, womit er seinen originellen Feldzugs-
plan zu entwickeln begonnen hatte, welcher das Resultat seiner
ausführlichen Studien war, die er, während seines öffentlichen
Lebens, über die Feinde gemacht hatte, die ihn bekämpften und
die, indem sie ihn verderben wollten, selbst ihm jene grofse
Macht und die Mittel lieferten, die ihm solch ein Ansehen in den
Augen der Welt gaben, und die er allein nie weder das Talent
noch die Kraft gehabt hatte, zu erwerben.
Am Sl.October 1840 wurde in der That durch Lord
Palraerston's Vermittlung Rosas' Zwist mit Frankreich bei-
gelegt und die französische Blokade von Buenos Aires auf-
gehoben; und im November 1840 wurde, wie bemerkt,
Lavalle wiederholt von Rosas geschlagen, zur Fkicht nach
Tucuman genöthiget und bei Jujuy überfallen und getöd-
tet. Nun erst konnte Rosas seiner Blutherrschaft die Zü-
gel schiefsen lassen, und bis zum Jahre 1843 liefs er ge-
gen 6000 Menschen (5 Procent der Bevölkerung von ganz
Buenos Aires) hinrichten; dennoch wurde er abermals durch
das Suffrage universeP) im Jahre 1849 mit noch unum-
schränkterer Gewalt wieder gewählt! —
' ) Dies ging so weit, dafs sich in den Pfarren von Buenos Aires Ver-
eine bildeten, die Parroquiales genannt, die in Procession das Bildnifs des
Rosas in die Kirche trugen , vro es von den Geistlichen im Ornate empfan-
gen und auf einem Altare aufgestellt wurde ; denn Rosas hatte auch die
182 Ferdinand Wolf, Der erste histor. Roman im ppan. Süd-Amerika.
Man sieht, auch in Amerika gibt es Männer die Stu-
dien zu machen verstehen; so manche europäische Diplo-
maten könnten, gleich Herrn Mandeville, zu ihnen noch in
die Schule geschickt werden; und auch unsere ünitarier
könnten sich an dem Schicksal der amerikanischen ein Bei-
spiel nehmen, die erst nach vielen Niederlagen, nachdem
sie die blutigste Tyrannei erduldet, einsehen lernten, dafs
eben in ihrer Uneinigkeit und gegenseitigen Scheelsucht die
gröfste Stärke ihres Gegners bestand, und dafs nur ein
aufrichtiges Zusammenwirken im Stande war, den Restau-
rador de las leyes ' ) — wie Rosas von seinen fanatischen
Anhäno;ern und den Revolutionsmüden genannt wurde —
zu besiegen und zu verjagen^).
Geistlichkeit, mit Ausnahme der Jesuiten, völlig gewonnen. Unser Verf. sagt
davon mit gerechter Indignation: „En los brazos de los federales — de los
federales diguificados con la casaca de nuestros generales, 4 con el barton
de nuestros magistrados, pero plebeyos y corrompidos de corazou — el re-
trato del dictador fue conducido hasta los templos, y rccibido en la puerta
de ellos por los sacerdotes en sobrepelliz : paseado por entre las naves bajo
el Santo Palio , y colocado en el altar al lade del Dios crucificado por los
hombres".
1 ) Durch welche Art von Gesetzen er die Euhe herstellte, beweist z. B.
das berüchtigte Hunger -Gesetz (Ley de hambre) vom 16. September 1840,
wodurch die Unitarier völlig rechtlos, aller ihrer beweglichen nnd unbeweg-
lichen Güter durch die Confiscation verlustig erklärt, und im eigentlichen
Sinne dem Hungertode preisgegeben wurden, wenn sie nicht eher von der
Henkerbande (Mas-horca) erschlagen und geplündert worden waren.
^) Nachdem Rosas im Jahre 1852 endlich völlig besiegt worden war,
entkam er als Matrose verkleidet und rettete sich nebst seinen beiden Söh-
nen und seinen beiden Töchtern auf das englische Kriegsschiff Locust, das
ihn bei Cork in Irland landete, wo er von seinem Verbündeten und Gönner,
dem edlen Lord Palmerston, mit offenen Ai'men aufgenommen wurde.
Ferdinand Wolf.
Heller, Das Neueste zur Ossiau-Frage. 183
Das Neueste zur Ossian- Frage.
Wem auf dem Continent die schottischen und irischen Zeit-
schriften und Abhandlungen, in welchen über die Aechtheit oder
Unächtheit des Macphersonschen Ossian herumgestritten wird,
— und ihre Zahl ist Legion — nicht zu Gebote stehen, der greift
wohl, auch nach der übersichtlichen Geschichtsdarstellung der
berühmten Streitfrage von Löbell ( Entwickelung der deutschen
Poesie seit Klopstock's erstem Auftreten bis zu Göthe's Tode,
1856. Bd. I, 122—125, 272—311), wenn er sich ein gründliches
Urtheil über dieselbe bilden will, nach dem Buch von Talvj
(Mad. Robinson, geb. T. A. L. von Jakob) „die Unächtheit der
Lieder Ossians und des Macphersonschen Ossiaus insbesondere.
Leipzig 1840. 8" ". Die Verfasserin folgt hauptsächlich den
Untersuchungen der irischen Gelehrten, namentlich O'Reilly's
(Irish Transactions Vol. XVL Part. IL pol. Lit.) und Drummond's
(ebenda), sowie einigen Schotten, die, durch Patriotismus nicht
verblendet, sich gegen die Aechtheit des Macphersonschen Ossian
auszusprechen gewagt haben, unter ihnen Walter Scott. Das Er-
gebnifs, welches sich herausstellt, gibt sie selbst in ihrer Vorrede
in folgendem Satze an: „Vermittelst der Aufsätze O'Reilly's und
Drummond's liegt es nun ganz unwidersprechlich zu Tage, dafs
Macpherson's sogenannte englische Uebersetzung ein aus Jugend-
erinnerungen hochländischer Liederbrocken, mannichfacher Lee-
türe, besonders aber irischer Volkssagen und Liedermärchen, zu-
sammengesetztes Original, die sogenannten gälischen Originale
aber eine von ihm im heutigen corrurapirten ersischen Dialecte
verfafste Uebersetzung des englischen Originals sind." Im Buche
selbst sucht die Verfasserin, zur Begründung dieses Satzes, ganz
besonders nachzuweisen, dafs Macpherson, wo ihm bei Abfassung
seines englischen Ossian alte Handschriften zu Gebote standen,
einzig und allein irische Manuscripte gehabt haben könne, deren
Lieder nur in den Thatsachen mit dem Macphersonschen Mach-
werk Aehnlichkeit haben, in der Fassung und im Wortlaut aber
durchaus abweichen. Zu diesem Zwecke sagt sie S. 101: „Mac-
pherson behauptete allerdings einen Theil der Dichtungen in al-
ten ersischen Handschriften gefunden zu haben. Auch geht aus
der durch die hochländische Commission angestellten Untersu-
chung hervor, dafs er wirklich Manuscripte in Händen gehabt,
die alt und bestaubt aussahen. Ob dies aber erstens wirklich
Manuscripte von einigem Alterthum, zweitens ob es ersische,
184 Heller
drittens ob es überhaupt Handschriften der Ossianischcn Dich-
tungen waren , viertens inwiefern Macpherson befähigt war, alte
Manuscripte zu entziffern, ist eine andere Frage. In seinem
Nachlafs hat sich durchaus kein Manuscript gefunden, welches
nicht von ihm selbst oder von einem Schreiber in seinem Auf-
trage geschrieben gewesen wäre. Es ist jedoch wiederholt von
einer Handschrift gälischer Gedichte die Rede, welche in der
Familie Clanronald aufgehoben und im Anfange des vierzehnten
Jahrhunderts von dem Barden derselben, Paul Mac Mhusich, ge-
sammelt worden sei. Dies Manuscript, aus mehreren kleinen
Octavbänden bestehend, soll Macpherson von einem der Clanro-
nalds erhalten haben. Kein Mensch kann sagen , was daraus
geworden. Die Üntersuchungs-Commission bezeugt, dafs nur ein
Band davon gefunden worden, der zum Theil englische, zum
Theil gälische Gedichte enthalten; kein Wort von Ossian ". —
S. 103: „Wenn Macpherson alte Manuscripte besafs, so hätten
diese irisch-gälische sein müssen". — S. 104: „Was er von äl-
teren Manuscripten in Händen hatte, waren ohne Zweifel irische,
und namentlich w^ohl eine Abschrift vieler Finnianischen Ge-
dichte — . Die meisten seiner Ossianischen Dichtungen sind auf
dieselben gegründet, d. h. so, dafs sich der Gang der Begeben-
heiten darin erkennen läfst, und da ihm Alles daran lag, gerade
das zu verbergen, und erster« für ächte schottische Nationalpro-
ducte gelten zu lassen, so wird jeder natürlich finden, dafs er
die Manuscripte sorglich vernichtete". — S. 107: „Merkwürdig
ist, dafs sich für alle Gedichte seines ersten Bandes eine Art
von Autorität finden läfst; — so für „Carthon" die irische Erzäh-
lung Conloch (s. Miss Brooke); der Tod Oskar's im ersten Buche
von Temora ist aus einem der irischen Gedichte auf die Schlacht
bei Gabhra genommen, wovon ein Bruchstück als ein eigenes
Lied in Umlauf war."
Ganz besonders aber mufste die Ansicht der irischen Ge-
lehrten, dafs Macpherson nur aus irischen Handschriften diejeni-
gen seiner Gedichte, welchen solche alte Quellen zu Grunde lie-
gen, geschöpft haben könne, der Umstand stützen, dafs, während
irische Manuscripte alter, vorzüglich üssian zugeschriebener Lie-
der sich in den Bibliotheken Dublins u. s. w. befinden, schotti-
sche Handschriften dagegen, welche nur annähernd eines jener
Gedichte enthalten hätten, nicht nachweisbar waren. Mit Bezug
auf den (schon oben erwähnten) im Jahre 1805 erschienenen
und aus einer Arbeit von 8 Jahren hervorgegangenen Bericht der
Das Neueste Kiir Ossian-Frage. 185
Commission der hochländischen Gesellschaft von Schottland, welche
den Auftrag hatte, die Echtheit des Macphersonschen Ossian zu
prüfen, sagt Talvj S. 31: ^Die Commission fand wohl alte Lie-
der von den Finniern, die dem Ossian zugeschrieben werden
(und aufserdem eine Menge andere), allein kein einziges, wel-
ches selbst dem eifrigsten schottischen Patrioten für das Original
eines der Macpherson-Ossianischen Gedichte gelten konnte". —
S. 69: „Gillie, Hill, Young und die hochländische Gesellschaft
haben diejenigen sogenannten Ossianischen Lieder, die unter dem
Volke (von Hochschottland) in Umlauf waren, gesammelt. Sie
sind nach dem Urtheil der tüchtigsten Sprachkenner ziemlich
verderbt in Sprache und Metrum, aber keinesweges Producte des
heutigen ersischen Dialects und finden sich auch gröfstentheils,
nur reiner in Sprache und Form, in irischen Manuscripten wie-
der, auch, wie das bei Volksliedern unvermeidlich ist, in abwei-
chenden Recensionen unter den irischen Landleuten. Bei der so
alten üebersiedelung der Sagen von den Finniern nach dem We-
sten von Schottland — im sechsten Jahrhundert nämlich gingen
die Scoten aus Irland nach Schottland über und gründeten ein
eigenes Königreich in Argyleshire , aus dem das Königreich
Schottland erwuchs — und dem poetischen Geiste des Volkes
dort ist es höchst auffallend, dafs nicht dort andere Lieder von
ihnen entstanden. In der That, nichts würde natürlicher schei-
nen, als dafs die hochländischen Sgealaichies, ganz unabhängig
von den irischen, die alten Sagen zu Liedern verarbeitet hätten.
Allein die Hochländer scheinen die eigne poetische Kraft auf
andere, rein vaterländische Gegenstände verwandt, und von Ir-
land nicht nur die Sagen, sondern auch in späteren Jahrhunder-
ten die metrischen Bearbeitungen derselben, d. h. die Lieder
überkommen zu haben".
Was endlich die sogenannten gälischen Originale anbetrifft,
so sind die vorurtheilsfreien Schotten, wie Walter Scott (s. Lock-
hardt I, 270) u. A. mit den irischen Gelehrten darüber einig, dafs
sie von Macpherson selbst angefertigt worden seien. Es heifst
darüber bei Talvj S. 112: „Nur von acht Gedichten hatte er
— darüber fand sich ein Memorandum von Macpherson's Hand in
seinem Nachlasse — „die gälischen Originale" Herrn Mackenzie,
dem die Besorgung der Herausgabe von der hochländischen Ge-
sellschaft ursprünglich anvertraut worden, übergeben. Wo die
drei andern Stücke, die nachher gälisch publicirt worden, herge-
kommen, ob sie in Macpherson's Nachlafs gefunden, oder von
II. 2. 13
186 Heller
seinen Executoren in das Werk gestellt, bleibt ganz unentschie-
den. Genug, von den zwei und zwanzig Macpherson-Ossianischen
Dichtungen sind nie mehr als elf gälisch zu Tage gefördert wor-
den; -warum aber die Herausgabe derselben bis zum Jahre 1807
verschoben wurde, nachdem Macpherson bereits zehn Jahre ge-
storben, darüber verlautet nichts. — Das Erscheinen der „Ori-
ginale" diente dem echten Kenner zur Bestätigung seiner Ueber-
zeugung, dafs die Gedichte Producte der neuesten Zeit und wahr-
scheinlich von Macpherson selbst verfafst waren. — Es würde
ganz nutzlos sein, für deutsche Leser hier abzuschreiben, wodurch
Oreilly und Drummond darthun, wie wenig das Metrum dersel-
ben (der Originale) sowohl mit den ältesten echten, als mit den
mittelalterlichen Liedern übereinstimmt, und wie unvollständig es
den letzteren nachgeahmt ist, als auch wie sie aus den vielen
sprachlichen und grammaticalischen Fehlern und modernsten
Ausdrücken beweisen, dafs die sogenannten Ossianischen Dich-
tungen nicht die Erzeugnisse eines echten gälischen Sgeulaich,
sondern das Machwerk unserer Tage und zwar iiach dem eng-
lischen Ossian entstanden sind". — S. 80: „Das Versmafs, in
welchem die mittelalterlichen Heldengedichte der Galen gebildet
sind, heifst Dan direach. Je vier und vier Verse, die immer ei-
nen vollständigen Sinn geben, jeder von sieben oder acht Silben,
machen einen Rann aus. — Li den sogenannten Macphersonschen
Originalen ist aber keine Spur von vierzeiligen in sich abge-
schlossenen Ranns, noch von Assonanzen u. s. w."
Einen besonderen Nachdruck legt bei ihrer Beweisführung
und mit völligem Recht die Verfasserin darauf, dafs die senti-
mentalen Dichtungen, welche Macpherson für alte Volkspoesie
ausgab, von einer solchen himmelweit verschieden sind; und ver-
gifst auch nicht, Macpherson's völlig unerklärliches Benehmen,
als schwer in's Gewicht fallend für die Unächtheit aller seiner
Ossianischen Gedichte, in die Wagschale zu legen.
Wenngleich nun dieses Resultat, zu welchem hauptsächlich die
Untersuchungen der irischen Gelehrten geführt haben, im Gan-
zen und Grofsen für ausgemacht angenommen werden mufs, so
kann es doch in Einzelheiten noch eine beträchtliche Modifica-
tion erleiden. Ich habe gerade deshalb die eigenen Worte der
Verfasserin in einiger Ausführlichkeit hierher gesetzt, damit man
die so eben vorläufig angedeutete Modification jenes Resultats
um so genauer bemerken könne.
Dafs die von Macpherson veröffentlichten Ossianschen Ge-
Das Neueste ztir Osslan-Frage. 1R7
dichte nicht durchweg aus einer Uebersetzung aus dem Gälischen
hervorgegangen sind, leidet keinen Zweifel.
Dafs er dagegen nicht einzelne Gedichte oder einzelne Stel-
len dieser Gedichte aus alten gälischen Manuscripten wirklich
übersetzt haben sollte, ist keinesweges ausgemacht. Von einzel-
nen Bruchstücken , die er in seine Gedichte verschmolzen habe,
leugnet es sogar Niemand. „So geschickt — • heifst es bei Talvj
S. 32 — hatte Macpherson die Bruchstücke sogenannter Ossia-
nischer Lieder benutzt, die sich seit Jahrhunderten in den Hoch-
landen angesiedelt, so künstlich sie in seine Dichtungen ver-
woben, dafs diese dadurch allen dort Erzogenen einen bekannten
Klang bekamen, ohne dafs Einer, wenn er recht zuhörte, be-
haupten konnte, sie seien mit jenen Gedichten identisch, die er
selbst im Volke gehört, und die ohne Zweifel keine anderen
waren, als die, welche Young und Hill unter den Hochländern
fanden, und welche jetzt die einzige Ausbeute der hochländischen
Gesellschaft gewesen waren." — Aber wenn Bruchstücke, warum
nicht einzelne Episoden, warum nicht ganze Gesänge? Nimmt
man an, dafs Macpherson durch den Gebrauch gewisser Beiwör-
ter, durch Hinzufügung von Vergleichen, durch den häufigen Ge-
brauch der Inversion , durch emphatische 0 und elegische But,
durch Fragen, Imperative, Anreden und dergleichen Kunstgriffe
mehr die ruhigere Haltung der Originale leidenschaftlicher machte,
um sie seinem Geschmack und seinen eigenen Productionen gleich-
förmiger zu machen, so bleibt Nichts, was der Voraussetzung,
einzelne Abschnitte, einzelne Episoden, ja einzelne Lieder seien,
unter der obigen Einschränkung, wirkliche Uebersetzungen aus
dem Gälischen, mit völliger Ueberzeugungskraft entgegenträte.
Denn dafs die alte strophische Anordnung in ihnen fehlt,
spricht noch keineswegs dagegen, dafs einzelne Stellen nicht aus
dem Altgälischen entnommen sein könnten. Die strophische An-
ordnung, welche die irischen Lieder beibehalten haben, kann in
der hochländischen Fassung verloren gegangen sein. Auch die
von Gillie, Hill, Young im Hochlande gesammelten Ossianischen
Lieder zeigten sich verderbt im Metrum; s. o. S. 185. Damit ist
zugleich auch die Verletzung des regelrechten strophischen Baus
geraeint. Die ähnliche Erscheinung zeigt sich auch wohl ander-
wärts. Die älteste Epik der Griechen hat wahrscheinlich eben-
falls eine strophische Anordnung der Hexameter gekannt; Spu-
ren davon sind am deutlichsten in der Theogonie und in den
grofsen Eöen {'Hoiai) Hesiods erkennbar; vielleicht auch im x«-
13 *
IH8 Heller
räXoyO'i Homers: — es haben bekanntlich Gelehrte (unter an-
dern Gruppe ) versucht — ganz wie es bei manchen Oden des
Horaz geschehen ist — aus dem wiederhergestellten strophischen
Bau die angeblich unechten Bestandtheile der hesiodischen Theo-
gonie auszumerzen, wiewohl unter Gruppe's Händen bei diesem
Verfahren das mehr als 1000 Verse lange Gedicht auf etwa
111 Verse hat beschränkt werden müssen; — dagegen ist der
strophische Bau bei Homer und in dem griechischen Epos über-
haupt sonst gänzlich aufgegeben worden.
Aber ohne auf eine solche Analogie etwas zu geben, kann
man durch einen viel schlagenderen Grund den Beweis führen,
dafs Macpherson sich nicht allein, ja sogar nicht hauptsächlich
auf die irischen, in Strophenforra gefafsten Lieder von den Fin-
niern stützte. Denn hätte er nur strophische Lieder vor sich
gehabt, um auf Grundlage derselben seinen Ossian zu schmie-
den, so mufste er ohne alle Frage, wenn er seine Dichtungen
für getreue Bearbeitungen und Uebersetzungen der alten Poesie
ausgeben wollte, um die Täuschung zu unterstützen, selber für
seinen Ossian, auch wenn er das Versmafs aufgab, doch die
Spuren der Strophenform beibehalten, oder erkünsteln: er müfste
dafür gesorgt haben, dafs in Sätzen und Abschnitten sich der
ursprüngliche strophische Bau abspiegelte. Dafs er es nicht ge-
than, beweist, dafs seine hauptsächliche, oder mindestens doch,
dafs seine erste Quelle Lieder waren , welche die Strophenform
nicht bewahrten.
Wenn ferner die irischen Manuscripte, welche mit Macpher-
sonschen Gedichten den gleichen Gegenstand behandeln, von der
Darstellung und von dem Wortlaut seiner Verse durchaus ab-
weichend sind, so können ihm doch andere, nämlich hochschot-
tische oder in Hocbschottland angefertigte und veränderte Manu-
scripte gedient haben, in welchen, nach jahrhundertlanger Tra-
dition, Darstellung und Wortlaut von der in einem andern Lande
beibehaltenen oder nach und nach angenommenen Fassung ab-
gegangen waren.
Es bleibt daher immerhin eine Möglichkeit, dafs zwar kei-
neswegs die ganze Ossianische Dichtung, aber doch der Kern
derselben, — allerdings gewifs nur ein unbedeutender Bruchtheil
des Ganzen — wirklich aus gälischer Ueberlieferung oder gera-
dezu aus gälischen Manuscripten gezogen worden ist.
Es läfst sich auch endlich Macpherson's Verfahren leichter
erklären, wenn man annimmt, dafs er einzelne Theile seiner Os-
Das Neueste zur Ossian-Frage. 189
sianischen Gedichte nach wirklich alten Manuscripten übersetzt,
andere wenigstens paraphrasirt, den gröfseren Theil entweder
nach vorhandenen Sagen selbst gedichtet, oder aber auch gänz-
lich erfunden habe. Doch hiervon nachher.
Ohne das Vorhandensein eines solchen gälischen Manuscripts,
welches in wirklich alter Sprache und unbezweifelt aus früherer
Zeit herrührend dem Wortlaut eines oder einiger der von Mac-
pherson in englischer Sprache veröffentlichten Gedichte entspricht,
würde es, nach den oben im Auszuge mitgetheilten Untersuchun-
gen der bedeutendsten Kenner der gälischen Sprache und Lite-
ratur, eine beispiellose Verwegenheit sein, auch nur die gedachte
Möglichkeit aufzustellen, geschweige denn eine ganze Hypothese
auf dieselbe zu gründen.
Es ist aber ein solches altes Manuscript vorhanden.
Es ist sogar dies Manuscript auch schon der behufs der Un-
tersuchung der Aechtheit des Macphersonschen Ossian seit 1797
niedergesetzten Commission der hochländischen Gesellschaft von
Schottland bekannt gewesen. Ob es wegen der geringen Kennt-
nifs, welche Donald Smith, dem man die sprachliche Seite der
Prüfung ganz überlassen hatte, vom älteren Gälischen besafs,
nicht gehörig benutzt worden ist, ob Manches in demselben aus
irgend einer Ursache und unbegreiflicher Weise übersehen wor-
den ist, oder aus gewissen Gründen nicht recht hat benutzt, son-
dern übersehen werden sollen, läfst sich schwer entscheiden;
doch ist das Letztere nicht unwahrscheinlich. Drei für die Frage
wenig bedeutsame Fragmente desselben sind im Report u. s. w.
8.93—102 abgedruckt. S. auch Talvj S. 34; aber vergl. beson-
ders unten S. 197.
In den Proceedings of the societv of antiquaries of Scotland,
Vol. II, part. 1. Edinburgh, Neill and Company — es ist dies
eine Gesellschaft in Edinburgh, welche unter der Protection der
Königin Victoria steht, und welche alle zwei Jahre einen Band
ihrer Verhandlungen veröffentlicht — befindet sich in der letz-
ten, die Sitzungen von 1855 und l!-*56 (der 75. Sitzungsperiode)
umfassenden Nummer folgende Abhandlung:
Notices of ancient Gaelic poems and historical fragments in
a ms. volume (writteu in the years 1512 to 1529) called „the
Dean of Lismore's book" in the advocate's library. By the Rev.
Thomas M'Lauchlan, Edinburgh.
Der Verfasser ist ein Hochländer: man hat also vielleicht,
wegen des bekannten Patriotismus der Schotten, Veranlassung,
190 Heller
seinem Urtheil zu mifstrauen; aber man hat dennoch keinen
Grund, an den von ihm berichteten Thatsachen zu zweifeln. Wie
weit seine Kenntnifs des Alt-Gälischen reicht, mögen seine Lands-
leute und die Irländer feststellen; aus seinem Aufsatze geht her-
vor, dafs er das gälische Manuscript entziffert und übersetzt;
dies ist hier genügend. Da seine Abhandlung in Deutschland
schwerlich sehr bekannt geworden sein wird, wenigstens noch,
so viel ich weifs, in keiner Zeitschrift erwähnt worden ist, so
werde ich sie im Auszuge mittheilen.
Das Manuscript, über welches der Verfasser eine genaue
Auskunft gibt, ist wahrscheinlich theils von einem Dechanten
von Lismore, Namens Jacob M' Gregor, theils von einem andern
M' Gregor, Duncan, Solin des Dugald etc. geschrieben und durch
John Mackenzie, Esq., vom Tempel in London ') an die hoch-
ländische Gesellschaft geschenkt worden. Wie es in seine Hände
gekommen, und wo es während der 300 Jahre seit seiner Abfas-
sung verborgen gewesen ist, weifs man nicht. Aber John Macken-
zie ist Macpherson's Testamentsvollstrecker gewesen; es kann da-
her ein Theil der Macphersonschen Sammlungen gewesen seio.
Es ist in sächsischer Schrift abgefafst (saxon character); der Ver-
fasser macht darauf aufmerksam, dafs Johnson, Journey to the
Western Islands, sagt, der Herausgeber des Ossian habe behaup-
tet, einen Theil der Gedichte in sächsischer Schrift bekommen
zu haben ; dies würde der Schrift dieses Manuscripts entsprechen.
Es ist die älteste Probe von geschriebenem schottischen Gälisch.
Die Orthographie ist phonetisch; dies erschwert noch das Ver-
ständnifs des auch sonst schwer lesbaren Manuscripts. Es ent-
hält auf 31t Seiten von je 6—28 Zeilen, und in etwa 11000(?)
Zeilen überhaupt, 159 verschiedene Bruchstücke von 66 verschie-
denen Autoren; die ersten 4 Seiten sind unleserlich. 800 Zeilen
des Manuscripts sind Ossianisch, d. h. in Ossianischem Stil und
Versmafs, und beziehen sich auf die Ereignisse der Fingalge-
schichte. Manche von den Stücken sollen, der Angabe nach,
von Ossian selbst sein, andere von Caoilt M'Ronan, Conall
M'Edirskioil (oder O'Driscoll), Fergus Filidh und andern Dich-
tern der Ossianischen Periode. Es geht aus diesen Fragmenten
') Nicht zu verwechseln mit Henry IMackenzie , der den Report of the
committee of the Highland society of Scotland, appointed to inquire into
the nature and anthenticity of the Poems of Ossian herausgegeben hat. —
Den Report habe ich, weil er auf der königl. Bibliotliek zu Berlin nicht vor-
handen ist, leider nicht einsehen können.
Das Neueste zur Ossian-Frage. 191
deutlich hervor, dafs Gedichte, welche von Ossian, dem Sohne
Fingais, verfafst sein sollten, in den schottischen Hochlanden im
XVI. Jahrhundert vorhanden waren und in der Landessprache
niedergeschrieben wurden. Man bemerkt auch sofort, dafs die
Personen , welche in diesen Gedichten erwähnt werden , in dem
Ossian Macphersou's vorkommen, dafs die Scene ihrer Thaten
dieselbe ist, nämlich Irland und die schottischen Hochlande, und
dafs die erzählten Ereignisse identisch sind. „Die Frage bleibt"
— so fährt der Verfasser fort — „übrigens: Sind einige von
den Gedichten in dem Manuscript dieselben mit denen , welche
Macpherson veröffentlichte ? Bei Beantwortung dieser Frage wür-
den wir Vortheile haben, welche die Commission der hochländi-
schen Gesellschaft, die 1805 über die Aechtheit oder Unächtheit
der Ossianischen Gedichte sich auszusprechen hatte, nicht besafs.
Als sie ihren Bericht abfafste, waren nur zwei Fragmente von
dem ganzen Macphersonschen Ossian im Original veröffentlicht
worden, nämlich das Gedicht Carrickthura und ein Buch von
Temora. Daher waren die Ausfchufsmitglieder genöthigt, ihre
eigenen gälischen Sammlungen mit Macpherson's englischer Ueber-
setzung zu vergleichen. Seitdem ist das ganze Werk in dem
ursprünglichen Gälischen veröffentlicht worden, und wir würden
jetzt im Stande sein, mit ihm alle Sammlungen, die noch ge-
macht werden oder schon gemacht worden sind, zu vergleichen.
Es ist Thatsache, dafs die Nothwendigkeit, vermittelst einer Ue-
bersetzung zu urtheilen, den ganzen Charakter der Ossianischen
Streitfrage nicht wenig beeinträchtigt hat."
Ich erlaube mir hier eine nothwendige Zwischenrede. Man
sieht einmal aus der Ausdruckweise des V^erfassers, dafs er ziem-
lich geneigt ist, die nach Macpherson's Tode herausgekommene
gälische Ausgabe seines Ossian für ein Original und nicht für
eine erst nach dem Englischen angefertigte üebersetzung zu hal-
ten; andererseits aber modificirt er den Ausdruck: „das ganze
Werk sei in dem gälischen Original erschienen" im Folgenden
sehr bedeutend.
„In den Bruchstücken, welche das Manuscript enthält" —
so sagt M' Lauchlan weiter — „haben wir unbezweifelbar die
Namen, welche in Macpherson's Werk auftreten: Fingal, Gaul,
den Sohn Morni's, Oscar, den Sohn Ossian's, Garve, den Sohn
Starno's, die Dänen, Cuchullin u. s. w. Ohne Zweifel, wenn Mac-
pherson's Ossian ein Betrug ist, so hat er Gebrauch gemacht von
Personen und Namen, welche Jahrhunderte lang einem jeden ein-
192 Heller
geborenen Hochländer geläufig waren. Die einzige Eigenthum-
lichkeit von den in diesem Manuscript enthaltenen Bruchstücken
ist die häufige Einführung St. Patrick's." — Man weifs, mufs ich
•wiederum bemerken, dafs die Verbindung St. Patrick's mit Ossian
in den irischen Liedern ganz gewöhnlich ist, s. Mifs Brooke's
reliques und Talvj. — „Es finden sich hier zahlreiche Gespräche
zwischen dem Heiligen und üssian, und viele von den Gedichten
sind von dem letzteren an den ersteren gerichtet. Das Christen-
thum des Dichters ist von einer etwas fraglichen Natur; wenn
diese Stellen zu den ächten gehören", — man sieht, dafs der
Verfasser es nicht für unmöglich hält, dafs echte Lieder des al-
ten Barden Ossian uns erhalten sein könnten; — „würden sie
die Zeit Ossian's in die des St. Patrick herunterrücken, und wür-
den zugleich anzeigen, dafs sein Vaterland nicht Schottland, son-
dern Irland wäre" — woran bekanntlich aufserhalb Schottland
schon lange Niemand mehr zweifelt. — „Das Folgende ist ein
Auszug aus einem dieser Bruchstücke No. 215 (22 Zeilen)." —
Damit diejenigen, denen der englische Ossian bekannt ist, nach
der englischen üebersetzung, welche M'Lauchlan von diesen Zei-
len gibt, wenigstens annähernd über sie ein Urtheil bilden kön-
nen, habe ich sie nicht erst noch ins Deutsche übertragen, weil
man sonst vielleicht denken könnte, ich hätte sie durch meine
üebersetzung „ trivial " gemacht. Uebrigens wird auf dieses
Bruchstück oder ein ähnliches, das irgendwo anders erhalten sein
mufs, in dem Buche von Talvj S. 70 angespielt.
„Ossian, the son of Fingal, said:
Teil rae, Patrick, the honour which belongs to us,
Do the Fingalians of Ireland enjoy the happy heaven"?
I teil thee assuredly, Ossian of bold deeds,
That neitbcr thy father, nor Giul, nor Oscar, are in heaven.
Sad is thy tale to me, O Priest,
I worshipping God, and that the Fingalians of Ireland should bc ex-
cluded from heaven.
Ts it not well for thee to be blessed thyself,
Aithough Caoilt, aud Oscar, and thy fatlier should not sbare thy bles-
seduess?
1 care liüle for any biessedness above,
L'niess sliared vvith Caoilt, and Oscar, and my father!
Better for thee to see the countenancc of the Son of Heaven
Tban that tliou should'st possess all the gold in the world.
Teil nie, thou tonsured priest, concerning the heavenly throne;
l would gladly give thee an account of the battle of Gaura.
Das Neueste zur Ossian-Frage. 193
Man findet den Namen des St. Patrick an keiner Stelle von Mac-
pherson's Ossian , wahrscheinlich , weil er den Schlufs machte,
dafs alle Stellen der überlieferten Gedichte, in denen Anspielun-
gen auf den Namen des Heiligen vorkommen, nicht acht seien
und für blofse spätere Interpolationen gehalten werden müssen."
In der That sagt Macpherson in einer Note zu Cath-Loda,
III: Their interpolations (of the bards) are so easily distinguished
from the genuine remains of Ossian, that it took me very little
time to mark them out, and totally to reject them. Und so ent-
scheidet er am Ende des IL Gesanges: The continuation of this
episode is just now in my hands; but the language is so diffe-
rent from, and the ideas so unworthy of Ossian, that I have re-
jected it, as an interpolation by a modern bard; und am An-
fang des I. Gesanges, von einem andern Gedichte sprechend:
It is not the work of Ossian; the phraseology betrays it to
be a modern composition. It is something like those trivial
compositions which the Irish bards forged, under the name of
Ossian, in the fifteenth and sixteenth Century. S. Talvj S. 55.
In solcher Weise wird Macpherson, nach M' Lauchlan's Ansicht,
alle Gedichte angesehen haben, in denen der Name Patrick vor-
kommt. Die irischen Gelehrten dagegen meinen, dafs Macpher-
son manche solche Stellen nach seiner Weise benutzt, nur aus
Patrick „Gulden" gemacht habe. S. Talvj S. 24. 109.
„Aber abgesehen davon", — so fährt M' Lauchlan fort, —
„dafs die Personen und die Namen in unserm Manuscript und
in Macpherson's Ossian identisch sind, die geschichtlichen Ereig-
nisse, die in beiden vorkommen, sind es in gleicher Weise. Wir
haben den Tod Oscar's auf S. 230 des Manuscripts und im er-
sten Buch von Macphersons Temora. Wir haben die Geschichte
der Faineasolis, des Mädchens von Craca, in dem Macpherson-
schen Fingal [Gesang 3 gegen Ende; der Name ist übrigens bei
Macpherson Fainasöllis] auf S. 220 des Manuscripts und Ande-
res mehr. Hieraus wird es klar, dafs die Geschichten oder die
Sagen der Ossianischen Gedichte den Hochländern im Jahre 1512
allbekannt waren, und, um das Wenigste zu sagen, der Gegen-
stand der Gedichte Ossian's wurden, wie sie uns Macpherson ge-
geben hat; oder in andern Worten, — und es darf kein kleines
Gewicht dieser Thatsache beigelegt werden, — was geschichtlich
ist in den Ossianschen Gedichten, war lange bekannt und ist von
einem Alter, welches weit über den Bereich der geschriebenen
Geschichte [d. h. doch wohl nur Hochschottlands] hinausgeht (is
194 Heller
of an antiquity far beyond the ränge of written history). Neuere
Entdeckungen authentischer geschichtlicher Documente in Irland
dienen sehr erfolgreich dazu, diese Thatsachen festzustellen, und
zeigen weiter, dafs viele von den Vorfällen in der alten irischen
Geschichte, welche von Ossian berichtet werden, genau richtig
sind, obgleich man sie lange Zeit für abweichend von der wirk-
lichen Geschichte gehalten hat." — Es ist zu bedauern, dafs der
Verfasser diese Ereignisse nicht näher angibt, noch auch jene
neu aufgefundenen Documente irgendwie bezeichnet.
„Aber während die bisher vorgelegten Thatsachen leicht aus-
gemacht sind" — so heifst es weiter in dem Aufsatz — „bleibt
immer noch die Frage übrig nach der wörtlichen Uebereinstim-
mung zwischen unserem Manuscript und Macpherson's Ossian."
„In den oben erwähnten Fragmenten — den Episoden „Fai-
neasolis" und „der Tod Oscar's" — ist es leicht, diese Frage
durch Vergleichung einer Prüfung zu unterwerfen. Aber es ist
entmuthigend zu finden , dafs während in der englischen üeber-
setzung von Macpherson die erstere dieser Episoden gegeben ist,
sie in dem Gälischen fehlt. Statt des Originals haben wir nur
eine Anzahl von Sternchen. Dies ist bemerkenswerth, da die Ge-
schichte eine in den Hochlanden wohlbekannte war. Der Tod
Oscar's, obgleich ähnlich in den Thatsachen, ist nicht genau über-
einstimmend in den Worten; z. B. an der Stelle, wo der Vater
den Sohn entdeckt, heifst es bei Macpherson: Chunnaic sinn 6g
Oscar air 'sgeith, 'S a dhearg fhuil ag iadhagh m'a thaobh; we
saw young Oscar stretched on bis shield, bis red blood eddying
by bis side. Im Manuscript haben wir: 'S ann fhaair mi mo
mhac fein 'n a luidh air uilin cli, a sgiath uabhrais air an lä-
thair, agus a lann 'n a dheas laimb; I found my son lying sup-
ported by bis left arm, bis terrible shield on the ground, and bis
right band grasping bis spear. Dies gibt eine hübsche Vorstel-
lung von der gelegentlichen Aehnlichkeit des Wortlautes, welche,
wie man sehen wird, keinesweges sehr grofs ist. Uebrigens ver-
dient es bemerkt zu werden, dafs diese Fassung der Schlacht
von Gabhra in dem Manuscripte nicht Ossian, sondern Allan M'
Rorie zugeschrieben wird. Das bemerkenswertheste Beispiel von
üebereinstuumung zwischen dem Manuscript und dem Macpher-
sonschen Ossian stellt sich in dem Gedicht Carthon heraus, wie
es in dem letzteren genannt wird. In Macpherson's Darstellung
ist die Erzählung gegeben, als die von Clessämmor und seinem
Sohne Carthon, von denen der letztere von seinem Vater in ei-
Das Neueste zur Ossian-Frage. 195
nem Zweikampf getödtet wurde, da derselbe nicht wufste , dafs
er seinen Vater sich gegenüber hatte, und der Sohn es ver-
schmähte, sich zu erkennen zu geben, aus Furcht, es möchte ihm
als Feigheit ausgelegt werden. S. Macpherson's Note. Diese
Geschichte wird in dem Manuscript von Cuchullin und seinem
Sohne Conlaoch erzählt, und dies war die allgemein in dem Hoch-
lande bekannte Fassung. Es ist wenig oder gar keine Abwei-
chung, aufser in den Namen; aber es ist betrübend zu finden,
wenn wir daran gehen wollen, das Manuscript mit dem Gäli-
schen Macpherson's zu vergleichen, dafs diese Abtheilung gerade
in demselben vorenthalten worden ist. Stellt man die Verglei-
chung mit der englischen Uebersetzung an, so ist die Ueberein-
stimmung, mit der einzigen Ausnahme der Namen, beinahe voll-
ständig. Es besteht eine sehr auffallende Aehnlichkeit zwischen
dieser Geschichte von Cuchullin und seinem Sohne mit der mor-
genländischen von Rustum und seinem Sohne Zorab, wie sie von
dem persischen Dichter Firdusi gegeben wird." [Dies wird von
Talvj kurz erwähnt, S. 72.] „Liest man die Skizze von Rustum,
welche in Lamartine's Caracteres celebres entworfen wird, so
mufs jeder, der mit der celtischen Sage einigermafsen bekannt
ist, von der beinahe vollständigen Gleichartigkeit beider betroffen
sein: die Geburt der Söhne, ihre Auferziehung durch die Mütter,
ihre Absendung durch dieselben, um ihren Vätern in der Schlacht
entgegenzutreten; [in diesen beiden letzten Zügen irrt jedoch der
Verfasser; indem er nicht die Darstellung Macpherson's, sondern
die irische Fassung der Sage in dem Gedicht Conloch, Mifs Broo-
ke's Rehques of Irisch poetry S. 9 im Sinne hat]; die Abneigung
der Väter, sich in den Kampf einzulassen, aus einem geheimen
Vorgefühl unglücklicher Folgen [auch hier vergleicht der Verfas-
ser eher die irische Sage mit der persischen; bei Macpherson
steigt die ünglücksahnung nur in dem Herzen des Sohnes auf] ;
der Tod der Söhne und der Schmerz der Väter: Alles dies fin-
det sich in gleicher Weise in der abendländischen , wie in der
morgenländischen Sage. Die Aehnlichkeit ist so grofs, dafs sie
kaum zufällig sein kann. Hat die Sage in spätem Jahren von
Osten eingewandert sein können? — oder sind einige von die-
sen celtischen Ueb'erlieferungen älter als die Niederlassung der
Race entweder in Schottland oder in Irland ? und wurden sie bei
ihren Wanderungen von Osten mit herübergebracht? Der Schlufs-
theil des Gedichtes, die wohlbekannte Anrede Ossian's an die
Sonne, ist auch in dem Original Macpherson's vorenthalten, es
196 Heller
ist schwer zu errathen, aus welchem Grunde. [Der Verfasser
sagt es leider nicht ausdrücklich, sondern läfst es nur vermuthen,
dafs dieser Abschnitt gerade sich in dem Manuscript findet; denn
sonst hätte er ihn wohl schwerlich hier mit obigen Worten er-
wähnt.] Es kann übrigens, ohne alle Möglichkeit einer Wider-
rede, gezeigt werden, dafs das Gedicht „Carthon", wie es Mac-
pherson gegeben hat, ein altes gälisches Gedicht ist, dessen grö-
fserer Theil in diesem gäHschen Manuscript des sechszehnten
Jahrhunderts enthalten ist. Die Länge dieses Aufsatzes gestat-
tet nicht, diese Vergleichung weiter fortzusetzen. Es möge übri-
gens noch hinzugefügt werden, dafs in diesem Manuscript meh-
rere Ossianische Fragmente sind, welche bisher völlig unbekannt
geblieben waren, und welche ein grofses Interesse einflöfsen. Das
eine enthält eine Erzählung von Fingais Gefangenschaft bei Cor-
raac Mac Art, dem Könige von Irland, und von dem durch seine
Freunde für seine Befreiung gezahlten Lösegelde, welches ein
Pärchen von beinahe allen vorhandenen Thieren, Vögeln und Fi-
schen umfafst. Es dürfte interessant sein, diese Fragmente dem
Publikum vorzulegen, als Proben dessen, was im fünfzehnten und
sechzehnten Jahrhundert als Ossianische Poesie aufgenommen
wurde."
Der Verfasser berichtet ferner in der zweiten (gröfseren)
Hälfte seiner Abhandlung, dafs aufser. der Ossianischen Poesie
das Manuscript eine grofse Auswahl von Gedichten späterer Bar-
den, Schotten sowohl als Irländer, enthält. Er theilt die Namen
der wichtigeren derselben und Proben ihrer Verse in englischer
Uebersetzung mit. Einige von diesen Stücken, bemerkt er, ha-
ben Bezug auf Personen und Begebenheiten in der irischen Ge-
schichte und sind sehr achtungswerth wegen ihrer literarischen
Ausführung. Da sie zu dem von mir allein ins Auge gefafsten
Gegenstand nicht gehören, so erwähne ich sie nur, um eine Be-
merkung anzuknüpfen, welche für diejenigen, die das Manuscript
oder auch nur die Mittheilungen M' Lauchlan's vor sich haben,
überflüssig erscheinen mufs: nämlich die Menge und das Alter
der in dem Manuscript mitgetheilten aufserossianischen Gedichte
und Erzählungen etc. macht es unmöglich, auch nur die Vermu-
thung zu fassen, das Manuscript könne zu dem Zwecke geschmie-
det worden sein, die Vertheidigung der Aechtheit des Macpherson-
schen üssian oder auch nur einzelner Theile desselben darauf
zu gründen. Einige von den irischen Dichtern, die im Manuscript
auftreten, sagt der Verfasser, sind in Irland wohlbekannt und in
Das Neueste zur Ossian-Frage. 197
O'Reilly's Bericht über ältere irische Schriftsteller (Iberno-Cel-
tic Society of Dublin 1820) erwähnt worden; die im Manuscript
von ihnen mitgetheilten Verse scheinen jedoch anders als hier
nicht erhalten worden zu sein. Bezüglich auf das Alter der im
Manuscripte enthaltenen Fragmente höre man noch den Verfasser
selbst: „Ehe ich von diesen Bemerkungen über die irischen Bai*-
den unseres Manuscripts zu den schottischen Schriftstellern des-
selben übergehe, finde ich es der Anführung für werth, dafs der
gemischte irisch- schottische Charakter dieser Sammlung die bei-
nahe völlige Einheit der beiden Racen zu der Zeit, wo dieselbe
veranstaltet wurde, darlegt. Die Sprache und die Literatur Ir-
lands und der schottischen Hochlande waren übereinstimmend,
oder der Unterschied zwischen ihnen war unbedeutend (trivial).
Es finden sich ohne Zweifel in diesem Manuscripte, was ein Ken-
ner des Celtischen augenblicklich für irische oder schottische Sprach-
eigenthümlichkeiten erklären würde, aber der Unterschied zwischen
den Sprachen war zu der Zeit der Abfassung des Manuscripts
weit geringer, als er jetzt ist. In der That sind beide Racen,
in einem gewissen Grade, von der Sprache des sechzehnten
Jahrhunderts abgewichen; welche in weiterer Ausdehnung, ist
eine Frage, die hier nicht besprochen werden kann. Mit Bezug
auf die Verbindung zwischen Irland und den schottischen Hoch-
landen möchte es scheinen , dafs sie durch die Reformation ge-
trennt wurden, mit der darauf folgenden Colonisation von Ulster.
Seit jenem Zeiträume scheinen diese beiden Zweige der celtischen
Race sich immer weiter und weiter von einander zu trennen."
David Laing, Esq., der Redacteur der Proceedings, fügt über
das Manuscript noch Folgendes hinzu: „Das Heft, in 4", ist
sehr befleckt und in einem so gebrechlichen Zustande, dafs es,
wenn nicht Vorkehrungen dagegen getroffen werden, grofse Ge-
fahr läuft weiter verstümmelt oder beschädigt zu werden. Die
Handschrift ist gröfstentheils augenscheinlich aus der Zeit der Re-
gierung Jacob's IV. oder der Minderjährigkeit Jacob'sV. , obgleich
einige Zusätze zu einer spätem Zeit gemacht worden sind. Ab-
gesehen von der Bedeutung, welche das Manuscript als eine Samm-
lung vermischter gälischer Gedichte hat — die einzige, von de-
ren Vorhandensein man weifs, — ist es aufserdem werthvoll,
weil es den wirklichen Zustand der Sprache und der Orthogra-
phie in jenem frühen Zeitraum darlegt. In dem Bericht der High-
land Society über die Gedichte Ossian's sind drei von den Stücken
des Manuscripts S. 93 — 102 mit englischer Uebersetzung abge-
] gg Heller
druckt, anfangend: Is fadda nocht [mit Auslassung von 3 Zeilen];
Annit doif skayle und Innis dowin a Erris." — Aus dem Ver-
zeicbnifs sämmtlicher Nummern des Manuscripts, welches M'Lau-
chlan zum Schlufs giebt, ersieht man, dafs das erste dieser Bruch-
stücke eine Klage Ossian's gegen St. Patrick über den Wechsel
seines Geschicks enthält; das zweite ist, in 76 Zeilen, die Epi-
sode Fainesolas ') (s. o. S. 193); das dritte ein Gedicht von Fer-
gus Filidh, dem Bruder Ossian's.
Hieraus ergibt sich, dafs die beiden für die Ossiansfrage
wichtigsten Abschnitte des Manuscripts, „der Tod Oscar's" und
„Conlaoch" (oder nach Macpherson Carthon) von der hochländi-
schen Commission übersehen worden sind, das erstere wohl des-
halb, weil es nicht Ossian, sondern Allan M' Rorie zugeschrieben
wird, das andere vielleicht wegen der von Macpherson willkür-
lich eingeführten Namensänderung. Dafs der Namenswechsel von
Macpherson vorgenommen worden ist, geht auch noch deutlich
daraus hervor, dafs auch bei den Wandern diese Erzählung sich
unter den Namen Conloch (oder im Gälischen vielmehr auch
Conlaoch) und Cucullin erhalten hat. In Miss Brooke's Reli-
ques of Irish poetry werden Uebersetzungen und Original des
irischen Gedichts mitgetheilt.
Von einer strophischen Anordnung der Fragmente des Ma-
nuscripts wird nichts gesagt. Die sämmtlichen aus der Hand-
schrift in englischer Uebersetzung mitgetheilten Bruchstücke ver-
rathen keine Spur von einem Strophenbau.
Wenn nun, wie M' Lauchlan versichert, das Gedicht „Con-
laoch" des Manuscripts mit dem Macphersonschen (nur englisch
vorhandenen) Ossiansliede „Carthon" auf das genaueste, nämlich
bis auf die Namen Wort für Wort übereinstimmt, so bleibt zwar
richtig, was Talvj S. 31 sagt (s. o. S. 185): die Commission fand
kein einziges Lied, das selbst dem eifrigsten schottischen Patrio-
ten für das Original eines der Macpherson-Ossianschen Gedichte
gelten konnte; aber es ist keinesweges richtig, dafs überhaupt
kein solches Gedicht vorhanden ist: eine Folgerung, welche gar
zu leicht aus dem obigen Satze gezogen werden könnte.
Was oben vorläufig nur als Annahme aufgestellt werden
konnte, dafs in Hochschottland wohl Lieder in abweichender Fas-
sung von den irischen, welche denselben Gegenstand behandel-
') So aa dieser Stelle des Aufsatzes. Wahrscheinlich hat das Manu-
script den Namen in dieser Form.
Das Neueste zur Ossian-Frage. 199
ten, vorhanden gewesen sein möchten, wird durch das Beispiel
des Gedichts Conlaoch (des Macpherson'schen Carthon) vergli-
chen mit der irischen Erzählung Conloch (in Miss Brooke's Re-
liques) zur Gewifsheit und zur Thatsache.
Denn wenngleich Macpherson's „Carthon" und „Conloch"
bei Miss Brocke denselben Gegenstand behandeln, so weichen
sie dennoch in jeder Beziehung ganz und gar von einander ab.
Ich habe schon oben darauf aufmerksam gemacht, dafs die Mo-
tive beider Erzählungen verschieden sind: nach der Macpherson-
schen Darstellung kommt Carthon nach Schottland, um an Fin-
gal die Zerstörung Balclutha's, seiner Heimath, durch Comhal
zu rächen; nach der irischen Sage wird Conloch von seiner Mut-
ter Aife ausgeschickt, zwar nach einem eigenen früheren Auftrage
des Vaters, aber mit dem aus Eifersucht entstandenen geheimen
Wunsche der Mutter, ihr Verlassen an jenem zu rächen. Nun
ist allerdings die veränderte Motivirung, wie die veränderten Na-
men, jedenfalls Macpherson's Erfindung; daher kann das im Ma-
nuscript enthaltene Fragment nur die Stellen des Gedichts ent-
halten , in denen diese Motivirung nicht erwähnt ist. Aber auch
der Gang der Erzählung ist bei Macpherson und bei Miss Brooke
völlig verschieden: bei Miss Brooke wird Cucullin von den be-
drängten und am Siege verzweifelnden Iren herbeigeholt; bei
Macpherson sieht Clessammor mit Fingal der Schlacht zu und wird
von diesem zum Kampf gegen den Fremden aufgefordert, da die
anderen Helden ihn nicht hatten besiegen können; nach der iri-
schen Sage hat Conloch die Gewifsheit, mit dem Vater zu käm-
pfen, nur eine Ahnung Carthon bei Macpherson; nach dem Letz-
teren besiegt Carthon, trotz der Absicht, ihn zu schonen, Cles-
sammor und wird von ihm, als er schon im Begriff ist, ihn zu
binden, mit dem Dolch verwundet, dem Kampf aber wird da-
durch und durch die Dazwischenkunft Fingais ein Ende gemacht:
bei Miss Brooke fällt Conloch sofort von dem Speer des Vaters;
bei Miss Brooke schliefst das Gedicht mit einem Zwiegespräch
zwischen Cucullin und Conloch, dessen Hauptgegenstand das Ver-
fahren Aife's ist, mit der Klage Cucullins um den unwissend von
ihm getödteten Sohn und mit der Voraussicht und dem Wunsche
eines nahen Todes: bei Macpherson sagt Fingal im Zwiegespräch
tröstend dem sterbenden Carthon seinen immerwährenden Ruhm
voraus, und Clessammor stirbt nach drei Tagen der Trauer, aber
seine Klageworte werden nicht erwähnt. Es ist ganz unmöglich,
dafs in einem längeren Bruchstück, wie das des Manuscriptes sein
200 Heller
niufs; — wie weit es sich erstreckt, sagt der Verfasser leider
nicht; — nicht der eine oder der andere dieser Züge zum Vor-
schein kommen müfste; und ferner sehr natürlich, dafs durch die
grofse Verschiedenheit dieser Darstellungen der Ausdruck und
der Wortlaut sehr beeinflufst worden sein mufs. In der That
habe ich, nach der aufmerksamsten Vergleichung, auch nicht eine
Zeile angetroffen, welche bei Macpherson mit einer anderen in
Miss Brooke's Gedichte auch nur Aehnlichkeit hätte, nicht einen
Satz, in welchem die beiden Gedichte dem Sinne nach, ge-
schweige denn in der Ausdrucksweise übereinstimmten. Mag
auch Miss Brooke noch so frei übersetzt haben, es läfst sich den-
noch mit Sicherheit der Schlufs machen, dafs das von ihr be-
nutzte gälische Gedicht mit Macpherson's Dichtung, und folglich
mit dem im Manuscript enthaltenen gälischen Fragment nicht
die geringste Uebereinstimmung haben kann. Sollte nun aber
gar die Anrede Ossian's an die Sonne in dem Manuscript enthal-
ten sein , von der in dem irischen Gedichte nicht die geringste
Andeutung vorkommt, so w^ürde das allein den besten Beweis
von der Verschiedenheit der beiden gälischen Fassungen abge-
ben. Es ist sehr zu bedauern, dafs Nationalhafs oder National-
eifersucht die Ossiansuntersuchung so sehr getrübt hat: wie Miss
Brooke es vermeidet, Macpherson zu erwähnen, ohne dessen Ge-
dichte sie schwerlich darauf gefallen wäre, die Reste der alten
irischen Poesie zu bearbeiten, so erwähnt auch M'Lauchlan nur
nebenbei, im Verzeichnifs und bei einem andern Bruchstück, ein-
mal Miss Brooke, trotzdem dafs er doch in der Sache selbst die
dringendste Aufforderung finden mufste, durch eine Vergleichung
den Unterschied des Fragmentes der schottischen Handschrift
von dem gälischen Original, welches Miss Brooke gibt, bis auf
die kleinsten Einzelheiten hin auf das genaueste auszuführen.
Ebenso gut wie jenes Gedicht Conlaoch konnten in Manu-
scripten, die nicht wieder zum Vorschein gekommen sind, z. B.
in den S. 184 erwähnten Octavbänden, auch noch andere hoch-
schottische Fassungen von Sagen vorhanden sein, welche mit iri-
schen Gedichten zwar die Grundlage, aber nicht den Wortlaut
gemeinschaftlich hatten. Es kann dies um so eher der Fall
gewesen sein, als die irischen Lieder in Irland selbst in der
Regel in verschiedenen Ueberlieferungen erhalten sind; s. Miss
Brooke, S. 23, 29 etc.
Die obigen Mittheilungen zeigen ferner zur Genüge, dafs es
unrichtig ist, wenn behauptet wird, die in Schottland umlau-
Das Neueste zur Ossian-Frage. 201
fenden Lieder von den Finniern gingen alle unter dem Namen
Ossian's.
Gänzlich aber fällt der witzig sein sollende Angriff John-
son's in sich zusammen (Journey to the Western Islands): He
(Macpherson) then found, by some peculiar fortune, an unwritten
language, written in a character which the natives probably ne-
ver beheld. Die alte irische Schrift, bemerkt M'Lauchlan, ist in
Wirklichkeit die sächsische. Früher, sagt Talvj S. 20 (vgl. auch
S. 103), bedienten sich die Hochländer auch der irischen Lettern
allein im Jahre 1690 ward die irisch -gälische Uebersetzung des
neuen Testaments (verfafst zwischen 1609 und 1628 von dem Ir-
länder O'Donnel) mit römischen Lettern für sie umgedruckt, ein
Zeichen, dafs die irischen ihnen nicht mehr geläufig waren (Irish
Transact. Vol. XIV, F. II, pol. Lit. p. 310). Johnson, der nur
römische Lettern im Hochlande angetroffen haben wird, zwei-
felte, dafs die Hochländer je die sächsische (oder irische) Schrift,
in welcher Macpherson einen Theil seines Ossian- Originals be-
kommen zu haben behauptete, gesehen haben könnten. S. oben
S. 190.
Ob Macpherson gerade das oben erwähnte Manuscript in
Händen gehabt hat oder nicht, ist gleichgültig. Hat er dieses
nicht gehabt, so mufs ihm ein anderes, jenem in manchen Punk-
ten ähnliches zu Gebote gestanden haben.
Die Veröffentlichung der beiden Fragmente „Oscar's Tod"
und „Conlaoch" nach dem Manuscript ist für eine sichere und
abschliefsende Lösung der Ossiansfrage von der gröfsten Wich-
tigkeit.
Demnach hat Macpherson — immer die Richtigkeit von
M'Lauchlan's Mittheilung vorausgesetzt — wirklich ein oder das
andere seiner Ossianschen Gedichte, von andern gewifs auch
Bruchstücke, theils genau übersetzt, theils freier umschrieben.
Wenn er in Folge dessen seinen ganzen Ossian für eine Ueber-
setzung aus dem Altgälischen ausgab, log er wenigstens nicht
ganz. Dafs er die alten Lieder für die ächten Lieder Ossian's
ansah, ist ein zu seiner Zeit verzeihlicher Irrthum, den die Titel
derselben in den alten Manuscripten in ihm erzeugen mufsten,
und den erst eine genauere Prüfung aller Umstände zerstreuen
konnte (S. Talvj S. 70). Den gröfseren Theil seiner Sammlung
hat er jedoch unzweifelhaft auf Grundlage älterer Lieder selbst
zusammengestellt, manche von seinen Ossianischen Dichtungen
(besonders des zweiten Bandes), für die sich keine Quelle ange-
II. 2. 14
202
Heller
ben läfst, wohl auch geradezu nach eigner Eründung niederge-
schrieben (S. Talvj S. 108).
Man kann sich unter diesen Voraussetzungen die Lage den-
ken, in welcher Macpherson sich belinden niufste, als die Origi-
nale von ihm gefordert wurden. Er hatte aus den alten Gedichten
den Heiligen Irlands, St. Patrick, entfernt, Fingal, „den Führer
irischer Milizen", zum König von Schottjand, überhaupt seine Hel-
den aus Iren zu Schotten gemacht, die Scene ihrer Thaten verlegt,
ein Königreich Morven im Westen von Schottland, einen Ort
Selma, bemooste Thürme und altersgraue Schlösser geschaffen,
die alten Namen zum Theil in willkürlich erfundene, ihm wohl-
klino-ender erscheinende umgewandelt, gewifs auch stellenweis
(wie z. B. im Tod Oscar's) sich von dem Wortlaut des Originals
zu weit entfernt. Die alten Lieder konnte er, ohne alle diese
Anklaoen auf sich zu häufen, nicht veröffentlichen; zudem zeig-
ten sie vielleicht, was er in der einmal eingenommenen Stellung
orundsätzlich zu verbergen hatte, die von M'Lauchlan erwähnten
irischen Spracheigenthümlichkeiten (wiewohl dieser in Betreff
der Ossianischen Gedichte des Manuscripts sich leider nicht ge-
nau bezeichnend ausspricht); vielleicht besorgte er auch, bei einer
eigenen Uebersetzung seiner andern Ossianischen Gedichte, für
die ihm alte Originale nicht zu Gebote standen, die Sprache und
die (phonetische) Orthographie der wirklich alten Quellen nicht ge-
treu nachbilden zu können. Daher verheimlichte er gerade die äch-
ten alten Originale, die zudem von seiner eignen gälischen Ueber-
setzung hätten abstechen müssen, und fertigte dagegen von den
Gedichten, für die er nur Bruchstücke von Liedern zu Quellen
oder o-ar keine Originale hatte, eine eigne, durchweg gleichför-
mio-e Uebersetzung an, in dem ihm zur Verfügung stehenden Gä-
lischen dem er versuchte, einen alterthümlichen Anstrich zu ge-
ben. Dieses zweiten Betruges glaubte er zu bedürfen, um den
ersten zu verdecken. Er würde sich ihn erspart haben, wenn er
geahnt hätte, dafs eine gründliche Sprachforschung ihn enthüllen
würde. Um seinen Ruhm und seinen Charakter zu retten, hat
er beide sehr beeinträchtigt. Denn wenn man auch die erste
Unwahrheit als ein freilich nicht hübsches Mittel, literarisches
Aufsehen zu erregen, leicht verziehen und seine Willkürlichkeiten
in Behandlung der alten Sage seinem Patriotismus gern zu Gute
«behalten hätte, die Fälschung kann man ihm nicht verzeihen.
Immer wird man seinem Talent — oder sage ich nicht vielleicht
Das Neueste zur Ossian-Frage. 203
besser, seinem Genie? — Bewunderung zollen, aber immer wird
man seine Handlungsweise bedauern. Die Zeit der mafslosen
Bewunderung seines Ossian ist vorüber, aber auch so noch wird
man von Zeit zu Zeit manches seiner Gedichte gern lesen. Und
selbst der Alterthumsforscher, der seine umschaffende Behand-
lung der Tradition mifsbilligt, mufs ihm das unermefsliche Ver-
dienst zugestehen, wie durch einen Zauber einen ganzen Sagen-
kreis erschlossen zu haben , der vor ihm so gut wie unbekannt
vergraben gelegen hatte, und in allen Ländern die beinahe ganz
schlummernde Forschung nach den alten Volkssagen zu Leben
und regster Thätigkeit geweckt zu haben.
Berlin. H. J. Heller.
14'
204 Anzeigen :
Kritische Anzeigen.
Neue Sammlungen von Volksballaden Grofsbritanniens ').
II.
The linllnih of Srotla7id. Editcd by William Edmondstomte Aytomi.
Edinburgh fc London. 1858. 2 Voll. 8°.
Der Herausgeber der jetzt von uns zu besprechenden Samm-
lung schof lischer Balladen, Herr William Edmondstoune Ayloun,
Professor an der Universität zu Edinburgh, geniefst als Dichter
eine bedeutende Popularität in Schottland, wie denn eine seiner
Dichtungen, Botlmell schon in der dritten Ausgabe erschien, und
seine „Lays of the Scottish Cavaliers and other poems" bereits
die elfte Auflage erlebten. Diese seine dichterische Begabung
und ein tiefes Gefühl für die unverfälschte Erhaltung der alten
Nationallieder seines Vaterlandes befähigten ihn vorzüglich zur
glücklichen Bewältigung der schwierigen, von ihm unternommenen
Arbeit von allen alten, vor der Vereinigung der beiden König-
reiche Schottland und England entstandenen, werthvollen schotti-
schen Balladen einen aus der Vergleichung der verschiedenen Ver-
sionen einer und derselben Ballade gewonnenen, gereinigten Text
zu veröffentlichen. Dadurch wird seine Sammlung zu einer von
der gröfseren Child'schen principiell verschiedenen; Herr Child
läfst, wie wir sahen, von den mehrfach existirenden Versio-
nen einer Ballade die bedeutendsten und schönsten abdrucken;
Herr Ayloun hingegen stellt aus den mehreren vorhandenen Ver-
sionen einen möglichst ursprünglichen und von allen Zusätzen
und Interpolationen gereinigten Text her, und theilt daher jede
Ballade nur in einer einzigen coUationirten Form mit. Ein sol-
ches Unternehmen, bei dem so aufserordentlich viel von dem rich-
tigen philologischen und poetischen Tacte des Herausgebers ab-
hängt, ist jedenfalls ein äufserst schwieriges und delicates, das
viele Bedenken gegen sich wach ruft, und seine Berechtigung
nur in einer Innern Nothwendigkeit finden kann, die, wie sich
nicht läugnen läfst, bei den schottischen Balladen wirklich vor-
handen ist.
Die schottischen Balladen sind nur durch die Tradition er-
halten worden, erst im Beginn des achtzehnten Jahrhunderts fing
') Vgl. das erste Heft, dieses Jahrp;angs, S. 105 ff.
Aytoun, The Ballads of Scotland. 205
man an, dieselben zu sammeln und abzudrucken; dies macht, wie
wir schon früher andeuteten, einen Hauptunterschied derselben von
den englischen aus, die frühzeitig in Handschriften und fliegenden
Blättern vor dem Untergänge bewahrt wurden. Die blofs münd-
liche Ueberlieferung ist aber ebenfalls eine treue Bewahrerin und
Fortpflanzerin des ihr Anvertrauten, das hat die Volkspoesie fast
aller Nationen gelehrt, und auch für die Volkslieder Grofsbrita-
niens fehlt es dafür keineswegs an Beispielen. Man vergleiche
z. B. die von Ritson (Anc. Songs, II, 38 ff.) aus einer Handschrift
des sechzehnten Jahrhunderts mitgetheilte nordenglische Ballade
„Captain Gar" mit der, denselben Stoff behandelnden, durch Tra-
dition erhaltenen, schottischen „Edom o' Gordon" (Aytoun I,
19 £F.), und man wird die Ueberzeugung gewinnen, dafs die Ver-
änderungen, welche diese Ballade im Laufe von Jahrhunderten
erlitt, keine den Charakter und das Wesen derselben beeinträch-
tigenden waren, so dafs die blofs durch mündliche Ueberlieferung
erhaltene schottische Ballade noch immer weithin den Vorzug vor
der handschriftlich bewahrten englischen verdient. Ungeachtet
der Treue und dem zähen Festhalten der mündlichen Ueberlie-
ferung an dem ihr gegebenen Stoffe läfst sich aber doch keines-
wegs läugnen, dafs manche Uebelstände nothwendig mit dersel-
ben verbunden sind, einer der gröfsten ist jedenfalls die in der
Natur der Sache liegende Nothwendigkeit des Entstehens mehr
oder minder zahlreicher und von einander abweichender Versio-
nen einer und derselben Ballade. Der Sammler geräth dadurch in
die Verlegenheit, entweder den Leser durch das Wiedergeben der
verschiedenen, oft nur in unwesentlichen Einzelheiten abweichen-
den Texte einer Ballade zu ermüden, oder durch das Beschrän-
ken auf einen einzigen, oft sehr werthvolle und bedeutende Ver-
sionen einer unverdienten Vergessenheit zu überantworten.
Ein Blick auf die von Motherwell in der Einleitung zu seinem
früher schon von uns erwähnten ausgezeichneten Werke „Minstrelsy,
ancient and modern" gegebene, noch jetzt unentbehrliche, meister-
hafte Geschichte der schottischen Balladenpoesie und ihrer Samm-
lungen bis auf ihn ') genügt, um zu erkennen, in wie vielen, oft
fast ganz unzugänglichen Werken (man erinnere sich der von uns be-
reits angeführten wichtigen Publicationen von Kirkpatrick Sharpe
') Die im ersten Bande des Chüd'schen Werkes vorhandene bibliogra-
phische Uebersicht fuhrt das Verzeichnifs der Sammlungen bis auf die neueste
Zeit fort.
206 Anzeigen:
und Maidment) der Reichthuni des schottischen Volkes au diesen
seineu originellsten Hervorbringungen zerstreut war. Die Unbe-
quemlichkeit die hieraus erwuchs, sowie die Erschwerung der
Uebersicht mufste schon frühe die Idee wachrufen, einem solchen
Uebelstande durch eine, alle bedeutenden Balladen in sich be-
greifende Sammlung abzuhelfen. Den ersten schüchternen Ver-
such machte Gilchrist ') in einer nach einem verständigen Plane
angelegten Sammlung, die aber auch viele moderne Balladen und
Lieder umfafste, und durch die vielen seither neu gesammelten
Balladen ganz ungenügend geworden ist. Der auch als Dichter
bekannte Robert Chambers aber war der erste, der in „The
Scottish Ballads, collected and illustrated" (Edinburgh 1829. 8")
es versuchte, die bedeutendsten und schönsten schottischen Bal-
laden in nur je einer Version in einer umfassenden Sammlung
zu vereinigen, die aber nur 80 Balladen, von denen noch zwölf
moderne Nachahmungen waren, enthielt; zugleich ging Herr
Chambers bei seiner Collationirung von einem ganz unrichtigen
Principe aus: er wollte nämlich a//e Versionen einer Ballade zu ei-
nereinzigen verschmelzen, und liefs sich hiebei, um keine derselben
zu vernachläfsigen , oft zu sehr willkürlichen Combinatiouen hin-
reifsen, wodurch Balladen von unmäfsiger Länge und Ausdeh-
nung, förmliche kleine Epen, entstanden, wie z.B. „The Mar-
chioness of Douglas" (S. 150 ff), welche aus vier Theilen be-
steht, deren erster noch dazu die ganz unabhängige, wunder-
schöne Ballade „Waly, Waly" zu einem integrirenden Theile
derselben mit grolsera Unrecht macht. Eine umfassende Samm-
lung veranstaltete noch Alexander Whitelaw: The Book of Scot-
tish Ballads, collected and illustrated with Historical and Criti-
cal Notices. (Glasgow, Edinburgh & London. 1846. 12"); er
hat sich aber darauf beschränkt, stets die bedeutendsten Versio-
nen einer Ballade unverändert mitzutbeilen; auch enthält seine
Sammlung zahlreiche moderne Nachahmungen.
Herr Aytoun stellte sich bei seinem Unternehmen ein ande-
res Ziel als seine Vorgänger; er wollte alle werthvollen und
nicht durch ihren Inhalt anstöfsigen ächten Volksballaden in einer
durch sorgfältige und gewissenhafte Collation der einzelnen Ver-
sionen auf die ursprünglichste Form zurückgeführten Gestalt mit-
theilen. Hören wir, wie er sich über diese Restauration, wie er
') A Collection of Ancient and Modern Scottish Ballads, Tales and
Songs etc. By John (Hlchrist. Edinburgh. 1815. 2 Yols.
Aytoiin, The Biillads of Scotlaud. 207
es selbst neunt, in der auslülirlichen, seiner Sammlung vorange-
henden Einleitung ausspricht (S. XIfg.): «••• Ich gebrauche das
Wort Restauration in einem Sinne, der auch den gewissenhafte-
sten Eiferer für unbedingtes Festhalten an den existirenden Ver-
sionen nicht beunruhigen darf. Ich verabscheue aufs äufserste
jene Art der Erneuerung, welche Bruchstücke durch moderne Zu-
sätze ergänzt, die, wenn auch noch so geschickt entworfen und
ausgeführt, blofs als gewandte Nachahmungen des Alten bezeich-
net werden können. Der Architekt, der ohne mehr als eine auf
Muthmafsungen gegründete Kenntnifs von der ursprünglichen
Gröfse und den Verhältnissen einer Ruine zu haben, rund um
dieselbe Zubauten macht, kann nicht füglich ein Wiederhersteller
genannt werden. Das neue Gebäude entweiht die Heiligkeit der
alten Reliquie, der Mangel an Harmonie macht sich immer fühl-
bar und verursacht häufig, dafs gerade das Gegentheil des beab-
sichtigten malerischen Eindrucks hervorgebracht wird. Wenn
aber auf der andern Seite ein schönes altes Gebäude zu verschie-
denen Zeiten durch die Hände auf einander folgender Baumeister
gelitten hat, die in ihrem Eifer, es zu vollenden, verkehrte An-
bauten demselben aufgedrungen, es mit pomphaften Thorbögen
überladen , Fenster vermauert und die alten Schnitzwerke und
Verzierungen unbarmherzig übertüncht haben, dann erscheint mir
das Unternehmen einer Restauration durch die Entfernung dieser
ungehörigen Zuthaten sehr preiswürdig. In diesem Sinne ge-
brauche ich diesen Ausdruck, und auf die Erreichung dieses Ziels
waren meine Arbeiten gerichtet." — Der Herausgeber fand es
um so mehr nothwendig, die Berechtigung der gewissenhaften Wie-
derherstellung eines gereinigten Textes zu postuliren, als gerade
einer der hervorragendsten Kenner der schottischen Volkspoesie,
Motherwell^ sich gegen jeden Versuch, durch das CoUationiren
der verschiedenen Versionen einer Ballade einen reineren und
besseren Text herzustellen, scharf ausgesprochen hat. Bei der
Wichtigkeit, welche das Urtheil eines so scharfsichtigen und gründ-
lichen Forschers unstreitig besitzt, können wir uns nicht enthal-
ten, seine Worte, welche auch Herr Aytoun wiedergibt, hier mit-
zutheilen. Mothericell äufsert sich nämlich in der Einleitung
zu den von ihm herausgegebenen Balladen (Minstrelsy, Intrd.
S. V fg.) folgendermafsen darüber: „Es ist vielleicht unnöthig zu
erwähnen, dafs jede von Alters her überlieferte Ballade, die bis
jetzt bekannt geworden ist, in verschiedenen Versionen, um uns
dieses Ausdrucks zu bedienen, existirt. Mit andern Worten die-
208 Anzeigen :
selbe Geschichte wird in verschiedenen Gegenden auch auf ver-
schiedene Weise gesagt und gesungen. Es kommt daher häutig
vor, dafs man keine zwei Lieder, die in verschiedenen Landes-
theilen gesammelt wurden, findet, die in ihren Texten vollkom-
men übereinstimmen, ja vielleicht ist nicht eine einzige Strophe
bei denselben ganz gleichlautend, gewisse Gemeinplätze ausge-
nommen, welche ein integrirender Theil des ursprünglichen Me-
chanismus aller unserer alten Balladen zu sein scheinen, und, wo
man sie findet, einen ihrer eigenthümlichsten und ausgezeichnet-
sten Charakterzüge im Gegensatze zu den modernen Nachahmun-
gen bilden. Jedes dieser Lieder erzählt aber dieselbe Geschichte;
insoweit kann ihre Identität nicht geläugnet werden, aber in vie-
len kleinen Einzelheiten, wie auch in der Art und Weise, wie
dieselbe Katastrophe herbeigeführt wird, bestehen fühlbare Diffe-
renzen. Der Herausgeber von Volksliedern kann, indem er die
schönsten und effectvollsten Passagen des einen Textes auswählt,
und dieselben, so gut es eben geht, mit den passenden Stellen
des andern in Zusammenhang bringt, aus den divergirenden Tex-
ten zweier verschiedener Quellen eine dritte Version herstellen,
welche vollständiger und schöner sein wird , als irgend eine der
ursprünglich bestandenen. Diese verbesserte Version wird die
Quintessenz der poetischen Elemente eines jeden Liedes enthal-
ten, aber in dieser allgemeinen Aehnlichkeit mit allen wird sie
ihren besondern Zusammenhang mit einem dieser Lieder verlie-
ren. Ihre Individualität verschwindet gänzlich, und jene Züge,
wodurch jedes einzelne Lied seine Authenticität bewies, werden
in der aus Collation entstandenen Version schwach und zweifel-
haft, verwirrt und unkenntlich. Demungeachtet werden gerade
diese, sowohl wegen ihres höheren dichterischen Verdienstes, als
der Bestimmtheit und Vollständigkeit der Erzählung wegen, am
liebsten in die gewöhnlichen Compilationen aufgenommen, und
bringen Lesern, die nicht geübt sind, das Wesen der Volkspoe-
sie zu erforschen, sehr ungenaue Begriffe bei von dem Zustande
in welchem solche Lieder noch gegenwärtig existiren". Die
Gründe, die nun Herr Aytoun gegen diese unbedingte Verwerfung
jedes Versuches, aus der Collationirung mehrerer Texte einen
bessern herzustellen, beibringt, sind, wie wir glauben, nicht un-
geeignet, dieses scharfe Verdammungsurtheil einigermafsen zu
modificiren. Er sagt nämlich ( Introd. XIV ff.) : „ . . . . Wollte
Molfierwell nicht, was offenbar absurd wäre, behaupten, dafs jede
Ballade schon von ihrem Ursprünge an in zwei oder mehr Ver-
Aytoun, Tlie Ballads of Scotlaud. 209
sionen existirte, so bewiese weder die citirte Stelle, noch vieles
Andere, was er zu demselben Zweck geschrieben, etwas gegen
den verständigen Versuch eine Restauration durch das CoUatio-
niren der verschiedeneu Versionen, die in der That sehr häufig
überflüssig sind. Er hat Recht, wenn er gegen jene Art der
Herausgabe eifert, die ohne gehörige Wahl und Rücksicht auf
den Zusammenhang die besten Strophen verschiedener Versionen
zusammenstellt, aber seine Schlufsfolgerung ist irrig, wenn er
sagt: „„Es ist sicherlich die Pflicht des Sammlers und Heraus-
gebers von mündlich überlieferten Balladen, das gefährliche und
häufig mifslingende Unternehmen zu vermeiden, widersprechende
und wesentlich unzusammengehörige Texte vereinen zu wollen,
und sich vielmehr darauf zu beschränken, blofs jenen Text aus-
zuwählen, der als der einfachste und am wenigsten verstümmelte
erscheint, und ihn rein und einfach wie er ihn erhielt, wiederzu-
geben, ohne was immer für eine Verbesserung zu wagen."" — —
Wäre diese Regel von allen Sammlern befolgt worden, bemerkt
Herr Aytoiin darauf, so würde das schottische Balladenbuch entwe-
der sehr zusammengeschwunden oder über alle Gebühr angeschwellt
worden sein. „Ich glaube", fährt er dann fort, „dafs Mother-
well durch seinen Unwillen über gewisse Fälschungen, deren sich
sowohl Pinkerton als Allan Cunningham unzweifelhaft schuldig
machten, zu allgemein dogmatisch ward; denn sollte jede Colla-
tion überhaupt so unbedingt verwerflich sein, so ist er selbst
keineswegs von dieser Anklage freizusprechen, da viele Stücke
in seiner eigenen Sammlung durch das Vergleichen verschiedener
Texte zu Stande kamen".
Wir haben, um die Wahrheit dieser Behauptung Herrn Ay-
toun"^ s zu erforschen, die von Motherwell gesammelten Balladen
genau untersucht und können nun folgende namhaft machen, bei
denen er selbst eingesteht, dafs er mittelst Collation ihre Her-
ausgabe bewerkstelligt habe. ^Hynd Horn'^ (Minstr. S. 35 fg.)
entstand aus zwei von dem Herausgeber gesammelten Versionen,
die er mit einem Fragmente in CromeWs „Select Scottish Songs,
Ancient and Modern" collationirte und verschmolz, ohne die Va-
rianten der benützten Versionen mitzutheilen , oder anzugeben,
was er jeder einzelnen entnommen habe. In „TAe Laird o' Lo-
gie, or May Margaret''^ (a. a. O. S. 56 fg.) hielt er sich an den
von Walter Scott gegebenen Text, mit Ausnahme der dritten
Strophe, die er nach mündlicher Recitation niittheilte; bei May
Colvin, or false Sir John"' ( S. 67 fg.) ist eine von ihm aus dem
2 1 0 Anzeigen :
Volksmunde erlialtcne Ballade zu Grunde gelegt, jedoch mit Be-
rücksichtigung des von Herd in seinen „Ancient and Modern
Songs" etc. (I, 153) gegebenen Textes; Babylon; or the bonnie
banks o' Fordie'''' (S. 88 lg.) entstand aus zwei nur wenig ver-
schiedenen Versionen; y^Vair Janet^' (S. 139) ist dem „Ballad
Book" von Kivkpatrich Sliarpe entnommen, drei Strophen wurden
aber aus zwei andern Versionen dieser Ballade einverleibt, und
durch Klammern bezeichnet; bei y^Johnie Scol'"'' (S. 204 fF.) redi-
"irte er den Text aus drei von ihm gesammelten Versionen.
Ein gleiches Verfahren beobachtete er auch bei den Balladen
y^Young Johnstone"' (S. 193fg) und ^Andreic Lammie^ (S. 239 ff.)
Diese Beispiele beweisen zur Genüge, dafs es selbst diesem so
gewissenhaften Herausgeber nicht immer möglich war, sich streng
an seine oben angeführte Regel zu halten; auch er sah sich mit-
unter gezwungen, aus mehreren Versionen die beste Leseart zu
zu wählen, und der Leser mufs, da er nicht in allen Fällen die
Varianten anführt, es eben auch auf Treue und Glauben hinneh-
men, dafs er sich keine eigenmächtige Veränderungen erlaubt habe.
Dasselbe Vertrauen, freilich noch in einem erhöhten Grade, be-
ansprucht auch Herr Aytoun, der, wie wir weiter unten sehen
werden, sich manchmal noch gröfsere Freiheiten gestattete. Er
fühlte selbst sehr die Nothwendigkeit, sein Verfahren gegen den
Vorwurf zu grofser Willkürlichkeit zu vertheidigen, wie dies meh-
rere Stellen in seiner Einleitung zeigen, so sagt er S. XXVIII fg.:
„Wie umfassend auch das durch die Arbeit und den Fleifs der
verschiedenen Sammler zusammengebrachte Material war, so
mufste doch noch ein Procefs vollzogen werden, um das Balladen-
buch Schottlands angemessen wiederherzustellen. Es mufste die
Collation der verschiedenen Versionen unternommen werden, um
jedes Bruchstück, mit möglichster Ausschliefsung aller unächten
Zusätze und Flickverse, womit diese Gedichte während der Dauer
der mündlichen Fortpflanzung überladen worden waren, an sei-
nen passenden Platz einreihen zu können. Der Leser halte wohl
im Auge, dafs ich mich hier nur auf jenen Theil der Balladen
beziehe, von denen verschiedene Versionen erhalten sind. Alle
jene, die alten Handschriften entnommen Avurden, bedurften kei-
ner Veränderung, im Gegentheil würde jeder Versuch, diese auch
nur im Mindesten antasten zu wollen, strenge Zurückweisung
verdienen. Noch mehrere sind bei-eits von einem oder dem an-
dern Sammler collationirt worden ; in diesen Fällen war es, wenn
die Arbeit bereits genügend vollzogen worden war, ganz unnö-
Aytoun, The Ballads of Scotlaud. 211
thig, sie blofs wegen eingebildeter oder zweifelhafter Verbesse-
rungen neuerdings vorzunehmen. Diese so wiederhergestellten
Balladen sind bereits zum gröfsten Theile allgemein angenom-
men und anerkannt worden, sind Nationaleigenthum geworden
und sollen es bleiben. Aber jene Balladen, auf die ich mich hier
insbesondere beziehe, sind gänzlich verdorben und verstümmelt
und erforderten dringend eine Wiederherstellung u. s. w." —
Später kommt der Herausgeber noch einmal auf diesen Punkt
zurück: „ Es liegt mir sehr viel daran, dafs der Vor-
gang, wie ich bei dieser Sammlung verfahren habe, völlig verstan-
den M'erde; denn ich möchte mir nicht gerne die Anklage zu-
ziehen, willkürlich mit den schottischen Balladen umgegangen zu
sein. Zum Beweise meiner Treue und Aufrichtigkeit habe ich
jedesmal die Quellen angegeben, denen ich mein Material ent-
nommen habe; überall, wo ich eine Zeile oder Strophe hinzuge-
than oder verändert habe (was nur im Falle einer unzweifelhaf-
ten Auslassung oder eines Mifsverständnisses geschah), bekannte
ich es ausdrücklich in dem Vorwort zu der betreffenden Ballade."
Wie anerkennenswerth auch die Offenheit ist, womit der Heraus-
geber sich in der eben citirten Stelle über sein Verfahren aus-
spricht, und obgleich wir aus einem sorgfältigen Studium seiner
Sammlung die üeberzeugung gewonnen haben, dafs er sich nur
in den seltensten Fällen gröfsere Freiheiten mit den von ihm her-
ausgegebenen Balladen gestattete (was auch von seinen Vorgän-
gern z. B. Sir Walter Scott oder Jamiesoii und in einem viel aus-
gedehnteren Grade geschah), so halten wir doch jedes derartige
Verfahren von Seite eines Herausgebers für ein solches, womit
er die seiner Arbeit gesteckten Schranken weit überschreite und
dem wissenschaftlichen Werthe seiner Sammlung bedeutenden Ab-
bruch thue; zum Mindesten hätten wir gewünscht, dafs Hr. Aytoun
jedesmal, Avenn er es für nöthig hielt einzelne Zeilen oder ganze
Strophen hinzuzudichten, die solchermafsen eingeschobenen durch
Klammern oder auf andere Art von den ächten deutlich unter-
schieden hätte, anstcitt blofs einzugestehen, dafs er eine solche
von ihm herrührende Einschiebung vorgenommen habe, wie er
dies z. B. in der Einleitung zu der Ballade y.Earl Richard' s Wed-
ding"" (Thl. H, 162 ff.) thut, wo er zwar angibt, dafs er gegen
den Schlafs, um die Einmischung des hülfreichen Hausgeistes
-iBilly Blind'^ zu erklären, eine Strophe hinzugedichtet habe, die-
selbe aber nicht näher irgendwie kenntlich macht. — Um seine
Sammlung für eine streng wissenschaftliche Benutzung eigentlich
212 Anzeigen:
brauchbar zu machen, hätle der Herausgeber aber überhaupt alle
Varianten der von ihm zur Herstellung eines gei-einigten Textes
benutzten Versionen anführen müssen, wie dies z. B. Almeida-
(iarrelt in seinem „Romanceiro portuguez" that; hier müssen wir
aber zugeben, dafs dies bei der Menge der von so vielen schot-
tischen Balladen existirenden Versionen einen sehr grofsen Raum
in Anspruch genommen, und einer Verbi'eituug der vorliegenden
Sammlung unter dem gröfseren Publikum, für welches dieselbe
denn doch vorzüglich berechnet ist, bedeutenden Eintrag gethan
hätte. Eine Art von Entschuldigung für sein Verfahren konnte
der Herausgeber auch in dem Umstände ßnden, dafs diese Ver-
sionen, die seinen Texten zu Grunde liegen, in den vielen Samm-
lungen schottischer Balladen mit wenigen Ausnahmen bereits ab-
gedruckt sind, und dadurch eine Controlle seines Vorgehens für
den wissenschaftliche Zwecke verfolgenden Leser ermöglicht ward.
Wir haben uns die Mühe genommen, die meisten der von ihm
mitgetheilten Balladen mit den in den früheren Sammlungen be-
findlichen Versionen zu vergleichen, und können ihm das Zeugnifs
nicht versagen, dafs er in den weitaus meisten Fällen mit einem
richtigen britischen Tacte vorging, und sich hauptsächlich darauf
beschränkte, alles unnütze Beiwerk, womit diese Volkslieder wäh-
rend einer mehrere Jahrhunderte dauernden mündlichen Ueber-
lieferung überladen und vermeintlich verschönert wurden, auszu-
scheiden und einen möglichst einfachen und reinen Text herzu-
stellen. Die Child' sehe Sammlung ermöglicht es jetzt auch dem
deutschen Leser, sich über das Verfahren des Herrn Aytoun
und die Richtigkeit dieser unserer Behauptung ein eigenes Ur-
theil zu bilden.
Nachdem wir so den Standpunkt, von dem aus, wie wir
wenigstens glauben, diese Sammlung und das Verfahren ihres
Herausg. beurtheilt werden mufs, bezeichnet haben, wollen wir
noch, bevor wir die in selber mitgetheilten Balladen besprechen,
in Kürze den Inhalt der Einleitung , soweit wir desselben nicht
schon Erwähnung thaten, angeben. — Auf eine in raschen Um-
rissen entworfene Geschichte der bis auf die neueste Zeit erschie-
nenen Sammlungen folgt eine längere Untersuchung über die Ent-
stehung der schottischen Balladen, die von den 3Iinstrels, als
einem eigenen Stande, abgeleitet wird. Die Bemerkungen des
Herausgebers über sie, und die Art und Weise ihres Froducirens
enthalten aber nur wenig Neues und von dem gewöhnlich über
diese noch immer ziemlich dunkle Frage Gesagten Abweichendes.
Aytoiin, TIiG Ballads of Scotl.ind. 213
Seine Ansichten über die in dem Wesen dieser Volkslieder begrün-
dete Nothwendigkeit des Entstehens und Fortbildens verschiede-
ner Versionen einer Ballade sind gewifs im Allgemeinen richtig
und gelten eben für alle Volkspoesie. Eine eigenthümliche, uns aber
gewagt und ziemlich unnöthig erscheinende Theorie stellt er über
jene Versionen auf, deren Abweichungen so bedeutend sind, dafs
man fast v^ersucht wäre, die Gemeinschaftlichkeit ihres Ursprungs
zu bestreiten: nach seiner Ansicht besafs nämlich jeder Minstrel
einen ihm eigenen Vorrath an Balladen, den er theils durch Ueber-
lieferung inne hatte, theils selbst erfand, und da er für die Gewin-
nung seines Lebensunterhalts darauf angewiesen war, durchaus nicht
gewillt sein konnte, andern seiner Mitbrüder mitzutheilen. Er
konnte dieselben aber nicht hindern, ihrem Gedächtnisse den all-
gemeinen Umrifs des stofflichen Inhalts nebst einzelnen Strophen
einzuprägen; und so konnten in vielen Fällen neue, natürlich be-
deutend abweichende Versionen entstehen. Durch diese Hypo-
these glaubt Hr. Aytoun insbesondere die grofsen Verschieden-
heiten der Versionen des nördlichen von denen des südlichen
Schottlands, und der schottischen und englischen Gränzdistricte
erklären zu können. Die Minstrels durften, wenn sie sich in ent-
fernteren Gegenden gesungene Balladen aneigneten und dieselben
überarbeiteten, nicht fürchten, eines Plagiats beschuldigt zu wer-
den. Wir wollen zwar die Möglichkeit eines solchen Vorganges
in einzelnen Fällen, insbesondere in Bezug auf die in Schottland
und England gesungenen, bei aller Verschiedenheit im Einzelnen
doch oft sehr ähnlichen Balladen nicht geradezu in Abrede stel-
len; nach unserem Dafürhalten erklärt sich aber das Entstehen
auch bedeutend verschiedener Versionen zu natürlich aus dem
Wesen und der Eigenthümlichkeit des Volksgesanges überhaupt,
als dafs es nothwendig wäre, zu einer so gezwungenen, und die
Minstrels als eine gewerbmäfsig vorgehende Zunft betrachtenden
Erklärung seine Zuflucht zu nehmen. — Sehr interessant ist, was
Hr. Aytoun über die häufigen Interpolationen ganzer Strophen
aus anderen Balladen, vornehmlich über die poetischen Gemein-
plätze beibringt, die das allgemeine Eigenthum aller Sänger wa-
ren und gebraucht wurden, um Lücken in der Erzählung auszu-
füllen und dem Gedächtnisse gewissermafsen Zeit zum Sammeln
zu geben. Wird z. B. die Reise des ^bonny boy'^ geschildert, der
Botendienste verrichtet, so begegnen wir unabänderlich den fol-
genden Versen:
2M Aiizpigen:
„And ■vvlicn he came lo tho broken brigg,
Ile beut bis bow and swani;
And Avhcn he came to the grass growing,
Set down bis feet and ran;
And when he came to the high castle,
Ile neither did chap nor ca\
]]ut sct bis bent bow to bis breist,
Aud ligthly Kip the wa\"
So stimmen auch immer die Worte der Antwort genau mit
denen der Frage überein und wiederholen dieselben; ebenso gibt
es gewisse Verse, mit denen sehr viele Balladen schliefsen; eine
der am öftesten vorkommenden Schlufsstrophen ist:
„They buried him in St. Mary's kirk,
And her in St. Mary''s quire;
Aud out of her grave grew a bonuic red rose,
And out of tlie knight's a brier".
Dies sind nur einige Beispiele solcher Aushülfsstrophen, de-
ren Zahl sich leicht bedeutend vermehren liefse. Aber auch eigent-
liche Interpolationen sind durchaus nicht selten. Der Herausg.
sagt über dieselben und sein Verfahren ihnen gegenüber (S.XLVff.):
„Ich habe die Ueberzeugung, dafs die Sänger kein Bedenken tru-
gen, gelegentlich zwei selbständig von einander getrennt beste-
hende Balladen, wenn sie ähnliche Stoffe behandelten, zu vermi-
schen, um dadurch eine stärkere Wirkung zu erzielen; hier ist
es daher die Pflicht eines modernen Herausg. bei seinen Versu-
chen einer Wiederherstellung die gröfste Sorgfalt und Vorsicht
anzuwenden. Weit entfernt, sich versucht zu fühlen, irgend et-
was hinzuzufügen, mufs er sich nur vor dem entgegengesetzten
Fehler in Acht nehmen, zu vieles hinwegzunehmen und auszulas-
sen — wenigstens nach meinem Gefühle. Ueberzeugte ich mich,
dafs fremdartiges Beiwerk, welches nachweislich anderen Balla-
den angehörte, angefügt wurde, so schied ich es ohne Bedenken
aus; ich hütete mich aber wohl, Strophen von augenscheinlich
altem Datum hinwegzulassen, blofs weil sie für die Erzählung
überflüssig scheinen mögen. Modernen Interpolationen, die gröfs-
tentheils auch leicht zu erkennen sind, gegenüber habe ich keine
solche Schonung beobachtet. Ich kann freilich nicht wagen, zu
behaupten, dafs ich alle solche losgeworden bin, denn der Ur-
sprung einiger ist nur zweifelhaft, und andere sind nothwendige
Zusätze, um Theile der Geschichte zu verbinden; aber ich hoffe,
Aytoun, The Ballads of Sootlaiul. 215
(lafs man nur sehr wenige Spuren moderner Arbeit in der nach-
folgenden Sammhing finden wird — ".
Nach einer flüchtigen Skizzirung einiger charakteristischer
Eigenthümlichkeiten der schottischen Balladendichtung, wie z. B.
der in ihr so häufigen Bezüge auf den Volksglauben und Mythus,
wodurch sie sich sehr von der englischen unterscheidet und auch
für den Mythologen von grofser Bedeutung wird, sowie nach eini-
gen Bemerkungen über den literarischen Werth der alten schot-
tischen Balladen und der sich bei ihnen findenden Unterschiede
zwischen denen des nördlichen Schottlands und den eigentlichen
Borderballads, gibt der Herausgeber einen Abrifs der Geschichte
der schottischen Kunstdichtung von Barbour bis Lyndsay, und
theilt endlich noch sehr interessante urkundliche Nachweisungen
über die Stellung der Minstrels am Hofe Jacob's IV. mit, die den
noch im General Register House von Edinburgh aufbewahrten
Büchern des Lord High Treasurer entnommen und wohl geeig-
net sind, die vielfach verbreitete Meinung von dem verachteten
Stande derselben in Schottland zu entkräftigen.
Gewöhnlich werden die schottischen Balladen in historische,
romantische und humoristische eingetheilt, diese Classificirung ist
eine im Inhalt wohl begründete; Hr. Aytoun dagegen gibt die
Balladen ohne Rücksicht auf irgend welche Eintheilung, denn sei-
ner Ansicht nach würde eine strenge Befolgung einer solchen
wegen der daraus entspringenden grofsen Einförmigkeit nur
einen ermüdenden Eindruck auf den Leser machen. Da diese
Sammlung aber nach der Ansicht des Herausgebers selbst ein
vollständiges Balladenbuch bilden und keineswegs zur Befriedi-
gung blofser Unterhaltung bestimmt sein soll, so glauben wir,
dafs diese Systemlosigkeit einen strengen Tadel verdient, indem
eine wirklich wissenschaftliche Benutzung des Buches duixh die-
sen Mangel an Uebersichtlichkeit sehr erschwert wird, der noch
dadurch sich erhöht, dafs das am Schlüsse des zweiten Bandes
befindliche Inhaltsverzeichnifs nicht den ersten Vers einer jeden
Ballade enthält, was hier allein von Nutzen gewesen wäre, son-
dern ein blofs alphabetisches nach den, mitunter vom Herausg.
selbst willkürlich gegebenen, Titeln der Balladen ist. —
Die vorliegende Sammlung urafafst 139 Nummern, darunter
befinden sich aber vier, die keine Balladen sind, und die daher,
ungeachtet ihres unläugbaren Interesses, besser weggeblieben wä-
ren. „The biuidy Sark" (Th. I, S. 86jff.) ist ein im Balladentone
von dem schottischen Kunstdichter Robert Henryson (blühte um
216 Anzeigen:
1450) verfafstes allegorisches Gedicht; „Elore Lo " (Thl. I,
S. 275 ff.) von einem unbekannten Dichter ist ein Liebeslied, aber
keine Ballade; „Oranges Bailad" (Thl. II, S. 213 ff.), um 157J
von einem eifrigen Anhänger der unglücklichen Maria Stuart ge-
dichtet, ist ungeachtet des Titels durchaus keine Ballade, auch
nicht einmal im Balladentone gehalten, wenn auch als poetisches
Gedicht von Interesse. Den Schlufs der Sammlung macht ein
längeres Gedicht „The Vision" (Thl. II, S. 3G9ff.), wahrschein-
lich bald nach der Vereinigung der beiden Königreiche, vielleicht
um 1715 gedichtet, welches der unbekannte Verfasser für ein
Erzeugnifs weit früherer Zeit gelten lassen wollte. Er ahmte da-
her absichtlich Alliteration, Phraseologie und die jetzt kaum mehr
verständliche Orthographie des Dichters Gawin Douglas, der um
das Ende des fünfzehnten Jahrhunderts blühte, nach. Das Ge-
dicht ist voll Allegorie und Mythologie, bezieht sich auf die po-
litischen Zustände Schottlands und gehört durchaus nicht in diese
Sammlung. Alle übrigen in derselben mitgetheilten Balladen
sind, mit Ausnahme vielleicht der einen „Auld Maitland" (Thl. II,
S. 1 ff.), die man bisher auf die Autorität Sir Walter Scott' s hin
für acht hielt, wogegen Hr. Aytoun aber gewichtige Bedenken
geltend macht, unbezweifelt alt und acht, so dafs diese Sammlung
mit Recht darauf Anspruch machen kann, die erste zu sein, in
der man die köstlichsten Blüthen der schottischen Balladenpoesie
zu einem Straufs gebunden findet. Man wird gewifs nur sehr
wenige Balladen mehr anführen können, denen noch ein Platz in
demselben gebürt hätte; die einzige, die wir ungern vermifsten,
war „Prince Robert", die Child (Thl. III, S. 22 ff".) in zwei Ver-
sionen mittheilr. —
Die Zahl der Balladen, die hier zum ersten Male, oder in
neuen, bisher unbekannten Versionen veröffentlicht werden, ist
nicht unbedeutend; dazu müssen noch mehrere gerechnet werden,
die der Herausgeber durch Collation aus ihrer bis jetzt blofs frag-
mentarischen Form so wiederherstellte, dafs sie nun beinahe als
neue betrachtet werden müssen; wir wollen sie hier alle, in der
Reihenfolge der Sammlung, anführen und dabei zugleich an ein
paar Beispielen die Art und Weise des Verfahrens des Herausge-
bers mit ihren Vorzügen und Mängeln erläutern.
Die Ballade „The Battle of Harlaw" war bisher nur in der
wenn auch alten, doch überaus langen und gewifs nie im Volks-
gesange lebenden Version bekannt, die der erste Sammler schot-
tischer Balladen, Allan Ramsay, in seinem Evergreen (Edinburgh.
Aytoun, Tlie Ballads of Scotkml. 217
1724. 2 Vols.) veröffeiitliclit halte (hc\ Ayloim, Thl. I, S. G4 ff.);
Hr. Aytoun war nun so glücklich, eine noch jetzt in Aberdeenshire
im nördlichen Schottland gesungene, acht volksmäfsige Ballade
über diese Schlacht seiner Sammlung (Thl. I, S. 75 ff.) einverlei-
ben zu können. — Ein bekannter Kenner und Sammler schotti-
scher Balladen, Hr. Georye lünloch, der vor längeren Jahren
schon die Ausbeute seines Fleifses veröffentlichte '), hörte auch
seitdem nicht auf, unermüdlich fortzusammeln; von ihm erhielt
Hr. Aytoun die Erlaubnifs, seine handschriftlichen Aufzeichnungen
frei benutzen zu dürfen und verdankt denselben mehrere sehr er-
hebliche Bereicherungen seines Werkes. Unter diese gehört die Bal-
lade „The Marchioness cf Douglas" (Thl. I, S. 133 ff.), von der bis-
her nur Bruchstücke bekannt waren. In Herds Sammlung kommen
nur fünf Strophen derselben u. d. T. „Earl Douglas" vor; John
Finlay gab dieselbe in seinen „Scottish Hist. and Rom. Ballads"
(Edinb. 1808) um einige dazu erhaltene Strophen vermehrt als
„Jamie Douglas" (Thl. H, S. 4 ff.) heraus; Motherwell theilteeine
längere Version „Lord Jamie Douglas" im Appendix (S. Vff.)
seiner Minstrelsy mit; und Kinloch endlich veröffentlichte in seinen
Anc. Scott. Ball, die denselben Stoff behandelnde Ballade „The
Laird of Blackwood" (S. 60 ff.). Erst einige Zeit nach der Ver-
öffentlichung seiner Sammlung war Kinloch so glücklich, zwei
vollständige, wenig von einander verschiedene Versionen dersel-
ben Ballade durch mündliche Ueberlieferung (von zwei Leuten
desselben Ortes) zu erlangen, die ein ganz neues Licht auf das
darin besungene Ereignifs und die handelnden Personen werfen,
und das Datum der Entstehung der Ballade mit Sicherheit in
das letzte Viertel des siebenzehnten Jahrhunderts setzen. Hr.
Aytoun hat nun aus diesen zwei Versionen den Text der in sei-
ner Sammlung abgedruckten Ballade redigirt; hier wäre es aber
im höchsten Grade wünschenswerth gewesen, dafs er alle Varian-
ten gleichfalls gegeben hätte, denn nur so hätte er es jedem Le-
ser möglich gemacht, die Richtigkeit und Gewissenhaftigkeit sei-
nes Verfahrens zu prüfen. Interessant ist auch, dafs in alle
Versionen mehrere Verse aus der urkundlich schon vor 1566 (denn
eine Handschrift aus diesem Jahre citirt einige Zeilen) entstan-
') Ancient Scottish Ballads, recovered from tradition, and never be-
fore published, by G. E. Kinloch, Edinburgh 1827, und: The Ballad-Book,
by G. R. Kinloch, Edinburgh 1827. (Letzteres ward nur in 30 Abzügen
gedruckt.)
n. 2. 15
218 An/fifljeii:
denen Ballade „Waly, Waly" (A>ifonn, I, J30) so verflochlen
sind, dafs sich dieselben nicht mehr ausscheiden lassen, was denn
auch Chambers, dem gleichfalls die handschriftliche Sammlung
lünloch's zu Gebote stand, zu den von uns oben erwähnten Mifs-
gritf verführte. — Von der sehr populären Ballade y,Fine Flo-
wers i' the Valley" theilt Hr. Aytoun (Thl. I, S. 224 ff.) eine, neue
von ihm selbst gehörte und niedergeschriebene Version mit. —
Dagegen ist die bis jetzt noch unveröffentlichte Version von „Lizie
Lindsay", die der Herausgeber, um Verwechslungen mit der ei-
nen ganz ähnlichen Stoff behandelnden Ballade „Lizie Baillie"
(II, 90) zu vermeiden, unter dem Titel „Donald of the Isles"
(Thl. I, S. 269 ff.) bringt, wieder der handschriftlichen Sammlung
lünlodis entnommen. — Von der sehr schönen Ballade „Fair
Annie" ') (Thl. II, S. 68ff.) haben Sir Walter Scott (Bd. IIT, 252 ft\)
und Motherwell (S. 327 ff'.) bedeutend von einander abweichende
Versionen abdrucken lassen; Jamieson dagegen gibt in seinen Po-
pulär Ballads (Thl. II, S. 73ft'.) eine aus zwei Versionen zusam-
mengesetzte Ballade „Lady Jane", in welcher einige Verse von
ihm selbst hinzugedichtet sind, in dem Appendix seiner Samm-
lung theilt er jedoch diese beiden Versionen in ihren ursprüngli-
chen Texten mit („Lorfy Jane'', II, 371; „Biird Helen'' ebd., 37Cft*.).
Die erstere derselben hält nun Hr. Aytoun für die beste von al-
len, und folgt ihr in dem von ihm gegebenen Texte, zugleich
zieht er aber eine in der handschriftlichen Sammlung Kinloch^s
befindliche, bisher ganz unbekannte Version zu Rathe. Aber
auch in diesem Falle gibt er leider nur an, dafs er an dem zu
Grunde gelegten Texte mit Ausnahme der Schlufsstrophen nur
sehr geringe Veränderungen vorgenommen habe, ohne jedoch diese
genauer anzumerken, oder die durch die lünlocli sehe Version er-
haltenen Varianten zu bezeichnen. Mit einem solchen rein eklek-
tischen Verfahren ist aber für wissenschaftliche Zwecke sehr we-
nig gewonnen. — »The Song of the Outlaw Murray" (Thl. II,
') Diese Ballade ist auch sehr interessant wegen der weiten Verbrei-
tung, deren der von ihr besungene Stoff bei allen germanischen Nationen ge-
nofs, so dafs hier eine Vergleichnng des schottischen Volksliedes mit denen
der ihm nahe verwandten Völker deutscher und scandinavischer Zunge leicht
möglich ist. Man selie „Skiren Anna" in Nijerup'n Danshe Viser IV, 59 und
in Geijer's Sve7iska Folk-Visor I, 24; im holländischen „Maid Adelhaid und
König Alewijn" (Iloffmann's Holländische Volkslieder 164); in deutschen
Volksliedern hat der Stoff gröfsere Veränderungen ertahren; s. „Die wieder-
gefundene Königstochter" in „Des Knaben Wunderhorn" II, 274, und in Uli-
Innd's Volksliedern „>*>'»/>??//" I, 273.
Aytoiin, The Ballads of Sootland. 219
S. 129 ff.) war bisher nur durch den von Walter Scott in sei-
ner Minstrelsy (Thl. I, S. 369 ff.) nach den Papieren der Frau
Cockburn gegebenen Abdruck bekannt; der jetzige Herausgeber
theilt diese Ballade nach einer alten, im Besitze der angeblich
von diesem Outlaw abstammenden Familie Philiphaugh befindlichen
Handschrift mit, die zwischen den Jahren 1689 und 1702 ge-
schrieben wurde. Die Ballade selbst ist aber viel älter, und soll,
wie Walter Scott behauptet, lange Zeit hindurch in der Umgegend
von Selkirk sehr populär gewesen sein. Die nach diesen hand-
schriftlichen Aufzeichnungen bekannte Ballade ist aber jedenfalls
viel zu lang (sie enthält über 300 Verse) und es kommen in der-
selben zu viele und zu gleichförmige "Wiederholungen vor, als dafs
sie in dieser Form je hätte gesungen werden können. — „Earl
Richard's Wedding" (Thl. H, S. 162 ff.) war zwar schon länger
in mehreren Versionen , aber in einer blofs fragmentarischen Ge-
stalt bekannt, hier erscheint diese Ballade zum ersten Male voll-
ständig; dafs der Herausgeber es hier für nothwendig hielt, am
Schlüsse eine Strophe hinzuzudichten, haben Avir bereits oben ge-
sagt. — Von der Ballade „The Duke of Atholl's Nurse« (Thl. H,
S. 236 ff.) waren bisher nur Bruchstücke veröffentlicht; Hr. Ay-
toun fand in der erwähnten handschriftlichen Sammlung lünloch's
zwei Versionen, und coUationirte aus denselben einen vollstän-
digen Text, leider abermals, ohne die Varianten mitzutheilen. —
„Hynde Hörn" (Thl. H, S. 328 ff.) entstand in der vorliegen-
den Form aus der CoUation verschiedener, mehr oder weniger
unvollständiger Versionen, die in den Sammlungen von Mother-
well, Kinloch und Buchan abgedruckt sind ; diese Ballade ist merk-
würdig als volksthümliche Paraphrase der sehr alten metrical ro-
mance von „Kyng Hörne" oder „Hörne Childe and Maiden Ry-
menild ')", wie denn nach des Herausg. Ansicht manche der alten
romantischen Balladen aus ähnlichen Quellen entstanden und für
den Gesang verkürzt und volksgerecht gemacht worden seien.
Die hier etwas genauer untersuchten Balladen genfigen wohl,
dem Leser eine hinreichend klare Anschauung von dem Verfah-
ren des Herausgebers zu geben; wir können dasselbe, wenigstens
V) Abgedruckt in 7?i<so?i's Metrical Romancees (London 1802, 3 Vols.),
und neuerdings lierausgg. von Francisque Michel: „Hörn et Kimenliild." Re-
cueil de ce qui reste de poemes relatifs a leurs aventures composes en fran-
9ais, en anglais et en ecossais dans le 13. 14. 15. et 16. sifecles'" etc. Paris.
1845. 4".
15*
220 Anzeigen :
nach deutschen kritischen Ansicliten, liein streng wissenschaftli-
ches nennen , zu einem solclien wäre vor Allem nothwendig ge-
wesen, die Versionen jeder Ballade nach Familien zu classillci-
ren, den ältesten Text jeder Familie zu Grunde zu legen und
alle Varianten desselben geti-eu abdrucken zu lassen. Dazu hätte
auch gehört, dafs alle Strophen und Verse, die der Herausgeber
für überflüssige Zuthaten hielt und darum ausschied, an einem
dafür passenden Platze, z. B. in der Einleitung jeder Ballade,
mitgetheilt worden wären. Am strengsten ist das wohl nur sehr
selten vorkommende Hinzudichten einzelner Strophen und Verse,
dessen wir oben gedachten, zu verwerfen. Eine streng kritische
und eigentlich wissenschaftliche Herausgabe der schottischen Bal-
laden mangelt mithin noch immer; wir stehen aber nicht an, die
Sammlung Hrn. Ayfouns trotz der Mängel, die wir an derselben
rügen zu müssen glaubten, als die beste aller bis jetzt erschiene-
nen Sammlungen zu erklären; — sie ist die einzige, die alle al-
ten, ächten Balladen, mit Ausschlufs aller moderner Nachahmun-
gen enthält, von denen auch die sonst ausgezeichnete MotherweW-
sche keineswegs frei ist, die auch nichts weiter beansprucht, als
das von dem Herausgeber selbst gesammelte Material mitzuthei-
len. Man wird, wenn man die von Hrn. Aytoun ausgewählten
und wiederhergestellten Texte mit den zahlreichen , bei seinen
Vorgängern vorfindlichen Versionen vergleicht, fast immer zuge-
ben müssen, dafs er mit einem feinen kritischen und dichteri-
schen Tacte die besten erwählt habe, und dafs die von ihm vor-
genommenen Auslassungen und Veränderungen sich nur auf über-
flüssige Zusätze, Verballhornungen und andern Balladen entliehe-
nes Flickwerk beziehen. Man vergleiche z. B. die so schöne alte
Ballade „Tamlane" (Tbl. I, S. 7 ff.) mit den bis jetzt veröffent-
lichten Versionen und man wird den von ihm hergestellten Text
sicherlich für den poetischsten, einfachsten und darum der ur-
sprünglichen Abfassung sich wahrscheinlich am meisten annähern-
den erklären; dasselbe dürfte auch von „Clerk Saunders" (Tbl. I,
S. 48 ff.), „Gil Morrice" (ebd., S. 145 ff.), einer der am schwie-
rigsten wiederhei'zustellenden, von zahlreichen Interpolationen zu
befreienden Ballade und vielen anderen gelten. — Ein besonde-
rer Vorzug dieser Sammlung ist auch, dafs sie verhältnifsmäfsig
viele humoristische Balladen bringt, worunter sich wirklich köstli-
che befinden — man sehe z. B. „Allan-A-Maul" (Thl. I, S. 103 ff.);
„Mistress Mouse" (Thl. II, S. 94ff.); „The Barring oftheDoor«
(ebd. S. 171 ff.) u. V. a. — die gerade bis jetzt weniger berucksich-
Angelsächsische und mittelenglische Glossen. 221
tigt und bekannt waren. — Die jeder Ballade vorausgehenden
Einleitungen enthalten, nebst der Quellenangabe und der Erläu-
terung des bei ihrer Ausgabe eingeschlagenen Verfahrens, viele
historische und biographische Notizen, die diesen, sich häufig auf
blofse Orts- oder Familiengeschichten beziehenden Balladen erst
das wahre Interesse verleihen und um so dankenswerthere Bei-
gaben sind, da die Specialgeschichten, denen sie entnommen sind,
wohl nur Wenigen aufserhalb Schottlands zugänglich sein dürf-
ten. — Die Ausstattung des Werkes ist eine sehr gefällige, der
Preis mäfsig (12 Schilling), wir wünschen und hoffen daher, dafs
dasselbe auch in Deutschland eine grofse Verbreitung finden und
durch eine gelungene üebersetzung allgemeiner zugänglich ge-
macht werden möge, damit diese, noch viel zu wenig gekannten,
herrlichen Volkslieder einer uns so nahe verwandten Nation, de-
ren Sagen und Mythen z. B. mit den unseren in noch viel nähe-
rer Beziehung als die des eigentlichen Englands stehen, zu un-
serm geistigen Eigenthum würden,
Wien. Adolf Wolf.
Angelsächsische imd mitteleiiglische Glossen.
A volume of vocabularies, illastrating condition and luanners of our
forefathers, as well as the history of the forma of eleaientary
education and of the lauguages spoken iu this island, from the
tenth Century to the fifteenth. Edited, from mss. in public and
private collections, by Thomas Wright, Esq. u. s. w. Privately
printed. 1857. XXIV und 291 Selten, gr. 8.
Ist der erste Band des Sammelwerks:
A libi-ary of national antiquities. A series of volumes, illastrating the
general archaeology and history of our country. Published un-
der the direction and at the expeuse of Joseph Mayer, Esq., F.
S. A., hon. curator of the bist, society of Lancashire aud Chesbire.
Angelsächsische und mittelenglische Glossen enthält dies
Buch, welches wohl nur in wenigen Exemplaren in Deutschland
zu finden sein wird, da es meines Wissens gar nicht in den
Handel gekommen ist. Man verdankt seine Herausgabe der
Freigebigkeit und dem wissenschaftlichen Sinne eines reichen, be-
sonders für mittelalterliche Literatur und Kunst begeisterten Gold-
schmieds in Liverpool, Herrn Joseph Mayer, auf dessen Kosten
das Werk gedruckt und zwar in englischer Weise schön gedruckt
ist. Solche alte Glossen, wohl zu unterscheiden von eigentlichen
222 Anzeigen:
Wörterbiifhern, sind irninc:r von mehr oder minder holier Bedeu-
tuu"' für die Gescliichte der Sprache nicht uliein , sondern auch
für die Kultur- und Sittengeschichte, namentlich für die Geschichte
des Unterrichts, dem sie zunächst und vorzugsweise zu dienen
bestimmt wareu.
Der Inhalt des Buches ist im Besondern folgender:
1. Das Gespräch des Erzbischofs Alfric, aus dem X. Jahr-
hundert, lateinisch mit angelsächsischen Glossen. Dieses wich-
tige Sprachdenkmal war schon früher in Thorpe's Analecta an-
glosaxonica gedruckt, erscheint aber hier nach neuer Benutzung
der Handschriften.
2. Auch das Vocabular Alfric's war schon gedruckt, aber
nur in dem selten gewordenen, schon 1659 gedruckten angelsäch-
sischen Wörterbuch Somner's. Das Originalmanuscript ist verlo-
ren, der neue Abdruck beruht auf einer alten der Bodleischen
Bibliothek in Oxford angehörigen Abschrift.
3. Nachtrag zu Alfric's Wcirterbuch, aus dem XI. Jahrhun-
dert. Ich hebe daraus das Wort: tJei; lencten aus, mittelengl. /e/t-
ten (S. 273«) und lent, was die Ableitung unseres nhd. Lenz vom
Adj. lanc bestätigt. Vergl. Frommann, Mundarten II, 185.
4. Ein angelsächsisches Wörterbuch, aus dem X. oder XI.
Jahrhundert, aus einer cottonischen Handschrift.
5. Ein gleiches aus dem XI. Jahrhundert, aus einer Brüsse-
ler Handschrift, früher gedruckt in Purton Cooper's übrigens un-
terdrücktem Anhang B. zu dem Berichte der Recordcommission.
6. Ein angelsächsisches Wörterbuch nach 2 Handschriften in
London und Oxford.
7. Ein sogenanntes semi-saxon vocabulary aus dem XII.
Jahrhundert, aus einer Handschrift in der Kathedrale von Wor-
cester. Früher herausgegeben von Sir Thomas Philipps, Baronet,
aber nicht im Buchhandel.
8. Der lateinische Tractat de noniinibiis utensilivm von Ale-
xander Neckam, geb. 1157, gest. 1217. Die lateinischen Text-
worte sind durch viele Interlinearglossen theils in lateinischer,
theils in französischer, theils in englischer Sprache erläutert.
Denkwürdig ist eine Stelle dieses Tractats S. 114, wo unter den
utensilibus des Schiffers auch die Magnetnadel aufgeführt ist.
Dies gibt dem gelehrten Herausg. Anlafs , S. XVII und 114 die
ältesten Zeugnisse für den Gebrauch dieses wichtigen Werkzeugs,
zumal aus den französischen Dichtern, zu besprechen.
9. Der dictionarius des Johannes de Garlandia aus der er-
sten Hälfte des XIII. Jahrhunderts, schon von Gerard in seinem
Angelsächsische und niittclenglische Glossen. 223
^ Paris sous Philippe le bei'''' iierausgegeben, liier nach englischen
Handschriften.
10. Vocabular von Pflanzennamen aus der Mitte des XIII.
Jahrhunderts, lateinisch , mit französischer und englischer Erklä-
rung der Wörter. Offenbar zu niedicinischem Gebrauch angelegt.
11. Tractat Walthers von Biblesworth aus dem Ende des
XIII. Jahrhunderts in französischen Versen, w^elche mit englischen
Interlinearglosseu versehen sind. Das kleine Werk ist auf die
Bitte einer Frau Dionysia von Monchersi verfafst zur Unterwei-
sung der Jugend. Der Verfasser beginnt bei der Benennung der
Glieder des menschlichen Leibes , darauf geht er über auf Klei-
dung und Nahrung desselben, auf Jagd, Landbau u. s, w. Am
Schlüsse ist noch die Rede von der Einrichtung der Mahlzeit, und
unter anderen für die alte Sittengeschichte interessanten Einzel-
heiten begegnen wir hier auch dem Gebrauche, beim Beginn des
Essens einen Eberkopf aufzutragen, einer auch im Liede gefeier-
ten Ceremonie.
12. Ein vielleicht ins XIV. Jahrhundert fallendes lateinisches
Gedicht mit englischen Interlinearglossen, deren Dialekt auf den
Westen der Insel hinweist. Daran schliefst sich in der Hand-
schrift wie im Abdruck:
13. Ein Verzeichnifs von Namen der Theile des menschli-
chen Leibes in lateinischen Hexametern mit englischer zwischen-
liniger üebersetzung.
14. Lateinisch-englisches Vocabular, aus dem XV. Jahrhun-
dert, nach Materien geordnet: menschliche Glieder, Hausthiere,
wilde Thiere, Vögel, Fische, vermes d, h. kleinere Thiere, worun-
ter Würmer, Insekten, Amphibien u. s. w. ; ferner Pflanzen, Bäume,
Früchte, Kirchen und Kirchengeräthe , Handwerke, Flüsse, Me-
talle, Waffen, Kleider und Schmuck, instrumenta aulae d. h. Haus-
geräthe, Speisen und Getränke, Erfordernisse der Schlafkammer
und Toilette, Küchengeräthe, Heizung, Bäckerei, Ernte, Witte-
rung, Pferdewesen, Milch und Butter, Spiele, Behausung, Kinder-
stube, Verwandtschaft, Jahreszeiten u. a.
15. Ein Nominale aus dem XV. Jahrhundert, nach einem
Mscr. im Besitz Joseph Mayer's in Liverpool, das früher einem
Schulmeister gehört haben mag. Wie ähnliche, ebenso betitelte
Werke aus jener Zeit, enthält es eine Aufzählung lateinischer
Wörter mit englischer Erläuterung. Das Geschlecht des lateini-
schen Wortes ist immer durch ein vorstehendes hie , hec oder
hoc angedeutet. Das Demonstrativ ist also hier in der Weise
der modernen Sprachen als Artikel verwendet. Das Werkchen
224 Anzuiguii:
enthält in besonderen Capiteln Nanienbezeichnungen der Glieder
des Leibes, der kirchlichen Würden, der Geräthschaften des Cle-
rikers (Feder, Tinte, Beutel, Bimsstein, Lineal, verschiedene Mes-
ser u. s. vv.), der weltlichen "Würden vom Kaiser an abwärts, der
Handwerker, der Verwandtsciiaftsgrade, der weiblichen Titel u.
s. w. , ferner Scheltwörter für Männer und Weiber, Namen für
männliche und weibliche jin/ulatoi-cn, für Hausthiere und wilde
Thiere, Vögel, Fische, Insekten und Gewürme, Krankheiten, Bäume,
Gebäude, Hausgeräth, Speisen, Betten.
IG. Aus derselben Zeit stammt ein ähnlich eingerichtetes
lateinisch-englisches Vocabular, der Sammlung des Lord Londes-
borough angehörig, das durch allerlei Randzeichnungen erläutert
ist. Diese Bilderchen sind in der vorliegenden Ausgabe genau
in Holzschnitten wiedergegeben. Ohne künstlerischen Werth ha_
ben diese Zeichnungen doch oft kulturgeschichthches Interesse
indem sie uns die Form von Geräthen, Kleidern, Backwerk, Ge-
bäuden u. dergl., selbst einer Cloaca, zur Anschauung bringen.
Der Zeichner versäumt glücklicherweise nie, seinen Bildern bei-
zuschreiben, was sie vorstellen, und selbst das Geschlecht der
Wörter durch ein vorgesetztes i, e oder o (hie, hec, hoc) anzu-
deuten. Dafs er sich dabei zuweilen versieht und domus als
Masculin ansetzt, dürfen wir ihm so hoch nicht anrechnen.
Die nächste Aufgabe wird nun sein, um die hier aufgesta-
pelten Glossen für die Sprachkunde nutzbar zu machen, dafs sie
alphabetisch zusammengestellt werden. Die Ausbeute, welche
auf diese Weise die angelsächsiche und mittelenglische Lexiko-
graphie aus den hier zusammengestellten Glossaren machen kann,
wird keine unbedeutende sein. Möchte diese Vorarbeit mit dazu
beitragen, uns bald ein umfassendes mittelenglisches Wörterbuch
ins Leben zu rufen , für welches es auch sonst nicht an reichem
Material fehlen kann.
Eine lexikalische Uebersicht über den Inhalt der hier verei-
nigten Glossen hat der Herausgeber, wie bereits angedeutet, An-
dern überlassen. Dagegen findet sich S. XXIII fg. eine „Table of
subjects", wonach die kulturgeschichtlichen Momente des in dem
Buche vereinigten Materials der Hauptsache nach leichter zu über-
blicken sind. In der Einleitung ist besonders die Bedeutung der
niitgetheilten Werke für die Geschichte der Pädagogik und Di-
daktik entwickelt.
Tübingen. A. v. Keller.
Baret, Du pofeme du Cid. 225
Du poeme du Cid daiis ses aiialogies avec la chaiisou de Roland, par
E. Baret, profcsseur ä la facuKo des Icttrcs de Clcrniont-Fer-
rand. Moulins, impriuieiie de P. A. Desrosiers & fils. 1858.
8. 38 Seiten.
Bei der geringen Verbreitung, welche leider fast allen nicht
zu Paris erscheinenden Arbeiten französischer Gelehrten zu Theil
zu werden pflegt, glaube ich manchem Leser unseres Jahrbuches
durch einen umständlicheren Bericht über den Inhalt der genann-
ten Schrift einen kleinen Dienst zu erweisen und das um so
mehr, als ihr Verfasser — derselbe, dem wir das Buch „De
l'Amadis de Gaule et de son influence sur les moeurs et la lit-
terature au XVP et au XVIP siecle", neuerdings wieder ein
gröfseres Werk „Espagne et Provence" verdanken — sich be-
reits als einen kenntnifsreichen Forscher bewährt hat.
Nach einer kurzen Einleitung über die durch den Cid verherrli-
chten Gegenden Spaniens gibt Hr. Baret zunächst Andeutungen über
den Inhalt des Poema del Cid, sodann über den Cid der Ge-
schichte im Gegensatze zu dem der Poesie. Mit dem dritten Ab-
schnitte tritt der Verfasser in die Untersuchung über das Ver-
hältnifs des spanischen Gedichtes zur Chanson de Roland ein.
„Le poeme du Cid", beginnt unser Autor seine Betrachtung, „n'est
pas seulement interessant en lui-meme, soit comme monument
d'une poesie primitive, quelquefois sublime malgre sa rudesse, soit
par la fa9on dont il applique des couleurs ideales k la peinture
d'un personnage historique. Ce poeme offre au public fran^ais
une source d'interet particulier, par les rapports singuliers qu'il
presente avec une antique chanson de geste frangaise, par ses
analogies curieuses avec la chanson de Roland. Ces rapports,
aussi nombreux que certains, sont toutefois moins grammaticaux
que litteraires. Ils touchent quelquefois ä la langue, mais sur-
tout aux details de la composition, aux ornements poetiques, aux
episodes. Certains caracteres offrent aussi une ressemblance
destinee a piquer vivement la curiosite."
Die Aehnlichkeiten , welche der Verfasser hervorhebt, sind
nun folgende: Alfonso im spanischen Gedichte vergleicht sich
Karl in der Chanson de Roland. In beiden Denkmälern findet
man dieselbe religiöse und kriegerische Begeisterung, dieselbe
Kindlichkeit des Glaubens. Der Bischof Hieronymus entspricht
dem Erzbischof Turpin; beide sind Priester, die zugleich die Waf-
fen führen. Dieselbe Wärme des Glaubens bringt in beiden Ge-
dichten dieselben christlichen Wunder hervor, in dem spanischen
226 Anzei<;en :
Gediclite die Ersclieiiiung des Engels Gabriel, in der Chanson
de Roland die des Engels Cherubin und des heiligen Michael.
Eine Folge des gleichen kriegerischen Sinnes ist hier wie dort
die Benennung und gewissermafsen Personificirung der Waffen
und Pferde. Grofse Uebereinstimmung sieht Hr. Baret nament-
lich in dem letzten Theile der beiden Gedichte, in der Erzäh-
lung von der Rache, welche der Cid an den Infanten von Car-
rion nimmt, und in der Schilderung der Bestrafung, die Ganelon
erfährt. Das spanische Gedicht lasse hier eine Nachahmung des
altfranzösischen erkennen.
Den vierten Abschnitt widmet Hr. Baret der näheren Unter-
suchung der Frage, welches der beiden Gedichte dem anderen
zum Muster gedient habe, und hier entscheidet er sich denn nun
für die Priorität der Chanson de Roland, und zwar aus folgen-
dem Grunde: „La superiorite de la civilisation fran^aise sur la
civilisation espagnole au XP siecle est ... un fait incontestable.
La preeminence litteraire devalt necessairement accorapagner la
superiorite intellectuelle et sociale; d'oü il suit que la chanson
de Roland a du etre composee avant le poeme du Cid, et que
c'est la premiere qui a du servir de modele au second."
Auf vi'elchem Wege, in welcher Weise die Nachahmung der
altfranzösischen Chanson habe vor sich gehen können, bespricht
Hr. Baret im fünften und sechsten Abschnitte; durch Vermittlung
der Provence glaubt er, sie erklären zu können. „Qui", schliefst
der Verfasser, „je crois que la chanson de Roland a ete connue
en Espagne, mais en passant par le roman du midi. Cette voie
me semble plus rationelle, plus en harmonie avec ce qu'oii sait
des moeurs et des habitudes litteraires a cette epoque dans cette
partie determinee de l'Europe. Je ne m'expliquerais pas aussi
logiquement la transmission directe de la chanson de Roland ä
une oreille castillane du XIIP siecle. • — Question obscure d'ail-
leurs, qu'il serait malseant de pretendre trancher, et sur laquelle
on ne peul emettre que des conjcctures. On retrouve chaque
jour des manuscrits des poemes proven9aux rediges en dialecte
du nord. Pourquoi ne serait-il pas de meme de la chanson de
Roland ! Nous possedons la redaction francaise du poeme de Tu-
rold. Peut-etre l'obscurite d'une bibliotheque derobe-t-elle en-
core ä la curiosite erudite la Version en roman du midi."
Man sieht, der Hauptbeweis unseres Verfassers liegt in der
Vermuthung, in der Hoffnung auf einen überraschenden Fund,
und ich enthalte mich um so mehr jeder weiteren Erörterung,
Lenient, La Satire en France au nioyen-äge. 227
als der Verfasser selbst, weit entfernt seine Hypothesen aufzu-
dringen, so bescheiden ist, zu sagen: „Le jour oii cette version
paraitra, dira si mes observations reposaient sur quelque fonde-
ment".
Tübingen, Juli 1859. Wilhelm Ludwig Holland.
La Satirc en France au tnoyen-äge par C. Lenient ^ professenr de
rhetoriqiie au Lycee Napoleon. — Paris, Hadielte, 1859.
'„Les plus beaux traits d'une serieuse morale sont moins
puissants, le plus souvent, que ceux de la Satire, et rien ne re-
prend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs
defauts. C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer
ä la risee de tout le monde. On souffre aisement des reprehen-
sions, mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien etre
mechant, mais on ne veut point etre ridicule." Vraies du temps
oü les eerivait Moliere, ces reflexions sont encore vraies de nos
jours et seront eternellement vraies. Elles caracterisent tout en-
semble, avec une justesse parfaite d'observation et de style, une
disposition de notre natura et ün fait inherent ä toute societe
humaine. En effet, Fesprit d'opposition n'est-il pas au fond de
toutes les ämes? N'aimons-nous pas la resistance et larevolte?
C'est un vice originel; c'est peut-etre aussi une raarque neces-
saire et fatale de notre personnalite. Tout hommej en qui s'ac-
euse un caractere profondement net, incisif, tranche, ne saurait
marcher toujours par les voies de la douceur et de la tolerance.
II faut, malgre qu'il en ait, qu'un jour ou l'autre il froisse, il
corrige, il rudoie. Et, fut-il la mansuetude meme, arrive l'heure
d'une sainte colere, oü il chasse du parvis les acheteurs et les
vendeurs. C'est donc un reve, en definitive, que le desir du
vertueux Nicole et le voeu de l'abbe de Saint- Pierre de faire
fleurir eternellement parmi les hommes la Concorde, la paix,
l'amour. L'amour lui-meme a-t-il donc toujours une complaisance
si facile? Qui aime bien chätie bien, dit le proverbe; et le
proverbe a raison. Aussi, jamais chez aucun peuple les re-
dresseurs des travers et des vices, c'est ä dire les moralistes sa-
tiriques et railleurs n'ont fait defaut ä cette mission. Dussent-ils
perdre la cite, leur role fait partie du grand drame qui se joue
sur cette terre. Le poete sublime, pour parier avec Balzac, qui
en compose les scenes, qui en produit les acteurs et qui en con-
nait le denouement, l'ordonne et le veut ainsi. Lors donc que
228 Anzeigen :
Rabelais rappelle, en riant, qu'Aristote fait du rire le propre
memo de l'bomme, il donue h entendre que les rieurs ne man-
queront janiais h ce moiide terraque: rien n'est plus vrai: le rire,
disait Montaigne, est une des pieces de l'univers.
Des lors, coraraent s'etonner que, depuis les temps les plus
recules, jusqu'ä notre epoque, l'humeur des satiriques et des fron-
deurs se soit comme epanouie en un choeur incessant et continu?
Le sentiment spontane, qui a cree, chez les peuples primitifs, la
litterature et les arts, donnait le ton, si je puis parier de la
Sorte, a cet eternel concert. Archiloque, Simonide, Hipponax y
preludent chez les Grecs. Chez les Romains Lucilius, Horace,
Juvenal et Perse sont les francs heritiers du genre , qu'exploi-
tent, apres eux, et sur leurs traces, les D'Aubigne, les Regnier,
les Boileau et les Gilbert. Tels sont, en effet, pour ne parier
ici ni du theätre, ni des prosateurs, les representants poetiques
de la gaie science, de la raillerie permise, de l'invective legitime
et sensee: tels nous les voyons figurer dans l'histoire de la lite-
rature classique chez les trois peuples, en qui se concentre, selon
nous, l'energie intellectuelle de l'esprit humain.
Toutefois, entre le siecle d'Auguste, qui reflete celui de Pe-
ricles, et le siecle de Louis XIV, oü se reproduit la double image
du genie athenien et du genie latin, il existe une longue periode,
le moyen-äge, durant lequel la raillerie, fiUe du rire, de l'obser-
vation et de la libre pensee, ne pouvait abdiquer ses droits here-
ditaires. Elle les y a donc maintenus, developpes, accrus, sous
rinüuence d'idees et d'institutions nouvelles, inconnues ä l'anti-
quite, et qui, par leur nouveaute meme, offraient une matiere in-
tacte a l'esprit d'exameu et de critique, et donnaient l'essor ä
ce franc parier qui n'est pas seulement le propre des „Parrhe-
siens", comme le disait Rabelais, mais de la France entiere.
C'est ici le lieu de faire observer combien cette periode de
l'histoire litteraire est encore peu connue. II lui manque la dif-
fusion, la popularite: il faut essayer de la lui creer grande et
durable: eile y a droit. Pour uotre part, nous nous sommes
dejä fait, dans cette esperance, l'echo d'une voix savante et auto-
risee; mais nous n'hesitons pas a repeter une parole, qui est a
la fois un regret et un encouragement adresse a la jeunesse stu-
dieuse et devouee au culte des lettres. „ Ce que les Fran^ais
connaissent le moins, a dit M. Le Clerc, c'est la langue, c'est
la litterature fran^aise." Et de fait, on n'en commence ordinai-
rement l'etude qu'ä la Renaissance. Le dedain de Boileau et
celui de Voltaire n'ont rencontre que de trop nombreux parti-
Leiüeut, Lca Satirc en France au moyen-ügc. 229
Sans. On trouve commode et court de s'alleger d'un travail ap-
profondi, d'une recherche minutieuse et patiente, en declarant
inutile le soin de „debrouiller Tart confus de nos vieux roman-
ciers." On peint le moyen-age comme une lacune dans l'histoire
de la pensee humaine, comrae un espace vide entre la civilisa-
tion de l'antiquite et les lumieres des temps modernes: on y fait
perir entierement les lettres, les arts et les sciences, afin de les
montrer sortant tout a coup du neant, apres une nuit de dix
siecles. Mais cette opinion est, presque de tous points, erronee,
fausse, partiale. Jamals ce que la civilisation antique avait d'es-
sentiel et de vraiment humain n'a disparu parmi ces tenebres
imaginaires, inventees par la paresse, grossies par le paradoxe
et acceptees par l'ignorance. Aussi, des que lerudition moderne
y a porte son flambeau, une reaction vive, ardente, quoique me-
suree, et partant plus forte, plus süre du succes, a commence,
se poursuit et gagne chaque jour du terrain. Les savants ont
fraye la route, en vrais pionniers, pleins de sagacite, de penetra-
tion et de courage: les litterateurs suivent armes de l'esprit, de
la verve et du style: on atteindra le but.
Ce but, quel est-il? De montrer que dans tous les genres,
je n'en excepte aucun, le moyen-äge, dans toute l'Europe et
notamment en France, a ete une periode de transformation gra-
duelle, tantot plus lente, tantot plus rapide, jamais interrompue.
II en a ete de ce phenoraene litteraire, comme d'un fruit qui mürit,
comme des progres de Tage chez un homme. On ne reconnait,
on ne peut supposer dans ces differents faits aucune Station, au-
cune pause. Alors pourquoi le litterateur ne ferait-il pas comme
le naturaliste, comme le physiologiste? Pourquoi n'irait-il pas
etudier la vie intellectuelle, qui se developpe et s'accroit chez
un peuple, comme on suit dans ses phases progressives le mou-
vement de la seve et la coloration exterieure que provoque la
vigueur latente de la nature, unie a l'action continue du soleil?
On l'a fait, on le fait encore, et l'on a raison.
Nous pourrions dresser une liste, dejä longue, d'erudits, de
critiques et de philologues, qui se sont attaches soit a reunir les
materiaux, a preparer les documents, a pablier les manuscrits,
soit a faire ressortir le caractere general des productions du
moyen-äge, a en tracer un tableau ingenieux et anime, soit ä
initier le lecteur aux elements et a la formation de l'idiome na-
tional. Mais il ne faut point perdre de vue le livre que nous
avons sous les yeux.
On ne sera point surpris, d 'apres ce que nous venons de
230 Anzeigen;
(lire, que notre premiere pensee soit d'en föliciter l'auteur. II
est bon, utile et juste, d'encourager les ecrivains intelligents et
spirituels, chez qui l'eclat de rimagination s'unit ii la solidite de
la science et h rexactitude des recherches, k marcber d'un pas
fernie et sür, dans la voie d'exploration, oü les attirerit des mines
et des tresors trop longtemps dedaignes. 11 laut surtout leur
savoir gre d'aller saisir le metal au milieu meme des scories qui
l'enveloppent et le deparent, pour le travailler, le polir et le
faire briller aux yeux. Nul n'y a mieux reussi que M. C. Lenient.
Et, quoiqu'on puisse lui reproeber le defaut des debutaiits con-
sciencieux et abondants, c'est ä dire le zele de bien faire et le
luxe de la science, ce defaut merae provieiit de qualites si pre-
eieuses et si ainiables, qu'on aurait niauvaise grace a Ten blänier,
Sans y apporter beaucoup de restrictions. On doit pardonner a
un auteur, qui montre tant de verve, d'entrain et de finesse, de
s'etre laisse quelque peu seduire par le sujet meme qu'il a traite,
et de n'avoir pas toujours eu le courage d'elaguer, d'emonder eu
plusieurs eudroits l'exuberance fleurie de son livre. On ne peut
nier, d'ailleurs, que la matiere mise en oeuvre par M. Lenient
ne soit parfaitement choisie et que l'execution ne reponde ä ce
choix. Je vois ;i cela deux raisons toutes naturelles.
La premiere, c'est que nulle part, peut-etre, ni ä aucune
epoque, l'esprit d'examen, de eritique et d'opposition, qui fait
l'essence de la Satire, ne s'est montre plus divers, plus multiple,
plus piquant, plus original qu'au moyen-äge. La societe feodale
y pretait plus qu'on ne pense. Sur cette ecbelle sociale, qui
partait du serf attache ä la glebe , pour s'elever par degres jus-
qu'a Fempereur et au pape, vassaux de Dieu seul, quelle force,
quelle puissance, quelle justice aurait donc maintenu l'equilibre,
si l'on n'avait pu se veuger par le rire des inegalites de la
bierarcbie? D'oü il suit que le moyen-äge est le temps, oü se
produit l'epanouissemeut le plus riebe de la satire, et que le litte-
rateur, en y dirigeant ses regards, et en y tournant ses etudes,
est tout d'abord frappe du spectacle attrayant et curieux, qui a
ravi M. Lenient.
La seconde raison, c'est que l'on ne peut se soustraire ä
sa vocation. S'il est vrai que l'esprit attire l'esprit, la Satire, qui
est un des caracteres particuliers du moyen-äge, devait de pre-
ference attirer M. Lenient: force lui a ete d'obeir ä son etoile.
Des lors, comme il ne peut naitre que de bons livres des unions
de cboix entre un ecrivain epris de son sujet et un sujet en
Lenienl, La Satire eii France au nioyon-äge. 231
rapport avec les goüts, ]es habitudes d'esprit et de style de celui
qui le traite, il s'est trouve que nous devons ä cette alliance un
ouvrage, dont il est facile de prevoir le succes.
Je n'en ferai point l'analyse. Comment enfermer dans les
bornes etroites dun conipte-rendu tant de choses, tant d'evene-
ments, tant de genres varies, dont les nuances delicates fuient
d'autant plus l'oeil, qu'ils sont tous marques au meme coin, era-
preints du meme esprit? Comment essayer de caracteriser par
de fioides remarques cette forme degagee , pimpante, alerte, oü
revit par instants la fraucbise et la gaite narquoise des trouveres
gaulois? II y faut renoncer; ou bien alors les citations debor-
deraient notre texte. Le lecteur, j'en conviens, ne s'en plaindrait
pas, mais, en verite, n'est-ce pas nous qui serions ä plaindre?
Transcrire tout un livre, pour en donner une idee! Ne vaut-il
pas mieux y renvoyer les litterateurs et es artistes, que nous
convions ä le prendre et ä le lire depuis la preface jusqu'au der-
nier mot?
Nous ne doutons point, d'ailleurs, qu'ils ne prennent haieine
sur la route, et qu'ils n'y fassent volontiers quelque pause, afin
de donner une attention particuliere ä certains morceaux, plus
riches de couleur, plus vrais d'observation que ceux qui les en-
tourent. Voyez ou plutöt ecoutez comme M. Lenient parle de
la cbanson: „Une fois emancipee, la chanson s'envole de tous
cotes, folle, joyeuse et babillarde, brisant, variant son rhythme
ä l'infini, heureuse de traverser l'air, libre comme l'alouette au
matin :
Ilel alocle
Joliette ....
„C'est eile, l'aimabie vagabonde, qui lancera les premiers
sourires et les premiers traits de l'esprit fran^ais. Tour ä tour
moqueuse, tendre, grave ou plaintive, changeante et multiple
comme la fantaisie et la-propos, dont eile est la fille, eile ef-
fleurera de son alle legere tous les accidents de la vie publique
et privee; eile egaiera les jours de fete; eile consolera le peuple
de ses miseres et de ses humiliations. Meme au milieu des splen-
deurs du dix-septieme siecle, en face de cette litterature maje^
stueuse et solennelle , entre le soraisons funebres de Bossuet et
les chefs-d'oeuvre dramatiques de Corneille et de Racine, eile
inspirera, en son honneur, au grave Boileau, les vers les plus
gracieux, les plus fran^ais, les plus chantants qu'il ait ecrits:
232 Anzeigen:
Cot cnfniit (In plaisir vcut naitrc dans la joic,
Agroablc iiuliscrct qui, coiuliiit par Ic chant,
Passe de bouclie cn bouclic et s'accroit eii marchant.
„Ainsi vole la chanson, riant des barons attardes sur la
route de Jerusalem, puis des Anglais, puis des Ligueurs, puis de
la Fronde; sonnant d'une main legere et insouciante les fune-
railles de la monarchie, a la veille de 89. Plus tard, ardente,
echevelee , c'est eile encore qui mettra sur pied , au cri de la
Marseillaise, douze armees de volontaires conlre les rois coa-
lises. Ne refusons donc pas une page de souvenir ü cette mere
de notre poesie, qui a charme, egaye, venge, sauve nos peres et
qui nous a donne Beranger."
Plus loin, dans le chapitre intitule: L' Esprit frangais au Nord.,
apres avoir trace un tableau iidele des villes du Midi, M. Lenient
esquisse d'un crayon fin et juste la pbysionomie des cites sep-
tentrionales. „La, dit-il, la vie est dure, laborieuse, les diffe-
rences sociales profondement marquees. Au soramet, une aristo-
cratie hautaine, puissante, oppressive, qui se souvient encore de
la conquete; au dessous, la foule immense des tributaires, des
serfs, des vaincus. La, le bourgeois est moins riebe, moins so-
lennel, moins plein de lui-meme que dans le Midi; mais, s'il a
plus de misere, il aura plus de malice. Voyez les vieilles villes
du Nord: ce ne sont plus les cites en pierre du Languedoc et
de la Provence, ni les tours bourgeoises, ornees de creneaux, ni
le luxe du commerce oriental. Non, mais de petites maisons,
basses et modestes, blities en bois, avec leurs auvents tout hon-
teux et leurs pignons, qui regardent gauchement la rue. Petits
artisans, petits marcbands, souvent aussi petits esprits, aigris par
la souflfrance; et en cela plus disposes a medire, ä prendre les
choses par leur cöte etroit et ridicule. Ces pauvres gens n'en
seront pas moins les peres des communes, les sauveurs de la
France a Brenneville. Ils suent, souffrent, versent en grondant
leur argent, et, au besoin, leur sang, pour arracher un lambeau
de liberte, pour avoir une cloche a eux, la grande voix de la
cite. Aussi quel plaisir, le soir, ä la veillee, quand tout est bien
ferme, quand le feu petille dans l'atre, quel plaisir, en face d'un
pot de cidre ou de clairet, de s'egayer aux depens du seigneur,
dont la tour s'eleve ä cote, noire et mena^ante! C'est sur cette
vielle terre que fleuriront toutes les gräces, les naiVetes et les
malices de l'esprit gaulois."
N'est-ce pas la une page bien ecrite, une etude charmante?
Lciiicnt, La Satirc rn France au moycn-äge. 233
Pour la forme, eile fnit songer Ji de gracieuses peintures dessi-
iiees dans le meme style par M. Sainte-Beuve; pour le fond, eile
exprime une verite historique, que les faits de notre histoire litte-
raire sont venus confirnier. Nos grands orateurs sont, en gene-
ral, du Midi, mais nos poetes, et surtout nos poefos contenrs et
satiriques sont du Nord : c'est au Nord qu'est l'esprit vivace, so-
lide, resistant de la nation. Quelles races que les Normands,
les Champenois et les Picards!
Nous ne pouvons pas non plus laisser passer, sans en ex-
traire quelques lignes, ce que M. Lenient a ecrit sur le fabliau:
„Nos peres, dit-il, accueillirent avec passion cette poesie simple,
causeuse, familiere, pleine d'une morale facile, d'une douce philo-
sophie, sans apparat, sans eclat, bonne et joyeuse compagne, faite
pour remplir les longues veillees et les instants inoceupes. Mais,
en se l'appropriant, ils la transformerent. A peine implante sur
le sol de la Gaule, le fabliau y prend une certaine saveur de
terroir, vive, apre et mordante; il depouille la pompe raetapho-
rique et la roideur sentencieuse du genie oriental, et se pare, en
echange, des gräces les plus delicates de l'esprit fran^ais: lege-
rete moqueuse, aimable nonchalance, bon sens positif, caustique
et raedisant. Nul genre ne convenait mieux a nos ancetres, ä
leur esprit, ä leur langue et a leurs moeurs.
„Le fabliau ne demande pas, comme l'epopec, une grande
invention, une inspiration elevee, un Souffle puissant et soutenu.
Nos vieux trouveres se perdent et s'embarrassent dans les de-
tours de ces longs poemes cbevaleresques, d'oü i'on ne sait plus
comment sortir, une fois qu'on y est entre. Ils sont plus ä l'aise
dans le cadre etroit d'une action commune et familiere, dont
l'issue est toujours facile, oü quelques details ingenieux, quelques
traits piquants suffisent aux agrements du recit. Leur langue
naive, simple et gracieuse, alerte et sautillante, mais depourvue
de force et de dignite pour exprimer les grands sentiments, ex-
celle ä raconter et ä medire. Plus tard, La Fontaine et Voltaire,
dans leurs contes, ne trouveront rien de mieux que d'en repro-
duire la forme et les allures. Enfin le fabliau a un autre avan-
tage, meme sur la cbanson, pour ces bourgeois frondeurs et cir-
conspects, qui aiment a rire sans se compromettre et ä frapper
aux vitres sans les briser. Le sirveute a garde le cachet de son
origine: il ressemble toujours un peu ä un defi, ä un ojirtcl, Moins
direct, moins provoquant, le conte se prete mieux au>; medi-
sances sournoises, aux mots goguenards, enveloppes de naivete
II. 2. 16
234 Anzeigen :
et cki bonlioniie. Aussi forme -t-il de bonne heure un genre h
part, le plus repandu, le plus original, lo plus amüsant de notre
litterature du moyen-age. Tandis que les cliansons de geste ce-
lebrent les exploits de la vie beroVque et feodale, tandis que les
recueils edihants ä la gloire des saints consacrcnt les t'aits mer-
veilleux et surnaturels de la vie religieuse, le fabliau raconte
les accidents de la vie bourgeoise, les le^ons de morale pratique
et populaire, les scandales et les medisances qui egaient la ville
ou la paroisse aux depens du prud'bomme, de sa femme et du
eure."
Un chapitre fort bien fait du livre de M. Lenient, c'est le
huitieme, celui qui a pour titre: Le Renart . On sait quel röle
important joue ce persounage dans la litterature de nos aieux.
On le retrouve dans toute TEurope: la France, l'Angleterre,
ritalie et l'Allemagne ont ajoute, chacune , quelque exploit ä la
liste si longue et si variee des aventures du ruse compere. C'est
au point que le Gotipil, devenu un type, conime le Geladen, le
Lovelace et le Tartuffe, y perd son nom primitif, et prend le
nom propre ou plutöt le sobriquet invente par les homeres de
l'epopee burlesque dont il est le heros. Deux hommes distin-
gues, recommandables Tun par un esprit exquis et inepuisable,
M. Saint Marc Girardin, l'autre par une science profonde, etendue,
M. Edelestand du Meril, ont public sur cette branche litteraire des
travaux infiniment remarquables. On ne lira point cependant Sans
profit, dans le livre de M, Lenient, cette etude substantielle et
complete dans sa brievete, oü l'erudition se dissimule, comme
partout, sous une forme vive, preste et pourtant toujours elegante
et soutenue.
J'en dirai tout autant d'un petit paragraphe, intitule: Dom
Argent — Les Juifs et les Lombards, oü nous trouvons l'idee
premiere du Marchand de Venise de Shakespeare. Les beaux vers
de Boileau conlre l'argent surpassent evidemment par Texccllence
de la forme les diatribes lancees par nos poetes du moyen-age
sur ce damne metal qu'
Uu deable d'cufcr a lait argeut uoimner;
mais quand on compare la force et la vigueur de la pensee, on
se demande si ces rüdes et verts cbampions du desinteressement
le cedent en rien a l'auteur des Satires.
Ce n'est point, d'ailleurs, exclusivement dans la poesie que
s'epanouit l'esprit satirique du moyen-age, Avant qu'il arrive ä
Rabelais, il s'est donne dejä carriere dans une prosc moins in-
Lenient, La Satire cn France au moyen-äfi;e. 235
forme qu'on ne croit. Les predicateurs Menot et Maillard ont
donne a cette forme nette et virile de la pensee liumaine une
fermete vigoureuse, inherente ä l'esprit meme de notre nation.
Les Francs-Disetirs, les Cent Notivelles Nouvelles sont les precur-
seurs de Pantagruel et de Gargantua. Neanmoins c'est dans Rabe-
lais que l'on peut sigtuiler l'avenement de la prose, appliquee ä la
Satire, et teile qu'iront la liii demander les auteurs de la Menippee.
„C'est a Rabelais, dit M. Lenient, qu'aboutit directement le grand
courant satirique et comique, qui traverse le moyen-äge. En lui
se resument les hardiesses des trois siecles precedents. Sorte de
Janus a double face, il regarde a la fois le passe et l'avenir,
heritant de Tun, annont^-ant l'autre. C'est par son intermediaire
que la vieille malice gauloise arrive ä Meliere, ä La Fontaine et
ä Voltaire. Les formes bizarres de son poeme rappellent souvent
les caprices de l'architecture gothique. Ces mot? qui grouillent,
eclatent, ricanent, griinacent, nous fönt l'effet de ces figures gro-
tesques, attachees aux porches et aux gargouilles des cathedrales.
II y a dans ces gros acces de gaiete bruyante comme un echo
des vieilles farces populaires, des fetes de l'Ane, des Fous et
des Innocents. En raerae temps apparaissent deja les caracteres
de l'esprit moderne; plus de nettete et de decision dans l'attaque;
une hardicsse qui ne s'arrete point ä la surface, qui va jusqu'au
fond des choses, qui ne s'adresse pas seulement aux personnes
et aux abus, mais aux croyances. Malgre la legerete, la bon-
homie et parfois la trivialite de la forme, la satire devient plus
philosopbique et par suite plus mena^ante : on reconnait le siecle
de Lutber et de Calvin."
Ainsi, comme le sentiment d'opposition, qui fait l'essence de
la Satire, ne s'est pas seulement manifeste au moyen-äge sous
la forme poetique, creee ou plutot adoptee, dans l'antiquite, par
Lucilius, faconnee par Horace, et si admirablement appropriee
ä notre langue par Regnier et par Boileau, il etait tout naturel
que M. Lenient en suivit les developpements dans la prose. Nous
trouvons qn'il n'y a pas moins bien reussi que pour la poesie,
et que cette seconde partie de son livre, quoique moins coloree
et moins brillante, se soutient pour l'interet a la hauteur de la
premiere. II la releve, du reste, par un aper^u neuf et juste,
dont nous nous plaisons a le feliciter. D"une part, M. Lenient
ne separant point l'element comique du malicieux et du railleur
dans les compositions du moyen-äge, nous donne une bistoire
agreable et fine du theatre a cette epoque: d'autre part, il y fait
16*
'236 Anzeigen :
entrer, cliose a notre seiis tout u fait necessaire, les arts archi-
tectoniqucs ou plastiques de la periode, dont il s'est plu a etudier,
en l'analysant, l'esprit et les tendances. Aussi verra-t-on, en
lisant ce que M. Lenient a ecrit sur la farce de Maiire Patelin,
sur les Danses Macabres, sur tous les divertissemeiits profanes
du moyen-äge, que ces sujets lui ont paru meriter plus qu'une
consideratiou serieuse: il en a fait un examen attentif: il a voulu
n'en negliger aucune brauche, et il les a rattaches avec art et
avec raison au sujet principal de son livre.
Ce que nous avons, en outre, particulierement reniarque dans
ces etudes annexes, c'est le goüt, la mesure, qui ont dirige ces
observations de M. Leuient et regle ses jugements. En etablis-
sant comme un principe absolu que Finvasion du grotesque dans
}es arts est un Symptome infaillible de decadence, 11 echappe au
reproclie de romantisme que Tessor de sa fantaisie pourrait par-
fois lui attirer. Et, pour le dire en passant, il n'y a, en realite,
II n'y a meme jamais eu ni romantiques, ni classiques: le monde
de la litterature et celui des arts se composent, Selon nous, de
deux especes de litterateurs et d'artistes, ceux qui ont du goüt et
ceux qui u'cn ont pas : nous nous plaisons ä ranger M. Lenient
dans la premiere espece: c'est du moins l'impression definitive
que nous avons emportee de son livre.
Paris. Eugene Tal bot.
A Glossarial Iudex to the Printed English Literature of tlie thirteeuth
Century, by Herbert Coleridge. London, Trübner & Co. 1859.
Berlin, A. Asher & Co. (VIII, 102 Seiten 8.)
It may seem Strange to assert at the present day that dic-
tionaries are among the desiderata of literature, when every book-
seller's catalogue teems with works of this class of every shape,
size and weight, and the dictionary department of any large li-
brary, such as the British Museum, occupies nearly a mile of
shelf-room. The fact is so nevortheless, nor is it difficult to ac-
count for it. The advance of philological science during the last
thirty years has been immense, and the effect of this advance
lipon the older literature has been analogous to that of steam
and rifled cannon upon the armements and tactics of the last
Century. "Works which were formerly believed to contain the
omne scibile upon a given languagc or phihjlogical subject, are
now found inadequate to vcsolve some of the simplest problems
Coleridgo, A Glossarial Indes. 237
which suggest themselves to the modern Student, while in many
cases they prove not merely deficient but treacherous and mis-
leading guides. Exceptions no doubt here and there exist of
whicb the invaluable Avorks of Cotgrave, Florio and Kilian, may
be cited as examples, but even they are prized by the philo-
logist rather on account of their completeness and fidelity, tban
from any merit of philosophical construction or principle. The
general character of the older works of this class is such as we
have described.
It must however be admitted as some set off to this rather
unpromising review, that a few works in modern times have been
produced which do more completely fulfil our requirements, and
which may be regarded as the most vahiable tangible results of
the philological advance we have spoken of. Putting the classical
languages aside, Gerraany is better represented by her lexico-
graphers than any other European nation. The noble work of
Graff, and the unfinished labours of Benecke and bis successors
Müller and Zarncke, and of the renowned Grimm furnish a se-
ries of illustrations of the three stages of her literature of which
she may justly be proud. Even the German dictionaries of less
pretension, such as those of Hilpert and Flügel, are far superior
both in accuracy and completeness to corresponding works in
other languages. England on the other band with a language
confessedly more rieh and powerful than any other now spoken
by man, shews decidedly worse in this respect than any. The
works of Johnson and Richardson, though possessing great merit
in many respects, only profess to illustrate and embody a cer-
tain portion of the language, and illustrate even that most im-
perfectly, as Dean Trench has abundantly shown ' ), The whole
of the period anterior to the Era of the Reformation remains
almost untouched by these writers, nor have any satisfactory ef-
forts been made by other labourers to fiU up the void thus left.
Halliwell's Dictionary of Archaic and Provincial Words might
have been serviceable at any rate, had the author attempted less,
and bestowed more pains on the elaboration of what he did, but
the gross inaccuracies which disfigure the book and the deficien-
cies, which are only too obvious to every Student of our older
literature, go far to deprive it of any real value.
'J See bis Essay „on some deficiencies iu our Engiisli Dictionaries",
London, Parker & Sou 1857, and liis ,.Sclcct Giossarv" London, Parker &
Son, 1859.
238 Anzeigen :
Wright's Archaic and Provincial Glossary is a mere rifac-
cimento of Halliwell, and is only superior to its predecessor in
tlic correction of a few of the grosser errors, wliile it compen-
sates for tliis advantage by the Omission of much valuable matter
which Halliwell had got together. Except in a few special
glossaries to single works, among which tbose of Sir F. Madden
to the Romances of Havelok, William and the Werewolf, and
Syr Gawayne stand preeminent, it is not too much to say that
little or nothing has been done up to the close of the year 1858
towards the promotion of that gveat desideratum ^The old Eng-
lish Lexicon".
It is chiefly in deference to the foregoing considerations and
to the preeminent importance of the subject, that we have been
induced to notice the little work mentioned at the head of this
article. It is, as the titlepage informs us, an alphabetical index
of every word oecurriug in some 34 pieces of early English lite-
rature, varjnng in seize and length from an 8^° page to a couple
of 8^' volumes, and of dates lying betweeu the years A. D. 1280
— 1310. These may therefore be taken as a fair sample of the
earliest development of English proper as distinguished from the
Semi Saxon which immediatcly preceded them. A certain amount
of explanatory and glossarial matter is added, without which the
work would liave been unintclligible, but its main character is,
as we have Said, that of a carefully compiled Index. The author
teils US in bis preface that it is in faet merely a fragmcnt of a
longer work, a complete English Dictionary, which is preparing
for publication under the aiispices of the Philological Society of
London , and that its appearance as an independant work is
mainly due to the requirements of the machinery which has been
devised for the construction and coUection of materials for that
dictionary. Into these matters we do not propose to enter — nov
shall we attempt any minute criticism of the interpretations the
author has suggested for various passages of difficulty well known
to those who have attempted to explore the remains of this era
of literature — our object in noticing the book at all is of an-
other nature. The main character of the book is, as we have
said, that of an Index, and its main value, its principal claim to
notice consists in this, that it is the first work of Ihe kind, froui
which anything like reliable philological statistics can be drawn.
It gives US a complete conspectus of the printed portion of a
certain period of literature, comprising about 60 years, and thus
Coleridge. A Glossarial Index. 239
furnislies a ground for a fairly accurate estimate of the rate at
Avhich the language has been divesting itself of some of its Cle-
ments and incorporating others. To exemplify our meaning, \ve
will take the letter R, which contains about 240 words including
distinct varieties of meaning in the calculation. The glossaiy
itself contains about 8000 Nvords, so that R represents about a
thirty-third part of the whole. Of these 240 words we find in-
dependently, that about 93 perished in the first period of the
language, in that extending from 1250 A. D. to the reformation,
while the remainder 147 in number lived on into the second
period which comprises the 16'^ and 17*^ centuries, and so may
fairly claim recognition as English words even from those who
in accordance with the narrow view of Johnson and Richardson
deny the name of English to all the precursors of Tyndall and
Coverdale. The proportion therefore of obsolete to living words,
as gathered from this specimen, would be |J-, whence it is easy
to See that the language must have undergone rapid and vehe-
ment fluctuations during the first two centuries of its existence,
although the füll proof could only come out completely, were the
Glossary carried down to the Reformation epoch, so that we might
compare the 14'^ and 15"^ centuries with each other and each
with the Ißtii or 17*''. Again out of the 240 words we have a
total of 163 due to a Teutonic origin (including Scandinavian),
leaving 77 as the representative of the French element, the Teu-
tonic boasting thus more than double the numbers possessed by
its rivals. It is interesting to Institute a similar comparison with
regard to the language of the Authorized Version of the EngHsh
Bible printed in 1611, and to note the wonderful change in the
relative proportions that has taken place in three centuries. The
letter R in Cruden's Concordance (omitting the Apocrypha) con-
tains 285 different words. including as before varieties of mean-
ing in the reckoning. and of Ihese only 74 are Teutonic, and
211 French, the latter being thus nearly three times as numerous
as the former. It would be curious to find the point of equi-
librium between the two — for ourselves we should be inclined
to place it either in the poem of Piers Ploughman or Wiclifs
Version of the Scriptures. In Chaucer the French element be-
gins decidedly to preponderate and goes on increasing tili it
reaches its culminating point in the translations made and printed
by Caxton, which are composed in a sort of Gallo -Enghsh lingo,
most tiresome in perusal. After this a vehement reaction seems
240 Anzoigen: Coleridgp, A Glossarial Index.
to Imvc set. in, niul tlie English language emerges pure and
beautiful in what is essentially its modern form in tbe immortal
Version of the new Testament published by Tyndall in 1526.
It is obvious tbat a werk of tbis kind, if it could be carried
on on tbe sarae principles as tbose on wbicb it bas been begun,
would furnish pbilologists witb a most valuable measure of tbe
rate of increase and dccay of tbe seperate elements of tbe lan-
guage, wbicb could bardly be so well sbown in any other way.
Neitber would any otber language illustrate tbe pbenomenon so
clearly and strikingly as tbe English. A cursory glance at tbe
pages of tbe Glossary will sbow wbat losses Englisbmen bave
already sustained — tbe numerous negative substantives in „un-"
as „unstrength", „unlengtb'^, „unmigbt", bave nearly all dis-
appeared-, altbougb we are glad to see that sucb writers as Ten-
nyson and Carlyle are lending the weigbt of their autbority and
example to tbeir reintroduction. Tbe same may be said of nu-
merous Verb Compounds of .^over", „under" etc., few of wbicb
comparatively speaking now remain, wbile those wbicb do, bave
passed into secondary senses. „Understand" no longer means
to „stand under" as it once did, tbough tbat sense lies at tbe
root of its present meaning, nor does „undo" on our lips bear
tbe sense of „expound or explain", in wbicb our forefatbers of-
ten employed it. All sucb facts as these, and many more migbt
be adduced, are not only in tbemselves matters of bigh value to
liim wbo would truly understand tbe history of a language, but
bave an important bearing on all researcbes into the progress of
intellectual development. It is to be boped that the autbor may
find bis unpretending little work recieved with sufficient favour
by tbe public to enable bim to carry on the work to its legiti-
mate conclusion.
London. ***
Zur Goschichto der eatalaiiisclicn Litt-ratiir. 241
Zur Geschichte der catalanischen Literatur.
Essai sur Thistoire de la litterature catalaue, par F. R. Camitouliu,
2" ed. Paris 1858.
Raymund Lull und die Anfänge der catalonischen Literatur, von A.
Helfferich Berlin 1858.
Zwei der romanischen Literaturen haben ftir den Hi-
storiker den eigenthümlichen Reiz, dafs sie ähnlich denen
des Alterthums ausgestorben, ganz dem Bereiche der Ge-
schichte anheimgefallen sind; beide Literaturen nahe ver-
wandt, ja in einem gewissen Sinne fast Ein Ganzes, haben
sie wenn auch nicht dieselben, doch sehr ähnliche äufsere
Schicksale gehabt; ich meine die provenzalische mid die
catalanische Literatur. Beide waren lange Zeit von der
Welt vergessen, die in dem ersten Drange einer neuen
Kulturentwicklung, wie sie mit dem 16. Jahrhundert anhob,
kaum Zeit hatte, rückwärts zu blicken, und so lange das
neue Bewufstsein noch nicht bis zu einem gewissen Grade
der Entwickluno- g-ediehen war, auch das Bedürfnifs nicht
empfand, die Anfänge der modernen Bildung überhaupt im
Schoofse des Mittelalters aufzusuchen.
Man weifs, wie Raynouard — allerdings nach dem Vor-
gange Millot's, der wiederum seinerseits nur Sainte-Palaye's
Studien publicirte — in dem zweiten Decennium unseres
Jahrhunderts in Wahrheit zuerst die provenzalische Literatur
wieder ans Licht zog; es war in jener Zeit, als das Stu-
dium des Mittelalters zuerst begeisterte Schüler fand, die
vornehmlich ein ästhetisches Interesse antrieb, obwohl dem-
selben ein religiös-katholisches und auch ein patriotisch-an-
tiquarisches, letzteres namentlich auch in Deutschland, häufig
zu Grunde lagen. Das ästhetische Interesse aber beherrschte
die Literaturgeschichte jener Tage, die sich überhaupt da-
mals zuerst bedeutender entfaltete, und zur dichterischen Pro-
duction ihrer Zeit selbst in der innio-sten und lebendio-sten
Beziehung stand. Die Literarhistoriker — so ein Ray-
nouard, Bouterwek, die Gebrüder Schlegel — waren meist
selbst Dichter, aber von einer geringeren Befähigung, sol-
ir. 3. 17
242 Ebert
che nämlich, in denen die iisthetisch- empfängliche Natur
die ästhotisch-productive überwog: um so mehr ornpfanden
sie das Bedürtuifs, neue poetische Quellen aufzusuchen,
um ihre Phantasie an deren Born 7A\ kräftigen. Auf der
Dichtung Frankreichs, die sich die der andern romanischen
Nationen zum groisten Theile unterworfen hatte, lastete
damals ein schon ganz steriles Epigonenthum : in Deutsch-
land war durch eine in der Geschichte beispiellose üppige
Fruchtbarkeit ein lange brachgelegener Boden fast er-
schöpft, zugleich aber wirkte hier jenes kosmopolitisch
universelle Moment, das unsre klassische Dichtung aus-
zeichnet, fördersam mit. So geht die Auferstehung der
provenzalischen Poesie Hand in Hand mit der der alt-
deutschen, wie beide die der altfrauzösischen im Gefolge
haben. Ihre ]3eziehungeu zu der Romantik der Dichtung
unsers Jahrhunderts liegen offen zu Tage. Während in
Deutschland die erste Blüthe mittelalterlicher Studien im
Schoofse der romantischen Dichterschule reifte, so bereite-
ten in Frankreich vielmehr jene erst dieser den Boden.
Vorwiegend ein anderes Interesse ist es, welches das
Andenken an die catalanische Literatur in ihrem Vaterlande
erweckte, und zu unsrer Zeit erst sie in den Kreis der Ge-
schichte der Weltliteratur eingeführt hat, wo sie zwar nur
einen kleinen bescheidneu Platz, aber nichts desto weniger
eine wichtige Stelle, in der Eigenschaft eines verbindenden
Mittelgliedes, einnimmt. Dies Interesse ist das historische,
das in Catalonien selbst in dem Patriotismus, der zu allen
Zeiten begeisternd diesem Volksstamme eine selbständige
Eigenthümlichkeit erhielt, einen mächtigen Antrieb empfing.
Zuerst aber fand die Literargeschichte Valencia's, dessen
Mundart wie bekannt ein catalanischer Dialect ist, eine,
und zwar sehr umfassende, Bearbeitung, schon gegen Ende
des 1 7. Jahrb., in des gelehrten Geistlichen Joseph Kodri-
guez Bibliutheca Valentina, die aber erst 1747, lange Zeit
nach des Verfassers Tode, erschien; und im selben Jahre
schon begann ein anderes noch umfassenderes Werk, das
auf dem vorausgehenden ruhte, Vincente ^imeno^s Escritores
de Valencia, zu erscheinen, zu dem in unsrer Zeit eine Fort-
Zur GesiirKlilc di r catalanisi.lien liiterntiir. 243
Setzung, unter dem Titel : Bibliotheca Valenciana^ Pedro Fn-
ster lieferte (1827 — 1830) — sämmtlich, verstellt sich dem
Titel nach schon, Werke, welche alle im Königreich Valencia
<iebonien Schriftsteller verzeichnend, nur zu einem Theil den
Autoren, die sich der vaterländischen Mundart oder der
catalanischen Sprache überhaupt bedienten, gewidmet sind.
In Catalonien selbst hat das Beispiel der Valencianer erst
in der neuern Zeit Nachahmung gefunden, und eine Nach-
ahmung auch in formeller Beziehung, indem 1836 Torres
y Amat seine Meinorias para ayndar ä formar un dlccio-
nario critico de los escritores caialanes publicirte, welches
Werk 1849 durch Juan Corminas (Burgos 4*^) eine Ergän-
zung erhielt. Indessen war von Ausländern, sowohl in
allgemeinen literaturgeschichtlichen Werken, als in solchen,
die der provenzalischen und spanischen Literatur gewidmet
waren, der catalanischen kaum beiläufig, wenn überhaupt
nur, gedacht worden; sie erschien da stets blofs als eine
Art von Appendix entweder des spanischen, oder des pro-
venzalischen Scliriftthuras, indem nur einzelne ihrer Pro-
ducte als „dialectische" Leistungen, die sei es durch ihren
Stoff, oder ihre Form doch eine besondere Erwähnung for-
derten, aufgeführt wurden ^). Eine irgendwie selbstän-
dige Stellung wurde ihr nirgends eingeräumt, oder zuer-
kannt.
') So wird bei Velazquez (Origenes de la Poesla castellana) zwar der
limusinischen (catalanischeu) Dichtung als einer der „Quellen" der eastilischen
ein Abschnitt eingeräumt, aber das Catalanisclie mit dem Provenzalischen
vollständig identiticirt, so dafs dort die Catalanen , die im provenzalischen,
und die, welche in ihrem vaterländischen Idicm dichteten, ohne Unterschei-
dung zugleich aufgeführt werden. Audi Sismondi, der in seinem Werk: De
la litterature du midi de l'Europe (Tome I) dem Auslas jMarch sogar mehrere
Seiten widmet, so dafs derselbe durch ihn erst in weiteren Kreisen bekannt
ward, behandelt die catalanisclie Literatur in dem der pror-enzalischen gewid-
meten Abschnitte , ja er identiticirt die catalanische Sprache vollständig mit
der provenzalischen, wenn er die betreftende Partie mit den Worten einlei-
tet: „ L'Aragon (sie) avait conserve Fusage de la langue proven9ale — —
l'emploi de cette langue dans tous les actes du gouvernement" etc. lieber et-
welche Verschiedenheit, die ihm wohl nicht ganz verborgen blieb, schlüpft er
an einer andern Stelle mit einer Art von Taschenspieler-Geschicklichkeit hin-
Aveg: „niais quand le regne des troubadours fut fini, un autre genre de talens
se developpa chez les Aragonais, et la Jitirrature provenqale ou plutöt cata-
Inne, ne finit point avec les troubadours".
17*
244 Ebert
Selbst Ticknor noch, der in seiner, namentlich durch
Vollständigkeit d(^s benutzten und angezogenen Materials
bedeutenden „Geschichte der schönen Literatur in Spa-
nien" zwei besondre Abschnitte wenigstens der catalani-
schen Literatur einräumte, ist nicht blois, ausnahmsweise,
gerade in diesen stofflich gar mangelhaft und dürftig, son-
dern auch er führt die catalanische Literatur nur im
Schlepptau der provenzalischen ein, von welcher sie gewis-
sermafsen blofs als ein nach Spanien verpflanzter, dort aber
verwilderter Schöfsling erscheint; ja, damit im Zusammen-
hang, wird auch von ihm die catalanische Sprache als ein
blofser Dialect des Provenzalischen hingestellt, der nur in-
dem er die provenzalische Schriftsprache „verdirbt^', eine
eigne catalanische hervorruft! ') Indem Ticknor also theils
von falschen Voraussetzungen ausging, theils ihm überhaupt
eine universellere Auffassung fehlt, konnte er um so weni-
ger die eigenthümliche Bedeutung der catalanischen Lite-
ratur vollkommen würdigen, als zur Zeit der Abfiissung
seines Werkes manches wichtige Material noch nicht pu-
blicirt war. So erschienen vier Jahre später erst die cata-
lanischen Volkslieder, Romanzen und Märchen, die mit ei-
ner vortrefflichen Einleitung Hr. Mihi y Fontanals in Bar-
celona 1853 herausgab. Drei Jahre danach wurde durch
Ferdinand Wolf dieses Werk bekanntlich in Deutschland
eingeführt, durch seine „Proben portugiesischer und cata-
lanischer Volksromanzen", und damit ein regeres Interesse
für die catalanische Literatur, die hier trotz aller proven-
zalischen und castilischen Einflüsse doch in so eigenthüm-
licher Selbständigkeit erschien, bei uns geweckt: hatte
doch Deutschland in seinem universellen Geiste historischer
Forschung und ästhetischer Empfänglichkeit für das Schöne
und Gute in allen Gestalten schon ein nicht geringes Ver-
dienst auch um die catalanische Literatur sich erworben
') „Nach dem Anfange des 14. Jalirh. finden wir keine rein provenza-
lische Dichtung in Castilien, und nach der Mitte jenes Jahrhunderts fängt sie
auch an in Catalonien und Aragonieu zurückzuweichen, oder vielmehr durch
die rauhere aber Icräf tigere Mundart der Bevölkerung verderbt zu werden.''
Deutsche Uebers. v. Julius I, p. 262.
Zur Geschichte der catahiuischcii Literatur. 245
durch eine würdige Republicatioii der vortrefflichen Chronik
des Ramon Muntaner (1844), dessen hohe Bedeutung voll-
kommen zu schätzen auch einem Deutscheu vorbehalten war').
Nachdem also durch einen Kenner der Volkspoesie, der als
solcher in Europa allgemein anerkannt ist — und das war
hier von Belang — die catalanische Volksdichtung in den
Kreis der europäischen als ein selbständiges Glied einge-
führt war, und sich durch das hoch in das Mittelalter hin-
aufreichende Alter derselben schon offenbarte, dafs der
poetische Genius dieses Landes doch nicht mit dem pro-
venzalischen durchaus identisch sei: so ward auch in der
neuen Ausgabe der Grammatik der romanischen Sprachen
(1856 — 1858) von dem Meister der vergleichenden neu-la-
teinischen Philologie der catalanlschen Sprache die Genug-
thuung einer besondern Berücksichtigung, indem sie hier
als eine Zwillingsschwester des Provenzalischen, keineswegs
als ein blofs dialectisches Idiom behandelt ward. Noch ist
zweier Werke der neusten Zeit zu gedenken, in denen die
catalanische Literatur — in dem einen namentlich in ihren
Beziehungen zu der Provence, in dem andern zu Casti-
lien — eine eingehendere Betrachtung fand, obschon diese
Werke ihr allein nicht gewidmet waren; ich meine Baret's
Espagne et Provence (1857) und Ferd. Wolfs Sludien zur
Geschichte der span. und portug. NationaUiteratnr. In jenem
Werke wurde ihrer Eigenthümlichkeit, soweit dieselbe be-
steht, im Allgemeinen gebührende Rechnung getragen; in
diesem die universal-historische Bedeutung der altern cata-
lanlschen Kunstlyrik, die selbst freilich nur in den Schran-
ken der Nachahmung der Troubadourpoesie sich hält, als
der Vermittlerin dieser formell so bedeutenden Dichtung
mit dem poetischen Genius Castiliens, in einer gewissen
Periode seiner Entwicklung, zuerst vollkommen gewürdigt.
Den vorauso;ehenden Leistungen schliefsen sich nun
unmittelbar die an der Spitze dieses Aufsatzes genannten
') S. Gervinns Charakteristili Muntaner's, in der Anzeige der deutscher
üebersetzung Muntaner's durch Lanz, seinen späteren Herausgeber, in den
Jen. Allgem. Literaturzeituug 1842, No. 63 fF. Auch Villemain erinnerte an
ihn schon 1830 mit ein paar treffenden "Worten. Litt, du moyen-äge, 24° leg.
240 »■''^'•'•'
beid(;n Schriften würdig und in mancher Beziehung be-
deutsam an — beide schon der catahuiischen Literatur aus-
drücklich und aussclüieislich gewidmet, beide in doppelter
Beziehung bcachtenswerth, indem sie neben der geschicht-
lichen Untersuchung und Entwicklung auch neues Material
selbst darbieten, in dem Abdrucke interessanter literarhi-
storischer Inedita. In dieser doppehen Rücksicht werden
sie auch unsre Aufmerksamkeit in Anspruch nehmen. Ih-
rem besondern Vorwurf gemäfs haben sie jede auch einen
eigenthümlichen Werth: während Hr. Cambouliu, und un-
sres Wissens diesseits der Pyrenäen zuerst, eine Uebersicht
der «ranzen Geschichte der catalanischen Literatur in all-
gemeinen Umrissen skizzirt, in Perioden sie sondernd, der
einzelnen Hervorbringungen aber nur mit wenigen Worten
sredenkt: führt uns Hr. Helfferich, statt in die Weite sich
auszubreiten, vielmehr in die Tiefe hinabsteigend, in die
Zeit der „Anfänge" umfassender ein, indem er versucht,
die geheimen Triebkräfte, aus denen eine eigenthümliche
Nationalliteratur auf diesem Boden erwuchs, uns zu ent-
schleiern. Beide Verfasser nehmen den richtigen Stand-
punkt historischer Auffassung, wie ihn die Literaturge-
schichte heutzutage fordert, ein, die Literatur, als einen
Ausdruck des bestimmten Nationalgeistes, in ihren Anfän-
o-en wie in den verschiedenen Wandlungen ihrer Entwick-
lung, vor Allem aus der allgemeinen geschichtlichen Ent-
wicklung der Nation selbst zu begreifen. Diese Auffas-
sung, zumal im Verein mit der universal -historischen Be-
trachtung, dafs wie die Kultur überhaupt der europäischen
Welt das gemeinsame Werk der verschiednen germanischen
und romanischen Nationen ist, aus ihrer Wechselwirkung
entsprungen, so auch ihre literarische Bewegung eine einige
ist, von allen bedingt und alle bedingend. Ein grofser Or-
ganismus, ein System gleichsaui, in dem eine jede Natio-
nalliteratur wieder ihre selbständige Bedeutung hat — —
diese historische Auffassung vermag allein gerade der ca-
talanischen Literatur vollkommen erst gerecht zu werden;
und das mannichfaltige Literesse, das sie unter diesem Ge-
sichtspunkte darbietet, legt die Bedeutung des letzteren selbst
Zur Gescliichte der catalaiüsclK'u Literatur. 247
zugleich recht auffallend an den Tag. Versuchen wir im
Folgenden nun, indem wir von den Leistungen der bei-
den vorgemerkten Werke Rechenschaft geben, und im Hin-
blick auf ihre früher erwähnten Vorgänger, eine kurze
Skizze des Charakters sowie der geschichtlichen Entwick-
lung und Bedeutung dieser im Allgemeinen noch so wenig
gekannten Literatur zu zeichnen, und dann eines der mit-
getheilten Inedita, das von besonderm Interesse ist, genauer
zu gedenken.
Eine wesentliche Vorfrage der Selbständigkeit der cata-
lanischen Literatur ist die Selbständigkeit der catalanischen
Sprache. Dieses Thema wird daher sowohl von Herrn
Combouliu, als von Hrn. Helfferich, namentlich von letz-
terem ausführlich behandelt. "Wie sich jede üebertreibung
straft, so ist merkwürdigerweise gerade der Patriotismus
der Catalanen selbst vornehmlich daran Schuld, dafs jene
Selbständigkeit in Frage gezogen wurde. Da nämlich
die ältesten bekannten Dichter Cataloniens unter den pro-
nenzalischen Troubadours glänzen, so schlössen die catala-
nischen Patrioten, dafs diese provenzalische Dichtersprache
die ursprüngliche Sprache Cataloniens gewesen sei, auf dem
Boden desselben entsprossen und mit der Dichtkunst zu-
gleich erst von Catalonien nach der Provence, d. h. dem
südlichen Frankreich überhaupt, im Gefolge der Berengare
eingeführt sei. Diese wunderliche Idee, die, ganz abgese-
hen von den widerstreitenden Daten, einen merkwürdigen
Mangel an historischer Auffassung verräth, wurde nichts-
destoweniger von einem Gelehrten wie Capmany verfoch-
ten, und in naiver Weise unter anderm damit zu bekräf-
tigen gesucht, dafs auch französische Gelehrte, namentlich
Du Cange, keinen Unterschied zwischen dem provenzali-
schen Idiom und dem reinen Catalanisch eines Ramon Mun-
taner entdeckt hätten '). Von jenen Franzosen war aber
' ) Memorias hist. II, Apend. p. 6. Ja Masdeu, auch ein Catalane, machte
das Catalanische sogar zur Mutter säramtlicher roman. Sprachen ! — Auf Cap-
many beruft sich noch u. A. der Verf. der Gramatica y apologi'a de la llengua
cathalana (Barcelona 1815), Jos. Pau Bailot y Torres, obschon er seines be-
rühmten Gewährsmannes Ansicht etwas modificirt; er sagt 1. 1. p. XXX: Mes
prest es de creurer, y no faltan documents pera probar, que la llengua ca-
'248 Ebert
natürlich daraus der umgekehrte Schhifs damals gezogen
worden. Jene Ansicht hat jedoch trotz der Fortschritte
der Wissenschaft und der Veröffentlichung so vieler und
so alter provenzalischer Denkmäler bis auf die Neuzeit
unter den Catalanen fortgespukt, und so die gerade ent-
jrefreno-esetzte Meinuno;, welche dem Catalanischen die un-
tergeordnete Stellung einer provenzalischen Mundart an-
weist, länger erhalten, so dafs sich noch Ticknor, wie wir
sahen, so wenig klar er sich ausspricht, thatsächlich ent-
schieden ihr zuneigt.
Dafs die catalanische Sprache schon vor den ältesten
in ihr erhaltnen Literaturwerken, also vor der Mitte des
13. Jahrh., bestanden habe, d. h. nicht erst durch diese
aus einem rohen unentwickelten Patois zu einem bestimm-
ten Organismus umgeschaffen sei, bedarf knum eines Be-
weises, wenigstens für den, der die Sprache und jene Li-
teraturwerke kennt. So ähnlich das Catalanische dem Pro-
venzalischen — worunter hier überall natürlich die Sprache
der Troubadours von uns verstanden wird — auch ist, so
dafs wir beide Sprachen wie ZwilHngsschwestern betrach-
thalana fou portada a aquellas proviiicias [LIemosi und Provensa) per los
comptes de Barcelona, y que ditas Uenguas se han enriquit ab la nostra.
In neuster Zeit sind die Catalanen auf einen andeni Ausweg verfallen, um
ein Hohc'itsrecht, das die Troubadourdichtung der provenzalischen Sprache ge-
währen Ivönnte, zurückzuweisen, indem sie das Idiom in dem die Troubadours
dichteten, als ein Mnstlich gemachtes, an dem Catalonien auch seinen, ob-
wohl geringeren, Antheil habe, darstellen. So sagt Hr. Bofarull, der bedeu-
tende Forscher des catalanischen Alterthums in seiner in der Al^ademie von
Barcelona gehaltenen Rede: La lengua catalaua considerada historicamente
(Barcelona 1858): ,, |;Quereis averiguar el resultado que dieron el continuo
roce y la mezcla de dos pueblos , que hablaban lenguas parecidas y de una
misma procedencia? Escuchad la voz de trobadores, y ella os lo dira. Sin
perder, ni el provenzal, ni el catalan, en su respectiva nacionalidad, el uso,
la forma y la importancia que les son propias como lenguas escritas, coinbi-
iiase una tercera lenrjua, cuyo tipo prineipal toma de la Provenza, y en la
que se descubren marcados rasgos de la rica lengua de Cataluna, lo que solo
se esplica por el resultado de comparaciones; y esta leiifjua, que puede Ila-
marse convencional 6 poetica, fue la que, en renlidad, emplearon los trobado-
res, no solamente los provenzales y catalanes, sino aun los estranj eros. " Ei-
ner gleichen Ansicht, die Troubadoursprache als ein rein künstliches Product
zu betrachten, huldigen Hr. Cambouliu und Helffericli , der erstere behauptet
sogar: sie wäre niemals irgendwo gesprochen worden! Die nahe Bezielumg
zu dem gesellschaftlichen Leben, sowie die wesentlich n\ündliche Mittheilung
der Dichtungen ist hierbei ganz übersehen.
Zur Geschichte der catalaiiisclien Literatur. 249
teil können, so zeigt es doch einige ganz durchgreifende
Züge ursprüngHcher Verschiedenheit, die es als ein von
Haus aus selbständiger Organismus documentiren. Der
wichtigste derselben ist seine Abneigung gegen die Diph-
tongirung. Solche Züge aber gehören selbstverständlich
der frühsten sprachlichen Entwicklung an, einer Periode,
die weit allem Schriftthume vorausgeht. Jene ersten uns
bekannten Literaturwerke selbst aber sind keine Schöpfun-
gen eines hohen poetischen Genius, wie eines Dante z. B.,
ja nicht einmal poetische Werke überhaupt; vielmehr pro-
saische Productiouen der Geschichte und Didaktik, von
praktischen Männern verfafst, deren glänzende Verstandes-
cigenschaften in syntactischer Beziehung die Ausbildung
der Sprache sicher sehr förderten, und in dieser Rücksicht
auch gewisse Einjenthümlichkeiten wohl hervorbildeten oder
feststellten *), die aber zugleich ebenso weit davon entfernt
waren, etwa in gelehrt philologischer Weise das Sprach-
material selbst sich erst zuzurichten, als neues zu schaflPen.
Ueberhaupt aber wird die Entstehung der romanischen
Sprachen meist in einer zu äufserlichen und fest mechani-
schen Weise sich gedacht. Ein Hauptpunkt namentlich
scheint mir viel weniger, als er es verdient, berücksichtigt
und hervorgehoben. Die Sprachen entwickeln sich durch-
aus gleichzeitig mit den Nationen, welchen sie angehören.
Den römischen Eroberungen folgte ein ausgedehntes Colo-
nialsystem; die in den einzelnen Colonien herrschenden Rö-
mer wurden unter dem Einflüsse des Bodens, des Klimas,
' ) Zu diesen gehört eine dem Deutscheu oft ganz ähnliche , von dem
gemein- romanischen Sprachgebrauch sehr abweichende Wortstellung; nicht
bloi's wird das Verbum seinem directen und indirecten Object, sowie adver-
bialen Bestimmimgeu gar häufig nachgesetzt — Freiheiten auch des lateini-
schen Stils; sondern es wird auch in den zusammengesetzten Formen der Ver-
gangenheit das Particip von seinem Hülfszeltwort durch das Object getrennt:
z. B. havia la regina presa per muller (er hatte die Königin zum "Weibe ge-
nommen). Bei der grofsen Menge von einsilbigen Wörtern , war dem Eyth-
mus des catalanischen Frosastils schon diese Freiheit der Wortstellung fast
unentbehrlich, und er verdankt sie vielleicht gerade diesem Umstand. Ein
merkwürdiges Beispiel jenes Eeichthums von Monosyllaben gibt die vorhin
citirte catalanische Grammatik, indem sie ein geistliches Gedicht in 24 Quar-
tetas mittheilt, das blofs aus einsilbigen Wörtern besteht, da nun die Verse
Siebensilbler sind, aus 4X7X24 = C72 Monosyllaben, 1. 1. p. XIX ff.
250 Rbeit
der Eingehornon allinälig umgewandelt — eine Umwand-
lung wie sie sich vor unsern Augen , und schon nach einer
verhältnilsinälsig so kurzen Zeit die Sprache selbst berüh-
rend, mit dem englischen Volke in Nordamerika vollzieht');
ihr Nationulcharakter ward nach jenen Einflüssen mehr und
mehr modificirt — Modificationen (und man vergesse nicht
des „Nationalcharakters"), die in den römischen Schrift-
stellern Spaniens und Galliens im Zeitalter der silbernen
Latinität interessant genug bereits zu Tage treten; diese
Modificationen wurden gleichzeitig mit der wachsenden
Selbständigkeit der Colonien, die Hand in Hand mit dem
Sinken der rönn'schcn Kaisermacht geht, Unterschiede: wel-
cher Prozel's zugleich durch die grolse Umwandlung, die
die römische Bildung überhaupt durch die Hellenisirung
und Christianisirung erfuhr, wesentlich gefördert ward.
So entwickelten sich meines Erachtens schon vor der Völ-
kerwanderung die Anfänc/e der verschiedenen romanischen
Nationen, waren ihre Unterschiede auch noch nur ganz
allgemeiner, typischer Natur: aber der Ausdruck ihrer Ge-
danken, die Sprache, mufste auch, bestanden solche Unter-
schiede, mit logischer Noth wendigkeit, diese zeigen; der
Genius der römischen Sprache ward in dem grofsen all-
gemeinen Umbildungsprozefs, den sie als Volkssprache da-
mals erfuhr, eben danach verschieden modificirt. In eine
neue Phase der Entwicklung traten die jungen Nationa-
litäten als die Germanen diese römischen Colonien sich un-
terwarfen. Man möchte sagen, jetzt erst erfolgte ihre Ge-
burt^ ihre individuelle Selbständigkeit, während sie bis
dahin au ihre Mutter, Rom, noch gebunden, nur in einem
embryonischen Zustande existirt hatten. Die Germanen
entbanden in der That überall den neuen Weltgeist, der
'■^ ) Sehr beachteuswerth ist dabei namentlich der grofse Unterschied, der
sich im Nationalcharakter der südöstlichen Sklavenstaaten und der Yankees
offenbart — ein ITnterschied, der schon in der Aussprache des Englischen in
höchst auffallender Weise sich bekundet; so sprechen jene unter anderm die
Vocale viel reiner und deutlicher aus, wie sie überhaupt langsamer reden,
zugleich in der Conversatiou eine gewisse aristokratische Eleganz und damit
einen gewissen Wohllaut anstrebend, während dem Yankee auch an der Sprache
Schnelligkeit und Kürze die werthesten Eigenschaften sind.
Zur Geschichte der catahinischeu f^teratiir. 251
während des Jahrhunderte langen Auflösungsprozesses der
antiken Kultur sich entwickelt hatte. Sie brachten aller-
dings zugleich einen fast unversehrten Schatz physischer
und moralischer Kraft mit; einen diesem Menschenstamme
eigenthümlichen Relchthum schöpferischer Phantasie (nicht
blol's gestaltender, gleich dem römischen Volke), und neue
RechtsbegrifFe von einer frischen Ursprünglichkeit, die auf
die Bedeutung der Persönlichkeit des freien Mannes ge-
gründet waren. Dals auch die Verschiedenheit der Indi-
vidualität der einzelnen germanischen Völker auf die Ent-
wicklung der einzelnen romanischen National-Individua-
litäten von Einfluls gewesen ist, ist unläugbar, wenn schon
derselbe sich gewifs mehr indirect geltend machte. — Doch
wir können nicht, am wenigsten an dieser Stelle, diese
schwierige Untersuchung weiter oder im Einzelnen verfol-
gen. Soviel ist sicher, dafs auch die Sprachen, von den
unmittelbar aus dem Deutschen aufgenommenen Wörtern
abgesehn, im Allgemeinen den Einfluls desselben nur auf
indirectem Wege erfuhren, inwiefern nämlich der National-
geist im einzelnen Falle unter dem Einflufs des Germanen-
thums sich entwickelte. Auch das verschiedene numerische
Verhältnifs der eingewanderten Germanen zu der romani-
schen Bevölkerung wurde, zumal als die beiden längere
Zeit gesondert neben einander lebenden Nationen sich end-
lich mischten und verschmolzen, von wesentlicher Bedeu-
tung, direct für den Nationalcharakter, indirect für die
Sprache. Durch geschichtliche Verhältnisse bedingt ging
überhaupt die Entwicklung der einzelnen romanischen Na-
tionalitäten hier schneller, dort langsamer von statten, je
nachdem noch neue Einflüsse von Bedeutung einwii-kten ') ;
und die Entwicklung der Sprachen geht damit Hand in
Hand.
Stellen wir uns nun auf den eben daro-eleuften histori-
sehen Standpunkt, so erklärt sich leicht sowohl die nahe
Verwandtschaft des Catalanischen mit dem Südfranzösi-
' ) So in Xordfrankreich die Xiederlassung der Nonnaiiueii. Die bedeu-
tenderen Nationalitäten reifen lan2,samer.
25-2 KlK^rt
sehen oder Provenzalischen, und seine dem entsprechende
Entfernung von dem Castilischen, als die Selbständiirkeit,
die es dem Provenzalischen gegenüber beanspruchen darf".
Das nordöstUche Spanien tlieilt eine Menge geschichtlicher
Verhältnisse mit dem südlichen Frankreich') und das grofse
Lebensinteresse des Seehandels, der zugleich die innigste
Verbindung frühe zwischen beiden herstellte; während es
andererseits dnrch die Pyrenäen von ihm geschieden einem
andern territorialen Organismus angehört, und schon da-
durch immer eine politische Unabbängigkeit dem südlichen
Frankreich gegenüber erhielt imd behauptete; ja bei den
politischen Unionen beider, besafs wenigstens seit dem An-
fange des 9. Jahrh. schon Catalonien stets die tveltliche
Oberherrlichkeit, während die geistliche, bedeutungsvoller
Weise — denn sie bedeutete in jenen Zeiten die geistige
auch — bis zum Ende des 11. Jahrh. Septimanien besafs.
Und in der That beruhte die Eigenthümlichkeit der cata-
lanischen Nationalität wesentlich in der politischeu Befähi-
gung^); in der Provence erzeugte der Reichthum, der dem
überaus fruchtbaren Boden sowie der auf ihm leicht gezei-
tigten Blüthe der Industrie und des Handels entsprofste,
eine frühe und bedeutende Entwicklung des gesellschaft-
lichen Lebens, in dem unfruchtbaren Catalonien, dem Land
und dem Meere nur abgetrotzt, des politischen; dort erweckte
er den Sinn für die Genüsse des Schönen und eine Frei-
heit innerhalb der Gesellschaft, die nur zu bald die Schran-
ken der Sittlichkeit durchbrach, hier den Sinn für bürirer-
') Gedenken wir nur ganz aphoristisch einiger der wichtigsten Momente:
keltische Bevölkerung ; phönicische und griechische Niederlassungen ; starke
römische Colonisation; Narbonne und Barcelona westgothische Residenzen;
die spanische Mark ein Theil des Reiches Karls des Grofsen ; bei dessen
Theilung (817) Septimanien mit der Mark vereint imter den Grafen von Bar-
celona, in kirclilioher Beziehung aber unter dem gemeinsamen Metropolitan,
dem Erzbiscliof von Narbonne, letzteres Verhältnifs auch nach der politischen
Trennung (8G5) noch drittehalb Jahrhunderte fortbestehend; seit 1070 aber
erneute politische Vereinigung eines Theils von Südfrankreich mit Catalonien,
welcher bald, seit dem 2. Decennium des 12. Jahrli., eine grofse Ausdehnung
gewinnt.
^) Hier mag nur an die bekannten Landesgesetze, die Usatici Bnrcki-
tionenses, die schon nach der Mitte des 1 1. Jahrh. Ramon Berenguer I. unter
Zuziehung einer Magnaten-Versammlung erliefs, erinnert werden.
Zur Gescliicljfc der catalanischcn Literatur. 2.i'3
liehe Unabhängigkeit, eine politisch-sittHche Freiheit, wel-
che der Nation die Kraft verlieh, weit über die ursprüng-
lichen Grenzen ihres Gebietes erobernd und colonisirend sich
auszudehnen, während zur selben Zeit schon die politische
Selbständigkeit Südfrankreichs eine rasche Beute des nord-
französischen Volkes wurde, und die Eigenthümlichkeit sei-
ner nationalen Bildung unterging. So reift die catalanische
Nationalität viel langsamer und allmäliger als die südfran-
zösische, wie des Mannes Ausbildung längere Zeit, als die
des Jünglings bedarf; und entwickelt sieh erst mit der
vollen staatlichen Selbständigkeit — der Interessen näm-
lich — , mit der politischen Trennung von der Provence,
vollkommen. Mit Jakob dem Eroberer erst tritt Catalo-
nien als eine Macht und zugleich als eine rein spanische,
in der Weltgeschichte auf), und mit ihm selber beginnt
zugleich im wahren Sinne seine Nationalliteratur.
Sehen wir nämlich von der Volkspoesie ab, die, so
lange sie blofs in der mündlichen Ueberlieferung lebt, über-
haupt keinen Uterarischen Charakter hat, so vertrat auch
dort bis dahin die provenzaUsche Poesie allein die litera-
rische Production; und zwar in der Art, dafs auch die
catalanischen Dichter, deren allerdings verhältnifsmäfsig
nur wenige noch Avaren, selbst der Sprache und der For-
men der Troubadours sich bedienten. Die provenzalische
Dichtung stand in der engsten Beziehung zu dem gesell-
schaftlichen Leben; schon deshalb war die Dichtungsart
der Lyrik ganz entschieden die vorherrschende in ihr (und
alle die Meinungen von einer reichen verloren gegangenen
epischen Literatur haben schon darum gar keinen Grund
und Boden). Indem sich in der Provence zuerst ein fei-
neres gesellschaftliches Leben, und in gewissen eigenthüm-
') Dafs trotz der Personalunion mit Aragonien und dem Königstitel, der
sich an dieses Reich knüpfte, in dem aragonischen Gesanimtstaat Catalonien
die herrschende Hauptmacht war, braucht wohl kaum erwähnt zu werden;
nöthiger dagegen ist anzuführen, dafs die catalanische Sprache in dem Ge
sammtstaate die herrschende war und blieb, nicht blofs indem sie gerade
über die Colonien, als Valencia, die Balearen, selbst einen Theil Sardiniens
u. s. w. sich ausdehnte, sondern indem sie auch die Sprache der gemeinsamen
Cortes wie des Hofes war.
254 VAyorl
liehen Formen sich fest krystallisirend, ausbildete, von wel-
chem die Dichtung — und nicht etwa blofs das Minne-
licd, sondern ebensowohl das Sirventes und selbst andere
Arten — ein integrirendcr Bestandtheil ward, so verbrei-
tete sich diese provenzalische Lyrik ganz natürlich überall
zugleich mit jenen Gesellschaftsformen, dem höfischen Ritter-
thum. Die Kunstlyrik konnte aber überhaupt im Mittel-
alter, der Stufe der Bildung des Individuums gemäfs, im
Anfang und längere Zeit noch nur einen solchen typischen
Charakter haben ; so lange nicht eine höhere wissenschaft-
liche Bildung dem einzelnen Dichtergenie eine freiere Ent-
wickelung seiner Eigenthümlichkeit erlaubte. Um so leich-
ter nahmen daher die andern Nationen die provenzalische
Lyrik auf, die bei allen sei es direct, sei es indirect (z. B.
durch nordfranzösischc Vermittlung) sich einbürgerte, all-
mäliff ;illordino;s dann durch den besonderen Volksgeist mo-
dificirt oder umgestaltet ward, bis ein späteres Bildungs-
stadium sie hier früher, dort später ganz verschwinden
liefs. Bei der politischen Union der Provence mit Cata-
lonien, welche die Hofhaltung der aragonischen Könige sehr
oft in das südliche Frankreich und auf längere Zeit schon
seit dem Anfange des 12. Jahrh. verlegte, bei der nahen ur-
sprünglichen Verwandtschaft der Nationalität und der Spra-
che, erscheint es demnach nur selbstverständlich, dafs in
beiden Ländergebieten jene provenzalische Kunstlyrik zur
Zeit ihrer Blüthe, und es ist ja dasselbe zwölfte Jahrhun-
dert, in welchem jene politische Union stattfand, allein ■
herrschte. Allerdings hielt dies die literarische Entwick-
lung Cataloniens auf, wenn schon während dieser Zeit die
Volkspoesie dort in romanzenhaften Liedern blühte, und
von der literarischen Kultur der provenzalischen Trouba-
dourdichtuug nicht unberührt blieb, ja selbst ihrerseits auf
diese, und zwar in den Schöpfungen geborner Catalanen,
nicht ohne Einilufs war ').
' ) Die höhere lythmische Ausbildung der zehnsilbigen Langzeile — welche
das hohe Alter der catalanischen Yolkspoesie bezeugend in einzelnen ilirer
Romanzen sich bis heute erhalten hat — durch die Troubadours kam auch der
Volkspoesic zu statten: der von uns gedachte Einfluls der letztern aber zeigt
Zur Geschichte der catahuiiselien [.itcratur. 255
„Wie man sich im Uebrigen auch — sagt Hr. Helf-
ferich, und namentlich in Beziehung auf Catalonien, sehr
richtig — den fluchwürdigen Verhuif und Ausgang der Al-
bigeuser Kriege erklären mag, soviel ist gewifs, dal's die
der Provence zunächst gelegenen romanischen Länder, nach-
dem sie während der Blüthezeit südfranzösischer Kultur,
je nach ihrem räumlichen Abstand, sehr ungleich zugemes-
sene Einwirkungen durch diese erfahren hatten, nach der
Knechtung der Albigenser die Richte ihres geistigen Le-
bens wechselten." Der Albigenserkrieg macht in der That
für Frankreich wie für Spanien wahrhaft Epoche. Von ihm
datirt der Untergang der Selbständigkeit der südfranzösi-
schen Nationalität: wobei ein fast gleichzeitiges, scheinbar
zufälliges Ereignifs mitwirkte, das Aussterben des catalo-
nischen Mannesstammes auf dem Thron der eigentlichen
Provence, und die Nachfolge des Hauses Anjou dort. Diese
friedliche Eroberung vereinte sich mit jener kriegerischen
zu dem Siege der nordfranzösischen Nationalität, ein Sieg,
der freilich zunächst nur angebahnt und mit der Zeit erst
vollendet wurde. Dieselben Ereignisse aber wiesen die ca-
talanische Nation ganz auf Spanien hin. Nachdem Peter II.
für die südfranzösischen Interessen in der Schlacht von
Muret (1213) selbst sein Leben geopfert: wurde von sei-
nem Sohne Jakob dem Eroberer in dem Vertrage von Cor-
beuil (1258) die Trennung Ostspaniens von Frankreich be-
siegelt, wenn auch bekanntlich noch manche Besitzungen
jenseits der Pyrenäen dem catalonischen Hause verblieben.
Von nun an konnte auch erst der Einflufs Aragoniens,
sowie später der Castiliens, auf Catalonien bedeutender
wirken.
Der Eigenthümlichkeit der catalanischen Nationalität
und ihrer besondern Entwicklung entsprechen nun durchaus
die Anfänge ihrer eigentlichen Nationalliteratur. Es sind
vornehmlich prosaische Werke, theils der Geschichte, theils
der Lehensweisheit gewidmet. König Jakob selbst ging in
sicli, wie zuerst Ferd. Wolf nachgewiesen, unter anderm in den Liedern des
Guillermo de Bergadan, Zeitgenossen Alfons' II. S. F. Wolf s Frohen u. s. av.
p. 23.
256 Ebcrt
der einen wie in der andern Richtung mit seinem Beispiel,
oder wenigstens anregend voran. Bekanntlich werden ihm
zwei Werke zugeschrieben: eine Selbstbiographie und das
Llibre de la Saviesa, eine von Erklärungen begleitete Sen-
tenzensammlung, deren Quellen neben andern auch die Phi-
losophen des Alterthums, Aristoteles namentlich und Se-
neca, waren. Für solche Sammlungen aber boten die bei-
den Kulturvölker des Orients, Juden und Araber, die Mu-
ster, und sie vermittelten hier auch zugleich die Weisheit
des klassischen Alterthums, die unter ihren Händen indefs
ein eigenthümliches Gepräge empfangen hatte. Die von
dem Juden Jafuda aus arabischen Büchern genommenen
„Sprüche und Sentenzen von Philosophen" — welches Werk
später, 1385, ins Catalanische übersetzt ward — sollen auch
damals auf Jakobs Befehl gesammelt worden sein. Dieses
Werk sowohl, als jenes des Königs, weisen aber, wie Hr.
Helfferich ausführt, auf des christlichen Arabers Honein
ben Ishak (809 — 873) Apophtegmata Philosophorum als ihr
Vorbild zurück. Hr. Helfferich macht die sehr richtige
Bemerkung, dafs dem orientalischen Einflüsse Spanien die
Gröfse des Reichthums seiner Sprichwörter, und die Vor-
liebe für den Gebrauch derselben verdankte; dieser mauri-
schen und jüdischen Einwirkung, welche durch den alltäg-
lichen Verkehr lebensvoll vermittelt ward, kam aber, zu-
mal in manchen Theilen Spaniens, namenthch auch in Ca-
talonien, der Volksgeist entgegen. So falsch die lange Zeit
gehegte, mit Recht jetzt ganz verworfene Ansicht eines
irgend bedeutenden orientalischen Einflusses auf die Spa-
nier, im Bereiche der Phantasie und der Kunst, ist, so
läfst sich meines Erachtens andrerseits nicht läugnen, dafs
die eigenthümliche und hohe Verstcmdes-Aushildüng dieser
Nation orientalischem Einflüsse nicht wenig verdankt, und
zwar meine ich dem Einflüsse der Juden namentlich, mit
denen auch die Spanier weit mehr ja als mit den Mauren
sich vermischten.
Rücksichtlich der Chronik oder Commentarien Jakobs
äufsert nur Hr. Helfferich Bedenken gegen die Autorschaft
des Königs, während Hr. Cambouliu gar keinem Zweifel
Zur Gescliiclitc der catalanischen Literatur. 257
Raum gibt. Allerdings ist diese Autorschaft, wie Hr. Helf-
fericli bemerkt, bis daliin wenig in Frage gezogen, und,
wie wir glauben möchten, von catalanischer Seite selbst
wohl aus dem Grunde, dafs sie dem Nationalstolze unbe-
quem ist. Doch hat nicht blofs Villanueva, den Hr. Helf-
ferich nennt, sondern auch Villarroya, und letzterer ganz
entschieden sich gegen die Autorschaft ausgesprochen, und
seine Ansicht in dieser Beziehung hat auch unser Gervi-
nus vollkommen adoptirt (Histor. Schriften, p. 278 Anm.),
während Ticknor allerdings sie ausdrücklich verwirft, ohne
jedoch selbst, so wenig als Gervinus, die Frage weiter zu
untersuchen^). Dieselbe verdiente daher noch sehr eine
erneute umfassende Behandlung: die catalanische Historio-
graphie in jener Epoche ist von solcher Bedeutung, dafs
CS von allgemeinem Interesse und Wichtigkeit ist — auch
vom literarischen Standpunkte allein schon — die Stellung
jener Chronik, die den Namen Jakobs I. trägt, zu denen
von Desclot und Muntaner genau festzusetzen. Abgesehen
von der für Jakobs Zeit zu bedeutenden geschichtlichen
Auffassung, und der Nichterwähnung des Werkes durch
Desclot und Muntaner, gründet sich Hrn. Helfferich's Be-
denken auch auf den Stil: „räthselhaft wäre es, bemerkt
er, wie D. Jaime, dessen gelehrte Bildung, nach den ihm
mit guten Gründen zugeschriebenen Geisteserzeugnissen zu
schliefsen, sich besonders in klassischen Citaten und mor-
genländischen Sprüchen gefiel, mit einem Male einen so
natürlichen Ton zu treflPen verstand". Freilich gibt Hr.
Helfferich selbst zu, dafs solche Gründe immer nur Wahr-
scheinlichkeitsgründe sind. Doch sind sie ohne Frage zu
erwägen, und der letztere Einwand ist ebenso eigenthüm-
lich als beachtenswerth. Hr. Helfferich stellt indefs noch
eine vermittelnde Ansicht auf. Auf Grund eines Codex
der Madrider Nationalbibliothek, der „nach Inhalt und An-
ordnung" von der gedruckten Ausgabe abweichend, in drei
') kwch. Ferd. IT'oZ/" stimmt Villarroj'a bei, in seiner Schrift: Ueber Lope
de Vega's Comedia De la Eeina Maria (Sitzungsberichte der phil. histor. Classe
der Wiener Akad. der Wiss. 1855, S. 245 fF.) : vrähreaA Lafuente wenigstens
die Gründe Villarroya's bekämpft (Hist. gen. de Espana V, p. 392).
IL 3. 18
258 Ebcrt
o-etrenntc Abschnitte zerfällt, denen sich am Schlüsse noch
das Testament des Königs anreiht, ist er der Meinung,
dals Jakob vielleicht nur einen Theil verfalst habe, das
Ganze aber aus verschiedenen Bruchstücken zusammenge-
stellt, beziehungsweise ergänzt worden sei unter Peter III.
Der dritte Abschnitt jenes Codex hat nämlich die Schlufs-
augabe: Ego Johannes de Barbastro escribaina Regis Petri
in civitate ßarchinonae anno a nativitate Domini Millesimo
CC octuagesimo scripsi.
Mag nun das eine oder das andere der beiden genann-
ten Werke auch nicht direct von König Jakob herstam-
men, jedenfalls gehören beide dieser ersten Periode der ca-
talanischen Literaturgeschichte, die wir etwa bis zum letz-
ten Drittel des 14. Jahrh. ausdehnen möchten '), an, ja sie
repräsentiren zugleich dieselbe sowohl ihrem allgemeinen
Charakter, als den beiden Hauptrichtungen nach, die in
ihr vorwalten. Rücksichtlich der Geschichtschreibuug brau-
chen wir nur die Namen Desclot und Muntaner zu nen-
nen, denen sich gegen die Mitte des 14. Jahrh. König Pe-
ter IV. anschliefst. Wie durch eine Reihenfolge solcher
für das Mittelalter sehr bedeutender Historiker, die zugleich
in ihrer Eigenschaft als Berichterstatter selbsterlebter, ja
selbst mitvollbrachter Thaten um so mehr das Gewicht ih-
rer oft bedeutenden Persönlichkeit in ihre Darstellung selbst
leo'ten, was namentlich von Muntaner gilt — die catalani-
sche Prosa rasch und bedeutend entwickelt werden mufste,
läfst sich leicht denken. — Die didaktische Richtung aber
empfing aufser durch König Jakob selbst, durch einen sei-
ner merkwürdigsten Zeitgenossen, der eine Zeit lang an
seinem Hofe als Grofsseneschall lebte, durch Ramon Lull
die bedeutsamste Anregung und Nahrung. Die Würdigung
M Hr. Cambouliu bleibt bei der Begrenzung dieser Periode sich nicht
durchaus treu ; bei der allgemeinen Eintheilung in der Einleitung rechnet er
die erste Periode bis zur JiJitie des 14. Jahrb., — der deisclVicn gewidmete
Abschnitt aber hat die Ueberschrift : Premiere pe'riode. XIIl'^ et XIV*^ siecles,
und in der That werden hier auch Werke aus den letzten Jahren des 14. Jahrh.
behandelt, während Hr. C. später den Beginn der zweiten Periode wiederum
gegen die Mitte des 14. Jahrh. setzt. Meine Begrenzung wird später nioti-
virt werden.
Zur Geschichte der catalanischeu Literatur. 259
dieser Persönlichkeit, zumal als eiues Repräsentanten des
catalouischen Volkscharakters, und in ihren Beziehungen
zu der catalanischeu Nationalliteratur, ist von Hrn. Helffe-
rich erfolgreich versucht worden. Nur im Zusammenhang
mit der scholastischen Philosophie und blol's aus dem Ge-
sichtspunkt seines hierin begründeten europäischen Rufes
betrachtet — eine Betrachtung, wie sie bei Lull bis dahin
allein an der Tagesordnung war — verschwindet die wahre
Bedeutung dieses Mannes, ja sein Bild erscheint nicht blofs
verkürzt, sondern verzerrt. Lull war mehr als der Ver-
fasser der grofsen, und ein Diener der schwarzen Kunst,
so wie er gewöhnlich charakterisirt wird. Der thatkräf-
tige Ritter, der sich in einen Franziskaner umwandelte,
Schlots sich darum noch nicht in eine Klosterzelle ein, um
sein Leben blofs der Scheidung der Begriffe und der Me-
talle zu widmen. Hr. Helfferich weist nach, wie die Idee,
der er sich weihte, der christliche Missionsberuf war; wie
in diesem einen Gedanken alle seine Bemühungen zusam-
menliefen. Die Thatkraft seines Volkes, die es zu Erobe-
rungen wie zu weiten Seezügen drängte, die praktische
Verständigkeit, die die Wissenschaft dem Leben dienstbar
zu machen sucht, freilich dann sie auch handwerksmäfsig
zu verarbeiten nicht scheut, erscheinen auch als die eigen-
thttmlichsten Züge von Lull's Charakter. Obschon Lull,
zumal im Verhältnifs zu seiner grofsen literarischen Thä-
tigkeit — denn seine Schriften zählen nach Hunderten —
wenig in seiner Muttersprache schrieb, vielmehr in der Re-
gel der damahgen Weltsprache, der der Kirche, sich be-
diente, so übte er dennoch auf Geist und Richtung der
jungen Nationalliteratur um so mehr einen Einflufs aus, als
auch nicht wenige seiner lateinischen Productionen, na-
mentlich solche, die dem Gebiet freierer schöpferischer Thä-
tigkeit angehören, von dem eigenthümlichen Genius seiner
Nation, der in ihm so lebendig wirkte, durchaus erfüllt
sind, auch wenn nicht von ihm selbst, doch von Andern
bald genug in das Catalanische übertragen wurden. Zu
solchen Werken gehören seine Proverbia und der geistliche
Roman Blanquerna, in welchem durch eine Allegorie das
18*
260 Ebert
Klosterleben und damit die christliche Religion verherrlicht
wird. Doch erscheint hier das Klosterleben nur als die
Vorbereitung für den Episcopat, und der Held kehrt erst
zu demselben zurück, um sich für eine andere Welt vor-
zubereiten. Die kurze, doch genügende Analyse dieses Ro-
mans, die uns Ilr. Ilelfferich gibt, zeigt schon die litera-
turgeschichtliche Bedeutung dieses Werkes, die gar man-
nichf'acher Natur ist und wieder einmal erkennen läl'st, von
welcher Wichtigkeit eine umfassende Geschichte der latei-
nischcn Literatur des Mittelalters, im steten Hinblick auf
die europäischen Nationalliteraturen verfafst, sein würde.
Ein dem Roman eingestreutes Marienlied, das Hr. Helffe-
rich mittheilt, weist auf diejenigen poetischen Schöpfungen
Lull's in catalanischer Sprache hin, die ästhetisch am be-
deutendsten und zugleich von einem wahrhaft nationalen
Typus sind.
Die Didaktik, die Lull zugleich mit dem Verfasser
des Buches der Weisheit im Beginne dieser Periode ver-
tritt, fand nun während derselben in den verschiednen an-
gezeigten Richtungen noch mannichfache Behandlung. Hr.
Cambouliu gedenkt einer ganzen Anzahl von handschrift-
lichen Werken in dem Genre des Buches der Weisheit,
welche die Bibliothek von Barcelona bewahrt. (Genauere
Angaben über dieselben wären sehr erwünscht gewesen:
wie es denn überhaupt zu bedauern ist, dafs Hr. Cambou-
liu die allerdings von einem „Essai" gezogenen Schranken
hier und da nicht bei einer noch so sehr wenig bekannten
Literatur erweiterte ')). Diese Richtung culmiuirt in einem
grofsen encyclopädischen Werke, El Crestia von dem Pa-
' ) Ein paar von diesen von Hrn. C. genannten didaktischen Schriften
scheinen indefs, zugleich mit andern der Art, in dem den „Documentos lite-
rarios en antigua lengua catalana (siglos XIV- y XV.)" gewidmeten 13. Bande
der Documentos ineditos del archivo de la Corona d'Aj-agon — welcher Band
1857 erschien — nach einer Inhaltsangabe im Biblidgrafo, veröffentlicht
worden zu sein. In jener Inhaltsangabe werden in der Beziehung aufgeführt:
Masimas morales; Maximas politicas; Sentencias morales; Libro de Caton;
Doctrina moral y politica; Boecio. Ich vermochte bis jetzt nicht dieses Buch
das noch manche andre interessante Stücke, deren ich noch gedenken werde, ent-
hält, mir zu verschaffen, wie es denn weder in Berlin und Wien, noch in Göt-
tingen schon sich befindet. Ich beabsichtige aber später es hier anzuzeigen,
und damit den vorliegenden Artikel hier und da zu ergänzen.
Zur Gescliiclite der catalanischen Literatur. 261
triarchen von Alexandrien, Ximenes in der zweiten Hälfte
des 14. Jahrb.; in welchem Buche unter Benutzung aller
Wissenschaften nicht blols dem Individuum christliche Le-
bensweisheit gelehrt wird, sondern auch — und dies kenn-
zeichnet den Catalonier — die Grundsätze des christlichen
Staates entwickelt werden. — Die Spruchweisheit aber fand
schon gegen Ende des Jahrhunderts in den und zwar in
Verszeilen gefafsten Sprüchen des lebenslnstigen Mönchs
Turmeda, dessen abenteuerliche Gestalt noch heute in der
Volksüberlieferung lebt, einen so treffenden und populären
Ausdruck, „dafs dieselben noch immer der Kindheit als er-
stes Lesebuch , wie als Brevier dem Alter dienen". Und
in der That eignet sich, wie eine Reihe von Beispielen bei
Hrn. Helfferich zeigt, die catalanische Sprache durch ihre
kernioe Kürze und verständioje Einfachheit (jauz besonders
für den sprichwörtlichen Ausdruck. Wie sich die Spruch-
verse Turmeda's an die Prosa- Sentenzen anschliefsen, so
an die Chroniken ein paar historische Gedichte — wovon
auch Nordfrankreich im 13. Jahrh. nicht wenige Beispiele
bietet — unter welchen das bekanntere Werk von Jaume
Febrer auf die Adelsgeschlechter der Eroberer Valencias
das bedeutendste ist. Aber diese W^erke zeigen recht, wie
sehr die poetische Production in catalanischer Sprache da-
mals hinter der pi'osaischen im Allgemeinen zurückstand.
Die Prosa hatte in dieser Literatur gewissermafsen das
Recht der Erstgeburt: während die letztgenannten Hervor-
bringungen nur als eine in Verse gesetzte Prosa erschei-
nen, bediente sich die Dichtung selbst schon der prosai-
schen Form in den Legenden in catalanischer Sprache, von
welchen zwei dieser Periode angehörige, schon einen ganz
vt^eltlich novellistischen Charakter haben '). Li dieselbe Zeit
ragen gewifs viele der prosaischen Sagen und Märchen, an
denen Catalonien so reich ist, hinauf. — Aller Einzelheiten
' ) Hr. Camboiüiu hat verääumt hierauf aufmerksam zu machen. Wir
meiueu die Historia clel rey de Hungria (eiue Version des Mädchen, ohne
Hände) und die Ilistoria del caballero Tuglab (Tuudalus), beide abgedruckt
in den erwähnten Documentos literarios; in denselben finden sich noch mitge-
theilt: Vida de Santa Margarita, und Sitio y destruccion de Jerusalen per
Vespasiano.
262 l'^^c'"'-
können wir begreiflicherweise nicht einmal in dieser älte-
ren Zeit, über die Hr. Cambouliu ausführlicher ist, geden-
ken, da es uns ja nur auf eine allgemeine Charakteristik
und die Andeutung des eigenthümhchen Entwicklungsgan-
ges ankommt. Doch sei noch erwähnt, dafs — nach Hrn.
Cambouliu — ein Manuscript in Carpentras aus dem 14.
Jahrh. zwei Versnovellen, in der Art und Form der be-
kannten provenzalisclien aufbewahrt^ von denen die eine
die Geschichte der sieben Weisen behandelt. Am poetisch
werth vollsten und zugleich am meisten national -originell
erscheinen uns, wenn wir nach den wenigen in den vor-
liegenden Büchern enthaltenen Beispielen urtheilen dürfen,
in dieser Periode die religiösen, namentlich die Marien-
Lieder, in welcher Poesie ja schon Lull mit Erfolg sich
versuchte ' ).
Abgesehen von dieser lyrischen Species aber, welche
unmittelbar an die ganze Nation , an die Geringsten wie
an die Höchsten gleichmäfsig sich wendet, und um so eher
noch in die Volkssprache sich kleiden mufste, als die Theo-
logie selbst in ihren Erbauuugsbüchern der letztern bereits
sich bediente, ja die Bibel sogar, im 13. Jahrh. schon, in
das Catalanische übertragen ward — abgesehen also von
diesen religiösen Hymnen und Liedern, ward in jener er-
sten Periode das ganze Gebiet der Ly7'ik noch von der
■pi'overtzalischen Poesie vertreten, welche in Catalonien selbst
mehr noch als früher gepflegt ward. Nach dem Verluste
der Herrschaft über das südhche Frankreich, war die glän-
zende Hofhaltung der aragonischen Könige, die ja schon
lange einer der Hauptcentralpunkte der provenzalisclien Ge-
sellschaft war, fast durchaus nach Spanien verlegt; die
wichtigsten andern Sammelpunkte aber waren dort durch
die nordfranzösische Herrschaft verloren ; viele Troubadours
ferner waren auch genüthigt, theils weil sie für das catala-
nische Interesse Partei genommen (denn auch die Sirventes
') Solche Lieder stehen der eigentlichen Volkspoesie ganz nahe, ja sie
gellen in dieselbe über, und auf: wie denn Weihuachtslieder inid gereimte Le-
genden (Goigs) noch heute einen llauptbestandttheil der catalanischcn Volks-
poesie machen.
Zur Gescliichte der catalauischcn Literatur. 263
waren, und keine verächtlichen, Wafteu), theils weil sie
in die Albigenser Ketzereien sich verwickelt, ein Asyl jen-
seits der Pyrenäen zu suchen. Zugleich mit der vollen
Entwicklung des politischen Nationalbewufstseins in Cata-
louien war aber keineswegs eine Emancipation von dem
fremden, dem proveuzalischen Einfluis auf dem Gebiet des
gesellschaftlichen Lebens alsbald verbunden: beides geht
ja durchaus nicht Hand in Hand, wovon auch in andern
Ländern die Geschichte zahlreiche Beispiele gibt. So bedien-
ten sich denn auch in dieser Periode noch selbst die in Cata-
lonicn gebornen Hofdichter des rein provenzalischen Idioms:
wie ein Hugues de Mataplana, ein Serveri von Gerona,
der Infant Peter, Alfons' IV. Bruder, u. A. Ganz dasselbe
Verhältnifs und zu derselben Zeit — es ist dies gar inte-
ressant und wichtig — fand in Castilien statt; auch dort
war die Kunstlyrik, mit wenigen gleichen volksthümlichen
Ausnahmen, durch die Hofpoesie vertreten, diese selbst
auch nicht in der Muttersprache, dem Castilischen , son-
dern in dem Galicischen gesungen, indem hier wie die ge-
sellschaftliche Kultur, so die Dichtung der Proveuzalen
durch den portugiesischen Hof zunächst dem castilischen
vermittelt ward. Zu gleicher Zeit auch begannen in bei-
den Ländern, in Castilien wie in Catalonien, die Versuche,
die proveuzalische Hofpoesie in der eignen Nationalsprache
zu pflegen.
Dies geschah seit dem letzten Drittel des 14. Jahr-
hunderts. Man kann daher von hier ab eine neue Periode
in der catalanischen Nationalliteratur annehmen, wenn auch,
wie wir sahen, einzelne Werke aus dem Ende des Jahr-
hunderts noch aus fortwirkenden Richtungen der ersten
Periode hervorgingen und dieser daher auch zugezählt wer-
den konnten; da in ihr zwei verschiedne Strömungen wal-
teten, läfst um so weniofer eine o;anz feste, überall oültioe
Grenze sich ziehen. — Das Auftreten des Catalanischen
als Sprache der höfischen Lyrik hat verschiedne Gründe,
die, wie stets die verschiednen Ursachen geschichtlicher
Verhältnisse, in innerem Zusammenhange stehu. Die na-
tionale Selbständigkeit des südlichen Frankreichs hatte
264 Ebert
sich nunmehr, nachdem die politische bereits seit anderthalb
Jahrhunderten verloren gegangen, ungemein vermindert, wäh-
rend die Cataloniens im Gegentheil ebenso sehr gewachsen
war; das eigenthümliche, poetische, gesellschaftliche Leben
war in dem Lande seiner Geburt mit dem Verschwinden
der grölsern Holhaltungen, der Verarmung des Adels, der
politischen Erhöhung des Bürgerstandes am ehesten ver-
schwunden, während es dagegen in seinen Pflanzstätten,
den spanischen Höfen, doch eine Nachblüthe noch feierte,
denn hier hielt eine nationale kriegerische Thätigkeit wo
nicht den Kittergeist selbst, doch ritterlichen Sinn wach;
je mehr aber der ursprüngliche Lebensathem schwand, desto
mehr war die provenzalische Dichtung ganz im Formellen
aufgegangen, das schon von Grammatikern ängstlich behü-
tet ward; ästhetisch-grammatische Gesellschaften, Akade-
mien, oder Consistorien, wie sie sich nannten, wurden er-
richtet, um als Treibhäuser gleichsam den dürftigen Able-
gern einer verblühten üppigen Vegetation den entschwund-
nen Frühling zu ersetzen. So entwickelte sich seit den
zwanziger Jahren des 14. Jahrh. schon die Toulouser Aka-
demie der „fröhlichen Wissenschaft", die ihr Gesetzbuch
(die Leijs iVamors) um die Mitte des Jahrhunderts veröf-
fentlichte. Nachdem also um diese Zeit die provenzalische
Dichtung in Südfraukreich selbst eine ganz künstliche
Treibhauspflanze geworden war, und statt einer Hofdich-
tung gerade dort eine rein akademische, welche an die
Stelle der ritterlichen Minne die mystische, aber orthodoxe
Liebe der heil. Jungfrau setzte — trat nur um so leichter
in der catalanischen Hoflyrik an die Stelle der provenza-
lischen Schriftsprache das heimische Idiom. Die, zumal
in dem Toulouser akademischen Gesetzbuch, welches auch
gar bald in das Catalanische übersetzt ward, so ausführ-
lich entwickelte Grammatik, Metrik und Poetik erleichterte
diese sprachliche Uebertragung der provenzalischen Kunst-
lyrik ungemein; poetische Hülfs- und Handbücher, von Ca-
talanen selbständig verfafst'), fehlten auch bald nicht: und
' ) So verfafste Jiicine March 1371 auf köuiglitlien Befehl das Diccio-
nario de rimas.
Zur Gescluchto der catalanischcn Literatur. 265
wenn die formelle Kultur hier Aveit mehr als jenseits der
Pyrenäen eine besondre künstliche Pflege zu beanspruchen
berechtigt war, so liefs sich dies durch eine der Toulouser
nachgebildete Akademie auch erreichen. Es ist bekannt,
wie Johann I. , der Freund der Musen, durch eine beson-
dre Gesandtschaft König Karl VI. von Frankreich um die
Absenduns von zwei Vorständen der Toulouser Akademie
ersuchte, und wie unter ihren Auspicien 1390 auch in
Barcelona ein „Consistorium der fröhlichen Wissenschaft"
ins Leben trat, welches hernach unter dem ersten König der
castilischen Dynastie, Ferdinand I. und unter dem Einflüsse
des berühmten Enrique von Aragon, gewöhnlich Marquis von
Villena genannt, einen neuen Aufschwung erhielt. — Diese
in catalanischer Sprache mmmehr gedichtete akademische
Hofpoesie — denn sie hatte in der That diesen doppelten
Charakter, präsidirte doch der König selbst zuweilen dem
poetischen Consistorium — ist uns vornehmlich in zwei
Canponers, einem zu Paris, einem andern zu Saragossa,
handschriftlich erhalten, die zugleich aber sowohl Dichtun-
gen einer andern, noch zu erwähnenden Richtung als sol-
che die schon der folgenden Periode augehören, in sich
schliefsen.
Wie nahe diese akademische Hofpoesie an die proven-
zalische Dichtkunst sich auschliefst, zumal in formeller Be-
ziehung, darüber gibt die hier folgende lehrreiche Arbeit
unsers verehrten Mitarbeiters, Hrn. Prof. Bartsch, die beste
Auskunft. Doch bliebe unsers Eraehtens, wenn jene Lie-
derbücher einmal vollständig publicirt wären, wohl noch
zu untersuchen, ob und in wiefern im Inhalt, und zwar
selbst der ganz in provenzalischen Formen verfafsten Dich-
tungen dieser Periode doch schon eine catalonische Eigen-
thüuilichkeit sich zeiare. Dafs dieselbe auch da niro-ends
zu Tage treten sollte, scheint uns von vorne herein sehr un-
wahrscheinlich ' ). Denn einestheils ist schon, im Hinblick
') Hr. Cambouliu sagt in dieser Beziehung : En comparaut dans les can-
^oners de l'epoque les pifeces coiironnees avec elles qui emaneut de la libre
inspiration des poetes, on reconnait aiscnient que ccs dernieres sont e'crites
daus un tout autre goüt. L. 1. p. 55.
266 Ebcrt
auf die folgende Epoche, nicht anzunehmen, dafs gar kein
Fortschritt in der poetischen Entwicklung, der doch noth-
wendig eine gewisse Emancipation von den provenzalischen
Vorbildern in sich schliefst, sich gezeigt hätte; andern-
theils fanden, und wir kommen hiermit zu dem zweiten
eigenthümlichen Zuge dieser Periode, doch schon noch an-
dre literarische Einflüsse statt, deren Wirkung zum Theil
wenigstens sehr eindrinijlich und bedeutsam wurde. Wie
Ilr. Cainbouliu darlegt, drancr die uordfranzösische Litera-
tur des 14. Jahrh. wenigstens in ihren bedeutendsten Er-
scheinungen auch nach Catalonien; Alain Chartier's Dame
Sans merci wurde selbst in das catalanische Idiom übertra-
gen ') ; mehr als Duguesclin's Zug wirkte in dieser Rück-
sicht sicher die Verbindung der fein gebildeten Tochter des
Herzogs von Bar, Violante mit dem kunstsinnigen Johann I.
Manuichfaltiger und wichtiger aber als die Beziehungen zu
Nordfrankreich waren die zu Italien. Man weifs wie schon
seit dem 13. Jahrh. die bedeutendste politische Einwirkung
von Seiten Cataloniens auf dieses Land, die Bewahrerin
der Schätze der antiken Kultur, die Heimath der moder-
nen, stattfindet, wie Sicilien, dann Sardinien, endlich Nea-
pel von dem aragonischen Königshause erworben werden;
der lebhafteste Handelsverkehr blühte zugleich zwischen
beiden Nationen, welche in die Herrschaft des Mittelmeers
sich theilten: die politische Einwirkung Cataloniens aber
vergalt Italien mit einer wissenschaftlichen und literari-
sehen. Auf seinen Universitäten, zunächst in Padua, dann
in Bologna pflegten die Catalonier die humanistischen Stu-
dien, nachdem sie so frühe schon, wie wir sahen, für die
Weisheit des Alterthums, selbst in der Gestalt wie sie der
Orient vermittelte, ein lebhaftes Interesse bewiesen hatten.
Um so eher mufsten die grofsen italienischen Dichter des
14. Jahrh., Dante, Petrarca und Boccaccio Eingang finden.
' ) Die Einwirkuug des Romans von der Eose bekundet schon das Ge-
dicht, das wir am Schlüsse dieses Artikels aualysiren werden. Auch die Bi-
bliothek des Prinzen von Viana, von der Raymond in der Bibl. de l'Ecole
des Ch. Nachricht gab, kann für den nordfrauzösischen Einflufs zeugen. S.
unsre Bibliogr. im vor. Jahrg. No. 7 [Seite 437).
Zur Geschichte der catalanischen Literatur. 267
1428 schon wird die göttliche Comödie ins Catalanische
durch Andrea Febrer übertragen und zwar in dem Vers-
mafse des Oricjinals — von welcher Uebertragung Ilr. Cam-
bouliu im Anhang seines Buchs zwei Gesänge, den ersten
und drei und dreifsigsten der Hölle, mittheilt; und die nach
diesen Proben zu urtheilen, als eine sehr wörtliche, aber
im Ausdruck und namentlich in metrischer Beziehung gar
harte erscheint. Der Unterschied, ja Gegensatz der italie-
nischen und der catalanischen Sprache kann nirgends auf-
fallender hervortreten. Auch eine eigenthümliche Nachah-
mung des berühmten Werkes wurde um die Mitte dieses
Jahrhunderts in der Comedia de la gloria d'amor von Roc-
caberti versucht, über welche wir am Schlüsse dieser Ar-
beit genauere Auskunft noch geben. Rücksichtlich Petrar-
ca's braucht nur an Jordy erinnert zu werden, den eine
Zeitlang der catalonische Patriotismus vom Nachahmer des
grofsen Italieners zu dessen Original machen wollte. Man-
nichfache Anspielungen in verschiednen Werken zeigen die
Bekanntschaft mit Boccaccio, dessen Corbaccio auch schon
Ende des 14. Jalirhunderts in das Catalanische übertragen
wurde '). Dafs auch Seitens der castilischen Nationalität
und ihrer ästhetischen Bestrebungen einiger Eiuflufs, wenn
auch nur indirect, schon damals auf die catalanische Kunst-
poesie stattgefunden habe, läfst sich wohl bei den leben-
digen Wechselbeziehungen der Hofpoeten beider Länder
erwarten — namentlich nachdem Alfons V. einen poetischen
Hofstaat aus castilischen Dichtern in seiner Residenz Nea-
pel um sich versammelt hatte: so entschieden überwiegend
auch in dem gröfsern Theile dieses Zeitraums umgekehrt
der poetische Einflufs Cataloniens auf Castilien war. Die-
ses wichtigen Verhältnisses der beiden Nachbarvölker hat
Hr. Cambouliu wohl mit Unrecht überhaupt nicht gedacht,
ebenso wenig einer bedeutsamen poetischen Gattung, die
gröfstenheils aus einer andern Wurzel als die Hofpoesie
entsprossen, in dieser Periode zu einer ausgedehnteren Be-
' ) Von Narcis Franch , einem Kaufiuauu Barcelonas. Ticknor, 1. 1. II,
(03.
268 . Kbcrt
haudlung schon gelangte, und sicherlich einen weit natio-
naleren und /uglcich ästhetisch freiem Charakter besafs.
Ich meine die dramatische Dichtung. Die Mysterien, Mo-
ralitäten und Farcen des Mittelalters fanden kaum irgendwo
in Spanien so frühe, so bedeutende und mannichfache Pflege
als gerade in Catalonien — wenigstens nach den uns er-
haltnen Nachrichten zu urtheilen '). Wie Catalonien in so
mancher Rücksicht, namentlich in seinem politischen und
industriellen Leben, an England uns erinnert (selbst in der
einsilbigen Kürze und Präcision seiner Sprache), so wurden
eben wie dort auch in Barcelona von den Zünften Frohnleich-
namspicle aufgeführt. An diese geistlichen Schauspiele, die
dem Bereiche der Volksdichtung mehr oder weniger immer
noch angehörten, schliefsen sich seit dem 15. Jahrh. wenig-
stens auch mannichfache weltliche Festspiele von Kunstdich-
tern an, namentlich in der bei solchen Stücken stets beliebten
allegorischen Form. Als Beispiel brauchen wir nur das
zur Krönung Ferdinands I. (1414) gedichtete und gespielte
des Marques von Villena anzuführen. Valencia auch zeich-
nete sich, und fast mehr noch als Barcelona und Gerona,
schon seit dem 14. Jahrb., durch sein Interesse für das
Schauspiel aus, welches Interesse später für das castilische
Drama selbst, wie man weifs, von nicht geringer Bedeu-
tung wurde ^).
Eine dritte Periode der catalanischen Literatur rech-
net Hr. Cambouliu von der Mitte des 1 5. Jahrh. an, welche
die kurze Zeit der höchsten Blüthe der catalanischen Poesie
bis gegen Ende des Jahrhunderts zu begreifen habe, und
an die sich dann als ein Epilog gleichsam die vereinzelten
Nachschöfslinge des 16. Jahrh. und selbst noch der Anfänge
des 17. anzureihen hätten. Auch bei dieser Periode, wie
' ) S. liierüber aufser dem berühmten Werke von ScJiac/c, I passim und
Nachträge, Ferd. Wolf, Studien, p. 579fF. ; das dort angeführte satirisch-alle-
gorische Spiel ..Mascaron"', -wohl das ilteste catalanische Schauspiel, ist in-
dessen auch in den von uns S. 260, Anm. citirten Documento.s literarios er
schienen. Wir werden also später auf dasselbe zurückkommen.
' ) Man erinnere sich, dafs in Valencia das erste stehende Theater Spa-
niens bald nach der Mitte des 16. Jahrh. war, dals dort auch Lope de Rucda's
Stücke zuerst gedruckt wurden.
Zur Gc'schiclite der catalanischen Litoratuv. . 2G9
bei der vorigen beschränkt sich der Verfasser mit Absicht
nur auf Andeutungen vornehmlich. Sehr zu wünschen wäre,
dafs er später einmal zu einer ausführlichen Darstellung
Gelegenheit finden möchte, denn die Literarhistoriker auf
die er verweist, sowohl Ticknor als Sismondi, haben diesen
Gegenstand bei weitem nicht seiner Bedeutung entspre-
chend behandelt. Nur wenige Dichter werden als Reprä-
sentanten dieser Epoche genannt, und nur spärliche Bei-
spiele sind von ihren Dichtungen allgemeiner zugänglich,
doch beweisen dieselben schon, dafs in der That ein Au-
sias March als Lyriker, ein Jaume Ivoig als Satiriker,
ebenso wie Martorell, der Verfasser des von Cervantes so
gerühmten Ritterromans, Tirant le Blanch. eine solche äs-
thetische und zugleich nationale Bedeutung haben, dafs
auch die catalanische Poesie ihr goldnes Zeitalter, so kurz
es auch war, beans^^ruchen darf So zeigt sich in den Ge-
dichten des Ausias March, wie unter dem Einflufs der ita-
lienischen Dichtunsf — so allo-emeiu auch nur Petrarca auf
March dlrect eingewirkt hat — und nicht minder unter dem
des Humanismus die von den Provenzalen überkommne mit-
telalterliche Lyrik einen ganz modernen Charakter dem Li-
halt nach gewinnt, wenn auch die äufsere metrische Form
wenig davon berührt worden, obwohl auch hierin einzelne
und wesentliche Unterschiede sich zeigen. Damit aber er-
langte die catalanische Lyrik zugleich eine nationale Selb-
ständigkeit der provenzalischen gegenüber: der Geist, der
aus diesen Gedichten spricht, ist ein der Provence und der
Troubadourpoesie, der altern wie der spätem, geradezu
fremder. Einer andern Zeit und einer andern Nation —
das gewahrt man alsbald — gehören diese Lieder an, in
denen der spröden Härte des catalanischen Idioms melo-
dische Klänge entlockt sind : sie tragen in hohem Grade
das Gepräge einer eigenthümlichen dichterischen Individua-
lität, welche in ihrer Originalität zugleich den National-
Charakter in seinen schönsten Zügen spiegelt. Der sittliche
Lebensernst, der gepaart mit Verstandesklarheit die Wogen
der Leidenschaft glättet, leiht hier einem tiefen Gefühle
einen lautern sinnigen Ausdruck, der sich gern mit sprich-
270 • l''''>pit
wörtlicher Weisheit schmückt. Keine Ucberschwenglichkeit,
keine Künsteloi der Rede oder des Verses: dem Gedanken
bleibt sein Recht über der Form gewahrt.
Trotz des ästhetischen und nationalen Aufschwungs
aber, welchen die catalanische Dichtung damals in den
Werken einzelner Dichter nahm , welche die zeitgenossi-
schen Castiliens selbst überflügelten, trotzdem dafs auch
die Prosa in so bedeutender und würdiger Weise, wie von
einem Martorell und Carboneil, dem Historiker, gepflegt
ward: der immer steigende Einflufs der castilischen Natio-
nalität, der, wie wir sahen, schon unter Alfons V. begann
und seit der Personalunion des aragouischen mit dem ca-
stilischen Reiche unter Ferdinand dem Katholischen gewal-
tig erstarkte, unter Karl V. aber geradezu zur Herrschaft
gelangte, liefs in dem durch die gewaltige Ausdehnung des
spanischen Reiches in Folge der Eroberung Amerikas, und
durch dessen universelle politische Bedeutung rasch gezeitig-
ten allgemeinen apanischen Nationalbewufstsein das catala-
nische hinter dem castilischen Elemente zurücktreten, welches
letztere entschieden den Ton angab. Dafs die castilische Her-
kunft der beiden Königsgeschlechter — man übersieht meist,
dafs auch Ferdinand von solcher Abstammung war — so-
wie die weit gröfsere Zahl der Bevölkerung der castili-
sehen Zunge, die ja den gröfsten Theil des eigentlichen
Aragonien auch schon beherrschte, schwer in die Wag-
schale dabei fielen, ist gewifs; doch ist es falsch, diese
Gründe, zumal den ersteren, allein und gar als entschei-
dende geltend zu machen. Der Sieg der castilischen Na-
tionalität wurde vielmehr im letzten Grunde vorzugsweise
durch die gröfsere Vielseitigkeit ihrer Anlagen, sowie durch
die stärkere nationale Eigeuartigkeit bedingt. Diese bei-
den Momente machten sich nicht minder in der Sprache
geltend. Was insbesondere die künstlerische Befähigung
der Sprache betrifft, ihre Eigenthümlichkeit in metrischer
und rythmischer Beziehung, so entwickelte, jenen beiden
Vorzügen des Nationalcharakters ganz gemäfs, einerseits
die castilische Volkspoesie einen von den andern romani-
schen Dichtungen durchaus verschiedenen Rythmus, indem
Zur Geschichte der catalanischeu Literatur. 271
in ihr statt des jambischen der trochäische Fall der vor-
herrschende war, und bildete zugleich schon frühe vollkom-
men originelle poetische Formen ganz spontan aus; an-
drerseits aber besals auch die castilische Sprache, und
unter allen ihren Schwestern zumeist, die Anlage, die ihr
ganz heterogenen poetischen Formen der italienischen
Kunstdichtung, die durch einen verschiednen Rythmus zu-
gleich wesentlich bedingt waren, nicht blols nachzubilden,
sondern sich wahrhaft anzueignen. Dies letztere Moment
war aber von nicht geringrer Bedeutung, als das erstere.
Die moderne Kunstdichtuug überhaupt, namentlich aber die
romanische, mufste bei der italienischen, der ältesten von
allen, in die Schule gehen. Wie wenig aber das catalani-
sche Idiom, zumal im Vergleich mit dem castilischen, zur
Aneignung der italienischen Kunstformen qualificirt war,
zeigen die Uebersetzungen und Nachbildungen der zweiten
Periode schon; auch der Umstand, dafs ein Dichter von
so hoher Begabung als Ausias March und der zugleich die
italienische Kunstbilduug ohne Frage entschieden auf sich
hatte einwirken lassen, doch den alten Formen vor den ita-
lienischen den Vorzug gab. So kam es denn, dafs als Bos-
can, ein ächter Catalane, ein Patriciersohn aus Barcelona,
sich entschlofs, die italienischen Kunstformen nachzubilden
(1526), er ohne weiteres Bedenken die castilische Sprache
dazu erwählte; und doch schuf dieser Dichter weder dem
Hofe, noch der Nation zu Gefallen, sondern, wie er selber
sagte, allein sich selbst genugzuthun, wie denn auch bei
seinen Lebzeiten seine Gedichte nicht im Druck erschie-
nen. Merkwürdig in der That war es und in doppelter
Beziehung, dafs der Begründer dieser neuen für die casti-
lische Poesie so wichtigen Schule ein Catalane war! Diese
Thatsache bezeichnet ebensowohl das Aufhören der litera-
rischen Selbständigkeit Cataloniens, als sie zugleich des-
sen Bedeutung für die Entwicklung der castilischen Lite-
ratur, die die spanische Nationalliteratur werden sollte, in
einer wichtigen Beziehung markirt.
Suchen wir nämlich schliefslich die universell-literar-
geschichtliche Bedeutung der catalanischeu Literatur über-
272 Ebcrt
haupt, sowie nach ihren einzehien Epochen, festzustellen,
so dünkt sie mir im Folgenden zu bestehen:
Einmal erscheint sie, und zwar in der ersten Periode,
als eine nothwendige Ergänzimg der mit ihr so nahe ver-
wandten provenzalischen Literatur, indem sie die Prosa,
die dieser fehlt, entwickelt. Es gibt ja allerdings prosaische
Schriften in provenzalischer Sprache auch, damit aber noch
keineswegs eine prosaische Literatur', der prosaische Stil
bleibt im Provenzalischen unentwickelt. In dieser Rück-
sicht erscheint also die catalanische Nationalliteratur als
Complement der provenzalischen. Und die Rollen sind ver-
theilt dem Unterschiede des Charakters der beiden Natio-
nen und ihrer Sprachen gemäfs. Die eine ist mehr männ-
licher, die andere mehr weiblicher Natur; Klarheit und
Festigkeit dort. Fülle und Biegsamkeit hier.
Dann aber hat sie, während ihrer zweiten Periode,
den Beruf, den Eiuflufs der provenzalischen Dichtung, wie
ästhetischen Bildung überhaupt, auf Spanien und nament-
lich die castilische Poesie zu vermitteln. Nicht minder
diente sie zugleich in derselben Richtung als Vermittlerin
des Einflusses der italienischen Dichtung, sowie der huma-
nistischen Studien'). Und dieser letztere Beruf Cataloniens
offenbart sich denn auch im 16. Jahrh. in einer neuen, be-
deutungsvollen Weise, in den poetischen Bestrebungen Bos-
can's, der nicht blofs seiner Geburt und Erziehung, son-
dern seinen Anlagen und seinem Charakter nach ein Ca-
talane war.
Endlich finden wir noch in der Lyrik ihres goldnen
Zeitalters, den Dichtungen eines Auslas March, gewisser-
mafsen eine weitere Fortbildung der provenzalischen Dicht-
kunst, und zwar im Sinne und Geiste der modernen Kul-
tur und modernen Kunst — eine Fortbildung die die Trou-
' ) Natürlich macliteu sich letztere Einflüsse auch ohne solche Vermittelung
geltend; man braucht nur an den Aufenthalt Juan de Mena's in Rom und der
castilischen Dichter an dem Hofe Alfons' in Neapel zu erinnern. Jener Punkt
verdiente wegen seines universellen Interesses einmal genauer ins Auge ge-
fafst zu werden. Sollte z. B. nicht etwa der castilische Corbacho des Erz-
priesters von Talavera durch die catalanische Uebertragung dieses Werkes Boc-
caccio's beeinflufst oder veranlafst worden sein?
Zur Geschichte der catalanischen Literatur. 273
badourdichtimg in ihrem Geburtslande durch den allzu frü-
hen, jähen Untergang der nationalen Selbständigkeit des-
selben nicht hatte finden können, nachdem sie ja über-
haupt schon in Spanien eine bedeutendere Nachblüthe als
in der Provence selbst o^efunden hatte.
Gehen wir nunmehr zu der Betrachtung des Anhangs über,
mit welchem Hr. CambouHu die zweite Auflage seines Essai ver-
mehrt hat, jener merkwürdigen catalanischen Nachahmung der
göttlichen Comödie, der Comedia de la Gloria d'Amor (der Herr-
lichkeit der Liebe), welche aus der obengenannten Pariser Hand-
schrift auszugsweise und unter Begleitung einer französischen
Uebersetzung hier zuerst mitgetheilt ist ')• Die Auszüge sind
theilweise sehr umfänglich, indem einzelne Gesänge vollständig
gegeben werden; nur ist sehr zu bedauern, dafs wo die Mitthei-
lungen blofs fragmentarisch bleiben, der Herausgeber die Lücken
nicht durch eine genauere Inhaltsangabe überbrückt hat, ja uns
sogar im Dunkeln darüber gelassen hat, ob das letzte mitgetheilte
Fragment der Schlufs des Gedichtes in der Handschrift ist —
was an sich sehr zu bezweifeln scheint — oder nur auch, ob we-
nigstens der letzte vorgeführte Gesang (der zehnte) auch der
letzte in der Handschrift sei. Hr. Cambouliu deutet allerdings
an, dafs die Schwierigkeiten des Textes, welche nicht blofs aus
dem allegorischen Stil und der Schwerfälligkeit der Ausdrucks-
weise des Dichters, sondern offenbar auch aus der Unkunde des
Schreibers entspringen, oft die gröfsern Lücken in seiner Publi-
cation veranlafst haben; doch hätte immer der allgemeine Inhalt
solcher Stellen, zumal wo sie den üebergang von einem Gesang
zum andern bilden, genauer angedeutet, jedenfalls aber über die
da gebrauchte Versform Mittheilung gemacht, sowie die Zahl der
übergangnen Verse angeführt werden sollen.
Die Zeit der Abfassung oder wenigstens der Vollendung des
Gedichts setzt Hr. Cambouliu zwischen 1461 und 1462, und zwar
aus dem Grunde, weil der im ersteren Jahre verstorbene Prinz
von Viana unter den „Schatten" der Comedia erscheint, andrer-
seits Auslas March, der berühmte Liebessänger, welcher nur ein
' ) Rücksichtlich des Textes sowie auch der Uebersetzung stimmen wir
nicht gerade überall mit dem Hrn. Herausgeber, dessen Aufgabe indefs viel
Schwierigkeit darbot. Aufgefallen ist uns der häufige , auch nicht richtige
Gebrauch des Apostrophs; so vor Allem in Schreibungen wie: d'el lach
cPel cor.
11. 3. 19
274 Ebcit
Jahr später gestorben sein soll, dort fehlt. Als Verfasser des
Gedichts, wird in der Handschrift (so sc/diefsen wir aus Herrn
Cambouliu's Darstellung) ein Fra Rocaberü genannt, in welchem
der Herausgeber geneigt sein möchte, den Hugo Bernhard von
Rocaberti, Grofskreuz der Johanniter und General der gegen Ca-
talonien von Johann \l. ausgesandten Armee (als dasselbe sich
in Folge des Todes des Prinzen von Viana empörte) zu erken-
nen. Der Titel Fra, der aufser den Mönchen nur den geistlichen
Rittern zukam, bietet die Grundlage dieser Conjectur, welche
vieles für sich hat.
Bei dem mannichfachen Interesse, welches diese Nachah-
mung der göttlichen Comödie darbietet, wollen wir eine, wenn
auch kurze, doch genaue Analyse des Inhalts der von Hrn. Cam-
bouliu veröffentlichten Partien geben; und um so mehr, als aus
einer solchen, so hoffe ich, die Idee des Gedichts und das Ganze
seiner Entwickelung am besten erhellen wird — soweit natürlich
die Dunkelheit der Dichtung sowie ihre fragmentarische Publica-
tion dies erlauben.
Ein Froemio und zwar in Prosa, merkwürdig genug, eröff-
net die Dichtung, in welchem, allem Anschein nach, der allge-
meine Inhalt derselben angedeutet werden soll. (Eben deshalb
sind wir auch hier ausführlicher.) An die Jugend wendet sich
der Dichter, als an das von ihm ausersehene Publikum, und kün-
digt seine Absicht an, von einem von ihm geschauten Garten der
Liebe reden zu wollen, dessen Bäume herrlich anzusehen, aber
mit Dornen besäet (fraspinosos), dessen Früchte von reizender
Farbe, aber von scharfem Geschmacke sind — eine Schärfe, die
jedoch zugleich des Geschmackes Würze ist. In diesem Garten
gedeiht die Liebe, deren Entstehung im Herzen unter der Augen
Vermittelung — nach der Troubadours und ihrer italienischen Nach-
folger Weise — dann geschildert wird. Den Garten zu betreten
sei allerdings gefährlich, da man ihn nicht wieder verlassen könne.
In seinem Liebesschmerze empfinde der Dichter dies selbst. —
„Nach Anrufung der Göttinnen der Liebe, und nachdem ich
manche rauhen Pfade und Wege der Liebe durchzogen, fand ich
mich — so fährt er dann fort — in einem Walde von Bäumen
und Blumen bei einem schönen Schlosse." — Dort ward ihm
die himmlische Erscheinung eines schönen Mädchens; sie zeigt
ihm, auf seine Bitten, vom höchsten Punkte des Schlosses den
Garten und den Abglanz der Liebe (resplendor), die im Geleite
von jungen, edlen Frauen erschien. Von dem köstlichen Anblick
Zur Geschiulite lUn' catalaiü«clit.ii LittTutur. 275
angelockt, bittet er das Mädchen, ihn in den Garten einzuführen.
Dies geschieht, und so sieht er denn dort die Einen der ewigen
Herrlichkeit {eternal r/loria) der Liebe sich erfreuen, die Andern
nicht, weil sie untreu gewesen. — Hier fordert zum Schlüsse der
Dichter die Jugend auf: ehe die Zeit vergeht, die niemals zurück-
fliefst, der Liebe sich zu erfreuen; aber damit sie die Herrlich-
keit der guten und das Leid der bösen Liebenden ausführlicher
erfahren, das vorliegende Werk andächtig (piedosament) zu lesen.
Gesang I. — Die Versform ist der Terzine nachgebildet, drei
Elfsilbler bilden eine Strophe, nur dafs der mittlere Vers allemal
reimlos ist; auch wechseln, sowohl in den gereimten als den
reimlosen Versen mit den weiblichen Ausgängen männliche , die
den Vers geradezu in einen Zehnsilbler umwandeln; nicht etwa
in einen Endecasillabo tronco, denn die durchaus vorherrschende
Hauptcäsur, die auch bei weiblichen Ausgängen die Regel bleibt,
tritt nach der vierten Silbe ein. So fehlt diesen catalanischen
Versen ganz jene rythmische Mannichfaltigkeit und Verschieden-
heit der italienischen Elfsilbler, die bald von diesem, bald von
jenem Hauptversaccent beherrscht werden; die vielen Monosylla-
ben, die Armuth an Wörtern von vocalischem Ausgange, so dafs
die den Rythmus variirenden Collisioni mangeln — alles dies
wirkt in jener Rücksicht nachtheilig ein. — Diese der Terzine
nachgebildete Versform ist nun auch in den folgenden Gesängen
die gewöhnliche, doch keineswegs die ausschliefsliche; die Ab-
weichungen , wo andre Versformen eintreten , werden wir beson-
ders namhaft machen.
Der Dichter, bis zum Tode betrübt, fand sich eines Tages
in einem waldigen Schmerzensthale (dins ima vall d\irbres tant
dolorosa); wie er hineinkam, weifs er nicht; es war Frühling,
die Zeit der Liebe; die Sonne neigte sich schon, der Dichter
fürchtet die herrannahende Nacht, Apollo und Mercur ruft er zu
Hülfe; die Ungunst seiner Freundin ist die Quelle seines Leids.
Er begann, so sagt er, sein Leid zu klagen.
Gesang IL — Hier folgt die Klage. Er wendet sich an Ve-
nus und Amor; Cupidos Reich will er aufsuchen, ihn schauen, dort
allein kann ihm Hülfe werden, Liebe vermag nur Liebe zu heilen,
Gesang III. — Der Eingang nicht mitgetheilt. Der Gesang
ist in Achtsilblern mit gepaartem Reim. Der Dichter (der, laut
der Ueberschrift des Herausgebers, im Walde weiter fortgeschrit-
ten ist) erblickt ein Schlofs, dessen Thor geöffnet; schon gedenkt
er einzutreten, als eine Jungfrau in demselben erscheinend es ihm
19*
276 Eifert
verwehrt; schwarz gekleidet ist sie, in blofsem Haupt mit langen
Locken; zehn Kinder umgeben sie, in gleicher Farbe gekleidet,
mit Fackeln, „ein Lied des Schmerzes und der Thränen singend,
das ihm das Lied des Bekümmerten zu sein schien" '). Alsbald er-
hob sicli die silberne Zugbrücke. Der Dichter hört das Lied zu Ende,
das mit „euer dolores" schlofs; dann erst maclit er seinem Schmerze
Luft und fleht um Einlal's. (Des Dichters Rede fehlt hier.) Die Jung-
frau antwortet, und zwar in einer Strophe von zehn Versen (Zehn-
und Elfsilbler: abba cddc ee): sie sei von Venus gesandt, ihm den
rechten Weg zu zeigen, ihr Name sei: dels amMuts conaxenga.
Gesaiiy IV. — Auch von diesem Gesang fehlt der Anfang;
das Mitgetheilte ist in der Form der novas rimadas, Versen ohne
eigentliche Strophenbildung, und zwar in Achtsilblern mit einem
an der dritten Stelle allemal eingeschalteten gebrochenen Verse
(von 4 Silben), indem letzterer mit den beiden folgenden Ganz-
versen reimt, so dafs sich folgendes Reimschema ergibt, in wel-
chem die Cursivlettern die gebrochenen Verse anzeigen: aaöbb
fccrfdd etc. etc. Das Ganze schliefst ein reimloser Vers. — Der
Dichter sieht eine Schaar klagender Frauen; seine Begleiterin,
Conaxenga, die er auch seine mestressa nennt, seinen Wunsch um
Auskunft errathend, erklärt ihm: jene duldeten, weil sie ihrer
Freunde Liebe mit grausamen Schmerzen vergalten.
Gesang V. — (Auch hier scheint der Eingang zu fehlen.)
Der Dichter sieht von fern den Thron der Venus, die drei Gra-
zien daneben, singend Dona nobis amor pacem. Einen Orangen-
hain durchwandernd, begegnet er dann einer grofsen Menge Lie-
bender, die der Welt des Alterthums alle augehören: so erschei-
nen dort Paris, Helena, die Amazonenkönigin mit ihrem Gefolge,
Jason der Undankbare, der unter Thränen und Seufzern Amors
Gnade anruft ■^); Achill in der Liebesflamme wie die Sonne,
wenn kein Hof sie umgibt^); Briseis nackt „auf einem Mino-
') Ulla canso de dol e plors
Qne-m paraguc del angoixos.
' ) Er spricht statt in Terzinen folgende Verse, die gewifs ein Citat sind,
und sehr volksmäfsig klingen:
Be den penar Taymador Pus es aniat per amor
Que remey no li-s den dar, E sa aymia vol lexar.
') Der Dichter befragt ihn:
Mes dins lo temps del delitos sospir
Lahon ne com tu conaguist amor
Per loqual seus complir lo teu desir?
Ell mo respos : Mirant la sepultura
D'Ector, io fuy d'amor tant sobrepres
Que del recor en mi no agui cura etc. etc.
Zur Geseliichte der ratahiiiisflR'U Literatur. 277
tauro", in einem Graben von Centauren mit Pfeilen geschossen,
weil sie der Undankbarkeit, des schlimmsten Lasters, sich schul-
dig gemacht, wie Conaxenca erklärt; weiterhin an einem Flusse
die tugendhaften Liebenden Ulisses, Dido u. A., über denen allen
wie ein Stern Irene leuchtet, endlich eine neue Schaar, von der
ein Schatten über des Sterblichen Gegenwart sich wundert, und
dann die Geschichte seiner Liebe erzählt, es ist Antiochus, der
aus Liebe zu seiner Stiefmutter kranke Königssohn.
Gesang VI. — Auf einer grünen Wiese begegnet der Dichter
vier schönen Männern, die über die Liebe streiten: welcher von
ihnen in ihre Geheimnisse zumeist eingedrungen, und am besten
sie besungen habe. Drei sind Franzosen, der vierte, der den
Sieg davon trägt, Petrarca. Auf sie folgen Dante und Beatrice. —
Hier ist eine Lücke angezeigt. Danach finden wir den Erzähler
vor einem grofsen Thore, das durch eine Inschrift als die Pforte
des Klosters der Irene sich bekundet, in dem in ewiger Freude
ArdoHes, Irene, Liessa und Alexander wohnen: „nur durch Tu-
gend nimmt man diesen Weg." Es ist offenbar der himmlischen
Liebe gewidmet. — Den Schlufs des Gesanges bildet ein gegen
100 Verse langer Vortrag Conaxenija's über das Wesen der Liebe?
der des Mannes und des Weibes, der wahren und der blofs sinn-
lichen.
Gesang VII und VIII. — Von dem ersteren ist gar nichts, von
dem letztern nur der Schlufs niitgetheilt. Die kurze Inhaltsüber-
schrift des Herausgebers besagt, dafs diese Gesänge mit einer gar
monotonen Aufzählung glücklicher Liebender, gröfstentheils Ca-
talonier und Castilier — so Cabestanh, Viana, Macias der Ver-
liebte — angefüllt sein. (Eine Ergänzung gibt hier auch der
folgende Artikel, s. unten Seite 281). — Der Schlufs des 8. Ge-
sanges ist eigenthümlich genug. Der Dichter wird mit seiner Be-
gleiterin plötzlich nach dem Hellespont versetzt, bei Abydos be-
gegnet ihnen Leander, der sie beide an die Hand fassend durch
die Meerenge hinüber nach Sestos geleitet, wo Hero ihnen Freu-
denlieder singend entgegenkommt.
Gesang IX. — Hier naht sich der Dichter nun Amor selbst,
den ein Hofstaat berühmter Liebender, vornehmlich Frauen, um-
gibt, die gleich den Nachtigallen im Grünen singen, die Liebe
segnend, die Quelle ihrer Seeligkeit. Der Dichter beugt seine
Kniee vor Amor, aber er wagt nicht zu reden, so dafs Conaxenca,
die seine Gedanken weifs, für ihn das Wort ergreift, und in ei-
ner Strophe von 10 Zehnsilblern (Reim: abba cddc ee) den ge-
278 • Ebert
rechten und milden Gott bittet, durch seine Venus ihm, dem ver-
schmähten, gequälten Liebenden, Trost zu senden, damit er nicht
an Amor seibor verzweifle. Der Gott antwortet — in einer ähn-
liclien , nur kürzeren Strophe cddc ee — da er an seinen neuen
„Fabeln" Gefallen iinde '), wolle er was in seiner Macht stehe
ihm gewähren, nur möge er brav und ritterlich (ab lleyallat) ge-
gen Frauen und Jungfrauen sein. Hierauf nimmt Cupido aus sei-
nem schönen Kocher einen goldnen Pfeil, „in welchem", sagt der
Dichter, „all meine Lust enthalten war", und reicht ihn Cona-
xen(,;a; sie solle damit die Brust der spröden Schönen verwun-
den, und das Paar nicht verlassen bis es aller Entzückungen der
Liebe sich erfreut. Der Dichter schliefst dann den Gesang in-
dem er sagt, dafs er nunmehr gleich einem Pilger, der sein Ge-
lübde vollbracht, heimzukehren sich sehnte.
(iesang X. — Von ihm sind nur drei vereinzelte und des-
halb unverständliche Terzinen mitgetheilt; nach der Ueberschrift
des Herausgebers handelt der Gesang von den Zeitgenossen des
Dichters; die Namen sowohl als die Anspielungen seien zu dun-
kel, um eine Entzifferung zu erlauben.
Im höchsten Grade scheint es wahrscheinlich, dafs dieser
Gesang nicht der letzte, vielmehr der neunte, der als der neunte
bezeichnete dagegen der zehnte und letzte ist; der Dichter sagt
dort am Ende ja selbst, dafs er den Zweck seiner Pilgerfahrt
erreicht habe, zugleich ist der Sclilufs dem der göttlichen Comö-
die darin analog, dafs wie Dante zur Anschauung der Dreieinig-
keit selbst, so unser Dichter bis zu Cupidos Throne am Ende
gelangt.
Diese Analyse zeigt selbst zur Genüge schon in wie weit
der Dichter die göttliche Comödie im Ganzen wie im Einzelnen
nachzuahmen sich bestrebt hat; was das letztere anlangt, so habe
ich mich bemüht, gerade solche Einzelheiten in meine Darlegung
aufzunehmen, in welchen das berühmte Werk als unmittelbares
Vorbild erscheint; selbst einem oberflächlichen Kenner Dante's
werden sie so in die Augen springen, dafs einer ausdrücklichen
Verweisung es nicht bedurfte. Zugleich zeigt aber diese Darlegung
des Inhalts, dafs der Dichter noch andere Vorbilder gehabt hat; es
sind die allegorischen Gedichte Nordfrankreichs, als deren Krone
der Roman von der Rose betrachtet wai'd. Aber nicht blofs an
' ) lo seilt delit en sag faules novelles. Man sieht hieraus , dal's der
Dicliter schon vordem durch poetische Leistungen sich bekannt gemacht.
Zur Geschichte der catalanischeii Literatur. 297
diesen erinnert unsre Dichtung, sondern fast mehr noch an man-
che kleinere Dichtungen, die in seinem Gefolge erscheinen, so
z. B. an das „Paradies der Liebe", von dem Le Grand d'Aussy,
in den Fabliaux et Contes 3° ed., II, p. 254, Nachricht gibt: auch
hier durchwandert der Dichter Fluren und Gärten, verschiedenen
Klassen der Liebenden, der sündhaften und guten, begegnend;
auch hier ein Schlofs, mit Gräben umgeben; Amor auf dem
Throne mit einem glänzenden Hofstaat beseeligter Liebender, der
Dichter klagt ihm sein Liebesleid, und empfängt von ihm Trost
und Belehrung, welche letztere in langen allegorischen Erörterun-
gen über das Wesen der Liebe sich verbreitet. — Ein vollständi-
ges Urtheil läfst sich über diese Dichtung überall erst geben,
wenn sie auch vollständig publicirt worden ist, wozu wir gern
durch diese Besprechung aufgefordert haben möchten. Ihre li-
terarhistorische Bedeutung ist gar mannichfaltig : nach ein paar
neuen wichtigen Beziehungen ist sie in dem folgenden Artikel in
das Auge gefafst, weshalb wir deren Darlegung uns hier ent-
hielten.
Adolf Ebert.
280 Bartsch
Der catalonische Cangoner d'amor der Pariser
Bibliothek.
Bekanntlich besitzt die kaiserliche Bibliothek zu Paris
unter No. 7699 ein handschriftliches catalonisches Lieder-
buch, von welchem Ticknor (I, 266 — 268 der deutschen
Uebersetzung) handelt und zuletzt Ferdinand Wolf in sei-
nen Studien zur Geschichte der spanischen und portugie-
sischen Nationalliteratur (Berlin 1859) S. 211 — 212 spricht.
Ich kann hier auf die treffliche Behandlung der castili-
schen Hofpoesie in Wolfs Buche S. 195 — 210 verweisen,
wo auf den innig-en Zusammenhang zwischen dieser und
der provenzalischen Poesie und den Einflul's letzterer auf
erstere hingewiesen ist. In der Tliat ergeben sich die mehr
als 300 Gedichte, die der Cangjoner umfafst, als Nachah-
mung provenzalischer Dichtungen'). Die ausführlichste
Beschreibung der Handschrift findet sich in einem mir hier
nicht zugänglichen Buche: Ochoa, catalogo de manuscritos
(Paris 1844) S. 286 — 374. Ich will daher, um nicht schon
Gesagtes zu wiederholen, jede Beschreibung unterlassen
und nur einiges auf die Kenntnifs der proven:ialischen Poe-
sie bezügliche daraus hervorheben.
Sehr wichtig in dieser Hinsicht ist die Comedia de
la Gloria d'amor. Auch für die Kenntnifs der Romanstofie
ist dies Gedicht nicht unwichtig: es sind darunter mehrere
Stoffe, die ich sonst nirgends berührt gefunden habe. Zu-
gleich ergibt sich aus der Namhaftmachung mehrerer be-
deutender Troubadours und der Beziehung auf ihre Le-
bensschicksale, dafs der Verfasser nicht nur die spätem
Erzeugnisse der toulousanischen Dichterschule, sondern
auch Liederhandschrifteu der älteren Dichter vor sich hatte.
Die Leys d'amor beziehen sich bekanntlich äufserst selten
auf bestimmte ältere Dichter. Die meisten der von ihnen
angeführten Belege sind jüngeren Ursprungs, wenn natür-
lich auch nicht zu bezweifeln ist, dafs bei der Ausarbei-
tung dieses Gesetzbuches der spätem Poesie alte Lieder-
'J S. dagegen unsere Bemerkung oben S. 265. Der Herausgeber.
Der catalouische Cau9oncr d'aiuor der Pariser Bibliothek. '2hl
handschriften vorlagen'). Ja von einer Handschrift (No.
7226) ist es wahrscheinlich, dafs sie eine in Toulouse ent-
standene gelehrte Redaction der altern Liederdichter ist.
Es gab also auch in Aragon provenzalische Liederhand-
schriften im 14. Jahrhundert: eine solche hat sich bis jetzt
nicht gefunden. Sie müssen daher wohl, etwa im Brande
der Bibliothek von Barcelona, untergegangen sein. — Unter
andern Liebenden erblickt der Dichter den Troubadour
Guillem von Cabestanh, Bl. 16:
Passat io viu üiiillem de Capestauy,
Vian"' ab eil e Paris lo segon,
Isold apres ab lo noble Tristauy.
Tots arreglats ab forma de sos alt,
cascu cantant, per diverc;'' alagria,
ab delit gran, sens enuig e desalt.
Vent lur delit comeiisi dir eu mi:
„quant bell delit e qiiaiit bell pensamont
portcn aquells taut delitabla fi."
lo piedors my(at los fuy niirar
e dells opres viu ab trista semblanga
ser Capestany, lo priiner en cantar.
Dann werden einige Zeilen aus einem, wie es scheint,
verlorenen Gedichte Guillems angeführt, Bl. 16:
Ffortuua nom fara peiisar
res contra ma bell' aymia,
abans ^) la niort consentiria
Weiter erblickt der Dichter Lancalot, Gliffet, Panteo
e Anteo, Galeot viu cerca Pau de Belluiure, Pariseo, An-
dromatha (wohl Andromache), Galvany, Artus, Affriso, Ma-
dea, Gisimunda, la Frencescha del Dant (Francesca von
Rimini bei Dante), Ffedra, Blanxaflor, Ftilosolo, Guiscard,
dann wieder einen Troubadour, Raimbaut von Vaqueiras,
von dem es Bl. 20 heifst ' ) :
' ) Das älteste Citat, das mir aufgestolsen, ist der Aufang eines Liedes
von Peire Vidal (L. A. III, 286) Si quel paubres que jay el ric hostal, aber
ohne Namen. S. meine Ausgabe 37, 1.
■■* ) Lies : ans.
') Nur die von uns mit einem * bezeiclmeten Terzinen hat Hr. Cam-
boulin in seiner Publication auch verölfentlicht. Anm. des Herausg.
2H2 Hai-tsch
" Alsaiit los nlls io viii quasi torrat
(l'imior cstar Riambau de Vaqiicres,
e Bcatriii, nobla de Moatferrat.
' En lur delit amor so delitave
tant quo de cert mostravc coiiaxeiiga
esser aquests los mils qir amor amave.
flicravellat im denipnat espirit
altre pus fort dcl iufern pogues traure,
com se pot fer veurels en tal delit.
No segual dells mes gloria seutia:
beul parague esser pus glorios,
qui pus leyal amor servit ha via.
Und unmittelbar darauf heifst es von Jaufre Rudel:
' AI altra part cstech Joffre de Blaya
molt delitos e comptessa de Tripol,
eu ben amar algu dells uos esmaya.
Lur bell delit era cosa molt digna
tant que d'anior uos lig qu'' altre los semble:
veurels ensemps fon cosa molt iusigua.
Fflames ardents a la vista portaven
e dins Tesguard pur passio estrauya
los amadors ab graüs sospirs mostraveu.
Es folgen Lorenz de Cuyna Portogues, Jupiter, Leda,
Europa, und dann der Troubadour Arnaut Daniel, mit fol-
genden Versen:
* Taut contempli, per discemir la forma
d'amor, que viu, si Cupido uo fos,
deu for' Arnau Daniel en sa forma.
Nach diesem erblickt er Ffeba, Dampnes und Bl. 21
heifst es:
io viu lo ray ab la nobla leuseta
la uit ensemps ab lo jorn a paria
Ab gran confort, ajudant hir natura:
e viu Bernat tlel Ventadorn estar
apart, mirant lur delit ab tristura.
Uos graus contrasts eu amor couexia,
(louant turment c delit dins ua terme:
vent qu"'era mort Bernat la mort ') sentia.
' ) vnort.
Der catalouisclie Can<;oiior d'amor iler Pariser Bibliothek. 283
lo reguardaiit uua taut gran viltat
viu csser ver lo qui sovint se lig,
qifen sutza carn no cab may Icyaltat.
Mort sens morir es al gentil entendre
veure la fi d'un'' amor tant corrupte:
del recitar ne tem moltes offeudre.
E com aqiiells qui son promptes eu dir
tot lur volar mes eu plorant que riurc,
axi Beruat dix ab agre suspir:
Los qui amen doua, qu'es virtuosa,
plangeu mou dan e sa descouaxeuQa:
sol del peusar teuch cara vergonyosa.
lo lagrimant de m'amor trista faula,
volti l'esguard en millor pensament
de tals viltats, pus dir volgui paraula.
Der Dichter erblickt den Sonnenstrahl mit der edlen
Lerche zusammen: beide werden hier ebenso wie der Tao-
und die Nacht als liebendes Paar gefafst. Der Sonnen-
strahl buhlt mit der Lerche, der Tag mit der Nacht. Letz-
teres ist an sich nicht auffallend und originell, ersteres fin-
det seine Erklärung in einem Gedichte Bernarts, auf wel-
ches der catalonische Dichter anspielt, Mahn 1,32:
Quau vei la lauzeta mover
de joi sas alas coutral rai,
que s"oblid' es laissa cazer
per la doussor qu'al cor liu vai:
alias ! quäl enveja m'en ve
cui qu''eH ne veja javizion:
meravilhas m^ai, quar desse
lo cors de dezirier nom fon.
Zu deutsch etwa:
Seh' ich die Lerche, die hinauf
zum Licht die frohe Schwinge trägt,
die trunken woget ab und auf
vor Freude, die ihr Herz bewegt:
ach ! wie erweckt mir's bittern Neid,
wenn andre Wesen Lust durchdringt!
ein Wunder, dafs mir nicht vor Leid
und Sehnsucht längst das Herz zerspringt!
Wie hier der Dichter seinen Neid über die FröhHch-
keit der Lerche ausdrückt, so läfst der catalonische Bernart
284 Bartscl»
trauriec bei Seite stehen und ihrer Lust zuschauen. Die
Idee, dafs die Lerche und der Sonnenstrahl sich lieben,
ist bei Bernart nicht ano;edeutct. Die weitere Ausführung
über Bernarts unglückliche Liebe kann der Catalane aus
den Lied(?rn gefolgert haben: doch wäre es auch nicht un-
möglich, dafs ihm eine ausgeführtere Biographie des Dich-
ters vorlag, als wir besitzen. Aus dem Liede Bernarts,
welches ich eben erwähnte, wird an einer andern Stelle
des Can^oner (BI. 162) die vierte Strophe, beginnend: De
les dones nie desesper, citirt.
Abgesehen von dieser Nachbildung einer italienischen
Form, wie wir ihr in diesem Gedichte begegnen, lehnen
sich die strophischen Formen, die Namen derselben, wie
die Dichtungsarten, an die provenzalische Poesie an, und
zwar as jene spätere gelehrte, wie sie uns in den „leys
d'amors" und den „joyas del gay saber", einer gleichfalls
von Gatien-Arnoult herausgegebenen Sammlung gekrönter
Gedichte, vorliegt. Die bei weitem überwiegende Versform
ist der zehnsilbige Vers, stumpf oder klingend gereimt: die
Cäsur (vgl. L. Am. I, 130), nach der vierten Silbe und im-
mer männlich, ist durch einen senkrechten rotheu Strich
bezeichnet. Auch in kürzeren Versen findet sich eine Cä-
sur bemerkt: in den acht- und siebensilbicjen trochäischen
Versen steht der Strich nach der dritten Silbe. Nächst
der gewöhnlichen „Canzone" begegnen folgende Namen
von Dichtungsarten.
lay (auch prov. lais, aber hier keine bestimmte Dichtungs-
art, sondern in Bezug auf die Melodie gebraucht, häufig in
der Verbindung: lais e voutas) z. B.Blatt ll7: lay de Pere
Torroella.
siriientesch (provenz. sirventes) Bl. 130.
can(;,o iVamor ten<;onada Bl. 93, dasselbe was bei den
Provenzalen die Tenzonc; vgl. L. A. I, 322.
balade: prov. balada „Tanzhed", vgl. L. A. I, 348 bals.
Bl. 136 les V. balades, la primera ab rims unigonants c
crohats ab un retronx; la segonda balada ab rims tots uni-
V;onants, quatre bordons crohats, dos estramps c dos der-
res appariats c ab un retronx. Ter^a balada uni^onant ab
rims crohats, dos biochs, dos bordons estramps e un re-
Der catalonisclie ('amvMior irainor der Pariser Bibliotliek. 285
tronx: nach den ersten vier Zeilen (rims croliats d. li. in
der Stellung abba) lautet die Strophe:
car verameiit
tem 50 ques prcn (|ue tal doiia aiiior
e praticar
e per r|ue io d'aco a vos corrcnt
peus eu tot Tals de quc ifoiis ges parlar.
ronians „Romanze". Roman^ fet per Johan Fogassot
uotari sobre la preso o detentio del illustrissimo senyor don
Karies princep de Viana e primogenit d'Arago etc. lo
quäl fon fet en la vila de Bruxelles del dncat de Brabant
en lo raes de Ffabrer any Mil. CCCCLXVII ').
complant, complanta „Klagelied" (vergl. L. A. I, 34b).
Complant fet per Guillem Gibcrt eu la ciutat de Barchna
(Barcelona?) sobre la niort del primogenit d'Arago don
Carles obra encadenada solta ^). complanta Bl. 56.
escondit „Entschuldigungsgedicht" (vgl. L. A. I, 348)
Bl. 244.
comjat , auch bei den Provenzalen vorkommend „Ab-
schied", wenn der Liebhaber seine Dame aufgibt. Bl. 89.
depertiment^ identisch mit dem comjat, provenzalisch
departimens. Bl. 135. Das provenz. partimens hat die Be-
deutung „Tenzone".
maldits en cobles mas donelles Bl. 61. maldit Bl. 236 ;
wie der Name zeigt, ein „Schmähgedicht".
requesta d'amor „Gesuch um Liebe" Bl. 139 Gabriel
Ferruix requesta d'amor ab rims crohats e encadenats ab
ampelt e bioch tot solt e capfinit. Als Probe diene:
Reyna de prets, doctrina dels sabens,
sabeuts eu bc, ignorenta de mals,
nials expellius es abragant tots bens,
beus de verliits, victorios senyals
tals.
quo tots cells qui lo vostrc uoni reclama u. s w-,
die Reimstellung der folgenden Zeilen ist il : il : ama : il :
escha : escha.
cohlas spargas (vergl. L. A. I, 252) Bl. 103: es sind
') Karl von Viana, Juans II. von Aragonien Sohn, wurde auf Veran-
lassung seiner Stiefmutter in Lerida gefangen genommen, aber 1461 wieder
freigelassen.
*) Derselbe Karl, der im September 1461 starb.
286 Bartsch
einzelne Strophen, wie die provenzalischen in meinen Denk-
mälern S. 5 — 50, aber alle mit Geleit (tornada).
Das Geleit findet sich fast hinter allen Gedichten, au-
fserdem noch ein zweites unter dem Namen endressa. Ueber
die tornada vgl. L. A. I, 3:18. Der Name endressa begeg-
net zwar nicht in der provenzalischen Poesie, aber da auch
die L. A. von zwei Toruadas sprechen, in deren erster der
Dichter sich bezeichnet (la una tornada pot pauzar e apli-
car a so senhal, lo qnal senhal cascus den elegir per si,
ses far tort ad autre, so es que no vuelha en sos dictatz
metre et apropriar aquel senhal que saubre que us autres
fa), in der zweiten sich an die Person wendet, der sein
Gedicht gewidmet ist (e l'autra tornada pot aplicar a la
persona a la quäl vol presentar son dictat), so ist auch
hier wohl die Entlehnung aus dem Provenzalischen nicht
zu bezweifeln, denn die endressa entspricht genau der zwei-
ten tornada.
Folgende Namen und Ausdrücke begegnen in Bezug
auf den Bau der Strophe und die Kunst des Reimes.
ampelt kommt Bl. 139 bei der erwähnten requesta
d'amor vor: ab ampelt e bioch: es ist aber aus dem Bau
der Strophe nicht ersichtlich, was es bedeutet.
apariat, paarweis gereimte Verse. Bl. 130 obra uni-
^onant aperiada la meytat, mit dem Schema abba ccdd,
also mit Bezug auf die vier letzten Zeilen. Bl. 137 in ei-
ner Balade: dos derrers appariats.
bioch heifst ein Vers von weniger als fünf Silben (vgl.
L. Am. I, 128. 172. 248). Bl. 137 in einer Balade: dos
biochs, Verse von vier Silben. Bl. 139 ab ampelt e bioch,
vgl. die oben angeführte Strophe, wo tals ein bioch ist.
capcaudat, capcandada (vgl. L A. I, 168. 236) heifst
eine Strophe, deren letzter Reim mit der ersten Zeile der
folgenden Strophe reimt. Bl. 48 croada e capcandada.
capßnit (L. A. I, 280), ein Vers, dessen Schlufsreim
im Anfange der nächsten Zeile wiederholt wird, wie in
der requesta d'amor, Bl. 139:
reyna de preis, doctrina dels sabens,
sabents en be, igiiorenta de mals u. s w.
Der catalonische Can^oner (l'amor der Pariser Bibliothek. 287
croat, croada heifst ein Vers, eine Strophe, deren
Reime gekreuzt sind (vgl. L. A. 1, 170. 240). Beispiele Bl. 48
solta e croada 134. ab rims uni^onants e crohats 136.
quatre bordons crohats 137. ab rims crohats 137. 139.
solta ab rims crohats 140. Eine obra mig croada e mig
encadenada steht Bl. 133. 134.
encadenat, encadenada (vgl. L. A. I, 170. 238), wenn
die Reime verschränkt sind (abab) vgl. Bl. 133. 134 mig
croada e mig encadenada, also die P'orm der Strophe
abba cd cd.
equwocada cobla (vgl. L. A. I, 188. 278), eine Strophe
in rührenden Reimen, Bl. 103.
estramp , estrampa (vgl. L. A. I, 150. 208), wenn die
Verse reimlos sind. Der Art ist ein Gedicht von Auzias
March (Bl. 44), obra estrampa. Ferner einzelne bordos
estramps in den Balades Bl. 137: dos estramps, dos bor-
dons estramps.
perdut, dasselbe was estramp, begegnet in den L. A.
nicht. Bl. 140 solta ab rims crohats e un perdut, einem
reimlosen Verse am Schlüsse.
refronch (L. A. I, 286), wenn am Schlüsse aller Verse
oder in je zweien, je dreien, wie man will, dasselbe Wort
angewendet wird. Bl. 136. 137 ab un retronx. 137 dos
bordons estramps e im retronx.
solta obra oder cobla ist nach der Terminologie die-
ser Dichter dasselbe, was in den L. A. (I, 164. 212) cobla
dissoluta d. h. deren Reime in der folgenden nicht wieder-
kehren. Bl. 134 solta e croada. 139 tot solt e capfinit.
140 solta ab rims crohats.
unigonans (L. A. I, 270) heifst eine Strophe, deren
Reime durch alle folgenden beibehalten werden. Bl. 130 obra
uniponaut. 134 ab pauzes tornades uniconant. 136 ab rims
unifonants. 137 la segonda balada ab rims tots uniponants.
Die Reimworte sind sehr häufig cars d. h. seltene,
theuere Reime, auf die auch mancher Troubadour schon
im 12. Jahrhundert grofsen Werth legte (vgl. d. Jahrbuch
I, 195).
Zum Schlufs theile ich ein Gedicht mit, das durch
288 Bartsch
seinen Inhalt von Interesse ist. Es führt die Ueberschrift:
Los ennigs de mossen Jordi (Bl. 121 ff.). Der Ausdruck
cuuig „Aergcr", hier Gegenstand des Aergers, als Dich-
tungsart, kommt auch in den Leys d'amor vor I, 348: ayssi
cum son somis, vezios (dahin gehört das oben auszugs-
weise mitgethcilte Gedicht), cossirs, reversaris, enuegs u.s.w.
Die Bezeichnung ist daher genommen, dafs der Dichter
alle ihm ärgerlichen und langweiligen Dinge auf Erden
zusammenstellt. Ueber den Dichter, der in der Mitte des
15. Jahrhunderts lebte, ist zu vergleichen Ticknor I, 267,
Anmerkung 3.
Enuig, cnamich de jovent,
combatador del peusament,
m''enuja tant, que res plasent
no puig veher:
5 atauts despits m'a fay sovent,
quel cor de sou alleujanient
sortir vol fer.
per qu'eii m'enuig del tot primer
del mon, com li plats sostener
10 mants fayts, que veu en aquell fer,
desmasurats: per qu' enujatz
me sui del mon e contra mon
es a la fi de fl en fi
15 res non ha fl,
ans tot deffaillit e mesqui.
Per qu'eu me vau plus enujan
d'amor, c''om vay tant mal usan
e de mant foll, ques vay gabau
20 e may fech res.
autres ques van d^amor claman
ez hanc lur cor senti Taffan
ne sap que s'es.
e par me que gran euuig es,
25 quant sui ab leys e qu'eu am mes,
per altres gents nol puix dir res
de ma lenguor. autre pejor
e fort me par so que uom par
m''assasperar,
30 e d'ome fat e d'esdonat,
ple de mal fat,
Der catalonischc Can9oner d'amor der Pavher Bibliothek. 289
que per granos se dcbat ').
Un autr"' enuig soven rae ve,
quant en algun loch parlare,
35 quirn enterroch, quant nuls volre
dir ma rayso.
autr"' a, quant un hon mot dire
en part hon no s'enten per que,
den rest fallo,
40 e fan treure ni pitentio
a cors grosser, qu'en tot diu no.
d'enamich de conclusio
ay grau enuig e molt m''enuig ^)
entr' enuig trop, quem enuig trop,
45 c'om algu trop,
que no mezant, que mon desant
com port sonant,
de que mon cor pren fort asant.
Enquer m'enuig dormir la nit
50 en mig de dos en petit lit
e plus m^enuig e prench despit
calsat estret
d'om peraros nez adormit
55 e de gran fret.
apres m'enuig sistrein sacret,
letra hon va part de mon fet,
lo fat grosser, per que si met,
puys nol denian, ne plor d'infan,
60 ne jaur' en post, mez al sol post,
ser mal dispost,
ab donan claus n'estar ins claus,
ne quant pert claus
mon cossier, quant vau per fraus ^).
65 D'autres enuigs me vul sentir,
qu'ant fay mon cor envellesir,
d'om grosse, qu'en a'oI tot dir *)
e no treu be,
e larch sermo, don perch ausir,
70 ez ab sutza femna dormir,
quant s'esdeve,
e caminar ab pelafre,
• ) Es fehlt eine Silbe;
2 ) Nach m'enuig steht com de la mort, was zu streichen und aus V. 8 1
eingedrungen ist. ^) Fehlt eine Silbe: vielleicht ne mon cossier.
*) Zu kurz: vielleicht tot mal dir.
II. 3. 20
290 Bartsch
diir poch aiian, que no trot bc,
c ladrador ca de sere
75 iie d'om escas, qu'en prat iras,
quel me nos jnny: de sol de ,|uny,
ne reim quant juny,
e d'altra pari dona qnc part
en manta part
80 s'amor jaquint vergonyay part.
Enquer m'euuig com de la mort
ester en mar en talma fort,
en estrct loch e sens comport,
passant lo mal,
85 e sVntre quant ab desacort,
ez in ivern pujar al port
ab temporal,
e quant fay vent descominal,
e caminar per arenal,
90 e fum sens foch dins en hostal,
ne qui sol va per cami pla
e puys lo pert ....
ne quil despert,
ne d'om que punt nos de mon punt.
95
se pleneix demenes ajunt.
Enquer m''enuig, si malemdiu,
quant juchals dans sires me diu:
algun fe piich, si prop me siu,
100 m'es enujos,
e larch cami fer en estiu,
ne dur en puny estor esquiu
gran ne bastos,
ne jaur' ab hom que haja tos
105 ne de legoter envejos
e dels mosquits, com en les nits
dormire ferm, ne del inferm,
ques plany de ferm,
110 ne lansa dur, ne de pa dur,
que m"'assadur,
neg abitar dins avol mur.
O quants enuigs hay sostenguts,
que trestots dir nols he poguts:
115 mas fort m'enuig del hom mogut
ignorant, pech,
ne roba que pel ha perdut,
ne fanch de nits, quant plou menut,
Der catalonischc Can^onor (Vamor der Pariser IJihliothek. 291
quem allenech,
120 e quim diu no, quant heu lo prech,
ue quaut sovent trop aguidech
e doli'' ab magre cors e scch,
ne larcli consell, quant nol apell,
e jaure sol, ne quant aug sol,
125
ne mar ab seny, dona quem seny,
qu'en ha pauch seny,
ne d'om flach que mir ab endeny.
De tots los enuigs que dits hay
130 tant fort ne taut soberch non say
com pobretats, que don' esmay
a grau e poch,
e quant ha ferit de son glay
ffort mia ') qu' axi com li play
135 vol donar loch
a teil qui no val pas un roch,
ez aire esmerat de fin roch
abat e met ab enderroch,
no guarde ley, dret ne servey,
140 don tots hom den lausar a den,
qui res li deu:
per que deffin mon lay ha fin.
Tastus a fin
sa voluntats lay hon s''enclin.
Unschwer erkennt man auch hier die Nachabmunjx
eines provenzalischen Vorbildes. Vom Mönch von Mon-
taudon besitzen wir mehrere Lieder derselben Gattung und
desselben Inhalts. Das längrste dieser Gedichte ist zuletzt
in meinem provenzalischen Lesebuche 82, 18 — 83, 23 ge-
druckt. Wenn das hier mitgetlieilte Gedicht nicht ledig-
lich eine literarische Nachahmung des Mönches ist, die
mit den Lebensverhältnissen des Dichters in keiner Bezie-
hung steht, so war Jordi ein wandernder Sänger in dürf-
tigen Verhältnissen. Diese Annahme erklärt eine Menge
der hierin enthalteneu Beziehungen und Dinge, welche
der Dichter ärgerlich findet und die zum Theil, wie beim
Mönch von Montaudon, ziemlich unanständiger Art sind.
„Der Aerger, so beginnt er, der Feind der Jugend, der
') Oder: nua.
20*
292 Barlscli, Der cataloii. Can^oncr d'amor der Pariser Bibliothek.
Bekämpfer des Gedankens, macht mir so viel zu schaffen,
dafs ich nichts erfreuhches sehen kann: er nimmt dem
Herzen seinen leichten Miith. Zuerst ärgere ich mich über
die Welt, die so manche ungeziemende That geschehen
läfst. Weiter ärgere ich mich über die Liebe, die man
mifsbraucht, über manchen Narren, der prahlt und doch
nie etwas that. Ich ärgere mich, dafs mancher sich über
Liebe beklagt und doch ihr Leid nie empfand und gar
nicht vveifs, was es ist. Mich ärgert, wenn ich bei meiner
Geliebten bin und ihr, durch andre Leute verhindert, nicht
meine Sehnsucht schildern kann." Es würde zu weit füh-
ren alle die Gegenstände aufzuführen, die den Dichter ver-
driefsen: auch hat eine vollständige Uebersetzung bei dem
manichfach entstellten Texte ihre Schwierigkeit. Ich hebe
daher nur noch einiges hervor. Er sagt unter anderm, es
ärgere ihn, wenn er im Reden durch Fragen unterbrochen
werde, oder wenn er etwas gutes rede, wo man ihn nicht
verstehe. Auch finde er es ärgerlich. Nachts zwischen
zweien in einem engen Bette zu schlafen, enge Schuhe,
grofse Kälte, Weinen eines Kindes, vor der Thür auf der
blofsen Erde zu liegen, unwohl zu sein, eingesperrt zu wer-
den und die Schlüssel zu verlieren — das alles ärgert ihn.
Noch andrer Aerger mache sein Herz altern: eine lange
Rede, die er nicht verstehen kann, bei einer schwitzenden
Frau zu schlafen, auf einem schlechten Pferde, das nicht
laufen kann, einen steilen Berg hinan zu reiten, im Winter
auf die Berge (port sind die Gebirgspässe der Pyrenäen)
im Sommergewande zu steigen, ein bellender Hund am
Abend, ein geiziger Herr, des Junis Sonne, ein drückender
Helm, grofser Wind, Wandern im Sande, Rauch ohne
Feuer in der Herberge, Verirren auf dem Wege, weit ge-
hen im Sommer, ein scheuer Habicht auf der Faust, bei
einem Menschen zu liegen der den Husten hat. Fliegen
wenn er des Nachts schlafen will, ein Kranker der immer-
fort klagt, eine Lanze zu führen, an hartem Brote sich satt
zu essen, in schwachen Mauern zu wohnen und manche an-
dere Dinge, die zum Theil wörtlich aus den Liedern des
Mönchs von Montaudon entlehnt sind. Karl Bartsch.
Coniet, Guii.'ciardiiii's UuedirLi; Werke. 293
Guicciardini's Unedirte Werke.
Erster Artikel.
Seine Consideraziotii und Ricordi.
Gilt auch Pythagoras als der Begründer der politi-
schen Schule Alt-Italiens, so gebührt doch dem Dante das
hohe Verdienst, dieselbe zu neuem Leben erweckt zu ha-
ben. Die Idee einer Monarchie, welche zur nationalen Ein-
heit führen sollte, sowie einer Aristokratie des Geistes und
der Tugend als Hort der Freiheit, bilden die leitenden
Grundsätzte seines politischen Systems. Dafs der Sänger
der drei Reiche den Befreier der Halbinsel in der Fremde
zu suchen wähnte, mag allein sowohl durch die damalige
zerrissene Lage Italiens, als auch durch die theilweise herr-
schenden Ansichten der Zeit erklärt werden. Seine Ab-
sicht geht übrigens nicht dahin, das Land einer Fremd-
herrschaft unterworfen zu sehen, vielmehr sollte der deut-
sche Kaiser, als Hersteller der Einheit Italiens, dorthin
auch seinen Sitz verlegen und somit eine nationale Dyna-
stie begründen. Weit glücklicher erscheint Dante jedoch
als kühner Bekämpfer der weltlichen Macht des Papstes,
als derjenigen nämlich, welcher allein die Zerfahrenheit und
politische Ohnmacht der Halbinsel zur Last fällt. Zwei
Florentiner und ein Venetianer hoben diese letzte Ansicht
noch schärfer hervor, während sie die erste nur vom na-
tionalen Standpunkte aus festzuhalten glaubten. Diese be-
rühmte Trias heifst Machiavelli, Guicciardini und Sarpi.
Ihrem politischen Glauben gemäfs sollte nicht Deutschland,
wohl aber Italien selbst den Veltro der angestrebten Ein-
heit hervorbringen. Wie Alfieri im verflossenen, so traten
Foscolo, Giordani, Balbo, Gioberti, Rosmini — um der
gröfsten Dichter Manzoni, Leopardi^ Niccolini, Giusti nicht
zu gedenken — im laufenden Jahrhunderte als Vorkämpfer
italienischer Unabhängigkeit auf. Die weltliche Herrschaft
des Papstes wurde nicht minder in Betracht gezogen und
der Krieg gegen dieselbe mehr oder weniger heftig, jedoch
unausgesetzt, fortgeführt. Um diesen beiden Richtungen
geschichtUchen Nachdruck zu geben und den Vertheidigern
294 Cornet
des p.'lpstlichen Dualismus, der hie und da in Italien selbst
seine Vertreter gefunden, entgegenzutreten, griff man zu
den Waffen der Geschichtsforschung. Der hochherzige,
mit jeder geistigen Bestrebung Italiens so eng verbundene
Vieusseux begründete zu Florenz den Archivio storico ita-
liano. Die besten Kräfte des Landes schaarten sich um
diese wissenschaftliche Unternehmung, welche wie einerseits
des ungetheilten Beifalls Europas, so andrerseits der höch-
sten Mifsgunst der römischen Curie sich stets zu erfreuen
hatte. Da es sich überdies darum handelte, für den na-
tionalen Aufschwung die öffentliche Meinung, diese gröfste
aller Mächte, zu gewinnen, so legte man zu dem Zwecke
die vorzüglichsten Werke italienischer Schriftsteller von
neuem auf, welche für irgend eine der vertretenen Ideen
bereits eine Lanze gebrochen. Diesem Bestreben verdan-
ken wir, aufser den besten Ausgaben Machiavelli's, Paru-
ta's u. s. w., auch die neue Guicciardini's.
Die Grafen Pietro und Luigi Guicciardini, Abkömm-
linge des berühmten Staatsmannes, vom Wunsche beseelt,
sowohl der historischen Wissenschaft wie der Staatskunst
zu nützen, trugen nämlich dem wackeren Giuseppe Cane-
strini die Sorgo auf, die Ausgabe der unedirten Werke
Francesco's zu besorgen; behufs dessen erschlossen sie
demselben ihr Hausarchiv, wo die Autographen des gro-
fsen Ahnen seit mehr als 300 Jahren wohl aufbewahrt,
jedoch der Oeffentlichkeit und somit dem allgemeinen Nut-
zen entzogen lagen. So wurde Canestrini die Gelegenheit
geboten, der gelehrten Welt einen neuen Beweis seiner
weit anerkannten Tüchtigkeit zu liefern in den Opere in-
edite di Francesco Guicciardini (Firenze 1857 — 1859, Vol.
I — ni), die den Gegenstand unserer Untersuchung bilden.
Messer Francesco Guicciardini, wie verwerflich in sei-
nen ehrgeizigen Verirrungen und gebrandmarkt als Ver-
lielfer zur Herstellung der medizeischen Herrschaft er er-
scheinen mag, gehört dennoch zu den Geistern erster
Gröfse; seine politischen Ansichten dürfen überdies gleich
jenen Machiavelli's als durchweg national bezeichnet wer-
den. Hoffen wir, dafs es Herrn Canestrini in der Beur-
Giiicciardini's Unediite Werke. 295
theilung des grofsen Mannes, die er am Schlüsse seiner
Arbeit zu geben versprach, gelingen werde, die öffentliche
Meinung über ihn in manchem zu versöhnen. Die politi-
sche Thätigkeit dieses einflufsreicheu Mannes, die mit einer
Sendung nach Spanien im Jahre 1512 beginnt, war eine
äufserst wirksame und bisweilen sogar tief eingreifend in
die Ereignisse einer stürmischen Zeit, während welcher
Frankreich und das Kaiserreich um die Oberhand in Ita-
lien stritten. Der Zeitraum, in welchem die medizeischen
Päpste Leo X. und Clemens VII. Guicciardini zu den
schwierigsten Geschäften verwendeten, bildet wohl den
Glanzpunkt seines bewegten öffentlichen Lebens. Als Gou-
verneur von Modena, ßeggio, Parma und der Romagna,
ferner als päpstlicher Bevollmächtigter beim Bundesheere
während des Krieges zwischen Clemens VII. und Karl V.
erwies er sich nicht minder hochbegabt als Staatsmann,
wie er auch auf dem Gebiete der Kriegskunst seltene
Kenntnisse an den Tag leste. Zur Zeit des Todes Cle-
mens VII. im Jahre 1534 war er Gouverneur zu Bologna,
wo er Gelegenheit fand die Gunst Karls V. sich zu er-
werben. Dem medizeischen Hause treu ergeben, legte er
seine Würde nieder, als Paul III. aus dem Hause Farnese
den päpstlichen Stuhl bestieg. Unbefriedigten Ehrgeizes
und stets nach Macht lechzend, sehen wir ihn unmittelbar
darauf die einflufsreiche Stelle eines Rathgebers bei Ales-
sandro de' Medici einnehmen, den er sogar nach Neapel be-
gleitete, als derselbe, um sich bei Karl V. von den gerech-
ten Anschuldigungen der Florentiner Flüchtlinge zu reini-
gen, dahin sich begeben mufste. Nach der Ermordung
Alessandro's, dieses Wüstlings, entfaltete Guicciardini mit
Francesco Vettori die gröfste Thätigkeit, um den achtzehn-
jährigen Cosimo auf den Thron zu bringen. Getäuscht
dann in den herrschsüchtigen Hoffnungen , die er an die
Wahl des jungen Herzogs angeknüpft, entsagte er wohl
unfreiwillig dem Getriebe der Politik. In ländlicher Zu-
rückgezogenheit auf seiner Villa in Arcetri, bedurfte er
kaum eines Jahres, um seinen Namen durch das bekannte
Geschichtswerk zu verewigen, an das er jedoch die letzte
296 Cornet
Hand nicht mehr legen konnte, da der Tod schon i. J. 1540
ihn ereilte.
Dafs ein so gewiegter Staatsmann, wie Guicciardini,
der zu den höchsten Aemtern gelangt war und an den
wichtigsten Ereignissen sich betheiligt hatte, nicht mehr
Aufzeichnungen hinterlassen haben sollte, als bisher in die
Oeffentlichkeit gedrungen waren, war kaum anzunehmen.
Ja man wufste sogar von dem kostbaren handschriftlichen
Schatze, der im Guicciardinischen Hausarchive verborgen
lag. Es ist daher mehr als billig, wenn nicht Italien al-
lein, sondern die gebildete Welt überhaupt den Grafen
Pietro und Luigi Guicciardini, welche die gegenwärtige
Ausgabe veranlassen, sich zu Dank verpflichtet fühlen.
Der erste Band, der uns zunächst beschäftigt, beginnt
nach einer inhaltreichen Einleitung des verdienstvollen Her-
ausgebers mit Betrachtungen Guicciardini's, welche die Ab-
handlungen Machiavelli's über die erste Dekade des Livius
zum Gegenstande haben {Considerazioni intomo ai Discorsi
del Machiavelli sopra la prima deca di Tito Limo). Der
grofse Secretär der florentinischen Republik, welcher so-
wohl in Hinsicht seiner Experimentalmethode, wie ob der
Schärfe seiner Folgerungen, der Galileo der Staatskunst ge-
nannt wird, fing um das Jahr 1516 seine berühmten Dis-
corsi zu schreiben an. Sein erster und letzter Hauptzweck
war stets die politische Bildung seiner Landsleute, denn er
war sich wohl bewufst, dafs sie ihrer nicht entrathen könn-
ten, wollten sie je zum Heile Italiens heranreifen. Und da-
mit der nationale Gedanke, der ihn leitete, von nachhalti-
ger Wirkung bleiben möchte, so liefs er nicht ab, andere
Gesinnungsgenossen zur weiteren Ausarbeitung der von
ihm vertretenen Ansichten zu ermuntern. Guicciardini, sein
Freund, folgte der eindringlichen Ermahnung, und daher
die Entstehung seiner Betrachtungen. Ein besonderes Au-
genmerk richtete dieser auf jene Stellen der Discorsi, die
um die wichtigsten Fragen der Politik sich drehen; wo-
durch nicht nur scharfsinnige Belehrungen sich ergeben,
sondern auch die politische Richtung dieser zwei mächtigen
Geister deutlicher hervortritt.
Guicciardini's Uuedirte Werke. 297
Machiavelli, wenn auch nicht ausschliefsend, neigt sich
eher zu einer repubHkanischen Verfassung; Guicciardini ist
mehr für das monarchische, jedoch durch Gesetze gemä-
fsigte, Prinzip; seine Ansichten darüber zeigen hinlänglich,
wie das Wesen einer durch Verfassunor eingeschränkten
Regierung klar vor seinen Augen schwebte. Dieses dar-
zulegen soll nun zunächst die Aufgabe unserer Untersu-
chung sein.
Der Theorie Machiavelli's , kraft welcher eine nicht
hoch genug anzuschlagende Regierungsform diejenige wäre,
woran sowohl Fürst als Ottimati und das Volk in gleichem
Mafse Antheil hätten, stellt Guicciardini folgende Bemer-
kungen entgegen ^ ) :
Es unterliegt keinem Zweifel, dafs diese gemischte, von je-
dem unreinen Elemente gesäuberte, Regierungsform weit besser
ist als eine solche, die nur durch einen Fürsten, oder die Vor-
nehmsten, oder das Volk gehandhabt wird. Der Nutzen des Kö-
nigthums aber ist der, dafs die öffentlichen Angelegenheiten ra-
scher, regelmäfsiger und geheimnifsvoller vor sich gehen. Das
Uebel, welches ihm anklebt, liegt an dem Mifsbrauche der über-
tragenen Gewalt, falls diese ein unwürdiger oder untüchtiger Re-
gent bekleiden sollte. Selbst ein Wahlreich könnte vor solchen
Gefahren nicht schützen, denn der Wähler mag ebenso irre ge-
führt werden, vne, der Gewählte, durch den Glanz der Macht ge-
blendet, sich ändern und den Pfad der Gerechtigkeit verlassen
kann. Und angenommen, ein solcher mit Allgewalt ausgerüsteter
Wahlkönig hätte überdies Kinder, wer könnte ihn, trotz der Ver-
fassung, daran hindern sie zu seinen Nachfolgern zu bestellen? ^)
Will man daher eine Regierungsform aufstellen, welche nur das
Beste der monarchischen in sich schliefse, so begnüge man sich,
da es geradezu unmöglich ist, jede Schattenseite zu vermeiden,
das Gute davon lieber unvollständig zu geniefsen, als eine. Voll-
kommenheit anzustreben, die ohne Beimischung des Nachtheiligen
nicht erreichbar erscheint. Man wähle daher einen, in seiner
') S. 6 u. flg. Wir geben immer nur den Sinn und keineswegs eine
wortgetreue Uebersetzung.
*) „Perb questi pensieri, che e (i) tiranni deponghino le tirannidi, e
che e (i) re ordinino bene e (i) regni, privando la sua posterita della succes-
sione , si dipingono piii facilmente in su' libri e nelle immaginazioni degli
uomini, che non se ne eseguiscono in fatto etc. S. 26.
298 Cornet
Macht der Art beschränkten König, dafs er nur in geringfügigen
Dingen zu bescbliefsen habe '); die Nachfolge bleibe ausgeschlos-
sen; die Dauer seiner Gewalt währe, wo nicht lebenslänglich,
doch so lange wie nur möglich. Durch die Beseitigung eines al-
lein beschliefsenden und vollstreckenden Willens, wäre somit der
Gefahr der Tyrannei vorgebeugt.
Die Vor- und Nachtheile einer unvermischten Optima-
ten- oder Volksregierung schildert Guicciardini folgender-
mafseu: -)
Die Macht der Vornehmsten bietet das Gute dar, dafs die-
selbe nicht so bald wie die eines Einzelnen ausarten kann; da
sie überdies dem vorzüglichsten Stande angehören, so ist ihr
Walten zugleich bei weitem mehr verständig und klug, als die
Herrschaft des Volkes. Da ihre Gewalt aber sehr grofs ist , so
sehen sie stets auf ihren Nutzen, sollte auch das Volk in seinen
Rechten dadurch beeinträchtigt werden. Wir sehen ferner, wie
der zügellose Ehrgeiz der Menschennatur ihrer Gemüther sich be-
mächtigt. Die einen suchen dann die anderen zu überflügeln,
wodurch ein Zustand der Dinge herbeigeführt wird, der nothwen-
diger Weise in Tyrannei endet. Will man daher in dieser Re-
gierungsform das möglichst Beste suchen, so bleibe zuerst, damit
die Schlechten nicht ans Ruder gelangen, das Erbrecht ausge-
schlossen. Die Wahl der Ottimati dehne sich auf diejenigen al-
lein aus, die kraft des Grundgesetzes ein Amt zu bekleiden be-
rufen sind. Ein lebenslänglicher, stark vertretener Senat möge
die schwierigsten Angelegenheiten leiten '); zur Besetzung der-
jenigen Stellen aber, die mit dem Steuerwesen, mit den Staats-
einnahmen und mit der öffentlichen Schuld betraut sind, ist, wie
zur Gesetzgebung die Zustimmung des Volkes nothwendig. — Die
Lichtseite einer Volksherrschaft ist wohl die, dafs während ihrer
Dauer, keiner als Tyrann sich aufwerfen darf; die Gesetze ver-
mögen mehr als die Menschen, und das allgemeine Wohl ist das
Endziel jedes Beschlusses. Allein da das Volk unfähig ist, über
wichtige Angelegenheiten selbst zu bescbliefsen, ferner unbestän-
dig und aufrührisch, so wird es auch leicht den Ehrgeizigen zur
•) . . . e ordinandolo cosi, se ne caverebbe il beue di avere uno oc-
chio, che vigilassi coutinuamente le cose publiche, uno capo a chi le si po-
tessino referire, uuo procuratore che le proponessi, soUecitassi, e ricordassi. S. 7.
2) S. 8 — 10.
3) cioij le guerre, le paci, le pratiche co' principi, e tutte le cose su-
etanziali alla conservazione e augineuto del domiuio. S. 9.
Guicciardini's Unedirte Werke. 299
Beute. Man übertrage daher dem Volke zur Wahrung der Frei-
heit nur die Bestätigung der Würden und der Gesetze; in der
Rathsversammlung ergreife derjenige allein das Wort, der von
der Obrigkeit dazu bestellt ist, und zwar über den ihm vorher-
bestimmten Gegenstand. Durch eine solche gemischte Regie-
rungsform wäre der Zweck erreicht, wovon in der Abhandlung
die Rede ist ').
Zu weit würde es uns führen, wollten wir alle jene
Stellen bezeichnen, wo die zwei Staatsmänner entweder in
ihren Ansichten abweichen, oder sich begegnen und er-
gänzen. Wir können dennoch nicht unterlassen einige Bei-
spiele zu geben. Machiavelli hält an dem Grundsatze
fest, dafs der Anordner eines Gemeinde wesens die Men-
schen als schlecht voraussetzen müsse. Dem tritt Guic-
ciardini entgegen-). Die Behauptung, dafs die Menschen
nur dann das Gute ausüben, wenn sie dazu gezwungen
werden, klingt in der That etwas zu sehr unbedingt. Der
Lenker eines Staates müfste vielmehr bei der Gesetzgebung
von der Ansicht ausgehen, dafs die menschliche Natur nicht
verdorben^), sondern nur gebrechlich sei, und durch An-
drohung der Strafe wie auch durch den Reiz der Beloh-
nungen jede dem Staate nachtheilige Handlung zu verhin-
dern suchen.
Machiavelli stellt die Nothwendigkeit dar, dafs die
Neugestaltung eines Staates von der schaffenden Kraft eines
Einzelnen abhängig sei. Guicciardini *), weit entfernt ge-
schichtlicher Erfahrung zu widersprechen, kann jedoch nicht
umhin auszurufen: Möge nur Gott eine Nothwendigkeit
dieser Art von jedem Staate abwenden, denn da ein sol-
') S. 14 u. fg. , wo es sich darum handelt, -wer der beste Hüter der
Freiheit sei, das Volk oder der Stand der Vornehmen, stofsen wir auf fol-
gende Bemerkungen ... „ io loderb sempre piü che tutti gli altri governi,
uno governo misto come di sopra; e in uno governo simile voitö che la
guardia della liberta contro a chi volessi opprimere la republica, appartenga
a tutti, fuggeudo sempre quanto si possa la distinzione tra nobili e plebei;
e per necessita uno governo misto e temperato in modo, che in favore della
liberta, l'uno ordine h guardia dell' altro-'.
') S. 10 u. fg.
3) Nach Guicciardini: ..gli uomini tutti sono per natura incliuati al
bene . . . e se alcuno ha altra inclinazione . . . piü presto si debbe chiamarc
mostro, che uomo". S. 11.
•») S. 22.
300 Cornet
eher Machthaber, will er seine Einrichtungen aus dem
Schiffbruche retten, sich so lange behaupten mufs, bis die
Zeit die Gemüther beschwichtigt, so tritt dagegen die Ge-
fahr ein, dafs die Reize der Macht ihn zum Bösen ver-
leiten.
Machiavelli sowohl als Guicciardini schleudern heftige
Worte des Tadels gegen diejenigen, welche durch Herrsch-
gier hingerissen die Freiheit ihres Landes ersticken^). Dem
Scharfblicke des letzteren konnte jedoch nicht entgehen:
„che qualche nolta le forme delle libertä sono si disordinate
e le cittä ripiene tanto di discordie civili, che la necessitd
conduce qualche cittadino, non poteyido salvarsi altrittienti,
a cercare la tirannide, o a aderire a chi la cerca^. (S. 24).
Die Lösung der Frage, ob die Unterthanen mit Strenge
oder mit Milde zu behandeln seien, glaubt Guicciardini
darin finden zu müssen, dafs man hauptsächlich auf den
Charakter der Regierten Bedacht nehme-). „Es gibt Leute
edler und roher Gemüthsart; mit jenen gehe man liebreich
um, diesen gegenüber walte die Strenge, welche allein sie
zu bezähmen vermag, Friedrich Rothbart, der wackere
Fürst, pflegte zu sagen, die vorzüglichsten Nationen der
Welt sind die deutsche und die italienische; die erste aber
anmafsend, übermüthig ^) , die Italiener hingegen mehr ge-
sittet und verträglich*), daher die Noth wendigkeit, mit die-
sen den Weg der Milde, mit jenen den der Strenge ein-
zuschlagen, will man sie nicht noch übermüthiger haben.
Uebrigens die Strenge ohne Menschlichkeit, sowie diese
ohne jene sind dem Regierenden gleich schädlich; die
Vereinigung beider im richtigen Verhältnisse würde eine
ebenso bewunderungswürdige wie seltene Erscheinung dar-
bieten".
') Unter diese Verwerflichen ist Caesar einzurechnen, welcher sonst nach
Guicciardini (war) „pieno di molte altre virtu, ma oppresso dalla ambizione
del dominare". ^) S. 75 — 78.
3) „arroganti, insolenti, e di qualitti, che la dolcezza che tu usavi con
loro, la attribuivano piü presto a timore, che a umanith,". S. 76.
*) „e di natura che la asperitä. piü presto gli sdegnava, die spaven-
tava". ibid.
Guicciardini's Unedirte Werke. 301
Es wäre in der That unverantwortlich, wollten wir
unterlassen den Standpunkt zu berüliren, welchen die zwei
scharfblickenden Männer der weltlichen Herrschaft des
Papstes gegenüber eingenommen haben. Zur besseren Wür-
dimms: desselben ziehen wir vor ihre Ansichten unverkürzt
mitzutheilen. Zunächst die Machiavelli's :
E perche sono alcuni d'oppinione, che'l ben essere delle cose
d'Italia dipende dalla chiesa di Roma, voglio contro ad essa dis-
correre quelle ragioni che mi occorrono: e ne alleghero due po-
tentissime, le quali, secondo me, non hanno repugnanza. La
prima e, che per gli esempi rei di quella corte, questa provincia
ha perduto ogni divozione, ed ogni religione : il che si tira dietro
infiniti inconvenienti, e infinit! disordini; cosi come dove e reli-
gione si presuppone ogni bene, cosi dove ella manca, si presup-
pone il contrario. Abbiamo, adunque, con la chiesa e con i preti
noi Italiani questo primo obbligo, d'essere diventati senza reli-
gione, e cattivi: ma ne abbiamo ancora un maggiore, il quäle e
eagione della rovina nostra. Questo e, che la chiesa ha tenuto
e tiene questa nostra provincia divisa. E veramente, alcuna pro-
vincia non fu mai unita o felice, se la non viene tutta alla obe-
dienza d'una repubblica o d'uno principe, come e avvenuto alla
Francia ed alla Spagna. E la eagione che la Italia non sia in
quel medesimo termine, ne abbia anch' ella o una repubblica, o
uno principe che la governi, e solamente la chiesa: perche, aven-
dovi abitato e tenuto imperio temporale, non e stata sl potente
ne di tal virtü, che l'abbia potuto occupare il restante d'Italia, e
farsene principe; e non e stata, dalF altra parte, si debile, che,
per paura di non perdere il dominio delle cose temporali, la non
abbi potuto convocare uno potente che la difenda contra a quello
che in Itaha fusse diventato troppo potente: come si e veduto
anticamente per assai esperienze, quando mediante Carlo Magno
la ne cacciö i Lombardi, ch'erano giä quasi re di tutta Italia; e
quando ne' tempi nostri ella tolse la potenza a' Veneziani con
Taiuto di Francia; dipoi ne cacciö i Franciosi con faiuto de'
Svizzeri. Non essendo, dunque, stata la chiesa potente da po-
tere occupare l'Italia, ne avendo permesso che un altro la oc-
cupi, e stata eagione che la non e potuta venire sotto un capo;
ma e stata sotto piü principi e Signori, da' quali e nata tanta
disunione e tanta debolezza, che la si e condotta ad essere stata
preda, non solamente di barbari potenti, ma di qualunque l'as-
302 Com et
salta. Di che noi altri Italiani abbiamo obbligo con la chiesa,
e non con altri '). —
Wie verhält sich nun Guicciardini, der so lange im
Dienste des römischen Hofes gestanden und zur Genüge
Gelegenheit gehabt hatte, dessen Ränke und Gebrechen
kennen zu lernen, zu dieser durch die Geschichte gerecht-
fertigten Philippica des edlen Machiavelli? Das von ihm
in kurzen aber desto schärferen Zügen entworfene Bild
konnte in der That nicht anders ausfallen, wollte er selbst
nicht werden zum Verräther der Wahrheit. Hier seine
Worte :
Non si pu6 dire tanto male della corte romana, che non
meriti se ne dica piü, perche e una infamia, uno esemplo di tutti
e (i) vituperii e obbrobrii del mondo. E anche credo sia vero
che la grandezza della chiesa, cioe la autoritä che gli ha data
la religione, sia stata causa che Italia non sia caduta in una mo-
narchia; perche da uno canto ha avuto tanto credito che ha po-
tuto farsi capo, e convocare quando e bisognato, principi esterni
contro a chi era, per opprimere Italia; da altro, essendo spogliata
di armi proprie, non ha avuto tante forze che abbia potuto sta-
bilire dominio temporale altro che quello che volontariamente gli
e stato dato da altri *).
') II Principe, e Discorsi sopra la prima deca. Capo XII, lib. 1° del
Discorsi. Firenze Le Monnier 1848.
*) S. 27 u. fg. In seinem 48. Ricordo S. 104, wo er sagt, dafs jeder
Staat, ausgenommen die aus der "Wahl des Volkes hervorgegangene Republik,
der Gewalt allein seinen Ursprung zu verdanken hat, bemerkt er ausdrück-
lich, dafs die Gewaltthätigkeit der geistlichen Regierung zweifacher Art ist,
indem sie uns sowohl mit weltlichen als mit geistigen Waffen Zwang anthuc,
und erreicht seine Entrüstung darüber im 28. und 346. Ricordo den höchsten
Gipfel. Nach einer scharfen Rüge aller niedrigen Leidenschaften des Prie
sterstandes läfst er sich in solche heftige Ausdrücke aus: „ . . il grado che
ho avuto con piü pontefici, m'ha necessitato a amare per il particulare mio
la grandezza loro ; e se non fussi questo rispetto, arei amato Martino Lutero,
quanto me medesimo, non per liberarmi dalle leggi indotte dalla religione
cristiana nel modo che ^ interpretata e intesa communemente, ma per vedere
ridurre questa caterva di scelerati a' termini debiti , cioö a restare o sanza
vizii o sauza autoritk". — Wenn er aber in seinem 29. Ricordo anführt,
wie der römische Staat nie untergeht, sondern nach harten Bedrängnissen,
„risurge alla fine il suo diritto piii fresco che prima", so hat dies als ge-
schichtliche Thatsache und keineswegs als Widerspruch früher ausgesproche-
ner Meinungen zu gelten.
Guicciar(]ini'8 Uncflirtc Werke. 303
Als Mann selbständiccer Auffassunjn; liebt aber Guic-
ciardini die Unabhängigkeit des Urtheiles seinem Freunde
gegenüber selbst da zu bewahren, wo sonst seine Ansich-
ten mit denen Machiavelli's sich begegnen. Wir stehen
aber keinen Augenblick an, die Meinung Guicciardini's zu
bekämpfen, dafs Italien als einheitlicher Staat noch mehr
des Unglückes theilhaftig geworden wäre * ). Den Glanz,
mit dem sich einige italienische Städte durch die Zerstük-
kelung des Landes umgaben, wird niemand in Abrede stel-
len wollen^); erwägt man aber die dadurch entstandene
politische Schwäche, ferner wie nicht selten der römische
Hof, sei es aus Rachgier oder in selbstischer Absicht,
fremder Eroberungssucht Vorschub geleistet oder seine Hand
dazu geboten hat, so wäre man versucht als beifsende Iro-
nie anzunehmen, was Guicciardini in folgender Schlufsbe-
merkung uns aufdringen will: „perö se la chiesa romana
si e opposta alle monarchie, io non concorro facilmente,
essere stata infelicitä di questa provincia, poi che l'ha con-
servata in quello modo di vivere che e piü secondo la an-
tiquissima consuetudine e inclinazione sua" ^).
Wir glauben die Wichtigkeit der Guicciardinischen
Betrachtungen hinlänghch dargethan zu haben; gehen wir
zu seinen Ricordi über, die in demselben Bande der Opere
inedite den Considerazioni unmittelbar folgen. Diese „Ri-
cordi politici e civili", 403 an der Zahl "), müssen als das
kostbarste Ergebnifs eines an Erfahrungen überreichen Le-
bens betrachtet werden. Die verschiedenartigsten Fragen
gesellschaftlicher, religiöser und politischer Natur werden
darin ebenso tiefsinnig behandelt, wie sie denn auch in
Bezug auf ihre edle, einfache und reine Form von bezau-
bernder Wirkung sind. Der hochverdiente Gamba belehrt
uns in seiner Serie dei testi di lingua^) über verschiedene
' ) „ chfe io reputo , che una monarchia gli sarebbe stata pih infelice,
che felice.« S. 28.
*) „nondimeno in tutti questi tempi ha avuto al rincontro tante citth.
floricle, che non arebbe avuto sotto nna repubblica." S. 28. ^) S. 30.
*) Mehre davon sind jedoch, wenn nicht der Form, dem Inhalte nach
wiederholt.
') Venezia 1839. S. 427, No. 1444, und Canestrini S. XXVll — XXX.
304 Cornet
Ausgaben dieser Ricordi', dieselben sind aber alle durch-
weg mangelhaft und entstellt, Canestrini gab sie nun her-
aus, so wie er sie in den Autographen vorfand; es wäre
nur zu wünschen gewesen, er hätte sie nach dem Inhalte
gruppirt, oder wenigstens ein Register beigefügt, um den
Leser in den Stand zu setzen den Ideeugang Guicciardini's
besser zu verfolgen. — Wir werden jene Ricordi beson-
ders ins Auge fassen, welche auf dem Gebiete der Politik
sich bewegen.
Die unbeugsame Standhaftigkeit politischer Meinun-
gen bildet den Gegenstand des ersten Ricordo. Der Satz
des Evangeliums, dafs nur der im Glauben Starke grofse
Dinge zu vollbringen vermag, wird von Guicciardini auf
diejenigen angewandt, welche unerschütterlich den Glauben
an den Sieg ihrer Lieblingsideen festhalten. Wer also
glaubt, schreitet vorwärts, ohne der Gefahren zu gedenken,
die ihn umlagern; und da hinieden alles vielen Zufällen
unterworfen ist, so können immerhin Ereignisse eintreten,
die seinen Hoffnungen die ersehnte Wendung geben. —
Gegen die im 3. Ricordo ausgesprochene Ansicht, dafs nur
der Mangel an Menschenkenntnifs, sowie der Geiz die Für-
sten veranlasse. Untüchtigen die Leitung deb Staates an-
zuvertrauen, wird wohl niemand im allgemeinen Einspruch
thun. Da die Zeit aber, in welcher Guicciardini gewirkt,
sehr reich an ausgezeichneten Staatsmännern war, so ist
es geradezu in Abrede zu stellen, dafs diese Belehrung auf
damaliofc Zustände sich beziehe, wie Guicciardini uns bei-
bringen möchte '). Sein Vorschlag dagegen, eine Art po-
litischer Schule zu begründen, ist sehr zu beherzigen. „Ein
vorsichtiger Fürst ^) sollte bedacht sein, junge befähigte
Männer an sich zu ziehen, und durch Wohlthaten zu fes-
seln; er trachte, dieselben nach und nach in die Geheim-
nisse der Staatskunst einzuführen, und mit der Leitung der
Geschäfte sie vertraut zu machen. Dadurch wird er den
zweifachen Zweck erreicht haben, sowohl getreue, als tüch-
■) „Vedesi per esperienza." S. 86.
') „Uno principe prudente, e che non si riducessi a pensare giornal
mente a quello che gli bisogna; ma anticipando col pensiero" etc., S. 87.
Guicciardiiii's Uneclirte Werke. 305
tige Diener um sich zu sehen." — Dafs Guicciardini von
dem römischen Hof keine günstige Meinung liegte, wurde
bereits bemerkt. Die Vergleichung die er in dem eben er-
wähnten Ricordo zwischen dem Minister eines weltlichen
Fürsten und dem eines Papstes anstellt, ist nur dazu ge-
eignet, einen der wesentlichen Uebelstände der römischen
Regierung schlagend darzulegen. In Anbetracht, dafs die
einem weltlichen Fürsten geleisteten Dienste, sowie die Er-
fahrung lehrt, selbst unter dem Nachfolger fortdauern kön-
nen, da dieser nicht so leicht derselben sich zu entschlafen
vermag; da ferner die Minister eines Fürsten meistens Un-
terthanen desselben sind und mit Gütern belohnt werden,
die in seinem Staate liegen: sei es anzunehmen, dafs sol-
che Männer ihrem Herrn auch mit aller Ergebenheit die-
nen werden. Wie ganz anders aber im römischen Staate?
Hier die eigenen Worte Guicciardini's: „Essendo commune-
mente (i pontefici) di brieve vita, non hanno molto tempo
a fare uomini nuovi; non concorrono le ragioni medesime
di potersi fidare di quelli che sono stati appresso allo an-
tecessore; sono e (i) ministri uomini di diversi paesi, non
dependenti dal pontificato; sono beneficati di cose che sono
fuori delle mani del principe e successori; non temouo del
nuovo pontefice; ne hanno speranza di continuare il servi-
zio suo con lui ; in modo che e periculo non siano piü in-
fedeli e manco affezionati al servizio del padrone, che quelli
che servono uno principe seculare." — S. 87. —
Dafs übrigens die Vei'hältnisse zwischen einem Für-
sten und einem Minister, besonders wenn der letztere je-
nen zur Macht verhelfen hat, ihre Schwierigkeiten haben,
beweist er treffend durch folgende Ansprache eines Herr-
schers an seinen Rathgeber'): „Jedesmal wenn du, einst
der Schemel zu meiner Erhöhung, begehrst, dafs ich nach
deinem Gutdünken verfahre, oder solche Anforderungen an
mich stellst, welche meine Machtvollkommenheit schmälern,
vernichtest du mit einem Male die mir erwiesene Wohlthat;
denn du bestrebst dich, sei es ganz, oder nur theilweise,
>) Ric. B2. 53. 349.
11. 3. 21
306 Conifft
die Wirkungen derselben zu zerstören." An den Fürsten
selbst, welche meist nicht nach Vernunft, sondern aus Ei-
gendünkel handeln '), liegt ferner die meiste Schuld, wenn
ihre Minister vieles veruntreuen; denn ihre Kurzsichtigkeit,
ihr Undank allein, läfst sie zwischen dem unbescholtenen
und dem bestechlichen, geldgierigen Diener keine Linie
ziehen -). Die Pflichten eines Staatsoberhauptes seinen Un-
terthanen gegenüber leitet Guicciardini von dem ewig wah-
ren Grundsätze ab, dafs man die Fürsten nicht ihrethal-
ben, denn niemand hätte sich so wohlfeil seiner Freiheit
begeben, sondern nur deshalb vorgesetzt habe, dafs die
Völker einer guten Regierung sich zu erfreuen hätten ^).
Sobald daher ein Fürst gegen seine Regierten widerrecht-
lich handelt, so hört er auf ein solcher zu sein, und wird
zur Geilsel seines Landes. Verwerflich sind aus diesem
Grunde jene Machthaber, welche durch unedlen Ehrgeiz
getrieben^), nur nach jener Gröfse haschen, welche der
Ehre und jedem Gefühl von Menschlichkeit widerstrebend
ist. — Der gute Fürst sei freigebig und milde, selbst ge-
gen die Besiegten; ein tüchtiges Staatsoberhaupt bewahre
stets das Geheimnifs in allen öffentlichen Angelegenheiten^)
und halte überdies seine Minister strenge dazu an. An
Belehrungen, wie die Fürsten den Anforderungen ihrer Un-
terthanen gegenüber sich zu verhalten haben, fehlt es hier
auch nicht. Gegen den Grundsatz, dafs ein Fürst vor Sol-
chen sich zu hüten habe, die nie zufrieden, oder gar zum
Aeufsersten entschlossen sind"), wird niemand etwas ein-
wenden; dafs ein Fürst aber, wie Guicciardini meint, sich
hüten solle, seinen Regierten jede Freiheit zu gewähren,
ob der Gefahren die ihm daraus erwachsen könnten ''), ist
eine Mahnung, in das ewige Gesetz der organischen Ent-
wicklung menschlicher Einrichtungen gewaltsam einzugrei-
fen. Das Verfahren des Tyrannen wird von Guicciar-
dini kräftig geschildert ^) ; hat sich aber ein solcher der
Regierung bemächtigt, so ist es Pflicht jedes ehrlichen Bür-
') Ric. 128. ^) Ric. 204. 3) Eic. 314. ") Ric. 32.
5) Ric. 88. 6) Kic, i3o_ ;^3i_ 7^ rjc. 203. 335. ") Ric
98—101. 103.
Guiociarvlini's Unedirte Werke. 307
gers, um eine Stelle in seinem Rathe anzuhalten, damit
dem Lande die verhältnifsmäfsig geringste Unbilde zuge-
fügt werde '). — Was die Handhabung der öffentlichen An-
gelegenheiten betrifi't, so stellen wir den Satz von ihm
obenan, dafs kein Lenker eines Staates selbst das Gerinn-
fügigste aufs Gerathewohl unternehmen solP). Hat ein Mi-
nister irgend ein Staatsgeschäft zu betreiben, so schenke
er demselben bis zu seiner Vollbringung die schärfste Auf-
merksamkeit; denn nur so wird es ihm möglich sein, die
Schwierigkeiten zu überwinden, die an und für sich bei
jeder Unternehmung sich erheben '^). So ist es auch von
der gröfsten Nothwendigkeit, dafs derjenige, der mit Vor-
theil unterhandeln will, nur allmälig sich herbeilasse, die
ihm gestellten Bedingungen anzunehmen. Durch das Hin-
ausschieben erschöpft sich leichter die Geduld der Gegen-
parthei, und die Vereinbai ung wird mit besserem Nutzen
zu Stande gebracht ^).
Ein besonderes Gewicht legt Guicciardini auf die Un-
erschrockeuheit eines Staatsmannes bei den Gefahren, die
eine Regierung bedrohen können; denn selbst zugegeben,
dafs das Uebel bereits eingebrochen sei, fehle es doch
nie an Hilfsmitteln, die das Unglück, wo nicht abwenden,
doch stets zu mildern vermögen ^). Guicciardini erscheint
uns ferner als abgesagter Feind übertriebener Strenge, ei-
ner solchen besonders, welche gegen das Leben der Unter-
thanen gerichtet wird. Jedes Todesurtheil wegen politi-
scher Vergehen diene nur dazu, neue unversöhnliche Feinde
einem Regenten zu verschaffen "). — Nicht minder treffend
ist seine Bemerkung, wie jede Öffentliche Stelle, die einer
bekleidet, die geistigen und moralischen Anlagen desselben
aufdecke '') ; sehr unwürdig aber und verwerflich ist dage-
gen der Grundsatz, dafs ein Beamter, nur um nicht Auf-
sehen zu erregen, sich hüten solle, zugefügte Beleidigun-
gen zu entgelten, da es ihm ohnedem früher oder später
an Gelegenheit nicht fehlen könne, durch Vorschützung des
>) Rio. 220. 2) Ric. 187. 3) Ri^. 192. 4) Ric. 43. 132. 340.
*) Ric. 116. «) Ric. 341. 342. 372. '')Ric. 1G3. 258.
21*
308 Cornet
Gesetzes seine Rachsucht zu befriedigen '). Der nämliche
Mangel an moralischem Gefühle, tritt uns, wenn auch nicht
so grell, bei der Aufzählung der Gefahren politischer Ver-
schwörungen entgegen, wo von allem, nur nicht von der
Unsittlichkeit derselben die Rede ist '^). — Der schwierigen
Fraire der Neutralität widmet Guicciardini drei inhalts-
schwere Betrachtungen ^), deren Sinn folgender ist: Die Be-
wahrung der Neutralität gegenüber sich bekriegenden Mäch-
ten, kann in dem einzigen Falle für unschädlich gehalten
werden, wenn der neutrale Staat sich so mächtig fühlt,
dafs er weder vom Sieger, noch vom Besiegten etwas zu
befürchten hat. Als die verderblichste aller Neutralitäten
aber ist diejenige zu betrachten, welche nicht etwa
durch kluge Berechnung, sondern allein durch Unentschlos-
senheit bestimmt wird. Denn durch das Wanken in den
Entschlüssen, genügst du selbst jener Macht nicht, welche
deiner Neutralität wenigstens sich vergewissern möchte.
Schliefsest du aber einen Neutralitätsvertrag selbst mit ei-
ner Macht die ihn wünscht, so kannst du im besten Falle
nur hoffen, dafs sie als Siegerin dich schonen werde. Man
sieht daher, dafs Guicciardini die Neutralität zuvörderst
von der gefährlichsten Seite betrachtete. Sehr zu beher-
zigen dünkt uns die eindringliche Ermahnung, die Guic-
ciardini an diejenigen ergehen läfst, welche entweder den
Sturz oder den Aufschwung einer Regierung, eines Staa-
tes als bevorstehend betrachten. Man gebe sich darüber
keinen Täuschungen hin, meint er, denn die Einbildung
trügt nicht selten; der Gang der öffentlichen Angelegen-
heiten, viel träger als es scheint, ist auch den verschieden-
art^sten Zufälligkeiten unterworfen, die ihn aufhalten kön-
nen ^). Guicciardini wollte damit allein vor der Gefahr der
Ueberstürzuug warnen; dafs die Welt aber in steter Ent-
wicklung fortschreite, bekennt er feierlich durch folgende
Worte: „Le cose del mondo uon stanno ferme, anzi hanno
sempre progresso al cammino a che ragionevolmente per
sua natura hanno a andare e finire, ma tardano piü che
•) Ric. 175. 2j 19. 20. 193. ^) Ric. 68.237.238. "jRic. 71.
Guicciardiiü'.s Uuedirtu M'erke. 309
nou e la opinione nostra, perche noi le misuriamo secondo
la vita nostra che e breve, e non secondo il tempo loro
che e lungo" etc. '). — Sehr heftig zieht er gegen die so-
genannten Manlhelden der Freiheit zu Felde, welche nur
ihre Selbstsucht zum Endzweck haben; die Erfahrung lehrt
in der That, dafs, wenn solche „credessino trovare in uno
stato stretto miglior condizione, vi correrebbono per le
poste . . . . e sono pochissimi quegli che cognoscouo quanto
vagha la gloria e l'onore -)." Welches ist aber überhaupt
nach Guicciardini das Ziel der Freiheit? Etwa jenes, dafs
ein jeder sich berechtigt glaube zu herrschen? Gegen diese
Ansicht erklärt sich unser Staatsmann feierlich, nach des-
sen Meinung der tüchtige und verdienstvolle Bürger allein
die Zügel der Regierung in Händen haben sollte. Gedie-
gene, und unter einer despotischen Regierung bei weitem
nicht so wohl gemeinte Gesetze sind das kostbarste Er-
gebnifs der Freiheit; die Befolgung eben dieser mustergil-
tigen Einrichtungen bildet die schönste Aufgabe des öffent-
lichen politischen Lebens. Nicht minder heftig tritt er ge-
gen die wetterwendischen und eitlen Menschen auf, welche
durch Befriedigung ihrer Leidenschaften selbst für den
schlechtesten Plan zu gewinnen sind^). — Sehr beacli-
tenswerth dünkt uns die politische Folgerung zu sein, die
Guicciardini aus einer Parallele zwischen Julius IL und
Clemens YII. zieht. Der eine war, wie bekannt, ein gro-
fser unternehmender Geist, ungestüm, überstürzend; der
andre beschränkt, beinahe furchtsam, sehr ausdauernd, mä-
föig, verstellt. Woher kommt es aber, dafs man von so
entgegengesetzten Charakteren gleichmäfsig etwas Grofses
erwartete? Der Grund liegt darin, dafs sowohl die aushar-
rende Geduld, wie das Ungestüm, geschickt angewendet,
grofse Wirkungen hervorzubringen vermögen. Derjenige,
der beides in sich vereinigen würde, und das eine Mal die
Schwierigkeiten durch Zögern, das andre Mal durch Ge-
walt besiegen könnte, der wäre göttlich zu nennen. Da
dies aber unmöglich, so erachtet Guicciardini, dafs das
•) Kic. 362. *) Ric. 66. 328. 3) Ric. 167. 200.
310 Cornt't
Ausharren und die Mäfsigung, eher als das Ungestüm oder
die Ueberstürzung, grofse Dinge hervorzubringen vermö-
gen '). —
Wir wollen die Besprechung der politischen Aphoris-
men Guicciardini's mit denjenigen schliefsen, welche mehr
das subjective Gepräge seiner Gefühle an sieh tragen. Und
da tritt uns zuerst die zu jeder Zeit anerkannte Wahrheit
entgegen, dafs jede irdische Gröise mit vielen Bitterkeiten
vermischt ist. „Wie jeder andere Mensch, strebte ich nach
Ehrenbezeugungen, und sah auf meinen Vortheil; meine
Hoflfnunfren wurden nicht selten übertroffen, uichtsdesto-
weniger fand ich die Befriedigung nicht, welche mir die
Einbildung mit den schönsten Farben vorgemalt hatte. —
Ein glänzender Schein übertüncht die Beschwerden, die
Gefahren irdischer Gröfse; und würden die Menschen im
Stande sein, jenen von diesen zu unterscheiden, so hätten
sie wahrlich keinen Grund, schrankenlosem Ehrgeize zu
fröhnen ^). Das Gefühl allgemeiner Huldigung jedoch be-
wirkt, dafs die Menschen in dem Wahne leben, Gott ähn-
lich zu sein; deshalb glaubet nicht denjenigen die hoch be-
theuern, dem öffentlichen Leben nur aus Liebe zur Ruhe
entsagt zu haben, denn bei günstiger Gelegenheit ,Jasciata
la ianio lodala qniete'^ würde man sie in die frühere Lauf-
bahn zurückstürzen sehen ^cou quella furia che fa il fuoco
alle cose hene nute e secche ^)." — Im 236. Ricordo stofsen
wir auf drei Hauptwünsche unseres Staatsmannes, von de-
nen der erste allein mit den sonst von ihm vertretenen An-
sichten im Widerspruche steht: „Drei Sachen möchte ich
vor meinem Tode begründet sehen; eine wohlgeordnete Re-
publik in Florenz; Italien von jeder Fremdherrschaft, und
die Welt von der Tyrannei der ruchlosen Pfaffen befreit."
Sein Scharfblick benahm ihm jedoch die Hofinung, selbst
einen einzigen seiner Wünsche in Erfüllung gehen zu se-
hen. — Seine Belehrungen, welche das gesellschaftliche Le-
ben zum Vorwurf haben, verrathen überall den feinen, klu-
gen, gewandten Weltmann. Seine Ansichten über dieFreund-
') Kic. 381. 2) Ric. 15. 16. 281. 282. ^] Rio. 17. 279.
Guicc'iardiui's Uneüirte Werke. 311
Schaft, die Nothwendigkeit des Woblthuns u. s. w. sind ge-
eignet das scharfe Urtheil zu mäfsigen, welches man,
obwohl mit Widerwillen, doch manchmal gezwungen ist,
über diesen grofsen Mann zu fällen, der dem Einflüsse sei-
ner Zeit nicht immer zu entgehen vermochte.
Wir dürfen zum Schlüsse jene Betrachtungen nicht
unberührt lassen, welche uns in seine religiösen Anschauun-
gen Einsicht gewähren. Dafs ein so aufgeklärter, durch
und durch praktischer Geist wie Guicciardiui war, jeder
Schwärmerei abhold sein mufste, kann nicht auffallen. „Ich
tadle weder das Fasten noch das Gebet, sagt er, noch die
anderen frommen Werke, die uns durch die Kirche aufer-
legt sind ; das Wesen der Religion besteht doch darin, nie-
mandem zu schaden, und dem Nächsten so nützlich als
nur möglich sich zu erweisen '). Die überspannte Religio-
sität erlahmt das Gemüth, verwirrt den Geist, und hält
die Menschen von jeder kräftigen Unternehmung ab. Meine
Absicht geht jedoch weder dabin dem christlichen Glau-
ben, noch dem Gottesdienste Eintrag zu thuu, sondern ein-
zig und allein, die Leute zur Unterscheidung jener Dinge
zu ermuntern, die man mit gutem Gewissen befolgen, oder
verachten soll ^)." W"ir glauben nicht irre zu gehen, wenn
wir die Wunder und den Aberglauben überhaupt als eben
jene Dinge bezeichnen, welche Guicciardiui der Verachtung
preisgeben will. „Jede Religion hat ihre Wunder gehabt,
sie vermögen daher ebenso wenig die Wahrheit der ei-
nen, wie die der anderen zu beweisen; angenommen also,
das Wunder beweise die Allmacht Gottes, so folgt daraus,
dafs der Gott der Heiden ebenso mächtig war, als der der
Christen. — Es wäre vielleicht auch keine Sünde, das
Wunder, wie die Weissagung, als ein undurchdringliches
Geheimnifs der Natur zu betrachten. Jedes Volk und so
zu sagen jede Stadt verrichtet solche Andachtsübungen,
welche die nämlichen vermeintlichen Wirkungen hervorbrin-
gen. Die h. Maria Impruneta zu Florenz macht Regen
und Sonnenschein ; anderswo dasselbe. Dies zeigt deutlich,
>) Ric. 159. ^) Rio. 254.
312 Cornet
dafs die Gnade Gottes einem jeden zur Hülfe kommt; und
vielleicht auch, dafs derlei Erscheinungen eher geglaubt
werden, als sie in der That geschehen ')." Nach dem vor-
her Gesagten begeht Guicciardini keine Inconsequenz, wenn
er die Philosophen und die Theologen, welche mit über-
natürlichen Dingen sich befassen, nichts als Albernheiten
reden läfst. Ihr Grübeln könne höchstens zur Schärfung
des Verstandes, aber nie zur Auffindung der Wahrheit füh-
ren ^). Was natürlicher daher, als dafs dem Guicciardini
jene Ordensbrüder, welche stets von der Kanzel die Vor-
herbestimmung und die schwierigen Glaubensartikel im
Munde führten, als Narren erscheinen mufsten? Wer könnte
auch in der That dem Grunde seines scharfen Urtheiles
vollständige Anerkennung versagen? Denn er meint, viel
vernünftiger sei es, dem Volke keinen Anlals zu geben an
solche Dinge zu denken, die seine Begriffe übersteigen, als
Zweifel in ihm zu erregen, welche man nur durch den
Zwang des Glaubens lösen kann^).
Die Literatur ist in seinen Ricordi gar nicht berührt;
er leihet jedoch den schönen Wissenschaften Worte der
Anerkennung-; der Verständige allein sollte sich aber da-
mit befassen, indem sie dem beschränkten Geiste eher scha-
den als nützen ^). Der Grund, den er angibt, warum dem
Wesen nach jedes Volk gleichbedeutende Sprichwörter hat,
dünkt uns der einzig wahre zu sein, der nämlich, dafs die
Sprichwörter überall der Erfahrung und der Beobachtung
derselben, oder ähnlicher Dinge ihren Ursprung verdan-
ken^). Es bleibt uns nur noch übrig der eignen Ansich-
ten Guicciardini's über seine Ricordi, welche trotz ihrer
Entstellung gleich bei ihrem Erscheinen die Benennung
aurei erhielten, Erwähnung zu thun. — „Präget euch wohl,
sagt er, diese Mahnungen ins Gedächtnifs, welche übrigens
leichter aufzufassen, als zu befolgen sind^); sie machen
aber auch keinen Anspruch auf allgemeine Geltung; der
Verstand und die Erfahrung werden in Bezug auf ihre An-
>) Ric. 123. 124. ") Ric. 125. 3) ric. 3^. 4) ^ic. 47.313,
») Ric. 12. 6) Ric. 9.
Guicciardini's Uuedirte Werke. 313
Wendung die besten Wegweiser sein" '). Der florentinische
Senator, Jacopo Pitti, pflegte in voller Würdigung des
moralischen Werthes der Ricordi, sowie in Rücksicht des
Zwiespaltes zwischen ihnen und dem politischen Lebens-
wandel des Verfassers, sich spöttisch zu äufsern: Guicciar-
dini faceva come il gallo che canta bene e ruspa male.
Die politischen Reden bilden den Schlufs des ersten Ban-
des: über diese sowie die Schriften der folgenden Bände
in einem späteren Hefte.
') Ric. 257. 343.
Wien. Enrico Cornet.
31 1 Liebrecht
Die Quellen des „Barlaam und Josaphat".
Zu derjenigen Classe von Volksbüchern, die besonders im
Mittelalter, aber auch noch in den folgenden Jahrhunderten eine
ausgedehnte, sich über ganz Europa erstreckende Verbreitung ge-
nossen und deren Titel und Inhalt jedem Literaturfreunde gegen-
wärtig sind, gehört auch das, welches den Gegenstand der vor-
liegenden Bemerkungen bildet, nämlich der gewöhnlich dem heil.
Johannes von Damaskus zugeschriebene geistliche Roman Bar-
laam und Josaphat. Ich will hier die Frage dieser vielfach be-
strittenen und vertheidigten Autorschaft nicht weiter berühren,
indem ich darüber, sowie über die andern literarischen Nach-
weise der Kürze wegen auf Gräfse's Lehrbuch einer allg. Liter.-
Gesch., Bd. IL, Abth. 3, S. 460 ff., Liebrecht-Dunlop, S. 461 f.
Anm. 68, sowie auf Rudolph v. Beckedorff's Vorwort zu meiner
Uebertragung der in Rede stehenden Erzählung (s. Dunlop ib.
Anm. 69) verweise. Hingegen ist es meine Absicht den andern,
gleiclifalls für und wider besprochenen Punkt zu erörtern, ob der
dem Barlaam und Josaphat zu Grunde liegende Stoff geschicht-
lich sei oder nicht. Zuletzt nun hat Beckedorff a. a. O. sich in
dieser Beziehung bejahend ai^sgesprochen, wenngleich der Haupt-
grund, auf den er sich stützt, dafs nämlich des Buches „histori-
scher Kern um so mehr die Vermuthung der Wahrheit für sich
hat, als auch das römische Martyrologium [27. Novbr.] die Na-
men der heil. Barlaam und Josaphat enthält und im Wesentli-
chen von ihnen das Nämliche berichtet, was in unserem Buche
erzählt wird", in den Augen kritischer Forscher durchaus nicht
entscheidend ist; trotzdem hat er und alle die mit ihm gleicher
Meinung waren oder noch sind, die richtige Ansicht gehabt, ob-
schon in einem ganz andern Sinne, als sie es vermutheten, wie
wir dies alsobald sehen werden. Die Geschichte des indischen
Königssohnes nämlich, dessen Verzichtleistung auf die väterliche
Krone und Umwandlung in einen strengen Asceten, sowie spä-
teres Apostelthum Johannes von Damaskus (oder irgend ein an-
drer morgenländischer Christ) erzählt hat, ist nicht die des indi-
schen Prinzen Josaphat, des Sohnes Abeniiefs, welche beide nie
gelebt, sondern die des Siddhärtlia (Sohn des Königs von Kapi-
lavastu, Qüddhodana^, der später unter dem Namen Buddha (der
Erleuchtete) Stifter des Buddhismus wurde , und im Jahre 543
vor Chr. im Alter von 80 Jahren starb.
Die Quellen des „Barlaaiu und Josapliat". 315
Ehe ich nun zu den einzelnen Nachweisen in Betreff der
eben ausgesprochenen Behauptung übergehe, will ich hier bemer-
ken, dafs ich mich dabei einerseits auf meine 1847 erschienene
Uebersetzung des Barlaam und Josaphat, andrerseits aber, hin-
sichtlich der sich auf das Leben des Buddha beziehenden Um-
stände, lediglich auf das vor kurzem herausgekommene Werk von
Barthelemy Saint-Hilaire berufen werde, das den Titel führt: Le
Bouddha et sa Religion (Paris 1860), und die von demselben Ge-
lehrten in frühern Jahren im Journal des Savants bekannt ge-
machten Aufsätze zusammenfassend die Ergebnisse der neuesten
Forschungen über den Buddhismus und dessen Stifter enthält,
welche Männer wie Prinsep, Tournour, Lassen, Burnouf, Weber,
Max Müller und andre angestellt haben. Lidem ich mich auf je-
nes sehr leicht zugängliche Werk beziehe, brauche ich die einzel-
nen darin benutzten Quellen nicht weiter näher anzuführen, von
welchen die mit vielen Wundern ausgeschmückte Lebensbeschrei-
bung des Budhha, der Lalitavistära, natürlich hinsichtlich meines
Zwecks die wichtigste ist; sie wurde verfafst 76 nach Chr.; s.
Foucaux's Uebersetzung p. 17.
Auf meinen Gegenstand näher eingehend bemerke ich zu-
nächst (wie ich bereits oben erwähnt), dafs sowohl der erdichtete
Josaphat, wie der historische Buddha, beide indische Königssöhne
sind. Ferner wird von Buddha berichtet, dafs er so schön war
wie seine Mutter Mäyä Devi (B. St. Hil. p. 5), von der es früher
heifst: „sa beaute etait tellement extraordinaire qu'on lui avait
donne ce surnom de Mayä ou TlUusion, parce que son Corps, ainsi
que le dit le Lalitavisfcira, semblait etre le produit d'une Illusion
ravissante" (B. St. Hil. p. 4), und dafs die Brahmanen in ihm
gleich bei seiner Geburt durch gewisse Zeichen, welche nach dem
in Indien herrschenden Volksglauben zukünftige Gröfse vorher
verkünden, den dereinstigen grofsen Mann erkannten (B. St. Hil.
p. 5 f.), der die Krone mit dem Ascetenleben vertauschen und
den Dämon und sein Heer besiegen würde: „Les principaux vieil-
lards des Q'äkyas se souvenaient de la prediction des Brahmanes
qui avaient annonce que Siddhärtha pourrait bien renoncer ä la
couronne pour se faire ascete" (B. St. Hil. p. 6, vergl. p. 57, wo
der Neugeborne selbst sagt: „Je vaincrai le demon et l'armee
du demon. En faveur des etres plonges dans les enfers et de-
vores par le feu de l'enfer, je verserai la pluie du grand nuage
de la Lei, et ils seront remplis de joie et de bien-etre"). Ebenso
heifst es von Josaphat: „Während aber der König in diesem so
316 Liebiecht
grofsen und furchtbaren Irrtbum und Trug befangen war, wurde
ihm ein ganz besonders wohlgebildetes Knäblein geboren, das
schon durch seine äufsere Schönheit seine Zukunft vorausverkün-
dete; denn man sagte allgemein, dafs noch niemals und nirgends
in jenem Lande ein so liebliches und anmuthiges Kind dagewe-
sen wäre" (B. und J, S. 14), und der Oberste der Sterndeuter
sagt von ihm voraus: „Wie der Lauf der Sterne mich lehrt, o
König, so wird der Ruhm des dir jetzt geborenen Sohnes nicht
in deinem Reiche seine Stelle finden, sondern in einem andern
bessern und unvergleichlich erhabenem. Ich glaube aber auch,
dafs er sich der von dir verfolgten Religion zuwenden und nach
meinem Dafürhalten sein Ziel und seine Hoffnung nicht verfeh-
len wird" S. 15.
Hinsichtlich der sich beim Heranwachsen des Buddha wie
des Josaphat weiter entwickelnden körperlichen und geistigen Ei-
genschaften wird erzählt, dafs sie bei beiden gleich aufserordent-
lich waren (B. St. Hil. p. 8, B. und J. S. 24) und beide sich von
früher Jugend an einem beschaulichen Leben ergeben. Hinsichtlich
des ersteren heifst es nämlich: „Au milieu des compagnons de
son äge, l'enfant ne prenait point part ä leurs jeux; il semblait
des lors nourrir les pensees les plus hautes; souvent il se retirait
a l'ecart pour mediter" (B. St. Hil. p. 6), und in Betreff Josa-
phats: „Sein Herz ergriff ein heilsames Nachdenken und die
Gnade des heiligen Geistes begann seine verständigen Augen zu
öffnen und zu dem Gott, der keine Lüge kennt, hinzuleiten" (B.
und J. S. 26) .
Inzwischen fürchtet Siddhärtha's Vater die Folgen dieser Nei-
gungen seines Sohnes, und dafs er, die Weissagungen verwirkli-
chend und den Thron aufgebend, sich ganz und gar dem Asce-
tenthum weihe, daher läfst er ihm Paläste bauen und ihn streng
bewachen. Es wird nämlich erzählt: „Cependant le roi ^oüdd-
hodana devinait les projets qui agitaient le coeur de son fils. II
redoubla de caresses et de soins pour lui. 11 lui fit faire trois
palais nouveaux, un pour le printemps, un pour l'ete et un autre
pour l'hiver; et craignant que le jeune prince ne profität de ses
excursions pour echapper ä sa famille, il donna les ordres les
plus severes et les plus secrets pour qu'on surveillät toutes ses
demarches" (B. St. Hil. p. 12). Ebenso heifst es von Abenner:
„Indefs liefs er in einer abgelegenen Stadt einen sehr schönen
Palast erbauen und prächtige Gemächer darin ausschmücken, und
wies ihn seinem Sohn, sobald er die erste Jugend zurückgelegt,
Die Quellen des „liarhiain iiiul Josaphat". 317
zum Wohnsitz an ; zugleich befahl er, dafs kein Fremder zu ihm
gelassen würde, indem er selbst ihm Erzieher und Diener, die
jung an Jahren und von Ansehn ganz besonders schön waren,
beigab, und ihnen auf das strengste gebot, ihm keins von den
Uebeln des Lebens offenbar zu machen, weder Tod noch Krank-
heit noch Alter noch Armuth noch sonst irgend etwas Trauri-
ges, was seine Fröhlichkeit stören könnte, sondern ihm nur lau-
ter Angenehmes und Ergötzliches zu zeigen, damit sein Sinn
durch die Freude daran und durch den Genufs desselben auf
keine Weise über das Zukünftige nachzudenken vermöchte" (B.
und J. S. 16), und da Josaphat durch seine Traurigkeit es den-
noch erlangt, den Palast verlassen zu dürfen, befiehlt sein Vater
alsobald, „dafs herrliche Rosse und ein für einen König gezie-
mendes Gefolge bereit gehalten würden, und gestattete, dafs der
Prinz den Palast verliefse, wann er wolle, wobei er der Umge-
bung desselben streng gebot, ihm nichts Unangenehmes vor die
Augen zu bringen u. s. w." S. 27. Was a. a. O. in Betreff Qüdd-
hodana's und seines Sohnes weiter berichtet wird: „Mais toutes
ces precautions d'un pere qui craignait de perdre son fils etaient
inutiles. Les circonstances les plus imprevues et les plus ordi-
naires venaient donner aux resolutions du prince une energie tou-
jours croissante", dies pafst buchstäblich auch auf Abenner und
Josaphat, wie aus dem Verlauf der Geschichte hervorgeht.
Trotz dieser strengen Bewachung und Fernhaltung von al-
lem was ihn zum Nachdenken über die Vergänglichkeit und Nich-
tigkeit des irdischen Lebens Veranlassung geben könnte, erblickt
Josaphat dennoch eines Tages kranke Menschen. Die Erzählung
lautet so: „Da nun so der Prinz häufig den Palast verliefs, sah
er eines Tages durch eine Nachlässigkeit der Diener zwei Män-
ner, von denen der eine aussätzig, der andre aber blind war.
Bei diesem Anblick von einem unangenehmen Gefühle ergriffen,
fragte er seinen Begleiter: „Was sind das für Leute und woher
ihr widerliches Aussehen? " Da nun jene dieses Schauspiel nicht
mehr verbergen konnten, versetzten sie: „Dies sind Krankheiten
der Menschen, von denen sie bei verdorbener Beschaffenheit
ihres Grundstoffes und durch die bösen Säfte ihres Körpers be-
fallen zu werden pflegen". Hierauf entgegnete der Prinz: „Wer-
den alle Menschen davon befallen?" Jene erwiederten: „Nicht
alle, sondern die, deren Gesundheit durch den schlechten Zu-
stand ihrer Säfte zerstört wird". Wiederum fragte der Prinz:
„Wenn nicht alle Menschen davon befallen werden, sondern nur
318 Liebreclit
einige, sind diejenigen kennbar, welche von diesen Uebeln sol-
len ergriffen werden? oder treten sie auf unbestimmbare und
unvorhergesehene Weise ein?" „Und welcher Mensch, versetzten
jene, kann das Zukünftige wissen und genau erkennen? denn
dies geht über die menschliche Natur hinaus und ist blofs den
unsterblichen Göttern vorbehalten ". Hierauf liefs nun zwar der
Prinz ab zu fragen, jedoch that das, was er gesehen, ihm im
innersten Herzen weh und die Gestalt seines Angesichts verän-
derte sich durch diesen unerwarteten Vorfall. B. und J. S. 27 f.
Dieser selbe Vorfall wird in Betreff Buddha's fast ebenso be-
richtet: „Un jour qu' avec une suite nombreuse il sortait par la
porte Orientale de la ville pour se rendre au jardin de Loumbini
auquel s'attachaient tous les Souvenirs de son enfance, il rencon-
tra sur sa route un homme vieux, casse, decrepit; ses veines et
ses muscles etaient saillants sur tout son corps; ses dents etaient
branlantes; il etait couvert de rides, chauve, articulant ä peine
des sons rauques et desagreables; il etait tout incline sur son
bäton; tous ses membres, toutes ses jointures tremblaient".
„Quel est cet homme? dit avec intention le prince ä son
cocher. II est de petite tailie et sans Forces; ses chairs et son
sang sont desseches; ses muscles sont colles ä sa peau, sa tete
est blanchie, ses dents sont branlantes, son corps est amaigri;
appuye sur son bäton, il marche avec peine, trebuchant ä chaque
pas. Est-ce la condition particuliere de sa famille? ou bien
est-ce la loi de toutes les creatures du monde ? "
„ — Seigneur, repondit le cocher, cet homme est accable par
la vieillesse; tous ses sens sont affaiblis, la souffrance a detruit
sa force, et il est dedaigne par ses proches; il est sans appui;
inhabile aux affaires, on l'abandonne comme le bois mort dans
la foret. Mais ce n'est pas la condition particuüere de sa famille.
En toute creature la jeunesse est vaincue par la vieillesse; votre
pere, votre mere, la foule de vos parents et de vos allies fini-
ront par la vieillesse aussi; il n'y a pas d'autre issue pour les
creatures."
„ — Ainsi donc, reprit le prince, la creature ignorante et
faible, au jugement mauvais, est fiere de la jeunesse qui l'eni-
vre, et eile ne voit pas la vieillesse qui l'attend. Pour moi, je
m'en vais. Cocher, detourne promptement mon char. Moi qui
suis aussi la demeure future de la vieillesse, qu'ai-je a faire avec
le plaisir et la joie?" Et le jeune prince, detournant son char,
rentra dans la ville, sans aller a Loumbini." B. St. H. p. 12f.
Die Quellen des „Barlaaiu und Josapliat". 319
Demnächst trifft Josapliat mit einem Greise zusammen. „Da
er aber nach nicht langer Zeit wieder einmal ausging, begegnete
er einem hochbetagten Greise mit runzeligem Angesicht, schlot-
ternden Beinen, gebücktem Gange, schneeweifsen Haaren, ganz
ohne Zähne und mit stotternder Sprache. Er wurde daher von
Schrecken ergriffen, und indem er den Greis herbeirufen liefs,
fragte er nach einer Erklärung dieses befremdenden Anblicks.
Da sprachen seine Begleiter: „Dieser Mann ist schon viele Jahre
alt, und da seine Kraft sich allmälig vermindert hat und seine
Glieder schwach geworden sind, so ist er endlich in die jammer-
volle Lage gekommen, in der du ihn jetzt siehst." „Und was
für ein Ende wird er haben?" fragte der Prinz weiter; und Jene
antworteten: „Nichts anders erwartet ihn als der Tod." „Erwar-
tet dieser Zustand alle Menschen, sprach der Prinz, oder sind
auch ihm nur einige ausgesetzt?" Hierauf entgegneten Jene:
„Wenn nicht etwa der Tod zuvorkommt und den Menschen aus
der Welt entfuhrt, so ist es unmöglich, im Verlauf der Jahre nicht
gleichfalls in diesen Zustand zu gerathen." „In wie viel Jahren
nun, fuhr der Prinz fort, widerfährt dies den Menschen? und er-
wartet sie der Tod unvermeidlich? gibt es kein Mittel ihm zu
entfliehen und nicht in diese jammervolle Lage zu gerathen?"
Hierauf antworteten Jene: „In achtzig oder auch in hundert Jah-
ren kommen die Menschen zu diesem Alter und sterben dann.
Etwas andres ist nicht möglich; denn der Tod ist eine Schuld
der Natur, die den Menschen von Anfang an auferlegt ist, und
die Ankunft desselben ist unabwendbar."
„Als jener verständige und einsichtsvolle Jüngling dies alles
hörte und sah, seufzte er aus der Tiefe seines Herzens und
sprach: „Bitter ist dieses Leben und voll mannigfachen Schmer-
zes und Leides, wenn sich dies alles so verhält; und wie könnte
ein Mensch in der Erwartung des ihm stets drohenden Todes frei
von Sorge sein, da dessen Ankunft nicht nur unvermeidlich ist, son-
dern auch, wie ihr sagtet, zu jeder Zeit stattfinden kann?" Hier-
auf ging er fort, indem er das Gehörte bei sich überlegte und
unaufhörlich erwog und häufig an den Tod dachte, so dafs er von
Stunde an in Leid und Weh lebte und stete Trauer empfand;
denn er sprach bei sich selbst: „Zu einer Zeit also wird der
Tod sich gewifs meiner bemächtigen; und wer wird sich nach
dem Tode meiner erinnern, da doch der Tod alles der Verges-
senheit überliefert? und werde ich, wenn ich sterbe, in nichts auf-
gelöst werden? oder gibt es ein anderes Leben und eine andere
320 Liebrecht
Welt?" B. und J. S. 28 f. Von Buddha heifst es bei gleicher
Veranlassung: „Une autre fois, il se dirigeait avec une suite nom-
breuse, par la porte du midi, au jardin de plaisance, quand il
aper^ut sur le chemin un homrae atteint de maladie, brüle de la
fievre, le corps tout amaigri et tout souille, sans compagnons, sans
asile, respirant avec une grande peine, tout essoufle et paraissant
obsede de la frayeur du mal et des approches de la mort. Apres
s'etre adresse ä. son cocher, et en avoir re9u la reponse qu'il en
attendait:
„La sante, dit le jeune prince, est donc comme le jeu d'un
reve, et la crainte du mal a donc cette forme insupportable! Quel
est l'homme sage qui, apres avoir vu ce qu'elle est, pourra de-
sormais avoir l'idee de la joie et du plaisir? "
„Le prince detourna son char, rentra dans la ville, sans vou-
loir aller plus loin."
„Une autre fois encore, il se rendait par la porte de l'ouest
au jardin de plaisance, quand sur la route il vit un homme mort,
place dans une biere et recouvert d'une toile. La foule de ses
parents tout en pleurs Tentourait, se lamentant avec de longs
gemissements, s'arrachant les cheveux, se couvrant la tete de
poussiere, et se frappant la poitrine en poussant de grands cris.
Le prince, prenant encore le cocher ä temoin de ce douloureux
spectacle, s'ecria:
„Ah! malheur a la jeunesse que la vieillesse doit detruire;
ah! malheur ä la sante que detruisent tant de maladies; ah! mal-
heur ä la vie oü Thorame reste si peu de jours! S'il n'y avait
ni vieillesse, ni maladie, ni mort! Si la vieillesse, la maladie, la
mort etaient pour toujours enchainees ! " B. St. Hil. p. 1 3 f. Man
sieht, im Barlaam und Josaphat ist die Begegnung Buddha's mit
dem Greise und dem Todten in eins zusammengefafst.
Hierauf wird in Betreff Buddha's sein für sein ganzes künf-
tiges Leben entscheidendes Zusammentreffen mit einem Bettel-
mönch erzählt: „Une derniere rencontre vint le decider et termi-
ner toutes ses hesitations * ). II sortait par la porte du nord,
pour se rendre au jardin de plaisance, quand il vit un bhikshou,
ou mendiant, qui paraissait dans tout son exterieur, calme, dis-
') Ces reucontres diverses sont fameuses dans les legendes bouddhiques.
Le roi A^oka avait fait elever des stoiipas et des vihäras dans tous les lieux
oii le Bouddha les avait faites. Hiouen-Thsang, au septieme sibcle de notrc
ere, vit encore tous ces monuments et leurs ruines.
Die Quellen de.s „Barlaam und Josaphat". 321
cipline, reteiiu, voue aux pratiques d'un brahmatchari '), tenant
les yeux baisses, ne fixant pas ses regards plus loin que la lon-
gueur d'un joug, ayant une tenue accomplie, portant avec dignite
le vetement du religieux et le vase aux auraones."
„Quel est cet homme? " demanda le prince.
„ — Seigneur, repondit le cocher, cet bomme est un de ceux
qu'on nomme bhikshous; il a renonce k toutes les joies du desir
et il mene une vie tres-austere; il s'efforce de se dompter lui-
meme et s'est fait religieux. Sans passion, sans envie, il s'en
va cherchant des aumones."
„ — Cela est bon et biea dit, reprit Siddhärtha. L'entree
en religion a toujoars ete louee par les sages; eile sera mon re-
cours et le recours des autres creatures; eile deviendra pour nous
un fruit de vie, de bonbeur et d'immortalite."
„Puis le jeune prince, ayant detourne son char, rentra dans
la ville Sans voir Loumbini; sa resolutiou etait prise." B. St.
Hil. p. 15.
Ebenso entscheidend, nur viel ausführlicher berichtet ist die
Zusammenkunft Josaphats mit dem strengen Asceten und Ein-
siedler Barlaam, welche den Stoff des Kap. 6 — 21 ausmacht, und
zu einer Darstellung der ganzen christlichen Glaubenslehre Ver-
anlassung gibt. Das Ergebnifs derselben ist Josaphats Bekehrung.
Nachdem nun Buddha den unwiderruflichen Entschlufs ge-
fafst auf den Thron zu verzichten und die grofse Aufgabe zu er-
füllen, die er sich gestellt, unterrichtet er davon den König, sei-
nen Vater, der ihn vergeblich zurückzuhalten sucht, endlich aber
das nutzlose seines "Widerstandes einsieht. B. St. Hil., p. 15 — 17.
Auch Josaphats Vater versucht alle Mittel um seinen Sohn dem
neuangenommenen Glauben wieder abwendig zu machen und ihn
zum Götzendienst zurückzubringen; jedoch vergebens, so dafs er
zuletzt den Beschlufs fafst, sein Reich in zwei Theile zu theilen,
und ihm einen derselben zu überlassen, in der Absicht, ihn von
der Ausführung seines Vorsatzes, sich zu Barlaam zu begeben,
auf diese Weise abzuhalten; Josaphat nimmt zwar diesen Antrag
an, jedoch nur ungern, und tritt später seine Krone einem an-
dern ab, worauf er sich auf den Weg macht, um seinem xu-sprüng-
') Brahmatchari, ou celui qui marche dans la voie des brahmanes, c'est
le nom du jeune brahmane tout le temps qu'il etudie les Vedas, c'est-a-dire
jnsqu'a trente-cinq ans ä peu pres. La condition principale de son noviciat
est une chastete absolue.
"• 3. 22
322 Licbrccht.
liehen Wunsche gemäfs Barlaam aufzusuchen. Kap. 22, 24, 25,
32, 3Ü.
Buddha entflieht hierauf heimlich aus der Residenz seines
Vaters trotz der Wachsamkeit dieses sowie seiner Unterthanen
und dem Abrathen eines treuen Dieners. Es heilst nämlich in
dieser Beziehung:
„Le roi comprit qu'il n'y avait point a combattre un dessein
si bien arrete, et des que le jour parut, il convoqua les Qakyas
pour leur apprendre cette triste nouvelle, On resolut de s'oppo-
ser par la force ä la fuite du prince. On se distribua la garde
des portes, et tandis que les jeunes gens faisaient sentinelle, les
plus anciens d'entre les vieillards se repandaient en grand nora-
bre dans toutes les parties de la ville pour y semer l'alarme et
avertir les habitants. Le roi Qoüddhodana lui-meme, entoure de
cinq Cents jeunes ^^kyas, veillait k la porte du palais, tandis que
ses trois freres, oncles du jeune prince, etaient a chacune des
portes de la ville, et qu'un des principaux päkyas se tenait au
centre pour faire executer tous les ordres avec ponctualite. A
l'interieur du palais, la tante de Siddhärtha, Maha Pradjäpati
Gaoutami, dirigeait la vigilance des femmes, et pour les exciter,
eile leur disait: „Si, apres avoir quitte la royaute et ce pays, il
allait loin d'ici errer en religieux, tout ce palais, des qu'il serait
parti, serait rempli de tristesse, et la race du roi, qui dure de-
puis si longtemps, serait interrompue."
„Tous ces efforts etaient vains; dans une des nuits suivantes,
quand tous les gardes, fatigues par de longues veilles, etaient
assoupis, le jeune prince donna l'ordre ä son cocher Tchhandaka
de Seiler son cheval Kautaka, et il put s'echapper de la ville sans
que personne l'eüt aper^u. Avant de lui ceder, le fidele serviteur
lui avait livre un dernier assaut; et, le visage baigne de pleurs,
il l'avait supplie de ne point sacrifier ainsi sa belle jeunesse pour
aller mener la vie miserable d'un mendiant, et de ne point quit-
ter ce splendide palais, sejour de tous les plaisirs et de toutes
les joies. Mais le prince n'avait point failli devant ces prieres
d'un coeur devoue, et il avait repondu:
„„Evites par les sages comme la tete d'un serpent, aban-
donnes sans retour comme un vase impur, ö Tchhandaka, les
desirs, je ne le sais que trop, sont destructeurs de toute vertu;
j'ai connu les desirs, et je n'ai plus de joie. Une pluie de ton-
nerres, de haches, de piques, de fleches, de fers enflammes, comme
les eclairs etincelants ou le sommet embrase d'une montagne,
Die Quellen des „Barlaani und Josaphat". 323
tomberait sur ma tete, que je ne renaitrais pas avec le desir
d'avoir une maison.""
„II etait minuit quand le prince sortit de Kapilavastou."
B. St. Hil. p. 17 f.
Ganz ebenso heifst es mit Bezug auf Josaphat, nachdem er
seinen Unterthanen den Entschlufs kund gethan die Krone nie-
derzulegen und sie zu verlassen: „Als das Volk und die ganze
versammelte Menge diese Worte vernahm, erhob sich alsbald ein
grofses Getöse und Getümmel und Geschrei und Verwirrung, da
alle ihre Verwaisung beweinten und bejammerten. Indem sie
nun so klagten, betheuerten sie aufserdem auch noch mit Schwü-
ren, dafs sie ihn keineswegs entlassen, sondern ihn zurückhalten
und ihm durchaus nicht gestatten würden fortzuziehen. Während
nun das Volk und die Magistratspersonen dies ausriefen, winkte
der König der Menge zu schweigen , begann dann von neuem
und sagte, dafs er ihren Bitten nachgebe, worauf er sie entliefs,
obwohl sie dennoch voll Betrübnifs waren und die Zeichen tiefer
Trauer auf ihren Gesichtern trugen".
„Er selbst aber berief einen der obersten Würdenträger,
Namens Barachias, zu sich, den er wegen der Frömmigkeit und
Heiligkeit seines Wandels bewunderte und darum besonders hoch-
achtete; diesen Mann also rief der König bei Seite, redete
zu ihm auf das herzlichste und bat ihn eifrig, die Regierung zu
übernehmen und das Volk in der Furcht Gottes zu weiden, da-
mit er selbst den ersehnten Weg ziehen könne. Als er aber
sah, dafs Barachias sich weigerte und den Antrag durchaus zu-
rückwies, indem er ausrief: „„O König, wie ungerecht ist deine
Rede! Denn wenn du belehrt worden bist, deinen Nächsten wie
dich selbst zu lieben, aus welchem Grunde willst du mir die
Last auferlegen, die du selbst abzuwerfen dich bemühst? Wenn
nämlich die Königswürde ein Gut ist, so behalte du selbst sie;
wenn aber ein Aergernifs und Anstofs der Seele, warum legst
du mir ihn vor die Füfse und willst mich zum Falle bringen?""
als er nun, wie gesagt, wahrnahm, dafs Barachias so sprach und
auch dabei beharrte, hörte er auf weiter in ihn zu dringen."
„Zur tiefsten Nachtzeit aber schrieb er einen Brief an das
Volk, welcher voller Weisheit war und jegliche Gottesfurcht ent-
hielt, und welche Ehre sie Gott schuldig wären, was für ein Le-
ben sie vor ihm führen und welche Loblieder und Danksagungen
sie ihm darbringen müfsten; zuletzt aber befahl er ihnen, auf
keinen Anderen als Barachias die königliche Würde zu über-
22*
324 Liebreclit
tragen. Diesen Brief nun liefs er in seinem Schlafgemache zu-
rück und verliefs hierauf, von Niemand bemerkt, den Palast."
B. und J. S. 2ü7 f.
Im Freien angelangt, vertauscht Buddha seine prächtige Klei-
dung mit der abgenutzten Tracht eines Jägers: „Reste seul, le
prince voulut sc depouiller des derniers insignes de sa caste et
de son rang. D'abord, il se coupa les cheveux avec son glaive,
et les jeta au vent; un religieux nc pouvait plus porter la chevelure
d'un guerrier. Puis, trouvant que des vetements precieux lui
convenaient moins encore, il echangea les siens qui etaient en soie
de Benares (de Käci), avec un chasseur qui en avait de tout
uses en peau de cerf de couleur jaune. Le chasseur accepta
non Sans quelque embarras; car il sentait bien qu'il avait affaire
ä un personnage de haute distinction" B. St. Hil. p. 19 f. Genau
übereinstimmend hiermit berichtet die griechische Erzählung:
„Der hochherzige Josaphat nun verliefs die Königsburg voll Fröh-
lichkeit, wie Jemand, der aus langer Verbannung zurückkehrt
und freudig einherzieht. Bekleidet aber war er von aufsen mit
seinen gewöhnlichen Kleidern, jedoch darunter mit dem zerris-
senen härenen Gewand, welches Barlaam ihm gegeben hatte.
Da er indefs in jener Nacht die Hütte eines armen Mannes an-
traf, so that er seine Obei-kleidung von sich und schenkte sie
dem Armen gleichsam als letzte Handlung seiner Wohlthätigkeit,
worauf er, nachdem er sich so durch die Gebete jenes und vie-
ler andern Armen Gott zum Beschützer erworben und sich seine
Gnade und Hülfe wie ein Gewand des Heils und einen Rock
der Fröhlichkeit angelegt hatte, zu dem Leben in der Einöde
hinauszog". B. und J. S. 274 f.
Nachdem Quddhodana die Flucht seines Sohnes wahrgenom-
men hatte, läfst er ihm nachsetzen; die Ausgesandten kehren je-
doch unverrichteter Dinge wieder, da der von Buddha entlassene
und ihnen entgegenkommende Tschhandaka ihnen die Vergeblich-
keit ihres Unternehmens darthut. B. St. Hil. p. 20. Auch Josa-
phat wird von seinen trostlosen Unterthanen, die seine Flucht
hindern wollen, verfolgt und eingeholt, so dafs er mit ihnen in
die Stadt zurückkehrt, jedoch nur um ihnen seinen unerschütter-
lichen Entschlufs nochmals mitzutheilen, sie zu trösten und dann
alsbald wiederum fortzuziehen. B. und J. S. 268 — 274.
Ehe ich weiter gehe, will ich darauf aufmerksam machen,
dafs der bereits mehrfach erwähnte treue Diener und Wagenlen-
ker Buddha's, Tschhandaka, in der griechischen Erzählung sich
Die Quellen des „Bai'laaui und Josaphat". 325
in zwei Personen zerlegt hat; wir haben ihn bereits in der des
Sarachias erkannt; früher indefs erscheint er als Führer des Jo-
saphat, Namens Zardan, der dem Prinzen ^.ganz besonders lieb
und werth war" S. 25; s. auch S. 29. 31 fF. 157 ff.; und wahr-
scheinlich ist er auch unter den Begleitern zu verstehen , welche
dem Josaphat auf seine Fragen in Betreff des Aussätzigen und
des Blinden sowie des Greises Bescheid ertheilen, wie Tschhan-
daka dem Buddha.
Wir gehen nun weiter und erwähnen zunächst die Kämpfe,
welche Buddha, ehe er die höchste Erkenntnifs (Bodhi) erreichte,
mit Miira (Päpiyän) dem Gott der Liebe, der Sünde und des
Todes zu bestehen hat, den er jedoch nebst seinen scheufslichen
Heerscharen besiegt. Mära indefs sucht ihn darauf durch seine
Töchter, die schönen Apsaras, zu verführen, aber auch dies ge-
lingt nicht; die Apsaras kehren, ohne ihren Zweck erreicht zu
haben, zu ihrem Vater zurück. Dann heifst es weiter: „Päpiyän
essaie un dernier assaut, en reunissant de nouveau toutes ses
forces. Mais il succombe encore une fois. Son armee en des-
ordre se disperse de toutes parts, et il a la douleur de voir ceux
de ses fils qui dans le conseil avaient repousse la bataille aller
se prosterner aux pieds de Bodhisattva, et l'adorer avec respect.
Dechu de sa splendeur, päle, decolore, le demon se frappe la
poitrine, pousse des gemissements; il se retire ä l'ecart, la tete
baissee; et, tracant avec une fleche des signes sur la terre, il se
dit, dans son desespoir: „Mon empire est passe". B. St. Hil.
p. 64. Einen gleichen Angriff unternimmt gegen Josaphat auf
Veranlassung Abenners der Zauberer Theudas, der den Prinzen
durch schöne Jungfrauen verführen will. „Theudas also zog mit
dem bei ihm befindlichen satanischen Heer aus und rüstete sich
gegen die Wahrheit, nachdem er viele von den bösen Geistern
berufen, von denen er wufste, dafs sie bereit sind der Bosheit
Beistand zu leisten und deren er sich stets als Werkzeuge be-
diente." B. und J. S. 216 (vgl. S. 222: „Der böse Geist aber, der
noch andere und viel ärgere Geister mit sich nahm , begab sich
in das Schlafgemach des edlen Jünglings und stürmte auf ihn
los, indem er eine heftige Gluth des Fleisches in ihm entzün-
dete" u. s. w.). Josaphat jedoch widersteht siegreich (S. 221 ff.),
„die von Theudas gegen den gotterleuchteten Jüngling abgesand-
ten bösen Geister aber kehrten zurück, und obgleich voll Lug
und Trug, bekannten sie dennoch beschämt ihre Niederlage, denn
sie wiesen deutliche Zeichen derselben auf ihx'en unheilvollen
32Ö Liebrecht
Gesichtern; Theudas aber rief aus: „So schwach und elend also
sind wir, dafs wir einen einzigen Knaben nicht zu besiegen im
Stande sind." B. und J. S. 232.
In Betreff der nun folgenden Triumphe Buddha's gegen die
mit ihm disputirenden Brahmanen bemerkt B. St. Hil. p. 43 f.:
„Malgre la protection des rois et l'enthousiasme populaire, il parait
que le Bouddha eut h soutenir les lüttes les plus vives et les plus
perseverantes contre les brahraanes. Ces rivalites furent raeme par-
tois dangereuses. II est vrai que le Bouddha ne menageait pas les
critiques a ses adversaires. Non content de les convaincre d'erreur
et d'iguorance sur le fond meme de leur Systeme, il les traitait d'hy-
pocrites, de charlatans, de Jongleurs, reproches d'autant plus bles-
sants qu'ils etaient merites. Son influence ne s'etendait qu'aux
depens de la leur, et il n'est pas de moyens qu'ils ne prissent
pour arreter des progres aussi mena^ants; leur vanite n'y etait
pas moins interessee que leur pouvoir. Une legende, intitulee le
Präfihärifa Soütra, est consacree presque entiere au recit d'une
grande defaite que subirent les brahmanes vaincus par le Boud-
dha en presence de Prasenadjit; c'est comme un tournoi dont le
roi et le peuple sont les juges." Diese Wortkämpfe entsprechen
denen des Josaphat gegen Nachor und gegen Theudas, aus wel-
chen er als Sieger hervorgeht, indem er seine Gegner bekehrt
(Kap. 28, 31, 32); und wenn wir hören, dafs Buddha sogar sei-
nen Vater (JJuddhodana und dessen Uuterthanen zur Annahme
seiner neuen Religion bewegt, nachdem ihm dies vorher gleicher-
mafsen mit mehren an ihn von Qüddhodana abgeschickten Boten
gelungen war (B. St. Hil. p. 43), so lesen wir gleiches von Josa-
phat, der erst, wie bereits bemerkt, den von Abenner an ihn ge-
sandten Nachor, dann Theudas bekehrt, endlich aber Abenner
selbst und seine Unterthanen. Kap. 34, 35.
Wir kommen jetzt zu dem Tode des Buddha, der nach ei-
nem Leben voll der strengsten Kasteiungen und Kämpfe gegen
böse Geister endlich in einem Walde starb. In Beziehung auf
jene heifst es: „Ourouvilva est illustre dans les fastes du boud-
dhisme par cette longue retraite , qui ne dura pas moins de six
ans, et pendant laquelle Siddhärtha se livra, sans que son cou-
rage faillit un seul instant, aux austerites les plus rüdes „„dont
les Dieux eux-meraes fureiit epouvantes."" 11 y soutint contre sea
propres passions les assauts les plus formidables, et nous verrons
plus tard comment la legende a transforme ces lüttes tout inte-
rieures en cumbats oü le demon Päpiyuu (Ic trcs-vicieux), avec
Die Quellen des „Barlaam und Josaphat". 327
toutes ses ruses et ses violences, se trouve enfin terrasse et vaincu,
malgre son armee innombrable, sans avoir pu seduire ou effrayer
le jeune ascete, qui, par sa vertu, detruisait renipire de Mära le
pecheur." B. St. Hil. p. 24 f.; über Buddha's Tod s. p. 45. Ebenso
auch lesen wir in Betreff der christlichen Asceten: „Josaphat
führte aber diesen wahrhaften Engelswandel auf Erden bis an
sein Ende, und ergab sich noch härtern üebungen nach dem Hin-
scheiden des Greises, indem er nämlich in dem fünf und zwan-
zigsten Jahre seines Alters die irdische Krone fahren liefs und
den geistlichen Kampf begann, den übermenschlichen Üebungen
aber fünf und dreifsig Jahre lang in jener wüsten Einöde wie
ein körperloser Geist oblag, vorher viele Menschenseelen der see-
lenverderbenden Schlange entrifs, die geretteten zu Gott hinführte
und darin der Gnade des Apostelthums werth erachtet wurde,
sich ferner als Märtyrer seinem Willen nach erwies, vor Königen
und Tyrannen Christum frei bekannte, als Herold der GrÖfse
desselben diese mit gewaltiger Stimme verkündete, dann wieder
viele böse Geister in der Wüste überwältigte und alle durch die
Gewalt Christi besiegte", worauf dann sein Dahinscheiden in der
Wüste gemeldet wird. B. und J. S. 294 f, vergl. S. 274 — 280.
Beiläufig bemerke ich, dafs, wie man sieht, der Kampf des Bud-
dha gegen Mära in dem des Josaphat gegen Theudas sowohl
wie später gegen die Teufel und andre böse Geister der Wüste
sich wiederfindet, also gewissermafsen in zwei Theile zerlegt ist.
Einen ähnlichen Fall hatten wir bereits oben bei dem Wagenfüh-
rer Tschhandaka, der sowohl der Zardan wie der ßarachias der
griechischen Erzählung ist.
Nach dem Tode folgt natürlich das Begräbnifs, sowie dann
Reliquienkultus, und auch hier finden wir genaue Uebereinstim-
mung. In Betreff Buddha's heifst es: „ Le Doul-va tibetaia ra-
conte en grands details les funerailles qui lui furent faites. Elles
eurent tout la solennite de Celles Cju'on reservait alors aux mo-
narques souverains appeles Tchakravartins. Le plus illustre de
ses disciples Käcyapa, Tauteur de rAbhidharma ou recueil de la
Metaphysique, qui etait alors ä Radjagriha, et qui allait jouer un
si grand röle dans le premier concile, se rendit en toute hüte h
Kou^inagara. Le corps du Bouddha ne fut brüle que le huitieme
jour. Apres des contestations qui faillirent devenir sanglantes,
et qu'on ne put apaiser qu'au nom de la Concorde et de la dou-
ceur prechees par le reformateur, ses reliques furent divisees en
buit parts, parmi lesquelles ou n'oublia pas celle des ^'äkyas de
328 Liebrecht
Kapilavastou. " B. St. Hil., p. 45 f., und ferner: „Le culte des
reliques etait aussi repandu et ii peu pros aussi ardent que ce-
lui des statues. On se rappelle qu'apres la mort du Bouddha,
ses reliques avaient ete divisees en huit parts entre autant de rois
qui sc les disputaient. Comme le Corps avait ete brüle, ces re-
liques ne pouvaient guere etre autre chose que des cendres ....
On comprend que les (^ariras, c'est-ä-dire les debris memes
du Corps du (y!äkyamouni (d. h. Einsiedler, Mönch der (J^akyas,
der Familie, aus der Buddha stammte), etaient les reliques les
plus saintes; mais ce n'etaient pas les seules." Ib. p. 294. Auf
ebenso feierliche Weise werden die Leichname Josaphats und
des vor ihm verstorbenen Bavlaam eingeholt und mit Glanz und
Pracht in einer neu erbauten Kirche beigesetzt, worauf es weiter
heifst: „Viele Wunder und Heilungen aber verrichtete der Herr
auf dem ganzen Wege und während der Beisetzung und in der
spätem Zeit noch durch seine frommen Diener. Und der König
Barachias und das ganze Volk sah die durch sie geschehenden
Wunderkräfte, und viele von den umherwohnenden Heiden, die
am Unglauben und an der Unkenntnifs Gottes krankten, wurden
durch die au dem Grabe stattfindenden Zeichen gläubig." B. und
J. S. 297.
Hiermit hätte sich die Reihe derjenigen Züge geschlossen,
die in dem Leben des historischen Buddha, wie des erdichteten
Josaphat fast identisch sind, und wie mir scheint, ganz klar dar-
thun, dafs der Verfasser der griechischen Erzählung, wer er auch
war, letztere mit grofser Treue auf die irgendwie zu seiner Kennt-
nifs gekommene Geschichte Buddha's gründete, d.h., wie sich
von selbst versteht, den eigentlich erzählenden Theil; denn der
speciell dogmatische ist natürlich auf eine dem Gegenstande ent-
sprechende Weise geschaffen und hinzugethan worden ; wenn schon
auch dieser einigen Einflufs von buddhistischen Anschauungen ver-
räth. Aber auch in den erzählenden Theil selbst haben aufser
der zu Grunde liegenden Geschichte Buddha's noch andere bud-
dhistische Ueberlieferungen, Sagen und Parabeln Zugang gefun-
den, wie wir dies sogleich sehen werden. So z. B. wird aus dem
Leben des berühmten A9oka, Königs von Magadha, welcher um
das Jahr 325 vor Chr. zur Regierung kam, und dessen Bekeh-
rung zum Buddhismus der im 5. Jahrhundert unsrer Zeitrechnung
nach weit älteren Quellen verfafste Theil des Mahävansa erzählt
( B. St. Hil. p. Xni, XVI, vgl. Lassen, Ind. Alterthumskunde II,
215 — 270), folgender Zug berichtet: „II vient de se convertir et
Die Quellen des „Barlaaiu und Josaphat". 329
il est dans toute la ferveur d'un neopbyte. Aussi chaque fois qu'il
rencontrait des ascetes bouddhistes, ^„des fils deCä^ya"", soit dans
la foule, soit isoles, il touchait leurs pieds de sa tete et les ado-
rait. Un de ses ministres, Yacas, quoique converti lui-meme,
s'etonne de tant de condescendance, et il a le courage de repre-
senter ä son maitre qu"il ne doit pas se prosterner ainsi devant
des mendians sortis de toutes les castes. Le roi accepte cette
Observation sans j repondre; mais, quelques jours apres, il dit
ä. ses conseillers qu'il desire connaitre la valeur de la tete des
divers animaux, et leur eujoint de vendre chacun une tete d'ani-
mal. C'est Ya^as qui doit vendre une tete humaine etc." B. St.
Hil. p. 105. Hiermit nun vergleiche man folgende Stelle der grie-
chischen Erzählung, woselbst Barlaam zu Josaphat sagt: „Du
hast wohl daran gethan, und wie es deinem königlichen Sinne
geziemt, dafs du meine äufsere Niedrigkeit und Armuth nicht
beachtetest, sondern dich an die verborgene HoflFnung hieltest.
Denn es gab einst einen mächtigen und angesehenen König, und
es geschah, als er einmal auf einem goldgeschmückten Wagen
mit königlichem Gefolge einherzog, dafs er zwei in Schmutz und
Lumpen gehüllten Männern von abgezehrtem und mit tiefer Blässe
bedecktem Angesichte begegnete, doch erkannte der Könio- so-
gleich, dafs ihr Fleisch nur durch die Kasteiung des Körpers und
den Schweifs der geistlichen Uebungen geschwunden war. Kaum
hatte er sie nun erblickt, so sprang er alsbald vom Wagen, warf
sich zur Erde und begrüfste sie demüthig, worauf er sich wieder
erhob und sie umarmte und ihnen alle Zeichen der Liebe erwies.
Seine Grofsen und Minister aber waren darüber ungehalten, in-
dem sie glaubten, dafs er auf eine seiner königlichen Würde
nicht geziemende Weise gehandelt habe; da sie es jedoch nicht
wagten, ihn deswegen von Angesicht zu Angesicht zu tadeln, so
sprachen sie zu seinem leiblichen Bruder, er solle mit dem Kö-
nige reden, damit er die Würde seiner Krone nicht so sehr er-
niedrige. Als nun jener dies seinem Bruder sagte, und ihm über
seine unzeitige Demuth Vorwürfe machte, so gab ihm der Könio'
eine Antwort, die sein Bruder nicht verstand." B. und J. S. 35.
Kann man daran zweifeln, dafs diese beiden Erzählungen ein
und dieselbe sind? Gewifs nicht, und wenn es im Verfolg der
buddhistischen Darstellung heifst, dafs alle Köpfe der Thiere
Käufer finden, nur der des Menschen nicht, und nun Acoka da-
raus Veranlassung nimmt, über die Verächtlichkeit der Knochen
aller und jeder todten Menschen (wes Standes auch immer) zu
330 Liebrecht
sprechen, sowie die Thorheit derjenigen blofszustellen , die auf
hohe Geburt achten, ohne sich um innern Werth zu kümmern,
wobei er unter anderem äufsert: ^Les sages savent trouver de la
valeur aux choses qui n'en ont pas", so finden wir hier im Keim
jenes berühmte (auch aus dem Kaufmann von Venedig bekannte)
Gleiclmifs von den vier Kästchen, welches Barlaam gleichfalls an
seine oben erwähnte Parabel anknüpft, indem er ähnliche Be-
trachtungen über die Widerlichkeit stinkender Todtenknochen, die
Lächerlichkeit des Stolzes der Mächtigen und die Herrlichkeit
„des innen befindlichen Werthes" damit verbindet, und mit der
Lehre schliefst „sich nicht durch den äufsern Schein irre führen
zu lassen." Jedoch lese man beide Darstellungen, die ich hier,
weil sie zu lang, nicht wiederholen mag, in ihrer Ausführlichkeit,
und man wird sich von ihrer innern Identität überzeugen, wenn
schon das eigentliche Gleichnifs von den vier Kästchen in der
Legende von König A9oka fehlt. Wie dem aber auch sei, jeden-
falls ist der Charakter dieser Parabel im Barlaam und Josaphat
sehr buddhistisch, und dies hat auch Benfey Pantschat. I, 408 mit
richtigem Gefühl erkannt; seine Meinung wird durch die ganze
vorliegende Untersuchung bestätigt.
Aber auch andere von den im Barlaam und Josaphat vor-
kommenden Parabeln sind buddhistischen Ursprungs, so z. B. die
von dem Manne der vor dem Einhorn flieht (S. 92 f.), worüber
s. Benfey Pantschat. I, 80 ff., welcher II, 528 Nachtrag zu §.17
S. 81 auf die von Stanislas Julien herausgegebenen buddhistischen
Avadänas hinweist, wo sich zwei hierhergehörige Parabeln vor-
finden, die ich zur Bequemlichkeit der Leser unten wiederhole ').
') Die erste (Avad. I, 131 ff.) ist überschrieben: ,,Les dangers et les mi-
sferes de la vie" und lautet folgendermafsen :
„Jadis un homme qui traversait un desert, se vit poursuivi par un ele-
phant furieux. 11 fut saisi d'effroi et ne savait oü se re'fugier, lorsqu'il aper-
9ut un puits h sec, pres duquel etaient de longues racines d'arbre. 11 saisit
les racines et se laissa glisser dans le puits. Mais deux rats, Tun noir et
l'autre blanc , rongeaient ensemble les racines de l'arbre. Aux quatre coins
de Tarbre il y avoit quatre serpents venimeux qui voulaient le piquer, et au-
dessous un dragon gorge de poison. Au fond de son coeur, il craignait h, la
fois le venin du dragon et des serpents et la rupture des racines. 11 y avait
sur l'arbre, un essaim d'abeilles qui fit decouler dans sa bouche cinq gouttes
de miel; mais l'arbre s'agita, le reste du niiel tomba ä terru et les abeilles
piquerent eet homme; puis un fcu subit vint consumer l'arbre."
„L'arbre et le de'sert figurent la longue nuit de rignorance; cet liomuie
figure les here'tiques; l'elephant figure l'instabilite des choses; le puits figurc
le rivage de la vie et de la mort; les racines de l'arbre figurent la vie hu-
maine; le rat noir et le rat blaue figurent le jour et la nuit; les racines de
Die Quellen des „Barlaam uml Josapliat". 331
Ich habe hier die Moralisationen beider mitgetheilt , damit
man sie mit der im Barlaam und Josaphat vergleichen und ihre
fast wörtliche Uebereinstimmung mit derselben daraus ersehen
könne.
Dafs übrigens diese Parabel auch in Mahabhärata sich fin-
det, darauf habe ich oben S. 126 hingewiesen, und ebenso be-
gegnet man in genanntem Gedichte noch andern Erzählungen,
Märchen u. s. w. des Pantschatantra. S. Benfey a. a. O. I, 92 u. ö.
l'arbre rongees par ces deux auimaux, figurent l'oubli de nous-memes et l'ex-
tinction de toute pensee ; les quatre serpents venimeux figureut les quatre grandes
choses [la terre, l'eau, le feu , le vent (Dictionn. San-thsang-fa-sou, livre
XIX, fol. 6)]; le miel figure les cinq de'sirs [les desirs de Taniour; le desir
de la musique; le desir des parfums; le de'sir du goüt; le desir du toucher
(Dictionn. San-thsang-fa-sou, livre XXIV, fol. 6)]; les abeilles figurent les
pensees vicieuses; le feu figure la vieillesse et la raaladie ; le dragon veni-
meux figure la mort. On voit par Ih, que la vie et la mort, la vieillesse et
la maladie sont extremement redoutables. II faut se penetrer constamment de
cette pensee, et ne point se laisser assaillir et dominer par les cinq desirs."
Die zweite Parabel findet sich Avad. I, 190 ff. mit der Ueberschrift :
„L'homme expose h, toutes sortes de dangers", und lautet so: „ U y avait
une fois un homme qui avait eut le malheur d'etre condamne h mort. On
l'avait Charge de chaines et jete en prison. Surexite' par la crainte du der-
nier supplice, il brisa ses fers et s'enfuit. D'apres les lois du royaume, si
un homme condamne k mort sechappait de la prison, on lan9ait apres lui
un elephant furieux pour qu'il l'ecrasät sous ses pieds. Sur ses entrefaites,
on lan9a un elephant furieux k la poursuite du condamne. Celui-ci voyant
l'elephant approcher, courut pour entrer dans un puits qui etait a sec ; mais,
au fond, il y avait un dragon venimeux, dont la gueule be'ante etait tounie'e
vers l'orifiee du puits ; de plus quatre serpents venimeux se tenaient aux
quatre coins du puits. A cote, il y avait uue racine de plante. Le con-
damne, dont le coeur etait trouble par la crainte, saisit promptement cette
racine de plante [il voulait evidemment se servir de cette racine pour se lais-
ser glisser dans le puits], mais deux rats blancs etaient occupes a la ronger.
Dans ce moment critique, il vit au-dessus du puits un grand arbre, au centre
duquel 11 y avait un rayon de miel. Dans l'espace d'un jour, une goutte de
miel tomba dans la bouche de ce malheureux. Le coudamn^ ayant obtenu
cette goutte delicieuse, ne songea plus qu'au miel ; il oublia les affreux dan-
gers qui le mena9aient de toutes parts, et il n'eut plus envie de sortir de
son puits."
„Le Saint homme (le Bouddha), puisa dans cet evenement diverses com-
paraisons. La prison figure les trois moudes; le prisonnier, la multitude des
hommes ; l'elephant furieux, la mort; le puits, la demeure des mortels; le
dragon venimeux qui e'taits au fonds du puits, figure l'enfer; les quatre ser-
pents venimeux, les quatre grandes choses [la terre, l'eau, le feu et le vent] ;
la racine de la plante , la racine de la vie de l'homme ; les rats blancs , le
soleil et la lune qui devorent par degres la vie de l'homme , qui la minent
et la diminuent chaque jour sans s'arreter un seul instant. La foule des
hommes s'attache avidement aux joies du siecle, et ne songe point aux grauds
malheurs qui en sont la suite. C'est pourquoi les religieux doivent avoir
sans cesse la mort devant les yeux, afin d'echapper a. une multitude de souf-
frances."
332 Liubrecht
Dafs im Barlaam und Josaphat Kap. 10 die Parabel von
dem Vogel und dessen drei Lehren (worüber s. zu Pantschat.
1,380 f.) gleichfalls indischen und buddhistischen Ursprungs scheint,
ist Benfey's Meinung a. a. O. und abend. II, 543 Nachtr. zu §.159,
S. 380, wo er auf Les Avadänas I, 68 — 70 „Le laboureur et le
perroquet" verweist. Doch mufs diese Parabel mancherlei Wand-
lungen erfahren haben, ehe sie die Gestalt erhielt, welche sie im
Barlaam und Josaphat besitzt. Vergl. hierüber Benfey a. a. O.,
füge hinzu Gödeke, Mittelalter S. 640. 650, No, 167.
Im Barlaam und Josaphat Kap. 13 findet sich ferner die Pa-
rabel von dem Manne und seinen drei Freunden '), welche gleich-
falls auf buddhistischen Ursprung hinweist. Dafs sie den Ara-
bern bekannt war, zeigt Ilammer's Rosenöl, wo in der Erzählung
Suleiman (I, 147 ff.) sich folgender Apolog eingeschoben findet:
„Ein Mann besafs ein schönes Weib, einen schönen Garten und
ein schönes Buch. Einen Tag lustwandelte er im Garten, den
andern ergötzte er sich mit dem Buche, am dritten freute er sich
der Liebkosungen seines Weibes. Als sein Lebensende heran-
nahete, sprach er zum Garten: „„Ich habe dich gewässert und
dich sorgsam gepflegt, was habe ich von dir zu erwarten heute,
da ich von hinnen gehe?"" Eine Stimme erscholl aus dem Gar-
ten: „„Ich habe nicht Füfse dir zu folgen. Wenn du fortgehst
wird ein andrer kommen und mich besitzen"".
„Verzweifelt ging der Herr des Gartens aus demselben ins
Harem, wo er sein schönes Weib folgendermafsen ansprach:
„„Meiner Liebe, meines Lebens Summe hab' ich auf dich verwen-
det und deinetwegen vieles erduldet: heute schnüre ich meinen
Bündel und wandre von hinnen, was bist du bereit für mich zu
thun?'«"
„Dienen will ich dir gerne so lange du lebst, und wenn du
stirbst will ich weinen und klagen und dich begleiten, wenn sie
dich hinaustragen, bis an den Grabeshügel, und wenn sie dich
hinuntergesenkt haben, taun ich dir zwar nicht nachfolgen, aber
weinen will ich wieder und klagen, bis die Zeit der Trauer und
des Wittwenstandes vorüber ist.""
„Verzweiflungsvoll drehte ihr der Mann den Rücken zu, ging
aus dem Harem ins Cabinet und redete das Buch an: „„Buch,
') S. zu Dunlop Anm. 74; vgl. einen Aufsatz (in v. il. Hagens Germa-
nia X, 56 flP.) über das moralische Schauspiel: Every man oder Jlecastus, wel-
ches denselben Gegenstand behandelt. Der Verfasser des Aufsatzes hält irr-
thümlicherweise den englischen Schriftsteller für den Erfinder des Stoffes.
Die Quellen des „Barlaam und Josapliat". 333
liebes Buch, treuer Gesellschafter in der Einsamkeit, erprobter
Freund im Unglücke, scheiden niufs ich heute von der Erde,
wirst auch du dich trennen von mir?""
„„Begleiten will ich deinen Leichenzug"", antwortete das
Buch, „„dein Vertrauter sein im Grabe und dein Helfer am Tage
des Gerichtes.""
Man vergleiche nun mit diesen beiden Versionen jenes bir-
manische (d. i. buddhistische) Märchen, welches ich oben S. 123 f.
mitgetheilt habe und man wird alsobald in den drei Liebhabern
desselben die Freunde der griechischen oder Weib, Garten und
Buch der arabischen Wendung erkennen, sowie den allen dreien
gemeinschaftlichen Angelpunkt der treuen Liebe bis nach dem
Tode. S. auch noch Benfey Pantschat. I, 489 — 493.
Von den andern im Barlaam und Josaphat vorkommenden
Gleichnissen läfst sich zwar bis jetzt nicht nachweisen, dafs sie
aus buddhistischen Werken abstammen, jedoch weist die berühmte
auch aus Boccaccio bekannte Parabel von der Stärke der den
Männern von Natur eingepflanzten Liebe zu dem weiblichen Ge-
schlechte (Kap. 29) wenigstens ganz offenbar nach Indien, wie
ich auch zu Dunlop Anm. 74 nach Du Meril bemerkt habe, nur
ist dort statt Ramayana vielmehr Bf ahabharata zu lesen; s. Holtz-
mann, Indische Sagen 2. Ausg. I, 302 ff.
Dafs die Parabel von dem klugen und vorsichtigen Könige
(Kap. 14) sich auch bei den Arabern und wahrscheinlich durch
Vermittlung dieser im Conde Lucanor findet, ist zu Dunlop
Anm. 73 bemerkt und wird sie sich wohl auch später einmal
noch tiefer in Asien nachweisen lassen; ebenso Kap. 4, wo er-
zählt wird, wie der Günstling eines Königs durch den Rath eines
Sklaven den Fallstricken seiner Neider entgeht, welche Erzäh-
lung sich jetzt nur noch im Conde Lucanor Kap. 23 wieder-
findet.
Allein wie dem auch sei, wir haben, scheint es, zur Genüge
gesehen, dafs die Grundlage des Barlaam und Josaphat auf bud-
dhistischen Quellen beruht, namentlich aber in der Geschichte
des Josaphat eine christianisirte Schilderung des Lebens und der
geistigen Umwandlung Buddha's gegeben wird und zwar eine
sehr genaue. Jene Quellen näher zu bezeichnen wird indefs
schwer halten, jedoch müssen sie hauptsächlich mit dem Lalita-
vistära und dem Mahävansa und namentlich dem ersteren nahe
verwandt gewesen sein, falls diese es nicht selbst waren. Inte-
ressant ist hierbei, dafs Europa also schon seit vielen Jahrhun-
334 Licbrccht, Die Quellen iles „Barlaam und Josaphat".
derten, ohne es zu wissen, eine Lebensbeschreibung des Buddha
besafs, nur unter einem andern Namen, was die vor nicht lan-
ger Zeit entdeckten Originale erst jetzt offenbaren.
Noch will ich erwähnen, dafs man allerdings in dem Leben
des Buddha Zügen begegnet, die sich in der Geschichte Josaphats
nicht wiederfinden oder umgekehrt, doch ist dies ganz natürlich; so
z. B. vermählt letzterer sich nicht, wie doch Buddha thut, und soll
wahrscheinlich dadurch in einem höhern Grade von Heiligkeit er-
scheinen; jedoch auch Buddha verliefs sein Weib sowie all' die Sei-
nen, als er auszog um sich dem ascetischen Leben zu ergeben. An-
dererseits ist die ganze Figur des Barlaam der griechischen Erzäh-
lung eigenthümlich und in Buddha's Leben findet sich nichts Ent-
sprechendes. Doch auch dieser Umstand erklärt sich leicht, denn
Buddha konnte durch eigenes Nachsinnen wohl zur Erkenntnifs
der Nichtigkeit der Religion, in welcher er geboren worden, ge-
langen, und zur Ueberzeugung von der Nothwendigkeit als Stif-
ter einer neuen aufzutreten; Josaphat hingegen konnte ihm zwar
in dem ersten, d. h. dem negativen Theil seiner religiösen Ent-
wickelung folgen, allein die Dogmen der christlichen Religion
nur durch äufsere Mittheilung kennen lernen. Sind nun die we-
nigen Abweichungen in dem Leben Josaphats von dem seines
Vorbildes nicht bedeutend and ohne Schwierigkeit erklärbar, so
wird hinwiederum bei näherer Kenntnifs der buddhistischen Li-
teratur manche bis jetzt noch verborgene üebereinstimmung zum
Vorschein kommen; und schon gegenwärtig dürfte dies Gelehrten
möglich sein, die eine genauere Kenntnifs der genannten Lite-
ratur und reichere Hilfsmittel besitzen als ich.
Schliefslich noch die Bemerkung, dafs das merkwürdige Le-
ben des Begründers des Buddhismus, sowie das durch ihn ver-
vollkommnete Ascetenleben und Mönchthum mit den sich daran
knüpfenden so streng eingeschärften Lehren der Armuth, Bezwin-
gung der Sinne und Keuschheit für einen christlichen Asceten,
sobald er erst damit bekannt wurde, einen viel zu lockenden und
das Heidenthum viel zu ehrenden Stoff darbot, als dafs er ihn
nicht, gehörig angepafst, auf christlichen Boden verpflanzen sollte.
Lüttich. Felix Liebrecht.
Saclis, Inedita aus dem Brcviari d'amor. 335
Inedita aus dem Breviari damor.
In den von uns jüngst in zwei Aufsätzen des Archivs
für neuere Sprachen ^) mitgetheilten Auszügen aus dem
Breviari d'amor waren wir bis zum G412. Verse des ge-
waltigen didactischen Gedichtes gekommen, mit welchem
eine interessante Partie De las preciosas e de lor vertuts
beginnt. Ueber denselben Gegenstand schrieben schon
Theophrast und Solin, der letztere um 1198 übersetzt durch
Simon de Boulogne (s. Reiffenberg Mouskes CXLV); die-
jenigen darauf bezüglichen Werke aber, welche die Autoren
des Mittelalters vorzüglich benutzten, waren Isidor (XVI,
10. 1), Albertus Magnus (opp. Leyden 1561. 11,210; cf.
Görres Volksbücher p. 28), Vincentius Bellovacensis Spe-
culum naturale IV, 84 und VlII, 81, Marbodus episcopus
Rodonensis oder Euax de lapidibus et gemmis, ein Werk
aus dem 12. Jahrb., das von Beaugendre in seiner Aus-
gabe des Hildebert, Paris 1708 und von Leyser (367) pu-
blicirt ist, s. Lessing, Collectanea I, 227. Aufser diesen
finden sich noch eine altfranzösische Uebersetzung dieser
743 lateinischen Verse; ein Werk desselben Bischofs: De
lapidibus XII. in fundamento caelestis civitatis, 16 Cou-
plets zu 6 Versen mit Beziehung auf die Apocalypse 21.
19 (cf. „De duodecim patriarchis allegorice per lapides Ra-
tionarii sumpai pontificis designati" in den Werken des Hil-
debert 1361 und des Ms. Strafsburg. 454. XII seq. „De la-
pidibus qui sunt fundamenta spiritualia"); Liber Samuel de
genere prophete Helye de lapidibus preciosis (Ms. der
Ecole de medecine de Montpellier 490); Alexander Neckam
De lapidibus, vom Jahre 1227, s. Leyser 992. Das Werk
des Adamus Nutzarde, De speciebus lapidum (s. Leyser
') Band XXV, p. 413 — 426, und XXVI, p. 49 — 70. In dem ersten
dieser beiden Aufsätze hat sich der Hr. Verf. auch über den Dichter, Matfre
Ermengau de Beziers, das Werk selbst, sowie über die von ihm benutzten
Handschriften verbreitet. Letztere sind: 1) Ms. Colbert Bibl. Impe'r. 7226.
3. .3. gr. fol.; 2) Bibl. Imp. 7227. 4".; 3) ibid. 7619; 4) Mus. Brittann. Bibl.
reg. 19. C. fol. 242 fol. membr. XV s.; 5) Supplem. fran?. 2001 (Copie von
7226); 6) Harlej. 4940 fol. XV. membr. 240 fol.; 7) Ms. Bibl. Imp. 7693.
kl. 4". Der Herausgeber.
336
Sachs
2041) ist dasselbe wie das Marbotls; das Bestiaire des Phi-
lippe de Thau (veröffentlicht von Th, Wright Populär
Treatises on Science, London 1841, f. 74), indem es von
12 Steinen spricht (p. 126) verweist auf ein „Lapidaire
qui est estrai de grammaire". Man liebte im Mittelalter
Anspielungen auf die Edelsteine und ihre vorgeblichen
Kräfte , s. den Brief des Priesters Johann bei Rutebeuf II,
460 und die Digression des spanischen Romans von Alexan-
der, welche Esidro citirt (1306 — 1330); selbst später noch
verfafste man dergleichen Werke, wie die Beschreibung der
Steine in deutscher Sprache (Ms. Dresden 55 s. Hagen,
deutsche Gedichte des Mittelalters 1808, Einleitung); Boc-
caccio, Bruno von Cöln (Leyser 2123), Aldovrandus, Boe-
tius de Boot, Arzt aus der Zeit Rudolphs IL, Gaspard de
Morales, Madrid 1605 schrieben derartiges, worüber zu
vergleichen die interessante Zusammenstellung von Sir Tho-
mas Browne in seiner Pseudodoxia epidemica, opp. III, 87
etc. — Ein unserem Gedichte nahestehendes Fragment in
provenzalischer Sprache findet sich im MS. Supplement
franpais 98. 19" klein 4°, vier sehr zerrissene Papierblätter,
beginnend: e so las sept principals segon las 7. planetas.
Der unbekannte Autor spricht von den folgenden Steinen:
largonci, sergons, Jaspis vert, cornelina, gagates, dyadeto,
saphiers, calcedoynes, maragdes, orites, negres, hyene anio,
absitus, calcofons, melachites, cedolitus, perites; Matfre
äufsert sich also:
6412-6419.
Sitot la terra per natura
es laia, pezaus e escnra
a respiech d"'autres elemens
clars 6 subtils e trasluzens,
en la terra senes doptar
ez en l'ayga pot hom trobar
mayntas peyras de gran boutat
preciosas de gran beotat '),
6420—6427.
naturalmen de gran vertut,
de mayns mals redens salut;
cum carboncles e djanians,
turquezas, saphirs, a(d)zimans,
alraastisfz, Jaspis, e maragdes^),
bericles, robis et achates,
ez estopacis e sardoynes,
cornaliuas e calcedoines^).
') M. Brit. beutat. ^j jj_ g^jt. lapis.
3) Dieser Vers fehlt in 7227, im M. Brit. hat ihn der Schreiber des
Textes unten mit derselben Tinte zugefügt.
InecUta aus dem Drcviari d'amor.
337
6428-6466.
Le carhondes jct gran clartat
tan que resplan eu escurtat;
Dyamans es peyra inot dura,
en tan que so di la escriptura,
que nos rump ab müh ferrament
nias ab sanc de boc sertament ' ).
e la vertutz del dyaman
toi la vigor al adziman -),
quar dementre que desus Ih'er,
dona poder ^) que tire fer.
14 v°. 1) La turqueza segon que par
garda caval de s'envigar,
e femna turqueza portaa
cossebre no pot ges effan.
Saphirs dona grant ardimen
e couserva patz ayschamen,
de mal d'uelhs dona guarizo,
a luxuriös no te pro.
Peyra d'aziman tira fer
ez entre marit e molber
a vertut quan son en descort
de far entr'els patz e acort
e dona gracia de parlar.
Ab l'aziman pot hom proar
si sa molher avia paria
de nulh autre bome qui sya
si la nuech quan colgat seran
hom pauza suau l'aziman
sotz la tcsta d'ela durmen;
quar si es casta veramen,
penra so marit abrassat
e si ab autre per son peccat
a fach causa de no dever,
foras del liech ira cazer.
Almastic qu' es peyra mot dura
de ebrietat assegura.
Jaspis portatz ab castetat
dona de fevre sanitat
e de paor home deffent.
6407-6505.
Jaspis a vertut ayschament
que femna fay al efaatar
plus leugieramen dcliorar.
Lo maragdes naturalmen
refrenh lo carnal movemen
et a garizo pot valer
de malaudias de cazer
e fort conserva sanitat
e assuavia tempestat
e dona gracia de parlar
e de richeza ajustar.
De hericie dizen li auctor
13 v'' 2) que val a conservar amor
entre la molher e 1 marit.
De bericle maysh ay legit
que Tayga ont el a jagut
val contra mal d'uelhs a salut.
Robis quaut es fis e verays,
fay que hom vio jauzens e gays
e be a[u]strux en totas res
e ab gran plantat de totz bes.
Acathes es contra*) veri....
e val a mal d'uelhs atressi
e qui 1 porta, dona vigor
e gracia de gens e favor.
Estopassis verays per cert
val[a]mot a bome qui sanc pert
quar demantenent clau las venas
e val a home contra morenas *),
trabalh e ira restrenh fort
e defent de subtana mort
c de enamix assegura,
ayga trop chauda refregura,
al frenetic restren lo mal
es a batalha veuser val.
Sardoynes dona chastetat
et aysshament humilitat.
Naturalmen la cornelina
a grauda vertut, quar es fina
') Cf. Albertus Magnus II, 227: Adamas adeo solidns est ut neque igne
neque ferro mollescat vel solvatur. Solvitur tamen et mollescit sanguine et
carne hirci.
*) Albertus II, 233: si supponitui- ei adamas, iterum non attrahit.
3) Besser M. Brit. : uou a.
*) Rayn. II, 20 encaussa. '=) Raynouard IV, 266 hemorrhoides.
IL 3. 23
338
Sachs
050G— 6522.
contra tlccorremen de sanc,
quar maulcuer lo fay estanc.
Lo calccdoijnes a vertut
de far gazanhar placli mogut.
Las colors trobani cn cscrichas
de selas peyras sobredichas,
las quals mostren las escripturas
de las probedanas figuras ').
Las vertutz desobre nomnadas
Dyos lo payre a pauzadas
en las peyras per sa boutat,
enipero per nostrc pecat
niayutas vegadas s''esdeve
1 5 r° 1 ) que la peyra bona de se
pert sa vertut e sa vigor
ab nos quar em trop peccador,
quar per los nostres maleficis
C523-C537.
Dyos nos osta sos bencücis,
15 r" 2) cn dona maysh e ns dona
meynsb '^)
segon los meritz de las gens :
per que s deu chascus esforsar
de dyo be seruir e amar
per miellis conquistar sa amislat
confizans mays de la bontat
grau e misericordiosa
que de peyra preciosa,
quar ses la gracia divinal
vertutz de peyra re no val,
quar de d3'0 senes falhensa
tota vertutz a pres nayschensa
e la granda bontatz diuina
es cert de tots raals medicina.
Uebersetzang.
Dieweil die Erde von Natur
Häfslich und schwer und düster ist,
Wenn man mit andren Elementen,
Die bell und leuchtend, sie ver-
gleicht,
So findet zweifelsohne man
In ihr wie in der Wassers fluth
Viel Edelsteine mancher Art
Und dafs allein ihn Bocksblut löst;
Auch hebt die Kraft des Diamants
Die Wirkung des Magneten auf;
So lang er unter ihm, verliert
Die Kraft er, Eisen anzuziehn.
Der Türkis, wie wir deutlich sehn,
Wahrt Pferde vor dem Koller*);
auch
Von grofser Trefflichkeit und Schöne, Empfängt so lange keine Frau
Die von Natur mit grofser Kraft
Begabt für manchen Kranklieitsfall,
Als wie Karfunkel, Diamant,
Türkisen, Saphir und Magnet^),
und Amathyst, Jaspis, Smaragd,
Berill, Rubinen und Achat,
Topasen und der Sardonyx,
Und Carneol und Chalccdon.
Karfunkel a^ irft gar lichten Schein,
So dafs er hell im Duiaklen strahlt;
Der Diamant ist äufserst hart,
AVie schon die Schrift von ihm er-
zählt,
Dafs man mit Eisen ihn nicht bricht,
Ein Kind, als sie ihn bei sich trägt.
Der Saphir gibt gewalt'gen Muth
Und Avahret leicht den Frieden auch;
Er heilt der schlimmen Augen
Schmerz,
Doch hilft er Schwelgern keiner
Zeit.
Das Eisen folget dem Magnet,
Und zwischen Frau und Ehgcmahl,
Wenn unter ihnen Zwist entstand.
Stellt Frieden er und Eintracht her,
Und Anmufh gibt den Worten er.
Durch den Magneten prüft man
leicht,
') Die 15 Steine shid daneben abgebildet. ^) 1. mens.
^) aimant Magnet, s. Rocbcgude 34; Eayn. IV, 2 le diamant.
*) Nicht bei Raynouard noch Rochegude.
liiudita aus dem 13reviari d'anior.
339
Ob sich die Gattin audcrm Mann
Ergibt in unerlaubter Lust.
Wenn in der Nacht sie bcid' im
Bett,
Legt den Magneten leis" im Sclilaf
Ihr unters Haupt der Mann, und
wenn
Sie wirklich treu ergeben ihm,
Umarmt sie ihren Gatten schnell;
Wenn wirklich sie mit anderm Mann
Vollbracht, was nicht sich für sie
ziemt,
So fällt sie aus dem Bett alsbald.
Der Amethyst, ein harter Stein,
Bewahret uns vor Trunkenheit.
Jaspis, wenn ihn ein Keuscher trägt.
Gibt Heilung von des Fiebers Wuth
Und schützt vor Furcht des Men-
schen Herz.
Der Jaspis auch besitzt die Kraft,
Dafs er den Frau'n bei der Geburt
Erleichtern hilft der Wehen Müh.
und der Smaiagd ist von Natur
Ein Mittel gegen Sinnentrieb
Und bei der Heilung sehr erprobt,
Wenn fall'nde Sucht den Menschen
plagt;
Und die Gesundheit kräftigt er
Und dämpft des Unge witters Wuth:
Er gibt im Reden Anmuth auch
Und macht Erwerb des Reichthums
leicht.
Von dem Beryll heifst's allgemein,
Dafs er der Liebe Gluth bewahrt.
Die Mann und Frau zusammenhält.
Auch las ich noch von ihm, dafs
wenn
Man ihn in Wasser legt, sich dies
Bei Augenübel oft erprobt.
Rubin, wenn es der echte ist,
Macht heiter uns und frohgesinnt,
Und vielbeglückt bei jedem Ding
Und gibt Reichthum an irdischem
Gut.
Achat schützt sicher gegen Gift
Und heilet Augenleiden auch,
Und wer ihn trägt, dem gibt er
Kraft
Und sichert ihm der Menschen
Gunst.
Topas, der echte, hilft sehr wohl
Dem Manne, der zur Ader lafst,
Und schliefst die Adern augen-
blicks.
Und bei Hämorrhoiden auch;
Und Zorn und Mühn besänftigt er
Und schützt vor plötzlich schnellem
Tod
Und vor der Feinde böser Macht.
Zu heifses Wasser kühlt er ab
Und lindert auch des Irren Pein
Und gibt den Sieg in wilder Schlacht.
Sardonvx ist zur Keuschheit gut
Und gibt gleichfalls bescheidnen
Sinn.
Der Carneol hat von Natur
Gar grofse Kraft, denn er ist gut
Bei Blutverlust und Aderlafs,
Und bringet schnell das Blut zum
Stand.
Der Calcedon ist gleichfalls gut.
Wenn mau bei offner Wund' ihn
braucht.
Die Farben dieser Edelsteine,
Die oben wir beschrieben haben.
Ersieht man aus den Bildern, die
Verzeichnet sind hier an der Seite ;
Die Kräfte aber, die gerühmt,
Hat Gott der Vater diesen Steinen
Durch seiner Gnade Macht ver-
liehn ;
Doch wegen unsrer Sündenschuld
Ereignet es sich manches Mal,
Dafs ein Stein, der an sich ist gut,
Bei uns die ganze Kraft verliert.
Weil wir zu grofse Sünder sind,
Denn wegen unsrer Missethat
Nimmt Gott uns ihre beste Kraft,
Und läfst bald weniger, bald mehr
Davon uns je nach dem Verdienst;
Weshalb ein Jeder streben mufs
Zu dienen ihm und ihn zu lieben,
23*
340 Sachs
Um mehr zu freu'n eich seiner Nichts tiain tlcr Edelsteine Kraft,
Gunst, Da ja von ihm , was wirkt unil
Auf seine Gnade mehr zu hau'n schafft
Und auf des Herrn barmherz'ge Gevvifslich seinen Ursprung hat,
Ilukl, Und seine grofse Gut' allein
Als auf der Edelsteine Kraft, Für jedes Uebcl Heilung beut.
Denn ohne Gottes Gnade kann
Auf Vers 6537 folgt ein grofses Bild mit dem Titel:
Taula de la disposicio de las esperas del cel e dels IUI.
helemcns e de las VII. planetas e del cel estclat; alsdann
der mit einigen Varianten bei ßaynouard, Lexique I, 518
etc. abgedruckte Abschnitt: De la natura dels vens en
quäl manieyra sengendron e de que: 6624 lautet in unse-
rem Manuscript:
Maystro e Ponent c 1 Abeoh,
Miech jorn, Exalot son drech;
nach 6637 steht wieder ein Bild: Taula dels 8 vens prin-
cipals e dels 8 collaterals segon l'art dels maystres (7227
mariniers) : es folgt 16 v*'2 : De la natura de las ninols e cum
s'engendren e de que. — 6689: De pestilencia cum se fay
e de que geht dann bis 6701, De la nyo cum se fay e de
que -- 6713, Dels lampex — 6727, Del tonedre — 6743,
del folher — 6763; danach De la peyra qui chay del cel
a manieyra de pliieya cum se fai e de que (cf. Raynouard
I, 519).
6816 geht Matfre über auf die Betrachtung: De la
natura e de la divisio del tonps; er handelt vom bissex
(M. Br. bissetz), von den Abtheilungen der Zeit: momens,
unsa, athomos; 6842 folgt De la natura del dya, 6883 De
la natura de la senimana^ worin 6896 u. s.w. folgende Na-
men der Wochentage vorkommen: dilhus (M. Br. dilus),
dimars, dimercres (M. Br. mecres), dijous, diven(d)res, dis-
sabtes (dissapte M. Br.). Am Schlüsse dieses Kapitels ist
M. Br. wieder genauer als 7227, in dem 7 Verse an eine
unrechte Stelle gerathen sind; eine Abbildung erläutert
nach V. 6950 das Ganze. Es folgt: De la natura dels IUI.
temps de Van : autnm, y vern, primver, estio . . . nach den
Lehren des savis Contancis (M. B. Contastis): 7041 ist die
Fiiedita aus dem Breviari d'amor. 341
Rede vom Solestanx yvernals, 7075 De la natura dels me-
zcs de Van: 7059
Uli nies en natural escrig naturals, lunars, d"'uzuriers
etz eu 4. mauieyras es ilig, e mes conius ....
Monate gibt es nach der Lehi'e Natürliche und Mondmonate,
Der Bücher vier verschiedne Arten, Geraeinen Mond und den der
Wuchrer . . .
Die Monate heifsen Januarius oder Ginier, Januer; Febro-
arius, Feurier; Marcius, mars [nach 7155 beginnt MS.
7226 wieder auf 18 v"!, das längere Lücken hatte]; Aprils;
May oder Madius 7227, . . .
adouc s'entremet d'amar es peynhs a ley de chavalier
tota qu''es sentens creatura, sul punh portaut son esparvier.
per aysso mays en la penchura
Dann ist auch jede Creatur Gemalt als schöner Cavalier
Die fühlt, zur Liebe sehr geneigt; Mit einem Sperber auf der Faust.
Drum ist der Mai im Bild anbei
Junh, Julh, Aust (7218 hom adonc totz los blatz a ja se-
gatz cominalment ordis, sivadas e froment), Setembre, (vin-
demuhador . . . los razimz trenchan e la vinha vindemian
7235), Ochore, Novembre, Decembre. Der Abschnitt 7295
u. s. w. De las VI. etatz del temps qne passat es del co-
mensamen del mon en sa beginnt in M. Br. unvollständig:
die Epochen sind 1 ) Adam bis Noe saynte patriarcha;
2) nach dem deluvi bis Abraham, 3) bis Moysen, 4) bis
Salamo, 5) bis Christus. V. 7446 folgt mit einigen Vari-
anten der von Raynouard Lexique I, 520 publicirte Theil
De la vertut e de la natura de las erbas et de plantas^
aus dem wir nur die wesentlichsten Abweichungen annoti-
ren wollen.
7488 liest Ms. 7227 deutlich ; atressi la Valeriana de do-
lor de la Costa sana e lo liris . . .
7492 e cyrop (M. Br. yssharop),
7498 MS. 7227 diacos, M. Br. diatrons,
7499 verenis, M. Br. velenis,
7506 M. Br. mandragola,
7507 liest Ms. 7227 mals d'hagonas,
7524 - - - nebta, M. Br. nebda,
342
Sachs
7538 liest Ms. 7727 Fumusterra,
7546 - - - araymiza, M. Br. arsimiza, Ms.
7220 archimia,
7558 M. Br. brethouica,
7579 liest Ms. 7227 es perfechabla Lansolada,
7607 - Ms. 7227 M. Br. Poenia, Pezonia.
Raynouard bricht ab bei V. 7643; wir geben den
Rest nach Ms. 7227:
7645—7666.
(53 v° 1) Pero sapchatz qu^eii lor
virtutz
pot hom be essei* deceubutz
qui üo sapria o per sciensia
o per art o esperiensia,
en quäl guja s tleven niiuistrar
o eil beure o en rueugar,
eu emplaustz o en lavamens
o eu cyrops o en enguens
0 simplamen puras per se
0 mescladas ab antra re.
E cove saber aychameut
la qualitat del patieut,
quar als us es mediciuals
so que als autres es mortals.
e den saber la qualitat
atressi de la infiroiitat
que sapcha si muo de clialor
renfirm itatz o de freior
e aycliamen cove que veia
Terba si es chauda o freya
0 en quäl gra determinat
es en la dicha qualitat
7667—7688.
prunücr, segout o ters o quart.
Atressi cove que esgart
dcl temps si es o frechtz o cljautz
e U luoc ont estay lo malautz,
si es en chauda regio
o freia, quar so que es bo
eu alcus luocz medicinal,
en alcus logals es mortal.
E d''aysso denen nos doctrina
li actor eu art de mediciua
e qui s'entremet de uietgar,
ses estas causas cossirar
o quar no sap o quar non cura,
obra de granda aventura;
quar pot douar causa mortal
en luoc de la medicinal.
Qui donc las berbas vol usar,
a tal deu cosselh demandar
que sapcha de la lor natura
o per US 0 per cscriptura,
quar las vertutz desobre dichas
son trobadas totas escrichas.
Drum wisst, dafs
Kraft
Der Mensch gar leicht sich täu-
schen kann,
Wer aus der Wissenschaft es nicht
Noch aus Erfahrung sonst gelernt,
Wie man am besten sie verwendet
Als Speise oder im Getränk,
Tn Pflastern oder im Klysticr,
Uebersetzung.
iu der Pflanzen In Syrop oder Salben auch,
Entweder einfach nur für sich,
Oder mit anderm untermischt.
Auch mufs man kennen ganz genau
Des Kranken Zustand und Natur,
Denn was dem Einen heilsam ist,
Kann Andern gar leiclit tödtlich sein.
Auch mufs man die Beschaffenheit
Der Krankheit ebenso versteliu,
Incdita aus dem Breviari d'anior. 343
Ob sie aus zuviel Wärme stammt, Schriftsteller, die von Medizin
Ob aus Erkältung sie entsprang; Geschrieben haben; und der Manu,
Und so mufs er auch Missen, ob Der sich mit Heilen abgibt, und
Die Pflanze kalt ist oder warm ; Doch dieses nicht sich recht be-
Ünd welchen Grad die Krankheit denkt,
hat. Unwissend oder sorglos auch.
Ob ersten, zweiten, dritten, vierten. Der handelt sehr aufs Gradewohi,
Auch nehm'' er Rücksicht auf die Denn tödtlich kann das Mittel sein,
Zeit, Das er statt eines guten gibt.
Ob's kalte Wittrung ist, ob warm, Wer also Pflanzen brauchen will.
An welchem Ort der Kranke lebt. Der frage solchen Mann um Rath,
Ob kalt, ob warm die Gegend ist, Der mit der Pflanzen Kraft vertraut
Denn was an ein'gen Orten gut. Durch die Erfahrung oder Bücher,
Führt leicht an andern Tod herbei. Denn alles, was wir angeführt,
Und davon geben uns Bescheid Kann raan geschrieben finden auch.
Zum Schlüsse dieses Abschnittes wollen wir noch er-
wähnen, dals die mittelalterlichen Autoren wie der unsrige,
obwohl sie oft Aristoteles oder „den Philosophen" erwähnen,
weder den griechischen Text noch arabische Uebertraguu-
gen kannten; für Notizen der eben erwähnten Art waren
Aemilius Macer, De virtute herbarum, Isidor (XVII, 3), Al-
bertus Magnus, Vincentius Bellovacensis lib. IX — XIV die
Quellen. Wir finden noch ein Alphabetum herbarum aus
XIV. s. (MS Arundel 42, fol. 92), lateiu, französisch, eng-
lisch, und Glossare ähnlicher Art bei Mone, Anzeiger 1835,
fol. 239, Quellen I, 283 und 319, von denen das erste an-
gelsächsisch ist. Wir haben verglichen die altfranzösischen
hierhergehörigen Tractate MS. Harlej. 978. 24 und Arun-
del 230. fol. 181 und die sehr interessanten Partien des
Werkes von Gautier de Biblesworth, das Thomas Wright
vor Kurzem veröffentlicht (s. d. vorige Heft, S. 223). Wenig
Notizen nur finden sich in dem Diz de TErberie I, 250 und
TErberie 1, 468 der Oeuvres de Rutebeuf publiees par Jubinal ;
endlich hat Halliwell in seinen Reliquiae autiquae, London
1841 ein Glossar von Pflanzennamen (MS. Harlej. 978) und ein
fragmentarisches Gedicht über die Kräfte der Kräuter aus
XIV s. in englischer Sprache veröffentlicht (1,36). Eine
allegorische Erklärung der Blumen, eine Art Blumensprache
findet sich im Capiel a 7 flours (cascune flors monstre une
thece) bei Jubinal Jongleurs Paris 1835 vol. I.
344 Sachs
7688 beginnt Matfre: De la natura dels Anzels , eine
Art Physiologus, bei dem, wie das oft in dieser Art Lite-
ratur der Fall, nicht Aristoteles, Aelian, Ctesias, Hippo-
crates, Plinius, Solin, selbst wo sie mitunter citirt werden,
die Quellen sind, sondern allerhand abenteuerliche Zusam-
menstellungen anderer Art. Manche der hier sich finden-
den Ansichten über Thiere u. s. w. stehn freilich schon bei
den Alten oder in den Werken der gelehrten Araber, wie
besonders des Caswini; aber die gröfsere Mehrzahl ver-
dankt ihren Ursprung dem Isidor, Alanus ab Insulis, Al-
bertus, Vinceus, Gervasius Tilbercnsis, Mandeville und
Marco Polo; andere sind zum ersten Male in den Physio-
logi aufgetischt, von denen wir hier die bedeutendsten
aufzählen wollen. 1) Bibl. Basil. fol. III, 19: De bestiarum
et avium natura, 2) das dem Bischof Hildebert (f 1134)
von Troyes zugeschriebene Werk, das nach duMeril (poesies
latines 27) viel älter als jener Mann ist, da Sinner (Catalog
der Berner Bibliothek I, 128) schon ein MS. des Wer-
kes aus dem 8. Jahrb. citirt, und das von Tibaldus ver-
fafst ist, der sich am Schlüsse nennt. Das englische Ge-
dicht des XIII. s. bei Halliwell Reliqu. antiqu. I, 208—227
ist nur eine genaue Uebersetzung dieses Werkes; im MS.
Basil. fol. 7 , VIII finden wir ein lateinisches Gedicht der-
selben Art; Hoffmaun, Fundgruben I. — 16 citirt ein anderes
ähnliches, ferner die Physiologi des St. Epiphanias und
des St. Eustathius , wie ein französisches Werk , von dem
Sinner (Catalogue I, 128 — 137) einige Auszüge gegeben;
Hoffmanu (I, 17 u. s. w.) hat zwei altdeutsche Physiologi
abdrucken lassen, deren erster aus dem XI. s. (MS. Vienn.
Cod. philo. CCXIV), der andere aus dem XII. ist (Cod.
Vienn. theolog. DCLIII).
Man wandte oft die Bestiarien an, um daraus allegori-
sche Gedichte zu machen, was Philippe de Than (XU. s.) in
seinem altfranzösischen Bestiaire that, wo alle beschriebenen
Thiere Jesus Christus bedeuten (cf. Bestiarius ad mores
redactus seu moralitates de bestiis sacrae scripturae, MS.
738 Vatic. Petav.), und Guillaurae clerc de Normcndic, der
um 1212 sein Bestiaire devins veröffentlichte (MS. Paris
Inedita aus dem Breviari d'amor.
345
7534, fol. 252 — 281 und Mu8. Britt. 16F.8). Im MS.
fonds Notredame 18 folgt darauf noch ein Lapidaire von
Osmont, der auch ein Vohicraire verfafste und vielleicht
der Autor der Image du Monde ist. Wir wollen nur kurz
noch hier erwähnen ein provenzalisches prosaisches Frag-
ment im MS. 2701 Bibl. Imperiale, fol. 140 r'^ 1 — vM.
„Aisi son las naturas d'alcus auzels e d'alcunas bestias",
das wir copirt hatten, um es zu veröffentlichen, als Bartsch
es in sein Lesebuch aufnahm (p. 162). Nur eine oberfläch-
liche Vergleichung genügt lim zu zeigen, dafs Richard de
Furnival dies Stück getrennt und an einigen Stellen über-
setzt und erweitert hat, ohne es ordentlich zu verstehen:
sein Bestiaire d'amour (MS. 7019' fol. 228 r'' 1 vollstän-
dig; 7534 fol. 273—82 unvollständig, 274bis, Notredame
319, 544; Supplement fr. 766, La Valliere 59) ist noch
begleitet von einer Antwort an Furnival auf sein "Werk,
die bedeutend besser ist als das Werk, das sie hervorge-
rufen. Ein Gedicht „Bestiaire'* desselben Autors (Notre-
dame 274^15) ist nur bis v. 363 fortgesetzt, und es ist sehr
wahrscheinlich, dafs Furnival selbst es nicht einer weite-
ren Ausdehnung würdig gehalten (cf. P. Paris Bibliotheque
de l'Ecole des Chartes II, Paris 1840. 32 . .).
7688-7701.
Per natura segon que m par
au li auzel poder de volar
e son leugier ab vista prima,
de plunia vistit tro a la sima
e tuch an bec per lor natura,
mas non ges tuch d'una figura;
e totz auzels cumenalment
ha dos pezes tan solament.
e las charns d'auzels ses falhir
son leugieyras per degirir
e Sanas e de gran sabor
segon que dizen li auctor.
En engendran naturalmen
fau tucji auzel uous aychamen
7702—7715.
e Tauzels en Tuou se congria
de la glajra ') tota via
e dizen li auctor ses ganda
que lo boiols -) es sa vianda,
del quäl ^) boiol geta ■*) sa vida
entro que de tot es complida
eu ') Tuou sa generacios,
et es veuguda sa sazos
que dins uon a plus que mengar,
adouc lo test se vay treuchar
e pren dcforas sa pastura
chascus segon ®) sa natura.
E totz auzels naturalmen
uurish SOS pols eu lor joveu
') Dieses Wort, nicht bei EajTiouard, ist gleich glaire. — MB. glayza.
2) Kayn. bojolhs. ^) KajTi. e del. '') Rayn. M. Brit. tray.
') Rajni. dins. ^) de.
34 fi
Sachs
7716—7755.
c fjuau vec la sazos e '1 temps
qiie s dcvcn ajostar esscms,
van chantan, e an ontrc lor
natural nioveinen cFamor
e chascus ab sa par s\atura,
e de las autras non an cura.
E de natura ayschament
ban li auzel lor movement
et an la vertut de sentir,
de mengar, de vezer, d'auzir
e au quäl o cum escieu
sitot non an razo ni sen,
quar an escien d^eschivar
so que lor poyna mal far
e van perchassan e queren
vianda per lor nnrinien
e an escien de fngir
e sen de lor nafira guarir,
dont hiruudes sos yruudatz
Sana quaut bau los uelbs crebatz,
ab berba lor ret lo vezer,
la quäl berba, devetz saber,
trobat av en escrich, la flor
de celidouia lor acor.
e majus d'autres vos en daria
semlans aytals si ieu uolia.
Alqus auzel naturalmens
volen babitar entre gens:
d'aytal natura trobaretz
galinas, aucbas e anetz,
passers, yruudas aycbameu",
alqus autres uaturalmen
no volen entre gens estar,
aychi cum son auzel de mar.
e breomen de tala manieyra
son trastucb auzel de rlbieyra
e li autre auzel salvatge
e de roques e de boscatge.
E totz auzcls a per natura,
que eu ribieyra se atura,
7756—7794.
clauzes los pes e coa breo
per nodar per ayga plus leo
e an lonc lo col per natura
quar prenon queren lor pastura.
22 v" 1) Auzels de chassa las mon-
tanbas
vay mot seguent e fucb las planhas,
et a lor donat a natura
pes e bec d'aytala figura,
Corps e fortz, que aian podcr
de lor prea mielbs retener,
e pauc de carn lor volc donar
e pro pluma per Ieu volar,
d'aquestz auzels neguna via
no veretz grauda companbia;
au trobam de lor pols petitz
que mautenen que Is an nuritz,
pucysb que saben volar per fi,
los geten fora de lor ni
de bec e d^alas conbaten.
Mas las gruas uaturalmen
volen estar a grans tropels
e aytal es dels estornels ').
gruas e anchas aycbamen
volen azordenadameu,
e naturalmen trobaretz
que s conibateu alcuuas vetz,
e quan senten venir mal temps,
tantost cridan totas essemps
e fan escilgacb ^) entre se
e aquela qui 1 fay, quau ve
bome de lor appropiar,
mautenen se preu a cridar.
E sapcbatz que auzel cbaronbier
no beven ayga voluntier,
mas colomp en beven assatz
e tucb li autre que mengen blatz.
e 1 cbaroubiers en nulha guya
de sou semlau no uieugaria.
Corps e graulas ^) naturalmen
') Altfr. estoriiele s. Rayu. Lex. III, '221.
2) M. Brit. escurgag cf. Rayn. Lex. III, 417 = scalgayt, escalgayt,
^cliauguette , altfranz. escorgaites (7 Sages 2219), escalguaite (Roland 178)
escherguaitcraenz (Job 500) cf. Gariu I, 20; II, 48. Brut 2550.
3) 7227. M. Brit. gralhas.
Inedita aus dem Breviari d'anior.
347
7795—7831.
paychen lor pols cn lov jovcii
e als fort vielhs senes doptar
li iove donen a mengar
e Is porteu sul col quau s'ave
que no poden volar per se.
De la natura dels peychos.
Lo peychos noda ') per natura
e eu ayga vieu e dura
e ses arga segon que m par
no pot ni viore ni durar.
(22 y° 2) et a coa per si regir
8 niot petitet vol durmir
e son petit durmir fazen
muo la coa tan solamen.
li peycho femel engendran
per vigor natural uous fau
e cum sabetz fan ne gran re,
pero tuch no veneu a be.
quar trop se multiplicarian,
si tuch li uon a be venian,
don sol aquilh senes falhensa
que lo mascles ab sa semensa
atenh en lor ajustameu,
aquilh se sahen solamen.
aychi o di en un legal
Aristotils en general.
Lo peychos nurish per natura
e ama sa engeudradura
cum fay totz autres aninials.
Peychos d'estauc e fluvials
fay mot plus tost uous que maires ^)
quar el los fay apres V mes,
mas li peycho de mar los fan
cumenalment apres VII an.
Lor filhs alachon li delphi ')
segon qu'el philozophes di,
mas autre peychos paucz ni grans
no nurish de lach sos effans.
7832—7868.
E trobem dels peychos maiors
qnc ilh dcvoreu los menors
e pueysh per cels qui son mays
grant
son devorat li devorant.
E per natura li peycho
sitot non an en se razo,
an be seutir e odorar,
auuir ^) e yezer e gostar,
dont odorant senten Todor
del panier vielh del pescbador
per que intren plus voluntier
en lo uuou que el vielh panier;
e de lor auuir aychameu
trobam qu^ il delphis manteneu
quant auuen sonphonia tocar *)
s'ajusten a tropels en mar.
(23 r° 1) Mas li peycho senes fal-
hensa
uon an tanta de conoychensa
ni de natura escient
cum li auzel naturalment,
e dona s''en aytala razos
quar l'abitagles dels peychos
non es de puritat tan grau
cum Fayres on li auzel estau,
empero be trobem peychos
maysh los us que Is autres ginhos
en fugir a lor chassadors
e a los retz dels peschadors.
Segon que dizeu li auctor
balena porta maysh d'amor
que negus autre peysh que sya
a los balenatz dont ®) tot dia
los se vol tot en torn menar,
e quan nodant ab lor per mar
ve la balena qu'en perilh
per fauta d'ayga son siey fiUi,
quar en terra son agravat,
') nada M. Brit.
2) sie; M. Brit, huous que mares, Rayu. Lex. IV, 153: tost que lo ma-
res =: le marin.
') alaiter. *) M. Brit. auzir.
') samfonia toquar M. Brit. 1.: simfonia, s. Wagenseil Meistersänger 501.
^)M. Brit. cadeis dont.
348
Sachs
7869-7904.
d'ayga rccep grau quautitat,
ab laqual tantost lor acor
cscanipan Tajga sobre lor,
pucysli inet los el preiion ' ) dcl
mar.
Enqucra maysh per eis salvar,
quau la balena ve venir
causa quo lor pot dan tenir,
sc nict cutr' el perilh e lor,
quar tau lor porta bon anior
que maysh lo vol eu si suffrir;
0 quau tempesta ve veuir
0 li filh sou pauc c teuret,
totz vios el ventre los se met,
pucysli quau cessa la tempestatz
0 lo temps seres es toruatz
c 1 mars se uay adossezeut,
geta los fora mauteneut
segou que ditz Ysodorus.
De lor natura no die plus.
De la natura de las bestias e
de chascu de lor menbres.
De natura certanamen
an las bestias lor movemen
23 v° 2) et an natura de sentir,
de mengar, de uezer, d'auuir
e an alcun' eutencio,
Bitot non an ab si razo,
alcunas maysh, alcunas meyns,
et appar cn lor regimeus.
quar alcunas an mays d'amor
e las autras mays de folor
c las autras mays d''ardimen
0 las autras mays d'escien,
dout lo cas porta gran amor
e conoysh son befezedor ^)
e mot son li aze tcstart ^)
e mot son ardit li leopart *)
e vczem maysh de malicia
7905-7945.
cn la volp et en la simia.
Euquei'as au naturabnen
las bestias mot gran escien
quar per escien natural
conoyschen que lor pot far mal
et aycho mot fort esqueveu
0 percassen so de que viveu
0 an escien de fugir
e si de lor nafras guarir.
Alcunas bestias aychamen
volen estar uaturalmen
a graus tropels en lor pastura.
Li cer ') son d'aquela natura;
las autras a tropel van tart,
ei cum son leo e leopart.
E sapchatz maysh en general
que tuch li senten animal
BCgon que es de lor natura
an segon que di l'escriptura
diverses menbres en lor cors,
pero non an dius ni defors
petit ni grau, si bc o quiers,
que tuch no lor fassan mestiers.
Pels an per la carn defeudro
de so que la poyria offeudre;
lo pels de frech la pel defent,
de plueya, de nyo, e de veut.
osses an per donar vigor
al cors qu"" en agra pauc ses lor,
23v°l)neruis pels menbres ajustar
0 Tu ab l'autre mielhs lassar.
Lo vcntres pren e degirish
60 dont lo cors se uurish,
pueysh geten foras li budel
aquo que non es bo ui bei.
Del cor segon los naturals
naysh la vigors esperitals
d''entendre, de vezer, d'auuir ^),
de couoyscher e de sentir,
e es en aqucla partida
lo comensaraens de la vida.
' ) M. Brit. profond. ^ ) M. Brit. o leu cono}'s som befachor.
3) tetii Rayn. v. 35G. ■*) M. Brit. laupart. ') M. Brit. sers.
") M. Brit. de voler, d'auzir.
Inedita aus dem Brcviari d"amor.
349
7946—7985.
L'alens y es per alevar
c l'ayi-e frech al cor tirar
per atcmprar sa gran calor.
Del fetge dizcn li auctor
qu'engendra lo sanc lo quäl mena
als menbres per chascuua vcna.
e la ratela tota via
refreua la malencoria '),
6 lo fels ajtan quant hom viva
coffortans es la digestiva.
menbres y a per engendrar
e per natura conservar.
Lo chaps ab las partz que conpren
governa tot lo remanen,
so es los autres menbres totz.
en lo col se forma la votz
e fay la \iauda venir
a Testomac per degirir.
Lo pietz defen lo cor de mals
e Is autres menbres naturals.
apres las costas del layrier
sierven d^aquel mezysli mestier.
Bratz, eschina sierven d'obrar,
cueychas, chambas per deportar,
quar porten tot lo remanent.
las unglas sierven deffendent
pes e las mas de creatura
encontra tota causa dura.
Atressi per defensio
a mayntas bestias dadas so,
quar son alcunas creaturas
que an unglas per armaduras,
(v° 2) las autras corns, las autras
dens,
cum leos e buos e serpens.
et autras creaturas so
que quar non an defensio
d'onglas ni de corns ni de dens,
son per natura fort correns
per fugir qui lor vol far mal;
conilLs e lebres son aytal.
7986-8026.
E mayntas diversas naturas
autras trobam en creaturas
de las quals no vueih plus tractar,
quar trop seria lonc a comtar.
Pcro cum dl Damascemis,
aysso devria pessar chascus
que tot los autres animals
qualque sian e bos e mals,
auzels e bestias e peyschos
dyos lo payres creet per nos,
quar li u son bo per mengar
e li autre per alegrar
e li autre senes falhensa
son bo per donar conoychensa
del poder de la deitat
e de uostra infirmitat,
cum pezolbs, negras '), scorpios,
serpens, lops e ors e leos.
formitz es bona ses doptar
per los nualbos ^) essenbar,
quar la formitz el temps d'estio
amassa ^) 1 blat don Tivern vio.
veiatz donc qu'en devem far nos
a cuy es datz sens e razos.
E mayntas bestias aychamen
trobam que son naturalmen
mot bonas e medicinals
per donar salut d'alqus mals.
quar hom de la charn serpentina
fay tiriaca bona c fina.
E fels de taur senes faliiir
es bos per los uelhs esclarzir;
et es medicinals e bo
sezer sobre pel de leo
a home que morenas ha
quar ab aquo lo mals s''en va.
24 v° 1). E atressi pels de serpen
en oli cuecha mantencn
osta la dolor de aurelhas.
E qui dopta de sas ouelhaa
qu'el lops las Ihi venha manjar,
') M. Brit. nialencolia.
') pezolh = pou Rayn. IV, 532 ; negras sind puces.
^) M. Brit. pezeros = paresseus. *) M. Brit. acampa 1.
350
Sachs
8027—8034.
Icugieramen las pot gardar,
si lay oiit las cnclau de ser,
ppiit una coa de lop ner,
quar ja lay on la coa pendra,
ni lops ni loba no vendia.
Li pel del ca blanc scnes taca
qui al cazieii los esfaca '),
af|iülli lo gai'da de cazcr.
8035-8041.
ayssi di Costantis per ver.
Lo pliilozoplies di(z assatz
d'autres l)onas proprictalz
e condicios naturals
en lo libre dels aninials.
mas laysli m''eD, quar trop lonc se-
ria,
si totas dire las volia.
Von der Natur der VögeL
Die Vögel haben von Natur
Geschicklichkeit im Flug und sind
Beim ersten Zeichen schnell davon;
Mit Federn sind sie ganz bedeckt
Und Schnäbel haben sie, doch ist
Gar sehr verschieden ihre Form,
Und keiner unter allen hat
Mehr als zwei Füfse von Natur.
Das Fleisch der meisten Vögel ist
Sehr zart und zu verdauen leicht",
Als sehr gesund und schmackhaft
wird
Von den Autoren es gerühmt.
Die Fortpflanzung, bei allen gleich.
Geschieht durch Eierlegen stets.
Der Vogel bildet sich im Ei
Vom Eiwels; die Autoren all
Erklären, und so ist es wahr,
Dafs seine Nahrung in der Zeit,
Wovon er lebt, der Dotter ist,
Bis er vollständig in dem Ei
Gebildet und entwickelt ist^
Und wenn die Zeit gekommen ist,
Dafs nichts mehr driu zu essen
bleibt.
Dann bricht die Schale er entzwei
Und geht, die Nahrung draufsen sich
Zu suchen, je nach seiner Art.
Und jeder Vogel von Natur
Nährt seine Jungen, wenn sie klein;
Und kommt alsdann die Zeit herbei.
Uebersetzung.
"Wo sie sich froh zusammenthun,
So singen sie und unter sich
Beginnen sie der Liebe Spiel;
Dann nimmt sein Weibchen jedes
Thier
Und kümmert nicht um andre sich.
Und ferner hat sie die Natur
Jür die Bewegung eingerichtet.
Und ausgestattet mit Gefühl,
Geruch, Gehör und dem Organ
Zum Essen, auch mit etwas wie
Verstand, wenn auch nicht mit Ver-
nunft ;
Denn sie verstehn zu hüten sich
Vor dem was ihnen Schaden bringt
Und aufzufinden allerlei.
Was ihnen gut zur Nahrung dient,
Und vor der Feinde List zu fliehu ;
Auch heilen sie sich Wunden selbst.
So heilt die Schwalb' ihr Junges,
wenn
Die Augen ihm beschädigt sind;
Durch eine Pflanze gibt sie ihm
Das Augenlicht, und diese wird,
Wie in den Schriften ich gesehn,
Daher das Schwalbenkraut genannt.
Und manches Andre könnt' ich noch
Aufüliren, hätf ich Lust dazu.
Der Vögel manche leben gern
Zusammen mit den Menschen; so
Zum Beispiel ist der Hühner Schaar
Und Gaus' und Enten auch gesinnt,
Sperling' und Schwalben ebenfalls;
V) Rayn. 2. 350?
Inedita :uis dein Breviari d'amor.
351
Doch andre wieder sind dnrcliaus
Nicht gerne in des Menschen Näh,
Wie die Seevögel, und die sonst
Am Wasser noch man öfter jagt,
Raubvögel auch und andre die
Auf Felsen leben und im Wald.
Die Vögel aber, die Natur
Dazu geschaffen, dafs sie sich
Im Wasser halten, deren Fufs
Ist zu, und kurz nur ist ihr Schwanz,
Um leicht zu schwimmen in der
Fluth,
Und länger daher ist ihr Hals,
Um besser Nahrung zu erspähn,
Jagdvögel lieben das Gebirg
Und halten sich von Ebnen fern,
Und ihnen hat Natur verlielin
Die Füfs' und Schnäbel dergestalt
Und auch den Körper stark, auf dafs
So leicht nicht ihre Beuf entwischt;
Doch wenig Fleisch nur haben sie
Und Flügel stark zu leichtem Flug.
Von diesen Vögeln sieht man nie
Ein ganzes Volk zusammen ziehn;
Die Jungen aber, wenn sie auch
Noch klein, sobald sie aufgebracht,
Dafs sie zu fliegen erst verstehn,
Sind gleich geworfen aus dem Nest,
Ob sie mit Schnabel auch und Flügel
Sich wehren. Doch der Kranich liebt
In grofsen Haufen fortzuziehn
Und ebenso macht es der Staar.
Kranich' und Gänse fliegen stets
In grofser Ordnung aufgestellt.
Und manchmal sieht man sie dabei
Sich streiten, und wenn der Instinkt
Vei-kündet, dafs schlecht Wetter
naht.
So schreien laut sie insgesammt;
Auch stellen stets sie Wachen aus,
Und der die Wache hat, wenn er
Sieht, dafs ein Mensch sich ihnen
naht,
Beginnt aus vollem Hals zu seh rein.
Die Vögel aber, die von Fleisch
Sich nähren, lieben Wasser nicht;
Doch Tauben saufen viel davon
Und andre, die Getraide fressen;
Doch fressen auch die ersten nie
Von ihrer eignen Art ein Thier.
Die Raben und die Krähen aucli
Ernähren selbst die junge Brut,
Und wenn die Alten sehr bejahrt,
So speisen oft die Jungen sie,
Und tragen ihnen Futter zu,
Wenn selbst sie nicht mehr gut zum
Flug.
Von der Natur der Fische.
Die Fische schwimmen von Natur
Und halten sich im Wasser auf.
Und ohne Wasser können sie
Nicht leben, wie es mir erscheint.
Zum Steuern brauchen sie den
Schwanz
Und schlafen nur geringe Zeit,
Doch auch dabei bcAvegen sie
Ganz wenig immer noch den
Schwanz.
Die Weibchen aller Fische legen,
Da von Natur sie so bestimmt.
Der Eier eine grofse Zahl;
Doch kommen sie nicht alle auf,
Denn sie vermehrten sich zu sehr.
Wenn alle Eier gut gediehn;
Drum kommen ohne Zweifel die
Allein zu weitcrem Gedeihn,
Die, wenn sie sich entwickeln, trifft
Der Same, den das Männchen gibt.
So wenigstens berichtet uns
Der Meister Aristoteles.
Die Fische nähren von Natur
Und lieben ihre junge Brut,
Wie alle andern Thier' es thun.
Viel schneller leicheu die im Flufs
Und Teichen als die in der See,
Da sie's schon in fünf Monden
thun;
Die andern aber in der See
Bedürfen dazu sieben Jahr.
Die Jungen säuget der Delphin,
Wie uns der Philosoph erzählt,
352
Sachs
Dio andern aber, grofs und klein,
Ernähren niemals sie mit Milch.
Und von den gröfsern finden wir
Dal's sie verzehren kleineres Volk,
Und dann dnrch die, so gröfser noch,
(iefressen wird, was andre frafs.
Und von Natnr ist auch der Fisch,
Wenn er auch nicht Vernunft be-
sitzt.
Doch mit Gefühl und mit Geruch
Begabt und hört und sieht und
schmeckt,
Und daher riechen sie gar leicht
Den Korb des Fischers, wenn er alt.
Und gehen sehr viel leichter drum
In einen neuen Korb hinein^
Und vom Gehör auch finden wir
Dafs der Delphin in Eile sich
In Hcerdcn sammelt in dem Meer,
Wenn irgend er Musik vernimmt.
Doch haben Fische sicherlich
Nicht so viel Kenntnifs von Natur
Noch sind sie ebenso begabt
Als wie die Vögel insgesammt.
Und davon scheinet mir der Grund
Zu sein, dafs ihre Wohnung nicht
So rein ist als die Luft, in der
Die Vögel leben alle Zeit;
Doch finden wir die Fische auch
Die einen mehr als andre schlau
Zu fliehn der Jäger arge List
Und vor der Fischer schlimmem
Netz.
Nach der Autoren Nachricht liebt
Der Wallfisch seine Jungen mehr
Als sonst ein andrer Fisch es thut,
Drum führt er seine Jungen auch
Mit sich umher den ganzen Tag
Und wenn sie schwimmen in der
See
Und er entdeckt, dafs in Gefahr
Durch Wassermangel seine Brut,
Weil sie zu nah dem Lande sind.
So saugt er sehr viel Wasser auf
Und schwimmt damit zu ihnen hin
Und schüttet über sie es aus.
Und bringt elc in des Meeres Flut.
Und um noch mehr sie zu bewahr'n.
Wenn irgend er Gefahr erschaut,
Die seinen lieben Jungen naht.
Stellt er sich zwischen Jen' und sie.
Denn seine Lieb' ist also grofs,
Dafs lieber er Gefahr erträgt.
Wenn aber sich Unwetter naht,
Und seine Jungen sind sehr klein.
So nimmt er sie in seinen Bauch;
Läfst aber dann das Wetter nach
Und ist es wieder klar und gut
Und wird das Meer aufs Neue still,
So setzt er dann gesund sie ab,
Wie Isidorus uns erzählt.
Von ihnen meW ich jetzt nichts
mehr.
Von der Natur der Thiere und
jedem ihrer Glieder.
Vierfüfser sind von der Natur
Mit der Orgaue mancherlei
Begabt, für die Bewegung und
Für's Fressen, Sehen und Gehör,
Und alle haben auch Instinkt,
Wenn ihnen auch Vernunft versagt,
Die einen wen'ger, andre mehr,
Was ihr Verhalten deutlich zeigt.
Die einen haben Liebe mehr.
Die andern mehr von Unverstand,
Noch andre zeigen wilden Muth,
Und wieder andre mehr Verstand.
So zeiget grofse Lieb' ein Hund,
Der seinen Herren schnell erkennt;
Die Esel haben starren Sinn,
Und Leoparden sind gar wild.
Und sehr viel Bosheit sehen wir
Im Wolf und in dem Affen auch.
Die Thiere sind von der Natur
Mit grofser Weisheit auch begabt,
Durch welche sie allein ersehn.
Was ihnen Schaden bringen kann.
Und dies vermeiden sie geschickt
Und suchen das, was sie erhält.
Und wissen ihren Feind zu fliebu
Incdita aus dorn Breviari d'amor.
353
Und ihre Wunden heilen sie.
Und von Natur liebt manches Thier
Nicht auf der Weide sich allein
Zu halten, sondern heerdeuweis.
So geht CS mit den Hirschen auch,
Doch andre ziehn in Heerden kaum,
Wie Löwen und der Leopard.
Und ferner sollt erfahren ihr,
Dafs jedes Thier nach seiner Art,
Wie's ausgestattet die Natur
Und in der Schrift zu lesen ist,
Verschiedue Glieder hat, doch keins,
Mag es nun grofs seiu oder klein,
Und inner- oder aufserhalb,
Ist ohne ganz bestimmten Zweck.
Das Fleisch zu schützen dient das
Fell
Vor dem, was es zu schäd''gen droht,
Auch schützt vor Kälte es die Haut,
Vor Schnee und Regen oder Wind.
Die Knochen geben grofse Kraft
Dem Körper, der schwach ohne sie,
Und Nerven, um die Glieder gut
Zu richten und zu binden fest.
Der Magen nimmt sich und verdaut
Das, wodurch sich der Körper nährt,
Dann werfen die Gedärme fort.
Was weder nützlich ist noch schön.
Vom Herzen, wie aus Büchern ich
Gelernet, kommt die geistige Kraft
Des Sehens, Hörens und Verstehns,
Des Fühleus und Erkennens auch.
Und hier in diesem Theile liegt
Des ganzen Lebens Anbeginn.
Der Athem dient zum Athmen und
Um frische Luft ins Herz zu ziehn,
Um abzukühlen seine Glut.
Die Leber, sagen die Autor'n,
Erzeugt das Blut und führt es dann
Durch Venen nach den Gliedern
hin.
Und gegen der Melancholie
Zu heftges Wirken schützt die Milz;
Die Galle trägt, so lang man lebt,
Gewaltig zur Verdauung bei.
Auch Glieder zur Erzeugung gibts
II. 3.
Und zur Erhaltung ebenfalls.
Der Kopf mit allen Theilen drin
Regiert den ganzen andern Leib,
Das heifst die andern Glieder all.
Die Stimme bildet sich im Hals,
Auch läfst die Nahrung er hindurch,
DaCs sie der Magen dann verdaut.
Die Brust beschützt das Herz und so
Die andern Glieder ebenfalls.
Und im Brustkasten dienen auch
Die Rippen dazu allererst.
Zur Arbeit dienet uns der Arm,
Zum Tragen aber Hüft' und Bein,
Denn alles andre tragen sie.
Die Nägel dienen, um den Fufs
Und Hand jedweder Ci-eatur
Zu schützen gegen hartes Ding;
Auch dienen zur Vertheid'gung sie
Und sind gegeben manchem Thier;
Denn viele sind mit Nägeln so
Bewaffnet und gerüstet, wie
Mit Hörnern andre oder Zähnen,
Als Schlaugen, Ochsen oder Leu'n.
Und wieder andre Thiere gibt''s,
Die, weil sie nicht bewaffnet sind
Mit Nägeln, Hörnern oder Zahn,
Zum Laufen eingerichtet sind
Und schnell zu fliehn, was sie be-
droht.
Wie Hasen und Kaninchen auch.
Und manche Eigenschaften noch
An den Geschöpfen wir ersehn,
Von denen ich nicht handeln will,
Da es zu viele Zeit erheischt.
Wie aber Damascenus sagt.
Ein Jeder soll erinnern sich,
Dafs alles andere Gethier,
So vieles lebet, gut und bös,
Vierfüfser, Fisch'' und Vögel all
Für uns von Gott geschaffen sind;
Die einen sind zum essen gut.
Die andern gut uns dran zu freun,
Und andre wieder, das ist klar,
Sind uns zu unterrichten, gut
Von Gottes allgewaltiger Macht
Und unserer Gebrechlichkeit,
24
351
Sachs
Wie Läuse, Scorpioir und Flöir
Und Schlangen, Wölfe, Bären, Lcu'n.
Ameisen aber sind gar gut
Zur Lehre für den faulen Mann,
Denn schon im Sommer sammelt sie
iDie Frucht, dran sie im Winter lebt.
So sieht man, dafs sich ricliten mufs
Nach ihr, wer Sinn hat und Ver-
stand.
Und viele Thiere finden wir,
Die von Natur gar gut bedacht
Und die mit tüchfger Kraft begabt.
Zu heilen manches L'ebels Last.
So macht mau aus der Schlaugen
Fleisch
Vorzüglicli guten Theriak,
Und Rindergalle wendet mau
Zur Stärkung für die Augen an,
Und ausgezeichnet heilsam ists
Zu sitzen auf ^ner Löwenhaut
Für den, der vou Ilaemorrhoiden
Geplagt wird, denn schnell gehu sie
fort.
Und ebenso nimmt Schlangenliaut
In Oel gekocht im Augenblick
Das Ohrenreifsen; und wer nicht
Ganz sicher seiner Schafe ist,
Dafs sie der Wolf zu stehlen kommt.
Der kann beschützen sie ganz leicht.
Wenn er, wo er am Abend sie
Einsperrt, vom schwarzen Wolf den
Schwanz
Aufhängt, denn wo er das gethan,
Zeigt niemals Wölfin sich noch Wolf.
Und wer vom weifsenHund die Haut,
Ganz fleckenlos, Fallsüchtigem (?)
Umhängt, schützt ihn so vor dem
Fall.
So saget Constantiu ganz wahr.
Der Philosoph erzählet noch
Gar manche andre Eigenschaft
Und andre gute Dinge viel
In seinem Buche von den Thier'n.
Ich aber ende jetzt, denn wenn
Ich alles sagte, wär's zu lang.
De la natura d'ome e prumierament de la natura de
Varma spricht von den fünf vigors der Seele; sensualitatz,
sens, ymaginacios, razos, entendemens. Beim Verse 8192
beginnt De la natura del cors d'ome e de las 4 humors: co-
lera, sanx, flegma, malencolia^ welchen Gegenstand ein kur-
zes französisches Gedicht des MS. St. Gerraain 658 fol.,
p. 223, v" 2 behandelt, das hier folgen möge, und zu dem
mau ein englisches ähnliches Opus von Lydgate MS. Har-
lej. 2251 4", fol. 79 v° vergleichen kann.
Las 4 complections de l'oume.
Li uns homs es sanguiniens,
apres est tiex mes essiens
c'us autres hom est coleriques
e li autres est fleumatiques,
11 quars mclencolieus est.
Don deviscr me Iruiz tont prest
les complexious de ces quatre
Sans riens croislre e sanz rabatre.
Li sanguineus est amans,
larges et coulor a rians.
de coulor a vermeil le vis,
chantant e charmi le de vis,
assez hardy e debonnaire.
tex costumes doivent bleu plaire
a ce que tesmoingnc fisique.
Apres vos dy dou colerique:
ireus, fox, larges et hardis,
grailles est e voisex e sages,
le voit on jaune en visage,
tout ci fait le poez trouver.
Inedita ans dem Breviari d'amor.
355
Del fleumatique weil prouvcr
la maniere et Ics drois assens,
ja n'est mie agu de sens,
la face crasse et coulor blanche,
de dormir a paines cstancbe,
perecex est, de fleume plains;
si fais hom n'est mie molt plains,
quant on le voit partir de vie.
Or est raisons que je vos die
le voir dou meleucolieus,
il est dolans et envieus
e convoitex e trop fer tient.
un vilaia usaige maintient,
d'autrui baisier fet sou pooir,
c"'est coars, ce puet on veoir,
de coulor pale est coulores,
e se TOS per tel bome ouvres,
ja des bon gre ne vos en sache,
car plus tost abert et ensache
le mal plus que le bien assez.
Nach einer Verweisung auf Ypocras (8299) fährt Mat-
fre 8300 fort: Dels mirimens e de las manieyras que clias-
cus hom ha naturabnent per razo de sa complexio.
8317—8333.
per natura e durmilhos,
gras deu esser es ab p[r]ezor
e deu aver blancha color
e deu fort soven escupir')
e deu ioves eucanesir.
Lo malencolis per natura
si fais hom n'en iert ja 1 assez
de mener anuieuse vie
qu'il nc set vivre sanz cnvie,
c maintc autre tecbe mauvaise
voit on norir en sa fournaise,
donques est sa valor petite,
Or vos ai la maniere dite
des 4 complections de Tourne,
dont je vos ai la droite somme
tout apertenient despondue.
Se vos Tavez bien entendue,
adroit poez jugier et dire,
laquex est mieudre, laquiex pire.
Ci faut de ce Romans la fin.
Pries dieu quMl a bonne fin
amaint celui et sa maisnie
qui la letre en a pourtraitie.
De Maubuege ot a non Pierres,
eil ue fu ne fox ue lecbierres.
8300—8316.
Hom colerix naturalmen
deu esser d'aquest nurimen:
grans despendeyres e testartz
e malicios e auzartz,
magres, de leugier movement,
de cruoga ') color ajchament.
Hom sanguis deves Tautre latz
ha mot bonas proprietatz,
quar el es larcz naturalmen,
alegres ab grant ardimen,
riens e cantans per natura
e mot benigna creatura,
atempratz e de grant amor,
grassetz e de frescha color.
Hom flegmatix naturalmen
deu aver mot petit de sen
e deu esser mot peseros ')
deu esser de laia figura,
quar deu aver color de brac
e pro portar de mal el sac
e d'enjans e de trajcios
e deu esser fort orgolhos,
enveios, tristz e iraychens
e mot cobes e mot tenens.
Diran alqu deniautenen
si hom es douc naturalmen
malencolix per voluntat
de 1' omnipotent deitat,
') M. Brit. gruga cf. Ray. III, 512 = croceus.
*) M. Brit. perezos. ^) cracher Rayn. III, 154.
24
356
Sachs
8334-8365.
quo per sa disposicio
a dada tal conplcxio,
si alcus C3 malicios
o es avars o orgolhos
o enveios o irayschens,
no m par quo y sia maimcrcns,
qu' el pliilozopbes di, so m par,
quo no deu lauuar ni blasmar
la humana creatura
d'aysso quo Ih'' ave per natura,
quar gcs aquo per sa proeza
no Ih' ave ni per sa maleza.
Yo vos respondi que humana
creatura be fora sana
si no fos per la sua folia,
0 que la raalencolia
no Uli dera nulli movemen
de far pecat ni falhimen
si non aguos del fruch mengat
que Dyos Ih^ avia devedat,
quar scgon la sancta escriptura
Iota humana creatura
pres corrupcio general
en lo pcccat original,
pucysh que hom douc son percassaf,
no s pot excusar de pccat.
E per antra razo no ra par,
que s puescha negus excusar
per sa mala conplexio
quar D30S a dat sen e razo
a chaseun home e poder
ab lo quäl pot regia teuer
8366—8397.
26 r" 1) aquel movemen natural
et esquivar pcccat e mal.
Sei donc qui 1 vol segre de grat,
no s pot excusar de peccat.
Pero sapchatz ccrtanament
que cel qui forsa son talent
0 8 garda de far falhizo
restreuhen sa conplexio,
0 mayer es lo vensemens,
aytant es a Dyo mays plazens.
Qui douc vcns sa conplexio,
es malcDColix per son pro.
Enqueras vuelh maysh que sapchatz
que non es tan grans lo peccatz,
si es avars o es iros
un home malencolios
cum d'un home sangui seria,
quar lo sanguinis hom faria
senes dopte sa falhizo
encontra sa conplexio
e vendria senes doptar
ab gran voluntat de pecar,
si fazia lo dich peccat,
quar es be conplexionat;
mas la mala conplexios
ques CS malencolios,
Tamoncsta e nuech e dia
que irascos e avars sia.
dont tan grans sa colpa non es,
pero excusatz non es ges,
quar Dyos Ih'a dat poder e sen
de restrenher lo movemen.
üebersetzung.
Vom Verhalten und Benehmen je nach dem Temperament.
Colerische sind von Natur
In ihrem Wesen ganz bestimmt
Verschwenderisch, voll Eigensinn,
Böswillig und voll kühnen Muths,
Und mager, leicht erregten Sinns,
A'^on gelber Farbe des Gesichts.
Sanguinische dagegen sind
An guten Eigenschaften reich,
Zum Spenden sind sie gern bereit,
Und munter stets und kühn gesinnt.
Und lachen gern und singen viel,
Sind freundlich gegen Jedermann,
Auch mäfsig, voller Lieb' und stark.
Und frisch sind ihre Farben stets.
Phlegmatische sind von Natur
Mit nicht sehr viel Verstand begabt
Und träge sind sie ebenfalls
Und schlafen über Alles gern,
Stark sind sie auch und wiegen
schwer,
luedita aus dem Breviari d'amor.
357
Und weifs vou Färb' ist ihr Ucsicht.
Ausspeien müsseu sie gar oft
Und werden schon frühzeitig grau.
Die Melancholischen sind stets
Von häfslichem Gesichte, denn
Von schmutz'gemGrau ihr Antlitz ist.
Viel üebel tragen sie im Sack
Und Trug und listigen Verrath
Und pflegen äufserst stolz zu sein,
Jähzornig, traurig und voll Neid,
Habgierig und festhaltend auch.
Nun möchte mancher sagen, wenn
Der Mensch schon also von Natur
Durch des Allmächt'gen Willen ward
Zum Melancholischen bestimmt,
Der ihm nach seinem weisen Rath
Gegeben solche Sinnesart,
Wenn einer dann böswillig ist.
Von Geiz besessen oder Stolz,
Jähzornig oder neidisch auch,
Dann scheint mir das nicht seine
Schuld,
Da solches lehrt der Philosoph,
Dafs man niemaleu tadeln darf
Den Menschen oder loben auch
Für etwas, das Natur ihm gab;
Denn daran hat er kein Verdienst
Noch fällt es irgend ihm zur Last.
Ich aber sage euch darauf,
Dafs jedes menschliche Geschöpf
Gesund, wär's selber thöricht nicht,
Und die Melancholie kann nicht
Ihm geben irgend welchen Trieb,
Die kleinste Sünde zu begehn,
Hätt' er gegessen nicht die Frucht,
Die Gott dereinst verboten ihm;
Denn wie die heirge Schrift uns lehrt,
Nahm jedes menschliche Geschöpf
Erbsünd' im Allgemeinen an
Beim ersten Fall des Menschenpaars;
Doch da wir alle losgekauft,
Bleibt der Entschuldgung jetzt kein
Grund.
Und noch ein audrerGrund scheintmir
Dafür zu sein, dafs Niemand sich
Durch Temperament entschuld'gen
kann,
Denn Gott gab Sinn uns und Vernunft
Und jedem Menschen gab er Kraft,
Dafs er im Zaume halten kann
Den Trieb, der von Natur ihn quält.
Und meiden Sund' und Sinnenlust.
Wer ihm aus freiem Willen folgt,
Der hat Entschuld'gung nimmermehr.
Drum wisset solches sicherlich,
Dafs wer des Fleisches Triebe zähmt
Und sich vor Uebelthun bewahrt.
Indem er seine Neigung zwingt,
Bei dem ist gröfser nur der Sieg,
Und wohlgefäll'ger ist es Gott.
Wer also seine Neigung zwingt,
Dem bringt Melancholie nur Heil.
Doch sollt ihr wissen andrerseits,
Dafs nicht so grofs die Sündenschuld,
Wenn geizig oder zornig ist
Ein Mensch, der melancholisch, als
Es wäre bei Sanguinischen,
Denn der Sanguinische begeht
Alsdann den gröfsten Fehler doch.
Indem er seine Neigung zwingt,
Und zeigte dadurch offenbar,
Dafs er zum Sünd'gen sehr geneigt.
Beging' er jene Sünde, denn
Er ist ganz gut ja vou Natur;
Die böse Neigung aber plagt
Den Melancholischen bei Tag
Und läfst nicht Ruhe ihm bei Nacht,
Dafs geizig er und zornig sei,
Drum ist so grofs nicht seine Schuld,
Wenn er auch nicht entschiddigt ist.
Da Gott ihm Sinn und Kräfte gab
Zu zwingen seiner Sinne Trieb.
Wir schliefsen hiermit diese Auszüg-e aus dem Bre-
viari, die iu gewisser Beziehung ein Ganzes unter sich bil-
den und y-eeio-net sein werden, eine ziemlich klare Idee
über den Werth jenes grofsen Gedichtes zu verschalten.
Brandenbur": a. H. Dr. Sachs.
358 Anzeigen :
Kritische Anzeigen.
La oie de Saint Thomas, le marltjr arclieoeque de Canterhtiry, par Gar-
nier de Pont Saiiite-Ma.rence, pocte du XTI" siecle, publiee et prü-
cedee d'une Introdnotion par C. Hippeau, professeur a la faculte des
lettres de Cacn. Paris, Aubry, 1859.
Peu de personnages ont ete juges plus diversement que le
celebre archeveque de Canterbury. Honore par les uns comme
un Saint, fletri par les autres des noms d'intrigant et de factieux,
il a ete loue Sans restriction par la plupart des ecrivains catho-
liques, tandis que les historiens de Fecole philosophique ont con-
damne sans nienagements son caractere et ses actes. Augustin
Thierry l'a juge, comme on sait, en se pla9ant h un point de
vue nouveau: h ses yeux, Thomas Becket n'est plus un prelat
combattant pour la defense des prerogalives ecclesiastiques, c'est
un Saxon, s'armaut de la puissance sacerdotale pour faire resti-
tuer ä la race Saxonne une partie des droits, qui lui ont ete en-
leves par la conquete; ce n'est plus le cbampion de l'Eglise,
c'est le martyr d'une nationalite opprimee. Cette opinion, expo-
see avec un admirable talent par l'habile ecrivain, a trouve aise-
ment creance et est encore assez generalement adoptee. Mais
que deviendrait l'ingenieuse tbese d' Augustin Thierry, s'il etait
demontre que l'archeveque de Canterbury, au lieu d'appartenir par
son origine ä la nation vaincue, etait lui-meme de la race des
conquerants, et ne de parents Normands? Or c'est ce que M.
Hippeau vient d'essayer de prouver dans l'interessante Introduc-
tion dont il a fait preceder son edition de La vie de Saint Tho-
mas le martyr par Garnier de Pont Sainte-Maxence.
Apres avoir fait remarquer que le nora de Becket est celtique
et nou Saxon, il cite plusieurs temoignages contemporains qui
fönt naitre le pere de Thomas, Gilbert, ä Thierceville pres Mont-
fort, et sa mere Mathilde ä Caen; et il en conclut que les pa-
rents du trop fameux archeveque avaient traverse la Manche, peu
de tenips apres la conquete, pour venir s'etablir a Londres. II
rappelle, ä l'appui de cette conjecture, que les principaux protec-
teurs du jeune Becket etaient des Normands, Richer de L'Aigle,
Arnould eveque de Lisieux, Henri eveque de Bayeux; il nous le
montre introduit chez l'archeveque Thibaut par un Normand, le
clerc Baillehache; enfin il constate qu'au temps meme oü il n'e-
tait que simple archidiacre, le futur primat possedait dejä des
biens considerables en Normandie.
La vie de Saint Thomas pnr Garnier, publ. p. Ilippoau. 359
L'argumentation de M. Hippeau est loiii d'etre inattaquable ;
mais tout en entrevoyant les objections qu'elle souhVe, nous de-
vons reconnaitre que s"il n'a pas victorieusement etabli son by-
pothese , il lui a du moins donne assez de vraisemblance pour
que notre foi en l'opinion contraire soit desormais singulierement
ebranlee. Nous nous en rapportons d'ailleurs parfaitement ä lui
quand il nous affirme „ qu'il lui a ete impossible de decouvrir
dans les historiens et biograpbes du XIP siede un seul passage
dont on put induire raisonnablement qu'un esprit d'opposition na-
tionale ait ete la cause de la lutte soutenue par l'arcbeveque de
Canterbury contre le Systeme politique et les empieteraents de
l'autorite royale". Nous croyons comme lui „qu'il est plus simple
et plus vrai de considerer comme une consequence forcee de son
elevation au siege de Canterbury et a la dignite de primat d'An-
gleterre, l'obligation oü se trouva Tb. Becket de prendre en main
contre Henri II la defense de la juridiction ecclesiastique;" et nous
avouons volontiers „que le peuple et en general la majeure par-
tie de la societe etait interessee ä ce que le prelat triompbät, et
fit prevaloir sur le code barbare de la legislation feodale, les lois
plus sages et plus humaines de l'Eglise." Mais pourquoi le sa-
vant professeur ne s'en tient-il point lä? Pourquoi veut-il abso-
lument nous faire voir dans Thomas Becket „ le protecteur de
l'independance et des garanties populaires contre les abus de la
force et les empietements du despotisme? " Pourquoi s'obstine-t-ii
a chercher „dans ses ecrits et dans ceux de ses partisans, des
tendances liberales, et meme des instincts fortement democra-
tiques?" Outre que certaines expressions appliquees aux hommes
du Moyen-Age, nous sembleront toujours d'etranges anachronis-
mes, nous ne trouvons ni raisonnable, ni legitime de juger des
intentions ou des idees d"un personnage d'apres les consequences
plus ou moins lointaines de ses actes. Un pareil Systeme de cri-
tique historique pourrait conduire ä travestir d'une singuliere fa9on
les caracteres les mieux definis et les mieux connus. Que dirait-
on par exemple, si, sous pretexte que Louis XI et Richelieu out,
en affaiblissant Taristocratie, amene reniancipation du Tiers-Etat,
et prepare ainsi le triomphe des principes de 89, nous nous avisious
d'appeler Fun un ministre liberal et i'autre un souverain derao-
crate? Restons donc dans le vrai, et sans attribuer a Thomas
Becket un merite auquel assurement il ne songeait pas, bornons-
nous ä constater qu'en defendant les privileges de l'Eglise, il
avait la conviction partagee par beaucoup de ses contemporains,
360 Anzeigen :
de dc'fendre des droits aussi sacres qu'iniprescriptibles. 11 a'a
pas besoiii d'autre justificalion: et nous ne trouvons pas d'autre iion
plus daus soll j)lus devoue panegyriste Garnier de Pont Sainte-
Maxence.
Quoiqu'il se pique d'etre fort lettre et que sous Tinspiration
des Saintes Ecritiires, il parle de temps en temps un assez noble
langage, le trouvere que M. Hippeau vient de publier, nous pa-
rait beaucoup moius plein d'idees et de sentiments philantropiques,
que son ingenieux editeur voudrait nous le faire croire. S'il de-
sire que le pouvoir judiciaire reste aux mains du clerge, c'est moins
pour des considerations d'humanite, que parce qu'il est clerc lui-
meme; il se preoccupe mediocrement du sort des peuples, et se
soucie peu d'etendre aux laiques le benefice de clergie. Ce n'est
point un de ces hommes qui par la hauteur et la largeur de leurs
vues devancent leur siecle, et pressentent l'avenir. II est irabu
au contraire de tous les prejuges de son temps: les eloges qu'il
adresse ä Thomas Becket revelent parfois une devotion puerile
et une piete mal eclairee; la joie naiVe avec laquelle il etale les
aumones qu'il a re9ues denotent aussi peu de dignite dans le
caractere que d'elevation dans Fesprit.
„L'abbesse, dit-il, soeurdesaiutTbo- Et les dames m\mt fet tut gras,
mas, Cliescuue d'eles, de suu dim.
M'ad done palefrei et dras; Or lur duiust Dens tuz dis ä las
N'i failleat uis li esperuu. Paiu et vin et char et peisuu!
Ne getai pas mes dez sur as, Ne dirai mes des ore at las!
Quaut jo tornai ä sa meisuu! Car servirai') seigueur mult buen.
Ne cle n^i ad mespris pas: De co k"' ai este sovent las
De mei aura tel guereduu, De rimeier sa passiun,
Et devaat balz et devaut bas II me rent bien, ne m^a ä gas;
Partut esbaicerai sun nun. Assez nie trouve gnarisuu,
Meillur femme tres k'' ä Patras, Or, argent, et robe eu mes sas,
En uul liu ne trouvereit l'un: Chevals, autre possessinu" etc.
Le passage que nous venons de transcrire n'est certes pas
de nature a donner une bien haute idee de rinipartialite de
Garnier; cependant il proteste de sa sincerite, et declare qu'il ai-
merait mieux mourir que de s'ecarter de la verite : „ N'istrai de
verite pur perdre pur morir ! '^ II a mis quatre ans a composer
son poeme, recueillant scrupuleusement les divers temoignages et
les confrontant avec soin. Lui-meme, du reste, a assiste ä plu-
sieurs des evenements qu'il raconte ; il se trouvait en Normaudie,
') Le90U evidemment faiitivc; il faiit, et le nianusciit tlonnc: car servi ai.
La vie de Saint Tliumas par Ganiicr, piibl. p. Ilippoau. 361
au moruent oü Thomas Becket, en sa qualite de chancelier d'An-
gleterre, combattait en personne a la tete des soldats de Henri,
et l'a vu „sur Franceis plusur feiz chevaucher"; enfin y^son ser-
nutn'^ fut lu „maiutes feiz ä la turabe al barun" devant un pu-
blic qui avait connu l'archeveque et les circonstances de sa vie et
de sa mort. Ainsi, Garnier de Pont Sainte-Maxence, quelque
soit d'ailleurs notre opinion sur la portee de son esprit et l'inde-
pendance de son caractere, doit etre ränge parmi les plus anciens
et par consequent parmi les precieux biographes du celebre prelat.
La vie de Saint Thomas inaugure une collection de nos vieux
poetes que M. Hippeau nous promet courageusement de publier;
le savant editeur a donc juge a propos de nous exposer dans
son Introduction comment il entend la reproduction des textes
du Moyen-Age. „II m'a semble, dit-il, qu'il faut garder un juste
milieu entre le Systeme qui reproduit les manuscrits sans aucun
changement, et celui qui corrige et modifie les textes pour les
astreindre h. une regularite qui ne peut etre que fort arbitraire.
J'ai suivi la sage raethode adoptee par les savants auteurs de
l'Histoire litteraire de la France, en remplacant les u par les ®,
en employant le trema, l'apostrophe, l'accent aigu ou Taccent
grave, lorsque I'exigeait la mesure, lorsqu'il a fallu distinguer
des homonymes appartenant ä des categories de mots differentes,
lorsqu' enfin des indices certains m'ont fait penser que la pronon-
ciation etait au moyen de ces additions exactement figuree." Voilä
certes un eclectisme tres raisonnable; malheureusement, il est fort
difficile de l'appliquer ä un ouvrage de longue haieine, sans Ja-
mals s'en departir, comme nous pourrions en trouver de nom-
breuses preuves dans le livre que nous avons sous les yeux.
Pourquoi par exemple surmonter d'un accent aigu le premier e
de evesque? M. Hippeau est-il sür de figurer ainsi exactement la
prononciation du Moyen-Age? Nous serions au contraire dispose
ä croire que cette lettre etait muette dans la beuche de nos peres
puisqu'ils la supprimaient souvent et ecrivaient un vesqiie (comp,
l'italien vescoco, Talleniand Bischof). Les habitants de la Nor-
mandie ne prononcent-ils pas encore aujourd'hui: Pont l'eveque;
et ne disons-nous pas nous-memes un archeveque? Nous ne vou-
drions pas non plus d'accent sur le mot es (derive de en les)
bien qu'on l'accentue de nos jours assez mal a propos dans Ba-
chelier-es-lettres, ni d'apostrophe dans nes (pour ne les), dans
jes (pour je les), ä moins qu'on ne propose d'en introduire aussi
une dans des (pour de les). En general M. Hippeau nous sem-
3fi2 An/.uigen:
ble un peu trop prodigue d'accents, d'apostrophes, de cedilles,
de traits d'union, de majuscules. Beaucoup de ces signes, il est
vrai, se sont glisses dans 8on livre contra sa volonte , par I'inad-
vertance du compositeur, et doivent etre consideies comnie des
fautes d'impression; mais alors n'est-il pas regrettable qua tant
d'erreurs de ce genre se rencontrent dans un volume d'ailleurs
si reniarquable par l'execution typographique, le luxe du papier,
le choix heureux du format, et qui se recommande au bibliophile
par son elegance exterieure, autant qu'au litterateur par l'interet
de son contenu?
M. Hippeau s'est servi pour cette Edition de Garnier d'un
manuscrit conserve dans le Supplement francais de la Biblio-
theque Imperiale sous le n" 2636 (et non 6236, comme il le dit
par raegarde). Son texte est d'une grande purete, et, suivant lui,
superieur a caux que possedent l'Angleterre et l'Allemagne, et
par consequent ii celui qui a ete public par Immanuel Bekker.
Pour mettre nos lecteurs h meme d'apprecier cctte assertion et
de se faire en meme teraps une idee de l'importance de la pu-
blication que nous annon^ons, nous terminerons notre Compte-
rendu par une citation d'une certaine etendue, en prevenant seu-
lement que nous en avons soigneusement revise le texte sur le
manuscrit, et que nous avons fait disparaitre la plupart des
signes typographiques, dont nous signalions tout ä I'heure le trop
frequent emploi.
Ohi vos las, chaitif, dites mci, kc crcmeiz? ')
Cremez vus ke vus touge li reis vos pocstez?
Par ma fei! uel fera, se tenir les osez.
Vus n^estes pas evesque: le sul nun en portez!
Co ke ä vils apent, uu sul puiut ue guanlez.
Les autres devriez niener et aveicr -),
Et vus les fetes tuz chacii- et trebucher.
Nis le rei del pais fete vus desveier:
Vus ne li devez pas tut sun voll otrier,
Ainz le devez sovent reprendre et chastier.
Dens vus ad koinande sun bcrkil ^) a guarder;
Et si est vostre oeille, vus le devez niener.
Li pastur deit tut dis le farciu retiirner,
Et Poeille malade sur sun col deit porter:
Ne la deit pas leisseir al farcin estrangler.
Vus cstes mcrccunier; des vcrais poi i a!
Li reis le veit tres ben, plus vils vus en aura!
') M. Hippeau imprime: kremeiz. ^) Ed. H. : nuncier
3) Ibid.: berbil.
La vie de Saiut Thoiiuis juir Garnier, i)ubl. p. Ilippeau. 363
Deus kil niist el regnü le vus deniandera,
Vus Tavez ä guardnr. Quant se couvertira,
Tuz ceus kc cest konseil lui dunerent harra.
Li reis deit governer la terrieue gent,
Et vout avcir ses leis le plus ä sun talent;
Li lai volent aveir lur establisement ' )
Et lur US, si cum ourent, devant eus, lur pareut.
Deus est celestiens et ses leis ensement.
Et le rei et les clercs voll ore demander
Lesqueles des leis deivent crestien meuz guarder?
U celes k'establireut Sarazin et Escler,
Et les genz par le mund, pur les feluns dauuter,
U iceles ke firent li saiut hume enbrever? -)
Reis, purpense tei meuz: ne creire mal cuuseil ^);
Mut sunt faus li prelat que tu as pris al breil;
Plus sunt fuiant del ros, quant il est en tueil;
Quant tricheut lur seignur, poi te seiTunt feeil;
Ne te creire a la nuit, dune tei al soleil.
Lai seiute Iglise aveir et ses dreiz et ses leiz.
Ele est espuse Den, ki est sire des reis;
II s'en kurucera, si de rien *) la destreis:
Bentost te sufFera un an, u dous, u treis,
U trente, u viut, u dis, semaiue, u jur, u mais^).
Se or vesquist Neruns, ja truvast tost Symon,
Ke sudust tut le mund et par buche et par dun.
Rumme fu mesuus Deu; or est fosse ä larrun.
Moyses ^) est tut suis el regne Pharaun;
Ne pot mie truver de sun frere Aarun.
Li clerc sunt serjaunt Deu et de sa lectiun;
Eslit en sort des sainz, de co portent le nun,
Queu k'il seient, serjaunt fet en la Deu mesun,
Ni as a mettre maiu nis el petit clergun,
Puls k'est dunez a Deu, s'esguardes la raisun.
Reis, se tu es enuinz, curune d''or portaunt,
Ne deies ') estre en orguil, mes en beu relusaunt,
A tun pople deiz estre et ches et lur chalauut ;
Ne la portes ades, n'avoec ne fus naisaunt.
La glorie *) de cest mund n''est lougement duraunt.
Li clerc porte sun merc en ^) sun le chef ades;
Ne li est pas al cors, mes ä Falme, grant fes.
') Ed. H. : estahlissement. ^j ibid.; g^ brever.
3) Ibid.: ne te creire al cunseil. Ed. Bekker: ne creire lur conseil.
*) Ibid.: ren. ') Ibid.: meis.
6) Ibid.: Moyses. ') Ibid.: deiz. «) Ibid.: rjloire.
°) M. Hippeau intervertit l'ordre de ces mots et imprime en le sun chef:
prendrait-il sun pour un pronom possessif?
364 Anzeigen:
Tuiidiiz est ciime fous ') et de luinz et de pies;
Ne (Icit estrc orguelus vers nuUui '^), iie cngres;
Iliiinblcs deit estrc a tuz, et ä tuz porter pes.
Li clcrc est troncs Den, Dens deit ea lui secir;
Aproiulre deit tut dis, niult lui kovent saveir;
DescrcciuH et seus deit en tuz lius aveir.
Mes Deus iic lui a pas dune si graut poeir
Ke ses pecchez nel puisse cum hume deceveir.
Li clerc deiveut les lais et lur almes guarder;
Nuls ne deit sun prelat, ne clerc, ne lai, damner.
Pur CO ad un fet ^) prelat sur prelat alever;
Gel ■*) ke niesfet deit l'uu a sun prelat livrer,
Par teu lei cum il vit le deit Fun demencr.
Li clerc forfet serruut as evcsques livre,
Eu quel guise et kument serrunt desordene?
Kument serrunt li mot del sacrament este?
Et ki pot dessacrer co ke Deus ad sacre?
N'est pas dreiz, co m''est vis, mes leis a volente.
Quant est desordenez, s'il pot ä Rumme aler,
Et il puisse la grace l'apostoille eukuntrer,
K'il li duinse kunge solempnement chanter,
Errameut li verrez la messe celebrer,
Et si nel fera pas autrefeiz ordener.
Co ke Deus ad sacre ne pot nuls dessacrer;
Ne nul krestien humme nuls deskrestianer;
Mes ke de sciute Iglise le pot Tun ben sevrer;
N'otrei pas, s'il est pris, k'om l'en lest mie aler '),
Ke om ^) li lesse en avaunt, cum il soleit, ovrer.
Li fei ne dute pas le desordenement,
L''ordre aime et prise poi, quant il murdrist ^ ) la gent,
Et emble autrui aveir, et ä force le prent,
Ne creut hunte, ne mort, ne furches, ne torment;
Ki l'en lerra aler, puis k''est pris, ja n''amen(.
Ensi est del felun cum il fut del senglei-,
Dunt vus avez oi eu Avien kunter,
Ke soleit le furment al riebe hume guaster.
Par dous feiz 1 fu pris, sil leissa Tom aler;
Mes aiuceis li fist un les orreillca kouper.
Quant il esteit si pris, li prudom li roveit
Ke mais n''i repairast; se mos i revcneit,
Ben lui asseurout ke il Ic cuupcrcit '*);
') Ed. Ilippcau: Tunduz cuiiie fous est. ^) Ibid.: nvlui.
■*) Ibid.: Pur qo fet-un. * ) Ibid.: eil.
•'') Ibid.: k'om lest Ven mie aler. <>) Ibid.: k'om. ') Ibid.: murdril.
") Ibid. : cunperreit.
La vic de Saint Thomas imr Garnier, piibl. p. Ilippenu. 365
Puis Ten leisseit aler; ines primes le merkeit.
Tierce fez i fu priz, pas ne se chostieit.
Iduuc fut il oscis et al kcii fut livrez.
Li kcus manja le (|ucr Quant li fu clemandez,
Fist acreire al scignur quo il sanz ') quer fust nez;
Kar se il oiist quer, il se fnst purpensez.
Li fei est tut dis fei, ne Jamals n'iert scnez '^).
(Ed. Ilippean, p, 43—47).
Le morceau que nous venons de transcrire se trouve dans
Immanuel Bekker, page 8 — 12; rien n'est donc plus facile que de
comparer notre specimen du Ms. de Paris au passage correspon-
dant de Ms. de Wolfenbüttel; mais quelque soit le jugement qu'on
doive porter sur la valeur relative des deux textes, on devra re-
connaitre que la nouvelle edition de Garnier a sur la premiere
un immense avantage, celui d'etre complete. I. Bekker n'a donne
d'abord ni le commencement (1070 vers) ni l'epilogue final (37 v.)
et si plus tard il a comble cette lacune, le Supplement ä son edi-
tion de 1838, imprime dans les Memoires de l'Acaderaie de Ber-
lin a ete tire ä un fort petit nombre d'exemplaires et est aujour-
d'hui d'un acces presque aussi difficile que les Manuscrits eux-
memes.
Paris. Alexandre Pey.
lieber den Roman de la Poire.
Li romanz de la Poire gehört zu jener Gattung allegorischer
Gedichte, deren die spätere altfranzösische wie mittelhochdeutsche
Literatur — ich erinnere nur an das, was unter dem Namen des
Meisters Altewert uns überliefert ist — so viele hervorgebracht
hat. Dafs die fragliche Dichtung einigen Beifall gefunden, darf
man vielleicht daraus schliefsen, dafs sie nicht blofs in einer ein-
zigen Handschrift enthalten ist; die grofse Pariser Bibliothek be-
sitzt deren drei: es sind die Nummern 319, s. f.; 7995, a. f.;
ferner 62, Compiegne. üeber die letztere Handschrift vergleiche
man A. Loiseleur Deslongchamps, Essai sur les fables indiennes,
Paris, 1838, 8. S. XXIX. Eine Ausgabe des Gedichtes ist noch
nicht erschienen. Ein Bruchstück hat Roquefort, De l'etat de la
poesie fran9oise etc., Paris, 1815, 8. S. 312 — 314, ein anderes
habe ich selbst in meinem Buche über Crestien von Troies, Tü-
bingen, 1854, 8. S. 53, mitgetheilt; weitere, und darunter sehr
') Ed. H.: Sans. ^) M. Hippeau lit. ;
sanez
366 MisccUen:
anziehende Stellen hat Emile Littre bei Gelegenheit einer Bespre-
chung des Stückes in der Histoire litteraire de la France, XXII,
Paris, 1852, 4. S. 870^ — '879, ausgehoben. Eigenthümlichen Werth
verleihen dem Gedichte verschiedene Einzelheiten, Anspielungen
und dergleichen, welche für die Literaturgeschichte von Bedeu-
tung sind. Die nachfolgende, mit besonderer Rücksicht hierauf
verfafste und die verdienstliche Arbeit des Hrn. Littre ergänzende
Inhaltsangabe der Dichtung verdanke ich der Güte des Hrn. Dr.
Henri Michelant zu Paris.
Der ungenannte Verfasser beginnt mit einer Art Anrede an
„Amour"; dabei erklärt er, dafs er mit seinem Gedichte die
Geliebte ergötzen (esbanoier) wolle.
Ainours, qui pnr A se commence,
A coutre moi donne sentence.
Amour erwidert:
Je suis le dicx d'amours, qui les amanz me trai,
Aus loiax fais secors et de poine les trai.
Fortune, mit welcher Amour sich vergleicht, sagt ihrerseits:
Je ai a non Fortune et a redoter faz.
Der Reihe nach treten sofort Cliget und Fenice, Tristan und
Yseult, Pyramus und Thisbe auf, welche alle die Gluth ihrer
Liebe rühmen. Der Liebende schickt sich an, zu dem Turniere
der Liebe abzugehen, avo die Verleumder besiegt werden sollen.
Er preist seine Dame und klagt über die Qualen der Liebe. Wer
diese Schmerzen kennen lernen will, soll das Gedicht lesen, das
er für seine Geliebte verfafst und dem er den Namen Roman de
la Poire geben will. Seine Dame hielt eines Tages eine Birne
von St. Riule in der Hand; sie schälte und theilte die Frucht
mit ihren Zähnen und bot sie sodann ihrem Verehrer an, der
darin Süfsigkeit und Bitterkeit fand, d. h. die Hoffnungen und
die Schmerzen der Liebe. Wer diese nicht selbst erfahren, kennt
sie nicht. Die Liebe allein vermag das Uebel zu heilen, dafs sie
verursacht hat. Es folgt eine Anspielung auf die Geschichte des
Pyramus, nach dem vierten Buche der Grande somme d'Ovide.
Der Verfasser hat oft über den Liebeskummer gelacht; zur Strafe
seines Spottes wird er jetzt in einem hohen Thurme gefangen
gehalten, den Tausende von Rittern belagern. Wer können Die-
jenigen sein, die der Liebe als Ritter dienen? Es sind Beaute,
Courtoisie, Noblesse und Franchise, die singend angezogen kom-
men. Beaute grüfst ihn im Namen der Liebe, der er sich er-
geben soll; die nämliche Aufforderung ergeht an ihn von den
andern. Während er über seinen Entschlufs nachsinnt, kommt
Uebcr den Roman de la Poire. 367
Amour selbst mit Jongleurs und Spielleuten heran. Nun wird
die Liebe, die ihn bedroht, beschrieben. Er ergibt sich ihr un-
bedingt und wird ihr Lehensmann. Als Pfand nimmt ihm die
Liebe sein Herz, wobei sie sich über die Falschheit und Treu-
losigkeit der übrigen Männer beklagt, die sie mit Ganelon ver-
gleicht. Der Liebende bleibt allein zurück, von Schmerzen ge-
peinigt, welche nur Diejenige heilen kann, die über sein Herz
verfügt. König Amour wendet sich nach Paris, und hier nimmt
der Dichter Gelegenheit, ein beredtes Lob dieser Stadt, ihrer
Bewohner, insbesondere der Frauen einzuflechten. Amour sucht
nun eine Dame, der er jenes Herz anbieten könnte. Doux Re-
gard überbringt es einer solchen von grofser Schönheit. Die Gabe
wird angenommen. Der Dichter beschreibt sofort die Reize der
Dame, welche diejenigen aller anderen übertreffen. Ihren Namen
indessen will er verschweigen, obwohl er ihn errathen läfst, in-
dem er sagt, dafs er vollkommen für diejenige passe, die ihn
trage, dafs er sechs Buchstaben habe, deren einen er ausspreche,
so oft er seufze. Aber die Dame ist so hohen Standes, dafs er
niemals etwas hoffen kann. Nur der Tod kann ihm Linderung
gewähren; ihn ruft er um Befreiung von den Schmerzen an, die
ihn Tag tmd Nacht bestürmen. Da dringt Raison in ihn. diese
schöne Dame zu verlassen, aber er will sich nicht von ihr trennen.
So soll er ihr wenigstens seinen Jammer klagen. Allein auch
ein Geständnifs wagt er nicht, aus Furcht, ihr zu mifsfallen; ja
er hat nicht einmal den Muth, mit ihr zu sprechen. Endlich ent-
schliefst er sich, ihr einen Boten zu schicken: es soll dieses das
Gedicht sein, in welchem er alle seine Qualen schildert. Da
führt ihm Amour die Dame zu, die ihm ihre Neigung schenken
will, unter der ausdrücklichen Bedingung, dafs er das Geheimnifs
streng bewahre. Nachdem Amour sie wieder in ihre Wohnung
geleitet, mufs auch sie ihr Herz weggeben, und Amour schickt
es dem Liebenden durch die Botschaft von Contenance, Subtile
Pensee, Simplicite, Loyaute, Mesure und Pitie. Durch diese Boten
soll er Kunde erhalten von den Leiden der Dame, und durch
ihre Zahl, sechs, soll die Dame bezeichnet werden, deren Name
ebenso viele Buchstaben enthält. Die Boten singen ein Liedchen,
dessen erster Vers die Gefühle der Dame ausdrücken soll. Sub-
tile Pensee übergibt dem Liebenden das Herz und schlägt ihm
eine Zusammenkunft vor. Simplicite fordert ihn auf, nicht damit
zu zögern. Lovaute erinnert ihn, zu besserer Gewähr, an jene
Birne. Mesure bestätigt singend Alles, was die andern gespro-
chen. Endlich macht Pitie ihn darauf aufmerksam, dafs allzu
368 Miscdk'u: Uebor den Kdiiian de la Poiro.
langes Schweigen Alles verderben kann. Trotzdem, dafs die
Boten sänimtlich in ihn dringen, nimmt er immer noch Anstand.
Contenunce begibt sich zu der Dame zurück, die sie in Nach-
sinnen versunken findet, und der sie nun die Hingebung ihres
Geliebten entdeckt, welcher sich indessen nicht zu erklären wagt,
ohne guter Aufnahme versichert zu sein. Sie willigt ein; denn
Amour überzeugt sie dadurch, dal's der Name ihres Geliebten
aus zwei Silben und sechs Buchstaben bestehe, wie ihr eigener;
wenn er die sechs Buchstaben umwende, bis er ein b finde, werde
er in lateinischer Sprache angedeutet sehen, dafs sie wirklich die
seinige sei. So kommt denn Contenance wieder zu dem Lie-
benden mit einem Briefchen, das die Bestätigung seiner Wünsche
enthält. Darauf zieht sich der Bote zurück, der Liebende aber
überläfst sich in der Einsamkeit seinen Träumen; durch das Herz
der Dame, das er in Verwahrung hat, erfährt er, was diese
leidet. Dennoch aber würde er nicht wagen, ihr seine Neigung
zu bekennen, wenn ihm Amour als Begleiterin nicht eine Nach-
tigall geben würde, deren Gesang den Zustand seiner Seele aus-
drückt. Darauf versprechen sich die beiden Liebenden gegen-
seitige Treue; der Verfasser aber bittet seine Dame, die Ver-
leumder und Neider nicht zu hören, und schliefst folgendermafsen:
Sackez^ tant com durra li mondes,
Sera en buche et en memoire
Toiiz jorz li romanz de la poire,
Qui des nmanz a dist la poire.
Bien devroif cmer par amurs,
Qni de cest romanz set les tors.
Eine Erklärung des Namenräthsels, die in der Histoire lit-
teraire de la France nicht versucht ist, hat mir gleichfalls Herr
Dr. H. Michelant vorgeschlagen, und ich verfehle nicht, dieselbe
nebst einigen anderen Bemerkungen mit dessen eigenen Worten
schliefslich mitzutheilen: „Je ne sais, si le nom de la dame est
bien, comme je le crois, Blanche ou en 6 lettres Blance ou Bianca;
mais il est certain, cjue le nom de l'amant est Tibaut, compose
de 2 syllabes et six lettres. En le retournant jusqu'au b, on a:
tua, tua qui en Latin signifie bien: la tienne. J'ajouterai, que
sur le m. 7995 on trouve un assez grand nombre de vignettes
representant les deux amants. La dame porte une robe d'azur
semee de fleurs de lys d'or, avec une ceinture de gueules ä
losanges d'or, en tete une couronne de reine. L'amant porte la
cotte semblable ä la robe de l'amante, sur la tete un simple
heaume. Ce msc. plus ancien que le 319 parait contemporain
du poete. Comme le poenie renferrae un assez grand nombre
de chansons indiquees par le 1. vers, on pourrait verifier, si elles
ne sont pas en eftet de Tibaut comte de Champagne, qui a passe
pour l'amant de la reine Blanche, cc qui donnerait bien plus de
valeur au poeme."
Tübingen, 24. August 1859. Wilhelm Ludwig Holland.
369
Jahresberichte.
Die enr/lische Nationalliteratur im Jahre 1859.
Es ist schwer, die englischen Geistesproducte eines
grofsen Jahres zu sichten, die besten von den mittelmärsi-
gen und schlechten zu unterscheiden, ersterc übersichtlich
zusammenzustellen und das üfientliche Urtheil darüber bei-
zugeben. Die Schwierigkeit wird noch durch die hier er-
forderliche Kürze vermehrt. Gleichwohl gehen wir mit Ver-
trauen auch dies Mal an unsere Aufgabe, da wir die haupt-
sächlichste Verantwortlichkeit für Lösung derselben von
uns auf die englische Presse werfen, deren Urtheile wir
unserem Berichte zu Grunde legen ' ). Die Masse der Ma-
terialien ist freilich sehr grofs und setzt Jeden, der gewis-
senhaft das Bedeutendere und Bessere auswählen will, in
nicht geringe Verlegenheit. Hier nun mufs uns der Um-
stand zu Gute kommen, dafs wir seit zehn Jahren mitten
in London, dem Brennpunkte auch alles literarischen Le-
bens, mitten in der Literatur und in niaunichfaltiger Berüh-
rung mit Schriftstellern und Dichtern leben. Unter solchen
Verhältnissen lernt man manche Leitsterne kennen, die vor
Irrwegen schützen und auf den rechten leuchten. Unwill-
kürlich hat man erfahren, welche öffentliche Orgaue diesen
oder jenen Literatenkreis vertreten, begünstigen oder be-
kämpfen; welchen man besondere Gründlichkeit und Un-
parteilichkeit zutrauen darf u. s. w. Auch geben wieder-
holte mündliche Unterhaltungen und Discussionen mit Kri-
tikern, Literaten und Leserinnen (dem vorzüglichsten Pu-
blikum schöngeistiger Literatur) nach und nach mehr Halt
und Sicherheit in Auswahl und Urtheil. Und so läfst sich
wohl auch aus einer fast unabsehbaren Masse literarischer
' ) Und zwar bei der gi-ofsen Menge und ]\Iauuiclifaltigkeit derselben,
in der Regel ihre mittleren Resultate; ausnahmsweise nur werden wir solche
Kritiken speciell hervorheben und citiren, welche uns ganz besonders gründ-
lich und unparteiisch erschienen. Wo der Berichterstatter aber mit eignem
Urtheile heraustritt, wird es auch immer als solches bezeichnet.
n. 4. 25
370 Jahresborichte.
Erzeugnisse und einer noch viel gröfseren von Abhand-
lungen und Kritiken darüber ein Ergebnifs gewinnen, das
in gedrängter Kürze eine Vorstellung von den besten und
besseren Producten eines ganzen Jahres und das wesent-
liche öffentliche Urtheil darüber gibt.
Die eufrlische Literatur des vorigen Jahres hat nichts
wesentlich Neues producirt, insofern sie sich durchweg in-
nerhalb ausgebildeter Ideenkreise und Anschauungen hielt,
die in einer so alten Kultur und ungeheuer reichen Lite-
ratur bereits in allen Winkeln, Höhen und Tiefen, welche
auf der jetzigen Bildungsstufe der Menschheit zugänglich
wurden, in den verschiedensten Formen zur Darstellung
kamen. Aber die ideelle Atmosphäre ist sehr reich, weit
und noch der mannichfaltigsten Modificationen und Meta-
morphosen fähig. Und in dieser Beziehung lieferte das Jahr
neben der Masse des Ausgemünzten und Piergebrachten
mehrere sehr erfreuliche neue und frische Erzeugnisse. Na-
mentlich ist es die herrschende, überreich wuchernde Form
des Romans ' ), die sich in mehreren Neuigkeiten bedeu-
tend über den Conventionalismus und die Mittelmäfsigkeit
früherer Jahre erhob. Der alte Meister englischer Koman-
composition gab der Welt nach beinahe vierzigjähriger,
erfolgreicher Production sein vollendetstes Werk, Neben
ihm gewann eine bisher unbekannte Dame den ersten Preis
in der verhältnifsmäfsig neuen realistischen Anschauungs-
und Behandlungsweise, die auch durch Leistungen Anderer
mehrfach bereichert und weiter ausgebildet ward. In der
Lyrik und versificirten Literatur war der Laureatus Eng-
lands mit seinem umfangreichsten Gedichtscyclus zu be-
grüfsen, wenn auch nicht mit unbedingter Anerkennung.
Die Dichter um ihn und unter ihm bekundeten durch mehr-
fache schmerzliche, satirische, verzweifelte oder mifstönende
Klänge nur die Ungunst der Zeit gegen die Poesie, die in
einem Lande mit 400,000,000 Menscheukraft in Form von
Dampfmaschinen, voll dichter, scharf concurrirender, sich
gegenseitig drängender und hindernder Bevölkerung, voll
') Nach Prof. Masson erscliicneu seit „Waverley" über 3000 Romane
in mehr als 7000 Bauden.
Englischo Litcratin-. 371
alter, drückender Gegensätze und socialer Uebel, voller
Conventionalisnius und IJypokrislc, voller Hafs gegen Neue-
rungen und alter Zustände müde, nur noch mühsam Hip-
pokrenes für den Dichter, olympische Höhen für geniale
Gedankenadler entdecken kann. Ein Dorfbriefträger im
paradiesischen Devonshire konnte noch aus eigner Lust sin-
gen, wie die Lerche, aber die andern Dichter sind alle
mehr oder weniger „ intellectualisirt " {inlellectuaUsed) und
klagen oder spotten in bitteren Reflexionen, Dramatische
Poesie für das Theater gibt's gar nicht mehr. Die Bühne ist
niiisance, öffentliches Aergernifs geworden. Die Kraft der
alten Ideen und der englischen Geschichte ist durch den
verfallenden „Parlamentarismus" gelähmt und gebrochen,
und neue Ideen, neue Geschichte produciren noch keine
dramatischen Stoffe und Dichter. Unter solchen Verhält-
nissen gedeiht nur reflectirende, descriptive, schildernde
Literatur, die sich gröfstentheils in den Roman kleidet,
und nur nebenher direct als solche auftritt. Erscheinun-
gen letzterer Art waren ziemlich zahlreich, einige davon
erheben sich über Hergebrachtes, und ein neuer Londoner
,Boz"') zeigte viel Selbständigkeit und Genialität in Stoff
und Form.
Dies sind zunächst die Hauptzüge aus der englischen
Literatur des vorigen Jahres, die wir nun in ihren einzel-
nen Abtheilungen revidiren. Wir beginnen mit den Er-
scheinunffen erster Klasse hintereinander und lassen dann
die übrigen abtheilungsweise folgen.
Das eigentliche epische Gebiet der Poesie wurde durch
den lorbeergekrönten Dichter Englands, den Poeta laurea-
tus Alfred Tennyson, den Meister der „intellectualisirten
Poeten", den „Dichter der obersten Zehntausend" berei-
chert. Die schon ein Jahr früher erwarteten „Königs-
Idyllen" ■^) erschienen endlich für die Saison des vorigen
Jahres und bildeten eine Zeit lang das eigentliche höhere
Salon -Ereignifs. Publikum und Kritik bekundeten aber
' ) G. A. Sala s. weiter uuten.
2) Idylls of the King. By Alfred Tennyson, Poet laureate. London:
Moxon and Co. Berlin: Asher and Co.
25*
372 Jalivpsljcviclito.
trotz aller Autorität, die der einmal „etablirte" Ruliin in
England mehr geniel'st, als irgendwo, eine imverkennbarc
Enttänsfhung. Die Königs-Idyllen sind eine poetische Ver-
arbeitung des romantischsten Sagenstoffes von Arthur und
der Tafelrunde, welchem besonders auch Immermann's
„Merlin" seinen mystischen Reiz und seine poetische Tiefe
verdankt. Der erste und eigentliche Dichter Englands hat
diesen sagendichterischen Schatz nicht recht zu benutzen
gewufst und ihn thcils verflacht, theils zersplittert. Seine
vier Legenden, in poetischer Prosa reimlos und oft sehr
gezwungen erzcählend und schildernd, fallen ganz auseinan-
der, und ihre poetische Schönheit beschränkt sich gröfs-
tentheils auf eingestreute lyrische Ergüsse. Tennyson ist
ein Lyriker und als solcher unübertrefflich, hiefs es; aber
für die Ausdauer und die schöpferische Architektur eines
Epos fehlt es ihm an Kraft, Talent und Genius. Die Hand-
lung ist arm und nüchtern und in den Motiven macht sich
gar gelegentlich Unbeholfeuheit geltend. Kurz als Epos
wurden die vier Lebenden als wesentlich verfehlt bezeich-
net. Ein Kritiker behauptete aus sicherer Quelle, Tenny-
son habe endlich einmal dem Vorwurfe begegnen wollen,
dafs er kein dickes Buch auf einmal füllen könne. Des-
halb habe er seine Lyrik diesmal mit ausfüllender poeti-
scher Prosa bereichert. Die um ein Jahr verzögerte Ver-
öffentlichung verschuldeten Freunde des Dichters, welche
in der zweiten Idylle „Vivien" (Liebe mit Merlin) Anstö-
fsiges gefunden hatten. Nach langer Prüfung und Bera-
thung übergab sie der Dichter ganz unverändert der Oef-
fentlichkeit.
So war das öffentliche Urtheil über die Königs-Idylleu
im Ganzen durchweg nur auf Grund der lyrischen Perlen
darin voller Anerkennung und Bewunderung. Einzelne ly-
rische Theile hob man selbst als Meisterklänge des Dich-
ters und die Abschieds- und Vergebungsscene des Königs
Arthur und der schuldigen Königin als das Gewaltigste
und Ergreifendste hervor, was je in englischer Literatur
erschienen sei ' ). Wir verweisen noch auf die besonders
) ClKHiibcrs' Journal vom 9. Juni.
Englische Literatur. 373
nusführlichen Beurtheilungen in BlackwoocVs Magazine von
S. 620 \) und im QuarterUj Reoieio von S. 48l an, wo von
dem Ausspruche Caleridge's ausgegangen wird: „As to
Arthur, you could not by any means make a poem on him
national to Enghshmen. What have we to do with him?"
Während der lyrische Dichterkönig sich in der Wahl
seines Stoffes vergrifFund in der Ausübung seiner Dichtergabe
auf falsche Wege gerieth, baute der „magnus Apollo"^)
in dem überaus zahlreichen Heere der Muse des Romans
seinen gelungensten Ruhmestempel auf. Sir E, Bulwer
Lytton's vierbäudiger Roman: What icill he do ivith ü?^)
ist unter den zahlreichen Werken o;leicher Gattuno- wie
von seinen eigenen Romaneu, die er seit beinahe vier-
zig Jahren immer mit Geschick und Erfolg der Oeffent-
lichkeit übergab, der gelungenste und beste, der kraftvoll-
ste, der künstlerisch vollendetste in jeder Beziehung. Mag
man ihn als Schilderung und Gemälde, als Geschichte und
Handlung, als Lection betrachten, er erscheint immer voll-
ständig und vollendet. Er hat die allerverwickeltste Hand-
lung ganz über das übliche Mafs ausgedehnt; dabei bleibt
er in den verwegensten Verwickelungen klar und einfach
und so durchaus Meister jedes Details, dafs man nach
Durchlesung der vier Bände und Verfolgung der verwor-
rendsten Fäden der Intrigue sich leicht und klar jedes ein-
zelnen Zuges, jeder Situation und Scene erinnert. In Wahr-
heitsfülle und Weisheit, in dichterischer Empfindung und der
Kraft, Herzen zu rühren und zu veredeln, stehen Fielding
und andere Romandichter weit über ihm; aber in der Mei-
sterschaft der Construction , in der Herrschaft über die
verwickeltsten Combinationen der Handlung hat Bulwer
nicht seines Gleichen. Es ist erstaunlich, wie er ein gro-
fses Ganze von Plan zu fassen, zu entwickeln, zu halten,
mit welcher Leichtigkeit er Labyrinthe von Verwickelung
zu erfinden und sich hindurch zu arbeiten wcifs, um alle
*) Wo keine Jahreszahl genannt ist, wird immer 1859 verstanden.
^) Athenaeum 114. National Review 280. Literary Gazette 109.
^ ') What will he do with it? By risistruttis Caxton. 4 vols. London
and Ediuburtrli: Blackwood and Sons.
374 Jahresberichte.
Wirren und Verwickelungen mit grofser Ueberraschuug
und Wirksamkeit zu Einem Ergebnisse zu treiben und zu
führen. Bulvver Lytton ist kein Dichter, kein Genie, aber
das glänzendste Beispiel, bis zu welchem Grade von Vol-
lendung, Glanz und Meisterschaft das reich ausgestattete
Talent auf dem Gebiete der Dichtkunst und des Genies
selbst sich emporarbeiten kann. Es fehlt ihm an Inspira-
tion, keine Muse flüstert ihm in's Ohr; die höchsten Won-
nen und Schmerzen des Dichters sind ihm fremd. Des-
halb ist es ihm auch nicht gegeben, aus den Tiefen des
menschlichen Herzens und der Geschichte Grofses, Gewal-
tiges, Erschütterndes, Erhebendes zu schöpfen und seinen
Lesern Genüsse zu bieten, die blofs aus dem einsamen Dich-
terherzen quellen. Seine Muse war und ist der Ehrgeiz.
Um Ruhm zu ernten, in der Welt, in der Literatur, in der
Gesellschaft, in der Politik hoch und glänzend in Ehren
zu stehen, trieb er tagtäglich mit grofser Anstrengung und
Ausdauer so zu sagen Gymnastik mit seinem Talente, und
brachte es zu einer Vollendung, mit der er Mächtigeres, Be-
stechenderes zu leisten vermag, als das sich selbst sich lässig
überlassende Dichtergenie. Während wir aber bewundern und
staunen und uns seine merkwürdige Gewalt der Erfindung,
Construction, Verwickelung und Enthüllung spannender
Handlung hinreifst, fühlen wir doch am Ende ein gewisses
Unbehagen, ein Frösteln im Herzen, weil wir unwillkürlich
oder mit Bewufstseiu die Wärme und Gluth eines edeln
Dichterherzens vermissen. Nur ein ausgebildeter Virtuose
konnte das Geheimnifs der Abstammung Sophie's in sei-
nem letzten Romane so lange hin- und herspielen lassen
und den Leser darüber in Unruhe und Spannung erhalten,
um ihn zuletzt doch durch einen Blitz des Unerwartetsten
zu überraschen; dagegen ist Darrel, der eigentliche Held,
als vollständig verfehlt bezeichnet worden. Er ist kein
Wesen mit Fleisch und Blut, geschweige ein Held, nichts
als die Sprechmaschine für „Bulweresken" — die eine Art
Stich- und Sprichwort für einen gewissen cynischen, vor-
nehmen, malcontenten und egoistischen Sinn und Stand-
punkt in der englischen Literatur geworden sind. Diese
Englische Literatur. 375
„ Bulweresken " Jrehen sich um Erfolg und Ehre im Le-
ben, um scharfsinnige Urtheile über Menschen und Dinge,
Gesellschaft, Kirche und Staat, in denen aber weder philo-
sophische Wahrheit, noch praktische Weisheit, am wenig-
sten Edelmuth und Schönheit liegt. — Neben dem ver-
fehlten Darrel macht sich dagegen „ Old Waife ", ob-
gleich Nebenfigur, als einer der gelungensten Charaktere
geltend.
Bulwer, der magnus Apollo unter den Romanschrei-
bern, hat sich durch sein letztes Werk als der vollendet-
ste englische Virtuose, als bewundernswürdiger Meister über
alle technischen Mittel erwiesen. Wie aber der gröfste
Meister in der Ausführung einer Beethovenschen Tondich-
tung dadurch noch kein Beethoven wird und ihm Alles
fremd und unzugänglich beiben kann, was Beethoven em-
pfand und schuf; wird auch Bulwer trotz seiner glänzen-
den literarischen Wirksamkeit von den Höhen des Par-
nasses ausgeschlossen bleiben, welche Kritik und Aesthetik
und das richtige und richtende Gefühl der Menschheit nur
wirklichen Dichtergenien einräumt. Bulwer ist und bleibt
eine egoistische kalte Gröfse in der Literatur, wie im Le-
ben und in der Politik, unter deren privilegirte parlamen-
tarische Gröfsen er sich eingekauft hat, um Grundsätze zu
verkündigen, vor denen jedes edle Herz, jeder klare Kopf
zurückschreckt, da sie dem Egoismus und den Parteiinter-
essen auf Kosten des Gemeinwohls Protection und Schutz-
zoll zu sichern streben.
Auf ganz andern und viel edleren Grundlagen beruht
der Ruhm und die Popularität des demnächst bedeutend-
sten Romans dieses Jahres: Adam Bede^), von George Eliot,
einem damals so unbekannten Namen, dafs Niemand eine
weibliche Feder dahinter vermuthete, was freilich um so
schwieriger sein mochte, als die Dichtung zugleich ein
ganz ausgeprägtes Muster der sogenannten „ muscularen
Poesie " war. Unter „ muscularer Poesie " versteht man
') Adam Bede. By George Eliot, Aiithor of „Scencs of Clerical Life".
3 vols. pp. 780. London and Edinburgh: Blackwood and Sons.
376 .Talircsbcriclito.
spöttischer Weise die naturalistische Behaudhing und An-
schauungsweise, welche sich neuerdings gegen die conven-
tionelle, idealisirende und vornehmthuerische Komanschrei-
bung, in welcher es ohne Lords und Ladies des höchsten
Ranges gar nicht geht, hoilsara geltend macht. Adam
Bede ist ein activer Baumeister, ein „Builder", der den
Bau von Häusern leitet, aber zugleich von früh bis in die
Nacht immer selbst mehr arbeitet, als die besten seiner
Leute, also ein „Tradesman", der bisher in der englischen
Literatur nur untergeordnete, komische oder verächthche
Rollen spielen durfte. Hier ist er der Held und zwar des
besten und genialsten Romans, klar und deutlich und glo-
rienhaft ausgemalt in seiner gewaltigen Muskelkraft, seiner
breiten Männerbrust, seinem physischen und intellectuellen
Männerstolze, vor dem die gelungensten Helden der con-
ventionellen Romane, die „bulwercsken" und „byronisirten"
hochgebornen Taugenichtse, Cyniker oder Ideale in ihrer
aufgeputzten Gröfse pygmäenhaft verschwinden. Dieser
Held steht zugleich mitten im wirklichen, faktischen, ge-
meinen Leben, das mit einer solchen niederländischen de-
taillirten Treue und Individualität ausgemalt und geschil-
dert ist und in seinen Ilauptscenen und Charakteren so
reich, frisch und warm, so italienisch klar in seinen Far-
ben und Umrissen sich hervorhebt, wie es nur dem besten
Dichtertalente in Schöpfungen höchsten Ranges gelingt.
Diese geniale Realistik, oft erheitert und lächelnd in dem
glücklichsten Humor und der gelungensten Satire über die
Verschrobenheiten der englischen wirklichen Lebens- und
Anschauungsweise, konnte man nur einem männlichen Dich-
ter bester Art zuschreiben. Wie ein Wunder lief deshalb
später die Nachricht durch die Oeffentlichkeit, dafs der
Verfasser von Adam Bede eine Dame sei: Mifs George
Eliot, denn von der enrjüscheu Kritik, die in solchen Din-
gen discreter als die französische und deutsche ist, wird
dieser nom de pliiine noch immer respectirt, obschon der bür-
gerliche Namen der Dame (Mifs Evans) längst bekannt
ist. Verschiedene Gerüchte über männliche Hilfe arteten
in Zeituugsgeklatsch und hin- und herspielende Polemik
Englische Literatur. 377
aus, die aber spurlos verschwand, so dafs Mifs George
Eliot als Verfasserin des besten und genialsten Romans
neuester realistischer Schule berühmt und populär stehen
blieb. Wenn Bulwer und Romanschreiber seiner Art durch
bestechenden Stil und meisterhafte Verwickelung der Hand-
lung zu fesseln und zu wirken wissen, so ist es hier ge-
rade umgekehrt die Sache, die Person, das Bild in seiner
Ruhe, was uns interessirt und bezaubert. Die Dichterin
sieht mit durchdringendem Blick, aber auch mit Liebe in
das Innerste der Dinge und Menschen und weifs warm und
lebenswahr zu sagen und zu zeigen, was sie an den all-
täglichsten Erscheinungen Interessantes, Komisches, Edles,
Schönes entdeckte. Das erheitert, erwärmt und befriedigt
den Leser durch einen Genufs, den nur wahre Poesie ge-
währen kann. Dabei ist das Gefühl der Entfesselung von den
vielfach verbrauchten Conventionellen Romanfiguren, sowie
die in das Bürgerrecht der Poesie aufgenommene gemeine
Wirklichkeit nicht zu übersehen, wenn man sich erklären
will, wie das Werk einer Unbekannten sich plötzlich zu
dieser Berühmtheit und Popularität zu erheben vermochte^).
Unter der in Verlegenheit setzenden Menaje der übri-
gren Romane fanden natürlich die von anerkannten Namen
zunächst die gröfste Beachtung. Im Durchschnitt stellte
sich aber heraus, dafs sie hinter den durch frühere Werke
beo;ründeten Erwartungen zurückblieben. So schildert Ge-
raldine E. Jewsbury in Right and Wrong ') mit viel weg-
geworfener Liebe einen französischen Bösewicht von heim-
lich verheirathetem Mönche und sucht mit vieler Mühe für
ihn zu interessiren , aber ihre sonst reinere, phantasierei-
chere Feder versagt ihr den Dienst bei dieser undankba-
ren Arbeit.
Mifs Channell, beliebt als Verfasserin von 3Iarij Po-
well, hat ihrem Namen durch The Day of Small Things ^ )
Ehre gemacht und namentlich die vielverkannte Wahrheit,
') night and Wrong. By Geraldine. E. Jewshury. 2 vuls. pp. 620.
Loadon: Iliirst and Blackett.
2) The Day of Small Things. By thc author of „Mary Powell", pp. 240.
London : Hall, Virtue and Co.
378 Jahresberichte.
(lafs Freiheit, Sclbstregierung weder bei Individuen noch
in Staaten ohne SelbstDerl(iu(/7iun(/ möglich ist, zu wirk-
samer Anschauung gebracht, aber der Roman hat bedeu-
tende Schwächen in der Composition und der Ausmalung
von Charakteren.
Anthony Trollopc, Verfasser der Barchester Toioers
und manches sonst beliebten Romans hat zwar auch in sei-
nen Berlrams ' ) aufs Neue sein Talent kühner Zeichnung
und lebcnsblutwarmer Schilderung bekundet, aber der Ro-
man selbst bleibt hinter seinen früheren zurück. Die Hand-
lung ist matt und das Pathos derselben: Heiligkeit der
Geistlichkeit gegenüber der sündigen Advokaten- und Ju-
ristenwelt, ist äufserst fade und ohne alle logische Schärfe,
so dafs es an den bornirten, Conventionellen Standpunkt
der Engländer in dieser Sphäre erinnert.
Der fruchtbare Charles Reade '^) hat unter dem gesuch-
ten Titel: „Lieb mich wenig, lieb mich lang"''), eine Art
Fortschritt in seiner schriftstellerischen Thätigkeit gemacht,
insofern er sich hier freier von früheren Extravaganzen und
leichtfertigen Sprüngen hielt und die mehr psychologische,
äufserlich wenig effectreiche Handlung, die im Grunde aus
weiter nichts besteht, als dafs eine von drei Männern ge-
liebte und begehrte Frau nach vielen Schwankungen den
Einen und Rechten auszufinden weifs und wählt, in ruhiger
und fesselnder Weise zu ver- und entwickeln verstand.
In diesen Romanen macht sich der naturalistische, in
der Malerei „praeraphaelisch" genannte Standpunkt mehr
oder weniger augenfällig und angenehm geltend. Stärker
und kräftiger tritt er in der Verbrecher- und Deportations-
Romantik : The Broad Arrow * ), von einer weiblichen Fe-
der, auf Es ist die Geschichte eines „Lifer" d. h. zu le-
benslänglicher Deportation Verurtheilten, die sich auf That-
') The Bertrams. A Novel. By Anthony TroUope. 3 vols. London:
Chapman and Hall. 940 pp.
2) S. über ihn Bd. I, p. 413.
3j Love me Little, Luve nie Long. By Charles Reade. London: Trüb-
ner and Co. 730 pp.
* ) The Broad Arrow, bcing Passages froni the Ilistory of Maida Gwyu-
ham, a Lifer. By Oline Keese. London: Beulley. 3 voL 880 pp.
Englische Literatur. 379
Sachen o-rttndet und nur romaühaft eiu<2;ekleidet ist. Die
Schilderung des Lebens und der Leiden der Trausportirten
in Tasmania, besonders in Hobart Town, ist ungemein frisch,
anschaulich, lebenswahr und detaillirt und hat dadurch
schon ihren Werth, der aber noch durch die Schlüsse,
Folgerungen und Mahnungen, die sich für die Yerbrecher-
frage in England daran knüpfen, bedeutend gehoben wird.
Einer der entschiedensten Vertreter der Realistik, Bar-
rowcliffe, ist in seinem Romane Trust for Trust ') noch wei-
ter gegangen, als in Amberlnll u. s. w. In seiner starken
Färbung und kühnen, wirklichkeitsgetreuen Malerei, schil-
dert er einen so kaltblütigen und schamlosen, consequen-
ten Schurken, dafs man kaum an diesen Grad von Ver-
worfenheit im wirklichen Leben glauben mag und lieber
zu dem Vorwurfe Zuflucht nimmt, die Wirklichkeit sei
hier wieder umgekehrt in's Häfsliche idealisirt, was in kei-
ner Form Aufgabe der Poesie sein kann. Und hier liegt
die Gefahr für die Naturalisten, Realistiker und Praera-
phaeliten, die auch bereits, in ihrer Reaction gegen den
abgeleierten, Conventionellen Idealismus, vielfach in übertrie-
bene Caricatur häfslicher Wirklichkeit versank. Es ist da-
her kein Wunder, dafs sich gegen diese realistische Reac-
tion wieder eine neue geltend macht, die freilich zugleich
in eine Verirrung anderer Art krankhaft auszuarten scheint,
in den Cultus des alten Glaubens an Geister, Erscheinun-
gen und „Nachtseiten der Natur". So haben wir „Geister-
und Familien-Legenden" -) von der Verfasserin der „Nacht-
seite der Natur", Mrs. Crowe, und andere literarische Pro-
ducte zu beklagen, erstere besonders deshalb, weil die
Verfasserin ihr vortreffliches Erzählungstalent für diese
krankhafte Richtung verwendet. Henry John Lester^) be-
nutzte diesen Aberglauben auf eine geschickte und unter-
haltende Weise zu einem Romanstoffe und schilderte na-
' ) Trust for Trust. By A. J. Barrozvcliffe, Author of Amberliill. Lou-
don: Smith, Ekler and Co. 3 vol. 880 pp.
^ ) Ghosts and Family Legends. A volume for christmas. By Mrs. Crowe.
London: Hall, Yirtue and Co. 340 pp.
3) Süuggles in Fölling. By Henry John Leiter. London: Bentley. 330 pp.
380 .Tahresberiditc.
incntlicli die Betrügereien und Geistesverirrnngen, die sich
au Magnetismus, Mesmerismus und Clairvoyance knüpfen
in spannender Handlung mit mancherlei psychologischen
Studien und Beobachtungen, die zusammen eine oben so
spannende Loctüre ausmachen, wie sie durch Blofslegung
und Erklärung der betrefienden Verirrungen von prakti-
schem Nutzen sein mögen.
Unter den Romanschriftstellern, die zum ersten Male
auftraten, machten sich auch weibliche Federn wieder vor-
zugsweise geltend. Man rühmte Mifs Power's Nelly Ca-
reto ' ) als ein anmuthiges, geniales, lebenswahres Gemälde
menschlicher Leiden, Freuden und Abenteuer, The Venicys'-)
von Mifs Mary Smith als das Erstlingsproduct eines viel-
versprechenden Talents, obvk^ohl sie im Departement der
„Religion" gegenüber ihrem „Genius" die Schwächen und
bornirten Vorurtheile des englischen Publikums theile, und
sich so der Aufgabe nicht gewachsen gezeigt habe, durch
höhere Einsicht, Poesie und wahren christlichen Geist ge-
gen die überaus bornirte, nüchterne und poesielose eng-
lische Kirchlichkeit Geist, Schönheit und Liebe geltend zu
machen. Viele andere Damen , die zum ersten Male mit
Romanen an die Oeffentlichkeit traten, wurden theils mit
kurzen, lächelnd mitleidigen lobenden Bemerkungen, theils
mit ungalanten Zurückweisungen abgethan. Vielleicht war
dieses und jenes junge Talent unter ihnen, das nur wegen
der die Kritiker ärgerlicher machenden Menge imd Masse
von Romanen, die sich auf dem Büchertische häufen, un-
gebührlich abgespeiset oder übersehen ward ; sonst aber
gilt es leider, dafs unter der sich immer mehr häufenden
Masse von Romanen die Mittelmäfsigkeit und die Lange-
weile eine gar zu grofse Rolle spielen, und gute oder gar
geniale Erzeugnisse, wenn sie sich nicht als Erstlinge zu-
gleich durch besondere Fürsprache einem Verleger em-
pfehlen, in Manuscripten lange von Firma zu Firma trei-
') Nelly Carew. By JJurtjuerite A. Power. 2 vol. 600 p. London: Saun-
dcrs aud Otley.
^) ThcVcrncys; er: Chaos disiiclkd. A Tale of Genius and Kcligion.
By Miss Caroline Mary Smith. Loiidou : Hall, Virtue aud Sons.
Englisclic Literatur. 381
ben, bis sich vielleicht eininnl ein gutes Ange für doren
Verdienste findet.
Die Zahl der Romanschriftsteller scheint sich nicht so
bedeutend vermehrt zu haben, als die der weiblichen Colle-
gen. Gilbert Midhurst M. P. von Howard ') wurde als eine ge-
schickte Verarbeitung und Personilication moderner engli-
scher Zustände und öffentlicher Fragen lobend hervorge-
hoben. Der Held Montague ist ein hübsches Beispiel des
Mannes von Welt in der jetzigen höheren englischen Ge-
sellschaft. Unter seiner Leitung wird Gilbert M. P., Par-
lamentsmitglied. Dabei wird der Leser in manche Geheim-
nisse der politischen Klassen- und Partei -Litriguen der
„obersten Zehntausend" eingeführt. Varium-) von einem
Unirenannten bringt in leichter, lockerer Romanform die
Ergüsse eines jugendlich Sehenden und Geniefsenden mit
pikanten, „ bulweresken " Ausbrüchen und Beleuchtungen
über allerlei Dinge, Menschen und Zustände. Der Flufs
des Stils und der Empfindung ist angenehm, geistreich
spielend, zuweilen kräftig und ergreifend. — Zu dieser ju-
gendlichen, übermüthigen Art gehören auch Rocks aiiil
Shoals vom Capitain Lovesy*^), dessen Name sich vor-
her noch nicht literarisch präsentirt hatte und welchem
nun plötzlich eine wahre Pallas Athene von Dichtung aus
dem Haupte gesprungen zu sein schien. Der Roman ist
voll köstlichen, kaustischen Witzes, und die Abenteuer des
Helden sind so reich an Komik und Humor, dafs man nicht
selten in die ächte Heiterkeit und Freiheit des Geistes ver-
setzt wird, welche wir nur der ächten vis comica immer ver-
danken. Sein Witz und seine heitere Auffassung des Le-
bens sind ganz eigener Art, und wenn Einige an Thacke-
ray. Andere an Dickens erinnerten , so sagt dies eben nur,
dafs Vergleichungspunkte mit zwei Extremitäten zugleich
etwas Eigenes anzeigen.
') Gilbert Midhurst M. P. By Charles F. Ilou-ard. 2 vol. pp. 650.
Londou : Hope.
*) Varium. London: Bootli.
^) Rocks and Shoals. By Captain Lovesij. 2 vols. London: Westerton,
382 .Taliros1)rrifli(o.
Das englische Scliiil- luul Uiiivorsitätslebon ist zwar
viel ärniPi" an freier Bowogmig und an Komik, als das deut-
sche, und als man überhaupt glaubt; aber in seinen Eigenhei-
ten bietet es doch vieles Interessante und selbst Abenteuer-
liche. Dies wird uns ia den Foslcr - Brothers ^) von ei-
nem jungen Autor nach jedenfalls frischen und eigenen
Erlebnissen in angenehmer und oft komischer Weise zur
Anschauung geboten. Der Verfasser wird als eine sehr
fähige, frische Hand unter der Brüderschaft der Roman-
schriftsteller willkommen geheifsen.
Dies etwa sind die hauptsächlichsten Romane, welche
im voric;en Jahre unter der kaum zu übersehenden Menjje
von Neuigkeiten derselben Gattung besonders hervorgeho-
ben wurden und in öffentlichen Beurtheilungen und beim
Publikum die meiste Gunst erfuhren. Besondere Genialität
und dichterische Kunst, wie man sie nach dem Muster der
besten, klassischen Romandichter erwarten dürfte, mufs
man in keinem derselben suchen, wiewohl Adam Bede
in seiner Weise eine rühmliche Ausnahme sein mag. Ei-
nige noch bedeutendere Romane, die mit der Jahreszahl
1860 noch vor Anfang dieses Jahres erschienen, überlassen
wir dem folgenden Jahresberichte, da man doch nicht im-
mer ausfindig machen könnte, ob die Jahreszahl richtig,
oder anticipirt worden war.
Descriptive, touristische und wissenschaftliche Erschei-
nungen fallen zwar nicht in das Bereich unseres Berichts;
insofern aber einige derselben durch schöngeistige Form
und literarisch bedeutenden Inhalt sich meistens unter den
Gesichtspunkt literarischer Production stellen, dürfen sie
nicht unerwähnt bleiben.
Ungewöhnliches Aufsehen machte die Abhandlung John
Mill's über Die Freiheit ^}. Mill hat viel sogenannte philoso-
phische Bücher und Broschüren geschrieben, worin er sich
zwar nicht als Philosoph in unserm wissenschaftlichen Sinne
(in welchem es keinen einzigen Philosophen in ganz Eng-
') The Foster-BroÜici-s; being a Ilistory of thc School- aiul College-Life
of the two young Meu. pp. 430. London: Hall, Virtiie and Co.
*) Liberty. By John Stuart Mill. London: J. W. Parker. Berlin: A.
Aslier & Co.
Englisclie Litorntiiv. 383
land gibt) bekundet, wohl aber als .scharfsinniger Kopf der
Beobachtung, und eigener Schlufsfolgerungen daraus. Das
Buch über die Freiheit ist sehr melancholischer Natur und
sucht die Befürchtung zu begründen, dafs das Indivi-
duum in seinem Bedürfnisse, selbständig und frei zu sein,
von der Macht der Gesellschaft, der öffentlichen Meinung,
des Conventionalismus und der Mode, verhindert, erdrückt,
verschlungen werde. Es ist ein Protest des Egoismus ge-
gen die Demokratie herrschender Ideen, Sitten, Gebräuche
und Zustände, der in England allerdings seine grofse Be-
rechtigung hat, da hier das Individuum als Bestandtheil
gewisser Klassen und Schichten unfreier ist als vielleicht
in den meisten Staatsgesellschaften, weil es sich in gröfster
Aengstlichkeit von tausenderlei ungeschriebenen drakoni-
schen Gesetzen der Etikette und Fashion abliängity macht
und fühlt; aber diese mehr localen Rücksichten machen
die Schlüsse, welche Mill zieht, nicht logisch, am wenig-
sten philosophisch. Sein Hauptargument, dafs die Men-
schen, die Gesellschaft, der Staat, nur in sofern berechtigt
seien, die Freiheit der Bewegung und Handlung des Ein-
zelnen zu beschränken, als die Pflicht des eigenen Schutzes
(self-protection) erheische, nimmt dem Begriffe des Hechtes
und des Gesetzes ganz seinen philosophischen und sittli-
chen Boden und läuft auf eine ebenso unlogische als unedle
Anmafsung des egoistischen Individuums gegen die objec-
tiven Mächte der Gesellschaft und des Staates hinaus.
Wegen der vielen scharfsinnigen Raisonnements aber, geist-
reicher, treffender Beobachtungen und bestechender Sophis-
men, erregte das Buch viel Aufsehen und beschäftigte die
Organe der Oeffentlichkeit vielfach, theils um es zu wi-
derlegen, theils um diese und jene Passagen als treffend
und geistvoll hervorzuheben.
Eine Schilderung politischer Parteihäupter von Owen
Maddyn ^), Peel's, Palmerston's, Disraeli's, Graham's, Glad-
stone's u. s. w. fand wegen ihres frischen, anmuthigen To-
') Chiefs of Parties, Fast and Present, with original anecdotes. By Da-
niel Owen Maddyn, Esq. 2 vol. pp. 600. London: Skeet. Berlin: A. Asher
& Co. Athenaeum 540 ff.
384 .Ialirosl)oi-icli(e.
nes iincl geistreichen Form ungewöhnlichen Beifall. Das-
selbe» oilt von der Dccnde ilaliniisrher Franni '), mit Geist
und Genie von T. Adolphiis Trollope geschildert und mit
vortrefflichen Porträts der berühmten geschilderten Italie-
nerinn(>n des Mittelalters illustrirt. Es weht ein acht ita-
lienischer Geist, wie ihn das Zeitalter der Medicäer cha-
rakterisirtc, durch das Buch, das sich zugleich durch seine
glänzende Ausstattung für die Büchertische der „drawing
rooms" empfiehlt.
Der grünste und blühendste Zweig der englischen Li-
teratur, der touristische, ward mannichfach aus allen mög-
lichen Himmelsgegenden bereichert; da hier aber meist nur
Stoff und Material in Betracht kommen und selten literarische
Formenschönheiten dabei entwickelt werden, bleibt sie auch
in der Regel aufserhalb der Grenzen unseres Bereichs. Nur
wenn schönfreistige Schriftsteller von Profession auf diesem
Gebiete auftreten, darf man zugleich literarisch ästhetischen
Reiz erwarten. Dieser findet sich in der angenehm geschwät-
zigen und unterhaltenden Schilderung des Lebens und der
Freiheit in Amerika von Charles Mackay ^), der sich von sei-
nen Redactionspflichten im Bureau der „Illustrated London
News" durch einen achtmonatlichen Ausflug nach den Frei-
staaten Amerikas und ein zweibändiges Buch darüber er-
holte. In stofflicher, belehrender Rücksicht gibt es natür-
lich viel werthvollere Bücher über Amerika; aber da man
bei Mackay wie bei Dickens, auch wenn sie über Amerika
schreiben, mehr sie selbst als Reisende bewundern und ge-
niefsen will, sieht man nicht sowohl auf den Stoff, als
wie sie ihn sehen und darstellen. Auch Harriet Martineau^)
hat die Welt der Fabel und Erfindung verlassen um sich
in der Pestluft englischer Kasernen und aus den Tod brin-
genden Fleischkesseln der Soldaten Stoff für ergreifende
Schilderungen zu holen. Sie studirte die elende Lage und
') A Decade of Italian Women. By T. AdoJjjJtus Trollope. 2 vols.
pp. 880. London: Cbapman. Berlin: A. Aslier and Co.
'') Life and Liberty in America; or Sketches of a Tour in tlie United
States and Canada in 1857 — 58. By Charles Mackay. 2 vols. pp. 680.
London: Smith, Eider and Co. Berlin: A. Asher and Co.
■') England and her Soldiers. By Ilarriet Martineau, pp. 330. Londoji :
Smith, Eider and Co. Berlin: A. Ashor and Co.
Englische Literatur. 385
Behandlung der englischen Soldntcn, besonders in Folge
der Krimenthüllungen, um durch ihre Darstellung das Ge-
wicht der öffentlichen Meinung für sie aufzurufen und Re-
formen, die beabsichtigt, aber verschleppt worden waren,
wieder in Gang zu bringen und anderweitige zu fordern.
Ihre Darstellung hat hier das Gepräge des genauesten Stu-
diums und factischer Auseinandersetzung, dort erhebt sie
sich zur strafenden Dichterin, um den Fluch Englands auf
die Scheufslichkeiten, unter denen seine Vaterlandsverthei-
diger massenhafter und elender sterben, als in der bluti»--
sten Schlacht, herabzurufen. Im Wesentlichen macht aber
ihre eben so gründliche, als anschauliche und sich oft zu
dichterischer Kraft erhebende Darstellung einen erwärmen-
den und edlen Eindruck, da man die von achtem Patrio-
tismus und tiefem Mitgefühl ergriffene, praktisch und ernst-
lich Reform und Erlösung für die Unglücklichen erstrebende
Frau und Dichterin nirgends verkennen wird.
Die Menge der Pamphlets und Broschüren über die
verschiedensten socialen und politischen Fragen oder Uebe!
war, wie immer, sehr grofs, keine aber scheint sich als lite-
rarische Composition besondere Verdienste erworben zu ha-
ben, da sie fast immer nur in stofi'licher Beziehung beach-
tet und beurtheilt wurden.
Eine nicht unbedeutende Rolle spielt auch die lokale
Schilderuugsliteratur. Namentlich bietet das ungeheuere
London mit seinen furchtbar gehäuften und in den entsetz-
lichsten Extremen sich durch einander wirrenden socialen
Zuständen, Ereignissen, Prachtscenen und unsäglichen Ar-
muths- und Elendsmassen immer wieder neuen Stoff zu er-
greifenden, bald tragischen, bald komischen Schilderungen
und Bildern, die in Journalen als pikante Artikel und hin-
terher in selbständigen Bänden auftreten. Dickens hat hier
als „ Boz " durch seine „ Londoner Skizzen " Bahn gebro-
chen. Seitdem ergingen sich viele auf diesem Wege, kei-
ner aber in einer so eigenthümlich kaustischen und gepfef-
ferten Weise als Sala '). Seine Schilderungen und Bilder
') Vgl. über ihn Bd. I, p. 412.
"• 4. 26
386 Jahresberichte.
crscilienen lange hauptsächlich in den Household Words
von Dickens, dann in andern Zeitschriften und endhch kurz
hinter einander in zwei selbständigen Bänden: Gaslight and
Daylight und Ttcice Round the Clock *). So oft und un-
aufhaltsam London auch geschildert worden ist, hat Sala
doch immer wieder neue Stoffe gefunden. Aber auch alte
erscheinen neu in seinem Tages- und Gaslichte, das am
grellsten und hellsten in die engen Strafsen, Häuser, Hüt-
ten und Herbergen des Elends und der Verwahrlosung
hineinbrennt, um haarsträubende Zustände und Scenen zu
beleuchten. Sein Schilderungstalent hat einen kaustischen,
bitter ironischen, schadenfroh enttäuschenden, outrirten Cha-
rakter; aber man fühlt immer, dafs er mit ächter Wärme
des Erbarmens, mit dem Feuer der Entrüstung, mit sei-
nem Herzblut schreibt. Dies fesselt uns in seinen oft zu
wortreichen und witzübertriebenen Bildern und Schilderun-
P^en, obwohl die „Manier", das ewige Sprühen und Fun-
keln mit prägnanten Ausdrücken und geistreichen Abschwei-
fungen, auf die Dauer leicht ermattet und ermüdet.
Diese descriptiv- schöngeistig- sociale Literatur, als de-
ren Londoner Vertreter Sala die erste Rolle spielt, ist
neuen Ursprungs und erfreut sich einer zunehmenden Menge
von schriftstellerischen Talenten, von denen aber im Laufe
des Jahres sonst keines sich besonders geltend zu machen
wufste, insofern wir die ungeheueren Massen von zum Theil
werthvollen und genialen Artikeln, welche die englische
Tages-, Wochen- und Monatspresse verschhngt, hier aus-
schliefsen müssen.
Es bleibt nur noch übrig, die Lyrik und Literatur in
gebundener Rede und endlich das Theater in den haupt-
sächlichsten Erscheinungen des Jahres zu betrachten.
Wenn, was an Alfred Tennyson und Mr. und Mrs.
Browning^) sterblich ist, dahingegangen sein sollte, wird
') Gaslight and Daylight with some London Scenes they shine upon.
By George Äugustus Sala etc. London : Chapman and Hall. — Twice Round
the Clock er the Hours of the Day and Night in London. lUustrated with
a Portrait of the Aiithor and numerons cngi-avings on wood, from drawings
by William M'Conncl. London: Hoiilston and Wright, Paternoster Row. pp.
390. Berlin : A. Ashcr & Co.
2) S. Bd. I, 401 f.
Englische Literatur. 387
man nicht wenig Schwierigkeit haben, deren würdige Nach-
folger zu entdecken. Allerdings fehlt es nicht an Poeten,
welche die zu sehr gerühmten Reimer des vorigen Jahr-
hunderts beschämen, da die gemeinen Soldaten der Lite-
ratur jetzt sowohl stärker als besser sind wie ehemals;
aber es fehlt an anerkannten Erben des Lorbeers, auf
welchen vor einem Jahrhundert mindestens ein halbes Dut-
zend Ansprüche hatten. Jetzt haben wir keinen einzigen
anerkannten legitimen Erben dafür und nur einige wenige
präsumtive. In der Poesie ist es ein gröfseres Uebel, und
weit mehr als im Kriege, eine Armee ohne Führer, als Führer
ohne Armee zu haben; Qualität, nicht Quantität von Versen,
ist's was wir verlangen. Der gebildete Mensch braucht nur
wenige, aber diese wenigen gut. Wir finden kaum ein hal-
bes Dutzend Dichter aus den letzten zehn Jahren, die
Hoffnung gaben, dafs sie einmal „Laureats" Englands wer-
den könnten. Und selbst von diesen haben einige, wie der
Autor des „Festus" ' ), literarischen Selbstmord begangen.
Von diesem halben Dutzend war in der Reihenfolge öffent-
lichen Auftretens Owen Meredith durch seine „Clytemnestra"
und den Wanderer der letzte. Diese Dichtung: The Wan-
derer -) ist gut und obgleich ein Echo Browning's, doch ziem-
lich ebenso dramatisch stark und schilderungsfrisch, wie
das Original. Zunächst hat man eine überraschende Ge-
walt über die Sprache, spielende Leichtigkeit des Verses
und Reimes und jene vornehme Nachlässigkeit zu bewun-
dern, die auf dem Bewufstsein des Reichthums und der Si-
cherheit beruht. Ein gewisser Cynismus lachender Verzweif-
lung, dann wieder die Sprache Tennyson's und zuweilen
vollendetste Form für den zartesten lyrischen Inhalt („The
Chess-Board") geben dem genialen, leichtfüfsigen Wanderer
einen gewissen modernen Reiz, den man gelten läfst und
mit einem pikanten Behagen fühlt, während man sich des
Eindruckes nicht erwehren kann, dafs er's sich doch als
' ) Vgl. Bd. I, 401 und 405.
^) Tlie Wanderer. By Owen Meredith. London: Chapman and Hall.
Chainber.s's Journal No. 334. Literary Gazette p. 270 fi".
26*
388 Jahresberichte.
Dichter frar zu leicht gemacht habe. Die Clytemnesira be-
rechtigte zu höheren Erwartungen, die er im „Wanderer"
täuschte, noch mehr aber in seinem neusten Producte Ln-
cile. Meredith, hinter welchem sich Robert Bulwer Lyt-
ton, Sohn des berühmten Romanschriftstellers, verbirgt,
erinnert insofern an seinen Vater, als er mit dem höchsten
Grade von Talent oft beinahe den Schein des Genius ver-
breitet, ohne doch in den Kreis dieser Geweihten zu ge-
hören.
Im Gegensatze zu diesem j, intellectualisirten " Dich-
tertalente, das im Wesentlichen mit geborgtem Lichte im
Leben und der Literatur strahlt, leuchtet in eigenster, be-
scheidner, aber ächter Beleuchtung der „Postmann von Bide-
ford", Edward Capern '), der sogenannte Naturdichter. Es
ist seine zweite Gabe. Die erste wurde mit grofser An-
erkennung seines ächten Dichtertalents aufgenommen. Ein
besseres Zeugnifs für ihn sind die Mädchen, Arbeiter und
Kinder von Devonshire, welche seine Lieder auf den Fel-
dern und Strafsen singen. Dabei ist er bescheidener Brief-
träger auf dem Lande geblieben, ohne sich durch Ruhm
und Popularität verirren zu lassen. Seine neuen Lieder
sind noch ebenso wahre und warme Ausströmungen äch-
ten Gefühls in Liebe und Patriotismus, im Leben und Ge-
niefsen mit der Natur und ihren üppigen Schönheiten in
seiner Heimath, noch ebenso frisch, heil und herzlich, wie
die ersten. Auch Bennett's Gedichte, „Gesänge von einem
Gesangschreiber" ^), wurden als klare, gesunde Ergüsse
eines guten Dichtertalents rühmlich hervorgehoben. Es
ist viel Musik darin, aber mehr Takt als Ton. Die
Lieder des „Postmann" sind naturmusikalisch; man wird
von selbst verleitet sie zu singen statt zu lesen. Bennett
hat nicht diesen musikalischen Ton, aber dafür wird man
durch anmuthige Farbentöne entschädigt, spielende Son-
nenstrahlen, die auf der Oberfläche von Flüssen und Bä-
chen zittern und uns erwärmen.
') Ballads and Songs. By Edward Capern, rural Postman of Bide-
ford, Devon. London: Kent and Co. pp. 186. Berlin: A. Asher & Co.
■^ ) Songs by a Song-Writer. By W. C. Bennett. London ; Chapmau &
Hall. pp. 150. " Berlin: A. Asher & Co.
Englische Literatur. 389
Die Lj/rics nf Life von Farrar ' ) wurden zwar viel-
fältig besprochen, aber fast nur um zu sagen, dals der Ver-
fasser des „Eric" in dieser Lebenslyrik dem Verdienste des
letzteren Werks '^j wenig entspreche. Es ist mehr Bildung
als Leben darin, mehr Gewandtheit als Poesie, und was
seinen Geschmack betrifi't, so hat er ihm auf dem Titel schon
als „Fellow" u. s.w. kein sehr glänzendes Denkmal gesetzt.
Der Dichter empfiehlt sich schlecht durch das Anhängsel
eines sehr üblichen Titels, der mit Lyrik und Poesie so
wenig gemein hat, dafs er im Gegentheil eine Art Gegen-
satz dazu bildet. Von andern Dichtern, die sich bemerk-
lich machten, fand wohl nur noch Warburton etwas wär-
mere Anerkennung. Seine Jagdlieder '^) brachten neue fri-
sche Klänge und erquickenden Waidesduft, Genialität und
Humor in die von Gefühlen und Gedanken abgehetzte Ly-
rik. Er singt männlich, kräftig aus gesunder Brust. Man
hört den Wald rauschen und musiciren, das Jagdhorn klin-
gen, das Weidwerk lachen und triumphiren. Auch die
verschiedenen andern Gedichte sind grölstentheils frisch
und ermuthigend. Ein grofser oder nur höherer Dichter
ist aber Warburton deshalb noch nicht. „S|)orting" ist
jetzt seine Lust und Leidenschaft, dessen Kraft und List,
dessen Kunst und Leben ihn begeistert, so dafs ihm das
Sinken hier nicht schwer wird. Ob er im Uebrigen die
Tiefe und Schönheit der Empfindung, die hinreifsende An-
schauung, die geniale Ideenfülle hat, die den Dichter aus-
macht, müfste er wenigstens erst noch beweisen.
Eine grofse Menge anderer lyrischer und versificirter
Neuigkeiten ward entweder ganz unbeachtet gelassen oder
mit Spott und Entrüstung vom Parnassus gewiesen.
Poetische Tragödien oder Komödien, Epen, Bündel
heroischer Oden und religiöser Lyrik oder sonstige flüch-
tige Erscheinungen in Versen häuften sich zuweilen so in
M Lyrics of Life. By F. W. Farrar, Fellow of Trinity College, Cam
bridge (Cambridge: Macmillan). pp. 160. Berlin: A. Asher & Co.
2) S. über dasselbe Bd. I, p. 415.
•' ) llunting Songs and miscellaneous Verses. By Egerton Warburton.
London: Longman and Co. pp. 210. Berlin: A. Asher & Co.
390 Jahresberichte.
den Rcdactionszimmcrn literarischer Blätter, dafs gar nicht
mehr durchzukommen war, wie das Athenaeum einmal in
einer Einleitung zu Referaten über poetische Dramen klagte.
Dramatische Poesie, ohne Rücksicht auf Theater geschrie-
ben, ist in ihrer Fülle und Menge insofern wenigstens noch
ein Trost, als sie zeigt, dafs diese höchste Form der Dicht-
kunst noch nicht erstorben ist. Von den Bühnen ist sie
ganz und gar verschwunden, geflohen in Schreck und Ekel
vor einer beispiellos liederlichen und geistlosen Wirthschaft
auf den Brettern, die einst die Welt bedeuteten, auf denen
ein Shakespeare schritt. Aber so lange dieser dramatischen
Poesie die Bühne, das Volk, der Beifall der Nation fehlt,
hat sie keine Schwingen, keine Hippokrene, und so lange
wird sie immer etwas Schwächliches, Krankhaftes, Uner-
quickliches behalten. Die Zahl dieser dramatischen Dich-
tungen war sehr grofs, aber keine konnte als gesunde Be-
reicherung der Poesie begrüfst werden. Richard Neal füllte
seinen Band Gedichte gröfstentheils mit einer sogenannten
klassischen Tragödie, Codrus ' ), und bekundete darin Ge-
schmack und antike Gelehrsamkeit; aber die Handlung ist
ohne dramatische Triebkraft und die Personen sprechen
wie hohle Maschinen fast nur die Gedanken und Studien
des Verfassers. Die Periode war für ein Drama gut ge-
wählt; ebenso füllt die historische Tragödie Sfi/ic/io^), von
George Mallam, in einen Wendepunkt, wie sie sich als die
eigentlichen Stoffe für das geschichtliche Trauerspiel bie-
ten, aber der Verfasser brachte nicht die gehörige Kraft
des Genius mit, um seiner gelehrten Arbeit den Geist der
Poesie und der tragisch erhebenden Handlung einzu-
hauchen.
Auf diese beiden „bühnenlosen" dramatischen Dichtun-
gen beschränkte sich die bedingte Anerkennung der Presse;
alle übrigen wurden derb oder höchstens mit mitleidiger
Schonung abgewiesen.
') Codrus, King of Athens, a Tragedy. By Richard Neal. London:
Low and Co. Berlin: A. Asher & Co.
*) Stilicho or thc Impending Fall of Rome. A Ilistorical Tragedy. By
George Mallam. London: Smith. Eider and Co. Berlin; A. Asher & Co.
Englische Literatur. 391
Das Trostloseste aller Lebens- und Geistesformen in
England ist das Theater, in England, der Heimath Sha-
kespeare's, bei einem Volke, das in mercantiler, politischer
und colonialer Beziehung das bewegtetste, dramatischste
Leben führt. Der Verfall des Dramas, der Bühne, ist eine
öffentliche Calamität geworden, über die viel geschrieben
und geklagt ward, ohne dafs die Bemühungen, etwas da-
gegen zu thun, irgendwie zur That wurden. Die Verwahr-
losung der Bühne bei 20 grofsen Theatern in London, die
fleifsig „Neuigkeiten" brachten, ist nach Einigen gleichbe-
deutend mit vollkommenster Ausbildung der offenen und
heimlichen Uebersetzung und Plünderung fremder, beson-
ders französischer Originale. Es sollte wohl aber besser
heifsen: gleichbedeutend mit dem Verfalle der Preise, die
Bühnen für Theaterstücke zahlen. Schauspieler, Theater-
pächter, Regisseurs stoppeln sich selbst Stücke zusam-
men, um sich „Rollen" zu machen, oder lassen sie von geist-
losen Uebersetzern und bühnengewaudten Zuschneidern
zurechtstutzen. Frankreich, unfrei und geknechtet, beschäf-
tigt gegen 300 Theaterdichter, das freie England ungefähr
20, von denen nicht Einer seinen Lebensunterhalt der Bühne
allein verdankt. Dies gilt selbst von Tom Taylor, dem
„Scribe Englands", von welchem fast immerwährend neue
Stücke neben älteren gegeben werden. Manchmal nennt
er die gröfstentheils französische Quelle, öfter auch nicht,
selbst wenn er ziemlich wörtlich übersetzte. Die Literary
Gazette liefs einmal in einem seiner neuen Originalstücke
von Stenographen nachschreiben und neben seinen Text
das französische Original abdrucken, woraus man sah,
dafs er übersetzt hatte, wenn auch frei und liederlich^).
Sein Triumph während des Jahres : The Pools Reveuge, im
Phelps'schen Shakespeare-Theater Saddlers Wells gegeben,
trat ebenfalls als Original auf, ist aber nur eine „freie" Be-
arbeitung des Victor Hugo'scheu „Le Roi s'amuse". Die
fünfaktige Francesca von E. Falconer ging als Original über
das Lyceum - Theater , aber ohne Erfolg. Auch Adelphi
') Literary Gazette p. 602 ö.
392 Jahresberichte.
rühmte sich eines Original stück es von "Walls Philipps: The
Demi Ileart, es ist aber so französisch, dafs man gleich
ein Original dahinter verrauthcte, das man denn auch spä-
ter in Paris ausfand und aufführen sah. Die bekanntesten
andern Theaterdichter, Byron, Oxenford u. s. w. , lieferten
auch ihre Neuigkeiten, aber nur /'// write to Browne^ von
einem Ungenannten (Olympic- Theater) und Everyhodifs
Friend, von Stirling Coyne, und vielleicht einige andere,
jetzt schon vergessene Kleinigkeiten bewegten sich mit ei^
nigem Glück und Erfolg längere Zeit auf den Brettern.
Nach einer ungefähren Berechnung kamen über 70 drama-
tische Neuigkeiten zur Aufführung, darunter freilich ein
Viertelhundert Pantomtmes, das alljährlich nach Weihnach-
ten ausbrechende Hauptärgernifs für gebildeten Geschmack
und die Wonne der grofsen Masse; aber immer noch ge-
nug, dafs unter einigermal'sen günstigen Umständen sich
diese und jene hätte geltend machen können. Doch die
Bühne Englands scheint einmal unter einem Fluche zu
stehen und zunächst noch immer tiefer zu sinken. Die
höchste und der mächtigsten Wirkung fähige Form der
Poesie ist factisch und praktisch zur niedrigsten geworden.
Lyrik und Literatur in Versen kann sich auch mit Ten-
nyson's Königs -Idyllen und dem Wanderer von Meredith
keines gelungenen, klassischen, in Form und Gehalt vol-
lendeten Meisterwerks rühmen. Die blühende Touristen-
und sociale Schilderungs- Belletristik wurde allerdings er-
freulich bereichert und zwar durch einige geniale und eigen-
thümliche Erscheinungen. Alle diese Phasen literarischer
Production sinken aber zu verhältnifsmäfsiger Unbedeutend-
heit zusammen, wenn sie mit dem Romane verglichen wer-
den. Der Roman ist die herrschende, die blühendste, die
bedeutungsvollste Form der englischen Literatur. In dieser
allein machten sich innere und äufsere Fortschritte deutlich
geltend, die der englischen Kultur Ehre machen und der
ganzen gebildeten Welt zu Gute kommen.
London, im Juni 1860. Dr. H. Beta.
Nordamerikanische Literatur. 393
n.
Die Nationalliteratur der Vereinigten Staaten von Nord-Amerika
in den Jahren 1858 und 1859.
1. Eighteen Hundred and Fifty Eight.
The year 1858 began in the United States with hard times.
The national character develops in two main directions — re-
ligion and money-making. The development in the latter direc-
tion is usually more obtrusive, but whenever it is checked, the
religious tendency shows itself. The hard times were coupled
with, and foUowed by a general activity of heart and mind in
religion. Literature, the exponent of the people's thought, was
tbr this year checked in its lighter walks; the publishers were
in pecuniary straits and declined to undertake this class of works,
but the press teemed with religious literature. The fact that some
150,000 copies of the American reprints of Spnrgeons Sermons
had already been sold Sept. 16. 1858, is an item of literary history
which indicates the set of the public mind; most of the books of
this kind are of course out of our beat, but some of them have
very great literary merit. The Life Thoughts of Henry Ward
Beecher M were received with great admiration for their literary
excellence, and were read here to the number of 40,000 copies,
and reprinted in England. The book is made up of passages
from Mr. Beecher's exteraporaneous sermons, taken down by
one of bis admirers. They are illustrations or developments
of particular truths, and their merit lies very much in their deep
Penetration into human nature, their apt illustrations and examp-
les, exuberant fancy, and great strength and felicity of expres-
sioD ^) — but they are the natural utterance of an independant
vigorous mind in füll sympathy with' the spirit of the place and
time, the exponent of an average feeling in social reform, Chris-
tian liberality, and love of free thought and free talk.
Not unlike this book in its general class is Titcomb's Let-
ters ^) with more wit and humor, and less vigor — pleasant.
' ) Life Thoughts, gathered from the extemporaneous discourses of Henry
Ward Beecher. by one of his congregation. Boston: Phillips, Saiupson and
Co. 1858. pp. 300.
^j The New Engländer. Aug. 1858. p. 699. — The Independant.
Jan. 6, 1859.
3) Letters to young people, married and single. By Timothj Titcomb
Esquire. New York: Charles Scribner. 12°. 1858. pp. 251.
394 Jiihrosberichte.
easy, familiär talk on points of morality and religion, entering
into delails of thought and conduct usually left untouched, and
niaking itself welcome as a genial and bumorous good friend to
all the young folk ').
Not unlike also is The Autocral of the Breakfast Table ^),
but more purely literary, as becomes one, who is a „liberal Chri-
stian", and does not share in the exercises by which the mass
of the people express profound religious feeling. This is doubtless
the book which attracted most attention as a literary work, dur-
ing the ycar; the author, Dr. O.W. Holmes, of Boston, was al-
ready known to the public as one of our most successful lecturers
and finished versifiers — a master of a peculiar and rieh vein
of humorous poetry. This book is a collection of articles con-
tributed to the Atlantic Monthly, which were received with in-
terest tlirough the country. They are good talks about the sub-
jects which cultivated people most talk about — minor morals,
prejudices of society, art, sentiment, literature, habits of speech
— such good things as a diner out, or lecturer, who was a con-
verser, would be likely to say, or think he might have said —
Short essays, poems, all made more lively by remarks, pertinent
and impertinent, of other characters who breakfast with the Au-
tocrat, and touched up with a bit of a love stcry. The critics
were unanimous in pronouncing it „brilliant", „amusing", „rieh in
interesting suggestions", „füll of mature experience of life, Hora-
tian ease and humor", „glimpses of rarely trodden fields of
thought and sentiment", „rieh poetic fancy and feeling, beauty,
delicacy, freshness, spirit"^). Two rival editions in England
echoed its home farae. It is a reprensentative of the literary
taste and culture of Boston unitarians , rather than of the natio-
nal spirit, and while every body reads it, and is amused and
charmed by it, it will exert no great influence on thinking or
letters.
The few novels which this year attracted attention have, as
was to be expected , something of the religious cast. The New
Priest in Conception Bay *) is the story of the reconversion of
') New Englander. Nov. 1858. p. 932. — Southern Literary Mes-
senger. Oct. 1858. p. 313.
2) The Autocrat of the Breakfast Table. Boston: Phillips, Sampson
and Co. 1858.
3) New Engländer. Febr. 1859. — Southern Literary Messenger. Dec.
1858. p. 475.
*) The New Priest in Coneeption Bay. 2 vols. Boston: Phillips, Samp-
son aud Co. 1858,
Nordamerikauische Literatur. 395
a clergynian of the church of England, who had adopted papacy
and givea up bis wife to be a priest, and tbe moral interest
Springs from tbe religious conflict wbicb be undergoes. It cbal-
lenges interest however on many grounds, „eitber of wbicb would
merit for it a foremost place among works of its class". Its
descriptions of tbe scenery of Newfoandland, to most of us an
unkuown region, „are true poems, such as could bave been written
only by one wbo bad tbe eye and wordwealtb of a true poet".
Tbe inbabitants and tbeir mode of life are also new figures in
literature and are drawn witb a vigorous band, and we bave the
pure Newfoundland dialect in the mouth of the interlocutors ').
Unmoved by the religious spirit of the year, and little expressive
of any general current of thought, John Esten Cooke ^) ventures
into the same field as Thackeray's Virginians, and gives us „a pic-
ture gallery of Virginia life" in tbe Revolution ^). We close our
summary of the prose writings of tbe year v^^ith a mention only
of tbe last volume of our great bistorian, Prescott, wbose lite-
rary merits, bis vivid iraagination, perspicuous narrative and trans-
parent style, bave made bim a universal favorite, so that bis
bistories compete witb tbe populär romances for the suffrages of
our readers of ligbt literature *). In any estimate of tbe literature
of the United States for the last twenty years, or even ten years,
tbe department of bistory niust bave an eminent place, and Pres-
cott's writings be worthy of an extended notice as preeminent
and representative of tbeir kind. But tbe present year was not
marked by any new development of tbe literary bistoric spirit.
Tbe great poem of the year is however a historical study '). Long-
fellow teils US a love story of tbe early Puritan bistory in hexa-
meters witb good success. The critics generally regard the hexa-
meter witb suspicion, but admit that they are readable, and
'J The North American Review. April 1859. p. 571. — New Englander.
May 1859. p. 565.
*) Henry St. John, Gentleman, of „Flower of Hundreds" in the Country
of Prince George, Virginia, a Tale of 1774 — 1775. By John Esten Cooke,
author of „Leather Stocking and Silk", „The Virginia Comedians" etc. New
York: Harper and Brothers. 1858.
3) Harpers Magazine. Sept. 1859. p. 558. Southern Literary Messenger.
Oct. 1859. p. 317.
*) History of the Eeign of Philip the Second. Vol. III. By William II.
Prescott. Boston: Phillips, Sampson and Co. 1858.
') The Courtship of Miles Standish, and other Poems. By Henry VVads-
worth Lonc/fellow. Boston: Ticknor & Fields. 1858. 12°. pp. 215.
396 Jaliresberichte.
furnish a fit medium for tbis quaint primeval tale. Since the
music of verse depends for its variety ou the free play of the ca-
deiices of the sense within the fundamental form of an ideal me-
trical arrangement, the whole music of verse can never be feit
until this fundamental form is perfectly familiär. Longfellow must
wait until English readers become used to dactyles and spondees;
our critics who pretend to know Homer, but do not, will learn
too more slowly. The poem has been generally received as a
true picture of the manners and condition of the first settlers at
Plymouth. The characters, and the incidents, even to the lan-
guage, are often historical, and always interesting. „The passages
in the poem which dwell the longest in the memory and produce
the most agreeable effect, are those descriptions of the local sce-
nery, which, by their freshness and natural coloring, are entitled
to a place among the most pleasant specimens of the author's com-
position" '). There are other smaller poems in the volume. No
one can ever weary of the stately ring of the Warde7i of the
Cincjue Ports, or the solemn pathos of the Two Angels. Long-
fellow has written nothing more worthy of a true poet than the
Two Angels.
Mr. Butler, the author of Nothing to Wear delivered a poem^)
before the Phi Beta Kappa Society of Yale College, which was
received by that audience of critics with enthusiasm, and praised
in the New Engländer^) for its humor, wit, elevated thought
and sentiment, clear distioct style; as being consistent, well pro-
portioned, of genuine poetic power, and of permanent value.
The Southern Literary Messenger * ), while it praises its happy
command of language, quickness in perceiving the foibles of
mannakins, its dexterity of rhythmical structure, speaks of it as
less successful than Nothing to Wear, and pronounces against
„the verisimilitude of the story ". We think the latter critic is
right. The book is a satirist's picture of the extremes of life in
New York. There could be no finer field. Our prose writers
find unexhaustible material in it. Mr. ßutler's style is true gentle-
') Harpers Magazine. Dec. 1858. p. 115. — New Engländer. Feb. 1859.
p, 270. — North-American Review. Jan. 1859. p. 275. — Southern Literary
Messenger. Nov. 1858. p. 389. Feb. 1859. p. 118.
■■') Two Millions. By William Allen Butler, author of „Nothing to
Wear". New York: D. Appleton & Co.
3) New Engländer. Nov. 1858. p. 927.
*) Southern" Lit. Mess. Sept. 1858. p. 236.
Norrlamerikaiiische Literatur. 397
man's English — not a word or phrase that is obscure, or forced;
and bis spirit is genial and Christian. More such satire would be
timely and welcome.
2. Eighteen Hundred and Fifty Nine.
With the return of commercial prosperity, and with the holi-
days at the beginning of 1859, the department of light literature
revived. The same reb'gious spirit, whicb prevailed in 1858, also
shows itself in the literature of 1859. The Life Thotig/ifs of
Henry Ward Beecher are followed by two similar books no less
widely read ').
Timothy Titcomb also follows up bis Letters by Gold Joil ^),
and by Bitter Sweet which win the highest praise from our so-
berest critics. The North American says: „Dr. Holland is cer-
tainly one of the most racy and vigorous of essayists. With study,
common sense, high moral principle, and thoroughly grounded
religious conviction, he unites trenchant wit, genial huraor, and
an unaffected quaintness of diction. His favorite subjects are the
shams and falsities that pass as genuine in Society; and these he
exposes with a satire at once kindly and deathdealing. No wri-
ter of his class could be more entirely free than he is from an-
ger, bitterness, and scorn; his power consists in the vividness with
which he reflects the concentrated rays of essential and sacred
truth on the very face and front of the pernicious maxim, opinion,
custom, or habit that he would demolish" ^). He has reached,
we thiuk, the summit of his fame in this direction. We sball
speak of Bitter Sweet by and by. The works of Dr. Bushnell *)
deserve mention for their noble literary excellence. A vivid ima-
gination and a peculiar quality of intellect, the most perfect mas-
') Notes from H. W. Beecher's Discourses. By Augusta Moore. New
York: Derby & Jackson. Views and Experiences of Religious Subjects. By
Hen7-ij Ward Beecher. New York: Derby & Jackson, pp. 403. I mention
also: Piain and pleasant talk about Fruits, Flowers and Farming. By H. W. B.
New York; Derby & Jackson, pp. 420.
2) Gold Joil, hammered from Populär Proverbs. By Timothy Titcomb.
New York: Charles Scribner.
3) North -American Review. Jan. 1860. p. 285. See also Harpers Ma-
gazine. Dec. 1859. p. 120.
■* ) Nature and the Supernatural, as together constituting the one System
of God. By Horace Bushvell. New York: Charles Scribner. Sermons for the
New Life. By Ilorace Bushnell. 5th Ed. Charles Schribner. 1859.
398 JahrosbcrichtP.
tcry of nervous and beautiful English, aiid the heart of a warm
lover of man and of God make his writings universally read as
a part of our bost literalure. Scveral similar works of literary
merit by Dr. Huntington, Prof. in the University of Cambridge,
Massachusetts have also attracted attention '). The Autocrat of
fhe Breahfast Table now appears as the Professor at the Break-
fast Table * ), but does not so much win the public favor. He
lectures too much in behalf of Unitarianism.
Springing to the opposite mood from our serious religious
literature, comes Dame Partington ^), at whom all America has
laughed. Her fun turns on unimaginable blunders in the mean-
ing and use of words and phrases. It would seem as though
no blundering could out-blunder hers. Yet there is method in
it. We have heard grave philologers afterdinner hazarding State-
ments of the laws of change by which to deduce her dialect. A
philological grammar of the speech of the Partingtons is a not
impossible speculation.
A coUection of the wit and humor of Prentice *) is of a
higher mood and of greater variety. The Veteran essayist, N. P.
Willis, gives us this year the Convalescent '). A couple of books ®)
on language and words shall be mentioned as indicating a strong
set of the public to read and talk on those subjects. Both of
these have some literary merit, and like Trench's books on the
same subject, which are reprinted and read everywhere in this
country, are intended for populär reading, and are read as a form
of light literature.
As we come to the prose department of our peculiar beat.
• ) Christian Believing and Living. By F. D. nuntington, D. D. preacher
to the University Cambridge, pp. 628. Boston: Crosby, Nichols & Co. Gra-
ham Lectures. Human Society: its providential structure, relations and Of-
fices. By F. D. Himtigton, D. D. New Yorli : Carter iS: Bro.
2) The Professor at the Breaklast Table. By 0. W. Holmes. Boston:
Ticknor & Fields. 12°. pp. 410.
3) Knitting work: a Web of many Textnres, wvonghi hy Ruth Partington
{B. P. ShiUaher). 12". pp. 408. Boston: Brown, Jaggard & Chase.
*) Prenticeana; er Wit and Humor in Paragraphs. By George W. Pren-
tice. Editor of the Louisville Journal. 12". pp. 306. New York: Derby &
Jackson.
5) The Convalescent. By N. Parker Willis. 12". pp. 45G. New York:
Charles Scribner.
8) Rambles among Words: their Poetry, History and Wisdom. By Wil-
liam Swinton. 16". pp. 302. New York: Charles Scribner. Modern Pliilo-
logy: its discoveries, history and inüuence. By Benj. W. Dwight. 8". pp. 354.
New York: A. & S. Barnes it Burr.
Norclamerikanische Literatur. 399
we meet as the Novel of tlie year the Minister' s Wooing '). This
is distinctively a historical novel, a picture of the manners of
New England in tbe time of the Revolution. But it is also a
love Story — a sort of antislavery story, and anti-old-fashioned-
Puritan-Theology story, all in one. Three hundred copies or-
dered for immediate circulation by the Mercantile Library of New
York testify to the eagerness with which the love story was read.
Graver minds find in the book a charming delineation of early
New England manners, a subtle and profound philosophy of love
illustrated by its working in noble and honest souls, and an ana-
lysis of theological beliefs aud Systems worthy the study of me-
taphysicians and divines ^). In this we exchange the passionate
excitement of Mrs. Stowe's famous anti-slavery novel for calm
and genial enjoyment in a well told and artistic story. Here
are interesting narrative, characters well drawn, wise and witty
talk, and good management of events, fine description of scenes,
and notable dramatic contrast of personnages; not only in form,
but intrinsically, it takes rank above former books by its author.
There is vigorous and free thinking in it ^). Of course it has
not passed without criticism of its political and theological pic-
tures *).
Here may also be mentioned, as a kind of historical novel,
another book upon the Puritans '), which aims to show them
in a favorable light. It gives long conversations between the
characters and has the dramatic air of a historical novel; but
cites authorities for its Statements like a veritable history. We
have a specimen of the old historical novel of the Scott, or rather
G. P. R. James style in a new colonial romance of William Gil-
more Simms ^). This series now numbers eighteen — many of
tliem prime favorites for many years in all our circulating libra-
ries. The scene is always laid at the south, frequently in South
') The Minister's Wooing. By Harrtet Beecher Stoive, pp. 578. New
York: Derby & Jackson.
2) The Independant. Oct. 20. 1859.
3) The Christian Exaininer. Jan. 1860. p. 120.
*) S. über diesen Roman auch den Anfsatz von C. Clarigny: „Le Uo-
raan d'Amour puritain", in der Rev. d. deux Mondes, Nov. Der Herausg.
^) The Puritans; or, the Church, Court and Parliament of Enghmd dur-
ing the reign of Edward VI. and Elizabeth. By Sam. Hophins. Vol. I. Boston :
Gould & Lincoln. 8". pp. 549.
^) The Cassique of Kiawah; a Colonial Romance. By William Gilmore
Simms. pp. 600. 12». New York: Redfield.
400 Jaliresberichte.
Carolina. The localities, events, liabits and manners are all fa-
miliär to him. „Revenge, fraternal hatred, and the like often
form, as in tbis story, the groundwork of his plots". The North-
Anierican Review says: „in cur own deliberate opinion, since
the demise of Cooper there is no one who can be reckoned his
superior among American Novelists" ' ). Novels of the Uncle
Tom style have not ceased to appear ^). A new southern au-
thoress has gained some success in a story of the Jane Eyre
type ^ )• The heroine is an orphan, and makes her way
from destitution to the highest rank in literary and social life.
She also makes her way through scepticisms of all sorts and
sizes to a belief in revealed religion , and the reviewers say "),
seems to have mastered the learning of the profoundest thinkers.
Our profound young ladies have to go through transcendental
scepticisms now, as regularly as the whooping cough, or nieasles.
It is one of the vices of our young literature that these diseases
of the teens are described and printed in heroic colors, so that
every body who has the predisposition is sure to have a virulent
attack. We had thought they were mostly confined to New Eng-
land; but here is a case, it seems, in the far south. Miss Augusta
J. Evans is said to be a young lady of 23 years, of Mobile,
Alabama.
The publication of the Morte d'Arthure, and of Tennyson's
Idylls of the King gave us many reviews and a book or two ^).
Perhaps the most striking feature of the year is the num-
ber of books of travels, written as literature. We still show the
blood of the old rovers of sea and land, and those of us who
cannot see stränge lands, like to read of them. Our most famous
traveler, the true poet, and vigorous critic, Bayard Taylor, gives
us a delightful volume of sketches ^). Bryant too has been writ-
ing letters frora out-of-the-way places in Spain '), and we find
') The North-American Review. Oct. 1859. p. 559.
^) The Mustee; or, Love and Liberty. By B. F. Presbury. Boston:
Shepard, Clark & Brown. 12". pp. 487.
^) Beulah. A Novel. By Augusta J. Evans. 12°. pp. 510. New York:
Derby & Jackson.
*) Tlie Independant. Oct. 6. 1859. From New York Evening Post.
*) The Age of Chivalry, King Arthur and his Knights. The Mabino-
geon; or Welsh Populär Tales. By Jkos. Bulfinch. 12". pp. 414. Boston:
Crosby, Nichols & Co.
•») At Home and Abroad. A scetch book of life, sceiiery and men. By
Bayard Taylor. New York: G. P. Putnam.
') Letters of a Traveler. Second series. By William Cullen Bryant.
12". pp. 277. New York: Appleton & Co.
Nordamerikanische Literatui'. 401
the same beautiful love of nature, the same gentle spirit, and
elevated imagination, still alive, which long years ago won all
hearts in bis Thanatopsis and Enening Wind. Our critic says,
indeed, that in these charming pictures of nature and people we
come nearer to bis mind and beart, tban in the stately beauty
of bis verse ' ). Tbe autbor of Two Years before the Mast., whicb
was tbe book of tbe year some years ago, describes a vacation
trip to Cuba ^); and Cozzens, a niontb in Acadia amid the scenes,
and people, and manners, which Lougfellow's Evangeline has ar-
rayed in the colors of poetry ^). Europe and Asia also furnish
the canvas for pictures *); our ladies return to write of their
Oriental Trips ^). But tbe book of tbis kind which has been most
bighly praised is The White Hills, their Legends, Landscape and
Poetry ^). Its character is well delineated in its title. It is pro-
nounced to be füll of „the knowledge of the moods and aspects
of nature given by long years of communion with her visible
shapes, and the quick fancy which so gracefully interprets them,
that eminent faculty of imaginative and spiritual insight which reads
the moral and religious symbolism of tbe hüls" ').
Of tbe poetry of the year we have not much to say. No
poem has produced any great Sensation. A new volume by Saxe *)
as funny and keen as ever, a new edition of the works of Poe ^),
a complete edition of Percival's Poetry are worthy of mention.
The death of Percival gave occasion to many reviews of bis
') The Independant. March 10. 1859. Christian Exaaiiuer. May 1859.
p. 447.
^) To Cuba and back. A. Vacation Voyage. By Richard II. Dana jr.
IG", pp. 288. Boston: Ticknor & Fields.
') Acadia; or, A Month with the Blue Noses. By Frederic S. Cozzens.
New York : Derb}' & Jackson.
*) Summer Pictures. From Copenhagen to Venice. By Rev. H. M. Field.
12". pp. 291. New York: Sheldon & Co. — Wallstreet to Cashmere. By John
B. Ireland. New York : S. A. Rollo & Co.
* ) The Tent and Harem : Notes of an Oriental Trip. By Caroline Paine.
New York: D. Appleton & Co.
^) The White Hills: Their Legends, Landscape and Poetry. By Thomas
Starr King. 4°. pp. 403. 60 Illustrations. Boston: Crosby, Nichols & Co.
^) Christian Examiner. Jan. 1860. p. 143.
*) The Mouey King, and other Poems. By John G. Saxe. Boston: Tick-
nor & Fields.
^) The Poetical Works of Edgar Allan Poe, with an original nieinoir.
18". pp. 278. Portrait. New York: Redfield.
n. 4. 27
402 Jahresberichte.
character and works. His claiins as a poet had becn long es-
tablished and yet we think hc has less popularity than almost
any other of the great American poets of his day, a fact whicb
is to be attributed to the want of human synipalhy in liis verses.
„Very beautiful they are, highly imaginative, always breathing
a delicate aerial music, and füll of a rare appreciation of the
glory and the joy of the world, but they lack that vital warmth
whicli is kindlod by a cordial recognition of the joys and sor-
rows of the human race, and withoiit which art can weave no
spell, eloquence can exercise no fascination, poetry can never
win cur love" ')• Albert Laighton *), R. A. Oakes ^), Thomas
Baily Aldrich * ) have found admirers of their first books of
Poems. The Southern Literary Messenger gives quite a labored
article to Mr. Aldrich, and pronounces him a true poet, an ori-
ginal poet having a new music in his verse, a star that promises
to be one of the brightest lights of our literature *).
Bitter Sweet ^) better deserves the praise of originality. It
is the description of a New England Thanksgiving, at which the
gathered family, after a bountiful repast and the pleasentries of
the evening, talk far into the night on questions of theology in
connection with their personal experience of the joys and sorrows
of life. It is minutely accurate and characteristic in its descrip-
tions of New England scenery, incidents, allusions, manners,
house scenes — • the scene in the cellar is New England truly
and only — the theological discussion of the problem of Evil,
and there are some fine lyrics in it; but as a whole, the efFect
is unpleasant from the radically disagreeable natura of the lead-
ing incidents and topics. It is worse than Aixrora Leigh, which
it reminds us of. Though original in manner, it is not the open-
ing of a new vein of Poesy, but only one more expression of
') The Poetical Works of James G. Percival, with a biographical sketch.
2vols. 24°. pp. 402. 507. Boston: Ticknor and Fields. Southern Literary
Messenger. June 1859. p. 472.
*) Poems. 'By Albert Laighton. Boston: BrowTi, Jaggard & Chase. 16".
pp. 135.
^) Poems. By R. A. Oakes. New York: Delisser «S: Proctor.
*) Babia Bell, and other Poems. By J. B. Aldrich. New York: Rudd
& Carleton.
9) Southern Lit. Mess. May 1859. p. 388.
8) Bitter Sweet. A Poem. By J. G. Holland, author of Titcomb's Let.
ters, etc. New York: Charles Scribner. — New Englander. Feb. 1859. p. 276.
Nordamerikanische Literatur. 403
the love of history, and historical romance, which has just giveii
US Miles Standish, The Minister s Wooliifj, and so many other
pictures of Puritan life.
Of the drama we find nothing to say.
A review like this, of the original books published in the
United States, gives a very inadäquate idea both of the literary
receptivity and the literary productivenes of the country. We
acquire languages more easily than the English, and we read
much in other tongues, and make many translations. The great
body of the English light literature is reprinted in this country,
and finds more readers here tban at home.
But OUT newspapers, and more formal periodicals are the
great field of both our national reading and writing. An editorial
article in the New-York Tribüne on American Journalism men-
tions that not less than 4000 newspapers, at least 500 daily and
500 semi-weekly are published in America. Their average cir-
culation is estimated at 2000 each for daylies, 2500 for semi-
weeklies, 1500 for weeklies; and 400,000,000 of newspaper sheets
a year. Most of these papers have a literary department, and
some of them engage the contributions of the ablest authors both
of America and England. The Hon. Edward Everett wrote for
the New York Ledger a series of essays, extending over the last
year, er fifty numbers, receiving ten thousand doHars for them,
which he gave to aid in the purchase of Mount Vernon, the old
estate of Washington, by the ladies of America. Harpers Weekly,
circulating over 4,500,000 numbers the last year, has published
Dickens' Tale of Tu-o Cities , Bulwer's What will he do loith it
and Novels or Tales by CoUins, Mrs. Gaskell, Charles Reade,
Curtis, Ludlow, Ella Rodman, and the publishers announce it as
their wish to secure every work of undoubted excellence that is
written here or abroad. We are unable to give statistics of other
Periodical Literature; but it is certainly true in America that
„ the wealth and freshness of the literature of the nineteenth
Century are embodied in its Periodicals". Harpers Magazine
alone has paid in ten years nearly three hundred thousand dol-
lars to American authors and artists. The Atlantic Monthly
vies with Harpers in the excellence of its literary articles. In
this, Holmes first issued the Autocrat of the Breahfast Table,
and its successors; Mrs. Stowe, the Minister' s Wooing, Longfel-
low, some of the best of bis minor Poems. The best of these
articles finely appear in the dignity of separate volumes; but the
27*
404 .lalirpsbericlite.
.Uihresherichlc sliould l»v gocnl rights enibraco a better critic llinn
wo can givo, ot" American PeriocUcal Literature.
Easton, Pennsylvania, 28 April 1860. F. A. Marcli.
111.
Die italienische Nationalliteratur im Jahre ,1859.
Man wird nicht erwarten, dafs im Jahre 1859 Italien
auf dem Felde der schönen Literatur besonders thätig ge-
wesen sei; aber auch das Wenige, das vor dem Kriege
oder nach dem Waffenstillstände zum Vorschein kam, er-
hob sich nicht über die goldene Mittelmäfsigkeit. Publi-
kum und Schriftsteller waren eben mit Anderem beschäf-
tigt, als den Musen nachzuhängen; und als Terpsychore
sich unter die Kämpfenden mischte, raubte selbst ihr der
wttthige Kriegsgott erst die Besinnung, dafs sie vergafs die
schreiende Leier zu stimmen, dann die Kraft in die Saiten
mächtig zu schlagen.
Das Theater hatte in den ersten Monaten mehrere
neue Stücke geboten: Dramen und Lustspiele im nördlichen,
Tragödien im südlichen Theile der Halbinsel. Das Publi-
kum ging zahlreich und mit dem besten Willen, etwas Na-
tionales zu beklatschen, ins Haus: nicht das Mittelmäfsige
allein, auch was unter demselben stand, konnte freundlicher
Aufnahme auf ein paar Abende sicher sein, wenn nur ei-
nige politische Parallelen darin enthalten oder heraus zu
errathen waren; die Kritik, wo nicht persönliche Abnei-
gung ins Spiel trat, hatte die Geissei mit dem Fächer ver-
tauscht. Wir müssen alle diese dramatischen Ephemeri-
den bis auf eine übergehen, wenn wir nicht den im vori-
gen Jahre unerwähnt gelassenen ungerecht werden wollen.
Ein Lustspiel aber erntete vor und nach dem Kriege in
Genua, in Turin, in Florenz mehr Beifall und wurde mehr
Abende aufgeführt, als alle übrigen neuen Stücke zusam-
mengenommen, und als vielleicht je irgend ein italienisches
in gleich kurzem Zeiträume. Diesen glänzenden Erfolg
Italieuisulie I>iteratui-. 405
hatte Teobaldo Ciconi's politische Allegorie Troppo tardi.
Sein Vorwurf war, den nicht zu versöhnenden Gegensatz
zwischen dem Prinzip des Stillstandes und dem des Fort-
schrittes darzulegen, und letzteres zum endlichen Siege ge-
langen zu lassen. Die menschliche Gesellschaft spiegelt
er in einer friaulischen Familie ab, deren aristokratisches
Haupt die althergebrachte strenge Hauszucht aufrecht zu
erhalten bestrebt ist, als sein Bruder, der auf Reisen eine
Sängerin geheirathet hat, zurückkehrt, in der Familie das
Verlangen nach einer freieren Lebensart erweckt und ver-
ficht, und zuletzt, nachdem auch der für seinen Bauch be-
sorgte Hauslehrer capitulirt und sich zur Partei des Stär-
keren geschlagen, die freiheitdürstende Familie vor der
Nase des conservativen Hausvaters nach der genufsreicheu
Hauptstadt Venedig entführt. Die Familienangelegenhei-
ten werden in gangbaren politischen Phrasen besprochen;
sprudelnder Witz, rascher und munterer Dialog, Angemes-
senheit der Anspielungen sind die Vorzüge des Stückes;
dagegen ermangelt es jeder ordentlich geführten Intrigue,
und die aneinander gereihten Scenen werden mehr in der
politischen Allegorie als in der eigentlichen Handlung zu-
samraeno-ehalten. Die meisten Taojesblätter haben das Stück
mit Anerkennung besprochen; nur die Turiuer Opinione
liefs den „unverbesserlichen" Dichter mit seinem „Gelegen-
heitsstüeke" hart an. Gegen diesen Einwurf antwortete
der Crepuscolo, dals auch nach Abstreifung jeder politi-
schen Anspielung dem Lustspiel noch immer der Erfolg
gesichert bliebe; und der Annotatore friulano^) bemerkte,
dafs jedes unsterbliche Werk seiner Zeit ein Gelegenheits-
werk war, sich aber auf das ewig Wahre der menschlichen
Gesellschaft und des menschlichen Herzens stützte.
Von den Arbeiten des Jahres 1858 erhielt den ersten
Turiner Preis Giacometti's Judith^), den zweiten A. Mon-
tignani's Drama in 5 Akten Un matrimonio sotto alla re-
' ) Erschien in Udine , ging im August ein ; der Redacteiir Dr. Pacirico
Valussi schreibt jetzt in Mailand die Leitartikel der Perseveranza.
2) Teatro scelto di Paolo Giacometti. Mantova. Negretti; Milano, San-
vitQ. Vol. I, disp. 8.
406 Jahresberichte.
publica, den dritten Ferrari's Prosa ^). üeber das erste
und dritte ward schon voriges Jal)r berichtet '^); das zweite
kam im December 1 858 im Turiner Teatro Carignano zu-
erst zur Aufführung, dann ging es im Januar 1859 mehre
Male mit Beifall über die Bühne. Der Verfasser, ein nea-
politanischer Flüchtling, schrieb es vor etlichen Jahren in
England, und behandelt darin die französische Gesellschaft
unter dem Directorium in den drei Färbungen, einer ari-
stokratischen Marquise, eines feurigen Demokraten und ei-
nes tugendhaften Bürgers der gemäfsigten Partei. — Fort-
gesetzt wurden die Ausgaben der dramatischen Werke Fer-
rari's ^) und Giacometti's in Mailand, sowie des spanischen
Theaters in Turin"), und P. Maspero's Teatro scelto di
Racine in Florenz. — In der Rivista di Firenze (1859 p.
39 — 50) ward eine metrische Uebersetzung des Faust von
Anselmo Guerrieri in Aussicht gestellt, die, nach dem ge-
lieferten Probestücke zu urtheilen, des Originals würdig
sein wird.
Weniger als das Theater konnte die erzählende Dich-
tung ein aufmerksames Publikum finden, und mehr denn
Ein bedeutendes, als unter der Presse angekündigtes Werk
gelangte deshalb nicht an das Tageslicht. So gab Guer-
razzi seinen versprochenen Pasquale Paoli nicht heraus;
und seine Amelia Calani ^) enthält nur Randglossen zur po-
litischen Gegenwart, ohne eine eigentliche Erzählung. —
Bersezio wob unter dem Titel: La caritä del prossimo, sei-
nen Roman Fnnesto errore in der Gazzetta Piemontese fort,
einen heuchlerischen Menschenfreund an den Pranger stel-
lend. — Brofferio's meist auf Turin Bezug habende Auto-
biographie ''), die fortgesetzt wurde, fand in Biorci's / miei
') Opere drammatiche di Paolo Ferrari. Milano, Sanvito. Vol. III,
disp. 1. •
2) S. Bd. I, p. 374 und 371.
3) Vgl. Bd. I, p. 369, Anm. 3.
*) Vgl. Bd. I, p. 376, Anm. 6.
^ ) Amelia Calani, considerazioni suU' educazione delle donne italiane
di F.D. Guerrazzi 18b9, 8". Genova, Grondona; Fireuze, Torelli. — Ueber-
arbeitet in der Rivista Contemporanea XVII, 38 fF.
^ ) I miei tempi , memorie di Angelo Brofferio. Vol. VII. Torino,
Biancardi 1859.
Italienische Literatur. 407
trent' atmi^) ein gelobtes Seitenstück, das die mailänder
literarischen, artistischen, geschichtlichen und politischen
Erlebnisse des Verfassers darlegt. — Lodovico Ropolo, ein
Offizier der am 30. Mai im Gefecht von Vinzaglio fiel, hat
mit vieler Farbenfrische ein Liebesverhältnifs zw^ischen ei-
nem offenherzigen Jüngling und einer verdorbenen Kokette
geschildert -). — Francesca Lutti sang in guten Octaven
mit trefflicher Wahrheit von zwei Freundinnen, davon die
eine, die Gefühlvolle, ihren Liebhaber an die andere, die
Herzlose, verliert^). — Ihr Lehrer Andrea Maffei über-
setzte in seiner glänzenden Weise Moore's Feueranbeter*),
wohl die beste Gabe des Jahres. — Riccardo Cerroni end-
lich lieferte eine neue mit zärtlichem Fleifse ausgearbeitete
Uebersetzung von Werthers Leiden^).
Die Lyrik eröffnete das Jahr mit den üblichen Strenue.
Die wichtigste gab der Paduauer Guglielmo Stefani, gegen-
wärtig Director der Rivista Contemporauea, der anerkannt
besten literarischen Zeitschrift Italiens, heraus. Er lud für
sie^) in den noch vor einem Jahrzehnt verschrieenen, jetzt
wieder in Mode gekommenen Alexandrinern die Sänger zu
Beiträgen ein, worunter die Ballade / tnarchesi d'Ivrea von
A. Peretti ''), der einige Wochen früher als Obergjmna-
sialdirector in Ivrea starb, und G. Prati's Le ispirazioni
del Verbano Erwähnung verdienen. — Zu dem Besseren
gehören ein Band Gedichte in mailändischer Mundart vom
Schauspieler Giovanni Ventura ^), der mit seiner Natür-
lichkeit der Gedanken und Anmuth der Sprache in die
Fufstapfen des unvergessenen Porta tritt, und ein Heft an-
• ) I miei trent' anni, di Dovienico Biorci. Torino, Botta, 1859.
^ ) L'amore a vent' anui, di Lodovico Ropolo. Ebendaselbst.
^) Rosa e Stella, novella di Francesca Lutti. Verona, libreria della
Minerva 1859.
* ) Gli adoratori del fuoco di T. Moore. Traduzione del cav. Andrea
Maffei. Ebendaselbst.
' ) Florenz, bei Le Monnier.
8) Sul Po. Strenna poetica pel 1859. Torino, Botta.
') Von ihm erschien aufserdem: Le serate del villaggio. Racconti del
Aoii. Antonio Peretti. 2° ed. Ivrea, Curbis, 1858; dann Gedichte unter dem
Titel: II Menestrello. Pinerolo, G. Chiantore, 1859.
^) Poesie milanesi e italiane di Giovanni Ventura. Milano, 1859,
408 Jahresberichte.
spruchloser Feldblumen fürs Volk von Vincenzo de Li-
sio '). — Eine versprechende Erstlingsarbeit sah man in
Galanti's Carme -) über das den Menschen erziehende Lei-
den. Und eificeutliche Form des Schmerzes ist in Italien
der tönende Vers: E vocale il dolor della mia terra^ wie
Revere am Schlüsse eines seiner unübertrefflichen Sonette
sagt.
In einen andern Kreis von Anschauungen und Ein-
drücken führt der sicilianische Flüchtling G. Ricciardi mit
seinem „Polimeter" '^ ), das die Revolutionsjahre 1848 — 49
mit mäfsiger Phantasie und unfertiger Form in Erinnerung
bringt. Ansprechender sind die 1846 — 48 geschriebenen
vaterländischen Gedichte Goffredo Mameli's^), der am
6. Juli 18''l9 vor Rom im Kampfe gegen die Franzosen
fiel. — Auf den der toscanischen Jugend ungünstigen Tag
von Curtatone hat eine Sammlung von Gedichten und pro-
saischen Aufsätzen Bezug ^). Wir haben hier mit Waffen
zu thun, und Waffen sollte die Kritik nur herausputzen,
nicht abstumpfen. Denselben Trauertag zu feiern viax au-
fserdem ein Band Gedichte ") bestimmt, der den klangvoll-
sten Namen Toscanas führte, den Niccolini's, des vorzüg-
lichsten Repräsentanten der klassischen Schule. Er enthält
aufser dem bereits 1845 veröffentlichten Canto: „Dante e
Italia" — zweifelsohne das Beste des Buches — eine von ei-
nem Schüler des Dichters getroffene Auswahl aus den un-
edirten und auf Italien bezüglichen politischen Gedichten
desselben: zwei Canzoni libere und dreifsig Sonette, wel-
che das Jahr 1848 und die zunächst darauf folgenden be-
leuchten. Die gewandte Handhabung der Sprache, das
') Fiori campestri, canti popolari di Vincenzo de Lisio. Napoli, tip.
della Industria 1859.
■^ ) I dolore. Carme di F. V. Galanti. — Venezia, Cecchini 1859.
3) Epopea biennale, polimetro di G. Ricciardi. Nizza 1859. — Von
ihm erschienen auch: Drammi storici: La lega lombarda, II vespro siciliano,
Masaniello , La cacciata degli Austriaci da Genova. Parigi, Stassin et Xavier.
*) Poesie di Goffredo Mameli. Tortona, Franchini 1859.
* ) II XXIX maggio 1848. Raccolta di prose e poesie. Firenze, Beu-
cini 1859.
6 ) Poesie nazionali di G. D. Niccolini, pubblicate a prolitto della guerra
della indipendenza italiaua. — Firenze, CcUini 1859.
Italienische Literatur. 409
gleichmäfsige Auf- und Abwogen des Kythmus, die klassi-
schen hie und da wie von selbst sich einstellenden An-
klänge gemahnen freilich, dals man das Werk einer Mei-
sterhand vor sich hat. Doch nur den Abfall. Denn ab-
gesehen davon, dafs die Muse mehr als einer Göttin zie-
men dürfte, sich den Mund wäscht, sind die wenigsten der
Sonette aus Kernholz geschnitten ; der Gedanke bleibt häufig
unklar und dessen Entwicklung der Ahnung des Lesers
überlassen; w^o man mindestens die gewaltige Kraft einer
edlen Entrüstung gewärtigt, wird man unangenehm an ge-
waltige Anstrengung des Greises erinnert, der gerne dra-
stischer zürnen möchte als er kann. Taktvoll enthält sich
der Anzeiger der Ilivista Contemporanea aller Kritik über
diese Gedichte; doch kann er nicht umhin zu bemerken,
dafs nachdem der Verfasser wie ein Aar alle Höhen be-
reits durchflogen, er nunmehr die herrlichen Fittige ein-
zieht und auf hohem Fels in stolzer Einsamkeit ausruht.
Aber nicht das achte Sonett, dessen zweite Quartine un-
klar und die Terzinen abgedroschene banale Phrasen bie-
ten, verdient eine Auszeichnung; eher das 21ste, welches
gegen einige allzuheirathslustige Florentinerinnen gerichtet
ist. Dieses war allerdings eines der derbsten und deshalb
in der Rivista kaum als Muster abzudrucken; aber von
den oben angeführten Fehlern scheint es frei und bis zum
letzten Verse sich gleich bleibend. Auch hat es die Ehre
gehabt von Guerrazzi einen Commentar zu erhalten, da die-
ser in seiner früher erwähnten Ämelia erzählt, wie eine die-
ser liebebrünstigen Damen, die ihrem fremdländischen Ehe-
herrn nachlief, von ihm „wie ein vertretener Stiefel" wegge-
worfen wurde. — Die lebendige Gegenwart in einem
Kaiser, einem König und zwei französischen Generälen zu
besingen unternahm Ritter Giovanni von Prati ^), in der
Meinung, Tyrtaeus habe Aehnliches gepflogen. Menipp
würde den Dichter Prati von Gozzi's Weisheitsberge aus
') Montebello, canto di G. Prati. Torino. 22 giugno 1859. 15 S. 8".
Palestro, canto di G. Prati. Torino, 8 giugno 1859. 10 S. 8".
Xapoleone III, cauto di G. Prati. Torino 14 giugno 1859. 10 S. 8°.
Sämnitlich bei Botta.
410 Jahresberifhte.
nicht gerade so hoch auf der Lebensleiter erblicken, als
Prati selbst darauf zu stehen sich schmeichelt. Seinen
nicht geringen Ruf verdankt er zunächst dem Talent die
grofse Trommel zu schlagen, dann seinem vor etwa zwan-
zig Jahren erschienenen epischen Gedichte Edmenegarda,
einer Ehcbruchsgeschichte in guten Sciolti. Eine frucht-
bare Phantasie von keinen ernsten Studien gezügelt, viel
Sinn für Harmonie ohne einen geläuterten Geschmack ver-
dammen ihn immer hohler zu werden, und sich zugleich
immer mehr in sich selbst zu verlieben. Da er zur soge-
nannten katholischen Schule gehört, so wimmeln seine Ge-
dichte in dem Grade mehr an unpassenden biblischen Lap-
pen, als sie weniger reellen Gehalt haben; und es unter-
läuft dem Leser, sich fragen zu müssen, ob den Sieg von
Palestro die christkatholischen Piemontesen oder die Kin-
der Israels erfochten. Wo die Anwandlung dieser alber-
nen Hebräismen und das linkische Tappen nach dem Gran-
diosen ihn nicht beirrt, wo er einfach menschliche Gedan-
ken in schöne Form einzukleiden sich fügt, da verdient
seine Muse alle Anerkennung, und wenige können dann
die liebenswürdige Nachlässigkeit oder den majestätischen
Gang seiner Rythmen erreichen. Sein poetisches Vademe-
cum, wovon ein Probestück im Juniheft der Rivista Contem-
poranea erschien, gehört in den nächsten Jahresbericht. —
In näherer Verwandtschaft zum Geiste Manzoni's steht
Giulio Carcano, und wie der Meister die Bewegung des
Jahres 1821 indirect durch eine Ode auf Theodor Körner
verherrlichte, so sang der unentartete Jünger in dem Tode
Carl Albert's die Auferstehung der zu Grabe getragenen
Hoffnungen ' ).
An nennenswerthen Uebersetzungren erhielten wir au-
fser den bereits erwähnten zu Anfang des Jahres die Ae-
neis in Ottava rima von Francesco Duca ^), die auch nach
so vielen Vorläuferinnen als eine vorzücclich gelungene all-
o o o
' ) La morte di re Carlo Alberto . canto lirico di (7. Carcano. Milano,
Pirola, 1859.
'■* ) Milano, Bcrnardoui.
Italienische Literatur. 411
gemein belobt wurde; in der zweiten Jahreshälfte von G.
Strafforello eine Bluraenlese aus germanischen auf Italien
bezüglichen dichterischen Ergüssen, denen kurze, meist
richtige, literar- biographische Notizen beigegeben sind').
Die üebersetzung ist durchaus Strafforello's Arbeit, und
zwar in Prosa, auch da wo gute poetische üebersetzungen
zur Hand standen, — Aus dem Nachlasse Cereseto's er-
blickten endlich auch die erwarteten zehn letzten Gesänge
des Messias ^ ) das Licht. Die erste vollständige Ueber-
tragung hatte Klopstoek's Freund, der Vicentiuer Girolamo
Zigno mit Nachhilfe des Verfassers geboten; eine zweite,
mifslungene, lieferte ein halbes Jahrhundert später Jos. Pensa.
Da jedoch keiner von beiden Geschmack abzugewinnen
war, schickte sich Andrea Maffei, der grofse Verskünstler,
dazu an, veröffentlichte aber bisher nur den zweiten Ge-
sans: und etliche Bruchstücke. Andere kamen nicht über
den ersten hinaus; wieder andere sangen den Messias sich
und den Musen nach. Die üebersetzung des Barozzi in
Octaven, die wir im vorigen Bericht verzeichneten ^), um-
fafst die ersten zehn Gesäuge. „Wer wird nicht Klop-
stock loben?" Doch läfst sich zweifeln, ob eine italienische
Messiade so viel Üebersetzungen ins Deutsche würde er-
fahren haben.
Im Gebiete der Philologie lieferte Manuzzi, trotz der
ungünstigen Zeitläufte, die zwei ersten Buchstaben seines
Vocabolario. Von Gioberti erschien ein Band Miscella-
neen, von Giusti der Briefwechsel, der von allen Sprach-
kennern freudigst begrüfst wurde. — Komanin setzte seine
venezianische Geschichte bis zum Jahre 1763 fort, die trotz
ihres kritischen Ingrediens ebenso allgemein gelesen wird
' ) L'Italia nei canti dei poeti stranieri contemporanei tradotti da Gur-
stavo Strafforello e corredati di biografie. Torino, Unione tip.-ed. 1859.
-1 II Messia, poema di F. A. Klopstock, versione di G. B. Cereseto.
2. ed. (die erste erschien 1853) Vol. I". Torino, Unione tip.-ed. 1858. —
Vol. 11°. Prima edizione 1858. (Doch auf dem Umschlage steht die wahre
Jahresangabe 1859; der Band schliefst mit einer Biographie Cereseto's).
3 ) S. Bd. I, p. 385, Anm. 2.
412 Jahresberichte.
als Vauuucci's ') älteste und Farini's ^) neueste Geschichte
Italiens.
Am JÜ. Jänner starb zu Bologna die Florentiuerin Te-
resa Malvezzi-Carniani, Uebersetzeriu aus dem Lateinischen
und Englischen, bekannt durch das Epos in Sciolti, Cacciata
del tiranno Gualtieri diEirenze; am 24. die Dichterin Mas-
simina Kosellini - Fantastici '^), ebenfalls aus Florenz; am
8. März üiacinto Carena, Verfasser des trefflichen Voca-
bolario d'arti e mestieri u. a. philologischer Werke.
Padua, am 3. Juni 1860. Justus Grion.
IV.
Die spanische Nationalliteratur in den Jahren 1858 und 1859.
Aufserordentlich grofs würde die Aufgabe sein, unsre
Leser mit all den Productionen bekannt zu machen, welche
in den beiden letzten Jahren in Spanien erschienen sind.
Die geistige Entwicklung dieses Landes, in unzweideutiger
Weise festgestellt und bezeichnet durch den Fortschritt in
allen Zweigen der Civilisation, die nach einer drückenden
Lethargie allseitig' ihre alte Thätigkeit und Kraft wieder
gewinnt, nimmt in Wahrheit tiefes Nachdenken und Stu-
dium in Anspruch, denn immer sind in der Geschichte der
Literatur die Momente der Wiederherstellung und Erho-
lung von Wichtigkeit, wo die grofsen Nationen, die frü-
here Trägheit abschüttelnd, vertrauensvoll ihren Blick auf
die Vergangenheit richten, um durch die mächtigen Erin-
nerungen ihrer Gröfse das Leben der Gegenwart zu be-
fruchten, und darin für die Zukunft das Unterpfand eines
neuen und glänzenderen Ruhms zu finden. — Spanien, mo-
• ) Storia d'Italia dall' origine di Roma sino alla conquista longobarda
del prof. Atto Vamiucci. Vol. IV. Firenze. Poligrafia Italiaua 1859.
*) L. C. Farini, Storia d'Italia dall' anno 1814 tino ai nostri icioriii.
Vol. II. Tor. 1859.
3) Es erschien von ihr 1859: Ooiiiinedie per la puerizia. Parma, Fiac
cadori. Sie bilden den 74. Band (kr Encielopedia modcrua scientilico cru-
dita. - Dialoghi c racconti pei fanciuUi. Ebendaselbst.
Spanisclio Literatur. 413
ralisch und politisch erniedrigt durch eine Theokratie, wel-
che den Gebrauch der Vernunft und des Geistes für ge-
fährlich erachtete, schon den mäfsigen Genufs der Freiheit
des Gedankens ein „Ungeheuer von Toleranz" {monstruo de
tolerancia) nannte; Spanien gibt, nachdem es dieses Joch
zerbrochen, von neuem Beweise seiner Fruchtbarkeit auf
dem weiten und blüthenreichen Felde der Literatur — ein
Schauspiel, dem wir mit Freude seit den ersten Tagen des
zweiten Drittels unseres Jahrhunderts zusehen; und in Mit-
ten der grolsen Bedrängnisse, in welche es einerseits der
überlebte Groll alter und schon hinfalliger Factionen, an-
drerseits die ungeduldigen und übertriebenen Ansprüche
neuer und ehrgeiziger Parteien versetzt haben, beweist un-
ser Land kühn den Willen, zu sein was es früher war,
und verdient demnach die Beachtung, wenn nicht schon
den Beifall der übrigen civilisirten Völker.
Nicht wenige Lorbeeren haben seine geistigen Gröi'sen
errungen, indem sie mit ungewöhnlichem Glück die Sphären
der Wissenschaft und Literatur durchliefen; und nicht min-
der wurde der Tempel der Künste besucht. In der Phi-
losophie und Geschichte, in der literarischen Kritik und
Bibliographie, in der Poesie und Beredtsamkeit, mit einem
Wort in allen Zweigen und Gattungen, die das grofse
Reich der Hu manitäts- Wissenschaften und der schönen Li-
teratur ausmachen, sind während der angezeigten Periode
sehr beachtenswerthe Arbeiten erschienen, welche eine wahre
Wiedergeburt anzeigen, dem Aerger beschränkter und äu-
fserlich unbefriedigter Geister zum Trotz, für die ein jeder
Fortschritt der Wissenschaften eine Gefahr ist und eine
jede Eroberung der Vernunft ein Scandal. Dennoch ist
zu bemerken, dafs in dieser selben Periode einige Mo-
mente des Widerwillens oder der Ermüdung, der Unent-
schiedenheit oder des Zweifels bezeichnet werden können,
Dank dem hartnäckigen Streben jener selben Geister, den
natürlichen Lauf der Bewegung zu hemmen, sowie in Folge
der Unruhe undUnerfahrenheit der noch nicht wohl geschul-
ten Paladins der neuen Ideen. Es ist dies der Grund ge-
wesen, dafs Männer, die sich mehr der mercantilen als der
414 Jaliresbcriclite.
wissenschaftlichen Speculation hingaben, in das Reich der
Literatur eindrangen um 7a\ plündern, und das Land mit
Uebersetzungen, von sehr wenigen annehmbaren abgesehen,
meist sehr roher Art, überschwemmten, durch welche ver-
mittelst des Interesses das aus der Neuheit entspringt, nicht
wenig Gift in Spanien eingedrungen ist und noch eindringt,
welches das Nationalgefühl irreführt und im Allgemeinen
den Geschmack der Menge verdirbt. Aber die Gerech-
tigkeit fordert anzuerkennen, dafs trotz dieser nicht gerin-
gen Hindernisse, trotz der inneren Kämpfe, welche das per-
sönliche Loos der Pfleger der Wissenschaft und der Kunst
gefährdeten, wie nicht minder zu wiederholten Malen das
des Staates, die mit so hohen HoflPnungen begonnene Be-
wegung ihren Lauf glücklich verfolgt; und täglich werden
ihre Früchte geärntct, wie es ganz offenbar die grofse Zahl
und die Bedeutung der Productionen zeigt, die in den bei-
den letzten Jahren im Druck erschienen sind.
Eben diese Fülle verbietet uns sowohl vollkommene
Rechenschaft von den hervorragendsten zu geben, als alle
Werke zu erwähnen, die in verschiednem Sinne die öffent-
liche Aufmerksamkeit auf sich zogen; und indem wir uns
auf eine kurze Uebersicht beschränken, hegen wir noch
immer die Furcht, dem gegenwärtigen Berichte eine zu
grofse Ausdehnuno; zu geben. Bemerkenswerth ist fürwahr
dafs aufser den Romanen, welche jene leichte, bei dem ge-
wöhnlichen Publikum aller Nationen so beliebte Literatur
bilden, und die in der Regel schon mit dem Merkmale
eines frühzeitigen Todes geboren werden, den meisten
Raum die historischen Werke einnehmen. Diese eigen-
thümliche Bevorzugung, welche, nicht ohne das Nachden-
ken des Philosophen zu erregen, mit dem von den Malern
bekundeten edlen Streben zusammenfällt, zu der National-
geschichte ihre Zuflucht zu nehmen, um in gleicher Ab-
sicht ihre schöne Kunst wieder herzustellen; diese Bevor-
zugung hat ein so umfängliches Verzeichnifs von Büchern
hervorgerufen, dafs seine Einrückung allein genügen würde
lange Seiten zu füllen. Besagte Studien haben nun von
den weitesten Regionen der Weltgeschichte bis zu den
Spanische Literatur. 415
beschränktesten der Denkwürdigkeiten und der Biographie
sich ausgedehnt; und eine allgemeine Eigenschaft glänzt
in allen diesen Werken : der gleiche Geist der Forschung,
da die, welche nach dem schwer zu erreichenden Lorbeer
des Historikers streben, sich schon nicht damit befriedigen,
einfach der Autorität ihrer Vorgänger auf demselben Ge-
biete, zu folgen.
Drei Bände einer Universalgeschichte sind in den letz-
ten Jahren aus den Pressen des Verlegers Mellado her-
vorgegangen, die wir der Feder des D. Salvador Con-
stanzo verdanken, eines thätigen und fleifsigen Sicilianers,
der nicht ohne Glück seit einiger Zeit die spanische Lite-
ratur cultivirt. In allen Theilen bekundet Constanzo eine
tüchtige Gelehrsamkeit, indem er keinerlei Untersuchung,
noch irgend eine Anstrengung sich zu der Höhe der phi-
losophischen Geschichtschreibuug zu erheben, unterläfst.
Uebrigens ist er noch immer nicht über die alte Geschichte
hinausgekommen; und wir wundern uns nicht darüber, denn
die Geographie, die Chronologie, die vergleichende Geo-
graphie und die Archäologie haben ihn zu sehr interessan-
ten Arbeiten veranlafst, welche den historischen Apparat
seines Werks bilden, und ebenso wenig sind die Künste
und Literatur vergessen worden. Sein Buch gewinnt aus
diesen Gründen mit jedem Tage gröfsere Wichtigkeit. In
Betreff des Stils und der Sprache ist zu bemerken, dafs
Hr. Constanzo fast alle Schwierigkeiten, welche die Frem-
den bei dem Gebrauch der castilischen Sprache finden,
nicht ohne Mühe, zu überwinden gewufst hat; sein Stil ist
meist einfach, zuweilen blühend, fast immer aber dem Ge-
genstand entsprechend, seine Sprache, wenn nicht so ganz
rein, als zu wünschen, doch correct und natürlich, so dafs
sich das Buch mit Interesse und angenehm liest.
Nicht minder beachtenswerth sind die Discnrsos so-
bre los primeros cinco siglos del Christianismo , welche
D. Emilio Castelar y Ripoll in dem Ateneo von Madrid
gehalten hat. Beredt wie wenige, fleifsig wie die meisten,
obgleich beim Aufbauen neuer historischer Theorien nicht
so umsichtig, als er es in einem reiferen Alter sein würde,
416 Jaliroshfri<'h1f>.
hat Hr. Castelar viele Abende des vergangenen Winters
die öffentliche Aufmerksamkoit der Residenz gefesselt, in-
dem er den ungewöhnlichen Erfolg erreichte, in wenigen
Monaten seine Ausgabe der Disairsos vergriffen zu sehen.
Dieser ausgezeichnete Professor (der Geschichte von Spa-
nien) entwirft in ihnen grofsartige und durch ein lebendi-
ges und glänzendes Colorit belebte Bilder; er ist bemüht
die Wirkunn der christlichen Lehre in einem neuen Lichte
zu zeigen, indem er ihren idealen Einflufs auf das Loos
der Menschheit in den mannichfachsten Beziehungen gel-
tend macht. Hier zeigt sich der Philosoph. Trotzdem ist
sein Buch von einer vorgefafsten Idee inspirirt; und ob-
wohl dies jedes Kunstwerk verlangt, so kann doch der Ein-
flufs und die Herrschaft derselben leicht die historischen Spe-
culationen irreführen, und den Geist des Historikers fesseln;
und das ist in den Discursen Castelar's der Fall. Die
demokratische Idee beherrscht ihn; aber indem sie immer
mit der Natur der Ereignisse im Streit ist und sehr häufig
mit der eigenen Vernunft in Zwiespalt geräth, tritt hinter
den Strömen der Beredtsamkeit , in welche er das Glück
hat seine Ideen und Gedanken zu hüllen, doch der mühe-
volle Kampf des Geistes hervor. Auch als Redner läuft
Castelar eine grofse Gefahr; Wortfülle und Reichthum be-
sitzend, wahrhaft beredt, liebt er nur zu sehr den Glanz
der Form, und sein Redeprunk streift oft an den Schwulst;
seine Freunde und die einigen Antheil an seiner literari-
schen Ausbildung gehabt haben, wie wir selbst, beklagen,
ihn an einem solchen Abhänge zu sehen.
Die Nationalgeschichte ist durch neue vier Bände der
Allgemeinen Geschichte Spaniens von dem Akademiker
D. Modesto Lafuente (TT. XIX, XX, XXI, XXII), berei-
chert worden. Er begreift in ihnen die Jahre 1724 — 1807;
und wenn er schon bei der Entvverfung der Erzählung von
den Ereignissen des Altert hu ms und noch mehr der mitt-
leren Zeiten ungeheure Schwierigkeiten besiegte; wenn er
massenhafte Hindernisse überwand, um in einen einzigen
Rahmen die mannichfachen und grofsen Erfolge zusammen-
zufassen, welche Spaniens Heer und Politik, triumphirend
Spanischo Literatur. 417
und die Geschicke der alten wie der neuen Welt beein-
flussend, aufweisen; wenn er ferner mit keinen geringen
Schwierigkeiten kämpfte als er das Bild des traurigen Ver-
falls jener grofsen Monarchie, in der die Sonne nie unter-
ging, entwarf: so hatte er nicht weniger zu überwinden
und zu besiegen bei der Geschichte der angezeigten Pe-
riode, die zwar kurz in Betreff der Zeit, aber grofs in
Rücksicht ihrer Wichtigkeit für den gegenwärtigen Zustand
der spanischen Nation ist. In den genannten Bänden wird
der zweite Theil der Regierung Philipps V. sowie die
ganze Ferdinands VI., ferner die an grofsen Erfolgen und
Reformen so fruchtbare Regierung Karls III., und endlich
die schon sinkende und theilweise verderbliche Karls IV.
behandelt, das ist also, fast die ganze Geschichte der heute
regierenden Bourbon'schen Dynastie bis zu der grofsen
Epoche des Unabhängigkeitskrieges, der ersten Aufrütte-
lung des alten nationalen Geistes und dem ersten Zeichen
eines neuen Lebens, nach welchem die Nation, ihrer ruhm-
vollen und Jahrhunderte alten Institutionen sich erinnernd,
verlangte. Gewandtheit, gesundes Urtheil und richtige
Kritik fehlten Herrn Lafuente nicht, um so grofse und
schwierige Aufgaben zu übernehmen. Wünschenswerth
wäre zuweilen eine gröfsere Energie und Entschiedenheit,
und ein gröfserer Scharfblick bei der Behandlung gewisser
Fragen gewesen, auch, wenn man so sagen darf, eine grö-
fsere Freiheit des Geistes. Trotzdem kann und darf man
versichern, dafs auch in den seit Anfang 18ö8 erschiene-
nen Bänden die Historia general de Espaaa — fern davon
weniger verdienstlich zu sein — dieselben Vorzüge, welche
den Werth der früheren Theile ausmachen, aufweist (indem
sie zugleich den mehr populären als gelehrten Charakter,
den sie von Beginn ab zeigte, bewahrt); auch dafs wenn
die Erzählung nicht immer als vollendetes Muster ange-
führt werden kann, sie doch stets leicht, geziemend und
würdig gehalten und an Schönheiten des Stils und der
Sprache reich ist.
Diesem Werke zur Seite verdient, wenn nicht ihrer
Ausdehnung, wenigstens ihrer anerkannten Wichtigkeit we-
ll- 4. 28
418 Jahresberichte.
gen, die Geschichte der s|)anischen Kirche {Historia de Ja
Iglesia espahola 2 Bde 4") von dem Professor der Cen-
tralimiversität, D. Vicente de Lafueute, gesetzt zu werden.
Dieser Gelehrte, betraut mit dem Unterricht in der allge-
meinen Kirchenlehre und der spanischen insbesondere, hat
ohne Zweifel gedacht, seine hinlänglich gerechtfertigte An-
stellung als Professor durch das angezeigte Werk zu legi-
timiren; nach dem Muster eines Burriel und Florez gebil-
det, hat er die gelehrten Arbeiten dieser ausgezeichneten
Männer nicht aus den Augen gelassen, während sein Buch
zuficleich zeigt, dafs er mit den kirchlichen Alterthümern
der Halbinsel sehr vertraut ist. Seine Kritik, lieber in das
Einzelne sich vertiefend, als zu hochfliegenden Syntesen
geneigt, hat mit Gewandtheit und Sicherheit viele und sehr
zweifelhafte Punkte, sowohl in Betreff der Ueberlieferung,
als der Liturgie, ergründet: trotz ihrer Wissenschaftlich-
keit aber sind seine Ansichten nicht von Allen, die mit
dieser Gattung von Studien vertraut zu sein glauben, an-
genommen; denn sowohl durch die Nöthigung der That-
sachen als durch die Liebe zur Wahrheit bewogen, sich
zwischen die beiden entgegengesetzten Parteien zu stellen,
welche die Herrschaft auf diesem schwierigen Felde sich
streitig machen, hat er weder die Ultramontanen befrie-
digt, die ihn als verdächtig betrachten, noch den Rega-
listas genügt, die als lau und unentschieden seine An-
sichten tadeln. Seine Begabung als Erzähler entspricht
nicht seiner Tüchtigkeit als Gelehrter; sein Stil gleicht
zumeist dem was die Geschichte dem controversirenden und
dissentirenden Stile des Florez und der Nachfolger dessel-
ben einräumt, und seine Diction ist mehr alltäglich als
einfach.
Die Particulargeschichte hat in einer doppelten Rich-
tung Behandlung gefunden: die einen Historiker haben dem
localen Ruhm gehuldigt, die andern haben ihr Augenmerk
auf die Thaten irgend eines Helden gerichtet. Unter den
ersteren verdienen besondre Erwähnung D. Adolfo de Ca-
stro, Verfasser einer „Geschichte von Cadiz und seiner
Provinz" (Historia de Cadiz y su provincia) und D. Fer-
Spanii^clic Literatur. 419
nando Guillamas y Galiano, der eine Geschichte von San-
lücar de Barrameda herausgab. Mit historischen Forschun-
gen vertraut, weifs Castro seine Arbeit, welche noch im-
naer fortgesetzt wird, mehr interessant zu machen, obgleich
seine Autorität durch seine literarischen Antecedentien et-
was gelitten hat. Auch können nicht ohne Widerspruch
die Schlüsse, die er aus positiven Thatsachen und Docu-
menten zieht, angenommen werden; hierin erscheint Gui-
llamas zurückhaltender und umsichtiger, obschon er, von
dieser Vorsicht beherrscht, viele und gar wichtige Pro-
bleme zu lösen übrig läfst. Castro überflügelt ihn auch
in der Begabung als Schriftsteller, denn sein Stil ist, wenn
auch nicht so gefeilt und zierlich als er mitunter wünscht,
doch frisch und keineswegs farblos, und seine Sprache flie-
fsend und leicht, obgleich sie öfters an wenig verständigen
Archaismen leidet, Folge einer zwar sehr ausgedehnten,
aber mehr übereilten, als nüchtern und reiflich überlegten
Leetüre. Guillamas, weniger in der Kunst zu schreiben
geübt, weniger erfahren in der Kenntnifs der Sprache, ver-
gifst nicht, dafs er seine ersten Proben auf diesem Felde
ablegt M.
Dasselbe können wir von Einigen, welche die Biogra-
' ) Auch die Kriegsgeschichte Spaniens hat beträchtliche Fortschritte
gemacht. Der ausgezeichnete Akademiker, Graf von Clonard, setzt unter
dem Beifall der Kenner seine „ Geschichte der spanischen Infanterie ■' fort,
ein uuermefsliches Repertorium grofser Leistungen und Heldenthaten, welches
das Anseha und den allgemeinen Ruf jener castilischen Regimenter, die einst
der Schrecken Europas waren , und deren ererbte Ehre die modernen spani-
schen aufrecht halten, rechtfertigt. Ferner fährt fort zu erscheinen ..Die Ge-
schichte der königl. Marine Spaniens", ein mehr pittoreskes als wissenschaft-
liches Buch, dem als Ergänzung zu dienen scheint: „Die königl. span. Ma-
rine am Ende des 18. und im Anfang des 19. Jahrh,-, von dem tJeifsigeu See-
mann, D. J. Lasso de la Vega, den ein wahrer und erleuchteter Forschergeist
beseelt, wodurch er eine ausgezeichnete Stelle unter den Oflizieren unserer
Flotte einnimmt. Auch die Publieation des „Atlas der berühmtesten alten
und neuen Schlachten" von D. E. Perez de Castro hat keine Unterbrechung
erlitten, ein Werk, welches etwas die Grenzen der Nationalgeschichte über-
schreitend, mit zahlreichen topographischen Zeichnimgen, Waffen, Kriegsma-
schinen u. s. w. bereichert, erscheint. Endlich ist noch eine interessante^ Hi-
storische Uebersicht des Kriegs im Süden der Philippinen" (Resena bist. d. 1. g.
al sur de Filipinas) erschienen, welchen Krieg die span. Waffen seit der Er-
oberung jenes Archipels bis auf unsre Tage geführt haben; der Verfasser ist
der intelligente Ingenieuroffizier D. E. Bernaldez.
28*
420 Jahresbcriclite.
phie cultivirt haben, sagen. An ihrer Spitze steht ohne
Zweifel der Akadcniiker Marques von Miraflores mit sei-
nem Leben des D. Sancho Dävila ; an ihn reiht sieh mit
dem Leben des Grafen Pedro Navarro der bereits ver-
storbene D. Martin de los Heros, welcher auch Mitglied
der königl. Akademie der Geschichte war. Der erstere,
einem aristokratischen Antriebe folgend, obschon einem ho-
hen und edlen, suchte sich unter seinen Vorfahren jenen
würdigen Ritter aus, welcher die triumphirenden Waffen
Castiliens befehhgend in dem 16. Jahrhundert sich den Eh-
rennamen Kriegsblitz (Rayo de la guerra) erwarb; der an-
dre Historiker, von seiner volksthümlichen Gesinnung be-
herrscht, erkor unter den Schülern des Grofsen Feldherrn
den Mann, welcher, unter geringem Dache geboren, sich
zum Soldaten und Feldhauptmann in der Schule Calabriens
bildete, und hernach die Regimenter des Cisneros bei der
Eroberung Orans befehligend und mehrmals als erfahrener
und tapferer Offizier in Tripolis und Bujia sich auszeich-
nend, zum höchsten militärischen Rang aufstieg und seine
Stirn mit der Grafenkrone schmückte. Beide Akademiker
sind für ihren Helden begeistert, und haben sich bemüht
ein jeder auf verschiednem Wege den seinen zu erhöhen,
indem die verschieduen Bestrebungen, die aus der socialen
Stellung und dem eignen Charakter erwuchsen, auf die
literarische Form sich übertrugen, worin sie ihre Geschichte
kleideten: beide neigen sich zum Panegyricus; der Marques
von Miraflores ringt zwar danach, seiner Erzählung und
Ausdrucksweise eine gewisse Glätte zu geben, aber weil
letztere ins Uebertriebene geht, nimmt sie ihr den Charak-
ter der Ursprünglichkeit, Kraft und Farbe; D. Martin
de los Heros hingegen ist damit zufrieden, ein schlichter Be-
richterstatter zu sein, kümmert sich gröfstentheils um die
Verhältnisse seines Buches nicht, läfst die Zierlichkeit, An-
muth und Harmonie des Stils aufser Acht, und beraubt die
Sprache jener Lichter und Schattirungeu, die ihr erst Le-
ben und Bewegung verleihen, während er den Ausdruck
unter einer Wucht von fast immer unharmonischen Perio-
den erstickt. Wer ihre Bücher, ohne sie selbst zu ken-
Spanische Literatur. 42!
nen, liese und wäre in literarischen Dinjron nicht unerfah-
ren, würde ohne Zögern sagen, dafs beide erst spät nach
jenem frühen Alter, wo der Geschmack sich durch das
Studium und die wiederholte Analyse der Klassiker bildet,
die Literatur zu cultiviren begonnen haben.
Und noch mehr springt dies in die Augen, wenn wir
die Biographie des spanischen Astronomen D. Jose Joaquin
Ferrer y Cafranga von dem Akademiker D. Antonio Al-
cala Galiano vergleichen. Weder die Wichtigkeit noch
die Natur des Gegenstandes unterstützen hier wie in dem
Leben Davila's oder Navarro's die würdige und interes-
sante Geschichtserzählung; und dennoch, während der Mar-
ques von Miraflores in dem Leser durch seine abgezirkelte
und etwas exotische Ausdrucksweise eine gewisse Ermü-
dung hervorruft, während Heros ihn durch eine nicht wohl
geordnete Fülle abspannt: verführt und beherrscht ihn Al-
cala Galiano durch den Zauber eines immer blühenden und
edlen Stils, ja reifst ihn mit sich fort durch seine abgerunde-
ten, nachdrucksvollen und prächtigen Perioden, die es noch
mehr thun würden, wenn man nicht entdeckte, dafs sie alle
in Einer Form gegossen sind.
Der mächtige Aufschwung der Geschichtswissenschaft
bekundet sich ferner in einer Reihe von Denkschriften, die
das römische Alterthum Spaniens betreffen; dann in dem
ganz neuen Leben, zu welchem die Archäologie überhaupt
in Spanien erwacht ist, indem sie, wie man mit Stolz sa-
gen darf, in unsern Tagen ihr Reich über sehr weite, bis-
her kaum cultivirte Regionen ausgedehnt hat'). Auch hat
' ) Vou den Denksehiiften (Memorias) sei zuerst erwähnt: sobre la r/uerru
qtie los Romanos hicieron en Astvria, von D.Elias Tunon; dann: sobre la
Mtinda de los Romanos, von D. Kafael Atienza y Huertos, welcher Munda
mit der Stadt Eonda eins sein läfst — während zu gleicher Zeit die Akademie
einen aufserordentlichen Preis darauf gesetzt hatte, die Lage des Baetischeu
Munda mit unwiderleglichen Beweisen festzustellen. Diesen Preis gewannen
zwei junge Männer, die Brüder D. Manuel und D. Jose Oliver, welche die
Irrthümer Atienza's uud Andrer nachwiesen. Femer wurde vou der königl.
Akademie der Geschichte auch ein Memoire des Prof. D. Manuel de Gungora
„sobre la ciudad de Castulo y sus aledanas"' gekrönt, in welchem die Lage
dieser in den puuischen Kriegen so wichtigen Stadt, sowie der benachbarten
Orte fiir immer festgestellt wurde. Dies gelang dem Verf. in Folge von sehr
422 Jahresbericlite.
die Geschichte, als wenn der Stoff", den die Halbinsel selbst
gewährt, nicht ausreichte, in deren Beziehungen zu den
übrigen Völkern, und auch aul'serhulb solcher, neue Gele-
genheiten sich zu zeigen gesucht'). Endlich hat sogar die
historische Bibliographie in den beiden letzten Jahren eine
aufserordentliche Pflege gefunden^).
glücklichen Ausgrabungen, sehr genauen Aufnahmen des Terrains, und einer
von gesunder Kritik geleiteten Prüfung der entdeckten Denkmale. — Für
den Aufschwung der Archäologie liefern den offenbaren Beweis die folgenden
Werke: El Museo de Madrid y las joyas de la Piniura, eine mit allgemei-
nem Beifall von dem Akademiker D. Pedro de Madrazo geleitete Publication;
die Iconografia espanola von dem Akademiker D Valentin Carderera; Los
templos de Espana, imter den Auspicien des Episcopats publicirt; liecuerdos
y bellezus de Espaiia, herausgegeben von D. Ant. Parceriza ; und die Ilistoria
descriptiva y artisüca del Escorial von D. Ant. Rotondo. Aber was am be-
sten den Stand dieser Studien zeigt, und die spanische Nation wie ihre Re-
gierung wahrhaft ehrt, ist die prächtige, königliche Publication der Monu-
vientos arquitectunicos de Espana, ein kolossales Werk in jeder Beziehung,
das von dem Finanzministerium einer Commission der ausgezeichnetsten Ar-
chitekten und Archäologen anvertraut ist.
(In diese und die beiden folgenden Anmerkungen haben wir mit imwe-
sentlichen Kürzungen verweisen müssen, was der Hr. Verf. in den Text selbst
noch eingefügt hatte ; lägen die hier besprochenen Publicationcn auch nicht
dem Programme der Jahresbericht« , die nur der „Nationalliteratur" d.h. der
Literatur im engern Sinne, gewidmet sein sollen, zu fern — so sehr inter-
essant auch an sich ihre Mittheilung ist — so würde uns schon die Rück-
sicht auf unsern beschränkten Raum dazu genöthigt haben.
Anm. des Herausg.)
' ) In ersterer Beziehung sind zu erwähnen : die Historia criticu de las
negociaciones de Espaiia con Roma von D. Jose Castillo y Ayensa, ein Buch
welches, wenn es nicht vom Unwillen [enojo) eingegeben wäre, volles Lob
verdiente ; die Historia de los tratados, convenios y declaraciones de comercio
entre Espaha y las demas potencias von D. Eustaquio Toledano, Prof. in
Madrid; der Bosquejo histörico de la politica de Espaiia desde los tiempos
de los Reyes catölicos hasta nuestros dias von D. Fr. Martinez de la Rosa;
die Historia de los tratados, convenios y declaraciones de 2)az y de comercio
hechos por los Reyes de Espaiia con los estrangeros von D. Alessandro del
Cautillo. — Ferner: die Historia constitucional de Inglaterra von D. Patricio
de la Escosura, von der nur zu bedauern ist, dafs sie ganz in einer auf die
Gegenwart berechneten politischen Tendenz geschrieben ist ; und das Werk :
Derecho constitucional de las repüblicas Americanas von dem Prof. der Cen-
traluniv. D. Manuel Colmeiro, welchem schon sein Derecho politico espaiiol
einen Sitz in der Akademie der Geschichte verschaffte. Innerhalb der Sphäre
der Künste sei noch erwähnt das treffliche Buch Italia, eine Frucht der Beob-
achtung und specieller Studien des Hm. D. Franc. Pacheco.
^) Von der Nationalbibliothek haben Preise erhalten: das Diccionario
bibliogräfico histörico de los antiguos reinos, provincias, ciudades, villas, igle-
sias y santuarios de Espaiia von D. Tomas Munoz y Romero, und Memoria
descriptiva de los Codices conservados en los archivos eclesidsticos de Espaita
von D. Jose Maria Eguren.
Spanische Literatur. 423
Zu einem grofsen Theil ist der erleuchteten Körper-
schaft, der königl. Akademie der Geschichte, diese unge-
wöhnliche Bewegung der Studien zu danken, wie es reich-
lich bezeugt der erste Theil ihrer Discursos leidos en las
sesiones püblicas que para dar posesion de plazas de nü-
mero ha celebrado des de 1852, ein Band der 1858 erschie-
nen ist. Rücksichten der Schicklichkeit hindern uns in
eine Prüfung dieses Buches einzugehn, da unter jenen Dis-
curseu einige von unsrer eignen bescheidnen Autorschaft
sind; doch wollen wir nicht die Bemerkung unterdrücken,
dafs diese feierlichen Sitzungen ungemein den Eifer der
Gelehrten angeregt haben; auch haben sie, indem durch
die neuen Doctrinen das Feld der historischen Speculatio-
nen sich ausdehnte, dazu beigetragen ihnen gröfsern Auf-
schwung und Tiefe zu geben, wie es die Fortschritte der
Kritik und der Philosophie verlangten.
Indem wir dieses Wort aussprechen, können wir nicht
umhin zu erwähnen, dafs wenn diese Wissenschaft nicht
eine ebenso entschiedene Pflege als die Geschichte aus nahe
liegenden Gründen gefunden, sie doch nicht unterlassen
hat einige vortreffliche Bücher hervorzubringen. Dies sind
wirklich die Philosophie des Rechts {Filosofia del Derecho),
herausgegeben von dem Decau der philosophischen Facul-
tät von Habana; der Tratado de la razon humana coti
apJicacioji de la practica del Foro, ein Versuch des ge-
lehrten Professors D. Pedro Mata; die Aesthetik (Esfhetica)
des Dr. Isaac Nuiiez de Arenas; und vor Allem die Ana-
lytische Philosophie (Filosoßa analitica) des Professors der
Geschichte der Philosophie der Centraluniversität, D. Ju-
lian Sanz del Rio. Es ist selbstverständlich, dafs die Prü-
fung irgend eines dieser Werke viele Seiten verlangen würde:
wir bemerken daher nur in Betreff der Analytischen Phi-
losophie, als eines mehr fundamentalen, und mehr in einer
bestimmten Absicht behandelten Werkes, dafs es in der
Hauptsache eine Exposition des ersten Theils des philoso-
phischen Systems von Friedrich Krause ist, dessen Doctrin
eine gewisse Bedeutung und Autorität bei den Spaniern
erlangt hat, Dank den Anstrengungen desselben Sanz del
424 Jahresberichte.
Rio, Anstrengungen welche das aufrichtige Lob einiger
berüluuten Franzosen unterstützt hat, die derselben Rich-
tung angehören, welche bereits eine Schule sowohl in Deutsch-
land als in Frankreich gegründet hat. Das Werk von Sanz
del Rio ist einer auhucrksamen Prüfung und eines sorgfäl-
tigen Studiums würdig, da es seinem Titel gemäfs die
Grundzüge und erste Entwicklung des genannten philoso-
phischen Systems enthält und umfafst.
t Auch au poetischen Werken sind die beiden verflos-
senen Jahre nicht unfruchtbar gewesen. Den mit Beifall
aufgenommenen Productionen des Marques de Molins, wel-
che in den letzten Monaten d. J. 1857 dem Druck über-
geben wurden, folgten 1858 und 1859 die Poesien {Poe-
Äia*) des Akademikers D. Manuel Canete sowie die von
D. Juan Valera, D. Fraucisco Vila y Goirl und D. Manuel
Fernandez y Gonzalez; ferner die Gedichte des jungen
Sevillaners D. Narciso Campillo, die welche unter dem Titel
La Ctieva de Inßesto D. Luis Cortes y Luena herausge-
geben, ein Romancero des D. Enrique del Castillo y Alba,
und manche andre, mehr oder weniger erwähnungswerth.
unter allen diesen poetischen Werken tragen ohne Zweifel
die von Canete, Valera und Fernandez den Preis davon.
Caüete gehört zu den Dichtern, welche in der Residenz
den Geist und Charakter der Schule von Sevilla aufrecht
erhalten, die einst durch einen Herrera und Rioja in hohen
Aufschwung kam. Seine Begeisterung ist indessen eine
spontane, und gehört ihm so zu sagen allein an. Er singt
immer mit wahrem lyrischen Schwung-, und fällt selten ein-
mal herab bei dem Fluge, mit dem er sich erhebt; ein
Freund der Wohlredeuheit, verliert er sich doch nicht in
den Wortschwall eines erlogenen Pormenprunkes, an dem
nur zu oft die Genien des Südens sich ergötzen; zufrieden
mit der Schönheit und äufsern Anmuth weifs er, wann es
gilt, auch Nerven, Sehnen und Muskeln zu zeigen; für die
schöne Sprache Castiliens begeistert, wahrt er mit grofsem
Fleifs ihre keusche Reinheit. Canete will auch Philosoph
sein, und vergifst nicht Rioja's, noch verachtet er Leon;
er beansprucht ein Politiker zu sein, und ruft den Herrera
Spanische Literatur. 425
wie den Barahona de Soto ins Gedächtnifs, obgleich er in
beiden Fällen Ansichten, Maximen und Grundsätze seinen
Versen einstreut, die dem Charakter des 19. Jahrh. ent-
sprechen. Wir billigen weder, noch mifsbilligen wir die
Doctrinen, denen er mitunter sich zuneigt, denn wir sind,
Gott sei Dank, frei von dem verderblichen Parteigeist; aber
wenn seine Stimme, welche das Grofse und Verdienstvoile
preist, bei dem Schauspiel der Ungerechtigkeit grollend
donnert, schlagen ihre Laute tief in das Herz ein: dann
erwirbt er den Triumph, den er erstrebt, dann schwindet
ganz jener Schein declamatorischer Affeetation, der im All-
gemeinen seine Productionen kennzeichnet. Alle diese Ei-
genschaften, alle diese Gaben, welchen er mit Recht einen
Platz in der Academia de la Lengua verdankt, treten nun
in seinem Buche hervor und verleihen demselben grofsen
Werth, indem sie ihm selbst wahren Ruf und den Namen
eines Dichters verschaflen.
Desselben ist auch Juan Valera keineswegs unwürdio-
obschon die Natur seines Genies und sein besonderer Cha-
rakter durchaus verschieden sind. Valera hat ausgezeich-
nete poetische Gaben und vor allem eine grofse und glü-
hende Liebe zur Kunst; aber indem er die Kunst über-
haupt liebt, hat er sich für sehr verschiedne Parnasse zu-
gleich begeistert, ohne dafs sein Genius auf einem sich
hätte dauernd niederlassen können. In Deutschland haben
ihn Göthe, Heine und Geibel gefesselt, in England Moore
und Byron, in Frankreich Lamartine und Chenier, in Ita-
lien unter den altern Ariost, unter den neueren Leopardi,
Auch versäumt er nicht der portugiesischen Dichtung sei-
nen Tribut zu bringen, auf deren Parnass er die grofse
Gestalt des Camoens entdeckt, und auf seinen Abhängen
heute den berühmten Garrett erblickt; ebenso wenig ver-
gifst er, dafs auch über dem Ocean noch Altäre der Poe-
sie sich finden und jenseits der Fluthen des Mittelalters
die Haine Griechenlands und Roms blühn. Valera, ein
Sklave solches Verlangens, von diesem unersättlichen Durst
gequält, will die Schönheiten aller Literaturen besitzen und
in seine Verse übertragen, imd so wird er denn was AI-
426 Jahresberichte.
calä Galiano im Prologe seiner Werke einen gelehrten
Dichter nennt. Aber abgesehen von dieser Unruhe, die-
sem Hin- und Herhaschen, was ist sein Charakter? was
seine wahre Individuahtät als Künstler? wo seine wahre
Begeisterung? wo sein Vaterland? Wenn Moreto, der Worte
des Heilands ohne Zweifel gedenkend, wiederholt sagte;
dafs wer zwei liebt, keinen liebt {qitien ä dos ama^ no ama
ä ninguno)', so kann die Kritik heute mit gröfserem Rechte
in BetreflF Valera's sagen: weil er alle Welt liebt, liebt er
Niemanden. In der That seine eigene Persönlichkeit ver-
schwindet fast hinter so vielen glänzenden andern; seine
eigne Muse verstummt vor den Gesängen andrer Musen,
welche ihm erhabner scheinen; und es ist klar, dafs in
solcher Lage seine hohen Anlagen zu Grunde gerichtet und
verdunkelt werden, so sehr auch seine mächtige Einbil-
dungskraft und sein gutes Talent sich abmühen, um mit
vollen Händen Reize und Schönheiten auszustreuen, die
dem Stil Zauber, Anmuth und Farbe geben möchten. Es
braucht nicht bemerkt zu werden, dafs für einen so ge-
lehrten Dichter die Kunstformen weiches Wachs sind. Der
Kampf, den er besteht, und den alle seine Poesien ohne
Ausnahme offenbaren, ist ein innerlicher; sehr zu wünschen
ist, dafs Valera mit vollem Rechte den Titel eines costi-
lischen Dichters führen möge, dafs in seinem Geiste der
Genius der spanischen Bildung und Dichtung einen voll-
ständigen Sieg davon trage!
Gerade das ist bei Fernandez Gonzalez der Fall. In
seiner frühen Jugend den gelehrten Sphären fern, erkannte
er dafs er ein Dichter war, weil die Begeisterung ihn be-
wegte, ihn antrieb in mehr oder weniger harmonischen
Versen die Empfindungen seiner Seele auszuströmen. Seine
Muse, die Tochter dieser freien Ursprünglichkeit, nährte
sich alsbald von den Gefühlen des Volks; ohne eine Be-
schränkung oder irgend ein literarisches Gesetz zu kennen,
suchte sie ihren Ruhm allein in dem augenblicklichen Bei-
fall der Menge; und ermuthigt durch den Erfolg , verlangte
sie dann im Vertrauen auf ihre eignen Kräfte gröfsere Bah-
nen zu durchlaufen. Die Begeisterung ist ihm wiederholt
Spanische Literatur. 427
treu geblieben ; aber da sein Geschmack nicht fest begrün-
det, da er vielleicht für unverbrüchliche Regeln der Kunst
hält was in Wirklichkeit offenbare Irrthümer sind, und auch
nicht durch Studium die Schätze der castilischen Sprache
sich angeeignet hat, so leidet Fernandez Gonzalez an sehr
tadelnswerthen Fehlern ; und dabei hält er seine Ausschrei-
tungen für Schönheiten, während er die Gesetze der Mut-
tersprache oft mit Füfsen tritt. Seine Verse sind wohl-
tönend, schön, harmonisch wie die Gongora's; seine Phan-
tasie glänzend und kraftvoll in der Art des Sängers von
„Angelica und Medoro"; sein Geschmack aber, nicht ge-
bildet in guter Schale, hindert ihn zu den Regionen sich
zu erheben, in welchen das Genie eines Argensola und
Rioja erblühte. Trotz alledem ist Fernandez Gonzalez ein
Dichter.
Den castilischen Parnafs zu bereichern, haben sich auch
der bekannte Baron von Andilla und der wackere Stadt-
rath D. Pascual Fernandez Baeza bemüht, indem sie Iriarte
und Samaniego zu ihren Vorbildern nahmen und mit ih-
nen wetteiferten. Ihre Fabeln {Fäbulas) haben allgemeine
Anerkennung gefunden, obgleich sie an poetischen Schön-
heiten nicht so reich sind, als die vor einigen Jahren von
dem berühmten Hartzenbusch herausgegebnen. Dieses Ge-
nie, welches mit ungemeiner Fruchtbarkeit sowohl als Dich-
ter wie als Kritiker wirkt, hat in dem Zeitraum, den wir
behandeln, eine schöne Komödie (co/»ef//a) unter dem Titel:
Vida por honor, sowie das religiöse Schauspiel (drama sa-
cro): El mal apöstol y el huen ladron zur Aufführung ge-
bracht, welches letztere während der letzten Fasten die
Theater füllte. Und da wir einmal von der dramatischen
Poesie reden, so dürfen wir nicht unerwähnt lassen: La
escuela de la vida des ansprechenden Rubi, den Baltasar
der Dichterin Gertrudis de Avellaneda, La Campana de
la Almudaina des jungen Palou, La Senda de Espinas von
Ferrer del Rio, und Jidieta y Romeo von dem jungen Da-
carrete — die einzigen bemerkenswerthen Schöpfiingen,
welche in den letzten Jahren erschienen sind: ein Zeug-
nifs, dafs die Kunst Calderon's und Lope's in eine Art von
428 Jahresberichte.
Ermattung gesunken ist, von der musicalischen Ausstattung
der Zar:iucla überwunden. Diese Betrachtung konnte uns
verleiten den Ursachen jener Verirrung des Geschmacks
des Publikums nachzuspüren'), aber dieser Gegenstand ist
einer besonderen Arbeit vorbehalten. An einem Abend
des vergangenen Winters glaubten vi^ir schon, das Publi-
kum wäre zu sich gekommen, und fände von Neuem an
den komischen Schönheiton Geschmack. Man führte das
Lustspiel; La Hipocrisia del vicio auf, aus der Feder des
Altmeisters der dramatischen Dichter Spaniens: Breton de
los Herreros empfing zwei prachtvolle Kränze; der Beifall
verdoppelte sich mit jedem Tage, und der Geschmack
schien wieder zu erwachen. Der Triumph ging vorüber;
und der dankbare Dichter dachte daran, in diesem Winter
(von 1859) das Publikum Madrids von Neuem dem Thea-
ter der Zarzuela zu entreifsen. Mit nicht weniger An-
rauth, mit keiner geringern Fülle von Schönheiten, keiner
geringern komischen Kraft schrieb er das Lustspiel: Entre
dos amigos un notario y dos testigos', seine ihm getreuen
Bewundrer, die Liebhaber des Theaters von achtem Ge-
halt, sahen es eine Woche; dann zog wieder die Zarzuela
das ganze Publikum an sich. Was bedeutet das? Ist das
wahre Theater nicht mehr lebensfähig?
Der afrikanische Krieg, eine in hohem Grade natio-
nale Begebenheit, hat bei dem Marques von Möllns die
ersten Talente der Residenz versammelt; sie haben bereits
ein Romancero der Königin dargebracht, welches die alte
Muse Castiliens zurückruft. Dies Buch wird Beifall fin-
den und wie der Krieg selbst in der Geschichte Spaniens
Epoche machen.
Von den kritisch-literarischen Studien ist die Ausbeute
nicht grofs; ihr Interesse beruht hauptsächlich in der Bl-
blioteca de Aiitores espanoles, wo unter nicht sehr günsti-
gen Bedingungen für die Herausgeber, Fernand ez Guerra,
quc, como paga, es justo
hablurle eu solfa para claile gusto.
Denn, da's zahlt, ist's nicht zu liigcn.
Es nach Note7i zu vergnügen.
Spanische Literatur. 429
Rosell, Hartzenbusch, Mesonero Romanos, Gayangos und
Andre ihre Gelehrsamkeit und ihren Geschmack zu zeigen
fortfahren, indem unter diesen Commentatoren auch Männer
der Politik nicht versäumten eine Stelle einzunehmen, wie
Hr. Nocedal, welcher die Werke von Jovellanos übernahm.
Einige Monographien von Gehalt und Nutzen sind auch
selbständig erschienen ^ ). Besonders hervorzuheben sind
noch die zahlreichen Abhandlungen (Discursos), gelesen bei
den öffentlichen Receptionen der Academia de la Lengua,
wo die Namen Monlau, Canete, Tamayo u. a. diesmal zu-
erst figurirt haben, indem sie die akademischen Ehren mit
den schon bewährten Hartzenbusch, Segovia, Fernandez
Guerra u. s. w. theilten. Nicht minder verdienen die sehr
gelehrten Vorträge Erwähnung, welche in der königl. Aca-
demia de Bellas Artes de S. Fernando gehalten wurden, die
hier aufzuzählen eine persönliche Rücksicht der Schick-
lichkeit uns hindert. Diese darf uns indessen nicht ab-
halten, unter den Verfassern der ausgezeichnetsten Abhand-
lungen einen Madrazo, Pacheco, Möllns und Caveda nam-
haft zu machen, wie überhaupt zu versichern, dafs die ge-
nannte Akademie auf der vollsten Höhe der Wissenschaft
in Betreff der kuusthistorischen Kenntnisse sich befindet.
Indem wir diese Gattung kritischer Arbeiten behan-
deln, welche berufen sind auf die Gebildeten einen unmit-
telbaren Einflufs auszuüben, dürfen wir endlich auch nicht
die philosophischen Doctordissertationen der Centraluniver-
sität {tesis para el doctorado de filosoßa y letras) verges-
sen, unter welchen wir, allein aus den letzten Jahren, eine
Reihe sehr tüchtiger Arbeiten anführen könnten ; um nicht
zu ausführlich zu werden, beschränken wir uns aber nur
der der Licenciaten D. Francisco Fernandez Gonzalez
und D. Toribio del Campillo y Casamor zu gedenken —
der erstere Professor in Granada, der andre Bibliothekar
der Bibliothek von S. Isidro in Madrid. Die Dissertation
von jenem behandelt; die Idee des Schönen und seine
* ) Die hier folgenden Titel geben wir in der Bibliographie.
Der Herausg.
430 .Talircsberichte.
FundamentalbegrijQPc {la Idea de lo Bello y sus con-
ceptos fundamentales)^ die des andern die provenzalischen
Dichtungen des 12. und 13. Jahrh. {los Poemas proven-
zales de los siglos XII y XIII); sie sind, die eine in
den Gebieten der Theorie der Huraanitäts -Wissenschaf-
ten, die andre in der Anwendung der transcendentalen
Prinzipien der ästhetischen Kritik, ein herrliches Zeugnifs
des Zustandes der Studien auf dieser ersten Hochschule
der Halbinsel, wo sie mit so viel Eifer gepflegt und ge-
lehrt werden. Mit vollem Grund ist zu hoffen, dafs nach-
dem die Jugend auf dieses sehr ergiebige Feld geleitet
ist, in Kurzem die Früchte davon reichlich und trefflich
sein werden, indem die philosophischen Doctordissertatio-
nen Spaniens mit denen der berühmtesten Universitäten
wetteifern.
Es leuchtet ein, dafs eine Nation, in welcher die lite-
rarischen Ueberlieferungen noch so lebendig sich erhalten,
und auf die stets das Beispiel des Auslands einen so mäch-
tigen Einflufs ausgeübt hat, sich nicht gleichgültig gegen
die Pflege einer Gattung der Literatur verhalten wird, die
bei den modernen Nationen schon auf alle Gebiete einge-
drungen ist, auf das der Geschichte wie der Satire, der
populären Erzählung wie der Philosophie. Wir meinen den
Roman (Novela), welcher, wenn nicht der Form, doch we-
nigstens dem Inhalt nach sich zum Nachfolger und Ne-
benbuhler der Encyclopädie erklärt zu haben scheint. Frank-
reich exportirt nach der ganzen Welt seinen Roman; und
Spanien, das lange Zeit der Industrie Frankreichs zinsbar
war, konnte seine Grenzen den Producten so verführeri-
scher Geister, als Chateaubriand, Arlincourt, Hugo, Bal-
zac, Sand, Dumas, Sue, und vieler andern Feuilletonisten
nicht verschliefsen. Im Anfang begnügten sich unsre Jour-
nale gut oder schlecht (das letztere gewöhnlich) alle Ro-
mane, soviel nur jenseits der Pyrenäen an das Licht tra-
ten, zu übersetzen; heute vereint Spanien eine Anzahl
Schriftsteller in dieser Gattung, welche bald durch die
Tendenz ihrer Werke, bald durch die Art wie sie diesel-
ben ausführen, durchaus den Titel von Originalen verdie-
Spanische Literatur. 431
nen. — Was wir von Fernandez Gonzalez, als Dichter,
gesagt haben, können wir uns ersparen hier zu wiederho-
len, wo wir ihn als Romanschriftsteller aufführen. Er pflegt
in seine Fabel hervorragende Personen oder Thaten unsrer
Geschichte zu verweben, aber er bedient sich der Ge-
schichte nicht, wie Walter Scott, zu dem Zwecke sie mehr
zu erleuchten, ihr eine gröfsere Lebendigkeit vermittelst
des Interesses des Dialogs und des dramatischen Zuschnitts
der Handlung und der Charaktere zu verleihen; für Fer-
nandez Gonzalez ist die Geschichte nur sozusagen ein Vor-
wand; die üppige Fruchtbarkeit seiner Erfindung kennt
keine Grenzen, und eben deshalb kann er sich niemals der
stricten Linie der Thatsachen anbequemen, ebenso wenig
der Art zu sein, welche die Ueberlieferung oder die Chro-
nik gewissen berühmten Personen beilegen. Er behauptet,
seinem Cocinero del Rey und seinen Monfies de las Alpu-
jarras einen historischen Charakter gegeben zu haben; und
doch wird er in keinem von beiden Werken auch nur die
unerläfsliche Vorschrift der Chronologie beobachtet haben.
In der Luisa , einem Sujet von reiner Erfindung, und in
mancher andern seiner phantastischen Erzählungen, in wel-
chen er weder Thatsachen noch Charaktere verfälscht, noch
in irgend eine Art von Anachronismus verfällt, überläfst
er sich ganz dem Fluge seiner ungestümen Einbildungs-
kraft und setzt durch seine unerschöpfliche Fruchtbarkeit
in Erstaunen. Aber sein Stil ist immer derselbe, incor-
rect, ungleich und selbst geschmacklos zu Zeiten. Durch
das Jagen nach Effect verfällt er häufig in Uebertreibung,
und statt den Leser zu überraschen, steht er nicht an, ihn
in die Irre zu führen. Sein gröfstes Lob besteht darin,
dafs er keine Nachahmer haben kann; sein gröfster Tadel aber
darin, dafs er niemals als Muster aufgestellt werden kann.
Ein anderer Schriftsteller, der noch in jungen Jahren
schon den historischen und philologischen Studien sich ge-
widmet hat, ist Simonet y Baca, welcher in seiner arabi-
schen Erzählung [legenda) Almanzor Beweise von tüchtiger
Gelehrsamkeit gegeben hat, von guter Kritik und einem an-
gebornen Geschick, welches auf nicht gewöhnliche Anlagen
432 Jalircsboriohta.
schliefsen läfst, vornehmlich bei einem, der kaum Zeit ge-
habt hat, seinen Geschmack 7a\ befestigen und den sich
anzueignen, welchen er schon besitzt. Von demselben Cha-
rakter kann man sagen ist ein anderes Werk, das auf Ko-
sten ihrer Majestäten veröffentlicht und von Rivadeneyra
prachtvoll gedruckt wurde. Der Titel desselben ist: El
Caballero de la Almanaca, novela histörica, escrita en len-
gnage del siglo XIII, por D. Mariano Gonzalez Valls.
Das Vornehmen, der alten Sprache Castiliens ein Denkmal
zu errichten, sei es als Gegenstand des Studiums, oder als
Zeugiiifs begeisterter Verehrung, ist gewifs sehr lobcns-
werth; aber es genügt bei dieser Klasse von Versuchen
nicht, die Redeweise, die Construction jener fernen Zeiten zu
reproduciren: angenommen auch, dafs dies erreicht werde,
was wir bis zu einem gewissen Punkte Valls zugestehen,
gibt es doch noch eine andre, schwierigere Aufgabe, wel-
che darin besteht, den Geist, den Charakter, die Denkart
der Schriftsteller jenes Zeitalters zu bewahren; und in die-
sem Theile läfst das Werk, von dem wir reden, viel zu
wünschen übrig. So will in dem Munde Alfons des Wei-
sen sich die Geistreichheit Philipps IV. nicht wohl schik-
ken, mag der Ausdruck auch noch so sehr durch unge-
■^wöhnliche Archaismen entstellt werden; noch kann zu dem
feierlichen und gehaltnen Charakter unsrer Hofleute des
13. Jahrh. die lärmende Leichtfertigkeit der Galans von
Buen Retiro passen. In dieser Beziehung sei hier an ei-
nige damatische Productionen von Eguilaz erinnert, z. B.
La Vaquera de la Finojosa und Las Querellas del Reij sa-
bio. Dieser Autor wollte seine Personen in einer Sprache
reden lassen, die unsrem Zeitalter nicht angehörte, welche
aber sicherlich ebenso wenig in jenem andern jemand ver-
standen haben würde; seinen Fabeln aber gab er einen
modernen Charakter, und das Resultat war, dafs derglei-
chen Werke weder zum Lesen , noch zur Aufführung gut
waren. Dennoch findet sich der Caballero de la Almanaca
nicht in demselben Falle; man liest ihn mit einigem Inte-
resse; man bewundert bisweilen die Geduld des Verfassers
und sein eifriges Streben nach Geschmack; und wenn er
Spanisclie Literatur. 433
im Ganzen nicht befriedigt, so hat dies denselben Grund,
aus welchem man einem apokryphischen Documente nur
einen beschränkten Werth zollt; die Laien verstehen es
nicht, die Gelehrten aber entdecken sogleich seine Unächt-
heit; man lobt aufs höchste die Geschicklichkeit des Co-
pisten, aber das Werk übergibt man der Vergessenheit.
Welch ein Unterschied zwischen diesen Werken und
den Erzählungen von Fernan Caballero, der einen univer-
sellen Ruf zu erwerben und einer der volksthümlichsten
Schriftsteller Spaniens zu werden wufste! Seine Romane
zeichnen sich vorzüglich durch den Charakter der Wahr-
heit, der in ihnen glänzend hervortritt, aus. Ohne grofsen
Kunstaufwand, mangelhaft in der Sprache, und zum gröfsten
Theil von keiner reichen Erfindung, besitzen sie trotz alle-
dem einen verführerischen Zauber: den der angebornen
Naivetät, der Eigenthümlichkeit, der Lebhaftigkeit des Co-
lorits, und vor allem den des moralischen und wahrhaft
evangelischen Zweckes, welchen sie erstreben. Sei's ein
Vorrecht des Geschlechts, sei's eine ausschliefsliche Eigen-
thümlichkeit einer bevorzugten Seele, jedenfalls hat die Fe-
der Fernan Caballero's den Roman nicht allein in einen
christlichen, sondern in einen katholischen verwandelt; und
diesen verdienten Ruhm wird Niemand ihm zu eutreifsen
wagen ').
An seiner Seite aber sehen wir ein andres Genie sieh
erheben, das, vor kurzem noch unbekannt, schon mit Bei-
fall selbst im Auslande genannt wird. Trueba hat in sei-
nem Libro de los Ccuitares, und danach in seinen Cnentos
de color de rosa der Kunst eine eigenthümliche Richtung
gegeben. Aus der einfachsten Handlung, dem unschein-
barsten Umstand, dem gewöhnlichsten Ausdruck, leitet er
immer einen sehr schönen Apolog ab, eine Parabel, sinn-
reich, hoch poetisch, in ihrer Moral äufserst rein, zart in
' ) S. im vorigen Bande p. 247 fF. Ferd. Wolfs Aufsatz über Fernan
Caballero's Werke; eine vorzügliche deutsche Uebersetzung derselben liat in-
dessen Lemcke (unter Mitwirliung von Claras und Frl. Hedwig Wolf) heraus-
gegeben, Paderborn 1859 — 1860, llBde 8°; während gleichzeitig noch eine
andre von A. Geyder in Breslau erschien. Der Herausg.
IL 4. 29
434 Jalirosborichte.
ihren Formen, anmuthig in ihrem Schmuck, welche nie-
mals blofs zu dom Verstände spricht, vielmehr, und stets
treffend, auf das Innerste des Herzens zielt. Trueba's
Schriften interessiren gleichermafsen alle Klassen der Ge-
sellschaft : seine Redeweise entfernt sich kaum von der Um-
gangssprache und trotzdem fesselt sie auch die Gebildet-
sten, denn ihr Wesen besteht nicht in dem Gewählten,
sondern in dem Eigenthümlichen des Ausdrucks, in der
Genauigkeit, womit die Charaktere geschildert werden, und
darin, dafs der gute Mensch den Lasterhaften und Schlech-
ten immer verdunkelt und demüthigt. Gegenwärtig kennt
Spanien keinen Schriftsteller, der ihm in dieser Gattung
gleichkäme; und es würde für das Land wie für die Li-
teratur ein Glück sein, wenn viele sich vorsetzten es ihm
gleich zu thun.
Diese Regsamkeit, die man auf dem Gebiete der Li-
teratur bemerkt, mufs nothwendig ungemein günstig für
jede Art von Studien und Kenntnissen sein; und so ge-
schieht es, dafs von Tag zu Tag mehr Studien mit Vor-
liebe gepflegt werden und nach allen Seiten sich verbreiten,
welche vor nicht langer Zeit äufserst selten waren und als
ebenso viele Sonderbarkeiten des Charakters betrachtet
wurden. Dies war z. B. mit dem Studium der Diploma-
tik, Archäologie und Bibliographie der Fall, welches in
Spanien jetzt schon Gegenstand einer besondern Laufbahn
und einer ehrenvollen Beschäftigung ist. Es beginnt also
auch bei uns die Liebe zu den Büchern sich zu entwik-
keln, und der Eifer alle Schätze, welche in dieser Art sich
sammeln lassen, aufzuhäufen. Abgesehen von den öffentli-
chen Bibliotheken, welche fortwährend sich verbessern, gibt
es viele Privatleute, welche die besten Räume ihrer Häu-
ser mit Büchersammluugen anfüllen. Eine der bedeutend-
sten ist die des D. Joaquin Goniez de la Cortina, Marques
von Morante, des früheren Rcctors der Central-Universität;
dieselbe besteht vornehmlich aus einer sehr reichen Samm-
lung lateinischer Autoren aller Perioden, worunter sich die
seltensten und auserwähltesten finden, und von einem jeden
die verschiedenen Ausgaben, welche in allen Ländern er-
Spanischo Literatur. 435
schienen sind, sowohl die älteren als die neueren. Der ge-
druckte Katalog dieser Bibliothek nimmt 6 dicke Bände
ein,- allerdings sind zur Erläuterung mitunter Biographien
einzelner wenig bekannter Schriftsteller und kritische ür-
theile über ihre Werke hinzugefügt, wie u. a. bei Francisco
Sanchez de las Brozas (El Brocense), Angelo Poliziano und
Hieronymus Vida, Verfasser einer sehr merkwürdigen Ars
poetica. —
Diese flüchtige Skizze der geistigen Bewegung Spa-
niens genügt zu beweisen, dafs wenn in Mitten von so un-
günstigen Bedingungen, so vielen politischen Wandlungen,
so vieler Zwietracht, Gefahr und Unsicherheit doch die
Nation sich aus ihrer langen Niedergedrücktheit wieder er-
heben und in gewisser Weise zur Höhe ihrer Bestimmung
aufrichten konnte, einige Jahre Friede und Ruhe genügen
würden, um ihr ihren alten Glanz und Einflufs zurückzu-
geben. Die Geschichte bietet wenige Beispiele dar von
Völkern, die edler mit dem Unglücke rangen, und die stol-
zer aus ihrer Niederlage und ihrem drohenden Untergange
sich erhoben. Die Industrie wird gefördert, der Handel
wächst, der öfientliche Reichthum vermehrt sich zusehends,
die Wissenschaften beginnen mit Eifer gepflegt zu werden,
die schöne Literatur, vordem reducirt auf einen traditio-
nellen Kultus, verallgemeinert heute ihre Bestrebungen und
trachtet danach mit dem philosophischen Geist unsrer Epo-
che sich zu verschwistern. Was fehlt daher noch um den
Triumph zu sichern, und zum Ziel so lockender und be-
rechtigter Hoffnungen zu gelangen? Ein beständiger Frie-
den, und dafs in Mitten so heldenmüthiger Verdienste uns
die Vorsehung nicht ihre hülfreiche Hand verweigere.
Madrid, 20. April 1860. Amador de los Rios.
(Aus der spanischen Handschrift übersetzt vom Herausgeber.)
Den französischen Jahresbericht von Hrn. G. Paris , sowie einen Bericht
über die französische Literatur Belgiens von Hrn. Le Roy, müssen wir leider
loegen Mangel an Raum für das nächste Heft aufsparen , das dem vorliegen-
den indefs recht bald folgen soll. Die Redaction.
29
i|3(> IJiblio^Tapliio.
Bibliographie des Jahres 1859.
In Betreff der allgemeinen Einrichtung der Bibliograpliie brauche
ich die Leser nur anf die Einleitung der vorjfilirigen zu verweisen; nacli
d<'Mst'll>en (iiundsätzeii und ilcrseliion Anordnung ist ancli diesmal ver-
faiiren. Einen Punkt nur crhudie idi mir von Neuem iiervorzuheben:
indem ich die Riiclicr des letzt verllossenen Jahres verzeichne, geht meine
Absicht stets daiiin, in dieses Verzeichnifs nur solciie Pnblicationen auf-
zunehmen, uelclie nicht biol's in dem lietreflenden .Jalire erscliienen sind,
sondern auch das Datum desselben auf dem- Titelblatt tragen. Vorda-
tirte AV'crkc fallen der folgenden Bibliographie zu. Ich hoffe, dafs die-
ser Grundsatz allgemeine Billigung finde. Er hat wenigstens manche
ganz offenbare Yoiiheiie zur Folge: er erleichtert für die Zukunft das
IXachschlageu; er erlaubt, die an die Spitze gestellte Jahreszahl bei den
einzelnen Titeln nirgends zu wiederholen — wie denn diesmal überall
wo eine Jahreszahl nicht angegeben ist, in den Titeln selbst, wie in den
Citaten der Noten, 185 9 zu ergänzen ist. Dafs aber bei der bedauerns-
werthen Achtlosigkeit, womit so viele auswärtige kritische und biblio-
graphische Organe eine der wichtigsten Titelangaben, die des Jahres
ganz übergehen — so fülireu bekanntlich die englischen literarischen Jour-
nale, wie das Athenacum. die Liter. Gazette etc., niemals im Titel der
von ihnen besprochenen Werke die Jahreszahl auf, und wenn das Buch
auch schon vor 3 bis 4 Jahren publicirt >vorden ist; so gibt weder Rein-
wald in seinem Cafalogiie aniiiiel, noch Yapcreau in seinem Aiiiiee lilte-
raire die Jahreszahl des Titels bei vordatirten Werken — dafs bei einem
solchen, unsi'c Arbeit sehr erschv^ erenden Mangel vieler der uns zu Ge-
bote stehenden Quellen vielleicht nicht überall es möglich war, unsre
obige Absicht durchzuführen, indem bei einigen wenigen Werken die
Jahreszahl des Titels nicht mit aller Sicherheit sich feststellen licfs: da-
für bitte ich im Voraus um Entschuldigung, mit der Versicherung, dafs
etwaige Fehler dieser Art in der nächsten Bii)liographie stets ihre Be-
richtigung finden werden. Ebenso werden, wie ich bereits früher be-
merkte, stets Nachträge und Ergänzungen geliefert. Die, welche wir
diesmal bringen, zu der vorjährigen Bibliographie, sind zwar in den Text
eingereiht, um die gehörige Stelle ihnen ohne Schwierigkeit zu geben,
aber nicht blofs mit der Jahreszahl 1858 jedesmal versehen, sondern auch
mit einem Sternchen (*) vor ihrer Nummer bezeichnet, so dafs sie schon
auf den ersten Blick von den Publicationeu des Jahres 1859 sich un-
terscheiden.
Meine Aufforderung an die Herren Mitarbeiter zu gefälliger Unter-
stützung bei dieser Arbeit ist schon, wie ich mich freue sagen zu kön-
nen, eine recht erfolgreiche gewesen, und es wird für die Zukunft, wie
ich Grund zu hoffen habe, die Betheiligung eine noch allgemeinere sein.
Um die italienisr/ie Bibliographie haben sich Herr Prof. Grion in Padiia
und Herr Mussafia in Wien sehr verdient gemacht, nicht blofs durch
Mittheilung von Titeln, sondern auch durch sehr schätzbare Anmerkun-
gen; für die spaniscke hat mein verehrter Freund, Ferd. Wolf, den gröfs-
ten Theil der Angaben geliefert, einige verdanke ich der Güte des Herrn
Prof. Milä y Fontanals in Barcelona; die englische hat von Herrn Ür.
Grein dahier werthvoUe Noten zu einer Anzahl der angelsächsischen Pu-
blicationeu erhalten; nicht minder haben mich gütigst unterstützt die
Herren Dr. Lemcke und Prof Holland, sowie einer der Herren Verleger
des Jahrbuchs, Herr Cohn, der sich um die Vervollständigung der biblio-
I. Zur frauzösi.schcii Literaturgeschichte. 437
graphischen Aiigaheii gar mannichfacli \erdiciit gemacht hat. Allen den
Cienannten sage ich meinen hestcn Dank.
Die von den Herreu Milarbciieru gelieferten Anujerkungen sinil mit
Chiffren versehen; es sind die folgenden: ^-^j.^; Grein; G. = Grion;
M. = Mnssafia; M. y F. = Milä y Fontauals.
Marburg, Auf, August 1860. Ebert.
I. Zur französischen Literaturgeschichte.
A.
1. La France litteraire, ou Dictionnaire bibliographique etc.
par J. M. Querard [s. J. 58, N". 1]. Tome XII. (Corrections, ad-
ditions Tome IL) 2*^ livr. (— Ribauld de la Chapelle.) p. 145 —
288. 6 Fr.
2. Catalogue general de la librairie franp. an 19° siecle etc.
par P. Cheroii [s. J. 58, N'- 2]. Tome III. (— Dubuisson). 1152col.
Wird nicht einzeln verkauft, sondern den Abuehniern des „Courrier de
la libr. '• gratis gegeben.
3. Manuel du bibliographe norniand etc. par Ed. Frere [s. J. 58,
N^' 3]. Tome IL Livr. 1—3 (Gad - Rog) 480 p.
4. Bibliographie lyonnaise du 15" siecle, par Anf. Pericaud,
faine. Lyon. 8°.
*5. Bibliographie montoise. Annales de Timprimerie ä Mons,
depuis 1580 jusqu'a nos jours, par H. Rousselle. Mons 1858. 8".
770 p.
6. Marques typographiques , ou Recueil des monogrammes,
chiffres, enseignes, emblemes, devises, rebus et fleurons des librai-
res et impriraeurs qui ont exerce en France, depuis Tintroduction
de rimprimerie, en 1470, jusqu'a la fin du 16" siecle. A ces mar-
ques sont jointes Celles des libraires et imprimeurs, qui pendant
la meme periode ont publie, hors de France, des livres en lan-
gue francaise. 8« et 9" livr. 1858—59. 8'\ 96 p. Jede Lief. 5 Fr.
7. De la librairie francaise. Son passe, son present, son ave-
nir, avec des notices biographiques sur les libraires-editeurs les
plus distingues depuis 1789; ^&y E. Werdet. 12°. VIII, 393 p. 5 Fr.
Kach einem Artikel im Bullet, du hihlioph. et du hiblioth. Dec. rücksicht-
lieh der Vergangenheit nur ein Resume, aber auch in Bezug auf die Gegen-
wart wenig vollständig, namentlich was die Provinzial- Buchhändler und
Drucker betrifft.
8. Catalogue des manuscrits de la bibliotheque de Bourges.
Texte et desseins, par le baron de Girardot. Nantes. 4". 168 p.
In 90 Exemplaren.
9. Catalogue des manuscrits de Tancienne bibliotheque du
chapitre de Sens et note explicative, par Ph. Salmon. 8^ 15 p.
2 Fr.
10. Catalogue methodique, descriptif et analytique des manu-
scrits de la bibliothe([ue publique de Bruges, par P. J. Laude.
Bruges. 8°. 552 p. 6 Fr.
438 Bibliographie.
11. Rapport sur la bibliotheque de la societe liegeoise de
litterature walloune, par Ulijsse Capitaine. 43 p. 8".
In: liullotin de la Sociüte lieg, de litt. wall. 2° Annee.
Tst auch si'Uistaiulii;" ersi'liieueii (Liege). — In diosem, mit rühmlichster
Sorgfalt ausgearbeiteten Bericlit maclit der um die wallonische Literatur sehon
luauniclifacli verdiente Verf. den Versuch einer Bibliograpliie derselben, in-
dem er zugleich die Namen der Autoren mit kurzen biographischen Nach-
richten begleitet. Die einzelnen Dialecte bilden die Abtheilungen, innerhalb
deren die Büelier, nach Voraussendung der anonymen Publicatiouen, unter deu
alphabetisch aufgeführten Namen der Autoren geordnet sind, nämlich: 1. Pro-
vi7ice de Liege: a. Dialecte de Liege (wie sich erwarten läfst, die am reich-
sten dotirte Abtheilung) ; b. Dial. de laHesbaye; c. Dial. de Verviers. 2. PrO'
vince de Brabant. 3. Province de Ilainaut: a. Dial. de Mons; b. Dial. de
Luxembourg. 4. Province de Narnur: a. Dial. de Dinant; b. Dial. de la
Fameuue Namuroise ; c. Dial. de Namur. — Patois de France (ein kleiner An-
hang).
12. Coup d'oeil retrospectif sur les anciennes bibliotheques
des chäteaux, par Arthur üinaiix.
In: Bulletin du biblioph. et du biblioth. par Techener, Juin.
Der Verf. sucht vornehmlieh zu beweisen, dafs im vorigen Jahrh. noch
in allen eiuigermafseu bedeutenden Schlössern des franz. Adels sich Biblio-
theken von einigem Belange befanden , indem er einer gröfsern Zahl adliger
Herren und Frauen, sowie der Schlösser, wo ihre Büchersammlungen waren,
namentlich gedenkt. — Debrigens wird eine Fortsetzung des Art. versprochen.
13. Histoire des principaux ecrivains frangais etc. par Ant.
Roche, [s. J. 58, N" 9]. Tome 11 (dernier). Preis des ganzen
Werks 7 Fr.
14. Caracteres et portraits litteraires du 16*^ siecle, par Leon
Feugere. 2 Vol. 8°. XXXII, 1022 p. 14 Fr.
Der erste Band behandelt Leben und Schriften von Etienne de la Boetie,
Montaigne, Etienne Pasquier, Scivole de Sainte-Marthe, Amyot und Rabelais;
der zweite von Henri Etienne, Agrippa d'Aubigne , Jean Bodin , Gui du Faur
de Pibrac, und „einem ixnbekannten Dichter", womit Pierre Poiipo gemeint ist,
dessen Verse als anmuthig und gefühlvoll ausgezeichnet werden. Die meisten
dieser bedeutenden, hier zuerst gesammelten, Charakteristiken sind von der
Academie fran9. ihrer Zeit gekrönt worden. Vereint erscheinen sie hier in
verbesserter Gestalt und vermehrt mit einer Einleitung über den Cliarakter
der literarischen Bewegung Frankreichs im 16. Jahrhundert. Jotirn. des Sa-
t-ants, Pcvrier.
15. De la litterature, des sciences et des arts sous le regne
de Fran^ois I, par Le Payen de Flacourt. gr. 8". 47 p.
Scheint nach einer Anzeige in der Revue archeol. nicht viel Eigeuthüm-
liches zu enthalten.
16. Tableau de la litterature francaise au 17° siecle avant
Corneille et Descartes, par J. Demogeot. 8". XIV, 496 p. 6 Fr.
Der rühmlichst bekannte Verf. liat die Absicht die ganze Geschichte der
französischen Literatur im 17. Jahrh. ausführlich zu schreiben; hierzu soll das
vorliegende Buch, welches auf Vorlesungen, von dem Verf. an der Sorbonne
gehalten, sich gründet, als Exordium dienen. Wir hoften auf das interes-
sante, von der franz. Kritik recht anerkannte Buch in einer ausführlichem
Anzeige zurückzukommen, und begnügen uns hier das Schlufsurtheil Vape-
reaus (^L'anuee litter. II, p. 2Glj anzuführen: „L'exactitude des analyses, la
I. Zur französischen Literaturgeschichte. 439
justesse des apprc'ciations particuliöres, la vdrite des portraits, la conscience
et le talent dans toute rexecution, l'elegauce soutenue du style, re'Ievatiou
des idees feront du Tableau etc. de M. Demogeot , s'il le coniplete , un des
livres les plus iiistructifs et les plus iuteressauts que uous counaissions".
17. Precieux et Precieuses. Caracteres et raoeurs litteraires
du \T siede, par Ch. L. Livet. 8». XL, 443 p. 7 Fr.
Nach einer Einleitung, die sich im Allgenieinon über die Socicte pre-
cieuse des 17. Jahrh. verbreitet, folgt eine ausführliche und interessante Ar-
beit über das Hotel de Rambouillet, die Marquise, Voiture, Chapelain etc.;
hieran schliefsen sich einzelne besondre Skizzen der Personen zweiter Ord-
nung, als des Abbe Göttin, der Mme Cornuel, des Abbe (FAubignac, von
George de Scudery , Mlle de Goumay, Le Pays, Juan Grillet, Bois-Robert.
Eine neue Ausgabe der Guirlande de Julie mit einem Supplement, das Stücke
aus Mscr. Conrart' s enthält, bilden den Besclüufs des trotz der Arbeiten Cou-
siu's belangreichen Buches. Journ. d. Sav., Sept.
18. Notices litteraires sur le 17*^ siecle, par L. Aubineau. 8".
600 p. 6 Fr.
19. Geschichte der französischen Revolutions-Literatur 1789
—95, von Schmidt-Weifsenfe/s. Prag. 8°. VIII, 395 p. 3 Thlr.
Der Titel ist ungenau : das Buch ist nämlich eine historische Uebersicht
der französischen Literatur während der angezeigten Epoche.
20. Histoire (]e la litterature francaise sous le gouvernement
de Juillet, par Alfr. Neftement. 2*^ ed. corrigee et augmentee. 2 Vol.
gr. 8». 1144 p. 11 Fr.
21. L'annee litteraire et dramatique, ou Revue annuelle des
principales productions de la litterature francaise , par G. Vape-
reau. Premiere annee, 1858. 18°. VIII, 492 p. 31 Fr.
Zeichnet sich durch geistreiche Darstellung, wie durch unbefangene,
ästhetisch und moralisch tüchtige Beurtheilung aus.
22. La litterature en Belgique, par Eng. Lataye.
In: Revue des deux Mondes, Juillet.
Der Verf. sucht das Streben Belgiens, eine eigne Nationalliteratur zu
gründen, an einigen seiner bedeutendsten Romanschriftsteller, namentlich Louis
Hymans und Emile Leclerq zu charakterisiren. Von jenem werden La courte
cchelle und La Familie Buvard, von diesem V avocat Richard besonders ins Auge
gefafst. Noch wird Em. Greyson's ausführlicher gedacht. Der Verf. verraifst
im Allgemeinen, und an den Hauptwerken gerade ein ideales Streben: ein
realistisches Contrefei der Wirklichkeit, in welchem hinter dem Bürger der
Mensch zu weit zurücktrete, sei vielmehr das Ziel. Die Hoffnungen der
Zukunft aber gründeten sich auch für die Nationalliteratur auf die philoso-
phischen Studien, die schon erfolgreich begonnen hätten.
23. Essai sur l'histoire litteraire des patois du midi de la
France aux 16*^ et 17'^ siecles, par J. B. iSoulet. Toulouse. 8°.
VIII, 257 p. 6 Fr.
Nur in 100 Exemplaren.
24. Sobre los poemas provenzales de los siglos XII y XIII,
por D. Toribio del Campillo y Casamor. (Tesis leida ante el clau-
stro de la univers. central). Madrid.
S. den spanischen Jahresbericht, oben p. 429.
440 Bibliographie.
25. La nouvelle poesie proven^ale (Roumanille, Aubanel,
Mistral); par Tni/laiidicr.
In: Revue des deux Mondes, Oct.
In diesem geistreiclien Aufsätze gibt der Verf. eine kurze Geschichte der
Entwiclilung der neuen provenzalischen Literatur, welche durch ihre jüngste
Seliöpfung, Mistral's iV;reiO (185!) ), die Aufmerksanil<eit ganz Frankreichs er-
regt, ja vielleicht schon Ansprüche auf einen Platz in der europäischen Lite-
ratur sieh erworben hat. Rournanille, der Sohn eines Gärtners in Saint-Remy,
ist ihr Begrüjuler. Ein Mann aus dem Volke , erst Schullehrer , dann Cor-
rector, sich selbst bildend, bewahrte er sich Naivetät und Volksthünilichkeit.
Seine Gedichte erschienen zuerst gesammelt 1847 unter dem Titel: Li Mar-
garideto. In ihnen war von Neuem eine provenzalische Schriftsprache ge-
schaffen, indem R. die nordfranz. AVörter, Wendungen u. s. w. verbannt, und
die Lücken aus der Sprache der Troubadours ergänzt hatte. In polit. Pam-
phlets, in Versen kämpfte Roumanille nach der Februarrevolution gegen die
rothe Demokratie. Später gab er noch eine Reihe volksthümlicher Erzäh-
lungen in Versen und ein komisches Epos heraus. Auch die Noels {li
Nouve) erweckte er von Neuem 1856. Unter seinen Nachfolgern, deren
Zahl nicht gering, sind die bedeutendsten Theodore Aubanel und Frederic Mi-
stral, die aber aus dem Kreise volksthümlicher Dichtung schon in das Ge-
biet rein künstlerischer übertreten. Aubanel mit seiner .„imafjination inquiete
et sorahre*^ erinnert an Barbier, sein Hauptgedicht ist „Der neunte Thenni-
dor" — ein Gespräch zwischen Frankreich und dem Henker; auch den Beth-
lemitischen Kindermord hat er behandelt. Mistral dagegen, ein „gentleman-
farmer'^ wird als der Kritiker der Schule bezeichnet. Ueber sein idyllisches
Epos Mireio s. namentlich den eine vollständige Analyse, mit vielen einge-
streuten in Versen übersetzten Stellen, enthaltenden Aufsatz Kannegiessers im
Archiv f. d. Stud. d. neuern Spr. XXVI, 3. und 4. Heft.
26. Recueil des facturas d'Antoine Furetiere de l'Academie
fran^aise contre quelques-uns de cette academie, suivi des preuves
et pieces historiques donnees dans Fedition de 1694, avec une
introduction et des notes historiques et critiques; par Ch. Asse-
linean. 2 Vol. 12°. LXXI, 738 p. 7 Fr.
Furetiere wurde bekanntlich aus der Academie fran9. 1G85 ausgeschlos-
sen, weil er zum Vortheil eines von ihm verfiifsten Wörterbuchs das in-
defs erst nach seinem Tode 1690 erschien — die lexicalischeu Arbeiten der
Akademie benutzt habe. Er rechtfertigte sich , rächte sich aber zugleich
durch die Factiims, beifseude Pamphlete, die durch Feuer, Witz und stilisti-
sche Vortrelflichkeit sich auszeichnen, und indem sie die Geheimnisse der
akademischen Pedanterie jener Tage enthüllen, für die Geschichte der Aka-
demie eine wichtige Quelle sind. Indirect sind ihre Enthüllungen selbst für
die Geschichte der Nationalliteratur überhaupt, die ja von jenem Pedantismus
nicht wenig beeinflufst ward, von Bedeutung. Die Arbeit des Herausgebers
wird sehr gerühmt. ( S. Bull. d. bibl. et d. biblioth., Juillet.) Vgl. übrigens
Eist, de l'ucad. /rang. p. Pellison et dJOlivet, T. II.
27. Les Chansons de geste. Discours d'ouverture du cours
de langue et litterature du nioyen-äge au College de France, par
Pauliii Paris.
In: Bulletin du biblioph. et du biblioth., Mars.
*28. Recherches sur l'auteur iuconnu du romau du Chätelain
I. Zur französischen Literaturgeschichte. 441
de Coucy et de la dame de Fagel, par A. Chassant; und par
P. L. Jacob.
In: Bulletin du Bouquiniste, N» 31, 33, 37 (1858).
Chassaut leitet aus dem ^Uvrostichon den Xamen Jacques Saquespie ab,
Jacob dagegen aus der Stelle: ..J"en suis certain" den: Jean Certain.
29. Provenzalisches Epos, von Sachs.
In: Archiv f. d. Stud. d. neuern Spr. XXVI, 2. Heft.
Unter diesem Titel wird vom Fierabras gehandelt, indem der Verf. das
englische Gedicht bespricht, einige Vergleichungen zwischen dem Londoner
und Pariser Manuscript des altfranzösichen und dem provenzalischen Gedicht
anstellt, und zu beweisen versucht, dafs das englische aus dem letztem über-
tragen sei, welches ihm überhaupt als das Original erscheint.
30. Fragments d'histoire litteraire a propos d'un nouveau ma-
uuscrit de chansons franeaises, par L. Passy.
In: Bibl. de FEcoIe d. Chartes 1858, Sept.; 1859 Mars und
JuUl.
Das Manuscript (54feuillets) befindet sich auf der Bibliothek von Siena, gez.
H. X. 36, im Katalog unter dem Titel „Canzoni in lingua provenzale", obwohl
es gar keine provenz., vielmehr 101 nordfranz. Chansons und zwar meist Jeux-
partis enthält, davon 100 mit Xoten begleitet. Die Schrift gehört dem Ende des
13. oder Anf. des li.Jahrh. an, und, wie dem Verf. scheint, einem Picarden
oder Artesier. 13 der Chansons " sind ganz neu. — Diese Liedersammlung
bildet, jedoch unter Heranziehung auch andrer bekannter, namentlich der bei-
den Vaticauischeu, den Gegenstand der vorliegenden literarhist. Arbeit, indem
der Verf., den Stoff nach den Dichtern ordnend, den Inhalt der einzelnen
Gedichte angibt, oder sie selbst mittheilt, und an diese Gedichte anknüpfend
zugleich über die Dichter selbst sich verbreitet, manche neue Data erfor-
schend. So ist diese Arbeit sowohl durch die Inedita und die neuen Les-
arten , als durch des Verf. Untersuchungen für die Geschichte der nordfranz.
mittelalterl. Lyrik, namentlich des Jeu-parti, von nicht geringer Bedeutung.
Die Hauptdichter, meist aus Artois gebürtig, sind die folgenden: Jea7i de
Grieviler, Jean le Cunelier, Eobert du Ckastel, Guillaume le Vinier (den der
Verf. in die erste Hälfte des 13. Jahrh. setzt), Gilles le Vinier (des voraus-
gehenden frere — Bruder — welches Appellativum man fälschlicherweise
bisher als Isomen proprium ansah, vgl. Hist. litt, de Fr. XXIII, 563 u. 590),
liobert de le Pierre (aus der 2. Hälfte des 13. Jahrb.), Phelippe Verdiere
»Verf. des Dit des Marcheans), Per rot de Nesle, Prieus de Boulogne (ein
noch nicht gekannter Trouvere), Gaidifer dAmions (nicht d'Anious), Lambert
Ferri, Jean Bretel (der Prince des Puy von Arras, hier genauer charakteri-
sirt, da er an 80 der gedachten Jeux-partis Theil hat, aufserdem 8 Chansons
d'amour gedichtet). Eine Anzahl anonymer Gedichte, sämmtlich Inedita,
finden sich eingestreut, von denen 3 Jean le Cunelier, 4 Robert du Chastel
anzugehören scheinen. Zum Schlufs verbreitet sich der Verf. über die Puys
im Allgemeinen , und ilas von Arras , dem die meisten jener Dichter ange-
hörten, insbesondere, Ursprung, Organisation, Personelles abhandelnd (u. a.
werden alle die Xamen der Trouvbres des Puy von Arras im 13. Jahrh. auf-
gezählt, wie sie aus den Jeux-partis sich ergeben).
31. La Satire en France au moyen-äge, par C. Lenient. 18".
444 p. 3i Fr.
S. oben p. 227 ff. die von uns gebrachte Anzeige von M. Talbot. Vgl.
auch den Artikel von Magnin darüber im Journ. des Sav., Oct.
32. L'enignae des „Quinze joies de mariage", par P. L. Jacob.
In: Bulletin du Bouquiniste N" 49.
Jacob sucht zu beweisen, dafs das angezeigte Werk und dao Grand ju-
'142 Ribliograpliie.
bilc de Milan ein und denselben Verf. haben, nnd dafs derselbe Lemonde
hiefs, zu Esse in der Norniaiidio geboren, zwischen 1464 — 1500 lebte. —
Diese Annahme wird übrigens von E. T. in N" 53 desselben Journals be-
stritten.
33. Ilistoire politique et litterairo de la Presse en France,
avec une introduction historique sur les origines du Journal et
la bibliograpliie generale des journaux depuis leur origine, par
Eitq.UaUn. Tome I — III. 12". XXXII, 475, 479, 512 p. 12 Fr.
(8». 18 Fr.).
Diese 3 Bände des noch nicht vollendeten wichtigen Buches, das ge-
radezu eine Lücke in der französ. Literaturgescliichtc ausfüllt, führen die Ge-
schiclite der Prosse von ihrem Anfange — der Gründung der Gazette Th<^o-
phraste Renaudot's d. 30. Mai 1631 — bis zu dem Beginne der franz. Re-
volution. Nach Vollendung des Werks werden wir auf dasselbe zurück-
kommen.
34. Histoire anecdotique et critique de la Presse parisienne,
par F. Maillard. 2® et 3*^ annees, 1857 et 1858. Revue des jour-
ueaux de Tauuee. 18". 251 p. 2 Fr.
35. Dernieres etudes historiques et litteraires, par Cnrülier-
Fleury. 2 Vol. 12». 796 p. 6 Fr.
Der Verf. , einer der bedeutendsten Mitarbeiter des Journal des Dibats,
hat früher schon Etudes hist. et litt. 2 Vol. und danach Nourelles et. last,
et litt. 1 Vol. veröffentlicht; die vorliegenden Dernieres sind wie jene ande-
ren gesammelte Joumalartikel , Kritiken, tlieils polit. , theils literar. Inhalts ;
mit Geist, mafsvoU und sorgfältig geschrieben ; nur leidet mitunter die Unbe-
fangenheit des Urtheils unter politischer Parteilichkeit auch in literar. Din-
gen. S. Vapereau, L'ann. litt. II, p. 272 tf.
36. Essais de morale et de critique, par E. Renan. S". XIX,
457 p. 71 Fr.
Diese Essais des ausgezeichneten Gelehrten und Schriftstellers erschienen
zuerst in Journalen, namentlich in der Revue des deux Mondes und dem Journ.
des Di'lats, an neue Publicationen anknüpfend; die für uns wichtigsten be-
tretfcn M. de Saaj, M. Cousin, M. Äug. Thierrij, M. de Lamennais, die Farce
de Faihelin, die Geschichte der franz. Akademie, und die Poesie des races
celtiques — eine fast 100 Seiten lange und in jedem Betracht bedeutende
Abhandlung.
37. Essais de politique et de litterature, par Prevost-Para-
dol. 8». LI, 388 p. 7| Fr.
S. den franz. Jahresbericht von 1859 im folgenden Heft.
38. Etudes litteraires, par H. Praf. XVIP sieclo. 3*^ partie,
1685—1715. [s. J. 58, N" 31]. 4 Fr.
39. Etudes d'histoire et de litterature, par D. Nisard. 18».
Vni, 440 p. 3 Fr. (Bibl. contemp.).
Ist eine Fortsetzung der Etudes de critique litteraire, s. J. 58, N" 30.
40. About. — La nouvelle litterature fran^aise. Les Ronians
de M. Edouard About, par E. Montegnf.
In: Revue des deux Mondes, Aoüt.
41. Barriere. — Le theätre contenjporain et les comedies de
Barriere, par E. Montegtil.
In: Revue des deux Mondes, Mars.
I. Zur französischen Literaturgeschichte. 443
42. Boileau, Gilles. — Gilles Boileau de Bouillon, sa vic et
ses ouvrages, par //. Heibig.
In: Bibliophile beige, Juillet.
Wie der Verf. nachweist, La Croix du Maine berichtigend, stammt G. B.
aus dem Lütticlischen, wo auch das Schlofs Bouillon sich findet. Geb. im
Anf. des 16. Jahrh. diente G. B. Karl V. in vielen Feldzügen, ward dann in
Cambray angestellt, fiel in Ungnade und flüchtete nach Paris um 1550, wo
der alte Kriegsmann, um sich zu ernähren, Literat wurde. Zunächst über-
setzte er und zwar u. a. Davila's guerra d'Alem. und das 9. Buch des Ama-
dis (die andern hatte bereits sein Gönner Des Essarts übertragen) ins Fran-
zösische (1552). Letztere Uebersetzung edirte und unter seinem eigenen Na-
men Claude Collet de Rumilly im folgenden Jahre von Neuem. — 1555 gab
G. B. unter dem dem Amadis entlehnten Namen: Darinel Tirel ein didacti-
sches Werk halb in Prosa, halb in Versen, eine Cosmographie enthaltend,
heraus: La Sphcre des deux Mondes. Später lebte er von der Publication
von Prognostications , Kalenderprophezeiuugen. Ueber sein Ende ist nichts
bekannt. Der Verf. hält es nicht für unmöglich, dafs der berühmte Boileau
sein Nachkomme gewesen. Am Schlufs ist ein Verzeichnifs der Werke ge-
geben.
43. Buffon. — De quelques manuscrits de Buflfon. Art. de
Flourens. [s. J. 58, N" 45].
In: Journ. d. Savants, Fevr., Mars, Avril (Fin).
44. Charles d'Orleans. — Les deux prisonniers de Windsor,
Charles d'Orleans et Jacques I d'Ecosse, par Delecluze.
In: Magasin de Librairie, N" 23.
Danach auch selbständig erschienen, 8". 56 p.
45. Chateaubriand. — M. de Chateaubriand, publiciste et
homme politique, par A. Lefevre-Pontalis.
In: Revue des deux Mondes, Fevrier.
Knüpft au das Werk von Villemain an (s. J. 58, N° 46).
46. Chateaubriand. — Chateaubriand et son teraps, par le
comte de Marcellus. 8». XXII, 506 p. 7^ Fr.
47. Chrestiens de Troyes. — Der deutsche Parzival, der
Conte del Graal und Chrestiens' Fortsetzer, von Alf. Rochat.
In: Pfeiffer's Germania, p. 414 — 420.
Dieser Artikel schliefst sich ergänzend an N" 47 d. J. 58 an.
48. Desorgues. — Theodore Desorgues, par Ch. Assel'meau.
In : Bulletin du biblioph. et du biblioth., Avril.
Dieser fast ganz verschollene Dichter der franz. Revolution, welchen Ch.
Nodier allerdings sehr überschwenglich den ersten ihrer Lyriker nannte, der
Verf. der am 20. Prärial d. J. 2 gesungenen Hymne ä l'Etre suprhne, ist der
Gegenstand der sorgfältigsten Nachforschungen des Verf. gewesen, deren zwar
nicht sehr reiche, aber darum keineswegs unwichtige Resultate hier niederge-
legt sind. Denn Desorgues ist, wie der Verf. mit Recht sagt: im ti/pe; le
produit direct et Vexpression meme de l'inspiration revolutionnaire.
49. Du Chastel. — Pierre du Chastel, grand aumonier de
France au 16*^ siecle, par Lecouret.
In: Messager des sciences historiques (de Gand).
„Travail d'une science solide, completant et rectifiant les biographies
existantes". Biblioph. beige, Nov.
50. D'Urfe. — Recherches bibliographiques sur le ronian
d'Astree, par Auy. Bernard.
444 Bibliographie.
In: Bulletin du biblioph. et du biblioth., Aout. — Danach
selbständig erschienen. 8". 20 p. H Fr.
Der ViTl". , durch seine Monop-aphie : Les d'Urfe (1839. 8") zu dieser
Arbeit besonders berufen, bringt )ücr mauclicrlei Neues; so, um nur eines
wielitigen l'unlvtes hier zu gedenlicn , weist er naeh , dal's der 1 . Banil der
Astree 1G08, und nicht 1610, zuerst erschien, von welcher Auflage aller-
dings kein einziges Exemplar mehr bekannt ist.
51. Gautier. — Theophile Gautier, notice litteraire par Ch.
Bandciaire ^ precedee d'uue lettre de Victor Hugo. 12". 75 p.
1 Fr.
*52. Gerson. — Essai historique et critique sur les sernions
fran^ais de Gerson, d'apres les nianuscrits inedits de la biblio-
theque de Tours, par E. ßourrcf. Tours 1858. 8". 184 p.
53. Hebert. — Le Pere Duchesne d'IIebert, ou Notice histo-
rique et bibliographique sur le Journal publie pendant les aunees
1790 ii 1794, precedee de la vie d'Hebert, son auteur, et suivie
de l'indication de ses autres ouvrages; ^ar Ch. Brunei. 8". 232 p.
^ Fr.
54. Hugo. — La legende des siecles de Victor Hugo; par
E. Müiiteijut.
In: Revue des deux Mondes, Oct.
Vgl. auch über dasselbe Werk einen Artikel in der Bibl. univ. de Ge-
nl've, Oct., von Eng. Rambert.
55. Lamennais. — La correspondence de Lamennais, par
E. Scherer.
In: Bibl. univ. de Geneve, Janvier.
56. Le Petit, Claude. — Le poete Claude Le Petit, par Ant.
Voisin.
In: Bulletin du Bouquiniste, N" 69.
Wegen seiner gotteslästerlichen Verse wurde dieser satirische Dichter
1662, oder 1660 verbrannt. Vgl. unten N" 82.
57. Maistre, Jos. de. — Le comte J. de Maistre, auteur de
l'Antidüte au congres de Rastadt. Nouvelles considerations phi-
losophiques et litteraires, par C. de Chanfelauz-e. Lyon. 8°. 96 p.
1 Fr.
58. Maistre, Jos. de. ■ — Une question d'histoire litteraire re-
solue. Refutation du paradoxe bibliographique de M. de Clian-
telauze: le comte J. de M. etc.; par J. M. Qnerard. 8". 42 p.
2 Fr.
59. Merimee. — Ecrivains contemporains. M. Prosper Meri-
mee; par Giist. Merlel.
In: Revue contemporaine, Janv. et Fevr.
60. Michelet. — Les derniers ouvrages de Michelet, par E.
Rambert.
In: Bibl. uuiv. de Geneve, Avril.
61. Montaigne. — Des opinions et des jugements litteraires
de Montaigne, par E.Moet. Auch. 8". 191p.
62. Pellison. — Etüde sur la vie et les oeuvres de Pellison.
I. Zur französischen Literaturgeschichte. 445
These presente h la facnlte des lettres de Paris; par F. L. Mar-
cou. 8°. X, 499 p. 7 Fr.
Diese etwas voluminöse „Studie" ist dem bekannten Geschichtschreiber
der franz. Akademie, Paul Pellisson-Fontanier, gcwidiret, welcher mehr durch
seine Beziehungen zu der letzteren sowie zu den Samedis der Mlle. de Scudery,
als durch seine Werke eine literaturgeschichtliche Bedeutung hat. Dieser
Beziehungen ist deshalb auch hier ausführlich gedacht worden. Uebrigens
spielte Pellisson auch im politischen Leben als Secretär Fouquet.'s eine Rolle,
die ihn schliefslich in die Bastille brachte, aus der er dann, der frühere Pro-
testant, als leidenschaftlichster Convertit hervorging. Als Anhang sind Briefe
P.'s mitgetheilt.
63. Polit, Jean. — Poetes du 16°siecle en Belgique. Jean
l'olit , par JL lüiborn.
In : Revue trimestrielle, 6*^ ann. T. IL
Polit wird hier sowohl als lateinischer, wie als französischer Dichter be-
trachtet, imd zugleich ein längerer Auszug aus seiner Prognosie de l'Estat de
Liege mitgetheilt.
64. öuinet. — Edgar Quinet, sa vie et son oeuvre, par Ch.
L. Chassin. 8». 477 p. 6 Fr. (12». 3^- Fr.).
65. Racine. — Les ennemis de Racine au 18® siecle, par
F. Deltour. 8». IX, 443 p. 5 Fr.
Dafs Racine vom Beginne seiner Laufbahn bis zu seinem letzten Haupt-
werk von literarischen Feinden verfolgt wurde , denen es auch gelang , ihm
die dramatische Production zu verleiden, war bekannt genug; keineswegs aber
war bisher vollständig genau und im Zusammenhange untersucht: welches
die Ursachen dieser Feindschaften waren ; welche Interessen , welche Leiden-
schaften sie erzeugten; welchen Charakter die Angriffe, welchen Werth die
Kritiken hatten; von welchem Einflufs dieselben auf die poetische Entwick-
lung des Dichters waren. Diese Fragen sucht die interessante Schrift zu
lösen. Sie zerfällt in zwei Abtheilungen, indem in der ersten die Feinde
selbst ins Auge gefafst, und ihre persönlichen Motive untersucht werden, in
der zweiten dagegen die Werke Racine's einzeln in Betracht gezogen werden
in Betreff der Angriffe, welche sie in Kritiken, Parodien, Epigrammen u. s. w.
erlitten. Diese Abtheilung hat durch vielfältige Citate noch einen besondern
Werth. S. Jwrn. d. Sav., Mai.
66. Regnard. — Regnard, sa vie et ses oeuvres; par D. L.
Gilbert.
In: Revue des deux Mondes, Sept.
Diese nur 17 Seiten lange Abhandlung hat 1859 den Preis der Beredt-
samkeit von der Acad. fran^. erhalten ; sie ist eine blofs ästhetisch kritische
Skizze, wie sich erwarten läfst, weder umfassend noch erschöpfend, schon
indem ihr aller historische Hintergrund mangelt; doch enthält sie, von ihren
stilistischen Vorzügen ganz abgesehen, manche neue treffende und geistreiche
Bemerkungen.
67. Rousseau. — Jean Jacques Rousseau et l'isle de Saint-
Pierre, par H. Caumonf. Zürich, gr. 8". 1| Fr.
68. iloyer-Collard. — Ecrivains et orateurs politiques. Royer-
Collard; par E. Garsonnet.
In: Revue contemporaine, Janv. et Fevr.
69. Saint-Pierre. — Etüde sur la vie et les ecrits de l'abbe
de Saint-Pierre, par E. Goumy. (These pour le doctorat). 8°. VI,
332 p. 5 Fr.
446 Bibliographie
70. Souvestre. — Vie d'Emile Souvestre, par Lesbazeilles.
18». 3Gp.
Der Verf., Souvcstre's Scliwiegersolin , bereitet eine Publication der ge-
sammelten Werke desselben vor, welcher die obige Schrift als Einleitung
dienen soll.
71. Tocqueville. — Publicistes modernes de la France. Ale-
xis de Tocqueville; par L, de Lomenie.
In: Revne des deux Mondes, Mai.
72. Villon. — Fran^ois Villon, sa vie et ses oeuvres, par
Am. CriDipaux. 8». 308 p. 5 Fr.
Von diesem Werk bringen wir demnächst eine Anzeige.
Voiture- — S. weiter unten N" 84.
73. Voltaire. — Friedrich der Grofse und Voltaire, von J.
Venedeij. Leipzig, gr. 8«. XX, 223 p. HThlr.
Ein zwar von einem einseitigen Standpunkt verfafstes, doch ohne Frage
beachtenswerthes Buch.
B.
74. Fleurs des vieux poetes liegeois (1550- -1650) avec une
introduction historique par A'. Peetermans , recueil publie et ac-
compagne de notices biographiques, par //. Ilelbiq. Liege. 12".
XLVIII, 173 p.
Enthält Dichtungen von Gilles Boileau, Jacques Bouloigne, Lambert
Suavius, Jean Polit, Pierre Eenson, Andre de Somme, G. Thourin, J. Ca-
storan, J. de Glen, Remacle Mohy du Rondchavips, N. Hallet, Denis Copjjee.,
P. Bello, G. de Rasj'r, L. IMelart, Edm. Breuche de la Croix. Die Dich-
tungen sind zum gröfsten Theile von ungemeiner Seltenheit. Sehr schätz-
bare biographisch -bibliographische Nachrichten gehen den einzelnen Dich-
tern voraus ; während das ganze Werkchen eine von Hrn. Peeiermans verfafste
treffliche Skizze der poetischen Entwicklung des Lütticher Landes während
der angezeigten Periode einleitet — welche Skizze danach auch selbständig
erschienen ist. Durch dieselbe wird die Bedeutung der Sammlung , deren
ästhetisches Interesse hinter dem literarhistorischen ganz zurücktritt, sogleich
in das rechte Licht gesetzt. Das letztere Literesse ist auch ein allgemeine-
res, indem sich hier zeigt, wie die verschiedenen Tonarten und Wandlungen
der Poesie Frankreichs in jenem fernen Grenzgebiet der französischen Sprache
alsbald ihr Echo fanden.
75. S'ensuyvent plusieurs Ballades contre Bourbon; publ. par
P. L. Jacob.
In: Bullet, du biblioph. et du biblioth. Mars, p. 177 ff.
An der bezeichneten Stelle hat der bekannte Bibliophile unter dem Ti-
tel : Dicouverte d'un petit livre curieux renfevmant des invectires poetiqnes
contre la trahison du connetable de Bourbon en 1523, dieses merkwürdige
Büchlein, dessen eigenen Titel wir oben verzeichneten, textgetreu abgedruckt.
Es enthält übrigens 2 Balladen und 4 Rondeaux. Eine kurze bibliographi-
sche Bes.chreibung des alten Dinicks ist beigefügt.
76. Li dis de la pascjue, herausgeg. von A. Tobler.
In: Archiv f. d. Studium d. neuern Spr. XXVI, 3. u. 4. Heft.
Dieses 100 Verse umfassende Dit ist aus derselben Handschrift publicirt,
welcher der Herausgeber das von uns gebrachte Dit du Magnilicat Conde's
entnommen hat. S. oben p. 82.
77. Les miracles de Saint-Eloi. Poeme du 13'' siecle, publie
I. Zur frauzösischeu Literatmgosclüchte. 447
pour la premiere fois d'apres le maniiscrit de la bibliotheque
bodleyenne d'Oxford, et annote par Peigne Delacourl. 8". (Mit
Kupfern).
78. Recueil de farces, soties et rnoralites du IS'' siecle, reunies
pour la premiere fois et publiees avec des notices et des notes,
par P.L.Jacob, bibliophile. (Bibl. gauloise). 16«. XXXIX, 454 p.
5 Fr.
Laut der Vorreilc beabsichtigt der Ileraufjg. in einer chronologisch ge-
ordneten Sammlung alle die vereinzelten Publicationen von Farcen, Soties und
Moralites (deren so viele in den letzten Decennien, aber meist in sehr wenig
zugänglichen Ausgaben erschienen) zu vereinigen {Sammlungen als die bei
Techener 1831, und die in der Bibl. elze'v. erschienene, bleiben, wie schon
angedeutet, ausgeschlossen). Das vorliegende Buch wird nun als erster Pro-
beband des beabsichtigten Unternehmens, welches den vollsten Beifall ver-
dient, dargeboten. Es umfafst die drei beliannten Stücke, deren Held Pa-
tkelin ist, dann die Moralite de l'Aveugle et du Boiteux, die Farce du Munyer,
und die Sotie : La Gomdamnacion de Bancquet, alle begleitet von literai-histo-
rischen Einleitungen und einem längeren Vorwort über das mittelalterliche
Theater Frankreichs überhaupt. Reiche sprachliche und sachliche Anmerkun-
gen, das Verständnifs zu erleichtern, sowie Angabe der Varianten und man-
che einzelne Textverbesserungen erhöhen den Werth der Publication.
79. Maistre Pierre Pathelin, suivi du nouveau Pathelin et du
Testament de Pathelin, farces du IS'' siecle. Nom\ ed. avec des
notices et des notes, par P. L. Jacob, bibliophile (Bibl. gaul.). 16".
VIII, 211p. 5 Fr.
Scheint ein blofser Abdruck der Trilogie des Pathelin aus dem vorher
gehenden Recueil.
80. Histoire maccaronique de Merlin Coccaie, prototype de
Rabelais, oü est traicte les ruses de Cingar, les tours de 13occal,
les adventures de Leonard, les forces de Fracasse, les enchante-
ments de Gelfore et Pandrague et les rencontres heureuses de
Bälde, avec des notes et une notice par G. ßrunef. Nom\ ed. re-
vue et corrigee sur l'edition de 1606, T^ax P.L. Jacob, bibliophile.
(Bibl. gaul.). 16». LV, 452 p. 5 Fr.
Eine neue Ausgabe der ersten franz. Uebersetzung der macaronischen
Gedichte des bekannten Teofilo Folengo , welcher dieselben unter dem Na-
men „Merliuus Coccajus" schrieb (erste Gesammtausg. Venedig 1521). Dafs
Folengo, der erste macaron. Dichter von Bedeutung, auf Rabelais einen Ein-
flufs ausgeübt, ist unverkennbar, auch wenn es nicht die Anführungen von
Rabelais selbst bestätigten. Uebrigens ist, wie bemerkt, die im Titel citirte
Ausgabe von 1606 die erste der angezeigten Uebersetzung. S. über dieselbe,
wie über Folengo's Werke selbst Genthe, Gesch. der macar. Poesie p. 99 ff.,
namentlich p. 122.
81. Varietes historiques et litteraires. Recueil de pieces vo-
lantes, rares et curieuses, en prose et en vers. Revues et an-
notees, par E. Fournier. Tome IX. ( Bibl. elzevir.). 16". 368 p.
5 Fr.
Die Sammlung begann 1855 zu erscheinen. Der vorliegende Band ent-
hält 26 Werkchen, theils in Versen, theils in Prosa, vornelniilich aus dem
Anfange des 17. Jahrh., welche sämmtlich mehr oder weniger mit der Tages-
448 Bibliosrraphie.
gcschichte znsaminonhänjifen. Die meisten haben kaum ein directcs literatiir-
geschicbtliclu's Interesse ; in letzterer Ueziehun^ ist wohl am bedeutendsten
die in 1000 Versen geschriebene, daher aucli X« i1/<?/(rttZe genannte, ihrer Zeit
sehr berüluute Satire gegen Richelieu, welche den Titel führt: Le (jouverne-
ment prisent ou i'lofje de son Eminence.
82. Paris ridicule et burlesque au 17" siecle , par Claude Le
Petit, Berthod, Scarron, Colletet, Boiloau etc. Notw. ed. revue et
coiric;ee avec des notes, par P. L. Jacob., bibliophile (Bibl. gaul.).
lü'.^XXVIlI, 371 p. 5 Fr.
In dieser Sammlung sind eine Anzahl burleske Dichtungen, welche Paris
zum Gegenstand haben, wieder abgedruckt; sie haben, aufser dem kulturge-
schichtlichen, zum Theil auch kein geringes literarisches Interesse. Die erste
ist vielleicht die bedeutendste: Paris ridicule von Cl. Le Petit, r.uerst 1C68
in Amsterdam erschienen. G. Brunei im Bibl. beige, Mai 1860 sagt davon:
„Tl y a dans ce pocme, entache de ne'gligences et d'incorrections, une verve,
une c'nergie, une couleur, qu'on ne trouve que chez les poetes de l'ecole de
Saint-Amant" Es folgen dann: La ville de Paris, en vers burlesques von
P.erthod, 1652 erschienen; Le Tracas de Paris, en v. Imrl. von Colletet; La
Foire de Saint-Germain von Boileau; Les Cris de Paris in Strophen von
4 Versen; endlich llehve de la desjtence qui se fuit par chacun en dedans la
ville de Paris, eine erdichtete Statistik.
83. Recueil des historiens des croisades, publie par les soins
de rAcadeinie des inscriptions et belles-lettres. Historiens occi-
dentaux. Tome II. fol. XXX, 828 p. 30 Fr.
Der erste Band erschien 1844, und war ganz der Geschichte des Guill.
de Tyr gewidmet; der vorliegende bringt nun dessen Fortsetzer. Zwei franz.
Texte des 13. Jahrb. von grol'sem histor. und philol. Werth werden hier mit-
getheilt, nämlich: LEstoire de Eracles empereiir et la conqiieste de la terre
d'Oiitremere [1183—1277) in 34 Bücliern ; und La continuation de Guillaume
de Ti/r (1229 1261) dite du maimscrit de Rothelin. Die Texte sind von
den Herausgebern, Ph. Lebas und H. Wallov, mit gröfster Sorgfalt festgestellt,
unter Mittheilung aller Varianten. Zahlreiche Noten, sowie ein Glossaire ma-
chen die Ausgabe noch -wertlivoUer. Journ. d. Sar., Fcvr. 1860.
84. Lettres du comte d^Avavx ä Voitvre, suivies de pieces
inedites extraictes des papiers de Conrart, et pvbliees par Amedee
Rovx. Lyon. 8». IV, 138 p. 6 Fr.
Der mit Voiture sowie mit Balzac befreundete Graf d'Avaux ist der be-
kannte Gesandte Frankreichs beim westphälischen Frieden.
85. Correspondance inedite de Mad. du Deffant, publiee par
le Marquis de Sainte-Aulaire. 2 Vol. 8». LXXXVII, 928 p. 15 Fr.
Wegen der nahen Beziehungen der Verfasserin zu Voltaire und Horaee
Walpole von Wichtigkeit; vom erstem finden sich auch einige Briefe.
86. Litterature wallonne. — Pieces anciennes.
In: Bullet, de la Societe liegeoise de litter. wallonne, 1858
—59; Ann. I und II.
Ende des Jahres 1850 constituirte sich die genannte Gesellschaft, als
deren Zweck der 1. Artikel ihrer Statuten bezeichnet: encourar/er les piroduc-
tions en Wallon livgeois; propager les bons chants piopulaires; conserver sa
purete h notre antique idiome, en fixer autant que possible l'orthogrnphe et les
regles, et en montrer les rapports avec les autres brunches de la laiigue Ro-
mane. Diesen Zweck sucht die Gesellschaft vornehmlich durch jährliche
I. Zur französischen Litcraturgeschiclite. 449
Preisausschreibungen wall. Gedichte, sowie histor. und philol. Untersuchungen
in Betreff" des Wallonischen, zu erreichen; ihre Bemühungen sind bereits sehr
erfolgreicli gewesen , wie die in den Bulletins abgedruckten Preisdichtun^en,
Lieder und Komödien vornehmlich, zeigen. (Auf dieselben sei hier im Vorbei-
gehen als auf werthvolle Quellen für das Studium dieses Dialectes hingewie-
sen.) Ein kleinerer Theil der Bulletins ist der Herausgabe „alter Stücke" ge-
widmet, welche Abtheilung uns hier zunächst allein angeht. So enthält der
1. Jahrg. eine Ode vom J. 1620 (das älteste bekannte poetische Product) imd
eine Pasque'e (satir. Ged.) von 1732; der 2. Jahrg. u. a. eine Moralitc aus
dßr ersten Hälfte des 17. Jahrb., und Les premiers documents Jiegeois ecrits
en franqais (1233 — 36), unter den drei Urkunden (Verträgen) sind zwei hier
zuerst edirt von Hrn. Ul. Capitaine.
87. Adam de Saint -Victor. — Oeuvres poetiques etc. [s. J.
58, N° 95]. Tome II (dernier). 512 p.
88. Ädenes. — Cleomades: conte traduit en vers franpais mo-
dernes du vieux langage d'Adenes le Roy, contemporain de
Chaucer; par le chev. de Chatelain. London. S". 3 s. 6 d.
Von dem Cleomades des Brabanter Dichters hat schon Reiffenberg be-
kanntlich (in seiner Introduction zu Ph. Mouskes, p. CLXXHI) ein kleines
Fragment veröffentlicht ; nach Ferd. Wolf, Altfr. Heldenged. p. 34, wurde der
Roman zwischen 1280 und 1283 verfafst. — Die vorliegende Uebersetzung
wird in dem Athenaeum, Oct. gerühmt; nach demselben hat der Uebers. zu-
gleich durch eine Vergleichung des Romans mit The Squier's tale nachzuweisen
versucht, dafs diese Erzählung Chaucer's ihn zum Vorbild gehabt habe ; auch
den Roman Berthe au grand pied desselben Adenes scheine Chaucer gekannt
zu haben (worauf übrigens auch schon Andre aufmerksam machten), wie die
Uebereinstimmung des Eingangs dieses Romans und der Canterbury tales
zeige.
89. Basin. — Histoire des regnes de Charles VII et deLouisXI
par Thomas Basin, eveque de Lizieux, jusqu'ici attribuee a Amel-
gard, publiee pour la premiere fois, avec les autres ouvrages his-
toriques du meme ecrivain, pour la Societe de l'histoire de France,
par J. Quicherat. Tome IV (dernier). 8". VII, 508 p.
Das Werk begann 1855 zu erscheinen, der vorliegende Band enthält u. a.
das Breviloquiuni, eine Autobiographie in allegorischer Form. — Als Anhang
sind viele Docuraente, die sich auf Basin beziehen, abgedruckt. S. Journ.
des Savants, Aoüt,
90. Eeranger. — Correspondance de Beranger, recueillie par
P. Boiteau. 4 Vol. 1859—60. 8°. 24 Fr.
91. Brantome. — Oeuvres corapletes etc. (Bibl. elzev.) Tome
III. [s. J. 58, N" 102]. 351 p. 5 Fr.
92. Brifaut. — Oeuvres [s. J. 58, N" 104]. Tomes IV— VI.
(Schlufs). Der Band 6 Fr.
93. Bussy-Rabutin. — Correspondance [s. J. 58, N° 105].
Tom. II— IV. 1475 p. Der Band 3i Fr.
94. Charles IX. — Livre du Roy Charles. De la chasse du
cerf, public pour la premiere fois d'apres le mscr. de la Bibl. de
l'Institut, par H. ChevreuL (Mit Porträt). 8». LXVIU, 96 p.
Von demselben Herausg. wurde 1858 auch eine neue Ausgabe der Chasse
royale desselben Königs edirt.
n. 4. 30
450 • Bibliograplne.
95. Chartier. — Chronique [s. J. 58, NM 00]. Tom.II — ITL
762 p. 10 Fr.
96. Chateaubriand. — Oeuvres completes de Chateaubriand.
iVoMV. ed. revue avec soiii sur les editions originales, precedee d'une
etude lilteraire par Sainle-Beuve. 12 Vol. gr. 8". 60 Fr.
97. Cousinot. — Chronique de la Pucelle, ou Chronique de
Cousinot, suivie de la Chronique normande de P. Cochon , rela-
tives aux regnes de Charles VI et Charles VII, restituees a leurs
auteurs et publiees pour la premiere fois integralenient ä partir
de Tan 1403, d'apres les manuscrits. Avec notices, notes et de-
veloppements, par Vallet de Viriville (Bibl. gaul.). 16". 544 p.
5 Fr.
Wie der Herausg. in einem früher in der Aeademie des inscr. gelesenen,
hier wieder abgedruckten Memoire zeigt, erscheinen die beiden Chroniken:
Gestes des nobles Franqnys desccndus du roij Pirame und Chronique de la Pu-
celle, nur als beträchtliche Fragmente einer allgemeinen Chronik, welche Jean
le Feron im 16. Jahrh. unter dem Titel: Chronique de Cousinot citirt — ein
Werk des Kanzlers Cousinot und seines Sohnes Guillaume Cousinot de Mont-
reuil. Journ. d. Sav., Mai. Vgl. auch Notices et extraits des mscr. de la
Bibl. imp. T. XIX.
98. Descartes. — Oeuvres inedites de Descartes, precedees
d'une introduction sur la methode, par le comte Foucher de Ca-
reil. 1" partie. 8«. 5 Fr.
Diese Inedita wurden auf der königl. Bibliothek in Hannover entdeckt,
wohin sie mit den Papieren von Leibnitz gekommen waren. Sie bestehen aus:
Fragments relutij's ä la science de la nature und Pensces, welche das Datum
1619 tragen. Die Fragments sind übrigens lateinisch geschrieben.
99. Francois de Sales (Saint). — Oeuvres completes [s.J.58,
N" 116]. Tomes VI — IX. 560, 632, 586, 587 p.
100. Garnier de Pont Sainte-Maxence. — La vie de Saint
Thomas, le martyr archeveque de Canterbury, par Garnier de
Pont Sainte-Maxence, poete du 12*'siecle, publiee et precedee
d'une introduction par C. Hippean. 8°. LVUI, 228 p. 6 Fr. (Coli.
d. poetes fran^. du moyen-äge, T. I").
Nur in 350 Exemplaren. — S. oben p. 358 ff. die Anzeige von Pey.
101. Gerson. — Sermon inedit de Jean Gerson, sur le re-
tour des Grecs a l'unite, preche en presence de Charles VI, en
1409, publie pour la premiere fois d'apres le mscr. de la Bibl.
imperiale, par le prince Aug. Galitzin. A°. 55 p.
102. Gilbert. — Oeuvres de Gilbert, precedees d'une notice
historique par Ch. Nodier. Nonv. ed. 12°. 2^ Fr.
103. Lafontaine. — Oeuvres completes de Lafontaine, pu-
bliees d'apres les textes originaux, accompagnees de notes et
suivies d'un lexique, par Ch. Marty-Laveaux. (Bibl. elzev.). Tome
in. 16°. 5 Fr.
Der Band enthält: Psyche'; Le songe de Vaux; Lettres. Die beiden er-
sten Bände erschienen 1857.
104. Lamotte. — Les paradoxes litteraires de Lamotte, ou
discours de cet Academicien sur les principaux genres de poemes,
reunis et annotes par B. JuUieti, et reimprimes avec le concours
I. Zur französischen Literaturgeschichte. 451
de la Societe des niethodes d'enseignement. 8". XIX, 568 p.
7iFr.
105. Le Doyen — Annalles et chronicques du pais de Laval
et parties circonvoisines, depuis l'an de N. S. Jhesu-Crist 1480
jusqu'ä l'annee 1537, avec preanibule retrospectif du temps an-
tique; jadis composees par feu maitre Guillaume Le Doyen, en
son vivant notaire royal au comte de Laval ; publiees pour la
premiere fois par H. Godbert, avec notes et eclaircissements par
L. Beaiduere. Laval. 8». XXIII, 400 p. (Mit Holzschn.) 7 Fr.
Von dieser ReiracLronik wurde zuerst ausführliche Nachricht mit Auszü-
gen gegeben in dem Journ. d. l'Ecole d. Ch. Ser. III. T. 3, p. 361 fF. von
Eug. de Certain. Das Buch ist u. a. auch für die Geschichte des mittelal-
terlichen Theaters eine wichtige Quelle.
106. Maistre, Jos. de. — Lettres inedites du comte Joseph
de Maistre. Saint-Petersbourg.
Fünf an den Admiral Tchitchagof gerichtete Briefe. Früher in den Ar-
chiven der russischen Admiralität, sind sie au die kais. Bibliothek übergegan-
gen, von deren Vorstand sie publicirt werden.
107. Matfre Ermengau. — Das provenzalische didactische
Gedicht Breviari d'amor des Matfre Ermengau de Beziers, von
Sachs.
In: Archiv f. d. Stud. der neuern Spr. XXV, p. 413 fif. und
XXVI, p.49ff.
Xach einer Einleitung, welche sich über die Handschriften, sowie über
das Verhältnifs des Gedichts zu andern mittelalterlichen Werken vornehmlich
verbreitet, werden im erst genannten Heft Vers 1 — 261 mitgetheilt, im andern
folgen weitere Auszüge, woninter die gröfsern V. 3624 — 3773, 4467 — 4546,
4597 — 4800, 4833 — 4917.
108. Matirice de Sully. — Les sermons de Maurice de Sully
d'apres un manuscrit fran^ais de l'abbaye de Jumieges, par Eng.
de Beaurepaire. Avranches. 8". 20 p.
109. Monstrelet. — Cbronique [s. J. 58, NM30]. Tome III.
XIX, 430 p. 9 Fr.
110. Montaigne Essais de Montaigne, precedes d'une etude
biographique et litteraire par Alfr. Delvan. 2 Vol. 8". 2 Fr.
111. Moreau. — Oeuvres de Hegesippe Moreau. Nouv. ed.
precedee d'une notice litteraire par Saint e-Beuve. 12". 8|Fr.
Die Werke sind: Myosotis; Poe'sies diverses ; Contes eu Prose. Der Dich-
ter lebte von 1810— 1838.
112. Philippe de Reimes. — The romance of Blonde of Ox-
ford and Jehan of Dammartin, by Philippe de Reimes, a trou-
vere of the thirteenth Century. Edit. by Le Koux de Lincy. (Printed
for the Camden Society).
S. über dies hier zum ersten Mal edirte Werk De la Rue H, 366 ff. und
Hist. litt, de France XXII, 778 ff. Der Dichter schreibt sich selbst übrigens
Ph. de Reim oder auch Rim. Vgl. über ihn noch Hist. 1. d. Fr. XX, 394 ff.
und XXIII, 680.
113. Pierre de Corbiac. — Le Tresor de Pierre de Corbiac
en vers provenyaux , publie en entier, avec une introduction et
des extraits du Breviaire d'amour de Matfre Ermengau de Beziers,
30*
452 Bibliographie.
de rimage du Monde de Gauiier de Metz et du Tresor de Brü-
nette Latini, par Dr. Sachs. Brandenburg. A". 34 p. 10 Sgr.
Von diesem Buclie bringen wir dcninäcbst eine ausfiibrlicliere Anzeige.
114. Piron. — Oeuvres inedites de Piron (prose et vers), ac-
compagnees de lettres egalement inedites adressees a Piron par
Mlles (Juinault et de Bar, publiees sur les manuscrits autogra-
phes originaux, avec une introduction et des notes, par Houore
Bonhomme. 12". 445 p. (Mit Facsim.) 3^ Fr.
115. Piron. — Vers inedits de Piron, publ. par Hon. Bon-
homme.
In: Bulletin du biblioph. et du biblioth., Juin.
Von Alexis Piron; auch ein Neffe desselben, sei hier gelegentlich ange-
merkt, Bernard, Enliel Ainie's, hat sich als satirischer Dichter versucht, wo-
von in demselben Journal, Novemberheft, Hon. Bonhomme Nachricht gibt.
116. Eigault. — Oeuvres completes de H. Rigault, precedees
d'une notice biographiqüe et litteraire par Saint-Marc Girardin.
4 Vol. 8». XXXVI, 2263 p. 25 Fr.
S. den franz. Jahresbericht im folg. Heft. Vgl. auch Bulletin du biblioph.
et du biblioth., Die.
117. Rivaudeau. — Les oeuvres poetiques d'Andre de Ri-
vaudeau. ISouv. ed. publice et annotee par C. Mourein de Sour-
deval. 8". 255 p.
Dieser Dichter, gebürtig aus Poitou, blühte um die Mitte des 16. Jahrb.
Seine „Werlie" erschienen zu Poitiers 1566. Dieselben umfassen eine Tra-
gödie Aman, und zwei Bücher: Complaintes und Poes ies diverses. — Eine Be-
sprechung dieser Publication von F. Giraudeau , s. in Revue contemp., Juill,
et Aoüt.
118. Wace. — La vie de la Vierge Marie de Maitre Wace,
publice d'apres un mscr. inconnu aux premiers editeurs, suivie
de la vie de Saint George, poeme inedit du meme trouvere.
Tours. 8». XXIV, 117 p.
Aus demselben Manuseript von Tours, ans welchem der verdiente Herausg.
das unter dem Titel Adam 1854 publicirte Mystere geschöpft hat, veröffent-
licht er die beiden vorstehenden Gediclite. Das erstere ist allerdings schon
1842 nach einer Pariser Handschrift unter dem Titel L' Etablissement de la
fcte de la Conception etc. von Mancel und Trebutien herausgegeben worden;
die Handschrift von Tours zeichnet sich aber durch eine bessere Conservirung
des normannischen Dialects, sowie durch manche neue, sehr wesentliche Feh-
ler der Pariser Ausgabe verbessernde Lesarten aus. (S. übrigens über das
Gedicht selbst Dti, Meril, La vie et les oeuvres de Wace, im vorigen Bande,
p. 13 ft'.) — Das zweite Gedicht, von 498 Versen, ist ein Ineditum, das in
mehrfacher Beziehung interessant und wichtig ist, von dem Herausg. aber
mit Unrecht Wace zugeschrieben wird, wie auf Grund des oben citirten Auf-
satzes von Du Meril, der dem Herausg. offenbar noch nicht bekannt war, er-
scheint; über das Verhältnifs des Gedichts zu dem altdeutschen von Reinbot,
mit welchem es manche bedeutenden Berührungspunkte hat, so dafs es von
Einigen als Original desselben angesehen wurde, s. die eingehende Anzeige
von Bartsch in Pfeiffer' s Germania lY, 501 ff.
119. Wavrin. — Anciennes chroniques [s. J. 58, N° 143].
Tome II. V, 410 p. 9 Fr.
II. Zur englischen Literaturgeschiclito. 453
IL Zur englischen Literaturgeschichte.
A.
120» The Bibliographer's Manual of EngHsh Literature etc.
By W. Th. Loicndes. New ed. [s. J. 58, N" 144]. Vol. II, part 2.
121. Trübner s Bibliographical Guide to American Literature.
A classed list of books published in the United States of Ame-
rica during tbe last forty years, with bibliographical introduction,
notes and alphabetical index. 8". CXLIX, 554 p. 18 s.
Der Herausg. ist ein aus Deutschland stammender, aber schon seit Jah-
ren in London etablirter angesehener Buchhändler, Hr. Nicolas Trübner. Die
sehr inhaltreiche Introduction umfafst: Bibliographical Prolegomena; Contrl-
butions towards a History of American Literature (verf. von Benjamin Dio-
van) ; Public Libraries of the United States ( verf. von Edward Edwards).
Die Contributions geben eine gedrängte, aber sehr vollständige Geschichte der
Literatur Amerikas seit den frühsten Zeiten. — Nach dem Bookseller (Febr.)
übertrifft dieses Werk nicht nur die bisherigen amerikanischen Bibliographien
durch Vollständigkeit, sondern zeichnet sich auch durch gTofse Genauigkeit aus.
122. A critical Dictionary of English Literature and British
and American Authors, living and deceased; from the earliest
accounts to the middle of the nineteenth Century. Containing
30,000 biographies and literary notices. With forty indices of
subjects. By S. Austin Allibone. Philadelphia. 8". Vol. I (A — J).
1004 p. 24 s.
Es werden bei jedem Schriftsteller die wichtigsten Daten des Lebens,
dann die einzelnen Schriften mit ihren verschiedenen Ausgaben aufgeführt;
hieran schliefsen sich noch kurze Urtheile, theils aus Literaturwerken, theils
aus Journalen geschöpft. Die Ausführung ist nicht überall eine gleichmäfsige;
namentlich sind die Amerikaner weitläufiger als die Engländer behandelt.
Der Refer. des Athenaeum (Murch) rühmt, nur wenige Irrthümer gefunden zu
haben; die Literary Gazette (May), obwohl sie Parteilichkeit und Geschwät-
zigkeit dem Verf. zum Vorwurf macht, erklärt doch: „Perhaps few printed books
in existeiice contaiu so many names of authors not generally known, and not
a few of which have generations ago sailed down the streani of oblivion."
123. Chambers^ Cyclopaedia of English Literature etc. New
ed. [s. J. 58, N° 147]. Vol. II (1859—60). XVI, 816 p. 8 s.
Das Werk ist damit beendet.
124. Geschichte der englischen Literatur mit besonderer Be-
rücksichtigung der politischen und Sitten -Geschichte Englands;
von St. Gätsclienberger. Band I. (Das Mittelalter. Die Romantik
bis zu den Zeiten der Königin Elisabeth.) Prag. 8". VIII, 300 p.
2| Thlr.
„Das von dem Verf. benutzte Material ist unvollständig, und die Benut-
zung zeigt, dafs es ihm nicht gelungen ist, seineu Stoft' zu verarbeiten. Er
hat, wie schon der Titel besagt, die Gescliichte und Kulturgeschichte Eng-
lands berücksichtigt , und gibt namentlich in letzterer Beziehung manches in-
teressante Detail; aber auch hier macht seine Darstellung den Eindruck, dafs
er nicht das ganze Gebiet beherrscht, sondern nur gelegentlich Compilirtes
bietet. Von den übrigen verwandten Literaturen hat der Verfasser eine schwa-
che Kcnntnifs." Liter. Centralblatt, Sept.
125. Uebersicht der englischen Literatur im ueuuzehuten Jahr-
454 Bibliographie.
hundert, von Jul. Schmidt. Sondorsliausen. 8". 194 p. 1 Thlr.
(Abdr. aus: Die Wissenschaften im lU. Jahrb. 2. Bd.).
*126. Zur Kritik des angelsächsischen Volksepos, von Mül-
lenhoff.
In : Ilaupt's Zeitschr. f. deutsches Alterthura, Bd. XI, Heft 2,
p. 272 if.
In diosi'in Aufsatz bespricht der Verf. zwei lileinere Stücke des Exetcr-
buchs, nämlich Deörs Klage imd das Vklsi^Ued. Mit dem ersteren wird der
Versuch zur Herstellung eines regelmiifsigen Strophenbaues gemacht, indem
durch Ausscheidung von V. 17 und V. 28 — 34, sowie durch Vertauschung von
V. 14 — 16 mit V. 18 — 19 Strophen von abwechselnd 5 und 6 Zeilen gewon-
nen werden. Von dem Vidsiölied wird der sachliche Inhalt, namentlich in
Bezug auf die zahlreichen darin vorkommenden Personen- und Völkernamen,
ausführlich besprochen. — yQ. — yQ-
127. Die Räthsel des Exeterbuchs. Würdigung, Lösung und
Herstellung, von Dietrich.
In: Haupt's Zeitschr. f. deutsches Alterthum, Bd. XI, Heft 3,
p. 448—490.
In dieser, ebenso gelehrten, als anziehend geschriebenen Abhandlung,
wird eine Lösung sämmtUcher 90 Räthsel jenes Buchs, von welchen ein Theil
mindestens C\Tieviilf zum Verf. hat (vgl. d. vor. Band des Jahrb. p. 244 f.),
zuerst versucht, indem bisher im Ganzen nur zwölf Lösungen von sechs ver-
schiedenen Gelehrten bekannt geworden sind. Im Eingang erörtert der Verf.
zugleich die Quellen der Räthsel, worunter namentlich des Symposius und des
Aldelmus Aenigmata.
128. The Minstrelsy of Scotland.
In: Quarterly Review, April.
Ueber Aytoun's Sammlung — s. unten No. 182 — Roger's The modern
scottish minstrelsy (1856) und das Werk Maidment's — s. unten No. 181.
Den Hauptinhalt des Artikels bildet eine gut geschriebne, recht übersicht-
liche Skizze der Literargeschichte der schottischen Balladen, d. h. vornehm-
lich ihrer Sammlungen.
129. The Romantic Scottish Ballads, their epoch and author-
ship; by Rob. Chambers. Edinburgh. 8". 1 s. 6 d. (Aus den Edin-
burgh Papers).
Der Verfasser schreibt hier der Lady Wardluw (geb. 1677), die mau be-
kanntlich für die Verfasserin des von ihr für eine alte Vollisballade ausgege-
benen Ha)'dijl7utie hält, noch 8 Balladen der Percy-Sammlung (so Sir Patrick
Spence, Edward Edward, The Jeio's daughter), und verschiedene andre (z. B.
Jolinie o' Bradislee, The Lass o' Lochryan) zu, indem er diese Balladen unter
einander und zugleich mit Hardyhmte vergleichend, eine so eigeuthümliche
Aehnlichkeit im Ausdruck zu entdecken glaubt, dafs sie sämmtlich das Werk
eines gemeinschaftlichen Verfassers sein müfsten. (S. Liter. Gazette und Athen.
Nov.) Der ganzen Art der Beweisführung felilt mindestens die Basis der wis-
senschaftlichen Kritik ; aber vom blofsen Standpunkt des Common scnse läfst
sich schon fragen: wenn Hardyknute solche Aehnlichkeit mit jenen andern Bal-
laden bietet, warum nicht annehmen, dafs Lady W. letztere sich zum Muster
genommen hat, als sie ihren Hardyknute schmiedete? Dem gemeinen Menscheu-
verstande schon scheint eine solche Annahme näher zu liegen.
130. The Romantic Scottish Ballads and the Lady Wardlaw
Heresy; by JSorval Clyne. Aberdeen.
Der pscudoupne Verf. bekämpft mit Erfolg die eben aufgeführte Schrift
von Chambers, indem er namentlich die sprachlichen Einwürfe durch Beispiele
II. Zur ciii,^li.schen Literaturgeschichte. 455
aus alten Gedichten und Balladen von authentischem Alter, die sich eben der
als modern angefochtenen Ausdrücke auch bedienen, zurückweist.
131. Lectures on the British Poets, by H. Reed. New ed.
418 p. 8». 3 s.
*132. Bericht über das altenglische Enterlude „The disobedieut
child"; von Fritsche (Gymnasialprogr.). Thorn. 1858. 4°. 20 p.
133. Bericht über zwei altenglische Stücke, von Fritsche.
In: Herrig's Archiv f. d. Stud. d. neueren Spr. XXVI, I.Heft.
Die beiden Stücke sind: 1. das bekannte A Lookiug Glasse for London
and England, made by Thomas Lodge and Robert Green, London 1617; 2.
The shoomakers holyday or the gentle craft, with the humorous life of Si-
mon Eyre , shoomaker and Lord Mayor of London. As it was acted before
the Queenes most excellent Maiestie on Newyeares day at night, by the right
Honorable Early of Nothingham , Lord High Adrairall of England , bis ser-
vants. London, pr. f. John Wright. 1618. (34. Bl.) Beide Stücke befinden
sich — zugleich mit dem vorstehend (N° 132) erwähnten Enterlude — in ei-
ner Sammlung altenglischer Theaterstücke in 4°, die der Dauziger Stadtbi-
bliothek angehört. Der Verf. gibt hier von beiden Stücken eine ausführliche
Inhaltsangabe und zwar, was sehr zu loben, nach dem Verlauf der Scenen.
Ueber das erste s. Collier, bist, of Engl. dram. poetry III, p. 218 ff. Von dem
zweiten bemerkt der Verf., dafs er das Stück nirgends erwähnt gefunden, und
das ihm vorliegende Exemplar vielleicht ein unicum sei. Der Verf. setzt seine
Abfassung zwischen 1591 und 1604. Uebrigens theilt das Stück, von dem
auch ein paar Auszüge mitgetheilt sind, die Vorzüge und Fehler der grofsen
Masse der Bühnenproducte seiner Zeit: Reichthum der Handlung, naturalisti-
sche Lebendigkeit der Charakterzeichnung und des Dialogs, aber Mangel der
Composition, Incorrectheit der Sprache etc. Kulturgeschichtlich ist es durch
die getreue Zeichnung des Handwerkerlebens von besonderem Interesse. Seine
vollständige Publication wäre daher recht wünschenswerth.
134. Les Conteraporains de Shakespeare, p. Alfr. Mezieres.
In: Magasin de Librairie. 1859, Tom. II, 389 p. etc. III, 77p.
etc. IV, 46 p. etc.
Der Autor, ein Sohn des Verf. der Histoire critique de la litterature
auglaise, ist Professor der ausländischen Literatur in Nancy.
135. English Actors in Gerraany, by A. Cohn.
In: Athenaeum, June.
In dieser interessanten Mittheilung liefert der Verf. den urkundlichen Be-
weis — durch ein Pafsgesuch — dafür, dafs englische Schauspielergesellschaf-
ten, und zwar aus Xationalengländem bestehend, im Anfang der neunziger
Jahre des 16. Jahrb. schon Kunstreisen nach Deutschland unternahmen. Die-
ser namentlich für die deutsche Literatur- und Bühnengeschichte so wichtige
und bis dabin so dunkle Punkt empfängt hiermit eine unerwartete Aufkläning.
Es steht zu hoffen, dafs der Verf. diesen Gegenstand, welchem er schon frü-
her erfolgreiche Studien zuwandte (s. Athenaeum 1850, July 13; 1851, Jan. 4
und March 15) in einem gröfsem Aufsatze ausfuhrlich und abschliefsend be-
handeln wird.
136. The Life and Theatrical. Times of Charles Kean, inclu-
ding a simimary of the English stage for the last fifty years,
and a detailed account of the management of the Princess's
Theatre from 1850 to 1859; by John W. Cole. 2 Vol. 8». 766 p.
21 s.
Der Verf., von Jugend auf mit Ch. K. befreundet, ja^ihm zu vielem Danke
456 Bibliographie.
verpflichtet, fliefst in seiner Biogi-aphie von Lob über: ein objectivcs Urtheil
läfst sich da also allerdings nicht erwarten, wohl aber lleichtluun des Mate-
rials; macht doch das Athenaeum (August) es wahrscheinlich genug, dafs Kean
selbst direeten Antlieil an dieser Arbeit habe. „Als Geschiclite des Dramas
bilden diese Bände — nach demselben Journal — einigerniafsen ein Supple-
ment zu den 10 Volumes of plmj-bills, comments and anecdotes hy Getieste".
Vgl. auch Liter. Gazette (Sept.) imd namentlich die anziehende, auf Grund
dieses Buchs verfafste Abhandlung von Forcjues; Les deux Kean, cinquante
ans de la vic draniatique en Angleterre, in der Rev. des deux Mondes, Nov.,
welche Arbeit in Betreff des altern Kean auf Garret's Erinnerungen vornehm-
lich sich stützt.
137. British Novelists and their Styles; being a critical sketch
of the bistory of British prose fiction. By David Masson. 8".
316 p. 7 s. 6 d.
Eine Reihe von Vorlesungen , gehalten in dem Philosophical Institute in
Edinburg: in der 1. wird eine ästhetische Charakteristik der Novel gegeben,
und die Anfänge dieser Dichtungsart in England kurz skizzirt; die 2. ist den
Novellisten des 18. Jalu-h. von Swift und De Foe an gewidmet, die 3. Walter
Scott, die 4. dessen Nachfolgern in der Gegenwart bis auf Kingsley und den
Verf. von Tom Brown. Die ästhetische Charakteristik der einzelnen Roman-
schriftsteller , imd etwas anders wird ja laut dem Titel gar niclit angestrebt,
scheint eine recht treffende zu sein : worin auch Athenaeum (Juhj), Liter. Ga-
zette {Juhj) etc. übereinstimmen.
138. Essays, Biographical, Critical and Miscellaneous; by P.
Bayne. 8». 464 p. 7 s. 6 d.
Unter den literarischen sind am interessantesten die über Tennyson und
die Bronte family, das letztere Essay hier zuerst publicirt. Boohseller, March.
139. Bums. — Chronicle of the Hundredth Birthday of Ro-
bert Burns; edit. by J. Ballantijne. 8". 12 s.
Der Verf. hat hier die Berichte über die Burns-Feier, aus den verschie-
denen Journalen gesammelt, abgedruckt; natürlich sind die dabei gehaltenen
Reden, die zum Theil auch an und für sich von Werth sind, mit inbegriffen.
140. Burns. — The Burns Centenary Poems. A Collection
of fifty of the best out of niany hundreds written on occasion
of the centenary celebration, including the six recommended for
publication by the judges at the Crystal palace conipetition, many
of the highly commended and several price poems. Selected and
edited by G. Anderson and J. Finlay. Glasgow. 8". 274 p.
7 s. 6 d.
Das im Krystallpalast gekrönte Gedicht, als dessen Verfasserin sich Isa
Craig nannte, findet sich abgedruckt auch in der Allgemeinen Zeitung p. 491.
141. Caedmon. — De carrainibus Anglo-saxonicis Caedmoni
adjudicatis disquisitio. Has theses Parisiensi litterar. facultati
proponebat E. G. Sandras. Paris. 8". 88 p. 2 Fr.
142. Campbell. — Literary Reminiscences and Memoirs of
Thomas Campbell; by Cyriis Redding. 2 Vol. 8°. 640 p. 21s.
Der Verfasser war mit Campbell nahe befreundet und stand namentlich
während der letztere das Mouthly Magazine herausgab (1820 — 30), als dessen
Unterredacteur , in stetem täglichen Verkehr mit ihm. So war er zu dieser
Biogi-aphie besonders ausgerüstet, die er mit dem Streben nach voller Unpar-
II. Zur englischen Literaturgeschichte. 457
theilichkeit, die Feliler nicht minder als dio Tugenden seines Helden aufzeich-
nend, ausgeführt hat. S. Athenaeum, Oct. und Liter. Gazette, Nov.
143. Carlyle. — Ueber die History of Friedrich II, by Th.
Carlyle ausführliche und bedeutende Artikel in:
Quarterly Rev., April und North British Rev., Jan.
144. Chaucer. — Etüde sur G. Chaucer, considere comme
imitateur des Trouveres; par E. G. Sandras. Paris. 8". 298 p.
4 Fr.
Diesem interessanten Buch denken wir eine ausführliche Anzeige später
zu widmen.
145. Cynevulf. — Kynewulfi poetae aetas, aenigmatum frag-
mento e codice Lugdunensi edito illustrata. Auct. Fr. Dietrich.
4". 26 p.
In: Indices Lectionum (habend, per sera. hibern.) Marburgi.
Auch selbständig erschienen 1860, Marburg. 12 Sgr.
Dxn-ch Vergleichung des Sprachgebrauchs führt der Verf. zunächst den
überzeugenden Beweis, dafs Cynevulf nicht blofs den Christ, die Elene und
die Juliana, in denen er selbst seinen Namen eingerückt hat, und nach H.
Leo's Entdeckung die Eäthsel des Exeterbuchs, sondern auch zum wenigsten
noch den Andreas, Guthlak, Phönix und die übrigen kleineren allegorischen
Stücke des Exeterbuchs gedichtet hat. Nachdem so der Kreis der Dichtun-
gen , welche dem Cynevulf zuzuschreiben sind , bedeutend erweitert worden,
wird nun nach ausführlicher Widerlegung derjenigen, welche den Dichter an
das Ende des 10. oder in den Anfang des 11. Jahrb. setzen wollen, nament-
lich aus mehreren Anspielungen im Guthlak bewiesen, dafs dies letztere Ge-
dicht zwischen 760 und 780 entstanden, und also die Blüthezeit unsres Dich-
ters in die zweite Hälfte des 8. Jahrh. zu setzen ist, woraus zugleich Aveiter
geschlossen wird, dafs er nach 714 geboren sei rmd somit kein Schüler Ald-
helms (f 709) gewesen sein könne; dieser letztere Schlufs scheint jedoch nicht
ganz begründet, wie Referent demnächst in dieser Zeitschrift zu zeigen ge-
denkt. Zuletzt wird dann noch das 36. Eäthsel des Exeterbuchs in einer ab-
weichenden Form nebst Facsimile aus einem Leydener Codex mitgetheilt und
ausführlich besprochen; die Sprache dieses Leydener Fragments, das im 9.
Jahrh. niedergeschrieben sei, wird als ein, dem Nordhumbrischen verwandter,
nordanglischer Dialect bezeichnet und dabei unentschieden gelassen, ob die
Werke Cynevulf 's überhaupt ursprünglich in diesem Dialect gedichtet und spä-
ter erst ins gemeine Westsächsische übersetzt worden seien, oder ob umge-
kehrt das Leydener Fragment eine Uebersetzuug aus dieser letzteren Spra-
che sei.
— yo.
Cynevulf. — S. oben N" 127.
146. De Foe. — The Life and Times of Daniel De Foe, with
remarks digressive and discursive; by W. Chadwick. 8". 472 p.
(Mit Porträt). 10 s. 6 d.
„The book is rather a long, shambling chat on De Foe's works , with
very copious extracts and disquisitions upon every possible subjeet that the
author can snatch at and connect with his mass of ill-arranged materials. For
one liue about De Foe there are a hundred that have no direct reference
whatever even to the immediate subjeet in band, and the wi'iter is for ever
making extracts or entering on digressions which lead one froni Dan to Bur-
sheba, barrenness most certainly marking the entire way." Mit diesem so
ungünstigen Urtheil des Athenaeum {Apr.) stimmt das der Liter. Gazette (J^jr.)
im Wesentlichen überein.
147. Dryden. — Kurze Artikel über Ausgaben seiner Werke,
458 Hibliograpliio.
sowie über die Schreibung seines Namens, in: Notes & Queries
Vll, p. 233, 301, 5ül.
148. Hunt. — Autobiography of Leigh Hunt. New ed. revi-
sed by the uuthor with two additional chapters, edit. by bis el-
dest son. 8». 460 p. 7 s. 6 d.
Das Athenaeum [Fehr, 18G0j urthcilt von dieser neuen vermehrten Aus-
gabe der zuerst im J. 1850 in 3 Bänden crscliiencnen Selbstbiographie des
kürzlich gestorbenen Dichters: „it is now as perfect a book as carc and love
can niake it. The picture of a fatlier painted by a son, in Mr. Thurnton Iluni's
Introduction, is one of the most beautiful and tender things in literature".
149. Jerrold. — D. W. Jerrold, par Forgues.
In: Revue d. deux Mondes, Mai.
Eine hübseh geschriebene Uebersiclit der Lebensgeschichte und poetischen
Thätigkeit Jerruld's, liauptsächlich auf Grund der von seinem Sohne verfafs-
ten Biograiihio, sowie der Ausgabe seiner gesammelten Werke.
150. Johnson. — The Life and Writings of Johnson.
In: Quarterly Review, Jan.
Ein vortreillicher A«'tikel, durch eine neue Ausgabe von Boswell's Life
of J. veranlafst — welcher Ausgabe übrigens alsbald noch zwei andre neue
folgten (Routledge, Bohn, Murray).
151. Johnson. — Johnsoniana: a Collection of miscellaneous
Anecdotes and Sayings of Dr. Sam. Johnson, gathered from
nearly a hundred publications. 2 Vol. 4 s.
Diese beiden Bände bilden eine Folge zu der bei Bohn erschienenen neuen
Ausgabe von Büswell's Werk, welchem sie sich als 9. u. 10. Bd. anschliefsen.
152. Locke. — Locke, sa vie et ses oeuvres, par Ch. de Re-
musat.
In: Rev. d. deux Mondes, Sept.
*153. Longfellow. — Henry Wadsworth Longfellow, von G.
Büchmann. (Progr. der Berliner Gewerbschule.) 1858. 4". 17 p.
Eine kurze geistreiche Charakteristik Longfellow's und seiner Werke.
154. Milton. — An Account of the Life, Opinions and Wri-
tings of John Milton, with an introduction to Paradise lost; by
T. height/ey. New ed. 8». 490 p. 10 s. 6 d.
Die Biographie, sehr concis, enthält auch einzelne neue Beobachtungen.
Ihr folgen Nachrichten über die Familie und Freunde; Urkunden, sowie Er-
örterungen über streitige Punkte der Letensgeschichte. Hieran reihen sich
Excerpte, die Milton's Meinungen über Religion und Staat beleuchten. Un-
tersuchungen über seinen Vers und eine historische Einleitung in das verlorne
Paradies bilden den Schlufs des sehr sorgfältig verf. Buches. Athenaeum, Sept. —
Die erste Ausgabe erschien im J. 1855.
155. Milton. — Milton's Genealogy, by Hyde Clarke.
In: Notes et Queries, VII p. 232; und p. 489.
Der Verf. weist nach, dafs der Grofsvater Milton's Richard Milton, of
Stanton St. Johns war, aus der Urkunde über die Aufnahme seines Sohnes
in die Company der Scriveners Londons, welche Urkunde dem Verf. zuerst
zu entdecken gelaug.
156. Morgan. — The Friends, Foes and Adventures of Lady
Morgan. Dublin. 8^. 142 p. 4 s,
Abdruck aus: The Irish Quarterly Review, July. Der Verf. ist Hr. W.
J. Fitzpatrick. Nach dem Urtheil von Notes ij- Q. VIH, 240, wirft die geist-
reiche Schrift viel neues Licht auf das frühere Leben und die Arbeiten der
II. Zur englischeu Literaturgeschichte. 459
Lady, von der übrigens eine englische Dame eine ausführliche Biographic
vorbereitet.
157. Prescott. — W. Prescott, par A. de Circourt.
In: Kibl. univ. de Geneve, Avril.
158. Shakespeare. — Vorlesungen über Shakespeare, von
F. Kreyssir/ [s. J. 58, N° 174]. Bd. II und III (1860). VII, 451 ;
VI, 512 p. Jeder Band 2 Thlr.
159. Shakespeare. — New Catalogue of Shakspeariana (by
Wylie, Reid, u. A.).
In: Notes et Queries, VII p. 438 f. und p. 490 if.; VIII p. 4 f.
Diese bibliographischen Mittlieilungen geben eine Fortsetzung von Halli-
well's Shakespeariana, welche bekanntlich nur bis 1841 reichen.
160. Shakespeare. — Shakspeare's Legal Acquirements con-
sidered by Lord J. Campbell, in a letter to J. Payne Collier. 8".
120 p. 5 s. 6d.
Die allem Anschein nach von Collier dem gegenwärtigen Lord Chief
Justice vorgelegte Frage, ob Shakespeare in seiner Jugend der Jurisprudenz
sich gewidmet habe, namentlich Schreiber bei einem Advokaten gewesen sei,
wird hier erörtert, aber, wie kaum anders zu erwarten, nicht entschieden ; ob-
schon die mannichfachen hier zusammengebrachten Zeugnisse eine solche An •
nähme nicht unwahrscheinlich machen. Jene bestehen vorzugsweise in Stelleu
von Shakespeare's Werken, die juristische Kenntnisse offenbaren. Die Erklä-
ning dieser Stellen, wozu Niemand als der Verf. befähigter sein konnte, geben
dem Schriftchen einen dauernden und nicht geringen Werth.
161. Shakespeare. — Was Shakespeare ever a Soldier? By
W. J. Thoms.
In: Notes & Queries, VII p. 330—33, 351—55.
Es läfst sich schon denken, dafs der Verf. die Frage affirmativ beant-
wortet, da sie sonst eine ganz müfsige wäre. Die Sammlung von Stellen aus
Shakespeare, die militärische Kenntnisse bezeugen sollen, ist an sich nicht
uninteressant; so wenig auch an der Thesis, die sie beweisen sollen, liegen mag.
162. Shakespeare. — The Pbilosophy of W. Sliakspeare ; by
the Editors of „Truths Illustrated". 8«. 6 s.
163. Shakespeare. — The Psychology of Shakespeare; by
J. C. Buchiill, M.D. 8». 274 p. 7 s. 6 d.
Nach dem Athen, ßept. eine Schrift von beträchtlichem Interesse. Der
Verf., Oberarzt des Irrenhauses der Grafsch. Devon, untersucht die Charak-
tere Shakespeare's vom medicinisch-psychol. Standpunkt.
164. Shakespeare. — New Exegesis of Shakespeare, Inter-
pretation of bis principal characters and plays on the principle
of races. Edinburgh. 8\ 390 p. 7 s. 6 d.
„Shakespeare was a Celt! Here is the prime and comical result of a new
study of the Plays." Athenaeum, Dec.
165. Shakespeare. — A critical Examination of the Text of
Shakespeare; with remarks on his language and that of bis con-
temporaries, together with notes on his plays and poenis. By
W. Sidney Walker. Edit. by W. N. Lettsom. 3 Vol. 8». 1136p. 18s.
Nach dem Athenaeum (Nov.) zeichnet sich dies Werk, welches in eine
minutiöse Textkritik eingehe, durch Scharfsinn wie durch Gelehrsamkeit aus.
Die Liter. Gazette (Dec), welche ebenso günstig darüber urtheilt', setzt den
Hauptwerth des Buchs in die Bemerkungen über die zeitgenossische Literatur
imd in die Fülle von Wissen, womit die Bedeutung eines Wortes festgestellt
werde.
460 Bibliographie.
166. Shakespeare. — The Shakespeare Fabrications, or the
MS. Notes of the IN'ikins folio shown to be of recent origin;
with an Apjiendix of the Ireland forgeries. By C. M. Ingleby.
(Mit Facsimile). 8». 156 p. 3 s.
167. Shakespeare. — Shakspeare.
In: Quartely Review, Jan.
Uc'ber Dyces Ausgabe, die viel Anerkennunp; findet.
168. Shakespeare. — Strictures on Mr. Collier's new Edition
of Shakespeare, published in 1858; by Alex. Dyce. 8". 226 p.
7 s. 6d.
Die Art, wie Hr. Collier in seiner neuen Ausg. die Eraendationen Dyce's
beliaudeU, liat diese Schrift hervorgerufen, welcher, trotz der Persönlichkeit
und der geringen Urbanität der Polemik, schon die Bedeutung der beiden
Gegner Wichtigkeit verleiht.
169. Shakespeare. — Shakespeare's Hamlet und seine Be-
ziehungen zu den geschichtlichen Ereignissen und Persönlichkei-
ten des Shakespearischen Zeitalters, von K. Silberschlag.
In: Prutz' Deutsches Museum, Mai.
Das Resultat seiner Betrachtung fafst der Verf. am Schlufs in die zwei
Behauptungen zu.sammeu : 1) „dafs viele, in der alten Amlethsage nicht vorkom-
menden, Einzelheiten der Tragödie „Hamlet" eine Analogie mit Ereignissen aus
der Geschichte der Maria Stuart zeigen, welche vom Dichter nicht imbemerkt
geblieben sein kann; sowie 2) dafs auch der Charakter Hamlet's mit dem des
Königs Jacob in vielen Beziehungen eine nicht blofs zufällige, sondern offen-
bar vom Dichter beabsichtigte Aehnlichkeit zeigt".
170. Shakespeare. — Shaksperiana.
In: Notes <fc Queries, Vol. VII & VIII.
Aufser den bereits oben unter No. 159 und 161 hervorgehobenen gi-ö-
fsern Artikeln, welche diese Zeitschrift im verflossenen Jahre über Sh. brachte,
verweisen wir hier noch auf einzelne der kleineren Notes, die uns von beson-
dern Belang erschienen: V. VII, p. 41: Sh's Strange Fish (s. The Winter's
Tale A. IV, sc. 3; The Tempest A. II, sc. 2); p. 320: Sh. and the old histor.
play „Edward ///" (by J. P. Collier); p. 334: Sh's French; p. 513: Are there
any Sh. 3Iss. in Sussex?. — V. VIII., p. 141; Autobiographical Passage in
Sh's Tempest (A. IV, sc. 1); und p. 527.
171. Shelley. — Shelley Memorials frora authentic sources,
edit. by Lady Shelley. To which is added an Essay on Chri-
stianity by Percy Bysshe Shelley, now first printed. 8°. 300 p.
7 s. 6 d. (Eine zweite Ausgabe erschien im December. 290 p.
7 s. 6 d.).
Gegen die im vorigen Jahre von Hogg herausgegebene Biographie Shel-
ley's (s. J. 58, N" 178) reclamirt hier die Schwiegertochter des letztem im
Interesse der Familie, die Hogg vieler Indiscretionen , resp. Uebertreibungen
und Unrichtigkeiten beschuldigt. Leider ist nur das Werk der Lady selbst so
fragmentarisch und imvollständig , dafs es öfters den Eindruck einer absicht-
lichen Zurückhaltung macht. Uebrigens wird manches neue Material hier dar-
geboten, namentlich Auszüge aus Mrs. Shelley's Tagebuch. Liter. Gaz., Aug.
Bookseiler, July.
172. Sheridan. — Sheridan and his Times. By an Octoge-
narian, who stood by his knee in youth, and sat at his table in
manhood. 2Vol. 8». 642p. 21s.
Der Verf., 26 Jahre in innigem Freundschaftsverhältnisse zu Sheridan,
IT. Zur Piiglischen Literaturgeschichte. 461
bis zu dessen Tode, hat alle Seiten dieser bedeutenden Persönlichkeit und ih-
rer mannichfaltigen Thätiglceit gewürdigt.
173. Swift. — Biographie de Jonathan Swift, par H. Rey-
naw/rf. Paris. 8». 213 p. 2 Fr.
174. Tennyson. — Tennyson's Poems.
In: Quart. Review, October.
Dieser Artikel ist vornehmlich den Idylls of the king gewidmet, die als
ein sehr bedeutendes Werk gerühmt werden ; doch fehlt auch nicht ein Rück-
blick auf die frühern Schöpfungen des Dichters.
175. Tennyson. — Portraits poetiques. — Alfred Tennyson.
Par E. 3Iontegut.
In: Revue d. deux Mondes, Nov.
B.
*176. Screadunga. Anglosaxonica maximam partera inedita
publicavit C. G. Boutencek. Elberfeld 1858. gr. 4». IV, 84 p.
H Thlr.
Als Brocken oder Abschnitzel (dies ist die Bedeutung des vom Herausg.
gemachten Titels Screadunga) werden hier verschiedenartige angelsächsische
Texte mitgetheilt; nämlich: 1) S. 1 — 17 und S. 65 — 66 als Ergänzung zu
der früher von B. aus Cod. Cott. Nero D. IV des British Museum herausge-
gebenen nordhumbrischen Interlinearversion der vier Evangelien die dort noch
fehlenden Vorreden zu den einzelnen Evangelien aus demselben Codex und
zwar der lateinische Text selbst mit den über den Zeilen stehenden Glossen,
und nicht in der den wissenschaftlichen Werth jener Ausgabe leider allzusehr
beeinträchtigenden Manier , nach Wcglassung des lateinischen Textes durch
gänzliche Umgestaltung der Wortfolge einen neuen nordhumbrischen Text zu
construiren. 2) S. 17 — 23 die angelsächsische Uebersetzung der Quaestio-
nes Älcuini (Albini) in Genesin vel interrogationes Sigwulfi ixresbyteri aus dem
Cod. Cott. Jul. E.VII fol. 228. — 3j S. 23—31 ein angelsächsischer Auf-
satz De temporihus (ein Excerpt aus Beda) aus einem Codex biblioth. publ.
Cantabr., welchen schon früher Th. Wright in seinem Buche „Populär Trea-
tises on science etc. London 1841" unter dem Titel; Anglo-Saxon Manual of
Astronomy, ans dem Cod. Cott. Tib.V herausgegeben hatte und der sich auch
noch in anderen Handschriften findet; die Varianten der Ausgabe Wright's
gibt B. unter dem Text. — 4) S. 31 — 65 die vollständige nordhumbrische
Interlinearversion des Evangelium Marcus aus dem Codex Kusliwortliianus zu
Oxford. — Den Schlufs des Buches bildet ein Glossar zu sämmtlichen obi-
gen Stücken. — yo. —
177. Dichtungen der Angelsachsen stabreimend übersetzt von
C. W. M. Grein. Bd. II. Göttingen. 8». HI, 258 p. 1 Thlr. 20 Sgr.
Auch in diesem zweiten Bande, welcher die Legenden Andreas, Juliana,
Guthlak und Elene, das Traumgesicht vom heil. Kreuz, die Reden der Seelen
an den Leichnam, das jüngste Gericht, vom Gemüth und von den Schicksa-
len der Menschen, König Alfreds Metra des Boethius, die Räthsel des Exeter-
buchs, den Seefahrer, den Wanderer, die Klage der verlassenen Frau und die
Botschaft des Gemahls enthält, war der Uebers. bemüht, die in seiner Biblio-
thek der angelsächsischen Poesie (s. J. 58, N° 182) mitgetheilten Originale
möglichst treu nach Inhalt und Form wiederzugeben, zugleich mit der Absicht,
das Verständnifs der Originale selbst dadiu-ch zu erleichtern. Der 1857 er-
schienene erste Band der Uebersetzung umfafst Cädmons Genesis, Exodus,
Daniel und Christ und Satan, die Judith, Cynevulfs Christ, Höllenfahrt
Christi, Phönix, Panther, Walfisch und Beowulf. — yq. —
462 PiiblioE^raphic.
178. Boowulf, das älteste deutsche Epos, übersetzt und erläu-
tert von K. Simrock. Stuttgart. 8«. IV, 203 p. 1 Thlr.
Diosc ncuo Ucbprsetzuiifi; des BeowulfliiMlcH wendet sich, laut der Vorrede,
ge£^enül)cr der Ucbersetzung von Kttnmllcr und der in Grein Dichtungen der
Angelsachsen Band I enthaltenen, an ein gröfseres Publicum und geht, ohne
mit jenen in wörtlicher Uebertraguug wetteifern zu wollen, mehr auf eine poe-
tische Wiedergeburt des alten Gedichtes aus. In JJezug auf die Alliterations-
form hat dieselbe grofse Vorzüge vor Simrock's Heliandübersetzung, wenn gleich
noch immer die für diese Form der Poesie besonders wesentliche Stellung der
Stäbe nicht überall streng gewahrt ist; im allgemeinen liest sich die Ueber-
setzung ganz gut. Die Treue der Uebersetzung jedoch ist oft mehr geopfert,
als es gut scheinen möchte. Am Ende des Buches folgt eine Reihe sachlicher
Erläutenmgen über den Inhalt des Epos. — y^. —
17'J. lüng Alfred' s Anglo-saxon Version of the compendious
history of the world by Orosius; ed. by J. Bosworth. Oxford. 8".
16 s. (Anglo-saxon text only 8 s.).
Wir werden später eine ausführlichere Anzeige davon bringen.
i
180. EngHsh and Scottish Ballads, selected and edited by
F.J.Child. Boston 1857— 59. 8 Vol. 12». 31s. 6 d.
S. die Anzeige der vier ersten Bände von A. Wolf, oben p. 105 ff.
181. Scottish Ballads and Songs, edited by J. Maidment. Edin-
burgh. 12». 10 s. 6 d.
Nur in 240 Exemplaren. — Notes & (2. VII, p. 80 urtheilen: ,,We have
here, besides a very valuable Introduction, iipwards of sixty ballads, selected
from a very large coUection: all of which, it is believed, although of more
or less interest, at present exist only in the humble guise of broadsides or
chap copies. Every one of these ballads is prefaced by a carefiiUy literary
notice".
182. The Ballads of Scotland, edited by W. E. Aytoun. 2'' ed.
revised and augmented. 2 Vol. 8». XCV, 296; VIII, 403 p. 12 s.
Vermehrt mit 6 ueuen Balladen, zum Theil dem Volitsmunde entnommen.
183. Populär Music of the Olden Time; a CoUection of an-
cient songs, ballads and dance tunes, illustrative of the national
music of England, with short Introductions to the different
reigns, and Notices of the airs from writers of the sixteenth
and seventeenth centuries; also a short account of the minstrels.
By W. Chappell. The whole of the airs harmonized by G. A.
Macfarren. 8". 820 p. 48 s.
Diesem bedeutenden Werk, einer Frucht zwanzigjähriger Studien, hat das
Quart. Review, Juhj, einen umfänglichen Artikel gewidmet, an dessen Schlufs
es u. a. heifst: „JSIr. Chappell has produccd not an essay, not a history, not
a music-book, but somethiug that combiucs the natm-e of all these at once.
The Order of the work is chrouological; every time is printed with a bass
accompaniment by the accomplished musician , Mr. Macfarren ; its vicissitudes
are described, the words that belong to it are given entire or in part, and
evervthing that can be found in the way of historical fact or contemporary
allusion is brought to bear upon its Illustration". Der Bookseller, Sept.
sagt: „it is the best coUection we have, not only of music, but of songs
also from the earliest song in the language, that of the Ciickoo, down to
the era of Catnach." Das Werk enthielte Notizen von fast 2000 Songs. Wir
hoffen auf diese wichtige Publication in dem Jahrbuche zurückzukommen.
II. Zur englischen Literaturgeschichte. 463
184. The Skryvener's Play: The IncreduHty of St. Thomas;
from a Ms. in the possession of John Sykes, ed. by Collier.
In: The Camden Miscellany, Vol. IV. (Camd. Society).
*185. The Buik of the Croniclis of Scotland, or a Metrical
Version of the History of Hector Boece, by W. Stewart; edit. by
W. B.Turnbull. 1858. 3 Vol. 8«.
Bildet einen Theil der Rerum britann. (s. J. 58, N" 189, Anm.). —
„Eine poetische Uebertragung der einst zu Anfang des 16. Jahrhunderts in
Schottland sehr geschätzten Nationalgeschichte des Hector Boecius, die im
J. 1527 kaum erschienen war, als schon verschiedene Uebersetzungen in dem
schottischen Dialect unternommen wurden. Die prosaische war längst ge-
druckt, die dichterische schreibt der Ilerausg. mit vielem kritischen Geschick
einem William Stewart zu, über dessen Leben und Wirken er das Nöthigste
zusammenstellte. Er hat wahrscheinlich auf den Wunsch der Königin Marga-
rethe Tudor zur Belehrung ihres jungen Sohnes Jacob V. geschrieben. Hält
sich die Erzählung auch vorzüglich an den Faden der Historien des Boecius,
so fliefst doch auch viel Eigenthümliches unter. Der Werth aber ist vielmehr
philologisch als historisch, indem er hauptsächlich in der eigenthümlichen
Sprache, einem nationalen Humor und dem Reichthum kräftiger, volksthüm-
licher Redensarten beruht, zu deren passender Bearbeitung Niemand geeig-
neter war, als ein durch ähnliche Leistungen längst bekannter Schotte." Pauli
in SijbeVs histor. Zeitschrift, Heft 2. Wir erinnern noch daran, dal's Hector
Boecius eine Hauptquelle Holinshed's, der bekannten Quelle Shakespeare's, ist.
186. Bacon. — The Works [s. J. 58, W 188]. Vol. VIT.
(2. Theil der Literary and professional works). 830 p. 18 s.
187. Burns. — The life and works of Robert Burns. Edited
by Robert Chambers. 4 Vol. in 2. Edinburgh. 8». 20 s.
188. Butler. — Hudibras, by Samuel Butler; Variorum No-
tes, selected principally from Gray and Nash; a Biography and
a general Index. Edit. by H. G. Bohn. (Bohn's Illustrated Library).
8^ 5 s. (Mit 30 Holzschnitten).
Die Ausgabe wird sowohl in Betreff der Textkritik, als namentlich auch
■wegen des Reichthnms der erklärenden Noten, die so sehr das Verständnifs
dieses Werks erfordert, gerühmt.
189. De ftuincey. — Works of Thomas De Quincey. Vol.
10—13. 8». 320, 340, 330, 310 p. Jeder Band 7 s. 6 d. (Band
1 — 9 erschienen in den J. 1853 — 1858).
190. Herrick. — The Poetical Works of Robert Herrick, con-
taining bis Hesperides and Noble ISumbers. With a biograpliical
Memoir by E. Walford. 8». 620 p. 6 s.
Von den beiden im Titel verzeichneten Sammlungen seiner Gedichte gab
Herrick die erstere 1647, die zweite 1648 heraus. Nur einzelne Lieder, auf
welche sich, und mit Recht, der Ruhm dieses Lyrikers gründet, waren stets
von Neuem ahgednickt -worden. Erst 1823 erschien eine Gesammtausgabe.
in 2 Bänden, in Edinburg. An sie reiht sich die vorliegende an, die, wenn
sie auch, -wie die Liter. Gaz., Juhj behauptet, nicht viel ästhetisches, doch desto
mehr literar-historisches Interesse hat.
191. Hood. — ThomaslHood. Von H. Harrys. Hannover.
12«. XI und 251 p. 1 Thir.
Eine tretfliche L'ebersetzung sämmtlicher Gedichte Hood's, begleitet von
einer kurzen Biogi-aphie.
192. Lydgate. — The Childe of Bristow, a Poem by John
4fil4 Bibliographie.
Lydgate; edited from the original Ms. in tlie Rritish Museum, by
Hopper.
In: The Camden Miscellany, Vol. IV. (Canid. Soc).
193. Lydgate. — The Booke of the Pylgremage of the Soule.
Translated from the French of Guillaume de Guileville, and prin-
ted by William Caxton anno 1483. With Ilhiminations taken
from the Ms. Copy in the British Museum. Edited by Kalherine
Isabelle Ciisf. 4». 15 s.
Wir führen diese Uebersetzuiig unter Lydgate's Namen auf, weil sie ihm,
und mit grofser Wahrscheinlichkeit zugeschrieben wird — schon von Warton
(Hist. of Engl. P. 2. Ausg. I, p. CCXLII). — Dieses AVerk schliefst sich an
das andre desselben französischen Dichters, welches Bunyan zum Vorbild diente
[s. J. 59, No. 159] unmittelbar an: hier wird nämlich die Pilgerfahrt der Seele
nach der Trennung vom Körper geschildert, wie sie zuerst vor dem „ Gericht"
erscheint, dann das Fegefeuer durchwandern mufs, um sich endlich in den Him-
mel zu erheben. Das Werk zerfallt in 5 Bücher. Durchaus englisch, nichts
destoweniger aber bedauemswerth im wissenschaftlichen Interesse, denWerth der
Ausgabe sehr vermindernd, ist, dafs die Herausg. die auf die Marienanbetung
bezüglichen Partien weggelassen hat! Vgl. Atlienaeiim, Dec.
194. Milton. — The Poems of John Milton; with Notes by
T. Keightleij. 2 Vol. 8». 900 p. 21 s.
Diese Ausgabe wird von der englischen Kritik gerühmt; besondere Be-
achtung verdient, nach dem Athenaeum, Sept., die chronologische Ordnung
der Gedichte, die Interpunction und die OrthogTahie, welche letztere im All-
gemeinen modernisirt worden ist.
195. Milton. — Original Papers illustrative of the Life and
Writings of John Milton, including sixteen letters of State writ-
ten by him, now first published from Mss, in the State Paper
Office; with an Appendix of Documents relating to bis connec-
tion with the Powell Family. CoUected and edited by W. Dou-
glas Hamilton. 4".
Gedruckt für die Camden Society. — Die Letters, von denen die inte-
ressantesten die Verfolgungen der Waldenser betreffen, sind übrigens sämmt-
lich lateinisch.
196. Shakespeare. — Shakespeare's Werke. Herausgeg. von
Delius [s. J. 58, N° 202]. Bd. 5 u. 6 (Stück 1—2). 641, 192 p.
197. Shakespeare. — The Works of W. Shakespeare. Edit.
by R.Giant White [s. J. 58, N° 203]. Vol. VI— VIII. 564, 468,
453 p.
Diese Bände enthalten die historischen Dramen von König Johann bis
Heinrich VIII.
198. Shakespeare. — The complete Works of Shakespeare,
revised from the original editions; with a Memoir and Essay on
bis genius. By Barry Cornwall; also Annotations by R. Home
and others. Illustrated with engravings on wood and steel from
designs by Kenny Meadows. 3 Vol. 8**. 42 s.
199. Shakespeare. — Shakespeare's Romeo und Julia. Eine
kritische Ausgabe des überlieferten Doppeltextes, mit vollständi-
ger Varia Lectio bis auf Rowe. Nebst einer Einleitung über den
Werth der Textquellen und den Versbau Shakespeare's. Von
Tycho Mommsen. Oldenburg. 8». XI, 371 p. 3| Thlr.
III. Zur englischen Literaturgeschichte. 465
Ueber diese bedeutende Publication bringen wir im nächsten Heft eine
ausführliche Anzeige.
200. Shakespeare. — Tbe Devonshire Hamlets. Hamlet 1603,
Hamlet 1()04. Beiiig exact Reprints of tbe first and second edi-
tions of Shakespeare's great drama, from the very rare Originals
in the possession of the Duke of Devonshire; with a bibliogra-
phical preface by Samuel Timmins. 8°. 216p. 12 s.
201. Shakespeare. — Tbe Sonnets of W. Shakspere, rear-
ranged and divided in four parts; with an Introduction and ex-
planatory Notes. 8°. 120p. 3s. Od.
Nach der Liter. Gaz., July — die aber über die Unklarheit der Einleitung
klagt — erachte der Verf. die ersten 126 Sonette als an Southampton gerichtet,
und theile diese in 3 Theile, -während der 4. Theil alle übrigen umfasse. Die
ersten 24 S., welche den 1. Theil bilden, würden als Ein Ganzes betrachtet,
die S. der 2 folgenden Theile aber als poetische Episteln.
202. Shakespeare. — Oeuvres completes de W. Shakespeare,
traduites par Frangois Victor Hngo. Paris. 8°. Vol. I — IV. Der
Band 3| Fr.
Band I „Les deux Hamlet" (von 1603 und von 1604); Band II „ Les
Fe'eries" (Sturm und Sommemachtstraum) ; Band III ,.Les Tyrans"* (Macbeth
und König Johann); Band IV ..Les Jaloux« (Troilus, Viel Lärmen, Winter-
märchen). Jeder Band ist mit einer längeren ästhet. krit. Einleitung, sowie
histor. und philol. Noten versehen. Von der Rev. des deux Mondes wird die
Kritik als geistreich und öfters tief, die Uebersetzung aber als sehr sorgfältig
und genau gerühmt: ,,le veritable Shakespeare avec toutes ses grandeurs et
toutes ses hardiesses. " — Von dem Sohne Victor Hugo's liefs sich allerdings
von vornherein keine absichtliche Verstümmelung in vsum Delpliini erwarten.
203. Shakespeare. — Oeuvres completes de Shakespeare, tra-
duction entierenient revue sur le texte anglais, par Fr. Michel, et
precedee de la vie de Shakespeare par Th. Campbell. Paris. 8°.
Vol. I. 631 p. 10 Fr.
Wird 3 Bände bilden.
204. Spenser. — Tbe Poetical "Works of Edmund Spenser,
with Memoir and critical Dissertations, by G. Gilßllan. Edin-
burgh. 5 Vol. 8». 17 s. 6 d.
Diese sehr billige und zugleich hübsch ausgestattete Ausgabe wird von
der englischen Kritik sehr gerühmt. Sie strebt mit vielem Erfolg das Ziel
an , den so berühmten und doch so wenig gekannten Nationaldichter einem
gröfsern Publikum zugänglicher zu machen. AUe obsoleten Worte sind zwar
im Text erhalten , aber ihre Bedeutung am Rande erklärt , eine sehr zweck-
mäfsige Einrichtung, die zur Nachahmung sehr zu empfehlen ist. Die Ortho-
graphie ist modernisirt, ausgenomnitn wo die Veränderung Ver^-niafs und Ryth-
mus berührte. Ein jeder df-r drei ersten Bände wird durch eine interessante
Abhandlung des Herausgebers eröffnet: der erste durch eine die Allegorie des
Gedichts erklärende Einleitung in die Faery Qveene, der zweite durch ein
Leben des Dichters, der dritte durch eine Abhandlung über den Genius Spen-
ser's. Das letzte Essay namentlich findet sehr viel Beifall. Vergl. Liter.
Gaz., Dec.
205. Thomson. — James Thomson and David Mallet. Com-
municated by Peter Cunuingham. 8".
Gedruckt für die Philobiblon Society. — Die Mittheilung enthält acht
neue Briefe Thomson's an Mallet, mit welchem er durch's ganze Leben sehr
befreundet war. Die Originale sind im Besitz von Mr. J. Murray. Die grö-
H. 4. 31
■<66 Hibliof^raphie.
fscre Zahl iler Hriefe gcliört der früheren Lebensperiode Th.'s an, als derselbe
noch TJsher war. „Sie sind von Interesse, obwolil sie nur dazu dienen die
wohlbeitannten Linien des Portraits des Dichters etwas zu vertiefen" : so der
lief, des Afhenneuiii, Juli/, der eben daselbst einige werthvoUe Erklärungen
dunkler Stellen der Briefe gibt.
III. Zur italienischen Literaturgeschichte.
A.
20G. Dizionario di opere anoninie di scrittori itali'ani o come
che siii aveiiti relazioiii all' Italia, di G. M. (Melzi). 3 Vol. Milano
1848—59. 8». XVIII, 1662 p.
207. Die Bibliothek zu Sandaniele; Die Bibliotheken zu Tre-
viso; Die Bibliothek der Universität Pavia; Die Bibliothek der
Stadt Ravenna; Die Bibliotheken in Bologna; Das Archiv und
die Bibliothek zu Mantua; von JSeigebanr.
In: Serapeum p.95, 143, 191, 209, 211, 353 [vergl. J. 58,
N*^ 210].
208. La biblioteca del Capitolo metropolitano di Vercelli, del
cav. G. F. Neigebmir. Torino (Cerutti). 8".
209. La poesie et les poetes contemporains en Italie, par
P. Brisset.
In: Revue d. deux Mondes, Mai.
Der Verf. unterscheidet zunächst die Schule Leopardi's und die Man-
zonl's, indem er die Anhänger jener als Formistes, die dieser als Coloristes
kennzeichnet. Unter jenen hebt er Marchetti, Poerio, Mamiani und Mad. Fer-
rucci. unter diesen Berchet, Grossi, Tommaseo und Prati hervor, die er alle
in ihrer poetischen Individualität geistreich charakterisirt , ihr Leben sowie
ihre Hauptwerke in Betracht ziehend. Dasselbe ist bei den folgenden Dich-
tern der Fall, die dem Verf. eine neue Richtung, welche aus einer Fusion je-
ner beiden Schulen hervorgegangen sei, vertreten: es sind Aleardi, Carcano,
Scolari, Bellini.
210. La poesia popolare italiana.
In: Rivista di Firenze V, p. 22.
211. Ueber italienische Volkspoesie. Eine Vorlesung von P.
Heyse.
In: Zeitschr. für Völkerpsychologie u. Sprachwissenschaft. Bd.I.
Dieser anziehende Vortrag (von 32 p.), welchem schöne Uebersetzungen,
(namentlich von llispetti, Ritornelle und Voceri) eingewebt sind, betrachtet
vorzugsweise die toscanischen und corsischen Volkslieder.
212. Die sicilianischen Volkslieder, von F. Gregorovius.
In: Morgenblatt, Dec. N° 49 f.
Dieser interessante Aufsatz knüpft an die Sammlung Vigo's an [s. J. 58,
N" 243]. Er enthält auch schöne Uebertragungen.
213. Delle cause del decadimento del nostro teatro nazionale,
di G. Sabbntini.
In: Rivista Enganea, Dec. 1858 — Marzo 1859.
III. Zur italionisclioii Literaturgescliichtc. 467
Der Verf. dieses etwas wortreichen Aufsatzes ist Theatercensor in Turin;
der Aufsatz blieb übrigens unvollendet, da die Rivista im Mai 1859 ein-
ging. — G. —
214. Campanella. — Thomas Campanella, von E. Weller.
In: Serapeum p. 59 ff.
Bibliograpliisclie Nachrichten über seine Werke.
215. Dante. — La Grece, Rome et Dante. Etudes litterai-
res d'apres nature , par J. J. Ampere. 3" ed. revue et corrigee.
Paris. 8«. XII, 464 p. 7 Fr.
216. Dante. — Einiges über Dante-Bilder und Bildnisse, von
Th. Paur.
In: Deutsches Museum, Febr. N° 7.
Der Verf. bespricht vornehmlich zwei Pergamenthandschriften , vielleicht
aus dem Ende des 14. Jahrb., der Rhediger'schen Bibliothek in Breslau, von
denen die eine (in gr. 4°) Miniaturen auf der Anfangsseite eines jeden der
3 Theile enthält, die andre (von noch gröfserem Format) auf der 2. imd 3.
Seite Bilder unter dem Texte. Auch von den ältesten Portraits Dante 's wird
gehandelt.
Dante. — S. unten N° 237.
*217. Dante. — De' presenti studi Danteschi e del valore
storico delhi Divina Commedia, per Sai\ Baldacchim (22 p.).
In: Museo di scienze e lett. di Napoli, 1858.
218. Dante. — II Comento sulla Divina Commedia di Piefro
Allighieri, corretto dietro due codici del secolo XIV, curante
Agosfino Palesa. Padova (Randi). 8". 15 p.
219. Dante. — Intorno ai prolegomeni del nuovo Comento
storico-morale-estetico della Divina Commedia per Dom. Bongio-
vanni, lettera critica (di Filippo Scolari) a Franc. Scipione Fa-
panni. Venezia (Merlo). 8°.
Die Lettera selbst, welche eine Vertheidigung des genannten Werks ge-
gen die Civilta cattolica (Agosto 1858) bezweckt, bildet XVI p. Darauf folgt
eine „Serie cronologica delle edizioni della D. C. raccolte e possedute da F.
S. Fapanni".
220. Dante. — Sopra alquante varie lezioni del poema di
Dante, preferite da moderni editori ed illustratori a quella del
testo commune, per M. A. Parenti.
In: Opuscoli religiosi, letterari etc. di Modena, Fase. 8 — 9,
14—16, 18.
221. Dante. — Dichiarazioni proposte di alcuni luoghi del
Paradiso di Dante. Con un esame della bellezza e del riso di
Beatrice. Per T. Landoni. Firenze.
222. Dante. — The Veltro of Dante, bj H. C. Barlow.
In: Athenaeum, Nov. p. 705 f.
223. Dante. — Francesca da Rimini, her lament and vindi-
cation, by H. C. Barlow. London.
Der Verf. vertheidigt hier die in der Ausgabe von M. Ferranti 1848 zu-
erst aufgestellte Lesart mondo statt modo in Vers 102 Gesang V der Hölle.
S. darüber Blanc, Versuch einer blqfs philologischen Erklärung der göttl. Kom.
I, p. 58.
31*
468 Bibliographie.
224. Dante. — Intorno alla morte del conte Ugolino d. Gh.
iiel cjiiito XXXIII della Divina Commedia. Lettere critiche (di
Fi/ippo Scolari). Venezia. 18*.
225. Dante. — Sulla lettera di frate Ilario del Corvo a Uguc-
cione della Faggiola, lettera di Eng. Branchi a P. Fraticelli.
In: II Poliziano (Florentin. Journal) Mai.
Der Verf. behauptet die Authenticität des Briefs.
22G. Ficino. — Saggio intorno alla vita e agli scritti di Mar-
silio Ficino, di L. Galeolti.
In: Archivio storico ital., Disp. 2 und 3.
Ein sehr unifunglicher Artikel (122 p.), sorgfältig nach deu Quellen ge-
arbeitet, indem für die Lebensbeschreibung namentlich die hiuterlassenen Briefe
Ficino's befragt sind. Die Philosophie desselben hat natürlich vorzugsweise
eine specielle Untersuchung erfahren, doch sind seine andern Studien und
Schriften, wie die der Theologie und Medicin gewidmeten, nicht minder be-
rücksichtigt worden. Auch seine Beziehungen zu Deutschland haben beson-
dere Beachtung gefunden (Disp. 3, p. 8 ff.).
227. Filelfo. — Di Guglielmo Favre e della vita di Giam-
mario Filelfo scritta da lui, per C. Monzani.
In: Archivio storico ital., Disp. 1.
Ausführliche Besprechung (40 p.) der angezeigten Abhandlung Favre's,
die sich in dessen Melanies d'hisfoire litter. Geneve 1856 findet. Vorausgeht
eine kurze Skizze von Favre's Leben.
228. Gozzi. — Ueber Carlo Gozzi und sein Theater, von
J. F. Schnokenbttrg.
In: Archiv f. d. Stud. d. neuern Spr. XXVI, 3. u. 4. Heft.
220. Guidiccioni. — Sulla vita e le opere di monsignor Gio-
vanni Guidiccioni da Lucca, commentario di C. Minutoli. Lucca
(Giusti). 120 p.
230. Mirandola, Pico della. — Intorno a Giovanni Pico della
Mirandola, cenni e documenti inediti, per Dom. Berti. Torino.
(Abdruck aus der Rivista conteinp.).
231. Petrarca. — I biografi di Petrarca, ragionamento di
Zeferino Re. Fermo (Ciferri). 18".
232. Petrarca. — Les poesies italiennes trouvees ä la biblio-
theque de Munich et attribuees ä Petrarque.
In: Revue germanique, Juin.
233. Petrarca. — Beiträge zum Verständnisse neu aufgefun-
dener Sonette Petrarca's, von K. Macht. (Progr. der königl. Stu-
dienanstalt zu Hof). Hof. 4». 16 p.
234. Tommaseo. — Della poesia del Toramaseo, per Stanis-
lao Gotti (31 p.).
In: Museo di scienze e letterat. di Napoli.
235. Torlonia. — Vita di D. Giovanni Torlonia, scritta da
Gius. Cagnoni. Velletri (Celle).
S. über diesen zu früh gestorbenen jungen römischen Dichter Band I,
p. 383; und vgl. den Nekrolog in der Beilage der Allgem. Zeitung No. 75.
B.
236. Poesie italiane del secolo XII, appartenenti a Lanfranco
da Bolasco genovese, contenute in un foglio cartaceo del secolo
XV, illustrate per Ignazio Pillito. Cagliari (Timon). gr. 8°. 59 p.
in. Zur italienischen Literaturgeschichte. 469
*237. Dae capitoli, l'uno inedito di Francesco d'Arezzo a de-
testazione dell' invidia, l'altro di maestro Simone da Siena fatto
per la morte di Dante, pubblicati per cura di Enrico Nardiicci.
In: Giornale arcadico, Luglio e Ag. 1858.
238. Ca[itoli della compagnia della Madonna d'Orsaramichele
dei secoli XIII e XIV ora per la prima volta pubblicati da
Leone de! Prefo. Luca (Bened. Guidotti). 4«. XXXVI, 53 p.
Nur in 100 Exemplaren.
239. Adriani, Marcello. — Le vite parallele diPIutarco, vol-
garizzate da Marcello Adriani il Giovane, tratte da un codice
autografo inedito della Corsiniana, riscontrate col testo greco ed
annotate da Franc. Cerroti bibliotecario Corsiniano e da Gius.
Ca</noni scrittore della Vaticana. Vol. I. Firenze (Le Monnier).
S< XVI, 482 p.
L. M. Rezzi, Cerroti's Vorgänger, hatte 18.52 in Rom bei Salviucci Pho-
cions Leben als Probe dieser in sprachlicher Rücksicht klassischen Ueberset-
zung mit einem Ragionamento über die Codices Riccardiano und Corsiniano
veröffentlicht ; hier erscheint nun der ganze Text mit Reiske's Leipziger Ausg.
des Originals ( 1774 — 82) vergliclien, und danach, sowie nach den Noten von
Pompei's Uebersetzung (Ausg. Le Monnier 18-45 — 1846) angemerkt. — G. —
Marc. Adriani , ein Sohn des Historikers Giambattista , lebte in der zweiten
Hälfte des 16. Jahrb.; er hat auch die „Opuscoli morali" Plutarch's übersetzt,
die zuerst 1820 — 23 in Florenz in 6 Bdn. 8° herausgegeben wurden, darauf
in Mailand 1825 ff.
240. Alamanni. — Versi e prose di Luigi Alamanni. Edi-
zione ordinata e raffrontata sui codici per cura di P. Raffaeli;
con un discorso intorno all' Alamanni e al suo secolo. 2 Vol.
Firenze (Le Monnier). 8«. XXXVI, 979 p.
241. Alfleri. — Del Principe e delle lettere, con altre prose,
di Vittorio Alfieri. Firenze (Barbera). 16". 4 Paoli.
242. Antonino, Santo. — Lettere di S. Antonino, Arcivescovo
di Firenze, precednte dalia sua vita scritta da Vespasiano Fio-
rentino. Firenze (Barbera). 204 p.
Es sind 24 Briefe.
243. Baldi. — Versi e prose scelte di ßernardino Baldi, Or-
dinate e annotate da F. Ugolini e da F. L. Polidori. Firenze (Le
Monnier). 8». XII, 647 p. 7 Paoli.
Baldi (1553 — 1617) erwarb sich vorzüglich als didactischer Dichter durch
seine Xautica Ruhm; in Prosa als Biograph.
244. Bisticci, Vespasiano da. — Vite di uomini illustri del
secolo XV, scritte da Vesp. da Bisticci, stampate la prima volta
da Angelo Mai, e nuovamente da Adolfo Bartoli. Firenze (Bar-
bera). 8». XXXII, 564 p.
Von diesen 105 Biographien waren alle bis auf eine, die im 4. Bande
des Archivio stör, erschien, vom Cardin. Mai in seinem Spicilegmm liomanum
(1839, mit Anhangl veröffentlicht worden. 20 davon erscheinen hier mit
den wichtigeren Lesarten der Florentiner Codices, eine einzige nach denselben
Manuscripten in vielfach verschiedener Gestalt; die übrigen dagegen sind der
römischen Ausgabe getreu nachgedruckt. 32 der Biographien betreffen Schrift-
steller des 15. Jahrb. — Im Vorwort gibt der Hcrausg. von andren gedruckten
470 Bibliugraiiliip.
und ungedrucktcn Werken desselben Verfassers Nachricht [der bekanntlich
dem 15. Jahrh. angehört]. — G. —
*245. Buonarroti, Michelagnolo, il Vecchio. — Rime e Let-
tere di Michelugnolo Buoiuirroti, precedute dalla, Vita dell' autore
scritta da A. Coudivi. (Mit Bildnifs). Firenze (Barbera) 1858. 16".
4 Paoli.
246. Cennini. — II libro dell' arte, o trattato della pittura
di Cennino Cennini da Colle di Valdelsa, di nuovo pubblicato
con naolte correzioni e coli' aggiunta di piü capitoli dai codici
fiorentini, per cura di Gaetano e Carlo Milanesi. Firenze (Le
Monnier). 8". 208 p.
Die sehr seltene Ausgabe Tambroni's (Rom 1821) wird hiermit mehr
als ersetzt, da die Herausg. zwei florentinische Codices und die Aufsätze der
Antolor/ia di Firenzell, 367 und III, 271, sowie des Giornale Arcadico 1821,
IV, 114 benutzen konnten. — G. — Man schätzt dies Werk für das älteste ita-
lienische über die Malerei; über seine Entstehungszeit machen die Herausg.
in der Vorrede neue Angaben, ingleichen einige über das Leben des Verf.
247. Costa. — Lettere inedite di Paolo Costa di Ravenna,
pubblicate da Gaet. Zaccaria, con aggiunta di altre lettere dal
medesimo raccolte e inserite nel volume CXXV del giornale Ar-
cadico. Fermo (Ciferri). 8°. 34 p.
Costa (1771 — 1836) berühmt als Aesthetiker und Sprachforscher (ital.
Lexicogr.), s. über seine Schriften Gainba T. d. l. No. 2575 — 77.
248. Dante. — Dante Alighieri's lyrische Gedichte und poe-
tischer Briefwechsel. Text, Uebersetzung und Erklärung von
C. Krafft. Regensburg. kl. 8». XVI, 521 p. 1| Thlr.
Wir werden von diesem interessanten Buche eine ausführlichere Anzeige
bringen.
249. Dante. — The Trilogy er Dante's three Visions. Inferno
or the vision of hell, translated into English in the metre and
triple rhyme of the original, with notes and illustrations by J.
Wesley Thomas. London. 8". 7 s. 6 d.
Die Uebersetzung wird von der englischen Kritik als sehr treu und der
Ausdruck als recht poetisch gerühmt; auch der leichte Flui's des Verses her-
vorgehoben. In den Anmerkungen wie in den Essays über Dante's Leben und
Zeitalter hat der Verf. die Resultate langjähriger Studien niedergelegt. S.
Äthenaeum, July; Notes ^ Q., Aug.; Books. etc.
250. Dante. — A free Translation, in verse, of the „Inferno
of Dante", with a preliminary Discourse and Notes, by Bruce
Whyte. London.
Wie der Titel schon anzeigt, macht die Uebersetzung keinen Anspruch
auf Treue, büfst aber damit schon ihren Werth in der That ein ; weggelassen
sind sogar ganze Stellen. Eigenthümlich ist, dafs der Uebers. von einer alle-
gorischen Auffassung des Gedichts überhaupt ganz und gar nichts wissen will ;
alles sei im buchstäblichen Wortsinne zunehmen. Ygl. Athenueum, July; LH.
GuZ; Jan.
251. Foscolo. — Opere edite e postume di ügo Foscolo. Vol.
X. Saggi di critica storico-letteraria tradotti dall' Inglese raccolti
e oidinati da F. S. Orlandini e da E. Mayer. Vol. I. Firenze (Le
Monnier). 8». VIlI, 545 p.
Die ersten 9 Bände dieser Opere enthalten : I — IV. Prose lettcrarie, V.
Prose politiche, VI — VIII. Epistolario, IX. Poesie.
III. Zur italieuischen Literaturgeschichte. 471
252. Giannone. — Opere inedite di Pietro Giannone, scritte
nella sua luuga prigiouia, rivedute ed ordinale da P. St. Mancini.
2 Vol. Torino. gr. 8°.
Die Bände enthalten : Dlscorsi storici e poUfici sopra gli Annali di Tito
Livio; La Chiesa sotto il pantif. di Gregorio il Grande. —
253. Gioberti. — Pensieri di Vincenzo Gioberti. Miscellanee.
Vol. I. Torino (Botta).
Band V des Naclilasses.
*2o4. Giordani. — Scritti editi e post. [s. J. 58, N° 271].
Vol. VI. 1858. 419 p.
255. Giusti. — Epistolario di Giuseppe Giusti, ordinato da
Giov. Frassi e preceduto dalla Vita dell' autore. 2 Vol. Firenze
(Le Monnier). 8». 940 p. (Mit Facsim.) 14 Paoli.
256. Guicciardini. — Opere inedite etc. [s. J. 58, N° 272]
Vol. III.
Euhält: Storia Fiorentina dai tempi di Cosimo de' Medici a quelli del
Gonfalou. Soderini.
257. Jacopone da Todi. — Cantici di Fra Jacopone da Todi,
pubbl. ed illustrati da B. Sorio.
In: Opuscoli religiosi, letter. e raorali di Modena, T. III — VI.
Von die.'ier manches Beachtenswerthe enthaltenden Zeitschrift erschienen
T. V — VI 1859; schon im 2. Bande derselben hatte Sorio über den poeti-
schen Werth der Cantici Jacopone's geschrieben, welchen er weit über Petrarca
stellt. Vom 3. Bande an gibt er nun fast in jedem Heft der Zeitschrift das
eine oder das andere Gedicht Jacopone's in verbesserter Gestalt und mit sprach-
lichen, sachlichen und historisch -literarischen Anmerkungen heraus, im Ganzen
19 Cantici, und 2 Laude, unter letztern eine aus der Handschr. publicirt. — G. —
258. Medici, Lorenzo de'. — Poesie di Lorenzo de' Medici.
Firenze (Barbera).
259. Petrarca. — Petrarcae Aretini carmina incognita. Ex
codd. Italicis bibliothecae Monacensis ed. G. M. Thomas. München.
gr.4«. XLIII, 136 p. (Mit 2 Tafeln). 5 Thlr. (Erstes Heft der
Monumeiita saecularia, herausgeg. v. d. bayerischen Akademie der
Wissenschaften).
Von diesem Werke wird eine ausführlichere Anzeige gegeben werden.
260. Petrarca. — Francisci Petrarcae Epistolae de rebus fa-
miliaribus et variae, tum quae adhuc tum quae nondum editae,
familiarium scilicet libri XXIV, variarum liber unicus, nunc pri-
mum integri et ad fidem codicum optimorum vulgati studio et
cura Jos.Fracassetti. Vol. I. Firenze (Le Monnier). 8". CLVI,
460 p. 18 Paoli.
Enthält die ersten 8 Bücher familiarium und die Epistola ad posteros.
Im Vorwort sagt der Herausg., er habe die Codices der Bibliotheken von Rom,
Florenz, Venedig, Padua, Turin und Paris coUationirt, was indefs nicht ganz
wörtlich zu nehmen ist; und habe die familiäres auf 3i7 gebracht, wovon
128 unedirt wären, die variae auf 63, wovon 35 uneilirt; die seniles habe
er weggelassen als allbekannt, die sine titulo aber, weil der Veröffentlichung
unwerth. — G. —
261. Petrarca. — Lettera volgare di Francesco Petrarca a
Leonardo Beccamuggi tratta da un codice della Marciana col
raffronto della lezione nel yjPetrarchista" di Nicolo Franco. Ve-
nezia (Merlo). 8». 17 p.
472 Bihlioi^rapliie.
Ein deutliches Merkmal der UiiächUicit dieses Briefes ist in dem um-
stände zu finden, dafs er im Ganzen mit einem der vielen übereinstimmt,
welche Nicolaus Franco im Namen l'etrarca's und Laura's selbst verfafste.
— 3f. —
262. Petrarca. — The Sounets, Triumphs and othor Poems
of Fetrarch, iiow first completely translated iuto Eiiglish verse
by various hands. With a Life of the poet, by T/i. Campbell.
London. 8». (Mit Iß Stahlst.) 5 s.
263. Pindemonte. — Elogi di letterati Itah'ani, d'lppolito Pin-
demonte, pubbl. per Aless. Turri. Firenze (Barbera).
Aufserdeni erschienen 9 unedirte Briefe dieses Dicliters, aber von gering-
fügigem Inlialt, zu Padua (Bianchi) inid Venedig (Merlo).
264. Porzio. — La congiura de' Baroni del regno di Napoli
contro il re Ferdinando primo, di Camilio Porzio, ridotta alla
sua Vera lezione, di molte note adornata, ed ora per la prima
volta da' faraigerati processi contro i segretari del re e contro
i baroni seguita, per cura di Stanislao d Aloe. Napoli. 8". XIV,
247, CCLXXV p.
Die erste Ausgabe dieses durch seinen Stil ausgezeichneten Werkes er-
schien Koni 15G5, 4".
265. Redi. — Poesie di Francesco Redi. Con le annotazioni
al Bacco in Toscana. Firenze. 32".
266. Sforza, Isabella. — Della vera tranquillita dell' anirao,
d'Isabella Sforza. Ristampa eseguita sull'unica Aldina del 1544,
con la giunta d'alcune lettere. Parma (Fiaccadori). 16". 119 p.
S. über die „Aldina" Gamba, T. d. l. N° 1G46.
267. Tasso, Torquato. — I dialoghi di Torquato Tasso, a cura
^i Cesare Gtiasti. 1858—59. Vol.I— IlL Firenze (LeMonnier). 8".
Eine auf Grund der Handschriften und alten Drucke hergestellte kriti-
sche Ausgabe.
268. Tassoni. — Lettere di Alessandro Tassoni. Padova (Se-
minario). 8". 24 p.
6 Briefe , die von einigem Interesse sind , da sie Varianten zur ßecchin
rapita enthalten. — 31. —
IV. Zur spanischen Literaturgeschichte.
A.
269. Memoria descriptiva de los Codices notables conservados
en los archivos eclesiästicos de Espana; escrita por D. Jose
Maria de Eguren. Obra premiada por la Biblioteca nacional en
el concurso piiblico de enero de 1859, e imprensa ä espensas
del Gobierno. Madrid, gr. 4°. IV, C, 104 p. 10 rs.
270. Manual de biografia y de bibliografia de los escritores
espauoles del siglo XIX; por D. Manuel Ovilo y utero. Be-
san^on. 2 Vol. 18". 540 p. (Aus der Enciclopedia populär me-
jicana.)
IV. Zur spanischen Literaturgeschichte. 473
271. Studien zur Geschichte der spanischen und portugiesi-
schen Nationalliteratur, von terd. Wolf. Berlin, gr. 8. 747 p.
4 Thlr. 20 Sgr.
Wird demnächst ausführlicher angezeigt werden.
272. Beiträge zur spanischen Volkspoesie aus den Werken
Fernan Caballero's, von Ferd. Wolf. "Wien. gr. 8». 90 p. (Aus den
Sitzungsber. der k. Akad. d. Wiss. in Wien). 14 Sgr.
Eine von mannichfachen erläuternden Anmerkungen begleitete Zusammen-
stellung der in Fern. Gab. 's Werken gelegentlich angebrachten und zuerst be-
kannt gemachten kostbaren Reste spanischer Volkspoesie; und zwar werden
die Romanzen, Lieder und Singstrophen im Original, die prosaischen Beiträge
aber in treuer Uebersetzung oder Bearbeitung mitgetheilt. Noch sei bemerkt,
dafs aufser den gesammelten Werken auch die in dem Seminario pintoresco
espanol abgedruckten Aufsätze Fern. Caballero's von dem Verf. benutzt sind.
273. Sephardim. Romanische Poesien der Juden in Spanien.
Ein Beitrag zur Literatur und Geschichte der spanisch -portugie-
sischen Juden, von M. Kayseiimg. Leipzig, gr. 8°. XII, 371 p.
2 Thlr.
274. Das moderne Drama der Spanier [vgl. J. 58, N° 292].
In: Magazin der Literatur des Auslands, N" 19.
Analyse und Kritik des Corte del Buen Retiro von D. Patr. de la Es
cosura, welches dramatische Gedicht aus 2 Theilen besteht, wovon der erste
1837, der zweite 18-14 vertafst wurde. Das Stück erinnere sowohl im Sujet
überhaupt, als in gewissen einzelnen Situationen sehr an Schiller's Don Garlos.
275. Garcilaso — Luis de Leon — Rioja; discurso por ü/ß».
Canete.
In: Revista de Sevilla, T. V.
276. Cervantes. — Notas ä la vida de Cervantes escrita por
Navarrete, por Caijet. Alb. de la Barrera.
In : Revista de Sevilla, T. III, IV, V.
277. Leon, Luis de. — Proceso de Fr. Luis de Leon, por D.
Alejandro Arango y Escandon (Americano).
*278. Mal-Lara. — Juan de Mal-Lara, estudios biogräficos,
por D. Anf. Gotnez Azeves.
In: Revista de Sevilla, T. IV.
*279. ftuevedo. — Quevedo, discurso leido ante la real Aca-
demia Sevillana, por J. Gnill. Bnzarnn.
In : Revista de Sevilla, T. IV.
Von demselben Verf. finden sich bereits in dem ersten Band dieser Re-
vista (1855) Estudios Jästörico-Uterarios sobre Quevedo.
280. Roelas y Cördoba, Juan de las. — Juan de las Roelas
y Cördoba, escritor sevillano, por Cay. Alb. de la Barrera.
In: Revista de Sevilla, T. V.
281. Trueba. — Antonio de Trueba. Articulo cscrito en fran-
ces por Latour, version de Espino.
In: Revista de Sevilla, T. V.
474 Bibliographie.
B.
282. Poetas de las Islas Baleares. Palma (P, J. Gelabert).
Eiitregas 1 — 14.
Eine interessante Publication. Bis jetzt umfafst sie, aufser einigen dem
BernarJo de Moguda und dem 13. Jahrh. zugeschriebenen Pronusticos (welche
ich indessen für viel neuer halte), nur die Biographie und viele l'roductionen
von Kaymund Lull. Titel und Einleitung, sowie Namen des Ilerausg. fehlen
noch. M. y. F. (Miirz).
283. Dramäticos posteriores ä Lopa de Vega etc. [s. J. 5*^,
N" 303]. Tome IL LI, 655 p. (Bibl. de aut. esp. T. XLIX). 50 rs.
284. Teatro scelto spagnuolo antico e moderno, raccolta dei
migliori drammi, commedie et tragedie, versione italiuna di Gio-
vanni la Cecilia; con discorsi preliminari di G. Brofferio, L. Arago
e Leandro Moralin. Torino 1857—00. 7 Vol. 12°.
285. Jochs florals de Barcelona en 1859. Barcelona (Manero).
gr. 4».
Dieses Werk enthält die Liste der Mantenedoren und ihrer Adjuncten,
die feierlichen Acte, Reden, gekrönten Poesien.
286. Jovellanos. — Obras etc. [s. J. 58, W 307]. Tome IL
XXVI, 548 p. (Bibl. de aut. esp. T. L). 50 rs.
287. Llull. — Obras rimadas de Ramon Llull, escritas en
idioma catalan provenzal; publicadas por primera vez con un
articulo biogräfico, ilustraciones y variantes, y seguidas de un
glosario de voces anticuadas ; por Gerönimo Rossello. Palma (Ge-
labert), gr. 4». 772 p. 48 rs.
Ob dieses Buch etwa ein Theil der oben unter N" 282 aufgeführten Samm-
lung, vermögen wir leider noch nicht zu entscheiden.
288. öuevedo. — Obras de D. Francisco de Quevedo Ville-
gas. Colleccion completa, corregida, ordenada e iilustrada por
D. Aurel. Fernandez Guerra y Orbe. Tomo IL Madrid, gr. 4°.
XLII, 687 p. (Bibl. de aut. esp. T. XLVIII). 50 rs.
Tomo I erschien 1852.
V. Zur portugiesischen Literaturgeschichte.
289. Diccionario bibliographico portuguez. Estudos de J. F.
da Silva, applicaveis a Portugal e ao Brasil, [s. J. 58, N*^ 312].
Tomo IL 478 p.
Der erste Band enthielt A — B; der zweite umfafst C — Fr. (Fr. Francisco
Martins). Dieses Werk, das eine sehr wesentliche Lücke auszufüllen be-
stimmt ist, um so mehr als die um die Mitte des 18. Jahrh. verfafste und
schon sehr selten gewordene BMiothecu Lusitana Machado's keine die ganze
V. Zur portugiesischen Literaturgeschichte. 475
Literatur umfassende Fortsetzung gefunden hat — zeichnet sich durch Ileich-
thum des Inhalts, Genauigkeit der Angaben und kritischen Geist aus, durch
welchen die Berichtigiuig mancher überlieferten Irrthünier gelingt. Von den
ältesten Druckwerken an das portugiesische Schriftthum bis auf die neueste
Zeit umfassend, schliefst das Dicc. nur das ganz Ueberflüssige und Unnütze
aus (o que iiarecesse inteiramente r-epi'ovavel por superfluo e hmül no estado
actual e progressivo dos conhecimentos hiinianos). Dem Namen der Schrift-
steller folgt stets eine kurze biograph. Nachricht mit Angabe der Quellen,
dann in chronolog. Ordnung die Werke, soweit es möglich war, bibliogr. ge-
nau verzeichnet (unter Angabe des Preises bei seltenem Büchern) ; auch kri-
tische IJrtheile werden öfters hinzugefügt und auf solche verwiesen. So wird
das Werk zu einer wahren Quellenkmide der portugiesischen Literaturgeschichte,
indem zugleich einzelne ausführlichere Artikel selbst den Werth kleiner lite-
raturgeschichtlicher Monographien haben. Zu bedauern ist nur, dais die al-
phabetische Ordnung der Schriftsteller, einem alten nationalen Herkommen
gemäfs, nach dem ersten Vornamen statt nach dem Zunamen erfolgt, ein Ue-
belstand der allerdings durch einen Index am Schlüsse des Werks gemildert
werden wird. Die anonymen Werke sind nach den Anfangsbuchstaben ihrer
Titel eingereiht.
Studien, von F. Wolf, s. oben N'* 271.
B.
290. Collec^äo de monumentos ineditos para a historia das
conquistas etc. [s. J. 58, N" 317]. Lendas da India, por G. Cor-
rea. Parte 2. p. 493— 1013.
291. Camoens. — Les Lusiades de Camoens; traduction par
E. Albert. Paris. 12». 4 Fr.
VI. Zur allgemeinen Literaturgeschichte,
nebst Werken, die mehrere Literaturen zugleich betreffen.
292. Tresor des livres rares et precieux etc. par J. G. Th.
Grösse, [s. J. 59, N" 318]. Livrais, 4 — 7.
293. Catalogue of the extraordinary Collection of splendid
Manuscripts chiefly upon vellum, in various languages of Europe
and the East, formed by M. Guglielmo Libri, which will be sold
by auction by Mrs. S. Leigh Sotheby and John Wilkinson. Lon-
don, gr. 8». L, 260 p. (Mit 37 Tafeln).
Der Katalog dieser im März 1859 versteigerten Sammlung von JIss. ist
von Libri selbst verfafst, imd führt nicht weniger als 1190, zum Theil sehr
kostbare, Handschriften auf, die zugleich mehr oder weniger ausführlich be-
schrieben werden, wie denn auch eine grofse Anzahl Facsimiles auf den Tafeln
beigegeben sind. Die Mss. datiren vom 8. Jahrh. bis zur neuesten Zeit, und
gehören den verschiedensten Literaturen an, namentlich, was uns zunächst
interessirt, auch der altenglischen, altfrauzösischen und altitalienischen: so
N° 784, welches Ms., bald nach Petrarca's Tode verfafst, dessen Eime sowie
die Canzonen Dante's enthält, und in letzterer Beziehuua; auch von Witte in
476 Bibliographie.
seinen Nuove correzioni früher schon benutzt ist. — S. auch Bibloph. beli/e,
Aoüt.
294. Catalogue of the choicer portion of the magnificent li-
brary tbrined by M. Ginilielino Libri. London. 8".
Diese, viele alte und merkwürdige Bücher (auch aus der engl, und den
ronian. Liter.) umfassende Sannnlung wurde im August vorigen Jahrs in Lon-
don, zum Theil zu sehr hohen Preisen, versteigert. Die Titel sind mit zwar
kurzen, aber stets interessante Einzelheiten über Verfasser, Drucker u. s.w.
bringenden Noten begleitet. Mancherlei Neues wird da geboten, zumal die
Bücher nicht blofs durch ihren Inhalt, sondern öfters zugleich durch ihren
Einband und ihren ursprüngliciien Besitzer sehr merkwürdig sind; in der Vor-
rede wird auch eine sehr schatzbare kurze Uebersicht über die Buchbinder-
kunst aller Länder und Epochen gegeben. S. Bulletin du biblioph. et du bi
blioth., Oct., wo auch eine ganze Anzahl Werke mit den Verkaufspreisen und
den Namen der Käufer aufgeführt sind; Biblioph. beige, Oct.; Serapeum,
p. 345 ff.; und den Artikel Laboulaye's: „La Manie des Livres" in der Rev.
d. deux Mond., Sept.
295. Catalogue raisonne des manuscrits ethiopiens apparte-
nant a Anfoine d'Abbadie. Paris. 4". XV, 235 p.
Manche der hier aufgeführten Bücher, welche Hr. Abb. selbst in Aethio-
pien gesammelt und hier beschrieben hat, haben intei-essante Bezüge zu der
mittelalterlichen europäischen Literatur. So findet sich, aufser mehrern merk-
würdigen apokrj'phischen Schriften, sowie Miraclen der heil. Jungfrau, eine Le
gende von Gregor dem Propheten, welche den visionären Reisen in den Him-
mel und die Hölle sich zugesellt ; ferner eine fabelhafte Geschichte Alexan-
ders des Grofsen, in der dieser Held sonderbarer Weise wie ein Heiliger ver-
herrlicht ist; und der aus dem Arabischen übersetzte Baraläm; beide letztge-
nannte Werke sind durchaus unbekannt bislier gewesen. S. Biblioph. beige,
Se2)t. und Götting. Gel. Anzeigen, Dec.
296. Lehrbuch einer allgemeinen Literärgeschichte etc., von
J. G. Th. Grösse [s. J. 58, N» 320). Bd. 4. V, 385 p. 2Thlr.
Dieser Band enthält die Register, mit ihm ist das Werk beendet.
297. De rinfluence de la civilisation sur la poesie, ou histoire
de la poesie chez tous les peuples, naise en rapport avec la ci-
vilisation; par Fei'd. Lotse. Tournai. 8". 3| Fr.
Erschien unter dem ersten der beiden Titel auch in den Me'raoires cou-
ronnes der Brüsseler Akademie, CoU. in 8°. T.VHI (261 pp.), fafst dort aber
nur die orientalische Welt und das klassische Altherthum ins Auge.
* 298. Tableau de la litterature dramatique en Europe, depuis
l'origine jusqu'ä nos jours, par A. Ph. Soiipe. Grenoble 1858. 16".
320 p. 2 Fr. (Aus der Revue des Alpes).
299. Essais sur le genie de Pindare et sur la poesie lyrique
dans ses rapports avec l'elevation morale et religieuse des peu-
ples, par ViUemain. Paris. 8'. 618 p. G Fr.
300. De la poesie descriptive, ou Discours en reponse a cette
question proposee par la Societe hoUandaise des lettres, le 18.
Sept. 1854: Donner une dissertation sur ce qui constitue l'essence
et le merite de la poesie descriptive dans les differents genres,
avec des exemples pris dans les poetes de l'antiquite, du inoyen
agc et des siecles modernes; yicir Jutiius Casle/nan; precede d'une
iutroduction par St, Reue Taillandier. Paris. 8". 2J Fr.
VI. Zur allgomoinon Literaturgeschichte. 477
301. Amenities of Literature, hy Isaac Disraeli. New. ed. Edi-
ted by his son, ß. Disraeli. 2 Vol. London. 8«. 374, 390 p. 9 9.
302. The Literary Character by Isaac Disraeli. New. ed.
Edited by his son, B. Disraeli. London. 8°. 4 s. 6 d.
Enthält zugleich die Miscellanies.
303. Die Wiederbelebung des klassischen Alterthums, oder
das erste Jahrhundert des Humanismus, von G. Voigt. Berlin. 8".
XII, 486 p. 2 Thlr. 7i Sgr.
In dieser geistreichen Schrift sind vorzugsweise die italienischen Huma-
nisten, namentlich ausführlich Petrarca behandelt.
304. Pantschatantra: Fünf Bücher indischer Fabeln, Märchen
und Erzählungen. Aus dem Sanscrit übersetzt mit Einleitung und
Anmerkungen von Th. Benfey. 2 Bde. Leipzig. 8". LI, 1167 p.
8 Thlr.
Diesem auch für die neuere Literatur sehr wichtigen Werke wird ein Ar-
tikel des nächsten Heftes des Jahrb. gewidmet sein.
305. Les Avadänas, contes et apolognies indiens inconnus
jusqu'ä ce jour, suivis de fables, de poesies et de nouvelles chi-
noises, traduits par Sfaiiislas Julien. 3 Vol. Paris. 18". XX, 763p.
9 Fr.
Die Avadänas sind einer grofsen, 24 Bände umfassenden, chinesischen
Sammlung, „der Wald der Vergleichungen" betitelt, aus dem Ende des 16.
Jahrb., entlehnt — welche Sammlung aus andern chinesischen, namentlich
buddhistischen imd aus dem Sanscrit übersetzten, Werken compilirt ist. Die
Sanscrit- Originale der Avadänas, welche also in ihrer chinesischen L^eberset-
zung uns erhalten wurden, sind verloren. Dieselben sind aber nicht blofs
eine bedeutende Quelle der seit den ältesten Zeiten in der asiatischen Welt
verbreiteten Erzählungen und Apologe, sondern indirect auch, durch griechi-
sche Vermittelung, der betreffenden mittelalterlichen Literatur. S. Journ. d.
Savants, Mai.
306. Die Fabeln des Sophos. Syrisches Original der griechi-
schen Fabeln des Syntipas, in berichtigtem vocalisirten Texte
zum ersten Male vollständig mit einem Glossar herausgegeben,
nebst literarischen Vorbemerkungen und einer einleitenden Un-
tersuchung über das Vaterland der Fabel, von Jul. Landsberger.
Posen. 8». CXLIV, 186 p. 2 Thlr.
Eine deutsche L'ebersetzung begleitet das Original, sowie ein Commen-
tar. Den Ursprung der Fabel sucht der Verf. bei den Hebräern : welche An-
sicht sehr wohl begründet wird. S. die sehr eingehende Anzeige von A'. L.
Roth, in den Heidelh. Jahrb., Jan. 1860.
307. Populär Tales from the Norse; by G. Webbe Dasent-
With au introductory Essay on the origin and diffusion of po-
pulär tales. Second ed. enlarged. Edinburgh. 8". 10 s. 6 d.
S. hierüber oben Seite 135 Anm.
308. Reynardus Vulpes. Poema ante ann. 1280, a quodam
Baldwino e lingua teutonica translatum. Ex unico adhuc super-
stite exemplo quod circa annum 1473, Ultrajecti per Nie. Kete-
laer et Ger. de Leempt impressum, in bibliotheca publica Daven-
triensi adservatur, recudi curavit M. F. A. G. Campbell. Haag. 8'.
VIII, 60 p. 2'^ Fr.
478 Bibliofirapliiß.
Dieses, bisher unbekannte, aus 925 Distichen bestehende lateinische Ge-
dicht ist kurz vorher erst durch den llorausg. wieder entdeckt worden. Der
Verfasser, oder viehneiir Uebersetzer, hat sein Poema dem „Joannes Praepo-
silus lUirgonsis et Insulensia" gewidmet, der, wie sich zeigt, Niemand anders
als Johann von Fhmdcrn ( Sohn Gui's von Dampierre ) , später Rischof von
Metz, ist, dessen die Ilist. litter. de France XX, p. 141 ff. gedenkt. Diblioph.
Iidge, Fevr.
300. Zu Reinhard Fuchs, von C. Höfler', und von F. Liebrecht..
In: Germania, p. 109 ff. und 371 f.
310. Ueber den Zauberer Virgilius, von K. L. Roth.
In: Germania, p. 257 — 298.
Diese ebenso umfassende als gründliche Arbeit weist die Verbreitung wie
die Entstehung der Sage nach. In derselben Zeitschrift findet sich auch
(p. 237 IL), von Bartsch herausgegeben, ein bisher noch nicht edirtes altdeut-
sches Gedicht auf den Zauberer Virgilius aus dem 14. Jahrb.: „Von einem
pild ze Rome daz den eprecherinnen die vinger abpeiz".
311. Alexandri niagni iter ad paradisum ex codd. mss. latinis
primus edidit J/il. Zacher. Königsberg. 8". 32 p. 7| Sgr.
In der Einleitung verbreitet sich der Herausg. über die Quellen der Ge-
schichte Alexanders im Mittelalter. Die vorliegende Schrift ist in einem Pa-
riser und in einem Wolfen bütteler Codex des 13. Jahrh. erhalten; die Sage
findet sich zuerst bei Albericus, der Herausg. vindicirt ihr aus dem Talmund
einen hebräischen Ursprung. Liter. Centralbl. 1860, April.
*312. Hermanni Contracti Conflictus ovis et lini, herausgege-
ben von M. Haupt.
In: Haupt's Zeitschrift für deutsches Alterthum, Bd. XI. Heft 2,
p. 215.
Dieses in mancher Beziehung literaturgeschichtlich interessante Gedicht
hat zuerst Hr. Du Mcril in seinen „Po(^sies popul. lat. anter. au 12" siecle"
1843 nach einer Brüsseler Handschrift des 12. Jahrh. veröffentlicht, indefs
nicht vollständig, da seine Ausgabe mit dem Vers 699 abbricht; in der vor-
liegenden Ausgabe nun ist es vollständig gegeben (das Gedicht hat 770 V.),
und bei derselben aufser der Brüsseler, auch zuerst die andre, Lambaeher
Handschrift benutzt, indem die Varianten unter dem Texte angeführt sind.
313. Zehn Gedichte von Walther von Lille, genannt von Chä-
tillon. Nach der Pariser Handschrift berichtigt und zum ersten
Male vollständig herausgegeben von W. Müldener. Hannover. 8".
64 p. 15 Sgr.
Der Verf. hat schon in einer Dissertation 1854 einige handschriftliche
Notizen über den Dichter mitgetheilt. Nur theilweise waren die vorliegenden
lateinischen Gedichte von Th. Wright und von Da Mcril (Poesies popul. lat.
p. 144 ft.) schon mitgetheilt; das neunte Gedicht ist stofflich besonders bemer-
kenswerth, indem es interessantes Detail über das gelehrte Leben des 12.
Jahrh. , sowie auch über das des Dichters selbst enthält. Vergl. Liter. Cen-
tralbl., Juni.
314. Zur Räthselliteratur, von K. Bartsch.
In: Germania, p. 308 ff.
Dieser kurze Artikel knüpft an die von dem Verf. in seinen „Denkmä-
lern der provenzalischen Literatur" herausgegebne Sammlung von Räthselfra-
gen an, ähnliche Werke des Mittelalters vergleichend.
315. La legende celtique en Irlande, en Cambrie et en Bre-
tagne, suivie de textes originaux irlandais, gallois et bretons,
VI. Zur allgemeinen Literaturgeschichte. 479
rares ou inedits, par le vic. Ilersart de In Villemarqne. Saint-
Brieux. 12«. XXI, 333 p. 3^ Fr.
Das Buch enthält das Leben der heil. Patrick, Kadok und Hervd, und
bietet darin zugleich ein Bild der drei im Titel bezeichneten Länder im 5.
und 6. Jahrh. Aufser den lateinisclien Hagiograpliien bilden die Quellen Do-
cumente in keltischer Sprache, worunter Fragmente einer gereimten Legende
des heil. Herve und seiner Mutter Rivanone , und ein Dialog in Versen zwi-
schen dem heil. Kadok und Merlin dem Wilden — beide Stücke Inedita, sind
saramt einigen andern am Ende des Bandes abgedruckt. In eine Kritik der
erzählten Thatsachen ist der Verf. weiter nicht eingegangen. Journ. d. Sn-
i'ants, Aout.
316. The ancient Cornish drama, edited and translated by
Edwin Norris. 2 VoL Oxford. 8». 21 s.
Drei alte Mysterien — die Schöpfung, die Passion, und die Auferste-
hung — werden hier mitgetheilt im cornischen Text mit gegenüberstehender
englischer Uebersetzung. (Nach einer Bemerkung des Bookseiler, April, scheint
es, dafs die Stücke aus dem 14. Jahrh.) Anmerkungen, ein Wörterbuch, ja
eine Grammatik folgen, welche letztere auch in einem Separatabdruck erschie-
nen ist. {A Sketch of Cornish Grammar, by E. N. 3 s.)
317. Political Poems and Songs rclating to english history,
coraposed during the period from the accession of Edward III
to that of Richard III; edited by Th. Wrighf. Vol. I. London. 8».
Es sind 35 Gedichte, davon 2 altfranzös. , 9 englische, 22 latein. und
2 macaronische, gemischt aus engl, und latein. Die altfranz., welche am in-
teressantesten scheinen, sind: „The Vows of the Heron", 1338 datirt, doch
nicht vor 1340 geschrieben; und „On the Truce between England and France",
1394 von Eustache Deschamps verfafst. Vgl. Athenaeum, Dec.
318. Romanische Volkslieder, metrisch übersetzt und erläu-
tert von J. K. Schnller. Hermannstadt. 8». XX, 112 p. 16Sgr.
Aus gedruckten und handschriftlichen Quellen ; die Lieder gehören vor-
zugsweise dem Gebiet der Liehespoesie und der Ballade an.
319. Proverbs of all Nations compared, explained and illu-
strated by W.K.Kelly. London. 12«. 240 p. 3 s. 6 d.
„Taking british proverbs, for the most part, as bis basis, Mr. K. ar-
ranges them according to their import and affinity, gi-ouping under each trans-
lations of their equivalents in foreign languages, the original being generally
appended in foot-notes. Thus we distinguisli, as it were, natural families of
proverbs, the several members of which have their significance euhanced by
the light they reflect on all. Mr. K. moreover has classifled bis very interest-
iug collection, labelling it under a uumber of different heads." Athenaeum,
Sept.
320. Le Corate de Permission, suite et fin de l'etude biblio-
graphique de ses Oeuvres, par P. L. Jacob, bibliophile.
In: Bulletin du biblioph. et du biblioth. p. Techener, Juillet.
Reiht sich an den in der Bibliographie des vor. Jahrg. unter N" 324
angezeigten Artikel (vergl. auch ebenda N" 323). Der gegenwärtige handelt
von den „Dernieres oeuvres du C. d. P. contenant ses iuterpretations de la
Vie de Jesus-Oln-ist. Paris 1604 — 5", welche die Bücher N" 141 — 173 des
C. d. P. bilden (jedes Buch zu 12 Seiten). Den Lebensjahren Christi entspre-
chend sind es 33 Bücher, ein jedes einer hohen Person gleichsam als Bettel-
brief gewidmet. Sie wurden übrigens, wegen ihres ketzerischen T^sinns, zur
Unterdrückung verurtheilt, indem die Pariser Drucker zugleich angewiesen
wurden, für die Zukunft dem C. d. P. ihre Pressen zu verweigern. Ein Jahr
darauf starb dieser indefs an der Pest (1606).
480 Bibliographie.
VII. Philologie.
321. Encyclopädie des philologischen Studiums der neueren
Sprachen, von IL Schmitz. Greifswald. 8". XVI, 474 p. 2|Thlr.
Vor Allem ist zu benierkou wiclitif;, ilal's der Verf. unter „den neueren
Sprachen", denen sein Buch gewidmet ist, nur das Französische und Englische
versteht, wenn er auch einleitend gelegentlich einmal die andern berührt. Das
Werk erscheint seinem allgemeinen Charakter nach als ein Hülfsbucli für Leh-
rer; wegen seiner bibliographischen Angaben, die in manclien Partien sehr
vollständig sind, verzeichnen wir es hier.
322. Kritischer Anhang zum Etymologischen "Wörterbuche der
Romanischen Sprachen, von Fr. JJiez. Bonn. 8". 36 p. 6 Sgr.
Diese Schrift, welche als kritische Erwiedrung auf eine Anzahl Beurthei-
lungen des Etymologisclien Wörterbuchs darlegt: „was der Verf. nach reifli-
cher Erwägung für sich und gegen sich zu bemerken fand", bietet eine Reihe
sehr interessanter und bedeutender Beiträge zu dem berühmten Werke. Manche
der dort aufgestellten Etymologien werden hier im Einzelnen begründet, wozu
das Etym. Wörterb. selbst den Raum nicht geboten hatte. Ein paar davon
werden auch mehr oder weniger modificirt. Die Beiträge sind um so wich-
tiger, als sie zum gröfsten Theil, wie sich dies erwarten läfst, schwierige
Wörter behandeln, von denen nicht wenige zugleich vom häufigsten Gebrauche
sind. Die Kritiken, mit welchen die Schrift sich beschäftigt, sind die im
Athen, franq. erschienene, die von Blanc (Allg. Monatsschr.), die von Littve
(Journ. d. Sav.), von Mahn (Etym. Unters.), und die in Burgtiy's Gram. d. 1.
langue d'oil zerstreuten. Die Besprechung der letztgenannten enthält zugleich
einen Protest gegen das Verfahren des Hrn. B., welcher, wie der Verf. nach-
weist, Etymologien der Gram, der rom. Spr. (1. Aufl.") allerdings verbessert,
aber auf Grund des Etym. Wörterb., ohne diese Quelle zu nennen.
323. Antiquite des patois, anteriorite de la langue fran^aise
sur le latin; par yl. Granier de Cassagnac. Paris. 8". 40p. 1 Fr.
*324. Etüde sur l'origine des prepositions fran^aises, par E.
Gessner. (Progr. d. College royal franc. Sept. 1858.) Berlin. 4".
30 p.
Diese Schrift zeichnet sich besonders durch den Reichthnm von Beispie-
len, namentlich der aus dem Vulgärlatein geschöpften Belege aus.
325. Etüde du chant d'Eulalie et du fragm. de Valenciennes,
par Liltre [s. J. 58, N" 337. — Fortsetzung davon].
In: Journ. des Savants, Fevr. und Mai.
Im Februarheft beginnt das Studium des Fragm. de Val. ; der Artikel des
Maihefts behandelt die altfranzösische Decliuation namentlich.
326. Die altfranzösischen Gesetze Wilhelm's des Eroberers;
grammatische Abhandlung von F. Hotzel. (Progr. des Realgymn.
zu Eisenach.) Eisenach. 8". 28 p.
Die Sprache dieses alten Denkm<üs wird hier in Bezug auf „die wich-
tigsten lautlichen Gesetze des Vocalismus " gründlich imtersucht, indem die
übrigen sprachlichen Erscheinungen auf dem Gebiete der Lautlehre einer spä-
tem Fortsetzung vorbehalten bleiben.
327. La Grammaire franoaise et les grammairiens au IG*^ sie-
de, par Ch. L. Livet. Paris. 8». VIII, 536 p. 7J Fr.
VII. riülolüfde. 481
Der Verf. gibt ebenso ausführliche als sorgfältige, auch mit zahlreichen
Auszügen durchwebte, Analysen der grammatischen Arbeiten von Jacques Uu-
bois (Sylvius — 1531), Louis Meigret, Jacques Pelletier (1555), Guillaume
Des Autels (1545), Pierre Ramus, Jean Garnier, Jean Pillot, Abel Mathieu
(1558 81), Robert und Henri Estienne, Claude de Saint- Lien (Claudius a
Sancto -Vinculo) und Theodore de Beze — die Schriften der beiden letzten
behandeln speciell die Aussprache , indem die erstere zum Unterricht der Eng-
länder, die andere zu dem der Deutschen verfafst ist. Die Analysen beglei-
ten Noten und zahlreiche Comnientarien über die Versuche vor Dubois, sowie
über die im Ausland von zeitgenossischen Schriftstellem entwickelten Systeme.
Aufserdem hat der Verf. durch eine Vergleichimg dreier zwischen der Mitte
des 16. und der ersten Hälfte des 17. Jahrh. veröffentlichten Wörterbücher
die allmäligen Modificationen der Orthographie dargelegt. — Uebrigens hoflft
Hr. Livet die analysirten Schriften selbst noch publich-en zu können. S. u. a.
Journ. d. Savants, Juillet.
*328. Beiträge zur Lexicographie des Altfranzösischen, von
Jensch. (Progr. der Magdeburger Gewerbschule). Magdeburg 1858.
4». 34 p.
Eine Sammlung von altfranzösischen Wörtern, Wendungen und Redens-
arten ist aus Floire et Blanceflor geschöpft, indem der Verf. Du Meril's schätz-
bares Glossaire (zu seiner Ausgabe dieses Gedichts, Paris 1856) zu ergänzen,
imd theilweise auch zu berichtigen strebt. Subsidiär ist auch der Alesander-
Roman (Ausg. V. Michelant) benutzt. — Weitere „Beiträge" werden später
in Aussicht gestellt.
329. Glossaire roman des Chroniques rimees de Godefroid
de Bouillon, du Chevalier au Cygue et de Gilles de Chin, par
E. Gachet. Bruxelles. gr. 4». 447 p. 15 Fr.
Bildet den 20. Band der CoUection de Chroniques beiges. Wir werden
demnächst davon eine Anzeige bringen.
330. Dictionnaire universel des synonymes de la langue fran-
^aise, par Guizot. 5*^ ed. revue et considerablement augraentee
r partie (A— H). Paris. XLIII, 379 p. gr. 8». 61 Fr.
Die erste Ausgabe erschien 1809; die vorliegende ist besorgt von V. Fi-
garol.
331. Vocabulaire du Haut-Maine, par C. R. de M. Nouvelle ed.
augmentee. Le Maus. 8". 503 p.
Nach einer Anzeige im Bullet, du biblioph. et du biblioth. ein sehr
tüchtiges Werk, das in der neuen Ausg. beträchtlich vermehrt ist. Die erste
Ausg. erschien vor 2 Jahren, und ihre .-"chnelle Vergreifung zeugt allein schon
für das Interesse, das dies Buch eiTCgt.
332. Le langage des Marins. Recherches historiques et cri-
tiques sur le vocabulaire maritime ; expressions figurees en usage
parmi les marins; recueil de locutions techniques et pittoresques,
suivi d'un index methodique; par G. de La Landelle. Paris. 8".
444 p. 5 Fr.
333. La Bugado prouen^alo vonte cadun l'y a panouchon,
enliassado de prouerbis, sentencis, similitudos et mots per rire,
en prouencau enfumado e coulado en un tineou de des soüs per
la lauar, sabvunar e eyssugar coumo se deou. Aix (A. Makaire).
Von dieser neuen Ausgabe einer interessanten provenzalischen Sprich-
wörtersammlimg des 17. Jahrh. bringen wir demnächst eine ausführliche An-
zeige.
n. 4. 32
482 liibliograpliie.
334. Le livre des proverbes franc^ais, preced(^ de recherches
historiqiies sur les proverbes franijais et leur emploi dans la lit-
terature du moyen-äge et de la renaissance; par Lerouj de Linctf.
2" ed. revue, corrigee et augmentee. 2 Vol. Paris. 12". ü Fr. (Bibl.
gaul.). _______
335. Beiträge zur Kenntnifs der sicilianischen Mundart, von
Wenirup.
In: Archiv f. d. Stud. d. neuern Spr., XXV. Bd., 1. u. 2. Heft.
In (Uesein ersten Beitrag wird die Lautlehre behandelt, und in derselben
grilndliclien Weise, welche des Verf. Beiträge zur Kenntnifs der neapolitani-
schen Mundart (Wittenberg 1855) auszeichnete.
336. Attenenze della lingua friulana date per chiosa ad una
iscrizione del 1103 (per Jacopo Pirona). Udine (Vendrame).
8». 40 p.
*337. Dizionario di pretesi francesismi e di pretese voci e
forme erronee della lingua italiana, composto da Prospero Viani.
Con una tavola di voci e raaniere aliene o guaste. Vol. I. Firenze
(Le Monnier) 1858. 590 p. 10 Paoli.
Gegen den übertriebnen Purismus. In der Rivista contemp. T. XIV (1858)
mit viel Anerkeunimg besprochen, doch erscheint dem Eefer. fraglich, ob nicht
zuweilen der Verf. auch zu weit ging.
338. Vocabolario bergamasco-italiano per ogni classe di per-
sona e specialmente per la gioventü, di Stefano Zappetini. Disp.
1—2. Bergamo. 8". J44p.
339. Dizionario del dialetto veneziano, di Gius. Boerio. Se-
conda edizione aumentata e corretta, aggiuntovi l'indice italiano-
veneto. 14 Fase. Venezia 1858— 59. 4".
340. Del origen y formacion del romance castellano; con la
contestacion del S' Hartzenbusch.
In: Discursos leidos ante la real Acad. esp. en la recepcion
publ. del il. Sr. D. Pedro Felipe Monlau. Madrid. 8».
*341. La lengua catalana considerada historicamente, por D.
Prospero BofaruU y Mascaro. Barcelona 1858. 8".
S. oben p. 248, Anm.
342. Diccionario de voces aragonesas precedido de una in-
troduccion filologico-histörica por Gerönimo Borao. Zaragoza
(Calisto Arino).
Ein Werk von vielem Werth. M. y F. — Auch Hr. Amador de los Rios
gedenkt seiner mit Auszeichnung.
343. Einflufs des Slavischen auf das Wallachische, von Ste
phan. (Progr. des Gymn. zu Ostrowo). Ostrovs^o. 4». 32 p.
Eine sehr fleifsige Arbeit, die auf engem Räume viel Material enthält.
Der Verf., mit den neuen Forschungen sowohl auf dem Gebiete der romani-
schen als der slavischen Sprachen vertraut, ist der Ansicht, dafs: „der Ein-
flufs des Slavischen auf das Wallachische sich nicht auf die massenhafte Auf-
nahme und Verwendung slavischer Ausdrücke beschränkt; vielmehr auf das
ganze Lautsystem sich erstreckt, in dem ganzen grammatischen Bau der Spra-
che sich zeigt". Wegen der Kargheit des zugemessenen Raumes aber handelt
VTI. Philologie. iS-i
der Verf. hier nur von dem Einflufs, der im Lautsystem und in der Flexion
(des Nomen und Verbum) sich geltend macht, ohne Berücksichtigung indessen
des noch nicht zur Schriftsprache gediehenen macedouo-romanischen Dialects.
344. Transactions of Ihe Philological society. 1858. Parti.
Berlin (,A. Asher & Co.). gr. 8«. XU, 178 p. Ij Thlr.
34ö. Reste des instrumentalen Accusativs (im Angelsächsi-
schen), von Dietrich.
In: Haupt's Zeitschr. f. deutsches Alterthum XI, 3. Heft.
Der Gebrauch des instrum. Acc. im Angelsächsischen wird gegen die An-
fechtungen, die er in letzter Zeit von der Kritik erfahren, durch 110 neue
Beweisstellen, aus dem Bereiche der Poesie wie der Prosa, für den Acc. nach
mid wovon 60 Stellen Masculinformen betreffen — von Neuem erhärtet.
346. Rettungen, von Dietrich.
In: Haupt's Zeitschr. f. deutsches Alterthum XI, 3. Heft.
In diesem umfänglichen Artikel (48 p.) werden eine Anzahl angelsächsi-
scher Wörter und Formen, welche in neuerer Zeit, mit den Worten des Verf.
zu reden, theils dem kritischen Messer erlagen, theils von ihm bedi-oht Gefahr
liefen, für den Sprachschatz oder die Grammatik gerettet.
347. The philological Essays of the late Richard Garnett, edi-
ted by his son. London. 8". XX, 342 p. 10 s. 6 d.
Diese Aufsätze, welche zuerst in dem Quart. Review und in den Trans-
actions of the i)hil. soc. erschienen , erwarben dem Verf. viel gelehrten Ruf
in England; die bedeutendsten sind: On the languages and dialects of the
british Islands; on antiquarian club-books (Kritik von Madden's Ausg. des
Layamon); on the verb; on english lexicography. — Es wird bedauert, dafs
der Herausg. selbst kein Philolog war, um das Verhältnifs der Arbeiten zu
dem Fortschritt der Wissenschaft darzulegen. Eine kurze Biographie ist bei-
gefügt. S. Liter. Gaz., March.
348. Memoire sur les analogies des langues flamande, alle-
mande et anglaise, ou etude comparee de ces idiomes, par E. J.
Delforterie. Louvain. 4». 7 Fr. (Extrait du Tome XXIX des
Mem. cour. de l'Acad. royale de Belgique).
349. A dictionary of english Etymology, by Hensleigh Wedg-
wood. Vol. I. (A— D). London, gr. 8». 530 p. 14 s.
Wir werden auf dies Werk später zurückkommen.
350. A glossarial Index to the printed english literature of
the thirteenth Century, by Herbert Coleridge, London. 8". VIII,
102 p.
S. oben p. 236 ff. die Anzeige dieses Buches.
351. A Glossary or Collection of words, phrases, names, and
allusions to customs, proverbs etc. illustrating the works of eng-
lish authors, particularly Shakespeare and his contemporaries;
by Rob. Nares. New. ed. , v?ith considerable additions both of
vsrords and examples, by J. 0. Halliwell and Th. Wright. 2 Vol.
London. 8». 1000 p. 28 s.
352. A select Glossary of english w^ords used forraerly in
senses different from their present, by Rieh. Chenevix Trench.
London. 12». 240 p. 4 s.
Dies Buch wird von der englischen Kritik sehr gerühmt. Der Verf. weist
32*
484 Bibliofria]iliii'.
bei 5 600 Wörtern Jen Weg, welchen sie in ihrer Bedeutung durchlaufen
haben, nach, indem er eine grofse Anzahl .selbstgeschöpfter Belege aus alten
Autoren gibt. Etymologische Untersuchung geht selbstverständlich Hand in
Hand mit der Naclnveisung des Sprachgebrauclis, welclier zugleich viel kul-
turgeschichtliclies Interesse darbietet. Die Darstellung ist sehr anziehend.
Schon nach einem halben Jahr erschien eine zweite Ausgabe. S. Athenaeum,
Juhj und Lit. Gnz., July.
353. Gleanings from writers of the seventeenth Century, illu-
strative of proverbs, words etc.
In: Notes & Queries, Vol. VIII, p. Ü ff. und p. 22 f.
354. A Dictionary of modern slaiig, cant and vulgär w^ords
used at the present day in the streets of London, the universities
of Oxford and Cambridge, the houses of Parliament, the dens
of St. Giles and the palaces of St. James, preceded by a History
of cant and vulgär language, from the time of Henry VIII., show-
ing its connection with the Gipsy tongue; with Glossaries of
two secret languages spoken by the wandering tribes of London,
the costermongers and the patterers. By a London Antiquary.
London. 12». 160 p. 4 s. 6 d.
Der lange Titel zeigt den Inhalt des kleinen interessanten Buches voll-
kommen an. Der Verf. hat die über den Gegenstand vorhandene Literatur
mit grofser Sorgfalt benutzt, wie er denn fast 100 von ihm befragte Werke
auffülirt; zugleich hat er aber nicht minder aus dem Leben selbst geschöpft
und so manches neue Material gewonnen; durch Seven dials chanters und
Borough patterers, mit denen der Verf. im Interesse eines andern, von ihm
beabsichtigten Werks (einer History of cheap and populär literature) sich in
Verbindung gesetzt hatte, brachte er 3000 „cant and flash loords'^ zns&Tavci^Xi.
Athenaeum, Julij. Zusätze und Berichtigungen enthält ein Art. in Notes <.f Q.
Vol. VIII, p. 490 ff.
355. Glossary of the words and phrases of Cumberland, by
W. Dickinson. London. 12". 152 p. 2 s.
356. Glossary of supposed Americanisms, by Alfr. Elwyn. Phi-
ladelphia. 8". 122 p. 4 s. 6 d.
Auch von Rüssel Bartletfs Dictionary of Americanisms ist eine neue ver,
mehrte Auflage erschienen. London. 8°.
VIII. Kulturgeschichte.
357. Curiosites de l'histoire des croyances populaires au mo-
yen-äge. Superstitions et Croyances populaires. Le Juif errant.
Les blasphemateurs. Les demons de la nuit. Les sorciers et le
sabbat. Le boeuf gras. Les origines du mal de Naples. Par P. L.
Jacob, bibliophile. Paris. 12». 324 p. 2 Fr.
358. Moeurs et coutumes de la vieille France. La Gagote de
Biaritz. Le Jugemage. La Bete du Gevaudan. Les deux duels
de l'eveque. Le Racoleur du quai de la Ferraille. Le Chirurgien-
barbier de Perigueux. Le Soustraitant des fermes et gabelies.
Le Prebendier. Par Manj-Lafon. Paris. 12». 303 p. 3 Fr.
Vlir. Kulturgeschichte. 485
359. Blasen populaire de la Nornoandie, comprenant les pro-
verbes, sobriquets et dictons relatifs a cette ancienne province
et ä ses habitants; par A. Canel. 2 Vol. Rouen. 8". XXV, 467 p.
6|Fr.
In 400 Exemplaren.
360. Port- Royal; pav C. A. Sainfe-Beuve. T. IV et V. Paris.
8». 1187 p. 15 Fr.
Der erste Band erschien 1840.
361. Manners and Customs of the English nation from the
Invasion of Julius Caesar to the present time; by J. Brookes.
London. 12«. 280 p.
362. Munimenta Gildhallae Londoniensis; edited by H.T.Ri-
ley. In 3 Vol. Vol. I. containing Liber Albus, compiled A. D.
1419, with two illuminated facsimile pages, a descriptive and
historical introduction and a summary of the Contents. London.
8«. 8 s. 6 d.
In diesem merkwürdigen Buch finden sich alle möglichen Documente,
wie sie nicht blofs Verfassimg und öffentliches, sondern auch Privatleben und
Sitten betreffen, aus einem Zeitraum von mehr- als hundert Jahren, von den
Anfängen der Regierung Edwards I. bis zur Mitte der Richards IL, verzeich-
net. Der Compilator war John Carpenter, wahrscheinlich gegen Ende der Re-
gierung Edwards III. geboren, Jiu-ist, toion-clerh der London Coi-poration und
Mitglied des Parlaments, zugleich einer der Testamentsexecutoren Whitting-
ton's. Die Ausgabe selbst, sowie die Einleitung wird sehr gerühmt, und von
einem so competenten Richter als Pauli, in SybeVs hlstor. Zeitschr., Heft 2.
Vgl. auch Athenaeum, March und Liter. Gaz., April.
363. La nationalite roumaine d'apres les chants populaires,
par Mad. la comtesse Bora (flstria.
In: Revue d. deux Mondes, Mars.
Auf Gnmd ■von Basile Alexancbn's Rumänischen Balladen, Jassy 1852 —
1853; ins Französische übersetzt, Paris 1855. (Eine gute deutsche üebers.
von W. v. Kotzebue erschien Berlin 1857.)
364. Nouvelles recherches sur Torigine des cartes ä jouer, par
R. Merlin.
In: Revue archeol., XVP Annee. 4% 5% 12" livr. (1860).
Nachdem der Verf. die Ansichten zurückgewiesen, welche unsem Spiel-
karten einen arabischen, indischen oder chinesischen Ursprung beilegen, er-
klärt er sie für eine italienische Erfindung des 1 4. Jahrh. Er beweist diesen
Satz, indem er zimächst die grofse (und allerdings ganz unläugbare) Ueber-
einstimmung der Karten des Mantegna (1430 — 1506) mit den venezianischen
Tarockkarten darlegt; dann zeigt, dafs zu derselben Zeit wenigstens als die
eigentlichen Spielkarten zuerst in Europa vorkommen (Ende des 14. Jahrh.)
auch die Existenz ähnlicher Karten als die des Mantegna urkundlich sich
nachweisen läfst, Karten, welche zum Spiel für Kinder, zugleich mit der pä-
dagogischen Absicht über das Bereich der Wissenschaften ihnen einen Blick
zu eröffnen, gebraucht wurden nnd zu diesem Zwecke erfunden waren. Die
Karten des Paduaner Mantegna werden hierbei ausführlich beschrieben und
zum Theil durch Zeichnungen illustrirt; 5 Serien k 10 Karten sind es: von
welchen Serien die Ite die Gestirne sammt Prima Causa, die 2te die Tugenden
die 3te die Wissenschaften, die 4te die Musen mit Apollo, die 5te die Stände
darstellt. (Diese Beschreibung bietet auch im speciellen Hinblick auf die mit-
telalterliche Literatur mannichfaches Interesse.) — Aus dem venezianischen
Tarock leitet dann der Verf. alle andern europäischen Kartenspiele ab, welche
486 Bibliographie. VIII. Kulturgeschichte.
sich sehr bald aus jenem oder vielmehr seiner reducirten Form, dem trappola,
entwickelt hätten. Der Schlufs handelt von der ursprünglichen Fabrication
der Karten.
365. Curiosites theätrales anciennes et modernes, fraiKjaises
et etrangeres, par V. Fournel. Paris. 16". XII, 404 p.
Handelt namentlich von Decoration, Kostüm, Gebäuden, Privattheatern
(Theater der CoUegien), viele Anekdoten mittheilend. S. Athenaeum, Oct.
366. Parallele des principaux theätres modernes de l'Europe
et des maehines theätrales fran^aises, allemandes et anglaises;
dessins par A. Constant, texte par J. de Filippi. Paris. Fol. 1® et
2' livr. a 5 Fr.
367. Dramatic Reminiscences; or, Actors and Actresses in
England and America, by G. / andenhoff. Edited, with a preface,
by H. Seymour Carleton. London. 8". 7 s. 6 d.
487
Register.
Aldrich, Th. Baily, Lyr. 402.
Alfons X., Vers seiner Cäntigas 63.
Alfric 222.
Allegorische Dichtungen 343 f. 365 f.
Altfranz. Gedicht: Les 4 complections
mitgetheilt 354 f.
Andilla, Fabeldichter 427.
Angelsächs. Glossen 222 f.
Ariost, in Span, nachgeahmt 425.
Amaut Daniel 282.
Avadänas, 2 Parabeln daraus 330 f.
Avellaneda, Gertr. de, Dram. 427.
Aytoun, The Ballads of Scotland
angez. 204 fF.
Baeza, Pasc. Fern., Fabeid. 427.
Balladen, engl, und schott. 107 ff.,
Schott. 204 ff. Cos2}atrick 109, The
nuthrowne maid 113 f., The vision
216, The Marchionness of Dott-
glas 217, Fair Annie 218.
Balladmongers 108 f.
Ballesta, Alf. Sanchez de la, 78.
Bailot y Torres, catal. Grammat. 247.
Barahona de Soto 424.
Baret, Du poeme du Cid angez. 225 f.;
245.
Barlaam u. Josaphat, geistl. Roman,
seine Quelle die Biographie des
Buddha 314, Nachweis durch Ver-
gleichung beider 315 ff., Abwei-
chungen 334; andre buddhist. Ue-
berlieferungen , Sagen und Para-
beln hineingewebt 328 ff.
Barros, Alf. de, span. Sprichw. 78.
Barrowcliffe, J., Rom. 379.
Baudouin de Conde, Trouvere 83 f.
Becket, Thomas, Abstammung, Cha-
raltter 358 f.
Beecher, H. Ward, 393. 397.
Benavente, Fern, de, span. Sprichw.
78.
Bennett, W. C, Lyr. 388.
Benoit de Sainte-More, sein Rom.
d'Eneas Original von Veldeke's
Eneit 2, vergl. mit diesem u. mit
Virgil 2 ff., Resultate derVerglei-
chung 39 ff. ; Verhältnifs zum Rom.
de Troie 39; Virgil als Quelle
nicht gen. 40.
Bernaldez, E., Kriegsgesch. 419.
Bernart, Troub. 284.
Bersezio, Rom. 406.
Bestiaires 344 f.
Biorci, Dom., 407.
Boccaccio, Corbaccio 267, 272; De-
cam. 333.
Bohl de Faber, Floresta 148. 154 ff.
BofaruU, catal. Spr. 248.
Boscan 271 f.
Breton de los Herreros, Dram. 428.
Breviari d'Amor, Inedita aus dems.
mit Uebers. mitgetheilt 335 ff. De
las preciosas 336 ff., plantas 342,
auzels , peychos , bestias 345 ff.,
complexios 355 f.
Brofferio, Aug., 406.
Browning, Lyr. 386 f.
Bryant 400 f.
Bulwer, Edw. Lytton, 373 ff. 377.
403.
Bulwer, Rob. Lytton, 388. u. s. Me-
redith.
Burns 125.
Burriel 418.
Bushnell, Hör., 397.
Butler, W. Allen, 396.
Byron, in Span, nachgeahmt 425.
Calmeiro, Man., 422.
Cambouliu, Essai sur l'hist. de la
litter. catal. 246 f., seine Ausg.
der Comed. de la gloria d'amor
273.
Camoens 119, in Span, nachgeahmt
425.
Campillo, Narc, Lyr. 424.
Campillo y Casamor, Tor. del, 429.
Can9oner d'amor, catal. der Pariser
Bibl., 280.
Canestrini, seine Ausg. des Guicciar-
dini 294.
Caüete, Man., Lyr. 424 f. 429.
Capem, Edw., Lyr. 388.
Capmany 247.
Carcano, Giul., Lyr. 410.
Carena, Giac, Philol. 412.
Caro y Cejudo, span. Sprichw. 78.
Casteiar y RipoU, Em., Gesch. 415 f.
Castillo y Alba, Enr. del, Lyr. 424.
Castillo y Ayensa, Jose, Gesch. 422.
Castro, Ad. de, Gesch. 418 f.
Castro, Perez de, Geogr. 419.
Catalanische Literatur 241 ff., ilire
Auferstehung 242 f.; Literatur-
gesch. ders. 243 ff.; Volkspoesie
188
Register.
254; Anfitnge der eigen tl. Natio-
nallit. 255 ff., /. Periode 258, hi-
stor. u. didact. Riclitung 258 ff.,
Legenden 261, Marienlieder 262;
II. Periode, Beginn der Kunstlyr.
in catal. Spr. 263, Ursachen ihrer
Entwicklung u. ihr Charakter 2 64 f.,
Einflüsse der franz. u. ital. Poesie
266 f. der castil. 267, Drama 268;
///. Periode, kurze Blüthezeit 268 ff.,
Sieg der castil. Literatur, Unter-
gang der catal. 270 f. üniversell-
literargesch. Bedeutung ders. 272.
— Lyrik, Vers, Dichtungsarten,
den Provenz. nachgebildet, einzeln
aufgeführt 284 f., Geleite 286,
Kunstausdrücke in Bezug auf Stro-
phe und Reim 286 f., rims cars
287.
Catalanische Sprache früher identifi-
cirt mit dem Provenz. 243, als Dia-
lect dess. betrachtet 244. 248, als
selbständiges Idiom anerkannt 245,
die Frage der Selbständigkeit er-
örtert 247 ff., Alter 248, Eigeu-
thümlichkeit 249, Ursachen der
Verwandtschaft mit dem Provenz.
und der Verschiedenheit von ihm
252; verglichen mit dem Castil.
271.
Catalanische Sprichwörter mitgetheilt
81.
Cato, Distichen 51.
Cereseto 411.
Cesari, Novelle 98.
Channell, Miss, Rom. 377.
Chanson de Roland, Beziehungen zu
dem Poema del Cid 225 f.
Chartier, Alain, ins Catal. übers. 266.
Chenier,A., in Span, nachgeahmt 425.
Child, Engl, and Scott. Ballads angez.
105 ff.
Ciconi, Teob., Dram. 405.
Cid, Crönica del C, ihr Vers 61,
Poema del C. sein Vers 61. 70;
Verhältnifs zur Chans, de Roland
225 f.
Clonard, Graf v., Gesch. 419.
Coieridge, Glossarial Index angez.
236 ff.
Comedia de la gloria d'amor s. Ro-
caberti.
Conde Lucanor 68. 333.
Constanze, Salv., Gesch. 415.
Coofce, J. Eston, Rom. 395.
Corminas, Juan, 243.
Cortes y Luefia, Luis, Lyr. 424.
Cozzens, Fred. S., 401.
Crescentia-Sage im Orient 130 f.
Crowc, Mrs., Rom. 379.
Dacarrete, Dram. 427.
Dana, Rieh. H., 401.
Dante ins Catal. übers. 267, nach-
geahmt 274 ff., seine polit. Ansich-
ten 293.
Desclot 258.
Dickens 384. 385. 403.
Dozy 67.
Dyce, Ausg. v. Shakesp. angez. 1 15 ff.
Edelsteine, Werke darüber im Mit-
telalter 335 f. u. s. Breviari d'am.
Eguilaz, Dram. 432.
Eliot, G., Adam Bede 57 5 ff., Auflös.
des Pseudonyms 376.
Englische Lexicographie 237 f. —
Vocabulare 223. f. — Wortschatz,
Verhältnifs des Deutschen u. Fran-
zösischen 239.
Englische Nationalliteratur i. J. 1859,
369 ff., Ueberblick370,Epos371f.,
Roman, 373 ff.. Politische Litera-
tur 382 f., Reiseliteratur 384 f..
Londoner Skizzen 385 f., Lyrik
387 f. (Naturdichter 388), Drama
u. Theater 390 fl'.
Escosura, Patricio de la, Gesch. 422.
Establimientos de S. Jacobi 68.
Evans, Augusta J., Rom. 400.
l^'aber, Felix, Evagatorium 24.
Falconer, E., Dram. 391.
Farini, Gesch. 412.
Farrar, F. W., Lyr. 389.
Febrer, Andrea, übers. Dante 267.
Febrer, Jaume, 261.
Fernan Caballero 433.
Fernaudez y Gonzalez, Man., Lyr.
424. 426' f., Rom. 431.
Ferrari, Paolo, Dram. 406.
Ferrer del Rio, Dram. 427.
Florez 418.
Galanti, F. V., Lyr. 408.
Galiano, Alcalä Ant. , Gesch. 421.
426.
Gallicische Sprichw. mitgetheilt 80.
Garnier de Pont Saiute - Maxence,
sein Ged. La vie de St. Thomas
herausgegeben v. Hippeau, angez.
358 ff., Beurtheilung Garnier's 360,
der Ausg. 361, ein Auszug mitge-
theilt 362 ff.
Register.
489
Garrett, in Span, nacligeahmt 425.
Geibel, in Span, nachgeahmt 425.
Gen-inus 245. 257.
Gesta Romanorum 93.
Giacometti, Paolo, Dram. 405.
Göthe, in Span, nachgeahmt 425, sein
Werther übers, ins Ital. 407.
Gonge ra 426.
Gongora, Man. de, Gesch. 421.
Gonzalez, Fr. Feniandez, 429 f.
Grundtvig 130 ff.
Guerrazzi, Rom. 406. 409.
Guicciardini, sein Leben u. Charakter
294 ff.; seine unedirten Werke,
Considerazioni int. ai diso. diMacch.
296 ff., Ricnrdi 303 ff. (die von
persönl. Interesse 310 f.)
Guill.amas y Galiano, Gesch. 419.
GuiUem de Cabestanh, Troub., 281.
Hadloub 124.
Hartzenbusch 427. 429.
Hecastus, engl. Moralität, 332.
Helfferich, Raymund Lull 246 ff.
Heine, in Span, nachgeahmt 425.
Hesiod 187 f.
Heros, Martin de los, Gesch. 420 f.
Herrera 424.
Hippeau s. Garnier.
Hita, Erzpriestev v., 68 f.
Holland, J. G., 402 u. s. Titcomb.
Holmes, O. W., 394. 398. 403.
Honein ben Ishak, Apophtegm. 256.
Horaz 122.
Ho-svard, Rom. 381.
Hugo, Victor, 391.
Huntington, F. D., 398.
«Facob der Eroberer, Llibre de la
Saviesa 256, Chronik 257 f.
Jafuda, Sprüclie 256.
Jaufre Rudel, Troub., 282.
Jean de Batery , Trouv. , handschr.
Ged. 82.
Jean de Conde, casanatens. Handschr.
von 21 Gedichten desselben 82,
Leben 83 f., Beschreibung der Ge-
dichte 85 ff.; sein Dit du Magni-
ßcat, verwandte ErzäUungen 93,
das Dit mitgetheilt 93 ff.
Jewsbury, Ger. E., Rom. 377.
Iriarte 427.
Italienische Nationalliteratur im J.
1859, Drama 404 ff. Roman in
Prosa und Versen 406 ff., Lyrik
407 ff.. Uebersetzungen 410 f.,
Philologie und Geschichte 411 f.,
Nekrologe 412.
Johannes von Damascus 314.
Johannes de Garlandia 222.
Johann von Mailand 51 f.
Jordy 267, Los enuiges, ined. Ged.,
mitgetheilt 288 ff.
Juan Manuel 68.
Malila ve Dimna, Parabel daraus
127.
Keese, Oline, Rom. 378.
King, Th. St., 401.
Klopstock, ins Ital. übers. 412.
Krause , seine Philosophie in Span.
423 f.
Kräuter, Werke darüber im Mittel-
alter 343.
Iiafuente, Modesto, Gesch. 416 f.
Lafuente, Vicente, Kirchengesch. 418.
Lamartine, in Span. nachgeahmt425.
Lemene, Franc, de, Sonett mitgeth.
126.
Lenient, La Satire en France angez.
227 ff.
Leopardi, in Span, nachgeahmt 425.
Lester, H. J., Rom. 379.
Leys d'amor 264. 280.
Longfellow 395 f.
Lovesy, Rom. 381.
Lull, Ramon, 258 ff.
Lutti, Francesca, 407.
IHachiavelli 293, Discorsi 296 f.
Mackay, Ch., 384.
Mac Lauchlan, Th., Notices of an-
cient Gaelic Poems übers, im Aus-
zug mitgetheilt 189 ö'.
Macpherson s. Ossian.
Madd\-n, Owen, 383.
Madrazo, Pedro de, 422. 429.
Märchen von den zwei Brüdern 136.
Maffei, Andr., 407. 411.
Mahabharata, Parabel daraus 127 ff.
331.
Mallam, G., Drara. 390.
Mal -Lara, Juan de, span. Sprich w.
48 f., 56. 76 ff.
Malvezzi-Camiani, Teresa, 412.
Mameli, Goffr., Lyr. 408.
Manzoni 410.
March, Ausias, 243. 269. 271.
Marmol, Jose, sein histor. Rom. Ama-
lia 164 ff., geschieht). Quelle 166,
literarhistor. Bedeutung 167, In-
halt 168, Probe in Uebers. 169 ff.
490
Register.
Maitiueau, Ilaniet, 384 f.
Martorell 2G9 f.
Mata, Pedro, Philos. 423.
Matfre Ermcngau, Troub., 335 ff.
Meredith, Owen, Lyr. 387 f.
Michelant 366 tY.
Milä y Fontanals 244,
Mill, John, 382.
Minstrels 212 f.
Miraflores, Marq. de, Gesch. 420 f.
Molins, Marq. de, Lyr. 424. 428 f.
Montaudon, Mönch v., Troub., 291 f.
Montignani, A., Drani. 405 f.
Mothcrwell, über die Herausg. v. Bal-
laden 207 ff. 220.
Moore, Th., ins Ital. übers. 407, in
Span, nachgeahmt 425.
Muntaner 245. 258.
Musset, Alfr. de, 251.
Ufeal, Rieh., Dram. 390.
Neckam, Alex, 222. 335.
Niccolini 408 f.
Niebuhr 133 f.
Nordanierikanische Literatur im J.
1858, Vorwiegen der religiösen Li-
teratur 393 f., Roman 394 f., Ge
dichte 395 f. — im J. 1859, Re-
ligiöse Literatur 397, humoristische
398, linguistische ibid., Roman
399 f., Reisen 400 f., Gedichte
401 f., Journalismus 403.
Nuüez de Arenas, Is., Philos. 423.
Nuüez, Hern., span. Sprichw. 76.
Oliver, Man. u. Jose', Gesch. 421.
Ossian, die Frage der Aechtheit nach
Talvj 183 ff., Kritik ihres Resul-
tats und Moditication desselben
187 f. ; Benutzung gäl. Mscr. durch
Macpherson 188, vorhandenes Mscr.
189, Schrift darüber von Mac
Lauchlan 189 ff., Resultate ders.
für die Frage 198 ff.
Ovid. 125.
Pacheco, Franc, 422. 429.
Palmireno, Lor., span. Sprichw. 77.
Palou, Dram. 427.
Partington 398.
Paton, Bart. Xim., span. Sprichw. 78.
Percival, J. G., 401 f.
Peretti, A., Lyr. 407.
Peter IV. von Aragon. 258.
Petrarca 267.
Physiolügi des Mittelalters 34-1.
Poe, Edg., 401.
Poliziano 435.
Portugiesische Sprichwörter mitge-
thcilt 81.
Power, Miss, Rom. 380.
Prati, Giov., Lyr. 407. 409 f.
Prentice, G. W., 398.
Prescott 395.
Provenzalische Poesie, ilire Auferste-
hung 241 f.; ihre innige Beziehung
zum gesellschaftliclien Leben 263
herrscht in Catalonien 253. 262
nachgebildet dort 203 f., 284 ff.
ihr Verfall 264. — Prosa 272.
Provenzalische Sprache , Verhältnils
zur catalanischen 243. 247 ff. 252
als künstliches Product der Troub
betrachtet 248.
Rabelais 235.
Racine 406.
Raynouard 241 ; Lesarten zu seinem
Lexique I, p. 520 und Ergänzung
der Stelle 341 f.
Reade, Gh., Rom. 378. 403.
Real, real 119 f.
Reinmar von Zweter 125.
Ricciardi, G., Lyr. 408.
Rioja 424. 427.
Rocaberti, Fra, 274; seine Comedi.a
de la gloria cVamor 266 f., Zeit
der Abfassung 273, Analyse 274 ff.,
Vers 275 u.passim, Vorbilder 278 f.,
Wichtigkeit 280.
Rodriguez, Jose, 242.
Roig, Jaume, 269.
Roman d'Eneas s. Benoit. — de la
Poire, Handschr. 365, Inhalt 366
ff., Namenräthsel 368. — de la
Rose Handschr. 82; in Catalon.
266. 278.
Romanin, Gesch. 411.
Romanische Sprachen, ihre Entste-
hung 249 ff.
Ropolo, Lodov., Rom. 407.
Rosellini-Fantastici 412.
Rubi 427.
Sala, Aug., 385 f.
Samaniego 427.
Sanchez de las Brozas 435.
Sancho el Bravo, Libro de castigos
67 f.
Santillana, Marq. v., span. Sprichw.
47, seine Sammlung derselben 67.
69. 75.
Register.
491
Sanz del Rio, Jiil., Philos. 423.
Sarmiento, span. Sprichw. 46. 67.
71 ff. 79.
Saxe, J. G., 401.
Scott, W., 166; über Ossian 183.
185; 399, 4.S1.
Seneca, Proverbia 51.
Shakespeare, Ausg. v. Dyce angez.
115 ff., Vorwort der Fol. A. 115,
Werth ders. ib.
Simms, W. Gilm., Rom. 399.
Simonet y Baca, Rom. 431.
Sismondi 243.
Smith, Gar. Marj-, Rom. 380.
Spanische Liedchen mitgeth. 67.
Spanische Nationalliteratur in den
J. 1858 — 59, allgem. Aufschwung
412 f., histor. Liter, besonders be-
vorzugt 414, Universalgesch. 415 f.,
Nalionalgesch. 416 ff., Localgesch.
418 f., Kriegsgesch. 419, Biogra-
phie 420 f., Archäologie 421 f.,
Gesch. des Auslands 422, Bibliogr.
ibid., Akademie der Gesch. 423;
philos. Werke 423 f.; LjTik 424
ff.; Fabel 427; Drama 427 f. ; kri-
tisch-liter. Arbeiten 428 f.; Aka-
demien 429; Roman 430 f.; Bi-
bliotheken u. Bibliogr. 434 f.
Spanische Sprichwörter , verschiedne
Namen ders. im Mittelalter 46 ;
spiegeln die Formen der Volkspoe-
sie ab 47 ; Entstehung der Sprichw.,
Ueberlieferung u. Vervollkommnung
(durch die literar. Kultur) 48 ff.,
Etymol. von refran 50 ; latein.
Sprichw. im Mittelalter, aus dem
Alterthum überliefert u. neugebil-
det 5 1 ff. ; mit der Bildung der
Vulgärsprachen erscheinen auch die
Sprichw. in deren Formen 54; Cha-
rakter des Sprichw. 55; Metrische
Form u. Reim, durch den Cha-
rakter gefordert, entlehnt der Volks-
poesie oder der latein.-kirchl. Dich-
tung 55 f.; Wirkung der Sprichw.
auf die Nation 57; Identität ders.
auf der ganzen Halbinsel und Ge-
meinsamkeit des Kunstausdrucks
58. 80; Bedeutung für die Gesch.
der Volkspoesie 58 f.; Versmafs
der Sprichw., Reim u. Cäsur 59,
einzelne Versmafse, vom Siebzehn-
silbler bis zum Fünfsilbler u. Mo-
nometren 60 ff.; Einflufs der la-
tein.-kirchl. Dichtung auf die span.
Versmafse 69, Sarmiento's Ansicht
über den Ursprung ders. aus den
Sprichw. zurückgewiesen 71 ff.;
Sammlungen span. Sprichw. 75 ff.;
Einflufs ders. auf die Liter. 79 f.
Spurgeon 393.
Stefan i 407.
Stowe, Harr. Beecher, 399. 403.
Strafforello, Gust., Uebers. 411.
Stricker 93.
Svanhildsage 133.
Talvj 183 ff.
Tarpeja-Sage 133 ff.
Taylor, Bayard, 400.
Taylor, Tom, Dram. 391.
Tennyson 371 ff., 386. 387.
Theater, mittelalterl., 268.
Tibaut de Champagne, Trouv., 368.
Ticknor 244. 257.
Titcomb, Tim., 393 f., 397.
Torr es y Amat 243.
Trollope, Ad., 384.
Trollope, Ant., Rom. 378.
Trueba, Lyr. u. Nov. 433 f.
Tufion, Elias, Gesch. 421.
Turme da 261.
Uhland 124.
Valdes, Juan de, span. Sprichw. 46.
48. 50. 77.
Valencianische Literaturgesch. 242 f.
Valera, -Juan, Lyr. 424 ff.
Valles, Pedro, span. Sprichw. 52. 75.
Valls, Mar. Gonz., Rom. 432.
Vannucci, Gesch. 412.
Vega, Lope de, Semiramis 140.
Velazquez 243.
Veldeke, seine Eneit verglichen mit
dem Eoni. d'Eneas p. 2 ff., Resul-
tat der Vergl. 40 f.; Verhältnifs
zu Virgil 4. 38. 40 f.
Ventura, Giov., 407.
Vida, Hieron., 435.
Vila y Goiri, Franc, Lyr. 424.
Villarroya 257.
Villeniain 245.
Virgil, Aeneis vergl. mit dem Rom.
d'Eneas p. 2 ff.; ins Ital. übers.
410; s. auch Veldeke.
Virue's, Crist. de, sein Ruhm 139,
neue Ausg. seiner Semiramis 139
ff., ästhet. Bedeutung ders. 141,
Verbesserungen von Druckfehlern
der Ausg. 143 f. — Beschreibung
492
Register.
der Originalausg. seiner Obras trd-
gicas y Itricas 144 ft'. , seine Or-
thographie 146 f.; seine lyr. Ge-
dichte enthalten reiches biogr. Ma-
terial 147; sein Leben danach 148
ff. — Seine E(jlo<ja auf die Schlacht
von Lepanto 148; sein Monserrate
149. 151 f. 154. 162, seine Epi-
stel an seinen Bruder Gdroninio
154 ff.
Waltlicr von Biblesworth 223.
Warbiirton, Egerton, Lyr. 389.
Willis, N. P., 398.
Wolf, Ferd., 244 f., 255. 257. 280.
Wright, Th. , Vol. of Vocabularies
angez. 221 ff'; 238.
Ximenes, Patriarch v. Alex., 261.
Ximeno, Vincente, 242.
Karzuela, Herrschaft ders. 428.
Gedruckt bei A. W. Schade in Berlin, Grünstr. 18.