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JAHRBUCH
FÜR
ROMANISCHE und ENGLISCHE
LITERATUR
BEORÜNDBT Di VEREIN MIT FBBDOTAVB WOLF
VON
ADOLF EBERT
HERAUSGEGEBEN
VON
Dr. LUDWIG LEHCKE,
raOFBSSOK AN DBB UNIVERSITÄT GIBBSBN.
NEUNTER BAiro.
V'. , V:^ A
LEIPZIG:
F. A. BBOGKHAUS.
1868.
Inhalt,
Seite
Notioe SU- le Roman de Tristan de Nanteuil , par Paul Meyer . . 1
Ein Beitrag 2iir Kenntniis der Escorialbibliothek ; Ton Hermann
Knutt (Fortsetzang) 43
Die Naaien nnd Beinamen der Städte Italiens; Ton Freiherrn
ran Reüu^ery - Düringtifeld 75
Kritiaebe Anxeigen:
BUuicandin et TOrgneilleuse d*Amour. Roman d'ayentnres,
pobl. poor la prem. fois par ß. Mickelant. Paris, 1867 ;
aages. von Bartsch 79
Gtammatik der Romanischen Sprachen Ton Friedr. Diez,
Zweite nenverf. Ausg. Erster und zweiter Theil. Bonn,
1556 — 1858; angez. von Delius 91
George Chapman's Tragedy of King Alphonsns, emperor of
C^ennany, ed. with an introdnction and notes bj Karl
Elze. Leipzig, 1867. 8<^; angez. yon Lemcke 106
Der Sardinische Dialect des dreizehnten Jahrhunderts. Von
Nieol. Deliue. Bonn, 1868. 8<^; angez. von Boehmer. . 113
Miocdlen 116
IMe Narrationes des Odo Ton Ciringtonia; yon Hermann OesterUy, 121
Die Pastourelle in der nord- und südfranzösischen Poesie. Ein
Beitrag zur franz. Literaturgeschichte des Mittelalters nebst
emem Anhange ungedrnckter Pastourellen. Von JtUiue
Brakeimann 155
Die Nsmen und Beinamen der Städte Italiens; Ton O. Freiherm
T01I Reineberg - Dwringefeld (Fortsetzung) 190
lütiaehe Anzeigen:
Gmmmatilr der Romanischen Sprachen ron Friedr, Diet,
Zweite neuyerf. Ausg. Erster und zweiter Theil. Bonn,
1866 — 1858; angez. yon N. Deliua (Fortsetzung) ... 890
lY Inhalt.
Seite
Contes et proverbes popalaires, recueillis en Armagnae, par
M. Jean-FranQois Blade, Paris 1867; angez. von R. D. 229
MiBcellen 236
Wace und Galfrid von Monmoath; von Bernhard ten Brink . . 241
Ein Beitrag zur KenntnUs der Escorialbibliothek; von Hermtmm
Knu9t (ForUetzong) 271
Die Pastoorelle in der nord- und südfranzörischen Poede; Ton
Julius Brakelmann (Fortsetzang) *..... 307
Kritische Anzeigen:
L'Art d* Amors et li Remedes d' Amors, zwei altfiranzösische
Lehrgedichte von Jacques d'Amiens, nach der Dresdener
Hakidtohrift zum ersten Male ▼oUstandig herausgegaben
von Dr. Guskm Körting, Leipzig, 1866, %^\ angei. von
JuiiuB Brakelmann 338
Märchen und Sagen ans Walschtirol. Ein Beitrag snr deut-
schen Sagenkunde, gesammelt fon Chrütian Sekneller.
Linsbruck, 1867. 8^; angez. von Freiherm Ton Bem$-
berg^Durinff$/eld 344
De Fraoeicae linguae reeta pronuntiatione, Theodore Beza
auctore. Berolini, 1868; angez. von E. Boehmer. , . . 850
Miscelle 361
Notice sar le Roman de Tristan de Nantenil; par Paul Meyer
(Suite) 353
Volksmärchen aus der Landschaft Forez in Frankreich ; von Rem-
hold Köhler 898
Kritische Anzeige:
L'Art d* Amors und li Bemedes d* Amors eo.; angez. ron
Julius Brakelmann 403
Bibliographie des Jahres 1867; von A. Ebert^ A, Tobler und
dem Herauegeber 481
Register 476
Notiee sur le roman de Tristan de Nanteuit.
Notice sur le roman
de
Tristan de Nanteuil.
11 y a bien neuf ans que j^ai ouvert pour la premiere
fois, et je crois le premier depuis bien longtetnps, le
maimscrit pesant et disgracieux qui contient Tristan
de Nanteuil ^). Mon attention avait etä attiree de ce cöte
par nne des notes imprimöes a la suite de Fhistoire de
la Poesie proven^ale de Fauriel ^) qui le designait comme
renfennant Gui de Nanteuil dont je preparais alors Tedi-
tion pour le recueil des Andefhs poetea de la France. II
est bien vrai que Fe^plicit du ms. en question est ainsi
con^: EjBpUcit de Guy de Nanteul^ et il est vrai encore
qne Guy de Nanteuil ou simplement Guy se lit au haut
de la premiere page de chacun des cahiers dont se com-
pose le Tolume, mais H n^en est pas moins certain que
nous aTons affidre ä un roman qui continue le vöritable
Gui de Nanteuil j sans avoir, dans Tetat oü il nous est
parrena, aucun droit ä porter le m£me titre. La seule
fa/^n de legitimer la d^signation foumie par le ms., serait
de sopposer que le roman, dont le d^but nous manque,
contenait originairement le poeme de Gui de Nanteuil dont
ce ms. ne nous aurait conservö que la continuation. Pour
exiter d^appliquer le meme titre ä deux ouvrages diffe-
rents, j'ai pris le parti d^appeler Tristan de Nanteuil^
«rapris son principal heros, le poeme que je vais faire
.t>nnaitre en detail.
>) Bibl. imp. fonds fran^ais 1478, (ancien 7553 — b, provenant de
CoA^rt), 335 ff. contenant en moyenne 34 vers par page. Le ms. est
'/iBplet, comme le proave la nu mdrotation des cabiers, mais il a ete
-opie aar un ms. incomplet.
«) in, 512.
iabrb. f, rom. u. engl. Lit. IX. 1. 1
2 Paul Meyer
Depuis 1859 Tanalyse developpce et melee de nom-
breuses citations que j^avais faite de ce poeme, est de-
meuree ineditc. Je me suis borne ä en communiquer
quelques passages h, M. Guessard pour les prefaces de
Parise la duchesse *) et de Afacaire ^), et ä en donner un
rapide aper9u dans la pr^face de Gut de Nanteuil ^).
Uevenant au meme sujet apres les neuf ans cxiges
par la sagesse antique, et le reprenant avec un jugement
plus calme qu'autrefois , je me trouve ccpendant con-
firmö dans la bonne opinion que j'avais tout d^abord con^ue
de cette volumineuse composition. II est vrai que le style
en est faible, trfes faible meme, que la versification en est
penible, que le vers n'arrive k sa rime qu'k grand renfort
de chevilles, que la fable, consideree au point de vue des
vraisemblances , est bien souvent ridicule; mais on ne
peut s'emp^cher d'admirer certains caract^res, de trou-
ver infiniment dröles certaines situations. Gui de Nan-
teuil, se repentant de la faute qu'il a commise, (et
encore pouvait-il croire sa femme morte et par consä-
quant le peche d^adultere evite!), Tristan si couard, puis
si vaillant, Doon si gentilhomme, si prime-sautier, si
devoue k son compagnon, si resigne enfin quand il ap-
prend qu^il est le bätard de Gui, ont certainement de
quoi exciter Fint^ret de ceux qui savent au besoin se
faire naifs. Sans doute, tous ces personnages et d'autres
encore, sont tout d^une piece, ils sont peu nüances,
mais c'est ainsi que le peuple (et on verra bien que
Tristan n'a pas 6i6 fait pour les raffines) conpoit ses
h^ros. D'autre part n'est-il pas vrai que des scenes
comme celles qui marquent Tentree de Doon dans Val-
venise, ou son entrevue avec saint Gille sont bien
faites pour inspirer la plus franche gälte?
«Tose donc esperer que Fanalyse qui suit se laissera
lire par ceux-lä mßme qui n'y recherclieront que Tint^ret
1) Parise la duchesae (1861), p. vij — xij.
2) Macaire (1866), p. xvj— xviij flf. — cf. Bibi. de CEc, des oA.
(oir la preface de Macaire a d'abord paru), 5*^ serie, V, 499 — 500.
') Oui de Nanteuil (1861), p. xvij — xxij.
Notice sur le romau de Tristan de Nanteuil. 3
litteraire. Mais Tristan de Nanteuil merite aussi Tatten-
tion ä d^autres dgards. C^est ce que j^essaierai de mon-
trer par quelques recherches sur les diverses questions
qae souleve ce poeme. Prösentement, pour &ciliter au
iecteur Tintelligence d^une action oü trois ou quatre in-
trigues sont engagees a la fois, et oü par consequent la
narration est sans cesse obligee de passer de Tune ä
Tautre pour les faire arriver ä peu pres en meme
tempa h lenr denouement, je crois utile de donner ici
par ordre alphab^tique les uoms des principaux per-
sonoages qui figurent dans le roman:
Aiglantine (Ayglantine, Esglantine, Eglantine), femme
de Gui de Nanteuil.
Antoine^ fils de Ganor et d^Aye.
Aye (TAvignonj femme de Ganor. Deguisee en Che-
valier, eile parait dans une grande partie du poeme sous
le nom de Gandion.
Bewes^ fils de Tristan de Nanteuil et de Florine.
BUmchandine, fille de Galafre. — Plus tard, changec
en homme, eile prend le nom de Blanchandin.
Qarimde^ compagne d^Honoröe.
Qarinde, fille du soudan, femme de Blanchandin.
Qariase^ äpouse de Persant, amante de Tristan.
Do<m^ bätard de Nanteuil, fils de Gui de Nanteuil
et d^Honor^.
Florine^ seconde femme de Tristan.
Galafre^ roi d^Ermenie.
Ganor^ roi d^AufalemC) Sarrazin converti.
Garnier y duc de Valvenise, eousin d^ Aiglantine, mari
UUonoree.
Gaudionj voir Aye.
Grevesson, appele Gareion avant son bapteme, fils de
Tristan et de Ciarisse.
Gui^ dac de Nanteuil, fils de Garnier de Nanteuil et
«1 Aje fl^Avignon.
Honorie^ fille de Margafier; amante de Gui de Nan-
teuil, puis femme de Garnier de Valvenise.
Macaire de Lausane^ traltre.
1*
4 Paul Meyer
Margafier^ roi de Kochebrune.
Marie^ fille de Clement, Fhöte de Doon ä Valvenise.
Melior^ femme d^un comte de Pouille.
Morinde^ fille du soudan de Babiloine.
Persant^ fils d^Hervieu de Lyon, traitre* Son pere
figure avec la meme qualit^ dans Gut de NanteuiL
Raimon^ fils de Tristan et de Blanchandine.
Richer^ fils de Ganor et d^Aye.
Saint Güle^ fils de Blanchandin et de Ciarinde.
Tristan^ fils de Giii de Nanteuil et d^Aiglantine.
Le commencement manqne et le ms. dAnte ainsi:
Rouge or ne blanc argent n'y vault ne ce ne qnoy,
Car leiir Tirre est failli, dont mourir les falloy.
Esglantine reclame la sainte digne loy:
«Ayl dist eile, Tristan, beaa doulx fiealx, je vous Toy
«Mourir devant mes yenlx, je prye a Dieu le roy
«Que secourir nous veuUe, car bien prier [rjen doy.
«Dieul que je feusse lye et plaine d'esbanoy
«Se taut peüsse vivre sans orgnilleux desroy^
«Que To gcnt corps yeisse poursuir le tonrnoyl»
Ainsy dist la duchesse qui fut en po^re ploy.
De .LX. qu'i furent ne furent m^s que troy:
C'est Guion de Nanteul et ses cousins Geuffroy,
Et Tristan ly petis, Esglantine a par soy,
Car ses deux chamberieres furent mortes endoy.
«Helas! ae dist Guion, je ne vivrai c'un poy
«Puls que Jhesns ne yeult aroir piti^ de moy!»
Se Guyon fut dolant, drois est que lui anoye.
Son enffanti) ceurt baiser en disant: «Je vouldroye
«Que vous et le mien Als, qui cy fut n^s sans joye
«Feussi^s drois a Paris ou a Rains ou a Roye,
«Et je feusse noy^s en mer qui peu est coye.
«Et se je (/. ne) tous enmene, a Dieu prier vouldroye,
«Que ja n'eusse pardon quant mestier en aroye.
— Sire, dist Esglantine, a moy n'acouteroye
«La monte d*un bouton s'avecquez vous mooroye,
«Mais que mon fils Tristan peust aller sa voye, •
«Et qu^encore tenist la terre qui est moye.»
Lors le courut baiser et dessus luy s^appoye.
La cuida bien mourir, car le cenr lui desvoye;
^) Lisez sa femme, a cause du vers qui suit.
Notice sur le roman de Tristan de Nanteail. 5
Hais au fils de la Vierga parfaictement deproye
Que secoarir le vealle et mectre a droite voye.
Or ojes le miracle que Dieo qui tout ravoye
Fist pour le duc Guyon et la duchesse quoye.
Seignenrs, or escont^s, pour Dieu qui toat crea,
Miracle souffisant qui oir le voudra.
Ainsy que la duchesse et Guy mourir cuida {v^
Ungs oraiges de mer a celle heure leva;
Plus grans et plus orribles ceste heure comman^a
Que n'ot fiiit a nul jonr puls que Guyon viai la.
Cet orage entxaine le navire ä plus de deux cent
lieaes en mer. Mais il se calme enfin: aJe crois que
«Dien veut nous sauver », dit Gui de Nanteuil k sa femme
Aiglantine '). Puis prenant son enfant äge de quatre mois,
et rembrassant: «Hä Tristan!» dit-il, «si nous sortons
«de peril je vous confierai a une si bonne nourrice que
«Totre Corps en grandira». — A ce moment il aper^oit
une toor si haute qu^k midi son ombre avait sept lieues
de long: c'ötait la tour qu^Abel fonda jadis en Babiloine:
«^e TOfos eflBrayez plus», dit le duc a Aiglantine, «je vais
«aller k terre chercher des victuailles dont vous avez
«bon besoin, car depuis hier au matin nous n^avons pain
«ai ble. Je saurai oü nous sommes et combien il y a
«JTuqn'ä Aufalerne^); je reyiendrai bientot». Le navire
aborde; Gui embrasse sa fenmie et son fils et s^achemine
veiB la ville. Mais pendant ce temps survient un mar-
chand Sarrazin. «Sire», lui dit Aiglantine, apar le Dieu
tqui mourut pour notre salut, ä qui est ce ch&teau»? —
Le Sarrazin, voyant qu^elle etait chr^tienne, la fait enlever
malgre ses pleurs, afin de la vendre au soudan de Babi-
loine. Comme demi^re gräce^ eile lui demande de lui
hisser son enfant, mais le marchand repousse sa pri^re:
') Le ma. donne Äyglantine et Esglantine. Je choisis la premibre
it ees deux formes qui est plus prbs de Tetymologie et qui d'ailleurs
est Celle qu'offire Crti» de Nanteuil.
*) AuÜaleme est dans Aye cTAvignon et Chii de Nanteuil la ville
de Ganor, roi Sarrasia qui selon ces deux romans, est le second xnari
de la beUe Aye. II panut, d'aprbs les paroles de Gui, qn'il s'itait
cn^rqoi pour Aufaleme lorsque la tempete le snrprit.
6 Paul Meyer
«Marchandise d'enffant iie vault mye nng bouton: (fol. 3r<')
«11 seroit moult tres fol, foy qae doy Appolon,
«Qui les acheteroit, car s'eniTans yendoit-on,
«Les povres seroient riches, car ils en ont foison».
Douleur d^Aiglantine ; peu s^en fant qu'elle ne se tue.
Les gloutODS s^en vont emmenant la jeune femme. En
partant ils demarrent le vaisseau oü etait Tristan, et Ten-
fant s^en va tout seul k la gräce de Dien*
Aiglantine reput du soudan et de son epouse Fac-
cueil le plus favorable. Elle les emerveilla par sa beaute
et par son adresse:
Lk endroit eomman^a oarrer d'an tel mestier (fol. G v^
Qu'elle ouTroit de fin er dessus un paille eher.
£n la mer n^eust poisson nc seussiBt pourtraictier,
Ne nul oisel Yolant c'on seüst pronuncer
Qne Esglante ne face en oarraige emploier.
Pendant ce temps Gui de Nanteuil 6tait alle h Ro-
chebmne) et, parlant le sarrazinois que Ganor lui arait
appris, il avait achetä des vivres autant qu'il en pouvait
trousser sur le cou d^un glouton de Sarrazin. — A son
retour, grande fut sa surprise de ne plus voir de na-
vire; — il apprit ce qui s^est passe pendant son absence,
et il se lamenta amerement.
Cependant^ Honor^e, la fille du roi de Eochebrune,
Tavait aper^u, eile le fit appeler par une de ses sui-
vantes; Gui arriva devant le ehäteau oü ötait renfermee
la jeune fille. Elle y etait gardee par vingt Chevaliers
qui avaient ordre de n^ laisser entrer nul homme,
SMI n'estoit menestrier, de ^ielle jouans. (fol. 4 y^
En la voyant, Gui ne peut reprimer ses sentiments;
il sc dit h, lui meme:
Royne couronn^e!
((S'en mon lit tous tenoye seulete ä recelee (fol. 4 v^*)
«Je croy yoqs me feri^B oublier m'eflpoasee»
La jeune fille ä son tour ne tarde pas ä dcvenir
amoureuse de lui, et s'offre a le consoler de la perte
Koüce sur le roman de Tristan de Nanteuil. 7
de son epouse; eile ne peut le recevoir dans sa tour a
cause des Chevaliers qui la gardent, cependant eile s^y
prendra de teile maniere qu'elle pourra lui dire atoute
8 mtention » (fol. 5 v*^) *).
n 7 avait dans la foret voisine un forestier qui four-
nissait de bois Uonoree, et chez lequel eUe s^arretait
souvent Un jour qu'accompagnee de ses Chevaliers eile
ttait en promenade de ce cöte, feignant une indisposition
subite, eile se fait transporter chez lui. Elle lui avait
maad^ de faire creuser sous sa cabane une cave. Gui
de Nanteuil y etait cache. II lui apprend qu^il est dejk
marie, qu^il ne peut donc pas Tepouser. Honoree lui
propose alors de lui donner un sauf conduit pour qu^il
pniase aller ä la recherche de son Epouse: si au bout
d'nn an fl ne Fa pas retrouvee, qu'il revienne, eUe lui
ÜTiera le chateau et le tresor de son pfere, et son pöre
meme poor qu'il le tue s^il ne consent ä devenir ehre-
tien. — Gui accepte:
La furent embeduy en consolacion, (fol. 10 v^
En joye et en revel asses et a foison.
En ceste damoiselle dont je fais mencion
Engendra ung beau fils qui ot a nom Doon >).
Ensement le fist Guys clamcr pour son tayon ^) ,
Ainsy qne yous orres es vers de la chansson.
Cependant Ciarinde, la suivante d'Honor^e, les a
epies: eile descend dans la fosse et reclame sa part de
Tamonr de Gui. — Fureur d'Honoree — Gui parvient ä
0 Ici (fol. 6 et 7) Tauteur parle de Tarrivee d'Aiglantine en Ba-
biloine, et de Tristan en Ermenie. Pour ne pas couper Tepisode
dHonoree et de Gui, j'ai analys^ plus haut ce qui se rapporte a Aiglan-
tise, et reporte plus loin Thistoire de Tristan.
^ Cela est fort eztraordinaire. Dans les chansons de geste les
cberaliers repondent il est vrai assez yolontlers anx avances des jeunes
filles, mais a une condition: c*est qu'elles aient 6t^ baptis^es. Huon
^ Bordeaux Ini-meme, ce «bachelier leger» commence par repousser
EbcUrmonde en lui disant:
Sarrasine estes, je ne vous puis amer.
') Gui de Nanteuil ^tait üls de Garnier de Nanteuil, pctit fils do
I>oon de Nanteuil, arri^re-petit-fils de Doon de Mayence. Voir
GoH/rey. ▼. 83 — ö.
g Paul Meyer
apaiser Clarinde en lui promettant de lui donner pour
man un de ses freres — Honoree sort alors de la cabane,
et rejoint sa suite, se disant guerie; puis eUe envoie a
Gui an sauf condait et un destrier de Hongrie. Le jeune
Chevalier part k la recherche de 8on ^pouse.
Tristan abandonne au milieu des flots devait perir,
mais Dien le protegea: il lui envoya par grace speciale
une sirene, moitie femme moitie poisson, qui le nourrit
de son lait. L'enfant alla tant par la mer qu^enfin il
arriva en Ermenie. Un pScheur aper^ut le navire, y
entra et s^empara de la sirene et de Tenfant: aOü es-tu,
«ma femme?» dit-il, «vois ce que j'ai pechä: j'ai trouTe
«cet en£sLat qui a Fair tout ebahi et cette sirene qui
«vaut maint parisis». La femme prend la siröne et la
mct dans un vase pour la porter au roi d'Ermenie.
«
Or ojes grant merveille, pour Dien de Paradis! (fol. 7 t<^
Au vonloir Damedien qui en la croix fut rais
Est hors de la seraine par sea mamelles yssis
Du lait tant qu*un platel de bos en fut remplis.
Mais pendant la nuit survint une cerve qui but cc
lait et en devint si forte qu^elle etrangla non seulement le
pecheur et sa femme, mais cncore mille hommes du pays.
Le lait de la siräne avait une teile vertu que Tristan
etait devenu aussi grand qu^un cheval de Carthage. La
cerve Femporta dans la foret et le coucha doucement,
lui lechant le visagc. La, eile nourrissait Penfant de
bon pain de froment et de viande, et il grandissalt ainsi
au milieu des betes de la foret.
II n'avoit ens ou bos ne liepart ne serpent (fol. 12 t<^
Ne cogneüst Tenffant dont je fais parlement.
Le roi de Bochebrune s^aper^ut que sa fille ^tait
enceinte. II s^en prit aux Chevaliers qui la gardaicnt
et les fit brüler vifs; il se proposait bien de faire
subir le m£me sort a sa fille, lorsqu^il apprit que, pro-
Notice sur le roman de Tristan de Nanteail. Q
fitant d^an moment favorable, eile avait fiii par mer. Dans
sa colere ü voulut d'abord faire mettre k mort Ciarinde,
mais il Ini accorda 1a vie sur sa promesse de lui livrer
le seducteur lorsqu^au bout dW an il reviendrait.
Honoree arriva en Ermenie. La eile trouva de nom-
breaz chretiens qui se rendaient au saint S^pulcre. —
Panni eux se trouvait un duc de Valvenise ^) auquel eile
racoDta ses aventures et qu^elle pria enfin de Temmener;
eile loi dit:
«Ly maistres maronniers par qui je suis sauv^e (fol. 14 v*')
«M'a, pour m'amoor avoir, cy en droit destonrnee,
«Mata je ne Tameroye pour d'or une car^e».
— Or me nommes celuy dont feustes yiolee. . . .
— C'est Guyon de Nantenl ä la brasse quarrt. . . .
— Dame, ce dist le duc, mal estes assenee,
« Car Gnyon de Nanteul a mouUer espous^e :
«Aiglantine, qui est de mon lignaige n^e;
«Ma Cousine est prouchaine, fiUe m'antain Tesn^e. (fol. 15)
«Lesser tous fault Qnion, a moy seres IWree;
«Je you8 espouseray ains que passe Tannee;
«Uenfant tenray a mien dont estes encombree.
Poia le duc, qu^on appelait Garnier, Temmena dans
ses etsts. Axl bout de trois mois eile mit au monde un
gar^n auquel eile fit donner le nom de Doon, suiyant
la priere que Ghii lui en avait faite. Le duc Garnier, qui
naimait gu^re cet enfant, le fit exposer dans une foret;
lä il fat trouve par un forestier qui Televa.
Pendant ce temps Gui de Nanteuil, d^abord descspere,
se consolait en pensant, qu^apres tout, si Aiglantine etait
morte, ses pleurs ne la feraient pas revivre, et que le
fflieux etait encore de retoumer la oü etait son autre
amie, Honoree. Toutefois, il se dirigea d^abord vers Au-
faleme afin d^avoir des nouvelles de sa märe. Mais la ville
♦^tait assiegee par Galafre, roi d'Ermenie, qui voulait forcer
Ganor a tenir sa terre de lui; la ville etait serree de si
') Valvenise oa Vauvenicc est une localite assez fantastiquc qui
Bgore dana Parise la Duchesse et ailleurs.
10 Pa^l Meyer
prös qu'il n'y pouvait entrer «une pomme pourrie». —
Ganor et ses fils fönt une sortie, malgre leurs exploits
ils sont bless^s et faits prisonniers. — Aye s^enfiiit sur
im navire; — la cite d^Aufaleme est saccagee:
Homes, femmes, enffans de la cite louee (fol. 22 r**)
Forent moult a doulear, c'est v^rite prouy^e;
Esglise n*7 remest qui ne soit embrasee,
Autel ne cmxefis, ymage punturee
Ne feast contre la terre abatue et versee,
Oncqnes teile pitiä ne fut mes esgardee.
No chrestlenne gent gist a terre versee,
Les poings, les bras conp^s, la cervelle espantree,
Petis enffans gettoient de grande randonnee
Contre terre, et femmes grosses sont malmenees.
Gala&e conjore Ganor de renier Jhesus Christ; refus
de celui-ci:
£t Anthoine s'escrie: «Sarrazin, vien avant, (fol. 22 v^
«Fay moi couper la teste a i'espee tranchant.
aDe Dien soyes maudis se me vas deportant,
«Car le Tivre m'anoye d'ores mes en a^antn.
Dist le roy d*£rmenie: «Ceor aves recreant,
«Car Yous cre6s en Dieu qni ne vault pas un gant:
«Regardds de Mahon lo pere tont poissant
«Commant nous a aide la dehors ens oa champ.
— Par foy, se dist Anthoine, ung dicx av6s yaillant!
«Car ly poarcel Tallerent sur ung fiens estranglant
«Pour ce qu'il estoit yvres, on le treuve lisant».
« Je V0U8 mettrai en tel lieu, dit Galafre,
«Dont james n*ysterres en jour de vo vivant (fol. 23)
ttXant qu'ar^s aore Mahon et Terragant».
— Helas, se dist Anthoine, vivray je doncquez tant?
«Je cuidoye mourir ains le souleil conchant!»
Galafre retoume dans ses 4tats. La il apprend les
ravages de la cerve. Rösolu d^en döbarrasser le pays, il
rassemble ses barons, et promet sa fille Blanchandine
a qui aura le coorage d'aller la tuer. Un roi d^voric
acccptc. Accompagne de son ecuyer, il s^engage dans la
foret portant une hache danoise et «deux misericordes
pour la beste berser»; il arrive ä la tani^re de la cervc
oü il trouve le petit Tristan jouant avec un singe. Aux
Notice sar le roman de Tristan de Nanteuil. H
cris de cet animal ]a cerve arrive ^); les armes du Sar-
razin ne peuvent cntamer sa peau, eile arrache le bras de
Tecayer, et, aidee du singe eile met en pieces le roi
dlvorie.
Mille pitees en üai, cello nuyt en menga. (fol. 25 r^^)
L'enffes en ot sa part, qne la beste garda.
L'ecoyer öpouvant^ revient rapporter au roi Galafre
ce qu'il a vu; — la roi sMtonne de la pr^sence d'un en-
£smt dans la tani^re de la cerve,
Mais saches bien de fi, gueres n'ot estö la
Quant il ony la serve qui du bois avalla.
Serpens et pors sauvages avec lui amena,
Couvers en fut le champ si loing c'om regarda . . .
Eflnye de Tattaque de cette etrange armee, Galafre
se rembarqne en toute bäte, et arrive en Ermenie la
belle cit^,
^ Uanteor rappelle ici qne la cerve et Tristan avaient bu le lait
d'ime nx^ne, et fait allnsion a un rieit relatif a Arthur que je ne mc
somiam pas d'avoir vn nnlle part:
JToarris fnrent d*an lait qui fut de tel maistrie, (fol. 24)
D*cine seraine fut, sy con Tistoirc erie.
II est de tel vertu et de tcl seignorie
Qne se beste en a beu eile devient fonrnye,
Si grande et si poissant, nel tenös [a folye],
Qne Dul ne dnre a lui, tant ait chevallerie.
Artus le nous aprouve, qui tant ot baronnyc,
Car au temps qu*i regna, pour voir le vous affic,
Se combati au chat qu'alecta en sa vie
I>o let d'une seraine qui en mer fut peschie,
Mes le cbat devint tel, ne vous mentiray mye,
Qae nuls homs ne duroit en la soye partie
Qui ne mesist affin, a duel et a hachie.
Artas le conquesta par sa bachelerie, .
Mftis ains l'acheta eher, sy con Tistoire cryc.
A ce propos je rappellerai une allusion qui pour moi n*est pas plus
liire. II y a dans une chanson du roi de Navarre (Diex est ausi
me h pelicons) ces vers:
Bien devrions en Testoire veoir
I>e 1a bataille qui fn des .ii. dragons,
Si eom on trove el livre des Bretons
T>ont il oovint les chasteaus jns cheoir.
12 Paul Meyer
£n la cite s'en Tink, droit oa paUis monU, (fol. 25 t^
Sa mooller Margalie encontre lai alla,
La belle Blancbandine son pere en acola;
Et qnant le roy la Tit, doacement Fembrassa.
Et la firancbe royne son seignenr demanda:
«Sire, par ICahommet, fait eile, commant Ta?
— Dame, bien dist le roy
Cy fault troü feuiUes doubles.
A Tendroit oü le texte reprend, Ghilafire est devant
Rochebnme qa^il assiege avec ]e soudan de Babylone,
son nevea. Un messager vient lui annoncer qu^ Urbain,
roi d^Amarie ^) est venu Tattaquer pendant son absence,
qu^il a brüle vive sa femme et qu'il tient sa fille Blan-
cbandine assiegee dans Ermenie:
Et qnant le roy oy le grant parier grerain (fol. 26)
PoQr sa mooller soaspire, a son menton sa main:
«Ayl Mahon, iait il, com ceey £ut TÜlain!
ffAyl dame royne, le banlt Dien souTerain
«Aient Tarne de toqs dedens Inf er malsain!» *)
D y ayait alors dans Farmee do soudan nn cheYalier
nomme Graadion ä qui ses ezploits avaient Tala la £t-
▼eur de son maitre. Ce chevalier n^etait aotre que la belle
Aye d^Avignon, degnisee en homme, qui esperait trouver
ainsi le moyen de delivrer son man et ses deux fils re-
tenns en prison par Gbdafire. Elle s^offirit aossitot poor
porter seconrs k Blancbandine. — « Grandion, dit le sou-
« dan, si vous reussissez, le moins qu on poisse £iire poor
« Tous c'est de vous donner ä gouvemer la cite de Beaa«
«cairei». Soixante mille bommes sont mis k la disposi-
tion d'Aye. Comme eile se rejonissait de roccasion
qui allait la rapprocher de son epoux, voici qn^arnTcnt
la femme et la fiUe du soadan, accompagnees d'Aiglau-
>) Pins ordinairemcat Awmarif, Almeria.
*) Les poet«8 da moyen ige n^aniTeat jamais a ttire parier le>
paiens drae Ckoh vrauemblable. Ici Galafre tioav« tost natarel
qne sa femme aille «dedaas cnfer nHÜaain».
Notice sur le roman de Tristan de Nanteuil. 13
tine. — «Chevalier», dit le soudan au soi-disant Gau-
dion, «venez voir celle que je vous ai promise». Dame
Aye rougit comme un cbarbon. «Samte Marie dame!
«fit- eile, faites que je ne sois pas reconnue du lignage
«Mahonl Voilä qu^il veut me donner femme, et je suis
«en quSte de mon maril» Le soudan prit Aye par la
main, et dit, en lui montrant Aiglantine: «Chevalier, je
vous octroie le don de cette damoiselle.» Aye reconnut
bien la jeune femme et ebercha ä lier conversation avec
eile; mais celle-ci la repoussait, croyant avoir affaire ä
an Chevalier Sarrazin. «II me semble», dit Aye, «que je
«fvoos ai vue dans le royaume de France. Dites-moi
1 firanchement votre nom. — Je suis de France, mon p^re
« etait marchand, il m^a perdue en mer. — Belle, reprend
« Aye, ce n^est pas vrai, je vous connais aussi bien qu^un
«besaut: vous etes dame de Nanteuil, et votre mari est
«Gui, le vaillant Chevalier». Aiglantine est obligee d'en
convenir: eile supplie Aye de ne pas Tepouser. Celle-ci,
de peiir de renouveler son affliction, ne veut pas se faire
reconnaltre avant d^etre revenue de Fexpedition qu^elle
doit dirigeTi eile lui promet seulement de la ramencr a
Nanteuil et de la rendre ä son ^poux, puis eile s^embar-
qoe avec ses soixante mille hommes.
Galafire de son cötö etait devenu amoureux d'Aiglan-
tiiie et tres jaloux de Gaudion (Aye). D^accord avec la
reine, fl essaya bien de se concilier les bonnes gräces
de la jeune fiUe, mais sans succes. II resolut donc la
perte de son prötendu rival; et peu de temps apres,
ecant dans un combat tombe entre les mains de Mar*
gafier, il obtint de celui-ci sa delivrance par voie d'ä-
cbaoge, et par surcrolt, il lui promit de lui livrer Gaudion.
Bevenons maintenant ä dame Aye. Accompagn^e de
ses paiens, eile se trouva justement debarquer dans le
voisinage de la foret oü vivaient Tristan et la cerve
^jai le Donrrissait,
K'est ps8 chose ennemye la beste de vallour; (fol. 35)
Aiosy lo noas tesmoigne le livre enciennoor,
ItB, beste ne faUoit domage ne freour
A ceax qui Dien cremoient, le pere creatour.
14 P&<il Meyer
En revanche eile dötruisait le plus de paiens qu^elle
pouvait. Pendant la nuit, eile se rua sur Tannee d^Aye,
tua Cent paiens, et fit une teile vie, que cliacun s^arma
et resta sous les armes jusqu^au joun Aye d^Avignon
ayant ete aux informations, apprit Fhistoire de la cerve et
du petit enfant qu^elle nourrissait. Aussitöt, sans tenir
compte des representations des siens, eile partit poar la
fordt. La, s'etant recommandee ä Dien, eile fiit visitee
d^un ange qui lui fit savoir que cet enfant ötait le fils de
Gui de Nanteuil,
Perda fat en la mer, mala la Vierge Marie (fol. 36)
Le fait iilec garder , poar ce que ne vealt mye
Qae Tenffes soit periz, moolt ara seignorie;
Honorea en seront toas ceolx de sa partie,
.ZTii. ans menrra en la forest antie
Et pnis rassemblera toute la compaignye
Qai au voaloir de Dien seuffire paine et bachie. *)
Bientot Aye trouve la duyire oü repairoit la cerve.
L'enfant etait seul, eile le prend dans ses bras ; mais il se
debat, il crie, il s^agite comme un poisson de mer. Arrive
la cerve. Aye depose Tenfant, qui s^enftiit ä quatre pat-
tes, et, mettant T^p^e ä la main, eile s^^crie: «BSte, je
«te conjure au nom de Dieu du Paradis: si tu es un
«demon, äoigne-toi, si tu es ^^de par Dieu^' approche-toi».
Et Tanimal s'agenouille devaat la dame. «Mere Dieu!
(( qu'est-ce ci», s^ecrie-t-elle, «cette bete sauvage se rend a
«moi, et le fils de mon enfant ne veut pas m^approcher! »
Elle finit cependant par Tatteindre, mais il ne cessa ses
cris que lorsqu^ Aye lui eüt montre les mamelles dont
eUe avait nourri son p^re:
Bors de son sain les trait, que Tenffes les choisi (f. 37 v<^)
Par dessQS les mamelles se coacba et cati:
C'est nature d*cnffant, poar ce 8*y assenti.
Pendant que Tenfant dormait ainsi, la reine, le men-
ton dans sa main, formait pour lui des souhaits de prospe-
rite. Et ils se rdaliserent,
') C'est- a-dire tous les membres de sa famille; ci, plus loin fol.
123 vo.
Notice sur le roman de Tristan de Nanteuil. |5
Car pniB ot deux royaumes, ly damoiseaulx, en son, (f. 37 v^')
£t s'ot ung vaillant fi.ls c'om appella Raymon
Qu'il engendra ou bois dont je fais mencion,
n reust de Blanchandiue a la clere fa^on,
La fiUe au roy Galaffre qnl tant ot de renon.
La ceire Tamena coyement a larron
£t la doana Fenfiant en sa devision.
Ung an la tint ly enffes ens ou bois, ce dit on,
Dessoubz une ram^c eust faicte une maison; (fol. 38)
La fist de la pncelle son voloir et son bon.
Ung enfiant engendra, si con lisant trouvons,
Et ot a non Raymon pour la condidon
Que dessoubz la ramee ou bois le trouva on
Par moult grant ayanture, ainsj que vous diron.
Or commance chan^on et istoire de non;
I>e chef en son diray toute Testracion
De Tristan le sauvage et de son fils Raymon,
Et de BeuTon son frere qui monrut par poison.
Or antend^s a xnoy, bonrgois et valleton,
A ma droite matiere bien repairer doit on.
Aye veut empörter Fenfant, mais la cerve se place
de^ant eile, lui montrant les dents et poussant des cris
qm fönt accourir toutes les betes de la foret. Effrayee,
la reine lache le petit et grimpe sur un arbre^ La cerve
court cacher Tenfant, et revient, en signe d^humilite,
sVigenouiller au pied de Farbre. Aye, rassur^e, descend,
monte ä cheyal, et retoume ä son arm^e. S'^tant rem-
barqnee avec ses troupcs, eile ne tarde pas ä arriver en
▼ae de la tour gaiete oü Blanchandine etait renfermde.
Un egaliot demer» ^) monte dans un bateau, va par les
ordres d'Aye prevenir Blanchandine du secours qui lui
arrive. Bientot la bataille s'engage entre les deux ar-
meefi paiennes. Urbain perit de la main d^Aye:
Le jonr y flst plus d*arme3 c'om ne pourroit eonter, (f. 42)
Co tesmoigne Tistoire qui nous veult retraiter
La vie de la dame que Dieu volt tant amer;
Car on dit, et c*est voir, et le yeult on prouver
Par la sainte escripture que Dieu Ta fait sanver,
Lassos en paradis delez lui couronner
Par dedens Advignon en scet on bien parier.
>) Pirate, voir Littre au mot yaliote, Raynouard, Lex. rom. III, 419,
•t cf. Bt/on de Bord. v. 6812.
16 Paul Meyer
L^armöe assi^geante ötant ainsi mise en d^rouie, Ayc
se präsente k Blancbandine et lui demande en don un
des fils de Ganor, voulant, dit-elle, le faire öcarteler,
pour venger la mort d^un sien fr^re qu'il avait tue autre-
fois. La demande est agre^e et la reine descend dans
la prison. Les prisonniers entendent qu^on vient,
«Sainte Marie dame! dist le roy (Ganor) qn'esse la? (f. 43)
«Qul noas fera moarir grant aumosne fera.
— Par foy, ee dist Anthoines, desirä *) Tay pie^a.
— Seignears, ce dist Richer, par Dieu qui tont crea,
«Yous n'estes mie sages, ne yoos mentiray ja,
«Qai desir^s la mort, car point de sens n*y a.
«Mieulx Tank prinse que mort, car ly homs qui morra
teil ne scet qnU de vient ne se scet ou il ya, *)
uNe m^s nulz homs vivans de Ini parier n*orra.
«Et eil qoi tient prison, sachies a menger a
«Combien qa*i lui anoye, quant bono esperance a,
«II doit bien esperer qu'encor en ysterra.
«Et qu'encor aucnn bien et honneur avera.
«Mais ly homs qui est mors, jam^ ne revenra
«Beneys soit il de Dieu qui vivre me layra».
Et quant Ganor Tentent, tendrement souspira,
Et Anthoines lui dist: «Pere, ne plores ja,
«Mes freres a bien dit, bonne raison y a;
«Honnis soit il de Dieu qui plus s'esmaiera.
«Or faisons bonne chere^ et mon corps chantera (v^
«Pour nous a oublier». Adoncques commen^a
A dire une chan^on que mainte fois chanta
Dame Aye d*Avignon quant Tenffant alleta.
La chan^on fu monlt douce, et il bien la leva ^
A chant et a deschant; si hautement dit Ta
Que dame Aye Toy et moult bien Tadvisa.
Profondöment emue, Aye se päma. « Bönie soit celle
« qui m^a portee », dit Antoine apr^s avoir fini sa chanson:
ac^est la reine Aye qui maintenant est accabl^e de tour-
«ments. Elle me •chantait cette chanson en m'allaittant.
') ms. deairatf.
^ Ce Bcepticisme est rare au moyen age. Flamenca en foumit
un autre exemple. Guillaume de Nevers, pensant mourir de son amonr
s'^rie: «Je m'en irai — Et oü? Je ne sais! la oü nous allons tous:
u dans l'antre monde, pour savoir si vous (il s'adresse a TAmonr) y aves
«autant de pouTolr qu'en celui-dii (Vers 2705 — 8). Certains passages
WAucasain et Nicoleite ne sont pas moins hardis.
Notice snr le roman de Tristan de Nanteuil. [7
«Depuis eile me Tapprit, et je ne Tai plus oubliee.
•^Hclas, oü est-elle, notre mere. Sans doute eile est
<^inorte de douleur. — Non, dit Ganor, si on pouvait
«moorir de douleur, assurement la Vierge Marie en tdt
•«morte ....)> Tandis qvCih s^entretenaient ainsi, la reine
eatre. Elle se fait reconnaitre, tous se päment de joie.
Elle leur raconte ses aventures ^). En terminant son
recit, eile leur apprend qu'elle doit ä son retour öpouser
Aiglaotine,
«Mais de ce ne me chaolt Taillant deux aox pelles,
«Se ge gis ayec Ini, ce n'est fors amitties:
«C'est femme de mon fils, s'elle scet mes secres
«Trop bien les cellera *}, n'y aconte denx d^s;
«Hais se c'estoit une aaltre, mal seroit arriv^s:
«£Ue vonrroit a?oir de moy les amitties,
«Et qoBnt eile saroit tontes mes privetes,
«Tost seroit le mien corps anx paiens racns^s.
«Quant dame se marie, ce n'est mye ses gr^s
«C'ans lioms se tiengne cois d'encoste ses cost^.» (f. 46)
— Par foy fönt ly enffant, dame, c'est verit^s;
«Vons ne dites point chose, je croy, qne ne savesw.
^Cane fa^on trop vague malhearensement ponr nous apprendre
<y ^Bi Traisemblablement ^tait contenu dans les trois feaillets donbles
«i« auqaent entre les fol. 25 et 26. Yoici ses paroles :
.... «My amy, envers moy entend^s:
«Poor l'amour de voas tous qni cy prison ten^s
«Ay prins icest habit qne toos ycy vees
«Cbevaliers suis nouveanlx, ja mal en donbteräs.
«S*ay este en bataille o les Turs deffa^
«Poor aqnerre proesse; selgneors, or escoates,
«Tontes mes adventnres s*il vons plest saveres,
«Mot a mot les diray, je ne les cellerai;
«En Ermenie vins oü vous feastes geet^
«En [la] prison ycy ou moult de maalz aves.
«Je me fis Chevalier, Gaudlon fay clam^s,
«Et poorsnyry les gnerres et les estonrs mortels. (f. 45)
«Tant fis par ma proesse que le roy conronnis
«Me retint a sa conrt, jam^s ne[l] mescrees;
«Pnis esment une gaerre, ainsy qne vous saves,
«Qne le riebe soudans qni tant est redoubtes
«Assega Bochebmne »
Le reste est connu par Tanalyse qui precede.
*) Ms. SeUerOy de meme frequemment se pour ce. Je corrige ces
('•'tites faules sans croire utile de reporter la mauvaise le^on en note.
^■hA. r. rom. u. engl. LIt. IX. 1. 2
18 P«l Meyer
^8 avoir passe qoelques henres avec son man
et ses enfimts^ Aye se letira, ne pouTant les delivrer en
ce moment, disait-elle, a cause d^Aiglantme qoi Fattendait
an siege de Rochebrane. Aye partie, ils se rejouissaient
en poiaant a leor prochaine deliTiance,
c'estoh poor neaiit,
.xim. ans y seront, saches eertahieiDeiity
DcpoU qve 1» royne en acra depaitanft;
Par Tristan le sanTage aront
Apres ayoir refenne la porte de la piison et dit
adiea a Blanchandme, en promettant de bientot reTenir,
Aye s^empresse de partir poor Rochebnme. EDe arrive
an si^e et presente k Gralafire le oorps de scm enneml,
Urbain. Gralafire feint d'^eproaver nne garde joie, et ce-
pendant fait sons main prevenir Maigafier que le lende-
main il fera tomber Graadion (Aye) entre ses mains. Aye,
de son cote se £ait cminaltre k Aiglantine — ^Joie de
celle-cL — Ija dnr^ de cet entretioi porte k son comble
la Jalousie de Galafire. Aye prend conge fAigbmtine.
Haas! de quatorze ans elles ne se reTerront!
Lie lendemain matin Galafi^ fiiit preTenir Crandion
(Aye) de Scanner poor aller a Tencontre des Sarrazins
qni Tont £üre nne sortie. Une embnscade avaxt ete
prdparee, la malheorense reine y tombe, et, malgre une
Tigonrense defense, est enunenee prisonniere dans Roche-
bnme. Margafier n^a lien de si presse qne de Ini ap-
prendre la trahison dont eile a ete la Tictime, et lui
demande «d^etre de sa mesnie». Refus d*Aye: eile
Taidera de bon conir contre le trattre Galafire, mais non
contre le soudan. Maigafier la &it mettre en prison.
D^jk s^y trouTait Gui de Nantenil, qni tont d'^abord ma-
nifeste h r^ard du nouTel aniTsnt les disposidons les
moins pacifiquea:
«Se bbI dfaimt aval qni me fMct baelüe (1 53 t*)
«Sj srant eap lai dooiay dn poing deles Toye
«Qae deraal noj scia sa joarcnte flaue.
n se calme oependant, mais il lefiue de se faire con-
naitre. D jvetend s^appeler Cbetif malbeureux (qu€tis
Notice gor le roman de Tristan de NanteuÜ. \Q
maieüris). — «C^est un nom döguise, repond Aye; jamais
«chretien n^a porte pareil nom.o Mais le soir, lorsqu^on
eüt BfipoTti de la lumiere, Aye reconnut sou fils et tomba
pamee. Lorsqu^elle fut revenue ä eile, ils se conterent
mutaellement leurs aventores. Grui avooa safaute. «HelasI»
dit il en apprenant qu'Aiglantine vivait encore,
. . . . fffsit lai ay grant boidie, (f. 54)
«Car j'aToye pie^ reffaite ane anltre amye,
«A qai j'ay demene soulas et draerie,
«S*en TU a grant meschef^ a paine et a hachie;
«Et c'est drois et raison, se Dien me beneye,
«La destresse qae j'ay est tres bien employe
«Qnaat celle vit encore qu'a moy estoit pleyie. . .»
Mais pour se punir il fait serment de ne manger do-
renavant, tant qu^il sera en prison, qu^une fois par jour.
Cependant Galafre faisait aupr^s d^Aiglantine de
vünea tentatives, en meme temps qu^il trahissait le sou-
dan 8on neveu en envoyant de nuit des provisions aux
feiges. Mais Aye trouva moyen de faire parvenir
an message ä Aiglantine, qui, douloureusement sur-
pnse, enroya par la m^me voie son anneau ä Gui de
Nanteuil, puis informa la femme du soudan de la
trahison de Galafre. Celle-ci menap a le traitre de d^-
Toiler sa conduite. Effraye, Galafre resolut de tuer la
reine. Une nuit que les deux dames etaient couchees en-
semble, il s^introduisit dans leur chambre, frappa la femme
da soudan, et s^enfuit, laissant le couteau dans la plaie et
emmenant avec lui le chambellan qu^il avait seduit par
de belles promesses, et qu^il s^empressa de faire mourir.
Le matin, on decouvre le meurtre, on accuse Aiglantine
qui se defend vainement. Elle est condamnöe ä etre
brülde vive. Elle accuse Galafire de trahison et le
defie. Mais eile ne peut trouver de Champion! Alors
eile demande au soudan un don qui lui est accord^:
c'est d'avoir pour champion Gaudion (Aye) ou tel autre
cheTalier qui pourra se trouver dans la prison de Mar-
20 PaoI Meyer
gafier. Le soudan lui-meme se charge de la commis-
8ion
Jet, nouvelle lacune^ indiquie^ comme pricidemment,
par ces mots: Cj fault .iij. feuilles doubles. Ensuite le
texte reprend ainsi, au milieu d^instructions que Gala/re
donne ä aes gens pour le caa ou, dans la lutte^ il aurait
le deasous:
Que cbascun s'appretast a force et a esploit, (f. 60)
Et sy tost qn'iU verront qne le pieur aroit
Le venissent secoarre, de ee moult les prioit;
Et puls isnellement en la mer monteroit
Par dedens les vesseaulx c'om appareilleroit.
Se dedens Ermenye repairer il povoit,
Du soudan son nepveu deux denie[r]8 ne donroit.
Et chascun ensement son conseil accordoit;
Anssito^t qne Gallaffires nng cor lenr sonneroit
Le Tenrroient aider.
Pendant ce temps, Gui de Nanteuil, devisait avec Aiglan-
tine assise auprös de lui. Le moment du combat venu,
il monta k cheval,
Et la belle duchesse forment se demantoit,
Tres par devant le feu eile 8*agenonlloit
Et dist: ffPere des cienlx qni haut seiet et loing Toit,
ttVeulles me secourir ainsy comme j'ay droit.
«Et garantir mon sire que je voy ci endroit».
La lutte s^engage. Gralafre vaincu demande mer ei:
il yeut avouer son crime en pr^sence du soudan. Mais
k peine Gui avait-il toume le dos que le traltre sonne
du cor. Ses hommes accourent le delivrer. Le soudan,
temoin de la trahison, fait avancer les siens. Mais Ga-
lafre a le temps de se jeter dans sa galie, et U s^enfiiit ä
force de yoiles.
Morinde, la fiUe du soudan, qui d^abord avait accus^
Aiglantine du meurtre, lui fait maintenant un gracieux
accueil, et laisse peraitre Timpression que Gui a pro-
duite sur eile:
«Pleost a Dien que* je feuse en sains fons baptisie, (f. 63)
uS'eoysse nng tel Tassal en la moye baillie««.
Notice sor le roman de Tristan de Nanteail. 21
Elle apprend avec etonnement que ce chevalier est Tö-
pouse d^Aiglantine et qu^il a pour mere le pretendu
cheyalier Gaudion qui avait si yaiUamment servi le sou-
dan. Elle promet ä Aiglantine de Taider de tout son
pouvoir. Cependant Gui rentre dans sa prison«
Galafre, arrive ä la tour Gayette, en Ermenie, se mit
en etat de defense pr^voyant bien qu^il ne tarderait pas ä
etre assailli. Bientot en effet arriva le soudan accom-
pagnö du roi de Rochebrune ^) et la guerre commenpa.
Tant dura ceste guerre n'est nal qni le tous die; (f. 63)
L'une fois le soudan aloit en Ermenye.
Quant le royaume avoit et la terre bruye,
Atant s'en repairoit avec sa baronnye;
Pnis ratendoit .y. ans ou .vii. a une fye,
Et quant la gent s'estoit ung pou ramesnagie,
Adonques revenoit comme beste enragle.
Iia gnerre de Galafre et du soudan dura ainsi quinze
ans;
En la .XVI. annee parla on de Tristan (f. 63 v^
Qui et 68 1^ oa bois o la cerve conrant;
AiuBy c'uns homs sauvages s'aloit il gouvemant,
Fors estoit et leger, s'ot le corps fort et grant,
.XTi. ans ayoit ly enffes au temps dont je tous chant;
Ne est^ ne yyer n'aloit re[n]ffe8 vestant
Fors seul une feullie dont il s'alolt couvrant
Lj piet lui furent dur et ly ongle tranchant;
Vela avoit le corps et le viaire blanc;
lij eul lui sont ou chef bei et vert et riant.
Le membre par deasoubs, dont pas ne vois parlant,
Xiuy estant et balie, ades le va tastant,
Tonte jonr le tiroit, a meryeilles Tot grant.
Alna n'ot jeu ayec femme, sy l'aloit desirant.
ün jour la cerve s'avisa de sortir du bois, portant
sur son dos le jeune Tristan, et tous deux, allant par
le pays, detruisaient les Sarrasins, si bien qu'ä vingt lieues
a la ronde tout le monde s^enfuyait. Or, en ce temps lä,
Galafire avait fait alliance avec le fort roi Agrappart qui
tenait Tarse et Orbrie, et lui avait promis sa fille
') II parait qu'U ayaient fait la paix. Cela etait dit sans doute
a Tendroit oo manquent les t^ois feuilles donbles.
22 Pa«l Meyer
Blanchandine. A cette condition, Agrappart, qui etait
vieux et laid, s^ötait engage ä defendre Galafre contre
le Boudan. Blanchandine etait dejä en route et se ren-
dait, bien ä contre coeur, aupr^s de son futur epoux,
lorsque la cerve se trouva sur son passage. Kanimal,
ayant fait descendre Tristan, se pr^cipite sur Pescorte et la
met en deronte. Blanchandine fuyait tonte seule, lorsque
Tristan, Tayant rencontree, la saisit, et, montö sur la
cerye, Temporta de force. Hs allörent ainsi tonte la
joum6e. Le soir, ils arriv^rent aupräs dWe carriöre dont
on avait enleye beaucoup de terre. La cerve y entra et
y deposa Tristan et la jeune pucelle, puis eile s^^loigna
pour querir des vivres. La bete partie, Blanchandine se
sentit tonte soulag^e. «Yassal, dit-elle ä Tristan, je te
«conjure par Mahom de me dire pourquoi tu m^as ici
«amenee, et si tu crois en Dien qui souffiit passion ou en
a Mahom et Baraton, et de quels gens tu es ne.
«Belle, ce dist Tristan, abaissis to raison, (f. 65 v^)
aJe ne s^ay dont je vieng ne de qael region;
«Je ne yy oncqnes home de mon estracion,
«Ne femme nnlle aassy, bien dire le pent on.
«La cerve m'a nonrry monlt tr^s longue saison,
«Et ly ange des cxealx, quant j'estoie enfan^on,
«M'aprint et doctrxna au Tonloir de Jhesum,
«Tant qae je eox .vij. ans, fat a ma nourrisson.
«Or n'est langnage on monde qne monlt bien ne savon,
«En qnel terre qne soye ne paTs enriron
«Qae les gens bien n'entende et paroUe et raison.
«Ainsy me dist ly anges, et or bien le voit on:
«Oncques mhs ne vons ry, et s^entens to respon,
« Oncqnes pnis qne enx ^) .Tii. ans Tange dont tous parlon
« Ne vy ne n'encontray , mals des choses foison
«Me dist et enseigna qne onblii avon.
«Or m'a nonrry la cerve depnis celle saison',
«Se me yenlt marier a sa devision.
«Poisque je vons tieng cy en ma possession, (f. 66)
«Je Yourray de tous fere mon tallant et mon bon.»
— TaisesI dist la pucelle, n'ales entencion
«De mon corps a toucber, ce seroit sans raison;
>) Ms. eulx.
Notice snr le roman de Tristan de Nantenil. 23
«Alna me lairoie occire a grant destrouction
ttQn'a mon cors meffisies nulle rien, se bien non,
«Ne cbose dont m'onneur pulst perdre son non.»
— Je, ne s^ay, dl st Tristan, fere nul long sermon,
«Mais Tous seris m'amye, ou vous Teull^s ou non;
aPar force oa par amour vostre amour averon,
«Et sy m'aprenderes toute i'establison
aC'om doit faire en ce siede entour et environ.»
£n effet, Tristan en yient k ses fins, non sans violence.
Cependant, ramour nacquit entre eux, si bien
Concqnes puls la danzelle n'ama se Tristan non
N'oncques a homme aultre n'ot fomicacion
Ne homme nnl a lui, que moult bien le scet on,
Car Jhesus le mua en tr^s belle fa^on
D'omme vray et nobille, s'engendra par raison
Saint Gille de Prouvence, en Morinde au crin blon;
£t s'estoit sa cousine germaine, ce scet on,
Mais eile Tost a femme an voloir de Jhesum»
Et se fut baptis^e et Ciarinde ot a non
Cette nmt, Tristan engendia le duo Raimon qui ^pousa
Parise la duchesse ^). La belle Blanchandine s^ötant promp-
tement «apprivoisee» en revint k sa premi^re question,
et dzt i Tristan:
«Damoiseaulx, par amonrs je vous prye (f. 66 t*^
feQne dire me veulles quelle est votre lignye.
«Cre^ vous en Mahon ou en sainte Marie?»
— Je ne s^ay, dist Tristan, je n'ay nouvelle ouye
mDe crolre nulle part fors en tous, doulce amye;
«Ma creance est en tous, doucement m'y ottrye.
«Oncques en mon vivant je n'eux cotte *) yestye,
ttMats j'en Tourray ayoir une belle jolye,
«Et se Tonrray mes os eouvrir d'une cuirie
«Et ma teste ensement; jam^s jonr de ma vie
«Ne me veul maintenir come beste escachie.»
Sur ce revient la cerve apportant des provisions enlevöes
a un Turc,
I«a cerve lui tolli sa viande et sa vie.
X) Voir le passage cite dans la preface de Parise la ducheaae^ 6dit.
GoeMsrd, p. "Hij.
9) ma. coBte.
24 P&nl Meyer
Cependant Galafre avait appris renlfevement de sa
fille. II envoie k sa recherche des hommes que la cenre
met en fuite ; il en envoie d^autres avec charge de fermer
la carriere. Pendant que la cerve les occupe en se jouant
avec un paien qu^elle avait saisi et qu^eUe finit par
etrangler, les deux aenfants» s^echappent, et bientöt la
cerve vient les rejoindre. Blanchandine enseignait Tristan :
Celle lui recordoit par informacion (f. 69)
L'estat de tont le monde tant que dire en peat on,
Et de cheyallerie lai faisoit mencion.
«Bellen, ce dist Tristan, «abaisses to raison,
«Qu'esse de Chevaliers? comment 8*y maintient on?»
Celle lai dist: »Ils Testent armeüre a foison
«Et puis se Yont combatre a force et a bandon.
«L*une fois i gaa[a]ignent et Taultre y pert on.
«S'eschet qa'aultruy occist et anssy Toccist on.»
— Belle, ce dist Tristan, plus ne m'en paroU'on,
»Car puis c'om s'y combat, je n'en donne ung bouton.
«La oü on pent avoir mort ou rillain horion ')
«Ne me merroient point trestont eil d*an royon;
«Mais oü on mengat rost et boit vin k faison,
«6'iroye voulentiers, n'en feray celison.
«Mais de bataille fere n'ay point devocion.»
Lors lui baise et acolle la bonche et le menton.
Ils revinrent ä la tanniöre de la cerve, se bätirent
tont auprös une maison et y vecurent, Blanchandine
continuant de «doctriner» Tristan, qui des lors se ve-
tait des braies, chemises, chausses, etc. que la cerve
volait ä son intention «au vouloir de Jfaesum)). — Galafre
avait bicn jure par Tervagant, Apollin et Mahon qu'il
irait assaillir la bete k la tete de cent mille hommes,.
mais une attaque du soudan de Babylone Ten empecha.
Kevenons maintenant a Doon, le fils de Gui de
Nanteuil et d^Honor^e. On sc rappelle que le duc de
Valvenise, apres avoir epouse Honoree^ avait fait exposer
dans im bois le petit Doon^). Un forestier nomme An-
theaulme le trouva et F^leva pendant seize ans. Le jeunc
>) Supprimer iä au commencement du Ters?
') Fol. 16 du ms., volr ci-dessas.
Notice snr le roman de Tristan de Nanteuil. 25
Doon avait des goüts distingu^s. II voulait etre ajoli»
et depensait beaucoup pour se parer. II etait bon ca-
ralier, il portait toujours Tepee et le couteau et courait
les fetes et les toumois. Le forestier avait un iils qui
manifestait des dispositions toutes difierentes: il epiait
les gens par le boisy et si on avait fait pour six deniers
de degät, il se faisait payer Cent sous de dommages. Cet
en&nt, sachant d^aUleurs que Doon n^ etait pas son frere,
en devint tr^s jaloux: «Faux yieillard, dit-il un jour k
<8onp^e^ maudit soit qui vous portal cet enfant trouve
«Tons nünera. S'il demeure davantage ici, ou il me tuera
''OQ je le tuerai». Le forestier, non sans objecter que
le jeune Doon lui est eher, promet enfin de le chasser.
Sur ces entrefaites le jeune homme rentre un faucon sur le
poing: «En&nt trouve! maudit soit qui vous porta et qui
«vous amena ici!» dit-il ä Doon. uQu^avons nous besoin
Mci de gentilshommes)). Et saisissant le faucon il lui
tord le CDU. Doon repond par un coup de poing qui
tlend Tenfant k terre ; il allait Tachever avec son couteau,
qnaxkd le forestier le renverse dW coup de massue.
Doon sereleve et s'ecrie: «Etes-fous mon pere? — Non,
*dit Je prudbomme, mais je vous ai nourri seize ans
^entiers, pour mon malheur, car jamais p^re ne nourrit
«simauvais nourrisson; mais, par Dieu! je vous tuerai. —
Sire, dit le bätard, du moment que vous m'avez nourri,
V008 pouvez faire de moi a votre volonte». Je me livre
•a vous; si j'ai battu votre fils, prenez-en la vengeance.»
£t il s'agenouilla demandant merci. Le prudbomme ne
se sentit pas le coeur de lui faire du mal; il lui dit dou-
cement: u Ami, allez-vous-en chercher la mere qui vous
-a porte et le pere qui vous a engendre. Je vous don-
nerai le drap qui vous enveloppait quand vous avez ete
tronve nouveau ne dans la grande foret.» L^enfant prit
le manteau qui etait beau et brochd d^or. « Ha! dit-il,
eher manteau! je ne suis pas ne d^une pauvre famiUe»,
it il le couvrait de baisers. Le fils du forestier revenant
ä la Charge, frappa de nouveau Doon h coups de bäton.
Le batard lui pardonne pour cette fois, « mais ne me frap-
pez plus, car vous ne m^ecbapperiez pas;
26 Pftnl Merer
«•On doit lesser le jea, qnanl on Ta lait asses.»
Le forestier hü-ineiiie insiste dans le meme sens.
Mais 8on fils ne se le tient pas ponr dit et recommence.
Doon tire son couteao, le forestier se jette k ses pieds,
la mere intercede ä son tour: eile rappeDe «a batard
qa^elle Fa allaite et eiere. Mais le jeime homme est im-
placable: il fimt qne le fils du forestier lui soit livre, il
▼erra alors s^il doit Tepaigner ou le toer. La dame y
consent et va chercher son fils; mais il enfhit. Doon
prend conge, et s^eloigne k cheval, emportant le manteau
qni est son signe de reconnaissance. Dans le bois il est
attaque par le fils da forestier accompagne de qnatre
<f paillarts » (gredins) qni s^enfhient en voyant relnire Tepee
de Doon. L^enfimt reste et est tnö.
Ponr ce dit ang proTerb«8 qni moolt fait a pris[i]er: (f. 73)
Qa'estrange boyel fait maiiT^ an seien loyer.
Tel se fje en aaltmj, slL en avoit mestier,
Qn'anssy tost TaTeroit qne on bois ung leTiier.
Tontes bonches qni rient ne venllent pas bais[i]er.
Le b&tard continne sa ronte. II apprend qne le dnc
de Valvenise a fait pnblier nn tonmois ponr celebrer la
naissance de sa fille Parise^). Le prix propose estmagni-
fiqne: an cheval de cent marcs^ an ^pervier, nn chäteaa
sar an rocher avec une rente de cent livres. Le jenne
Doon se sentit tont triste, en pensant qn^il n^aTait pas
de qnoi s^acheter des armes et an destrier ponr aller a
la joüte.
oH^las! dist le vassal, recj povre baron! (f. 73 t*)
«Et on dit, et c'est Toir, advenir le Toit on,
ttQne tnums sont plns lies en lenr condicion
« Qne ly honnestes cenrs qni n'ont fief ne maifon.
«Tmant mais qn'ait a menger asses et a foison.
«N'aconte an remenant la monte d*nn bonton,
ttEt ly honnestes cenrs de bonne nonrrisson
«Tache a aToir beanlz draps et de beUe la^on.
«iN^aconte a son meager se bien petitet non, (fol. 74)
nCar a honnestele met sa condicion.
*) Voir le passage cite dans la pri&ce de Parise la dvichmte^
p. IX.
Notice sar le roman de Tristan de Nanteuil. 27
«Et ly gloux ameroit asses miealz ung chappon
«Qai n'oseroit avoir ou chef ung chapperon
oLas! a quoy pensse jel j'ay bien cenr de bricon:
«Je snis povres tronves, ne s^ay de qnel royon,
«Ne la ou je fus nes ne en quel region,
«Et se Teul behourder snr le destrier gasconl
«Mais par celui apostre c'om quier en pr^ Nolron
«Se j'y puis advenir par nulle entencion
«6'y ferai tel fait d'armes, quoy que soye gar9on,
«Com en sara parier decy jusqu'en Laon.»
Tont en devisant ainsi il enira dans Yalvenise. U
s^arreta devant un riche hötel, descendit de cheval, et sV
dressant ä Fhote: «Sire, dit-il, voulez-vous m'höberger? —
Kbote le regarda: aAmi», cria-t-il k haute voix, «jouterez-
-vous? — C'est mon intention. — Eh bien, vons allez
taToir une lance», et ce disant Thöte lui presente un
batoD fralchement coupe,
Et lai monstre le cnl, et ses draps a hostes; (f. 74)
Ses braies avalla, puis lui a dit: «JoustesI»
Et le bastart y ceurt, qui moult fu ayres.
Lex le brayel y fiert, ce dist rauctorit^s,
Tellement Tassena, ce fait est bien prouv^s
Qoe ie tinel lui est oultre le corps passes
Quant ly yoisin le virent, sy en ont ris ass^s, (v<^)
Et dient Tun a lautre: «Par Dieu qui fut penes,
«Cest a moult bonne cause que eil gloux est tu^s».
Cependant les sergens accourent et empoignent Doon
qui, mene en pr^sence du duc, expose le fait:
«Je demanday Tostel, Tostes fu mal sen^s. . . .
«Ses braies avala, puis dist: „or y joustes'*. (f. 75)
«Beausslre, g*y joustay, ce fut ses voulentes;
«S'il y a nul peris, estre en doit enganes.
«Avea Tons commande vos Tillains rassotes
«C*OD ait les gentils homes moqu^s ne degab^s?»
Le duc, non seulement lui pardonne, mais encore lui
permet de se foumir ä ses frais de tout ce qui lui
faudra.
— Sire, dist le bastart, Jbesus en soit loesl
aJ^aToye bon mestier d'estre ainsy hostelles.»
Puis a dit coiement: «Vous en repentiris.
«Je feray des despans ains qu'en soie ralUs
■ Ou trestout vo tresor sera bien alon^s.»
28 Paol Mejer
£n effet, il commence p^ s'installer dans le plus bei
botel de la ville, et fait donner aa Chevalier qui, par
ordre du duc, Tavait accompagne, an cheval de cent
marcs. Puis il se fait richement equiper. 11 n^oublie pas
de se faire un blason:
Deax joors ains le behoort les fenestres fist on (f. 76 t^
Ponr sEToir des joastans le droit conte et le non.
Le bastart de Nanteal ot pos^ son blason
Delez ane fenestre par dessus ung perroD.
Ojes qu'il ayoit fait, pour Diea vons en prioni
Le drap oü fut troave oa bois les le baisson
Ot mis dessus Tesca, et s'ot mis oa moillon
Escript en percbemin, sy con lisant troavon:
A ce povre trouve qui n*a nul compaignon,
Ainsy estoit s'enseigne, ponr voir le toos dit on,
Cil qui le ponrlisoient disoient a bas son:
«n est preox et hardis qui la a mis son non:
«Ne se Teolt point vanter, mals n'a le ceur bricon».
Un autre jour, il annonpa qu^il tiendrait cour pleni^re
le lundi suivant. Soixante Chevaliers et un comte de
Pouille sY rendirent. II s'y fit adouber Chevalier*). Apr^s
plusieurs passes executees d'une fa^on brillante il rentre
en sa chambre pour s^y desarmer. Marie, la fille de
son höte, le voyant seul, vient lui offrir de Taider ä se
desarmer, ce qu^il accepte avec empressement. Jamals
la jeune fille n^avait vu aussi beau cavalier. Doon de
son cötö la «desirait fortement», mais lui voyant Fair si
noble et si honnete, il n^osait lui dire sa pensee. Cepen-
dant il la remercie de sa courtoisie: «Je ne puis vous en
arecompenser, mais je prie Dieu qu'il vous le veuille
(( rendre. Dor^navant je suis votre servant. Je ne vis on-
aques pucelle qui n^ait rendu le coeur si pesant; mais
ttvous etes si belle, si douce et si simple, que si j'^tais le
«roi d^nn royaume, par ma foil vous en porteriez la cou-
«rönne». Ravie de ce compliment, la jeune fille donne au
1) Voicl la formale:
Adonc Ini va Ij qoens la colee donnant, (f. 77 t^
Et dist: tt Chevaliers soyes doresm^s en avant,
«De par Dien et saint George le te vois ordonnant».
Nodce sar le roman de Tristan de NanteaU. 29
Utard son anneau oü ^tait une pierre de teile vertu
qn^elle eüt gaeri un mourant.
Le dimanche soir, il y eut au palais de Valvenise
ime grande fete. Doon y fut admirä de tous. Eu le
Toyant la duchesse Bonoree tressaillit. «S^il n^etait si
c jeune », dit eile ä Melior, la femme du comte de Pouille,
•je croirais que c'est le chr^tien que j^ai aime». Elle
demande au bätard s^il connait Gui de Nanteuil, et celui-
ci natorellement repond que non. Le lendemain eut lieu
le tonmoL Voyant passer Doon avec le blason qu'il
s'etait fait faire ^ la duchesse se fit lire rinscription, et
aussitöt eile reconnut le drap pour Stre celui dans lequel
son jeune fils avait eti envelopp^.
Et le ceor lai disoit par certain pensement (f. 83)
Qne e^estoit le seien fils, dont plora tendrement.
Qnatre fois se pasma de douleur qa'elle sent.
Elle dist an bastart: «Faites arrestement.
«Tant qn'aye ä vons parl^, car j'en ay grant tallant.
«Tool par devant ce penple je le dl hautement:
«Enffes, tu es mes filsl »
Doon raconte alors ce qu^il sait de son histoire, et T^-
cujer qni avait &i& charge de le tuer avoue qu'il s^est
contente de Fabandonner dans un bois. La dame se
montre irrit^e de Faction de son mari, qui d'abord re-
voqae en doute le r^cit, mais la duchesse represente la
piece d^etoffe dont eile a dechire le drap qui enveloppait
Tenfiint Doon; le rapprochement des deux morceaux en-
lere toute incertitude. Le jeune homme apprend alors
qa'il est fils de Gui de Nanteuil, et que son p^re a dis-
paro. Puisque je suis bätard, dit-il,
«Le bastart de Nantenl me feray appeller » (f. 84 v^)
Qvaat au duc, s'il veut lui demander merci, il lui par-
donnera, si non il le tuera. Fureur du duc qui veut
le chasser. Enfin ils s^accordent et la paix s'etablit au
< ootentement de tous.
Cependant, Melior ^tait devenue amoureuse de Doon,
En nng Heu secretaire ^) a le bastart mande (f. 85 v^)
30 Paul Meyer
Lui ne rösiste pas ä la tentation:
Sar le lit la gecta, faisant doulce aeoUe.
A ce moment survient le comte qui frappe et blesse
Doon. üne lutte s^engage, le comte est tuö. «H me
«faut partir, dit le bätard, saluez ma m^re de ma part,
«car je ne m'arrßterai jusqu^ä tant que j'aie retrouve
(cmon pfere^. La comtesse lui offire de Fepouser. —
«II faut que je retrouve mon p^re, et puis je revien-
adrai», dit-il, puis il re^oit son anneau, Tembrasse et
s'äoigne. D^abord il va prendre conge de Marie et lui
apprend qui il est. La jeune fille se päme; qu^cUe at-
tende un an, et il reviendra Tepouscr. Alors il sort de
Valvenise. La fete faillit^ chacun s'en retouma chez
soi, la duchesse de Pouille comme les autres. Elle en-
Toya plusieurs messages & Doon pour häter son retour
et lui o&ir de nouveau sa main,
Mais le bastart en jure ja ne l*espousera (f. 87 t^
Pour le consentement de ce qu'elle endura
D*occire son seignenr, et qu'autant en fera;
Ains puis n'ot de lui eure ne puis n'y retourna.
U passa la mer et arriva en Ermenie.
Ketoumons ä Tristan le sauvage. II eut de Blan-
chaudine un fils, ce qui le combla de joie. Deux mois
apr^s arriva le soudan, qui avait fait serment de ne pas
laisser Galafre en paix tant qu^il n^aurait pas veng^ sa
fenune. II entendit parier de la cerve, et jura de la
tuer. Aiglantine se souvint de la bSte dont lui avait
parle Aye; eile resolut draller voir ce qu^il en ^tait. Elle
arriva au repaire de la cerve, mais il n^ avait que Ten-
fant et une «meschine» chargee de la garder, qui s^enfuit
au plus vite. Elle prit Tenfant et le rapporta ä rannte
du soudan. Elle Televera, et Tayant trouve sous une
ramie^ lui donne le nom de Raimon.
Le non ne lui ebey en trestout son vivant, (f. 89 t<^
Duo fut de Valvenise, la cite souffisant,
Notice snr le roman de Tristan de Nanteuil. 31
S'ot Parise esponsee au gent corps advenant,
Aimj que yoqs orres recorder cy avant.
Tristan et Blanchandine furent bien d^soles lorsqu^ä
leur retour ils ne trouv^rent plus leur petit enfant. La
cenre elle-meme manifesta par ses mouvements qu^elle
partageait leur douleur. Tristan voulut aller a la re-
cherche da bebe; Blatichandine se mit en route avec lui.
Ds n'etaient pas ä une portee de trait de la foret qu^ils
rencontr^rent dix Sarrazins de Gala&e qui les menac^-
rent de les taer. Tristan s^empressa de s^enAiir, Blan-
chandine resta; reconnue par ces Sarrazins, eile leur
conta qa^elle avait ii& enlevee par la cerve, qu^enfin un
banm Sarrazin Favait d^livrde et la ramenait, quand,
dtnji de leur aspect, il s^etait enAii dans le bois. Elle
rentra toute triste dans la tour Gayette oü Galafre la
re^nt ayec la plus grande joie.
Cependant Tristan avait suivi de loin les Sarrazins.
n n^osait les approcher de plus d'une demi lieue, tant la
▼ue dW ip6e lui causait de firayeur. Voyant que Blan-
chan^e Üait perdue pour lui, il revint tout dolent
ntprks de la cerve, mais helasi il la trouva morte, car
peodaot son absence le soudan Tavait assaillie k la tete
de Cent mille hommes, et eile avait eu beau se döfendre
et les occire « com se fussent poussin )> , eile avait eniin
SQccombe. D veut les venger, il vient aux Sarrazins qui
gisaient etendus sur Therbe, et quand il en voyait un se
remuer un peu, il Faccablait de coups de pierres,
MaiB 8*il en veist nng qu'espee tenist nue, (f. 92)
Tantost 8*en feast foays sans plas fere actendae.
Les enseignements de Blanchandine lui revinrent en
memoire; il se dit qu^il s^adoubera en chevalier, quMl ira
ä la tour Gayette, et qu'il s'efiForcera de ravoir sa mie.
U d&arma les Sarrazins qui avaient les plus riches draps,
et se couvrit de leurs depoüilles; puis, etant montä sur
an cheval qui errait par la foret, il se mit en route et
chevaacha par Ermenie. MaiaThistoire v^ridique rapporte
que le premier homme ä qui Tristan parla, ce fut son
frere, le bätard de Nanteuil. — «Amis, Dieu vous b^-
32 P"«l Meyer
nissel» lui dit Doon, «qui Stes-vous? — Ami», repond
Tristan, avous allez le savoir: Je ne sais qui je suis ni
« qui m^a portc dans son sein; je n^ai jamais vu le pere qui
«m^a engendre. J^ai toute ma yie ete dans ce bois, allaite
«par une cerre. Or cette bete est morte, et me voici
«parti en quete d^aventures ». Le batard se mit ^ lire,
croyant que c^etait moquerie; mais quand il vit que c'e-
tait verite, il s'^emerveiUa tres fort. Tristan lui proposa
alors draller de compagnie, lui ofirant la moitie de tout
ce quH conquerrait, excepte la fille de GbJafre, tonte-
fois. — « C'est ä quoi je ne consentirai pas », dit le ba-
tard, ucar je crois en Jesus Christ, ce que tous ne
«faites pas. — Yassal,« reprit le batard, «je toos avone
<ique je nai jamais ete baptisä, si Dieu me benit! et je
« ne sais ce que c^est que la yierge Marie ni le Dieu plein
«de gloire auquel on eroit dans votre pays, mais si on
« m^enseignait cette foi, j^y croirais Tolontiers car j^ai
cete eleve comme une Traie brate». Le batard est yisi-
blement attendri, il pleure de pitie. Tristan renouYelle
ses offires:
«Je n'aroje TaiUuit ime ponme poorrie (fol. 93 t*^
«Que TOOS neu csssies droitement la mohie.«
Le batard ne resiste plus: « Si tous voulez croire la
cloi qu^on croit dans notre pays, jamais jour de ma vie
«je ne tous ferai de&ut».
— Amis, ce dist Tristmn, qael lor rams est doaae«?
aje ne croT fort en cbmr, en pain et en perree,
«Et qn^ boire bon tiu, m*amoBr toi est donnee.
«Qnant snis saool m'est adiis mal n'armj la joanwe;
• AttäST qnaat je tesoje moa aatje aeolee,
(Tcstoit toate aa joye, toste joor ajoamee.
Je tt'aroye aaltre joj« qaa je Toas aj compwe.
Le batard se mit a iire: «Ce n^est pas me foHe Tie.
dit-il, mais aree cela fl fiuit croire cn Dieu qui fit ciel et
i ro6ee, et ETe et Adam, et la mer salee . • .« et il faii ra-
conta brieTement Flustoire dTAdam et d*£Te et celle de
Jesus Christ. — 4 Et qpeDe loi croit-ott en ce pays? • de-
mande Txistaik — * Fröre, ce sowk pmiis, Cunse gent.
« Us oat ose onoyaDee tolle; ik croieiit esa u& Dica qm on
Notice snr le roman de Tristan de Nantenil. 33
appelle Mahon qui iiait prophfete et annon^ait sa propre
iloi. Un jour il s^eniTra d'un fort vin, 8e coucha sur un
• fnmier paant et j fiit devore par les porcs. — Ce Dieu
iDe Taut rien», dit Tristan le sauvage, aet puisqu'il me faut
«croire en Fun des deux, je pr^ffere Jösus Christ et la
«doace Vierge qui le nourrit».
Hb contina^rent leur route en devisant ainsi, Doon
raoontaDt qu^il allait h, la recherche de son pere, Tristan
fort afflige de ne pas connaltre ses parents et priant Dieu
de ks lai faire retrouver. Ils arriT^rent en Ermenie,
et trourerent la Tille assiegee par le soudan. Ce fiit un
spectacle nouTeau pour Tristan:
«Qoeile gent sont ce la conrant aar la ^erdour, (f. 95)
tfMaoant dedena ces loges, cheTaucbans par feroar?M
— Compainfl,» dist le bastart, «ce sont gent paiennour
«Qni ont ceste cite assise tont autour.
«EflsiUier la Tonrront et tont mectre a doulour,
«Femnies, en&nt, occire a deul et a tristonr.»
Et qnani Tristan Tentent, sy mna sa conllonr, (y<^
Yx s dit an bastart qui fnt de grant Tallour:
«Coapaina, bien seroit fol, par le mien creatourl
«Qu en ceste dte yroit prendre sejour,
«Car il y couTendroit trop maintenir estour
«Et mectre en adyenture son corps et son atour.
«K*jToie en la cit^ pour d'or plaine une tonr.»
— Compains», dist le bastart, «vous faictes grant follour:
«Ja j est Tostre amye a la firesche coulloar;
«Poox Ini aider dey^ avoir force et vigour
«Et ferir de Tespee a loy de pongneonr.
«Ensement aqnerr^s vasselage et honnour»».
Et Tristan lui respond qa'i n'en donne une flour;
En denr^ de guerre n*a maill^e d'amour.
— Compains}), ce dist Tristan, «pour Dieu, je vous en prie
«Quo nous n'aproncbons point la cito d*£rmenie
«De cy jusques a tont qu*elle soit dessegie.
«JTain mienlx estre en paix et n*aye point d'amye
«Qne maintenir debat et avoir seignorie.
«En guerre maintenir peut on perdre la vie.»
— Par foy», dist le bastart, «vous parl^ de sotie!
«En la cit^ yrons, car eil* est tr^s garnye,
«Et a*aiderons la dame qu*elle ne soit perie.
«Pnis qn'eUe s*est a vous donn6e et octroye(e)
«Vous lui devis aider a Tespie fourbie,
Jaki%. L tarn. «. tag K Llt. IX. 1. 3
34 P*ul Mey«r
«Et mectre en adTenture Tostre corps et.vo Tie.»
— Helas!» ce dist Tristan, uToas dietes courtoisie,
uMais oncques je ne fa en bataille foarnie,
«Ne ne seiu maintenir point de cheTallerie
«Ne manier le brant qui Init et refflambie;
«Oncqnes ne vi bataille, estonr ne arramje;
«Je SQiB saayages homs, sans sens, piain de sotie.
«D'ores mes en avant tous commans et voas pne
oSaayage ni*appelles, sj ne le lesses mje.»
Ils mettent pied k terre et s^annent. Doon encou-
rage son compagnon ä bien faire: « Sauvage»', lui dit-il,
«un homme &it comme tous Petes ne devrait rencontrer
« Chevalier qu'il ne le jetat ä terre. Vous voila equipe
apour la latte,- jamais je ne vis homme de si belle ap-
«parence. Par Dieul si je ne vous connaissais, et que
«vous vinssiez me defier, je serais moi-meme efifraye!»
Mais ses exhortations ne devaient pas avoir un effet im-
mediat. Passent quatre paiens: pcndant que Tristan epou-
vantc se laisse cheoir ä bas de son cheval, Doon a lui
tout seul les tue tous quatre. — Ils se fönt recevoir dans
la ville en qualite de soudoiers. Tristan et Blanchan-
dine se reconnaissent et se pröeipitent dans les bras
Tun de Tautre- Doon essaie en vain de separer les deux
amants et demener Tristan contre Tennemi qui a ce
moment assaut la ville.
wSiren, dist la royne qoi blanche fnt qne fee, (f. 99 v^
uUne aultrefois yres, car Teure est passee,'
«Car a mon amy Teul avoir joye menöe,
«Paisque tout seul le tiens ycy a recellee.
«Desire >) Tay pie^a, er sais resconfortee,
aPnis que le truis ycy en ma chambre litee.»
Cependant Fannie du soudan avait le dessns. Bien-
t6t un ermin vient annoncer que Galafre ^tait pris. Blan-
chandine se p&me. « Consolez-vous, douce amie», lui dit
Tristan, « si votre pöre est mort, je tiendrai son heritage
a en son nom. — Vous etes fou », r^prend Doon, «sortons,
«montons a cheval et sauvons le roil» Tristan consent a
le suivre, Blanchandine lui donne une manche richement
ouvree qu^il attache ä son heaume. An moment d'abor^er
') Ms. desiray
Noiice snr le roman de Tristan de Nanteuil. 35
lennemi. Tristan demande aa b&tard de changer de coiffiire
aTec lui; celai-ci consent. Tous deux s^avancent, Tristan
criant: «Voas allez trop avant», et Tautre allant tou-
joors. Joie de Blanchandine qui, k la manche qui flotte
sor le heaume^ croit reconnaitre Tristan. Doon pön^tre
jnBqn^aiix tentes; il arrive ä Celle du soudan. Galafre
y etait prisonnier, gab4 par Aiglantine, battu par Mo»
rinde. Doon le detache, lui donne un cheval et s'öchappe
avec lui d^entre les Sarrazins. P^netrö de reconnaissance
Galafre lui promet sa fille. Pendant ce temps-lk Tristan
8 etait sauve dans un bois prochain, et, grimp^ sur un
arbre, chercliait ä decouvrir son compagnon. Enfin il
Taper^it en compagnie de Galafre.
«He Dieu!» ce dist Tristan, «qui en croix fut penes, (f. 102 y^
«Qae mes compains est preaz et hardis et oses!
«Oncqnes plus preux de lui ne fut de mere nez.
«Las! Je suis tant couars que j'en seray blasmes,
«De toates bonnes gens laidement dlffames.
«Qae diraj mes coxnpftino qoaat cy seray trouves
tje seray ja de lui laidement ramposnes.»
Ponr couvrir sa honte , il s^avise de f ausser son ^cu
i ooops de couteau, il blesse meme son cheval; et dans
cei itai^ il court apres le b&tard et Tappelle. Doon se
laisse prendrc k cette rase. Galafre est re^u par son
annee avec des transports de joie: « J'ai it& dölivre par
«ce franc chr^tien», dit-il en designant Doon, aet en
«r^mpenae je lui octroie ma fille». Effiroi de Tristan,
qni prie anssitAt le bätard de lui rendre son heaume, ce
que celui-ci fait sans difificulte. De retour dans la ville,
Galafire fait appeler Tristan (qu^il croyait etre son sau-
Tenr), lui donne Blanchandine et le fait mar^chal de son
annde.
Le soudan apprit par un espion Farrivee des deux
ciuretiens k Tarm^e de Galafre, et il en eprouva une vive
inquietade. Cette nouvelle reveilla chez Margafier, le
souTenir de Gui de Nanteuil quUl avait depuis seize ans
dana sa prison ainsi que Gaadion. « Sire » , dit Aiglan-
3*
3G P«nl Me^v
« tine, Tons m^avez promis jadis un don. — Vons Paiirez *j
dit le soadan. — Sire, toos m^aTez jadis promis Gaudion
«pour man. — D yit encore», dit Mai^afier. cEt je
▼008 le reclame^, poursnivit Ai^antine. Margafier pro-
mit de le &ire amener.
Pendant qoatorze ans, Goi de Nanteuil s^etait con-
damne h ne manger qu^one foia le joor, ponr expier la
faute qu^il avait commiae en ne gardant paa la foi con
jngale. Au beut de ce temps, le geolier Sadoine, qn^il
avait converii h la loi chretienne, les delivra Ini et Aye.
IIa ae mirent tona troia en route pour r£rmenie, Gai
ayant desire se rendre dana la forSt oü sa m^re arait
▼u Tristan tout enfiint.
Revenons a Tristan. Loi et Blancbandine ne se
qnittaient pas. Un jour Doon rint le tronver et loi dit:
«Beau Cousin, cela Ta mal; nons ne combattons plus.
«Pr^tez^moi Totre heamne et votre targe doree, et
«j^irai me battre pour vous. Jusqu^ä mon retour,
«restez ici dans votre chambre». U sort en effet, reu-
contre le geant Tartaire, Tattaque, le blesse et le ramöne
prisonnier. Fuis ayant et^ trouvä Tristan, il lui rend
ses armes lui disant: «J'ai pris un geant; menez-le au
aroi Galafre, comme si tous Taviez fait prisonnier; votre
«renomm^e et Tamour de votre amie s^en accroltront;
a pour moi je resterai ici et vous direz que je suis ma-
tt lade». Tristan se präsente donc comme le vainqueur
du göant et re9oit les felicitations. Quand' il se de-
sanna
II estoit auMy blane et bubsj couloores (f. 110 y^)
Come eil qui estoit tantost da lit leyes.
n ETOit les floulas et lea grans nobletes
De ce doilt le bastart a^oit est^ laasia.
Int^rieurement Tristan souffrait de ces honneurs imme-
rit^s,.
Mais il ne savoit mye les manlx et les anois (f. 111)
Qae il lui >) a^enra ains qne passe le mois.
>) Ms. Qui lui.
Notice snr le roman de Tristan de Kanteuil. 37
Un jour, le roi Galafre se dispose ä faire une sor-
tie. Comme pr^cedemment, Doon revet les armes de
Tristan. H s^engage avant dans la mSlöe, il est frappä
par le soadan en couvrant Galafre de son corps, mais
a 800 tour il le renverse de cheval et va rachever, quand
les Sarrazins accoorent et delivrent lenr maitre. Cepen-
dant Galafre s^etait enfui, et avait annonce la mort du
iautage (Tristan). Douleur de Blanchandine. Mais bientöt
OD apprend que Tristan revient victorieux. En effet Doon,
continnant le combat aprfes le d^part le Galafre, avait
repoQsse les Sarrazins. Le bätard s^empresse draller
trooTer Tristan, lui remet ses armes demandant seule-
ment nn m^decin discret pour le soigner. Tristan parait
convert des armes qu'il vient de revfitir et re^oit d'abord
Ic8 remerclments de Galafre qui bientöt s^^tonne de ne
plus Toir trace de la blessure que son sauveur avait
re^e soos ses yeux. Un traltre, qui ^tait amoureux de
BhnchandinCy confirme ses doutes: aJamais ce Chevalier
• na cie en bataille; il est aussi sain que quand il s^'est
«leri n y a ici quelque trahison. II a un compagnon
tqvitutle malade et ne se montre pas; allons lui par-
«icr, sa?oir ce qu'il nous dira». — Un espion vient con-
irmer le dire du traltre. Galafre se rend aupr^s du
batard, et le trouve couche et souffirant de sa blessure.
• Sirefranc Chevalier, vous Stes mon ami», lui dit Galafre,
«poorquoi vous £tes-vous cachö si longtemps? Pourquoi
«laissez* vons prendre ä autrui la r^compense de vos
«acdons? — Sire,» repond le batard, «je ne merite pas
«qne vous me fassiez taut d'honneur. Mon compagnon
«est mon seigneur, et je dois Faimer et Fhonorer. II est
«vnd qne y^i ete au combat pour lui, mais une fois
•seulement: il ^tait malade, c'est pourquoi je suis parti a
«sa place». — Par Mahon, il en va tout autrement: je
•voas reconnais au parier, c^est vous qui, des le commen-
-cement, m^avez si bien aide en bataille. Vous aurez ma
fille Blanchandine». — Doon refrise: il n^est que le ser-
nteur du Sauvage; et eüt-il conquis un royaume, il n^en
garderatt pas pour lui la part d'un gar9on. — aPar la
"foi que je dois k Mahon )>, r^plique Galafre, «vous aurez
38 PaoI Meyer
«ma fille, et apres moi yoas tiendrez mon royaume».
Pais il se retire laissant le bätard tont confonda.
H monte dans ea grande salle, et demande le Sau-
vage. On loi röpond qu^il le trouvera sans doute aupre8
de Blanchandine. — Ils Vj trouvent en effot, assis aupres
de la jeune femme.
aSauvages», dist le roy, «oyes m*enteacion : (f. 116)
aD*ore8 m^s en avant yous deffens ma maison
«Et YOUS retos ma fille: yoqs Tav^s sans raison,
«Car oncqnes en yo Yie, qne de fy le scet on,
mNc fenstes avec moi dedens la ehaplison,
«Car je Yien de Yeoir Doon yo compaignon;
«Cil porte les enseignes de bardi champion.
(cBien s^ay qne yous aves bardement de mouton.
aD'ores mbs yoüs deffens ma riebe mencion,
«Le parier a ma fille; eile ara bon baron.
«Je ne yous prise mie la monte d'un bouton,
«Car Yers yo compaignon ouYres de trabison
«Quant vous Ini desrobes sy faictement son don.
u Fille! n'y penses plas, n*en Yenres a coron,
«Esponser yous feray par Do son compaignon,
uCar c'est eil par qui j'ay eü salvacion,
«C'est eil qui me rescoust dedens le pavillon,
«C'est eil, ma belle fille, qui m'a fait guerison.
« Oncqnes eil damoiseaulx n'y Yostit baubergon;
«De ma conrt le bany.n Adonc print ung baston.
Et a dit a Tristam: « Vuides de cy, glouton!»
Et quant Tristan percoit Yenir le borion,
En sus du cop s*en fuit ainsy c*un oisillon.
Oncqnes ne print cong6 ne ne dit o ne non.
II rentre chez lui, s'arme, monte ä cheval et s^en va,
maugreant contre son compagnon qu^il accuse de lui
avoir voulu ravir son amie. Blanchandine s^afflige aussi:
eile a öte bien desappointee, mais nöanmoins eUe ne
se laissera pas aimer Tristan, puisque une fois eile s^est
donnee ä lui.
Tristan chevaucha quelque temps, tantöt deplorant sa
couardise, tantöt maudissant ce qu'il croyait Stre la tra-
bison de son compagnon. II arriva enfin dans la foret
oü il avait ete nourri par la cerve. II y trouva une
dame aussi blanche que fleur en ete. C^etait une fee.
«Dame, ue faites-vous ici?» demanda Tristan. Elle lui
Notice 8ur le romao de Tmtan de Nanteail. 39
repond qu'elle s'est cachee Ik pour un horrible serpent
qni Favait poursuivie et lui avait tue six de ses ecuyers.
Elle implore son secours, et lui promet, s'il reussit a
iemmener hors de la foret, de lui bailler les des d^un
riche cbateau oü est conserve un trösor de plus de cent
nulle marcs; eile lui promet meme de se donner ä lui.
Tristan est fort en peine, car la dame ^tait bien belle,
et d^un antre cöt^ il se sentait tr^s eSraji. u Dame, j'irai
«avecTous», dit-il, «mais, si je vois la bSte, ne comptez
«{OS snr moi, car je ne saurais lui resister». La fec
Tencourage, et ils se mettent en route, se tenant par la
msin. Tristan marchait tenant son öpöe nue: all ne
«convient pas ä un cbevalier de tirer Tep^e avant d^etre
«en face du danger» lui dit lä fee. — «Dame, la foret
«est epaiase, et on pourrait bien m^assaillir avant que
•j^eusse le temps de mettre Tepee ä la main, et peut-
« etre bien aussi que la bete me voyant ainsi arme n^osera
• pas m^approcher.» La fee sourit; puis eile se mit ä
cbanter de sa douce Toiz, «Dame, il n^est pas prudent
«de chanter ainsi: cela peut exciter les betes sauvages,
<ou donner des d^sirs k quelque mauvais homme. —
^Amij je le faisais pour vous räcr^er». Sur ces entre-
tuteSj voici que le serpent apparait; il s^avance vers
Tristan et Tetreint de sa grande queüe. Le jeune homme
laisse tomber Tepee et se prend ä crier. «Pour Dieul
«relevez-vous, pensez ä vous defendrel» lui dit la fee,
et eOe lui remet Fep^e dans la main. Mais il la laisse cheoir
encore. La bSte qui etait faie^ se retire un peu k T^-
cart Tristan se rel^ve et se sauve. «Chevaliers, lui crie
la fee, « me laisserez-vous donc mourir ici? Vous m'a-
«viez promis de me prot^ger. Tenez votre öpee, tuez
tce serpent I» Et eile lui renouvelle ses promesses« —
«Dame, ne m^en parlez plus! je ne sais si bon tresor que
de sauver sa vie. Bien fou qui irait s^exposer contre
-ce aerpenti Pour le monde entier je nMrais pas!» La
fee lui reproche sa couardise. Quant Tristan Tentendit
ainsi parier,
L» beaote do la dame Ic fist enamourer, (f. 119 v^)
El amoun lai donna faardement et penser
40
De hi k
Car 2 ■ a st
O reprend donc scm epee et, bien ä coatre-conir, s'a-
▼an^a reis le monstre. Ce monstre etait un t Inhon »
qoe la fee srmit amene la pour eproarer Tristan et lui
oter sa cooardise. A Fapproche da jecme bomme, il
s^ecfah, Tristan le seit, mais bientot peid sa trace. D
rerient et demande ansshöt ä la fee sa recompcnse. Celle-
ci refbse et le confond; eile hd reproche de nourean sa
pokronnerie et Texborte a ae montier plos Tileiirciix. Le
seipent repaiait. «Je Tons promet >, s^ecrie Tristan, <qae
«je n*anrai pas de cesfie jnsqa'a tant qne je Faie tne. —
< Cest parier fbllement. Honune qoi rent etre Taillant ne
<dott pas se Tanten. Cette fois Tristan^ phis coora-
geox, lotte arec Fanimal: dTabord il loi coape une patte,
puis fl Ini cnfonee Fepee dans la gneule jusqn'aa cceor.
Anssxtdt fl a'empresse de redamer de la fee Faccomplis-
sement de sa promease. Mais eile refnae encore, parce
qnll n*a pas tne le serpent d*un senl coap. Alors eile
ce £üt connaitre. Elle est Gloriande, coosine de Is fee
Morgoe, et du rot Ifalabron; eile est renne hu apporter
le don dn comrage; la destinee qn'eDe fau domie, c*est
d*etre ä jamais inaccessible a la crainte, mais il n*en
jooira pas arant d^aroir re^ le bapteme; et c^est pour-
qnoi fl fan £nit aller en nn pays oü 3 pnisBe le reeeToir,
Car 3 ■"cct mal qsi paüt avocr
SU ■'€>« boa ckrotBcns,
Est
Eaeore ftr«s yoaa' ftn t'om
Sin tat de Naaccnl, et lie Im la>)
Man» ü m m
Essie In et t# bciv ^pn
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£■ la ■« leuta acz, saves X
de frcadoa JL I
achofiwa^
T**.
ipw cy dit
^ la [tmm de Saateaüp
^ «La fojac ireaghi d*» fiit
oc a
J«
t^«J-
; «I riffelk<is
Nodce snr le romao de Tristan de Nanteail. 41
Et eile poursait ainsi lui racontent son bistoire.
«Douce dame«, demanda Tristan en pleurant, « votdez-vous
im^accorder de revoir mes parent8?i) Elle lui apprend
alois qu^il aura ä faii*e sortir de prison son p^re (Grui de
Nanteuil), la mere de son päre (Aye d^Avignon), le
man de celle-ci (Ganor) et ses deux oncles (Antoine
et Richer), et ä retirer de la compagnie des payens sa
mere (Aiglantine). II lui faudra les reunir toas. A
ce moment le serpent recommence ä courir, et marche
▼en Tristan la gueule ouverte. Le jeune homme, qui
des lors etait devenu hardi, veot frapper le monstre de
80D epöe, mais la fee Parrdte: «Laissez-le; c^estunebete
(fitee que j^ai mise en cet ^tatpour vous eprouver; tous
«allez le Toir sous une autre forme». Et ä peine avait-
elle parie, que le serpent devint bomme, et, se Präsen-
tant au Saurage, lui dit:
.... «Bien me deves amer (f. 124).
«Qai ore me lesssy ainsy de voas tuer».
Alois la dame emm&ne Tristan dans an cbäteau
magiufi({iie:
Et 9j tost que Tristan volt en la salle entrer,
\lt plns de .XXX. dames ensemble caroller,
Et Tone ayecqae Tautre grant joye demener.
Le^ son de lenrs donlx chans sont Ions a raconter.
Le roy Artus seoit par delez nng^ piller
Et qnsuit Tristant le yoit, lors le va acoller.
Et beron(?) ronnora, et puis le va mener
En ung riche verger ou ils devoient sonper.
La ot ung cor d'ivoire qne nul ne pot sonner
Se ce n'est le plus preux que on pulst trouver. (f. 124 t*^
Tristan apprend du roi Artur la proprietä de ee cor:
«Ce qu^il me faudrait trouver» se dit-il, «c'est un cor destlne
^aa plus couard. Je puis bien me yanter que je Tempor-
"terais sor tous». Cependant, l'usage est que tout homme
qoi entre dans ce*chäteau, doit essayer le cor. Tristan
»e risque, bien malgrä lui, mais quel n^est pas son eton-
Dcment quand
• l*en TriMtant^ pour la graat douleur la oü 11 fu ne» Joinville, ed. de
M. de WaUly p. 264.
*) n faat probablement li (au plur.), a cause de sont qui suit.
42 Pftul Meyer, Notice sor le roman de Tristan de Nanteail.
. . ung 8ong en jecta sy grant et sy poissant (f. 125)
Que plus de .inj. lieues oyst on le son grant,
Et trcstout le chasteaa en va retentissant.
Au son du cor, toutes les föes accourent; elles fönt fete
ä Tristan et Tembrassent. Artur lai £ut don de ce mer-
veilleux instrument qui a la Tertu de rendre invulnerable
celui qui le porte tant qu^il reste prudhomme. Tristan
promet de le bien garder,
Mais depuis en failli, dont ce fut grant pities, (f. 125 ^^
Qifil onblia le cor de qnoy ycy oia,
Si moarat la journee devant Tresmongne es pres,
Car son fils le tua, Grevesson le doubtes,
Qui estoit Sarrazin au temps que yous oes.
Apres quelques jonrs passes en fötes, Tristan quitte
le royaume de feerie pour se mettre h la recherche de
son pere et de sa mere. II prend cong^ d'Artur et^dc
Gloriande qui lui dit de nonveau de skalier fitire bapti-
ser. H ne s^^tait pas eloignö d^une portee dWbalöte,
qu'il se retouma pour regarder encore une fois le ehä-
teau, mais tout avait disparu, et il se trouTa Beul en
etrange contrec.
Or yous (en) lairay ung peu sll yous plest et agree; (f. 127 v^)
De son pere dirai oü bonte fut trouYee,
Qui aYecques sa mere, dame Aye la senee,
Yssy de Rochebrune, la haute tonr quarree,
Sadoynes les conduit de Youlente amee.
Longtemps furent en mer dedens une galee
AYecques marcbeans qui sont de Yal Fondee.
Paul Meyer.
(Wird fortgesetzt.) .
Ein Beitrag zur Kenntnirs der Escorialbibliothek. 43
Ein Beitrag zur Kenntniss der Escorial-
bibliothek.
(Fortsetzung.)
Französische Literatur.
Le Chevalier de la Charrette. Fierabras.
Zunächst müssen wir uns hier mit einer Handschrift
(M— 111 — 21) beschäftigen, welche der Catalog der Esco-
rialbibliothek fälschlich der provenzalischen Literatur zu-
weist Da dieselbe trotz ihres, wie sich alsbald zeigen
wird, wichtigen Inhalts bis dahin gar nicht berücksichtigt
worden ist, verdient sie wohl eine eingehendere Erörterung.
Wie aus der Inhaltsangabe: a Ausias March in lemo-
sin«, welche Worte auf einem der vor dem Manuscripte be-
findlichen Papierblatter stehen, erhellt, sah man zunächst
die im Codes mitgetheilten Gedichte für diejenigen des
geosrnrnten vulencianischen Dichters an. Diesem spricht
sie jedoch die unmittelbar darunter stehende Bemerkung:
«PoetaproTincialis, non Ausias March. Dialectus Gallico-
Frofincialis »^ wieder ab. Der letzteren Ansicht ist
offenbar der Verfasser des Catalogs gefolgt. Indessen
trift der Yerbesserer ebenso wenig das Richtige. Denn,
wie bemerkt worden, hat die Handschrift Nichts mit der
provenzalischen Sprache zu thnn. Es liegen vielmehr
zwei Bruchstücke altfranzosischer Dichtungen in diesem
Codex vor uns. Derselbe, aus dem Ende des zwölften,
oder ans dem Anfange des 13. Jahrh. stammend, enthält
••6 Peigamentblätter. Die Schrift, zwar klein und, obwohl
die Bachstaben sehr nahe an einander gerückt sind, doch
lesbar, ist in beiden Fragmenten die gleiche, sowie auch
die gro&en Anfangsbuchstaben der einzelnen Absätze
ond deren Schn&rkelzüge , welche sich oft fast über die
^ze Seite erstrecken, überall denselben Character tra-
gen, so dafs man vermuthen konnte, das Ganze sei von
em und demselben Schreiber angefertigt worden. Beide
Manuscripte müssen früher ein gröfseres Format gehabt
44 Hermaon Konst
hüben, denn von den die Ueberschrift bildenden Worten
vind nur deren untere Theile noch yorhanden. Die lieber-
ichriil de« ersten Fragmente ist bis auf einige wenige rothe
Zbgo gänadich verschwunden, von der des letzteren sind
wenigstens ein paar Worte der untersten Linie noch zu erra-
tlion. Im Uebrigcn ist mit Ausnahme einiger Blätter, deren
Losen durch grofse Fettflecke erschwert wird, und meh-
rerer Seiten, die durch Abscheuem gelitten zu haben schei-
nen, der sehr unscheinbare Codex nicht schlecht erhalten.
Das erste Fragment, fol. 1 — 32, bilden 5568 Verse
des Chevalier de la Charrette Chrestien^s von Troyes.
Jede Seite ist in zwei Spalten getheilt, von denen jede
auf den ersten acht Blättern funfundvierzig Zeilen, auf
den Abrigen nur dreiimdvierzig hat. Der Anfangsbuch-
stabe jeder Zoilo der ersten Spalte, und der Anüuigs* und
Endbuchstabe jeder Zeile der zweiten Spalte sind stets
von den Wörtern getrennt worden und bilden so in ge-
rader Linie imtereinandergestellt eine Art Rahmen.
Vorglichen mit Tarb^'s Ausgabe des Le Roman du Che-
valier de la Charrette par Chrestien de Troyes et Gode-
IVi^y de Laigny. Reims« Reynier, 1849. bieten die ersten
tViuikig und letxten iweiundiwanzig Verse des Fragments,
wvloho ich abgeschrieben, keine wesentlichen Varianten
dar« Dagegen ist Vers 5567, der vorletzte des Frag-
ment«^ in der Rfaeimser Ausgabe der 5387^ Vers. Dieser
Unterschied mag theilweis daher rühren, dafs das Manu-
Script > welches jenem Abdruck zu Grunde gdegt wor-
deii> nach Vers 31)39 eine Lficke hat, theilweis aber auch
cUher> dai*^ die £;$coriaUiaiidschrift einige V^se mehr
biel<^ So findet sich der 5568^ Vers: Ke el moude na
ri^« si mahiaiw in der Kheimser Ausgabe, die mir attein
in London au Gebole gestanden, nickL Da& ieii im
£»corial k^ine Ausgabe des CheTalier de In Charrette
«uin Vergleiche» aur Hand gehabt habe, ist wohl über-
Itibsi^ SU bettitfrken.
IXe ig^:^nden Blätter 33-^ esthnhen ein bedewle^
»si^j^ment des Fierahnis und xvar 56äS Vinrse ^)^ Die Seiteo»
^ Obwalkl <1b» ^iMittte iA IjuiBWin 3^3? Liftitm Ikac^ «wt dach aar
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 45
hier nicht in Spalten getheilt, haben zunächst (fol. 33 —
64) funfiindvierzig, sodann (fol. 65—96) dreiundvierzig
ZeQeo. Die ersten und die letzten Buchstaben jeder Zeile
sind auch hier von den Wörtern zu einem Rahmen ab-
getrennt Der letzte Vers lautet:
Et fi dist tel parole qui mout fist a proiifsicr.
Des ist, wie schon bemerkt, der 5628'* • Vers, während
derselbe in der Pariser Ausgabe des Gedichtes (1860 bei
Vieweg) der 5439*^ ist Daraus ist jedoch nicht zu fol-
gern, dafs die Escorialhandschrift nur so viel Verse mehr
habe, als der Unterschied zwischen diesen beiden Zah-
len betragt, nämlich hundert neunundachtzig. Das Ver-
hältnis wird dadurch ein anderes, dafs viele Verse der
Pariser Ausgabe in der Escorialhandschrift fehlen, diese
ausfidlenden also wieder durch andre ersetzt werden müs-
sen, welche, da sie dieser Handschrift allein angehören,
somit jene Zahl noch vergröfsern. Es fehlen Vers:
13. 32. 83. 110. 130. 154. 155. 226. 252. 280. 288. 344.
381. 396. 455. 463. 477. 483. 534. 596. 597. 599. 669.
673. en. 678. 725. 742. 838. 943. 968. 982. 1011. 1025.
1056. 1060. 1140. 1161. 1210. 1363. 1365. 1419. 1475.
1481 1578. 1620. 1627. 1628. 1675. 1680. 1698. 1760.
I76I. 1768. 1824 1850. 1962. 1987. 2003. 2094. 2142.
2159. 2197. 2216. 2217. 2220. 2226. 2304. 2305. 2308.
2329. 2330. 2381. 2409—2412. 2415. 2416. 2434. 2435.
2437. 2445. 2446. 2448—2450. 2477. 2493. 2553. 2573.
2G08. 2633. 2658. 2662. 2713. 2714. 2716. 2767. 2768.
279a 2800. 2801. 2827. 2854. 2950. 3071 — 3073. , 3178.
3201. 3229. 3266. 3267. 3433. 3455. 3456. 3474. 3475.
3(82. 3484. 3564. 3584. 3620. 3811. 3859. 3891. 4002.
4003. 4029. 4064. 4065. 4069. 4135. 4197. 4205. 4209.
4.307. 4331. 4372. 4386. 4395-4397. 4403. 4436. 4437.
4456. 4475. 4494. 4515. 4543. 4550. 4628. 4636. 4637.
4643. 4663. 4718. 4730. 4733. 4741. 4824. 4840. 4850.
«54. 4867. 4910. 4918. 5059. 5068. 5077. 5116. 5187.
048. 5252. 5257. 5265. 5377 — im Ganzen 179 Verse,
wohingegen die Escorialhandschrift nicht weniger als 368
ihr eigenthümliche Verse, an verschiedenen Stellen ein-
geschobeo, aufzuweisen hat. Schon dieser Umstand allein
46 Hermann Knast
macht die Handschrift zu einer für den Text des Fiers
bras ungemein bedeutenden. Ja es ist nicht unmöglich, da
sie sogar den besten, weil ursprunglichsten, Text von alle
vorhandenen Handschriften uns überliefert hat Denn yc
den fünf andern hat diejenige des Herrn Didot, welche il
im Alter am Nächsten kommt, eingestandener Mafsen b
schlechter Sprache betrachtliche Lücken (vgL Leon Gai
tier: Les epopees franpaises. Vol. H. Paris 1867. S. 306
während die von der kaiserlich französischen Commissic
für die Herausgabe der Anciens poötes de la France b
nutzten vier Manuscripte der Bibliotheken von Pari
Rom und London dem 14. und 15. Jahrb., also ein
verhältnifsmärsig spätem Zeit, angeboren. (VgL Anciei
poetes de la France, Band. L Otinel, Seite xi ^) ai
Band IV. Fierabras S. xx fg.)
Bei dieser Sachlage ist es daher sehr zu bedaaer
dafs die kaiserliche Commission ihre Nachforschung^
nach für ihren Zweck wichtigen Handschriften nie
auch auf die EscoriAlbibliothek erstreckte, zumal d
kaiserliche Begierung in gerechter Würdigung der eil
lisatorischen Mission Frankreichs Mittel zu derartigi
Unternehmungen so liberal gewährt, wovon bekanntlii
eine schone Probe in der berühmten Veröffentlichung d
Manuscrit Pictographique am^ricain publik sous les aa6|
ces de M. le ministre d'£tat et de la maison de TEmp
reur. Paris. 1860. vorliegt.
1) Wean hier gesagt wird, dafs der FierBbras im Codex des Vatican (
abbaye de Fleory angehört habe, also französisches Eigenthum gewej
I sei, so ist za bemerken, dafs diese Behauptung, wenn sie auf keim
andern, als dem hier gegebenen Grande ruht, einen argen Anachron
, mos in sich schliefst. Der in Rede stehende Code^ enthält 6 Manuscrip
Yon denen die Tier ersten religiösen Inhalts dem 11. und 12., die b
den letzten (das eine derselben ist Fierabras) dem 14. Jahrh. anget
ren. Die auf der letzten Seite der vierten Handschrift (au verso
€ol. 20) stehenden Worte: «Hie est liber saocti Benedict! FloriacenJ
quem ei qnis foratus fujMrit, vel aliquo ingenio tulerit, Anathema sii
können offenbar keines Besitztitel für das Ganze, also auch für *
folgenden mit diesen zusammengebundenen Handschriften des 14. Jahi
I abgeben. Der Anspruch Frankreichs auf diesen Fierabras ist also se
zweifelhaft, der auf jene relig. Schriften aber unantastbar. Mochte dal
der h. Vater das reclamirende Frankreich mit diesen recht bald beglück«
Ein Beitrag zur Kenntnifs der £scorialbibliothck. 47
Hätte der Text der Escorialhandschrift der kaiserlich-
französischen ConiDÜssion vorgelegen, so unterliegt es
wobl keinem Zweifel, dafs sie diesem, da er nicht so manche
offenbar falsche Lesarten bietet als die übrigen, welche
er oft zu berichtigen dienen kann, den Vorzug bei der
Frage, welcher Text dem Drucke zu Grunde zu legen
sei, gegeben haben würde. Wie die Sachen jetzt liegen,
da an die Veröffentlichung des Ganzen kaum zu denken
sein dürfte, mufs man sich mit der Mittheilung der wich-
ti^ren Lesarten begnügen. Zumal diejenigen, welche den
Sinn mehr oder weniger ändern, habe ich . angemerkt,
dagegen einzelne Fälle ausgenommen davon abgesehen,
sprachliche Abweichungen anzudeuten. Hätte ich jedes-
mal bemerken wollen, wann out st. ot, aurez st. arez,
dusqn^a st. jusqu^ä, wouldrent st. vaurcnt, tor st. tour,
ene st iange, entresi st. enfresi, desver st. derver, la st.
le, traitor st. traitour gesetzt oder ganze Absätze in or
statt cur enden, so würde die vorliegende Arbeit eine
solche Ausdehnung erlangt haben, dafs es einfacher ge-
wesen sein würde, das ganze Fragment abdrucken zu
l««»en. Um jedoch von demselben, und namentlich von
dem Ferliältiiisse dieses Textes zu den übrigen eine mog-
Jiclist genaue Vorstellung zu geben, will ich hier den
auch in Gautier^s Werke mitgetheilten Absatz nach der
Ton mir gefertigten Abschrift, der ich auch die Lesarten
entnehme, folgen lassen:
Moat fu grant le barnage, quant le roi dut lauer,
Mais ainz qu*il preune Teue, n'eut eu lui quMrier,
Ker vn Sarrazin uint en Tengarde monter,
Jamaia de plus riebe bomne n*ora mais nnl parier.
II fa rois d'Alixandre, si Tanoit a garder,
Sooee eBtoit Babtlone jusqa'a la roge mer,
Si aooit Kologne, Raeie a gounerner
Et des treas d'Espaigne se fait seignor clamer
£t si wuloit par forcbe desus Bomne regner
Et toos cbeuz de la terre a seraage tomer,
Mais chil dedenz nel woudrent soafrir ne greanter
Portant les fist destruire et Seiot Pierre gaster.
Mort i a lapostoille et fist a duel finer
Et nonnains et mognier et mostiers uiolcr,
S*emporta la corronne qui mout fait a loer ,
Le roi en fist Jhesus en la croiz corronner,
48 Hermann Knust
Et le eigne et les clouz dont on le fist cloer
Et les dignes reliqaes qae ge ne sai nommer.
Si a en garde Ja crois ou Dez se latssa pener
Son cors a granz ahanz por son peuple sauner ,
Si tint Jerusalem qui tant fait a loer
Et le digne sepulcre ou Dez wout reposer.
Le non du Sarrazin tos doi ge bien nommer,
Fierrabras d*Alizandre se faissoit apeler.
fol. 33. V. der Escorialbandschrift.
Vergleicht man diese Stelle mit der von Gautier a. a. O.
S. 307. nach der Didot'schen Handschrift mitgetheilten Pa-
rallelstelle und den betreffenden Versen 46 — 66 der Pariser
Ausgabe, so wird man finden, dafs die Escorialhandschrift
von der Didot^schen hier nur wenig abweicht, während die
übrigen vier Handschriften, andererseits mehr unter sich
übereinstimmend, jenen beiden gegenübertreten. Uebrigens
beweist wohl am Besten die grofse Anzahl der abweichen-
den Lesarten in diesen wenigen Versen, wie unthuxdich es
gewesen sein würde, in diesem Artikel alle zu geben. Eine
Beschränkung schien daher geboten, obgleich dieselbe in-
sofern zu bedauern ist als zum vollen Verständnifs die
Kenntnifs aller Lesarten notbwendig ist. Einstweilen möge
sich der Leser mit den folgenden begnügen. Sie werden
wohl im Ganzen ein richtiges Bild zu geben im Stande sein.
Nacb y. 3: A garant en trairai euesques et abez.
V. 15. Ja n'i doit estre treus ne nas tresors donn^; >)
V. 18 fgg. Se 11 peres est mans, 11 fix yant pis asses»
£t du tont en tont est li slecles redout^s,
Ke 11 n'i a un seul, tant solt espoent^,
Kl tlegne vralement ne fol ne loiautes. *)
V. 23. Karies ot ses barons semons et demand^ ')
Nacb V. 33: Frans sonstindrent les coas sus les escns bonglez
V. 34. Oliviers li gentias 1 fu le jour navr^s. *)
V. 63. Et des [tors] de Paleme se fait sire clamer. ^)
>) Si n'i doit taille ne nos trens donnez
*) Se 11 pere est malnais, li filz pierre est assez,
Du tont en tont par est li siecle rasotez,
II n*i a Tn tont sonl tant soit bien esprouaez,
Qni tiegne vraiement ne foi ne leautez.
^ Karies 11 emperere a ses bommes mandez
*) Oliaier li gentilz il fa el cors naures
*) Et des treus d'Espaigne se fait seignor clamer
Ein Beitrag zar Kenntnifs der Escorialbibliothek. 49
V. 54. £t si voloit par force en Romme sejourner, ^
V. 66. Mais chil par dedens Romme nel vanrent cröanter; ^)
NftchV. 60: Le roi en fist Jhesas en la croiz corronner
NichV. 62: Si a en garde la croiz ou Dez se laissa pener
Son cors a granz ahanz por son peuple sauuer.
V. 68. Moolt grand effrol demaine sur le mnl arabi. ^)
XacbV. 68: A grant memelle iert bien arme et feraestis
V. 73. Et Toit le tref Karion desoas le pin antis, *)
V. 74. Et Taigle d'or qoi vente qnant 'Solans esclarchist; ^)
V. 87. «Ja ne m'en tornerai ^ si seras desconfis ,
V. 91. A iceste parole est sur ^) Tarbre guenchis;
V. 93. Li Sarrazins descent ^ desous Tarbre rame ,
NaehV. 93: Son cheval aresna a Tarbroiseil rosez
NachV. 94: £t regarda les loges tont contre val les prez
V. 97. aCar enyoie en Tangarde Olivier ton prive, ")
y. 108. «Ja n*en sera mon hoir a nnl jonr reproave >^
V. 119. Ains ne fu Sarrazins de la soie bont^', ^^)
NmIi V. 138: A memeille s*est et proisfie et tante
V. 136. Si tient Jberosalem u Dix fu honneres,^^
V. 139. «Jamals je n'aarai joie tant qu'il sera matds. ^'}
V. 148. oLors quant paien nous virent i<) a Tissue des gnes,
V. 160. «Mais, par Tarme ^^) mon pere, mar en estes vantes;
V> 161. «Or i parra [des vieulx] com tous esploiteris, ^^)
V. 169 f^ Rollaus jete le main an braue qui est letres;
Ja en ferist son oncle se 11 n*en fust ostes. 1^)
V- 175. «Ke puisse tant veoir que eis jours soit passes, '^
^^V. 177: «Ja Qe mengerai mais, si [n]e sera desmembre.»
^) £t n wuloit par forche desus Ronme regner
*) Mais chil dedens nel wouldrent soufrir ne greanter.
^ Moat grant effroi menoit soz Ini li arabis
*} Et regarda anal et desonz le pin el massis
Et noit le tref Karion, le roi de seint Denis statt V. 73.
^ Et Taigle d*or qui Inist con soleil esclarchis
*) Pais si retomerai
^ lOZ
*) s'areste
*) Enooie a moi ioster Olinier tom priuez
'*) Ja ne aera nnl ior a mon oir reprouez
'^ Omques ne fu Sarrazin de la soe fierte
'*) on Dex fa ahanne
**) Jamals ne maingerai jnsquHl sera mate.
1«) niadrent
iB) rame
**) Or i para des viex con vos en aidere
>') n misfc la main an brant, si la deu fenre oste
Ja en ferist son oncle si n'en fust trestome
'^ Ke il paisse tant viure qne soleil soist leue
Jakxb. f. ron. n. engl. LIt. IX. 1. 4
50 Hermann Rnust
Nach V. 183: f<Qui corrouchiea yostre oncle, ce est grant folete.»
Y. 189. Li rois a ses barona se prinst k dementer. >)
V. 192. uQaant ci me faut mes nies ') qui me deaat tenser,
Nach V. 203: Plus tost qu'il omques puet, se oomnenche a leaer
V. 220. «Se je ensi le fac, oü se puet [m^s] fier? ^
Y. 227« Li fiex Renier de Qenne son vert hyaume lacha; *)
Y. 229. Oliviers saat en pies, son haabert endossa, ^)
Nach Y. 229 : Garim son escuier son heaume li feima
Y. 251. L'escn priust ens enarmes, fierement est molUs; ^
Y. 263. Or fera ^ la bataiUe volentiers et de ^es.
Nach Y. 264: Oliuier la fera qai qu'em poist, ne qui grex.
Y. 272. 11 a plus de .II. ans, et si sont ja passe, >)
Y. 279. «Ja ne me qaerres cose par quoi toqs soit nee; ')
Y. 284. Quant Franchois Tentendirent , Tuns a Tautre boute: i<0
Nach Y. 307: «Ker il n'i a tu sol, ou il n'ait faosete
Y. 326 fg. Puls dist entre ^es dens: «Dius li doist courte vie,
«Ke repairler en puist, si ait le eief trenohi6». ^^)
Nach Y. 339: «Ja n'en retomera mais, se dex n'en a pitie;
«Por Deu, merchi biau sire, autre i ait ennoie.»
Dist le fei Guenelon: «Or a Reigaier songie.
Nach Y. 351: «Keignier», dist l'emperere, « ne puet mes refuser,
ttRecheu a mon gant si qnel virent mi per.»
Decheu fist Oliuier qne gentil et que her,
Ou qne il uit Franchois, s*esprist a apeler:
«SeignorSy se tos ai dit noient en fait ne em parier,
«Por amor Dien tos pri del meffait pardonner.»
Nach Y. 358 : La lanche soz le fautre, Tescn au pis ferme.
Nach Y. 367 : Sor sa lanche s'apuie par grant nobilite.
Nach Y. 369: «81 t'ait le ton Dien, ne me soit pas chele.»
Nach Y. 379: «S*ai en garde la croix par qnoi estes sauue.»
Y. 386. « Yois com Franchois m*esgardent i *), la val du nuustre tref,
1) Le rois voit ses barons, si se prist a conforter
s) Kant che me fait mes niers.
S) Chertes ge ne sai mes, ou on se puist fier
*) Le fils Reignier de Genne isnelement s'arma, wobei nicht zu
Torgessen, dafs der Torhergehende Yers, welcher dasselbe be-
sagt, in der Escorialhandschrift ausfallt.
*) Oliuier saut em pies, durement s'aficba,
*} s*est mollez
») feroit
>) II a plus de .XXX. ans acomplis et passe
*) chose qui par moi soit vee
1«) Tun Tautre a regarde
11) Puist entre ses dens que on ne Tentendie:
«Ja Danüedex ne plache qui pardonna peehie»
Ke repairier em puist, si ait le chief trenchie
'*) nos esgardent
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Bscorialbibliothek. 51
Kach V. 388: «Oa par le aeiiit apostre o*om quiert en Nerou pre,
«Je t*irai ia ferir eto.
V. 393. «Ains qne je tn'en remue en sarai la yerte, i)
V. 410. «Monlt araa hardi ctier ae ne me resoignier. ^
V. 418. aC% Karion ne se puet nns bona *) apparelHer.
V. 4M. «Sarrasins, t«, 8i t*arnie, trop poona detrier, *)
XachV. 4S9: «Se ne qnidoie auoir honte, ne reproichier,
«Ja t'iroie la teste a m'espee trenehier.
NflchV. 431: Kant Fierrabras Toi, ne se wout eorronchier.
V. 440 fg. «^a sus m'a envoiie, priet m'en a ass^,
«Karies li rois de Franche, qni tant est redontes; ')
V. 464. «Mala or ferai ponr toi o'ain ne fis ponr hom ne. <)
Y. 467. «Et tn t'eslalase bien canque pues randonner; ^)
NaehV. 467: Gran cop me uien donner, n'i soie deportes
Kleb y. 484: «Et si ine nieg ferir sor mon escu bongler.
NsdiT.487: Berrart de Montdidier on l'escot Gnillermer
V. 491. ffU li tiera <m 11 qnars; je n*ierent refuse. ^
V. 511. «De qnel part eis Sans vient ke la voi degoaterP» ^)
Nach V. 511: Le paien d*AIiaandre fa mout de grant fierte
y. 519. Et uoit le aanc qn*est aval avaUs; ^^
Kaeiiy. 519: Kant le paien le uoit, mout enn est effirees.
y. 516. «Kaie, dlat Olitiers, ja mar en mesquerrös. i')
y. 631. «Je le eonquis a Romme, ki est vostre cit^s. i<)
Ka^y.^: («Ja pnis Dez ne m'ait, ne les souez bontez,
ff Se par moi est li basmes benz, ne entamez,
«Ker se puls t*oehioie, n*en seroie blasmez;
«Mais se gen puls comqnerre, dont em benrai assez».
Kseby.536: «Hont as fait grant folie, quant tu Fas refussez.
y. 546. aMais trop par a le cors i') hardi et combatant.
Kaeh Y, 649 : « Ainz qne nos departon , te ferai recreant
0 Ainz qne je me remu sarai la verite
^ te ne me rens resoignier
^ In der Escorialhandschrift ist vom Schreiber hons unterpunk-
tirt and in rois verbessert worden.
0 trop me fais detrier
*) Et si m'adoaba Karies, le fort roi corronnes
Cha SU» m'a envoie, prie m'en a assez
^ Mais plus ferai por toi, que ne fist bomne nes
') Et tn feslaiaseras apoindre tont contreual les pres
*) ja nes quier refosser
*) qne il uoit decouler, so dafs was offenbar richtiger, dies nicht
lis Frage za nehmen ist. Dabei sei noch bemerkt, dafs Vers 509, in
velchem Ke statt Gar gelesen wird, auf V. 511 folgt.
'*) Et uoit le sanc Termeil, qni est aual coolez
'') Menil, dist Oinier, ja mar le quiderez.
^^ Ke ge comqais a Romne qui fu vostre chltez
") cacr
4»
52 Henui» KoBst
V. 553. «f Ses conqaerroie joa « Bi'eapee trencaot. >)
V. 558 Ig. Et respont Fierabnw: «Trop te tm or hastjuit.
«Par foi, ae tu »e toU moDter en IftBiTernuit,*)
Nach V. 559 : Ei mea armea aaiair moat en cel Iwaehaiit
V. 560. «Ja i>fti1«»« ne li hone *) oe te aeront gamit
Nach V. 568: «Et aiea annea aaiair, aoa mon cbeaal nonter
V. 572. cA boin droit te derroit de ton cora meaetrcr. *)
V. 583. N*eiut tel cheralier daaqnee a Hontagn. *)
V. 588. «Moolt me poiae qoe nlea de aena ameanre, *)
y. €10. « Ja ne aerai traitea *) tant eom piiiaae dvier.
V. 622 Ig. «Moolt dnrement me poise e% moi t*cstaet jouster;
« Se tu ja le porroiea a ton ener raebater, *)
V. 626. « Va , fti miex qne ta pnaa *) qnant Tient a Tasanbler.
Nach V. 629: A l'archon dn bonchen qne tant poeit amer.
V. 633. Or Tona pniae bien dire et ponr Toir afier, ^^
V. 639. II a ^nte l'eapee H) an aeneatre ooai^,
V. 643. Car il fnrent JIL frere tont d'nn pere engerre. >*)
y. 662. A l'nn ») eatrier tenir s'eat U qnena adin^s.
y. 682 fg. Ja pnla ne li Unat qne il fnat relevea,
Dasqn*il foat contre tere monrdria et catranles. >^
Nach y. 683: Hont Ten amoit 11 rola et tenoit en chiertea
Plna enn » de .y^. oebia et alolea.
y. 730. «Pnla conqnerrona lea terea jnaqn*» pora de Ijotia. >^)
Nach y. 735: «Et Toi bien qne tn ea de la mort tont comqnia.
y. 741 fg. «Qne par moi aoit tes basmea b^na ne englontis,
«Se ne le pnia conqnerre an branc qni eat forbia.« >^
Nach y. 743: Sor lea estriera B'afiche dont li fer eat dorea.
Par iai grant nertn qne tont eat treaanea.
^ Sea comquerroie geo bien ainz le aoleil conchant.
*) Et respont Fierrabras: Mont me vas or baatant
Chertea se tn me nois lener en mon estant
S) Ja Karl ne si homne
*) A bon droit te denront de ton cora meschener
^ dasqn'a Boneaarto
*) qoe n*ea de plos haut parente
7) Je nlere ia traistre
*) Mont durement me poise qu'a toi m'estuet joster;
Se ta bien le vonloie en ton euer radiater
*) Fai le miez qne tn pnea
>^ afermer
>i) Florenche
1*) engendre
>*) aon
1*) Ja pnia ne le laira qne il sera rerses,
Ainz Tara contre terre mordn et eatrangles
") pora de Pontis
'*) Qne ia boioe ton basme, se par moi n'est comqnia.
Chertea, dist Fierrabras, mont ea prens et hardia.
Ein Beitrag zur KenntiuÜB der EscorialbibHothek. 53
Nach V. 756: Or uos dirai bataille, 8*eiitendre la uoulez.
V. 764. «K'encore le revoie harlige >) et en sante!
V. 775. Kel piiet garir li fers ne li fds englu^ ^)
Nich V. 777: Le fer des lanches ploient, li fast sunt tronchonne.
V. 785. Ad^Is ^ust uns hom demie Uue al^ *)
V. 793. PardeTant son archon a son escu boucler. ^)
V. 804. Le elarain 11 trencha k'ot defors endose* ^)
V. 808. Et li frains li escape qa'il ot en som noe. *)
V. 810. Et eil Tesperonna qui ja fast tost yerse. ^
KicbV. 810: Mes le destrier saat sas por i a demore
V. 819. «Compains, que je faisse ore sor cel escu boucle; ^)
Y. 8S8. Li paiens d*Alizandre ot la teste estoublie. ')
NschV. 841: Par fönt Ta entame, darement Ta plaie.
V. 849. A Tarchon de la sele l'a si destroit plaisie ^^
Nach y. 85S : Le qaens a Darnieder huchie et reclamie :
«Seinte Marie , dame, aiez de moi pitiel»
Comme Tespee trenche a icest renoiel
Hauteelere ne vaut a lie vn rain deagie.
Nach V. 868: «Ja por combatre vn ior ne serai trauoistie.
V. 887. «Car, par Tanne mon pere, se il estoit ochis, i^)
Y. 904. Ja fast mors li cevaus, ne fast ayant sallis. '*)
Nach V. 907: Le Sarrazins reqaeuare qni fu amaneuis.
V. 909. Quant yoit yenir Tesp^e, s*a le soie ayant mis. ^^)
Y. 917. Fierement se combatent, car fort sunt de sanlant. 1^)
NadiY.917: Xonz Ior escu detrenchent, mout les uont empirant.
Le fer contre l'achier ne pnet auoir garant.
SackY.9ili «Paradls Ior donnas par le taen saint conmant.
Y. 930. »Pit^ yoas en prinst, Sire, quant souffert eustes tant; 1^)
Nach Y. 930: Vos yenistes en terre, quant yos yint a talent.
Nach Y. 932: El temple Salemon, che tient li sachant,
Tronua la seinte uirge en son sautier luissant,
Le salu de par yos li dist tout en ioiant,
0 Ke eneore le yole haliegre
^ Nes puet garrir le fast ne le cuir englue
*) yne traltie ale, ebenso Vers 812.
*) a son esca tome
*) Le claaein li coupa qu^eut desonz endosse
") qoe il tenoit noe
') Flerrabras chaneela, la l'east crauente
*) ioos cel escu bende
^ se tenst estontoie
'*) a le destrier plaie
>>) Ke par Tarne Pepim, s*ill i est mort comquis
'^ mes ariere est sailUs
^') Kant yoit le coup yenir, si a Tescu auant mis
'*) Fierement se reqnierent sus les cheaax corrant
**) quant eas souffert tant
54 Hermann Kniut
K*en lie desohendrief «aperitablement.
La nirge l'otroia, si out le caer joiant
Qall fn den seint esprit repleni maintenanL
An tttat ior de Noel eaa nasquissemeot,
Kant la seinüsme estoille i fa apariMant.
V. 938. «Lor offirandee presine ^), nee alae refneant.
V. 944. (I Le bien lear demonttrates et alae poorcachant. *)
V. 948 fg. Li sane li linet par Tanste jaqnee aa ex conlant,
II en teret a ses ex, tantoet en ta T^ant. *)
V. 953. An tierc jonr en apr^ ^ne euicitement; *)
Nach V. 978: Li nn vient contre rautre, nn enteae le brant. -
V. 995. «Lore eeteras ") plni sains k'en may n'eat arondele,
V. 998. « [Je n*en bnroye mie] poar Tonnear de Todele , *)
V. 1000. aPar Mahom, diet li roie, £aaa eit qai t'en ap^le. ^
V. 1002. «Dont li pia te do[l]ra, li oaera et U mamele, *)
Nach V. 1009: Et reepont Olinier: Jheana ost ta fanele
y. 1006. Et li qnena Haateclere, dont li aoiers bornie. *)
V. 1008. Lee pieres et lea clani tont contreral en gnie, ^^
V. 1009. Le clavain li treneha et la braigae treslie. >^)
Y. 1030. Lor cort boire del baame; la santA reqnellie, **)
Nach V. 1029: «Boine corronnee, eoies hai en m'aiel»
Nach V. 1030: Che ne fn pae memeille e'il est espouentez.
Nach V. 1035: Et li brant s^escorlorge, ei eit escantellex.
V. 1043. Le bondenel en oste, s'en a ben aes^s, ^')
V. 105a Li ors ki fa dedens fn monlt tost affoodr^. i«)
Nach V. 1057: Et reipont Olinier i «tos dont meine aesez.»
V. 1070 fg. «Gertes, diät Fierahraa, monlt par fais a leer,
«Car de cevalerie ne ▼) onquea ton per,
«Maie monlt m*ae fait da baeme commeu et torbl«r.
ttJa Diex ne ta pnissance ne t'en porra aaaver.» i*)
1) pristee
*) Le bien lor demostrae et alae anonchant
>) Le sanc li nint anal iasqa'ae poine defiUant,
II le terst par ses enz, et furent ralnment.
*) apres fustes resorsistant
*) en seras
>) K'er n*em bearoia pas por tont Tor de Tadele
7) foas sai qoi t'en apele
>) Dont le euer te doadra el pis soz la menmele
*) qai maltalent aigrie
^^ Les pieres et les flors contreval enn esmie
11) et la boacle a percbie
1^ Lors qaHl eut bat deu basme, sante a recoellie
*3) L*e8toupeIlon en oste, si enn a ben assez
^*) Li or qai fa pesant less a tost afondrez
1^) Ker de cheaallerie ne ui omqnes ta per.
Chertes, dist Fierrabras, mout par fais a loer
Em Beitrag zur KenntDirs der Escorialbibliothck. 55
y. 1081. Sor ne se lieve ea haut poar son core a sau v er. ^)
V. 1137. Ot ferai je poar toi ne fis pour homme ne, ')
Y. 1139. Ha mis pi«t a tere da ceval abriere, ^)
Nach V. 1157: he soler li baissa qoi est a or pares.
Nach V. 1159: «Por amor Damledeu, le roi de maieste.
Nach V. 116S: cHelas, co dist le peres, chetif que deuendres.
Nach Y. 1167: «Qail ne soit abatos et ins acrauentes,
«Et lairai la ooronne dont ge^sai mout penes,
«Et les dignes reliques por cai sui mout ires.»
Y. 116S. Fnis dist une priere que vous dire m'orrez. <)
Nach Y. 1194: «Qni vendi vostre cors as deniers monnees,
«Mais U n'en oat que .XXX. tant fastes achates.
Y. 1195. «Par .1. mardi ') au soir, Dix, fustes pourparles,
Y. 1S05. « Ke il le vous gardast du quartier jour passe , *)
Y. 1230. «Des JIIL Maries virges fustes vous nsetes, ')
Nach Y. 1230: «St yoirement Mau sire conme en croix fu penes.
Y. 1231. «Ensi com chou est voirs, Dies, que dire m^oes, ^)
Y. 1240. OÜTier le vainora, mais moult est ains irös. ^
Y. 1247. N*i a celui de tous ^^ ne soit tous tressues.
Nach Y. 1258 : JLe Sarrazins la tint qui out fiere Tachiere.
Nach Y. 1289: K*aiiz .IX. les poins 11 sont a merueilies enflez.
Nach Y. 1394: Por releuer som brant s'est li quens aclinnez.
Fierrabras le hasta, .II. coups li a donnez,
Son esca li percba, parmi fu tronchonnez.
Y. 1310. «En Vun des .IL roiames esteras ^') Coronas.»
KaehY. 1327: «Par Mahom, bien doiz estre et preis siez et loez.
und V, 1327 Par foi statt Par Mahom.
Suh Y. 1329. «Oe sai bien que mom pris en seroit avalez,
«Ke ne yaut c'une fame hons qui est dessarmez;
«Ker Ta, si pren t'espee, congie fen soit donnez.»
Nach Y. 1368 : « Qr vos gardez de moi , trop awonmes parle.»
A iceste parole a le branc entese.
Nach Y. 1405: «Mais compaignons seroit par droite leaute.
Nach Y. 1413 : « Orr tu te rendras tost recreant et mate.
Mais mout m'as fait dolent, courechier et irer
Mais Dex ne te porra ne gafir ne tenser
*) Son esctt llene en baut por son chief garanter.
*) Or ferai eben por toi que ne fist homne nee
^ del deetrier seiome
^ iasi com tos orrez
^ joidi
*) jusqa'a JII. jors passes
^ De« trois oirges Maries fustes tos reuistes
^ Et chea que g'ai dist, est fine verite
*) Oliiiier la neincra, mes mout iert agreue.
^*) ehelni d'angoisse
l'*) serea tos
56 Hermaon Knust
Nach V. 1421: Por nm poi que le poig n'en a ouec porte,
Che fa yerta de Dieu, qa*il ne li a coupe.
V. 1435 fg. Ains ne se prinst a homme ne le f&ist tont mu i)
Juscli petit de terme le fera irascu. *)
Nach V. 1435 : Mais tu tel compaignon apres delez lui e^v ,
Nach V. 1438: Mais le paien nel prisse yaillissant va festy.
Nach V^ 1444: «R'orendroit ne tos trenche le chief o Teanme agu».
DiBt le qaens OHaier: «Foul plait anez mev,
«Jamals ne nesres done Mahonmet ne cahv.»
Nach V. 1465: Lors reuiennent ensemble comme Ijon desue,
De roistez coupz ferir baaz et entalente.
Nach V. 1483: Le claaein par dcsoz a tont desclanuonne ,
Le cair de Capaidoisse a Baptesme encontre,
Autresl le coupa con vn rosel pele.
Nach V. 1485 : Deles le flanc senestre a Tespee coale.
Nach V. 1487: Si par fönt a le brant dedens l'entraille entre,
Pias de la tierche part enn a dedens coale«
Nach V. 1490: Ainz ne s'en deigna pleindre, tant fa desmesure.
Nach y. 1497: «Ee ia tendrai le fons et la chrestiente,
«Ne pris mes toaz mes Dex vn denier monnee*,
«Ainz uoil croire en Jhesam, le roi de maleste,
«Qni forma ciel et terre et soleil et clarte.
«S*on m'anoit de mes plaiez et gari et sane,
«Encore essancheroie seinte crestiente.
V. 1501. « Honte m'ont consent! *) bien sai de yeritö.
Nach V. 1505: S'espee mist el feure, s'a le roi acole.
Nach V. 1525: «]Tant m'aideras qne g'iere sor Tarchon aclinne,
«Paisqae ge me serai deuant toi trauerse.
Nach V. 1543: Oliuier oat grant peine, ainz qn'il i fast tome,
Puis le prent de .II. pars atout s*enn est ale.
Nach V. 1615: Tres em miliea den pis li a roat et fausse.
Nach V. 1617 : Ainz le quens Olinier n*en a estrlef mue.
Le rois s'em passa ontre, qni fn de grant fierte.
V. 1625. « Et il ait hai de moi et manaide et pit^ 1 ^
Nach V. 1631 : Le rois a deschendv desouz vn pim rame.
V. 1637. Quant pardevant lui salent .XXX.m Barbarin. *)
Nach V. 1637 : A .xz. mille paiens as penons de samin.
«Ha Dez, dist Oliuier, eist me sont mal voisin»!
V. 1638. Li queus quencist arriere, ne prinst cesse ne fin.
Bien s^en cuida aler Oliuier son train,
Quant pardevant lui salent Persant et Sarrazin,
Et .XXX.m Turs a pignons de samin. *)
^) Ainz ne se prist a homne nel feist recrev
') Ke dusqu'a poi de terme le fera recrev
') Honte le consent!
*) Et il ait de mon cors et de m'ame pite
A) Kant par deuant li sant le fix Alipatrin
*) Le quens guenchist ariere vers le pin de cel brinn.
Ein Beitrag stir Kenntnifs der Escorialbibliothek. 57
V. 1645. «K'encor poisse veoir Karion le palazini» ')
V. 1655. Le ban^nt laisse courre, ki monlt est ademis. *)
N»ch V. 1666: Kant l'entent Oliuier, mout enn est engramis.
y. 1667. Oliviers trait l'espee, si lor vint ademis *)
Nach V. 1666 : Aatresi les abat comme si lenz la brebis ,
Mais paien si 11 ont souz loi baachent ochis.
Kant le qnens fn a terre, greins en fa et marris.
Pias tost qae omqnes peut, est em piez resaillis,
L'escn a embraichie, qui fa a or bamis,
Hantederc el poig destre qai fa mout de bant pris.
Qae il ateint a coap, n'em pnet estordre vis.
V. 1669. Qttel part k'il onqaes toart *), a les rens departis.
V. 1671. Con fait li boskellons les arbrisians petis. *)
Naek V. 1685: De som bliaat 11 ont yn des pans derompy.
V. 1694. Et les pnins trai le dos bien li^, ce m'est vis. «)
V. 1714. Qae tont en snnt coayert 11 piu ^ et li larris.
Nach V. 1716 : Mout fn grande la forebe des cnaers maleis.
V. 1789. Pias d'ane grant lia^e ont paiens ") resortis ;
V. 1789. 11 escrie Franchois fierement a baat cris: *)
V. 1733« LfOs ceyaus esperonnent, e les yoas ayant mis. ^^
NichV. 1744: Chil son cheual estanchent, mont enn i ot d'alentis.
Nkh V. 1751 : Dont yeissez Franchois ces granz tertrez poier
V. 1767. Pias de .V. lienes longues a apr^s Tos ale. > >)
V. 1790. Moalt se crient qae paiens n'aient agait jor4. i*)
N^ch V. 1780: II point denant Franchois an passe d*um gae
V. 1812. Plus qae de moi me poise qai soi a mort nayre; i^)
Xacft V. ]ft4S: Apres si fa li rois de ses dras desnuez.
Nach V. 1862: «Les reliqaes easse dont tant me soi penez,
«Si ie ci läse ariere en mes richez barnez.
V. 1866. Parmi haute broachie se sont abandonn^. ^*)
Bien s^em qaida aler par vn sablon chemin,
Kant par deaant li saut li rois Ostonmarin
A .XY. mille paien de la geste Cayn.
1) le fix Pepin
*) fa estormis
*) II a trait Hauteclerc, si lor uient ademis
*) tome
*) Com fait li carpentier les arbrisseauz petis
*) Les poigns deriere le dos bien liez de fairis
^ li pai
*) Franchois
*) II escrie: Montjoie souaent a mous haus cris
'^ Les destriers esperonnent, les escus auant mis
*^ ont apres eulz ale
**) joste
**) qu^il est a mort naure
^*) Parmi hautes rochieres es les acheminez
58 1
Nach V. 1894: Dlre el de malfiwrt espraot M estenchelie.
Nach y. 1901: «Se mm fix est Teinciis, mal tone Im ro«lle
Nach V. 1908: «Qu fa le chewüicr qai cei tanl aloaei?
V. 1937. Olivicn reaest laiii^ef oa bliaal de cendet; >)
V. 1939. «Haboa! disfc Vauiaiis, coa or sai cneaataa; *)
V. 1941. «De la teie de Fraoee» doa aiiex ea pareates.« *)
V. 1945. « Cee Fraa^ia orgoeUleae aoolt tost me deeimes : *)
V. 1954. «Eafresi e*a donaia cn lespit Ica metes, *)
Nach y. 1991 : « Et tos et tait chi aotre les haabera endooes
V. 3024. S*esgacdaM U «aintare et Taael aoiele,*)
Nach y. 2035: Dea frait de paradU i aaoit tregele
y. 3033. Per Focoisoa d'or fia 7), ee dieat li letre;
y. 3036. Ne Taat magaes ne meate a li aoa oef pele. •)
y. 3050. «[Daaie, mon tat voe fröret» qai taat voas a ame.» *)
y. 3060. «Homme eoat Karleauiae, qae aas ae paet oialer >^
Nach y. 3065: Kant Tcaitent Floripea n coBBcnche ainmer.
Nach y. 3074: «Ke Sortamimde fist de la ehartre gecer,
«Lai et tes eooipaignoas fist ea la ehambre amer
y. 3081. «Aaeai voas ea ferai Tostie loier dcaaer. ")
Nach y. 3113: « Et de eea m'aiderea qae woadia deaundcr.
y. 3115. «Qae ja ne voas laaiai poar Ice meaibrea eoper. ^')
y. 3136. «Mais je qaH e'as pacielet siTce moalt biea jaer, >^
y. 3137. Aval enmi U cartre Ta li Tan avale. <«)
y. 3139. OÜTier toat preauer oat sae eaeenüe. >^
y. 2143 fg. CoieaMBt Ics en gete la fille Taaure,
Par nae gaete pMte de riel aateqatte. '^
y. 3174. Dllaee paet ob tcoit qoant li floe lor aboade. '^
Nach y. 2174: Lee poinons aoier qaaot le flo leia eronde.
>) el bllaat ginronnes
*) com mal svi engannes
S) coidaa aaoir la des
*) desaees
*) Eotresi qa a demain qae sulax soit leaes
*) et la bongle dore
7) Por aaoir la toisaon
*) Ne Yaat nagaeDias a lai an ail pele
*) qae taat aaes ame
1*) qai ainz nel pvt lasssr
>>) yos m'aaes biea sende, ge aoil gaerredoaBer
i>) Ja ae aos ea laadroa iasqa*as testcs cooper
i>) liais je cait qae a dame saoriea biea ioer
>^ Et la ehartre as Fraachois Tont taatost aaale
1*) eaa oat sas atire
><) CoieaMBt les eamenae la fille Taaiire
Par Yae hasse croite del teaz d'aateqaite
i*) Par illeec Toit ob biea la mer et la rioade»
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 59
y. 3176. El « fa sa maistresse, ki ot non [Morabunde] ; >)
Nach V. 2176: Plus set de nigromemsse qn'en giniere defonde
Njch V. 2185: «Vea Goillermet Tesoot deaant lui acoute.
Nach y. 2186: «Pucelasse naluaisse, qae as tu em pense?»
y. 2203. FloripM vit les contea, si les a acolea; *)
y. 2222. Nl a cel n'ait maatei de der paile afuble. ^
Nach y. 2222 : Et riehes nlglatons et bemlmea engoolle
Nach y. 2261: «G'irai qnerre mon fll dont mon caers est ires.»
Naeh y. 2264|: «Mala par icel seignor, qui en croia fu penes,
«Sa tel leu yo» trametral etc.
y. 2290. Li da« Tienry d'Ardane en est en pies leves; *)
Nach y. 2315: «Et les aeintismes clo« et le signe ennorez
Nach y. 2321 : «Seigaora, dist dos Nanxnon, porquoi tos dementez
«Kant nos sanon tres bien» qn*a mort noa a }iarez?ii
En Bon lit s'eat caacune coachie et reposaez
Entreai qn*a demain que aolaoz fu leuez.
y. 2328 fg. Qai Teiat ees barona tant tenrement plorer
Et lor puina a detordre et lor ceTeua tirer!
Qnant oe vit l'emperere, ai Ten priat grana pitea
II a dit a aea hommea: «Franc cheyalier menbre, *)
y. 2335. Et treapaaaent pruverea ^ et eatrange renne.
Nach y. 2373: Poia iaaent d'Aigremore et rengie et serrci
Entreai qo'a Maltrible n'i ont regne tire.
V. M^ f^ «Qno i^ vanrai ^ toaa .yil. par mon cors conquester;
c A raminmt Balant lea vanrai ^ preaenter.»
Nach y. 340$ z « Anoboia qne il aoit veapre, aarez de moi asae.»
y. 2415. De ai en la oervele U iait le branc couler;
n a eatora son oop, ai Ta Iait jqa veraer. *)
^ St al i fu aa maiatresse la uielle Maramondc
*) Floripea vint aa contea
*) Nl a cel n'ait vm paille a son col afuble
*) Statt Li dna Terrea d'Ardane folgt in der Escorialhandschrift
aU yierter Richard, deaaen Auftreten in drei yersen so beschrieben wird:
Em piez s'enn est leuez Richart de Normendie,
Ch'est Richart sanz poor a Vachiere hardie,
Qui de ses tamp fist faire la plus maistre abeie.
Terria d'Ardane wird dadurch der fünfte in der Reihenfolge und y.
^290 und 2291 treten an die Stelle von y. 2297, der dann auf
y. 2301 folgt, worauf die Handschrift folgendermafsen fortfahrt :
Sire, droiz emperere, prengne vos em pities,
Bien sai se il i uont, ia n'en reuendra plcz.
Ouec irez, dist Karies, par les euz de mes chiez :
Or i serez vos .yL qui porteres mes briez.
*) Kamt Franehois l'entendirent , s'ont aigrement plore.
aSeignors, dist Temperere, Franz Chevaliers membre
•) bruiercs
^ beide Male wouldrai
*) Nor ein yers: Entresi quens el pis n'i laissa que couper
60 Hennjum Knast
Nach y. 2421: Et noa coDtes lor wiegnent, n'i out soig d'are«te.
y. 2422. Et aqaellent Fiao^ois enTiron de tons Üb. >)
Nmch y. 2451: cCafcmiB em p«Dde .II. » Tarchon noielex
Nach y. 2473: «La maiiidre est plas grosse e'an eaable de mer
Nach y. 2474: «K'a pie ne a ceoal n'i porront en aler
«Denant an chief dn pont est m cast«! fermer.
Nach y. 2479: «Par desns cort me eve, Flagot est apele
Nach y. 2482: «Mont est riche le pont dont tos m'oez parle
y. 2496 fgg. Et respondi dns Namles: «Qne dis tu, forsenes?
«yiels ta donner .1. cop poor JL\, reconrrer?
«Se Dien piaist et saint Piere, qoi ,de Dia a les des, ^
y. 2499. «Tant lor dirai men^ignes bien i porrai *) passer.»
y. 2524. «Et Jf. palefrois fors, JhL destriers sejoames, *)
Nach y. 2524: Et mil ors enehaennes, mil destriers seiomez
y. 2528. «Et ki cesci ne vent ne sorre ne livrer. *)
y. 2553. U aqueiUent par force le grant pont a passer; *)
y. 2557. yoient ') ces espreners par ces perces crier
Nach y. 2568: Tout .yn. sont desoendns des destriers seiomes
Nach y. 2571: «Et fist et ciel et terre et soleil et clartes
Nach y. 2589 : «Et les seintismes clonz et le signe honores
Nach y. 2636 : « Et enn apres demande ses cheaaliers hardis
Nach y. 2639: «Et qae me di tel chose qni rae soit a plaisirs
«Ne sera em prison, ne enn a Charte mis.»
Et respondi li das: «Par mon cief ge Totris»,
y. 2651. «Com je ai ore toi *) en ma sale yotie,
y. 2659 — 2673 nnd 2674 — 2684 yertaoschen ihre Stellen.
y. 2689. « Je t'aprendrai moolt bien comment eres *) sau v es ;
y. 2709. «Pais si le faites pendre, le maaTais radote; ^^
Nach y. 2710: Et respont Tamirant: «Bon conseil me donnez
«Ales faitez les aatres de la chartre getes.»
y. 2711. «Par Mahom, dist Balans, si soit com dit aves.» ")
y. 2713 fg. Puis issi de la cambre, s'avala les degres,
Entresi c'an palais ne se vot arester. i*)
1) Et acnillent paiens as bons branz d'achier cle
*) Et respondi das Nainmes: «yos noz ferez taer!
«yonlez donner ym coup por .IIL cenz recoaurer?
«Se Dez piaist et ses seins qoi tout a a sauaer,
«) porron
*) et mil lyons priuez
*) Et qni cestai ne pnet reendre ne donnez
*) Post et isnelement se sont achemine
^ Oient
*) Comme ge ore t*oi
*) seras
'^ La fors les faites pendre, voiant toaz vo bamez
11) Et dl H respondi: si con yos dit auez.
") Nar ein yers: yenne est em la plache ou eil sont assemblez«
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 61
V. 2731. «Pais en feris jostice sempres aprbs digner. i)
V. 2741. «Fils ä patain, fait eile, lecierres ^ parjar^,
V. 3759. aN'estes pas ci venu ponr gramnant sejoumer. ')
V. S764. « Moult bien , dist Oliyiers , la merci Damedö. *)
Nach V. 2764: «Sire, que fait mom pere? por Deu nel me celez!»
«Compains, ce dist Rollant, mout est por vos irez.
Nach V. 2765 : « Or noil qae mi coauent vos soient demostrez.
V. 2775. «Dame, ce dist li dos, apermain le sares; ^)
aOn m'apele Namlon, de Baiviere fui nes, *)
y. 2793. £t BoUans Ten redre[ce] au conrage sene. ^
y. 2799: Je aim en douce France .1. leger bacelerj. >)
y. 2813. Et jure Mahomet^: aSe voas ne me pren^s,»
Nach y. 2831: L»a fache 11 baissa, la boache et le nez.
y. 3832. No gentil cbevalier atant se sont leve: ^^
Nach y. 2833: Issi agenoillierent par bones voleufeez.
y. 2834. Baisie a la coaronne dont Diex fa coronnes, '*)
Naeh y. 2834 : A la frans pucele les baillent a gardez
Nach y. 2838 : £t out en sa compaigne cent Sarrazins armez.
y. 2873. «Ce est eil ki m*aToit a mari esgarde, ^^
y. 2884. Tout a .L front ^^ 11 a fierement demande:
y. 3897. «Et comment vivent ü ^^) ^a en vostre regn^?
Nach y. 2905: cC'est Tusage de Franche que tu m'as demande»
Kachy.2918: «Kant vos vendrez en Franche ke la sachiez mostrer.
y. 2934. «Tu me cuidas or bien comme fol traverser. ^^)
y. 2939. ttPonr ce se eil paiens me cuida amuser, ^^
y. 2947. «Sire, dist Floripas, moult faites a amer.» ^^)
N^y. 2917: «Vengie m'anez de l'omme c'omques ne pui amer
worauf V. 2944 und 2945 folgen.
0 qoaot aos digne anrez
*) diät ele, traistre
^ Ne sonmes pas issi venus por sarmonnerz
*) Sire, dist Oliuier, comne homme emprisonnez.
^ im enn orrez veritez
*) de BsTiere sui nez
^ qull nel poet endurez
*) Yn cheualier de Franche ai piecha a amez.
*) Et a dit a Gnion
'^ Ke Fierrabras, mon frere, me bailla a gardez
'') 11 baissent les reliques, atant se sont leuez
'*) Che est eil que om m*a a mari esgarde
") Tout en franchois
'^ ioient il
'*) abrieonner
>^ abeter
»^ loer
62 Hermaim Knost
V. 2986. A hantes Tois eserie: «CaTers, n'i dneris.» <)
Nach V. 3987 : Em 0a chambre de marbre s'enn est fuiant tornes ,
Et Rollant, le niers Karion, enn est apres ales.
Kant li amirant Toit, quil n*i sera tenses,
V. 2989. Tres parmi la colonbe *) est contremont rampes,
V. 2994. ffC'est mon, ce dist Rollans, *) tant sni je plas irez. »
Nach y. 3009: L'amirant oat fors mis qai mont iert anilles.
V. 3011. «Ri va nne ti^s Toie ^) sonvent est meserr^s.
Nach y. 3012: «Ker ill est plas ruis d*08 que li genne d*a8es.
Nach y. 3020: «Issi sera 11 fait pnisqne tos le loes.
y. 3029. «Fran^ois s'en torneront si que yous le Tenris, ^)
y. 3049. aSe Floripes ma Alle est 1a ^aintore embUe, *)
Nach y. 3083: «Ja m'anra eist deable fors de mon senz getee.»
«Par Mahon, dist 11 lerres, n'i a mestier pomee.
ffOu TOS woilliez on non, serea despncelee.»
Nach y. 3089: Qai gaitoit cele nait la maistre tor quarree.
Nach y. 3103: nSeignors, dist Floripes, malement sui menee,
y. 3104. Perdne est la ^aintare, ^ en ia mer est get^e;
Nach y. 3105: Ker homme n'east ia faim qai U'east esgardee. Pafs
dieser ganze Passus als Rede genommen werden mufs,
erhellt aus yers 3106.
y. 3119. «Faites sonner .1. cor, eele vile assales. *)»
y. 3154. Et repont Floripas: «Et par moi le saris.» *)
y. 3158. La estoit Terragans et Apolins lev^s, ^^
y. 3173. aSeroit de Tor des .II. ^^) ricement atourn^s.»
y. 3188. «11 nous envoit secours de Franche le rengne, >>)
y. 3200 fg. yenus sont as estanles, s'ont les cevaus trouT^s,
La porte ont desfrem^, les pont ont aval^s. i')
y. 3227. «Avoec Basin gardis ceste porte naie, >*)
y. 3255. Lors cornrent as armes li paien deffa^, >^
y. 3266 fg. Niis estoit Tamirant et de sa serear nia ,
1) deoreres
^ Tres par milieu de cele
s) Oil, ce dist RoUant,
*) Qui ne ya les uiex roiec
>) Franchois se rendront pris si qae tos le Tesres.
c) Se la cheintare aooie la sus ma fille embiee
7) Perdue ai ma chainture
8) cele tor assaillez
■) a par main le saures
^^ Mahonmet et Apolym delez
11) des Dez
1*) Qu'il nous enuoit secors de Franche le barnez
^*) Nur ein yers: yenus sont a la porte, s'ont les huis desbarrez.
'♦) Toultie
>*) Plus de cent mille paiens Teissiez adoubes
£äo Beitrag zar Eenntnifs der Escorialbibliothek. ß3
£n toate Espaigne n'ot Sarrazins plas doute. ')
XächV. 3274: «Et nos meismes ausi qui enn anon grant mestier.
V. 3283. « Qni Telt estre maayais n'a soing de Taprocier , ^
Nach V. 3283: Mais rende touz les armes, si s'en fuie au mostier
XachV. 3286: A destre et a ssenestre aa branz les rains cerquier,
Qni bien est consenz, n'a lessir de plaidier.
V. 3288 fg. Mais se Jhesa n'en pense, ne lor ara mesüer,
Qae Sarrazin s'asanlent a chens et a millier; *)
Y. 3300. Yenison i avoit et boins paons lardes. *)
V. 3304. £t RoUans va devant ^) et li antres bamSs ,
Nach V. 3304 : Cil les ont as boas brans par derieres gardes
Nach V. 3310: Ki iert decha le pont par decha les fossez.
V. 3319. Sarrazin lor escrient: «Glouton, nl garires» <)
V. 3336. Ils laissierent la proie, si ont les pons passes, ')
V. 3374. «De qaoi je ai .111. jours itel noise men^e ^
V. 3429 fg. Fiert le comte Gnion en travers snr le nes;
lii Sans Termans li est en contreyal verses. *)
Nach V. 3446 : Del pant de som bliant li ont les enz bendez
Nach V. 3452: «Et tost Francbois destruire qni tant est desfaecz
V. 3454 fg. «Sire, dist Sortinbrans, consaus vous ert dounes.
'ci^Tost et isnelement .X.m Tars mandes,
u Et soient ferresta es destriers sejournes ; ^^
Nach V. 3478: «Sire, coisin Rollant, ia m'auez yos tant chier.
y. 3484. 11 en a apele le prea conte Olivier ^^)
NaehV.3d07: Kant li baron Tentendent, n'i ont qu' eslesuhier.
Nach?. 3513: Haatheclerc rendi au prenz conte Oliuier.
V. 352$ fg. «Et je serai estake, a moi tous ralies,
') Or alt £>ez nos contes par ses seintes bontes!
Ja anront vn estor, dont cascuns iert greues.
>) Qai woot estre malnez n'a entre nos mestier
*) Mais se Jhesus n'em pense, trop poient demorrier,
Ker Sarrazins s'adoubent qui Dex doinst encombrer.
*) Vm paien de Margorche les i out amenez
*) Tait derieres
*} Clarion lor escrie: Cuuers n'i durerez and im folg. Verse
der Singular lui statt: ans, so wie V. 3321 le ferist statt i
ferist
^ si ont le pas ontrez
^ Laqnele j*ai trois iors a tele angoisse enduree
*) Fiert Guion de Borgoigne es denz desoz le nez
Si que li sanz 11 est de la bouche volez.
^^ Sire, dist Sortimbrans, XXm. Turs prennez,
Lee blans haubers vestus et les brans acostes,
Si soient el bronillet embuchies, qu'est ramez.
i>) Et les .XXX. paiens environ arengier. Vers 3485 beginnt
dann: Les barons apela qui Dez
64 Hermann Knust
«De qael part que je viegne, tost me retronyeres.» >)
V. 3546. Paien crient le hui *), ja fust amont lev^s,
Auf V. 3553. folgen die beiden Verse 3558 n. 3559, mit dem Unter-
schiede jedoch, dafs «Oliuier» statt: Et Rollant gelesen
wird, so wie «entre quatre fossez» statt: entr' ans et
les fossez. V. 3554 fallt aus.
V. 3555. De .XXX« en ont les .XX. moult tost desbaretex. ^)
V. 3560. Et paien lor esorient: «Cuvert, n'i dureres; *)
V. 3562. «Venis le vous rescoure? avoec pendu B&r^,n ^)
Nach V. 3562 : « Mar eun estez issn , auecque lui pendrex.»
Nach V. 3572: Puis saissi le destrier par le cauffrain dorrez.
Nach y. 3588: 6ui a mis pie a terre, ne fu pas alentez,
Des armes au paien s'est mout tost correez.
V. 3615. «En boin gre le souffrons *) comme boin cheyalier.
Nach V. 3617: Dont veissiez ces contes fierement aficbier
V. 3629. «Certes, pour tel puoiele se doit on bien aidier; ^)
Nach V. 3639: Apres celui ochist Taupym den mont Rogier
V. 3641. «Par mon cief, bien saves ces paiens manecier. ^)
V. 3649. « Certes , cele pnciele ai oi bien parier *)
V. 3655 fg. Tant a ^^ an branc d'acier Sarazins dement
Que par force a ^^ le Toie et les pas* destoup6.
V. 3663. Les Tnrs qui les ca^oient ^^ ont iboult tost decope ;
V. 3681. «Baron, dist Tamiraus, moult m'aves mal menö; ^*)
V. 3684. «II i venra a s'ost, jou sai de verit^; ^S)
V. 3695. «Ce ne sont ore mie fei yilain amus^; ^*)
y. 3718. «Et vivent tout du nostre; n'i a hone garde. ^^)
y. 3723. «Ne se pueent aidier pie^a ne furent ne. ^*)
Nach y. 3724 : « Ke nos Dex abaissiez et les lor amonte
y. 3726. .1. bastou a saisi, si 11 eust ru6, >^
I) Je serai l'estandart, a moi ralierez
De quel part que viegniez, en camp me trouncrez.
*) Paiens crient et huient
s) Des .XXX. en ont .XX. mout tost afinez
*) A haute uoiz escrie: cuuers n*i durerez.
^) por nient tos en penez
^ Comquerrant la soufronz
7) se doit on dehaitier
^ manoier
>) a ore bien parle
10^ ont beide Male
II) conduient
1^) Franchois m'ont mal mene
>*) II les Tcndra secorre o son riche barue
14) esgare
^*) ne Yos en sauent gre
^*) pieoha sont auulgle
17) ca Ten eust donne vgl. I shall give it him, in der Bedeu-
tung von: Ich werde ihn durchhauen.
Eüi Beitrag zur Kenntuiffi der Escorialbibliothek. 65
Sich V. 3742: Qai bien est conseuz, n'a de mort garissan.
NichV. 3750: «Pias aessiement certes en finneron.»
V. 3765. «Ales i tous tou seus, ses faites adouber.» i)
V. 3775. La piere art et bruist si que le fist flanber; *)
Stitt des Yenes 3781, welcher auf 3805 folgt, and in weichem sUtt
der ersten die zweite Person steht, dieser Vers:
Je TOS cnit ia le fen a noient atomer
Kichy. 3791: «Si conmandez l'asant del toat renoneler.»
Nach y. 3794: La oa li engignieres a fait sa gent senrer.
y. 3805. Baron , dist Floripas , trop vons tous amat^s ; ')
Nach y. 3805 : Yos n'aaez c'une mort eatre vos a passer,
y. 3823. Tels re^at le mar d'or qai ne le lait porter. *)
y. 3851. «Or seroit grans barnages qui li feroit laissier. ^)
N^h y. 3852 : Lors saillirent as armes li barons chenalier ,
Le pont deaant la tor ont fait ins abaissier.
y. 3868. Li Turs estent le dart, qai bien se sot aidier, *)
y. 3870. Desoas la bloaqae d'or li a Vescu percie 7)
Nach y. 3870: Et l'abert de son dos derompre et desmaillier.
Kack y. 3874 : Le paien sent le coop , si a gaenchi le chier.
Rollant Yoit qu'en la teste ne le porra toachier.
Le destrier consui de l'espee d'acbier,
Aatresi le conpa conme vn raim d'olinier
y. 3911. «Se nns en i aloit, n'enporteroit la Tie. ^
^acky. 3914: «Ceste tor est mont forte et de biens raemplie.
V- 3918. «Tant qae noos i serons, menerons boine vie. ')
y- 3944. «Si fera ^% dist Rollans, il est tont esgard^:
y- 3950. Dist Gaillemers l'Escot: «Je irai par ^erte. ^^)
V. 3962 fg. «Qnand Karies de ma terre me vaat le don donner,
«Je nel Tan mie prendre, ce sacies de vert^^ iS)
V. 3971. «Ce fast mes cors meismes, tel don m'a il donni, >*)
Saeh y. 3983 : As franchez plenir i ont assez plore.
«Seignors, ce dist das Nainnes, por Dez de maieste,
y. 3983. «Or soit, ce dist Rollans, entre vons esgard^,
*) Alez i Sortimbrans, ses faites aprester
*) Si e*on la noit fiamber
*) trop aon voi demanter
*) Tex rechat le marc d'or qoil ne l'em put porter
*) Che seroit grant honor qn'il li feroit laissier
*) Li roia cstort le bras, bien sont le dart lanchier
') Deeaas la bougle d*or li fist Tesca perchier
*) Se Cent en i alont, n'emporteroient la yie
*) Tant eonme nos Tiaron, a ioie Tson no vie
!•) Si fermi
11) Olral par Tostre gree
1*) Kant Kartet de ma terre m'ont aa premier fiefe ,
Je D« la aoloie prendre, ce sachiez de verte,
>*) Sei feroie meismes, cel don m'era donne.
4aki%. f. nm. ; tngi. LIt. IX. 1. 5
66 Hermami Knust
«ConnDeni tous i poires ceste grant ost passer, ^)
V. 4044. Ei li dus Ricliars est eos n cemin eatres , >)
Nach V. 4058 : Lon a seigne son cief , s'est le lertre monteE.
Nach V. 4070: Se il a de Maltrible les grans pont trespassex ,
Le aeeoors amesra, ains ne fa Ten tex.
A Clairon le roi eon est cascans ales,
Qai iert nien ramire et de sa seror nea.
«Par Mahommet, beao aire, dist Sortunbrans Tesclez.
«Vex la Oll mesagier qail de Tost est emblez.
«A esteoa s'ena ira, sire, se n'enn pensex.»
Nach V. 4115: D'nn riebe freim tripbore fu moat bten eaCresnez
V. 4121. N*i Taat lai ne Tielle ^ SL deniera monnees.
V. 41M. «Vons ales secoora qaerre, ja nel renonceres.M *)
V. 4137. «Se je enai te lais, dont sui ge mors proves; ^)
Nach V. 4155: Par iai grant aerta qoe tona est tressaex.
y. 4169. C'onqaea a tel eeval ne pnet maia aasener:*)
Nach y. 4166: Plaa tost aeroit Tne profonde treanoex
Cnaa eaeorrealx ne seroit sor Tn arbre rampex.
Nach y. 4167: «Par foi se ge tos laia, B*en doie estre blaamex.
Nach y. 4169: « Ainx mais ne fos por corre eataacbiex ne laissez
y. 4176. D*ime pari fa li bas, dont li eiea fa canpes. ^
y. 4181. Aina rqpbe des pies et si fironke da nes^
y. 4183. Ariers a*ea repaire , s*est estraiers remes. *)
Nach y. 4183 : yera la tor d'Aigremore dont li estor tomex
y. «4188. D'ane part fa U des atont liaone Teiler, >*)
Nach y. «4198 : « Ge ne cait qa*ena Espaigne ait aaeillor cheaalier
y. 4216. «Jamaia Tostre secoora ne noxw ara meatier. ^')
y. 4231. .lUL foia se paama sor aoa esca d'ormier. ^*)
y. 4238. Et Fran^ois aont as estres, qoi sont cn grant tristoar; '^
Nach y. 4251: «S^cnnaine le oeoal, el noat na si corraat
«Et a asort Clarion vn cheaalier waillant.
') «Ker soit entre nos ore rea et «sgarde,
«CoBBent Richart east ccst grant ost trespasse
*) a les paaeilloBS oatres
*) Ni TSBt aon de rielle
*) Ales TOS aeoors qoerre, ja nel enoncherex
*) Se chea qae ge tiens lais, dont sai ge fouU prc^uue«
') Conqois a tel cberal, n'a nellor el regne?.
<) d'aatre le cäef ooopex
*) Et regete des piex et refroBcliist den nex
*) ses resaea traiaases
i<0 Et le eief d*aafire part a tont rcaaaie d'achier
wobei aoc^ xa beaiefkea, dais dieser Vers mit den folgenden
die Stelle wechselt.
'*) JaBais Boatre aecoors ne nos aara mefticr
>^' sor le eol del desxricr
>^, Et Fraachois sont estre coieaont ea la tor
Ein Beitrag zur Kexmtnirs der Escor ialbibliothek. 67
V. 4256. «Or sui je plus sears k'en la tour Abrubant; i)
V. 4257. «Moalt Ta bien fait Richart et honnereement. ^
V. 4870. «Par Mabomet mon dieu, moalt mar Tossa penser. ^
V. 4276w «£t se il ce ne fait, les ex li frai crever. «)
V. 4287. Entresi k'a Mautrible ne se vant oublier. ^
V. 4321 : Gloriens sire pere , aies de moi pit^ ; ^
.Nach y. 4324: aEt se decha remain, a honte meiert atorne.
S'aehV. 4326: «Miex Toil morrir, ia soient mi conuenant false.
Nach V. 4337: «Eneui perdrez la teste a mon brant achere.
Nach V. 4339: Richart tint vn espie, qn'il out le ior troaue
V. 4351. Richars de Normendle a Jhesu reclaine : ^)
V. 4369. Qne par desous la rive commence a seronder. ^)
V. 4378 fg. Et li ciers vait devant qoi bien s*i sot garder, >)
D*aatre part a la riye se prent a ariver. ^^
Nach V. 4379: Et Dex a fait Flagot en son canal rentrer.
Nach V. 4391: Pais a estraint la guige de son escu bougler
Et le lais de son elme comnenche a refermer.
V. 4401. Et trespasse les teres, les puis et les regnes. ^^)
Nach V. 4404: De Rollant et dess autres est formen t abosmez.
Nach T. 4412: «Faites oster uos tentes, uos loges et vos trez.
V. 4427. «De tonte paienime a ses barons mandes. ^^)
Nach V. 4429: uTait sont mort li barrons qu'envoie i auez.
V. 4431. «Li enfant qui la sont petit, de joale ^^) aes,
V. 4433 (g. «Donc, arriere en Espaigne an retor vous metes,
«Pais conquerrons les teres et les grans iretes, 1^)
V. 4440. He desist .1. seul mot ponr .Xmi. citös. ^^
XaebV. 4443: aOr puis ge mout bien dire: «0e sui maleurrez!»
V. 4446. «Miels ain perdre la teste qne soie retourn^s. *^
') tor de Brebant
*) qu^l a mort le peraant
*) mar les il laissa passer
*) Et se li mesagier s'em puet ontrepasser,
Je ferai a Galafre andeuz les enz ereuer.
*) ne se wout arrester
*) Glorioa sire pere, qni en croiz fa pene,
8e nos piaist, aiez hui de mon cors piete.
^ Dorement s'esmaia, s'a Jhesns reclame
^ Ke par desus les rines la ueissiez ramper
*) qail bien le sont guier
^^ sont aenaz ariuer
'^ et tooz les guez
*>) De toate paiennie a ses homnes mandez
>*) geone
^*) Ariere enz enn Espaigne one uos les mesrez,
DoBt comquerrez les terres par vos granz poiestez.
^*) Ne respondist vn mot por Tor de .XX. chitez
^*) Miez aoil perdre la teste qne issi estre ahontez.
5*
53 Hermann Kunst
V. 4454. «On en parier» mais a toos jours mon Tivant. i)
Nach V. 4478: «Ke par trestouz les seine c'om qniert en Boninent.
y. 4484. «Et tons vostre lignages d'aneissirie ment. *)
V. 4485. Quant 11 dns Reniors Tot, si est passes avant >)
Nach Y. 4485: II est passe auant, par les gremons le prent
V. 4490 fg. A hautes Tois escrie moult eiforc^ement.
Quant l'orguelleus lignage ot la noise et entent, *)
V. 4518 fig. Karies se lieve en pi^, s'a Hardr^ apele,
Fierabras d'Alizandre et de l'autre bame: *)
Y. 4526. «Si faites droit Renier, ensi est esgard^.» *)
Y. 4532 fg. Mais ne fust pour Karion, le fort roi conronne.
Je ne fast amende pour homme qui seit ne; ^
Y. 4538. «Bien deveront mi dit cremu et redout^; >)
Y. 4548. « Lors porrons ") bien par force conquerre le regne ,
Y. 4549. «Si yengerons Rollant que tant avous ame, *^
Y. 4552. La ont li traitonr ^^) Karlemaine encante;
Y. 4578. Li bamages s'areste de la tere maionr; ^>)
Y. 4579. Karies a resgarde devers le pin antonr, ^*)
Nach Y. 4580: Sor vn ceual seooit qui cort par graut vigor,
L'estelle en sa main dont ochist raumanehor,
En tenoit en sa main le hon braue de color;
Mout par semble bien homne qai partis soit d*estor.
Y. 4596. »M'euToie ancui nouyeles '^ de mon neveu Rollant
Y. 4608. «En Aigremore sont, une cite vaillant; >*)
Y. 4622. II ne fust pas si lies pour Tonnour d'Oiriant. i«)
Naeh Y. 4623: Ke Rollant et li autre ierent eneore en yie.
1) On m'apelera mais a toux iors recreant.
*) Tou tens fu il roberres et nesqui malement
s) Kaut Tot Regnier de Genures, pleins fu de maltalent
<) «HautefoilleA escria a sa uoix hautement.
Kant rorguelleuz lignage ot l'enseigne et entent,
*) Karies se dreche em piea, s*a Franehois apele,
Regnier de Gennes, Alori et Hardre,
*) Si faites droit Regnier tout a sa Tclente wegen des vorher-
gehenden Yerses besser.
7) Mais ne fust por le roi, le duc Teust uee.
Ja n*eust amende fors au braut acbere.
*) oi et escoute
*) porres
1^ Si yengerez Rollant et vostre autre barne
>>) Tant ont li traitor
^*) de la geste francor
>^ vm pjm hautor
'^ M^enuoit hui ces nonelcs
'*) en Tue tor waiUaut
^*) por tout Tor d'Orricat
Ein Beitrag sar KenntniTs der Escorialbibliothek. g9
V. 4638. Et la Tile est monlt plaine et de gent raenplie ')
Nach V. 4640': « Li mar sont toat de marbre faite a onure polte.
V. 4644. «Flagos a a nom Taigne en la loi paienime. *)
Nach V. 4658: «Ja de tel fachon d'omne n'iert mais parole oie.
V. 4666 fg. Cascuns ait sor Taubere la ganote vestie,
L*esp^ Bor la cape bien repunse et mucie, >)
Null y. 4669 : « Sus les richee ceaax armes et fernestie
V. 4670. KQaant nons arons decba le pont en no baillie, *)
V. 4672. «Tost en ven^s poignant et la chevalerie; *)
NaehV. 4705: Entressi qa'a Maltrible n'i ont resne tirree.
Nach y. 4714: Et de barres d'acbier iert le portanx fermez.
Kant la porte estoit dose et 11 portaox fermez
y. 4742. Sor son col nne hace, dont li mans est bendös; *)
y. 4748. Oreilles ot y eines ') et les grenons melius,
Kadi y. 4749: A .II. poitrinnes out les deuz mentons fermez
y. 4755. Monlt bien sanble diables nouvel encainös. *)
y. 4756. 14 amirans Baiana le tient en grant fiertös; *)
y. 4771. a8ire, marc^ns sni, si vig de garison; ^^)
y. 4777. dBt loi et son bamage, se il yelt, en donroo. **)
Nach V. 4777: «Ja ne s*em plaindra point, quant nos departiron.
y. 4784. «Lie tröu duch avoir a lor repassion; ^*)
Naeby.4800: Lea la porte se traist par de loste vm perron.
^K^y. 4S20: De Tun cief Insqn'a Tantre l'a rot et deschire,
y. 4Si7. Mais n'en a de Toreille c*nn sormeignon oste. >*)
3UV. 1827: De l'autre fist escn deuant le pis tome.
y. 4867. Ilaec ont tant paiens ocis et afole , >*)
V. 4873. A Tentrer de Mautrible i ont bien capele. >^
0 Et sa terre est mont fors et de bien replenie, wobei zu beruck-
s*chti{CB, dafs die beiden vorhergehenden Verse ausfallen.
*) Flagot a nom Tene en la loi paiegnie
^ Csscans desns ranberc ait la coite vestie ^
L'espee desoz la cape bien reposte et muchie
') Kant nos anrons la porte dela le pont saissie
^) Tantost renez poignant que tos ne fos targiez mie
*) Sor le cief d'nne hache si ert li gloz aeotez
^ Les sorchienz ont wonlleuz
*) deables qui soit deschaennez
*) ehiertez
**} ii oienc de Clarion
''] A loi et a som bamage a plente en dorron
*") Hon trea doi auoir a lor reparesson
'*) Mais n'a de une orreille c'nn sonl manchen coupe
^*) Ba, Dez, la ont le ior tant miste cop donne!
Et tant pie et tant poig et tant membre coupe!
Del saoc as Sarrazins i sont mout grant 11 gue. statt V. 4867.
**) fo gnint li capleis, indem dieser Vers zum folgenden Absatz
gezogen wird.
70 Hermann Knust
V. 4875. Et parfont li fosse qui clooient la cit. >)
V. 4881. Le deffent si des armes qne le euer n'a mal mis ')
Nach V. 4885 : Pnis si Tenn ont porte sus le pont torneis
Nach V. 4902 : N'urent que quatre mois , s'ourent .II. piez de pis
Et deuz alnes de lonc si con dit 11 escris.
V. 4913. A la porte est venus Aufricans li tirans ; ^
Nach y. 4916: Et fnrent a la porte dont H berfroi fugrans.
Nach y. 4921 : Omques de ferir bien ne fn nus alentans.
Nach y. 4931 : Si com le peust bien d'ane lenee oir der.
y. 4932. Et tont commnnaument entre les nos capler. ')
Nach y. 4932: De dars et de plonmees qa'il ont fait enhanter.
Karies crie: «Monioie, por sa gent enhender,
uSeint Denis t Dex aiel barons or de Tentrer!»
y. 4938. Et par force les fönt Mantrible trespasser. ')
y. 4948. Qne il voit de la porte le grant bare lever; ^
y. 4970. A la porte assalirent monlt acesm^ement. *)
Nach y. 5005 : Or pense Dez de Karion qai en croiz fu penez.
Nach y. 5006 : Et out en sa compaigne mil Franchois adonbez.
Nach y. 5014: Mout ont les traistors et penes et boutez.
y. 5016. Lk troevent Guenelon, qui moult estoit na^res.
Fierabras fu moult lies quant li pont n*est lev^s. *)
y. 5020. As haces et as mans ont les portaus fremez; *)
Nach y. 5031 : Desus vn dromadaire qnil mout fu abrieuez.
Nach y. 5034: Jamais par jogleor n'en iert chantee tez.
Nach y. 5037 : Maint Tursque i out ochis dont Tame enn est alec
El parfont pnis d*enfer dont jamais n^iert getee.
y. 5048. Et li fters Karlemaines a la ville peuplee. >«)
Nach y. 5052 : A .II. mains Ta saissi , si vint a la meslee ,
A .in. coups en ochist me grant cantee,
Par droite rine forche a nos gent reculee ,
Denant Tne posteme a fait son arestee.
y. 5059. «Ki a nule arbalestre, tost me soit aportee.»
Li dus Hoel de Nontes Ten a nne livree.
Et Karies Ta tendue, si Ta bien avisee; >>)
') Et li fossez parfons et les li trencheis
*) n*a pas le cors mal mis
s) Enkechons li gaiaus
*) Mout et conmulnament Tont sus les nos capler
<) En Maltrible les refont par forche reculer
*) Kant il vit de la porte les hnis clorre et barrer
^ par grant airement
") La troanent Karion quil ia estoit naurez.
Fierrabras fn mout lies, quant Karion a trouuez
*) ont les portaux conpes
><^ Et le fiers Agalafre et la uille robee
'^ Le rois n'out en sa main ne lanche ne espee.
Li dos Hoiaaz de Nantes l'enn a vne donnee,
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 71
Kftch V. d08t: Dementres passa Tost que 11 avoit moult grant,
Es pres desus Flagot sc wont tuit berbegant.
NiehV. 5104: Li duB Uoiaalz de Nantes et .V. cenz fer arme
V. 5110. Avoec auB sont remes li Chevalier membre;
Pour le palaifl garir i serout demoure. ^)
V. 51 3S. A force cevancierent la tere de Salie. *)
y. 5146. uHal dist 11, Mahomet, com ma lols est fallie ')
V. 5173. Tant ont pri^ Balant *) 11 paiens Sortinbrans
Nach V. 5178: Cent .millier. et .LX. 1 out de meBcreaas.
NftchV. 5201: As escbieles monterent enniron et entor,
Li conte se defendent qa'il sont de grant valor.
Y. 5235. «Qae ne me feres force ontre ma voiente; ')
V. 5236. n Je toub Toel la coaronne et les .III. claus monstrer, *)
NschV. 5244: Kant li conte les voient, si lies ont encllnne.
Ntch V. 5249 : Floripes li bailla desoz sa leante ;
Li pailles a 11 das Nainmes entor desrolepe.
Puls baissa les reliques par moat grant piete.
Das Mainmes se porpense de grande vesiete.
V. 5250. Viennent ä le fenestre de fin marbre liste,
Virent .M. Sarrazins, ki ja erent monte. ')
V. 5253. Qnant dns Namles lor a les reliques monstre; *)
Y. 5257. «Baron, or soies lie, baut et ass^uri; ')
NaxhV.5259: «Tuit seront mort et pris et Sarrazins afole,
V. 52^7. Kollans et Olivlers adonques s'atourna, *^
NiehV. 5322: a Atendez tant, beau sire, que il soit dcssemflez
Y. 3357. u Se Diex sauve mon branc , c est Courtain l'aduree , ^ i)
Vne bon arbaleste auoit, li a liuree,
Ke tout nonelement out illnec aporlee,
N'auoit se petit non que il l'out comquestee,
Ed la aale perrine que 11 auoit forree;
Et Karies Ta tendue, si Ta enfletchee,
La hydouse galante a mout bleu auisee.
*) Ovecque sont remes ceuz qul erent naure,
Por lors plaiez garrir 1 seront seiome.
*) la terre desertie
*) Abi, diftt 11, Mahom, con ta loi est honnie
*) Tant blasma l'amirant
^ Ke ne feriez chose qui fust ontre mon gre
*) Ja TOB ierent la corronne et 11 crois et cIou movtre
^ 11 nint a la fenestre de fin marbre liste
Et Toit mil Sarrazins qui ia ierent monte.
*) Lea reliques lor mostre, et 11 sont awulgle.
*) Puls Tint as autres contes, si Ilor a deuise
Chea qull auoit veu; puls lor a conmande, statt V. 5257.
**) OUmer et Rollant et Ogier s*en toma
'>) mon bras et Cortain Taduree
72 Herrn. Knast, Ein Beitrag cur Kenntniff d. Bsoorialbibliothek.
Nach V. 6361 :
V. 5363.
Nach V. 5366
Nach y. 5375
Nach V. 5378
Nach V. 5385
V. 5402 fg
Ja entrassent paiens oae euz par mainte entree
Kant Franchois lora viennent par mont grant airee.
As boins brans acerins la tor ont devi^e. >)
«Gardes que tei parole ne soit mais amembree,
Kant le das Ta neue, grant ioie enn a menee.
«Bien conois le draglon a la couee bendee,
«Por Tostre amor serai crestienne damee.
«Combatons noas a Karion, le fort roi conronne
«Qae bien devons deffendre no tere et no regnen ^
1) AI bons brans acerins ont la tor deliuree.
*) Combatons nos a lui, qaant serons aioste
Ker bien denez defendre vo terre et tos rengne
II a tort et tos droit, sa gent seront mate, indem dieser letzte
Vers, in der Pariser Aasgabe V. 5405, dem Boten statt
dem Admiral in den Mond gelegt wird.
(Wird fortgesetzt)
Die Kamen and Beinamen der Städte Italiens. 73
Die Namen und Beinamen der Städte
Italiens.
Wie das sogenannte „Fehmer'sche Lied " die Ort-
schaften der Insel Fehmern geifselt, und der vlaemische
Dichter Eduard de Dene aus Brügge in seinem „Langen
Abschied^^ die Spottnamen der meisten Gemeinden Flan-
derns zusammengefaTst hat, so besitzen auch die Italie-
ner ein Gedicht, welches in Versen, die bald gereimt,
bald oogereimt sind, die yerschiedenen Yolksstamme
Enropas und fast sämmtliche Provinzen und Städte der
Apenninischen Halbinsel theils ernsthaft, thcils satyrisch
charakterisirt.
Es tragt die Ueberschrift:
Li nomi et cognomi dt tutte le provinde e cittä
dt Europa,
Mi 4 doppeltgespaltene Duodezseiten , und steht am
Ende der Schola Italica des Catharinus Dulcis (Franco-
forti 1606), eines ziemlich seltenen Buches, welches wir
M der Privatbibliothek des Dr. H. Lotze in Leipzig
finden.
Da dieses Gedicht nicht unter den italienischen
Uebuogsstücken aufgenommen, sondern hinter dem Dictio-
nariolom Italico- Latinum abgedruckt, und weder im
Inhaltsverzeichniis angegeben, noch paginirt ist, so liegt
die Vermuthung nahe, dafs es blos dazu dienen sollte,
den letzten halben Druckbogen auszuf iillen.
Ob es aber eigens zu diesem Zweck verfafst, oder
nadi Bedürfnifs des leeren Raumes ausgewählt und ab-
gepafst worden sei, läfst sich schwer bestimmen ^).
*) In B«zug hierauf scheint es nicht überflüfsig zn bemerken, dafs
m dem ans vorliegenden, der Universitätsbibliothek za Marburg ge-
borendeo Exemplar der Schola Italica, welches, seinem AeuTsern nach
1« schliefacn, ohne Zweifel ein Geschenk des Verf. an jene Bibliothek
ist, sich za Ende ein Drackfehlerrerzeichnifs befindet, an dessen Schlüsse
es httlst : ,,Qiiataor post dictionarium paginae irrepserant praeter auio-
"«> ToitaUeUem*^.
Anm. d. Redact.
74 O. Freiherr von Reinsberg - Düringsfeld
Ueber den Verfasser der Schola Italica wissen wir,
dafs er im Jahre 1540 im Herzogthom Savoyen geboren
wurde und nicht nur Constantinopel und Palästina be-
sucht, sondern auch ganz Italien, Frankreich, England,
Dänemark, Schweden und Polen bereist hatte, ehe er iu
Kassel am berühmten Collegium Mauritianum und später
an der Universität in Marburg die fremden Sprachen
lehrte *).
Noch in Kassel gab er seine Schola Italica heraus,
welche in 2 Theile zerfällt, deren ersten, die eigentliche
Grammatik, er seinem Landesherm, dem Landgrafen Mo-
ritz dem Gelehrten von Hessen, und deren zweiten Theil,
die Uebungsstücke mit einem italienisch-lateinischen
Wörterbuch, er dem Prinzen Friedrich Ulrich von Braun-
schweig, einem Sohne des regierenden Herzogs Heinrich
Julius, widmet.
Können wir nun auch nicht mit Sicherheit behaup-
ten, ob Catharinus Dulcis das Gedicht über „die Namen
und Beinamen aller Provinzen und Städte Europas» ge-
macht, oder es schon von Italien her gekannt und es
nur ab- oder aufgeschrieben hat, so mochten wir doch
glauben, dafs es von ihm selbst herrühre, und dafs er
gleich seinem vlaemischen Zeitgenossen, Eduard de Dene,
1) Catharinus Dulcis oder wie die heimathliche Form seines Na-
mens lautete Catherin Le Donx (gest. zu Marburg 1626) hat sein
höchst abenteueryoUes Leben, dessen memoirenmäfsige Darsteihmg
muthmafslich eine reiche Fundgrube für die Sitten- und Kultur-
geschichte seiner Zeit sein würde, leider nur in einem sehr gedräng-
ten Curriculum vitae (Marp. Catt. 1622. 12), von welchem sich ein
Exemplar auf der Universitätsbibliothek zu Marburg befindet, beschrie-
ben. Aus diesem ist augenscheinlich der Lebensabrifs in Dilichius
Libri de XJrbe et Acad. Marpurgensi, herausgegeben von Prof. Caesar
(als Programm des Marburger Lectionskataloges für das Winter-
semester 1866 — 1867) p. 29 geflossen. Eine kürzere Darstellung steht
in Strieder's Grundlage zu einer hessischen Gelehrtengeschichte (Göt-
tingen, 1783) B. III, S. 243. Dulcis hat aufser seiner Schola Italica noch
eine Komödie, Tobias, in franz. Sprache geschrieben (Caasel, 1604. 12)
und die Aminta des Tasso in französische Prosa übersetzt (Marburg,
1618. 12).
Anm. d. Redact.
Die Namen and Beinamen der Städte Italiens.
75
der den „Langen Abschied ^^ um 1560 schrieb, die loca-
len Sprichworter und Spal'snamen, welche er auf seinen
Reisen gehört, benutzte, um sie in ein Ganzes zu ver-
schmelzen.
Die Grunde für unsere Annahme werden sich aus
den Bemerkungen über die einzelnen Punkte des Ge-
dichtes, welches wir hier in wortgetreuer Abschrift und
unverändert folgen lassen, von selbst ergeben.
Li nomi et Cognomi di tntte le Ffovinoie et Citta
di Europa.
Borioci soo gl' Inglesi
«m fnrion 11 Franceai
popolofi li Alemani
son' tftuti li Spagnuoli
e U Yogari son cradeli
i destnitti son Schiaaoni
i ^sp«ni son li Hebrei
e gh Tvdii infideli
Bali ftde son di Mori
bcUe eani di Pronenza
eoaquisati Piamontesi
i Loabardi bon compagni
htlU gente di Toscana
folidori de la Marcba
e le parti Romagnole
premmitor di patrimonio
esrboDaii di Campagna
bon soldaü Marchiani
auigDa pan Tato gli Abruzzesi
caea moscbe gli Pogliesi
lospcttosi capo d'Otranto
i biaoo«! Siciliani
reccatati t Calabreei
i mal pMsi di Terra di Lauor
Roma piena d*anticaglie
di gran corte e di gran bagÜe.
le fontane di Viterbo
i\ bei poxxo de Oraieto
moscatel da Mötefiascone
il bon vin di San Lorenzo
mala sIrada de la Pnglia
il bon vin di Monte Pnlciano
il bei grao di Valdechiano
linaroli da Cortona
son bizarri gli Aretini
fanoriti son Dal monte
bon merchato da Fiogini .
il trebian di San Giooan
industriosi da Monte Varchio
pale e carti son da Cole
Poeti, belle donne e piena
con torre e fönte la citta di Siena
e le palle son da Cole
le minore Volter ane
saponari son da Empoli
li bottari da San Casciano
bella Fiorenza h fa assai mercanti
ma CO gabelle gaasta tutti quanti
le lattnche son Pratese
le luceme Pistolese
castagnazi da Montecarlo
industriosi son Lucbesi
li biscotti son Pisani
il bei porto di Liaorno
li refatti son da TElba
barcaruoli dalla Specie
il bei esser di Riuiera
bei giardini di Sauona
superbl marinari Genouesi
lacbier grandi per ogni paese
li capelli di Tortona
li bei Inocbi d'Alessandria
di memoria son Pauesi
e li pascoli Lodesani
Lee, Mus e Torno
fabri assai fa iutto il giorno
76
O. Freiherr von Beinsberg «Düringsfeld
Lago maggiore sno confino
cura destri e zauatin
e de Bopra vn pochetin
Cuza cortei spaza camin
li laaezi da Chiauena
li bon Tini da Brienza
industriosi Bergamaschi
e doae lor van empien le tasche
bei contado di Milano
bella pompa ed attesano
telaroli son Cremaschi
armaroli e gran mercanti
son Bresciani tutti quanti
bon soldati Cremonesi
ballarini Mantoani
il bon caso Piasentino
e li preti Parmegiani
di gran nome la Mirandola
la fortezza di Lignaco
mercadanti da Sonzino
i bei lini son da Jorzi
berettari Veronesi
chi senza ber passa quella eam-
pagna
egli h ben goffo poi sei si lagna,
il bei pozzo di Cap di capri
il bei transito di Peschiera
son le fmtte di Vicenza
bei capelli Padouani
bone trlppe da Treuiso
li zatieri da Ciiüdal de belu,
compagnoni Vdinesi
il bei ponte da Ciuidal de Frial
il cattino aier da a Concordia
e le occelle da Marano
li bicchieri da Murano
gran consiglio ricchi sono
Venetiano popnl bono
marinari son Chiozotti
e le serpe da Loreo
le palude di Bouigo
artegliaria e belle ciglia
a Ferrara e maraoiglia
mascare e rodele Modenese
i speroni son Rezzani
la fortezza di Rubiera
bella grassa e bella gente
fa Bologna certamente
li mercad di Romagna
la memoria di Ravenna
le saline son da Ceruia
e li piatti Faenzini
arme in mano da Forli
belle vigne da Cesena
e le oche Riminese
i fedeli son da Vrbino
cosi Pesaro giardino
Teletari son dal Borgo
li stringari da Castello
Panatieri son da Vgubio
borse strette son da Siia
bon soldati Perosini
cana coion son Norcini
Cascia e Visce i snoi confini
panaroli da Can erino
li cartar da Fabriano
gran boccal in Cingalano
li brauosi da Fossambruno
cierasari son da Fano
il bei carco da Sinigaglia
il bei grano sl ^ da Jesi
il longhezza Recanati
il bei porto d'Ancona
dinotione da Loreto
tentibon da Macerata
li robusti son Fermani
sangainosi son Ternani
Capitani e bon soldati
Ascolani son chiamati
11 sbarcati della Mandola
belli destri son da Campi
i sebolari da Villante
fora Tsciti di Caramanca
chiaai tatti a san Torino
de Galipoli il gran stretto
de Carobe i gran chotoni
sono in Cipro zucchari boni
mala spiaza h di Soria
ma h piena di mercantia
saponetti d' Amaschini
e le borse Alessandrine.
e morari son da Tocco
bella fiera da Lanciano
belle Tigne son dal Guasto
zafaramo da Sulmona
li fangosi son dal Popoio
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens.
77
rorde de liato e Zaferami
e beaitori son Aquilani
•fotar da San Germauo
urtegUosi a San Seaero
ttoallari son di Foggia
belU pomps di Nocera
logitor di Manfredonia
li bastasii di Barletto
oglicnri di Bitonte
li palasxi son da Trani
■ereataoti son da Bari
U gras pesee Tarandno
supettosi Otrantini
U bd porto si e di Brindls
komioi d*arme so da Troia
belle doone de Qaarata
icasia eoda de Mattera
le cicogne d'Alta Mora
VenoBs d* ogni cosa abandiosa
(on TBciti di Benenento
li catsli di Cosenza
bei comoti di Messina
bei pardini di Palermo
lansnoii Catenesi
botti eonari son Maltesi
bsrcanoti son dal Pizzo
cortesia dello Celento
bon Tino da Salerno
fabricatori della Caua
Tsnrari son da Nola
bufalari son da Capua
e gli scarsi son di Auersa
strappa porri da Tiano
tira panze Castel di sangoine
neri denti della Torre
il bon greco nasce a Soma
1 mali passi della Costa
faggl gente son da Capri
bella Iscbia e sua fortezza
Napoli gentil son cortesi e signoril
galeotti Puzolaui
belle donne Gaetane
le carobe son da Itri
cortegiani son da Fondi
il bon yin da Terracina
i vin cotti da Belletri
i confetti Tinolani
cipole da Marino
eqaidotti per Campagne
antioaglie al Coliseo
mötanari alla sua piazza
Roma, e poi bö pro vi faccia.
II fine.
Schon der Anfang des Gedichtes mit der Charakte-
ristik der einzelnen Völker erinnert in der Form an den
Sprach, welcher um 1500 in Italien verbreitet war:
Gentilezza di Franc! a;
Faria di Ingbilterra;
Fortezza di Alemagna;
Senno in Lombardia;
Scaltrimento in Toscana;
Cnidelta di TJngberia;
Piacevolezza de' Piemontesi ;
Magnanimita de' Romani;
Infedelta in Turcbia;
Golosita in Saracina;
Ladroneggi in Barbaria;
Invidia de' Frati ;
Odio de' Guide!;
Tradimento di Pugliesi;
Sdegno d! Schiavoni;
I
78 O, Freih. t. Reinsberg-Düringsfeld, Die Namen a. Beinamen etc.
Iniquitk di Albanesi;
Lusinghe de* Greci ;
Gioatisia de' Veneziani ;
Sopportamento de* Genovesi;
Lussaria de* Catalani;
De8tresza de* Brettoni ;
Benignita de* SpagnuoH;
Valentigia de* Portoghesi ;
Acrita de* Borgognoni ;
Bellezza de* Francesi;
Continenza de* Picardi.
(Wird fortgesetzt.)
Kritische Anzeigen: 79
Kritische Anzeigen.
Blnncandin et l^Orgueilleuse (i'Amoar. Roman cfaventures piiblie pour
U premiere fois par H. Michelant. S^. (XVIII, 238 8.). Paris
1867. Librairie Tross.
Wahrend auf dem Gebiete des altfranzosischen National-
epoe gegenwartig eine grofBe Rührigkeit entwickelt wird,
und die verdienstliche Sammlang der «Anciens poetes de la
Fnnce» es sich zur Aufgabe gemacht hat die Chansons de
gestes za veröffentlichen, hat die Kanstpoesie der Nord-
fnnzosen, die epische wie die lyrische, eine Vernachlässigung
er&hren, die gegen den Eifer in den 30^'' und 40'' Jahren
»ehr absticht. Der Umschwung beruht freilich auf der Er-
keantnifs von der grofsen literarhistorischen Bedeutung der
Chansons de gestes, er beruht ferner auf einer erfreulichen
Yertiefnog dieser Studien, die man nicht mehr wie früher als
ünen Gegenstand der Curiositat ansieht; dennoch wäre es zu
«ansehen, daJfs man auch die Kunstpoesie, allerdings von an-
dern Gefliehtspunkten als früher, ins Auge fafste. Von dem
Meotendstea epischen Kunstdichter, von Crestien de Troie,
IfefotKü wir noch nicht einmal eine vollständige Ausgabe,
cioeo Mangel, dem Michelant hoffentlich bald, abhilft.
Wir können daher die Veröffentlichung eines bisher nur
im Auszüge bekannten Roman d'aventures nur freudig be-
gruij»ea; wenn auch derselbe keineswegs zu den bedeutenden
poetischen Erzeugnissen .gebort und mit den meisten der-
artigen Produkten die Armuth dichterischer Erfindung theilt,
<o haben doch gerade diese Dichtungen, wie Michelant mit
Recht bemerkt, ein Interesse durch die Einführung in die Sit-
ten ond das Privatleben des Mittelalters.
Biancandin ist uns in drei Handschriften erhalten, von
denen sieh zwei in der kaiserlichen Bibliothek zu Paris,
*ioe dritte in Turin befindet. Dieselben stellen zwei ver-
•ehiedene Recensionen dar: der Hauptunterschied der mit A
bezeichneten Hs. St. Germain 1239 von den beiden andern
(BC) besieht darin, dafs von Vers 4395 an der Text voll-
ständig abweicht und etwa um 1200 Verse kürzer ist. Miche-
so Kritische Anxeigeii:
lant betrachtet diese Redaction als die ursprängliche, die an-
dere als eine jnngere Enveiterang. Gleichwohl gibt seine
Ausgabe den yermeintlich jüngeren Text, nnd swar nicht nach
der Handschrift, die dem Texte A am nächsten Tcrwandt ist
und mit ihm mebt in den Lesarten übereinstimmt, nämlich
B, der Toriner Hs«, sondern nach der am meisten von dem
for den ältesten gehaltenen Texte abweichenden Hs. C. Wir
würden dies Verfahren nicht billigen können, wenn wir die
Ansicht des Heransgebers über das Yerhältnifs der Texte
theilten. Aber eine anf Grundlage der mitgetheilten Lesarten,
die freilich kein erschöpfendes Bild der Hss. geben, angestellte
Untersnchong hat uns zu dem Resultate gefuhrt, dals nicht A,
sondern C den echten Text darstellt. B liegt in der Mitte
und stimmt in den Lesarten meist mit A, theilt aber mit C
den ausführlichen SchluDs des Romans. Wir müssen, ehe
wir diesen Schlnfs betrachten, die abweichenden Lesarten bis
Vers 4395 in Erwägung ziehen, um zu sehen, welchem Text
da der Vorzug gebührt. Der Dichter des Blancandin erlaubt
sieh nicht selten ungenaue Reime statt der ' reinen Ton der
Knns^poesie seiner Zeit geforderten. So finden wir y. 955
die Reime:
Les ßües au pravosi ont dit:
*'ne fen doii an ienir plus rt7.
AB haben dafür ne ü: ne Pont mie por U plus rt/, offenbar,
um die Reimungenani^eit zu beseitigen. Femer 1031:
Harr Ol le jau dont quani il m* ahmet
se poic estoit eose eertains;
dafür AB quani il m*a ehiersy trop seroie fole el legiert.
Ebenso 2100 sire: justice, AB Elise: justise. 2399 larges:
vasselagesy AB sagesi vasselages. 3281 paswu: escame, da-
für pasme: basme. Waren diese Reimfreiheiten die einzigen,
so konnte man sagen, dals hier C ans Roheit ändere, aber
da die ißeichen Freiheiten an andern Stellen übereinstimmend
in allen Hat. stehen, so kommen sie schon dem Dichter zu.
Wie die Ri'imwiigmauigk'*Ttrf^ ^ so werden andi sprachliche
Rigenthümlichkeiten des Diditeis tou AB beseitigt, aller-
dings eben so wenig consequent als jene. Das Femininnin
Tom paiiic passe der Verba in ier lantet beim Dichter ie« nicht
iee. so lesen wir 513
Blancandin et l'Orgueilleuse d'Amour. g]^
€troec sa rice baronie
mult ricement aparillie^
für die. erste Zeile haben AB se porrois veoir sa maisnie,
dlerdiogs i> geschrieben, aber iee ist gemeint , auch' scheint
A sonst immer iee zu schreiben; vgl. S. 208 meeniee: envoiee,
S. 223 tranchiee. 719, 720 heilst es
mult en fu triste et courecie
sa maistresse ^ plus ne detrie^
die beiden andern Hss. scheinen in der ersten Zeile triste in
den Reim zu stellen und reimen por la pucele sa magistre
[meniitre B). Statt der Endung el hat in manchen Worten
der Dichter die weniger häufige aly wie in vital ^ mortale tal^
ood das e lost sich vor s m u auf, so dafs die Endung aus
statt tus entsteht. Die Bearbeitungen AB. nahmen Anstofs und
änderten einige Mal; z. B. 1867:
en son euer pense et si est taus
gue gou est Blancandins li biaus.
Jenes Unu beseitigen BA und setzen pense des cretiax (cre-
»u'öiM B). Der gleiche Fall bei dem Reime iteus : bleus 3353,
^o<ttt der Sprache des Dichters gemafs itaus : blaus zu schrei,
ben ist Der Dichter sagt poiste im Reim auf teste^ der Um-
*rf«ter beseitigt dies V. 716, wahrscheinlich Veil er die
geiröAaliebe Form poestS sprach, und setzt daher für die
Zei/e ja nen est de si grant poeste folgende ja ne fera de
fvt grant geste*
Zweierlei folgt hieraus: 1. dafs die Lesarten von AB
an vielen Stellen einen umgearbeiteten Text haben, während C
das echte bewahrt; 2. dafs B zu derselben Textclasse wie A
geböit Letzteres ist von Bedeutung in der Beurtheilung des
abweichenden Schlusses. Denn wenn in diesem die eine Hs.
(B) der einen Classe mit dem Texte der andern Classe (C)
äbereinstlmmt, zwar in den Lesarten keineswegs genau, aber
das war auch in dem Stücke bis 4395 nicht der Fall, so er-
gibt sich, dafs dieser übereinstimmende Text der echte ist,
tticht aber der abweichende Text einer Hs. der einen Classe.
Das thatsachliche Yerhaltnifs ist demnach dies: den relativ
^ten and echtesten Text stellt C dar, den AB häufig ans ver-
Niiiedenen Gründen ändern. Den Schlufs des Gedichtes kürzt
der Schreiber von A, dem vermuthlich die Arbeit langweilig
warde, beträchtlich ab. Michelant hat sonach allerdings Recht,
Jahtb. f. rom. n. engl. LIt. IX. t. ()
32 Kritische Anzeigen :
wenn er den Text von C wiedergibt, er hatte dann aber die
Hss. anders bezeichnen müssen; statt ABC müfste es CBA
lauten, da man ja die Buchstaben nach dem Wertbe der
Ueberliefemng wählt
Wäre der abweichende Schlafs von A vollständig mit'
getheilt, so würde sich vermuthlich auch der Beweis seiner
Unechtheit führen lassen; da dies nicht geschehen, so kann
man nur beweisen, dafs der mitgetheilte Schlafs in BC der echte,
aber nicht eine jüngere Erweiterung ist. Jedenfalls Airürde
diese Erweiterung vom Dichter selbst herrühren, denn es
stimmt dieser Schlufs in jeder Beziehung mundartlich mit dem
übrigen Gedichte überein. Ich rede hier nicht von der mund-
artlichen Ueberlieferung der Handschriften, denn diese ist eine
zufällige und vom jedesmaligen Schreiber abhängende , son-
dern von den mundartlichen Erscheinungen, die namentlich
die Reime des Gedichtes darbieten. Die Ungenauigkeiten der
Reime sind durchaus entsprechend im Schlufs wie im übrigen
Gedichte; man vergleiche auf der einen Seite corone : home
119, tienent : criement 669, preudotne : araisone 2297, auf
der andern bones : h^me 5005; die Nichtberücksichtigung eines
r vor folgendem Consonanten: z. B. force : roce 687, noiis :
amors 561, vous : amours 1627. 1837. 1991. 2067, mervUlous :
amours 1815, wo sogar die IIs. amous schreibt; in der Schlufs.
partie des Gedichtes prisoniers : loids 4507, vous : amors
5575, votis : secors 4875. Häufig auch bei der Endung age^
so targe : marage 1199, larges : vasselages 2399, barges :
ewages 2763, bärge : nage 2807, und im Schluisabschnitt targe :
rivage 4497, : omage 4619, bärge : rivage 4927, targe :
bamage 5297. Sodann den Ueberschufs eines 8 [im Reime,
namentlich bei volentiers^ welcher auf ier reimt; da nun ein-
mal wirklich volentier geschrieben ist (4960), so ist anzu-
nehmen^ dafs dies die dem Dichter gemäfse Form ist, und
daher fallen die betreffenden Stellen (73. 3518. 3736, und im
Schlufs noch 5199) nicht unter den Gesichtspunkt ungenauer
Reime, sondern mundartlicher Eigentfaümlichkeiten. Ein s in
der Mitte des Wortes bildet den Ueberschufs: so contredit :
fumiet 1447, pastne : escame 3281. 3609, und im SchluCs
traitre : tristre 4613, dit : fist 5841. Von andern Ungenauig-
keiten bemerke ich noch die Uebereinstimmung in grieve :
siege 2125 = 5301.
Blancandin et l'Orgueilleuse d*Amonr. 33
Was nan sprachliche Eigenthümlichkeiten betrifft, so be-
merke ich die auch bei andern Dichtern häufig vorkommende
Yerwendong von e für ai^ hauptsächlich vor «, wie in mestre
(= mcMtn) : estre 91. 1876. 2567; eslesse (für eslaisse) :
mexistresse 695; Alimodes : mes S. 48; : pes S. 71, : esles 140.
149. 150, ; pales 109; celestre : nestre S. 107; abesse : cesse
109; esles : pres 117, und in dem Schlüsse Alimodes : estes
S. 181. Unsicher ob vor r, denn clair : desarmer S. 45 ist
vielmehr wohl cler zu schreiben, wie die gewohnliche Form
lautet, und fere (= faire) : terre S. 157 seht ganz ver-
einzelt Entfichieden nicht vor t, denn es wird mehrmals het :
9tt gereimt, auf keines dieser Worte aber etwa /et (= fait)^
ret (= eoiY) oder Aehnliches.
Die ans lateinischem a und e vor Nasallauten hervor-
gc^genen Diphthonge ai und ei werden vom Dichter un-
bedenklich auf einander gereimt, so frains (frenum) : mains
(manos) S. 7, ferner ensaigne : plaigne S. 12, : montaigne S.
15; vikans : plains S. 26; plaine : semaine S. 30; maine :
9maiM$ S. 46; aint (liebe) : vaint (vincit) S. 47 u. s. w., in
^er SchloTspartie ensaigne : conpaigne S. 182.
Wärend hier e und a vor Yocallauten sich mischen,
erBcbdoen sie streng geordnet vor nt und nSy nirgend wird
etwi ein adv. auf ment mit einem Particip in ant gereimt.
N^t gegen diese Sonderung spricht es, dafs talent einerseits
m( present (S. 102), : entent (S. 195), andrerseits auf pesant
(S. 46) oder devant (S. 54) gereimt wird, denn bei diesem
Worte hat das Altfranzosische ebenso wie das Provenzalische
eine Doppelform. Wir lesen allerdings covenant : doucemant
S. 188, aber das richtige ist auch hier 6, wie covenent auf
f>oifi£mettt (S. 31), und in der Schlulspartie auf argent (S.
152). Allerdings ist dies Wort participialisch gebildet, allein
in seinem substantivischen Gebrauchte darf es um so eher sich
von den gewohnlichen Participien formell sondern, als e das
orsprüngliche ist.
Die Trennung von e und dem durch ein vorgeschlagenes
( enstandenen ie ist beim Dichter des Blancandin keine so
•trenge, als sie bei den meisten zu sein pflegt. Bei manchen
Wörtern sind doppelte Formen anzunehmen, wie sie auch bei
andern Dichtem vorkommen, so reimt er einerseits irds (ira-
tos) auf degres S. 55, andrerseits auf piis (S. 70. 143) oder
6*
g4 Kritische Anzeigen:
croisies (S. 74), wo also iries die entsprechende Form ist,
diese Doppelform auch in dem iabweichenden Schlosse: irex :
retomis S. 155, ; racates S. 171, und iriis : repairies S. 197.
Aehnlich verhält es sich mit amisti, das auf parU reimt S.
110, wie auch amistSs : verres S. 151 in dem Schlüsse; da-
gegen amistiS : accompaignd S, 79. Von pitd (; trove S. Il9)
scheint nur diese eine Form, nicht auch pitie vorzukommen,
doch das konnte Zufall sein. Eine wirkliche Bindung von
e : ie ist in den erwähnten Fällen nicht anzunehmen, wohl
aber findet sie Statt in deliier : parier S. 2; die Lesarten ge-
währen noch ein paar andere Fälle, nämlich dores : ajypareil-
11^8 S. 40 (V. 1175) und amendes : laies V. 1729; indessen sie
stehen so vereinzelt da, dafs dieser Gebrauch nicht mit Sicher-
heit dem Dichter zugesprochen werden kann.
Der Uebergang von c in cA, oder wenn man will um-
gekehrt von ch in c^ namentlich nach n und r, ist sowohl für
die übereinstimmenden Partien als für den abweichenden
Schlufs durch Reime gesichert. So reimt force mit roce (für
röche ^ wie S. 200 auch geschrieben steht) S. 24. 127. 176.
180; ebenso mance (= manche) auf connissance S. 41. GO, auf
fiance S. 59, auf enfan.ce S. 62, und blance (= blanche) auf
demorance S. 180. Danach scheint die Lesart von AB zu
1895 die echte und richtige zu sein.
Am häufigsten aber ist die Erweichung von z in s, so
in den Reimen baptisies : mescies S. 44, Cassidonis : encau-
ceis S. 65, tres : leves S. 100, oci8 : poigneis S. 114, Cassi-
donois : vois S. 115. 136, : fois 116, rois : drois 117, de-
pors : dehors S. 134, pars : hors S. 135, gamis : sorpris S.
135 und ebenso in dem letzten Stücke larris : pris S. 147,
Alimodes ; estordres S. 147, prisoniers : loies S. 151, rois :
drois S. 154, amis : revertis S. 157, gamis : requis S.
181 etc.
In Bezug auf die Flexion ist die Vermischung der No-
minativform mit den obliquen Casus hervorzuheben. Auch
hier können natürlich nur Reime mafsgebend und beweisend
sein. So steht der Nomin. ohne das ihm gebührende s, per
(statt pers) : jouster S. 4, und zugleich mit Accentveränderung
Venfant : avant S. 4 für Venfes,, und umgekehrt deV emperere
(: clere) S. 51 statt des richtigen deV empereour^ das sich im
Reime 2854 findet Ebenso del fis (; baptis) S. 108. Die
Blancanditt et TOrgueilleuse d'Amour. g5
Fälle stehen jedoch zu vereinzelt da, als dafs man aus ihrem
NicbtTOrkommen in dem Schlufsabschnitte auf einen andern
Verfasser schliefsen durfte.
Beim Yerbum erwähnte ich schon die Participialform des
FemiDinam ie statt iee. Dieselbe ist durch zahlreiche Reime
erhärtet, so baronie : aparillie S. 18, courecie : detrie S. 25,
traie : baisie S. 102, vie : detroncie S. 125, alegie : oie S.
127, und in der Schlufspartie enlacie : vie S. 165, laidengie :
foÜe S. 169, laisHe : guerpie S. 170, amie : courecie S. 173.
Von einzelnen Verben hebe ich die Doppelform der
dritten Person von aler heraus, die va und vait lautet; jenes
encbeiot im Reime S. 49, und in dem Schlüsse S. 157. 162.
167; dieses S. 7. 119, im Schlüsse allerdings nicht, aber das
kann nicht aaffallen, wenn man erwagt, dafs sie auch in den
4394 Versen vorher nur dreimal vorkommt und dafs die
2M der Reime in ait überhaupt eine beschränkte ist. Einige
Verba, deren Infinitiv in der Regel in oir ausgeht, haben
beim Dichter eine Form in ir^ so erscheinen im Reime se'ir
(S. 53. 196), cair 8. 64, vetr S. 148, und danach wird der
Bäm leotr : veoir S. 60 wahrscheinlich in setr ; velr zu ver-
^wo^dn sein, und nicht minder ist veoir : savoir S. 166 in
^ ; 9acir zu ändern. Auch hier stimmt also der vordere
Tbeil des Gedichtes mit dem Schlüsse überein.
£ndlich seien noch die Formen einiger Substantiva er-
wähnt: die hat fast immer diese Form, so S. 11. 68. 108, und
im zweiten Theile S. 153. 182; die seltenere Form aiue kommt
Bor einmal, und zwar in dem Schlüsse (S. 159) vor, auch hier
wird wie bei andern Dichtem eine Doppelform anzunehmen
sein. Nicht minder bei mont^ Welt, wie im Reime S. 67 und
im Scblnistbeile S. 162 steht, daneben einmal die zweite
Wertform monde S. 171. Ich bemerkte schon oben, dafs einige
in der Regel auf el ausgehende Worte beim Dichter in al aus-
gehen, so sagt er ostcdy nicht ostely im Reime S. 34. 39. 58i
und am Schlufs S. 202. Zweimal reimt allerdings das Ge-
dicht, ganz am Ende, ostel : el S. 202. 205, aber hier ist un-
zweifelhaft, im Einklang mit den andern Stellen ostal zu
schreiben und für el die andere Form al anzunehmen. Man
vergleiche noch in dem vorderen Theile ital für itel (S. 47)
ttnd in dem hinteren mortal (S. 182). Auch nonal (Michelant
noft oi), das auf mal reimt (S. 95) kann man hierher ziehen.
gg Ericische Anzeigen:
Die Vorliebe für das a vor l zeigt sich auch in den Formen,
wo I in li aufgelöst wird; so heifst beim Dichter das Pro-
nomen eux, sie, aus^ im Reime S. 83, and im SchluDsabschnitt
S. 161. 168.
pailsy gewohnlich mit einem l geschrieben, reimt in bei-
den Theilen auf //, pailles : mailies S. 6, und entailles : pailes
S. 133.
Ich erwähnte schon oben der Form poiste^ sie scheint
die einzige dem Dichter geläufige gewesen zu sein, nicht auch
poeste, sie kommt im Reime vor S. 25. 75, und im zweiten
Theile S. 162. Endlich reiame, auch dies Wort kommt nur
in dieser Form vor, im Reime auf dorne S. 86, so wie 154.
196, im Reime auf fame S. 119 und 199, mit ungenauer Bin-
dung roiame : kavene S. 156.
Wären es zwei verschiedene Gedichte, so wurden wir
bei der genauen Uebereinstimmung der Sprache mit Recht auf
denselben Verfasser schliefsen; hier liegt die Sache noch ganz
anders, indem es verschiedene Stüdce desselben Gedichtes
sind. £s kann demnach kein Zweifel sein^ dafs das, was
von Michelant als jüngere Erweiterung betrachtet wird, den
echten Schlufs des Gedichtes enthält, den auch der Prosa-
bearbeiter vor sich hatte. Auch die Heimat des Dichters kann
nicht zweifelhaft sein, es ist der nordliche Theil der Picardie,
und seine Zeit das 13. Jahrhundert.
Die Handschrift, der Michelant folgt, gibt den Charakter
der ursprunglichen Mundart im Ganzen richtig und unver-
ändert wieder; so hat auch sie fast überall die Erweichung
des z in s, das partic. fem. in ie u. s. w. Natürlich darf man
nicht nur, sondern mufs sogar die Schreibung consequent
machen, wo die Hs. von diesem mundartlichen Charakter ab-
geht. So schreibt sie gleich in der ersten Zeile Au tans^
während nur tens die dem Dichter zukommende Form ist;
ebenso mufs ensanle V. 23 in ensernble verwandelt werden;
V. 115. 116 steht Dont piiet, 1. rois assez durer Et eon eecu
tos tans garder; statt puet mufs auf Grundlage des Reimes
pot : sot S. 24 gelesen werden pot; statt assez 1. asses^ statt
tans 1. tens. piere schreibt die Hs. 172 und sonst, das Wort
reimt aber nur auf yerre S. 30. 133, also auf ein Wort mit
entschiedenem rr, daher die vom Dichter gebrauchte Form
nur pierre gewesen sein kann. Es sind dies freilich an sich
Blancandin et TOrgueilleuse d'Amour. . 87
onbedeutende Dinge, ioBofem sie. nicht zum Verstandnifs des
Textes beitragen ; wenn es sich aber darum handelt eine Dich-
tong in ihrer ursprünglichen Gestalt herzustellen (und das
mafs am Ende doch das Ziel jedes kritischen Herausgebers
seio), dann sind sie nicht unwesentlich.
Gegen die Correctheit des Michelant^schen Textes läfst
sich im Uebrigen nichts einwenden; hin und wieder wird
freilich noch etwas zu bessern sein. Y. 38. 67 mag die Hs.
wohl Uaimier lesen , wahrend man die richtige Form latinier
erwartete. — V. 235 mnfs gelesen werden Damoiaiaus sire^
ßui de rot; Michelant Damoisiaus^ sires fius de rois. — /er-
vutus y. 130 wird doch wohl besser als ein Wort geschrie-
bea, ebenso en grande 1590, 1. engrande. — 3841 Quant
il k rotf, muit li /u bon, Sire^ fait il, estes vous gou Que
ma dorne a ami tans jorsi bon : gou ist ein unmöglicher
Beim, es wird za lesen sein rmUt li /u bei — estes vous cel^
denn ^ou wäre das Neutrum, was hier nicht pafst. — 3905.
1. cierge qui luut comme brasme (; blasme\ es wird zu lesen
s^in ccmme baame. An manchen Stellen scheint keine der
Has. deo ursprünglichen Text zu liefern, sondern es mufs der-
ddibe ent durch Conjectur hergestellt werden; 199. 200 hat
Micheiam's Text:
El roi nen ot que a'trer,
Quant nel pueent mie trover,
Dafor habea AB:
Jllult par fti la criee fiere
Q,uant il nel ramäinent arriere,
£ia Gmnd zur Aendernng lag hier im Texte von C nicht
Tor, allem Anschein nach war der ursprungliche Reim criee :
arriere^ und dieser war Anlafs zur Aendernng in beiden Tex-
ten. Die gleiche Ungenauigkeit scheint sich zu wiederholen
569. 570, wo in der zweiten Zeile C liest: Bien sanle fille
ffemperere, AB cent tanz est plus bele que /e«, das andere
fieimwort ist clere (ob auch in AB?), und der echte Reim
war also clere : fee. Freilich konnte hier auch die gramma-
tisch unrichtige Form demperere Anlafs einer Aendernng ge-
wesen sein (vgl. S. 84). Vgl. auch noch die Lesarten von
350. 1309. Nach V. .3017 haben AB vier Verse, die in C
and also auch in Michelant's Texte fehlen. Hier lautet der
Text:
88 Kritische Anzeigen:
Que 11 enfes par aventure
Escapa de ceus a .1. port,
Quant tot 11 autre furent iQort;
statt der letzten Zeile haben AB:
Quil devoient mener a mort,
Et com 11 farent perllle
Et trestult en la mer nole,
Et Blancandins remest au port.
Nach ceuis kann der Relativsatz nicht entbehrt werden;
aufserdem ist klar, dafs der Schreiber von G von einem port
auf das andere port übersprang und daher die dazwischen-
liegenden Verse ansllefs.
Zum Schlufs ein Wort über des Herausgebers Orthogra-
phie. Er macht S. 214 die richtige Bemerkung, es sei er-
wünscht, dafs aUe Herausgeber altfranzosischer Werke das-
selbe orthographische und Accentuatlonssystem anwendeten.
Sehr zu loben ist es dafs Michelant von dem Accente einen
viel sparsameren Gebrauch macht, als gewohnlich geschieht;
indefs in einigen Beziehungen kann ich mit seiner Anwen-
dung des Accentes nicht übereinstimmen. Er setzt z. B. den
Accent beim flectierten Particip^ ames (amatus), dagegen nicht
in der 2. Person Pluralis ames (amatis); wenn aber beide
Formen auf einander reimen, hat die eine den Accent, die
andere nicht. Geschieht die Accentuierung, um die Aussprache
zu erleichtern, so bedarf in dem einen Falle ebenso wie in
dem andern, es dieser Erleichterung. Irrig ist der Accent
gesetzt in trencies V. 170^ denn es ist das Femininum ge-
meint. Entbehrlich ist er nach meiner Ansicht in der Feminin-
endung eßy so wenig als man in der Endung ie das t bezeichnet.
Man wende nicht ein dafs hin und wieder in anglonormannischen
Schriften ee auch zur Bezeichnung von einfachem e verwendet
wird, denn das ist so sehr eine Ausnahme, dafs es bei der
Menge rein franzosischer Denkmaler gar nicht in Betracht
kommt. Den Gravis hat Michelant nach gewohnlichem fran-
zösischen Vorgänge auf eine Anzahl einsilbiger Worte gesetzt,
um sie von gleichlautenden zu unterscheiden: ä (praepos.),
lä (dort) chä (hier), ü (au); das läfst sich hören, aber waroin
;a, da hier keine Verwechselung stattfindet? Wenn man
gleichgeschriebene Worte durch den Accent sondern will, so
mufs man viel weiter gehen und sich nicht auf einige Worte
Blancandin et rOrgneillease d'Amour. 89
beschränken, die zufällig im Neafranzoaischen mit dem accent
grave geschrieben werden. Dann unterscheide man auch fu
(fait) nnd/» (Feuer V. 1863), mi (moi) und mi (medius). Auch
bt kein Grund vorhanden, wenn man gleicbgeschriebene Worte
scheiden will, diese Unterscheidung auf vocalisch auslautende zu
beschränken, man müsste dann ebenso dont (donc) und doni
iCoDJonctiv von doner)y fust (fuisset) und fu3t (fustis) u. s, w.
Qoterscheiden. Ich halte es aber in allen diesen Fällen durch-
ao8 far entbehrlich, zumal da die Anwendung des Gravis auf
die Vennuthung leiten konnte, es sei das ä anders auszu-
sprechen als ein a ohne Accent. Dafs dies nicht der Fall
ist, lehren die Reime: jä^ lä wird unbedenklich auf t?a, aura
ete. gereimt. Im Mhd. fallt es keinem Herausgeber ein, gleich-
Uoteade Formen wie man (Mann)^ man (ermahne), man (Mähne)
dnrch Accente zu unterscheiden. Begründung hat der Accent
nur, wenn er verschiedene Aussprache bezeichnet, daher ist
ia altdeutschen Texten der Circumfiex als Längezeichen ge-
rechtfertigt, wie in altfranzösischen der Acut, um die ver-
Khiedene Aussprache gleichgeschriebener Worte anzudeuten.
Ben Apostroph hat Michelant nach neufranzosischem Ge-
setze aog^endet, und dagegen läfst sich nichts einwenden,
die fiicksieht auf Deutlichkeit erfordert dies Zeichen mehr
ais irgatd ein anderes. Nicht richtig aber ist der Apostroph
verwendet in n'es 1466 = ne les^ oder in m^es 4575 = me les^
denn nicht nach n oder m ist etwas ausgefallen, sondern nach
c, jene Formen stehen für neh-f mels, man müfste also eher
ne*tj me^s schreiben; indefs ich halte hier überhaupt einen
Aoceot für überflüssig. — Das Trema finden wir ebenfalls
ouh nenfranzosischer Weise in ote, otr, atr etc., und auch
dagegen lüat sich nichts einwenden, ebensowenig gegen die
C^^e^ die verhältnifsmäfsig früh sich auch schon in Hand-
schrift findet — In Bezug auf die Unterscheidung von u
ond 0 ist es wohl nicht richtig, wenn Michelant auera S. 11
<^er rauera S. 110 schreibt, hier muTs jedenfalls v stehen, in
der zosjunmengezogenen Form aura kann man zweifeln; ein
Dichter aber, der sich der Form avera bedient, wird auch
vra geschrieben haben.
Wir haben von dieser neuesten Textausgabe eines nam-
haften franzosischen Gelehrten Gelegenheit genommen, unsere
Ausichten über Schreibung und kritische Textbehandlung etwas
90 Kritische Anzeigen:
eingehender ansznsprechen. Sollen unsere Aasgaben aUroma-
nischer Denkmäler auf der Hohe der Wissenschaft stehen,
die andere Zweige der Philologie erreicht haben, dann müssen
an sie auch die höchsten Forderungen gemacht werden. Ich
betrachte daher die vorstehenden Bemerkungen als nicht blofs
auf diese vorliegende Ausgabe bezüglich, sondern als all-
gemeine. Und da scheint es mir am Platze auch noch etwas
hinzuzufügen, was vorzugsweise die in Frankreich veröffent-
lichten Texte betrifft Es ist in Frankreich allgemein üblich,
wenn man eine Anzahl von Handschriften benutzt, eine zu
Orunde zu legen, an deren Orthographie und Text man sich
halt, und nur vereinzelte Varianten aus den übrigen Hss. zu
geben. In Deutschland gibt man, wenn man mehrere Hss.
benutzt, die Lesarten derselben voUstandig, natürlich mit Aas-
schluis von blofs orthographischen Unterschieden. Ich will
die franzosischen Herausgeber nicht verantwortlich machen
für diese unvollständige Ausnutzung des handschriftlichen lifs-
terials, ich weifs dafs die Beschränkung der Varianten eine
Rücksicht auf den nichtphilologischen Leser ist, der durch
einen grofsen Apparat von Lesarten zurückgeschreckt werden
würde, ich erkenne auch vollkommen an, dafs in deutschen
Ausgaben hierin oft des Guten zu viel gethan wird; gleich-
wohl scheint mir, daüs die Rücksicht auf ein nicht gelehrtes
Publicum nicht zu sehr in den Vordergrund treten dürfte.
Die meisten romanischen Dichtungen des Mittelalters werden
voraussichtlich nur einmal herausgegeben, wenigstens für sehr
lange Zeit; da wäre es doch erwünscht , das vorhandene Ma-
terial möglichst in ihnen zu verwerthen und mitzutheilen. Es
käme auf den Versuch an, ob wirklich das nicht gelehrte Pa-
blicum sich durch einen umfänglicheren handschriftlichen Ap-
parat zurückschrecken läfst. Uebrigens sei damit durchaus
kein Tadel über die vorliegende Ausgabe ausgesprochen, die
in dieser Beziehung sich dem bisher beobachteten Gebrauche
anschlielst.
Wenn wir eine Andeutung auf S. xii richtig verstehen,
so scheint es in der Absicht Michelant's zu liegen, noch meh-
rere Romans d'aventures dem Blancandin folgen zu lassen«
Wir können ein solches Unternehmen nur freudig begrüfsen?
und mochten den Herausgeber dringend auffordern ^ an seine
Ausführung zu gehen. In der Veröffentlichung altfranzosischer
Grammatik der Romanischen Sprachen. 91
Texte ist neuerdings ein Stillstand eingetreten, and doch be-
darf es ihrer so dringend zum Stadium, um so mehr als viele
der alteren Fublicationen in keiner Weise zuverläfsig sind.
Eä wurde damit Micheiant seinen mannichfachen Verdiensten
am die altfranxosische Literatur ein neues hinzufügen.
Rostock, Januar 1868.
Karl Bartsch.
Gnomatik der Romanischen Sprachen Ton Friedrich Diez. Zweite
neaTerfafste Ausgabe. Erster und zweiter Theil. Bonn, Weber.
1856—1858. (VI, 481 und 470 Seiten. S^.)
(Schreiben an den Heransgeber.)
IL
Mehrere Jahre sind verstrichen, seitdem ich an Ihren
VoTginger in der Herausgabe dieses Jahrbuches, geehrter
ÜetT Professor, den ersten Artikel einer Besprechung von
Diez' Romaoischer Grammatik sandte. (VgU Jahrbuch. Erster
BaihL DritteB Heft 1859). Wenn ich nach so langer Frist
Doeh Rr die Fortsetzung der damals unterbrochenen Arbeit
mir eine gleich freundliche Aufnahme zu erbitten wage^ so
I^ mich eine Gewährung hoffen nicht der Werth meiner
Randglossen zn dem Diez^schen Werke, sondern der Werth
des Werkes selbst, das im Jahre 1868 noch ebenso einzig
und unübertroffen dasteht^ wie in den Jahren 1836 — 1838,
wo es in erster, oder in den Jahren 1856 — 1858, wo es in
zweiter Ausgabe erschien. Ein so bahnbrechendes Werk be-
darfie selbstverständlich von vornherein, auch bei seiner zwei-
ten Erscheinung, keiner empfehlenden Anzeige^ keiner, welche,
vie die meinige, die Vorzüge der neuen Bearbeitung vor der
Mten za specifidren suchte; und für diese Anzeige selbst ist
•:« Tieüeicht ein Gewinn, dafs sie sich so verspätet hat: sie
*odet mn so sicherer das besprochene Buch überall verbrei-
tft bei den Lesern, deren unbefangener Erwägung ich die-
j-mgen Fanete anheimgeben mochte, in denen ich mir eine
Abweichiing von den Auffassungen unseres hochgeehrten Leh-
rers gestatten mu(s.
92 Kritische Anzeigen:
Der erste AbBchoitt dea zweitea Theües^ die Declina-
tioD, enthalt in der ersten Bearbeitang 94 Seiten, in der
zweiten 107. — Den Vorbemerkongen über das Genud ist
die Notiz hinzugefügt, dafs die Yerwischnng des Neatmm,
resp. dessen Uebergang in das Mascolinnm sich schon im
frühesten Mittellatein zeige. — Daran schliefst sich die Unter-
snchung über die wichtige Frage, ob ein bestimmter, und
welcher lateinischer Casus den Romanischen Nominalformen
zu Grande liege. Diez entscheidet sich für lat. Nomiaativ
und Accusativ als solche typische Casus, oder vielmehr
vorherrschend und für alle Romanischen Sprachen entschei-
det er sich für den Accusativ. Die entgegenstehende An-
sicht, dafs nicht ein einzelner Casus, sondern die aller Zubehör
entkleidete unwandelbare Grundform des Wortes ihm die
Gestalt lieh, widerlegt er mit der Hinweisung auf das Pro-
venzalische und Altfranzosische, wo man allerdings „nicht
blofs auf den Namen des Begriffes, sondern auch auf den
Ausdruck für das Verhältuifs desselben zu andern Begriffen
Obacht nahm". — Wie uns bedünken will, konnte der excep-
tionelle Fall des Provenzalisehen und Altfranzosishhen selbst
dann nicht als mafsgebend für das ganze Romanische Sprach-
gebiet gelten, wenn sich auch nachweisen liefse, dafs von
vornherein der Unterschied zwischen Casus Rectus und
Casus Obliquus, den die beiden Cultursprachen des Nordwestens
constatiren, wirklich direct als Erbtheü aus der lateinischen
Muttersprache mit herüber genommen, nicht etwa der syntak-
tischen Bequemlichkeit zu liebe in Anlehnung an das L«atein
auf historischem Wege zuerst in die Schriftsprache und spater
und unvollkommner nur in die Volkssprache übergegangen
sei. Wer überhaupt einen bestimmten lateinischen Casus —
es sei nun welcher es sei — der Romanischen Nominalform
zu Grunde legen will, der stellt sich die Sache offenbar so
vor, als ob zur Zeit Romanischer Sprachbildung die verschie-
denen lateinischen Casusformen, zur beliebigen Auswahl,
noch wohlerhalten im Yolksmunde vorhanden gewesen waren
und alsdann nur im Volksbewufstsein die Bedeutung der ein-
zelnen Casnsbeziehungen sich getrübt hatte. In der That
aber mufs Beides Hand in Hand gegangen und gleichzeitig
mit der Verwischung der Bedeutung auch die Verwischung
der Endung eingetreten sein. Accusativformen wie coronamy
Grammatik der Romanischen Sprachen. 93
trmum, florem z. B. können schon deshalb in keiner Roma-
nischen Sprache den Ansprach erheben, vor den übrigen
Casus and mit deren Zarücksetzung den Romanischen Nomi-
nalformen za Grande gelegen za haben, weil sie überhaupt in
dieser roUstandigen Gestalt, mit aaslaatendem m, schwerlich
Doch existirten, als die Romanischen Sprachbildang begann.
Ebenso wenig freilich wäre ich geneigt, die entsprechenden
pkralischen Accosativformen Coronas^ annos^ floras für iden-
tisch z. B. mit den Spanischen Ploralformen zu halten^ welche
letztere mir vielmehr alä Neabildungen erscheinen, deren Ueber-
eiodtimmiiog mit den lateinischen Accasativen eine rein zu-
fällige sein mag. — Für die Annahme des Accusativs als
Romanisefaen Nominativus par excellence scheinen mir auch
weder Formen wie rem oder quem^ im Romanischen erhal-
ten, Dotbwendig zu bürgen, noch das Vorkommen von lat.
AceositiTformen bei Eigennamen in älteren Romanischen Wer-
i^en, aaf welches Beides Diez verweist. Im ersteren Falle
2wang die Einsjlbigkeit des Wortes auch das m als stamm -
bah ztt betrachten. So erschien rem^ quem^ spem als die
eigentlidbe vollständige Form, einerlei ob Accusativ oder nicht
re, 9««, gpe als die verstümmelten, einerlei ob Dativ (rei)
(^erAhlsdrlreJ. In Eigennamen, wie Eu/raten^ Moisen eXc,
erbieh das auslautende m nicht aus der Accusativform als
solcher seine Bedeutung und Erhaltung, sondern aus der Ten-
denz, das Fremdwort in allen seinen Bestandtheilen möglichst
treu zu bewahren. Die Sylbe ten und «en, die nunmehr
auch betont wurde, galt für ebenso stammhaft, wie die Sylben
Eu/ra — und Mai — .
Der Abschnitt von der Anwendung der Präpositionen de
and ad als Stellvertreter der Declination, sowie von ille und
'imuf als Artikel hat in der zweiten Ausgabe keine nennens-
verthe Erweiterung oder Aenderung erfahren, desto mehr ge-
voDnen hat dagegen das Capitel von dem Genus in der
Reklination und dessen Wechsel, z. B. gleich in dem, was
wber das Geschlecht der Worte auf a erster Declination be-
Zifikt wird. Unter den Beispielen des Uebergangs aus einer
IWrliiiation in die andere hatte in der ersten Auflage noch
nheur und malheur (bona^ mala hora) flgurirt, das in der
zweiten Auflage mit Recht wegblieb, wegen der richtigeren
Herleitmig von honum^ malum augurium. Ebenso ist hon-
94 Kritische Anzeigen:
neur nicht mehr als franzosisches Femininum angefahrt, wie
in der ersten Auflage. — Unter den muthmafslichen Ursachen^
welche solchen Wandel des Geschlechts herbeifuhren mochteD,
scheint Diez nur eine übersehen zu haben, welche nament-
lich im Franzosischen wirksam gewesen sein mag: das unter-
schiedslose Verschmelzen des Artikels le und la vor vocalisch
anlautenden Wortern, wodurch sowohl das Schwanken als
auch der Wechsel des Geschlechts erklärt wird: art^ arhre^
automne, aigle^ osuvre. Auch etd (aestatem) mag wohl eher
dadurch zum Masculinum geworden sein, als durch die Ac-
commodation an hiver und prirUempSy welcher zum Trotz
gleichsam das masc. automne auch zum Femininum geworden
ist. — Eine Bemerkung der ersten Auflage^ dafs im Spani-
schen die Endung l eine Neigung zum Femininum verrathe,
findet sich nicht in der zweiten wiederholt. Der Grund
scheint uns eher ein euphonischer, der überhaupt im Spani-
schen eine häufigere Anwendung des Artikels la als des el
veranlafst zu haben scheint. Um dem doppelten Auslaute l
zu entgehen: el col^ el sal^ el miel u. s. w. sagte man la col^
la sal u. s. w. Einen euphonischen Grund, um dem Zusam-
roenstofse zweier /, die sich doch nicht auf spanische Weise
mouiliiren durften, zu entgehen, mag la lecke für el lecke ge-
habt haben, ohne dafs man dabei an eine Erhaltung der lat
Nebenform lactem im Volksgebrauch zu denken hat. — Ge-
rade da, wo die Endung des Wortes das Genus nicht erken-
nen läfst, diente unwillkürlich der Artikel als Hilfsmittel der
Bezeichnung mit, und die Verwischung seines unterscheiden-
den Vocals vor vocalisch anlautenden Worten hat, wie wir
eben sahen, namentlich im Franzosischen zu einer Vertau-
schung des Genus geführt.
Italienische Declination. Dafs die Formen del^ nei
auf die alte Form des Artikels el hinweisen, ist ein bedeut-
samer Zusatz der neuen Ausgabe. Dagegen ist der Ueber-
gang von el in il unerklärt geblieben, der schwerlich ans dem
lat. iüe herzuleiten ist, sondern dem sonstigen Uebergange
des tonlosen lat. e in ital. t entspricht, wie z. B. in den Vor-
setzpartikeln re und de, — Der Gebrauch des Artikels gU
vor 8 impurum ist wohl nicht so sehr durch Rücksicht auf
den Wohllaut als auf die Deutlichkeit veranlafst: t schiavi
würde, zusammen gesprochen, das t leicht als euphonischen
Grammatik der Romanischen Sprachen. 95
Anlaut klingen lassen^ wie in non iscrivere. — Die Italicnische
Pluralbildang bat in der neuen Ausgabe manche werthvollQ
Zosatse erbalten: z. B. alte Beispiele von Pluralen auf e von
Maacolinen auf a; ferner Pluralformen wie animai, cavai^
ßgliuoi^ die in der ersten Auflage fehlten. — Ebenso dan-
kenswerth ist ein Zusatz über die Sardinische Declination, die
ip9€ für nie als Artikel gebraucht.
Spanische Declination. „Zur Tilgung des Hiatus ver-
tauscht man la vor a mit el^^ heifst es in der ersten Ausgabe,
und in der zweiten ist noch hinzugefugt „unbeschadet des
Genus". Dals man so ohne Weiteres den männlichen Arti-
kel statt des weiblichen gebraucht hätte, etwa wie die moder-
nen Franzosen mon für tna vor vocalisch anlautenden Femi-
ninen setzen, ist mir nicht wahrscheinlich, el agua steht für
tk agua und sollte also eigentlich eV agua geschrieben wer-
den. Diese vollständigeren älteren Artikelformen ele^ ela etc.
erwähnt Diez in der ersten Ausgabe, übergeht sie aber in
der xweiten. — Die von Diez als neu angeführte orthogra-
phische Regel relox^ reloges ist doch schon veraltet; man
schrobt jetzt reloj^ relojes. — Ebenso hätte bei der portugie-
sischen Declination bemerkt werden können, dafs die
Scbreiboag des nnbestiounten Artikels um, uma vor der altern
^va, haut immer mehr den Vorrang gewonnen hat. — In
der ersten Declination hätten neben Femininen mit nasalem
Anslaot wie lä, las auch syncopirte oder apocopirte, wie avö
(Span, abuela) avös angeführt werden können, um so mehr
als zur zweiten Declination av6 (span. abuelo) avös wohl no-
tirt ist.
Die Provenzalische Declination hat in der neuen
Bearbeitung ungemein gewonnen, durch Berichtigungen sowohl
wie durch S^usätze; so bedeutend in der That, dafs wir nur
das Wichtigste hervorheben und mit unsem Notizen begleiten
können. — Als zweiter weiblicher Artikel wird im Paradigma
•i /<", dely al angeführt, und erst nachher t/A, hinter ü ein-
geklammert, verzeichnet. Diese mouillirte Form erscheint uns
tber unbedingt als die eigentliche, demgemäfs auch da/A, alhy
tarn Unterschiede von dem Masc. Artikel del^ al. Bei der
^bwankenden Orthographie des Provenzalischen , welche die
Mouülinmg bald bezeichnet, bald nicht, darf es uns freilich
incht wundern, wenn wir in den Texten oft nur «/, del, al
9C Kritische Anzeigen:
statt ilhy delhy alh, vor weiblicben Substantiven finden. — In
dem Paradigma der dritten Deelination hat Diez statt des
früheren sing, laire, laird^ plur. lairds (es hatte heifsen
müssen: sing, laire^ laird; plar. laird^ lairSs)^ passender jetzt
sing, ßors, flor^ plur. flors als Beispiel gesetzt. — Die Deeli-
nation der Masculina auf a: sing. plur. li papa^ li propheta
ist erst in der neuen Ausgabe hervorgehoben worden. Auch
die Flexion des Vocativ ist erst in der neuen Ausgabe be-
sprochen, mit Berücksichtigung der Lehren der alten Gramma-
tiken wie der Praxis in den Texten. — Die Reihe von
Wortern mit beweglichem Accent, zum Unterschiede von Casus
rectus und Casus obliquus, erscheint in der neuen Ausgabe
beträchtlich vervollständigt. Auch die Anwendung der Regel
vom flexivischen s wird genauer und weiter zurück verfolgt,
als ^in der ersten Ausgabe, und es wird R. Vidal's Zeugnifs
dafür angeführt, dafs die Regel zur Zeit dieses Grammati-
kers in der Umgangssprache schon keine Geltung mehr ge-
habt habe. Es fragt sich, ob sie solche Geltung in der
Umgangssprache, d. h. in der Volkssprache, jemals gehabt, ob
sie nicht vielmehr ein aus dem Latein für literarische Zwecke
entlehntes, oder, wenn man will, aus dem Latein künstlich
conservirtes syntaktisches Hilfsmittel gewesen? Kein Zweifel,
dafs auch die Volkssprache z. B. beide Formen gekannt:
laire und laird ^ aber unterschiedlos. Dafs laire der Casus
rectus, laird der Casus obliquus sei, mag ihr von den Dich-
tem und Schriftstellern überhaupt erst anerzogen und von der
Grammatik in ein System gebracht worden sein. „In der
besten Zeit wurde bereits dagegen gesündigt 'S ist ein Aus-
spruch von Diez, den er getrost aus der ersten Auflage in
die zweite mit hinüber hatte nehmen können, da derselbe für
das wirkliche Sachverhältnifs bezeichnend genug ist. — Das
Catalanische, wie Diez gleich darauf in der neuen Auflage
bemerkt, hat sich ohnehin diese Regel vom flexivischen s nie
octroyiren lassen.
Die franzosische Deelination erscheint ebenfalls in
der neuen Auflage in durchaus verbesserter, vervollständigter
Gestalt, wobei namentlich die einzelnen Diatecte schärfer be-
obachtet und unterschieden sind. Im Paradigma ist auch hier
für das nicht ganz passende sing, lierre^ larron, plur. larrans
jetzt sing, ßors^ flor^ plur. flors gesetzt. Ebenso sind jetzt
Grammatik der Romanischen Sprachen. 97
richtig Formen wie Charles Charlon^ Pierres Pierron zur zwei-
len Declioation gezogen, die früher zur dritten gezählt und
mit Formen wie Huee Huon^ her baron in eine etymologisch
nicht zu rechtfertigende Verbindung zusammengestellt waren.
Pierron^ aus Petrum gebildet, wie oben Enf raten aus Euphra^
/^, ohne Zweifel zuerst als unterschiedslose Nebenform von
Pierre anfgefalst, ist dann, in Anlehnung an das Latein als
Casos Obliqaas neben Pierre als Casus Rectus in der Cultur-
spnche angewandt. — Die Regel vom flexivischen s und
rem beweglichen Accent hat im Französischen denselben Ur-
sprung und Anlais wie im Provenzalischen, nur dafs bei dem
popolireren Charakter der französischen Literatur, bei dem
gröÜBerea Einflufs der Volkssprache auf die Schriftsprache,
endheb bei der schwankenden orthographischen Geltung des
» im Französischen, zu allen Zeiten noch viel mehr gegen
diese Regel gesündigt w^orden ist^ als im Provenzalischen.
Die Walachische Declination in ihrer von den an-
dern Romanischen so stark abweichenden Art ist in der
neuen Ausgabe ganz besonders bereichert. Namentlich auf
den Yfechsel des Tonvokals in der Declination ist hingewie-
sen und derselbe mit verwandten Erscheinungen im Churwäl-
*ebeo ond im Neapolitanischen zusammengestellt.
Adje ctiv. Der Grund, wesl\alb zur Comparation theils
»tfyi», theils plus gebraucht wurde, scheint lediglich ein
("ophonischer zu sein. So mundgerecht wie der Italiener mit
pih, der Froveuzale mit pus neben pltis^ der Franzose mit
J'Ihs sieh das latein. plus proklitisch dem Adjectiv anzufügen
iroiBten, wollte dasselbe Wort den Spaniern und Portugiesen
oidit werden, obwohl Letztere in der alten Umbildung chits einen
Versuch dazu gemacht haben. Da erschien magis^ zu mas und
maU sjncopirt, viel bequemer fiir die Aussprache. Im Pro-
venzalischen Adjectiv ist die Reihe organischer Comparative
cm einige interessante vermehrt. — beUazor möchte Diez
cach Wackernagel von einem Comparativ hellatior herleiten,
•»•Viseo bjpoüietisches Dasein seinerseits nur auf das bei Plau-
t.i8 vorkommende bellatulus gegründet ist. bellatus würde
«sgenüicli eher =: bekriegt, als = verschönert, bedeuten können.
Wir mochten das vorzugsweise, wenn nicht ausschliefslich
weiblich gebrauchte bellazor für eine Bildung der Troubadours
•lad für keine volksthümliche halten. — An das Femininum
Jalirb. f. rom. a. engl. LIt. IX. 1. 7
98 Kritische Anzeigea:
bella wurde die in Formen wie auzor^ gensor^ forzor vor-
liegende Endung sor oder zor angefügt und davon der No-
minativ bellaire, nach der Analogie amaire — amador^ gebil-
det. — Im altfranzosischen Eulalialiede kommt freilich schon M-
lezour vor, aber auch dies gewÜB nicht volksmälsigeWort scheint
ähnlich gebildet su sein, wie das dazu gehörige eben so künst-
lich geformte Neutrum bellais sich andern Neutren, miels,
mena^ maU^ pis^ anschliefst. — Im Neufranzosischen sind die
von Diez als noch giltig verzeichneten Schreibungen crud^ nud
und verd für cru^ nu und vert doch ziemlich veraltet.
Pronomen. Für die Pronominalendungen ui des Casus
Obliquus und i des Nominativ statuirt Diez auch in der neuen
Ausgabe eine verschiedene Etymologie^ dergestalt dafs lui,
costui etc. aus dem an ille und iste angefügten Dativ Aute,
dagegen egli^ questi etc. aus der an ille und iste angefugten
Partikel ic oder hie zu erklären seien. Wir finden es ein-
facher und natürlicher, diese Partikel ic oder Ate auch bei der
Bildung jener ersteren Pronominalformen zu präsumiren, so dafs
ital. lui aus illufmh)ic oder illuic ebenso entstanden ist, wie
ital. egli aus ill(eh)ic oder illic; ital. tUtri aus alter hic^
altnU aus altru^'m} hie oder altruic. Dieses selbe ic oder
hie finden wir denn auch wieder in der weiblichen Pronomi-
nalform lei aus illa^mhjic^ wo a und t sich zum Diphthongen
ei verschmolzen haben, während Diez lei direct ans illae her-
leitet und das i für angefügt ansieht, „um die Länge zu hal-
ten, wie in not, rot 'S — Aber auch in not, voi mag sehr
wohl ic affigirt sein, falls nicht etwa hier t das plaralische
t des Italienischen sein sollte. — Dasselbe t, verschiedenen
Casusformen angefügt, finden wir auch im Interrogativ- und
Relativpronomen wieder: chi im Nominativ aus che mit ic,
cui im Casus obliquus aus quu-ic; welches letztere cui Diez für
unversehrt aus dem latein. ctit herübergenommen ansieht.
Ebenso deutlich wie im Italienischen zeigt sich altfranzosiscb
der Unterschied : qui (ki) im Nominativ , cui im Casus
Obliquus. Die neufranzosische Sprache, die das u hinter
q und c nicht mehr boren läfst, verwischt freilich beide in
der altern Aussprache deutlich geschiedenen Formen zn Einem
qui (ki).
Italienisches Pronomen. Dafs man die Ortsadverbia
ci und m so ohne Weiteres für noa und vos hätte gebrauchen
Grunmatik der Romanischen Sprachen. 99
solJeo, erschiene doch sehr auffallend. 'Eher mochten wir an-
oebmeo, dafs dem vi zunächst vos, in enklitischer aas voi
abgekürzter Form^ ebenso zu Grunde Jag, wie Diez selber
das ne für aus nobis oder no8 abgekürzt hält. Wie der
Partikel rt dann die Partikel ci gegenüberstand, so dem
Pronomen rt durch eine Verwechslung oder Convenienz das
analog gebildete Pronomen et, wobei jedoch zunächst immer
no« hinzuzudenken war. — Auf diese letztere Annahme we-
nigstens fahren Sardinische Combinationen. Im Logudoro
vird dem nos ein que (d. h. ke sardinisch für ital. qui = hier)
angefügt, und im Dialect von Cagliari erhält nos ein i (lat.
hie) angehängt: nos que lu bimus^ ital. ce lo beviamo — nosi
f OTioi ital. et porti. — Dafs mt, ti, ^t, ci, vi etc. vor lo, la,
»^ „leiehterer Aussprache wegen" in t»«, te, se, ce, rc über-
geben sollten 9 wagen wir deshalb zu bezweifeln, weil im Ita-
lienischen sonst i für leichter gilt als e: rivocare, dimandare,
nnd man in andern Fallen auch ein wiederholtes t nicht scheut,
z. B. rendomivi oder mi vi rendo sskgt. Uns scheint in der
Combination melo, telo, cene die vollere vocalisch anlautende
Form zur innigeren festeren Verbindung dem davor apostro-
pbitteo m\ ^, c^ angefugt zu sein. Dafs man nicht ello, enne,
sondern eio, ene setzte, hat seinen Grund in dem proklitischen
ond enklitischen Gebrauch dieser Wortchen, welcher den durch die
Tonlosigkeit bedingten Einzelvocal statt des doppelten verlangte.
DentLch darauf hin weisen noch altitalienische Formen wie
«tndf für meney und ebenso deutlich die Combinationen glielo,
$li9ne, die aoch für le loj le ne dienen konnten, da altitalie-
ttisch U für le als weibliches conjunctives Personalpronomen
des Dativ steht.
Spanisches Pronomen, Auf einer Verwechslung, wie
beim ital. ci und ri, und nicht blofs auf euphonischer Kück-
fikht mag es beruhen, wenn man im Spanischen selo für lelo
sagL Die altspanische Dativform lautet in solcher Combina-
tion ge oder je, entsprechend dem portugiesischen Ihe, wie
ilxpanisch jama für llama steht. Dieser gutturale Hauchlaut
QuCs aber im Altspanischen eine lispelnde, dem es verwandte
Aassprache gehabt haben, wie die schwankenden Schreibungen
diro neben diese in altspanischen Texten darthun. So klang
g'ilo oder jelo beinahe ganz wie selo und konnte füglich
darail verwechselt werden, so dafs man dann auch selos für
7*
200 Kritische Anzeigen:
geslos oder leslos sagte; um so eher als vor dem / das /:
hier ebenso leicht elidirt werden konnte, als im Portugiesi-
schen nolo für noslo etc.
Portugiesisches Pronomen, mim für mi erklärt sich
wohl am Natürlichsten aus dem anlautenden, zur Mouillirung
und Nasalirung geneigten m, und durch die Vermittlung der
alten Form mhi, £s ist dieselbe Einwirkung, welche auch
das possessive minha für mia, alt ebenfalls mka, hat entstehen
lassen, mim verhält sich zu /t, si, wie mäi (mater) sich zu
dem nicht nasalirten pai (paier) verhält.
Provenzalisches Pronomen. Dieses schwierige und
verwickelte Capitel hat in der neuen Bearbeitung ausnehmend
an Klarheit und Reichhaltigkeit gewonnen. — Das femin. lieis
oder leis hielt Diez früher für eine Zusammensetzung aus illae
ipsi; jetzt hält er das s eher für das flexivische Tonzeichen
des Nominativ, dem lei angefügt; was mir deshalb unwahr-
scheinlich ist^ da lieis auch für die übrigen Casus gebraucht
wird und sich durch demonstrative Kraft und persönliche Be-
ziehung, wie Diez in der ersten Auflage richtig bemerkt, von
dem gewohnlichen Personalpronomen ela oder lei unterschei-
det. Da mochte ich der früheren Herleitung des Verf. lieber
beistimmen, nur dafs ich in lieis nicht das Pronomen ipse
suche — dann mülste die Form, wie meteissa^ auch lieissa
heifsen — sondern das adverbiale aus ipsum gebildete eis. —
Ein werthvoller Zusatz der neuen Ausgabe besteht in den
Bemerkungen über das Pluralzeichen t der zweiten lat. Decli-
nation, das mehrfach im Provenzalischen Pronomen erb alten
ist: mt«t, tui^ sui^ alirij tuit aus toti. Analog dem letzteren
Falle mochte ich auch die Pluralform ilh aus Uli erklären.
Aus illSy illa bildet sich sonst elh und elha^ el und ela. Das
i in ilh muls daher das t des Plural sein, das ebenso, wie bei
tuit^ um sich zu bewahren, in den Stamm gedrungen ist. Was
von ilh gilt, das gilt auch von ist als Nom. Plur. neben est
als Accus. Plur. — Die femininen Nebenformen ilh und ist
zu elha und esta stehen wie der weibliche Artikel li neben
la. Wie dieses /t, dessen i gleichfalls auf das angefahrte le
hindeutet, umgestellt wird, zu il oder richtiger vielleicht zu
t'M, so mag auch ist aus esti (ista-ic) ilh aus Uli (iUa-ic)
umgestaltet sein.
Franzosisches Pronomen. Von diesem Capitel gilt
Grammatik der Romanischen Sprachen. 201
«
ra noch höherem Grade, was von dem Provenzalischen ge-
sagt iat^ 10 Betreff der bedentenden Yerbesserangen und Be-
reicherangen, die es in der neuen Auflage gefunden hat. —
Da/s, wie Diez will, das possessive Pronom. miens etc. eine
darch das Suffix en bewirkte Ableitung sein konnte, will mir
nicht recht einleuchten. Sollte dieses vermeintliche Suffix etwa
dem lat. -anus entsprechen^ so würde sich ohne Zweifel auch
im Altfranzosischen schon das dort durchaus fehlende femin.,
ent im Neufranzosischen nachgebildete, nUenne finden. Mir
Mbeint mien nichts anders als das diphthongirte men, aus meum
entsprangen, wie mes, das ich deshalb nicht mit Diez für eine
Ahachwächnng von mos halten mochte, aus meus. Aus dem
CasQS Obliqons mien bildete sich dann durch das flexivische
i ein Nominativ miens , und nach Analogie tuen^ suen^ wie
sieh ja aas meie (mea) nach Analogie teie^ seie bildete. —
Die Emwirkung der oft citirten Partikel hie oder ic zeigt sich
im fraozösischen Pronomen besonders deutlich; neben u mochte
»ie bestehen bleiben: /ut, cestuij celui, autrui^ allein das vor-
lieriehende e wurde von ihm verschluckt; so wurde aus dem
fenuninen fct, cestei, cellei bald //, cesti^ celli. — Die Neben-
form Ui rerräth das Bestreben, durch Umstellung der beiden
Vocafef and i beide zu retten. — Auch für sich allein stehend,
ifo Aoslaat, drang wie im Provenzalischen dieses enklitische
fc m den Stamm. Nominal. Sing, eist aus cest (ecce tste~ic),
rtl gas celi (ecce ille-ic). In derselben Weise ist das plura-
iiscfae t in den Stamm gedrungen und hat auf anderm Wege
ßr den Nom. Plur. dieselben Formen erzeugt, die der Nomi-
natJT Singularis aufweist: eist aus cesti (ecee-istij , eil aus
«f/i :ecci illi\ Auf andere Weise wäre der Vocalwechsel
Uom zu erklären und mSfste als eine Willkür erscheinen, da
öberall sonst die durch das Lautgesetz bedingte Grundform im
Aceosativ. cest^ cestui^ ce/, eelui wie im Femininum eeste, cele
vorliegt
Verb um. Das einleitende Gapitel über das ganze Ro-
laoische Verbum zeichnete sich schon in der ersten Ausgabe
iirch ein tiefes Eindringen, sowie durch musterhafte systema-
(ische und erschöpfende Behandlung aus. Die Zusätze der
/weiten Aosgabe konnten daher nur in weiterer Bezugnahme
&ttf dialektliche und mittel lateinische Formen bestehen, so weit
Me zar Erläuterung der Romanischen Conjugationsbildung bei-
102 Kritische Anzeigen:
tragen mochten. Nor zu einigen dieser Beipiele and deren
etymologischer Erklarang erlaube ich mir meine abweichende
Meinung zu constatiren. Mit den Italienischen Grammatikern
leitet der Verfasser das ital. arrögere vom lat. arrogare her.
Ich mochte darin eher eine Umwandlang des lat adaugere
erkennen, wobei der Uebergang aas der zweiten lat. in die
dritte lat Conjngation, als ein gemeinromanischer Zag viel
weniger befremdend wäre, als der anerhorte Uebergang ans
der lat. ersten in die lat. dritte. Das Perfect arrosi entspräche
dann dem lat adauxi ebenso gat, wie das Particip arroto dem
lat adauctus. — Die Yertaaschang Ton r und d ist bekannt-
lich im Italienischen sehr gewohnlich und konnte durch eine
Anbequemung an das ahnlich klingende arrogare noch eher
veranlafst werden. Auch die Bedeutung von arrögere = hinzu-
zufügen, pafst besser zu adaugere als zo arrogare, — Dafs
sich im Chorwälschen allein das in keiner Romanischen Volks-
sprache sonst erhaltene lat. meare erhalten haben sollte, will
' mir nicht recht einleuchten. Aus der ersten Pers. Sing, vomm
bildete sich wohl durch die im Churwalschen häufige Apharese
der Stammsilbe die erste Pers. Plur. meirij wie lein (vulein
ital. volemo^^ schein (ßischein ital. dicemo"), und so die an-
dern Formen, Imperf. mava u. s. w. — Das Walacbische
Wort für Gehen: mergere mochte ich nicht mit latein. mer-
gere oder emergere zusammenstellen, wozu der Begriff sich
wenig fugen will, sondern mit latein. pergere. Der Wech-
sel des anlautenden p und m kann bei einer so ver-
wahrlosten Sprache, wie die Dacoromanische ist, nicht be-
fremden.
Italienisches Verbum. Sollte wirklich der Laut-
wechsel esco — usciamo — uecire so rein „zufällig'^ sein?
Ich meine eher ein Streben nach Deutlichkeit in der Erhal-
tung des Stammes darin za erkennen. — eeciamo — escire
hätte das stammhafte e leicht als das prosthetische, vor s im.
purum übliche, e oder i erscheinen lassen. — Ebenso sagte
man ttdire neben odo^ um nicht das tonlos gewordene o als
Interjection mifsverstehen zu lassen, dovere für devere^ wie
man dovizie, domandare sagt, damit das de nicht als die vom
Stamm sich leicht ablösende Partikel de erscheine. — Eine
wichtige Bereicherung der neuen Ausgabe ist der mit zahl-
reichen Beispielen unterstützte Nachweis des lat Plusquam-
Grammatik der Romanischen Sprachen. J03
perf. Indic in conditionalem Sinne im Altitalienischen. —
Aoch die veralteten Formen der llilfsverba avere und essere
liod hier vervoUständigt. Za ebbt und ebbe vermisse ich nar
die Formen ei und kappe y die in Nannucci^s Mannale bei
den Dichtem des ersten Jahrhunderts vorkommen. Den Lant-
wechsel in ebbi und seppi mochten wir lieber mit Blanc aus
der gewöhnlichen Schärfung des Stammvocals im Perfect, als
mit Diez aas der DiscoUision mit Imperativ abbi und sappi
erküren, falls nicht etwa das u aus lat. habui^ sapui die
Stammsilbe modificirt hat, freilich, da tonlos u und tonlos t
dabei vertauscht wurde, in anderer Weise als im Altspan, ovo
&r kabuä. — Das Perfect amb scheint mir deshalb nicht auf
ein amatat für amavit zurückzuführen, weil die Romanische
Volkssprache wahrscheinlich nirgendwo in der schwachen
CooJQgation dieses v gekannt oder bewahrt hat, uud weil
schon lateinische Formen wie amasti, amarunt etc. den Weg
lei^n, wie man sich dieses v entledigte. Aus amavit mufste
ohne Zweifel amä werden, wie ans amavi ja amai wurde, nur
da& das Italienische zu diesem betonten Auslaut einen Nach-
tut verlangte, der in diesem Falle nicht das sonst zu erwar-
tende t sdn durfte, um zwischen amai und amae unterscheiden
20 köonea, sondern o, das ja auch sonst in Verbalflexionen«
okkt hioU der ersten Person, affigirt wird; so aniano in der
dritten Fers. PI. — amb wäre demnach aus amdo contrahirt,
wie ro ans vao für vado. In der zweiten und dritten Con-
jogation tendio^ udio^ war solche Verschmelzung der beiden
Vocale mcht statthaft, daher blieb auch vende^ udt stehen;
oder am den betonten vocalischen Auslaut zu vermeiden, fugte
man nach Analogie der starken Verba der zweiten, in denen das
positionsscharfe e vorwaltet, das ja auch in vendesti^ ven-
demmo^ vendette gehört wird, ein U ein: vehdette nach Ana-
logie von ebbe, seppe^ tenne^ venne^ bevve u. s. w. Wie in
den starken Verben wurden dann auch die erste Person des
Singular, und die dritte des Plural so flectirt: vendetti, ven-
iettero nach ebbi, ebbero. Auch die Verben auf Ire fugten
fith in älterer Zeit diesem Schema, wie Diez noch aus Dante
iimoenette, seguette eirtirt. — Diez, der in der ersten Aus-
gabe diese Perfectform auf etti aus lat. Perfecten wie credidi,
perdidiy vendidi herleiten wollte, fuhrt dieselbe jetzt auf die
Analogie von stetti (stare) und detti (dare) zurück. Aber die
104 Kritiäche Anzeigen:
altere Form von stare war stet, eine ältere Nebenform von
dare war diei oder dei neben diedi; und daraas erst scheint
sich, wie vendetti aus vendei^ so steiti aus stei^ detti aus dei
entwickelt zu haben, ersteres ohne Bücksicht auf lat. stetig
das sich eher im altspan. estido wiederfindet und das ital.
stiedi oder steddi gelautet haben würde. — Bei der Per-
fectbildung der starken Verben hat Diez den Unterschied zwi-
schen /ect, fece^ fecero, und facesti^ facemmo^ faceste treffend
als den Unterschied zwischen stammbetonten und flexions-
betonten Formen bezeichnet. Wenn er aber weiter geht und
sagt „das ganze starke Perf. hatte z. B. tacqui^ tacquesti^
tacqtte, tacquemmo^ tacqueste^ tacquero gebildet^% so lälst er
doch den Unterschied zwischen den aus dem Latein ererbten
nnd zwischen den neugebildeten Formen zu sehr aulser Acht*
Aus lat. tacui wurde natürlich ital. tacqui^ dagegen konnte ans
lat. tactUmus nimmermehr tacquemmo werden, welches letz-
tere ein lat. tacuevimu9 vorausgesetzt hätte. Die Bomaniscbe
Sprache hat vielmehr tacuimus^ wie tacuisti und tacuistU^ als
durch Stammbetonung nicht geschützte Formen fallen lassen,
und nach Analogie der schwachen Verba, wie vendemmo auch
tacemmo^ gleichsam lat. vendevimus und tacevimus, neugebil-
det. — In dem Verzeichnifs der starken Verba statuirt Diez drei
verschiedene Classen, je nachdem das Perfect auf i, auf ^i,
oder auf ui ausgeht. Aus der ersteren Classe, die bei Diez
ziemlich zahlreich vertreten ist, mochte ich den gröfsten Theil
in die dritte Classe verweisen, insofern nach meiner Ansiebt
nur bei feci und vidi lateinische Perfecta auf t zum Grunde
liegen, bei den andern aber gemeinromanische Nebenformen
auf ui. So wenig wie caddi auf cecidi zurückzuführen ist, so
wenig bevvi auf bibi ^ crebbi auf crevi^ conobbi auf cognovi.
Letztere beiden Verba, die in der ersten Ausgabe noch der
ersten Classe zuertheilt werden ^ hat Diez selber in der zwei-
ten Ausgabe schon in die dritte Classe versetzt Das sinkende
Latein, dem die Quantität abhanden kam, hätte venit und ve-
nity btbit und btbity nicht mehr unterscheiden können. Da
lag es sehr nahe, das ui, das ohnehin die Perfecta der
zweiten lat Conjogation bezeichnete, als ein deutlicheres Per-
fectkennzeichen, auch in weiterer Ausdehnung anzuwenden:
cadui^ bibui^ pluvui^ venui zu. setzen, wie das Latein selbst
schon habui, sapui^ tenui, valui gesetzt hatte; und aus diesen
Grammatik der Romanischen Sprachen. 105
FormeD scheinen sieb mir alle jene Perfecta, denen Diez das
Kennzeichen des einfachen i zuschreibt: caddi^ bevvi^ ebbi^
l'i'icvi^ ruppig tenni etc. entwickelt zu haben; auch conobbi
aas cognovui^ crebbi aus crevui^ deren bb sich kaum aus ein-
fach lat« V hätte entwickeln können. Auch veddi für vidi
scheint hierher zu gehören und aus vidui entstanden zu sein.
Wie nun die starken Yerba mit dem Perfect auf ai auch das
Particip aaf so und io bildeten: arsi, arso; cinsi^ cinto^ selbst
in Neabildnngen wie resi^ reso von rendere^ so bildete sich
bei den Verben mit dem Perfect auf ui, selbst wenn dieses ui
durch Tonlosigkeit bis zur Unkenntlichkeit abgeschliffen war,
das entsprechende Particip auf utus: caddi (cadui)j caduto
fadüttuj, and dieses Particip auf utus wurde dann auf alle
Verba der zweiten Conjugation angewandt, da das ittis der
lau iweiten nnd dritten wegen des tonlosen t, dem auch im
Particip das unterscheidende Conjugationskennzeichen ver-
langenden Romanischen Sprachgeiste zu widerstreben schien,
\tu9 aber als Kennzeichen der Participia der Yerba auf ire
nithl zugleich für die Yerba auf ere gebraucht werden konnte.
Dies möchte diese Parücipialendung auf utus, die schon
m die lateinische Zeit fallen mufs, da sie sich in alten Ro-
niaotscfaefl Sprachen, auch im Dacoromanischen, findet, auf die
Anlöge der lat. Yerba auf uere zurückfuhren, aber gerade
^i diesen ist entweder schon im Latein das Particip auf utus
selten im Gebrauch gewesen, oder aber nicht in die Romani-
stben Sprachen, wenigstens nicht als eigentliches Particip
obergegangen ; von der auf S. 124 der neuen Ausgabe ange-
führten Reihe solcher lat. Participien auf utus z. B. kaum ein
einziges. Da£s sich das aus dem ui des Perfects gebildete uitus
oder Uhu nach dem theilweisen Verschwinden dieses Perfect-
tti in Neubildungen an den Stamm fügte, liegt schon in dem
Wechsel der Betonung. Wie crescesti neben crebbi, so fugte
cresciuio sich zn demselben Stamm cresc; und obgleich habui-
■n* zanichst auf habuit gegründet war, konnte doch die Yer-
yrhiedenheit der Betonung die ursprunglich zusammengehören-
den Formen einander sehr entfremden: avuto neben ebbe.
Aber auch Anfügungen des vius an die Perfectform, die im
ProTenzaliflchen zur Regel geworden sind, kommen vereinzelt
im Italiemschen vor: vissuto neben viviUo, valsuto neben va-
Info. — Eine Bereicherung dieses Capitels in der neuen Aus-
103 Kritische Anzeigen:
gäbe besteht in der eingehenden Darstellung des Sardinischen
Verbums und seiner Flexion in den verschiedenen Sardini-
schen Dialekten«
(Wird fortgesetzt.)
George Chapman's Tragedy of King AlphonsuSy emperor of Germany.
Edited with an introduction and notes by Karl Ehe, Phil. Dr.
Hon. M. R. S. L. Leipzig, Brockbaas, 1867. 8<>. 152 pp.
Mit der hier vorliegenden sorgfältigen Ausgabe und literar.-
historisch -kritischen Beleuchtung der in Deutschland bislang
so gut wie ganz unbekannten ^^ Tragedy of Eong Alphonsns^^
von dem vorzugsweise durch seine Homerubersetzung berühm-
ten Zeitgenossen Shakespeare^s George Ghapman hat Herr
Elze einen höchst interessanten Beitrag zur Geschichte der
englischen Literatur im Elisabethischen Zeitalter geliefert und
seinen mannigfachen Verdiensten um dieselbe ein neues hin-
zugefugt. Das zuerst im J. 1654 gedruckte Stück erscheint
hier nicht etwa seines poetischen Werthes wegen wieder vor
dem modernen Leser, denn dieser Werth ist trotz einiger ge-
lungenen Einzelheiten im Ganzen doch sehr gering. Was
seine Hervorziehung ans dem Bibliothekenstanbe , an welche
die Engländer wahrscheinlich nie gedacht haben würden, so
dankenswerth macht, ist seine literarhistorische Wichtigkeit.
Es ist nämlich die bedeutendste Illustration zu jenen, beson-
ders durch den Handelsverkehr vermittelten, internationalen
Beziehungen, welche in und unmittelbar nach dem Elisabethi-
schen Zeitalter zwischen England und Deutschland aach auf
dem geistigen Gebiete Statt fanden und deren Wirkung auf
unser Vaterland Herr E. bereits in seiner zur Shakespeare-
jubelfeier im J. 1864 herausgegebenen Schrift, „die englische
Sprache und Literatur in Deutschland^* dargestellt hatte. Zu
dieser Schrift erhalten wir nun hier gewissermafsen das Gegen-
stück. Denn jene Wirkungen traten nicht minder deutlich in
England hervor und Chapman^s „King Alphonsus^' liefert den
deutlichsten Beweis derselben. Das Stück behandelt einen Stoff
ans der deutschen Geschichte, den Streit Königs Aiphons von
Castilien und Richard's von Cornwall um die deutsche Kaiser-
George Chapman's Tragedy of King Alphonsus. 107
kröne, allerdings in einer die geschichtliche Wahrheit aufs
ärgste verletzenden Weise. Aber es ist auch nicht die Wahl
üh';$€S deutschen Stoffes, welche hier in Betracht kommt,
denn offenbar war es dem Dichter am die Verherrlichung des
englischen Furstensohnes , den er schliefslich auch zum deut-
schen Kaiser gewählt werden lälst, zu thun. Von entschei-
dender Bedeutung ist die Behandlung dieses Stoffes. Nicht
nur Terräth der Dichter eine wunderbar genaue Bekanntschaft
mit den deutschen Institutionen, Sitten und Gebräuchen, kennt
alle Rechte der deutschen Churfursten, weifs wie ein deut-
scher Jüngling „wehrhaftig'^ gemacht wird, schildert den
Rbein in einer Weise, die auf Autopsie zu beruhen scheint,
kennt deutsche Tanze, deutsche Weine und deutsche Spruch-
worter, sondern er beweist auch eine Kenntnifs der deutschen
Sprache und augenscheinlich eine Vorliebe für dieselbe, wie
man sie bei keinem seiner literarischen Zeitgenossen in Eng-
land suchen wurde. Dieser Kenntnifs und Vorliebe hat er
aber in seinem Stucke dadurch Ausdruck gegeben, dafs er
eine der Personen desselben, die Prinzessin Hedwig von Sach-
en, iroD Anfang an bis fast zu Ende deutsch reden läÜBt.
Aosserdem fahrt er zwei deutsche Bauern ein, die sich in
ilireoi niedersächsischen Dialekte unterhalten, und endlich sind
Mcb die Beden der übrigen Personen vielfach mit deutschen
Mortem und Brocken wie plumper bawr, hüpsch bawr mai-
kins, spiel fresh up, rummer dantzen n. s. w. gespickt.
Ein so ausgedehnter Gebrauch eines fremden Idioms in
einer oder mehreren Rollen ist im englischen Drama sonst
Oberhaupt ohne Beispiel, und dafs dieses Idiom hier das deutsche
ist, erscheint somit in hohem Grade bedeutsam und characteri-
stisch, nicht nur für den Verfasser, sondern ganz besonders
auch für das Publikum, vor welchem die Tragödie sehr oft
und mit grofsem Beifall und noch lange nach des Verfassers
Tode aufgeführt wurde. Dieser letztere Umstand insbesondere
lifst wohl annehmen, dafs jenes Publicum nicht vorzugsweise
tos Leuten bestand, die durch den Reiz der Neuheit, auf der
Bühne eine fremde Sprache zu hören, die sie nicht verstan-
den, in^s Theater gelockt wurden, sondern in grolsem Um-
fange auch aus solchen, welche Verstandnifs für den Inhalt
des Stückes und Sympathie mit demselben mitbrachten. Das
Stück ist somit das bedeutendste Zengnifs für die selbst in
208 Rritisiche Anzeigen:
der Literator hervortretenden Wirkangen des internationalen
Verkehrs zwischen England nnd Deatschland, und als solches
hätte es, sollte man meinen, langst auch schon bei den eng-
lischen Literaturhistorikern die gebührende Beachtung finden
müssen. Leider aber haben die Engländer für literatnrhisto-
rische Untersuchungen in dieser Richtung bis jetzt verzweifelt
wenig Sinn. Auch William Rye, der in seinem sonst so
höchst interessanten Werke: ^^^ England as seen by foreigner s^'^
(s. unsere Bibliogr. f. 1865. Nr. 300) ein lebendiges Gemälde
des Fremdenverkehrs in der Weltstadt im Zeitalter der Köni-
gin Elisabeth entwirft, hat den Einflnis desselben auf die eng-
lische Sprache und Literatur ganz unbeachtet gelassen. Die
vorliegende Publication ergänzt diese Lücke auf das erfreu-
lichste. Denn der Herausgeber hat sich nicht darauf beschränkt,
einen blofsen Wiederabdruck des Chapman'schen Stückes zu
besorgen, was an sich schon verdienstlich gewesen wäre, son-
dern er hat demselben eine sehr inhaltreiche Einleitung vor-
angeschickt, in welcher er, an Rye anknüpfend, den Spuren,
welche die damalige Bekanntschaft mit deutscher Sitte und
Sprache im englischen Drama zurückgelassen hat, von Anfang
an bis zu ihrer grolsten Ausdehnung in Chapman^s Alphon-
sus nachgeht
Der Verf. bespricht zunächst die verschiedenen Ellassen
der Londoner Gesellschaft jener Zeit, bei denen man, in Folge
ihres Berufes oder ihrer Lebensstellung, mehr oder weniger
Kenntnifs deutscher Sprache und deutschen Wesens vorausr
setzen darf. Als solche bezeichnet er den Hof, die Schau-
spieler, die Kaufleute, die Soldaten und Seeleute und endlich
die deutschen Einwanderer in London selbst. Die Thatsachen
sind hier überall mit grolser Vollständigkeit zusammengestellt,
und mit der besonnensten Kritik verwerthet. Hinsichtlich des
Hofes der Konigin Elisabeth geht Elze in seinen Vermuthnngen
vielleicht ein wenig zu weit Zwar dafs die Konigin selbst
etwas deutsch sprach — wenn auch schlecht — wird von Sir
James Melville bezeugt Dagegen scheinen uns Graf Leicester
und Sir Robert Sidney hier kaum der Erwähnung werth.
Ihre Kenntnifs des Holländischen — die übrigens dürftig genug
gewesen sein mag — darf wohl kaum als eine Brücke zum Deut-
schen betrachtet werden. Ebenso erscheint es uns mehr als
zweifelhaft, ob Lady Rieh in den Kreis ihrer linguistischen
George Chapman's Trogedy of King Alphonsns. 109
StodieD aach das Deutsche gezogen hatte ^ ^as Herr E. we>
oigstens far wahrscheiolich zu halten scheint. Sie war augen-
scheinlich eine schongeistig gebildete Dame, die sich mit den
frtfmdea Sprachen vorzugsweise der Literatur wegen beschäf-
tigte. Wenn sie daher auch die romanischen Sprachen trieb,
so läOst sich kaum vermnthen, dals sie sich mit der schwieri*
gt'o deutschen abgemuht haben wird, in welcher es für sie
damals nichts zu lesen gab.
Nachdem der Verf. die verschiedenen Gesellschaftsklassen
mit Rücksicht auf ihren Antheil an Kenntnifs deutscher Sprache
Qod Sitte einzeln betrachtet und einen Blick auf die damals
ablieben internationalen Dialogenbücher geworfen hat, in
welchen auch die deutsche Sprache vertreten ist, bespricht er
in chronologischer Ordnung eine Reihe englischer Dramen, die
entweder durch ihren Stoff oder ihren Schauplatz oder endlich
durch einzelne Anspielungen auf Sitten und Gebräuche mehr
oder weniger Spuren einer Einwirkung des Verkehrs mit
Deutschland und der Kenntnifs deutschen Lebens und Wesens
bekanden. Wir müssen es dem Leser überlassen, von dieser
ialereaunten Aufstellung im Buche selbst Kenntnifs zu neh-
^^ können jedoch nicht umhin, einen Punkt daraus hier mit
wen^ Worten zu berühren.
J)ie Frage, wie weit Shakespeare's Kenntnifs deut-
scher Sprache und Sitte gegangen sei und welche Spuren sich
divon in seinen Dramen finden, behandelt £. mit äufser-
!>ter Behutsamkeit, und daher viel weniger eingehend, als
man hätte wünschen müssen. Er kann natürlich nicht um-
hin anzuerkennen, dafs auch Shakespeare unter dem Einflüsse
^e$ Verkehrs zwischen England und Deutschland gestanden
habe. Aber er bringt nur wenig Einzelnes darüber bei und
(Uckt sich über das Wenige sehr vorsichtig aus. Selbst von
Wörtern wie crants, frembd, yeck, halse u. a. wagt er nur
zu behaupten, "that they have very much the appearance of
'oan words," während er wohl, ohne Widerspruch zu finden,
Ütte behaupten können, dafs sie ohne allen Zweifel entlehnte
Wörter sind. Es macht den Eindruck, als habe er den
^*anzen Gegenstand als ein noli me tangere betrachtet, und
^ocb wäre ein etwas tieferes Eingehen auf denselben sehr am
Orte gewesen. Wir verkennen nicht die Schwierigkeit und
Mifsiichkeit solcher Untersuchungen, wie diese, welche auch den
1X0 Kritische Anzeigen:
Besten leicht zu Misgriffen and Selbsttäuschung fuhren kön-
nen und welche daher dem besonnenen Forscher eine gewisse
Vorsicht gebieten. Aber diese Vorsicht darf nicht bis zum
Verzicht auf alle Forschung gehen. Zwischen Dr. BelFs ge-
wagten Conjecturen und der absoluten Skepsis einer gegneri-
schen Partei giebt es noch viele Mittelwege, welche die wahre
Wissenschaft ungescheut betreten kann. Wir unsererseits neh-
men keinen Anstand zu bekennen, dals uns die Spuren einer
Bekanntschaft mit deutscher Sprache und Sitte in Shakespeare^s
Dramen viel zahlreicher erscheinen, als gemeiniglich angenom-
men wird, wobei wir es naturlich vor der Hand ganz dahin
gestellt sein lassen, ob er sich jene Bekanntschaft, wie Bell
meint, direct aus Deustchland geholt oder im Londoner Stahl-
hofe gesammelt hat.
Es steht dies in genauer Verbindung mit einem Haupt-
punkte in Elze^s Untersuchungen, in welchem wir schlechter-
dings nicht mit ihm übereinstimmen können.
Es fragt sich nämlich: woher hat Chapman seine aas-
gedehnte und richtige Kenntniüs der deutschen politischen Ver-
hältnisse, der deutschen Sitte und Sprache? Ueber die erste-
ren konnte er sich aus verschiedenen Schriften der Zeit unter-
richtet haben, von denen Elze eine Anzahl anfuhrt. Sitte und
Sprache aber konnte er nicht aus jenen Schriften, und, wie
E. sehr richtig bemerkt, überhaupt nicht aus Buchern kennen
lernen. Was schien nun näher zu liegen, als die Annahme,
dafs Ch. sich einmal längere Zeit in Deutschland aufgehalten
hat? Von seinen Lebensumständen wissen wir wenig. In
den Nachrichten über dieselben ist eine grolse Lücke von
mehr als 18 Jahren (1568 oder 1678 — 1694), Zeit genug,
wie E. selbst zugiebt, für einen längeren Aufenthalt in Deutsch-
land. Aber gerade gegen diese Annahme sträubt sich der
Verf. und stellt statt ihrer eine andere, seiner Meinung nach
weniger kühne Hypothese auf. Hiernach sei Ch. nach dem
Tode seines Gönners, des Prinzen Heinrich, welchem er seine
Uebersetzung der Ilias gewidmet hatte, in die Dienste des
Ffalzgrafen getreten, zu dessen Vermählung er auch ein Mas-
kenspiel geschrieben hatte. Dadurch sei er mit des Pfalz-
grafen deutschem Gefolge in nähere Verbindung getreten. Ja,
E. ist sogar geneigt zu glauben, Ch. habe einige Jahre
später die personliche Bekanntschaft Rudolph Weckeriin^s ge-
George Chapman's Tragcdy of King Alphonsus. Hl
macht, der damals eine Stelle in der deutschen Kanzlei be-
kleidete.
Alles dies sind, wie £. auch zugiebt, reine Yermuthungen,
die auch nicht durch das geringste historische Zeugnifs ge-
stützt werden, aber noch dazu, wie E. gleichfalls einräumt,
lur Erklärung dessen, was sie erklären sollen, gar nicht aus-
reichen. Denn es ist geradezu unglaublich, dafs eine solche
KenotDÜs deutschen Wesens, und namentlich deutscher Sprache,
wie der Verfasser des Alphonsus sie an den Tag legt, durch
dcD Uolsen, wenn auch jahrelangen Umgang mit Deutschen in
London habe erworben werden können. Sie kann vielmehr,
vie ein Jeder, der ^kb Stuck lieset, sofort empfinden mufs,
nur in Deutschland selbst und zwar augenscheinlich während
eines längeren Aufenthaltes daselbst erworben sein. Der
Herausgeber geht deshalb noch einen Schritt weiter und
nimmt ao, Ch. habe sich bei Abfassung seiner Tra-
gödie TOD einem deutschen literarischen Freunde, vielleicht
einem der aus Deutschland zurückgekehrten Schauspie-
ler «Dterstatzen lassen, wie er ja auch sein Lustspiel ^^East-
wvd Hoe ** mit Ben Jonson und Marston zusammen vcrfafst
habe. Durch diese Annahme glaubt £. alle Schwierigkeiten
beieit^
Nbo fragen wir nnr: wozu eine so künstliche Hypothese
anstatt der einfachen Annahme, da(s Ch. wirklich in Deutsch-
huid gewesen ist? Weil, sagt Elze, diese Annahme zu kühn
ifrt. Aber warum ist sie denn zu kühn? Sein ganzes Buch
M'lbst ist ja bestimmt, den lebhaften internationalen Verkehr
zwischen England und Deutschland und seine geistigen Wir-
kangen nachzuweisen. E. hat uns ja selbst die verschie-
denen Klassen der englischen Gesellschaft genannt, welche
Kenntnifs deutscher Sitte und Sprache von ihren Reisen mit-
brachten. Was hat denn nun die Annahme, dafs auch Chap-
man za diesen Reisenden gehorte, an Kühnheit vor Elze 's
Hypothese voraus? Ist sie nicht gerade umgekehrt die natür-
liebe Conseqnenz aller seiner vorhergehenden Ausführungen?
Mnsste man nicht glauben, gerade auf eine solche Annahme
fflufste die ganze Darstellung hinauslaufen? Unter den Ge-
aellaehaftsklassen, welche Deutschland aus eigener Anschauung
kennen lernten, standen die Schauspieler in erster Reihe. Was
hindert uns denn anzunehmen, dals Gh., nachdem er die Uni-
Xi2 Kritische Anzeigen:
versität, ohne promovirt zu haben, verlassen hatte, sich einer
nach Deutschland reisenden Schauspielergesellschaft anschlofs,
dort längere Zeit verweilte und wie viele andere seines Glei.
chen reich ausgestattet mit Kenntnissen von Deutschlands Zu-
standen, seiner Sitte und Sprache, zurückkam? Es erscheint
denn docli sehr auffallend, dals Herr E. Bedenken trägt, von
dem was er in seiner Abhandlung im Allgemeinen nachgewie-
sen, in einem speciellen Falle die Anwendung zu machen.
Aber die Annahme, dafs Ch. selbst in Deutschland ge-
wesen sei, war nicht nur« die Herrn E. nächstliegende, sie ist
auch überhaupt die bei weitem wahrscheinlichere, ja sie er-
scheint beinahe geboten. Schon der Plan selbst, sein Stück
so reichlich mit deutschen Zuthaten auszustatten, verräth ein
so lebhaftes Interesse, eine so warme Sympathie seines Verfassers
für das fremde Land, wie sie nur durch längeren Aufenthalt
in demselben, nun und nimmermehr aber durch blofsen Um-
gang mit Angehörigen desselben im eigenen Yaterlande ent-
stehen konnte. Jene Zuthaten erscheinen als ein unmittelbarer
Ausflufs dieser Sympathie und stehen zu einander und wiederum
mit dem Ganzen in so innigem Zusammenhange, dafs jeder
Gedanke, ein Theil derselben rühre von einem Mitarbeiter
her, ausgeschlossen erscheinen mufs. Wer den Plan entwor-
fen, wer Deutschlands politische Zustände, wer dessen Sitten
so lebendig und correct gezeichnet, der hat auch die deutsch
geschriebenen Scenen abgefafst. Mag sich der Dichter auch
immerhin über die politischen Institutionen Deutschlands
aus der goldenen Bulle oder anderswo im Einzelnen unter-
richtet haben, alles andere verdankt er unzweifelhaft der eige-
nen Erfahrung und der lebendigen Anschauung.
Müfste man Elze^s Hypothese von der Entstehungs weise des
Stückes adoptiren, so würde dasselbe unseres Erachtens sehr
viel von seiner Beweiskraft für das, was es beweisen soll, und
damit den grolsten Theil seines Interesses verlieren. Es sänke
dann zu einer blofsen Curiosität, zu einer Art von Specula-
tion des Verfassers auf die Neugierde des Publicums herab,
und von seiner literarhistorischen Bedeutung bliebe 'nichts
übrig als die Fähigkeit zu beweisen, dafs es dazumal in Lon-
don eine Anzahl Schauspieler gab, welche deutsche Worte
aussprechen, und eine Anzahl Theaterbesucher, welche sie ver-
stehen konnten. Seine wahre Bedeutung erhält das Stück aber
Der SArdinitche Dialect des dreizehnten Jahrhunderts. 1X3
erst, weoD man annehmen darf, dafs sein Verfasser zu den-
jeoigen gehorte, die Ton ihren Reisen in Deutschland mit
(ieotschem Wesen getränkt nach England zurückkehrten.
Wenn wir zwischen Elze^s Zeilen richtig lesen, so ist
er selbst von seiner Hypothese nicht sehr erbaut, sondern
neigt sich im Herzen mehr der anderen zu. Hat er sich viel,
leicht nur deshalb nicht offen zu dieser bekannt, weil er den
Miscredit kennt, in welchen derartige Hypothesen durch die
TOD Dr. Bell bezüglich Shakespeare's aufgestellte, gekommen
sind? Seine Worte (p. 31 u. f.) "it will scarcely find favour",
scfaeiaen so etwas anzudeuten. Doch liegt hier die Sache we-
sendicfa anders als bei Shakespeare.
Was schliefslich die Behandlung des in der Originalaus-
gabe b^reiflicherweise namentlich in dem deutschen Theile
vielfacfa verdorbenen Textes betrifft, so ist sie, wie wir wohl
kaum erst noch zu sagen brauchen, eine höchst sorgfaltige.
Möchten die Engländer^ welche in Chapman's Alphonsus
bis jetzt wenig mehr als eine Curiositat gesehen haben, den
Diewt Tollstandig würdigen, welchen der deutsche Heraus-
gebet 4er Geschichte ihrer Literatur geleistet hat.
Lemcke.
I^ Sirdiniscbe Dialekt des dreizehnten Jahrhunderts. Von Nicol.
Delins. Bonn 1868. 3 Bogen. 8«.
Aus den Statuten der Gemeinde Sassari, welche nach
doD noch jetzt erhaltenen Originalcodex des J. 1316 zuerst
1850; dann im ersten Bande des Codex diplomaticus Sardiniae
1861 gedruckt worden sind, theilt der Verf. eine Beihe von
Kapiteln sardisch und deutsch mit, erklart einzelne Stellen,
Qod fugt eine Ueberslcht des Charakteristischen jenes Dialekte
io Lautlehre und Formenlehre bei. Auch von dem über ein
Jahrhundert jüngeren Theile jenes Gesetzbuches wird eine
Probe gegeben und grammatisch besprochen. Was die sardi-
schen Urkunden betrifft, welche noch alter sind, als jenes Statut,
so ergibt sich dem Vf. durch sorgfaltige Untersuchung unzwei-
felhaft, dals dieselben ihrer Form nach durch spätere Ab-
»chreiber modemisirt worden sind. Das lehrreiche Schriftchen
ftt ToU sprachlich interessanten Details. .
Jkhit. £. roa. «. eofl. LU. IX. 1. g
W^ Kritische Anseigen:
Hinsichtlich der Aussprache stinmien wir darin dem Verf.
bei, dafs g vor e und i wie deutsches j gesprochen worden
sein moTs, und dafs -es naheliegt, dem th annähernd die lis-
pelnde Aussprache des spanischen c zu vindiciren (rathone,
Span, razon; capithay span. cabeza). Ekwas zuviel behauptet aber
ist es wohl, dafs, ,twie im jetzigen Franzosisch, nirgendwo
das u neben dem q hörbar wurde ^; spricht man es doch
z. B. im frz. loquace und einer Reihe anderer Wörter. Ital.
m£lo celo werden gelegentlich als m'elo c*elo erklärt; ob mit
Recht? Schreibt und spricht man doch dello, nicht aber mello.
Onnia d. i. ital. ogni komme vom lat. omnui, wie es auch
zuweilen geschrieben wird, oder wahrscheinlicher von omni
nd; letzteres will mir nicht klar werden, far ersteres dürfte
die von Deiins selbst berkhtete Thatsache sprechen, dats tottu
(totum) hier überall unflectirt auftritt.
Streitig ist der Ursprung einer Yerbalform, von der es
zweckmäfsig sein wird, die in Deiins Auszügen vorkommen-
den Fälle hier mitzutheilen. Niemand soll eine Tanbe eines
Andern tödten oder fangen (tenner); wenn er aber doch eine
gefangen hätte, so soll er aie freilassen: si cussu tenneret, silu
lasset (1, 77)* Siebenmal kommt diese Form in dem Kapitel
über die Testamente der Weiber (1, 106) vor. Es vrird die
Gegenwart des Vaters der Testirenden gefordert. Et ei patre
vivu non ctet aver [d. i. non habet habere, it. non avrä], over
esseret in locu, in 9u (Artikel) qucde non bi [ihi, it. vi] po-
teret esser, siat tenta de rincherrer dtios sos plus propinquos
parentes qui esser vi [=z bi] pothan [d. i. *poteaniy lat. pos-
eint]/ Et si sa femina non aver et parentes, qui li toccaren
fini in tersu gradu, sos quales aver non se poieren, deppiat
[= lat debeat] richerrer duos vichines suos. Et si in atteru
[lat alterol modo ee fächeret, su testantentu non bazat [= lat.
valeat'] : et gotale [it. cotaki] rinchesta se fathat [= lat faciat]
per carta publica. Ei si in custu modu rinchestos aen esser
[= it. saranno}, et non bi vo leren benner [== venire'], fathat
SU testamentu^ non li nochende [nocendo] cha neu bi arun esser
[= it sarebbero]. Nachher (3, 31) noch dnmal: qui altera
femina^ qui non esseret pulcella o coiuvata [coniugata'] aet
conocher [it. conoscera] camalemente per fortha [span. forzd\,
siat condempnatu. . . Dergleichen Bildungen nun will Delins
aus dem lat. Pf. Cpnj. ableiten, indem er bemerkt: „ Spano
Der Sardinische Dialect des dreizehnten Jahrhunderts. JI5
leitet [Terdrackt: lautet] diese Tempusform, offenbar verkehrt^
toB dem lat Impf. Conj. her/' Aber etwas anderes als die-
ses letstere bleibt nicht übrig, wenn man bedenkt, dafs fache-
Tit nicht das e von Pf. fechit hat, und dafs jenes esseret neben
dem Pf. fuUj Plnr. ßarun steht. Poteret und voleret kommen
also nicht Ton potuerit voluerUj sondern sind Impf. Conj. von
dem gemeinromanischen Spätere *volere. Spanisch pudiere hi-
ziere kommen allerdings , wie ich mit Delius glaube, von po.
ttterim fecerim, wie fuere von fuerim.
Das unerklärte chüOi Woche, S. 17, ist wohl ursprunglich
der Ruhetag quieta; vgl. dieselbe Uebertragung bei räiD. Tha-
rom S. 23, jetzt terdcuy von Spano aus ^spaicov abgeleitet»
därfte vielmehr *p<weracus sein. P«er steht für pover (Curtins
Gfiecfa. Etym. N^ 387); das in dem mit actts abgeleiteten
Wort anbetonte o fiel aus, worauf auch p abfiel, v aber ging
in g über, für welches endlich th eintrat , ähnlich wie z. B.
bei fathat ans fadat.
Zu einer dem Verf. den Ausgangspunkt bietenden Stelle
Dtole's ober die Sprache der Sarder^ wo gesagt ist: domus
ftora fl( dominus meus loquuntur, wird zunächst sehr rich-
tig beoeikt, Dante wolle hervorheben, dais dort damus statt
fi^MTi gebraucht werde, und dann die Vermuthung hinzu-
üfif .,dab Dante nicht nova^ sondern mea geschrieben, in
Cefcereiniftin^ffinng mit dem folgenden dominus meus. Im Ge-
twuehe von novus hätten sich die Sardinier durchaus nicht
von den übrigen Italienern unterschieden.^ Aber auch nicht in
dem Ton meus; mufs nun doch dieses stehn bleiben, warum
M>il oiebt auch nova recht sein?
Nor Druckfehler ist Italicum beim Verf. S. 2. Z. 1 in
einer audem Daotestelle ; lies/^aiorum. Ebenso lies gleich darauf
..Dialekt der Mark 'S Verdruckt ist auch S. 19. Z. 3 v. u.
onon for omn. S. 23 bei 6) muls nothwendig das Komma fort.
Unübersetzt geblieben ist S. 22 prossu cumone, d. i. pro
tu e^ som Besten der Gemeiudekasse.
Ist 8. 21, viertletzte Textzeile, vielleicht cum statt 0 zq
l^sen?
Ed. Boehmer.
1 16 Miscellen.
Miscellen.
I.
Mussafia hat (Jahrb. VIII, 128) auf einige Stellen hin-
gewiesen, vfo seiner Ansicht nach altfranzosische Gegenstacke
2u den italienischen und churwalschen Pluralen auf a vorlie-
gen. Es freut mich, durch einen so kenntnifsreichen Sprach-
forscher bestätigt zu sehen, was ich 1859 in einer ihm ent-
gangenen Anmerkung zu Z. 81 des dit de le pasque (Her-
rig's Archiv, Bd. XXVI, S. 288) durch mehrere Stellen zu
erhärten gesucht hatte. D^, wie Mussafia hervorhebt, es wich-
tig ist, möglichst viele Belege für die früher unbeachtete
Thatsache beizubringen, mag hier noch einmal an jene kleine
Stellensammlung erinnert werden. Was brace betrifft — man
sehe auch, was Diez, Altrom. Glossare S. 98, darüber be-
merkt — so würden sich die Stellen leicht vermehren lassen,
wo wenigstens möglicherweise ein Plural vorliegt: brace esten-
due^ Gui de Bourg. 3951, brace levee^ Ren. de Mont« 91> 10»
par ceste moie brace, ebenda 346, 1, o Vaduree brace ^ ebenda
386, 33. Dagegen liegt unzweifelhaft ein Singular vor in:
Sott maudite la brache et li brans^ Qui de Bourg. 2621 ^ und
ein davon gebildeter Plural in: lee braices langes, Ger. de Viane,
644 (Bekker). Gleiches Schwanken zeigt sich bei den For-
men, die axif pratum und prata beruhen, bald le pri, Jönck
bloet, Roman de la Charrete 1835, la pree ebenda 1830, une
prie 1634, cele pree 1635, und fast immer liefse sich prSe auch
von mehreren Wiesen verstehen, so la prie , Gui de Bourg.
2351, le prie Ren. de Mont. 29, 15. Auch oesemente, Ago
laut 475 (Bekker) und Ren. de Mont. 83, 18, caucemente^
Ger. de Nevers 123 als Einzahl zu fassen sehe ich keinen
zwingenden Grund. Entschieden Plural ist mile in: n'ot plus
bele ä cent mile, Chans, des Sax. I, 212; das noch immer
unveränderliche Zahlwort mille im Plural gehört natürlich auch
zu den in Rede stehenden Neutren. Laigne (it. le legna, aber
I auch la legnd), welches in der a. a. O. beigebrachten ent-
Miscellen. 117
tcheideoden Stelle ein Verbam im Plaral bei sich hat, begeg-
oet «ich Chans. d'Antioche II, 298: dient aa pelerins qu^'d
nmtent le laigne^ s% feront faire un fu.
Dk provenzalischen Formen vesümenta (s. Bartsch Leseb.
Olosaar ond Denkm. 232 sowie Flamenca 412^ 2453) und
'ifaiia (Bartsch. Worterb. und Denkm. 303) weifs ich als
ugeoBcheinliche Plnrale nicht nachzuweisen; ossa liefse sich
allenfills dafür ansehn, Mahn Oed. 110, 4, Bartsch Denk-
mäler 256.
Das le signe (Nominativ, in Z. 81 des dit de la ptuque)^
durch welches veranlafst ich a. a. O. eine erste kleine Samm-
iong TOD Beispielen der mehrerwähnten Erscheinung gab und
d» idi = iUa signa setzte, hat Scheler, Jehan de Condet
I, 349 der Handschrift entgegen mit li singne vertauscht.
Berlin, Nov. 1867.
Adolf Tobler.
IL
Ba bolognesisches Lied aas dem 13. Jahrhundert.
In einer Handschrift des Archivio notarile zu Bologna
'Memorialia contractuum et ultimarum volnntatum anni MCCCV
tempore dominorum Symeonis dni Hynghilfredi de Padova et
Ramberti de Rambertis capitaneornm populi civit. Bonon.'
fiiidet ttch von der Hand des Schreibers der ganzen Hand-
schrift, nemlich des Notars Antolino Rolandino de' Tedaldi,
rar Unterbrechung der trockenen juristischen Schreiberei, fol-
Inendes anmutige Gedicht, ein achtes Erzeugnifs der Yolks-
poeaie, niedergeschrieben:
Faor dellft bella calba
Fuge lo lnfiignolo.
PUnge lo fantino — poi che non trova
Lo so osilino — ne la gaiba nova.
K dice cam dolo — Chi gli avri Tusolo?
K dice cum dolo — Chi gli avri l'usolo?
118 MiBceUen.
Ell HD buschetto — se mise ad aodare:
Senti Tosletto — si dolze cantare.
O bei lusignolo, — toma nel mio brolo:
O bei lusignolo, — toma nel mio brolo.
Professor Giosne Cardooci in Bologna, welcher dies
Lied in einer Abhandlang in den ^Atd della Sod^ di Sto-
ria patria per le provincie dell* Emilia' (1867) nebst
Nachrichten aber noch andere ebenfalls in Bologneser Nota-
riatsmemorialien aofgefondene lyrische Poesieen heran^^e-
ben hal *), sagt mit Recht aber dasselbe: £ ana di qaeUe
volate aeree del sentimento cosi comani nella poesia popolare,
delle qaali manca Foccasione e il motiTO o se n^e perdota la
ricordania, ma che certo non erano sema ana allasione al-
meno allegorica a an qaalche aYraumento che dove aver
commosso ie menti ai giomi in cai qaella poesia fa «mtata-
Das Gedicht erinnert an das schone Sonett ans dem
dreizehnten Jahrhandeit ^Tapina me, che amava ano spar-
vieio!^ (bei Tracchi Poesie itiliane inedite I, 54 ond daraos
in fiL Lachmann^s and M. UanpCs Des Minnesangs Fröhling
S. 2J0) and an anseres Karenbergen ^Ich zoch mir eines
valkea\
Weimar, Janaar 1SG8.
Reinhold Kohler.
OL
Nachdem aber die engtisdke beaennong der «acbeibeerc
rcvB iQteren enrnolc^n Tv^^schiedoie« ^vvoig aBDekmliclie Ter-
Mthnngea S^^!><^ vy>rieB varen^ x. fL ^becassc is it eaten
wiih yMO^ 9eieM as s«aoe% oder da& es mil *
v~
Lasi^e; kal Beaerdix^ die laitihmr^ ffock^ekTr^
Miscellen. HQ
franz. ^oseüle entstellt und umgedeutet hervorgegangen, grofsen
Bild gerechten anklang gefunden. Ein vergleich mit groom aus
gome (bridegroom, ahd. prutigromo, alts. brudigomo) zeigt
einerseits dasselbe, andrerseits grade ein umgekehrtes verhalt-
mh laatlicher entwickelung, wobei vorzuglich der umstand in
*°^'S gebracht werden kann^ dafs in der englischen spräche
du r überhaupt weniger gerollt, mithin in der ausspräche
weniger vernommen wird als in anderen sprachen. Ob vor
der nmdeotong in gooseberry abergangsformen wie ^^groosel-
berry, grooseberry, groseberry^' anzunehmen seien, mag dahin-
gestellt bleiben; sehr grofsen anhält gewahren aber einige
diiidctiscbe formen, z. B. schott. grossart^ grosart^ insbeson-
dre groiers^ wie in mehreren nordlichen provinzen Englands
die 8tsebelbeeren genannt werden. Das wort grossular^ wel-
cbet in den Wörterbüchern als adj. (stachelbeerartig) und als
«tbst (green gamet) verzeichnet steht, erinnert unmittelbar an
die Jiteimschen namen groasusy grossulus (unreife Feige) , die
Wi Cato, Cels., Plin., Colum. angetroffen werden.
Ueser lateinische Ursprung wird nun von den ersten und
sffi|esebeasten etymologen für das franz. groseille geleugnet,
vie et edeint, lediglich mit rucksicht auf das einfache s des
eioea ood das doppelte des andern wortes. Diez, dem Ed.
Mäkr und andre folgen, bezieht sich auf die deutschen na-
^a Krauibeere^ Kräuselbeere ^ welche auch in der holl. und
den oeooord. sprachen vertreten sind und den wallon. formen
<jnzeU ond grusiele entsprechen sollen. Ungeachtet der auto-
ntat des aasgezeichneten forschers und der scheu, welche man
baben mufs ihm zu widersprechen, fällt es ungemein schwer,
&icli TOD der richtigkeit seiner ansieht zu überzeugen, und
uDwillkurlich wird man versucht, den lateinischen Ursprung,
deäsen früher Diez selbst, wie er mir mündlich mittheilt, sich
Wwolst gewesen ist, nicht fahren zu lassen.
Der botanische name ^yBibes grosstUaria^'' zeigt in seinem
vorte die bildung aus dem latein; gleich dem engl, grosstäar
Men sidi auch im franz. unmittelbar angrenzende formen, wie
^"'jwdaTiieSj grossularine. Ferner aber ist in verschiedenen
rügenden Deutschlands nicht blofs grosselbeere (Adelung) name
ctr Stachelbeere, sondern auch, wie Nemnich^s lex. der natur-
ptkk, nachweist, grusel-f grassul-^ grasel', grosalbeere^ formen
io denen s und es gemischt auftreten. Dafs Ducange neben
120 Miscellcn.
groseUlier einigemal auch grouselier seilt, ist von geringerer
bedeutnng, als dafs er aufser der diesen wortem zu grunde
liegenden mlat. form groselerius („in qaodam domo sen grose-
lerio") an zwei stellen auch den plnr. grossilia bietet („co-
loni tenentor dare fietas de grossilibos *\ „ laboratores non
debent colligere sea movere de campis grossilia, minnta, uvas
etc/'). Sollten sich groseUrius und grossilia etymologisch
trennen dürfen? und wenn das nicht, beide lieber vom deut-
schen „Kraus" als vom lateinischen „grossus*^ herzuleiten
sein? Schwerlich, zumal da bei jener annähme das doppelte
8 viel auffallender sein mnfste als bei dieser das einfache. Da
die spanische spräche dem bs abgeneigt ist, so durfte die
form groseüa^ mit welcher Diez seine etymologische anfstellnng
beginnt, als lat. „grossella", das dem ebenfalls deminutiven
„grossula" zur seite stunde, gedacht werden. Dem spani-
schen wäre alsdann das franzosische wort, ohne dais die ur-
sprüngliche lateinische quelle einen einfluCi aulserte, onmittel-
bar gefolgt.
Bonn.
K. G. Andreseu.
Druck Toa F. A. Brockhau« in Leipsig.
Herrn. Oestcrlej, Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. ]^21
Die Narrationes
des
Odo de Ciringtonia.
Odo de Ciringtonia oder Ccrintona, Ceritona, Syrcn-
tma, Sheritoua etc. (Shirton), gewöhnlich nar Magister
Odo genannt^ war ein gelehrter Cisterciensermonch, des*
sen Blüthezeit zwischen die Jahre 1175 bis 1181 gesetzt
wird. Die Nachrichten über ihn finden sich zusammen-
gestellt in Haleus^ Scripton illustriAm Brittanniae Catal.
B^ksiL ld59, 3, 18, S. 221; Ant. Possevinus Apparatus
säcer, Colon. Agr. 1608, Tom. 2, S. 167; Jo. Pitseus, Re-
lat histor. de Rebus Anglicis, Paris 1619, Tom. I, S. 244;
Caes. Egassias BtUaeus^ Hist. univers. Paris. Paris 1665,
Tom. 1, Saec. IV, S. 758 ; C. de Visch, Bibl. Script, s. ord.
Cisterc. Colon. 1656, S. 253, Oudin^ Commentarii scr.
Eccles. Lips. 1722, Tom. 2, S. 1623. Cave, Script- Eccl.
8. 572- Ludov. Ballius^ Bibl. Concionat 3, 30, S. 128;
I^land^ Commentarii de scriptor. Brittannicis, Oxon. 1729,
c. 180. S. 213; Tanner ^ Bibl. Britannico-Hibem. Lond.
1748, S. 560; FabriciuSy Bibl. med. aev. Patar. 1754,
Tom. 1, S. 159; Dufreniua^ Ind. auct. Gloss. med. et inf.
Lat. col. 134; Douce^ lUustrations of Shakespeare, Tom.
l\ S. 343; Th. Wright^ Biographia Britt. litt-, Anglonorman
pc-riod, Lond. 1846, S. 226. Alle diese Werke geben
über die Lebensumstande des Odo nur äuTserst dürftige
Auskunft, und eine Vergleichung derselben würde sich
Jakrb. r. roa. n. engl. Lit. IX. 3. 9
122 Hermann Oesterley
kaum der Mühe verlohnen, wenn sie nicht meistens zu-
gleich ein Verzeichnifs der Schriften Odo's enthielten.
Diese Verzeichnisse weisen eine nicht unbedeutende Reihe
von Werken sowohl geistlichen wie weltlichen Inhalts
auf, von denen indessen nur ein einziges, eine Sammlung
von Homilien (Paris,. 1520; Oudin, 2, 1624), gedruckt
ist. Sehen wir nun von den theologischen Werken ab,
um die Profanschriften Odo's genauer ins Auge zu fassen,
so begegnet uns in den bibliographischen Zusammen-
stellungen der Literarhistoriker eine höchst auffallende
Erscheinung: fast jeder neue Autor giebt die von seinen
Vorgängern mitgetheilten Angaben wieder und fügt die-
sen noch ein neues Werk oder doch eine bislang nicht
nachgewiesene Handschrift hinzu. Der Grund dieser Er-
scheinung ist ohne Zweifel darin zu suchen, dafs keiner
der erwähnten Schriftsteller mehr als Ein Werk Odo's
in Händen gehabt hat, oder dafs sie Alle durch die Ver-
schiedenheit von Titel, Anfangsnummer und Umfang der
angeführten Werke irregeleitet wurden. Visch zählt die
hierher gehörigen Schriften, die ausnahmlos Sammlungen
von moralisirten Fabeln und Erzählungen sind, folgender-
mafsen auf: Multa scripsit proverbia et parabolas tum
sacras tum prophanas. Imprimis
Quae Aesopus graece exaravit, hie latina fecit, et
coofunentariis illustravit, operique titulum praefixit.
Bestiarium, vel Brutarium, üb. 1, quod opus sie in-
cipit: Iverunt ligna ut ungerent super se etc.
Opus sexaginta parabolarum, cujus initium: Quoniam
ut dicit Gregorius.
Aliud praeterea parabolarum opus, incipiens: Ape-
riam in parabolis os meum etc. Legitur in libro Ruth etc.
Karrationum librum unum.
Et alia plura.
Alle diese verschiedenen Werke schrumpfen nun bei
näherer Betrachtung in ein einziges zusammen, welches
allerdings, wie die meisten den Mufsestunden des Kloster-
lebens gewidmeten weltlichen Sammlungen, durch Aen-
derungen, Auslassungen und Einscbiebungen der Ab-
schreiber vielfache Umgestaltung erfahren hat, so dafs
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. 123
einer oberflächlichen oder gar einer nur auf Titel und
Anfangsworter gerichteten Betrachtung jede einzehie Hand-
scbrift leicht als ein besonderes Werk erscheinen konnte.
Das ist im siebzehnten und achtzehnten Jahrhundert der
Fall gewesen: so viele Handschriften bekannt waren, so
viele Parabelsammlungen wurden dem Odo zugeschrieben,
und zur Aufklärung des Sachverhalts wird es daher ge-
nügen, die einzelnen Handschriften kurz zu beschreiben;
da aber eine jede dieser Handschriften ihre besondere
Geschichte hat und bei dem Wechsel ihres Besitzers oder
ihres Aufbewahrungsortes in den verschiedenen literär-
geschichtlichen Werken verschieden bezeichnet ist, so
wird dabei eine neue Reihe von Irrthümern beseitigt:
die scheinbar bedeutende Anzahl der angeführten Manu-
scripte wird in ähnlicher Weise zusammenschmelzen, wie
die Werke des Odo selbst. Nach Tanner's Angabe be-
finden sich zunächst zwei Handschriften in Cambridge«
bezeichnet K, 17, 479 und Mise. L, 457. Sie gehören
der Bibliothek von Corpus Christi College, tragen dort
die Kümmern 441 und 481, und stammen aus dem Ver-
micbtni^e des Erzbischof von Canterbury, Matthew
PiAer. In beiden ist der Name Odo^s genannt, die eine
b^t den Titel: ^De brutis animalibus et volatilibus\ die
andere: 'Parabolae'; der über die Manuscripte aus Par-
kers Yermächtnisse von Edw. Nasmith angefertigte Ca-
talog ist 1777 erschienen. Zwei andere, ebenfalls in
Cambridge, aber im CoUegium S. Benedicti aufbewahrte
Handschriften finden sich unter no. 1660, 18 und 1399,
2i in Catal. Cod. Mss. Angl. et Hibem. Oxon. 1697 ver-
zeichnet. Sie tragen gleichfalls den Namen Odo^s und
die eine ist betitelt: ^De brutis animalibus \ die andere:
'Parabolae ad laudem ipsius qui est Alpha \ Ob beide
Paare identisch sind, kann ich bei der für Auswärtige
k&t absoluten XJnzugänglichkeit der meisten durch Ver-
mächtnisse in den Besitz der englischen CoUegiums -Bi-
bliotheken gelangten Manuscripte leider nicht entscheiden ;
unter allen Umständen wird das erste die Sammlung ent-
halten, welche in den literärgeschichtlichen Werken 'Bestia-
rinm vel Brutarium^ genannt zu werden pflegt, und der
9*
]^24 Hermann Oesterley
Anfang 'Iverunt llgna' kennzeichnet es ohne Weiteres
als hierher gehörig, während das zweite möglicher Weise
ein theologisches Werk sein konnte, und in diesem Falle
aufserhalb des Kreises der gegenwärtigen Betrachtung
stehen würde. Eine weitere Handschrift soll im Colle-
gium S. Petri zu Cambridge aufbewahrt werden, mit den
Worten 'Iverunt ligna' beginnen und 'sechzig Nummern'
umfassen.
Die drei hierher gehörigen Handschriften der Ox-
forder Bibliothek stammen aus dem Nachlasse des Mr.
Douce. Keine derselben trägt den Namen Odo's. Die
erste ist im Cod. Douce no. 88 enthalten, in dem sie
Bl. 34 — 48 einnimmt. Sie hat zwei Prologe; der erste
beginnt: 'Beatus Basilius', der zweite: 'Aperiam in pa-
rabolis', während der eigentliche Text anfängt: 'Vene-
runt ligna', und 68 Nummern enthält Die zweite Hand-
schrift ist ein Bruchstück im Cod. Douce no. 101, Bl.
82 bis 89, und umfafst 21 Capitel, deren beide ersten
der zweiten und dritten Nummer des im Folgenden ab-
gedruckten Textes entsprechen. Die dritte. Ms. Douce
169, no. 6 ist am Ende dem ' Hugo von St. Victor zu-
geschrieben; ihr Anfang lautet: ^Aperiam in parabolis os
meum', das Ende: ^Expl. proverbia m. Hugonis de s. V.^
Sie enthält 86 Nummern; da aber die ganze Reihe der
Capitel 66 bis 86 in keinem der übrigen Manuscripte sich
findet und deshalb ohne Zweifel Ton einem späteren Ab-
schreiber beigefügt ist, so bleiben als Odo's Eigenthum
höchstens die 66 ersten Nummern übrig, diese enthalten
aber sechs im Ms. Douce 88 nicht befindliche Stücke
(wogegen acht , dort gegebene fehlen) , und die Vorlage
dieser Eecension war also ebenfalls ein ^Opus sexa-
ginta parabolarum\
Douce, lUustr. 2, S. 344, erwähnt als eine fernere
Handschrift den Cod. 292 aus der Bibliothek der Royal
Society in London. Sie gehorte zu der Sammlung eines
Earl of Arundel, welche indessen seit dem Jahre 1831
unter dem Namen der ^Arundel Manuscripts^ in der
Bibliothek des Britischen Museums aufbewahrt wird.
Diese Handschrift ist das von den Literarhistorikern
Die Narrationes des Odo de CiriDgtonia. 125
'Narrationes^ genannte Werk. Sie enthält 44 bis 46
Stöcke (je nach der Weise der Zählung), welche Bl.
12* — 24** des Quart -Codex füllen, und ist um die Mitte
des dreizehnten Jahrhunderts geschrieben; als die älteste
und ursprünglichste Recension wird sie im Folgenden
zum Abdrucke gebracht.
Das ist Alles, was von Handschriften des Odo^schen
Werkes in England bekannt geworden ist; die Codd.
Harl. 219 und Addit. 11, 579 des Britischen Museums
enthalten zwar eine reiche Auswahl aus den Parabeln
Odo^s, sind aber so dicht mit fremden Bestandtheilen
untermischt, dafs sie als selbstständige Compilationen der
Abschreiber gelten müssen.
In Flandern werden zwei Handschriften nachgewie-
sen, die eine von Oudin, 2, 1624: ^Opus sexaginta pa-
rabolarum, cujus initium: Quoniam ut dicit beatus Gre-
gorins, in Bibl. Abbatiae Dunensis Brugis in Flandria^
die andere von Visch: ^ Aliud parabolarum opus, inci-
piens: Aperiam in parabolis os meum etc. apud Carthus.
et Carmditas Gandavi\ Beide sind vielleicht identisch
mit der Handschrift no. 254 der Bibliothek zu Arras,
welche auf Bl. 203—212 achtzig Capitel enthält, und
aus der Mone im Anzeiger Jahrg. 4, 1835, Sp. 355, spä-
ter auch £del. du MerU, in Poösies inödites du moyen
age, Par. 1854, S. 121, 140 und 249, einige Mitthei-
iongen gemacht hat. Da Mone den Namen Odo's nicht
erwähnt, so scheint derselbe in der Handschrift nicht
angegeben zu sein, obwohl Du Meril den Verfasser
nennt.
In Deutschland war bis jetzt keine Spur einer Hand-
schrift bekannt geworden, erst vor Kurzem habe ich in
dem Cod. theol. lat quart. JO der Berliner Bibliothek
Ulf Bl. 144 und 145 den acht Capitel enthaltenden An-
&ng einer Abschrift des 15. Jahrh. gefunden. Die Blät-
ter sind übrigens verschrieben oder verbunden, wie aus
den Endworten von 145 ^O sancte martine' und den An-
iangaworten von 144 ^Succurre avicule tue' (Odo, cap.
42) hervorgeht. Das Bruchstück beginnt ohne den Na-
men Odo's und ohne Einleitung: 'Iveruut ligna' wie die
X26 Hermann Oesterley
Narrationes, enthält aber mehrere in den mir näher be-
kannten Handschriften nicht befindliche Stücke.
Endlich kann ich noch eine letzte Recension nach-
weisen, die indessen im Originale nicht mehr vorhanden
zu sein scheint ^ sondern nur in einer spanischen Ueber-
setzung, in dem Libro de los Gatos, welches den Lesern
des Jahrbuchs aus der Uebersetzung und Abhandlung
von H. Knust in den beiden ersten Heften des sechsten
Bandes hinreichend bekannt ist. Knust war der Wahr-
heit sehr nahe, als er sagte, der Verfasser des Libro de
los Gatos müsse die Narrationes des Odo gekannt haben;
er hat sie übersetzt, und zwar so wortlich, dafs bis auf
Abweichungen, unter denen die bedeutendste vielleicht
die Auslassung eines Bibelspruches ist, wo mehrere
solcher Sprüche sich unmittelbar folgen, und für welche
meistens noch jetzt die Veranlassung in einer unlesbaren
Stelle oder einem unverstandenen Ausdrucke nachgewie-
sen werden kann, dafs bis auf diese Abweichungen die
deutsche Uebersetzung des spanischen Werkes vollkom-
men so gut als eine Uebersetzung aus dem lateinischen
Originale gelten konnte. Die Anzahl und die Reihenfolge
der Stücke weicht von dem hier abgedruckten Texte
allerdings bedeutend ab , aber das ist auch bei allen übri-
gen Handschriften der Fall und eine Vergleichung der
Narrationes und des Libro de los Gatos wird den Zu-
sammenhang beider auch in der äufseren Form noch
deutlich erkennen lassen:
Narrat.7 — 17, 19, 20—23, 24, 26, 28, 30, 32,40—44.
= Gatos 44—53, 40, 24 — 27, 54, 55, 56, 57, 58, 1—5.
Noch schlagender tritt dieser Zusanmienhang in einer
Vergleichung mit Ms. Douce 88 vorher:
üouce 8—10, 11, 14, 15, 16—17, 18, 19, 20, 21—23.
= Gatos 1-3, 5, 9,11,13—14,16,18,15,19—21.
25, 26, 27, 28 — 37, 42—43, 45—54, 55—58, 59, 61, 63.
22, 23, 58, 28—37, 40—41, 44-53, 24—27, 54, 55, 56.
Es ergiebt sich daraus zur Evidenz, dafs das Libro
de los Gatos die ängstlich treue Uebersetzung einer be-
sonderen, wahrscheinlich untergegangenen Recension des
Odo^schen Werkes ist, welche in ihrer Anordnung dem
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. 127
Ms. Doace 88 nahe stand, aber auch einzelne den hier
ibgedruckten Narrationes eigenthümliche Stücke in sich
fa&te. Sie enthielt femer unter no. 6 und 12 die beiden,
wie es scheint, aufserdem allein im Ms. Douce 169 vor-
kommenden Nummern 20 und 24, so dafs nur ein sehr
geringer Rest von Stücken übrig bleibt, der sich in den
ihrem Inhalte nach genauer bekannten Handschriften nicht
findet, der aber mit an Gewifsheit grenzender Wahr-
scheinlichkeit in den bis jetzt blofs dem Titel nach be-
kannten enthalten ist.
Was endlich den Abdruck des folgenden Textes an-
langt so liegt demselben eine mit Erlaubnifs der Biblio-
theks-Verwaltung von mir genommene Abschrift des
Ms. Anmd. 292, Bl. 12 — 24 zu Grunde, die in Bezie-
hung auf den Text nur die offenbarsten lapsus calami
berichtigt, und auch diese meistens unter dem Texte an-
gemerkt hat, während rücksichtlich der Schreibung nur
die Lautvcrschiedenheit von i und u hervorgehoben ist,
um die Lesbarkeit der barbarischen Sprache zu erleich-
tem. Die in eckige Klammern eingeschlossenen Worter
bezeichnen nicht Lücken des Textes, sondern nothwendig
e/scheiaende Sinschiebungen des Herausgebers.
[fol. 12.]. Narrationes magistri odonis de Ciringtonia
capitulom primum.
Quomodo pigna] elegerunt sibi regem.
Ivemnt ligna ut ungerent super se regem et dixerunt
oIi?e]. Impera nobis. Que respondit. Nuncquid pos-
»am relinquere pinguedinem meam quam dii utuntur et ho-
aines. ut inter ligna promovear? Venerun t ad arborem
ficum et dixerunt. Super nos regnum accipe. Respon-
dit. Nuncquid possum deserere dulcedinem meam. Fructus-
que suavissimos. ut inter alia ligna promovear? Vene-
nmt ad vitem. ut imperaret eis. Que respondit. Nuncquid
128 Hennann Oesterley
possum deserere vinum qnod letificat deum et homines?
et noluit promoveri. Dixeruntque ligna ad rampnum.
Veni impera nobis. Respondit rampnus. Si vere regem
me constituitis Tenite et sub umbra mea requiescite. Si
non Yultis, egrediatur ignis de rampno. et devoret cedros
libaoi.
Mistice ligna significant homines silvestreS) sc. mo-
nachos congregatos sine pastore. Veniunt ut eligant oli-
vam aliquem justum. Qui respondit. quod non vult
relinquere pinguedinem caritatis. et dignitatem contempla-
tionis quod significat justum. qui contemplando frequen-
ter dcgustat quam suavis quam dulcis est dominus. Sicnt
est yirtus bone operationis et quia in dignitatibus multe
sunt amaritudincs. multe tribulationes. et ideo non Tult
duicedinem suam pro dignitatibus commutare. Vinea est
magister justus gaudens spirituali illaritate. qui dicit
Gaudium nostrum est testimonium conscientie nostre.
Quando multe sunt amaritudines. multe tribulationes in
fastigio dignitatis. Et ideo non vult promoveri. Unde
taurinensis *) canonicus. cum respueret electionem , cito
transivit. et socio suo apparuit. Quesitus quare non rc-
cepit episcopatum, respondit. Si fuissem de numero
episcoporum, fuissem de numero dampnandorum. Item
cum magister h. fns ^) fuisset episcopus meldensis. et vi-
sitavit socios suos parisius dixit [12**]- Si haberem ini-
micum et desiderarem ei aliquid pessimum, orarem ut
deus faceret eum episcopum. et hoc pro maxima male-
dictione reputarem. Rampnus inutilis et infructuosus
libenter regnum recipit. Rampnus est frutex qui nullum
fructum facit sed spinas ex nimia siccitate emittit. Sic
impius qui nuUam habet virtutem. sed vitia aspera. dicit
eligentibus se. requiescite sub umbra mea. Malta enim
bona promittit. sed ignem superbie et avaritie de se
emittit. et sie ligna et subditos per pravum exemplum
1) Cod. Berol. cantuarensis.
^ Die Gallia chrlBtiana bietet keine zuverlässige Auflösung dieser
Anfangsbncbstabea; der Cod. Berol. hat Gwiilus.
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. 129
urit Ita sichimithe ^) elegerunt abimelech qui eos com-
bnssit. De formicü^), Simile. formice elegerunt sibi
lignum in regem et postea elegerunt serpentem qui de-
Toravit eos.
II.
Qualiter pulli elegerunt sibi regem ').
Pulli celebraverunt capitulum. ut eligerent sibi re-
gem. Dixit unus sapientior aliis. Eligamus columbam
animal simplex. Quia nee picat nee laniat. nee aliquem
nostrorum ledit. et fecerunt sie. Columba animal simplex
conversabatur simpliciter inter eos. Dixerunt pulli. ßex
noster nichil valet. quoniam non percutit neque laniat.
Dixerunt alii. Deponamus eum. Et respondit unus.
OYem regem eligamus. Dixerunt ad invicem. Eligamus
milYum. Factumque est ita. Milvus vero rex constitu-
tus. nno die cum rostro suo et ungulo. unum puUum
inlerfecit et devoravit. et postea alium. et tertium. Et
Bic per praYttm regem afflictus est populus.
Sic plerique non sunt content! de benigno rege.
Siaplici episcopo. Innocenti abbate. eligunt perversum
qui omnes destruit. Ideo est necessarium quandoque pre-
latis subditos percutere pietate et quandoque pungere,
De superbiant. nee ex nimia afflictione tristentur.
in.
De quodam abbate et monachis suis.
[13] Quidam abbas dedit monachis suis tria fercula.
Monachi ad invicem dixerunt. Iste tria fercula dat no-
bis. rogemus deum quod cito moriatur. et sive ex hac
causa sive ex alia. cito defunctus est. et constitutus est
cito alius. qui tantum dedit illis duo fercula. Irati igitur
^) rect. Sechemithae.
*) De formicis — devoravit eos fehlt Cod. Berol.
*) Cod. Berol.: . . . regem. Galline semel elegerunt serpentem in
reifem, qui devoravit eos.
130 Hermann Oesterley
monachi et contristati, dixerunt. Nunc magis orandum
est. quia unum ferculum subtractum est. quod deus
subtrahat ei yitam suam. Tandem mortuus est et sub-
stitutus est tertius. qui duo fercula subtraxit. Irati
igitur monachi dixerunt. Iste pessimus est inter omnes.
quia fame nos interficit. Rogemus deum ut cito mo-
riatur. Dixit unus monachus. rogo deum ut det ei
longam vitam. et manuteneat eum nobis. Alii dixerunt
ad illum. quare hoc diceret. qui ait. Video quod primus
fuit malus, secundus vero pejor. et timeo quod cum
mortuus fuerit iste. substituetur ^) aliquis in loco ejus
qui omnes nos fame perimet. Unde per proverbium di-
citur. [Seilde comed se betere.] ^)
IV.
De scarabone et uxore sua.
Scarabo volans per patriam transivit per pulcherri-
mas arbores florentes. et per pomeria et rosas. et lilia.
in locis amenissimis. tandem projecit se in sterquilinum.
ubi erant stercora equorum. et invenit ibi uxorem suam.
que quesivit unde veniret. et ait scrabo. Circuivi terram
et transvolavi eam. Vidi flores amigdalarum et liliarum
et rosarum. sed nuncquam vidi ita locum amenum. sicut
isto demonstrato sterquilinio.
Sic plerique clerici. monachi. laici. audiunt vitas pa^
trum. transiunt per lilias convallium. per rosas martyrum.
per violas confessorum. sed nuncquam videtur eis ita pla-
cidum et ita amenum sicut meretrix. [13^] sicut taberna.
sicut exercitium cantuum quod est sterquilinium fetidum
et congregatio peccatorum. Ideo dicitur in ecclesias-
tico. IX. ümnis mulier que est fomicaria. sicut stercus
1) Orig. substaetar.
^ Für das Sprüchwort sind im Orig. zwei Zeilen freigelassen ; am
Bande von einer Hand des 15. Jahrhunderts: Seldum cnmeth the
better. Douce Cod. 101, no. 2: Syldem ys the later prophete the
better. Douce 88, no. 3: Seilde comed se betere, wonach hier die
Lücke ausgefüllt ist. Vgl. Shakesp. King Rieh. III, 2, 3 : Seidom comes
the better.
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. 13 1
in via conculcabitur ^). Maledictus et innaturalis talis
scrabo. talis impius. cui plus sapit stercus peccati quam
cristas. loca diaboli quam ecclesia dei. stercora arundi-
Dum que excecant oculos eorum, quam vitae et exempla
saQctorum.
V.
De Corvo et pullo columbe.
Corvus semel rapuit puUum columbe. et venit co-
lamba ad nidum corvi supplicans ut redderet ei pullum
surnn. Et ait corvus. Scisne cantare? Et ait columba.
scio. sed non beue. Et ait corvus. cauta mihi. Et can-
tayit columba ut scivit. Et ait corvus. Canta melius,
ant puUum non habebis. Et ait columba. Non possum
nee novi melius cantare. Kespondit ei corvus. Pullum«
igitnr non habebis. Et corvus cum uxore sua pullum co-
himbe devoraverunt.
Sic divites et ballivi rapiunt bovem et oves alicujus
«impUcis. et imponunt ei delictum et calumpniam. venit
Wfflpfcx et petit pignus vel ut liberetur. promittit . . V,
soL'dofl ^ vel plus vel minus, secundum suam facultatem.
^i^ ei ballivus. Frater nescis melius cantare? Nisi me-
lius cantaveris pignus non habebis. Dicit simplex. Non
noTi nee possum melius cantare. quia egerius sum et
pauper. et plus non possum dare. Tunc dives vel bal-
linis vel pignus retinet, vel aliter pauperem affligit. et
sie enm devorat
VI.
De divite et vacca viduae,
Quidam dives multas vaccas habuit. et quedam vidua
^i subdita habuit unam solam et pinguem. Ait dives
sfrvo. lila vetula pinguissimam habet vaccam. vade pro
ilia. et fecit sie. et ait vidua. Quare dominus mens aufert
») Eccl. 9, 10.
'} Orig. solid.
]^32 Hermann Oesterley
a me unicam vaccam meam. nonne multas [14] habet?
Nicfailominus serviens vaccam adduzit. et dominus eam
interfici jussit quia pinguis erat, et fecit partem decoqui
et sibi ad prandium afferri. Sed in primo morsello
strangulatus est. Unde ysaias. ve tibi qui predaris. nonne
ipse predaberis? ^) Iste depredatus est vaccam vidue.
et diabolus depredatus est animam suam.
vn.
De aimplicitate hominum de Wilebege. ^)
Quidam simplices ut dicitur de Widebege erant. qui
ad terminum debuerunt solvere censum domino suo. et
non habuerunt nuncium qui ita cito posset negotium per-
agere. dixerunt ad invicem. Quid faciamus quia termi-
nus ^) adest? Dixerunt quidam. Lepus ^) est animal
velox. suspendamus in coUo ejus bursam cum censu. et
signemus ^) ei quod cito deferat ad curiam domini nostri.
et fecerunt sie. Et lepus cum bursa et censu eucurrit
ad nemus quantum potuit. et homines nesciebant quo
devenit.
Sic plerique faciunt cum venerint questores de hau-
pas. vel sancti Antonii. vel runcevalenses. multa promit-
tunt. multa mendacia multiplicant. homines simplices eis
credentes multas oblationes eis faciunt. At illi cum ob-
latis equos ascendunt et sicut lepus velociter ®) affugiuut
ita quod datores nesciunt quo ^) deveniunt. forsitan eadem
die vel nocte cum grassis meretricibus oblationes expen-
dunt. Ideo dicit Augus. tene certum. et dimitte incertum.
hoc est dicendum. Elemosinas tuas da certis personis
vicinis tuis. pauperibus verecundis. quos novisti indigere.
1) Isai. 33, 1.
*) Ms. Arras: deylebey, Mone, 358.
^) Orig. terminam.
*) Ms. Arras: Riccardus, Mone, 358.
B) Orig. Signamas.
«) Orig. volociter.
') Orig. quod.
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. 133
et maxime domesticis fidei. Item Similiter. sunt quidam
principes qui niine proprie geutis imminent. Extraneis
rero largissime subveniunt. et illi cum donis affiigiunt.
et nescitur quo deveniunt.
VIIl.
De formica.
Formice colligunt cumulum frumenti in estate ut
lirant [14**] in yeme. et veniunt quandoque porci ■) et
totom dissipant et comedunt.
Sic multi multotiens multa congregant. et veniunt
latrones et ballivi principis. vel consanguinei. et totum
coDsumunt quantum relinquerit alienis divitias suas.
IX.
De lupo defuncto.
Contigit quod lupus defunctus est. Et leo bestias
congregavit. et exequias celebrari fecit. Lepus aquam
beoedictim portavit. yricii*) cereas portaverimt. hirci
campanas pulsavenint. Melotes foveam fecerunt. Vulpes
mortuam in feretro portaverunt. Berengarius *). s. ursus
missam celebravit. Asinus epistolam legit et bos evan-
gelium. Missa celebrata et yselgrimo sepulto, de bonis
ipsias. animalia splendide comederunt. et simile funus de-
sideraTerunt.
Sic plerumque contingit frequenter aliquo divite
raptore vel usurario mortuo. Abbas vel prior conventum
bestiarum. i. e. bestialiter viventium facit congregari.
Plerumque enim contingit. quod in aliquo conventu reli-
giosorum non sunt nisi bestie. unde sunt leones per su-
perbiam. lepores per mentis levitatem. hircii fetantes per
crapule superfluitatem. Iricii per metum, quia trepida-
Tenmt timore. ubi non erat timor. quantum timent amit-
*) Orig. porco.
•) L c. hericii.
^ Ha. Arras: Beregarus, Mono, 358.
134 Hermann Oesterley
tere temporalia ubi non est timendum. sed non timent
amittere etema ut est precipue timendum. Boves dicun-
tur pro terrenorum labore. quia plus laborant in terrenis
quam in celestibus. Non enim sunt boves abrahe. sed
illius qui ad cenam venire recusavit. Sap. £jice deriso-
rem et exibit cum eo jurgium *).
X.
De rusticitate canis.
Contigit quod canis faceret^) rusticitatem suam super
congregationem jungorum '). et unus juncus bene stimu-
lavit*) posteriora ejus et canis recessit longius. et super
jungos latravit. [15] Dixit juncus. Melius volo quod
latres me a longe quam coinquinares me de prope.
Sic melius est expellere perversos a societate. licet
latrent per detractationem. quam coinquinari per societa-
tem eorum.
XI.
De unicorni.
Quidam unicomus secutus est unum hominem. Qui
cum fugeret, invenit arborem in qua erant poma pulcra.
Subter vero erat fovea. serpentibus. Bufonibus. et repti-
libus plena. haue arborem rodebant duo vermes, udus
albus et alius niger. homo ascendit arborem et pomis
vescitur et frondibus delectatur. et non attendit quod duo
vermes radices arboris rodebant *). Que cecidit. et miser
homo in puteum corruit.
Mistice unicomus est mors, cui nemo potest re-
sistere. Arbor est mundus. cujus poma sunt diversa de-
lectabilia. sc. cibi. et potus. pulcre mulieres et hujusmodi
frondes. Duo vermes arborem rodentes sunt dies et
1) Proverb. 22, 10.
*) Orig. faccre.
') Orig. luporiim.
*) Orig. Himalavit.
') Orig. ardebant.
Die Narratiooes des Odo de Ciringtonia. 135
Qoctes que oinnia consumunt. Miser homo inprovidus
delectatur in hiis pomis. et non attendit donec corruat in
puteum inferni. ubi sunt diversa genera reptilium. mise-
rum hominem semper torquentium. Stat valde securus,
qui protinus est ruiturus.
XII.
De volpi et naiiculo.
Vulpes semel voluit transire aquam per naveni. et
promisit nauculo mercedcm. Nauclerus ') vulpem in navi
ultra flumen transvexit. Nauculus mercedem postulavit.
Volpes respondit. bene solvam. Et mingit in cauda sua
et aspersit in faciem nauculi. Qui ait. Retribuit mihi
ptssimam mercedem. Unde exit proverbium. Totum la-
borem soum perdit. qui iniquo servire paratus est*).
XIII.
De simia et nucleo.
[1.?] Simia libenter comedit nucleum quia dulcis est.
sed qiuodo gustat de cortice, et sentit eins amaritudinem,
oucleam iratius relinquit et nucem projicit.
Sic est de stolidis hominibus. quia sub amaritudine
peoe presentis latet gaudium vite celestis. Sed stultus
propter hanc amaritudinem. quia non vult jejunare. vigi-
lare nee aliquam amaritudinem sustinere. dimittit. et amit-
tit dnlcedinem vite eteme.
XIV.
De testudine et domo sua.
Testudo portat domum suam super dorsum suum.
ande parum incedit et parvam dietam facit. Igitur divi-
^ et episcopi qui cum quadrigis utensilibus. vasis ar-
•) Orig. Nauclcrius.
*^ Ms. Arras;
Officium dico perdit, qui servit iuiquo. ^
Pappe canifl littas pro manere reddlt hiatas. Mone, 359.
136 Hermann Oesterley
genteis. et tota domo ineedunt ^). et ideo tarde veniant
ad paradisum. Unde psalmus diyitie si affluant no-
lite cor apponere ^). Ibi dicit sacerdos. Mon sunt vitu-
perande divitie quibus mercamur regnum celonim. Item
ad thimotheum. Qui volunt divites fieri, incidunt in va-
rias temptationes. et laqueos diaboli ^. Non aborret
apostolus divitias. sed morbum divitiarum que est super-
bia. Quando enim videt dives se magna familia stipatum.
pulcra vasa. equos pingues habentem et hujus modi. su-
perbit. et hoc est morbus et yermis divitiarum.
Sicut vermis rodit arborem per terram quod comiit.
ita yermis sc. superbie altos homines et superbos rodit
quod corruunt in puteum infemi. Plerique cum sunt qui
possident diyitias^ sed non amant. nee cor apponunt. nee
ut pauperibus distribuant [adduci possunt].
XV.
Item de testudine.
Testudo duo comua erigit sed cum palea yel spina
tanguntur, comua se retrahunt. et intra testam se in-
cludunt.
Ita est de cpiscopis comutis, quando leyi tribula-
tione yel adyersitate tanguntur. [16] comua sua retra-
hunt. et quandoque fugiunt^) quandoque in latibulis se
includunt. et non opponunt se muros pro domo domini.
XVL
De aranea.
Aranea. quando yenit musca in telam suam. fortiter
yelat. et muscam capit et interficit. Quando yenit bnido
yel yespa sonum faciens. Aranea in foramen säum fiigit.
Sic est de episcopis quibusdam et ceteris prelatis.
Quando pauper mendicus incidit in rete eorum per deli-
>) Orig. incendunt.
^ Psalm 61, 11.
*) 1 Timoth. 6, 9.
*) Orig. fingont.
Die Narntiones des Odo de Ciringtonia. X37
ctum vel falsam accusationem. illum arripiunt ardenter. et
comedont. Sed cum dives ^enit et minatur. Tanc ab-
scondit se episcopus vel prelatus. Unde. Osee. Loquentc *)
(iraim. borror invasit Israel^), hoc est. comminante di-
vite. borror invasit prelatum meticulosum.
XVII.
De volpe esuriente,
Vulpes quandoque esurit. fingit se mortuam. et jacet
in piano, et linguam ejicit. Yenit corvus vel milvus. cre-
dens predam in venire, venit ut capiat linguam. 6t capitur
a Tulpe et devoratur.
Sic diabolus fingit se mortuum. quia nee auditur nee
videtor. et ejicit linguam suam. boc est omne illicitum
ddectabile et concupiscibile. sc. pulcra mulier. cibus de-
licatus. vinnm sapidum. et bujus modi que sunt illicita.
<apit homo. capitur a diabolo.
XVUI.
S i m i l e.
Aliud simile. Assatur caseus et ponitur in musci-
puk. qoem cum sentit ratus , . intrat muscipulam. caseum
capit et capitur a muscipula.
Sic est de bomine illicito. caseus assatur. quando
mulier omatur. paratur. ut stultos ratos alliciat et capiat.
Capis molierem fomicando, et caperis a diabolo. Unde
glosa super Psalmum. predam quam cupis in muscipula
tat capis alienum. et caperis a diabolo.
XDL
De volpe et murilego,
[16**] Vulpes') obviavit murilego*). cui dixit. scis-
ne multa ingenia? Respondit murilegus. Quando canes
*) Orig. TbaUte.
*) Osee, 13, 1.
*) Mi. Arras: Vulpes sWe Reyoardas, Mone, 357.
*) Mb. Arne: Tebergo i. e. catto, ibid.
Jakik. L nwL u. engl. Lit. IX. S. 10
138 Hermann Oesterlej
me secimtiir, mrborem ascendo. et canes procedunt. et
sie multotiens evasi. Et tu scis pluria ingenia? Respon-
dit Yulpes. Scio. et plenam saccum habeo. et XVllL
frandes. ita quod multotiens canes evasi. et yenatores. et
gallinas et anseres. et multas aves oepL Yeni mecum
et docebo te plura. Qui respondit libenter. et sequeba-
tur Yulpem. Venerunt autem yenatores et canes latran-
tes. quos cum audiyit catus, ait. £cce inimici nostri.
Respondit yolpes. non sint tibi eure, bene te defendam
cum artificÜB meis. et canes appropinquayerunt. Et ait
catus. Jam timeo. Ait yolpes. Non eures. Canes yero
magis ac magis appropinquayerunt. Gerte dixit catus*
nolo adherere artificio tuo. et saltayit super arborem. et
canes dimittentes catum. currebant post yolpem. et cepe-
runt eum quidam per capud. alii per dorsum alii per
crura. Et catus sedens in arbore securus, dixit. Rei-
narde reinarde. aperi sacculum tuum. Nam omnia artifi-
cia tua non yalent tibi fabam. Et sie miserabiliter lania-
tus est reinardus.
Mistice yolpes est placitator causidicus fraudulentus.
qui tot exceptionibus et replicationibus fraudibus et men-
daciis habundat. quod habet sacculum plenum et XVIII.
fraudes. Catus signat simplices qui sciunt unum bonum
artificium tantum. sc. salire in arborem crucis yel in ce-
lom. Yeniunt demones yenatores animarum et canes in-
fernales et discurrunt per silyam istius mundi. Simplices
yero saliunt in altitudinem bone yite tandem in celum.
Fraudulenti si quidem a talibus canibus rapiuntor. £t
quidam demones te[17]nent miserum per capud. alii per
brachia. alii per renes. et tunc potest dicere justus qui
ereptus est de laqneo yenantium. Reinarde. R. aperi sac-
culum tuum. omnes fraudes tue non yalent fabam.
XX.
De volpe et gcUlinie.
Vulpes esnriens et algens yenit ad gallinarium et
rogayit gallinas ut aperirent ei. Et dixerunt. Nolumus
aperire tibL quia inimicus noster es. et semper nobis no*
Die Narradones des Odo de Ciringtonia. 139
euiflti. Et Yolpes. Per omnes sanctos vobis juro. quod
nlchil malt Tobis faciam. Dixerunt galline. Non credi-
mus tibi. Dicit Tolpes. Bene poteritis credere. quia jam
fiioe et frigore confectas ^) debeo istam vitam terminare.
Et si mortaus fiiero, imputabit vobis deus. Gallus et
gaüine pietate ducti. bostium aperuerunt. Yulpes vero
iDtniTit et pamm quieviL et calefactus est. tandem pro-
misdone oblitus^ accepit imarn gallinain. interfecit et come-
dit et postea aliam. et omnes turbavit.
Vulpes est aUquis pauper et fraudulentus. nt bene
comedat. petit ut bostium alicujus claiistri eidem aperia-
tur, nt possit inter simplices monachos vivere. Alio-
qnando si in seculo pereat. dicit quod deus a monachis
ammam suam requiret. Religiosi autem moti, ingressum
ei concedont. et in tempore prelatos quiescit. Sed cum
professns fiierit, omnes socios turbabit. plura cibaria. plu-
res Testes exigendo. aliis invidendo, aUis detrahendo.
^iÖM supplantando. alios ad peccatum aUiciendo. alios
•ecQsando. et sie omnes turbabit.
De volpe.
Yolpes ita erat nota sua pravitate, quod oves optime
se custodiebant. ita quod non exierunt terminos suos. nee
i conspecta canum qui eos custodiebant. Cogitavit ergo
rolpes quod [17^] faceret. et sibimet dixit. Pellem ovi-
nam induam. et inter oves me mittam. et tunc potero
cum tempus habuero. agnos et oves comedere. et sie
fecit
Similiter de plurisque religiosis. qui habent alba
vestimenta quasi oves cristi. Hii sunt falsi prophete qui
Teniunt in Testimentis ovium intrinsecus autem sunt lupi ^
npaces. *) et volpes fraudulenti facti sunt monachi. falsi
predicatores. falsi religiosi. qui nil aliud querunt a divi-
^ Orig. confecto.
«) Orig. a. a. 1. •
>) llatth. 1, 15.
10*
/' '
J40 Hermann Oesterley
tibus. nisi terras. Tineas. denarios. et vicinos suos super
alios homines infestant. Unde mallem Labere vicinum
paganum. Tel judeum. quam talem religiosum. Si vcro
crederem quod albe Testes me sanctificarent, honerarem
Collum meum quantum possem portare«
xxn.
De quodam comite.
Quidam comes solebat stratam pupplicam spoliare.
Homines Tero jam erant premuniti. et quando a remotis
partibus ipsum Tiderunt. fugerunt. et quot potuerunt. se
armaverunt. et descenderunt. At comes predictus induit
se et suos capis monachorum sisterciensium. et Tenit post
consortium mercatoram. qui respicientes. viderunt illos
indutos Testimentis ovium. dixenint. EUc Teniunt boni
homines. secure possumus incedere. et paulatim incede-
bant ^). Comes cum suis insecutus est eos. et capas
festinanter deposuerunt. et in mercatores irruerunt et
penitus spoliaTcrunt.
Hoc idem faciunt quidam religiosi. Yeniunt ad di-
Titem infirmum. et si possunt sub specie sanctitatis. onmi-
bus bonis ipsum spo]iant.
xxm.
De quatuor animalibus.
Ovis alba, ovis nigra, asinus et hyrcus semel de re-
ligione contendebant. Ait alba. Ecce quam album pel-
lem porto. hoc signat mundiciam et innocentiam. quam
interius habeo ^). Oro. [18] plus omnibus valeo. Dixit
nigra. Ego niger exterius. scd interius formosa. Quia
mundo sum nigra et turpis et despectabilis. et ego simi-
liter mundum turpem reputo et despicio. Asinus ait.
Ego sum sanctior. quia crucem in humeris porto. et imi-
tor crucifixum. et altius aliis clamo. Ait yrcus. Sed ego
sanctior omnibus. utor cilicio quod fit de pilis caprarum.
^) Orig. incendebant.
>) Orig. babent.
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. 141
habeo barbam prolixam, quam nunquam radi facio. ne
appaream pnlcher in mundo.
Mistice istis quatuor animalibns. fere omne genus
religionis designatnr. Per ovem album omnes qui utun-
tar yestibus albis. ut cistercienses. premonstratenses. ordi-
Dom sancte trinitatis. et hujus modi. Per ovem nigram
omnes utentes nigris vestibus. ut nigri monachi et cano-
nici Per asinum qui crucem in scabulis portat. omnes
qui cracem pretendunt. ut hospitalarii. templarii. et hujus
modi. Per hircum barbatum, grandimontenses. et con-
versi cistercienses quia barbas habent prolixas et radi
Don pennittunt. Jsti quandoque inter se contendunt. quis
ordo melior. Oves albe et nigre. non habent aliam
»anctitatem. quam Testes albas et nigras. Sunt enim de
Dumero illarom ovium. de quibus psalmista. sicut oves
in infemo positi sunt, mors depascit eos ^). Similiter
templarias sive hospitalarius non aliam in carne et corde
cmcem habet nisi ut camem cruciet a vitiis luxurie. et
gule. ei mentcm a concupiscentiis avaritie et superbie.
Aliter mit asini diaboli. asini inferni. qualemcuncque
craceiD bavilant. quamcuncque altius clamant. Similiter
barbati. qualemcuncque barbam habent. nunquam intra-
bunt in gloriam. nisi in corde habeant gratiam. et coram
deo et hominibus bonam vitam. Versus. Si quem bar-
iatum faciat [18^] sua barba beatum. In mundi circo
Don esset sanctior yrco. Sanctum nulla facit. nigra, can
dida. vestis ovina. Nee quemquam justum facit mmc-
qoam cmx asinina.
XXIV.
De traha et bufone.
Traha semel transivit super bufonem. et unus domi-
nus percussit eam in capite. alius in corpore, alius
in renibos. Et ait bufo. Dens conAindat tot dominos.
Ita potest dicere capellanus. Archidiaconus petit
procurationem. officialis struellos. armiger, soculares. tro-
*) 0hg. m. d. p. e.; Psalm. 48, 15.
\
}42 Hermsiiii Oesterley
tarios camisiam. Tel pecuniam. Similiter. bavilus. sab-
bavilus. portarius regia, conseryientes saL tota die petiint
pecimiam a paupere sacerdote. et tone polest dicL Deus
confundat tot domioos.
XXV.
De falcone et milvo.
Falco semel cepit mÜTum. et firmiter com uno pede
teniiit. Et ait falco. Miser. nonne habes tarn grande cor-
pus, capud et rostrum sicut et cgo. pedes et ungues ita
fortes. quare permittis ut ita te teneo. et cito interficiam?
Respondit milvas. Beue scio quod sum fortis. et corpus
et membra habeo. et ita rostrata sum. sed cor mihi de-
ficit.
Sic plerique ita sunt robusti ut alii. ita potentes,
ita divites ad expensas faciendas. set non habent cor.
Item plerique possent jejunare. et asperitatea ordinis ser-
vare sicut alii. sed non habent cor.
XXVI.
De murie et eato, ^)
Mures habuerunt semel consilium inter se. qualiter
se a cato possent premunire. Et ait quidam mus sapiens.
Ligetur campanella in coUo ejus, et tunc poterimus ipsum
quocuncque perrexit audire. et insidias ejus precayere.
Et placuit Omnibus hoc consilium. Et ait unus quidam.
Quis ligabit campanellam ad coUum cati. Respondit
alius. Gerte non ego. [19] Et alius. non ego pro toto
mundo nollem ei tantum appropinquare.
Sic plerumque contingit. quod clerici. monachi. in-
surgunt contra episcopum. vel abbatem. vel piiorem dicen-
tes. Utinam esset talis amotus. et alium episcopum. yel
abbatem. vel priorem haberemus. et placet Omnibus. Tan-
dem dicunt Quid opponet se contra episcopum. vel ab-
batem. Tel priorem? Quis accusabit eum? Alii timentes
>) Orig. alto.
Die Narrationes dee Odo de Ciringtonia. 143
dicunt. non ego. et sie minores permittant majores vivere
et pre esse.
XXVIL
De volatüibus et rosa primula.
Volatilia semel congregata. inTenerunt rosam primu-
lam pulcherrimam. et contendebant ad invicem cui dare-
tur. Et dixerunt. quod avi pulcherrime. Tmic querebant
inter se que esset pulcherrima? Quedam dixerunt. quod
cicatas. Alie quod columba. Alie quod pavo. Venit
babo et dixit se esse pulcherrimam. et quod debuit ha-
bere rosam. Et omnes commote sunt in illum dicentes.
Tu es avis pulcherrima per antifrasin. quoniam turpissima.
Et expectaverunt de sententia düHnitiva usque mane. In
oocte vero clare videt bubo. et aliis avibus dormientibus
rosam foratus est. Quo comperto, mane dederunt aves
ßententiam. quod bubo nunequam de die volaret, nee inter
alias ayes habitaret. Et quia in tenebris clarius yideret.
Et fti die appareret. omnes aves ipsum clamore et lesione
iDfiestareBt
fiosa ista est beneficium ecclesiasticum. cura anima-
nmL quam dominus super omnia appreciatur. Et sicut
rosa est flos fiorum. ita homo vel anima est dignissima
creatora. Cui ergo debetur hec rosa, hec cura. certe pul-
cherrime avium, que ^) pulchritudinem habet interiorem.
pictoram virtutum. Venit autem bubo avis turpissima.
sc. [19^] impius in vitiis et perversis operibus deturpatus
et dicit quod hec rosa debet esse sua. Viri justi rident
et derident. et abjudicant ei omne beneficium. Sed justis
dormientibas venit bubo filius tenebrarum. qui videt cla-
rius nocte. i. e. negotia tenebrarum seit melius tractare.
nistieos excoriare. multas terras. denarios. melius adqui-
rere et conservare. episcopis adulari. Et ita laborant.
quod ab episcopis beneficia optinent. Et non intrant per
hostiom. L e. amore ihesu cristi. sed aliunde. et ideo fii-
res sunt et latrones.
*) Orig. qui.
J44 Hermano Oesterlej
Aliud simile. SImiliter. Monachus qui melius noye-
rit secularia tractare. mendacia multiplicare. obedientias
et dignitates iu claustro adquirit. Non hü cristum eli-
gunt. sed baraban. Erat autem barrabas latro. Et sie
pessimi latrones et a regibus et a romanis et a quibas-
dam episcopis beneficia impetrant. Set quid erit in die
judieii. Gerte omnes angcli boni et mali. omnes justi
talem bubonem. clamoribus et tormentis infestabuut. quo-
niam Judicium durissimum fiet iu hiis qui presuut. quia
potentes potenter tormenta patientur. fortioribus fortius
instat cruciamentum. Tunc dabitur sententia quod nunc-
quam hujusmodi bubones inter aves eeli volabunt. sed in
tenebris exterioribus ubi erit fletus et Stridor dentium
perpetuo habitabunt.
xxvni.
De mure et cato.
Mus senilis cecidit in spumam cerevisie quando bul-
livit. Catus yero transiens audivit murem pipantcm. eo
quod exire non potuit. Et ait catus. Quare clamas?
Respondit. quia exire non valeo. Ait catus. Quid dabis
mihi si te extraxero? [20] Ait mus. Quitquid postula-
veris. Et ait catus. Si te hac vice liberavero. venies
ad me cum te invocavero? Et ait mus. hoc promitto
firmiter. Ait catus. Jura mihi. Et juravit ei. Catus
▼cro murem extraxit. et ire permisit. Semel postea ca-
tus esurivit. et venit ad foramen muris. et dixit ei. quod
ad ipsum veniret. Et ait mus. Non faciam. Ait catus.
Nonne jurasti mihi? Respondit. Ebria fui quando juravi.
et ideo non teneor.
Sic plerique quando sunt infirmi. vel in periculo
positi. promittunt et proponunt yitam emendare. jejunare
et hujus modi. Sed cum periculum evaserunt, votum im-
plere non curant. dicentes. In periculo ftii. et ideo non
teneor.
Die Narrationes des Odo de Ciringtonla. 145
XXIX.
De quodam Alexandro in periculo posito *).
Dicitur de quodam alexandro quod in mari consti-
tutus et magno periculo positus. promisit deo. quod si
ad portam et ad locum securum ipsum duceret, semper
bonos fieret. et nuncquam deum offenderet. Quando
autem fuit ad portum. et ad locum securum super ter-
ram. ait Jhesu ibesu certe decepi te. adhuc nolo bonus
esse.
De grangia.
Dicitur quod grangia quedam plena blado. accensa
fuit qae debuit tota comburi. quod videns persona cujus
erat grangia , ait. Domine deus. si ignem extinguas , et
bladmn amore tui pauperibus distribuam. Et statim ex-
tinctos est ignis. et bladium liberatum. Sed tantum pro-
misit et pauperibus non distribuit. Sicut scriptum est.
Ad teorpus credunt, et tempore restitutionis recedunt.
XXXI.
De pellicano,
Pellicanus quando pulli sui erigunt rostra. et picant
contra ipsum interficit eos. Fostea cum yidet pullos suos
mor[20^]tuos pietate motus. extrahit sanguinem de latere
öuo. Et super puUos suos mortuos respergit. et reyivi
fiäcit
Sic adam et eva contra dominum picayerunt. quando
transgrediendo prescriptum ipsius, pomum vetitum com-
mederunt. Et ipse iratus picavit contra eos. et interfecit.
Et quasi mortui sunt in anima, mortales in corpore. Do-
minus vero misericordia motus. permisit sanguinem et
acquam exire de latere suo. et respersit super filios suos.
sc. super bumanum genus. et sie revixerunt. Aquam
>) Orig. positus.
X46 Hennsnn Oeiterley
respersit cum baptizantur. Sanguineni) quando in fide
sanguinis episcopi salvantur. et quando sanguis ipsios in
sacramento sumitur. Ut pellicanus fit patris sangoine
sanus. sie genus humanuni fit cristi sanguine sanum.
Unde Yox cristi. Similis factus sum pellicano ')•
XXXTT.
De lupo et lepore.
Lupus et lepus chviaverunt sibi. Et ait lupus. Su-
per omnia animalia es meticulosum. Auderesne con-
tendere cum aliquo animali? Ait lepus. Ita certe. tecum.
Licet grande corpus habes. et ego modicum. Lupus vero
indignatus, ait. Certe firmabo decem aureos contra unum.
quod te yincam. Ait lepus. Certe placet dum modo
sim securus de ista affirmatione. et ambo dederunt fide-
jussores. Quo facto, lepus et lupus constituti sunt in
campo ad pugnandum. Lupus currebat versus leporem
ad capiendum et devorandum. Lepus vero fugam arri-
puit, et lupus ut valuit insequebatur. Lepus velocias
currebat. lupus jam fiitigatus gressum sistebat. et super
terram se projecit. quia amplius currere non poterat. Et
ait lepus. jam yictus es. et ad terram prostratus. Quo-
modo ait lupus. non vis me exspectare. Ait lepus. Certe
[21] verum est. Que pugna esset, cum sis in triplo ma-
jor me. et ore aperto. posses totum capud meum occu-
pare. Ego enim non pugno. nisi cum pedibus fugiendo.
Sic sepe pugnavi cum canibus et vici. Et tu victus redde
quod debes. Orta est hec contentio. et a leone dif-
finitum est. quod lupus fuit victus.
Similiter qui vult pungnare cum venere. cum mundo,
securius pungnat. et certius vincit [fugiendo]. Unde ad
corinth. 1. fiigite fomicationem *). Ibi dicit sanctus. cum
aliis enim vitiis preexpectari confiictus. sed hanc fiigite
ne approximetis. Unde quidam ait. In hoc enim prelio
fiigiendo. fortius et melius pimgnatur. sie quia venus vin-
>) Psalm. 101, 7.
') 1 Cor. 6, 18.
Di» Narrationes des Odo de Ciringtonia. 147
citnr. cum fiigitur fugatur. David si remotus fnisset a
bersabee quod ipsam non videret, victas non fuisset.
Similiter. sampson non peccasset, se a dalida remotus
fuisset. Sic appropinquans pulcre ^) mulieri. quasi lepus
ab eis devorabitur. In solo enim tactu visu* vel risu
intrat diabolus.
xxxm.
De serpente.
Serpens semel jacebat super terram gelatam ^). et
multum algebat. Homo quidam hoc videns. pietate mo-
tus. serpentem accepit. et posuit in sinum suum ad cale-
ficiendum. Serpens vero calefactus, hominem fortiter
pongebat. £t ait homo. Quare ita male me pungis.
quia in sinu meo pro bono tuo te collocavi? ßespondit.
Nonne scis quod sunt inimicitie inter genus meum et ho-
minem. et quod naturaliter ipsum odio? Nonne scis,
(^uod serpens in sinu. mus in pera. ignis in gremio male
lemonerant? Unde quidam. Odero cum potero. sed non
inyitus amabo. Male remunerant [21^] hospites suos sa-
nken! capitivi. quando possunt dominos suos perimunt
et eradunt.
Similiter. Perversus licet beneficium ab eo quem
Habet in odio recipiat^ semper tamen cum poterit ei noce-
bit Similiter qui malam habet naturam. semper cum
potest naturam ezercet Item hominem naturaliter per-
rersom nuncquam tibi associes nuncquam te ipsum ei
credas.
XXXIV.
[De serviente regia.]
Quidam magnum honorem servienti regis inpendit.
Et ille serviens illum solum accusavit. Yocatus est ad
cariam et inculpatus. et novit quis hoc procuravit. Et
Tocavit cum in partem. et dicit ei. Nonne servivi tibi ut
*) Orig. palcri.
*) Orig. gelatam.
148 Hermann Oesteriey
potui. et nuncquam feci quod tibi displicuit. quare labo-
ras ad dampnum meum? Alius respondit. Bene scio
quod multum honorasti me. et nuncquam malum michi
intulisti. sed hec est natura nostra in terra ista. quod
semper male rependimus illis. qui bona nobis contu-
lerunt.
Hec est natura diaboli qui semper malefacit amicis
suis, et non aliis. Pessime remunerat illos qui ei ser-
viunt.
XXXV.
De pantera.
Pantera est quoddam animal. quod de se mittit bo-
num odorem. ita qnod animalia crudelia. lupus. et leo*
pardus et alia animalia fortia que deberent nocere eam.
pro bono odore eam secuntur et non infestant.
Similiter sunt quidam ita benigni in sermone et opere.
quod et inimici et qui ipsum audiunt et vident. ex dulci ')
colloquio. iram et odium suum auferunt. ipsum secuntur
et diligunt. In parabolis. Sermo moUis frangit iram. et
durus suscitat furorem.
XXXVI.
De N i 8 0,
[22] Nisus semel rapuit nnam columbam et devora-
vit. Alie columbe acceperunt consilium cui conqueren-
tur. Et dixerunt duci. Est autem dux cum magno ca-
pite. et major aquila. et ideo columbe conqueste sunt ei
de niso. quod faceret eis justitiam. qui sociam suam in-
terfecit. Audita querela respondit dux cum magna in-
gurgitatione. kloc. Quo audito, dixerunt columbe. Quam
bene intonuit cito, faciet sibi de niso unum morsellum.
Iterum venit nisus. et rapuit aliam columbam. Et acces-
serunt columbe ad ducem. postulantes ut faceret eis
justitiam. Et respondit kloc. Dixerunt ergo columbe.
1) Orig. dulce.
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. 149
Quam strenue commiuatur. optime facict justitiam. Iterum
nisus rapuit terüam columbam. Et columbe tertio vene*
runt ad ducem. ut yindictam acciperent. Et respondit
kloc. Audientes columbe dixerunt. Quid est quod sem-
per dicit kloc. et nuncquam justitiam facit? Recedamus
a regne suo et infestemus eum sicut falsum et stultum.
Hinc est quod columbe et cetere aves quando ducem
Tident infestant eum. qua de causa dux non est ausus
Tolare nisi de nocte. quoniam aves intcrficerent ipsum.
Sic plerique quando pauperes clamant. quod reges
et majores non faciant justitiam de injuriantibus, dicunt
iaciemns. faciemus. et sie dicunt unum kloc. nuncquam
tarnen faciunt justitiam. Hoc et ad falsos promissores
refertor. qui dicunt kloc kloc. dabo dabo, et nicbil aliud
habetur de talibus nisi unum kloc. Unde salomon. Nu-
bes et Tentus. fluvia non sequentes. vir gloriosus. pro-
missa non solvens ^). Simile. [22^] Scrabo cum alis facit
turndtom. qui dicit. frai ben frai ben. et dat se in ocu-
loffi tunm. Item sunt quidam frai ben. qui promittunt
imgaemom. et dant stimulum. promittunt rosas. et dant
vitia«).
xxxvn.
De cornice.
Comix semel videns se tiu'pem et nigram conquesta
est aquUe. Aquila dicit ei. quod mutuo reciperet plumas
de diversis avibus. fecitque sie. Accepit de cauda pavo-
nis. et de alis columbe. et sicut sibi placuit de ceteris
aTibns. Comix vero videns se omatam, cepit deridcre
et clamare contra alias aves. Yenerunt ergo aves et con-
querebantnr aquile de superbia cornicis. Respondit aquila.
Acdpiet quelibet avis pennam suam. et sie humiliabitur.
Qno £acto. comix relicta est turpis et nuda.
Sic miser homo de omatu suo superbit. Sed si ac-
cipiat OVIS lanam suam. terra linam. boves et capri corium
») ProY. 25, 14.
^ Orig. vitias.
150 Hennann Oesterley
suom. cirogrilli et agni pelles suas. et remanebit miser
homo nudus et turpis. Et it& fiet saltem in die mortis
soe. Item exemplum [yalet] contra divites qni pro mal-
titudine divitiarum suarum gloriantor. Sed dominus qnan-
doque omnia aofert et sie hnmiliantur.
De busardo et falcone.
Busardos in nido falconis projecit ovnm sunm. et
inde creatns est pnllus. Alii pnlli nobUes fimum fece-
runt extra nidum. poUos yero busardi. semper macnlavit
nidum sunm. quod advertens ') accipiter. ait. Quis est
qni nidnm maculat? Palli tandem dixerunt ei de pullo
bnsardL quod intelligens accipiter. accepit filium busardi
et extra nidum projecit. dicens. De ovo te edoxi. de
natura [23] non potui. et confractus est totus.
Sic dominus habet puUos suos in nido ecciesie. qni
ecciesiam non maculant. sed honorant. Sed busardus
i. e. diabolus habet pullos suos inter alios. et isti diversis
yitiis ecciesiam macidant. Et ideo dominus extsra nidaxn
ecciesie projiciet eos in puteum infemi. ubi pessime con-
fiingentnr. hoc exemplum Talet contra curiales. qui socüs
invident et accusant. quia tales quandoque totam curiam
maculant.
xyxTX.
De cucula et bumeta.
Cucula quandoque ponit ovom sunm in nido bur-
nete. Bum^a yero pnllum cucule notrii. Com Tero
magnus fuerit Tcnit bnmeta ut cibum ei offerat. At ille
06 sunm aperit. et bumetam trans^utit et deTorat.
Sic plerique cum nutriti fuerunt et promoti per aK*
quoa. contra illos insurgnnt^)« et dirersimode infestant
Sicut derici promoti in canonioos Td aichidiaoonos. ma*
■) Orig. mTertens.
*) Orig. siiTgeiti.
Die Narradones des Odo de Ciringtonia. |51
jores saoB infeetant et persecuntor. Tales yero filii cn-
cule. et filii parentes. frater fratrem si posset devoraret.
Qt bereditatem possideret. Tales dicuntur filii neronis.
qui natricem suam et magistrum suum senecam interfecit.
Maledicta talis natritura. yaaias. 1« filios enutrivi et ezal-
tavi, illi autem spreverunt me.
XL.
De tortuca.
Tortaca manens in locis humidis et profundis. roga-
rit aqidlam quod portaret eam in altum. Desideravit
enim yidere campos. colles. et montes. et nemora. Aquila
Tero adquievit. et tortucam in altum portavit. et dixit
tortuce. Vides jam que noncquam ante yidisti. montes et
vallcs, coUes et nemora? Dixit tortuca. [23^] Bene Vi-
deo, mallem tamen esse in foramine meo. Et ait aquila.
Sufficit tibi bec omnia yidisse. et dimisit eam cadere et
tota confiracta est.
Mistice aliquis vivit in paupertatis tecto. desiderat
asceodere et super pennas yentorum volare. Kogat aqui-
laiQ. L e. diabolum quod aliquo modo ipsum exaltet.
quaadoque per fas et nefas. per falsitates ascendit. et sie
diabolus ipsom portat. Quandoque intelligit statum suum
pericolosum et mallet esse in paupertate ut prius. tamen
diabolns fiacit eum cadere in puteum jebenne. ubi totus
confrmgitor. Sic qui scandit per nisus. alius ^) incidit a
8cali3 in loca plena malis.
XLl.
De lupo.
Semel lupus ex uno osse strangulabatur. quesitus fuit
mediens et dixerunt Ciconia habet longum rostrum et
poterit 08 a gutture ejus extrahere. Quesita est ciconia
et merces magna est promissa. Venit ergo et os a gut-
^ Orig. nifibas alü.
152 Hermann Oesterley
iure mergendo ^) quesivit. Lupus vero nichil dare voloit
dicens. Nonne qnando capud tuum fuit in ore meo po-
tili te interficere? Nonne sofficit tibi quod permisi te
vivere. Amice snfficiat^) tibi gratia mea.
Sic rustici et panperes quando serrinnt dominis suis.
nuUam mercedem habere possunL Dicit enim dominus,
homo mens es. nonne magnum est. si te non excorio. si
te vivere permitto?
XLU.
De avicula sancti martini.
Quedam avis dicitur sancti martini in hispania par-
Yula ad modum reguli. hec graciles et longas habet tibias
ad modum junci '). Contigit quod sole calente circa
festum sancti martini. projecit se juxta arborem quendam
ad solem. et erexit tibias suas et dixit. £ya. si celum
jam caderet super tibias meas. ipsum sustinerem. et ceci-
dit unum folium juxta eam [24] et avis exterrita evolavit
dicens. O sancte martine. quare non succurris avi-
ciüe tue.
Tales sunt multi qui ad tempus credunt et tempore
temptationis recedunt. Talis fuit petrus qui paratus fiiit
in mortem et in carcerem pro cristo ire. sed cum domi-
num yidit male tractari. ad yocem ancille ait. Mulier
nescio quod dicis. non novi illum. FiUi effirem intenden-
tes et mittcntes arcum eversi sunt in die belli. Adapto-
tur et quibusdam militibus anglie. quando capud habent
bene ferratum vino vel cervisia. dicunt se posse stare
contra tres francigenas et debellare fortissimos. Sed
quando sunt jejuni. et vident lanceas et gladios circa se
dicunt. O sancte martine succurre avicule tue. O sein
marün kar eide vostre oyselin^).
>) Orig. mercendo.
^ Orig. Bufficit
S) ad modum janci fehlt Cod. Berol.
«) fehlt Cod. Berol.
Die Narrationes des Odo de Ciringtonia. }53
XLIII.
De quodam calvo.
Qnidam calvus habuit oculos lacrimantes. interficie-
bat perdices. Et ait nna. Ecce quam bonus homo et
sanctos. Et ait alia. Quare dicis eum bonum et sanctum
Et respondit. Nonne vides quomodo lacrimatur? Et
respondit altera. Nonne vides qualiter nos interficit?
Maledicte sint lacrime ipsius. qui lacrimando nos pe-
rimii
Sic plerique prelati episcopi magnates ut videtur
bene orant. elemosinas dant lacriinantur. sed simplices et
sabditos ezcoriant. et perimunt. Maledicte sint ^) lacrime
tales.
XLIV.
De avictUa quodam^).
Est qnedam avis in terra longinqua talem habens
oatnnm. quod cum rostro suo ossa frangit. pinguetudi-
oeiB ^ et medullam commedit. Quando vero pro duritia
ooD potest OS frangere, portat eum in altum et super ru-
pem cadere permittet, et sie os firangitur.
Ita fiu^it diabolus. quando non potest virum constan-
teiD conMngere. elevat ipsum in altitudinem aliter digni-
tates^) et tunc eum cadere permittit. quod totus con-
fringitor. Nam quanto [24^] gradus altior, tanto ca-
sus gravior. Profundius cadit lapis ab alto. quam ab
jmo. Sic perversi reges, perversi episcopi. perversi
diTites. profundius cadunt ab alto in infemum quam pau-
P^res.
^ Orig. sapt.
*) Orig. qaedam.
') Orig. pingnetadine.
*) digoitatis.
Jahfb. f. roB. o. engl. LU. IX. 3. 11
1^54 Herm. Oesterley, Die N&rratioDes des Odo de Ciringtonia.
XLV.
De aquüa et pullü suis,
Aquila quando habet pullos. erigit capita sua ad so-
lern. PuUum vero qui irreverberatis radiis intuetur solem,
conservat et nutrii. Illum autem qui solem nou yalet
respicere. extra nidum projicit.
Sic dominus pullos habet in ecclesia. lUos autem qui
sciunt deum et ea que dei sunt contemplari, conservat et
nutrit. Illos autem qui nesciunt conspicere nisi terrena,
projicit in tenebras exteriores«
Hermann Oesterley.
Die Pastoarelle in der nord- und tiüdfranz. Poesie. {55
Die Pastourelle in der nord- und süd-
französischen Poesie.
Ein Beitrag zur franz. Litteraturg. des M. A. nebst
einem Anhange ungedruckter Pastourellen.
Der alte Streit der Provenpalen und Nordfranzosen
ist noch lange nicht entschieden. Hat man auch auf-
iT'liört, über ihren relativen Werth in der Weise zu
streiten, wie es Legrand und der P^re Papon im vorigen
Jahrhundert thaten, hat auch die Theorie Fauriers so
jut wie gar keine Anhänger mehr, der Streit über die
[K.etische Domäne der Dichter des Südens und des Nor-
J^üs, namentlich über die beiden gemeinsamen Be-
sitzungen, besteht noch fort. Gaston Pat^ hat erst
ütuertogs die Existenz einer ganzen Reihe heute ver-
lorner proven^alischer Kpopeen wahrscheinlich zu machen
gesucht, die einem Theile der nordfranzosischen Epo-
paen zum Vorbilde gedient haben ^). Paul Meyer ^ der
Jiese Hypothesen mit gewichtigen Gründen bekämpft *^\
tat seinerseits die Priorität einer lyrischen Dichtungs-
^rt, der saluU d^amour^ für die Proven9alen nach-
-r-'wiesen *). Neuerdings hat Herr Baret^ einer jener
1" ^brikanten von « oeuvres litteraires » *) , mit ebenso viel
Sulüsanz wie üngründlichkeit, die Priorität und Erfin-
'*üng einer anderen lyrischen Dichtungsart, der Pastou-
') Hlstoire poetique de Charlemagne pp. 68 — 70; 82 — 83.
^ Recherches aar Tepopee fran^aise p. II — 23.
*) P. Meyer, U saiut d'amour etc. 1867 in 8.
*) Es gibt auch (freilich nur wenige) oeuvres litteraires im guten
^-iitf, hier aber meinen wir jenes Unkraut, das bei unseren links-
• iniäcfaen Nachbarn noch immer so üppig anfschiefst, dafs es die
^^iiseofclMft am Fortschreiten hindern würde, wenn nicht die sorg,
waeo Gärtner der Revue criiique so fleifsig ausrodeten. Das Bach des
U«:rm Boret heifst: Les troubadours et leur inflaence sur la littera-
t^re da midi de TEorope etc. Paris. 1867 in 8. (vgl. besonders p.
2o7~274.)
11*
X56 '^^' «^^ins Brakelmann
relle, den Provenpalen zugesprochen. Wir glauben nicht,
dafs einer der besten und ältesten Titel der Franzosen
auf den Besitz einer volksthümlichen Lyrik, zugleich die
Dichtungsart, in der sich die franzosische Grazie und
Maivetat am frühesten und vollständigsten manifestirt,
den Trouväres so ohne Weiteres abgesprochen werden
kann. Durch sorgfältige Prüfung der sämmtlichen Zeug-
nisse (auf die sich Herr Bar et ^ da er ja ein oeuvre litte-
raire schrieb, natürlich nicht eingelassen) sind wir viel-
mehr zu einer ganz entgegengesetzten Ansicht gelangt,
dals nämlich das Genre der Pastourellen in Nordfrank-
reich nicht allein glücklich cultivirt und zu einem hohen
Grade der Ausbildung gelaugt ist, sondern auch daselbst
zu Hause ist.
Diese unsere Ansicht wahrscheinlich zu machen,
zugleich auf Grund der Manuscripte die Unbegründetheit
des bisher ziemlich allgemein herrschenden Vorurtheils
von der Monotonie und mangelnden Varietät dieser Dich-
tungsart nachzuweisen, sowie eine richtige Characteristik
derselben zu liefern, ferner einige Andeutungen über ihre
äulsere Form und ihre Geschichte zu bringen, ist der
Zweck der nachfolgenden Blätter.
Als Anhang geben wir eine Anzahl unedirter Pastou-
rellen aus einer römischen und drei pariser Handschriften,
denen wir bald eine grofsere Auswahl nachfolgen zu las-
sen gedenken.
I.
Priorität der nordfranzösisclien Pastourellen.
Die meisten Gelehrten Frankreichs von Baynouaid
ab ^) haben keinen Anstand genommen, wie für alle an-
deren lyrischen Dichtungsarten, so auch für die Pastou-
relle die Provenpalen als Muster der Nordfranzosen auf-
zustellen. Der jüngste Epigone der Faurierschen Schule,
Herr Eughie Boret , hat mit der Emphase, die ihn cha-
racterisirt, und mit der Gründlichkeit, die man von dem
>) Choix etc. II, 229.
Die Pastoarelle in der nord- und südfranz. Poesie. 157
Schriftsteller erwarten kann, der ein dickes Buch über
die Troubadours und ihren Einflufs schreibt, ohne den
Namen Diez zu kennen, diese Frage auf mehreren Seiten
weitläufig behandelt.
Er beklagt zunächst, dafs Fauriel, beschäftigt mit
einer nebensächlichen Fracke (diese Frage ist die «ma-
lencontreuse question de l'epopöe proven^ale»), dieser
den besten Theil eines Sujets geopfert hat, das niemals
so behandelt werden wird, wie er selbst es hätte thun
können, nämlich die lyrische Poesie der Troubadours.
Er betheuert dann, nicht an die Waffen Roland's rühren
zn wollen, hält es aber für nothig, auf eine andere Reihe
von Betrachtungen einzugehen , nämlich den Einflufs der
ProTen^alen auf die Litteratur der Nachbamationen , ein
Gegenstand, der niemals im Detail behandelt ist. (Dafs
Difz Tor mehr als 40 Jahren in einem sogar ins Franzö-
sische obersetzten Werk weitläufig davon gehandelt hat
und Tor 5 Jahren die erste portugiesische Kunst- und
Hotpoesie zum Gegenstande eines besonderen Werkes
gwnacht hat, dafs Cavedoni über die Troubadourpoesie
«n Hofe zu Este geschrieben, weifs er natürlich nicht) *)•
Speeiell zu den Nordfranzosen übergehend, erkennt
er die Nachahmung der Troubadours bei diesen an zwei
allgemeinen Merkmalen, 1) an den zahlreichen Ent-
lehnungen von proven^alischen Worten, 2) an der voll-
ständigen Nachahmung fast aller Dichtungsarten der
Troubadours. Um die Wahrheit der ersten Behauptung
zu erkennen, sagt er, braucht man nur eine Sammlung
französischer Dichter des 13. Jahrhunderts aufzuschlagen,
z. B. die von Auguis oder die von Leroux de Lincy oder
den «recueil r^cemment public en Allemagne par M.
Mätzner 9 um überrascht zu sein adu grand nombre d'ex-
pressions purement proveu^ales». Nun ist aber weder
<las Werk von Auguis^ noch das von Leroux de Lincy ^
noch das von Mätzner ein «recueil de poetes fran^ais du
Xm* si^cle»; das von Auguis ist eine Chrestomathie,
«) VgL Ret^ie criiique, 1867^ No. 11 p. 170 Artikel von Paul
Mqfer,
]^58 ^^' Julius Brakelmann
die bis auf Malherbe herabgeht und in der die Lyrik der
Trouveres noch nicht den zehnten Theil des Raumes
einnimmt, Leroiix de Lincy hat 2 Bände historischer Lie-
der gesammelt, in denen ebenfalls auf das 12. und 13. Jahr-
hundert nur wenige Seiten kommen, und Mätzner* s in
kritischer Beziehung werthvoUe Ausgabe von wenigen Lie-
dern aus einer vaticanischen Handschrift nach Keller kann
man ebenfalls keine Sammlung der altfranz. Dichter nennen.
Zweitens ist es unwahr, dafs man in den nordfranzo*
sischen Liedern von einer groi'seo Anzahl rein proven^ali-
scher Worte *) überrascht wird. Es giebt allerdings in den
nordfranzosischen Chansonniers, namentlich im berner
Codex *) und in Nr. 20050 (früh. St. Germain 1989) der
pariser kaiserl. Bibliothek eine kleine Anzahl proven^ali-
scher Lieder, deren Sprache die Schreiber durch Ver-
stümmelung dem nordfranzosischen Idiom anzunähern ge-
sucht haben, aber diese Gedichte sind noch gar nicht
herausgegeben. Auch wird sie keiner nordfranzosische
Lieder nennen und gewifslich kennt sie Herr Baret gar
nicht, da er trotz der grofsthuerischen Behauptung, in
seinem Appendice « des pifeces rares et in^dites » zu ge-
ben, für dasselbe keine Handschrift benutzt hat. Mit
diesem Inductionsbeweis fallen auch die Schlüsse, die
Baret aus ihm gezogen.
Wir gehen zu dem über, was er die « d^moustration
directe du fait» nennt. Um die Priorität der meisten
lyrischen Dichtungsarten der Proven^alen vor den ent-
sprechenden altfranzosischen zu beweisen, wählt er das
Beispiel der Pastourelle. Es wird gewifs im Allgemeiucn
Niemand bestreiten, was überhaupt längst anerkannt ist
und keines Beweises mehr bedarf, dafs nämlich die Trou-
veres in bei weitem dem grofsten Theile ihrer lyrischen
Producte die Schüler der Provenpalen gewesen; warum
1) dafs (( exprcssions » z=^ Worte, erkennt man aus dem folgendeu
c terminaison )) und dem Gegensätze zu «locutions».
^ Ueber die im berocr Codex befindUchen prov. Lieder vgl. meine
Anm. dazu in der vollständigen Ausgabe dieser Handschrift, die im
„Archiv f. d. Studium der neuern Sprachen << augenblicklieb erscheint
Die Pastourelle in der nord- und eüdfranz. Poesie. X59
aber gerade unter alleii Dichtungsarten, die beiden Lit-
teratoren gemeinsam ^ diejenige als Beispiel , wählen, für
weiche die Priorität der Proven^alen am bestreitbarsten
ist, wie wir noch sehen werden! Es ist jedenfalls ein
besonderes Unglück , dafs ihn diese Wahl treffen liefs,
dasselbe Unglück, das ihn behaupten liefs, Dante erwähne
niemals die Trouv^res, dasselbe Unglück, das ihn eine
Art Pastonrelle von Bartholome Zorgi, der um 1280 oder
noch spater starb ^), einer nordfranzösischen gegenüber-
stellen liefs, deren Verfasser er ebenfalls nicht nennt, die
aber die beste Handschrift (Bern 389) einer Herzogin
von Lothringen zuschreibt und die sehr wahrscheinlich
älter ist, als die betreffende von Zorgu Herr B. steht
natürlich nicht an, die nordfranzosische für eine Nach-
akmuDg der proven^alischen zu erklären und zu behaup-
ten^ der Trouvere habe letztere unter den Augen gehabt.
Wahrend der Inhalt der beiden Gedichte grundverschie-
den ist, findet Baret nur eine «legere difference». —
it&odta, ein Wort, das noch heute im Span, und Ital.
ganz gleichlautet (nur ital. abbadia), erklärt er «foret de
pins», was wir übrigens für einen Professor, der über
provenfalische und romanische Litteratur an der Fakultät
2u Qennont liest, etwas stark finden. Zu:
Le jaloua m'a mis en mue
beflnerkt er: «Cette expression est toute proven^ale. On
la retrouTe dans la plupart des chants d'aube:
E ai paor qu'el gilos vos assatge. '
Jetzt haben wir auch eine Probe, was Herr Baret nennt:
einen proven^alischen Ausdruck in einem nordfranzosi-
8chen Gedicht wiederfinden. Wenn in letzterem, wie bei
den Troubadours, der Ehemann „der Eifersüchtige^^ ge-
*) Baret icheint weder za wissen, dafs die Psstoarelle von die-
Mm Dichter ist, noch welcher Zeit sie angehört. Vielleicht verschweigt
fr ftbsichtUch, dafs sie von Zorgi, weil die späte Zeit dieses Dichters
dem Beweise hinderlich sein konnte. Ueberhaupt wird bei Baret der
I>ichter nur einmal (p. 65) erwähnt und da falsch Zorzi genannt. —
Teber die fragliche Pastourelle vgl. übrigens: Diez^ über die Minne-
böfe (ia den Beiträgen etc.) p. 24 and 109.
X60 ^^' Julias Brakelmann
nannt wird, so haben die Trouv^res diesen Ausdruck den
ProYen^alen entlehnt. Es scheint uns sehr wenig dich-
terische Phantasie dazu zu gehören, für den Gemahl
einer galanten Dame die Bezeichnung des Eifersüchtigen
zu finden. Soviel dürfte man am Ende den Trouv^res
auch wohl zutrauen.
•
Herr Baret macht eine letzte Vergleichung zwischen
der bekannten (von mehreren Handschriften, von 20050
sogar 2mal überlieferten) Pastourelle:
£n ane praele
trovai l'aatrier
une pastorele
les son bergier etc.
und der 3. Pastourelle des Guiraut Riqtiier, zwischen
denen er die Aehnlichkeit wiederum so grofs findet, dab
durchaus eine von den beiden als das Muster der ande-
ren angesehen werden mufs. Der hierauf folgende Pas-
sus ist zu characteristisch für Logik und Methode des
Verf., als dafs wir ihn nicht hersetzen sollten:
«Mais le genre de la pastourelle est tellement an-
cien dans la litt^rature provenpale, qu*on en trouve des
exemplea dans Cercamons^ troubadour qui fiorissait avant
1150, et que son biographe däsigne comme auteur de
pastourelles dans le goüt ancien. On composait donc en
proven9al des pastourelles longtemps avant llöO. Com"
ment admettre d^ lors que Guiraud Riquier, qui öcrivait
en 1260, ait pu prendre ses exemples dans les trouveres
contemporains? Cependant quelqu'un ici a n^cessairement
imit^. II faut donc conclure que c^est le trouv^re.
De tels faits ebranlent singuliereraent, il faut Tavouer,
Tautorite du passage si souvent cite de Baymond Yidal,
que «la langue d'oil ^tait, au treizi^me si^cle, reputee pre-
ferable h la langue du Midi, pour faire chansons, pastou-
relle et lais.»
Was zunächst die Stelle in Cercamona Biographie
angeht, sowie die Stelle Raymond Vidals (die Herr B.
übrigens nur aus Hörensagen zu kennen scheint, da er
sie ganz falsch angibt und sogar ein « au treizi^me si^cle »
einschiebt, was im Originale gar mcht befindlich), so
Die Pastonrelle in der nord- nnd südfranz. Poesie. lg[
werden wir weiter unten davon ausführlicher reden. Hier,
wollen wir nur auf zweierlei aufmerksam machen : erstens
auf Barefs Ausdruck « qu^on en trouve des exemplea dans
Cercamonsn. Also man findet Beispiele von Pastourellen
bei Cercamon! Raynouard theilt nur 2 Strophen aus
Cercamon's Gedichten mit und Herr Baret hat natürlich
die fünf erhaltenen Gedichte, (worunter keine Pastou-
rellen!), die in pariser und romischen Mss. ihm beigelegt
werden und von Mahn und Tobler im Jahrbuch für
romanische und englische Litteratur 1859 veröffent-
licht worden sind^ niemals gesehen. Das scheint aber
kein Hindemifs für ihn zu sein, sogar ein Grund
mehr, zu behaupten, dafs man Pastourellen bei Cerca-
mon finde.
Zweitens mochten wir auf einen Schlufs des Herrn
B. aofinerksam machen. Die Richtigkeit seiner Praemis-
sen vorläufig gegeben, schliefst er folgendermafsen. —
Man dichtete im Provenpalischen Pastourellen, lange Zeit
^or UoO. — Wie soll man nun zugeben, dafs Guiraut
Biqnier, der um 1260 schrieb (die fragliche Pastourelle
isi sogar datirt und zwar von 1264, was Herr B. nicht
zn wissen scheint), seine Vorbilder bei den zeitgenössi-
schen Trouv^res nehmen sollte? Indessen einer hat noth-
wendigerweise nachgeahmt. — Man mufs also schliefsen,
dafs CS der Trouvere ist. — Also, (die Praemissen immer
zugegeben), wenn zwei Nachbarvolker gleichzeitig ein
Genre der Poesie cultiviren, wovon das eine dieses Genre
schon seit langer Zeit besitzt (von dem Alter der Past.
bei dem anderen, den Nordfranzosen, spricht Herr Baret
gar nicht, wie man bemerken wolle), es aber vernachläs-
sigt hat, während das Nachbarvolk es entwickelt und
vervollkommnet hat, so ist es unmöglich, dafs ein
Dichter dieses Volkes der reicher entwickelten Dichtung
des Nachbarvolkes ein Vorbild entnimmt? Und warum
ßoU, was bei dem Proven9alen unmöglich ist, bei dem
Nordfranzosen möglich sein? Hatte dieser nicht eine
grofse Anzahl vorzüglicher Vorbilder in der Lit-
teratur seines Volkes, so dafs er zu auswärtigen greifen
mu&te?
162 ^^* Jolius Brakelmann
Schlüsse von solcher Stärke findet man öfter bei
Herrn Boret Aber es bedarf so rieler Auseinander-
setzungen gar nicht. Das Fatum, das. Herrn B. immer
verfolgt, das Fatum der Oberflächlichkeit und Unwissen-
schafUichkeit, hat ihn auch hier nicht verlassen. Zu-
nächst hat die nordfranzösische Pastourelle, abgesehen
von dem Metrum und dem „ Lautrier ^% mit der des Chii-
raut Riquier nur eine ganz geringe Aehnlichkeit. — Eine
Aehnlichkeit, die uns zwänge, die eine als Muster der
anderen anzunehmen, isf vollends gar nicht vorhanden. —
Guiraut iliquier's Pastourellen lassen sich überhaupt nur
mit sehr wenigen nordfranzösischen vergleichen. Wäh-
rend diese sich mehr oder weniger in einer volksmäfsigen
Sprache und einem volksmäfsigen Ideenkreise bewegen,
haben Guiraut^s sechs zusammengehörige Pastourellen
durchaus nichts volksmäfsiges; das Vorkommen von Schä-
ferinnen macht noch nicht das Volksmäfsige aus,* zumal
wenn diese Schäferinnen sich ausdrücken und benehmen
wie Edeldamen und deren höfischem Raffinement der Ge-
fühle gar nicht mehr fern stehen. Weit entfernt, volks-
mäfsig zu sein, bilden vielmehr Guiraut^s Pastourellen
einen IdyUenstraufs von hoher künstlerischer Vollendung,
die das Volksmäfsige ausschliefst, und sind von Diez
(Leben und Werke Vorr. p. X) sehr passend mit Goe-
the^s Balladenkranz von der schönen Müllerin verglichen
worden.
Wie man sieht, hat die Priorität der proven^alischen
Pastourellen an Herrn Baret nicht den geschicktesten
Vertheidiger gefunden. Wenden wir uns zu competen-
teren Richtern und hören wir vor allen Dingen das Ur-
theil des Meisters.
In der Poesie der Troubadours finden sich zwei
hierher gehörige Stellen, p. 1 14, wo er nur sagt, dafs die
(proven^alische) Pastourelle erst bei den Spätem erscheint,
und p. 251, wo er, von der firanzösischen Literatur re-
dend, sagt: „Auch andere proven9alische Form oder
Inhalt bezeichnende Gattungsnamen finden sich, unter
welchen die Pastorele mit Vorliebe angebaut wurde.^^
Die Pastoorelle in der nord- nnd «udfranz. Poesie. Iß3
Ib „Leben und Werke etc." berührt Diez die Frage der
Priorität nicht, nur am Ende (p. 613) finden sich „Einige
Zusätze nnd Berichtigungen*' zu der Schrift: „die Poesie
der Troubadours etc." Daselbst zu p. 116 dieser Schrift:
„Da schon Cercamon, Marcabrun's Lehrer, Schäferlieder
dichtete (V, 112 *), so ist diese Grattung sehr alt". Nach
dies^ Stellen scheint sich D. fast dazu zu neigen, die
Priorität des Genres den Provenpalen zuzusprechen. Seine
(soviel wir wissen) neueste Meinungsäufserung ijber diese
Frage finden wir in der 1845 erschienenen franzosischen
lebersetzung der Poesie der Troubadours vom Baron
Ferdinand t?. Roüin (Paris und Lille. 1845) p. 246. Diez
hat, wie der üebersetzer in der Vorrede mittheilt, das
Werk behufs der Uebersetzung revidirt und zahlreiche
Zusätze gemacht; die Uebersetzung ist etwa um 60 Seiten
8täriLer, als das Original. Das ürtheil von Diez über
die Prioritätsfrage ist, wie wir sehen werden, durch die
iurwiuchen von Guessard in der a Bibliotk^que de Vicole
döfkrt««» (Jahrg. 1839 — 40) zum ersten Male heraus-
gegAenen mrasoB de trobarr> des Raimond Vidal von JSe-
«««/»» einigermafsen modificirt, aber hier so wenig wie
«) den anderen Stellen direct. Es lautet auf p. 246 fol^
gaidennafsen:
«Ce jugement (que la poesie des trouv^res est un
reiet d^color^ de celle des troubadours) ne s'applique
qn'ä la haute poesie, c'est-ä-dire ä la chauson et au
serventois: car les trouveres ont cultive avec succ^s
nne autre sp^cialite, genre apparentä sans nul doute
ä la chanson populaire, ordinairement pourvu du re-
firain accusant Fempreinte nationale et, il faut le dire,
attrayant de graces et de naivet^. Nous voulons par-
ier des romances, des pastourelles et autres composi-
tions enarrant d'amoureuses aventures. Lcs trouba-
dours n^ont pas connu la romance et sembleraient au
surplus estime ä leur taux reel le merite individuel
^ d. i. Raynouard, choiz etc. Biez bezieht sich auf die mehr-
«Tvähnte Stelle im Leben Cercaiuoii*8> Ton der wir noch reden
Verden.
1()4 ^T, Julias Brakelmann
des deux podsies. Au moins Kaimond Vidal nous dit
que le fran^ais convient mieux au roman et ä la
pastourelle et que le limousin est preförable pour le
vers, le tenson et le sirventes.»
Hier scheint sich Diez^ wenn picht für die Priorität,
so doch für den Vorzug der nordfranzosischen Pastou-
relle, die er an yolksmäfsige Lieder anknüpfen läfst, zu
entscheiden. Sich direct und endgültig über die Priori-
tatsfrage zu entscheiden, hat er wohl in dem richtigen
BewuTstsein vermieden, dafs die Acten in dieser Sache
noch nicht spruchreif, dafs die mangelhafte Bekanntschaft
mit der altfranzosischen Lyrik im Allgemeinen und mit
den Pastourellen im Besonderen, sowie die fehlende Aus-
beutung der Handschriften zum Zwecke der Entscheidung
dieser Frage ein definitives Urtheil nicht gestatteten.
Nach sorgfältigem Studium der handschriftlich erhal-
tenen lyrischen Denkmäler der Trouv^res und speciell
der PastourcUen Nord- und Südfrankreichs, sowie nach
Prüfung der Zeugnisse für beide Theile sind wir zu der
Ansicht gelangt und glauben wir wahrscheinlich machen
zu können, dafs das Genre der Pastourellen in Nordfrank-
reich nicht allein glücklich cultivirt und zu einem hohen
Grade der Ausbildung gelangt ist, sondern auch daselbst
zu Hause ist.
Was zunächst die Titel der Provenpalen auf die
Priorität der Pastourelle anlangt, so sind dieselben zweier-
lei Art; nämlich erstens die in ihrer Litteratyr vorfind-
lichen Pastourellen, zweitens die mehrerwähnte Stelle in
der Biographie Cercamon's. Was die erhaltenen Pastou-
rellen anbetrifft, so finden wir bei Raynouard (choix etc.
n, 229), dafs sie nicht über das 13. Jahrhundert zurück-
reichen. Darauf hin wäre nun nichts leichter, als den
Beweis für die Priorität der nordfranzosischen Pastou-
relle zu führen, wenn nicht neuere Untersuchungen, na-
mentlich die von Diez (Leben und Werke der Trouba-
dours pp. 42 — 51) über das Alter des Troubadours
Marcabrun, Raynouard's Satz wesentlich modificirten.
Während nämlich bis dahin sämmtliche Gelehrte, die sich
mit dem Studium der provenpalischen Poesie beschäftig-
Die Pastoiirelle in der nord- and sadfranz. Poesie. 165
ten (vgl. Raynoiiard a. a. O. und Emeric- David in der
Hist litt, tome XX), Marcabrun mit sammt seinem Leh-
rer Cercamon an das Ende oder wenigstens in die
2. Hälfte des 13. Jahrh. verlegten, hat Diez a. a. O. ihn
aus verschiedenen Griinden mit grofsem Scharfsinn und
nicht geringer Wahrscheinlichkeit um ein ganzes Jahr-
hnndert zurückversetzt. Namentlich in einem von meh-
reren Mss. aufbewahrten (und bei Raynouard IV, 129
abgedruckten) Gedichte Marcabrun^s hat er historische
Beziehungen auf einen 1147 von Alfons dem Achten, Konig
TOD Kasülien und Leon (der sich Kaiser von Spanien
nannte) in Gemeinschaft mit dem Konige von Navarra
und dem Grafen von Barcelona gegen die Almoraviden
unternommenen Zug nachgewiesen ').
^ Rajnoaard verrnnthet irgendwo (Michaad, hist. des crois. I, 544),
däfs et mehr als einen Dichter Namens Marcabrun gegeben. Diez
k4gt iwar (Leben und Werke 633), dafs diese Vermuthung nichts für
uchliat, wir glauben jedoch, dafs sich wohl Einiges dafür anführen
Wca dorfle , geben dies jedoch mit aller Reserve , nur als Bedenken.
Dm enu dieser Bedenken wird nur durch die zwei Lebensbeschrei-
bttsgea tneugt, deren übereinstimmende Angaben bei zwei Marcabrun's
i«ichier lü erklären sind, als ihre Abweichungen bei einem Einzigen.
Bai zweite Bedenken erregt uns der Kreuzzug des Königs Ludwig in
eiaea Gedichte, wo sich Marcabrun ausdrücklich nennt. Wenn dieser
Ludwig wirklich, wie Diez will, Ludwig VILund nicht Ludwig IX.
tft, gib es zu Ludwig des Siebenten Zeit auch gleichzeitig einen Grä-
fes fon Poitou and einen Grafen von Anjou, auf die das Sirventes
des liarcabiun pafst, worin er den Einen lobt, den Andern tadelt?
Diese beiden zusammen genannten Namen pafsten sehr gut für die bei-
den Brüder Ludwig des Neunten. — Derselbe Graf von Poitou wird
in einem dem Cercamon zugeschriebenen Gedichte erwähnt; es ist Al-
fou, der 1249 seinem Schwiegervater Raimund VII. in Toulouse
folgte. — Ein drittes Bedenken erregt es uns, dafs wenn Marcabrun
1147 von dem Feldzug der 3 Fürsten gegen die Almoraviden sang^
andemtbeils Gredichte, die seinen Namen tragen, auf das Ende des
13. Jahrhhnndert hinzuweisen scheinen, dies eine abnorm lange Dich-
terlauflnhn involvirt. Anfserdem sind die Maurenzüge im 12. Jahr-
kandett zahlreich und die hier, wie überall dunkle Sprache Marca-
bmoi macht das sichere Erkennen historischer Beziehungen schwie-
rig. Wir wiederholen es, dies, Alles sind nur Bedenken, die ganz
sufMrbalb unserer Argumentation stehen und auf den Gang derselben
ohne Einflnfs sind. Für unsere Argumentation nehmen wir die von Diez
anfgestellte Lebenszeit des Dichters als feststehend an. Vielleicht dürfte
eine auch sonst vielfach interessante Ausgabe der sämmtlichen Ge-
IQß Dr. JuliuB Brakelmami
Da nun unter den ungefähr vierzig Liedern Marca-
brun^Sy die uns die Handschriften aufbewahrt haben, auch
einige PastourcUen sich befinden (von denen man freilich
Gedichte, die bis auf das äui'serliche Beiwerk von „Lau-
trier ^^ u. dgl. ganz Romanze sind, wie das bei Raynauard
Ulf 375 abgedruckte, in Abzug bringen muis), so haben
wir damit einen Beweis für die Existenz der Pastourelle
bei den Proven^alen im 12. Jahrhundert. Jedenfalls zeigt
sich aber die Pastourelle bei den Proven^alen im 12. Jahr-
hundert ebenso vereinzelt, wie häufig bei den Nordfran-
zosen, und die meisten und besten Leistungen der Trou-
badours in diesem Genre, namentlich die Pastourellen des
Joan Esteve de Biziera und des Guiraut Riquier geh5ren
dem 13. Jahrb., sogar der zweiten Hälfte resp. dem Ende
dieses Jahrhunderts an *). Auf die Grundunterschiede der
provenpalischen Pastourelle, die den Belogen der Alten
weit näher steht, als die nordfr., die immer in Gesprächs-
form abgefafst ist, (Diez, Leben und Werke p. 145), die
sogar häufig dem politischen Sirventes sehr nahe kommt — ,
und der nordfranzosischen Pastourelle, die weit eher den
Productionen unseres Nitbart von Riuvental, als den Belo-
gen der Alten zu vergleichen ist, die häufig Tanzlustbar-
keiten und Streitigkeiten der Schäfer schildert, überhaupt
ein wirklich volksraäfsiges Genre ist, kommen wir weiter
unten noch zurück.
Weit entscheidender, als die erhaltenen Pastourellen,
scheint für die Priorität der Dichtungsart bei den Pro-
ven^alen die in den Handschriften erhaltene Notiz über
das Leben Cercamon^s, die daher auch bei allen Verthei-
digem der Proven^alen in dieser Frage den Hauptbeweis-
grund bildet. Die Notiz lautet folgendermafsen:
dichte Marcabrun'ii mit einer fleifsigen Untersachang sämmtl icher histo-
rischer AudeatungeQ die wünschenswertheste Aufklärung geben. Möge
dieselbe nicht mehr lange ein frommer Wunsch bleiben.
1) Bekanntlich sind die Pastoureilen des Joan Est^ve datirt (?oo
128 L und 1283), auch sind Stücke von ihm an Guillem de Lodeve ge-
richtet, der historisch 1285 in dem Kriege Phllipp*8 des Kühnen gegen
Spanien die französische Flotte commandirte (Hist. de Langnedoc III,
460). — Guiraut Biquier's Pastoorellen tragen die Daten: 1260, 1262,
1264, 1267, 1276 und 1282.
Die Pastoorelle in der nord- ond südfranz. Poesie. lß^
« Cercamons si fos uns joglars de Gascoingna e trobet
rers e pastoretas a la usanza antiga. E cerquet tot
lo mon lai on poc anar e per so fez se dire Cerca-
mons i> *).
Da nämlich in der ersten der beiden Biographien Marca-
bnin^s gesagt wird «apres ested tan ab un trobador que
avianom Cercamon, qu'el con^enset a trobar», so erscheint
Cercamon als der Lehrer Marcabrun^s, somit vielleicht
noch 20 — 30 Jahre älter als dieser, der nach Dicz schon
om 1147 dichtete. Wenn also schon Cercamon Pastou-
rellen und zwar in alter Manier dichtete, es also schon
zu seiner Zeit eine alte Manier gab, wie alt mufs dann
erst dies Genre bei den Proven^alen sein? Doch wir
werden sehen^ dafs diese Thatsachen noch nicht so unbe-
dingt feststehen.
Was zunächst die Glaubwürdigkeit der Lcbensnach-
ricbten der Troubadours im Allgemeinen anlangt, so tra-
fen einzelne von ihnen allerdings den Character von
Urkunden (z. B. die des Bernart v. Ventadour, wo Uc
4« St Cyr selbst sagt, dafs er seine Nachrichten von
Eblefl, Grafen von Ventadour, habe); im Allgemeinen kon-
oeo sie aber durchaus nicht „auf unbedingte Glaubwiir-
<%keit Anspruch machen^ ^). Und bei dieser Biographie
speciell liegen Grrfinde gegen die Glaubwiirdigkeit vor.
Wie vertragt sich die Notiz der Biographie, dais Cerca-
mon ein berumschweifender Jongleur gewesen sei, der
die ganze Welt durchzogen, wohin er nur kommen konnte,
ittit der andern, dafs Marcabrun bei Cercamon (also doch
wohl in seinem Hause) gewesen, bis er anfing zu dich-
ten, oder gar mit der von Mahn aus 2701 bekannt ge-
') Crescimbeni, istoria della volgar poesia. Yen. 1731 p. 179;
liastero, crusca provenzalc, p. 81; Millot, hist. litt, des troab., 11,474;
Ki«begude, parnaase occitanien p. 250; Raytiouard, choix etc. II, 229
«ikd y, 112; Dies, Leben und Werke p. 613; Mahn, Biogr. d. Troab.
LXV; niid dessen Artikel im Jahrbuch f. rom. u. engl. Litt. 1SÖ9;
Barec, le« tronbadoure etc. p. 274; Paul Meyer, les salats d'amoar
>) Dies' eigene Worte. Vgl. Leben u. Werke p. 606 and die betr.
btelle in Roisin s Uebersetznng der Poesie der Troub.
168 ^« Julias Brakelmann
machten Tenzone, wo Cercamon zu einem Dichter, den er
bei sich beherbergt, sagt:
((Gailhalmi ben pauc vos costa»
uLo miens ostals del castel.»
((Wenig kostet Euch die Bewirthung, die ich £nch in
meinem Schlosse gebe» ^), wo man sich Cercamon so-
,gar als Ritter und Schlofsherrn vorstellen mufs, was mit
dem Gewerbe eines Jongleurs imverträglich. AuTserdem
zeigen die vagen Ausdrücke der Notiz, so wie die Ety-
mologie des Namens, die, wie es scheint, nur erfunden
ist, um etwas von dem Dichter zu schreiben, und der zu
Liebe sogar Ms. 2701 gegen alle anderen Hdscht. a Cer-
calmonn schreibt, dafs die Notiz spät und nach einer
unsichern Tradition, die in Ermangelung positiver Nach-
richten solche Etymologien zu erfinden liebt, nieder-
geschrieben ist.
Wie dem auch sei, angesichts des Cmstandes, dafs
uns aus dem 12. Jahrhundert fast gar keine proven^ali-
sehen Pastourellen erhalten, während aus dem 13., nament-
lich aus der zweiten Hälfte desselben ziemlich viele auf uns
gekommen und während, wie P. Meyer treffend bemerkt,
(saluts d^amour p. 5, Note), die Sammler der uns erhal-
tenen proven^alischen Anthologien Liebeslieder (zu denen
doch diese pastor. a la us. ant. gehört haben würden)
mit Vorliebe sammelten, also hier der Grund, der uns
manches politische Gedicht hat verlieren lassen, nicht
obwaltet, vielmehr das Gegentheil, können wir den nicht
sehr präcisen Ausdruck in ^dcr offenbar auf Grund einer
vagen Tradition abgefafsten biographischen Notiz von
Cercamon für die Prioritätsfrage durchaus nicht als ent-
scheidend ansehen, um so weniger da wir diesem Zeug-
nis für die frühe Verbreitung und Beliebtheit der Pastou-
^) Die von Mahn vorgeschlagene Erklärung: „die Beherbergung,
die ich im Schlosse habe ", erscheint gezwungen und schon deshalb
unmöglich, weil der Andere erwidert: „Zu Pfingsten werden wir ab-
rechnen, da werde ich Euch ausbezahlen*', worauf Cercamon sagt:
„Aus eines Anderen Börse bezahlt Ihr mich**. — «Maistre conte no-
vel — Aurem nos a pantacosta — Que-us pagarai ben e bei ^
Guilh'i fols est qu-ins escosta — Vos mi pagatz d'autrni borceln.
Die Pastourelle in der nord- und südfranz. Poesie. lß(J
rellen bei den Provenfalen das Zeugnis eines sehr guten
Gewährsmanns (selbst Provenpalen) entgegenstellen kön-
nen, das ebenso positiv, wie das andere vag ist und
welches das Lemosinische für Pastourellen, wenn nicht
für geradezu ungeeignet, so doch für wenig geeignet er-
Uärt. Das Zeugnis, von dem wir reden, ist das des
Raymond Yidal von Besaudun, der in seinen urasos de
trobar» ') sich folgendermafsen ausdrückt:
«La parladura Francesca val mais et es plus avinenz
a lar romanz [retromas e: Ms. Kiccardi] pasturellas,
Dias cella de Lemosin val mais per far vers et can-
8008 et serventes etc.» (Guessard^s Ausg. p. 71).
Vidal beweist einen so guten Geschmack, eine so rich-
tige Anschauung und ein so reifes Urtheil, dafs es uns
bei emem Kritiker aus dem Anfange des 13. Jahrhunderts
fast in Erstaunen setzen kann. (Ueber das Alter Vidal^s
vgl HisL litt, tome 18 p. 634). In der That, was hat
die sädfranzosische Poesie im Fach der erzählenden Dich-
tung den zahlreichen Erzeugnissen der Nordfranzosen
cukgegea zu stellen, wie verschwinden seine wenigen
Pastourellen gegen die Hunderte der langue d'oil!
(Diese schlummern freilich noch grofsentheils in den
Ms&, allein die Handschrift Douce 308 des British Mu-
seum, von dem P. Meyer nächstens eine vollständige
Notiz geben wird und von dem wir in unserer Abhand-
loog über die Chansonniers in Herrig^s Archiv, 1868,
Aprilheft, gesprochen haben, enthält sieben und fünfzig.)
Und auf der anderen Seite, wie gering nehmen sich die
wenigen Sirventes der Nordfranzosen gegen die zahl-
reichen der Proven^alen aus, von denen Rochegude,
Raynouard und Mahn schon eine grofse Menge veröffent-
*) Mit Faidit's Douat zusammen yon F. Gnessard herausgegeben,
ente Aosg. in der Bibl. de Tecole d. chartes 1839—1840, gleichzeitig
tiD Separatabdroek, zweite Auflage 1858. Der Aesthetiker Raimoud
Vidal ist mit dem Troubadour R. V. de Besandun identisch, wenn auch
Biret sagt: «L'anteur R. V. que qnelqaea-uns confondent avec le trou-
liadoar B. V. de Bezaudnn etc.» p. 239. Aber auf p. 248 fuhrt er
■elbft das Zeugnifs des Mendoza für die Identität beider an. Man
eieht, welche Einheit in dem Buche herrscht
'«kiK f. ro«. u. engl. Llt IX. 3. 12
170 ^r* Julius Brakelmana
licht und yon denen uns eine noch weit grofsere Anzahl
wahrscheinlich verloren ist ') (vgl. Meyer, saluts d'amour
p. 5), wie stehen die Liebeslieder der Trouvöres hinter
denen der Troubadours mit Ausnahme weniger nach
Sprache und Form zurück! — Wohl nicht mit Unrecht
legen wir dem Zeugnis Vidal's eine grofse Wichtig-
keit bei.
Wir gehen zur Prüfung der Titel der Nordfranzosen
über. An Daten für das Alter der Pastoiurelle bei den
Trouvferes fehlt es nicht. Freilich ist bei weitem die
grofste Anzahl der Pastourellen anonym, auch kann man
hier nicht, wie in einigen Envoys von Chansons oder
aus den Namen der streitenden Personen und der Schieds-
richter in den Jeux-partis mehr oder minder directe An-
deutungen auf die Dichter resp. auf ihr Alter finden.
Ein zweites Hindernis ist die grofse Anzahl altfranzosi-
scher Chansonniers, die überhaupt gar keine Dichter-
namen haben, worunter sich allein drei von den vieren
der ersten Gruppe ^) befinden, welche die au Pastourellen
reichsten und somit hier für uns werthvoUsten Mss. ent-
hält. Obwohl gerade dieser Umstand sehr störend für
unsere Untersuchung ist, so können wir doch mit Hülfe
anderer Handschriften, namentlich der werthvoUen Mss.
d^r dritten Gruppe (844 und 12615) nicht allein die
Existenz der nordfranzosischen Pastourelle im 12. Jahr-
hundert, sondern sogar uns erhaltene Pastourellen als
dem 12. Jahrhundert angehorig mit Sicherheit nach-
weisen.
1) £8 liegt hier sehr nahe, zwei analoge Sätze aufzustellen , die
folgen dermafsen laaten würden: Die Franzosen entlehnten den Proven-
palen das Genre der Sirventes, da sie aber richtig fühlten, dafs dieses
Genre dem Geiste ihrer Sprache weniger angemessen war, bauten sie
es wenig an. Dieselbe Erscheinung bei den Südfranzosen mit den
Pastourellen ; sie entlehnten dieses Genre den Nordfranzosen, aber sein
▼olksmäfsiger Ton pafste zu ihrer höfischen Poesie nicht und ging in
der grofseren Anzahl der wenigen Beispiele, die sie uns hinterlassen,
ganz yerloren.
>) Vgl. unsere Abhandl. über die Chansonniers: Herrig's Archiv,
Aprilheft 1868.
Die Pastoarelle in der nord- and südfranz. Poesie. J71
So z. B. bewahren uns die zwei Handschriften der
dritten Gruppe (Ms. 844 fol. 43 und 12G15 fol. 79) eine
Pastourelle des Jehan de Braine auf, jenes ritterlichen
Abenteurers, der aus einem Konig von Jerusalem und
Schwiegervater Kaiser Friedrich's des Zweiten eine Art
Schirmvogt des Papstes wurde und nach langen aben-
teuerlichen Zügen durch Morgen - und Abendland endlich
\riederum auf einen Thron (den von Constantinopel) er-
hoben, 1237 sein vielbewegtes Leben schlofs. Da wir
eine Poesie so leichten Genres jedenfalls als ein Jugend-
werk des Dichters ansehen dürfen, den in seinen reiferen
Jahren Politik und Krieg wohl ausschliefslich beschäftig-
ten, wird sie dem 12. Jahrhundert angehören. — Ebenso
durfte dem 12. Jahrhundert angehören eine Pastourelle in
)<4.') fol. 140, die einem Grafen de la Marche, wahrschein-
lich Hugnes de Lusignan, angehört, der 1249 im 'höch-
sten Alter starb. Wohl weiter in das 12. Jahrhundert
zurück reicht eine Fastourelle, die ims von drei Hand-
fechriften aufbewahrt worden (Piuilmy G3 p. 122, 847 fol.
16r 12615 fol. 108') und daselbst den Namen eines in
der Geschichte Philipp Augustes und des heil. Ludwig
n'e^enannten Kriegers und Staatsmanns trägt, des Thi-
haiit von Blazon, der 12(¥) bei dem Waffenstillstände
zvischen den Königen von Frankreich und England einer
der Ritter war, die schwuren, ihn aufrecht zu erhalten.
Im Jahre 1212 war er bei einem Kreuzzug gegen die
Maaren betheiligt und bei der Belagerung von Calatrava
anwesend und 1222 bei den Obsequien des Guillaume de
Koche in der Abtei Bonlieu in Anjou. Im Jahre 1229
war er todt, da in diesem Jahre seine Wittwe Valencia
m Vincennes Ludwig dem Heiligen huldigte und schwur,
»ich keinem Feinde des Königs zu vermählen. Er ist
also zwischen 1222 und 1229 gestorben ^). Die Hand-
schriften der dritten Gruppe, die uns die Pastourelle des
Königs von Jerusalem aufbewahrt, haben uns auch noch
1; Vgl. den von Dom Brial herausgegebenen 17. Band der Scripto-
res rcr. gall. et franc. pp. 61 und 104 und Gilles Menage, Histoire de
Sable, prem. partie, Paris 1683, pp. 201 and 367.
12*
J72 ^^- Julius Brakelmann
andere Pastoiirellen sehr alter Trouv^res erhalten, z. B.
eine von Auboin de Sezane (12615 fol. 109) und von
Jehan Bodel sogar fünf) (844 fol. 99; 12615 f. 78,
85, 86, 109).
Wie allgemein bekannt, verbreitet und beliebt die
Form der Pastourelle schon in damaliger Zeit in Nord-
frankreich gewesen, zeigt, dafs der vielbekannte Mirakel-
dichter und Mönch von St. Medard — Gautier de Coinsy,
geboren 1177 in Amiens, sie sogar für ein Marienlied an-
wandte. Wackernagel, der dies Genre nicht ganz pas-
send geistliche Parodie nennt, hat die betreffende Marien*
Pastourelle zuerst aus einer neuenburger Papierhandschrifi
des 15. Jahrhunderts mitgetheilt (Altfr. Lieder p. 186),
ohne zu wissen, dafs sie von Gautier; neuerdings fanden
wir sie in zwei Pariser Handschriften von Werken die-
ses schreibseligen Mönches mit anderen geistlichen Nach-
ahmungen profaner Lieder unter seinen grotesken Mirakeln
und Contes devots versteckt wieder (vgl. meine Abhandl.
über d. Chansonniers, Herrig's Archiv Bd. 42, 1. Heft).
Diese geistlichen Pastiches höchst weltlicher Liebeslieder
sind zwar durchaus nicht vom besten Geschmack und
verrathen, wie die bekanntlich höchst indecenten Wunder-
erzählungen desselben Verf., mehr guten Willen und hei-
ligen Eifer, als dichterische Anlagen, indessen sind sie uns
ein schätzbarer Beweis von der grol'sen Ausbreitung und
Beliebtheit der nordfranzosischen Lyrik schon am Ende des
12. und im Anfange des 13. Jahrhunderts und sind spe-
ciell willkommen bei einer Untersuchung über das Alier
der Pastourelle in Nord&ankreich. Ueber analoge latei-
nische Marienlieder, die nach Melodie und Form Volks-
weisen der Vulgärsprache nachgeahmt waren, vgl. Wolf,
Lais etc. pp. 128, 475; Mone^s Anzeiger im siebenten
Bande p. 550; Ed^lestand du M^ril, po^sies latines ante-
rieures au XH® siecle p. 100- — F ranz osis che geist-
liche Lieder im Stil und Ton der Minnelieder (»ou
chant,» wie es in den Liedern des Jaikes de Cambray
>) Ueber das Alter dieses Troav^res vgl. den TortrefFllchen Artikel
von P. Paris im 20. Bde. der UisU litt. p. 605—638.
Die PAstoarelle in der nord- und südfranz. Poesie. 173
in der bemer Handschrift immer heifst) finden sich na-
mentlich in grofser Anzahl in der pariser Handschrift
Lavall. 59 and in der grofsen bemer Handschrift (wozu
man die Noten in imserer vollständigen Ausgabe dieses
Codex vergleichen wolle). Sehr richtig sagt Wacker-
oagel bei Gelegenheit der aus der neuenburger Papier-
handschrift mitgetheilten geistlichen Pastourelle:
„Solch ein Verfahren und dessen häufige Wiederkehr
waren aber nur möglich und hatten dann nur Sinn,
wenn die Originale dieser Weisen in Aller Munde
gingen : nur dann durfte man beabsichtigen und konnte
man hoffen, dafs man in einen rechten Besitzstand
eintreten ond dafs nun auch die geistliche Umdichtung
m den Mund Vieler gelangen werde''.
Ein Aualogon zu Gautier's Verwerthung weltlicher Pastou-
rellen für geistliche Zwecke, das noch weit mehr in das
12. Jahrhundert zurückreicht, somit einen neuen Beweis
gibt für die grofse Verbreitung und Beliebtheit der
?a&tonrelIen in Nordfrankreich um diese Zeit, liefert eine
Utaniflche Predigt des Erzbischofs Stephan Langton von
Cantefbory, der im höchsten Alter 1228 starb und dessen
Gebart um die Mitte des 12. Jahrhunderts fällt. Dieser
eoeigische Vertheidiger der Rechte der englischen Kirche
und der englischen Grofsen gegen Johann ohne Land,
dieser Mitschöpfer der Magna Charta (vgl. Knygthon,
de eventibus Angliae ab a. 959 usque ad a. 1395 libri V,
in Twisden's Sammlung — lib. II coli. 2401, 2415, 2430)
bat, obgleich Engländer, die grofste 2ieit seines Lebens
in Frankreich zugebracht. Er studirte an der Pariser
Uoireraitat, wurde später daselbst Canonicus an der Ka-
thedraUdrche und Kanzler der Universität, 1206 Cardinal
und 1207 Erzbischof von Canterbury. Um. das Primat
Englands zu übernehmen, wozu ihn der Papst ersehen
hatte, ging er darauf über den Canal, kehrte aber nach
sehr kurzer Zeit, als das Interdict (1208 — 1214) über
England verhängt wurde, nach Frankreich zurück und
Terweilte (bis zu seiner triumphirenden Rückkehr nach
England) fünf Jahre im Cistercienserkloster Pontigny,
(c£. Annales Cistercienses auctore Angelo Manrique. Lug-
]^74 ^^' «'^ii^ius Brakelmann
dum, Anisson 1642 — 53; 4 vol. in foL das. III, 1 — 6) so
dals er im Ganzen mehr als zwei Drittel seines Lebens in
Frankreich zugebracht. Die lateinische Predigt Lan^n^s,
auf die es ims hier ankommt, fand der bekannte Abbe
de la Rue in einer Handschrift der Bibliothek der Royal
Society zu London unter den Mss. des Herzogs von
Norfolk, immittelbar vor dem « debat de la justice et de
la verite » von demselben Verfasser '). Langton hat als
Text seiner Predigt eine Pastourelle oder vielmehr die
erste Strophe einer Pastourelle gewählt, die uns anders-
woher nicht bekannt ist:
Belle Aliz matin leva
Sun cors yesti et pars
£qz an Terger sen entra
^ Vgl. de la Rue, Archaeologia XIII, 231; id. Essais hist sar
les bardes III, 6; Roquefort, etat etc. 244, 267, 268; Altd. BIstt«r
II, 143—145; Wolf, Lais etc» p. 128 ff. Hist litt, tome 20 (Artikel
von Daunou über Laogton). — Daunou sucht das Zeagiiis de la Bues
za erschüttern^ aber, wie es uns scheint, hier wenigstens sehr mal-a-
propos. Wenn anch de la Rne sich häufig Ton einem gewissen Kirch -
thnrmpatriotismus hinreifsen liefs, wenn auch seine Polemik gegen die
Panegyristen der proTen^lischen Poesie and Anlalle von Celtomanie
suweilen seine Blicke Terblendeten, eine wissentliche Fälschung
von Thatsachen (so würden wir das nennen dürfen), wo kein ein-
ziger der oben erwähnten Puncte in Betracht kommt, darf man ihm
nicht zutrauen. Dafs dieser Sermon wirklich tou Etienne dtf Langten^
beweist noch (anch wenn dieser nicht ausdrücklich genannt wäre,
worüber de ia Rue sich nicht ausspricht) das unmittelbare Zusanmeo*
stehen mit dem c debat de la justice etca», welcher diesem Prälaten ange-
hört. — Wotf sagt (p. 128): „der berühmte anglonormandische Trou-
Tere und Erzbischhof Ton Canterbury (st. 1228) nahm zum Texte sei-
nes Sermo de saneta Maria eine Strophe eines solchen anglonorman-
dischen Canticum de la bele Aliz etc. etc.» — Warum denn die
Pastourelle «Belle Aliz etc.» zu einem anglonormannischen Can
ticum machen? Es ist ebenso gut eine französische Pastourelle oder
ein Motet im Schäferstil, wie das bekannte: «Main se lera la biea
fiute Aelis« oder «Belle Aelis une jone pucdle» oder «Belle Aielis
par matin se leva» (Heyae SL inedita p. 52) oder «Main se leva beJe
Aeliz» (Keller's RomTart p. 585). Anch auf das Vaterland der Pastos-
relle kann man aus der Sprache mit irgend welcher Sicherheit nicht
sehlielsen. Im Munde eines englischen Priesters und unter der Feder
eines englischen Schreibers ist ncher jedes picardische, burgundische
oder gut potterinisehe Stick ebenso gut aaglononnannisirt, wie der
Sdtfciber des bemer Codex seine sämmtUclicn Gedichte loHajngifirt
Die Pftstoorelle in der nord- and südfranz. Poesie. 175
Cink flurettes y trouv»
Un chapelet fet en a
De rose fleurie
Par den trahez vos en la
Vns ki ne amez mie.
Jeder Vers bildet, wie uns de la Rue berichtet, einen
Theil der Predigt und erleidet eine mystische Anwen-
dung auf die heilige Jungfrau. Die 5 Blumen, die Aliz
pflückt, sind Glaube, Ho&ung, Liebe, Keuschheit und
Demutb, und die Anwendung ist ziemlich glücklich her-
beigeführt. Verschiedene Male ruft der Redner, hinwei-
send auf die Jungfrau mit Pathos aus: «ceste est la bele
Aliz, ceste est la flour, ceste est la liz».
£9 scheint uns näher zu liegen, einen solchen Auf-
schwung geistlicher Fervenz den jungen Jahren Langton's
als seinem Alter zuzutrauen. Die politischen Händel,
die die letzte Hälfte seines Lebens ausfüllten, mögen ihm
auck zu Predigten wenig Laune und Zeit gelassen ha-
ben. Wenn wir also annehmen, dafs Langton etwa um
1170 oder 1180 seine Gläubigen in der pariser Kathedral-
kircfce mit diesem etwas gewagten Meisterstück mittel-
altedicher Kanzel beredsamkeit erbaut hat, so setzt das
jedenfalls eine sehr grofse Verbreitung und Beliebtheit
der Pastourellen um diese Zeit voraus.
Das sind die hauptsächlichsten Daten und Texte für
das Alter und die Verbreitung der Pastourellen in Nord-
und Südfrankreich. — Bevor wir eine Schlufsfolgerung
ziehen, wird es zweckmäfsig sein, durch eine vergleichende
Characteristik der proven^alischen und nordfranzösischen
Pastonrelle neues Material und neue Gesichtspunkte zur
Prioritätsfrage zu gewinnen, zumal bei fast Allen, die
über die nordfranzösische Pastourelle gelegentlich ge-
sprochen (und ihre Zahl ist nicht grofs), eine ungenaue
oder gar falsche Anschauung über das Wesen dieser
Dichtungsart sich findet.
176 ^^' Julias Brakclmann
n.
Vergleichende Characteristik der Pastonrellen bei Trouba-
dours und Tronvöres.
Bei der Characteristik der proven^alischen Pastou-
rellen haben wir Tor allen Dingen einen Gesichtspunct
festzuhalten, dafs nämlich das wesentlichste und characte-
ristischste Merkmal dieser Dichtungsart die Gesprächs-
form ist. Darüber herrscht gar keine verschiedene Mei-
nung; Alle haben bei der Definition dieses Genres dies
Merkmal vorangestellt *).
Dieser ausschliefslicheCharacter eines Gesprächs nähert
die Pastourelle schon sehr der Tenzone an. In der That
haben auch viele Pastourellen Aehnlichkeit mit jener älteren
Art Tenzone, die nicht einen einzelnen bestimmten Fall
discutirt und den Einen der Kedenden die Gründe für,
den Andern die Gründe wider auseinandersetzen läTst,
sondern wie ein einfaches Gespräch in Rede und Gegen-
rede über verschiedene Dinge sich abwickelt (vgl. die
dem Cercamon zugeschriebene Tenzone, die Mahn im
Jahrbuche 1859 mitgetheilt hat). — Einzelne Pastourellen
der Troubadours konnte man geradezu Tenzonen nennen,
andere sind politische Rügegedichte, Serventois in Ge-
sprächsform, die die Eigenthümlichkeit besitzen, dals als
einer der Gegenredner eine Schäferin genannt wird.
Denn wahrlich, welchen Grund hat man noch z. B. die
PastoureUe des Paulet von Marseille (Ms. 1749, früher
7698 eh. 327) eine PastoureUe zu nennen, wenn man die
hochweisen politischen Auslassungen über den Ejrieg
KarPs von Anjou gegen Manfred (1265) statt einer Schä-
ferin irgend einem Ritter in den Mund legt? Wenn auch
nicht alle Dichter auf die Lächerlichkeit verfallen sind,
ihre Kuh- oder Schafhirtinnen hohe Politik treiben zu
>) Vgl. Ginguene, hist. litL de Tltalie» II, 310; Raynouardj choU
etc., II, 229; Dies, Poesie d. Tr. p. 114; Leben und Werke p. 145;
Daunou im 16. Bd. der hiat. litt. p. 205; Mahn's niehrerwähnte Ab-
h«ndL über Cercamon im ersten Bande des Jabrbachs 1859.
Die Pastoarelle in der nord- und südfranz. Poesie. 177
lassen, so leihen sie ihnen doch eine Feinheit des Ge-
fühls, eine Zartheit des Unterscheidungsvermogens , in
ihrer Art nicht minder unnatürlich, als die falsche Schä-
ferpoesie späterer Jahrhunderte, wo die Lämmchen und
Zicklein stets nur schneeweifs gewaschen und mit Rosen-
baadem um den Hals auflreten, während ihre nicht min-
der rosenbebänderte Herrin in wohlgesetzter Wechselrede
mit einem hoffnungslosen und verzweifelnden Schäfer die-
si^n an der Angel des Verlangens zappeln läfst. An in-
nerer Unwahrheit geben die Schäferinnen der meisten
proTen^alischen Fastourellen diesen Zerrbildern der neue-
ren Zeit nichts nach, nur dafs keine hochgepuderte Hof-
dame, sondern ein acht mittelalterlich proven^alisches
Edelfranlein, wie wir sie zur Genüge anderswoher ken-
nen, hinter der Maske hervorsieht. — Wir wollen gewifs
nicht bestreiten, dafs z. B. das dialogisirte Idyll des
Gairaut Riquier *) ganz hübsch erzählt ist, nur kommt
nuä die Heldin gar nicht wie eine Schäferin vor, sondern
wie eine Dame gereifteren Alters, die einen jungen Rit-
ter, der ihr, kaum gesehen, seine Liebe gesteht, eine Zeit
iang reden läfst, ihn aber, wenn er zu weit geht, durch
Neflining des Namens seiner Angebeteten, der er eben
untreu zu werden im Begriflf ist, zum Bewufstsein seiner
Pflicht zurückruft Die Sache wiederholt sich dreimal
und erinnert unwillkürlich an das Fabliau von der Was-
berknie, das Wieland so hübsch wiedererzählt hat. (Uebri •
^ns hat ein anderer Troubadour, Joyos von Toulouse,
in der einzigen von ihm erhaltenen Pastourelle (Ms. 1592,
früher 7226 fol. 369) dieselbe Situation wiederholt, nur
ermncrt sich der Ritter selbst an seine Geliebte im Augen-
blick, wo er ihr untreu werden will). Bei Riquier hat
überhaupt die Schäferin ein grofses moralisches Ueber-
irewicht über den Helden, der ihr fast wie ein Knabe
gegenübersteht und trotz seiner dichterischen Selbst-
bespiegelung in ihrem Munde, gegenüber ihrem stärke-
ren Character und ihrer weisen Ueberlegung, eine ziemlich
*) 80 dfirfte man wohl seine sechs Pastonrellen passender nennen.
X78 ^^» JnlioB Brakelmann
klägliche Rolle spielt. Anstatt seinen Liebesanträgen Ge-
bor zu geben und seine zwischen ihr und „ Beideport ^^
hin- und herschwankende Neigung zu hören, fordert sie
ihn zu männlicher That auf, zum Anschlüsse an den Zug
des Königs von Castilien gegen Granada. Und wenn er
sich freut, sie „sage^^ gefunden zu haben und fast thut,
als hätte er sie nur auf die Probe stellen wollen, so
macht er dem Leser, wie ihr selbst, den Eindruck des
Fuchses, dem die Trauben zu sauer waren. — Nament-
lich unvortheilhafl aber nimmt er sich aus, als er in der
zweiten Generation liebt und, schon ein Graukopf, nach-
dem er, länger als Jacob um Rahel, durch 22 Jahre ver-
gebens um die Mutter gefreit*), sich an die inzwischen her-
angewachsene Tochter wendet, aber auch hier durch die
weise Mutter (die inzwischen von einer Schäferin zu einer
behäbigen Schenk wirthin zuTomi^res sich aufgeschwungen)
seine Anstrengungen vereitelt sieht. — Das Alles ist ge-
wifs sehr hübsch erzählt und dafs der Dichter sich selbst
so anmuthig persiflirt, ist gewifs ein hoher Grad von
dichterischer Kunst und Abstraction, aber gerade die
Kunst zerstört das Genre. — Diese Schäferin ist keine
Schäferin, dies Pastourelle, einer seiner Natur nach volks-
mäfsig sein sollendes Genre, ist nicht volksmäfsig. —
Ebenso wenig ist es volksmäfsig, wenn Joan Est^ve
von Beziers eine Schäferin die Anträge eines Ritters zu-
rückweisen läfst, weil sie ihre Familie nicht entehren
will! — Ein solches Argument haben wir in keiner nord-
franzosischen Pastourelle gefunden. Es schützt da wohl
die eine oder die andere Schäferin vor, dals sie keinen
Mann bekommen würde oder dafs sie von ihrer Mutter
Schläge bekommen würde, aber ein so ausgebildetes Gre-
fühl für Familienehre wird nie einer tott8e oder paatoure
zugetraut und scheint uns auch bei einer proven^alischen
toza oder vilana nicht am Orte. — Eine Schäferin des
Marcabrun declamirt (Ms. d'ürfe, Lavall. 14 N". 4) über
die Unwürdigkeit mancher Glieder des Ritterstandes, die
1) wir geben von seiner Fiction aus — den Jahreszahlen, womit
er die Pastomellen bezeichnet.
Die Paatourelle in der nord- und eüdfranz. Poesie. 179
ksser verdienten, die sieben Tage der Woche auf dem
Felde zu arbeiten ; eine andere (des Guillem d'Avepolh oder
d'HautpouI, bei Diez d'Antpoid) wird durch die guten Er-
mahnungen, die ihr geistlicher Rathgeber, ein Priester Jo-
bann, ihr firilher gegeben, abgehalten, ihrem Ehemanne
untreu zu werden, doch nimmt sie den Ritter zu ihrem Ver-
ehrer an, geht also ein platonisches Yerhältnifs mit ihm ein.
Die Dame guckt überall hervor und in einer Pastourelle
des Joan Esteve redet auch nicht allein der Schäfer die
Schäferin mit Dame an, sondern auch der Ritter, der
die Liebesscene belauscht, redet, als er hervorkommt
und von der Schäferin gescholten wird, dieselbe mit
Dame an.
Kurz der Pastourelle der Proven^alen geht alles We-
sentliche der Pastourelle, Costüm, innere Wahrheit und
Tolksmifsiger Ton ab, sie hat von der Pastourelle nur
das äufserliche Beiwerk von „Lautrier^^ u. dgl. Die
Pastourelle der Proven9alen ist meistens ein einfaches
G<;^räch, wo es sich um Liebe handelt, wie es jeder
Ritter nut jeder Dame fuhren könnte; oft auch eine Art
Tenzooe, zuweilen auch (Paulet v. Marseille) ein Serven-
tes, ein politisches Riigegedicht in Form eines Gesprächs
oder einer Tenzone älterer Art. — Welche Confusion
der Gattungen! Liegt es hier nicht nahe, zu sagen, dafs
die Pastourelle eine den Proven^alen von aufsen her
Qherkommene volksthümliche Form war, die zu ihrer
^anz und gar höfischen Dichtweise und Schreibart nicht
pafste und mit der sie daher nichts Rechtes anzufangen
wu&ten?
Ein weit anderes Bild bieten die nordfranzösischen
Pastourellen. Um eine richtige Anschauung von dieser
Üichtungsart bei den Trouveres zu bekommen, mufs man
allerdings von Laborde's und Roquefort's Redensarten,
die, wie andere Lrrthümer ^) dieser Vorgänger, von den
^ So z. B. der «nombre considerable des chansons de Gautier
ue CoinsjB (Laborde II, 147), der sich in dem Artikel über diesen
Mönch in der Hist. litt, wiederfindet. Vgl. dazu unsere Bemerkung
aber Gaotter de Coinsy in der Abhdl. über die altfr. Chansonniers
Uerrig^B Archiv Bd. 42, Heft 1).
130 ^^- Julius Brakelmann
Verfassern der Histoire litteraire theilweise nachgeschrie-
ben sind, von vorn herein ganz absehen. Laborde hat
für den raisonnirenden Theil seiner Arbeit die werth-
▼ollen Manu Scripte, die ihm zu Gebote standen, sehr
schlecht benutzt. Abgesehen von denjenigen, aus denen
er die 74 bei ihm abgedruckten Gedichte mittheiltc,
scheint er die Hdschr. nur zur Anfertigung des Inhalts-
verzeichnisses behufs seiner allerdings für die damalige
Zeit höchst werthvoUen Concordanztafel benutzt zu ha-
ben. Wenigstens hätte er aus den zahlreichen und werth-
voUen Mss. eine richtigere Anschauung über das Wesen
der Pastourelle schöpfen können und sich überzeugen
können, dafs die altfranzosische Pastourelle, weit entfernt,
monoton zu sein, diejenige unter den Dichtungsarten der
Trouveres ist, welche die meiste Varietät, am meisten
stoffliches Interesse hat. Auch die bei ihm angezogene
Stelle Thibaut's von Navarra bezieht sich gar nicht auf
die Pastourellen ').
Noch schroffer, als Laborde, stellt Roquefort den
Satz von der Monotonie der Pastourellen auf: «Qui en
lit une, en connolt mille» (etat, p. 224). Unstreitig ist
ein solches System für Philologen und Literarhistoriker
sehr bequem; auch hat Roquefort gewifs geglaubt, alle
Pastourellen zu kennen, nachdem er einige gelesen, sein
Satz ist darum nicht weniger unwahr. Obgleich Roque-
fort sich überall in hohem Tone vor Legrand und ande-
ren Vorgängern das Verdienst vindicirt, anstatt in der
trüben Quelle der Ste Palaye'schen Copien, in den Ori-
ginalmanuscripten geschöpft zu haben *), war er in Wahr-
>) Diese Stelle spakt ergotzlicherweise darch mehrere Bücher-
generationen hindurch. Laborde (II, 149) scheint der Vater der Be-
merkung zu sein, aus ihm nahm sie Roquefort (^tat, p. 21 S) und endlich
lieferte sie noch Wackemagel (der sie Lieder 169 richtig bezieht) den
Stoff zu einer Note.
*) Und dabei hat er selbst, wie wir noch sehen werden , häufig
in der Coastellier*schen Copie geschöpft, die ein Monstrum von Un-
genauigkeit, während die meisten Ste Palaye'schen Copien , trotz der
Discreditirungs versuche Boqnefort's, die Originale mit mosterhalter
Exactheit wiedergeben.
Die Pastourelle in der nord- and südfranz. Poesie. 181
!ieit eher maDUScriptenscfaeu, wahrscheinlich weil er in
[•alaeographicis ebenso viel profitiret, wie in philologicis ^).
Oder ist es nicht manuscriptenscheu, da, wo er in der-
stlben Bibliothek die Wahl hatte zwischen dem Original
und einer sehr schlechten neueren Copie, zu der letzteren
zu greifen? Jedermann, der in Ermangelung von etwas
Btrsserem gelegentlich einmal in Roquefort's Etat blättert,
um vielleicht irgend eine Notiz da zu finden (eine floflf-
uoog, die zwar in der Regel eitel ist), kennt das « Manu-
8crit des poetes fran9oi8 avant 1300» ein Paradepferd
Roqueforts, das er namentlich regelmäfsig citirt, wo es
sich um lyrische Stücke handelt. Kürzlich fanden wir,
intrignirt durch diese Bezeichnung, die mit ihren in die
Tausende reichenden Foliozahlen auf keinen der uns be-
kannten Chansonniers pafste, dals dieses vielberufene^
tach von Arthur Dinaux oft citirte Ms. nichts weiter ist,
als eine höchst elende Copie aus dem vorigen Jahrhun-
dert, die der Buchhändler Coustellier behufs einer pro-
iecüiten Ausgabe lyrischer Denkmäler hauptsächlich aus
den Mss. 844, 845 und 12615 (Mss. du roi, de Clairam-
built et de Noailles) von mehreren Copisten zusammen-
schreiben liefe. Diese Copie in vier Bänden Folio ist
noch heute in der pariser kaiserlichen Bibliothek; gele-
gentliche VergleichuDgen mit den Originalen zeigten uns,
dals den Copisten die gewohnlichsten Abkürzungen böh-
mische Dorfer waren. Hätten sie sich begnügt, wie der
Copist, der für Ste Palaye das vaticanische Ms. 1490 ab-
geschrieben ^), die unverstandenen Zeichen und Abkür-
zungen mechanisch nachzumalen, so wäre der Fehler noch
zu ertragen, aber sie haben dieselben auf ihre Weise,
d. h. falsch gelesen und natürlich zuweilen, da sie aufser-
dem die alte Sprache auch nicht immer verstanden und
es ihnen nicht darauf ankam, hier und da ganze Zeilen
*) Von seiner Sprachkenntnifs hier nur ein Pröbchen: donoier,
«u schon Faochet (p. 183; richtig erklärt, erklärt Roquefort (p. 328)
'/(üre im petii present» (! ! I),
^ Bibliothlbqae de rArsenal. Beiles lettres fraD9ai8es Ms. 63 in
UBiL
X82 ^^* Julius Brakelmann
wegzulassen, den puren Unsinn zusammengescbrieben.
Dafs Roquefort es meistens vorgezogen, in solcher trüben
Quelle zu schöpfen, statt zu den Originalen zu greifen
(yon denen mindestens zwei, wenn nicht alle drei schon
damals in der kaiserlichen Bibliothek waren), legt die
Vermuthung sehr nahe, dafs ihm das Lesen der Originale
schwer geworden. Wie dem auch sei, Thatsache ist,
dafs Roquefort, abgesehen von den bei Laborde abge-
druckten 9 Pastourellen und wohl auch der 3 bei La
Ravalli^re dem Thibaut de Champagne zugeschriebenen,
seine Hauptkenntnis der nordfranzösischen Pastourelle ans
dieser trüben Quelle der Poetes fran^aü avant 1300 ge-
schöpft. Da nun die Anfertiger dieser Copie, die bei
der Auswahl der Stücke ziemlich willkürlich verßihren,
für Pastourellen keine Vorliebe gezeigt und nur wenige,
deren Autoren in den Originalen genannt, aufgenommen
haben, so kann es uns nicht Wunder nehmen, wenn Roque-
fort's Kenntnis der Pastourellen eine sehr mangelhafte
und unrichtige ist.
Seit Roquefort haben verschiedene Gelehrte noch
eine ziemliche Anzahl Pastourellen tfaeils aus den Mss-
ans Tageslicht befordert, theüs wieder abgedruckt. —
Francisque Michel hat in dem von ihm und Monmerque
herausgegebenen Thedtre frangaü ^u moyen dge 27 P.
aus 5 Pariser Handschriften mitgetheüt. — Er liatte die
Absicht, alle Pastourellen zusammenzustellen, in denen
die Namen Robin und Marion vorkommen, doch sind ihm
viele entgangen. Dann haben auch Dinaux in den Trou-
vhrea du Nord de la France etc. und P. Paris in der
Abhandlung über die Liederdichter (Hist. litt. T. 23) eine
Anzahl, doch meist nur bruchstückweise mitgetheüt. Im
J. 18G5 hat Conrad Hof mann 2() Pastourellen aus der
bemer Handschrift 389 (die wir jetzt vollständig in Her-
rig's Archiv veröffentlichen) mitgetheilt und Bartech hat
in seine altfranzosische Chrestomathie 4 aufgenommen. —
Man hat übrigens zum grofsen Theile immer dieselben
Pastourellen wiederabgedruckt, auch nur einen kleinen
Kreis von Handschriften benutzt und diesen nur sehr
unvollständig ausgebeutet, so dafs man sagen kann, dais
Die Pastoarelle in der nord- und südfranz. Poesie. X33
n^ch nahezu zwei Drittel der uns in den 23 Chanson-
niers erhaltenen Pastourellen, darunter sehr interessante
Suicke in den Handschriften schlummern. ^). Doch können
schon die bisher Veröffentlichten, sowie die, welche wir im
Anhange aus 3 pariser und einer romischen Handschrift
mittheilen, neben der grofsen Anzahl der Pastourellen in
der bemer Handschrift, das seit Laborde ii^mer gedan-
kenlos nachgesprochene Vorurtheil von der Monotonie
dieses Genres wesentlich modificiren.
Die treffendste Illustration zu dieser Beschuldigung
mangelnder Varietät der Pastourellen, wie gleichzeitig
die beste Definition dieser Dichtungsart bei den Nord-
fraozoseu liefert eine einfache Zusammenstellung von
Pastourellenmotiven, wie wir sie grofsentheils nach bisher
ungedruckten Quellen im Nachfolgenden versucht haben.
Wir bemerken ausdrücklich, dafs sich diese Sammlung
von Motiven noch bedeutend vervollständigen läfst und
dafs wir von einer Ausbeutung aller Handschriften in
diesem Sinne nur deshalb Abstand genommen haben, weil
die von uns gegebene Auswahl von Motiven vollständig
genagt, eine richtige Anschauung zu geben, sowol über
dea Character der Dichtungsart, als auch über die Aus-
deimoxig des Kreises, dem die behandelnden Stoffe ent-
oommen wurden.
Die Definition Laborde^s, Roquefort^s u. A. m., die
Koquefort ^le canevas de toutes les pastourelles r^ nennt,
paist nur für einen kleinen Theil von Pastourellenmotiven.
So einfiieh, wie man nach dieser Definition glauben soUte,
wickelt sich die Intrigue verhältniTsmäfsig selten ab. Na-
mentlich tritt, auch wo die Anträge des Ritters von Er-
folg gekrönt sind, sehr häufig ein Schäfer als dritte
Person auf^ der bald von dem Ritter entfernt wird durch
t:ia falsches Geschrei, als ob der Wolf ein Schaf hole
*) Die Pastourellen haben mit anter der Vernachlässigung leiden
aioisen, die aaf der ganzen altfranzösischen Lyrik lastet, und eine
c:ir einigermarsen eingehende Untersuchung über die Pastourelle, die-
»•SS interegsanteste Genre der altfranzösiscben Lyrik ^ existirt noch gar
bkht.
184 ^f- Jalins Brakelmann
(Bern 389 alte [Mouchetsche] Pag. fol. VIII' 2. Th.;
neue fol. 122')? bald zur Abwehr des wirklich in die
Herde einbrechenden Wolfes hinwegeilt (B. 389 alt f.
59 "" 2. Th.). Der Wolf, der selbstverständlich in diesen
Schäferliedern eine grofse Rolle spielt, wird sehr oft der
Vermittler eines verliebten Einverständnisses zwischen
dem Ritter und der Schäferin. £ine der längsten Pastou-
rellen des berner Codex (alt f. xx^ 2. Th.; neue f. 134')
für deren Wiederherstellung jedoch 20050 (St. Germ.
1989) herbeigezogen werden muTs, enthält ein ganzes
kleines Drama. — Während der Ritter in die Betrachtung
der Schäferin versunken ist, holt der Wolf ein Schaf.
Der Ritter rettet es und sie verspricht ihm einen süfsen
Kuis als Lohn:
tt£ Robins iert cous».
Robin, der das gehört hat, kommt dazu und macht gif-
tige Bemerkungen, sie verspottet ihn und geht mit dem
Ritter ins Holz. Bald aber vom Ritter verlassen, siebt
sie sich ihrerseits von Robin verspottet, der eine drastisch-
ironische Standrede über die Verderbtheit der Frauen-
herzen hält. — In einer anderen Pastourelle derselben
Handschrift (a. fol. 25^ 2. ThL; neu f. 1390 ist die Schä-
ferin nicht so bereitwillig, dem Ritter ihr Wort zu halten
und sucht durch lautes Singen Robin herbeizurufen; doch
läfst sich der Ritter nicht um seinen Lohn betrügen. — In
einer hübschen Pastourelle des Jaikes von Cambray (f*
<>5') vermag der Ritter die Schäferin halb durch Gewalt,
halb durch Bitten seinen Anträgen Gehör zu geben: sie
warnt ihn vor ihrem Robin, der bösartig sei und an ihm
handgreiflich werden könnte. Bald darauf, aber natürlich
zu spät, kommt Robin auch, „seine Keule hinter sich
herschleppend ^^ Auf seine Kachfrage, ob der Schäferin
etwas geschehen, wird er von ihr natürlich beruhigt: <Ne
t^esmaie — paie — le jugleir — k'ii mait apris a tu-
meir — et je li ait fait dancier — et bailleir». Der
Schäfer, dem geistige Graben offenbar nicht im verschwen-
derischen Mafse zu Theil geworden sind, versteht diese
Feinheiten nicht nach ihrem wirklichen Sinn; er nimmt
sie wörtlich, versichert nichts Böses gedacht zu haben,
Die Pastoarelle in der nord- und aüdfranz. Poesie. Xg5
erkundigt sich dann nach dem Namen des jugleirs und
zieht seinen Enappsack hervor, worauf die drei einmiithig
mit einander frühstücken. Jaiket empfiehlt sich jedoch
bald, da ihm das grobe Brot des Schäfers nicht sehr be-
hagt und er an einer angenehmeren Unterhaltung mit der
Schäferin durch die Gegenwart Robins gehindert wird. —
In einer anderen Pastourelle derselben reichen Hand-
schrift (fol. 7^ 2. Th. neu f. 12 r) läfst sich die Schäferin
durch die Untreue ihres Robin bewegen, sich an ihm
zu neben. Dasselbe Motiv, nur entwickelter, findet sich
in einer Pastourelle des Jaikes d^Amiens (alt 92^ neu
fol. 82'); der Ritter leitet Marot selbst zu einem verliebten
Stelldichein, das ihr Ungetreuer mit einer Anderen hat
Die beleidigte Schone wechselt einige Artigkeiten mit
ihrer Nebenbuhlerin und geht dann mit der Keule auf
616 zu; Robin legt sich für seine neue Geliebte ins Mit-
tel und schickt Marot mit einer tüchtigen Tracht Prügel
heim, worauf sie den Anträgen des Ritters natürlich ein
Idchtes Gehör gibt
Aber bei weitem nicht immer sind die Bemühungen
des Bitters von diesem Erfolge begleitet In einer Pastou-
relle vom Cuens de la Marche lä&t sich der Ritter durch
die Betheuerungen der Schäferin, dafs sie dem « plus vail-
laut bacheler de ceste contree» verlobt sei, wirklich be-
wegen fortzugehen, worauf sie ihm höhnend nachruft:
"Moolt V08 doit on pou prisier — quant sanz prendre
an douz besier — vos sui eschapee». Spott muFs der
Bitter häufig erleiden. In einer Pastourelle der Hand-
schrift 845 (fol. 174'), die Roquefort auf p. 393 höchst
onvoUständig und fehlerhaft mitgetheilt (3 Strophen feh-
len), ruft die Schäferin ihm zu: «Sire Chevaliers — vos
devendroiz mohies — mes ja se dex piaist — ne serez
chanoines — je vos amasse par amors — mes je n^os por
les traitors — Merci etc.» Bei Colins Pansate de Cam-
brai (Bern, alt fol. 8^ 2. Theil; neu fol. 122') will die
Schäferin ihren Robin nicht mit dem Ritter adraip d^or»,
nicht mit «boukerant» vertauschen; in einer anderen
Pastonrelle derselben Handschrift (alt fol. 14' 2. Th.; neu
foL 128') mufs er es sogar mit ansehen, wie sich Schäfer
iakrb. L foa. n. «ngl. LIt. XX. 2. 13
J36 ^^' J^°> Brakelmann
und Schäferin in seiner Gegenwart liebkosen, nachdem
seine Bedekünste keinen Erfolg gehabt ^). Solchen Wider-
stand tri£% der Ritter sehr oft, auch keusche Schäferin-
nen sind nicht selten. YgL die bei Bartsch, Chrestomathie
col. 303 aus 20050 Teroffentlichte, femer Ms. de Paulmy
63 pp. 191 und 307; 845 fol. 9P und 146^ 847 fol. 58^
und 160' u. o. a. — Eine Schäferin des Raoul de Biau-
ves hat sogar ein Keuschheitsgelübde gethan (das ist aber
ein Unicum), eine Andere (Paulmy 63 p. 307) wei(s dem
Kitter auf schlaue Weise zu entschlüpfen, flieht zu ihrem
in der Feme arbeitenden Vater und lacht ihn aus. Aber
nicht immer kommt der Ritter so billig mit einfacher
Zurückweisung seiner Anträge oder Spott davon, zuwei-
len verleiden ihm die Schäfer durch eine tüchtige Tracht
Prügel die Lust, ihren Mädchen nachzugehen (Bern 389
neu fol. 41' und 195')-
Aber auch friedlich und freundschaftlich ver-
kehren Kitter und Schäfer in manchen Pastourellen mit-
einander. Eine Schäferin, die den Ritter anreizt, tritt in
diesen Stücken gar nicht auf, der Kitter schlichtet Strei-
tigkeiten der Schäfer unter sich (B. 389 fol. 215^ neu),
tröstet Kobin, dem die Mutter der Geliebten den Zugang
zu derselben wehrt (Paulmy 63 p. 122), oder hört, wie
in einer Pastourelle des Pieres de Corbie, theilnehmend
seine Klagen an, als Kobin bei einem Stelldichein von
einem Eifersüchtigen überrascht und furchtbar durchge-
prügelt worden ist. —
Wie in diesen Pastourellen die Schäferin, so tritt
in andern der Ritter gar nicht auf. Bei Baudes de h
Kakerie (844, 99'; 12615, 440 ^«^ Robii» nicYiis von der
Schäferin wissen und tadelt sie, dafs sie ihmt ihre Liebe
anträgt; in einer anderen Pastourelle von Jehan Erars
bewerben sich gleichzeitig um Marot ein Valiet Guion
und der Schäfer Bobin; sie gibt dem Letzteren den
Vorzug.
1} Vgl. unsere Anmerkung ca dieser Pastourelle in der benier
Handschrift, wo wir die Pastourelle, die C. Hof mann feblerhaft ab-
gedruckt, ans 20,050 wiederhergestellt haben.
Die Pastonrclld in der nord- nnd südfranz. l^oesie. 137
In einer letzten Gruppe von Pastourellen, von denen
uns Yat. 1490 einige hübsche Beispiele aufbewahrt , fin-
den wir Feste und Tanzlustbarkeiten der Schäfer, denen
der Ritter entweder blos zusieht (Pastourelle des Jehan
Erars in Vat. 1490 fol. 111% eine andere Paulmy 63 pag.
n>2 und 845 fol. 171') oder in die er sich ohne Weiteres
mischt (Paulmy 63 p. 326, Vat 1490 fol. 110'; bei Roque-
fort höchst mangelhaft abgedruckt). — Manchmal Tcr-
steben aber die Schäfer diese Zudringlichkeit falsch, wie
in der Pastourelle «La dou^ors del tens novel» die
Bartsch col. 302 aus 20050 fol. 55 mitgetheilt, wo der Rit-
ter mit Steinen, Stocken und Hunden aus der Gesell-
schaft getrieben wird, in die er sich eingedrängt, aber
nicht den Muth hat, wie Don Juan in einer ähnlichen
Situation, seinen Angreifem die Stirn zu bieten.
Unsere Untersuchung ist jetzt zu dem Punkte ge-
diehen, wo wir ihre Resultate vollständig zusammen&ssen
können. Diese lassen sich im Wesentlichen zu 3 Sätzen
für die Troubadours und 3 entsprechenden für die Tron-
yens fonnuliren.
für die Troubadours haben wir Folgendes fest-
gTSteöt:
1) Die Pastourelle existirt bei den Troubadours im
12. und 13. Jahrhundert, ist aber im 13. Jahrhundert ver-
haltnilsmälsig wenig, im 12. fast gar nicht angebaut.
2) Die Pastourelle der Proven9alen entspricht nur
in den seltensten Fällen dem eigentlichen Begriff dieser
Dichtongsart. Nie eigentlich volksmäfsig, ist sie zuwei-
len sogar nur ein Sirventes in Gesprächsform und leidet
btets mehr oder weniger an einer gewissen Monotonie.
3) Die Figuren des Ritters oder Dichters, die der
Schäferin und die Gesprächsform sind für die proven^a-
üsche Pastourelle wesentlich und ausnahmslose Regel.
Für die TrouT^res würden die entsprechenden Sätze
folgendennalsen lauten:
1) Die Pastourelle existirt bei den Trouveres im
12. und im 13. Jahrhundert. Die Beweise, nicht allein
der Existenz der Pastourellen, sondern auch ihrer sehr
13*
X88 ^^- Jalivu Brakelmann
grofsen Yerbreitang und Beliebtheit in Nordfrankreich
um diese 24eit sind in Beispielen und Zeugnissen sehr
zahlreich.
2) Die Pastourelle der Trouveres ist ein eigentlich
volksmafsiges Genre; sie umfafst den grofsten Theil des
Schäferlebens in seinen Leiden, Freuden, Vergnügungen
und Festen und zeigt die grofste Mannigfaltigkeit. Viele
Stucke zeigen Verwandtschaft zu dem in Deutschland
Yon Nithart von Riuvental cultivirten Genre.
Diesen Sätzen fugen wir noch folgende allgemeine
hinzu:
1) Es hat gar keine Wahrscheinlichkeit für sich,
dafs die Provenpalen ein Genre erfunden haben, um es
nach wenigen Versuchen beinahe ein Jahrhundert liegen
zu lassen, und es dann, nachdem ihre Nachbarn es ebenso
eifrig ergri£Pen und angebaut, wie sie es verschmäht und
▼emachlälsigt haben, aufs Neue zu ergreifen.
2) Das volksmäfsige Genre der Pastourellen paTst
nach dem gewichtigen Zeugnis, das uns von einem Trou-
badour selbst (Raymond Vidal) erhalten ist, sowie nach
der Kenntnis, die wir von der Poesie der Proven^alen
aus ihren uns erhaltenen Werken schöpfen, gar nicht zu
ihrer durchaus höfischen Dichtweise, wofür zum Ueber-
fluTs noch die Art spricht, in der sie im 13. Jahrh. die
Pastourelle behandelt.
3) Es steht fest, dafs am Ende des 12. Jahrh. die
Kenntnis der Trouv^respoesie in Südfrankreich schon sehr
verbreitet war. (Vgl. P. Meyer Recherches sur Fepopie
frangaise pp. 21, 35 und besonders 17.)
Nach allem diesen erreicht für uns folgender Satz,
den wir als Endresultat hinstellen, einen sehr hohen Grad
von Wahrscheinlichkeit:
Das Genre der Pastourellen ist Erfindung und Eigen-
thum der Trouveres. Die Troubadours entlehnten von
ihnen ziemlich früh dieses Genre, da sie aber richtig fühl-
ten, dafs sein volksmäTsiger Ton zu ihrer durchaus höfi-
schen Diohtweise nicht palste, bauten sie es sehr wenig
an und liefsen es bald fi^st ganz liegen. Erst spätere
Dichter, die das Bestreben hatten, sich in zahlreichen
Die PastonrelJe in der nord- und südfranz. Poesie. 139
Formen zu versuchen (Guiraut Riquier), suchten es wie-
denim henror oder entlehnten es aufs Neue den ISord-
firanzosen. Dem Wesen ihrer Dichtungsweise angemessen,
ging ihnen aber der ursprünglich volksmäfsige Character
der Pastourelle ganz verloren, sie wurde unter ihren
Hioden zu einem ganz kunstmälsigen Genre, das sich
bald dem Sirventes, bald der Tenzone näherte, bald einen
eigenen neuen Weg einschlug, der schon an die Ballade
streift. Fast immer ist ihnen aber die Form der Pastou-
relle nur Schablone, äuTserliches Beiwerk; ihren Schäfe-
rinnen fehlt meistens die innere Wahrheit.
(Wird fortgesetzt.)
J90 ^* Freiherr von Reinsberg-Duringsfeld
Die Namen und Beinamen der Städte
Italiens.
^ (Fortsetzung.)
Gleichwohl sind den Nationen mit Ausnahme der
Türken und Magyaren andere Eigenschaften beigelegt
Die Engländer werden stolz genannt, wie in den
Sprichwörtern der Zigeuner; die Franzosen, analog dem
toscanischen Sprichwort:
Francese furioso, Spagnaolo assennato, Tedesco sospet-
toso,
als furiosi bezeichnet, imd die Spanier für verschlagen
erkannt, während es sonst in toscanischen Sprichwörtern
heilst:
Gli Spagnuoli s'accordano a bravare, i Francesi a gradlre,
gli Inglesi a mangiare, i Tedeschi a sbevazzare, e gli
Italiani a plsciare;
Slgnore Spagnaolo e pasticcere francese,
und:
AUa Spagnaola: Un grand assalto e una belia ritirata').
Auch Ton Piemont wird anderwärts gesagt:
U Piemonte e la sepoltura dei Francesi,
weil die Letzteren in den langen und blutigen Kämpfen
mit Piemont fast immer den Kürzeren gezogen; die Lom-
barden gaben zu den Redensarten Anlafs:
Ringraziar alla Lombarda (d. h. ohne Ceremonien)
und:
Facciamo alla Lombarda, che dove si cena, si dorme,
und von den Toscanern heifst es:
Chi ha a far con Tosco, non vaol esser losco,
1) Im Yenetianiscben : Furia francese e ritirata spagnola. In
Parma ist fnria franzbsa der Ausdrack für grofse Wuth.
Die Namen and Beinamen der Städte Italiens. 191
und:
Goardati da Toscaa rosso, da Lombardo nero, da Ro-
magnuol d'ogni pelo ^).
Dals die Letzteren überhaupt bei ihren Nachbarn in
schlechtem Bufe stehen, beweisen die toscanischen Sprich-
worter:
I Romagnuoli portano la fede in grembo,
Bomagnaol della mala Romagna,
O ti giunta e ti fa qualche magagna;
I Romaneschi nascoDO co' sassi in mano.
und:
Romaneschi, non son baoni n^ caldi, n^ frescbi.
Die Bezeichnung der Bewohner der Abruzzen nach
ihrer Lieblingsspeise weist auf eine bei den Italienern
sehr gebräuchliche Art hin, Spitznamen zu bilden. So
werden in Parma die Florentiner Mangiafagioli, die Ferra-
resen Mangiazucche und die Mailänder Buseccbn (von
buseca, Gedärme, Kaidaunen, Bauch); die Parmesaner
dagegen in Piacenza Bagnön, Brühenesser oder Suppen-
schmiede genannt, weil sie in dem Rufe stehen, die
Brühe mehr zu lieben, als das Fleisch, oder, wie es
sprichwortlich heifst:
Agh piks pu la bagna ch^ el stufa.
Die Neapolitaner, welche früher von ihrer Leiden-
schaft für den Kohl (foglia cappuccia) den Spitznamen
Mangia-foglia trugen, werden jetzt allgemein Maccaroni,
die Bewohner von Cremona in Toscana Mangia-fasoli,
und die von Vicenza in Venedig im Spott Magna -gati
genannt.
Apulien, welches sonst an Stelle des altromischen
Capoa getreten, indem die Redensart:
<) In Toscana:
Romagnuolo d* ogni pelo ;
Spagnuolo bianco;
Lombardo rosso;
Tedesco negro;
Schiavon picciolo;
GenoTese guercio;
Venezian gobbo.
]^92 ^' Freiherr von Beinsberg- Döringsfeld
E una Pagüa,
dasselbe wie: Siamo in Cuccagna bedeutet, ist durch
seine vielen Fliegen berüchtigt
Mosche in Poglia,
ist soviel als: Eulen nach Athen oder Krokodile nach
Egypten tragen, und von etwas recht Geringfügigem
spricht man:
fe come morir una mosca in Puglia.
Von den Bewohnern pflegt man in Toscana zu sagen:
Pagliese, cento per forca e an per paese,
oder:
Compar di Paglia, Fan tiene e Taltro spoglia,
und darauf scheint sich auch der Vers von Otranto zu
beziehen, der später noch ein Mal wiederholt wird.
Die Strafsen in Apulien, welche im 3L Vers geta-
delt werden, lassen auch jetzt viel zu wiinschen übrig,
imd „i mal passi^^ in der Terra di Lavoro sind noch im-
mer zu furchten.
Mit Rom, von dem es bekanntlich heilst:
Roma doma,
und, dem lateinischen: Ubi Papa, ibi Roma nachge-
bildet:
Dove e el Papa, ivi h Roma ^) ,
beginnt und schliefst in unserm Gedicht die Reihe der
italienischen Ortschaften. Es wird als Stadt der Alter-
thümer bezeichnet, und der Reimspruch, welcher es be-
handelt, hat einen so volksthümlichen Klang, dafs man
sich wundert, ihn in keiner Sprichwortersammlung zu
finden. Und doch werden wenige Städte im Munde des
Volks so oft genannt, wie Rom.
Tutte le sirade conducono a Roma,
oder:
Per piü strade si va (E' si va per piu vie) a Roma;
A passo a passo si arriva a Roma^),
und:
1) sardinisch: Inüe est sa Paba, in cnddae est Roma.
^ sardinisch: A passu passn si jompet a Roma.
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. ]93
Dimandando si va a Roma, ^)
oder:
Chi lingna ha, a Roma va, ^)
spricht man in ganz Italien;
I TescoTi in Roma sono como i crocefifisi in bottega del
l^poaiuolo,
(d. h. Niemand zieht den Hut vor ihnen ab) ;
In Roma pi& vale la cortigiana che la donna romana;
Roma travagliata^ ch^ chi ha beUa moglie, viye d'entrata,
und:
Chi ya a Roma e porta nn buon borsotto,
Diventa abate o veficovo di botto,
in Toscana, und:
Qai non bidet a Roma, a Roma non credet,
auf der Insel Sardinien.
Die Redensart:
Andar a Roma senza yeder ü Papa, ')'
bi noch zaUreichere Varianten, als die toscanische:
Andar a Roma per Mugello ^)
(d. h. auf der entgegengesetzten Seite), und die Phrase:
Non andar a Roma per la penitenza^)
iört man nicht minder oft, wie das bekannte:
Prometter Roma e toma. ®)
Von dem romischen Hofe behaupten die Toscaner:
La Corte Romana non vnol pecora senza lana,
öder:
1) sardinisch : Pregunta pregonta (A pregonta) s'incontrat a Roma.
▼enetimniach: Domandando se yk a Roma.
>) lombardisch: Chi ha lengua in bocca el va magara a Roma.
piemontesisch : Chi lenga a, a Roma va.
nur in Toscana: Chi ha lingna, va in Sardegna.
*) emil. bol.: Andar a Roma s^inza yhdr al Papa.
emil. parm. : Andar a Roma senza y^der el Papa.
piem.: And^ a Roma senssa yede el Papa.
sard.: Ses andndn a Roma et non hae bidn sa Paba.
▼enet.: Chi toI Teder el Papa, vada a Roma.
^ piem.: And^ a Roma per Rivoli (per una stra oposta).
*) lard.: Non has (hat) andare a Roma a fagher peniteotia (ad
ai pentire).
*) piem.; Promete Roma e toma.
194 O. Freiherr Yon Reinsberg-Döringsfeld
Corte romana non yuoI pecora sana,
und aas dem lateinischen Spruche:
Roma null! aliena
ist das italienische:
Borna non fu mal matrigna a nessnno
geworden.
Die warmen Mineralquellen in der Nähe von Viterbo
sind nicht weniger berühmt, als die später erwähnten
Alabasterbrüche Ton Volterra.
„H bei pozzo de Orvieto'' ist der in Tuffstein ge-
sprengte auiserordentlich tiefe Brunnen, in den man
auf einer Schneckentreppe 150 Stufen hinab und auf
einer andern Seite wieder hinaufsteigen kann.
Der Wein yon Montefiascone, Est Est genannt, ge-
hört zu den besten Italiens, und kostete bekanntlich einem
deutschen Prälaten, Johannes Fugger, das Leben, wie
dessen Grabschrift in der Kirche S. Flavian in Monte-
fiaseone bezeugt:
Est^ est, est: propter niminm est dominus mens mortuus est.
Ebenso trefliich ist der Wein von Montepulciano,
yon welchem der Arzt und Dichter Redi sagt:
Montepulcian d'ogni vin h il re.
Die Weine yon San Lorenzo, Brianza, Cesena, Vel-
letri, Terracina, Salemo u. a., werden nicht minder ge-
rühmt, und der yin greco yon Soma wird auch in dem
Sprichwort angeführt:
Fan di Pnglia, yin di Somma e came di S Oriente.
Dagegen yersichern die Venetianer yom Wein aus
Salz^o:
La ua de Salzeo xe bona da far aseo.
Valle di Chiana zwischen Siena, Arezzo und Cortona
ist eins der fruchtbarsten Thäler Italiens und die Korn-
kammer des ehemaligen Grofsherzogthums Toscana.
Siena, wo nach der Behauptung der Toscaner:
Lingua sanese e bocca pistqjese ^)
das reinste Italienisch gesprochen wird, ist im Volks-
^) Im übrigen Italien sagt man:
Lingua toscana in bocca romana.
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. ^95
mnnd mehrfach der Gegenstand des Spottes. Wie von
Poppi:
Bandi de' Poppi per chi si e per chi no,
heilst es auch von Siena:
Bandi da Siena per chi si e per chi nö.
Ein Pazzo alla Sanese ist nicht blos verdreht, son-
dern auch boshaft:
Egli ha Parme Sanese
bedeutet: er hat grofsen Hunger, weil die Stadt einen
Wolf im Wappen fiihrt, und die Toscaner versichern
scherzweise :
I Sanesi hanno sei nasi,
oder:
Panno Sanese che si rompe prima che si metta indosso.
Der schone Brunnen Fönte gaja auf der Piazza del
C&mpo, der seinem £rbauer, dem Bildhauer Giacomo
della Quercia, den Kamen Giacomo deUa Fönte eintrug,
die Architektur der Paläste mit ihren Thürmen, die An-
motli der Bewohnerinnen und die Universität veranlafsten
den Beimspruch in unserm Gedicht.
Die Gewerbe, welche damals in Cortona, Empoli,
San Casciano und andern Orten in Bluthe standen, wer-
den grolstentheils noch jetzt betrieben, die Handelsartikel
ans Cole, Pistoja, Murano u. s. w. sind noch gegenwär-
tig geschätzt.
Fiorenza oder Firenze fuhrt immer den Beinamen
beDa.
Die bekannte Charakteristik der Hauptstadt Italiens
lautet:
Milano la grande, Yinegia la ricca, Genova la superba,
Bologna la grassa, Firenze la bella» Padova la dotta,
Ravenna Pantica, Roma la santa,
und wenn man in Mailand und Reggio spricht:
N6 e bell Fiorenza, ma l'e bell Piasenza, ')
so ist dies blos ein Wortspiel für das Sprichwort:
Non e bei quel ch^e hello, ma quel che piace.
^) In Beggio: •
An* b bbll Fioreini^a, ma Vh beU Piasbinla.
196 O. Freiherr von Reinsberg-Düringsfeld
In Toscana sagt man:
A Firenze il fiore, Prato Tamore, Pistoja il pazzo,
bemerkt aber tadelnd:
Fiorenza non si mnove, se tatta no si duole,
und ist besonders übel auf die Florentiner zu sprechen.
Man gesteht gern zu:
Che Tuol ben principiare alcuna cosa, vada al Fiorentiiio,
weil die Florentiner gewohnlich gut anfangen, was sie
unternehmen^ und:
II Fiorentino mangia si poco e si pulito,
Che sempre si conserva V appetito,
weil sie sehr mäisig sind, spricht aber:
I Fiorentini son cattive doghe da botte ed i Yeneziani baone,
weil sie nicht, wie die Venetianer, eins bleiben, um Et-
was zu Ende zu bringen. Femer bezeichnet man einen
Geizhals mit den Worten:
Egli h di quei larghi da Firenze;
erklärt:
Tre cose son difficili a fare: cnocere un novo, fare il letto
ad an cane ed insegnare a nn Fiorentino,
und nennt:
Fiorentini ciechi, Senesi matti, Pisani traditori, Lucchesi
signori.
Der gute Rath:
Stai a bottega e tieni col Palagio, avrai gli ufSicii a Firenze,^)
rührt aus den Zeiten der Republik her, wo die Patrizier
meist Kaufleute waren; der Spruch:
Fiorentin mangia fagioli , e^ volevan 11 Spagnuoli;
Li Spagnuoli son venuti, Fiorentin becchi comuti,
bezieht sich auf das Jahr 1732, wo die Florentiner mit
Sehnsucht den Infanten Don Carlos herbeiwünschten,
imd die beiden Reimverse:
Lotto, lasse, lassoria e Lorenesi,
Qaattro L cb^han rovinato i miei paesi
und:
Co' Medici, un quattrin facea per sedici:
Dacch^ abbiamo la Lorena, se si desina, non si cena,
1) A Firenze > per avere nfizii, biaogna avere bei palazzo e etare
a bottega.
Die Namen and Beinamen der Städte Italiens. 197
schildern die Regierang der Lothringer im Gegensatz
zu der der Medicaer.
Prato, von dem es heifst:
A Prato c^e piü preti ciie a Pistoia staia,
ist wegen des besten Brotes in Italien bekannt. Ein
Sprichwort stellt:
fiarietta in Puglia, Prato in Toscana e Mompelier in Francia
zusammen, und wenn es regnet, sagt man scherzweis:
Faremo come quei da Prato (lascierem piovere) *).
Die Einwohner von Prato sandten nämlich einst
Abgeordnete an den Magistrat yon Florenz, dessen Un-
terthanen sie waren, um sich die Erlaubnifs zu einem
Jahrmarkt zu erwirken, welcher immer am 8. September
abgehalten werden sollte. Gegen eine jährliche Abgabe
ward ihnen ihr Gesuch bewilligt, aber auf dem Riickweg
fiel es einem der Abgesandten ein, ob sie, wenn es am
Tag des Marktes regnete und dieser deshalb nicht statt-
finden könnte , auch bezahlen müTsten. Sogleich kehrten
sie nm und trugen zögernd ihr Bedenken mit den Wor-
ten Tor: „Ma se piove" — , wurden jedoch von einer der
Magisiratspersonen mit dem Ausruf unterbrochen : „Ebben,
Isscttie pioTere!^' und gingen nun beruhigt nach Hause.
Die Bewohner von Lucca gelten für ebenso betrieb-
sam, wie die von Monte Yarchio und Bergamo, von de-
nen die Toscaner bekanntlich behaupten:
Bei^amaschi, Fiorentini e passere, n' e pieno tutto il mondo.
In Piemont wird eine geschminkte Dame angelet
dXuca (angiolino di Lucca) genannt, und wenn etwas
spat oder nie geschieht, pflegt man in Italien zu sagen:
A Lucca ti vidi, a Pisa ti riconobbi.
Pisa giebt zu den Redensarten Anlafs:
Dar cena alla Pisana,
wobei man den Gästen zugleich ein Nachtlager anbietet,
nnd: avere i Pisani
for schläfrig sein.
'} Anf der Insel Sardinien heifst es:
Faglier comente faghent in Bosa, qnando pioet lazans pioer.
Aetinlieh in Deutschland von Metz, in Frankreich von Paris.
X98 O. Freiherr von Heinsberg- Duringsfeld
n soccoTSO di Pisa (d' Pisani) ^)
ist gleichbedeutend mit dem di Messina, welcher zu spät
kommt, oder dem franzosischen:
Le secours des V^nitiens, trois jours apres la bataille.
Die Toscaner sprechen:
Pisa, pesa per chi posa,
weil sie die Luft in Pisa für schwer halten, und haben
den Scherzspruch:
Pisantin pesa ruovo;
Milanese spanchiarol;
Veronese cavoso;
Yisentin gatto;
Bressa mangia broda;
Fiorentin cieco;
Bolognese matte;
. Mantua bulbar;
Ferrarese gambamarze;
Cremonese mangia -fasoli;
Padoan picea raseao.
Fachin stoho.
Der eigentliche Hafen von Livorno (Darsena) ist
nicht grofs, aber sicher, die Rhede sehr geräumig und
gut.
Specia liefert, wie Pizzo, tüchtige Barkenfiihrer,
Genua ausgezeichnete Seeleute. Daher heifst es:
Nave genovese e mcrcante fiorentino,
obgleich Genua sonst nicht im besten Kufe steht. Denn:
Genova prende e non rende;
Genova, aria senza uccelli, mare senza pesce^ monti
senza legna, uomini senza rispetti,
und:
Genovese agazzo, piglialo caldo.
Die Venetianer versichern sogar:
A far un Genovese ghe vol sete Ebrei e un Fiorentino,
und in einer Charakteristik der Bewohner der Hauptstadt
Italiens steht:
1) romagn. : £ sucörs dTisa.
venet.: £1 socorso de Pisa.
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. 199
A Roma dottori, a Napoli ladroni, a Genova scavezzi,
a Blilan tagliacantoni , a Yenezia forestieri, a Fiorenza
scardassieri.
Savona an der Riviera ist durch seine Orangegärten
nicht minder berühmt, als Palermo; Alessandria hat einen
schönen mit Bäumen besetzten Platz, und Lodi, die
eigentliche Heimath des Parmesankäse, ist bedeutend
durch Viehzucht.
Die Venetianer wenden den Namen zu dem Wort-
spiel an:
Da Lodi tut! passa yolentieri,
welches dem Toscanischen entspricht:
La carne della lodola piace ad ognuno.
Pavia dient zur Redensart:
Da Malamocco k Pavia vi son cento miglia,
mit welcher man in Oberitalien einen endlos scheinenden
Weg bezeichnet.
hl Chiavenna ist noch jetzt eine sehenswerthe Drech-
sellabrik des Lavagesteines zu allen Arten Kochgeschirren,
^d\on Brianza sagt man:
Nel monte di Brianza, senza vin non si danza.
Der Bergamasker gilt für sehr schlau:
II Bergamasco ha il parlar grosso e Tingegno sottile?
nud würde nur übertroffen werden, wenn es
Floren tini da Bergamo
gäbe.
Von der Lage der Stadt schreibt sich die ironische
Veiglcichung her:
^ dritte come la via da Bergamo,
aod die Mundart der Landleute aus der Umgegend der
Stadt hat die Rolle des komischen Bedienten in der Co-
oiodie hervorgerufen, einer der fünf italienischen Cha-
niktennasken, welche ein Sprichwort auf folgende Weise
ZQsammengestellt :
8icilia da i Covelü, Francolino i Graziani, Bergamo gli
Zanni, Yenezia i Pautaloni e Mantova i buffoni.
Darauf bezieht sich auch die Redensart:
£ come i fand de Bergamo, grand* e poltrone,
wahrend eine andere:
200 0. Freiherr von Beinsberg-Däringsfeld
Egli hk dei cinque T Bergamascbi: T6, Tien, Tira,
Tosto, Tutto,
auf der Sprache und dem Wesen der Bergamasker be-
ruht.
Milano, der Wohnsitz eines reichen Adels und m
der fruchtbaren lombardischen Ebene gelegen, von der
es in Toscana heifst:
La Lombardia h 11 giardino del mondo,
ist berühmt durch die Pracht ihrer Corsos, und bekannt
durch ihren Wohlstand. Daher sagen die Bewohaer,
welche ihres starken Appetites wegen i lupi lombardi ge-
nannt werden:
Chi Yolta el cun a Milan, le volta al pan, ^)
und die Nichtmailänder wissen ihre Schätzung der
Macht Mailands nicht besser auszudrucken, als mit den
Worten:
Milan puö far, Milan pnö dir, ma non puö far deir acqoa Tin,
weshalb sie auch auf jedes Gesuch, das sie nicht yoU-
standig erfüllen können, antworten:
Questo e quanto pno far Milano.
Brescia besitzt bedeutende Gewehrfabriken und ward
deshalb nicht nur früh schon armata genannt, sondern auch
zu der Redensart angewandt:
Non Tarmerebbono qnant* arme son in Brescia.
Ein toscanisches Sprichwort sagt:
Brescia puö e non vnole;
Verona vuol e (ma) non puö;
Vicenza puö e vaole;
Padova nö pnö^ ne yaole.
Mantova war ehedem der Ort, welchen Kaufleute,
die Bankerott gemacht, zu ihrem Aufenthalt wählten,
^(Yeshalb man noch jetzt eine Verleitung zu unnützen
Ausgaben mit den Worten abzuwehren pflegt:
Voi Tolete , eh' io vada a star a Mantova.
Der Name der Stadt Piacenza hat die Wortspiele
veranlafst:
>) yenet.: Chi volta '1 cal a Milan, lo volta al pan.
Die Namen and Beinamen der Städte Italiens. 201
Ha cominciato a venir da Piacenza via
(d. L a diTenir piacevole).
Vien da Piacenza, wenn Jemand eine Drohung nicht
ernstlieh meint, imd das bereits bei Florenz angeführte
mailandische:
N6 e bell Fiorenza , ma 1' e bell Piacenza.
In Parma nennt man die Piacentiner Rangognen,
streitsüchtig, weil dies Wort in der Mundart von Pia-
cenza diese Bedeutung hat. Aus einem ähnlichen Grunde
nennen die Brescianer die Bewohner von Val Camonico
„Ce'^, weil diese häufig ce als Interjection gebrauchen,
und die von Provaglio am Iseo-See nach einer ihnen
eigenthümlichen Wortform, Volost, während die Berga-
niafiker früher die Mailänder Bagia ^) nannten, weil sie
sich dieses Wortes oft bedienten und von den Mailän-
dern wiederum ebenso oder nach dem bei ihnen häufig:
vorkommenden Namen, Bortoli genannt wurden. Auch
die Florentiner werden ihres Dialectes wegen von den
Piemontesen Cocoi, von den Kömern und Neapolitanern
Holioi oder Chachafagioli, die Calabresen von den Nea-
politanern Giangurgulu, imd Bologna wird in Toscana
iB citta del sipa genannt.
Parma belP arma , Reggio gentile e Modenä an porcile,
sagt ein toscanisches Sprichwort von den drei Haupt-
städten der ehemaligen Herzogthümer gleichen Namens,
ond in Parma lautet die üblichste Betheuerung:
Finche Parma sarä Parma.
Wie die Toscaner behaupten:
Parmigiano, langa lingua, corta mano,
sprechen die Parmesaner von sich selbst:
Pramsän largh d' bocca e strett d'man ,
') mailändifch bagia eigentlich grüne Schotenschalen, dann
Allet, was lächerlich oder verachtenswerth ist; am Val San Martino
Schaffell, wie brescianisch basana. Bagiana in Val di Scalve Schote,
Halse; brescianisch basanot, frische Bohnen.
Jakzb. Lrom. n. eogl. Llt. IX. 3. • 14
202 0. Freiherr «m Reiiuberg-Dnriiigifeld
und DeDnen deutlich reden:
parlar in boo pramsko. ')
Der Ausdruck der Farmesaner:
Aver passk Ja Parma, dÜDne Beine haben,
bezieht sich auf den Flufs, welcher die Stadt in zwei un-
gleiche Hälften theilt; der italienische Vergleich:
^ fila como cacio Parmegiano,
erklärt sich von selbst, und die parmesanische Redens-
art:
mandkr (andär) a Legnägo, prügeln oder Prügel be-
kommen, •)
beruht auf einem Wortspiel und entspricht dem tosca-
niBcben;
mandare (andare) a legnaja.
Von Verona wissen besonders die Venetianer nicbt
viel Gutes zu berichten:
Veronesi tuti mati;
A Verona ogni mato se stagiona;
In piazza de Verona ora i vunde, ora i dona,
und:
A Verona bisogoa aodar in leto quando le galine va s
ponaro ').
Nur den Vorzug einer schönen Hand lassen sie gelten:
Veronese, bela man,
und diese Schönheit finden wir auch in einem Gedicht
erwähnt , welches Catharinus Dulcis in seiner Schola
Italica (pars altera pg. 15) gleichfalls mitthetit, und das
wir nicht umhin können, als cbaracteristiscb für die An-
schauungen der Italiener hier folgen zu lassen. Es ist
betitelt:
Rythmi italici, quibus nonuullarum Nationum, Pro-
vinciarum, Civitatum ingeaia et mores scite ac
eleganter describuntur
und lautet;
') Ebanso plenontesiicb : A dilk tn bon piemODteU.
BardiaiBch: Narrer nna cobs ad sa sHrda a. s. f.
*) piemoDteiiieb : mandh a Legnago (ein Ort im Venmeaischen).
*) toacaniacli: A VeroDB bisogna oDdar a letto quando le galline.
oder: In Verona bitogn* Ux como fUoo le galline.
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. 203
Chi vuol saper della belüi terrena,
Come e partita per ogni Paese,
Ascoltame che dolce e varie imprese,
0 provata lascivia in questa vena:
Fiaaco flameogo e la Tedesca schiena,
La gamba Schiava, il piede Genovese,
II moQtegiar Spagniol, Tingegno Francese,
Petto in Yenezia, il bei profil di Siena,
Occhi in Firenza^ 11 dor capel Pavano,
Ciglia in Ferrara, e la pel Bologneee
£ di Verona la polita mano.
Di Grecia gli eletti gesti e voglie dico,
Napoli denti e Taspetto Romano
E r habito sfogiato Milanese,
E per ogni paese
Le donne son sorelle e d'nna tazza,
£ cbi a danari per tutto sguazza.
Peschiera hat durch seinen Namen den Spottreim
reraolaTst:
Son da Peschiera e so pescare;
Ma s^io vuo del pesce, me U convien comprare,
ond der Garda-See, an dem es liegt, dient nicht nur
zum Wortspiel:
Si pensa d'esser in rocca di Garda,
d. h. sicher^ sondern auch zum Sprichwort der Vene-
tianer:
Lage de Garda e boca de Celina porta spesso la rovina,
weil der Bergstrom Celina, für gewohnlich trocken,
beim Schneeschmelzen oft plötzlich gefahrdrohend an-
schwillt, und die schlimmsten Gewitter meist aus dem
Abend vom Garda -See herüberkommen.
Wie Verona, wird auch Vicenza von den Venetia-
nem vielfach verspottet:
No ga Yenezia tanti gondolieri,
Qnanti Vicenza conti e cavalieri;
Lege veneziana, dura nna setimana;
Lege visentioa, dura da la sera a la madna,
14*
204 O. Freihen von Reimberg-Däringtfeld
Lege de Veronft, dura da terza a uoDa');
I Visentini co pissa an, piasa tuti,
und:
Vüenlin, Udro o assassin,
heUst es in Venedig, und ein längerer VolkBreim in ve-
aetianiacher Mundart charakterisirt die Bewohner der
hauptsächlichstea Städte des venetianischen Festlandes
auf folgende Weise:
Veneziani, gran signori, (Padoani gran dotori,
Padovani, gran dotori: Veneziani gran signori:)
Visentini, magna gaü,
Veroneai tuti mati:
Udinesi, caatelani,
Col cognome de Farlani.
Trivüani, pan e tripe,
Rovigoti, Baco e pipe:
I Cremaschi fa co^oni,
I Bressan, tagiaconti:
Gbe n'fe anco de piü tristi:
Bergamascbi bnisa Cristi. ^)
Die trefßich bebaute Umgegend von Vicenza ward
früher der Garteo von Venedig genannt, und der dort
wachsende Wein gilt nicht blos in der Nähe, sondern
selbst in Toscana für Torzüglicb, indem es Tenetianisch :
Pan padoTan,
Vin Tisentin,
Tripe trevisane
E döne veneziani.
und toscanisch:
Pan padovano, vin vicentioo, came farlana, trippe
trivigiane
heilst.
■} Aach lon Tniln beirst es im Pismontuischen ;
fordin (Le legi) d'Torin a dnro da U Min a U maüo,
QDd Toa Ciompi in Tosc&db:
Bando di Ciompi, doraTs tre di.
■} Im Toicaniscben wechaeln die BergUDuker mit den BewohnerD
von Crema die Rollen, aber bistoriseb hAi)en die Venetianer Recht,
da et ein Bergsmasker war, irelcher im Jabre 1448 in Cr«ma ein CrU'
cifiz in Brand steckte, weil e» ihm zn gaelfiich war.
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. 205
Der ofienbare Widerspruch:
Da Yicenza a Veroua^ delle miglia trentadue;
Da Verona a Yicenza, dclle miglia trenta,
erklärt sich durch die Höhen, welche man bei der ersten
Tour bergauf, bei der zweiten bergab zu fahren oder zu
gehen hat, wogegen die Redensart:
Faremo senza, come quei da Vicenza
blos auf dem Reime zu beruhen scheint.
Padova, von dem man ebenso oft sagt:
Padova la grassa,
Bononia la passa,
wie:
Bologna (la) grassa, (ma) Padova la passa,
theilt im Munde der Yenetianer das Loos von Yicenza
und .Yerona,
Padoani e Yisentini^ ladri o assassini;
Padoan, can,
und:
I Padoani pica Taseno ^)
sind die freundschaftlichen Beziehungen der Faduaner,
m denen die Toscaner noch den Scherz hinzufügen :
A Padova i giadici danno la ragione ad ambe le parti.
Gleichwohl nennt ein alter venetianischer Reimspruch
über einige Städte der Republik San Mareens auf dem
Festland Padua die Schwester Yenedigs:
Yenezia bela,
Padua so sorela,
Treviso forte,
Seraval campana,
Ceneda vilana,
Conegian cazzador,
Belun traditor,
Prata desfata,
Brugnera per tera,
*) Die Padnauer hatten vor Zeiten die Gewohnheit, jedes Frah>
}«hr nach der Grenze des Gebiets von Vicenza za ziehen und dort
mit den Vicentinem einen Scheinkampf zu liefern. Einst ward aber
£nut daraas, die Padnaner nahmen die Fahne der Yicentiner mit dem
EselsbUd weg und hingen sie an den Galgen. Daher das Sprichwort:
nDie Padna&er hängen den Esel'*.
g 0. Fralberr tod Eeiniberg- Dfiringifald
Sacil cmdil,
Pordenon enlizii
E Forzia inamork. ')
Von Udine, der Hauptstadt Friauls, heilst es in
iscaoa:
Udine, giardini senza fiori, foDtane Bena' acqoa, nobiltÄ
senza creaoca,
id in Venedig:
Udine, giardin senza fiori, castel eenza canoni, fon-
tane senz' acqua, nobili senza creanza.
Sein Gebiet dagegen besitzt nach der Versicherung
r Venetianer drei Dinge von Ruf:
PerauÜ de san Daniel,
Mumie de Verzon , ')
E parDsaole de Pordenon.
id die Bewohner der benachbarten StÄdte benennt der
netiauische Volbswitz:
Sbroderi de Pordenon,
Baneri de Portogruaro ,
Uzza>cani de ean Vito,
Lasagne de Latisana.
Venedig selbst, von dem es heilst:
Vinegia, chi non la rede, non l'appregia,*)
1) Ein ähnlicher Reimsprnch falet die Städte Iitricns mit Triest
lammeii:
Trieete pien di peate;
Citta noTB, chi non vi porta, non vi trara;
RoTJgno, pien de ingegno, »pa«CB i sasai come il \egDO'.
Capodislria pedoccicwo; lioU famoia;
A Pirau bnoii pau;
Umago, tra preii e un lago
Doa femmina da ben, e il pievaa che la mantien.
Im VenetiaaischsD Icennt man bloe die 4 erilen Zeiieai
Triesie, pien di peate;
Citanova, chi no gbe ne porta, no gbe ne trova;
Rovigno, pisQ de iazegno,
SpaccB i saaai come '1 legno.
') Die ia der Sakristei der Kirche Ton Veixon begrabcDen Leicben
ben aicb unTeraetirt erbalten nod gleichen den ägjptitcbaa Momien'
') veDetiaulschi Veneiia, chi no la vede, no rapretl»,
Die Nimen und Beinamen der Städte Italiens. 207
oder: .
Piu rara cosa il mondo non possiede,
Che ja citta, dove il Leon risiede,
Ijilt dem Venetianer für die zweite Stadt der Welt, in-
dem er behauptet:
Roma Caput mundi,
Yenezia secundi,
Udin codazul^
Cividal, bus de cul;
und zugleich versichert:
Yenezia e 1 paradiso dei frati e de le putane.
Wie der Neapolitaner sein:
Yedi Napoli e poi muori,
hat auch der Venetianer sein:
Yedi Yenezia e crepa,
und spricht dabei von sich selbst;
Ei Yenezian messeta e doneta,
oder:
1 Veneziani a la matina una messeta, al dopodisnar una
basseta e a la sera una doneta.
Die Italiener des Festlandes nennen die Venetianer
Pantaloni (von pianta leoni), weil sie überall an den von
iben erworbenen Orten zum Zeichen ihrer Herrschaft
die Fahne mit dem geflügelten Löwen, dem Wappen der
Republik San Marco's, aufpflanzten. Auch schreiben sie
ihnen als politisches Glaubensbekenntnifs den Grund-
satz zu:
Prima Yeneziani e po' eristiani,
weil sie wiederholt dem Kirchenbann getrotzt, wenn es
galt, einen Staatszweck zu verfolgen, und sagen in Be-
ziehung auf den Handel mit Baumwolle und Pfeflter, der
Venedig besonders reich gemacht:
11 bianco e '1 negro ha fatto ricca Yinegia. ^)
Yenezia bela fabrica snl mare,
Chi no la vede, no la pol stimare,
wii die Toseaner aus Spott verwandeln in:
Yinegia, chi non la vede, non la pregia,
Ha chi ira a Tederla, ben gll costa.
i) Teaetianisch : £1 bianco e '1 negro ga fato rica Yenezia.
>(jg 0. Freilierr tou Beimberg-Döriagtfeld
Die Toscaner sind der Ansicht:
Ä Vinegia, cbi vi oasce, mal si paace;
Chi vi viene, per ben riene;
ind schildern die Zahl der - Gondeln und Schomsteine
ait den Worten:
Non son in Arno tanti pesciolini, qaant' in Vinegia gon-
dele e cammini.
Chioggia (Chiozza), dessen Bewohner für tüchtige
?eeleate gelten, versorgt Venedig mit ao vortrefflicheü
tlelonen, dafs man sprichwörtlich zu sagen pflegt:
Com' e' popon da Chioggia, sono tutte d'un eapore e
d'ana buccia.
Koyigo am Ädigetto liegt in einem fruchtbaren Marscb-
nnd, welches la Polerina di Kovigo genannt wird, und
lach Ferrara zu in eine sumpfige Gegend übergeht.
Ferrara selbst, wo die Frauen die schönsten Augea-
iraunen haben sollen, besitzt eine starke Citadelle mit
inem grofsen Zeughaus, und Frösche, von denen es
leifst :
Ranoccbi da Ferrara,
Non mordono, perch^ non banne denti.
Modena, wohin man nach der Redensart:
Menar rorao a Medena,
(in Reggio: Mahr Tora a Mödna)
len Bären führt, wenn mau etwas unternimmt, was weder
ihre, noch Gewinn bringt, theilt in der Volksmcinnng
ait ßavenna den Vorzug, ungewöhnlich schlaue Kinder
;ur Welt zu bringen.
Un bambino da Modena (im Romagnnolo: Umaren da
Mddna)
at gleichbedeutend mit:
Bambino da Ravenna che nacque con Ja barba,
'on dem man mit Fug und Becht sagen kann:
Sä quanlo rale il sale a Chioggia.
ia ist mithin das Gegentheil der
Semplici di Val di Straffa,
reiche einst den Scudo (9 lire) für 8 lire hingaben; der
Bewohner des Dories Fragn bei Parma, welche den Mond
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. 209
im Brunnen fischen wollten, weshalb es noch jetzt in
Parma heilst:
Minciön cme chi d'Fragn, ch'i pescavan la lön^na in
f el pozz,
und derer von Zago '), von denen erzählt wird;
Qaei da Zago seminavan dell' ucchie e raccoglievan
de' pali di ferro,
Qod denen der Vergleich entnommen ist:
Tq sei peggio che quei da Zago, che davan del letame
al campanile perche crescesse.
Die Redensart:
Ta Tai cercando Maria (statt il mare) per Ravenna,^)
die man verwendet, wenn Jemand Etwas sucht, wo es
nicht ist, und welche der Verfasser von: La nobilis-
iimsL historia di Maria per Ravenna (1630) von einer
wirklichen Begebenheit herleitet, soll auf einer Sage be-
ruheiL
Auf einem Basrelief der Stadtmauer soll man näm-
lich einen Ritter zu Pferd und hinter ihm eine Frau zu
Fds eiblickt haben, von welcher erzählt wird, ihr Mann
bähe sk in der ganzen Stadt gesucht, weil sie immer
hinter ihm gewesen und er sie nicht gesehen. Da sie
Maria hiefs, trat ihr Name an die Stelle von mare, wel-
ches bekanntlich nicht mehr bis Ravenna fliefst.
In einem Sprichwort von den besten Erzeugnissen
des Landes:
Castroni pogliesi, mannarini pistolesi, gran siciliano,
ZDCchcro di Candia^ cera veneziana, magli romaneschi,
sproni viterbesi, cacio di Greta, raviggioli fiorentini,
werden zwar die Sporen von Viterbo genannt, aber auch
ßeggio zeichnete sich durch die Anfertigung von Sporen
nicht minder aus, als Forli durch seine Handwaffen und
Faenza durch seine Topferwaaren, welche noch jetzt
nach ihrer Heimath den Namen fayence fiihren.
Von Bologna sagen die Toscaner:
Bologna e grassa per chi ci sta, non per chi ci passa,
*) Egli e di qnei da Zago.
^ Im Romagauolo : Zarchd Mar^ja par Rayens.
210 O. Fraberr tod Bmntberg-DöriDgifald
Auch heifeCs von Jedem, der nicht bei sich ist:
E faor di Bologna,
und wenn Jemand theuer kauft, was Andere billig haben,
so spricht er:
lo fare' rincarir la merda ü Bolagna.
Die Redensart:
Far cotne gli orbi di Bologna, >)
ist gletcbbedeutend mit:
Far Gome fa la vecchia di Milano,
oder:
Far come la veccbta di Verona, un quattrioo a comiociare
a cantare e dae a finire,
und die Bologneser werden in der Umgegend der Stadt
Ptnmian genannt, weil sie den heil. Fetronius als ihren
Schutzheiligen verehren.
Pesaro liegt in einer äuTscrst fruchtbaren Landacb&fi,
die reich an Ocl- und Feigenbäumen ist, Perugia war
nicht nur eine der 12 alten etrurischen Repubhken, welche
lange den Römern widerstand, sondern wufste sich aucb
im Mittelalter früh un abhängig zu machen und einen
grofsen Theil Umbriens zu unterwerfen.
Sinigaglia ist bekannt durch seine Messe, von dei es
in Venedig heifst:
Fifera de Sinigagia: qaelo cfa' e fato, e fato,
und durch seinen Podeatä, von welchem die Sage geht:
II Podeata di Sinigaglia, che coniaada e fa da ee.
Ancona hat den besten Hafen am adriatiachen Meer,
während der von Brindiai, einst so berühmt, jetzt ganz
versandet ist, und Loretto, von dem die Venetianer
sagen:
A Loreto, tanto va el zoto, che '1 dreto,
gilt noch immer für den besuchtesten Wallfahrtsort
Italiens.
Fermo rechtfertigt durch seinen Mamen und seine
I^age das Sprichwort;
■) In Parma: far cme j orb^a d'Bologna.
in der Somagna: ß com f» j otbea d'Bulogna.
toscaaiach: far come gli orbi di Hilano.
(enetianitch: br conte i orbi da UiUn.
Die Namen and Beinamen der Städte Italiens. 211
Quando Fermo tooI fennare,
Tatta la Marca fa tremare,
und Manfredonia verdankt hauptsächlich seinen Glocken
die Erwähntmg im Munde des Volkes. Da dieselben
oimlich einen Ton haben, als riefen sie: dammi e dotti,
«ü spricht man scherzhaft:
Far le campane di Manfredonia^
wenn man Etwas haben und dafür etwas geben will,
und da der Ton der einen Glocke immer schlechter
wurde, pflegt man zu sagen:
L^andra di mal in peggio come fe la campana di Man-
fredonia.
Das Ton Kaiser Ferdinand erbaute Schlofs in Trani
ist nebst der Kathedrale die gröfste Sehenswardigkeit
dieser Stadt, welche ebenso wie Bari einen bedeutenden
Handel mit Oel treibt.
Die Fische in Tarent haben solchen Ruf, dals der
Neapolitaner von Jemand, der fett geworden ist, be-
hauptet:
Ha fatto la qnarajesima a Ttaranto,
weil man dort an den Fasttagen vortrefflich ifst, und
Aitaonra dient den Neapolitanern dazu, einen rohen und
ei<;eiuinnigen Menschen als
Patentato d^Autamura^)
zu bezeichnen.
Benevent, als Enclave des Kirchenstaats im Konig-
reich Neapel, war ehedem der Zufluchtsort landesflüch-
tiger Neapolitaner, und Cosenza ist durch die vielen
zerstreuten Höfe merkwiirdig, welche um die Stadt herum-
liegen und Casali heifsen.
Von Messina versichert man:
A Messina si trovano assai pnlci, polvere e pattane,
und:
Se Palermo avesse porto,
Messina saria an orto,
oder:
>) DeaMlben Sinn hat in Neapel das Wort Calayrese, während
icr Aiudmck : Pasaa 'n CalaTria, scherzen bedeutet
212 O- Freiberr von BdDaberg -Düringsfeld
Se Catauid avesse porto,
Palermo saria morto,
uod TOD den BewohDem von Salerao sagt man:
I Salernitani ingaDnanu il Diavolo.
Die Insel Ischia mit sicherem auf GOO FuIb hohen
BasaltfeUen erbautem Caetell theilt mit Florenz den Vor-
zug, bella genannt zu werden, und die reicheren und
vornehmeren Familien derselben, welche, um sich wn
der übrigen Bevölkerung abzuscheiden, nicht in der Stadt
Ischia, sondern in Foria auf der Westküste wohnen,
beifsen: Galant' huomini.
Napoli gentile ist die jetzige Bezeichnung Neapels,
welches bei den alten Kömern Otiosa Neapolis hieb,
und zur Zeit der spanischen Herrschaft trotz seiner
wiederholten Aufstände den ehrenvollen Beinamen fide-
lissima trug').
Fand je das Sprichwort;
Terra baona, ma gente pessima
Anwendung, so war es bei Neapel der Fall, wo nach
der Behauptung der Italiener selbst der ehrlichste Mann
ein Spitzbube wird, obgleich die Toscaaier mildernd hin-
zufügen :
Anche altrove che nel campo di Napoli ai trovau ban.
Während man von Neapel zu sagen pßegt:
Napoli, pezzo del cicio caduto in terra,
wenden die Neapolitaner Neapel wie Pozzuoli zur Bedeus-
art an:
Schiaffance sbo naso a Napole (Pezzulo),
welche der französischen: baises mon cul, entspricht,
und characterisiren die umliegenden Ortschaften mit den
Versen :
A Massa se dies salata e passa;
ä Sorriento slrlgne li diente;
ä Vico porta co tico;
k Castiello a mare ne anunice, ne compare.
') DIb B«gieiang der ■paniaeben Vieeköoige cbarakterisirt du
Sprichwort:
XI minUtro di Sicllia lode, qnel dl Napoli mangia, e qsd *li
HUano divoni.
Di« Namen und Beinamen der Städte Italiens. 213
Sie selbst werden, aufser mit den bereits angeführ-
ten Namen mit dem Ausdruck Squarcioni ^) oder Ciuccie
Tsd) beehrt, und für grofssprecherisch und geizig ge-
leiten, indem man spricht:
Napolitano, largo di bocca, e stretto di mano.
Die Frauen von Gaeta stehen ebenso im Ruf der
Schönheit, wie die von Quarata und Siena, und Terra-
(ina dient durch seinen Namen den Piemontesen zu den
Rtdensarten :
Esse a Teracina,
am Bettelstabe sein.
Die Aquäducte der Campagna und das Colosseum in
Korn sind die letzten Merkwürdigkeiten, deren der Dich-
t(r Erwähnung thut, ehe er Abschied von dem Leser
nimmt.
Das Sprichwort, welches von Italien nicht mit Un-
rtcht behauptet:
In Italia troppe feste, treppe teste, treppe tempeste,
^üd £e Ansicht kundgiebt:
Non conosce Fltalia e non la stima,
Chi provato non ha la Spagna prima,
bat noch viele andere Orte in seinen Bereich gezogen,
die im Gedichte nicht vorkommen.
So werden Anguille di Campagnuola gerühmt; von
der Insel Corsica hört man:
Corsica, morsica,
und von Cresole sagt der Venetianer:
A Cresole no gh* h ne pan , ne fregole ^).
Nicht minder verrufene Orte sind Tiene, Malo und
Schio, von denen es in Venedig heifst:
Tiene, Malo e Schio,
Maledeti da Dio,
'^der:
*) „perch^ equarciano e dilatano la verita coli' amplificazione. '*
GalianL
') Aehnlich sprechen die Toscaner yon 2 sehr unfruchtbaren Or-
*^n des ehemaligen Grofsherzogthums Toscana:
Montaione e Montaio,
Nb penna, nk calamaio.
214 O. Fielherr Ton Beiniberg- Darin gif eld
Tieoe, tienteli;
Schio, schivete;
K M&lo, sed libera nos a Malol
und von Fusina, Conca und Lova zwischen Padua und
den Lagunen ruft man rus:
Fosina, Conca e Lova
Granu chi se gbe troval
Wie der Florentiner spricht:
Chi va al canto al Giglio e non inciampa, [ido ir
Bicuro in Fraocia,
weil die dortigen Verkäufer Niemand ungeneckt vorüber-
gehen lassen, so sagt der Venetianer von Strk, einem
Flecken zwischen Venedig und Padua, wo die KeieendeD
oft von Räubern ausgeplündert wurden:
Chi pasaa Strä e no v' inciampa,
Ya san fin in Frauza.
Das alte Stä.dtcben Fiesole mit seiner mächtigen
Ulme dient zu der Itedensart:
Egli hä un ramo di pazzo come Tolmo di Fiesole,
d. h. er ist sehr verdreht, und so oft man auf ein ande-
res Gespäch kommen will, thnt man es mit den Worten:
Farliamo di Fiesole. Wenn dagegen Jemand die Ge-
wohnheit hat, im Gespräch plötzlich von einem Gegen-
stand zum andern zu springen, so sagt man in Floreiiz:
Tu salti d'Amo in Bacchiglione.
Ueberhaupt spielt der Arno eine grofae Rolle in ^^
Redeweise des Volkes.
Von einem Unglücksvogel erzählt mau:
Ca«cä in Arno ed arae,
wenn er nicht selbst schon geklagt:
S'Arno Gorresae broda e' non mi toccherebbe s'ntignervi
un dito;
von einem Geizigen spricht man:
E' non Tempierelibe Arno, •)
und von etwas Unnützem heUst es:
E come cercar de' fuoghi in Arno. '■*)
') Audernärta : Non gli firebbe la Zecea di Vinsgia (il tuora di
Sau Marco).
*) ^ come cercar de' pesci tul monte Morello.
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. 215
Der Florentiner predigt:
Nota qaesta sentenzia e tienla cara,
Che Arno non iogrossa d'acqua cbiara, *)
imd versichert:
Arno non cresce,
Se Sieve non mesce (mette),
wie die Römer vom Tiber:
Tevere non cresce,
Se Nera non mesce,
der Lombarde Tom P6:
U Po non sarebbe Po, se Adda e Tesin non vi met-
tesse CO,
und der Vicentiner von der Brenta:
La Brenta no saria Brenta^
Se '1 Cismon no ghe desse la spenta,
weil dies die Hauptzuflüsse der genannten Strome sind.
Die Piemontesen behaupten von einem Säufer:
A bcveria Po e Doira;
von einem grofsen Schwätzer:
Con soe ciapole a secheria Po e Doira,
^d TOD einer nicht mehr ganz jungen Frau :
El merlo a T a passa el Po ,
indem sie dabei annehmen:
Chi passa Po, passa Doira.
In Bologna, wo man sgrafiignare zu sgranfgnar ver-
stümmelt hat, ist die Garfagnana, der gebirgige Theil
des ehemaligen Herzogthums Modena, gewählt worden,
um stehlen verblümt mit dem Ausdruck zu bezeichnen:
andar in Graffagnana,^)
wahrend in Parma die Redensart:
andar a Marzäja,
Mnem Dorf im Modenesischen, schwindsüchtig werden
bedeutet.
Von Massa (di Maremma) sagt man in Toscana:
Massa, salnta e passa;
Chi troppo ci sta, la pelle ci lassa,
^) fiorentiDiscli : Arno non ingrossa, s' e' non intorbida.
*) In Parma: andar a Graffagnana.
toscanisch: andar in lerante, porre cinqne e levar sei.
2X6 f>- Freiberr toh Beiiuberg -Düringifeld
und TOD den Maremmen im Allgemeinen:
Maremmani, Dio De Scampi i cani.
Im Gegensatz zu den bedeutenden Messen von Lau-
ciano und Sinigaglin und zu den besuchten Märkten der
Bomagna schildern uns die Venetlaner die winzigen Märkte
zu Malo und Montebello:
Tre oche e nn galo
Fa'l marcä de Malo;
Tre femene e un cestelo
Fa'l marcä de Montebelo,
und es fragt eich blos: ist der Hahn ein Anverwandter
der
Gallina dl MontecQccoIi ; si mangiava l'uovo iDDam
ch' ella il facesse ,
der Gallina Mugellese, ch' k ceut' anni e mostra nQ
meae, oder der Polli da ViUafranca '), von denen immer
eins gut und eins schlecht ist.
Das Sprichwort der Toscaner:
A Marradi seminan fagioli e nascono ladri,
üird von den Yenetianern nicht nur auf Friaui, sondern
auch auf Tirol übertragen, indem sie sagen:
In Friul i impianta fasiöi e nasse ladri,
und:
In Tirolo i semena fasiöi e nasse ladri,
wofür die Toscaner sprechen:
In Tirolo si semina fagioli e naacono sbirri.
Da nun der Venetianer behauptet:
Da farlan, nh bon vento, ne bon cristian;
I Furlani ze nati da an stronzo de aseno,
und:
Ne fasiöi, ah farlani no ze grazia de Dio,
so bittet er Jeden:
Dirne can, ma no me dir farlan. ^)
Der hohe Monte Baldo am Garda-See hat Veran-
lassung gegeben, mit dem Erfahrungssatze:
>) Id Parma: Cme i capön d'Lsngliirkn, an grkiB a an mögher.
*) Aehnlich Ton Marostica Im VieentiniBchen;
Dirne ladro, dime caa,
Ma Qo me dir Maroitegan,
Di« Namen und Beinamen der Städte Italiens. 217
Non fiocco mai tanto in Montebaldo^ che non si discno-
prifise,
sinnbildlich anszudrucken, dafs nichts verborgen bleibt,
vährend Monteforcoli zum Wortspiel dient:
L'oltimo a tavola e 1 primo a Monteforcoli, 6 alle hasse,
ö aUe forche.
Von Montisci sagt man:
Da Dio yengon le grazie, e da Montisci le macine,
und Ton Tivoli heifst es:
Tivoli di mal conforto,
0 piove, 6 tira vento, 6 snona a morto.
Der Piemontese spricht, wenn Etwas in Rauch oder
Wind an%egangen:
• A r e andait a Moncach,
und der Toscaner giebt den Rath:
Ne mnli, n^ molini, ne compari dell' Isola, ne moglie di
Piombino.
In der Provinz Verona werden die Trientinerinnen
out dem Beim verspottet:
lie Trentine vien zo polastre e le va su galine ,
Qod in Neapel sagt man scherzhaft:
L^asene de Gragnano sanno lettere,
veü Lettere, ein Ort nahe bei Gragnano, so hoch liegt,
diJs man nur zu Fufs oder zu Esel hingelangen kann.
Ebenso wendet man die Redensart an:
Simmo arrivate a Chinnzo,
wenn man glaubt, etwas erreicht zu haben ^ und noch
mehr zu thun hat, als vorher, weil Chiunzo auf der Hohe
zwischen Gragnano und Ajerola liegt; nennt unwahre
Nachrichten: Nova de Barletta,
weil einst viel falsche Berichte von der Belagerung Wiens
über Barletta nach Neapel kamen^ und bezeichnet einen
Kurzsichtigen mit den Worten:
Non ce vede Proceta^
indem die Insel Procida im Golf von Neapel zwischen
der Insel Ischia und dem misenischen Vorgebirge sehr
in die Augen faUt
Von Sandrigo, das einst grofstentheils der Fa-
Jihrb. f. rem. a. engl. Lit. IX. 1. X5
218 O- Fraiberr von lUinabcrg-DÖTiagifeld
milie Sesao aus Yiceoza gehörte, heifst ca auf venetia-
nisch :
Sandrigo, sessi, sassi e asBasüni,
und die Insel Sardinien wird von den Piemonteseu Si-
beria calda genannt.
Die Sar dinier selbst nennen
Tataris mannn (grofB), Salighera bella,
weil Algliero schöner, aber kleiner ist, als Saesari, und
betbeuern:
QnaDta sos primos qui alzant a Kalaris,
wenn sie versichern wollen, daTs sie etwas gewifs bald
tbun werden. Ebenso bezeichnen sie ein Haus, wo Jeder
befiehlt, mit dem Ausdruck:
Sa barca bosioca, (die Barke von Bosa)
oder:
Sos CoDsizeris de Bosa (die Rätbe von Bosa),
das Gerichtsverfahren aber, je nachdem es mild oder
streng ist, als;
sa jnstitia de Rivalö,
oder:
sa justitia de Serramanna,
weil man dort einst 35 Personen auf ein Mal hing, uod
pflegen zu sagen:
Pinlada sa Unna, mandala io Sardigna.
Die C'orsicaner empfehlen ihre Hunde aus Ortaca an:
Bisogna pigliarli d'Ortaca, li cani,
die Sicilianer di^egen rühmen die herrliche Lage von
Palermo am FuTse des Monte Pellegrino:
Capu d'Orlaana e Mudü Piddirinu,
Beati l'occhi chi ti vidirannul
Wenn wir die Sprichwörter, welche noch jetzt iu
der Redeweise der Italiener gang und gäbe sind, mit
den Versen unseres Gedichtes vergleichen, so finden ^vir
zwar häufig Spuren, dals Sprichwörter zu Grunde liegen,
aber nur wenig Uebereinstimmtmg im Wortlaut. Selbst
die gereimten Verse, welche dem Munde des Volkes ent-
nommen sein könnten, scheinen nicht unverändert ge-
blieben zu sein, und die systematische Aufeinanderfolge
der erwähnten Orte läfst deutlich erkennen, da& der
Die Namen und Beinamen der Städte Italiens. 219
Verfasser des Gedichtes nicht ein Mann aus dem Volke,
scndem ein Gelehrter war. Denn so sehr die Italiener
(■i lieben, in ihren Reimsprüchen die Ortschaften einer
Provinz oder auch Städte und Bewohner aus allen Thei-
ir.ü Italiens yergleichend zusammenzustellen oder auf ein
Mal zu verspotten, so ist doch fast in allen längeren
Sprüchen der Reim allein maTsgebend für die Anord-
nung gewesen, und in keinem die geographische Lage
der Orte als Regel für ihre Aufeinanderfolge beobachtet
worden. In unserm Gedichte dagegen wendet sich der
Verfasser von Rom aus, der Westküste folgend, bis
Genua, geht über Alessandria nordwärts bis zum Lago
mairgiore, von dort durch die Lombardei nach Venedig
und längs der Ostküste südwärts bis Otranto, dann
uach Sicilien und vom Mittelmeer wieder nordwärts bis
Dach Rom zurück. Beinah dieselbe Route, nur von Pie-
moQt ausgehend, verfolgt er zu Anfang bei der Be-
^V^^hong der Provinzen, und auf allen seinen Wan-
derungen bekundet er, wie wir gesehen haben, eine so
genaue Localkenntnifs, dafs sie nur auf eigner Anschauung
bernlKD kann. Da wir nun wissen, dafs Catterfno Dolce
grotse Reisen gemacht, so ist es wohl das Wahrschein-
Jiciwte, dafs er selbst der Verfasser des Gedichtes ge-
wcTjen ist. Aus den oftern Wiederholungen eines und
desselben Verses mit nur geringen Veränderungen der
Worte, sowie aus den häufig vorkommenden Unregel-
mafsigkeiten der Sprache und des Styls mochten wir
jedoch annehmen, dafs er, um die leergebliebencn Seiten
.M-iner Schola Italica zu füllen, in Eile seine Reiseein-
drücke und Erinnerungen aus dem Gedächtnifs zu Papier
irr'bracht, und so das Gedicht zusammengestellt habe,
welches uns jetzt als ein Gesammtbild der damaligen
ethnographischen, politischen und gewerblichen Verhält-
nisse Italiens von hohem culturhistorischen Interesse ist.
O. Freiherr von Reinsberg-Düringsfeld.
15'
Ktlüsebe AüMtgcn:
Kritische Anzeigen.
Lmmstik der UoiiiAniscb«n Sprscheu von Friedrich Diei. Z««iM
neuTerfBfBte Auagabe. Enter and zweiter Theil. Bonn, Weber.
1656 — 18^8. (VI, 4B1 uad 470 Sciteo. 8<>.
(FortsetiDDg.)
Spanisches Verbum. In aeiaer AnfTassung der einfuhen
inditionale hatte Diez in der ersten Ausgabe das lat. Pei-
tum Conj. au Grtinde gelegt; „cantare kann am in canta-
t seine Quelle gehabt haben, denn das seinem Begriff nacli
ler liegende Fatnr. Exsctum hätte sein nnteracbcidendes o
Spaniachen acbwerlich eiDgebüTst", In der zweiten Aas-
te entscheidet er aich dennoch für das lat. Fatur. Exactan,
aptaächlich wie es scheint aus dem Grunde, weil im Alt-
inischen cantaro wirklich vorkommt. Aber catüaro mocble
n für die erste Person zum Unterschiede von dem eantoTt
r dritten ebenso willkürlich bilden, wie man im Italienischen
iaeo ans amava gebildet hat, nm es von amava der dritt«D
rson ZQ nnterscheiden. Ob überhaupt das selten gebrauchte
, Put. Exactum in der Volkssprache aich erhielt und iu die
Ituraprache überging, dürfte wohl bezweifelt werden. Auch
grifflich acbeint: wenn ich ainge oder singen sollte, demlai.
rfectum Conjnnctir näher za stehen, als dem Indicativ: ich
rde gesungen haben. Wollte man aber die Endung o im
tspanischen allzu sehr urgiren, so wäre zu bemerken, vi»
ch Diez hervorhebt, dafs im Poema del Cid, also im all^r-
eaten Spanisch, vUgvier, düner, mandar vorkommt, lauKr
>rmeu, die wohl ana vUqviere etc., aber nicht leicht ans
<quiero etc. entstanden sein können.
Bei der zweiten Pers. Sing, des Hilfsverbums ter, bei «■(«.
rweist Diez auf ein von Burgay angeführtes allfranzösiacbes
«, das jedoch nur sehr vereinzelt und nur mundartlich be-
gnet Das span. eres ist gewifs aus lat eris entstanden, du
uer im Spanischen überflüssig gewordenen Fntarbedeutung
tkleidet, sehr wohl für das Praaens die zweiten Person von
r dritten, von es, unterscheiden konnte. — Bei den Bilduageo
n ser nimmt Diez in einem, wie uns scheint, zu weilgebeo-
Onunmatik der Romanischen Sprachen. 221
den Mafse eine Yennengang des lat esee mit lat. sedere an.
Es wäre doch seltsam, wenn das anentbehrlichste, gewohn-
lichste Yerbom seine wichtigsten Formen von einem andern
Verbnin von viel speciellerer Bedeatang hatte entlehnen müs-
sen. Warum sollte auch ser ans seer contrahirt sein, zumal
dieses letztere im Altspanischen sein inlautendes d noch lange
conservirt hat? ser konnte sich aus esser^ das im Spanischen
natüriicfa stets die letzte Silbe betont haben mufste, ebenso
kicht bilden, wie sich itai. sendo aus essendo, suto aus essutOy
iacamo aus essevamo, ja sarö, tdtital. serb aus esserb gebildet
iut Wie ital. suto und essuto ist spanisch sovo und suvo
eise nach Analogie aus dem Stamme ser gebildete neue Form,
die nur zufällig übereinstimmt mit dem auch aus sedere ge-
bildeten sovo (^8el[d]uii) wie crovo {creduit). Auch die andern
Flexioosformen, Oonjunct secy Imperativ se, Gerundium siendo^
Partidp sido, die Diez sämmtlich von sedere herleiten mochte,
halte ich unbedenklich so gut für Neubildungen aus dem
Summe m, wie die «ntsprechenden italienischen. Mit dem-
Klbe&Bechte wie span. sed konnte man auch ital. siete (este)
von Kdere (sedete) herleiten. — Eher als eine Vermengung
der Fonnen liefse sich eine Vermengung der Bedeutungen zu-
ge^ dergestallt dals sedere im weiteren Sinne als = sitzen,
^ s sich verweilen, existiren, gebraucht wäre. — In
Bezog auf den Ton Wechsel in spanischen Verben auf ire —
f*^o, sentimos^ sintiö — habe ich meine abweichende An-
sicht bereits in meiner Anzeige des ersten Bandes der Gram-
outik (S. 355) auseinander gesetzt und fuge hier nur hinzu,
dals das dort Bemerkte wie von dem Tonwechsel e, t>, t, auch
Ton dem parallelen o, ue, u gilt: durmiö bildete sich aus dor-
^0, \ne sintiö aus sentio. Das i, das den Ton verlor, rea-
girte dafür auf den betonten Stammvokal. — Bei alspan. exir
möchte ich wohl iscamos aus -exeamus herleiten, nicht aber
^gamos, das mit seinem g für j deutlich auf lat. eamus ver-
weist — "Wie beim italieniscben Verbumverzeichnifs mochte
ich auch beim Spanischen der Perfectbildung auf ui einen
grö^ren Einflufs zuschreiben, als Diez es thut. Zwar da£i
truxe auf ein lat trcunii zurückzuführen sei, hat er selbst her-
vorgehoben; aber die altspan. Formen trasco und visco leitet
er doch von traxü und vixit ab, was iodeis nur, wie dijo aus
döii, ein traxo und vxxq (ital. dissBy trasse, visse) hätte «r-
222 Erituche Anzeigen:
geben können. Es verlangen, zumal x nur vor a, o und u,
nicht vor e und i, in «c umgestellt werden konnte, nach tratco
und vigco die doppelte Perfectbildung, mit s nnd mit u, als
Etymon: also iraxuit und vucaü. Ebenso deutet das altspan.
msco auf ein nascvit bin, dem aacb ital. nacque analog ist,
nur dals liier das s vor dem equ sich nicht erhalten koonle.
Wie das u aas der Endsilbe überall in die Stammsilbe ein-
drang, bat Diez hier vortrefQicb nachgewiesen und auch die
älteren Formen, in denen noch das stammhafte a mit dem
Eindringling u zu o, für au, zu verschmelzen scheint, gebühreDd
betont: in habui, haabi, span. ovi, hübe. Nur nimmt Diei
dann weiter an, dafs nach Analogie von hvbe auch tave, esturr,
anduee gebildet sei. Wir glauben eher, dafs ohne Rücksicbi
auf das vereinzelte habe die andern Verba ganz von selbst
ihre Flexion so gehild«t haben : zu ettuco gelangte man darch
die altspan. Formen estido (stetil) estodo (gleichsam lat. ttetait)
eslovo, nach Elision des d (wie creer ans creder) und durch
Einfügung des v, wie frani. pouvoir ans pöoir. Ebenso bei
andure, wo die altspanischen Formen aiididot andodo den gani
analogen Hergang zeigen. Wie in diesen Fällen d mnfste bei
tuvo das n des lat tenutt weichen, als das u in den Stamcn
eindrang. Das schon erwähnte altspan. erovo weist anf eredml
hin, so gut wie das von Diez sehr passend damit verglicbeoe
französiscbe erat.
Pnrtugiesieches Verbam. Meine abweichende Ao-
sicht von dem Laatwechsel in Portugiesischen Verben auf «
habe ich an der bei Besprechuug der Spanischen Verben be-
reits bezeichneten Stelle der Anzeige des ersten Xheiles der
Grammatik ausgesprochen. Bei den Verben auf tr, die den
Laulwecbsel von o und u innerhalb der Flexion beurkunden,
ist aber streng zu unterscheiden zwischen dem betonten udJ
dem tonlosen Vocal. Letzterer ist ziemlich gleichgillig, wie man
denn z. B. sowohl euhir, suiido wie sobir, tobido antrifft. Das
betonte u findet jedoch nur da Statt, wo ein ConjugatioDs-
vocat, € oder i, unterdrückt iBt oder vielmehr durch Attraction o
in u vernandelt hat, so «u£o , siiba lat. s\Aeo-, stibeaat; sonst
steht immer o, das in diesem Falle nicht, wie das oben-
erwähnte tonlose o, beliebig mit u vertauscht ^ve^den darf:
aobea, subem lat. lubis, tubent (für subeunt). — Das porlug.
de»pir hat Diez richtiger jetzt von lat. deexpedire, als früher
Grammatik der Romanischen Sprachen. 223
von despuere hergeleitet. — Wie dad unterdrückte Gonjnga-
tiooszeichen e oder t aus sobio and dormio stibo und durmo
i:emacht hat, so, and nicht, wie Diez annimmt, als Discollisions-
fille, mochte ich mir auch die Imperfecta punha^ tinha^ vinha
erklären ans den ursprünglichen Formen ponia^ tenia, vcniüy
bei denen also nicht nur, wie Dies will, der Top zurück-
gezogen wurde ^ sondern das i selber in den Stamm eindrang,
pfpiCL pönia^ punha, — Auch bei einigen Perfecten der star-
ken Conjugation ist zu unterscheiden zwischen tonlosem und
betontem e oder t, o oder u. Ob man pudeste oder podeste,
hffite oder fezeste^ tiveste oder teveste setzt, darüber entschei-
det lediglich der conventioneile Sprachgebrauch, aber die erste
Person pude^ fiz^ tive^ puz wird schroff unterschieden von der
dritten Person pode^ fez^ teve^ poz^ schwerlich blofs aus Dis-
collisionsgranden , unbeschadet deren man doch houve^ quiZy
trimse, disae für beide Personen hat gelten lassen, sondern in
BezQgnahme auf altere Formen , die in der ersten Person ein
ansLnxtendes % aufwiesen: figi^ pttdiy das in der dritten fehlt,
nad das nicht unterdrückt wurde ohne wenigstens seine Spur
in dem Stammvocal zurückzulassen, so weit dies möglich war,
ümEeh bei stammhaftem e und o. Ein stammhaftes t, wie in
ftfc nnd disse^ liefs sich freilich durch dies hinzatretende i so
frefii^ alteriren, wie der Diphthong ou in houve und trouxe.
Pro venza lisch es Yerbum. Auch dieses Capitel hat
ia der neuen Ausgabe ungemein gewonnen; viele Züge tie-
fer Beobachtung sind den grammatischen Bemerkungen hin-
zugefügt, nnd namentlich ist das Yerzeichnifs provenzalischer
Flexionsformen aus sorgsam verwertheter Leetüre auf's Er-
freulichste vervollständigt. Dabei ist auf die Lehren der alten^
^eit Erscheinung der ersten Auflage pubücirten provenzalischen
Grammatiker überall Bezug genommen, und auch die proven-
zalischen Nebendialecte haben die gebührendste Berücksich-
tigang erfahren. — Beim Hülfsverbum esser erklärt Diez die
zweite Person est und iesi aus einer Anbildung an das Per-
iectum fost (fuisti; fecisti in der zweiten Auflage der Gram-
matik ist offenbar ein Druckfehler). Sollte es da nicht näher
liegen, weil es der zweiten Person doch von es der dritten
unterschieden werden mufste, an es tu zu denken, wie ital.
joHu neben fostil — Zu venser lat vincere ist gewifs eine
zweite InfinitiTform foencre (franz. taincre) zu präsumiren , aus
224 EritiMliB Anzeigen :
der allein sich das guttorale c in venca, venquei, veneat er-
klärea lÄ&t. — Die Bildoag der sUrken Perfectformen auf
c, guett etc., für welche Diez in der ersten Änsgabe nur nn-
Mchere nnd schwankende Deatungen hatte, ist in der Denen
Ausgabe überzeugend richtig ans ^t, guitti (dolui, dolgvi;
doluitti, dolffuisti) erklärt. Ich möchte nnr hinznfügNi, d&b
vrir anch hier, wie bei den italienischen Perfecten, eine gemein-
romaniache Form aaf ut öfter werden anzunehmen habeU] als
Diez für nöthig erachtet. Ans eognovit crevi, Inbi lielse sich
schwerlich prov. conoc, erec, 6ec herleiten, so wenig wie ilsl.
eonobbi, erebbi, beeei. — Beide abgeleitete Formen, die italie-
niscbe wie die proTenialische , verlangen su ihrer Grundlag«
eognovui, crevui, bibui, was besonders in der zweiten Person
des provenz. Perfectes hervortritt; conogvett, creguett, begwit
deuten direct anf eognomätti, crecuuft, bibuüti, wobei zu be-
merken ist, daCs u in dieser provenz. Verbindung überall hör-
bar sein mnfste. Denn nnr gu, nicht ein blofses g mit stam-
mem u, entspricht dem Oermanischen v, das Diez mit Recht
hier herbeizieht. — Präsens-Formen wie eataue, faue, eaue,puetc
hält Diez für willkürliche Abändemngen, um diese erste Per-
son von der dritten ettai, fai, rat, pot za nnterscheiden.
Aber weshalb sollte sich dieses BednrfniTg gerade bei diewn
wenigen Verben hervor^than haben, da doch sonst bei des
Verben der schwachen Conjngatjon im Präsens Indicativ der
zweiten und dritten, nnd im Präseos Conjnnctiv aller drei Con-
jngationen, die erste und dritte Person selten unterBchieden
wird? Die ursprünglichen Formen ettati, faa, dau, vaa «ei-
sen noch dentlich anf ein gemeinromanischea tto, fo, do, r«,
(vao) bin, so gut wie die andern Formen ettai, fcti, da anf
stat, fa, dat; ebenso pues avS pOi»(wn), und pot *a£pot{eal). —
Das den ersteren Formen hinzugefügte e: ettaue, faws, vaw,
pueic, wurde als vermeintHches Kennzeichen der ersten PersoD
nach Analogie anderer starken Verba (tene ItaL tengo, trete
von iraUaer , ßoritc von florirj entlehnt. — Eine werthvoUe
Zulhat der nenen Ausgabe ist die Darstellnng der dem
Provenzaliachen so nahe verwandten AltcataJoniscben Coiyn-
gatioo.
Französisches Verbum. Das allfranzösiscbe Verbum
ist in der neuen Aosgabe 'getrennt von dem neufranzösiacheD
bebandelt und hat dabei nicht nur an systematischer Ueber-
Grammatik der romanischen Sprachen. 225
sichtlichkeit gewonnen, sondern ancb die wesentlichsten Be-
reichemiigen an interessanten Sprachformen erhalten. Dabei
ist aaf den Unterschied der einzelnen Dialekte durchgängiger
Qiid eingehender Rücksicht genommen als in der ersten Aas-
gabe. Ebenso ist die Chronologie, d. h. die Priorität der ein-
lelnen Flexionsendangen, wie sie in den ältesten und den zweit-
ültesteD Denkmälern auftreten, genauer hervorgehoben. So ist
gleich bei den einleitenden Bemerkungen über die Personal-
flexion Ton Wichtigkeit die Notiz, dafs die Endung omes für
die erste Pers. Plur. nicht die urkundlich älteste sei : „obgleich
sie mit ihrer Endung mes dem lateinischen Urbild am näch-
sten komme '^ In der That wäre auch schwer zu verstehen,
wie SOS amtM, emus und imus dieses eine omes habe hervor-
gehen können; wohl aber erklärt sich dieses Räthsel aus den
abgeknrxten Endungen am (ams)^ em (ems) und im (ims)^ wo die
iiinn eintretende Nasalirung die drei Yocale trüben und zu dem
dampfen o oder u: om oder um zusammenfassen l^onnte. Da
udi den Regeln der Lautlehre ein tonloses lat ti ohne Ersatz
im Fnnzösischen einfach ausgestofsen wird, so erscheint auch
1^ dieser Seite chaniomea nicht als direct aus cantamtu ge-
bildet, sondern als erweitert aus chantom oder chantoms, —
1& Perfectform chantasmes für chantames hält Diez für eine
AnhSdong an die zweiten Person chantastes, Veranlafst wurde
*'fiaMamM jedenfalls durch das Streben das a positionsscharf
Uiogen zu lassen und dadurch vor dem Uebergang in e zu
bewaiiren, dem die dritte Person chantarent auf die Dauer nicht
^ entgehen können. Das auch sonst in franzosischer Flexion,
^ B. vor auslautendem f , eingefügte s mag also hier densel-
^-0 Zweck haben, wie die Verdoppelung des m im ital. can-
iümmo, wo das a ebenso scharf klingt, wie das a in der dritt-
i^lzten Silbe des lat. cantaimus ( cantavimus ) ^ das beiden
Formen zu Grunde liegt. — Der Nachweis des lat Plusquam-
perfeetom in den allerältesten franzosischen Denkmälern ist
^ine wichtige Bereicherung der neuen Ausgabe. — Bei dem
HÜfsverbum e^8e will mir im Franzosischen eine so weit ge-
hende Yermischung mit atare so wenig einleuchten wie im
Spanischen mit sedere^ so nahe auch formell und begrifflich
das altfranzosische ester sich mit estre berühren mag, wie span.
*er mit seer, Dafs das Partidp estS von stare kommt, ist
^Uerdings so unzweifelhaft wie bei dem ital. Particip stato^
226 Kritiach« ÄDzeigen:
und bei dem provenzalischen estai. Aber ans dem lat. ate^n
hätte sich burguadiach egtene, nonnaDoisch eatoe bilden müs-
seo, was sieb nirgendwo findet. Nur von dem Verbum titer
weist Barguy ein Imperfect estoent (ttabatit) nach, wÜbreiid
er von estre nur das Imperfect estoie (bnrg. and picardisch)
und esteia (normannisch) kennt — also Endungen, die nor
der zweiten und dritten Conjugation, nicht aber der ersten
nrsprünglich angeboren , — estoie mah Ton ettre so gebildet
sein, wie vendoie von vendre, also aus keiner lateinischen Form,
wie das ursprüngliche französische Imperfect ere ans lat.
eram. — Die auffälligen altfranzüsiachen Formen voii, tslou,
rws, truis, pruis, doins, deren « sich im Conjunctir voite ett.
erhält, möchte Diez aus den entsprechenden dritten Personen
des Conjancüv voiit u. B. w. herleiten, in denen das » ohn«
allen etymologischen Grnnd vor t eingefügt wäre. Aber diese
Einfügung des » findet ja eben nnr vor t Statt und mäfsle
naturgemäfs mit dem t anch wieder verschwinden. Mir scheint
vielmehr darin ein Versuch zu liegen , den vokalisch oder
nasal auslautenden, schwachen Stamm durch die IncbosÜT-
enduDg t« zu stützen und zu stärken, so dafs deren * sich mit
dem Stamm -Vocal dipbthongirte nnd das s sich eng anschloES'
Die Conjunctive ruUse truisse pmiite von rouver, trouver,
pTOuver weisen am deutlichsten auf die Analogie von ßnistt,
floTisse bin, während allerdings mit dem Diphthonge oi nnd
dem Nasal sich nur ein einfaches » vertrug: voUb, eitoitt,
doinse. Es bandelt sieh dabei um Verba der ersten Classe,
bei denen im Indicativ nur die erste Person solcher StütM
bedurfte; 2. Person dones lat. dojtas, pmevea lex. probas, 3. ?■
done lat. donat, während im Conjunctiv, wo das lat e nach
der Lautrcgel ausfiel , diese Inchoativform noch weiter ange-
wandt wurde; doinst lat. donet, ruist lat. roget. — ooi's weist
-wie provenz. vauc direct auf vao oder vo für vado bin. Ebenso
estois auf estauc. Die von Burguy notirte, von Diez ans
Verwechslung mit esistoit, existoit erklärte, vereinzelt vorkom-
mende Imperfect form estisoit liefse sich demnach viellHcbt
rechtfertigen, als eine dem Präsens Mtois nachgebildete Impe-
rativform, die freilich genauer ettiasoit lauten müfste, wie
ßnissoit, ßoriisoit. — Bei dem altfranz. oi wie in tstoU,
vois u. s. w. ist nicht an das aus e entstandene jetzige oi zu
denken. Jenes, mit betontem o, findet sich z. B. bd im Nor-
Grammatik der Romanischen Sprachen. 227
uänoischen Dialekt, wo dieses durch ei vertreten wird. —
mmger und manjaer werden schwerlich nnterschiedlos ge-
braucht sein dürfen, sondern die zweite Form ist nur da
gerechtfertigt, wo im lateinischen manducare der Ton auf u
riibt. So menjut lat. manducetj oder das von Diez citirte men-
j^ice^ das sich wie doinse zu dornst verhält. — In der Annahme
dafs der Infinitiv istre^ neben issir^ aus dem Futur, istrai ent-
lehnt sei, stimmt Diez Burguy bei. Dafs während sonst das
Fatarnm ans dem Infinitiv gebildet wird, hier ausnahmsweise
der umgekehrte Fall Statt gefunden, wäre doch seltsam. Das
Schwanken zwischen Infinitiven der dritten und vierten lat.
CoDJQgation ist im Provenzalischen und Altfranzosischen so
wenig unerhört, wie zwischen Infinitiven der zweiten und
dritten lat Conjugation — plaisir — plaire^ courir — courre^
treten dem manoi maindre^ ordre ardoir vollkommen zur Seite.
So konnte man auch sehr wohl, um den vocalisch anlauten-
den, schwachen Stamm in issir zu schützen, den Ton auf
diese Stammsilbe vorrucken lassen und dann mufste sich istre^
wie X\$tre von texere bilden. — Dafs in altfranzosischen Par-
licipien auf u dieses « den Stammvocal verschlucken sollte,
wie iffl modernen Französisch allerdings die Regel ist, wäre
doefa eine grofse Ausnahme, und das von Diez angeführte mu
ersdteiot neben dem gewöhnlichen nieu oder mou ziemlich un-
sicher. Solche Contraction gehört gewifs erst der Uebergangs-
periode vom Altfranzösischen ins Neufranzösische an. — > Bei
d«r Darstellong des Perfects der starken Conjugation giebt
Diez in einer Note eine Zusammenstellung der dritten Pers.
Flor, diese« Tempus in den verschiedenen Romanischen Spra-
chen, der zufolge es den Anschein gewinnen könnte, als ob
im Spanischen die lat. Betonung erunt, statt des gemeinroma-
ni<^chen erunt^ sich erbalten hätte. In der That spricht er auch
in dem Capitel über die Spanische Conjugation diese Meinung
ao8, und dixeron^ hicieron^ pusieron, traxeron sehen allerdings
dem lat. dixerunt^ fecerunt^ posuerunt^ traxerunt ebenso ähn-
lich, wie span. fueron dem lat. fuerunt. Aber wie beim Hilfs-
verbnm foron^ die ursprungliche alte Form, so deutlich auf
l&t fuerunt mit gemeinromanischer Betonung hinweist, aus der
nch das jetzige fueron nur durch Diphthongirung des o zu
w entwickelt hat, so sind ohne Zweifel die von Diez ange-
fahrten Nebenformen dixon^ hizon^ puson^ traxon als die ur-
bprönglichen, aoä dixerunt etc. syncopirten Formen anzusehen ;
228 Eritliche Aoieigen:
jeoe andern jetzt giltigen aber als NeobUdungen nach Analogie
der schwachen: wie vfndOrim nicht auf lat vendiderunt , Bän-
dern anf eendevenint lu [>asiren ist, so liegt dem dixiron nicht
lat. dixerunt, sondern dixeverunt zu Grunde. Eine eben solcbe
schwache Nenbildnng, auf den starken Perfectstamm gepfropft,
ist in der von Diez in der Note gegebenen Uebersicht proven-
zalisch pretiron neben der nreprünglichen ans gemeinro manisch
prenserunt gebildeten Form preUon nnd preiron^ franiösiedi
prisenl nnd prirent , je nachdem aas euphonischen Gründen
bald das r , bald t geo(>fert wurde. Die klassische Betonang
eruRt läTst sich, meine ich, in keinem romanischen Falle nach-
weisen. — Zu der schwachen Perfectbildung auf i hätten di«
im Normannischen Dialekte binfig vorkommenden Nebenfoi^
men auf i« Erwähnnag verdient: im Rolandsliede abatUd für
abalit, im Psalter deperdiet laL dUperdidil, vendieg lat. vendidiHi,
entendierent lat wtellexenmt. — In demselben altfranzösiachen
Psalter findet sieb n. A. aoi«t tat. auxit, purtesi« tat. potsiditti,
Tepoatrent lat. abtco-adenmt, ttoiU laL itetit, egtourent laL exitüe-
runt, deguerptaia lat. dereliqaUH, extraiiia lat. extraxiati, detierl
loL deerit, conehtti» tat. ooncluaitti, forttraittrent lat. evaginate-
TvsU, deg»eü lat desit, criena lat timtä, exoi lat exaudi, ntniiu
lat. manai, toi lat tacai, ctiri lat cucarri, /aimea \aL /aciama,
pout lat pavit, beneüquia lat beneditisti.
Walacbieche Conjugation. Auch dieses Capitel ist
bedeutend bereichert worden, sowotil in der Darstellung der
Flexionen, als anch in dem Verzeichuifs der starken Verba.
Wortbildangslehre. Dieses dritta Buch der Gram-
matik, welches anch in der neuen Ausgabe die zweite Hälfle
des zweiten Bandes bildet, mufs ich mir zu späterer Be-
sprechung Torbehalteu , im Bunde mit dem Etymologischen
Würterbach, dessen beide uns nunmehr Torliegende Ausgaben
ebenso wie die seiner Grammatik, uns den glänzenden Beneis
fuhren, wie der Altmeister Romanischer 'Wissenschaft eigene
Leistungen, die bis dahin für fast nuübertreffiich galten, doch
in unermüdlichem Weiterforschen und Weiterstreben, noch la
übertreffen weifs. Mögen denn dritte Auflagen der Gram-
matik und des Wörterbuchs ihm s. Z. Gelegenheit geben,
noch einmal diese nur ihm gelingende Probe seiner Meister-
schaft EU machen 1
Bonn, Februar 1868.
N., Delias.
Contes et Proverbes popnlftires recaeillis en Armagnac. 229
CoQtes et Proverbes popalaires recueilUe en Armagnac par M. Jean-
Fnuicoi< Blad^. Paris (Librairie A. Franck) 1867. 8«. 92 pages.
^E^^^ durch das Beispiel der Deutschen, hat man
luch in Frankreich angefangen, sich ernstlich mit den Volks-
überliefenmgen zu heschaftigen, und in den einzelnen Provin-
zen zu sammeln, was sich noch an Sagen, Märchen, Sprich-
würtern, abergläubischen Meinungen und Gebräuchen erhalten
hat. Wir besitzen bereits mehr oder weniger vollständige
SammlaDgen aus der Normandie, Picardie, Champagne, Franche-
Comte, Bonrgogne, Provence und einigen Departements des
nördlichen und mittleren Frankreichs, und es steht zu hoffen,
(iiJä binnen weniger Jahre jede Provinz eine eigene Samm-
lung aofzQweisen haben wird. Am eifrigsten haben sich bis-
Wr in dieser Beziehung die Gelehrten der Gascogne bewiesen.
Schon im Jahre 1855 hatte der Chevalier du Mege in Tou-
louse ein reichhaltiges Material von Volksliedern, Märchen,
Enihlongen, volksthümlichen Sitten und Gewohnheiten gesam-
n^^U, Qffl es in seinem grofsen Werke über die Pyrenäen zu
verwenden. M. C^nae - Moncaut theilte in seiner Yoyage archeo-
^ogiqse et historique dans les anciens comtes d^Astarae et de
Panliae (Mirande 1857) mehrere Märchen mit, welche später.
Da einige vermehrt, unter dem Titel: Contes populaires de
^ Gsseogne (Paris 1861) erschienen sind. J. Hatoulet und
£> Picot haben Proverbes bearnais herausgegeben ; G. Brunet
hat unter dem Titel: Anciens proverbes basques et gascons
<i<e älteste gascognische Sprichwortersammlung: Lons Moutets
goascoQs deoa marchan de Yoltoire wieder abdrucken lassen,
welche auch M. G. Duplessis seiner Bibliographie paremiolo-
giqne als Anhang beigefügt hat, und A. Philibert Abadie
OA^ im Lou Parterre gascoun coumponzat de gnvate carreus,
p«r 6. Bedout d'Auch (Auch 1850) die Sprichworter auf,
Weiche im vorigen Jahrhundert der Abbe Daignan du Sendat,
Gen«raivicar der Diözese Auch, gesammelt und handschriftlich
hinterlassen hat Dem gelehrten Verfasser des Droit de fa-
milie nA Pyrenees, Herrn J. Gordier^ verdanken wir die
legendes des Haates- Pyrenees, und J.-F. Blad^, der schon
durch seine Dissertation sur les chants h^roTques des Basques
rabmÜchst bekannt ist, hat in dem vorliegenden Werke die in
Annagnac aus dem Monde desYolks gesammeltenErzählnngen und
230 KritUche AnteigeO'.
Sprichwürler veröffentlicht. Es ist dies eine um so verdiemt-
vollere Arbeit, da sie una zugleich den besten Einblick in den
Dialekt von Auch gewährt, indem die Erzählungen mitgetheilt
sind. Da indessen der Verfasser in der Vorrede sagt, dafg er in
der Einleitung zu seinen Foesies populaires recueillies en Är-
magnac, welche er gegenwärtig drucken läfst, selbst eine
Charakteristik dieses Dialektes geben wird, wollen wir hier
das Sprachliche ganz bei Seite lassen , und uns blos auf dss
Sachliche des Inhalts beschranken.
Theils die äubere Form, theils der Gegenstand der Be-
handlung hat den Verfasser seine Erzählungen in Co Dies,
RecitB und Superstitions eintheilen lassen.
Die Ersteren, welche stets mit den Worten: Jon sabi un
counte beginnen, und mit dem Reime:
E tric trie
MouD counte es Gnit:
E tric trac
Moun counte es acabat.
endigen, sind die eigentlichen Märchen. Sie enthalten Schil-
derungen von mehr oder minder wunderbaren Begebe tiheiieo,
wie wir sie in den Contes de Perrault uud den Märchcc-
sammlungen anderer Völker lesen, und gelten selbst in den
Augen des Volkes für Erfindungen der Phantasie.
Die Recits, welche keine bestimmte Formel des Anfangs
und Endes haben, sind Erzählungen wahrer oder wenigstens
wahrscheinlicher Begebenheiten, die nichts Wunderbares ent-
halten , und könnten eigentlich als Anekdoten bezeichnet wer-
den, da sie meist bumorietischen Inhalts sind.
Die Superstitions endlich behandeln wunderbare Vorfalte,
wie die Contes, sind aber ihrer Form nach zu den Redts tu
rechnen, weil die Erzähler sowohl, wie die Zuhörer Ton der
Wahrheit des Berichteten überzeugt sind. Dabin gehören die
Sagen vom Wehrwolf (lou loup-garoonj, vom Teufel, der so
allen Maskeraden Theil nimmt (lou diable mascat), vom Haus-
kobold (lou drac), der die Pferde pflegt, von den Bienen G»*
abeillos), die böse Herren verlassen, und nur bei •frommea
bleiben, vom König Artna, dem wilden Jäger der Gascogne
(loa rey Artna), von der acbwarsen Ratze, welche spricht
(lou gat panat), vom Spuk der Weih nach Isnacht (la neyt de
Nadau) und der Geistermesse (la messo de las haatsumoe).
CoDies et Proverbes populaires recneillis en Armagnac. 231
ciid ähnliche. Die meisten dieser Sagen kommen auch in an-
(!cren Provinzen Frankreichs vor. In einer derselben, la da-
Davseleto, wird von einem jungen Mädchen, welches sehr
iu>Jeidig ist und eine hartherzige Stiefmutter hat, dieselbe Be-
^tbeaheit erzählt, die in andern Gegenden der Gascogne von
d^r seligen Germaine von Pibrac und in Deutschland von der
häligen Elisabeth von Ungarn berichtet wird, Als nämlich
^lä Mädchen einst den Armen wie gewohnlich heimlich Brod
bringen, der Vater aber auf Anstiften der Stiefmutter nachsehen
itill, was die Tochter in ihrer Schürze trägt, findet er nichts
als Blumen.
Den Erzählungen folgt eine Sammlung Sprichwörter,
welche nach dem Muster des Li vre des Proverbes fran9ais
>ua Le Roux de Lincy geordnet ist, und auch viele locale
Redensarten enthält.
So sagt man: Planta amoures, Maulbeerbäume pflanzen,
für etwas Unnützes thun, weil im vorigen Jahrhundert der
Intendant d^Etignj in Auch überall Maulbeerbäume pflanzen
Utfs, welche nicht fortkamen.
Ayma la croutz, heifst das Gold lieben, weil früher auf
>kkn Münzen ein Kreuz geprägt war.
Ein Domherrndiner, dina de canounges, ist ein gutes
ond läügts Mittagsmahl.
Ein Mann ohne Treu und Glauben wird ein Hugenot ge-
D^ont: es un huganaut
Statt des franzosischen: De Caiphe ä Pilate spricht man:
De Ponnpo a Pilato, von Pontius zu Pilatus, wie im Deut-
schen; statt fort comme un Türe, fors coumo Samsoun, wie
SimsoD, und statt adroit comme un singe de sa queue: es
a^et coume an tessoun da sa couo, wie ein Schwein mit sei*
u^m Schwanz.
Von einer Person, die eine sehr hohe Meinung von sich
bat, heilst es: es en or.
Eine sehr fleifsige Frau ist balento coumo uo abeillo;
'in wohlbeleibter Mann ist gras coumo un mounge, fett wie
ein Mönch, oder gras coumo un porc de cent escutz, und ein
Quacksalber ist ein Gänsearzt, medecin de las aucos.
Während der Nordfranzose sagt: „er trinkt wie ein
Schweizer", oder: „ein Säufer wie ein Deutscher", und auch
dtr Spanier spricht: „trinken wie ein Deutscher", heifst es
232 Eritiiche AocrigeD:
in Armagnac: beae como on Aogtfes, und die Spanier, £e
dort lar Redensart dienen: trmitre couino nn Espagnol, nnter-
scbeidet m&n von den DenUcben blos dnrch den selUamen
etwas anöstbetischen Zag: Maucade dons EspagnoU, das diti
de la man; moucade doos AUemans, Ions quoate dits e Ion
Unter den Sprichwörtern sind natürlich die meisten nur
dialectische Varianten solcher, die sieb auch in andern Pro-
Tinzen Frankreicbs vorfinden, oder mehreren romamscbeD
Sprachen gemeinsam sind. So z. B. vom Wetter:
Aabo roujo ,
Beot ou ploDJo;
in Bearo: Aabe arronje
Ben oa plnaye;
spanisch: Anron rabia, i viento 6 llacia;
italienisch: Alis toim ö piscia i sof&a.
im Patois snisse: An de fein, an de rein. Aehnlich in den
norditalienischen Dialecten; Qrasjabr — Dreckjabr, d. h. Jahr
mit Nichts.
Higo. e mou.t,
spanisch: En Agosto nvas j mosto; anderwärts in der
Gascogne: Qnan plan en aonst, plau mesa e rnonst, wie in
ToBcaoa: Qnando piove d'agosto, piove miele e piove mosto.
Aahj heurfe,
Daumao CaDdele,
Sent Blasi bd darre,
ist das erweiterte französische Sprichwort, welches sich aach
im Spanischen und PortngieBischen wiederfindet, und spanisch
lautet:
Un dia Febrero j otro eandelero.
Ebenso treffen wir:
La daillo KD pang
und:
Jaillet
La baiu an pagnet
in Frankreich, Italien, Spanien und Portngal an.
L'arcooJsD doa majtin
Bogourgo loo monlin,
Conlea et Proverbea populaires recueillis en Armagnao. 233
ist das toscanische: Arco (Arco balen) da mattina, empie le
QolilUL
Wahrend aber die Franzosen sagen:
Rouge au soir, blanc au matin,
C'est la joum^e du pelerin
oder:
Bonge soir et blanc matin
Rend joye au coeur des p^lerins,
spricht man in Armagnac:
Rouge lou se, blanc lou maytin,
Goardo te, praube pelegrin,
indem man dort, entgegen der gewohnlichen Annahme, glaubt,
Abendroth und düstrer Morgen verkünde unfehlbar Regen.
Auch das Prognosticon des Winters:
Quant la grno ba cap sus,
Tout rhlner qu^auem dessus;
Quant la gruo ba cap bat,
Tout l'hiuer anem passat,
sehdm Armagnac eigenthnmlich, und das Sprichwort:
Sent Bertonmia,
Pago qui diu,
beodii fich auf die ehemals dort übliche Gewohnheit, am St.
^vtbolomaustage die Pachtgelder und Abgaben zu bezahlen.
Das proven^alische Sprichwort:
Aa leni que canto lou couquou, de matin moueil, de uespre dur,
in Laogaed'oc : Aou ten qe cänto lou couqu, lou mati mol lo vespre du;
in Toscana: Qaando canta il cncco, nn giomo molle e Taltro
ascintto (nn*ora bagna e Taltra e asciutto);
in Spanien: En tiempo del cuco a la manana mojado y a la noche
enjuto,
laotet in Armagnac:
Plonjo dou coucut,
Taot leu mouiliat, tant len echuc,
ond das französische:
Du dimancbe an matin la pluje
Bien sonvent la semaine ennnje,
ist, gans ähnlich dem Plattdeutschen der Altmark:
W'mn*! 'n Sunndag regent väor de Miss,
So regent 6k de Woch dörch wiss,
lad dem lozemburgischen:
B^t et Sondes fir der Hess,
Da* rint et an der Woch gewes,
Jahib. L niB. «. engl. Uu IX. 3. 16
234 Kritiicbe AniaigeD;
abgeändert in:
Quant pl&u aTSot U mtsso,
ToDt In semmano dod c^tto.
Am eigeoslea dem alten Ärmagnac sind die Sprichwörter,
welche aaf dortige Ortschaften Bezog haben, and daher in
local sind, um weitere Verbreitung gefunden za h^en.
Von Flenrance, der ehemaligen Hauptstadt der Grafschaft
Ganre, heifst es:
Gens de Floarenco , aanmair«! d'agnlhoe,
indem maa den Bewohnern nachsagt, sie hätten einst Nadeia
ansgesät, und gehofft, dieselben würden gleich dem Getrüd^
aufgehen und Fruchte tragen.
Von Barran, einer kleinen Stadt im Airondissement tod
&.uch, sagt man:
Fajs de bramo pan.
Ar);eat e boanos conatnmoB,
Lona BaTranDesis d'kd conmo grapands pliimoa,
was allerdings einem gänzUchea Mangel gleichkommt, und voe
Puycaaqoier, einem Marktdecken desselben Arrondissemento:
Pajcaaquib,
Petilo bilo, gran cloaqne,
Lou clouque qu'ea plea de paillo;
E la bilo de canaillo.
Auf Sempesaerre, einer Gemeinde des Arrondissenjeai
fon Lectonrc, wird die in rieten Ländern wiederkehrende
Sentenz: guter Boden, schlechte Leute, angewandt.
Sempessferro,
Macbantos gens e boano teiro,
und von Masseube im Arrondissement von Mirande, dessen
Bewohner Kaidaunen sehr gern essen sollen, spricht man;
Uasieub&s ,
Tripaasti.
Die Spottreime: Bearnis,
Faus et courtes;
Bigourdan,
Piri que can,
itammen aas Bigorre und Bearn, indem die Bewohner von
Bigorre das alte Sprichwort der Beamer:
Bearnet, fi^au et coarta«
in Bearnes fans et conrtes umwandelten, und diese sich dafür
3urch den Spottvers racbteD:
Bigonrda, pire quo caa.
CoDtes et ProTerbes popnlaires recneillis en Armagnac. 235
Aach das Bearner Sprichwort:
Ni api, Di en Espagne,
Qne noa'n a lou, qni non b' engagne,
L«t in Armagnac üblich ;
Aci ni en Espagno,
Qni non sab nou goaieagno,
und wie die Prov^o9alen von den Edelleuten von Beauce ver-
«chern:
Oej Gentis-homea de Beausso, pouerton lous esperons au sac,
«ird ia Armagnac von den Edellenten von Barran, welche
meiftt sehr arm waren, behauptet:
Lous nobles de Barran,
Soon bengntz a p^ uo crabacho a la man,
weil sie zu Fu£3 nach Auch gegangen sein , aber Sporen und
tioe Reitpeitsche in der Hand getragen haben sollen, um den
.loscfaeifl zu geben, als wären sie geritten!
Das Glossaire, welches als Anhang beigefügt ist, enthält
Qor die eigeothümlichsten Worte der Mundart von Auch, und
^etzt daher die Kenntnifs des Dialects der Gascogne im All-
^eineiDeo voraus. Im Interesse des Buches und der Leser,
^«Icbe des Gascognischen nicht so mächtig sind, wie der Ver-
^r 10 glauben scheint, wäre es darum wünschenswerth,
veno das Glossaire etwas ausführlicher wäre. Denn nicht
^ Erzählungen sind so leicht verständlich, wie die Recou-
Bttodadoon dW Aubergnas, welche wir hier als Beispiel der
fiecits und zugleich als Probe des Dialects mittheilen wollen.
Uo cop, dus frays Aubergnassis aueuon tuat un home de
Seiasan. Lous jutges d^Auch coundamnen Pajnat a este pen-
iH Don cadet n^auoun pietat per amou qu'ero encoere fort
i'>€o, e lou coundamnen pas qu*a esta hoetat per lou bourr^u,
äo pe de la pouten9o oun Taute anauo esta penjat
Leu cadet cridauo coumo uo aiglo pendent que lou bour-
reu loa hoetauo a bras birat: mes Taynat qu' atendeuo la
tordo au cot haseuo sas darreros recoumandatiouns.
— Fraj, 9a diseuo, quant tournes en Aubergno, digues
ias qae souy estat penjat. Digo que me souy maridat, e
•jQas plan danaat ä mas no9os.
V. R.-D,
16*
Miscelle.
Zur Kritik der diviaa eommedla.
I.
AuTeerdem dab sich bei Dante für die henüge Dativforai
« conjanctiTen PersonalprODOmenB der dritten Persoa in
aeculinam gli häafig li findet, trifit man, jedoch seltener mi
IT in manchen Ausgaben, dainr anch die Form i, so
Inf. 2, 17; Perb te Pawerttirio Sognx male
CoTtete i fit, ,
ofnr es freilich in anderen Ansgahen nnr cortete fit heilst.
Inf. 22, 73: Draghignazzo anehe i volle dar di pigli"^
0 andere H haben und die Crusca ancA' ei liest, welche
eeart anch Blanc für die bessere hält. Aach die von Di»
iramm. d. rom. Spr. II, 82) angeführte Stelle:
Inf. 10, 113: E e'to fiti dianzi alla rieposta muto,
Fate i saper, che'l fei, perchh pentava^)
t nnaicher, weil andere, z. B. Witte fat 'ei aaper lesen. Es
agt sich nur, ob man dieses ei mit Blanc (it Oramm. S. 34T)
ir eine veraltete Dativform halten, oder ob man annehmen
ill, es stehe für den Nominativ egli. Liest man Inf. 22, T3
ich' ei, so unterliegt es an dieser Stelle keinem Zweifel, dati
as letztere stattfindet; hält man hier aber einen Dativ för
lentbehrlich , ao ist die Lesart 2t, welche sich anch im co-
ce Bartoliniano findet, jedenfalls die richtige.
An anderen Stellen iat dagegen ei wol nur dnrch die
achlässigkeit der Abschreiber in den Text gekommen. Da
■) Es kinn nur auf «inem Irrtom berohen, wenn Bianchi in leiner
uagsbe der divlna commedia bei diuer Stelle anf Int 6, 78 T«rv«üt.
o Dante, der den ^nnsch geäaTieTt hat, mit den beiden Schatten,
ranceKa und Paolo, ipteehen in können, von Viigil die Wei-
mg erhält, ale um eine Untenednng zn bitten per quell' ainor cbe i
Miscelle. 237
Dämlich for ei als veraltete Dativform sich nicht leicht andere
Beispiele auffinden lassen, so neigt sich unsere Ansicht dahin,
weil hier ein Dativ notwendig erscheint, an den beiden Stellen
Inf. 10, 113 und Par. 29, 17 die Lesart i dem ei vorzuziehen
und an der ersten Stelle fate i saper ^ an der zweiten come %
jnacque xa lesen, fat'* ei und com^ ei aber nur als leichtbegreif-
liche Schreibfehler anzusehen. Auch Inf. 2, 17 lafst sich dies
anoehmen, wenn man nicht der Lesart cortese fu den Vorzug
geben wilL Dieselbe Erklärung gilt auch für:
Pnrg. 12,83: Siech'' ei diletti lo inviarci in suso,
wo wir mit Witte 8\ che i lesen mochten, obgleich sich gerade
an dieser Stelle auch ein Nominativ ei verteidigen liefse.
Es ergibt sich aus dem Gesagten zur Genüge, warum
wir die zu Inf. 22, 73 angeführte Lesart anche i vorhin nicht
veiter berücksichtigt haben. Vor allem aber steht als Resul-
tat unserer Untersuchung fest, dafs an den Stellen, wo die
Ausgaben ei lesen, dieses ei entweder der Nominativ ist, oder
als eine Corruption angesehen und womöglich in t umgeän-
dert werden mufs ; einen Dativ ei statt gli können wir nirgends
aoeikefinen.
Wie verschiedene Stellen der divina commedia, z. B. :
Inf. 8, 78: Per quelV amor che i mena;
Inf. 7, Ö3: La sconoscente vita^ che i fe* sozzi;
Inf. 18, 18: Infino al pozzo^ che i tronca e raccogli;
Purg. 24, 125: Per che no* i volle Gedeon compagni^
Par. 12, 26 : — — al piacer^ che i mena
deutlich zeigen, haben die Alten far den Accusativ Plural gli^
ii auch die verkürzte Form i gebraucht Wenn nun manche
Ausgaben an den drei ersten der erwähnten Stellen cA' ei
lesen, so können wir darin wieder nur einen Fehler der Ab-
schreiber, zugleich aber auch eine neue Rechtfertigung unserer
oben aasgesprochenen Ansicht erblicken.
•
II.
AufifaUender Weise steht das Personalpronomen /«t, das
sonst nur in den obliquen Casus gebraucht wird, als Nomi-
nativ und Sobject an einer Stelle der divina commedia, Purg.
31, 25, jedoch nicht io allen Ausgaben. Bis zum J&hre 147S
las man nämlich:
ma per colei che di e notte fila.
Wahrscheinlich Trar es der Gebrauch von per uistatt
perch'e, der spater, etwa seit 1481, die Herausgeber bestimmte
zu lesen:
ma perche lei che dt e notte fila. ')
Viviani in seiner Ausgabe des codice BartoUniano (Udioe
1823) liest dafür:
ma perche Laehesi ehe dh le fila
und vergleicht dumit Ovid. Trist, lib. V eleg. X, 45 sq.
0 duram Lachetin, quae tarn grave sidus habenti
Fila dedit vitae non breviora meaet
Dafs Dante den Ovid gekannt hat, geht abgesehen von
der Erwähnung dieses Dichters Inf. 4, 90: Ovidio e il teno,
aus mehreren Stellen seiner Werke hervor, so aus Conv. 10,
c. 3, wo er bei Erwähnung des Kampfes zwischen Hercules
und Antäus den „grofsen Ovid" citirt'), und aus vita nnoTa
>) Ander« ist es, wenn mau «tatt per poi liest, du wiikltch hinfig
*) „Per U natura leconda del corpo miato ama lo laogo dellBsai
generazione, e ancorn lo tempo; e perö ciaecuno aaturalmente e di piii
virtno«) corpo nel luogo ot' fc generato, e nel tempo della ana gvnrrt-
zione, che in altro. Onde si legge nelle Storie d'ErcoIe, e nello Ovidio
ma^giare e in Lucano e in aliri poeti, che, combattendo col giguiie
che si chiamaia Aaieo tutte volle che '1 gigante era slanco, cd cJli
ponea lo suo corpo aopra la terra distesa (o per 8ua volontä, o per
forza d'Ercolc) forza e wigore interamente della terra in lui risorgera,
nelta quäle* e della quäle era esso generato. Di che accorgendosi
Ercole, alla fiae prese lui, e stringendo qaello, e levatolo della terra,
tanto lo tenne, sanza laaciarlo alla terra ricongingnerc , che 'I nuse
per Eoperchio e uccise; e quegta battagtia fo in Affrica, Eeconde ta
testimonianze delle BCrittura". V. Ov. Metam. IX, 183 sq. Vielleicht
wurden zn Dante'a Zeit die Metamorphoien oder die erstea icbn hia
xwölf Bücher derielben der „grö/iere Ovid" genannt, wie eine äbn-
.MisceUe. 239
§.25, wo er sagt: „Per Ovidio parla d'Amore, come se fosse
persona umana, nel principio del libro che ha nome Rimedio
d'Amore, qaivi: Bella mihi, video, bella parantur alt". End-
lich gebort hierher noch die Stelle (Conv. II, cap. 1): „e questo
vü senso allegorico) h quello che si nasconde sotto il manto
(ü qaeste favole, ed e una verita ascosa sotta bella menzogna,
siccorae quando dice Ovidio che Orfeo facea colla cetera man-
joete le fiere, e gli alberi e le pietre a ah muovere: che vuol
dire, che' 1 savio uomo collo stromento della sua voce facea
mansaescere e umüiare li crudeli cuori, e facea muovere alla
>ua Tolonta coloro che non hanno vita di scienza ed arte; e
coloro che non hanno vita di scienza ragionevole alcuna, sono
quasi come pietre".
Wenn uns aber auch diese Stellen davon überzeugen, dafs
Dante die Werke Ovid^s gekannt hat, so können wir doch
darin keinen schlagenden Beweis für die Kichtigkeit der von
ViTiani angenommenen Lesart erkennen. Wir müssen uns
unsererseits (wenn man nicht lieber poi colei lesen wiU) un-
be^ngt für die Lesart ma per che lei che di e notte fila erklären.
Zaib Beweise der Richtigkeit dieser auch von Witte adoptirten
Lesart möge Folgendes dienen:
1} Den €[ebrauch von lei als Nominativ finden wir in
za&lrdcfaen Stellen bei altem und neuern Schriftstellern, so
oamcntlich in der berühmten Stelle des Petrarca (Son. 93):
„ CA' altro non vede , e cid che non e lei
Giä per antica usanza odia e disprezzaJ*^
2) Ein ganz analoger Gebrauch ist es, wenn sich eben-
falls bei älteren und neueren lui und loro als Nominativ fin-
den, 80 bei Dante Conv. lY, 4: e quello che lui dice^ a tutti
<" Itgge und lY, 15: Se Adamo fu nobile, tutti siamo nohili; e
** lui fu vile, tutti Hämo vili, wenigstens in älteren Ausgaben,
während die neueren freilich an beiden Stellen das lui in esso
umgeändert haben.
3) In der italienischen Yolkssprache ist der Gebrauch
^on /ttt, leij loro anstatt egli^ ella, eglino vielfach üblich ge-
worden.
ijche Untergcbeidang aacb bei den Werken anderer Schriftsteller ge.
nacht worden ist.
240 BericbUgniig.
4) Endlich ist noch her vor mh eben, dab man im Italieni-
schen ganz allgemein dem von essere oder der Coojuiiction
eome abhängigen Pronomen dis AccnsatlTform anweist nad
t. B. sagt: io non tono te, sio foste lui, ton padre come it.
Fälacblieb wollen italienische Grammatiker in solchen Sätzen
annehmen, das Verbnm ettere erhalte eine transitive Bedea-
tnng und regiere den Accasativ. Wir aber können in diesem
auch anderen Sprachen eigenen Gebrauche nur eine Ueber-
nahme der Functionen des Nominativ dnrch den AccusUiT
«rblicken.
Canstatt, im April 1867.
Dr. Lndwig Bofsler.
Beriohtigrniig.
In meinem anfwti „Znm Bomannt of theBoie" (Jahrbuch VUI,
106 — 314) kommen folgenile grObere driiokfehler vor, um deren b«-
'icbtignng ich den leger ersDcbe:
SeiM 306, leila 10 i. n., mtt: kritiechen, lien c
tirter
„ 307, „ 10 T. 0., St.: dieie lache, 1.: die
aehe
„ 311 „ 19 V. n., »t.: lähmen, 1.-. röhren
L. Broekhjuu In Lfilpilg.
Wace nnd Giilfirid Ton Monmoatb. 241
Wace undGalfrid von Monmouth.
Den ersten Band des Jahrbuchs eroffiiet ein artikel
Ton du Möril über das leben und die Schriften des
Wace 1), ein aufsatz, der manche der alteren ansichten
iß bezug auf den dichter und seine werke zu modificiren
oder umzustofzen bestimmt ist. So versucht der Ver-
fasser denn auch den nachweis zu führen, dafz Wace
seinen Brut nicht nach Galfiid^s Bütoria^ sondern nach
einer waischen quelle («un livre kymri» s. 32) bearbeitet
habe. Ich glaube nicht, dals der verdienstvolle gelehrte
mit dieser ansieht allgemeinen beifall geftmden, ja ich
zweifle, ob er auch nur einen sachkundigen von der
vahrheit derselben überzeugt hat. Da jedoch eine Wider-
legung seiner ausführungen mir bis jetzt nicht bekannt
geworden, so will ich hier eine solche unternehmen, in
der erwartung, einem oder dem andern leser des Jahr-
boclis dadurch einen dienst zu leisten. Sollte schon vor
mir ein anderer an anderer stelle sich derselben aufgäbe
anterzogen haben, so werde ich die mühe, die ich mir
ji^e^eben, wenigstens in dem falle nicht beklagen, wenn
es mir gelungen, bei der vertheidigung einer alten wahr-
iieit einige neue thatsachen an^s licht zu fordern.
Herr du Meril schickt seiner eigentlichen beweis-
iTihrung eine reihe vorläufiger behauptungen voraus, die
in mehr oder minder directer beziehung zu seiner haupt-
thcse stehen, und die er durch eine menge zum theil
ohne kritik gewählter und keineswegs immer zutreffender
stellen zu belegen sucht ^). Ich will mich bei diesen be-
') Dieser aofssCs findet sich mit einigen anderangen und sEusätzen
vifder abgedrackt in desselben yerfassers- Etudes sur quelques
..u itarch^oio^e et (Thistoire litte'raire, Paris et Leipzig 1862 ss.
-'U — 272.
^ In den iiudes etc. sind diese belegstellen um einiges vermehrt,
A. s. 244- — Da» urtheil übrigens, welches ich im texte über die-
Jakrb. L rom. a. engl. Lit. IX. 3. 17
hauptungen und diesen belegen um so weniger aufhalten,
als sogar für den fall, daTz man dem Verfasser alles, vas
er sagt, zugeben müfzte, wie man ihm einiges zageben
mufz^ seine ansieht von der quelle des Brat um nichts
gesicherter dastehen würde.
Dem gegenständ, der uns beschäftigt, tritt du Meiil
86. 2ü — 28 näher, indem er drei puncte Torbringt, die
jener ansieht eine gewisse wabrecheinlichkeit oder doch
möglichkeit vindiciren sollen. Es sind folgende:
1) Soll es zu Wace'e zeit wenigstens zwei geschriebene
kyrnrische Versionen der britischen überliefeniiigen
. gegeben haben (s. 36);
2) soll es nicht wahrscheinlich sein, dafs Wace in den
besitz eines exemplars von Galfrid's Uistoria ge-
langt sei (s. 27 f.);
3) soll Wace aller Wahrscheinlichkeit nach wälscb ver-
standen haben (s. 28).
Was den ersten punct betrifll, so wird mancbei
neuere forscher nicht geneigt sein, ihn im sinne du Uc-
ril's als wahr anzuerkennen. Ich lasse ihn jedoch gänz-
lich dahin gcalellt, da es mir nicht zweckmäfzig scheint,
eine sehr einfache frage mittelst einer sehr verwickelten
und dunkeln lösen zu wollen.
Den zweiten satz begründet du Meril, wenn er ihn
ja begründet, in höchst eigenthümlicfaer weise. Nachdem
er ausgeführt, d&Tz die historischen bücher der Briten
den andern völkem nur ein sehr schwaches interesse
eingeflöfzt hätten und fast allen nichtbritiechea historikem
unbekannt geblieben seien, fährt er fort s. 27 f.: nA Is
verit4, rbistoire de Geofiroi de Monmouth ebüt parrenae
en Nonnandie, an moment oü Wace ecrivait son Brvl^
pnisqu^en 1139, Robert de Tborigny, si connu depuis
80U8 le nom de Robert du Moni, le communiqua b Henri
de Huntingdon qn'il venait de rencontrer ä l'abbsye da
gen gaoiea thcil der abhandlang du da Uiii\ fille, »chUelst nicbt
aui, dafi der verfMier daria interanantes material Easammen gestelU
bat; DDr hat er dies matedal Dicht id Terwerthen gewnTil.
Wftce imd GiOfrid von Monmonth. 243
Bec. Maie e^ötait une grande raretö, dont malheureuse-
laent ponr lai et pour son histoire, Kobert du Moni ne
9e dessaisit pas, et rien n'autorise h croire qae oet heureux
lasard se soit renouvele pour Wace.» Wer sieht nicht
ein, da& aas da MäriFs prämissea das gerade gegentheU
folgt von dem^ was er daraus schliefzen mochte? Wenn
die britischen gcschichtsbücher den übrigen Tolkem nur
wenig interesse einflöCsten und deren historikem unbe-
kannt geblieben waren, sollen wir da nicht annehmen,
dafz nachdem einmal ein Galfirid die britischen traditio-
nen in einer allgemein verständlichen und anziehenden
fonn vorgetragen, nun dieses Galfrid'sche werk etwa
zwanzig jähre nach seiner entstehung ') einem normanni-
schen historiker eher bekannt geworden und eher zugäng-
lich gewesen sei als irgend eine witsche bearbeitung des-
selben gegenständes? Hat doch bisher kein mensch daran
gezweifelt, dafz die sagenhafte geschichte Britanniens erst
durch Galfiid gemeingnt der europäischen culturvolker
gewoidoi ist. Als Heinrich von Huntingdon ün jähre
1139 ffl der abtei Bec von der Historia des Galfirid kennt-
nift erinelt, hatte er bis dahin weder aus buchem noch
MB fflondlidier Überlieferung etwas von der geschichte
der aachkonmien des Brutus in England bis auf die zeit
Julius Cäsar's erfahren*). Durch Galfirid erst wurde er
mit der altbritischen geschichte bekannt gemacht. Warum
sollten vrir bei Wace annehmen, dalz ihm wälsche quellen
«ber zaganglich gewesen seien als die Historia?
») Galfrid*e HUtoria wurde nach San Marte s. IX von 1132 —
.135 geschrieben, Wace's Brut (vgl. v. 15299) im jähre 1155 voll-
*) Gegen die ächtheit der EpUiola ad Varinum, in welcher Hein-
rich ▼. H. «elbrt jene tkatsache mittheiU, irt «in sticAhalÜger grund
!n» jettt meioes wissem aicht angefahrt werde«. Sollte aher auch der
-rief nnacht sein, so würde es darum nicht weniger feststehen, dafz
Htinrich, bevor er Galfrid's werk kennen lernte, von der geschichte
ier briöschen könige nichto gewuTzi, als was er bei Nennius gefunden
jMte. Dies ergibt sich mit unzweifelhafter gewilzheit sowohl aus
Hemrich's geschichtswerk als aus der bekannten stelle bei Galfrid
xn, 20.
17*
244 Bernhard ten Brink
DaTz Wace wälsch verstanden habe (tbreton», s^
du M^ril offenbar im sinne von „britiscil", nicht tod
„bretagnisch", wenn er auch wälsch und bret^niscb
für ungefähr identisch zu halten scheint), wird m fol-
gender weise wahrscheinlich gemacht s. 38: oLes imita-
tions si nombreuses des litt^raturea etrang^res prouTent
d'ailleurs que T^tude et la connaiasancc des languea
etaient alors beaucoup plus faciles et plus repandues
qa'on ne Ic supposerut d'abord. Gaimar dit poaiUvement
avoir consulte des livrea bretona:
II purcbaca maint Memplaire,
LiT[e]reB engleis, e par gramtire,
E en romanz e od latin,
AiDz k'en p(^)iiet traire a la £a, (v. 6441— «4, (ed. Wrighi)
et U0U8 savons par le propre i^moignage de Wace qn'il
ita.it alle en Armoriqne, oü certainemeot les traditions
bretonnes etaient aussi populaires.» Ich habe die stelle
aus Gaimar zu verschiedenen malen gelesen ohne darin
ein wort von bretagnischen oder wälscheu büchern ent-
decken zu können. Es ist von englischen (d. h. angel*
sächsischen), romaoischen (d.h. normanniach-französischcD)
und lateinischen büchern die rede. Livrea par gramairi
oder de gramaire (vgl. Phil, de Thaüu Bettiatre v. 4) l>e-
deutet „gelehrte bücher" (gramaire, grammatiker, gelebr-
ter), also in der regel lateioiscbe. Hier scheint der aas-
druck lateinisch und romanisch zusammen zu iasseo.
Gaimar möge übrigens wälsch verstanden haben oder
nicht, so beweist das noch nichts für Wace. Was nun
des letztern reise nach der Bretagne betriSt, wo die bri-
tischen Überlieferungen „ohne zweifei populär" geweseo
seien, so hat Wace uns leider nicht gesagt, ob er auf
jener reise, deren er übrigens erst im Roman de Ron
(11534 ff.) erwähnt, sich mit den eingebomen in ihrer
landesspracbe unterhalten habe. Wälsch hat er in der
Bretagne wohl kaum gesprochen. Wir wissen auch nicbl,
ob er dort wälsche oder bretagnische quellen vorgefun-
den >), was du Meril in der angeführten stelle wohl auch
') Uüudllcbe überlieferuDg hätie nur dann bedeutuDg, wenn >''
Wace and Galfrid von Monmonth. 245
i« möglich oder wahrscheinlich bat darstellen wollen. —
Doch auch eine art von positivem beweis wird für die
ansieht, dafz Wace wälsch verstanden habe, angeführt.
Da Meril sagt a. a. o.: «Dans plusieurs passages de
soD poeme, Wace affecte meme de citer du breton, uni-
quement pour justifier des ötymologies qui n'ötaient nul-
Immi de son sujet.» aAfiPecte de citer» heifzt doch
wohl „er citirt gern, mit Vorliebe; er thut sich etwas
Jarauf zu gut, dafz er citirt". Jedenfalls aber werden
wir Toraussetzen müssen, dafz Wace im sinne des herrn
Ju Meril da, wo er britische worter citiren will, solche
auch wirklich citirt; denn dalz Wace worter aus einer
andern spräche für britische gehalten, wäre ein schlech-
ter beweis für seine britischen kenntnisse. Was soll man
nuQ aber zu den beispielen sagen, die du Meril a. a. o.
für seine behauptung anführt? «Ainsi, par exemple,
il dit:
Por Hamon qni aloc morat (v. 5113)
(La fa ocis et aloc jnt) ,
. Fu puis, et est par la contree,
La Tille Haostone apelee:
C*e8t a dire, ce m'est a Tis,
La Tille on Harn estoit ocis;
pois quelques vers seulement aprfes:
Gloecestre c'est cite Gloi, (t. 5208)
^t rien de semblable ne se trouve dans VHistoria regum
Aber erstlich finden sich beide etymologien bei Gal-
■Vid, und zweitens hat keine mit der britischen spräche
iwBS zu schaffen. Man vergleiche für die erste stelle
Galfnd IV, 13: a Arviragus ergo arbitrans Claudium cum
0 (= Hamone) diffugere, festinavit cum sequi, nee ces-
«avit de loco in locum fugare, donec illos super litus
•x'cupavit maris, quod nunc de nomine ejusdem Hamonis
tfanUonia nuncupatur. Erat ibi portus applicantibus na-
U'ace in bretagnischer oder richtiger in wälscher spräche wäre mit-
^ttheilt worden. Herr du Meril nimmt ja so gat wie wir eine schrift.
^cb« quelle lux den Brut an; er denkt aber an «un li?re kymri».
240
Bambard Un Brink
vibus congmiu: navesque mercatomm appulaae qoiesce-
bant. Eas ergo com ingredi affectasset Bamo, anperrenit
ex improTiso Arviiagns, ipsomque subito interfecit. Por-
tuB auUim ille ab ilto tempore usque in liodienmm diem
Hamonia porUt» appellatur.a Die kleinen abweichangen
bei Wace erklären aich sehr leicht. Der ort Htuutone
altengl. Bamtum, Hamtowt'^), war ihm wenigstens dem
namen nach wohlbekannt, nnd diesen namen erklärte er
sich nun als : • ville de Harn d (la viUe ou Harn «toif
ocü). DaTz toun (town) ein englisches vort ist, darf docb
wohl als bekannt vorausgesetzt werden.
Die zweite stelle bei Wace, aas der da Meril nur
eine zeile anführt, wollen wir etwas Toltständiger mit-
tbeilen und den entsprechenden passus bei Galfrid ia-
neben schreiben.
V. 5tS9 ff.
Enirs Gal«8 et Engleterr«
Sor SaviDB *), en ane tkIm
Qui mulE ert ricB et asuto,
Por cel piktc netre k ramaDbrance,
Flreot kl lea t«le bonoranc«
Qae une c'iti i fondfereot
Et Gloeceitre Tapelereiit:
La lile poT ee cegt doq a
Qae Claudini l'idifia.
Antre dieot altre aqaoUon
Qui »Mi» bieo «unble raison i
De Claadiai fn engeDrsa
Vn{») fili iloc, GloU fa uom^;
Olola fa de OkwcMtr« liie
Et das de Galea, ca o! dire.
Force qua Olois fa iloc ni»
Et 8iret en fu reDomie,
Fn 6lo(e}ca«tr« da M dite(;)
Cecte aqaoiaoB trai« jo aicrita.
Gloicetbe c'eit cit^ Gloi (,)
Onquei plDB bei dire nel lol.
Mao beachte, Wace Ulzt
nnberäcksichtigt und hält
GaltHd IV, 15.
Uade locnm qao ei priniDm nii{i>»
rat celebrem eMe voleoi, aaggcii'
Claodio (tc. Genniiu) ut lediG»
rat jn illo dTitatam, qoae un»
nun memoriam naptiBram in Iiiiui
tempoT» praeberet. Paroil ap
Claadioa, praecepitqae fleri nrben
quae de aomine ejna Kaerglon, i
e»t Gloaeestria nancnpats a*qw '
hodiBmam diem In confinio Di
metiae et Loegriae «apar Sabiu
ripam lita est Qnidam vera i
cont ipiam oomen traxUae a Glai
duN, qaam Clandioa in iUa geu
raTJt, noi post ArTiragam gubc
nacalam Demetici dacatni cuüL
den britiachen namen Kturgb
sich an das acht englisd
■) Jaut i
*) Vaiiantaoi Sarvent,
Wace und Galfrid Ton Monmoutb. 247
GUmceaUr (eester^ ehester von castro). Der ableitung von
Cilois gibt er den Vorzug vor der von Claudius ohne
zweifei defshalb, weil der lautliche abstand zwischen Glois
und Gloe- kleiner ist als zwischen Glo'e^ und Clau^
dius. — Konnte man übrigens ein unglücklicheres bei-
spiel wählen, um Wace^s kenntnilz des britischen oder
seine neigung, britische worter zu citiren, zu beweisen?
Gcwils ebenso wenig als man eine stelle anführen konnte,
die besser geeignet wäre, Wace's abhängigkeit von Gal-
frid darzuthun, auf den das truis jo esorüe unverkennbar
hinweist.
Damit übrigens der leser nicht glaube, Wace habe
die eben angeführten englischen worter für britische ge-
halten, so will ich hier auf eine stelle hinweisen, aus der
hervorgeht, dalz Wace die englische und die kymrische
sprachen wenigstens in den am häufigsten vorkommenden
ausdrücken zu unterscheiden wulzte, nl. auf v. 15174 ff. ^).
Ob man aber aus dieser und ähnlichen stellen zu schlieizen
bertchtigt sei, Wace habe wälsch genug verstanden, um
biieher in jener spräche lesen zu können, darüber über-
lasse ich jedem leser das urtheil. Auf jeden fall hat er
viel besser latein verstanden, und auch aus diesem grund
lag die benutzung der Historia des Galfrid viel näher als
die irgend einer wälschen quelle.
Kommen wir jetzt zu den gründen, womit du Meril
in unmittelbarer weise Wace^s Unabhängigkeit von Gal-
frid darzuthun sucht. £r sagt s. 29: aMalgrö les res-
semblances continues qui tiennent au caractfere historique
de lenrs ouvrages et ä des sources communes^),! Wace
connait d^importantes traditions que TevSque de Saint-
^ Diese stelle Ut in dem gedruckten (ext ziemlich schlecht über-
liefert, and die lesart der k. hs. 73 Cang6 , welche le Roux II, s. 294
mnm. (a) mittheilt, Torzudehen, obgleich auch diese ein paar (leicht zu
b«ssenide) fehler enthalt.
") In seinen Etudes etc. s. 251 drückt sich du Meril etwas behut-
samer ans: «Malgre les ressemblances continues qui, a defaut de rai-
»ons plus directes, tien<lraient an caract^re historiqne de leurs ou-
trrages etc.»
lg Barnlurd ua Brink
sapb n'avait pas recudllies; teile est celle-^ k propon
i CruermoDs:
II mUt 1«) Ugee et lea lola (1331)
Qa'encor(e) UcnMtt lea EngloU.»
ie angäbe findet sich in der tbat bei Galfrid nicht; nur
t sie leider bei Wace blolz interpolirt, wie sich leicht
ichweisen läfzt. Wace sagt, daiz Brutus nach eeineu
imen England Britannien, -seine genossen Briten nannte,
id daTz die trojanische spräche den namen „biiÜBche
irache" erhielt. Dann fährt er fort:
1224 Mail EDgloii l'ont pniB ramM.
Lk patole e It noni dora
Tont qae GaermoDt i arrivaf.)
GuennoDs ea Ufa Isb Bretom,
Le paii üttb as SalaMiDB ,
*Pats a'ea fUt roi et roi* eo fuQ
*Hus apre« en Frftuce mora;
*I1 mUt lei Isgei et leg lois
•Qu"encor(e} üeneat ü EDgIoi8(,)
Qni d'Angle EngloU (B')apeIferMit
Et BnglBtene le DODirent.
Schon Frederic Madden La}amon III, 8. 310 anni-
X V. 197(3 hat bemerkt, daTz die Ton uns mit einem
emchen bezeichneten verse interpolirt seien: uBere
zcurs another interpolation oi four lines in the printed
ixt of Wace, vol. I. p. 59, which ia omitted in MS. Cott,
i well as in Lajamon ^) and Robert of Brunne. > Aucb
sn den hier angedeuteten gründen abgesehen, kann es
einem zweifei unterliegen, dalz die vier verse geatrichen
erden müssen, da ^e im letzten der angeführten verse
■) Bti La(uioD UutM die steUe (I, b. 64, 1):
ah Engli*c«men hit habbed awendi
aeot^ea Oonnand com in pia lond.
GDmilpd draf out pe BnitouB:
& bis fulc weB ihaten Sexons.
of ane ende of Aiemaine:
Anglea wes ihaten.
of AngleB comen Englisc neu:
& Engle-Iond heo hit clepeden.
Wace und Galfrid von Monmouth. 249
(Et Engleterre le nomirent) sich nur auf pars in der
reile:
Le pais livra as Saissons,
heziehen kann. Zum überflufz bin ich in der läge, die
quelle eines theiles der interpolation und zwar grade der
von du M^ril citirten verse angeben zu können. Brut
2o51 f. heifzt es Ton Donvalo (Dunvailo Molmutius):
eist mist les lagaes et les lois
Qa'ancor(e) tienent li Engloia,
und diesmal lesen wir auch bei Galfrid U, 27: i<^Hic legea
quae Molmutinae dicebantur inter Britones statuit^ quae
ntque ad hoc tempus tnter Anglos celebrantur.n — Wenn
Dtm bei Wace v. 1225 fi. von Gonnund die Rede ist,
bei Galfrid an der entsprechenden stelle nicht, so weifz
jeder, der Wace auch nur einigermalzen kennt, daiz es
in semer weise liegt, im voraus auf später zu erzählen-
des binzuweisen.
Kommen wir zur zweiten von du Möril (a. a. o.)
angeführten beweisstelle : «11 y a dans le Romane du
Brut:
Mais li termes ne demora (▼. 76)
Que Lavine dd fil enfanta,
Qni fu appeUs Silvius,
£t ses sornoms fa Postomios;
et Geoffiroi de Monmouth ne connalt pas ce sumom.»
Auch San-Marte G. v. M. s. 185 anm. bemerkt:
^Poitkumue fehlt bei Galfrid;» er fügt hinzu: aWace
scheint Nennius §.11 zu folgen.» Es ist jedoch zu er-
innern, dafz Poetkumiue bei Nennius bruder und nicht,
wie bei Wace, grofzoheim des Brutus ist. Dem Silvius
Postomius bei Wace entspricht bei Nennius Silviue Aeneae
film. Diesen erwähnt aber Galfrid ebenfalls, wenn auch
nicht an der nämlichen stelle wie Wace, sondern am
schlolz seines ersten buches (c. 18), gerade wie Nennius,
in der zeitvergleichung: «Kegnabat in Italia Süvitis
Aeneae^ Aeneae filius, avunculus Bruti, Latinorum ter-
tins.« Diese bezeichnung als Sylvius Aeneas (nicht, wie
bei Nennius, blolz Aeneae ßliue) stimmt vollständig mit
iiner Variante zu der angefOhrteti Waoe'achen stelle in
ier Par. k. hs. 7515, *' Colb. überein:
Dafz diese lesart in den text aiifzuaehmen ist, ergibt
lieh aus Lajamoa T, e. 9, 20 ff.:
^a qa«n [ier etlet tone:
lenne snne befda to fronre.
SilaiuB Enew:
for tedelen he \rea ihoteo.
\uch diesmal aiod wir im stände, die quelle der uoter-
^scbobeneo lesart anzugeben. Während Waoe aus Gal-
lid schöpfte, hatte sein absch reiber wahrscheinlich eiaen
nterpolirten text des Kenuius Tor sich. Man vgL Nen-
lius ed. San-Marte b. 32 anm. 7. — Wer Wace mit
jal&id vergleichen will, muiz vor allem drei dinge eicb
tur pflicht machen: zusehen ob dasjenige, was sich bei
jralfrid an der entsprechenden stelle nicht findet, nicht
neileicht an einem andern ort vorkomme; die veracbie-
lenen handschriften des Brut oder wenigstens die ^rer-
)ffentlichten lesarten zu rathe ziehen; bei der beurthei'
ung des Wace'scheu teztes überall auf Latamon rücksicht
lehmen. Mit recht sagt Madden in seiner TOrtrefflicben
lusgabe des letztgenannten autors s. XIII, anm. 2, bei
irwähnung des Roman de Brut von le Ronz de Lincy:
'It is to be regrettcd that the editor has not constructed
i more correct text. A good edition of Waoe is stiU &
lesideratum, and the evidence of Latamon is especisUy
raluable in fizing the correct reading of his original."
3el^e f &r diese behauptung liefert Madden selbst in den
mmerkungen zu Latamon an vielen stellen.
In den drei folgenden beispielen, die dn Meril cttirt
'sB. 29—31), ist er glücklicher, insofern sie notizen
snthalten, die sich b^ Wace wirklich finden, und welche
]ieser aus Ghdfrid's Historia nicht bat entlehnen können-
jenögen aber diese drei steilen, ja vrürde eine reihe
lolcher stellen genügen, Wace^s unabbängigkeit tod Gal-
rid XQ erweisen? Doch wohl nur in dem fall, wenn
Wace und Galfrid von Monmouth. 25 1
nicht noch viel mehr für abhängigkeit spräche. Wann hat
je der begriff: nachahmung, bearbeitung, das machen von
znsatzen ausgeschlossen? Wace habe bei seiner bearbei-
tnng der Historia Galfrid^s noch andere schriftliche oder
mnndliche quellen benutzt; ist er nicht bei der abfassung
seiner übrigen Schriften ähnlich verfahren? Legte er bei
diesen doch sogar mehrere quellen zu gründe. Seinem
Brat aber legte er nur eine quelle zu gründe, und dafz
diese quelle Galfrid war, werden wir so lange glauben, bis
man uns eine andere quelle aufweist, die Oalfiid und
Wace gemeinschaftlich benutzt haben. Eine verloren ge-
gangene quelle für den Brut annehmen darf man nicht
ohne zwingende gründe. Dazu reicht die Wahrnehmung
blofzer zusätze, und wären sie noch so zahlreich, nicht
ans. Der zusätze gibt es aber in diesem fall nur sehr
wenige, wenn auch die drei von du M^ril angeführten
Btellen ihre zahl keineswegs erschöpfen ^). Doch sehen
wir uns diese drei stellen näher an.
Die erste (vv. 4972 — 4993) enthält die nachricht,
dalk der prophet Taliesin die ankunft Christi vorher-
gesagt habe. «Rien d^analogue», bemerkt du M^ril nach
mittheilung der stelle s. 30, «ne se trouve dans aucune
des sources qui nous sont parvenues.o Um so weniger
können wir sagen, ob Wace die tradition schriftlichen
oder miindlichen quellen verdankte. Gar kein grund aber
ist vorbanden zu der annähme , daiz Wace sie in einem
werke vorfand, welches ähnlich wie Galfrid die geschichte
der britischen konige behandelte, und welches er als
qnelle hätte benutzen können. Die stelle steht mit dem
vorhergehenden in sehr losem, mit dem folgenden in gar
keinem Zusammenhang und ist nur beiläufig der auch in
Galfirid sich findenden und dort ein capitel beschliefzen-
^ Von den übrigen in betracht kommenden Zusätzen, beziehnngs-
weiae imsbbingig Ton Galfrid behandelten abschnitten bei Wace fahrt
San-Marte die wichtigem in der einleitnng zu G. v. M. s. XXII f. an.
Die litte zu Terrolistandigen , Hegt hier am so weniger in meiner ab-
fticht , als ich eine genaue analyse des Brut mir für eine imdere gele-
genheit Torbehalte.
Bernhard teo Brink |
zeitbestimmoDg angefügt San-Marte G, v. M. s. 360
erkt zn der stelle: „Scbwerlicli folgt der Brnt hier
n 'wälschea gedichte TalieeiiiB, da die diesem dichter
«chriebenen gedichte, soweit me in der Myr. Arch.
alten sind, kein vorbild geben, es sei denn daTs der
irchan C^nvelyn hierher gezogen werde. Sein be-
ater name mag jedoch anlafs gegeben haben, daTs ihm
solches gedieht untergeschoben ward, das übrigens
I dieser notiz nichts weniger als bardischen mysticis-
athmets Madden La^amon III, s. 338 anm. zu tv.
) — 9061 sagt: "It may be remarked . . . that in
Srej there is no mention whatever of Talieain, or bis
}hecy, wbich Wace must have collected £rom the
Isb traditions." Ich habe gegen den allgemein ge-
enen ausdruck the Wehh tradittona nichts einzuwen-
, wemi man uns nur nicht zu der annähme Terpflicb-
will, daTz Wace diese notiz wälschen büchero
lommen. Warum sollte er die stelle, wofern er sie
it mündlicher Überlieferung verdankte, nicht irgend
im kirchlichen Schriftsteller entlehnt haben? Dem sei
igena wie ihm wolle, so viel scheint festzasteben, dafz
ce die bearbeitung des Galfrid'schen werkes nur auf
m augenblick unterbrach, als er die in rede stehende
le niederschrieb. Man vergleiche nur:
». 4952 ff. Gsifr. IV, 11.
\iOelan tepl uni Teaqui Cumque poBt modnm itptem a»»i
ijue Cesar B>n fa parti; pnuteriiaient, de/anctui e$t Caui'
I rendaat lesqui scpt ans, belaaHiu et ia urba Eboraco w-
sai a'ot ferne na cofans; pullui.
■:ur(o)ic ü il ßna {l. feni)
cn lo cor« emtfeli.
uniio ') Je Cornoaaille Cai tuceenil Tenaanliu* dux Cor-
tprii lui Ia railie en baille, nubiae, /rater Aadrogei. Disdcmaie
Diea e«(oit, gi l'en saisi >), igitur ioBignltus Teouantiiu regnom
'rere Mtoit Aadioyei. io diligentia obtlnnit. Erat ipse
bellicoiDi vir: et qui Tigorem
juatitia colebat.
1) Wülil Tenaaciut usuh vT. 4076. 40TS. Auch in den haa. de«
frid acbwankt die tcbraibang des nameps.
i) wohl n a'«n *aMi, wenn anch f«n »aUi «icb *ertfaeidigen U«[),e.
Wace and Gnlfrid von Honmonth.
253
Vonof avtnt, apres sa fin ,
A $on aUn^ fil Guiöelin >),
Chevalier[8] prou^s] et cortois homc,
Cbevalier Tavoit fait a Rome
Avgnthis Cesar remperere.
En soD tans fa nes 1i salvere,
Fib De[x] «nie8ii(8), qui del ciel
vint,
Hex ert, mais por noas hom devint,
El por nostre redemption
En la crois sofri pasaion.
Post iiium promotus est ad culmen
regale Kifmbelinus filius sutts^ stre-
nuus mileSf quem Augustus Caesar
nutrivcrat.
Hie in tantam amicitiam Romano-
nun inciderat, ut cnm posset tri-
batum eorum detinere, gratis im-
pendebat.
In diebns illis natns est dominus
noBter Jesus Christas, cujus pre-
tioso sanguine redemptum est hn-
mannm genus: quod anteacto
tempore daemonnm catena obliga-
batnr.
Man vennüzt hier bei Wace etwas dem vorletzten
ntz bei Galfrid entsprechendes. Das fehlende folgt aber
gleich nach der einscha}tung über Taliesin:
4994 Kimbelins fu muH honores
Et des Romains fu mult prives;
Les Romains retolir peu8t[,]
Lor treu demande ne fnst(,)
Et neporquant tot lor randoit
Quc nnle rien n'i reteuoit.
Die zweite stelle (14004—14018) beschreibt die weise,
worauf Goroinnd die Stadt Cirencester in brand steckte.
Die notiz fehlt bei Galfrid, findet sich dagegen in Brut
Tysilio (San-Marte s. 568); auch Giraldas Cambrensis
deutet die thatsache kurz an. Dafz Wace sie dem Ty-
siüo verdankt, ist defzhalb unwahrscheinlich, weil die
ganze erzählung von Gormund's thaten und erlebnissen
bei ihm viel ausführlicher ist als bei Tysilio oder bei
Galfrid, welche im übrigen hier übereinstimmen. Wace
schöpfte hier offenbar aus andern uns nicht erhaltenen,
wie ich vermuthe, franzosischen und zwar epischen quol-
len. Ich denke hier nicht an das epos, dessen Überbleib-
sel de Beiffenberg Philippe Mouskes 11, ss. X — XXXII
unter dem titel uLa mort du roi Gormond ri herausgegeben
hat, und welcher nach Gaston Paris^ einleuchtender ver-
0 1. Kimbdin, ygl. v. 4994.
)4' Berahftrd Mn Brink
uthong (Tgl. fiütoire poitiqve de Ckarlemagne s. 400
im. 2) als ganzes den titel ei/t rots Loeia» geführt faa-
!n mag. Der acht epische und ToIkAmäizige ton jenes
^ments lälzt auch auf eine gewisse einheitlichkeit des
anes scblielJEenf mit der eich die einflechtung der erleb-
Bse Gormond's in England nicht wohl vertragen mochte;
ie auch die sage durchaus selbständig auf französischem
)deQ erwachsen zu sein scheint. Möglieb und wahr-
heinücb ist es dagegen, daßs die Normannen, in Eng-
ad auf die erinnerung an den auch dort sagenbaft ge-
ordenen Oormund, in Cirencester u. a. auf eine in folge
ines dortigen anfentbalts zu ibm in beziehnng gesetzte
calsage ') stofzend, den neuen Stoff, der sich an eine
Den wohlbekannte persönlichkeit anschlolz, episch ge-
Jteten und so cum lu-sprüngltchen französischen epoe
lue brancben hinzudichteten. Zu einem Africaner machte
eses epoe den Gormund nach alter gewohnbeit: Gor-
und ist ein Africaner wie Widukind ein Sarnicene, und
ist keineswegs notbwendig noch, wie mir scheint, me'
odisch, hierbei an wälscbe einflüsse zu denken'). Im
irigen soll kymrischer eioflulz auf die Weiterbildung
r sage hier so wenig geläugnet werden, dafz ich gerade
n gedanken, Gormund zum eroberer des britischen
iglands zu machen, einer verbindong uormannisch-sächsi-
her und wälscher tradition zuschreibe ')• — Die ver-
ithnng, dalz Wace französische epische quelleo benutzt
be, findet ihre bestätigung in dem aufai^ seiner erzih-
ig über Gonnand, welcher in merkwürdiger weise zu
m, was Gottfried von Strasburg in seinem Tristan v.
*) Noch EU LajaAun't wit labt« dioie aage unter den bewobncro
I Cirencester; vgl. La}. Bmt v. 38St3 ff.
^ Wi« Svi.Mftite thnt, vgl. G. t. 11. a. 443; Lappenberg (Geacti.
Slaixh n, B. 408), Vit den n ricti b«nlt, ftlit Jedoch zwiscbeo
BtöaüDhem «ad wälaehtn emßali 41« watiL
*) Von einem Goimund nm die seit der «robcnoig dei bnüaeken
[lutda dnrch die AngelMcbten wiu«« wir nioht*. Nconlas führt
50 dt geneaiofia Mtrciorvm einen Gu^dmund an: „Wod«n genmt
edotgeu, gennit Qneagon, gennit Gnithleg, genuit (juerdmimd, gmoit
1, g«nnit Oogen, genait Eimer, gennit Pnbba".
Wace und Galfrid von Monmoath. 255
5883 ff. über Gormund sagt, stimint, während im weiter-
folgenden Gottfiied^s darstellung natürlich abweicht. —
Ich erwähne noch beiläufig, dafz die crzählung von
6onnund^8 expedition nach Frankreich, wie auch Madden
erkannt hat, bei Wace interpolirt ist. £& ist dies nicht
die einzige interpolation, welche die episode von Gor-
mond in ihrer letzten hälfte enthält. Vgl. Madden, La*
^on ni, s. 416 anm. zu s. 178. — In der dritten stelle
(14169 — 14190) wird ein wunder erzählt, das der heil.
Angostin in Dorsetshire verrichtete. Du Meril hätte bei
Lesern einen wunder nicht stehen bleiben sollen, da Wace
em zweites mirakel des heil. Augustin erzählt, welches
bei Gralfiid ebenfalls fehlt, wie Wace überhaupt die ge-
schicbte der mission des Augustin im verhältnifz zu
jenem sehr ausführlich vorträgt, so dalz z* b. dem ersten
satx in XI, 12 der Historia vv. 14125—14258 im Brut
entsprechen. Die zwei mirakel finden sich auch bei Ty-
^ t. 570 ^). Dafz Wace sie jedoch ihm nicht entlehnt
hat, wird jedem ohne weiteres klar, der die erzählung
bei böden vergleicht. Tysilio theilt die beiden wunder
10 OB^estellter Ordnung mit, er erwähnt eine Stadt Riw^
wilirend Wace Dorece«tre nennt. Wace erzählt die ganze
mission viel ausführlicher, genauer und trotz seiner ein«>
^'baltongen so, dafz er sich in den hauptpunkten mit
Galfrid berührt, ihm näher steht als dem Brut Tysilio.
Eine bestimmte quelle für erzählungen angeben, die ohne
zweifei in mehreren schriftlichen und mündlichen Ver-
sionen umliefen, hat etwas müzliches. Mülzte man sich
entscheiden, so wiirde ich mich eher für die Vüa 8. Augu-
Stint des Gocelinus als für die Gesta Pontificum des Wil-
helm von Malmesbury, worauf Madden, La^. III, s. 419
Termnthei, erklaren. Man vgl. AA. SS. d, XXYI Maü,
cap. III, 41. 44 mit Renan Angl. SS. post Bedam prae«-
cipuL Frankfurt 1601 s. 250.
*) Vergl. über einen fehler des englischen Übersetzers, der auch
in die deatsche Tersion übergegangen ist, Madden La^amon in, b.
il9 £
256 Bernhird tu Briak
Aas dem bisherigen hat sich uns ergeben, dalz du
M^ril keine einzige stelle vorgebracht hat, aus der es
wahrscheinlich würde, daiz Wace in der hauptsaohe nn-
abhängig von Galfrid geschrieben, anch keinen beweis
für die ansieht, dafz er überhaupt ans wälachen quellen
geschöpft. Ich gehe einen schritt weiter und behaupte,
dalz sich im ganzen Brut kein gnmd f Qr jene ansieht
aofBnden lälzt — eine bebauptnng, deren beweis sich
natürlich nor durch eutkräftung der eventuell gegen sie
zu richtenden angriffe führen lälzt Doch hat nicht
schon du M^ril einen angriff darauf gemacht, den wir
noch nicht zurückgeschlagen haben, dem anscheine nacb
einen siegreichen angriff? Beweist nicht der name Ro-
maHs du Brut, den er dem werke Wace's vindicirt und
durch TraducHon romane de* tradittona bretonne» erklärt
(s. 31), daTz Wace aus wälscheo quellen geschöpft? —
Wenn es mit jenem titel nur seine richtigkeit h&tte. Zu-
nächst eine etwas pedantische bemerkung. Ich glaube
nicht, daiz sich für den titel Romtms du Brut irgend-
welche bandschriftUche antorität anführen lälzt. In der
Description des manuscrit« hei le ßouz de Lincy finden wir
folgende titel als über- oder Unterschriften der verschie-
denen hss. angeführt:
Le (li) Brut ^Engleterre, Pariser k. hs. 7515'-' Col.
(olim Colb. 2132); Paria, k. ha. 7537; Wiener hs.
2603.
Le Bruty Londoner hs. Brit Mua. 13 A. XXL
lA rotnana det roit cüEngUterre und
Li remana des rois et des barona de Bretagne ^ Paris,
k. hs. 27 Cangä.
Nirgendwo findet sich die Verbindung Ronum$ du
Brut, ja sie ist nicht einmal altfranzösisch, da romant,
wo es nicht „romanische spräche" bedeutet, soviel heüzt
wie „romanische erzählung", nicht aber „romanische
bearbeiiung oder Übersetzung**. Die handschrifien bieten
also Le Brut oder Li romant det rois etc., ifder sie haben
überhaupt keinen titel. Le Brut ist der häufiger vor-
kommende, doch findet er sich nicht in den beiden alte-
sten Pariser handacbriften, in der von le Boox zu gronde
Wace and Galfrid von Monmoatb. 257
^legten k. hs. 27 Cangä und der sehr guten hs. 73 Cangä,
iodem die erstere den andern titel, die letztere gar keinen
iohrt Ob die hs. des Brit. Mus. der ersten oder der
zweiten faälfte des dreizehnten Jahrhunderts angehört, weiß:
ich nicht. In franzosischen handschriften erscheint der
dtel Le Brut zuerst in einer handschrift Yom jähre 1252
(k. hs. 7515^-' CoL). Es kann demnach wohl zweifelhaft
erscheinen, ob der titel von Wace selbst herrührt, und
wenn sich im context seines Werkes eine andere bezeich-*
nung für dasselbe fände, würden wir diese ohne zwei-
fei Torzuziehen haben. Eine solche findet sich aber v.
Ci falt la geste des Bretons,
La geste des Bretons wäre, däucht mich, ein sehr pas-
^ender titel und entpräche der aufscbrift des Qalirid'schen
Werkes: Historia BHtonum oder Hist. regunC Britanniae,
Ich will hier gleich hinzufügen, dafz ganz ähnlich der
Roman de Rou als ganzes La geste des Normans heifzen
sollte; Tgl. V. 10439:
Lunge est la geste des Normanz.
Ich gehe jetzt zum positiven beweis über, dafz Wace
seinen Brut — ich wende den gangbaren titel an —
nacb einer lateinischen quelle und zwar nach Gal-
ind bearbeitet. Zunächst haben wir für diese thatsache
ein ausdrückliches zeugnifz. Ich will mich nicht auf die
Überschrift in der handschrift des Brit. Mus. berufen, da
(liese gewifz nicht vom dichter selbst herrührt; doch kann
i('li mir herm du Möril gegenüber die bemerkung nicht
Tersagen, dafz die handschrift nicht so jung ist, wie er
uns glauben machen möchte (s. 33) , sondern eine der
• 1 testen unter denen, die den titel Le Brut führen, und
isSz aus ihrer Überschrift auf jeden fall hervorgeht, daCs
3ian im dreizehnten Jahrhundert bei jenem titel wohl an
^ine bearbeituug aus dem lateinischen denken konnte.
I^och wie verhält es sich mit dem eingang und mit dem
ächlufs des gedichtes? wie mit der lesart:
Cil reconte la veriie
Qai lo latin a translate,
Jalizt. t TOM. «. Mgl. Ut. IX. 3. 18
2.')3 Berobari) teti Brinl;
für die geläufigere:
H&iatre Gasse l'a tr«n«late
Qui en conle la v^ilt^ (Brut 1 f.)?
und mit der lesart:
Fiit del laiin fe/. eist romani:
für:
Fiat maistre Goftf resi romaii« (Brut 15300)?
Du Meril sagt s. 3i, dafz nur die k. he. n. 7ldt so
lese, ein mauuscript, welches er «peu ancieiia nennt
Diese handscbrift ist aber identisch mit N". 73 Gange'],
und der herausgeber des Brut nennt sie s. XLYI '1^
plus belle de toutes que nous ayons eue entre les niaiDS^,
schreibt sie s. XXXV dem anfang des dreizehnten Jahr-
hunderts zu (vgl. auch s. LIII) und sagt von ihr
(s, XXXVo.), dalz er zu zeiten es bereue, sie seiner aus-
gäbe nicht zu gründe gelegt zu haben. Die lesart also.
welche an beiden stellen die Übersetzung aus dem latei-
nischen hervorhebt, ist wenigstens so gut verbürgt, daTz
es sich der mühe lohnt, sie gegen die andere geläufigere
abzuwägen. Stellen wir zunächst für die ersten acLt
Verse des Brut den gedruckten text mit der lesart der k-
hs. 7:i Gange zusammen.
1e Rons tinch k. hs, 27 Caiige: k. hs. 73 CniigP:
Ki vett oir et "eh aaioir
De roi eu rui et d'oir en dir, Uo roi an roi et doir an oJr
Qiii eil furoi.t et (iont il vinrent Qüi eil furcnt et d<m i1 niiidroiU
Qtii Englctcrrc jirimeii llnrenl, Qui enj^leterre primers Uiiilrrnl.
QaoB rois i a en ordre eu 5 Qiiex roi» i a «n ordre eu
Qui an^oia et qui puiB i fu, Kc qui eincois et puls i la
Uaislrc Gaasc l'a tcaiislutL' Cil recoote la utrite
Qui eu roatt U verilu. Qui b latiii a translale ii. a. "•
Beiläufig bemerke ich, dalz v. 5 quex, eine durch die
meisten hss. (vgl. Descr. des mss.) gestützte lesart, dem
qatu der k. he. 27 Cangä ohne zwcifet vorzuziehen ist.
Was nun die hauptsacbe betrifil, so wird niemand läiig-
nen können, dafz die construction im gedruckten text
') Die neaere bezeii-linung ist ta. fr. 794.
Wace and Galfrid von Monmoutli. 259
♦•ioe verworrene ist: „Wer hören und wissen (erfahren)
will . . .' , meister Wace hat es übersetzt, der die
Wahrheit darüber berichtet. ^^ Man fragt mit recht: was
bat meister Wace übersetzt? Es findet sich in allem,
was vorhergeht, schlechterdings kein wort, auf welches
It (T) sich beziehen kann. Viel natürlicher und logischer
i>t doch wohl die wendung: „Wer hören und wissen
will , derjenige berichtet die Wahrheit, der den
lateinischen text übersetzt hat/^ Natürlicher und zugleich
iKdeotender. Wace spricht dann den satz aus, daTz wer
die geschichte der britischen konige der Wahrheit gemäfz
herichlen wolle, aus lateinischer quelle schöpfen müsse —
iihnlich wie Galfrid am anfang und am schlufz seines
ireschichtswerks seine wälsche quelle als unentbehrlich
tür jenen zweck hinstellt. Daher zweifle ich nicht, dafz
die hs. 73 uns hier die echte lesart bewahrt hat. Irgend
ein abschreiber, der um Wace's autorschaft wufzte, hat,
um dessen namen hier einfügen zu können, die ursprüng-
liche Ordnung gestört, und derselbe oder ein anderer
Schreiber änderte am schlufze des werkes den vers:
Fnt del latin fez eist romanz,
in:
Fi st maistre Gasse cest romans.
Dafz die meisten handschrifteü diese änderungen auf-
^'f-nommen haben, ist nur ein neues zeugnifz flir die
jrofze bedeutung der hs. 73 Cange, welche, wie schon
aus den von le Roux de Lincy mitgetheilten Varianten
hervorgeht, und wie sich bei einem abdruck der hand-
schrift noch deutlicher herausstellen würde, in sehr vielen
fällen die richtige lesart bietet. Diese handschrift ist,
^Häufig gesagt, dieselbe, nach welcher Jonckbloet
Crestien's Roman de la charrete^ Holland dessen Cheva-
'wr au Hon veröffentlicht hat, und von welcher der letzt-
genannte s. VI sagt, sie scheine den text, nach einer
leichten und unbedenklichen nachbesserung , so lesbar zu
geben, dafs nur für wenige verse noch einsieht der übri-
s^j\ handschriflen zu wünschen bleibe.
Doch kehren wir zu unserm gegenstände zururk.
Wir haben nicht blofz äulzere gründe für die thatsache,
18*
260 Bernhard ton Brink
dsfz Wace eeincm Brut eine UteiaiBche queUe zu gninde
gelegt; dieselbe findet in inneren gr&nden ibre bestäti-
giing. Ich mache hier auf die form und die flezion vie-
ler eigennamen bei Wace aufmerksam. Die beispiele, die
ich gebe, könntea leicht Termehrt werden.
151 Galfr. I, 3
Tote la lignie Heltni, Heleni filii Priani progeniem.
Un[B] de» fila al roi Priami.
1003 I, 15
AiDs qae reoltt CoriDem Erat ibi qaidam Tros namiDe Ti-
Fn mon an niea Bruti Tumui. roiuu, Bruti Dapoi .... Sed >b
iirneDtlbog GallU ciiiua quam dt-
biiertt iplerfectu« est.
227 I, 4
Pcir la honte et por le riltage Qnia indignniD fuerst gentem prie-
Del noble pule »1 linage claro genere Dardatä orUm . . .
Dardani al bon «ncisgor . . .
16S9 11, 10
desor le temple Apolin . . . laper templum Apollinü . . .
2179 ') n, IG
Quant Riial li rois fines fu, Post buDC vero (uccessit Gur-
Sea ÜU a 1b raioe tenii, gattivi filius ejns; cni Si'iUiuf; •■lü
Qni avoit DOD Ourguitiai; Lago GurgKilii ofpoi; cui Kinmu-
Poii refu roii Sitilius, cns SUiltii Glias n. >. w.
E pui« Lago niej Garpvsli,
PuU Klpmarc ft^O SitUÜ.
Auch sonstige Wendungen bei Wace Terrathen latei-
nische quelle, z. B.i
1160 n, 9
A cel tans regnoit Solemona Tanc Salamon sedifLcare coepit
Qni fonda itmptam Jonini. temjiium domini . . .
Ich habe zu den aus Wace angeführten stellen überaW
die entsprechenden aus Galfrid mitgetheilt, obgleich es
eich för's erste nur um den nachweis handelte, dafz Wace
eiue lateinische quelle benutzt, noch nicht darum, dafz er
■} Ich habe mir erlaubt, t. 2160 ßis atatt niei lu acfareibea, dl
aacb Lafamon I, i. 166, 31 sagt: «Riwald king hafuede ttnae sune:
Onrgnatlu* ihateim. V. 2184 stand im tezt Rimar; (ielleiuht schrieb
Wace Kinmar, Der altere text das La.amon bat Siiiy Marke, schreib-
oder leaefehter fiir Kinemarck, wie im jungem text« ateht
Wace nnd Galfirid von Monmouth.
261
Galfirid benatzt. Doch hält es schi^er, bei einer lateini-
schen quelle an eine andere als Galfrid^s Historia zu den-
ken. Wollte jemand einwerfen, es sei gar wohl möglich,
dafs Wace die von Walter von Oxford selbst angefer-
tigte Übersetzung seines britischen buches benutzt, so
könnte man erwidern, dafs jene Übersetzung, wenn sie
überhaupt existirt hat, nur wenig Verbreitung gefunden
haben kann und bald nach ihrer entstehung ganz ver-
schollen gewesen sein mufz; aber noch mehr: jene mog-
lichkeit kann man nur für den fall zugeben, dafz die la-
teinische bearbeitung des Walter sich von dem Brut
Tysilio, der ihre retroversion sein soll, so sehr unter-
schieden hat und mit der Historia des Galfrid so über-
eingestimmt, dafz sie für unsern blick sich mit der
letztem zu identificiren scheint. Statt vieler stellen, wo-
mit ich diese ansieht begründen konnte — und einzel-
anführongen beweisen in solchen fällen am besten —
gnife ich eine einzige heraus. Diese eine stelle wird so
hoge genügen, bis man mir eine andere vorhält, aus der
sich das gegentheil folgern liefze. Ich wähle die antwort
der Cordelia an Lear:
Wmce 1781 ff.
Qoi a I) nule fille qui di«
A tOB pire, par pr^mtie,
Qa'ele Taiot plus qae ele doit.
Ne Mi qae plos grans amors aoit
^w entre enfant et entre pbre,
Et entre enfant et entre mere;
Me6 p^ e« et j'o (/. jo) aim tant
toi
Comme j'o (/. jo) mon pbre amer
doi.
El per toi faire plus certainQ
Tant as, tant ras et j'o (/. jo) tant
t*ain.
Galfr. II, 11.
Est uspiam, ml pater, filia, quae
patrem suum plus quam patrem
diligere praesnmat? non reor equi*
dem nllam esse, quae hoc fateri
audeat: nisi jocosis verbis yerita-
tem celare nitatnr. Nempe ego di-
lezi te semper ut patrem: nee ad-
hnc a proposito meo divertor,
Etsi ^ a me magis extorquere in-
sistis, audi certitudinem amoris,
quem adversus te habeo: et inter-
rogationibus tuis finem impone.
Etenim qnautum habes, tantum ya*
les, tantumque te dilige.
*) Mit 73 Cange zu lesen: Ou a . . .? „Wo gibt es eine . . .?»
Vgl. Bartsch, Chrestotn. 84, lesart za 10,
*) L. Et si.
J2 Bernbud tsD Brink
Brut Tyeilio i. 493.
Mein herr und vater: dort mögen einige min, die eine Migmg
rgaben, die lie nicht haben. Meine liehe soll so sein, wie «ne loch-
sie ihrem luler schuldig ist, wenn sie ihrem gründe eutspiecbend
n eoll.
Wer den aogeführteti gründen zum trotz für den
rut eine andere quelle als Galfrid's Historia aanehmeD
ollte, der müFzte wohl von der ansieht ausgehen, da(z
a bearbeiter in keinem punete von seinem original ab-
aichen und keinerlei zusätze zu ihm machen dürfe. Wie
an jedoch bei Bolcbcr ansteht sich das Terbältnifz der
[bekannten, angeuommenen quelle Wace's zu Galfrid
id zum Brut Tyeilio zu denken hätte — dieses zu be-
immen, wäre ein gar schwieriges problem.
Nachschrift.
Auf die Streitfrage über die pnoritat und Originalität
alfrid's oder des Brut Tysilio eiuzugehen, 1^ nicht in
tm plane der vorsteheuden abbaudlung. Ich habe daher
st ängstlich jeden ausdruck vermieden, der einen ent-
^biedenen etandpunct in der frage hätte bezeichnen
)nnen. Dafür sei mir hier gestattet, mich als anhänget
iijenigen ansieht zn bekennen, die im Brut Tysilio nur
Den ziemlich roh und uachlässig augefertigten, wenn
ich mit einigen ziisätzcn bereicherten auszug aus Gal-
id erblickt •). Ein paar neue gründe für diese ansieht
irfte den noch unentschiedenen und schwankenden »■o
eser stelle nicht unwillkommen sein. Ale neue wage
h diese gründe insofern zu bezeichnen, ala sie mir
:heineu, bekannte that^achen in ein neues licht zu
icken.
Bei der vergleicbung des anfangs der erzählung im
rut Tysilio mit den entsprechenden stellen bei Nenniua
Wace und Galfrid von Monmoatb. 263
imd Galfrid bemerkt Zamcke Jahrbuch V, 210: ^^(ich will)
kein gewicht darauf legen, dalz im Brut fälschlich steht,
Ascanius habe die Laviaia geheirathet statt des Aeneas^
während Gottfried das richtige hat. Das kann hand-
scliriftliche verderbnifz sein, die unschwer geheilt werden
köunte.^^ Ich mochte auf diesen irrthum nun doch einiges
gewicht legen und ihn nicht irgend einem abschreiber,
sondern dem Verfasser des Brut selbst zur last legen.
Der irrthum steht nämlich nicht vereinzelt da, sondern
bangt mit einem andern zusammen. Wie Tysilio (der
name sei mir a s bequemes zeicheu gestattet) im anfang
seiner erzählung Lavinia ziir gemahlin des Ascanius
macht, so verwandelt er am schlufz seines ersten buches
Silvios Aeneas, söhn des Aeneas, in einen Silvius, söhn
des Ascanius. Beide irrthümer aber erklären sich, wenn
Dian annimmt, jenem autor habe Galfrid^s Historia vor*
geiegen; sie erklären sich nicht, wenn man Nennius als
s^ne quelle betrachtet.
Zunächst die stelle am anfang des ersten buches.
*)Und nachdem Eneas mit Turnus, dem konige der Hu-
toier, gefochten, und ihn erschlagen hatte, heirathete
A^canins die Lavinia, tochter des Latinus, und nach dem
^ode des Eneas erlangte er grofse macht, und könig ge-
worden, erbaute er eine Stadt am ufer der tiber. Hier
ward sein söhn Sylhys geboren" u. s. w. (San-Marte
s. 475).
Nennius §. 10 (ed. San-Marte s. 33) hat: „et supe-
rato Tumo, (Aeneas) accepit Laviniam filiam Latini, filii
Fauni, filii Pici, filii Satumi, in conjugium; et post mor-
tem Latini regnum obtinuit Romanorum vel Latinorum.
A8caDins autem Albam condidit, et postea uxorem duxit,
**t peperit ei filium nomine Silvium.^^
Das accepit in conjugium läfzt kein milzverständnilz
zu, und nicht weniger deutlich ist, dafz die gemahlin, die
Ascanius heimführte (uxorem duxit), nicht mit Lavinia
identisch gewesen sei.
Bei Galfrid aber lesen wir I, 3 (San-Marte s. 5)
., Dimicantibus illis praevaluit Aeneas, pcremptoque Turno,
re^nmm Italiae et Laviniam filiam Latini est adeptus.
264 Bambard ten Briafc
Denique suprema die ipsios saperveniente, Ascaniae regU
potestate eublimatus condidit Albam aupra Tyberim,
genuitque filium, cui nomen erat Sylviua u. 8. w."
Man bemerke, daTz Galfrid bloiz „er erlangt«" (at
adeptu«) sagt, uod weiter, dafz er den Ascanius einen
8ohn erzeugen läfzt, ohne ausdrücklich von seiner ver«
mähliing gesprochen zu haben. Konnte nicht der wälscbe
Übersetzer, durch Galfrid's kürze irregeleitet, auf den
gedanken kommen, Aeneas, der ja einen söhn (Ascsniue)
mit sich aus Troja brachte, habe das reich wie die La-
Tinia für eben diesen söhn erobert? — Sehen wii
aber jetzt zu, wie wir mit dem zweiten irrthum fertig
werden.
Nennius schreibt §.11 (s. 34): „Aeneas autem regiu-
vit tribua annis apud Latinos; Ascanius regnavit annis
triginta Septem, post quem Silvias, Aeneae filiuB, regna-
vit annis duodecim; Posthumius annis triginta novem, »
quo Albanoram reges Silvii appellati sunt, cujus frater
erat Bruto. Quaudo regnabat Bruto in Brittannia, Heü
sacerdoB judicabat in Israel, et tuno archa Testamenti ab
alienigenis possidebatur. Posthumias vero frater ejus
apud Latiuos regnabat."
Da nach Nennius zur zeit, wo Bmtus tn Britannien
herrschte, Posthumias, sein bruder, in Latium regierte,
Tysilio aber ebensowenig wie Galfi-id hier eines Poslhn-
mius oder eines bruders des Brutus erwähnt, so könneii
wir Nennius in unserer weiteren erörterung unberücksich-
tigt lassen.
Galfrid sagt am scblufz seines ersten buchs (c. 1^
s. 19): „Tunc regnabat in Judaea Hely sacerdos, et
arca testamenti capta erat a Philisteis. Regnabant in
Troja filii Hectoris, expulsis Antenoris posteris: Kegna-
bat in Italia Sylvius Aeneas, Aeneae filius, arunculuB
Bruti, Latinorum tertius.'^
Im Brut heifzt es s. 4S7: „Um diese zeit war Elf
piiester in Judäa, und die acche des bundes war im bcr
sitz der Philistiner. In Troja war ein sohu Hectors, der
Antenor und sein geschlecht yertrieben hatte, kÖnig; und
in Italien Sihius, söhn des Ascanius, enkel des Aeneas,
Wace und GaJfrid von Monmoath. 265
und der oheim des Brutus regierte als dritter konig nach
Latinas^^
Die er te frage, die sich uns aufdrängt, ist die:
Rührt die trennung der apposition avunculus Bruti yom
subject, zu dem sie gehört, vom Verfasser des Brut oder
TOQ einem abschreiber oder auch vom Übersetzer her?
hn erstem fall wäre eine weitere erorterung des problems,
das uns beschäftigt, überflüssig; denn wir hätten ohne
weiteres die gewifzheit, dafz Tysilio an dieser stelle und
folglich überall Galfrid übersetzt, nicht umgekehrt Gal-
frid den Tysilio. Nehmen wir also den zweiten oder
dritten fall an, wonach in Tysilio^s meinung wie in der
des Galfrid der oheim oder der grofzoheim des Brutus
Qm Galfrid heifzt avunculus hier „ grolzoheim '^) mit dem
eben genannten Silvius identisch wäre, und versuchen wir
naa die eigenthümliche bezeichnung dieses Silvius als
enkd des £neas bei Tysilio zu erklären. War Galfrid
Tysilio's vorläge, so fand dieser hier in seiner quelle
nttndkerlei, was ihm auiSallen mufzte. Zunächt war von
einem söhne des Aeneas aufzer Ascanius die rede, wäh-
T^d Tysilio nichts von einer Stiefmutter des letztern,
/olglich auch von keinem Stiefbruder wufzte. Dazu kam
die bezeichnung Silvius Aeneas^ welche dem Aeneae filius
vorherging und Tysilio leicht auf den gedanken bringen
konnte, hier liege ein irrthum vor, an zweiter stelle sei
A^anii statt Aeneae zu lesen, während er aus dem Aeneas
an erster stelle, auch ohne sich weitere emendationen zu
erlauben, den irrigen schlufz ziehen mochte, Silvius sei
nach seinem grofzvater so genannt. Zu dieser aufiassung
stimmte nun endlich das avunculus Bruti ^ da man bei
avuncidus^ obgleich es auch „ grofzoheim ^^ bedeutet, doch
zunächst wohl immer an „ oheim ^^ denkt. — Die an-
nähme eines zweiten sobnes des Ascanius, wie der erst-
geborene, der von Brutus getodtete, Silvius geheifzen,
mochte dem Verfasser des Brut weniger bedenken machen,
als die annähme eines zweiten sohnes des Aeneas, für
den er keine mutter zu finden wufzte.
San-Marte bemerkt G. v. M, s. LXXV: „Die Pro-
pbetia, die Gottfried ausdrücklich für sein werk ausgibt,
26G B«nifawd Mn Briok
fehlt natürlich auch im Brut". Sie fehlt hier aber nidit
ganz; Bondem sowohl die beschreibung der die Prophe-
zeiung veranlaseenden erscheinung (des kampfes der bei-
den drachen) als die drei ersten satze der prophezeiung
selbst (Galfr. VII, 3 bis zeUe 15) findet sich im Brut
Tysilio s. ö'd'S f. Jene beschreibung und die zwei ergteu
sätze der propbezeiung könnten Galfrid und der veriasser
des Brut beide dem Nenniue §. 43 entnommen haben.
Den letzten satz aber hat entweder Galfrid aus dem
Brut, oder der Verfasser des Brut aus Galfrid abgeschrie-
ben: „Montes itaque ejus ut valleB aequabuntur et flu-
mina vallium eanguine manabunt.'^ „Dann werden die
berge zu ebnen gemacht werden, und die thäler und
Süsse von blut strömen^*. Was ist nun wahrscheinlicher:
dafz Galfrid, der im übrigen für die Prophetia den Brut
Tfsilio gar nicht rerwerthen konnte, ihm diesen einen
satz entlehnte; oder dafz der wälache Übersetzer nach
Übertragung dieses Satzes die folgenden theile der pro-
pbezeiung übei^ing? Bei reiflicher Überlegung wird sieb,
glaube ich, jeder für das letztere entscheiden.
Weitere gründe für meine ansieht anzuführen, liegt
augenblicklich nicht in meinem plane. Dagegen will ich
in dieser nachschrifl einen andern punkt kurz erörtern, den
ich in der abhandlung übei^ehen mufzte, obwohl die Ver-
suchung, ibm näher zu treten, grofz genug war. Die be-
kannte stelle, in der Gaimar am Schlüsse seines uns
leider nur halb erhaltenen Werkes uns mit seinen quellen
bekannt macht, und aus welcher ich oben vier zeilen be-
sprochen habe, verdient bei der bedeutung, die sie für
die kritik der britischen sage und geschichte hat, wohl,
dafz ich hier darauf zurückkomme und einige der echwie-
rigkeiten, die sie bietet, zu lösen versuche.
Den ersten anstolz gibt die schlechte Überlieferung
des Verses G4(iO, bei Wright:
Les translad en ffes i mist.
Der berauBgeber bemerkt dazu: "I am doubtful if Üiis bc
the correct reading, for the MS. is very iudistinct". Bei
Wace and Galfrid toh Monmouth. 267
Michel Chraniques anglonormandes I, 8. 60 lautet der
rers, am nichts verständlicher:
Les transsadenfes i mist.
Der anstolz wird jedoch gehoben durch die lesart (con-
jectur?), welche de la Rue Essai sur les bardes etc. II,
s. 108 gibt:
Le translata e fes i mist.
Dafz in der vorhergehenden zeile eacrist fiir escrit zu
lesen sei, ergibt sich, wie ein paar andere kleine bes*
serungen, von selbst. Ich versuche jetzt eine Übersetzung
der ganzen stelle.
„Diese geschiebte liefz frau Constance die edle über-
setzen. Gaimar verwandte März und April und alle zwölf
ffionate darauf, ehe er von den konigen übersetzt hatte.
Er Terschaffte sich manches vorbild, englische bücher
uad gelehrte, in romanischer wie in lateinischer spräche,
eke er damit zu ende kommen konnte. Wenn seine her-
nn ihm nicht geholfen, so hätte er es nimmer vollendet.
Sie schickte nach Helmsley um das buch des Walter
Espec Kobert, graf von Gloucester, liefz dieses ge-
«eUchtswerk übersetzen nach den büchern der Walliser,
die de über die britischen könige besaTzen. Walter Espec
verlangte es; graf Robert schickte es ihm; darauf lieh es
Walter Espec Ilaoul, dem söhne des Gilbert. Frau Con-
{»tance entlieh es von ihrem herrn, den sie sehr liebte.
Geo&oi Gaimar schrieb dieses buch, indem er es über*
^«tzte, und fügte thatsacben hinein, welche die Walliser
(zu berichten) unterlassen hatten; denn er hatte sich zu-
vor, sei es mit recht oder unrecht, das gute buch von
Oxford verschafft, das des archidiakon Walter; damit
verbesserte er denn sein buch gar sehr. Auch mit der
kistorie von Winchester wurde dieses geschichtswerk
verbessert, einem englischen buche von Washingborough,
wo er geschrieben fand von den königen und von allen
kaisem, die herren von Rom waren und tribut von Eng-
land erhielten, von den königen, welche von ihnen ihr
It'ben trugen, von ihrem leben und ihren Verhandlungen,
Bernhvd ten Brink
^baissen und ihren tbaten, wie jeder das
I«, welcher den frieden liebte und welcher
OD allem kaan das meiste hier finden wer
ilicken will, und wer nicht gkubt was ich
colaa de Trailli."
i mir wohl keinen Vorwurf daraus machen,
weideutigkeit, die v. CAGO im original ent-
ir übereetzung nicht gehoben habe '). Der
ite den gedanken veranlassen, das eng-
>n Wasbingborough und die bistorie von
Ideten ein und dasselbe werk. Es ist je-
zweifei unterworfen, dafz von zwei ver-
icbem die rede ist, wenn auch beide
(d. h. angelsächsischer spräche) abgefärbt
r estorie de Wincestre hat man die sächsi-
irkannt, während man bezüglich des bucbs
)oroagh, soviel ich weifz, nicht im kla-
wir jedoch zu der hauptschwierigkeit der
h derjenigen, die uns hier am meisten io-
er frage nämlich, was unter dem buch dea
und was unter dem guten buch von Ox-
ben Bei. Zunächst ist hier die u. a. von
le Roux de Ltncy vertretene ansieht zu-
wonach beide ausdrücke ein und dasselbe
en sollen. Mag man auch die emendatton
)der unsere Übersetzung des verses 6460
soviel geht doch aus dem ganzen zusam-
g;ewirzheit hervor, dafz die beiden bücher
1 eine art von gegensatz gesetzt werden,
i identisch sein können. Welche sind nun
her? Das buch des Walter Espec ist ganz
's Historia, und wenn Gaimar sagt, graf
loucester habe jenes geachichtswerk nach
69 laulen:
E de l'et^torie de Wiiice.<tre
Fu|i]t anii!nd^(e) ceste geste.
De Wassingburc an liT[e]re Engl eis .
Wace und Galfrid von Monmoath. 269
■ien büchem der Walliser übersetzen lassen, so haben
lir darin wohl nur einen eigenthümlichen ausdriiok für
(b, was Gaimar im ersten capitel bei Galfrid gelesen,
m erkennen. Die abweichende meiniing de la Rüe's
btrnht blofz auf irriger auffassung des von Galfrid an-
gewandten ausdruckes britannicua^ der nicht ,,armorica-
nlsch'S sondern „wälsch" bedeutet. Aus der Gaimar'-
scben stelle geht also nicht hervor, dafz er irgend eine
andere künde von den quellen der Historia Britonum
erhalten, als die ihm durch Galfrid selbst vernxittelte. —
Was mm das gute buch von Oxford betrifft, so läfzt der
Wortlaut des verses 6465 :
Ki fti[8]t Walter Tarcediaen, ^)
es im dunkeln, ob der archidiakon Walter Verfasser oder
blofz besitzer jenes buchs gewesen sei. Im erstem fall
küimte man geneigt sein, an das wälsche buch zu den-
kt-n, das Walter aus der Bretagne mitgebracht, im andern
Wl an die lateinische Übersetzung, die er selbst von die-
hm buch angrefertifft haben soll. Beide annahmen sind
jtdoci nicht zulässig; denn da jenes wälsche buch Gal-
'Ws quelle gebildet *) , sei es im original , wie aus Gal-
frid's Worten hervorgeht, sei es in Walter's version, wie
«ini^e im Widerspruch mit diesen werten annehmen, so
J^t es nicht glaublich, dafz Gaimar in jenem original oder
in jener version nachrichten von bedeutung gefunden, die
^ei Galfrid fehlten. Fanden sich aber auch derartige
nachrichten in dem buch von Oxford, so konnte Gaimar
üiese doch unmöglich als solche bezeichnen, welche die
W alliser mitzutheilen unterlassen hätten. Galfrid als dem
Vertreter der wälschen tradition wird Walter als ergänzer
lieser tradition gegenübergestellt, und gleich nach dem
buche des Walter wird die angelsächsische chronik als
^) Da* fehlerhafte fust konnte zu der änderung Kc fist auffordern ;
i^9 fehlen des Bexivischen 8 an arcediaen würde im reime nicht Btö-
reu. Doch ist nicht zu übersehen, dafz auch ▼. 6468 fußt statt /c/^
"teht.
*) Ich rede hier blofz im sinne derjenigen , mit denen ich mich zu
^«rfündigen suche.
Bernhard Kn Brink, Wmb nnd Gftifrid ton Monuoath.
demselben zwecke der ergänziing dienendes verk er-
mt. Welche anaabme liegt ds näher als die, daJz, wie
oDgelsächsische chronik, so auch das bacb Walter's
it die geschichte der britischen könige, sondeni die
tuf folgenden Zeiten der englischen geschichte behan-
«? Nur die gewobnheit, den namen des Walter von
brd mit einer schrift über die sagenhafte gescblchie
anniens zn verbinden, bat diese ansieht bis jetzt nicbl
conunen lassen. Kach Baläus nnd Pitsäus (vgl. Ssn-
te G. V. M. 8. XIX) soll Walter Calenius Galfritfi
)nik unter dem titel Auctarium annalium Brüanniof
Cadwalladr bis auf seine zeit fortgeführt haben. An
es oder ein ähnliches werk zu denken, scheint mir
:b den Zusammenhang der stelle geboten, und dem-
1 hätte Gaimar den Walter nicht für seine geschichte
Briten, sondern für seine Eatorie de» Englea benutzt
Das ergebnifz der in dieser nachschriß, geführten
trsuchungen ist der hauptsache nach ein blofz nega-
3. Galfrid bleibt unsere älteste quelle für die ge-
chte der britischen könige und zugleich, wenn man
scblufzworteu des Brut Tjsilio nicht mehr gewicbt
igt, nicht mehr vertrauen schenkt, als sie verdienen,
IT einziger gewährsmann für die thatsache, dafz es zn
er zeit schon wrdsche bearbeitungen jenes gegensiui-
gegeben.
Iterufaard teu Brink.
Herrn. Knust, Ein Beitrag zur Kenntnifs d. Escorialbibliothek. 271
Ein Beitrag zur Kenntniss der Escorial-
bibliothek.
(Fortaetzting.)
Französische Literatur.
Lancelot.
Dieser altfranzosische Roman bildet den Inhalt des
P-II-22 bezeichneten, aus dem Ende des 13. Jahrhun-
derts stammenden Pergamentcodex (s. Ebert, S. 53. Ro-
mance frances, sin nombre de autor), welcher 143 in zwei
Spalten zu je 41 Linien beschriebene Blätter hat. Mit
Ausnahme der ersten Seite ist das Uebrige gut erhalten,
auch nicht unleserlich. Die einzelnen Absätze beginnen
nut gröfseren, zum TheU mit Verzierungen geschmückten
Anfiuigsbuchstaben. Die ersten und letzten Sätze, von
denen ich allein mir genauere Bemerkungen gemacht,
mög^ hier eine Stelle finden.
^En ceste partie dit li contez que li rois Banz de
Beouie et li rois Boorz de Gaunes furent frere germain.
£t orent deuz serors germaines a fames. Li rois Banz
ert mout ieunes hom et sa feme iert mout ieunes dame
et mout belle et mout bucne et n^auoient de touz enfans
que an, et eil iert ualez. Et auoit nom Lancellot. Li
roiz Claudas de IIa deserte si ert moult buen cheualier
et sages et senis et mout potenz. II acoilli de guerre li
roi Ban taut que par force et par son sen et par son
engiu et par Ues homes li roi que lli faillirent li plusors;
li toilli li roiz Claudas toute la terre for un cbastel qui
mout est fort et bien seant qui auoit nom Trebe et en
celloi laissist li rois Claudas». fol. I. r. Sp. 1.
Aus diesen Worten erhellt, dafs der Anfang mit
demjenigen der von Dunlop gegebenen Analyse des Ro-
mans stimmt. (Vgl. Dunlop, Geschichte der Prosadich-
tnng, übersetzt von Liebrecht S. 74). Dahingegen mufs
dahingestellt bleiben, ob und in wie weit die Handschrift
272 Hermann Euutt
auf ihren 143 BlÄttern nur die bekannten Abenteuer dcB
Lancelot mittheilt. So viel steht jedoch fest, dafg sie
nicht den Sehluss der Geschichte Lancelot's, wie ihn
die Dunlop'sche Analyse gibt, erzählt, indem sie da-
mit abschliefst, wie Lancelot, Gallehaut und Hector zur
Tafelrunde zugelassen werden, worauf es weiter beifst:
«Cellui ior furent aississ a IIa tauble roonde li nouel
compaugnon. Et lurent niande li der qui metoieut eo
ezcript les prouessez as compangnonz de IIa maison li
roi Ärtuz. Si estoient quatre. Si auoit com li un Dion ')
de Coligne, et ü seconz Tautramides de Uersaiaux, et 11
tiers Estomas de Tollete, et li quarz Sapier de Baudaz.
Cil quatre metoient en escript quanque U conpaugnou li
roi feisoient d'armez. Et mistrent en escript les anea-
turez monssingnor Gauuain dou roi qui feisoient d'annes
tont auant de lui pour cc que ce estoit li comencement
de IIa queste, et puis Celles Hector pour ce que dou
conte meismez estoit branche, et puis les auentures as
autres dishuit compangnons. Et tont ce fu dou conte
Lan^cUoth. Et tuit eist conte furent branches de cestni.
Et li contes Lancelloth meissmez fu branchez del grant
[fol. 143. r. Sp. 3] conte dou graal.«
«En tel ioie soiorna li roiz et tonte ea conpangnie a
IIa röche touz les iors usque au tiers ior de IIa toiis-
sains. Et Iors s'en parti et laissa a IIa röche Segurades
et s'en rreuient uere Bertangne a petites iorneez. Et
quant il est uenu a Karchu, si prent Galebot de lui
coognie et li prie qu'il laist Lan(;ellot auec lui aler en
ssoQ pais. Mais li reis li outroie a mout grant poine-
La roine le ueut enzi et dit au roi qu'il reuendront Par-
tenz si fait tant que li roiz l'otroie per coDuant que li
creantent qu'il scrout a Nobel a Hui et si lleur dit qu'il
Sera a Ha chite ou H auoit fait Lao^ellot cbeualier. Et
il li creantent. Si ss'en part atant entre Galebot et
Lancelloth et s'en uont en lleur pais. Et li roiz et sa
compangnie s'en uont en Bertangne. Si sse ceist »tSDt
li contes de Lan^eUoth ci endroit:
■) Sonit Arrodian. S. Dnnlop b. &. 0. S. 91.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 1^ 273
Romain qiii moy exorist,
Puisfle aler anec Jhesu Crist,
Et tnit eil qne moi legiront
Et qne cestni linre exgnteront
Puissent en paradiz aler
Sainz encombremeut trouer,
Ditez amen qne Diex Toutroit
Enzi com ie ai dit, enssi soit. [fol. 143. t. Sp. 1.]
Diese Schlufsstrophe scheint den Abschreibern sehr
gefallen zu haben; findet sie sich doch, natiirlich mit
Weglassung des Namens des Schreibenden, ^uch am
Ende einer aus der ersten Hälfte des 14. Jahrhunderts
stammenden Handschrift, welche der kaiserl. Bibliothek
in Paris gehörend , Le livre du tresor par Brunetto La-
tini enthält. Vgl. P. Paris, manuscrits fran^ais IV. S.
403. Hier lautet der erste Vers:
Celui qoi cest liure escrist,
in Folge dessen auch die Personalpronomina in die der
3. Person umgewafkdelt werden, und der dritte Vers :
Et que cest livre garderont.
Altfranzösische Lieder.
Zwei Handschriften sind hier zu berücksichtigen.
Die zuerst zu nennende: V-UI-24 ist ein sorgfältig ge-
schriebener Pergamentcodex von 62 Blättern aus der
ersten Hälfte des 15. Jahrhunderts. Zwei deutscher Ge-
richte (N. 32. und 56.) nicht zu gedenken, liegen ims
liier 63 kleine französische Lieder mit vollständiger Par-
ütor vor. Obwohl diese chansons sich weder durch Tiefe
des Gedankens, noch durch Innigkeit des Gefühls aus-
zeichnen, gefallen sie doch durch die Leichtigkeit des
Ausdrucks, die sich dem Character der chanson gemäf's
überall offenbart, sei es dafs sie die Hingebung des Dich-
ters an seine Geliebte, oder seine Freude am Besitze der-
selben schildern, sei es dafs sie dem Dank für erhaltene
Gastfreundschaft oder dem Grufs an den kommenden
Frühling Worte verleihen. Wer der oder die Dichter
JnbTb, f. rom. n. engl. LiL IX. 3. 19
Hermann En g t
isen, erhellt aus diesen Liedern nicht, ebenso <iveni<;
die besungene Schöne ist. Kur einmal wird sie Mar-
e genannt. Alle diese Lieder sind sehr kurz, indem
is mehr als 3 Strophen hat, jedoch zeigen nicht alle
elben Bau.
Eine alphabetische Anordnung ergibt folgende Ta-
Adieu, adieu mon joieuU sounenir N. 39. fol. 27. v.
Adiea juBqnes je toub rcDoye N. 3t. fol. 39. v.
Adien m» trei belle roaistresse N. 28. fol. 26. v.
Adieu mea tres bell« amonn No. 37. fol. 36. r.
Adien mon amonrenx jo;e N. 33. foL 31. v.
Belle, esse [eB^ce] dont vostre plaisir N. 34. fol. 32. v.
Bien viegne« mon prlncbe gracieax N. 60. fol, 56. t.
Bien rlegoftnt ma tres redonbCee N. 3b. fol. 33. t.
Bon joiir, bon mois, bonne sepmsine N. SO. fol. 18. t.
C'eit aEMz ponr morir de deuil M. 36. fol. 34. v.
Cfaelny qai von» remeicbira N. 5. fol. 4. r.
Coeur doloreoi qni vit obscarement N. 39. fol. 38. r.
De ce»te joieuae adnenne N, 40. fol, 38, v.
De plni en plus ae renouuelle N. 41. fol. 39. y.
Depnis le coogie que ie pds N. II. fol. 9. v.
Deuil Bugoieseus, rage demeieuree N. 38. fol. 37. t.
En bonne foj , tous estee belle N. 4S. ful. 46. r.
Esclao« pu)>t jrl deuenir N. 47. fol. 4^. r.
Estriuez moi, je vous estriueray N. 61. fol. h9. r.
Hcisa, je n'oie dcsoonnrir N. 44. fol. 43. r.
Helas, madame, qa'ay je f^t N. 45. fol. 43. r.
II m'eit si grief voatre depart N. 7. fol. 5. t.
J'ay mains espoir d'auoir joye N. 49. fol. 4T. y,
J'aim« bfen eeluy qui t'en va M. 51. foL 49. r.
Jamaia ne qnieTi aaoir lje«>e N. 43. fol. 41. r.
Je cnidoye eitre conforte d'anor» N. 50. foL 48. <
Je n'aUua plui de reiLonfort N. 30. fol. 28. v.
Je n'aj quelque cause de joye N. 43. fol. 40. r.
Je ne fai lous jouTE que penser N. 3. fol. 3. t.
Je ne porroye plae durer N. 13. fol. II. r.
Je vona lalue ma maiatresae M. 3. fol. I. t.
Jngiet cc que doy joye aaoir N. 63. foL 61. t.
Ein Beitrag zur Kenntnirs der Escorialbibliothek. 276
La merchi, madame, et amoars N. 52. fol. 50. v.
La tresorire de bonte N. 15. fol. 13. v.
Las! comment feraye N. 58. fol. 56. y.
Last comment porroye auoir joie N. 23. fol. 21. y.
Liesse m*a mande salnt N. 17. fol. 15 y.
Loez soit dienx des biens de ly N. 53. fol. 51. y.
L'onnenr de yons , dame sans per N. 59. fol 57. y.
Lune, tres belle Inne, clere lune N. 24. fol. 22. r.
Margarite, fleur de yalenr N. 54. fol. 52. y.
Mon coear aaoeq yons s*en va N. 55. fol. 53. y.
Mon seul et souuerain desir N. 22. fol. 20. y.
Or ne scay ie que deuenir N. 21. fol. 19. y.
Or pleust a Dien qu'a son plaisir N. 25. fol. 23. y.
Par tons les alans de par la N. 4. fol. 3. y.
Plains de pluors et gemissemeos N. 18. fol. 16. y.
Porray ie auoir vostre mercbi N. 26. fol. 24. y.
Prendre yons yeul doulche dame N. 14. fol. 12. y.
Paisqne fortnne m'est si dure N. 19. fol. 17. y.
Poisqne m'amonr m'a prins en desplaysir N. 6. fol. 4. y.
Qai donqne je poille castaingues N. 37. fol. 35. y.
Se j'ensse yn seul pen d'esperanche N. 16. fol. 14. y.
Se la belle n*a Ie yoloir N. 10. fol. 8. y.
Se mon cner a bault entrepris N. 1. fol. 1. r.
Soyes loyal a yons pouoir N. 57. fol. 55. y.
Tons desplaisir me sont procbains N. ^. fol. 7. y.
Va-t-en mon desir gracieuz N. 62. fol. 60. y.
Vostre alee me desplaist tant N. 12. fol. 10. y.
Vostre tres doulz regart plaisant N. 8. fol. 6. y.
Damit der Leser sich ein eigenes Urtheil über Sprache
und Geist dieser Sammlung bilden könne, scheint es
zweckdienlich hier einige Lieder aus meiner Abschrift
mitzutheilen und zwar, da die in der Bandschrift vor-
kommenden Schreibfehler leicht zu erkennen und zu ver-
bessern sind, ganz in der Weise, wie sie das Original
iribt. Nor Interpunction und Apostrophe sind hinzu-
gefügt worden.
19*
Herrn ■Du Eonst
I.
Se ffion euer & banlt entreprU,
N's pBB mepriB,
Quant c'eet pour lojaulment seniir
Et obeir
Celle qni d'onnenr a le pri*.
Car eile a dedens »on pnurpriB,
Dea bieoB garnU
P1d> qae nalle que an peat *eir.
Se mon cner etc.
Je a'en do; pai eitre reprij,
Se je sai prii,
Cett priion pnur mo; enrichir
Od ponr BOnffrir
Deul et courous comme louaprii.
Se mon cner etc.
in.
Je ne fai too» ionri qae penser
A Toa(re doulcheur qui n'a per,
Ma aeule ioye desiree.
Je l'aj ai en mon euer boutee
Qne le ne la pali oblier.
L» OD je T07 renouuelkr
Ce donlx pringtampa et ma; entrer
Qui enbellist toute l'aiineo
Je ne fai etc.
Or 7 Toellie« üonqne Buiaer,
Quant ee vendra que tetourner
Poira; ver» voub qaelque iournee,
Car io> eatei m'amour cellee,
Celle qai me puet Commander.
Je ne fai etc.
II m'eat ai giief voaire depart,
Amis, que mon euer panni part
Et pren congie a toute joye
Jusquea a ce qae ia vous renoye.
Si pri Diea, amls, qui yoas gart.
Ein Beitrag xur KeDOtnils der Escorialbibliothek. 277
Et you8 ramaine de ceste part
Sain et sauf, joyenz et ezpart,
Aiasi comme je le Youldroye.
II m'est si grief etc.
Car desirs qui euer d'amant art,
Parml moy s'espaat et espart
.Tant fort qoe soouent Voel larmoye,
St Y0VL8 pri mon coer on que soye:
Loyal soiies de vostre part.
II m'est tfi grief etc.
XII.
Vostre alee me desplait tant,
Mon tres amoureux et plalsant
Gentil mois de may gracieox,
Qoe ie ne pois estre joyenz
Si non a motie par aamblant.
Von« me fnstez si bien Tiengnant,
Or ie pers d'or en anant
Je ne scay comment, si m'ait Dieuz.
Vostre alee etcf
Las! que ne sui ie si puissant,
Que ie rons peusse a mon commant
Tenir encore tu an on denz,
Por appointier de tous mes denz
An bien de mon desir plus grant.
Vostre alee etc.
XX.
Bon jour, bon mois, bonne sepmaine,
Honnenr, sante, joye prochainne,
Perseuerer de bien et mieux,
Et joir d'amours toub doint Dienx
Ce jour de Tan en boune estrainne.
Belle dame, auoir plus que lainne,
Tous iours d'argent la bonrse plainne,
Vinre long tanps sans estre vieuz.
Bon jour, etc.
Apres ceste vie mudaine
Auoir la joye souuerayne
Hermann EnuEt
De puBdls la aa» ei cieols,
Lft DOOS puiMODi leoir jojenx
Sans aentiT jamaii na grief ne p
BoD joni, etc.
XXIV.
Lane, (rea belle lune, clero lune
Que atsTuei d'gn esmaf en maj,
A quoj proufite cest esmay
L'ftutre dez foia trop plni que l'nne?
Von» ne veatea que robb« brune
N'anez roua rert, brun ne gay?
Lonc, trei belle lune etc.
Garde qua on ne orye oommane
Sur vona comm« on flit, que bien scay,
SuT Celle d'anril qui ponr *[*;
S'enfaj muchiaT «oba la dune.
Lnne, Cree belle lune etc.
• xxvm.
Adiea ma trea belle
Adieu cell« que j'aime tant,
Adiea roua djr tout moo viu
Adieu l'eapoir de ma liesae.
Je ne puia plus parier de triatesse
Tant m'est le depart deplaisant.
[Adieu, ma trea belle etc.]
Car ploura et larmea a dcsiresso
Seront en moy d'or en auanC,
Quant je Terra; le doulx samblant
Da voua, brile plaiaant jonease.
Adieu, ma trea belle etc.
XSXV.
Bien vieugnant ma trea redonblec,
Bien viengnant aa dame lionnuuree,
Biun viengnant ma doulce esperuncc,
La plua gracieuse de Franche,
Vuus »oyei la bien rttournei;.
Ein Beitrag zar Kenntnifs der Escoriaibibliothek. 279
Ed cest amoureuse contree
Aaez este plus desiree
Qae Yraifl deeirs n'a de puissanche.
Bien viengnant etc.
Ma joye en sera recoauree
Qae Tous de lougs m'estoit ostee
A ma tres dore desplaisance.
Et ferons nouaelle alianche
Poisqae Dieu voas a ramenee.
Bien yiengnant etc.
XLin.
JamaiB ne quiers auoir Hesse
Qui ne me viengne de cely
Qui ie tiens ponr mon seul amy,
Mais qu'il me tiengne sa promesse.
Vanter se puist qui a maistresse
Au coeur de leaalte garny.
Jamais ne quiers etc.
Mon coear a nulle heure ne cesse
Nuit et jour de penser a ly,
Tant que ie tous jure et affy ,
Se son coeur de moy amer cesse.
Jamais ne quiers etc.
LI.
J*ayme bien celui qui s*en va,
En priant Dieu que Ie conduie;
S*il me tient ponr sa seul amy ,
Mon coeur a Ini obeira.
Jusques a ce qu'il reuendra
Jamais ne feray chiere iye.
J'aime bien etc.
Mon coeur aultre ne cboisira
Fors que lui seul jour de ma vie,
Quelque chose que nulz en dye,
Tous iours de lui me souuendra.
[J'aime bien etc.]
Hennann Kunst
LIV.
Marsarite, fl«ar de valear,
Snr tootea anitret lonaerarne,
Dieax TODS doinst hoi «n bonoe Mtraine
Tont le desir de vostre coear.
Et Tou* garde de deiboanear
Et de male boache vilaln«.
Margarite etc.
Estrinez solt il da donlenr,
Qui Ds metterft toote sa paiiie
A loaer to douicear baaltaine ,
Car »o lo« n'a per ne meitleur.
LX.
Bien Tiegneg, mon priach« gracienx,
Bien Tiegnee, tous et voalre campaignie,
Fa cbeBcnn tres bonne chlr« et lye.
Et par ainii Tons me ferei joyenx.
Car par ma fo; je me tieng a enreus
De TOfitra Tenne et ploa que ie ne dje.
[Bien viegnet etc.]
Qa'ainii me foit eertes, alnti m'ait Dien
Pour mille rien ne Toldrnya mje.
Je 8uiB » Tona comme amant a sa mte
ObelHant a tont vous plajsans Tenx.
Bien viegnes etc.
Die zweite HaDdschrift a-IV-24, welche französische
der enthält und einst im Besitze Meadoza's war, ist
kleiner Papierband von 137 Blättern. Er stammt
dem Anfange des 16. Jahrhunderts und tbeilt etwa
französische Lieder mit, die fol. I. r. als «motetca
iceses i> bezeichnet werden, außerdem ungefähr 24 ital-
ische, so wie auch den Anfang eines englischen und
!8 deutschen. Uebrigens sind auch nicht die andern
ToUetändig; manchmal ist nur die Anfangsstropho,
luch wohl nur die erste Zeile angegeben, indem, wie
Ein Beitrag cur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 281
es scheint, der Schreiber, welcher, um dies auch zu be-
merken, viel mehr gekritzelt als geschrieben hat, die No-
ten vorzüglich berücksichtigte. Ich werde daher auch
nicht die Anfange der Lieder hier folgen lassen, da ich
nicht mit Gewifsheit bestimmen kann, welche Lieder die
Handschrift vollständig gibt und welche nicht. Sechs
Ton den französischen Liedern (N. 3. 28. 35. 38. 39. 47)
des 80 eben ausführlicher behandelten Pergamentmanu-
scriptes begegnen uns auch hier, doch ermangeln zwei
(N. 28 und 47) der letzteren Hälfte. Meistens sind die
hier mitgetheilten Gedichte Liebes- und Trinklieder,
unter denen immerhin einige der Beachtung werthe sich
finden mögen, wie etwa: He robinet, he robinet, tu m^as
la mort donnee fol. 4. v. Robinet se veut marier et
prendre Margo a moUier. fol. 65. v. Florence la joyeuse
cite. fol GO. V. En ma chambre aprendre latin. fol. 61. r.
LeMirouer aux Dames von Alain Chartier.
Der aus dem 15- Jahrhundert stammende Pergament-
codex 0-1-14. von 58 in zwei Spalten beschriebenen
Blattern enthält in ungemein sorgfaltiger Handschrift fol-
gende Werke: 1) La reduction et recouvrement de la
duchie de Normendie (fol. 1. r. Sp. 1— fol. 22. v. Sp. 1.)
beginnt mit der Erzählung, wie im Jahre 1448 die Eng-
länder die Stadt Fougi^res einnahmen, um weiter zu be-
richten wie ofut conquise la duchie de Normendie et
toutes les citez, viUes et chasteaulx d^icelle mises en
Tobbeissance du roi de France en vng an et six jours qui
est grant merueiUes.» (fol. 21. r. Sp. 1.) Da ich mir nur
wenige Notizen über diese Schrift gemacht, mufs ich
mich begnügen, hier auf dieselbe hinzuweisen, indem ich
aufser Stande bin genauere Mittheilungen zu geben.
Nor so viel sei noch bemerkt, dafs es mir nicht wahr-
scheinlich ist, es liege hier eine Zusammenstellung aller
der das geschilderte Ereignifs betreffenden Notizen aus
der Histoire de Charles VII. von Jean Chartier vor.
'I) Le breuiaire aux nobles fol. 22. v. Sp. 2. 3) Le mi-
} Hennuin Edd»
ler aox dames foL 27. r. Sp. 2- 4) Daß Quadrilogae,
och ohne Ueberschrift, fol. 35. r. Sp. 1 — fol. 58- v.
. 2.
Da TOD diesen Werken Chartier'B der Inhalt des
rouer auz dames meines Wissens unbekannt ist, so
gen hier einige genauere Mittheilungen über dasselbe
itz finden. Das Werk besteht aus 135 achtzeiligen
'ophen wie das Pariser Manusoript No. 924- Grüher
r4, von welchem Paul Paris manuecrits fran^ais. Bd.
I. S. 251 irrthümlich angibt, es enthalte 137 hnitainG.
atz dieser Uebereinstimmung in der Anzahl der Stro-
en findet zwischen beiden Manuscripten doch ein
iterschied Statt, wie ich mich bei Vergleichnng meiner
Bchriftr mit dem Pariser Manuscripte überzeugte. Die
Strophe der Escorialhandschrift fehlt in der Pariser,
: ihrerseits eine Strophe nach der siebenzigateu ein-
liebt. Äufserdem sind Strophe 83 — 86 der Escorial-
idschritl Strophe 75 — 78 der Pariser. Dieser letztere
[istand verdient noch eine besondere Berücksichtigusg,
er die Zuverlässigkeit des Escorialcodex ins Liebt
zt. Denn es ist offenbar dem Zusammenhange ge-
fser, wenn dieser nach Strophe 74
L'una dir» qu'elle ne porte
Telx habi« rinon ponr conplftire
A •OD msry lequel l'eDDorM
De Ica porter pour mienli lui ptaira,
Et paar ce )e doit eile faire,
Car eile Ini doit obbeir
Kt ne lai doit en rleos desplstrs
Ne aa malle grace encooriT.
Strophe 75 so fortfährt;
Elle doit en touie aaisoa
Faire tellemCDt qu'elle plaüe
A son mary car c'est r^aoa
Afin qa'a nulle sntre ne TOiie, etc.
wenn das Pariser Manuscript folgen läfst;
Femme ne doit point obbeir
A soa nukr; pour pechie laire, etc.
Nachdem der Dichter eingeschärft, dals die Frau
n Manne gehorchen muls, ist nicht wohl anzunehmen.
Ein Beitrag zur KenntniTs der Escorialbibliothek. 283
er werde sogleich einen Fall erörtern, welcher die Frau
berechtigte, von jenem Gebote abzuweichen. Dahin-
gegen ist diese Bemerkung in der Escorialhandschrift mit
«Herne ne doit point obbeir» beginnend ganz am Platze
nach Strophe 82, welche so lautet:
Et premierement je confesse
Quo femme ne doit sur sa teste,
Sappose qn'elle soft contesse ,
A Bon mary faire moleste,
Ne contredire sa requeste
Ponmeu toateffois qn'elle soit
Plaisante a dieu, joste et bonneste,
Autrement faire ne le doit.
Was nun den Inhalt des Gedichtes anbetri£Et, so ist
dieser folgender. Nach einer einleitenden Apostrophe
an die Frauen, für deren treuen, von «raisonnable amour»
begeisterten imd darum gerechten Tadel nicht verhehlen-
den Diener der Dichter sich erklärt, erinnert derselbe
dana, wie «nature, la tres noble ouuriere» (Str. 10) die
Fnoen mit 80 herrlichen Gaben ausgestattet habe. Von
i^onders schöner Form ist der Kopf.
Ne ce n'est mie sans mistere
Qne eUe Ta ainsi compassee
Ronde en fignre conune espere,
Non pas en figure quarree,
Car par rondeor noos est monstree
£n ezposant sa fiction
Founne jnstement figuree»
Signiffiant perfection.
De tonte figure dn monde
II n'en est point de si parfaite
Comme espere ou fignre ronde,
Cest de tontes la plus complette,
Et pour ce a vostre teste faitte
Natore a icelle semblante
Afinque mieulz tous fut retraitte
Sa perfection et puiasance. (Str. 12 n. 13.)
Dieser Gedanke, dessen Beziehung auf den Platonischen
limsichtlich der Schönheit und Vollkommenheit der sphä-
rischen Form (vgl. Plato^s Timaeus hrsgb. von Stallbaum,
Gotha, 1838. S. 129—33. B.) nicht zu verkennen ist,
234 Hermami Kaut
wird dann noch weiter ausgeführt ^ indem gezeigt wird,
wie im InDeren des Kopfes alle geistigen Fähigkeit«ni
Gedächtnifs, Verstand, Vernunft und Wissen sich ver-
einen, während dessen Äeufaeree durch Augen, Mund,
Ohren u. 8. w. geschmückt worden. Dazu kommt ferner,
dafs auch die Seele, obwohl sie, und hier spielt wiederum
die Ansicht eines griechischen Philosophen, des Aristo-
teles, über die Seele herein (vgl. Aristoteles de anima.
II. c. 1.), in jedem Tbeile des menschlichen Körpen
wohnt, doch vorzugsweise jenem ihre Kräfte mittheilt.
L'ome coDibiea qa'elle demeure
Da corpa eo ehascaae pkrtie,
Toul«ffoU eile plus labeure
Bt a i> TertD deapartie
En Ik teita qni ugniffie
Qne perfection ; b&boude.
Et pour ca bbiib cause a'a mie
Este faitte la teste ronde.
Strophe 17,
So hat Gott Alles gethan dem Kopfe eine schöne Fono
zu geben. Aber daran denken die Frauen nicht. DeDo
Voa» Utes voi t««te» carreea,
Les Tnes longuei et cDTDQeB,
Le« autraa les oat bigarree«,
Gilenees jusquea anx nnei,
Vons me temblei let beatei maea,
Ne je a'r congnoit a Braut paina
Si noD qoe \ttu* eatea veatues
Ea TDg patit de forme humalne. Stropbe 19.
Wie die Frauen sich darin gefallen können « a portcr
teile diablerie " (Str. 20), kann der Dichter nicht begreifen.
Sie thürmen ja ihre Frisur dennalsen in die Höhe, dafs
wenn sie in der Kirche sind, die hinter ihnen Sitzenden
weder den Altar noch den auf diesem ausgestellten Gott
sehen können.
l'»j veix pieca qu'on ne portoit
Que deoz comes desaus les testes.
Et encores on tous en blasmoit
Et Tons en appellait od beltes.
Et maiDtenant qui c»tei> preates
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 285
Qae peult on dire qni vons estes
Si non pires qae bestes mues? Strophe 23.
Aller Wahrscheinlichkeit nach haben wir in den
ersten Versen dieser Strophe eine Anspielung auf den
scharfen Tadel zu sehen, mit dem Thomas Conecte, ein
Carmelitermonch aus der Bretagne, dem das Volk wegen
seiner Sitteneinfachheit hohe Verehrung zollte, den über-
triebenen Putz der Frauen verfolgte. Nach den Chroni-
ques d^Enguerrard de Monstrelet, hrsg. von Buchon.
Paris 1836- Livre II. eh. 53. Comment un prßcheur, nomme
frere Thomas, convertit plusieurs personnes et abattit les
bobans et atours de femmes en plusieurs parties, durch-
zog nämlich der genannte Mönch im Jahre 1428 die nord-
lichen Theile Frankreichs, indem er, ein strenger Sitten-
ncbter seiner Zeit, das gottlose Leben der Geistlichen
brandmarkte und die adeligen Frauen wegen ihrer a hauts
atoore», die sie auf dem Kopfe trugen, heftig zur Rede
stdlte. Noch mehr, er zwang sie sogar ihm ihren Kopf-
putz zu überliefern, um denselben mit andern Gegen-
stÄDden, die seinen Zorn erregten, als: «tabliers, ^chiquiers,
cartes, qoilles», zu verbrennen. Characteristisch ist auch
Doch folgender Zug. o Desquelles nobles femmes nulle, de
quelqn^^tat qu^elle füt, atout iceux atours ne s^osoit
tronver cn sa presence, car il avoit accoutume, quand il
en Teoit aucune, d^ömouvoir apres icelle tous les petits
enfants, et les admonestoit en donnant certains jours de
pardon ä ceux qui ce faisoient, desquels donner, comme
il disoit, avoit la puissance, et les faisoit crier haut: Au
hennin! au hennin I» Die einmal zusammengerottete Ju-
gend verfolgte dann- auch aus eignem Antriebe die Da-
men, so dafs es zu vielen Yolksaufläufen kam. Daher ist
es kein Wunder dafs die adeligen Damen «prirent autres
tels (atours) ou semblables que portoient femmes de bö-
?uinage, et leur dura ce petit ätat aucune petite espace
de temps. Mais, ä l'exemple du limapon, lequel, quand
on passe pr^s de lui, retrait ses cornes par dedans, et
quand il n^oyt plus rien, les reboute, ainsi firent icelies,
et en assez bref, apr^s que le dit precheur se fut döparti
du pays^ elles recommenc^rent comme devant et oubli^rent
286 HeriDknn Knast
sa doctrine, et reprirent petit iv petjt leur vieil etat tel
ou plus grand qu'elles n'avoieDt accoutumä de porter.>
Diese letztere Bemerkung, welche auffallend mit dem in
der oben angeführten Strophe Gesagten stimmt, ist frei-
lich ein böses ZengniTa für die Wirkung der Predigten
des Pfere Conecte. Ob der in seinem Auftreten wenig
gewaltsame, bei den Damen in sehr hoher Gunst stehende
Dichter Alain Chartier mit der Beweisführung seines
mirouer, dessen Abfassung wir in Anbetracht der so eben
erörterten Thatsachen etwa um 1430 zu setzen hätten,
dauernde Erfolge, vorausgesetzt dafs das Gedicht über-
haupt welche errang, erzielt haben mag? Woher ist die
Sucht sich Homer aufzusetzen, gekommen, wenn nicht
« par arrogantes flames Doot toutes estes deceues £n trea
grant dangier de toz amez» (Str. 26)F Gott hielt solche
Homer mit der menschlichen Gestalt nicht vereinbar, denn:
S'il enBt reu qu'll fot Deceeiiaira
Qu'ellfl eost oomea, chos« certaine
£gt qn'il l«8 lol euat voulu fairs (Str. 37.)
Als Gott die «uature humune» schuf, wollte er vielmehr,
damit der Feind dem Menschen Nichts anhaben könne,
« que ses pennonceaulx — Feussent sur leurs testes seans —
On lieu de cornes et bourrcaulx (Str. 28). Le droit pen-
nonccau etTensaigne — Qu'ü voulu sur voz testes pendre —
C'est l'humilite.n (Str. 29). Um daran zu erinnern, wird
beim Beginn der Fasten den Menschen Asche auf das
Haupt gestreut Durch Demuth zumal machen sich die
Frauen beliebt, denn « Hnmihte est la nourrice — D'aniour
et de dilection.n (Str. 30). Diese Eigenschaft zeichnete in
hohem Grade die h. Jungfrau aus;
La choee quo plu« 1a llst plaire
A la tres banlM triiiite
Et qoi mere 1» äit faire
Ce fu M grant hamilite (Str. 35).
Sojez doncqaSB, dames, gariiies
D'ainilite, B'aaoir loaeage
Vous TQuIez et eetre cbicries, [Str. 37.)
da ohne Demuth ihnen selbst die Eigenschaften der Engel
zu besitzen Nichts nützen würde.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Kscorialbibliothek. 287
Qui auroit toutes les vertu«
Assemblees et il n'auroit
Son Corps pare et reuestus
D'amilite, il sembleroit
Vng homme qui porteroit
Dessud sa teste vng piain panier
De pouldre seche et qui courroit
Contre le vent sans soy targier.
Car tout ainsi comme le ^ent
La pouldre seche emporteroit
Tellement que le plus souuent
Oa panier riens ne demourroit,
Tout ainsi se departiroit
Chascune vertu, se me semble,
Quant bnmilite n*y seroit
Ne ue se tendroient ensemble. ( Str. 38 u. 39.)
Darum beschwort der Dichter die Frauen, das enseigne
der Demnth auf ihrem Kopfe zu tragen und nicht jene
Höraer, das Emblem des Teufels, der ja bekanntlich
wegen seines Stolzes aus dem Paradise gestofsen wurde.
Et afin qn'il fnt plus hardis
Et aussi qu'on le fnye et craigne
On lui met cornes, huit ou dix,
Sur son chief pour sa propre ensaigne. (Str. 42.)
Wollen demnach die Frauen Gott angehören, so müssen
sie diese Homer, «ensaigne de son aduersaire partie», ab-
legen. Wie es jedem christlichen Konige unangenehm
«?in würde, das Banner seines Feindes in seiner eigenen
Stadt wehen zu sehen, ebenso mifsfällt es Gott, wenn
le diable
A vostre perte et gprant meschief
Met son ensaigne espouantable
D*orgueil par dessus vostre chief. (Str. 47.)
Die Frauen sollen verschleiert gehen
Pour deux causcs principaument,
L'nne pour nionstrer clerement
Qu^elles sont en subjection
D'omme et en son gouuernement
Et dessoubz sa protection,
L*antre aussi en signifiance
De la grant malediction
Que sur entx par inobediance
£n sa grande transgression
Jgg BennHiii Kniut
FiEt s BS generacion
Et pour monetrer appertement
Qqh la. preoBriation
Vint <lei f«mmea premierement. (Sir. 49 o. 50]
[)ie Ursache sich so in der vorher angegebenen Weise
lerauszuputzen, kann daher keine andere sein
Sinon folie qni voob tient
De TDuloir estra sinBi comnei. (Str. &3.)
Wie »la femme qu'on avoit mistree Pour murtre» thÖrick
(ein würde, diese <• mistre » zti tragen, so auch diejenige,
ivelche den Schleier der den Frauen gegeben «pour leun
lesfaultes regarir», ablegt Man sage nicht, der Dichter
ipreche aus übel angebrachtem Kifer gegen die welche
lieh so schmücken, da er gegen alU ohne Ausuahiiie
lieb wendet, auf deren Kopfe er das Teufelszeichen er-
)lickt. Ohne dieses glauben leider Alle sich schlecht ge-
kleidet, daher
eltes fourreot
Soahx leuri cbapperoDB grans boireaaU
PoDT moüBtrer leg cbapperons haulx,
Lora cuident estre bim joliea
Et le lean chiefa gont froiz oa chftnls
£11«8 u'ea donnCDt deux robea. (Str. 59.)
^ber dies ist noch nicht Alles.
Et de fnit je voie qn'ellee portent
Chapperong d'ommeB sur leurB teste«. (Str. 61.)
io treiben sie die Thorheit stets noch weiter, trotzdem
lafs es in der beil. Schrift der Frau verboten ist
De porter doI jonr de Ba vis
Habit qui a bomme appartieogoe. (Str. 64.)
>aruni
Metlez tonles cee cornes ju«, (Str. 65.)
a es doch za arg wäre, wenn einer Eitelkeit halber die
'rauen in die ewige Verdammnifs gestofsen würden.
Et a'attoamet pai seulement
VoBtre Chief en hamilite,
MaiB babillez pareillement
Voatre corpB, car en veiite
Ein Beitrag zur KenatniiSi der Escorialbibliothek. 289
n y a de la Tanite
Et de Torgiieil si largement
Qae c*e8t graode diflfomiite
De voir Tostre habillement.
Qnant je regarde tos coUets
Qui toocheot jnsqaes la chaintnre
Si grans par derriere et si letz,
Et pnis je renoy roaaertare
Par denant et la rebrachure
Ou de penne a plus de trois doye,
Je n*ay de voos regarder care,
Car 11 n*est nul bien qae je y toU. (Str. 66 u. 67.)
TOD welchen Strophen die erste in der Pariser Handschrift,
wie schon bemerkt, fehlt.
lo all diesem unnützen Flitterstaat kann der Dichter
lach nicht den geringsten Nutzen sehen, wohl aber
^fsen Nachtheil, denn die Frauen laufen Grefahr auf diese
Weise die höchsten Gilter zu verlieren. Wie der Castor
die Theile seines Korpers deretwegen er verfolgt wird,
adk abbeifst und dem Jäger zuwirft, so sollen die Frauen
dem Feinde, der sie wegen jener «comes hanltes esleuees»
(Str. 72) verfolgt, diese überlassen. Diesen Gedanken
leitet die £scorialhandschrift nur mit Strophe 71 ein:
Ainfli qn'on trenne es histoires
On chace beste oommnnement
Ponr en anoir les genitolres
Deeqnelz on fait pnie ongnement,
Et qnant eile Toit clerement
Qn'elle eet pres de prinse et desfaicte,
Elle arrache hastinement
Ces genitoires et les jette.
während die Pariser Handschrift davor noch einschiebt:
Prenez exemple a vne beste
Laqnelle est castor appellee
Dont en malnt Heu on fait grant feste
Et est beste bien renommee,
Qnant eile Toit qu'elle est chacee
Ponr donbte qn'on ne Ini mefface
Comme saige et bien adnisee
Gette ce ponrqnoy on la chace.
ond dann die zweite Zeile in der 71. Strophe:
On la chace commnnement
lielst
iakxh. L iw. a. tagl. Ut. IX. 3. 20
290 Hbtimiiii KnoK
Die aus dem Vei^Ieiche gesogene Folgerung ist iu
beiden Texten dieselbe, denn es beifst weiter:
PcDKi qua tou eatei chaceca
D« renoeiny ponr loz mIm,
Fonr TOI comM hAsU Mleae««,
El T«t qneoM tnUnaiu en baa,
Et li demouTM eo sei Im
Bd Is fin, sa consaU n'auet.
Et poat ca, me« dane«, helai,
Jetlei lea hoT» at *odi lanuti. (Str. 73.)
Wohl weiTs der Dicbter, dab es bart ist den ge-
wohnten Scbmuck ablegen zu sollen. Es wird daher u
Gegengründen nicht fehlen. Die Eine wird sagen, ihren
Manne zu gefall<;ii trage sie jene Hörner. Freilieh muri
die Frau dem Manne zu gefallen sncben. Esther un(
Judith schmückten sieb ja auch , es scheint daber, ve
das Gegentbeil behaupten wollte, im Unrecht zu sein.
Eine Andere wird anführen^ sie sei nicht die erst
welche einen Anzug erfunden habe, der die adeligei
Frauen auszeichne und durch dessen Ablegen sie sich du
dem Gelächter aussetzen würde.
Gegen solche Reden wendet sich jetzt der Dichtei
Allerdings müsse die Frau ihrem Manne seine Foi
derungen nicht verweigern, vorausgesetzt dafs dieselbe
Gott gefällig und anständig seien. Sie dürfe ihm abc
nicht gehorchen, wenn er ihr zumuthe, eine Sünde z
begehen.
Si le mary doncqaea cummande
Et qoe par «a plaieaDce Tuellle
Et B «a fanime dia od laand«
Qu'elle a'abille od s'apareille
D'uDB TcaCeure noo pareille,
Flaine d'orgacil et vauite,
Y doit eile lendre roreille?
Certe» non, cest la rerita. (Str. 84.7
Jeder würde überdies den für einen Narreo haltei
welcher seine Frau verpflichten wollte, den in Frage Bti
henden Scbmuck anzulegeo. Sollte es dennoch widt
Erwarten geschehen, so werde man versucht sein zu glai
ben, der Mann wünsche es,
Ein Beitrag zar KeimtaifB der Bscorialbibliothek. 291
Afin qn'elle fast retgardee
Et quo chascan la connoitast. (Str. 86.)
Mit diesem Grunde ist es daher Nichts, zumal die Frauen
m Abwesenheit ihrer Männer dieselben Kleider tragen.
Wohl legte Esther prächtige Gewänder an, aber vsans
looir cornes et borreaulx» (Str. 96.), doch trug sie jene,
die sie aorgueilleux habitz de deable n nannte, nur wider
iben Willen und nie anders als in Gegenwart ihres Mannes
Et noD jamais en son absence » (Str. 99).
Judith dagegen schmückte sich nur in der Absicht
Holofernes zu tauschen.
Was nun den zweiten Einwurf anbetrifft, so gesteht
Akia Chartier ein:
Je confesse que tout degre
D*onneur doit auoir differance,
Et que aux nobles par excellcnce
Sont leB cueuurechiefx ordonnez,
Qoi ne sont pas par consequence
Anx non nobles habandonnez.
Totttes ne doinent pas porter
Vng mesmes habit n'une vesture,
Chascune se doit deporter
En l'e&tat de sa nourreture,
Mais chascun doit mcttre eure,
Soit non noble ou en dignite,
Caeunrechief, robe ou chaintaro,
Qn'elle n'ait aucune excessiuete. (Str. 106 u. 107.)
Wenn die Adeligen jedoch ihre Kopfbedeckungen
mit Hörnern versehen, so setzen sie sich mit Recht böser
Nachrede aus. Ueber diejenige aber welche daraus ent-
springt, dals sie jene lächerliche Tracht nicht anlegt,
Unn sich jede Dame hinwegsetzen.
Et dearoit on plustost vouloir
Estre noye que soy aleohier
A pechier. Nnl n'est riens si chier
Qu*oa ne deust avant mettre arriere
De soy que se lessier couchier
En tel fiens n'en teile lictiere.
Et qne ce soit chose hontense
De pechier plus qoe de nnd estre,
Pias deshonneste, plus vergogneuse^
On 1e peiUt clerement congnoistre,
20*
292 Henuknn Kumt
Qfuut dedent pkndlt terrettre
Eae et poii Adam pecherent
Et apres congnenrent lenr eaira
Et lear nudite m cacbsrent. (Str. 113 n. 114.)
Es würde jeder Frau besser aoeteheo, in ärmlicbei
Kleidung einherzugeben, als zu sündigen und verdamm'
zu werden. Kur zu Viele ergreift jedoch die Scham
De faire choae raiiomiable
Ponr crainte dn parier des gCDi.
De ceste faoiite sont eaprinaeg
Lee femnie« qoi pu lenr folie
. Aiment mienlx dn deable eetra pritiBcs
Qae de leuer lenr dtablerie
Et craigneDt plni qu'oD ae rie
Et qne lei maqaenn partent d'elles
Qne de meaer honnette rie
Et anoir joie eteroelle. (Str. 119.)
Es ist doch gewifs die gröfate Thorheit aus Fnrc'
vor der ilangue venimeuse des moqueurs> (Str. 120.) ^
unterlassen was Gott gerällt
Elle» reeeemblent ceux qui craigneDt
Par deoant mg Tmbre puter,
Bt qne lee Ttobrea lei attaignent
Ainz qu'ili lei paiuent paeeer;
Mee *e par bniBsons tranerser
Lei falloit en perlt et en double
De lenre Corps a jamaii caeier,
De crainte n'eo anroient goaie.
Toutei les paine» et tranautx
Da ce monde taut qa'il dure
Ne lont qa'ombre au regard des msnlx
Qni dampne en enfer endnre,
Et pour ca c'eit monlt granl laidure
Qnanl ponr doable dn mal parier
Dei gen« moqaeun rempli« d'ordure
U conolengne en enfer aller. (Str. 121 o. 133.J
Gesetzt den Fall ein König beriefe seine Ritter z
Dienste und Hunde bellten diese an, würde es nicht i
geschmackt sein, jene für tapfer zu erklären, wenn
vor dem Gebell flöhen? Jene, welche mit übler Na<
rede Andere verfolgen, gleichen aber den kleinen Huod
die nur bellen, aber nicht beifsen können. Die Frai
Ein Beitrag zur KenDtnifii dcrEscorialbibliothek. 293
mögen sich nur in Gott gefalliger Weise kleiden unbe-
kommert um jedweden Lästerer,
Car qaant il ara barbete,
n se taira; c*e8t la maniere. (Str. 128.)
Man kann nichts Besseres thun,
Qoe d'esconter et riens repondre
Faire tous iours bien et soy taire; (Str. 129.)
dann schweigen die Spotter, selbst ganz verwirrt.
Et on a trop bei auantaige,
Ce me semble, a les desconfire,
Car iU n'ont pour tout lear langaige
Nommer qae rne boache poar rire )),
Et pour les escoater mesdire
Chascon de nous a deuz oreilles,
Si deuons plus oyr qu'eulz dire
Dens plus qne vng ou e'est grant memoille. (Str. 130.)
Setzt man den Verleumdern beharrliches Schweigen
entgegen, so sind sie geschlagen; ihretwegen dürfen die
Fnuieii daher nicht unterlassen Gutes zu thun,
Fol est qui trop en enlz se fie
ChascuDe de tous se homilie
Et piegne habit connenabie
A son estat et a sa Tie
Sans oultrage desraisonnable (Str. 132).
Mit dieser letzten Aufiforderung eilt der Dichter dem
Schlüsse seines Gedichtes zu, das, wie die Analyse^zeigt,
bivli nicht gerade durch poetischen Schwung auszeichnet,
wohl aber durch gut gemeinte Bathschläge, deren Vor-
zü^Iichkeit mit Hülfe von Schlufsfolgerungen erwiesen
winL Zuletzt erklärt der Dichter den Namen des Ge-
dichtes in folgender Schlufsstrophe, der 135.:
Et pour ce que sans vous mirer
Vous ne pouex pas bonnement
Vo£ Corps et vos testes attirer
Et TOus habillier proprement
I) IHe Pariser Handsehrift bietet folgende bessere Lesart:
Fournir qu*une boucbe pour dire.
Hermann Enoit
J'aj {Bit B man catendcment
Ce miroer-cy ponr *oi amei,
Et <i V»y pBr esbatement
Nomme 1e mirouer bdx duuef-
Le Lyon couronne.
In der L-11-13 gezeichoeten PapierbandHchrift au
dem 15. Jahrhundert finden wir auf 75 Blättern, vo]
welchen jedoch 41—49 inclne. unbcBchrieben sind, xwt
Visionen, die in der Weiae des von Alun ChartJer m
Karl VIL genchteten Quadrilogue, auf den Regierung:
antritt Kaifs des Kühnen von Burgund sich beziehe
und von denen die erste ganz in Prosa abgefafst ist, di
zweite eich auch mitunter zu Versen erhebt
Wie das auf dem ersten Blatte stehende: «ex bibli(
Üieca Jac. Chiffletti» zeigt, gehörte das Buch einst i\i
aem bui^ndischen Gelehrten, für den es wegen sein)
Inhalte ein besonderes Interesse haben muTste. Vielleicl
zur Erinnerung an seinen ehemaligen Besitzer hat m
ihm den blausammtenen Einband gelassen, da es, w
die Handschrift Chartier's, eins von den Büchern is
die man nicht in den der Eacorialbibliothek eigenthüc
liehen braunledemen Einband mit dem unvermeidlich)
Marterwerkzeuge des Heiligen gekleidet hat.
Der Inhalt der ersten Vision (fol.2-r.~40. v.) ist folge
der: Erschöpft durch die tiefe Trauer, in welche ihn der T(
seines Herrn, des Herzogs Philipp von Burgund, «le piÜ
de Tonneur de France et la perle des princes chretiens* (Si
2. r.) versetzt hatte, und beunruhigt durch die Sorgi
welche dessen Nachfolger drohten, hatte der Dichter ei
wunderbare Vision. Er glaubte sich nämlich in der Nä
des Herzogs Karl, der ohne Waffen in Trauerkleidem nib
vor aich binblickte, als den so Dasitzenden plötzlich ei
grofae Schaar von Männern und Frauen umringte, ohne dt
man gesehen, wie sie zu ihm gekommen. Doch sah m:
leicht wer sie waren, da alle durch Namen gekennzeic
net worden. Besonders zogen <'une dame et uug jouvenci:
Ein Beitrag zar KenntniTs der Escorialbibliothek. 295
des Diohters Aufmerksamkeit auf sich, jene vor Karl
auf den Knieen liegend und einen Spiegel in der Hand
iuütend, dieser neben ihr stehend. Der letztere ist es,
welchei; erklart, dafs das Folgende eine Fiction sei, in-
dem die eigene Yernunil KarPs unter der Maske einer
fremden Persönlichkeit redend eingeführt ihn über seine
Angelegenheiten belehre.
Zunächst wird dem jungen Fürsten bemerklich ge-
macht, dafs alle diejenigen welche er vor sich sieht,
mit KarFs neuem Stande in Beziehung stehen. Von
allen soll ihm zuerst die SelbsterkenntnÜs jene welche
vor Karl knieend ihm einen Spiegel vorhält, vorgestellt
werden, da mit der Selbsterkenntnifs. passend der Anfang
gemacht wird.
Karl, der Sohn eines edlen Fürsten, beginnt die vierte
Generation. « Ton aue, filz du roy Jehan de France » (fol.
G.T.), hatte den Beinamen ole bon duc», dessen Nachfolger
«Jehan prince de reputacion tres excelseo (fol. 7. r.), der
gegen seine Feinde kämpfen muTste, «avoit grant sens et
pea de vices.« Von ihm stammte «le grant lyon, le duc
Um pere cely en qui Dien a double et mis en ung les
beoedictions de ses deux peres passez» (fol. 7. v.) und
»les hommes Font deifie quasi entre autres hommes et Tont
Tola recognoistre quasi meilleur que homme» (fol. 8. r.).
Somit ist Karl apar pere du glorieux tronc de France, par
mere du royal tronc de Portugal » (fol. 9. r.).
Da Karl von so erlauchter Abkunft, ist es nicht zu
Terwandem dala ihn so viele Personen umringen, von
denen «soing ce bon Chevalier, soussy son frere et dame
eure viennent solliciter le euer et les esperis de ton
iflaire» (foL 10. r.). Alle diese die ihm höchlichst ange-
priesen werden, soll er stets im Auge haben.
Darauf wird ihm apeur de mal faire» gezeigt und an-
empfohlen, denn diese, als sie Roboam beim Tode Salo-
mon's verliefs, verursachte dessen Fall. Wie ganz anders
herrschte David, der seinem Sohne ein grofses Reich
hinteriieTs, «David est ton per^, Salomon c'est tu.» (fol.
12 V.).
Unmittelbar nach apeur de mal faire» kommt «aigrc de-
296 Herroun Knnit
eir de bien füren, welche alles zum Besten des Staates
dieneode ausführen läfst.
Nun tritt u vergogne inetructive » näher, die darum ho
bedeutend ist, weil sie von schlechten Thaten zuiück-
hält.
oDerechief voy je cy emprea toj tout en nng flot
vng grant mont de femmes et d'honunea et les qnellez
quaot je bien les regarde toutes sont de ta prochainete
assez neccesBaires » ; (fol. 15- t.) es sind < dinerses cogita-
tiona, parfonde pensee, conuoitise d'bonnenr, noblesee de
corage, haultain propos, ardeur de bien faire et de glo-
rieusement viure.» (fol. 15. r.). Wohl ist es nöthig die
Menschen genau zu kennen, nm sie zu regieren. Edle
Menschen streben nach Ehren: «qui aime son honneur
aime son ame». Ebenso dürfen: «noblesse de corageu etc.
Karin nie Ruhe gönnen.
Jetzt macht sich aneccessitc publique ■ durch ihr Ge-
schrei bemerkbar. Denn sie ruft: «Je sui celle en qui
pend la conseruaüon du monde», (fol. 17. r.) während der
Vorstellende seinerseits meint ula seule felicite des princei
peod en la felicite de leurs subgez et la felicite de leun
suppoz en la prudence et vertueuz vsage des pnnces.>
(fol. 18. F.).
Sodann zeigen sich oconsideration des hilmains a&i-
res, hault« pesanteur de tes pays, diverse condicion el
qualite de tes divers penples.» (fol. 19. r.).
Es erscheinen weiter aremtemiate des roys, Tenvie ei
haine des francoiz et des voisines nacions, murmure, tsa-
chinacion, fraude et decepcion.ii (fol. 21- t.). Vor allei
diesen wird Karl gewarnt
Dagegen wird ihm ein personnage mit 4 Namen ao'
gelegentlich empfohlen, uRegard a son deuoir, regard a si
Tocation, a sa glorieuae fortune, a multitude de diuer:
grans exemples.» (fol. 24. r.). Das gibt Gelegenheit dii
groäen Pflichten eines Regeuten auseinanderzusetzen mi<
als Beispiele Cäsar, Augnstus und Tiberius anzuführen
vLe noble duc mort a este Cesar, tu es et seras, se Diei
plest, le vray Auguste. Les philosophes demonatrent qu<
nostre humaine oognoissance nous procede et naist dei
Ein Beitrag snr Keontnifs der Escorialbibliothek. 297
choses ezieriores sensibles et capables par sens. Question
est, pourquoi ne peut Faueugle jugier des couleurs. Res-
ponce: ponr ce qu'il n'en vit oncques nuUes et qui n^a
point en lay la sensitiue qui lui en fait le rapport II
ignore la difFerence da blanc au noir. Appert doncques
que la vertu sensitiue du corps informe et en besoigne la
puissance interiore qui est en Tarne. Ramenons doncques
au propos cest argument L^aveugle qui oncques ne vit
bUnc, ne scet comprendre aussi que c^est de noir. Et
qui oncques ne yit clarte, ne scet que c^est de tenebres;
en ly ne peut auoir milles impressions de mille riens par
carence de la vertu visiue qui fait les presentations. A
qui acompaignerons nous Faueugle? A ung prince igno-
rant A quoy le blancq et le noir? A vertu et a vice.
A quoy clarte et tenebres? A glorieusement ou obscu-
rement viure, a viure en prudence et en graut aguet, ou
a Tiare en nonchaillance subtile a sy mesmes.» (fol. 30. v.).
Hieran schliefst sich unter Beibehaltung des Gleichnisses
TOB der «clarte» und den «tenebres» noch eine weitere Aus-
einandersetzung dessen, was ein Fürst Alles kennen mufs.
um dies zu erläutern, werden von guten Fürsten Bei-
spiele in der Geschichte Frankreichs angeführt: Karl der
Grobe, Pipin, Karl VII. ; die schon erwähnten Vorfahren
werden namhaft gemacht, um dann den Prinzen anzu-
flehen, er möge gut herrschen, da er ein so herrliches
Land erhalten habe. Besonders solle er sich seines Grofs-
vaters, o Jehan de Portugal champion de la chretienne foy»
(foL38.v.), seiner Mutter (da noble princesse, coffre de cha-
rite et de devotes prieres» (fol. 38. v.), erinnern. Er sehe
wie eine schlechte Regierung Alles verderbe. So habe
er denn erfahren wer er sei, was ihm obliege. Auch
möge er sich vergegenwärtigen, dafs dort oben Gott ihn
riditen werde, je nachdem er hier seine Aufgabe gelost habe.
Mit diesen Worten verschwindet die Umgebung des
Prinzen, der sich nun wieder allein sieht. Zugleich öffnet
der Verfasser, erstaunt über das was er gesehen, die
Augen und beeilt sich Alles niederzuschreiben aus Ehr-
furcht und Liebe zu seinem Herrn, dem er schliefslich
das Ganze empfiehlt.
298 Hennftiui Konit
Wenn der so eben besprochenen Viston der Thel
fehlt, 80 mftngelt er dagegen der folgenden nicht, die der
Dichter «le lion oonronne» (fol. 50 r. — 75. r.) nennt und
folgenden Inhalt hat
Der Dichter, noch in grofeer Bekümmemils über den
Tod des guten Herzogs Philipp von Burgond, glaubt «a
l'eure que pour circuyr la rotundite du firmament Mer-
cure chanssa aes esperous.» (fol. 50- r.), ein wunderbu
schönes Haua zu sehen, an dem trotz seines hohen Alters
auch nicht die geringste Spar des Verlalla zu bemerken
war. Alle Tbeile desselben waren Tollkommen erhalten.
Bei näherer Betrachtung gewahrt er ein uescusaoD au
haidt d'une porte deasus lequel estoit ung haulme a ses
tigcs de divers couleurs et sur icelay seoit ung oisean
qui sVppelle noctne et plusieurs le nomment chouete.» (fol-
öl. r.). Zuerst überrascht, fiodet er bald die Gründe,
warum dieser Vogel sich dort befindet. Das Haus hätte
nämlich sich nicht so lange in unversehrtem Zustande
erhalten können, wenn die vnoctue* es nicht behütet
hätte.
Es dauerte nicht lange, so kamen zwei Frauen aue
dem Hause, tou denen die eine sehr häfBlicb war. Sie
trug einen kleinen Hund, den sie ofl mit einer Gerte
schlug. Die andere war «habillee a maniere d*une mes-
nagiere d'ung simple bonnet a vne robe courte saos
quehue et en sa destre tenoit ung croissant luysant, en sa
eeueatre ung seau piain d'eaue.« (fol. 62. v.). Jenes war
«envie", dieses «loyale entrepriee», wie ihre Devisen sagten.
Ein janger Lowe, sehr auf seine Beute achtend, zeigt
sich zur selben Zeit. Als dieser uloyale entreprise» grüfst,
zürnt «envie», schlägt auf den Hund los und bricht in
folgende Worte aus:
OrguiMeux briiit confit en felooie,
AtCribae k Tilear uns relioa ,
Demoutre ui«i l'Apperte tiraool«
Qui ce lyoD msindent en ceigueorie
Kt conCre ilruit fnjt Seurir an luaiaon ,
MaU en brief tenips rouiendra 1a aaieon,
Qua par Ica fkis de moy qni auii envie
, 11 manldira psr desespoir am vie, (Fol. Ö3. r.)
Ein Beitrag zar Kenntnifs der Escorialbibliothek. 299
Daran knüpft sich zwischen beiden ein Gresprach in
acfatseiligen Strophen, die stets zwischen den Sprechen-
den abwechsehi, über ihre gegenseitigen Eigenschaften
and den Besitz des Löwen. Aber wie es in Prosa weiter
beifst, «loyale entreprise» brachte «envieo znm Schweigen.
Nachdem noch die Kleidung der beiden Damen erklärt
worden, heifst es : aloyale entreprise va auant et encontra
nne dame snr nng cheual moult legierement conrant, et
la dame le contraignoit dez esperons et d'un fouhet
quelle tenoit en sa main destre et sur sa senestre pour-
toit nng oiseau, nomme faisant, et les resnes du cheual
estoyent snr ses oreilles tellement qu^il pouoit courir sans
airest», (fol. 57. t.) das war «diligent poursuyte», die als
sie «loyale entreprise» und den Löwen sah, anhielt. Kaum
sieht dies envie, als sie auch schon anfängt:
En yain venes ce lyon secourir
Et Sana nnl fmit ce cheaal espronnes,
Car lez secoars et faueur« que donnes
Ke tarderont de le faire perir,
Ei qnant viendra a troter on courir,
Mefi legiers conrs seront habandonnes,
Dont les Tostres seront desordonnes ,
Car je coors mieulz qne riens qu*on sceust qiicrir.
Diligent poarsuyte.
Trop est certain qoe legierement oours
Voire assez plns qa*il ne seroit besoing,
Mais non obstant que soyes pres et loing
Tes longx pourchas sont ancnne fois cours
Ta vas et yiens entre seignears es cours.
Frappant plnsenrs a ton dampnable coing
Et espandant douleur, soussy et soing
Fais denyer a plofieurs nies secours. (fol. 58. r.)
Wieder verbreitet sich das Gespräch über Beider
Eigenschaften imd den Löwen, wobei aber «envie» ihre
eigenen Fehler zu sehr offenbart, so dnfs sie zuletzt ^'con-
fimdue et muette o bleibt. Darauf werden wieder die Em-
bleme der - diligent poursuyte » erklärt. Beide Damen
nehmen nun den Löwen in ihre Mitte, während «envie»
wütfaend folgt. Sie begegnen alsdann einer Dame c< moult
bonorable qui sur sa teste pourtoit ung grant sac tout
piain d'orn; (fol. Gl.r.) aulserdem war sie noch sehr präch-
' geschmückt. In der linken Hand hatte sie eine Wage,
deren einer Schale sich Goldstücke befanden, ia der
dera ein atnarc a pesen. In der rechten Hand hielt »e
iich&lU Goldstücke, um sobald die ersten gewogeo,
eder andere in die Wage legen zu können, es war
otple fiicult««. Zwischen dieser und «envie> entspinnt sich
ermals ein poetisches Zwiegespräch, nach dessen Schluß
r Verfasser die Attribute der < ample faoulte > erklärt
ie drei oehmen den Löwen zwischen sich, und nenriei
ht als ii&Tant garde» voran. So treSeu sie auf «perse-
rance une dame moult venerable, vestae de drapa d'or>
>1. 66. T.), die in ihrer Linken eine Palme imd in ihrer
ichten eine Krone hält. Bei ihrem Anblick kann enrie
r Wutb kaum reden, sie ermannt sich jedoch zu fol-
ndem Grulse:
Tons les deablei vom fönt orea Tenir
PoDT ACCTOutre Im f&nlce compftignie,
Amsi poves ensunble tou* nnir,
Csr a lOQB DnTre kuez je suis bardle ,
Et li je saU poT tontes enrabie,
Toates T&incraj ■ Ia confiuion
De tona voi faii taot plains d'illaüoD.
PeneveraDce.
Qae te faat-U? qnel cboM t«iiIz tu diref
Pense premieri, paii aprei parleraa.
Tu bemii tonte eu deiplaiiir et ire
Et menasses lans SBfoir qae fwM,
Reprem ton «ens et pnia propoteru,
Et leloD ce que de toj entendraj
, Tout promplemeot par laiion reapondray. (fol. 66. *■)
So zanken sie steh weiter, bis endlich lenviea zum
;hweigen gebracht wird. Die Damen umringen den
Owen dergestalt, dals «envie» sich demselben nicht zu
ihem vermag. Wieder werden die Erklärungen der
ttribute der «perseveraoces gegeben. Dann führen die
amen den Löwen zu einer Königin, die auf einem hoben
brone sitzend ein Scepter in ihrer Linken hält. Dies
■r aglorieuse fio», welche, da sie die Damen kannte, sehr
ler deren Ankunft erfreut war und in poetischer Rede
'eist, wie «envie« gegen das herrliche Haus des Löwen
ichts ausrichten könne.
Ein Beitrug zur Kenntnifs der Escorialbibliotbek. 301
Schliefslich läfst sich der Dichter noch einmal ver-
sehmen, indem er sagt:
Perseverance a glorieuse fin
La coronne , qu*elle tenoiBt, donna,
Tres reluisant de pierres et d or fin
Dont le lyon comme son bon affin
£n presence des dames coronna
Et son ceptre lors lay babandonna
Et puls rassist en son trosne royal
Comme digne d*honnear tres principal. (fol. 74. y.)
um dann noch in drei Strophen zu berichten, i^ie grofs
die Freude über dies Ereignii's gewesen, wie «envie» in
Zorn gerathen, und wie er selbst zu Nutz und Frommen
dieses Buch geschrieben und es «le lyon coronne o ge-
nannt habe.
Eine italienische Erklärung und Uebersetzung
der Ars amandL
Das Mannscript (P-II-10), welches die dem Boccaccio
ziigeschriebene Erklärung der Ars amandi Ovid's, dann
diese selbst mit danebenstehender Uebersetzung enthält,
ist ein Band von 154 Blättern, Ton denen jedoch nur
143 beschrieben sind. Von diesen kommen IIOV2 Blatt
auf die Erklärung, welche somit mehr als zwei Drittel
der ganzen Papierhandschrift ausmacht. Die erste Seite
ist von einer Vignette eingerahmt, deren Werth aber nur
gering ist. Um so besser ist die Schrift selbst, die ob-
wohl klein, doch sehr lesbar uud zierlich ist. Der Ein-
band, nicht der gewohnlich braune des Escorial mit dem
Roste, besteht aus mit blauem Papier überklebten Holz-
deckeln, an denen früher Spangen mit Verzierungen sich
befanden.
Am Ende der sehr weitschweifigen Erklärung, die
stets an einzelne Sätze anknüpft, und von Belesenheit
zeugt, findet sich folgende Notiz: «Ezpliciunt glosule uul-
gares Naaonis Ouidii de arte amandi, translate et uulga-
ri^ate a glosulis licterali sermone edditis a dno Joh€
Bochatio de Florentia, quem ego Antonius de Roma
02 Herrn «DD Knut
cripsi et compleui sub annie dni millo ccc° 88° et die
Itüno maij, ob quam rem grüB refero omintun conditoii
ui michi concessit tarn duros superare labores. deo gras.»
ol. 111. r. Sp. 2.
Welcber Theil der Aomerkungen von Boccaccio selbst
errübrt, ist nicht zu bestimmen, da, so viel ich gesehen,
iee oirgenda aagemerkt worden. Den Namen des Ver>
issers der ganz wörtlichen Prosaübersetzung gibt ebenso
renig irgend eine Bemerkung an, doch ist wohl anzn-
ehmen, dafs Antonius de Roma, welcher die Erklärung
ervollständigte , der Uebersetzer ist.
Zwei ipanisohe Uebenetsongen ans dem ItatieniuhML
La Divina Commedia.
^ Der aus dem lü. Jahrhundert stammende Codex, S.-II-
3, in welchem sich die Erklärung und zwar nur die des
rsten Gesanges der Holle befindet, enthält aufser dieser
och eine andere Fapierhandschrill aus derselben Zeit.
)iese führt den Titel: „Prouerbios de Seneoa llamados
ipios y virtudes" fol. 1. r.-34, r., eine Sanunlung ver-
chiedener Sprichwörter fälschlich unter Seneca^s Namen.
>ie8en beiden Handschriften schlielst sich ein alter Druck
n: «Prouerbios de Enigo de Mendo^a con su g^osa.» fol-
<7- T.-QG. V., mit dem «Tractado de prouidencia contra for-
iina compuesto por Diego de Valera al magnifico Don
uhan Pacbeco marques de VUlenae, foL 97. r.-99> r., ohne
)rts- and Jahresangabe.
Der Zweck dieser Erklärung Dante's wird zu An-
uig so bestimmt: uEn el nonbre del omnipotente Dies e
e la muy piadosa madre virgen sanctissyma marya dexa-
os todoB preambulos dezir se ha aqui algtina cosa pars
ue los que nunca vieron la obra del dante mas larga-
lente conoscan su motiuo.» (fol. 25. r.). Das zu erklärende
tuch ues suppuesto a toda parte de filosophia» (fol. :]ö. r.),
unäcbst der Ethik, da es metaphorisch von menschlichen
landlungen spreche, der Theologie, indem es ron Gott
nd den u substanf ias separadas» oder uangeless (fol. 35- r.)
Ein Beitrag zur Kenntnifa der Escorialbibliothek. 303
Dede; einige Male berühre es auch in Beziehung auf na-
turlidie Dinge die Physik.
Es gibt 3 Stile in der Poesie: Tragödie , Satire and
Comodie, «tragedia es estilo alto, superbo que tracta de
estorias notables commo bataUas de prinpipes destruy^ion
de reynos e pibdades etc. Satira es estilo mediano,
tracta de rirtudes e vicios. Comedia es estilo baxo que
tracta de cosas vulgares e infimas.» (fol. 35. r.). Alle 3 Ar-
ten der Poesie sind in Dante vertreten. Sein Werk
könnte auch «Satira« genannt werden. Indessen paTst der
Name «Comedia» besser, weil das Wesen dieser darin be-
steht, dafs sie traurig beginnt und fröhlich endet.
Nach einigen sehr kurzen Notizen über Dante^s
Person bemerkt der Verfasser^ wie den drei Standen der
Verdammung, der Reue und der Gnade die Eintheilung
des Werkes in Hölle, Fegfeuer und Himmel entspreche.
Hieran schliefsen sich noch einige weitere Erläuterungen
über die Gliederung des ersten Gresanges, der in viele
einzelne Theile zerlegt wird.
Bevor aber der Verfasser die Erläuterung beginnt,
vifl er Einiges «del modo de escriuir ytaliano y del pro*
Dimfiar» sagen, «porque en ytalia commo quier que todos
se eaüendan, pero ay infinites vocablos que vnos non
dizen commo otros nin los vsan, commo en castilla los
astorianos y gallegos, y de cada parte ay sus diferen-
^i^, commo del andaluzia a castilla vieia, o de toledo a
C^mora donde non sabeu que quiere dezir alamud, nin
azendoque, nin 9ati, nin abondiga, nin alpuscu^u, nin otros
infinitos, porque estos son nonbres moriscos.» (fol. 36. v.).
Die in Castilien gebräuchliche Sprache wird «roman^e» ge-
oauit und ist «lengua romana latina.» Doch sind viele
loaarische Wörter in dieselbe gedrungen, wie : v alhonbra^
algodon, alcalde, aldayra, almud, alcayde, alca^ar, ahm*
herez, alcantara, almadraque, almohada, alholi, alcubilete,
al^asca^u, almojauana, albondiga, almori, almodrote» etc.
und viele mit «gua» anfangende Flulsnamen, wie: aguadal-
qninir, guadaxox, guadalajara, gudamecil, guadalupe, y
esta lengua Bomana digo la verdadera latina literata, non
digo la que oy tiene el uulgo Romano, esta conserua
304 Hemiwn Kntut
maa naestra lengoa al ver de mnchos , mas que ningntiit
otra lengua de espanna, y avn en machaa e qnier io-
tinitas [palabres] las coneerua mae la Questra lengua,
mucho mas que loa meamoB romanoa o ytalianos.* (fol.
37. r.). Dies wird dann an mehrerea Wörtern oft rich-
tig, oft unrichtig nachgewiesen, wobei noch einige ara-
bische Wörter wieder eingeechobeu werden, als: «almoia-
rife, almota^eu, albahaca, almoraduz, alcohol, almarti^a,
alquifer, almaysar, almagra.a (fol. 37. t.). Die ursprüngliche
lateinische Sprache war Allen gemein, «»sj a aldeanoB
commo a cibdadanos», d. h. diejenige in der uTulio, Sa-
luetrio, Quinto Curpio, Augustino« etc. schrieben. Diese
Sprache wurde von den Lehrern in ihrer Reinheit be-
wahrt. Doch gab es zuerst • dos maueras de lengua, la
Tna fue aquella que los antignos en su hablar vsanan s;n
rason e syn reglaa ansy los ^euilee e nobles commo los
rusticos e aquella por entonpea se auia por gramaüca a
todos, la otra fue aquella que con estndio e arte e reglas
[ftie] adquerida e puesta dehaxo de prepeptos, la quäl
TSaron despues sienpre los doctores e letrados. > (fol. 38. r.
und T.). Um in dieser anterricbtet zu werden, gab man
den Kindern Lehrer, wie auch ein Castilianer einem in
Viscaya geboreneu Sohne Untei rieht im Spanischen
ertheilen lassen würde, ehe er ihn an den Hof des Königs
brächte, «e non le dexaiia a beuefipio paraqne por dis-
curso lo supiese.n (fol. 38. t.). Denn die Sprache des
Landes ist verschieden von der der Gebildeten, selbst
ein Dienstbote, der liinger in der Stadt gelebt, wird an*
ders als sein Landsmann sprechen, a £ anay la lengua
vulgär que oy tienen loa ytalianos es quasy aquella pri-
mera qne syn reglas tenisn, pero muy mas corronpida.*
(fol. 38. V.). Die lateinische Sprache hatte «4 maneras,»
d. h. Peiiodeu, die übrigens sehr willkürlich angesetzt
werden, in denen sie sich aus sehr unvollkommnem Zu-
stande zur Schönheit des Stils entwickelte und dann
wiederum vom Höhepunct herabfiel, indem sie sich mit frao'
zösischen, gothischen, lombardiscben Elementen versetzte.
Wie in CastUien einerseits die Galdeanos» und andererseits
die «cortesaDOS» und ipalnn^ianosi verschiedene Ausdrücke
Ein Bettrag znr Kenntnifs der Esoorialbibliothek. 305
haben, so £and ein ähnliches Verhälinirs im Lateinischen
Statt, was Cicero, Quintilian u. a. beweisen, «asy que
nuestra lengua castellana que Uamamos en nuestro vulgär
romance, lengua romana o latina se puede dezir agora
sca ymitadora de la gramatica latina vulgär. Algunos
disen que la lengua que primero los reynos de castilla
tenia, era viscayna; pero yo nunca lo vy en lugar aten-
tico.» (fol. 40- r,). Weiter wird dann auf einige Unter-
schiede in der spanischen und italienischen Aussprache
aofinerksam gemacht und sodann die Erklärung Dante^s
binnen. Von dieser mögen noch einige Proben folgen.
Die «selua muy escura» ist «el mundo en el estado vi9ioso
qoe se lama por palabra montanna que ansy commo en
la montanna se halla grant diuersidad de arboles, ansy
en este mundo caduco se hallan grandes variedades de
coüdi9ione8 de honbres — que la direta via era smarita,
que la derecha via era errada, conuiene a saber la via
de ia virtud que trae al honbre a la bien aventuran^a
(foL41. V.). Von den Thieren, welche Dante sich ent-
gegeuBtellen, ist der Panther die aluxuria», der Lowe die
'fiobenua», die Wölfin die «auari^ia^fder «veltro» ist Chri-
stas, der am Tage des Gerichts zwischen Himmel und Erde
(tia feltro e feltro) erscheinen wird und Italiens, d. h.
der römischen Kirche, Heil ist.
Obgleich der Verfasser ursprunglich 3 Gesänge hatte
erklären wollen, sagt er doch schon, am Ende des ersten
«uigelangt, «non curo mas de glosar», (foL 53. v.) und gibt
statt jener zwei Gssänge die Uebersetzung der «ora^ion
del bien aventurado sennor sancto Augustin» (fol. 54. r.
und V.) und der «medita9ion de santo alselmo.» (fol. 54. v.
•'«I. r.). Vgl. Amador de los Rios, Historia critica de la
üteratura espanola. VI. S. 31. Anm. 1.
II Decamerone.
Die Novelas de Juan Bocpaccio (J-n-21.)9 allerdings,
wie Hänel und Valentinelli bemerken, eine Uebersetzung
ins Spanische aus der Mitte des 15. Jahrhunderts, geben
nur einen Theil des italienischen Originals, wie schon aus
J«^^ t roB. 0. engl. Lit. IX. Z. 21
Q Benn. Knut, Ein BeitT«g int Kenntnifi d. EieorUlfaibtioihck.
Igender Notiz im Anfange erhellt: u Este libro es de taa
ioto Qouelas que conposo Juan Bocacio de (ertaldo vn
aot poeta de floren^ia, el qnal libro segund en el pro-
j{0 siguiente paresce, el fizo et enbio en especial a las
ibles duennas de floren^ia et en general a todae las
nnorss et dnenas de qualquier □aa9ion et reyno qne eea;
iro en este preaente libro no estan maa de las cinquenta
Dueue nouelae.» f'ol. 1. r. Sp. 1. Dooh sind dies nicht
wa, wie man vermutben sollte, die ersten nennundfunf-
^ IJovellen, denn es findet sich z. B. im 2d. Cap. die
rzäfalung «de la prenez del pintor Calandrino«, im De-
merone seibat: Giomata IX. Nov. 3., und im 50. Cap.
e Giorn. VIII. Nov. 7 erzählte Geschichte des von der
rittwe gefoppten Scolareu. Es wird somit eine Ans-
aht sein, über die ich jedoob keine specielleren Notizen
»ammelt habe. Das letzte, das 60. Capitel : « De comc
adona guita muger de tofftno pensando que oviee«
nbriagado a su marido fiie a casa de an amaote et di
< que le avinox, foL 175. r. Sp- 2-, ist die 4. Nov. de
Tages — Beweis genug, dals hier die Erzäblungei
cht in der Reihenfolge des Decamerone wledergegebei
ord^L
Hermann Knnst.
Dr. Jol. Brake] mann , Die Pastour, in d. nord- u. südfr. Poesie. 307
Die Pastourelle in der nord- und süd-
französischen Poesie.
( Fortsetzung.)
m.
Bemerkimgen nur änsseren Form nnd Oesohiehte der
Pastoarellen.
Was die Form der nordfiranzosischen Pastoarellen an-
betrifft, so kann man im Allgemeinen nur sagen , dafs
diese Dichtungsart bei kurzen Versen lange Strophen
liebt und daTs der sieben- oder achtsilbige Vers, nach Lust
ond Laune mit fünf-, yier-, drei-, sogar zweisilbigen Ver-
sen untermischt, sich Yarhältnifsmärsig am meisten findet.
Der längste Vers bildet meistens den Grundstock des Sy-
stems und steht fast regelmäfsig an erster oder zweiter
&elle. — Nach dem acht- und siebensilbigen Vers ist
der funfsilbige am häufigsten und längere als achtsilbige
Verse gehören zu den Seltenheiten. —
Im Uebrigen unterwirft sich diese acht volksmätsige
Dichtongsart keiner Regel; sehr häufig ist die Anzahl der
Verse der verschiedenen Strophen ganz ungleich und ein
gleichmäfiBig durchgeführtes Reimsystem findet sich ziem-
lich selten. In einer Pastourelle des berner Codex (Nr. 72,
fol. 32^) hat die erste Strophe 11 Verse mit 128ilbigem
(irondstock, die aabbbabbcdb reimen;
die zweite hat 17 Verse mit 7 silbigem Grundstock,
die ababcccdbddccbdfd reimen ;
die dritte hat 13 Verse mit 7silbigem Grundstock, die
ababcccbcdbef reimen;
die vierte hat 13 Verse mit 7silbigem Grundstock,
die ababcddedddef reimen;
die fimfte (und letzte) 10 Verse mit 12silbigem Grund-
stock, dieaabbbabbac reimen.
Veben Stücken von solcher Unregelmäfsigkeit, sol-
21*
(Og Dr. Jnlltts Brftk<!lit>inii
;he(n Wechsel der Systeme, der an die Formen der ly-
ischen Lais erinnert, finden sich allerdings auch sehr
-egelmäfsige FaatourelleD , die ein gleichmäfsiges Keim-
lyatem durch mehrere Strophen von einer gleichen An-
;ahl symmetrisch gleichailbiger Verse durchführen, doch
rehoren diese Stücke zu den Ausnahmen und die Un-
■egelmäfsigkeit ist Regel. Auch die Genauigkeit in
Jen Reimen ist zuweilen nicht sehr grofa, so z. B. wird belle
oit massuete und houchete gereimt, atnm mit joli, oder gar
'olit und jolif u. a. m. Für eine nicht geringe Anzahl solcher
Ungenau igkc'iten im Reim muTs man freilich, wie in der
ranzen altfranzösiscbeu Lyrik, so auch in den Pastourel-
en den Grund in einer dialektischen Alteration der Fer-
nen seitens der Schreiber suchen.
Sehr häufig in den Fastourellen ist der Refrain,
ron dem eich 2 Hanptarten unterscheiden lassen:
Entweder, was das Häufigere ist, sind zwei oder drei
Verse aus bekannten Liedern und Moteta den Stro-
phen angehängt (Reminiscenzen dieser Art waren in
Nordfrankreich sehr üblich und finden sich z. B. in
einzelnen FabUaux, im Renart le nouvel und im roman
de la Violette in grofser Zahl);
oder der Refrain besteht aus einer Reihe tou
nichts bedeutenden Klangs ilben, die wohl ursprüng-
lich onomatopoetisch den Ton der Musete oder eines
anderen Uirteninstrumentes nachahmen sollen (wie
wir in unserer Volkspoesie dazu zahlreiche Analogien
besitzen; z. B. Trara oder Trarira = Trompete oder
Hom).
Wir notiren einige Refrains der letzteren Art, wo beson-
iere Zusätze (wie z. B. Gui du tabor au ckalemel — fera
reste eHampie — Chibala duriaut etc.} auf diesen Ursprung
lindeutea :
Musete: «Ci vala dureaux, dui'eaux; ci va la 1»
durete» Ms. 845 f. IbÜ- Vat. 1490 fol. 110' Paulmy
No. 03 pag. 326.
Lupinele: «do do do, do do do, do do do». Ms.
des Vatican 1490 fol. 111'.
Concert von der c/ievrete, dem frettel und der «iwe
Die Pastoorelle in der nord- und südfranz. Poesie. 309
au grant forrel^ nachher der chalemel allein: « chi-
bala duriaus, duriaus, chibala la durie». Ms. 845 fol.
99r. Vgl. Str. 4.
Frestel: «Chibera la chibele, chibera la chibele»
im Ms. 845 fol. 166'. Vgl. Str. 4 und 5.
Flajolet: « a la tire li » Ms. 20050 fol. 138^. (Ganz
ähnlich diesen onomatopoetischen Refrains ist das : « hu
et hu et hu et hui» in dem Wächterliede in 20050
fol. 83', was den dumpfen Ton des Wächterhorns
nachahmen soll.)
Auch für gesungene Melodien finden sich solche
oDomatopoetische Aequivalente als Refrain, besonders
häufig dorenlot und doreleua. (Vgl. unser deutsches tra-
Ida und das davon gebildete trällern^ womit man ja
auch die Art bezeichnet, Melodien zu singen, wozu man
den Text nicht kennt oder wozu es keinen gibt) ^).
Einzelne Pastourellen zeigen auch mitten in der
Strophe am Ende einzelner Verse echoartige Vokal-
repetitionen z. B. doreleus — e — eus (B. 389 Nr.
?*, alt 2. Th., fol. 20% neu fol. 134^). Alles dieses ist
seilt volksmäfsig und wäre es leicht, zahlreiche Analogien
10 unserer Volkspoesie aufzufinden.
Zu den Proven^alen übergehend, hat die Pastourelle
mit dem allgemeinen Character auch diese äufseren Kenn-
zeichen des Volksmäfsigen verloren. Die Pastourelle der
Proven^alen ist so kunstreich geformt, wie nur irgend
ein Canso oder Sirventes. Beibehalten sind meistens
die langen Strophen bei kurzen Versen, aber ohne jenen
honten Wechsel, der den nordfranzosischen Pastourellen
eine so anmuthige Varietät verleiht, ohne die malerischen
Refrains und die echoartigen Vocalrepetitionen der volks-
mäTstgen Trouv^resweisen.
Diesen Bemerkungen über die äuTsere Form der
^ Es braucht wohl nicht ausdrücklich gesagt zu werden, dafs wir
die Nachahmung des Klangs der Hirteninstrumente nur als Ursprung
dieser Art Refrains ansehen möchten. Es versteht sich von selbst,
dAd die Idee dieses .Ursprungs nicht lange lebendig blieb und dafs
dieser Refrain von den Dichtern sehr bald mechanisch und nach Will-
kar angewendet wurde.
Dr. Jaliai Brmkelmann
eUen fügen wir Doch Mnigee &ber die GeBclucbte
)ichtuDgBart biozu.
r haben schon gesehen, wie ein berühmter Kirchen-
le Art Pastourelle (oder such ein Motet im Pastou-
1, wenn man annehmeo will, dals das Gedidit nur
ae Strophe umfalste) zum Gegenstand einer Kanzel-
,chte, wie der Abt Gautier de Coins; die Form der
eile im Interesse des Mariencultus zu verwerthen
Da das Princip, dafs der Zweck die Mittel bei-
lon vor Stiftung des Jesuitenordens eine mehr oder
allgemeine Achtung genofs, kann una dies kaom
r nehmen. Aber vielleicht mehr als das ist ea
t, uns zu befremden, dafs die frommen Mönche
mmen Mittelalters diese höchst profane Form mit
lochst profanen Sujet« in die lateinische Poesie
ten, denen sie die, (nach den una gebliebenen
len Besten zu urtheücn), zuweilen sehr umfang-
Mulsestunden und die Phantasie, die Fasten und
achen ihnen liefsen, zu widmen pflegten. Aber
leihen poetischen Velleitäten der frommen Väter
1 Waltharius und manches Andere, was für das
n des Mittelalters vom grÖIsten Werth ist, erhal-
)en, hüten wir uns, ihrer poetischen Launen auch
n Ausschreitungen zu spotten,
e ersten Proben dieser Frühlings- und Schafer-
mit der die frommen Väter ihre freie Zeit ver-
I, theilte der unermüdliche Mone im Anzeiger
inde deutscher Vorzeit für 1838 col. 287 und
t aus dem Ms- de Saint Bertin, welches jetzt in der
bek von St Omer unter Nr. 351 aufbewahrt wird,
lerausgegeben wurden diese Stücke von Edtlf-
lu Miril im zweiten Bande seiner Poiates populai-
inee (P. p. 1. du rooyen ige 1>47. pp. 213, 2-X,
Aber eine weit reichere Sammlung solcher Pastou-
Frühlings- und LiebesUeder veröffentlichte im
1847 der Stuttgarter literarische Verein nnt«
itel: Carmina Burana ') aus einer Handschrift der
Dk Herausgeber der Carmina Bvraiia haben die kadöfiig'
Die Pastourelle in der nord- und sudfranz. Poesie. 3X1
münchener Bibliothek, früher der Abtei Benediktbenren
angehorig (der 16. Band d. Bibl. d. Stuttg. Literarischen
Ver. vgl. bes. 148 — 224). Einzelne Stücke dieser
Haodschrifb haben proven^alische und franzosische Re-
irains, doch brauchen sie darum noch nicht das Werk
französischer Mönche gewesen zu sein. Französisch war
damals überall verbreitet und nicht allein in den benaoh-
harten Ländern. Las und übersetzte man doch sogar in
Island die Lais der Marie de France. (Vgl. Strengleikar
eda liodabok. Manuscr. der Bibl. v. Upsala, herausg. ▼.
ünger und Kayaer^ Christiania 18Ö0.)
Die zuweilen mehr als drastischen Klosterpoesien
des fienediktbeurer Manuscripts liefern uns treffende Illu-
strationen zu dem Bilde, was uns die altfranz. Fabliaux,
Boccaz, Chaucer und Andere von diesen lustigen Kloster*
brudem entwerfen. So mag mancher Bruder Puccio oder
Bet&hrer Gramsalbus mit dem Elephantenzahn ^) seine
Metten gesungen haben. — Jedenfalls liefern diese latei-
luscben Nachahmungen der Pastourellen einen neuen Be-
weis von ihrer Verbreitung und Beliebtheit.
Bald wurde die Form und die Stilart der Pastou-
rellen auch auf andere Verhältnisse übertragen, es ist
Dicht mehr eine Schäferin, sondern eine Dame, die ihrem
«nlains» ungetreu vnrd (vgl. 845 fol. 92' ibid. 84^ und
170^), oder der Ritter belauscht das Gespräch zweier
Damen, die sich ihre ehelichen Kümmemisse mittheilen
(vgl 845 fol. 100^ und 168 ), oder zwei Liebende, die
in einem v ver gier dos (Teaglantier » tanzen (845 fol. 79 %
ähnlich Ms. 20,050 fol. 68 0- Bald trifft auch der Ritter
auf ^e Gesellschaft Damen und Herren, die von irgend
tten Stellen aaf ein besonderes Blatt an das Ende relegirt, eine Mafs-
oabme, die lebhaft an jene yielberufene Martialausgabe erinnert, die
die frommen Heransgeber sorgfältig castrirten, dabei aber, um der
Vollständigkeit keinen Abbruch zn than, die ausgemerzten Stellen und
Stöcke am Ende unter einer Specialrubrik zusammenstellten. Irgend
ein Spötter bemerkt irgendwo, dafs sie dadurch den «amatenrs de lit-
teratore foitement epicee» die Mühe des Nachsuchens ersparten.
*) so heifst, wenn wir nicht irren, der ergötzliche Held eines der
grotesken Bilder ans dem Mittelalter von Veit Weber.
j^a gehen und in deren
p*-''- (y^. die Pastourelle bei
t n a\t moHt Valerien oittrt
''44|tigeQ Stücken ist uns eine
'^ ' , man könnte sie Fastoa-
en. Namentlich das Mb.
^Vy enthält unter seinen 57
r einem Gesammttitel als
Eisind (fol. 206, neu 106:
^^ület') zahlreiche Stücke,
)f (Jd nicni it
'.^ r j^ Ton RuaCebue$ a Despntoison de Cbarlol
"^hä/t^' '^' '^hgleich es anlegt: «L^autrier un joi
'^jgie — derers rAn^oirrois Saint Germain — plni
"^ „, jtf oe soloie — qui ne lief pas volentiers main «
g^ die stehenden Ausdrücke der Fastourellei
^(«diätisch angewandt.
it Fastourellen waren übrigens sobos im Mittelaltei
Ji'O volksthümliuben Genres das allgemein belieb
— Während eine andere volksmäfeige Dichtart, dii
IX und Contea, durch die absolute NichtbetheiliguDj
ibercn Klassen der Gesellschaft als ausscblielslicl
itiigleurs überlassen erscheint, finden wir unte
ulitem der Fastaurellen (die zuweilen den Fablian:
uloiaerie nichts nachgeben) Könige und Fürsten
Johann von Jerusalem und (später) von Constanti
Thibaat von Navarre, den Herzog von Brabsnl
Lirzogin von Lothringen, den Grafen de la Marcb
m., daneben eine grofse Anzahl Ritter, bürgerliche
r, und obscurer tarnen. —
:il und Stoffe der Pastourellen bliebep übrigens lang
n Frankreich und in den romanischen Länder
lUpt beliebt. In Frankreich setzten Martial de Pari
Ml. a. |>i>r. kaU. Bibl. 837 fu|. 3'2:j; SLbua mehrmals vcrüffcui
'ulliaal oeuvTCB compl^tes de Sutebeuf, 1839, I, 21S_31I
, ChiBBtuwatbia cul. 3:13-335.
Die PaAtourelle in der nord- nnd aüdfranz. Poesie. 313
(d'AnTergne) , der die Freuden des Landlebens du tempa
du feu roy beschreibt (Ms. 5054 d. par. kais. Bibl. fol. 57 — 59),
sowie Froissart das volksthümliche Genre fort, das nie ganz
ausstarb, so lange der esprit gaufois sich gegen den klas-
sischen Ernst und die klassische Langeweile behauptete.
Lafontaine^ der letzte Vertreter dieses esprit, versuchte
sich noch zuweilen in diesem leichten Genre. (Vgl. La-
fontaine (BUTres, £dit. Hachette III, 416, «Un beau
matin etc.«) ^).
In Spanien finden wir noch im 15. Jahrb. die Ser-
nnillas des Marquis von Santillana^ die uns Al/ons von
Baena in seinem Cancionero aufbewahrt und welche die
Pattoretas und Vaqueyraa glucklich fortsetzen.
Diese wenigen Bemerkungen über die Geschichte der
Pastonrellen mögen hier genügen.
Was die im Folgenden mitgetheilten Pastourellen
anlangt, so sind sie vier pariser Handschriften, N^. 845
(Ibnds de Gange 67), N^. 84G (fonds de Cangö 66) und N*>.
2^1^ (St. Germain 1989) der kais. Bibliothek, femer dem
Ms. du fonds de Paulmy N^. 63 der Bibliothek des Arsenals
mit stellenweiser Vergleichung der Handschrift des Vati-
can 1490 entnommen. Letztere Handschrift haben wir in
der Ste Palayeschen Copie (Arsenal helles -lettres fr. 62,
I) benutzt, eine der der Ste Palaye^schen Copien,
die £oquefort und Andere sehr mit Unrecht discreditirt
haben. Abgesehen von einem Mangel, auf den wir be-
reits oben aufmerksam gemacht haben, dafs nämlich der
Copist zuweilen die Abkürzungen nicht verstanden hat,
der aber dadurch wieder gut gemacht wird, dafs er sie
^ Es waren ja auch die Critiker des Classicismas, die alle Volks-
and Tolkstiiümliche Ljrik mit einer Art Anatliema belegten, welches in '
dem Lande der Convenienz so stark wirkte, dafs bei nicht wenigen
gebildeten Franzosen noch heute chanson populaire beinahe das be-
zeichnet, was wir Gassenhauer nennen. Glücklicher Weise ist die
^'*^<>n g^cn dieses Vorurtheil namentlich unter Einwirkung der
jüngeren historischen Schule neuerdings stark genug. Hat man nicht
ja auch erst kürzlich vorgeschlagen, behufs Regeneration des französi-
«Kfaea Volksliedes und der sangbaren Lyrik überhaupt deutsche Muster
XU Btadirenl
4 Dr. Jnliiu Brakelmkiin
schaniBch getreu nachge^mt, so daTs ein gescliicktercr
ilaeograph, als er, dieselben enträthseln kann, ist diese Co-
e recht genau, wie Paasy sicli durch die Vergleichung
it seinen Abschriften aus dem Originale und wir durch
Ergleichung der A. von Keller'scben Abdrücke uns über-
ugt haben.
Der Text folgt genau den Handschriften, wie wir
bei zum ersten Mide veröffentlichten Stücken für
ithwendig erachten. Alle einigcnnafsen wichtigen Va-
uiten haben wir unter dem Text angemerkt und bczeicb-
in dieMsa.C, ötG., V., P., (Cangö, St. Germain, Vaticaiii
mlmy). C. ist das Ms- de Cang^ 6? (fonds Frati(!Üs
;5). Das Ms. de Gange 66 (f. fr. 84(i) haben wir nicht
^sonders bezeichnet, da wir demselben nur eine einzige
»stourelle und gar keine Varianten haben entnehmen
mnen. Hinzuzusetzendes haben wir nach dem Gebrauche
eckigen Klammem, zu Streichendes in runden Klam-
ern eingeschlossen. Die Principien, nach denen wir
e wenigen Accente gesetzt, ergeben sich aus dem Texte
Ibst. Sprachliche Erörterungen, wozu sich zahlreiche
elegenheiten boten, haben wir im lateresse der Kanin-
spamis absichtlich vermieden und werden sie au eiuem
idem Orte nachholen.
Die Pastourelle in der nord- und südfranz. Poesie. 3 15
Fastourellen.
I.
Moniot de Paris. Ms. 845 fol. 94 '.
(Noch in P. p. 196 und in St. G. fol. 157*).
1. Au nouveau tens qne nest la Tiole(8)te
parmi ces prez et mainte autre florete,
sorpris de nouvele amor
Yueil fere chanconnete,
si la fere sanz sejor 5
cortoise et mignotete.
Avant hier au point du jor
un poi devant la chalor
errai ma sentelete,
pastorete sanz pastor 10
blanchete de bel(e)ator
▼i soz une coudrete,
illec mlroit sa color
et sa blanche gorgete.
Tonte seule en ce destor 15
disoit sa note[le]te:
ttSi ni demora plus,
dex dont mal enuit
la gute qui dit:
«ans or sus or susI» 20
ainz que jor seit vennz.» —
2. Tont bebement (I. bclement) descendi de ma sele,
tout en riant 11 dis: «Damoisele
bele, dex vos dont hon jor
qui touz biens renonvele 25
et si Yos gart de dolor,
bele gentil pncele!»
«Sire dex vos dont honor
et si vos gart de tristor
ceste praiere est bele.» 30
«Pastorele, en grant error
m'a mis et en grant labor
2 lea bos St. 0. ^ b fera St. 0.-8 poc Si. Ö., pou P. —
11 bei ator St. G. und P. — 12 sor P.; sus une correte St. G. —
13 iluec P.; eile St. G. — 15 .1. destour St. G. — 16 cfaantoit sa
chaasonete Si. G. — 17 — 21 ci ne demorra je plus — deus tant mal
ml fait la gälte — ki dist sus or aus or sus — li jors n'est pais
reniu Si. G. — 22 die 2. u. 3. Str. in St. G. umgestellt. — 22 IneU
lemant Si. G. — 24 eil deus St. G. — 30 priere St. G. — 32 m*ait
mis por vostrc color novelle St. G. en grant labor fehlt —
Dt. Jalin» Brakeltnana
Tostre eolai DoaTelB.ii
«Sire Binnlt a poi Taloc
deduit de ptutonis.
s'ai trop ponre gonnele.u
Je li die: «Bei« nea,
vadu vada vada va,
bele, je loa um pic^a
voitre amot m'afolera
»ei ne nt'eit donee.
Paitore est droita et bien fetc et gcnt«,
biso corf et biaa Tis out et bele jouvanU
je li dii: iMa duuce atier,
Toetre amor m'atBleDte ,
Je lui TOBtre lauz mentir
jam^ ne m'en qoier partir
por vent ne per toirmente,
mon euer tos dobg tout ciitir,
ja DB m'en qiuer repentir
en cbemln ne en seote.n
vSire, amora c'est me« retore
c'est at mft droits rente,
se V09 m'amez par amurs,
droit eat qae je m'en Bcnte,
et plus jolie «n But.
Sans amori ne toi je pas,
noD ere ja ja n'onqnes ne fui.»
JeAan Erarg. Ms. 845 fol. 89^.
(Noch P. p. 20ä und Ms. SIT, f. 193'.)
1. Au teoB pa«cor
i'autrier un jor
par un pri cheTaucboie.
En un desto r
por ia chalor 5
36 jonete »eus »ans signor Sl. G. — 37 ninit poure &. G. — 38 felilt
5/. G. — Statt 39 — 42 in St. O. vadren radreu Tadrea va — radicii
vadreu delle. — 43 La Pastore P.; Ia paatoreta St. O. est fehlt in Si.
Germain. ~ 45 belle «uer St. G._— 50 ja ne man Sl. G. — öl tormentc
IK; tormante St. G, — 62 las lot enlir Sl. 0. — 53 ne ne m'an veil
depanir Sl. 0. — 65 fecors St. G. — 56 mitedre rante St. G. —
59 joliete St. O. — Gl non ier je jai St. G. —
Die Pastoarelle in der nord- und sudfranz. Poesie. 317
tronvai e[n]mi ma yoie
Perrin et Gaiot et Rogier,
entr'eus dient qa'apres mengier
ert la feste criee;
Guis i merra ponee 10
a la chevrete et au frestel
et a la muse au grant forrcl
fera la rabaudie.
Chibala la duriaus durians
chibala la durie. Ib
2. Guis dist: «quator
aura meillor
que nus que il i Toie,
tant de baudor
ferai seignor 20
que lanor en ert moie.
Lors Tueil mes bons sonlers cbaucier
et s'aurai cbapiau de ponmier
et ma cote fandee,
nul meulz de la contree 25
de moi ne fet le rabardel,
biau sai noter au chalemel
et toute la metrie. »
Chibala . . . etc.
3. Ronbin au tor 30
dit, par amor
donra Sarre coroie.
Perrin color
mna, poor
a, tollr ne li doie. 35
Lors 11 a dit en reprovier:
«Robin, biau la poez besier
Sarre est bien asenee,
je croi qu'iert espous^e
entre ci et 11 quaresmel. 40
Guis i aura son chalemel
et sa muse envoisie.»
Chibala . . . etc.
4:. An parestor
sanz nul demor 45
s'en Tont et je m^avoie.
En mon retor
truis au tabor
Guiot desus Tarbroie,
ou fet dancier et espringuier 50
6 enmi P. — 10 rognee P. — 11 clochete P. — 24 fehlt in
P. Ms. 847 liest fausee. — 30 Rogier P. — 37 Rogier, bien P. —
A6 m'en voie P. —
318 ^* Julias Brakelmann
trespent meschines et boavier,
mes Rogier point D*agree,
bien set, Sarre est jar^,
por qui en pris out le cenbel,
6ui da tabor aa cbalemel bh
lors fet ceste estanpie.
Cbibala . . . etc.
5. Rogier iror
n'ot mes graignoFf
lors dist: «je neU leroie, (K)
por naie bonor
le traitor
Perrin batre ne doie,
car il m'a trat en derrier
mar se fist onqaes corratier.» 65
Lors a mandi s'espee
et tel geot assenbUe
qai ne sont mie ribaudel.
Perrin ot si oint le masel
qa'il n'a talent qail die: 70
Cbibala . . . etc.
m.
Raoul de Biauves. 845 fol. 101 v.
(Noch in P. p. 211 nnd Ms. 847, fol. 126^.)
1. Quant la seson renouirele d'aoust,
que mais est passez,
que raverdissent praeles,
que li gains est entrez,
adonc cheTaucbai pensis 6
parmi un jolif pais
truis pastore gente,
ou metoit s'entente
en an son chanter.
Quant ven li me yit torner 10
si dist: «Donce mere,
gardeiz moi ma cbastee.»
2. Je saluai la daocele,
et quant ses cbans fa(res) finez,
joste li m'assis sus l'erbe 15
con eil , qui fa apensez
de ses amors [la requis],
1 CS ist wobl d*aoast renouyele uJiznstellen, Ms. 847 liest «Quant
U douz tens renouyele d'ayiil»; femer in V. 4 «que li biau tens e. e.»
und in 11 «douce mere di«. — 14 f u P. — 17 und 18 de sea amors
la requis, con fliis et loiax amis F* —
Die Pastourelle in der nord- und südfranx. Poesie. 3jg
con fing et loiax arois,
m'amor li (pre)pre8ente ,
car trop m'atalente. 20
Quant m'oi parier,
si conmence a souspirer,
el dist: «Douce etc.
3. Quant je vi qu*ele s'effroie
li dis moult doucement: 25
«Donce suer, se dez me Toie,
poor avez de noient,
car de fin euer et de verai
loiaument [servirai]
se TOS volez fere 30
mon bon sanz retrere
grant pren i arez.»
Lors conmencoit a trenbler
et dist: «Donce etc.
4. Lors respont a reson coie 35
moult tres debonerement:
«Biau sire, riens n*en feroie,
de Tostre amor n'a[i] talent,
car tant conme je viTrai
ma chastee garderai, 40
car moult me dott plere.»
Vers moi la vneil traire.
«Ce ne Taut .II. nois
ancois monrroiz»
et dist: «Donce etc. 45
5. Je la Ti mont air^e,
de coi je ne fui(t) pas liez,
si li dis, Sans demorie:
«Ma douce amie tesiez,
qne ja seur TOstre Toloir 50
n'aurai Ters tos nul pooir ,
qae tel Tiianie
ne feroie mie,
mes s'il tos plesoit,
mes euere monit liez en seroit.» 55
Lors dist: «Donce mere de,
gardez moi mon chast^.»
29 serTirai in i*- — 37 n'ai in P. —
320 ^^' Julius Brakelmaim
IV,
Li cuens de ia Aiarche, Ms. 845 fol. 140^.
(Noch in P. p. 289.)
L'aatrier cheyauchoie seus
par une contree,
CD un pre lex .II. buissons
trouvai qui magree,
pastore au euer joiens 5
qui cbantoit: «A yoz Amors
me 6ui je donie.»
2. Je ne fni pas coro^os,
qnant l*oi esgard^e,
ainz en fui plus amoros, 10
qne d'autre riens nee,
et li dis: «Biau fin euer douz
je sni ^a venuz a vos
ii*en soiez iree.»
3. Lors la pris a regarder 15
fresche coloree,
si la commenz a prier:
«Douce savoree
TOS ayez mon euer entier
ne vous voilliez elluignier 20
trop vos ai amee.»
4. Quant me vi vers 11 aler,
si s*est sus levee
et comnenca a crier
con chose effree: 25
«Biau sire, lessiez m*ester,
car a tos ne Teil joer,
mes euers aillors bee.»
5. «Sire, sachiez sanz douter,
je sui assenee 30
au plus Taillant bacheler
de ceste contree
et il m*aime sanz fanser,
se il TOS Toit ci ester,
TOS aurez mell^.» 35
6. Qaant tI qne mon biau parier
ne m'a demorie
m*a tout tome a chufler
moult me desagrie.
13 Tenu pour tous P. — 20 Tueilliez elloignier P. — 27 a tos
n*ai que parier P. — 29 die fünfte Strophe fehlt in P. »-> 39 trop
me P. —
Die Pastonrelle in der nord- und südfranz. Poesie. 321
Ne n'ot en moi quairer, 40
lors m'en pris a retomer,
si Tai adoBS^e.
7. £le conmence a hnchier '
a grant alenie:
«Par den, sire Chevalier, 45
qais ayes la böe,
moalt TOS doit on poa prisier,
qaant sanz prendre an doaz besier
708 soi eschapie.»
V.
Anonym, Ms. 845 fol. 166'.
CXoch in F. p. 342 und Ms. 847 f. 176^; 1 Str. abgedruckt in
Tarb^'s Chansonniers de Champ. p. 123.)
1. L'antrier m*en aloie
chevalchant,
parmi nne arbroie
lez un pendant
trottvai pastorele 5
qni en chantant
demenoit grant joie
por son amant.
En Chief la bele
chapel et mis 10
de ro8e[8] nonreles,
si disoit toz dis:
Chibera la chibele, donz amis
chibera la chibele, soiez jolis
8. Je me tres arriere 15
si descendi,
en sa simple chiere
grant biaut^ ti
e nule maniere
son doz ami, 20
ne pout metre arriere
ne en oubli.
Le euer li saatele,
ce m'est avis
son ami apele 25
et disoit toz dis:
Chibera la etc.
3. Quant oi son regret
assez escout6,
Ters 11 me sui tret 30
9 en son chief. ifs. 847. —
jakrt». t, zvm. a. engl. Lit. IX. 3. 22
322 ^' Jnliiu Brakelmann
8i la regardö
son Tis Termeillet ,
on a grant biautö
ot 8011 pis blanchet
plus que flor d'este» 35
entere sa mamele
flear de lis
et dUoit tos dis:
Cbibera la etc.
4. Quant la pastorele 40
me Vit Tenant,
el s'en retoma.
Tont maintenant
d'illaec f*eii ala,
joie menant, 45
en haut s'escria
joÜTement,
tont errant la bele
8on frestel a pris,
si chante et frestele 50
et di8oit toz di8:
Chibera la etc.
5. N'ert gnere elloignie,
qnant je la vi
en nne rall^ 55
o 8on ami,
gente et acesm^
et eil aosi
mil foiz Ta beste
et elQ lau 60
Pas ne renorele
cele an der Tis
son chant ainz frestele
et disait toz dis:
Chibala chibele ete. 65
VI.
Anonym. Ms. 845 foL 170'.
(Noch im Ms. Panlmy p. 3^0.)
1. A Tentr^ de pascor,
qne voi ces arbres fneillir,
que oiseillon nuit et jor
se fönt el vert bois olr,
en nn pri convert de flors ^
31 la fehlt in P. und 847. Bass. Ms. ttest nach 37 noch: apas
ne sa pareiUe».
Die Putoaralle in der nord- und e&dfranz. Poesie. 3^3
m'en entrai por reijoir.
Si trottTBi en nn de«tor
une paatorele
STenant et bele,
qni dist: «Amors ai, 10
ai g'en morrai,
des donx maus qae j*ail»
2. MoqU me plest a reeorder
sa grant biant^ ayenaot,
ele a gent eors et vis der 15
eax yert et bouche riant.
Je li dis sanx demorer:
«Bele, Tostre amor demant,
se vos me Yoleiz amer,
moult aurai grant joie.» 20
De riens ne s'efroie,
ainx dist: «Amors ai
ai g'en morrai» etc.
3. Qnant ensi m'oi parier
si respondi maintenant: 25
«Biaa sire, lessiez me ester,
qne je ne fer^ noient,
ei poesB poi conqaester,
qne j'ai ami bei et gent,
Gniot, que j'aim sanz fansser 30
et se gel laissoie
folie feroie.»
Lors dist: «Amors ai
ai g'en morrai» etc.
4. «Bergiere, menz doit Taloir 35
m'amor qne d*nn pastorel,
plaine estes de grant savoir ,
por ce TOS proi et apel,
qne tos faciez mon Toloir
et je TOS donrai mantel 40
de brnnete, taint en noir
et robe forr^.»
Lors s'est airr^e, V
pnis dist: «Amors ai
ai etcj» 45
6. De proier fls moToir,
mes il ne l*en fn pas bei,
qnant ele Tit aparoir
Gniot qni sant dn boschel,
ele me dist: «Vostre avoir 50
ne pris pas nn Tiez phapel,
26 meatier P. — 27 qnar je n'en ferai P.
22*
324 Dr. Jolins Brakelmann
meaz aims cel bergier voir
a qui j*ai don^e
ma loial pens^e.»
Lora dist: «Amors ai etc.» 55
vn.
Anonym, Mb. 846 (fonds de Cangd 66) fot. 13^.
1. Au tans d'aoast, qae faille de boschet
chiet et matist a pctit de ventet,
flours D'a daree,
Terdare est pass^e,
remaint chant d^oisel, 5
blanche jalee
a la matinee
s'apert ou prael;
2. Adonc moDtai sor mon cheval morel,
8i m*en entrai tout le fonz d*un vaucel, 10
grant assanblee
d*anfanz ai troT^e
dejoste un ormel.
La repos^e
ont enqui jnree 15
delez le pradel.
3. Ni a celui n'alt flaeuste ou frestel,
tnit en iront es voilles Saint Marcel
Robins purie
sa teste a juree,
qn'il a de novel
pype achetee;
si sera son^e,
s*il puet, a grant rivel.
2. ga dit Huyns: «Vob dites mal, Robert,
ja xC'i aurez flenste ne frestel,
mais blanche espee,
ma^ae clode
blans ganz, Tert cbapel
au fil Anbree.
S'il moinne ponnee
en ferez .1. cembel.»
5. 5a dit Robins: «Vos dites mal, Huel,
ou fil Aubree a mout beau damoisel;
8i*l li agree 3^
et ele a lui bee,
sofirez lor avel,
qu'amors desvee,
desiree mellüo,
20
25
30
Die Paatourelle in der nord- und sadfranz. Poesie. 325
hutin et tromel, 40
buiTe col^e,
jo6e adentee:
tel sunt lor avel.»
vm.
Anonym, Ms. 20050 fol. 56 ^
1. Ell aTrü au tens noyel
qne florisseDt eil vergier,
en Chamoi soe Mirabel
che^alchoie seos Tatttrier.
Trovai seant un bergier 5
en an pre lez an boison
qai sa bergiere Recbon
regrate et dit senz deceyoir:
«Dex li cuers me faudra ja,
tant la desir ayoir. » 10
2. Qaant j'oi lo pastorel
si darement correcier,
sor mon palefroi inel
vers lai yois lo droit sentier.
Bien se sot en piez drecier 15
et je i*ai mis a raison:
«Bergier es, ta se bien non.»
Et il m*a dit: «Je yos affl,
se la bele n*a de moi merci
je ne yivrai faires longnemeot ensi. » 20
3. «Bergiers, seroit tos il bei,
qai TOS en poroit aidier?»
«On sire, an gras agnel
TOS donroie de loier,
se TOS m'en poies aidier 25
et lo pain de mon giron.
D*aatre part cbastel Charlon
la troverez oa je la Ti,
et qant la Terrez, pordea, dites li
q'a la m'a mis, se n*en a mercL« 30
4. A cest mot m*en departi,
que plas n'i Tols demorer.
D*aatre part Richon oi
entre ses agnels cbanter»
Ke la Tols pas trespasser, 35
car meaz me piaist acointier
de li, que de son bergier.
LfOrs li ai dit qae sospris m*a:
326 ^* Jaliofl Brakelmann
«Blonde, se tos ne m'ames,
Jamals mes cuers joie o^anra.» 40
5. aSire, j'ai lo euer marri
por ceu ne tos pois amer;
chaacon jor Teons Hanrl
nostre pais triboler.
Ne saTons, qnel pari tomer, 45
tant redotons VaTersier.
D*antre part amors ne quier,
fors que les Gaateron qne j'ai.
A mes premieres amors me tenrai«»
6. Maintenant que j*entendi 50
la pastorele parier
de Gauteron son ami,
dessanz por li aooler,
por son gen cors remirer
et sa boichete baisier. 55
Tant Tai serTi senz dangier,
k*ele me dist an depertir:
« Or ai bone amor noTele a mon plaisir. »
IX.
Anonym, Ms. 30050 fol. 112^.
(Noch in F., in C. L 145' n. im Ms. 847 t ]Ö9^ ebenf. anon.)
1. Qnant Toi la prime florette
blanchoeir aTal ces preis
et j'oi chanteir Talaete
a eomancemant d'esteit,
oieis de dons pastoretes 5
ki s'antremetent d'ameir;
de lonr loials amoretes
comanserent a parleir.
Premiers alt parleit Tannee
et ait dit a la moins nie: 10
«I n'est dedas ke d'ameir.»
2. «Per deu, belle conpagnete,
TOi lou tans renoTeleir
et etpanir la rosetfte^
ke nos semont de jneir« 15
Dens, com or seriens garies,
3 balloier P. und C, — d lors oL U. pnoeletes P, and C. —
7 loiaz P, loianx C — 9 premiere a parlie IVias nee P. und C. —
11 qne bone Tie est d'amer P* nnd €* — 14 et toIs la rose florie
C. — 15 de chanter P. — 16 dex tant par seroit bon (bien) nee C.
und P. —
Die Pastonrelie in der nord- und 8ad£rftnc. Poesie. 327
se chacnne avoit son peir;
de den soft eile honie,
ke plus se tanrait d'amelir.
Por coi sens belle ne gente, 20
se ne fas Ice m'atalante,
por 8on boen dolt on foleir.n
3. «Per den, belle conpagnete
]*amaae, mais je ne os.
Ena ne soi riens d'amoretes, 25
por Itant se m*an repos;
an ma grise cotelette
gairs mes bestes lonc lou box.
Tant com 8era[i] jovenette,
vodrai acnillir boin los, 30
ensoorketout 8*ai je meire,
s*an voloie faire heire,
tost me bateroit mon dos.»
4. «Conpagne, or es bien venue
cant tu me yeols cbastoier 35
monlt es sage devenae,
ne sai, des eu ou des ier.
De Jone tonse sen^e
se doit on monlt mervillier,
ens n'am [1. n*en] fat nule trovee 40
et tu lou yenls conmansier,
teis lou dist, kl te n*a(n)cu8e,
ke j*ai ne serais raucluse
miez emmes box ke monstier.»
5. «Perdeu, belle conpagnete, 45
je Toi bien ke t'est malt bei,
tant com serafi] si jonete,
ne garderai mes agnels.
Li fis de nostre mairesce
me donait ier cest anel 50
17. sa per P. — 19 recrerra (recrerroit) d'amer C. und P, — 20 bele
«t genta C und P. — 24 je amasse mes je n'os C und P. — 25 sai
C. und P. — 26 n*entremettre ne m*en os C. und P. — 31 — 33 ne
porquant si u je mere — s'ele disolt a mon pere — tost s'en vendroit
per mon dos C und P. — 34 Conpaignete or mestuet rire P. und C. — ^
35 qaant si te tous P. und C, — 36 u. 37 de nouvel es ensaing-
nie. ce sens est ou d*ui ou d'ier P. und C. — 38 feme sen^e P. und
C. _ 39 doit on (l*on) P. und C. — 40 n'en P. und C. — 41 or si
la Teus P. und C. — 42 ti oil dient qui t'acuse P. und C. — 43 re-
dnse P. nnd C. — 44 aimez P. und C. — 46 je vneil amer qu'il
m*est bei P. und C — 47 com je sui P. und C; si nicht in P. —
48 phis agnel P. — 49 a nostre meresse P. und C, — 50 dona
P. und er. —
328 ^r. Julius Brakelmaim
ot dist k*8 la panteeonste
aiiTa[i] corroie et chapel
et tien ke je te fiance»
k'an li ait plus de vaillanse
c*an .1. cheyelier novel. 55
6. «Por den, belle compagnete,
d'amors les dedas prenons;
tant com sans au Jone eage,
d'amors la joie aprenons,
tant com sons au cest estage» €0
ja joie d'amors n'aurons»
ja por perdre pucelage
a .1. vilain ne fadrons.
Menons joie et yie et rage,
ja n'an perdront manage €5
tres bien nos celons!»
X.
Anonym. Ms. 20050 fol. 46^
1. Quant pert la froidnre
et rcTient Tardure
don tans qui m'agr^e,
cheyalchant ma mnre
tote m*amblenre 5
▼i per ayenture
lea une ram^
nne crlature
sonle et esgar^,
qui n'ert pas segnre 10
por cen q'ele ot adir^
sa chapete bnre.
Face ot clere et pure
et gente faiture,
tote escbeyelee 15
se maudit et jure
et dit: «Trop fp dorc
Tore que fu neie«,
3. Quant se vit sorprise,
sa ma^ne a prise 90
si s*e8t escorc^e.
Une piece a mise
d'une torte bise
en sa cotte gri^e
51 qu'a la septenbiece P, und C. — 5ß ta fiance C. — 56— >66 Piese
Strophe findet sich nur in St. O. (20050).
Die pMionrelle in der nord- und südfiranz. Poesie. 329
qu*ele ot aporUe. 25
Boiche ot bien asise
face color^
qui m'art et atise,
malt la vi desconfort^ ,
mais pon me jostise; 30
d^amors Tai reqnise,
mais petit me prise,
riens ne ii agr^e,
dit, ja n*iert conqnise
par nale deviae, 35
se n*e8t espoas^.
3. Ele est deslieie
malt fa embelie,
la crine aroit bloiei
n'a jasqu'a Pavie 40
meine en abaie,
n'en east envie.
Malt en oi grant joie,
pais 11 dis: «Amie,
cea qae di m'ottroie, 45
ainz demain conplie
aaras, atache et coroie,
cotte et sosqaenie.»
Ele n*en vaet mie.
Malt me contralie 50
et dit: «Ne*l feroie
c'est granz Tilenie
d*ome qoi tant prie,
tenes vostre voie.»
4. Vers moi la tiroie 55
dist aTost yos ferroie
par sainte Marie 1
Tenes vo main coiel»
Et je 11 disoie:
«Se vos esposoie 60
toDse senz folie
seriez tos moie?»
«On, sei m'a£fie
qae segare en soie.
Lors li ai ma foi plavie 65
qae Tesposeroie,
et pois Tacoloie
et qaant qae voloie
fis et ele s'escrie:
aFeme, qai n'otroie '^^
tel jea et tel joie,
de den soit honie!»
/
330 I>r. Julias Bnkelmuin
5. Pait lai ranponole:
«Estes eBgeDnÄeln
«Nenil roir, bealt eire, 75
or m'ares gabele.
Tote siii wnie»
ja por tel coUe
ne qaier avoir meire,
n*est pas ools d'esp^, 80
n'en ai pas graut ire;
certes malt m'agrele,
quant U plas beaU de rempire
ma despaoeUe.»
De sa coler^e 85
a sa flehe o8t6e,
fli coamenee a rire ,
si Ta bien frott^,
pais la m'a donie
ne Tos escondlre. 90
XI.
Anon^ftn* Ms. Paalmy 63 p. 370.
1. L'aatrier toat seas eheyaochoie
toate ma sente pleniere,
deles Tonbre d*uii boschet
la trouTe gentU bergiere.
Lex li m'assis, o li(e) chiere 5
puls 11 dix: aDex tos ssat bergiere
poortaat, com ci TOae ai veue
▼OS aim je plas, que ne faa ma mere.»
2. £1 ne fa pas esbaiiie
si dist: «Des yos sant, vassal, 10
entrez en yestre chemin
et montez sos Yostre cheral.
Gardez, qae ne mi faciez,
car mes peres est en Taröe,
oa il esploite son jomal. 15
Certes, se il tos veoit,
malt tost i penseroic a mal«»
3. «Bele n'aiez pas poor,
ne somnes pas jangleon
Poor Toas, qae tant par al chiere, 20
▼oadrai je deyenir pastor,
si voos donrai riebe don
escarlate et pelicon,
la caintare de deus ton,
s'irons cneillir la violete 25
Die Putonrelle in der nörd- und tfidfrans. Poesie. 331
et si seroiiB richee d*aiiion
et si serex plns joliete,
qae l'ftloete an point da jor.»
4. «Sire, bien m'«Tes eonqniae,
ÜBtes de mol fo plesir; 30
g*irai mes bestes aeaeiUir
et TOS remandrez nn pon ei.»
Cele s'en entre en un essart
et eil li gete an doox regart,
▼ers son pere s'en ^a la bele 35
et il demeare oonme masart;
Tarne de lai soit la honie,
qaant la bele li esohapa.
xn.
Anonym. Ms. Paolmy p. 376.
1. L*aatrier qaant Je ohevaachoie
desoax Tonbre da prael
troarai gentil pastorele
les eas vers, le cbief blondel
vestae d*an bliaadel» 5
la color fresche et Termeille
de roses fet ao cbapel.
2. Je la saloai, la bele,
ele me respont briement;
«Bele ayez Yoas point d'ami 10
qai Toas £ace biaa semblant?»
Tantost respont en riant:
«Nenil voir, cheraliers sire,
mes g*en aloie an qaerant.»
3. aBele, pais qa'ami n'arex 15
dites se vos m'ameres?»
Ele respont come sages
tfOn, se TOS m'espoases,
lors ferec tos Tolentez,
et se queres aatre chose 20
ce seroit desloiaatez.»
4. «Bele, ce leesies ester
n'aTons eure d^espoaser.
Ains demerrons nostre joie,
tant com la porrons mener 25
de bester et d*acoler
et je Toos ferai llance
qae je n*aurai aatre aper (I. apre für apres).»
5. «Sire Tostre biaa semblant
Ta mon caer sl destraignant 30
332 ^- Julius Brakelm»nn
TOBtres sni, qne nus die,
de cestoi jonr en srant.»
N'ala pas .IIL paa avant,
entre ses braz la sesie
deseur l'erbe Terdoiant. 35
xm.
Anont/m, Paulmy 63 p. 434.
1. A l*entrttiit de mai
l'antrier chevanchoie
en .1. pr^ troarai
toQie, qui s'onbroie.
Cors ot cointe et gai, 5
euz verz, crigne bloie.
Vers li m*eii alai,
blau ia salnoie,
la bele pas ne s'effiroie
ainz me dist: aDez tos dont joie.» 10
Onqaes mes, se dex me voie,
si jolie n'esgardai
et ele a, sans decevoir
ceste chanson chantee:
«Cil doit bien grant joie ayoir, 15
qid j*ai m*amour doneel »
^. Lez li m*are8tai
desooz la coodroie,
8on chant escoutai
trop biaa s'esbanoie. 20
Je l'areBonai
plus blau, que savoie
et 11 demandai
s'amoiir, qae*l fast moie.
«Sire, se dex me dont joie» 25
fet la bergiere «ami ai
plus biax que nus que je voie ,
mon fin euer don^ 11 ai
ja n'en partirai.
Sa tres fine amonrete 30
me fet a li penser '
se je sui joliete
nns ne m'en doit blasmer.»
3. Debonnairement
chanta la tonsete, 35
amorensement
dist sa cbanconete.
Mes tont maintenant
Jüe Pastoarelle in der nord- und sfidfranz. Poesie. 333
li dis: «Saer donoete,
mon euer vos present, 40
soiez mamiete.
Fremau d*or et caintorete
T08 donrai de fin argent
chapiaa d'oriroiz et boursete
ouvröe malt richement.» 45
Ele dist: «N*eii parlez ja,
que ra'amor est donee a tel ja.
Bobin m*aime, Robin m'a
Robin m*a demand^e si m'aiira.i>
4. Orgaeilleosement 50
respont la blondete:
aQu'alez vons disant
ne sui pas folete,
▼ostre faas semblant,
ne vostre guilete 55
ne pris tani ne qaant
ne qa'ane noisete.
N'ai talent, qae mon caer mete
en homme te tel beabant,
trop seroie ore nicete, 60
si je creoie tel gent
n*en ferai noient,
qne j'ai si bien mon euer don^
qae ja por moi n*en ert ostez.
J'ai amoretes a mon gr^ 65
s*en sni plus jolivet assez.»
XIV.
Anonym, Paulmy 63 p. 410.
(Die ^ ersten Str. und eine dritte sehr abweichende in 20050,162 ^)
1. En ma forest entrai Tautrier
pour moi deduire et solacier,
si truis pastore gente;
aigniax gardoit en un vergier
desouz Tonbre d'une ente. 5
2. N'avoit soareot ne peli^on
ne guimplete ne cbaperon
tonte estoit de£fabl6e
blanche ot la gorge et le menton
plus que nois senr gel^. 10
1 Leiz la forest St, (/. ~ 3 trovai St O, -— 4 leiz un v. St. G. —
5 selona l'onbre St. G. — 6 n'avoit cotte St. G, — 7 guimple au chief
nt SL G. — 8 iere St. G, —
334 Dr. Jvliiu BnkelmMin
3. Seale sant compaignaon estoit,
en M main an baaton tenoit,
a hante yoiz s'escrie,
ane chao^onate diioit,
mes ne ml aavolt mie. 16
4. Lez 11 maMis deaona Tarbroi
pnis dis: «Paatonre, entent a noi,
si ne t*48maia mie,
se tn Tens faire riens poor moi,
de toi ferai mamie.» 20
ö. «Franc elieTaliera lesaies m'ester.
je n'ai eure de moi gaber
vez
lesBiez moi mea aigniax garder,
de Yostre giea n*ai eure.» S5
6. Quant je l*oi ensi parier
lez 11 m*a8iB sanz arester,
par le0 flans Tai aaitie.
Tant la besai et aoolai
qa*ele devint m'amie. 30
XV.
Anof^fm. Panlmy 63 p. 414.
1. Lautrier en nne praele
tronvai pastoore chantant,
malt fa ayenant et bele
et oortoise et bien parlant.
Trestoat maintenant 5
descendi jas de ma sele
et 11 dis: «Ma damoisele,
m*amor Yoas present
joliyetement. 9
2. Ore oez de la daneele, 10
qn'ele me dist en riant:
«Je TOOB oonois bien», fet ele,
«je TOB Toi anqaeB Boayent
paracbeyancbant» »
Lora me dona aa cordele, 15
et Bon ohapel a pacele
qne j'aim loianment
jolivetement.
3. Onqaea ne vi paatoreie
21 — 25 in $i* G.: «Je li dit bele car m'ameiz — et ele dit Uis-
Biez m'ester ^ de tob jnes n'ai coro — laiBsiez moi mea aignlaa gar-
der — Bi ferez oortoisie — ».
Die Pastonrelle in der nord- und sAdfranz. Poeme. 335
de Ines euz ei trea plaiesnt. 20
« Une coiffe ot.« nieUe
seur Bon chief blo&t relnisanty
cora ot bei et gent»
blaue piz et diire mamele.
Pour 11 ai une eatencele 25
qui me ya poignant
jollTetement.
4. Qnant la douce savorie
m'ot doni si riebe don,
com d'ime corde no^ 30
dont el Holt eon gaignon
je m*en vins adona«
Moa ea li mia ma pena^e
qni jam^ n'en ert 08t4e
aina la aervirai 35
de fin caer Yerai.
6. Tel toaae aoit honorie,
e[ii] non den enai aoit mon,
onc ne ▼! si bele n^e
ne de tant bele fa^on. 40
Je croi qae prendon
Tait noitie et engendree.
He fraaehe riena bonorie«
je Tona aerTirai
de fin euer yerail 45
XVI.
Anonym. Ma. 845 fol. 156 \
(Noch in Faulmy 63 p. 326 Ma. 847 (fonda de Cang^ 65)
fol. 189' und der Handscbrilt dea Vatican 1490 fol. 110'.
Nur theilweiae und aehr mangelhaft ist die Pastonrelle bei
Roquefort etat p. 367 abgedruckt. Eine Strophe auch in Tarb^*B
chanaonniera de Champ. p. 123.)
1. Par le tena bei
d*nn mai nouvel
Tantre jor cbcTanchoie,
joate nn boaqnel
trnia paatorel, 5
aoz nn a[r]bre a*onbroie.
Monlt demenoit grant joie,
bien fet aemblant
a aon rerel
poinz aoit d'nne amorete 10
car avec aa mnaete
2 da mai F. — d*an moia P.
Dr. Jalitu Bnkdmun
■ M vois Qotoit pur copUx
ei vaUla doreuix-diiitans '
ci tbIbU dorMe.
S. 3t pda morel, ' li
4 an rainiel
l'attehfti en l'krbroiB,
m'uili, ctikpel
Bb «au cercel
da la flor qnf blanolioie. 20
SI com« tegirdoie,
de pMMraas vi nn cropol ,
cbMcon l«E M toaMe,
•'en TODt eipringant eo hoaiax 25
pi n la IK . . .
3. La fil Dau«l
voit 1« rev«!
«'a goerpi« ta proie.
Moolt fi«t l'ian«! 30
■OH tnniqn«!
K geti «a la voie.
A la dance Savoi«
par la nuiia a pris Tiabel
por qnl tei cncri halete. 3i
Notant a la miuet«
la treiche menoit.
4. Soz an orin«!
maineDt baudel
cluucan tient a U foie. 4D
Cil viUnel,
eil chetiTel,
ui ot qai ne donoie,
goloBiBDi en eitoie.
Cele pBr[t] m'en vois lani apel 45
delet DDe blendete,
me tieng o la moMM,
m'en Tois tot notant arec aoi.
b. Onia du &et(el
a UToir P. oaevoia F. — 13 coplani F. — 17 l'erboie Ui
. — 19 cercler F. — 31 Si qne me F. — 93 paatouriaiu V. -
bousiau« F. Ha. 847 L nla tiesche msDoit IiabUna.» — 37 £">
— 26 le cembel F. — 89 der Vera bei Boquefort Teratöniuielt -
taniikel F — 33 »Toie F. — 37 ta treske menoit Taabiaui. V. -
onrnel F. _ 43 ai cutivol F. — 43 Diesen Vera erklärt Hoqiit
:: xAncon De lenr fit le plua petit priaentn IM — 44 jalona V. -
}aiaz F. — 45 part F. — 49 Dia 6. n. 6. Str. nicht bei Eoquefon
hier wieder eine acblecbt« Copie beontxc zu haben scheint, da lüi
Die Putoarelie in der nord- und südfranz. Poesie. 337
aa ehalemel 50
biau s'acorde et amoie,
qni oat japel
a rabardel
plus i'efforce et cointoie.
Perrins moalt sl desroie 55
qni cote ot naeve de burel,
aroie de bamete,
notant a la mnsete
aloit torniant ses cheTlanz.
6. Dist Dreas: «Perrel 60
. . . daooudel
fet drop [1. trop], moalt m*en ennoie
ni Toi dancel
si cointerei
car te Ta si te noie.» 65
Perrins a Dreas s*aloie
del poing li done el (d) haterel
Dreas a pris sa macete
si fiert a la masete
qo'enfondrex en est li forreans. 70
7. La blonde a qoi tenoie
d'ane part tres en an Taocel;
vers moi ne se fist breste
notant sanz la masete
et fis mes bons et toz mes bians 75
li ralala etc.
6. noeh in P., alle drei in den beiden anderen Mss. Torfindlicb. Ms.
S47 hat die Strophen: 1. 2. 4. 5. 7. — 57 brunete V. — 59toamoiant
MS cariaas. — 60 Die 6. and 7. Str. nicht in P. — 61 in V. le
dsooas deL Wir vermathen, dafs udanoas del» und «danoadel»
ein DtminatiTam oder eine Art Patronymikam Ton Daniel ist and
dAb der «fil Dane!» der dritten Strophe gemeint ist. — 65 in
r. niehi klarer; es steht da etwas wie ti va s». — 67 da poing li
donne el haterel F. — 68 hoalete V, — 70 k*esfondr^ en est li
foarmaiia F. — 73 die letzte Strophe scheint nnvoUstandig, doch findet
»ich in der Handschrift des Vatican auch nicht mehr. — 73 brete F. —
74 saina F —
Paris, Mai 1S68.
Dr. Julias Brakelmann.
J9hj%. L tom. o. tBsL LIt. IX. S. 23
Kritische Anzeigen.
i'Ait d'Amora nDd li SanedeB d'Amora, zvei sltfraniöiiiche Lehr-
gedichte von Jacques d'Amteni, nacb der Dresdener Huidichrirt
mm eraUa M&le TolUtindig htraosgegeben ron Dr. Guitav Körting.
Leipiig, IS6B. S. XXXII-102 pp.
Die mittelalterlichen, insbesondere die altframöeiactiei]
^earbeitongen der Lebr^dichte Ovid's über die Knost in
ieben und die Heilmittel der Liebe siiid in neaerer Zeit mebr-
ach Gegenstand der Besprechung gewesen. Holland hat io
leinem Crestien von Troies, Bartsch in der EinleitODg zn sei-
lem Albrecht von Halberstadt, Michelant In der Einleitung
tu der Trofs'scben Äosgabe des Clef (famoart, Körting in
»einer Angabe der ort damor» von Jakes d'Anaiens und
ünes anonj'men Gedichts: tLi remetUi tfamorg», das er
[»bne Grand demselben Verfasser ausohreibt, endlich Paul
Ufeyer und Bartech in ibren Beeprechnngen dieser Ausgabe
:n der Sevue critiqae vom 20. Juni 1868 und im littrarischm
Cmtralblatt vom 22. AoguBt d. J. davon gehandelt. Keinem
dieser Gelehrten sind zwei Handschriften der art d'amors voo
Jakee d'Amiens bekannt gewesen, welche wir nebst einer bis-
her unbekannten Bearbeitung der remedia kürzlich in dei
Pariser kaiserlichen Bibliothek fanden. Auch eine art d'anaari
von einem gfewissen Guiart, die schon bei Fauchet, Ste Fil-
iale uud Legrand d'Aussy erwähnt wird, ist namentlich Miche-
lant und Körting, die ein Veneichnis der altfranzösiscbei
Bearbeitungen des Oridischen Lehrgedichts anfstellen, est-
gangen. Die Unbekanatschaft mit den beiden Pariser Mm
der art d'amorg ist fÜr Körting in der Art mifslich gewesen
dafa er dadurch in den Fall gekommen ist, nach der vermeint-
lich einzigen Dresdener Handschrift ') einen vielfach nnvoll-
kommenen Text zn geben, zn dessen Besserung und Heratellung
die von nns aufgefundenen Handschriften wesentlich beitragen
konnten, wie wir noch zeigen werden.
■} Du Unechter Frftgment ging Kürting erst epäier tu (xgL p. Mj,
auch kann ee namentlich in der sehr [ehlerhaften Abechrift Vernien-
leT*!, die ihm vorlag, fi'ir die Berichtigung des Teile« der iri
d'amors onr von sehr gi.Tinijom Nntien sein.
L*Art d'Amort und K Bemedes d' Amors. 339
Wir beabsichtigen im Folgenden zanacbst eine Nachricht
TOD den zwei Pariser Handschriften der art d'amors 2a geben
and ihr Verhältnis unter sich , zn der Dresdener Handschrift,
dem Utreehter Fragment nnd dem Genfer Druck zn nnter-
sacben, femer naheza arweihnndert aaf handschriftlicher Autorität
beruhender Textesbessernngen des Dresdener Mannscripts und
des Utrechter Fragments beizubringen, endlich von der neu-
^efondenen Bearbeitung der remedia amoris sowie Ton der
Gttiart^schen art d'amonrs zu bandeln.
I. Die Pariser Handschriften der art d^amors
Ton Jakes d'Amiens.
Die erste Handschrift, Ton der wir zu reden haben, ist
J/*. fund^ Notre-Dame JV« 274^*^ nach der neuesten Zäh-
Inng N*^ 25545 fonds fran^ais der kaiserlichen Bibliothek.
Das Mb. enthalt 166 Blätter Pergament und noch etwa ein
Drittel eines zerrissenen Einhundertsiebenundsecbzigsten in
groCi Octar zu zwei Columnen von mindestens vier Händen
<ieft ausgehenden 13. und beginnenden 14. Jahrhunderts; ein-
idM ursprünglich . weifügebliebene Blätter sind von noch spä-
terer Hand beschrieben. Die jetzige Ordnung des Ms. stammt
UB Späterer Zeit und ein Inhaltsverzeichnis von einer Hand
des sechzehnten Jahrhunderts auf dem jetzigen dritten Blatte
fahrt die Stocke in einer ganz anderen Ordnung an, die man
soiserdem aus den alten durchstrichenen Foliozahlen herstellen
kann. Einzelne Blatter sind dreimal foHirt, darunter einige in
rumisehen Ziffern von wenig jüngerer Hand. Wie viel Blätter
TOD der ursprünglichen Handschrift fehlen, läfst sich jetzt um
to weniger beetimmeu, da die Handschrift aus kleineren Hand-
schriften oder aus Resten grofserer zusamm engebunden scheint.
In ihrem jetzigen Zustande enthält sie aufser zahlreichen Fa-
biiaaz nnd satirischen Stucken gegen die Frauen und den Oerus,
Spruehwortem, Stucken vom Roy de Cambray, Jehans li Rigolez
Qod Anderen, an grofseren St&cken la can/easion Benart et son
pflertnage^ Tsapet en Frangoie (von Marie de France)^ li rommans
dfi VII sages (Prosaversion), den Roman von der chastelaine de^
Vergiß das bestiaire eTamors von Richars de Furnival, ein Leben
des heiL Patricius, li rommans de Menchis de Malten und Frag-
mente aos dem Miserere desselben, den lai de Voiselet^ endlich
die art d^amors^ deren ursprünglicher Platz, wie die alten
23*
Kriüiehe Anieigen:
JJen Beigen, oach den Pragmenten des Miierere wu.
von einer H&nd des aasgehenden 13. oder des begin-
14- JahrhnnderU echmncklos und ohne jede farbige
ihnung geschrieben (die Stellen fnr die InidAten sind
kssen). Der Anfang ist leider nicht erhaltba; die alten
ihlen and das dem 16. Jahrhundert angehörige Inhalte-
hnis, welches anf diese alten Zahlen Bezng nimmt, be-
, dafs schon damals der Anfang fehlte. Die Handechrifl
; bei V. 412 des Dresdener Ms. und geht anf 11 Blit-
lie Seite zu zwei Columnen, also 44 Colamnen, darimter
I 34, eine zn 35 nnd neunnnddreifsig zn 36 VersieUen,
a Ganzen in 1575 Versen fort bis anf Y. 2061 des
ner Ms. (vgl. jedoch weiter unten über die InterversiOD
isdener Ms.). Dann folgen noch 8 von dem Dresdener
iweichende Verse, die dem Ulrecbler Fragment naher
, ein Blatt ist ausgeachnittea nnd das letzte an zwei
i zerrissen; anf dem zerrissenen Blatte sind noch 17 ganie
nnd 18 Bruchstücke von Versen erhallen. Im Oanieo
80 1592 Verse des Gedichts in dieser Handschrift er-
en Mangel des Anfangs in der Handschrift Kptre-Dsme
einigermaisen die zweite Handschrift, von der wir zu
haben. Es ist dies die Handschrift 12476 (&ühei
fr. 13iG), eine gut erhaltene Papierhandschrift des ih-
nderts in fol. med., nicht folUrt. Gleich auf dem ersten
findet sich Ovide du remede cCamourt, von dem wir
nnten sprechen werden ; demnächst die ort tTaaovi
[ Blättern, femer ein Prosadialog über die Macht d«i
zwischen einem Meister nnd seinem Schüler, eine Ueber-
; des Theodulus in französische Verae, die den grÖbten
des Ms. einnimmt, eine Uebersetzung der Sprnchwürtei
lain von Lille von einem Ouvrier Thomat und ein me-
es Gedicht ohne Titel. Die ort damourg umfafat, wit
erwähnt, 34 Blätter zn einer Columne, die bei breiten
rn die umrahmte Mitte einnimmt. Von diesen 66 Co-
1 haben je eine 29 und 35, zwei 34, je acht 30 uad
nfserdem secbsundz wanzig 3] nnd zweinndzwanzig 3S
ilen, im Ganzen 2146 Verse, die V. 1 — 2106 d«
!Xier Ms. nnd V. 127 — 136 des Utrechter Fragments ent-
en. Da der in der Dresdener Handschrift folgende Ab-
L'Art d'-Aaors und li Remedes d* Amors. 341
schnitt Yon V. 2107 — 2194 in der Handschrift 12478 ebenso
mit V. 2049 — 2106 umgestellt ist, wie im Genfer Druck und
^m Utrechter Fragment und auch, was wohl zu bemerken, in
der Handschrift Notre-Dame, so fehlen im Ms. 12478 nur die
Verse 2195 — 2384 der Dresdener Handschrift.
U. Das Verhaltnifs der verschiedenen Ueber-
lieferungen.
Die Dresdener Handschrift gehurt nach Michelanfs Ur-
tbeü, dem sich Körting anschliefst, dem Ende des 13. oder
dem Anfang des 14. Jahrhunderts an. Der Schrift nach ge-
hört das Ms. Notre-Dame 274^^' derselben Periode an, wie
vir schon erwähnt. Speciell für die art (Tamors dürfte viel-
leicht aufserhalb der Paläographie ein bestimmter Anhalt für
<li8 Alter des Ms. darin vorliegen, dafs auf dem Recto des
jetzigen 150. Blattes ein in der Schrift der art cTamors sehr
ahnliches Bruchstück mit folgenden Versen schlielst:
Ci faut li du des .Uli. roU,
Que je ▼OS ai dit demanois
Phelippe, Looys et Joahan
Et de Phelippe qui en eest an
Re^ut la coronne de France,
Dont mont de gent orent pesance.
£a Tan mil seze et trois cens,
Entre Noel et Saint Vincent.
Wie sieh Sprache und Text der Handschrift Notre-Dame im
Allgemeinen zu der Dresdener verhalten, werden die Emenda-
tionen auf Grund des Ms. Notre-Dame sowie gelegentlich mit-
zatheilende Stellen zur Genüge zeigen. — Was die Ausdeh-
Boog and Ausführlichkeit des Textes im Besonderen anlangt,
*o ergab uns eine Vergleichung im Eii^elnen der Dresdener
Haudschrift mit der Handschrift Notre-Dame, dass erstere an«,
einzelnen Stellen um ein Yerspaar reicher ist, als die Pari-
er« Bei genauer Betrachtung lassen sich aber an vielen Stel-
len diese Yerse^ die nicht in der Pariser Handschrift, als
Interpolationen erkennen, die einen in dem Pariser Ms. schon
hinlänglich klaren Gedanken amplificiren und breit treten; an
loderen sind sie wenigstens ganz und gar unnothig. So z. B.
liest die Handachrift Notre-Dame in dem Verse, der 1489 der
Dresdener entspricht:
Ne n'ui 80i«i j* pnifon«
D'Bcomplir ses voloirt trestoni:
Arno» d'a cur« de pereee —
Vor « amars o'a care i schiebt die Dresdener Haodschiift
>cb ein:
Ckt pereceuB hom ne poroit
D'amors goir en duI endrolt
vei Verse, die wenigstens sam Zasanuneahange dorcbios
cht oötbig sind. Nacli klarer als eine annöthige Amplifica-
>a erscheint ein paar Verse weiter in demselben Znsammeo-
mge nach denVersen, die 1500 — 1504 de« Dresdener enl-
»rechen :
Et quant ms damc kprea nrott
Le peril, oa eiti aiole,
DoDt en rioit et meDoit joie
La, OD Ml caen sMoK dolens
De ma honte et d« mei tormenf
e Stelle 1505 fg. des Dresdener Ms.:
Seite veolt, c'aioie eut
PoT 11 SDafflert et conHntat.
ör 1501 liest die Dresdener: De la honte et dou grief lormentf
■er immerhin ist V. 1505 höchst plnmp nnd enthält mit den
Igenden Verse eine gaos nnnÖthige AmpUfication. Aach die
erse 3137 und 2138, die aach weiter nichts nnd als eine
inöthige Wiederholang der beiden vorhergehenden, fehlen in
8- Notre*Dame. Noch aagenfälUgere Beispiele von Inter-
>lalionen werden wir unten bei Oelegeoheit der Textes-
»seruDgen ta besprechen haben, worauf wir daher ver-
eisen, um uns nicht wiederholen zn mnssen.
Dagegen enthält die Pariser Handschrift eine Anaahl it
ir Dresdener fehlende Verse, die sam Znsammenhaoge k
ithig sind, dafs sie tbeilweise schon der Schreiber der Dres-
«er Handschrift, der sie in seiner Quelle nicht Torfaad.
imh gelassene Lücken als fehlend constatirte. An manchen
lellen teigt auch der Hangel önes cor respondir enden Beimi
\s Fehlen eines Verses an, wie schon Körting bemeAle
Ue diese Lücken können dnroh die Handschrift Notre-Dsm«
ir Beftiedignng anagefnllt and weggeschafft werden. Ancti
igesehen davon ist die Zahl der Cormptionen im Dresdeoei
Bzt, welche mit Hülfe des Pariser Ms. Notre - Dam«
L'Art d'Amors und li Remedes d'Amors. 343
gebessert werden können, eine so beträchtliche, dafs wir nicht
ombin können, die letztere Handschrift als durchweg einen
besseren Text darbietend anzuerkennen.
So scheint uns auch (um schon hier einen Hauptunter-
schied der Dresdener Handschrift von den zwei Parisem, wie
von dem Utrechter Fragment und dem Genfer Druck vorweg-
ittDehmen), die schon yon Meyer bemerkte sogenannte Inter-
rersion im Genfer Druck und im Utrechter Fragment, die wir
in den beiden Pariser Handschriften wiederfinden, durchaus
keine Interversion, vielmehr die richtige Ordnung darzustellen*
Die vermeintliche Interversion besteht darin, dafs den Versen
2049 — 2106 der Dresdener Handschrift, welche das endlich
zugestandene Rendez -vous im Detail behandeln, die in der
Dresdener Handschrift folgenden Verse 2107 — 2194, welche
Ton der Frage handeln, ob die Dame von ihrem Liebhaber
Geschenke annehmen dürfe, in den Pariser Handschriften^ im
Genfer Druck und im Utrechter Fragment vorangestellt sind.
Und das scheint uns die naturliche Stellung zu sein. — Die
Frage, ob eine Dame Geld oder Geschenke von ihrem Lieb-
IttW verlangen oder annehmen dürfe, gebort passend vor das
defiotive Rendez-yons, an welches sich die Erörterung von den
Mcni (Tamon wieder sehr passend ansöhliefst Ganz unpas-
teod aber erscheint es uns, die Frage von den Geschenken
luieb dem endlichen Rendez -vons zu discutiren und so dieses
Ton den iecrea dTamors zu trennen, vne das die Dresdener
Rsndschrift im Widerspruche mit allen anderen Ueberlie-
feningen thnt
Paris, September 1868.
Dr. Julius Brakelmann.
(Wird fortgesetzt.)
KiitUdie AnMigen:
ircben und Sagen mu WilicbHiol. Ein Beitrag mr dBnttcfaen Sagen-
konde, g«Miiiiiielt Toa Cbrittfaui Schneller, k. k. OjmDMUl-Profcuor.
Imubrack 1861. B*. (356 S.].
ProfetBor Schneller, welcher während Beines zwSUjälirigen
.nfentbalts in Roveredo sich eifrig mit dem Stndinm der its-
enischea Dialekte in Südlirol beschäftigt hat, und in nächster
ät eine vergleichende Grammatik sämmtlicher romanischer
inndarten Tirols beransiugeben beaheichligt, hat an den Hü-
ben (tnd Sagen ans Wälschtirol einen werthToIlen Beitn;
gr Ennde jenes I^andes nnd seiner BeTÖlkerang geliefert.
Gerade die Tolksliteratar ist es, weiche nna oft die
eiste Einsicht in das geistige Leben nnd die Individnalität
Iner Nation gewährt, nnd uns nicht selten die äberrsscbend-
«n An&chlösse über den Ursprung, die Zosammensetmng
ad StaounTerwandtschaft eines Volkes giebt.
So lassen ans die Märchen, Sagen und Sitten Wälsch-
rols dentlicb die allmählige Bomanisimng einer nraprönglich
;ennanischen Bevölkemog erkennen. Wir finden die Hanpt.
mndznge nrdentschen Glaubens nnd Wesens bald gnos tot,
ald Terändert dorcb das hinzugetretene romanische Element oder
änzlich vermischt mit diesem, und wenn wir auch vom sprach-
chen Gesichtspunkt aas bedanem müssen, dals der Veriässer aos
rpo graphischen Rücksichten die Erzählungen, welche er siu
CD) hfnnde des Volks gesammelt, blos in deutscher Ueber-
etzung nnd nicht mit b^leitendem Originaltext veröffentlicbl
at, so finden wir doch in den Anmerkungen sn den Märcbea
nd in der 3. Abtheilung, welche Sitten, Gebränche nnd GUd-
en, Reimsprnche nnd Räthsel enthält, cablreiche MlttheilongeD
n Dialekte.
Nftmentlich sind alle Räthsel im Original mit beigefügter
entsoher Uebertragung, nnd die Reinispräcbe theils mit, tbeils
hne Uebersetznng abgedruckt, nnd da wir bisher gerade au
ie$em Zweige der Yolksliteratur nur sehr Weniges im Bereich
er romanischen Sprachen besitzen, so wollen wir hier einige
ilgen lassen;
Mi ■□ n'sMatlella sl coert, che la h sempre bagnsa.
fch weif« eil) BredleiD unter Dach, Am* immer nsTa ist.
(Die Zungp.)
Märchen nnd Sagen aus Wälschtirol. 345
Glio 'n cestellm de legnetü, no i ^ n^ verdi nh secchi.
Ich habe ein Körblein toU Holzchen, die sind weder grün noch dürr.
(Die Zähne.)
Mi conosco an, che V h oosi fastidios.
Che ghe da caccia anca el pü facoltos.
Ich JLenne Einen, der ist so lästig, dafs auch der Beichste auf ihn
Jsgd macht. (Der Floh.)
Sa' n t* en monte gh' h Carletto
Col sd rosso cappelletto,
Colla gamba yerdesina —
Cavaliere, chi V indovina.
Oben aof einem Berge ist Karlchen mit seinem rothen Hütchen und
dem granen Bein — ein Bitter, der es erräth.
(Die Nelke, il garofano.)
Mi g* ho 'n pom molto tondo,
Mi nol magno, se nol mondo,
£1 g' ha dei figli assai,
Ai, tel digo e no tel sai!
Ich habe einen recht randen Apfel , ich esse ihn nicht, wenn ich ihn
Hiebt sehäle; er hat viele Kinder, ai, ich sag* es dir ja nnd da
veifst's nicht.
(Die Zwiebel, ai [italienisch agiio], ein Wort das zagleich als
Ausrofang dient.)
6h' h qaattro fradei serradi 'n t' na cameretta; se qoalcheduno no
sTene, i no b boni de regnir fora.
& und 4 Brüder in ein Kämmerlein gesperrt; wenn ihnen nicht
Jenand aafthat, so sind sie nicht im Stande, heranszakommen.
(Die 4 Theile eines Nafskems.)
Alto alto da 'n palazso
Casco in terra e non me mazzo
Bianca son e nera me fazzo.
Hoch hoch Ton einem Palaste fair ich aaf die Erde and falle mich
nicht sa Tode; weifs bin ich und werde schwarz.
(Der Schnee.)
Ye lo dico, ve lo replico
Ve lo torno a replicar
E se Voi non lo sapcte,
Un asino sarete.
Ich lag' es Ench, ich wiederhol' es Euch, ich wiederhol' es Euch
noch ein Mal und wenn Ihr's nicht wilst, seid Ihr ein Esel.
(Ve lo — Teio. Der Schleier.)
6h' e 'na donna sa 'n t'en doss,
Che non la g' ha n^ pell ne oss;
La g' ha en sol dent,
' Che ciama tutta la zent.
346 Elitische Ameigan:
Eb ist ein Weib auf einer Spitze, sie bat weder Haut, noch Bein,
sie bat nur einen Zahn, der ruft alle Leat«.
(Die Glocke.)
Gh' b 'n piä
Tntto garofolä
GpRnca <e Tieo el papa cou taita I4 ad paperU,
En garofol iol no 1' h hon de portar ria.
Es ist eine Wiese gans voll Nelken, mag auch dar Papst mit sdafiii
ganzen Papstthum kommen, so ist er doch nicht im Stande, eiiie
Nelke «egiotrsgen. (Der Himmel mit den Sternen.)
Von den Reimsprächefl, welche bei Oewittem, bü trübem
A^etter, beim Mittaglänten, brin Schlafengehen ood bei Kinder-
ipielen üblich Bind, finden eich einige aach in den lombardi-
ichen Dialekten wieder.
Namentlich der Spruch, um Qrillen hervonulocken :
}Til Grit de San Zuau Grille, Grille ron St. Johann,
rö Bta painola 'n naml Nimm dieses Stcobbälmchen in die
HaodI
]rill grill rei for dall« tö tana, Grille, Grille komm beraos »ni
dem Loch,
^be tö maie la te ciama, Denn deine Mutter sie mft dich,
)he tö pars I' h 'n pretom Denn dein Vater er ist im 6e-
^gnifi,
'er en gram de formentom 1 Wegen eines Kornes tärkischcc
Weizens t
Autet nach Rosa *) im Bresciaoiacben:
l-ri, gri ie s la porta Grille, Grille komm an dieTbör,
übe t6 mader 1' fe morta. Denn deine Mutter ist gestarben,
'be tö pader t* i 'n presn Denn dein Vater ist im GaAngnilt,
Per ön gra da formentii , Wegen eines Korns tnrkiscbep
Weizens,
Wegen eines Korn» mnfa er sterben,
Darum mfen dich deine Brüder.
ind von den Schnecke nreimen ^ebt ea mehrere Varianten,
welche nicht nur in Italien, sondern auch in Frankreich und
Deutschland Analog ieen haben.
>) G. Boia. Dialetti, Costumi e Tradiiiooi delle Pioiincie ü
lergamo e dl Brescia. Bergamo 1857. (20a od.).
Märchen und Sagen ans Walschtirol.
347
In Pergine heibt es:
Ire, In
CogM che te tira
Yegnera '1 Martin
CoUa Mppa e col sappin
El te battera zö el tö brar case-
lin;
in Rendena:
Bata, bnta comi,
Che ftd mare la te ciama,
Che to pare V h *mpicck
Solla porta del podesta —
oder:
Bau, bnta bnniol
Coi ta qnatro comiu,
Cgn per mb e ugn per t^,
Cgn per la vecchia da Carieol ,
Che ?a a Riva
A tor na eoma e na piva —
vnd am Iseo-See:
UmffL böta coregn
Cb'ei te ciama qnei de Boregn,
Ch' ei te ciama qnei te Sü ,
Böta f 6 i t6 oomaoiii.
Ira, ira
Dn rnnfst ziehen.
Kommen wird der Martin
Mit der Hacke nnd mit dem Hacke-
lein,
Der wird dir herabschlagen dein
schönes Hänselein.
Streck', streck' Homer,
Denn deine Mntter sie ruft dich,
Denn dein Vater er ist aufgehängt
An der Thnre des Podesta —
Wirf, wirf Schnecke
Mit deinen vier Hörnern,
Eins für mich nnd eins für dich,
Eins für die Alte von Carisol,
Welche nach Riva geht,
Eine Saumlast und eine Pfeife zu
holen —
Schnecke, streck' Homer,
Denn es rufen dich die von Boregn,
Denn es rufen dich die von Sü,
Streck' hinaus deine Hörnchen.
In Neiqpel singen die Kinder nach Galiani:
Jesce, jesce coraa,
Ca mammata te scorna,
Te scorna ncoppa l'astreco,
Che fa lo figlio mascolo;
in Liebrechfs Uebersetzung :
Komm 'raus, komm 'raus, du Hömerthier,
Denn deine Mutter höhnt dich sehr,
Sie tbnt dir lanter Spott und Hohn,
Denn sie gebiert jetzt einen Sohn;
und im Canton de Yaad:
Come bibome,
Montre-moi les cornes;
Si tn me les montres pas,
Je te Jette en bas.
18 EriUiohB Anieigen:
1 Ronchi lautet der Sprach:
Csrmcol, bli li col, monte U> cornei corne«, j' U dini d' ü qa' t«
toitt Mt moite ; & Ctunbni, k Donal , du qn'on looe Im sroaaes
der Scbwös:
Schnegg, Schacgg, schlich üi,
■treck dini vier Hörner äs,
oder i achlag dir e SMi 1« Hüi,
tchlsh di ftD CD fü'rigs Stet,
»[i d' lenchmetteritt wie pei Ei;
Tirol:
Hnnt, Udih vx»\
Beck deioe Tier Hüralen aaet
Und trenn da sie nit BDiTackit,
Weif i dein Vster und Untter
U«beT 'n Eirebtbnrm m ;
id in Schlesien:
Schnecke, Schnecke, «chnüre,
telg* mir deine Viere,
wenn mir deine Vier' oicht aeigst,
scbmeifs icli dich in den graben,
ArcHen dich die Baben.
Anch der Reim bei trnbem Wetter:
li iol beoedet, Sonne, gebenedeite Soone,
itta for quel bell' occiet, Streck' herror du schöne Aeaglcin,
itta for la faicinella, Wirf berTor das Reiabündel,
r icaldai la poierdU etc. Zn erirärmen die Alte a. a. yr.
innert an den neapolitanischen;
ice, jeecB Sole, Komm herTor, o Sonne,
ajent» Hperatoret Erwärme den Eaiierl
id den deutschen:
Sonne, komm herror:
Mit deiner goldnen Feder! a. s. f.
d die sogenannten frottote oder Sehen- nod Kindenprüche
imraen in den lombardischea Dialekten gleichfalls vor.
Wie die Kinder im Bergamaskiscben bei ihren Spiden
t dem Sprach abiählen:
Tichele, tachete campanele
Quel osel che sta lol mar,
Quante pene pöl portar.
Märchen und Sagen ans Wälschtirol. 349
Portera öna masölai
Qnesta dett e qaesta fora;
•o Bingen sie bei Roveredo:
Osellim che va per mar,
Quante penne pol portar,
Pol portar 'na penna sola,
Qaeita 'n dentro e qoesta 'n fora;
oder:
Annerella
Ya per terra, va per mar»
Quante penne poss portar,
Po80 portar a la badessa,
Ya for ti, che sei la pu contessa;
Bod ^e sie im Brescianischen dabei 'sprechen :
La b6ta la gianda,
La fnrca ti stranga,
La nicia bomiciai
La farca t' impica,
Romp e romp derandera derandara,
Pecatora pecatara,
Lana, lost, e fröst,
B6t, dent, fora e vada,
octerr
Lim botim, salam limn, samfi sanfii, labar todesch, diaol
e p^s,
so rafen sie in Wälschtirol:
Rinole ranole
Per dl canole
Tonza ponza,
Re de Frouza,
I bi di cau
La donna del bau
Ica berlica
La forca te ^mpicca»
Speron spera
Drento, fuori e Tat
Interessant ist ein altes Nachtgebet aus dem Nonsberg,
mit weichem wir schliefsen wollen:
Yado 'n lett
Con domine, che m'aspett,
Con domine maggior,
Con Cristo salvator,
Con la croce benedetta,
Kriliicbe Anieigen:
Coa Mnti Haria Bteiia,
Con dieci mila Tergiai,
CoD quaranta mila BUitl,
Baccomando ranitna mia a tntti qnaDtil
O. Freih. t. Reinaberg-Döringsfeld.
Herr Professor A. Tobler, der sich im Vorbericht als den
raasgeber nennt, hat dbrch diesen Terfoesaerten Abdruck dat
H erschienene wichtige Scbriftcben nunmehr leicht erreich*
' gemacht Eine grofse Zahl von Unrichtigkeiten des erstes
icks ist beseitigt norden; von den S. VII nachträglich be-
rkten Benchtigongen erscheinen uns einige guiz nothwep-
e, nämlich die zu p. 15, 1. 16, 18 and 26 (vgl. p. 55]-
. 3., andere dagegen nicht, denn teparatiut p. 55 läTst Ki^
ten, and p. 69 nnd 16 zwei ganze Sitte binaos zn weifen,
doch gar gewaltsam. Vielmehr siud an den beiden teUt-
räbnten Stellen nur wenige Buchstaben rerdrackt. P- iE
nlich ist Z. 7 v. u. zu lesen diant und pariant, and der Vf.
int, weil sie so staU dient (ditent) nod parient spräcb«),
1 andere dergleichen Fälle mehr in ihrer Mundart vor-
ne n , köune man nicht schlechtweg behaupten, dafs die
^tonen u. s. w. Und p. 69 Z. 3 ist dira-ton, ira-ton ni
ireiben, wodurch die Verweisung aaf die UUra t (p. 82)
Btändlich wird. Ferner finden wir noch eine Reihe ande-
Verändemngen zn machen. 19, 10 ist jedenfaUs unser u«
;r ü gemeint, und demgemära Z. 8 litera u, nicht n zu
ireiben. 20, 11 üca in ainittra (ntimpe v et v), an der lin-
1 Seite ist dos Zeichen b reräadert. 34, 6 t. u. toehtorn»-
, 13 mafs doch ejo geschrieben werden, wenn jallut ge-
iriebcn wird. 27 Mitte ist statt azard and hazard zu setien
trd und hatard, ebenso S. 28, wo diese Schreibung darcb
alphabetische Ordnung gefordert ist. S. 29 sind swcimal
zwei unmittelbar neben einander stehende Zeilen verstelli:
ire gehört vor haye, Henri vor herawÜ. 63, 14 ist ut er-
derlicb für et. 63, 5 schreib dueü. P. VII letzte Z. wird
De Francicae lingnae recta pronnntiatione. 351
als Drockyerbessening rhythmis nachgetragen; ohne Zweifel
ist dies selbst nur Druckfehler für rhythmi, Anfserdem be-
merken wir Dmckversehen 4, 3. 21, 4 v. n. 64, 2. 71, 17;
((xrium 22, 6 mSfste in Klammern stehn. Wie p. 15 und 16
ge«chebn, wurden wir überall disyllahum gesetzt haben ^ nie
dmyüabum,
Beza sagt: H qvis erit qui scriptiunculam istam ut neque
ffofemoni neqae personae meae convenientem reprehendatj illum
cofUare velim, aliud esse^ animi gratia nonnikil exspatiari.,
ijwM extra viam aberrare. Hatte er nur mehr solche lingui-
stischer Spaziergange gemacht^ statt sich za Streitschrif-
ten zu Gansten der Todesstrafe für Ketzerei zn verirren I
Acht Jahre vor diesem Wiederabdrockf jener Schrift des Freun-
des Calvins erschien in Madrid eine neue Auflage des fünfzig
Jahre vor ihr geschriebenen didlogo de la lengua des von der
Römischen Inquisition als Ketzer verdammten Juan de Yaldes.
Wird nun Dicht auch seines Freundes Marcantonio Flaminio
amptndio deüa volgar gratnmatica^ angeblich 1521 zu Bologna
enchienen, das von Ap. Zeno vergeblich gesucht wurde, nach-
8tea8 einmal neu gedruckt zum Vorschein kommen?
Ed. Boehmer.
Miscelle.
I zu der Legende von dem Bitter in der Capelle.
Professor Alexandro dWncona in Pisa hat die Güte ge-
habt, mir zu meinem Aufsatz im Jahrbuch Bd. 6, S. 326 ff.
folgende dankenswerthe Nachtrage mitzutheilen , die ich den
Lesern des Jahrbuchs nicht vorenthalten darf.
D'Ancona besitzt von dem italienischen Volksbuch aufser
der von mir enwähnten Bologneser Ausgabe noch folgende:
^Operetta nuova, dove s'intende la pessima vita di un
Castellano di Stato, Che temeva poco sua Divina Maesta £
mai pensava all Etemita, E per la pietä che aveva delle per-
: biBagnoHe, euo fond& imo Spedole per deUe qomle fa il
xo solo che lo fece ealvare, coinposta da Paolo Ifagherini
rentiDO. Firenze 1852, Presso i fratelli FonoigU.'
■Operetta nnova, dove s'inteude la pefisima vita di Ud
tellano di Stato, compoata da Paolo Magherini Bomaao.
li, con permesso.'
'OperetU nnova, dove a'inteade la vita di nn Castellano
Btato che non temeva Sna Divina Maeetk nk pensaTa
anuü all EteroiUi, E per la pieti cV eaao teneva delle
lODc bisognose, fece foudare dd' Ospitale per dette, qnale
il mezxQ che lo fece salvare. Composta da Paolo Magerini
reDtino. In Venezia. Tip. Cordella 1802.
Der Verfasser heilst also Paolo M^herini; Magerini ist
Tenezianiamiis. Von demselben besitxt d'Ancona noeli
;ende8 Gedicht: 'Caso occorso nnovamente nella Calabris
uno Inogo cbiamato Clotone d'ona fanciolla che per nou
tar rispetto alla Cbiesa di Dio si h predpitata nel profondo
Inferno. Opera assai spaventoso da pigUame frntto per
i persona criatiana. Composta da Paolo Magherini fio-
tino. Prato, Tipografia Vanninl'. Andere Ausgabe: Lnccs,
xini 1825.
D'Ancona ist der Ansicht, dafs Magherini nicht früher ala
Ende des vorigen Jabrbanderts gelebt habe, dals sein
licht aber die Bearbeitnag eines altem Textes sei. Die-
iUtere Text sei wahrscheinlich eine der von Bnmet
mel ToL 3, pg. 210 nnd pg. 809 (ttnter Lancilotti) ao-
ibrlen Historien, wenn beide nicht etwa nur verschiedene
»gaben einer nnd derselben Historia sind. Die Florentiner
liotheken besitzen keines von beiden.
Reinhold Köhler.
Dnck TOD r. A. BrocUiu In Ldpilf.
Kotice sur le Roman de Tristan de Nanteuil. 353
Notice sur le Roman
de
Tristan de Nanteuil
(Suite.)
Cr lairay de Tristan, si diray de Gnyon
Le seigneur de Nanteal qui tant ot de renon,
Qoi fat arec sa mere, dame Aye d'Avignon,
Et avecqae Sadoine le chartrier preudon
Par qai Gaion estoit gect^s de la prison.
Mais une anltre en rara k bien courte saison,
Plus grande et plos obscnre qae dlre ne peut on;
Mais ains ara veu Tristan le danzlllon
Et behourde a lai snr le destrier gascon. (f. 127^^')
«
Crui et 8a märe enträrent dans la foret et y troa-
rirent la cerve gisant morte. Tandis qu^ils se lamen-
taient snr son sort, apparurent des cavaliers envoyes h,
la recherche de Tristan. Sans provocation aucune Gui
fond sur eux et les met en fuite. Les Sarrazins n^avaient
pas[;{te loin qu^ils renconträrent celui qu'üs cherchaient,
mais Tristan resta sourd k leurs prieres. «Le roi m^a
fait honte», leur dit-il, amais je le lui ferai payer, car
•j^irai rejoindre le soudan son ennemi». Us Fengagent au
moins k se dätoumer de sa route pour äviter la rencontre
du terrible Chevalier qui les a si malmenös, mais il s^
refuse, et ayant resangle son cheval, il s^enfonce dans le
bois, la lance baissee. Bientot il rencontre son päre ac-
compagoe d^Aye et de Sadoine. H les combat tous trois;
Sadoine, blesse s^enfoit, mais pour tomber d^un mal dans
un pire, car Margafier, qui k ce moment chassaitjle
sanglier dans la foret ayec quatre Cents des siens^ se saisit
de lui. Guid^ par les indications de ce serviteur in-
fidele, le roi de Rochebrune arrive au lieu du combat et
4aafb. L ron. n. engl. UU IX. 4. 24
354 P ul Moyer
y trouve Tristan s'acbamaiit sur Gui et pret it le tuer.
Margafier met fin k la lutte et rentre en posseBsion de
ses prisoDDiers. Pleio de reconoaissance pour Tristan, il
lui offre «uoe gentiUe pucelle», qui n'estautre qu'Aiglan-
üae. Le damoiseau efit bieD volonüers accept^, mais il
86 souTint de bod voeu, et, contraiat de rel'user YoSre de
Margafier, il le pris de saluer de ea part la dame qu'oi
loi propoeait. Puis il se remit eu marche. B ne tardE
pas ä rencoDtrer un chevalier au blason noir qui le des-
ar^onne et lui eal^ve son cor. Comme il se deeolut d<
cette perte, Gloriande lui apparut: «C'est pour votn
op^chö qae toub 4teB aiusi puai», lui dit-elle, «carli
« premier cltevalier avec qni tous avez joüte ^tait rotrf
0 p^re. Dieu en est courrouce, et maintenant il tous fam
■ subir une rüde pönitcnce. Le noir chevalter est le meni<
0 qui d'abord vous a eprouve soub la forme d'un serpenLi
Puis eile disparut. Tristan, profoudiment affligä, re^
monta ä cheval et s'embarqua pour Rome, afin d'y rece
Toir le bapt€me et ä'j faire penitence.
Mai^afier revint k son hebergemeut, et s^etant rendi
au pavillon des dames, il pr^senta k Aiglantine les com
pliments de Tristan le sauvage, qui seize ans avait eti
Dourri daus une for€t par une cerve. Surprise de la jeun<
femme: eile se contint en pr^sence du roi, mais elli
s'ouvrit h Morinde. « C'est un miracle ' pensa celle-ci, e
eile resolut de se faire cbr^tienne.
Pendant ce tempa Doon, rest^ en Ermenie, se faisaii
soigner. U se defendait aupr^a de Blanchandine d^avoii
trabi son compagnon. iJe ne veux le siipplanter et
a rien b disait-il, < et si nous pouvooa nous däivrer du sou-
udan, je me mettrai k sa recbercbe. i Blancbandine of
cessait de se lamenter. «Lasse!» disait-elle, dj'avais di
■ lui un enfant, U m'a ^t^ enleve dans la forfit, et Toilk
n que maintenant j'ai perdu aussi le pire. Jamais je nt
«le reverrai, et il se mariera k nne autre!«
Notice sur le Roman de Tristan de Nanteuil. 355
Or diray de Tristan a la chere hardie (fol. 136)
Qui par mer 8*en aloit dedens nne galie.
Arrive ä Rome, Tristan se rendit aupr^s du pape qui
rinierrogea sur son pays et sur sa famille. Le jeune
homme se mit k pleurer. Etonne, le pape renouvela ses
questions: «Mon pfere s^appelle Gui, il gouvemait Nan-
•teuil; ma m^re est la belle Aiglantine.» Etonnement
du pape; il etait cousin de Gui, mais il le croyait mort
depais longtemps et ne lui connaissait pas d^heritier.
Tristaa raconte alors son histoire:
«Je Tons di que mon pere dedens la mer entra (fol. 137 y^
«Avec ma doulce mere qoi en^ainte en alla.
«Mais nne graat tempeste en la mer se leva;
«Tant furent en la mer que ma mere acoucha,
«£n deol et en trUtesse de mon corps delivra;
«Sy tost qne je fa nes, poor le deol qui fut la,
«Fas appell^ Tristan » i)
— iPuisque votre pere vit encore», reprit le pape, «je
'jom donnerai trente mille Romains pour Taller delivrer,
'ei mon p^re, le roi Gondebeuf de Frise, vous aidera
•ala tele de cent mille Frisons.»
Tristan, une fois baptise, se met en route pour la
frise, et arrive en im ch&teau appele Sinagloire oü se
trouYait Gondebeuf*); c'est lui qui devait hiriter de
Nanteuil, car on croyait Gui mort, ainsi que ses heritiers
oaturels, Ganor et ses fils.
La cit^ de Nanteul a ore a non Utretz, (fol. 13S y^
Car pnis *) la conqaist Charle sy fnt ly noms ma^,
Utret a ore a non, c*est fine verites.
A l'entree de Frise, la seiet celle cit^s.
Seigneors, celle eit^ dont je faia mencion
C'on appelle ore Utret, nne cite de non,
On l'appelloit Nanteal an temps da roy Charlon.
Or Toua diray ponr qnoy eile ot ainsy a non:
') Ce passage doli etre rapproche dn debut du ms. II est pro.
bable q«e dans la partle da poeme qui nous manqne, la temp^te etait
ftttribaee, sclon nne superstition tr^s repandue au moyen äge, a Tetat
daas leqael se tronyait Aiglantine.
*) Gromdebeuf dans le ms.
") Ms. depuit.
24*
Fanl Mern
Ella fot ettill^ ä grant deatrnctlon
Ei tollte KTw et perls k gnot deftrnction ,
Sjr qu'i a'j demonnt ne gimnche ne mmiaon;
Et fnt spr^ ce temps, »j con lisant troaton
Du fili le fll Tnalau con appelU Hogon
SeigDcur de VklTeniae et sire de Digon
El BJre de S&int Gille, (oaveTsin d'AvignOD,
Kt Kire de Bongrie, de Nantenl ot le aOD;
Hais it ot une gaerre, b; cod dit 1» chaDfon,
Et fut par le coiueil de ce pRit frison.
De ceolx de Dtoemarcho qui sont manant en son
Et d'aoltrei graas seigneoiB d'Allemagne ä bacdoii
Qni Utret easillerent qai Nanteal ot a Doa. (foi. 139)
Fnit y Tlat le roj Hngae« qai eenr ot de lioD
Entre loi et «• femme qni Snplante ot ä dod <)
Et vint en la citi loger eni od molllon
Dedens eng riebe tref, aine plot bei ne Vit od;
Et flet ung ierement, tj qne Meo l'ojst on,
Qn'i ne destenderoit jsmb* «on paTilloa
S'aroit eS par guene si grande conttntOD
De canlx qol loi avoieot foicte U meBpritoo
Con en siroit parier jnaqne« en Beaeiifon.
Sefgnenra, il ce diit voir, poar *oir 1« too« disoa
Car il en fut vengi« k ta deTialon:
.Sil. priDCM royanlx. d« bonne eitrsclon
Loi fnrent delirr^ par dedens m prison,
Et b'«d fnrent pendna k gniie de larron.
Maie troia aoa gnerria, ce fut longae laison;
Et adfes en ce tref de qno; nana rous parloa
Se Tenoit repoaer k river, ce dit on.
Lk engCDdra ong fil qai cenr ot de griSoD,
U»i« le roj commatida poar cestnj pavillon
Ok il fnt engeodria et ai», que bien scet oo,
Qae pour l'amoar d'Utret, la cheraiier de noOi
QDant an refflat la ville, Utret rappella[tt] od.
Encore mainteoant Utnt a eile k dod.
A i'entree eat de Friae, le nobille rojan.
A ma droit» matiere feray repairiaon,
De Grondebeaf diraj, cni ■) Dien &ce pardon,
Qni fnt en Sinagloire en u maiatie maiaoD,
Avecquea cenlz de Friae, le nobill« rojon.
OD roi Goodebenf etait dolent de ce que la tUIi
anteuil 4tait en ce temps-li gardäe, au nom di
Le mariage de Uuguea et de aSorpIante» eat raconte a la fii
ite la ducheue (edit Gueasatd p. 93).
Ma. qni.
Notice snr le Roman de Tristan de Nantenil. 357
Cfaarlemagne par deux trattres, Fersant et Macaire, qui
Tecrasaient d^mpdts. Fersant devait epouser Ciarisse,
fille d'on puissant seigneur, Walerant comte de Saines ^),
maifl ce manage n^agröait gu^re k la jenne fille ^). On
Favait amenee ä Nanteoil oü un toumoi devait Stre cö-
lebr^ pour ses noces. — Tristan re^ut de Gondebeuf le
meillenr accueil. Cne fois arm^ Chevalier il se rendit h
Naoteuil, afin de prendre part au toumoi. II j fut te-
mom des exactions exercees par Fersant. Ayant appris
qua Fersant tenait cour ce soir-lä et devait le lendemain
eponser Ciarisse, le jeune damoiseau se rendit au palais.
Nombrense ^tait Tassemblee des traitres. Ciarisse le
distmgaa snr le champ, et lui fit porter un chapon
eDtre deux plateaux, et sa coupe doree pleine de vin.
Tristan connut bien que la jeune fille Taimait. Feu
(Tinstants apr^s eile lui envoya son anneau par sa cham-
briere, le priant de ne pas s^öloigner sans sa permission. —
Cependant Fersant se rapprochait de sa fiancee ; seul avec
eQe dans sa chambre il manifestait le desir de ne pas
s'eü aller, encore bien que le lendemain ftt le jour fixe
foai le mariage. « Je veux bien que vous restiez » , lui
dit la belle, « mais k condition que vous reposerez sur le
«lit que voici, et ne viendrez k moi que si je vous ap-
« pelle.» Fersant accepte.
Maifl pour ceste acboison qae voas ycy oes (fol. 146 vo)
Fnt Guion de Nantenl et ocis et taez,
Et Bj Tocist Persant, le traistre pronv^s,
AisMy qu'en la chan^on cy apr^s [vous] orres.
Et la, droit en la dame dont yons ycy oes
Fat ly bon Greve^ons I7 bastart engendres
Qui puls occist Persant qui tant fut deffaes,
Car moult long temps regna , faisant grans *) mauTaisti^.
^ De Saze?
*) On lit un peu plus loin:
Le comte Tot donn^e, mais ce fut li commans (fol. 144)
L'empereur Charlon qai loi fut commandans.
Je croy qu'il en dona d'avoir mille bezans.
*) Ms. grant.
Paul H«yer
insnt 86 coucha. oJe vais voua presdre tob vete-
I et voua les cacher jaequ'ä demüc», loi dit Cla-
— «Douce dame, faites tous tos gr^s.» S'^nt
liae eil possessioa des T^tements du traltre, la jeune
s fit porter & Tristan poor qu'il p&t, sous ce de-
eot, p^n^trer librement jusqu'ii eile. D j p^netra
Set, et cette nuit engendra Grevesson, pend&ntque
t CDuchait de l'autre cötä, attendant toujours que
<e l'appellät. Au matiu, elJe lui demaiida bod
- B Je suis hoira de Nanteuil «, r^poodit Tristau,
a duo Gui. — Je suis perduo», a'ecria-t-eUe, «car
mfere Aiglautiue est ma taute. Vons avez an-
'boi TioU TOtre coasine germaiDel » Doulenr de
i; ale p^ch^ est graot», dit-il, «mais il aera par-
i, car nous n^eu saTioDa rien.B II ae l^ve
t.
Et Tristao se vesti, 1b lai fat npporUa (fol. läO)
L& Toba »n gloat Feriant et »j 1'k rendotite >);
Et qauit 11 fat TSStii, i, monlt bu(e sl«nie
A dit k I» danzellei tue aoj&a tSnit,
s Car i'occiray Persant ä qai eitea doim£e ;
«VoDB la Terrys moarir aina la tlerce joarnäe.»
Dont l'aeola la dame qni taut fut eaplorie,
Pour CS qn*» boq cdubId s'estoit abandonn^e.
II utoit Bf matiD, c'eBt Teriti prODT^e,
Qa'on HB paiat relr san«
lle lacune, le reste du r<* et le t^ tont entier eont
rea blaues ^. Le texte reprend ainai :
Ib. rendocite,
jetW lacnnB dsT^t Itre occnp^ pu* un combat mtre TriiMD
Mit, aloBi qa'on le Terra plna loln (f. I&4). Ua r^it q»«
fsit de aes «Teotarei pennet de ritabllr la auite dag UU*. On
que TriBtoD arait ete jeii en priion par le» tr^&ea et dcUrrt
rijM. Voici lea »ers ;
Pnis Blar ■ NacteDl, dont boane eat la eile«, (f. 179)
Et la ala; reuir ma» enoemiB morteli
Qni dettrolient la ville, lea gent ooi detrob^.
Penant, le fila Heirt deuBt eatre mBriia
A une damotBelle oä grant ert la beantfc.
Mu^ je daffla leB nopcea, par moj y fat naTiea
Notice sur le Roman de TristaD de Nanteail. 359
Sj pi^8 le Tont BuyYant a ce qu*on tous dira (fol. 151)
Que le Premier des leor sy bien s'adeyanQa
Qa^a an arpent de terre, qoi bieQ le meaara,
Rataindirent Tristan; or ne sot qu*i fera.
II dist a la donselle qae par amours ama:
«Ales en tout devant et sy n*arre8t^8 ja;
«Je n'yray plus avant tant qne mes Corps ara
«Eä a ceaix batailie que je voy venir ^a.»
Qoant la dame l'oy moiüt forment en plora.
Ensement que Tristan retourner se cuida
Vint le noir Chevalier qui son cor lui roba,
Au serpent qne il eust en Peseu l'advisa,
Et Tit le riebe cor qu'a son col il posa.
Et quant Tristan le voit, Dame — Dieu en jura
Qne s'il peut esploiter son cor conquestera.
D 86 pröcipite en effet, lance baissee, sur le chevalier
noir; celui-ci Tarrete et lui dit. «Je te rend ton cor
« qui f avait 6ie enleve pour te punir d*avoir lutte contre
tton p^re.» Puis, prenant Ciarisse devant lui et Tristan
€n Croupe, il les emm^ne sur son cheval enchante en
AUemagne. Lk il les laisse dans une prairie, leur aban-
doimant son cheval, et disparalt. Tristan conduit la
jenoe femme chez le comte Walerant son p^re qui ha-
bitait en Saines le chateau d^Auffay. La jeune fiUe ra«
conte k son päre que Tristan, son cousin, ayant eii
emprisonne pour avoir occis aje ne s^ay quel glouton»,
eile r^ussit ä la delivrer et Fa ramen^ ici. Elle sait
bien qu^elle ne peut T^pouser, puis qu'il est son cousin,
mais eile voudrait bien au moins n^ötre pas contrainte
d'epouser Persant. Walerant, voyant Tristan si grand et
si fort, feint de Paccueillir avec bienveillance, mais au meme
temps il ecrivait ä Persant d*envoyer au ch&teau d^Auffay
Macaire avec une grande compagnie afin de saisir son
eimemi.
Ce Persant de Lion par devant ses prives.
La fns en adventnre d'estre mors et fines,
Mais par la mariee fut mes corps confortes.
Ha coosine yert germaine, sy me dist ses secr^s,
De prison me geta, ce fnt grans amitties;
Depnis la ramenay dedens ses h^it^.
Paul Hejer
Bt lä Tou rmdenj, qne qni plor oe qni erie (f
Le felon ctieraliei qu'en vo falle toü«
Vons flit «7 graut degpil, voiant tu baronnie,
Qne TOatre corp« narra et ociat to meanie;
Bt ma aUe e
Peodimt la nuit, Tristan est obaedä d'an songe ter-
, U se räTeille & plusienrs reprises, mais toujours le
;e reparalt. Comme ü se rendormait poor la quatri-
fois, lea trattrea eotrent dans la chambre, se saisis-
de lui et le jettent en prison. Ciarisse est 4gale-
t miee eu lieu sür. Tristaa se desolait:
Blen cnlde egtre peris, mais, par Dien, non aera, (fol. läT;
C*T Dien le tont poiisant Valerant grerera;
Car nng toj Sarrazin qni en ce temps regna,
Gnitelim ot k non, seigneurs, icil toj Ik, .
A o. H. paleni qae le lo; atsembla
Viut poni gnenoier France qne conqDCiter colda.
Poor ce qv'il ony dire qna Cbafloo tronvera
Droitement k Conlogoe oü long tempi sejonra»,
Par Allemaigne vint, le p^* essilta,
1» terre cbrestienne aidi et dogasta.
Guitelin assi^gea le chäteaa d'Auffay, s'en empara
ranoher la t£te au comte et envoyer Ciarisse k Tre-
pie ^) , se proposant de Tepouser
Ainst roj GninteliDS on cbaatel s'amasa *) (toL 167 t*)
Cependant Tristan restait abandonn^ dans sa prison
geölier ätait mort, et n'ayant plus peraonne pour lui
irter de la nourriture, il ^tait r^duit k faire la chasse
a vermine > qni infestait sa prison:
Va conraDt ä ces bestes, raa et sooris menga; (foL ISS)
Quant il lea peat tenir lenr peaalz roster leur ra;
Sana ceire et toat bsdi pain vonlentiert lea menga.
) Dortmnnd.
) Je ne comprends pas bien ce mot qui apparolt iei ponr la er
I foia. Voiei les denx aalTci exemplea:
Bt le rot Geitelin an chastel i'amata. (fol. lüT t^
Le conte Galerona qui la tonr gouvenia, (t&td.)
Qni sot qne Onitetina la entour s'unuua,
Do son cbwt«l deffendre duremeot le pena.
NoUce aar le Roman de Tristan de NanteuU. 361
Comme il se livrait k cet exercice, des Sarrasins,
attires par ses cris, descendirent dans sa prison. En-
tendant parier Sarrazin, Tristan, qui savait ce langage,
erat sage de se faire passer pour un homme de Mar-
gafier. Mais Goitelin ne se laissa pas persuader facile-
ment: tPar Mahommet», dit-il, «voilä des bourdes comme
cjamais je n^en oui conter. Pensez-vous que je vous
ccroie? Je yais vous faire mettre k mort, car vous Stes
«chr^tienlD Tristan insiste, il demande k dtre envoyä
Sons bonne escorte a Margafier; on Terra bien alors s'il
dit Trai. Güitelin y consent, et m£me loi &it rendre
son cor et son destrier. Tristan, bien accompagne, ar-
riye anpr^s de Margafier, qui d^abord ne le reconnait
pas. Fureur des Sarrazins de Tescorte; ils se pr^cipitent
snr Tristan, qui arrache un couteau k Fun d^euz et le
tue. Un combat s^engage entre lui et ses gardiens. '
Margafier veut faire pendre Tristan, mais celui-ci par-
vient enfin k se faire reconnaltre: c'est lui qui a rendu k
Uugafier ses prisoimiers övad^s ^),
«Et Tons me presentastes ane belle moullier (fol. 161 v^
aJe la sais vena qaerre, le mien don te requier.«
Ravi de cette rencontre Margafier congedie les mes-
sagers de Güitelin, et fait jurer k Tristan de ne point
Tabandonner jusqu^k la fin de la guerre. «Je vous dö-
efendrai*, dit le jeune damoiseau, «jusqu^k ce que Ga-
«lafire m^ait donnä sa fille. Et je crois bien qu^il se
'laisserait plutot mourir.9 En attendant il reclame la
• daozelle» dont on lui a fait present. On le conduit au
camp du soudan et on lui designe Celle qui lui ätait
promise:
flelas! c'estoit sa mere, bj con lisant troavon, (fol. 163 y^
Ne ly nng ne \j aatre n*en savoit o ne non.
Comme ils conversaient, un grand tumulte s'dl^ve:
c^est Doon qui fait une sortie. Tristan prend congö
>) Aye d'ATignon, Gui de Nanteail et lenr geolier Sadoine; voir
plu liaat p. 354 (fol. 131). t
162 PmI Uejn
1'A.iglantine en la saluaot du notn de Mahon. — ■Vas8a]%
lit-elle, avoa dieuz je ne les prise pas tin bouton. —
Voue parlez bien, je crois en J6sub, j'ai ili baptise k
Borne et j^ai refu le nom de Tristaii.« Aiglantine croit
m iDStant le reconnattre : il resBemblait k Qni, mais ce-
>eiidaiit 8on fils Tristan n'a Jamais Hi ii Rome, et d'ul-
eure il no serait paa si grand ni si forma. C^est vm
lluaion v mes corps est enctiantes > .
Cependant Tristan conrt au combat. Le soudan est
«nvers^ par Galafre, puis celui-ci par Tristan. Doon
dent k la rescoosae. Tristan, qui le reconoatt bien k
lon ecu, lui court bus «comme le loup au moutoni, et
e däBar90iine. Doon est emmene prisonnier, tandis qoe
rriistan, s'avanpant jnsqu^au pied des remparts, se &iit
econnaltre de Blancbaodine. Celle-ci lui reproche d'a-
roir attaqu6 Galafre et Doon. Elle l'assure que et
lemier n'est coupable d'aucune trabison envers lui. EU«
ui reprocbe sa lachet^ d'autrefois. "Pourquoi, lorsqiit
iTouB Tintes ici, chercbant soudees, ne frappiez toui
I comme vous iaites müntenantP Jamais vons n'avei
iTOulu combattre pour mon p^re ni pour moi.»
■ Mail j'ay oy loarent et diro et recorder (fol. 16B y")
« Qu'amoura »bandoiiDee ne vault ung Tieli loaller;
uHais 1; amonra est bonne qui le fait acbeter
nEt par qai il conTient hnate et pain« endurer;
«Ponr ytant que m'amonr aviis lani comparer
riNa Tona chaloit, b«Bu aire '), de moy a honorer.»
Pendant que Tristan conversait avec sa mie, le
Sarrazins le Burprirent et Tattaqu^rent. Mals, ils avaieii
)ean le frapper, leors coups restaient sans effet, proteg
[u'il ätait par la vertu du cor enchantd. Douleur d
^lanchandine , dont t'int^r€t se partageatt entre Bon p^r
jalafre, qui ^tait au nombre des aasaillants, et eoi
imant. Tristan finit par s^äcbapper. II revient aupre
les eiens, et bientdt reprenant l'offenBiTe, il met en üiit
es SarraBiDS de Galafre.
Notice Bar \t Roman de Tristan de Nanteuil. 363
De retonr au camp, Tristan se fait deÜTrer Doon
par le soudan, qui se disposait ddjk ä le faire pendre.
II s^empresse de se reconcilier avec son ancien com-
pagnon et lui demande s^il veut retoumer en la cite de
Galafre, oa rester avec lui.
cCompaüw», dist le bastart, «foy que je doy Jhesam, (fol. 172 t^')
oNe TODS leroye mye ponr le tresor Charlon.
«On ne doit*foy porter an peuple Baraton.
«J'aym contre ceax de la autant fere ten9on
«Comme cenlx par de 9a, qae yona celeroit on?
«Mail qae je les occie, je n'y conte ang boaton.
«Mais de la Tostre amye qai Blanchandine a non
»Soig durement dolant, et bien y a raison,
«Car je tait bien certains que n'ayme se tous non.»
Le soudan fut tr^s joyeux d^avoir acquis un auxiliaire
de la yaleur de Doon, et lui fit aussitöt präsent dW
ckeval. Tristan conta ses aventures au bätard. En
eDtendant nommer Nanteuil, ce dernier se mit k pleurer.
Tristan lui en demanda la raison, a Quand je vous ai
«entendu parier de Nanteuil», repondit Doon, «mon
«ccev a bondi pour Tamour de mon päre, le duc 6ui
* de Nanteuil.» Tristan le serre dans ses bras: «Cher
«frere, benie soit qui vous portal Voici votre fr^re»; et
il lai conta la suite de ses aventures. A son tour Doon
coQta les siennes. H disait :
Bien pert «natare tret», mon corps esprouve l'a, (fol. 174)
«Car oncqaes puis qu'a vous mon corps s'acompaigna
«Ne pos dnrer sans vous, nature m^assena
«D'amer le yostre corps oü tant de bont6 a.
«Et je Tous», dist Tristan, «si faictement me va.»
Doon apprit avec douleur que 6ui, leur pere, etait pri-
sonnier de Margafier. Us cölärent soigneusement ä ce der-
nier Tmt^ret qu^ils portaient ä son prisonnier, car s^il Tavait
soup^onnö, il les eiüt mis en sa prison.
Cependant Tristan s^etait bien promis draller retrouver
Blanchandine et de Tenlever, s'il etait possible. En vain
Doon essaie de le detoumer de cette entreprise
•<Par Dien», ce dist li enffes, ane s^ay que en sera, (fol. 175)
(Mais g'iray en la ville, car mes corps Toctroya
364 PbqI Uejer
0 A ms d^ doace uaye c'aQblemeQt m'en pri».
oll a psste long tenips moD corpa iie Tacolla,
«He qu'ä Ini n'ens dsdoit, male aoltretneDt jra.
— Frtre», diät 1e baslart, oaller toiu y f«iim;
■ A loj de marcbeant on toub adoabera.
■ TJug sommier 7 menriB oü >) ou von« cbugtr»
•Paia et cbar et vitaille; quant 11 aieiprer»
nS'ite« droit ä la porte, et 1» tous coDTenn
«T eitre jnsqa'an joor qae «oalleil levera.
ll/auU 4.fmüet*)
B( diit k hault« Tote: nSaint« vertn divine, (foL tT6)
«Horte sola et peidee et miae fc diicipline.s
"Lata acolla Tristaii qu'elle ainft d'amoar flne
Et diit: nPonr toui monmy dedena ung fen d'««piiie.>
— HelasI« ce djst Tristati, acom -ytej nauvals sigoel
oLe pecbi qae j'a; fait me tonm k corine (?).»
U eBtraint et acoUe la belle Blnncbandine.
Et Sarraiini beurtoient k l'uifl de tel Tavine
Que Tuis ont fait froier celle gent larraiine.
Trletan voit nue lanca qui vers ung mar ■'acllne,
Dont la ceart empougner poor fere Taatlne.
Hfüe U a beau se d^fendre, il est bientöt accable pi
le nombre de ses assaiUante. Galafre le fait jeter dai
la prison oü dtaient dejä Cranor et ees deuz fils. Bki
shandine de son cötä est enfenn^ dans nne tour. -
rristau et Ganor ne tardent point ä se reconnaltre; t
le racontent mutueUement leurs aventurea.
Cepeadant, un espion avalt eoteDdu Gala&e jun
^ue le lendemain Tristan aurait la t^te coupde; il a'en
iressa d'en informer Margafier. A cette nouvelle 1
)ätard resolut de teater la deÜTrance de son compagnoi
B^eignant de s^€tre ^chappe de la prieon de Margafier,
le presenta k Galafre qui le re^nt avec de grandes de
nonstrations de joie. II manife&te un grand content«
nent quand le roi d'Ermiuie lui dit que Tristau est prif
1 reut mSine accabler de coups cetni qui Ta fait pri
lonnier et tivrd au soadan, et, a^annant d'un lourd bäton
1 se rend vers la prison. II aasomme te chartrier qui l<
>) Hl. Ih oü.
^ Le reste da t* et le «<■ font bluici.
Notice snr le Roman de Tristan de Nantenil. 365
gardait, descend dans la fosse, se fait reconnaStre, et in-
fite les prisonniers h partir promptement. — aQae de-
iriendra Blanchandine la belle?» demande Tristan.
«Je ne s^y», dist Doon; «en priBon demonrra; (fol. 183t<*)
«Ses peres en pent fere tout ce qiii lui plaira.»
Tristan reiuse de partir sans eile. II veut mourir avec
celle qni lui a donnö son amour, qui lui a enseignö, k
lui qn'on tenait pour un sauvage, Tätat et Tusage du
monde. Doon soupire et pleure: oFrere», dit-il, arestez,
«jirai saToir oü est Blanchandine.» Tristan veut Tac-
compagner: il Ten empSche. Cependant Ganor ätaitpeu
satiflfiiit de ce retard:
«Dien!» dist le roy Ganor; «vecy grant diablerie.!'(fol.2184)
«Yonleniiers m'en allasse de c^ans sans amye.»
Qnant Tristan Ta oy, s*a dit par gaberie:
«Ayl roi d'Anfferleme, par Dien le fils Marie ,
cS*or esties damoiseaulz en jouvente prisie,
«Ponr belle dame avoir en la Tostre baillie
«Vonlsissiez bien sonvent adventorer yo vie,
a Mais ponr ce qu'estes vienlz, s'av^s barbe florie,
«Ne Tons est riens des dames ne de lenr druerie
«Ades Tourries avoir Tostre escuelle drecie.
«Et dormir et ronffler toute nuyt a nuytie.
«Mal seroit par yo corps belle dame servie.»
Et qnant Ganor Toy, n'a tallant qull en rie,
Mais monlt grant joye en ot tonte la compaignie.
Doon ferme la porte et monte au palais. Tout le monde
dormait H se rend & la tour oü etait enfermöe Blan-
chandine. Le portier, k grande peine, consent ä lui en
oavrir la porte. ^ Mais il y avait encore cinq huis &
passer ayant d^arriyer k la prison. «Mauvais larronv»,
dit Doon, cTous ne me disiez pas qu^il y eüt tant de
cfermetures.» Et il lui brise la tete contre un mur. En-
soite, s'etant emparä des des, il delivra Blanchandine,
fit sortir de prison les chrötiens, puis, les ayant reunis
tous dans sa chambre, il leur donna des armes. Parmi
eox se trouTait un archevSque de Sens. II fit baptizer
par lui Blanchandine et T^pousa. On ne lui changea
pas son nom.
i P»nl H«7«r
Lk fi»t il M monllitr de et, certaine amye; (toi 186)
Lojanltä Sit eetui qai Int flit courtoiiie ;
Mail gnerei ne da» icelle compaigHe,
Car icelle rojDe doat je tous signifSe
Derint depni« angi [bona], nel ten^ k fulUe;
Ck Dien flit ponr Is dtme •; grande coorloUie
Qn'en home la changa, «7 con l'istoire crie.
Eiuement re«criptDTe le noos acert«ffle.
peur que BlanchaDdine üQt reconnae, Tristan la :
»ller en chevalier. aDesormais», lai dit-il, eDous 1
DIU appeller ohb plus que BlancbaDdin. Ainsi toi
tsterez avec doub jusqu'ä ce que j^oie recouvrä n»
^re, ma m^ro Aiglaotiue que je oe connaia pas,
une Aye qui fiit niariee (nopfoie) k Ganor. 11 oe d
,ut que ces trois lä, pnia nous retoumerons eo France
B prisonniera ae mettent en route. Doon ae fait oun
porte de la ville sous pr^texte d'une sortie, et l
1^ dehors. A peine avaient-ils fait quelques pas qu'c
nt d^fendre au portier de laisser sortir peraonne, ci
vient de s^apercevoir que les prisouniera se sont ei
I. Mais d^jä ils 4tueDt hors d'atteinte. — Doulei
Galafre. — En arrivant au camp, les Francs se id
t & üble;
Or[e] nons dit rutoire dont tow fai« parlcnent (fol. 1G8)
Que le bon roy Oauor et «ndo; sj enOant
Et toai lei pritonDie[r]i dont je tohs dii deruit
Anz Tiandea qu'ili Tont lllee renoaTellant
Prinrent tel maUdie, ce trooTooi noua lisaat,
Qae trestoiu lei bataai furent bd lit gUaot.
L'uceiesqne de Seng eil moarat toat derant. ■)
De lona lee ehreatieai a'j ot de lemenant
Fora que le toj Ganor et endaj ai enffant.
jour de la fete de Tervagant, le soudaa tiut com
) chr^tiens et les principaux Sarrazins etaient reuui
') II ttait particutitrement neceiiaire au plan de t'antenr que «
erique aprii avoir accompli aon offlce, c'e>t-a-diie marii TriUti
tlancbaadiae, disparüt de la tchne. On va Toir Blancbaniline ><
ndre d'jpouscr Claiiude tant qu'elle ne «era pas cbretienM, e
i-ci «e deioter de ne pouroir, faate d'an pretre, dooner aatiihciini
tie qn'elle prend ponr du homme.
Notice sor ie Roman de Tristan de Nanteuil. 36T
a ia meme table.- Blanchandine, que ses compagnons ap-
pelaient Blanchandin, s^ trouvait sous son deguisemeai
de Chevalier. £lle inspira de Tamour ä sa^ eotisme Cia-
rinde, la fille du soudan. Bientot eeüe-ci la fitmander^
et lui declara sa passion. Embarras de Blanchandine :
• Je ne puis yivre avec vous si d^abord vous n^abandon-
•iuez la loi de Mahom pour celle de Jesus Christ» Cla-
rinde accepte la condition:
«Qnaot chrestiens vourront de ceans hors issir (fol. 190)
mO T0U8 yray en France pour Jhesa Christ servir.»
Et eile lui donne son anneau. Blanchandine le re^oit
^t prend conge, laissant Ciarinde surprise de sa froideur.
Tristan et Doon s'amuserent beaucoup de cette aventurCj
mals bientdt ils auront lieu de s^en afBiger.
Or entendes a moy, pour Dien et pour son non
Et je diray ystoire oü il n'a se voir non:
Ce est des nobles hoirs dame Aye d'Avignon. (fol. 191)
Par temps orr^ conter par quelle oppinion
Tristan rot le seien pere c*on appella Guyon
Quo le roy Margaffier tenoit en sa prison
Par dedens Rochebrune, en grant chetivoison.
D etait enferme dans une prison solidement fermee dont
3ifargafier portait constamment la cle sur lui. Tristan le
savait et en etait fort chagrin.
Lorsque le si^ge eut dure tout Thiver, la cite se
troQTa affamee. Galafre d^libera alors dVnvoyer de-
mander du secours au roi Agrappart, sire d^Orbrie de
Tarse et d^Amarie,
«Par itel couvenant que je et ma lignie
«Serons sers dessoubs lui tons les jours de no vie,
«Et d*oir en oir aprbs en ara la maistrie. (fol. 192)
«De chascnn hais d'ostel de ma terre garnye
«.iti. den. la sepmaine ara en sa baillie.»
De plus il lui donnera Blanchandine. Agrappart accepte
et promet son secours,
«Et s*aray Blanchandine ainsy que pour m'amie, (fol. 192 t^
«Gar ja par le mien corps ne sera no^oye ^)i
^) Ms. noctoyee.
■Paii qae m terre a»j et (ara osiervje
«Dont, se je respouacye, el aeroit ikffrancbi«.»
Cependant Tamour de Clarinde poor Blanchaadii
ih tonjoiirs croiesant. Un joar, Äiglantiue ayaat tiw
18 an dlner tou3 les chr^tiens. Ciarinde renouvel
instances aupr^ de la jenne femme qu'elle prena
IT un Chevalier. «N'y peneez plus*, r^pondait Blai
odine, amaia si toub etiez chr^tienne tous pourri<
ire de moi toutes tos volontes.« Et Clariude se d<
lit de n'aToir pas im pr€tre ä portäe.
Et Triatan reacoatoU, qui fat d« bonae oriue; (toi. I9&)
A let onclM ditt bas: uVecj boime meachine
■ Qd! «at de ma monller ainaj d'amer eaclinela
Et Antoine» repont: «Par Saint« Eatherinel
■ A moj recouTreroit trop mienlz sa medecioe.
nMaiaement est aidte pontla ds la gellne.
— Far fojH, a'a dlt Bicber, aelle eat et belle et dioe.
«Pleöit Dien qn'el m'amaat antant que Blanchaadlnel
*Bont4 trouveroit en taoj, a'eatr« 7 todIoü encline,
iCar .XTii. ana a que n'atonchaT meschine.»
Entre le petit ßaimon, qui avait deux ans et quat
iB, Tristan le prend dans ses bras et le baise. «Qu
it ce petit enfant?» demande-t-U. En peu de mo
krinde lui raconte comment il a 6ti trouvä dans
lt. Tristan reconnatt son fils, et le couvre de caressc
LDchandine disait & voiz basse, en embrassant TenfaD
uLaa que ne paii je dire: uje te portaj, amia.H (faLI9S'
La fut k tel destreBae BlauchaiidiDe an der via
Que ä poj qne aei ceor» ne lui eat Ik partli.
tre Aiglantine qui a'etonne de ces d^monstrations d
dresse. oH^I bon roi Ganors, s'^crie Tristan >, >j'i
ouve ce que je chercbais. D ne me faut plus qu
a mere. — La Toici qui vients, r^pond Ganor e
ignant Aiglantine. Et la ducbesae elle-mgme lecoonä
sitdt Ganor et ees deux fils Antoiue et Bicher. EU
päme en embrassant son fils. Tristan se päme aus&i
Toua BODt cbeöa ä terre Ij baroo aouffiiant (fol. 19G)
Fon Beul qae le baatart qui lea la coutortaot.
Notice BOT le Roman de Tristan de Nanteuil. 369
Ckrinde, tr^8 ötonn^e de Famour que Blanobandine
temoignait au petit Kaimon, lui en demanda la raison. —
(Cest le fils d'une dame de ma famille», röpondit la
jeune femme. Plus tard, changee en hemme, eile ötait
destin^ a <Spou8er Ciarinde:
Taut qae pnis engendra en la belle loee (fol. 197)
Ung hoir qui est es cienlz et sera a dor^e,
Car il le desservy par bonne vie ns^e.
Saint Gille fat regnans en Prouvence la lee;
Saint Gille par son non est la viile nommee,
Mais devant n*estoit pas sy faictement clamee,
Car Tescriptare dit Barbemont yert clamee.
Or fnt pour le corps saint cbangee et retonm^e.
Mainte miracle fist quant en air fut lev^e. (v<^
La char qui en la terre ot geü mainte ann^e
Quant la vertu de lui fut sceüe et pronvee,
Depuis le mist en ferte par miracle sacr6e
Son frere qui ot non Raymon en la contröe
Qui depuis ot Parise a mouller espousee.
Le soir arriye, les chr^tiens se retir^rent^ au grand
chigrin de Ciarinde. Blanobandine s^en vint avec Tristan,
Par jonr est Chevalier, par nuit la mariee.
Cependant Agrappart arrivait avec une arm^e de quatre
ceot mille hommes. Le soudan tient conseil. On deli-
bere dWrir le lendemain la bataille au nouvel assaillant.
Toutes les dispositions sont prises en consequence. L\*n-
seigne est Offerte k Tristan, qui refiise en sa qualitö de
chreüen; mais toutefois il accepte le commandement de
la premi^re ecbelle. La seconde est confide au bätard,
la troisi^me & Ricber, la quatri^me h Antoine. Cla-
rinde envoie cbercber Blanobandine; eile ne veut pas
qa'il s^ezpose. Tristan oblige sa femme ä se rendre a
cette inyltation. Au matin, il tira de son cor des sons
^latants. Blanobandine, qui etait aupr^s de Ciarinde,
en fut attendrie, car eile comprenait bien que c^^tait pour
prendre conge d'elle. Le corps d^armee confie ä An-
toine se composait d'bommes nus et velus, ayant deux
Cornea sur le front. Ils n'avaient autres dieux que les
diables d^enfer. «Puissiez vous tous p^rirl» dit Antoine
^ les Toyant; et ce soubait se realisa, car au soir il
Jihrb. r. rom. u. engl. Lit. IX. 4. 25
370 P""" M«T«
D^en revint paa uo. Bicher avait k conuniuider ringt mill
g^ants, mais ei couards qn'ä la premi^re attaqne il
lächferent pied. Eiix auaai p^rirent tous. Ezploits d
Tristan: il delivre Kicher et Ganor entoures par l'en
nemi et couverts de blessurea. Agrapput et lea siet
eusseot cte vaincuB saiia une sortie que fit k propoa 1
roi Galafre. Ce demier cependant eat repousee par Ai
toioe et perd la vie. Survient Tristan qui d'abord s'a
flige de la mort du pere de Blanchandine. Toutefois
ae console:
«MaU poisqne il est mort, nc 1e paU rarhet^r. (,fo'. 307 v
uOr penHone, s'il vom pleit, de es gent k turr,
iiCar ja real Ermenje ■ujuDrcl'ny conqueater.
«Et t'y vourraj esglises et moiutiers esiorer.«
Le soudan est tue dane la m£l^e. Sa fille Clariade c
eprouva peu de regret, pensant qu'elle serait deaormn
mattresse de ses volontes. Toutefois, pour sauver li
apparences, eile Gt un peu Pafflig^e.
Cependant Antoiue, qui avait perdu tous Ics sien
et le bätard Doon etaieut sur le poiut de perir, lor9q\
Tristan, tonjours invulnörable gräce k Bon cor, prit l'i
d'cux en Croupe, et tenant en mün le cheval de l'autr
les d^livra en passaat h travers vingt mille Sarraain
Comme il retournait ä la melee, il aperput MargaSi
qui B'eufuyait. Se consid4rant ators oomme delie de se
engagomenta, puisque celui envers qui il s'etait eagK
abandonnait la partie, il ne songea plus qn'Jt la (1<
tiTrance de son p^re et de sa grand'mcre. II rejoint I
roi fugitif et le sornme de Ini remettre les clefs de i
priaon. Margafier s'y refiise: il veut que d'abord Trist«
l'accompagne ii Rochebrune, son serinent l'y obli^
Tristan repond par un defi: le combat s'engage. Ble8S<
le roi Sarrazin oflre h Bon adversatre sa flUe Florindi
mais Tristan frappe toujours, et d'un coup d'epee il 1<
enl^ve un bras, puis une jambe. Que Margafier lui n
mette les des, et il le laissera en vie, ou si non il 1
tueral Margafier se döoide enfin. Tristan prend les dei
puiB il attacfae le roi ä son cheval, le tralne en un boi
Notice sur le Roman de Tristan de Nanteuil. 371
roisin, lai lie la main au moignon de Fautre bras, lui
tnioche la langue et Pabandonne en cet etat. II ^e
manqua point h sa parole, car il le laissa en vic;
La monrut le traistrea ä sa maleissoa. (fol. *2ib v^)
Puis il se mit en route pour Rochebruno qui ^tait
bieD ä quatre*vingt lieues.
Pendant ce temps on se desolait au camp de la
ilisparition de Tristan, et le batard le cherchait raine-
ment parmi les morts. Ciarinde de son cöt^ se rejouis-
sait en songeant que rien ne Fempecherait desormais
d'epoQser Blanchandine; aussi fut*elle prompte ä rejeter
les conseils du b&tard, qui Tengageait k faire donner Passant
a la cite maintenant sans seigneur, puisque Galafre ötait
mort £Ile ne tarda pas k faire connaitre son projet, au
gnmd efiroi de Blanchandine. Celle -ci acceptera nean-
noinsy selon le conseil d^Aiglantine, mais eile refiisera de
^Tre arec Ciarinde jusqu^k son baptßme. Ainsi on gagnera
da temps: Ganor et ses enfants seront gueris de leurs
Uessures et tous ensemble prendront la fuite. — L^assaut est
donne k la ville qui se rend. — Le mariage a lieu. —
Prenez bien grande d'Stre reconnue pour ce que tous
'etesi», dit Aiglantine k Blanchandine, «car je la connais
'foxkT si hardie qu'elle tous ferait brüler.» Blanchandine
Presse k la Yiei^e une ferrente pri^re. £lle se couche
adem, — Ciarinde est tres contrari^e. Elle promei de
se faire baptiser d&s le lendemain. — «II faut un prdtre»,
reprend Blanchandine. — Ciarinde se resigne. Au matin?
des dames Tiennent la Tisiter. Elle leur apprend sa m^s-
arentare. Blanchandine s^excuse sur unc Indisposition
snbite. Quatre reines etaient Ik, qui disent:
. . . . «Par Mahoa! trop faulx niary cy a.
»Mal ait telz coquelles qui ä poulles ne va!» (fol. 225)
I3n Sarrazin qui ötait a la reeherofae de Blanchan-
dine, la reconnut malgrä son deguisement, et declara son
Kxe k Ciarinde. Pour s^assurer du fait, ceUe-ci fait
preparer un bain k son epouz, qui reftise d'y entrer:
25 •
vOacqact ne ma bugiwj en joar de mon viTsnt, (fol. 2i7 v°]
' uEDcore n'ay Ulant qna Toise conunanfknt.»
Cependant, menacee d'y etre port^e de force, eile se re
Bignait, peneaut Hre h son demier jour et se rejouUsau
d'aller rejoindre Tristan, quand ua cerf apparalt dans I
galle, qui abat toua les Sarrazins qu^il rencontre en E
Toie. A la faveur du trouble Blancliandine s'eafuit.
Seigneura, or enlend^s, poor Dien le droitnrier; (fol. 2381
S'oTi^a certaiue ystoire nui meniongB conter:
C'est de Buns et de isiatea que Jheini ot tuit eher,
Sy que cesM chaDcan en fait plna a priser.
Oo la porroU monlt bien on (l. en aa?) moD«tier prescber.
Clarinde expose ä Doon et h Äiglantine ses doatei
aar le sexe de Blanchandine. Ceui-ci essaieot de lui pei
anader qu'elle se trompe; rnais eile persiste; et si eil
a ^pou8^ nne femme, eile la quittera pour epou«
Doon. Sur ces entrefaites ud messager vient apporb
h Aiglantine une lettre de Tristan, et eile appreu
ainsi que son fils aura bientöt d^ivree les prisonniei
de Margafier. — Doon se met li la recbercbe de BIu
chandine. £lle s'^tait enfiiie, ii la suite da cerf, et, msi
cbant daiis une forSt, eile priait Dieu pour Tristan et li
offirait ses souffrances. Tout-ä-coup le cerf reparalt, t
en meme tempa un ange descend du ciel, et s''adre8sai
ik la jeune femme, lui offre de la part de Dieu, de 1
cbarger en hemme. «Dieu peut faire de moi ce qui li
aplaira», reprend Blanchandine;
Biea icet lequel de» deax pla< me pour&ters (fol. 233 t°)
L'ange insiste pour qu^elle ee d^cide. Elle choisit dVti
homme afio de venger Tristan qu'elle croit mort. L'aDg
lui ordonne alors de rentrer dans la cit^ d'Ermenie, o
UD ivöque se trouvera ^ point pour baptiser Clarindi
Et enefiet , h son arriv^e, Blanchandine, qui desonnai
est Bluncbandin, apprend qu'un navire charge de pelerini
entre lesqtieU un ^vlque, vient d'§tre capture, Blau
chandin n'h^site plus k se soumettre & l'epreuve d>
bain, qa'il soutient k la grande satisfaction de Clarinde
Aiglantine seule etait afÜg^e, pensant it son fiis. Li
Notice Bor le Roman de Tristan de Nanteail. 373
noit suivante, Blanchandin engendra celui qui devait
etre Saint Gille de Provence.
Tristan ^tant arrivöe k Rochebrune se presenta ä
Florine, et, montrant les des de la prison, se fit d^livrer
les prisonniers. Pour Tbonorer, Florine lui donna nne
escorte de dix Sarrazins, ä la tete desquels etait Lucion,
an roi «d^Esclandie». Comme cette suite eüt ete gSnante,
Tristan frappa Lucion d^un coup d^öp^e qui lui enleva
un bras, et, d^clarant tout haut ce qu^il avait fait de Mar-
gafier, il mit les autres en d^route. Ceux-ci se h&tärent
de regagner Rochebrune et cont^rent ä Florine ce qui
leur etait arrive. Mais celle-ci, loin de sUrriter, se sent
eprise d'amour pour Tristan et lui envoie une döclara-
üon amourense:
. . . . «Je, Florine a la clere fa^on, (fol. 242)
«Dame de Rochebrune et de la region
«Mana salnt a Tristan le fila au duc Gayon,
tfLe seigneur de Nantenil, fils Aye d*Avigoon.
ttS'il a occis mon pere, je n*en donne ung boaton;
«Trestont je lai pardonne sans nule trahison,
«Et wovLa prie et reqnier, gentils Tassaulx de non,
«Qne, poar Tostre beante et voatre grant renon
«Et pour TO haolt lignage et vostre estracion,
«Vooa fais de to forfait et mercy et perdon.
«Et me Tends yeoir en ma maistre maison;
«Mon Corps et mon royaame vons mes en abandon
«Et yoas feray seignenr de mon riebe royoo
«Et de mon corps anssy, sans nulle trahison.
«A toates ces enseignes, amy lu yous mandon
«Que dedans mon palais yous fis d*an anel don.
«Or yerray s'estes preux ne hardi champion
«Et se yous oseri^s jeffuser sy fait don.
Puls eile fit porter cette lettre & Tristan:
Seigneurs , depuia y ylnt^ sy con lisant tronvon ;
Sy espousa la dame, la engendra Benvon
Qui fut frere le duc qa*on appella Raymon
One (/. Cni) ly fei traiteur, que ja n*ayent perdon I (v^
Sns on non de Parise, pour la destrnction,
EnYolerent lea pommes en la salle a bandon.
S*en monmt le yaasal par la malle poison,
Dont Parise ot depuis teile destrnction
Qu'» lort BD fn( chuaie da !■ gmt reginn
Aim; que toqb orrei es Ten de 1> cbaofOD ').
Pendant ce temps, Blanchandine arait attaqne e
entürenent defait rannee d'Agrappart, et Dood s'eUi
HÜB ii la recherche de Tnstan, maia sans succ^e. Lucioi
d'un autre cöte, cooserrant coDtre Florine, un vtf resseo
üment & cauae de la blessure dont eile ^tait la cause üi
directe, veut cootraindre Florine k ^pouser son fils Ms
laquiD. Refus de celle-ci. Alors U l'accuae d^avoi
d^livrä par trahUon les priBonniers. Maiaquin presest
BOQ gage: si dana trois jours eile n'a paa trouvä u
Lampion ^ lui oppoeer, justice en sera &iie. Le troi
■ieme jour, comme la senteace que la d^pouillut de se
biens et la condamnait k l'exil venait d'^tre ßrononcei
entre le bitard de Naateuil toujoms en quite de Tristai
II s'informe de l'objet du däbat, et s'ofi&e & combatti
pour Florine. La propoeition est accept^e non aans dli
ficulte, car le d^lai etait pass^. Le combat s'engage, i
Malaquin est tue. Puia Doon sc fait reconnaltre k Fk
rine: il est fils de aa niece Houoree, maintenant ducbesa
de ValTenise. £Ue lui apprend k son toor commei
Tristan a reussi ä delivrer Gnii et Aye; et combien eil
d^sire le revoir. Sur le conaeil de Doon eile fait ac
noncer un toumot, se proposant eile et son royaumi
en prix au vainqueur. Des sauf-condmts seront remis
toua ceux qui viendront toumoier.
Cependant Tristan et ceux qu'il avüt delivres arri
vaient en Ermenie. Aiglantine les aper^ut la premien
■ Ha! sire», dit eile ä Ganor, woici votre amic, dam
«Aye d'Avignonln Ils se precipitent dana les bras le
uns des autree et se piLnient. Arrive ßtancbandin. Tristai
le prend dans ses bras, lui diaant:
>) Ces («r« oDt dijk an* public* d
duiAt—t, p. X.
Kotice sor le Roman de Tristan de Nanteuil. 375
«Doulce amie, (fol. 263)
«Poar Diea commant toqs est, dame, je vous en prie?»
Blancfaandin lui apprend sa metamorphose. Fureur de
Tristan: il veut percer Ciarinde de son ^pee. Pour le
calmer Blancbandin et eile lui offrent leur royaume, qu'il
refiise. Gui se retire avec Aiglantine, qui d^abord hösite
i cause de sa trahison d^autrefois, mais cependaut finit
par lui pardonner; Ganor suit Aye;
Tristan jat a pari Ini, sy ne sot qne viser. (fol. 254 v**)
Au matin, Blancbandin et sa femme partirent avec une
e^corte de diz mille bommes, laissant leur terre ä Tristan.
Tons les effbrts fiirent impuissants h les retenir. Une
tempete les porta en Gräce. LUdee vint k Blancban^
din de s^emparer de ce pays et de le convertir. A cette
fin il fit demander au pape un cardinal pour prScber la
loi de Dieu. Le cardinal qui lui fut envoy^ s^appelait
GQle, et en son bonneur le fils dont Ciarinde accoucba
u moment de son arrivee, re^ut le meme nom,
En la cite de Gresse, si con j'oy eonter, (fol. 255)
Fa nes eil royauls enffes dont roas m'o^s parier
Qne Jbesus par sa grace flst tellement resner
Con le pent en Prouvence bien salnt Gilles clamer.
Ainsy le nons tesmoigne sainte escriptore au der;
Et qni encontre ce en Tonrroit argüer
Si voU a Kostre Dame a Toarnay, c'est tont der.
Seigneurs, c'est le certain, en eseript le trouvon,
Qne droit en Grosse le royaume de non
Fut nez le corps saint Gille qui tant ot de renon,
Mais depnis fist ly sains sa conversacion ,
Saint ermites regnans, servans le roy Jhesnm,
On pais de Prouvence, par dda Advignon.
Long temps y conversa, par bonne entencion
Et puis fut retrouT^ de son frere Raymon
En snyTant une biche qui couroit de randon.
La biche le mena tout droit en la maison
Dn beneoist bermite qni saint Gilles a non.
La biche, ponr avoir de la mort guerison, (v^)
Vint oonrant a saint Gille en requerant pardon.
Le prendonsy quant le rit en teile adnsion,
Sa main mist par deTant, mais le duc d'on boujon
Doncemeot le navra en la main, ce dit on,
376 Pul M«;er
Et depn» Ten mena pkr dedens a» msiioii
Et aceut par ie( parolU« et par *raye acboisoo
Qae c'eatoit le icien frere de droite 'stncion
Bt fili k Blandiaiidins *) qai cear k de lion
Qai .IX. iDoii le parta; depnl» devint vraU boD.
Or commance mstiere «t jaloire d« non; (fol. 2bG)
Ad boD »7 Blancfaandin fcrai repairison
Commant «IIa affin ne par qaelle achoiion ;
Et pnU »j Toua dirsy de Triitan le baron.
Blanchandia avait conquis la Gr^ce; le cardinal ki
baptia^ grande foiaon de Sarrazins, lorsqu^un traltre DOm
Caudag, qui avait re^a le baptSme, mais n'y cro;
aucuoement, s^nnit h. d^aatres miserables et 'vint mettn
feu au cbMeau. Blanchandine , qui ätait en couches
Gilles, s'en aper^ut la prcnüfere: eile s'eufuit avec i
fils qui n'avait que quinze jours, et, se trouTant an b<
d'une rivifere qui passait derri^re sod vei^r, eile se je
dans un batean. Blaachaadin, eu proie h un songe t
rible, se r^veille, est poursuivi par lee traltres et re(
UD coup qui lui brise Tepaule. Un grec le recueille,
donne des soins, et lui offre de le cacher, mais Bl
chandin refuse et se met tristement h la recberche
sa femme et de 8on fils, portant son bras conpe.
haut du ciel uu ange lui promet qu'un jour il retrouv
SOD fils, et qu'alors il sera gueri.
J>n bon roj Blancbandln le tnien curps tod« laira (fot. 3
Qut .SIS. an* qnist aon fila avant qu'i le trouvMt.
.IV. ans alla tont leal, ne voas meatiray ja,
Et sTecqaea Tristaa %nttj .it. ans alla,
Car par graot advcDtar« \j nag raolrs troQTB-,
Or en laira; ung pea, et mon corpi Toaa dira
De la franche royne commant eile arriva
Et commant ot ij fatn, k pon <]aa D'enraiga;
Oncques min gentil dame taut de manlx n'endnra.
Seignenra, dt faitei paii, poor Dieu le droiturier
Yitoire toiu diraj qai tnonlt &it k priier:
-C'eat dn baroa aaint Oille qai Jfaeeot ot Monlt eher.
■} On Blßnekaudin, le mi. a Bkmeh. Uala riellement c'ttt i
de Blimelumdlne et de Trlttao qu'^tait ne Rajmon; T07. a la p'
pricUente.
Kotiee stir le Roman de Tristan de Nanteail. 377
Caadas, aprts ayoir fait mettre ä mort les hommes de
Blauchandin et ecorcher vif le cardinal, s^ötait fait cou-
ronner roi du pays. Pendant ce temps Ciarinde conti-
naait de YOguer au hazard, priant Dientet alaittant son
enfant. Elle se sentit bientöt öpuisee:
L'enffant baise cent fois, n'en peut estre saoallie, (fol. 261)
L*enffe8 au gti de Dieu en fist nne ris^e.
Quant la dame le voit, a poy que n'est denree;
Sa mamelld loi tret, Tenffes la bouche b^e,
Mais tant TaToit deuz jours et sachee et tir^e
Let n'en povoit jssir dont sa boache aros^e
Fenst en nalle maniere
Le troisi^me jour, n^en pouvant plus, eile resolut de se
jeter k la mer, esp^rant que Dieu aurait pitie de son fils
et le conduirait k bon port. Dieu ne voulut pas la
iaisser pörir,
Car ainsy qn% deiis pi^ an bort escalengoit, (fol. 262)
Senti en ses mamelles le let qui Ini sonrdoit.
A sy grande plante tous dl qu'i lui yenoit
Qne par dessonbz ses draps en la nef lui couloit,
£t la fist nng tel ru du let qui lui vereoit
Que le batel entour arous^s en estoit.
La dame Tit son let qui ainsy espandoit.
Ses mains Joint vers le ciel et Jhesus en looit;
Et a dit doucement son fils alaicteroit
Ains qu'elle se noyast; adoncques y conroit;
Elle saisy l'enfiant qui affamis estoit,
De sa destre mamelle doucement Taletoit,
Elle print la senestre, a bouche la mectoit,
Par famine de fain le let de lui sachoit;
Et Dieu a tel foison la royne en donnoit
Que .III. jours en vesqui, car Jhesus le youloit.
Au beut de six jours eile aborda en Lombardier et se
dirigea vers Paris, vivant d^aumönes comme une truande.
Pour Tamour de Tenfilant qu*elle ot en sa baillie (v<^
Avoit trestous les jours sy tr^s grande sachie
Que .XXX. aultres trnandes ne le mengassent mye;
Mais la dame leaulx qui moult fot enseignie,
Quant eile en a assis eile n'y reva mye,
Car n'estoit pas Tenne de la truanderie.
Apr^B £tre rest^ longtemps dans ce pays, eile se rendit
en Allemagne et arriva k Couvelances (Coblentz). L^eveque
ttfuait oour de personuages qui allaient Be rendre e
Syrie. Les tniands, qui ae trouvaient lii en grand nombn
B'en r^jouissaient.
A toa hostet a*olt gent de tmuiderle, (fol. 363)
EliMnellea, ribsuz et ly faiete netgni'-
Et disoient en banit, es menant boaae vit:
nDespendODB toug no» bieni ■□ icelle nu^tie
nCar nona arons demaiD de gras taillaaera a bjeji
Blen lee oit la royoe qui ii'ect pai endormje;
Scn enffant aletolt qa£ la cbar ot poUe.
«He Dieal» diet la rojne, rnnal sni apriToiiie
sD'ettre aTce tel gent doot j'a; la toIz oje;
■ L; nng fet le malade, l'antre geDtillerle',
■L'antTB porte ung enSant qn'il empruQte k la fje. . .
Le leodemua, comme eile chauffait son en&nt h '.
cbemin^e, ua «quoqiiia* loi propose de l'dpouser,
Cest enfant porteroje toute joiir ajonrnie,
Sf dirole qu'encore ne Beriia relev^; (t^
J'uoye tant de palD, ains qn« feut la Tesprio,
Qu« nons ne[l] detpeadeiieng en qninzalne pawie.
Un autre vient rembrasser, auäs eile lui r^poQd par ii
ai bon coup de poing qu'elle lui met les deuta en sang. El
ae reud aapräa de IVv^que qui la reconualt pour li
avoir administre le bapt£me en Ermenie. Elle lui n
coate sea malheurs. L^ivSque la comble de aoina. u Voi
serez hooor^ee, lui dit il,
flCom vooe feuBsiJs m'amjre et Tenffes feust mea QIki (fol. SM v
Et il lui donne ea terre. La dame se souvint du truan
qu'elle avait blesa^ d'un coup de poiug, et lui fit portt
douze pots de via et ciuq paona rötis. L^höte et Tbc
fesae äprouT&rent auaai les effeta de sa bienfaiaauce.
Or en lairay ung poy, mala g'iraj retoarnant ((ol. 266)
A Guyon de Nanteol et an noble Triitan
Et au battart anaif , le noble conqueimot
Et an bon roy Ganor qui taut ot fier lemblant.
Tous ces barona etaient eu Ermenie except^ Doon, qn
etait restä k Eochebrune aupr^a de sa tante Clorine ']
I) Voj. cl-deani* p. 37i.
Notice aar le Roman de Tristan de Nanteoil. 379
Lonqu^elle eüt tout pr^piure pour le toumoi, il partit
pur £nneiiie et offrit k Tristan la main de sa taute.
Celai-ci s^en däTend: il veut la gagner selon les condi-
tioQjB da toumoi. En attendant, il se fait couronner roi
d^Ermenie, terre que Blanchatidin lui ayait donn^e.
Ganor prend cong^ de Tristan et annonce Tintention
d'aller reconquerir Aufaleme. Gni lui remontre qu^il n^a
point asaex de monde pour tenter cette entreprijse; il
lengage ä se rendre avec lui k Nanteuil, et quant ce fief
lui aura iü rendu par Cbarlemagne, il Taidera k re-
prendre Aufalerae« Puis ila partent, laissant Tristan seol
avec Doon. Douleur d^Aiglantine. Elle pressentait qu^elle
ne reyerrait plus son fils. Gui de Nanteuil aussi se sentit
si afBige qu'il eut la pensee de retoumer aupr^s de
50ü fils;
Hais, sachiifl, ce n'jrert mye sa droite destinee (fol. 270 v^
Car il devoit moarir a Nanteul la fennee.
La le meurdry Persant par malle destin^;
Pols Toccist Grevesson qtii[l] conqaist a Tespee,
Qui estoit a Tremongne entre la gent derv^e.
La aTolt Qaiatelin a monller esponsee
Clariade ^), qu'a TristaQ fat amie proavie.
Eo^ainte fut de lai quant eile fut happ^e,
De la gent sarrasine a Tresmongne men^e;
La la print Guintelin comme sa mariee
Et an chef de son terme fat d*an fil deiivr^e;
Dont le roy s'esmaya en ceor et en pensee.
Et loi dist maintes fois; «Donlce dame lo^,
«Trop me sny menreillans, c'est yerit^ pronvee,
«Qa'en sept mois ay ong fils; c*est chose desgnis^.»
Et Celle lai a dit, comme bien adTlsee:
«Sire roy Guintelin, n'ayes chere effraie,
«Car ce est la coustume en la nostre contree.
«cDame n'est que .vii. mois de son fruit emblav^e.»
Dont enidoit Guintelin que la dame senee
Lui deist verite; s'apaisa sa pens6e.
L'enffiant tenoit con fil de sa propre engendree,
Mais c^estoit fil Tristan d'Ermenie la I6e;
Puis Toocist Greve^ons par malle destinee,
Ainsy que voo« orres en la chan^on rimee.
^) Lises Ckuriue cf. fol. 157. Cette faute est assez frequente dans
t BtniucriL
380 Pwl Mei<*
D6s la premi^re entrevue Florine et Tristan s^^prirent Fi
de l'autre du plus vif amour. Un trattre qui B'en aper^
alla prävenir le soudan BaudUlon qui ^tait venu ;
toumoi pour l'amour de la dame. Le jour mSme, i>
table de Florine, Doon et Tristan aont assaillJs p
«oixante Sarrazins. Mais ils n'avaient pas qnitte leu
armes: ila se d^fendent Taillamment, Florine vtent k le
Mde kl la t£te de vingt jeunee filles annäes d'dpieux,
mia^cordes ou de b&tons. Elle tue de sa main Ba
dillon, et enfin les deux olirätiens sout dÄliTräs. Flori
alors ordonne k tous ceox qui sont venus ponr «toi
noyer» de vider la vUle. Ils r^clament en vain le toi
uSeignenrix, dlit la roin«, vTOOi e»te» m; serrut, (tol.2^^
oSy dev^ obeir k fere inoD comnikiit.
sJe vou( pi7 et reqaier «n l'oiuieaT Temgaai
dC'oh ne voit dn toomor junfes duI joar parUnt,
uLe toanioj eit pasii, ciuiM a cite grant;
uSacbia j'aj da(«Da »Mtont le mieulx biiantn
Les amirans Sarrazins, qui avaieut e»p6ri gagner
priz du toumoi, se retir^rent irrit^s. Tristan fit baptii
Florine et l'^pousa.
La eogendra Triitan en la dame adrecle (fol. 276 *•)
Vng filB preo et vaillant, ly con l'iitoire crie.
BenvoD fat appelUi «7 cod rutoire cris (n^.
.Sixii. ans veiqni, mal* par loiengerie
Fat l'enffe* enherbii doDt ja coni lignitfle
Par le« fsloni tralstrej qac le corpi Dien maadiet
Qn'eaveri Raymon son frere firent tant par envis
Qne Parise en chitsea la ducheoe enleignie ,
Senr Doon le baitart de Nanteul >) renforcte;
Car aa lereur donna par grande seignoTJa
A Raymon lon nepvon, qni la obere ot hardia,
Le filE an roi Triatan le leignenr d'Ermenle. *)
Lee IraiEtrei enTOierent par leur loMOgerie
') Dan* le poeme qni Inf est ooniacri, Pariee wt pr^ieat^ com
la fille de Garnier de Nanteail (r. ll); eile lerait par conaiqnenC d
la loinr, maia la tante de Doon Is bätard.
*) All de TrittaD et d« Blancbandine; loir le premler artii
Notice 8ur le Roman de Tristan de Nantenil. 381
Pommes envenim^es en la chambre Parise.
BeuTon bj n'en menga c'une seulle moitie(e):
Tantost qa*il en menga ch^y tantost sans vie;
De qnoy la dame en fut a grant tort enchassle >)
Ainsy qne Toas orres ains Fistoire finie. *)
Mais ain^is vons sera record^e et noncie
Mante belle matiere, stelle peut estre oye;
Car de saiut Gille orres et la fin et la Tie
Et commant le seien pere qai la brace ot tranchie
Retrouva son enffant en la forest antie,
£rmite, Dieu servant le fils sainte Marie.
Tant Tama Dien qne la manne lui fat envoye ^
Dont le preudoDS Tesqol de son temps grant partie,
Et sauva Charlemaigne de France la garnye.
Se Saint Gilles ne fenst, son arme feust perle.
Le tendemain Tristan fit occuper Rochebnme par les
troupes quHl avait amenees aveo lui, et tous ceux qui
refas^rent le bapt£me furent passös par les armes. Pen
dent la nuit suiyaiite, il reva de Blanchandin. II resolut
de Taller retrouver. II partit donc k la tSte de cinq cents
Gnninois, laissant son ^pouse desolee et son fils Kaimon
MW la garde de Doon. Arrive en Gr^ce, il apprit Tin-
fortone de celui qu^il cherchait. Resolu a le venger, il attire
f'audas vers ses vaisseaux, sous pretexte de lui payer le
droit de peage, et Payant defie, il le tue et met en fuite
son escorte. Puis, ayant rejoint ses gens, il les renvoie
ä Rochebrune et, monte sur Töt-courant, son cheval fai^
il 86 met k la recherche de Blanchandin. II le chercha
pendant vingt ans.
Seigneurs, or entendes, pour Dien de paradis;: (fol. 280)
De Guyon de Nanteal diray a mon ad vis
Commant ne par quel tour le bon dnc fut ^mnrdris.
Gui de Nanteuil s^ötant embarque avec sa femme, sa
mere, Ganor et les enfnnts de ces deux demiers ^), ne
^ Ms. enchasa^e,
*) Ces faits, si positirement annone^, ne sont nullement racontes
dans notre roman; mais ils sont le sajet de Parise la duchease.
*) Ms. envoyee. De plus ce vers est faaz.
*) Voy. ci-dessus p. 379.
;2 Paul Herer
rda pas & aborder {i Brindes. De )& ils ae rendin
IT terre en Provence et 8'arr4tfereQt en Avignon. Gni
anteuil, accompagnä d^Aiglantine, se diriges vers Pai
se preaenta k Maimes et ä Ogier ') et leur racoi
18 aTentures. Us furent tont emerveill^s. Cfaarlemag
i le fiit paa moins et rendit & Gai son fief, rea
dssant Favoir saifil k tort. uVous parlez bien»,
ui, omais -veuiUez aussi Commander ä Persaot et
Macaire de deguerpir, car, ei je lea tronve k Nantei
je lea ferai pendre.» Le roi y coneentit et ecrivit
i Bens aux deux traltres. Ceux-ci resolurent alors
', d^&ire de Gui, et en effet, ils l'assassiQ^rent com
traversait une for€t pour se rendre k Nanteuil. Pi
in de cöler ce meurtre, ils empoisonnferent Äiglant
ai Faccompagnait^. Un eapion counit h Avignon p<
rertir Antoine et Eicher; roais Ue etaient avec leur p
1 si^ge d'Aufalerne qu'avait occnpe Clariant de Nul
)U8in de Galafre. Lorsqu' Aye apprit la fatale noovi
le en mourut de douleur. Ganor et ses fils, infon
1 ces malheurs, jurerent draller k Nanteuil et de mel
mort Persant et sa lignie; maia Clariant les tua b
ois dana une sortie.
AiD«7 fut Clariant tout sires da paii, (foL 384)
Et rr tint Anfalcrne et IrMtont k ponrprii.
Mais i1 «I fot cd fln a cnients mort mit
Par le bon Grerefoii qui tant lat de haalt pria:
Ce fat aag Chevalier courageox et bardii;
Sj fi«t teile proesse en la salle ä Paria
Fat devant Cbarlemaine, le roj de i^nt Denist
A la table Be«itt, devant taut »ei marcbis,
Vint oceire Periant qoi fot lea ennemia
A nnc Pentecouste , nng jcmr de monlt hault prU
Ainsiy qne toh* orrea, mit qua je toj« oja.*)
Hais aiDQoia tou« dira;, b'II pleit a Jheiu Crist,
CotPDUiiit tua «on pere doot il fat monlt marriB,
I) 11 est a noter qne cea dens pergonii^eB eoat les seula ju
I Charlemagne qui fifcnrent dan« Qui dt Nanltuil.
>) J'ai pabli« ce passage daas la preface de Qui de KaiUe
ix-»xij.
*) Ce fait n'«st point laoonU dans le poeme.
Kotice fltir le Roman de Tristan de Nantentl. 383
Ei commant fat depnis es sains fons beneis.
De Tristan toos diray qai tant fat seignoris,
Qni qneroit Blanchandin par estrange pais.
De^a mer et dela alla toat le marchis
Qa*en .xv. ans n'arresta, se nons dit ly escrips.
Pendant qne Blanchandin les allait querant, Gille
et sa mere vivaient k Couvelance auprfes du bon cvSque.
Enfant de dix ans, il s^enfermait tout le jour pour dire
668 oraisons, et distribuait ses vStements aux pauvres.
Dieo! qoe sa m^re etait heureuse en lui voyant de si
bonnes dispositions. H avait quinze ans lorsqiie, se
sentant mourir, eile lui apprit toute son histoire, et com-
ment il avait un fröre nomme Raimon ni de Blanchandin
srant sa transformation en homme. On l'enterra dans
une abbaye de Couvelance.
L^evdque avait une niöce, nommee Marie, qui devint
eperduement amoureuse de Gille. Elle lui fit connaitre
US lentiments. Le jeune homme la reprit doucement,
rnais la jeune fille etait peu disposee ä goüter ses con-
seäa:
« Gilles o, dist la pucelle, «lesses vo sermonner
«Point ne venl maintenant oyr de Dien pleder. (fol. 286)
»On ne doit pas tant dire qae on s'en puist taner. ^)
«Avecqaes le bien fere qne chascan doit loer
«Conrient il a la fois pour le temps oublier,
»Mener aacune Tie ponr soy a conforter.
ttJe ne s^y meilloar vie qne par amours amer;
«Sacbes se je trouroie ung sy fait bacheller
«Qui daignast mon amour querre ne demander
«Je croy qu'an premier mot qu'il en voroit parier
«Lui donrroye mercy, s*on s'y ponoit fier.»
£n entendant ce langage, Gilles changea de couleur ;
il leva la main, et faisant sur la jeune fille le signe de
ia croix, il lui dit:
«Par foy, tous aves bien mestier de confesser;
«N'en Yourroie autant dire pour les membres conper.»
)) Locntion Tnlgaire que Ton n'anrait pas crue si ancienne.
Et il g^eofuit de la chambre. Dans son d^espoir,
jeUDe fille se donne ao diable, qai dc manqae pas d'a]
paralte sous la forme d^un homme.
Seignenn, ly ennemU k 1» dame «bits.
Et Toni di ponr certain ong diable ') engendra
Qul ou Corps de la dame parCaictement parla.
Ainij qne »oug orrea qui taire le Torr», (y°)
L*^tat de Marie ne tarda pas h devenir visible; T
▼Sque, infonnä, preasa de questioos ea niäce qui desig
le jenne GUle comme son eeducteur. EtoDoement
I'ävSqae.
A ses prelaa a dit: «Graut nerTeille cj a. (fol. 387)
■ Eacore dit on voir, on l'a dit de piefa:
«Qua pig vaat la coje eane qne celle qoi conrrs.
Sur l'aviB dea pr^ts assembl^ on suisU le jeane hom
qui prend d'abord les sergents charges de TarrSter p(
des diables, et fait sur euz le signe de la croix. Mis
präsence de l'äTSqne, il essaie eu vaia de se d^feudre
est condamn^ au feu. II accepte son eort avec resigi
tion. Aprea avoir dit ses derni&res priores, au monn
de monter sur le buchet, l'idee lui vient de demaudei
£tre mia en pr^sence de la jeuue fiUe, ce qui lui est :
cordä. «Le diable vous tenten, dit-il ä la ni^ce
Tev^que, vau jugemeut deroier il voua sera demso
« compte de ma mort. — Oncle, brülez-le, car il m^a t
nlee.» Mais aussitöt une voix d'enfaut se tit eutend
sortant du corps de la dame:
»Sire evesqae», diät il, «ja ne vous aienra (fol. 3S9 v')
»Qoe vous ard^B Gillon; vraiment coupe ü'j a
•iCar oDcqnes en sa vie vos oiepce n'adeza;
«Ne ne fus engendres de lui, ne donbtes ja:
»Fils luy de l'ennemi et eil engondre m'a.n
£n entendant ces paroles lea assistants s'4Ioignereut de
jeune fille, et IVveque ordouna de la jeter au feu, mais c
6^ precipita d'elle-meme; le diable quitta soi^ corps, et ä
moment le ciel s'obacurcit et le combte du palaia s'ecron
') Ml. diatlee.
Notiee 8ur le Roman de THstan de Nantenil. 3g5
L'evlque rteolat de se faire hermite, et offrit son bdne-
Gce a Gille, qui le refusa, voulant lui aussi etre hermite.
lis partirent ensemble. A Meaux Teveque mourut.
La est saintifficji dedens ane abahje, (fol. 290 t^
S^ ConüUe ') a a non eii icelle partie.
Gille continua tout dolent sa route vers la Proyence.
C'etait la terre de ses peres, mais eile etait demeuree
Sans hoir, et Charlemagne Favait prise en baillie. II
y avait ä eept lieues d^Avignon une epaisse foret; ce fut
la qne le saint s^arreta. U vivait d^herbes, mais uue biche
Tenait chaque jour, par la Tolonte de Dieu, Ics arroser
de son lait.
Blanchandin, portant toujours son bras coupe, arriva
k CouTelance et apprit le miracle dont Gille avait ete
Tobjet II reconnut bien aux details qui lui iurent don-
Bea que c^etait son fils. En mdme temps il apprit la
iM>rt de Ciarinde sa femme. Desolä, et ne sachant oü
porter ses pas, il resolut de passer en Angleterre dans
fesp^rance d^y trouver son fils.
Helasl le roy Teslonge, mais ne scet oü aller; (fol. 292 v^)
Encore lui couvient bien .xy. ans cheminer
Aids qu'i trouve celui qui le porra saner.
Etaot ä Li^ge, il apprend qu^un toumoi va avoir lieu ä
Namur a Toccasion du mariage du seigneur. II s^y
read.
Beveno^s a Tristan qui, pour acquitter son serment,
etait toujours en quete de Blanchandin. N^ayant plus
d^argent il resolut d^eu aller cbercher ä Nanteuil. Che-
min faisant il passa par Couvelance et apprit que celui
qu'il cherchait avait quittö ceite ville depuis trois jours,
mais on ne put lui donner aucune direction pour le re-
jomdre. S^etant remis en route, desesperö de ne savoir
quelle voie soivre, il rencontra un cbevalier qui lui o£frit
*) Saint -Corneille dtalt a Compl^gne et non a Meaux.
^■krt. f. roa. n. engl. LH. IX. 4. • 26
le faire entrer au serrice d'nn oomte, oe qa^il accept
itant plna velootiers qu'il maaqnait d'argent. Präsent
comt«, Tristan loi plut teUemeiit que celni-ci li
it Cent livres par an et uue robe fourr^ Triata
ise Targent, mala Ü acceptera TengagemeDt si I
ite lui accorde un don. Ce don c'eat d'fetre admU
ter au toumoi,
aA loj de cheTilier; cb aaches suis doobter, (fol. 394)
icQue je Euu chcialier, sv m'en puis bien merler,
uAtcc 1«s Chevalier* Mperooa d'or porter . . .i
,bonl, 'X'rietan jodta avec le comte de Namur; du prt
r coup U le porta k terre avec uae teile violeD<
il faülit le tuer.
«Dieal« dient 1; baroD, aqni est ce TtMal la? (fol. 295 t
nVecy le plaa bei cop que bay on j donna.
— Par fbvia le dUt li aaltre«, <le pria •Bp<at*ntii . . .
Et ij quem de Namor eneore {iaoit lä;
Nb ae pBut releier, chMcon dit qu'i mourn.
foit part de son ätat k Celle qu^il avait äpous^ I
«Pu foyl» dut la comteMe, acil qü » lui jonata
uEat toul le plut valllaus qui eoit anlez '} de^.u
Et paie ditt coiement; aBel chevalieT j a,
nBiea tailles pour deduire une dorne, a'yl l'a.
nHoalt aera aeareua« qoi tel aelgnear ara.»
Tristan desarfoune successivement lc8 deox bin
comte. Ou lui accorde le prix, qui conaistait en un
ronue d'or orate de pierrcries. Pour lui fiüre plu
onneur, le comte de Namur, tout blesaä qu'U etail
ita k cbeTal et -rint mettre son palais h a» düpositioD
s le comte k qui Tristan s'iUät engagi, insiata pou
^arder cbez lui. Comme ils passaient par les ruee
nchandin. reoonnut Tristan «aussi bien qn'un denier»
conrut lui baiaer le pied. Les deux amis qui s'e
nt tant cherchea ae trouvant ainsi reunia, resolureo
') «De CB cülin To;. Gacbet aa mot tä; de meme
), et toiijonn en nn not :
Bt le ro; Blanohandm qa'oMoit «tilw de lä.
Notice sar 1e Roman de Tristan de Nantenil. 387
de psrtir enaemble poor aller k la recberche de Grille,
Trisüiii obiini du comte son conge, et lui offrit la cou-
rönne d'or qiiHl avait gagnee au toumoi. Le comte
refiua de la recevoir et Tobligea meme d'accepter un
cheral et cent marcs d^or fin.
Ung petit votts yray de ces deax rois lessant, (fol. 299)
De la mouller Tristant vous yray recordant
Et du gentil bastart houneste et souffisant,
De Rajmon et de Beufve qui ja estoient grant.
11 arriYa que Florine, Fepouse de Tristan, mourut;
Doch le b&tard, resolut alors draller trouver sa mfere, k
Valvenise, esp^rant avoir des nouvelles de Tristan. D
emmeoa avec lui Baimon et Beuves. Sa m^re, Honor^e,
lui fit bon accueil; eile Pengagea ä se d^fier des parents
du comte de Pouille qu'il avait tuä autrefois ^). « S41
Toiu plalt», lui dit-elle, ayous pouvez encore epouser sa
-TeuTe, Melior. — Dame, ne m^en parlez pas, eile a
'tnhi son seigneur, eile est cause de sa mort.« Gar-
nier (l'^poux d^Honoräe), fit ^crire cette parole et Ten-
^oja a la comtesse: Doon en perdit la vie, comme vous
IVntendrez^). Au bout dW an, Doon paiüt pour Avignon,
oü il esp^rait voir Richer et Antoine; il ne savait pas
qu'ila etaient morts. Au moment de prendre conge, Pa-
ris« la fille d^Honoröe, qui s^etait öprise d^amour pour
fiaimon, lui donna son anneau.
Pois Tot le duc Raymons a per et a mouller, (fol. 900 y^
Mai« mieulx yenist PariBO prina eüat ung berger ;
Car pois lui fist souffrira tort grant encombrier
Ainsy que vous orres cy apres retraitier. ^
Chemin faisant ils apprirent la mort d^ Antoine, de
Richer et de Gui. — « Cette terre est ä vous » , dit alors
^) Voy. ci-dea8U9 p. 30.
*) Kais cela n'ect pas raconte dans le poeme.
*) L'efenement annonce par ces vers n'est nulle part raconte
dam Trittan; il s'agit de Tespulsion de Parise soup^onnee par son
mvi; Toir Parue la dueheue,
26*
g PrdI Hejer
b&tard k ses neTeux, »mais le roi de fViuice la c
ent, il B^agit de U reconvrer.ii Baimon d^clore qi
repassera plus la mer; il dornte Rochebnine et Ermei
Benves et ne vent d'antre terre que la Prorence. T(
deTÜant amsi ils arrivaieDt hAvignon que gouvemait
Itre Dommä Antheaulmes. Etant entr^ dana la hs
c bourgeoU, le b&tard parla ainsi:
Or m'entend^, bftron: (fol. 302}
uVecj ang dunoi*el qnl «st de graDt lenon,
4iQd[ est le pTonthain hoir de ceete regioD,
aCar il est flii du fili au riebe duu Guyon,
uLe Migoear de Naoteul cui ■) Dieu face pardonl
»Etoy fut oultre la mer, que de tj le ecet od,
«Et est toy d'Ermenio, de Rochebnine en (od;
nHore eit Tristan m« peres qni eeor ot de Itnn.
ci Or a oj patlsi de U destmctian
aLe riebe roy Ganor et ay enffaot en aon,
■ Qui eont loort eo bataille a ton et eaua Taiion,
a Du paü d'Auffalerne et la cite de non;
(lOr TOQB prie eil «nffes c'on appellB Raymon
«Que loi vealles aider )t occira le glonton
aQui aes onelea a mit k grant destmctiOQi
uEt si le retenes san* nnlle mMprison
icA aeigneur souverain, aToir en doit le don;
nCar il en est droit sirea, bien prooier le peot od:
t II est fili de mon frere, qni Tristan ot & uon.
• Fils soys Guy de Hanleol, mala baatart m'appeU'oD,
iiSy quo ä l'eritaige ne demande nng boatoo,
uMaie d'aider mee nepTeui ay bonno entencion.»
ch&telaiD Antbeaulmea est averti: il fait saisir i
is cheraliers; malgrä leur defense Doon et Beuves sc
8 et jetös en prieon, Baimon s'^chappe et s'enfuit da
Q forSt oä il trouve un ermitage. C'est Ik que d
18 aept ans vivait saint Gilles. II avait acqois u
le reputatioD de aaiutete que de vingt lienes ä la roni
Teaait se confesser it lui. Raimon, qui dq savait quHl •'
leaait ä soa fi^re, lui demanda sa route. Gilles lui co
IIa d'attendre dans aa cellule juaqu'au lendemain mati
imoD accepta, et, de peur que aoD cfaeval lui fbt enle^
Kotice ma le Romao de Tristan de Nanteuil. 389
par des Tolears, il YOulut le faire entrer ausai dans la
cellule:
Le cheva] estoit haalt, ly huis n'estoit paa graat,
A rentier a Tostel va la maison croulaut, (fol. 305)
Le comble par dessus se ya sy eslongant
Le combles est versus, Gilles 8*en va fayant;
£q sa chappelle entra a Jbesu Crist priant
Qa'i gnrde le Tassal, qn'i ne se Toit ble^nt.
JUais d'encosie Baymon va ung bans reTersanti
Sar le col da destrier va la bucbe cheaut,
£t se n'ot Raymon garde; adonc se ya seignant;
£n la cbappelle entra, son frere Ta suyyant,
Et la maison tresbuche, rien n'y ya demoarant.
«Maison», se dit Raymon, «an diable te commant,
«Et le maistre ensement qni t*alla charpentant,
«Car ce n'est pas ovyrage de Tore ne de^Fersant.
x> J'ay perda mon cheyal dont j'ay le ceor dolant,
— A Dieul» ce dist Termite, «ales de Dieu parlant;
«De la yoye an diable yoas all^s destoumant.
«Cenlz qni sont en leors las sont appell^ mescbant.
«Cheyaliers», dist Saint Gilles, »or ne yoos ayres:
«Pren^s en gr6 de Dien toates ses youlent^.
«Car soy^B bien certains, et il est yeritis,
«De tont ce qne Dien fait il doit estre lois.
»Mteolx yault qne yo cheyal seit ocois et fin^
«Qne dessus yostre ohief feost le merriens yerses.
-^ Sire» s'a dit Raymon, «ja Dien n'en ait hay gresl ^)
aConyent il dont par force, esse plet poorparl^s
«Que moy on mon cheyal seit an jonr d'uy tn^s?
— Amis», dit le prendons, «et c*or yone assases;
«Se yenn ne yoos feoBt ycy c'est grieftes
«£ncor[e] puyesies estre pis assen^s.
«Dien le 'fait poor yo bien, frere penis [r]en gre.»
Baimon goüte peu ces consolations : son cheyal lui
manque juste au moment oü il en a le plus besoia, il
£uit absolument que Termite le lui remplace. — «Mais
d'abord fiutes rechaqpenter ma maison, puis je voos
donnerai un bon cheval.» Satisfait de cette assurance
Kiunion s^endort pendant que le saint dit ses matines«
U ^tait grand jour quand Kaimon se reveilla , et ä sa
gnmde surprise il vit que la cellule ätait rebätie, et
0 Ms. ffre/z.
Pul Harer
ux que devant. II comprit alors qne Boh hdte eti
gaint honune et aimä de Dien; il se jeta h ses [öec
demaudant pardon. Saint Gille l'ezborta k prend
^r^ les ^preuTes enroy^ee par Dieu. Raimon atteod
conta tout« son liiatoire, Ini demandant conseil. A
it l'ennit« vit bien que c'etait son fr&re, «mais» pew
0 Bi je me fais recoonaltre, il ne voudn jamais co
atir a me lusser ici.» Enfin, n'y tenaotplos, il se j(
s 888 bras de 8oa &fere, et disant qui il ätait;
Li nsg Acole l'autre, taodrcmeiit lermojk, (fol. 307)
Aiu ne tat tel piti« ne jamk* ds aera.
'S midi, le aiüiit alla cueiUir les herbes dont il £
depuis sept ans 8a nourritare, et les mit en du tt
v vint une bicbe, eDvoyee par Dieu, qut les arrc
SOD lait )). Gilles ea offrit k sod fr^e. Celui-ci
il pleurer. oFrere», dit-il, nest-ce Ik ce que vc
mgez? — Oui, c'est wie bomie Douiriture, et qui i
ra jouir de la gloire eheste. — Par mon chef, je
is ce qui m^arrivera ni si jamais mon ime ira en i
dis, mu8 je ue mangerai pas de ces beides. Oü veu
i manger? Y a-t-il par ici Tille ou musoa? —
oz lienes d*ici le plus ptks. — Au moins allumez i
1, et j'aurü bientöt ä manger.» Le saint homme
feu, et Raimon allaut a son cheral lui trancba
ise et 1« depouDla.
e OD paiB pu delk (fol. 307 i")
Que de cbeval mengüent, de ce ne tloubtea ja.
Mieulx raimeot que d'un beuf, ja aj buo ne sera.
tnt' la viande fut rötie, Raimon la mwges penda
Gille dtaait de ses herbes. Raimon en pleurait I
, le saint ermite s'^tendit snr un llt de feuilles
une pierre nue sous ea t£te. C^a agr^a pea h Ki
i; il demanda oh il ae coueherait, et oü etüent I
pB. — « Frkre » , dit le saint, « ne parlez point t
la. Craignez le Seignenr qui deacendit sur terre:
Notice BOT le Ronuu de Tristan de NanteaiJ. SQX
cetait tont paissant, il avait cr^e le monde, et cepen-
cdant il voulut naltre pauvrement, et n^eut, pour se re-
ichauffer, que Thaleine d^un boBuf. Les feuilles signi-
tfient la croix oü il fut placö, la pierre sa couronne
«d^epines. Je crois bien gagner par lä le royaume des
icieux.i» Raimon pleura tendrement; mais il essaya en
Tain de dormir. Au matin il proposa ä son &äre de
remmener , lui offirant la moitie de son h^ritage.
Celni-cy ne se laisse point persuader, mais il engage
Kaimon ä faire ses effbrts pour d^livrer Doon et Beuves.
C'est bien aussi ce que Raimon compte faire: il ira de-
mander secours ä Honor^e, la m^re du b&tard, et re-
Tiendra saccager Ayignon. Sur ces entrefaites paraissent
des Chevaliers de France, parmi eux Richard de Nor-
mandie et Savari de Toulouse, qui viennent chercher
Tennite k qui Charlemagne d^sire se confesser. Gille y
consent aprös quelque hesitation, il part, conseillant h
Raimon de demeurer cach^. Mais celui-ci n^est pas de
eet ayis:
«Frere, g'iray o tous, car g*j puis pourfiter; (fol. 309)
«A Charlon tous fanra en penance domier
«Qae du mien heritage il me lest possesser,
«Car a tori le retlent: c'est legier a proayer.
«Vraje absolacion ne lal poves donner
aS*il ne reni a aultray ce qu'l vealt desrober.
«II tient Proavence a tort, sy lul poves moastrer. (y^
«Et ly saine homs responti «Bien lay saray moastrer,
«Et 8*il veuU raison croire Ü fera a amer.)>
lls se mettent en marche, saint Gilles ä pied, Kaimon sur
le cheval qu^on offrait ä son fr^re. Arrive en Avignon,
les bourgeois reconnaissent Raimon et avertissent An-
theaulme qui Tcut le faire saisir. Grace aux prieres du
Saint et aux menaces de Richard de Normandie, ils ar-
iiYent Sans encombre au palais, oü se trouvaient Char-
lemagne, Naimes, Ogier, Pecossais Guillemer et les douze
pairg. Le lendemain, Tempereur se confessa, GUle Tex-
hortait ä la penitenee:
«Recongnoii cy ta vie, gentil fiU a baron; (fol. 310)
«Roia ec de doulce France et ainey t'appell'on
«EjDperiere de Borne et d'AUemaigoe en »on;
92 FanI Mer«
«Hau ta a'ti au jonr d'a; c'niM hom», bieo le »cM ob.
uT'ame n'ar» h«ateur neant plo» qu'un gmtfon
iiSe tu ne le desiers par ferme entencion;
ctCar ja par ta noblece n'arai de Dien pardon
«Se de pecbe n'ai lain 1« corpi comnle poiiioa.
■ Ja ai fait malnt pecbe par le tien ceur felont
«Et guenoii tu» prinee» ä tort « sani raiaon;
ccTu fezU moalt de manlx Segnanll le fili Ajidod
oSi gaerrias k tfirt Girard de Eoaisillon ■) (t*)
ciOr ameDde ta vie, car il ea ett M^eon.n
i'empereur repondiüt qu^il avait dit toiu sea peche
[elaal U laissait le plus gros et disait les petjtsi Sali
iille se revetit des « armes Dieu» ') et dit la messe. A
loment de la secrfete, il adressa k Dieu une ferven
raison pour CbarlemagDe, pnaot que ses pecbäs, ce(
leme dont il n'aurait pas fait peniteace, lui fiiasent r
lis. A ce moment un ange deBceadit du ciel, et tei
Jt au Saint un bref. L'ermite le prit et y tut qi
Ibarles avait commis un pechä dont il n'avait jamais <
olonte de se confesser. II se retouma et de sa ma
igna I'empereur. Celui-ci s'approcha, lut le bref
lenra amferement. II confessa le pecb^ et re^nt Vab»
itioD. Le pecb4 ^tut horrible, on ne le connut pa
lais certaina supposent que ce fbt le p^che qn'il comm
irsqa'il engeodra Kolant en sa sceur germaine *). A
rifere de saint Crille, Cbarlemagne, avant de a'^oigne
onna it Kaimon l'inTestiture par le b&ton d^Avignon i
e Naateuil. Le jeune duo d^livra son fr^re et son oncl
t Saint Gillea retouma dans aon ermitage.
Au bout de quelqne temps, Kaimon resolut, k i
Qggestion du bätard, d'aller recouquerir Aufaleme qi
vait appartenu k Ganor. II fit de son ODcle son uan
') Cet deax adversairet de Charlemagne soot orditialroment mei
ooai* entemble dam lei polniei de la geste de Doon de Uayenc
: lurtout danB Gut dt Nanttuil, voy. dans ce puema vt. I>T6-T <
S6G-7.
*) Les ornemenu aaceTdolanx.
>) Ce [lakiage eat cite dann une Dote de Htiaa dt Bordeaux, ]
liiij. U. 0. Paria a raasamble et dticnte lei diffirantea forme« d
) recit d»D* son Hi*toirt potti^e de CkarUmagne p. 37B-83.
Notice sar ie Roman de Tristan de Nanteuil. 393
cbal et de son frfere Beuves son gonfalonier. Saint Gilles
qaitta sa forSt pour se joindre ä eux, desireux de trouver
une occasion de combattre les payens. Comme ils ^taie&t
eo roQte pour Aufalerne, ils apprirent que Rochebrune
etait tomb^e aux mains du Sarrazin Guintelin de Tre-
moigne qui en avait fait don ä Garcion, le tenaut pour
800 fils ^). Dös le premier engagement, saint Gilles,
s'etant imprudemment ayance ä la poursuite des Sarra2dns,
fat fiut prisonnier. Le si^ge dura quatre ans. Pendant
cet intervalle Ciarisse, la femme de Guintelin, trouva le
mojeQ de s^entretenir avec saint Gilles, et fut par lui
äbsoate du peche qu^elle avait commise en s^unissant ä
son Cousin germain Tristan. La ville ätant affam^e,
Guintelin, Ciarisse et Garcion s'ecbapperent sur un navire,
et les habitants ouvrirent leurs portes aux chr^tiens.
Les fugitifs arriv^rent k Aufaleme oü se trouvait
CUriant avec son epouse Margalie, la plus belle fenune
<le tottte paiennie.
Mais puis fat es sains fons lev^e el baptisie (fol. 317)
Et fot femme BeuYon a la chere hardie *),
Le frere aa dac Raymon qui tant et seignorie
Qni a Parise avoit son amoar octroye *)
Qoi par fanlx traisteurs fut a tort deohassie *).
Ils sont bientot attaquös par les chretiens. Exploits de
»aint Gille qui, par pönitence, portait une hache dW
poidfl enorme. Les Sarrazins sont refoul^s dans la viUe.
En poursuivant les paiens Beuves fut rencontrö par
son fr^re Garcion, et par lui fait prisonnier. Amene ä
Aofiderne, il fut, sur la pri^re de Margalie, qui d^abord
s'etait öprise de lui, epargnö, et r6serv6 en vue d'un
echange. — Le siege dura trois ans; Raimon avait fait
coDstruire autour de la ville soixante tours dans les-
qaelles logeait son armee. — Une nuit Margalie vient ä
^ Voj. ci-dessus p. 358.
^ A ma connaissance il n^est question nulle part ailleurs de ce
Bi&riage de Beates et de Margalie.
*) Ms. odroyee.
*) GL d-dessost P- 3^7» note 3.
394 P*dI Meyer
Beuves et lui offre de Ic d^livrer s'il consent k L'eponi
•1 Dame o, r^pond Beuves « c^est tout ce que je d^ire.
He «(ay qua vona yroie 1» cban^n ealongknt: (fol. 32!
De la TOjrne äit Beuhas tont lon commant ').
uDiimef d'ob veoez-vous?» lui deiuanda son mari k i
retour. — «Beau sire, je craignais d^avoir oublt^ 1
• Boir de renfermer ce franc, mais, gräce.ä Mahom.
»ne nous ^chappera pas. — Terv^ant en soit lo
• demain je le ferai peudre avant le lerer du soleiL"
dame en eut le oceur dolent.
Cette uuit mSine Garcion fit une sortie dang laqn
il enleva Baimon et le bätard Dood. Clariaut voulait
faire mettre k mort, mais sur le conseil de Garcion
consentit k les ^pargner. Lee deux prisonniers reti
T^rent Beuves, qui les raasura en leur faisant part
esp4rances que Margatie lui avait fait concevoir. Raii
pleuroit en songeiuit h Farise i^ qui U avait donne
amour.
Or aproDcbe le terap« et U droite joamee (fol. 334 t*)
Que TristHD avcM Tarne da corp* «erree
Par le genül baatart dont il fltt engendree
Ed Cladte la belle qui bien fut doctrinee *];
HujiueB TOus en sera Ja verite cootee.
Dei buooa voaa lairajr de la tour gueritee
Et de Saint Qille orr^ la rerlte piouTee
Com *) guery Blancbandiii qol Is brace ot coupee.
Trente aus Blancbandin cbercha son fils. 11 en ps
dix outre mer avec Tristan, soudoier du roi qui tej
Jerusalem- U s'etait fait faire un bras de fer auquel e
fixe son bouclicr, et de Tautre bras il tenait l'epee.
bout de ce temps üs resolurcnt de retoumer en Erine
Us y apprireut la mort de Floriue, de Gui, de Gai
d'Autoine, de Ilicher, et le depart de Raimou et
Beuves pour Aufulerac. C'est l\ qu'ils se rendirt
Ärrives aux camps des astiiegeauts, Ue envoyferent un ni
sager pour annoncer leur venue. Celui>ci demande ü
■) Vojet le Premier article p. T, note 3.
T GarcioD.
Notice sur le Romwi de Tristan de Nanteuil. 395
mon; on loi dit quHl est prisonnier et on le condoit &
8on firere Gilles; mais^
«Seignears», dist le message, uvous m*ale8 degabant, (fol. 325 t^
«Car onques Raymon n'ot a frere tel truant
«Aaasy Men est tailleB d'entrer dedens ang champ
«Qae pour prendre les singes en ung boU yerdojant. .
uDame — Dien vous confonde quant voas m'alös moquant!
« Guides qae ne congnolsse Beafvon le bei enffant!»
On loi apprend que saint Gilles est fr^re de Baimon
8ans etre fils de Tristan. II aecomplit alors son message,
et Gille rend gr&ces ä Dieu en pensant qu'il ya enfin voir
son ptee. Joie generale & Tarriv^e des deux barons.
Bianchandin moutre k son fils son bras coup^. Le saint
adresse a Dieu une feryente pri^re. Une voix Celeste
loi enjoint de rapprocher le bras coupe du moignon.
Les deux parties se resoudent. — Tristan vint se oon*
fesser a saint Gille. Le saint Texhortait comme on
doit fiüre pour remettre les p^cheurs dans la voie: all
«T äs, lui disait il, « eu Au&lerne une fenune chretienne
«Qftprte de Verviers avec qui vous avez commis un
*gnve p4che; c'est votre cousine germaine Ciarisse. —
«Qoi vous l'a dit? Je n^en parlai onques ä prStre de
»montier. ^) Je sais que j'engendrai cette nuit-lä un fils ou
• one fille. — He roil tu as engendrä le prince le plus
«hardi qui soit en tout le monde et qui vous faitle plus
«de mal. Bleu souvent le matin il nous vient reveiller,
et pour lui nous n^osons dormir en nos lits. II a pris
•rautrc jour vos deux enfants et votre fröre; on l'ap-
pelle Garcion, et c^est vous qui Tavez engendrä de
«Totre chair.o Tristan se mit ä pleurer: aSi je pouvais
'le prendre, je le ferais baptiser et lui donnerais terre. »
Ce jour tous allörent festoyer; ils burent tant de vin
quils ne se pouvaient aider: il n^ avait dans Tarmee
queux ni bouteiller qui ne trebuchät. Mal leur en
advint Cette nuit meme les Sarrazins conduits par Guin-
telin, Garcion et Claiiant firent une sortie. Ils se diri-
»)
äaiat GiUe le «avait par Clariise, Toy. Gi*deasiui p. 3d4.
Pmul H«jer
nt vers la teote des deux rois, oü Gilles veilkit sc
tt See oraisoQB. Tristan et BlaDchaDdin, reveill^s
! häte, n'^tuent pas eocore armes que dejk lenr tci
reDversee. Si Tristan avait ea soii olifiuit, il i
laav^, nuus Gille l'avait pris et essayut ea vain
Br.
M*is n'eo geclMt ang son ponr tont Tor de Pftrli, (fol. !
Cu le ber n'estoit pat du mont le plai hardit.
:an est blesed mortellement par Garcioo. «Qui
loi demacde oelui-ci. iTa as tu^ Tristan le
iui. — C'est un bardi biuvn qai l'a mis k fin;
ppelle Garcion». Tristan reconnaissant son fils, <
le ä lai parier en privi. Le Sarrazin Teoipc
i'aux foes^:
aViens avanti, d!t Tristan, «et baise-moi; je
donne ma inort. Je suis ton pfere, Tristan le fils
t de Nanteuil, et je t^ai engendre & Nanteuil en
Bine germaine Clarisse.» Puls il le conjure de
ertiTf de dilirrer Doon, Raimon et Benvea, et
er la mort de Gni, aasassinä par Feraant.
Et qoant il ot ce ült, pnis ne pari» raicoD; (fol. 330}
L'ame parti dn eorps: Dien Iui face pardool
Eotie lea brsi mourut de lon fili Garcion
Qui moalt ot an son ceur, grant admiracian
De ce qa'i Ini aToit recorde tel tefon.
ion tont ^mu porte le corps de son pire en Au
: il le desarme et appelle Ciarisse. Celle-ci
lit Tristan:
«Hei» dist «lle, TrisUn, udoulx amia et lecrea (fol. 330
«Le plos lailUnt dn monde et le plui redoubt^i.
■ Eatea voai doncqnef mort et da siecle fines?'
Adonc le quenrt baiter et etlraint gea coitel
Elle a dit s lOD tU: «Paar Dieal c'oT me taei,
■ Cor je ne veux plna Titn, ja a; veicu bmm
cQnant mon lojal amy est a la mort IiTTii,
iUm eoniin«, mes aaii«, donli, lojaolx et priret
■ Qai voBj • aint; aiort? last dije uel poiilt
prend k sa mfere qu'il est le meurtrier et la bl&i
) Iui avoir pas fait plus tot connattre son pere.
Notioe 8or le Rooma de Triatan de Nanteail. 397
Cependant Gnintelin et Clariant avaient continuä le
combat et ramen^rent prisonniers Gille, Blanchandin et
doQze Chevaliers qui all^rent rejoindre prison Doon et
ses denx neveux, mais ils ignoraient encore la mort de
Tristan. Oyez ce qae fit Garcion. II descendit dans la
prison portant un tortis enflammö et une epöe nue. II
troaya les chretiens, qui se croyaient *k leur demi^re
beore, prets k rendre chörement leur vie. H se fait con-
nahre, et samt Gille confirme ses paroles. Alors, bais-
sant la tete, il tend son ^pee et ofire sa yie. Beuves
lülait firapper, lorsque Saint Gille et Doon Tarretent. ^ Ils
s'embrassent tous cn signe de paix,
Beuves le fist envis, trop üt le cner dolent. (fol. 333)
Garcion re^oit, dans la prison ineme, le bapteme, son
nom fist change en celui de Grcve^on. «En effet)), dit
Saint Gilles, «le seul bomme que redoute Clariant est
celui qui, sous le nom de GreTe9on, doit Toccire.))
(ireTe^on s^engage h tuer Clariant, mais il demande
gnce poor Gmintelin. — « Par Dieu, j'accorde qae vous
oe hi fassiez aucun mal», repond saint Gille, «mais
•laissez-moi Toccire.» Le jeune honmie insiste et ob-
u'ent que son pere adoptif soit epargne.
Las] pour qooy ne roccient ly nobille baroni (fol. 334)
Car puis fist tant de mal Temperiere Charlon
Kittre lui et Goubaalt le traistre larron
Que Charles en souffry mainte perdicion;
Mais pais en fut veng^s par le bon dac Lyon
Qui fut sirefi de Bourges la cite de renon *).
Les Chevaliers se rendent au chäteau et s'arment.
Or sont appareillÄ no baron Chevalier; (t^
Greve^on ly yassaulx ne se toU atarger,
Droit a Tnis de la chambre Clariant rarersier
Est al^ Tistemeat le grant hais debriser.
Glariaot sailli so«, sy commance a hnebier:
«Mahonl qui esse la qui me yient resTeiller?»
Et Qrcfe^on lui dist, sans point de l'atarger:
0 Allusion an poeme de Lyon de Bourges qui n'a encore M
l'objet d'aacun travail.
Paul U«7er, Notiee tut la Ronftn de TiUtu do Nutenil.
nVfteiaali, c'est GrsTefon qni ts Tt«nt easiUer.
— ßiev«;oDen, dist le roy, «j'oj bien a ton pltdder
■ Qae tu ea Gsision qua taut doy avoir cber.
— Par Dleutn dlst le Tsagal, uj'b; tait mon non cbu^
aU coavient noitre amoiu an jonr d'nj d«Uier.
■Tu dia ^a* Qr«Ta«aaa te dolt a non jugar,
■ Et bien dit >) 1« t'ont If diablot i'wateti
oOncqaes met n'acointa« ly rray avant-parlar,
oCar pa» no t'ont menty; »y te vonrray paler.
«J'sy k non Or«<efoiii ]« m'ay fait baptlier
«Ce qae tu me&sU rantrier mei onclei cber;
«C'eatoient ms« deoz oqcIm, hj le* me fmtlt lengerji
Dont entront en la cbambie, la clarte Alt rayer;
Clariant va ferir de la boche d'acier;
Vag tel cop Ini donna parmi le haoapler
Que jiuqaei ee espaule« n'y remeat que tranclier;
Le gloot est cheäs mort, ne «e penl radrecer.
Paii Tont pai le ahutel lei paieoa mehalgnu'; (fol. 335)
En lenrs lu en ont mort la oait dami miilcr.
La cbambre GutnCelin Tont toute debriaer,
Gulntelin ont Baisy giiant lea aa monller,
Mala poiut IIa ne t'occdent, malt ne a^sy retnütier
La canas ne conDunt, point n'y volz Tarier,
Car n'ut ploa de matiere pour le lirre eaaaiMer.
Cy fiaeral mon llvre de Tristan le gneriier.
De aea enffana anaay, de aon frere Bicber *);
Bien lenr octroit aa gloire et les veulle avancert
Et TOna auaay aeigneura, je Tcol auaay priar
Et d'un aultre romanl voua voarray commancer.
II eat tenipa d'sUer boire, j'en ay gnat deairier.
Explicit de Gny de Nantenl
Boneber. >)
_ Paul Meyer.
•) Corr. prtdilt
>) Quel eat ce Bicber? Le aenl peraoouage de ce non daoi
poeme eat le Sla de G^or, qni itait par coniaqneait onola de Triati
■) Ce doit elre le nom da copiate.
Volksmärchen aas der Landschaft Forez in Frankreich. 399
Volksmärchen aus der Landschaft Forez
in Frankreich.
Le Lü au^) le ßeynard ayit fait in essart^ de
meto, en allant k Mountartchi *)• Quand meyon le blot,
ayoQ bitta de burre dins ina bitchi *). . Et le Keynard
quavet ina tchmgletta ^ au couä, dizii au Lü: ^Me
souonon par allä de baptisä^ ®). £t aul ^) alleit mindzä^)
le burre; n^iu mindzeve le quart.
Et le Lü Dy dizeit: ^Coument . s^appelle iquo pet«
chit?' »)
— ^S^appelle Quart-Mindzot\
Tomant mere '^) de blot, n'in meyeron prou *^).
Et le Reynard tome faire etchingla soun etclungle et
<^ an Lü: ^Me souonoD par alla de baptisa\
Et le Reynard alleit vez le burre, et n^in inindzeit
h meto.
Qoand au ^^) vegnit, le Lü demandeit: ^Coument
sappelle iquo petchit?'
— *S'appelle Meto-Mindzot', dizit le Reynard, et
lorne mfere de blot. Tot d'in coua *'), tomeit etchihglä
sa cloutsetta et dizit au Lü: ^Me souonon par all4 de
baptisa*.
Au mindzeit tut le burre qu'ere dins la bitchi, et ny
tchia deifins, et quand le Lü ny demandeit: ^Coument
sappelle iquo petchit qu^ant baptisot?' — 'S'appeDe Tut-
Miudzot, que ny o in petchit pot\ dizit le Reynard.
£t le Lü preneit fam ^^) et allot vire dins la bitchi;
au voulit mindzä le Reynard.
>) aTac. — *) Utk defriohement, endroit defricb^« — *) Mon-
urcher. — *) Qnand iU moisBonn^rent le ble, iis mirent da bearre
^s an pot. — *) nne ciochatte. — ^) On m'appelle pour aller a nn
tupieoM. — ') il. — •) maager. — •) ce petit. — i») moiasonner. —
') as^ez. — >*) iL — i") Tottt d*un ceup. — ^*) faim.
K) Bdnhotd Kühler
'Me m!ndza paa', ny dizit-aa, ^eiins ') £ns
lamie qne ly o biau de lard, mas ny oye tnä *) io i
lit partsu ") par passä.
Le Lft passeit tut de mSmou*), et a'iD mind:
ipi que n'en poye plus passä.
Et le Reynard au gueUve'): 'Couriez, couriez,
La mindze tut votrou lard'.
Ley oourr^ron au de barres, mas le Lik b'iq saui
tomeit Toull mindzä le Keynard.
An Ui dizet: ^Me mindza paa, io te menarai din
idret que ly o biau de trueites' *)■
Ly attacheron un pagni ') k la quoua "), et au li
i ly bittä de trueites, ly bitteron de peires *") et
ratcheroD la quoua.
*Iquo coua^ ^'), dizeit le Lfi, 'te toIou miDdzä\
*Me mindza pae', dizeit le Reynard, *te farai t
a quoua d'etoupa, et te menarai dins na fönt ")
o bian de burre/
Et que n'era mä in» peita blaulchi.
Le LA «BDteit dedbs et s'ln niytU ").
Lei bardzercB ■<) fezeroD In banuo ■*).
Et inei cBTdea nj deoioureniD "}.
Zu Torstehendem Märchen in der Mundart von Ss
ian-Soleymieux, welches indem 'Diotionnüre duFa
srezien par L.-Fierre Gras' (Lyon 18G3), S. 220 i
^theilt ist, vergleiche man von Hahn, Griechische }i/.
len No. 89; Campbell, Populär Tales of the V
iglilands No. ^y, Asbjümsen und Moe Morske Fol
entyr No. 17, II; J. Amason Islenzkar Thjödsögur
') aoiu iroDi. — •) «aolenient. — •) partais. troo. — ^ qt
tme. — ■) cru. — *) trnitei. — *) panier. — ■) queu». — >) li«i)
pierre*. — '>) Cett« f«is. — >*) nna fontaiDe. — '^ se noja
Lei bergbrM. — ■*) nn fen de joie. — >*) Hiena bemerkt
iranigeber: Loraqoe qaelqn'nn raroante nne hiitoire inTraiieinbli
•nppon toBJonr« qa'll l'a appriae muc veill^ dea eardenn
Inf re, ah Ton ne dibite que dea menaongM, et l'oa demande aa ■
ir: 'Eat-ce qae tu oardaia daui ce pa^a-l»?' Natre oonteor pr*f
plaiMnterie en aTonant qn'il j a laiM^ ms cardei.
Volkamärchen aas der Landschaft Forez in Frankreich. 401
Aefintyri 11, 509 (in englischer Uebersetzung in den
Icelandic Legends, translated by Powell and Magnüsson,
n, 606); MüllenhofF, Sagen, Märchen und Lieder aus
Schleswig, Holstein und Lauenburg S. 468; Grimm,
Kinder- und Hausmärchen No. 2; Firmenich, Germaniens
Völkerstimmen I, 91. Wie im franzosischen Märchen,
80 sind auch im griechischen, im gaelischen und im hol-
steinischen Wolf und Fuchs die handelnden Thiere, im
norwegischen ist der Bär an die Stelle des Wolfs getre-
ten. SoDst spielt das Märchen auch zwischen Katze und
Maas (Grimm), oder* zwischen Hahn und Huhn (Firme-
nich), oder zwischen Fuchs und Hahn (Variante bei
Grioun), in Island zwischen einem Mann und seiner
Frau. Die Namen der Täuflinge sind im griechischen
Märchen: Anfanginchen, Mittinchen, Stülpinchen; im
f^aelischen: Foveeal (Under its mouth), Moolay Moolay
(About half and half), Booill eemlich (Licking all up);
im norwegischen: Begyndtpaa (Angefangen), Halvsdt
(Halbgegessen), Slikket-i -Bunden (Boden geleert); im
kolsteinischen : Halfuet, Drevirteluet, Schrapopnbom ;
im isländischen: Borda (Rand), Midja (Mitte), Logg (Falz
am Boden), Botni (Boden); bei Grimm: Hautab, Halbaus,
(^zaufl, und: Kandaus, Halbaus, Ganzaus; bei Firme-
oich: Schlichtaf, Halfut, Stülpum. Der zweite Theil
de« französischen Märchens, von der Entdeckung des
geleerten Buttertopfes an bis zum Ende, steht nur in
äufserlicher loser Verbindung mit dem Haupttheil. Es
^ind einzelne Schwanke von Fuchs und Wolf, die hier
verbunden sind. Wenn der Wolf sich so dick frifst, dafs
er kaum wieder aus dem Loch heraus kann, so ver-
gleiche man dazu Grimm, Reinhart Fuchs S. CCLXV und
Grundtvig, Gamle danske Minder U, 119. Die Art, wie
er seinen Schwanz verliert, erinnert, an den bekannten
Fischzug des Wolfs im Eis, noch mehr aber an das
a&ikanische Thiermärchen bei Grimm, Kinder- und Haus-
märchen ni, 372. und endlich wie der Fuchs dem Wolf
^inen weifsen Stein in einem Brunnen fiir Butter ausgibt,
^0 glaubt anderwärts der Wolf dem Fuchs, der in einem
Brunnen sich spiegelnde Mond sei ein Käse, vgl. F. W.
J*brb. (. ro«. n. engl. Lit. IX 4. 27
402 Reinhold Köhler, VolkBrnarchen aas der Landschftft Forez.
Schmidt zu Petrus Alfonsi S. 154; J. Grimm, Reinhart
Fuchs S. CGiiXXVii und Dunlop- Liebrecht S. 484^.
Auber diesem Märchen enthält das Dictionnaire du
patois forezien, neben mehreren mundartlichen Liedern
und andern Gedichten, noch zwei hübsche Versionen des
Märchens vom Rothkäppchen (S. 205 und S. 210) und
einige Fragmente des Märchens vom Daumesdick (S.
201), der bald Plen-Pougnet, bald Gros-d'in-Pion heifst
Er wird von einem Ochsen verschlungen und ruft seiner
suchenden und nach ihm rufenden Mutter zu: ^Sei guiens
le ventre deu bi^u moure^ (Je suis dans le ventre du
boeuf noir) , die Mutter weifs nicht was sie machen soll,
als plötzlich 4e bieu mourö faguö vun bousat, et Plein-
Pougnet ley se troubö^ (le boeuf noir fit une bouse, et
Plcin-Poing s^ trouva). Ein andermal wird er von einem
Wolf verschlungen, und wenn nun der Wolf Schafe ran-
ben will, schreit Daumesdick im Leibe des Wolfes den
Schäfern zu: ^Gara, gara, que lou lü vint mindu
voutres feyes (brebis)!^ — ganz so wie im griechiscben
Märchen (v. Hahn No. 55) Halberbschen aus dem Leib
des Wolfes ruft: 'He, ihr Hirten,' der Wolf fipüst euch
die Schafe!' Im griechischen Märchen stürzt sich der
Wolf aus Verzweiflung darüber von einem Felsen her- ,
unter zu Tode; im französischen zwängt er sich auf Rstb |
des Fuchises durch zwei eng bei einander stehende Bänme |
hindurch und prefst so den unbequemen Daumesdick
heraus. Endlich erzählt das französische Märchen auch
noch vom Daumesdick, wie er von einem Baum aus
Räuber belauscht, die ihre Beute theilen. Indem er im*
mer dazwischen ruft, todtet der zornige Hauptmann,
welcher glaubt, seine Leute seien es, einen nach dem
andern, und als auch dann die Stimme immer noch ruft?
wirft er das Geld hin und flieht.
S. 2.S0 bemerkt Hr. Gras: 'Les contes et les chan-
sons sont fort multipli6s dans la montagne (im Qehirg^
von Forez) \ Mochte doch diese Fundgrube recht aus-
gebeutet werden!
Weimar, Juni 1868.
Reinhold Kohler.
Kritische Anzeigen: 403
Kritische Anzeigen.
L'Art d'Amors und li Remedes d'Amors, zwei altfranzosische Lehr-
gedichte von Jacques d*Amiens, nach der Dresdener Handschrift
inm ersten Male vollständig herausgegeben von Dr. Oustav Körting,
Leipzig, 1868. 8. XXXn.102 pp.
(Fortsetzung.)
Die zweite Pariser Handschrift, Ms. 12478, schliefst sich
der Handschrift Notre^Dame fast überall eng an, natürlich
abgesehen von den durcligehenden Modificationen , welche der
Copist, der jedenfalls über hundert Jahre später das Gedicht
abschrieb, in die Sprache hat einfahren müssen. Sie bestätigt
fast aasnahmslos die Besserungen, welche wir aaf Gmnd der
Uandschrift Notre-Dame in den Text der Dresdener Hand-
Mhrift einfuhren können; von grofseren Abweichungen habe
ifh nur an zwei oder drei Stellen Interpolationen bemerkt,
diionter eine von 18 Versen, zwischen den Versen der
Ihadschrift Notre-Dame, die 1688 und 1689 der Dresdener
Hamiiehrifl entsprechen. Diese Interpolation, durch die der
Copnt der Handschrift 12478 (oder seine QueUe, worauf es
hier gar nicht ankommt) eine schon an sich scabrose Stelle
des Ms. Notre-Dame, welche das Dresdener Ms. mildert, mit
merkwürdigem Ungeschmack überlud, ist so ungeschickt ein-
eeffickt, dafs das Flick werk selbst dem oberflächlichen Beo-
bachter nicht leicht entgehen kann. Der Mittheilung ist diese
Interpolation nicht werth. Eine andere Interpolation von
24 Versen, die nicht geschickter eingefügt sind, und auch das
Vorhergehende nur amplificiren, findet sich zwischen 741
ond 742. Was den Genfer Druck anbelangt, von dem Kör-
ting glanbt, dafs er nur in dem Exemplare des Herrn Bordier
t«kannt sei, so ist es mit dessen «insigne rarete» nicht weit
ber. Schon Meyer hat in seinem mehrerwäbnten Artikel darauf
aufinerksam gemacht, dafs dieses Buch, weit entfernt eine
idition eomptetement ineonnue ä tous Us bibliographes i^ zu
sein (Michelant, clef d'amour, £inl. p. vni), sich schon in
Bronet's Manuel verzeichnet findet, wo 3 Exemplare der Quart-
aosgabe and 2 der OctavausgaDe angeführt stehen. Was aber
weder Michelant noch Meyer wufste, ist, dafs in ihrer unmittel-
baren Nähe, in der Pariser kaiserlichen Bibliothek zwei Quart-
27 •
404 Kritiiche Anseigen:
exemplare des Geofer Drucks sich vorfinden, von denen das
eine sogar schon im alten Catalog, der 1750 erschien, anter
Nr. 1183A verzeichnet ist Das andere Exemplar befindet
sich in einem recueil factice hinter den Öl arrests dPamotir
(yeave Trepperei Nr. 1363 d. Catal.). In dem gedmckten
Catalog steht nach dem Gebrauche bei dieser Nummer nur das
erste der darin enthaltenen Druckwerke verzeichnet. Ausser-
dem steht die bei Brunet erwähnte Octavausgabe des Genfer
Drucks schon in Barbier*s Dictionnaire des ouvrages ctnonyme*
1823, II. p. 528 verzeichnet Das macht mit Herrn Bordier's
Exemplar, welches ich nicht einsehen konnte weil es in Genf,
mit dem welches ein Genfer Freund des Herrn Bordier besitit,
und einem Exemplare des Herrn A. Firmin Didot schon
11 Exemplare des Genfer Drucks in Quart und Octav. Da
man die Nummer 1183A der kaiserl. Bibliothek nicht finden
konnte, so habe ich nur das zweite Exemplar in Quart col-
lationiren können. Es ist eine Ausgabe, die bei Brunet und
soviel ich weifs auch anderswo nicht verzeichnet ist; sie ent-
hält nur eine Golonne, 54 Seiten statt 44 des Bordier^scben
Exemplars und die Vignette auf dem Verso des Titels ist ab-
weichend. Im übrigen stimmt sie aber genau zu Allem, was
Michelant und Meyer über und ans Herrn Bordier's Exem-
plar notirt haben.
Für etwa 130 Verse gegen das Ende des Gedichtes kön-
nen wir aufser der Handschrift 12478 noch das Utrecbter
Fragment vergleichen, welches nur den letzten Theil des Ge-
dichtes umfafst Wir finden, dafs mit Hinzurechnung der Tier
Verse, die im Utrechter Fragment thnilweise schon durch den
Mangel des correspondirenden Reims als fehlend erksnnt
werden ^), die betreffenden Theile des Fragments zn der
Handschrift 12478, abgesehen von den Textescorruptionen des
Utrechter Fragments, dem Inhalte nach Zeile Gr Zeile stim-
men. Ms. 12478 ist jünger als das Utrechter Fragment (wel-
ches nach Herrn Vermeuler's Angabe „ auf das 14. Jahrhundert
hinweist^') aber durchweg sorgfaltiger geschrieben, da niaa
doch wohl nicht alle die Fehler in der von Körting veröffent-
lichten Abschrift auf Rechnung des Gopisten des Herrn Ver-
meuler schreiben darf, wenn man auch Grund hat, anzooeh-
^) So auch V. 79 nnd 82 des Utrechter Fragments. — Körting
scheint diesen Mangel nicht bemerkt zu haben. — Die beiden andern
Verse fehlen nach V. 103.
L'Art d'Amors ond li Remedes d'Amors. 405
men, dalk derselbe der lütfranzosiscfaen Palaeographie sehr
wenig kondig war. Diese Uebereinstiminang mit dem Utrech-
ter Fragment im AllgemeiDen, die wortliche Uebereinstimmang
der zehn letzten Verse im Ms. 12478 mit V. 127 — 136 des
Utrechter Fragments im Besonderen läfst uns schon jetzt ver-
mathen, dafs dem Schreiber von 12478, welcher ojffenbar eine
gute and vollständige Handschrift vor sich hatte and der
Dicht etwa^ weil der Rest des Manascripts in seinem Origi-
nale mangelte, sondern ans irgend einem anderen Grunde sich
onterbrochen hat, seine letzte Colnmne aber auf dem Verso
des 34. Blattes vollständig ausschrieb und ein Blatt zu zwei
Colomnen weifs liefs, eine Recension vorgelegen habe, welche,
wenigstens gegen das Ende hin, dem Utrechter Fragment sehr
nahe stand. Denn den Rest der Dresdener Recension, etwa
2iX) Verse, konnte dies Blatt nicht aufnehmen, wohl aber die
50 Verse, die nach den letzten Zehn in 12478, welche mit
dem Utrechter Fragment genau stimmen, in demselben noch
folgen. -— Soviel über das Verhältnis des Utrechter Frag-
ments zu Ms. 12478.
Was die Vergleichung des Fragments mit der Hand-
sdkrift Notre-Dame anlangt, so liefert dieselbe^ da das Utrech-
ttr Fragment wesentlich mit Ms. 12478 übereinstimmt, durch-
weg dieselben Resultate, die aus der Vergleichung dieser
Handschrift mit Ms. Notre-Dame hervorgehen. Wir sehen,
dah V. 1 — 78 des Utrechter Fragments zu den betreffenden
Versen der Handschrift Notre-Dame ganz genau stimmen ^)
and dab der ganze Rest, das Ms. 12478, wie das Utrechter
Fragment (soweit das, wie erwähnt, am Ende unvollständige
Ms. Notre-Dame die Vergleichung zuläfst), weiter nichts ist,
aU eine verkiirzte Redaction dieser Handschrift^ und zwar
Terkurzt auf eine ungemein primitive Weise, indem einfach
Verse weggelassen sind. So verkürzt das Utrechter Fragment
seine Verse 79 — 88 aus 22 Versen des Ms. Notre-Dame.
Diesen Process zu veranschaulichen^ theile ich die betreffende
Stelle aus Ms. Notre-Dame mit. Die cursiv gedruckten Verse
des Ms. Notre-Dame machen das Utrechter Fragment aus.
Zar Ver^eichung theile ich auch die betreffende Stelle des
Ms. 12478 mit, wodurch nun diese Stelle in sämmtlichen fünf
') Za V. 39 — 42 des Utrechter Fragi&ents, Tgl. unten die Emen-
datioaen.
406
Kritische AoMigen:
Fonnen gedrockt vorliegt ^). Es wird aaa dieser Vergleichnog
die von mir behauptete anmitleibare Verwandtschaft des Utrech-
ter Fragments mit dem Ms. 12478 sar Evidenz hervorgehen
und sie werden als zwei abgdcnrzte Redactionen der im Ms.
Notre-Dame vorliegenden Recension erscheinen, von denen
die erste, wie das bei der Art der Abkanong nicht anders
sein konnte, sehr unverständlich und unzusammenhängend, die
zweite ziemlich lesbar ist, die aber dem Inhalte nach, ab-
gesehen von einzelnen Znstntzungen des Ms. 12478, die dem
Bestreben zu verdanken sind, in diesen gewaltsam abgekurz-
ten Text einigen Zusammenhang hineinzubringen, ganz genau
übereinstimmen.
Ms. S5545 (Notre-Dame 274^>")
[S]e jor U mea, que a toi tfiengne,
Ses que feras? or t'en sonvaingne
Et si ne le met en oabli,
Or t*en soavaingne je t*em prie:
La, ou ne li dois Vuia ouvrir
Mener U dois et reeoiüir
Et si fai anssi que ne sache,
Par Ott il vient, ne qa*il porcbaoe;
£^ ti tien Fui$ petit estroit,
Si qn'il y past a grant destroit,
De tant, com il plns avera
IVangoisses et plus t'amera.
[B]neor je te veU devisier:
iS^im pou le fais a tuia mtuer
Et Inec soit une piece an vent,
Ja ne li grevera noiant
Ain» qv^il y etUre a la pluie,
Riens ne feras, qui K anuie,
Se le faisoies maintenant
Iloecqaes monrir en estant, *
Cor qui ttamors sa joie atant^
Treitout en gri et an bon prant.
Ms. 12478 (sappl. fr. 1316.)
Le jour li mes, qu'il a toy neogne,
Fay samblant qu'il ne t'en 6o«-
viengne,
La, OQ tu li dois Tuis ouvrir,
Et bien Tiengnier et recnellir,
Tenir 11 dois si tres estroit,
Qn*il y entre par grant destroit
Et se te Toeil cy aviser:
C*un pea le laisse a ruis muter,
Ains qu'il entre au rent, a la plsi^i
Tant que .1. petit luy anuie,
Car qui d'amours le joie ateot,
Trestout en gr^ bien et mal prent
Diese Yergleichnng ist in vieler Beziehung interessant.
Wie wir sehen^ steht das Utrechter Fragment der Handschrift
Notre-Dame noch einen bedeutenden Schritt naher; es h&t
z. B. das mener li dois, das petit estroit^ das encor te ml
je deviser ^ das faie mueer und namentlich das ri^fi ne feras
qui li ennvie noch bewahrt, wahrend die Bearbeitung io
^ Aus dem Genfer Druck ist die Stelle sur VergleichoBg bei
Meyer a, a. O. mitgetheilt.
L*Art d' Amors und Ji Remedes d'Amors. 407
12478 schon nicht ohne Geschick thatig gewesen ist, die
I Terschiedenen Nonsense, die ans einer so primitiven Art der
Abknrziing notfawendig entstehen mufsten, möglichst verschwin-
den la machen. Merkwürdig ist es, dafs nur einzelne Stellen
am Ende der Handschrift Notre-Dame diese Art Enrznng
erlitten haben, denn was weiter noch im Ms. Notre-Dame
erhalten lat, stimmt vollständig zum Utrechter Fragment,
uuDentlich zu dessen Versen 103 — 116, 148—150, 185 und
186. —
Ana der nachgewiesenen Uebereinstimmnng des Utrech-
ter Fragments mit den entsprechenden Stellen des Ms. Notre-
Dame haben wir alle Veranlassung zu schliefsen, dafs die
weitere nnd vollständige, von der Dresdener Handschrift ab-
weichende Recension, von der uns im Utrechter Fragment eine
verkürzte resp. verstammelte Form vorliegt, identisch ist mit
der uns in der Handschrift Notre-Dame vorliegenden Re-
ceoflion.
Die Uebereinstimmang des Genfer Drncka mit dem Utrecht
ter Fragment ist schon von Paul Meyer (in dem mehrfach
erwähnten Artikel der Bevue critique) behauptet nnd nach-
gewiesen; andererseits habe ich die nahe Verwandtschaft
des Utrechter Fragments mit der Handschrift Notre-Dame
and des Ms. 12478 mit beiden nachgewiesen: es ist uns so-
mit die Recenaion der Handschrift Notre-Dame vierfach aber-
liefert, erstens im Ms. Notre-Dame selbst, zweitens im Utrech-
ter Fragment, drittens in der Handschrift 12478) viertens im
Genfer Druck. Damit ßllt die Ansicht Korting's, dafs „die
Utrechter Dichtung, von der unser Fragment der einzige erhal-
tene &est ist, eine Bearbeitung oder Nachbildung der Dresde-
ner*' seL Was den 9, Wahrscheinlichkeitsbeweis '^ Korting's an-
lingt, so fallt der eine Grund desselben, die moderne Sprach-
form des Utrechter Fragments, durch die Auffindung der
Handschrift Notre-Dame, welche ich als die Urform der in
dem Utrechter Fragment vorliegenden Verstummelang nach-
gewiesen habe, fort; den zweiten, dafs der Verfasser nicht
genannt (wenn das ein Grund ist), hellt der Nachweis auf,
wie das Utrechter Fragment aus der Recension, von welcher
ans das Ms. Notre-Dame die ältere und vollständigere Form
gibt, durch einfache Weglassung von Versen verkürzt ist. Die
zam Zusammenhang nicht nothwendigen Verse, in denen sich
der Dichter nennt, konnten noch mit weit grosserem Recht
408 Kritische Anzeigen:
und za geringerem Schaden des Verstandniases weggelassen
werden, als manche für den Zusammenhang nothige Verse,
die ich als einfach weggelassen nachgewiesen habe. — Weit
entfernt also, die Dresdener Handschrift als die älteste miter
den vorliegenden Formen der art (Tamors anzusehen, yon
der dann das Utrechter Fragment, wie der Genfer Druck
rifacimenti^ erkennen wir vielmehr die älteste vorliegende
Form des Gedichtes in der Handschrift Notre-Dame, wozu
uns hauptsachlich folgende Gesichtspunkte veranlassen:
1) ist die Handschrift Notre-Dame wohl mindestens gleich-
altrig, vielleicht alter als das Dresdener Ms. Eiue grofisere
Gewifsheit über diesen Funct würde uns freilich die
Autopsie des Dresdener Ms. verschaffen. Ohne diese
können wir freilich nur aus innem Gründen der Hand-
schrift Notre-Dame ein grofseres Alter beimessen. Diese
inneren Gründe, nicht obligatorisch für das höhere Alter
der Handschrift Notre-Dame, aber stringent für das
höhere Alter der Recension Notre-Dame, sind nament-
lich die folgenden, die sich insofern dem ersten unter-
ordnen.
2) Die ungleich grofsere Correctheit des Textes von Notre-
Dame, der, soweit er erhalten ist, allen den zahlreichen
Verderbnissen der Dresdener Handschrift abhilft
3) Die Verderbnis der Reime im Dresdener Ms.
4) Die Interpolationen im Dresdener Ms.
5) Die Interversion der Dresdener Handschrift, die oben
des Weiteren besprochen wurde und die wohl als nach-
gewiesen zu erachten ist, wenn aufser den natürlichen
Bedingungen der logischen Folge vier Formen der üeber-
lieferung, darunter zwei, die einen bei Weitem besseren
Text geben, gegen die eihe Autorität des Dresdener Ms.
sprechen.
Um noch ein Wort über das Verhältnis der vier Ueber-
lieferungen der nach meiner Ansicht ältesten Recension zo
sagen, so glaube ich, dafs das Utrechter Fragment wegen
der augenfälligen Uebereinstimmungen des Textes als verkante
Recension direct zu der Handschrift Notre-Dame zu stellen
ist. Ich spreche hierbei die Vermuthung aus, dafs das
Utrechter Fragment nur defshalb oft ganz ohne Sinn ond
Verstand, wie mit der Scheere ans der Recension Notre-Dame
herausgeschnitten ist, weil der Copist auf den wenigen (5)
L*Art d'Amors und li Remedes d'Amors. 409
freigebliebenen Blattern des Burmann^schen Pindarcodex den
ganzen Rest des Gedichts bringen >vollte. Kürzungen dieser
Art, bei denen Ranmersparnis der einzige Grand gewesen,
sind ja nichts Seltenes. Uebrigens ist es bedauerlich, dals
Herr Vermeuler Herrn Körting nicht mitgetheilt, ob zwischen
dem griechischen und dem altfranzosischen Texte in dem
Pindarcodex nicht Merkmale ausgerissener Blatter sich finden.
Dals da wirklich Blätter ausgerissen, yermuthe ich sehr
stark, weil ich keinen Grund sehe, weshalb der Copist nur
den letzten Theil des Gedichts hätte mittheilen wollen. Den
Anfang mitzatheilen, wäre viel natürlicher gewesen. Die Re-
eension, Ton der das Utrechter Fragment ein Best und von
der in der Handschrift Notre-Dame eine vollständigere Form
Torliegt, hat dann auch offenbar, wie schon Meyer mit Bezug
«f das damals aUein bekannte ütrechter Fragment bemerkt,
dem Genfer Druck, der natürlich die Sprache bedeutend ver-
jöngt, zu Grande gelegen. Durch einzelne Interpolationen
md kleine Veränderungen, namentlich im letzten Theile, steht
^ Handschrift 12478 etwas abseits, doch immer noch der
Handschrift Notre-Dame viel näher als der Dresdener und
ittptz der jüogeren Sprachform mit durchgehends weit besserem
Texte als diese, wie die im Weiteren mitgetheilten Emenda-
tiofien zeigen werden.
UL Emendationen des Dresdener Manuscripts
und des Utrechter Fragments.
Ich bezeichne in den folgenden Emendationen die Hand-
schrift Notre-Dame durch A, das Utrechter Fragment durch
A) die Handachrift 12478 durch b, den Genfer Druck durch
c and das Dresdener Ms. darch B. Ausser den Bemerkungen
Korting's benutze ich die sonst bekannt gewordenen Be-
merkungen zum Texte der art d'amors: von Meyer in der
Retw eritique 1868, No. 25. von Bartsch in Zamcke^s CentraU
blatt No. 35 und eine Anzahl handschriftlicher Conjecturen und
Bemerkungen des Herrn Edelestand du M^ril, die mir dieser
Gelehrte mit seiner bekannten Liebenswürdigkeit mitzutheilen
die Gute hatte *). — Ich bemerke ausdrucklich, daüs ich schon
*) Ich benutze diese Gelegenheit, Herrn Edelestand du Meril^
dem ich aacb 8on«t vielfach verbunden, namentlich für die höchst
'ibenle Art, mit der er mir seine reiche Bibliothek geö£fnet, die für
das romanische Mittelalter vielleicht einzig ist, hier öffentlich meinen
l>&ok Abxutatten.
410 Kritleche Anzeigen:
aas Rücksicht auf den Raum des Jahrbachs es mir versagen
mufste, alle Abweicbangen anzufahren, alle Besserungen des
Dresdener Textes mitzatheilen , zu denen die VergleichnDg
der Pariser Handschriften Veranlassung geben kann. Sie
sind so zahlreich und wesentlich, dafs sie bei einem dem
Felde der klassischen Philologie angehorigen Werke sofortige
Neu - Herausgabe rechtfertigten oder gar geböt^i; die roma-
nische in specie die altfranzosische Philologie hat aber nach
meiner Ansicht einstweilen mehr und Besseres zu thun, als
dafs in so kurzer Frist zwei Ausgaben einer Dichtung gerecht-
fertigt wären, welche trotz aller cul tarhistorischen Wichtigkeit
in littcrarischer und philologischer Beziehung nur ein seeun-
dares Interesse beanspruchen kann.
Bei den unten angegebenen Lesarten der Handschrift A
und B befleifsigen wir uns im Interesse der Raumersparois
einer möglichsten Kürze und geben nur ausnahmsweise an,
weshalb wir diese oder jene Variante beigebracht und warain
diese oder jene Besserung vorzuziehen. Die meisten dieser
Besserungen können schon deshalb ohne Begründung gelassen
werden, weil sie für sich selbst sprechen. Auch eine E^
orterung des sprachlichen Characters der Mss. können wir
uns ersparen, da die Lesarten selbst zeigen werden, in wie
weit in A und b das picardische Element verwischt ist und
andere dialektische Eigenthümlichkeiten an dessen Stelle ge-
treten sind.
Für die ersten 411 Verse können wir bei der Unvoll-
standigkeit der Handschrift Notre-Dame nur die Handschrift
12478 (b) und den Genfer Druck (c) benutzen.
V. 9, Ainssi que les ne/s sont meneez b. Ainsi comme
besserte Meyer aus c, die Lesart von b scheint noch vorzu-
ziehen. — V. 26, commenchier b. — V. 76, qui a moult toft
getU par m'ame b c. — V. 94 , Inen pres de luy et atouchier
b. A Vamye et approcher c. — V. 150, « que je ne pena ia
VQU8 non b ei que je ne puie sans voue non, c. — V. 157-58, ^'
ea maniere et sa vaiUancke \\ Et eietu adies ea contenanche b.
(kante aeeez et ea contenance c.) — V. 178 ff., Stelle faU um cmule
vesse II S*en voy tapart et Ven apreese \\ Et stelle a blanche eher
et belle \\ Soit ou dorne ou damoiseüe b. Danach ist allerdings
wohl, wie schon Meyer andeutete, blance und belle umxa-
stellen. Es dürften aber wirklich wohl die zwei Verse iio
L'Art d'Amon iind li Remedes d'Amors. 411
Dresdener Ms., das sehr häufig die Ausdrücke mildert, weg-
gelassen sein^ c hat sie allerdings auch nicht. — V. 195, Nach
diesem Verse hat b noch: Et taiU adUs.te li doie faire || Che
que $ee9 miettlx qui li doie plaire. — V. 199, b liest hier
nicht, wie Meyer wollte, Si comme sondern ciussi com je
peme et devin, — V. 201, gens etc. esprendre et alumer
b. Flammee espr. e. a. c. — V. 206 ff., Teula amours est plaine
(Tardure \\ Cau mengier vient^ mais petit dvre || Et si fait
nouU gens enUtTaser \\ Uamofur esprendre et cdttmer ^) || Si eti
ett li homs mault destrois || Et s^avient bien aucune fois \\
Qms on y prent teile acointanche \\ Que puis a mault longhe
dvraneke || Cor quant an a bu et mengiet etc* V. 202-209
fehlen in c, dafür nnr: Et en est an plustost destroitz || H
adtient aussi mainteffois \\ Que len y prent teile cuscain^
tanee, — V. 218, mains kam si a este souspriz h, was dem
ezpletiTen i Meyer's vorzuziehen scheint c liest: Maintz hommes
dU esti seurprins. — V. 226 ff., Ainssy sur le mn ert la
twpe II De tes mesfais et a la eaupe \\ A quai famie ^
ttra II Et au sa bauche atouchera \] La te conseiüe jau a
iotre b, 'was hier reiner überliefert ist, als das von Meyer
bo^rachte c — V. 231) hier mals, wie Edelestand da M^ril
beaerkt, acraire geschrieben werden; b liest: que taut che
^ faehez acraire^ c : adqnc si lug feras acraire, — V. 247 ff.,
S^iUe a marg, taut hauüement \\ C^est drais que banne nuit li
prote II Si que ekieulz^ qui les li est, Voye b, aussi banne
ttvjft hd aetrage c. — V« 257 ff«, Che Vy puest drument avan-
dder II Et s*el te lae^ sans trichier \\ Si que puisses sauvent ^
oler II En sa maisan et converser b. c liest: Cela te peult
9ovk advancer \\ Quelu puisses souvent aler \\ En sa mai-
«OK et repairer. — V. 236» Ed. du Meril schlagt c*a Venus
▼or; b liest Et a Venus , chau est la samme || Paur sa
biauti dana la parnme^ c liest: Et a Venus danna la pomme. —
V. 334, es mds fi gelesen werden, wie Ed. du M^ril
richtig bemerkt. — V. 342 schlagt Ed. da Meril tant sait
fice vor, was durch die Handschrift bestätigt wird: Tant
idt riehe satte ne sage b. c liest: Tant sott riehe haidte ne
htüe, — y. 354 ff., Et a chelui mault sauvent pknst \\ Qui plus
^'ntart et plus se tatst \\ Nes celui c*on ne puelt pener \\ D^a-
«er aoient an de legier \\ Ne sant de fast nes que naus
>) Wiederholuog aus V. 200 und 201.
412 Kritische Aiueigen:
sommez \\ Mais ainsi que notM deairommez || Les eompcd^iez
Us 8ola9 II Nous aiment eüez^ rCeat pcu gas b. Ich sehe
die VeranlassaDg nicht ein, nesy wie Körting will, in mes ta
ändern; ersteres ist ein sehr gntes Wort nnd pafst besser ab
das letztere, dagegen ist piaist durch eine in B sehr oft vor-
kommende Nachlässigkeit des Schreibers ans dem vorher-
gehenden Verse wiederholt and cuurt ans tourt verlesen. Die
Lesart von c, die Mejer beibringt, ist gewifs eine Besserung
des Genfer Herausgebers nnd die Stelle Ovid's wurde, auch
wenn sie besser herpalste, gar nicht entscheidend sein. —
V. 368, das Komma steht, wie £d. du Meril richtig bemerkt,
hier ganz unpassend. — Y. 370 nnd 371 sind in b und c
umgestellt, was auch besser. — Y. 378, rCest si laide^ qui n'oit
penser b, qu^en son penser \\ Ne cuyde x. x. c. — Y. 380
u. 81, Se maistresse a, soii honnourie \\ Partout au tu Vauras
trauvie b. — Y. 401 scheint mir gar nicht dahin zu passen; b
bringt dafür: Et pour mains loyal te tenroit, c: A moins loyal eile
te! — Y. 421, [D^]amer pucelle est nundt granl chose |j MouU
est douteuse et periUettse \\ Et detraiens et engoisseuse A.
Ms. b liest Y. 423: Et destraignans et angouisseuse b. — V.
434, Äucune fois Abc. — Y. 437, A hat die Variante: La
Ott ele veut si faxt faxre; b: 2d ou eXLe rCest si fmt faire^ c:
La ou eile vient ü /auU faire, — Y. 439, entrobUer A, —
Y. 440, Cor amors avec soi atrcnt A b, atire c — Y. 459«
autretel face Ab. — Y. 460, Adc/ni latelo acointier A. adotU
je te loch d* acointier b. — Y. 491, in A b und c fehlt der
Yers vor 490. Sie lesen: Que je iCen sai que devemr || Pwr
ce mestuet a vos venir \\ Requerre merci etc. dont esrneil
suis vers vous v. c. — Y. 536, que vos me doiez retenir A, —
Y. 537, daÜB dieser Yers zu lang, scheint weder Körting noch
ein Anderer bemerkt zu haben. A b und c lesen: A voetr^
am», por vos servir nnd dann weiter noch die Yerae: Si va
em proi merci^ amie \\ Pour dm, que ne m'obliez mie \\ Cor
par tous les cors sams de Borne || Fott« jur etc. — Y. 559,
dieser Yers ist zu kurz, was Körting nicht bemerkt. Ed. du
Meril schlägt vor a bon droits Ms. A liest par tous drm;
b: de tous vous en seriis blarnie. — Y. 577, Qu^ele d^amon
requise soit A; que vostre amovr requise sott b* — Y. 578,
die Korting^sche Conjectnr despons fnr das „sinnlose^* Des
poins wird durch die Mss. nicht bestätigt. A hat: Les pwM
la foree del prier \\ Pues ci aprendre de legier^ b gar: Des
L*Art d'Amors und li Remedes d' Amors. 413
poins la /arehe de prijer || Pues cy entendre de legier, c:
parquoff a force de pryer \\ La pourrae vaincre de legier. Ed.
du Meril bemerkt ganz richtig: «Ce vers n^a pas de sens,
comme le reconnait Teditenr, qui ne lui en donne pas d*avan-
tage.! — V. 630 ff., A und b lesen: De ce desir de ce pen-
9er II M^amars ne me porroit navrer \\ Douce dame plus
dvtement \\ Si me tient angoieseusement. c ebenso , nur V.
631: Ne amour ne me pourroit grever. — V. 667, tocie in
diesem Verse hat den Auslegern viel Schwierigkeiten gemacht.
fiorting bringt eine unmögliche Erklärung, indem er vocis für
eine des Reims wegen gebildete Form ^) von voici erklärt und
b einer Klammer noch eine höchst platte Erklärung {vo
eis = vo eile „Eure Augenbraunen'*) vorschlagt. Bartsch
weist diese Erklärung mit Recht zurück, weiis aber aulser
dem „graphisch möglichen, aber dem Sinn nicht recht ent-
sprechenden** voiie nichts vorzuschlagen. Lag es denn nicht
Dihe, das graphisch mögliche und dem Sinn sehr gut ent-
sprechende vo ris zu setzen? Und so mufs jedenfalls gelesen
Verden, Ms. A liest: Vo dous resgars^ voetre doue ris; b:
U^re dotäx resgars^ vo doulx rie^ Voetre dotUx regard
f^ d. r.: c eine ganz bekannte Wendung, die mir nament-
iid) ans den Chansons sehr gelaufig ist. Den folgenden
\m lesen A und c: Au euer en ai si tres gront joie;
b wie B. — V. 672, Ed. du M^ril macht hier eine sehr gute
Besserung, die durch das Ms. bestätigt wird. Er schlagt vor
S'en parte j ains zu lesen. A liest: De vous amer ne peneis
jo II Que je m'en parte^ ainsois morra.* — V. 706, prise A.
^> c — V. 708 u. 9, Mes ne soids pas desdaigneuse \\ Fiere
c<T« mot ne orguilleuse A. b. — V. 720 f.. Ja ne saura ne
^len II« joie II S^en amant son jouvant n'emploie A; Ja ne
9ora solas ne joie \\ S^en amour son jouvent m^emptoie b. Die
DAch Körting „jedenfalls vom Dichter des Reimes wegen ge-
wagte Incorrectheit'* fallt damit fort. Der Dichter ist über-
haupt weder mit Reim noch mit Granmiatik so umgesprungen,
wie Herr Kordng glaubt. Wozu das fuhren kann, wenn man
den Dichter für die Fehler des Copisten verantwortlich machte
werden wir am Schlüsse dieses Artikels noch sehen. — Y.
') Wie leicht Herr Körting mit solchen „des Reims wegen gebil-
deten Formen " bei der Hand ist und welch eine schlechte Idee man
«lurvb ihn von der Keimkunst des Dichters bekommen konnte, werden
vir noch Öfter sehen.
414 Kritische Anzeigen:
722, dafs dieser Vers zu kurz, hat Kortiiig nicht bemerkt
A liest: II fCest ne joie ne doucaura. — V. 733« aineoia odrre
A. — Y. 741, hier folgt in b eine längere Interpolatioa, von
der wir schon oben sprachen. — V. 775, ne puet nua ders Ä.
clerc auch in c. — V. 785, Ätna quiert aiUora toua aea aoUu A,
Aina quiert toat aiUeura aon aolaa b. — V.797, dies ist wieder ein
Vers, der den Erklärem Schwierigkeiten machte. Körting dachte
ihm durch die Aenderung von pulye in pMie sa helfen, he*
merkte aber nicht, dafs der Vers immer eine Silbe zu kan
blieb, was da Meril und Bartsch richtig bemerkten. Die Bes>
serung j^ii5/t6 erklärt Bartsch für kein altfranzosich nachweis-
bares Wort und schlägt perillie vor, dessen graphiache Zu-
lässigkeit er mit nicht geringer paläographischer Gelehrsamkeit
zu begründen sucht. Ob wirklich ein unkundiger Schreiber
pulje für perillie lesen konnte, ist mir etwas zweifelhaft;
noch zweifelhafter, ob perilUe in den Sinn palst, doch wird
die Discussion kurz durch die Lesarien der Handschriften A
und b abgeschnitten, von denen die erste liest: Que toute
amora aoit deapuplie, was den Vers wirklich bessert, die
zweite: Que toutte amoura aoit publye; verballhornt ist c: Qm
€Pamoura ne aoyez remplye, — V. 811, der Vers ist ver-
derbt, was noch nicht bemerkt worden ist; A b und c lesen
übereinstimmend: Maia U fait puet on bien covrir, — V.
818 f- ) C*on ne ae aait an cui fier \\ Tuit beent maU a an-
gignier A; b hat hier cunehier wie B. — V. 822, £d. do
Meril bemerkt hier richtig, dafs voa home zwischen zwei Kom-
mata eingeschlossen werden mufs. — V. 826, Si n'at mai*
aoing de tel meatier A. — V. 835> die Besserung von Bartsch
ist sehr gut ^ne voel ne miex nCen puet ^entm. Die Lesart
der Mss. ist abweichend, A liest: M^ame et vnon eora ne per-
deroie \\ Por riena que je ancorea voie (b: par riena nuU
qu^encore voie), — V. 841, A hat hier eine bemerkenswertbe
Variante: Jl n*y a fora que Penchaueier. — V. 847, Je vof
pri que voa nCeaaaiez A. — V. 855, tourt^ was Bartsch and
du Meril vorschlagen, wird von den Mss. bestätigt* (A: tort,
b: toume). c: qui porte vüleme, — V. 861, Dou /eu dTen/er aoit
embraaez A b {infer), — V. 888-89, De eoi nCavez voa deceue tl
Que tel choae aie maintenue \\ De ce dire n'eat paa vahra || Fiuf^
de ci etc. A. — Ms. b liest: Par quoi m^avia voua de-
veuwe II Que tel coae avSa maintenue, Ämenieue mufs daraus
in maintenue gebessert werden. — V. 907-909, Qui me re-
L'Art d' Amors und li Remedes d' Amors. 415
quistei iel folie || Se deussMZ estre querans || A une garce
dt ses chans A. Ms. b stellt die Verse auch am und liest
tamps statt chans. — V. 920, ne s^em porroit A. — V. 922-
23, die Verba omgestellt: Si com je fas ne voe proiaet \\ Ja-
mais mee euere ne voe amast. — V. 943, Ou je morrai sachiez
dt fi k und b ; defi bei Körting mufs de fi gelesen werden. —
V. 960) quant eU s\ prant A und b, was vorzuziehen. —
V. 999, Me samble, ades^ que je voe voie Ab. — V. 1012,
hf deffendera A. — Y. 1014 ff., die höchst platten, fast sinn-
losen Verse 1014 und 1015, welche weder in A noch in b
uod c sich finden, sind in B offenbar interpolirt, wie schon das
zweimalige espoir und der rührende Reim andeutet, der sich
soDst im Gedichte fast gar nicht findet und an den wenigen
Stellen f wo er sich wirklich findet, durch die Elritik sofort
n beseitigen ist (das bei Körting p. XXXI citirte Beispiel,
wonach V. 534 doie : dais stehen soll, findet sich gar nicht
im Texte; es steht da vielmehr drois und fois). Durch diese
bterpolation werden namentlich die dem Sinne nach zusammen-
gehorigeD Verse 1313 und 1316 von einander getrennt, was
znr directen Folge hatte, dafs Körting den Sinn namentlich
von 1316 gar nicht verstand und etwas ganz Sinnloses
driekte, a li ne i vas statt a li ne juas^ was keiner Erklärung
bniarf. (A: Ne anquee a li ne jauae; b n^onquee plus a
/ay ne jtuxs^ c : cor onques a eile ne jouas). — V. 1035, quant
dou geu dem lii parlerai A ; das Ms. B mildert hier, wie immer,
die Ausdrucke. — V. 1036-41 fehlt in A b und c, auch
siod sie wahrscheinlich eine Einschiebung des Interpolators
von B, der hier einen Uebergang vermifste. — V. 1043, Et le
}'<frmt hardiement A, poursietU b, paursuy virillement c ; maintieng
ist offenbar eine Wiederholung des nachlässigen Schreibers ans
dem vorigen Verse, wie wir dergleichen Nachlässigkeiten schon
öfter gefunden haben. — V. 1051, Et si faxt on en aventure A. —
V. 1053, haute amor Abc. — V. 1054. Für doit wollte Kör-
ting doxa schreiben. Er hat dabei wieder nicht bemerkt, dafis
der Vers zu kurz. Bartsch bessert richtig doit on, was durch
die Mss. A und b bestätigt wird. — V. 1055, Ne kaute ne
bcuse approekier A. — V. 1058, Lors commanoera Abc. —
V. 1065, Taus dis Vacointe et la semon A. — Nach 1065
luit A noch : S*aler y puesy tu dois aler \\ La^ ou tu la puis-
fes trover^ er soll sie da im Hause aufsuchen, wo er sie zu
finden gewila ist; eine Besserung ä la Balihorn machte der Genfer
16 Eriätche Anteigen:
[enuisgeber, der schrieb: Se aller n'jr pevix tu doA» aller |{
K (« la puisges trouver. — V. 1066, Eipoir hontmte w J
.. — V. 1068-69, Et ne vourra a toi parier ]| Par meni
'esgarder A. — V. 1071, Ou tTeigarder ou iTaraunier
. — V. 1072 und 73 fehlen in A und b ohne Sc
en des ZosammeiihaDges nnd pusen auch in B nicht gal
en Sata. Wahrscheinlich haben wir es aach hier wieder
Iner Interpolation zn thnn, obwohl dieselbe in diesem P
Icht so evident ist, wie bei den Versen 1014 and 1015.
. 1077, der Vera fehlt vor 1676 nnd heirst in A und
'( ade» en iert en egroU. — T. 1080 f., JJm autre te omt
^muer \\ Et te» paroUt eaehtier A; Une atUtre ae vavra
tr II Et tea parolUz eequiewer b. — V. 1086, grie/ Abc.
. 10B7 f., Et parole a li de reckte/ || Et et ne puee <
<irler A. El luy paroUe de reche/ || Se ne peulx a
arler c. — V. 1091, la ci%ne ade» A. ~ V. 1095,
M morir doiei por li A. — V. 1099, Amolir mouit et
»■ont A. — V. 1119, Seuremeta te ptie» attendre A. —
122-1130 fehlen in A, das dann fortfahrt: Promet atee.
chement || Car U protaetre te eonaent. — Die Terse 11
3 in B sind platt nnd nichtssagend ; A liest dafnr; Sage»
doi» maintenir \\ A paint parier, a point lairir (b ebe
ir ee doit contenir, anch c das nnr bat: a point pai
point veniry — V. 1145, puieie apaieeier A und b.
. 1149, n'd cur« de lui «i garder A; na meetier de Ivj
trder b. — V. 1158, Dame qui puet et as*ez vaut A i
— V. 1167, hier mnfB sicher wie da MirU and Bari
)r8cblagen tant ßr cant verbessert werden; die handscbi
che Lesart, wie diese ganze Stelle, ist abweichend: V. i:
or li riche» honor ne parte [] Mai» li powei hom le
wte etc. — V. 1202, qui de aon gri Votroiera Abc. —
137, Et por ee efforcier la doit Abc. — V. 1244, MaU c
»ui eon enragiet A. — V. 1248, La, ou mtmetre qu'ele
t He A. — V. 1264, Pen veoie A. — V. 1278, Or e»t
rmie VatmowA.. — V. 1279 steht in A voran nnd laatet- Or 'i
mai» de vo* paonr. c liest: Or n'ay je mais de vou» paour [| t
i> a/^nie Vamovr. — V. 1281, p/w ^'ocanf, »ae&Ut j
rti A. — V. 1285, Tenez mit /oi, tant com vivrai A.
■ 1325, ne Panttieu» A; Körting hat wohl envioue gelMi
u gar nicht palst, wo er enmou« hätte lesen sollen. —
161, Fora qaeapoir en tel len aloit A. Man sieht, nie Cals
L'Art d' Amors und li Remedes d* Amors. 4X7
hier wieder Kordog gelesen, indem er statt qu^an tel liu zu
xriireibeD, quant el liu schrieb. — V. 1360 ff., die Recension
in A b Q. 0 ist hier weitläufiger und wohl schon deshalb vor-
/Qzidieii, weil in B die Frau gar nicht antwortet, was bei
dem feinen Psychologen Jakes d'Amiens ganz und gar un-
«ihrseheinlich. Die Verse in A lauten aber: « Par le cul
hn ^), mal y ala^tes \\ Et a celui mar y parlaatea » || D(ynt
mtncera a plorer \\ A fremir et a garmentet \\ Et dira per
vmlt tree grant vre: \\ uSe ne deussiez vos pas dire \\ Fetne^,
<pii ci 9e tierU em pais || C^anques nus hom ne parkt
mU ft II Dont fi pues et croire et fier \] Quant tu la verras
«i>j erier \\ Por ee que tu Paurae ferue \\ Ou laidement
'tpoir batue etc. — V. 1378 f., Tout devant li, H qu'ele
Uie II Qu^a eertes eoit^ qü*ele le croie A b. Diese Umstellung
der Terba (auch in c) wird schon durch den Sinn geboten, was
Körting nicht bemerkt hat, obwohl er croire schon in croie
^taodert — V. 1404 f., Ou veille, ou non, Venbrace et
^^ II Oublier li fai la mesaise A b (c ebenso nur Vacolle
'\haiie), — Der Vers nach 1408, den Körting nicht mitgezählt,
^ibrend er doch gleich darauf den ebenfalls fehlenden Vers
1415 Butsahlt, lautet in A: Je croi, ce nCa faxt Jalousie; in b:
^'^, je eroy c^est Jalousie; in c: Je croy que sa vCa faict
^^idfmsie. Bei der Lesart von A mufs par quel dyablie zu irOs
'^ffjU gesogen werden. — V. 1415, Tant la va aineis ra-
i'Jiant A. Warum hier der Zusammenhang, wie Körting sagt,
vd eine grofsere Lücke deuten soll, weils ich nicht. —
^' H32, A occirre me conmanda A. — V. 1505 f. Ueber die
Interpolation in B vergleiche oben. — Die Verse 1508 und
1509, sowie 1511-1521 fehlen in A b u. c und scheinen in
B interpolirt. Wozu die Ortsbestinmiung in 1508 und 9?
Und sind nicht die Verse 1511 — 1521 eine blofse Amplifica-
don and onnntze Wiederholung des weiter folgenden Lobes
Jer Geliebten ? — V. 1526, trop plaieenment A c. — V. 1537,
^ aU beu fär cul de dieu und dies wieder enphemistiseb (wenn
<Bta in diesem spedellen Falle so sagen darf) für coeur de dieu. Ebenso
liest ICi. A V. 1890 por le euer beu por qu*ai ferne. Ganz analog wird
1 in b ▼erindert in dem bekannten gascognischen eape de biou „beim
^^opte Gottes*'. Vgl. das Finch wort morbieu für mort de dieu, so-
TtkUu und parbUu fnr eaere dieu nnd par dieu^ endlich paUambleu für
'^f U umg de dieu.
iakrb. L na. •. engl. UU IX. 4 28
41g EiitlBchB AnHigm;
Cor M Us ga» apereevoit A b. c Qua m te« gabza. — V. 1.
(Tele croit que tu von- li die» X b. Also vJeder ^e nach Köi
yom Dichter des Reims wegen gewagte lucorrectheit, die d
die Präfimg Aer Mss. A uod b wegfillt (Vgl Kördng'B
unsere Anmerknog zu V. 721). Wir werden nooh w
Beben, wie wenig die schlechte Meinung zugleich vou
Dichters Reimkonst nnd Correctheit, die ans Eörting's Be:
kongen beibringen könnten, gegründet isL — V. 1552, ^
pou te faie detirrer A. — V. 1561 n. 62, Et quont Mm
dentora || Trop Helene Paris ama, daranf ein Absatz i
nnd weiter: Quant ferne ouide ettre aeoupie \\ Por U vr
egt tott ehangie; b beginnt mit groläem An&ngsbDchat
einen ueuen Abschnitt: Qftant Menelaue demora \\ Trop
laine Parte ama \] Qaant femme etiide estre aeoupie ||
ti vengier ett toit congie; c liest; Menelaue trop demowra || i
Helene /uy osta [\ Se a femme cuide eetre acetntpli \\
mal tallent ett tost ekangi^, es fehlt hier also nichts. -
1674, Et por autrm fataor laissier Abc— V. 1580, j
m'm a on faü grant platt A. — T. 1608, Je h te di t(
droitureK; Je le telos totU adroitureb. — V. 1610, Necroi 5
aint en nule gvite A b, quelle ayme et eine Verballhoronng
Dresdener Bearbeiters, der so öfter die Graminatik des J
fälscht. - V. 1615, Por ton mal esekner lediA.bc-
1646 ff. In A lauten diese Verse : C'ele resamiU tau roi
(dy que ee samble uns royne: b) CeU est com vach» gra*
grosse \\ Cegt uns foans, qui tt'a titUe osts \\ (un« fu
b, faon c) Se noire est, com ele eet brunete |) Se bkmelte est,
ele est blanchete (| Äinsis dois tu ades tomer \\ Le* i
c'om y pvet trover \\ Et e'ele est baude et enooUie ett
V. 1663, a premerains, quant it g vient Ab.' da» je U sai
ist eine massige Wiederholung des nachlässigen Schrei
aus dem t orbergebenden Verse, wie wir dei^leicben a
Tiele gefunden, c liest; quant il lay vietU. — V. 1664, Se
y est A b c: dafs so auch obue bandscfarifUicbe Aula
nothwendig gebessert werden muJste, liegt so auf der H
dafs es merkwürdig ist, dafs Körting es nicht bemerkt
V. 1671, ne soiea honteus Abc. - V. 1G74, Dou sor
me vorrai or taire A; Du sourplus ne me voel pais tair
Desores ne te doib» plue taire g. — V. 1678, De taa nan «■
en la parlie Abc. — V. 1681, die Interpolatioa in b,
der ich schon oben gesprochen, lasse ich gern aus. — V. 1(
L'Art d'Amon and li Remedes d'Amors. 419
die Handschrift A ^) hat hier eine Lesart, die im Dresdener
Ms. bedeutend gemildert ist, wie das die Regel in B. — V.
1()97, Mes 80 tu <M pou de sejour \\ Et de demourer as
;9our Ab. — V. 1722, Por ee les weil endoctriner A c. —
T. 1777 f., Car H hom ne ptiet abaissier \\ Ne la dorne trop
tüauder Ab. — Y. 1823 9 Körting will hier wiederum an
eine Yeniaehlasslgong de» ■ Beimes von Seiten des Dichters
denken, Dn Meril und Bartsch bessern jounece^ Ms. A liest:
LoTi eepannUse ses pechiez || Ce est bien rcdeona^ ce sa-
(kie:^ II Dont doit <m faire en sa jotivente \\ Qu^an sa viel-
l'ice ith repente || Et dame qui pechU rCaura \\ De coi
i'/ni se repeniiral Ms. b: Tont doit on faire en sa jo'
9(*9f II C'on s^en repente en sa viellesse \\ La dame qui
j'^kiet n^ara \\ De qtioy dont se repentiral Abgesehen von
den beiden ersten Versen liest c wie A. — V. 1836, Don-
v: U tost congie, si faule A. — V. 1839, St ne doit on riens
irnfftr A. — V. 1852, blasmes Ven porroit estre dis A b; so
mal» auch in B gelesen werden ; pis ist aas dem vorher-
gtbeoden Reime wiederholt, wie wir solche Nachlässigkeiten
MboA öfter bemerkt haben, ein späterer Copist bat dann durch
das uvoü u ein Schonpflaster a la Aldiner Ausgabe auf die
Widerhiis geklebt. Eine Verderbnis aber aberall da anzu*
■^Wb, wo ein rührender Reim vorliegt, berechtigen uns die
i>tikrigen kritischen Erfahrungen mit dem Texte der ort
famoTi und die Thatsache, dafs im Ms. A der rührende
Reim sich nur einmal findet und zwar durch ein Versehen
d« Scbreibers. — V, 1856, Et s'il revient A. — V. 1 866 ff., A
ind e sind hier knrxer. Wenn B hier interpolirt ist, so mub man
festehen, dalä dies die geschickteste Interpolation ist, die wir
^iaber gefunden. — V. 1883-d6, die Stelle in A ist sehr ab-
veicbend, doch nähert sich der Text an einigen Stellen dem
Texte von B genug, um diesen bessern zu können. A fol.
l^b^. Et se tu amer le voloies \\ Tout aussi dire li por-
roies II ^ ^ foiSy por kti esprover || Se il ie vevt de euer
^^ II Mais au partir por rapeler || Dois rire et puis •/.
p<m gaber \\ Tout coiementy sa quHl le voie \\ Si li ratempre
*i' pou sa voie || Car ne dois pas trop esckuer \\ Celui^
■iv»t tu te vmu aidier \\ Äins fi dois si bei aeointier || Que
*) und noch fliehr b, woe immer an solchen Stellen durch Ueber-
>adaig fdodlgt; c stimmt sa b.
28*
420 ffritUche Aostlgta:
lu n'«n aiet dettorbier \\ HunbU doü ettre et debonnaire \\ 1
adee garde a ton affaire |] Si quepor foh ne te ctaimnu* \\
c'on n« gMhe, te tu Vaimmet etc. — V. 1941-42, Pore«
tel point te tenra» \\ A ton ami plaire porrat A c; a ton
parier poras b. — V. 1943, inte detpondre A. levumdre c
V. 1944, t\t fehlt in A nnd b, es Ut aoch im Verse m
wie schon KÖrtiog bemerkt hftl; es bläbt Also nicht o
wie Bartsch wollte. ^ V. 1946, Cor par dtvant en a
tont Abc: par äeoant matt offenbar sdion ans dem S
gebessert werden und es ist merkwürdig, dab Körting
nicht bemerkt. — V. 1983, «'««• priez A. — V. 1997 f-,
ton seng,, par ton bei atraire || Se tu tagement le tez J
A c apch so, nur fehlt bei. — V. 2011, Ä b nnd c h
en tel moniere statt en mutnts ^uia«0, was in B offenbar d
eine schon oft bemerkte Nachlässigkeit des Schreiben an«
vorigen Verse wiederholt ist; ataaiera», wofür A dentenra
maintenras, c demoura haben, ranfs nothwendig in etttnera
bessert werden. — V. 2013 f., Se tu voie gu'ü le
auit II La, ou (u va», aa voie aquieut A esquiet: pourmtU
wieder eine Wiederholung ans dem ewt des vorhergebe
Verses. — V. 2018, Et ou eent blasmt aler porra A t
V. 2021, La, ou li euere maint et repose A c; Se ee* mei
Vatnowr repoee b. — V, 2050 ff.: dieser ganie Abschnil
interrertirt, wovon wir schon oben des Weiteren gesproi
Der Anfang des Abschnittes in A ist oben ganz mitgel
worden. — V..2094, Boue/ A; eouverU b. — V. 2095,
/orce A. — V. 2096, /ai auetis, e'on PempoTt afforc« Ä; 1
diesem Verse folgen in A b nnd c noch die Verse : La. c
mult bien le vourrae \\ Ün petitet Cen contendrae. — V. 2
A Premiers, car ce ett bien droie b. (Apremiert wohl Dradrfi
bei Körting). _ V. 2099, m'g aui laeeia b: lattea fnr li
hat Körting vielleicht nnr verlesen. — V. 2104, dont ga
luy et jue et rffb c. — V. 2105, Douchement Caeole et enbr
b c. — In b folgen dann noch V. 126-136 von a (Utre<
Fragment), womit Ms. b schliefet. — V. 2109, Tout adroil
etmtoiUerai b, c: orenrfroi(. — V. 2121, Ja avatä prendre lu
vroiei Ab. — V. 2131, Voe lo gu'aoant en prmei ttaU A b. 1
mufs lo ge gelesen werden. — V. 2132, es fehlt eine Si
was Körting nicht bemerkt. A liest: gu'ü eoit et largt
cortoi». — V. 2152 ff., a.wei Verse mahr in A: Ceriee e'i
me fuet mestiere \\ Je n'efi eiuae /ait noton/ |j Maie fen a
L'Art d'Amors and li Remedes d* Amors. 421
meitier grant || Ne le fit pas por vostre argerU || Betenir^
sachiez traiement^ dieselben Verse etwas abweichend auch in c- —
V. 2157: B bat hier eine merkwürdige Verderbnis, pois^ was
Niemanden aufgefallen. In Erbsen kann doch ein so grofser
Reichthnm nicht stecken. A liest: Je vendrai mes vins et mes
hU: \\ Ou dema terre les rammez; b: je vendray mes vins ou mes
f^Uds II Ou de ma terre^ H r'arSs; c wie b nur: et mes vignes si
Uf attrez; rares bei Körting in V. 2158 u. 2160 mnfs wohl einen
Apostroph haben. — V. 2161, Qu'a ntd/uer ne les retenroie A:
bei Körting mufs statt ne Vretenaie (eine ganz unmögliche
Apostrophirung), jedenfalls geschrieben werden ne'l retenroie. —
V. 2163, Et c'ü disoittcom baresiez \\ Por ce quHl en seroit
jabfz A; Et sHl disoft: Oil^ alis \\ Pour ce que il n*en fust
^fkmezh. c: Sil disoü uiVous me barratezi> \\ De ce pourroit
(^ebkumez, — V. 2170, Mes escrins est or enconbrez A. —
V. 2178, Et de paroles la (1. le) paistras A Et tel parolle li
dttoi b, — V. 2185 ff., Ne pour fole ne sote clamer || « Gele est
ttk, queprendre doie || Et ele a mestier de monnoiet> A. c fast
Senuso. Wenn man statt «V2Z« bei Körting c^Z/aliest, und wie oben
^ beiden Verse in Anführungszeichen einschliefst, so scheint
mir dtt einen besseren Sinn zu geben. — Nach V. 2194 folgt
iü A noch: Et dire: ««Stra je iCai eure \\ De vos deniers
P<r aeenture \\ Car moult tost bhismee an seroie \\ De vos
dmer$^ se je^s pranoie (das letzte Wort theilweise verwischt). —
^. 2210, dasselbe quiy was Körting hier quH schreibt, schreibt er
incoiuequenter Weise unten (Utrechter Fragment V. 146) qvi.
Letztere Schreibung ist richtig, wie schon Bartsch bemerkt. —
^- 2211, dieser Vers, dem in B eine Silbe fehlt, ist in A
zwar halb zerrissen, aber man kann noch lesen: Et quHl se
g^rra^ wodurch der Vers sein Maas bekommt. Das Futur
konnte schon aus tendra (Utrechter Fragment 147) gebessert
Verden. — V. 2225, Bartsch bessert hier saces^ was ich
w^en Utrechter Fragment Vers 159 nicht für richtig halte,
aoch wurde das fehlende que den Satz unbehülflich machen;
c liest: Le sage homs gri Ven scaura.
Ich fuge noch eine Anzahl Besserungen des Utrechter
Fragments aus b hinzu. — V. 9, le voloies b. — V. 18. trai-
f*'urs pun4xis b. — V. 21, Vous loch qu^avant en prends
taat. — V. 29 und 30 liest b abweichend (Tau rendre poras
Ttttnir II A ta volenti par loisir. — V. 34, Ma joie et tous
•e* desiriers b. — V. 36, par le foy que devds a de b. —
t23 Kriticcbe Anteigen:
V. 43, Certez mouU &iet» U vout rettdray b. — V. 49« C
iu( /uer iWl retenroie b. — V. 50 o. 51 ; die Lesut in
tiier Mis A and b gemiecht, A siehe obeo; b Ii«at Et t'i
toit: 0 Ott ali» \\ Pour ce que il n'en /tut blasmis, — V
Et luy di «atw point dt oergoingne b, — V. 67. Aa rt
\eg raverit b. — V. 61 f., Enn moutt bisn le blaagiras \
\el parolU U dira» b. — V. 64, 3«'t7 fest mettiert h. -
S9 f., Qu'apres ne Ten puitt on gaber || Ne foüe nt
;/aM*r b. — V. 79-90, dieae Stelle habe ich oben
ständig aus b milgetheilt. Daraoa ist aoch der oacb V
sowie der noch V. 83 in a fehlende Vers za ergäncei
V. 91, ÄiniH U met et hon et eru. — .V. 94, Bien toyit f
^toux doulx tire b : daa ü m'ett motUt grief in b ist eine |
AmplificatioD des mtfult /ort n'attot« im folgenden Vers
V. 98, La, ou par derieir en rirae h. — V. 101, Ne f»
ia vne eteatongne b. — V. 102, Met q%e bien /athez \
tongite b; dann noch iwei Verse: De mal tCanuy, q»
ni II Mait qu^ii ne eoit apercheu, — V. 104, Au lie
mis luy aeeraa b. — V, 107, Dovlx onus motu vom a
orieng b. — V. 111, Bomument U tueffre a baiater b. -
114, Fay ei cotu t'il Vemporte a /orehe b, — V. llä, Ji
foit mV '**y laesie h. — V. 120, Teh haÜUz et teil erx
b, — V. 131, «1 ton lit b. — V. 133, Et ea volenti tc
fois b. — V. 136, par ee que je te voeit gehir b. — Mil
lem Verse acbliebt Ms. b. Ans A kann ich noch V.
beibringen, dar (mit 185 und einem Theile.ron 184) auf
Verso des letzten zwrisseoen BUUes 167 Blehen gätüebt
und offenbar der letzte Vers bt, den Ms. A enthalten
Et dou tont a li me eommans. —
IV. Die Ouiart'sche art d'amours und die rem'
d'amours, sowie Bemerkungen nber andere B
beitnngen Ovid's.
Die Qniart'sche art d'amours verdient schon defsfaiiib
Brwähnnng, weil sie von Micbelant und Körting in i
Veneichnifs der BearbeituDgen dieses Gegenstandes über»
noch von Holland und Bartsch ni<^t genannt ist, obgleicl
nicht allein in der Histoire litteraire kurz erwähnt, soo
Euich schon ini vorigen Jahrhundert mehrfach verreichnet i
I) Memolret lar l'ancienne cfaevalerle psr La Curae de Sti
laye, ParU, 1T59, 3 voll. 12. Vgl. Bd. D. p. 65. — Legtaod il'A
L'Art d'Amon und li Remedes d' Amors. 423
and sogar schon bei Fauchet genannt wird ^). Das, soviel
ich weiiGB, einzige Ms. dieser groteskesten anter allen Bear-
beitoDgen des Ovidischen Lehrgedichts ist eine ziemlich be-
ksonte Fabliaoxhandschrift^ welche, wie die Chansonniers des
Vaticao, auf dem Recto des ersten Blattes die Notiz tragt:
Ce^ a mot, Claude Fauchet. Die Handschrift trägt jetzt die
Nommer 1593 fonds Fran9ais (früher 7615), sie ist zum
grolseTen Theile gut erhalten und enthalt auf 217 Blattern
Pd^ameot zu zwei Colnmnen von mindestens drei rerschie-
deooi Händen des ausgehenden 13. oder beginnenden 14. Jahr-
httodertB auiser dem Renart le nauvel und Benart le BeetoumS^
das Uore cPYsopety etliche Stucke von Rustebues, eine grolse
Anzahl Fabiiaux und Lais und auf fol. 178' L*art cPamaurs,
deren Anfang folgendermafsen lautet:
[Qjoi voudroit Tart d'amors
Et savoir et apreadre,
Si q'on ne Ten peiut
Ne blasmer ne reprendre,
5 Premier doit a ces vers
Si bonement entendre,
Qne il sache raison,
Se on li demande, rendre.
Öuiart, qni l*art d'amors
10 Vost en Romanz traitier,
En son prologae yost
.Uli. (i. III.) clioses touchier:
La premiere, coment
.On se doit affaitier,
15 Por requerre s'amie
Et savoir acointier.
[L]a seconde cbose est,
Coment se contendra,
Quant l'amor de la fame
20 A soi atraite aura.
De la tierce, coment
II s'en departira
De Tamor a la dame,
Quant plus ne li plera.
So geht das Gkdicht durch zwölf Spalten zu 41 Zeilen bis
foi 181' fort und umfafst mit EKnzurechnung der vier Zeilen
Fabiiaux et contes, Aosg. von 1781. Vgl. Bd. II. p. 61. — Hist. litt, tome
33, p. Mi.
1) Panehet, recaeil etc. Ausg. in 1 Bd. 4<>. Paris, Patisson, 1581:
p. 179.
4 Kritische Anzeigen:
F fol. 178ft und der 15 Zeilen aof fol. 181b im Gku
1 Verueilen.
Der VerfaMer, der offenbar ein Geistlicher ist, will, \
itncb im Eingange sagt, zeigen, wie man die Geliebte |
□nt, wie man sie erfaält nnd wie man sie eadlicb wiei
t wird '). Der erste Theil, der bei Jakes d'Amiens so v
glich aasgefohrt ist, ist hier sehr Temacblasaigt nod nnr i
m Groben geschnitzt, nar bei dem endlichen Gewinn >
zten OoDSt verweilt Gniart mit mönchischem Behagen i
fällt sich in grobsinolichen Details. Der Art, wie die Gunst
eliebtea zu erbalten sei, wird anch nnr wenig Raom gewidn
oiart strengt hier seine Erfindungsgabe nicht an: man si
! heiratben, das sei Golt wohlgefällig. — Er eilt dann
inem dritten Poncte, dem er den gröJsten Theil des '
chtes widmet, in der Art, daTs seine ganzen bisherij
isfübmngen nnr als Yorwand oder Text erscheinen, ö
e verderblicbe Fleischeslast eine donnernde Strafrede
lassen. Die Moral in ein unterhaltendes Gewand in hül]
a ihr anf diese Weise besseren Eingang zo verschaffen,
ein gewöhnliches Streben der mittelalterlichen Horalis
ir haben delshalb auch gar keinen Gmnd, uns za wund
«r den Contrast, der zwischen den im Anfange mit Beba
isgemalten (^obsinnlichen Details und dem nacbherigen ]
;en Eifer gegen die Fleiscbessnnde bestehL Es darf :
eser Contrast ebensowenig Wnnder nehmen, wie die i
der der Sohn im Ckastoiement dorcb die Fablianx De
•üt fem« qm conchia la prüde dam» oder Dt Chome qui
rma sa ferae en un« tor in der Moral unterrichtet wird.
Dieser letzte gröfste Theil des Goiut'schen Gedichte
ait eher ein remedimn amoris als eine arg amandi und
im erstgenannten Gedicht offenbar einige Züge entlehnt, i
:oen schon Fauchet einen anmerkt. Das Hauptmittel Guia
ler gegen eine eingewurzelte Neigung neben den Vorschi
D, dafs man die Geliebte ungeschminkt sehen solle, vt
i sich dieses YerBcbönerungsmittela bediene, dafs man
eben machen soll, wenn sie häbliche Zähne, nnd siiig<
enn sie eine krächzende Stimme hat, dieses Haoptmittel i
:h die Vorschriften der Religion ins Gedächtnis zurücki
■) Mail wulle ihm nicht zugeben, fügt «r hiniii, dsfa mui Gu
id Scblaclitei lUBBinmeD beh&ndeln dürfe; er gedenke aber durcb i
bat tn Beigen, dsfi dies sehr gut gebe.
L'Art d'Amors und li Remedes d' Amors. 425
rofen and sn bedenken, welch eine grofse Snnde die Fleisches-
sände ist und welche Strafen sie nach sich zieht. So geht
das noch eine Weile fort und schliefst dann sehr passend mit
einer Anrufung der heiligen Jungfrau im Geschmack Gautier's
de Coinsy.
[Y]08 estes li donz lis
505 Et la vermeille rose,
Li precieus vessiaus
Oa li filz dea repose,
Secoarez ma vie,
Aincois qae Sathenas Tenclose,
510 Ne que du paradis
Li soit la porte dose. — Explicit.
Ueber den poetischen Werth des Gedichtes brauche ich nach
dem Gesagten wohl keine Worte mehr zu verlieren. Was
den Verfasser anbetrifft, so neigt sich Legrand dazu, ihn als
identisch mit einem Guillaume Guiart zu betrachten, der unter
dem Titel: Branche aux royaux lignages etc. eine gereimte
Geschichte Frankreichs von Philipp August bis auf 1306
schrieb, welche von Ducange in seiner Ausgabe Joinvilles
tlkeilweise abgedruckt ist. Es ist das eben eine blofse Hypo-
üiese, die in der Namensgleichheit ihren einzigen (und sehr
ttbwacben) Grund hat.
Wenn das Guiart'sche Gedicht schon mehrfach erwähnt
Verden ist, so habe ich dagegen von dem zweiten Gedicht,
den remedes cTamours^ von dem ich jetzt eine kurze Notiz
geben will, nirgends eine Erwähnung gefunden, so dafs das
von Körting abgedruckte Gedicht der Dresdener Handschrift,
welches er ebenfalls dem Jakes d'Amiens zuschreibt, bis jetzt
die einzige bekannte Bearbeitung dieses Stoffes in der alt-
französischen Poesie war '}. Ueber die Handschrift, welche, wie
die ort iPamours so auch das remede damoura enthält, ist
weiter oben schon das Nothige mitgetheilt worden. Wir lesen auf
dem Recto des ersten Blattes der Handschrift 12478 (ancien
sappl. fr. 1316)
Chi s^enssient Ovide du remede d^amours.
Ta, qai ordonnez ton corage,
A faire au dien damours hommage,
>) Die umfangreicben Bearbeitungen in lOsilbigen Versen aus dem
16. Jahrh., wie die anonyme und bei Verard 1509 auf Velin gedruckte
von UDgeühr 9000 Versen (kats. Bibl. T 1184A), und die von Albin
d'Aveiielles gehören nicht hierher.
426 Kritiicbe Anieigw:
Vien ponr entendre, je te prie,
5 Comment par boane Carito
Ovide a de toy pitä.
K'a, pas loncg tempi, qne ja liioia
En .1. livrct, qae je teaaie,
Elcrit par maniere de gloze,
10 Non pu en metre, mala en prote,
Et faisoie graat diligeace
De coiiche*oir bieo la «entence.
Selon moD poure entendement,
Qui peu coDcboit, et radement,
15 Mail en liMat j'ench grant pI^Mncbe,
Car de ce livre U aubslancbe
Ne diioit, que jadii a Bomme
Fn demorani .1. eoabtil bomme,
Qoi Ovidea eatoit nomm^a.
20 Cili Ovidei fu Teaommäi
D'eitre a lon temp« t
Et luf Mt«lt Unt Ri
LI Jena de l'aaiOQreaBe Tle,
^'il Toa et diit ■ e'amie,
35 Qae .1. traitiet compoaeroit
Et qne U trouTer od poroit
Fonrqnoj cbll, qni ■
Tona lea poin* amoDTenx «caroient.
Diese Art Prolog, der eine Art Biographie Ovid'a (
BDtstehDDgBgeschichte Beines Werks liefert, eadigt mit i
Versen: Cbi commencbe one fictioD
90 Par maniere de viBion,
Coauoent Amoori Oride tencbe
Ponr ce qne tel livre commeDcbe.
L>ann folgt auf einer nenen Seite roth: Legerat hiqvs an
itnlnm nomenqae Übelli: — Bella miohl, video, bella pan
tu-, ay. Demnächst eine französische Paraphrase dieser Tei
schwarz), die ich als Frohe noch mittbeilen will:
Cupldo, 11 tu de Vennt,
Veoir Oride eatoit venna ,
9a Qui ce lirret cj escrisoit.
Ainsal qae Capido lisoit
Le title et le non de ee Hne,
11 dlit: «Ad cnw grant doel me IItt»
Chili traitiei, car tn apareillei
100 Encontre moj flerez bataiUet.n
a derselben Art folgen dann regelmäfsig swei, wohl sui
'ier Verse Ovid's in 6-8 Versen pan4>lirAsirt Von VwM
L'Art d 'Amors und li Remedes d'Amors. 427
Ovid'a sind aber im ganzen nur etwa 50 mit Unterbrechungen
eingeaehrieben, bei den übrigen Paraphrasen ist die Stelle für
sie firei geblieben. Das Qedicbt omfafst aaf 40 nur in der
Mitte beschriebenen Blattern mit breiten Randern 1729 Verse
nnd ist noch nicht vollendet, wie ein weifs gelassenes Blatt
und der Scblds zeigt:
Et qaant «ens ton pooir fallir,
1725 Se rencomeDcbe a assalir
Tant que tu soyez bien foules
Et travillies et triboules,
Parqnoy t'ayes en grant hayne
L'oBtel , la dame et la mesqnine
Auf den Gedankengang des Gedichts naher einzugehen,
ksDD ich mir füglich ersparen, da derselbe dem romischen
Forbilde ziemlich genau folgt. Dafs wir in diesem remede
(Tamoursy dessen Dichter sich nicht genannt^ die Crestiens'sche
Bearbeitung des Ovidischen Lehrgedichts vor. uns haben, die
er in dem Eingange zum Cliges mit dem Titel leg comman-
difkans cPamors ^) bezeichnet, ist mir in jeder Hinsicht un-
wahrscheinlich. Jedenfalls haben wir unter Crestiens^ Werk
ms mehr vorzustellen, als eine blofse Paraphrase in der Art
^er vorliegenden, wenn dieselbe auch mit einer gewissen lau-
n^n Frische geschrieben ist und franzosisch -mittelalterlichen
Ifoealton hat. Auch scheint mir das vorliegende Werk wesent-
lich den Stempel des 14. Jahrhunderts zu tragen. Dafs es
onen Prolog hat, wie einzelne Gedichte Grestiens (z. B. Per-
4
feral le Gallois)^ scheint hier nichts zu entscheiden.' —
Immerhin ist es ein interessanter Beitrag zu der Geschichte
des Studiums des Ovid.
Was sonstige Bearbeitungen der Gvidischen Lehrgedichte
anlangt, so bemerke ich zu dem bereits mehrfach^ auch bei
Holland, Bartsch^ Michelant und Körting erwähnten Gedicht
des Maistre Elie, welches uns die Handschrift St Germain
^ Denn ich verstehe gegen die Ristoire litteraire (Daanoa) and
Körting mit Holland und Bartsch nnter den commandemanB <famor9
ein telbstständiges Werk nnd zwar eine Bearbeitnng der remedia^ nicht
«inen zweiten Titel der ort (Tatnori. Ich weils nicht ob man schon
darauf anfmerksam gemacht bat, dafs eine Tnriner Handschrift des
Cltges (Ms. gall. XXXII, g, II 9 fol. 108) im Anfang liest: «Cbils
qoi fist d'Erecb et d'Enyde || Et les comandemens Ovide || Qui Part
d'amoors en Ronmanch mist» (Codd. Mss. bibl. reg. Tanr. pars altera
p. 470).
428 Kritbche Anictgen:
1239 aofbewabrt hat and von dem MicheUnt in der Eia)<
lang sn der Tross'schen Ausgabe der Cltf (Famottr anefiJh
lieber berichtet, daTs es nicht 1244 Verse hat, wie Michels
and nach ihm Körting mittheilen, sondern 1302. Auch h
Uichelant ganz übersehen , dals das Gedicht unToUständig i
and mitten in einer Rede des Liebenden an seine Dame s
bricht Zu der Bemerknng Körting's (p. XVIII), da(s in di
sen 1244 Versen die Ovidische ars amandi nur in sähr b
■chränktem Umfange wiedergegeben sein könne, fehlt also jel
äer Grund, da das Gedicht nicht ganz erhalten. Nach d
Anlage des erhaltenen Stücks za nrtheilen (von dem ich ei:
Copie genommen habe), mufs £Ue den Ovid im Gegenth<
auf einer sehr breiten Basis haben wiedergeben wollen. Uebi
gens mufa ich doch bekennen, dafs mit Abrechnung der ersl
100 Verse, welche einige interessante Detiuls über das damali
Paris enthalten, das ganie Gedicht eine höchst langweilig
V^erwässeruDg Ovid's ist nnd nach meiner Ansicht eine Heran
;abe an sich gar nicht verdient, wenn man ee nicht eben nur i
Material zsr Geschichte des Studiums des Ovid im Mittelalt
lerausgeben wollte. — Was die anderen „weit unwichtigerec
Bearbeitongea der Ovidischen Lehrgedichte anlaugt, weg
leren Körting anf Panlin Paris, Manuscrits fran^oia V, II
ind VII, 76 S. verweist, so hat er sich mit diesem Citat wo
;eirrt, von Bearbeitnagen Ovid'a ist da wenigstens gar keii
Kede. Factisch exiatiren auf der Pariser kaiserlichen Bibli
hek Bufser den aogefiihrten metrischen Bearbeitungen iw
frosaübersetzangen , darunter eine altfranzösische (Ms. 723
md eine italienische (Ma. 7250). Die von Bartsch aus Han
srwÜhnte Bearbeitung Artenal belief lettret No. 21 ist gleicl
alls eine weitläufige Proaabearbeitnng. Ee ist ein Pei^amee
nannacript in Qoarto oblongo zu zwei ColnnineD ohne B'
leichnung der Seiten in einer Schrift des späten 14- Jab
lunderts, früher dem Marquis de Paolmy angehörig. — £i ii
der vielleicht der Ort, noch auf einige andere PuDCte in Köi
ing's Einleining zurückzukommen. DaTs ich zunächst m
lejer nnd Bartsch die Körting'adie Beweisfahmng, welch
bn die von ihm veröffentlichten Settude» Kantor» ebecüül
lern Jakes d'Amiena zuschreiben läJst, für nicht sticbhaltij
iracfate, habe ich schon oben angedentet. Anch die Iden
ification mit dem Liederdichter ist durch nichts bewiesen, eii"
olchc Namensgleichheit beweist eben Nichts und dab beid<
L'Art d'Amors and li Remedes d'Amors. 429
picardisch schrieben, ist kein Grund, sie zu identiiiziren, da
sie beide aus Amiens waren. Der Liederdichter Jacques ge-
hört wohl, wie Colin Muset, der ersten Hälfte des 13. Jahrh.
an, dagegen glaube ich nicht, dafs die Abfassung der Art
ctamars viel früher fallt als die Hdschr., die sie uns überliefert
haben. Was die Vorbilder des Jakes anlangt, so haben, wie mir
Herr Ed^estand du M^ril richtig bemerkt, sowohl Körting wie
die beiden genannten Gelehrten übersehen, dafs er das Buch
des Andreas Capellanus de arte amatoria et reprobatione amoris ')
benutzt hat. Namentlich hat er sicher die Idee und manche Details
jener Zwiegespräche zwischen dem Liebenden und der Geliebten,
von denen sich im Ovid keine Spur findet und welche Körting
den interessantesten und originellsten Tleil der Dich-
tung nennty diesem Vorbilde entlehnt. — Was die Lieder des
Jskes d*Amiens anlangt, so erklärt sich die Nichtübereinstimmung
in Bezug auf die 21ahl zwischen Wackernagel und der Histoire
litteraire einfach daraus, dafs letztere das Jeu-parti unter den
Gedichten des Jakes nicht mitgezählt hat, während es bei
Wackemagel Regel ist, dafs er in jedem Jeu-parti den zweit-
geoannten Gegenredner als Verfasser betrachtet. Zwei Lieder
waren übrigens schon bei Tarbe abgedruckt, vollständig kom-
neo sie in meiner Ausgabe des Bemer Codex zur Veroifent-
hehong. — In der zweiten Strophe der nach Hofimann yer-
öffentlichten Pastourelle hat Körting eine Conjectur Hofinann^s
aofgenommen, die den Vers fälscht; man liest besser vait so-
rent enbraUsant, —
Zum Sehlufs müssen wir noch energisch gegen eine Auf-
fusungsweise protestiren, die, wenn sie allgemein wäre,* aller
Feststellung der Sprachformen, aller Texteskritik, so weit sie
sof ^rachlichen Gründen beruht, den Boden unter den Füfsen
wegziehen würde. Die Stelle, auf die wir Bezug nehmen,
steht p. XXX seiner Vorrede und lautet:
«Auf die völlige Uebereinstimmung der Reimworter für
cdas Auge ist mit ängstlicher Strenge geachtet worden,
«so dafs diesem Principe zu Liebe zuweilen selbst die
« grammatische Richtigkeit aufgegeben wird, so reimt
>) Wir vergleichen ein Mb. der Pariser kaiBerlichen Bibliothek
fonds Latin N^^ 8758 (kl. 4. 2. Col. 119 Bl. Pgt.) und einen Druck
derselben Bibl. «Erotica sen amatoria Andreae Capellani», Dorpman-
<Ue, 1610 (Non port^), heranBgegeben von einem gewissen Dethmar
Maller, nach einem eigenen Ms.
Kritiiche AnirigBii:
E. B. Vers 1541 die mit emoiaii, der Sinn ^er forde
{«bkiteriech dies. Nur eine Huiptutsnftbme findet sie
roo dieser Begel; o and n reimen mit oa, wob«
aelbat — was seltsam genug ist — iolaatendes 1 odi
I gar nicht bindert z. B. home : soume (V. 3&0 f-
Soume : home (W. 538 f.), tont .- muh (V. 382 f.), amon
"Oiu (V. 1278 f-); seltaer ist ea, dafs sie mit ni reim
E. B. angoitte : put««« (V. 1767 f-)i noch wollen w
]en einmal Torkommenden Reim «ntanU : sambU C
1695 f.) notirecs
s ist daa für eine Art der Kritik, alle NachliMi^eita
ihnitzer irgend eines Copisten sorgfältig so registrirei
olassificiren ond von Regeln and Hanp-taasnahroe
echen? Dieser Fall leigt mal wieder recht aafßUii
das führt, wenn man nnr nach einer Handschrift yt
cht und sich jeder Laane ond jedem Fehler des Cop
elavisch nnterordnet. Wir sahen schon oben id d<
ationen oft genug, mit welcher Ansdaner Herr KÖitii
eben Stellen, wo sein Copist einen Scbniuer madi
ammatische locorrectheit des Dichters constatirt. Warn
T Körting nicht dreist genog, das grammatisch inco:
lie in die* eq beseern und wenn home mit «ounu reii
1 bessern, ebenso Sotae ans Bottme, mout aas motUl
dreister, in den Versen:
Or est affremee l'amors
st que a'si mais paor de von»
ler, wie Herr Körting will, anznnabmen, dals die Beim
wu« a. iUiDl. eiae Haaptaasnahme too dtx sonst strenge
gel bei Jaqaes d'Amiens eonstatirten? — Einem laög
Einwand gleich la begegnen, bemerken wir aoadräck
»Is ea etwas gani Anderes ist, wenn in Gedieblen, di
krlaam nnd Josaphat mit grofser Wahracheinliobfcnt ij
iten Jahre des 13- Jahriianderta , oder wie Blaacandii
-gaeilleaae gar ia das Ende des 12. Jahrb. tu aetiei
solche fehlerhaften Reime vorkommen. Sie finden sie)
ibereinstimmang der Handschriften in Blaocandin unc
lleuse a. B. an 32 versctüedenen Stellen (wie ich aa:
InsammensleUang entnehme, die ich üaatoD Paris *ef-
L'Art d* Amors und li Remedes d' Amors. 431
danke), nnd erklären sich dort als Reste von Assonanzen
(v^. den Artikel von Meyer, Bevue critique 1867, I, 378),
loffi Theil auch als Nachlässigkeiten des Dichters, und sind
faat durchgängig durch die Kritik nicht zu beseitigen. Wenn
aber eine einzige Handschrift eines Dichters, dem wir ein so
hohes Alter beizumessen gar keinen Grund haben und der
xDgestandenermalBen sehr formstreng und genau reimt, in einer
kleinen Ajozahl von Fällen solche ungenaue Reime aufweist,
die jedoch alle durch leichte kritische Aenderungen beseitigt
werden können und zum Ueberflufs in den anderen Hand-
schriften und Ueberlieferungen , welche in jeder Beziehung
einen bei Weitem besseren Text bieten, sich nicht finden, so
haben wir es in jedem dieser Fälle mit einer Nachlässigkeit
des Copisten zu thun ^) und sind durchaus nicht berechtigt,
Ton Regeln und Hauptausnahmen im Sprachgebrauche des
Dichters zu sprechen. — Herrn Körting können diese 6e-
siehtspuncte nicht vor Augen getreten sein, als er diesen
Passus schrieb, sonst wurde er wohl hier vorgezogen haben,
nicht solche Reime anzunehmen und von Regeln und Haupt-
ansnahmen zu sprechen, sondern die verderbte Lesart ein-
bdi zu bessern, er wurde eingesehen haben, dals er in seiner
Boost höchst löblichen Gewissenhaftigkeit hier zu weit ging.
Wir brauchen wohl nicht hinzuzufügen, dafs die erwähn-
ten Herstellungen des Reims von Ms. A, das ja eben das
heste ist, bestätigt werden. Unsere Lesart der beiden oben
erwähnten Verse hat auch c.
Paris, im September 1868.
Dr. Julius Brakelmann.
^) Wie Dachlässig dieser, haben die Emendationen zur Genüge
gezeigt.
Zur frunöiiiebea LiMrUnj^iMehichte.
Bibliographie des Jahne 1867.
Zur französischen Literaturgeschichtt
Von Adolf Ebert.
A.
1. Catalogae gin^ntl de la librairie fhuifaüe peodi
Dgt-cinq ans (1840 — 1866) etc.; pitr 0. Lormz [s. J. E
r. 1] Livr. 4 — G.
2. Bibliographie liegeoise, coDteaant: 1*> lea livres ii
nmia a Liege depuis le XVI" siede jasqn'a hob jonrs;
a ooTrsges publica en Belgiqae et ä l'^tranger concenu
littoire de l'aDcieDoe principaate de Li^e et de la provii
^aelle du mime nom; par X. de Theur. Brösael. Tome
\ VIII, 859 p. l2Va Fr.
D«8 Werk wird 3 Bd«. bilden.
3. Essai d'nn dictioDDair« dei ouvragea aaonymes
lendonymes, pabli^s en Belgiqne au XIX* sitele, et princij
ment depuis 1830, par /. Dilieoart. Brüssel. 8". 20 I
4. Curiosites bibliographiques et artistiqDes; livres, n
Ascrits, gravures etc.; par G. Bmnet. Genf. 8". 10 F
&. Marques typograpbiques, ou Recueil des monogramc
. J. 65, Nr. 7] 15" livr. 5 Fr.
6. Hietoire de l'imprimerie rojale du Loorre, par
«rnorif. $". XIII, 315 p. 8 Fr.
Diese Drackerei, von Franz L 1539 gegründet, wnrde i
DQJi XIII. 1640 im LouTre enichut, wo sie bis lar Repnbtik
and. — In einem Anhang wird ein ehronologitcber CaUlog der A
ben gegeben, die aui dieser Druckerei von 1640 — 1793 herr
Dgen.
7. Les andennes bibUotbeqnes de Paris, ^lisee, n
Lsteres, Colleges etc.; par A. Franklin. Tome I. 4". XXI
!9 p.
Der Verf., an der Bibliothek Maiarine ugestellt, hat itch Mb
irch manche tüchtige Ton um hier angeßlirte Monographie öl
iielne Bibliotheken rühmlichst bekannt gemacht; und enobeint i
:r in diesem Werke beianders berufen.
8. Präface du catalogne de la bibliotheque Macan
digje en 1761 par le bibliothecaire P. Dasmvrais, publi<
adnite et annot^ par A. Franklin. 16**. 4 Fr.
Zar französischen Ltteratorgeschichte. 433
9. Gatalogae des livres imprim^s et manuscrits de la
bibiioth^ue communale de Perpignan, dresse par A, Fourquet,
Perpignan. 8«. XII, 472 p.
10. La bibliotb^que de Catherine de Medids, par A.
Frankliru
In: Ballet, du bouqniniste 1866, Nr. 235.
Yergl. unsere Bibliogr. J. 1858. Nr. 8.
11. Catalogae raisonne des livres de la biblioth^que de
M. A. F. Didot Tome I". Livres avec fig. sur bois. So-
lennites, Romans de chevalerie. 8^. 1™ Livr. 7V2 Fr.
12. Deux annees de mission a Saint -Petersbonrg, ma-
nascrits, lettres et documents historiques sortis de France en
1789; par H. de La Fernere. 8®. 10 Fr.
13. Histoire litteraire de la France par des religieux
B^oedictins etc. Nouv. ed. [s. J. 66, Nr. 15]. Tomes
IV-VI.
14. Histoire de la litterature fran9aise depuis le XYI*
«ecie jnsqu^a nos joors, par F, Godefroy. Poetes. Tome I.
(IVI* et XVn« s.) 8®. XXrV, 696 p.
15. Histoire de la litteratnre franp. au XYII® siäcle,
pttTabb^ FolUohy [s. J. 63—64, Nr. 16]. Tome IL 3 Fr.
16. L^ann^e litteraire et dramatiqae ete., par G. Vapereau
[s. J. 66, Nr. 18]. Neuvieme annee, 1866.
17. M^moires de Tlnstitut imperial de France. Recueil
des disconrS) rapports et pi^ces diverses. Ins dans les seances
pobliques et particuli^res de VAcadhnie Frangaise. 1860 — 66.
P Partie. 4*>. 12 Fr.
*18. Origine de FAcad^mie d^Arras, par L. Carrois,
1866. 8^
S. darüber Ballet, da boaqainiate Kr. 241.
19. Une s^ance de FAcademie des Palinods en 1640;
mi\ des po^sies palinodiqnes de Jacqueline Pascal^ de Pierre^
Äntaine et Thomas Corneille; par E. Frere Ronen. 8**. 3 Fr.
20. Les troubadonrs et leor inflnence sor la litterature
da midi de TEurope, avec des extraits et des pi^ces rares ou
inedites, par JE?. Baret. 2* ed. 8^. X, 483 p. 7V2 Fr.
Dies Bach ist die zweite Ausgabe eines Werks, das unter einem
9iua anderen Titel 1857 erschien, nämlich: Espctgne et Provence, etudea
««r la liUerature du midi de VEurope. Neu sind das 4. und 5. Capitel,
vorin die „provenzalischen Schulen*' Italiens und Portugals behandelt
*<3rdea. DaCs das Buch hinter dem heutigen Standpunkte der Wissen-
'Ahrb. f. rom. o. engl. Lit. IX. i. 29
34 Bltdl«gnt>Ua t. 1>61
:baft wät ■urädbleibt, wlgt ■etio> der Cautuid alldn, daTs
^cike Ton Diei sämmtlich dun Verf. oubekkiiiit geblieben. Dia i
ibrlicbe strenge Kritik der Rn. cril.. Vir. II (ron P. M.) fafsl
rtheil •chUeTsllch dahin znaKmmeD: oll o'j k pu mime jemäl
Dn «pprieieble k tlgnaler dsn* 1» leoeode Mition, let eddit
i'elle a refoes n'ajBDt fait qn'angmenteT la propartioii dee Uatae
illnlent dans oet onTrage*. Wu die Inedit« aber aogebt, *a wi
e an» Drucken entlehnt. — Vgl. anch oben p. lf>6 f.
21. Zum altromaniachen Leiden Gfariad nad Leode]
on K. Bofmann.
In: Sitznngsber. der Mönchener Akad. d. V^bmd
1867. Bd. II. p. 199 ff.
22. Le salat d'amonr dans lea lilt^ratoreB proven^
'an^se; memoire soivi de hnit aalata iuedila, par P. Mt
■>. 47 p.
Abdruck aus der Biblioth. de 1'^. dei chartea 6« «Jr., T. II]
1 der intereisanten Abhandlung gibt der Verf. canächit eine geoa
egiiffiibeetimmnng dieser lyritebeo Speciee, ipricht eich dann für
rioritat der proTenzalischen Salate ani, nnd gibt endlich eine di
harakteristik dieier und der franiöiiechea.
33. Les 4pop^e8 franpaiaea etc. par L. QauXitr [i
ß, Nr. 24]. Tome U. XVI, 630 p. 3 Fr.
S. Rm. cril., Nr. 43 die Kritik TOn BarUch mit einem Nach
nn P. Megfr.
24. Recbercbes aar l'^popee fran^aise, examen crit
e PHistoire poetique de Chnrlemagne de H. G. Paria et
pop^es fran^aises de M. L. Oantier, par P. Meyer.
6 p.
Abdruck aue der Biblioth. de I'ee. dei charles, 6' eer., Tone
Auf diese intereasante Arbeit, die manch« neue AniiehteD
«llt, «erden wir an einer anderen Stelle nschiteni angfohrlicher
eben. — Bei dieier Gelegenheit *el anch anf einen Artikel der
M tUua Mond,, Fevrier aufmerkiBBi gemacht, welcdter anf die be
ben genannten Werke Ton Pari« und Gantler «ich bezieht, näml
i«t Iheoria nouvtUa du poema epique, par Q. Boinier.
2b. Le caracl^ fran^ais dans la chanson de Boli
iacoars prononce ä la distribntion des prix da coll^e
'^nas par F. AiUii. F^ienas. 6°. 14 p.
*26. NoticQ et extraits de denz mss. fran^. de la
tioth^qae royale de Tnrin, par A. Schtltr.
In: Bnllet da bibliopfa. beige, I" ann. Nr. 4. IS
and n* ann. Nr. 1.
Porteetznng dei J. 65, Nr. 28 Bafgaf^hrten Aufaati«!. Nach
ihlnfe der Analyse dei nSone de Naoiajit, wird hier noch du C
Ml Chreetien de Trojea und einei Qedicbta AieAort U biti, aii t
nten Hi. angehörig, gedacht. — In der folgenden Nr. behandelt
«t1 daa iweite Me., weichet die BeMiebnong L. V. 33 hat und
iwtband von U Blättern i«t. Ea anthält Ibella Oadlebta, thaili i
Zur frantdflischeo LüenAargeschichte. 4S5
Romjui «dea 8«th sages de Rome]» ia. einem älteren aad correcteren
Text, als die Pariser Handschrift 6767, nach Hro. Scheler's Ansicht.
27. Das politische Schauspiel io Frankreich unter Konig
Ludwig XIT, von P. Goldschmidt,
In: Archiv f. d. Stud. ,d. neueren Spr. XLI, p. 17 f.
Der Verf. behandelt zuerst Grinffore, dann das Stück Le nouveau
nonie, das er dem Gringore nicht, wie manche Andere, beilegt Wahr-
haft za verwondem ist es, dafs dem Verf. die so auaf&hrliche Ab*
bandlang Chassang'a in nnserm Jahrb. Bd. III onbekannt geblieben,
dl er sie nirgend« erwähnt; ihr gegenüber ersobeiirt feine Arbeit dop-
pelt unbedeutend.
2S. Quelques femmes auteurs du XTX* si^de, par Mad.
Bourdon. 12<>. 143 p.
29. Nouveaux lundis, par C, Ä. Scdnte-Bewoe [§. J. 66,
Nr. 31]. Tom. VII -IX. 6 Fr.
30. Amptoe. — Etüde snr la vie et les travaux de
Jean Jacques Ampere, par A. PoUan. Lyon. 8^. 2Va Fr.
31. Barante. — M. de Barante, ses Souvenirs de famille,
M Tio et ses Oeuvres, par Guizot.
In: Rev. des deux Mond., Juillet.
32. BasseÜBi Olivier. — Oiivier Bassefin et les com-
pignons du Yau-de-Vire. Une errenr historiqae et litt^raire.
Memoire in^dit In k la Sorbonne, le 4 avril 1866, par J.
Traten; suivi de l^cident Martin-TraverSy extrait des jonr^
naox. Caen. 8^. 40 p.
33. Beanmarohais. — Beaumarchais et la com^die
cspagnole. Conference faite etc. par Ch, BeviUaut. Montpellier.
8»>. 34 p.
34. Chainfort — Note sur la correspondance de Mi-
rabean et de Chamfort, par Ä. Bardoux. S^> 16 p.
35. ChAstellain. — Oeuvres de Georges Chastellain,
Artikel von Vallet de Viritille im Joum. des Savants, Janv.,
Mars et Jnin.
Im AnschloÜB an die neue Ausg. von Kervyn de Lettenhove, s. J.
66, Nr. 83.
36. CherbuUai. — Les romans de V. Cherbuliez, par
E. MontSgut.
In: Rev. des deux Mond., Mai.
37. CcBiwilldr — La gloire des armes ches Corneille^
^ E. de la Barr^ Ihtpareq. Orleans, 8^. 13 p.
In SCO Ezempl.
29*
)g BibUograpbi« T. 1867.
38. Coraeille. — Corneille et le Cid, pw A. E. Chaig\
,-Maiaent. 8". 31 p.
Adb den Conference« (cientiflqnei et litterure« de* ttcalUi
39. ConsÜL — Victor Couaiti, *par P. Janet.
In; Rev. des deax Mond., Fönier.
*40. Deilioiili^res. — Madame Deshoolieres eroprts
ie AU ch&teau de Vilvorde par ordre dn prince de Coi
v L. GalMloot. Brüssel. 1866.
S. darüber BiUUt. du Mtiophilt beige 1B66, Nr. 4.
41. Da Bellay. — Oeuvres fran^aises de J. Da Bell
rtikel tod Samte- Beuve im Joom. des Savaitis, Äi
liii et Aoät
Im AnschlufB ao den eriten Baod der neaeii Aosg. von Ma
ivaux, t. J. 66, Nr. B6. Bin sehr interegmnter AnftaU, wie er i
in dem Verf. des Tabieau de /a poinefranf, au 16'iüele, weil
irnebmlich zaerst wieder die Scbiile BonMrd'i la Ehren brac
icht erwarten liTst.
42. Sb Lorsna. — Jacques da Lorem et le Tutt
otice snr nn precarsenr de Despr^anx (1583 — 1658),
. Blanehemain.
In : Bullet, dn boDqainiste, Nr. 247.
Von seinen ' SaCyrei' eracbienen 3 Ausgaben 1624, 1633 d. It
»D siebt acbou daraag, von welcher Wirkang sie «a ihrer Zeit wa
n IjOrens war ein tücbtiger Jnrlst, wie er denn aoch Terlchied
yontumea» herausgegeben hat.
43- Ftoelön. — Histoire litlerure de F^uelon, ob re
storiqne et analytique de ses oeavres ponr servir de comj
ent h son hietoire et aiLx differentes editions de ses'oeoi
ir if. . ., directeor aa sötninwre de St.-Sulpice. Gr.
m, 480 p.
43''. Oaraiw. — Etade analytique et critiqae sur
eÄtre de Robert Garnier, par Frost. Bielefeld. 4". (PrO|
OitDgor«. — S. oben Nr. 27.
44. Janun. — Jasmin, sa vie et ses oenTres, par
ofiatn. Limogea. 12". S% Fr.
45. La Fontaine. — La Fontaine et les fabolistes, j
aint-ifarc Girardin. 2 Vol. 8". VUI, 448 and 484
Fr.
Das TOD der Revue criL, Nr. 43 im Allgemeinen sehr gerühi
erk sind Vorlesongeo, di« der Verf. in d. J. 1858^59 an der S
inne mit grorsem Beifall gehalten. Es enibält logteieh eine (
hlchte des Apologs von eeiuen Anfängen bis auf unsere Tage. J)l
krtien aber scheinen der scbwäcbere Theit der Arbeit zu sein-
darüber auch in der Rev. dea deux Mond., Ävril, den Arcitel r
liUandier p. 756 S.
46. Haysard. — Notice snr le president Fnui9ois '
aynard, poete toulousMi, par P. BUmchemaiK.
In; Bullet, dn bouqnitiiste, Nr. 250.
Zar franxoflisehen Literaturgeschichte. 437
Ertchien auch als besonderer Abdrock. 8^. lyi Fr. — Der Verf. ist
der neueste Herausgeber Maynard*s, s. die Ausg. J. 1863 — 64, Nr. 143.
47. lEarie de Franoe. — De aetate rebasque Mariae
fraocicae nova quaestio institnitar. Dissert. inangur., auctor
E. Mall Halle. 8«. 58 p.
Die Arbeit enthält zwar manches Unnöthige, namentlich nach der
Einleitung Ton Hertz zu seiner Uebersetzung der Lais der Marie,
welche Einleitung der Verf. leider nicht gekannt hat; es finden sich
aber auch Partien die neu und tou Werth sind, wie die gründliche
Cotersachung über die Sprache der Dichterin. Auch ist die Arbeit
durch die fleifslge Sammlung des Materials selbst da von Interesse,
wo man den Resultaten des Verf. nicht beistimmen kann.
48. KattUlon. — MassiUon, ^tude historiqne et litte-
raire, par Tabbe Ä. Bayle. 8**. 6 Fr.
49. Xoliöre. — La morale de Möllere, par C /.
Jeannel 8^ 268 p.
Ein Bneh, das zwar Von einem sehr einseitigen Standpunkte Mö-
llere betrachtet, aber originell und daher nicht unbeachtenswerth ist;
der Verf. kommt zu dem allerdings vollkommen unrichtigen Schlüsse,
diXg Möllere, im Wesentlichen mindestens, tief christlich ist. S. darüber
üec, erit, 1868, Nr. 22 und Journ. de Pinstr, publ. 1868, Nr. 52.
50. MolMre. — Moli^re et la com^die italienne, par
L Moland. Ouvrage illustr^ de vingt vignettes, representant
1« prindpaux types da th^4tre italien. 12^. XI , 378 p.
4 Fr.
Die Rev. crit, 1868, Nr. 37 urtheilt: «Le volume est le fruit des
recherches fattes par T^diteur de Möllere dans Tancienne litt^rature
dimatique de Tltalie. Le livre se ressent un peu de cette origtne
poor ainsi dire accidentelle; il est d^cousu et manqne de plan: on ne
^ii Jamals au juste si Tauteur commente encore Moliere ou Studie le
tbeatre italien pour lui-meme. Mais ä part ce defaut, le nouveau livre
de H. M. est interessant, plein de d^tails curieuz, bien pens^ et bien
«<Tit». Den Hauptinhalt bilden die verschiedenen italienischen Trup-
pen die im 16. und 17. Jahrh. in Paris gespielt haben, indem der Verf.
Biit der der Gelost beginnt, die 1576 zuerst nach Frankreich kam, und
1697 endigt, wo Louis XIV. das th^ätre italien schlofs.
51. Mnsset. — £tude critique et bibliographique des
oeaires d* Alfred de Masset, pouvant servir d^appendice a Ve-
dition dite de soascription. Gr. 8^. 2 Fr.
52. Hodier. — Charles Nodier; ^pisodes et Souvenirs
de sa vie, par Mad. Menessier- Nodier. 12®. 3V2 Fr.
53. Perranlt — Die französischen Märchen von Perrault
mit der deutschen Bearbeitung von M. Hartmann und einigen
Stucken aus der Grimm'schen Sammlung verglichen von Ch.
MareUe,
In: Archiv f. d. Stud. d. neueren Spr. XLI, p. 405 ff.
Der Werth der PerraulVchen Märchen, die von Hartmann nicht
getreu wiedergegeben zu sein scheinen, wird hier gut gewürdigt.
438 KbliogMVbl« T> ÜBT.
54. Pomard. — GaUlee, dnune p«r Fr. Pouard; t<
M. Maan.
In: Archiv f. d. Stad. d. aea«ren Spr. XL, p. 31
65. Ponivd. — li« Gtditte de Ponsvd, on le P
lyeact« de rastronomie, 8". 47 p.
Aacb in der Rm. da deuz Mond,, Man findst «lob «io Aitil
üb«T dieiei Stück tod Chailemel' Lacour.
66. Sabelaii. — Franfois Rabelais, par G. Coüet
Bxtrait des Vies des poeteB franfoU. Genf. 18". XI
60 p. 5 Fr.
Id 100 Bxempl, — Aus der bekauntea bKadschriftlichen LiUrui
getcbichte CollPtet'a, aus der achna verschiedene ander« Stücke t
SADtllebt worden [e. 1. 1863—64, Nr. ISg und J. lUfi, Nr. S
Nach der Ret. erit. 1B68, Ni. 1. bietet dieser Artikel Colletafa nie
neu«*; in bemeiken itt abec, dafa der Hcrausg. Noten von gleich
Ctnfang als der Artikel Beibat, beigefügt bat, die von eingeheDi
Untennoh nagen ober Rabelüa' Leben and Scbrlften aeogen.
67. Babelail. — Le Rabelais de Haet, par Th. Baut
menl. 18». 64 p. 3 Fr.
In 250 Exempl
58. T*»>«1«" — Rapports de la laogae de Rabel
avec le pstois de la Tooraiae et de l'Aqjoa, par A. Leitet
8". 1 Fr.
fid. Konnrd. — La rerai£catioii de Roiia«rd, [
Bütcher (Progr. des Gymnasiom ra Weimar). 4". 24
7V. Ngr.
Der Verf., dar eine FoiHettang «einer Arbeit in Anuiebt ate
bandelt hier mnäcbat von dem Reim , der Cäaur und dem Bnjani
mant, dem Gebrauch der verac hie denen Verae, ihrem Arrangeme
dam Biatns nnd der Eliaion. Man findet da maneha gnte Beobachtm
60. Sivigai, M™ de. — Lettrea de Mad. de Sevigi
Artikel von Littri im Journ. des Savanta, Oct, Not.
D^cembre.
Im Anacblufa an die neue Anag. von Moomerqui [a. J. 61, Hr.
nnd ontan Nr. 109] verTabt. Der erale Artikel verbreitet eich über i
Edition, der zweite über die von Meanard ler^ste NoHce, der dri
übet daa iMcüjtit, Der Name Ltttrt'a bürgt achon für die Bedeitni
dieaer Artikel, tnmal dea letitam.
61. Voltaire. — Voltaire, sa vie et ••> oenTrea, p
l'abbe JUaynard. 3 Vol. 8». 16 Fr.
62. Voltaire. — Voltaire et la polioe, dosaier recoei
k St.-P£terBboiirg parmi les manoacrits fraa^aia origiaanx ei
]e-ria k la Baatille eii 1789, btcc ane introdaction snr
nombre et l'importance des dita manuBcrita et nn essai anr
bibliothiqae de Voltaire, par L. Liouzon Le Due. 8". 26S
3"/a Fr.
&. ülier diei dnrch die Urknodea, die es mtttkalU, inlafaaaiiit
wann auch tonat mit grofaet Flüchtigkeit rarfalate Bach die Rm. tri:
Zur firanxdoiachem I^itoraturgeschichte. 489
63. Voltaire» — Voltaire k Feraey, par E. NoeL Roaen.
12^ 120 p. V4 Fr.
64. Waoe. — üebet die Qaellen des Roman de Ron,
TOD & Körting. Leipzig. S^\ 67 p. 12 Sgr.
Leipziger DoctordiMertation. — Eine sehr grundliche Arbeit, die
nameotlich das Verhältnifs von Wace zu den normannischen Chronisten
Dudo und Gnilelmns Qemmeticensis, und dieser beiden zu einander
durch eine sorgfaltige Vergleichang unteisucht. Das Hauptresultat
fafst der Verf. am Schlufs in folgende Worte zusammen: „Der Verf.
des Rom. de Rou hat nachweisbar bis zur Geschichte der Eroberung
Englands die Werke des Dudo und des Guilelmus als Hauptquellen
benatzt; die Nebenquellen lassen sich nicht näher bezeichnen, nur be-
xQ^lich der Geschichte Wilhelms des Eroberers kann mit einiger Wahr-
»chemlichkeie vermuthet werden, dafs die Ton Ordericus Vitalis an-
gegebenen Werke als Quellen gedient haben. Ans der mündliehen
Tradition hat der Verf. nur sagen- und anekdotenhafte Erzählungen
aafgeDOflunen."
65. Guillamne d^Orange, le marqnis an coart nez, chan-
soo da XIT* ei^cle mise en nouveau langage par TT. /. Ä,
Jonekbloei. Ameterdam. 8^ XXIV, 385 p. 12 Fr.
66. Blancandin et rOrgueillense d'amoar, romao d'a-
ventares, publie pour la premi^re fois par H. Michelant, 8^.
IVni, 238 p. 12 Fr.
S. oben p. 79 ff. die Anzeige Ton Bartteh und vgl. P. Meyer
Ja (ier Rev. erit., Nr. 24.
67. Del codice Estense di rime provenzaü, relazioue
<ü A, Mussafia,
In: Sitzungsber. der phil. hiBt. Q. der Wiener Akad,
Bd. LV.
Eine musterhafte Arbeit. Was der Verf. im Vorwort Terheift,
bat er ToUkommen erfüllt. Wir deuten also den Inhalt am besten an,
)Qdeai wir was er dort sagt, reproducireu : «Stimai dover mio di dar
qai relasione pin che potessi esatta e diffusa del manoscritto. Comincio
<ia) diicnverlo; poi toeco brevemente di quelli che finora ne parlarono;
reco qoindi la tavola delle poesie, iudicando quali furono giä stampate
« doTe; poi confronto col codice le poche publicazioni fatte fin qni
^Ua 8corta.del medesimo, e finalmente ne reco a saggio alcunicom-
ponimenti gia stampati secondo altri testi, perch^ se ne possa fare
confronto, ed altri tuttora inediti.» Die letztern sind 10 Gedichte, ton
htode Pradae, Raimon de la» Sttla», Pont de CapdoiUy Oaueelm Fendit,
Guillem de la Tor, Lambertin de Buvarel und Cercalmont, — Der Co-
^x besteht ans 2 Mss,, das eine von Pergament aus zwei verschiede-
Den Tbeilen wieder, von denen der erstere das Datum 1264 trägt,
<ifr andere aus dem Ende des 13. Jahrh. ist; während das andere
Ms., eine Paplerhandsohrift, dem 16. Jahrh. angehört.
68. Die altfrauzoeische LiederhandBchrift Nr. 389 der
Stadtbibliotbek zu Bern (Fonds Moncbet 8 der pariser kaiserl.
Bibliothdl(), von /. Brakelmann,
In: Arehiv t d. Stud. d. neueren Spr. XLI, p^ 339 ff.
[0 Bibllogn^hi« >. (UT.
Nach einigeD gans intereisanteD Nachrichten über Uoachet I
int Ur. B. diese früher im Besiti Ste Falsje's gewetene Copie i
rner Codex genau xn repraduciren , indeai er hier fot. 1 bia
ied I— LXV), nur mit Ausschiars dar schon von Wnckemtigel <
r Bemer Handichr. selbst edirt«a Lieder, mittheilt Wanun al
•.SB Mühe niclit lieber auf du Original lelbit angewandt war
libt uaa ein Räthiel.
69. Eine Anzahl altfranzÖsischer lyrischer Gedichte t
m Berner Codei 389, von K. Ho/mann.
in : Sitzungsber. der Mnnchener Akad. der Wisaeiu
1867, Bd. II, p. 486 ff.
Es sind 34 Gedichte, xnai Thell Jeui-partii, Paatoareilen, ]
inzen, Kreuz-, Mtriea- und andere Lieder, worunter auch loa Cn
Belhunee, Blondct, AidefroU U baitnri, detn Orafen von Coutil, Ci
isel. Die kleine Sammlung zeichnet sich alao durch grofae Hanni
tigkeit am, die den Werth der Pnblicatioa noch erhöht.
70. Altfranzoaische Lieder, beraasgeg. von /. Schinne
In: Archiv f. d. Stod. d. neneren Spr. XLI, p. 81 f
Ba sind 6 Gedichte, die 4 ersten aus der Pariser Uandachr. fo:
200SO (früher fonds St. Germain 1089], die beiden andern ans
tmer. Die 3 letzten Gedichte sind reine Pastaurellen, die and
ben zum Theil einen verwandten Charakter. Die Stöcke lind re
71. Le romant de Jehan de Paris, revn ponr
emifere fois snr deox mss. de la fin du XV* sifecle, por
Montaiglon. 16". XLVIII, 160 p. 2 Fr.
Bis lor Kurzem kannte man kein Mi. von dem Roman, und
Igen die Herausgeber nur auf die alten Drucke zurück , von dei
r älteste undatirte vor 1&32 zu setzen ist, indem man meist aonat
fs zn derselben Zeit, wo es gedruckt, anch das Werk verfafil w
n. Demgemäfs fsud man auch in der Erzählong eine Beziehung i
> Vermählung Franz 1., während Hr. Hontaigloo vielmehr Karl VI
dem Helden erblickt. Die beiden Mbs., von denen das eine in i
J8. Bibi., das andere einem Schweizer Gaullieur angehört, leif
rigens eine volle Uebereinatinimang, nnd weichen nur sehr nnbed'
id von dem Test der ersten Ausgaben ab. — Ein gater GIossbi
dei ist der Ausg. beigefügt. S. Rev, erit, Nr. SG, wo «ach ül
n Kern der Erzählung von Gastoa Parit interessant« BemerkuD!
h finden.
72. La vraie Histoire de Tribonlet et antres poesi
lidites, recreaiives, morales et historiqnes, des XV* et X^
ides, recueillies et mises en ordre par A. Joly. Lyon, i
16 p.
73. S'eosnyvent plusienrs bellea chansons nouvelles, i(
im^ea nonvellement. Oo les vend ii Paris en la rae Noatr
ume. — Reimpression faite poar nne sod^t^ de Bibliophili
Enf. 18". 92 p.
In 102 Esempl. _- Das Original, voD dem man nur ein, der tu
b1. angehüriges Eiempl. kennt, erschien, herausgegeben von All
itrian, 1542. Es siod historische Volkslieder, die sich auf Ereignis
r Begiemng Fntni 1. beliehen. Reo. orü. 1868, Nr. 9.
Zur franaösiichen Literaturgeschichte. 441
74. L^an des sept dames, avec annotations et re-
marques de Ruellem et A, Scheler. Brüssel. 18^. 178 p.
In 114 Exempl. Wiederabdruck aus dem sehr seltnen Bach: Oeuvre
noQTelle contenant plasieurs mati^res, zu Antwerpen, wie es scheint
1.VJ3, in 4^ erschienen. — Das Werkchen enthält 364 huitains, in-
dem der Verf. jeden Tag in jeder Woche ein hnitain an eine von 7
Dameo gerichtet hat, woraus sich denn auch der Titel erklärt. Der
lobait ist unbedeutend. Rev, crit,, Nr. 26.
75. La reprise de la Floride, publiee avec des variantes
£Qr les mannscrits de la bibliotheque imperiale, et precedee
d'une preface par B. Tamizey de Larroque. 8*^. 80 p. 5 Fr.
Pablications de la soc. des biblioph. de Guyenne, Tome I^r, Nr. 1. —
Diese bekannte historische Erzählung, die ihrem Helden Dominique
de (ronrgues selbst beigelegt wird, erscheint hier in einer wesentlich ver-
besserten Ausgabe auf Grund eines der besten Mss. (Bibl. imp. fr.
-145), xagleich mit den Varianten der andern. Rev, crit, 1868.
Xr. 23.
76. La bataiUe fantastique des grands roys Rodilardas
et CroacQS, plaisante invention d'Homere. Traduction de la-
ÜQ d^filisias Calentius, attribuee a Rabelais. Notice biblio-
graphique de P. L, Genf. 18^ 10 Fr.
77. Le songe da resveur reimprime poar la premiere
fois d'apr^s Fexemplaire unique conserve a la bibliotheque
^« TArseoal, avec une preface du bibliophile Jacob. Genf. 18^.
Xt27 p.
In 100 Exempl. — Dies Büchlein ist ein StrauTs kleiner satirischer
6<(2ichte, welche unterzeichnet von Quinautt^ Boyer, Boiarobert, Moliere,
BüiUau^ Furetiere, Benserade ^ den beiden Corneille und Andern,
«immtlich gegen Somaize^ den Plagiator Molibre's, gerichtet sind, als
ALtvort auf seine Pompe funeöre de Scarron (1660), worin er die
meisten Schriftsteller seiner Zeit auf das heftigste angegriffen. Ob die
Gedichte wirklich von den verschiedenen Unterzeichnern verfafst wor-
den sind, oder nicht vielmehr von Einem andern Autor herstammen, ist
eioe Doch offene Frage, doch scheint mir das letztere das Wahrschein-
iichere. Vgl. Rev. crit, Nr. 47.
78. Recneil de TAcademie des Jcax Horaax 1867. Tou-
louse. 80. Xn, 260 p.
79. Alexis I ChiillaTime. — Le grant Blason des fanlces
u&oars, par GoiUaome Alexis, Benedictin, surnomme le Bon
Moyoe de Lyre, avec nne notice bibliograpbiqae. Genf. 18^.
60 p.
Dies Gedicht, das im 16. Jahrh. sehr beliebt war, ist, trotasdem
^' Tor liiOO 7 bis 8, und dann bis 1530 noch 9 bis lOmal gedruckt
vorde, eine grodse bibliographische Seltenheit geworden, und eben als
Sticht hier wieder Teroffentlicht. Es ist ein Dialog über die Liebe
zvitchen einem MSneh und einem Gentilhomme, worin der erstere sie
uigreift, der letztere sie vertbeidigt, in 128 zwölfeeiligen Strophen,
4Q BibUographi« i. IMT.
on welcbeo allemsl di« 8 ertten Verte Vjanilblw, die 4 letctaa k
ilbler and alle nar durch iwei Reime gebunden lind, lo dkCs lieh
ende* Relntcbema ergibt aabaabbbabb«. Der Terfasaer,
Dch noch lericbiedene andere Gedichte pnblicirt hat, «ar ipater F
on Btut; in Le Percbe und lebte noch im Anfang det 16. Jabrh
'gl. Rec. crit, 1S6S, Nr. 8.
80. Amptos. — MölaDges d'bialoire litUraire et
itteratare, par J. J. Ampi«. 2 Vol. 8". XX, 1048
2 Fr.
Diaie Samminng tod Aufütien, anf des Terf. Wnnseh Dach sei
'ode von Daremioarg und L. de LomaiU heraotgegeben, mthält
listoire de la poeeie de ts chevalerle, Le romau de la Rose, I
81. Balmo, Jean Loou Onei de. — Denx lettres
ditea de J. L, Gnez de Balzac, publ. par Pk. Tamizey
jorroque.
In: Bnllet. du boaqainiste, Nr. 246.
82. Bonnet — Choix de sermons de la jeanesse
losBuet. Edition critique donnee d'apr^ les manascrita
i bibliotlieqae imperiale avec les Tarianles da texte, des
imile de l'^criture, des notices, des ootes, et class^ pov
remiire fois dans l'ordre des dates, par E. Qandar.
:XIV, 544 p. 7Va Fr.
Colletet — S. oben Nr. 56 und weiter tiQten Nr. 95
83. CommiEet. — Lettres et n^ociations de Philipp«
lommioes, avec un commentaire historiqne et biographi
ar Kervyn de Lettenhove. Brüssel. 8". Tome I. 5 F
84. Bd Bellay. — Oeavres fran^ses etc. ^d. Ma
■avaiuc \t. J. 66, Nr. 86]. Tome IL 589 p.
65. i^Difltsrt — Oeavres de Froissart, pnbliees ■
15 variantes des divers maanscrits, par Kervyn de LettenA
broniqaee. Tome II. BrÖHel. 8". 558 p. 6 Fr.
Dieser 2. ßd., der vor dem ersten (der Eioleitong de« Herai
'■chien, ichtieret den Prolog und die eriten CapiCel der Chronik
le Zeit Ton 1322—39 behandelnd. S. Joum. d. Sati., Ja».
86. Jean de Condtf. — Bits et contea de Bandooin
onde et de sod fils Jean de Condä, publ. par A. Seh
. J. 66, Nr, 60]. Tomes II-UI. Jean de Cond^ 4
16 p. 12 Fr.
87. JoinviUe. — Recueil de hartes originales de J(
ille, ea langne valgalre, par N. de WaiUy,
In : Bibliothfeqae de l'ecole des Cbartes p. 557 9-
Alt Sprachdenkmäler an eicb, wie Im Hinbliclt auf den Text
BiDoiren JoinTllle'» von beianderer Wichtigkeit. Nnr S der Crk
a waten bi> jettt edirt worden,
68. La Fontaine. — Fables illostr. par G. Dori [i.
S, Nr. 89"], Livr. 9—58 CleUrt«>
Zur fransösiflchen Literatorgeechichte. 443
89. Le Bai. — Li ars d'amoar, de yerta et de boneurt^
par Jehan Le Bei; publik pour la premiere fois^ d'apr^s an
numoscrit de la biblioth^ae royale de Braxelles, par «7. Petit
Braasel. Tome !•'. 8<*. 521 p. 6 Fr.
90. Le Boidanger de Chalusay. — Elomire bypochondre,
OQ lea MedeeiDS vengez comödie par Le Bonlaoger de Cba-
lussay, avec unc notioe de P. Laeroix. Genf. 8®. XII,
110 p.
In 100 Ezempl. — Die«e8 funfaktige Lustspiel in Ve'sen ist eine
Sfttire gegen Moli^re (Elomire ist ja das Anagramm tob tliesem Na-
men), welche manche interessante Anspielungen auf sein Theaterleben
fnthält Das Stuck erschien zuerst in Paris 1670 in 12o., diese Ausg.
ist sehr selten, da auf Betrieb Moliere's der Verleger selbst sie unter-
drückt haben soll; eine zweite Ausgabe erschien in Holland 1671 in
tleio 12«. S. Rev, crit, 1868, Nr. 6.
91. Marot — Oeuvres de Clement Marot, annotees, re-
Tiies sur les edidons originales et precedees de la yie de Gl.
Marot, par Ch, d'Hiricault. 8». CXIX, 426 p.
Diese Ausg., die übrigens nur eine Auswahl gibt, zeichnet sich
34ch der Rev, de tinstr. publ, 1868, Nr. 45 hauptsächlich durch die
'ri^efQgte Biographie aus, welche durch eine auf sehr sorgfaltige
l'Qtersachnngen sich gründende Kritik manche bis heute überlieferte
P^vHJn als solche aufdeckt.
92. ICaroti Jean. — Poeme inedit de Jehan Marot,
d'tpres le manoscrit de la biblioth^qne imperiale par G, Guiffrey»
^'. 15 Fr.
93. Xaasilloii* — Oeuvres completea. £d. Blampignon
fd. J. 66, Nr. 92]. Tome III. 656 p.
94. Matfre Exmengand» — Le Breviari d'amor [s. J.
63-64, Nr. 141]. Tome II. Livr. I~. 188 p. 4 Fr.
95. Ibynard. — Philandre, poeme pastoral de Fran- *
pois Maynard, precede d^une Notice sar la vie de Tautear
par GuiUawnM Colletet^ compl^tee d^apres de nouveauz docu-
mento par P. Blanchemain. Genf. 8^. 12 Fr.
96. Molidre. — Moli^re^s Lustspiele fibersetzt von Bau-
dUtin [8. J. 66, Nr. 93]. Bd. IV. XXVI, 568 p. 2 Thlr.
97. Xolitea — Moliere-Lully. Le Manage force, co-
Q^die- ballet en 3 actee, oa ballet du roi, dans^ par le roi
Loais XV. le 29® jour de janvier 1664. Nouv, id.^ publice
dapres le manuscrit de PhOidor Taine par Ludavic CsUery
aree des firagments in^dits de Moli^re et la musique de Jauüly
rednite pour piano. 12^. 153 p.
Daa bekannte Stück Moli^re's erscheint hier in seiner ersten Ge-
stalt wieder, sogleich als ein Master jenes. dem Zeitalter Louis XIV.
eigeuthümlichen Genre der com^die^ballet; so hat die Publication schon
ein doppeltes literarhistorisches Interesse, wogegen die Bedeutung der
la Titel angezeigten fragments inMits ganz surücktritt. Sie betrefien
gerade die bei der Umgestaltung de« Stückes zu einer aoaktigen co-
444 Bibliographie t. 1861.
medie ireggefftUene Scene des Sganirelle mit dem Huier, die «i<
einigen Äalgaben noch mltgetbeilt Bildet; hier varen dion i-od
Kepsrciei des Sganarelle nur die letzten Worle »llemsl, die bi
Bipliques, gegeben ; ilieBS Repartles, die äbrigens von geringem W(
■ind hier nach einer Handschrift mitgetbeilt. S. im Uehngen dai
Bev. crit. 186B, Nr. 36; auch Her. de l'iiutr. publ. 1S6S, Nr. bd.
98. Xonlno. — Commentaires et lettrea etc., publ.
A. de RubU [8. J. 66, Nr. 94]. Tome Ul. XIV, 54
9 Fr.
Ei iit der SchlulBbuid. S. daräber ßer. crit. 1868, Nr. 9.
99. Fuoal. — Texte primitif des lettrea provinc
de Blaiae Fascttl, d'apr&s an exemplsire in 4". (1656-14
Oll se tronvent des correctione en 4criture dn temps. Ed
coatenant, outre ces corrections, toatea les variaDtes des
tione posterieurea, et prec^dee d'uD avertisaement par Ä.
«ewr. ■4'». XIX, 358 p. 20 Fr.
Mit der sorgtalligsten Genauigkeit sind die berühmten Briefe hie
jeder nach seiner ersten Anngsbe — denn sie erschienen ja eimeln h
einander — wiedergegeben, und es zeigen sich da manche klein«
weichnngen Ton dem Text der folgenden Editionen, sowohl irt
Gedanken als die Worte betrifil; dort ist Einzelnes gemildert,
sind grammatiscba und stilistiscbo Verbesserungen Torgenommen.
Ausgabe hat also, zumal bei der Seltenheit der ersten Drucke
vonüglichee literarhistorisches Interesse. S. Joum. du Sa:
* 100. FuoaL — Pensles de Pascal, pobli^es dans
texte aathentiqae, avec nue iutrodnctioti, des notes et dei
marqnes, par E. Haoet. 2* ed., eotiferement traoBTormee
le commentaire. 1666. 2 Vol. 8<>. CXIX, 222; 364, 9
8 Fr.
Dia ReTue crit. 1868, Nr. 7 ortheUt o. A.: «Ce qo'il eU
partie dans la premlfere idition, le commentaire de M. BaTet 1'«
veno tout-ii-fait dans la seconde: uae läritable ecole pour la p(
un resnm^ ferm«, Incide et pr^cis des conqnites le» plu« assur^i
t'esprit moderne, dd modele de critiqae i. la fols rigonreose ei
patbiqne, fine aniant que nette, et respectuenseinent inSexible. .
autre point de Tue la nouvelle Edition l'emporte sur la premierc
H. s'est tena au coorant de tous les Iravaux qni ont ete faiis
Pascal depnii qninze ans, et il y a dAponUU tont ce qui pouvail
Tir ä eon dessein»,
101. Eabeloü, — Rabelaia reasasdt4 r^eitant les
admirables du trts-Taleareox Grangosier, tqj de Ploeeoi
Notes de Philomneate Junior. Gmat I2<>. 8 Fr.
Teztoeller Abdruck der Aaeg. Paris, Du Breoil 1614.
102. Baoine. — Oeuvres, 4d. Meautrd [s. J. 66,
100]. Tome IV. 634 p,
103. Xegmier, J«han. — Les fortoues et adTersiiii
noble homme Jehan Regoier. ReimpreBsIon textuelle de I'edi
originale, angmentee d'une notice bibliographique par P-
craix. Genf. 18". XV, 209 p.
Zur englischen Literaturgeschichte. 445
In 100 Exempl. — Die unter dem obigen Titel erst 1526 in Paris
ÜD Dnick erschienene Sammlung von lyrischen Gedichten Begnier^s,
wurde li33 verfaist. Der Druck ist äufserst selten, daher dieser Ab-
dnirk sehr berechtigt, zumal die Anzahl der franz. Dichter des 15.
Jahrb. keine grofse ist, und Regnier hier und da in seinen Gedichten
an VilJon erinnert, dem er freilich keineswegs gleichkommt Vgl.
Üec. erU., 1868. Nr. 2.
104. Begnier. — Oeavres de Begnier, edition X. La^
fovr, imprimec par D. Jouaust. 8^. XVIII, 310 p. 20 Fr.
Diese Ausg. besteht ans 3 Abtheilnngen; die erste soll eine „tex-
tuelle Reprodnction ^* der Ausg. TOn 1613 (dem Todesjahr Regnier's)
sein, aber modificirt durch einige der Ed. princeps entlehnte Varian-
ten; wenn nun schon hierdurch der Werth, den eine solche Repro-
doctioD haben konnte, sehr eingeschränkt wird, so wird er vollkommen
lilodoriseh dadurch, dafs weder die Orthographie, noch auch die Inter-
panction getreu wiedergegeben sind. Die zweite Abtheilnng nmfafst
(iie Oevrres nouveilea puöL apres la mort de Regnier^ die dritte Pieces
focrypkea. — Einleitung und Glossar erscheinen nach der Hev. crit,
Nr. 33 auch werthlos.
105. Begnier« — Oeavres completes de Regnier, revues
snr les editions originales, avec preface, notes et glossaire,
par P. Jannet. 18^ XXIV, 264 p. 2 Fr.
Diese Ausg,. deren Text sich auch auf die yon 1613 gründet (für
4i« in dieser enthaltenen Gedichte) bietet nichts Besonderes, nur ist
'•%* ßlossar besser als in der Ausgabe von Lacour. S. Rev. crit,
Nt. 51.
106. Semy Belleau. — Oeavres completes de Remy
^Üeaa, noaveJIe ed. publice d'apres les textes primitifs avec
variantes et notes, par A. Gouverneur. 3 Vol. 8®. LVI^
-^4«, 366, 334 p. 15 Fr.
107. Bollin. — Oeuvres completes. Ed. Beres. [s. J.
^6, Nr. 101]. Tom. II -VII. 60 Fr.
108. Ronsard. — Oeuvres completes, ed. Blanchemain
>. J. 66, Nr. 102]. Tome VIII.
109. Mvignä, ]C°^^ de. — Lettres de Mad. de Sevigne
?iT MonmerquS [s. J. 66, Nr. 104]. Tom. XII- XIV. 627,
LXXXIV, 1107 p.
110. Thierry, Aognstin. — Oeuvres completes d'Aug.
Thieny. 5 VoL 8^. 30 Fr.
Enthalt die Hist. de la conquete de l'Angleterre, 2 Vol., Lettres
^Qr rhist. de Franee, Diz ans d'^tudes historiques, Recits des temps
sceroTingiena, 2 Vol., und Essai sur Tbist. du tiers-etat.
111. Viguy, Alfred de. — Le joumal d'un po^te, re-
cQeiUi et pablie sur les notes intimes d^ Alfred de Vigny par
/-. Batisbonne. 18*>. 312 p. 3 Fr.
S. über dieses merkwürdige Buch, das uns den Dichter als einen
> erzweifelten Skeptiker zeigt, den Aufsatz von £. Montegut in der
hie. de» deux Mond,y Mars,
112. Tillen. — Oeuvres completes de Fran^ois Yillon,
i^üvies d^ choix des poesies de ses disdples, ed. preparee
446 Bibliognphle >. 1S6T.
psT La Monnoye, miae ad joar avec noteg et gloBBaire
P. Jannet. IB". XXIV, 268 p. 2 Fr.
Ls MoDDoje batte, in der Absicht eine Ausg. von Villon in
anstallen, ein Kiempl, der von 1T23 mit Bern erknn gen Tcnehen; i
lange Zelt vermifst, wurde 1858 auf dem BKtiachen Museum wie
gefanden niid liegt nun der Torstebenden Atug. ta Qrand«, vi
nach G. Paris in der Ree. crit., Nr. 16, DaDmehr den beglen Ttit,
bU jetit noch pnbllcirt worden ist, bietet. Der krit. Scharfilai
Monnoje's sei wahrhaft ta bewandem. Aach darch die berieb
Interpunction zeiebne lich die Ausgabe •■!*. Nicht minder werden
OloaMr nnd die Notea gerühmt, sowie die Eleganz der Aotstettiu
113- Villoa, — Les denx Testamenta de Villon; si
dn Baoqoet du boys. Nooveaax textes, pobli^ d'aprfci
manuscrit inconna jusqu'k ce joar, et preceddg d'une n(
critiqae par Jacob U bibliophile. 16°. III, 122 p. 7 F
114. Voltaire. — Ueber den Geist und die Silten
Nationen von Voltaire; deatscb von K, F. Wachmmth, Lei]
16". 6 Bde. (In der Bibliotb. der beateo Werke des 18.
19. Jabrb.)
II. Zur englischen Literaturgeschichte
Vom Herausgeber.
11&. A Hsndboek to the Bibliograpby of the early
polar, poetical and dramadc Literatnre ot Oreat Britain,
tbe Invention of Printing to the Restoratiot). By W. G
Soilitt. London. 8". XIL, 701 pp. I £. 7 Bh. 6 d.
Ein sehr fleiCsig gearbeitetes Handbuch, welches frühere W
wie die toq E<tion, Dibdin, Collier, Carter, Sir E. Brydgetn. a.
Bondera aber die betreffende Partie in Loicndtt BitL Man. Ti<
berichtigt aod ergänxt nnd Tieles bisher so gut wie gana Unbaki
enthält. So sind einige hundert Unica, besonders Famphltits, Ball
auf fliegenden Blättern u. s. w. hier zum ersten Male auf Grund
ner Ptnfnng den Verf. beachrleben. Doch fehlt et aoch nicb'
Mängeln nnd Unrichtigkeiten. £i werden grundsätzlich die Ansg
nur anfgeföhrt, so weit sie in die genannte literarische Periode f*
oenerar Wiederabdrücke nnd kritischer Aaagaben ge«chi«ht nur
gentlich Erwäbnnng.
116. Index to the Catalogue M8S. of Bliaa Aabi
in the Bodleian Library. Oxford. 4". 10 eh.
117. Engliah Writera, by Henrg Morley [a J. 11
Nr. 16&]. Vol. U, Part. 1. From Chancer to Dnobar.
462 pp. 12 eh.
S. das sehr günstige Urtheil Über diesen Band im Athe». 1
June I. Nr. 9066. Es werden tn demselben beaondera amfSiirllcb
in baiMh« monograpUsebar Darstallusg Chaacec nnd Oowor bahan
Zor engliteben Literatargesehichte. 447
lld. Manual of EnglisH Literature by G. L, Craik [s.
J. 64, Nr. 161]. 3* Ed. 8". 7 sh. 6 d.
119. The Aflernoon Lectures of Literatare and Art, de^
livered in the theatre of the Musenm of Industry, Dublin, in
April and May 1866 [s. J. 1866, Nr. 112]. 4**» series. 6^.
310 pp.^ 5 ah.
Enthalt u. a. Vortrage von J. K. Ingram nber Teimyson, Tom
Erzbischofe Ton Dablin über die Geschichte des englischen Sonetts
ood Ton T. O'Hagan über Coleridye. S. auch Athen,, Juli 20.
120. Cambridge Characteristics in the 17^ centnry, or
tbe Btadies of the Univeraity and their inflaence on the
charaeter and wridnga of the moat diatingaished gradaatea
dariDg that period. By James Boss MulHnger. 8^. 196 pp.
4 sk 6 d.
121. Literatare and ita Profeaaora. By Thomas PvmelL
ä". 7 ah. 6 d.
Eine Reihe ron Essays nber verschiedene Schriftsteller, worunter
die ober Swift und Sterne besonders hervorgehoben zu werden ver-
dieoen. S. Athen, 1867. March 16, p. 351.
122. Le Faganiame poetiqae en Angleterre. John
Keau and Algernon Swynborne. Par Louis Etxenne.
In: Rev. dea Deux Mondea, 1867, 15 Mai.
123. Le Roman anglaia contemporain. Par E, D, Forgues.
In: Rev. dea Deax Mondea, 1867, 15. Jain.
124. Notes on the Folk-Lore of the Northern Conntiea
of England and the Borders, by William Henderson. With
u Appendix on Houaehold-Storiea by S. Baring-Gonld, M.
A. 1866. 8^ XXVn, 344 pp.
S. hierüber F. Liebrecht in Heidelb, Jahrb. 1868, Nr. 6.
125. Laneaahire Folk-Lore, illaatratiTe of the Saperati-
0008, Belief and Praeticea, Local Coatama and Uaagea of the
P«ople of the Coonty Palatine. Compiled and edited by
/oAfi Harkmd and T. F. Wilkinson. 8^. XII, 308 pp.
S. den Art. von F. Liebrecht in Heidelb. Jahrb. 1868, Kr, 6.
126. Aytoniit — Memoir of W. E. Aytonn, by Theodors
Martin. %<>. 12 ah.
Nach dem Athen, eine höchst unbedeutende Arbeit.
127. Bnrke. — Edmand Barke: a hiatorical atndy. By
Mn Morley. 8^. 312 pp. 7 ah. 6 d.
Ertdüen ursprünglich in einzelnen Abscbn. im Fortnightly Review.
128. CliaiieGr» — Chaucer in aeinem Yerhaltniaae zar
italiemachen Literatur. Von Al/ons Ki/sner. Marburg. 8^.
8. unsem ausführlichen Artikel Bd. VIII. S. 94 u. 153 des Jahrb.
Bad Göit. Qei. Ans. 1867. Stk. 34.
448 Bibliographie t. 1867.
129. Edgeworth. -- A Memoir of Maria Edgeworth
with a selection from her Letters. Bj the late Mrs. Edge-
worth, edited by her children. 3 vols. 8^.
Ein nicht in den Bachhandel gekommenes Werk. S. darüber
Edinb, Review, 1867, October.
130. Francis« — Memoirs, Correapoadence and Joamals
of Sir Phil. Francis ed. by Merivale. 2 vols. 8^. 30 sh.
S. Edinb. Review, 1867, Jannary.
131. Hiazlitt — Memoirs of William Haziitt, with por-
tions of bis correspondence. 2 vols. 8^. 24 sh.
S, Athen. 1867, May 4.
132. LongfelloW. -— W. W. Longfellow, ein deutscher
Dichter. Von Dr. G. Kreyenberg.
In: Herrig's Archiv f. d. Stud. d. neueren Sprachen.
Bd. XLI. Heft 1.
133. Shakespeare. — The Shakespeare Expositor, an
aid to the perfect understanding of Sh.'s Plays. By J. Kei§hüy.
12^ 430 pp. 7 sh. 6 d.
Vgl. unsere Bibliogr. f. 1865, Nr. 146. Der Verfasser stellt
manche recht gluckliche Conjectur auf, verliert sich aber häufig in
Phantasien, wo Sh.'s Text vollkommen klar ist. S. Atken. 1867,
May 4.
134. Shakespeare. •— A Dictionary of the Langaage of
Sh. By Swynfen Jervis. 4**. 390 pp. 12 sh.
135. Shakespeare. — Shakspere: some Notes on bis
Character and Writings. By a Student. Edinburgh. 8^-
120 pp. 4 sh. 6 d.
„The Book can bardly be regarded as a display of profoand
criticism, bat it deals pleasantly and intelligently with interesting
questions/' Athen. 1867, Apr. 13.
136. Shakespeare. — A few stray thonghts on Shake-
speare. By Thomas HowelL 8^.
137. Shakespeare. — The Moorish Marriage, bearing
some similarity to the story of Shakespeare's Taming of the
Shrew. Being one of the Enjemplos from El Libro de
Patronio, 6 el Conde Lucanor by Don Jaan Manuel. Written
in the year 1332. Translated from the Spanish by F. W.
Cosens, 8®.
Originaltext und Uebersetzung des 35. Enjemplo des Conde Lucanor.
Es ist dies aber bekanntermaafsen «in schon früher in franz. Fablisox
wie später von italienischen Novellisten behandelter Stoff. Das Bach
ist nur in 10 Exempl. gedruckt.
138. Skakespeare. — Some Notes upon the Characten
in Sb.^s Play of Macbeth. By Fanny Kemble.
In: Macmillan^s Magazine, May, 1867, Nr. XCI.
139. Shakespeare. — Shakespeare's Sonnets. Letter»
from Philarete Chasles^ Samuel Neil and Oerald Ma^say.
In: Atbenaeum 1867, Jan. — Jane, p. 223, 2ö4, 323,
355, 486, 551, 552. 662.
Zug engUsohen Literatuigescliichte. 449
Sia polemUeher Briefwechsel voa Phil. Chasles mit Mr. Neil und
GertJd Massay aber die von dem frans. Gelehrten 1862 (s. unsere
Bibliogr. jenes Jahres Nr. 133) vorgeschlagene Lesung der bekanntea
Dedieation von ShaJsespeare's Sonetten sowie über seine nunmehr auf-
gestellte Ansicht, dafs des Dichters Schwager William Hathaway der
Djiteriöse W. H. sei, welche Entdeckung Mr. Neil für sich in An-
iprneli nimmt.
140. The Rathwell Gross > Northumbria, from abont a.
d. 680, with its Ranic Verses by Caedmon, and Caedmon*s
cofflplete Cross-Lay, the Holy Rood: a Dream. From a South
Engiish transcript of the 10^ ceot with translations, com-
meots, ee. by George Stephens. Fol. 48 pp. 10 sh.
141. Eearly Englisb Text Society Pablications for 1867. 8^
1) HymDS to the Virgin and Christ; the Parliament 6f
Derils, and other Religious Poems. Cfaiefly from the Arch-
Inshop of Canterbury's Lambeth MS. Nr. 853 (ab. 1400). Ed.
by F. /. Fumivall 3 sh.
2} The Stacions of Rome. In yerse; from the Vernon
MS. ab« 1370 a. d. and in Prose, from the Porkington MS«
*b. 1460 — 70 a. d. the Pilgrim's Sea-Voyage (temp. Hen. VI),
«ith Clene Maydenhod ab. 1370. Ed. by F. J. FumwalL
3) Religious Pieces in Prose and Verse, ed. from Rob*
Tbomton*« MS. ab. 1440 a. d. by Rev. G. G. Perry. 2 sh.
4) Manipnlas Vocabalornm: a Rhyming-Dictionary of
üie Eoglish Langnage by Peter Leyins (1570). Ed. by H,
B. WheatUy. 12 sh.
S. Saturday ReT. 1867, Oct. 12.
5) LaDgiand's Vision of Piers Plowman, 1362, a. d.
The earliest or Vernon Text, ed. Rev. W, W. Skeat, 7 sh.
6) Englisfa Gilds, their Statutes and Castoms, 1389 a. d.
ed. Taulmin SmUh. 7 sh.
7^ Pierce the Ploughman's Crede , ed. Rev. TF. W, Skeat,
7 sh.'
142. Bishop Percy*s Folio Manuscript. Edited by John
W. Haies ^ M. A. and Frederick J. Fumivall, M. A. Ballads
and Romances Vol. I and U Part. 1. Loose and humorous
Songs, Part I and H. 8®. VIII, 510, XXXI, 264. IV, 120 pp:
1 £. 1 sh.
Bim Tollatandiger und wortgetreuer Abdruck des berühmten Mb^
nnseripti, soi welehem Percj seine allbekanntea „Reliques^* sog, und-
welches Ton dem gegenwärtigen Eigenthnmer gegen Zahlnag einer
Jthi*. r. M». «. Mgl. ut. IX. 4. 30
450 BibUognipM« V. 1M7.
niobt inibed0utenden Smmne sum Zwecke der Rersoagmbe hergeliehen
wurde. Wir kommen nach Vollendung des Gänsen, welches auf 4 Bde.
berechnet ist, auf diese interessante und wichtige Publieaüon raruck.
Vgl. einstweilen Contemporary Review^ Vor. 1867.
143. A Collection of seventy-oine old Blackletter Bal-
lade und Broadsides, printed in the reign of Queen Elisabeth
between the years 1559 — 1597, reprinted from the celebrated
folio volnme formerlj in the library of the late George Da-
niel, Esq. accompanied with an Introdactiou and illastratiTe
Notes. 8^. 366 pp. 12 sh.
Die Balladen sind wörtlich ohne alle Veränderung oder Correetar
■ach den Oiiginalen ahgedruekt. Der ajlergrörseste Theil derielbcn
bentebt aber aus biofaen Stra£Benballaden von mehr sitteageschicbt-
lichem als literarhistorischem Werthe. Nur einige wenige gehören
einer hohem Gattung an.
144. Ballads and Songs of Derbyshire. With illustra-
tive notea and examples of the original Muaic. Edited hj
LUwellyn Jmvitt. 12^ 324 pp. 7 fih. 6 d.
145- Ballade and L^enda of Cheshire. 8^. 320 pp*
aO sh*
Ueber diese und die vorhergehende Sammlung s. Athai. 1867,
May 18., wo keiner von beiden grofse Bedeutung beigelegt wird.
146. Eger and Creine: an Early English Romance.
Edited by /. W. HäUs and F. J. FumivaU. 4P.
Besonderer Abdruck aus der Ausgabe von Pere/s Folio MS. (>.
oben Nr. 142) in nur 100 Exempl.
147. The Book of the Sonnet; being Selections witb
an Ssaaj on Sonnets and Sonoeteera by the lat« Ltigh Htait
Edlted from the original MS. with additioiia by iS. Adam
Lee. 2 voU. 8^. 18 sh.
Diese Auswahl aus den englischen Sonnetisten wird yon deresf-
lischen Kritik als sehr geschmackvoll und die kritischen Noten ak
instructiv gerühmt. S. u. a. Athen, 1867, Febr. 16.
148. The Boke of Nartnre by J. BnsseUL The Boke
of Keroinge by Wynkyn de Word«. The Boke of Nnriore
by Hugh Rhodes. Ed. by E, J. FuamwalL 4f^.
149. Byron. — Pellegrinaggio d'Aroldo, poema di Lord
Byron, trad. da Giovanni Giovio. Milano, Brigola. 18^-
L. 2. 50 c.
150. CampbelL — Poetical Works of Thomas Campbell,
with Notes by Rev. W. A. HiU. 9^. 4l3 pp, 16 ab.
151. Chapmaii. — Oeorge Chapman's Tragedy of King
▲Iphonana^ emperor of Gennany, edited with^aa istvodactioo
aad notes by Eatl Ehe. Leipsig. ifK 16S p^
S. oben 8. 106 d, Bdee.
Zur englifoftieii lil^valorgwdiichte. 45J
152. ChMMr. -^ The Prologae, the Enighte's Tale,
the NoDii^ Prestes Tale from th« Canterbury Tales, edited
bv Richard Morris. Oxford. 8^. XLVIII, 201 pp.
Zor JSiqführaiig in das S^diuoi von Cbauoer'c Werken bestimmt.
Die Torangeschickte Einleitung enthält eine kurze Lebensbeschreibung
des Dichters, eine karze Qrammatik seiner Sprache nnd eine über-
liehtliche Darttellang seiner Verskunst.
153. Chauoer. — The Oanterbary Tales. A new Text
with Notes by Th. Wrtght. New ed. 8^ 2 sh. 6 d.
Es ist dies ein abermaliger Wiederabdruck des ursprünglich in
(te Pablieatlimen der Peroy Society erschienenen Wrigbt'schen Textes
oder «och vielleicht nur eine TitalauiSage des ersten für gröfsdre Iie^r-
kreise bestimmten Moxonschen Abdrucks.
154. Cowle^i — The Essays of Abraham Cowley, com-
priäiQg all his Prose Works, the qelebrated Chargier of
Cromwell, Cutter of Colemau -Street etc. With Life, Kotes
lod IllastratioDS by Dr. Hurd and others. Newly edited.
18^ 200 pp. 2 sh. 6 d.
155. Crabbe. — Poetical Works and Life of George
Crabbe. New Ed. roy. 8^ 7 sh.
156. Hemana. — Poetical Works of Mrs. Hemans.
New ed. 3 vols. 12*^. 12 sh. 6 d.
157. Heywood (John). -^ The Prorerbs aod Bpigrams
of John Heywood (a. d. 1562) rsprinted from the original
vi562) edition and collated with the second (1566) edition,
«IIb an appendix of variations. Printed for the Spenser So-
f^j (Manchester). 4^. 227 pp.
Es ist dies die erste Publication der im J. 1867 gegründeten aus
'^ Mitgliedern bestehenden Spenser Society, welche sich die Aufgabe
;:«)tellt hat, selten gewordene Werke der poetischen Literatur des 16.
D-i<i 17. Jahrhunderts neu herauszugeben. Die Publicationen sind
SQsschliefslich für die Mitglieder bestimmt nnd kommen nicht in den
Buchhandel. Der vorliegende Band enthält nur den ^ext von Hey-
vood's Sproch Wörtern und Epigrammen nach der ältesten Ausgabe mit
den Viriancen dur «weiten. H.'« übrige Werke sollen später folgen
a«bst einer aosfohrllcfaen biographischen npd bibliographischen £in-
If'Uaog. Wir werden seiner Zeü eine eingehende Besprechung davon
bringen.
158. Eooker. — The Works of Richard Hooker, with
his Life and Death, by Lsaak Walton. New Ed. 2 vols. 8^.
11 8h.
159*. Irving. — Biographies and miscellaneous Papers
by Washington Irving, collected and arranged by Pierr$
Irring^ 8^ 528 pp. 8 sh. 6 d.
159^ langland. — 8. oben Nr. 141-5.
160. loiigfeUow. — The Works of H. W. Longfellow.
Prose, 3 vols. Poetry, 4 vols. Boston, U. S. (London)
7 Tols. IG**. * 3. 8 sh. 6 d.
30*
452 Bibliographie t. 1867.
161. longfellow. — The poetical Works of H. W.
Longfellow, indading recent poems. 8^. 7 sh. 6 cL
Von den in England gedruckten Aneg^ben die TolUtiuifligite.
162. Longfellow. — Aleane poesie di Enrico W. Long-
fellow, traduzione dall* inglese di Aogelo MessedagUa,
Padova. 8^. 33 pp.
163« Milton. — Milton's Verlorenes Paradies, abersetzt
von W. Eüner. Hildburghansen, 1867. 8^
S. oben S. 436.
164. KUton. — Le Paradis perdn de /. Müion^ tradoe-
tion nonvelle en yers fran^is^ pr^c^dee d'one notioe sur Mil-
ton, par J. Dessiaux. Paris. 8®. 6 Fr.
165. Ossian. — Poemes gaeliqnes d^Ossian, barde da
ni* si^cle, recneillis par J. Macpherson, trad. preoed. de
recherches eritiqaes par Christian. Paris. 12^. 3 Fr. 50 c
166. Soott — „Globe Edition" of the Poetical Works
of Sir W. Scott With Biographical and CriUcal Memoir hj
Francis 2\tmer Palgrave^ and new Introdactions to the larger
Poems, roy. 8^ 3 sh. 6 d.
Eeiht sich der bekannten ,,61obe Edition** von Shakespetre's
Werken an.
167. Shakespeare. — The Works of William Shske-
spe«re.^ The. Text rev. hj Rev. A. Dyce. 2^ ed. [s. J. 1866«
Nr. 156]: Vol. IX.. 8^. , 514 pp. 12 sh.
Mit diesem Bande,, welcher cUm Glossar enthält, ist diese Ani-
gabe vollendet. Die englisohe Kritilf ist eini^impiig in dem Lobs dei
Glossars. Das Athenaeum sagt von demselben; „To say, tbat it is the
best glossary to Shakespeare yet pablished wonld be a measnre of
praise altogether inadequate to express the great merits of tbis cod-
pilation. In accnracy, felicity of explanatiou, and in all tbat con-
stitates the efflciency of such a work, we think tbat Mr. Djce'i
Glossary will remain for a long time, as it certainly is at present,
unrivalled ".
168. Shakespeare. -- Shakespeare^s Plays. Edited aod
annotated by Charles and Mary Cawden Clarke [s. J. 1865,
Nr. 147]. Vol. II. Historical Plays, roy. 8^. 10 sh. 6 d.
169. Shakespeare. — Sh.'s Plays. Edited by Thom^
Keightly [s. J. 1866, Nr. 159]. Vol. VI (Schlnfs). 18«.
170. Shakespeare. — William Shakespeare^s dramati-
sche Werke, üebersetzt von F. Bodenstedt^ F, Freüigrat^f
0. Gildemeister ^ P. Heyse^ H. KurZy A. WUbrandt u. A.
Nach der Textrevision und unter Mitwirkung von N, Delnn,
Mit Einleitungen und Anmerkungen, heransg. von jFV. Bode^-
stedt. 1 — 6 Bdchen. h 5 Or.
171. Shakespeare. — Shakespeare's dramatische Werke
und Sonette in neuen Originalfibersetznngen von F. DmgeUtiäy
W. Jordan^ L. Seeger^ K. Simroekj H. Vieköf^ F. A. Qi^kt,
Zur itolienisohen Literatorgeaehichte. 453
HfldborghauaeD, Bibliograph. Institut. Bd. I. II. YII. VIII.
IX. 8*.
Aof diese and die yorhergehende Uebersetzung werden wir im
Jahrb. znrackkommen.
172. Shakespeare. — Sbakespeare^s Historien. Deutsche
BShoeDaasgabe von Fr. Dingehtedt. I — III. Bd. Berlin. 8^.
VJ, 469 pp. a Bd. 15 Sgr.
173. Shakespeare. — Oeuvres complötes de W. Sh.,
trad. par Emüe MarUigut [s. J. 1866, Nr. 162]. Livr. 43 —
94. Paris, gr. 8^. ä 10 Cent.
174. Shakespeare. — Oeuvres compl^tes de W. Sh.
trtd. par Frangois 'Victor Hugo [s. J. 1866, Nr. 161]. Tome
XVm. Paris. 8**. 3 Fr. 50 c.
175. Sidney. — The Countess of Pembroke*s Arcadia
by Sir Philip Sidnej. With notes and introductory Essaj by
Hain FHsweü. S^. 496 pp. 7 sh. 6 d.
IHe Aasgabe wird von der englischen Kritik als eine sehr sorg-
filtige in Bexog aaf den Text gerühmt. Besäglich der Orthographie
bat der Herausgeber den Grondsatz befolgt, überall wo die Ab-
veiehongen derselben von der heutigen auf einem Princip bernhen,
die Alte Schreibart unverändert zu lassen, wo die Schreibung dagegen
aaeb im Originaltexte schwankend und principlos ist, sie zu moder-
lifiren.
176. Spenser. — Spenser*s Fairy Queene. Book I.
Edited vrith Litrodnction, Notes and Glossary by G. TT. Kit-
«tii, M. A. 8<>. 2 sh. 6 d.
Bildet mten Band der „Clarendon Press Series" einer Reihe von
Edoeslional Works, die unter den Au spielen der Universität Oxford
ptblictrt werden.
in. Zur italienischen Literaturgeschichte.
Von Adolf Tobler.
A.
177. Bibliografla ditalia compilata sui documenti comu-
nicad dal R. Ministero delF Istruzione pubblica per cura delle
ditte librarie Bocca fratelli (Firenxe eTonno), Ermanno Loe-
scher (Firenze e Torino), H. F. e M. Münster (Venezia). St
pabblica nna volta ai mese. Anno I. 8^. L. 5 all^ anno.
Am Schlüsse des Bandes ein Indice alfabetico degli antori und
ein Indice metodico. Nach A. d'A. in der Nuova Antologia, Seit.
1868 lädt die Vollständigkeit zu wünschen, derselbe führt einige Yer-
sehcfl aa.
464 BibHogmphle t. 1667.
17a n KbliografOi pvbblieaüione mensäe diretta dsl
prof. G. Vago. Anoo I. 4^. a 2 col. Napoli, tip. e libr.
dei Classic! Italiani. L. 3^ 50. L. 5 per TEstero.
179. Oiomale delle Biblioteoho^ rivlsta dl Bibliografia
generale ad illufitrazione delle Biblioteche d^Italia, con esami
di nüove pubblicazioni , nnove Mografie di scrittori ecc di-
retto da Eug. Bianchi. Anoo I. Oenova^ Tipografia Sociale.
Si pnbblica ogni 15 giorni di pag. 8 in foglio; prezco d*ab-
bonamentö per an anno L. 20 pel Regno, L. 30 per l^stero.
180. Sivista Critica di librl vecchi e nnovi per Cesare
Mm. Anno I. 8^ gr. Milano, Tipografia Internazionale.
Ogni mese on fascicolo di 32 pag. L. 10. all* anno.
181. Q Bnonarroti, Scritti sopra le arti e le lettere
raecolti per cara di Benvenuto Gtuperonü Vol. I. Roms
Tipografia delle Selenze matemadcbe e flsicbe. (Monatshefte
von mindestens 2 Bogen gr. 8^. 2u L. 1, 10).
182. Catalogo della soelta di Cnriositi lotterarie ia-
edite o rare pubblicata a speae del librigo editore Gaetmo
Bomagnoli in Bologna dall' anno 1861 al gennajo 1867. 16^.
di pag. 39. Bologna, Tipografia Fava e Garagoani. L. 1.
183. Colpo d'oodiio aUe Bibliotaohe dltalia ed in
ispecialitk alla comnnale di Verona pel cavalier G. B. Carlo
CHfuliani, 4^. di pag. 10. Verona, Tipogr. Civelli.
184. Selaziono solle condlzioni della JBiblioteea Quirl-
niana. 4^. di pag. 26. Brescia, Sterli.
185. Vota delle odizioni deUa Divina Ckmmedia esisteoti
nelle principali biblioteche di Roma, compilata da Enrico
Narducci. 8^ gr. di pag. 8. (Estratto dal Buonarroti, Agodto
1867).
186. Bm0 d«Ue edizioni oitate dagli^oead^mioi ddla
Cmsca nelle cinque edizioni del loro Vocabolario, pubbl. per
cura deir abate Luigi BaozoUnu fi* cdiz. in 32^, di pag.
210. Firenze, Tipografia del Vocabolario. L. 3.
187. Lezioni di Letteratara Italiana detrate neir Unirer-
sita di Napoli da Luigi SettemMni. Vol. 1, Napoli, Stabili-
mento Tipografico Ohio 1866. 8<*. di pag. 360. L. 4.
(Umfafst in 41 Abachnitten die ^«achicbte der drei ersten Pe-
rioden: le origini, lo «Tolgitaiarm> spontweö (14. JahrhA, remdisiene
(16. Jahrb.)
188. Storia della Letteratara Italiana ad uso dei gio-
vani, pel profess. R. N. Parte prima: dall' origine della
Zar italieaiBcIieB Liteniiirg^Bchichte. 455
Ju^na AÜ' anno MD. S^. di pag. 182. Bokig^a, Tipogr.
Mar^giaoi. L. 1, 50.
189* Le LeUere Italiane oonaiderate nella Sloria orrero
oelle ioro attinense colle condizioni morali e civil! degl' Ita**
Üam, ad wo dei Licei pel proC Franc* Lingtäti. 2 vol. 8^
I»oc di p«^. 411 e 359. Sdcrao 1866, Tip. Migliaoeiö;
Nw. Pastena Ubr. L. 6.
190. La PolitSca nella F^tsum dei aecolo XIII « XIY
per Alessandro cPAnconct^ in Nuova Antologia) gennijo, sei*
tefflbre e dicembre 1867.
Binchstucke eines grösseren Werkes, aus dem der Verfasser Wei-
taRi im Propugnatore Juli •*- August 1$68 hat ersobeinen lasten, and
das in Bälde vollttändig erMheinen solL
3.
191. Dell' 08O del Volgare in Sardegaa ed in Sidliii
Dei secoli XII e XIII, lettnre del prof. Vincenzo Di Oicmanni,
8^. di pag. 55 e 16. Palermo, Tip. A« Axnenta. L. 2.
192. ninttri B^rgamaaoiii , Stadi eritico-biografici 41
Pffltw Locatelli. (Vol. I Pittori). 8®. di pag. X e* 474*
Boguno, Tip. Pagnoncelli; Firenee, Booca. L. 3, 50.
Mseh einer Anteige in der Nuova Antol. Inglio liat der Verfaster
^ Formen der Noyelle, des Gespräches and des historischen Geure^
Vtldes gewählt, dabei aber grofses Material, das die Anmerkungen
koBtn lehren, gewissenhaft benutst.
193. Biografia di Uomim ülustri Bali in Seiacca pel
ucerd. Vincenzo Farina^ Sciacca, Tip. Gnttemberg. 8^. di
pag. Vm e 348.
194. Dae memorie di Carlo CoochiUi^ Braacia- Verona,
ApoUonio.
Nash einer Anzeige der Noova AntoL, Deoember 1S67, ist hier
die zweite der zusammengedruckten Arbeiten anzaführen; sie ist beti-
telt: Del movimento intellettuale nella provineia di Brescia eec. , soll
«>ie kaimgeiaTste aber gehaltreiche Darstellung der geivtigen CuHur
Too den ältesten bis auf die neuesten Zmten geben.
195. Storia della Universitii di Genova dal 1814 fino
a' di nostri per Emanuele Celesia^ Genova, 8^. di pag. 227.
(Bildet den 3. Band und Abschlufs zu dem 1861 vom Padro
bArdi unter gleichem Titel veröffentUbhten Bande; Preis des ganzen
Werkes L. 10). Der Verfasser etehft an der Spitae der UaiveMitäls.
UbUothek ia Genua.
196. Notisie atoriche della Univeraita degli atadi di
Susan, raccolte ed ülnstrate da Pasquale Tola giä presidente
della stesaa universiüu 8^. Genova, 1866. Tip. del R. Istit.
dd Sordo-Moll.
197. Lea Monaal^ea b^n^dictins de Tltalie, sonveBTra
d'na VüjagB UttiiraiTe per A, DmHer. Paria. 2 vol. 18«.
466 Bibliographie t. 1867.
198. Raggaaglio delle prose e degli atti della Pontificia
Accademia Tiberina per Panno 1866 » letto dal segretaiio
Francesco de* Marcheei lAberatu Roma, tip. Bern. Morini. 8^
di pag. 23.
199. Breve relazione intomo alla origine, alle vicende
ed allo stato attuale dell' Accademia Ligastica, con considera-
cioni circa la presente condicione delle Belle Arti in GenoTa,
pel caval. Antonio Merli^ Genova, Tip. del R. Istot« dei Sordo-
Mnti. 8^. di pag. 42.
200. Di alcnne Epopee nasionali e del loro prooesso
formaÜTO per Gfuido Bazzoni, Molano, Tip. FeL TerzL 32^.
201. Sngli scrittori modemi di Storie di Sidlia aaggio
critico di Agostino Gallo. Palermo, Tip. Barcellona. 4^. di
pag. 88 a 2 col.
Angezeigt voa Hirsch, Gott. 6eL Ans. 1868, 4. Stack.
202. Stndi storici, letterari e morali snl Romanso per
Tabate Giuseppe Bizzini. Chiari, Tipogr. F. Bnffoli. 8®
L. 0, 80.
203. Geschichte des Dramas von /. L. Klein, 5. Band.
(Gesch. des ital. Dramas). Leipzig. Weigei. gr. 8®. V u.
761 S. 4 Thlr.
204. La poesia giocosa in Ilalia par Pietro Fanfam;
in der Nnova Antologia, giugno e agosto.
205. Magaszino di Scritti critici, ossia appendice alla
Fmsta scientifico-letteraria del 1865, del dott. Baidassar
Bufalinu Siena, Tip. delP Ancora di G. BargeUini. L. 3.
206. La Frasta scientifico-letteraria ossia stadio crideo
intorno alle opere itaiisAe. Siena, 1865. 8^. di pag. 353.
L. 5, 28.
207. Prose letterarie di Terenzio ManUani. Firense,
Barbera, 12^ di pag. XXVH — 564i L. 4.
208. Gli edacatori italiani. Bossetti biografici per uns
•ocieta di letterad. Milano, Brigola. 8^.
Bis jetzt Tier Liefemngen (zu 50 C), enthaltend die Biographien
▼on Emiliani-Giadici, Matteacci, Berti, F. de Sanotis.
209. Alamanni. — Lnigi Alamanni e gli Esteosi per
Giuseppe Campori (Atti e Memorie delle RR. Depatasionj di
storia patria per le proyincie Modenesi e Parmensi, Vol IV.)
Zar italienischen Literatorgeschiebte. 457
210. AlaurdL — Alesrdo Aleardi, Studio di Nicola Gae-
tani'Tamlntrinu Torino, A. F. Negro. 8^. di pag. 27.
L 0, 80,
211. d'Asaglio* — Della yita e delle opere di Maasimo
d'Axeglio rimembranze di Pietro de Donato Grianniniy aggion*
teii tre lettere del d'Azeglio allo atesBO. Bologna, Marsigli e
fiocchi, 1866. U^. di pag. 128. L. 1.
212. d'Asaglio. — Maasimo d'Azeglio scrittore, pel prof.
Antofdo di Nino, Rieti, tip. Trinchi. 16^. di pag. 22.
213. d'Aseglio. — Maasimo d^Azeglio^s Memoiren.
Anfsatz von Adolf Tobler. Neue Prenssische Jahr-
bacher. Bd. XX. Heft 2.
214. Bmno. — La vita di Giordano Brano da Nola
per Damenico Berti in der Nuova Antologia, febbraio, marzo,
^>rile, gingno, settembre, ottobre, dicembre.
Der biographische Theil des Werkes über Giordano Brano, welches
(ier Tnriner Professor seither Tollständig hat erscheinen lassen nnd
velches die Bibliographie for 1868 aoffnhren wird.
215. Caro. — Sopra gli scritti di Annibal Caro, me-
moria di Oaetano Gagliardi. Caltanissetta. 8^. di pag. 22.
216. CavadonL — Notizie iniomo alla vita ed alle
opere di monsignor Celestino Gavedoni con appendice di sue
kttere ed altre cose inedite. Modena, Tip. deir Immacolata
coneezione. 1 vol. 8^. di 'pag. 595. L. 8, in 4^. col ri»
tntto L. 15.
217. Dante. — Jahrbuch der deutschen Dante -Oesell-
«chaft. BiTSter Band. Mit einer lithographischen Tafel. Leipzig,
F. A Broekhans. B^. 410 S. 3 Thlr.
(S. Anzeige von Tb. Panr in Blätter für litterarische Unierhaltang.
ISeS. L Bd.)
218. Dante. — Della yaria Fortuna di Dante. II. I
primi eommentatori e i poeti. II Boccaccio e ii Petrarca.
Artikel von Oioeuh Carducei in der Nuova Antol.,
marzo e maggio.
Forteeteong des Artikels im Octoberheft des Jahrgangs 1866.
219. Dante. — Ragionamento inedito di Äleseandro Tos-
iüni ira il aignor cayaliere Furio Carandino ed il aignor
Gasparo Prafeo intomo alcune cose notate nel XII canto
dell* Inferno di Dante, pnbblicato per le nozze Carandini —
Bastogi (da Oresie Raggi). Modena, Vincenzi, 8^ gr. di
46 pag.
220. Dante. — Commento della Divina Commedia di
Dante Alif^eri pel prol A. O, De Marzo. 3 voL 4^. a
2 coL Prato» Tip. firatelli Oiachetti, Firenze dall* autore.
Fasdc. I — IX. (Ogni Tolume ai eomporra di 35 a 40 fasci-
eoli drea; ogDi faaeicolo h di pagine 32 e coata L. 1, 80 a
Prato).
458 BibUogrftphie t. 1867.
221. Daate. — Rirista del eoininento Lanco di Ludano
Scarabelli, Bologna.
222. Dante. — Fraseologia poetica e dizionario generale
della Divina Commedia per G. Castrogiovanni. Palermo, Tip.
Lo Bianeo. 4^. di pag. 340.
223. Dante. — Della critica Dantesco, lettera a Gaetano
Sangiorgio di Giuseppe Labuti di EmanueU, Noto, tip. Norda
Opusc. in 8^.
224. Dante. — L'Orazione di San Bernardo alla Yergine
madre neir ultimo canto di Dante, esposta con alcnni liacontri
della Scrittara e dei Padri per D. CatmmiUo Zamboni, Bologna,
1866. 320. di pag. 53.
225. Dante. — Sopra alcnni particolari della Dantesca
viaione nella sfera di Giove investigazione per Fartunato
Land. Roma, Tip. Tiberina. Opnac. in 8^. di pag. 16.
226. Dante. — Saggio del „Dante in Ravenna**, lavoro
diviso in quattro libri che ata tnttora compiendoei di Teodo-
rieo Landoni. Bolognai Garagnani. 8^«
237. Dante. — Dante Alighieri e la canontisaiioM
ctTÜe per Sahatore Caseara, Palermo, T^. Aaieata 1866.
8^. di pag. 296.
228. Dante. — U paradiso di Dante Alighieri, YiaiODt
di Antonio Del Bon. PadoT»! dall* autore. 1 toI. in 8^
L. 2.
229. Dante* — U profeeaore Luciano Soarabelii e le
aie notisie biografiche intorno a Jaoopo della Laaa pnoo
commentatore della Divina Commedia per Tawocato Angek
€huüandi, Firenze, Barbara. 8^. di pag. 14.
230. Dante. — I sette cerchi del Pargatorio di Daote,
saggio di stodii di Paolo Perez, prete Veronese. Seconda
edizione ritoccata e accresciuta. Verona, Minerva. 12*^. £
pag. 280. L. 3.
231. Dante. — Delle fragranze onde rAlighieri pro-
fiuna il Pargatorio e il Paradiso per Paolo P^$^ Intra. 8^*
232. Daate. — Le Allegorie del primo canto dekV la-
ferao di Dante per Piervinoenso Paeqtäni^ Verona, Tip. Boasi.
S^. di pag. 114. con appendice di pag. 11.
233. Daateb — La Beatrice di Dante, atndio di Alea-
eandro d'Ancona (Annali delle Universitli toscane. Tono IX«
parte I).
234. Dante» — Franeesca da Riadai und ihre Ver-
wandtschaft naeh Dante's Commedia von TK Paur* Gorlita. 8^.
(Ans dem Neuen Laasitnaeben Magazin Bd. 44)*
235. Dante. — Dante Alighieri oel pianeta di Marte
per iS. Baeiianu Napoli. 8^.
Znr itaU^nlsehen Literatorgeschichte. 459
236. Daatei — Le dne autoritk, la filosofica e la im-
periale, nei dae primi canti del Porgatorio per S. Bastiani.
Nipoli. 8^
237. Dante. — Dante en de Divina Commedia door
G, PL F. Oroshans. Amsterdam, gr. 8^.
238. De Castro. — Vincenzo De Castro di Nicola Oae^
iani'Tambufinu Brescia, Tip. Sterli. 16^. di pag. 52.
L. 0, 60.
(Von de Castro bringt die Rivist» Contemporane» öfter literar*
historische Aufsätze).
239. Ficino. — Della filosofia di Marsilio Ficino per
Francesco Puccinotti in der Naova Antologia^ gingno.
Brief an Prof. Augusto Conti im Anschlufs an eine Recension,
welche dieser im Archivio storico, III, t. II, p. 2 von Puccinotti's Buch
fH Mnftiiio Fieino e dtlf Accademia platonica fioreniina nei sec. XV,
fopitoH ntnxtti dalia „Storia deUa medicina*\ Frato i865, Teröffnit-
licht hat.
240. Fosoolo. — Ugo Foscolo arrestato ed esaminato
in Modena, memoria di Antonio Cappelli^ Modena, Eredi
SoüsDi, i^. di pag. 12 (Estratto dalle Memorie della R. Acca-
demia di Modena, vol. YIII).
241. OalileL — Galiläa, son proces, sa condamnation
^'apres des docnments in^dits par Henri de VEpinois, Paris,
Pibi. 8^. 108 p.
242. Galilei. — Galil^e, son proces et sa condamnation
ptf le tribtmal de rinqnisition romaine. I. Notice biogra-
phiqae. Travaux et d^convertes. II. Conclusions. Paris»
Dentn. 8®. 31 p.
243. Di Oherardo da Firenze e Aldobrando da Siena»
poeti del secolo XII, e delle origine del volgare illustre ita-
liaoo, memoria del conte Carlo Baudi di Vesme, Torino,
Bocca, 4^. di pag. 178, con 5 tav. facs. L. 10.
(Estratto dalle Memorie delP Accademia R. delle Sdenze
di Torino, T. XXIV).
S. die Nammem 173 nnd 174 der rorjährigen Bibliographie, wo
'^^ Name des Herausgebers Terschneben. Das Werk ist 1867 er-
s'^hienen.
244. Giannone. — Pietro Giannone. Parole del prof.
Domerdeo Denicotti lette in occasione della festa scolastica
cdebrata nei R. Liceo Vittorio Emmanuele in Napoli il 24
Ktarzo 1867. Napoli, Tip.|[;del Gioraaie di NapoU. 8<>. di
pag- 16.
245. Gioia. — Melcbiorre Gioia, discorso di FrancMoc
Faico prof. del R. Lioeo di Piacensa. SavicS^iano, Racca e
Bressa. 8^. di pag. 31. L. 1.
Nach dem ,Urtheil^ der NuoTa^AntoI. Apr. 1867 eine baaobtens-
venh« Daiaielloiig TOD'Gioja's Philosophie and Lebensverhältnissen.
460 Bihliognpliie t. 1867.
246. GrimaldL — Notisie archeologiche e filologiche
della Polissena Orimaldi, poetessa di Verona; disaertaxione di
Giuseppe Femteci. Modena, Tip. Soliani. Opusc in 8^. di
pag. 37.
247. Leopardi« — Giacomo Leopardi per Henry 7.
Jnekermann (Rivista bolognese, 15 sett).
248. Mannrio. — Di Aldo Mannzio e della ena in-
flaenza sagli stndi, saggio storico-biografico di Mareo Mor-
purgo, Padova, Tip. Prosperini. 12^. di pag. 16.
249. Manmio. — Aldo Manuzio, Lettres et docnments
1495 — 1515. Armand Beuchet coUexit et adnotavit Venetüs
ex SBdibus Art Antonellianis. 8^. YIII — 104 p.
(160 nnmerirte Exemplare; nicht im Buchhandel.)
250. MardhettL — L'ingegno virtuoso, ossia Alessandro
Marchetti, il sao maestro, i saoi alonni, i snoi amici, racconto
biografico di Sebastiano Brigidi^ Firenze, Tip. Galüeiana. 8^
di pag. 74. L. 1.
Physiker und Mathematiker, daneben Uebersetier des Lacretitts
und des Anakreon (1632 — 1714).
251. KartinL — Solla vita e anlle opere di Pietro
Martini d'Arbor^a pel prof. Giuseppe Begaldi. Gagliari, Ti-
mon. 8^
252. Kartini. — Pietro Martini, la ana vita e le soe
opere per Filippo VivaneU Cagliari, Timon 8®. di 81 pig-
col ritratto di P. Martini. L. 2.
Martini (1800—1866) ist der Herausgeber der berüchtigten Moos-
mente von Arborea; s. B. 1.
253. KamchellL — Intorno alla vita del conte Gitm-
maria Mazznchelli ed alla coUezione de* suoi manoscritti ort
possedati dalla Biblioteca Vaticana, notizie raccolte da Enrico
Narducd (Estratto dal Giomale Arcadico , tomo 197)> Roma.
8<* gr. di pag. 79.
S. Arehivio storico, tom. VI, p. 1, 1867 e. Artikel Ton C. GuastL
Seit dem Februar 1866 befinden sich die 35 Bände literarhistorischen
Materials, das Massuchelli zur Fortsetzung seines Werkes gesamiDait
hatte, durch Schenkung seiner Nachkommen auf der vaticanischeD Bi-
bliothek, wo sie die Nummern 9260 bis 9294 tragen. Narducci's Auf-
satz gibt einen Indice generale des Inhalts, sowie einen Indice der
▼on Massuchelli druckfertig hinterlassenen Biographien des Boeh*
stabens C.
254. Hiohiel. — Intomo la vita e le opere di Pietro
Michiel poeta del aecolo XYII per Emmanuele Cieogna (Atd
del Reale Istitoto Yeneto di Scienze, Lettere ed Arti, tomo
.Xn, 8erie III).
255. KUanaii, Carlo. — Artikel Ton Tabarrini im Ar
chivio Storico. T. VI. P. I.
Carlo Milan«si, der Bruder Gaetano's, ist geboren in Siena iSl^i
gest. 10. Aug. 1867 ebenda. Seit 1848 ia Florena wohnhaft, arbeit«^
Zor italienischen Llteratnrgesehichte. 461
tf fieifiig fär das Arch. Stör., dessen Herausgabe seit yieussenx*s
Tode er mit Tabarrini besorgte; er liat mit seinem Bruder Cennini's
Tnttato della pittara herausgegeben und an der Le Monnier'scben
Ausgabe des Vasari mitgearbeitet. Er lehrte am florentinisohen Central-
SuatsarchiT Paläographie und Diplomatik. S. auch den Nekrolog
,Toa der Hand C. 6uasti*s im Septemberheft der Nuova Antologia.
256. MnratorL — Ludovico Antonio Muratori, orazione
commemorativa letta nel B. Liceo Colombo dal prof. Oasparo
BujfcL Oenova, Tip. Faziola. Opasc. in 8^.
257. Paleario. — Aonio Paleario and bis friends with
a reviaed edition of „The benefit of Christ's death" by W. M,
Blaekbwm. Philadelphia. 12^ 112 S. 6 sh.
258. Pellico. — Silvio Pellico e Pietro Maroncelli, no-
tizie atoriche per Celestino Bianchi, Milano, Tip. del Patro-
nato. IS^. di pag. 217. L. 0, 50.
259. Pellioo. — Silvio Pellico, confi^rence faite h, Nerac
le 27 avril 1867 par M. de Trdverret. Nerac, Durey. 8®.
30 p.
260- Fioo* — Giovanni Pico della Mirandola detto la
feuoe degl' ingegni, per jP*. Calori-CesU, Modena, eredi
SolianL 8<^. di pag. 40.
261. Straparola. — Giovan Francesco Straparola da
Cmva^o, Dissertation von F, W. J. Brakelmann aus Soest
GottingeD, Universitalsbachdrackerei, Hnth. 8^. 47 S.
(S. Revne Critiqne, 15 aoüt 1868 und Nuova Antol. sett. 1868).
262. Yioo. — G. B. Yico, studi critici e comparativi
del prof. Carlo Cantoni^ Torino^ Tip. Ciyelli, Torino e Fi-
rense, Loeacher e Bocca. 8^ di pag. XXIII — 416.
(Nach der Nuova Antologia, gennajo 1867 und marzo 1868 eine
auterhafle Arbeit).
263. Yida. — Marco Girolamo Vida per Amadio Ron-
chmi (Atti e Memorie delle RR. Depntazioni di storia patria
per le provinde Modenesi e Parmensi, Vol. lY).
1.
264. CoUeiione di opere inedita o rare dei primi tre
seeoli della lingna, pnbblicata per cora della R. Commissione
pe' testi di lingna. Bologna, Regia Tipografia Romagnoli,
8^ gr. Davon sind im Jiär 1867 erschienen:
ComadiA di Dante degli Allagherii ool oommento di Jaoopo
della Lana Bolognesai nuovissima ediaione della R. Com-
missione ece. sopra iterati studii del sno socio Luciano
SearabeUi. 1866—1867. 3 vol. di pag. 548,403,562.
L. 36.
462 Bibliographie v. 1867.
(Verbesserter Abdruck der Ausgabe roa Jahr 1865, Mibno,
CiTeili, 4« gr. Ueber Scarabelli's Arbeit s. Witte im Jahrb. d.
Dantegesellsch. I. S. 1281 ff.).
Frediehe inedite del B. Oiordano da Xi^alto redtate in
Firenze dal 1302 al 1305 e pnbblicate per cara di Enrico
Narducci, di pag. XLVII — 492. L. 9, 22.
( Der Prediger, auch Giördano da Pisa genannt, gefa6rte dem
Damitiikanerordeii an, ein Thetl seiner Reden «rar bereits ge-
druckt; Nardacci citirt 11 Ausgaben und 23 Handschriften; der
▼on ihm zum Abdruck gebrachten Predigten sind 94. 8. Jonrn.
des Savants, janr. 1868).
De' Bimedii dell' ima e deir altra fortona di Xesser Vran-
cesco Petrarcai volgarizzati nel buon secolo della iingaa
per Z). Giovanni Dassamminiato e pobblicati da D. Casi-
mirro Stolfi^ vol. I di pag. 460, vol. II e ult (1868) di
pag. 506. L. 7, 80; 9, 80.
n Bomideo di Hesser Benvennto da Imola rolgarissato
nel buon secolo e messo per la prima volta in Ince dal
dott. G. Gualtieri, di pag. XIV — 394. L. 8, 25.
: La Mascalcia di Lorenso Biudo, Tolgarizzamaito del se-
colo XIV messo per la prima volta in luce da P. Del-
praiOy aggiuntovi il testo latino per cnra di Ijuiffi Bar-
bieri. Vol. I di pag. VIII— 447. L. 9, 10.
(Saranno due volumi).
Valerie MassimOi de* fatti e detti degni di memoria delis
dttä di Roma e delle strane genti, testo di lingaa del
secolo XIV riscontrato sa molti codici e pnbblieato da
Roberto de* Vieiani. Vol. I di pag. 400. L. 8.
265. Scelta di cnriosita letterarie inedite o rare dal
secolo XIII al XVII in appendice alla Collezione di opere
inedite o raje. Bologna, Romagnoli. 12^.
Dispensa 77: Poesie minori del secolo XIV raccolte e colla-
zionate sopra i migliori codici da JE, Sarteschif
pag. XXXIX — 108. L. 4.
78 : Due Sermoni e la Landazione di Josef di Santo
£&em. Volgariszamento del baon secolo non
mai fin qui stampato, pubblicato per cnra di
AckiUe iVm, di pag. 72. L. 2, 50.
79; Cantare dd Bei Gberardixio, noveUa cavalleresca
in ottava rima del aecolo XIV non mai fin qu
Stampata, ediaione &tta per cnra dcd cavalier
F, Zambrini secondo nn codice Magliabecbiaoo.
di puf. 56. li. 2.
(Bearbeituuff des altfr. Partonopeus; s. darüber: ^^^
Bei Gherardlno/ novella caTtl). del see. XIV, letters
di &iulio Pieomi con aloune foesie inedite di Lerenxo
BeJUini e di Stefano Vai, 8«. di pag. 11, Firoise, Ctl
Uni und Snl Bei Gherardino ecc. nuove lettsre del esT.
Zur itafienischen literatergMcbichte. 463
F. ZontArini e di Giulio Piccini con aiia oansone in-
edita di Cino del Borgo a San Sepoloro, alcani epi-
taffl di Antonio Malatesti ed altra canzone di Pier
SalTQtti. S^ gr. di pag. U. Firenze, Cellini (Estratto
dal giomale „La Gioventü" maggio 1867).
DiipeosadO: Fioretti de' Bemedii contro Eortnna di mefiser
Francesco Petrarca volgarizzati per D. Qiovanni
Das^amminiato ed uoa epiatola di Colucdo Sa-
lutati al medesimo D. Gioranni^ tradotta di la-
tino da Niccolb CasteUani, Testi del buon se-
80I0, di pag. 278. L. 8.
81: Compendio di piü ritratti di Crio, Maria Cecchi
(ora per la prima volta messo in lace) drca
l'anno 1576, di pag. 96. L. 3.
rUeber die Nammtrn 78 — 81 s. die Anzeige von
Gaston Paris in der Rerae eritique, 5 sept. 1868).
82: Sime di Bindo Bonichi da Siena edite ed in-
edite, ora per la prima volta tatte insieme
stampate, cU pag. XXXII — 209. L. 7, 50.
83: La itoria di Ottinello e Oinlia poemetto popo-
lare in ottava rima riprodotto sulle antiche
atampe per cora di Älessandro dPAncona, di pag.
XLVn — 27. L. 2, 50.
(Besproehen von Liebrecht, Oötl. Gel. Anaeigen» 1868,
ö. Stack).
84: Pistole di San Bernardo a' frati del Monte di
Dio Tolgarizzamento del secolo XIV dtato dalla
Crosca e dato faori per la prima volta da Pietro
Fan/ani^ di pag. XV — 196. L. 7.
85: Tre Novelle rarissime del secolo XIV, di pag.
130. L. 5.
86: Ist wohl für die Einleitung zu Nr. 87 vor*
behalten.
87 : n paradiso degli Albeztii ritrovi e ragionamenti
del 1389, romanzo di Giovanni da Prato dal
codice aatografo della Biccardiana a cara di
A, Wesselo/sky, vol. secondo, testo; di pag. 266.
L. 7, 50.
88: ?
89: Madonna Lionessa, cantare inedito del seoolo
XrV, aggiuntavi una novella del Pecorone, pag.
67. Libro degli ordinamenti della Compagnia
di Santa Maria del Cannine scritto nel 1280
per la prima volta messo in lace secondo la
pergamena originale da Giulio Piccini di pag.
47. L. 4.
464 Bibliogrmphi« t. 1867.
AU Appendico zu diesen beiden Sammlongen erscheint in dem
nämlichen Verlage seit Mni 1868 seohsmnl jährlich die Zeitschrift „11
Propugnatore ", deren Anfang das Beste Terspricht.
266. Fiori d'amenitk letterarie dal secolo XIII al XYIII
pubblicati per cura di Giulio Piccini, Firenze, Tip. Gali-
leiana. 8^.
Disp. 1*. Lettera faznigiiare di Antonio MalatesÜ a Lorenzo
Lippi pabblicata con ona descrizione della saa vita,
pag. 15* L. 1.
2^ Cicalata sopra la coda, in forma di lettera indirix-
zata al signor N. N. da Scarpasico Godacd, di pag. 29.
L. 2.
267. Ganti scelti del popolo aiciliano pubblicati nel testo
originale, posti in versi italiani ed iUnstrati dal prof. Ltzio-
Bruno y con raffronti cömparativi ed nna tradudone franoese.
Messina, dalP autore. 1 vol. 16^. L. 1, 70.
(S. Anzeige t. Albert Güth, Herrig's Archiy Bd. 43, Heft 1.)
268. Canti d^Amore nel Frinli, pubblicati da E. Teza
(Naova Antologia, marzo).
(84 yierseiltge Strophen Ton einem Freunde des Herausgeben in
San Giovanni di Manzano und in Buttrio gesammelt, von Teza mit
Erläuterungen versehen.)
269. Canzoni popolari comaache raccolte e publicate colle
melodie dal dott G» B. Bolza, Yienna, figlio di Carlo Gerold.
(Ans den Sitzungsberichten der Wiener Academie Bd. 53-
p. 637 —695). ^. L. 1, 86.
S. Anzeige y. Liebrecht, Heidelberger Jahrb. März 1867 und t.
Imbhani, Nuova Antol. maggio 1867.
270. Poesie inedite di Galileo Galilei, di Francesco
Redi, di P. Salvetti, di M. Lambert! e di Antonio Malatesd
pubblicate da Ohdio Piccini, Firenze, Cecchi. 8^. di pag. S-
L. 1.
271. Lettere inedite di dotti Italiani del secolo XVI
tratte dagli autografi della Biblioteca Ambrosiana da Änionio
Cerutiy custode della medesima, Milano, Tip. Boniardi-Pogüsoi
di £. Besozzi. 8^.
Unter den Verfassern der nicht sämmUich ungedmekten Bnef«
sind Fracastoro, B. Tasso, Vittoria Colonna, GuarinC GioTio, Vsrebi,
Sperone, Mannaio, Vettori, Castelvetro, Borghini, Berni, Sigonio, Mo-
reto. S. Nuora Antol. marzo.
272. Mazzetto di lettere inedite con altre scrittare di
Giannotti, Magalotti, Niccolini, Pellioo, Giordani, Leoni eee.
Firenze, Barbara. 8^. di pag. 58.
Zor italienbchen Literaturgeschichte. 465
273. Ballate, Rispetti d'amore, Poesie varie tratte da
codici moaicali dei secoli XIY, XV, XVI. Modena. 8^.
L3.
274. Appendice alla raccolta delle pergamene, dei co-
dici e fogli cartacei di Arbor^a pnbblic. per cura di Pietro
MartinL Faacic 3. Cagliari, Tip. Timon. 4^. pag. 145 —
250.
AbschloTfl der von dem jetzt verstorbenen Martini veranstalteten
Sammlung; sie umfaTst 6 Liefernngen 4^. von 544 Seiten sammt Ta-
feln und drei Lieferungen 4^. Anhang 250 Seiten nnd Tafeln. Preis
de« Gänsen L. 30, 50.
275. Le eento Novelle antiche denominate ancora U
Novellino. I Fatti d'Enea estratti dall^ Eneide di Virgilio e
ndotti in volgare da /rate Guido da Pisa carmelitano dei se-
colo XIV. Firenze, M. Mazzini e G. Gaaton. 16^. di pag.
225. L. 2, 50.
276. Ammaestramento delli semplici sacerdoti, testo di
ÜQgoa inedito annotato e corredato di altre rare analogbe
^ttore de! trecento dal sac. Luigi Lenzotti, Modena, Tip.
dell* Immacolata Concezione. 16^. di pag. XXIX — 333.
L. 2, 50.
277. Delle dodici pene dell' Inferno e delle dodici
^orie dei Paradiso, scritto anonimo dei secolo XIY, tratto
da DO codice della Biblioteca Corsiniana per Girolamo Amati,
Koma, Tip. delle Scienze 4^ di pag. 13. L. 0, 50.
278. Capitoli della Compagnia dei Disciplinad di Siena
de' secoli XIU^ XIV e XY, restitniti alla vera lezione con
lajnto degli antichi naanoscritti da Luciano Bianchi^ Siena
1866, Gaü, 12®. di pag. 118— XVL
279. Yolgarizzamento inedito della Consolazione di Se-
neca ad Elvia e a Mai-cia, testo di lingua tratto da un codice
viticaao pubblicato e di proemio e note illustrato dal cav.
fnuseppe Spezi. Roma 1866, Tip. della Propaganda. 8". di
pag. XXXII— 126. L. 2, 50.
280. Trattatello della Qoaresima volgarizzato da un
anonimo nel secolo XIV, pabblicato per la prima volta da
GiuUo Piecini. Firenze, Tip. Galileiana. 8^. di pag. 15.
281. Onudoni di santa Brigida principessa di Svezia,
testo di lingua inedito dei secolo XIII, dato a lace da F.
GrotianellL Siena, Tip. Bargellini. 8^. picc. di pag. 35.
In SOO Exemplaren gedruckt.
Jakrk. f. roB. o. «ogl. LH. IX. 4. 31
466 Bibliographie r. 1S67.
282. Leggenda di saota Margberita V. M., testo inedito
del baoD secolo, citato dagli accademici della Cnuea e pnb-
blicato per cura del prof. Pietro Ferrato, Venesia, Tip.
Clementi. 8^. di pag. 18. L. 1, 50.
283. Leggenda di san Domenieo, ▼olgarizsamento del
baon secolo della lingaa (pnbbL da Pietro Ferrato). Venexit,
Clementi. 16^ di pag. 176. L. 5.
284. Leggenda di san Giorgio, testo del baon secolo,
ora per la prima yolta pnbblicato da /. O. Isola. (Per le
nozze Donghi - Dorazzo.) 8^ di pag. 36. OeooTa, Scbe-
none.
100 namerirte, nicht für den Handel bestimmte Kzemplere.
285. Vita di Solone, volgarizzamento antico di Platveo
tratto da an codice Naniano esistente nella Mareiana, colli*
zionato sai codid fiorentini, testo di lingaa inedito pabblic«to
per Pietro Ferrato, Lacca, Tip. Canovetti. 8^. di pag. 36.
L. 1, 50.
In nnr 254 Exemplaren.
286. La Gkierra di Serrezzano, poema sincrono in otUn
rima dato naovamente in lace con Ülastrazioni e docmneoti
inediti da Aehille Neri. Sarzana, Tip. Lonense. 8®. di pig*
Xn— 96.
287. I Reali di Francia, nei qaali si contiene la genei»-
zione degli imperatori^ re, dachi, prindpi e paladini di Frtadi
eon ie grandi imprese e battaglie da loro date comindando
da Costantino imperatore sino ad Orlando conte d*Anglaote.
Prato, Contracci e Co. 16®. di pag. 384. L. 1, 50.
288. AlfierL — Tragedie di Yittorio Alfieri. Tre vo-
lami. Firenze, Barbara. 82^. con tre indsioni. Prezzo del
▼olame L. 2, 25.
289. AlflarL — „II Conte Ugolino" e ,,Seotu**, träne-
logedie ideate da Yittorio AMeri.
In: „Naova Antologia** febbr.
Zwei Entwürfe von Werken dereelben wunderlichen Gattung, welch«
auch der ausgeführte Abele angehört. Der Herausgeber E. Tese ^
noch 2wei ron Alfieri verfafste, aber nicht cum Druck bestimmte So-
nette bei.
290. Arioito. — Lettera di Lodovico Ariostö pnbUieaU
da Antonio CappeUi. (Atti e Memorie delle RR* DepnU-
zioni di Storia patria per le provinde Modanesi e Ptr-
mensi.)
Zar italieniicbeo Literatargeschichte. 4g7
291. Ariosto. -^ Lettere di Lodovico Ariosto tratte
dali' Aidiivio goveraativo di Modeaa per Antonio Cappelli^
ModenA, Yincenzi. 8*^. picc. di pag. 12. L. 0, 60.
292. Aseglio. — I miei licordi di Massimo d'Azeglio.
Dae vohimi. Firenze» Barbara 1866-^1867. 8^. di pag.
Xiy-3999 XI -492, col ritratto. Prima e seconda edizione.
L 9.
S. Naova Antol. genntjo.
293. Aieglio. — L'Itaiie 1847 ä 1865, Correspondance
polidque de Massimo d^Azeglio accompagnee d^une intro-
doction et de DOtes par Eug. Bendu. Paris, 2°"^ edition.
Fr. 3, 50.
294. Borghi. — Poesie complete di Giuseppe Borghi
coD ceuii biografici di Giuseppe Biundi. Palermo, Pedoni
Ltariel. 32». di pag. XIX -348. L. 1. ^
295. Botta. — Dodici lettere di Carlo Botta edite per
cora di Giuseppe Campori. Bologna, Romagooli. 12^. di
pag. 29. L. 1, 50.
202 nnmerirte Exemplare.
296. BresoianL — Opere del padre Antonio Bresciani
(i-C. d. O. Roma, tip. della Civilta Cattolica. Vol. 8, 9, 10,
H. 12. 1866 — 1867.
Die Bände sind 300 — 400 Seiten stark nnd kosten L. 3^5.
297. Bnsone da Oubbio e Ciiio da Fistoia. — L'awen-
toroio Cidliano, romanzo, e Esposinone della Commedia di
i^te Alighieri, capitolo in terza rima,.per Bnsone da Gabbio.
Hirne aeelte di Cino da Pistoja. Firenze, Maasini e Gaston.
^♦^^gr. di pag. 271. L. 2, 50.
T vol. della I« serie della Biblioteea de* Ciassici.)
298. CoUetta, HieoGlini. — Lettere di Pietro Colletta e
^ G. B. Niccolini pnbblicate da Camillo Manfredini per le
Doue Colloredo-Mels-Sonian. Rovigo, Tip. Minelli. 186G. 8^
dipag. 8.
299. Dmate. — Dante Allighieri. La Diyina Commedia
eon ragionatnenti e note di Niccolb Tommaseo^ dispense 32 —
?,h, Milane, Pagnoni. 4^ gr. di 10 fogli di stampa con
Boa grande inciaione per dascnna dispensa. (L'opera si
comporra di 40 diqpense; precco d'ognuna L. 2; per coloro
!^e «i aono aosodati prima del marzo 1866 L. 1.)
300. Dante. — Monnmento letterario a Dante Alighieri^
>«iia la Dirina Commedia reeata alla popolare intelligenza
tt Damemeo VemtwrinL Roma, Tip. Tiberina. 8^ gr. (L'o-
pera si comporra di 32 dispense di pag. 48 al prezzo di
31*
468 Bibliogntphie ?. 1867.
L. 0, 75 ciascana. Finora fnrono pubblicad il P Tolnme io
12 dispenae, il IP in 10, del IB9 voL le disp. 1-4; mancsno
6 dlBpense e il ritratto.)
Ist Tielleiolit nicht eine AoBgabe, londem eine Analyse.
301 . Dante. — La Divina Commedia di Dante Alighieri
ridotta a miglior lerione dagli accademici della Crasca, con
le chiose di Vincenzo Gioberti (per cnra di B. Fabricante).
Napoli, frat Morano. 1 toI. 8^. L. 6.
302. Dante. — Dante'a gottliche Komödie. Erste Ab-
theilang: Die Holle. Ueberaetzt von A. Doerr. 1. Liefrg.
1. Hälfte. Geaang 1— XVH. Darmatadt, Schonkopf. Lex. 8^.
107 S. % Tblr.
303. Dante. — Dante'a Divine Comedj, tranalated bj
H. W. Longfellow, with notea and illuatrationa to the same.,
Vol. I. gr. f6®, 430 p. Lipaia. V« Thlr.
(Vol. m. ParadiBO. Boston, 4«. Y.453 p. 95 ab.)
304. Dante. — Dante'a Divine Comedy. Tbe Inferno.
A litteral proae tranalation witb the text of the original collated
from the beat editiona and explanatorj notea. 2nd editioB.1
London, Chapman and Hall. 8®. XI -432 p. 14 ah.
305. Dante. — L'Enfer, poeme en 34 chanta tradoH
par Bivarol Tome H. Paria. 32**. 160 p.
306. Dante. — L'Enfer, traduction en vera fran^ais p«r
Fran9oia Viilain-Lami. Braxellea et Paria, Lacroix, Verboeck*
hoTen et Comp. 18^, 215 p. 3 Fr.
307. Dante. — De Komedie van Dante Alighieri. !■
Dichtmaat overgebracht door Dr. J. C Hctcke van Mijndn^
lid van den raad yan beatnur der Koninkhjke Akademie vbb
beeidende kunsten te Amaterdam. Haarlem, A. C. Knue-
mann. I. De Hei. fol.
Dreihundert nicht für den Handel bestimmte Exemplare; Pnch^
«usg. mit den Illustrationen von 6. Dori. S. Petzhold t*« Neaen As-
zeiger, 1868, Heft 1, S. 35 nnd eine in Köln gedruckte nicht unter-
zeichnete Anzeige auf 4 Quartseiten (von Hermann Grieben).
308. Dante. — II Dante popolare o la Divina Com-
media in dialetto napoletano per Domenico Jaccarino. Napolif
Stamp. dell' Unione. (L'opera aara diviaa in 3 Toloini e
atampata col teato italiano a fronte. Ogni mercoledi e aabato
ai pabblica nn foglio di 4 pag. per 5 cent. Preiao d'aaaoeu*
zione per un trimeatre L« 1, 25.)
309. Franoeaoo di Vannoiio* — Dne aonetti di Fran*
oeaco di Vannoazo Yeroneae. Padova, StabiL Naaooale ^
P. Proaperini. 8^. di pag. 6*
Zur italienisohen Literaturgeschichte. 469
310. Oiobexti. — Lettere di Vincenzo Oioberti e dl
Aorelio Bianchi-OioTini pubblicate da Y. B. per le nozze
Colloredo-Mels-Samao, Rovigo, MineUi 1866. 8^. di pag. 8.
311. Oioberti. — Lettera inedita di Vincenzo Gioberti
pobblicata per cora di Ügo Chelini. Livomo, Vigo. 8^. di
pag. 16. L. 0, 50.
312. Gioberti. — Stadi filologici dell* immortale filosofo
Vincenzo Gioberti desunti da di lui manoscritti autografi ed
ioedid fatti di pubblica ragione per cura deir avv. Domenico
Fisiort. Torino, Tip. Torinese; 8^. di pag. 360. L. 4.
3 LS. Oiiliti. — Naova raccolta di ecritti inediti di Giu-
seppe Giasti, tratti dagli aatografi e pubblicati per cura di
Fietro PapinL Firenze, Tip. delle Morate. 8^. cQ pag. 104.
L 1, 50.
Grobtentheils Briefe an Papini, die der Herausgeber in seinem
r.ad seines yerstorbenen Freundes Interesse besser nngedruckt ge-
i<usen haben würde.
314- 0. OouL — Tre relazioni inedite del conte
Gs^aro Gh>csi (per cura di Pietro Ferrato), Yenezia^ Merlo.
^''pioe. di pag. YIII-56.
315. Guieoiardini. — Opere inedite di Francesco Guic-
cwdini iUnstrate da Giuseppe Caneetrini e pabblicate per cura
^\ conti Piero e Luigi Guicciardini, vol. X e ultimo. Fi-
reoze, Magherini. 8^ di pag. XXXYlI-408. Col ritratto.
L 9, 50. Die sammtlichen 10 Bände L. 88, 50.
Inhalt des 10. Bandes: Prefaxione (Carattere del Guieoiardini, suo
panllelo col Machiayelli, lo scrittore e l'nomo politico, le diverse am-
^OBi degli uomini di stato). Ricordi autobiografici e di famiglia.
Cineggio (1534— 1540) e scritti Tarii.
316. GnidiooionL Opere di monsignor Giovanni Gui-«
diccioni nnovamente raccolte e Ordinate a cura di Carlo Mi-
nvtoU, Dne volnmi. Firenze, Barbera. 8^. di pag. LXXIX-
.i57, 474. L. 6.
Gedichte, Briefe und geschäftliche Schriften.
317. Guittone d'Arezso. — Rime di fra Guittone d'Arezzo.
Firenze, M. Mazzini e G. Gaston. 16^ gr. di pag. 288.
L 1, 50.
(1<* Tol. della 1* Serie della Biblioteca de* Classici.)
318. Kaöhiavelli. — Oeuvres compl^tes de N. Machia-
velli avec nne notice biographique par /. A, C, Buchon,
2 voL Paria, Garnier frferes. 8**. ä 2 col. LXYIII-lSöO p.
319. Kalaspini. — Istoria di Ricordano Malaspini gentil-
Qomo fiorentino dalla edificazione di Fiorenza per insino all* anno
1281 eon Fagginnta di Giachetto suo nipote dal detto anno
per insino al 1286) liscontrata coUe prime edizioni e pub-
470 Bibliographie ▼. 18«7.
bücata per cara di Crescentino Oiannini. Bologoa, RomagnolL
8^. di pag. 335. L. 12.
(Nnova biblioteca ecooonica d'opere elasiiche aotlebe « modcnie
ad ugo della stadioaa gioYenta. Vol. l^.)
320. Hardi. — Vita, di Antonio Oiacomiu e altri scritd
minori di Jacopo Nardi, Firenze, Barbara. 32^. di pag.
XXXII-528. L. 2, 25.
S. Naova Antol. dicembre Anzeige Ton I. del Lungo.
321. ITiecolö. — Dae eanconi inedite di maestro Nie-
colö Gieeo di Firenze (sec. XY), pnbUicate da N. M. Fraseella
(per le nozze üarisaimi-Girardi), Firenze, Tip^ S. Antonio.
8*^. di pag. 15.
322. Qrologi. — NoTelle dl medoer Ginseppe Orologi
intitolate „i enccesai", tratte per la prima volta da an codice
Marciano gia Farsetti. Lncca» Canovetti. 8". di pag. XXIY-
157. L. 7.
Der Verfasser der in 115 nnmerirten Exemplaren gedruckten No-
vellen ist ein Lacchese de« i$. Jahrb., der anfserdem geschichtliche
Arbeiten, Uebersctzungen, Briefe, Commentere getohriebea hat.
323. Pellico. — Mes prisons, euivi des Devoirs des
hommes. Tradnction noorelle par le Comte de Mesney^ reme
par le Vicomte Alban de Villeneuve avec nne notice biographiqoe
et litt^raire sur S. Pellico et ses onvrages par M, V. PMHpon
de la Madelaine. Paris, Garnier frires. 8^. 360 p.
324. Petrarca. Lettere di Francesco Petrarca. Delle
cose familiari libri ventiqnattro, Lettere varie libro nnico, ora
la prima volta raccolte, volgarizzate e dichiarale con note da
Giuseppe Fracassetti. Vol. quinto ed nltimo. Firenze, Snee.
IjO Monnier. 8^. L. 50.
325. Petrarca. La canzone „Yergine bella'' di FVaa-
cesco Petrarca tradotta in esametri latini dal cav. Loigi
Dalla Vecchia, con saggio di cinqne altre tradüzioni latine.
^cenza, Paroni 1866. 4^. di pag. 32.
326. Petrarca. — Choix de sonnets du Petrarqne tr*-
duits par Emma Mahnl, seconde Edition revue, corrigee et
augmentee, Florence, tip. eredi Botta. 8^. 253 pag.
Nicht für den Handel bestimmt.
327. Petrarca. — Varianti e, correzioni ai Trion£ ^
Francesco Petrarca tratte dai migliori codki a penxia <
dalle piu antiche stampe (per C. Pasqnaligo). Yenezia, On-
maldo. 16^. di pag. 32.
328. Poliziaao. — Proee TolgBri inedite e poesie Istio^
e greohe edite ed inedite di Angelo Ambn^ni Poliiiaiio rat-
Zur »pMiiichon Idteratorgescbichte. 471
eolte ed illnatrate da laidoro del Longo. Firense, Barbara.
12^. dl pag. XXXy-568 col ritratto dell* aatore. L. 4.
329. B. Tbmmo. — Ode inediU di Bernardo Tasso pub-
blicttft da Alessaudro Carletti. Siena, Tip. de' Sordo-Moti.
d^. di pag. 9.
330. Tommado« de^ Bianchi. — Cronaca modenese di
Tommanno de* Bianchi detto di Lansellotti, tom. VI, fa«cio.
I-III. Panna, Tip. Fiaccadori, 4^ gr. Ogni fascicolo
L 3.
(Au der CoUezione delle Cronache Modenesi.)
331. Tomaquinoi. — Pistola di san Oirolamo yolgaris-
uta da Niccolb TorDaquinci, testo di lingaa citato nel voca-
bolario della Crnscay ora per la prima volta dato in lace dal
cay. ab. Giuseppe Manuzzu Firenze , Tip. del Vocabolario.
16<^. di pag. Xyi-32.
IV. Zur spanischen und portugiesischen
Literaturgeschichte.
Vom Herausgeber.
332. Diccionario general de Bibliogra£ui espafiola por
D. Dionino Hidalgo [s. J. 1866, Nr. 228}. Tomo U. £n-
trega 2 7 3. Madrid« 8^.
833. fiin Beitrag zar Bibliographie der Cancioneroe,
aoa der Marcnabibliothek in Venedig. Von Ä. Museaßa.
Wien, 8. 134 p.
Besonderer Abdrack ans den Sitzungsberichten der k. k. Aka-
demie der Wissenachaften. Der wichtige und interessante Beitrag be-
steht in der genauen Beschreibung und Inhaltsangabe einer tou dem
Verf. in der Harcnsbibliothek aufgefundenen Handschrift des Concio-
nero de Lope de Siuni^a^ woraus auch eine Anzahl von Proben mlt-
getheUt werden.
334. Geschichte der schonen Literatur in Spanien von
Geor^ Tieknor. Deutsch mit Zusätzen herausgeg. von N. H.
JiiitiM. Bopplementband» bearb. von Adolf Wolf, mit einer
Vorrede von Ferd. Wolf. Leipzig, 1866. 8<^. VJII, 264 p.
-s^^
472 Bibliographie v. 1867.
Dieser anentbehrliche Sopplemeatfoand zu der deutschen Ueber»
Setzung des Ticknor*schen Werkes enthalt die sehr bedenteoden Berich-
tigungen und Zusätze der letzten Originalanflage mit einer Reibe
schätzbarer Notizen des verstorbenen Ferd. Wolf. Vgl. Liter. CentrcUbL
1867, Nr. 4.
335. Historia de la critica literaria en Espafla desde
Lazan basta naestras diaa, con esdosion de los aatores, qoe
aim viven. Memoria escrita por D. FrancUco Femandez
OonzuleZy y premiada por la real academia eapaftola en el
Goncurso del presente afio. Madrid, 4^. 74 pp. 6 Thlr.
336. Cervantes. — La Cnna del Quijote. Dos cartas
literarias de D. Jose Maria Asensio y D. AwreUano Femandez-
Guerra y Orbe.
In: Boletin bibliografico espafic^. 1867. Nr. 18 n. 19.
Es wird hier die Ton den beiden Gelehrten schon früher aas-
gesprochene Ansicht, wonach die Idee snm Don Qnijote im Gefängnisse
zu Sevilla, und nicht während einer angeblichen Gefangenschaft dei
Dichters zn Argamasilla entstanden sei, mit neuen Gründen unterstätsti
von welchen einige allerdings nicht ohne Gewicht sind. Doch bleibt
freilich noch Manches räthselhaft. Namentlich erscheint es doch immer
auffallend, dafs, wie andererseits bestimmt nachgewiesen worden, eis
gewisser Cervantes (der aber ein anderer als unser Dichter gewesen
sein soll), wirklich um die Zeit, wo der Don Quijote entstand, in
Argamasilla gefangen gesessen hat. Don Aareliano's Behauptung, dsTs
an letzterem Orte gar kein eigentliches Gefängnifs gewesen sei und
dafs die -vorhandene, gemeiniglich für das des Dichters gehaltene Lo-
calität der Beschreibung des Cervantes gar nicht entspreche, sucht ein
J. O. unterzeichneter Artikel im Londoner Athenaeum 1867, Nr. 33,
dessen Verf. offenbar aus eigener Anschauung spricht, zn widerlegen.
Die Streitfrage scheint denn doch wirklich noch nicht entschieden
au sein.
337. Cervantes. — Don Joan de Merio. Eine Er-
klärung zn „Don Quijote '\ Parte II. c. ^d*
In: Magazin f. d. Literat des Auslandes 1867t Nr.
39. S. 540.
338. Cansons de la Terra. Cants populars catalans col-
leccionats per Francesch Pelay Briz y Candi Candi. Barce-
lona, 1866 — 67. (Paris, Franck.) 2 vol. 18^ XLVIII-
272. XX — 254. 8 Fr.
S. Rev. nouv. crit. 1868, Nr 12.
«
339. Poesia Americana. Composiciones seieetas escii*
las por poetas sndamericanos de Jbmay tanto moderoos
Zar spanischen Liierftturgeschichtc. 473
eomo ADtigiios. Buenos -Aires, 1866. 8^. 196 pp. 8 Thlr.
12 Gr.
Nor in 50 Exempl. gedruckt.
340. Poesias de la America meridional) coleccionadas
por Anita J. de Wittstein. Con noticias biogrÄficas de los
aotores. Leipsig, Brockhaas, 1867. 8^. X, 326 pp. 1 Thlr.
Bildet den 93. Band der „Coleccion de antores espanoles". Eine
i«hr gesehmackToll nach den Stoffen geordnete Auswahl ans den in
Earopa fast ganz nnzngänglichen Werken meistens noch lebender süd-
uoerikanischer Dichter.
341. Alaroon« — Comedias escogidas de D. Juan Ruiz
de Alarcon. £dicion de la real Academia espaflola. Madrid,
impr. nac, libr. de Moya j Plaza. 3 vol. 8^. XXXIV-
462-522-512 p. 36 r.
342. Caballero. — La Farisea, las dos Gracias y otras
novelas escogidas de Fernan Caballero. Leipzig, 8^. lU,
3li p. 1 Thlr.
Bildet den 23. Bd. der ,, Coleccion de ant. esp."
343- Caballero. — The Sea-Oall (La Gaviota) by F«
Cahallero, translated from the Spanish by A, Betheü, London,
2 Tols. 8^ 31 sh.
344. Cervantes« — Gaiatea; a pastoral Romance.
Translated from tbe Spanish by G. TT. GylL London, 12^.
358 p. 3 sb. 6 d.
345. Difti de Oames. — Le Yictorial, chroniqne de Don
Pedro Niflo, comte de Baelna. Tradait de Tespagnol d'apres
le mannscrit, av. nne introd. et des notes historiques par le
comte A. de Circourt et le comte de Puymaigre, Paris, 8^.
10 Fr.
Ceber diese interessante Pnblication s. Bd. VIII. S. 324 des Jahrb.
346. Femandei. — Farsas y Eglogas al modo y estilo
pastoril y casteUano, fecbas por Lncas Femandez, Salman-
tino. Edicion de la real Academia espafiola. Madrid, 8^.
CVin.308 p. 12 r.
Anf die interessanten 6 Farsas des Lncas Femandez, eines
Nachfolgers Jnan de la Xhislna's, hatte zuerst Qaüardo (s. unsere Bi-
bliogr. ▼. 1866, Nr. 229) wieder hingewiesen, und eine davon nach der
bis jetzt nnr in einem Exemplare bekannten Originalausgabe (Sala-
manca, 1514 fol.), die ihrer Zeit Ton der Inquisition unterdrückt
wurde, mitgetheilt (Knsayo etc. Vol. II, p. 1022). Sie erscheinen hier
znm ersten Male ▼ollständig In sorgfaltigem Wiederabdrucke.
347. Wawnel. (Juan.) — Gönnt Lncanor or the fifty
pleaeanft stories of Patronio. First done into English from
the Spanieh by Jamee York. 12^. 268 p. 6 shw
S. Atkenoeum 1868. March, 21.
474 BibUographie ▼. 1867.
348. Biqfa. — Poeaias de Francisoo de Bioja, corre-
gidas con presencia de aas originales, afiadidas i ilostradaa
con la biografia 7 la bibliografia del poeta por D. Cayetano
Alberto de la Barrera y Leirado, Pablicalas U sociediMi de
bibliöfiloa espafloles. Madrid, Ribadeneyra. 8^. Xin-367 p^
S^. 50 r.
S. Rev, nouv, crit, 1868, Nr. 85, wo swmt dem Fleifte nnd der
GewUsenhaftigkeit des Herausgebert alle Anerkennuxig gesollt, sber
die grofse Ueberladnng der Ausgabe mit gelehrtem Apparat gerügt
wird. Auch ist dieselbe noch immer keine ganz Tolliiändige.
349. Zoziilla. — Albnm de nn loco, por D. Jos^ Zor-
rilla. Madrid, Rivadeneyra, 4^. 440 p. 30 r.
350. Legendary Lore of Portugal. By an old Tra-
veller.
In: Colbnrn'a New Monthly Magas., Ang. 1867.
351. CamÖee. — Obras de Lnis de Camöes, precedidss
de nm ensaio .biograpbico no quäl se relatam algona factos
o&o conhecidos da sna Yida, angmentadaa com algninaa con-
posi^öea ineditaa do poeta pelo vizconde de Jttramenha [i. J-
1862. Nr. 210]. VoL UI— V. Liaboa, 1864 — 1866. 8^.
451 p. 6 Thlr. 10 Gr.
V. Zur allgemeinen Literaturgeschichte-
Vom Herausgeber.
352. Tr^or de livres rares et pr^enx ou noafeao
dictionnaire bibliographiqae. Par J. C TL Graeeee [a J-
1866, Nr. 252]. Livr. 38—39 (Tome VI, 2^* Part p. 265-
523). Dresde. 4<^.
Schlafs des Hauptwerkes.
353. Notices bibliographiques des liTres imprim^ t^u>^
1525 conserv^ dans la bibliotheqoe pabliqae de Derenter.
Par Ä. M. Ledeboer. Devcnter, 8«. XII, 223 p. S Thbr. 20 Gr.
354. Catalogas eodioom MS8. qni in Biblioftbeea Aed»
Christi apnd Qzoniensee adaervanlnr. Anctore O. W. ßtäm-
A^. 6 sh. 6 d.
Zur allgemeinen Literatnrgeachlchte. 475
355. Catalogue de la Biblioth^qne de M' C. de TEsca-
lopier, av. une notice snr sa vie^ des Dotes historiqaeB, litt^-
rtires, biographiqnes et bibliographiqaea , oDe table des noms
dWenrSf des ooTrages anoDymes et des mati^res, pabl. par
les soins de /. F, Däion. Fans, 8^ XLIX, 1265 p.
856. Index Pseodonymornm. Wörterbuch der Psendo-
oymeD, oder Verzeichnifs aller Autoren, die sich falscher Na*
oen bedienten. Von Emil Weller. 3. Sappl. Heft. Olaochau,
8<^. IV, 179 p. 1 Thlr. 15 Gr.
357. Dictionnaire des Pseudonymes. Par G. dHeilly^
?mB, 8^ 147 p. 5 Fr. 25 c.
358^. Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum. Edi-
tam consilio et impensis Academiae Liter. Caesar. Vindo-
bonensis. Vindob. gr. 8^. Vol. I et II.
Diese beiden ersten Bände enthalten den Sulpidns SevernB, Minu-
diu Felix und Firmicns Matemns.
358^. Geschichte des Dramas. Von /. L, Kkin^ s. oben
Nr. 203.
869. De la naissance et de la fin des litteratnres. Par
L Benloew. Dijon, 8^. (Paris, Franck.) 1 Fr. 50 o.
360. Vie des Savants illustres de la Renaissance, avec
J'tppriciation sommaire de lenrs travaux. Par L, Figuier.
Paris- S^. IV, 476 p. 10 Fr.
Bildet eine Fortsetzung %n des Verfassers Werke: «Les savanto
ülnstres du mojen age» [s. J. 1866, Kr. 258].
361. Les Propbeties du Christ Stades sur les origines
do th^Atre an moyen &ge. Par M. Sepet
In: Biblioth. de FEcole des Chartes, ann^ XXVIU
(1867), p. 19.
362. Die sagenhafte und symbolische Thiergeschichte
im Mittelalter. Von Eduard Koloff.
In: Baumerts Histor. Taschenb. 1867. S. 177 ff.
.363. Mittelgriechisches Volkq^pos. Ein Versuch von
M. Büding^r. Leipzig, 1866. 8^ 31 p.
364. Sidoine Apollinaire et son si^de. Par St. Chaix.
Tome L Paris, 8^. VUI, 466 p.
365* Cinq formules rythm^es et assonancees du VII
476 BibUographie ▼. 1867.
si^de par A. Boucherie, Montpellier (Paris, Franck). 8^
61 p.
366. Oerbert. Etüde historique aar le X^^^** si^de par
Tabbe P. F. Lauser. AurilJac, 1866. 8^.
S. Biblioth, de PEcoie des Charles, Annee 28. Tome III, p. 497.
367. Guillaume de Champeanx et les ^colea de Paris
au Xn* si^le, d^apr^ des documenta inedits« Par Fabbe
Miehaud. Paris, 8<^. 7 Fr.
368. Psendocallisthenes. Forschungen zur ELritik and
Oesdiichte der ältesten Aafzeichnang der Alexandersage, von
Julius Zacher. Halle, 8^. 193 p.
S. hiernber den Artikel von F. Liebrecht ia den Heidelb. Jahrb..,
1868, Nr. 7 und vgl. ebendas. 1867, Nr. 23.
369. Les Faitz merveillenx de Viigile, reimpression
textuelle de l'^dition sans date publice a Paris diec Onill.
Nyverd, suivie d*ane notice bibliograph. par Philomneste junior*
Geuäve, 24<>. 64 p. 6 Fr.
S. Rev. nouv. crit. 1867, Nr. 45.
370. Tristan und Isolde und das Märchen von der
goldbaarigen Jungfrau. Von F. lAebrechU
In: Germania, Jahrg. Xu, p. 81.
371. Mongolische Märchen. Erzählung aus der Samm-
lung Ardschi Bordschi, ein Seitenstuck zum Gottesgericht in
Tristan und Isolde, herausgeg. von B. Julg. Innsbruck, gr. d^.
37 p.
S. Rev. nouv. crit. 1868, Nr. 12.
372« La L^ende d'Ulenspiegel. Par Charles de Coster.
Paris, 4».
373* Les contes de Pogge Florendn avec introdocdon
et notes par P. Ristelhuber. Paris, 12^. XXXTT, 160 p.
S. Rev. nouv, crit 1867, Nr. 173.
4
374. On the Study of Celtic Literatmre. Bj Müttkew
Arnold. London. 8^. 8 sh. 6 d.
S. Athenaeum 1867, Jiily 13.
Philologie. 477
VI. Philologie.
Vom Herausgeber.
375. Der Vocalismns des Vulgärlateins Von Hugo
Schuehardt [s. J. 1866, Nr. 272]. Zweiter Band. Leip-
ng, 8«.
376. Lexicographie latine da XII et du XITT si^e.
Trois traites de Jean de Garlande, Alexandre Neckam et
Adam da Petit Pont. Pabl. avec les gloses fran9ai8es par
Aug. Scheler. Leipzig, S^. 137 p. 1 Thlr. 15 Gr.
Saparatabdmck de« in ansenn Jahrbuch Band VI n. VII erschie-
nenen Artikela.
377. NoTüm glossarium latino-germanicam mediae et
infimae aetatis. Beitraege zar wissenschaftlichen Kande der
oeulateinischen und der germanischen Sprachen. Von Lorenz
Diefenbach. Frankfurt a. M. 8®. XXHI, 388 p. 4 Thlr.
378. Grammaire historique de la langue fran^aise par
Auguste Brächet. Paris, 8^. 315 p. 3 Fr.
o. Rtüm crtt.
379. Die germanischen Elemente in der französischen
Sprache. Ein Versuch von F. Atzler. Coethen. 8^. XL VIT,
212 p. 1 Thlr.
380. De l'H initiale dans la langue d'oH, von Süpfle.
(Gjmnasialprogr.). Gotha. 4^. 12 p.
381. De la formation fran9aise des anciens noms de
lienx; traite pratique, suivi de remarques sur des noms de
lieox foumis par divers documents. Par J. Quicherat. Paris,
8«. 4 Fr.
382. Observations sur Torthographe fran^aise , suivies
d'on expose historique des opinions et syst^mes sur ce sujet
depuis 1527 jusqu^ä nos jours. Par Atnbr. Firmin Didot.
Paris, 8*». 4 Fr.
383. Dictionoaire de la langue fran^aise par E. LUtri
[s. J, 1866, Nr. 278]. Livr. 14-16 (J— Mandat), Paris. 4«.
478 Bibliographie ▼. 1867.
384. Lexiqae de la langae de M"** de S^vign^ av. ane
introduction grammaticale et des appendices. Par E. Sonmer,
Paris, 2 vol. 8<*. 15 Fr.
Bildet den XIII. u. XIV. Bd. der Oeayres de M>"« de Sivigne voa
Monmerque.
385. Dictionnaire des idiomes langaedociens, etjonolo-
giqae, comparatif et technologiqae par Gahr, Azäis [s. J.
1864. N"*. 424]. Tome L Livi. 2 et 3. Beziers, 8^. ^tm,
Franck.) a 1 Fr.
386. Essai grammatical snr le gascon de Bordeaux, oo
Gaillaoomet Debingut, gramm^rien , par G^ 2). Bordeaux.
80. 19 p.
387. Dictionnaire etymologique da patois poiteyin par
Ohr. Lh)ner. Niort, 8<>. 196 p.
388. Essai snr le langage poiteyin par Dreux du Radier;
precede d'nne notice snr Taateur. Fontenay-Yend^e (Paris,
Aubry). 8^ 1 Fr. 25 c.
389. Dictionnaire du patois de la Flandre fran9aise oq
wallonne. Par L. Vtrmesse. Prec^d^ d^nne notice snr Tan-
tenr, saivie d*ane pr^face et de la liste des anteurs et des
onvrages cites dans le dictionnaire. Douai, 8*^. 510 p.
10 Fr.
390. Nonvean glossaire lillois pour faire suite anx chan-
sons en patois de Lille, de L, Debuirs du Buc; pr^c^^ de
quelques remarques sur Torigine et la pronondation de
ridiome populaire de Lille. Lille, 8^. 87 p.
391. Glossaire du patois de la Suisse romande par
Bridel, publie par L. Favrat, B&le, 8^ 544 p. 2 Thlr. 15 Gr.
Bildet den 21. Band der «Memoires de la Soci^t^ d^hietoire de ia
Saisse romande».
392. Studii filologici deir immortale filosofo Yinceoso
Gioberti, desunti da di lui manuscritti autografi inediti, fistti
di pubblica ragione per cura dell* avTOcato Domenieo FUiort*
Torino, 8<>. 360 p. L. 4.
393. I dialetti e la lingua commune in Italia, per £•
Ramondini. Napoli, 8^. 20 p. L. 1.
394. Dizionario della lingua italiana, nuovam. compilsto
da Ate. Tommaseo e Bern. Bellini [s. J. 1866, Nr. 288].
Vol. n, disp. 65 — 68. Torino. 4<>.
395. Vocabolario della lingua Italiana, compilato dagü
accademici della Crusca ed ora nuoyamente corretto ed ac-
cresduto da Oiov. Manuzzi, 2* edia, rived. ed ampl. Firenie,
4 vol. 4<>. 68 Thlr. 15 Gr.
Philologie. 479
896. Proposta di riforma nel vocabolario della lingua
Ittliana» per Paolo Terrachini. R«ggio nelP Emilia, tip. Cal-
derini. 8®. 8 p.
397. Deir U80 del Yolgare in Sardegna ed in Sicilia
nd secoli XII e XIII; letture del prof. Vincenzo Di Giovanni,
Pilermo« tip. Amenta. 8^. 55 p. L. 2.
398. Dizionarietto etimologico delle voci di origine
Greca pia asitate; compil. dal prof. Matteo Gatta, Miliuno,
dp. Agnelli. 16^ 48 p. 60 c.
399. La lingaa yolgare e i Siciliani, lettera al prof. J.
6. bola, Bcritta da Franc, cav. Di Giovßnm, Palermo, tip.
Lao. 8'>.
400. Vocabolario dei dialetti Bergamaschi , antichi e
moderni da Änt, Tiraboschi, Dispensa I — IV (p. 1 — 144
Lett. A — Bari). Bergamo, 8®.
Wird 34 Hefte, zum Preise von 12 Gr. jedes, umfaBsen.
401» Vocabolarietto domestico del diaktto Modenese
eoUa Toce corrispondente itaiiana per E, Marenesi, Modena,
tip. dell* immac. concec. 16^. 68 pp. 30 c
402. Proverbii, deiti e massime Gorse. Proverbes, lo-
cotioDs et maximes de la Corae, pr^ced^ d*une ^tude sar le
&üecte de cette ile, adrees^e k S. A. J. le prince Lacien
Bonaparte, par Änt. Mattet. Paris, 8^ XXXI, 180 p.
3 Fr.
403. DijQonario dei Sinonimi della lingaa itaiiana da
Nie. Totttmaseo. 5^ ediz. Milanese, accrec. e rifdsa in nnovo
ordine dall' aatore. Milano, tip. Vallardi, gr. 8®. LXIX —
1222 pp. L. 27.
404. Diccionario enciclopedico de la lengua espaflola,
con todaa las Toces, fraaes, refranes y locnciones usadas en
Espafta j las Americas espafloles en el lenguaje comnn an-
tigno y modemo por nna Sociedad de personas espe-
ciales en las letras, las ciencias y artes. Tomo I. Entrega 1.
Madrid, fol.
Dieses Wörterbach wird ans 154 lieferangen , welche susanunen
zwei Binde bilden, bestehen. Jede Lieferang von 16 Seiten kostet
einen Real.
405. Das Altleonesische. Ein Beitrag cur Kenntnüs
des Altspaoischen, von Dr. Geesner. Berlin. 4^. (Scbnl-
Programm.)
Wir kommen anf diese Arbeit nächstens xnrnek.
406. De deminntivis lingoae mmanicae, vnlgo walachi-
480 Bibliographie ▼. 1687.
cae Domioatae. Dissertatio inaagoralia pbilologica, anctore
N. C. Quintescu. Berlin, 8®. 57 p. 7V2 Sgr.
407. Stadies in Englisb or glimpses of the inner life
of oar language. Bj M. Schele de Vere. London, 8^. 366 p.
10 8h. 6 d.
408. English Language: ite Grammar and Hiatory. By
H. Lewis. 12". 1 sh. 6 d.
409. Altenglische Sprachproben nebst einem Wörter-
bache. Unter Mitwirkung von K. Goldbeck ^ heraoag^eben
von Ed, Mätzner. 1. Band. Sprachproben, 1. Abtb. Poeaie.
Berlin, 8®. IV, 388 p. 4 Thlr.
Ueber diese Torzügliche altengllscbe Chrestomathie spricht sieb
auch die englische Kritilc äufserst ganstig aus. S. a. a. Athen, 1867,
Sept. 28. p. 403.
410. A Dictionary of the English Language of the 13.
14. and 15. centuries. By Francis H. Stratmann [s. J. 1866,
Nr. 295]. Part V. Krefeld, 8®. p. 385 — 576.
1 Thlr. 5 Gr.
411. A Dictionary of English Etymology. Bj Hensley
Wedgwood [s. J. 1865, Nr. 297]. Vol. IIL Part 2. London,
8«. 200 p.
Schiars. Das YoUständige Werk kostet in 3 Bänden £ 2. 14 sh.
412. Synonyms and Antonyms collected and contrasted.
By Ven. C. J. Smith. London, 8^ 410 p. 5 sh.
413. A Glossary of the dialect of the English coIodj
in the baronies of Forth and Bargy. Edited by W. Bonus.
120. 4 si^. g ^
414. Der englische Hexameter. Eine Abhandlung tod
K. Elze. Dessau, 4®. 40 p.
S. über diese verdienstliche Abhandlung Literar. CenirtUhiattf
Nr. 42.
415. A Grammar of the Welsh Language. By Rer.
«7. Rowland. London^ S*\ 4 sh. 6 d.
Knltnrgetchtehte. 4g J
Vn. Kulturgeschichte.
Vom Heraasgeber.
416. Saint Jerome. La soci^te cfar^tienne ä Rome et
remigration romaine eu terre sainte. Par A, Thierry, Paria. 8^.
417. Etudes stur les Barbares et le Moyeo Age. Par
E, LUtri. Paris, 8^. 7 Fr. 60 c.
418. Histoire legendaire des Francs et des Bürgendes
aox ni« «t !¥• si^cle. Par E. Beauvoid. Paris, S^. 10 Fr.
419. Les Meines d'Occident depnis Saint-Benoit jasqn'k
Saint Bernard. Par M. le comte du Montalembert [s. J. 1866,
Nr. 304]. Tome IV et V. Paris, 8®. 14 Fr.
420. Histoire du caractere et de Tesprit fran^ais depnis
les temps les plus recnles jnsqu'ä la Renaissance. Par Cinac-
Moncaut. Paris. 2 vol. 12<>. XIV, 1026 p.
421. La France de Saint Louis d'apr^s la poesie natio-
nale, these pr^sent^e ä la Faculte des Lettres de Paris, par
E. Sayous, Paris, 1866. 8®. VI, 208 p.
422. Les sociales badines, bachiques, litteraires et chan-
tantes, leur histoire et leurs travanx. Par A, Dinaux, Ou-
Trage posthame, reva et class^ par 6. Brunet. Paris, 2 vols.
MO. VI, 873 p. 14 Fr.
423. Histoire des ordres de chevalerie et des distinc-
tions honorifiqnes en France. Par F, F, Steenackers, Paris,
4«. 15 Fr.
424. Recberches snr les jenx d^esprit, les singolarites
et les bizarreries litteraires, principalement en France. Par
A. Canel Paris, 2 vol. 8^. 24 Fr.
425. Chronica Monasterii de Melsa, a fundatione nsque
ad annum 1396, auctore Thoma de Burton, abbate. £d.
from the authographs by Edward A, Bond [s. J. 1866, Nr.
317]. Vol. n. %\ 10 sh.
426. Calendar of State Papers. Foreign Series of the
reign of Elisabeth 1561 — 62. Edited by J, Stevenson, imp.
8^ 15 sh.
427. Calendar of State Papers. Domestic Series of the
reign of Charles I, 1636—1637. Ed. by John Bruce, imp. S^.
15 sh.
428. English Monastidsm: its rise and influence. By
O'DeU Travers Hill. 8^. 15 sh.
Jakxb. f. rom. o. eagL. LH. IX. 4. 32
482 Bibliognphie ▼. 1867.
429. Edacation in Earlj En^^d, by Fr. J. FunmaU
8^ 1 ßh.
430. Leechdoms, Wortcoiming and Starcraft of Early
England, being a coUection of docnments for the most part
never before printed, illastrating the history of Science in
this conntry before the Norman conqaest. CoUected and
edited by the rev. Oswald Cockayne, Vol. lÜ. 8^. 10 ab.
S. Athenaewny 1867, Jnly 6. Die beiden ersten Bande dies«)
Werkes sind in den Jahren 1865 — 66 erschienen.
431. The great Stanley, or Jämea, seventh Earl of
Derby and bis noble connteas, Charlotte de la Tremooille, in
their land of Man; a Narrati ve of the 17^** centory, inter-
spersed with notices of Manx Manners, Oastoms, Laws,
Legends and Fairy Tales. By «7. G. Cumming. 8^. 286 p.
7 sh. 6 d.
Ans Docnmenten im Archive von Castletown, so wie aus Kirchen-
Archiven nnd Familienpapieren zusammen getragen und interessante
kulturgeschichtliche Data entlialtend.
432. Cristiani ed Ebrei nel medio-eyo, quadro di
costomi, con nn appendice di ricordi e leggende gindaicbe
delle medesima epoca, da Guis, Levi da Vercellu Firence, 8^-
Vn, 418 p. 1 Thlr. 10 Gr.
Register.
AdjectiT, romanischUf 97.
ABboin de Sezane, Pastoarellen-
dichter, 172.
■udet de la Roherie, Pastoa-
rellendichter, 186.
Beta, Theod., sein Bacb de linguae
Framcicae pronuntiaüone in neuer
Ausg.; aoges. 350.
BcrierB, Joan Estere de, 166. 178.
BUde, Jean Fr., seine Contes et
prorerbes popnlaires rec. en Ar-
magnac; angez. 224.
Blaieandin et rOrgneilleoBe, Ro-
man de, publ. p. Miehelant; an-
ges. 79. Handscbriften dessel-
beo, 80.
Boccaecio; span. Uebert. seines De-
camertmef 305.
Bodel, Jehan, 172.
Braine, Jehan de, Dichter von Pa-
stonrellen, 171.
Bmc y Tjsilio, Yerhältnirs dessel-
ben xn Galfrid yon Monmonth,
162 fg.
Cereamon, 164 fg.
Chapman, Tragedy of King AI-*
phonsQs, 106.
Charrette, CheTalier de la, Hb.
desselben, 43 fg.
Chaitier, Alain, sein Mirouer aux
DameM^ 201.
Dante. Zur Kritik der DiWna
Commedia236; spanische Uebers.
derselben, 302. •
Declination, romanische, 92; ita-
lienische, 94; spanische, 95; pro-
Ten^alische, 95 ; französische, 96.
Delins, s. Schrift aber den sardi-
nischen Dialect; angez. 113.
Diez, Gramm, der roman. Sprachen ;
angez. 91 fg.
Dulcis, Catharinus, 73.
Elze, s. Ausg. von Chapman's Tra-
gedy of King Alphonsas ; angez.
106.
Fierabras, Ms. desselben, 46 fg.
Gantier de Coinsy, 172.
Girant Riquier, 166. 177.
Gooseberry, Etymol., 118.
Gaiart, seine Art d'Amors, 422.
Gnilhem d'Avepolb, Troub., 179.
Henry von Hantington, 243.
Hagues de Lnsignan, Pastoarellen-
dichter, 171.
Jacques d'Amiens, Aasg. seiner
Art d' Amors, angez. 318; Pari-
ser Handschrift desselben, 339;
Verbältnifs der versch. lieber-
lieferangen, 341; Emendationen
des Dresdener Ms. a. Utrechter
Fragm., 409.
Jaikes de Cambray, 172.
Joyos Yon Toulouse, Troub., 177.
Laborde, 179.
Lancelot, Roman de, Handschrift
desselben, 271.
484
Register.
LangtoD, Stephan, 173.
Lied, bolognesisches, a. d. 13. Jahrb.,
117.
Lieder, altfranz., Handschrift in
der £scorialbibI., 273 fg.
Lyon, conronn^ (le), 294.
Märchen aus Armagnac, 230; ans
Wälschtirol, 344; aas der Graf-
Schaft Forez in Frankreich,
399.
Marcabron, 164; sein Zeitalter 16ö
Anm.
Marienlieder, lateinische,' 172.
Odo von Ciringtonia. Nachrichteu
über ihn, 121; Werke, 122 fg.;
Handschriften 123 fg.; Narra-
tiones, 127 fg.
Oyid, ital. Uebers. s. ara amandi^
301 ; altfranz. Bearbeitungen der-
selben, 402.
Pastonreilen , nordfranzös. , ihre
Priorität Tor d. proyen^lischen,
156 fg:; Characteristik, 156 fg.;
Inhalt verschied. Pastourellen,
183 fg.; äuTsere Form und Ge-
schichte ders., 307 fg.; nnge-
druckte, 315 fg.
Faulet von Marseille, Troub. 176.
Plural, altfranz., 116.
Pronomen, romanisches, 98; ita-
lienisches, ebend.; spanischei,
99; portugiesisches, ebend.; pro-
ven^alisches, ebendas.; französi*
sches, ebendas.
Ritter in der Capelle (Legeode
vom), 351.
Robert de Thorigny, 242.
Robert du Mont, 242.
Roquefort, 179.
Schneller, Chr., seine Märchen n.
Sagen aus Wälschtirol, 344.
Sprichwörter aus Armagnac, 231.
Städte, italienische, ihre Namen
und Beinamen, 37 fg., 190 %.
I
Thibaut von Blazon, Pastourellen- '
dichter, 171.
Thibaut von Navarra, 180. j
Tristan de Nantenil, Roman de,
Mss. desselben 1; literarischer
Werth 2; Inhalt 3 %., 353 f%.
l^erbum, romanisches, 101; italie-
nisches, 102 ; spanisches, 220 ig,;
portugies., 222; proven^al. 323;
französ. 224 fjg!
Wace, anglonorm. Trouv^rei^ sein
Verhältnifs zu Galfrid von Hon-
mouth, 241 fg. — Richtiger Ti-
tel des Brut d'£ngleterre, 256.
Druck Ton P. A. Brockhans in Leipiig.
JAHRBUCH
FÜR
ROMANISCHE mro ENGLISCHE
LITERATUR
BEGBONDET im VERKIN mit FEBDINAKD WOLF
VON
ADOLF EBBET
HERAUSGEGEBEN
s VOH
Dr. LUDWIG LEMCEE,
FB0FS8S0B AN DBB ÜNirBBSITlT OIE8SBN.
ZEHNTER BAND.
LEIPZIG:
F. A. B BOOK HAU 8
1869.
/
/
/
I
I
Inhalt
Seit«
Beitrige lur Kenntnifs der franxosischen Sprache des XIV. Jahr-
handerts; yoii Otto Knauer (Fortsetzung) 1
Ein Beitrag zur Keimtnirs der Escorialbibliothek ; von Sermann
Knuit (Fortsetzang) 33
Die Liederbandschrift 931 der Berner Bibliotbek; von A, Rochat 73
Kritische Anzeige:
La Composizione dei mondo di Ristoro d*Arezzo, testo ita-
liano del 1282 pnbblicato de Enrico Narducci. Roma,
1859. Angez. von A. MusMfia 114
Erwidemng 128
Ein Beitrag zar KenntniTs der Escorialbibliothek; von Hermann
Kmtst (Fortsetzang) 129
Zar Laatwandlang der romanischen Sprachen; von Eduard Boehmer 173
Ein Sprachgedicht Lapo Farinata's degli Uberti; von JubHib Orion 203
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£1 Ingenioso Hidalgo Don Qoijote de la Mancha, compnesto
por Migael de Cervantes Saavedra. Edicion corregida
con especial estadio de la primera; por Don •/. E»
Harüiembusch. Argamasilla de Alba, 1863. Angez. von
y. Deliui 219
Ueber eine spanische Handschrift der Wiener Hofbibliothek;
▼OD Adolf MusBoßa. Wien, 1867. Angez. von L. Lemcke 236
Berichtigung 240
Glanores lezicographiques ; par Aug. Scheler 241
Ein Beitrag zar Kenntnifs der Escorialbibliothek; von Hermann
Knust (SchlolB) 272
Za Schillers Braat von Messina; von F. Liebrecht 331
IT Inhalt.
Seite
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Meraagis de Portlesgaez, ronuui de. la table ronde par Raonl
de Hoadene, publik ponr la premi^re fois par B* Mieht'
iant Paris, 1869. 8«. Anges. von A. Muuaßa ... 339
Zar ramänischen Formenlehre; Ton Adolf Mussafia 353
Zar Bemer Liederhandschrift 831; von Julius Brcikelmcmn . . .381
Der Dialect Ton Sassari; Ton Freih. von Reiraberff^Dürinffsfelä . 899
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Dante -Forschongen. Altes and Neues; von Carl Witte,
Halle, 1869. Angez. yon Ed, Boehmer 411
Miscelle 414
Bibliographie des Jahres 1868; fon Adolf Ebert^ Adolf TfAtler
und dem Herausgeber 416
Register 467
i
Beitrage zar Kenntnifs d. franz. Sprache d. XIV. Jafarh. l
Beiträge zur Kenntniss der französischen
Sprache des XIV. Jahrhunderts. *)
( Fortsetzang.)
IV. Declination.
Der bestimmte Artikel.
Die Formen des bestimmten Artikels, die in unseren
Denkmälern vorkommen, sind, wie es von vornherein zu
erwarten war, halb alt-, halb neufranz., und zwar in der
Weise, dafs kein Denkmal mehr die reinen altfranz. For-
men aufweist, keines aber auch die modernen schon
völlig durchfuhrt. Das Verhältnifs der altfranz. zu den
neufranz. Artikelformen ist in den verschiedenen Denk-
mälern verschieden.
Wir betrachten zuerst den maskulinen Artikel.
Wiedemm ist es Cond*^ bei dem der altfranz. Stand am
trenesten gewahrt erscheint, besonders auch im Gen.
Dat Sg. PL; die Formen sind nämlich: Sg. N. li 9, 19;
G. dou 10, 33; D. au 10, 54 und locativ ou (pays) 25,
63, ja sogar a le 23; A. le 15, 89; PI. N. li 11, 77; G.
des 30, 260; D. as 22, 79; A. les 21, 37. Besonders zu
beachten sind hierunter der alte G. Sg. und der alte
picard. D. a le; im PL finden sich die Formen mit erhal-
tenem 1 im G. D. nicht mehr, aber auch in der älteren
Sprache sind sie selten. Neufranz, ist nur N. Sg. le
«4, 2217. —
Stärkere Versetzung mit neufranz. Elementen neben
zahlreichen alten Formen, auch wiederum zum Theil im
G. D. Sg. D. PL, zeigt H. C, Dort lesen wir: Sg. N.
ly 1, H etc., aber le 10, 11; 20, 7; 21, 23; 50, 14; 69, 9;
71, 25; 77, 12; G. dou 84, 26, del 131, 22, du 1, 12; D.
•) S. Bd. Vin. S. 388 fg. d. Jahrb.
Jakfb. f. rom. a. engl. Ut. X. 1.
2 Dr. Otto Edmiot
au 1, 6, ou 10, 18; 12, 22; 17, 22; 19, 18, auch u 49,18
und 112, 15 und o 6, 16; 12, 25 »); A. le 1, 1.
PL N. ly 3, 8, aber lez 107, 9; G. des 2, 16; D. as
15, 23 und aus 17, 21 ; 46, 13; A. lez 2, 4. —
Aehnlich ist das Yerhältnifs bei Froüs^:
Sg. N. li L 3, aber le I. 13; G. dou L 24, del I.
147, du L 4; D. au L 5, ou L 1. 4; A. le; — PL N. li
I. 11, aber les L 97; G. des; D. as I. 6 und aux L7;
A. les. —
In unseren übrigen Quellen überwiegt das neufranz.
Element und tritt Altfranz, sporadischer auf. Fast durch
alle durchgebend finden wir noch N. Sg. PL li (ly)^ so
Sg. E. M. I. n, C. de Tr. 14, 22 und 20, 24, Cuv. 34,
Desch. 9; PL E. M. II, G. de Tr. 14, 23, Cuv. 64, Descb.
1. — Die Doc. or. allein bieten keinen Beleg dafür, zahl-
reiche dagegen Cuv. und Desch. Aehnlich verhält es
sich mit ou^ der alten, besonders locativ gebrauchten
Dativform, für die nur im C. de Tr. die Beispiele ganz
fehlen , dagegen ou dit paus E. M. II, ou champ Cu?.
220, ou pais ib. 226, ou signe Desch. 10 und besonders
in Doc. or. ou Heu 11, ou chastel, ou temps, ou cas, ou
pals III, ou non, ou dit monseigneur le prince XYIL
Man sieht, dal's hier die Beispiele sich sogar nicht auf
die locative Anwendung beschränken.
Endlich geht auch, der alte D. PL as mit ausgefalle-
nem 1 bis auf C. de Tr. und Desch. durch, so E. M. L
Doc. or. XVm, Cuv. 4349. —
Im Uebrigen aber bieten jene Denkmäler in der
Regel die modernen Formen:
Sg. N. le E. M. I. II, C. de Tr. 14, 11 5 18, 19, Doc
or. in, Cuv. 52. 115; Desch. 18; G. du E. M., C- deTr.
15, 1, Doc. or. I, Cuv. 14, Desch 17; D. au E. M., C.de
Tr. 14, 25, Doc. or. I, Cuv. 47, Desch. 3; A. le.
PL N. les E. M. I, C. de Tr. 13, 7, Doc. or. UI,
Cuv. 627, Desch. 1; G. des(z) E. M., C. de Tr. 14, 1,
Doc. or. VI, Desch. 1; D. aus(x) E. M.j C. de Tr. 28,
^) Es Ut hier nicht die Präposition o. •*-
Btitrige zur Kenntnils d. frans. Sprache d. XIV. Jahrh. 3
21 u. 25, 10, Doc. or XIV. VI, Cuv. 15395. 156, Desch.
4; A. les C. de Tr. 14, 20, Doc. or. I, Cuv. 25 etc. —
Auch für die in der alteren Zeit übliche Verschmel-
zQog der Präpos. en mit dem Artikel, von der in der
neafranz. Sprache nur noch einige erstarrte Reste übrig
sind, bieten unsere Denkmäler vereinzelte Belege: Sg.
d Cond. 6ß, 1569; PI. es (is, hs) Cond. 23, 12, H. C. 11,
5, K M. I, Doc. or. häufig. —
Endlich aber entgeht mit der gesammten Declination
auch der maskuline Artikel einigen Incorrectheiten nicht,
die das getrübte Sprachgefühl einer Uebergangsperiode
erklärlich macht. Es findet sich an ein paar Stellen
nämlich li sowohl für den A. Sg. wie für den A. PI.: so
H. C. 182, 14 und Fr. L 17; — H. C. 107, 18. —
Wir wenden uns nun zum femininen Artikel, den
wir um deswillen völlig gesondert von dem mask. be-
trachten wollen, weQ er im Wesentlichen altfranz. und
neufranz. dieselbe Gestalt hat, also bei ihm kein XJeber-
gangsstadium wie bei jenem zu beobachten ist. Ja er
wurde uns aus diesem Grunde gar keinen Stoff zur Be-
sprechung abgeben, wenn nicht hier wiederum einige
dialectische Modificationen in Betracht kämen. Es ist
nämlich dem picard. Dialect schon in der älteren Zeit
eigenthümlich, dafs er im N. Sg. Fem. die Form li und
in den cas. obl. Sg. Fem. eine Abschwächung von la in
U anzuwenden liebt. Doch mochten wir darum nicht ge-
radezu, wie Faüot und Burguy thun, sagen, dafs im
Picardiscben mask. und femin. Artikel identisch sind; in
den cas. obl. wenigstens scheint uns die femin. Form le
ganz anderer Natur zu sein als die mask., sie bleibt
neben den Casuspräpositionen unverändert und unver-
schmolzen stehen, während beim Maskulinum das e ganz
gewöhnlich in den Zusammenziehungen del und el ver-
schwindet. Burguy selbst erkennt diese Auffassung halb
und halb an >).
>) Gramoudre de la Umgae d'oü I, 56.
1*
4 I>r. Otto Knauer
Diese alte dialectische Abweichung nun finden vir
besonders in denjenigen unserer Denkmäler wieder, die,
wie früher bereits bemerkt, dem pieard. Dialectgebiet an-
gehören, nämlich in Cond., H. C, Froiss.
So lesen wh-: Sg. N. li Gy) Cond. 98, 70; 145, 1609;
169, 19. 23; 168, 121; 170, 42; H. C. 3, 8; 21, 6. 11; 24,
8; 48, 9; Fr. I. 9. 10. 15. 16- 62. 100; dagegen auch le
Cond. 16, 96; H. C. 14, 6; Fr. I. 102 und la Cond 18,
195; H. C. 10, 14; 14, 1; 20, 18; 26, 17; 28, 16; G.diü
Cond. 27, 145; H. C. 42, 5; D. a fe Cond. 29, 227; 31,
284; 41, 638, doch auch a la ib. 10, 48; A. 2e Cond. 31,
293; 37, 516; H. C. 1, 5. 7; 3, 3. 5. 14; 4, 9- 12. 16.23.
24; 5, 1, dagegen la Cond. 18, 187; H. C. 12, 9; 15, 13;
26, 14.
So erscheint also diese dialectische Eigenthümlichkeit
keineswegs in diesen Denkmälern streng durchgeführt
Ein li für den N. PI. Fem. aber, wie es früher den be-
sprochenen dialectischen Formen zur Seite stand, ist mir
nirgends mehr vorgekommen. Wohl aber erstreckt sich
das Vorkommen der Abweichung le für la von unseren
übrigen Quellen auch auf Doc. or. und Desch., wenn
auch die Fälle vereinzelt sind. So Doc. or. XVII und
öfter, Desch. 119.
Es darf dies um so weniger befremden, als diese
beiden Denkmäler aus dem Grenzdistrikt zwischen picar-
dischem und burgundischem Gebiete stammen mögen, die
Doc. or. aus He de France, während Deschamps aus der
Champagne gebürtig war — beides Provinzen, durch
welche die Grenze zwischen burgund. und pieard. Dialect
mitten durchlief.
Ueber den Plural des femin. Artikels ist nur etwa
zu bemerken, dal's im Dat. as und aus (x) wie beim mask.
Artikel wechseln : as findet sich z. B. Cond. 38, 537.
Der unbestimmte Artikel.
Dieser unterliegt in seiner Flexion denselben Schwan-
kungen, wie wir sie im Folgenden an der ganzen zweiten
Declination nachzuweisen haben werden, Schwankungen
zwischen correct altfranz. und neufranz. Flexion. £in
Beitrage znr Konntnifs d. franz. Sprache d. XIV. Jabrh. 5
Beleg für Sg. N. mask. uns findet sich ss. B. Cond. 10,
oö. Hervorzuheben ist nur noch, dafs auch der Plural,
wie früher, vereinzelt in Verbindung mit Substantiven
vorkommt: so unes lettres Doc. or. XII. XXIII und unes
trieuves Fr. I, 117.
Nominalflexion.
Zunächst ist die Behandlung der auslautenden Conso*
nanz des Stammes beim Antritt des Flexionszeichens und
dieses selbst mit seinen verschiedenen Schreibungen (s,
X, z) ms Auge zu fassen ; dann erst werden wir von der
Form zur Bedeutung übergehen und die Anwendung des
Flexionszeichens (resp. der anderen flexivischen Mittel)
7.ar Scheidung von cas. rect. und obl., von Sg. und PL
betrachten.
Also der Stamm auslaut. -^ Seit dem Anfang des
1.^. Jahrh. war eine Muta als Stammauslaut ganz ge-
wohnlich dem Ausfall vor dem Flexionszeichen unter-
worfen, während die älteste Zeit und dann wieder die
neueste ein solches Gesetz nicht kennen. Im 14. Jahrh.
nun ging die allmählige Kückkehr zu dem alten Grund-
sätze der Bewahrung auslautender Muta vor sich^ ohne
dab derselbe, jedoch bereits wieder ganz in Geltung kam.
Cond. befolgt noch die Ausfallsregel ganz genau,
z.B. hei t: cours 11,88; fais 10,46; fors 10,32; poins
11,76; sains 13,22; bei/: bries 47, 651, caitis 15,93,
tres 44, 751; vis (vif) 126, 903; bei p cans (camp) 91,
75; dras 83, 2184; bei c (g) dus 106, 191; frans 55,
1141; Ions 44, 745 und 119, 647; rens (rang) 31, 288,
Sans 33, 365; turs 65, 1536.
In H. C. beginnt nur p sich dem Ausfall wieder zu
entziehen, wir lesen zwar cos 9, 9; aber dra^s 34, 18;
camps 153, 22; im Uebrigen jedoch bei t: drois 1, 2;
escris 2, 26; fruis 22, 23; marchans 2, 11; pars 73, 7; bei
/ clez 101, 6; fiiitis 4, 5; hastis 3, 26; nez 45, 22; pensis
7,6; superlatis 4, 8; trez 75, 22; bei c: blans 70, 4; frans
2S, 17; hanbers 34, 18; sans 61, 26; Turs 20, 3 u. s. f.
Auch in E. M. widerstrebt p dem Ausfall: draps 11,
aber dis, estas, fais, poins, subges II neben subjeto I.
g Dr. Otto Knaner
In unseren übrigen Denkmälern aber greift die Be-
wahmng der auslautenden Muta weiter Plats, wenn auch
Tielfach beide Verfahmngsweisen in buntem Wechsel be-
gegnen; fast durchgehends erhält sich p wieder, wähieod
Aus&ll von t in der Mehrzahl der Fälle eintritt und bei
f und c Schwanken herrscht, aber wenigstens bei f die
Neigung zur Bewahrung augenscheinlich zu überwiegen
beginnt.
So lesen wir zwar bei p: couz C. de Tr. 17, 10; aber:
cqps Cuv. 731. 4365; coups Desch. 77. 178; cfaainps Cut.
156, Desch. 1, camps Fr. L 42; corps Desch. 16; draps
Cuv. 171, 15305, Desch. 17, ]gV. I. 23; hanaps Fr. 1. 120;
loups Desch. 150; —
bei t (d) bles Fr. ü. 152; cens Doc. or. lEL IV. V,
Cuv. 554, Fr. I. 64; dis C. de Tr. 34, 9, Doc. or.II, Fr.
L 2; drois(z) Doc. or. XXTTT, Cuv. 632, Desch. 4, Fr. L
13; faiz(s) Doc. or. lU, Cuv. 23, Desch. 35, Fr. I, 5; fors
Cuv. 319, Fr. I. 6; grans C. de Tr. 17, 10, Doc. or. XXIV,
Cuv. 169, Desch. 3, Fr. I. 2; mors C. de Tr. 24, 15, Cuv.
59, Desch. 59, Fr. L 6; mos Cuv. 22667, Desch. 44, Fr.
n. 395; nuis Cuv. 4392, Desch. 67, Fr. I. 39 und ähnliche
Beispiele in grofser Zahl; dagegen auch:
bleds Fr. L 94; cen^z Doc or. XYDI, cente Fr. L
217, dite Doc. or. VII, dils Fr. L 147, ödi<s Desch. 103;
forte Fr. L 76; gente Doc. or. XI. XYIEL; gran<{s Fr.L
147, graute mit unorganischem t för d Doc. or. XXI;
nuite Fr. L 87; peti^z Desch. 143; ebenso conqueste Desdb.
108, cou9te ib. 216, o^te ib. 108, preßte Doc. or. XXIV)
aber mit Zusammenziehung for&s Cuv. 645 ; os Cuv. 63i)>
18053, hoos Fr. I. 81 ; prevos Desch. 237 ; provos Fr. 1.
292; —
bei / boue/z C. de Tr. 14, 25; beu/s Desch. 114;
bue/s Fr. L 104; brie/% Deäcb. 77, Fr. I. 207; cer/s Desch.
146, Fr. L 88; cheti/z(s) C. de Tr. 14, 21, Desch. 71 ; dc>
Cuv. 244. 6801, Desch. 238; eu/3 Desch. 37; Jui/s Cut.
6700; ne/s Fr. 1. 35. 251; ser/s Desch. 49; tre/i Fr. L
243; vi/s Cuv. 775. 16762; dagegen mit AusfaU: cheti«
Cuv. 201. 806; fiez Doc. or. XXIII; hastis Desch. 35; nes
Cuv. 156 7; sers Desch. 43; vis ib. 59; —
Beitrag« zur Eenntnirs d. tanz. Sprache d. XIV. Jabrh. 7
bei c (g): clercs Doc. or. XXII, Desch. 64; ducs
Cut. 537. 17806, Desch. 38, Fr. L 144 ; francs Doc. or. VII!;
lonjrs Desch. 35 ; marc8(z) Doc. or. XVIII, Fr. I. 66 ; sacs
Desch. 143; dagegen: ars Fr. I. 74; blans Desch. 56, Fr.
L73; clers Desch. 44, Fr. L 111; dus Desch. 43, Fr. I.
151; flans Cuv. 565; frans Doc. or. II, Desch. 2. 45, Frans
Cuv. 4070; Ions Desch. 86, Fr. I. 76; mars Fr. I. 64; pors
Desch. 157; rens Cuv. 443, Desch. 34; sans Cur. 16707;
m Fr. I. 91. —
Dem Wandel unterworfen ist femer schon in der
alten Zeit einfaches oder mouillirtes l als Stamm-
ansläut, indem es vor dem Flexionssibilanten nur zum
Theil bewahrt wurde, zum Theil ausgeworfen, zum Theil
endlich in u aufgelost, so dafs ein Diphthong vor dem
Flexionszeichen entstand. Dieses letztere, zunächst pi->
cardische Verfahren gerade ist der franz. Sprache seit
alter Zeit eigenthümlich und hat sich ja bis auf den heu-
tigen Tag in der Pluralbildung der Worter auf -al er-
halten. Der einfache Ausfall des 1 gehört erst dem
15. Jahrhundert an lind ging mit dem der Muten Hand
in Iland *).
Das 14. Jahrhundert besafs, wie unsere Denkmaler
zeigen, gleichÜEills alle drei V erfahrungsweisen. Beson-
ders beliebt ist die Auflosung in u, jedoch in den meisten
Denkmälern nur dann, wenn auf diese Weise einer der
Diphthonge au, eu, ou entstand; bei vorausgehendem i
und n (oft auch e) dagegen findet sich das 1 gewohnlich
bewahrt, seltener ausgeworfen. Charakteristisch für un-
sere sämmtlichen Quellen bis auf Cond. aber ist bei der
Anflösung des 1 in u vor dem Flexionszeichen jene be-
liebte graphische Beifügung des 1, die wir schon im Ka-
pitel von der Orthographie ^) zu besprechen hatten.
Was die Erklärung der verschiedenen, bei jener
Auflösung des 1 vorkommenden Diphthonge anlangt, so
5?ei auf Burguy's Erörterung ^ verwiesen.
*) Bargay, Gramm. I. 87.
>) Jahrb. VIII. 1. p. 33.
^ Graoun. de la langoe d'oil I. 87. 91. 92.
8 Otto Knaaer
Cond, hat noch fast ganz die picard. Verfahnings-
weise des 13. Jahrh.: er lost dos 1 auf, und zwar auch
wenn i vorausgeht, oder er wirft es in seltneren Fällen
aus, eine graphische Beifügung nach der Auflosung aber
wird unterlassen bis auf das eine Beisp. genou/s 172, 113.
So biaus 78, 2000 neben biaz 24, 35 und 80, 2041; ce-
vaus 35, 444; maus 21, 37 neben max 22, 79; vassaus 29,
217; vaus 104, 102,- teus 148, 31 neben tes 159, 458; fius
102, 40 neben fis 16, 98; gentius 55, 1141 und 75, 1867;
ferner mit mouillirtem 1: consaus 29, 218 ^); ieus 28, 188;
orgieus 107, 240; sourcieus 107, 211; aber yiex 59,
1295. —
Unsere übrigen Denkmäler bieten einmal zahlreiche
Beispiele von Auflosung des einfachen oder mouillirten
1, so:
apparaux Doc. or. XXIV; beaux(s) Cuv. 25, Desch.
12 , biaus Fr. I. 16 ; chasteaux Doc. or. XX , cha8tiaax(8)
Cuv. 850, Fr. L 41; chevaux(s) Cuv. 453, Fr. L 22; con-
saus Fr. I. 155; coutiaus H. C. 15, 20; g^neraux Doc. or.
IX; heraux Cuv. 503; hiraus Fr. I. 2; loyaux Doc. or.
XXI, Desch. 119; mantiaux Desch. 87; marescaus Fr. L
2; principaux Doc. or. XIV; solaus H. C. 148, 15, Cav.
16830, Fr. L 88; vassaus H. C. 13, 3 u. 51, 10: — chieux
H. C.242, 18; fieus (fiUus) H. C. 42, 15; hosteus ib.2ä,
13; queux Doc. or. XV lU; teus H. C. 9, 2; — caillicus
Fr. I. 81 neben cailliaus H. C. 55, 14; genous H. C*
12, 26.
Noch häufiger ist das 1 wieder graphisch beigefügt, so
animaub: Desch. 163; bestiauZx ib. 164; biauZz H. C. 6, 5;
castiauZz ib. 42, 19, chasteauZx Doc. or. XXIII, Cuv.4092)
Desch.25; chevau/z(x) H.C. 2,11, Cuv. 388, Desch. 36; con-
8aufa(x, s) H. C. 3, 15, E. M. I, Cuv. 4415. 6601, Desch.
43, Fr. 1. 37; gönirau/x Doc.or.XXI; herau/x C. de Tr. 13,
4, Cuv. 458, Desch. 80; loiau/2(s, x) H. C. 70, 10, E. iL 1,
Desch. 24; mau/xCz, s) E. M. L II, Cuv. 546, Desch. 6. 28,
Fr. I. 6; marescauto Fr. I. 85; vassauZz H. C. 51, 2; —
0 Burguy I. 92.
Beiträge zur KenntniTs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrb. 9
chcTeu/x Desch. 55; cieuZx Cut. 6907; gentieuZz H. C.
111, 15, tieu/x Desch. 61 neben tiauZx ib. 215; vieu/x (z,
8) Desch. 7, Fr. I, 117; yeufa (x) H. C. 178, 4, Desch. 86,
oDu/x ib. 99; — caillouZx Fr. L 97; genouZz (s) Cuv.
794, Fr. U, 25; fouZz (x) Desch. 7. 96; bowIz Desch.
42 u. 8. w.
Dagegen findet sich 1 oft auch bewahrt ohne Auf-
lösung, so: cheva/s Fr. 1, 101; s^aZx Doc. or. XYIII;
murai/z Cuv. 6559; — hoste/z Desch. 38; menestreeZx C.
de Tr. 13, 4; menestreZs Fr. I. 58; queZx (z) Doc. or. XIV,
Cut. 176, quie/x Doc. or. VI; telz (x) H. C. 14, 1, Doc.
or. XIV, Cuv. 15, Desch« 17; conseiZz Desch. 35; — ülz
(s) H. C. 1, 13, Doc. or. XIV, Cuv. 81, Desch. 9, Fr. I.
16, fie/z H. C. 183, 18; gentiZz (s) H. C. 1, 13; 129, 21,
C. de Tr. 13, 5, Cuv. 75, Desch. 87, Fr. I. 118; p6rifa Doc.
or. IV, Desch. 28 ; sourciZs Desch. 99 ; — colz H. C. 163,
10; Eapaigno/z Cuv. 15288; foZs Fr. I. 294; solz (s) Cuv.
809, Fr. I. 106; — nufe Cuv. 326, Desch. 3.
Weit seltener sind die Beispiele, in denen das 1 ein-
fachen Ausfall erfahren hat: chamez Cuv. 312; menestrez
ib. 340i — fis H. C. 3, 24; gentis (z) H. C. 52, 13, Cuv.
311, Fr. I. 56; peris H. C. 4, 6; 18, 20; — Espaignos Cuv.
6743.
Ueberblicken wir alle diese Beispiele noch einmal,
80 erkennen wir leicht, dafs die Auflösung des 1 in u
mit oder ohne graphische Beifügung desselben nach a am
häufigsten ist, seltner nach e und o; dafs umgekehrt die
Beibehaltung des 1 am seltensten nach a, häufiger nach
e und o, am häufigsten aber nach i und u stattfindet,
wo eine Auflosung in u direct gar nicht vorkommt; und
dais endlich der einfache Ausfall des 1 am leichtesten
noch nach i, doch vereinzelt auch nach e imd o ein-
tritt. —
Wenden wir uns nun zur Betrachtung des Flexions-
sibilanten, von dessen verschiedenartiger Gestalt in
nnsern Denkmälern die soeben angeführten Beispiele be-
reits eine Anschauung haben geben können.
Es ist bekannt, dafs in der älteren Zeit nur der
10 Dr. Otto EDauer
picard. Dialect sich mit s als Flexionszeichen begnügt«,
dafs hingegen die anderen Dialecte daneben z gebrauch-
ten, besonders bei d, t, 1 als Stammauslaut. Etwas
später erst trat auch x daneben auf, zunächst in den
Fällen, wo 1 oder p den Stamm auslautete^). — In der
modernen Sprache hat sich z als Flexionszeichen beim
Nomen ganz verloren, doch ist es wenigstens bis ins
17. Jahrh. in den Formen im* Gebrauch gebliebcm, bei
denen man den Stammanslaut t in Erinnerung an das
Lateinische supponirte, besonders bei dem Ptc. Pf. —
Das 14. Jahrhundert kennt natürlich alle drei Zeichen,
nur ist zu bemerken, dafs auch hier das x noch eine
untergeordnete, das z hingegen eine bedeutende BoUe
spielt. —
Von unsern Denkmälern erweisen sich als ziemlich
rein picardisch auch in diesem Punkte nur Cond. und
Frai88.^ indem sie z gar nicht anwenden und x nur sehr
selten. Die Beispiele biao;, maj;, riex aus Cond. stehen
oben verzeichnet; aus Froiss. füge ich dem oben citirten
caillouLe noch bei: nouveauLe I. 97; panneaulo? I. 92; paij
L 68 ^), preua; I. 117. Der Zusammenhang des x mit dem
auslautenden 1 in den meisten dieser Beispiele ist unver-
kennbar. Für den ganz gewohnlichen Gebrauch des s
als Flexionssibilanten sind oben genug Belege «us beiden
Quellen angeführt.
Alle anderen Quellen bieten z häufig, bald nach aus-
lautendem oder aufgelöstem 1, bald bei auslautendem t,
bald auch bei ausgefallenem oder erhaltenem f , oder so-
gar nach einem stunmien e.
Besonders ausgedehnt ist die Anwendung des z in
H. C: es herrscht ausschliefslich nach 1, wie die ange-
führten Formen biaubr, castiauU, chevauL?, consanLr,
loiauler, yassauk, gentieulz, yeuLsr, fibr, gentiLsr, cohs dar-
^) Ueber eisen etwaigen Untlichen Unterschied der drei Fiexioi*-
. Sibilanten TgL man Barguy I. 91.
*) Einen Unterschied dazwischen zu machen , ob der Sibilant nur
flexi Yisch oder selbst Stanunauslaut ist, wäre an dieser Stelle ober-
flüssig.
Beitrige zar Kenntnifs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrh. X]
thun. Ferner finden wir es namentlich nach Btummem e,
80 arme? 2,4; d&mez 4, 2; frera; 4, 26; oncleer 4, 25;
sage^ 3, 13 etc.; dann auch zuweilen bei Ausfall von f,
8. 0. de?, nej?, tre^r; seltener nur bei Ausfall von t:
enfe^r 3, 4, pie^r 28, 13, während in diesem Falle s ge-
bräuchlich ist, 8. o. droi«, escri«, frui«, marchan«, par«.
Seltner ist z in E. M. und C. de Tr.: dort lesen
wir avenu2r und maul^ II, hier bei 1 und f die angeführ-
ten gentiLsr, boue&, cheti&, femer Engloier 13, 8, dague;2^,
laace^r 20, 22.
Dagegen scheint z mehr oder weniger Regel bei be-
wahrtem oder aasgefallenem (nicht bei aufgelöstem) 1
und bei, wenn auch nur supponirtem, t in Doe. 09*., Ouv.j
Dach. Vereinzelt findet es sich auch hier im Zusammen*
hang mit f als Stammauslaut.
Z. B. Doc or, fibr, p^ilz s.o., aber auch föauLsr
IX. — Cuv. muraiLzr, quek, telz, fib, .gentilz, Espaignol?,
sob, nukr, doch auch genoul^:; chame^r, menestre^r, gentier
s. sämmtlich o. — Desch. hostelz, tel?, conseiL?, fiL?,
gentilz, perilz neben soiu*cil«, nukr s. o.
Ebenso Doc» or. droiz, faiz, centz, ditz, gent?, prest?
s. c, femer döputez IV, genz I, foL? IV (v. fides), in-
terez XIV, fraiz 'Kosten' XXIV, demoranz VII, pre-
senz XVI u. 8. w. — Cuv. chauz 'warm' 4174, mariz 273,
palaiz 586, piez 124. Ö02. — Desch. blez 19, citez 25,
Ptc. essiliez 2, fi^iz 38, fruiz 67, habiz 18, nez 'natus' 1,
petiz 37, secrez 5, subgiez 5, vanitez 107, varlez 5 etc.;
petitz 8. o.
Endlich: fiez Doc or. und nez Cuv. 8. o. — Bei
Cav. auch boiz 4196, choi? 4095, touraoiz 286, fiaitiz 337.
In vielen Fällen wird daneben auch das gewohnliche
8 gebraucht. —
Im Vergleiche mit z ist x selten, es findet sich nach
einigen ursprünglichen Diphthongen, besonders eu, sowie
nach aufgelöstem, wenn auch graphisch oft hinzugefüg-
tem, 1, seltner nach unaufgelostem 1 und nach Ausfall von
p oder t, für welche letzteren Falle, wie wir sahen, in
einigen Denkmalern z gebraucht war.
Z, B. Diem; H. C. 1, 6, E. M. II, Cuv. 2, Diex Cuv.
12 Dr. Otto Knaaer
6606; dolereu^ Desch. 2; jenx ib. 122; lieiu; Doc. or. I,
Desch. 48; preiM? C. de Tr. 14, 19, Cuv. 313, Desch. 27;
jaloiLv C. de Tr. 13, 16; touj; ib. 13, 14; paix Doc. or. XX;
dazu hardio; C. de Tr. 13, 8.
Weiter apparaiu;, beaitr, chasteau^, dievaiu;, ge-
neralis, heraus;, loyaiu;, mantiaus, principau«, chieuj^
queus 8. o.; bauls C. de Tr. 22, 9, animauls, bestiauLc,
chasteaulo;, genörauLr, herauLr, mauLr, cieuLr, tieub; tiauk,
yieuLs, (Biilx s. o. — Dazu seaLv, menestreeLe, quek
quielr s. o. Endlich leuj; Mupus^ Desch. 169; coile
^Kosten* Doc. or. IV. —
Gehen wir nun von der mechanischen Seite der Sub-
stantivflexion zur organischen über und untersucben
wir, in wie weit das Declinationsgesetz der alten Sprache
im 14. Jahrh. noch wirksam, in wie weit es bereits zer-
setzt ist. Wir schliefsen uns hierbei natürlich an die
Diez^sche Aufstellung dreier altfranz. Dedinationen an,
die der lateinischen sogen. 1., 2. und 3. Declination be-
ziehentlich entsprechen.
Da die erste Declination bekanntlich altfranz. ine
neufranz. dieselbe Gestalt hat, so ist von ihr ganz abzu-
sehen, und wir dürfen uns auf die zweite und dritte be-
' schränken. Bei der zweiten (deren Declinationsschema
S. S.-s, K.-, PI. S.-, R.-s) wird es auf Beobachtung
des Nom. Sg. PL ankommen; bei der dritten (deren
Schema: S. S.-s, R.-, PI. S.-s, B.-s) lediglich auf den
Nom. Sg.; denn an diesen Stellen liegt der eine charak-
teristische Unterschied zwischen altfranz. und neufranz.
Nominalflexion. Die zweite, noch bezeichnendere Eigen-
thümlichkeit der altfranz. Declination, die Flexion Ter-
moge Accentwechsels und Aenderung des' Stammes selbst,
werden wir für unsere Denkmäler darnach besonders in
Betracht ziehen. U eberall aber werden wir rein Altfranz,
von Neufranz, zu sondern haben, und beides von jenen
nach der einen, wie nach der andern Seite hin iucorrec-
ten Formen, die der Uebergang von einem Pi*incip zum
andern mit sich führt und entschuldigt.
Wiederum ist von unsern Denkmälern es Cond., der
die altfranz. Flexionsweise am treuesten bewahrt hat; bei
Beiträge znr Kenntnifs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrh. \^
ihm sind sowohl in den regelmäTsigen Declinationen wie
in den auf Accentwechsel etc. beruhenden Bildungen die
correcten altfranz. Formen bei weitem überwiegend, wenn
auch immerhin schon eine Anzahl von Beispielen neu-
franz. Flexion und selbst einige incorrecte Anwendungen
des flexivischen s vorkommen.
So lesen wir aus der II. Dedination: N. Sg. amis
entier« 11, 64; li bien« 13, 3; cascun« 14, 35; Dieu« 18,
200; li freire« 14, 46; li lion« 9, 19: li maistre« 17, 137;
düIä 10,44; poin« 11, 76; roi« 13, 13; N. PI. li bien 22,
l>r); aacun sien uoisin 10, 39; li cevalier 14, 29; li frere
24, 47; li mal 21, 64; li mot . . . notable 22, 80; — aus
der IIL Dedination: N. Sg. amour^ 25, 86; cour« 46, 815;
flouK 59, 1288; la cite« 78, 1972; fierte« 133, 1146; foi-
bieten 82, 2127; la mer« 77, 1967; la mor« 121, 711; la
nui« 44, 747; raison» 56, 1192 u. s. w.
Von anderen Formen im Anschlufs an die erste De-
dination: Acc. Sg. antain 70, 1709 0; im Anschlufs an
die zweite: N. Sg. li quens 46, 827; li mona 99, 109; li
monde« 154, 272; im Anschlufs an die dritte: N. Sg. con-
ttre« 182, 192; jougkre« 182,192; V. Sg. labour^r«» 183,
207 i V. PI. jugeour 181, 149; N. Sg. li enfes 103, 73; fei
183,217; 9ire8 121, 724; 150, 116; 180, 128, aire 155,295;
^. Sg. »ire 57, 1243; A. Sg. signour signeur oft; V. PL
*^gmur 17, 154, seignour 178, 61, signeur 18, 175. End-
iicb N. Sg. kons 9, 1. 20, hon 46, 814 im Reime, hom 52,
1054; N. PI. komme 159, 436.
Aber wir finden daneben: N. Sg. li arcon 35, 447;
aucun de nous 41, 653; cascun 18, 204; li cevalier 31,
2S4; 59, 1286; 86, 2262; dur 156,344; lors conrois fu
moult noble et gens 30, 235; piain d'engien 168, 106; —
V. Sg. frere 48, 904*); — N. PL. H VII ana 119, 644;
>) Vgl. Dicz Rom. Gramm. 11. 43 und dessen Anzeige von Gaston
Paris' Werk: Etüde sur le röle de Taccent latin dans la langne fran-
-iifi«. Paris 1862. Jahrb. V.
») Im Voc. ist allerdings von früher Zeit anstatt der correcten
N'minativforiD auch die Accusativform üblich gewesen, s. Diez, Rom.
Gramm. II. 45.
14 Dr* Otto Enaaer
n escuijer« 31, 301 ; priestre« 164, 109; — N. Sg. amoar
28, 196; doulour 153, 229; flour 141, 1434; honnour 55,
1137; valour 125, 859; saison 122, 778. Ferner N. Sg.
signeur 44, 770; V. PI. signeurs 40, 620; N. Sg. komm
34, 402.
Wie die alten und die neuen Formen neben einander
gebraucht werden, zeigt z.B. der Vers:
Pour fol et dierves fu tmu9 153, 232.
Als Incorrectheit ist zu verzeichnen, dafs das flexir.
8 bei dem Worte amour zuweilen auch in den cas. obl.
des Sg. einzudringen scheint; denn wenn auch en amoan
109, 283 den cas. obl. des PI. bieten mag und ebenso
einige andere Stellen, so erwartet man doch 43, 723,
wo par amour« steht, den Sg., und dafs amours im cas.
obl. als Sg. behandelt wird, zeigt deutlich die Stelle:
D^amour« s^eslonge . . . que plus en lui ne claimm
part. 111, 361. — Man vergleiche ferner die Stellen 46^
836; 87, 2308; 88, 2344; 97, 59; 108, 268; 110, 345.
Dagegen findet sich d^amour 98, 69; par loial amour
87, 2324. —
In unsem übrigen Denkmälern aber geht ^e 7^'
Setzung weiter: das alte Gesetz wird vielleicht eben so
oft vernachlässigt wie befolgt, und der neufranzosische
Grundsatz, nur den PI. vom Sg. wie in der I. DecUnation
zu unterscheiden, greift mehr und mehr um sich. Ja in
H. C. , Cuv. , Desch. , Froiss. ist die vollständigste Ver-
quickung beider Arten von Formen eingetreten, in der
Weise, dafs sie in buntem Wechsel in einem und dem-
selben Gefüge coordinirter Worte vorkommen. — Mehr
scheint in C. de Tr. und Doc. or. die neufranz. Flexion
zu überwiegen. — üeberall aber gehn mit dieser Ver-
wirrung im Gebrauche des Flexionszeichens auch incor-
recte Formen Hand in Hand, die aus völliger Trübung
des Sprachgefühls zu fliefsen scheinen.
Aus der Unsumme von Beispielen, die jede Seite
unserer Denkmäler aufweist, dürfen wir uns begnugeo,
besonders charakteristische Fälle alter und neuer Flexion
Bdtrige cur KenntoUs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrh. 15
zonachst ans der regelmäfsigen IL und lU. Declination
emaoder gegenüber zu stellen.
//. DecL N. Sg. mes amw Desch. 87 ; chevallier« H.
C. 30, 2; 37, 5, chevalier« Cuv. 28; chascun« Desch. 12.
32; Dieu« H. C. 1, 6, Cuv. 2, E. M. II; du« (du<») H. C.
27, 9, Cuv. 31 ; frere« H. C. 20, 14 ; mdz (s) H. C. 67, 8,
E. M. II, Desch. 3; oncle? (s) H. C. 4, 25, Cuv. 264, Fr.
L 12; pere^ (pfere«) H. C. 3, 10, Cuv. 255. 269, Fr. L 11;
peuple« Desch. 40, Fr. I. 7; prinche;? H. C. 13, 12; toua
bon« prince« Desch. 36; row (roy«) H. C. 12, 23, Cuv.
33. 34. 68, Desch. 3, Fr. I. 17; li SaiiM-Esperw E. M. II;
liquek Cuv. 176; ie\z H. C. 14, 1, Cuv. 15; voiage« H. C.
10, 22; —
N. PL si ami Desch. 24; no anemy H. C. 48, 20;
(li) aucun H. C. 41, 21, E. M. 11; ly autre H. C. 11, 16;
tout ly bon ib. 5, 15; li dit noble E. M. II; maint euer
tiiste et dolant Cuv. 73; ly fait H. C. 3, 8; tout frere H.
C. 99, 8 ; parent H. C. 22, 6 ; 27, 12, Cuv. 140; ly per H.
C. 15, 17; li prelat Fr. 1. 11 ; ly prinche H. C. 22, 2; saige
ib. 12, 16; IV vassal R C. 9, 3; li bon vin Desch. 1.
Dazu Adj. und Ptc. in prädicativer Stellung, beson-
ders in £!. M. 11: nous leur fusmes aidant et confortant;
que sc il aloient tout eroisii; qui avoient este domagi et
injurii; qui avoient este fait, estre mort; qui en estoient
pur et innoscent etc.
Daneben aber N, Sg.: aucun chascun un E. M. U^
chascun Cuv. 39. 231; ung H. C. 13, 12; ennemi E. M.
U; Chevalier H. C. 3, 11. 16. 19, Cuv. 496; Dieu H. C.
IT, 26; 28, 3; duc ib. 24, 23, Qe dit monseigneur le) duc
E. M. 11, Cuv. 402; frere H. C. 90, 5; le froumi Desch.
27; nom Desch. 1; Fr. I. 3; mon oncle H. C. 67, 7; mon
(son) pere H. C. 5, 11, Cuv. 223; peuple H. C. 25, 4. 9,
E. M. 11; prince Cuv. 402; roy H.C. 4, 11, Cuv. 833; le
noble royaume Desch. 21; son vallet Cuv. 691; —
N. Fl. an« H. C. 93, 4; aultre^ ib. 97, 19; li autres
noble« £. M. II; auqun« der« Fr. L 3; tou« baceler« ib.
I. 5; chevallier« H. C. 29, 21 ; les chevaul^ Desch. 36; les
eitoyen« E. M. II; les ennemi« ib. I; herauLc Cuv. 458;
inarchan« H. C. 2, 11; mauk E. M. I; paren« E. C. 21,
16 Dr. Otto Enaner
20; poin« £. M. U; poissam H. C. 9, 3 ; plusieur« (pla-
seur») E. M. U, Desch. 1 ; premier« Desch. 64 ; les roys
et prince« ib. 38; tou5 les soadoier» £. M. I; villami
ib. etc.
IIL Decl. N. Sg.: amouM a C. 60, 19; 92, 2; dol-
leuro ib. 9, 2; mor« ib. 147, 9; auctoritez; ib. 96, 2, Cuv.
33; chitej? H. C. 96, 10; pite^r ib. 129, 1; riritez Cuv.
27; verit& H. C. 30. 2; raison« ib. 122, 10, Desch. 47; ver-
tiw Desch. 98.
Daneben aber N. Sg.: amour H. C. 14, 21; 24, 2;
195, 14; Blancheflour ib. 83, 1 ; honour ib. 222, 18, onneur
ib. 23, 20; onnour Cuv. 529; rauctoritö H. C. 241, 6; ve-
rit^ Fr. I. 4; dissimulation ib. I. 20; intention EL C. 236,
26; raison ib. 32, 22, Cuv. 195 etc.
Schwieriger lafst sich Altes und Modernes von ein-
ander sondern und sich gegenüberstellen in dem Gebiete
der Worter mit beweglichem Accent oder beson-
derer Fl exions weise. Die alte Sprache scheidet be-
kanntlich bei diesen Wörtern cas. rect. und cas. obi. des
Sg. durch ganz besondere Formen und nicht lediglich
durch das flexivische s, während die neufranz. Gestalt
derselben meist aus der alten Form des cas. obl. hervor-
gegangen ist unter völliger Verdrängung des cas. rect
(seltner umgekehrt), und dann nur im PL die gewöhn-
liche Flexion vorgenommen wird.
Das 14. Jahrh. nun bietet in unsern Denkmälern
nicht allein wiederum correcte alte und moderne For-
men abwechselnd — die ersteren in gar nicht geringer
Zahl — , es bietet auch daneben Ansätze zu einer eige-
nen Flexionsart, indem es nämlich bald die altfranz. Form
des cas. rect., bald die des cas. obl. der gewöhnlichen
(oder auch wohl einer incorrecten) Anfügung des flexi-
vischen s unterwirft.
Von den eigenthümlichen Formen der /. Declination
mit beweglichem Accent, den Acc. auf -ai'n, finden sieh
nur in H. C. noch einige Beispiele: Evatn 38, 5; Mariot«
37, 22.
Zahlreicher sind die Beispiele mit Accentwecfasel
aus der //. imd ///. Declination , zunächst die Eigen-
Bdtnge zar Kenntniüi d. frans. Sprache d. XIV. Jahrh. ^7
namen mit dem cas. obl. auf -on ^). So regelrecht N.
Carlw Fr. I. 10, A. Charlon H. C. 190, 25, Desch. 10; K
Hue^ H. C. 2, 14; 6, 5; 10, 15, A. Huoit ib. 59, 10 und
öfter; N. Drogue? ib. 110, 13« Daneben wie schon in
der alten Sprache mit der sonst gewohnlichen Weglassung
des flexivischen s: A. Carle Fr. I. 10; Hue H. C. 24, 13;
92, 17 und sogar: A. Hnez ib. 76, 6. 10; 56, 1. 12; 57, 2.
13; Droguej? ib. 135, 16. Ferner aber N. Huon« H. C.
56, 16; 12, 19; 18, 3; Drogon« ib. 110, 21 und ganz neu-
frm. N. Puon ib. 2, 21; 3, 24; 6, 10; 6, 6; 10, 5. 7; 11,
25 etc. ; Drogon ib. 241, 17. Gerade diese Reihe von
Beispielen veranschaulicht vollkommen, was oben in einer
allgemeinen Formel über das Verfahren bei der Flexion
gesagt wurde.
Hieran reihen sich dann die Appellativa aus der
///. DeclincKtion mit dem cas. obl. auf -oit, bei denen ein
ähnliches VerhaltniTs obwaltet. So N. Sg. her H. C. 19,
10 wie gewohnlich, daneben mit flexi v. s: ly her« H. C.
19, 13, Cuv. 311; A. statt baron auch le ber H. C. b%
10; N. PL ly Jaron H. C. 29, 3, Fr. 1. U; V. PL baron H.
C.71, 23; dazu aber N. Sg. baron H. C. 26, 6; N. PL
barooi ib. 226, 19, Fr. 1. 12 ganz nach neufranz. Weise.
V. PL mi eompaignon Cuv. 180.
N. Sg. fei H. C. 8, 9; N. PL fellan ib. 242, 4 und
selbst fei ib. 69, 21 ; aber auch N. Sg. le fellon ib. 20, 7.
N. Sg. ly glous H. C. 194, 20; V. Sg. glous ib. 194,
0; A. Sg. glouton ib. 199, 13. N. Sg. lerrea Desch. 230
mit s; V. Sg. lere H. C. 190, 16* und leres ib. 27, 20; N.
PL laron 193, 23; V. PL signeur laron ib. 162, 16.
Femer die Worter auf -hre^ -re mit oder ohne wei-
teres flexiv. s im c. rect., auf -eör^ eoür^ -ewr^ -our im
c. obL des Sg. — Beispiele sind die N. Sg. conduisi^res
Fr. 1. 40; emperere H. C. 20^ 5 neben emperour Fr. I, 4;
menercs Fr. I. 40; waignerez H. C. 6, 2; ly traitrez 21,
26, ly traitre ib. 31, 15; dazu die Acc. Sg. empereour H.
1) Es ist an dieser Stelle überflüssig, die ganz analog gebauten
Können nach ihrem Ursprung aus der II. oder III. Declination zu
sondern.
Jskffb. f^ rom. a. eagL lit. X. 1. 2
18 Dr. Otto Kiuui«r
C. 93, 23; vanteour ib- 65, 23 ; traytonr ib. 34, 20, tray-
teur ib. 53, 4, aber traytre ib. 43, 23; die N, PI. no bon
consilleour H. C. 35, 11; ambdui li contour Desch. 258;
jugeour H. 0. 35, 18; ly meuteur et ly flateoar Desch-
33; pluseur H. C. 226, 19, pluisseur Fr. 1. 18; ly traytour
H. C. 31, 19, aber ly traitre ib. 82, 7, ly traytre ib. 193,
23 mit Anwendung der gewöhnlichen altfranz. Flexion»-
r^el, und pluisseur« nach neufranz. Weise Fr. L 12 und
öfter.
Beichliche Belege finden sich auch für die Anomala
der /// DecUncUion.
So N. Sg. hom H. C. 1, 13 und öfter, homa Guy. 27,
Desch. 9^ Fr. I. 5, hom Desch. 208 im Reime zu maison;
dazu aber hommea Fr. I. 12, eine mit altfranz. Flexion
neugebildete Form, und das neufranz. hamme Fr. I. 2;
A. Sg. ome H. C. 135, 15; N. PI. ly komme H. C. 129, 12,
£i. M. II, Fr. I. 11, aber hames U. C. 11, 9 und ganz neu-
franz. hommea E. M. I« II, Fr. L 3; A. PI. homez H. C.
57, 5.
N. Sg. en/ez (enfes) H. C. 3, 4, Cuv. 75, Fr. L 136;
N, PI. en/ant H. C. 97, 12; 241, 2; Cuv. 229, Desch. 28;
aber incorrecter Weise auch enfez H. C. 242, 3 und neu-
franz. en/ans ib. 97, 22, Fr. I. 27, N. Sg. «ire H. C. 3, 12,
Cuv. 30; sirez (s) mit Flexionssibilanten H. C. 29, 26;
30, 11; Desch. 39; Fr. I. 17; aber neufranz. mon tei-
gneur Cuv. 116,; A. PI. li grant aeignour Desch, 32, li
signeur Fr. I. 236 ; V. PI. signeur H. C. 1 , 1 ; sei-
gneur E.M,II. Cuv. 17, 26. 195. 1074. 2340 etc.; dagegen
N. PI. meiseign^ura Desch. 2 ; V . PI. seigneurs £. M. II,
Cuv. 1.
N. Sg. auer H. C. 43, 5; A. Sg. aarour ib. 191, 4; Fr.
1. 10; aber auch umgekehrt N. serour Fr. I. 19; A so&ur
ib. I. 10.
Die altfranzosische Flezionsweise ist bei dieser Wort-
gruppe noch vorwiegend in Kraft, die neufranzofiische
bricht sich Bahn in einer geringeren Zahl von Beispielen,
dazwischen stehen Formen mit eigenartiger, mehr oder
weniger incorrecter Flexion.
Ein entsprechendes Verhältnifs waltet bei den con-
Beitrage zur Eenntnlfs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrh. \Q
trahirten Wortern der //. DecUnation^ nämlich bei
den vom latein. comes und mundus abgeleiteten«
N. Sg. wie früher ly quem H. C. 21, 13; A. le conte
ib. 18, 25; aber auch N. ly contez (s) ib. 19, 15. 19; 20,
24; Cuv. 31; Fr. I. 9 und A. le quen H. C. 131,3; ja so-
gar: A. le quens H. C. 22, 6; 55, 4 und N. le quen ib.
158, 13; endlich N. ly conte ib. 19, 1, le conte ib. 19, 5;
20, 13; 77, 12.
N. li mofiB Cuv. 193, mondea Fr. I. 3, aber mcmde
Desch. 141.
Um darzuthun, in welcher Weise die verschiedenen
Arten von Formen neben einander imd in engster syn-
tactischer Verbindung erscheinen, seien einige hierfür
bezeichnende Gruppen von Wörtern aus den verschiede«*
Den Denkmälern aufgeführt.
H. C. ly noble contez N. Sg. 47, 20; ung rois vestu
N. Sg. 52, 26; mains baron souffisans N. PI. 69, 3.
Cuv. Camus estoit et noirs, malostru et massant 56;
4065 ff. Li Archeprestres fu o lui ses confortans,
Le bon conte d^Asuerre, qui tant fu souffisans,
Li bers Carenlouet, qui fu aventurans.
Et autres Chevaliers et escuiers
DcBch, sont tous les Roys de France oint et sacre 47 ;
Larges furent, hardi, fort et puissant,
Saige et subtil 71;
La fut prösens le connestables 247.
Fraiss. et furent chil troi fils moult biel et grans Che-
valiers I. 10; en estoient hiretiers li fil au conte de Ya-
lois L 18; li dis conte veoit bien L 20; pluisseur hauls
barons N. PI. L 18; ce fu uns homme L 113 u. s. f.
Endlich mögen auch von den Incorrectheiten,
die in H. C. besonders zahlreich sind, einige charakte-
ristische Fälle hier verzeichnet werden.
I/. C amour« A. Sg. 123, 19; de Dieu« 13, 5; du fort
rois 3, 14 ; salin« A. Sg. 13, 5; teile vertu« desgl. 210, 15 ;
en grant aversite^r 29, 19; die Acc. PI. chevallier 47, 6
and öfter; baron 131, 13; lez glouton 188, 19; 240, 17;
2*
20 ^f' OUo Knaner
ly II trayioiir . . • mort 235, 12; pour en£Euit 124, 5; kz
fleur 140, 12. 18 etc.
Cuv, A. Sg. le viscom« . . . appela 4323; avec Pietres
6693; de quel parente;? 476; le deable^ ot ou Corps 6945;
A. PL sur nos col 884; XXX~ palen 15350.
DescA. en maint lietup 1; ä mes homs 83.
Froüs. des doi filles I. 10; missent graut garde« et
escoute^ I. 102.
Nach einer grofsem Anzahl von Belegstellen für die
beiden letzten Punkte, besonders für den ersteren, braucht
man in den Denkmälern selbst nicht lange zu suchen.
Es bleibt noch übrig, die Nominalflexion in zweien
unserer Denkmäler, in C, de Tr. und Doc. or.^ zu be-
sprechen, die um deswillen von den übrigen gesondert
wurden, weil sie in der Durchführung des neufranz. Ge-
setzes am weitesten gehen und somit nach Cond. an
erster und den andern Denkmälern an zweiter Stelle
eine dritte Stufe repräsentiren.
Die vorkommenden Beispiele gehören zur gröisereQ
Zahl der regelmäfsigen II. Declination an.
Wir lesen u. A. im N. Sg,: ly un . . . ly autre C. de
Tr, 14, 22; capitaine Doc. or. II, Dien C. de Tr. 14, 7;
Doc. or. VI; tout tel droit Doc. or. III; duc C. de Tr.
15, 14; le Saint-Esprit Doc. or. XI; le fait C. de Tr. 23,
6; nostre fröre Doc. or. V. VI; Pierre Doc. or. X; vray
prisonnier ib. VI; roy C. de Tr. 15, 16; Doc. or. III; le
testament C. de Tr. 15, 11; — raison Doc. or. XX; —
conte Doc. or. III; — le baron C. de Tr. 14, 11; 31,2;
le roy nostre seigneur Doc. or. III, mon souverain seignenr
ib. V; homme C. de Tr. 21, 21; Doc. or. III.
Im N, PL pluseur« autre« Doc. or. XXI; no<J db
Chevalier« ib. XVI; clariou« C. de Tr. 13, 11; deput^ Doc
or. XVIII; hardi^c C. de Tr. 13, 8; noz hoir« et sncces-
seur« en sont tenu« Doc. or. UI; lion« C. de Tr. 13, S;
seront dilivre^r les prisonnier« Doc. or. XX; — les Bre-
ton« C. de Tr. 22, 16; homme« Doc. or. XXIII und gentik
hona C. de Tr. 13) 11 mit neufranzosischer Anwendung des
Flexionszeichens, aber altfranz. Wortstamm.
Beiträge nur Kenntnifs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrh. 21
Mustern wir dagegen die Beispiele correcter altfranz.
Flexion, so fällt uns auf, dafs es vorwiegend formelhafte
Ausdrücke oder Ptc. Pf. in prädicativer Stellung sind,
em Umstand, der immerhin Beachtung verdient.
So lesen wir: N. Sg. Dieac Doc. or. VIII, IX, X etc.:
z. B. que Dieux absoille; dont Dieuz ait Täme; se mestier«
est ib. XXI neben se mestier est ib. ; ly preu^ et ly sage«
C. de Tr. 20, 25; ly un« ib. 34, 10; — verite« ib. 33,
10; — le bera C. de Tr. 34, 14*); li kons ib. 20, 24; dam
ib. 29, 20.
N. FL Ij \m ... ly autre C. de Tr. 33, 24; gentil
joencel ib. 32, 6; prisonnier ib. 33, 24; — laboureur ib.
15, 6.
Beispiele für die alte Flexion der Ptc. sind aus C
Je Tr. Bomcbourc est passes 28, 22; ferner im N. Sg.
affole« 29, 7; courouchie« 29, 2; leve« 29, 10; membre^r
32, 21 tt. a. w.; aus Doc. or. le roy . . . s'est oblige^ XIV;
le dit roi ... est obligez XVIII nnd mehr Beispiele ge*
rade mit oblige; oü j^estoie logie^r XXU; il sera tenu^r
XX; je m^estoie . . . attendu;; XI etc. Es geht daraus
zugleich hervor, dafs hier auch in den reflexiven Zeit-
wörtern das Ptc. mit dism Subject und nicht mit dem
directen Object congruirt.
AoTserdem mangelt es in beiden Denkmälern auch
nicht an Incorrectheiten , so wird in C. de Tr. öfters im
cas. obl. des Fem. Sg. ein Flexionszeichen angefügt^):
ficrte? 32) 19; par grant humilte^ 15, 19; par grant obla-
dou8 21, 1; en fine verite^^ 28,35; desgL fälschlich bei
Ptc. Pf. des Reimes wegen : aroisonne;; 32, 22 ; gesteh 33,
1; repreuchie^r 32, 25; seremente« 33, 11 u. s. w. — In
(ien Doc. or. aber ist die Congmenz des Adj. oder Ptc.
mit dem zugehörigen Substantivum höchst incorreet be-
handelt) so wird enforcie I zu einem Msk. PI. construirt,
80 finden sich: des diz aides X« XII; de sa finance fait
XVIII; imposicions octroiös ib. u. s. f. Ja es findet sich
>) Das -8 foUte dem Reime nach fehlen.
*) Man vergl., was oben über das Wort amonr bei Cond. gesagt
rurde.
22 I>r. Otto Knauer
einmal sogar ein Adverbium der substantivischen Flexion
unterworfen: dedans autres trois mois conttnudmens en-
suivans XIV. —
Hiermit wäre die Nominalflexion unserer Denkmäler
aus dem 14. Jahrhundert in ihren formalen wie materialeii
Hauptzügen dargestellt. Doch sei mir noch eine Schlals-
bemerkung verstattet.
Man konnte gegen die vorliegende Darstellung viel-
leicht den Einwand erheben, dafs sehr Viel von dem
Angeführten sich auch aus früheren Jahrhunderten bei-
bringen läfst, dafs auch da die Anwendung des Flezions^
Zeichens nicht immer ganz streng gehandhabt wird und
besonders die eigenartigen Formen von cas. recL und
obl. für einander eintreten, dafs also im Vorliegenden
nichts zusammengestellt ist, was die französische
Sprache des 14. Jahrhunderts im Besonderen cha-
rakterisirt.
Es soll nun keineswegs behauptet werden, dafs die
nachgewiesene Entstellung der alten Substantivflexion etwas
im 14. Jahrhundert ganz neues und vorher unerhörtes sei,
aber man mufs uns doch entschieden einräumen, dafs die
von den Sprachforschem erkannten strengen Gesetze der
altfranz. Substantivflezion z. B. in den höfischen Epen
des 12. und 13. Jahrhunderts genau beobachtet werden
und also wirklich zu Kraft bestanden, und dafs die vor-
kommenden Verletzungen derselben fast durchgangig sich
auf Rechnung der Abschreiber des 14. Jahi^nderts setzen
lassen.
Zwischen einzelnen Abweichungen aber, selbst wenn
sie den Schriflstellern der früheren Jahrhunderte selbst
zukämen, und einer derartigen Zersetzung, wie wir sie
in unseren Denkmälern aus dem 14. Jahrhundert nach-
gewiesen zu haben glauben, einem unsicher tastenden
üebergang vom Alten zum Modernen (Burguy spricht
von einem tätonnement) — ist wahrhaftig ein bedeutender
Unterschied.
Wir wollen dem 14. Jahrhundert nicht vindiciren,
in diesem Punkte die ersten Ausnahmen von der Regel
Beiträge zur KenntniTs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrb. 23
geliefert za haben, wohl aber, dafs es die alte Regel als
solche überhaupt aufgehoben hat.
Wenn ein dem Boden des Volkslieds entsprossenes
£po8 wie die Chanson de Roland, das schon aus dem
Anfange des 12. Jahrhunderts stammt, selbst, in einer
fiedaction aus dem Anfange des 13. Jahrhunderts eine
bedeutende Zersetzung der regelmäfsigen Flexion zeigt ^),
so sind wir allerdings nicht geneigt, der Ueberlieferung
die Schuld davon zu geben und auf kritischem Wege
einen ganz correcten Text herstellen zu wollen; gibt es
doch später abgefafste und iiberlieferte Werke, die
recht correct sind! Aber wir mochten aus dieser Er-
scheinung nur folgern, dafs dem Sprachgefühl des Vol-
kes, aus dessen Liedern das Epos hervorgegangen
ist, — speciell des normannischen Stammes — schon in
irüher Zeit jene feine flexivischc Unterscheidung nicht
völlig gelaufig und eigen war. —
V. Adjectivum.
Das wichtigste Merkmal, durch welches sich alt*
iranz. und neufranz. Adject. imterscheiden , ist bekannt-
lich, dafs jenes nicht aus einer einzigen Klasse mit
zwei Endungen besteht (abgesehen natürlich vonAdj.auf
stummes e), sondern daneben noch eine Klasse mit einer
Endung für Msk. und Fem. besitzt, die Adj. umfassend,
die von lateinischen zweier Endungen oder einer herrühren.
Die neufranz. Sprache hat in ihrem Streben nach Gleich-
förmigkeit diesen Unterschied vöUj^ aufgegeben bis auf
einige erstarrte Formen, in denen grand noch als Adject.
einer Endung auftritt, ohne dafs dies dem modernen
Sprachgefühl zum rechten Bewufstsein kommt, und einige
Adverbialformen mit Contraction. — Im 14. Jahrhundert
beginnt auch hierin der Uebergang, und es treten von
') Vgl. die Bonner Doctordissertation von Moritz Simon über
den flexiTitchen Verfall des SnbstantiTS im Rolandslied. Bonn, 1867.
24 ^r. Otto Knaaer
derartigen Adjectiven neben Femininformen ohne -e solche
mit -e auf, wenn auch im Ganzen vorerst ziemlich ver-
einzelt.
Dies im Einzelnen nachzuweisen, ist unsere nächste
Aufgabe. Wir ziehen hierbei als Beispiele die Adver-
bien auf -ment mit heran, die ja ihrem Ursprung gemafs
die Femininform des Adject. enthalten.
Den Uebergang beobachten wir zunächst bei den
Adjectiven und adjectivisch gebrauchten Ptc. auf -ant
(-«nQ — einer sehr zahlreichen und wichtigen Gruppe
unter den alten Adject. einer Endung, zu der wir auch
grand (grant) rechnen wollen; doch sind sie gerade noch
vorwiegend dem alten Princip treu.
So Femin. grant sehr häufig in aUen Denkmälern,
z. B. grant (hauteoe) Cond. 13, 13; H. C. 10, 21; E. M.
II; C. de Tr. 13, 14; Doc. or. VII; Cuv. 270; Desch. 18,
Fr. I. 4 etc.; Adv. granment Cond. 38, 560; Fr. I. 101;
gramment H. C. 23, 14; — femer appartenant Doc. or.
III; cesaant ib. VIII in toutes excusations cessanz; aeou-
tant H. C. 69, 5; peaant ib. 202, 3, desgl. E. M. II in les
choses nous sont grandes et pesans ; pesant(cofie) Fr. L
278; (nulle plus) plaiaant Cond. 25, 65; poiasant H. C.
60, 16; Fr. I. 5 in p. condition; prisent (lettre) Doc. or.
XVII ; (en celle histore) präsent Fr. I. 3 ; vaülant C de
Tr. 21, 13; Cuv. 8; Fr. L 19 in une vaillans dame; —
dazu die Adv. dilliganment Cond. 69, 1680; diligenment
Desch. 149; diligemment Doc. or. XXI, Desch. 39; erran-
ment Cond. 38, 530; plaisanment H. C. 22, 25; poissan-
ment ib. 21, 22: soußssanment Fr. 1. 138, soufissamment ib.
1. 142; vaillamment Cuv. 501 etc. —
Dagegen lesen ^r Fem. grande z. B. Cond. 15, 88:
en doutance grande; ib. 136, 1262 gr. puour; H. C. 17,
11 und öfter; E. M. II les choses nous sont grandes; C.
de Tr. 27, 11 gr. estoutie und öfter; Cuv. 410 fu gr. IV
samblee; ib. 521 gr. vilonnie und ähnlich oft; Fr. L4 1«
gr. chite; ib. I. 5 grandes guerres etc.; — Adv. grande-
mant Doc. or. XY , grandement Cuv. 144. 146 , Fr. I. 7.
12. 17 etc.; —
Fem. dolante Cuv. 200; dolente (vie) Desch. 17; p^-
Beitrage zur Eenntnifs d. fraiuc. Sprache d. XIV. Jahrh. 25
ionti C. de Tr, 16, 23; prisente Doc. or. oft; Fr. I. 60 pre-
sente la roine; vaillante C. de Tr. 31, 6; — Adv. pr^sen-
tement Fr. I. 3.
Abgesehen von der Form grande ist also bei dieser
Endung die moderne Bildung noch wenig eingedrungen.
Mehr ist dies der Fall bei den Adjectiven auf -1,
resp. auf: -o/, -«/, -t7, besonders bei denen auf -el.
Wir finden Fem. espicial Doc. or. XXIII in de grace
^•; (grace) giniral Cuv. 381; V infernal (maison) Desch.
18; hial in loiaus amie Cond. 85, 2239^ loiauls Fem. PL
£. M. II; (guerre) loyal Desch. 119; 1. condition Fr. I. 7;
frindpal in la cause principaus Fr. I. 260; royal (roial)
in yiertu r. Cond, 185, 298; H. C. 176, 5; la place r. Cuv.
375; court r. Desch. 26; — ■ die Adv. communaument H.
C. 33, 23; esp^cialment Desch. 166, esp^ciaument Fr. I.
41; gen^ralment Desch. 142, gen^raument ib. 20, gene-
rauhnent Fr. I. 6; liberaument Doc. or. XXI; loialment
H. C. 68, 24, Cuv. 685, loyaument Doc. or. XV, Fr. I. 49,
loyaulment H.C. 34,5, C.de Tr.16,7; principalment Desch.
54, principaument Fr. 1.25; royaument Doc. or. XXIV; uni-
versaument E.M.II; — daneben aber: desloiale (condition)
Fr-I, 7; ginirale ib. I. 305; gineralement Doc. or. XXI.
Femer Fem. mortel H. C. 177, 13, m. haine Desch.
220, m. vie ib. 25; universel (guerre) Desch. 107; quel
H. C. 110, 8, Cuv. 16951, Desch. 142, Fr. I. 20; tel Cond.
17, 164, H. C. 34, 1, C. de Tr. 15, 21, Cuv. 6523, Desch.
55, Fr. I. 46 und so an vielen anderen Stellen *); — die
Adv. annuelment Desch. 42; carnelment^. C. 220, 20; con-
tinuelment Desch. 50. 142, Fr. II. 57 ; corporelment Doc. or.
XIV; naturelment Desch. 20, Fr. I. 7. 200; perpituelment
Doc. or. XXni. — Dagegen Fem. artifidele Desch. 264;
mortele H. C. 71, 10; naturele Desch. 166, naturelle ib.
263; perpHuelle Fr. I. 3: en m^mores perp^tuelles; univer"
seU £. M. II; quele Doc. or. XIV, Desch. 234, quelle Doc.
or. XI. XII, Desch. 267, Fr. I. 2, par quelle fapon Cuv.
^- Et bedarf wohl kanm einer Entschuldigung, dafs ich die adj.
unbestimmten Pronomina quel und tti schon hier beim AdjecK auf-
fahre.
26 ^' Otto Knaaer
16951 ; tele Cond. 21, 52, H. C. 48, 13, E. M. ü, C. de Tr.
19, 10, Desch. 4, Fr. L 84, teile Cond. 21, 53, H. C. 19,
7, Doc. or. XX. XXIII, Cuv. 268, Desch. 139, Fr. I.
119; — die Adverb, cruelement E. M. U; mortelement
Desch. 23; naturelement Cgv. 15388; telement H. C.
169, 16, Cuv. 15273, Desch. 64, tellement H. C. 16, 12,
Cuv. 246.
Endlich Fem. gentü H. C. 47, 16, E. M. II g. femme,
Cuv. 7001 la roynne gentilz, Fr. I. 23 gentils femmes; —
das Adv. soutilment Desch. 34. — Aber Fem. gentäU
Cuv. 6815.
Von anderen Adject., die ursprunglich einer Endung
waren und im üebergang zur Annahme einer besonderen
Femininform begrififen sind, haben wir nur noch einige
auf -/ und fort anzuführen.
So Fem. brief Cond. 47, 851 in a bries par olles; —
Adv. briefment H. C. 95, 24, E. M. 11, Cuv. 697, DescL
36, Fr. I. 224; griefment H. C. 81, 8, Desch. 64; souef-
ment Cuv. 722. — Aber Fem. brüve Desch. 268; — Adv.
hastivement H. C. 179, 16, Doc. or. V.
Fem. /or^ H. C. 185, 12, Cuv. 687, Desch. 271 infors
balades. Fr. I. 20; — Adv. forment Cond. 28, 168, H. C.
2, 8, E. M. n, C. de Tr. 30, 23, Cuv. 587, Desch. 154. -
Dagegen Fem. foHe Cond. 40, 605, H. C. 133, 22, C. de
Tr. 26, 13, Fr. I. 173 u. s. f.
Am stärksten eingedrungen ist die moderne Bildong
einer besonderen Femininform also bei grant und bei den
Adj. auf -el. —
Ein zweiter Punkt, den wir an dieser Stelle ins
Auge zu fassen haben, ist die Behandlung der ans-
lautenden Consonanz bei der Anfügung der Fe-
mininendung -e, d. h. die hierbei eintretenden Ver-
doppelungen und graphischen oder phonetischen
Modificationen.
Die ältere Sprache gibt nämlich, wesentlich ab-
weichend von der modernen, bei 1, n, t als Stammaoslaut
der einfachen Consonanz den Vorzug und läfst nur bei
Beiträge zur Kenntnifs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrh. 27
8 die Gemination regelmäfsig eintreten. Da wir nnn
schon in dem Kapitel von der Orthographie die Neigung
zur Gemination der Consonanten als ein Kennzeichen
unserer Denkmäler anführen mufsten, so steht zu erwar-
ten, dafs sie auch an dießer Stelle einen ausgiebigeren
Gebrauch von der Verdopplung machen werden, als in
früherer Zeit üblich war. Und dem ist in der That so,
wenn auch die einfache Consonanz noch oft zu beobachten
ist und eine durchschlagende Regel oder vollends eine
solche Mannichfaltigkeit von Regeln, wie sie die jetzige
Grammatik hierfür kennt, noch zu fehlen scheint.
Beispiele mit Stammestoslaüt l sind: helle H. C. 3,
18, Cuv. 95, Desch. 6, bieKe Cond. 21, 51, beZZement Fr.
1.21; natureWe Desch. 263 0; nouveWe Desch. 88, nouveZ-
/ement H. C. 45, 17, Doc. or. I, Cuv. 504; perpetue/te Fr.
1.3; queWe tette tcZ/ement s.oben; — gentiKeCuv.6815; —
foi/e Cond. 18, 188, foKement H. C. 44, 7, Fr. I. 133; —
nuüe Cond. 25, 65, H. C. 181, 6, C. de Tr. 19, 6, Fr. L 2,
Du/Zement Cuv. 481, Desch. 22; — ceu/Ze (für senile) H.
C. 176, 3, seuHement H. C. 171, 22, Fr. I. 142; —
mit mouillirtem 1: vermeiZ/e Cuv. 786.
Dagegen s. oben: artificieZe, crueZement, morte/e, mor-
te/ement, natureZe, natureZement, nouveZement, univer-
»eZe, queZe, teZe, teZement, beZement C. de Tr. 22,3; —
fo/e ib. 20, 16, Desch. 9. 65; — nuZe Cond. 126, 892; —
seu/ement Desch. 143.
Mit Stammauslaut n: certainne ü. C. 64, 4, Fr. L
7, certainnement H. C.23, 19, ciertain^tement Cond. 11,
98; germainne Fr. I. 17; hautainne H. C. 71, 2; plainne
Cond. 18, 174, Desch. 228, Fr. I. 6; propainnement Fr. I.
18; sainne Cond. 18, 173, Fr. I. 20; souverainnement Fr.
1.66; villaiwwement Cond. 11, 97; — anchyenne Fr. I. 4,
anciennement Desch. 42; — ünne Cond. 28, 165; voi-
sinne ib. 30, 261; — bo;»ne C. de Tr. 29, 16; Doc. or. IV,
Cuv. 4, Desch. 7, Fr. I. 3 ; boinwe Cond. 20, 16 ; — au-
1) Bier ist es natürlich unnöthig, die Adj. zweier Endungen von
denen mit ursprünglich einer Endung getrennt zu haiton.
28 ^^- Otto K!niner
cunne ib. 27, 134; communnement ib. 140, 1417; nesunne
H. C. 205, 25; unne Cond. 36, 470.
Dagegen: certaine Doc. or. HI, Desch. 41, certai-
nement Fr. I. 95; germaine ib. I. 383; hautaine H. C. 151,
9; plaiwe Desch. 1, Fr. I. 52- 97; pro^aine ib. I. 42; ro-
maine Desch. 108; saine ib. 144; soudainement ib. 26', —
fine C. de Tr. 22, 4; — bone H. C. 5, 14, boinement ib.
15, 14
Mit Stammauslaut t: fsiUe Doc. or. XX; deliefte
Cond. 21, 46; nai«e ib. 18, 201, nefte Desch. 53; tre«e
(tracta) H. C. 115, 3; — ditte Doc. or. V. XX, Fr. I. 2;
petti^e Cond. 21, 47; destrui^e Desch. 2; estroi^ement
ib. 143; — mignoWe Cond. 31, 274.
Dagegen: pla^e Fr. I. 101 ; — fai^e Doc. or. oft; secre-
fement H. C. 23, 23, Desch. 26; — dite Doc. or. VI; pe-
ti^e Desch. 83.
Mit Stammauslaut r: fierrement H. C. 81, 24. Aber
fiere ib. 86, 8; entiferement Doc. or. HL
Mit Stammauslaut a: ha^se Fr. 1, 86; ba^ement H.
C. 27, 4; — fau««ement ib. 27, 22, Desch. 26; — gro«e H.
C. 8, 14, Desch. 76, Fr. I. 71 ; — amoureuwe H. C. 66, 2; -
assiwe Fr. I. 7; miwe Cond. 84, 2220, Fr. I. 3. 26; priwe
ib. I. 152; — diver««e Doc. or. XXI.
Dagegen: fau^ement H. C. 33, 24; — gro«e Fr. L
117; — mi«e Cond. 85, 2252.
Wie wenig Princip in dieser Gemination und ihrer
Unterlassung zu Tage tritt, liegt klar auf der Hand. —
Es bleibt noch übrig, einige Belege fiir die Modifi-
cationen gewisser Consonanten vor dem femininen e bei-
zubringen, nämlich des c, ^, /. Sie beruhen zum Theil
nur auf Graphischem.
So lesen wir: blance Cond. 27, 154, H. C. 125, 22,
blancAe ib. 195, 19; france C. de Tr. 22, 7, francemeot
Cond. 117, 59, francAement Doc. or. IV. XX; sete Cond.
35, 448;
longue H. C. 67, 19, lon^ruement Cond. 124, 825, Cur.
142, lonjre Cond. 32, 330, lon^rement ib. 26, 98, H. C. 70,
6, C. de Tr. 30, 17;
Beitrige snr Kenntnifs d. frans. Sprache d. XTV. Jahrh. 29
bri^t^e Desch. 268; hastivement H. C. 179, 11; Juifve
Cut. 6996.
Auch hierin ist also der Gebrauch noch keineswegs
fiiirt.
Die Declination der Adjectiva gibt zu einer
besoDderen Darstellung keinen Anlafs, sie ist zu allen
Zeiten der der Substantiva analog, und wir haben daher
keinen Anstand genommen, im Torausgchenden Kapi-
tel stillschweigend Adjeet. als Beispiele der Nominal-
fleiion mit heranzuziehen und den Substantiven beizu-
mischen.
Um auf Zweierlei, das die Flexion betrifft, mochten
wir in diesem, dem Adj. gewidmeten, Abschnitt zurück-
kommen: auf die feminine Declination der Adj.
einer Endung und auf die neutrale flexionslose
Form. *
Die Adj. einer Endung flectiren nämlich im Fem. in
alter Zeit nach der III. Declination, indem sie im N. Sg.
ein -8 annehmen. Dafs dies auch in der Uebergangszeit,
mit der wir zu thun haben, noch geschieht, wollen wir
mit einigen Beispielen belegen. So N. Sg. F. demandan»
H. C. 69, 6; esooutan« ib. 69, 5; plaignan« ib. 69, 22; plo-
niD^ ib. 69, 17; (sa response) plaisan^ Cond. 55, 1167;
(une) vaillan« (dame) Fr. I. 19; — loiau» (amie) Cond.
W, 2239; roiau« ib. 92, 106; (la cause) principau« Fr. 1.
260; — (la roynne) gentik Cuv. 7001 u. s. f. —
Für die unflectirte, neutrale Form des Adj. endlich,
wenn es als Prädicat eines Satzes steht, ist ein Beispiel:
Con ffrief que me soit ne con fort Cond. 113, 443.
Zum Schlufs haben wir eine Reihe von organi-
schen Steigerungsformen zusammenzustellen, die in
spaterer Zeit entweder ganz aus der franz. Sprache ver-
schwunden sind oder wenigstens ihre Form verändert
haben, in unseren Denkmälern hingegen noch im Gebrauch
erscheinen. Bei den Comparativen spielt der im Kapitel
von der Declination erörterte Accentwechsel wieder eine
RoUe.
30 I>r- Otto^Knaoer
Wir lesen die ComparatiTe: grignour Cond. 14, 40,
gringnour H. C. 66, 15, greigneur Doc. or. XXI, grigneur
Cuv. 13038 von grandior; menre H. C. 93, 23, li mendres
N. Sg. Cuv. 4232, le plus mendre Acc. ib. 220, mendre
Desch. 72, meneur N. PL Cond. 47, 858 von ninor; mieu-
drea Cond. 22, 81, A. mieudre ib. 148, 59, H. C. 131, 16,
millour Cond. 17, 145 von melior; piqur ib. 130, 103a,
pieur ib. 98, 66 von peior.
Die Superlative: grantdüime Desch. 74; hautisme
Cond. 94, 188; proisme Cuv. 528, plus proisme Cond. 140,
1404; saintisme H. C. 114, 25, C. de Tr. 21, 2 etc.
Aufserdem sei für die Gradation bemerkt, daTs zur
Bildung des absoluten Superlativs die Adv. malt und
par noch häufig verwandt werden, besonders für molt
(moult) finden sich fast auf jeder Seite unserer QueUen
Belege.
Anhangsweise woUen wir hieran einige Bemerkungen
über die Adverbien knüpfen, zunächst über die auf
^ment und zwar die von Adject. einer Endung ab-
geleiteten, von welchen wir oben eine Anzahl von
Beispielen zu geben hatten.
Es zeigen sich bei diesen jene Stammverkürzungcn,
die zum Theil noch in der heutigen Sprache fortleben.
So ist vor der Endung -ment auslautendes -t durchweg
ausgefallen, wie wir bei den Adj. auf -ant (-ent) und
bei fort beobachten: s. oben dilliganment, diligenment,
erranment, plaisanment, poissanment, soufissamnent, for-
ment.
Die crsteren Formen repräsenüren nur die TJeber-
gänge zu den neufranz. Bildungen auf -amment und
-enmient, für welche letzteren unsere Denkmäler gleich-
falls, wenn auch weniger zahlreiche, Belege bieten; s.
oben diligemment, soufissamment, vaiUamment.
Beide Arten von Formen gehen übrigens durch die
ganze altfranzosische Zeit durch.
Eine lautliche Veränderung anderer Art haben die
Adj. auf -al in der Adverbialbildung erfahren, hier finden
sich neben Formen mit bewahrtem 1, wie especia/ment,
Beiträge zur Kenntnirs d. franz. Sprache d. XIV. Jahrh. 3]^
genen/ment, loia/mcnt, principa/ment 8. o., solche mit der
besonders nach a so beliebten Auflösung des 1 in u, wie
communaument, especiaument^ generavment, liberaument,
lojaumeni^ principatiment, royaument, universaument s. o.,
und endlich wiederum Formen, in denen das 1 trotz
der Auflösung graphisch beigefügt ist, s. o. gen^rauZment.
loyati/ment. —
Als organische Steigerungsformen von Adv.
sind beachtenswerth: tnains für moins Cond. 14, 56^ H.
C. 5, 17, E. M. II; miex Cond. 39, Ö73 neben mieus ib.
24, 23 und mieuls E. M. II.
VI. Zahlwort.
Das Zahlwort wird uns zu nur wenigen Bemerkungen
Stoff liefern.
Zunächst die Grundzahlen.
Für 2 findet sich noch die Nominativform doi Cond.
•37, 489, Fr. I. 1, dui Cuv. 635; die Accusativform deus
z. B. Cond. 37, 496 ist aber auch bereits in den Nom.
eingedrungen, so deux Cuv. 582; se departirent de Lon-
dres . . . deus mille hommes d^armes Fr. I. 40.
Auch die Zusammensetzung mit ambo kommt noch
vor, so N. ambedui Cond. 60, 1334, ambedoi H. C. 163,
25, andoi Cond. 104, 131; A. andeus ib. 42, 670; dieselbe
Fonn aber als Nom. ib. 45, 787.
Neben soiaante Doc. or. XX finden sich die alten,
dialectischen Nebenformen aexante ib. XIV, sesaante ib.
xvni.
Bei den Ordnungszahlen sind hervorzuheben eine
Reihe von Formen auf -iW, eine Endung, die ursprüng-
lich dem normannischen Gebiete zusteht und sich am
häufigsten bei Fraise, findet, der ja auch andere Spuren
normannischer Eigenthümlichkeiten zeigte.
32 ^* O- Knaaer, Beitrage s. KenntnUf d. frans. Sprache ete.
So lesen wir: quatrime Fr. I. 101. 121, quartime (!)
H. C. 207, 13; chinquime Fr. 11, 353; sisime ib. II. 131
neptime Cond. 43, 727 ; 94, 187 ; li disimea ib. 30, 254
onzime Descb. 244, onsime F. I. 120; tressime ib. L 112
vintime ib. 1. 362.
Ein Beispiel für die andere alte Bildung anf -imn
ist uitisme Desch. 252; eines für die moderne anf -öm«
quatrüme Fr. I. 106.
Witten, im Angust 1868.
Dr. Otto Knaaer.
H«rm. Knust, Ein Beitrag zur Kenotaifs d. Escorialbibliothek. 33
Ein Beitrag zur Kenntniss der Escorial-
bibliothek.
(Fortsetzung.)
Spanisch^ Literatur.
XV. Jahrhundert.
El Corbacho.
Das in der Ueberscbrift genannte Werk des Erz^
priesters von Talavera bildet den alleinigen Inhalt des
Papiercodex h-IU-10, wie dieser selbst auch richtig an*
gibt Wenn daher der Catalog noch von einem Tractado
contra la comun fabla de los fados, fortuna, signos y
planetas, der fol. 72 beginnen soll, spricht, so ist dies eine
von den vielen Ungenauigkeiten desselben, welche daher
entstanden zu sein scheint, dais fol. 72 r. unter Cap. LXUI
sich folgende Notiz findet: „Aqui se acaba la ter^era
parte deste lybro e obra^' und dann unmittelbar darunter:
^Aqui comien^a la media parte deste obra e deste libro
que fabla del comun fabla de fados, fortuna, sygnos e
planetas.^^ Dais Bayer in denselben Irrthum verfiel (vgl.
Nicolaus Antonio, Bibliot. vet. II, S. 249, Anm. 3), ist
freilich auffallend, zumal die üapitelzählung dieser „media
parte'^ diejenige der „ter^era parte'^ zur Voraussetzung hat,
so dafs auch auf diese Weise angedeutet wurde, es liege
nur Ein Buch vor. Statt „ media ^^ ist offenbar „quarta
parte ^' zu lesen. Dies beweist auch noch der Umstand,
<lars die Ueberschrift des angeblichen Tractado sich aus
derjenigen des ersten Capitels des vierten Theiles des
Buches erklärt. Diese lautet nämlich in der Ausgabe
des Corbacho von Jahre 1529 folgendermafsen: „De los
tados y fortunas e como es mejor y mas prouechoso
amar a Dios que las cosas terrenales.'' Ob freilich der
Inhalt wörtlich übereinstimmt , ist zweifelhaft, sogar un-
waiurscheinlich, wenn was Amador de los Bios in seiner
iahrb. t. rom. n. engl. Lit. X. 1. 3
34 Henwum Kmist
Literaturgeschichte Bd. VI, S. 277, Anm. bemerkt, be-
gründet sein sollte, dafs selbst die gedruckten Ausgaben
des Corbacho sehr von einander abweichen. Sei dem
indefs wie ihm wolle, die von Ferdinand Wolf in seinen
Studien S. 233, Anm. aosgesprocfaene Ansicht, es sei das
Ton Bayer angeführte Werk nur der vierte Theil des
Corbacho, erweist sich als richtig.
Noch sei erwähnt, dafs Bayer Unrecht hat, wenn er
a. a. O. sagt, das Buch sei 1432 geschrieben worden; der
Catalog, welcher 1438 angibt, stimmt hier mit der Hand-
schrift, so dafs, da der Verfasser das Buch in seinem
40. Lebensjahre schrieb, 1398 als das Geburtsjahr des
En^riesters sich herausstellt. Uebrigeas wurde, wie
auch der Catalog bemerkt, der Codex 1466 von Alfonso
de Contrecas geschrieben.
Castigos y Doctrinas que un Sabio daba ä
sus Hijas.
In dem mit a-IV*5 ^) bezeichneten Codex in sehr
kleinem Formate befinden sich zwei PapierhandschrifteD,
die eine von 103, die andere von 75 Blättern» beide in
der Schrift des 15. Jahrhunderts. Die erste enthalt den
Tractado de contrision hecho por el Tostado, Don AI*
fboso de Madrigal, obispo de Auila. fol. lr.-84v. and
sodann die Castigos y dotrinas que vn sabio daua a sus
hijas. foL 85r.-103r. Die zweite mit dieser zusammen-
gebundene Handschrift gibt nach einem Vorworte des
Sammlers das Libro de la peniten^ia sobre la instmccion
del salmo quinquagesimo des b. Chrysostomu foL 2r.-
') Ans der lateinischen Zahl, welche das Fach dee mit eisern
Bachstaben oder & bezeichneten Schrankes angibt, wählend die an-
biaehe Zahl die SteUe des Codex im Fache selbst beseiohnety kaoA
annähernd aaf die Gröfse der Manuseripte geschlossen werden» da
diese nach dem Formate in den Fächern so geordnet sind, daTs sie
Ton den grofsten, welche im untersten, dem ersten Fache stehen, ZQ
den kleinsten aufsteigen. Je h6her daher das Fbeh, desto kleiner der
Codex.
Ein Beitrag zur Kemtnifo der £scorialbibliothek. 35
68 r. nnd einen Tractado de la penitencia Ton demselben
Verfasser fol. 68r.-fol. 75 r.
Obgleich die Castigos nur wohlgemeinte Rathschläge
der ge wohnlichsten Art mittheilen, gewähren sie gleich-
wohl ein nicht unbedeutendes Interesse, sofern sie uns
in die Sitten der Zeit einen Blick thun lassen. Doch
gründet sich nicht darauf allein der Anspruch des Buches
auf genauere Berücksichtigung. Es verdient dieselbe
auch noch wegen einer Yergleichung mit einem ähnlicheiA
Werke y nämlich dem Livredu Cheralier de la Tour
Landry pour l'enseignement de ses filles (neu erschienen
in der Bibliothäque Eiz^virienne), dessen englische lieber^
Setzung die Early English Text Society vor Kurzem wieder
herausgegeben (vgl. The Book of the Knight of La Tour
Landry. London, 1868) ^ nachdem schon 1850 O. L. R
Wolff die euerst 1493 in Basel gedruckte deutsche lieber^
Setzung seiner Ausgabe derselben in den bei O. Wigand
erschienenen „ Volksromanen ^' zu Grrunde gelegt hatte.
Während der franzosische Ritter fast nur durch An*
führung von Beispielen, welche ihm auf seine Bitte
zwei Priester und zwei Gelehrte gesammelt hatten, seine
Tochter zum Guten anzuleiten sucht und selten Sitten-
regeln aufstellt, ist der nicht bemittelte Verfasser der
spanischen Schrift, welcher jedoch auch den höheren
Ständen angeh&rt haben mufs, mehr durch Einschärfimg
Ton Moralvorschriften zu wirken bedacht. Ob der Spa-
nier das franzosische Buch gekannt hfibe, erhellt aus sei-
nem Werke nicht mit Gewifsheit, indessen ist es nicht
unwahrscheinlich ; ja wir haben vielleicht sogar in seiner
Arbeit einen Versuch zu sehen, den franzosischen Autor
zu übertreffen. Er sagt' nämlich im Anfange, er wolle
einen kleinen Tractat schreiben ohne viel ,^abtoridades y
enxemplos*' (fol. 85 r.) anzuführen, damit seine Tochter
sein Buch oft läsen. Möglicher Weise ist dies im Hin-
blick auf deu Chevalier de la Tour Landry, dessen
Buch fast nur Beispiele mittheilt, gesagt. Wenn dem so
sein sollte, wurde es sich denn doch sehr fragen, ob die
wohlgemeinte Absicht des Verfassers erreicht worden
und die nicht schlecht erzählten Beispiele des Franzosen
3*
36 Hermaim Knast
nicht mebr zu wiederholtem Lesen angereizt als die
trockenen moralischen Sentenzen des Spaniers. Uebri-
gens fehlen dem Buche des Letzteren die ^^abtoridades
y enxemi^os^* auch nicht, nur bilden sie, wie der Leser
sich bald überzeugen wird, nicht dessen vorwiegenden
Inhalt.
Was die Abfassungszeit des Buches anlangt, so dürfte
diese in die letzten Jahre des vierzehnten, spätestens ib
die ersten des fnni&ehnten Jahrhunderts fallen.
Von dem Grundsatze, dafs alle Mädchen sich gern
verheirathen wollen, ausgehend, erklärt der Verfasser sei-
nen Töchtern, er wolle, da er ihnen keine grofse Mitgift
geben könne, wenigstens eine Anleitung, wie sie sich in
der Ehe zu verhalten hätten, für sie schreiben, da „todos
los onbres disoretos desean comunmente antes las buenas
j virtnosas mugeres mas que las rricas nin fermosas."*
fol. 85 r.
Zuerst sollen sie Gott über Alles lieben. Diese an
die Spitze des Ganzen gestellte Vorschrift ist auch die-
jenige, mit welcher der Chevalier de la Tour Landrj
sein Werk einleitet. Ohne Christi Hülfe können die
Frauen nicht allen Ge&hren widerstehen, es ist daher
nöthig, stets um Beistand im Gebete zu flehen.
Zweitens „avedes de guardar que qucrades pars
vuestro proximo y christiano lo que para vosotras querria-
des." fol. 86 r.
„Lo tercero que avedes de guardar es que amades
y querades a vuestros maridos despues de nuestro senaor
Dies sobre todas las cosas del mundo e les seades.maD-
dadas e obedientes saluo en aquellas cosas que fuesen
contra nuestro sennor Dios.^^ fol. 86 r. Die heil. Jung-
frau und Abraham wurden von Gott besonders wegen
ihres Gehorsams geehrt. Als Beispiel, bis zu welchem
Grade das Weib dem Manne unterwürfig sein müsse,
wird die Geschichte der Griseldis angeführt (fol. 86 v. fg.),
jedoch nicht in der Ausführlichkeit, mit der Boccaccio
dieselbe erzählt, so dafs keine genaue Uebersetzung vor-
liegt. Wenn die Tochter eines armen Mannes solchen
Gehorsam bewies, so sind edle Frauen noch viel mehr
Ein Beitrag zur Kenntnilii der Escorialbtbliothek. 37
•
dazu Terpflichtet SoUten sie selbst glauben, ihre Män-
ner seien ihrem Stande nicht angemessen, so ist dies
noch kein Grund der Unzufriedenheit, denn nach dem
Urtheil der Eltern, welche also wahrscheinlich, zur Zeit
als der Verfasser schrieb, nach eigenem Gutdünken über
die Hand ihrer Töchter verfügten, genügte der Stand des
Mannes. Auch böse Gatten müssen gut behandelt wer-
den: dadurch werden sie gebessert. Eine ßtets traurige
Frau macht sogar aus einem guten Manne einen un-
freundlichen.
„Lo quarto que aveys de guardar es que seades
castas.'^ fol. 90 v. Zur Erhärtung dieses Satzes werden
zuerst der Ecclesiast und der heil. Augustin citiert und
aas Valerius und dem heil. Ambrosius Beispiele angeführt,
sodann wird daran erinnert, dafs die Gesetze die unkeuschen
Weiber, welche zu tödten ihren Männern erlaubt ist, be-
strafen.- Wohin die Unkeuschheit führt, zeigt am Besten
der Umstand, dafs unkeusche Weiber ihre Männer um-
zubringen suchen oder wenigstens wünschen, dafs Andere
68 thun.
„Lo quinto que aueys de guardar es que seays
onestas ^) ; lo primero en los traeres y Testiduras y to-
cados demasiados y desonestas, porque en todo esto ha
de ser considerado el estado y rrenta de vuestros mari-
dos y SU abito de binir y su hedad y disposi^ion y las
Tuestras.^ fol. 12 r. Die Römer und Genueser gestatte-
ten ihren Frauen nur anständige Kleider zu tragen. Arme
and Brust dürfen nicht entblöfst werden. Dies zu be-
weisen werden Petrus und Paulus citiert. Daher sollen
die Tochter des Verfassers in Abwesenheit ihrer Männer
sich weniger gut kleiden, damit man sieht, sie schmücken
sich nur für diese.
„LfO otro que aueys de guardar para ser honestas
es en los afeytes demasiados.'^ fol. 93 v. Wenn eine
Frau sich zu sehr putzt, glaubt ihr Mann, sie thue es
1) Da €8 sich nicht um einen kritischen Text der angeführten
hätze handelt, sind leicht erkennhare orthographische Fehler nicht
▼«rbeisert worden.
38 HenDBim Kavst
für Andere. Daaolii soll aber moht etwa Nachlässigkeit
in der Eleidung empfohlen werden. Vielmehr soUea
die Frauen stets reia sein und sieh mit gutem Wasser
waschen«
„Lo oiro que ayeys de guardfMr para aer onestas es
que no tos aconpanneys ni participeys con mageres
malas o de mala fftma.^^ (ok. 84 t. Wie der Apostel sagt,
,,las malas palabras. corronpen las buenas costunbres-
Seneca dice: aai como el yessino rrico mneve aauvezino
a cobdipia, asi la mala conpannia apega sus malaa costuD-
bres a su conpannero/^ foL 9ö r.
,,Lo otro qoe aveys de guardar para aer ooesUs
es que no oureys de salir a menudo de vuestraa easasi
espe^ialmente a los juegos o justas o toros o cosas
semejantes; qaando ovierdes de aalir sea a cosae faonestas
y a do fiieren personas honestas y no a semajantes
burlas»^^ fol. 95 r. ^esto tal maa eonviene a mo^ y
mngeres solteras que no . a las caaadas/^ fol. 95 ▼.
,^Lo otro que aveys de guardar es que no vos pugnejs
de oyr palabras snzias nin de puterias, aunqü^ laa digaa
otras mugerea, aia meaos las digades vosotras.^' foL 95 v*
Sohlechten Menschen müssen die Frauen ernst entgegen*
treten, damit sie nioht weiter zu reden wagen«
,,Tan bien aveys de guardar para aer oneatas de od
departir mucho a menudo con ningunos onbres quanio
mas en logar apartado avnque sean vuestros parieotes.''
foL 96 V. Solche Verfahrungsweise wird allgemein ge-
fallen. Amon^s Schwester fiel, weil sie mit ihm allein
ivar. Ist daher schon unter Gesohwiatem Zurückhaltung
nöthig) um wie viel mfhr Fremden gegenfiber!
^Otrosi aveys de guardar para ser onestas que,
mientra estouierdes en la cama, no conaintaya que entre
ninguno a voaotras, avnque sea de vuestra caaa aalvo
vuestras mngeres y mozas; ca seria cosa muy desonesta
estar vosotras en la cama y hablar oon ninguno.^^ foL 97 r.
Die Frauen, welche Männer in ihr Zimmer kommen las-
sen, geben zu Verdacht AnlaTs. „Si estouierdes enfer-
mas o con otra ne89esidad eston^e para hablar con los
fisicos o con otros de vuestra casa deueya estar muy
Ein Beitrag snr Kennt&Us der BBCorialbibliothek. 39
cabiertas y lo mas honesto que pudierdes, y esto de-
lante algimas mugeres porque vueBtros maiidos y todos
lofl otros HO ayan de aospechar mogond mal.'^ fol. 97 r.
und T. Wenn die Manner verreisen^ ist darauf zu sehea»
dals kein Mann im Hause bleibt^ ^^salvo si fueren de
soldada o tales de que no se pueda aoapecbar ningunA
maL^' foL 97 v. Femer sollen die Frauen sich nicht ana
Fenster setzen oder an der Thur mit Männern sich unter-
halten« Denn Beides scfilägt zum Naehtheil aus^ Die am
Fenster sitzen, wollen nur ^^cosas desonestas" sehen.
In Abwesenheit der Männer sollen sie ,,hazer dor*
mir en yuestras eamaa vuestras hijas y mugeres y mo^as
que tovieredes porque estedes mas aoonpannadas^' fol. 98 r.,
damit man keinen Verdacht fa&t. „Tanbien deueys tener
manera para ser onestas commo.los onbres de vuestra
casa non duerman (eroa de vuestra cama tanto que vos
pnedan ver ni oyr en ella, aynque esten ende vuestros
maridos y mucho menos no estando^ porque non es bien
que oyan vuestras hablas, ni seeretos, ni ayan logar por
do Ter ni hablar de noche a las yuestras, ni estaria bien
<]ae saliendo de la cama desnudas o no bien atauiadas
topasen luego con los onbres, y si esto es desonesto a
(as mo^as quanto mas sera a Tosotras, ni pareceria bien
que TOS viesen desnudas o destocadas.^^ fol. 98 t.
^Lo aesto que aveys de guardar es que seades bien
re^das y mesuradas ea Tuestro comer y bever.'^ fol. 98 ▼•
Sie sollen weder Wein trinken, noch ihren Mädchen dies
erlauben. Schon der Philosoph zählt die Uebel, die aus
solchem Brauche hervorgehen, au£ Auch Horaz sagt:
9.el vino haze descobrir las poridades y rrevelar los se-
cretos.^^ fol. 99 r. Nur in Krankheitsfällen darf Wein
g^etnuftken werden. Ebenso sollen die Frauen auch keine
kostbaren Gerichte essen.
^jliO seteno que aveys de guardar es que cureys ^)
uiucho de administrar y guardar vuestras haziendas y
.^ieuipre procureys ^) que no se gaste saluo lo nes^esario.^^
1) Die Bandflchrift: eures,
f) Die Handsehrift: procures.
40 Hennami Kunst
fbl. 99 r. Denn wenn die Manner sehen, daß ihr Ver-
mögen abnimmt, greifen sie oft zu schlechten Mitteln^
um es wieder zu vermehren. Kann die Frau Nichts zur
Vergrofserang des Vermögens beitragen, soll eie wenig-
stens darauf achten, dafs Nichts verschwendet wird, „y
deueys por Tosotras requerir y ver como se gmsta y en
que oosas; ca en esto esta bien a la muger de ser
söspechosa/^ fol. 99 v. Darin offenbart sich die Liebe
zum Ehemann. Wenn die Verwallung der Frauen schlecht
ist, setzen die Männer oft Andere zu Verwaltern ein.
Ist der Mann geizig und sieht, dafs die Frau Alles gut
zusammen halt, „vsara mas de franqueza y gastara mas.^
foi. 100 r. Die Frauen sollen femer darauf Acht habes,
dafs die Männer nicht mehr Dienstboten, als nothig ist,
halten, damit die „rrenta sobre y no mengue,'^ foL 100 r.
Dann wird man in Krankheitsfällen Nichts zu yerkaufen
brauchen. Wenn die Frau wünscht, dafs viele Dienst^
boten gehalten werden, zeigt sie, dafs sie an Luxus
denkt, und gibt ihrem Manne Anlafs zu Verdacht Zu-
mal in Abwesenheit der Männer müssen die Frauen spar-
sam sein und keine Gesellschaften geben.
„Lo otavo que aveys de guardar es que oscusades a
vuestros maridos en quanto pudieredes de enemistades.^'
fol. 100 V., da diese letzteren selbst den Tod der Mänaer
verursachen können. Vorzüglich „deueys procurar que esle
peligro y enemistat no sea por vuestra causa.^* fol. 101 r-
Daher sollen sie freundlich mit den Verwandten und
Nachbarn sein, besonders mit den Weibern, weil diese
leichter zornig werden als die Männer.
„Lo noveno que aveys de guardar es que no seays
mucho ^elosas de vuestros maridos, ni los afronteys')
mucho sobrello, antes si algo ouiere porque, les deueys^)
dar a entender que ni lo sabeys, ni lo entendeys.^ *) fol*
101 r. Eifersüchtige Frauen sind erstens traurig, zwei-
tens plagen sie ihre Männer und verwalten drittens ibr
>) Die Haadschrift: afrontes.
*) Die Handschrift: denes.
*) Die Handschrift: entende«.
Ein Beitrag rar KenDtniTs der Escorialbibliothek. 4I
Hauswesen nicht gut. Wenn der Mann mit einer anderen
Frau geht, so soll seine Gattin ihm ^ aparte ^^ Vor-
stellungen dieserhalb machen und ihm drohen, sie wolle
seinem Hausweseii nicht mehr vorstehen. Hilft das nicht,
so soll sie zu Gott beten und von „religiosas'' beten
lassen. Yalerius sagt, dafs in ähnlichen Fällen die romi-
schen Frauen in den Tempel gingen, allen Zorn ableg«
ten und die Gottheit anflehten. Um wie yiel mehr müs-
sen dies abo Christinnen thuni
„Lo dezeno 7 postrimero es que aveys de guardar
que seays con las yuestras [criadas?] razonablemente
templadas y las trateys bien y no rrigurosamente no las
denostando ni diziendo los vi^ios que en ellos ay, saluo
castigandolas y criandolas como a hijas.^^ foL 102 r. Wenn
die Frau die Ihrigen schlecht behandelt, thun es die
Fremden auch, was eine Unehre für das Haus ist, „ca
dize el filosofo quando quisieredes castigar a alguno, no
lo hagades como el que se quiere vengar de otro mas
como quien quiere melezinar a si mismo. No por eso
ayeys de dexar de castigar.'^ fol. 102 v. „en todo es de
tomar los medios; dize el apostol: no podeys con cosa
del mundo hazer mayor pesar a las malas que en ser
buenas.'' fol. 102 ▼.
Nachdem der Verfasser seinen Töchtern noch das
Lob eines guten Weibes, wie Salomo solches in den
Proverbien Cap. XXXI. V. 10 — 31 geschildert, in fast
wortgetreuer Uebersetzung vorgezeichnet, schlielst er
seinen Dekalog mit den Worten: „Plega a Dios, hijas
mias, que asi rrecibays estos mis castigos y asi Yseys
dellos que nuestro sennor sea dello seruido y las gentes
TOS alaben y tengan por buenas y yo aya gozo y plazer
en lo oyr ". fol. 103 v.
Vgl. Amador de los Rios, Historia critica de la lite-
ratura espanola. Tomo VI. Madrid, 1865. S. 280. In
dieser hier citierten Stelle meint der Verfasser der kriti->
sehen spanischen Literaturgeschichte, die Castigos seien
ein Werk „ignorado de los eruditos", so dafs ihm also
der Ruhm zukommen würde, auf dasselbe zuerst auf*
lüerksam gemacht zu haben. Dagegen miissen wir jedoch
\
42 Hermsim Knnat
bemerken, daTs desselben bereits 1863, zwei Jahre vor
dem Erscheinen jenes Bandes des spanischen Werkes^ von
Prof. Ebert (vgl Jahrb. Bd. VI, S.61), gedacht worden ist
Wenn wir darauf aufmerksam machen, so geschieht ea,
weil Amador de los Rios nur su geneigt ist, die gering-
sten Versehen seiner bedeutenden Vorgänger hervorzu-
heben. Und doch ist denselben kein so arger Miftgriff
begegnet als dem spanischen Literaturhistoriker selbst,
worauf wir hier im Interesse der Sache selbst weiter
eingehen wollen. Im 4. Bande S. 512 %. handelt Herr
Amador de los Rios you dem Especnlo de los legos als
einem spanischen Original werke, das „unido & los Con«
sejos et Documentos al Rey don Pedro, k la doctrins
Christiana y & la Danssa de la Muerte, personifica en el
campo de las letras la in^table y lögioa reaccion obrada
en las regiones de la inteligencia al aspecto de los crf-
menes y prevaricaciones de la politica, dandonos cabsl
idea de la rehabilitacion momentinea de la forma di-
diictica, cuyo eievado ministeiio demandaba de nuevo el
lamentable olvido de los preceptos mondes y religiöses.^'
a. a. O. S. 514. Diese und andere Bemerkungen über
das Buch und die weiter daraa geknüpften literariscbeo
Betrachtungen fallen in Nichts zusammen, wenn man
weifs, dafs das von Amador de los Rios für ein spani-
sches Original gehaltene Werk die Uebersetzung des
Speculum laicorum von Johannes Hoveden ist, weldies
Werk die Bodleiana in einem Manuscripte des 15. Jahr
hunderte besitzt (Tom. I. Pars L Nr. 2000 der Catalogi
librorum manuscriptorum Angliae et Hibemiae. Ozoniae
1697). Von dem lateinischen Texte sind, wie ich in
Oxford mich überzeugt habe, die beiden spanischen Hand-
schriften B. 108 und B. 109, welche die Biblioteca nacio-
nal in Madrid aufbewiArt, Uebersetzungen, und zwar so
genaue, als solche überhaupt in der Zeit, in welcher
diese angefertigt wurden, zu sein pflegt^en. Als Ueber.
Setzungen bezeichnet sie auch der Catalog der Madrider
Biblioteca nacional, welcher sie zum Ueb^trase noch
unter dem Namen Hoveden aufführt. Es heifst namUch:
„Hoveden (J.), iaglös, presbitero. lispejo de los legos,
Ein Beitrag zur Kenntnirs der Escorialbibliothek. 43
en castellano.^^ Vgl. Gallardo, Eusayo de una biblioteca
espaäola de libros raros y curio809* Bd. IL Indice de
manuscritos de la biblioteca nacional, S. 75. Wenn da-
her Herr Amador de loa Rice eich nur die Mühe genom-
men hatte, einen Blick in den, Jedem mit mcht genug
anzuerkennender Zuvorkommenheit ^), zur Verfügung ste-
henden Catalog (Gallardo^s Werk i^ar noch nicht er-
achienen) zu werfen, so würde ihm das angeführte
Verseben nicht begegnet sein. Ueberdies hätte ihn auch
noch eine Bemerkung des von ihm so oft mifshandeltexi
tiayangos zur Vorsicht in seinem Urtheile auffordern
können. Denn dieser, obwohl ihm gleichfalls die Notiz
des Catalogs nicht bekannt gewesen zu sein scheiqt, sagt
doch von dem in Rede stehenden Buche: „No le creemos
original castellano, sino traduccion de alguu libro latino.^^
VgL Biblioteca de autores espafkoles. Bd. LI. Escritores
eo prosa anteriores al siglo XV. S. 445»
Dafs auch das Libro de los gatos (TgL Amador de
los Rios. Bd. IV. S. 319) nur eine Uebersetzung der
Narrationes des Odo de Ciringtonia sei, hat im 9. Bande
dieses Jahrbuchs 8« 121 %. H. Oesterley nachzuweisen
unternommen, indem er die im britischen Museum auf-
bewahrten Handschriften dieser Narrationes, auf welche
ich in meiner Arbeit über das spanische Werk schon
hingewiesen hatte (Jahrb. IV. S. 36), genauer untersucht
hat. Indessen scheint mir Oesterley's Behauptung, das
Katzenbach sei eine „ängstlich treue Uebersetzung^^ (a.
>) Ich kann diese Gelegenheit nicht Toräber gehen IsMen, ohn6
dem gsozen Personal der spanischen Nationalbibliothek, besonders dem
Direktor derselben, Herrn Johann Eugen Hartzenbascb, dessen person-
Hebe« Wohlwollen sn besitzen ich mir * stets zur Ehre anrechnen
werde, lar die anerkennenswerthe Bereitwilligkeit, mit der alle Wunsche
des Fremden jederzeit erfüllt werden, hier meinen aufrichtigen Dank^
zwar gezw^ongener Weise nur in einer Anmerkung, doch darum nicht
minder herzlich, auszusprechen. Ich halte dies um so mehr für meine
Pflicht, als 80 oft Vorurtheile gegen ein Volk geäufsert werden, dem
jeder Deotiiche, welcher eine Zeitlang mit ihm gelebt, in Anbetracht
der Zaneigiiiig, welcher er bei den Spaniern begegnet, nur freandliche
und woblwoUende Qesiwiujigen bewahren kana.
44 Hermann Knnst
a. O. S. 126), in mehr als einer Beziehung ungerecht-
fertigt. Es ist schon an und für sich ein höchst mifs-
liebes Ding von einer solchen zu sprechen, wenn man
eingestehen mufs, dais das Original gar nicht zur Yer
gleichung herbeigezogen werden kann. („Endlich kann
ich noch eine letzte Recension nachweisen, die indessen
im Originale nicht mehr vorhanden zu sein scheint, son-
dern nur in einer spanischen Uebersetzung in dem Libro
de los Gatos^^ a. a. O. S. 126«) II och bedenklicher wird
aber die Sache, wenn dem Leser, welcher auf ein Manu-
script (Ms. Douce. 88 a. a. O. S. 127) verwiesen wird,
das dem Originale, welches dem Libro de los gatos zn
Grunde liegen soll, sehr nahe stand, nicht etwa diese
Handschrift zur Begründung der aufgestellten Behauptung
vorgelegt wird, sondern eine andere (Ms. Arundel 292.
Bl. 112 — 24 a. a. O. S. 127) und nun gar eine solche,
welche von dem Libro de los gatos sich in manchen
Punkten nicht unerheblich unterscheidet. Denn das spa-
nische Werk, um einerseits von den ganz verschiedenen
Stücken, andererseits von kleineren Abweichungen ak
Auslassen von einzelnen Sätzen gar nicht zu reden,
weicht z. B. in folgenden Nummern bedeutend von dem
lateinischen ab, vgl. Nr. II, III, XX VII (beinahe zwei-
mal so grofs als der lateinische Text), XLIV, LIII (fast
dreimal so grofs als der lateinische Text), und LVI des
Libro de los gatos in den Escritores en prosa anteriores
al siglo XV p. por Gayangos, dem 51. Bd. der Biblio-
teca de autores espanoles mit Nr. XLI, XXiII, XXIII,
VII, XVII und XXVIII der von Oesterley mitgetheilten
Narrationes. Wie bei solcher Sachlage es möglich ge-
wesen ist, die Differenzen zwischen dem lateinischen und
spanischen Texte auf „Auslassungen von Bibelsprüchen^
(a. a. O. S. 126) zu beschränken^ ist mir ebensowenig
klar, als dafs ich selbst in meiner Arbeit über das Libro
de los gatos eine Uebersetzung desselben gegeben habe.
Ehe man die Frage nach dem gegenseitigen Verhältnisse
der beiden Werke endgültig entscheiden kann, wurde
aufserdem noch zu untersuchen sein, ob die auf Mönche der
iberischen Halbinsel zielenden Sätze in den ältesten btei-
Ein Beitrag zar Kenntnifs der Escorialbibliothek. 45
nischen flandschriflen der Narrationes sich finden oder
etwa als neuere Zusätze sich erweisen. Endlich ist noch
Folgendes wohl in Anschlag zu bringen. Da schon im
Ja. Jahrhundert nicht nur Uebersetzungen in^s Spanische
gemacht wurden, sondern auch Original werke in dieser
Sprache erschienen, wäre es nicht unmöglich, dafs wir
das Libro de los gatos als eine Uebersetzung mit vom
Uebersetzer hinzugef iigteu spanischen Interpolationen an-
zusehen hätten. Erst nach grundlicher Erörterung all
dieser Fragen wird sich zeigen können, ob das Libro de
los gatos die Bezeichnung einer „ängstlich treuen Ueber-
aetzung" yerdient.
Flores de Filosofia.
Dieser philosophische Blumenkranz, dessen Inhalt
weise Lebensregeln bilden, ist uns nach dem Cataloge
nur in zwei Manuscripten erhalten. Wir werden uns
jedoch sogleich iiberzeugen, dafs diese Angabe ungenau,
da die Bibliothek aufser jenen beiden, wie ich beweisen
werde, noch ein drittes und ein Fragment einer vierten
Handschrift besitzt.
Der zuerst hier zu berücksichtigende Codex ist:
&-II-8. Dieser so bezeichnete Band enthält theils Hand*
Schriften, theils alte Drucke, z. B. Capitoli de la santis-
sima lega tra la S. del Papa, la Ma. Ce. et la illustriss. S.
de Venetia contra Turchi, viele päbstliche Verord-
nnngen, die städtische Polizei betreffend etc., theUs Briefe
KarFs V.
Auf foL 27 r.-37 v. begegnen wir den Flores de Filo-
sofia in einer Handschrift des 15. Jahrhunderts, jedoch
sind Ueberschrift imd Capitelangabe bis Capitel 35 von
neuerer Hand. Dieser Umstand hat aller Wahrschein-
lichkeit nach Amador de los Rios zu der Behauptung in
seiner Literaturgeschichte veranlafst, der Titel des Buches
sei von späterem Datum als dieses selbst. Vgl. a. a. O.
III, 439. Anmerk. No hay para quo decir que uno y otro
titulo (der Codd. &-1I-8 und X-II-12, denn nur diese
46 Rermann Knuat
fuhrt Amador de lod Rios an), est&n notablemente alte-
rados, y que son m&a xnodemos que el tratado mkmo.
Ganz abgesehen davon, dafs die aufFallende Ab&88iing
des Titels, den wir sogleich vollständig mittheilen inrerdeB,
schon für dessen Alter spricht, findet sich noch ein directer
Beweis dafür in einem unbekannt gebliebenen Brucfastttcke
der Flores auf fol. 94-97 des genannten Codex. Dasselbe au8
dem 15. Jahrh. stammend, umfafst den Anfang des ersten,
das Ende des dreizehnten, den Anfang des sechsundzwan*
zigsten Capitels und die Capitel 14 — 25 vollständig, nebst
Titel und Inhaltsangabe, welche vermuthlieh dem Schrei-
ber des oben erwähnten Titels in neuerer Handschrift
als Original dienten, und welche hier folgen mögen:
Este libro es de flores de filosofia que fue escogido
e tomado de los dichos de los sabios, e quien bien qui-
syere fazer a sy e a su fazienda, estudie en esta poca e
noble esmptura. £ ordenar ^) e conponer per sus ca-
pitulos ayuntaronse treynta e siete sabios e desi acabolo
Seneea que fue filosofo sabio de Cordoua e fizola pars
que se aprouechasen del los onmes^) ricos e mas
menguados e los viejos e los manpebos.
Aqui comien^a el muy altisimo e poderosisimo libro
de flores de la filosofia para que los onbree rycos e
menguados e pobres estudiasen porque es fecho e ordo-
nado ').
Cap. I. Commo omne deue de amar a Dios.
Cap. IL Del rrey e del fisloo.
Cap. III. De la repebta.
Cap. IV. De la ley e del rrey que la guarda.
Cap. V. Commo los omnes deaen ser leales e obidientes al rrev.
Cap. VI. De la jasti^ia e de la injusti^ia.
Cap. VII. De los que an de sver Tida con los reyes«
Cap. VIII. Del rey que sähe bien gnardar su paeblo.
Cap. IX^ Del rey que pospone las cosas.
Cap. X. Del esfuer^o e del desamamiento.
Cap. XI. De commo se cambian los tienpos.
') Die Handschrift: hordenar.
*) Da dies die hier regelrecht gebrauchte Form des Worte» i*^
so habe ich nicht jedesmal angegeben, wann etwa eine andere sich Anätt.
>) Die Handschrieft: bordenado.
Ein Beitrag zur Kenntnifa d«r Escorialbibliothek. 47
Cap. Xn, Del saber e de sa nobleza e d« la pro qne yiene deL
Cap. XIII. De commo omne deue gaardar su lengua.
Cap. XIV. De commo omne deue ser pa^ientc.
Cap. XV. De commo omne deue ser sofrido.
Cap. XVI. De commo omne dene ser de boen talante..
Cap. XVII. De commo omne deue ser de buenas maneras.
Cap. XVIII. £n commo omne deue pugnar en ser noble.
Cap. XIX. De la cortesia e de la nobleza.
Cap. XX. De la hnmildad e del bien qae nas^e della.
Cap« XXI. De commo omae non dene ser orgolloso.
Cap. XXII. De commo omne dene pugnar en saber Ueuar los
omnes.
Cap. XXm. De commo omne se deue auenir con sus amigos.
Cap. XXIV. Del esfuer^o e de la couardia.
C«p. XXV. Commo los omnes denen llenar las eosaa por yagar.
Ctp. XXVI. De la riqueza e de la pobresa.
Cap. XXVIL Commo omne dene bonrrar a sns parientes.
Cap. XXVIII. Del deparamiento de la riqueza e de la escazesa.
Cap. XXIX. De la medida de todas las cosas.
Cap. XXX. De la mansedad e de la braneza.
Cap. XXXI. De la mejor ganan^to del mondo.
Cap. XXXn. De la baena guarda.
Ctip, XXXin. De la osadia.
Cap. XXXIV. De commo omne non deue [baber >] cobdi9ia del a?er
ageno.
Cap. XXXV. De commo la cobdi^ia fase perder al omne.
Cap. XXXVI. Qae cosa es el saber.
Cap. XXXVTI. Commo la voluntad es enemiga del seso.
Cap. XXXVm. De las mercadurias e de los mercados.
Den zweiten hier zu besprechenden Codex, gezeich-
net h-III-1 bilden zwei Papierhandschriften aus dem
Anfang des 15. Jahrhunderts in guter leserlicher Schrift.
Beide haben ihre eigene alte Paginierung in lateinischen
Zahlen; nach der neueren Zählung in arabischen Ziffern,
welche beide Werke umfafst, aber nur alle zehn Blätter
nnd wo eine neue Schrift beginnt, angegeben ist, ha-
ben die so zu Einem vereinten Codices im Ganzen 160
Blätter.
Das erste Manuscript enthalt: La vida y las costum
bres de los vicjos filosofos fol. I r. — foL LXXIII v.
>) Die Ergänzung dieses in der Handschrift fehlenden Wortes ist
nach den »Iten Gebrauche desselben gemacht.
48 H^rmaoB Knoftt
Der zweite Codex ist ein Sammelcodex und um-
fafst:
1) El libro de los ensennamientos y castigos qae
Aristotiles envio a Alixandre el quäl es llamado poridad
de las poridades. fol. I oder fol. 75 r. — fol. XLv. oder
fol. 116 V.
2) Los libros de los buenos prouerbios que dixeron
los filosofos y sabios antiguos. fol. XLI n oder fol. 116r.—
fol. LVII r. oder fol. 132 r.
3) Estos castigos fueron escogidos y tomados de los
dichos de los sabios y puestos por sus capitulos orde-
natamente porque los onbres que non pueden mucho
estudiar, se puedan aprouechar desta breue escri-
tura. fol. LVn v. oder fol. 132 v.— fol. LXXII r. oder
147 r.
Die im Codex selbst befindliche Inhaltsangabe, welche
wie immer so auch hier von neuerer Hand ist, erwähnt
diese Schrift gar nicht, während der Catalog sagt:
„Libro de los proverbios que dijeron los filosofos y sa-
bios antiguos (Ygual al anterior) ^\ Diese letztere in
Klammem eingeschlossene Bemerkung ist jedoch nicht
richtig, denn die in Frage stehende Schrift ist die sonst
unter dem Namen: Flores de Filosofia bekannte, deren
Vorhandensein in diesem Codex ich nirgends angemerkt
gefimden habe. Sie unterscheidet sich von der Hand-
schrift &-U-8 besonders dadurch, dafs ihr im Anfange
die drei ersten einleitenden Capitel fehlen (yon diesen
theilt Amador de los Rios a. * a. O. IH, 440. cap. II. und
in. mit), die Keihenfolge der Capitel hier eine andere
ist, und sich aufserdem noch zwei selbständige, das
neunte und einundzwanzigste (das letztere jedoch auch
in der gleich zu nennenden dritten Handschrift X-11-12),
hier finden. Angefügt sind dem Buche noch 5 Capitel,
nämlich:
Cap. del filosofo que llamauan Segundo que era de
A enas. fol. LXXII r. — fol. LXXIIIv.
Cap. como los fijos denen onrrar al padre y como
el padre deue fazer que le onrren sus fijos. fol. LXXUI
v.-fol. LXXIVr.
Ein Beitrag zur KenntniCB der Eseorialbibliothek. 49
Cap. de las hedades que fueron fasta la venida de
Jhesu Christo, fol. LXXIVr.— fol. LXXXHr.
Cap. de las palabras de Eclesiastes, fijo de Dauid,
rejr de Jherasalem. fol. LiXXXIIr. — fol. LXXXIVr.
Cap. de las palabras de sapien^ia que dixo Ecle-
siagtes en su libro. fol. LXXXIV r, — fol. LXXXVr.
Ob übrigens mit diesem letzten Capitel der Codex
ursprünglich abschlofs, mufs dahingestellt bleiben, da auf
dem letzten Blatte das Capitel nicht endet, so dafs min-
destens Ein Blaft fehlen mufs. Noch sei bemerkt, dafs
bevor der Titel der Flores, fol. LVil v. mitgetheilt wird,
schon unten auf fol. LVII r. anfangend, eine unvollstän-
dige Inhaltsangabe yon nur 13 Capiteln sich findet.
Als dritte Handschrift ist die mit X-II-12 bezeich-
nete hier zu nennen. Zwar schreibt der Catalog sie dem
Ende des 15. Jahrhunderts zu, wahrscheinlicher aber ist
es, sie gehöre dem 16. Jahrhundert an. Dieser Meinung
ist auch Amador de los Rios a. a. O. lU, 439, Anm.
Der Codex enthalt:
1) El fuero de los hijos dalgo de Castilla. fol. 1 r.-
fol. 87 r.
2) Libro de flores en que se ponen algunos dichos
de sabios antiguos. fol. 87 r. — fol. 102 v.
3) Libro de las heras en que se ponen algunas
cosas particnlares que sucedieron en estos reynos. fol.
102 ▼. fg.
Der Titel der Flores lautet fol. 87 v. folgendermafsen:
Este libro es de flores de filosofia que fue escogido e
tomado de los dichos de los sabios que es de castigos
para quien algo quisiere aprender. Im Buche werden
lüit Ausnahme des dritten Capitels, welches die Ueber*
Schrift: „Capitulo primero de la ley e del rey que la
juarda", führt, die Capitel nicht gezahlt Die jetzige
Numerierung derselben ist neu und willkürlich dazwischen
ir^schoben. Da die Handschrift oft in den Capiteln
kürzt, andere wieder ausläfst, ist sie die am Wenigsten
genaue. Das 18. Capitel, welches sich nicht in &-II 8
tindet, ist ihr mit h-III-l gemein. Die Ueberschrif-
ten der Capitel weichen mitunter von denen der bei-
Jabrb. L rom. a. engl. Llt. X. 1. 4
50 Hermann Kniut
den anderen HandBchrilten ab, mitunter sitmmea sie
überein.
Aufser diesen in der Escorialbibliothek aufbewahr-
ten Handschriften habe ich noch eine in der Biblioteca
nacional in Madrid aufgefunden, weldie weder der ge-
schriebene Catalog derselben , noch dessen Abdruck im
zweiten Bande von Gallardos ungemein sorgfältig ge-
arbeitetem Ensayo de una biblioteca espanola por Zarco del
Valle j Sancho Rayon. Madrid 1866, richtig aufführt In
diesem Werke Bd. II, S. 9 des Apendice ist der Inhalt des in
Eede stehenden Manuscriptes, welches mit Bb. 33 bezeich-
net ist, so augegeben: „Aristoteles. Consejos asudisci-
pulo Alejandro; consejos poUticos, morales, economicos y
medicinales^\ Aus diesen Worten kann natürlich Nie-
mand den eigentlichen Inhalt errathen, ebenso wenig als
aus dem lakonischen Rückentitel des neu eingebundenen
Codex: Aristotiles, consejos a Alexandre. «Beide Be-
zeichnungen sind wohl geeignet, die Neugierde des
Lesers zu erregen, nicht aber über die Handschrift auf-
zuklären. Jene war es denn auch, die mich noch am
letzten Tage meines Aufenthalts in Madrid den Codex
ansehen lieTs. Derselbe, aus dem 15- Jahrhundert stam-
mend und auf Papier geschrieben, beginnt mit dem
Libro de flores, läTst dann die Carta del rrey don Pedro
que le enbio vn moro del Andaluzia und die Carta de
S. Bemaldo cnviada a vn noble cauallero de cura e agora
de cosa de familia de gouemar o regir folgen und schliel'st
mit dem Libro de Aristotiles del regimiento de los priu-
cipes o de los sennores o secretos de los secretos o
cartas de Aristotiles a Alexandre ab.
Dem ersten Werke, von dem gesagt wird: „Estos
castigos fueron cscogidos e tomados de los dichos sabios
e fueron puestos por capitulos ordenatamente porque los
omes que non pueden mucho estudiar, se puedan apro-
uechar desta breue escriptura que son por todos eapi«
tulo8^\ (fol. 1 r.), geht eine kürzere Bemerkung yoraus,
welche ähnlich wie die des später zu erwähnenden Se-
cretum Secretorum besagt, dafs Aristoteles, da er Alexan-
der auf seinen Zügen nicht habe begleiten können, ii>m
Ein Beitrag zor Kenntnirs der Eacorialbibliothek. 51
schriftlich die folgenden Kathschläge geschickt habe, in-
dem der Schüler den Lehrer um solche gebeten. Somit
werden, wie es scheint, die Flores hier zu einer Schrift
des Aristoteles gemacht und daher wohl die oben an-
geführten irrigen Angaben. Uebrigens fehlen auch hier
dem Buche die drei ersten Capitel. Wie es sich sonst
zu den anderen Codices verhalte, kann ich des Genaueren
nicht ausführen, da ich nur die Ueberschriften der Ca-
pitel mir au&eichnen konnte. Nach diesen zu schliefsen
würde, obwohl nicht durchaus in der Reihenfolge der
Capitel sich an <&-II-8 anschliefsend, das Manuscript
doch den Inhalt im Wesentlichen mit diesem überein«
stznunend geben.
Wenn, was die Abfassungszeit des fiuches betrifft^ Ama-
dor de lös Bios a. a. O. Bd. III. S. 434 behauptet: „i sus
(Ferdinand^s des Heiligen 1252 — 1254) ilustradas instancias
iueron compuestos los dos peregrinos tratados, que Uevan
por titulo el Libro de los doce sabios y Flores de Phi-
losophia," und S. 438 weniger unbedingt sich dahin aus-
spricht, dals es „tampoco seria descabellado el atribuir
al hbro de las Flores de Philosophia el mismo origen,^*
mit anderen Büchern, die Ferdinand für die Erziehung
seines Sohnes Alfons verfassen liefs, so kann man die
letztere Annahme zwar zugeben, mufs aber gegen die
erstere so lange sich abweisend verhalten, bis für dieselbe
durchschlagende Gründe beigebracht werden. Da es
Amador de los Bios durchaus an diesen fehlen läfst,
weil sie zu geben überhaupt unmöglich ist, hat er auch
sehr Unrecht, Covamibias (vgl. Tesoro de la lengua cast.:
Lazeria), Nicolaus Antonio (Bibl. Vet Bd. U, S. 28, Art
105) u. a. S. 438, Anm. 2 darüber zur Rede zu stellen, dals
sie das Buch in die Regierungszeit Alfons VIIT. (1214—
1217) setzen, weil dies „tampoco seria descabellado ^\
Denn auch für diese Ansicht lassen sich Vermuthungen
anführen. Wer mit solchen in literarischen Fragen nicht
rechnen will, mufs sich begnügen, die Schrift dem
13. Jahrhundert überhaupt anzuweisen. Genauer kann
der Zeitpunkt, wann die Flores geschrieben worden, nicht
bestimmt werden, zumal jene beiden Vermuthungen nicht
4*
52 Hermann Knust
einmal die einzigen sind, welche gelt^id gemacht wer
den können. Oder sollte es etwa „descabellado^^ sein,
die Zeit Alfons des Weisen (1284 — 1295) für eine
besonders der Abfassung solcher Schriften gunstige za
halten?
Um doch auch eine Vorstellung von dem Character
des Buches zu geben, sollen hier schliefslich noch einige
Capitel desselben nach der vollständigen Handschrift
&-n-8 folgen.
Ley IV. De la ley e del rey que la guarda.
La ley es [h. ^imiento] ^) del mundo, e el rey es
guarda deste [h. (imiento] ^), pues todo lauor que non ha
[h. (imiento] ^), guisado es de se caer^), e todo ^imiento
que non ha^) guarda, ma» ayna cae^); por ende pues
el rey e la ley son dos cpsas que han hermandad en
vno; por ende el rey ha menester ayuda de la ley, e
la ley ha menester esfuer^o del rey, E sabed que con
tres cosas se mantiene el regno: la primera es la ley,
e la segunda es el rey, e la ter^era es la justi^ia; pues
la ley es guarda del rey [h. y el rey es guarda de la
ley] e la espada que se entiende por la justicia, es guarda
de todo, e el rey justi^iero es guarda de la ley e honrra')
del pueblo e enderes^amiento del regno e es commo
arbol de Dios que tiene grande sonbra, e fuelga so el
todo cansado e lazrado e flaco. Pues la ley e el rey e
el pueblo son tres cosas que non pueden conplir la yna
syn la otra lo que denen, asy commo la tienda en que
ha tres cosas panno e ^endal e cuerdas, e todaa tres
quando se ayuntan, fazen grand sonbra e cumplen mucho
lo que non farian sy fuesen [h. departidas] ^). E sabed
que quando el rey sygue la justi9ia e verdad, lu^
fiiyen de su regno e las foer^as e los tuertos e las mal-
>} ^ ^ Die Handschrift &: comicn^o.
*) Die Handschrift: caher.
^ Die Handschrift: a.
*) Die Handschrift: cahe.
7) Die Handschrift: onrra.
^ Die Handschrift &: deparades.
Ein Beitrag zur Kenntnilfl der Sscorialbibliothek. 53
fetrias, e sy les da algund poco de vagar, laego cres^en
e dannan la tierra commo las yenias malas que arrancan
de las pennas quando las escardan ^). Por ende el man-
tenimiento del regno es grande carga de sofrir e grande
sennorio e grand poder que da Dios al que bien quiere.
E en esta razon dixo tu sabio: non hay^) datil syn
haeso, nin bien syn laserio. E por ende todo rey que
judga SU pneblo con verdad, e con lealtad, su regno
dura syempre ante Dios. &-n-8. fol. 28 y. und 29 r.
Doch würde man sich einen falschen Begriff von
den Flores machen, wenn man glaubte, sie bezogen sich
nur auf das Verhältnifs des Königs zu seinem Volke, da
nelmehr die meisten Capitel allgemein gültige Sentenzen
aussprechen.
Ley Xn. Del saber e de su nobleza e de la pro
qoe viene del.
Mucho deuedes amar ser sabidores e aprendientes e
non querades ser torpes, ca sy lo fueredes, perder vos
bcdes e por eso dizen que mas vale saber que haber ^.
Ca el saber guarda al omne, e el haber ^) ha lo omne de
guardar. £ por ende dizen que el saber es sennor e
ayndador. E sabida cosa es que los reyes judgan la
tierra e el saber judga a ellos. [h, dem X theilweis
folgt, schiebt hier folgende Stelle ein: y el saber es
mucho asy que lo non puede ninguno saber todo. Pues
deuedes de cada cosa tomar lo mejor. E sabed que el
pre^iamiento de cada vn onbre es segunt su saber, y
la f ien^ia ha ^) la de buscar el que la ama asy como el
que perdio la cosa que mas amaua, ca en buscandola va
en pos della quanto mas puede, y pregunta por eile a
quantos falla, y buscala en'quantas maneras puede y en
1) Die Handschrift h: qae nascen en los panes quando non las
tscardan. Liest man hier las pennas statt los panes, so wird wohl
'lie richtige Lesart hergestellt sein.
*) Die Handschrift: ay.
') Die Handschrift: arer. Dies ist noch heote ein in Spanien
elbst den Bauern geläufiges Sprichwort.
<) Die Handschrift: aver.
<) Die Handschrift: a.
54 Hermann Knast
quantos logares aema que la fallara. E cierta cosa es
que todas las cosas del mundo han mayor pre^io quanto
menos fallan dellas, e otrosy han menos pre^io de las
que mas fallan fueras ende el saber y el seso que yale
mas quanto mae ha ^) ende onbre. E el saber es como
la candela que quantos quieren, apienden en ella y se
alunbran della y non vale menos, nin mengna per ende
y el mejor saber del mundo es el que tiene pro al que
lo sabe y esclarespe la lunbre de la fee. ^E quando se
amuestra el sabio por de mala creenpia y el torpe por
de buena? y tan poco puede escusar el de buena parte
al saber como la yida; ca con el saber oonospe onbre el
bien y la merped que Dios le faze y conos^iendola
meresperle ha. E la mejor cosa que puede haber*) el
sabio es que faga lo que el manda; por ende poea cosa
que onbre faga con saber, vale mas que mucho con torpe-
dad. E sabed que algunos demandan el saber non a')
plazer de Dios, y en cabo tomaseles el saber a su ser-
idpio, ca^) el saber es lunbre y la torpedad esouridad.
E por ende aprende el saber, ca en aprendiendolo fazes ser-
uipio a Dios. [h. fol. liXII r. und v.] E todo omne que
fabla en el saber es commo el que alaba a Dios. £ dos
grotones son que nunca se fartan, el vno es el que ama
el saber e el otro es el que ama el haber^), pues con
el saber gana omne parayso e con el baber ^) ha soIa2
en SU solidad e con el sera [h. apnesto] ^ entre sus
eguales. E el saber le sera armas con que se defienda
de sus enemigos, ca con quatro cosas se ensennora^) el
que non ha derecho de ser sennor: la primera es el
saber, la segunda ser ensennado, la terpera ser de buena
creenpia, la quarta ser de buena lealtad. Pues en el
I) Die Handschrift: a.
*) Die Handschrift: aver.
<) Die Handschrift: ha.
*) Die Handschrift: con.
^) Die Handschrift: aver.
*) Die Handschrift: aver.
7) Die Handschrift: puesto.
*) Die Handschrift h: ensennorea.
Ein Beitrag zur EenntoiliB der Escorialbibliothek. 55
saber alf a Dios los omnes TÜes e cunple los menguados ^)
e el saber syn el obrar es commo arbol syn fratto ^. E
el saber es dono que viene de la silla de Dios, por
ende conviene al omne que obre bien con lo que sabe e
non lo dexe perder. & -11-8. foL 31 v.
Neuere Zeit.
Historia laurentina.
Ein kleines Buch, bezeichnet: e-IV-6, von 166 be-
schriebenen Blättern, deren einzelne Seiten fast immer zwei
Stanzen geben, enthält, soweit es überhaupt vorhanden,
daa in der Ueberschrift bezeichnete Gedicht von Luis
Cabrera de Cördova. (Vgl. Nicol. Anton. Bibl. Nova. II.
24^ Ticknor history of Spanish literature. London 1863.
n, 319, Anm. 36. III, 198, Anm. 27). jObwohl die ersten
Blätter des Werkes vom Brande gelitten haben, sieht
man doch die Spuren desselben äufserlich nicht mehr,
da ein neuer Einband sie verdeckt.
Der Verfasser, dessen literarische Verdienste sich
auf einen 1619 veröffentlichten Bericht über Philipp II.
gründen (vgl. Ranke in den Wiener Jahrbuchern der
Literatur, XLVI. Bd. S. 236 über Cabrera's Felipe se-
gundo rey de Espana), sagt in der seinem Gedichte vor-
ausgeschickten Einleitung, er habe nach seiner Rückkehr
aas Italien den Plan zu einer „poesia heroica^' gefafst,
die er auf 29 Gesänge von 100 und mehr Octaven be-
rechnet habe. Wenn auch dem Bereiche der Dichtkunst
^gehörig, fänden sich in seinem Werke doch historische
Ereignisse erwähnt Die Fiction aber sei folgende: der
Flufs Tajo, erfreut, dafs der Konig von Spanien an sei-
nem ganzen Ufer herrscht, entschliefst sich in Aranjuez
0 b: al^ Dios los onbres y fazelos sennores y goardadores del
pueblo y el saber y el aver al^a a los TÜes y cunple a los onbres
meoguados.
^ Diesen Sats läTst h bier aas und stellt ihn dafür ans Ende.
56 Hermaän Knust
■
ein Fest zu veranstalten, zu welchem er von NepWs
Hofe durch einen ,,Paraninfo^' einige Theilnehmer sich er-
bittet. Im Verlaufe des Gedichtes sollten die Küsten
des mittelländisehen Meeres, der Tod des Königs Don
Sebastian, die Gründung des Ordens von Alcantara und
St. Jago, die Erbauung der Stadt Toledo nicht nur^ son-
dern auch deren Merkwürdigkeiten, die Ankunft Tubals
in Spanien und die Geschichte seiner Nachfolger bis auf
Philipp 11, Summa Summarum die ganze spanische Ge-
schichte besungen werden. Bei solcher Anlage des Wer-
kes ist es nicht zu verwundem, dafs wir belehrt werden,
erst im 17. und 18. Gesänge werde der eigentliche
„Triumph^^ beginnen, bestimmt,, die Philipp bei seinem
Einzüge in Lissabon (1581) bereiteten Festlichkeiten zu
verherrlichen. Der 23. Gesang, wird bemerkt, solle eine
Schilderung des Escorial bringen.
Wie man sieht, hat es dem Verfasser an dem guten
Vorsätze, seinem Gedichte eine erkleckliche Ausdehnung
zu geben , nicht gefehlt. Vielleicht dafs er darüber er-
schrocken es vorgezogen hat, ehe er sich an die Aus-
führung des Ganzen wage, des Königs Meinung einzu-
holen, damit er möglicher Weise nicht ganz vergeblicli
arbeite, falls nach Vollendung des Gedichtes dieses der
Majestät nicht gefallen sollte. Daher bat er dem Eonige
den ersten und die Hälfte des dreiundzwanzigsten Ge-
sanges — ob „allerunterthänigst^^ erinnere iqh mich nicH
doch ist es zur Freude aller Guten zu hoffen — vor-
>
gelegt, indem er hinzufügt: „suplico a V. M*' le iavo-
rezca con verle y si pareciere que se ha acertado en
algo y mandare V. M^ que se le de lo que resta, »c
hara al puncto ^\ fol. 2 v. Es scheint aber wohl, die Ma-
jestät habe keine Lust verspürt, das „lo que resta^' nocb
zu lesen, da sich nur die^ wie man sieht, als Probe vor-
gelegten Theile im Buche finden. Diese lassen es denn
allerdings als ein Glück erscheinen, dafs wir uns nicbt
durch das Ganze hindurchzuarbeiten haben. Welch eine
Anstrengung dies gekostet haben würde, zeigt zur Ge-
nüge die Erzählung der Schlacht von St. Quentin und
die langweilige Brschreibung des Escorial, der xarteo
Ein Beitrag zur KenntnlTs der Escorialbibliothek. 57
Schimpfereien auf die Häretik.er gar nicht zu gedenken,
da diese einem Schreiber, welcher in der verpesteten
Atmosphäre des zweiten Philipp lebte, natürlich erschei-
nen muTsten, ihm also nicht zur Last gelegt werden
kömien^ und nur Mitleiden erregen.
Las Obras satlricas del Conde de Villame-
diana.
Ein Papiercodex (J -111-15.) des 17. Jahrhunderts
▼on 272 Blättern bewahrt uns aufser einer Anzahl klei-
ner, auf die spanische Geschichte^ besonders auf die
Begieruug Philipp's des Zweiten und des Dritten beziig-
licher Schriften (Vida interior del rey Phelipe 2® por
Antonio Perez fol. 1 — 76. (Vgl. Ranke, Zur Geschichte
des Don Carlos in den Wiener Jahrbüchern der Litera-
tur XLVI. Bd. S. 244.) Extracto de la vida y prision
del celebre Antonio Perez fol. 187 — 193. Relacion del
nacimiento, vida, privanza, prision y muerte de Don Ro-
drigo Calderon Ministro y gran privado de Phelipe 3**.
foL 149 — 175 u. a. m.), auch die Gedichte des Grafen
Ton Villamediana, und zwar nur diejenigen satirischen
Inhalts. Da einige Ton ihnen sich auch unter den von
Adolfo de Castro in dem zweiten Bande der Poetas lüricos
de los siglos XVI y XVII, dem 42. Bande der Biblio-
teca de autores espanoles, herausgegebenen Poeslas del
Conde de Villamediana finden, andere Hartzenbusch in
seiner sehr interessanten, in ihrer Gründlichkeit an den
deutschen Ursprung des Verfassers erinnernden Arbeit
über die Ursachen, welche die Ermordung des Grafen
herbeiführten (vgl. Discursos leidos en las recepciones
püblicas que ha celebrado desde 1847 la real Academia
espauola. Tomo tercero. Madrid 1865. pag. 41 fg.), ver-
öffentlicht hat, so erübrigt uns nur, indem die schon pu-
blicierten Proben den Geist der Gedichte zu characterisie-
ren hinlänglich geeignet sind, denselben solche Ergänzungen
hinzuzufügen, von denen yorauszusetzen ist, daüs der
58 Hermann Ennst
Inhalt derselben ihren Druck in Spanien nicht begün-
stigt. Sicherlich dürften sie die vier Ausgaben des
17. Jahrhunderts nicht gebracht haben. Wenigstens sagt
Castro, in ihnen fehlten „las sätiras contra determinadas
personas^% a. a. O. Apuntos biograficos, S. LIV, ohne
hinzuzufügen, woher er selbst die in seiner Ausgabe be-
findlichen Gedichte, welche auf bestimmte Persönlich-
keiten, z. B. Rodrigo Calderon, Yergel, los validos de
Felipe TTT, etc. gemünzt sind, genommen; schwerlich ent-
stammen sie unserer Handschrift, da weder Hartzenbusch,
noch Castro diese erwähnen. Sie werden daher wohl
nach einem Manuscripte der Biblioteca nacional in Ma-
drid mitgetheilt sein. Da ich dieses leider nicht ein-
gesehen, kann ich auch nicht sagen^ ob und in wie weit
es mit der Escorialhandschrift übereinstimmt. So viel
ist gewifs, beiden müssen manche Gedichte gemeinsam
sein, indem wir fast allen von den genannten spanischen
Gelehrten mitgetheilten satirischen Ergüssen in der letz-
teren begegnen. Aus dieser geben wir zunächst die anf
den Beichtvater Philipp's III. sich beziehenden, welcher
▼on dieses Königs allmächtigem Minister, dem Herzoge
von Lerma, berufen, sieh mit dessen Sohne, dem Herzog
von Uzeda, zum Sturz jenes verbündet, Grofsinqoisitor
geworden, natürlich bedeutenden Einfiufs gehabt, endlich
nach Philipp's HI. Tode mit seinem Verbündeten fort-
geschickt wurde (1621).
£1 confesor qne en privaDza
Faö con todos descortes,
Le embiaron a Haete ') que es
Lugar de ensefiar criaiua.
Acaböse la bonanza^
Sin il ei mundo se tc.
Fraile simple dizen qae
Le dejan para acertar,
Fraiie le podran dejar,
Qne simple siempre lo fni
foi. 197 r. und ▼.
^) Ein kleiner, nicht gar weit Ton Madrid entfernter Ort, ron
dessen Annehmlichkeit der Volkswiti charakteristisch sagt: Hiie^
minlo y Tete»
Ein Beitrag zar KexmtniTfl der Escorialbibliothek. 59
Del confesor se imagina
Que fu^ a Huete, ay qae dolor 1 ^
Con ordeo de que el prior
Le diese una disciplina.
Providencia fae divina
Comprenderle en la ezpulsion.
MarmdraBe qae es ladron;
No lo aflrmo, pero si
Qne en qnien gnarda poca fe,
No esta bien la inqmsicioD.
fol. 198 t.
Ebenso wenig wird der Patriarch verschont.
AI Patriarea,
Aqni yace el Patri-cofre
Que pudo ser Patri-arca,
A quien derrib6 la Parca
Tambien como a San Onofre.
Conquisto como Godofire
Avnque no la tierra aanta.
Ensefio a reina y ynfanta,
Y todo qnanto sabia
Pudo enseflar en nn dia,
Tanta fu6 su ciencia.
fol. 220 r.
Am zahlreichsten jedoch sind die auf die Minister
Philipp's m. sich beziehenden Spottgedichte, so auf den
Duque Cardinal, den in einer Reihenfolge TOn Ddcimas
folgende triflft:
Y quando en trabajos tantos
Mira a su rey en su reyno
Sin temer cielo ni ynfierno
Con sus tramoias y encantos,
Edifica templos santos
Para ilustrar su memoria.
Y fue tal SU Tanagloria,
Y SU locura fue tal,
Que se hizo cardenal,
Con qne eeho el seilo a su historia.
fol. 204 t.
In gleicher Weise greift ViUamediana des Cardinais
Nachfolger und Sohn an, den schon genannten Herzog
von Uzeda, Minister von 1618 — 21*
60 Hermann Knast
Una estrella qae jamas
Se Tio por iojustas leyes
Trajo a Uzeda, no tres reyes,
Mas tres vireyes, que es mas.
Ofrecieronle a compas
Gada eufil de su tesoro,
T gaardaodole el decoro
Le dieron con gasto immenso
Ningona mirra, ni incienso,
Que todos tres dieron oro.
fol. 206 V.
Dafs Rodrigo Calderon^ welcher aus niedrigem Stande
sich zu hohen Würden emporgeschwungen, 1619 jedoch
gefangen genommen und 1621 nach Philipp^s HI. Tode
hingerichtet wurde, nicht leer ausgeht, ist nur zu natur-
lich, und zwar wird er sehr oft mit bitterem Spotte an-
gefeindet.
Don Rodrigo Calderon
Quiso igualarse a su duefio ')
Siendo grande, dl tan pequefio
Que apdnas se supo el Don.
En esto de ser ladron
Muy bien igualarse pudo,
Pnes le vi6 el mnndo desnudo
T ya le mira vestido,
Con titnloB gnarnecido
Dosel, Corona y escudo.
fol. 205 r. und v.
Que sentira Calderon
Quando sus delitos mire!
Justo es que Höre y suspire
Su mal pensada traicion,
Pero si fnera Sanson
T a las colanas se asiera,
Que acompaflado murieral
Que en hurtar y otros delitos
Le acompaflan infinitos,
Aunque se han salido fnera.
fol. 209 r.
Doch ist es billig zu bemerken, dafs ViUamediana,
wie viel er auch den Lebenden durchgehechelt haben
mag, dem Muthe, mit welchem Calderon dem Tode ins
^) Der Herzog von Leirma.
Ein Beitrag zur EamtniDB der Escorialbibliothek. gl
Gesicht sah, mehr als einmal seine Anerkennung zollte,
so z. B. in einem längeren Gedichte.
A la muerte de Don Rodriyo Calderon.
Las Toces de an pregonero
Mal animadas escucho,
Triste sin duda es la causa
Qne obliga a piedad al valgo.
Castigo suena de an hombre
Qae a ser escarmiento a mnchos
Hoy sale por homicida; ^)
Si haj otro cargo, es ocalto.
Sobre an fanesto teatro,
Repite el ministro daro,
Qae ha de ensefiar su cabeza
Los desengaflos del mundo.
Llegar quiero a conocerle
Mas aunque atento le busco,
Largo escuadron de caballos
Le esconde en tropel confuso.
No se ve sino alguaciles *)
£n nnmeroso concurso,
TodoB en silencio y todos
Dolor publicando mucho.
Alli sospecho que viene,
Porque se descubre un bulto,
De horror tan mortal cnbierto,
Qae a mi, me alcanza su luto.
Cruz me parece 6 me engailo
La qae lleva al rostro junto,
Qae bien le asegura el cielo
Llevar la llave en el puno.
Ta tengo presente al hombre,
Varon de marmol le juzgo,
Qua en SU semblante no imprime
Sefial de miedo importuno.
Tres anos que en una carcel,
Siglo con lo siempre oscuro,
Mal con la color se prueban,
Desmiintelos lo robusto.
0 Calderon wurde des an dem Alguazil Agustin de Avila be-
gangenen Mordes und vieler Erpressungen für überführt erklärt und
demnach zum Tode Terurtheilt.
*) Der Alcalde yon sechzig Alguazilen umgeben begleitete Cal-
•ieroD.
62 Hermann Rnn«!-
*
Barba y eabello creddo
Lastimamente nibio
Le pooen mas yenerable,
Mas Crespo a tantos disgnstos.
Qae airoso contra el peligro
La silla oprime del brnto ')!
Como a una fiesta, al maior
Se Ta de los infortonios.
Que bamilde tambien se abraza
Del Cristo piadoso j pnrol
Qnanto los ojos lo riegan,
Los labios ynelven en gnsto.
Mo le animan religiosos
Bien qae le cercan algunos,
Que han de comprar las edades
Constancia del valor snyo.
Yalgame Dios! ^No es aqaeste,
Yiendole estoy y dudo,
Quien trono fij6 en Espafla,
Sino el primero, el segnndo?
^No es este qnien en sn mano
La suerte de todos pnso?
De la fortona el antojo?
Del tiempo el faror cadoco?
Que asi se acaban las dichasT
Qne asi el poder TueWe en bomol
^Como se pretenden glorias
Que dan tan amargo el frnto?
Que ha dejado a este tiempo
De mlserias el borror snyo!
Crecio a ser arbol frondoso —
Tronco morira desnndo.
De rodillas ya en la tierra
Llora copiosos diluTios,
Ya se levanta al cucbillo
Sangriento aun antes del nso.
Mo se oMda del esfnerzo,
La muerte agnarda, no el gnsto,
Solo ^1 toco sin desmayo
La Tecindad del sepnlcro.
Sentose en la fatal silla,
Ta esta en poder del Terdngo,
T abrazandole perdona
Sn rigor fonado y jnsto.
I) Noch heute ist es Sitte in Madrid, dafs die snm Tode Vcr
nrtheilten auf einem Esel nach dem Rich^tlats reiten.
Ein Beftrag zur KenntnUiB der Escorialbibliothek. 63
Con an tafetan le liga
Los ojos, y en este pnnto
Ta le deguella, ya queda
Del alma sa cnerpo vindo.
(fol. 226r. — fol. 227 ▼.)
Indessen nicht blos die Minister Philipp^s m., so
wie deren Helfershelfer, von welchen wir hier nur Tomas
de Angulo, Pedro de Tapia und Jorge Tobar erwähnen,
sahen sich dem Spotte des Grafen ausgesetzt, sondern
auch der mächtige Günstling Philipp^s IV., der Conde-
Duque de Ohvarez, auf welchen zwei D^cimas in der
Sammlung zielen. Von diesen hat jedoch die eine: La
came, sangre 7 faw>r schon Hartzenbusch a. a. O. S. 87,
nebst einem dritten, allgemein gehaltenen, mitgetheilt.
Dafs nicht mehr sich finden^ kann nicht Wunder nehmen,
weil anfänglich Villamediana grofse Hofihung auf Phi
lipp lY^ und also auch wohl auf den gleich zu Anfang
der Regierung dieses Fürsten mächtigen Minister gesetzt
zu haben scheint. Von dieser Ansicht aber gründUch
zurückzukommen, blieb dem Dichter nicht Zeit. Wurde
er doch schon im 16. Monate nach Philipp's IV. Regie
rungsantritt ermordet.
Qne Uzeda sienta sa mnerte
No es mucho, porque perdio
Lo qne a su padre quito, .
Codicia arrogante y fuerte.
Pero nuestro rey qne advierte
Qne va imitando a Lnzbel
Olivarez, qnal Mignel
Hoy derribado le pone,
Sin qne sn llanto le abone,
Qne es cocodrilo crnel.
fol. 208 V.
Obwohl dem strengen Wortsinne nach man anneh-
men mufs, diese Döcima sei nach dem Sturze des Conde
Duqne geschrieben, rühre demnach nicht von Villa-
mediana her, ist es doch wegen Uzeda^s Erwähnung
wahrscheinlich, dafs hier ein frommer Wunsch in Form
einer Thatsache ausgesprochen worden. Denu dafs nach
g4 ^ Hermann Knust
der wirklich erfolgten Entlassung des Grafen Oüvarez
1643 noch an die zweiundzwanzig Jahre vorher erfolgte
Uzeda^s (1621) in der hier geschehenen Weise erinnert
worden, erscheint wenigstens nicht wahrscheinlich.
Auch der Herzog von Ossuna geht nicht leer aus:
Tambien Napoles dira
Qne Osuna la 8aqtte<S.
Asi lo creyera yo
A ser el daqae an baja;
Qa6 no porque rico esta,
Usorpö bienes agenos,
Xntes por respeetos buenos
Fue tan himdlde qne el rey
Le dio oficio de Tirey,
Y aspira a dos letras menos.
fol. 208 r.
DaTs ein Dichter, welcher so unumwunden sich aus-
sprach, selbst gegen Personen, deren Gewalt er zu fürch-
ten hatte^ nicht unangefochten bleiben konnte , hegt auf
der Hand. Auch entging ihm selbst nicht die Gefahr.
Dafür zeigen Strophen wie diese:
Abra Vuestra Majestad
Lob ojo8 de la rason
T 'vera coan sin pasion
Le cuento toda yerdad.
Cualquiera irilla 6 ciadad,
Lugar pequeno 6 cortijo,
Tiene por caso muy fijo,
Y eg justa razon le qaadre,
Que puea se apart6 del padre,
Se aparte tambien del hijo i).
Todo el mundo con rason
Si el gran rijor no temieran,
A Yozes altas dijeran
Del nno y otro ladron.
Yo que sigo la opinion,
Y a castigar ya se empieza,
Quiero decir con certeza
Lo que siento de verdad,
Annque Vnestra Majestad
Mande cortar mi cabeza.-
fol. 202 ▼. — 203 r.
1) Beziebt sich auf den Herzog von Uzeda und dessen Vster, den
Herzog von Lerma.
Ein Beitrag cur KenntnifB der Escorialbibliothek. g5
üebrigens scheint Villamediana eine hohe Meinung
von seinen poetischen Erzeugnissen gehabt zu haben,
wie er denn sich in der auch von Castro a. a. O. Apun-
to8 biogr&ficos S. LUE mitgetheilten Decima yom Volke
zumfen lafst: „Profetiza, profetiza^^ und bei Gelegenheit
seiner Verbannung (1618) ausruft:
Por Dios, qne me has contentado
Conde de Villamediana 1
VoWerante aca maflana,
Porqae muy bien has cantado.
No importa estar desterrado,
Qni a los cielos te leirantas
Con esas yerdades santas,
T cree qae el leon ^) te mira
BlandOy soave y sin ira,
T gasta de lo qae cantas.
fol. 232 V.
Zeugte nicht das andere, so eben citierte Gedicht
Ton einem gleichen Selbstbewulstsein, — welches zu stei-
gern die fiir den Grafen so ungemein schmeichelhafte
Erwähnung desselben von Seiten des Cervantes in sei-
nem Viaje del Pamaso, cap. U und VIII nur zu ge-
eignet war, — so wäre man versucht, das obige für
unächt zu halten. Dais es aber sich in diese Samm-
lung Gedichte verirrt, wäre weiter nicht aufiallend.
Denn es findet sich hier zweifellos ein Sonett, welches
Villamediana nicht zum Verfasser haben kann. Wir
meinen das „AI principe de Cales quand o vino ä casarse^'
fol. 219 V. Da nämlich der unglückliche Graf den 21. August
1622 ermordet wurde, ist es unmöglich, dafs er die am
17. März 1623 in Madrid erfolgte Ankunft des Prinzen
von Wales zum Gegenstande eines Sonetts gemacht hat.
Aufserdem wäre noch die Frage, ob eine „Glosa del
Padre nuestro al rey Philipe 4®", welche beginnt:
Prudente rey a qnien aman
Tus yasallos de mil modos
Y en esta apretura todos
Annqae eres niSo, te llaman
Padre nuestro. fol. 221 ?.
^ Anspielong auf den Löwen von Castilien.
Jahrb. f. ron. a. «ngl. Lit. X. 1. 5
gg Hermann Knast
und eine Glosse des Dios te salve Maria unserm Dichter
angehören. Was mir einigermafsen die Sache zweifel-
haft macht, ist der Gedanke , dafs die hier mitgetheilte
Glosse des Vateninser möglicher Weise diejenige Queve-
do^s, welcher bekanntlich eine solche schrieb, sein konnte.
Indessen, da das Gedicht Quevedo's mir nur dem
Namen nach bekannt ist, mufs ich es dahingestellt seb
lassen, ob es etwa hier unter Villamediana^s Namen mit-
getheilt worden oder ob wir ein selbständiges Gedicht
des Grafen in der Glosse zu sehen habeii. Um die Sache
daher möglicher Weise zur Entscheidung zu bringen,
habe ich die Anfangsstrophe mitgetheilt. Freilich konn-
ten auch beide Dichter eine Glosse des Vaterunser ge-
schrieben haben, oder die des Quevedo, wenn sie mit
derjenigen dieses Codex identisch sein sollte, nur dem
berühmten Autor untergeschoben sein (was bekanntlich
mit vielen Satiren geschehen), den Grafen von VUIame-
diana aber, mit dessen übrigen Satiren beide Glossen im
Tone, besonders die zweite im Verspotten der angegriffe-
nen Persönlichkeiten übereinstimmen, zum eigentlichen
Verfasser haben, falls nicht etwa unumstofsliche Gründe
für jenen sprechen sollten. Sei dem indessen wie ihm
wolle, beide Gedichte dienen dazu, uns die Zeit, welcher
sie angehören, vollständiger kennen zu lehren. Daher
möge die zweite, wohl jedenfalls unbekannte Glosse, hier
einen Platz finden.
Yft que con acuerdo santo
Yas castigando ladrones
HoBta apurar sns bolsones,
• De 8U hechizo y de su encanto
Dios te salye.
Mil castigos inteutar
Paedes Pholipe divino»
Que ya te eusejia el camino
Y siempre te ha de ayadar
Maria.
Tu gobierno do te engaua,
A ninguno no perdona
Qae ha usurpado tu corona,
Veras de riqueza a Espafia
Llena.
Ein Beitrag zar Eenntnifs der Escorialbibliothek. Q^J
Con breyedad los castiga,
No gozen mas de lo hnrtado,
Pues que Dios su laz te ha dado,
Qae esta Ueno el mundo diga
De gracia.
No dilates el consuelo,
Deshagase el Calderon,
Mira que en esta ocasion,
Supremo poder del cielo,
£1 seiior es contigo.
Acabese, santo rey,
El Patricofre y Bnldero,
No venga en caer postrero
Pues que se llama tu ley
Bendita.
Por ignorante te digo
No se quede el Bnrgales,
Y podran decir despues
Que quien dio justo castigo,
Tu eres.
Los regidores, sefior,
Tan conocidos ladrones,
Quitales las ocasiones,
Que esta es la 6rden mejor
Entre todas.
No hallen en ti clemencia
Los que de nuestro snstento
Fundaron torres de Tiento.
Hallen en ti resistencia
Las mugeres.
La justicia has ensalzado,
Y por ser reoto y prudente
Eres de toda la gente
En la Toz comun llamado
Bendito.
Tanto ignorante destierra
Qae hs destniido tu reino,
Mira que tu mal gobierno
Ha quitado de la tierra
El £rato.
No tengas mas sufrimiento,
Echalos en el profundo,
Qae se tragan todo el mundo
Y te faltera el sustento
De tu yientre.
De todas intercesiones
Procura, se&or, librarte,
5*
68 Hennann Kniut
No sean contigo parte,
T dl en tedas ocasiones:
Jesus.
Mira, sefior, qiie es dolor
Qae roban a tos vasallos!
Si empiesas a castigarlos,
Siempre sera en ta fa^or
Santa ICaria.
Si acabas de restanrar
Tus reinos, qae es gran hazafta,
Haras con esto qne Sspafta
Nanca cese de invocar
Madre de Dios.
Ta las Toces de este reino
Han penetrado los cielos,
De ellos vienen los consnelos;
Qae tengan tambten govierno,
Raega.
La malicia has de acabar,
Qoita malos oonsejeros
Qne nos roban los dineros,
Como rej has de mirar
Por nosotros.
Daras los cmeles snstos,
Qnitando los embarazos,
Qaiebra para hartar los braios,
Mira qae destrayas jantos
Los pecadores.
No se dilate an momento
Restaaracion tan notoria;
Si has de salir con victoria,
No se te acabe el aliento
Ahora.
Ya snena divina ÜEuna
De an ntfko viejo en la tierra,
Pnes qae los malos destierra,
Va imitando antigua rama
En la ora.
Si en el reino tantos males
Dnraron qaal lo pasado,
Presto se Tiera acabado,
Paes se miraran senales
De naestra maerte.
Kestaorador conocido,
Pbelipe, Tiras miJ anos!
EiQ. Beitrag cur Kenntoifs der Escorialbibliothek. 69
Donde sin temor ni enganos
Seas del mundo temido.
Amen Jesus.
fol. 223 V. — 225 ▼.
Sobre Representacion de Comedias.
Nur um dem MiTsverstandnisse, zu dem der obige Titel
eines Briefwechsels (N-I-12. f. 266 fg.) zwischen D.Gregorio
Galindo und dem Marques de la Mina AnlaTs geben konnte,
zQ begegnen, sei bemerkt, dals der Brief des Ersteren sich
auf früher erhobene Beschwerden, die der Bischof gegen die
Comodien im Interesse seiner „amadas ovejas^' erhoben,
bezieht, wohingegen die Antwort des Letzteren, interimisti-
schen Gouverneurs YonCatalonien, die vom Papste und allen
Fürsten nicht nur gestatteten, sondern auch von Cardi-
nälen, Konigen u. s. w. besuchten Comodien vertheidigt,
aus denen übrigens alles Anstöfsige sorgfältig entfernt wer-
den solle. „La multitud no se govierna siempre por lo
mejor; content^monos si se consigue lo bueno, y ni los
caoterios suelen atajar la Uaga inficionada ni los decre-
tos rigurosos atraen los pueblos que tal vez se despechan
con lo mismo que se les oprime^\ lautet die Antwort des
Staatsmannes, die wir ihm um so hoher anrechnen müs-
sen, je weniger richtige Ansichten in den Kreisen, in
welchen er sich bewegte, herrschten.
Sobre la verdaderaPronunciacion de laLengua
castellana.
Den in der Ueberschrift bezeichneten Gegenstand
sah sich Ambrosio de Morales veranlafst in einem Ant-
wortsentwurf auf einen Brief Figueroa's zu erörtern.
Doch ist das Schreiben des Ersteren, wie schon Hr. Prof
Ebert bemerkt hat, nicht beendet, so dafs von einer er-
schöpfenden Behandlung der Frage nicht die Rede sein
kann. Da indessen das Bruchstück sich gerade mit der
Aussprache des X beschäftigt und auch den bei uns so
berühmten Grundsatz : Schreib wie du sprichst, aufstellt.
70 Hermann Knntt
80 lohnt es woU der Mühe, genauer auf die beiden
Schreiben cinzugehn. Dabei ist jedoch vorweg zu bemer^
ken, dafs Figueroa^s Brief nicht, wie Prof. Ebert angibt,
vom 20. Aug. 1520, sondern vom Jahre 1560 datiert ist
In seinem Schreiben (L-I-13.fol.184 fg.), wünscht Fran-
cisco de Figueroa von seinem früheren Lehrer Aufklaning
über einige ihm bei seiner langen Abwesenheit von Spanien
aufgestofsene Zweifel Zuvorderst fragt er an, ob dieBadi-
Stäben eines Wortes der Aussprache desselben entsprechen
müssen, so dals keine verschwiegen werden und kern vom
Geschriebenen verschiedener Laut gehört werde. Im Ita-
lienischen hört man das doppelte cc, tt, U, ff, mm und
nn sehr wohl, während im Spanischen alle diese Doppel*
consonanten wie die einfachen ausgesprochen werden. Auch
weifs der Fragsteller nicht, ob in den Verbis in co, z. B.
paresco^ ofresco in allen Formen ein s zu setzen ist, z. B.
ofresce^ parescy^ wie Einige thun, da man es doch in der
Aussprache nicht hört. Endlich „En los verbos que tienen
per penultima i, commo pido^ 9igo^ siruo etc. y otros qne
la tienen por antepenultima en el thema o en la segonda
persona, commo pierdo^ vengo etc. acostunbra nuesira
lengua mudar la i en e en la 1* y 2^ pers. del plur. del
indic: pedimos^ dezis^ perdemos^ venis y en todas las
personas del preterito imperfecto: %€guian etc. y no se si
en algunos perfectos: 9egu%^ pedi y en los infinitiuos:
querrer^ seruir y aun en otros tiempos, pero porque en
biuo no ay esta mudanza y en escrivo^ recibo no la
hazen algunos, suplico a V. me de alguna regia a lo
menos aviso de lo que bare especialmente en estos dos
verbos tan firequentes. Tambien quitan algunas vezes las
SS a esmro, espero y otros semejantes y no se con que
razon pues la pronun9ia9ion se las da bien daxamente
(fol. 185 r.) Warum werden cc, pp, tt und ff ver-
doppelt?
Am Rande des Briefes finden sich, augenscheinlicii
von der Hand des Morales, einige weniger bedeutende
Bemerkungen. Von diesen sei nur die hervorgehoben,
welche behauptet, wenn mit Nachdruck gesprochen würde«
bore man die Doppelconsonanten.
Kin Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 71
Der Entwurf (L-I-IS. fol. 234 fg.) der Antwort ist
folgender. Keine Sprache sei weder in der Aussprache,
noch in der Orthographie so einfach als die spanische.
Darin gleiche sie der Lateinischen. Das Griechische sei
schon schwieriger. Auch das Italienische werde anders
gesprochen als geschrieben, wohingegen sich im Spani-
schen nur wenige Unterschiede zwischen Aussprache und
Orthographie fänden.
,,Que esta simplicidad y sencillez de la escritura y
pronanfia9ion sea muy natural a nuestra lengua, entien-
dese como por muy manifiesta sennal por lo Ueno que
ama en las letras sin poder sufrir por ninguna via ni
manera que se la quite a la letra ninguna punto de sa
Talor, sino que sea en la pronun9ia9ion la letra basta y
may torpe si de suyo lo es en la escritura, sin ser licito
a delgazalla ni dalle nada de sutUeza y delicadeza. Sea
el exemplo manifiesto. En latin y en italiano tambien y
principalmente en griego assi pronunciamos la x que la
hacemos peda^os (darüber geschrieben: desmembramos)
por no pronuncialla toda entera, quasi como que nos pa-
re^e que toda entera seria una pesadumbre odiosa a los
oidos y que repartida entrara con gra^ia sin tan gro-
sero estruendo como toda entera hiziera; por esto es ley
de pronunciar en griego y muy vulgär principio la ^, que
la partan en sus dos mietades de c y s, y assi escriviendo
AXi^Gcv&poC) nos mandan pronim^iar como si escriviesen
Alecsandros y lo mismo guarda el latin y el italiano.
Pues estando escrito en castellano dixo^ /^quien hay tan
rudo o tan mal entendido que para delgazar la x diga
y pronuncie dicsof Pues Uegaos por amor de mi adonde
hallaredes escrito ßoxo a sutilizar en la pronun9ia9ion
la X y deshazella y dezir ßocso^ si quereis hazer que se
rian de vos todos los que os oyercn aunque no sean tan
desembneltos como nuestros coUegiales teologos. Esto
es tanto que se podria sufrir en alguna manera en el
griego y latin que se pronunyiasse basta la x, donde se
manda sutilizarse y en castellano de ninguna manera se
permite que se sutilize.^^ fol. 234 v.
72 H. Kunst, Bin Beitrag zur Eenntnifs der Eteorialbibliothek.
Keiner werde Hutarcho schreiben sondern Flutam^
ebenso Aguatin und Geronimo^ verschieden vom Latei-
nischen. Dies komme daher, dafs jede Sprache iiire
eigenen Laute bilde. So habe auch das Spanische viele
lateinische Worter umgewandelt z. B. cognoviste in tmo'
eiste ^ cognoverunt in conocieron^ fecit in hizo^ meMa m
mesa. Nach demselben Gesetze sei das Lateinische mit
dem Griechischen verfahren. ,,Ponemos por lo mejor pro-
nun^iar como el natural del lenguage pide, tengamos
tambien por mejor el escrevir como pide el pronun^iar.
El pronun^iar assi es bueno, el escrevir assi lo ha de ser,
pues se escrive para se pronun9ie lo que se halla es.
crito. Vocavit alter tumulum testimonii, alter acervum
testis, uterque juxta proprietatem lingua suae^^ (foL 235t.),
mit welchen Worten das Bruchstück endet
Hermann Knast
(Fortsetzung folgt.)
Die Liederhandschrift 231 der berner Bibliothek. 73
Die Liederhandschrift 231 der bemer
Bibliothek.
Nachstehende zwanzig Lieder, wovon eines unvoll-
ständig, sind der Handschrift 231 der bemer Stadt-
bibliothek entnommen, welche in Herrig^s Archiv Band
XLn, Heft 1. p. 68, beschrieben ist. Da sie noch nicht
gedruckt worden und, trotz mancher Fehler,' wichtige
Lesarten enthalt, so dürfi;e deren Herausgabe den Lesern
des Jahrbuchs willkommen sein. Die Lieder, welche in
dieser Ebindschrift auf 8 Blattern klein 4% meistens mit
Notenbeilagen, aufbewahrt sind, werden zum grofsen
XheQe dem Konig Thibaut zugeschrieben; nur das 16. wird
in pariser Hdss« unter den Liedern des Gauthier d^Espi-
nas, das 18. unter denjenigen des Thierry de Soissons
angeführt (P. Paris les manuscrits firan^. etc. VI). Hier
stehen sie alle ohne Yerfassemamen.
Indessen ist es möglich^ da doch im Liede 6 der Konig
sich selbst nemit, dafs auf einem der verloren gegangenen
Blatter, derselbe als Verfasser angeführt, und alle darauf
folgenden Lieder, ohne Namen, als von ihm herrührend
betrachtet wurden. Die Schrift ist nicht älter als die
Neige des AI iL Jahrb.; sie ist groiser, aber nicht so
leicht zu lesen wie diejenige der Liederhandschrift 389,
welche freilich, in dieser Beziehung, als ein Muster gel-
ten darf.
Zum Verstandnüs des Textes, habe ich andere Les-
arten, aus der bemer Hds. 389 (diese beiden Hdss. haben .
7 Lieder gemein), aus der Sammlung der Lieder Thi-
baut's von Tarbe (Reims 1851) und derjenigen von la
Kavaliere (1742) beigefügt. Die Lesarten der Lieder der
bemer Hds. 389, wovon eins bei Wackemagel (afr. L.
und L.), 4 in Herrig's Archiv (XLI, XLH) abgedmckt
sind, und welche ich der Handschrift selbst entnommen,
bezeichne ich mit B., den Text von Tarbe mit T., indem
74 A. Rochat
ich die andern Lesarten, die bei ihm verzeichnet sind,
noch angebe. Tarbe hat auch die bemer Hds. 231 in
der Abschrift Mouchet benutzt, aber die Varianten, die
er daraus anführt, sind sehr ungenau. Den Text endlich
der Ausgabe von la Kavaliere bezeichne ich mit R.; nach
der Hist. litt. XXIII, p. 801 soll dieser Text die Hds.
7222 genau wiedergeben, der Herausgeber selbst aber
scheint zu sagen, dafs er verschiedene Hdss. benutzt
habe. Diese Lesarten nun (für 2 Lieder bleiben sie
aus) reichen gewohnlich hin, um den Text unserer Hand-
schrift zu erklären, da wo er verderbt ist, aber freilich
nicht um ihn kritisch wiederherzustellen, was auch nicht,
mit so wenigen Mitteln, meine Absicht sein konnte. Um
der Wahl des Lesers nicht vorzugreifen, habe ich alle
nothigen Verbesserungen wovon viele in die Augen
fallen, am Ende nachgetragen und verzeichnet,* es gibt
deren leider nicht wenige.
Strophen und Verse der Lieder unserer Hds. sind,
wie diejenigen der B. Hds. 389, fortlaufend geschrieben;
nur deutet meistens ein grofser Buchstabe den Anfang
jeder Strophe an. Die einzelnen Verse sind, bisweilen
ungenau, bis zum 6. Liede mit Querstrichen, von da an
mit Punkten, von einander getrennt. Da ich jedoch den
Nutzen nicht einsehe, Gedichte wie Prosa abzudrucken,
so habe ich diese Anordnung der Hds. nicht beibehal-
ten. Trennungs- und Unterscheidungszeichen, Cedillen,
V für U, hier und da ein Accent, das sind die einzigen
Aenderungen die ich mir noch erlaubt habe. Konsequent
ist diefs Verfahren freilich nicht; ich gehe aber von dem
Grundsatze aus, dafs man die Handschriften so treu als
möglich wiedergeben soll, ohne jedoch dem minder ge-
. übten Leser das Verstandnifs unnothig zu erschweren,
i in j zu ändern erschien mir nicht nothwendig; über die
Richtigkeit der Aenderung von U in V mag in einigen
Wortern Zweifel herrschen, aber eins von beiden rnnSs
doch geschrieben werden, und das ist also kein Gmnd
um überall U zu behalten. Was endlich die Sprache der
folgenden Lieder betrifft, so gehört sie keiner besonders
Die Liederhandscbrift 231 der berner Bibliothek. 75
ausgesprochenen Mundart an; sie ist weder burgundisch,
noch auch streng picardisch, sondern liegt mitten zwi-
schen jenen beiden Dialekten.
fol. 1 espoir.
1 De la chartre a la cel amours;
et si i a xnis trois portiers:
Biaasanblans a non li prumiers,
et Biautez cent en fet seignours;
5 Dangiers est mist a i'uis devaut,
nn ort felon vilain puant
qui moult est fei paatonniers ,
atraians et yistes et hardiz;
moult tost out un home saisi.
10 Qai porroit soofrir les tristours,
ne les assaas de ses huissiers?
Onques Rollanz ne Oliviers
ne sonfrirent si fort estour.
U rainquirent en combatant;
15 mais ses Taint en bumiliant.
Soufrir en est confannonniers.
En cest estour, dont ie vous di,
n'a nnl secours fors de merci.
Dame ie ne dont mais riens plus,
20 fors tant ne faille a tous amer;
Dieses Lied, hier nur bruchstücklich yorhanden, Vfird in der B.
hds. 389 dem Pierre de Gant zugeschrieben (Hcrrig's Archiv No. XX).
Tarbi nach Ms. 184 Suppl. fran^ais, 7613 anc. f. fran^. 66 Cang6, und
Monchet.
1) ont les eleis B. a la clef T. — 2) ont mis B. — 4) et de
bonteit ont faxt signor B. et bonti en est fait s. T. — 5) ont mis
B. T. — 6) un ort vilain ser et puant B. — 7) ke tant est fei posteTs
B. q. molt est maus et p. T. — 8) li dui en sont pron et hardi B.
eil trois sont ruistes et hardi T. — 9) et si ont tost un amant pris B.
ont un amant saisi T. (7613). — 10) tr] essaulz B. trestours T. — 11) et
Jes tonnens des trois portiers B. et les T. et les destrois R. — 13) ne
Tainqnirent si grant estor B. ne vainq. si grans estonrs T. — 14) il
raincoient B. — 15) amors voint en h. B. ces vainquent en h. T. —
16) dea trois ont fait confenoiers B. — 17) sil est ensi com ie v. di
B. — 18) n'i at pitie fors ke B. secours] confort T. — 19) douce
dame ne dout tant riens B. d. ie ne redout rien plus T^ — 20) ke ie
ne f. a. B. fors que ne f. T.
76 A. Rochst
tant ai empris k endnrer
qae ie sul vostres toat par ua;
et 80 il Toas ea poise bleu,
ne m'en puls ie partir poor rien,
25 que n*aie Ie remembrer
et que mes caerB ne soit ades
en sa prison et de moi pree.
2.
1 Tant ai amours servies longnement,
que des or mais ne m'en doit nus reprandre
se ie m'en part; or a Dien les conmant;
c'on ne doit pas touz iours folie enprandre;
5 et Sil est fos qui ne s'i set deffendre,
ne n*i connoist son mal ne son toorment.
On me tenroit des or mais poar enfant;
qne chascons tans doit sa raison atendre.
Je ne sui si com eil aatre gent
10 qni ont am6, puls n'i venlent entendre
et dient mal, par vilain maltalent.
Hais nns ne doit seignor service rendre,
encontre lai mesdire ne mesprendre;
et s'il s'en part, parte s'en bonement.
16 Endroit de moi yeil ie qae tuit amant
aient gent, qoant ie plus n*i puis prandre.
21) apris B. T. ~ 22) sai tos Tostres B. — - 23) et se yob en pesoit
or b. B. pesoit T. -> 24) n'en puis ie p. T. — 25) ke ie n'we B.
T. -^ 27) dedans la chairtre et de tos pres B. T. sa] la p. et de moi
p. T. (184). — Dame, quant ie ne sai guiller, merci seroit de raison
mais de sostenir si greyenz fais. T. und auch B. 231.
2. B. 389. fol. 229. T. p. 125 nach Hdss. 7613, 66, und Monchet.
Hier Noten auf 5 Linien, über die Verse der ersten Strophe.
1) servie B. — 2) nuls B. _ 3) D6 — conmans B. lo B. --
4) on ne doit pais t. 1. f. aprendre B. on R. — 5) ne s*en seit d.
B. T. R. — 7) on m*en t. B. — 8) que] car T. R. — 9) ie ne seox
pais si com celle B. sui pas si T. R. — 10) pues se Tenllent cod.
taindre B. et puis se vuelent contendre T. R. — 11) par yU.] per lor
fol essiant B. — 12) c'on ne doit pais s. s. yendre B. on ne doli pas
8. s. yendre T. R. — 13) ne yers amors m. B. T. R. — 14) mais s'on
s'en pairt, per son s'en b. B. mais qui s'en p. etc. T. R. — 15) veil
bien ke t. B. -^ 16) aient grant bien quant ie plnx n*en p. p. B.
aient grant bien q. ie rien n'i T. R.
Die Liederhandschrift 231 der hemer Bibliothek. 77
Amonrs m'a fet grant bien insqaes ici;
qn*ele m'a fet amer ici, saos Tilonnie,
la plm tres bele et la meilloar aiusi,
20 au mien cnidieri qai onques fast choisie.
Amours la veult et ma dame m'en prie,
qnant dellvri m'a de aa seignoarie,
ne ie n'en part et ie moalt Ten mercie
qnant, par Ie gri ma dame, me cbasti;
25 meilionr raison ne qnier a ma partie.
Antre chose ne m'a amors meri,
de tant com i'ai est^ en sa baillie;
mais bien m'a Dies par sa pitii gari,
qnant eschapes 11 sni sanz perdre yie.
30 One de mes ielz si belle enre ne vi;
s'en cnit ie faire encor maint gen parti
et maint sonet et mainte renverdie.
An conmencier se doit on bien garder
d'entreprandre chose desmesnree;
35 mais hone amonr ne laist home apenser
ne bien choisir ou meite sa pensee;
plns tost en estrange contree
on il ne pot ne yenir ne aler,
c'on ne fet ce c'on pnet tonz ionrs troyer.
40 Ainsi est bien la folie esproyee.
Or me gart Dies et de mort et d'amer
fors de cele qne on doit aonrer,
on Ten ne pnet fUllir a grant sondee.
17) eninsca ci B. R. grans biens T. — 18) ameir sans yelonnie. B.
eie m'a 1 a. sans y. T. B. — 19) la plns belle B. — 20) a m. c. —
foist eh. B. qni onqnes fnst mien enscient eh. T. R. — 21) Ie Telt
B. Je Tnet T. R. — 22) fehlt B. T, R. » 23) ke ie m'en pairce et —
Bsrci B. qne ie m'en parte — merci T. R. — 24) greit — m'en B.
m'en T. R. — 25) r. n'ai ien en ma pairtie B. n'ai ie de ma p. T,
nen ta. de ma p. R. — 26) nnlle chose B. T. — 27) d'itant R. —
28} nach t. 28 folgt 22 T. R. qnant deliyreis senx de sa signorie
B. — 39) et eschap. en senx sans p. y. B. en sni T. et k'escapes
li etc. R. ~ 30) ains de B. T. R. — 31) si cnit aincor f. maint B. si
cnit ie f. T. R. car s'en ferai encor m. T. (7613). — 32) Mehrzahl B.
renyerdie] enyoisserie T. (7613). •— 33) a B. — 34) demesnree B. _
35) hone] fine B. apenser] aseneir B. ne laisse hom penser R. —
37) plus t. ainme on en estr. paiz. B. aime on T. R. — 38) on on
ne pnet B. T. R. — 39) ke cen c'on pnet Teoir et esgardeir B. ^-
40) ici ai bien ma f, esp. B. ilnec ai bien ma T. ilnec est bien
U R. — 41) et d'amors et d'ameir B. R. et d'amie et d'amer T. —
42) fort de oeli cni on d. honoreir B. — 43) on on ne pnet B.
78 A. Rochat
3.
1 Tait mi desir et tiiit mi grief torment
mainnent de la oü tnit gont mi pens^.
Grant meryeille ai qne trestoute la gent
qui ont Teü son eors gent honori,
5 8ont envers lai de bone volenti;
et Dies rainme, ie aal a eBsiant;
grant meryeille est qaant Diex en snefre tant.
Tons esbahis m*en vois, esmerreillant
oa Dies troaya si tres grande biaate;
10 qnant 11 la mist sk las entre la gent,
moalt noas en flst grant debonairet^:
trestout Ie mont en a enlumlni;
et tnit 11 blen sont en lui si trea grant,
nas ne la Toit ne tous en die antant.
15 Bone ayentore ayeiune a fol espolr
qni les amans fait yiyre et resioir;
desperance fait languir et doloir;
et mes fans cuers ml fait coidier garir.
S*U fast sages, 11 se laissast morir.
20 Poor ce est 11 bon de folie ayoir:
en trop grant sens paet il bien mescheoir.
3. B. fol. 230. Wack. afr. Lieder, p. 42. Tarbö, p. 71 nach lU,
7613, 66, 67, 68 C. nnd Moachet. Hier Noten.
1) toit mi] ml graot. B. «- 2) yiennent de lai ov sont tnit 6. T.
B. — 3) qne] coment ke tonte gent B. grant paor ai por ce qoe
tonte g. T. R. — 4) son g. eors Tonoreit B. son beau corps esmerr
T. g. eors acesme B. — 5) sont si yera 11 de B. ont enyers Ini si b.
T. T. B. m'ont si sorpris de b. y. T. (67). sont si yer» li de 1
(184). — 6) nes deas Tainme iel sai B. (T. nicht yerstaoden: tt»
d'eus aime je 1' sal.) B. — 7) est] ai qnant il 8*en sonffire t. B. est q.
il s'en sonffire t. T. R. — 8) esmery.] et merylllant B. me yois ^
mery. T. m*obIi en menreillant R. — 9] tres gr.] eatraioge B. R. ot
D. a pris si estr. b. T. — 12) trestons li mens en est B. ear toa<
Ie m. R. — 13) en sa yalor sont tnit 11 b. si grant. B. de sa yal, sobl
T. de sa biant^ sont T. (67). k'en sa yalor sont t. R. — 14) ▼<»<
qn*il ne Ten die antant T. yoit qoi ne en die T. (7613). — 15) avefaiH
a] ayaigne B. T. (66). fol] bon T. — 10) qnl] ke B. esioir T. q«
mains fait y. et esioir T. (66). car fins amans R. — 17) etperasoe
B. — 18) et mes fols eners me f. B. et mes foz caers penae adei •
gnarir T. (67). et mes fins cuers qni pense a desservir R. — 19) il
me feist morir B. T. R. — 20) por cen fait boen de la f. ar. B. por
ce fait bon de la f. ay. X. R. — 21) k'en trop g. sen. B. qo*en trop
grant sens pnet on b. T. R. (lies: on).
Die Liederhandschrift 331 der berner Bibliothek. 79
Qai la Youdroit a droit ramenteyoir,
ia n'aaroit mal, ne Testeüst garir;
car eile fait trestoaz ceus mielz valoir
25 qnl eile venlt doacement recoiilir.
HelasI tant fu si grief li departirsl
Amours, merci faites 11 asavoir;
caers qu^ n'ainme ne paet grant ioie avoir.
•
Soaveigne yous, dame, da dous acaeil
30 qui ia fa fez par si grant desirrer,
c'onqnes n'orent tant de pooir mi oil
qne, droit yers Tons, les osasse lancier;
ne ma bonche ne yoos osa prier,
ne poi dire, dame, ce qne ie yeil;
35 tant fui couars dolanz, c'ancor m'en dneil.
Dame, se ie yons pnis mais desrainier,
ie parlerai trop mielz qne ie ne seil,
s'amonrs ine laist qui trop me mainne orgueil.
23) Diese Strophe ist in B. die letzte, bei T. die dritte, fehlt B. —
qui Ia poroit soyent ram. B. T. a droit] seyent R, Tar. — 23) Testnet
T. il n'aor. m. ne l'estuet g. R. yar. — 24) car eile f. a tons ceanls
mnels yaloir B. fait tons ceaols m. y. T. cens mielx] les maus B.
yar. — 25) donc. reo] de boen cner acoillir B. T. bellement acoillir
R. yar. — 26) Dens tant me fat gries de li de p. B. T. Dens tant
me fet grief mal departir T. (66). — 27) merci am B. T. — 29) d'on
dools escnel B. — 30) par] por T. qne ie ai fait por Ie grant de-
siirier T. (67). — 31) n'onqnes n'orent B. qae n*orent pas tant etc.
T. R. — 32) ke enyers yos les etc. B. qne ie yers yos les pensse
adressier T. que ie y. y. les pensse lancier R. — 33) ne de ma bonche
ne TOS osai proier B. osoit T. R. — 34) n'osai dame dire cen ke ie
yenl B. — 35) tant foi cowairs chaitis c'encor etc. B. R. tant f. coars
las qa*encor T. Nach dieser Strophe folgt noch in T. und R. eine
andere (merci dame qni me faites doaloir | se Ü yous piaist ne mi
laiscies monrir | car ie yons sers tons iours a mon poToir | ne
iames ior ne m'en qnler departir | com fins amans yoil a ce obeir | qne
yostres sni ne iamais remonvoir | n*en qnier ponr riens qui me face
doloir). — 36) fehlt B. araisnier T. R. — 37) fehlt B. trop] molt
T. R.« — 38) fehlt B. Darauf folgen T. R. (chan9on ya t'en droit a
Raool noncier | qu'il serye amors et face bei acocl | et chant so-
vent com oiselet en broel).
80 A. Boelwt
4.
1 Fueille ne floars ne vant rieiu en chantsnt,
fora par defante, saas plns, de rimoier,
et pour faire sonlas yUaine gent
fol. 2. qni les amans fönt soavent esmaier.
6 Je ne chant pas pour eiu esbelkoier,
fors pour mon euer faire nn pea pkis tachant;
c'nns malades en gesist bien sovent
par nn confort, qnant il ne pnet maogier.
Qai voit yenir son anemi corant
10 poar traire a U grant saietes d'acier,
bien se deyroit goareutir, en fniant,
et trestorner, 8*il poyoit, de Tacier.
Et qnant amours yindrent a moi lancier,
mainflonr fai; c'est menreille trop grant.
15 Ainssi re^ui le cop entre la gent,
con se fasse tonz seus en un yergier.
Je sai de yoir que ma dame a amant
et ainme bien; c'est poar moi courrocier.
et ie Tain plas qae nalle rien yiyant:
20 si me doint Diex son gent cors embracier,
que c*e8t la riens qae plas aroie cbier.
Et se i*en sai pariurs a esciant,
4. B. fol. 77. Herrig's Arcb. clxxzi. Tarbe p. 30 naeh Hdss.
7613, 184, 66, 67 and Moncbet. Hier mit Noten.
2) ke per def. B. qae por B. fors por faate T. — 3) moitaw
g. B. — 4) ke les mayais mos fönt soyent abaier B. qni maayais dm
fönt soy. ab. T. B. qai m. m. f. s. essaacier T. (7613). ~ 6) maia — v&
poa plax ioiant B. T. — 7) gesist] garist B. T. en gariroit sorent
B. _ 8) d*an boen confort B. T. il en paet mangier T. B. — 9) wf-
min B. -^ 11) destomeir • en f. B. T. trestomer R. — 18) s*U pooH
gnerantir de rairchier, feblt eine Sylbe. B. et garantir s'il p. de Tar-
cbier T. et g. se il paet de Varcier R. — 13. mais q. am. yienoem
B. am. yient plus a moi 1. T. R. — 14) mains les redous, c'ett m. B.
et mains la fai, c*est m. T. R. — 15) ensi re^oit son cop entre le« B.
qn'ainsi re^oi le cop yoiant la gent T. qa*ainsi r. le e> encontre p^
R. — 16) com ie f. B. com se i'iere toai T. — 17) j. s. de yoir n»
dame en ainme cent B. que ma dame aime aatant T. aime tant R-
aime eent T. (67, 184). — 18) et assiex plas; o'estB. aotraiqoeBioi:
c'est T. et plus asses T. (67, 18^)- — 19) mais ie l'aim pL ke Hm
ke soit yiyant B. et] mais T. R. — 21) cea est la B. ear c'est 1»
T. R.
Die Liederbandschrift 231 der berner Bibliotbek. 81
on me devroit escorcbier, tot ayant,
et pais pendre plus baut qne nn docbier.
25 Se ie li di: %Dame ie yons ahn tant«,
eile dira ie yous la enguignier;
qu'en moi n'a pas ne saue ne bardemant
qne ie vers lui m'osasse desrainier;
li caers me faat qni me deüst aidier;
30 ne parole d'autnü n'i vaut neant.
Cooseitlies moi, qne ferai ie, amant?
li qniex vaat mieb: oa parier, oa laissier?
Je ne di pas qae nns alnt folement;
qne li plua fans en fet mielz a proisier,
35 et grane eürs 1 a mestier sovent
plus qne n'a sans ne raison ne plaidiers.
De bien amer ne pnet nns empirier,
fors qne li cners qoi done Ie talent;
qni bien aime, de fin euer, leanment:
40 eil en set plaa et mains s'en set aidier.
5.
Je me cuidoie partir
d*amour8, mes riens ne mi vaat;
li donz man» d'amer m'ocist
23) efcorcb.] trainer B. T. R. -^ 24) c'a nn docber B. T. qne nns
clocb. R. — 25) Dame] belle B. — 26) ie la veul eng. B. 11 me yient
«ng. T. ion la y. eng. R. — 27) et ie n*ai pas ne sen ne b. B. n'en
iBoi n'a pas T. ie nen ai pas Ie sens ne b. B. — 28) ke contre 11
me pnisse d. B. qne yers li ie T. — 29) qni] ke me deyroit aid B.
euere me fandroit qni mi deyroit aidier T. R. — 31) ke ferai ien con-
seines moi amant. B. qne f. ien c. m*en am. T. qu'en ferai ie c. moi
am. R. — 32) pairleirs — laissiere B. ou atendre on 1. T. — 34) fane]
foli en fet plnz a p. B. car li plns fols en fait m. k prisier T. —
35) mais gr. B. T. R. maie gr. annie R. yar. — 36) raixon de pl. B.
nt foree de pl. T. R. (67 wie B. 231.) ~ 37) de] ne B. empirier]
eosignier B. de b. amer ne p. nns enseignier T. R. — 39) ke plus
ainme B. T. R. — 40) dl. B. mains] mnels B. set] pnet B. Darauf
folgt B. T. R.: Dame merdt, yeilliez cuidier itant | ke ie yos aim
riens plus ne yos demant. | Yeis (yez R.) Ie forfait dont ie yos yeul
proier.
5. Tarbi p. 31 nacb 104, 66, 67 und Moucbet. Hier mit Noten.
3) li dons maus du souyenir T. qne li maus d'amor m'ocist T.
(€6). li donz m. moi fait languir R. ke li maus dou soyenir R.
(»ar.)
Jahrb. f. rom. % ragl. lit. Z« i. 6
g2 ^ Roehac
qni noit et ionr mi fimt,
ö le ionr nii fet maint mawat,
et la nnit nl pnis dormir,
ains pUin et plour et eooflr.
BiaoB doos Dies, la desir,
mais croi e\ loi n'en chaat!
10 Nas ne doit amonrs trair,
8e n'est gar^ons on ribans.
Se ce n'est par son plaisir,
ie n*i Toi ne bas ne haut;
ains Yeil qn*ele mi deinst baot
15 Sans goiler ne sans faülir.
Hais se ie pnis consieyir
le cerf qni tant set fair,
nus n'a ioie Ten Thiebant.
Li cers est ayentureos
20 et d est blans come nois,
et si a les crins en dens
plns sors c*uns ors espaingnois.
lä sers est en un defois;
a l'entree et si esgardex
25 de lens moult perilleos:
ce sont felon envieos
qni trop grievent an conitois.
Onqnes Chevaliers engoissens
qni a perdn son harnois,
30 ne melle que art li fns,
qni enble f&res et pois,
4) ne mi fant T. R. qni nnle fois ne mi f. R. (var.) — b) mant]
fehlt T. — 6) m"] ne T. R. — 7) plonr et piain T. R. — 8) Wew
tant a qne la desir T. Biaus sire Diex tant la desir T. (67). Dien
tant fort qnaat la remir R. — 9) mais bien sai qae ne Ten chani T.
R. ~ 11) fors qae T. R. on] et T. R. — 12) par] por T. K —
13) ne qoier don ne bas ne haot T. ie ne voi R. — 14) qnel mt
traist banlt T. R. — 15) ne] et T. et sanz mentir R. ~ 18) nos n'ert
ioieoz com T. nns n'est ioiens com R. — 20) et si est il plus blans
qne n. T. car 11 est pl. bl. qne n. R. — 21) ans dens R. (?) —
22) plus bianx qne ors T. R. (espenois) (66 wie hier). — 23} destrois
T. desfois R. — 24) a Tentrer molt perilleos (al entrer) T. B. —
25) car ü est gardes de lens T. R. — 27) an] les T. qae trop heeat
les cortois R. — 28) One T. onqnes] fins R. — 30) ne Tiellt » qoi
art li fea T. ne vielle coi art li fea R. — 31) maison, vigne et bJes
et pois T. R.
Die Liederhandschrift 331 der bemer Bibliothek. g3
ne chae^res qni prant boIs,
n'escuiers lassirieuB,
n'est en moi dolereae;
35 et si ne sui pas de ceux
qni aiment de aenr leor pois.
Dame, une rieDS tous demant:
cnidiez Tons qne loit pechiez
d'ocirre son fin amant?
40 Oll voir, bien le sachiez.
Sl youB piaist, si Tociez,
qne ie le veil et creant;
et se mielz Famez Tivant,
ie le TOUS di, en oiant,
46 qne ie seroie monlt liez.
6.
De bone amonr Tient seanee et biautez,
et de oes »ii« Tient bone amonr antreci.
Li •ni* sont .i*, qne ie bien i ai pens^,
ia a nnl ionr nem seront departi,
par nn conseil e'ont ensamble establi.
Li coreonr, qni devant sont alö,
de mon cner ont fait leur chemin ferr^;
ia a nnl ionr n'en seront departi.
32) kachieres T. R. — 33) n'esc] ne moine Inxnriens R. ne leus qni
est lamilleus T. n*est tant destrois n'enyiens. T. (184). — 34) n'est
eoTers T. ne envers T. (184). n'est enyers moi angoissens» B. —
35) qne le ne soie de ceus. R. — 36) senr] sor T. R. — 38) qn'il soit
T. qne ne soit B. ^ 39) fin] yrai R. — 41) m'ociez T. R. — 42) car
ie T. — 43) por acomplir votre (vo) talent T. m'amez R. » 44) mais
se miens m'amez Ti?ant T. — 46) qne i'en seroie plns lies T. molt
«n seroie plus lies R. In T. folgt noch: Dame ou nule ne se
prent | mais qne tos Toillies itant | qu'un poi i Taille pitiez | Re-
nant, Philippe, Lorent | monlt sont or ci mot sanglant | dont co-
Tient qne tos riez.
$. B. 389 fol. 60. Tarb^ p. 18, nach 7613, 184, 66, 67 und Monchet«
Hier mit Noten.
1) science et bonteis B. T. — 2) et amors Tient de ces dons an-
tresi B. T. B. — 3) tnit troi sont d'nn, ke bien i ai penseit B. li
trois fönt an qne bien Tai esproT^ T. tont troi s. nn qne bien i a p.
R. — 4) ne iai nul ior ne s. B. ia ne s. a nnl ior dep. T. R. —
5) por B. p. nn c. ont T. par nn c. ont tont trois establi R. —
<>) Ionr conrreonrs qni sont aTant aU T. B. — 7) lenr] le B. de moi
ont f. R. _ 8) taat l'ont useit, iai n'en seront partl B. T. R.
6*
84 A. Rochat
Li coreour sont U nnit en clarti
10 et le ionr sont ponr la gent ocard.
Li dons regara plaisans et savour^,
la grant biaat^ et le «ans que gi yi:
n'eBt merveilleB se ie m*eD esbahL
De li a Dies le siede eDlumine;
15 car qai anroit le plas biau ioar d'est^,
yers lui seroit ocur en plein midi.
En amour a proaesse et hardement;
li dui sont troi et da tiers sont 11 dni;
et bone amoar sont a cenx apendans
20 od amoors a et reget et refoit.
Ponr c'est amoars li ospitans d'antroi,
que nns n'i faut selonc son avenant.
Et i'ai failli, dame qui valez tant,
a vostre ostel, si ne sai ou ie soi.
25 Or n*i a plus, fors qa'a loi me conmant;
que toua bienfez ai laissies pour celni:
Ma bele vie on ma mort i atant.
Ne sai que c*est, mes quant devant li fui,
ne me firent si oil point d'annui,
30 ains me Tindrent ferir de maintenant,
parmi le cors, d'un amonreus samblaat;
encor i est li cos que g^i re^ni.
9) la] de B. T. R. — 10) le] de ionr B. la gent] les gens B. T. R. -
11) plais. et] et li mot T. R. ^ 12) et la biaateit et li bien que gl
▼i B. les grans biant^ qu'en ma dame choisi T. et le saos] et H
biens R. — 13) n'est m. sei resgaut m'esbabi B. se ee m*a etb. R —
14) de li] ainsi R. — 15) auroit] vairoit B. ionr fehlt B. auroit]
Tenroit T. R. — 16) en plein] endroit B. les li s. osenrt a pl. T. s
pl. R. — 17) diese Strophe fehlt B, prouesse] parors T. R. — 18) oil
dni T. (66, 67). eil troi sont dui T. cbil troi fönt du R. et eo tien
sont li dni T. — 19) molt grant ralor ont k eus apendant T. B. —
20) ou tont 11 bien sont retrait et reful T. ou tont li bien sont retttit
et ravi R. — 23) ie ai C. T. g*! ai f. R. — 24) sui] fni T. B. a mos
ostel (67). — 25) fors] mais a li T. ie n'i vois plus mais k Dien b«
c. R. — 26) car tous B. cestni B. que tous pensers — cestoi T. R —
27) ma belle mort ou ma ioie i atant B. — 28) ne sai lonkell; du
ke devant etc. B. R. que c*est] leqnel T. — 29) lors ne ma firent ssi
bianl eul point d*anni B. si Tair oel T. ne me f. si oil d'annl R. —
30) de maint.] tont maint. B. ferir si doucemeut T. R. — 31) pinsi
Ion euer d'un amerous s. B. dedens le coer d*un am. talent T. R. *-
32) Ion cop ke i'en resu B. qu'encor —• ge T. g^en EL,
Die Liederhandschrift 231 der berner Bibliothek. g5
Li cos fu granz; il ne fet qu'empirier ,
ne nu8 myres ne le pöurroit saneri ,
fol. 3. 35 ee celle non qni le dart fist lancier.
Se de sa main m*i daignoit adeser,
tost en pöurroit le cop mortel oster,
o ft>at le fast; dont i'ai grant desirrer.
Mais la pointe de fer n*en puet sachier,
40 qn'ele brisa dedens, an cop doner.
7.
1 Coostnme est bien, qnant on tient un prison,
c*on ne le veult oir ne escoater.
Ke nule riens ne fet tant euer felon
com grant pooir, qni mal en venlt nser.
5 Pour ce, dame, m'estuet de tos doater;
qne ie ne veil parier de rean^on,
▼ostre ostages. S'en bele gnise non,
apres tont ce, n'en pnis ie eschaper.
•
D*nne chose ai an euer grant soupe^on —
10 et c'est la riens que plus me fet douter —
que tant de gent li yont ci environ;
ie sai de yoir que c'est pour moi grever.
Ades dient: dame on vons venlt guiler,
ja par amours n'anmera riches hom.
15 Mes il mentent 11 losengier felon;
que qui plus a, mielz doit amours garder.
33) ti ne fist k*emp. B — 34) ne m*en poroit saner B. T. R. — 35) ke
Ion d. B. — 36) se de s*amour i deignoit aseneir B. se de sa main
daignoit i ayiser T. se de sa main voloit adeser R. — 37) tost] bien
R. — 38) a tont. B. R. grant] tel T. R. — 39) mais la p. n'en po-
roit nnls saiehier. B. mais la p. dou fer n'en pnis s. T. R. — 40) a
coop ferir B. Es folgt noch T. R.: dame rers tous n'ai autre mes-
Mgier I par qni yous os mon message (corage) noncier — fors ma
chan^n se la yoles chanter.
7. TarbÄ p. 15. nach 7613, 7222, 66, 67 und Monchet. Hier mit
Noten.
3) car nnle T. ne] fehlt T. — 4) cui mal en yuet ouvrer R. qne
graas pooirs etc. T. (66, 67). — 5) de moi m'estuet douter T. R. madame
R. — 6) ne yeil] n'ose T. ni os R. — 7) ne d'ostage s'en etc. T. R.
n'esire ostagiis T. (66, 67). — 8) ayec tont ce T. n'en] ne T. R- —
9) grant] fehlt $. — 10) et] fehlt R. fet] puet T. R. douter] grever
T. R. — 11) ci] tnit T. R. — 12) grever] ruser T. R. — 14) mes
il mentent etc. T. — 15) ia faussement n'amera nus preudom T. —
16) car qni plns yant, mienx etc. T. qne] car R.
i
86 A. Bochat
Voos MTes c*on ne qaenoist en Ini
ce c'on oonoist en aat/e pUinnement:
mes grant foUe onques ie n'i conai,
20 tant ai am^ de fin citer leanment.
Mes nne riens mi fet alegement:
qii*en esperanoe ai an po de refiiit. *
Li oiseillons se vait ferir on glas
qaent il ne paet troTer aatre garant
85 Soyent m*ayient, qnant ie pens bien a lui,
c% mes doloars ane doloor me vient
si grant, aa caer, qae trestooz m*en oblie,
et m'est avis qu*entre ses bras me teinne;
et apres ce, qaant li sans me revient,
30 et ie voi bien c'a tont ce ai ie failli,
lors me coorroce et lesdenge et maudi;
car ie sai bien qae U ne Ten sorient.
Se ma dame ne Tcolt amer nelai,
. moi ne aatrai: Vc merei Ten rent;
35 ^n'assez i a d*aatres qae ie ne sai
qai la prient de faos caer baadement.
Esbaadisse fet gaaingnier sovent;
mais ne sai riens, qaant ie devant lai sai,
tant ai de mal et de painne et d*annai
40 qaant me covient dire: a Dien tos comant.
Dame du tont et dare de merci,
se mi trancil ne sont par tos meri,
trop yiyerai mal s*a vivre me covient.
17) Yoas sa?ez bien qn'hom T. (con R.) — 18) aatre] aatrui T. R. —
19) ma grant folie onques ie ne conni T. R. — 22).refoi T. B. —
23) li oiseles s*en yont ferir el glui T. B. — 24) qaant Ü ne paerent
troyer de garant T. pucent ayoir R. — 25) quant bien ie pense a U
T. bien] fehlt R. — 26) dolour] docour T. R. — 27) obli T. R. —
28) ayis] yis R. teinne] tient T. R. — 30) ai ie] ai T. R. — 31) lors
me laidenge et confont et maudi R. — 32) car ie yoi bien qa*il ne li
en soyient T. sai] croi R. Ten] s*en R. — 33) dritte Strophe bei T.
nulni T. R. — 35) asses T. R. -~ 36) faus] faint T. R- — 37) eaban-
dise T. esbaudir R. et baudise T. (var.) esbaudis euer T. (var.) —
38) mais n'en sai etc. T. deyant li T. — 89) tant ai de peine et de
mal et d'annoi T. R. — 40) que me T. or me coyient. R. yos] me
R. — 41) Bele de tout aear^e, Dieu merci T. R. — 4i) traocU] (so in
der Hds.) trayail T. R. de yos meri R. — 43) s*a] se T. a dolour
yis, si muir ne me coyient R.
Die Liederhandschrift 381 der benier BiUliothek. 87
8.
1 Diex est aosinc com est li pellicaiis
qni fsAt 8on nit ou plas hant arbre sus;
et li mttQTait oisiane, qui vient de ins,
ses oiseillons oeist, tant eet pnans.
5 Li peres rient deatrois et engoissons;
da bec s'ociBt; de son sanc dolerona
Tivre refet tantoat ses oiseillons.
Diex fist antel, qoant, aus sa passion,
de son dons sanc racheta aea enfana
10 da diable qoi moolt eatoit poiaaana.
Li gaerredona en est maayaia et lena,
qoi bien ne droit ne piti^ n'en n*a noa;
aina eat orgoiex et baraz aa deaaa,
felonie, traiaona et bobanz.
15 Moolt pareat ore noatre eatat perillooa.
Et ce ne faat li eaaamplea de eeos
qoi tant aiment et noiaea et ten^na, —
ae eat dea clera qai ont laiaaiö sermona'
poor gaerroier et poar tner lea gena, —
20 iamea en Dien ne fuat naa bom creant.
Noatre ciez fet toaz noa menbrea doloir;
ponr ce est bien droia qa'a Dien nooa en plaingnona;
, et grant coapes ramaint aenr lea barona,
qni il poiae, qnant aucuna veult yoloir;
25 et entendre gent en fönt moolt a blaamer,
qoant tant aeyent et mentir et goiler.
Le mal en fönt deaear aoa reyenir;
et qoi mal qoiert, mal ne U doit fulUr.
8. Tarb^ p. 119, nach 184, 66 ond Moocbet. Hier obne Noten.
1) aaainc] enai T. B. com eat] come T. B. — 2) oo] el T. R. —
8) aoa] yint T. R. — 10) don deaoble qoi trop eatoit p. T. doo deaoble
qoi tant pareat p. E. — 12) qoe bien et d. et p. n'a mais noa T. R. —
15) ore] orT. — 16) ce] ae T. R. (nor andere Schreibart, hier ge-
wöhnlich). — 18) ae] ce T. R. — 20) creana T. R. — 21) chief. T. lea
menbrea T. R. — 22) c'eat T. — 23) ramaint] ra molt T. R. grana
coopa rabat fut tomber aoa barona, fälschlich in T. angegeben ala Lea-
art yon R. et grana corpea ramont aor lea barona T. (66). ramaint
sor lea b, T. (184). — 24) coi R. yoloir T. R. — 25) entendre] entre
T.R. en tendre gent en aon m. etc. (yar.)? fönt] aont T. R. — 26) qoant]
qoi R. — 27) deaaoa eoa T. reyenir] reyertir R. — 28) maoa ne
ü T.
88 A. Bochat
Qai petit mal ponrchace, k son poToir,
30 li gratis ne dolt en son euer remaooir.
•
Bien devron mes en Testoire yeoir
la bataille qai fu des deos dragons,
n com on tmeye nn livre des Bretons,
doDt il coTint lea chastiaaii ins cheoii^.
35 C'est eil siecles quo il coTient Terser»
86 Diex ne fet la bataille finer.
Le Sans Mellin en coTient fors issir
ponr delivrer qni eatoit a venir.
Mes Antecriz Tient, se povez savoir
40 a ma9aeB qn'ennemis fet moToir.
Sayez qni sont li vil oisel pnant
qni tuent Dien et ses enfanconnez:
li papelart dont li mons n'est pas nez,
ains sont pnans» ort et yH et manvais;
45 il ocient tote la simple gent,
ponr lenr fians moz , qai sont li Dien enfant.
Papelart fönt le siecle chanceler,
et, par S^ Pierre, mal les fet encontrer;
fol. 4. il ont tolne ioie et soulaz et paiz.
50 Cil porteront en enfer les gries fais.
Or nons doint Diex lai servir et amer
et la dame c'on ne doit onblier,
qni nons veille garder a tonz iours mais
dez puz oislans qni si ont bes manrais.
9.
Tont aatresl con l'ente fet venlr
li arosers de Tjaue qni chiet ins,
fait bone amonr naistre et croistre et flonrir
li remenbres, par constnme et par ns.
30) doit] pnet T. R. — 31) Bien devrions ens Testoire veoir T. R. ^
32) de la bat. T. R. ^ 33) un] en T. R. — 35) eil] eist T. R. qne]
cni T. R. — 37) Merlin T. R. hors T. les cans Mellin T. (66). —
38) delirrer] deviner T. R. qn'estoit k avenir T. R. — 39) ce poes
▼OS s. T. R. — 40) a macnes] ans maliees T. R. ans macens T. (66,
184). — 41) pnant] pngnais. — 43) mons] noms T. (66). — 46) ponr]
par T. li] de T. — 49) tolu T. — 50) s'en porteront en enfer Je
grant fais T. — 52) qn'on n'i doit T. -^ 53) qni] qne R. et nons
Toille etc. T. — 54) qni ont Tenin es bes T.
9. Tarbe p. 68. nacb 66, 7613 nnd Monchet. Hier mit Noten.
2) de Taigne T. ins] sus T. — 4) remenbrer T.
Die Liederhandscbrift 231 der berner Bibliotbel^ g9
5 D'amoor loial n'ert ia nns an desns,
ftins le co?ient au desouz maintenir;
poar ce est ma donce doloar
plaine de si grant peoor.
Dame, si faU grant vigoor
10 de cbanter, qnant de euer plonr.
PIeüst a Dien, poor ma dolonr guarir,
Tiabö, qae ie sni PyramuBl
Mea ie toI bien se ne puet avenir.
Ainai morrai, que ie ne Ti?rai plus.
15 Abi, bel6, com sui ponr tous confns,
qne d'nn earrel me Tenistes ferirl
Espris, ardant, fni d'amonrs,
qnant tos vi le premier iour;
li ars ne fn pas d'aubonrt
20 qni si trait par grant doa^nr.
Dame, se ie serrisse Den antant
et priasse de Trai euer et d'antier,
oon ie fais Tons, iesal certainement
qu'en Paradis nens antre loier.
25 lies ie ne pnis ne seryir ne proier
nelui fors youb a cui mes cners 8*atent.
Se ne pnis apercevoir
qne ia ioie en doie avoir;
ne ie ne vons pnis yeoir
30 fors d'oil clos et de euer noir.
Li propbetes dit Toir, qni pas ne ment,
car en Ia foi fandront li droitnrier.
5) n'iert nns an d. T. ^ 6) le] les T. _ 7} c'est T. Tarb6 fuhrt
bier eine Lesart von R. an; ich habe dieses Lied in der Ausgabe yon
1742 nicht gefunden, als sie mir zn Gebot stand; jetzt ist es
mir nicht mehr möglich die Angaben Tarb^'s zn controUiren, welche
in Bezug auf R. oft unrichtig sind, pour quoi ma dame dolor (R.) —
8) doufor (R.) — 12) qu*el fust Tbisb6, car ie suis Pyramus T. —
13) ce T. — 14) que ie n'en aural plus T. — 15) bele] dame T.
ponr] par T. — 16) qnant d'un T. — 17) Vers 19 bei T. — 18) Vers
20 bei T., wo anstatt doucour: vigor, was richtig ist. — 19) bei T.
17 espris fui d'ardent amor. — 20) bei T. 18. — 21) Dame se le ser-
▼isse Den amasse antant T. (66). — 22) d'antier] entier T. — 23) ie
sai c] bien sai a escient. T. — 24) qu*en P. eusse autre loier T. que
ie en P. en eusse loier (R.) qu'en P. neust nul tel loier (7613). —
26) dame fors ^rous T. — 27) si T. — 28) comment ioie en doie
aToir T. — 29) et ie T. — 30) f. dlex clos T. — 31) di Trai ne pas
etc. T. — 32) qne en Ia fin T.
90 A. Sochat
Et la fins est Tenne yoirement,
que emantes Tsint meroi et prier;
35 ne seryices n*i pnet avoir meeüer,
ne bone amonr, n'atendre longnement.
AiüB a plnB orgnielz poyoir
et bobanf , que dona vonloirs;
n*encontre amonr n'a saroir.
40 C*a(endroie sans espoir?
Aigle0, 8*en vont n*i pnii merci trouTer»
bien sai et yoi c'k tonz biene bi failli.
8e Tons ainsi me roles achiever,
que you8 de moi n'enssiea quelqne merci
45 ia n'anriez mais nnl si loial ami,
ne ne porrois a nnl ionr recoyrer.
Et ie moirai ma yie,
amours sera maia peris, ^
loing de yostre bian der Tis
50 on naut la flonrs et 11 lis.
Algles ia tonz ionrs apris
a estre leans amis,
si me yandroit miels •!• ris
de rons, qn'estre en Paradis.
10-
1 Empereres ne rois n*ont nnl pooir
enyers amonrs, ice yons yeil ie proyer.
n pnent bien doner de*lenr ayoir
terres et fies, et mesDaiz pardoner.
5 Et amonrs pnet hom de mort garder
3^ yoirement] droitement T. — 34) qne] qnant T. et] ne T. rwnt
m. ne proi« T. (66). — 35) et bian seryir n'i p. ete. T. — - 36) ni
bians parier n'al T. — 37) orgueil T. — 39) ne contre amonr n*est
T. — 40) qu*atente sans desespoir T. qn'atendre sans espoir T. (66). —
41) TOBt] yons T. n'i] ne T. — sans yons (R.) — 43) eschever T. —
44) n'aiez q. m. T. — 45) ia n'anrez mais nn si T. — 46) ne lamaia
ior ne ponrrez reconyrer T. -^ 47) et ie me morrai cbaitia X. —
48) loin etc. T. — 49) oo naist la rose etc. « 50 T. oü est Ja
rose (B.) — 50) ma yie en sera mais pis T. — 51) j*ai tonz T.
10. Tarb^ p. 37. nach 7613, 66 und Mouchet. Hier mU
Noten.
2) ce yos y. ie p. T. R. — 4) mesfaiz] foriut T. R. — 5) 6t]
mais T. R. hom] home T. R
Die LiederhandBchrift 231 der berner Bibliothek. 9X
et done ioie qoi dure,
plaine de bone arenture.
Amonrs fet nn hom miex yaloir
qne nus; fors 11 nes porroit amender:
10 Les grans desirs d*aine da graut Toloir,
Uez qae nus bom ne paet contrepenser.
Senr totes riens doit on amoor amer;
en lai ne faut fors mesnre
et ce qo'ele m'est trop dnre.
15 S'amours Touslst gnerredoner antant
com ele paet, moolt set nons h droit.
Mes eile ne yealt; dont i*ai le oner dolant,
car ele me tient, sans gnerredon, destroit;
et ie so! eil, qoiex qae la fin en soit,
20 qai a loi servir sorroie;
empris Tai, n*en reqaerroie.
Dame, aora la bien qni meroi atent.
Yoas sayez bien de moi, an parettroit,
qae Tostres sni; ne pnet estre aotrement.
25 Je ne sai pas se ce mal me feroit.
Se tant d'essais faites petit d'esplois:
qae ce ie dire Tosoie,
trop me demeare la ioie.
Je ne coit pas qn*U onqaes fast nns hom
30 c'amoars tenist en point si perilleos;
tant mi destraint qae j'en per ma raison;
et bien sai et toI qae ce n'est mie k ainz
qaant me monstroit ses samblans amoreas,
Bien caidai avoir amie,
35 mais encor ne Tai ie mie.
6) doner T. B. — 8) am. fait bien an home m. ▼. T. miex fehlt B.,
sonst wie T. — 9) nus miex qae li ne poroit amender T. miex qae
noa fors 11 ne p. am. B. — 10) d'ame] done T. B. du doas yoloir T.
doa grant t. B. •* 11) contrepenser] aatrepenser T. B. (in der Hds.
sieht pet für paet). — 13) fors] qae T. B. -« 16) com el poet moalt
fast »eg nons adroit T. B. (ele B.) — 17) mais nel vaet pas T. mais
el ne Taet pas B. — 18) car el T. qa^ainsi me t. B. — 19) et si sai
eil qaels q. etc. T. B. — 20) qui a li senrir 8*otroie T. m'otroie
B. — 21) requerroie] partiroie T. B. (recrerroie). — 26) se] de T. B.
d*eipl.] esploit T. B. d'essais] d'essains B. (essoins). — 27) se T. B,
M] fehlt B. — 29) qa*il fast onqaes T. qa'el B. — 30) si] plus T. ^
32) et] fehlt T. B. ainz] gieas T. B. — 34) b. caidai prendre la
pie T. - 32) lies: n'ert — 26) d'eslais.
92 A. Rochat
Dame, ma mort et ma Tie
est en tohb, qne qne ie die.
Raool, eil qni seit et prie
aToit bieo meetier d*aie.
11.
1 MaoTaifl arbres ne pnet flonrir,
ainz seqne tonz et Tait croilaat;
et hom qui rainme
ne porte frait, aina ra morant«
5 Flora et frnit a tant de Talor
qae niu nel poroit esligieTy
qne de touz maus puet alegier.
Frnit et natnre Tapel on:
or T08 al devisi son non.
fol. 5. 10 De ce frnit ne pnet nni esmee ,
se Diex ne le fet, proprement
Qni a Dien amer et eerrir
done cner et cora et talent,
dl qnienlt dn frnit pmmierement
15 et Dies Ten fet riebe seconn.
Par le frnit fn 11 pmmiera plonrs,
qnant Eve flft Adam pechier.
MaiB qni de eon frnit Tenlt mangier,
Dien aint et sa mere et son non:
20 si qniendra dn frnit de saiBon.
Seignonr, del arbre, dit tos ai
de natnre, de qn'amonn Tient;
39) aroit T. die iwei letzten Vene feblen R.
11. Tarb^ p. 122. naeb 66, 184, 7613 nnd Moncbet. Hier mit
Noten.
2) secbe T. R. — 3) et hom qni n'aime, sant mentir T. R. —
5) fl. et fr. de cointe semblant T. R. — 6) porte eil en qni naast
amonr T. R. pour ce est faus qni n*a amoun T. (7613). qne nns
n*en p. esl. R. — 7) et oel frnit a tant de Talonr T. R. en ce fruit a
tant de donponrs T. (7613). Anf 7 folgt T. R.: qne nns n'en poroit
esligier, car de tons mans pnet allegier. In der B. Hds. fehlen 2 Zei-
len zwischen 4 nnd 5. — 8) fr. de natnre l'apelle on T. R. flonr de
nat Tapelle on T. (184). — 10) ce] eel R. esmes] sentir T. R. —
11) se D. nel fet premierement T. R. , (T. 7613 wie hier). — 14) den
fruit trestot avant T. R. (T. 66 wie hier). ^ 16) por T. — 18) de
aon] don hon T. R. — 19) aime T. aim R. — 20] dn] le T. B- —
22) dont amors vient T. de qnoi am. Tient R.
Die Lfederhandschrift 231 der berner Bibliothek« 93
da frait meor cont^ tob ai
que eil cneillent qni a Diea se tieimeiit.
25 Et da fruit yert me resovient
qai ia en moi ne meürra:
c*e8t 11 frais en qae Adans pecha;
de tel fruit est plains mes vregiers.
De qae ma dame Tit promiers,
30 ai de 8'amoar piain euer et cors
ne ia nal ioar ne 8*en istra fors.
Bien croi da fruit ne gosterai
que ie cueilli, aineois m'aTient
ei com a Tenfant, bien le sai,
35 qui entour Tarbre va et Tient
ne ia amont ne montera;
ainsfli mes cuers foloiant ya.
Tant parest grant mes desirriers,
que ie en tien mes grans maus chiers;
40 si sui efiraez, com li ors,
Ten li qui est touz mes secours.
Douce, se ie povoie cueillir
du fruit meür de tos amer,
si com Tous aTCz fet sentir
45 Tamonr d'ayal et ^omparer,
lors me pourroie saouler
et Tenir a repentement.
Par Tostre dons conmandement
me daignez amer Ia meillour»
50 c'est Ia precieuse flor
par cui tos Tenistes Qa ins
dont 11 Deables est oonfris.
Mere Dien, pour Tostre dou^onr,
du bon fruit donez saTour;
23) ie TOS ai T. — 24) que eil quiealt qui a D. se tient T. R. —
25) mais dou f. T. B. — 26) meurira T. B. mourra (T. 7613). main-
dra T. (184). — 27) en que] dont T. en quoi B. — 28) tel] ce T. —
29) des que T. B. Ti T. B. — 30) ai] oi T. eu B. — 31) ia] a T.
ß. ne s'en] n'en T. B. -— 32) croi] cuid, quit T. B. — 33) que coilli
ai T. B. qui cueilli ai s'amours ne Tient T. (7613). — 35) zwischen
34 und 35: ki a. Ia brance se sostient T. B. qui] et T. B. — 37) fo-
loiant] folement T. B. foloiant T. (7613) — 39) tiegne B. — 40) ef-
ßraca] afin^s B. — 41) secours] tresors T. B. — 42) Dies se T. B
44) m'aTez T. B. — 45) comperer T. — 46) bien saoler T. — 49) me
donez T. B. — 50) ce est. T. ß. — 51) pour] par T. B. — 54) me
dones T. B.
94 A. Hochat
55 qne de Tantre al ie senti plus
c*onqaee eiioore sebtist diu.
12.
1 Qni set por coi amonn a noo amonrs
qni ne grleve fon les siens seukment?
Qni le saara, s'en die son talent;
que ie ne sai» se Diex me doint seeoiin.
5 Amours sanble diable qni chaatie
et grieye plns eil qui en lixi se fi^
Pias et poisaement, se i'aie ia merci,
plus qne poor moi .e. mile tans ponr li;
qne ik pnet on recorder felonnie.
10 Je sui tons siens et s'en sent les dolonrs,
et me poise de son mal dnrement;
car en son bien trnis mon ayancement;
car de s'onear vient grant biens a plnsenrs.
Et eil sert bien son seignonr, qui ebastle,
15 a qni poise qnant il fet vilenie.
Mes amonrs n*a eure de nul chasti;
car on Patent et yoi et oi
qne ne li chaut de rtens qne on li die.
Amonrs m*a fet tante foiz conrrocier,
20 qne mon conrrons n'a mais point de poToir;
ains sni tonz siens qnant plns m'en despoir,
56) c*onqnes encor n'en sentl nns T. c'onqnes ce croi ne fist nos R.
Es folgen noch T. B.: Phellpe, laissiez vostre errour | ie tos ri ia
bon chanteonr | chantes et nos dirons desns | le chant te Deom
landamns.
12. Tarbi p. 59. nach 66, 7613 und Monchet Hier ohne Noten.
1) qni set] savez R. — 2) qn*il ne T. qne ne R. — 3) diae T. —
4) car ie nel sai t. R. — 5) qni maistrie T. R. — 6) engigne ploj
oelni qn'en Inise fie T. et plns engine celui qni Ini se fie R. — 7) et
poise moi se T. R. — 9) qne on Ia pnet rester de felonie T. qnant
on Ia pnet trester de felonie R. qnant on le pnist blasmer de Tilonie
R. (yar.) -» 10) Ia donlonr T. nens] hom R. — 12) et en son bien
enid mon T. et en sont bien chier mon ay. R. et sont bien ehier
tttit ayancement T. (7613). — 13) car de senrir yient il biens a pl. T.
R. car de seignenr yient il etc. T. (66). ^ 14) qnil' chastie T. —
15) et qni li pois T. et qni li poise R. — 16) eure de tel chaad T.
R. — 17) car ele i a tant yeü et oi T. car ele i a tont y. R. —
18) de] fehlt R. — 21) uns sui plus s. qnant plns me deseepoir
T. R.
Die Liederhandschriit 331 d«r benier Bibliothek. 95
aasi com eil qni, delez le foier,
gist malades et ne «e paet deffendre,
ainB sa gent par mi a fendre.
25 Ainsi di ie ce poor moi detenfler;
i fet grant bien qaant en ose parier:
miex en pnet on les sans d'amonr entendre.
Se ie m'en doeil, ne fait a menreiller;
qae Diex Ta fet por gent faire doloir.
30 La ou amonrs le m'amena veoir
ne ie ades' en an dons atachier
qu'ele me fist de sa blanche main tendre,
qnant la main me print au sala rendre;
mielz ain la main, dont ne me volt adeser,
35 que Tautre cors on se me fet penser»
car du confort set eile assez rendre.
Qcd ses annoiz i sanroit bien hair,
se il Toloit, plus qae nns autre hom.
Mes n*est, poar ce, leaatez ne raison
40 qni bien ainme qoi s'en doie partir;
ains doit amer chascans sa renonmee;
et se amoars estoit bien apensee,
eile denroit aas fins amis leaas
poYoir et secours poar soffrir trop grans maus.
45 Ainsi seroit servie et honoree.
Dame, merci, la miex enbalsamie,
qni nait et ioar voi .c foiz d*an estal,
me fait parier de vons si a ceTal
qa'il m'est a^is qae merci ai trovee.
34) et menace la gent etc. T. B. — 35) aassi T. B. ce] c*est B. —
26) U f. g. b. qoant on en os parier T. B., ot B., sonst wie T. —
37) l'assaat d'amoors atendre T. Tass. d'am. entendre B. — 39) car
D. l'a fist por etc. T. B. — 30) la m'amena T. B. — 31) ie fas ades
en on dons atachier T. fehlt B. (T. behauptet fälschlich, daCi er dem
Ks. Moachet folgt. — 33) fehlt B. — 33) qnant par sa main T. B. a
salut T. B. — 34) aim g^ T. aig B. dont me Tolt ad. T. ou me t.
adeser B. — 35) ce T. qae Taatre cors me fet a c. penser B. —
36) en an confort qn'amoars set anx siens rendre B. — 37) Qni set
amer, il saaroit bien haIr T. B. — 40) qa*il en doie partir T. B. —
41) ains doit chascans garder sa T. B. — 43) eile donroit a fin ami
loial T. B., — 44) ioie et seconrs sans avoir trop grant mal T. B. —
46) embalsamoe T. B. — 47).Toi] bais. — 48) me f. de tos p. si a
cheral T. — 36) a un confort and wie B.?
96 A. BoehM
I 13.
1 Li roncignons ohante tant
qn'il chiet mors del arbre ins.
Si bele mort ne vit niu,
si doace ne ri plaisant.
5 Autreci muir en chantant a bans cris;
et si ne pais de ma dame estre oiz,
n*ele de moi piti6 aToir ne daigne.
Gele dit qn'ele tant
c'onques si fort n'ama nns;
10 ce fet les amans confus,
que trop mentent 11 traant.
Mes dame doit quenoistre, a lenr fans dis,
qae de tons Mens soit leor fans cners partis;
si n'est pas droiz que pitiö leor en preigne.
15 J'en tenrai Dien a garant
et tons les saints de laissns
que plus de moi n*ainme nns:
si en Teil amendement;.
ne ia de ▼oub ne soie mais ois,
20 uns me tolez vos debonaires diz
et me cbacies com beste de monteigne.
Onqnes fiert^ n'ot si grant
vers Pompee Jnlaius,
qne ma dame ne yait plus
25 Ters moi, qui muir desirrans.
Devant Ini est touz iours mon espoir
fol. 6. et nuit et iour li ori mil fois merci,
baisans ses piex, que de moi ii souTeigne.
13. Tarbi p. 42. 7613, 66, 184 und Mouchet. Hier mit Noten.
2) que mors cbiet del T. B. — 3) bei Hds. — 4) tant dooee ne
si p. T. R. — 8} chascuns dit qu*il aime tant. T. B. — 10) les] fins
T. B. ' 11) truant] auqnant T. (7613). — 12) mais ma dame B. ftas
dis (7613). — 13) biens se est leur euer partis T. soit] est B. —
14) lenr] li T. n'il n'est pas d. que p. ne Ten p. B. — 15) tesral]
trairai T. B. — 17) que se nus puet amer plus T. B. — 18) que ie
n*aie amendement T. B. — 20) me] mi B. debonaire Tis T. R. dis]
7613. — 23) Julius T. B. — 24) ne Tait] n'en ait T. B. — 35) muir]
sui B. — 26) mon espoir] mes ^periz T. B. — 27) mille T. li crie
mil mercis B.
Die liederhandschrilt 231 der bemer Bibliothek. 97
Je ne cuit pas que serpens
30 n'aatre beste poigne plus
qne fet amoars an desas.
Trop parsont U cop pesant;
plus trait soTent qae Turs ne Arrabis;
n'onqaes encor Salemons ne Davis
35 ne s'i tindrent, ne c'ons faos d'Alemeigne.
Mains grans asaus m'anra amoars basti.
Chanpon ya t'en, et non pas a enyiz,
et salne nostre gent de Cbampeigne.
14.
1 Qoant la Saisons dn tans s'asegure,
qne bians estez se raferme et esclaire,
que tote riens a sa droite natore
Yient et retrait, se trop n'est de mal aire:
5 lors chanterai, qne plus ne m'en puis taire,
ponr conforter ma crnel aventure
qoi m'est tonmee a grant desconfitnre.
J'aim et desir ce qne de moi n*a cnrej
et ans antres la voi si de bon aire.
29) bei T. die 4. Strophe, wahrend die vorhergehende die 5. ist. —
30) on antre B. — 35) sH] se R. ne tanfox d'Alemaigne T. (7613).
Darauf folgt T. B. : n'est merveille se ie sni esbahis | qne li confors
me yient si a enyis | ke ie dont molt ke tons biens ne sonf-
fraigne | — Dame de yos mes caers ne est partis | sl vos en jor
les grez et les mercis | ke ie ateno k'encor de yous me yeigne. —
36) grans] dnr — assant T. B. — 37) t'en] tost T. B.
14. B. 389. fol. 197. (messire Gkiisses) fehlt bei T. und B.
Kaetzner IH (vidame de Chartres). Fr. Michel: chansons du Chaste-
lain de Concy p. 125. Bomfahrt p. 252. (B., M.» BO.)
1) don tans se raseüre B. del douc tans s'aseg. JA. BO. —
3) resdaire BO. se rasreine et esclaire M. — 3) droite] douce M.
BO. B. et tonte riens B. — 4) male aire B. — 5) cbanteir m'estoet
c«r plux ne me puis taire B. lor chanterai car plus M. BO. — 6) por
conforteir mest creuwe ayenture B. — 7) desconfiture] mesayenture B.
RO. — 8) Tain — ceu ke n'ait de moy eure B. i'aim et desire qui
de moi n'a eure BO. (nature ist verlesen), ep que] ce qui M. —
9) zwischen 8 und 9 fehlen 2 verse: lais k'en puis ie? amors Ie me
fönt faire B. Las iou li dis k*am. Ie me fist faire BO. Las que en.
puis ie, amours Ie me fait f. M. — Or me heit plus ke nulle creature
B. RO. si me etc. M. — et as autres Ie voi M. BO.
Jahrb. C rom. n. engl. Lit. X. 1. 7
93 A. Rocbat
10 Diex! por coi Taim, qnaiit ie ne U pttis pUdre?
Si ai ie dit folie et mesproianre;
qae bien amer ne doit avoir meBitre.
A ma dolour n'a mestier coTretare;
•i soi Borprifl, qne ie ne sai qne faire.
15 Kar acointai si tres bele ilgiire,
poor tel dolour et poor tel mal a faire,
qni ce me fet qne nua ne paet detfaire,
fors sei fini oaers dont vers moi est si dare
qu'a la mort sni, se sa goerre me dare.
20 Amoor, amoar, ie mnir et Banz droiture!
Certes ma mort yous devroit monlt desplaire;
car en tous ai mise tote ma eure
et ml penser dont i'ai plus de .c. paire.
S'or TOUS poolt mes biaus servises plaire,
25 lors en seroit ma ioie bien seüre;
on dit pie^a que partout a mesure.
Que crieus fet ses cners, s'il 11 otroie
moi a hair, que trop Ten toI certeinne;
que tout cest mont ne li demanderoie
30 fors qne s'amonr qui a la mort me munoe;
c'ele m'ocist, trop fera que Tilainne;
10) Dens por coi Fain B. ie] ion M. RO. — 11) or ai ie dit folie
sens droiture B. RO. folie et desmesure M. — 12) k'en bien aner
B. M. RO. — 13) mestrier oouTreture RO. mestier covert. B. M. —
14) si seux sospris, ke ne m*en puis retraire B. si soospris sui qoe
ie ne sai que f. M. si sui soupris RO. und wie B. — 15) fehlt B.
si] sa M. sa tres douce faiture RO. — 16) fehlt B. ne poor tel mal
a traire RO. ne p. ces maus M. — 17) ke een me fait ke nals ne me
puet faire B. ne puet deffaire M. (sonst wie B.) qui ce m'a fidt qoi
ne me p. desf. RO. — 18) fors ces gens cors qu'enrers moi B. ses
fimples euer« qui point ne m'a mesure RO. -^19) sui] seux B. qne
a la m. sui se la g. mi d. M. mort m'arera se ete. RO. — 20) Diese
Strophe fehlt B. — 31) nous dereroit despl^e RO. Tons derroit
bien M. mors M. RO. -^ 22) toute mise ma eure RO. — 83) et mes
pensers dont i*ai Ie ionr c. p. RO. et mes pensers M. (sonst wie
hier). — 24) pooit] deroit RO. peust M. -> 25) bien] plus H. RO. —
26) on dist M. RO. p. qu'il est de tout mesure M. RO. (deeont: ver-
lesen RO.) — 27) ke cruiers fait li cuers ki li otroie B. que esl-^
et qae fait ses cuers se li M. se li RO. — 28) a moi hair dont li b
Toy c. M. moi enhttr dont ie la Toi c RO. moy a grereir dont eJle
est si c. B. — 29) k'en tout Ie mont plus ne dem. B. qne en loot
H. ~ 30) ke a la m. B. riens for s'amonr RO. — 31) trop.] mnlt &
molt M. RO.
Die Liederhandschrift 231 der bemer Bibliothek. 99
et 8*ainsi est qve ponr li morir doie,
ce est la mort dont mielz morir Tondroie.
lö.
1 Ne plus qae drois puet estre sanz raison
ne qne raison puet estre sanz droitnre,
ne porroit nus, selone m*entention,
fol. 6. b. estre vaillans ne cor [tois], a mesnre,
5 [se] de son euer n^a fait k amonrs don;
et cait qu'amours destraingne en sa prison,
lors paet Toloir, qnant amonrs le maistroie.
Rois, Sans amoar, pas estre ne Tondroie.
Donce dame, bien est liens et saison,
10 s*il Yons piaist, qne de moi preignes cnre;
ear senri ai lonc tens, sans gaerredon,
d'un cner si fin et d*ane amoor si pure,
qu'a mon povoir n^ai aatre cuisanpon
fors bien servir; se met a abandon
15 cner et cors tout, et du tout m'i otroie;
n'en requerrai, que qu'aTcnir m'en doie.
N*est pas amis qui oste son penser
de bone amonr, ponr riens qal en aveigne.
Mon cner n'en veil partir ne desevrer,
20 ains Teil ades qne touz ionrs m'en soveigne,
ia, sanz merci, ne Tenvoie toomer
par derers moi; n'aroit il oü entrer;
cors li fandroit, dame, se Diex me vole,
com ie di voir; mes pol croi qai m'en croie.
25 Dame, mercil qne ie sni an finer,
se de Tons n'ai seconrs ponr chant qni de yons veigne ;
trop haut pensai, dame, de Tons amer,
ne talent n*ai que repentent m'en teigne;
qni m*en reprent, moult en fet k blasmer,
30 qnant ie ne puis en vous merci tronyer.
Se fu amonrs qui m'a mis en tel voie,
dont ie me piain , s'ele ne me ravoie.
Dame et amonrs, se i'ai de riens mespris,
pour Dien vous proi qne me soit pardonnee
33) s'ensi B. RO. s'anssi M. — 33) ceu est •— mnels B. con est —
vanroie M. RO. voldroie B.
15. Weder in T., R. noch in B. Hier keine Noten (s. die An-
merkungen).
7*
XOO A. Roohat
35 la folie, dont doi estre repiins
par bone amoor, quant de riens Tai blaamee.
Je pens a yoae nuit et ioar et toos dU,
n^ rien aatre n'est mes caers ententis;
et b11 vous plaUt que ponr yons morir doie,
40 ooe ne ta mors si plaisans com la moie.
Certesj dame, moolt est eil entreprios
qai, Sans amours, cuide monter en pris;
estre ne pnet, ne croire non porroie;
et qai le croit, n*a droit en avoir ioie.
16.
1 Aymanz fins et umes,
se li mons ert yostres en pais,
n'ai ie pooir ne doatance
qae d*aasinc bone esperance
5 Tous aint nolie aatre iames.
Mes, par faute de merci,
mi sont a bien pres failli
comfort et bone atendance.
Or 8*il Toas piaist, il m'iert meri
10 se qae i*ai lonc tans serri
Hai losengier y servals de yilonnie,
craeas de faire annai et pesance
aus ameurs de vaillance,
flneroiz yoas ia, maayais?
15 nenil yoir, ains ert ainsi:
de maayais oisel lait sir
de felon maayoillaaee;
c'onqaes du yaissel pourri
nulle bone odear n*issi.
16. B. 389. fol. 9. (Herrig's Archiv, Lied XIX: Gathier d'Aipi-
nas.) Hier mit Noten.
1) Ay amans fins et yrais B. — 3) iert yostre B. — 3) pooir]
paor. B. — 4) d*aasinc] de se B. — nals autres B. iamaiz B. —
6) per B. — 7) mi sont B. — 8) bone esperance B. — 9} il]
fehlt B. — 10) se] cen B. — 11) in B. die vierte Strophe; hier sehr
verderbt Jangleor yostre boufois. — 12) ki ades faites sordois B. —
13) as ameors de yaillance B. (de pairleir a lor neozance). — 14) ne
fenereiz vos iamaix. B. — 15) nenil yoir ains iert ensi B. — 16) de
yilain oxel lait cri B. — 17) et de felon maavoUlance B. — 18) non-
kes de yaiszaul porri. — 19) nulle b. odoor nissi B.
Die Liederhandflchrift 281 der berner Bibliothek. joi
20 II n'est anois ne esmai«,
quaot me menbre des iez gnais
et de la douce senblance,
qa'ele me met en oubliance;
com ie plus saeftre grief fais ,
2ö onqoes riens tant ne m'abeli
comme Ü remenbres de lui
et la doace soavenance;
mes si me tniis esbahia,
qne le parier en obli.
30 Donce dame, ne pnis mais
d'amonr Boafrir les essaia;
qae plus ne sni en doutance
de la mort, mala a flance.
Et ponr ce da tont me tais,
35 qae da toat m'a maabailli.
Et 11 cners me destraint si
▼ostre grant deaevrance»
qae se n'en n'avez merci:
partans ert en .u. partii.
40 Tont aassi com Ferners » Mais
est des rabiz 11 balais.
De bont^ n'ai nale ingence;
si m'est pis la dessevrance
de celui dont ia n'iert pais.
45 Hais or sont trestait peri
8i tres bien fet signori,
8*ele ne qoiert tel delivrance
enTcr son loial ami,
dont felon soient honi.
^ sweite Strophe B. ü n'est dolors ne esmais. - 22) la] sa B -
S "^ "ü ^^'^^^ '•"«"^'^ ^- - 2*) ^"^^ Pl« ^ouL B.' -
rlL""" oT ^**"^ '**"">• - 2ß) ^'>^ U r. de U B.
r o7 , «* ** '^^^^^ contenance B. - 28) si] tant B. esbahi
^ -" 29) loa B. - 30) Diese Strophe fehlt B. ~ 40) Dritte Strophe
^. ensi com de ferner mais. — 41) et dou safir li beUais B. —
«) est grande la decevrance B. — 43) ke Talors n'en ait poissance
^ - 44) a ceU ke m'ocira B. (vielleicht y. 42: si m'est grans la des-
wwance, 43: ke bont^ n'a nale ingence, 44: a ceU dont ian'ertpais;
™ 40, 41 wie B.) — 45) mais or seront bien peri B, — 46) sni
aottlz bienfiut signori B. — 47) s'or ne fait teü demoastrance B. —
*») enyers B. Darauf folgt B, die zweite Strophe und dann noch
««ne, die hier fehlt.
103 A. Boehat
17.
1 L^autrier, par la matinee,
entre un bois et un vergier,
une pastore ai trovee
chantant por so! envoisier;
ö et disoit en son prämier:
si me tient li maus d'amonrsl
Tantost cele part m'en conrs,
qne ie ToT, del ramier;
Bi li dis, Sans delaier:
10 bele, Diex voas doint bon iour.
Mon salnt, sans demoree,
me rendi et sans targier;
moult ert fresche et colooree^
si mi plot a acointier:
15 Bele, vostre amonr vous qnier,
s'auroiz de moi riebe acort.
Elle respont: Tricheoar
sont mals trop eil Chevalier;
mielz aim Perrin mon bergier
20 qne riebe bome gengleoar.
Bele, se ne dltes mie;
Chevalier sont trop vaillanC
Qni set dont avoir amie
ne servir, a son talent,
25 fors Chevalier et tel gent?
Mes Tamonr d*an bergeron
certes ne vaut nn boton;
partes en vos a itant
et m'amez, ie vos creant
30 de moi auroiz riebe don.
Slre, par sainte Marie,
voas en parlee poor neant.
Mainte dame ont or triefaie
Sil Chevalier sondeant;
17. TarbÄ p. 92, nach 184 nnd Monchet. Hier mit Nöten.
5) en] un. T. R. — 6) si] ci T. cbi R. — 7) m'en tor T. R. —
8) que] et R, del ramier] desrainier T. R. — 18) iert T. — 14) me
T. — 16) acort] ator T. R. — 18) eil] li T. R. — 20) que riebe hom
menteor T. R. — 21) ce T. R. — 28) dont] donc R. dame T. —
28) vos en T. R. — 32) noiant T. — 33) ont or] auront R. ^ 34) eil
T. R. sosdoiant R. sodivant T. — 35) faus] fol R. ~
Die LiederbandMhrift 231 der berner Bibliothek. 103
S^ trop 8ont ians et mal pensant
pis valent que Guuielons.
Je m'en revois en maison;
c^ Penina qui m'i atent
m'aliime de caer leamnent;
40 abaissies vostre raison.
•
J'entendi bien la bergiere
qni me Toloit esehaper;
monlt li iia longne priere;
mes nl poi lie&s conqueeter.
45 Lora la pris a acoler;
et ele gete an haat crit:
Perrinety tray, trayl
Da bois pregnent bnper.
Je la lais sans demorer,
60 teor mon cheTal m'en parkt.
Quant ele m'en vit aier,
eile par ramponer:
cheyalier sont Irop hardil
18.
1 A la plus sage et a la miex vaillant,
ma bone amoor done si finement
qne ie ne pens a autre riens iriTant;
tant me sovient de son tres biau cors gent,
5 qae seor totes sa grant biaate resplant
qni tot adee croist en abeliseant.
Ponr ce 11 Teil biau prier, en chantant,
et amerj sans euer volage,
qn'ele est tant bone et tant bele et donce et sage
10 et simple et plaisans et cortoise en parier,
qn'ele se fet an mesdisans loer.
Je ne me pois tenir de lui amer,
qaant si bele ne voi ne sl plaisant;
ponr ce la veil seur totes honorer
15 et, mains jointes, proier en soupirant,
qnel ait pikie du plus leal amant
c'onquee amonrs peust ioie doner;
37) ie m'en Tais en ma maison X. R. — 38) quo Perrins est qui m'a-
taot B. — 42) qa*ele me reut R. qu'el me Toloit T. 44) poi] puia
T. -. 46) haut] grant T. R. — 48) k huper B. ä bner T. — 52) si
ae dit ponr nunpomer T. d me dif t par ramponier B.
104 A. BoohM
et 86 g*i fall, asses li a plonrer
de les iours de mon aage;
20 car maus d'amonrs qai onqaes n^asonage,
et Tolente, c'on ne puet acompUr,
fait plas sovent veiller qa'asses dormir.
Qnant ie la roi si noblement veni^
mes caers ne paet la grant amonr celer;
25 ainB fet ma face merreillier et palir.
Si qae sele mi daingnoit regarder,
a ses Maus ienls.li porroie moastrer
la grant dolonr qu'ele mi fefe sentir;
maifl ne mi veult conforter ne garir
30 de mon for sano malage.
Las c'ai ie dit? ains Bent donce rage;
qni n'est ioie, sans Ini, n'antre don^onts
qai me plenst tant com üait mes dolonn.
Dame, on biaatÄ bont^ et yalour
35 8ont tant, qae Diex voaa fait a toos plaisir,
et dit chascans qae voos estes la flonrs
de coortoisie et bone a Dien senrir
et Tostre cors amer et chier tenir,
si qae toos croist ades pris et honenrs —
40 dame loiaas^ noble et de biaas atoars,
sani orgaeil et sanz folage,
fol. 8. se ie tos ain, n*i doi avoir domage;
qa*k son ami fait dame mesproison
8*ele Tocist en lea de gaerredon.
45 Pame oü Diex mist, par bone entention,
les meilloars biens c*on paist trover aüloarx,
poar ce vos pri merci, en ma cban^on;
qae voas estes la mieadre des meilloars.
Et s'en Yons faat pitiez et doace amonrs,
50 ie ne sai mais oa troarer garison;
car ie n'aoar ne pris rien se voos non,
tant ain yostre seignorage;
car tant avez ao siecle d'avantage,
qae Yoas passez, de sens et de bonti,
55 totes Celles de la chrestiente.
Si Yoirement com ie dl viritÄ
et ie Tons ain de caer, sanz traison,
me doingne Diex, par vostre volente,
ioie et merci et sa beneieon;
18. fehlt T., B., R. Hier keine Noten, s. Anm.
Die Liederhandflchiift 331 der berner Bibliothek. 105
eo et mesdiflaos traitoim et felons
•oient maudit^ confonda et dampn^,
car il ont toat le sleole envenimi
par lenr desloial langage.
Dame, merci, noble de baat paiage,
65 eicliivei les, qa*il portent le yenin
dont ioie maert et amoors trait a fin.
«
Et Diex otroit aus loiaos de euer fin
ioie et honenr, riebesse et bone fin.
19.
1 Je n'ai loisir d'assez penser,
et si ne fiüs se penser non;
car tant mi plaist a esgarder
le cors le Tis et la Da^n
5 de cele qoi m*a en sa prison,
qne se ie pensole,
tant qne ie Toudroie,
nnit et ionr:
le qnart de dolonr,
10 qne la ne diroie.
Ele a gent cors et vis der,
boncbe bien falte et le menton;
le cner dedens ne sai esmer;
mais se pities n'i a foison,
15 tant mar la yi ponr moi grever.
Car moi et ma yie
tient en sa baillie
et la meillonr
qni soit, de s'amonr
SO ai plns grant envie.
Douce dame ne tous ennnit
se ie Yous ain, ie n'en pnis mais;
se fet amonr qni, ionr et nnit,
m*asant et ne me laist en pais:
19. Tarb^ p. 33. nach 7613 nnd Mouohet. Hier mit Noten. Fehlt
R., B.
3) car tant me plait a recorder T. — 5) en prison T. — 6) car
se T. — 9) dolonr] yalonr T. — 10) qn'elle a ne T. _ 11) cors le
^8 bien der T. ~ 14) car se p. T. (7613). — 15) tant mar l'aime T.
(7613). -. 18) et] fehlt T. — 20) ai tröp grant T. — 81) annit T. —
24) mi T.
106 ^* BodiAt
26 de Y0Q8 amer a moo oaer dit;
dame debonaire
tant me poes plaire>
c'onqaea pois
quo TOOS ▼!
30 ie ne m'en poi retnire.
Et me fet estre en despoir
qne ie ne pois nn biau sanblant
de la sade bninete avoir:
dire 11 vell assec sovent,
35 mala ie n*ai paa tant de pooir
qu*a 11 me dement.
Quant la voi presente,
mon ponrpens
partout et mon sens:
40 si fort m'espoyentel
Chanen, k ma dame t'enroi;
di 11 bien qae ie aui tons siens;
assez trneve plua biau de moi»
me« de plus fin ne sai ie riens,
45 que ie l'ain tant en bone foi;
bien veil qn'ele m^espruere;
et 6'ele ne me trueve
Sans amer
s'ele venlt amer,
50 de moi ne se mueve.
20.
1 Se Tai lonc tans est^ en Bomenie
et outremer fet mon pelerinage,
soffert i ai monlt dolereux damage
et endur^ malnte grant maladie;
5 mais or ai pis c'onqnes n*oi en Snrie,
que bone amoor m*a donö tel malage
dont mlUe foiz la dolour n'asonage.
25) a TOUB amer ai mon ener duit X. (7613). — 29) que ie vons con«
nnis T. — 30) ne m'en poi r. T. — 31) ce me fet estre en desespoir
T. — 32) nn] nul T. — 33) blondete T. — 34) Ie T. — 39) pers et
tout mon sens T. — 41) a la belle f envoi T. (7613). — 45) ear ie
ne
T. — 46) bien vent qu'el T. ^ 47) et s'elle me t. T. (Hds.: me me).
20. Tarb^ p. 63, nach 66 und Monchet. Hier ohne Noten.
1) Bomanie T. B. — 4) maint B. — 7) dont nulle L T.
Die Liederhandsohrift 231 der bemer Bibliothek. 107
aios croiet ades et double et monteplie
si qae la £ace en ai toate enpalie.
10 Gar ione dame et oointe et enTOisie,
douce et plaisant belle et conrtolse et sage,
m*a mis oa caer ane si donce rage
que i'en onbli le veoir et la loie,
si comme sil qai dort en letargie
15 dont nas ne puet esveiilier son coraige;
car quant ie pens a son tres dous visaige,
de mon penser aim mielz la conpeignie
c^onqaes Tristans ne flst d'Ysea s*amie.
Bien m'a amoars fern en droite Toine
20 par an resgart piain de douce esperance
dont na^rÄ m'a la plus sage de A»nce
et de biaut^ la rose soveraine;
si me meryeil qae la plaie ne sainne,
car narri m'a de si doace sanblance
25 c'onqaes ne Ti si tranchant fer de lance;
mes sanblant an chant de la Seraine
dont la doa^oars atant doloars et paine.
Si poisse ie sentir sa dooce alaine
et retenir sa simple contenancel
30 qae ie desir s'amoor et sa cointanee
plas qne Paris ne fist onqaes Elaine.
Et s'amoor n'est en moi trop Tilainne,
ia sanz merci nem ferai penitance;
car sa biaat^ et sa tres grant vaillance
35 et li biaas vis oa la vi prameraine
mont .0. sonpirs le ioar doni d'estraine.
Car sa face qai tant est doace et bele
ne m'a laissii c'one doace pensee,
et celle m'est aa caer si enbrasee
40 qne ie la sent plas efaaade et plas isnele
9) toate palie T. B. — 10) aTOisie R. — 11) belle coart. T. — 12) aa
T. — 13) oublie le voir et la ouye T. R. — 14) si come eil T. — 18) fist
Yseol R. Yseal T. — 19) droite iceine R. ~ 23) et m'esmerveille T.
et m'esmerveil R. — 24) fehlt R. — 26) mes el ressemble R. m. il ress.
T. — 28) paisse ie sentir sa tres douce T. si puis sentir R. — 30) s'a-
cointance T. R. — 32) envers moi T. et s'amour naist mie en moi
trop. ▼. R. — 33) n'en T. ia sans mentir n*en f. R. — 35) fehlt R.
in T. ▼. 36. — 36) in X. 35. -* 37) et sa face T. & — 38) doooe]
seole T. R.
108 A. Bochat
o'onqaes ne fast ne brese n*e8tincelfr(
si ne pois pas avoir loDgae dnree,
86 de pitl^ n'ai ma dame naTree,
qnaot ma ohan^on li dira la noavele
45 de la dolour qoi pour lai me fla^le,
Chanson ya t*en a archier qui yielle,
et a Baoul de Soissons qui m'agree:
di lenr c'amonra est trop tranchant espee.
Anmerkiingaii su den verderbten Stellen.
lied 1. Yen 4. Lies: et B. en est fet
7. fei et pautonnierfl.
8. atraians Tistes et.
9. oat] ont
11. ses = ces —
15. ces auf amonr heMogen,
19. dont] dont.
21. apris.
25« qae ii*en aie.
^. et de TOS pres.
Lied 2. Vers 1. serries a. 4» 13. 6, 19.
9. ie oe sni pas si com.
12. qae nas ne.
13. et contre loi.
14. mais s'il.
18. ici] muu gegtrichen werden.
21. le veolt.
22. gehört Mtnechen 28 ttnd 29 hin.
23. qne ie m'en part s. v. 13.
25. partie &= d^parc
29. et eschapez.
37. plus tost aim il en estr.
39. qa*il ne fet ce qnll, oder 37, 38 on Btatt il.
40. la] sa (?).
41. et d*amoar et d'amer.
41) ni brese T. — 44) lui T. — 46) Die drei letzten Vene feh-
len R.
Die Liederhandschrift 231 der berner Biblioihek. IQQ
Lied 3. Vers 3. grant paor ai
18. folfl caers.
28. poiroit.
86. araisnier: anreden; desraiflnier s tadeln,
38. trop im Sinn von molt.
Lied 4. Vera 6. mais ponr — plus ioiant
7. gesist] garist
12. arder (Obrigena auch diakctüche Äu88pr(tche).
13. mais qaant.
14. mains lor la fni.
28. araisnier.
84. fjftas] fols.
37. empirier] ensignier.
Ued 5. Vers 4. ne mi fant.
8. taut la desir.
9. mab bien croi.
13. ie n'i qnier.
22. defois (tote fois von via) mod, d^vois.
24. al entrer monlt perilleas.
25. et si est gardez de leas.
28. onc.
30. ne Tielle.
34. enTers moi.
36. Öegentkeil von sear lenr gret.
45. ie] Ten.
Lied 6. Vers 2. aairesi] anssi.
3. ie] ist zu streichen.
4. nem] n'en (Lied 20, v. 33).
6. lor correour.
8. wie B. T. R.
12. qa'en ma dame choisi (s. 23).
15. vairoit.
19. molt grant valor est a cenx apendant.
20. qni en amonr ont reget et refuit (s. 21).
24. a mon ostel, si ne sai on ie fui.
28. Beaeer tote B., dann mues man vor mes emen Punkt
setzen ^ und nach 27 ein Komma,
36. m*i oder mi.
Lied 7. Vers 4. qni = cui.
6. que ia ne os parier de r.
17. vons savez bien qn'bom.
19. ma grant folie.
23. glaL
26. une do^oor.
110 A. Sochat
Lied 7. Vers 27. obli.
28. me tient.
30. • ai failU.
41. Bele da toüt.
42. travall.
43. vivrai.
Lied 8. Vers 12. qui = qae — n'a] a
16. ore oder or — parest: ui dwchau^
16. ce = se.
18. se = ce.
21. == notre chef (der Pabat).
23. coape.
24. qui = CHI — valoir (?).
25. entendre] entre.
83. an] oa.
37. Sans = seo (was Merlin's Prophezeiung bedeutete^ dat
wird au8 den Thaisachen hervorgehen) , «. Wackem.
a/r. L. p. 64. vers 23. /tes.vcovint.
38. delivrer: aussagen^ verkündigen»
40. aus malices qn'eunemiB 1 m«
46. pour für par, toie oft
Lied 9. Vers 4. remembrers tote arosers.
7. ce est (c'est).
12. qu'el fast Thisbö qoe ie sui P.
19. d*aaboar.
20. doa^ar] yigoor. (tralt perfect)
24. neos] eusse.
32. qae en la fin faadront.
39. xi*a: gibt es nicht,
41. Yont] voas.
44. n'eussiez] n*aiez.
45. n'aorez.
47. wie T. (?) — 48. pis] perls.
51. ia] Tai.
Lied 10. Vers 2. ie] zu streichen,
5. et] mais — bome.
8. fet bien an home.
9. fors 11 nes' poroit am.
10. dame] donne.
16. moalt fast ses nons.
17. 18. el.
20. s'otroie.
23. an parestroit = en parestros: kiin^ endiieh,
26. se] de. -* eslais.
Die Liederhandschrift 231 der berner Bibliothek. Hl
Lied 10. Vers 32. et] ist zu streicken — a ainx] a iens.
39. aroit.
Lied 11. Yen 3. et hom qai n'ainme, sans mentir.
4. Nach 4 fehlen zwei 2^len: flor et firnit de cointe
semblant porte eil en cui naist amor.
5. et cel fruit a tant de Talor.
8. et] de.
10. esmes] sentir.
18. de son] de ce.
24. qne eil quieut qoi a D. se tient.
29. des qae.
30. ai] pciast txuch.
31. ne s'en] n'en.
34. zwischen 34 und 35 fehlt eine Zeile: qai a la brance
se sostient.
35. qai] et:
40. (?)
42. doace] Dies.
44. m'arez.
45. comparer s comperer.
49. doignez.
60. ce est la.
54. me donez savoar.
56. c'onqaes encor ne sentist nos.
Lied 12. Vers 7. ce poise moi se i'aie ia merci.
14. qui Tcbastie.
17. car eile a tant et vefi et oT.
91. desespoir.
24. et menace sa gent.
26. en] eieh 2, 43.
27. les Sans] Tessaat — entendre] attendre.
31. ie fa ades.
33. qaant par la main.
34. ne] ist zu streichen,
35. se SS ce.
37. qni set amer.
40. qoi s'en am qae s'en.
44. poYoir] ioie — poor] sans (?).
46. amoors merci — enbalsamee.
Lied 13. Vers 8. oil dient qall aiment tant.
13. seit] sont.
14. lai en preigne.
19. oa ia de yous.
21. cbaciez =a ohacez, wie im infinit» wegen des vorher -
gehenden C.
112 A. Roehat
Lied 13. Yen 84. ii'e& ait plus.
86. mon espolr] meB esperis.
87. mille mercU (?).
35. fans] foU — ? —
36. bMtU.
Lded 14. Yerf 1. du dous tans.
8. Zw%$ehen 8 und 9 fehim twei Zeäen^ wdcke «w B. «v
ergänzen eind,
89. qu'en toat eest mont.
Lied 15. Yen 4. ne oor a] Hds.
5. Bo] fehlt Hds.
6. et qni qn'amoim.
7. Taloir.
10. se il yoQS.
16. s= recrerrai.
84. croi] troi, trois, tnüs (trover).
86. Zwei SyUten zu viel^ und chant qiii hat iemen Süm,
Lies: Be n'ai secoim ponr qnaaqae de tous
Teigne.
88. maU talent n'ai (?).
35. 41. repriB — entrepriB dee ReimM wegen,
43. non] nel.
Lied 16. Yen 1. AymaiiB fins et veraiB.
8. TOBtre en.
9. il] wuea geetriehen werden,
11. hat vier Stfiben zu viel und reimt niehi; zwischen 11
und 18 fehlt eine Zeile mit einem Reim auf als.
18. zwei Sglben zu viel,
16. lait cri.
17. et de felon.
18. n'onqaes.
83. ftmi^, Ues: qne ae mette en oabliance (met).
85. ono.
86. com — iiü] 11. B. 9, 4. Anm.
88. esbahi.
31. easaiB] eBlaiB.
36. 11 caera] le caer.
37. la TOBtre grant.
39. partant.
41. AuBBi com de Ferner AialB | et dcB rabis li ba-
lalB I bI m*eBt graat la decevraDce etc. —
Balaie bedeutet: hellroth und man Bagt noch
heate: r«6tB balaie^ vin balaie, (deatBch: Balass-
mbin).
47. B*el.
Die Liederhandschrift 231 der berner Bibliothek. HQ
Lied 17. Vers 33. trichie de» Reimes wegen ^ wie oft.
34. soadüiant.
37. ie in*eii vois en ma maison.
46. cri.
48. a huper.
52. eile dit.
Lied 18. Yen 9. et tant bele] et bele.
10. et simple] simple. •
11. an] aas.
19. de les] tous les.
22. oderi fönt.
24. la grant] sa grant.
26. epische Cäsur. Wie 4,2^8, 48, 49.
26. s'ele.
30. de forsen et de malage (?>
31. ains sent si donce.
32. qni = qne, car.
34. et bontÄ, sonst /eUt die Cäsur (über diese Art Verse
s» meinen Aufsatz im dritten Heft des Jahr-
imchs),
m
Lied 19. Vers 5. de ceL
9. le quart de Talonr.
ICr. qn'elle a ne diroie.
11. et le Tis der.
18. et] ist zu tilgen,
29. fehlerhaft que ie vous connuis (?).
30. ie] ist zu tilgen,
31. so, oder et ce me, oder ce me.
34. li = le li. (prov. loy; s. darüber „Tobler« Brachst.
aas dem CheT. an Lyon" p. 11 ; im waadländ.
Patois sagt man i bayi ,4 ihm geben <S li bayi „es
ihm geben *<; % für lui ist also ähnlich dem don
für daqael.)
36. demente.
39. per tont et.
46. qa'el.
47. s'el.
Lied 20. Vers 7. mille] nulle.
13. la ioie] TouTe.
19. voine = veine.
26. est semblant.
32. n'est mie en moi.
33. nem] n'en.
Oct. 1868. ^' Rochat.
Jahrb. f. rom. «. engl. Llt. XI. o
1X4 Kritische Anzeigen:
Kritische Anzeigen.
La Composisione del mondo di Ristoro d*Arezso, testo italiano dei
1282 pabblicato da Enrico Nardncci. Borna, 1859. 8^ 343 pag.
Mantengo tardi la promessa fatta in questo periodico
(in, 415) di dar relazione di questo lavoro, e daolmene
tanto piü che in qnesto frattempo asd nna materiale ripro-
dozione del testo del Nardncci ^). £) probabile che >se a
tempo si fosse fatto osservare che tale testo e ben lontano
dal sodisfare alle esigenze della critica, o la ristampa non si
sarebbe fatta, o chi la curö si sarebbe studiato di consnltare
qualch' altro codice e di emendare almeno in parte gli errori
della prima edizione. Che se ora io mi do a pabblicare le
mie osservazioni, gli h appnnto perch^ credo che farebbe
opera ntilissima chi, giovandosi di tntti i codici e segnendo
le leggi della bnona critica, ci offrisse in lezione corretta e
pin che si possa genuina questo notevole docnmento della
condizione delle scienze naturali in Italia in sul dichinare del
secolo XIIP. Ne io mi tratterro qui pnnto ad esaminare
rimportanza scientifica delP opera, che non e cömpito ne mio
n^ di questa rivista; e mi staro contento ad esaminar V edi-
zione dal lato critico.
Cinque sono i codici^ che si conoscono della Composi'
zione del mondo: quattro sono compled; uno contiene nn solo
frammento. Sono i seguenti:
A Riccardiano 2164, che h quello di cni si senri il Nan-
nncci, pnblicandone alcuni capitoli nel suo Manuale ü, 192
segg. Egli Tattribuisce al XIIP. secolo , fondandosi solle
pärole, con che si chiude il volume e che giova qui recare
per esteso: 'Finito e el libro della comp, del m. colle soe
cascioni, composto da Restoro ella nobilissima citta d'Areczo
de Toscana. A Deo sieno laude e grazie enfinite. Compinto
e questo libro sotto V anni de Cristo mille doi cento ottanta
e doi, Rodolfo imperadore re eletto, Martino papa qnarto
1) Milano, Daelli, 1864. Forma parte della Biblioteca ranu
La eomposizione del mondo di Ristoro d'Arezzo. 1X5
resiedente. Amen\ Giova notare pero che tatti gü altri tre
codici completi banno la medeaima sottoscrizione; il che con-
dnce a credere che essa spetti piattosto all^ aatore medesimp
che al copista. Aggiimgasi che il sig. Alarico Carli di Firenze
088erva che ^^sebbene il carattere possa essere del 1282, le
miniatnre .... sono di disegno si accurato e corretto ... da
doyer credere che queste vi sieno State fatte depo nel 1400
innoltrato, o che il carattere del codice sia fal8ificato*\
Qoest' ultima supposizione non h panto verisimile , cd av-
veniva si dl freqaente che i codici lango tempo depo essere
0lali acritti venissero oroati di miniaturey che non esiteremo
a considerare qoesto codice come il piu antico, spettante se
non al XJJI\ al XIV". ahneno.
B Barberiniano' XLYI. 52. A detta del Narducci,
^'•embra acritto circa il 1350 *'• — Qaeati dae codici sono
membranacei; cartacei i tre seguenti:
C Chigiano M. VIII. 169; ^'sembra acritto circa il
1450".
D Magliabechiano Cl. XI, Palch. 7, Nr. 136 (per 1' ad-
dietro Strozziano 491). II catalogo lo attriboisce al se-
colo XV«.
E Biccardiano 2229 del XV^. sec. Non contiene che i
primi 19 capitoli ed nna parte del 20^
n N. descrive tutti questi codici con minntissima esat-
tezza; ci indica in centimetri e millimetri la loro altezza e
larghezza, ci fa sapere come sono rilegati, in qoaH cataloghi
sieno registrati e con che parole; ma poi di qaattro dei ma-
noscritti, cni descrive con si grande diligenza, non si cora n^
pnnto n^ poco e si ristrigne a riprodnrre nno solo, il Chi-
giano, senza esporci i motivi per cni preferisce an mauo-
scritto cosi lontano dalP eta dell* aatore. Avrebbe fatto
meglio il N., se il tempo e le care spese ad esaminare la
forma estema dei Tolami avesse impiegato a ricercai'e la le-
zione degli altri mss. almeno in qaei passi del sao testo,
ch'egli per certo non avrä compreso, come non li compren-
diamo noi, e nei qaali adonqae ei doveva sapporre errori od
omiasioni del copista. Fu molte volte detto, eppare sembra
che facda d^aopo ripeterlo : che chi s*accinge ad ana edizione,
la qoale aspiri a meritare an tale nome, deve trar partito da-
tatto il materiale critico, che gli h noto, e di coi non gli h
8*
X16 Kritische Anzeigen:
assolutamente vietato Faso. Ora, nel nostro caeo, e certo che
il N. ajatato dalla munificeoza del principe Baldasaare Bon-
compagni (ilqaale sostenne le spese deUa edizione e commisei
lavori sni codid fiorentini) ayrebbe potato molto agevolmente
o esaminar egli stesso qaesti Ultimi o procacciai'sene colla-
zioni. N^ la Barberiniana gli sarebbe stata di difficile ao-
cesso. Se il N. avesse, com^ era dovere di editore accorato,
studiato tutti e quattro i manoscritti , e avesse ben ponderato
il pregio di ciascan d^essi, affine di porre il migliore a fon-
damento della sna edizione, io tengo per fermo ch' ei non
avrebbe data la preferenza al Chigiano.
Ad appoggiare qnesta mia asserzione reco alcuni passi,
che nella nostra edizione sono viziati, e in altri codici offrono
correttiasima lezione.
pag. 3. Lo punto eh' h piü appressato al polo del mezzodk puö
essere ehiamato punto di capricomoy e imperciö qui si co-
mincia lo eapricomo; e lo punto ck* h piü appre^sato dl polo
di settentrione puö essere ehiamato punto di caneroy m-
perciö qui si eomincia il canero; e questi due punti sta e
non va piü inverso seitentrione e 'nverso lo mezzodty anzi
toma indietro. Che costnitto puö ricavarai 4a qaesto
perlodo? £ come ai condosse il N. a stamparlo, flcnza
informarai come leggano gli altri codici? Che se, a non
violare Tantenticita del sno manoscritto, ei non volea
farvi mntazioni ed agginnte, avrebbe potato mettere in
nota la lezione migliore, tanto che si gingnesse a capire
ü testo, che e pure lo seopo, per cni i testi si stampano.
A legge: enperciö k* ine (= che ivi, certo da preferirsi
a imperciö qui; e la stessa correzione sark da farsi piu
sopra: empereiö k* ine si eom, lo eaprieomo) s^encomenza el
eancro^ e questi doi ponti so detti solstitio enperciö ke
quando lo sole h en su questi doi ponti sta e non va eee.
K facile vedere come il copista di C abbia qui commesso
uno sbaglio^ che molto di frequente riscontriamo ne* codici;
saltö cioe da un ponti all* altro. Come A leggono D£«
salvo tenui rarieta di forme,
pag. 5. tutte le stelle sono nelP ottava ispera. L'omissioae
del pronome relativo non e, a dir vero, infrequente negli
antichi; ma poiche C stesso legge stelle e sono^ si pre-
ferirä la lezione piu ovvia di ADE: ehe sono.
La compoflizione del mondo di Ristoro d*Arezzo. 117
ibid. Albomasar dice ch* ella (la via lattea) iiene per lo latb
deüi dieiotto gradi insino al terzo grado del comincia-
mento deÜi iscorpione, — ADE: da U 18 gradi de IIa
libra per fino al 3^. grado ecc.
pag. 6. H Sagittario • • . sigmficherä lo spaventamenio che
viene da lunge e tutte le cose che ei veggiono dalla lunga
con parole o con faito . . . arcieri o balestrieri. La lezione
veggiono puo difendersi, giova pero notare che A ha
feggiono (feriunt)^ cui D rammoderno in feriscono; E
s'accorda con C. Pin chiaro sarebbe ti feggiono.
ibid. Troviamo nel cerchio del zodiaco^ lo quäle h chiamato
orbis eignorcy uno de' dodici segni^ delli quali ne sono
undici c* hanno figura (f animale e V altro ecc Qaesta e
correzione da farsi pur senza ajuto di codici. AD : orbis
signorum^ dodici eegni, Ed in vero nel cerchio dello
zodiaco troviamo non uno dei 12 s^ni, ma tutti i do-
dici. E orb, sig, de' dod. s. II quäl de poo far sup-
porre che la lezione di C contenga nn glossema: uno =
un o; un completa signore^ onde eignorum: orbis signo-
rum o de'* dodici segni. Dopo de doyrebbe ripetersi dodici
segni qnale accusaövo di troviamo,
pag. 7. un segno h mobile^ e V altro e stabile e V altro comune.
Äries ponemo mobile e ^l tauro fermo^ e Cancer mobile e
leone fermo e virgo comune. Fra tauro e Cancer v' ha
gemini; oltrecciö il procedimento Bimmetrico vnole ambe-
dae le volte: mobile, fermo, comune. Era adunque natu-
rale supporre qui un' ommissione, ed invero ADE hanno:
e 7 gemini comune. Segne poi : e cost succede quest' ordine
% dodici segni^ che h costruzione pressoch^ inintelligibile.
A ha ein dodici cio^ en IL Yedasi in appresso quel che
fii dice sul nesso di en coli* articoio.
pag. 8* linea 15 da sotto in su. Meglio con AD andaro^
che andrb con CE; si confronti nello stesso periodo
chiamaron^ nominaro^ puosero ecc, tutti verbi al paasato.
ibid.^ linea 8. (steUa) posta nella figura nelV avoltojo che
cade. AD: delV at?., E: posta neW av,
pag. 9. troviamo una Stella ^ cJC h chiamcUa collo di corbo;
dunque pare che la figura del corbo aJbbia collo . . • per
quella Stella ch' e chiamata cauda di scorpione potemo in-
tendere cK egli abbia coda. E cosi continua in appresso:
IIQ Kritiflche Anzeigen:
E troviamo duo stelle^ che sono chiamate aeuteüs scor-
pionisy onde potemo intendere che queÜo animaU abbia
nome pugnolone per pugnere. La voce name, che con-
turba il procedimento del discorso, non si legge in A;
D legge come il nostro; E ha: quello anim,pugn,y ommet-
tendo il verbo (Mia.
pag. 11, linea 4. del cap. 11. Le parole dalli eavi sono erro-
nea anticipazione di qnelle che ricorrono alla Jinea se-
gnente. II N. potera senza scrapolo cancellarle; non
sono in ADE *).
pag. 12. Quando egli h nella parte di eopra . . . vedemolo
andare invereo la parte d^ artete . . . e quando egli e
sceso nella parte di eotto . . . allora il vedemo ... an-
dare . . . invereo occidente. La congettora d* Oriente
h delle pia spontanee, e cosi in vero leggono AJ)£.
pag. 14. vedremo ogne meee le congiunzioni e le poeeeeeioni
del eole e della Itma. ADE: oppöeizioni.
ibid. troviamo V ecclieei . • • del eole che non conUnda xij
gradi di lungi da capo e da eoda di dragone. ADE:
trov. Veccl. . . encomenzare xij gr. E cio che segne
mostra chiaramente esser qnesta la bnona lezione.
ibid. e trova i dodici gradi non s'intende; il Nannacci ba
secondo A la lezione chiarissima: e trovamli; cur. e ee noi
lo trovamo 11 gradi.,
ibid. Oioya notare che n& A n^ D nb E non hanno le pa-
role nel convento noetro; ond* h che si puo dabitare se
veramente Ristoro sia stato religiöse.
pag. 15. r oecurazione deÜa lunah^aegno ch'entra nel eorpo
del eole^ e eol corpo della luna eia un aUro eorpo o<-
taoeo. Che yaol dir dö? AD: ke entra lo c. del s. e*l
c. d. l. E, che ha gia alcone delle viziatiire di C, legge:
entra nel c. d. e. e lo c. d. l.
pag. 17. (Yenns) fae ombra ... lä ov* ella ßede eoüi etioi
raggi qwiei eointiüare e vagheggiare. Anche qoi f ac-
corgi tosto che qualcosa nianca, ed invero il copisU
') Si dica lo 8tes8o a pag. 25 delle parole t7 minore die (il Godioe
del resto ha lo maggiore die), che ripetono le teste dette, e non si
trovano n^ in A ne in D.
La composizione del mondo di Ristora d'Arezzo. X]9
trascorse di naovo da an raggi all'altro. Inserisci colia
ftcorts di ADE: e veggonsi li suai raggi,
pag. 18. arijtmetrici^ come eono dottori e significa dottari ecc.
Leggi coQ ADE: come sono (= cio^) dottori di numero.
pag« 23. che queste, cose hanno a tmpedimentire V animo
che vuoU cercare e eapere la scienza ecc. Le parole si h
70 anni ecc. aino a piue e meno inclusivamente (lio. 10 —
14) non hanno qui che ÜEure, e sono erronea ripetizione
di ciö che ei contiene nel cap. segaente.
pag. 32. $e ttUte le cose fossero mobili^ ora s'appoggerebbero.
Leggasi con D: ove^ e ai ponga il panto interrogativo.
Confrontisi tosto dopo: ee tutte (le cose) foseero difet-
tuose^ or da cui averebbero principiof
pag. 33. la ecienza . . . «* ella ata celata • . . n duale e desi'
dera cT eesere er e ata e eonoecitUa. A: eercata, D ha
creata ed nna correzione marginale veduta,
Si confronti in sul principio del cap. 21: non ista-
rebbe bene la mirabüe operazione del corpo del mondo^
ehe non fosse cereata e consciiUa*
Tntti questi passi sono tolti dal solo primo libro;
ed essi senza dubbio basteranno a dimostrare, che vo-
lendo pnre non attenersi che ad un codice solo, non
doveaai scegliere a tal nopo il Chigiano. E facile in
vero accorgersi che chi copiö questo manoscriUo fu
nomo di poca istrozione e d> nessuna diligenza. La
trascoratezza, con che il codice fa trascritto, si manifesta
altresi nelle rubriche de' singoli capitoli , le quali , come
£& osservare il N. stesso, sono alterate e confnse.
Dopo ayere deplorato che Peditore non abbia ap-
pieno tratto partito dalle fonti che gli erano note, ed
a coi gli era offerta occasione di attingere, yuole
ginstizia che si giudichi del suo lavoro tale, quäl egli se
V h proposto.
Nel Tolnme del N. trovasi riprodotto il codice Chi-
giano dae volte: 1' una con fedelta diplomatica, salvo
. che le abbreviatare sono sdolte , e V altra con ortografia
ridotta all' uso moderno e coi necessarii segni d' interpan-
zione» Dell' esattezza, con che fn copiato il ms., io non posso
giadicare, non avendo avuto modo di farne fare confronto
alcono; resta qoindi ad esaminare il testo ranmiodernato. II
X20 KriüBclie AtuBeigen:
N. fa la seguente dicfaiaranone : ^^iX lettore potra essere
sicnro della piu scmpolosa esattezga da me osaenrata. . •
Oye con noa sola particella avrei potato« resdlnire il
testo alla sna piena intelligenza , ho prefmto non di-
luDgarmi in nulla dall' originale." JSd in vero chi, pub-
blicando antichi testi, rinuncia all* officio di crideo, e si
contenta della lode piü modeata di semplice riproduttore
d^nn solo manoscritto, non pao mai spignere tropp* oltre
la rigorosa fedeltk. Non gli sar^ vietato di fare emeo
dazioni, cbe non si fondino su congettore troppo ardite;
ma doyra porsi pin che mai in goardia dall* alterare
come che sia la lesione del sno codice. £ invero sin-
golare e qnasi da non si credere, che il N., il qoale d
da pur egli stesso il modo di giudicare del fatto suo, si
sia lasciato sfnggire nel testo destinato al comnne de* let-
tori 81 gran numero di deviaäoni dalla lezione originale.
Ecco alcani esempii.
pag. 3. Questi due punti oppositi segano sopra uno cerckio.
C seghonoy con migliore grafia seggono (= siedono).
pag. 7. potremo dire^ fataro che mal s^accorda cogli altri
verbi al presente del medesinfio periodo; ma C ha po-
terno»
pag. 12. Si parla dei movimenti della Inna: adunque si muove
e sia a contrario degli altri pianeli. G elku
pag. 34. come si puö venire a sapienza a ehi Pappetiice;
Cha: et cheUapedisce ; per certo: e che la ^[mjpedisee, £d
in vero nel principio di qnesto capitolo si tratta de* varii
impedimenti della sapiensa. Tosto dopo dioe che chi
vQol divenire sapiente mestieri h che sia tuito raccoUo tu
se ed invitto; C unitö, E di nnovo: «* egli vuoU im-
parare . . . conviene che sia tutto raccoko e nel lavoro
suo sia tutto quivi. Ma il cod.: nel cuor suo. In ap-
presso: chi yuole imprendere sapienza dey* essere sceye-
rato dalle faccende del mondo, da ogni sollicitodine,
avvegnadio che questa turbazione . . . . n^hae pur la
turbazione del mondo e 7 romore suo; ma . . . che Puamo tia
riposato daüe tribolazioni di sh medesimoj cioe daUe pas-
sioni. Non s' intende; ma il Cod. ha noe (= non e),
che e lezione chiarissima: non solo le faccende, ma ancor
piü le passioni turbano 1* nomo e lo distolgono dallo studio.
La composizione del mondo di Bistoro d'Arezzo. 121
A imprendere sapienza e mestiere riposo ed unitade;
«' h qaesto^ e dunque mestiere alla sapienza dHmprendere
quanto ^maggiormerUe e mestieri a ricevere in se la luc^
divina e celestiale. II codice non ha la cT, che guasta
tntto; leggi: se questo e dunque mestiere alla sapienza
imprendere (a impr. la sap.), quanto ecc.
Alla terza linea della pag. 35 in laogo di ne, il co-
dice ha no (= non), che h di molto piü chiaro. Ed
alla qointa linea: li grandi atti delle grandissime sotti^
litadi; C eile gr. (= e le gr.). E nell* ultima linea
non fu maggiore ne minore che non si convenisse. II
cod. non ha il secondo non^ M e contrario alla baona
grammatica.
pag. 36. se H cerchio fosse composto di punti caffOj lo cerchio
non ei potrebhe compariire per mezzo in parti iguali.
C partire»
pag. 42. I segni dello zodiaco vanno diyisi fra i pianeti. A
voler dare a ciascan pianeta due segni, i segni dovrebber
essere, non 12, ma 14; or dividero cosi che i cinque pianeti
ciaecheduno abbia due segni • . . . t quali fanno 10 segni; e
due segni che camparo^ dar anno 12 pianeti, Stranissimo
calcolo sarebbe qaesto; ma C legge: daremo a^ 2 pianeti. Pol
entra a ricercare se Satomo, Giove, Marte, Venus, Mercurio
possano essere di quei due, che devono contentarsi d* un
segno solo, e dice: tale h di questi pianeti, che pena a
compiere lo suo corso nel cielo a presse di 30 anni^ e
tale a presso di 12^ e tale a presse di iij anni [e tale jJ]
e tale a presso d* uno. Le parole fra parentesi sono nel
Gbigiano, e il N. le omette. Forse perche non sono
assolutamente necessarie? Tosto dopo: se noi gli diamo
due segni^ starä bency e avrä due case; C: cavrä (= ch* avrä),
che lega meglio.
Una fräse che ad ogni istante ricorre in Ristoro
il perno, a dir cosi, intorno cni s^ aggirano le sne argo-
mentazioni, ^, che ogni cosa per piü operazione e per
essere conoscinta de* avere qualche opposito. Ora a
pag. 47 ove il codice ha al solito per piii operatione il
N« stampa per piü opera tiene. Tosto dopo dice che
le stelle saranno altre alte, altre hasse, tali grosse e tali
minute, e svarieremole del corpo e delle luogora^ e quanto
122 Kritische Anzeigen:
not nan potremo con ragiane. Quell' e dinanzi quanto nel
codice non si legge.
pag. 66. La lona dev' essere in parte ombrosa: con cib Ha
cosa cV ella sia dt sotto da tutte V altre stelle e sia viema
e preeso alla terra e al corpo del mondo^ de* eseere com-
posta di cose opposite e variate per maggior operazione.
La lona presso al corpo del mondo? Ma il cod. ha
invece di e al soltanto el, e tosto dopo compoeto; qnindi:
e presso alla terra ^ e 7 corpo del m. de^ essere composto.
In vero V essere svariato s* addice, come da tatto il con-
testo si rileva, non alla Inna, ma al mondo.
pag. 79. La terra .... per adoperarvisi su eonvenevol'
mente e nel piano ^ dee essere in tal modo . . . disposta,
che le piante e li animali vi possano abitare, £ il codice
legge: come nel monie. Si noti che come (forae meglio
com^ e; qnando segne nn nome plarale come sono) h
molto spesso nsato da Ristoro invece di eioh; le parole
com^ h nel monte e nel piano servono a dichiarare la voce
«u, e quindi vanno poste fra virgole.
pag« 93. Questa pluvia mantiene per tutta la terra; ehk
quando h in uno luogo e quando in un altro. Qaesta
sarebbe una contraddizione strana in vero. Ma il Co-
dice ha non iiene.
pag. 105. lo toro abbia a significare lo collo e la coda. C
ghola.
pag. 114. sieno due (pianeti) . . . deUe qtuUi uno si rinnova
e vada inverso occidente. C si muova.
Potrei aggiognere ancor bnon nnmero di passi; ma
credo che qaesti bastino a dimostrare che la promessa
fatta dall' editore non venne mantenata molto fedelmente.
Ma lasciando stare i mntamenti fin qui discorsi, che sono
per certo involontarü, vnolsi ora esaminare 11 metodo,
con i^he il N. ordino il sno rifadmento.
Ei si propone di mutar solo lagrafia; il che signi-
fica: non alterare punto i suoni, ma modificare soltanto
i segni rappresentativisecondo Faso d* oggigiomo. £ lecito
quindi scrivere citiä^ chiaro^ operazione in luogo di ciptä^
IciarOf operatione ecc, perch^ non v* ha dubbio che gli
antichi pronunciavano come noi qneste vod, e solo dif-
La composizione del mondo dl Ristoro d'Arezzo. 123
ferivano nel modo di scriTerle. Ma non appena si tratti
di modificare i saoni atessi, ynolsi andare piü a rilento.
Kon pare quindi lodeyole sostitaire in ad en; descrivano
defhUsce a disc. dif,; in loogo di retondo^ che ci da
un es^mpio di e nella prima sillaba (come nel fr. ant.
reond, spagn. redondo^ ed in molte Tod di diaietti dell* Alta
Italia) porre rotondo; in Inogo di elli^ egli; far sparire Tas-
similazione di pongolloy leverello^ farenne col leggere poti'
gonloj leveremlo^ faremne' o la metatesi di enterrä leggendo
entrerä, N^ h necessario a discieverrä apporre an siCy quasi
fosse errore, e correggere discievererä^ mentre h noto che gli
antichi amavano i futari in erra^ ove le dae r si scontrano o
per metatesi (il testo citato enterrä, e mosterrä ed altri) o per
sincope della vocale intermedia. Sostitnendo a faciivolla la
forma faeetcmla, s* altera V antica desinenza in -evano e si
toglie rassimilasnone. Sentono per eenteno, troviamo per trovamo
rammodernano inntilmente le desinenze. Perche mntare con-
taetare, forma si freqnente negli antichi, in cantrastarel Perch^
a etabole nel testo diplomadco porre an sie, e nel testo rifatto
sostitoirvi stabile^ L* o fu asato, e non h panto piü singolare
che il mntamento d' t in o in lodevole. £ non si disse forse
anche utoU, sebbene non preceda la v, che favorisce il saono
0? Quando il codice legge: lo cielo ajuterä la generazione e
non gli poträ dare impedimento (p. 144), non fa d* nopo cor-
reggere le. n cod. ha ciascuna pianeta (SB), questa ordine
(40); chi yaol solo ordinäre l'ortografia non ha diritto di far
maschili qaesti sostantivi, che gli antichi asavano altresi qnali
femminili. E si noti oltrecciö che il N. non segne metodo
costante. Alla pag. 25 il codice ha 3 volte conobbono ed ei
dae Tolte muta ^ono in -ero; la 3^ conserva la lezione del
ms. In an laogo legge senza in laogo di sama, in an altro
ritiene Tantica forma, e cosi via.
Una forma d^ articolo noteyole, che non di rado ricorre
nel Chigiano, e che il Nardacci non avrebbe dovuto far spa-
rire, e ein ed eile per il plarale; p. es. p. 6 pare ch' egli
significhi li fiumi, e le fonti, e li mari, G li fiumi et eile fonti
e ein mari e tosto dopo le foeecUa e le luogora, C e eile luo^
gora, Si veda il bellissimo discorso di Leone d^ Prete, che
precede la sna edizione dei Capitoli della Compagnia della
Madonna (f Orsammchele (Lacca 1859), in cai reca esempii
124 Khtisclie Anzeigen:
d' eUo ella eüi elle^ qaal semplice articolo, cbe ritiene la fonna
del latino ülum illam Uli illae ^}.
n modo con cai veogono divisi i nessi di parole del
ms. non e sempre corretto. Cosi p. es. a p. 41, annotazione:
questi due ordini si deono accordare nel cerchio . • . e queatO'
cerchio non puo istare sanza^ e st a cagione della generazUme,
Leggi : sanza essi. — Stellt (i monti) hanno daW un lato la
corruzione che li . • . guasHj h mesH&ri ... cÄ' elli abbia[n] . . .
la generazione che V ingeneri e facda a cib; che ogni eosa
dee avere lo suo opposito; leggi: ingeneri e facda; CLCdocekk
(nel significato frequente di perciocche), — p. 6. T acquaria . . .
pare c* abbia officio da acqtiare e innumidare la terra . . .; e U
savi coneiderarono ; acciö per la stia eignificazione . . , gU
puoeero nome acquario, E chiaro che dopo savi maiica il re-
lativo (eBSo si trova del resto in ADE) e che fa d* uopo leg-
gere e li savi [che] considerarono a ciö^ per la sua ecc
Non di rado il nesso en, viene diviso in « 'ft, mentre esso
non ha che il valore di semplice preposizione, p. es.
p. 3* quando lo sole passa per questi punti e iguaie lo d*
colla notte, e 'n tutto lo mondo. E cosi pure
p. 2. puossi chiamare difinitore^ e *n per cid ch^ egli difinisce
lo cielo al viso. ü periodo rimane in aria. Leggi
enperc. o secondo il metodo delF editore imp.
Ancor piu grave h Ferrore di non aver riconosciuto il
nesso della preposizione en coli* ii,^colo singolare; cioe nel
maschile Ü^ illoj illo e nel feminile illa^ ilUm 11 N. stampsndo
e 7, e la ecc. rende oscuri non pochi passi. Vedansi per es.
i segaenti.
pag. 35. e ^ntagliatori . , . e disegnatori^ che V operazione degP in-
tagli e disegnamenti loro non erraro; Cod. chell; meglio
ch' SU\
pag. 42. Con cib sia cosa che^l cielo sia 12 segnu — ch'eL
Egaalmente a pag. 157 : c. c. s, c. c. lo cielo non sia nuila
cosa oziosa. — cä' eUo,
pag. 88. che lo primo clinuäe truovi tal cosa che non la troti
nel sesto, — ch* illo.
pag. 104. non troviamo che la virtude del cielo ^erri^ le spezie
>) Si confronti altresi e/a elos eku neir sntico dialetto di Leon;
Gelsner, Das Alüeonesische, Berlino« 1867, pag. 17.
La composizione del mondo di Ristoro d'Arezzo.' 125
dein anemalL H cod. ha eile; si legga quindi: erri
iüe 9p.
pag. 106. non ha in sh cT adoperare per questa via , e li
echeruoli ^) e li vai e 'n altri (aDimali) — Uli seh, , Uli
vm e'n a. a, Si tolga la yirgola dopo via.
pag. 137. trovavavisi scolpito s\ mirabilmente^ che le ecolpiture
si eonoscieno gli anni, — cA' Hie,
pag. 144. intra lo maggior movimento che . . . ^ piit etemperato
fiel piii e ^ntra lo minore mov. che ... 0 piü stemperato e
lo meno. — illo.
pag. 147. rubrica . . . lo sole e la luna . . . si veggono maggiori
nella parte d* Oriente e d occidente che^l mezzo cielo. —
ch' iL
Era quindi inntile a pag. 8, ove il codice legge elli die
del re Mannone correggere alli. Invece di il, Bonvesin usa
i7, e si pao dnbitare se anche Ristoro non abbia tal fonna.
Pag. 11 leggesi: potremmo dire che il cielo sia la parte di
sopra e quella di sotto. Intendi il = nel; A ha in vero illo;
D ehe lo cielo abbia (o lo nominativo e abbia nel valore so-
lito, o cA* Ho c. abbia^ e abbia col valore di sia),
Le alterazioni fin qui registrate o svisano il testo o senza
ragione ne modificano la forma; chiediamo ora se il N. non
abbia altresl fatto qaalche mutamento^ che torni a vantaggio
della lezione, s* ei cioe non abbia usato il diritto che ha ogni
editore d^ emendare i manifesti errori del sno testo. E qui
con yera sodisfazione possiamo dichiarare, com' egli dal sao
proposito di ridarci il testo, qnal e nel ms., non si sia
lasdato dominare in tal guisa, ch* ei non corregga molte voci,
che nel manoscritto erano viziate. Ben fece egli adunque
a mntare a pag. 14 quando noi et equamo in q, n. adequiamo^
e a pag. 43 la luna e V sole reirogradavano ^ ciascheduno
aveva un solo segno in c. avendo, E nessuno gli fara rim
^) Si noti di passaggio questa voce; corrisponde dalle destnenze
derivatiTe in faori all* ital. sccj-att-olo; dal lat. sciurua, pron. skiurus.
Msi mentre la voce italiana e la francese ecureuil con8er?aDO Vu (0) e
fanno passare la » dopo r (onde 1* it. J 8 rt, e il fr. «7, come capreo'
lu8 eapriolu8 chetreuil)^ in altre forme Vu Ta perduto (o forse mntato
in «, si confonde coli' t antecedente) e rimane «, sicchb il tema h achir^
o weher-. Da qnesto tema, col safAsso -uolo^ il nostro icheruolo; col
Buffiaao -atto, la voce sckiratto, che h de* dialetti settentrionali.
126 CritiBcbe Anzeigen:
provero d* aver corretto iragholo m triangolo^ dodemo in do-
vemOf mt mia^e in nelle minere^ chalore (de^ fiori) in colori e
Gosi in moldssimi ahn laoghi. Ch^ anzi si potrebbe desi-
derare che in tal coosuetudiire ibaaa stato peraeverante, ed
avesse mutato anche in aitri laoghi noo neao cbiaramente
errati. Pag. 97 chi ne diveniasse che not non eomMtrassimo
r operazione del cielo . . . divieterebbene che noi non dovem
mo . . , considerare Valto Dio; chi esiterk a correggere dvet-
tassef — pag. 81. questi fiumi h ndstieri ch^ eilt abbiano uno
luogo lä ov^ ein entrino e facciano capo . • . e ragioninsi in-
sieme; 1. raguninti, — pag. 86* pub essere lo monU per eagi<me
deW acgwi . . . chh • . . Pacgua . . . rimanendoei per la
terra . . . pub torre la terra da un luogo e porla ad «n altro;
1. rimenandoei; giacch^ tosto dopo leggesi: h natura deWacquOj
3^ ella e rimenata per la lerra^ di fare lo monte. — pag, 143.
econtra lo maggiore movirnento •••«'! minore • . . eono di-
gradati tutti gli aUri; 1. entra^ — pag. 79. se noi ne movem
da una eieüa b<uea e andremo e\uo alP altra^ saliremo quasi
al monte ^ e se noi ne moviamo da una ttella alta e verrmo
giu alla baesa^ ecenderemo quasi in giit nella vaüe; 1. alta.
In tatti qnesti pasai il N. non ai dovea contentare di porre
un sie dopo la voce abagliata; ma come tanti altri laoghi cosi
doveva corre^ere qaeati. A pag. 82. ai parla d^ isole:
adunque dee essere lo sole nel mare per maggior uHUtä. Cm
la atampa aenza nota veruna; ma chi dobiterk che ai debba
leggere le isole o Visolef II verbo al aingolare, che precede
11 aoggetto, e coatrozione molto frequente. p>ig. 78- veggiamo
se (la terra) de* essere tutta piena (aic) o tutta moniuosa^ o
parte piana^ o tutta montuosa^ o parte piana o part$
montuosa. In queato periodo F editore dubita aolo di piena,
cai aenza rignardo avrebbe dovato matare in piana; ma v*ha
altri aconci. Le alternative non poaaono eaaere che tre:
1) totta piana, 2) tutta montuoaa, 3) parte piana e parte
montuoaa. £ chiaro adunque che le parole o parte pitma o
tutta montuosa aono per errore intruae e voglionai cancellare^).
Oltreccio yuolai cangiare V ultimo o in 0 e dopo piena (piaoa)
1) II eopista che doTeya acriTere la tena altematiTa scriase tutta
inyece di parte^ pol si oorreese^ senia cancellare le Toci errate.
La composizione del mondo di Ristoro d'Arezzo. 127
porre nna vii^ola. Qoindi: eaaere tiUta piana^ o tutta mnnt'iuiia,
o parte p, e p, m.
Un laogo veramente singolare h qaesto. A pog. 38 8i
tratta in tatto ü capitolo di 56 miglia per grado. In an
Inogo il Chigiano (se pure fn esattamente capiato) ha 5C, ove
adanqae la cifra 6 fa scritta un po' 8badatamente ; il N.
legge 5C e commenta a pie' di pagina: ^'Cioe 500"!
TroTiamo talvolta incoerenza poco lodevole; giacchfe la
stessa Toce ora h corretta ora no. Cosi p. es. a pag. 97
signi/ieazione di questo sieche lo delo . . . emprieme le
eose fn ben emendato in n e che; or perche a pag. 90 earebbe
inconveniente per molte ragioni (il codice ha del resto molto
meglio cag%on%)\ la grande cagione^ 8\ che (Cod. sieche) la
terra non farehhe tqnto gentüe operazione non correggere del
pari si h ehe*^ La virgola innanzi si va cancellata. A pag.
100 8i corregge mixione (= ndssione) in mestione; perch^ non
^ P^- p^rrMs^one (sie) in permistione, Del resto puo darsi
che r emendazione non sia necessaria; st = ss ricorre p. es. in
dialetti dell' Italia settentrionale.
Pongo fine a qaesta omai troppo langa relazione coli* espri-
mere il vivo desiderio, che si faccia fra breve nna nuova
edizione critica di qaesf opera. Dei tre codici completi ch' io
conosco almeno in parte (ACD), pare a me che A meriti per
ogni rispetto di venire scelto qnal fondamento dell^ edizione; h
senza dubbio il piü antico; la lezione, come abbiam yedato
di sopra, h sempre corretta; e le forme della lingna, come
si puo rilevare dai passi publicatine dal Nannucci, sono an-
tiche ed offrono molti particolari di parlata manicipale, che
e Terisimile esser quella delP antore. Le varianti degli
altri codici, che non sieno meramente ortografiche o di forma
grammaticale, vorrebbero essere messe a pie' di pagina. Sia
raccomandato tal lavoro alla Gonmiissione dei testi di lingna,
la qnale, sebbene di regola non stampi che opere inedite,
potrebbe fare nn' eccezione per il nostro Aretino.
Vienna, settembre 1868.
Adolfo Massafia.
128
Erwiderung.
Es ifit folgendes an den Herausgeber des „Jahrbach" ge-
richtetes Schreiben eingelaufen , welches ich hiermit, dem
Wunsche seines Verfassers gemafs, Eum Abdrucke bringe, indem
ich den Betheiligten selbst das Weitere überlasse.
Lemcke.
A Mr. le Directeur du „Jahrbuch für romanische und eog-
lische Literatur".
Mon eher Directeur,
Pour discuter des opinions exprimees en fran9ais la pre-
miere condition est de comprendre le fran9ais: le bonnet de
docteur n*en dispense personne. II se peut que dans les
ecoles allemandes et hollandaises oü ^Öf. Körting et ten
Brink ont appris ä conjuguer le verbe £tre, la source de
Wace ^ignifie un auteur conndti par Wace, mais quand on
dit' que Guillanme de Jnmi^ges et Geoffroj de Monmouth ne
sont pas la source de Waee^ cela signifie k Paris qtCüe n*Ämefit
pas la senile source oü Wace ait puisi ses in/ormations, Sor la
foi de leur contresens MM. Körting et ten Brink ont reve
que je refnsais ä Wace toute connaissance de ses principales
sources et ils sont partis en guerre pour d^montrer Tevidenee
et me convaincre de Tavoir niee. A cela pres les artides
qn^ils ont donn^s au Jahrbuch ne sont pas legers comme
Pauraient et^ a priori ceux d^un Francis: ils proavent avec
tout le serieux possible et beaucoup d^^rudition speciale qa'il
n'est pas necessaire d'Stre Espagnol et de s^appeler Doa
Quichotte pour se battre contre des moulins k vent. Heureuse-
ment le cas de ces Messieurs n*exige pas qu^on les enfenne
dans la cage aux lions; il suffira de les remettre a Tecoleet
de leur apprendre une bonne fois le fran^ais: quand ils le
liront couramment, j'aurai grand plaisir a discuter notre
histoire litteraire avec eox.
Je tiens beaucoup trop a la bonne opinion de tos lecteurs,
pour ne point vous prier d*ins4rer cette petite le^on de firan-
9ais dans votre plus prochain cahier.
Croyezy comme toujours, mon eher Directeur, k mes
meilleurs sentiments.
Paris, 24 mars 1869.
Edelestand du Meril.
P. 8.
II est inutile d'ajonter que je n*accnse nullement vos deox
jeunes collaborateurs de m<k;häntes intentions, je leor erois
toute la bonne foi de Pignorance.
Druck TOD F. A^ Broekbaos in Lefpxig.
Herrn. Knast, Eio Beitrag zur Rcnntnifs d. Escorialbibliotbek. 129
Ein Beitrag zur Kenntniss der Escorial-
bibliothek,
(Fortsetzung.)
Spanische Literatur.
üeberHtzungen,
Dichos de Sabios y Filosofos.
Da diese aus dem Catalanischen übersetzte Schrift
sich an die im vorigen Artikel behandelten Flores de
Filosofia, ihrer Tendenz nach im Allgemeinen anschliefst,
so wollen wir über dieselbe, obwohl sie wegen ihrer
späteren Abfassung auf die gleich zu behandelnden
Uebersetzungen folgen sollte, zunächst mit einigen Wor-
ten berichten. Die Handschrift bildet den dritten Co-
dex eines b-II-19 gezeichneten Bandes, welcher aufser
diesem noch zwei andere Codices umfafst, von denen der
erste (fol. 1. — fol. 55) Uebersetzungen zweier Briefe und
einer Schrift des h. Bernhard aus dem 14. Jahrhundert,
der zweite (fol. 59.— -fol. 124) das Espertamiento o leuan-
tamiento de la voluntad en Dios von Frey Bemal aus
dem 15. Jahrhundert enthält. Der dritte Papiercodex
endlich gibt auf fol. 127 r. Sp. 1. — fol. 156 r. Sp. 2 die
obenerwähnte Uebersetzung, von welcher zu Anfang Fol-
gendes gesagt wird.
,,Commo el muy noble e pre^iado uuestro sennor Don
lioren^o Suarez de Figueroa por la gra9ia de Dios
maestre de la caualleria de Santiago fallase este libro en
lenguaje de Cataluenna e viese e le aplaziesen las nobles
autoridades que en el son asy en la pienpia commo en la
verguenna, commo en la pa^ien^ia, commo en fecho de
aripas e de caualleria e commo denen vsar los sennores
con sus Tasallos e seruidores, e los vasallos e seruidores
con sus sennores e en otras nobles e muy pre^iadas
jAbrb. t rom. u. engl. Lit. X. 2. 9
X30 Hermann Knitst
costunbres que en el se tratasen prouandolas de las san-
tas escripturas e de los euangolios e de los filosofos e de
los doctores e sa^erdotes e profetas e palabras de santos
padres e reyes e prouerbios antiguos e dichos de nobles
e de grandes caualleros mando a mi Don Jacob Qadique
de Ucles, su criado e su fisico que lo roman^ase en el
nuestro lenguage castellano, e al su sennorio e mandado
con la reueren^ia deuida obedespiendo roman^elo en la
manera seguiente el quäl parti en syete partidas/^ (fol.
I2Y r. Sp. 1.)
In diesen sieben ,,partidas^^ oder Capiteln, welche
übrigens ganz willkürlich angesetzt worden, werden die
Terscbiedenartigsten Aussprüche von Boethis, Daniel,
Jeremias, Buch der Weisheit, Augustin, Salomon, Seneca,
Livius, Trogus Pompejus, Pabst Zacharias, Mazimianns,
Abt Symeon, Hiob, David, Paulus, Aristoteles, Gregorius,
Fulgencius, Cicero, Plato, Jesaias u. s. w. angeführt, so
wie auch viele Sprichworter eingeflochten. Nur einmal,
so viel ich gesehen, wird, um zu beweisen dafs den
Tugendhaften Nichts besiegen kann, ein „Beispier^ bei-
gebracht und zwar dasjenige von dem ,,varon^\ der, um
dem Tirannen nicht seine Mitverschwomen zu verratben,
sich die Zunge abbeifst. Aus dem Gesagten erhellt schon
inwiefern das Buch sich von den Flores de Filosofla
unterscheidet. Wohl gehören beide der didactischen Li-
teratur an, doch suchen die Dichos nur durch Zusammen-
stellung von Sprüchen, den verschiedensten Schriften
entnommen, zu belehren, wohingegen die Flores de FIo-
sofla ihre Aussprüche, ohne jedesmal die Quelle anzu-
geben, dem Inhalte nach geordnet haben. Uebrigens ist
die Leetüre der Flores die interessantere, obwohl man
nach der so eben mitgetheilten Einleitung des Ueber-
setzers vielleicht das Gegentheil vermuthen konnte.
lieber die Zeit der Abfassung der Handschrift gibt
folgende Schlufsnotiz , welche Herr Prof. Ebert schon
mitgetheilt, Auskunft: „Cunpliose de roman^ar e screoir
en veynte y ocho dias de Julio, anno del na^imiento de
nuestro sennor Jhesu Xpo de mil e quatro^ientos e dos
annos en la villa de Vcles, lugar del dicho sennor
Ein Beitrag zar KenntniTs der Escorialbibliothek. 13X
maesire I " (foL 156 r. Sp. 2.) Vgl. Amador de los Rios,
Estudios sobre los judios de EspaAa. Madrid. 1845.
S. 443.
Bocados de Oro.
Von den drei angeblich dieses Buch enthaltenden
Handschriften (a-IV-9; e-IU-10; h-III-6) ist die erste
▼on vom herein gesondert zu stellen, insofern sie nur
mit den beiden letzteren den Titel, welcher in den, wie
wir etwa sagen wurden, goldenen Aussprüchen dieser drei
Schriften vielleicht seine Erklärung findet, gemein hat
Denn diese aus dem 15. Jahrh. stammende Papierhand-
schrift von sehr kleinem Formate und 228 Blättern gibt, ab-
weichend von den ausführlicheren Bocados de Oro, mit
denen ihr übrigens viele Sentenzen gemein sind, unter
diesem Namen nur Aussprüche von Weisen fol. 1 r. —
foL 48 r. Und zwar werden fol. 1 r. — fol. 25 v. diejenigen
von vierunddreifsig „Sabios^^ angeführt, deren Namen
jedoch nicht genannt werden. Diesen folgen bis fol. 33 v.
andere Sentenzen, die dem Sulpi^io que era sabio en los
siete saberes liberales e en otros saberes (fol. 25 v.) zu-
geschrieben werden und sodann bis fol. 18 r. diejenigen
des Justine que era muy catholico e bien fiel cristiano
e que era otrosi gran sabio en los siete saberes liberales
e en los otros saberes (fol. 33 v.). — Die übrigen in die-
sem Manuscripte enthaltenen Werke sind religiösen In*
halts. Vgl. Amador de los Rios. in, S. 543, Anm.
Was nun die beiden anderen Papierhandschrif^^n be-
trifft, so geboren diese auch dem 15. Jahrhundert an.
e- III -10 von mittlerer Grofse und von 95 zweispaltig
beschriebenen Blättern (fol. LV. und LVI. fehlen) ent-
hält, nach vorausgegangener Ueberschrift: Este libro es
llamado' Bocados de Oro el quäl conpuso el rey Bonium,
rey de Persia, welche Worte so wie die jedesmaligen
Capitelangaben durch rothe Dinto hervorgehoben worden,
während Verzierungen das übrigens gut erhaltene und
leserlich geschriebene Manuscript nicht schmücken, fol-
gende Capitel:
9'
\22 Bemumn Knust
Cap. I. Que fabia de los (inco sentidos del omne
e de BUS virtudes* fol. I r. Sp. 1.
Cap. U. De commo Boniom rey de Persia fae a
las tierras de India por buscar el saber. fol. I y. Sp. L
Cap. III. De commo el rey fallo un predicador e de
la muy fcrmosa respuesta que le dio a la pregunta que
le fizo. fol. IIv. Sp. 1.
Cap. IV. De commo el rey pregunto a Juauicio qne
fiziese tanto e que librase commo podiese entrar en el pa-
la9io a oyr los dichos de los sabios. fol. III r. Sp. 2.
Cap. V. De commo el rey pregunto a Juanicio por
el saber que le esplanase que cosa era. fol. lY r. Sp. IT.
Cap. VI. De commo el rey rogo a Juanicio que Ic
dizese quien fiziera aquel noble pala9io e de lo que sobre
ello le respondio. fol. V r. Sp. 1.
Cap. VII. De commo el rey fizo escrevir un libro de
los dichos de los sabios el quäl es cste que deyuso se
sigue. fol. Vil r. Sp. 1.
Cap. L De los dichos e de los castigamientos del
profeta Sed que fue el primero por quien fue res^ebida
la ley. fol. VII v. Sp. 1.
Cap. II. De los dichos e castigamientos de Ermes.
fol. IX V. Sp. 2.
Cap. III. De los dichos e castigamientos de Catal-
quius. fol. XV V. Sp. 1.
Cap. IV. De los dichos e castigamientos de ^ad el
. sabio. fol. XV v. Sp. 2.
Cap. V. De los dichos e castigamientos de Omy rus
el versificador. fol. XVI y. Sp. 2.
Cap. VL De los dichos e pedricaciones de Solen,
fol. XVUv. Sp. 1.
Cap. Vn. De los dichos e castigamientos de Ka-
bion defendedor de sus propios. fol. XVIII y. Sp. 1.
Cap. VIII. De los dichos e castigamientos de
Ypocras el fisico. fol. XIX r. Sp. 2.
Cap. IX. De los dichos e castigamientos de Pitagoras.
fol. XXI r. Sp. 2.
Cap. X. De los dichos e castigamienta de Diogenes
el sabio. fol. XXIV r. Sp. 2.
Ein Beitrag zur KenntnifB der Escorialbibliothek. 133
Cap. XI. De los dichos e . castigamientos e pedri-
ca^ones de Socrates. fol. XXYII r. Sp. 1.
Cap. XII. De los dichos et pedripaciones de Platon,
fol. XXXIX r. Sp. 1.
Cap. Xin. De los dichos e de los castigamientos
del filosofo Aristotiles. fol. LI y. Sp. 2.
Cap. XIV. De los dichos e castigamientos de
Alixandre filosofo e sabio que fiie rey de todo el
mnndo. fol. LX r. Sp. 2.
Cap. XV. De los fechos et de los castigos de To-
lomeo. fol. LXX y. Sp. 2.
Cap. XVI. De los castigamientos de Leogenin e
commo castigaya a su fijo. fol. LXXHI r. Sp. 2.
Cap. XVII. De los castigamientos de Eunufio. fol.
LXXVni r. Sp. 2.
Cap. XYin. De los castigamientos de Medragis.
fol. LXXVIII y. Sp. 2.
Cap. XIX. De los castigamientos de Sillus. fol.
LXXIX y. Sp. 2.
Cap. XX. De los castigamientos e de los dichos
del fisico Galieno. fol. LXXX y. Sp. 2.
Cap. XXI. De los castigamientos de Proteus, fol.
LXXXin r. Sp. 1.
Cap. XXII. De los dichos de Gregorio e de otros
sabios* fol. LXXXVr. Sp. 1.
Cap. XXIII. De los castigamientos de Piramus. fol.
LXXXVI y. Sp. 1.
Cap. XXIV. De los nonbres de los sabios que
dixeron algunas palabras de filosofia e de otros muy
muchos que non sopieron los nonbres de los sabios. fol.
LXXXVI y. Sp. 2. (Aussprüche Ton genannten und un-
genannten Philosophen.)
Hiermit schliefst das eigentliche Buch ab; es folgt
jedoch noch ein Capitel, das yerwandten Inhalts ist und
auch sonst den Bocados de Oro beigegeben wird, in der
Reihenfolge der Capitel aber nicht mitzählt, nämlich Ca-
pittilo de las cosas que escriyio por respuestas el filosofo
Segundo a las cosas que le pregunto el enperador Adriano.
fol. XCniv. Sp. 2.— XCVr. Sp. 2.
134 Hermann Knnst
In li-in-6, einem Codex von 123 Folioblattern,
finden wir eine andere Handschrifl desselben Werkes,
jedoch unter Weglassung der sieben Einleitungscapitel.
(Näheres über den Inhalt derselben bei Amador de los
Rios (Iir, S. 542 fg.) welcher auch IV, S. 23, Anm. 3
darauf hinweist, dafs das erste Capitel der Bocados de
Oro die Einleitung der Qrand Conquista de Ultramar
bildet) Sodann werden aus dem 15. Capitel dadurch
zwei gemacht, dafs die Castigos de Tolomeo in zwei
Theile getheilt und von diesen der letzte mit den Wor-
ten :,,E dizo Asaron'^ als eigenes „Cap. de los Castigos de
Asaron^^ aufgeführt wird. In ähnlicher Weise ist das neun-
zehnte in zwei Capitel durch ein eingeschobenes: „Cap. qne
fabla de los castigos de Gregorio^^ zerlegt worden, ein
Umstand, der zur Folge hat, dafs die Ueberschrift des
Cap. XXII ausgelassen wird. Uebrigens deutet im All-
gemeinen diese Abtheilung der Capitel grofsere Verschie-
denheiten an, als der Text wirklich rechtfertigt. Auf das
Capitel von Galien folgt in h-III-6 nur noch eines mit
der Ueberschrift: Cap. que fabla de todos los castigos de
los sabios e de las sus preguntas, in dem wir neben
Tbeilen aus allen vier Schlulscapiteln auch sehr viel die-
ser Handschrift Eigenes antreffen. Füllen doch die ein-
geschobenen Sentenzen mehrere Seiten; dagegen fehlt die
letzte Hälfte des 15. Capitels.
Den Schlufs der Handschrift bilden drei groise, ihr
eigenthümliche Capitel, nämlich: Cap. que fabla de los
enxemplos de ^iertos sabios antiguos e las sus rrazones
son estas (fol. 111 r. — fol. 115r.), sodann: Estos dichos
dixo TU sabio a Tuelta de otros (fol. 115 r. — fol. 118 r.),
und endlich eine kleine Geschichte, welche noch heute
den Gegenstand eines sehr beliebten spanischen Volks-
buches bildet, das Cap. de Theodor, la donzella (fol. Il8r.—
fol. 123 r.)
Eine dritte Handschrift besitzt die Biblioteca nacional
in Madrid: Bb. 59 bis. Diese, gleichfalls aus dem
15. Jahrhundert und auf Papier hat 77 Blätter in klein
Folio und war früher gebunden, doch zeugt (Herbst
1867) von dem ehemaligen Einbände allein noch der das
Ein Beitrag zur EenntniTs der Escorialbibllothek. 135
Manuscript zusammenhaltende Faden. Trotz dieses MiTs-
geschickes ist das Werk selbst wohl erhalten, nur daTs
in- Folge einer Lücke zwischen fol. 34 und 35, welche
jedoch schon zur Zeit des unversehrten Einbandes Be-
stand, ein grofser Theil der Ausspruche des Socrates und
das ganze Plato behandelnde Capitel fehlen. Dieser Um-
stand hat indessen Amador de los Rios nicht verhindert
sich vorzugsweise dieses Manuscriptes für seine Literatur-
geschichte zu ^bedienen „weil man den alten Drucken
nicht trauen kann^^ (Nosotros nos hemos valido del Ms.
Bb. 59. de la Biblioteca nacional, porque nos fiamos poco
de las antiguas ediciones, respecto de las obras de la
edad media. Historia critica de la lit. esp. III, S. 545
Anm. 1). Freilich, kostet es „largos anos^^ um sich zu
vergewissem, dafs ein Buch in der Escorialbibliothek zu
finden ist ^), wird wohl ein Menschenalter dazu gehören,
um sich zu überzeugen, dafs eine Handschrift unvollstän-
dig ist Uebrigens stimmt dieser Codex in dem Auslassen
des Asaron und in der Frwähnung des Gregorio nach
Proteus mit e- III -10.
Von den altspanischen Drucken habe ich nur den
von Toledo 1510. — 47 Blätter zu 2 Spalten — gesehen.
Die bedeutenderen Abweichungen desselben von Codex
e -III- 10 der Escorialbibliothek bestehen in folgendem:
aus Cap. XII. macht unter Auslassung vieler Aussprüche
ein: „Dixo Colon ^' zwei Capitel. Dasselbe gilt, jedoch
1) Campli^ndonoB aqni ilustrar especialmente el Libro de Marco
Polo, tratdo a leng^a oastellana por tan ilustre aragon^s [Don Frey
Juan Fernandez de Heredia], recordaremos qne existe por Ventura en
la renombrada Biblioteca del Escorial, bien qae no ha podido ser cono-
cido por quien no haya gastado largos aüos en el ezamen de los Co-
dices que tan rico depösito encierra, merced a la vlciosa e insuficiente
disposicion de sus antigaos indices. Amador de los Rios V. S. 487^
Gewifs läfst der Katalog der Escorialbibliothek Vieles zn wünschen
übrig. Was es aber im gegebenen Falle mit den langen Jahren, die
68 erfordere, um herauszufinden, dafs im Escorial das Buch des Marco
Polo aufbewahrt wird, auf sich habe, zeigt am Besten der Umstand,
dafs Herr Prof. Ebert, dessen Arbeit sich nur auf den Katalog grün-
det, das Werk erwähnt. Vgl. Ebert's Artikel S. 65.
136 HermanD Knast
ohne daTs Kürzungen vorkommen, von Cap. XY, indem
hier „Dixo Absoron^^ eingeschoben wird. In diesem Falle
stimmt demnach der Druck mit h-UI-6, so wie ferner
in Betreff der Stellung Gregorios nach Medrag^s. Die
einzelnen Capitcl weichen überdies an manchen Stellen von
dem in e-III-lO gegebenen Texte ab, wohingegen auch
der Druck mit dem Capitel vom Philosophen Secundus,
und zwar als dem siebenundzwanzigsten, abschlieist.
Nach dieser Auseinandersetzung des Verhältnisses
der mir bekannten Exemplare des spanischen Werkes
ist jetzt der Inhalt des Buches zu berücksichtigen. Da
indessen hierbei die einleitenden Abschnitte über des
Bonium Reise weniger in Betracht konmien, wird es ge-
nügen, über den Theil, welcher von den Philosophen
handelt. Etwas zu sagen. Auch hier können wir uns
kurz fassen und bemerken blofs, daTs den Aussprüchen
der Weisen meist deren Lebensbeschreibungen voran-
gehen. Diesen letzteren liegen mehr oder weniger wirk-
liche Thatsacheu zu Grunde, wie wenn z. B. die letzten
Stunden des Socrates erzählt werden. Jedoch das Ge-
schichtliche in den einzelnen Fällen jedesmal nachzuweisen
würde zu weit führen, ebenso eingehend zu erörtern, wie
der Character des Diogenes in vielen ihm hier beigelegten
Aussprüchen gewahrt worden. Nur einiger sei einer andern
Rücksicht halber gedacht. So sagt er e-UI-lO. fol. 28 v.:
la muger es mal que omne non puede escusar, offenbar
das avayxaiov xaxcv; e dixo muchos omnes quieren vevir
por comer e yo quiero comer porque viva buena vida
intellectual ; e oyo a un omne que fablaua mucho e dixo:
paga a tus orejas e por eso te pusieron dos orejas e vna
boca porque oyas mas de lo que fablas. Wird man bei
jener AeuTserung, welche in dem später zu erwähnenden
Secretum Secretorum dem Ypocras zugeschrieben wird (vgl
Pariser Ausgabe v. 1520. fol. XVII v.), an Molieres Avare
erinnert, so bei dieser an Rückerts Drei Paare und
Einer. Vgl. dessen gesammelte poetische Werke VII, 381.
Vgl. auch oben Bd. IX, S. 293 Alain Chartiers Mirouer
aux Dames. Str. 130. Ist nun dieser Gedanke dreimal
original entstanden, oder entlehnte ihn der deutsche
Ein Beitrag zur KenntniiJ« der Escorialbibliothek. 137
Dichter des neunzehnten und der franzosische des fünf-
zehnten Jahrhunderts, indem jener noch zwei andere
Zusammenstellungen machte und das betreffende Gedicht
defsbalb unter seine eigenen stellte? Zwei die Lebens-
beschreibung Alexanders betreffende Umstände verdienen
e1)enso eine besondere Erwähnung: Zuvorderst dafs wir
hier auch der von Herder in seinem: Der afrikanische
Rechtsspruch (vgl. Herders Werke, Bd. 9. Zur schonen
Lit. u. Kunst Blumenlese aus morgenl. Dichtem S. 55).
benutzten Erzählung begegnen, wie der Konig der durch
die Verheirathung der Kinder der Streitenden bewirkten
Schlichtung eines Rechtshandels beiwohnt, welcher darüber
entstanden, dafs Käufer und Verkäufer eines Hauses
einen in demselben gefundenen Schatz nicht als ihr
Eigenthum anerkennen wollen — welche Geschichte auch
Mendelssohn und Rüekert benutzten (vgl. Weismann,
Alexander vom Pfaffen Lamprecht Bd. II, S. 505 u. 512).
Sodann findet sich hier der erste der beiden Briefe Alexan-
ders an seine Mutter, welche bisher, weil in dem Poema
de Alejandro von Juan Lorenzo stehend, diesem zu-
geschrieben wurden. Dabei ist jedoch zu bemerken, dafs
in den Bocados de Oro die Angabe des Erfolges der in
dem Briefe vorgeschriebenen Einladung zu Alexanders
Leichenbegängnisse nicht, wie im Poema de Alejandro,
unmittelbar dem Schreiben folgt, sondern von diesem
durch eine Reihe von Aussprüchen weiser Männer über
Alexander getrennt ist. Uebrigens reiht sich sowohl der
Brief, als auch der zuletzt erwähnte Umstand in die
Lebensbeschreibung Alexanders vollkommen gut ein, was
bekanntlich in dem Gedichte des Juan Lorenzo nicht der
Fall, ist, sofern dieses unerwartet durch die in Prosa ab-
gefiftfsten Schreiben, welche zwischen Strophe 24G8 und
2469 eingeschoben worden, unterbrochen wird. Dies ist
jedoch kein HindemiTs gewesen dem spanischen- Dichter
die erwähnten Briefe zuzuschreiben. Selbst Wolf, obwohl
er eine unmittelbare Benutzung orientalischer Quellen
(Wolf, Studien S. 80. Anm. 1), als möglich andeutet,
zweifelt doch nicht an der Autorschaft des asturischen
Geistlichen. Kann dies bei dem deutschen Gelehrten,
138 Hermann Knnst
der eingestandenermafsen nie die Bocados de Oro sah
(Wolf, Studien S. 92 Anm.), nicht auffallen, so ist es um so
wunderbarer, dafs die Anwesenheit des einen der in Rede
stehenden Briefe in diesem Werke bei dem sonst so ge-
nauen Sanchez, den spanischen Uebersetzem des Boater-
weckschen Werkes und dem Marques de Pidal, welcher
zuerst wieder die Aufmerksamkeit auf die Bocados de
Oro lenkte, keinen Zweifel hinsichtlich des angeblichen
Verfassers jener Briefe hervorgerufen. Indessen soll nicht
etwa mit dem Gesagten unbecÜngt behauptet werden, ob-
wohl die Möglichkeit einzuräumen ist, dafs wir in den
Bocados de Oro das Original eines der Briefe zu Sachen
hatten. £s wäre ja denkbar, wie gut immer dersdbe
auch in den Zusammenhang passen mochte, dafs er nur
geschickt eingeflochten sei. Diese Veriiiuthung auszu-
sprechen veranlafst uns der Umstand, dafs wir beiden
Briefen auch in einer noch zu besprechenden spanischen
Handschrift, •Poridad de las Poridades enthaltend, begeg-
nen und einer derselben hebräisch und arabisch existiert
Bartoloccius nämlich, welcher in seiner Bibliotheca magna
rabbinica, pars prima, Romae 1675 im XXIV. Capitel:
De Aristotele Peripateticorum principe, an fuerit Judeus,
pag. 480. die „opera quae eadem lingua hebraica ad maaus
meas devenerunt'\ angibt, sagt von dem angeblich aristo-
telischen Werke Secretum Secretorum pag. 482: Asservatur
inter Codices mmssccBibliothecaeUrbitanensis apudVatic
Papyr. in 4. Ibi etiam reperitur Epistola eiusdem Aristo-
telis ad matrem Alexandri de morte ipsius et Kesponsio
ad Aristotelem. Itemque Dicta memorabilia Alexandri
Macedonis cognomento (ut hie dicitur) Comuti propter
imperii fortitudinem quod ab Oriente in Occidentem tan-
quam duo cornua mundi extendebatur. Item Epistola
eiusdem Alexandri ad matrem tempore mortis missa et
de verbis a matre prolatis dum illam legeret et de morte
eiusdem. Alexandri regis". Welcher von den beiden Brie-
fen, die der sterbende Alexander angeblich an seine
Mutter geschrieben^ hier gemeint sei, muTs dahingestellt
bleiben, ebenso ob die Dicta memorabilia die Castiga-
mientos der Bocados de Oro sind; dagegen dürfte es keinem
Ein Beitrag zur Eenntnils der Escorialbibliothek. 139
Zweifel unterliegen, da(s der von Bartoloccius erwähnte
Brief des Aristoteles an Alexanders Mutter und deren
Antwort gleichen Inhalts sind mit zwei Briefen, welche
sich dem so eben angeführten Werke: Poridad de las
Poridades, anreihen. Auf diese in Codex L-III-2 imd
h-IIl-2 der Escorialbibliothek sich findende Schrift folgt
unter andern: £sta es la carta que enbio Aristotiles a la
madre de Alexandre por conortarla (L- 111-2, fol. 42 r.
und h-III-l, fol. 3ÖV.) und Esta es la respuesta que
enbio la madre de Alexandre a Aristotiles quando leyö
la SU carta e mando escreuir otra carta pora el (L-ni-2,
foL 44 r. und h-UI-1, fol. 37 t.). Die zuletzt erwähnten
Handschriften theilen übrigens auch die beiden Schreiben
Alexanders aif seine Mutter mit (L-III-1, fol. 31 r. fg.
und h-IIl-1, fol. 37 t. fg.), und zwar einzelne kleine
Abweichungen ausgenommen genau so, wie wir sie im
Poema de Alejandro lesen, doch ist nicht gesagt, woher
der Schreiber, welcher sie in eine Sammlung verschie-
dener Briefe, welche angeblich zwischen Aristoteles,
Alexander und dessen Mutter gewechselt wurden, ein-
flicht, seine so zusammengesteUten Schriftstücke genom-
men. Obgleich nun die hier gegebene Auseinandersetzung
nicht endgültig festsetzen konnte, wo der Ursprung der
fraglichen Briefe zu suchen sei, wenn man nicht etwa
annehmen will, der Brief der Bocados de Oro habe dem
zweiten Schreiben als Muster gedient, so dafs der eine
Brief nur eine Ueberarbeitung des andern sein würde,
welche Annahme insofern sich rechtfertigen liefse, als
mit allemiger Auslassung der Aufforderung zur Theil-
nähme an Alexanders Leichenbegängnifs die in beiden
Briefen ausgesprochenen Gedanken dieselben sind, — so
viel ist jedenfalls klar, dafs der asturische Geistliche
nicht deren Verfasser ist, die Briefe vielmehr nur durch
einen Abschreiber dessen Werke eingefügt worden sind.
Mit diesem stimmen übrigens, abgesehen von den, beiden
Werken nothwendiger Weise gemeinsamen, weil wahren
Geschichten, die Bocados de Oro auch sonst in manchen
Alexander betreffenden Erzählungen, deren Quelle auf
den Pseudokallisthenes zurückzuführen ist, überein. So
140 Hermann Ennst
lesen wir im Poema de Alejandro sowohl als in den
Bocados de Oro, dafs sich ein Grofser des Reichs, der in
die Olympias sich verliebt, gegen Philipp empört, den
Konig besiegt, aber von Alexander überwidtigt wird (vgl.
Weismann, Alexander vom Pfaffen Lamprecht, Bd. 2.
Pseudokallisthenes I, 24 S. 31), dafs Alexander dem Da-
rius den Tribnt verweigert, indem er ihm sagen läfst, die
goldene Eier legende Henne sei todt (vgl. a. a. O. Pseudo-
kallisthenes I, 23. S. 30), dafs er die an ihn von Danas
mit Geschenken, welche ihn verhöhnen sollten, abgesandten
Boten mit ähnlichen Geschenken zurückschickt (vgl. a. a.
O. Pseudokallisthenes I, 36. S. 48 und I, 38. S. 51), daß
für den Kampf mit den Elephanten des Porus auf Alexan-
ders Befehl menschenähnliche Statuen veifertigt werden,
welche mit brennbaren Stoffen angefüllt im Heere des
Gegaers Verwirrung anrichten (vgl. a. a. O. Pseudo-
kallisthenes IH, 3. S. 150), dafs Alexander endlich mit
Poms einen Zweikampf besteht, dessen für den letzteren
todtlicher Ausgang dadurch herbeigeführt wird, dafs er
ein grofses Geschrei hörend, sich umwendet, um nach
der Ursache desselben zu sehen (vgl. a. a. O. Pseudo-
kallisthenes ni, 4. S. 152). Obwohl dies nicht die ein*
zigen Berührungspunkte der Bocados de Oro mit dem
Pseudokallisthenes sind, müssen wir doch darauf ver-
zichten, weitere Belege für den Einflufs des griechischen
Werkes beizubringen, ebenso nachzuweisen, in wie weit
etwa orientalische Alexandersagen in dem spanischen
Werke nachklingen.
Was es mit der Bezeichnung einer Apologensamm-
lung, als welche der Marquis von Pidal das Buch ein-
führt, auf sich hat, erhellt nach dem über den Inhalt
Gesagten von selbst. Richtig dagegen ist die andere Be-
merkung jenes spanischen Staatsmanns, der Verfasser des
Buches sei ein Christ gewesen. Defs wegen sagt Hermes:
„E Dios porque ama a sus sieruos, dioles el seso e apro-
pio a sus profetas e a sus mandaderos con el espiritu
Santo" (vgl. e-HI-lO, fol^ 11 v.). Darum räth Cliton dem
zum Tode verurtheüten Socrates nach Rom zu flüchten:
„B yras a Roma, e estaras y, e non avra ninguno poder
rf
Ein Beitrag zur Kenntnils der Escorialbibliothek. |41
8obre ty (vgl. e-IU-lO, fol. 29 v.), aber Socrates ist weise
und meint: ,,lo8 Romanos menos piedad me avran que
/ los de mi TÜla^' a. a. O. Darum predigt Alexander als
ein echt christlicher Held seinen Völkern den Glauben
an Gott und erblickt hierin seine eigentliche Sendung.
Weiter aber zu schliefsen der Verfasser sei ein Priester
gewesen, wage ich trotz folgender Stelle noch nicht: „E
avia (Socrates) ordenado los omnes entre ordenes: sacer-
dotes e reyes e pueblo^ e el ordenamiento del sa^erdote
es sobre el ordenamiento del rey e del pueblo, que el
sa^erdote ruega a Dios por si e por su rey e por su pueblo,
e el rey non ruega a Dios sinon por si e por su pueblo,
e el pueblo non ruega a Dios sinon por si tan solamente
(vgl. e-UI-lO, fol. 29 r.). Wie dem auch sei, gewifs ist,
da& der Verfasser wenig griechisch verstand^ denn schwer-
lich hätte er sonst geschrieben: „Ermes en griego tanto
quiere dezir como monje" a. a. O. fol. 9 r.) oder „Socrates
en griego quiere dezir tenedor con justi^ia" (a. a. O. fol.
27 r.), oder endlich Aristoteles durch „complido de verdad"
erklärt, andere ähnliche Unrichtigkeiten nicht zu erwähnen.
Kann über die Religion des Verfassers kein Zweifel
bestehen, so gilt nicht das Gleiche von der Frage, ob wir in
dem ganzen Werke ein Original oder vielmehr eine Ueber-
setzung zu erblicken haben. Denn mit Ausnahme der Ein-
leitung, welche die Reise des Bonium erzählt, und die,
so weit ich wenigstens urtheilen kann, nur im Spanischen
vorliegt, sind noch lateinische Exemplare und arab. Frag-
mente des Werkes erhalten. Was wir hier von jenen
zunächst in Betracht ziehen wollen, ist ein Fragment im
Besitze des britischen Museums. In dem Pergament-
Codex ISIr. 123 der Arundelbibliothek, welcher aus dem
14. Jahrhundert stammend, unter andern Schriften auch
manche auf Alexander bezügliche enthält, begegnen wir
als achter Abhandlung einer Lebensbeschreibung des
macedonischen Königs (fol. 74 v. — 81v.), welche genau
deijenigen in den Bocados de Oro entspricht. Eingeleitet
wird dieselbe mit folgenden Worten: „Hermerus in libro
Buo de dictis pbilosophorum de rege Alexandre et eins
origine, ut inferius scribitur, testatur" (fol. 74 v.). Am
]^42 Hennami Knust
Ende dieser Lebensbeschreibung heifst es dann fol 81 ▼•
„Dictis regis Alexandri expletis quia (?) Hermerus ea tan-
quam philosophica in libro suo de dictis philosophoram
conscripserisit, quedam alia philosophoram dicta licet non
omnia in dicto libro suo inuenta cum descripcione et pro«
cessu originis quorondam eonim huie opusculo addere
non omisi'' — folgen die Capitel von Sed — Hermes —
Thoth — Zacalquius — Homerus — Zelon — Sabion —
Ypocras — Pittagoras — Diogenes — Socrates — Pia-
ton — Aristoteles — Tholomeus — Asseron — Logi-
non — Enesius — Maedargus — Tesilius — GalieDOS.
fol. 81 V.— fol. 95 r.
Am Schlüsse der Aussprüche des zuletzt Genannten
sagt der Schreiber: „Expliciunt ea que sumpsi de libro
Hermeri. Incipiunt questiuncule Secundi philosophi^^
also auch hier schliefst sich das Leben und die Senten-
zen des Secundus wie im Manuscripte e-IÜ-lO und im
Drucke von Toledo von 1510 an.
Liest man in der obenangeführten Reihenfolge der
Philosophen (päd statt Thoth, denn dieser Name stebt
hier statt jenes, stellt dann dieses Capitel nach Zacal-
quius und dajs Capitel über Alexander nach demjenigen
über Aristoteles, so hat man genau die Reihenfolge der
Escorialhandschrift h-IlI-6, deren Lebensbeschreibungen
sich eng an dies lateinische Fragment anschliefsen, welcbes
von den Aussprüchen aber immer nur eine geringe An-
zahl gibt, wie dies jedesmal die Ueberschrift durch „que-
dam dicta ^^ andeutet. Unter diesen letztem stöfst uns
ein Satz auf, dessen unrichtige grammatische Constniction,
wenn man anders nicht einen Schreibfehler annehmen
will, als Beweis, wir hätten es hier mit einer Ueber-
setzung zu thun, herbeigezogen werden kann. „Et dixit
laudabilis liberalitas est eorum qui alium possident ambi-
ciosum non esse^^ sagt Alexander (fol. 81 v.). Die hier vor-
liegende, möglicherweise durch mangelhafte Kenntnifs der
Sprache des arabischen (?) Originals verursachte Verwechs-
lung des Subjects mit dem Objecte, da „quae alii posse-
dent^^ gelesen werden mufs, läfst der spanische Satx
deutlich erkennen. „E dixo la buena franqueza es de
Ein Beitrag zur Kenntnirs der Escorislbibliothek. 143
non aver omne cobdipia de lo que Han otros omnes^^
(e -111-10, fol. 54v.). Freilich mufs billigerweise erwähnt
werden, dai's die gleich zu nennende Oxforder Hand-
schrift die richtige Lesart hat.
Aufser diesem Fragmente in der Arandelbibliothek
habe ich unter den Mannscripten des Collegii Corporis
Christi in Oxford in Nr. 241 ein, wenn man wieder von
der Weglassung der einleitenden Reise des Bonium ab-
sieht, vollständiges Exemplar des in Rede stehenden
Baches gefunden, dessen Einsicht mir. Dank der freund-
lichen Yermittelung des Herrn Prof. Max Müller, der
Bibliothekar jenes CoUegiums, mit echt englischer Zuvor-
kommenheit auf das Liebenswürdigste gestattete. Es ist
eine kleine Papierhandschrift des 15. Jahrhunderts von
97 Blättern, welche in dem Bande als 127 — 223 zählen«
Auch hidr treffen wir die in dem Escorialcodex h-III-6
beobachtete Ordnung der Capitel. Trotzdem man nach dem
neuen Kataloge des Oberbibliothekars der Bodleiana, des
Herrn Coxe, der Tac (= (?ad), Caqualquius, Solon, Rabion
ausläfst, vermuthen sollte, die jene Weisen behandelnden
Capitel fehlten hier, finden sich deren Lebensbeschrei-
bungen und Aussprüche doch im Werke. Der Irrthum
des Katalogs rührt wahrscheinlich daher, dal's man sich
begnügte, eine früher gemachte Inhaltsangabe, die auf
dem letzten Blatte des Codex steht, eini'ach abdrucken
zu lassen. Man dachte wohl nicht daran, dafs das un-
ansehnliche Manuscript die Quelle eines altenglischen
Buches sei. Uebrigens will ich noch der Möglichkeit
gedenken, dafs vielleicht gegen das Ende hin und wieder
Abweichungen von der spanischen Handschrift vorkommen,
obwohl die Schlufszeilen genau stimmen. Die Identität
der Werke würde dadurch natürlich nicht aufgehoben, dafs
bei einer Unmasse von ohne inneren Zusammenhang anein-
ander gereihten Aussprüchen dieser oder jener fehlt Ueber-
dies ist das Gegentheil ebenso gut möglich, ich erwähne
den Punkt nur, da ich nicht Satz für Satz verbürgen kann.
Ein anderes Exemplar des lat. Werkes, — Perga-
mentcodex aus dem 15. Jahrhundert — das ich aber, weil
bei meiner letzten Anwesenheit in Paris die kaiserliche
144 Hermann Knast
Bibliothek geschlossen war, ebenso wenig vergleichen
konnte als das später zu erwähnende franzosische Bach,
beschreibt der Catalogus codicum manuscriptorum Bi-.
bliothecae regiae. Pars tertia. Tomas qaartas. Parisiis
1744. S. 265. Nr. 6652.
Ao&er diesem lateinischen Texte der Bocados de Oro
existiert, vorausgesetzt ein hoher Grad von wahrschein-
licher Uebereinstimmang sollte sich nicht als trügerisch
erweisen, aach noch ein Fragment desselben arabisch.
Schon Wolf hatte in seinen Studien S. 80. Annu 1. anf
zwei arabische Trostschreiben des sterbenden Alexander
hingewiesen. Dieser Notiz können wir jetzt noch eine
andere, nicht unwichtige anreihen. Aumer führt in dem
Kataloge der arabischen Handschriften der Münchener
Bibliothek (München 1866) S. 286 fg. in der Handschrift
651. 445. Quatr. folgende Theile derselben an: fol. 39^
Moralische Sentenzen des Socrates, fol. 56 die morali-
schen Sprüche des Plato,'fol. 64^ die moral. Spruche
des Aristoteles, fol. 68 Schreiben des Aristoteles an
Alexander, fol. 73^ Sitten und Sprüche des Alexander,
des Sohnes des Philippus» fol. 79^ Geschichte Alexanders,
fol. 83 Schreiben des Alexander an seine Mutter, worin
er sie seinetwegen tröstet, fol. 88 Worte der Mntter
Alexanders, nachdem sie den Trostbrief ihres Sohnes ge«
lesen, fol. 88 Tod des Alexander und sein Transport in
einem goldenen Sarge zu seiner Mutter und ihre Worte,
als sie seinen Sarg erblickte, fol. 90 Anwesenheit einer
Anzahl Philosophen und Weltweiser am Sarge des Alexan-
der in Babjlon und was ein jeder von ihnen sagte, foL
106^ Wie der Sarg nach Alexandrien gebracht wurde,
fol. 120 Trostschreiben des Aristoteles an Alexanders
Mutter, fol. 122 Antwort derselben an Aristoteles, fol.
124 — 128 Die moralischen Sprüche des Diogenes, Py-
thagoras, Hermes, Homeros, Selon, Euclides. Dafs die
hier angeführten moralischen Sentenzen nicht die Casti-
gamientos der Bocados de Oro oder der Dicta des Buches
des Hermerus sein 'sollten, ist schwerlich in Abrede zu
stellen, da die mit Ausnahme des Euclides vollständige
Uebereinstimmung der Namen der Philosophen kaum
Ein Beitrag zar Kenntnifs der Escorialbibliothek. |45
einer andern Vermuthung Raum läfst. Abweichungen im
Einzelnen — durch welche jedoch die ausgesprochene An-
sicht nicht umgestofsen würde — werden sich bei Unter-
suchung der Sache aller Wahrscheinlichkeit nach heraus-
stellen. So z. B. sind hier dem über Alexander handelnden
Tbeile drei Briefe (der des Aristoteles an Alexander und
die beiden zwischen Aristoteles uud Alexanders Mutter
gewechselten) beigegeben, welche weder der lateinische
noch der spanische Text des Buches mittheilt, auf die wir
aber, wie schon aus dem oben Bemerkten hervorgeht, in
dem Berichte über die Poridad de las Poridades ent-
haltende Handschrift zurückkommen müssen.
Der latein. Text wurde etwa um 1400 von Messire
Gnillaume de Tignonville, conseiller et chambellan de
Charles VI , spater Prevöt de la ville de Paris, und end-
lich President de la chambre des comptes (f 1414) in^s
Franzosische übertragen. Die handschriftlich vorhande-
nen zwei Exemplare dieser Uebertragung auf der kais.
Bibliothek in Paris bespricht Paul Paris, Manuscrits
fran^ais, Bd. V, S. 1 fg. Bd. VI, S. 227. Eine dritte
Handschrift des franzosischen Textes besitzt die Stadt-
und Universitätsbibliothek zu Gent. Vgl. Catalogue des
manuscrits de la bibliotheque de la ville et de Tuniver-
eitä de Gand par Jules de Saint- Genois. Gand 1849 —
52- S. 277, Nr. 359. Ueber die alten Drucke vgl. Brunet,
Manuel .du libraire H, 765 und 766, welcher von diesen
Dicta moraux des philosophes Eine Brüsseler Ausgabe
o. J. und drei Pariser, eine bei Verard, 1486, eine bei
Michel o. J., und eine bei Pierre Yidout, 1531, anführt,
auch aulserdem noch auf eine Ausgabe von 1531 hinweist,
welche vielleicht ebenfalls die Dicts enthält.
Von diesem franzosischen Texte machte Graf Ryvers
eine englische Uebersetzung, welche 1477 bei Caxton
ohne Titel, Paginirung oder Register erschien und von
der das britische Museum zwei vollständige und eine un-
vollständige Ausgabe bewahrt. Jene beiden, obwohl in
der Zahl der 75 Blätter, jede volle Seite zu 29 Li-
nien, übereinstimmend und mit denselben Buchstaben
Jahrb. t rom. n, «agi. LH. Z. 2. 10
146 HermaiiD Kniut
gedruckt, weichen dennoch im Drucke ganz von em-
ander ab, wozu noch kommt, dafa nur die eine einCoIo-
phon hat
Die Reihenfolge der Philosophen ist diejenige der
Escorialhandschrift h-III-6, ohne dafs man jedoch da-
durch zu dem Schlüsse berechtigt wäre, beide Bücher
stimmten in allen Punkten vollkommen überein. Dies ist
im Gegentheil nicht der FaUL Denn bei Pythagoras fehlt
z. B. im englischen Texte die Lebensbeschreibung.
£in Vorwort des Uebersetzers und ein Schlufswort
des Druckers begleiten das englische Werk. Da beide
nicht uninteressante Au&chlüsse geben, ist es wohl am
Orte, einige Worte über sie zu sagen. ^^Where it is
so (beginnt der Graf fol. 1 r.), that euery humayn creature
by the suffrance of our lord god is born and ordeigned
io be subgette and thral Tuto the stormes of fortune", sei
es auch nicht anders gewesen mit ihm, Antoine Wydeaille
Erle Byuyres lord Scales, der erlost von seinen Schick-
salen, 1473 nach ^^Seynt James in Spayne*^ zum Jubi-
läum und Pardon gepilgert sei. Dort habe er, i^brt der
Graf fort, von einem ^^worshipful gentylman callid
lowys de Bretaylles the saynges or dictis of the philo-
sophers'' erhalten. ^^And as I understande it was traus-
lated out of latyn into frenshe by a worshipful man
callid messire Jehan de Teonuille prouost of parys".
Dies Buch schien nun dem Empfänger so nützliche Wahr-
heiten zu enthalten, dafs er es in's Englische übertrog*
Wenn die Einleitung uns so einen Blick in die oft
unerwarteten Resultate einer Wallfahrt und in den lite-
rarischen Verkehr des dahinscheidenden Mittelalters ge-
währt, so läfst das Nachwort uns einen Blick in das
Verhältnifs des Buchhändlers zum Uebersetzer tbun.
Caxton erklärt nämlich, der Graf habe ihm die Ueber-
setzung gesandt ^^to ouersee it and where as I sholde
fynde faute to correcte it . . . and shewed me dyuerce
thinges whiche as him semed, myght be left out as
diuerce lettres missiues sent from Alisander to darius
and aristotle^ and eche to other (ebenso fehlt auch der
Brief an die Mutter), which lettres were lityl appertinent
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. X47
vnto to dictes and sayenges aforesayd for as moche as
they specifye of other malere ^\ Caxton habe die Ueber-
setzung mit dem Originale in Uebereinstimmung gefun-
den, nur dafs die Aussprüche des Socrates über die Wei-
ber ausgelassen worden seien. Davon liege vielleicht der
Grund in einer Liebschaft des Grafen, möglicher Weise
habe dieser auch geglaubt, Socrates sei in seinen schar-
fen Aussprüchen zu weit gegangen. Das könne Caxton
von diesem weisen Manne aber nicht annehmen. Man
solle sich nur die Sachlage vergegenwärtigen und sich
nicht in seinem Urtheile, nach dem, was man an engli-
schen Damen beobachte, zu Ungunsten des Socrates be-
stechen lassen. Allerdings *^my sayd lord knoweth
▼eryly that suche defautes ben not had ne founden in
•the women born and dwelling in these partyes ne regyons
of the World". Auf Weiber, die bei Weitem anders
geartet, beziehe sich Socrates, der, hätte er die Eng-
länderinnen gekannt, anders geurtheilt haben würde.
Caxton, da er das ^^comandment of my sayd lord to
correcte and amende where as I sholde fynde fawte" habe,
wolle dies benutzen, um die Aussprüche des Socrates
über die Frauen einzuschalten, zumal er nicht wisse, ob
überall das Exemplar des Werkes, nach welchem der
Grraf seine Uebersetzung gemacht, dieselben enthalten
habe. Nachdem sie fol. 73r. — 74r. mitgetheilt worden,
findet es Caxton noch nothig, sich dieserhalb zu ent-
schuldigen. Er habe es nur gethan, damit man die Aus-
sprüche nicht für noch schlimmer halte, als sie wirklich
4eien. Wenn dieselben dem genannten Lord oder sonst Je-
mandem zu anstofsig erschienen, so könne der ja die Blätter,
da es die letzten seien, aus dem Buche herausreifsen.
So thut Caxton sein Möglichstes, um empfindliche Ge-
müther zu beschwichtigen, und schliefst endlich mit einer
Fürbitte für den Graf von Ryvers und dessen ewiges
Seelenheil.
Nachdem wir nun die Bocados de Oro durch die ver-
schiedenen Literaturen verfolgt haben, erübrigt uns noch
der beiden kleinen Schriften, welche wir in Verbindung
10*
]^48 Hermann Knust
mit ihnen zu nennen Gelegenheit hatten, des Capitulo
de Segundo und der Donzella Theodor mit einigen Wor-
ten zu gedenken.
Capitulo de las cosas que escrivio por res-
puestas el filosofo Segundo a las cosas que le
pregunto el enperador Adriano.
Dies Capitulo de las cosas etc. ist die Uebersetzung
einer lateinisch in vielen Handschriften existierenden klei-
neu Schrift — das britische Museum besitzt acht aas
dem 13. — 16. Jahrhundert stammende Manuscripte, ebenso
besitzen die Bibliotheken in Oxford und Paris mehrere
Exemplare — die wir in des Vincentius Bellovacensis
Speculum historiale in lib. XI, cap. 70: De Secundo
philosopho et ejus pertinaci silencio und cap. 71 : De bis
que ad interrogata scripto respondit, Ausgabe von 1473,
abgedruckt finden. Von dieser letztem Bearbeitung ist
die spanische im Codex e-ÜI-lO der Escorialbibliothek
eine wortlich genaue Uebertragung; das Gleiche gilt von
den beiden anderen Exemplaren, die ich hier noch be-
sprechen mufs. Das Eine derselben schliefst sich wie in
e-III-10 in dem Codex der Madrider Biblioteca nacional Bb.
59 bis. den Bocados de Oro an, während, beiläufig bemerkt,
die Hs.h-IU-6 es diesen nicht beigibt, das Andere, welches
der Catalog der Escorialbibliothek nicht auffuhrt, und das
daher auch noch iinbekannt ist, fblgt, wie oben S. 48
angegeben, in h-III-1 auf das Libro de Flores de Filo-
sofia, so dafs-wir hier der Schrift unabhängig von den
Bocados de Oro begegnen. An Werth steht das zweit*
genannte Manuscript den beiden andern nach, da sehr
oft Worter ausgelassen oder falsch geschrieben worden.
Der Inhalt ist folgender:
Secundus, von der Schule, in die ihn seine Eltern,
da er noch ein Kind war, gesandt hatten, als Jüngling
zurückkehrend, will erproben, ob die Lehre seines Met*
sters, dafs jede Frau feil sei, sich auf Wahrheit gründe.
Daher besticht er, der Allen unbekannt ist, die Magd
Ein Beitrag sar Kenntnifs der Escorialbibliothelc. 149
seines elterlichen Hauses, damit diese ihre Ilerrin berede,
ihm zu Willen zu sein. So weit geht Alles gut. Als
aber Secundus, der enthaltsam die Nacht geschlafen, am
folgenden Morgen seiner ob dieses Verhaltens verwun-
derten Mutter als Grund angibt, dafs der Umgang zwi-
schen Sohn und Mutter nicht erlaubt sei, stürzt die Un-
glückliche vor Schrecken leblos nieder. Da mithin seine
Zunge die Mutter getodtet, beschliefst Secundus nie ein
Wort mehr zu reden. Dies Gelübde bricht er selbst
dann nicht, als der durch Athen reisende Hadrian ihn
zum Sprechen bewegen will. £rzürnt läfst ihn der Kai-
ser zum Richtplatz führen. Doch auch das Zücken des
Schwertes vermag Nichts über den Philosophen, der
nun, da Hadrian ihn nur hatte auf die Probe stellen
wollen, zu diesem zurückgeführt und von ihm ersucht
wird, ihm schrifUich seine Ansichten mitzutheilen. Dies
geschieht in Antworten auf Fragen des Kaisers über
alle möglichen Verhältnisse, wobei jene meist durch
Spitzfindigkeiten sich auszeichnen. Dies in der Kürze
der Inhalt der kleinen Schrift, welche in ihrer jetzi-
gen Beschaffenheit einen Christen zum Verfasser haben
mufs. Denn in einer der Antworten ist ' der Einfiufs
von Hebr. XI, 1. nachweisbar. Der Glaube ist nämlich
„marauillosa certidunbre de la cosa que non es. co-
noscida^'.
Den ursprünglich griechischen Text — von dem die
Bodleiana eine Handschrift aufzuweisen hat — mit dem
jedoch der lateinische des Vincentius Bellovacensis nicht
ganz übereinstimmt, so wie das zweite Capitel der beiden
auf den Secundus sich beziehenden dieses letzteren, hat
Orelli in den Opuscula Graecorum veterum sententiosa,
Leipzig, 1819, mit Hinzugabe mancher bibliographischen
Notizen wieder abdrucken lassen.
150 Hermann Knatt
La donzella Theodor.
Au&er dem oben S. 134 angeführten Manascripte im
Codex h-III-6 der Escorialbibliothek habe ich von diesem
Werkchen nur noch ein Fragment aus dem 15. Jahrb.
in Aa. 158 der Nationalbibliothek in Madrid als von mir
untersucht zu erwähnen. Ueber eine vollständige an die
Bocados de Oro sich anschliefsende Handschrift im Be*
sitze von Gayangos vgl. Biblioteca de autores espanoles.
Bd. XL, Discurso preliminar. S. LVIl, Anm. 2.
In den Wiener Jahrbüchern der Literatur Bd. 122,
S. 122. gibt Ferdinand Wolf den Inhalt des Schriftchens
nach einem alten in Segovia erschienenen Drucke aus
der Mitte des 16. Jahrhunderts folgendermafsen an: £in
ungarischer Kafufmann in Tunis, in seinen Verhältnissen
zurückgekommen, begibt sich mit seiner Sclavin Theodor
auf deren Rath zum Konige, um sie diesen für einen
überschwenglich hohen Preis anzubieten. Denn, sagt der
Kaufmann, sie ist in allen Wissenschaften unterrichtet«
Die Wahrheit dieser Behauptung zu erproben mufs Theo-
dor Unterredungen mit den drei grofsten Gelehrten be-
stehen. Nachdem diese von ihr im Disputieren besiegt
worden, wird die Donzella reichlich beschenkt und auf
ihren Wunsch mit ihrem Herrn gnädigst entlassen.
Obwohl im Grofsen und Ganzen der Inhalt der
Handschrift mit dem jenes Druckes übereinstimmt, auch
viele der von den Gelehrten der Sclavin vorgelegten
Fragen dieselben sind, hat der Druck doch den Character
der Erzählung bedeutend verändert. Wie nämlich die
dogmatischen Erörterungen zwischen Theodor (vgl. über
diesen aus dem Arabischen entstandenen Namen: Müller,
in den Sitzungsberichten der bayer. Akademie. 1863.
Bd. U, S. 39) und den Gelehrten zeigen, hat derselbe
ein durchaus christliches Gepräge. Wolf fand sich daher
veranlafst auszusprechen : „ Höchstens konnte die Rahmen-
erzählung einem orientalischen Muster nachgebildet sein^^.
A. a. O. S. 124, Anm. Anders wurde er geurtheilt haben,
hätte er die Handschrift gesehen. Diese läfst den orien-
talischen Ursprung, den Miiller a« a. O. aus 1001 Nacht
Ein Beitrag zur KenntniTs der Sscorialbibliothek. 151
nachweist, durchaus nicht yerkennen. Demgemäls spielt
auch die Handlung nicht in Tunis, sondern in Babylon
und der ungarische Elauimann ist hier noch ein Einwohner
genannter Stadt *), welcher muhammedanischer Sitte ge-
mäfs als ,,muy linpio, oracionero en las cinco oraciones
e fazedor de bondades a los menesterosos e viudas^'
geschildert wird. Von Anspielungen auf christliche Dog-
men findet sich keine Spur, noch viel weniger von diesen
selbst Sie wurden yermuthlich erst später hineingebracht,
um dem viel gelesenen Volksbuche den katholischen An-
strich zu geben. Diesen hat es denn auch bis auf den
heutigen Tag bewahrt. Ebenso zeigt das Volksbuch des
neunzehnten Jahrh. noch wie das des sechzehnten eine Zeich-
nung des menschlichen Korpers mit den Himmelszeichcn
auf den von ihnen beeinflulsten Theilen desselben und eine
Tabelle mit den drei Rubriken: „Signos, Purga, Sangria^\
und darunter die den Himmelszeichen zugeschriebene Wir-
kung dieser Mittel angezeigt durch die drei Formeln:
„Buena, indiferente, mala^\ Wolf a. a. O. S. 123. In-
dessen konnten hier möglicher Weise Veränderungen
vorgenommen worden sein, da aus Wolfs Worten nicht
erhellt, ob wie in dem mir vorliegenden Exemplar vom
Jahre 1865, in welchem die Mondphasen rechts vom
Menschen dargestellt sind, während die Zeichen des
Thierkreises links sich befinden, so auch in dem aus dem
16. Jahrhundert stammenden Volksbuche der Einflufs des
Mondes angegeben worden ist. Vgl. eine dem Almanach
des Bergers entnommene ähnliche franzosische Zeich-
nung, d^ren erstes Erscheinen bei unseren stets sehr
leicht in Aufregung gerathenden Nachbarn jenseits der
1) Auf diesen Unterschied hat bereits Gayangos in der lieber-
setznng Ton Ticknor's Literatargeschichte Bd. II, S. 554 fg. aufmerk-
sam gemacht, dabei aber Vermathnngen über die Abfassung des
Werks zur Zeit Karls V. ausgesprochen, deren Unhaltbarkeit jedoch am
Schlagendsten durch das Vorhandensein jener aus dem 15. Jahrh. stam-
menden Handschriften bewiesen wird, welchen auch noch eine in der
oben angeführten Stelle des Discurs. preliminar erwähnte beizuzählen
ist. Wenn daher Ticknor, History of Spanish Literature. London.
1863. Bd. II, S. 236. Anm. 7 an genannter Abfassungszeit festhält, so
mols ihm diese Stelle entgangen sein.
152 Hennann Knast
Yogesen ,,excita la plus grande emotion parmi les mi-
decinSj qui y virent une Usurpation de leurs fonctions
egalement attentatoire ä leur honneur et k leurs honoraires^
et justiciable du ParlemeDt^\ Nisard: Histoire des Liiyres
Populaires. Deuxi^me edition. Paris, 1864. BcL I, S. 81.
Ueber die Bearbeitung des Stoffes zu einem Drama
Ton Seiten Lope de Vega's Tgl. Ticknor, History of
Spanish Literature. London, 1863. Bd. IL S. 236 %.
und Schack, Geschiebte der dramat. Literatur u. Kunst
iu Spanien, 2. Bd. 1845. S. 350.
Der älteste Druck der Schrift; muis zufolge einer
Bemerkung in Gallardo: Ensayo de una Biblioteca
espanola de Libros raros y curiosos, Tom. I, Sp. 1190
vor 1524 erfolgt sein. Ebendaselbst werden auch die
mit Holzschnitten geschmückten, im 16. und 17. Jahr-
hundert in Saragossa, Toledo, Segovia, Sevilla, Alcala
de Henares erschienenen Ausgaben, und eine in Madrid
vom Jahre 1726 ausführlich angegeben. Diesen ist noch
eine 1537 in Burgos gedruckte, von Gayangos a. a. O.
erwähnte und eine 1554 auch in Burgos herausgekommene^
welche die Münchener Staatsbibliothek besitzt, hinzuzu-
fügen. Vgl. Müller a. a. O. S. 39. Anm. 1. Ein Sevilla-
ner Druck vom Jahre 1642 sagt: La historia de la
Donzella Teodor por Messen Alfonso Aragones; diesen
nennt auch Nicol. Antonio, Bibl. nov. I, 9 als Verfasser,
obwohl es klar ist, dafs derselbe auf den Namen eines
solchen keinen Anspruch hat, ja es ist gar nicht einmal
wahrscheinlich, dafs er der Debersetzer gewesen, weil
sein Name vgl. Gallardo a. a. O. erst in einer Ausgabe
des 17. Jahrhunderts vorkommt Diese Erklärung der Auf-
stellung eines angeblichen Verfassers Alfonso scheint mir
mehr in der Sache begründet als die von Gayangos a. a. O.
S. 354 in Beziehung darauf ausgesprochene und von
Amador de los Rios, VI, S. 340. Anm. 2 gebilligte Ver-
muthung, dafis Petrus Alfonsus eine Uebersetzung an-
gefertigt Denn dies aus dem einzigen Umstände, dafs
Nicolaus Antonio a. a. O. einen Alfonsus als üebersetzer
nennt; schliefsen zu wollen, ist um so gewagter, als die-
ser Autor für seine Angabe auch nicht den geringsten
Ein Beitrag snr Kenntnifs der Escorialbiblioihek. 153
Beweis beibringt. Daher hat Ticknor, II, S. 236, Anm. 7
die Ton Gayangos aufgestellte Ansicht, obgleich aus
einem nicht haltbaren Grunde, so doch der Sache nach
richtig zurückgewiesen.
Aus dem Spanischen wurde die Geschichte in^s Por-
tugiesische übersetzt und sogar, obgleich man nicht recht
sieht wie, mit einer Erörterung über die Trennung Por-
tugals von Spanien in Verbindung gebracht, wenn Gal-
lardos SchluFsfolgerung aus einem Datum richtig sein
sollte. A. a. O. 1191 heifst es: „hallo citada una [traduc-
cion] con el siguiente titulo: «Auto de hum certamen
politico que defendeu a discreta donzella Teodor» que
a juzgar por la fecha debe ser algun folleto alusivo a
la separacion de Portugal de la Corona de Espana '\
Secretum .Secretorum.
Secreto Secretorum que compuso Aristoteles por
mandado de Alexandrp magno traducido al castellano ist
eine, wie Prof. Ebert richtig vermuthete, nach der latein.
Version dieses, fälschlich Aristoteles zugeschriebenen
Werkes angefertigte Uebersetzung in's Spanische oder ge-
nauer in ein leicht aragonesisch gefärbtes Castilianisch.
Vgl. Amador de los Rios V, 251. Anm. 1. Der Codex
Z-I-2, in welchem das Werk von fol. 254r. — fol. 312 v.
sich findet, stammt aus dem 14. Jahrb., ist von sehr
gro&em Formate und ungemein sorgfältig in zwei Spal-
ten geschrieben. Die ersten Seiten jedes der vier in
dieser Handschrift enthaltenen Werke sind mit fein ge-
malten Verzierungen umrandet so wie die ersten Buch-
staben jedes Abschnittes hübsch ausgemalt Dafs so viel
Fleifs auf die Handschrift verwendet worden, ist nicht
zu verwundem, denn sie wurde auf Befehl des Grofs-
meisters des Ordens von S. Juan de Jerusalem, Don
Frey Juan Fernandez de Heredia (t 1399, vgl. Amador
de los Rios, V, S. 241), angefertigt. Uebrigens ist dies
nicht die einzige uns handschriftlich erhaltene Ueber-
setzung in's Spanische, denn die Nationalbibliothek zu
Madrid besitzt deren zwei, von denen die eine, so viel ich
154 Hermann Knust
weifs, nirgends angeführt worden ist. Vgl. S.50. Dieselbe
befindet sich in dem Sainmelcodex Bb.33) einer Papterhand-
Schrift des 15. Jabrh., (vgl. Gallardo, Ens.U. Ap. S.9), in
der sie die letzte Stelle einnimmt und folgenden Titel führt:
Libro de Aristotiles, del regimiento de los principesode
los senores o secretos de los secretos o cartas deAristotiles
a Alexandre. Dafs jedoch dieser Uebersetzung derselbe
lateinische Text wie der Escorialhandschrift zu Grunde
liegt, will ich nicht behauptet haben, bin vielmehr ge-
neigt, das Gegentheil anzunehmen. Das Gleiche gilt^
da eine ganz genaue Vergleichung anzustellen und somit
die Di£Eerenzen anzugeben, auch in diesem Falle mein
seinem Ende zueilender Aufenthalt in Madrid mich ver-
hinderte, von der von Herrera für Philipp IV. gemach-
ten Uebersetzung. Diese mit Q. 136 bezeichnet, gibt in
ihrem Titel folgende Auskunft über sich: Secretos de
Aristoteles y documentos de principes, traducidos de
Latin en nuestro vulgär Castellano por el Maestro Joan
Baptista de Herrera, natural de la muy noble y muy leal
ciudad de Avila, Capellan de el 111°^^ s' Don Joan Tanera
en SU insigne Capilla extramuros de Toledo. Dirigidos al
Magno, catholico Philipo nuestro Rey y Senor, Quarto de
estenombre. Ano de 1621, vgl. Gallardo a.a.O. Die Einlei-
tung bildet eine vermuthlich vom Uebersetzer gemachte
Parabel, welcher eine Widmung an den König, und dieser
eine zweite an den Leser folgt, worauf die eigentliche
Uebersetzung mit dem Briefe Philipps an Ghiido beginnt
Sie enthält den grofsten Theil des in der Escorialhand-
schrift Enthaltenen, und unterscheidet sich von allen an-
deren wesentlich dadurch, dafs am Ende eines jeden
Capitels Herrera seine eigenen Bemerkungen anfügt,
welche im Geiste der Zeit gemacht, oft an Länge das
ihnen vorangehende Capitel weit übertreffen. Noch sei
bemerkt, dafs die Handschrift 69 Blätter quarto zählt.
Ebenso wenig als ich das genaue Yerhältnils dieser
beiden spanischen Uebersetzungen zu der des Escorial
festzustellen die Zeit gehabt habe, ist es mir vergönnt
gewesen, eine catalan. und valencianische Uebersetzung im
Besitze der span. Nationalbibliothek genauer zu prüfen.
Ein Beitrag zar Eenntnifa der Kscorialbibliothek. X55
Die erstere ist im Codex L. 170 enthalten. Dieser, eine
kleine Papierbandschrift des 15. Jahrh., gibt foL 1 — fol.
88 r.: Lo libre apellat de regiment de senyors en altra
guisa apellat secret dels secrets ordonat per Aristotil al
gran rey Alexandre. Die Inhaltsangabe stimmt fast mit
derjenigen der Escorialiibersetzung. Die andere auch Ton
Helfferich, Raymund Lull, S. 54, Anm. erwähnte üeber-
setzung in^s Lemosinische liegt im Codex L. 2, fol. 1 r. —
31 r. vor. Vgl. GaUardo ensayo, 11, Apendice, S. 9, welche
Stelle zeigt, dafs der als Verfasser des lemos. Textes bezeich-
nete Felipe Patrias (Patriai a. a. O. ist ein Druckfehler), einer
Verwechslung mit einem frühem Uebersetzer Philipp (Patrias
wird unrichtig hinzugesetzt) seine Entstehung verdankt
Wie grofs das Ansehen des Buches in Spanien ge-
wesen, beweist am Besten der Einflufs desselben auf die
Siete Partidas Alfons^ des Weisen. Ueber diesen äufsert
sich ausführlich Amador de los Rios III, S. 546, Anm. 2,
zwar bei Beschreibung einer von unserer abweichenden
Version des Buches, der Poridad de las Poridades, in-
dessen schien es geboten, auf jene Thatsache hier hin-
zuweisen, damit die Bedeutung des Werkes für die spanische
Literatur, obwohl es in der hier von uns beschriebenen Be-
cension nicht in reinem Castilianisch, gewiis wenigstens nicht
aus so früher Zeit uns erhalten ist, gleich in ihrem wahren
Lichte erscheine. Defshalb bemerken wir auch schon hier,
dafs die angeblich von Sancho el Bravo geschriebenen (vgl.'
Gayangos in Bibl. de autor. espan. Bd. 51. Escritores en
prosa anter. al siglo XV. Introd. VII.) Castigos e Docu-
mentos in cap. LVIII. und LIX. Auszüge aus dem Se-
cretnm geben, dessen ausführlicherer Becension sie weit
näher stehen als der kürzeren Poridad; auch ist es nicht
unmöglich, dafs das Secretum sonst noch auf die in die-
sem Buche ausgesprochenen Ansichten eingewirkt bat,
obwohl in beiden Werken völlig übereinstimmende Sätze
nicht nachweisbar sind. Jenen Umstand erwähnt Ama-
dor de los Rios IV, S. 38, ohne jedoch auf die betreiben-
den Stellen der Castigos hinzuweisen. Femer benutzte
unser Buch Maestro Pedro Gomez Barroso, später Bischof
und Cardinal (f 1345) für sein Libro de los Conseios et
156 Hermann Knost
Conseieros. Vgl. Amador de los Rios IV, S. 94. In
der mit der spanischen so manche Berührungspunkte
zeigenden catalanischen Literatur sehen wir den Einflufs
des Secretum in dem Libro de la Sauiesa Jacobs I. Vgl.
Amador de los Rios III, S. 546, Anm. 1 . Natürlich dafs
der spanische Literaturhistoriker, der die ausführliche
Version nur dem Titel nach kennt, alle seine Bemer-
kungen auf die Poridad de las Poridades bezieht. In
dem nahen Portugal, um das. noch aDZuschliefsen, mufs
übrigens das Buch auch sehr bekannt gewesen sein. So*
erwähnt es der 1433 — 1438 geschriebene Leal conselheiro
des Königs Eduard von Portugal (herausg. von Roquette.
Paris 1842) nicht nur mehrere Male, sondern gibt auch
eine Uebersetzung des 48. Cap. im Auszuge, worauf
schon Kausler, Denkmäler altniederländischer Sprache
und Litteratur. 3. Band, S. 293, Anm. 5. und S. 327,
Anm. 1. aufmerksam gemacht hat.
Was nnn die in Spanien etwa Torhandenen lateini-
schen Exemplare des Secretum anlangt, so kann ich
deren VerzeichniTs leider nicht nach den Originalkatalogen
geben; ich mufs mich darauf beschränken, ein solches
nach den über die spanischen Bibliotheken veröffentlich-
ten Arbeiten zusammenzustellen. Von diesen führt Plüers
Catalog in Büschings Magazin B. V, S. 144 und der-
jenige Hänels Sp. 937 ein lateinisches Manuscript, nach
Hänel f-IU-1 gezeichnet, in der Escorialbibliothek an,
während H. F. Knust in Pertz Archiv, VIII, S. 774 ein
solches: Bd. 19 in der Nationalbibliothek in Madrid und
Hänel aufserdem noch drei in der Biblioteca de la igle-
sia mayor in Toledo, a. a. O. Sp. 994 au&ählen. Auf diese
letztere Notiz hat bereits Ciarisse in seinem jedoch un-
genauen Cataloge der lateinischen Handschriften des Se-
cretum hingewiesen. Vgl. Nieuwe Werken van de Maat-
schappij der nederlandsche Letterkunde te Leiden. IV.
Deel. Dordreoht. 1838. S. 9. Anm. §.
Dies Verzeichniüs, welches a. a. O. drei Manuscripte
in Turin, vier in Venedig, ebenso viele in Florenz, eins
in Bern, sechs in Basel, eins in Groningen, zwei in
Utrecht nach den Catalogen der verschiedenen Biblio-
Ein Beitrag zar Kenntnilji der Escorialbibliothek. 157
theken anführt und auf andere in Erlangen und Rom
nach Fabricius, Bibl. graeca ed. Harles, lU, S. 283
verweist, gibt für Paris nach dem Catal. Codd.
Mss. Bibliothecae Regiae elf an. Der Catalog selbst
zählt mindestens dreizehn auf; bei einem vierzehnten
Codex, No. 7031, läTst es sich nicht entscheiden, ob der-
selbe das Secretum oder die von Johannes Hispalensis
geschriebene Epistola Aristotelis ad Älexandrum de sa-
uitate tuenda enthält, weil Philipp von Tripolis erwähnt
wird, wo jener Johannes Hispalensis genannt sein sollte.
Für das übrige Frankreich verzeichnet der Catalogue
general des Manuscrits des Biblioth^ques publiques des
Departements. Paris. Imprimerie nationale. 1849. Bd. I,
S. 262, Nr. 10 et II in der Stadtbibliothek von Mont-
pellier und in der dortigen Bibliothek de Töcole de Me- ^
decine a. a. O. S. 416, Nr. 317 je eine latein. Bearbeitung,
eines S. 469 erwähnten Auszugs nicht zu gedenken. Fer-
ner ist auf der Bibliothek von Troyes ein Exemplar des
Secretum (vgl. a. a. O. S. 517, No. 1262) und in der
Strafsburger Bibliothek. Vgl. Hänel Catalogi Sp. 462.
Auch wollen wir hier noch zweier Handschriften in der
Brügger Bibliothek (vgl. Hänel Catalogi Sp. 754. Nr. 155
und Sp. 760, Nr. 420) und eines auf der Stadt- und
Universitätsbibliothek von Gent befindlichen Manuscriptes
gedenken. Vgl. Catalogue des Manuscrits de la Biblio-
theque de la Ville et de l'Universitä de Gand par Jules
de Saint- Genois. S. 276, Nr. 358.
Für England zählt nach den Catalogi Libror. mss.
Angliae et Hiberniae. Oxoniae. 1697. Ciarisse a. a. O.
S. 10, Anm. §. fünfundfunfzig lateinische Manuscripte
auf. Die Sache verhält sich jedoch etwas anders. Mit
Sicherheit kann man nur auf zweiunddreifsig dort an-
geführte Exemplare der Schrift schliefsen. Unter diesen
verdient eine spezielle Erwähnung eine Handschrift des
Collegii Corporis Christi, weil diese das Werk mit dem
von Rob. Bacon verfafsten Commentare begleitet. Vgl.
Catalogi libr. mss. Angliae et Hibern. Tom. I, Pars U^
Nr. 1616. Aristotelis Secr. Secretor. cum commentariis
Rob. Bacon. Bei etwa zwölf Manuscripten mufs es un-
J58 Hennann Eniut
entschieden bleiben, ob mter deren Titel: Epistola Aristo*
telis sich das vollständige Secretom Terbirgt oder nur
jener schon genannter Auszug des Werkes^ den Johannes
Hispalensis verfafste, gemeint ist. Mit grofserer Sicher-
heit, weil aus eigener Anschauung, kann ich über die
Codices des britischen Museums sprechen. Dieses besitzt
im Ganzen achtzehn, welche sich in folgender Weise auf
die verschiedenen Bibliotheken vertheilen:
In der konigl. Bibliothek acht Exemplare aus der
Zeit des 13. bis 16. Jahrh. 1) 5. F. XIV. 6. fol. 89 r. Sp.
1.— fol. 120 ▼. Sp. 1. — 2) 9. B. IL 10. fol. 137 r. Sp,
l.-fol. 146 r. Sp. 2. — 3) 12. C. VI. 3. fol. 12 r. Sp.
1.— fol. 39 V. Sp. 2. unvollständig. — 4) 12. C. XX. 5.
fol. 66 r. — fol. 110 V. — 5) 12. D. HI. 1. fol. 1 r.— fol.
37 r. — 6) 12. D. XV. 1. fol. 2 r.— fol. 22 v. — 7) 12.
E. XV. 4. fol. 19 r.— fol. 116 r. — 8) 13. C. VL 5. foL
130 r. Sp. 1. — fol. 149 v. Sp. 2. nicht ganz vollständig.
Vgl. A Catalogue of the Manuscripts of the King^s library
by David Castley. London. 1734.
In der Sammlung von Hans Sloane etc. fünf Exem-
plare, die dem 13. bis 15. Jahrh. angeboren: 1) 1934^
5. fol. 84 r. — fol. 122 r. nicht ganz vollständig, s. S. 411
des Catalogs. — 2) 3554. fol. 37 r.— fol. 111 r. s. S. 478 d.
C. -. 3) 3469. fol. 1 r.— fol. 23 r. s. S. 705. d. C. —
4) 1128.1. fol.lr. Sp. l.-fol. 97 v. Sp. 2. s. S. 705. d. C —
5) 2413. fol. 1 r. — fol. 45 r. s. S. 705. d. C. Vgl. A Cata-
logue of the Manuscripts in the British Museum induding
the coUections of Sir Hans Sloane etc. by Samuel Ayscough.
London. 1782.
In der Harleian Bibliothek drei Exemplare aus dem
14. und 15. Jahrb.: 1) N. 399. Art 9. fol. 3 v foL
72 V. — 2) N. 1008. Art. 15. fol. 82 r.— fol. 121 v. —
3) N. 2584. Art. 3. fol. 141 r. Sp. l.-fol. 167 v. Sp. 2.
Vgl. A Catalogue of the Harleian Manuscripts in the
British Museum. London. 1808. Wenn Ciarisse in sei-
nem Verzeichnisse, welches vom britischen Museum allein
die Harleian Bibliothek berücksichtigt, dieser vier Exem«
plare zuschreibt, so ist dies eine natürliche Folge davon,
dafs der Catalog bei N. 5255, der angeblich vierten Hand-
Ein Beitrag sdt KenntniTa der Escorialbibliothek. 159
Schrift nicht bemerkt, dafs dies nur ein Auszug aus dem
Secretum ist.
In der Bumey Bibliothek ein dem 15. Jahrb. an-
gehörendes Exemplar N. 68. fol. 1 r. — fol. 187 r. Vgl.
Catalogue of Manuscripts in the British Museum. New
Series. London. 1854.
Endlich ist unter den Additions to the Manuscripts
ein Exemplar dieses Werkes aus dem 14. Jahrb. N. 15836.
fol. 60 r. Sp. 1.— fol. 74 r. Sp. 1. Vgl. Catalogue of Ad-
ditions to the Manuscripts in the British Museum in the
years 1846—47. London. 1864.
Eine Beschreibung dieser Manuscripte kann hier na-
türlich nicht erwartet werden. Es genüge die Bemer-
kung, dafs alle im Grofsen und Ganzen übereinstimmen,
obwohl es im Einzelnen an Abweichungen nicht fehlt.
Ein Codex, N. 399 der Harleian Bibliothek, behandelt die
Physiognomik ausfühirlicher, ein anderer, 12. D. XV. 1.
der konigl. Bibliothek, läfst die Vorreden weg, noch an-
dere enthalten manche Zusätze; doch würde deren genaue
Angabe hier viel zu weit führen.
Aufser diesen Abschriften der latein. Version ist hier
noch diejenige zu nennen, welche Walter de Millemete
ftir Eduard DI. anfertigte und mit einem Conunentare
versah.« Vgl. Tanner, Bibliotheca Britannico-Hibernica.
S. 527. Schliefslich sei noch des Exemplars gedacht,
welches Haenel Catalogi Sp. 893 als in der Bibliothek
von Sir Thomas Philipps in Middlehill befindlich auf-
führt.
Von den deutschen Bibliotheken besitzt die kaiser-
liche in Wien ein Exemplar, vgl. Endlicher, Catalogus
Codicum philologicorum Latinorum Bibliothecae palatinae
Vindobonensis. Vindob. 1836. S. 274, Nr. 384. Die Dres-
dener Bibliothek bewahrt zwei Exemplare, Tgl. Fr. A.
Ebert, Geschichte und Beschreibung der konigl. Biblio-
*thek zu Dresden. Leipzig. 1822. S. 256, Nr. 7$ und S.
257. Nr. 81. Zwar führt dieser Catalog noch ein drittes
Exemplar auf: S. 261, Nr. 91* Aristotelis liber de obser-
vanda sanitate qui dicitur secretum secr. fol. 65 a. — fol.
66a. Es ist hier aber wegen der Kürze der Handschrift, die
IgO Hermann Knnst
nur ein Folioblatt einnimmt, eine Verwechslung mit dem
Briefe des Johannes Hispalensis sehr wahrscheinlich.
Auch in der Münchener Bibliothek findet sich ^in Exem-
plar, vgl. Catalogus Codic. lat. Bibl. reg. monac. Tom. I.
P. I. MonachiL 1868. S. 122, Nr. 615. Ob die Seite 76,
Nr. 105 erwähnte Aristotelis ad Alexandrum epistola das
Secretum bezeichne, lassen wir dahingestellt.
Wenngleich gesagt wird, das Secretum sei ursprunglieh
in griech« Sprache geschrieben — Johann^ welcher das
Buch zuerst im Sonnentempel auffand, behauptet: transtuli
ipsum primo de lingua graeca in romanam deinde in
arabicam, vgl. die Pariser Ausgabe von 1520 9 fol. V t.,
worauf später, als in der Nähe von Antiochien „dieser
kostbare Philosophenstein ^^ entdeckt worden, Philipp, der
sich mit seinem Herrn Bischof Guido damals dort auf-
hielt, es übersetzte, da ihm der Bischof gebot ut trans-
fereretur de lingua arabica in latinam, vgl. Ausgabe von
1520, fol. II y. — ist doch von diesem, fälschlich dem
Aristoteles zugeschriebenen griechischen Originale kein
Exemplar entdeckt worden. Indessen scheint es wirklich
existiert zu haben. Ein Uebersetzer des Buches, Goto-
fridus de Waterfordia, ein Irländer, der im 13. Jahr-
hundert lebte, sagt nämlich in der Vorrede zu seiner
Uebersetzung, die er an: „a noble bers prouz etsages^^
welcher das Werk zu besitzen gewünscht » richtet. Fol-
gendes: „Et pour ce moi priastes, que cel livre, ki fii
translatei de Grieu en Arabic et derechief de Arabic en
Latin, vos translataisse de Latin en Franchois. Ce je a
vous priieres al translater ai mise ma eure et avoiques le
plus grand travail, ken autres hautes et parfondes estudes
sui en besoigneis. D^autre part savoir devez ke les Ars-
biiens trop ont de paroles en corte veritei et les Grigois
ont oscure maniere de parier ei ü me convient de tun et
de Vautre langage translater et por chou le trop de Ton
escourcirai et Toscurtei de Tautre esdarcirai selonc ce'
ke la matire puet soffrir: car lur entente sievrai, ne
mies lur paroles. Saichie^ derechief que souvent i mei-
terai autres bones paroles lesques tot ne soient mis en
cel livre, al mains sunt en autres livres d'autoritei et ne
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibllothek. Ig]^
8ont pas mains profitables ke Celles ki en cel livre sunt
esdites et qnanque je i mettrai, a la matire acordant
sera. A la parfin saichiez que les livres ki de Arabic en
Latin furent translatei, furent fausement translatei et pour
ce lairai je pluisors choses ki ne sunt veritez ne pro-
fitables'' (vgl. Quetif et Echard, Scriptores ordin. prae«
dicator. Tom. I. Paris. 1719. S. 468). Fabricius, Bibl.
graeca.ed. Harles III. S. 283, Anm. sagt zwar: „Ex
graeco arabice, ex arabico latine versum reperit, etexlatino
gallice yertit saeculo XIII. Gotofridus de Waterfordia'\
doch scheint dies aus der etwas unklaren Ausdrucksweise
nicht ohne Weiteres hervorzugehen. Indessen ob der Ueber-
setzung ein arab. und gricch. Text zu Grunde liege, woU
len wir, da dies eine unsere Untersuchung nicht beruh*
rende Frage ist, hier unerortert lassen; wohl aber finden
wir uns veränla&t, darauf hinzuweisen, wie nach der
von uns hervorgehobenen Stelle es vielleicht als eine
nicht unberechtigte Schlufsfolgerung erscheint, Waterford
habe auch ein griechisches Exemplar des Secretum ge-
kannt. Denn das Ganze als literarische Grofssprecherei
anzusehen, liegt um so weniger Grund vor, als nach
Quetif a. a. O. S. 467 Waterford des Arabischen und
Grriechischen kundig war, auch eine Reise nach dem
Orient gemacht hatte.
Besser als über den griechischen sind wir über den
arabischen Text des Secretum unterrichtet, denn von die-
sem existieren mehrere Exemplare, so eines in der Bod-
leiana unter den von Erzbischof Land dieser Bibliothek
geschenkten Büchern. Vgl. Catalogi librorum manu-
scriptorum Angliae et Hiberniae. Oxoniae. 1697. Tom« I.
Pars I. N. 387. 88. 2. Liber Politiae aut de regimine
Principum, quem ad Alexandrum magnum scripsit Aristo«
teles ex Graeco in Arabicum traductus. Ein anderes
Exemplar bewahrt die Münchener Bibliothek. Vgl. Aumer,
die arabischen Handschriften der Hof-- und Staatsbibl. in
München. S. 285, Nr. 650, an welcher SteUe bemerkt
wird, das Werk sei dasjenige Buch „das^ sobald ein
Morgenländer sich auf Aristoteles beruft, gewöhnlich an-
gezogen wird^^ Auch wird ebendaselbst auf zwei ara-
Jabrb. f. rom. o. engl. Lit. X 2* H
X62 Hermsnn Kmut
bisdie Handsdiriften in Paris, eine in Leiden und eme
in Wien, lungewiesen. Bei Beschreibnng der zuletst ge-
nannten erklärt Hammer, das Werk sei ans arabischen
Ezcerpten zusammengesetzt. Vgl. Hammer, Codic. ara-
bici in bibL Vindob. 1820. S. 53: Spes quam titulus tanto
hiatu promisit, hio opus aliquod anecdoton Aristotelis
inveniendi, leetorem brevi destituit, cum mera commenta
arabica sint, quae ex aUis operibus arabicis desumtain'
fabulosam aliquam ex graeco'translationem concinnata sunt
Ueber eine hebräische Uebersetzung, die er selbst
aber nicht gesehen, berichtet Bartolocoius in seiner Bi-
bliotheca magna rabbinica. Komae. 1675. Pars I. S. 482:
niTiD^T TiD Sod hassodoth, secretum secretprum. Fertor
esse Über de consiliis et consiliariis etc. olim ex Graeoo
in Arabicum 9 postea ex Arabico in Hehiraicum translatos.
Die Reihe der franzosischen Uebersetzer^ so weit
dieselben uns überhaupt bekannt sind, eroffiiet ein Dich-
ter Pierre de Vemon, der im 12. Jahrh. das angeblich
aristotelische Werk in Verse brachte. Vgl. Histoire lit^
täraire de la France, XTII. S. 115—119. Nach den hier
gegebenen Auszügen mufs das Gedicht dem Origtnale
ziemlich genau sich anschlieisen, obwohl die auf die
christliche Religion bezüglichen Stellen, sowie die An-
sicht', dafs Wissenschaften imd Künste von den Juden
ausgingen, ausschliefslich auf Rechnung des Franzosen
zu setzen sindL Sodann ist aus dem 13« Jahrh. die schon
oben genannte Uebersetzung (nach Quetif a^ a. O» S. 468
im Cod. 4154 der Colbertschen Bibliothek) des Gottfried
▼on Waterford anzuführen. Von der Genauigkeit seiner
Arbeit gibt uns die oben mitgetheilte Stelle freilich einen
schlechten Begri£f, doch ist »sie insofern von Interesse, als
sie vollkommen gut erklärt, woher die vielen verscbie-
denen Recensionen des Werkes stammen, wie denn in der
That Gottfried nicht der Einzige war,- welcher ^sich so groHse
Freiheiten erlaubt hat^ dals die Oopie vom Originale sich
weit ent£Bmen muTste.
Von den auf der kaiserL Bibliothek zu Paris befind-
lichen zwei Uebersetzungen in's Franzosische (vgI.P. Paris,
Manusorits fran^ais IV. S. 344 und S. 407) habe ich die
Ein Beitrag zur Kenatnife der Escorialbibliothek. 158
a. a. O. IV. S. 344 als mit Nr. 7008, jetzt aber mit Nr.
571 bezeichnete etwas genauer angesehen. Obwohl diese
in manchen Fällen , in welchen der Escorialcodex ron
dem Pariser Drucke von 1520 abweicht, mit jenem über-
einstimmt, liegt doch nicht beiden der gleiche latein.
Text zu Grunde, da im Anfange des letaten Drittels des
Werkes noch Abweichungen eintreten« Die Bibliothek
de r^cole de M^decine de Montpellier besitzt gleich&lls
«ine franzosische Uebersetzung, vgl. Catalogue g^näral
des Manuscrits des bibliotheques des Departements Bd« I.
S. 362, Nr. 164, ebenso die Stadtbibliothek von Cambrai,
TgL Haenel, Catalogi Sp» 114, Nr. ^57. Zw^i Exemplare
hat die konigl. Bibliothek in Turin, vgl. Pasini, Codices
mss. Bibl. regiae. Taurini. 1749. Pars I. S. 477, Nr« LL
S. 494^ Nr. CXLII. FQr England sind zwar die beiden
in den Catalogi libr. mss. Angliae et Hibemiae wa£^
geführten Codices, vgl. Tom. II. Pars I. Nr. 9340 und
10010, hier zu nennen, doch muTs dabei bemerkt werden,
dals, da sie sidi zur Zeit der. Abfassung des Catalogs,
1697, in Privatbibliotheken befanden, sie also wohl in
andere Hände übergegangen sind, die Angabe keinen An-
spruch auf Genauigkeit machen kann« Nach Haenel Sp.
881, Nr. 2967 bewahrt die Bibliothek in Middlehill sicher
eine franz. Uebersetzung; ob die Sp. 807, Nr. 252 ge«-
nannten Conseils d^Aristote hierher zu nehmen sind, ist
mindestens zweifelhaft.
Das britische Museum ist im Besitze von drei fran-
zösischen Uebersetzungen, welche dem 18. bis 15. Jahrh.
entstammen. Der ältesten begegnen wir in einem Per-
gamentcodex des 13. Jahrh. in der konigl. Bibliothek:
20. B. V. 3. fol. 136 r. Sp. 1. — fol. 141 r. Sp. 1. Es ist
jedoch nur ein kurzer Auszug des ganzen Werkes. Eiine
aweite vollständigere aus dem 14% Jahrh. herrührende,
sehr zierlich geschriebene Uebersetzung enthält N. 219
der Harleian Manuscripts auf fol. 80 r. — fol. 105 v. Die
dritte endlich, dem lö. Jahrhundert angehorig, finden
wir foL 1 r.— fol. 60 v. in N. 18179 der Additional Mar
nuscripts. Vgl. Index to the Additional Manuscripts
1846—60 also Egerton* Manuscripts 1846—61. Sowohl
11*
154 Hermann Ennst
weifs, nirgends angeführt worden ist. Vgl. S.50. Dieselbe
befindet sich in dem Sammelcodex Bb.33, einer Papierhand-
schrift des 15. Jahrh., (vgl. Oallardo, £ns. II. Ap. S. 9), in
der sie die letzte Stelle einnimmt und folgenden Titel führt:
Libro de Aristotiles, del regimiento de los principes o de
los senores o secretos de los secretos o cartas de Aristotiles
a Alexandre. Dafs jedoch dieser Uebersetzung derselbe
lateinische Text wie der Escorialhandschrift zu Grunde
liegt, wUl ich nicht behauptet haben, bin vielmehr ge-
neigt, das Gegentheil anzunehmen. Das Gleiche gilt,
da eine ganz genaue Vergleichung anzustellen und somit
die Differenzen anzugeben, auch in diesem Falle mein
seinem Ende zueilender Aufenthalt in Madrid mich ver-
hinderte, von der von Herrera für Philipp IV. gemach-
ten Uebersetzung. Diese mit Q. 136 bezeichnet, gibt in
ihrem Titel folgende Auskunft über sich: Secretos de
Aristoteles y documentos de principes, traducidos de
Latin en nuestro vulgär Castellano por el Maestro Joan
Baptista de Herrera, natural de la muy noble j muy leal
ciudad de Avila, Capellan de el Ill°^<* s' Don Joan Tauera
en SU insigne Capilla extramuros de Toledo. Dirigidos al
Magno, catholico PhiHpo nuestro Key y Senor, Quarto de
estenombre. Ano de 1621, vgl. Gallardo a.a.O. Die Einlei-
tung bildet eine vermuthlich vom Uebersetzer gemachte
Parabel, welcher eine Widmung an den König, und dieser
eine zweite an den Leser folgt, worauf die eigentliche
Uebersetzung mit dem Briefe Philipps an Guido beginnt
Sie enthält den grofsten Theil des in der Escorialhand-
schrift Enthaltenen, und unterscheidet sich von allen an-
deren wesentlich dadurch, dafs am Ende eines jeden
Capitels Herrera seine eigenen Bemerkungen anfügt,
welche im Geiste der Zeit gemacht, oft an Länge das
ihnen vorangehende Capitel weit übertreffen. Noch sa
bemerkt, dafs die Handschrift 69 Blätter quarto zählt
Ebenso wenig als ich das genaue Verhältnüs dieser
beiden spanischen Uebersetzungen zu der des Escorial
festzustellen die Zeit gehabt habe, ist es mir vergönnt
gewesen, eine catalan. und valencianische Uebersetzung im
Besitze der span. Nationalbibliothek genauer zu prüfen.
Ein Beitrag zur KenntniTs der Escorialbibliothek. X55
Die erstere ist im Codex L. 170 enthalten. Dieser, eine
kleine Papierhandschrift des 15. Jahrh., gibt fol. 1 — fol.
88 r.: Lo libre apellat de regiment de senyors en altra
guisa apellat secret dels secrets ordonat per Aristotil al
gran rey Alexandre. Die Inhaltsangabe stimmt fast mit
derjenigen der Escorialübersetzung. Die andere auch von
Helfferich, Raymund Lull, S. 54, Anm. erwähnte Ueber-
setzung in^s Lemosinische liegt im Codex L. 2, fol. 1 r. —
31 r. vor. Vgl. Gallardo ensayo, 11, Apendice, S. 9, welche
' Stelle zeigt, dafs der als Verfasser des lemos. Textes bezeich-
nete Felipe Patrias (Patriai a. a. O. ist ein Druckfehler), einer
Verwechslung mit einem frühem Uebersetzer Philipp (Patrias
wird unrichtig hinzugesetzt) seine Entstehung verdankt.
Wie grofs das Ansehen des Buches in Spanien ge-
wesen, beweist am Besten der Einflufs desselben auf die
Siete Partidas Alfons^ des Weisen. Ueber diesen äufsert
sich ausführlich Amador de los Rios Dl, S. 546, Anm. 2,
zwar bei Beschreibung einer von unserer abweichenden
Version des Buches, der Poridad de las Poridades, in-
dessen schien es geboten, auf jene Thatsache hier hin-
zuweisen, damit die Bedeutung des Werkes für die spanische
Literatur, obwohl es in der hier von uns beschriebenen Re-
cension nicht in reinem Castilianisch, gewils wenigstens nicht
aus so firüher Zeit uns erhalten ist, gleich in ihrem wahren
Lichte erscheine. Defshalb bemerken wir auch schon hier,
dafs die angeblich von Sancho el Bravo geschriebenen (vgl.'
Gayangos in Bibl. de autor. espan. Bd. 51. Escritores en
prosa anter. al siglo XV. Introd. VII.) Castigos e Docu-
mentos in cap. LVIII. und LIX. Auszüge aus dem Se-
cretum geben, dessen ausführlicherer Recension sie weit
näher stehen als der kürzeren Poridad; auch ist es nicht
unmöglich, dafs das Secretum sonst noch auf die in die-
sem Buche ausgesprochenen Ansichten eingewirkt hat,
obwohl in beiden Werken völlig übereinstimmende Sätze
nicht nachweisbar sind. Jenen Umstand erwähnt Ama-
dor de los Rios IV, S. 38, ohne jedoch auf die betreffen-
den Stellen der Castigos hinzuweisen. Ferner benutzte
unser Buch Maestro Pedro Gomez Barroso, später Bischof
und Cardinal (f 1345) für sein Libro de los Conseios et
154 Hermann Knust
weifs, nirgends angeführt worden ist. Vgl. S.50. Dieselbe
befindet sich in dem Sammelcodex Bb.33, einer Papierhand-
schrift des 15. Jahrh., (vgl. Gallardo, Ens.II. Ap. S. 9), in
der sie die letzte Stelle einnimmt und folgenden Titel führt:
Libro de Aristotiles, del regimiento de los principes o de
los senores o secretos de los secretos o cartas de Aristotiles
a Alexandre. DaTs jedoch dieser üebersetzung derselbe
lateinische Text wie der Escorialhandschrift zu Grunde
liegt, will ich nicht behauptet haben, bin vielmehr ge-
neigt, das Gegentheil anzunehmen. Das Gleiche gilt,
da eine ganz genaue Yergleichung anzustellen und somit
die Differenzen anzugeben, auch in diesem Falle mein
seinem Ende zueilender Aufenthalt in Madrid mich ver-
hinderte, von der von Herrera für Philipp IV. gemach-
ten Üebersetzung. Diese mit Q. 136 bezeichnet, gibt in
ihrem Titel folgende Auskunft über sich: Secretos de
Aristoteles y documentos de principes, traducidos de
Latin en nuestro vulgär Castellano por el Maestro Joan
Baptista de Herrera, natural de la muy noble y muy leal
ciudad de Avila, Capellan de el 111°^^ s' Don Joan Tauera
en SU insigne Capilla extramuros de Toledo. Dirigidos al
Magno, catholico PhiHpo nuestro Rey y Senor, Quarto de
este nombre. Anode 1621, vgl. Gallardo a.a.O. Die Einlei-
tung bildet eine vermuthlich vom Uebersetzer gemachte
Parabel, welcher eine Widmung an den König, und dieser
eine zweite an den Leser folgt, worauf die eigentliche
Üebersetzung mit dem Briefe Philipps an Guido beginnt
Sie enthält den grofsten Theil des in der Escorialhand-
schrift Enthaltenen, und unterscheidet sich von allen an-
deren wesentlich dadurch, dafs am Ende eines jeden
Capitels Herrera seine eigenen Bemerkungen anfügt,
welche im Geiste der Zeit gemacht, oft an Lange das
ihnen vorangehende Capitel weit übertreffen. Noch sei
bemerkt, dafs die Handschrift 69 Blätter quarto zählt.
Ebenso wenig als ich das genaue Verhältnifs dieser
beiden spanischen Uebersetzungen zu der des Escorial
festzustellen die Zeit gehabt habe, ist es mir vergönnt
gewesen, eine catalan. und valencianische Üebersetzung im
Besitze der span. Nationalbibliothek genauer zu prüfen.
Ein Beitrag zur Eenntniffl der Escorialbibliotfaek. X55
Die erstere ist im Codex L. 170 enthalten. Dieser, eine
kleine Papierhandschrift des 15. Jahrh., gibt fol. 1 — fol.
88 r.: Lo libre apellat de regiment de senyors en altra
goisa apellat secret dels secrets ordonat per Aristotil al
gran rey Alexandre. Die Inhaltsangabe stimmt fast mit
derjenigen der Escorialiibersetzung. Die andere auch Ton
Helfferich, Raymund LuU, S. 54, Anm. erwähnte Ueber-
setzung in^s Lemosinische liegt im Codex L. 2, fol. 1 r. —
31 r. vor. Vgl. Gallardo ensayo, U, Apendice, S. 9, welche
' Stelle zeigt, dafs der als Verfasser des lemos. Textes bezeich-
nete Felipe Patrias (Patriai a. a. O. ist ein Druckfehler), einer
Verwechslung mit einem frühem Uebersetzer Philipp (Patrias
wird unrichtig hinzugesetzt) seine Entstehung verdankt.
Wie grofs das Ansehen des Buches in Spanien ge-
wesen, beweist am Besten der Einflufs desselben auf die
Siete Partidas Alfons^ des Weisen. Ueber diesen äufsert
sich ausführlich Amador de los Rios m, S. 546, Anm. 2,
zwar bei Beschreibung einer von unserer abweichenden
Version des Buches, der Poridad de las Poridades, in-
dessen schien es geboten, auf jene Thatsache hier hin-
zuweisen, damit die Bedeutung des Werkes für die spanische
Literatur, obwohl es in der hier von uns beschriebenen Be-
cension nicht in reinem Castilianisch, gewifs wenigstens nicht
aus so früher Zeit uns erhalten ist, gleich in ihrem wahren
Lichte erscheine. Defshalb bemerken wir auch schon hier,
dafs die angeblich von Sancho el Bravo geschriebenen (vgl.'
Gayangos in Bibl. de autor. espan. Bd. 51. Escritores en
prosa anter. al siglo XV. Introd. VII.) Castigos i Docu-
mentos in cap. LVIU. und LIX. Auszüge aus dem Se-
cretam geben, dessen ausführlicherer Recension sie weit
naher stehen als der kürzeren Poridad; auch ist es nicht
unmöglich, dafs das Secretum sonst noch auf die in die-
sem Buche ausgesprochenen Ansichten eingewirkt hat,
obwohl in beiden Werken völlig übereinstimmende Sätze
nicht nachweisbar sind. Jenen Umstand erwähnt Ama^
dor de los Rios IV, S. 38, ohne jedoch auf die betreffen-
den SteUen der Castigos hinzuweisen. Femer benutzte
unser Buch Maestro Pedro Gomez Barroso, später Bischof
und Cardinal (f 1345) für sein Libro de los Conseios et
154 Hermann Knust
weifs, nirgends angeführt worden ist. Vgl. S.50. Dieselbe
befindet sich in dem Sammelcodex Bb.33) einer Papierhand-
schrift des 15. Jahrb., (vgl. Gallardo, Ens.II. Ap. S. 9), in
der sie die letzte Stelle einnimmt und folgenden Titel führt:
Libro de Aristotiles, del regimiento de los principes o de
los senores o secretos de los secretos o cartas de Aristotiles
a Alexandre. Dals jedoch dieser üebersetzung derselbe
lateinische Text wie der Escorialhandschrift zu Grunde
liegt, will ich nicht behauptet haben, bin vielmehr ge-
neigt, das Gegentheil anzunehmen. Das Gleiche gilt,
da eine ganz genaue Vergleichung anzustellen und somit
die Differenzen anzugeben, auch in diesem Falle mein
seinem Ende zueilender Aufenthalt in Madrid mich ver-
hinderte, von der von Herrera für Philipp IV. gemach-
ten Üebersetzung. Diese mit Q. 136 bezeichnet, gibt in
ihrem Titel folgende Auskunft über sich: Secretos de
Aristoteles y documentos de principes, traducidos de
Latin en nuestro vulgär Castellano por el Maestro Joan
Baptista de Herrera, natural de la muy noble y muy leal
ciudad de Avila, Capellan de el 111°^^ s' Don Joan Tauera
en SU insigne Capilla extramuros de Toledo. Dirigidos al
Magno, catholico PhiUpo nuestro Rey y Senor, Quarto de
este nombre. Ano de 1621, vgl. Gallardo a.a.O. Die Einlei-
tung bildet eine vermuthlich vom Uebersetzer gemachte
Parabel, welcher eine Widmung an den König, und dieser
eine zweite an den Leser folgt, worauf die eigentliche
Üebersetzung mit dem Briefe Philipps an Gruido beginnt.
Sie enthält den grofsten Theil des in der Escorialhand-
schrift Enthaltenen, und unterscheidet sich von allen an-
deren wesentlich dadurch, dafs am Ende eines jeden
Capitels Herrera seine eigenen Bemerkungen anfügt,
welche im Geiste der Zeit gemacht, oft an Länge das
ihnen vorangehende Capitel weit übertreffen. Noch sei
bemerkt, dafs die Handschrift 69 Blätter quarto zählt.
Ebenso wenig als ich das genaue Verhältnils dieser
beiden spanischen Uebersetzungen zu der des Escorial
festzustellen die Zeit gehabt habe, ist es mir vergönnt
gewesen, eine catalan. und valencianische Üebersetzung im
JBesitze der span. Nationalbibliothek genauer zu prüfen.
Ein Beitrag zar Eenntnifs der Escorialbibliotbek. X55
Die erstere ist im Codex L. 170 enthalten. Dieser, eine
kleine Papierhandschrift des 15. Jahrh., gibt fol. 1 — fol.
88 r.: Lo libre apellat de regiment de senyors en altra
guisa apellat secret dels secrets ordonat per Aristotil al
gran rey Alexandre. Die Inhaltsangabe stimmt fast mit
derjenigen der Escorialubersetzung. Die andere auch Ton
Helfferich, Raymund Lull, 8. 54, Anm. erwähnte üeber-
Setzung in^s Lemosinische liegt im Codex L. 2, fol. 1 r. —
31 r. vor. Vgl. Gallardo ensayo, U, Apendice, S. 9, welche
* Stelle zeigt, dafs der als Verfasser des lemos.Textes bezeich-
nete Felipe Patrias (Patriai a. a. O. ist ein Druckfehler), einer
Verwechslung mit einem frühem Uebersetzer Philipp (Patrias
wird unrichtig hinzugesetzt) seine Entstehung verdankt.
Wie grofs das Ansehen des Buches in Spanien ge-
wesen, beweist am Besten der Einflufs desselben auf die
Siete Partidas Alfons^ des Weisen. Ueber diesen äufsert
sich ausführlich Amador de los Rios IQ, S. 546, Anm. 2,
zwar bei Beschreibung einer von unserer abweichenden
Version des Buches, der Poridad de las Poridades, in-
dessen schien es geboten, auf jene Thatsache hier hin-
zuweisen, damit die Bedeutung des Werkes für die spanische
Literatur, obwohl es in der hier von uns beschriebenen Re-
cension nicht in reinem Castilianisch, gewiis wenigstens nicht
aus so früher Zeit uns erhalten ist, gleich in ihrem wahren
Lichte erscheine. Defshalb bemerken wir auch schon hier,
dafs die angeblich von Sancho el Bravo geschriebenen (vgl.'
Gayangos in Bibl. de autor. espan. Bd. 51. Escritores en
prosa anter. al siglo XV. Introd. VII.) Castigos e Docu-
mentos in cap. LVIII. und LIX. Auszüge aus dem Se-
cretnm geben, dessen ausführlicherer Recension sie weit
näher stehen als der kürzeren Poridad; auch ist es nicht
unmöglich, dafs das Secretum sonst noch auf die in die-
sem Buche ausgesprochenen Ansichten eingewirkt hat,
obwohl in beiden Werken völlig übereinstimmende Sätze
nicht nachweisbar sind. Jenen Umstand erwähnt Ama-
dor de los Rios IV, S. 38, ohne jedoch auf die betreffen-
den Stellen der Castigos hinzuweisen. Femer benutzte
unser Buch Maestro Pedro Gomez Barroso, später Bischof
und Cardinal (f 1345) für sein Libro de los Conseios et
154 Hermann Ennst
weifs, nirgends angeführt worden ist. Vgl. S.50. Dieselbe
befindet sich in dem Sainmelcodex Bb.33, einer Papierhand-
schrift des 15. Jahrb., (vgl. Gallardo, Ens. II. Ap. S. 9), in
der sie die letzte Stelle einnimmt und folgenden Titel fuhrt:
Libro de Aristotiles, del regimiento de los principes o de
los senores o secretos de los secretos o cartas de Aristotiles
a Alexandre. Dals jedoch dieser Uebersetzung derselbe
lateinische Text wie der Escorialhandschrift zu Grunde
liegt, will ich nicht behauptet haben, bin vielmehr ge-
neigt, das Gegentheil anzunehmen. Das Gleiche gilt,
da eine ganz genaue Yergleichung anzustellen und somit
die Differenzen anzugeben, auch in diesem Falle mein
seinem Ende zueilender Aufenthalt in Madrid mich ver-
hinderte, von der von Herrera für Philipp IV. gemach-
ten Uebersetzung. Diese mit Q. 136 bezeichnet, gibt in
ihrem Titel folgende Auskunft über sich: Secretos de
Aristoteles y documentos de principes, traducidos de
Latin en nuestro vulgär Castellano por el Maestro Joan
Baptista de Herrera, natural de la muy noble y muy leal
ciudad de Avila, Capellan de el 111°^^ s' Don Joan Tauera
en SU insigne Capilla extramuros de Toledo. Dirigidos al
Magno, catholico PhiHpo nuestro Bey y Senor, Quarte de
este nombre. Ano de 1621, vgl. Gallardo a.a.O. Die Einlei-
tung bildet eine vermuthlich vom Uebersetzer gemachte
Parabel, welcher eine Widmung an den Konig, und dieser
eine zweite an den Leser folgt, worauf die eigentliche
Uebersetzung mit dem Briefe Philipps an Guido beginnt
Sie enthält den grofsten Theil des in der Escorialhand-
schrift Enthaltenen, und unterscheidet sich von allen an-
deren wesentlich dadurch, dafs am Ende eines jeden
Capitels Herrera seine eigenen Bemerkungen anfügt,
welche im Geiste der Zeit gemacht, oft an Länge das
ihnen vorangehende Capitel weit übertreffen. Noch s«
bemerkt, dafs die Handschrift 69 Blätter quarto zählt.
Ebenso wenig als ich das genaue Yerhältnils dieser
beiden spanischen Uebersetzungen zu der des Escorial
festzustellen die Zeit gehabt habe, ist es mir vergönnt
gewesen, eine catalan. und valencianische Uebersetzung im
Besitze der span. Nationalbibliothek genauer zu prüfen.
Ein Beitrag zur Eenntnifs der Escorialbibliothek. 155
Die erstere ist im Codex L. 170 enthalten. Dieser, eine
kleine Papierbandscfarift des 15. Jahrb., gibt fol. 1 — fol.
88 r.: Lo libre apellat de regiment de senyors en altra
guisa apellat secret dels secrets ordonat per Aristotil al
gran rej Alexandre. Die Inhaltsangabe stimmt fast mit
derjenigen der Escorialübersetzung. Die andere auch von
Helfferich, Raymund Lull, S. 54, Anm. erwähnte üeber-
setzung in^s Lemosinisebe liegt im Codex L. 2, fol. 1 r. —
31 r. vor. Vgl. Gallardo ensayo, II, Apendice, S. 9, welche
' Stelle zeigt, dafs der als Verfasser des lemos. Textes bezeich*
nete Felipe Patrias (Patriai a. a. O. ist ein Druckfehler), einer
Verwechslung mit einem frühern Uebersetzer Philipp (Patrias
wird unrfchtig hinzugesetzt) seine Entstehung verdankt.
Wie grofs das Ansehen des Buches in Spanien ge-
wesen, beweist am Besten der Einflufs desselben auf die
Siete Partidas Alfons^ des Weisen. lieber diesen äufsert
sich ausführlich Amador de los Rios III, S. 546, Anm. 2,
zwar bei Beschreibung einer von unserer abweichenden
Version des Buches, der Poridad de las Poridades, in-
dessen schien es geboten, auf jene Thatsache hier hin-
zuweisen, damit die Bedeutung des Werkes für die spanische
Literatur, obwohl es in der hier von uns beschriebenen Re-
cension nicht in reinem Castilianisch, gewifs wenigstens nicht
aus so früher Zeit uns erhalten ist, gleich in ihrem wahren
Lichte erscheine. Defshalb bemerken wir auch schon hier,
dafs die angeblich von Sancho el Bravo geschriebenen (vgl.'
Gayangos in Bibl. de autor. espan. Bd. 51. Escritores en
prosa anter. al siglo XV. lutrod. VII.) Castigos 6 Docu-
mentos in cap. LVTEI. und LIX. Auszüge aus dem Se-
cretnm geben, dessen ausführlicherer Recension sie weit
naher stehen als der kürzeren Poridad: auch ist es nicht
unmöglich, dafs das Secretum sonst noch auf die in die-
sem Buche ausgesprochenen Ansichten eingewirkt hat,
obwohl in beiden Werken völlig übereinstimmende Sätze
nicht nachweisbar sind. Jenen Umstand erwähnt Ama-
dor de los Rios IV, S. 38, ohne jedoch auf die betreffen-
den Stellen der Castigos hinzuweisen. Femer benutzte
unser Buch Maestro Pedro Gomez Barroso, später Bischof
und Cardinal (f 1345) für sein Libro de los Conseios et
172 H. KnuBt, Eia Beilrag zur Kenntoilii der Escorialbibliotbek.
lers Denkmälern altniederland. Sprache und Litterat 2. Bd*
Tübingen. Fues. 1844. Aufserdem ist noch auf eine in
Wolfenbüttel handschriftlich vorhandene deutsche poeti-
sche Bearbeitung hinzuweisen, welche sich unter dem
Titel: „Wie sich die Kunige halden sullen^^, an den
Alexander Ulrichs von Eschenbach anschlielst. YgL
Hagen und Büsching: GrundriTs zur Geschichte der deut-
schen Poesie. Berlin. 1812. S. 221 flg. und GräTse, Lehr-
buch einer allg. Literaturgesch. 2. Bd. 3. Abth. 1. Hälfte.
S. 453. Erwähnen wir jetzt noch einer von Joh. Lorch-
ner, einem Rathe und Mathematikus Kaiser Friedrichs
und Maximilians, gemachten und nach dessen Tode 1531
in Augsburg erschienenen Uebersetzung (vgl. Fortsetzung
und Ergänzungen zu Jöchers Gelehrten-Lexicon von Ade-
lung und Kotermund Bd. IH. Sp. 2133), so haben wir da-
mit Alles erschöpft, was wir in dieser Hinsicht zu sagen
wissen. Ciarisse, dem wir hier gefolgt sind, führt zwar
noch nach Haenel Catal. Sp. 709, Nr. 760 eine deutsche
Uebersetzung in der Klosterbibliothek von St. Gallen an,
doch ist aus dem a. a. O. gegebenen Titel: „Aristoteles^
Schreiben an Alexander d. Gr. in Prosa und Reimen mit
Figuren Saec. XY.^^ nicht unbedingt zu schlielsen, dab
wir unter diesem Schreiben eine Uebersetzung des Se-
cretum zu verstehen haben.
Hermann Knust.
(Schlufs folgt.)
Znr Lantwandlnng der Romanischen Sprachen. 173
Zur Lautwandlung
der Bomanischen Sprachen.
1. Der Jot-Laut,
entstanden aus i, und verwandelt in andere
Con&onanten ^).
Bei einigen der gebräuchlichsten Romanischen Yerba
fallen besondere Präsentia auf, deren vom Lateinischen
mannigfach abweichende Gestalt zurückzuführen ist theils
auf Verwandlung eines dem Stamme folgenden unbeton-
ten i in einen Consonanten, theils auf Einschiebung eines
solchen mit % verwandten Consonanten. Ehe wir diese
bisher nicht in allen Verzweigungen hinlänglich erkannte
Erscheinung darlegen, führen wir an einigen Beispielen
eine andere Gruppe von Verbis vor, in welchen die Con-
sonantirung des t nicht blofs im Präsens, sondern in allen
Verbalformen stattfindet, die Verba der ersten Conjuga-
tion auf iare.
Aus *foliare wird it. fogliar^ sp. foUar^ pv. pg»
folhar^ fz. feuüler.
Das t ist überall zu y geworden bei grurmiare: it.
grugnar^ span. gruHar^ pg. grunhar, pv. gronhar^ fr. grogner.
Nicht anders bei balneare^ woraus durch Assimilation
baneare: it. bagnar, sp. bafiar^ pg. und pv. banhar^ fr.
boigner^
>) Ich wähle far den Jotlaut die span. Bezeichnung y. Griech. 0
meint den span. scharfen Lispellaut, griech. x ^PAn. j, Nasales n,
uxn es hier mit Diez kurz so zu nennen, schreibe ich rf^ wie Mitter«
ratzner und Vian im Rhätoromanischen thun. Den Laut des fr. j be-
zeichne ich mit z, den des fr. ch in chose mit S. Die Assimilation
deate ich durch einen Strich über oder unter dem betreffenden Bnch-
staben an, sie ist eine Verlängerung, die bei den Explosiven keines-
wegs in Verdoppelung des Lautes besteht.
Auf Diez Grammatik und Wörterbuch ist durch G und W ver-
wiesen, auf den je ersten Band ohne Angäbe der Bandzahl nur mit
der Seitenzahl.
f
174 £^. Boehmer
Bei somniare ist gleichfaUs. aus der assimilirten Fona
sonidre im it. sp. pg. pv. sonyar geworden (Bognar^ 8<yhar^
sonhar)y fr. aber songer j d. i. aoijzer. Also aus y ist f ge-
worden, nachdem das n nasalirt worden war.
Pv. apropehar^ it. approcciar^ fr. approcher sind lat.
^appropiare. Für i finden wir also pv. ts^). Sicher haben
wir anzunehmen dafs zunächst aus i ein y ward, dann,
wie nach dem n in aomniare ein i, so hier nach dem här-
teren p ein 8 oder i. Die Verbindungen ps pi aber
hatten etwas ungefiiges; im Fz. fiel deshalb p aus, im
Pv. ward ein t eingeschaltet Die Vergleichung des
Pv. zeigt wohl, dals im Ital. nicht ohne weiteres t für p
steht, sondei^ vielmehr neben diesem eingetreten ist und
dann dieses verdrängt hat. Demgemafs haben wir en
erklären, dafs pv. neben cambiar^ der auch sp. und pg.
gültigen Form, camjar d. i. camdzar vorkommt, und it
das Verbum cangiar d.- i. candzar lautet; d steht nicht
einÜBbch für &, sondern hat dieses hinausgedrängt, nach-
dem es erst neben ihm gestanden; fz. ist auch hier d
überhaupt nicht eingetreten, sondern der Stammauslaut
ohne Weiteres abgeworfen worden, worauf n sich wie bei
songer nasalirte. Dafs überall z oder i, nicht s oder i ausy
geworden, zeigt noch den fiinflufs des b und m.
Von *podiare (W 1, 326) kommen it. poggiar^ sp.
pg. pv. poyar^ P^y^^^ fz- puier^ C^Jlpwy^- Also aus
podiar ward podyar^ dann bei den Einen Verdichtung des
y zu z: podzar^ bei den Andern Aus£bJ1 des d: poyaf,
Afz. Ausstolsung des d ohne Veränderung de$ t: poiar^
woraus puier; das t zwischen zwei Vocalen verstärkte
sich durch consonantischen Nachschlag; phonetisch zu
schreiben puiyer^ das y wurde dann später wieder voca-
lisch, daher die Aussprache puiier.
Lautet der Stamm auf t aus, so tritt statt des aus i
entstandenen y der scharfe s Laut ein, während dem d
ein sanfter folgen muiste, z. B. *fortiare it. forzar d. i»
fortsar. Im span. geht ^ in » auf, indem es demselben
1) Für pv. ch nnd j, oder g vor t and e, halte Idi mich an die
jedenfalls alte und jetzt fast überall dort gebräuchliche AiiMprache.
Zar Laatwandlang der Bomanischen Sprachen. 175
einen Lispellaut mittheilt, z. B. forzar d. i. for9ar. Pv.
Pg. Fz. fallt t einfach aus: foraar, forfar, forcer. Aehn-
lieh *altiare (W 1, 18) it. cUtsar (geschr. dlzar\ äk^altsa^
Span, al^ar (geschr. alzar^^ py. ahar^ dann *afdsar^ wo-
her durch Ausstofsung des /: ausar (wo keineswegs u
aus / erweicht ist), fz. hau8ser, —
Die eben vorgeführten beiden Beispiele hatten vor t
eine Liquida. Auch wenn ein Vocal vorhergeht ist die
Behandlung zuweilen ebenso, z. B. pretiare^ it. pretaar
(geschn prezzar), zuweilen anders. Span, preciar d. i.
pr«Oiar setzt ein pretsiar voraus, aus welchem andererseits
presiar geworden ist: pg. 'preciar^ fz. ^precier. Das ur-
sprüngliche t hat also ein Vorschlag-«, das sicher aus y ent-
standen. Ebenso aus *gratiare it. gratnar^ geschr. graziar^
sp. grcAiar^ geschr. graciar. Afz. grassier, t assimilirt, gra^
der; auch grofyer, also % doch wohl nochConsonant gewor-
den. Eine wiederum andere Behandlungsweise zeigt sich
in der dem pretiare entsprechenden pv. Form prezar^ sowie
im it. pregiare* Prezar ist sicher aus preyar entstanden,
nicht anders prezar, das man dann durch dr Vorschlag
verstärkt hat. Die Entstehung des d£ hier ist also nicht
so zu denken, dals z das t zu d erweicht habe; so lange
t da war, konnte gar nicht z auftreten.
Consonanz, die lateinischem t vorhergegangen, p oder
c, erscheint in den Roman. Sprachen nicht mehr; dem
t nach t mit vorhergegangenem Consonanten entspricht
it. der schärfste Zischlaut i. Letzteres muls aus be-
sonderer Schärfe des t erklärt werden ^ und diese aus
Assimilirung des p oder c. In den andern Rom. Sprachen
hier die aus ts entstandenen Laute, die uns schon mehr-
fach begegnet sind. Z. B. aus ^captiare (W 97) it. catiar^
geschr. cacciar, sp. ca^r, geschr. cazar, pv. cassa/r^ fr.
cha^er, pg. cazar. Afrz. chacier beruht auf ^catyiar, eben-
daraof die it. Ausspr. caisiar. *Ductiare (W 156) it dotiar^
geschr. docciar. In andern Fällen aber ist die Assimila-
tion nicht durchgeführt. Directiare wird it. dritsar, geschr.
drizzar (sp. dere^ar, geschr. derezar, pg. derezar, pv.
dressar^ fr. dresser), also Sibilant nicht als Vorschlag
des i, sondern anstatt des i; das c ist einüuJi ausgefSftllen.
X76 ^- Boehmer
Ebenso ausgefallen ist c vor «, nachdem dieses zu gy
weiter zu z und s geworden, auch den Vorschlag t erhal-
ten, in ccäceare^ pg. calzary pv. caussar aus caulsar aus
caUar^ {z. chausser^ it. cahsar^ geschr. cedzar^ sp. cMarj
geschr. calzar. Also calceare erscheint in ganz ähnlichen
Formen wie altiare; letzteres verlor in einigen Sprachen
sein f, ersteres erhielt in einigen ein eingeschaltetes.
E wird bei dieser Consonantirung überall ganz wie
% behandelt.
Wir haben also bisher folgenden Lautwechsel belegt:
Aus % wird y zwischen Vocalen (poyar aus poiar aus
podiar)y und nach l n t d e p b^ und aus y werden z z
8 i. Vor y z z tritt d hinzu; t tritt vor a^und i, oder
ruft, wenn es vor die weicheren Laute tritt^ einen schär-
feren statt derselben herbei (it. alzar^ pv. apropchar)^ t
geht mit einem folgenden 8 zu einem Lispellaut zusammen
(sp- alzar). ^
Assimilirungen : i aus et und aus pt (It docciar^ cctc-
dar); m vor n (pv. 8onhar), l vor n (pv. banhar\ in den
letzteren beiden Fallen schwindet nächstdem wieder die
Länge der Liquiden n.
Ausfall von Consonanten, bedingt durch die Conso-
nantirung des y,
a) eines einzelnen Consonanten.
c vor t (it. drizzar)^ t hinter / (pg. aUar)^ k hinter l (pg.
calzar\ b hinter m (pv. camjar).
b) einer Consonantencombination.
Ik (pv. cau88ar), U (pv. atwar), kt (pv. derezar)^ pt (pv.
ca8ar).
Die Verba der andern drei lateinischen, im Romani-
schen häufig in einander übergehenden Conjugationen haben
theils nur im Präsens, nach welchem stets der Imperativ
und das Participium Praesentis nebst dem Gerundium sich
richten, ein sei es aus latein. i entstandenes, sei es ein-
geschobenes y und dessen mannichfache Verwandlung,
dieils verbreitet sich bei ihnen ein solches parasitisches
y und seine Sippe mehr oder weniger auch über die
andern Formen des Verbum. Wenn es im Infinitiv vor-
kommt^ so darf man es in allen Formen des betreffenden
Zur Lautwandlnog der Romanischen Sprachen. 177
Verbum erwarten, auTser in Perfectis nebst Zubehör, die
nicht auf das lat. Pf. vi zurückzuführen sind.
Für die zahlreichen Varietäten des ital. Verbum s.
Vincenzio Nannucci^s beide Werke: Änalid critica dei
verbi ItcUiani^ Firenze 1843, und das ebenda zehn Jahre
später erschienene : Saggio del prospetto generale di tutti
i verbi anomali e di/ettivi^ ein Octa^band von 400 S.,
der nur habere^ esse und ponere behandelt. Femer: Teorica
di verbi Italiani^ nuova edizione pubblicata per cura di
Luigi Delatre^ Firenze 1856. Vgl. auch Buommattei della
lingual Toscana» Mehre Verbalformen citire ich aus:
Canti popolari Toscani^ raccolti e annotati da Gitiseppe
Tigri^ Firenze 1856. Es galt für uns hier, die vorfind-
lichen Bildungen zu erklären, nicht die in der gegen-
wärtigen Schriftsprache anerkannten auszuzeichnen.
Eine Vorbemerkung bezüglich der Plurale auf ^ghiamo
nach 7iy l, r^ g. Diese Form gilt überall, wo sie vor-
kommt, für den Ind. und für den Conj.; im letzteren Mo-
dus schliefst sich ihr stets die Form der 2. Ps. -ghiate
an. Uebrigens findet sich diese Bildung auch in der
ersten Conjugation: manghiamo neben mangiamo. Analog
riluchiamo =■ rilndamo.
L 1/ für ein zwischen Vocale eingeschobenes i.
Span, (im) buyo^ (ar) guyo^ ^^yo^ (de) minuyo^ (con)
stituyoj tribuyOj wo überall Formen auf uio vorauszu-
setzen sind.
II. y nach Consonanz.
1. nach einfacher Conjugation.
A. nach Liquiden.
a) nach n.
Venio zeigt im Präsens Ind. ital. folgende Formen:
vegno und vengo, vieni, viene^ veniamo und vegnamo^ venite^
vegnono und vengono. Also in den Formen, in welchen
auf i ein Vocal folgt, tritt y oder g ein, und zwar wird
in der 1. PI. nur zuweilen das i verwandelt und zwar nur
in y; in 1. Sg. und 3. PI. das i immer verwandelt, zu-
nächst in y, meist weiter in (/, durch welches letztere
die Nasalirung des n herbeigeführt wird. Logudorisch
benzo. Spanisch und Portugiesisch Verwandlung nur in
Jfthrb. f. rom. a. eogl. Lit. Z. 8. * 12
178 ^^' Boehmer
1. Sg.9 und zwar im Spau. immer zu g: vengo; Pg. nur
y: venho. Doch hat das Pg. Nasalirung in 2. und 3. Sg.
und 3. PI., in der 2. Sg. zuweilen, vens und vees^ in den
andern beiden Ps. immer, vem. Pv. neben vein sowohl
venh^ als venc^ Tenuis im Auslaut statt Media. Letz-
tere zeigt sich hier noch im Conjunctiv, der neben vena
nicht blofs venha (anders geschrieben vegna und vei^nd)^
sondern auch venga lautet; neupv. vengue. It. vegna und
venga^ Pg. nur venha ^ Sp. nur venga ^ also in allen drei
Sprachen völlig entsprechend dem Ind. In allen vieren zeigt
sich dieselbe Verdichtung des i in sämmtlichen Personen,
da überall dem t ein Vocal und zwar a folgt; nur wendet
das Ital. in der ersten und zweiten Plur. nicht die har-
ten Consouanten an^ also nicht vengamo vengate^ sondern
ausschliefslich die weichen vegnamo vegnate (d. i. venyamo
venyate)^ mehr empfohlen vegniamo vegniate^ d. i. venyiamo
venyiate^ also mit eingeschaltenem y (aber auch noch ve-
niamo veniate). Toscanisch Ind. u. Cj. neben vegnamo auch
vengki(imo aus vegniamo d. i. venyiamo ^ neben 2. Sg. Ind.
vieni auch venghi (Tigri 355).
Wie dies Vb. auf -io gehen nun ein paar auf -«o.
Teneo deckt sich in den. Formen seines Präsens mit den
angeführten von venio. Nur in der 2. PL Ind. it. tenete^
auch span. und pg. 1. und 2. Plur. Ind. abweichend von
venire^ doch in hier nicht in Betracht kommender Weise.
Florent. Id. und. Cj. tenghiamo. Besonders merkwürdig ist
die 3. PI. ital. tengono wie vengono; also wie veniunt^ so
teneunt (vgl. Schuchardt Vocalism. 2, 504). Pv. findet
sich im Cj. auch tengua; neupv. tengue,
Maneo. Ital. remagno rmiango^ ebenso perm> Span,
gewohnlich incohativ per^ und , remanesco ^ doch findet
sich remanga, Pv. reman (auch remain^ remanh (remaing)^
remane^ Cj. remanha^ auch noch -mania*
Moneo. Pv. semonc^ afz. semoing*
Bedenkt man das eben Entwickelte, so ist klar, dafs
pg. panhoy sp. und it. pongo ein ponio oder poneo voraus-
setzen; zu ersterem stimmt sowohl der ital. Infin. pönere
und porre als auch der span. ponir^ da paroxytonirte
Inf. im Span, nicht mehr vorkommen. Ital. kommt die
Zar Laatwandlnng der Romanischen Sprachen. X79
Schreibung ponio vor, die weiche ConsonaDtirung in pogno
pogni pognamo pogniamo pognonOj die härtere in pongo
ponghi ponghianio pongono (d. i. poniunt). Ponghiamo
konnte nur aus der Aussprache ponyiamo entstehen; wenn-
gleich sich kein ponghio ponghiono findet, so können
pognio pogniano doch ponyio ponyiono lauten sollen. Cj.
pg. ponhay sp. ii, ponga. Sard./^on;?-.
b) nach L
Salto. It. saglio (d. i. mlyo) sallo salgo saggo^ 8agliamo
Bolghiamo aagliono salgono saggono. Im Cj. durchweg so-
wohl lg als lg. Satire saglire. Span, salgo^ Cj. sala salla
salga. Pg. aaio sahes u. s. w.; Cj. saia. Pv. aalfu Inf.
py. neben salir auch salhir^ fz. salir saillir.
Auch hier gehören die übrigen nach diesem einen
gehenden Verba zur Classe ^eo. Ital. vaglio valgoy sp. valgo;
aber im Cj. valla und valga; pg. valho; pr. valh valc^ Cj.
valha; altfz. rat/, Cj. noch jetzt vaille; engadinisch Cj.
valla ^ nicht mouillirt gesprochen, sondern mit Assimi-
lirung des frühereii y an das Z. Ital. doglio dojo dolgo
doggo; soglio sojoj auch soggo, wodurch selgo vorausgesetzt
wird. Dogliamo dolghiamo. Pv. bei beiden Verbis nur
der schwächere Consonant: aolh und dolk^ doilh und duelh^
Cj. dolha duelha. Ital. voglio voto vojo vollo volgto (volgi
u. s. w.) vogghioj pv. volh vulh uUi vuelh uelAy Cj. ent-
sprechend, neupv. vdgue; Inf. volir in beiden Sprachen, also
Präs. *voleo> Fz. Cj. veuille = pv. vuelha d. i. voleam. Ital.
ist vogliavamo = volevamo nachgewiesen (^Nannucci ancUisi
708). Span, und Pg. ist dieser Stamm nicht als Verbum
gebräuchlich geblieben und gehen doleo und aoleo andere
Wege. Von caleo itaL Cj. caglia^ pv. calka cailha.
c) nach r.
Moria (r). Ital. mit Ausstofsung des r muqjo muo-
jamo muojonoy doch kann i auch Vocal bleiben, sowohl
ohne r, als auch in moriamo moriate^ übrigens fällt i
auch mitunter aus: muoro.
Ferio. Altsp. firgamos^ jetzt hiramoa.
Mit e pareo, it. pajo. Auch hier findet das zu morio
Bemerkte seine Anwendung. Toscanisch pargo pargono
(Tigri 64).
12*
180 £d< Boehmer
B. nach DentaliB.
a) nach d.
Im Ital. finden wir aus aedeo geworden nicht blofs
8tedo^ sondern seffffio und seggo. Entsprechend die andern
Personen: aiediy siede ^ sediamo eeggiamo segghiamo, sedete^
eiedono seggiono eeggono; Cj. seggia und segga. Die Ent-
wicklung ist diese: eedio sedyo^ woraus einerseits ^edzo
wurde, andererseits sedgOy dann assimilirt sego. In 1. PL
auch hier nur die weichere Consonanz. 3. PL ist *«^-
deunt vorauszusetzen für sedyono^ woraus sedzono und
segono. Siger bei Jacovone für sedere. Video wird vedo
vejo vezzo veggio veggOy weiter vedi^ vede^ vediamo veggiamo
veggkiamo^ vedete^ vedono veggiono veggono^ Cj. veggia veggcu
Vedere veggere, Lat, cädere wird roman. cadire^ das Präs.
lautet it. cado und caggio^ d. i. cadeo, 1. PL cadiamo cag-
giamo^ 3. cadono caggiono; caggo ist nicht nachgewiesen.
Auch die 2. und 3. Sing, haben bei diesem Yerbum dz:
eaggi cagge neben cadi cade; aus cadi wurde cadyt^ es
wurde also ein y Hinter d vor i eingeschaltet, während
in 1. Pers. cadzo aus cadyo das y aus t entstand. Cagia neben
cadeva^ cagginto neben caduto. Neben chitido d. i. cltido =
lat. claudo existirt chiuggo aus chiudgo aus chiudyo aus
^cludio (In{.chiüdere\ mit chiuggiamo ckiuggkiamo, chiuggono.
Neben credo credi u.8.w. finden sich cryo crejicreje^ creggio
creggi cregge^ crezzo^ auch (Tigri 385) creggo. Neben vado
auch vajo, Lat. redeo conjugirt Buommattei it. folgender-
mafsen: riedo reddo reggo^ riedi reddi reggi regge (bei letz-
terem, das er mit in verso bezeichnet, denkt er vermuth-
lieh an Dante Inf. 10, 82), riede regge ^ reddimo^ reddite,
riedono reggono; Conj. 1. rieda regga^ 2. riedi reddi regga^
reddiamo reggiamo^ reddiate reggiate^ riedono reggano.
Ebenso bei einem aus r enstandenen d in clnedere
chieggere = lat. quaerere. Im Präsens kommen neben den
Formen mit r und neben denen mit d folgende andere
"vor: cfiieggioj chiegge, chieggiamo chiegghiamo, cheggiono
chieggiono^ und chieggo^ chieggono^ Cj. cheggia chieggu^
chiegga. Also *quaerio^ das auch von cheio vorausgesetzt
wird, vgl. voio. Desgleichen feggio aus ferio,
Prov. Audio: aug^ d. i. audz; auch d. i. ante; oder
Zar Laatwandlong der Romautschen Sprachen. XgJ
mit Aus&ll des d: auk d. i. auy; geschärft aua\ oder mit
Wegfall jeder Spur auch des t: au. Cj. auja d. i. audza^
oder auga. ^Cadio: cai und chai^ Cj. caja chaja caga.
Video: vei^ veg d. i. vedz aus vedy^ vec aus vey aus vedy;
neupy. vese^ nizzard. veu aus veuc mit Tor e eingeschaltetem
u; Cj. veja veya vea^ neupy. vegue. *Vadio: vauc und nach
Abfiel des c: vau; Cj. neupy. vague^ alt vaza; afz. voiase
voise. Sedeo neupy. (als Aushülfswort für Yerbum substant.)
sieu aus sieuc; Cj. aiegite, Rideo neupy. rise^ nizzard. rieu
aus rieuc^ Cj. rigue. Für credam u. s. w. neben cr^da creza
crea auch (^r^'a, neupy. Ind. und Cj. crese^ Cj. auch cregue.
Span. Sedeo: seo^ eiedea. ^Cludio: -cliiyo^ in der 1. Sg.
und 3. PI. y aus t, in 2. und 3. Sg. y eingeschoben wie
ital. caggi cagge. Cj. -cluya. *Vadio: t?o», aber vadiam:
vaya, * Cadeo (Inf. caer) : caigo aus catj^a aus cayo aus
cadyo. Audio: oigo aus ott/o aus oyo aus odyo; Cj. aya
und ot^a und ozca. Dies letzte aus otska aus a^Ä^a aus
o;?Xra aus oyka aus o^^a aus oiga. 2. und 3. PI. oyes oye.
Pg. Vadio: vou^ s. py. vau aus t^auc; Cj. va, Cadio
(Inf. coiV): caio, cahee; Cj. caia. Video: vejo d, i. t?«io
aus vedzo, ital. veggio. Audio: ougo^ in den andern Per-
sonen aus dem u entwickeltes v: ouvee u. s. w.; Cj. ou^.
b) nach ^.
Pg. Metio: medo (i ausgefallen) und mefo^ medee;
aus medyo ward medzo mezo meeo. Also pe^o, Inf. pedir^
ist *petio; pedes u. s. w«
c) nach «.
Von lat. exeo ital. ««co, 3. PI. escono^ die andern Pers.
e«ci esce usciamo vscite; Cj. Sg. eeca^ 2. Ps. auch e^c/ii,
PI. 3. eecano^ 1. und 2. usciamo uaciate. Py. Cj. yesca.
Altsp. ÄTCO, 3. y^Ä?, 3. PI. yexen^ Cj. 1. PI. yacamoe. Possiem
wird posia^ woraus einerseits durch Attraction poise^ fz.
puissej andererseits poaya^ woraus wiederum einerseits
poatea, andererseits poaka^ py. posca und poscka; wohl aus
diesen Conjunctiyen erst sind die py. Indicatiye posc und
poeg^ d. i. posdz^ und iz. poia puia gebildet worden» die
sich weder yon poaaum noch yon *poteo ableiten lassen,
yon welchem letzteren ital. pozzo (neben poaao), dk. pociu^
py. podi y sp. puedo kommen.
182 ^^' Boehmer
C. nach Palatalis.
a) nach k.
Im Fv. wird im Verbum facere die Palatalis gewohn-
lich ausgestofsen. Das in 1. Sg. erscheinende k ist des-
selben Ursprungs wie in vauc = vado. Aus fakio ward
fai/ay^ und hieraus einerseits /o? /<w, andererseits ^fctg
*fak fauc fau. Cj. faza fasa^ npv. ^fague; die Formen
fäisa und contrahirt feaa beruhen auf *fäiya. Id. fatz
fach^ Cj. facha zeigen Einwirkung des k^ nach welchem
8 eingetreten, das sich durch t verstärkte. Von iacio:
3. jaz jatz jazo?i. Von placeo: plas platz j Cj. plasa^ plaja.
Von dico: die ditz dich dig^ auch diac^ letzteres aus disy
aus dicsy aus dicy^ Cj. dia diga digua dija^ npv. diae^
nizzard. dieu aus dieuc^ Cj. digue. Waldens. diczo^ ebenso
placzo (Grützmacher in diesem Jahrb. Bd. 4; doch sind
hier Formen wie lacz =■ latus in . Rechnung zu ziehen).
Von duco pv. 3. Sg. dutz^ PI. 1. duzem^ 3. duzo.
Ital. facio fa^ccioy ffiacio giacciOf piacio piacdo^ tacio
taccio (es kommt auch hier nur darauf an, dafs diese
Formen mit verschiedener Lautung wirklich vorhanden
sind, gleichviel welche derselben für besser gehalten
werden). Aus akio ward entweder akyo aktyo aktio und
dann wurde k assimilirt, so dafs das t beiden Sylben
gehört ^atio; oder es ward aus akio akyio aktSio atüo
unter Ausstossung des £, so dafs die erste Silbe mit a
schliefst. In dieser letzteren Weise werden auch die
2. und 3. Sg. und 2 PI. bebandelt, wo nur Ein c geschrie-
ben werden soll; auch der Infinitiv. Femer fazzo fazzi
u. s. w. und fajo faji u. 8. w., tazzo (^Nannucci analiai 608).
Noccio neben nuoco; rilucio neben rüuco* Riluciamo rt-
luchiamo. Neben ruggiacOy poetisch ruggo aus rugyo. Auch
ital. findet sich (male)disco für dico (Tigri 28). Dicht
(Tigri 161) neben dici^
Facio und jaoio werden span. fago hago und y^igo
yazgo; g aus y aus t, mit Ausfall des Stammauslantes
wie pg. fa^ jago. Hier in den andern Personen weiches
z^ im span. gelispeltes, das aus ts entstanden, welches
sich auch in der ersten Person in yazgo findet, völlig
Zur LautwandlaDg der Romanischen Sprachen. X83
dem ti von ital. giacio entsprechend. Luceo pg. auch in
der ersten Pers. mit weichem z luzo^ sp. luzco. Letztere
Form erklärt sich also folgendermafsen: lukyeo luktyeo
luktaeo lutseo lu6eo luOyo Mgo luiko. Ebenso behandelt
ist sp. duzco^ setzt also ein ducio voraus, Inf. sp. ducir;
die Form dusco hat keine Einwirkung von t^ insofern dem
pg. duzo zu vergleichen, welches wie luzo zu erklären:
dukyo duyo duzo. Span, asgo (von Diez W. 2, 96 als
apisco erklärt) ist adcio; das g ist aus i entstanden, das
9 aus dem y -Nachschlag des k^ welches seinerseits dann
ausgefallen, vgl. duzco und yazgo^ deren z aus dem t-
Element stammt, das bei asgo fehlt,
b) nach g.
Fligere gibt ital. (of)fliggere d. i. flidzere^ assimilirt
für ßigdzere^ das aus fligdyere aus fligyere; aus fligo wird
ital. fliggo für fligyo^ woraus auch span. flijo d. i. flixo*
Ebenso ital. leggere leggo^ woneben man leggio hört (Nan-
niicci Manuale della letteratura del primo aecolo^ vol. 1.
1856. p. 522), sp. (coßijo, Ital. reggere reggo^ auch reggio
(Nannucci das.; vgl. unten hier accorgio)^ sp. rigo und
rijo. Ital. (projteggere teggo teggio (Tigri 357), friggere
friggo^ suggere suggo. Figgere figgo neben ßgere ßgo; in
ßgere d. i. ß^dzere ist g ausgefallen vor d. Leggiamo
legghiamo. *
Bei zwei Verbis, deren palataler Consonant im Lat.
im Präs. nicht hervortritt, geschieht dies in Romanischen
Sprachen, bei trahere und struere. Dafs ersteres Verbum
in allen Formen im Latein, mit h geschrieben wird, ist viel-
leicht nur aus dem Umstand abzuleiten, dafs im Cj. Präs. ein
solches Zeichen nöthig schien, um die Aussprache jedes der
beiden a zu sichern; analog vehere. Roman, ist dem Stamm-
a zur Milderung des Hiatus ein % nachgeschlagen (vgl.
Schuchardt Vocalism. 2, 520). Aus traham wird pv. traya
traga tragua und traja^ Ind. trai trag trac. Von traho kommt
ital. trao^ weiter trai trae traiamo traete traono. Dagegen
traggo^ traggi, tragge^ traggiamo tragghiamo^ traggono
kommen von ^tragio^ vgl. caggio caggi von cadio. Aus
trado würde tracdo geworden sein; vgl. faccio und des-
sen Gruppe. Das g zeigt auch latein. tragula. Inf. ital.
184 ^^' Boebmer
trarre trajere traggere^ pg. trazer. Impf, itaü auch tratia
Tfie pv. und pg. trazia. Struo wird struggo 8trugg% strugge
ßtruggiamo struggete struggono; wie ruggo aus rugio ent-
standen, so weist struggo BLiif strugioj nicht strucio, was
struccio gegeben haben wurde. Span, traigo aus trai^o
aus trayo aus ^rao, vgl. caigo aus cadeo; wie bei diesem
Yerbum^ so erscheint bei jenem im Span, der Stammaas-
laut in keiner Form mehr. Neben traigo kommt trago
Tor, das* gleichfalls aus trayo entstanden. Pg. trago^
aber trazea u. s. w., alt träges^ während span. traes, alt
trayes; pg; traio noch in contraio^ contrahes u. s. w. Dem
Ital. struggo entspricht sp. struyo.
D. nach Labialis.
a) nach p.
Capto. Pv. -cepcha aus lat. ^cipiam^ neben cepa^ Ind.
cep. Span, quepo^ cabes u. s. w., Cj. quepa^ aus catpo
caipa aus capto capiam. Pg. caibo cabes u. s. w.
Sapio, Pv. ^az und sap^ neupv. saie^ Cj. »opia aapja
sapcha^ neupv. sache. Fz. sache. It. «o aus «ao aus sapo^ und
aus «o^o sowohl assimilirt aappo und aaccioj als auch saa^i
Cj. sacda; auch ^a^^zo und ^a^sro. Sogar sacciuto statt saputo^
und sa^que statt seppe^ nach der oberflächlichen Aehn-
lichkeit von saccio^ und pia^ccio. Span, «e aus «^p aus «atp
aus «opt^ Cj. «^pa aus «atpa aus «opia. Pg. sei aus «aty,
Cj. satba.
b) nach b.
Habeo, Aus Ao^o unter Abwerfung des o pv. ai, fz. a^
span. he^ pg. mit Nachschlag hei^ unter Ausstofsung des
6 und Verschmelzung des ao ital. ho. Cj. pv. ata, fz. aye^
sp. Aai/a, pg. Aa^a, d. i. aza^ ital. a^^ d. i. adza, neupv.
a^e. Ital. abho assimilirt aus ahyo^ und so fort bb in allen
Personen; 1. und 2. neben abbo und aü^ oder abbi auch
aißto und abbie^ Cj. abbia. Auch durchweg mit Doppel-
^; a^^/o u. s. w. Bei den durch alle Pers. vorkommen-
den Formen mit i/-Laut ist das b ausgestofsen : ajo aje
oder aji u. s. w. Mit einfachem g nur agio agiamo agiono.
Auch azo und azzo finden sich. Sogar ago agono^ 1. und
3. aco, PI. acono. Im Cj. in allen Personen Formen mit
einfachem i, mit bb (vor ta), mit j, mit gg (vor la); mit
Zur Lantwandlnng der Boxnanischen Sprachen. Ig5
einfachem g nur 2. PI. nicht; 1. 2. 3. Sg. abha und azza^
1. 2. Sg. aza. Da» z und ^^ ist in diesem Yerbum gewils
weich gesprochen. Das Compositum dehibeo debeo ital.
debbo deggio dejo dego^ Bwch deggono^ Cj. auch dezza; py.
dei deg^ Cj. deja^ neupr« degue; sp. pg. fz. die Grundform
debo^ auch ital. erscheint devo und (2«o. F für b auch
bei habere in allen Roman. Spracheji.
Ital. büo bejo neben bevo ist *bibeo^ wozu Perf. 6öt>et.
Neupv. Cj. begue. Ebenso escrigue für lat. acrihavu
c) nach f.
Ital. finden sich staggio staggo Btajo und daggio daggo
dajo neben Bio und do. Ferner daggi daggiamo. Impf,
auch dajeva dagea dasia^ Perf^ auch dagei^ Cj. dajessi;
ebenso auch stajessi stajeva staseva stageva, staggei (Nan-
nucci analisi 555. 690). Wir sahen, dafs in dem g der
andern Präsentien auf ggo ein e oder i steckte und ein
diesem vorhergehender Consonant, d bei reggo^ ^^SfffOj
veggo^ chieggo^ cMuggo^ g bei ruggo struggo traggo. Dem
entsprechend finden wir für jene beiden Formen die
Themen stav und dav; dieselben ergeben sich, nach Ana-
logie von ajo aggio zu avere^ aus stajo dajo und staggio
daggio. Auf ersteres ist schon sonst (Curtius Griech.
JBtym. No. 217) lat. itiva^ instaurOy restauro zurückgeführt
worden. Im Pv. estauc ist das v zu u erweicht^ der ihm
folgende Vocal zu c verhärtet, welches auch wieder abfallen
kann: eatan. Pg. dou und estou. Span, doi und estoi wie pv.
estai darch Ausfall des v vor dem Klassenvocal. Ich be-
absichtige auf das Yerbum *8tavere in einem besonderen
Artikel zurückzukommen. Neupv. mdugue = lat. moveam.
2) nach zwei Consonanten.
A. nach doppeltem L
Ital. boglio neben dem jetzt gewohnlichen bollo, wie
lat. bullio und bullo. Exvellere wird ital. neben svellere
auch svegliere d. i. svilyere, Präs. exvello, ital. avello und
svelyOy geschr. sveglio; svegli und avelgi. Lat. tollere ital.
ebenso und tölyere^ geschr. togliere, und toldzere, geschr.
folgere. Im Präs. tritt in allen Personen sowohl II wie
gli wie auch Igi auf, femer tolgo toJghi tolghiamo tolgono^
toggo toggioy tojo. Cj. entsprechend mannichfaltig, auch
186 £<!• Boebmer
tolffhiamo. Altspan, kommt Cj. tolgamos vor neben toi-
lamoB. Pv. tolh tuelh^ Cj. tolha ttielha,
£. nach Dentalis.
a) nach d.
nd, Scindere scindo wird ital. aciffnere oder Bcingere^
sciffno oder scingo. Also ndy^ woraus einerseits ndzy an-
dererseits wy, woraus wiederum ng. Pv. neben prenda
auch prenga aus prendya d. i. ^prendiam für prehendam,
rd. Für pv. j^^rc neben p<?r< und für pg. perco^ per-
des u. s. w., Cj. percay percaa u. s. w., ist vorauszusetzen
pm^yo aus perdyo aus *perdeo^ In£ pg. perdir. Altpg.
arfo = lat. ardeo.
b) nach ^
nf. Apg. men^o = lat. mentio(r).
rU Pv. />ar{; neben j^ar^ ist aus par^c enstanden, dies
aus j7a7Yi/ aus lat. partio.
C. nach Palatalis.
a) nach g.
ng. Aus r^g wird 17(73/, dann rjy endlich ny. Bei dea
lat. auf ango ingo ungo. Auch hier Formen wie giunghiamo
pinghiamo. Hierher auch ital. apengo und spegno aus
*8pingo (wie immer auch diese Form zu erklären), «p«-
gniamo spenghiamo, 2. Pers. auch cinglii tinghi (Tigri 176).
/^. Ital. ist aus cölligo geworden colgo^ und durch
colgyo unier Ausfall des //: colyo^ geschr. coglio^ anderer-
seits durch Assimilation coggo. Ebenso aus ^düeligo:
scelgo sceglio. Inf. cogliere corre^ scegliere scerre. Der
Anlaut i aus sy^ nnt nach a eingetretenem y. Scegli und
scelgij scegliamo und sceighiamo,
rg. Ital. accorgio (Tigri 564) neben accorgo d. i. lai
*ctdcörrigo. Vgl. oben rego. Porgiamo porghianio,
b) nach k,
ak. Für naaco conoaco paaco hört man von den Con-
tadini Toacani: naacio conoacio paacio (Nannucci Manuale
1, 522). Hinter dem k war ein y eingeschaltet, dem
dann das k wich, worauf ay zu i wurde.
D. nach Labialis.
Ir. Durch Iry wird ly. Ital. aciogliere adorre =i lat.
diaaolvere. Die Form acolgere (Tigri 267) zeigt im Anlaut
Zur Lautwandlang der Romanischen Sprachen. 187
Verhärtung des sy^ auf welches auch die Form sdogliere
ebenso wie acegliere weist; vgl. oben pv. posca. Präs.
Bcioglio sciolgo sdoggo^ sciogli und sciolgi^ sciogliamo und
sciolghiamo. Itsi.volgere neben volvere^ volgo neben tJoZro;
volgiamo und volghiamo.
In den hier dargelegten Formen des Präsens finden
wir aufser den vorher in der ersten Gruppe bemerkten
Wandlungen des y folgende andere hervorzuheben. Das
y geht nicht nur in die «-Reihe über (in z: crezzo;
in dz: aza azza aus habea^y ponza aus ponia^; in i,
dz nur nach Vocal, g, dy 6, t?, in «, i, fo, U nach
s^ kj ty p)^ sondern verhärtet sich auch zu g (z. B.
pv. valga)^ weiter zu k (pv. valc); das k wird durch
vorgeschlagenes u erst gemildert , dann ganz ver-
drängt (pv. estatic estau. Diez G 2, 196 sieht in estauc
fauc vauc dau pueac nur „willkürliche Abänderungen",
vorgenommen um dem Gleichlauten der 1. und 3. Person
auszuweichen). Ausfall der Consonanz vor solchem y:
fajo bejo chejo vejo tojo vojoj vor einem aus solchem y
entstandenen z: trasia dasia staseva, Assimilirt wird ital.
der erste .Consonant an den zweiten, wenn derselbe g ist,
bei dg in chiuggo chieggo creggo seggo veggo^ bei lg in
coggo doggo saggo scioggo soggo toggo^ bei vg in daggo
staggOy der zweite an den ersten, bei gy in leggo reggo
teggo figgo fliggo friggo ruggo struggo euggo und traggo^
bei by in abbo^ bei py in sappo^ bei dy in reddo^ bei ly
in $allo volle y rh. valla. Im Spanischen wird gy zu %:
ßijo colijo rijo. Vor consonantisch gewordenem t ist
Ausfall des auf Vocal folgenden dy t, gy ky by Vy jp, und
des t nach r nachgewiesen. Eingeschobenes y fand sich
nicht nur vor i nach d, g, ky by t?, p, sondern auch nach
i mit vorhergehendem Vocal, und konnte solches y in
jenem Falle wie das aus i verhärtete sowohl zu einem
Sauselaut (it. caggi), als zu einer Palatalis (it. venghi =
lat. venia) werden, in diesem Falle nur letzteres (sp. oigOy
ozed); auch nach Consonanz: ital. vogghio aus volyio =
*voleo. sp. OÄ kann sich entwickeln aus yi (luzca)^ wie
ans iy (ozca). Das i in der Endung uio konnte sich nur
bis zu y consonantiren.
Ig3 ^^' Boehmer
Das 8 in den franz. Wörtern ßh fands lü erklärt
Diez als Flexion der Nominative ßlius fondus lilius; so-
gar in dem von fonda abgeleiteten foncer bleibe es (W
186. 214. Gt 443). Ich sehe in diesem 8 vielmehr den
Vertreter von y = f. Pv. finden wir die Formen Itü liri
Zi8, auch letzteres als Gas. obl.; fz. ßU als rigime s. bei
Litträ bist. d. 1. lang. fran^. 2>219. Für fonda wäre Vtm-
dium vorauzusetzen, gibt es doch lati/undium; vgl. da
Gange: ^Jionaua »pro fundus, Totum foneum praedidae
haereditatia tenemur defendere^\ wozu ebenso gut Nom.
fonaum angenommen werden kann. Foncer aber ist ^fm"
diare^ woraus vorher /onyar Qial, fognare) geworden war.
Desgleichen tiera = tertiuSy tiercer = tertiäre; rets = retium,
Nicht anders izAaca eLUBlaqueua{W242)',yglJacer = laqueare^
Ebenso erkläre ich pv. fz. bia (W 66) als biy aus
bily aus *bileua von büia; das ital. bigio scheint aus dem
auf gallischem Boden entstandenen biy hervorgegangen
zu sein.
Einen glücklichen Treffer scheint daher Leoni gehabt
zu haben ) indem er Genio da lingtui Portugueza 1858. b
53 zusammenstellte ^^tez: tilia^ pelle delgada qu^ ae aclia
entre a caaca e a madeira daa arvorea^^. Pg. sp. tez (W
2, 180) erkläre ich also als telz^ tely; pv. in der Bedeu-
tung Linde telh.
2. Die Endung — ard —
Die Worter auf ardo ard art leitet Diez G 2, 358
vom deutschen hart ab. Ich glaube, dafs die meisten auf
-arium (-arem) zurückgehen. Aus ari wird (abgesehen
von der daneben angewendeten Versetzung des i vor das
r oder der Ausstofsung des r, G 169) ary ardy ard arL
Die Bedeutung ist so mannichfaltig wie die der lat. Endung
imd noch mannichfaltiger. Man bemerke zunächst aus du
Gange: ^^ Camparia [1. Declin.], vectigal agro impoaitumy
idem quod agrarium^ GalL champart'^\ yyFalaariua^ sicOy
pugionia vel cultelli apeciea . . . fauaaarV\ auch mit einem
8 fauaartj d. i. falciarium, woraus falkyiar^ falktyar fd'
tyar^ faltaar, falaar, faulaar^ fatiaar. y^EMendarium
itendard^^; ich füge gleich hinzu dk. ategariuy dessen ega
aus folgenden Uebergängen entstanden : endya enya enga ega*
Zur Lant Wandlung der Romanischen Sprachen. Ig9
Ganz unabhängig Ton diesen Angaben bei du Gange
drängte sich mir die Ableitung aus dem Lat. bei einer
Menge Ton Wörtern als naheliegend auf, bei denen anderer-
seits eine deutsche Endung völlig unwahrscheinlich war*
Anführungsstriche bei den folgenden latein. Wörtern bedeu-
ten, daTs dieselben bei du Gange zu finden sind, doch ist
nur da, wo ich es besonders hier bemerkt habe, dort
dieselbe Bedeutung angegeben, die den hier verglichenen
Roman. Wörtern zukommt. Mit Sternchen versehen sind
die Worter, die ich nicht nachweisen kann.
Fz. Milliarde sp.millar: ^^mülearium^'* = mille. — Soudard^
normann. «oZdarct ist doch ohne Zweifel das gleichbedeutende
y^soldaritis j 8olidarius'*\ wie aoldat ^^8olidattL8'*\ — Cam-
pagnard: *campaneariti8 ; von ^^campanea^ -mia*'' (vgl. Gramm.
12). Montagnard: *montanear%vs; von ^^montanea^'* (vgl.
Gramm. 41), auch kommt montanarius vor. Aehnlich Savo^
yard: Sabaudiarius^ Sauvagnard Einwohner von Sauvain im
Forez, Brolard Anwohner der Broye im Ganton de Vaud,
englisch Spaniard: Hüpaniarius. — It. linguardo Zungeu-
drescher: ^linguarius; ^^linguaris: loquaa^\ It. bugtardo^
bugiadro: bucciaritis^ = ^^bucco: g(irrulti8'^\ von btigia =
*buccia Geschwätz, dann Unwahrheit. Fz. gueuliard: gu-
laritis. Fz. nasillard näselnd: * naMlariiis ; auch nasarde
l^asenstüber: nasaria. Fz. oreülard Langohr: auricularius.
Fz. comard: comaritca. Fz. brasaard: brachiarium^poignard:*
^pugnearium^ ctiissard: *coxarium, — Ital. gagliardo (W
196. keltisch oder angels.): galearitis. Fv. auzart: ^avsa^^
rius; ausare von ausm. Ital. codardo: *catidariu8. Fz. /w-
yard: ^^ugitarius: fugitivu8^\ durch Ausfall des t: *fiigia~
riu8. Ital. scahsardo: ^dücampaarius. Yz,cagnard Hundestall,
Tagedieb: yyCanaria'^\ Fz. criard: yyquiritariu8^\ grognard:
*grunniaritt8. Ital. faUardo: faiaaHtLS. Rhätoromanisch
oberländisch ctvriard: ^ebriarius. — Ital. leggiardo, leg-
giadro: * levigaritut,' — ItaL leardo^ fz. liard Schimmel-
pferd (W 2, 347): yyfiivarius'^'y vgl. span. nivar weifs
machen. Gras: dictionn. Foriz.: nietiy neige. On dit plus
ginSralement Vhuvar pour la neige eile- mime. Ist nicht
aus mt^ar- luvar geworden, und dann das / aus Mifsver-
stand für den Artikel gehalten worden? Vgl. £s. once =
190 ^^' Boehmer
ital. lonza (W 255). Fz. bayard rothbrann (W-46) = *6a-
diariua^ dagegen fz. bayart Tragbahre = ^bajtdarium. Bi-
geard im patoia Foriz* = *disvariarius^ fz. bigarri (W %
218) = *di$variatu8 (über bi vgl. unten S. 192). — Ital.
vecchiardo: vetulariua* — Ital. chiavardu: ,,c/araftu9'\
mostarda: mustaria; spingarda^ 6p. und pg. espingarda:
^ erpingaria. Fz. brauillard = bullariumy und fz. bäthrd 8.
weiter unten, über fz. Iiazard sogleich.
3. H stett /.
FJazard leite ich von ^favorarium. Das d macht uns
nach dem so eben Auseinandergesetzten keine Schwierig-
keit mehr. Ausfall des v und Uebergang des o in u ist
für favor nachgewiesen (Schuchardt Vocalism. 2, 477,
vgl. das. 478 über pavor), über k statt / sogleich nach-
her. Für das zur Erklärung des z hier nach r vor
ari anzusetzende i vgl. fz. levrier d. i. lepriari, lat
leporariuBy und pv. dreiturier d. i. directuriari, während
lat. von acriptura Bcripturarim ; auch fz. grief = lat
grav. Die übrigen Wandlungen sind nächst diesem
hauriar die folgenden:
hariar, u ausgefallen, vgl. G 161 f., Schuchardt
Vocalism. 2, 314 £ und bei du C. y^fastus: he-
naatruc*^ = faustua.
haryar.
harzar.
haraar.
haaar.
hcLzar.
Auswerfung des r, wie in doa aus dora^ s. G 210. Zur
Zeit der Auswerfung des r mufs das a scharf gewesen
sein, später ist dasselbe zwischen Vocalen sanft geworden.
Vgl. im Lorrain: pouachi und fuochi = fz. percer und
forcer (Schnakenburg Patoia 54. 57).
In den andern Sprachen das h verschwunden, pv. und
pg. azar, ital. z mit Vorschlag d: azzardo^ catr scharfes a
durch t verstärkt: ataar.
Was h statt / betrifft, so wäre der Einwand, dals
Zur Lautwandlung der Romanischen Sprachen. 191
/avor ja franz. das / behalte: faveur^ sehr wenig schla-^
gend, denn hors^ das nach Diez (G 263) einzige Wort
der franz. Schriftsprache, welches / gegen h einbüfst,
kommt daneben in derselben auch als four in fourvfyyer
o. a. vor und als für (ä für et ä meaure). Ja faveur
selbst, als es aufgenommen wurde ^ existirte in derselben
schon in einer andern Form ohne fy nämlich als heur.
Franz. keur (pv. aor) ist favor, wie fz. peur (pv. paor)
pavor ist. Spanisch aaurado^ ital. sciauratOf sciagurato (ff
eingesetzt an die Stelle eines frühern v wie in pagone,
G 176, vgl. 267) sind düfavoratus^ sciagura ist disfavor
(wie paura = pavor). Diez leitet ( W ^38) * alle diese
Worter von augurium. Aber wie kann augurium ohne
weiteres soviel als bonum augurium sein ? Heur = favor
hingegen kann allerdings mit bonus favor gleich gelten.
Den Beweis, dafs fav sein / nicht überall behielt, gibt
eicil. aura^ ,,gratia^^ (Pasqualino Vocab. , der übrigens
keine Ableitung versucht) neben Adverb sfauri ^yin dis-
favore^ contra^^ (ebd. s. v.), sardisch log. disaüra
yjdügrazia^ sventura'*^ (bei Spano). Der andalusische
Grufs abür dürfte gleichfalls favor sein; man hört auch
agur^ wie güeno neben bueno. Ileureux ist also /at?o-
ro8u$.
So ist hideux foedoaus^ was Diez W 2, 334 entgangen
ist- Ducange hat y^fedoaus: puzolente^\ ^Joedu% pro foedi-
<a«'\ Diez vergleicht zu foedus nur sp. pg. feo^ alt hedo
(W 2, 127); hier wäre auch ital. fedo, häfslich, zu notiren
gewesen, ebenso das von ihm selbst in der Gramm. 1,
263 mit diesem foedus identificirte dakor. hud; vielmehr
der ganze Stamm wäre im ersten Theil des Wörterbuchs
zu behandeln gewesen. Wie ich nachträglich sehe, ist
mir Schuchardt Vocalism. B. 2. 1867. S. 288 in der
Gleichung fedus^ ital. fedo^ sp. pg. feo^ dk. hud voran-
gegangen.
Hair (W 2, 326 aus dem Deutschen abzuleiten ver-
sucht) ist fastidire. Vgl. Didier aus Disdier aus 2)^-
nderiu8 (Schuchardt Vocalism. 2, 427). Aus fastidir wird
hassidir hasdir hadir hair. Hais, hais, hait h<nssons
hatssez haissent ist fasHdisco u. s. w. Fastidium wurde
192 Ed. Boehmer
mittels fastidy foatiy fy. fastig y fasticy fasti y^/aitidiumj
diffout, ripugnance^ ennui*^ (Baynouard) , sp. fastio und
httstio. Das Verbum pv. fcLStir „fastidire'*'^ (Raynouard),
woraus zunächst faatiir geworden war; ital« fastidiare;
daher span. hastiar^ mittels hastiiar; aus faatidyar^ fastiyar
py. fastigar fasticar; fz. aus dem letzgenannten zunächst
fassüery dann faaier^ endlich faier^ geschr. fäcfier (vgL W
1 74). Ital. ästio hat die Betonung von dsehio angenom-
men (beide nach W 5 germanisch), welches wie risehio
aus riaicare, so zu einem 'asticare = py. fasticar gehört.
Haricot (W 2, 330 unerklärt gelassen) von farraam
y^puh ex fare facta vel pinguts cibus generäliter. JoL de
Janua, Gloss, lat. galL Sang.: farracvm frotnentie ou
viande cra88e'*\ Was die Ableitungssilbe ot betriffl; (G 2)
348), so möchte ich besonders ital. riaotto^ eine Reisspeise,
vergleichen, ein Wort das ich freilich nicht aus dem
Wörterbuch oder andern Büchern nachweisen kann, das
aber sehr gebräuchlich ist.
Hansart sehe ich nicht als aus Jiansacs entstellt an
(W 2, 328), sondern als eine Nebenform von faussart
d. i. falciarium^ s .oben S. 188. N für / wie z. B. altfz.
dongü aus delicatua (G 190).
Auch für die „Synkope des /" (vgl. G 264) noch
ein paar Beispiele:
Besoin und sain mit Verwandtschaft (W 384 anders)
enthalten/ov^e. Statt des/ erscheint in diesem Stamm altsp.
h (s. Diez W 2, 140). *Foinen wird neben /omen^wm existirt
haben, wie momen und ^nomentum vorkommen und Aehn-
liches. •jDw/'ome» wäre etwa üntrost. Davon dis/bminare wie
discriminare von discrimen; es bedeutete: in trauriger Lage
sein, Mangel an Hülfsmitteln haben, wie etwa costumar
nicht blofs transitiven Sinn hat: Jemanden gewöhnen,
sondern auch intransitiven: gewohnt sein. Aus -foniinare
wird 'fomnar^ weiter ^fonnar, wie donna aus damna aus
domina (was Diez G 201 nicht gegenwärtig war), weiter
-fonyar, span. dofia. Bis ist bekanntlich dasselbe Wort mit
disy vgl. span. vialumbre^ ital. barlume, fz. berlue (im B^or-
guignon auch barlue und brelue)^ mit lat. düuculum. Caval'
care a büdoeao ohne Sattel reiten („wobei bü das Un-
Zar Laatwandlnng der RomanischeD Sprachen. 193
gehörige dieser Handlung ausdruckt*^ W 2, 12. Allein
nach Analogie von bülango ungleich lang, bisojo schie-
lend, konnte bisdosao' wohl die unvollständige Beschaffen-
heit einer Rückenbedeckung, niemals aber die Ungehorig-
keit der Abwesenheit einer solchen Bedeckung oder gar
die Ungehorigkeit einer in Abwesenheit solcher Bedeckung
vorgenommenen Handlung bezeichnen). In franz. sain und
verwandten ist von disy bisy via nur das s geblieben. Unter
den Toscan. contadini hört man für bUogna nicht nur die
Verkürzung bigna^ sondern auch blofs gna (Nannucci im
Saggio S. 19; Tigri 71. 72. 382), d. i. also die Endung
-mtna ohne den Stamm und dessen Negation. (Tigri
381 zu Wd dirci erklärt: miä per *gna^ migna e bignc^
büogna. Migna und ^miä werden doch ursprünglich mi
bisogna sein, von welchem letzteren Wort dann in ^mia
noch weniger geblieben ist als in gna). — Dagegen franz.
6um, sard. biaaciu^ erkläre ich nicht mit Diez (W 65)
durch bi/acieSy sondern als *b%axium von am, vgl. prov.
aiaela aus aaüla W 35.
Ahurir ist adfurire im Sinne von furire und in dem
von ßiriare (anders W 2, 338). Vgl. altsp. ahotado (nach
Diez Erklärung W 2, 140).
4. L aus d.
Aus dem einem y oder % vorhergehenden d ist zu-
weilen l geworden. So erkläre ich ital. luglio (W 2, 41)
als duglio aus djpdyo; das y wurde ausgeworfen wie in
dulcia von dyulc = yule = gtdc = yXux. Julius ist ur-
sprünglich Diulius^ vgl. Diespiter Jupiter. Toscanisches
gioglia und noglia für ital. gioia und noia (Tigri 384.
289) aus gaudium und in odio (über letzteres s. W 291. —
In JPietoglia imd carbonaglio^ Tigri 289. 415, steht l für
r). Franz. eelcn (W 2y 409) ist eedon sedyon ieyon secun-
(dum). Lierre (W 162) ist dierre ierre; das lat. d ist
dem r assimiUrt (ital. ellera für eddera für edera). Sp.
Mallorca d. i. McUyorca aus Madyorea aus Mayorca^ vgl.
ital. maggiore d. i. Toadzore. (Jdallorca und luglio erwähnt
Schuchardt 2, 490, indem er ohne weiteres Vorschlag
eines l vor y bei ihnen annimmt).
Jahrb. C rom. a. tof^. Llt. X. t. 13
194 £d. Boehmer
L aus stammhaflem d in fz. endwne (W 238); aus
encdume = *incttdumen.
Die Verweise hier und im folgenden auf Diez Wörter-
buch geben die Orte an, wo derselbe, wenn ich nicht das
Gegentheil hervorhebe, auf andere 'Weise als hier ge-
schieht, die in Rede stehenden Worter abzuleiten sucht
5. Anlaut b.
Romanischem Anlaut br entspricht im Lateinischen
1) &r, z. B. fz. bras^ lat. brachium; fz. bref^ lat brmi.
Durch Abfall einer Silbe ist br in den Anlaut getreten
bei fz. branler (W 82) = ^mbrantulare^ und fz. brüUr
(W 87) = *vibritulare^ von einem ^vibrire^ wie lat, artire
neben artare. Auch bei ital. briaco = ebriacus,
2) r. Diez stellt (W 91) it. sp. bnisco, fr. irtiso, pv. brusca
Myrtendom, Stechpalme, zu lat. ruscum [sp. auch ruaeo], und
fugt hinzu: „nicht anders verhält sich pr. brusc Rinde, Bie-
nenkorb, zum gleichbedeutenden ruaca^ ital. bruscare abrin-
den zum com. ruacä mit ders. Bed.^' An einer anderen Stelle
(W 2, 406) bringt er noch hinzu fz. ruclie Bienenkorb
„ehedem aus Baumripde verfertigt ^^, und fz. rot^he Schiffs-
rumpf. Boote wurden ja aus ausgehöhlten Baumstimmen
gemacht (vgl. engl, bark Borke und Barke). Alle diese
Worter werden auf einen und denselben Stamm der Grund-
bedeutung rauh zurückzuführen sein. Eben dahin fr.brusqtu
(W 92). Neupv. brusc bedeutet nicht nur was fz. rudii^
sondern auch was fz. bruyhre^ erica, dont onfait des ba-
lais que le peuple nomnie: escoubos de brusc (dict. de la
Provence 17B5),
Franz. bruyire (W 2, 233) gehört zu ruga^ welches
(Aufrecht in Kühnes Zeitschr. 12, 400) fQr vruga steht,
und ist wegen seiner Struppigkeit so benannt.
Franz. bruire^ pv. brugir erklärt Diez (W 91) als
lat. ruffirey wie fz. muire = lat mugire (W 394). In fz.
braire (W 2, 228) erkennt Scheler (dictümn, d^itymologie
fran^aise 1862) dasselbe Wort wie raire (W 2, 393);
rhätorom. bragir weist auf ein ^ragire^ aber ebenso wie
pv. bruzir „sich in rudere fügen würde" (W 91), dürfte
fr. braidir (W 2, 229), lat rädere sein, wie auch wir
Ziir Lantwandlnng der Romanischen Sprachen. 195
kratzen von rauher Stimme sagen, und fz. braüler (das.) =
*radulare (radula kommt vor).
Franz. brin (W 87) ist *ranien = ramentüm (vgl.
W 2, 401: fz. nW^au = it ramicello).
Ital. dranca (W 81) = ^ramiea (ramtu aus brackmuSy
mit brachium Eines Stammes). Fz. brancard = *rami^
carium. Npv. bromido Laubwerk, vgl. fz. ram^^.
Franz. 6rö< Yogelscblinge, sp. brete Fessel (W 84) =
lat. rete.
Vgl. /r = r in afz. frtmcher^ das mit Diez (2, 303) zu
sp. rancar =• lat. rhonehare zu stellen; vgl. ^o^x^^ ^^t
ß?6Tfxo<; ttiid ßpa7Xo<S.
3) b. Zu iuorua stellt Diez sp. brujvla (W 78), zu buxia
pv. Ärusha 6ro«ria (W 2, 223).
Ital. briLciare (W 90) ist ^brustare = •Jws^ar^, vgl.
-(ur^tf, fttM^m, welche letzteren Corssen (krit. Nachträge
177) mit skr. pnd zusammennimmt. Im Lyonnais sagt man
ohne r buclä für fz. brvler = ital. brustolar,
Ital. brodo (W 88) zu lat. bullire von bulla für brudla
(vgl. Tce9XoL5^vai Blasen werfen, Curtius Grieoh. Etym.
No. 412, welchem Etymologen aber buUa des b wegen
hier fem liegt). Franz. brouet hat d ausgeworfen (Diez). —
Ebendahin fz. brouülard (bullarium) Nebel und brouie
V (W 2, 232). Noch mit r lat. bruma für brudma Dunst,
Nebelzeit (W 91). Brumo in der Bedeutung ieume^ brumd:
icumer^ im dictionn, Touloua. hinter Le miral moundi,
Toulouse 1781. Auch it. broglio^ Brühl (W 88), ein
dunstiger Ort im Freien. Brolium kommt mlat. für Brühl
und für Brühe vor, für letzteres auch brodium und bro^
dum, — ItaL broglio Empörung (W 88) übertragen vom
Kochen und Aufbrausen, ebenso brulicar ursprünglich
von dem Getreibe der aufsteigenden Blasen. — Ein brouU*
Ion oder brouülard nimmt die Gedanken auf, wie sie
eben heraussprudeln und brodeln.
Vgl. fr = /. Diez (W 182) hat pv. fronda^ neupv^
[froundo'] flowido^jz. fronde = lat. funda [desselben Stam-
mes mit c<f%vb6vti\. Femer ist pv. frenio^ in Marseille frumo
(dict. d. 1. Prov, 1785) = fz. femme^ lat femina»
4) pr. Dafs ital. neben einander pruffna und brugna
13*
igg Ed. Boehmer
Yorkommen, fuhrt Diez an (W 91). Die pflaomen-
berühmte fz. Stadt Brignole (Broniolacum)^ deren Namen
Diez in fz. brignole Pflaume erkennt (das.), keifst doch
eben von den Pflaumen so, und brignole ist nichts an-
deres als pruneola^ so dafs auch auf franz. Gebiet der
Uebergang von lal pr zu br nachgewiesen ist.
ItaL bronza => prunia = lai pruna^ nach Ascoli in
Kuhn's Zeitschr. 17, 269.
Daher sind unbedenklich zu identificiren fz. bruine cmd
ital. brina mit lat. prutna. Gregen die Diez^sche Combination
von brina mit vapor (W 2, 13) vgl. Schuchardt 2, 519.
5) fr. Vgl. Bildes = Phrygee^ und Festus zu nefrw^
dinea: Lanuvini appellant nebrundines^ Graeei vs9pouc.
Fz. bronde (W 2, 232) ist ital. fronda von lat froM,
"die. Lat. Brunda = Brundisium soll vom Hirschkopf so
benannt sein; wohl vom Geweih (vgl. fz. ramure Geweih,
lat. ramua Ast desselben).
Span, broza Abfall (W 90) = lat. frtuta. Pv. brottar^
fz. brouter (das.), in der Gärtnersprache: die Spitzen
abbrechen, vom Vieh: weiden, die Graser und Strauch-
blätter abfressen; lat. ^fittstare, IXsiL frtMtare ist noch in
den Bedeutungen abnutzen, peitschen im Gebrauch (W
2, 30). Grodnerisch ([F. Vian] Groden, der Grodner und
seine Sprache, Bozen 1864, S. 181) fruzia Schnippel-
chen (it. tantino')^ fruziee Scherben, Brocken (It. rottame)»
Mignard hist. de Vidiome Bourgignon 1856: broutilUs
menua morceaux de boisy des riene^ de petitea choees; brou-
tillai manger de ligires bribes de pain. Also fruatiUa^
^fruetUlare. Fz. broeaer, pv. brustiar (ßict. de la Prov. 1785)
ist ^frusHarey Staub und andere Kleinigkeiten entfernen
(vgl. z. B. ital. bruscare die Binde entfernen). Daher
denn auch Pflanzen, aus denen man Bürsten macht, kurz-
weg als solche bezeichnet werden. Das dict. de la Prov.
1785 sagt: brüstt s. f., bruyhre^ sorte de chien^dentj plante
dont on fait des brosses^ eUe est fort commune en halte. On
nomme aussi brüstt tautes sortes de brosses* Also auch aus
Haaren gemachte. La b)*uyire pour les brosses se nomme
gramen dactylon. H y en a en Provence.
Von fru in defrutum (vgl. Corssen Aussprache u. s. w.
Zur Lautwandlong der Romanischen Sprachen. 197
der lat. Spr. 2. Ausg. 1 , 145) fz. braoe und Verwandtschaft;
(W 83).
Franz. brin Gebrause (W 2, 231) zu fremere^ wo-
hin auch fz. bramer (W 81), skr. bhram.
Ital. brivido (W 2, 14) ist friffidum (von dem auch fred^
rfo). Von demselben Stamme fr. briae, it brezza und ribrezzo
(W 85), vgl. sard. frina^ was Spano durch brezza übersetzt
Ital. brigar^ fz. broyer (W 86) ist fricare. Zu friare
fricare auch Arn (W 87), Rührigkeit, Lebhaftigkeit, dk.
/recare reiben, umrühren, unruhig hin und hergehen.
Sard. im nördlichen Dialekt fria freä und briä breä,
wahrend log. frigare und brigare (die Formen mit /
im Sinne von fricare reiben, die Formen mit b:
streiten), ün met friand (W 2, 302) d. i. fricana^ rei-
zend. Vgl. f regare u. a., das auch Diez (W 191) richtig
mit fricare identificirt. Ital. bretto (z. B, bei Cecco An-
ffiolieri^ wo Trucchi poesie inedite 1, 272 es durch miee^
rabüe erklärt) ist lat. frictvs. Franz. im, it. bricia (W 2,
231) zu fridum. Ebendahin fz. brique (W 85); provin-
ziell: casaer en mille briques^ in tausend Stücke.
Drelo^ in der Schweiz (Bridel glossaire de la Suiase
romande 1866) = fz. frele^ fragile^
Ital. brittine ( W 86) ist vielleicht Axxtfrenum zurückzu-
führen. Dieses, axich fraenum geschrieben, kommt wohl von
frajnuvi Yon fragnum. Vgl. Quinct. inst. 9, 4, 113: Nonne
ergo refrigeretur sie calor et impetm pereaty ut equorum cur-
sum delicati minutis pasaibua franguntt Das Wort ist mit
fr in den roman. Sprachen vorhanden, im südl. sard.
frenuj dk. frenUy it. %^.freno^ fz. frein^ rhät. frein farein^
Pg- f^^o «öd freio. Zur Erklärung jener mit br anlau-
tenden Form, sowie mehrer mit blofsem r anlautenden
nachher zu besprechenden, müfste man zunächst an-
nehmen ^ dafs mau die Härte der Combination gn nicht
durchgehends ' durch Erweichung des g abstellte ^ son-
dern andererseits durch Eiuschiebung eines Vocals,
ähnlich wie jenes rhät. f arein für frenum^ also frdginum.
Aus brägina würde durch Vocalattraction bräigna, wei-
ter durch Contraction brigna^ nun erst Erweichung
zu briyna, durch Vorschlag bridyna^ endlich ital. brittine^
198 S<i- Boehmer
WO tti einem früheren dy entspräche, wie etwa in rhai
stiUias = pg. eatijas = ^staveaa^ worüber, wie gesagt, ein
andermal.
6) /. Ital. bragia und Verwandtschaft (W 80) zu Ut
flagrare; fraglo (brenne) und fraglante^ (brennend) in
Fronto ed. Mai p. 56 and 80 nach Ms. Vgl. ital. frageUo
von ßagdlum^ schon im Neuen Testam. 9pa7iXXiov.
7) t?-r. Franz. rebrousser (W 90) aus rebouraer aus
lat revorsare = reversare (vgl. G.266, Schucbardt 2, 114 f.)
Franz. broc und brocke^ it. brocco und brocca (Vi 87)
aus *verucum und •t?ßruca von verw.
8) tn-r» Toulousisch brembd (bist, anonyme de lagnerre
des Albigeois) aus bembra aus membra aus memra aus
Vgl. /r in pv. fremva (so lese ich im Boethiuslied
Btait fremna) a\x% ßmbria. —
Romanisches bl neben lat. l dürfte bei bleaaer (W 2,
221) anzunehmen sein, das wohl ^laemre ist, wie schon
Minage meinte. Laedere nämlich darf ich wohl zu skr.
mrd^ ßpa5 stellen (vgl. Curtius No. 255).
Roman, bl neben lat/ wohl bei fz. bland und a&. bl(n
(W 68) wenn beides aus blöd aus blaud aus blavd =^flavidus.
Ausstofsung eines r nach anlautender Labialis findet
sich in span. buscar (W 96) , d. L *bnt8picar neben lat
ruspariy vgl. quemar aus cremare^ oder •iwrafpicar.
Die anlautende Labialis ist vor r in einigen Wörtern
eingebüTst
Franz. rüaoler (W 2, 402) lautet im Genfer Dialect
bnsoler oder bresoler^ d. i. *frixulare (skr. bhrag). Fr. rio^
(das.) gebort zu /Wear«, also zu dem oben erwähnten broyer,
Fz. rofiwr (W 2, 404) ist jenes brosser; vgl. dak. frecare
reiben, prügeln. Von dem oben aus frena entwickelten
brigna käme pv. regna; dies erweichte sich zu reyna,
woraus einerseits redyna und weiter 1) durch Vocalisi-
rung des y ital. ridina^ und mit Ausstofsung des n pg.
ridea^ 2) durch Ausstofsung des y, Umstellung von d
und n, und Diphthongirung der Tonsilbe sp. riinda^ an-
dererseits rezna, woher fz. resney rSne^
Roman, b neben lat / zeigt auch fz. baurbe (W 2^
Zar LautwandluDg der Romanischen Sprachen. 199
227) = furvum^ mit welchem Wort auch iz.Jbrun (W 91)
wurzelverwandt. Femer fz. burin ^ itaL borino^ pg. sp.
burU^ altsp. boTÜ (W 77), von lat. /örar«, woher auch pg.
buraco (= sp. huraco^ das auch nach W 2, 140 von
f&rare). Ebenso bei bastare und dessen Sippschaft (W
58). Zu fostis, hoBtU^ früher mit der Bedeutung peregri-
nu8j tritt mlat. btzstassus^ der Fremde, und baatard (W
57) d. i. bastariuB (s. oben S. 188 fg.)) das aufsereheliche
Kind. Füs oder fille de bas halte ich für eine spätere
Erklärung; Kind niedrigerer Geburt, auch bei de bast
dachte man nur de bas. Die Grundbedeutung des Gegen-
über erbellt auch in hostire^ redhostire^ vergelten, aus-
gleichen; hierher liostimentum (vgl. auch du Gange),
hostortum, HostUina. Auch fostia hoetia könnte Compen-
sation für Sünde bedeuten. Zu der Bedeutung schlagen
kommt hostire wohl nur durch die des Zusammenbringens.
Komanisches bastir bedeutet: hinzubringen, versorgen,
stützen, bauen, zusammenheften; basto gefüllt, dicht,
ba«tare gleichkommen, ausreichen, stopfen, verstopfen,
zusammennähen, mlat. sticken (&• broder). Basto Sattel
(Stütze), bastone Stock. Lat. hasta ist der Lanzenschaft,
mlat. auch = lat. hastile d. i. stipes^ fz. hastelle; ver-
wandt auch fustis. In lat. fastus wird die Bedeutung
der Hoffarth von der des YoUseins herkommen, fastidium
ist gleichfalls Ueberfülltsein; fastigium ist leicht als das
Gestützte, Getragene zu verstehen. Auch die span. Par-
tikel fiista hasta (W 2, 137) hängt mit dem Verbum
bastare hinreichen zusammen. Bastema zeigt latein. Ab-
leitsilbe wie fustema.
Roman, b neben lat. v. Baüle it. sp. bahül, baülj pg,
bahU^ bahü^ slih.bahur (W 2, 59. Mahn Etym. Unters. S. 88)
von vidulus^ wovon auch (nach W 2, 435) ital. valigia^ fz. va-
lise^ sp. balija. B wie in letztgenanntem, a wie in allen
diesen dreien, Tonverschiebung wie z. B. in ital. ßgliuölo
ans filiolum. Die pv. Form baue erklärt sich als bavlc
von baüly d. i. ^mdulvum; ebendaher fz. bahuty alt -ud^
(mittellat. bahudum) für -udy für uldy^ und bahus oder
bahuce^ d. i. ^ulz für -uly.
200 £<!• Boebmer
^ G. Noch einige Etyma.
Affn fz. (W 2, 194. Mahn S. 160) stelle ich zum
lat. Verbum äffrio. Vgl. das Verhältnifs des fz. Nomen
iwffle zum laL Verbum 9ufflx>,
Dejar sp. (W 2, 120), alt lexar (bei Berceo und
Segora; vgl. arte de lexa oder {^e^a prende F. Wolf Sta-
dien 261) ist lat. laxare (andere roman. Formen dessel-
ben: W 245. G 117). Zu demselben Stamm gehört fz.
legs^ masc, gesprochen le^ (W 2, 346); es ist ,,Ze9-
Bum'^'^ Legat, d. i. laanum^ gleichbedeutend mit ^^laxa^
lextüy le88a^\
Derretir sp. (W 2, 119) aus depretir aus depertir
zertheilen, vgl« dispertire.
Fei^zar ital. (W 2, 27) iur ferear (wie die Toscaner
/br;?« iux foree sprechen, corza für corsa, und ähnl., vgl
auch G 325) für feryar für feriar^ neben fertre wie
ffrunniare neben grunnin. Wir sahen oben dals aus
habeam ital. a^^a wurde, aus poniani sard. ponza.
Grenouille fz. (W 2, 319). Der G-laut im Fz. und
Pt. ist nicht hier hinzugefügt, sondern vielmehr aus älte-
rer Zeit erhalten geblieben, während er im Lateini-
schen abgefallen ist (vgl. zu gravastellus ravaeteüus
Studemund im Hermes 186G. 1, 284 fg.)- Rana ist gracna^
verwandt mit graculua Dohle und gracülare gackern,
ital. graddare (W 222) von Fröschen und Heimen und
Schwätzern.
Oter fz., alt oster ^ ustar^ pv. ostar (W 2, 378) =
*au8tar d. i. ^abcitare. Vgl. ital, pv. destar d. i. (G 235)
^deexdtarey und sp. rezar d. i. (G 215) recitare. Im Dialekt
von Berry doter doüter, im Limous. douata (Littre bist
d. 1. lg. fr. 2, 124), pv. dostar sind *deabcitare. VgL span.
asir = lateinisch adcire (siehe oben S. 183). Rhäto-
romanisch ustanza, Burg, ist allerdings oi«ton^ta (Schuchardt
2, 131). Arreter (W 34) = ^adrecitare.
S'dlon fz. (W 2, 412) ist ursprunglich nicht die Ver-
tiefung, sondern die Erhöhung (A. Boucherie, Charte en
langue vulg. de TAngoumois, Niort 1867, p. 7). Also von
lat. sellaj span. Mla Sattel.
Sortir fz. (W. 388): sevoHerßy vgl, aeorsum.
Zor Laatwandlung der Romanischen Sprachen. 201
Trancher iz. (W 423): intermicare (intram.), durch
etwas hindurchschnellen.
Für den Mehltrichter der Mühlen finden sich man-
nigfache mittellateinische Formen vom Stamm des latein.
Verbum tremere (s. du Gange an verschiedenen Stellen).
Als die älteste ist anzusehen tremula^ d. i. urspr. trirnukiy
dann aber tremMa. Davon ^tremüray afz. tremoure (du Gange
unter faricarpstia). Die Form tremutay gewifs Paroxytonon,
setzt tremüa voraus, und ist hieraus unrichtig latinisirt;
man nahm an, dafs auch hier, wie so häufig zwischen
Vocalen, ein t ausgefallen ; weiter tremülia. Hieher einer-
seits mit Gonsonantirung des t afz. tremouye (ebend.) aus
-mulj/a, ital. tramoggia aus -moldza aus -moldya aus
-molyüy sicil. trimoja, catal. tramuja, pg. tremonha^ n für
/; grodnerisch tramueza. Andererseits mit vocalisch ge-
bliebenem t tremuia. Dies lautete gewifs anfanglich tre^
muia^ — hierher auch tremoea; dann mit fortgerückter
Betonung tremuia. Im nfz. tremie ist das u verschluckt
vom t. In treumiüy gewifs gleichfalls auf i betont, ist u
durch e attrahirt. Im Prov. tritt zwischen u und i ein
die Aussprache erleichtem sollendes e: tremueia, das
dann den Ton auf sich gezogen haben mufs: tremuüa^
woher fz. trimuie (du Gange ebend.), vgl. pv. trameiary
wo u ganz ausgefallen, *tremuliare. Endlich finden sich
die Neutra tremellum und tremodiunty letzteres aus tremo^
dyo für tremoldyo mit durch y herbeigezogenem c?, vgl.
ital. tramoggia d. i. tramodza aus tramodya, Diez (W
419) denkt bei diesem Wort an eine Zusammensetzung
trema-moggia. Dem Wort für moJiua machen aller-
dings auch die Sarden die Benennung des Mehltrich-
ters ähnlich. Log. entspricht italienischem moggio: mojuy
und ital. tramoggia wird wiedergegeben durch mojdlu^
mer. gal. majöluy was aus modiolua entstanden sein
konnte, wäre nicht vielmehr angesichts der andern ro-
manischen Formen eine Verkürzung aus ^trenioggluoto
anzunehmen, — ein neues Diminutivum*. von einem
Worte, dessen Diminutivnatur schon verdunkelt war.
Einem andern Mifsverstand verdanken die mittellatei-
nischen Formen entremutia und entrernuya^ fem., so wie
202 ^d* Boehmer, Zar Laotwaodljing der Romanischen Sprachen.
fz. entremuye ihren Ursprung. Man nahm tra für intra
oder intro^ wie z. B. ital. tramesso == fz. en^em^f« =
mittellat. intromiasum^ und gerade auf der Combination
mit intromittere wird «n^remu^ in der Bedentang %fi-
fundibidum beruhen.
Halle a. S. Ed. Boehmer.
Was im Vorstehenden als nizsardiscb beaeichnet wurde, ist aas
J. Dancan Craig*s Handbook to tke modern proveitfal langtuMge, London
1863, entnommen, ein Werk, welches, nach dem Urtheil Ton Sach-
kundigen in der Prorence, vomehmlich den Dialekt Ton Niasa repn*
sentirt. Für die Schriftsprache der Felibre habe ich mir an der Quelle
eine Formenlehre snsammengestellt.
Da unerwartet etwas Raum bleibt, mag hier eine litera-
riache Notiz eintreten. Das Musie Calvet in Avignon besitzt ein
Pergamentmsc., angeblich des 14. Jahrh., ehemals der Abbaye des
Ckartreux deVilleneuve gehörig, in welchem, nächst einigen Bold-
psalmen (ein Theil von Ps. 50, und ganz die Ps. 101, 129, 142),
L(u letanias romanactdasy gegen 300 Verszeilen, enthalten sind.
Ich habe mir Anfang and Ende dieser Litanei abgeBchrieben.
Sie beginnt:
Hen forfacha creatora
tay laysatz mon creator
et segut ses mesnra
del mont las falsas honors
vnelh ad el merce requerre
qne mi perdon mas folors
e mon cor plns dar qne ferro
üassa mol per sa dosor.
Dann nenes Babram. Sie endet:
a la tiea cara benigna
per langel sia prezentatz. amen.
Herr Angustin Deloye, Conservateor da Masee Calvet, machte
mich aaf dies Ms. aufmerksam.
Was ich in Frankreich und England an TroabadoarliederD
abgeschrieben, auch* ein Stuck des Oxforder Girart de Bos^ilho^
soll nächstens in C. A. F. Mahn's Sammlung erscheinen.
Boehmer.
Ein Spmcbgedicht Lapo Parinauds degli Uberti. 203
Ein Spruchgedicht Lapo Farinata's
degli Uberti.
Unter den ältesten florentinischen Dichtem pflegen
die Litterarhistoriker, auf Bembo's ^) Autorität gestutzt,
den hochherzigen Farinata degli Uberti aufzuführen, der
1260 im Parlament zu Empoli zwei antike Reimspruche ^)
unter einander warf, um die Ungereimtheit des Vor-
schlags zu Tersinnbildlichen, die Stadt Florenz zu ver-
nichten, damit sie nie wieder ein Hort der Guelfen
werde. Gedichte Ton ihm besitzen wir nicht; aber die
nächstfolgende Generation hegte gewifs in getreuer Er-
innerung auch noch viel anderes von ihm; wenigstens
hat uns Giovanni Yillani einen ihm ganz eigenen Spruch
erhalten, der möglicherweise versificiert sein konnte ').
Dieser Hang zu körnigen Sentenzen blieb in der Familie
Uberti traditionell. Bekannt ist die Trefflichkeit in der
Spruchdichtung von Farinata^s Enkel Fazio ^)y dem Ver-
fasser des Dittamondo. Aber auch Fazio^s Vater und
Dante's Freund Lapo oder Lupo degli Uberti rühmt
sich seiner Sprüche da, wo er dem Liede ^^Muovo canto
amoroso nuovamente^' ein Geleite aufträgt, vor seiner
Frau ^^con motti che portin sentenza'^ zu sprechen. Ja
seinen Enallsprüchen verdankte er sogar den demokrati-
schen Beinamen ^^Gianni^', was so viel als ^^Spafsvoger^
bedeutet. Unsere Blumenlesen der ältesten italienischen
Litteratur haben zwar bisher die beiden Namen Lapo
Gianni und Lapo degli Uberti auseinander gehalten;
aber es läTst sich auf das schlagendste beweisen, dafs sie
nur ein und dieselbe Person bezeichnen.
So lange Vincenzo Nannucci lebte (er starb am
2. Juni 1857), konnte es Niemand mit ihm aufnehmen
in Allem was Geschmack, feines Gefühl und Urtheil
fiber die Stylverschiedenheit der Dichter aus dem XHI.
Jahrhundert betraf, Und ihm ist es unterlaufen, dafs er
in seinem Handbuch ^) die beiden Namen zugleich unter-
204 I)r. JuBtufl Orion
schied und auf beide die Stelle aus Daniels Vulgare
Eloquium ^ bezog, die nur zwei Florentiner in der höfi-
schen Schriftsprache als preiswürdig hervorhebt, nämlich
Guido Cayalcanti und Lapo degli Uberti. In Sprache
und Styl konnte also Kannucci keine in die Augen fal-
lende Verschiedenheit zwischen Lapo Gianni und Lapo
degli überti wahrnehmen. Fest steht, dafs Lapo di Farinata
di Firenze im Jahre 1296 in Mantua podestä war ^), und in
einer zwischen Mantua und Parma am 24. Februar 1296
geschlossenen Uebereinkunft , die im Mantuaner Archiv
aufbewahrt wird, ist zu lesen: ^^Ghinus de Ubertis po-
testas Manfue^\ Ghigno aber ist so viel als Spott und
Spotter, und kommt dem ^^ Gianni^' ziemlich gleich.
Wir haben so eben gesehen, dafs Dante unter sei-
nen Zeitgenossen nur vier toscanische Dichter, unter
diesen billigerweise sich selbst, hervorhebt, und Lapo
degli Uberti neben Guido Cavalcanti stellt. Bekannt ist,
dafs er Guido Cavalcanti dem Bologneser Guido Guini-
celli, dem verehrten Altmeister seiner selbst und seiner
besten Freunde, vorzog ^). Es ist also keine kleine £hre
für Lapo, von Dante gleichsam als der zweitbeste
Dichter seiner Zeit gepriesen zu werden, üeber einen
so bedeutenden Schriftsteller auch nur einige Notizen
zusammenzulesen, dürfte sich daher, besonders bei dem
jetzigen Stande der Kenntnifs der älteren Litteratur, der
Mühe hinlänglich verlohnen.
Dante, geboren am 18. Mai 1267'), schrieb sein
erstes Klinggedicht, wie ich glaube, als er 9 Jahre alt
war, und in der Metrik noch gar keine Unterweisung
erhalten hatte *^). Ob wir es in der ursprünglichen Form,
wie der Knabe es verfafste, besitzen, ob er es sogleich
anonym an die namhaftesten Dichter seiner Zeit, ob so-
gleich an alle diejenigen, die ihm di^rauf Bescheid gaben,
absandte, was nicht wahrscheinlich und auch nicht ganz
gut möglich ist, kann hier dahingestellt bleiben. Für
sicher halte ich es, dafs dieses Erstlingsproduct ebenso
der Anfang von Dante's Freundschaftsverhältnisse zu
Lapo als zu Guido Cavalcanti wurde; des Guelfen Dante
zum verbannten Ghibellinen Lapo Uberti, der 1276 schon
Ein Sprachgedicht Lapo Farinata*8 degU Uberti. 205
im Jünglings-, wenn nicht im Mannesalter sein mochte«
Zwei Sonette, das eine von Dante an Guido ^^), das
andere von Guido an Dante ^^), beide nach meiner An-
sicht aus dem Jahre 1288, haben auf dieses Verhältnil's
Bezug. In diesem Jahre aber, und zwar im Monate Juni,
finden wir unseru Dichter Lupo degli Uberti bereits ge-
schichtlich erwähnt in Arezzo^s Diensten. Er übergiebt
das Aretiner Schlofs Laterino an die Florentiner, als er
sich von allen Seiten berannt sieht, obwol es auf drei
Monate verproviantirt war; und entschuldigte sich gegen
seine Parteigenossen mit dem Witze, dafs kein Wolf im
VerschluTs zu verbleiben begehrt ^'). Den Vater Farinata
hatte er vor dem Frühjahre 1267 verloren.
Trotz dieser voreiligen Uebergabe beriefen ihn sofort
die Chiusiner, und vertrauten ihm, dem hoffnungslos
Verl)annten **), die Vertheidigung ihrer Stadt an; mufs-
ten ihn aber schon am 16. August 1289 ^^), von den
Florentinern dazu gezwungen, entlassen. — r Im Juni
1293 überfällt er, als Hauptmann der Pisaner, mit
hundert Reisigen die Florentiner zwischen Caprona und
Campo *•). — Im Jahre 1296 fanden wir ihn bereits als
podestä in Mantua, denn er war zugleich Kriegsmann
und Rechtsgelehrter, oder, wie ihn die Liederhandschrif-
ten nennen, notaio. Dasselbe Amt bekleidete er in Man-
tua auch 1297 und 1299 »0-
Im Jahre des Jubiläums vertreten bei Pabst Boni-
fazius Vni. in Rom zwölf Florentiner, darunter Lupo
degli Uberti, zwölf verschiedene Souveräne; was den
Pabst zu dem Ausdruck veranlafste, die Florentiner seien
das fünfte Element; nämlich:
M. Mueiatto Franzesi vertrat den König von Frank-
reich,
M. Ugolino da Vecchio den Konig von England,
M. Ranieri Langrü, miles solemnis, den Konig von
Böhmen,
M. Yermiglio Alfani, den deutschen Konig,
M. Simone Rossi, magnus miles^ war Botschafter für
Rascien,
206 I^r. Jastnt Grion
M. Bernardo Ervas für M. Alberto della Scala di
Verona,
M. Guiscardo de^ Bastai für den Grofskhan der Ta-
taren,
M. Manno Fronte degli Adimari für den Konig Karl
von Neapel,
M. Guido Tabanca für den Konig Friedrich von
Sicilien,
M. Lupo Farinata degli Uberti für die Pisaner,
Cino di ser Dietisalvi für M. Gherardo da Camermo
(lies: Camino, aus Treviso),
Bencivenni Folchi für den Grolsmeister des Johan-
niterordens '^).
In den Jahren 1301 und 1302 finden wir ihn als
podestä ^*) in Verona unter den Fürsten Albert (f 3. Aug.
1301) und Bartholomäus. Zu ihm kommt sein Schicksals-
genosse Dante Alighieri als Bevollmächtigter der ver-
triebenen Partei der Bianchi und Scarpetta^s degli
Ordelafia, Fürsten von Forli, im Herbste 1802. Ein Mann
wie Lapo degli Uberti mufste sicherlich dem Anliegen
Dante's in Verona den grofsten Vorschub leisten. Die
beiden Freunde scheinen den jüngsten der drei Sohne
Albertus, Cangrande, der damals 22 Jahre zählte (was
hier nur ausgesprochen, und anderswo erwiesen werden
soll) in ihr Interesse gezogen, und der älteste regierende
Bruder wirklich im Februar des darauf folgenden Jahres
1303 Cangrande mit 2000 Mann Fufsvolk und 100 Rei-
tern nach Forli geschickt zu haben. Die Bianchi erwäh-
len bei dieser günstigen Nachricht Scarpetta degli Orde-
laffi zu ihrem Oberanführer. Aber bevor Cangrande den
Kamm des Apennins erreicht, hat der Unsinn der Bianchi
vor Pulicciano die ganze Unternehmung verdorben. Della
Corte, in seiner Istoria di Verona vom Jahre 1570, ver-
setzt irrthümlich die Begebenheit in die dritte Podestarie
Lapo^s, in^s Jahr 1306; darum allein ist sie aber nicht
zu verwerfen, da Della Corte nichts Eigenes liefert, son-
dern nur die Frzählung Biondo Flavio^s von der Mitte
des XV. Jahrhunderts ausschreibt, der auf Grundlage der
Ein Sprnehgedicht Lapo Farinata's degli Uberti. 207
im Brouillon des Secretars Pellegrino Cavi eingesehenen
Briefe Dante's dies zu berichten aussagt «<>).
In den Jahren 1304 und 1305 finden wir Lapo wie-
der in Diensten der ghibellinischen Stadt Pisa. Sein
Sohn Fazio theilt uns im Dittamondo ^^) mit, dafs er yom
Pisaner Grafen Fazio della Gherardesca, dessen Vater
Gerhard nach der Schlacht yon Tagliacozzo hingerichtet
ward, den Namen erhielt d. h. aus der Taufe gehoben
wurde; und dafs um die Mitte April 1350, als er seine
poetische Reise unternimmt, sein Alter sich zum allge-
meinen Lebensalter des menschlichen Geschlechts verhält
wie die Jahrestage zu der Summe der vom 25. December,
dem Pisaner Jahresanfang, bis 14. — 15. August begriffe-
nen Tage, d. h. dafs er am 18. — 19. Juli 1304 auf die
Welt kam^), in einer schwierigen und schmerzens-
reichen Stunde, wie er in einer Canzone^^) sagt. Die
Verbannten hatten nämlich einen Handstreich auf Florenz
für den 22. Juli 1304 verabredet. Allein die Bianchi
überstürzten «ich bereits am 20., vor der Ankunft Tolo-
sato^s degli Uberti aus Pistoia, und des Grafen Fazio
aus Pisa. Dieser war am 19., gewifs auch mit Lapo,
aasgerückt, und am 20* bis vor Schlofs Marti gelangt ^^),
als Alles bereits verloren war. Sah Fazio Uberti im
Juli 1304 das Tageslicht, so ward er nach der damaligen
Sitte erst am darauf folgenden Charsamstag (17. April
1305) von Fazio della Gherardesca aus der Taufe ge-
hoben; daher auch die Anwesenheit des Vaters da-
selbst.
Im Jahre 1306 treffen wir ihn, wie schon gesagt,
wieder als podestä in Verona; und wenn nicht ein gan-
zer Passus des Della Corte ins Jahr 1318 zu versetzen
ist, auch (wie ich dafür halte) gegen Ende des Jahres
1310. Nachdem die Florentiner die erste Gesandtschaft
Heinrichs VU. im Sommer 1310 mit kühner Antwort
abgewiesen hatten, fanden sich nach Della Corte ^^) am
Hofe der Gebrüder Alboin und Cangrande die besten
Manner der ghibellinischen Florentiner Partei in Verona
ein: Dante Alighieri, die Alberti, die Del Bene, die
£briachi, die Alvari. Unter diesen zeichnete sich beson-
208 I>r. Jastafl Orion
ders Lupo degli Alvari darch seinen gefälligen Hamor
vpr allen andern aus, so dafs sich jedermann um seine
Gesellschaft und Freundschaft bewarb; er starb 1325.
Diese ausgezeichnete Persönlichkeit ist sonst nirgends
erwähnt; die beliebteste Persönlichkeit unter den Floren-
tiner £xiliirten aber mufste in Verona bestimmt Lupo
degli Uberti, der berühmte Spafsvogel und dreimalige
podesta, sein; es liegt also nahe, im Namen Alvari eine
Verwechslung mit Uberti, die in der damals üblichen
gothischen Minuskel schwer zu vermeiden war, zu erken-
nen. So hätten wir das Todesjahr unseres Dichters ge-
wonnen.
Im Jahre 1311 ernennt ihn Heinrich VII. zum kaiser-
lichen Statthalter in Mantua, wo er sich nur kurze Zeit
behauptet. In den Jahren 1316 — 1321 mag er wohl wie-
der mit Uguccione della Faggiuola sein Glück in Verona,
dem Hauptquartier der Ghibellinen, versucht haben; aber
die Vorgänge in Toscana zwischen Castruccio^ Florenz,
Pisa müssen ihn im folgenden 1322 aus Verona fort-
getrieben haben. Die Dinge liefen nicht nach seiner Er-
wartung aus; die feierlich versprochene Losung vom
Banne wurde unter einem Verwände klüglich zurück-
genommen. Dagegen gab es bald darauf in Sardinien
für einen. Rriegsmann vollauf zu thun. Am 11. August
1323 läfst Ugo fiassi de^ Visconti, Herr von Oristagni
und Arborea, von Pisa beleidigt, alle Pisaner ermorden,
und ruft Alfons von Aragonien zur Hülfe. In Oristagni
lag der Vater des Ver&ssers des Dittamondo begra-
ben ^^) ; er ist also daselbst gestorben, wahrscheinlich im
Jahre 1323 oder 1325.
Von diesem Minnesinger ersten Ranges sind bisher
nur ein Dutzend Balladen, drei Canzonen, und ein dop-
peltes Sonett veröffentlicht, fast alles zum ersten Male
von Fiacchi^'); von den Schöpfungen seines eigenthüm-
lichen Genies, dem er den Beinamen des Humoristen
verdankte, nicht das Mindeste. Ein Litterat des XVI. fand
in einem Heft aus dem XIV. Jahrh. die ersten 59 Verse einer
Frottola vor, und da sie dem Manne des feinsten Gre-
schmacks als gediegene Goldkörnlein, wie sie in der
Ein Sprachgedicht Lapo Farinata'fl degli Uberti. 209
Thai waren, so auch erschienen, lieTs er sie in seinen
Codex der Lyriker ab-, und dem gefeiertsten Dichter
jener Zeit, dem Petrarca, zuschreiben. Petrarca hat sein
unerreichbares Verdienst; aber diese Spruche, sprudelnd
von Leben, so straff und dabei so natürlich zusammen-
zuknoten hatte er nicht vermocht; Dante wäre der Mann
dazu gewesen, wenn sein Naturell etwas weniger Ernst
und mehr Lebenslust und Humor geathmet hatte. Fazio
degli überti, Lapo^s Sohn, ist von mir in einer andern
Schrift^®) als Lyriker sehr hoch gestellt worden; aber,
kann man ihn auch in der Gemüthlichkeit und Grazie mit
Cino vergleichen, zu dieser Kraft und Vollendung hat er
sich nicht geschwungen. Wahrscheinlich dünkt mir, dafs
der Litterarhistoriker Philipp Villani, der nach Fazio^s
Tode (t 1368) etwa gegen 1390 seine Biographieen
schrieb, als er den Preis in der Spruchdichtung dem
Fazio zuerkennt, die Gedichte des Sohnes von denen des
Vaters nicht unterschied. Jedenfalls ist mir gewifs, dafs
dem Fazio die lichte Klarheit und Unbefangenheit des
Vaters abging, ohne Galle über menschliche Schwächen
zu lachein. Zudem nennt der Dichter dreimal sich selbst,
als er sagt, dafs Mancher sich ^'Wolf^^ nennen läfst, der
eigentlich ^^Helfebalt'^ heifst; und dafs wer im Unter-
wasser fischt, herzliche '' Lacher ^^ ausstofst. Für mich
unterliegt es keinem Zweifel, dafs das Gedicht, welches
hier zum ersten Mal bekannt wird, ein Product der
Denkart des XIII. Jahrhunderts ist, ein Product des
Lapo Farinata degli Uberti, auch Lapo Gianni oder
Lapo Ghino zubenannt, nicht zu verwechseln mit seinem
Blutsverwandten Lapo d^Azzolino degli Uberti.
Es findet sich im Pergamentcodex No. 4 aus dem
£nde des XIV. Jahrhunderts auf der Paduaner Seminars-
Sibliothek. Die ersten zwölf Blätter enthalten die Poetik
Antonio^s da Tempo De Rithimis Vulgaribus, die ich
nun bereits druckfertig dem Herrn Präsidenten der kon.
Commission per Tedizione dei testi di lingua übergeben.
Auf Blatt 12 V. und 13 r. folgen einige Beladen des Bo-
logneser Historikers Matthäus de Griffonibus (1351 —
1426); dann auf Blatt 13 v. und 14 r. unsere Frottola
Jahrb. f. ron. o. eogl. Lii. X. 2. ]4
210 I>r. Jnstas Grion
und eine zufeite, beide mit der UntexBclirift Per Ja. Zu.;
ztdetzt der Canzoniere des Petrarca. Die zweite Frottola^
ein Nachklang^ und Nachahmung der ersten, behandelt
das Thema der Unbeständigkeit des Glückes; kann Ton
demselben Verfasser nicht sein; im besten FaUe ist sie
von Fazio^ dem Sohne unseres Dugentista. Dialecüsche
Formen umschlingen vielfach den Text (A); ich streife
sie ab, und lege sie diplomatisch getreu in den Noten
nieder. Der Schreiber (B) des sechzehnten Jahrhunderts
hatte einen schlechteren Text**) vor sich, und ist damit
flinker umgesprungen, um lauter settenarii zu gewinnen.
Ich füge den Noten auch seine Lesarten, so weit sie
reichen, d. i. bis zum 59. Verse, zum Vergleiche bei.
I) Im ersten Buche der Prose geschieht seiner als Dichter mehmuüf
Erwähnung.
9) «Nella saa diceria propose gli antichi dne groesi proferbi che di-
cono: Come asino sape« Cosl minasza rape. — B Tassi capn
xoppa, Se '1 Inpo non la 'ntoppa.*' (Gio. Villani VI, 81.)
3) **E bene disse vero il proverbio di messer Farinata, I'antico della
casa degli Uberti, domandato che cosa era parte, caTallerescamente
e in brievi parole rispnose: Yolere e disTolere Per oltraggi e per
grazie riceyute." (XII, 14.)
4) <*Hic omniam primus eo rjthmato dicendi genere, qnod Tulgtres
frocta» appellant, mire atque sensate pervaluif* (Philippi Vil-
lani, De Florentiae famosis eiyibas, p. 32.)
5) M annale della letteratura del primo secolo della Ungarn italiaoa.
Seconda edizione. 1856 pag. 240 nnd 259.
6) **Sed qnamqaam fere omnes Tasci in sno tnrpiloquio sint obtusi,
nonnnllos Vulgaris excellentiam cognovisse sensimus, scilicet Gui«
donem, Lapnm, et unnm alium, Florentinos, et Cinum Pistorieo*
sem, quem nync indigne postponimns, non indigne coacti.^* (V.
E. I, 13.) Er reiht sie nach dem Alter, nicht nach dem Ver-
dienste, meint er.
7) Anonimi Auctoris Brere Chronicon Mantnanum ab anno 1095 ad
1299. Im Archiyio Storico, NuoTa Serie, t. 1 p. II pag. 23 sqq.
8) Pnrgatono XXVI, 98. XI, 97.
9) Siehe darüber meine Abhandlang: Che V anno della risione di
Dante ^ il 1301 e il di natale il 18 maggio 1267. Udine 1865.
10) *'. . . con ciö fosse cosa ch' io avessi gia veduto per me medesimo
1' arte del dire parole per rima.'* (Vita Nuova §. 3.)
II) «Guido Torrel, ehe tu e Lapo ed io. — 12) Se redt Amore, assai
ti prego, Dante, — In parte la OTe Lapo sia presente.**
Ein Spnichgedicht Lapo Farinata*B degli Uberti. 211
13) '<B pnosonsi ad oste al cattello di Laterino» e stettonvi otto di,
ed ebbonio a patti, che Y*era dentro per capitano Lnpo degli
Uberti, Teggendoei ehiadere e steccare d' intomo $ onde molto fa
blasimato da' ghibellini, perocch^ ei potea tenere, e era fornito
per piü di tre mesL Ma Lupo si scnsaya per motu, che dqUo lapo
non era costumato di itare rinchiuso." (VII, 120 Gio. Villani.)
14) Farinata klagt in der Hölle über dieee Verfolgang: Dimmi, perche
qael popolo h b\ empio — Incontr*a' miei, in ciascana sna legge?
(X, 83—4).
16) "e mandame 11 capitano meseer Lapo Farinata degli Uberti e la
masnada dei gfaibellini d' Arezzo«* (Gio. Vill. YU, 136). — 16) Ma-
ratori, Script. XXIV, 663.
17) A. a. 0. des Breve Chronicon Mantnanam.
18) Novelle letterarie, 1776 p. 675, 676.
19) Die beiden Daten bin ich in der Lage urkundlich mehrfach zu
belegen, was allerdings bei dem Mangel einer kritischen Geschichte
der Scaligeri nothig ist. Biancolini (Chiese di Verona, IV, 572)
eitiert ein Instrument vom 20. März 1301, wo Lappo degli Uberti
Fiorentino ala podesta erwähnt ist« . • . . die Ion» vigesimo
marcil in paiacio Comunis Veronae . • . . Dominus Guilielmus de
Malafarina iudex super possessionibus inimicorum et bannitorum
Communis Verone tempore Domini Lappi de Ubertis de Fiorentia
Potestatis Verone 1301 Indict. XIV." — Im Veroneser Borger-
spital liegt handschriftlich ein Folioband Tor, betitelt: Documenta ^
ex antiquis membranis exscripta decreto Hin« Sessionis SS. Jacob!
et Lazari a Tnmba, priore nob. Comite Hieronymo .Orti*Manara
indice Col<> anno 1745, darin p. 335: '*Die Jovis 15. Jana in domo
nova Palatii Comnnis Verone, Nos Lapus de Ubertis de Fiorentia
Verone Potestas .... Anno dfti milles^ trecent® primo indic-
lione decima quarta**. — Im Notsriatsarchiv existiert ein "Liber
Cronice Notariorum Ci?itatis et Burgorom Verone ordinatos et
exemplatus in regimine domini Lappi de Fiorentia pot. t. In
miHo CCCII indic. XV: das Originalregister der Notare vom J.
1302 an. — Biancolini VI p. 257: ««Die Jovis^27« septembris in
palatio Comunis Verone .... Dfius Armarinus de . « . • iudex
Communis Verone tempore Dni Lapi de Ubertis de Fiorentia po-
tesUtis Verone MCCCU Ind. XV.'*
20) Biondi Flavii Bist. pag. 338 (Edit. Basil 1559): «< mnlta
sunt secuta quae Dantis Aldegerii poetae Florentini verbis dictata
certioris noticiae sunt, quam a Villano Ptolemeoque Lucensi re-
ferri yideamus. Dantes in Alborum partibus annomeratus, urbe
Fiorentia extorres ad eum confluxemnt, aceeptnsque est ab ntraqne
in belli dncem Scarpeta Ordelafus, vir nobilis et Gibellinorum in
Forolivio princeps: eo quoque vocatus accessit Hugoitio Fagio-
lanus multa tunc in Apennino, qui Forolivio est proximior,
castella possidens, peritissimus ea aetate exercituum duotor, Bono-
niensesque parti tunc faventes Gibellinae Foroliyium accessere.
Et Canisgrandis Scalifer, Veronae tunc primum dominio potitus a
14*
212 ^* Jastas Grion
prsediotis omnibiM PorollvU agenttbns per Daiitis legaÜOBcm ort-
tos snxilia eqaStnm peditumqne coneesait. Innuat aatem noblt
Peregrini Calyi ForoliTiensit Scarpetae epistoUrnm magittri cxtan-
ttB Uterae crebram Dantis mentionem hab«ntes, a quo dietaban-
tnr" etc. — Und pag. 342: *« Dantes Aldegerina ForoUrii tone
(1310) agenB, in epistola ad Canemgrandem Scaligenmi Veronen-
•em partifl albae eztorram, et suo nomine data, qvam Peregrinis
Calyns •oriptam reliqnit, talia dicit de retponaione snpra dictae
expositionls, a Florentinis nrbem tenentibas tunc facta, per qiiae
temeritada et petnlantiae ac cccitatts sedentes ad cUvam notat,
adeo nt Beneyenntas Imolensis, quem Peregrini scripta legisse
crediderim, Dantem aaserat, hinc cspisae Florentinoa epitheto
cscos appellare** etc.
81) n, 31, 116: ICadonna, riapoa' io (der Göttin Rom), 1* antieo Pa-
sio, — Conte di Pisa e nato di Gerardo, — Dd qnal Toi dite
che Carlo fe* atrasio, — Mi die' il sao nome. . . .
82) I, 1, 16: Di nostra eta sentia gia la stagione, — Che all' anno si
pon poi che il aol passa — In fronte a Tirgo e che laacia il
leone; — Qoando m' aocorsi ch' ognl Tita b cassa — Salyo che
qaella che contempla Iddio, — O che alcnn pregio dopo morte
lassa.
83) Lasso I che quando immaginando yegno — II forte e crudel ponto
doy' i' nacqni.
84) **E prima dae dl per la grande yolontade 1 Pisani con le loro
masnade e con tntti i Fiorentini rimasi in Pisa quaatita di quattro-
cento uomini da cayallo, onde fa capitano il conte Faaio, vennero
infino al castello di Harte" (Gio. Yill. Vm, 72).
85) "Dante Alighieri, che in Verona si troyaya, intesa cosi altiera
risposta, c' hareano dato I snoi Fiorentini all' Imperatore, gli
chiamö piü yolte ciechl, . . . . S' erano insieme con Dante ridntti
nella nostra citta molti altri nobili Fiorentini, e sotto T ombra
delli Signori Scaligeri, oome fantori e difensori de' Gibellini se
ne yiyeano. Fra qnestl erano alconi degli Alberti, e di qnei dal
Bene, de' Baldl, de gli Ebriachi, de gli Aryari et altri .... Fra
qnei de gli Alyari era M. Lnpo persona tanto faceta e piacoTole,
ch' ogn' nno sommamente desideraya d' hayere la sna amicitia e
conyersatione. Mori costai lasciando in tntti gran desiderio di ab
r anno 1325."
86) Dittamondo II, 12, 88: In Oristan, doy' b la tomba, fai, ~ Di
Lnpo mio, e feci dir 1' ufflaio — Con qnei bei don che si con-
yiene a Ini.
87) Scelta di rime antiche^ Firenze 1812.
88) Intomo alla famiglla e alla yita di Fado degli UberU, antore del
Dittamondo. Udine 1861.
89) Heransgegeben yon Fiacchi, Scelta di rime antiche p. 82 ->24, nnter
Petrarca's Namen.
Ein Spnichgedicfat Lapo Fftrinata's degli Uberü. 213
Accorruomo I ch' lo mnoio.
Che trar si poua il cnoio,
Chi cosl mi manda.
La buoaa viyanda
5 Fa il buono appetito.
n doro partito
Fa l'Qomo accidioto.
Con r nomo, ch' h ritroto,
i^ male trafficare.
10 Kon vada per mare,
Chi Tuol viver «icaro.
Coioi ch* ^ troppo daro,
E peggio che una besta;
i pollo senaa cresta,
15 Non h per6 cappone.
Chi tira a s^ e repone,
Non fli pnö chiamar oca.
Ia fede h gia s\ poca.
Che a 11 no eoffiar fta fpeata.
20 Chi da baona sementa.
Ha baona speransa.
Chi va drieto a *oiaasa,
Non sa che ben ai sia.
Non faccia beccaria,
25 Chi non sa scorticare.
Deh! vadasi aanegare,
Chi non sente di gatto.
Che vale oggt an contratto,
Se non y* assente Tolpe?
30 £ pur le buone polpe
Piaceno a ciascnno.
II bianco con lo brnoo
Si fa chiamar balcano»
E par di mano in mano
35 Va la gatta in sacco.
Chi vaole il buon braccO|
II castighi a baon* ora.
Ne Buocera n^ nnora
Si volseno mai bene.
40 Colai riman con pene>
Chi a lo ingrato serve.
La fiamma c' ha del verde »
Poco pu6 lattare.
Tra compare e comare,
45 S' asa preutar la itaccia.
E mal ti caoce 1' accia,
214 ^' Jnttnt Gricm
10 dico, senza cendere.
Chi ha poco da spendere,
ä molto mal vedato.
50 Coloi non troTa ainlo,
Che noo pa6 render cambio.
MqIo, che porte d'ambio,
£ dolce caTalcare.
Or sai, ehe si ynol fare?
55 Stare s Teder s' el piove.
he cinqve Taglion nove
A chi sa supperire.
11 troppo grande ardire
Si debbe biasiinafe.
60 n Tender« e '1 comprare
Non Tuoi poco cerrello. .
E noo par il cappello
Fn fatto pei tignom.
Le lingue son piloBl,
65 Altizzan li gran fuocfari.
Qoelli son baoai cnoehi.
Che fan netta enciaa.
Da ogni sorda Uma
Si debbe V uom guardare,
70 Dura eosa h aspettare
A Chi ha bisogno e firett«.
Male fa iaa Tendetta,
Chi peggiora saa onta.
Per male si eonlonta
75 La pecora col lapo.
A gorgo troppo capo
£ troppo mal pescare.
Chi Tnole ben Tolare»
Yuol aver bnona eiea.
80 Chi sotto Tac^aa pesca.
Da di gran ghignate.
Le troppo gran Tenchiate
Talor rompeno il eerchio.
Per6 nessun soperchio
85 Non ha perfezione.
Di mala condizione
"k chi non teme Dio.
Tal erede dare an fio.
Che riceTe an icchisi.
90 Dehl Tada e appicchisi,
Chi non ama onore.
Qaello b mortal dolore ,
Chi cade in pOTertade.
Ein Spruchgedioht Lapo Farinata's degli Uberti. 215
Poco gli Tal bnntade
95 A Chi non ha dmari*
Chi porta bnon caisari,
Non cura de li spini.
Chi ha le mani a 'ncini.
Da lai sempre ti gnarda.
100
Ingenera saperba.
Oh qoanto ella ^ acerba
A inghiottire la ingioria.
Chi impresa fa con faria,
105 Talor si spezza il capo.
Tal si fa ohiamar Lapo,
Che ha nome Gioyanni.
Or gnärü da 1* inganni
Di qnei che sono ipocri
110 (E da' versi mediocri).
Se non Tooi perder V anima.
Chi troppo ti disanima,
' Non e sensa malizia.
Chi giace con pigrizia,
115 Poverta V abbraccia.
Colni che poTCur caccia,
A Dio dispiace troppo.
Chi al favellar fa groppo,
£ sacco di difetto.
120 L' Qom che tu ha'snspetto,
Non praticar con lui.
Non ti fidar d'altrai,
Se tu nol prnori prima.
Gran dogUa ha chi *i buo stima,
125 Poi ch' h caduto al fondo.
Secreto , ch* abbia pondo ,
Sempre in tuo cor ti serra.
Non cominciar mai guerra,
Se non vedi il rantaggio.
130 Talor per lo grand* aggio
Si perde il capitale.
Chi Tuol Tolar tenz' ale,
Non fa mai buon cammino.
Oh qnanto h mal latino,
135 Chi suspiraado parla.
Chi troppo d'altnii sparla,
Pongasi mente intomo;
Non 8* ode tanto il como ,
Qnanto il dir mal d* altrui.
140 DoTe 8ono i gran bui,
216 I>r« JattM Orion
8i dan le gnu> picchiafe.
In reti remaccbiate
Non Spender mai diaaio.
Tal porta in capo il vak»',
14Ö Che ha cerrel di pecora.
Malrasia e grecora
Mon si Qsan so per l* Alpe«
£ non ton pur le tatpe,
Ch' an cap# senta li oeohi.
IdO Con nom, ehe'! rer ti toccfai,
Non d' adkrar giamuMd.
Se naTigando Tai,
Sempre ra ritto in barca.
La soma che h mal carca,
Ihb SpesBO ytk per terra.
Chi Tuol 1» huona terra ^
Ogni mal* erba spianti.
Gktta che porti guanli,
NoD pigUerit mai eorcl»
160 Chi ha a schircar con pord,
Kon si faccia ermellino.
Ob qnanti nel catino
Ancor mangiaa con Ginda!
Chi ha la fua came crnda«
165 Mal Testira 1' altral.
A dir: ««cosl gia fui**.
£ mio accteicer doglia,
Colni che ben ei ammoglia,
Non ha poca Teninra.
170 Chi se stesso misnra,
Non paö acquistar yergogna.
Chi troppo gratta rogaa,
S* insanguisa la came.
Bade Tolte le stame
175 Mandaca, chi le piglia.
Tenga maao a la briglia,
Chi ha ronzin che inciampL
£ senza andar per campi
Si troran de le Tappole.
180 Topo che mangia in trappole,
Caro gli Costa il lardo.
Or sai, ohi e ben gagliardo?
Chi d* altnü si difende.
AI leTar de le tende
185 Si conoscon le feste.
Chi a posta altmi si Teste,
San libertade spogUa.
£io Sprachgedicht Lapo Farinata^s degli Uberti. 217
AI seme o a la foglia
Cognoflce V nomo ogni erl
190 AsBai tesor si terba,
Chi ben mantene amico.
Or nota ci6 eh' io dico ,
£ nol tener a cianda;
Che tntti a la bilancia
195 Ne pesa la fortuna.
£ coDcladendo in ana,
Tien per Tera sentenzia»
Che ciasenna scienzia
Si ptt6 bene imparare,
200 £ trare
[Dl cia$cuna] baon fratto;
Ma non cognoscer V aom , per certo , In tutto.
V. 1. A Achoromi chemi moio B Accorrl, accorri, io maoio — -
2. A che taor le poscia el coio — 9, B noi — » 4. B £ la — 5. ^
Fa baoDO apitito (Der Abschreiber i?ar ein Veneter) — 6. ^ £d il —
8. A chie retroso — 9. J £ mal trafegare B £ an male — 10. ^ No
B Non Yadia mai ^- 11. ^ Chi nole uinere eecuro — 12. ^ Colal
chie B V oomo ch* ^ — 13. ^ bestia B d* nna besta — 14. ^ £
pallo aenza cristia B £ il pollo — 16. B Chi tira di rampone —
11, B Non ^ da — 19. fi Che ad nn soffio — 20. A somenta —
21. fi Anche ha — 22. B dietro all* amanza — 24. B beceheria —
26. B Tadasi a -^ 27. ^ de gatto B dei ^ 29. A Se no nasente la
B Se non sente di golpe — 30. B Piacciono a ciaschedano — 35. B
Ne Ta — 36. B Colni che tuoI bnon — 37. A II castigi a buona
hora B Lo gaatighl — 39. A Non se nolseno B Non si rolson —
40. A Cnlni riman com — 41. £ A chi l'ingrato serbe — 42. A cha
il verde B che tien del — 43. B Niente pnö durare — 45. B Non
B* osa prestar staccia (Das Wort scheint in Toscana ausgestorben; im
Veronesischen and Tridentinischen bedeutet es ein Längenmafs der
Zimmerlente) A stapa — 46. A si cose la^a — 47. A cenere —
48. B Qael che non ha da — 52. A £1 mnlo che porta lambio —
54. A Or sa che se uol B Sai qael che si tuoI — 55. B Stiamo ad
vdir se piove (Mit einem Seitenblick auf Prato) — 57. A suffirire
B aofferire — 58. B £ — 59. A Se debbia — 64. Le lengue che.
Im Toscanischen ist das che selbstverstiindlich — 69. Se debbia —
70. laspetare — 75. c5 olapo. Ol ist der Artikel — 76. A gorgo
che — 81. gignate (Das erste g hart ausgesprochen, wie oben 37
castigi) — 83. Das Sprichwort laatet: Ogni soperchio rompe il coper-
ehio — 87. time — 88. y — 89. x — 94. Poco ge (Das ge, hart aas-
218 ^' J- Orion, Ein Sprachgedicht Lapo Farinatn'i degU Uberti.
gesprochen, kann ein dialectiiches Einschiebsel sein) — 98. Chia 1e
mane ad anpini — 100. Etwa: Colpa cui pena tarda — 109. j^o-
criti — 110. E da rersi de michiliti — 130. gran lagio — 138. Kon
solde. Aldire für andire ist venetisch — 141. Si da li gran ^
143. Vom rtma (Rheuma) gefressen, flanmicht — 146. Zwei Weine —
158. che porta — 159. Non pigia mal — 160. Chia a schircare com
porci d. i. sehiragnaitare, bewachen — 181. Caro li costa olardo. Ol
wie oben — 185. Se cognosce — 187. Soa liberta — 190. Asaj te-
sanro si serba — 200. £ trar bnon firnto.
Verona, im Mars 1869.
Dr. Jnstns Orion.
Kritische Anieigen: 219
Kritische Anzeigen.
£1 Ingenioao Hildalgo Don Qnijote de la Mancha. Compuetto por
Migael de Cervantes Saavedra. — Edicion eorregida con espe-
cial estndio de la primera por D. J. £. Uartzenbusch. — Arga-
masilla de Alba Imprenta de Don Manuel Rivanadeyra. (Casa
qne fui prision de Cervantes) 1863.
Wie wir aas dem Titelblatt ersehen, sind bereits sechs
Jahre yerstriehen, seitdem diese Aasgabe des bernhmtesten Spa-
nischen Baches erschien. Aber aas demselben Titelblatte mag
auch die Rechtfertigang erhellen, dafs wir so spat noch in
aosfahrlicherer Besprechung aaf eine Publication zurück-
kommen, welche unter so eigenthamlichen Umstanden mit so
vielyerheiTsenden Ansprachen das Licht der Welt erblickt
hat. — Der in Madrid ansässige Verleger nämlich liels das
Werk drucken im Herzen der Mancha, in ArgamasiUa, in dem
Hanse, in welchem Cervantes gefangen gesessen und^ wie er
selbst erzählt, den Plan zu seinem unsterblichen Roman ge«
faf^t und entworfen hat Das Lokal, welches an und far
sich, wie sich auch ohne die Versicherung des Heransgebers
leicht denken la(st, nichts weniger als geeignet war zu der
Druckerei, die ihm gleichsam eine besondere Weihe ertheilen
sollte, mulste von Madrid aus erst mit allen erforderlichen
Utensilien zu diesem Zwecke versehen werden. Die ersten
Druckbogen zog ein Spanischer Lifant, Don Sebastian Gabriel
▼OD Bourbon, der Eigenthumer des Hauses, der eigens des-
halb nach ArgamasiUa gekommen war, mit höchsteignen
Händen ab. Die Textrevision aber hatte der berühmte Spa-
nische Akademiker, Kritiker und Dichter Hartzenbnsch über-
nommen. Die Principien, von denen er dabei ausging, und
die Resaltate, zu denen er gelangte, sind in der Vorrede und
in den Noten am Schlüsse jedes der vier Bande auseinander-
gesetzt und motivirt. Das Thatsachliche zunächst ist Folgendes :
Von D. Qnijote erschienen im Jahre 1605 zwei Auflagen in
Madrid, beide von Juan de la Cuesta besorgt Die eine mit
einem Drackfehlerverzeichnifs datirt vom 1. December 1604,
die andere mit einem undatirten Druckfehlerverzeichnirs; die
220 Kritische Anseilen:
eine mit der einfieu^en Angabe con privilegio, die andere mit
der genaueren con piivilegio de Castilla, Aragon y Poito-
gal. — Wie nun Hartasenbosch constatirt, hatte man bisber
immer die „andere** Ausgabe ala editio princeps betrachtet,
und die ,,eine*S die in der Tbat die erste ist, nicht genauer
studirt, bis dab jetst Hartzenbusch selbst diese Vers&ammls
nachholt und eine Ausgabe liefert, laut Titelblatt „let-
bessert mit besonderem Studium der ersten Ausgabe**. Worauf
sich diese Beyorcugung einer angeblich bisher vemachlisMg-
ten Ausgabe behufs einer gans neuen Tezconstitution eigentlich
begründet, bleibt aber selbst nach Hartaenbuseh's Exposition
unklar. Cervantes, der sich damals in Valladolid aufhielt,
bekam die Probebogen seines in Madrid gedruckten Buches
gar nicht su Oesicht und war mithin bei der Corrector
durchaus unbetheiligt. Selbst als Juan de la Cuesta im Jahre
1608 eine neue Ausgabe veranstaltete , sn einer Zeit, sIa
Cervantes in Madrid lebte, kam diese Anwesenheit des Ver-
fassers am Druckorte dem Werke sehr wenig su Oute. Die-
selbe geniale Sorglosigkeit, mit der Cervantes seinen Don
Quijofe auf einzelne Bogen warf, die er, ohne sie weiter
durchzusehen, von Valladolid nach Madrid sandte, bewahrte
er auch in Madrid dem neugedruckten Texte gegenüber.
Vielleicht, wie Hartzenbusch erinnert, gab er mündlichen Be-
scheid auf einzelne Anfragen seines Verlegers oder Drucken
im Jahre 1608, aber das Gedruckte selbst sah er so wenig
wieder durch wie vorher das Geschriebene. So kommt es,
dab nach H.'s eigenem Gestandnils, die Verbesserungen der
zweiten und der dritten Ausgabe die sich von selbst ergeben-
den sind, dais aber in schwierigeren Fällen der Text aller
drei übereinstimmt und eine Collation derselben also keiner-
lei Hülfe bringt. Bei diesem von H. selbst theils bestätigten,
theils ermittelten Sachverhältnifs mulste es von vornherein
wunderbar erscheinen, wenn ein Zurückgehen auf die von H.
als Editio princeps erkannte Ausgabe einen irgend bedeuten-
den oder heilsamen Einflufs auf die Textverbessemng des D.
Qnijote ausüben sollte. Unbekannt war ja diese Ausgabe
auch bisher nicht gewesen, und wenn man auf ihre Lesarten
nicht das Gewicht gelegt hat, das H. in der Theorie für sie
in Anspruch nimmt, so ist der Grupd solcher Vernachlaasigung
weniger darin zu suchen, dafs man sie nicht als Editio prin-
£1 IngenioBO Hidalgo Don Quljote de 1» Manchs. 221
ceps zu würdigen verstand, sondern darin, dab ihre Ab-
weichungen von der andern. Ausgabe von 1605 theils zu
geringfügig, theils zu bedenklich erschienen, den Varianten
gegenüber, die in vielen Fallen offenbare, freilich ohne Zu-
thun des Verfassers vorgenommene, Verbesserungen offenbarer
Druckfehler sind. Indefs, wie gesagt, nur in der Theorie
legt H. ein so grofses Gewicht auf die Speciallesarten seiner
Editio princeps; in der Praxis seiner Textconstitution bindet er
sich so wenig an sie, wie an die Varianten der beiden andern alten
Ausgaben von 1606 und 1608, sondern schlagt seinen eigenen
Weg ein, der zu einer vollständigen Neugestaltung des D.
Quijote und damit zu einer Ehrenrettung des Cervantes
fuhren solL So sehr man von jeher die unvergleichliche Ge-
nialitat des grofsen Spanischen Dichters anerkannt hat, ebenso
wenig hat man sein Auge verschliefsen können vor dem, was
man theils als Auswüchse solcher Genialitat selbstverstand-
lieh hinnahm, theils als Mangel und Schattenseiten seines
grofsen Werkes tadelnd hervorheben zu müssen glaubte: die
stilistischen Nachlässigkeiten, die Incongruenzen und Wider-
spruche, die Anachronismen, die überall in der Erzählung
hervortreten. Manches darunter liefs sich vielleicht nicht ohne
Grund aus einer gewissen Schalkhaftigkeit erklaren, mit
welcher Cervantes bisweilen den Leser selber, der seinen
Fabeleien zu gläubig und ernst nachspürt, hänselt und 'irre-
fuhrt. Aber das Meiste kam doch unvermeidlich auf Rech-
nung der vorhin schon besprochenen Sorglosigkeit einer
genialen Productionskraft, welche, ganz im Drange und Ge-
nüsse des Schaffens befangen, geringe oder keine Sorge trag
um die innere und äufsere Ausstattung und Ueberarbeitung
eines Werkes, dessen Bedeutung für alle Folgezeit Cervantes,
wenn jemals, am Allerwenigsten schon wahrend der Abfassung
ermessen konnte. Der materielle Inhalt und Zweck des D. Qui-
jote wurde von Cervantes und seinen iSeitgenossen so über-
wiegend ins Auge gefafst, dab darüber von den formellen
Mangeln beiderseits die Aufmerksamkeit leicht ganz abgelenkt
werden konnte.
So oder doch ungefähr so hatte sich bisher das allge-
meine Urtheil festgestellt, welches nun Hartzenbusch mit seiner
neuen Ausgabe umstofsen oder doch bedeutend modificiren
mochte. Ihm zufolge ist Cervantes keineswegs der incorrecte
222 Kritische Anzeigen:
Scbriftoteller, der das was er sagen wollte bisweilen anders
ansdriickte, als er gewollt niid gesollt^ der nicht selten im
folgenden Capitel seines Romans nicht mehr wnfste, was er
im Torhergehenden erzahlt, ja der sogar manchmal am Schlosse
einer Satzperiode vergafs , wie er sie angefangen. Alle diese
Mängel sind vielmehr ohne die Schald des Dichters, gaoi
gegen seine Absicht, in den D. Qnijote hineingeschmaggelt,
theils durch den Abschreiber, der Cervantes' fmdeutiicbe
Handschrift nicht recht las, theils durch den Setcer, der diese
Lesefehler zu Druckfehlern machte, theils durch den Cor-
rector, der sie im Texte stehen liefs. Es erscheint mithio
als eine im Interesse des Dichters wie seines Werkes gebo-
tene Pflicht des Herausgebers, solche Fehler aus dem Texte
ohne Rücksicht auf ihren dritthalbhundertjahrigen Bestand
auszumerzen und damit den D. Qnijote so wiederherzustellen
wie Cervantes ihn schrieb — sagt Hartzenbusch ; wie er ihn
geschrieben hätte, wäre er nicht Cervantes gewesen — wer-
den vielleicht Andere sagen.
Die Methode unseres Kritikers, seine angeblichen Original-
lesarten — soll man sagen: zu entdecken oder zu erfin-
den? — und sie in den Noten, die nur auschliefslich diesem
Zwecke, nicht etwa dem der Erklärung gewidmet sind, 20
rechtfertigen, erweist sich als ebenso mannigfaltig wie scharf-
sinnig. Bald ist ans Versehen ein Wort ausgefallen im Drock,
das in der Handschrift gestanden haben mulis, bald steht ein
anderes im Drucke, das Cervantes in der Handschrift ge-
strichen. Noch häufiger ist ein Wort der Handschrift vom
Abschreiber oder Setzer verkehrt gelesen, und da kommt es nur
darauf an, ans dem ähnlichen Aussehen des echten and des
falschen Wortes, aus dem ductus literarum solcheVerwechselong
plausibel zu machen, unter steter Bezugnahme auf vermeint-
liche Eigenthümlichkeiten der Handschrift des Cervantes, die
übrigens nach dem mitgetheilten facsimilirteu Autograph kei-
neswegs so unleserlich gewesen ist, wie Hartzenbusch lor
Unterstützung seiner Conjectnren uns einreden mochte. In
vielen andern Fällen freilich, wo die Unwahrscheinlichkeit
solcher Quidproquos gar zu augenfällig ist, verzichtet H. auf
den Aufwand von Ingenium, den er sonst in erstaunlichem
Mafse bei seinen Demonstrationen muthmafslicher Ver-
wechslungen machte und si^^ ohne weitere Yersnche nur eine
£1 IngenioBO Hidalgo Don Quijote de la Mancha. 223
ähnlich aussehende Lesart an die Stelle der anstoüsigen alten
zu setzen, ganz einfach: ,,dies steht im Text, nnd das stand
offenbar in Ceryantes^ Mannscript '^ Das leichteste Spiel hat
nnser Elritiker mit der Remednr der Anachronismen, an denen
ja auch die früheren Heransgeber des D. Quijote schon viel-
fach Anstofs nahmen, ohne das sie deshalb consequent daran
gingen, sie zu beseitigen. Anders Hartzenbnsch , für den der
chronologische Plan des Romans, wenigstens des grolsten
Theiles desselben — bis auf wenige Schlnfscapitel — correct
und unumstofslich auf Tag und Stunde feststeht. Da diese
chronologischen Daten in der Handschrift wohl in Ziffern
bestanden, was war natürlicher, als dafs der Setzer diese
Ziffern verkehrt las nnd verkehrt in Buchstaben übertrug;
was also einfacher, als dals der jetzige Heransgeber diese
Zahlenangaben einfach dahin verbessert, dafs der richtige Calcul,
nämlich sein Calcul, herauskommt. I
Die ganze Tragweite des reformatorischen Systems nn*
sers Kritikers lafst sich freilich erst aus einer Auswahl von
Beispielen ermessen, zu der wir nunmehr übergehen. Denn
bei der reichen Fülle von neuen Lesarten^ die ohne Weiteres
in den Text gesetzt werden, vorbehaltlich der Rechtfertigung,
welche ihnen in dem Anhange kritischer Noten zu Thei)
wird, scheint es selbstverständlich, dafs wir uns eben nur auf
eine Auswahl, lediglich aus dem ersten Theil des Romans
beschranken und zwar solcher Beispiele, die geeignet sind, H.'s
Methode nach den verschiedenen Seiten ihrer Wirksamkeit zu
erläutern. Die betreffenden Textstellen des D. Quijote citiren
wir natürlich inx Original , wahrend im Betreff der Hartzen-
buschischen Noten eine kurze Reproduction ihres Inhalts im
Deutschen geni^en wird.
Cap. i. aunque por conjeturas verisimiles se deja iti"
tender qae se llamaba Quijana.
Quijano setzt H., weil am Schlüsse des zweiten Theiles
D. Quijote selbst sagt, er heifse Älonso Quijano. Aber hier*
braucht nicht einmal eine Yergefslichkeit Cervantes* vorzu-
liegen. An unserer Stelle führt der Dichter beliebig einige
ähnlich wie Quijote klingende Namen an, weil er seinem
Helden das Ansehen eines Mannes geben will, dessen Name
noch aus grauer Vorzeit stammt und daher zweifelhaft ge-
worden ist* An jener andern Stelle aber entkleidet sich Don
224 Krituche Anxeigeii:
Qnijote zugleich der Rolle, die er durch den ganzen Romin
hindnreh gespielt hat, ond des Namens, an dem der Flndi der
Lächerlichkeit haftet. Er wird ein Anderer und erhah des-
hidh einen anderen Namen, der durchaus nicht identisch zo
sein braucht mit einem jener früher Ton Cerrantes in ganz
anderer Absicht beliebig fingirten Namen.
y mos euando üegaba d leer aquellos requiebroe y cartoi
de deea/ioe.
Für deeafioe setzt H. amorios^ denn, sagt er, die beiden
gleich darauf citirten Stilproben enthalten nor läebes-
betheuemngen, keine Ansfordernngen. Als ob Cerrantes notfaig
gehabt hatte, von beiden Sorten ein Probchen zu geben {
Es kam ihm eben nur auf ein Beispiel dieses ergötzlichen Bom-
bastes an. An das so zuversichtlich — und so tautologisch —
in den Text gesetzte amarios muüs übrigens H. selbst nicht
sehr fest glauben: er sagt^ in der groiseren, von ihm besorg-
ten Ausgabe, die gleichzeitig in Argamasilla gedruckt wurde,
habe er deüorioa gesetzt Es bleibt also dem Leser über-
lassen, ob er amorioe oder decarioe für das achte Wort
des Dichters halten wüL Endigen sie doch beide auf to«,
so gut wie das aus dem Texte ausgemerzte deeafioel Es be-
darf übrigens kaum der Erinnerung, dals zu einem ordent-
lichen Ritterroman Streithändel ebenso nothwendig gehören
wie Liebeshandel, daOs also neben den reguielnros die desa/ioi
nicht fehlen dürfen.
que en un lugar cerca del euyo habia tuia moza la-
bradara.
no cerca ändert H., denn Toboso ist sieben Leguas ron
Argamasilla entfernt Nun an dieser Stelle mufs dem Dichter
diese Entfernung nicht so grob erschienen sein, da D. Qni-
jote trotz ihrer von der Dulcinea Notiz nahm und sich sogsr
in sie verlieben konnte. Cervantes konnte deshalb hier nor
von einem benachbarten Dorfe, nicht von einem nicht
benachbarten Dorfe sprechen und am Wenigsten konnte er
diese seltsam geschraubte Bezeichnung no cerca gebrauchen.
Cap. 2. apretdndolo d eUo la falta que il pensaöa que
h4icta en el mundo eu tardama,
por SU tardanza setzt H. und verwischt damit eine dem
Cervantes eigenthnmliche stilistische Lioenz, die in dem Ro-
man zu oft wiederkehrt, als dafs wir sie auf Rechnung des
El Ingenioso Hidalgo Don Qaijote de la Mancha. 225
Abschreibers oder Drockers setzen dürfen: „es qnalte ihn
die Lacke, die Entbehrang, die, vrie er meinte^ seine Sanm-
nifs in der Welt anrichtete '^
tifia eatreüa que d los portales si no d los alcdzares de
SV redencion le encaminaba.
H. f> Vor d los portales ein no ein and hat in diesem
Falle einmal die Ed. princ, nicht aber die beiden andern
alten Aasgaben, for sich. Ihm selber gebort dann sino für
si no an. Die bisher recipirte Lesart giebt einen bessern
Sinn als die nene, schon von Clemencin vermnthete, aber von
ihm wohlweislich nicht in den Text, sondern in die Noten
seiner Aasgabe gesetzte. Die Schenke erscheint unserm Ritter
wie ein Stern, der ihn za den Pforten, wo nicht gar za dem
Pranksaal seiner Erlosang hinführte.
perp D. Quijote^ coligiendo por m huida su nUedo, aZ-
zdndose la visera de papelon y descubriendo su seco
y polvoroso rostrOy con gentil talento y voz reposada
les dijo.
Da bald nachher erzahlt wird, dab das schlechte Visier
das Antlitz des Ritters verdeckt habe, so versetzt H. das Ge-
sperrte von der Stelle wo es bisher stand etwas weiter hin
hinter die Worte: que D. Quijoie vino d correrse y d decirles.
Aber diese willkarliche Versetzang erscheint überflassig, wenn
wir nor das Dazwischenstehende richtig anffassen. Mirdbanle
las donzellas^ y andahan con los ojos buscdndole el rostro
que la mala visera le eneubria. Das Visier, schlecht ans
Pappe gearbeitet and angefügt, bedeckte anch aufgehoben
noch zum Theil das Oesicht, das mit Staob bedeckt von den
Dirnen, die daraas nicht klag werden konnten, mit forschen-
den Blicken betrachtet warde — buscar ist hier eher: nach
Etwas spähen, forschen^ als: Etwas anfsachen.
y trujoh el huesped una porcion del mal remojado y peor co-
eido bacallaoy y un pan tan negro y mugriento como sus armas^
An diesem Satze findet H. sehr viel za andern. Far del
f
setzt er de^ ohne za sehen, dais sich der bestimmte Artikel
daranf bezieht, dafs der Bratfisch schon vorher weitläufig be-
sprochen war. Noch anbegreiflicher aber ist der Anstofs, den
H. an dem ,9 Brot ^ so schwarz and schimmelicht, wie die
Waffen des Ritters 'S nimmt. Woher sollte der Schimmel
kommen? fragt H., and ändert dreist im Text: muy negro y
Jahrb. f. rom 0. engl. LiL X. 2. 15
226 Kritiaefao Anieigeii:
tan recietUe^ iodem er letsteres Epitheton ironbch fabt Eine
andere Yerbesserong des gar keiner Verbesserung bedaHtigen
Satzes schlagt er in den Noten vor: muff negro y como arga'
masa daro. Wenn man die Bachstaben durcheinander schüt-
telt, so lafst sich allenfalls aus sus amuu ungefihr orgamaM
dura herstellen y aber darüber geht der kostliche Yergleicb,
den Cervantes zwischen dem schwarzen, sehimmelichten Brote
und der ebenso beschaflfenen Bastung *des Bitlers gebnuK^t,
leider verloren.
9amo tenia puesta la celada y alzadu la viseray no
podia poner nada en la hoea cwi eus numos. Für das Ge-
sperrte setzt H. en alto la babera^ ohne sich darum m
kümmern, ob des Bitters Sturmhaube auch wirklich dne solche
von Cervantes nicht erwähnte babera gehabt habe, wahrend
von der 9isera nach und vor die Bede ist Nicht dafs das
Visier aufgeschlagen war, hinderte den Bitter am Bssen, son-
dern dafs er die Sturmhaube, selbst mit aufgeschlagenem Visier,
nicht abgelegt hatte.
Cap, 4, que el gozo le reventaba per las einohas dU
cabdUo. H. vermuthet, dais diese Worte Trochäen und Verse
irgend einer zu Cervantes' Zeit bekannten Bomanze seien. Da
wäre es doch sehr zu bedauern, dals eine Bomanze, die so
unzweifelhaft den Stempel des Cervantes'schen Humors in er-
lesenen Hyperbeln tragt, verloren g^angenl Wir mochten,
bis auf weiteren Nachweis, unserm Dichter sein altes Autor-
recht auf dieses Stückchen Prosa nicht gern anfechten lassen.
bI cual cati eonociendo la quer^ncia. Bocinante lief
so raschy als ob sie den Stall kennte, zu dem es ginge. H.
lost die handgreifliche Verbindung zwischen easi und dem
Gerupdium eonociendo auf und setzt für ersteres das gau
matte und überflüssige oH.
sopena de la pena pronunciada* Die Wiederholung des
pena characterisirt die Bedeweise des Bitters, dennoch streicht
H., als ob er selber und nicht D. Quijote spräche» das ihm
tautologisch erscheinende Wort und setzt so la pena prommeiada*
Eran seis y aenian con eua quüasoles con oiroe cwUro
eriadoa d cabaUo y free mozas de mulas d pH. Für eeie setst
H. ctto^o, denn, sagt er, am Schlüsse des fünften Capitels
erzählt der Bitter von zehn Biesen, die er bekampfi. Frei-
lieh 6 + 4 + 3 = 13, also drei zuviel! Aber so gut der
£1 Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha. 227
Bitter sich über die Qualität dieser Beisenden tauachte, konnte
er sich aber ihre Quantität tauschen. Vielleicht auch, als
Cervantes den Schlafs des fünften Capitels schrieb» machte er
entweder ein falsches Additionsexempel oder, was wahrschein-
licher ist, er sah in seinem Manuscript nicht nach, ob er in
der Bütte des vierten Capitels von vier oder von sechs Kaaf-
leuten aas Toledo gesprochen. Vielleicht endlich hat der
Bitter auch die Maulthierjungen zu Fufs nicht für Biesen ge-
halten, sondern nur die Berittenen, die sechs Kaufieute und
die vier Diener, macht zusammen zehn Biesen.
y cuando ' llegdron d trecho que a e pudieron ver jf otr.
H. setzt le für se, denn sagt er, der Bitter hatte die Beisenden
ja schon vorher gesehen. Aber gehört hatte er sie doch
nicht I Der Sinn ist ganz klar: „als man sich gegenseitig auf
Seh- und Hörweite nahe gekommen war^^
y d los malandrmes que tal le parecian^ Dafür setzt
H. que tal le paraban. Aber da die Beisenden dem Bitter
jetzt erst als Strafsenränber erschienen und erscheinen konn*
ten, so ist dieser Zusatz im Text nicht so überflüssig | und
wenn H. meint, Cervantes würde dann tcUes für tal geschrie-
ben haben, so ist zu bemerken, dals der scrupulose Clemen-
cin, der doch sonst unserm Dichter jede stilistische Licenz
aufmutzt — freilich ohne sie deshalb ohne Weiteres im Text
zu verbessern — mit Becht an diesem tal keinen Anstofs
nimmt Ob aber Cervantes tal le paraban: „sie richteten ihn
so übel zu^S gesagt haben würde, das scheint doch eher be-
denklichy als jene von H. ohne Noth beanstandete Licenz.
Cap* 5. Sets dias ha que no parecen 41 ni el rocin^
Dab seit dem Verschwinden des Bitters, genau gerechnet,
erst zwei Tage vergangen sind, hatten vor H. schon andere
Commentatoreu ausgefunden. Aber solche genauere Bechnung
pafste hier wenig in den Plan des Dichters. Der Haushälte-
rin mufste die Zeit der. Ab Wesenheit ihres Herrn in ihrer Be-
sorgnifs um ihn langer erscheinen, als sie wirklich war; über zwei
Tage hätte sie sich schon eher beruhigt, als über sechs. Wenn
die £d. princ« Trete dias liest und dies in den beiden andern
alten Ausgaben in Seie diae verbessert ist, so wäre H. viel-
leicht berechtigt, jenes Treis wieder in den Text zu setzen;
keineswegs aber auf eigene Hand Do«, wie er thut
Todo eeto est ab an oyendo el labrador y D. Quijotep
15*
228 Kritisehe Ansaigcn:
can que aeahd de enternder el labrador la enfetmedad de n
vecino, — Wenn der Bitter gebort bitte, dal« nso mane
Bücber yerbrenneii wollte , so wurde er nicbl ao ndüg daiu
still gescbwi^eo haben, meint H., streicht deshalb y D. Qßgcie
und das acweite ei labrador und setzt dann natnriidi aach
estaba for eetaban. Aber wenn der Bauer, dranlaend sIebeDd,
dieses im Hanse geführte Gespräch bort, so mn&te der mit
ihm kommende Ritter, da er nicht taub oder sebwerbörig war,
es doch auch boren! Wie er den Inhalt rerstand und anf-
fafete, wenn er ihn überhaupt verstand, darüber Territh ans
Cervantes freilich Nichts; und nur zu Termutben bleibt, da& der
Bitter zu sehr mit seinen eigenen Phantasien besdialligt war,
um viel auf das Gkrede da drinnen zu achten«
Cap. 6. y la eeiiora Emperairiz enamorada de Hip^io
8u eecudero. Hipolito war nicht der Schildknappe der Kai-
serin, sondern des Tiranie el Blanco, sagt H. und setzt des-
halb el Eecudero. Aber Cervantes wollte das su auch nicht
auf die Kaiserin, sondern auf den kurz vorher erwähnten
TirarUe bezogen wissen und besorgte, da er bei sönen Lesern
eine hinlängliche Bekanntschaft mit dem berühmten Catalani-
schen Bitterroman voraussetzen durfte, keine Yerwecbslniig,
die allerdings bei den jetzigen Lesern des D. Qnijote leieb-
ter möglich ist
Cap. 7. La Carolea y Leon de Eepaüa, eon ioe keekos
_ #
del Emperador^ compuestoe per D. Luis de Avila. — For
de Avila setzt H. Zapata in den Text, weil D. IjuU Zapata
ein Heldengedicht El Carlos famoso geschrieben, das von den
Thaten des Kaisers handelt. Eine solche Aendemng ist am
so miblicher, je weniger fest steht, welche Werke and wie
viele Cervantes hier im Sinne gehabt Ciemenein zahlt zwei
Werke auf, die den Titel la Carolea fuhren, von Sampere
und von Ochoa, eins in Versen und eins in Prosa; femer ein
Gkdicht el Leon de Eepana von Pedro de la Yecilla. Dafis
mit dem los hechos del Emperador der Carlos famoso des Za-
pata gemeint sei, halt Clemendn für wahrscheinlich, aber doch
nicht für ausgemacht, da Cervantes weder den rechten Titel
noch den rechten Verfasser nenne. Li so zweifelhaflem Falle
hatte H. noch einen Schritt weiter gehen können und, wie er
Zapata für de AvUa setzt, auch, um aller Ungewüsheit ein
Ende zu machen, für eon los hechos del Eimperjadßr lieber cofi
El IngenioBO Hildalgo Don Quijote de la Mancha. 229
el Carlos famoso ala das eigentliche Wort des Cervantes in
den Text setzen sollen I
volvia y revolvia los ojos por todo sin decir palabra —
por todo ist nach H.*s Dafürhalten ein Italianismns oder 6al-
lidsmos, den Cervantes sich kaum verstattet haben wurde, und
in sartlicher Besorgnifs am die Reinheit des Spanischen Stils
unseres Dichters setzt unser Kritiker ohne Weiterer pasmado
dafür. Aber por todo erscheint hier unentbehrlich, der Ritter
läist seine Augen überall umherschweifen und sucht die feh-
lende Thure. Der angebliche Italianismns darf uns hier um so
weniger stören, als andere Kritiker in dem Stil des Cervantes,
von seiner genauen Bekanntschaft mit Italienischer Sprache
und Literatur her, solche Italianismen mehr gefunden haben
wollen.
Äcomodöse asmismo de una rodela que pidiö presiada d
un SU amigo, — Da späterhin von einer adarga statt von
einer rodela die Rede ist, so erscheint es glaublich, dals Cer-
vantes entweder den Unterschied beider Arten von Schild
aufser Acht liefs, oder dals er späterhin vergessen^ wie er
seinen Ritter hier ausrüstete. Jedenfalls sind wir nicht be-
rechtigt, mit H. hier lanza für rodela in den Text zu setzen.
Zunächst kam es doch auf Helm und Schild an, die hier zu-
sammen erwähnt werden; die Lanze fand sich später.
Y no lo tengas ä mucho»
Sancho, sagt der Ritter, soll es nicht iur etwas Beson-
deres halten, wenn er nächsten Tags Konig wurde. Weil aber
in Sancho^s Replik von den Wundern die Rede ist, von denen
sein Herr ihm erzählt, so ändert H. hier wiUkiirlich mucho
in milagro um. — Gleich darauf macht sich H. das wohlfeile
Vergnügen, die Namensconfusion , welche bei Cervantes in
Betreff der Ehehälfte Sancho's herrscht: Juana^ Mari und
Teresa^ zu verbessern. Bei H. hört diese Dame überall nur
auf den letzten Namen.
Cap, 8. desgajö de una encina uKpesado ramo 6 ironco*
Schon Clemencin war so klug gewesen, einzusehen, dafs
man von einer Eiche keinen Stamm, sondern nur einen Ast
abreilsen kann, hatte aber wohlweislich den Text unangetastet
gelassen, während H. brancon für tronco setzt und einige
Zeilen weiter abermals pienso* desgajar otro tronco in otro
brancon umändert. Damit geht die colossale Hyperbel, die
230 Kritische Anseigen:
Cervantes seinem Helden hier charakteristisch in den Mond
legt, freilich verloren; der grofse Diego Vargas hat mm Kampfe
mit dem Mohren nicht blofs einen schweren Ast von der Eiche
abgerissen, neinl einen grolsen Stamm sogar I Wenn es schon
bedenklich erscheint, Cervantes* nngenirt sich gehen lassenden
Ersählerstil im Interesse einfer nachtemen pedantischen Cor-
rectheit mastem and modeln za vrollen, so ist dieses schul-
meisterliche Verfahren doppelt bedenklich, anf die phantasti-
schen nnd uberschvranglichen Reden unseres „sinnreichen
Junkers ^^ angewandt
Cap, 9. el mundo quedara fdUo y iin el pafotUmpo y
gusto que bien easi dos horas podrä tener el que co%
aiencion la legere.
In zwei Standen labt sich allerdings der Roman von D.
Qnijote überhaupt nicht, geschweige denn ,, aufinerksam *'
durchlesen. Defshalb meint H., Cervantes habe geschrieben
buena oantideid de horas und das habe der Setzer oder Ab-
schreiber so gelesen, wie es bisher im Text stand. Sollte nicht
eher anzunehmen sein, Cervantes habe schalkhaft hier den
abertrieben Bescheidenen gespielt und gemeint, das Vergnügen
und der Zeitvertreib an seinem Roman werde bei dem Leser
ungefähr zwei Stunden vorhalten?
del Camino de la verdad euya madre es la /HstoriOj
Smula del tiempo. Es ist von den Pflichten eines gewissenhaf-
ten Geschichtsforschers die Rede, der bei seinen Forsdiungen
um keiner Rucksicht willen von der Wahrheit abweichen dsrf,
weil diese aus der Geschichte hervorgehen soll, wie ein Kind
aus der Mutter. So gut wie die Geschichte gleich nachher
„die Nebenbuhlerin der Zeit^* heifst, kann sie anch „die
Mutter der Wahrheit*^ heifsen. H.*s Aenderung imdgen for
madre ist also ebenso überflüssig, wie sie nichtssagend ist
Cap. 11, Sentdronse d la redonda de las pieles sets de
ellos^ que er an los que en la majada Ao&to. Wieder ein
Rechenexempel , das H. unserm Dichter controlirtl Es kön-
nen nur fünf Ziegenhirten gewesen sein, die sich hier setzten,
da der sechste erst spater hinzukam. H. ändert also etnco de
ellos^ de seis que eran los que etc. — eine so ungefüge schwer-
fallige Construction, wie sie Cervantes schwerlich zuzutraaea
ist. Warum, wenn man dem armen Dichter seinen Mangel
an Zahlensinn nicht hingehen lassen, sondern corrigiren will,
£1 Ingenioio Hidalgo Don Qnijote de la Manchs. 231
nicht lieber dreist versetzt: einco de lo$ 9eU que en la majada
haUal
JErUcnces se decoraban los eoncetqs amorosoa del
altda simple y eencillamente, * — deelarabany das H. in den
Text setzt, hatte schon Clemencin vermathet» ohne es in den
Text zu setzen. Wie es scheint, hat aber Cervantes hier nicht
die „einfache Aeuiserong der Liebesempfindnngen '' im Sinne,
sondern den ,^einfachen, natürlichen Schmuckes in welchen
solche Smpfindongen sich im goldenen Zeitalter kleideten, im
Gegensatze zn dem künstlich gesachten Ansatz , dessen sie
jetzt sich befleilisigen.
y SU per die ton nacia de eu gueto y pröpia vohmtad —
SM perdüHon bezieht sich auf das vorhergehende Uis donzellas
y la honeeiidad in allerdings kühner Zosammenfassong : wenn
in der gaten alten Zeit die Fräolein ihre Ehrbarkeit einboisten,
so geschah das nicht, wie jetzt durch fremde Gewaltthat, son-
dern nach eigenem Wunsch und Willen. — H. setzt für per-
dicion lieber preservacion^ scheint aber mit dieser Verbesserung,
trotzdem er sie in seinem Text aufgenommen, so wenig zu-
frieden zu sein wie die Leser es sein werden, schon weil
nacia etc. nicht zu preeervaoion passen will. Er schlagt in
den Noten zur beliebigen Auswahl eine andere Lesart vor,
die er in seine gröbere Ausgabe aufgenommen. T svpedUa-
ron el que nacia de su gusto y propia volttntad. — Da soll
eupedüar „unteijochen^* bedeuten und das angefügte el que
soll sich auf das vorhergehende lascivo intento beziehen. Also
das gerade Gegentheil von dem, was Cervantes, nach der all-
gemeinen Aufifassong, bisher gesagt hatte: „die Fraulein be-
kämpften den üppigen Trieb ihres eignen Inneren*' — ein Cha-
rakterzug, der für das hier geschilderte Zeitalter sich nicht
recht schicken wilL
Cap, 13, aunque ^iviatan oerca del Toboeo. — Sancho
hatte nie von «der Prinzessin Duldnea von Toboso gehört,
obwohl er so nahe bei Toboso wohnte. — Wir sahen schon
früher, dals Herrn H. die Distance zwischen Argamasilla und
Toboso betrachtlicher erscheint, als sie unserm Dichter vorkam.
So mufs auch hier H. Recht behalten gegen Cervantes und
darauf hin wird geändert aunque la tenia de gente del Toboeo.
Unser Kritiker fugt ausnahmsweise hier eine Bemerkung hinzu,
die er fuglich den meisten seiner Verbesserungen hatte bei-
232 KritiBche AnsetgCD:
geben können: No es esta varianie de las mos neeeeanae. Warum
hat er diese „nnnothige Variante'^ dann in den Teit gcactrt?
Cap. i4. y si los deseos se sustenian eon esperanzas^
no habiendo yo dudo alguna d Grisöstomo^ m d otro ningimo
el fin de ninguno dellos. Wie alguno sich auf teperamzas
bezieht, so ninguno deUos aof deseos: ich habe keinem Andern
das Ziel (el fin) irgend eines seiner Wunsche gewahrt. Wenn
nnn H. far el fin lieber el si lesen will, so UUst er unerklärt,
was er unter de ninguno dellos verstehe; das Ja ihrer Wunsche,
oder das Ja ihrer selbst? Das £«ine scheint so miTentand-
lich wie das Andere, während die alte Lesart, richtig yerstsn-
den, an Deutlichkeitt Nidits sn wünschen übrig labt.
Eine vollständige Textrevolution unternimmt, wie an
so manchen ^andern Stellen, H. namentlich in dem 23. und 25.
Capitel des ersten Theiles, und zwar eine solche, auf die in
der Vorrede wie in den Noten mehrfach triumphirend hin-
gewiesen wird. Alle Leser des D. Quijote erinnern sich und
manche Kritiker haben es anch gerügt, wie im genannten
23. Capitel Sancho Pansa plötzlich wieder auf dem eben erst
ihm gestohlenen E^el reitend erscheint, wahrend er dieses
selben Esel doch erst viel spater glücklich wiederfindet —
ein Widerspruch, der in dem folgenden Capitel sich noch
einige Male wiederholt. Man hat zur Erklärung dieses auf-
fälligen Umstandes auch hier eine VergeDdichkeit von Seiten
des Dichters, wie sie bei ihm ja nicht zu den Seltenheiten
gebort, annehmen wollen. Aber bei der raschen Aufeinander-
folge der sich widersprechenden Stellen liegt eher die Ver-
mnthnng nahe, dafs der schalkhafte Cervantes sich hier einen
Spafs mit dem Leser erlaubt hat, indem er ihn durch das
gackkastenartig wechselnde Vorhandensein und Verschwinden
des Esels confus machen oder necken wollte. Verräth sich solche
Schalkhaftigkeit doch anch in der Apologie des ang^lichen
Versehens, welche der Verfasser im vierten Capitel des zwei-
ten Theiles dem Sancho in den Mund legt, als der Baoea-
laureus denselben Einwurf laut werden lafst, der unserm
Cervantes gewifs von vielen Seiten schon seit dem Erscheinen
seines ersten Theiles zu Ohren gekommen sein mochte.
No estd en eso el yerro, replicö Sanson^ sino en que dntes de
kaber parecido el jumentOy dice el cattor^ que iba 4 cabaUo
Sancho en el mismo rucio. Ä esOj dijo Sancho y no se que
El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha. 233
responder^ sino que el historUzdor se engahd 6 ya seria des-
cmdo del impresor.
Hatte Cervantes bereits die Hartzenbaschische Aasgabe
des ersten Theiles seines D. Qdjote benutzen können, so hatte
er sich in seinem zweiten Theile diese schalkhafte doppelte
Ausrede, als habe sich entweder der Verfasser oder der Drucker
versehen, sparen dürfen. Denn bei H. ist Alles in bester Ord-
nung. Nicht im 23., sondern erst im 25. Capitel wird Sancho
seines E^els beraubt, wie H. den Text corrigirt. Den gan-
zen Passus, der in den gewohnlichen Ausgaben im 23. Capitel
steht, beginnend mit den Worten : AqueUa noche llegdron d la
ndtctd de Icu entraiUu de Sierraimarena und schlielsend mit
den Worten: y agrctdeciö d D, Quijote la mereed que U hada
abertragt H. in das 25. Capitel, wo er ihn einfugt zwischen
die Worte si es que me dd en voluntad de eeguir en mi pe-
nüencia mos d Roldan que d Ämadie und die Worte Llegdron en
estaa pldHcae cd pH de una alta montana. — Zur Rechtfertigung
seines gewaltsamen Verfahrens betont H. den Umstand, dafs
der betreffende Passus in seiner Editio Princeps des D. Quijote
fehlt. Seine scharfsinnige Hypothese erklart diese Lücke so:
Cervantes hat den Passus dort herausnehmen lassen, um ihn
da wieder einzufügen, wo er besser am Platz gewesen wäre,
nämlich in der Mitte des 25. Capitels. Da ist es aber doch
aufiallig, wenn wir Cervantes hier in einer Weise, die wir
sonst nicht an ihm gewohnt sind, um die nachtragliche Re-
daction seines Romans bemüht sehen, dals der Autor diese
Rectification nicht auch vervollständigt hat. Zugegeben, daCs
der nachlassige Drucker der Editio Princeps den betreffenden
Passus auf Cervantes' Weisung im 23. Capitel wegliefs, ohne
ihn im 25. an gehöriger Stelle wieder anzubringen: wie ver-
tragt sich mit H.'s Hypothese die Thatsache, dafs die beiden
aodem alten Ausgaben, die von 1605 wie die 1608 zur Zeit
von Cervantes* Anwesenheit in Madrid von seinem Verleger
Juan la Cuesta veranstaltete, keine Spur dieser von Cervan-
tes angeblich beabsichtigten Correctnr enthalten? In beiden
wie in allen folgenden Ausgaben steht der betreffende Passus
nicht im 25. Capitel, sondern im 23. Und dafs Cervantes
selbst ihn im 23. stehen lassen wollte, dafür ist ein ausdrück-
liches Zengnifs eine Variante in der Ausgabe von 1608, die
ohne Zweifel von Cervantes selber herrührt und die sich nur
234 Kritische Anzeigeo:
erklären lafirt aas seinem freilich nicht conseqoent dnrdi-
geführten Bemühen, die oben berührten Widerspräche wenig-
stens an einer Stelle zu verbessern. In den Ausgaben von
1605 wird nämlich, ungefähr ein Dotxend Zeilen nach dem
betrefiFenden Passus, der in der BOg.Editio Prineeps fehlt, Sancho
beschrieben, wie er hinter seinem Herrn herzieht sentado d
la mujeriaga aobre 9u jumerUo. Cervantes, vielleicht von
seinem Verleger oder Andern darauf aufmerksam gemadit, dab
der Esel eben vorher gestohlen sei, änderte oder liels ändern
dafür in der Ausgabe von 1808 cargado eon todo- tiquesto gve
habia de lUvar el rucio. Wäre diese Aendemng auch nur
denkbar, wenn der betreffende Passus, nach Cervantes' Ab-
sicht, dahin hätte kommen sollen, wohin er freilich vor
Hartzenbnsch nie gekommen ist: in die Mitte des 25. Gapitels?
Aber diese Un Wahrscheinlichkeiten einmal angenommen, so
sehen wjr doch zu, wie sich der betreffende Passus zu den
Umgebungen verhält, in denen er an der einen Stelle wie an
der andern steht. Im 23. Capitel beziehen sich gleich die
Anfangsworte Aquella noche llegdnm d la müad de las eHranas
de la Sierra morena auf das was kurz vorherging: ee entrdrim
por una parte de Sierra morena que alU junto eetaba. Und
der Schluls des Passus bildet sogar mit dem Folgenden einen
Satz: T agradeciö d D. Qaijote la mereed que le hada; al
cual como entrö por aqueUae morUa^Uie^ ee le alegrö el corazcn.
Diese Verbindung hat denn H. freilich zerreifsen müssen, und
für o/ cual como entrö hat er lahm genug, in ungeschickter
Wiederholung des Namens D. Qoijote, gesetzt: Aei como D,
Quijote entrö. Ebenso willkürlich mnfste für die Transpositiott
des betreffenden Passus in das 25. Capitel dort Plats ge-
macht werden. Nachdem der Ritter sich mit dem Knappen
auf's Erbaulichste von den Bulsübungen unterhalten hat, denen
er sich in dieser Wildnifs unterziehen will, erzählt der Dichter
weiter: Llegdron en eetas pläticas al pH de tina aUa man-
tafia etc. und beschreibt genauer die Localität, die den Ritter
auf den Oedanken bringt, hier seine beabsichtigten Buis-
nbungen zu beginnen. Und diesen ganzen handgreiflichen Zu-
sammenhang zerreilst nun H. durch das störende Einschiebsel von
dem Raube des Esels. Der Leser kommt aus der Stimmung,
in die ihn der Dichter versetzt hat, wie auch Ritter und
Knappe aus der ihrigen kommen müssen. Naturlidi passen
El iDgenioso Hidalgo Don Qnijote de la Mancha. 235
zu dem Schlüsse des von H. hier eingeflochtenen Passus auch
nicht die Worte, welche die Erzählang fortsetzen: Uegdron en
estas pldticasy denn „diese Gespräche ^^ liegen jetzt darch einen
zu ansehnlichen Zwischenraum davon getrennt, als dafs sich
so darauf verweisen liefse. H. hat sich daher genothigt ge-
sehen, die klaffende Lücke so gut es eben angehen wollte^
auszufüllen, zum kleineren Theil aus oben erwähnten Varian-
ten, die bei Cervantes überflüssig geworden waren, zum grofse-
ren Theil aus eignen Hartzenbuschischen Mittelp. An die
Schluisworte des betreffenden Passus y agradecid d D, Quijote
la merced qus le hacia fügt H. Folgendes an: y cargado con
todo aqueüo que kabia de üevar el rücio^ merced d Gfines de
Pasamonte^ 3igui6 d su amo por donde Boeinante le llevaba,
htuta que en diverscts pldtieae Uegdron dl pU de una alta mon^
iaiia etc. — Wenn in dieser H/schen Redaction hier zugleich
mit dem Diebstahl auch der Dieb, jener Ginee de Paeamonte,
erwähnt wird^ wie stimmt zu dieser Namhaftmachung der
Tadel, den im dritten Capitel des zweiten Theiles der Bacca-
laureus im Sinne des Lesepublicums hervorhebt, dafs man gar
nicht erfahren, wer der Dieb gewesen? Puds se le (d. h. dem
Verfasser) olvida de contar quien fni el kuiron que hurtö el
ruoio d SanchOy heifst es dort. — Wir sehen, es hat sein
Bedenkliches, den Schaden des D. Quijote abhelfen zu wollen;
man macht das Uebel leicht schlimmer, als besser.
Hiermit brechen wir die AussteUungen ab, die wir an
den Willkührlichkeiten H.'s zu machen haben, obwohl sie sich
noch in*s Unendliche fortsetzen liefsen. Für Shakespeare sind
die Zeiten vorbei, wo z. B. Hanmer in den Text des Wintef's
Tale überall jBt^Aynia für Bohemia setzte, weil einem gebilde-
ten Manne wie Shakespeare doch schwerlich zuzutrauen sei,
dafs er ein Schiff an der Küste von Böhmen stranden lasse«
Sbakespeare's Handschrift scheint undeutlicher als die des
Cervantes gewesen zu sein. Wie leicht konnte da „der Ab-
schreiber oder Setzer ^^ Bohemia für Bithynia lesen I Und solche
Beispiele verschollener Shakespearekritlk lielsen sich in Hülle
und Fülle citiren. Es wäre traurig, wenn Cervantes jetzt
dasselbe Purgatorium zu bestehen haben sollte, dem Shakespeare
glücklich nunmehr entronnen ist
Bonn, Februar 1869.
N. Delius.
236 KritiBche Anzeigen:
lieber eine spanische HMudscbrift der Wiener Hofbibliothek, von AialJ
Muaaafia, Wien, 1867. 8^ (Besonderer Abdruck ans den Sitsongs-
beriobten der Wiener Akad. d. Wissenseh. Philos.-hi8tor. Kl.,
Mai, 1867.)
Herr MuBsafia verdient den grofsen Dank einea jeden
Freondea der spaniachen Literatar far die in oben rabrieirtem
Heftchen gegebene detaillirte Beachreibnng nnd theilweiae Ver-
öffentlichung einer Handachrift, welche, obwohl in mehrfacher
Beziehung sehr intereaaanten Inhalte, doch biajetst der Auf-
merksamkeit ao gut wie gans entgangen war. Dieselbe fuhrt
die Signatur 6941, ist auf Papier und der Schrift nach ao8
dem 16. Jahrhundert. Ihren Inhalt bilden eine Anzahl Prosa-
achriften, sammdich der hnmoriatiach-aatyrischen liiteratnr
angehorig und ihrem wichtigsten Theile nach biaher unge-
druckt
Das erste dieser Stucke ist die zuerst von F. Wolf (ysa
Junihefte 1860 der Sitznngsber. der Wiener Akad.) nach einer
andern Handschrift der Hofbibliothek analjsirte, später von
Adolfo de Castro in seinen „ Curiosidades Bibliograficas^'
(Madrid, 1866 ab 36. Bd. der Rivadenejra^schen Sammlung)
nach drei in Spanien befindlichen Handschriften vollat&ndig
herausgegebene Chronik des sogenannten Conde de Zofiiga,
Hofnarren Karla Y. Wolf scheint, wie wir aus einer Anmerkung
M.'8 ersehen, die vorliegende Handschrift zwar gekannt» aber
bei der Abfassung seiner oben genannten Abhandlung über-
sehen zu haben. Zur Yergleichung ihres VeriifLltnissea zu der
von Wolf benutzten (No. 6946) wie zu dem von de Gastro
gedruckten Texte giebt M. eine sehr dankenswerthe Ueber-
sichtstabeUe, aus welcher hervorgeht, dads dieae Handschrift
sich von den übrigen bekannten zunächst durch die Sin-
theilung unterscheidet, indem die 86 Kapitel des Druckes und
die 63 der Wölfischen Handschrift hier zu 60 ELapitel zu-
sammengezogen erscheinen. Nach M.'s Urtheil stimmt sie am
meisten zu der auch von Wolf beschriebenen Pariser, unter-
scheidet sich jedoch durch einen, die Nachrichten aus Italien
enthaltenden Abschnitt, welcher wahrscheinlich allen übrigen
Handschriften fehlt und daher von M. vollständig mitgetheilt
wird. Hiemach erscheint der Text freilich einigermaisen ver-
dorben; es finden sich mehrere ganz sinnlose Stellen. Zo
Ueber eine spanitche Handschrift der Wiener Hofbibliothek. 237
den ▼OD M. als zweifelhaft bezeichneten einzelnen Wortern
bemerke ich nur, daüs S. 84, Z. 3 v. u. statt dicen wohl diez
za lesen und S. 88, Z. 13 v. u. pe^eria ohne Zweifel pes-
queria ist.
Das zweite Stack der Handschrift war bisher ganz un-
bekannt und ist sprachlich interessant Es fuhrt die unver-
ständliche Ueberschrift Cctrta yncrepando de corto^ im Inhalts-
verzeichnisse dagegen den verstandlicheren Titel Carla del
manstruo satirico und besteht in einer aus lauter Wortspielen
zusammengesetzten Beschreibung eines angeblichen Unge-
heuers. Die auf die Person, Wohnung, Kleidung und Nahrung
des Monstrums bezäglichen Substantiva sind nämlich sammtlich
doppelsinnig, und erst durch den nachfolgenden erklärenden
Oenitiv wird die Bedeutung, in welcher sie hier genommen wer-
den sollen und welche der vom Leser erwarteten ganz fremd
ist, bestimmt, durch welchen Contrast alsdlum eine komische
Wirkung erzielt und grofsentheils auch erreicht wird, wenn
es auch nicht an frostigen Scherzen fehlt. Immer aber ist
das Ganze schon als Sammlung spanischer doppelsinniger Aus-
drucke interessant Die meisten derselben sind bekannt und
das auf ihnen beruhende Wortspiel daher leicht zu erklaren.
Manche aber sind unklar und fordern zu ihrer Erklärung
schon den Scharfsinn heraus, und einige wenige scheinen sich,
so wie sie dastehen, aller vernünftigen Deutung entziehen zu
wollen, da dieselbe selbst einem so ausgezeichneten Kenner
seiner Muttersprache, wie Herr Gayangos, welchen Herr M.
darüber zu Rathe gezogen, nicht hat gelingen wollen. Einige
der Rathsel scheinen indessen doch noch zu losen, Anderes
ist einer andern Erklärung bedürftig. Ich bemerke Folgendes:
7. Coyuntura ist in zweiter Bedeutung wohl nicht „Ge-
legenheit'^ sondern = conjuneianj in welchem Sinne es in
der alteren Sprache nicht selten gebraucht wird, also c. de
necioe = eine Bande von Bosewichtern. — 22. Subdüoe ist
zu streichen und fueron zum folgenden Satze zu ziehen: fueron
8US veetidos. — 29. Statt des unverstandlichen saetin de sola
ist sicherlich $. de suela zu lesen. Saetin heifst u. a. auch
ein hölzernes Nagelchen, hier also ein Schuhzweck. —
35. In piega de vacae konnte p. vielleicht die veraltete Be-
deutung „Anzahl'^ haben. — 56. Camarae de sangre heifst
nicht „ Herzkammern '^ sondern „Ruhr'' (camara = ventris
238 Kritische Anxmgen:
ejectamentom). — 57. In cueros de Uchon hat euero nicht die
Bedentang „Hant^S wodarch die Pointe g^s verloren ginge,
sondern die familiär gebranchliche „ Trunkenbold '% was eben
darch den Gknitiv de lechon angedeutet werden soll, wie
denn überhaupt die nachfolgenden Genläye im Stucke sehr
häufig keine possessiven sondern blols erklärende sind, welche
nur den Sinn andeuten sollen^ in welchem das vorhergehende
Wort hier zu nehmen ist. Die Präposition ist daher auch 86
und 96 nicht überflüssig » wie der Herausgeber glaubt. —
77. T(>rt€U de roaae de eodicialee ist unverständlich, die von
Oayangos versuchte Emendation aber zu gewagt, abgesehen
davon dais sie die Pointe vermissen labt. Die Besserung
erscheint viel leichter. Es ist zu lesen de codicia und le$
zum folgenden Satze zu ziehen, les sireieronj auf die ein-
geladenen Oäste bezüglich (wie oben Z. 18 v. u. pusolee).
Torlos de roeae bildet einen Begriff, zu welchem de eodicia die
Erklärung ist. Ueber den Sinn will ich mich der Vermathung
enthalten. — 110. Camo eamero mieto imperio. Der Sinn die-
ser Worte ist dem Herausgeber dadurch unverständlich ge-
worden, dafs in der Handschrift zwei Worter in eins zusam-
mengezogen worden sind. Man lese camo es: mero mieto
imperio. Die drei letzten Worte sind die wortliehe Ueber-
Setzung des merum et mixtum imperium der romischen Rechts-
sprache, worunter die allgemeine Regierungsgewalt des Sou-
verains und die richterliche insbesondere verstanden wird.
Der Witz beruht darauf^ dab mero als Substantiv einen Fisch,
die Heiligbutte (pleuronectes hippoglossus) bedeutet. — 111.
Beeugoe de conversacion ist wohl folgendermalsen zu erklären.
Das Wort beeugo (Meerbrassen) wird auch in der Redensart
gebraucht: ya te V0o, beeugo ^ womit man andeutet, dafs man
Jemand durchschaue, und entspricht daher etwa unserm Qtat
aus den Räubern: „Spiegelberg, ich kenne dich^^* Ob die
spanische Redensart in irgend einer Verbindung mit der
äufsern Erscheinung des Fisches steht oder ihren Ursprung
einem besonderen Umstände verdankt, mag dahingestellt sein,
gewifs aber bezieht sich der Ausdruck besugoe de convereacion
auf jene Redensart, soll also heilsen: die „besugos^', deren man
sich im Gespräch bedient — - 117. Ovinda de borrachoe. Die
zu dieser Stelle von Oayangos gegebene Erklärung kann ich
unmöglich für befriedigend halten, da der *Witz dabei ver-
Ueber eine spanische Handschrift der Wiener Hofbibliothek. 239
loren geht Eher glaube ich, dab hier goinda in der veralte-
ten Bedeutung des Wortes in guihda de tahema^ ein „Trunken-
bold" ▼orliegt. — Pasaa de rutn (92), piccte de monjae (95),
cerezas de la novia (116), gragea de negros (124), sind auch
mir unverständlich.
Das dritte Stuck der Handschrift ist die früher dem be-
rahmten Mendoza zugeschriebene, von Gallardo aber mit un-
widerleglichen Orunden dem Eng, de Salazar vindidrte „Carta
sobre lo que pasan los catarriberas", und in den von Oayangos
1866 nach einer authentischen Handschrift herausgegebenen
Briefen Salazar's (Madrid 1866) gedruckt Der vorliegende
Text ^mmt im Ganzen mit dem früher von Yalladares ge*
druckten unauthentischen, hat aber einen etwas ausfuhrlicheren
Sehiuis, den M. mittheilt
Hierauf folgt in der Handschrift ein bisher ungedrucktes
Werk über die Falkenjagd und Falkenzucht unter dem
Titel: Libro de cetreria que hizo Evangelista, gleichfalls in
humoristischer und meistens auf blofsem Wortwitz beruhender
Darstellung. Aus dieser Schrift, von welcher aufser dieser
nur noch eine Handschrift auf der Madrider Nationalbibliothek
vorhanden zu sein scheint, giebt M. nur 'ein paar kurze
Proben^ was um so mehr zu billigen ist, da eine Herausgabe
des Ganzen, wenn überhaupt , doch nur nach der wahr-
scheinlich besseren Madrider Handschrift wünschenswerth er-
scheint.
Die bei weitem werthvollsten Stücke der ganzen Handschrift
machen den Beschlufs derselben, nämlich die beiden von D.
Hnrtado de Mendoza unter dem Namen Bachiller de Arcadia
gegen Pedro Salazar geschriebenen Briefe von welchen bisjetzt
aber nur der erste, wenn auch schon drei Mal, der zweite
dagegen noch gar nicht gedruckt war. Die hier erfolgte erste
Veröffentlichung ^desselben macht schon allein Herrn M.^s
Arbeit zu einer höchst verdienstlichen« Denn obwohl die
£xistenz dieses zweiten Briefes und selbst in einer Hand-
achrift der Madrider Bibliothek mehrfach bezeugt wurde, hatte
bisher nicht nur Niemand an seine Publication gedacht, son-
dern die betreffende Handschrift war eine Zeitlang unauffind-
bar, und erst auf M.'s dringende Aufforderung zu nochmaligem
Nachsuchen wurde sie von Herrn Gayangos mit Mühe wieder
entdeckt Es ist dies um so befremdender, da (was auch M.
240 I^^* Ans.: Ueber eine span. Handschr. d. Wiener Holbibl.
entgangen zu sein scheint) die Handschrift auch in Gallardo's
Katalog der Nationalbibliothök (hinter dem 2. Ban'' leines
Ensayo) p. 104 unter der Sign. Ff. 72 ao^fiihrt ist Man
bekommt in der That eigenthümliche Begriffe von der aaf den
spanischen Bibliotheken herrschenden Ordnung nnd yo: der
Achtang der Spanier für die Denkmaler ihrer Nauonallitera-
tnri Mussafia giebt den Text der Wiener Handschrift nnd
die Varianten der Madrider. Mochte doch diese PablicatioD
den Spaniern ein Sporn sein, endlich einmal dem groben
Mendoza, einem der leuchtendsten Sterne am Firmamente ihrer
Nationalliteratur, ein seiner würdiges Denkmal durch Her-
stellung einer ganz vollständigen und kritischen Ausgabe bei-
ner Werke, namentlich auch der poetischen, zu setzen. iMe
seit 1864 in Oranada begonnene, seitdem aber, so viel wir
wissen, noch nicht über den ersten Band hinaus gediehene,
scheint, trotz des PhrasenpompeSy mit welchem sie sich an-
kündigte, keineswegs allen gerechten Anfordenmgen entsprechen
zu wollen.
Lemcke.
Berichtigung.
In meiner Ausgabe der berner Hds. 231 sind, trotz genauer Kor-
rectnr, etliche Druckfehler geblieben. Im Texte p. 99, 3 lies: se/oRe,
p. 105, 66 a. In den Varianten, ganz unbedeutende Fehler abgorecb-
net, ist Folgendes zu ändern: p. 77 Vers 31 lies: ^en nicht s'ai. p.,78,
7 aueffre; statt Vers 10 lies: 16 und cmoM, p. 80, 18 aisse« pha^
p. 83, Lied 6, 6 lies : R nicht B, p. 87, 24 vatoir nicht vohir. p. 95,
35 ä ce penser. In den Anmerkungen zu Lied 2 Vers 23 lies: 14
nicht 13. Lied 3 lies: 2. viennent de lä; 37 lies 38. Lied 6 lies: 29.
vor oil fehlt ein Wort, Lied 8, 37 lies nach een : Meriin'$ Prophezeiung
darüber war notwendig, um da$ Kommende zu verkunderu (tcos ste hedeu-
tety das werden die Ereignisse zeigen V. 31). Lied 13, 8 lies: cii nicht
oil. Lied 18, 34 statt sonst fehlt die lies: seltene. lied 19, 34 don
lies dont,
A. Rochat
Druck von F. k, Broekhaui in Leipsig.
Glanares lezicographiques. 241
' Glanures lexicographiques.
Tous ceux qui, dans ces demiers temps, ont suivi
aTec quelque interdt les travaux qui ont pour objet la
langue et la litt^rature de la France du moyen äge
reconnaltront volontiers Fempressement progressif avec
lequel les monuments litteraires de cette ^poque sont
tires de Tobscurite, ainsi que Fesprit de plus en plus
critique qui pr^side k la publication de ces vieux textes
et a leur Elaboration au profit de la science historique
et litteraire. Ils seront tout disposes aussi ä proclamer
que la phalange des editeurs soutenus dans leur cBuvre
par une connaissance solide de Fancienne langue, s'agran-
dit d^annee en annöe et qu^en giniral la philologie mi-
dieviste est dans une voie r^jouissante de developpement
et de progr^s. ' Toutefois Ibs travailleurs serieux ne se
feront pas illusion sur les coins de ce domaine qui
restent encore a defricher et sur certains cdtes faibles et
döfectueux de la science acquise jusqu^ici.
ün de ces cöt^s faibles, k mes yeux, est la lexico-
graphie, c^est-ä-dire FEtude des vocables; et j^entends
par lä les recherches portees non seulement sur FEclair-
cissement des mots nouveaux qui se presentent, soit
quant ä leur valeur ou quant ä leur formation et origine,
inais encore sur la consignation et d^termination des sens
divers propres k ceux qui sont connus. Les glossaires
partiels, r^diges pour divers textes anciens mis en lumiäre,
sont nombreux, mais la plupart d^entre eux sont ou
superficiels^ ou incomplets, ou chargäs de points dHnter-
rogation, pour ne pas dire de meprises. Chaque editeur
se trouve place en face de formes et expressions, au
sujet desquelles. il se voit abandonne par les lexicographes
et livre ainsi aux ressources de la conjecture, si tant est
qu'il cherche ä les elucider.
Tout le monde sait que Roquefort est devenu un
guide non pas insuffisant seulement, mais tout bonnement
Jahrb. f. rom. o. engl. Llt. X. 8. X6
242 ^r. Aug. Scbeler
trompeur dans une foule de cas; tont le monde aitend
avec impatience le volume, ou platöt les volumes, destmes
k le dötröner et ä le remplacer, mais cette attente est
d^9ue de d^cade en decade, et Ton en comprend les
causes. Ce n^est pas que les materiaux fassent defaut,
pour refaire de fond en comble les trois Tolumes de
Roquefort, ni que les hommes, capables d^embrasser cette
tache, soient difficiles ä trouver: ce qui retarde Texeca-'
tion d^un travail si generalement tenu pour necessaire,
c^est que les Jiommes capables sont pr^cisement ceux qui
sentent le plus vivement le besoin du nonum prematur in
annuMy qu'ils ont la conscience des difficultes qui s^op-
posent ä raccompliseement d^une tache aussi Taste, pour
peu qu^ils dösirent faire plus qu^une simple compilatioD,
quW raniassis laborieux de mille dätails epars. LVntre-
prise d'un Dictionnaire relativement complet de la langue
romane d'oll exige avant tout immensement de lectore,
car il faut prendre et d4crire les mots sur le vif et aoü
pas de seconde main, — puis cette viraoite d^ntuition et
cette sagacite naturelle qui permet de saisir toute la vie
dont ua mot a iie doue dans teile ou teile conjoncture;
en outre, une familiaritä avec les faits et choses de la
periode historique dans laquelle on se meut, tant dans
Tordre nioral que pour ce qui conceme Texistenoe exte-
rieure, les usages et coutumes; enfin la connaissance in-
time de la langue, aussi bien des princi|>es fixes qui
regissent son Organisation que des modalii^ multiples
sous lesquelles les lois gänerales se produisent.
On le voit, le nouveau RoquefcNrt, pour oser paraltre
sur la scene d^aujourd^hui, et pour reussir, doit etre soli-
dement bati. Son courage, s'il ne ressemble pas ä de la
presomption, m^ritera d^^tre soutenu par les efforts de
tous: il incombera k chacnn de lui aplanir la Toie et
de lui charrier des pierres pour son grand edifice.
Chaque interesse doit avoir recueilli| dans sa sphire spe-
ciale, quelques pi^ces plus ou moins precieuses 4 ofiir,
et dont le grand bätisseur saura tirer son profit
En attendant que ce grand bätisseur, que je crois
savoir exister dans quelque coin de Paris, se produise au
Glanures lexicographiqnes. 243
grand jour, portons aos offirabdes dan9 an lieu accessibie
ä tous, jeions-les des maintenant dans le domaine public,
livrons-les k Fexploitation et h rappr^iation communes;
et en provoquant ainsi la discussion, contribuons, chacun
aelon ses forces, h founiir des mat^riaux pour un ediiice
doDt nous cherchone encore Farchitecte.
Combien dVntre nous, qui lisons de yieuz trouY^res
et de vieilles chroniques, ne se trouyeot pas ä cfaaque
instant arrßte par un mot^ une signification, une forme,
qu^ils u'ont pas encore vu consigner ailleurs et ä propos
desquels ils voudraient bien consulter les confr^res. La
science ne gagnerait^Ue pas d'une mani^re sensible^ si
toutes ces petites d^couvertes eparses, ri^unies en faisceaux,
etaient de temps k autre revalees dans un organe de pu-
blicite tel que celui auquel je m^adresse en ce moment;
ei les doutes et les ijicertitudes que oes conummioationfi
pourront soulever, etaient dijssipes par la discussion ou
j>ar rintervention du savoir aoquis par tel autre coUa-
borateur?
Pour ma part, pen^tr^ de TutUit^ qu'il y aurait
dans cet behänge d^informations lexioographiques , j'ai
ose prendre riaitiative de ce genre de commuoieations
en rassemblant une petite provision de vocables qui ont
fixe particulierement mon attention ä la lecture d^un ou-
vrage que j^ai recemment parcouru.
En ce faisant, je risque fort peut-ctre d^Stre taxe par
ci par lä d^une ignorance coupable, mais je ne me re-
bute point de ce reproche ^ventuel et je crois qu'il est
du devoir de ceux qui savent, d^instruire avec indulgence
ceux qui ayouent ne pas savoir, quand de bonne foi, et
Bon pas pour se divertir, ils fönt appel aux himi^res
et a Texp^rience de plus forts.
En.l859, un antiquaire franpais (de Noyon, je pense),
M. Peigne-Delacourt, publia, pour la premifere fois et
d^apr^s le manuscrit (unique) de la bibliotheque Bodleienne
d^Oxfbrd, une traduction rimee de la vie de Saint -£loi
16*
244 I>r. Avg. Seheler
compos^ en latin par Saint -Ouen ^). Ce poem«, ecrit
avec ane facilit^ de style et ime pnret^ gnunmaticale
remarquables, est suivi de Fexplicit snivant: cChifarent
(ßnentfj li glorieus miracle qae mesires sains Eloys, li
beneois evesques de Noion, fist en sa tr^ sainte yie, et
ses tr^s gloriens trespassemens et li regret qne si desciple
firent aprfes son trte s. trespassement. Et si m'escnt(?)
Gerars de Monstemel en Tan de Pincamation Nostre
Segneor Dien Jesu-christ mil .ij^ üü. zx. xiüL etc.» Cet
explicit nous r^vele le nom da scribe, Gerard de Mont-
reuil*), et Fannie de la transcription , 1294, mais le
nom da versificateur Ini-mßme, qui, sans doute, appar-
tient ä la mime päriode, est demenrä inconnu. Pent-iire
s^est-il d^igne au commencement, mais malheureusement
les premi^res feoilles du manuscrit ont it& arrach^es.
Le manuscrit paralt avoir ^t^ soigneusement transcrit
par r^diteur au point de vue de Texactitude des traits;
ntenmoins son texte fourmille de fitutes, provenant prin-
cipalement de la confusion de c et t^ de u et n et sembl.*),
d'une fausse division des mots^) et surtout d^une ponctna-
tion vicieuse. A ces erreurs de lecture se joignent
des erreurs grossi^res dans les notes interpr^tatives pla-
cies au bas des pages. Toutefois, un lecteur initie a
') Les MiraeUs de Saint Eloi^ poeme du XIII^ stiele, pablie
pour la premi^re fois d'aprta le ms. de la blblioth^ue bodleienne
d'Ozford, et annoti par M. Peignö-Delaeourt. BeaaTais, Noyon, Paris
(6. d.), 128 pp. gr. in 8^ (a 3 colonnes), ay. gravures d'apr^ un ron-
leaa de parcbemin dn 14* aibcle.
*) Quelques antenrs ont Ters^ dans Terreur de Tabbi de la Rne,
qui prend ce Girard de Montrenil pour Tautenr mime dn poeme et
l'identifie en outre avec Girbert de Montreuü, Tantenr du Roman de
]a Violette.
■) P. ez. p. 57 eBcuide p. estuidef p. 59 biattemoii p. bkuiettfoit,
p. 96 eseoute p. estoute, p. 112 6tefi notis errant p. bien rotis creani,
p. 119 en creuce p. encreute (incryptare), p. 121 ä /on» p. ä /ou$ (par
troupes).
*) P. ex. p. 57 ä /of doiS'Ons (interprit^ par: «selon la loi devait-
on») p. ä loi doisons; 30 tout iä tour p. iout Fatour; 61 feUiont (tra-
duit par f^ion, traitre) p. /e/ /ums; 79 Langemain» (trad. par laogote-
ments, paroles) p. /onye, niatfw; 121 m U teüet p. leüti (lionisset).
Glanares lexicographiqueB. 245
la langue, redressera aisöment ces le^ons vicieuses du
texte imprimä, sans recourir k Toriginal.
C^est dans ce texte que j'ai rencontre les mots, ex-
pressions et significations qui fönt Fobjet du releve qui
suit, et qui, par leur caract^re insolite ou par leur Omis-
sion dans les glossaires, lui ont .semble möriter Texamen
des honunes du mutier.
Abigerie^ impiöt^, perversit^.
Et tesmoignoit qae sa viex vie
EBtoit pleine ^*abigerie. 104^.
De Albigems; on sait, par le mot bougre^ quelle ex-
tension de signification les noms d'hörötiques avaient
prise au sein des populations fanatisöes.
Acostj subst verbal de acoßterj accoster, aborder, donc
compagnie.
Le diable«, qui ton« jours Teile ...
Qai toaii joars qaiert engieng et art
Comment puist cbaas traire a sa part
Qai moat care ont de son acott, 60^.
Acouteter.
E lasl comme ert aeouvetes
Et envolepes de pechi^. 104^.
Et que moult Tot chaingli estroit
Chele soudaine enfermet^s
Dont il estoit aeouvetes, 107*.
Roquefort donne le mot avec le sens de remplir, combler,
mais sans citer d^exemple. Dans nos deux pas-
sages il exprime Fidäe d^atteindre, &apper, ou peut-
Stre Celle de couvrir; T^tymologie est obscure.
Ale^ va-et-yient, concours de gens, all« Zulauf.
Tout la oü li sains hom aloit
De povres gens grant ah avoit. 28*. *)
0 L'edtteur a imprtme d/e.
246 ^'- ^vg. Scheler
On iromre ailleim ce sobst. rerbal avec racceptüm de
demarche, effoit, exp^tion de gncrre, aiiin dans
PbiL Mouskes 26644: S^ai motih despenda en
c^te ale; ie meme chroniqueur^ cependant, Fem-
ploie aoaai dana le iena qu^il a dana notre paasage,
T, 14010: AI oonronner ot Hiüiilt gnuit aU,
Amaisnier^ rassembler, attronper.
Soudainement vit amaisnxe >)
Devant lui one grant maisnie. 49*.
Sa musDie,
Qai entoor lui ieit anunrnte. 91 ^.
La gens qai iert Ik ctmaUme '). 96*.
Amorti, mort, inanime.
Eojmfl d'aaec fa chil porte»,
Car presqae toas ierf amortes. 95*.
Aoine^ ancienüe forme pour idoinef (rime avec moines).
Haisons moat beles et aoines
Lor fist et tont le herbegage
Qae 11 conyient k tnoimiage. 37^.
Apeaif pesant, loard.
Les porteurs ne pouvaient soulever la bi^e: «trop le
trouverent ap€sief>. 123*.
Archistere, abbaye.
Et envoioit as ardtiiteres;
Je dis archißt&re abeie
Ponr che qne D*eii soH esbahie
Aucune arme qai lirre Toie. 27^.
Voy. 8ur ce mot. Du Gange, 8. y« aaceterium.
Arrierain^ rectil^.
En tempoires tnoult arrierains, 65^.
Formatioii tout auBsi jostifiable que le prov« dereiran^
d*oix fr. deerrain derrein (et le döriYe ulterieur
derremer^ demier)*
') Lc texte imptime porte tTroutmeut ä rnuisnie (en deux not«).
Glanures lezicographiques. 247
Aventrer^ se röaliser, arriver.
Toat avenira quanquil caota. 111^*
U y a ici la m€me syncope de IV que dans cintrer de
cincturare, accoutrer de ctdturare.
Aventurer.
La reine Batilde, s^en rapportant, quant au lieu oü le
Corps de S. Eloi doit etre depose, ä la volonte de
Dieu et du saint lui-meme, s^exprixne ainsi:
Se Dieu plaist et chis sains lo veat
Pour qui deoh^ li euer me deut,
Que la voist et weille gesir
Oü je le convoit et deslr
Segneurelment aventurer. 123*.
Le contexte indique le sens: conduire, transporter;
je BOup9onne douc qu'il faut lire avaüurer.
Bifaire^ lat. bifarius.
Adibs resongnoit durement
Le jour du destroit jagement
Et chele sentense bifaire
Qai as felons sera contralre
Kt a« ealia plaisan« et ^pe. 29*.
Boute-en-coroie^
Dan9 un synode, devant lequel avait ete cite un here-
üque, ce denuer replique ai habilement aux questions
qui lui furent poaees^ qu^U d^coao^rta tous ses
examinateurs:
Tant sontiliiient 8*en detflachoit,
Taut simement ontre glachoit
Et mouvoit aatres qnestion«
Et canjoit ses objections;
Lora les metoit en autre Toie
A gui«e de boute en corpie. 62^.
Quelle est bien la signifioation et Torigine de cette
expression?
Le texte latin porte: „ut ubi maxime putaretur astrictus,
ibi quasi anguis lubricus quibusdam foraminibus
lapsus eorum se fronti opponeret^\
248 ^'- ^^' Scheler
Boutie (partic. passä föm,).
Le Saint prie Dieu de livrer au diable ses ennemifl:
. . . Chil qui taut sont effironU
Et plain d*orgiieil et d^estontie
Et ta parole ont «e boutie
Dmoos lor piis ... 97^.
II faut Sans donte lire seboutiey mais le mot et la forme
nVn restent pas moins etranges. £n admettant un
verbe sebouter reprdsentant lat. sepultare^ la finale
te poor ie (apiis un t) serait toujours incorrecte«
ßrachel^ 'pLbracheus = lat. brcuAdle cmgulum, lumbare.,
Poor les caitia qa*aidier Toloit
A Ini meUme ae toloit
Sonrcos, coteles et brachem, 26^.
Braaille.
Le peüple reput des pr^dications de S. Eloi de si
beaux firuits:
Sl k*eii vraie foi raTeaqai,
8i comme d'an camp enreski
Et aec foBt n^ grant hraaiUe^
Piain e de grain a poi de paille. Sl*.
L^^diteur traduit le mot par pratdlum; interprätation
fautive. Le latin porte: aita pennutata est barba-
ries ut subito in arido et squalenti campo videre-
tur seges et uberrima messis surrexisse». Je con-
jecture que braaille est pour blaaiUe (= bladalia)
et un dinyi de bladum hli*
Braire^ appliquö au son de la cloche.
Qa*il le fesist soimer ne braire ... 99^.
Mais la cloqae ne maist ne hraut, ibid.
On remarquera Femploi analogue de mutre.
Burnir (= brtmir), appliquä au sens figur&
Et il ot blen s^ame espiirc«
Et sa conscienche bumie, 112*.
Caboye.
Car par moas ans avoit este
De grief enfermeti loi^s
Et tempestes et eaboyn. 52*.
Glannres lexicographiqaes. 249
L^editeur traduit par «courbe», signification bien pro-*
bUmatique« Le mot reste k öclaircir. — Peut-etre
faut-il lire taboyi d^an type tabicare p. tabificare.
Carlity ch&lit.
Et Sans knete et sans earlit
Mont bien concha. 109*.
La mesure favoriserait la conjecture que earlit est une
faute de lecture pour caelit, Dans Jeh. de Sainträ
on trouve, toutefois, la forme charlist
Cathoire^ räche d^abeilles.
Ensi comme ^s (abeilles) a la eathoire, 28*.
Ce mot est encore d^usage dans le nord de la France
(yoy. H^cart et Corblet). H est, semble-t-il, de
la famille de Tall. Kasten,
Chifler^ railler.
Lora s'en gaba, lora t^en chifla, 94^.
Le Saint escarni et ch^a
De ramprosnes et de laidenges. ibid.
Colafiaier.
n desirrolent
Le Saint homme colafisier
On pieche a pieche depechier
Ains qn'il fossent crestienni. 70^.
Bas-latin colaphizare,
Conjointure.
DeTinoient par conjointure
C'anscons signes dn chiel Yenoit. 77 '.
Loraqne la devote roine
Vit le viaire et le poitrine,
Sans eonjoiniure et sans defois,
Tantost plns de .LX« fois,
En nn randon, ne gaires mains,
Baisa le poitrine et les mains. 121*^.
Dans le premier passage, le mot paralt dtre iin syno«
nyme de conjecture (conjicere et conjungere se
touchent); dans le second il revSt le sens dMn*
certitade, d'hesitation«
250 I>r. Aug. Scheler
Consteity ^tablir.
Les ftbeiei
Bien fondees, bien conaieM», llö**.
Contechierj toacber, ßire d^importance.
Bien le contechoit U offifes
D'anmosner, et bien li plaisoit 69^.
Type latm: c(mt€u:tare^ toucher?
Conti en = maintieii. AiUeiirs rauteiir se sert de eoii-
t^nement.
A Diea et au siecle plai«oii
Et ses contiens et sft maniere. 55^.
Crankej chancre«
S'ancQiis aroit en m maflsele
Cranke oa drancle oa escroeto ... 44*.
Avenc chel mal ^ meismement
Se misent eranqut et goate fesque. 103^.
Une note du deiudeme passage traduit cranque par
claudication; c^est une erreur. Le mot represente
une forme transpos^e de canere^ latin cancer. En
rouchi, il signifie orampe^ mais cette acception ne
convient certainement paa ici.
Crie^ cruche?
Oa, ee che non, ja en sa vie
N*en (c-a-d. da tonneau) trairait hora neii une crte.
93*.
Le texte latin porte: „quod nisi faceret testabator se
nullatenua exinde unquam vel guttam foris prae-
cipere^\ L^^diteur voit dans notre mot une Va-
riete de cruye^ crucbe. Cela est-il aoutenable?
Croche^ marteau; crocher^ frapper.
P.400^ ä propos d^une clocbe: Qui bien le batist
d'une croc/ie.
P. 105^: Diex n belament le crocha
D*aD cop mortel.
>) II 8'agit d*escro€ie.
Glannres lexicographiqaes. 251
Chez les Wdlons, croquer on erodier est encore pourvu
du sens de frapper; ils disent «donner des cro-
ques» pour donner sur les doigts, redresser quelqu^un.
C'est k ce croquer -la que se rapporte croquignole
(en wallon liegeois crokUe).
Croistre p. croissir^ ital. crosdare (Toy. Diez I, 146).
En parlant de noix:
Et ja erent a la saison
C'on les pooit croistre et mengier. 100^.
Bangerer^ Sttrvir.
La sainU tle du saint home
Que il menoit et aapre et dore
Si comme chil qui n'avoit eure
De la caroDge dangerer.
Bangerer semble 6tre T^quivalent de « se mettre en
dangier (au Service) de qqn.»
Demaler (se)^ s^attrister.
La roTne se demahit
Et dementoit et ert dolente. 123^.
Desmaner^ perdre^ egarer.
II ot desmane son cavestre. 85*.
Ce terme rappeUe Fall, abhanden et abhändigen.
Desnouiller^ diminutif de desn(mer.
Et lors par la vertn devine
Veissie« cors desnouiltier ,
Membres estendre et desploier. 47^.
II s^agit de la guerison dW «contrait».
Deapoise.
S. Eloi, en mourant, dit qu^il aspire au repos:
Et qae li cors repaire et voise
A sa premeraine detpoise, 118^.
Le mot parait avoir le m£me sens que espoise dans
Baudouin de Conde, p. 68, vers 159:
Langue qui est de tel espoise
Me«dit Bouvent.
252 ^* '^^S* Scheler
Etymologiquement ces mots, qni renvoient aox iypes
dispensa, expensa^ expriment poids, d*oü deconlent
les acceptions yalenr, qoalite, maniere d'etre.
DeBsavoiVj nesdre.
Prie ton pere en lien lecri
Et il qni onqnes ne deuet^
Qnl tons lecr^ et roit et set . . . 45^.
Destraver^ objorgare, increpare.
Hont les blasma et dettrava, 96^.
Le texte latin a en cet endroit tout simplemeiit tob-
jm^avit». Je ne m^explique pas Fapplication de
notre mot en cet endroit.
Detenchier^ tancer, objurgare.
D deieneha chans qni qnellierent
Lee noia e^ de Tarbre »batirent. 101**.
Detroier.
En parlant d'on homme rongi par une maladie cance-
reuae (103'')-
Tom tes membres ot detroiA,
Le mot rimant avec enboes^ je crois qn^il faat lire de-
trois (tronös), ou defrciis.
Dieter^ nourrir.
• • » A pantre gent
Canchier, reetir et dieter, 30 ^
II la ilst en cartre geter
Et monlt poorement dieter.
Domatisier^ prScher.
L^emperenr commanda ä nn apostole de Rome^ qu^il
reniät la foi chrötienne
Et la nonvelle aQtorisaat
Et partont le damatuatt, 60^.
Drancle^ niedre, aposteme, dragon.
Voy. la premi^re citation sous cranke.
Drancle eat une contraction de draonrle^ qni represent«
Glannres lexicographiqaes. • 253
le bas-latin dracunculus («ulceris vel cancri species»
Jean de Gönes). Corblet^ Glossaire picard: dra-
oncler^ sappurer, apostomer.
Efflechir^ öbranler, affaiblir, et eslochier^ propager.
£n parlant d^ane herösie, Fauteur dit qu^elle avait
pris cours dans tont FOrient,
Et jk estoit *si etlochie
Qae presqae tonte eBt effleehie
Rome de chele pasnaisie
Et de la pasnaise hiresie. 69^.
EaloehieTy proprement = d^placer, remuer, ici = pro-
pager. Od sait que eslochier (Littr^ cite des
emplois modernes d^ilocher) signifie aussi öbran-
1er, se dötacher; le mot ne saurait donc ötre öty-
mologiquement söparö du simple locker^ et je pense
que Littrö est dans Ferreur en admettant pour Fun
le type latin exlocare^ deplacer, pour Fautre, avec
Diez, Fadj. moyen-haut-all. lucke = all. mod.
locktr *).
Embargier^ opp. desbargier.
Le roi autorisa le saint ä ce que partout
. . . oü il seäst
Hommes as foorches encron^
Oa enhargies *) on enroaes
On en ancun patible mors,
Dea patibles ostast les cors
Et des fonrches les descroast
Et de$bafya$t et desroast. 55^.
Ije primitif est bargus (Loi salique), potence, gibet.
Embechoner,
£n parlant du talent confie par Dieu k St. Eloi, Fau-
teur dit qu'il Fayait placä ä sainte usure^
^) L*itymologie exloeare pour uhehier^ conyiendrait en elle-m^me;
ai eile ne coneorde pas avec aUocare =: allouer^ eile peut s^appnyer
de viKare » voucker,
*) L*Miteur a imprim^ en bargies.
254 ^- ^^^' S<iheler
Car ne Tot pas embechonee
Sour son cbev^s, ni embaschie
N*en psrfonde terre muchiö. 112*.
Evidemment le mot se prete ici au sens de «enfouir»
et Ton proposera naturellement, pour pnmHif^
bechon^ deriye de liehe» Un peu plus loin (113^)
je trouve:
Qaand ensi fu embeeounes •
De chele enfermet^ soudaine.
Ici le sens est: embarrasser, charger, de meme que dans
un autre passage oü je rencontre la meme forme:
Car quam il se sot entecbi^
D'une petite menchoignete ,
Ne vaut pas longes de tel dete
Embeconner sa conscience. 39^.
Enfin, 103 S on Ut:
Uns diacres, un autre tans,
Fn de si grans maus et de tans
Empechounei de toutes .pars.
Empechouner concorde avec embefouner pour la valeur,
de Sorte que ce dernier pourrait n^etre qu^une
modification du premier, et disti&ct de embechoner
de notre premier passage. Je n^oserais me pro-
noncer sur Tetymologie de empechouner; serait-ce
une forme extensive de empecher = impactare?
Embut^ abreuve, all. getränkt.
Nequedent bien farent enbut ^)
Si compagnan et ass^s burent. 92*.
Empechouner^ voy. embechoner.
Empipelori^ ome, atiffe.
Qui ains un poi ert noblement
Vestns et empipelores
De dras de soie, de dras dores. 82*.
On trouve encore dans les dictionnaires modernes drap
pimpelor^ (omd de broderies); cp. aussi le mot
pimpant (recberchö dans sa toilette).
*) L'äditear a mis en but
Glanares lezicographiqnes. 255
Enamerij einpresse, d^sireux (de Tadj. amer),
Qai toos tans est enatnerU
Dealer lasas en chel paTs
Que on apele paradis. 21'^.
Terme aaalogue k enodgri^ encispri^ qui se rencootrent
souvent.
Encrouter (i'J, s^introdoire.
En la Tille nne femme estoit
Que 1i diable« tempestoit
Qui dedens li s'ert encroute», 83*^.
D^rive de croute^ grotte, lat. crypta; donc proprement:
se loger comme dans nne caveme.
Enfournoier^ enfoumer.
Car li sains homs qui u'avoit eure
De boursier, si bleu Temploloit
Que de rien ne Venfoumoioit '). 23^.
U ne mettait pas son or au four, au billon.
Enfrangeli^ fraagö.
• . . les aufflosniereB
D*or et de gemmes bleu ouvrees,
De boutons d'or enfrangeläes, 31^.
Enquitumey melodie.
Cbele doloucs, cfaele enquitume
Le fist gesir par quinze mois. 103**.
Ce mot bizarre vieudrait-il de aegrittidinemf Cp. heingre
(d'oü mcdingre) et engrot, de aeger, aegrotus.
Enreski appliquö ä un champ (voir le passage cite sous
braaille), dans le sens d^ncolte ou dur; probable-
ment de resque, rlclie qui est, selon Diez, TaU.
resche, rösche „harsch, rauh, spröde".
Enroyer (de rote, sillon), mettre sur le chemin; syno-
nyme üavoyer.
>) L'^ditenr a mis ne Ten /oumoioü.
256 I>r. Ang. Scheler
Cbes deux damet bien refirojferenl
En bonne foi et rsToiereiit
A ehe tTOorer qne il qneroit. 76**.
Entaisnier^ synonyme ^encrouter (v. c m.).
Dfes que les poss^^s enrent bu de Feau benie par le
Saint,
Tantoit 8e fa d*iliiec serr^
Tonte la maligne maisnie
Qui dedanB ans fn entoiMi«. 98^.
Entaisoner^ syncopö en entaisnier^ doit venir hnmddia-
tement d^nn mot taüon qui doit avoir existe avec le
Bens de creux, cavitö, et dont taisnüre (auj. tamhre)
est le d^rive. On ram^ne ordinairement taünüre et
tanür^ k tais8onüre^ et ce dernier ä taiasony blaireau;
le sens primaire de tanüre serait ainsi trou du blaireau.
A mon avis, si cette Etymologie est fondee, il faut
admettre un autre subst. taiaon qui expliquerait non-
seulement le verbe tasouner (voy. pL loin), mais aussi
notre entaimier, On trouve du reste dans notre
auteur les mots camel taimüre (p. 120*) employes
pour traduire le latin „sarcina carnis^\
Par Bi gloriense maniere
OUsi (sortit) de la camel taimiere
Cbele sainte ame.
EnteBtL
Tant dUt: Segneur, vons atest^
Que Willebans est entestes
Et qne il est ochis et mort. 108*.
Je ne saisis pas le sens de ce mot, aussi je croirais
bien qu^il faut lire encesUs = incistatus, mis dans
la cista^ coflBre, cercueil.
Entoitier^ sub tecto recipere, h^berger, recueillir.
/Qne Diex les vansist enioitier
En la joie de paradis. 80^.
K*en gloire fust m'ame entoitie. 113^.
Entramis dHre^ transportö de colfere.
Et il les Vit d'ire entramU
Et outragens et arramis. 89*.
L^Editeur a mis: dire au tramisi
Glanures lezioographiqnes. 257
Entumuli^ uns au tombeau.
DesoQS une srche au destre lis,
La fa li rois entumulSs. 58^.
Escauchirer^ 8e rebeller, regimber.
Et apasier voloit celui
Qni e»cauchiroit contre lui. 94*.
Qne chil caitif que tous vees
Qui contre Dien escauchiroient, 98^.
Type latin: ex-calcitrare (p. recalcitrare).
Cp. Phil. Mouskes, 26,918:
Ki contre aignillon escaucire
Tierce foies se blece et mort.
Escruter^ foailler, lat. acrutari,
L'aumosniere revint avant
Que il avoit mont bien devant
Escousse, esquise et eserutee, 53*.
Esglandir (a*)^ se glisser.
Tons sains de membree et de cors
Se»ffland% de l'eglise hors. 51*.
On trouve esglinder dans Roquefort. Quelle est bien
rorigine de ce mot?
Ealochiery voy. efßechir.
Esmauvillier^ exhorter.
Dusc* a ore ni a chelui
Que je n*aie bien conseilli^
Et a bien faire etmauviUie,
Mot curieux ä äclaireir.
Esmier (8*)^ s^amender.
S. Eloi^ arrive au terme de Padolescence, rentre en lui-
mSme:
II pensa qu'il i'etmieroit
Et Sans delai dedieroit
Lui tont a Dien et ame et cors. 20^.
J^estime qu^il y a Ik une erreur de scribe et qu^il faut
soit esnieroit (nettoyer), soit esmiereroit; le mot
Jahrb. f. rom. u. engl. Lit. X. 3. 17
258 ^- ^"S* Seheier
e»merer pmifier» se retroaTe diez ttotee snteur,
appliqnö k Tor, p. 37**, et appliqu^ ii Time,
p. 68^
Esmougonner^ Boquef. esmougnoner^ mutiler, estropier.
On li pefiet eins eelaebier
Lcs ffiains oa Ini €twumg<mner.
Sans donte on d^riy^ de Fanc. adjectif mognon^ estro-
pi^ (fixxy moignon subst.).
Espaeler^ öbmiter, publier.
Quant ne poet plus estre cheles
Et fa pmrtoat etpaele»
Li grans blasmes de che prooroire. 104*«
D^riv^ de patere^ etre oavert, deoouvert, par an ad-
jectif po^^Z/u«?
Espaindrey frapper (cp. empaindre = impingere).
Toat antresi comme on eüet
EtpainU an miex quo on peütt
Une meule dare et marmoire. 88*.
E$panegn%L
U Vit k*en one karetele
Gisoit uns hom eipome^ntet
Et de tont le cora mehagni^ 50*.
„Vidit quemdam claudum carruca vehentem.*^ L^edi-
teur traduit franchement notre mot par Espagnol!
Je n^ai malheureusement pas le moyen de Tex-
pliquer d'une mani^re quelconque si ce n'est par
le passage latin qui se trouve ä cette place.
Eßsiaver^ s'^couler^ en parlant de Teau, puis en gäie-
ral: se retirer.
Et ja 8oit che que la geüst
Li cors tou8 frois et pieche enst
Qae l'ame en iert ja eatiavee, 122 ^
De €8 =• ex, et iave -= aqua.
Fendofle, lat fundibuhunj fronde.
D'une /«ndoße estroit loi^. 85^.
QlanureB lezicographiques. 259
Feaque (goute).
Avenc chel mal meismem^nt
Se miseDt oranqne et goute feaque
Soor lui a desire et a seniestre. 103 \
Goutte^ chez les anciens, avait fini par prendre le sens
genöral de maladie: de Ik les expressions goute
rose, goute crampe, goute felonesse (Epilepsie) etc.
Le mot fesque ne se trouve dans aucun des glos-
saires que j^ai sous la main; la lettre s^oppose k
y Yoir la maladie renseignee par Du Gange sous
le nom de ßcta (Vital, fittd) , k moins de remonter
ä une forme fi^a (cp. lasque de laasus). Au restc,
la rime (senieatre) xvL^ng^<^ ä le prendre pour une
forme alterte de festre^ lequel r^pond parfaitement
k ßstula^ fistule, et pour lequel on trouve aussi
flestre^ fleste. La goute fautre de Rutebeuf est
Sans doute la meme chose ; festre^ feutre, fautre.
Fleche^ adj., du latin flexus.
Genous fleches, enclin le chief
Proia le saint, que ... 92^.
Fuel.
eheste sentense ot bien ent^e
Li saiiiB el fuel de sa pens^e. 28 ^.
Je n^aper^ois aucune explication ötymologique de ce
mot, que je rencontre pour la premiere fois.
Gargeriey terre inculte.
£n bled mua la gargerie. 81 \
Derive de garrige^ qui, ä son tour, r^pond au bas- latin
garica^ terra inculta vel dumis obsita.
Glier^ glisser.
Mais mult coiement se glioit
Jus de son lit. 33*, cp. 45*.
Et sonspirer et larmoyer
Et les larmes des lex glyer, 34^.
De eleres lannes qni glioient
De sef lex. 116*.
17*
260 l>r- Aug. Scheler
C^est le n^erl. gltden^ angL glide^ all. gleiten, II se
pourrait bien que la forme glxsser se soit intro-
duite comme tenne moyen entre glier et ghcier.
Gloe.
Enboes
Ades de tai et de la boe
Qni pissoient de Ini a ghe. 103^.
Moine cantoient et plouroient;
Caotant et ploorant convoioient
Le cors saint parmi le grant voie;
N'espargnoient vauchel ne ghe . . . 124*.
Gloe est une yari^t^ insolite de glu; ä vrai dire
c'est le substantif verbal föminin de gluer. A gloe
est = visqueusement, et dans le second passage
(remarquez la rime vde: gloe)^ il ^quivaat k boue.
Oloete^ gorgee, all. Schlack.
Mais qn'estoit che de tel gloete
Et de tant poure mesarete. 49 ^
n s^agit d^une petite quantitä de vin. D^riv^ de
glutire.
Ilanely kenel^ hener.
A propos de fouilles faitcs pour trouver le corps de
St Quentin, ön lit, p. 73^:
Laes qae liaarinB TaeTre entreprist
Et en sa main le hanel prist
Et il commen^a a crener
La terre et da Kenei Kener . . .
Je pense que dans tous les mots soulignes il faut
remplacer n par un t?: donc havel^ erever^ hevtly
hever^ ou mSme par un u: hauet ^ heuel (= hoiiel,
hoyau), hemr (= houer) et enfin creuer (derive
de croc),
Cp. 75^. Qal des hauiauB et des fossoires
Par Tegiise en toos sens fonoient.
Ibid. Le heoe (heuef) ala mout tost saisir.
La prononciation Iieue devient vraisemblable par la
forme heuve que je trouve un peu plus loin:
Olannres lexicographiques. 261
II busca tant a Ja masiere
De la heuve qa*il le trouva (troua),
Ilarnoiaey bruit, cris, dispute.
A che cri, a chele hamoite. 50^.
Quant li Hains hom oi la noise,
Acoisier vant la grant hamoite
Qoe li abaniers demenoit. 101*.
Ce mot tient-il de hargne (d^oü hargneux) ou d^un verbe
amoisier p. renaisier^ forme intensive wallonne de
naüierf II faut noter, toutefois, que Vh est trait^e
en aspiree dans le premier exemple.
Herichier (se)y se b^risser, dans le sens de se fachen
Landon.
Moni aigrement te courechoit
Et envers ans se hericKoit, 101*.
Lors les convint encainer,
Lors les estnt ensi mener
Comme on maine Tours en landen. 98*.
D^apr^s Höcart, on appelle landon k Yalenciennes une
espfece de grand palonnier (all. Schwengel). Roque-
fort traduit le mot par billot suspendu au cou
des chiens.
Mi (de) en ti (locution).
De mi en ti fn si lancbies
Chis parlemens et ayanchi^s
K'au Saint bome avint la nouvele. 96^.
Le sens est: ces rumeursy colportees de «Fun ä lautre»,
se repandirent assez pour arriver aux oreilles du
Saint.
Mieeriny chetif.
Faisoit de soi grant discipline,
Sa char tint maigre et miaerine. 24^-
Molej parvenue ä moiti^«
Quant la tiercbe nuis fu moxe
£t cautee ot et saumoie
Li sains sa noctumel vegille. 76*.
D^un infinitif moier = mediare^ etre a moitie.
262 ^^' ^^' Sche4er
Moriant
Da Bsint confts qni saintoment
Veaqni tont quo il fa en vie
Saiu fiel et mos moriant vie. 11 1^
QuelquW connatt-il le sens et rorigine de ce mot?
No8tri.
«La gent no8treir> (70^), gentem nostratem.
Notetiy renommee, reputation.
(Vle) Plsine de uUnte netet^
Et de tr^ sainte notei^. 66^.
Forma de notu8^ comme chasteti de castus.
Oelf oeil, dans le sens de bonde dW tonneau. (Le ton-
neau etait)
Totts plains de vin daiques a foe/. 93^.
Orbe, sombre.
Chil qni en chele orbe saison
Chele bele miracle virent 119**.
Froissart dit de möme: «en lieu orbe et sombre».
Oriner^ ezaminer rurine.
Si que 11 fasUien sage,
Chil qni oriner le devoit
En s'orine riens ne veoit. 102^.
Paumele,
Roumainsl trop nons vas anoiant,
Chertes ta teste en Tain debas,
Car trop froide paumde has. 97 \
Je n^ajoate pas foi li la note de Tediteor qui traduit
ainsi: aCar tu bats de Torge qui ne rendra pas de
grain ». — PaumelU signifie bien une espfece d^orge,
mais je crois que Pexpression dont il s^agit est
tiröe plutöt soit du jeu de paume ou du jeu de
la main chaude (qui en effet s^appelait paumele).
Piej piiey piüi.
Pee en eat et dist en oiant. 39*.
Qa*il ot pie et compassion
De fon proisme. 71^.
Glaonrea lexicographiqaes. 263
De pUe et de joie ploara. 77 ^.
Cette repr^sentation du type latin pietatem a lieu de
surprendre; on s'attendait plutöt ä pe6 (cp. cliaste^
pour chasteti); mais la mesure oblige bien a lire
pie. Notre auteur se sert ailleurs de pit^ (30*).
Piere (masc), chauss^e.
Qnant il se fu mis en an piere,
Qoi Boohoarges laissoit arriere. 87**.
Droit par le voie et par le piere, 93*.
Cp. Fangl. pier.
Plentible^ spacieux.
« A che faire iert (la place) assäs plentibU^. 38 ^
PoignueL
Kobscurite fut si grande que les habitanta 4e la vUle
A paines coisissent lor voel
Le giet d'one pierre poigmiel.
Le mot poignuel d^termine-t-il giet ou pierref C^est
auBsi difficile ä dire, qn^ä en expliquer le sens et
la facture« Le texte latin porte ici: „ut nee ad
spatium jacti lapidis prooul contueri po88ent^\
Povre^ pauvre.
Je trouve deux fois cet adjectif en rime avec coffrei
Cbe fu que U doonast aa povret
L'or qui estoit dedenB see coffres. 107*.
Par BiainteB lois widas teB cofree
Pour conseillier caitis et povres, 124^.
Peut-on conclure de cette rime, que la prononciation
povre ötait plus usuelle que pouref JusquHci les
editeurs ont donnö la preference ä cette derni^re
forme, qui d^une part est plus coulante, et d^autre
part s^accorde davantage avec Tangl. poor^ et s^ap-
puie en outre de Tusage suivi dans plusieurs patois.
f^our ma part, ^ la vent4, je n^a} pas encpre d^-
coi^^ert de rime en faveujr de pgur^.
■
■
I
264 I>r* Aug. Scheler
Pugoise.
Qai ne prisa toate la joie
De ehest mande ne les richoises
Le pris de dens po?re8 pu^owes. 75^.
Notre mot se präsente aussi sous la forme puioise:
Sans ancon amenuisement
D*une putoise seulement. 18^.
C^est övidemment le bas-latin pogesia, nom d^une petite
moxmaie de caivre. Yoy. Da Gange et Roquefort
sous poge, L^öditeur s^est fourvoye en expliquaut
le mot par opoignee».
Puirerj offrir.
Et les leskes et les cantiaas
Puiroit k cbians qni ne veoient. 29^.
Roquefort a consign^ ce mot, mais sous la forme pmre
h rinfinitif; forme d^mentie par notre passage.
Mais d^oü putrer peut-il yenir?
Querine^ colfere, irritation.
Qve grans gnerre deüst mo?oir
Entre les rois et grans (sie) ^«mae. 35*.
Hereboneal qni ot querine
EnTers le saint et antre assis. 97^.
Meismement ponr eskiver
Le maatalent et le querine
De che prevost de haute orine. 106'-
C^est une simple modification de corine (cp. quemander
p. comander) et n'a rien a faire avec querinuma
alleguä par Töditeur. — De lä le verbe queriner^
prendre en harne:
Qui moat le saint conf^ haoit
Et querinoit. 93 b.
Raidir (jaillir), raidon^ raüre.
Tant deschira latens le eors
Qne des entraüles raidiet fors
Li Sans par le bonche cheli. 54 \
C^est une Tarietä, non mentionn^e, de raierj latin ra-^
diare; le maintien du d radical est digne de note.
Glanures lezicographiqaes. 265
N0U8 le retrouvons dans le subst. raidon k la
p. Al\
Qae li vens ja sans oontredit
Faisolt aler les grana raidons
De la flambe et les yis carbons
Soiir regli«e et soar son moQBtier.
Raidon est evidemment k tirer de radius. Le mot n^a
rien k faire ni avec rade (rapidus), ni avec randon
ou randir que notre auteur emploie p. 84^; c^est
bien an äquivalent de rayon^ cp. Roman de la
Violette, p. 142:
Li Sans Termans ki si fa caos
LorB ist des cors k grant raisdon,
(Ij8 dans raisdon est öpenthötique.) Francisque Michel
traduit erronement ce mot par roideur^ et Burguy
se trompe de son cöte, en Fidentifiant avec randon;
ce demier ne s^est pas aperen que le second vers
du passage cito du Roman de la Violette et re-
cueilli par Burguy, est suivi de celui-ci:
Doat Yinrent Saisne de randon.
Raidir et raidon proc&dent directement de la forme
raitj comme laidir de lait^ tandis que la dentale
syncop^e dans raüre (rayon) que je trouve p. 70^
(Ou del soleil naistre raiere)^ accuse pour primitif
la forme rai.
Raplaidier^ defendre, proteger.
N'aToit a l'autre fois aidies
Ne delivr^s ne raplaidies
Les prisonniers. 87^.
Par ta doa^our soient aidie
Et soustena et raplaidie
Contre les felons anemis. 118*.
Refrigere, rafraichissement, au figurä: soulagement.
Pour le refrigert de s*ame. 107*.
..'.... Et m*ame
^ Trai hors de la corporel lame
Et de eheste mortel misere
Et met en lieu de refrigere. 119^.
266 ^* ^^S* Scheler
Remorer^ arrSter, retenir, lat. remorari.
Ne le (1. nel) remonm sa conscienche. 106^.
(Sa conscience ne Ten aurait pas däoume.)
Rii8.
Tant fist c'k one liae yint
Pr^ de Compiegne et vit nn nV« . . .
£1 ries qa*U tU biel vaut desoeodre. 100^.
Roquefort dornte ce mot avec la aignificatioii de ierre
en fliehe et inculte; Corblet traduit de meme. Je
penae que cette interpr^tation eat jusie; cependant
je ferai remarquer que T^pitb^te bid et la circon-
Btauce que plus loin il est queslion d^un grand et
fort Doyer plantö dans oe rÜMj fönt supposer que
racception du mot doit s^Stre äargie en celle de
verger. Quant ä T^tymologie. il est probable que
le mot reponde ä TaU. ried^ rUt^ maraia, lande.
Ronchiery ronfler.
Samblant faifloit qn'il se couchast
Et qa*il dormist oa qa*il ronchaH,
Peut-dtre faut-il lire rouchaM^ car Roquefort donne
rouchier^ forme plus plausible, et qui me semble
venir du latin raucusn
Rouegnier, tonsurer, ^ roögner (d'oü rogner). De
roondj rond.
L'abit secaler li tolirent,
Estre Bon gre [le] rouegnierent ,
Et comme dero rapareUlereot. 66**.
Rubatij terres incultes.
£n des rubctns moat loins irai,
Mourrai entre bestes sauvages. 75^.
Derive de rubua^ ronce.
Saleter^ sautiller, dimin« de salir.
II se leva et maintenant
Ala trepant et acUetant, 52*.
Saaier^ lat satiare.
Qa*en la contree des archangles
Fust Boiiea del pain des aogtos. 31^.
Glannres lezicographiques. 267
Selllier^ 6ire altera.
As BeUoiMy as fameleus
Ab enfers (infirines) en cartre gisaos. 36^.
Seltans ne satisfait pas ä la mesure, et je ne doute aucu-
nement que le manuscrit porte seelans; cp. p. 49*:
As seillans donner h boire. Silier, avoir soif,
forme analogne ä fameiller^ se rencontre auesi dans
Jean de Cond^ Dit de rEntendement, 565.
Sensney synode.
. . . Qne li rois
Fiat a Orliens assambler serune
De tons les prelas de son regne. 62*^.
La bonne forme est aesne^ d'oü senne; le type i'^'^"^®^**
est eidnus p. ain^dua (synodus); cp. de rittnay refna^
fr. remßj rene.
Serre, ordre (du lat. aeries).
Che que chi est escrit en aerre, 109^.
Dnsqne chi ai de ma matere
SieTi le droit ordre et le wrre. 111^.
Repairier real a ma matere
Dont je laissal ore la aerre >). 114^.
Qoi toot Tanroit dire et retraire
Les Mens qn'il fist et mettre en aerre. G4^.
SiB^ sdant ou siöge, du latin aeasua.
Lors commanda li sains confts
K'asise fast chele en sen s^s. 84^.
Sis^ satietö.
Pour son aia faire, 121^, c.-ä.-d. pour la satisfaire. Le
subst. his^ omis dans les dictionnaires, parait cinq
ä six fois dans les poesies des Conde (voy. mon
ed., t. I, p. 424), surtout dans la locution son
sis = son soül. Notez encore, chez notrc auteur,
p. 101%
Ponr che qull t*ont escommeü
En grant ire, t'en aesferoü
') On a imprime ici aeure.
268 ]>. Aug. Schder
Moos aurions ici le verbe Besfaire = satisfM^ere, ä
moins qu^il ne faillc lire, comme je le soupponne,
ten (= ton) eis fercd,
Simefnßfit,
Voy. la citation sous baute en coroie. Je ne devine pas
le sens pr^cis de ce mot, et je ne puis soupponner
non plus une erreur de lecture.
Souffraindre^ employö au sens neutre de faire defaut,
n^a pas encore 6ti remarqud que je sache.
Si bien meublee de tous biens
Qa*U nH Bot^agnoii nule riens. 38*.
Car il quidoit qu'il (le yin) 9ouffrain»ia
Et que il pas ne sonffesist. 49^.
. . . Diu« , qni (» a qai) nns bien ne $ou/raini. Ibid.
C^est le latin sufringere^ retrancher, dont le participe
mfractus a donne 80ufra%te^ manque, disette, d^oü
Fadj. aoufraitew (auj. aauffreteuai) = qui est dang le
besoin. Cp. la mSme mötaphore dans disette de
düsectw; et Fall, sich etwas abbrechen^ se laisser
manquer de qqch.
Soulloit^ souci.
Representation tout aussi curieuse que correcte du la-
tin aollicitum^ aolic^tum.
Lore fa li sains en grant aouUoit
Si comme ades estre soloit
Poor cel cas. 62 \
On aurait tort de rapporter la forme souci ä sollicitum<^
en supposant Tavancement de raccent tonique (1^
type etant soVdtum); souci n^est que le substantif
verbal du verbe soucier (cp. les subst. otri^ detrij
de otrievj detrner).
Tambre^ nom d^une maladie.
Dies Tot fern d'nne grief tambre
Qui l'enbrasoit par tout le cors. 107*.
De tabes^i d^oü viendrait d'abord une forme simplement
Glannres lezioographiqaes. 269
nasalisöe tarnbe^ puis tambre (cp. tristre pour
trüte).
Tangonner, invectiver, provoquer.
De tant con plas le vit paisible . . .
De tant plus et plus tangonnoU
Le Saint homme et aguillonnoit
D^aspres mos et de dis felons. 94*.
Geis &it penser au tanganare => interpellare, du bas
latin^ Yoy. Du Gange.
Tasouner^ enfermer, inhumer. G'est le simple du verbe
entaisfiter mentionnö plus haut.
Mesires sains Elois troava
Son cors et bien le toBouna
Eu UD tant riche monument. 79 \
Tenebrir^ faire obscur.
Lors de rechief a tenebri
Quant la elart^s s'esTanni. 77*.
Tinguire = tegurium, voy. Du Gange.
La tombe samt Deniae on?ra
A Paris, bei s'en entremist;
Sour meisme le marbre mist
Un Hnffuire asses riche el bei
(J'apel tinguire apentlchel). 58*.
Gp. p. 79% oü il s^agit ^galement d^un tombeau:
Sour Ini mist un bei tegument.
Tremaire ^ tremblant.
Lors apr^ che ne tarja gaires
Qne li sains hom fn tons tremairei;
Lors li sonprist une frichons. 113^.
Triolaine^ jeüne de trois jours.
Quant fait ayoit la triolaine
Deus fois ou trois en la quinsaine, 89*.
Volentiers et devotement
Paracompli la triolaine
De sa geune triduaine • . •
Che di je pour chiaus ensegnier
Qtti ne streut qn'est tridelaine
Ne qn'est geöne triduaire (1. triduaine). 125^.
270 ^- Aug. Seheier
Roquefort donne le mot trudaine et le tradnit par allees,
venues, peines, soins, en sc fondant sur on pas-
sage de Grautier de Coinsi oü triolaines rime avec
paines. TL v^j a pas de deute que dans ce pas-
sage de Gautier («De geüues, de triolaines») le
mot ait le m£me seus que chez notre auteur.
Viakeua,
Fei, engr^s et contralieas
ViskeuM^ peirien, injarieos. 93^.
Le texte latin porte ici: vir infaustos mmiumque pro-
tervae mentis ac segnia.
Cette application figuree de visqueux m'a firappe; se
rapporte-t-elle au vücus = glu, appät de Piaute
(yiscus merus est blanditia vestra) et notre adjecüf
doit-il Stre interpröte par ainsidieux^ perfide?»
Vislicier. A propos de la d^livrance miraculeuse des
prisonniers, le poete s^exprime (p. 88^): .
Et tont li cep deskevilli^
Et li carken desTierooUi^
Qni de tontes pars vislteoient
Chiaufl qai en la cartre gisoieDt.
Je ne me rends pas compte de la valeur de ce mot,
qui pourrait bieu Stre altör& Je ne puis admettre
la traduction avilir donnee en note par Föditeur.
Viutoier^ injurier, outrager.
(Li ahaniers) mout TesproTa
De 8a parole et viutoia.
Proc^de directement du subst. viuti = vilti^ g^s*
siferetö.
Voucher^ faire vobu.
Car il, pais ten proposement
Ne poifl le jour qa*il le voucAa,
II n*eD meDJa ne n*atoacha. 45*.
Vouchery qui d'habitude a le sens d^appeler, assigner
en justice, et qui vient de vocare^ signifie ici £ure
Yoeu. Cette acception d^coule-t-elle de Tid^e de
Glanares leztcographiqnes. 271
rinvocation de Dieu qai accompagne le voeu, ou de
Tid^e de garantir, se faire fort, ^galement attachee
par fois ä vocher ou voucher (angl. vottch)?
«Taurais pu allonger ma liste d'un certain nombre
de mots qui se presentaient bien k moi pour la premi^re
fois, mais qui au fond ne sont que du franpais de circon-
stance, trahissant la clergie de Pauteur et n'offrant aucune
difiScultä pour la signification; tels sont delubrey nequisse^
genera88e, sodal et semblables.
Bruxelles, avril 1869.
Dr. Aug. Scheler.
272 Hermann Kniut
Ein Beitrag zur Kenntniss der Escorial-
bibliothek.
(Schlafs.)
Spanische Literatur.
üeberMtzunffen,
Secretum Secretorum.
Fragen wir nun nach den lateinischen Drucken des
Buches, so existieren nach Hain, Repertor. bibliogr., Stutt-
gart, 1826. Vol. I. P. 1. 1779*— 1782 vier Ausgaben aus
dem 15. Jahrh., von denen eine sich als bei Ther Hoemen
(in Coln) herausgekommen ankündigt, während die drei
andern s. 1. et a. erschienen sind. Von einer dieser letz-
teren hat Kausler a. a. O. S. 295, Anm. 1 es wahrschein-
lich gemacht, dafs sie aus der Typographia Mich. Gryff
ReutUngensis hervorgegangen. Diesen Ausgaben ist noch
eine vierte wesentlich gekürzte in einem Sammelwerke
hinzuzufügen, welches weder die Seiten, noch die Jahres-
zahl, noch den Namen des Druckers oder den des Druck-
ortes angibt, doch sagt der Catalog des britischen
Museums das Buch sei im Jahre 1485 zu Löwen heraus-
gekommen. Hier begegnen wir, da fol. 1 ein weifses
Blatt ist, von fol. 2r. — fol. 23 v. dem Secretum, welches
fol. 2v. so angekündigt wird: „Incipit liber qui dicitur
secreta secretorum qui liber tractat de regimine cuius-
libet hominis quem librum scripsit Aristotiles ad Alexan-
drum discipulum suum^\ Es ist dies ein Abrifs des
grofseren Werkes, das ebenfalls zusammen mit sechs an-
deren, aber von jener der Lowener Ausgabe verschiede-
nen Tractaten 1501 in Bologna erschien (Nach Fabricius,
Biblioth. graeca ed. Harles, IH, 283 ebendas. 1516 wieder-
aufgelegt.) Eine mit dieser, wie ich glaube versichern zu
können, ganz gleiche Ausgabe kam 1520 in Paris heraus.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 273
Die erstere zählt fol. 1 r. die sieben verschiedenen, im
Buche enthaltenen Schriften auf, unter welchen als die
erste, unser Werk so bezeichnet wird: „Aristotelis phi-
losophorum mazimi secretum seoretorum ad Alexandrum
De regum regimine: De sanitatis conseryatione: De phy-
8ionomia^\ und schliefst fol. 36 r. Sp. 2 folgendermaTsen:
„Explicit septisegmentatum opus ab Alexandro Achillino
ambas ordinarias et philosophiae et medicinae theorice
publice docente: ut non amplius in tenebris latitaret edi-
tus. Et impressus Bononiae impensis Benedicti Rectoris
Anno dni 1501, 26 octob. lUustrissimo Joanne Qcdo
Bentiuolo reipub. bononiensis habenas foeliciter mode-
rante/^ Der Pariser Druck gibt als Titel fol. 1 r. Se-
creta Secretorum Aristotelis (von fol. II. — fol. LVIU),
ferner foL 114 v. die so eben aus der Bologner Aus-
gabe angeführte Notiz, natürlich unter Aenderung des
letzten Theils in: Et impressus Parisiis Anno domini
1520 und endlich fol. 115 r. dieselbe Liste der sieben
Werke, welche den Inhalt des Buches bilden. Beide Aus-
gaben enthalten an einigen Stellen Sätze, welche sich in
der Escorialübersetzung, mit der sie im Uebrigen genau
übereinstimmen, nicht finden.
Bevor jedoch diese zuletzt besprochenen lateinischen
Uebertragungen im Drucke erschienen, waren schon nach
Brunet, Manuel du libraire I, 471 vier franzosische in dem
Zeiträume von 1484 oder 1485 — 1497 herausgegeben wor-
den, die letzte derselben bei Anthoine Verard. Paris,
1497. Ueber die auf Pergament gedruckten Exemplare
dieser Ausgabe vgl. [Van Praet] Catalogue des livres
imprim^s sur väin de la biblioth^que du roi. Paris, 1822.
Thl. II, S. 61 fg. Den beiden hier erwähnten Exemplaren
in Paris und Genf ist noch ein drittes im Besitze des
britischen Museums hinzuzufügen. In diesem letztem,
das in rothen Sammt gebunden, ist der auf der Rückseite
des Titels befindliche Holzschnitt sorgfältig ausgemalt
worden. Diese Uebersetzung ist, aufserdem dafs sie die
astrologischen Bemerkungen und die neun Recepte nicht
gibt, nicht so vollständig wie die vorhererwähnten
lateinischen Texte und kündigt sich als im Interesse
J«brb. f. roiB. u. engl. Lit. X. 3. J^g
274 Herauum Knntt
Karls VIII. gemacht an. Denn es heilst, indem der ein-
leitende Brief Philipps an Guido wegf allt, gleich in den
ersten Zeilen: „je qni suis semiteur dn dict seigneor
Charles VIII. de ce nom a sa louenge et honnenr ay mis
peine et entente d^aequerir le liure de bonnes moenrs au
gouuemement ^\
Ob spater andere fransosiscbe Uebersetzungen er-
schienen, ist mir nicht bekannt; doch ist nicht wahr-
scheinlich, das Buch werde so schnell von seinem An*
sehen verloren haben , dals nicht neue Ausgaben nothig
gewprden.
In Deutschland, wie S. 172 angegeben, sind solche noch
aus dem 16., iu Italien aus dem IG. und 17., in England seibat
aus dem Anfang des 18. Jahrb. nachweisbar. So kam eine
italienische Uebersetzung — und zwar £itti nuofBomente
volgari por Giovanni Manente — 1&38 in Venedig her-
aus und wurde ebendaselbst 1669 wieder aufgelegt Vgl
Fabricius, Bibl. graeca ed. Harles III, 8. 371. Eine eng-
lische Uebersetzung erschien sogar noch zu Anfang des
vorigen Jahrhunderts inLondcm beiMalwyn. Der Buch-
händler gibt in der Vorrede an, das Werk ^'being a long
time since (as far as I can find) to be found only in a
somewhat barbarous Latin Translation or in an English Ab-
straet but sorrily translated into now obsolete Lianguage^,
S. IV. Dieser Auszug, in die Hände eines ^^lovers of
Mankind'^ gefallen, habe denselben veranlalst nicht zu
ruhen, ^^till he had with some Trouble and Charge got
as near the foiyitain as he could, viz. the Latin Edition
of Paris 1520, the English printed at London 1572^ he
found to be out of Print, and that the Latin was not to
be bought or seen (as far as he could find) anywhere
but in the Bodleian Library at Oxford, and with one
Gentleman in London who was pleased to give him the
perusal of it; by which he had not only the means to
supply his Abstract, which was not compleat but to see
with how little Judg^nent the old English Grapho-Ghymiat
had attempted to separate ihe Qointessence of Aristotle'a
Instructions to Alexander leaving out some things very
inaterial and pntting in otbers not much to the puipose.
Bio Beitrag xnr Kenntnift der Eecorialbibliothek. 275
and eyen miasing the tme sense of the Author in* diyero
place8^\ S. V. Daher entschlola er sich ^to make a new
Translation and Abstract*\ der ^of the greateat Ad-
yantage to whatsoeyer Prince and People in general"
(S. y) sein würde, wenn jener die Regierungs-, dieses
die Gesundheitsregeln des Buches befolgen würde. Und
hatte er alle ihm hier gegebenen Vorschriften gehalten,
^'I will be bold to say, Alezander might in all pro-
bability haye died an aged and lamented Goyemour of
happy Subjects and any other Prince may liye the desire
of a HealAy and Blessed People ^\ S. vi. Manches aus
Furcht yor Mifsbrauch zu ^' abstruse'^ Gescluriebene sei
hier ausgelassen worden. Wie diese Erklärung zeigt,
haben wir es also nur mit einem Auszuge zu thun, der,
das sei hier noch bemerkt, die auf Astrologie gegründe-
ten Ansichten , die yerschiedenen Becepte u. s. w. nicht
mittheilt. Doch ist er weit entfernt, alle medicinischen
Rathschlage des Buches zu yerwerfen, yielmehr ^^For a
Confinnation of the profitable nse of Yomiting, the
Translator thinks fit to add the following Obseryations'^
(S. Lxy) , welche sich auf yon Lord Cambden , the late
fiunous Dr. Rugely und Kaiser Aurelian beobachtete Ge-
sundheitsregeln beziehen, die ihren AbschluTs in dem
Satze finden: ^And to conclude, we find Yomiting re-
commanded, Ecdesiasticus, Chi^.31, Ver. 21 : If thou hast
been forced to eat, go forth, yomit, and thou shaU haye
rest'\
Nachdem wir so einen Beitrag zur Geschichte des
Buches geliefert, wollen wir jetzt eine genaue Analyse
des Inhalts der Escorialübersetzung geben.
Das Buch beginnt mit einem Briefe, welchen dem
,, Guido ^) yaron noble de la ciudat de Valencia alabado
^) Ueber diesen Qoido epricht JonrdAin Recherebes enr lea tra-
dactione d^Aristote, Parii 1843, S. 147 folgende VenniUhoDg ana:
«Guido ne lerait-il paa le prilat d^gn^ p«r U leltre initiale G, dane
une Charte de yente faite par Harn, conn^table de TrlpoU, auz Hospi-
taiiere qoi porte la date de 1204?» Dagegen spricht nicht die Er-
wähnung des Buches in der Disciplina clericalis, denn Petrus Alfontns
18*
276 Hermann Knnst
princep Phelip muy chico de los suos Ictrados enuya^\
fol. 254 r. Der Letztere, welcher in seinem Herrn die in
den einzelnen Heiligen des Alt. Testaments hervortreten-
den Tugenden vereinigt sieht, sagt dafs „como 70 fiiese con
uos cerca de Antiochia^^ (fol. 254 v.), das Bnch gefunden
worden sei. Von dieser ,,piedra muy preciada de la
filosofia^^ heifst es: ,,plazio a ura senyoria que se transla-
tase de la lengua de Arabia ') en lengua latina^'*), fol.
254 V. Daher übersetzte Philipp es: „de romance arabico
en latin "), fol. 254 y. Aristoteles habe das Buch, das
der Uebersetzer, doch sieht man nicht recht wie, in
10 Tractate der leichteren Uebersicht wegen getheilt, auf
Bitten Alexanders verfafst, aber um die Geheimnisse nicht
Allen zu verrathen, sich einer dunklen Ausdrucksweise
bedient. Sodann wird ein Inhaltsverzeichuiiis von 75 Ca-
piteln gegeben, welche Eintheilung jedoch die Hand-
schrift selbst nicht streng einhält. * In den lateinischen
Drucken von 1501 und 1520 begegnen wir derselben
Unregelmäfsigkeit, denn, während die Capitelangabe deren
84 aufzählt, sind in den Büchern selbst viel mehr be-
zeichnet Auffallend ist, dafs nach allen drei Verzeich-
nissen auf das Capitel über die Physiognomie, das letzte
des ganzen Werkes, noch zwei oder drei folgen sollten,
in der spanischen Handschrift: „De la iusti^ia — De los
bienes que naxen de iusti^ia — De la ley del rey^\ fol.
253 V., in den lateinischen Ausgaben: „De iusticia et de
bonis que sequuntur ex eo — De circulo et exemplo
iusticiae^\ Der lateinische Text stellt, um das noch zu
erwähnen, nach den Lehren über die Eigenschaften der
Steine und Pflanzen ein eigenes in der Inhaltsübersicht
nicht erwähntes Capitel: De justicia et ejus commenda-
könnte auch eine andere Recension als die lateinische benutzt haben,
wohl aber deS: Umstand, dafs im 12. Jahrb. Pierre de Vemon, der
schwerlich nach einem andern als lateinischen Texte sein Gedicht ab-
fafste, schon einen solchen gekannt haben mofs.
>) Handschrift: de la lengna latina de Arabia.
*) Pariser Ausgabe von 1520, fol. IIt.: ot transferretnr de lingoa
arablca in latinam.
*) Pariser Ausgabe von 1520, fol. IIt.: de arabico idiomate in
latinum.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 277
tione (aach in der franzosischen Uebersetzung von 1497,
obwohl nicht ganz in Uebereinsiimmung mit dem latei-
nischen Texte, vorhanden: „De la forme et mani^re de
justice ^^), von welchem die spanische Uebersetzung nur
wenige Sätze bringt. Der von Kausler benutzte lateinische
Druck hat vierundsiebzig vgl. a. a. O. S. 330, der von
Hofmann erwähnte zweiundsiebzig Capitel. Vgl. Sitzungs-
berichte der bayer. Akademie, 1867. U, Heft 1, S. 169, Note.
Nach der ersten Einleitung, welche übrigens in vie-
len Manuscripten fehlt, und welche auch die französische
Uebersetzung von 1497 und die englische von 1702 weg-
lafst, kommen wir an folgenden Prolog:
„Del proemio de vn doctor alabando ad Aristoti-
les^^ >). Der Verfasser beginnt: „Dios todo poderoso
guarde el nuestro rey et guarde la gloria. de los credien-
tes et confirme el su regno pora defender la ley diuinal
suya et la faga durar pora ezal^ar la onor et gloria de
los buenos, yo su sieruo siguient el mandamiento a mi
comendado atorgue et di la obra pora demandar las
buenas costumbres et pora el regimiento de la senyoria
el quäl libro es clamado secreto de los secretos el quäl
conponio Aristotiles, princep de los filosofos, fiUo de
Nicomato [fol. 256 v.] . . . et conpoiuolo al su discipulo
grant enperador Alexandre, fillo de Filipp, qui fue rey de
los Grriegos, el quäl Alexandre dizen qne crebo dos euer-
nos, et aquestos dos cuemos fueron el regno de Persia et el
regno de Media los quales el gano del rey Dario .^^ fol. 257 r.
So weise sei Aristoteles gewesen, dafs „muytos de los philo-
sofos^' ihn zu denPropheten gerechnet, dafs die altenBucher
der Griechen behaupten, Gott habe dem Aristoteles seinen
Engel gesandt, welcher ihm gesagt: „mayorment te da-
mare angel que no onbre^\ und „es una opinion dubdosa
la quäl afirma que el puya al ^elo ardient en colupna
de fuego^\ fol. 257 r. So lange Aristoteles gelebt, „fiie
sano Alexandre por la guarda de sano consello et por
1) Da die Capitel&berschriften dem gröfseren Theile nach aus dem
Inhaltoverzeichnisse fol. 255 v — 256 v. haben genommen werden müssen,
weil sie im Buche selbst fehlen, so ist bei Anführung derselben nicht
Auf die Handschrift yer wiesen worden.
278 HenDMB Kirnst
aquesto Alexandre subiugo asi las oindades et viaAo et
gano todos los regnos^ fol. 257 r. Aristoteles schrieb
auch viele Briefe, so eine Antwort auf folgendes Schrei-
ben des Alezander in Betreff einer beabsichtigten sehr
summarischen konigh Regienmgsmalsregel 2 ^O doctor,
noble gouemador de insticia, yo dedaro a la tu sanieza
qne 70 falle en tierra de los Persanos vnas gentes
abastantes de razon et de entendiroiento traspassable,
estudiantes en senyorearse sobre los otros et mas ganar
el regno, por la qnal razon nos auemos ordenado et
propnesto de matar los a todos, porque, lo qne te pa-
resfe sobre aquesto^ declara nos lo por tos letnis". foL
267 ▼. Aristoteles aber erwidert kurz: „O Alexandre, si
tn pnedes mudar el ayre de aquesta tierra et el agoa et
la ordenacion de las ^iudades, aqnella ora cnmple tu
nolontat, et si aqnesto no pnedes fer, ensenjorate sobre
eUos con buenas obras, et hnyr los as mansament; ü
aquesto fitras ^ anras speran9a qne oon la aynda de Dios
todos seran a tn iusmesos et a tn nohmtat, et por la
amor qne auran en tu, ensen^oriar te as de ellos mans-
sament et simple '\ foL 257 ▼. Alexander befolgt deo
Rath und „los Persianos eran mas obedientes al imperio
et al senyorio de Alixandre que todas las otras na-
ciones ". fol. 258 r.
,,Del prologo de Johan el quäl traslato el fibro^
handelt „de como Johan componedor de la present obra
trobo aquesti libro^\ fol. 258 r. Dieser „niuy Sanyo
inteiprectador de las lenguas*' erzahlt, wie er ausging das
Buch zu suchen, welches er endlich in dem Sonnen-
tempel — ein solcher hier Termuthlich genannt in Hb'*
deutung auf den so berühmten in Heliopolis — fand, und
„translatelo primerament de lengpia griega en caldea et
de la caldea en arabica^' ^). fol. 258 r. Hieran sehlieTst
>) Pariser Antgabe Ton 1590, fol. V ▼. tnuutiüi ipsom primo <1«
Itngua graeca in romanam deinde in arabicam. Nach dem Bpanifchen
Texte yerhlelte sieh die Sache also der Art, dafs aanaehft Johann,
welchen beilaofig bemerikt der latein. Druck als „fillns Patrieii** be-
xcichnet, das Buch aa$ dem Griechischen ins ChaldUsehe und aus diesev
ins Arabische, nachher aber Philipp das Bndi aas der leiiteren Sprach«
Ein Beitrag zar KenntnUls der Escorialbibliothek. 279
sich unmittelbar die UebersetzuBg des Buches, in welchem
Arietoteies in Form eines Briefes auf Alexanders Bitte,
welcher in den Eingangsworten gedacht wird, seine ge-
heime Weisheit niederlegt Wegen dieser Einkleidung
der Sache hat das Secretum auch neben dem zweiten
Titel: „De regimine principum'\ noch den einer „Epistola
Aristotelis ad Alexandrum '\ YgL Panzer ann. typ. I,
336, Nr. 447. Jedoch ist dabei wohl zu berücksichtigen,
dab der letztere Titel auch der Titel eines Auszugs aus
dem Secretum ist, welcher genauer so lautet: ^Aristote-
lis ad Alexandrum de sanitate tuenda epistola^' '), entlehnt
int Lateinlache übeneftit Iwbe. Damit stimmen die meisten latainif chen
Handschriften, so Nr. 6398 der groisen Pariser Bibliothek, fol. 163 r.
Sp. 1: ^»transtali ipsum primero de graeca lingna in caldaicam et de
hac in nmbicnm ". Diese Reihenfolge der Cebersetsnngen scheint auch
Fabficitts nach Michael Wander ansuneiimen. Vgl. Bibiioth. graeca ed.
Haries, m, S. 264, Anm. Dagegen drückt sich Porsdad de las
Poridades» die andere Becension des Werkes, so ans: „a trasladarlo
de lengnaje de gentilss en latin e de latin en arauigo". L-III-2,
fol. 2 r. Am Weitläufigsten wird die Sache jedenfalls von dem oben
genannten John Shirley dargestellt, indem er meint i das Bach sei
übertragen worden „oat of the literai langnage of Caldee into Bbrewe,
ont of Ebrewe into Greke, ont of Greke inlo Arabesk, ont of Ebrajeke
into Latyne, ont of Latine into Frenssh and ont of Frenssh now it is
translated into onr reude volgaries moders tonge*'. Vgl. Nr. 5467,
fol. 216 r. der Aditional maooscripts of the British Mdsenm acqnired
in the years 1783—1835. Vgl. aneh die S. 164 gegebene Notiz des ita-
lienischen ICannscripts im Besitse der Pariser Bibliothek. Wie es sieb
nnn in Wahrheit mit den Uebersetzungen yerhalten, wird wohl nie
mit unbedingter Sicherheit festgestellt werden können. Nur so Tiel
scheint gewifs, dafs das Gmndwerk, wenn anders, was kaum ansn-
nehmsn, Hammer es nicht falschlich ans arabischen Quellen entspringen
lafst, in arabischer Sprache geschrieben» da£8 es ans dieser ins He-
bräische, und dann ins Lateinische nnd ans diesem letztem in die ver-
schiedenen neueren Sprachen übertragen worden. Sehr wahrscheinlich
ist das frühere Vorhandensein einer griechischen, weniger das einer
chaldäischen Uebersetznng, wenn auch die Möglichkeit der Existenz
einer solchen dnrobaos nicht in Abrede zu stellen ist.
1) Das britische Museum, das ich allein berücksichtigen kann, be-
sitzt Ton dieser Schrift zehn, theils aus dem riersehnten, theils ans
dem fünfzehnten Jahrhundert stammende Haadschrifleo: in der Sloane
Collection zwei Exemplare: Cod. 382, art. 17, fol. 123 r. — fol. 124 r.
Cod. 420, art. 20, fol. 180 r. -> fol. 183 r. -- in der Harletan BibUo-
280 Hermann Knust
aus den Kapiteln: De regimine sanitatis und De. bis qaae
macerant corpus. Nach dem in einigen Handschriften die-
sem Auszuge vorangehenden Briefe an eine Königin Ton
Spanien zu schliefsen (vgl. Nr. 360, fol. 47 v. Sp. 1 der
Biblioth. Bumeiana im britischen Museum), verfertigte
diese Epistola auf den Wunsch jener Fürstin, ihr einige
Vorschriften mitzutheilen, wie sie sich eine gute Gesund-
heit erhalten könne, ein spanischer Arzt Johannes. Dieser
Johannes Hispalensis oder Hispanus ist in der Thai
oft mit dem Johannes der zweiten Einleitung des Secre-
tum verwechselt worden, wie schon Kausler vermuthete.
Vgl. Kausler, Denkmäler altniederl. Sprache und Litera-
tur, S. 293. Endlich ist noch eines vierten Titels : „Liber
moralium^^ mit oder ohne Zusatz von De regimine prin-
cipum zu gedenken. Vgl. Haenel, Catal. Sp. 462. Ebert,
Beschreibung der Dresdener Bibliothek, S. 256 , Nr. 78.
Lat Druck von 1520, fol. 115 r. Ob dem einmal vor-
kommenden spanischen Titel: „Libro de los ensenna-
mientos y castigos que Aristoteles enbio a Alixandre**
(vgl. Cod. h-in-1, fol. 75 r. der Escorialbibl.) ein latei-
nischer entspricht, habe, ich nicht feststellen können.
Ibek drei Exemplare: Cod. 978, art. 11, foU 80 r. Sp. 1 — fol. 21 r.
8p. 2. Cod. 2658, art 23, fol. 194 r. — fol. 195 r. Cod. 3719, art 6,
fol. 31 T. 8p. 2 — fol. 32 Y. Sp. 2. — in der Amadel BibUothek drei
Bzemplare: Cod. 123, fol. 71 y. — 73 r. Cod. 185, fol. 1 r.— fol. 2 t.
Cod. 459, fol. 69 y. Sp. l^fol. 70 r. Sp. 2. ^ in der Bamey Biblio-
thek awei Exemplare : Cod. 350, S. 262, Sp. 1 ->S. 363, Sp. 2. Cod.
860, fol. 47 Y. Sp. 2 — fol. 52 y. Sp. 2.
Von diesen Handschriften geben nur einige den vor der EpiitoU
befindlichen, an eine ungenannte spanische Kontgin Yon Johannes
Hispalensis gerichteten Brief, dessen Anfang Jourdain, Becherches snr
les traduotions latines d'Aristote, S. 117 mittheilt Hierbei sei jedoch
bemerkt, dafs es scheint, Jourdain Yereine in der Person des Jobannei
zwei Yerschiedene Persönlichkeiten, denn die in den beiden Yon iluB
angeführten Stellen des Nieolans Antonius (Biblioth. Yet tom. J, p. 486;
tom. II, p. 370) genannten Johannes HispaL sind streng su scheiden.
Welcher Yon den beiden, ob der Erzbischof oder der Johannes Hispa-
lensis, dessen LebensYerhältnisse gänzlich unbekannt sind, die Epistola
geschrieben, muTs ich dahingestellt sein lassen « da mir die fon Joor-
^ daln a. a. O. S. 115 angeführten Werke, welche übrigens sich für den
tmbekannten Johannes enUcheiden, nicht alle zur Hand sind.
Ein Beitrag zur Eenntnirs der Escorialbibliothek. 281
„RespuesU de Aristotiles ad Alexandre/^ In dieser
Antwort, welche also genauer das eigentliche Buch
bildet, erklärt der Philosoph dem Konige zunächst, dafs
es ihm wegen seines Alters unmöglich sei, zu ihm zu
kommen; er wolle ihm aber mittheilen, was er zu wissen
ihm den Wunsch ausgesprochen, jedoch müsse das ge-
schehen, „por enxienplos scuros et por senyales, car yo
temo muyto que aquesti libro uenga en magnos de los
infieles ^\ fol. 259 r. Hieran reihen sich noch einige Bath-
schläge über das Verhalten der Konige ihren Unterthanen
gegenüber.
„De las maneras de los reyes auaros et largos.^'
Die Konige werden, je nachdem sie freigebig oder geizig
in Bezug auf sich selbst oder auf ihre Unterthanen sind,
dassificiert und vor Geiz und Verschwendung als zwei
gleich zu vermeidenden Lastern gewarnt Der Konig
soUe sich hüten Unwürdigen Gaben zu spenden, wohl
aber in Zeiten der Noth seinen Unterthanen beistehen.
Schon Hermogenes empfehle dem Herrscher „que se
abstiene de los aueres et possessiones de aus 8ubdictos^\
fol. 261 r. Denn, wenn derselbe seine Unterthanen be-
raube, sei dies der Verfall seines Reichs.
„De la doctrina de Aristoteles et de sus virtudes et
de sus pecados.^' Die Lehre besteht besonders in ,^gualar-
donar aquellos que mere^en algun bien et perdonar la
iniuria et honrrar a los que lo mere^en et acorrer a los
simples et conplir los fallimientos de los no sabientes et
responder a los saludantes et refrenar la lengua^^ fol.
2G1 V. und ähnlichen wohlgemeinten Rathschlägen.
„De la intencion final la quäl denen auer los reyes.'^
Vorzüglich sei nach einem guten Namen zu trachten:
„Pues el comien^o de la sauieza del entendimiento es
seso et deseo de la buena fama la quäl se gana por re-
gimiento et senyorio; si por aquesta razon la senyoria et,
el regimiento es ganado, es bueno, en otra manera no es
ganamiento de, £Euaia, mas es inuidia et engendra mentira,
la quäl es rayz de las cosas mal trahibles et es madre
de pecados, la enuidia engendra murmura^ion et mal-
dezir de otro de 9aga, et aquesti maldezir engendra mal
282 Hermann Knnst
querenpia, la malqueren9ia engendra iniuria, la imuria en-
gendra contiiiiia9ia et dureza^ la contamazia engendra sanya,
la sanya engendra maltractamiento, el maltractamienio
engendra enemistanfa, la enemistan^a engendra batalla et
destruye la ley et atmye las ^iudades; aqneeto es. contra
dereyto natural et lo repugna et contradize a la nato^^
destruye todo el cuerpo. Et pues studea et ama el deseo
de la buena fama, porque el deseo de la bnena fiuna
engendra la uerdat, et la uerdat [fol. 262 r.] es raiz de
las cosas alabables et es madre de todas baenas cosss,
porque la uerdat es contraria a la mentira, et la buena
fama engendra la iusti^a, et la insti^ engendra la con-
fian^a, et la confian^a engendra la largueza, la largueza
engendra la fiamiliaridat, et la familiaridat [ei^;endra] la
amistan^a, la amistan^a engendra el consello et la ajudsi
et en uerdat por aquesto fne stablido el mundo et por
esto fiieron feytos los onbres. fol. 262 t. Aehnlick sagen
die Bocados de Oro im 14. Capitel: De los dichos e
oastigamientos de Anstotiles der Toledaner Ausgabe von
1510, foL 27 r. Sp. 2. Por non vsar hombre el senorio
assi como 'deue, nasce embidia, e de la embidia nasce
mentira, e de la mentira nasoe aborrecimiento,. e del aber-
recimiento nasce tuerto, e del tuerto nasce enemistad, e
de la enemistad nasce la lid, e la lid desfaze la ley e
estraga lo poblado. Por vsar hombre el senorio oomo
deue, nasce verdad, e de la verdad nasce derecho, e del
derecho nasce el amor, e del amor nasce dar e defender,
e con esto se mantiene la ley e pueblase el reynado.
„De los males que se siguen de la cobdicia camal%
aus welcher die versehiedenartigsten Uebel hergeleitet
werden, deretwegen ,,el cuerpo corrumpible al^rar se a
et l'entendimiento entristecer se a.^^ foL 262 v.
„De la sauieza del rey.^^ Diese *zeigt sich in weiser
.Rede. Der Herrscher solle sich dem gottlichen Qesetse
unterwerfen, denn ,-,el que toma su ley ^) en seruitut el
la iusmete a su regno et a su senyorio, traspasador es
*) Pariser Aasgabe v. 1520 fol. IX. ▼. qoi rero in seruitnteii re-
digit divinam legem giibjiciens eam regno mu>.
Ein Beitrag zur KenntniTs der Escorialbibliotheic. 283
de la uerdat et menospref iador de sa ley ; el que menos-
pre9ia au ley es menospre^iado de los bonbres et es
condepnado en la ley.^^ fol. 263 r. Weise Pbilosopben
empfeblen den Konigen „temprarse a los stablimientos
de la ley^, in welcbem Falle die Untertbanen willig ge-
boreben werden, Ikber ^si el Rey se muestra religioso tan
solament en Paparen^a et en las sus obras sia malo, oomo
las malas obras sian cosa greu seyr encubiertas et no
sabidas, aquesti tal sera mal trabido de Dios . • . pues no es
trasoro, ni otra cosa qne pudies conprar la buena fama^.
fol. 263 r. „Apres todo conniene al Rey bonrar los
honbres scientes et los religiosos et exal^arlos et dispu-
tar con ellos et moner les questiones dubdosas et deman-
dar bonestament et responder sauiament et los mas scientes
et mas nobles bonrarlos mas a cada buno segnnt sn e8tado^\
foL 263 y.
^De la santidat del rey^. Es geziemt sieb anf kom-
mende Ereignisse Bedacbt zu nehmen, den Zorn za be-
meistern, nnd sogleicb an die Ausfübrnng dessen was
▼ortbeilbaft ist zn geben*
„Del ordenamiento rear\ In der Pracbt der Klei-
der muis der König Alle üborfcreffen.
' ,,De la contenencia o acabtenimiento del rey.'^ Quanto
es cosa mny fermosa et bonrada en el rey abstenerse
et gnardarse de muyto fanlar sino en grant nepessidat,
millor cosa es que las oreUas de los bonbres sean cob-
di^iosas de bnyr las paraulas del rey qne no que sian
fartas de sus paraulas.^^ fol. 264 r. Vgl. Las siete Par-
tidas. Part 11\ tit. IV^^. ley II^ Palabra es muestra
del cora^on, et sobre esta rafon fablo Aristotiles al rey
Alexandre como en manera de castigo, que non convinie
al rey de seer muy fablador, nin que diziese a muy
grandes uoses lo que oviesse de depir fiieras ende en
lugar do conuiniesse, porque el uso de mucbas palabras
enuiles^e al que las dice. Auch soll der Konig nicht
▼ielen Verkehr mit seinen Untertbanen haben, damit
diese ihn nicht verachten. Sehr weise verordneten die
Indier^ dals der Konig nur einmal des Jahres sich dem
Volke zeige. Dann erschien er aber im höchsten Glänze,
384 Hemiano Knust
Alle begluckend. Es worden Geschenke ausgetheilt, die
geringeren Verbrecher aus dem Kerker entlassen, die
Steuern heruntergesetzt und den Kaufleuten Begünsti-
gungen gewährt. Einer der Grofsen des Reiches pries
die Thaten des Königs, dessen Ruhm unter solchen Um-
standen natürlich wuchs. Vgl. Castig^ e Documentos
del Rey Don Sancho, cap. LVJLLl im 40«. Bande der Bi-
blioteca de autores esp. Escritores en prosa anteriores
al siglo XY, S. 186, wo diese Stelle mitgetheilt wird.
Uebrigens kann man sich kaum erwehren, hier einzelne
Anklänge an das von Diodorus Siculus, I, 70 über die
ägyptischen Konige Gresagte zu finden. Vielleicht dab
der Verfasser ägyptische Weisheit lehren wollte, wie ja
auch das Buch im Sonnentempel gefunden wurde. Auf
Aegypten scheint femer der umstand hinzuweisen, da&
dem Konige empfohlen wird, in der Musik Erheiterung
zu suchen. „Las riquezas que no han cuerpo^, heilst
es weiter „et la uida que no se puede mudar que es es
el regno perdurable'\ fol. 265 r. solle der König lieben,
und „sei apareUado a perdonar ad aquellos sobre qoi
seras uencidor^\ fol. 265 r.
„De la castedat del rey.'^ Diese besteht darin, dafii
der Konig sich von den Frauen fern hält. Um die Zeit
angenehm auszufüllen, wird dem König angerathen, Ge-
treue zu haben „con los quales se delectara con desua-
riados sturmentes'\ fol. 265 v. Vor dem Weine müsse er
sich aber hüten, obwohl er seinen Vertrauten den GenuTs
desselben zu gestatten habe. Darauf, was die durch den
Wein Erheiterten sagten, solle er genau achten. „£t
quando seras entre tus ricos honbres, honra los sauios et
a todos los que tu veras dignos de honor por siis
mere^imientos, et ten a cada huno en su estado, et conuida
uno et cras otro, oy uiste a uno et cras a otro, . . • no sea
ninguno que no sienta tu largueza et la piedat de tu
magestat.^^ fol. 265 v.
„De la discreyion del rey." Es will sich durchaus
nicht für den König schicken, oft zu lachen, denn er
soll Allen ein gutes Beispiel geben. Wer sich gegen ibn
vergeht, mufs bestraft werden, aber dabei ist zwiscbeu
Ein Beitrag zur Kenotnifo der Escorialbibliothek. 285
'Vornehmen und Geringen ein Unterschied zu machen,
auch ist darauf zu sehen, ob es aus Mifsachtung oder
aus Irrthum geschehen. Alexander solle die Herzen der
Unterthanen an sich zu fesseln suchen: „O Alexandre,
conuierti a ti los cora^ones de tus subditos, et tira et
aparta las eniurias et las cosas contra iusti^ia et razon;
non quieras dar manera a los onbres de faular contra tu^
porque el pueblo menudo a las uezes puede dezir lieu-
ment cosa razonable, asi faula et obra sabiament que no
puedan dezir res contra tu, et assi euitaras a ellos fazer
SU uoluntat^\ fol. 266 v. Zu dieser Stelle bieten die Bo-
cados de Oro im XIV. Cap. de los dichos e castiga-
mientos de Aristotiles, foL 28 r. Sp. 2 der Toledaner
Ausgabe von 1510 eine interessante Parallelstelle: „pugna
de ser senor de sus (der Volker) corapones por fazer
bien que sepas que quanto el pueblo podra dezir, podra
fazer. Pues pugna que no digan^ e asegurar te has que
no fagan^'. Der lat Text der Pariser Ausgabe von 1520
hat, so viel ich nach meiner, die ganze Stelle nicht um-
fassenden Notiz über dieselbe geben kann: „quia vulgus
quicquid potest dicere de te, de leui potest facere^\fol.XIIy.
Weiter wird dann vom Konige gesagt: „Leido es que
el rey es en el regno como la pluuya en la tierra la quäl
es gra^ia de Dios". fol. 266 v. Trotzdem dafs durch den
Regen die Gewässer anschwellen und viel Schaden an-
gerichtet wird, sehen die Menschen doch über diese zu-
falligen Nachtheile desselben hinweg: „Et el enxienplo
del rey es conparado a los uyentos los quales uieutos
Dios alto enuya del trasoro de la misericordia^\ fol. 266 v-
Auch die Winde schaden, aber Gott, obgleich die Men-
schen ihn anflehen, dem Sturme Halt zu gebieten, läfst
diesen ebenso wenig aufhören, als die Hitze im Sommer
oder die Kalte im Winter, trotz der daraus entspringen-
den Nachtheilc.
„De la misericordia del rey.^^ Im Hinblick auf die
Armen und Bedürftigen solle Alexander Vorräthe an-
legen, um zur Zeit der Noth von diesen spenden zu
können. Manchmal habe Aristoteles dem König gerathen,
kein Blut zu vergiefsen, ,^no quieras tomar el oficio diui-
286 HermiDD Knast
mJ que no es dado a in aquesto; guarda quanto poras
de derramar sangre de lionbre^\ foL 268 r. Hermogenes,
der stets als höchste Autorität angefahrt wird, schrieb
schon wie „las uirtades de los fielos claman a la magestad
diuinal diziendo: ,,0 senyor, o senyor, el tu siemo qniere
seyr semblant a tu^\ Bt si ininstament lo mata, el crea-
dor mny alto respondera: ,,Porque mato^ sera muerto en
uengan^a et yo galardonare^\ Et tantas uezes las nirtu-
des del (ielo representaran a Dios la muert de aqnel
entro a qae faga uengan^a del matador^ et sera uno de
los que han de durar en las penas perdurables^. fol. 268 r*
Bei jeder Bestrafung sind genau alle Umstände zu be-
rücksichtigen. Der niedrig Stehende ist nicht zu ver-
achten, da er sich vielleicht noch zu hohen Ehren empor-
schwingen wird.
,,De la fe que deue guardar el rey.'^ Sapias que per
la fe se faze el aiuntamento de los honbres et el pobla-
miento de las ciudades et el comun de los uarones et el
senyorio del rey; por la fe et omenage son tenidos los
castiellos et las fiudades son guardadas et los reyes
senyorean, et [si] tu tiras et quebrantas la fe, todos los
honbres se tomaran al stado antigo, es a saber, semblan-
tes a los animales brutos et a la semblanpa de las bestias,
et assi guarda que no crebantes tu fe, quando la aoras
dada et guarda lealment tu iura.^' fol. 268 ▼• Nur in den
äu&ersten Nothfallen geziemt es dem Konige zu schwö-
ren. Oft würden Staaten zerstört, weil deren Herr*
scher „usauan de iurar por enganyar los honbres ^\ fol.
268 V.
„Como aucmentar et exal^ar las S9ien9ias et los Stu-
dios el rey.^' Stables^e Studios en tus (iudades, et manda
a tus subditos que muestren a sus fiUos s^ien^ias et que
los fagan studear en las liberales artes et en las nobles
s^ienpias.'^ fol. 269 r. Die der Studien sich befleifsigen,
müssen in jeder Bücksicht begünstigt werden. Daraus
entspringt für den König auch ein grofser Vortbeil
„^quien exal^o el regno de los Griegos? ^quien exal^o
los feytos suyos por todo el mundo? (ertea aquesto fizo
Ein Beitrag zur KeDotnifa der Eseorialbibliothek. 287
la diligentia de los studeaates et la bondat de los sauios
honbres que amaron las S9ien9ia8^\ fol. 269 y.
,,Del regimiento del cueq>o.^ Alexander solle sein
Leben nicht den Weibern anvertrauen, ebenso wenig
Einem Arzte allein. Ein treuer Diener möge stets alle
Arzneimittel, die nur dem Rathe vieler Aerzte gemäTs
anzufertigen seien, genau untersuchen* Ob er sich nicht
erinnere, wie die „reyna de los de Nicomedia^^ ihm einst
eine mit Schlangengift genährte Jungfrau gesendet, von
deren todtlicher Umarmung Aristoteles den Alexander
gerettet. Vgl. Gesta Romanomm, cap. XI, und Castigos
e docum. del rey Don Sancho, cap. LIX, S. 187 a. a. O.
„De la ora que se deue esleir en la astrologia pora
proueyto et salut del cuerpo del rey.^^ Nichts darf unter-
nommen werden y ohne den Rath der Astronomen, den
nur Unwissende verwerfen „que ^ierta cosa es que al
poder del entendimiento ninguna cosa no es greu et to-
das las cosas son leugeras a saber por la carrera de la
razon; ^) son otros mas locos que dizen que Dios antes
prouedio et ordeno todas las cosas en el comien^o,
porque dizen que no aproueyta cone^er las cosas que
hau de uenir, pues que de ne^essidat an de uenir,
et que no uale la su s^ien^ia de los astrologos, et
fertes aquestos errados son, que maguer que las cosas
anenideras sian ne^essarias, enpero si son ante sabi-
daSy mas leugerament seran sufiertas et mas sauiament
el honbre hi prouide antes que uengan por manera que,
quando uienen, no adanian en tanto asi como quando
los honbres speran el hiuiemo frio, aparellan las cosas ca-
lientes et se prouiden de lenia et de las otras cosas al
tienpo ne^essarias et fan por tal manera sus prouisiones
que no son adanyados por el yuiemo^\ fol. 270 v. Ebenso
können die Menschen, wenn sie wissen, dals Hungeijahre
bevorstehen, ihre Vorkehrungen treffen. „Et los honbres
denen rogar al criador que es alto que por su piedat
los guarde de los males que son a uenir, et que lo or*
>) Parieer Ausgabe von 1580. foL XVI r. cnncta «oai scibili» etiam
In Tia rationin.
nal que no es dado » J^^'*'^ ,/ogtf ^ '**®^ ot«oe
de dcmunar «mgre de h«" .^ p^r d'»yo»** ^^^ l»e-
der stets als kochst*» >«n«8 <* ^ «e^s»^**
sdion wie „b» nirt v ,- ' ^gg^aa de ^ ^odero»*»
dininal diriendo: y^ r" ^ oi» »i«" • ErfSr»»^'
seyr sembUmt a ^*^^ ' . V^ Folgt no» *"*
emro a 0 <^ <5Xn Aristoteles *!"l t^-ibt ^r
>» O doctor noble, » ^^". ß^spondioi
j^ des«» «efe^f ?^ ,^a-go ^^^^ Zeichen
,y«lo et seeo-, "»^^^^ioAen^ '**^^„ werden-
«ines guten «»»^ ««'"^"^^ „o p»«*® ^.^ se g«»^
teresae ge^^^fTi;:;^ dd donmr. ^"J^^U^ent et i**»^,.
on sobre «* ?*^r Und «o»«* nprooey^. jer
t«di ,„e -1 /^er Katn/d^ ^^ b J^^^ "^ ^ -
nicht ger»'*^*^^**^
V
'^/:
\ Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 289
i
'anders. Wer gewohnt ist, zweimal des Tages zu
'- darf nicht plötzlich nur einmal taglich essen, wenn
Jt krank werden will. '
„De los quatro tienpos del anyo et de las qualida-
.8 dellas. Del verano. Del estiuo. Del atupno. Del
yuniemo.** Die Dauer jeder Jahreszeit wird bestimmt,
diese selbst beschrieben und endlich angegeben, wie in
einer jeden zu leben sei. Die Beschreibung des Früh-
lings lautet folgendermaTsen: „en aquesti tiempo la nueit
et el dia son yguales en sus regnos,. et el cuerpo co-
mienf^a a reueuir, et el ayre crexe, et los uientos son
sueltos, et las nieues regalan et corren a los baxos, et las
fuentes manan, las humidades et frescuras son al^adas a
las altezas de los arbores et a los altos de los ramos,
las semientes se leuantan, et las miesses crexen, et enner-
descent los prados et son feyto bellos de nueuas flores
los arboles, son afeytados los animales pora las yeruas
de los prados, et los pastos son parellados, todas las
cosas toman sus fiierfas, cantan las aues et fazen buen
son los ruysenyoles, et la [tierra] repibe todo su orna-
miento et toda su bellat (sie) et es feyta asi como sposa
muy fermosa et assi como man^eba muy apuesta, aparel-
lada de omamientos et afeytada de diuersos colores.^^ fol.
276 r, und v., welches Bild weiter durchgeführt wird.
Im Sommer ist die Erde wie „ sposa complida por cuerpo
et por edat^\ fol. 277 r., im Herbste ,,fembra complida de
SU edat la quäl a menester uestiduras, porque es ya
uiella^\ fol. 277 v. und endlich im Winter „ como ouella
premyada, uiella, desnuda de lana, 9erca de la muert^\
fol. 278 r.
„De las cosas que engruesan el cuerpo ^^ und „De
las cosas que a|laquexen et buytan el cuerpo^' bieten zu
keiner Bemerkung Anlafs, indem sie sich nur in All-
gemeinheiten bewegen. Dasselbe gilt von „Del conoci-
jniento de los quatro myenbros principales, Del mal de
la cabe^a et del remedio, Del mal de los peytos et su
remedio, De la malantia de los oios et del remedio de
aquellos^\ Die Capitelangabe unterläfst den vierten Theil
Einzufahren; es erhellt jedoch aus dem Werke selbst,
Jahrb. f. rom. u. engl. Lit. Z. 3. 19
290 Hermann Knnst
dafs die ,,companiones^^ als solcher angesehen werden.
Dann wird 9, Del conoscimiento de las viandas, Del
coneximiento de las aguas^* und ,,Del coneximiento del
vino^^ gehandelt, worauf wieder von dem, was den Kor-
per stärkt und schwächt, gesprochen wird.
„De los banios.^ £1 uanyo es una de las maranillo-
sas cosas de aquesti mundo, porque es edifBcado segunt
los quatro tienpos del anyo, car la cosa frida es dada
al ynuiemo, la cosa tibia al ueraao, et la calient al
stiuo, et la seca al atupno, et pues de grant saber es
fazer quatro stancias en el uanyo assi que la prynera
sia frida, la segunda tibia, la ter^era caliente, la quarta
seca.^^ fol. 285 r. Wie dies zu erreichen sei, wird aus-
einandergesetzt und der Nutzen des Bades, dessen Be-
schreibung nicht undeutlich den orientalischen Ursprung
des Buches erkennen läfst, hervorgehoben.
„De la arte de confacionar medicinas et por quantm
maneras se conponen.^' Nach vorhergegangener gehö-
riger Anpreisung der „grant medi^ina la quäl es dicta
gloria et alabau^a que no puede seyr stimada et la quäl
es clamada trasoro de los filosofos^* fol. 286 r., von
welchem Schatze unglücklicher Weise der Verfasser nicht
zu sagen weifs, ob ihn Adam, Henoch oder Hermogenes
entdeckt hat, werden neun Recepte .gegeben, deren gar
wundersame Zusammensetzung uns einen gerade nicht
sehr beruhigenden * Blick in die Geschichte der Heil-
methode thun läfst Selbst die Pariser Ausgabe von 1520
bringt noch alle Yorschriftenl Freilich sollen auch die
Wirkungen der Medicin für den menschlichen Körper
der Art sein, dafs man gar nicht begreift, wie ein Mensch
bei richtigem Gebrauch derselben nach dem Essen überall
krank werden kann. Es ist mit einem Worte ein Uni-
versalmittel.
„De la sangria et quales oras hi son conuinientes.^'
Natürlich spielt auch hier wieder die Astrologie herein,
es werden daher die Coustellationen genau beschrieben)
welche dem Aderlassen günstig u&d ungünstig sind. Wie
man diesen Mittheilungen höchstens nur ein geschicht-
liches Interesse abgewinnen kann, so ist auch dieses alleto
Ein Beitrag zur Eenntnifs der Eseorialbibliothek. 291
rege bei dem Lesen des über die Steine Gesagten , das
wir daher getrost zugleich mit den Bemerkungen über
die Pflanzen, welche auch wie die Steine geheimnifs-
volle Ejräfte besitzen, übergehen können, da wir keine
Belege für die menschliche Leichtgläubiekeit hier sammeln.
Nach einigen mystischen Bemerkungen über die
Entstehung der Substanz, welche Ausdehnung hat, aus
der einfachen unter Vermittlung einer zwischen beiden
stehenden Substanz, „alma^^ genannt, in welcher Ansicht
möglicher Weise gnostische Lehren sich wiederspiegeln,
wird über die Himmelssphären gesprochen. Daran schlieist
sich eine Lehre über den Ursprung der Seele und deren
Eigenschaften, „tu anima es una uirtud natural et Spiri-
tual nas^ida de la intelligencia del entendimiento de Dies
et ha dos uirtudes'\ fol. 295 v., die dann wiederum an-
dere „virtudes^^ besitzen. Die Seele nun durchläuft im
menschlichen Korper yerschiedene Stufen, welche durch
das yierte, zwölfte, fünfundzwanzigste und vierzigste
Lebensjahr bezeichnet werden. In diesem letzteren „yiene
una Tirtud real et leal, et gana otro regno entro a la fin
de SU uida, et f>ue8 si la anima sia acabada et complida
ante que se parta de su cuerpo, sera re^ebida de la uirtud
uniuersal, porque es exal9ada por ella; et por aquella
mesma es trayda [a] ') la perfe^ion muy alta, et aquellora
gana otro reyno entro a que uenga a lo ^ierto de la in-
telligen9ia a la quäl bien conplazio ; mas sy no sera ahun
acabada bien eil alma, deslenga^) entro al abisso de los
infiemos, despues recibelo el regno de comien^o sin espe-
ran^a de plazer^^ '). fol. 296 r. Gott nun setzte die Seele
in den menschlichen Korper, welchen er mit fünf Dienern,
den Sinnen, versah, durch deren Vermittlung der Korper
sich erhält, und der Seele, wie ausführlich beschrieben
>) Pariser Ausgabe yon 1526, fol. XLIVr.: dedncitur yeque ad
■npemam perfectionem. Wie hier, so kann anch an anderen Stellen der
;ipani8cbe Text nach dem lateinischen in eiijer Weise Terbessert werden,
welche darüber keinen Zweifel läfst, dafs dieser jenem zn Grunde liegt.
>) Pariser Ausgabe von 1530: dilabitnr, fol. XLIV t.
^ Pariser Ausgabe von 1520: deinde recipit regimen ez capite
sine spe placendi, fol. XLIV ▼.
19»
292 Hermann Knnst
wird, die Vorstellungen zngeführt werden. Doch nicht
nur gibt es fünf Sinne, sondern auch fünf Planeten, nm
welche die Sphären sich bewegen, fünf allgemeine Dinge;
ohne fünf Tfaeile ist keine Pflanze yollkommen; der Ton
der Musik ist fünftheilig, und „cinco son los dias de las
nobles cosas et de todos los dias del anyo en la faguera
punta de Ma7o^\^) fol.297T. Es ist jedoch zu bemerken,
dafs auch andere Zahlen in ähnlicher Weise empfohlen
werden, so heifst es fol. 306 r.: „la primera cosa sobre la
quäl son todas cosas es trinidat, et todas las cosas son
pensadaQ por conto de ^inco et son acabadas por conto
de siete, porque siete son los ^ielos et siet son las pla-
netas et siet son los dias, et el ^erco de la luna es sete-
nario etc.^^ Anknüpfend an die Bedeutung der Fün£sahl
sagt der Verfasser, dals der Bathgeber des Königs auch
fünf sein sollen. Dabei werden sehr feine Verhaltungs-
mafsrcgeln entwickelt, damit jedesmal in einer Beratfa-
schlagung der beste Entschlufs gefafst werde, der Konig
aber nie den Anschein habe, als frage er um Rath. Uebri-
gens ist kein Mensch gering zu schätzen. Denn oft
steigen Niedrige zu hohen Ehi^nämtem empor, und Hoch-
gestellte fallen. Es kommt Alles auf die Constellation an,
unter der Jemand geboren ist. So erkannten Fremde,
welche im Hause eines armen Webers übernachteten,
dafs dessen so eben gebomer Sohn Rathgeber des Kö-
nigs werden würde. Daher wasen die Bemühungen der
Eltern, den Sohn das Handwerk d^s Vaters ergreifen zu
lassen, vergeblich. Nur Studien beschäftigten den Jüng-
ling, welcher später allerdings zu dem ihm bestimmten
hohen Posten emporstieg. Dagegen war einmal ein
Konigssohn vom Schicksal zum Schmied bestimmt, und
was der königliche Vater auch that, um seinen Sprofs-
ling würdig zu erziehen, es gab eher keine Buhe, als bis
er auf den Ausspruch der in der Noth um Bath gefrag-
ten Astrologen seinen Sohn Schmied werden liels. Erst
nach Mittheilung dieser Geschichten beginnt eine sehr
1) Quinqae sunt dies nobilissimi de nniversis diebus aDsi in ultima
parte Mali. Paris. Ausg. v. 1620, fol. XLVv.
Ein Bditrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 293
genaue Aufzählung der wünscbenswerthen Eigenschaften
der königlichen Katbgeber. Freilich ist wohl nothig auf-
zupassen, denn der Mensch ist ein gar wunderbar zur
sammengesetztes Wesen „es gosable como el leon, et es
temeroso como la liebre, et largo et franco assi como
el gallo, et scaso como el perro, et duro et cruel como
el cieruo, et piadoso como la tortol, et mali^ioso como
la leona, et es privado de casa como la paloma, et es
artero et enganyoso como la raposa, ') et sinple como el
cordero, et quexoso et leugero como la rebeca que quiere
dezir cabra montesa, et es perezoso ansi como el oso, et
es precioso et amado como el elefant, et es vil et loco
como el asno, et es obedient et humU como el pavo, et
es loco como el af ^or, et es proueytoso oomo la abbeUa,
et es disoluto et uagabondo como el cabron, et es fiiert
et no domado como el toro, et es mudo asy como el
pex, et es razonable asy como el angel, et es luzurioso
como el puerco, et es mali^ioso comp el buho, et es
proueytoso como el cauallo, et es danyoso como el
sorp"*), fol. 302 r. Kurz, von allen Wesen findet sich
Etwas im Menschen ,,pof aquesto es llamado el honbre
mundo menor, et nunca speres en el honbre que no creye
tu ley, ny fies del. Guardate no te conte99a como con-
te^io a dos honbres que yuan Camino, el yno era astror
logo de part de Orient, el otro de India et era tanbien
astrologo. Et el oriental caualgo su mula la quäl auya
criado a su uoluntad, et en la mula leuaua todas sus
cosas ne^essarias que auia menester al Camino. Et el
1) Text: rabosa.
>) Vgl. Panlin Paris, Manascrits fran^ais VII. N. 7304, dessen
Tierte Abhandlung S. 398: «Les enseignements Aristote, de quant na-
tares contlent Hiomme en soy, selon Aristote ». C'est d'abord une
reonion d'aziomes qui placent en Opposition les principaux Tices et le«
principales vertus de l*homme. Ainsi:
L'homme est hardi comme lion,
Et est paonreox comme li^vre,
Large da sien comme gal,
Aver comme chien,
Dur comme corbeau,
Misericordieaz comme toorterelle.
294 HemiBiin Knost
iodiano ^) yaa a pie^ no aaya ningana mapda, ny res. Et
como yuan faulaado, dixo el persano al mdiano: „^Quienta
68 tu lej et qnienta*) es tu ieV Bespnso el mdiano:
yyCreo que en el pielo es tu Dios el quäl adoro, et del
qaal spero bien a la my anima, et spero gnalardon pora
aquellos qne concuerdan con my en my ley; et la my
oreyen^ es qae el que no es de my ley, conuien me a
my deramar su sangre et el su auer et el su a^ident^ es
a saber, la muller et los parientes et los padres. Et
sobre todo maldita cosa es a my, sy yo le guardo fe, o
ei lo ayndoy o si le fago misericordia o le perdono.
Aquesta es my ley^ agora dime tu ley et tu creyencia'\
AI qoal respuso el persano: ^Mj ley es que quiero
bien a my mesmo et a los flIloSf de mi iemo, et no
quiero mal ad alguna criatnra de Dios, ny quiero mal a
los que creyen la my ley, ny a lös que no la creyen, et
ereyo que he de guardatf ygualdat et misericordia a
toda cosa uiuient. Et eniuria alguna nunca plaze a (foL
302 ▼.) my, et aun pare^e me a my que si alguna cosa
de mal acaes^ia ad alguüo de las cosas viuientes, que
aquel mal que acaes^e a my/ et me conturba. £t cob-
di^io bienauentur^9a et salut et saluapion et todo bien
que auyenga a todos los honbres generalment^. Et
aquella ora dixo el indianot >,^Que cosa es, syiniuriao
offensa es a tu fecha?^^ El otro respuso et dixo : „Bien
so (ierto que en el pielo es Dios iusto, bueno et sabidor
al quäl cosa alguna no es encubierta, ny secfeto ninguno
no es ^elado de las cosas que se asconden en las sus
creaturas, el quäl galardona a los buenos segunt sus
bondades et a los malos segunt sus obras^'. AI quäl
dixo el indiano: „^Pues, porque no guardas tu ley et
no confirmas la tu fe et tu creyen9a por tus obras? Tu
Teyes que yo vo a pie, cansado et fiunbriento, et tu vas
caualgando et farto^\ AI qual el persano respuso: „Ver-
dat es.^^ Et auallo de la mula, et dio de su vianda al in-
diano, et fartolo de comer et de beuer, et apres fixolo
>) In Tielen Handachriften apielt ein Jode die RoUe des Indien.
*) VermathUch itt qnienha xn lesen.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliotbek. 295'
caualgar en su mula. Et quando el indiano fue caual-
gando, dio de spuelas, et quexo la mula, et lexo star al
persano, et el persano comen^o cndar et dezir: „Sperame,
que me can8o'\ Et el indiano dizia: ,,^Yo no te dix ya
my ley et la condipion della? JSi; yo ^) quiero semblant-
ment confirmarla^\ Aquexaua la mula, et el otro seguia
las pisadas del, et dixo: „O indiano, no me quieras
dexar aqui en aquesti desierto, porque yo no muera de
fambre, ny me fagan mal leones, ny otras bestias fieras«
Ruegote que ayas misericordia de my^\ Mas el indiano
no guardaua a 9a-(fol. 303 r.)ga, ny curaua de sus dezi-
res, ny nunca curo entro a que no lo ^o, asy que el
persano fue desesperado. Et recordose de su ley et de
8u fe et de su creyen^ia, et recordose de lo quel auia
dito al indiano, es a saber que en el 9ielo es Dios iusto
al quäl ninguna cosa no es scondida, asy que al90 la
cabe^a al pielo, et dixo: „Dios myo, tu conoxes que yo
oreo en tu et en la tu ley et en los tus mandamientos,
santifique te asy como entendi, pues, senyor, da entender
al indiano que yo no pere9ca'\ Aquestas cosas acabadas
el trobo el indiano derrocado de la mula con las piernas
crebadas, et la mula andaua suelta, et como vio a su
aenyor plegosele, et el caualgo, et lexo alli ^1 indiano con
sus dolores. Et el indiano clamaua, et dizia: „O hermano,
et auy misericordia de my, que me muero, guarda la tu
ley que te a dado^dtoria, porque tu me as uen9ido^\
Et aquellora el persano comen^o a maltrayr al indiano,
et dixo: „pertes tu me fiis desconosxient et sin miseri-
cordia'\ AI quäl el indiano dixo: „No me quieras re-
prender de la cosa passada, que ya te dix yo, que tal
es my ley et my creyen9ia, et en aquesto fuy criado et
trobe my padre et my madre et todo my linage^\ Aquel-
lora vuo mer^ed del el persano, et leuolo en las ancaa
caualgando entro a que fueron al lugar donde yuan, et
diclo en su casa. Et apres pocos dias murio, et el rey
de aquella piudat huyo lo que aquel persano auia feyto^
1) Der Texl schiebt hier f&lschlich ein „no" ein; Pariser Ausgab»
▼OB 1520: Et egD rolo simlUter confirmure «an. fol. Lr.
k296 Hennaim Knust
fizolo venir dauant de sy, et fizolo bayle suyo porqae
asy Beruaua eu ley et por sns buenas obras (foL 303 t.).
Den Regeln über die Wahl der Rathgeber folgen
andere über die des „scrivano^^ und des „men8agero^\
welch letzterer ,,eB huello suyo en las cosas que el (der
König) no veye, et es su orella en las cosas que su
senyor no huye, et es su lengua en su absencia^* foL 304 r.
Vgl. Las siete Partidas. Part. II*. tit. IXP. ley V. „E
puso [Aristoteles] semejan^a de los consejeros al ojo
por tres razones^^ welche das Secretum indessen nicht
bringt; ley ^"^I*- ,,£ por csso los puso Aristoteles en
semejanpa de la lengua del rey, porque ellos han a dezir
por el, alla do los embia, lo que el non les puede dezir.
£ otrosi fizo semejan^a dellos al ojo, e a la oreja del rey,
porque ellos han de ver, e de oyr, aUa do van, lo que
el non ve, ni oye.^^ Nach einigen Bemerkungen, die Art
und Weise betreffend, wie das Wohl der Unterthanen
zu fordern ist, so wie darüber, dafs der Konig sich nicht
mit ,,conpradores'* einlassen soll, spricht der Verfiisser
seine Ansicht aus, wie das Heer so einzutheilen sei, daCs
in jedem Augenblicke eine gehörige Anzahl Truppen sich
versammeln kann, zu welchem Zwecke er auch die nothige
Anweisung ^bt. Dies bildet den natürlichen U ebergang
zu einem Abschnitte über die Schlachtordnung, wie sie
einzurichten und wodurch am Besten der Sieg gewonnen
werden könne. Natürlich dafs auchiganz im Geiste des
Buches grofses Gewicht auf den EinfluTs der Sterne ge-
legt wird. Dabei will ich zugleich darauf aufiuerksam
machen, dafs dem Alexander gesagt wird „conuien te
auer hun sturmente con tu el quäl fizo Temistius'^ fol.
306 V., mit welchem ein Heer sehr leicht versammelt
werden kann, denn ,, el son de aquesti sturment es hnydo
por sixenta millas^\ fol. 306 v. Vgl. Fabricius, BibL
graeca ed. Harles IH, S. 283 und Dunlops Geschichte
der Prosadichtungen, übersetzt von Liebrecht, S. 119,
mit der Anm. 196.
« „De la arte conoxier los onbres en sns qualidades.^^
Dieser Physiognomik, welche auf „Filomon ^aguero doetor
del conto de los antigos^^ zurüclqgeführt wird, dient fol-
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. * 297
gende Geschichte zur Empfehlung; „Sapias que loa
di^iplos del sauio Ypocras pintaron la forma del en par--
gamino, et trayeron la a Philomeion, et dixieronle? ^Que
inmaginas en aquesta figura? et iutga nos las qualidades
et las complexiones de aquel'\ Et despues el paro mien*
tes a la composicion et a la ordenan^a de la figura, et
comparo las partes a las partes del, et dixo: ^^Aquesti
honbre es luxuriöse, et es enguanyador, et es loco'\ Et
aquellos quisieronlo matar, et dixieron: „O loco, esta es
del mas digno et mas noble honbre que sia en aquestt
mundo '\ Mas Philomon amansolos, et sosegolos, et dixo]:
), Aquesta figura es de honbre sanio. ^Porque me de-
mandastes aquesto de mi S9ien9ia? Yo uos dix aquello
que y entiendo segunt mi 8aber^\ Apres quando uinie-
ron a Ypocras, dixieronle lo que auian fecho et la
respuesta que el philosofo auia feyto, a los quales dixo
Ypocras: ^^C^ertes, el uos dixo verdat de todo, que asi
es, ni mas ni menos, mas ya pare mientes et pense estas
cosas suzias seyr en mi, stables^i et ordene regir la mi
anima, et tireme de aquestas cosas, et uen^i siempre la
voluntad de mi cobdi^ia'^ ^). Et por aques- (fol. 309 y.) to
esta cosa es a alaban^a et sauieza de Ypocras, porque
la philosofia no es otra cosa sino abstinen^ia et uictoria
de las cosas cobdiciadas^\ fol. 310 r. Diese Erzählung
entlehnte aus unserm Buche Albert der ßrofse, der ver-
muthlich Tcranlafst durch den Titel des von ihm für echt
gehaltenen Werkes auch eines seiner Bücher Secretum
Secretorum betitelt^; im Orient kommt sie bei Hadjy-
^ Handschrift: copdi^ia.
*) Dergleichen wählten wohl in specielier Beziehung auf unser
Werk Thomas tou Aquino und figidins Romanus für ihre Schriften
ähnlichen Inhalts den Titel: De regimine principum, welchem wir
überdies noch in einem catalanisch geschriebenen Werke des Fray
Francisco Ximenez, Bischof von Klena (Crestiä regiment de princeps.
Tgl. Amador de los Bios, IV, S. 140, Anm. 2), und in einem für den
Infanten D. Pedro (als König der Grausame zubenannt), von Fray Juan
Garcia, auf Bitten des Bischofs Osma spanisch geschriebenen Auszuge
aus des Egidiua Werk wieder begegnen. Vgl. Amador de los Bios,
IV, S. 339. Ueberdies vgl. VII, S. 110. Begimiento de Principes v.
Gomez Manrique.
298 Hermann Knust
Kalfa und Abul Faradj vor. V^. Jourdain Recherches S.344,
wo aach das Nähere über Plulemon, den Zeitgenossen des
Hypokrates und dessen selbst ins Syrische übertragene
Physiognomik angegeben worden. Von diesem Thdle
des Secretum übrigens müssen wir hier noch wahrschein-
lich zwei Uebersetzungen in eine bisher noch nicht ge-
nannte Sprache, nämlich das Wälsche, anmerken. YgL
den Catalogue of Addition to the Mtmuscripts of the
British Museum in the years 1841 — 1845, wo die folgen-
den zwei Handschriften S. 357: Aristotle^s Letter to king
Alexander on the knowledge of human qualities. Welsh.
15034 und Instructions to the same on physiognomy etc.
Welsh. 14912, written in the XIV Century, angeführt
werden, von denen wohl mit Recht vermuthet werden
kann — denn da ich des Wälschen nicht mächtig bin,
mufste ich mich mit dem Ansehen der Codices bena-
gen — dafs ihnen unsere Physiognomik zu Gbunde
liege.
In dieser, welche, wie diejenige des Aristoteles, selbst
die FüTse und die Schritte behandelt, mögen wohl Nach-
klänge an die Lehren des griechischen Philosophen zu
erkennen sein. Indessen dies im Einzelnen aufzuweisen,
namentUch auch durch welche Vennittelung die aristote-
lischen Gedanken ihren Weg higher gefunden, kann
ebenso wenig unsere Absicht sein, als wir es für geboten
gehalten zu untersuchen, ob sich nicht etwa sonst noch
an die aristotelische ^Auffassungs weise erinnernde An-
sichten ausgesprochen finden. Eine derartige Erörterung
würde uns hier zu weit geführt haben. Es war daher
um so mehr darauf zu verzichten, als das ganze Werk
doch nie als auf aristotelischer Grundlage ruhend, son-
dern stets nur als ein fälschlich den Namen des griechi-
schen Philosophen ') tragendes angesehen werden kann.
1) Diesen führt einmal das Buch selbst, aus der Bolle fallend,
als Antorität an, es sagt nämlich: „Aristotiles may sauio alabo muyto
el nino et diso: marauellosa cosa es como ei honbre puede enfermar
ny morir, el quäl come baeQ pan de trigo et las cacnes muy soUs»
et beae uino de buena planta'* etc. fol. 283 ▼.
Ein Beitrag zur KenntniTs der Escorialbibliothek. 299
Obwohl der Leser mit der Sprache des Buches durch
die oben mitgetheilten Auszüge aus demselben bereits
bekannt geworden, scheint es dennoch nicht unpassend,
in Folgendem auf die bedeutenderen Eigenthümlichkeiten
derselben speziell hinzuweisen, so wie auch eine Liste
der im Buche vorkommenden veralteten Wörter, zumal
derjenigen au&üstellen, welche das in dieser Rücksicht
sehr brauchbare Lexicon von Salva,^3. Auflage 1851
nicht angegeben hat. Aufserdem nämlich, dafs wir die
Worter: animable, apres, aqueste, demandar, di^iplo, dir,
ensemble, esleir, fer, frido, fruito, ginoUo, goyo, letra im
Sinne von Brief, malantia, malato, malenconia, malen-
conico, mege, meitad, natura, negregura, piede, pluuia,
princep, punidor, qui, reguardo, somover, subjugar, tremer,
7 (für alli), yuiemo u. a. finden, kommen noch folgende vor,
welche Salva nicht verzeichnet: aconseguir, agreviar,
aguayto, alabable, amarellura, aprofitar, auantar, — badallar
(gähnen), batalleroso, bienfablahza, buytar, buyto (va-
onus), — cabtenimiento, wertes, colupna, conportament,
crecible, cremar, curoso, — departible, dius (sub),
diuso, dreturero, — emplir, enfitado (si alguno pleno
o enfitado entrara en vanio fol. 279 r.), enganyable, en*
gruesar, esdeuenimento, esdeuenir, esdeuenidero, esgasta-
miento, esmaginar, espedir (tu negocio fol. 306 r.) estiuo
(Substantiv), estruimiento, exanplado (la anima sera farta
et exanplada fol. 274 r.), — fallescible, fermitut, flores-
cible, firidor, — gengiua, gitar, goyar, gozable, — igual-
dan^a, infladura, intendible, interprectador, iusmeter,
iusta (juxta), — leugero, leugereza, litar (litamos las
cosas que deuemos litar fol. 262 r. eligimus eligenda), —
maltrahible, manable, medollo, meian9ero (Adj.), — na-
cible, nuble, — obedir, olimiento, — palpadero, para^
miento, postemanto (apostema), procedir, profitosa, pro-
uedir, — rebeca (que quier dezir cabra montesa, foL
302 r.), recillado (ollos repillados fol. 310 v., oculos ex-
tensos), recontador, redidor, redir (ridere), reglotar (mas
si reglotaSy es senyal de grant firialdat del stomago, fol.
275 r. Si vero eructuationem sentis acerbam, Signum est
^rigiditatis stomachi), relexer, requesta, requesto, res.
300 Hennann Kunst
(wie das catalan. res mit vorhergehender Vemeinong ge-
braucht), retenptable (receptaculnm), — smarimiento, smolir,
sosmeter, sooen, spantamiento, sturmente, subdicto, sn-
ffirien^ia, — tocadero Qa fuer^a tocadera o palpadera fol.
296 y.)) trasoro, traspasable, trayr, trembhizoir, trobar
(finden), — nan^o (bazo), uolonterosament.
HinsichtUch der Orthographie, über die wir indels
nur ein paar Bemerkungen beibringen wollen, zeigt die
Handschrift den Gebrauch des 11 statt i oder des heu-
tigen j, mit sehr grofser Beharrlichkeit. Daher abella,
alleno, aparellament, auallar (abajar), consello, cullido
(cogido), emparellar, enuellecido, fillo, finoUo, fuUa (foja),
millo, millor (mejor), mullar (mojar), muQer, ovell% parella-
do, reculla (recoja), scullir (escoger), semella, trabailar, tra-
ballo, uellos (daneben aber auch: ollos, und zwei oder
dreimal: oios), uelledat, uermello, uiello u. s.w. üeber
dieselbe Schreibweise in den Siete Partidas ygl. Progreso
del Idioma castellano en nuestros Cuerpos legales per
Leon GaUndo. Madrid, 1863. S. 23. n wird meist durch
n ausgedrückt
Von den Yocalen finden wir a statt e in novanta und
setanta, — a statt o in atorgar, — e statt a in treballar
und treballo (neben trabailar und traballo), — e stett i m
aleviar, castedat, claredat, creatura, enclinar, enformar,
engenyo, engenyoso, eniuria, ezquierdo, marauelloso, me-
decina, mesmo neben den entsprechenden Formen mit
i, — e statt o in conexer, das fiist in allen Formen das
e behält und nur selten mit o vorkommt, coneximiento
und escuridad, femer sehr oft im Plural der auf es
endenden Worter, argumentes, capitules, dementes, en-
censes, sturmentes, sones, titoles; ob aber schon im Sin-
gular e statt o anzunehmen ist, muis unentschieden blei-
ben, da wir zwar der Form stnrmente mehrere Male, so
wie femer der Form sturment (jedoch bei folgendem e,
so dafs vielleicht ein Schreibfehler vorliegt) begegnen,
aber auch zu wiederholten Malen der Form capitulos —
e ausgefallen in dreyto und endre^ar, — i statt e in
aquesti, consiguiras, demientri, desiada, desias, esti, ley r,
millor, questi, im Präsens des Conjnnctiv von ser, studiar,
Ein Beitrag znr Eenotnila der Escorialbibliothek. 301
tardi, meistentheils neben den Formen mit e, femer sehr
oft in Infinitiven, z. B. procedir, provedir, proueyr, ueir,
uencir, welche Verba möglicher Weise demnach der drit-
ten Conjugation zuzuzählen sind, wofür wenigstens das
einmal vorkommende uincira sprechen würde; hinsichtlich
dieses letzteren Verbums ist zu bemerken, dafs es bald
e, bald i in der ersten Silbe hat, so uince, uincio, uen-
cido; i statt e bei betontem i in der folgenden Silbe in
dizia und siruian, — ie statt e in auiengua, grieu, lieu-
ment, paramiento, suffrienpia, viengua, — o statt u in
so, — u statt o in den Formen von huyr, in durmi und
sehr oft bei folgendem 11, so cullido, fuUa, mullar, re-
culla, scullir, — ue statt o in engruesar und nueyt
(noche).
Was die Consonanten anbetriffl;^ so hat sich c erhal-
ten in delectar, dicto, in einigen Formen von tractar,
uictoria, — c eingeschoben in interprectador, sub-
dictos, — cl erhalten in vielen Formen von clamar, —
ch wird fast immer durch yt ersetzt, daher aproueytar,
dereyto, dreyto, feyto neben fecho, leyte (daneben je
einmal: leche und lechi), malfeytor, muyto, nueyt (da-
neben zwei oder dreimal: noche, und einmal: nochi), oyto,
peyto neben pecho, proueytable, proueytar, proueyto,
proueytoso, sospeytoso, streyto, — d abgeworfen in es-
gastamiento und estruimiento, dagegen der Präposition a
vor einem mit a beginnenden Worte fast regelmäfsig an-
gesetzt, — f erscheint in fast all den Wörtern, welche
es früher als Anfangsbuchstaben statt des jetzigen h
hatten, fiiular, ferrero, ftimo etc. — 1 erhalten in ruy-
senyoles, — p eingeschoben in atupno, colupna, con-
depnado, — r erhalten in paraula (daneben palaura und
paraura), und einigen Formen von temprar, — r noch
nicht umgesteUt in crebar (quebrar) crebantador, creban-
tar neben quebrantar, — r umgestellt in craba (cabra), —
8 mit fönendem Consonanten kann im Anfange eines
Wortes stehen, daher ist das jetzt vor demselben noth-
wendige e mitunter abgeworfen, mitunter noch nicht an-
gesetzt: scalentamento, scapar, scuredat^ spensa, speran^a,
spiello (espejo), stiu (estivo), stranyo, struido, studiar,
302 Hermann Knoal
stadio a. 8. w«, — 8 tritt zaweilen yom an du Wort, so
scomien^a, scomouida, sdeuiene, spere^en, und mit
vorgesetztem e haben wir esdeuiene, esdeuenidero, ea-
deuenimiento , esguarda, esmaginar, esmoler, espere^.
Die 8ehr häufige Abwerfnng von Endsilben gibt For-
men wie diese: aparellament, au (ave), breu, connien,
dauant, desus, discret, dix, fues, greu^ mnyt, paramienty
put (pude), suau, traslatas, uien, uin (vine) u. s. w.
Auch mögen hier folgende Formen angemerkt wer-
den: apreso (aprendido)/ conponio, corrupto, fan, fes
(Imperativ), iusmesos (sometidos), plazio, prouedio, su-
fiertas, uidiesen, anderer zum Theil gebrauchlicherer als
so, vo, veman u. s. w. nicht zu gedenken. Die zweite
Person des Singular des Imperativs der zweiten und dritten
Conjugation wird meist in i gebildet: aui, beui, comi,
conuierti, durmi, meti, parti, prendi, prometi, sabi,
socorri.
Der Gebrauch der Parücipia: adanyante, ardient,
credientes, cumplient, ensenioriant, faziente, nascente,
obediente, diente, pensante, pertenescient, precediente,
pudient, saludante, sciente, semblante, siguiente, studeante,
uincient, uiuient u. s, w. versteht sich in einem Buche
dieses Alters von selbst, weniger der ans Provenzalischc
erinnernde von tu nach Präpositionen, so: a tu, con tu,
contra tu, de tu, en tu, por tu, pora tu. Vgl. Dicz,
Gramm, der rom. Sprachen, Bd. 2, S. 85, wo ein Beispiel
aus Maria Egipciaca angeführt wird.
Erwähnen wir jetzt noch, dafs hin und wieder der
Theilungsartikel gebraucht zu sein scheint (muyto apro-
ueyta tomar de los granos de millo, fol. 281 r., millor es
que el cuerpo aya de la humidat del mullar del uanyo,
fol. 284 r. , et beua de buen uino temprado, fol. 285 v.,
los Persanos sienpre siruian bien de vino, fol. 304 v.))
so glauben wir damit Alles gesagt zu haben, was in die-
sen kurzen AbriTs über die Sprache des Buches gehört.
Eine erschöpfende streng systematische Behandlung konnte
und sollte nicht gegeben werden. Daher ist es auch zu
Ein Beitrag znr Kenntnifs der Escorialbibliothek. 303
erklären, warum, um nur dies zu erwähnen, castedat' und
claredat mit creatura und esquierdo zusammengestellt wor-
den sind.
Poridad de las Poridades.
Dies ist der Titel einer Version des Secretum, welche
aufserdem daTs sie weit kurzer ist als das so eben aus-
führlich besprochene Werk, sich auch sonst noch in
einigen Punkten von demselben unterscheidet. Obwohl
Amador de losRios, wie schon bemerkt, eine grofse Bedeu-
tung diesem Buche für die spanische Literatur zuschreibt,
sofern er von dessen Einfluis auf dieselbe spricht, führt
er von ihm doch nur eine Handschrift und zwar die
jüngere: h-III-1 an (vgl. Amador de los Bios m,
S. 545, Anm. i'), während Prof. Ebert in seiner Arbeit
auch der älteren: L-lII-2 gedenkt. Die letztere, sehr
deutlich mit grofsen Buchstaben geschrieben, stammt aus
dem Anfange des 14. Jahrb., und ist mit Ausnahme eini-
ger Blätter, deren eine Hälfte fehlt, gut erhalten, wenn
sie gleich nicht vollständig ist. Im Ganzen sind es noch
67 in zwei Spalten beschriebene Blätter. So oft die
Ueberschriften der Capitel angegeben, ist dies stets mit
rother Dinte geschehen. Die Anfangsbuchstaben schmücken
manchmal sich über die ganze Seite hinziehende Ver-
zierungen. Der Codex h-III-1, dessen schon S. 47 bei
den Flores de Filosofia Erwähnung geschah, ist um Ein
Jahrb. jünger; zwar ist er vollständiger als der ältere,
wodurch das dem letzteren Fehlende aus ihm zu ergän-
zen möglich wird, doch wird auch hier das Ende des
ganzen Codex vermifst. Sodann hat h-III-1 in seinem
Capitel, welches von der Kunst handelt, durch Berech-
nung des Zahleuwerthes der Buchstaben der Kämpfen-
den herauszubringen, wer Sieger sein wird, sechs Folio-
seiten mehr, deren Inhalt sowohl als auch die beigegebene
Berechnungstafel dem Codex L-in*2 fehlen. In beiden
Codices folgt auf das Werk eine Reihe meist auf Alexan-
der bezüglicher Schriftstucke«
304 Hermann EonBt
Das Bach, dem die Vorrede Philipps nicht als Anfang
dient, sondern die hier als einzige mitgetheilte zweite Einlei-
tong des Johannes, welche von einem Miramomeliny der
die Schrift einen Yahre Ahn Alperas (h. Yahie Ab Alpatri)
übersetzen lafst, spricht, wird in „VJLU tractados^ getheilt
„El primero tractado es en maneras de parte de los reyes.
El segundo es del estado del rey e en sa manera, e
commo deue fazer en si mismo e en su auer e en sus
ordenamientos. £1 terpero es de la manera de las iusti-
cias. El quarto es de los alguaziles e de los escrinanos
e de los adelantados e de los caualleros e de manera de
armallos. El quinto es de los mandaderos del rey. £1
sesto es del ordenamiento de sos conbatedores. El sep-
timo es del ordenamiento de las batallas. £1 ochauo es
de los saberes ascondidas e de propriedades de piedras
e de las plantas e de las animalias e de poridades estran-
nas de fisica.'^ L-in-2. fol. 2 v. Da dieser letzte Tractat,
wie es scheint, denn die Ueberschriften werden in L-III-2
nicht jedem Tractate vorgesetzt, und in h-in-1 ist eine
Capiteleintheilung im Texte gegeben, die Physiognomik, so-
dann alle auf die Gesundheit sich beziehenden Vorschriften
und endlich den Lapidario in sich fafst, so erheUt schon ans
dieser von derjenigen des Codex Z-I-2 so abweichenden
Anordnung, eine wie verschiedene Stellung die einzelnen
Theile der Schrift hier einnehmen müssen. Obwohl diese,
wie bereits bemerkt, im Ganzen der so eben ausführlich
behandelten gegenüber als ein Auszug erscheint, — meine
Abschrift desselben umfafst nur achtundfunfzig Halbseitcn,
wohingegen die der grofseren Handschrift hundertvier-
undvierzig zählt — hat sie doch einige ihr eigenthüm-
liehe Partien. Dahin gehört jene oben erwähnte Be-
rechnung, ein eigenes Capitel über die Gerechtigkeit,
femer viele das königliche Ansehen betreffende £ath-
schläge, in denen sich die Absicht ausspricht, die Wurde
des Königs zu erhohen; das bezweckt z. B. offenbar die
Erklärung, es gezieme einem Könige^ nur briefliche An-
fragen zu gestatten (fol. 14 v.), imd in der besten Stadt
zu wohnen (fol. 15 r.). Natürlich fehlen dagegen wieder
viele Theile der Handschrift Z-I-2. Doch läfst sich ein
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbiblidthek. 305
für Beides gemeinsamer Grund nicht aufstellen. Deut-
lich ist dagegen die Absicht, die behandelten Gegen-
stande in bessere Ordnung zu bringen. Das ausführlichere
Werk handelt, wie wir sahen, zuerst von den Eigenschaf-
ten der Eonige, stellt dann Gesundheitsregeln auf, und
geht nach Mittheilungen über Steine und Pflanzen auf
die Eigenschaften der Diener des Königs über, um mit
einer Physiognomik zu schliefsen. Der Auszug aber
schliefst unmittelbar an die Aufstellung der Eigenschafben
des Königs die Aufzählung derjenigen der königlichen
Diener an, und läfst darauf nach Vorausschickung der
Physiognomik die Vorschriften über die Erhaltung einer
guten Gesundheit folgen, indem er mit dem Lapidario
endigt. Doch ist aus dieser systematischeren Anord-
nung nicht der Schluls zu ziehen, Poridad übertreffe das
Secretum auch in jeder andern Rücksicht^ und lasse alle
Ungereimtheiten desselben aus. Obwohl dies an einigen
Stellen der Fall ist, mufs man dagegen doch einräumen,
dafs die tiefen Weisheitssprüche, welche Poridad bei Ge-
legenheit einer kabbalistischen Berechnung über den Sieg
der Kämpfenden auskramt, und die unsinnigen Lobreden,
welche dieselbe einer von ihr mitgetheilteu Zeichnung,
einer vorher als achttheilig bezeichneten Figur von 11
aneinandergelegten ovalen Ringen, in der die ganze Weis-
heit des Buches enthalten sein soll, ertheilt, kaum durch
die überschwänglichsten Stellen des Secretum über die
Wirksamkeit der mitgetheilteu medicinischen Vorschrif-
ten erreicht, geschweige denn überboten werden. Dies
genauer zu begründen, müssen wir uns versagen, ebenso
können wir keine Analyse des Buches geben, nachdem
wir das ausführliche Werk weitläufig beschrieben haben.
Einen Abschnitt aus der Physiognomik theilt Amador
de los Rios III, S. 54 i mit. Dabei ist jedoch zu berück-
sichtigen, dafs dieser nicht ganz mit dem übereinstimmt,
was das Secj^etum in dieser Beziehung sagt. Dafs übri-
gens trotzdem Poridad ein Auszug aus dem gröfseren
Werke ist, darüber kann kein Zweifel sein, wohl aber
darüber, ob es ein originalspanisch geschriebener Auszug
oder eine, nach einem lateinischen angefertigte Ueber-
Jahrb. f. rom. u. eagL LU. X. 3. 2Ü
306 Hermann Knast
Setzung ist, welche Frage jedoch im Augenblicke noch
nicht entschieden werden kann«
Aufser dem Titel: Poridad de las Poridades —
L-III-2. fol. I r. beginnt: Loodo sea Dios ^), d seiniior
de todo el mundo. El miramomelin mando a mi su
sieruo que busoase el libro de manera de ordenar^ el
regno quel dizen poridad de las poridades el que fizo el
philosopho Aristotiles, fijo de ') Nicoma — fülirt, wie
wir noch erwähnen müssen, unsere Uebersetzung in
h-lII-1, auch den eines „Libro de los ensennamientos
y castigos de Aristotiles^\ Es heifst nämlich a. a. 0.
fol. 1 r. „Aqui comien^a el libro de los ensennamientos y
castigos que Aristotiles enbio a Alixandre, el quäl es
llamado poridad de las poridades.^^ So geringfügig diese
Bemerkung auch scheinen mag, ist sie doch insofern wich-
tig, als sie einen Irrthum, in den Amador de los Rios
verfallen, berichtigen kann. Wenngleich dieser III, 542
sagt: „ Distinguense entre todös los que llevan por titalo
el Libro del Bonium 6 Bocados de Oro, y Poridad de las
Poridades öEnsenamientos et Castigos de Alexandre'^ madit
er doch III, 546 zwei Bücher aus dem letzteren, denn es
heifst: „Una especie de lapidario . . . sigue a esta segunda
parte del libro de la Poridat, halliadose deapuea los Ensen-
namientos et castigos de Alixandre, donde advertido lo
que conviene a la persona y dignidad del rey, se in*
cluyen diferentes eplstolas^ esoitas por Aristoteles y su
rögio pupilo, dando en ellas y en los restantes capftulos
muchas y muy provechosas leccicmes de p<^itica y de
moral, las cuales no fiieron por cierto perdidas para el
Rey Sabio, segun nos advierte el cödigo inmortal de las
Partidas." In einer Anmerkung, welche auf Stellen der
Partidas hinweist, die Beziehungen auf das Seoretum
erkennen lassen, wird dann des Weiteren auseinander-
gesetzt, wie die Formel: ,9Segunt moströ Aristoteles et
los otro8^\ deren sich die Siete Partidas bedienen, auf die
Ensennamientos et castigos de Alexandre und die
>) Handschrift :'a Dios.
*) Handschrift: hordsnar.
*) Handschrift: del.
Ein Beitrag zur Eenntnifs der Escorialbibliothek. 307
dat de las Poridades hindeute. Natürlich gebricht es
dieser ganzen Erörterung an jeglicher Grundlage, da gar
nicht zwei yerschiedene Bücher vorliegen. Oder haben wir
Unrecht Amador de los Kios zu beschuldigen, er mache aus
Einem Buche zwei, und gibt er etwa, wie man nach dem
,,despues^^ und der Inhaltsangabe der Ensennamientos etc.
vermuthen konnte, der Zusammenstellung von Fragmenten,
welche sich an Poridad anschliefst, jenen Titel ? Die Mög-
lichkeit dieser Annahme ist allerdings nicht abzustreiten,
doch wird damit der gerügte Fehler nicht verbessert, son-
dern nur auf ein anderes Gebiet verlegt; denn wie willkür-
lich es wäre so zu verfahren, wird sich sogleich bei ge-
nauer Au&ähluDg dieser Bruchstücke zeigen, die als solche
Alfons der Weise nicht citiert haben kann, obwohl manch-
mal selbst deren wortliche Fassung dem Eonig als bekannt
vorauszusetzen möglich ist, da sie meistentheils Werken
entnommen sind, welche Alphons benutzte. Es reiht aber
L-III-2 was auf den Lapidario, welcher das lezte Ca-
pitel der Poridad bildet, folgt, mit einem: „Este es el
escripto que embiaua Aristotile^ a Alizandre'^ fol. 2 » v.
an, und h-III-l sagt: „Capitulo de las cartas que em-
biaua Aristo tiles a Alixandre^\ foL 23 v. Die letztere
Ausdrucks weise, die allein hier in Betracht kommen
kann, da Amador de los Rios nur den Codex h-III-1
kennt, berechtigt aber keineswegs zu dem: „hallandose
despues los Ensennamientos y Castigos'\ und den daran
geknüpften Folgerungen. Nicht minder aiifTallend ist,
dals der Verfasser der kritischeü spanischen Literatur-
geschichte nicht weifs, dafs der Poridad de las Porida-
des das Secretum zu Grunde liegen mufs. Daher erscheint-
dieses Werk bei ihm nur in der Titelangabe dieser so eben
besprochenen, vollständigen spanischen Uebersetzung des
Codex Z.I-2. (Vgl. Amador de los Rios V, S.251, Anm. I.)
Die Frage nun, ob Alfons der Weise das eigentliche
Secretum oder nur einen Auszug desselben, etwa Pori-
dad de las Poridades benutzt habe — denn obwohl un-
sere grö&ere Uebersetzung dem Könige unmöglich be-
kannt gewesen sem kann, hindert doch Nichts anzunehmen,
dafs ihm nicht ein mit derselben übereinstimmendes Exem-
20*
30g Hermann Knust
plar des Secretum, sei es arabisch, sei es lateinisch oder
auch spanisch vorgelegen habe — kann nicht mit Be-
stimmtheit beantwortet werden. Es spreched nämlich bei
Berücksichtigung der von Amador de los Rios a. a. 0.
angezogenen Stellen, über die ich allein urtheilen kann,
da ich die Partidas zum Zweck einer Entscheidung der
Frage nicht ganz durchlesen konnte, gerade dieselben
Grunde für und gegen jedes Buch, sofern in beiden in
gleicher Weise die Citate des Königs einerseits sich nach-
weisen und andererseits sich nicht aufiinden lassen. Man
ist daher genothigt anzunehmen, will man anders nicht
den Gesetzgebor zeihen, falsch citiert zu haben, derselbe
müsse noch eine von unsern beiden Texten verschiedene
Hecension gekannt haben. Dazu ist die Berechtigung
um so grofser, als ja in der That noch andere Recensio-
nen existieren, und als die in der Disciplina clericalis
VI, 3 und XXV, 15 angeführten, in den spanischen
Uebersetzungen nicht nachweisbaren Stellen aus der
^ Epistola Aristotelis ad Alexandrum '\ worunter, da die
Epistola Aristotelis ad Alexandrum de sanitate tuenda,
welche Johannes Hispalensis verfafste, allein Gesund-
heitsmaTsregelu aufstellt, die Diso. der. nur das Secretum
verstehen kann, gleichfidls das Vorhandensein einer
solchen voraussetzen lassen. Andere Handschriften als
die spanischen oder vielmehr deren von mir genommene
Abschriften habe ich leider ebenso wenig als die ver-
schiedenen Ausgaben, als sie mir zu Gebote standen,
hinsichtlich der Losung dieser Frage untersucht. Eine
unbedingt gewisse Entscheidung verspricht übrigens nicht
einmal das Durchlesen aller Codices und Ausgaben.
Denn sollten sich nirgends Parallelstellen zu den oben-
erwähnten Citateu entdecken lassen, wie wäre zu ent-
scheiden, ob Petrus Alfonsus und Alfons der Weise
falsch citiert oder ob von ihnen eine nicht mehr vorhan-
dene Recension des Secretum benutzt worden?
Wohl mag der Leser denken, jetzt so gehörig in
das „Geheinrnifs^^ eingeweiht .zu sein, dafs diese lange
Abhandlung über eine so wenig genannte Schrift ihr Ende
erreicht haben müfste. In dieser Erwartung müssen wir
Km Beitrag zur KenntuiXs dor £«corialbibliothek. 309
ihn jedoch tauschen, weil noch das der Poridad folgende,
nfdch der Anordnung der Codices (vgL S. 48) vieUeicht
zu diesem Werke selbst zu zahlende, von Amador de los
Ries aber wohl als ,,Ensennamientos^^ etc. bezeichnete:
Escripto de las cartas que enUnaua Arütotües a Alexandre ^)
und die sich daranschliefsenden Briefe und Auszüge bis
da, wo die Buenos proverbios (foL 49 v.) beginnen, zu
besprechen sind.
Die Schrift beginnt mit zwei Briefen Cod. L -III -2,
fol. 26 ▼. — fol. 28 V. des Aristoteles an Alezander, in
denen sich Gedanken des Secretum wiederfinden. Dem
Könige wird empfohlen, sich des Zornes zu enthalten
und die Liebe seiner Unterthanen zu erwerben. Dies sei
das beste Mittel, Ruhm zu erlangen. 3) Capitulo de los
ensennamientos de Alixandre *) foL 28 v. Vielleicht wollte
der Schreiber hier die betreffende Stelle aus den Bocados
de Oro mittheilen. Indessen was allein vorliegt ist die
Ueberschrift, worauf die Erklärung, dafs der Eonig genannt
werde „sennor de los dos cabos porque regno de la parte
de Oriente £Etsta la parte de Oc^idente'^ folgt 4) Capitulo
como de la tristeza se desfaze el cora^on y se apoca.
fol. 28 V. — fol. 29 r. Alexander, welcher von seinem Leh-
rer gehört, dafs durch Traurigkeit das Herz einschrumpft,
laXst „un animalia el que es mas (erca de la natura del
omne'^ einsperren, gut futtern und nach Verlauf einiger
Tage schlachten. Wirklich bestätigt die Untersuchung
des Herzens die Ansicht des Philosophen. Darauf heifst
es weiter: „t! dixo non te llegues al rey, quando a
muchos enbargos en so regno. Quando entran los omnes
en la mar en sazon que esta queda e non les faze tor-
>) Indem wir diesen woM im Sinne des Schreibers nur für die
ersten beiden Briefe berechneten Titel als allgemeinen für das Fol-
gende aufstellen, sind wir uns sehr wohl bewuTst, dafs derselbe nicht
ganz passend ist. Allein da im Folgenden auch noch einige Briefe vor-
kommen, sogen wir jenen, doch immer der Handschrift selbst entlehnten
Titel einem von uns selbst gemachten vor, voransgesetst dafs man nicht
diese Zusammenstellung verschiedenen Quellen entnommener Stücke ohne
gemeinsamen Titel zu lassen sweckmäfsiger findet
>) Die Capitelüberschriften sind dem groAeren Theile nach aus
h-III-l genommen, weil L-IlI-2 sie nicht immer gibt.
310 Hermairo KdusI
menta ninguna, sera marauilla si pn^e escapar, e pues ■)
que fara^, quando entraren en eazon de* muchos nientos
e en aazon de muchaa tormentas. fol. 29 r. 5) C^pitulo
del consejo que pidio Alixandre a sus maestros. fol.
29 r. — fol. 31 r. Weil dieser Abschnitt, welcher dem
greiseren Theile nach aus Auszügen der Bpcados de Oro
besteht, mit der Anfrage Alezanders beginnt, wie er
seine Diener am Besten wähle, hat er die angeführte
üebersohrift. 6) Capitulo del avenimiento de Alixandre
quando sopo que avia de morir del toxico que bevio. fol.
31 r. — fol. 32 r. AuTser wenigen einleitenden Worten:
„Este es el avenimiento de Alexandre quando sopo que
morrie ') del tessico ^) quel dieran ^) a beuer, e de la
carta que embiara ^) a su madre quel ^ mandaua que
non ouiesse miedo e que se conortasse^^ welche Worte
mit denjenigen genau übereinstimmen^ die dem erst^ der
beiden von Sanchez in der Colecdon de poesias caai
anter. al sigL ZV. Bd. m, S. 353 %. mitgetheüten Brie-
fen Alexanders vorangehen , haben wir hier den ersten
Brief Alexanders an seine Mutter. Vgl. das über den-
selben bei Gelegenheit der Lebensbeschreibung des ms*
cedonischen Königs in den Bocados de Oro Gesagte
S. 137. 7) Esta es la otra carta que embio Alexandre
a SU madre por tal de la conortar. fol. 32 r. — foL 33 v.
8) Capitulo de la respuesta que tomo su madre de
Alexandre a la carta. fol. 33 v. — fol. 34 r. Este es lo que
dixo la madre [h: de Alexandre] quando leyo la carta
[h: de Alexandre] del conorte quel ^) embio su fijo, que los
iuyzios de la muerte corren**) segunt aquel que en poder
los a, e es cosa que a de passar por toda^) oosa uiua,
>) Handschrift I o nach paea.
^ h: sera.
*} h: murie.
^) h: tozico.
*) h: qae le dieron.
*) h: embio.
'; h] que le.
^ h: Bou.
*) h t cads statt por toda.
Ein Beitrag zur Kenntnifs d«r Escorialbibliothek. QU
et la uida, maguer sea prolongada, la fin la a de alcan-
9ar, e sy fuere [h: corta] ^) el (xunien^o [h: la] desfara,
e las cosas nneuas deste sieglo [h: han] enuegecimiento
[h: y] an de uenir aus puebloa a [b: yermar] ') e aus
regnos a perder e sns uicios a acamiar') e su claresa a
encobrir e su alegria a duelo. Este sieglo alegra e ado-
lespe, e tuelle cuydado e faze cuydado, e faze a omne ledo
e fazel ^) triste. Pues tu, morador deste sieglo, por mudarte
del, fizieronte morar en el, e tu, su regnador, por destor-
^rse el tu regnado, lo [h: regnaste] ^), e tu su pobla-
dor pora sallir le ^), lo [h : poblaste] ^) e tu, su cabdiello
e guiador de tos huestes, pora otro las [h: cabdellaste] ^) %
e las [goiaste] *) , ca todo esto es uanidat e los omnes
grandes e las yentes e los reyes e los autigos que fueron, ca
todos se alcanfaron, et todos fueron unos [h: en pos de] '®)
otros. Pues qui ^^) bien fizo, bien fiiUo, e quien mal fizo,
mal fallo. Dixo: fijo uerdat dixiestes que los rramos
uerdes e fermosos a seoarse an, e las foias a caers^ ka ^*),
e las estrellas a entenebre^rse an, e la luna lusiente
s enclipsarse *') a, e los fiiegos encendidos a amatarse
an^ y el que dio tomo, e el que empresto (foL 33 r»\
[h: pagose] ^^), e el que acomendo tomo su comienda ^*), e
los omnes uan en pos [h: de] aquellos que son ydos.
Pues prendre ^^) yo conorte por uos, ca yo alcan^ar uos
he a poco de tienpo e conortar m^ e ^^ porque yo he de
>) L: contra.
*) L: enarmar.
*) h: camiar.
*) h: fazele.
>) L: regnette.
*) h: Mber del. Die richtige Lesart wird „salir del" sein.
^ L: pobleste.
") L: oabdelleste.
*) L, h: gnieste.
*•) L: por.
^1) h: el qne.
^') b: caer se han.
1^ h: eclipsarse.
'<) L: pagasse.
>*) h: encomienda.
>^ h: prendere.
1^ h: conorto me.
312 Hermann Knust
yr a aquel logar do fiiestes^ e pora alla tengo oio,
e uiedan me que non llore ny aya miedo, que esto
atiendo entre dia e nocbe, e sy uno por otro se pudiesse
redemir, redemir m' y-a yo') por uos [h: pues]*) en esto')
redemiento alguno non a. [h: Fijo]^) DioB [h: mande]*)
que ayna me uaya yo tras uos, e yo avre el buen conorte e
la buena suferen^ia ^) fata que yo uaya en pos [h: de] uos.
fol. 34 r. '9) La muerte de Alexandre, de como le lena-
ron en ataut de oro a su madre e I48 palabras que dizo
quando cataua el ataut. fol. 34 r. — fol. 34 ▼• Einige
Zusätze abgerechnet, aus den Bocados de Oro entlehnt
10) Ayuntamiento de una conpanna de philosophos e de
sabios en el logar do estaua el ataut de Alexandre, e de
lo que dixo cada uno dellos^ e esto era en Babilonia.
fol. 34 V. — fol. 40 t. Ehe den Sarg von Babylonieu „le
uaron en cuellos los grandes onmes e los altos^\ Ter-
sammeln sich die „parientes^^ und der „mayor de todoB^\
nachdem er unter andern bemerkt, dafs, wer nie um einen
Konig geweint, um diesen weinen, und wer nie sich ge-
wundert, sich nun wundem müsse, fordert die anwesenden
Philosophen auf: „diga cada uno de uos alguna cosacon
que conorte a los buenos e de enxiemplo e castigo a los
otros yentes". fol. 35 r. Bocd. Oro, fol. 33 ▼. Sp.2. Dieser
Aufforderung entsprechen nicht weniger als sechsundsiebzig
Personen, theils Weise, theils Diener Alexanders. Ja auch
ein Ausspruch der Frau des K5nigs konmit vor. ,,£
dixo SU mugier de Alexandre, e auie nonbre Eurapica,
fiia de Adaramis ^) el rrey: esta es muerte derecha, peso
por peso e medida por medida, nunqua lo cuyde que el
que podie matar a Adaramis ') el my padre^ que serie
uenpido.^^ fol. 38 v. Von den andern Sentenzen wenig-
stens einige Proben. „E dixo otro: sy tu llorares
') h: me y a.
*) L, h: este.
*) L: madre.
*) Li manda.
') h: yo con el baen eonorte e la buena 8iiferen9ia estare.
') h beide Male: Odorcaaie.
Ein Beitrag znr Kenntnifs der Escorialbibliotheic. 313
porque aees que cada dia se rrenaeua la muerte e
siempre es nueua, sy tu as miedo e desmayas, porque
uiene la muerte en aquellos que tu bien quieres, pues
no lo fagas, ca muchas uezes uino en los que tu mal
quieres/' fol. 35 r. „E dixo otro: ay mesiello de Alexandre,
que mucho semeia la tu salida deste mundo a su uenida,
al que vino pobre a el, e sale pobre del.^^ fol. 36 ▼. „£
dixo otro: abonda al pueblo en prender conorte en la
muerte de los reyes, e abonda a los reyes en prender
castigamiento en la muerte de los pueblos.^^ fol. 36 v.
,,E dixo otro: non deue onme fiar por la uida que es
cosa mintrosa y engannarse por la muerte que es cosa
cierta e uerdadera.'^ fol. 37 r. „E dixo otro: este cuerpo
preguntat por lo que era, et non preguntedes por lo que
sera del, ca lo uno es sabido, e lo otro non.^' fol. 37 v.
,,E dixo otro: parat mientes que el que era [h: ayer] ^)
uiuo e era sennor, es oy ensennorado *) fol. 38 v. „E
dixo otro su portero: entro en tu logar la muerte
sin licen^ia e Uego a tu camara sin mandado.^^ fol. 39 r.
„E dixo SU escriuano: entramos en este mundo a [h: gui-
sa] ^ de torpes, e uisquiemos en el desacordados, e parti-
mosnos del a pesar de nos.^^ fol. 39 v. Bei Ankunft
des Sarges in Alexandria spricht zunächst die Mutter
Alexanders einige Worte, worauf dann noch acht andere
Aussprüche folgen, so dafs im Ganzen fiinfundachtzig
Sentenzen gesprochen werden. Endlich wird der Sarg
ins Haus der Mutter Alexanders gebracht: „E leuantose
8U madre et dixo: fijo el [h: que] Uego a los pielos su
saber e a todas las tierras su palabra, e obedecieronle
todos los reyes> e siruienle todas las yentes e cono^ienle
meioria por toda la tierra^ e auienle miedo todos los
omnes, y esta agora assi commo uedes durmiendo^)^ e non
paede despertar, e esta callando que non puede fablar,
e esta echado, que no a poder de se leuantar, e ^s
*) L: yer.
*) h: ensennoreado.
*) L: gais.
*) h: adormido.
314 Hermaim Knust
leuado de omnes que ante nol ^) podien ueerr ^.Paes
quäl es el qoe leuara estas nneuas de oommo me
yo conorte con el 8u conorte, e commo yo me castigve
con el so castigo? e si non porque se que ayna me
conortare, non me conortaria. Pues, fijo, la mi gracia
ayas tu biuo e muerto; ca buen bino fueste, e buen mueito
eres^\ foL 40 v. Mit unbedeutenden Abweichungen geben
dieselben Worte die Boc. de Oro fol.34v, Sp. 1, wohingegen
die Aussprüche von zwölf „diseipulos de Aristotiles^^
welche am Grabe reden, nur in' wenigen Stucken etwa
Aehnlichkeit mit einigen der hier angeführten haben. Die
Aufforderung an die Philosophen jedoch stimmt wieder
mehr, ja in einigen Worten ganz mit derjenigen, Welche wir
hier finden. 11) Capitulo de como fue soterrado Alixandre,
y de lo que dixeron ende los filosofos. fol. 40 ▼. — fol.
42 r. Nachdem der Korper des Todten begraben, keh-
ren die Philosophen zu der Mutter Alezanders zurück,
welche von fünf unter ihnen wegen der von ihr gezeig-
ten Standhaftigkeit, mit der sie der Erwartung ihres
Sohnes entsprochen, gepriesen wird und allen einzeln
dankt, so dafs fünfmal mehr oder weniger dasselbe Zwie-
gespräch sich wiederholt. 12) Capitulo de la carta qae
enbio Aristotiles a la madre de Alexandre por conortarls.
fol. 42 r. — fol. 44 r. „ E dixo : ay madre de Alexandre,
el rrey que era [h: cono^ido] ') por todo el mundo, assy
fhe el iuyzio de Dios que es passadero por todas las
criaturas e por todo su pueblo^, que ouo de uenir a tu
ffijo a SU regnado y en el logar de su ondra y en el
logar o era obede^ido su mandado e su desmandamiento
(foL 42 r.), ca siempre corrio por los altos [h: onbres y
por los] rreyes [h: y] en sus conpannas e en aus uassal-
los e en todos los pueblos chicos e grandes, ricos e
pobres, y esta es cosa mandada e fecha de morir todos
e seer for^dos por este logar, los grandes e los chioos,
ninguno non puede estor^r nin foyr que a ello ^) non a
') h: non lo.
') L: comen^ado.
') h: todos los pueblos.
*) h: aquello.
Ein Beitrag zar Kenntnirs der Escnrialbibliothek. 315
de tornar, los niuos atienden esto, e los muertos tienense
por pagados e non quieren tomar a la uida, et los uiuos
fincan con trabaio deste sieglo. Pues bien auenturado es
el que prende castigo e enxienplo en otro, e bien acor-
dado es el que guisa su uida pora yrse [h: seguro, y]
guisado es el que se [h: trabaja] ^) en este sieglo pora
auer folgurs en el otro. [h : Ay] ^) madre de Alexandre
grades9e al sennor de todo el mundo et conos^e que es
poderoso sobre todas las cosas, y el es el que dio a tu
ffijo el regnado e ayudol a mostrar ') la sapien^ia e
escogioH) el otro sieglo por casa, e diol^) el otro sieglo por
regnado e la onor del por la ondra deste sieglo, e sacol *)
deste mundo ondrado e poderoso, e tomol *) al sennor de
los Spiritus, que a el auras de yr, e en ^) so mandamiento
auras a yr, et conortate con el que te conorto el por sy
ante que muriesse, e faz poderoso el conorte e la sufe-
ren^ia sobre ti de guisa que ayas siempre buena nom-
bradia por siempre iamas, e sepas que el engannado (fol.
42 y.) es aquel que se enganna por este sieglo, y el
lazrado es aquel que a cuydado por las cosas deste
sieglo. £ despues dixo: ,, Ay mesiella, mesiella/^ fol. 43 r.
Die Anwesenden, indem sie Alexanders Mutter, welche
bei diesen Worten ihren Schmerz nicht bemeistem kann,
weinen sehen, werden auch zu Thränen gerührt. In-
dessen tröstet sich die Konigin selbst mit dem Gedan-
ken, dafs ihr Sohn ihr ja selbst Trost gegeben. Als sie
sich in ihre Stube zurückzieht, treten noch achtzehn Phi-
losophen an den Sarg. Von ihnen ergehen sich neun in
Aussprüchen, welche meist die Hinfälligkeit alles mensch-
lichen Daseins beklagen. 13) Capitulo de la rrespuesta
de la carta que enbio la madre de Alixandre a Aristoti-
les. fol. 44 r. und v. „Quando leyo la madre de Alixandre
la carta de Aristotiles, mando escreuir otra carta pora el,
>) L: trabwa.
*) L: ya.
*) L: mostrar el; h: ayudole a demostrar.
«) h: le.
») h: lo.
<) h: con.
316 Hermann Knust
e diso en ella: Ley la tu carta, sabio e inostrador de todo
bien e guiador a la buena uentura en este sieglo e en el
otro. Pues siempre te deze Dios fazer bien e guyar a
bien e a cordora en este pieglo e en el otro de guisa
que el to guiado sea de buena uentura en la uida e en
la muerte, que el buen conorte ondrado es (fol. 44 r.) tan
grant commo segunt la grandez de la perdida que con-
tepio en el grant rey, [h: ej deue seer la sufferen^ia se-
gunt es el grant pesar, ca la perdida acae^io sin sospecha
y el pesar ueno^) a so ora, e la sufferenpia estaua sese-
gada^), pues tan grant perdida [h: ovo] ^ con el grant
conorte. Ayl grant perdida I ay! que grant! e commo
Ueno ^) con el grant conorte fiE»ta que aparespio el grant
conorte, e fuesbe el duelo et la tristen9ia ^), e finco el
ases^amiento ^). Pues jque acerca esta el uiuo del
muerto! et que ayna alcan^o el que agora fue a los
que son ydosi y en pensar el omne el guisamiento del
otro sieglo que non se trabaje de Uorar e en*{azer grant
duelo en este sieglo, e gradir ^ a Dios lo quel ^) da es
meior que maldezirse por lo quel ^) ueno^). £ todo
omne que es seguro en el dia en que esta, temerse a del
otro que a de uenir, y el que estuer^e alguna uez de
grant ^^) miedo non es seguro de [h: non] auer otro
mayor. E quando me Uego el mandado de la su muerte,
ante me auia llegado su conorte; quando me dixieron
de la SU perdida, ya conpresa me tenie el su castiga-
miento, pues era [sabidora] ^') de su muerte [h: y] sega*
rada en su conorte, e agora atiendo yo esto en que el
esta e de yr a aquello que el va, ca pora aquesto somos
>) h: uino.
*) h : asosegads.
') L: que auie.
*) h: uino.
*) h: tristeza.
*) h: asosegamieMto*.
^ h: gradescer.
*) h: qne le.
*) h: uino.
'<^ h: grande danno y miedo.
^') L, h: sabidor.
Ein Beitrag zar Kenntnifs der Escorialbibliothek. 317
e a aquesto deuemos a uenir '); pues gradescate Dioa tu
buen castigamiento e tu buen guiamiento e tu buen acor-
(fol. 44 y.) damiento e [h: tu] buena amistat.'^ fol. 45 r.
Eine Uebersetzung des Briefes ins Catalanische, welche
wie hier einer, jedoch catalanischen Version der Poridad
folgt, findet sich in der Handschrift L. 2 der National-
bibliothek in Madrid. Möglich, dafs sich in eben diesem
Codex noch andere derjenigen Schriftstücke, die wir hier
der Poridad folgen sehen, finden. Meine Aufzeichnungen
sagen jedoch darüber Nichts, weil ich in Madrid nicht
mehr Zeit hatte, mir das ganze Buch genau anzusehen.
Sehr wahrscheinlich ist es, dafs dieser Brief und der
des Aristoteles an die Mutter Alexanders in arabischer
uebersetzung in einer Münchener Handschrift existiert, auf
welche schon oben in der Abhandlung über die Bocados de
Oro aufmerksam gemacht worden. Vgl. S. 144 fg. 14) Los
ensennamientos de Diogenes el sabio. fol. 45 r. -r- fol. 4G v.
15) Los ensennamientos de Fayagoras que ensennaua a
sus discipulos e a los que querien aprender del, e puso-
les nonbre üalieno los ensennamientos doradös. fol.
46 V. — fol. 48 n 16) Los ensennamientos de Ypocras.
fol. 48 r. — fol. 49 v. Der Inhalt dieser letzten drei Ca-
pitel, welche kurzgefalste Sittensprüche enthalten, ist
wenn nicht ganz, so doch dem überwiegend grofseren
Theile nach aus den Bocados de Oro genommen. — Dafe
weder das Ganze, noch ein Theil desselben als „Ensenn.
et Gast. d. Alexandre ^^ bezeichnet werden kann, bedarf
weiter keines Beweises.
Proverbios buenos.
Nach dem Cataloge würde sich von diesem, der
didactischen altspanischen Literatur angehorigcn Werke,
nur wenn ich mich recht erinnere, eine Handschrift in
h-HI-l (Genaueres über diesen Codex siehe S. 47 fg)
1) h: deaemos yr.
318 Hermann Knast
finden; es existiert jedoch noch eine zweite in L-in-2
(Genaueres über diesen Codex siehe S. 303); hier wie dort
folgt das Buch anf die der Poridad folgenden Fragmente.
Uebrigens würde richtiger gesagt: die Bücher, da wir
es mit einer Sammlung verschiedener kleiner Schriften
zu thun haben. Daher heifst es auch: 9,Aqui comien^an
los libros de los buenos prouerbios que dixeron los filo-
sofos y sabios antiguo8^\ h- 111*1. fol. XLI r. (116 der
neueren Zählung, und L-III-2, fol. 49 v.). Doch pafst
der Ausdruck Prouerbios nicht genau auf den ganzen
Inhalt, wie sich sogleich zeigen wird.
Die Reihe der Bücher eroffiiet: „El libro de los
buenos prouerbios que dixeron los philosophos e sabios
antiguos, e de los castigos que castigaron a los aus disci-
pulos e a los otros que lo quiereh aprender, e traslado
este libro Joani^io, fijo de Ysaac (wohl der Joani^io
des Secretum gemeint S. 278) de griego, en arauigo, e
trasladamos lo nos de arauigo en latin. h*III-l, fol. XLIr.
und L-m.2, fol. 49 v.
Nachdem nur wenige Notizen über die materielle
Beschaffeinheit der alten Bücher gegeben worden, folgt
alsbald das ^^Cap. de como mataron a Ancos y como
demandaron su sangre las grullas que puso que fuesen
SU testimonio^\ h-IU-l, fol. XLI r. jSs ist dies die be-
kannte Geschichte des Ibicus, welche wir hier ausführ-
Jich mitzutheilen uns veranlafst finden, sowohl des all-
gemeinen Interesses wegen, welches die Art der Erzählung
und die Benutzung derselben zu einer moralischen 13e-
lehrung gewährt, als auch um eine Sprachprobe aus dem
Buche zu geben. Doch soll dieses nach dem älteren
Codex L-IlI-2 geschehen, welcher, wenn auch um die
Eintheilung des Buches klar zu machen, weniger brauch-
bar, weil er meist die Ueberschriften ausläfst^ der älteren
Färbung der Sprache wegen dem Codex h-lll-l vor-
zuziehen ist. Aus diesem letztern werden wir jedoch die
Varianten sorgfältig mittheileu, damit der Leser selbst
ein Urtheil über den zwischen beiden Manuscripten be-
stehenden Unterschied der Sprache sich bilden könne.
Ein Beitrag zur KenntniTs der Escorialbibliothek. 319
Este es el abenimiento qne auino a Anchos el
propheta, el uersificador ').
Dixo Joanicio : falle esoripto ^) en unos libros de los
Griegos que im rey fue en [h. Gre9ia] ^) que auie nonbre
Comedes, e enbio sus cartas a Anchos "*) el uersificador
que se uiniesse' pora el con sus libros de s^ien^ia e de
sus enziemplos ^) buenos. Pues ^) Anchos tomo su auer
todo e slis libros, e yuasse pora el, y el yendo por la
carrera dieron ladrones salto a^) el', e con cobdi^ia de
tomarle ^) lo que tenie quisieronle matar. E rogolos, e
coniurolos que por amor de Dios quel ^) tomassen lo
que tenie e que nol '*^) matassen. Non '^) lo quisieron
fazer sy no que porfiaron por matarle de tod en todo ^^),
e el todauia teniendo oio a diestro e a siniestro por ueer
si uemie alguno queP') acorriesse, e non uido ninguno
uenir, e touo oio contra el 9ielo, e uio ^^) gruas '^) que bo-
lauan, e metioles^^) bozes e dixo: ,,0 gruas que bolades,
ya^^) non e ayuda, nin acorro de ninguna parte, e ifOs
quiero que seades testimonios e demandadores de la my
sangre^^ i»). Los ladrones quel *^) oyeron dezir estas pa-
labras rysieronse ^^) del e dixieron: ,,Omme ^^) de tan mal
1) Die anders lantende Ueberschrift in h s. oben.
^ h: escrito.
*) L: Griegos.
<) b: immer Ancos.
*) h: enzenplos.
*) h: E despues.
*) b: en,
^ b: tomalle.
*) b: qne le.
*^ b: non lo.
>>) b: Y non.
i<) b: sy non porfiauan por lo matar de todo en todo.
**) b: que le.
'^) b: uido.
>•) b: dioles.
1*) b: immer grollas.
**) b: yo.
1^ b: mnerte.
*•) b: que le,
•^ b: reyeronse.
") b: dizeron: a omne.
320 Hermanii Knust
seso no a ^) pecado ninguno del *) matar.^^ E mataronle
e partieron su auer e sos pannos, e despues tomaronse a
8u') 9elada (fol. 50 r.) 9 ä aquella do antes^) estauan.
E despues Uego el mandado a su uiUa eummoP) auian
muerto^ e non sopieron quil ^) mato, e ouieron graut
pesar por el, e uuscaron quil ®) matara, e non pudieron
saber quil *) mato. Quando fuey ^) una grant ^) fiesta que
auien ^) los Griegos, ayuntosse todo el pueblo de aquella
^ibdat dont ^") era Anchos, en la su yglesia ^') por oyr
predicapion e buenos enxiemplos ^*^), e uinieron y grandes
yentes de cada ^') parte. En ^^) aquel dia era su.costum-
bre ^^) de leer sus libros de philosophia e de las buenas
sapienpias ^^), e en aquel dia fueron y aquellos ladrones ^^)
que mataran a Anchos en buelta ^^) con aquellos pueblos,
e uieron gruas que bolauan en el ayre, e pararoii ^*) mien-
tes aquellos ladrones, e risieronse*^), edixieron^^) unos
a otros: ,,Estos son los testimonios e los demandadores
d# la sangre de Anchos el torpe.^' E los que y estauan
acerca de ellos^*) oyeronlo, e prisieronlos, e dixieron*^)
^) h: non ay.
>) h: de lo.
*) b: aquella, so daCs das gleich folgende a aqaell^ ausfallt.
*) h: donde.
^ h: commo lo.
") h: qnlen k).
7) h. £ quando fue.
8) h: grande.
*) h: auian.
1^ b: donde.
^1) h: en la su yglesia feblt.
^^ b: enzenplos.
") h: toda.
") b: Y en.
i^ b: costunbre.
1*) b: saben^ias.
>^ h: ladrones fallt weg.
1^ b: a bueltas.
1') b: touieronles.
*^ b: reyeronse.
3*) b: dizeron.
'*} b: que estauan y acerca dellos.
*•) h: dixeron.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 321
al rey esto que les oyeron de^ir, e apremiaron los ^) que
dixiessen ^) la uerdat, e ouieronlo de manifestar comol ')
aoien muerto, e tomaronles todo quanto que^) auien
per el so auer quel^) tomaran, e desta manera fiiieron
las gmas demandadores de la sangre de Anchos, e si
ellos bien lo entendiessen, el demandador mayor a oio
lo auie, quando ellos fazien la nemiga^). Dixo Joanif^io
que aquella ora queP) mataron, quando uio que non
auie acorro nj^\ ayuda de mugunä parte, llAiose*)
a las gruas, teniendo en su (fol. 50 r.) uoluntat al sennor
que fizo las gruas, e fizo a el que es demandador de
todos los tuertos e de todos los malos fecbos, e da de-
recho, quando a el se Uaman, e por esso aguiso Dios que
el dia que se ayuntaron, que passassen las gruas, por-
que ouiessen emiente ^^) aquellos ladrones de aquel fecho
malo que fizieran, que los '^) comprisiesse Dios en aquel
pecado; e que el demandador de los tuertos e de los
malos fechos que sepan que a oio esta, e oee.^^) bien a
los que a el se Uaman de buen cora^on e de buena uo-
luntad, e gracias a Dios, porque el aguiso siempre que
fecho malo non se pudiesse '') encobrir. (fol. 51 r.)
Nachdem noch die Weisen von Joani^io gepriesen
worden, folgen: „Los prouerbios que estan escriptos en
los 'sellos de los filosofos^^ (h-IU-l, fol. XLIIv. imd#
Li-UI-2, fol. 51 ▼. Sp. 1), diesen ein „Ayuntamiento de
quatro filosofos que fablaron en saben9ia^^ (h-III-1, fol.
1) h: les.
^ h: dizessen.
*) h: como lo.
*) h: que fallt weg.
B) h: qoe le.
*) h: enemiga. Hier beginnt In h ein neues Capitel, nämlich:
Cap<*. de como onbre dene estar en todos sas fechos bien
con Dios faziendo bnenas obras.
^ h: que lo.
*) h: nin.
*) h: se fallt weg, wie anch unten.
'<^ b: en miente.
i>) h: les.
'•) h: oye.
1*) h: podiesse.
Jahrb. f. rom. n. engl. Llt. S. 3.? 21
322 Uermann Knust
XLUIr. und L-IU-2, fol. 52 v. Sp. 2), dann Apntar
miento de ^inco filosofos para fablar en sapien^ia (h-III-1,
fol XLin V. und L-m-2, foL 53 v. Sp. 2).
Obwohl ich mich dieser letzteren drei Capitel nur
noch soweit erinnere, dafs ich sagen kann, sie enthalten
nur einzelne Sentenzen, glaube ich dennoch keinen zu
gewagten Schritt zu Uiun, wenn ich sie mit andern drei
Capiteln,vdie mir auch allein ihrer Unterschrift nach be-
kannt «sind, zusammenstelle. Es handelt sich nämUch
um die drei ersten Schriften des «chon mehrfach genann-
ten arabischen Codex C51. 445 der münchener Bibliothek:
Sprüche auf den Siegeln der alten Weisen, Zusammen-
kunft von vier Weisen, Zusammenkunft von fünf Weisen.
Vgl. Aumers Catalog der arab. Handschriften der münche-
ner .Bibliothek, S. 286 fg. Dabei darf freilich nicht ver-
schwiegen werden, dal's noch weiter unten ein „aynuta-
miento de quatro filosofos en tiempo de Liusesa el rey^'
folgt« Es mufs also unentschieden bleiben, mit welchem
dieser beiden „ayuntamientos^^ die arabische Handschrift
stimmt, wenn auch die grölsere Wahrscheinlichkeit zu
Gunsten des ersteren spricht, sofern sich demselben, wie
im arabischen Texte ^ ein „ayuntamieato de ^inoo filo-
sofos^^ anschliefst
Da wir hier zum letzten Male dieses arabischen Co-
dex gedenken, ist es zur besseren Vergegenwärtigung
dessen, was von seinem Inhalte zugleich auch spanisch
oder in anderen Sprachen existiert, wohl zweckdienlich,
dies in einer tabellarischen Uebersicht mit dem Inhalts-
verzeichnisse desselben zusammenzustellen.
U eher Setzungen.
Die arab. Handschrift der münch. Bibliothek 651. 445.
fol. 1^ — 3. Die Sprüche auf Los pronerbios qoe eatan escri-
den Siegeln der alten (griechischen) tos en los scUos de los filosofos.
Weisen. L.III-2, fol. 61 ▼. Sp. 1 — fol. 58 f.
Sp. 2 und h-III-l, fol. XLUI ▼•
fol. 4. Die Zusammenkünfte Ayuutamiento de quatro filoso*
der Philosophen in den Häusern fos que fablarou en sabenpia,
der Weisheit an den Festtagen und Ayuntamiento de ^inoo pbilosofos
ihre philosophischen Gespräche, para fablar en sapien^ia. L»III-8|
Vier Personen werden redend auf- fpl. 52 v. Sp. 2 — fol. 54 r. Sp. 3
gefühtt. Der Erzähler ist Houein und h-UM, fol. XLIII t.
Ein Beitrag zur KenntniTs der BscorialbibliothelE.
323
b. Isbaq. Pann folgt eine zweite
Zusammenknnft, «n der sich fünf
Personen betheiligen.
fol. 8. Honein b. Ishäq spricht
aber den Ursprung der Zasammen-
knnfte der Philosophen.
fol. 12 ^. Honein b. Ishaq be-
richtet einiges ubeV die Philosophie
des Aristoteles. Dann weitere Zu-
sammenkaufte der Philosophen.
fol. 25^. über Gesang undMusik.
fol. 39^. Sitten und Weisheits-
Spruche der erwähnten Philosophen.*
Moralische Sentenzen des Socrates.
fol. 56. Die mond. Spruche
des Plato.
fol. 64^. Die moral. Spruche
des Aristoteles.
fol. 68. Schreiben des Aristo-
teles an^ Alezander, desgl. fol. 69.
fol. 73^. Sitten und Sprüche
des Alexander, des Sohnes des
Philippus.
fol. 79^. Geschichte Alezan-
ders.
fol. 83. Schreiben Alexanders
an seine Mutter, worin er sie sei-
netwegen tröstet.
fol. 86. Worte der Mutter
Hermems (S. 142 flg.)Bocados de
Oro, (Toledaner Ausgabe von 1510,
cap. XI, fol. XIV v), Dicts moraux
des Philosophes, (S. 145) Saynges
or Dictis of Philosophers., (S. 146).
Hermerus, Bocad. de Oro, cap.
Xn, fol. XX V., Dicts mor.,
Saynges or Dictis of the Philoso-
phers.
Hermerus, Bocad. de Oro, cap.
XIV, foLXXVv., Dicts mor., Sayn-
ges or Dictis of the Philosophers.
Möglicher Weise das Schreiben
des Aristoteles, welches im Secre-
tum Secretorum vorkommt.
Hermems, Bocad. de Oro, cap.
XV, fol. XXXIV r., Dicts mor.,
Saynges or Dictis of the Philos.
Vielleicht die Sprüche in hebräi-
scher Uebersetzung ; vgl. das Citat
aus Bartoloccius. S. 138.
Hermems, Bocad. de Oro, cap.
XV, fol. XXX r. Dicts mor., Saynges
or Dictis of the Philos.
Hermems, Bocad. de Oro, cap.
XV, fol. XXXm V. Dicts mor. thei-
len Einen derartigen Brief mit, die
Handschriften L-III-2 und h-III-l
zwei, welcher von beiden gemeint ist,
mufs ungewifs bleiben, ebenso ob
die hebräische Uebersetzung eines
der beiden Trostbriefe, auf welche
Bartoloccius verweist, mit dem hier
angeführten arab. Tezte stimmt,
obwohl es wegen dessen was folgt,
wahrscheinlich ist.
Esto es lo que dizo la madre
21*
324
Hermann Knust
Alexanders, nachdem sie den Trost-
brief gelesen.
fol. 88. Tod Alezanders und
sein Transport in einem goldenen
8arge zu seiner Mutter und ihre
Worte als sie seinen Sarg erblickte.
fol. 90. Anwesenheit einer An-
zahl Philosophen und Weltweiser
am Sarge des Alezander in Ba-
bylon und was ein Jeder yon ihnen
sagte.
fol. 106*». Wie der Sarg nach
Alezandrien gebracht wurde.
fol. 120. Trostschreiben des
Aristoteles an Alezanders Mutter.
fol. 122. Antwort derselben an
Aristoteles.
de Alexandre, qnando leyo la earts
de Alezandre del conorie. L-HI'
6, fol.33v. Sp. 1— fol.34r. Sp.l
und h.ni-l, fol. XXIKr. Hebräi-
sehe Uebersetzung Tgl. das Citat
aus Bartoloccius. S. 138.
Hermerus , Bocad. de Oro, cap.
XV, fol. XXXiV r., De coniQ le
(Alexandre) leuaron en ataot de
oro a SU madre e las palabras que
dixo , quando cataua el atant
L.ni-2, fol. 34 r. Sp. 1 — fol. 34t.
Sp.l u. h-ni-l, fol. XXIX T., Dicta
mor., Saynges or Dictis of the Phil.
Zwar geben auch Hermems, die
Boc. Oro U.S.W. solche Ausspräche,
doch stimmt der arabische Text
wohl eher mit Ayuntamiento de
una conpanna de philosophos e de
sabios en el logar do estaoa el
ataut de Alexandre, e de lo qn«
dixo cada uno delloa, e esto eia en
Babilonia, L-m-2, fol. 34 t. Sp.
2 — fol. 39 r. Sp. 2 und h-ini,
fol. XXXr.— XXXinr. ^
In Hermerus, den Bocados de
Oro n. s. w. nur eine BemerkoDg
darüber, ebenso in L-III-2, foL
39 T. Sp. 1 und h-HI-l ; in diesee
Handschriften schliefaen sich aber
wieder Ausspruche an, was auch
im arabischen Texte yermuthlicb
der Fall ist, da doch schwerlicb
die Schilderung, wie der Sarg ober-
bracht wurde, 14 Folioblätter fällt.
Esta es la carta qne enbio Ari*
stotiles a la madre de Alexandre
por conortarla. L*in-2, fol. 4Sr.
Sp. 2 — fol. 43 r. Sp. 1 und hllM«
fol. XXXV T. Hebräische üebcr-
Setzung Tgl. Citat aus Bartol. S. 13S.
Esta es la respuesta que embio
la madre de Alezandre a Aristo-
tiles, quando leyo la su carta.
L-in-2, fol. 44 r. Sp.2— fol.45r.
Sp.2 und h-ra-l, fol. XXVHt.
Hebräische Uebersetzung Tgl. Citat
aus Bartoloccius. S. 13$.
Ein Beitrag zur KenntnifB der Escorialbibliothek. 325
fol. 134 — 148. Die moraltschen Hermems» Bocad. de Oro, Dicts
Sprüche des Diogenes, Pythagoras, mor., Saynges orDictis of the Phil.,
Hermes, Homeros, Soion, Eacli- übeteinstimmend mit Ausnahme des
des. Enclides, sofern nicht etwa dieser
Name an die Stelle eines andern
des Hermems n. s. w. getreten, so
da(s demnach der Inhalt des anter
diesem Namen gegebenen Capitels
sich in Hermems n. s. w. fände.
Zu dem nun in der arabischen Handschrift Folgen-
den: „Fragen an die Philosophen und ihre Antworten,
Correspondenz der Philosophen, Moralsentenzen des Phi-
losophen und Lehrers ? und Weisheitsspruche der Philo-
sophen der Geister vor Salomo, dem Sohne Davids ^^
habe ich weiter keine Parallelstellen gefunden.
Das im spanischen Werke jetzt folgende ^^Cap. de
las juntas de los filosofos que dixo Joani^io^^ (h-III-1,
fol. XLIV r. und L.m-2, fol. 54 r. 8p. 2), erzahlt nach
den Bocados de Oro die Erbauung des Palastes, in dem
die Konige ihre Söhne belohnten, und wie der junge
Aristoteles, Diener eines Konigssohnes, diesen im Examen
an Kenntnissen, die er sich durch das Anhören der sei-
nem Herrn ertheilten Stünden erworben, übertriiSl und
viele Sentenzen ausspricht* Darauf giebt das „Capitulo
cle la manera que fizo vn filosofo a sus discipulos^^
Oi-ni-l, fol. XLVnr. und L-III-2, fol. 57 r. Sp. 2)
die Beihe'nfolge der Studien an. Dann finden wir wie-
derum „Capitulo de vn juntamiento de siete filosofos y
lo que dixo cada vno dellos^' (h-III-1, fol. XLVII r.
und L -III-2, fol. 57 v. Sp. 2), und ein „ Capitulo de vn
ayuntamiento de diez filosofos y lo que cada vno dellos
dixo" (h-ni-l, fol. XLVHv. und L-III.2, fol. 58 r.
Sp. 2). Hier sehen wir eine ,,Junta de .X. philosophos
en una eglesia de losas en dia de una fiesta, e cada uno
dellos tenie sus discipulos consigo. Pues quando ouieron
fecho SU ora^ion e su sacrifi^io, assentaronse en la eglesia
todos en un grado e los discipulos ante ellos a sus pies,
e dixo cada uno dellos a sus discipulos: Decorat lo que
oyeredes agora de la sapien^ia, e sea el decoramiento de
326 Hermann Knnst
todos , si lo rendiesse ^) iino de uos. Paes comen^o el
primero" etc. L- 111-2, fol. 58 r. Sp. 2. Noch mehr fallt die
Schilderung der Philosophenversammlung in dem an die-
ses Capitel sich anschliefsenden auf; es heifst nämlich in
dem ,, Capitulo de vn aynntamiento de treze filosofos y de
lo que dixeron" (h-III-l, fol. 58 v. und L -111-2, fol.
58 V. Sp.2) folgendermaTsen : ,,Juntamiento de .XIII. phi-
losophos de los Griegos en una claustra de los reyes,
e en cabo de la claustra las siellas de los reyes
muertos, e los reyes muertos en ellas e cubiertos*) con
pannos pre9iados, e con oro los cabe^ones fechos, e las
bocas de las mangas, e asi commö si fuessen en las siellas
de los regnados, sus capas bien fechas ") e bien Inzientes.
Pues asentaronse los pfailosophos en la claustra de ma-
nera que estauan de cara contra los teyes, e dizieron los
«nos a los otros: digamos alguna cosa de la sapien^ia
que sea ensennamiento de jHredica^ion en aquellos que lo
oyeren. Dixo el primero" etc. L-III-?, fol. 59 r. Hieran
reihen sich: ^^Cap. de vn ayuntamiento de quatro filoso-
fos ^\ wie gesagt wird „en tiempo de Lusesa el rey^
(h-m-l, XLVin-v. und L-IU-l, fol. 59 v. Sp. 2>
„Este es el ensennamiento de Socrates filosofo/^ (h-ID-l,
XLVin v.-LUI r. und L-in-2, foL 59 ▼. Sp. 2-
66 r. Sp. 1). Das Leben des Socrates wird nicht erwähnt,
doch kommen in den Aussprüchen Anspielungen auf sei-
nen gewaltsamen Tod vor — „Estos son los ensenna-
mientos de Piaton". (h-III-l, LEU r.— LVII r. und
L-III-2, fol. 66 r. Sp. 1— 67v. Sp.2). Mitten in die-
sen bricht der unvollständige Codex L-III-2 ab. Was
ihm fehlt, kann aus h- 111*1 ergänzt werden, denn beide
stimmen unter einander. Doch gilt nicht das Gleiche
▼on den Aussprüchen dieser Codices mit denen der Bo-
cados de Oro, da, wenn sie diesen auch mandunal gleichen,
sie doch oft Ton ihnen abweichen, oder gar dort nidit
enthaltene bieten.
') h: respondiese.
*) h: encabiertos.
") h: y «US caras bien frescM.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 327
Nach diesen Capiteln folgen in h-III-1, wie S. 48
angegeben, die Flores, und auf diese abermals einzelne Ca*
pitel, deren jetzt wenigstens letztes ,,de las palabras de
sapiencia'^ gleich dem des Codex L-III-2 auch nicht voll-
standig erhalten ist (vgl. S.49). Da unter ihnen sich wieder
das aus den Bocados de Oro genommene Capitel vom
Filosofoso Segundo befindet, so wäre es nicht unmöglich,
dafs wir, in all dem was dem über Alexanders Tod,
Briefe u. s. w. Berichteten folgt, im Sinne des Schreibers
nur die Proverbios buenos, aus den verschiedensten
Werken als eine Art Anthologie zusammengestellt, zu
erblicken hätten. Dafür spräche, dafs wir nirgends einem
„Se acaba'' oder einem ,,£xplicit^^ begegnen, dagegen dief
Titelangabe der Flores, welche auf ein abgesondertes
Werk zu deuten scheint
Sei dem jedoch wie ihm woUe, Ivir konnten, ohne
die Frage entschieden zu haben, vom Codex h-III-l
Abschied nehmen, geb5te uns nicht ein anderer Umstand,
jetzt, nachdem wir das Ende desselben uns betrachtet,
uns am Anfange des Bandes ein Werk anzusehen, das^
wie wir schon in dem oft citierten Artikel über die Flores
(vgl. S. 47) angaben, in einem eigenen Codex ent*
halten, jetzt einen Theil des mit h-III-l bezeichneten
bildet. Dasselbe^ von Herrn Prof. Ebert unerwähnt ge-
lassen, führt den Titel:
LaVida y las Costunbres de los viejos Filosofos.
Ueber Plan und Inhalt des Werkes spricht am Besten
der Verfasser selbst, welcher folgendermafsen sein Werk
«inleitet: „La vida y las costunbres de los viejos filosofos
queriendo tractar trabaje por rrecolegir miuohas cosas
de aquellas que yo falle escritas de los antiguos actores
y en libros diuersos esparzidas. E en aqueste pequenno
libro enxeri las respuestas notables y dichos elegantes
de aquellos filosofos, las quales podran aprouechar a
consola^ion de los leyentes y infbrmapion de las costun-
bres^^ (fol. 1 r.) Wie man sieht, liegt abermals ein Werk
didactischer Tendenz vor, ähnlich den Booados de Oro.
Diese übertrieb es zwar in der Zahl der voigefuhrten
328 Hcnnann Knust
Philosophen, bleibt jedoch in der Behandlungsweise sei-
nes Gegenstandes weit hinter denselben zurück, obgleich
man dem Verfasser Geläufigkeit im Ausdruck und aus-
gebreitete Kenntnisse zugestehen muTs. Von diesen zeugt
schon folgende Liste der von ihm geschilderten Weisen,
unter denen freilich einige sind, deren nur mit w^ügen
Worten gedacht wird.
Tales, Selon, Filon, Pitaco, Biante, Cleobolo, Frian-
dro, Zoroastes, Anaximandro, Anacarsis, Miso, Epimeni-
des, Forespides, Omero, Ligurgo, Maximenes, Pitagoras,
Anapagoras oder Anaxagoras, Grates, Estillon, Erchi-
longo, Simonides, Archicon, Esopo, Zenon, Gorgus, Yso-
crates, Protagons, Crispus, Socrates, Aristipo, Zeno-
£uite, Antistones, Alchibiades, Eschines, Demostenes,
Sofades (Sophocles), Pericles, Themistodes, Aristides,
Eudoxo, Democrito, Ypocras, *Euripides, Eraclito, Bnpe-
dodes, Permenides, Diogenes, Cameydes, Piaton, Aristo-
tiles, Menofilo, Fedron, Heschilo, Esperesippo, Apuleyo,
Plotino, Hermes, Zenocrates, Demas, Anaximenes, Epi-
curo, Polistrato, Calistenes, Anaxarco, Theofrasto, Alo-
drus, Tolenio, Antipater, Archepilades, Herasistrato,
Arohimenides , Tholomeo, Menandro, Eilemon, Egesias,
Enio, Sacupio, Estaf^io, Valerie Catulo, Plocio GhJioo,
Averio, Titu Liuio, Posidonio, Diodrus, Curio, Qipion
Airicano, Tullio Marco (picero, Caton^ Diogenes de Ba-
uilonia, Antipater, Salustrio, Plauto, Lucre^io, Lu^io
PonponiOy Virgilio, Cacio Lucio, Terenpio, Marco Yarro,
Crallio Comelio, Oracio, Crispo, Ailtemodoro, Marco
Nerio, Ouidio, Valerie Maxime, Cal^iterus, Seneca, Quin-
tiliano, Plutarco, Plinio, Tolemeo, Segundo (foL60T.—
72 ▼., dies Cap. also zweimal in diesem Codex enthalten,
Tgl. S. 48), Basilides, Galieno, Tn>go Ponpeo, Poifirio
und einige andere.
Natürlich wird Niemand erwarten, hier eine genaue
Lebensbeschreibung all der genannten Persönlichkeiten
zu finden. Eine solche hätte überhaupt das 14. oder
15. Jahrhundert, denn dieser Zeit gehort^das Werk an,
nicht bieten können, damit soll jedoch nicht gesagt seb,
als fanden sich hier nur ungeschichtliche üeberlieferungen.
Ein Beitrag zur Kenntnifs der Escorialbibliothek. 329
Im Gegentheil, in mehr als einam Falle stimmt die ge-
gebene Erzählung mit den Thatsachen; oft freilich weicht
sie weit von denselben ab. So wird Seneca fast zu einem
guten Katholiken gestempelt Epimenides, der 75 Jahre
in einer Höhle geschlafen, von den Athenern gerufen,
um die Pest zu vertreiben, lafst Schafe in den Areopa-
gus bringen und dort opfern, wohin jedes geht. Da hört
die Krankheit auf und „ en memoria de la fecha miseri-
cordia fue fecha vna ara al Dios non nonbrado^\ fol. IX v.
Homer, der die Iliade und Odyssee schrieb, wird ver-
ruckt, weil er die ihm von Fischern auf seine Frage ge-
gebene Antwort: „los (peces) que tomamos, non tenemos
y los que non tomamos, tenemos ^\ fol. X v. nicht begrei-
fen kann. Ebenso unrichtig sind sehr oft die Zeitbestim-
mungen, welche gewohnlich auf die Regierungsjahre jüdi-
scher, persischer oder römischer Herrscher zurückgeführt
werden. Für den Culturzustand Spaniens aber ist es
jedenfalls sehr bemerkenswerth, wie man sich damals mit
der Erwerbung von •Kenntnissen über Personen beschäf-
tigte, für deren gröfseren Theil man später alles In-
teresse verlor.
Nur selten«gibt der Verfasser seine Quellen an; die
Zahl der von ihm citierten Schriftsteller ist daher be-
schränkt. Es sind:
Valerie Maxime, Laercio, Isidoro: Ethimologias, So-
linus de Memorabilibus, Elinando, St. Agostino: Cibdad
de Dios, Cicero: Tosculanes — de Amicitia — de Senec-
tute, St. Geronimo, Seneca, Eusebio, Agelio: las noches ^
de Atenas, Apuleyo, Policrato, Boecio, Macrobio. Getreu
dem Titel: Vida y costunbres, führt uns jede Lebens-
beschreibung, natürlich abgesehen von solchen, die nur
in einer kurzen Notiz bestehen, die betreffende Persön-
lichkeit in einer Anzahl zusammenhangsloser Anecdoten
vor, deren Leetüre im Ganzen nicht unangenehm ist.
Davon möge zum Schlüsse die Geschichte von „Dionys
dem Tyrannen'^ ein Zeugnifs ablegen, welche uns somit
derselbe Codex, aus dem wir schon die Ejraniche des
Ibicus entlehnten, überliefert.
Cuenta Valerie ^en el quinto que Damen y Pitias,
330 H^rm. Knust, Ein Beitrag zur Reniitnirs d. Escorialbibliothek.
dis^ipulos de Pitagoras* (und daher finden wir die hier
mitgetheilte Erzählung in dessen Lebensbeschreibung)
tanto ayuntaron en bj fiel amistad que commo a ydo de
aquestos Dionisio tirano quisiese matar, y aqoel deman-
dase a Dionisio tiempo para yr a sn casa a ordenar sus
cosas antes que muriese, el vno de aqttellos amigos non
dnbdo de quedar en rehenes en poder del tirano y- por
fiador de la venyda del que yua. E como se ya a^case
el dia que le era sennalado, al que avia de venir, y el
non yiniese, todos dannauan y culpauan la confianpa de
tan loco fiador como del que avia quedado en rehenes.
Pero el non dubdaua nada de la constan^ia de su amigo,
y en aquella mesma ora y momento, por Dionysio con-
stituyda, sobrevino aquel que era ydo a su casa presen-
tandose al tirano y demandandole que absoluiese a su
amigo de la fian9a. E Dionisio marauillado del cora^n
de entramos perdonole la muerte que lo queria dar, y
demandoles que res^ibiesen a el por ter^ero en aquella
conpannia de tan fijrme amistad. fol.*XUI y.
Uebrigens darf ich nicht verschweigen, daTs Amador
de los Rios, V, S. 271 fg. behauptet, diese Vida etc.
sei mehr oder weniger eine Uebersetzung des lateinisch
geschriebenen Buches: De vita et moribus philosophorum
et poetarum. Inwiefern diese Angabe auf Wahrheit be-
ruht, kann ich, da mir das lateinische Werk zu vergleichen
unmöglich ist, auch meine Notizen über die Handschrift
zur Erledigung der Frage nicht vollständig genug sind,
nicht bestimmen, bin aber geneigt derselben Glauben zn
schenken, weil Amador de los Rios schwerlich irgend
ein spanisch geschriebenes Werk ohne gute Grunde für
eine Uebersetzung erklären würde.
Beendet in Leipzig, Januar 1861).
Hermann Knust.
Za Schillers Braut von Messina. 331
Zu Schillers Braut von Messina.
In seinem Buche UBkprü des Autres (3°** ^d. Paris
1857, p. 236 fg.) erzählt Ed. Foumier die Geschichte
eines Verses, der sich in einem Trauerspiele Legouv^^s
findet und nicht diesem sondern dem gleichzeitigen Bau-
douin angehört, welchem jener ihn entliehen und dem die
Idee dazu aus einem französischen Distichon «le frere
est ami de nature; — Mais son amiti^ n'est pas süre»,
oder aus Cic. De Amicit. 6 «cum propinquis amicitiam
natura ipsa peperit» gekommen sein soll. Jedoch wie es
sich auch damit verhalte, es ist nicht die Autorschaft
des Verses sondern dieser selbst, der uns hierinteressirt;
er lautet nämlich:
ttXi6 £rbre est un ami donne par la nature»
und findet sich in: «La Mort d^Abel. Tragödie, en trois
actes et en vers, par le citoyen Legouvö. A Paris 1793^'
(46 Seiten). Als ich den in Rede stehenden Vers bei
Foumier bald nach dem Erscheinen jener Ausgabe sei-
nes Buches zum ersten Mal las, fiel es mir auf, wie ge-
nau derselbe mit einer Stelle in Schillers Braut von
Messina übereinstimme, wo es in der Rede, durch welche
Donna Isabella die feindlichen Brüder zu versöhnen sucht,
also heifst:
«Wohl dem, dem die Nator den Brader gab!
Anerschaffen
Ist ihm der Freund!»
Wir haben nun zwar gesehen, dafs der Gedanke selbst,
mehr oder minder hiermit übereinstimmend, sich auch
sonst wiederfindet, wie er denn überhaupt so natürlich
ist, dals er sehr leicht mehrfach auf ganz unabhängige
Weise zum Ausdruck gekommen sein kann; allein nichts
destoweniger war ich gleich anfangs an eine Entlehnung
von Seiten Schillers zu denken geneigt^ indem mir näm-
lich bei näherer Erwägung auch der Vorwurf jenes
332 FeUx Liebrecht
Legonve^schen Trauerspiels mit dem Schillers eine Ver-
wandtschaft im allgemeinen zu besitzen schien und letz-
term daher auch die Idee zu demselben eingegeben haben
konnte. Um dies eingehender zu untersuchen bedurfte
ich jedoch vor allem des franzosischen Stückes und die-
ses konnte ich hier in Lüttich. nicht auftreiben; mich in
grofseren Entfernungen danach umzusehen, habe ich Jahre-
lang unterlassen. Da endlich kam es mir neulich zu
Gesicht und eine nähere Prüfung desselben scheint mir
nur die Richtigkeit meiner anfanglichen Muthmafsung
zu bestätigen. Betrachten wir zunächst den Grundstoff
von SchiUer^s Trauerspiel. Zwei Brüder sind gegen ein-
ander von Jugend auf feindlich gesinnt; der eigentliche
Grund des Hasses ist unbekannt, doch wird wiederholt
darauf hingewiesen dafs der eine (Don Caesar) s^ch im
Verhältnifs zu seinem Bruder in der Liebe der Mutter
zurückgesetzt glaubt; so sagt er (S. 70, Ausg. 1823):
« y ersehwende , Matter, Deines Segens Fülle
«Nicht an den einen erstgebomen Sohnl»
noch deutlicher (S. 144):
« . . Der Neid vergiftete mein Leben,
«Da wir noch Deine Liebe gleich getheilt».
schärfer noch (S. 136):
«Sie bftt mich nie geliebt! Verrathen endlich
«Hat sich ihr Herz, der Schmerz hat es geöffnet.
«Sie nannt ihn ihren bessern Sohn! — So hat sie
«Verstellung ausgeübt ihr ganzes Leben 1»
Es gelingt jedoch der Mutter den Hafs der Brüder zu
beschworen und sie zu versöhnen; allein für nicht lange
Zeit; denn eine neue heftige Eifersucht, die der Liebe,
bricht plötzlich in dem Herzen l9on Caesars aus und
treibt ihn blindlings zum Brudermord, worauf er, die
rasche That bereuend, sich selbst dem Tode weiht
Fast ganz gleich ist der Stoff, wie er bei Legouve vor-
liegt. Kain halst Abel, weil dieser als Hirt ein so mühe-
loses Leben führt, während er selbst im Schweilse seines
Zn Schillers Brant von Measina. 333
Angesichts das Land baut; dann, aber krankt ihn be-
sonders die grofsere Liebe, die Abel, wie er glaubt, von
den Eltern zu Theil wird ; so ruft er aus, als Adam, ihn
beschwichtigend, von Abel spricht (S.. 23): aToujours
Abel!» und dann äufsert Adam selbst zu Eva (S. 23):
«N*offron8 plas, sHl se peut, de prätexte a ses plaintee:
«n dit tonjours qa'Abel nous est plos ober qae lui;
«Que nous le detestoos».
Indefs es gelingt Adam den Groll Eains zu beschworen
und ihn mit Abel auszusöhnen; allein auch hier dauert
diese Aussöhnung nicht lange. Das von Gott ver-
schmähte Opfer Kains erweckt seinen HaTs von neuem,
so dafs er bald nachher den Bruder erschlägt, worauf
er, von Reue ergriffen, die Seinen verlälst und Gottes
Strafe in der Einsamkeit erwarten will. Die Verschieden-
heit von Schiller besteht darin, dafs der HaTs der Brüder
nicht gegenseitig ist, dafs der Vater, — nicht die Mut-
ter, — cQe Versöhnung bewirkt (obwohl auch Eva auf-
tritt und in ihrer Mutterliebe sich die der Donna Isabella
erkennen läfst); dafs femer der neu auflodernde Hafs
Kains nicht durch Liebeseifersucht hervorgerufen wird,
und dafs Kain sich nicht selbst todtet. Indefs ist diese
Verschiedenheit doch njcht bedeutend, und die ursprung-
liche Identität des Vorwurfs ist leicht zu erkennen,
trotzdem Schiller von demselben hin und wieder abzu-
weichen für nothwendig hielt; dafe er daran Recht ge-
than, wird Niemand in Frage stellen wollen. Wenn er
z. B. Don Caesar nicht Elains Beispiel nachahmen und
in die Einsamkeit fliehen läfst, um dort den Rest seiner
Tage in Reue zu beschliefsen, so giebt er ausdrücklich
den Grund dafür an; denn Don Caesar sagt (S. 144):
«Wohl läfst der Pfeil sich aas dem Herzen ziehn;
«Doch Die wird das verletzte mehr gesunden.
«Lebe, wer's kann, ein Leben der Zerknirschung,
«Mit strengen Bafskasteinngen almählig
tt Abschöpfend eine ew'ge Schuld — Ich kann
0 Nicht leben, Matter, mit gebrochnem Herzen.
a. ,
«Der Tod hat eine reinigende Kraft», -^
334 F^lix Liebreoht
und SO stirbt denn Don Caesar dnroh eigene Hand, dem
tragischen Scbluls des Ganzen entsprechend.
DaCs verschiedene Beminiscenzen ans I/egonyä^s Drama
sich bei Schiller wiederfinden, davon haben vnr gleich
anfangs ein Beispiel gesehen und hier folgt noch ein an-
deres. Nach dem unseligen Opfer Kains nämlich sacht
Abel den Bruder auf, der sich in Felsenklüfle zurück-
gezogen hat, und will ihn tröstend umarmen, da ruft
Kain aus (S. 40):
«Serpent, dftns tes replis tu yeuz m'envelopperl
((C*e8t ponr m'usassiner qne ta haine m'embraasel»
Ganz ähnlich lautet Don Caesars Ausruf, als er den
Bruder bei Beatrice findet:
«GiftTolIe Schlange! Das ist Deine Liebe?
«Defswegen logst Dn tnckisch mir Versöhnang?»
Es ist nicht blofs der Ausdruck „Schlange'', der sich an
beiden Stellen wiederfindet, [sondern der ganze Gedanke
ist bei beiden derselbe, nämlich der Vorwurf fortdauern-
den heimtückischen Hasses trotz der äufsem Zeichen des
Gegentheils.
Femer als Abel nach seiner Versöhnung mit E^d
diesen umarmt und ihn auffordert zusammen mit ihm
Mutter und Schwester von dem freudigen EreigniTs in
Kenntnils zu setzen, sagt er (S. 27):
«Viens, poar les en instraire, et lenr rendre la paix,
«Nous montrer embrass^s a leors yenx satis&its.»
und die eben eintretende Mutter^ die bis dahin feindlichen
Sohne umarmt sehend, ruft aus:
«Ah! que vois-je? mes yeax, faat-il que je vons croie?»
Bei Schiller (S. 111) sagt Donna Isabella zu Diego:
«Ich habe sie einander Herz an Herz
«Umarmen sehn — ein nie erlebter Anblick 1»
Zu Schillers Braat von Messina. 335
Anderes übergehe ich, wo die Aehnlichkeit, zwar noch
immer nicht gering, aber doch allgemein ist, wie wenn
z. B. bald darauf Eva sagt:
((....' Enfans cheris,
uQue mes flaDcs ont port^, qn^ mon sein a nourris,
«Le sang a triomph^! l'amitiö vous rassemble!
«Et ces bras maternels tous re^oivent ensemble!
«Et vons TOUB embrassez sar ce coeur palpitant!
«Tous ses mauz ont cesse dans un si doux instant;
ttje sens tomber le poids de ma douleur am^e:
«Je sais donc une fois beoreose d*etre mere!»
womit man die Rede Donna Isabella^s yergleiche, welche
nach der Versöhnung der Söhne zwischen ihnen stehend
sagt (S. 73):
«Nun endlich ist mir der erwünschte Tag,
«Der lang ersehnte, festliche, erschienen —
«Vereint seh* ich die Hencen meiner Kinder,
«Wie ich die Hände leicht znsamftienfüge ,
«Und im vertrauten Kreis zum Erstenmal
«Kann sich das Uerz der Mutter freudig öffhen.»
Nach dem hier Dargelegten wird meine oben aus-
gesprochene Ansicht wohl nicht unbegründet erscheinen,
zumal wir ja wissen, dafs Schiller bei genauer Kenntnifs
der französischen Literatur derselben zuweilen einen und
den andern Gegenstand entlieh. Nun beruht zwar Le-
gouYÖ^s Tragödie auf Gefsners ,)Tod Abels''; jedoch
scheint vielmehr jene dramatische Bearbeitung Schiller
die Idee zu der seinigen eingegeben zu haben, wie dies
auch aus der Uebereinstimmung der verglichenen Stellen
hervorgeht, auch findet sich namentlich der mehrerwähnte
Vers von dem durch die Natur gegebenen Bruder nur
bei Legouvö, bei Gefsner aber Nichts der Art. Dafs
Schiller jedoch sich nicht mit Legouve's Arbeit begnügte
und, nachdem er durch dieselbe den ersten Anstofs zu
einer eigenen Schöpfung erhalten, sich dann noch mit
dem gewählten Stoff genauer bekannt machte, lälst sich
a priori annehmen und geht auch aus Folgendem hervor,
^ir haben nämlich gesehen, dafs bei Legouvö Kains
Brudermord durch dessen Zorn über das von Gott ver-
336 Peli< Liebrecht
schmähte Opfer, bei Schiller aber durch Eifersucht Ter-
anlafst wird. Auch letztere nun findet sich in der Eains-
sage, aber nicht in der biblischen, sondern in der
talmudischen« So heilst es im Midrasch: „Rabbi Huna
lehrt: sie stritten mit einander über eine Zwillingstochter,
die mit Abel geboren worden. Abel machte Ansprach
darauf, weil sie mit ihm zur Welt gekommen; K&ia hin-
gegen glaubte als Erstgeborener ein Vorrecht zu haben'\
Weil, Biblische Legenden der Muselmänner. Frankfurt
1845, S. 38^ der ebend. die aus der rabbinischen entstan-
dene muhammedanische Sage anführt: „Eva gebar aufser
den beiden Söhnen Kabil und Habil noch mehrere Toch-
ter, die Adam mit seinen Söhnen verheirathete. Als er
aber die schönste derselben Abel zur Frau geben wollte,
war Eain unzufrieden und warb selbst um sie, obgleich
er schon ein Weib hatte ^\ Ausführlicher und in etwas
verschiedener Fassung bei Herbelot s. t. Cabil (2, 12 der
deutschen Uebers.), wo unter anderm Kain gegen Adam
äufsert: „Du willst meinem Bruder deswegen die schönste
Frau geben, weil Du ihn mehr liebst wie mich^. Adam
bestimmt dann, dafs ein Opfer entscheiden solle; das
Abels wird von Gott angenommen und er deshalb von
Eain getödtet. Vgl. auch Bayle Dict. Grit. s. v. Abel
n. F. (l, 18 ed. 1730). Fabrizius Cod. Apocr. Vet Test
1, 109 fg. 2, 44. Epiphanias (ebend. 1, 97 fg.) fuhrt als
einen Glauben der Archontiner (einer Ketzersecte) an,
dafs Kain und Abel Söhne der Schlange und Evas ge-
wesen seien und „ambos sororis (er sagt nicht welcher?)
amore flagrasse^', deshalb habe sich Eain gegen Abel
erhoben und ihn getödtet, „ nam utrumque Diaboli e stirpe
procreatum, ut diximus, affirmant'\
Dafs Schiller im Ganzen mehr an Legouv^ als an
Gelsner gedacht, habe ich bereits angeführt; indels
zuweilen scheint ihm auch des letzteren Dichtung gegen-
wärtig gewesen zu sein; so ruft daselbst Eain aus (Vier-
ter Ges. S. 96, Frankfurt und Leipzig 1773): „Verflucht,
verflucht sei jene Stunde, wo meine Mutter das erste
Mal mit Schmerzen gebar! Verflucht die Stätte, wo sie
Schillers Brant Ton Messina. \ 337
in Geburtsschinerzen dahinsankl^ ähnlich Don Caesar
(S. 132):
« Verflacht der Schos, der mich
«Getragen! — Und yerflucbt sei Deine Heimlichkeit,
«Die air dies Grifsliche ▼ersohnldetl«
Femer richtet bei Gefsner (Vierter Ges. S. 100) Aname-
lech an den Leichnam Abels anter andern folgende hoh-
nische Worte: „Steh auf schöner Jiinglingl .... Aber
er regt sich nicht; sein eigner Bruder der hat so un-
sanft ihn hingelegt !'' Bei Schiller (S. 107) sagt der
Chor angesichts der Leiche Don Manuels:
«Holder Jüngling I — Da liegt er entseelt —
«Hingestreckt in der Blüthe der Taget . . .
«
«Von des Bmdermords Händen entseelt!»
Die ganze Stelle, wo letztere Worte vorkommen:
«Was sind Hoffnungen, was sind Entwürfe,*
«Die der Mensch, der Tergängliche , bant?
«Heute umarmtet ihr euch als Brüder,
«Einig gestimmt mit Herz und Munde.
«Diese Sonne, die jetzt nieder
»Geht, sie leuchtete eurem Bündel
«Uod jetzt liegst du dem Staube vermählt,
«Von des Brudermords Händen entseelt
«In dem Busen die gräfsliche Wunde!»
Diese ganze Stelle, sage ich, konnte übrigens Schillern
leicht durch Gefsners' Dichtung eingegeben sein, wo
Kain seinem Bruder gleich am Tage nach der Versöh-
nung mit demselben das Leben raubt. — Endlich scheint
die Frosopopoie, wonach Mehala den abwesenden Morder
ihres Gatten anredet (Fünfler Ges. S. 131): „Kain, Kain,
wo warst Du da, als Dein Bruder starb?" den Worten
Donna Isabellas zu entsprechen (S. 125), welche sie bei
der Leiche des getodteten Sohnes ausruft:
«Mein Sohnl Mein Manuel!
« Wo war
«Dein Bruder dafs sein Arm Dich nicht beschützte?*'
DaTs dagegen die Stelle Geisners (Vierter Ges. S. 98),
wo Kain an den Bruder die Worte richtet: „Ha Schlange!
jRhzb. f. rom u, engl. LlL X. 3. 22
338 VeUx liebrechty Zu Sdiillen Braut tod Mettina.
Du willst mich umwiaden^^ einer ähnlichen bei Schiller,
wo der gleiche Ausdruck vorkommt, nicht so genau ent-
spricht, wie eine andere oben angeführte bei LegouT^
ist leicht ersichtlich. Vielleicht liefsen sich noch mehr
Uebereinstimmungen »zwischen Legouv^ und Greisner mit
Schiller ausfindig machen; jedoch wäre dies überflüssig,
wenn meine Ansicht über das Verhältnifs derselben zo
einander nicht ohnedies als begründet erscheint.
Lüttich.
Felix Liebrecht.
Kritische Anzeigen: 339
Kritische Anzeigen.
Meraagts de Portlesgnez, roman de la table ronde par Raoul de
Houdenc publie par la premiere fois par H. Michelant avec fac-
Bimile des miniatures du manuscrit de Vienne. Paris, Tross, 1869.
8<>. XX, 270. (Tire a petit nombre.)
Die Dracklegang des Meraugis war betcanntlich einer der
sehnlichsten Wunsche unseres Ferdinand Wolf, dessen Erfül-
lung er nicht erleben sollte. Jetzt liegt uns die in der lieber-
Schrift verzeichnete Ausgabe vor, in prächtigster Ausstattung;
und dennoch nicht ganz so, wie man sie hatte erwarten dür-
fen. Handschriften sind nur in geringer Anzahl vorhanden:
drei vollständige und ein grofseres Fragment; da ist Be-
nützung des ganzen Materials gleichsam geboten. Ferner:
Heimat und Lebenszeit der Dichters sind uns mit ziemlicher
Sicherheit bekannt; diefs mufs zu einem Versuche, kritisch zu
verfahren, anregen.
Michelant erkennt die Billigkeit dieser Forderungen an ; dafs
er denselben nicht Genüge leistete, entschuldigt er durch einen
äufsern Umstand. Die Ausgabe habe zunächst einen arti-
stischen Zweck erstrebt, man habe die zierlichen kleinen
Miniaturen der Wiener Handschrift (A) reproduciren wollen,
und da sei notwendig gewesen, diese Hs. zu gründe zu legen,
indem man sich begnügte, zu deren Berichtigung eine leicht
zugangliche Quelle zuzuziehen. Wir können daher bedauern,
dafs es nicht möglich gewesen sei, die Ausgabe auch in lit-
terarischer Beziehung in vollendeter, abschlieisender Form
auszufuhren; müssen aber, um nicht ungerecht zu sein, die
Arbeit vom Standpunkte des Heransgebers beurtheilen.
Er gibt also A und berichtigt dessen zal reiche Mangel
mit Hilfe der Turiner Hs. (B). Auch hier konnte man dön
Wunsch ausdrücken, es wären die Varianten von B vollstän-
dig mitgetheilt worden, wodurch der Band erschöpfende Kennt-
nifs von zwei Handschriften verschafft und so den Weg zu
einer späteren kritischen Ausgabe geebnet hätte; aber auöh
diese Unterlassung kann der Hg. durch die Rücksicht auf den
knappen Raum, der ihm für kritisches Beiwerk gegönnt war,
22*
340 Kritische Anzeigen:
entschuldigen. Er mnfste sich eben, so viel als möglich, aaf
A beschränken.
Diese Handschrift aber verspricht er, mit aller Genauig-
keit wiederzugeben; an allen Stellen, in welchen er sie yer-
läTst, sollen ihre Lesarten in den Anmerkungen verzeicbnet.
werden. Und in der That fuhrt der Hg. nicht selten selbst
orthographische Varianten an — z. B. loo für lo, osse für
ose — und er entschuldigt sich ausdrücklich , wenn er nicht
immer Varianten wie je le, ne U für jel, nel angemerkt hat
Diefs läfst erwarten, dafs vorliegende Ausgabe nicht blofs
dem grofseren Publicum einen im ganzen gut lesbaren Text
biete, sondern auch für den Kritiker ein treues Bild wenig-
stens einer Hs. abgebe. Dem ist nun nicht so; and mit Be-
dauern müssen wir constadren, dals sogar diese auf das
Minimum reducirte Aufgabe, welche der Hg. sich doch selbst
gestellt hat, nicht erfüllt wurde. Dafs es sich wirklich so
verhalt, geht hervor schon aus dem Vergleiche von Michelant's
Texte mit dem Abschnitte in Keller^s Romvart, wo die Va-
rianten von A sorgfaltig verzeichnet sind, und dem in Wolfs
Abhandlung, welcher A entnonmien ist. Man wird da Manches
im Texte finden, das in A anders lautet, ohne dafs die An-
merkungen die Lesarten dieser Hs. anführen. So, um nur ein
Beispiel anzuführen, stelle man Wolf 45% 19-22 mit Mich.
44, 9 — 12 und man wird finden, dafs obwol die betreffenden
vier Verse durchweg verschieden sind, die Anmerkungen
darüber nichts verlauten lassen. Dasselbe Verfahren begegnet
dann das ganze Werk hindurch , wodurch die Ausgabe
an urkundlichem Werth bedeutend einbüfst und sich jenen
edectischen Arbeiten nähert, die vor einigen Decennien im
Brauche waren und nunmehr für vollständig überwanden ge-
halten werden sollten.
' Da ich auch, und mit grofserem Rechte, Raum sparen
mufs, so werde ich mich begnügen, nur eine kleine Anzahl
von Stellen anzuführen, in welchen A verlassen wurde, ohne
dafis Diels erwähnt worden sei. Ich wähle besonders solche
Stellen, in welchen die Lesart von A ohne Nachtheil, manch-
mal selbst mit Vortheil des Textes unangetastet geblieben
wäre. Ich sehe auch von den zwei obenerwähnten Abschnit-
ten ab, da diese Jeder für sich vergleichen kann.
Merangis de Portlesgiiez. 341
S. 22, 6 fg. MeB qu*U vont parlant ambedui ,
Si iui ren/orcent sea dolours
Por et qu'il va chantant eTamotirs
Et plus et piu» ä ckaaeu» mot
A charganty was alleia einen Sinn gibt Vgl. die unmittelbar
folgenden Verse:
Or Caime phts qu*U n« Ftxmot^
Or Paime et Charge mieit et nUex
%
Man bemerke noch daTs letzteren Versen sich bei Mich, folgende
anreihen:
Toni qtie tamour le fiert as iex
Et tl vie et par tot k eors
wahrend A liest:
Or Paime phu qu'il ne Pamot
Tant que Pamour le fiert a» iex
Or Paime et ekairge miiex et miex
Et ae iex et par tot le cors,
23, 9. Statt ceste pucele hat A cele pue.^ das passender
scheint, da Lidoine schon entfernt war.
25, 23« Statt des allerdings deatlicheren Gorveinz re&pofd
liest A: Et eil r.
86, 23. La honte^ eelone le mes/etf
En eera voetre et U mcUs mtau.
Die hervorgehobenen Worte geben keinen Sinn. A si Ptm le
(Femin. auf picardische Art) me feU
91> 16 fg. Es spricht der Outredoutec:
MicheUmt A
inlora foeeirai
Que faurai Meraugis vaincu. Que faurai Meraugi» vaincu,i» —
Et fauroie mult bei vescu^ nEtfauroie mult bei veeeu»
Se je me venge de vous deua. » — Ce diät Laquis « ei de vous dem»
Ce diät Laquis: mJamaie li deue Veiue Peetour^ cor li deua
Que fai el euer ne t^en ietra^ u. s. w.
Devant que cele eure vendra
Qu*il m*ait de vostre cors vengie.
£s ist schwer zu entscheiden, welche Lesart die nr*
sprnngliche sei; ein genügender Grund ^ A zu verlassen, ist
jedoch nicht vorhanden.
342 Kritisehe Aozeigen:
93, 5. Mes por mielz faire ^ U tendra
Tos jor».
Man weÜ6 nicht anf was sieb le bezieht; auf rote nicht, deno
es ist nicht die Rede des Weges, den er bisher einhielt, son-
dern Ton jedem anderen beliebigen, den er einschlagen wollte.
A Mes por le mielz faire tendra A destre^ was ganz deutlich
ist. Nur wäre, da tenir in den Parallelstellen immer reflexiv
ist, lieber por miex /. se t zu lesen.
96, 6. Statt Issi vont hsBt A S*avancent,
104, 19 fg. DeüioM noua, nous deus, ce me sembie
Par droit tun Pautre chalengier
A hat nur ein notM, und es ist demnach nicht nothig, detioM
zu devons zu emendieren.
107, 15-16. J*ai ä non Meraugis
De Portluguez, Si je vifa sui
Wir haben da einen unreinen Reim, der selbst wenn die Hs.
so läse, ohne weiteres zu sui via zu bessern wäre. Indessen
gerade so liest A.
124, 19-20. Zwischen diesen zwei Versen fehlt:
Et il au$$i $*en voni eraembie
Schon im Anfange S. 6, zwischen 24 und 25 war aaagelasseo
worden Que plus cortois ne ien al<ut (s=9 Romvart 594, 13):
Auch nach dem letzten Verse von S. 117 fehlt ein Vers,
welcher aber in den Anmerkungen nachgetragen wurde.
132, 11. Statt li Breton hat A U baron.
136, 11 fg.
Michelant A
mDe Cf n'ai ge pas grand enviei^ nDahe ait gut en a envien
Dist Mercmgia ujä n'en »erai Dist Meraugis ujä nonferai;
Choifteiainsf no», car je ne $ai Car ei m'aist Diex^ je ne eai
Cfuutel qui tant face ä Aatr». Chaetel u. 8. w.
137, 7-8 haben ohne genügenden Omnd ihre Stelle gegen-
seitig gewechselt
141, 14. A hat .c. nicht sept. Eben so 170, 4 hat A
Vüj statt sept,
150, 17. Merai^s und Qawain bitten den Graf 61a-
douein, er solle sich der Matrosen annehmen (muU Im ont
prii por les maroiniers)^ worauf er antwortet:
Merangis de Portlesgnez. 343
uJä mar avani
Ironty j€ leur dowrai aa$ee.n
Touz lea retint et a fievez,
A hat mar avant priez „es ist unnütz, dafs ihr ferner bittet".
164, 17. Statt ce respondi hat A ee reapont el(e).
172, 7 0 (= avec) wird annothiger weise in ä verändert;
eben so 176, 18; 238, 16.
194, 17. Est ce dont tu as envie^ Bs sind nor sieben
Silben. Lies mit A est ce ce dont,
212, 22. Wenn man statt Voult souspirer; ele ne pot
Du euer traire mit A mes el(e) liest, so ist die Monotonie der
vielen asyndetischen Construciionen dieser Periode gemildert.
Eben so 213, 1 ist or est ele morte xa or ele est nu um-
gestellt worden. Wol aus metrischen Gründen. Lafst man
aber el^ wie sonst oft, als einsylbig gelten, so bedarf es keiner
Veränderung.
213, 10. Pasmet i^est $i que de ceet jeu
iViff ee meüit.
Was soll dieses bedeuten? A hat lieu.
242, 5. Li Uns ... leur diet. Er spricht aber nur zu
Meraugis; A /ut.
243, 8. Cil est uns fox . . . eist est uns sages. Lidoine
meint: Der frühere war ein Thor; dieser da ist ein Weiser.
A hat an erster Stelle ert,
245, 10. Tttisiez vous ent^ n^en parlez mie; A T. vous
et n*en p, m.
Dieses Verzeichnifs konnte auf das zehnfache vermehrt
werden, wenn man alle unwesentlichen Abweichungen und alle
die Stellen anfuhren wollte, in welchen A dem Metrum ent-
gegen ein Wort — besonders Pronomina und Partikeln —
bald hinzufügt, bald aoslafst Der Hg. mufste natürlich letz-
tere bessern; er mufste aber auch, um seinem Grundsatze
treu zu bleiben, alle diese Fehler in den Anmerkungen nam-
haft machen.
Hinzu kommt, dafs selbst dort, wo Varianten angeführt
werden, dieses nicht selten unrichtig geschieht. Es wird an
mancher Stelle gesagt, A biete eine von der des Druckes ab-
weichende, gewohnlich irrige Lesart, wahrend in der That A
mit dem Drucke vollkommen übereinstimmt. So 57, 1 wo
Ha in der Hs. deutlich zu lesen ist; 60, 1 in Bezug auf frain ;
344 KritUche Anzeigen:
69, 21 in Bezog auf coi; 78, 3; 79, 6 o. 8. w. Wenn 131, 6
deut gedruckt wird nnd in den Anmerkungen gesagt wird, die
Hs. lese dient ^ so geschieht der Hs. Unrecht, depn sie hat
dieut. Anch anderswo wurde u als n verlesen nnd Anlab
genommen, nicht vorhandene Varianten zu vergleichen. A hat
nie Gewohnheit enditisches / in der Form u darzustellen.
Fnr el (in ülo) schreibt diese Hs. eu. Mich, liest en und
vermehrt die Anzahl der Varianten. Ja an zwei Stellen behalt
er im Texte «n, wahrend der Zusatz des Artikels erwünscht
ist 18, 24 t rnet en conte^ 156, 5 en milieu; lies eu oder
nach der Gepflogenheit des Hg. el. Nicht anders beim Fro-
nomen: 57, 12 Druck nel celez und als Lesart von A fCen c;
A hat aber neu c. So auch 213, 24; 220, 15. — An an-
deren Stellen liest allerdings A anders als der Druck, aber
nicht wie in den Varianten angegeben wird. Nur ein paar
Beispiele, aus den ersten Seiten, bei welchen die Romvart und
Michelant nicht selten in der Angabe der Lesarten von A
nicht übereinstimmen.
Mich. Romv.
7, Sl. Pur sea peres qü'eaf trepaasez Pur »on pere qui ert ir,
S, 4. Emi seult Aitu s,
9, IS. Qttt ait Qui a
15, 23. tanjeu langue
Die Romvart hat überall Recht.
Welches Verfahren beobachtete nun der Hg. in Bezog auf
Lautformen und Lautzeichen? Es standen ihm zwei Wege
offen: entweder die Schreibung der Hs« nach einem wol durch-
dachten Plane zu regeln oder der Hs. genau zu folgen. Der
erste wäre der beste gewesen; den zweiten einzusehlagen,
berechtigte ihn die abgegebene Erklärung, keine kritische
Ausgabe zu beabsichtigen. Der Hg. wählte einen mitt.
leren Weg, d. h. bald hält er sich an die Hs., bald verlalst
er dieselbe, ohne irgend eine consequente Methode erken-
nen zu lassen. Die Schreibmig von A ist allerdings ziem-
lich schlecht, aber keineswegs so schwankend , wie die des
Druekes. So hat A viele überiadeoen Formen, z. B. im^,
eorpe^ temps u. s. w«; im Drucke finden sie sich ge wohnlich
wieder, auch im Reime ; und nur hie und da stolst man plötz-
lich auf ein nue {: plus)^ core {ifors). Dieser Velleitat nacb
Merangis de Porttegnez. 345
dem Besseren entgegen, schiebt der Druck überflüssige Con-
sonanten ein, wo sie A nicht aufweist: 64, 19 seurfaicte^
A -ete; 119, 4 voulsUtf A voiis,; 202, 21 chevauls^ A
^aU. — A schreibt immer ditez (dicitis, dicite), der Druck
ditez und dites. ■ — Für remansit hat A beständig remeisty der
Druck remeist remeet remist^ welche letztere Form kaum an-
nehmbar ist. — A liebt unbet. on zu en werden zu lassen-
henour queneust volentez, dann auch en für das unbestimmte
Pronomen on; der Druck schwankt bestandig zwischen o und
e. — Statt der gewohnlichen Form Qawain (in der Hs. so
oder gewohnlich abgekürzt) erscheint 220, 5 Oauwain\ 224, 3
Gauwina, Von den vielen und vielen Beispielen, die man noch
anfuhren konnte, nur noch Eines. S. 103, 23 fg- liest man:
Q,ui h un mot aires eatoit
Sor touz et tant se sorcuidoit
Par sa force qu'ii departoit
Devcmt la feste et prometoit u. s. w.
Vier Verse auf -oit. Der Hg. bemerkt, dafs A qui estoit
siree ä un mot liest. Hätte er nicht ausser Acht gelassen, dafs
A auch sorcuidot liest, so würde er keine Veränderung vor-
genommen haben. Denn unser Denkmal hat oft bei . Verben
der I. Conj, das Impf. Ind. auf -oe, 3. Pers. -ot: S. 176
semblot: ot (habuit), 205 amot: mot, 229 amoe: desloe (dis-
laudat) u. s. w. S. 216 wo der Druck cuidoit: ot hat, ist
mit A cuidot zu lesen. Das Nämliche findet sich in der
Vengeanee de Baguidel ^). Demnach ist auch 165, 5 fg. zu
berichtigen. Nach einem Reimpaare auf -ot« folgt ein zweites:
1) Von diesem Gedichte hatte ich in der Germania VIII, 122 ver-
mathet, es rühre von Raoul de Hondenc her. Wolf sprach sich da-
gegen nicht ,aas; es freut mich za sehen, dafs Michelant meine
Ansicht durch Zuziehung von Parallelstellen und Hinweis auf die
Aehnlichkeit der Gedanken und des Styles unterstützt. Auch Karl
Bartsch hatte die Güte mir mitzutheilen, daCs die Identität des Verf.
des Meraugie und der Vengeanee für ihn aufser Zweifel stehe. Viel-
leicht findet er auch Gelegenheit, Diefs in seiner gründlichen Art zu
beweisen. Paul Meyer hat endlich in seiner trefflichen in der Revue
critique enthaltenen Anzeige von Michelant's Ausgabe ebenfalls einen
Beitrag zur Bestätigung meiner Vermuthung geliefert. — Da ich auf
die Vorrede nicht wiederkomme, möchte ich doch aufmerksam machen,
dafs schon Wolf die Annahme, Raoul sei aus der Picordie, als die
richtige bezeichnete, da sie durch Raoul selbst in der Voie de Pa-
radis bestätigt werde.
346 Kritische Anzeigen:
9% je tamoie
Por ce Banz plun q*il fit la moie
Das letzte Wort entspricht dem neufir. moue^ and da ist die
Form moie anhaltbar. Man lese mit A amoe: moe und Alles
ist in der Ordnung.
Gleichen Mangel an Conseqnenz hat man zu bedaaem
in Bezug auf die Behandlung der Declinationsregel. Schon
a priori wäre man zur Annahme berechtigt, dieselbe müsse
in unserem Denkmale mit aller Genauigkeit beobachtet sein.
Die Betrachtung der Reime bestätigt diese Ajisicbt An den
wenigen Stellen, wo im Reime ein Verstofs gegen die Regel
begegnet, darf man im Allgemeinen Corruption yermuthen.
So z. B. 3, 10 ühe fiüe avoit mult vcUllanz (: poissanz Mase.
Sing.) lautet in der Vatic. Hs. (C) Une fiUe ot qvi ftt vati-
lafir. — 5, 5 CUrß com argent erent ses dem. Da clen für
Fem. Flur, nicht angeht, so kann man bessern Cieree com wr.
t)t s. d. G fafst sich hier kürzer; hat aber auch denz als
Accusativ von ot ^} Vgl. auch unten die Anm. za 84, 23.
Kurz, bis auf sehr wenige meist leicht zu berichtigende
Falle, zeigen die Reime die grofste Regelmalsigkeit; um so
mehr darf man sie innerhalb des Verses erwarten. Niemand
hätte dem Hg. einen Vorwurf gemacht, wenn er der Hs. fo
Hilfe gekommen wäre und einige Dutzend s hinzugefügt oder
weggestrichen hätte. Wollte er das nicht, so sollte er die
Hs. mit ihren Schwankungen diplomatbch genau wiedergeben;
es giebt Manche, die das toben. Am allerwenigsten aber sollte
er selbst hin und her schwanken. - Manchmal nimmt er deo
1) Man bemerke 199, 3 ememble o lui aooü E^pinogri»^ Mi met.
Der Hg. sagt in der Anm., A lese ettoit. Wenn dem so wäre, wsnija
halte der Hg. diese treffliche Lesart entfernt? A hat auch orott
Vielleicht wollte Mich, die Stelle nachträglich berichtigen, und ijd
Drucke ist das Wort listz Tor ettoit ausgefallen. Indessen könnte
man fragen, ob bei Apposition nicht gestattet sei auf einen cosm^
obiiquus den rectua folgen zu lassen. Vgl. 198, 9 fg. ^ force Milümi
des lASy ün Chevalier yreus et eslis A aavoir vous /erat. Der Reim vsr-
bietet ealit zu ändern; vielmehr mufs man uns cheoaliers bessern. £<
wäre zu wünschen, dafs Jemand sich der Arbeit unterzöge, io den
Denkmälern der besseren Zeit den syntactischen Gebrauch der Flexioos-
formen erschöpfend zu untersuchen. Besonders auf die Behaadliu^
der Prädicate mäfste der Augenmerk gerichtet sein.
Meraagis de Portlesgnez. 347
Anlauf zur Herstellnog des Richtigen — er bessert z. B. 25,
21 cmis ne departiron zu ami^ 28, 20 si sont venuz zu
venu u. s. w. — aber in der weit grofseren Anzahl von Fäl-
len lafst er die irrige Form stehen. Innerhalb drei Zeilen
(S. 159) druckt er faina und fain; Hs. immer fain. Weit
befremdender aber ist es, dafs an die Stelle der richtigen
Form der Hs. eine unrichtige eintritt Hier eine Reihe von
Beispielen, die keineswegs vollständig sein will. A liest:
30, 7 chevcU 42, 15 leis pointz (auch Wolf hat irrig point)
63^ 18 le euer 73, 1 bei 82, 2 c'^eet voire 96, 1 Quex gentz
103, 18 li rois 131, 12 li chevaliere 153, 11 Com dl 154, 18
li plus fortz 178, 14 deables Vemporte 188, 1 U rossignous
213, 5 li sance 229, 20 li chevaU 243, 8 uns laidz 243, 19
Nuls . . . creroit 249, 8 li duels. Man sehe auch die Eigen-
namen. Die Abkürzungen der Hs. Hessen dem Hg. freie
Hand; er druckt nun 220, 5 und 232, 23 Meesire Gawcdn;
167, 7 und 252, 5 Oorvein als Nom.; 168, 18 und 206, 24
ä Gorweinz, Gleiches Schwanken im Vocativ; S. 218 Zeile 6
Gawain und Z, 15 Gawaine^ während der Reim mehrfach -atW
gewährleistet.
Aus der Pronominalflexion ist zu erwähnen das häufige
Vorkommen des ganz späten ils (30, 8; 55, 9; 95, 19; 119, 6
und 7; 177, 23); A hat mit nicht einer einzigen Ausnahme
immer t7. 248, 10 leurs prieons; A leur, 249, 6 Lui et
Meraugis . . . dietrent; nach Mich, soll A Et et M. haben;
in der That aber hat A 11 et M,, was dem späteren Lui vor-
zuziehen ist 247, 5 ceuls que furent prie statt gut, wie A
liest, ist wol nur Druckfehler. Hingegen wäre zu unter-
suchen, ob zwischen den Formen qiU und que für das Femin.,
zwischen welchen die Hs. schwankt, nicht die zweite den
Vorzog verdiene; ist doch que in dieser Geltung der picar-
dischen Mundart eigen. Der Hg. verändert viele solche que
in qui; andere labt er stehen.
Beim Verbum finden wir manche Formen der 1. Fers.
Pries. Ind. — suie^ die — und der 2. Sing. Imper. — die ^),
tienSf voizy — mit einem s am Ende, das der alten Sprache
nicht zukommt, von den Reimen verworfen wird, und zum
1) Lat. die erscheint bei Mich, in den Formen di, die, die, dia,
dit; nur die erste ist richtig und nnr diese gebraucht die Hs.
348 Kriüscbe Anzeigen:
Ueberflasse in der Hs. gar nicht vorkommt 238, 23 wird
das irrige je mve der Hs. in je vi/s verändert. 232, 22 wird
ganz richtig De batcnüe^ je nel vi mie gedrnckt; in der An*
merknng heilst es, es wäre besser je zn streichen nnd vee tn
schreiben. Wanim besserte aber der Hg. das je prite
der Hs« je pria; und warum verdachtigte er nicht am {ain)
und pH nnd alle andern Formen, die das bestätigen, was schoQ
langst bekannt ist, dafs zor Zeit BaonFs kein Schlals-« der
I. Sing. Pnes. Ind. der I. Conjagation znkam? — 87, 20;
158, 16 wird vois der Hs., das anderswo durch den Reim
bestätigt wird, in vaie verändert
Noch will ich bemerken, dals die Femin. 9 welche im
Drucke mit der Endung -Ue erscheinen, in der Hs. überall
auf ie ausgehen, eine Form, die in einem picardischen Denk-
male vorzuziehen ist Dals trotzdem der Hg. 181, 22-23
maisnie : envoie; 240, 11-12 ckaucie : trenckie bewahrte, be-
weist wieder den Mangel an leitenden Grundsätzen.
Ich habe bisher die Ausgabe in ihren Beziehungen sar
mir vorliegenden Handschrift untersucht; in den folgendes
Anmerkungen stelle ich mich auf den Standpnnct jedes an-
deren Recensenten, der nur Michelant^s Text nebst den von ihm
gebotenen Varianten und die Behelfe bei Keller und Wolf
benutzen kann. Ich bespreche daher einige Stellen, in welchen
die verlassene Lesart von A mir den Vorzug zn verdienen
scheint, und bringe einige Conjecturen vor.
4, 25. Si grant largesce mist nature. Besser mit AC
t mUt
6, !• Qui ne coroient mie du tnaine. Es sind nenn Syl-
ben. Die Lesart von A n^eetaierU konnte vielleicht vertheidigt
werden; zieht man indessen coroient vor,' das anch in G sieb
findet, so lese man auch mit C pas.
8, 1. Warum ist tenir sa terre von AC in la terre ver-
ändert worden?
10, 23. La teste avoit longue et ague^
La teste et tot le cors maufet. Sollte man nicht
der Wiederholung von teste die Lesart von A Le piz to^
ziehen? C anders: Qu't/ avoit beslongue et ctgue La teste ^
t* l, c» fn.
10, 26. pour moi tCiert plus retret, AC par mot.
Meraugis de Portlesgnez. 349
25, 2. Nor ihrer Schönheit wegen liebe ich sie, sagt
Gorveinz,
Tout en c/atm quite le sorplua;
Car por ttcmt 8ui sea amis.
So A; der Hg. zog es vor, fors statt car zn setzen; diese
Partikel, welche „aolser^ ausgenommen^' bedeutet, pafst hier
durchaus nicht
32> 1. Die Lesart von A ist lebhafter als die von B;
nur mufs man nicht ja corust^ sondern i acorust lesen.
32, 2. Li chevtilier estoient ja
Tont combatu n. s. w.
Ich wurde s"* vor est, hinzufügen; vgl. gleich darauf longue-
ment se sant combatu.
Die Seiten 51-54, in welchen mit spitzfindiger Künstelei
die inneren Vorgänge bei aufkeimender Liebe geschildert sind,
bieten viele Schwierigkeiten. Ich will hier nur bemerken,
dafs V. 10-11 von S. 53 aller Wahrscheinlichkeit nach zn
streichen sind. Vers 11 ist aus V. 17 anticipiert; in V, 10
findet man das par quoi on voit jenes Verses, welcher jetzt
der 12. ist^ eigentlich aber der 10. sein sollte. Man lese
daher:
Qu^est raizf qü'apel je roizf les ieh;
Et dont fiel 8ai je nomer mielzf
Nenil, por quoi ton voit au cors
Que ii (BÜ peschent les amors.
54, 1. Lidoine^ welche Meraugis die Frist eines Jahres
bis zur Erfüllung seiner Wünsche gesetzt hat, fragt sich selbst,
ob sie ihn liebe.
Je taim; non faz; 8i faz^ je cuit
Et je de quoi, si ne tamawe.
Ja de m*amour ne lui donasse
Terme, Non voir; je ne Caim paa.
Die Stelle ist undeutlich. Ich lese: Et je de quoil (Woran
glaube ich, ihn zu lieben?) Si je Vamasse u. s. w.
58, 12. Li rois , . . Voit qu'entour lui sunt mui Si
chevaUer. Der mittlere Vers zählt nur sieben Sylben. Die
nicht bemerkte Variante von A sunt si ami ist durchaus feh-
lerhaft Der Sinn fordert „sind verstummt'^; also wol amuü
65, 8. Veez vous lä cel tref tendu Sour cel /raisne,
Gewifs souz oder sous, A verwechselt oft die zwei Präposi-
350 Kritische Anxeigen*.
tionen, und Michelant bessert fast immer. Eine andere Stelle,
wo der nämliche Fehler stehen blieb, ist 11, 24: Lidoine . . .
a 8U8 Veehafaut encontrSe la dorne qui le tamoi tietU; 1. «otu
oder mit C soz.
69, 10. Lidoine weint um die Damen im Zelte; diese
sagen Merangis, es solle ihn diefs nicht verdrieüsen; es würde
eine Zeit kommen^ in der Lid. seinethalben weinen wurde.
ne vouß e$ma%e2f
Se vostre dorne un petit pleure
Por von 8; encor vendra une heute
Qu'ele plarra, met ä'iert por voua.
So A. Man sieht gleich, dais das erste por vous irrig ist
und zu por nous emendirt werden muis. Michelant macht
dfese Emendation in Bezug auf das zweite, wodurch die Stelle
unverstandlich wird.
72, 15. Die Lesart von A ist vorzuziehen; nur ist
joustrez statt jousterez zu schreiben; vgl. 73, 8 la jauste auro*^
ebenfalls im Futurum.
84, 14. Der Outredoutez, welcher das Land seiner Ge-
liebten nur um eine ihm angethane Schmach zu rächen, ver-
lassen darf^ gibt der alten Frau eine Lanze
(por oe) qu*U vonsist
Qu*aucuns par force lux tousist^
St ne /ust /ors par ce merfet.
Der letzte Vers ist mir nicht klar; wenn man mit A ^'
refusi liest, konnte man etwa erklaren: „da wäre er wieder
draufsen (frei),"
84, 23. Autant com cele qui $*en vet
Bei le bieUj heent cels t outrage,
Cele als Femin. Plur. ist eine mehr wie verdächtige Form.
Ich schlage vor fönt celes (oder wie A hat elee).
111, 9. Neie por doner toi le mien. Man behalte das
tout le mien von A^ das ausdruckvoller ist, und betrachte nfix
als einsylbig, wie 138> 13; 155, 10. Als zweisylbig ersclieint
neis allerdings 157, 10.
120, 22. la mer^ por qtCele (die Stadt) ert bien aeeise-
Ich vermuthe sor.
143, 8. Li maroiniers qui fu sor quart. Sollte DieJ5
ein .Marineausdruck sein, etwa „der gerade Wache hielt ?^*
Merangb de Portlesgaez. 351
Es kommt mir dieb aehr unglaobwurdig vor. Mir will schei-
nen, dafis 80% quart zn lesen sei „er and andere drei, selb-
yiert^^ Vgl. 150, 14 wo von denselben Matrosen die Rede
ist: Mich, prii por les nj maroiniers aber A por Ua .iiij. m.
Freilich wird dann der Vers am eine Sylbe za lang, and es
ist nicht leicht eine Emendation vorznschlagen (ich kann mich
im Aagenblick nicht entsinnen, ob .eine contrahirte Form mar-
nier gebraachlich ist).
160, 19. [Belchia li] Uns kommt zweimal am Ende des Ver-
ses vor, reimend mit poU (picem) and frois (Yerbalsabstantiv
von froisser). Hier konnte der Hg. keine Veranderang vor-
nehmen; überall aber, wo das Wort in der Mitte des Verses
sich findet, drackt er (ob nach B?) lots, Diefs ist ganz
willkürlich. Es ist überall lat. lusctuf gemeint; sagt doch der
Dichter selbst: lA lois qui f^entrefiert des iex.
180, 20 fg. Quatre leua dura la chace
Ainz que ii loi» peust avoir
Recety qu'il ne pot porveoir
A Campandone retomer.
Wol qtte il ne pot por voir mit aach sonst vorkommendem
Hiatus.
187, 20. Meraogis,^ welcher in das verzanberte Schlofs
za Weihnacht eingetreten war, findet bei seinem Austreten
blühenden Frühling. An einem Zeichen wird er gewahr, dafs
es Osterzeit ist. Er sieht nämlich
homcB qui baisoient
üne croiz et muit se hasioient
De la baisier^ puis tont dreciee;
Ce distf quant visi la eroit baisBÜe ....
Je voi P<uque$.
So Michelant; da er verschiedene Schreibang zulafst, weifs
man nicht recht, ob bensier „küssen^* oder baissier „nieder-
senken'^ gemeint ist; letzteres stünde in einer gewissen Be-
ziehung zu dreeiie; worin aber die geschilderte Handlang
bestehen soU, ist kaum deutlich. Als Variante voq A wird
Dar an erster Stelle deboissoienl angefahrt, so dafs man mei-
nen sollte, an den zwei anderen lese A wie der Druck. In-
dessen fehlt in A im dritten Verse das Verbum; es findet sich da
nor De la puis Font drecie and im vierten, statt baissüe^
brdssie. A lafst ans also wieder die Wahl zwischen boissier
352 RritiBcbe Anzeigen:
aas boisy etwa ,, zimmern** nnd broissier^ das allenfalls mit
brosse zusammengehalten werden konnte. Man wird sieb
gewifs für ersteres entscheiden, besonders wenn man la croiz
boissie (V. 1385) und buiasie (1248) in der Yengeanoe berück-
sichtigt. So verstand es auch Wolf: ,, Leute, die ein Kreuz
schnitzen".
192, 7 fg. Mes ainz que /ausist ii assauz
Qut premerains fu commenciez
Ot des plaies ii mains bleciez.
Ich wäre geneigt dis (decem) zu lesen. Vgl. 195, 10-11 U
n*i a nul qui rCait el cors Dia plaies,
195, 11 fg. Pis plaies que par la menour
Porroit une abne^ sanz demour,
Issity sam les eles tendues.
Die Seele ^ welche ohne gespannte Flügel davonfliegt,
ist ein sonderbares Bild. Sollte nicht gelesen werden: Issir
s^en^ les e. t1
219, 19 fg. U a assis
Belchis Ii lois dedens MonhauU
La est Lidoine^ ce que vaut.
Monhauts est fort ^ nuls nel prendroit.
Der Ilg bemerkt, der mittlere Vers sei ihm nicht klar. A
hat La ou Lidoine, Man ergänze est und lese: ded. Monkaut,
lä Ott Lid, est; ce que vaui ? Monh. u. s. w.
Auch andere Stellen würden, meiner Ansicht nach, durch
eine Veränderung in der Interpunction an Deutlichkeit ge-
winnen. Nur als Druckfehler sind zu betrachten: 207, 21
Et paleis, l. el; 211, 4 t/ n« lui faut /ort la ma^ue ä sembler /oU
1. /ors; 229, 9 nvl chose; 249, 7 ils orent für i7 sorent.
Dazu rechne man einige Verbindungen von zwei Wörtern wie
56, 3 mesdoutSe; 59, 18 cest = cV«f u. s. w. und nur dem
Setzer ist wol anzurechnen, wenn S. 16 zwei Verse, die zwei
verschiedenen Reimpaaren angeboren, ihre Stelle gegenseitig
vertauschten.
A. Mussafia.
Drnek too F. A. BroeUumt in Loiptig.
Zur romanischen Formenlehre. 353
Zur rumänischen Formenlehre.
Die Bestrebungen auf dem Gebiete der rumänischen
Sprache von Seite der Einheimischen gehen bekanntlich
sehr auseinander. Sieht man von den verschiedenen da-
zwischen liegenden Nuancirungen ab, so bemerkt man' an
den zwei äuTsersten Enden zwei diametral entgegengesetzte
Ansichten sich bekämpfen. Zuerst in Bezug auf Ortho-
graphie. Da steht dem phonetischen Systeme das ety-
mologische gegenüber; man sehe darüber Diez I, 3oo.
Wenn aus lat. vXdeat vidiat im Rumänischen vaze wird.
60 schreiben die Phonetiker eben vaze^ mögen sie nun
für die Laute z und e was immer für ein Zeichen wäh-
len; der strenge Etymoiogiker dagegen schreibt vedia;
die lautlichen Erscheinungen — dafs betontes e mit g in
der folgenden Sylbe zu ea tnd dann durch EinfluTs des
vorangehenden v zn a wird; dafs dj den Laut z hervor-
bringt — müssen unausgedrückt bleiben, um nur den
Stamm ved für das Auge unversehrt zu erhalten. Dann
in Bezug auf Sprache. Während die Einen die Sprache
des Volkes fest halten und dieselbe zu litterarischer Gel-
tung gelangen zu lassen streben, perhorresciren Andere
alle fremden, besonders slavischen, Elemente und suchen
dieselben durch Worter aus dem ihrer Meinung nach
allein acht romanischen, d. h. lateinischen, Sprachschatze
zu ersetzen. Ueber diese eben so verfehlten Anstrengungen
sind die beherzigenswerten Worte Miklosich^s, Slavische
£lemente im Rumänischen S. 12, nachzulesen.
Die Anhänger der etymologischen Orthographie und
der Sprachreinigung sind zumeist unter den Rumänen
Ungarns und Siebenbürgens zu treffen^ und einer der
eifrigsten und begabtesten ihrer Führer ist der griechisch-
katholische Pfarrer Herr Timo theus Cipariu. Seit mehr
als zwanzig Jahren verficht er durch Belehrung und eige-
nes Beispiel ^eine Ansichten und es ist ihm auch gelungen,
denselben zu ausgedehnter Verbreitung zu verhelfen. So
Jahrb. f. rom. n. engl. LH. X. 4. 23
354 Adolf MoBsafia
wenig hcilvoll auch für eine richtig verstandene natur*
gemäfse Entwickelung der rumänischen Sprache eine
solche Thätigkeit genannt werden muTs, und so wünschens-
wert es auch ist, dafs eine Umkehr zum Besseren bald
erfolge, so darf gerade die wissenschaftliche Forschung
den Schriften Cipariu^s die Aufmerksamkeit nicht ver-
sagen, welche sie wegen des darin enthaltenen wertvollen
und sonst schwer zugänglichen Materials in nicht ge-
ringem MaaTse verdienen. Cipariu ist nämlich eifrig be-
müht, nicht blofs die wenigen und in geringer Anzal von
Exemplaren vorhandenen Druckwerke der älteren Zeit,
sondern auch die noch spärlicheren handschrifUicben
Denkmäler zu sammeln und zum Gegenstande seiner
Untersuchung zu machen. Eine Blumenlese aus denselben
lieferte er in seinen Analecte de limba vec/iia romana^
welche der Aufmerksamkeit aller Jener, die sich mit dem
Studium des Rumänischen beschäftigen, dringend zu em-
pfehlen ist. Man findet da Abschnitte aus zalreichen
Schriflen des XVI, imd XVII, Jahrhunderts gesammelt,
und zwar in cyrillischer Schrift, welche als streng pbo-
netisch der Forschung über Lautgeschichte Sicherheit
gewährt. Seine Elemente de limba romana enthalten eben-
falls im ersten Theile treffliche Winke über Lautlehre,
während der zweite TheU, die Formenlehre, wegen der
dort gebrauchten etymologiBchen Orthographie für uns
beinahe unbrauchbar ist. Im Jahre 1847 — 1848 gab Ci-
pariu eine Zeitschrift — Organvl luminarei — heraus,
in welcher er eine Reihe von Aufsätzen sprachlichen In-
haltes veröffentlichte. Diese nun begann er vor einiger
Zeit wieder abzudrucken, mit der Absicht, die damals
unterbrochene Arbeit fortzusetzen. Die politischen Ver-
hältnisse der letzteren Jahre traten hindernd ein, und
somit entschloi's sich der Verfasser, einen früheren Ab-
schlufs zu machen und Manches was er noch zu sagen
beabsichtigte, für eine spätere Zeit aufzusparen. Diels
die Genesis eines Werkes, welches unter dem Titel:
Principia de limba ri de ecriptura zu Blasendorf 1866 e^
schien. In diesem Werke müssen wir wieder zwischen
den Erörterungen des Verfiissers und dem von ihm ge-
Zar rttmänischen Formenlehre. 355
sammelten Material genau unterscheiden. Nur letzteres
kann der Wissenschaft zu gute kommen, und folgende
Blätter sollen eben in systematischer Ordnung und an
Diez^s Meisterwerk anknüpfend den Gewinn darlegen,
welcher für die Kenntniä der Entwickelung des Bumä-
nischen aus den zuverlässigen ^) Sammlungen Cipariu^s
zu ziehen ist. Die Ausbeute in Bezug auf Lautlehre
ist gering und darf hier unberücksichtigt bleiben; ich gebe
daher blofs Beiträge zur Nominal- und Verbalflexion»
denen sich ein paar Bemerkungen zur Wortbildungslehre
anreihen.
Nomen.
/. Declination.
1. Feminina mit betontem a im Singular verändern
es im Pural auf i zu e: cetate cetetzi (J)iez II, 54, RV*) 53).
Einst pflegte das a zu verharren. Also statt kertzt (char-
tae)j mert (maria)^ pertzt (partes) — kartzX^ mart^ partzt;
besonders im Plural der substantivisch gebrauchten Infi-
nitive der I. Conjug.: askultariy himundarX^ mspinart^ in der
jetzigen Sprache überall -ert Das Nämliche gilt vom
articulierten Gen. Dat. Sing., worüber §.14.
2. Zalreiche Feminina bilden deq Plural, auf i statt
auf e (Diez 11, 51). Einige schwanken noch jetzt zwi-
schen e und i: kose und keSt^ koade und kozt^ nunte und
nuntzt (it. nozze)^ palme und pelmt, pietre und pietrK
Viele, die jetzt nur den Ausgang i kennen, gingen einst
auch auf e; so unter den von Diez angeführten: aarcine^
segete ^), dann gure^ läkreme^ lümine, lune^ parte^ redecine
(radic'ina^ wie frz. racine)^ salce^ ztuiekate; SufBx -ana:
1) Ich habe nicht venaamt, in eiazeliien der benaizten Werke,
die mir sagänglich waren, die Citate nachzusehen, und konnte mich
Ton deren Genauigkeit überzeugen.
*) Ich bezeichne damit meine Abhandlung „Zur mmänischen Vo-
calisation" im LYIU. Band der Sitzungsberichte der 1:ais. Akademie
der Wissenschaften. Die Zahl bezeichnet den Paragraph.
^ 3) Mit e bezeichne ich jenes 1i der cyrillischen Schrift, dem
lieUes e folgt und welches nach RV 15 mit ea nicht transcribiert wer-
den darf.
23*
356 ^^olf Massafia
septemune funtwie; ^ura: incepeture teieture. Wenn also
im Sing, das e des Auslautes wegen des vorangehenden
% zvL € sich klärt (RV 29), so hatten beide Numeri gleiche
Form: unghie (ung^Uj-a)^ vie (vinea vinia)^ voie (vd-ia^
it. voglia) für Sing, und Plur., während jetzt im Plnr.
die Formen unghii^ m, voi gebräuchlich sind.
IL Declination.
3. Masculina gehen in Plural auf e (= lat. ital. a)
und werden weiblichen Geschlechtes : kuvunt kuvinte (Diez
U, 53). Ein paar solche Plurale werden dann als Fem.
Sing, gebraucht: imbrekemintej inkeüzeminte ^), also mit Ar-
tikel -mintea. Es findet da der mlmliche Vorgang statt, wie
im it. pecora opera^ afr. cauceniente^ nfr. taurmente (Diei
n, 21), nur mit dem Unterschiede, dafs die rumänischen
Nomina als Pluralia tantum gebraucht werden. In älteren
Schriften nun kommt von solchen Nomina sowol Sing.
»munt als Flur, 'ininte vor; z. B. mit Artikel imbrekemnntvl
tTnbrekemintele.
4. Andere Masculina nehmen in der Mehrzahl die
Endung *uH an, und diese werden ebenfalls weiblich (Diez
n, 51). Dafs dieser Ausgang, eben so wie it. ^ora in den
älteren Formen ägora (noch jetzt agorajd) Uttora s^ggiora^
mit dem 'Ora von lat. Neutris zusammenhängt, durfte von
dem Umstände bestätigt werden, dafs einst auch die Form
'Ure gebraucht ward. Also
wie lat. o«8-a = rum. öas-ey it. OM-a
so lat. temp'ora = rum. löc-ure^ iL luSg-ora
Andere Beispiele wären ciriure (coelum), kümpure^^ ;o-
cure^ lücrure.
5. Viele Nomina haben im Plurale urf und ^, d. h.
die beiden Neutralformen concurrieren mit einander; ein
langes Yerzeichnifs davon theilt Pumnul ') mit, Cipariu fährt
1) Wird auch tnkeltz^inte geschrieben; tie ist richtiger , da dem
€ ein f voranging: incalceamenta.
>) Das ursprüngliche X finden wir im alten kumpt^ das natürlich
männlich ist, während jetzt kumpurt (altit. eampora) gebränchlich ist
*) Grammatik der rumänischen Sprachen für Mittelschulen von Aros
Pumnul. Wien, k. k. Schulbücher-Verlag, 1864. 8^ — Ein empCehlens-
wertes Buch.
Zar mmänischen Formenlehre. 357
noch neben den jetzt gebräuchlichen latzurt orzurt (laquei
hordea) auch die älteren Formen latze orze an.
6. Aber auch die ursprüngliche Endung e (= lat. a)
findet sich in einzelnen Wortern. Dazu gehören in der
jetzigen Sprache ausser kar kare^ das Diez II, 53 an-
fuhrt, ou oue (avumjj dann ßare aus ßer in der Bedeutung
„Fesseln" (it. fern); man füge hinzu das veraltete frHnp.
(frena), *)
7. Das jetzige genunke ist für sich zu betrachten.
Aus genuclum genucUj-um zuerst genukiü genunkiu ^, dann
genunke (RV 33, wo kiu zu kie ke wurde gerade so wie
kie in ureke statt urekie aus auricl-j-^a). Die Mehrzahl lau-
tet jetzt genunkY^ natürlich Masculin, einst machte sich die
ursprüngliche Endung von lat. genucla geltend und man
begegnet dem Femin. Plur. genunke oder ohne n genuke^
mit Artikel genükele. Eben so findet sich für das jetzt
gebräuchliche mii die Form mie (milia): patru mie^ einet
mie u. 8. w.
///. Declination,
8. Manches Nomen der III. trat zur I. und II. Declin.
über; es wirkte da das Bestreben, die indifferente Endung
-e mit der das Geschlecht besser markirenden *e oder -u
EU vertauschen: z. B. nepot nepoate^ wie venez. nevodo
nevoda^ ital. für beide Geschlechter nipote. Einige von
diesen weisen als Nebenform oder nur in älteren Schrif-
ten die ursprüngliche Endung auf. Aus salicem noch im
Ofiier Wb. aalce und 8alke '), aus tussim jetzt tuse^ einst
auch tuse (it. tosse und tossa). Das Neutrum aeramen
vrurde im Bumän« als Femininum behandelt, nahm die
prägnantere Endung -e und trat demnach zur I. Declin.
über: arame^ daneben das veraltete arame.
9. Feminina behalten e auch im Plural, besonders
>) Vgl. bei den istrischeD Rumänen o«^, Miklosicb 1. c. S. 65. •
*) Diese Nebenform scheint gebränchlich zn sein ; siebe Qaintescn,
J)e deminutivis lingnae romanicae, S. 16.
*) Polisa -Baritz bat sdicie PI. s«/ctY d. h. aalcea aaicia (ia zu te
m€); das Adjectiv für das SnbstantiT, wie so oft bei Banmnamen; das
Ofher Wb. bat ancb eine auffallende Form s^lcie, also mit dem Suffixe
.STa, romanisch betont ia, Ital. atUdo trat zur II. Declination über
^vegen des veränderten Genus.
358 ^^^^ MassafiA
im Stt£ßxe "dune: rugediunde rfpegiuneU (tob rapüii»))
dann auch pdcele. Vgl. im Altudrdit. le parte^ le vertude^
le Usie^ U quäle; nicht selten auch im älteren Tosca-
nischeki.
10. 9,Nume (n&men) behält seine Gestalt auch im
Plural ^^ (Die£ 11) 53). Einst wurde auch nimme ge-
braucht^ natürlich als Femininum, also mit Artikel: m-
minele.
IV. Declination,
11. Eine Spur davon findet sich im älteren Bnmä-
nischen. Manns gehört jetzt zur I. Declination: mumt
mune; vgl. altit. mana, Einst wurde mun für Sing, und
Plur. gebraucht (nianum manus).
Numerus.
12. Manche mit dem Sufifixe -itia gebildete Nomina,
die jetzt als Pluralia tantum gebraucht werden, kamen
auch im Singular vor: betruneatze (aus f>eteranus^, blundeatze^
kerunteatzf {canutus), tinereatze.
Casus,
13. Der articulierte Gren. Dat. Sing. Fem. geht auf 6
oder ü aus; ^6t fügt sich an Formen, die einen Diphthong
enthalten, ii an den übrigen/^ So Diez (H, 50), welcher
selbst über die Richtigkeit dieser Regel gezweifelt haben
mag, da er sich auf seinen Gewährsmann Clemens be-
ruft. In der That entbehrt die aufgestellte Unterscheidung
jeder Begründung.
Wenn man den jetzigen Gebrauch befragt, so be-
merkt man, dafs im Allgemeinen die Form des articulie^
ten Gen. Dat Sing, in einem bestimmten Verhältnisse zu
der des unarticulierten Plurals steht.
Plur. auf ^, Gen. Dat auf ei: döamne döamnei
» » t, » » » ü: gwri gurii^ ceUtzÜ cetttziu^)
1} Daher Nom. stea-o^a^ Plar. steh (RV 22), Gtn. Dftt ti^ki
Damit hängt wol aach zniammea, dala wenn ein AdjeotiT mit eineo
articnlierten Sabstantiv yerbanden wird, dat awoite Nomen « fir f
Zur rumänischen Formenlehre. 359
Nur Nomina auf ie (=: ie)^ Plur. n haben im Gen.
Dat. nicht m, sondern iei: imperetziCy Plnr. imperetzü^
Gen. Dat. imperetziei. Das Schwanken im Plnral wieder-
holt sich im Gen. Dat.: kasei keüi, koadei kozü^ nuntei
nuntzii.
Einzahle Ausnahmen mögen allerdings vorkommen;
so Yerzeichnen die meisten Grammatiker fioarei ,,der
Blume ^% surorei „der Schwester ^^, wiewol derPltiral nur
ßort^ surort lautet.
14. Wenn man historisch das Verhältnifs betrachtet,
so ergibt sich, dais ei (aus lei) die ursprüngliche Form
ist, welche dem unarticuHerten Nominativ Sing, oder Plur.
angehängt wird, und zwar so dafs entweder der ans-
lautendo Vocal des NominatiTS selbststandig bleibt, oder
dafs er eine Contraction mit ei eingeht Es ergibt sich
daraus folgendes Schema:
Offene Form Contrshirte Form
I. Decl. Nom. Sing, e + ei: eei ei
y> Plur. e -f- d:
m. Decl. Nom. Sing, e -{- ei:
0 Plur.|^ + ^/
h+ei:
Die Formen m*, ei^ die auch einst geringe Verbrei-
tung gefunden haben mögen (es werden belegt: Judeeiy
Sareei^ stremöaseei „der Urgrofsmutter" ; junkei (juvencae)^
Lukeiy nöaei ^), vedu^t)^ sind jetzt ganz erloschen« fHür die
m. Dedination ziehen dann die älteren Schriften unter
den eontrahierten Formen bei weitem die auf -ei vor.
Diefs um so leichter, als ja, wie oben (§, 9) gesagt,
der Plural gern auf e ausging, und somiit der Unterschied
zwischen Anfügung des ei an Sing, und an Plur. ver-
schwand. So, um nur ein Beispiel anzuführen: „der
Tugend^^, jjetzt vertutzH^ lautete einst veHuteei oder veriutei.
eet
et
eei
ei
eei
ei
%t
(Dies in, 37) asd % fva e setzt: penurei atbe^ frunzei verzt. Nicht an-
ders beim Possessivam*. Nom. kartea mea^ Qen. Dat kertsU meie,
^ Daneben notet, d. h. et zum Plorale not, das ansnabmsweise für
beide Geschlechter gut; vgl. rtt (vHn vivae).
360 Adolf Mossafia
15. Dafs auch hier (vgl. §. 1) die älteren Denk-
mäler sich wenig geneigt zeigen, das betonte a des Stam-
mes zu e werden zu lassen, ist leicht zu begreifen; da
selbst wenn die ältere Sprache d • . . if gerne zu e . . . t
verändert hätte, Diels bei & , . . ei kaum würde statt-
gefunden haben. Die substantivisch gebrauchten Infinitivi
auf ^are^ die jetzt im artic. Gen. Dat Sing, -er^ haben,
gingen daher einst auf areei^ ariei oder arei: vendekared,
adunarieiy aretarei. Nicht anders mariei „des Meeres^'
jetzt merH; senetateei ^^der Gesundheit^^, jetzt senetetz^;
aus k€de (callis) früher kaliei kalei, jetzt keH,
16. Endlich ist daran zu erinnern, dais in neuerer
Zeit einzelne Schriftsteller durch das -Streben nach üni-
formität sich veranlafst finden, ausschliefslich die Fonn
-ei oder die Form -4% anzuwenden. Die Ersten sagen
cetetzei und lassen das a vor d zu e sich trüben und
» »
das t vor e zu tz sich schärfen; die Anderen sagen downmi
und lassen (gegen RV 1) 6 Vor t sich zu öa brechen, wäh-
rend, wenn überhaupt Schriftsteller berechtigt wären, die
Sprache nach ihrem Gutdünken gegen den Volksgebrauch
zu reformiren, sie wenigstens den Lautgesetzen gen^s
Formen wie cetateiy domnü einführen sollten.
V 6 r b u m.
Auailiaria.
17. a) Esse. Die l. 2. Plur. Ind. Pras. lauten jetzt
süntem^ suntetzi^ die aus Analogie mit der 3. 9tfnt ent-
standen sind. Einst auch seni^ setzt oder set ^): cfir. it.
semo^ sete.
b) Habere. Statt avund findet man im Gerundium
auch aibund, also mit beibehaltenem und versetztem Ab-
leitungsvocal (vgl. §. 22); ital. abbiendo neben af>endo.
Im umschreibenden Impf. Conj. (Conditionale) findet sich
^) Die ältere Sprache ist nämlich geneigt der Sibilimng der Den-
talis vor t einigen Widerstand za leisten; man findet j>iilre<f» statt /w-
treziy fierbenteale statt fierbtwUal^^ und besonders in der S. Person der
starken Perfecta (§. 31) wie im Macedommänischen.
Zar ramänischen Formenlehre. 361
neben dem jetzt gebräuchlichen ar auch die volle Form
atB oder are,
*
c) Velle. Verl statt vei^ §. 19. Statt vamu vetzt ^)
als Auxiliare beim Futuram auch vrem vretzt^ mit bei-
behaltenem l von vol-emus^ etia (vH-).
Präsens.
Einflufs des Ableitungsvocals.
18. Das ableitende i hat mehrfache Spuren hinter-
lassen. Man bemerkt da in der jetzigen Sprache drei
Vorgänge :
a) lateinisches Verhältnüs: Liquida und i: aköperiu.
b) Das t bleibt und die Liquida fällt weg: voiu
(vol^eo).
c) Die Liquida bleibt und das i fällt weg: munu
(maneo).
Nur nach a) gehen: aköperiu^ moriu; durch Ana-
logie: süferiu. Kur nach b) voiu als Auxiliare zur Bil-
dung des Futurum, dann als selbständiges Modalzeitwort
das veraltete vöate (ool-eat^ it. voglia), jetzt voiaske aus
voi voiesk. Sowol nach b) als nach c) gehen jetzt fol-
gende Verba mit dem Characteristicon n oder r. Die
hierher gehörigen Formen sind die 1. Sing. Präs. Ind.
und die 3. Sing. Plur. Präs. Conj. Bei letzterer wird das
auslautende e, wenn das t beibehalten wird, zu e.
Formel NL
Lateinische Fälle:
1. Sing. Ind. 3. Praes. Conj.
munü oder muiü mtm^ oder muie (maneo)
tzinü , y> tziu tzine r> tzie (tineo)
vinü 9 viu vine 9 vie (venia)
Durch Analogie:
punü oder puiii pune oder puie (pon^i-o)
>) Vom aaa volumus^ vetzt wohl ans vol-eti»; wie denn aach in
alteren Schriften neben dem oben erwähnten vrem auch rem van ge^
bränchlich sind.
362 Adolf Mnssalla
Formel RL
Lateinische Falle:
1. Sing. lod. 3. Praes. Conj.
doare oder doaie (doleo)
pare » paie (pareo)
pieru oder pieiü piar^ » piaie (pereo) ^)
saru D aaiu sar^ b saie (salio)
Durch Analogie:
ceru oder ceiü ceare oder ceaie (quaer-iro)
Einst nun gingen die oben angeführten Verba auch
nach a); sie duldeten nämlich die Liquida und das %
neben einander; man findet 9puniü^ ceriu, pierui; punie^
remunie^ tzinie^ vinie. Statt letzterer Formen findet man
dann wieder auch pune^ remwnCj tsine^ vinej und eben so
pare^ resare; d. h. das i ist nicht mehr sichtbar, aber
doch nicht spurlos verschwunden, und bethätigt seinen
Einfiufs noch darin, daüs auslautendes ^ za e wird. Vine^
pare vergleicht sich mit privighetoare (^oria); vin^^ pare
dagegen mit platze (platea). •)
19. Die Liquida pflegt auch vor dem einfachen i der
2. Sing, abzufallen; man sagt häufiger: remui, pui^ rü,
cei^ pieiy sai als remuni^ puni^ vinX^ cet% piert^ sart; die
ältere Sprache hegte die Liquida. Eben so gebraucht
man jetzt bei veUe als Auxiliare nur vei (velüfj^ einst
auch vert. ■)
r 20. Die 3. Plur. Praes. Ind. von köperiü neben Com-
posita und suferiu geht jetzt nicht, wie man der Regel
^) Es bedarf ksnm gesagt zu werden, dafs e in pereo kein Ab-
leitongsvocal ist; die Lautformel bb- (bi-) vor Yocal bleibt aber
dieselbe, und nur um diese kümmert sich der rein phonetische Vor-
gang. So begegnet die hier besprochene, nicht flezivische» sondern
lautliche Erscheinung auch bei anderen Wortarten; jetct sagt man
ansschliefslich tntuiu CanZ-a-neto), kuiu Plur. kuie (cuneus)^ tie (vinea);
ältere Schriften bieten auch tfUuniu^ kuniu^ kunie kune, vinie vine,
^ Man vergleiche noch a«a lat rapiat das in älteren Schriften
vorkommende rape; jetzt nur in der inchoativen Form r^peaske ge-
bräuchlich.
*) Auch diese Erscheinung wird man ebenfalls bei anderen Wort-
arten erwarten; kaU (ccUUs) hat jetzt im Plurale k^, dnst auch k^tl
oder kalt.
Zar rumänischen Formenlehre. 363
gemäfs erwarten würde, auf -ü^ sondern auf -e aus: kö^
perie^ suferie oder mit unterdrücktem i: köpere^ su/ere*
Diefs erklärt sich aus BY 33 (vgl. auch oben §. 7); iu
wird zu ie; wie Virgüiua zu Virffäie so cooperiunt zu Ad-
perie. Die ältere Sprache indessen weist auch die ur-
sprüngliche Endung -u auf.
21. Man erwäge das Verbum currere. Es lautet
jetzt kwge. Offenbar schob sich hier zuerst der Ablei-
tnngSTOcal ein, aus curr-i-o wurde kurgu^ und das g
setzte sich dann in allen Formen fest. Aeltere Schriften
kennen die Einschiebung nicht; sie haben nicht blofs Inf.
kure^ sondern auch in den Formen, wo der Ableitungs*
vocal berechtigt ist, blofs r: kurü (curro)^ kure (currat).
und so spricht mehrfach auch das Volk. Eine Andeu-
tung des Einflusses des Ableitungsvocals findet sich aber
schon in der volksthümlichen Form kure für currunt^ die
nur aus curr^i'unt gedeutet werden kann (afr. cotirgent^
vgl. it. pongono pan-i-unty, iu = w, und das i verflüch-
tigt sich. In älteren Schriften kurii,
22. Einfluis des Bindevocals dürfte auch in der
Sibilanten Aussprache des d zu erblicken sein. Wenn
Diez (I, 218) sagt, d habe sich im Rumänischen zu z
auch ohne Hilfe eines palataien i (d. h. eines % mit fol-
gendem Vocale) entwickelt, so ist diefs ganz richtig,
trotzdem dürfte das Rumänische mit dem Provenzalischen
(und Altnorditalienischen) nicht auf ganz gleiche Stufe
gestellt werden. In letzteren Sprachen kann d vor jedem
Vocale zu z werden; im Rumänischen scheint mir, so
weit ich die Fälle übersehen kann, Diefs nur vor i statt
zu finden. Von den Beispielen, die Diez anführt, bedür-
fen zi (dies)^ zik (dico)^ prezt Plur. von prade (praeda)
keiner Erörterung; zece ist mit zieu zu vergleichen; in
beiden Wörtern wird aus de (deceni^ dhie) zuerst die;
bei zece haben wir nun dj zu Zj wahrend bei zieu d vor
i Sibilant wird. (Man hört übrigens auch zeu oder zeu.^
Nur frunze (f rändern) bildet eine Ausnahme; soll etwa
frond-ea zu Grunde gelegt werden? Wenn nun in der
Conjugation z an der Stelle von d in bestimmten Formen
vorkommt, so glaube ich, dafs auch hier ein i eingewirkt
364 Adolf MnssafiA
bat. Wenn iez^ vez neben {ed ved, iaze vaze neben hde
vadej aber nur iede federn^ vede ved^m gebraucht werden,
80 bietet sich von selbst der Grund dar, dab in den
ersten Formen (aedeo aedeaty video videat) auf das d ein t
folgte, während Diefs bei den zweiten (sedet sedemusy vi-
det videmus) nicht der Fall war. In anderen Verba wirkte
Analogie ein: crez creaze (aber crede crideni), gleichsam
cred-i-Oy cred-d-ai: vgl. it. cregffio. Manchmal griff die
Analogie nur theilweise ein; wol piarze vunze neben
piarde vunde aber, wenn ich mich nicht irre, nur fierd
infnd. Auch im Gerundium finden wir das z, aber auch
hier schob sich (wol durch Einfluls der lY. Conjng.; wie
ßniendum serviendum so JiaMendum vidiendum) gerne der
AbleitungSTOcal ein (§. 17b); sezund veztindy crezund^ vun-'
ztfnd; vgl. it. aeggendo^ veggendo. In Bezug auf das Per-
fectum yiU es mir scheinen, als ob die lateinische Form
des starken Perfectes (welches, wie wir bald sehen wer-
den, einst sehr gebräuchlich war) eingewirkt habe; das
% von aediy mdi^ credidi mag das d ergriffen habe, bevor
die Endung üi sich festsetzte: früher iezty vfdf, cres^fy dann
iezui^ vezuiy crezui. ') Manchmal widerstand d der Sibi-
lirung: perdui^ vundui. Für das Partie. Perf. bieten
sich zwei Erklärungen dar; entweder nehmen wir an,
dafs es nach Analogie des Perfectes gebildet wurde, oder
sehen hier wieder EinfluTs des Ableitungsvocals; vgl. it
abbiuto^ sappiuto sacciuto (pj = c) u. s. w. Erstere Ei>
klärung ist vorzuziehen, besonders wenn man erwägt,
wie genau sich die Form des Part, und jene des Perf.
entsprechen: iezut vezut crezut und perdut vtfndut.
Imperfecta
23. In der 1. Pers. Sing, fiel oft das auslautende
m weg: erä; pleka^ iedeäy plungeä^ iciäy wodurch Sing,
und Plur. der 1. Person unterschieden wurden. Dafür
fielen die 1. und 3* Person des Singulars zusanunen.
1) Man wird mir nicht den Vorwarf machen, daCi ich dieses i
hier, wo vom AbleitnngsTocal die Rede ist, bespreche.) Ich wollte
eben bei der sich hier darbietenden Gelegenheit alle FäUe der Sibili-
rnng eines d erledigen.
Zar romanischen Formenlehre. 365
Perfect.
24. Vor Allem sei bemerkt, dafs die Conjugatio pe-
riphrastica, wie in allen Mundarten, so auch im ßumäni-
schen, immer grofsere Fortschritte macht; das Volk
gebraucht weit häufiger am leudatj am vezut oder leudat-
am^ vezut' am als leudai oder leudei^ vezut. So erklärt
sich auch, dafs fast alle Grammatiken bei starken Verba
nur die Participia anführen (Diez II, Anm.), das Perfect
aber ganz übersehen. Es ist interessant, dieses allmälich
sich Vordrängen des periphrastischen Perfectes in gleich-
lautenden Stellen aus dem 16. 17. und 18. Jahrhunderte
zu verfolgen. In verschiedenen Uebersetzungen der ersten
Verse der Genesis findet man:
1581: feku
/«
vezu
despertzi
kerne
1688: au fekut
«ß feku
»
oaebi
kumi
1795: .
sau fehlt
au vezut
au despertzit
au numit
25. lieber die Form des einfachen Perfectes ist nun
Folgendes zu berichten :
In der ersten Conjug. schwankt jetzt die 1. Sing,
zwischen ai und et, eben so die 3. Sing, zwischen d
und f. Von den mir vorliegenden Grammatiken haben
Molnar m, d; Clemens*) und Popovic-Barcian ai, i;
Pumnul ii^ L Aeltere Schriften haben in der 1. im-
mer ai; in der 3., wie es mir scheinen will, am häufig-
sten L Diefs ist leicht zu begreifen. In der 3. Person
fühlte man das Bedürfnifs nach einer Scheideform vom
Imperfectum; und trübte d zu L Bei der 1. Person
fehlte diese Veranlassung; ei konnte sich hier nur aus
Analogie zur 3. entwickeln, und da ist es natürlich, dals
die Veränderung nicht durchgegriffen habe. ^)
26. Die 1. und 2. Plur. aller Conjug. weisen eine
1) In der Grammatik selbst; das am Schlüsse aDgehängte Para-
digma hat (ob prockfebler?) ai, a.
*) Za den Abweichungen bei Diez (IX, 249) füge man hinzu: Id
(lal^yz-re): leui leulX leu leurem leuretzX l^re; leasem; leut. Hat lavi
(laut) eingewirkt? Dieses Perfect wird bei Popovi^, Barciann und
Pumnul angeführt, scheint also noch hier und da im Gebrauche z\i sein ;
Cipario belegt die 1. 3. Sing, und die 3. Plur.
366 Adolf MnBsafia
mit re erweiterte Form auf. In der jetzigen Sprache
sind solche Formen in der I. und IV. Conjugation
ausschlierslich im Gebrauche. Man sagt blofs leudarm
Uuddretzt^ venirem veniretzt In der IL und TTI. Conjug.
sind neben den erweiterten auch die einfachen Formen
vorhanden. Neben tekurem tekuret^ werden auch tehim
tektltzt gebraucht (Diez II, 214). Eben so bei den star-
ken Verben: neben köapseretn köapseretzt auch köapsem
köapsetzt (cöximua, cowifsjtis betont cöxitis). Indessen ist
die erweiterte Form, so weit überhaupt das Perfect noch
gebräuchlich, bei weitem die vorwiegende und die mei-
sten Grammatiker führen nur diese an. ') In älteren
Schriften findet das umgekehrte Verhältnifs statt Hier
sind bei Verben der 11. und m. die einfachen Formen
häufiger als die erweiterten, und selbst bei denen der I.
und IV., bei welchen jetzt die einfache Form gar niclit
vorhanden ist, bieten sich « mehrere Beispiele der ein-
fauchen Endungen ^em -atzXy im -itzt dar.
27. Fragen wir nun nach dem Grunde der Einfoh-
rung der erweiterten Formen, so müssen wir zwischen
den verschiedenen Conjugationen unterscheiden. Bei der
I. und rV. machte sich das Streben nach Scheideformen
geltend. Bei der I. concurrierten die 1. Plur. von Prae-
sens, Imperfect und Perfect. Laudamus laudetbamus lofh
davimus mufste im Kumänischen, da v (b) regelmäfaig
zwischen zwei Vocalen wegfällt, zu leuddm werden. Die
Homonymität zu vermeiden, schuf man (natürlich unbe-
wufst) drei Formen: im Praesens trübte sich a vor m zu
^; im Perfecte griff man zu einer Erweiterung der Form;
das Imperfectum blieb unverändert; also:
laudamvs = leuddm
laudabamus = levdam
laudavimus = leuddrem.
Dasselbe Verhältnils findet sich in der 2. Person; lav-
datia lavdabatis laudastU hätten leud4xtzi ergeben. Das a
1) Pamnnl, welcher immer neben der erweiterten Form aueh die
kürzere anfuhrt, kennt bei ßii nur fur&m^ während Ctparia wach ßm
belegt. Da fui aach dgmatisch fleotiert, so ergeben sich inr fiiuw*
vier Formen: /um fur^, fus^m /u9^^
Zur rumänischen Formenlehre. 3g7
konnte sich im Praesens vor tz nicht leicht zu e trüben;
eine Form leudHzt hätte sich allerdings durch Analogie
entwickeln können; Diefs fand aber nicht statt und für
diese Person haben wir nur zwei Formen: Praesens und
Imperfect sind homonym. Also:
laudatis
lattdabatis
laudantia = leudaretzl
Bei der IV. Conjug. concurrirten blofs Praesens
und Perfect: audimus und audimmus geben beide anzim^
auditis und audistia beide auzitzi- Diefs zu vermeiden,
erweiterten sich die Perfectformen. Also:
= leudatzX
audimus = auzim
audivimus ss auzirem
audUü = auzita
atidistis =■ auziretzt
Bei der IL III. Conjug. endlich begegneten sich nir-
gends die Formen:
Praesens tecim precipem
Imperf. tecedm precepedm
Perfect, tekum precepum
und ganz so für die 2* Person. Trotzdem wirkte hier
wieder Analogie ein, und nach dem Muster der I. und
IV, erweiterte man auch die Perfecta der IL und III,,
wenn auch, wie gesagt, die einfachen Formen sich länger
behaupteten und noch nicht ganz erloschen sind.
28. Fragen wir nun nach der Quelle dieser Formen
mit -re-. Nach Diez (1. c.) kommen sie aus dem lat.
Plusquamperfectum; in der That decken sich
leuddrem leuddretzt
imd lavdaremvs hudaritü
bis auf den Accent, und gleiche Tonversetzung findet
man auch im span. port. cantdramos cant-drais^ dreis.
Von der 3. Plur. der Perf. meint Diez, sie sei „viel-
leicht^^ ebenfalls aus dem Plusquamperf. herzuleiten. Man
konnte meinen, dafs der Auslaut e jeden Zweifel be-
nimmt, da z. B. kuntar^ weit genauer cantarant als can^
tdrunt oder cantäre entspreche. Indessen ist die von Diez
beobachtete Zurückhaltung wolbegriindet. Denn in älte-
ren Schriften kommt im Auslaute mehrfach auch u oder
e vor — /urw, füre admaere dMere — , welche beide
368 Adolf Mttssafia
Formen nur auf das lat. Perfect — fuerunt fuere — zu-
rückführen. Neben der sich allerdings leichter darbieten-
den Vermuthung, dafs z. 6. ^are aus arant sich entwickelt
habe, kann also immerhin die Frage aufgeworfen werden,
ob nicht aus -avere äre zuerst are und dann, durch Trü-
bung des e zu f, are entstanden sei. ^)
29. Und da liefse sich noch weiter fragen, ob die
erweiterte Form der 1. und 2. Plur. nicht vielleicht
durch Anbildung an die aus dem lat. Perf. entstandene
3. Plur. sich entwickelt habe, so dafs das Plusquamperf.
gar keinen Antheil an diesen Bildungen hätte. Wir haben
gesehen wie 1. 2. suntem suntetzt wegen 3. sunt enstanden
sind. Eben so mag man durch leuddre leuddre dahin ge-
führt worden sein leuddrem letiddretzt zu conjugiren. Hier
zugleich aus Wunsch eine Scheideform zu gewinnen.
Selbst wenn man dieser Vermuthung nicht beipflichtet,
und für die 1. 2. Plur. am Plusquamperf. fest halt, so
wird man wenigstens in Bezug auf Betonung der starken
Verba Einflufs der 3. Plur. erkennen müssen. Rumän.
köapserem^ aus lat. coxerdmus unmittelbar entwickelt, würde
den Accent um zwei Sylben retrahieren (span. dijiramo%
begnügt sich mit der Retraction um eine Sylbe: dixera-
mua)^ es müfste gleichsam coxeramus zu Grunde gelegt
werden. Zu einer so starken Tonversetzung würde die
Sprache von selbst kaum gekommen sein. Es muTs du
irgend ein Moment eingewirkt haben; und dieses ist wol
in der Betonung der 3. Plur. zu finden. Aus lat cox^-
rant oder aus lat. cöxerunt (romanische Betonung von coxe-
runt; it. cössero; vgl. Diez II, 117) wurde köapsere^ und dieser
Form wurden dann (entweder überhaupt oder wenigstens
1) Diese Annabme dürfte darch die Bemerkong nnterstützt wer-
den, dafs im Südramanischen, wo das Plusquamperf. keinen Binflu(i
auf die Bildang des Perfectes ausübte, die 3. Plur. ebenfialls nicht io
re, sondern in re ausgeht. Man vergleiche aach die 3. Pers. des um-
schreibenden Condittonale ar, das einst mit Tollerer Form nidit blofs
are (aus habereif) sondern auch ar^ lautete. Dem r ist die Kraft lo-
zuerkennen, e zu f zu trüben (RV 45).
Zur ramänischen Formenlehre.
369
in Bezug auf die Betonung) köapaerem köapseretzl' ange-
bUdet. »)
30. Die starke Flexion hat in der 1. Sing, daduroh
gelitten, dafs dem sigmatischen Perfecte die Endung et oder
ei = lat. m hinzugefügt wufde. Starke und schwache
Flexion erscheinen aufeinander gehäuft: zisei züei würde,
lateinisch ausgedrückt, diaevi lauten. Das Uebel beschränkt
sich aber blofs auf die 1. Singularis. Die anderen Per-
sonen entsprechen den lateinischen:
Sing. 2. züiit = dixisti
3. zise = dixit
Plur. 1. zisem = diadmua oder ziaerem = diaeramw (?)
2. zisetzt = ditistia diantia « zlaeretzl = diaeratis (?)
3. zisere = diaere diaere (it. dissero) oder dixerant
(auch züere)
•
31. Die ältere Sprache stand dem Lateinischen näher,
indem sie auch in der 1. Sing, bei der Endung ri, rum.
iT stehen blieb; auch begünstigte sie,, wie schon oben
erwähnt, die einfache vor der erweiterten Form. In bei-
den Puncten trifil sie mit dem Südrumänischen zu-
sammen (Diez II, 2Ö2). Es ergibt sich daraus folgendes
Schema:
Neurum.
Altrom.
Sndram.
rupaei
rupl^
arupi
rupaeil
rupaeit
arupaeit
rupse
rupae
arupae
nipaem rupaertm
rupaem
arupaem
rupaetzt rupaeretzt
rupaetzt rupaet ')
arupaet
rupaere *)
rupaere rupaere
arupaere.
1} Man konnte übrigens anch an Einflufe der Nebenformen k6ap9^m
k^pBetzX denken,
*) Das 6 nach s kann sich aberali in e trüben: rupaei rup'
aesX u. 8. w. ; RV 45.
>) T blieb unverändert; vgl. §. 17a. Eben so du$et ttduset, tntnle^
setf jpuaetf prinset, ikritet^ mtoaräet
Jsbrb. f. rom. u. engl. Ltt. X. 4. 24
370
Adolf Massafia
Hierbei ist noch besonders zu wiederholen, dafs das
Paradigma für das Südrumänische beinahe nur theoretisch
ist, da das einfache Perfect blofs in der Schriftsprache
gebraucht wird; im Munde des Volkes ist es durch die
Umschreibung — am rupt oder nipt^am — - beinahe voll-
standig verdrängt worden. Nur in einigen Gegenden —
vorzugsweise im Banat — soll die einfache Form nicht
selten zu hören sein.
32. Es folgt hier ein Verzeichnifs solcher ursprüng-
licher Formen für die 1. Sing., die zu belegen sind. Zu-
erst von den Verben^ welche Diez verzeichnete.
augere ^
' adaoüt
mittere
: tnmüi
caedere .
: ucüt
mulgere
: mulit
claudere
: deakiHi
pangere
: tmpeniX
condere
: askunit
plan g er e
: implitn-ii
currere
: cürit
ponere :
pUH) SpV^l
* cuter e .
r sco§t
2)rehendere ,
• prinil apritui
dicere
: züX
regere
: dereit
dticere :
' dv^\ aduSY
scribere
: skrüt
ßcjere
tnfipit
spargere
: sparii
frangere :
' frumSt
spondere
r respuml
legere
alest intzelehi
tendere :
' intinit
martere :
maSt remasX
>
torquere :
mtorit Storni
mergere :
mersl
ungej*e
unii
Man ist demnach berechtigt, auch von den übrigen
Verben, für die kein Beleg geftmden worden ist, die ent-
sprechende Form anzunehmen: also z. B. purceil\ friiüh
strunit^ trait u. s. w.
Man füge hinzu ein paar Verba, die, heutzutage
nicht gebräuchlich, von Diez nicht erwähnt werden und
aus älteren Schriften zu belegen sind: deicinit (descemUj.
incinse (incendit) also in der 1. Person incinii; dann vom
veralteten vie (vioere) mse^ woraus viit um so leichter
erschlossen werden kann als inviit^') zu belegen ist.
*) Jetzt xnvie od«r tnvied = »nvtd, eines von jenen Verb» ^^
1. Conjug., welche ihr a nach t zu «, auch tu ta werden lassen (RV 34^.
Zar ramänUchen Formenlehre. 371
33. 9)1)16 mit blofsem i ausgedruckte Flexion (it.
vid^i) fehlt hier (im Nordrum.)- Nicht so in der südlichen
Mundart, welche z. B. fetze (fecit) und mne (venit) kennt"
(Diez n, 252). Den älteren Denkmälern des Nordrumä-
nischen waren ebenfalls solche Verba der I. Classe nicht
unbekannt. Während jetzt das Perf. von facere nur nach
der II. Classe conjugiert, die eigentlich als durchaus
flexionsbetont zur starken Flexion gar nicht gehört, wa-
ren einst für das ganze Perfect zugleich alle starken
Formen gebräuchlich. Man vergleiche
Neurum. niii
i AUrum.
feküi
feci
fekuHt
feceit
ffu
ßce
fekvm fehirem
fecem
feJcutzX fekuretT^
fecet
fekure
fecere (-ru^
-re).
Ueberdiefs lälst sich vine (venit) ^ vinet (venütisjy vi-
nere (venei^nt oder venerant) belegen, während jetzt nur
noch die schwachen Formen rem, veniretzt^ venire vorhan-
den sind.
34. Man erwäge noch aus der ersten Conjugation
dare. Dedi hat sich jetzt zu dedei erweitert, gerade so
wie scripsi zu scripaei.
Daneben mit ui (wol anklingend an ateiüi):
Jedui, deduiX^ deduj dedum dedurem^ dedutzt de*
duretzu dedure.
In alten Schriften kommt nun auch die 1. Sing.
dedi^) und die 2. Plur. dedet, aus welcher die 1. didem
zu erschlielsen ist, so dals die vollständig starke Flexkm
lautet:
Aus der starken Flexion begegnet man noch tnvisese = in^vizisaet in
der Bedeutung Ton vizerat.
^) Nicht dez{; d widersteht der Sibilirnog, eben so wie die oben
erwähnten Composita perdidi vendidi,
24*
372
Adolf MuBsafia
dediy dedeity dide^ dedem^ dedet, dedere C-ni, rt).
Stare bildet st^tui (durch Einflufs von atatuiT)^ also mit
Redaplication, aber durchwegs schwacher Flexion; ob
irgend eine Form der starken — welche
8tettf steteit^ stete, stetem^ stitet, stetere
lauten würde — belegt werden kann, vermag ich nicht
anzugeben.
35. Von ein paar Verba, die jetzt stark flectieren,
findet sich in älteren Schriften zugleich die schwache
Form.
stark
schwach
intelligere:
3* Sing Pfc.
intzeleae
tnizelegü
3. » Psqpfc.
intzelesesem
intzelegusm
Parte.
tntzeles
intzelegut
vincere:
3. Plur. Pfc.
tnvinser^
invwnkure
»
Parte.
tnvina
infmnkut ')
f erver e:
3. Ring. Pfc.
fieree
fierbu
Participium Perfectum.
36. Die Form auf -«um hat die auf -tum (ct^un)
sehr oft verdrängt: adauctum, cinctumy intellectum lauten
adaosy cins^ intzelee. Die lateinische Form rettete sich
nur in Adjectiven — ff^t^ intzelept^ etrtmt etrimt — oder
in Substantiven — frwtwre^ tntzelepciunej ekripturf^ strwn-
tur^y tort (Gespinnst), unt untur^ — ; dazu aus älteres
Denkmälern tntort (= perveraus)^ punture. Von einem
oder dem anderen Verbum, das jetzt nur das sigmatische
Participium kennt, wurde einst oder wird noch im Volke
die Form mit t gebraucht So begegnet in älteren Denk*
mälem in der Conjugatio periphrastica neben ffkui auch
fapt — jetzt nur als Substantiv fapt und f^ptur^ — und
Cipariu gibt an, aus dem Munde eines Landmannes die
schöne Form tnvipt (victua) statt tnvina gehört zu haben.
') Bemerkenswert]! ist die 3. SiDg. Praes. Conj. tnvuneaske, mit
Inchoativflexion, als ob es zur IV. Conjag. gehörte.
Zar ramäniichen Formenlehre. 373
Conditionale,
37. ;,Die grofste Merkwürdigkeit [im Südrumäui-
schen] ist i das bedingende Futurum, welches so geht:
halk^arim^ ari^ ari^ arim^ arit^ ari .... £& stammt vom
Perf. Ind. Dies Tempus ist entweder das lat. Perf. Conj.
oder das Futurum exactum^^ (Diez II, 248). Dasselbe
Tempus nun findet sich auch im älteren Nordrumä-
nischen.
Die Endungen sind hier:
schwach
Sing.
Plur.
i^-
-re
-rem
(3.
9
-ret
stark
ae ^re
-re
und das Tempus stammt ebenfalls aus dem Perf. Ind.,
nach dessen schwachen oder starken Flexion es sich
richtet. Besonders häufig kommt es in dem 1577 zu
Kronstadt gedruckten Psalter vor. Es wird nützen hier
einige Belegstellen beizubringen, aus denen der syntacti-
sche Gebrauch des Tempus sich ergibt.
1. Sing. 8f intrare in satul kaseei ihele (131, 3: ei tn-
troiero in tabemactdum domu8 meae)
8^ flfmtmzire nu voi zice tzie (49, 12: n esu-
riero non dicam tibi)
«f mersere pre mizlohul de shr^hi (137, 7: «t
ambtUavero in media trifnUationis),
Dazu: luare^ ultare; deicinsere^ dedere; suire
2. Sing, ae 8pre f^r^legt k^utart (129, 3: si iniquitates
obeervaveris)
8^ uciaert pfk^toiii (138, 19: si occideris pec-
catores)
Dazu: askuUari
3. Sing. 8^ nu damnul zidire kasa (126, 1 : nm dominus
aedificaverit domum)
se domnezeu füre cu mine (Gen. 28, 20: n
fuerit Deus mecum)
374 Adolf Massaiia
Dazu: askultare^ veghiere; greÜre^ rftpdre^ tre"
buire. •
1. Plur. Sf tUtarem numele damnttlui nostru (43, 21: «
obliti eumus nomen Dei nostri)
iar^ mf voiu turtid la tine^ s^ kustarem (Gen.
18, 10: revertens veniam ad te^ vita cO'
mite = 91 viaerim)
Dazu: tnsetoiarem^ furem.
2. Plur. «f nu l^saret cineS ku fratele s^u (MatÜh. 18,
35: ei non remiseritis unusquüque cum
fratre auo)
deka durmiret pre mizlokul de hotar (67, 14:
si dormiatis inter medioa cleroB)^
3. Flur, «f . . . w judetzele mele nu imblare (88, 36: *t
in jtidiciis meis non ambulaverini)
8^ kuvunttd miete tzinure ii ale voasire vor tzi-
ned (Job. 15, 20: «t sermonen meum ser-
vaverunty et vestrum servabunt^
8^ nu m^ tnvunkure atunce nevinovat voi ß (18,
14: «i mei non fuerint dominatiy tunc im-
maculatus ero)
Dazu: fare^ intrarey leaare, spurkare; ferircy
p^zire.
Imperativ.
38. 2. Singular. Von aduce gebrauchen jetzt Einige
ad^^ im Volke bäufiger ad (so. bei Pumnul); in älteren
Scbriften ad^ adu (wie du aus duc)y aucb ado. Letztere
Form vergleicbt sich mit dem noch lebenden vinoy wofür
Einige vinq gebrauchen. Von vadere findet sich als ein*
zelne Form ve (= it. va)^ das noch in einzelnen Gegen-
den gebort werden soll.
39. Die 2. Plur. hatte einst für den prohibitiven
Imperativ eine eigene Form, welche auf (a, «, 2, i)^ reizt
ausging. In der Stelle Ps. 74, 4 — 5 finden sich die Im-
peratiTi wie folgend wiedergegeben:
Zur ramäniscbep Formenlehre. 375
Lateinisch: Nolitc cjcaltare m>lite extollere nolite diccre
Uebers. v.
1577: nu n^dikaretzi nccX ineltzaretzi nu ziceretzi
iHöl: nu nehuniretzlt nie » nu greiretzX
1680: nu hirltzarefzi nu reilikavetzX » »
1G88: nu hieltzatzi nu redikatzi nu grfifzi
Andere Beispiele sind: nu aperaretzty nu ve tntristm*etzX ;
nu areretzX; nu krkleretzX^ nu temeretzi; nu konteniretzi.
Woher diese bemerken swerthe Form? Entweder aus dem
prohibitiven Imperativ für die 2. Sing, nu ap(;rä, nu t(*
infristä, das in voller Form ^are lautet vmd dem man
die gewöhnliche Endung der 2. Plur. anhängte. (Man
könnte damit einigermafsen die verbale Flexion des por-
tugiesischen Infinitivs vergleichen, Diez II, 174.) Oder
aus dem lat. Impf. Conj. ex - altaretiH ^ haheretis^ dicerctis.
Die Betonung der Verba der ETI.: ziceretzi krederetzX
spricht eher für die erste Deutung.
Infinitiv.
40. Die volle Form ward einst sehr oft gebraucht;
jetzt wird sie nur noch als Substantiv angewandt.
Conjugatio periphrastica.
Plusquamperfectum,
41. Aufser der einfachen dem lat. Plusquamperf.
Conj. entnommenen Form wird auch nach gemeinromani-
scher Weise das Imperfectum des Auxiliare mit dem
Part. Perf. gebraucht; nur ist hier das Auxiliare nicht
blofs bei Intransitiva, sondern auch bei Transitiva im-
mer esse:
it. Qveva hvato. rum. era luat neben luase
und era luat vergleicht sich mit am fast luat^ das noch
jetzt im Gebrauche ist. In Bezug auf die Congruenz
des Participiums begegnen drei verschiedene Constnic-
tioncB.
376 Adolf Afoflsafiii
a) Das Participiuin bleibt unveranderL
b) 9 » congmiert mit dem Objecte
c) » « » D 1^ Snbjecte
Also z. B. italienisch ausgedruckt: hoamo letto la lettera^
hanno letta la /., lumno letti la L Letztere Wendmig ist
unlogisch; das Auxiliare esse führte aber nur zu leicht
zu derselben. Es genügt die zwei letzteren Constractio*
neu zu belegen: öaTnemi^ pre care era f^hUzi (Tlomtnes,
quo8 fecerat); funtun^^ kare slugüe era luatzx (puJtewn
quem servi abetulerant),
Futurum,
42. Wird gewohnlich wie heutzutage mit velle um-
geschrieben; 2. Pers. veri statt vei; 1. 2. PI. vrem vretzi;
siehe oben §. 17 c. Ein Lectionarium aus dem Jahre 1580
gebraucht mehrfach die gemeinromanische Umschreibung,
d. h. das Praesens von habere und den Infinitiv und fast
stets noch dazwischen die Präposition a: au a da, avp
a dd; was an die sardische Mundart von Logodoro (Diez
n, 111) erinnert. Im Rumänischen Istriens wird ge-
wohnlich die Präposition unterdrückt; Miklosich, L c S.
Conditionale,
43. Wird auf zweifache Art umgeschrieben:
1) durch a!j at, ar (alt are arf^ vgl. §. 17 b) ai,
atzty arii.
2) durch das Imperfectum von veüe (Diez II, 243)-
Velle vertritt nämlich hier, wie beim Futurum, das ha-
bere der anderen romanischen Sprachen:
gemeinrom. nun.
Fut. cantare habeo cantare volo
Cond. cantare \ ^^"^ cantare volebam
l naout
also vream kuntä oder kuntd'Vream =. frz. dumter^lwJcM^
it. eantar-efbbju
Zar rumäniBchen Formenlehre. 377
44. Um die Vergangenheit des Conditionale auszu-
drucken wird bei der ersten Art der Umschreibung, wie
in allen Sprachen, das entprechende Tempus des Auxi-
liare (im rumänischen fi\ und das Participium Perf. ge-
braucht.
oi kuntd 2= frz. chanteraü
ai ß kvntat = frz. aurais chanti
Bei* der zweiten Art der Umschreibung — welche über-
haupt jetzt wenig gebräuchlich zu sein scheint, da neuere
Grammatiker wie Popovic und Pumnul sie nicht anfüh-
ren — findet sich kein ähnlicher Ausdruck für die Ver-
gangenheit. Indessen hatte die alte Sprache einen solchen,
aber nicht jenen, den man erwarten sollte — z. B.
f>reain ß hintat — sondern eine andere sehr eigenthüm-
liche Wendung.
Es heifst da am vrut kuntd ^ was z. B. franzosisch
ausgedrückt fai eu chanter lauten würde. Hier einige
Bdege :
Gen. 43, 7 : de unde nui am vrut puted nci^ kum k^
va acasta nöa^ zice (numquid scire poteramua quod dicturua
es8et)y iL d^ande avremmo potuto aapere.
Gen. 44, 8 : kum am vrut ß furatzi = come avremmo
rubato.
Ps. 123, 2 — 5: «f fCau vrut ß domnul ku noi . . .
atundi dpele ne au vrut akoperi pre noi^ rtiu au vrut trece
preste sußetul mieu (nisi quia dominus erat cum nobü . . .
aqua absorbuisset nos ^ torrentem pertransivit anima
nostra) = se non fosse stato^ avrebbe coperto, avrebbe
passato.
Zur Deutung dieser Wendung könnte man daran
erinnern, dafs im Ital. das Cond. durch das Perfect ge-
bildet wird; Hun kann an die Stelle des einfachen Per-
fectes das umschreibende leicht gesetzt werden, und das
^bt eben den altrumänischen Ausdruck:
direi =- ebbt dire das durch ho avuto dire ersetzt wer-
den konnte.
vream zice r> » am vrut sice ersetzt wurde.
378 Adolf Mnssaaa
Letzterer Ausdruck empfahl sich dana besonders für die
Bedingung in der Vergangenheit, während vream zice für
die Gegenwart gebraucht wurde. Indessen findet sich
in der eben angeführten Stelle aus den Psalmen mitten
unter den vielen am vrut . . . auch vred mghitzi = de-
glutissent = arrebbero inghiottitOj während letztere Fü-
gung heutzutage nur für dcglutirent = ingldottireboero
gebraucht werden würde.
Zur Lehre der Wortbildung.
45. Der Gebrauch des Parte. Prät als Substantiv
war einst viel häufiger als jetzt. Die Bedeutung ist:
a) concret zur Bezeichnung von Personen — aprch
piat (proxinius), iieskut (natus)^ Sciut (notus^ 6'ciiUzl nirt
,, meine Bekannten"); dann selbst krezvt (credeiis)^ tetnuf
(t'unem). Die active Bedeutung der letzteren erklärt sich
leicht aus dem Gebrauche des Auxiliare esse.
b) abstract, theils in passiver Bedeutung, wie beim
jetzigen fapt: zis (dictum) i^^^nias (reUquia)^ theils in acti-
ver: ajunat (jejunium)^ despus (v. disponere = iyote8tas\
esit (exitu8)y mtrat (mgressus)^ koperit (protection y kreskut
(aetas, Statur a)^ luminat (illuminatio) ^ plekat (humüitaai)^
neiciut (ig?iorantia) , sppnuntat (pavor)^ tzinut (fortitudoj
impenum).
Seltener sind Feminina: n^skut^ (nativitas), p^skui^
(pascun)^ sciut^ (sapientia):
Alle solche Nomina gehen im Plurale auf -e und
sind weiblich; so dafs wenn nur der Plural belegt wer-
den kann, es zweifelhaft sein kann, ob der Singular als
Masc. auf -u oder als Fem. auf -f anzusehen ist.
46. Im Italienischen begegnen manche Abstractii
auf ^Hp^ die meist aus Verben gebildet sind. Sie hängen
mit lat. Participien, zum Theile auch mit Substantiven zu-
sammen; prestito^ perdita rendita vendita; fremito^ gemitOy
sonito^ spirito; dann durch Analogie: lascitOj tremitOy vin-
cita. Solche sind auch im Rumänischen vorhanden, wo
die Form -^t lautet. Aus dem lat: gimet (nach Po-
Znr rumänischen Formenlehre. 379
lysu'), das Ofher Wb. bat gr^mu^), siinct; durcb Analogie i
^mblet umblet (^ambul- „Gang"), stiflet (m/ß- ), Geist,
Seele"). In älteren Scbriften aus dem Lat.: hremet (fre-
mitus); durcb Analogie: lernet, ^^
47. Die nocb immer sehr oft angewandten Partici-
pialableitungen durcb torim^ tion (sion)^ iura (aura) waren
einst nocb bäufiger; viele Worter, welcbe durcb diese
Suffixe gebildet wurden, sind nunmebr veraltet. Bei-
spiele von allen anzufübren ist nicbt nötbig; wir be-
scbränken uns' nur auf eines, auf toriii. Das Oiher Wb.
fübrt wol hmt^toriü k^setoriü an, verweist aber von diesen
wenig geläufigen Ausdrücken auf hmteretz kdsnik. Andere
Beispiele wären: feptoriu^ usp^tetoriü^ aerb^toriü^ Herg^--
toriü; askunsoare, kuraoare, mulg^toare u. s. w.; dann von
Verba, die selbst veraltet sind: despunetoriu^ urotoriü.
Diese Ableitung vertritt nun die Stelle des Partie.
Praes., welcbes defsbalb fast vollständig erloscb: kunt^^
toriü = cantans^ invinsetoriü = vincens (Diez 11, 245).
Bemerkenswertb ist, dafs in früberer Zeit dieser Bildung
aucb die Bedeutung des Partie. Fut. innewobnte. Hier
einige Belegstellen:
pemitntul ce taste d^tetoriü vöauf clomnul (Ex. 12, 25:
terrmn quam domintis daturtis est vobis),
hikrurt unde erä el mei^getoriü (Luc. 10, 1 : locum quo
erat ipse venturus^.
öamenilor n^skutort (Ps. 21, 32: populo qui nascetur^
hominibus nascitutns),
tu iesi acela ce era venitoriu (Luc. 7, 19: tu es qui
venturus esf)
Die fast stete Verbindung mit esse berecbtigt aller-
dings zur Annabme, dafs es sieb bier weniger um eine
1) Auch gemet; e zu c wegen m.
2) Dasselbe Suffix will man auch im veralteten odmei = aena
magna, popvlus erblicken. Das Suffix würde dann zu einem Substan-
tive getreten sein und eine durchaus ungewö.hnliche Bedeutung haben.
Ich bin der Ansicht, dafs hier das Suffix -dtum Torliegt, welches col-
lectiven Sinn hat. Die richtige Betonung wäre omet; indessen pflegt
noch heutzutage das Volk mehrfach vtem wie et auszusprechen; man
hört spineU aiunet.
380 Adolf Mnssafia, Znr riunäniscbea Formealehre.
der Sprache gelaufige Wendung handle, al8 um eme
individuelle Nachahmung fremder Vorlage. Man yer-
gleiche übrigens noch heutzutage viitoriü „ zukunftig ^^,
moritoriü ,, sterblich ^^, also nicht morieru, sondern morir
turtts. In ähnlicher Art werden Bildungen auf ^torius
auch in anderen romanischen Sprachen gebraucht: span.
venidero ist sehr wahrscheinlich aus -duet^o f-toruwj;
dem entspricht port vindouro^ prov. venidor (Diez III,
254). In Bezug auf letztere Sprache ist noch P. Meyer
in der Bibliothfeque de l'öcole des chartes Y, 5, 214
nachzusehen.
Wien, 15. Mai 1869.
Adolf Mussafia.
Zur Berner Liederhandschrift 231. 381
Zur Berner Liederhandschrift 231.
Herr Dr. A. Rocbat hat im ersten Hefte des Jahr-
buchs vom laufenden Jahre (p. 73 — 113) die Bemer
Liederhandschrift 231 znm Abdrucke gebracht , mit Bei-
gabe Ton Varianten aus La Ravaliere^s und Tarbö's
Drucken und aus der Bemer Handschrift 389 — so viel
ich weifs, seine erste Leistung auf dem Gebiete der alt-
franzosischen Lyrik. Es ist im Allgemeinen erfreulich,
wenn sich neue Kräfte den so lange vernachlässigten
lyrischen Denkmälern des franzosischen M. A. zuwenden;
aus dieser reichen Litteratur ist noch manches werthvoUe
Ms. zu ediren und an geeigneten Vorarbeiten für eine
kritische Ausgabe der Lyriker fehlt es leider noch sehr.
Die integrale Veröffentlichung solcher werthvoUen Hdschr.
wie der acht Hauptchansonniers der Pariser kaiserlichen
Bibliothek (/ond» fram^oM 844, 845, 846, 847, 1591,
12615, 20050, 24406) oder der reichen Arsenalhandschrift
B-L. F. 63, nicht minder der grofsen Oxforder Hand-
schrift fonds Douce 308, von der Paul Meyer kürzlich
eine gute und gründliche Notiz gegeben (Archives
des missions scientißques et littiraires^ 2® sörie, tome 5,
p. 139 — 172), oder auch der in vieler Beziehung so werth-
voUen Vaticanhandschriften 1490 und 1522 Reg. Suec.
würde daher jedem Freunde der altfranzosischeu Littera-
tur willkommen sein. Jedoch ist unter den Hdschr.
natürlich eine Auswahl zu treffen; nicht jede verdient die
Veröffentlichung und bedarf ihrer in gleichem Mafse und
dafs man ein imedirtes Ms. zur Hand hat, ist noch kein
Grund, es abzudrucken. Gerade die Fülle des Materials
verbietet hier, wie anderswo, unnütze Arbeit.
Die von Herrn R. getroffene Wahl mochte zumal
keine glückliche zu nennen sein. Er versichert ims zwar,
dafs die Bemer Hdsch. 231 trotz mancher Fehler wich-
tige Lesarten enthält. Ich weifs jedoch nicht, ob er
durch die nöthigen Vorarbeiten, die bei dem jetzigen
382 JnliuB Brakelmann
Stande der Wissenschaft jeder sich selbst machen mxiSs
und welche namentlich in einer eingehenden und allseiti-
gen Vergleichung der Hdschr. bestehen, über ein geeig-
netes Material disponirt, auf Grund dessen er über Werth
oder Unwerth einer Hdschr., Wichtigkeit oder Werth-
losigkeit einer Lesart entscheiden konnte. Ohne solche
Vorarbeiten entbehren natürlich Urtheile über derartige
Fragen der nöthigen Basis, da ein auf die fiEist ausnahms-
los höchst nachlässig gearbeiteten Verofientlichungen Ton
La Ravaliöre, Dinaux, Tarbe und Anderen gegründetes
ürtheil über die handschriitliche Ueberlieferung lyrischer
Texte mindestens ebenso unkritisch sein dürfte, als wenn
man sich von den Aldinerausgaben und sonstigen editio-
fies pinncipes der griechischen und romischen Classiker
über die Ueberlieferung der betreffenden Autoren eine
Meinung bilden wollte. Diese Herausgeber verstanden,
lasen und edirten ihre Autoren noch weit besser und
mit grofserer Sorgfalt, als die Herren Dinaux, Tarbd etc.
Woher auch Herr K. seine Kenntnis der handschrüt-
lichen Ueberlieferung haben mag, in Bezug auf das Ms.
231 kann ich mich mit ihm nicht einverstanden erklären.
Eingehende Vergleichungen der Pariser Copie (fonds
Mouchet 1688) und der Hdschr, selbst ^) haben mich viel-
mehr zu dem Resultate geführt, dafs in dem Berner
Fragment 231 eine schlechte, verderbte und werthlosc
Varietät einer Ueberlieferungsform vorliegt, deren Haupt-
handschrift 1591 (alte Bez. 7613) ist, ein durch interes-
sante Unica wichtiges Manuscript. An dieses schliefst
sich das Fragment durch Strophenzahl, Strophenfolge und
Lesarten durchweg an. In der Abhandlung über die Fami-
lien der Chansonniers (ßerrig^a Archiv XLU, 1. p. 64) sah
ich die Hdschr. 1591 als aufserhalb der Gruppen stehend
an, ebenso wie das Berner Fragment. Eingehende Cd-
1) Bei meinem Aufenthalte in Bern zn Ostern dieses Jahres, vu
mir Herr Oberbibliothekar jR. L. von Sie\ger alle möglichen Erleich-
terungen gewahrte, namentlich mit anerkennenswerther Liberalität ge-
stattete, täglich elf Stunden auf der Bibliothek zu arbeiten. Ich spreche
ihm, der mich auch sonst mehrfach verpflichtet, schon jetit daför
öffentlich meinen Dank aus.
Zur Berner Liederhandschrift 231. 3g3
lationen, namentlich für den grofsen Bemer Chansonnier,
belehrten mich aber, dafs 1591 für seinen grofsten Theil
der 2. Handschriftengruppe angehört, welcher somit auch
das Fragment 231 zufallt. Letzteres kann neben den an-
deren JIdschr. derselben Ueberlieferungsform kaum einen
höheren Werth beanspruchen, als etwa das Ms. 12581
mit seiner barbarisch verstümmelten Sprache. Wichtige
Lesarten, welche die besseren Mss. derselben Gruppe,
namentlich 1591, nicht reiner und ungetrübter hätten,
hat es gar nicht aufzuweisen; seine Abweichungen von
denselben characterisiren sich durchgehends als Verderb-
nisse der schlimmsten Art. Zu dieser Udsch. also die
Les^rten des vortreflflichen Berner Chansonniers 389 in
Anmerkungen als Varianten zu geben, heifst doch auf
Umwegen zum Ziel gelangen wollen.
Ich werde demnächst (in der Einleitung zu einer
im Druck befindlichen Ausgabe* der Liederdichter auf
Grund des grofsen Berner Codex 389) erneute Veranlas-
sung haben, wie auf die Ildschr. der altfranzosischen
Chansons überhaupt, ihren Werth und ihr gegenseitiges
Verhältnis, so auch auf das Berner Ms. 231 zurückzu-
kommen und will mich defshalb nur auf einige Berichti-
j^ungen und Nachträge beschränken, welche ich zu dem
Artikel resp. der Ausgabe des Herrn Kochat zu geben im
Stande bin.
Was zunächst das Alter der Hdschr. 2:J1 anbelangt,
welche Herr R. für „nicht älter als die Neige des 13. Jahr-
hunderts^^ hält, so ist sie nach meiner Ansicht nicht
allein nicht älter als das Ende des 13. Jahrhunderts, son-
dern sogar nicht unbedeutend jünger; wenn eine, so ge-
hört sie dem 14. an. Schon die fünf Notenlinien (-an-
statt 4), welche für jeden, der einigermafsen Kenner
von altfranzosischen Liederhandschriften ist, ein Merk-
zeichen jüngerer Abkunft sind und welche sich in keinem
der älteren Mss. finden, deuten (ganz abgesehen von
paläographischen Gründen) darauf hin. Ebenso deutet
im grofsen Berner Chansonnier dies Zeichen auf eine
jüngere Zeit der Abschrift hin, als die von Wackemagel
angenommene; auch kommt dort noch die Ausführung
384 Jalias Brakelmftmi
der Initialen hinzn, welche ganz den Character des be>
ginnenden 14. Jahrhunderts trägt. Es braucht nicht beson-
dershinzugefügt zn werden, dafs Alter der Handschrift und
Alter der Recension zwei ganz verschiedene Dinge sind.
„Zum Verstandnifs des Textes ^^ hat Herr R. andere
Lesarten aus den Sammlungen der Lieder Thibaut's von
La Kavaliere und Tarbä in Noten beigefügt und auf diese
Varianten eine Anzahl Besserungen begründet, die er
noch in besonderen Anmerkungen am Schlüsse bringt
Ich welTs nicht, ob ein derartiges Verfahren unbedingte
Billigung verdient. Einer der ersten Meister der roma-
nischen Philologie, Mussafia, machte schon 1866 bei Ge-
legenheit einer Besprechung der Ausgabe des Barlaam
imd Josaphat von Paul Meyer und H. Zotenberg folgende
Bemerkung:
«Öei Denkmälern von grofser Bedeutung mag man
«sich beeilen, das,« was einem gerade nahe liegt, zu
«veröffentlichen und es den Nachfolgern überlassen,
«das bekannte, aber unzugängliche Material weiter
«zu benützen; an eine zweite Ausgabe eines Werks,
«wie des vorliegenden, ist aber wohl nicht zu den-
«ken und da kann man mit Recht fordern, dafs alle
« vorhandenen Hülfsmittel benützt werden. •' (Pfeifier s
Germunia, 1865, p. 117.)
Dieser Satz hat in allen Stücken Anwendung auf eine
Veröffentlichung des Fragments 231 der Bemer Biblio-
thek. Ausgaben von Texten secundärer Wichtigkeit haben
nur in so weit für die Wissenschaft Werth, als sie ent*
weder den diplomatischen Text einer Handschrift mh
gebührender Berücksichtigung der übrigen bringen (zu
welcher Art von Veröffentlichung es sich kaum empfeh*
len dürfte, eine der schlechtesten Ueberlieferungen als
Text und die Lesarten einer der besten, so weit sie die-
selben Lieder bringt, in Noten zu geben), oder aber,
indem sie einen kritischen Text auf Grund aller Hsa.
liefern. Herrn Kochafs Abdruck gibt den Text diplo-
matisch mit allen seinen Verderbnissen, bringt dazu Va-
rianten aus Drucken derselben Lieder und bessert einige
Verderbnisse auf Grund dieser Varianten. Seine Art
Zor Berner Liederhandschrift 231. 335
herauszugeben, nähert sieb der ersten Categorie, welche
für editiones principes natürlich vorzuziehen. Es fragt sich
nur eins, können La Ravali^re^s und Tarbe^s Abdrücke»
so wie die bei ihnen gegebenen, Varianten, die Hand.
Schriften ersetzen, welche Herr R. aufser B. 389 zu sei-
ner Ausgabe zu coUationiren nicht für nothig befun-
den hat?
Was La Kavaliere anbetrifft, welcher bekanntlich
seine Samndung von Liedern Thibaut's im Jahre 1742
veröffentlichte, so sucht Rochat den Werth dieser Aus-
gabe dadurch zu vergrofsem, dafs er sagt (p. 74): „Nach
der Histoire littöraire XXIU, p. 801 soll dieser Text die
Hdschr. 7222 genau wiedergeben.^^ Heifst das nicht so
viel als: in der Hist. litt, steht, dafs dieser Text die
Hdschr. 7222 genau wiedergibt? Wenn das aber so viel
heifst, so ist Herrn R. da eine kleine Ungenauigkeit
passirt. In der Hist. litt, steht au der bei ihm bezeich-
neten Stelle wortlich:
« II paratt que Tediteur a copie scrupuleusement un
« manuscrit ancieu et qu^il s^est content^ de recueillir,
uau bas des pages, les variantes des autres copies
(iquMl avait pu consulter.»
Wenn Paulin Paris klein am Rande beidrucken liefs,
,,Ms. 7222 ^S so scheint mir das zu bedeuten, dafs er ver-
muthete, das betreffende alte Ms. sei das Ms. 7222. Etwas
anderes sagt Paris nicht imd konnte er nicht sagen, denn
er hatte Text und Handschrift nicht verglichen. Schon
eine oberflächliche Vergleichung :würde ihm gezeigt haben,
dafs diese Vermuthung unbegründet und dafs La Rava-
liere's Text nichts weniger als ein Abdruck von 7222.
Herr R. sagt weiter: ,,Der Herausgeber selbst aber
scheint zu sagen, dafs er verschiedene Hdschr. benutzt.^^
Ist etwa das 9,scheint^\ welches in der Citation der Histoire
litt^raire durch ein Versehen ausgefallen, durch ein zwei-
tes Versehen in diesen Satz hineingekommen, wo es nicht
stehen sollte? Solche kleine Irrthümer können beim
besten Gedächtnis vorkommen; es ist daher im AUge-
xneinen empfehlenswerth, Citate, die etwas beweisen sol-
len^ zu verificiren. La Ravaliäre ,, scheint ^^ nicht allein
Jahfb. f. rom. u. engl. Lit. X. 4. 25
386 Julias Brakelmaim
ZU sagen, sondern sagt sogar mit ganz dürren "Worten,
dafs er acht verschiedene Handschriften direct und nach
Collationen Ste Palayes benutzt habe. ^) Die Stelle war,
wie es scheint, Paris nicht gegenwärtig; für Herrn H,
der beide Stellen vor Augen hatte, mufsten La Baya-
liere^s ausdrückliche Worte entscheidend sein, da dieser
doch schliefslich wissen mufste, welche Handschrift
er benutzt. Auch ist seine Angabe richtig, ich habe
die von ihm veröffentlichten Lieder längst für andere
Zwecke in den betreffenden Handischriflen collationirt,
und bei dieser Gelegenheit constatirt, dafs La Kavaliere
ohne irgend welches Princip und ohne sich irgendwie
über Werth und Alter der ihm vorliegenden Ueber-
lieferungen Rechenschaft abzulegen, nach seinem subjec-
tiven Ermessen bald aus diesem bald aus jenem Ms. eine
Variante aufgenommen, sofern sie ihm der Lesart des
Textes, den er gerade zu Grunde legte, vorzuziehen
schien. Die Orthographie dieses Textes änderte er in der
allerwillkürlichsten Weise nach dem bekannten Princip,
die Sprache dem Neufranzösischeu zur Erleichterung des
Verständnisses näher zu bringen.
Wenn er ja einmal in den Fall kommt, ein Ge-
dicht nach einem einzigen Ms. abzudrucken, z. B. II,
p. 182, wo er nach dem Ms. Noailles (12615) eine
Chanson des Auboins de Sezane gibt, welche daselbst
auf fol. 109^ steht, so weist fest jeder Vers Verballhor-
nungen auf, welche zeigen, dafs er das Ms. sehr oft gar
nicht verstanden. Das ist übrigens gar keine Ausnahme^
1) Pr^face p. XIV: nJe les ai tirees (sc. les chansons de Thibaot)
de» MantaerxU (in Anm. N, 7222 et 7613) de la Bibliotheque du Rcj,
que M, Vabb4 Salier m*a communxques . . . ., fen ai trouve dautrt»
dans les MSS, qui appartenoient ä Messieurs les Ducs et Marechavx dt
Franee de NoaiÜes et d'Estreeit et ä Messieurs de Ciairambaut Genea-
loffiste des Ordres du Roy et Ouian de Sardiere. M, de SaitUe-Faiafe,
dont texactitude est connue dans ces sortes de recherche» a bien vomIu
pendant son sejowr ä Rome prendre la peine de les confronter sur iet
Mttnuscrits de la reine de Suhde qui sont ä la BibUotheque du Vatican,»
loh habe tod diesen sämmtlichen Hss. in Herrig*! Archir, Bd. 4^1
p. 43—73 gehandelt.
Zar Berner Liederhandschrift 231. ' 387
sonderD so ziemlich die Kegel bei den Heraasgebem alt-
französischer Texte im 18. Jahrhundert. Von Laborde
zum Beispiel kann man ganz dasselbe sagen. Und noch
heute gibt es Herausgeber genug, die in nicht viel bes-
serer Weise ihrer Pflicht genügen, z. B. die Herren Hip-
peau, Dinaux, Tarbe. Sogar von Michel kann ich, ^enig*
stens für einige seiner älteren Veröffentlichungen, die ich
genau geprüft, sagen, dafs dort von Kritik keine Ahnung.
Das Urtheil über die wissenschaftliche Bedeutung
Tarbe^s, des zweiten Gewährsmanns des Herrn Rochat, ist
übrigens längst geschlossen; als derselbe durch einen merk-
würdigen Mifsgriff der Academie des inscriptions et belles-
lettres zum Correspondenten dieser gelehrten Gesellschaft
ernannt wurde, hat Paul Meyer in einem eingehenden
Artikel in der Correspondance littiraire (die man in ge-
wisser Beziehung die Yorläuferin der Revue critique nen-
nen könnte), seine paläographischen, philologischen und
litterarhistorischen Kenntnisse genügend characterisirt.
(Vgl. die* Nummer der Correspondance littiraire vom
25. Januar 1864, p. 75.) Das von Meyer für die Tarbi*-
schen Veröffentlichungen epischer Denkmäler zusammen-
gestellte Material läfst sich in ausgiebiger Weise für seine
Abdrücke lyrischer Texte vermehren.
Ich trage zwar eigentlich Eulen nach Athen, wenn
ich Zeit und Baum darauf verwende, auseinanderzusetzen,
warum Herr Rochat nicht gerade an La Ravali&re und
Tarbe die besten Autoritäten gewählt, warum sie ihm
namentlich die Handschriften kanm hätten ersetzen dür-
fen und warum Besserungen, welche sich auf die von
ihnen „zurechtgemachten^^ Texte gründen, keinen wissen-
schaftlichen Werth haben können. Doch gegenüber einer
Unbefangenheit in ihrer Benutzimg, die man naiv zu
nennen versucht wäre, erscheint eine demonstratio ad ocu-
lo9 geboten.
Im Folgenden gebe ich als Nachtrag zu Rochat^s
Angaben die vollständigen Concordanzen, welche im AU-
gentieinen die Brauchbarkeit einer Ausgabe wesentlich
erhohen und einer diplomatischen Ausgabe, die einen
irgendwie definitiven Text nicht zu geben beabsichtigt,
25*
388 Julias BrakelmaoB
Tollends nicht fehlen sollten. Herr R. hat für diesen Zweck
die vorhandenen gedruckten Hülfsmittel durchaus nicht
hinreichend benutzt; so hätte er für die Lieder 1, 4, G,
IG die Concordanzen nach meiner Ausgabe des grofkeit
Bemer Codex mittheilen können, da dieselbe ihm (nadi
seinen eigenen Citationen) so veit schon gedruckt vorlag.
Als Berichtigung hebe ich die nach Tarbe als
einer ^ bestimmten Handschrift entnommen bezeichneteo
Varianten hervor, welche in den Noten des Herrn B.
falsch angegeben resp. verstümmelt sind^ eine Yerstümme-
lungy die grofstentheils Tarbe, theilweise aber auch Hern
R. zur Last fällt. — Den alten Handschriftennummen
f. fr. 7222, Gange 67, 66, 65, f. fr. 7613 und suppL fr.
184 bei T. und R. entsprechen jetzt 844, 845, 846, 847.
1591 und 12615.
1. Noch in 844 foL 75' (Thibaut), 846 foL 1' (an.),
1591 fol. 38 (Thib.), 12581 fol. 230^ (an.), 12615 fol. 13^
(Thib.), Paulmy 63 (Arsenal) pag. 29 (Thib.), 2005Ö fol
125^ (an.), 24406 (alt Lav. 59) fol. 15' (an.), Vaticaa
1490 fol. 7' (Thib.), Siena 36 fol. 2' (an.), Bern 389 foL
9' (Pieres de Gans).
Zu Vers 9 gibt R. als Variante von 1591 (7613) an: om
un amant saisi. Im Ms. steht moult tost ont un komme sam
Bei Tarbe ist diese falsche Variante nicht angegeben, sie
scheint ihren Ursprung einer Rochat'schen Confusion ta
verdanken.
2. Noch in 844 fol. 74' (Thib.), 846 fol. 137^ (an)
847 fol. 47' (Thib.), 1591 fol. 44^ (Thib.), 12581 fol. 230^
(an.), 24406 fol. 24' (an.), Paulmy 63 p. 47 (Thib.), Eger-
ton 274 (im British Museum) fol. 104^ (an.), Vatican 14i^»
fol. 18^ (Thib.), Arras 657 (alt 139) d. 52. der anon. Li^
der, Siena 36 fol. 2^ (an.), Bern 389 fol. 229' (Thib.).
Die Var. aus 1591 zu V. 31: car s'en ferai encor wohl
Druckf. für car fen ferai encore, was im Ms. u. auch bei T.
3. Noch in 844 fol. 10' (Recension der 2. Gruppe
vgl. m. Anm. z. d. Liede Archiv XLIII, pag. 363), eis
zweites Mal auf fol. 66^ (Rec. der 3. Gruppe) beide Mai
dem Thibaut, 845 fol. 15 (Thib.), 846 (fol. 80^ (an.), *J*
J
Zar Berner Liederbandschrift 231. 389
fol. 30 (Thib.), 1591 fol. 2^ (Thib.), 12581 fol. 23r (an.),
12615 fol. 10^ (Thib.), 20050 fol. 119^ (an.), 24406 fol. 26'
(an.), Paulmy 63, pag. 51 (an.), Vatican 1490 fol. 7' (Thib.),
Siena 36 fol. 3' (au.), Bern 389 fol. 230^ (Thib.).
Die Vergleichiing von Leroux (chants lUstoriques I,
182) war allerdings überflüssig, seine Texte sind kaum
mehr werth als die Ton Tarbö gegebenen, jedenfalls
aber hätte Herr Uochat den Abdruck aus Vat. 1490 in
Keller's Romvart p. 246 kennen und vergleichen müssen
(zumal er dies Buch zu Nr. 14 verglichen), ebenso
wie den Text von Bartsch in der Chrestomathie col.
245 fg. Wenn man es riskirt, ohne das nothige hand-
scbrifUiche Material zu bessern, so sollte man doch aller-
mindestens alle gedruckten Hülfsmittel benutzen. Nur
eins und zwar das schlechteste auswählen, heifst es doch
wohl etwas leicht mit der Pflicht eines Herausgebers
nehmen.
Zu V. 14 gibt Rochat nach Tarb^ als V. 1591 an;
qui ne en die statt: qui n*en die; zu V. 16 als Var. v. 846:
qui maine fait vivre et eejoir; die Hdschr. hat resjcür^ esjötr
steht auch nicht einmal bei Tarbe, es ist ein Zusatz von
Hm. R. Femer zu V.26 aus 846: Deua tant mefet grief mal
departir; die Hdschr. hat Deas tant mi fait grief mal le
departir. Kann man eine Var. ungenauer citiren? V. 30
soll die Var. aus 845 lauten: por le grant deeirrier wahr*
scheinlich gebessert aus Tarb^'s por li. Die Hdschr. hat
aber par ei wie das Bemer Fragment
4. Noch in 844 fol. 69' (Thib.), 845 fol. 12 (Thib.),
846 fol. 53^ (an.), 1591 fol. 45' (Thib.), 12581 fol. 230^
(an.), 12615 fol. 17^ (Thib.), 20050 fol. 121' (an.), 24406
fol. 27' (an.), Pauhny 63 pag..52 (Thib.), Vatican 1490
fol. 5^ (Thib.), Bern 389 fol. 77' (Thib.).
5. NoQh in 844 fol. 11 (Thib.) und in einer anderen
Recension auf fol. 68 demselben, 845 fol. 14' (Thib.),
846 fol. 14' (an-), 847 fol. 51 (Thib.), 1591 fol. 74 (an.),
12615 fol. 16^ (Thib.), 24406 fol. 25^ und fol. 103^ (an^
zwei verschiedene Recensionen).
Die Var. zu V. 3 aus 846 ist ungenau, statt matte
steht max nnd statt m^ocist m^ocit Die Orthographie bei
390 Juliofl Brakelmann
Var. ist nicht gleichgültig. Zu V. 8 gibt R. nach T. als
Var. Ton 845 an: Biaius aire diex tant la desir, es steht
dort aber: Biau douz dex tant la dmr, Za V. 22 gibt
R. nach T. an^ dafs 846 wie das Bemer Fragm. lese, die
Hdschr. liest aber: plus aorz que ors eapenois.
6. Noch in 844 fol. 68^ und 12' (Thib.), 845 foL
13^ (Thib.), 846 fol. 38' (an.), 847 fol. 50 (Thib.), 1591
fol. 43^ (Thib.), 12615 fol. 17^ (Thib.), 2005O fol. 122'
(an.), 24406 fol. 25^ (an.), Pauhny 63, pag. 49 (Thib.)
Vatican 1490 fol. 6' (Thib.), Siena 36 fol. 7^ (an.), Doncc
308 (^Bodleian library zu Oxford) Nr. 36 der grana cham
(an.), Bern 389 fol. 50' (Thib.).
Zu V. 18 gibt Herr R. nach T. als Van t. 845 und
846 an: eil dui, das nur in 846 steht; in 845 findet sich
li dui wie in B231.
7. Noch in 844 fol. 10 und fol 73 (Thib.), 845 foL
13' (Thib.), 846 fol. 29' (an.), 847 fol. 48 (Thib.), 1591
fol. 39' (Thib.), 12581 fol. 230' (an.), 24406 fol. 24^ (an.),
Paulmy 63, p. 48 (Thib.).
Zu V. 4 gibt Tarbö (p. 135) als Var. v. 845(67) u. 846
(66) an: que grant avoirs^ R.: que grans pooira; die Hdschr.
lesen: com grant povoir (pooir) wie das Bemer Fragm. Bei
Rochaf 8 Lesart ist zweierlei merkwürdig, erstens das phi-
lologische System, welches erlaubt, eine von einem Andern
verzeichnete Var. zu bessern, ohne die Hdschr. gesehen zu
haben — kommt die Conjectur in die Variante, wo bleibt
da die Ueberlieferung — zweitens, dafs die so gebesserte
Variante mit T. (Tarbe) bezeichnet wird.
8. Noch in 844 fol. 67^ (Thib.), 846 foL 37 (an.),
12581 fol, 317^ (an.), 12615 fol. 16' (Thib.), 24406 fol.
17^ (an.). Paulmy 63, p. 34 (Thib.).
Zu V. 23 gibt Tarbe als Var. von 846 an: Ik grans carp^
ramout sur les barons, Herr R. corrigirt diese Var.: Et gran$
corpes ramont sor les barons^ die Hdschr. liest: Et grans
copes ra mout aus les barons. Vgl. Bem. zum vor. Laede.
Zu V. 37 gibt R. nach T. die Var. von 846: Les caus
mellin. Im Ms« steht: les iauz mellin^ ebenso steht V. 40
im selben Ms. nicht: aus maceus, sondern: es macues,
9. Noch in 844 fol. 75' (Thib.), 846 fol. 133' (an.).
Znr Beroer Liederhaodflchrift 231. 391
. 1591 fol. 73^ (an.), 12581 fol. 314^ (an.), 12615 fol. 12^
(Thib.), 20050 fol. 143^ (an.), 24406 fol. 14' (an.) Paulmy
63, p. 26 (Thib.).
Zu y. 21 gibt Tarbe als Var. v. 846 an: aermce und
amasse^ R. serviase und amcuae^ die Hdschr. liest aervüe
und amesse.
10. Noch in 844 fol. 74' (Thib-), 846 fol. 47' (an.),
1591 fol. 43' (Thib.), 24406 fol. 13' (an.) Paulmy 63,
p. 25 (Thib.).
Er sind hier bei R. keine Lesarten als aus bestimm-
ten Hdschr. stammend angegeben.
11. Noch in 844 fol. 75^ (Thib.), 846 fol. 81' (an.),
1591 fol. 76«^ und fol. 183^ (an.), 12581 fol. 375' (an.),
12615 fol. 13' (Thib.), 24406 fol. 14^ (an.), in Pauhny
63, p. 27 (Thib.).
Für dieses Xfied weist 1591 zwei verschiedene Re-
dactionen auf, Tarbe scheint dies auch sagen zu wollen
und das nicht passende •detuc vers difirent8t> bei ihm ist
wohl in udeux versiona diffirentesy* zu corrigiren. Nun ge-'
hören gerade keine grofsen kritischen Eingebungen dazu,
die beiden Versionen zu vergleichen, ihre Verschieden-
heiten zu constatiren oder doch wenigstens die aus bei-
den entnommenen Varianten besonders zu bezeichnen, je
nachdem sie der einen oder der andern Version ange-
hören. Diese einfache Mühe hat sich aber T. gar nicht
gegeben und dadurch, dafs er eine so leicht zu erreichende
Genauigkeit verschmähte, nur einen neuen Beweis davon
gegeben (wenn wir deren noch bedürften), dafs ihm Va-
rianten nur eine Art Flitterwerk sind, womit er seine
Ausgaben verziert, um ihnen ein wissenschaftlicheres
Ansehen zu geben. Hr. Rochat hat sich an dem sinnlosen
deiLx vera diffirenU gar nicht gestofsen und die Varianten
mit Hinzufügung eines Druckfehlers getreulich nach Tarbe
verzeichnet. — Der zweiten Redaction von 1591 auf foL
183 entlehnte Tarbö die Var. zu V. 6 und 7, zu V. 26 aber
verzeichnete er eine „verbesserte" Variante der ersten
Red., mourray wo in der. zweiten Red. ne se tenra, in der
ersten maurra steht. Für einen philologisch geschulten
Herausg. braucht es nicht besonders gesagt und bewiesen
392 Julias Brakelmaim
ZU werden^ dals die Varianten kein Feld der Bessenmgen
sind, sobald sie als Varianten mit dem Buchstaben oder
der Nummer der Hdschr. angegeben werden. Aacb die
allergrobsten und handgreiflichsten Verderbnisse sind
wörtlich abzudrucken, denn die Varianten sind unter an-
dern dazu da, dem Gelehrten, der die Hdschr. selbst
nicht zur Hand hat, ein Bild der in ihnen enthalteneQ
Ueberlieferung zu geben, das gefabcht wird, sobald man
die Varianten bessert. Das alles sind elementare Regehi,
deren ünbekauntsein bei Tarbä weiter nicht V^under
nehmen kann. Aber einem philologisch gebildeten Her-
ausgeber sollte man es nicht zu sagen brauchen, dais,
wenn ihm eines Andern Collation Torliegt, wie Rochat
die Tarb6'8, und er dieselbe für verderbt hält, er von drei
Dingen nur eins thun kann. Entweder er verificirt sie durch
Neu-Vergleichung der Hss., das ist natürlich das beste.
Kann oder will er das nicht, so benutzt er sie gar nicht,
das ist der zweitbeste Ausweg. Will er sie aber durchaus
benutzen „um das Verständnis seiner Ausgabe zu er-
leichtern^^, so bessere er sie wenigstens nicht und setze
nicht ein T. dahinter, wie es Herr R. HI, 30; VH, 4; Vm,
23; XII, 12 und noch an einigen andern Stellen gethan
(wo aber auch ein Druckfehler vorliegen kann). — V. 33
im 11. Liede ist die Variante qui cueilli ai bei T. wieder
aus der zweiten Red. (jwi für que wohl Druckfehler bei T.).
Die erste Red. hat: que je <cueilli anchoü nCament. — Fo^
loiant in 37 ist Var. beiden Red.; in V. 40 hat die erste
Red- effraie^ die zweite afinSe.
12. Noch in 846 fol. 123' (an.), 1591 fol. 1' (Thib.),
12581 fol. 319' (an.).
Zu Vers 12 hat Tarbö als Var. von 1591: Et sont
bien chier tout avancement^ Rochat bessert diese Var.
durch Verwandlung des tout in tuit; ich weiTs nicht, ob
er dadurch blos der Grammatik oder auch dem Verse hat
aufhelfen woUen. Die Hdschr. liest: Et sotU bien chier
tout mon avencement.
13. Noch in 844 fol. 65^ (Thib.), 846 foL 70^ (an.),
1591 fol. 72^ und 170' (an.), 12615 foL 9^ (Thib.), 20050
Zur Berner Liederhandschrift 231. 393
fol. 159' (an.), 24406 fol. 12' (an.). Paulmy 63, p. 24
(Thib.).
Das Factum, dafs zwei Redactionen in 1591, was T.
oben so verständlicher Weise durch: deux vers diffirenta an-
gegeben, wird bei diesem Liede durch: deux airs diffirenU
bezeichnet. Wenn er sich doch lieber bekümmert hätte,
ob die Texte verschieden! Ganz wie bei 11, hat er hier
wieder die erste und die zweite Redaction abwechselnd
ohne Versch. der Benennung wenigstens für die erste
citirt. Zu V. 11 citirt er nach der zweiten: li anquant^ was
Hr. Rochat richtig in: li auquant bessert, die erste Red.
hat: truant; V. 12 gibt T. und nach ihm R. falsch: ßns
du an, die Hdschr. hat in beiden Recensionen «fatca diasi.
V. 20 steht die Var. dia in der zweiten Red. wie T. durch
Beifügung der Seitenzahl richtig angibt. Mit V. 35
springt er aber plötzlich' zur ersten Recension über und
gibt deren Variante : ne tanfox d^Alemaigne, Und warum?
Um Gelegenheit zu folgender schwierigen Conjectur zu
haben: uRavalüre propose de lire: Ni qu^un froid d^Ale-
magne. — Ne pourroit-on paa lire^ Ni qu*un/ola d^Älemaigneln
Herr T. hat mit dem ihm eigenen .philologischen Scharf-
sinn das Richtige getroffen; seine Conjectur qxCun ist so
gelungen, dafs sie in sämmtlichen von ihm citirten
Hdschr. steht, und sogar — in der zweiten Redaction
von 1591, woraus er so eben mehrere Varianten citirt!
Wenn jemandem nach diesem Probchen philologischer
Gewissenhaftigkeit über den Werth einer solchen Autorität
noch Zweifel bleiben können, so verzweifle ich an seiner
Bekehrung.
14. Noch in 844 fol. 7^ (Vidame de Chartres), 845 fol.
85^ (ders.), 846 fol. 122^ und 6^ (an.), 847 fol. 67 (Vidame),
1591 fol. 49' (Chastelains de Coucy), 12615 fol. 105' (Vi-
dame), 20050 fol. 23^ (an.), 24406 fol. 48^ (an.), Vatican
1490 foL 21^ (Vidame), Paulmy p^. 179 dem Vidame,
ein Fragm. im Rom. von Guill. de Dole (Vat. Christ.
1725, nach Fauchet 570»»).
Varianten sind zu diesem Liede nur aus der Berner
Hdschr. 389 angegeben. Gedruckt ist das Lied ausser in
394 Jalios Brakelmann
den bei R. angegebenen Werken noch in Lacoors chan-
sons de Guillaume de Ferrürea p. 47 (den er bekannt-
lich nach P. Paris mit dem Vidame identificirt.
15. Noch in 845 fol. 131 (Exstaces de Raims) 846 fol.
88 (an.), 1591 fol. 80 (an.), 24406 fol. 68^ (an.)- Pauhny 26
(Exstaces). Es scheint Herrn R. entgangen zu sein, dals seine
"Hauptautoritat Tarbe dies Lied schon abgedruckt (Chan'-
8onnier8 de Champagne p. 68), sonst hätte er wohl wieder
von dessen trefflichen Varianten beigebracht. — Die Ver-
gleichung der verschiedenen Redactionen dieses Liedes
zeigt besonders deutlich die directe Zusammengehörigkeit
des Berner Fragm. imd des Ms. 1591, die ich oben behaup-
tet habe. In V. 13 z. B. lesen 845, 846 und 24406 : n^le ct-
tention, dagegen 1591 cuüen^on wie das Bemer Fragment
ebenso liest 1591 in V. 16 requerrai wie B. 231, während
845 und 846 recroirai resp. recrerrai lesen, endlich haben
in V. 27 die Hdschr. 845, 846 und 24406 übereinstimmend
die Variante: Trop me hastai qtiant fapris a voler^ 1591
dagegen liest wie das Berner Fragment. Sonst bemerke
ich noch dafs preignea (V. 10) wohl nur durch Druckfehler
keinen Accent hat, wepn überhaupt Accente gesetzt wer-
den, so mufs diese Form einen haben; V. 26 geben die
Hdschr. 845 und 24406 statt der von R. vorgescblagenefl
Besserung, die ich nicht verstehe: 8e rCai secors prochain qui
de V08 veigne; V. 28 haben die Hdfechr. voloir statt talent;
V. 31 mufs Se in Ce geändert werden. Die 5. Strophe
lautet in 845 und 846 ganz abweichend:
(Ms. 845 f. 131^:
Dame et amors, se j*ai yers vos mespris
Por Dea tos pri quo le me pardonez;
N'est merveille d'omme ei entrepris,
S*aaciine foiz est desaseürez.
Je pens a tos nait et jor et toz dis,
N'a rieos autre n'est mes caers ententis;
Amors me doit et Teat qa'oncor 11 croie
LasI je oe puls, mon chatel afebloiel
Ms. 1591 hat dieselbe Recension wie das Bemer Fragm.
mit nur unbedeutenden Abweichungen. Die letzten vier
Verse des Liedes fehlen in 845 und 846.
Zur Berner Liederhandschrift 231. 395
16. Noch in 844 fol. 178' (Gautiers d'Espinau),
845 fol. 103 (dems.), 846 fol. 8' (an.), 847 fol. 119' (Gau-
tiers d'Espinais), 1591 fol. 83 (an.), 12581 fol. 213' (an.),
20050 fol. 133' (an.), 24406 fol. 58' (an.). Paulmy 214
(wie 845).
In der 2/ Strophe fehlt nichts, Herr R. hat nur
nicht richtig abgetheilt. Der erste Vers endigt bei «er-
vals (wofiir schon der Mouchet^sche Copist servais las),
der zweite bei cruens^ der dritte bei pesance^ der vierte
bei vaülance. Die zahlreichen Verderbnisse zu bessern,
ist hier nicht Raum und Zeit, ich werde dies demnächst
an einem andern Orte thun, ohne jedoch das Bemer
Fragment zu Grunde zu legen. Ich begniige mich
hier zu sagen, dafs auch für dieses Lied die Recen-
sion^ von 1591 der des Bemer Fragments nahe ver-
wandt ist.
17. Noch in 844 fol. 66 (Thib.), 12615 fol. 14^ (Thib.),
24406 fol. 16' (an.). Paulmy 63, p. 31 (Thib.).
Vers 31 reimt Marie mit trichie (Partie), wozu Herr
R. die denkwiirdige Bemerkung macht: ,^ trichie^ des Rei-
mes wegen, wie oft."
18. Noch in 845 fol. 61 (Tierris de Soissons), 1591
fol. 92 (an.), 24406 fol. 85^ (an.). (Pauhny p. 2*92 (wie 845).
Vers 2 mufs wohl geschrieben werden: ni'a bone
amour doni si ßnement. Auch für dieses Lied steht dem
Bemer Fragment die Hdschr. 1591 sehr nahe; nur fehlt
dort die 6. Strophe und die kurze Schlufsstrophe ; V. 24
die Besserung la in 8a wird von den Hdschr. nicht be-
stätigt; V. 30 liest 1591: De man fort sen malage^ 24406:
De man forseni mcdage; V. 33 (?) soll qui = que^ car
sein, 1591 liest qu'ü; V. 34 wird die Besserung R.'s nicht
bestätigt, 845 und 1591 lesen: Dame ou biautez^ bontez
sens et valor; V. 38 mufs nach beiden Hdschr. geändert
werden: de vostre corSy ebenso im folgenden Verse honours
v^egen des Reims.
19. Noch in 1591 fol. 86 (an.), 24406 fol. 57^ (an.),
Siena 36 fol. 19' (an.). Vers 5 mufs ea gestrichen, nicht,
wie Rochat will cele in cel geändert werden, 1591 und
24406 lesen übereinstimmend : De cele qui vfCa en prison»
396 JaHofl Brakelmanii
20. Noch in 845 fol. 63^ (Messires Tierris de Sois-
sons), 24406 fol. 59 \
In 846 (66) welches T. für das Lied benutzt haben
will, steht dasselbe gar nicht.
Dafs Tarbe die Varianten aus 231 ungenau noüre,
merkt Rochat selbst an, ohne dafs ihn dies jedoch ab-
hielte, offenbare Druckfehler (von solchen wimmehi
Tarbe's Ausgaben natürlich)* zu reproduciren, die er bes-
sern konnte und sollte (während er, wie wir oben
gesehen, solche Nachlässigkeiten bessert, die er nicht
bessern kann und nicht bessern sollte). So spricht er
(nach Tarbe p. 149) auf p. 78 von einer Hdschr. Gange
68, es ist 65 gemeint; ebenso reproducirt er beim 5. Liede
den Druckfehler Tarbe's auf p. 141 und spricht Ton
einem Ms. 104. Es ist offenbar Suppl. fr. 184 (12615)
gemeint. Wenn nun doch einmal eine Liederhandscbrift
herausgegeben werden sollte, so würde es sich vielleicht
empfohlen haben, da Herr Rochat doch die Hss. selbst
nicht benutzt, sich wenigstens eine oberflächliche Kennt-
nifs der Nummern aus meiner Abhandlung über die
Chansonniers (Archiv LXII) zu verschaffen. Dadurch
hätte eine Vervielfältigung der Tarbe^schen Druckfehler
leicht vermieden werden können.
£s ist interessant, dafs R. in der einzigen Unge-
nauigkeit, die er Tarbe in seinen einleitenden Bemer-
kungen vorwirft, in der Ungenauigkeit der Lesarten des
Bemer Ms. 231, sehr wahrscheinlich ihn der falschen
Ungenauigkeit beschuldigt hat. Tarbä hat nämlich mit
der ihm eigenen Sorgfalt und Kritik die Lesarten der
Bemer Hdschr. 231 und 389 gar nicht getrennt. Weil
Ste Falaye die Abschrift des kleinen Bemer Fragmentes
231 an die Copie des grofsen Ms. 389 hat anbinden las-
sen (am Ende des 2. Bandes von Moreau 1689), wirft Tarbe
die beiden Mss. zusammen, so dafs Mouchet 8 bei ihm
bald 231 bald 389 bedeutet. So bedeutet es Bern. 389
in den Anm. zu 24, 41, 42, 44, 45, 53, 55, 66; Bern. 231
in den Anm. zu 9, 1^, 20, 22, 28, 43, 47, 77, 79. Da
nun Herr Rochat diese Confusion merkwürdigerweise
Zur Berner Liederhandschrift 231. 397
nicht bemerkt hat, so hat er wohl bei den 7 Liedern,
die S31 und 389 gemeinsam haben, solche Varianten, die
Tarbe unter der Benennung Mouchet 8 nach 389 gab, in
23 t suchen zu müssen geglaubt und die Anführungen
bei Tarbe dann natürlich ungenau gefunden.
Ich darf vielleicht diesen Nachträgen und Berich-
tigungen den Ausdruck des Bedauerns anschliefsen, dafs
*Herr K. uns über sein Accentuationssystem nicht ein-
gehender unterrichtet. Es sind da noch so viele Con-
troverse unter den Herausgebern altfranz. Texte, dafs
jede neue Meinung willkommen, die ihre Gründe zur
Sache bringt. Aus dem Texte selbst habe ich über dies
System nicht recht klar werden können, z. B. finde ich
das a des Dativs bald mit (I, 20, 21; II, 25; III, 15; X,
16 u. 6. a.), bald ohne Accent (I, 5; II, 3; III, 22; VI,
4, 8; Vni, 38; X, 20; XI, 34; Xn, 15, 28 u. o. a.) Oü
(ubi) finde ich m, 2; VI, 20 etc. mit, VI, 9; Vn, 24;
XII, 30; XII, 35 ohne Accent. Einem Verfahren, dafs
factisch und eingestandenermafsen „nicht consequent^^
ist und Aocente nur „hier und da^^ setzt, ziehe ich doch
noch das andere Verfahren vor, gar keine Accente zu
setzen. — • Mit der Characteristik der Sprache „welche
keiner besonders ausgesprochenen Mundart angehört,
sondern zwischen picardisch und burgundisch in der Mitte
liegt ^^, kann ich mich auch nicht recht befreunden. Ich
mochte eher glauben, dafs wir es mit einer ursprünglich
lothringischen, aber von einem franzosischen Schreiber
abgeschriebenen Handschrift zu thun haben, und dafs
derselbe einzelne lothringische Formen stehen gelas-
sen hat.
Es dürfte auch nur eine sachliche Bemerkung sein,
wenn ich zum Schlüsse mein Erstaunen nicht verhehlen
kann, dafs Herr R. fortwährend affectirt, mich zu citi-
ren, ohne mich zu nennen und meine Ausgabe des Berner
Ms. 389 sowie die Abhandlung über die Chansonniers citirt :
Herrig's Archiv Bd. 42, Herrig's Archiv Lied XIX u. ähnl.
Es steht natürlich Herrn R. vollständig frei, zu citiren, wen
er will und ich lege meinerseits keinen allzugrofsen Werth
398 Julias Brakelmaon
darauf, im Gefolge von Autoritäten wie Tarb6 citiit zu
werden. Wenn Herr Rochat jedoch meine Arbeiten an-
zuziehen für nöthig hält, so dürfte es sich im Interesse
der sachlichen Genauigkeit (von dem Passenden oder
Unpassenden seiner Art abgesehen) auch empfehlen, mei-
nen Namen zu nennen.
Paris, den 24. Juni 1869.
Julius Brakelmann.
Der Dialekt von Sassftri. 399
Der Dialekt von Sassari.
Von den drei Hauptmundarten, welche 'gegenwärtig
auf der Insel Sardinien gesprochen werden, ist bekannt-
lich die von Logudoro, die man im Herzen der Insel
von Gennargentu bis Limbara im Gebiete des Monte
Acuto und Monte Rasu, sowie in den fruchtbaren Ebenen
des Goceano und der Planargia hört, die reinste und zu-
gleich die Repräsentantin der eigentlichen Sprache der
Sardinier, einer Schwester der italienischen.
Die südliche oder der Dialekt von Campidano, wel-
chen wir in Cagliari, Iglesias, Tortoli und Oristano finden,
ist vielfach durch äufsere Einflüsse verändert und ver-
dorben, und die nordliche oder der dialetto Gallurese
mit der Mundart von Sassari war ursprünglich auf der
Insel völlig fremd, und scheint ein italienischer, dem
corsischen nahestehender Dialekt zu sein.
Wie der rühmlichst bekannte Reiseschriftsteller Hein-
rich Freih. v. Maltzan in seiner kürzlich veröffentlichten
interessanten Reise auf der Insel Sardinien (Leipzig 1869)
mittheilt, nennen die Bewohner von Sassari sich selbst
nie Sardinier, sondern wenden diesen Ausdruck nur an,
um die Bewohner des Innern, bisweilen sogar die Ca-
gliaritaner damit zu bezeichnen, welche sie für rohe Halb-
barbaren halten, denen' sich jeder Sassarese, als auf
einer höheren Culturstufe stehend, unendlich überlegen
dünkt.
Es ist daher, wie Freih. v. Maltzan mit Recht be-
merkt, eine auffallende Erscheinung, dafs gerade in Sas-
sari, der Hauptstadt von Logudoro, ein der einheimischen
Sprache des umgebenden Landes fremder Dialekt ge-
sprochen wird, der sich auf die Stadt und den schmalen
Küstenstrich der Insel Corsica gegenüber, welcher aufser
Tempio keine nennenswerthen Ortschafben besitzt, den
Hafenort Porto Torres und Castel Sardo beschränkt,
während in allen Dörfern der Umgebung von Sassari der
400 O- F'^ib- ▼• Reinsberg-Duringsfeld
dialetto Logudorese herrschend ist, so dafs ein Bewohner
des fem im Süden gelegenen Cagliari in einem Dorfe
unmittelbar bei Sassari besser verstanden wird, als em
Bewohner aus der nahen Stadt
Wenn, woher und wie die Sassaresen nach Sardinien
gekommen sind, läfst sich historisch nicht nachweisen.
Sicher ist nur, dafs die Einwanderer nicht vermochten,
ihre Mundart zur herrschenden Sprache zu machen, in-
dem selbst zu der Zeit, wo Sassari noch Republik war,
alle Urkunden in sardinischer Sprache abgefafst worden
sind. Erst nach dem 15. Jahrhundert scheint demnacli
der Dialekt von Sassari in der Stadt das Uebergewicht
über das Sardinische des Landes erhalten zu haben, und
wenn er auch unverkennbar viele Aehnlichkeiten mit dem
corsischen und genuesischen zeigt, so bietet er doch ganz
eigenthümliche Erscheinungen in Bezug auf die Aus-
sprache mehrerer Buchstaben dar.
Der berühmte Sprachkenner Prinz Luigi Ijuciano
Bonaparte hat dieselbe zum Gegenstand einer besonderen
Untersuchung gemacht, deren Resultate er einer auf seine
Kosten gedruckten Uebersetzung des Evangeliums Mat-
thäi im Dialekt von Sassari ^) beigefügt hat, und da wir
nicht wissen, ob seine Abhandlung: On the Initial Mu-
tations of the Sardinian Dialects compared with those o:
the Celtic and Basque Languages, die er in der Ein-
leitung verheilst, bereits erschienen ist, wollen wir seine
Beobachtungen hier im ^uszuge folgen lassen.
Was die Vokale des Dialekts von Sassari anbetriffi^
so lauten a, i, und u, wie im Italienischen. E und O sind
entweder offen oder geschlossen, und zwar folgen sie
in Tempio häufiger der italienischen Aussprache, in Sas-
sari dagegen mehr der von Logudoro, so dafs z. B.
mela und amori in Tempio, wie im Italienischen, mit
geschlossenem — in Sassari aber, wie in Logudoro, mit
offenem e und o gesprochen werden.
1) II Vangelo di S. Matteo, Tolgarissato in dialetto sardo fia^sa-
rese, dal Can. 6. Spano. London 1866.
Der Dialekt von Saäsari. 401
Durch Flexion geht e, wie in den meisten südlichen
Dialekten, in Schrift und Aussprache gern in i, o aber,
wenn es auch in der Schrift o bleibt, in der Aussprache
meist in u über, z. B. von veni (viene) vinüddu (venuto),
von välti (veste) viltiri, von v^di (vedo) vid^ndi,
von fab^dda (parla) fabiddäddu, und von möri (muore),
pöui (pone), drömmi (dorme) müfste eigentlich der Aus-
sprache gemäfs muri (morire), punarä (porrk), drummi
(dormire) geschrieben werden.
Von den Consonanten erleidet 1 die merkwürdigsten
Veränderungen. Den natürlichen Laut, wie im Italieni-*
sehen, hat es nur am Anfang eines Wortes oder zwi-
schen zwei Vokalen, z. B. lu (lo), solu (solo), milli (mille),
laddru (ladro), und vor z: alzä (alzare), salza (salsa),
calzina (calce), malzu (marzo).
Vor c und ch nimmt es den harten Kehllaut des
griechischen x? vor g und gh den weichen des y an, so
dafs z. B. solcu (solco), solchi (solchi), alcu (arco), alchi
(archi), molca (mosca), molchi (mosche) und palca (pas-
qua) wie soxx^, soxxi, a^xu, axxi, moxxa, moxxi, paxx^i
und lalgu (largo), lalghi (larghi), alga (Kehricht) alghi,
ilgabbaddu (sgarbato) wie layyu, layyi, ay^a, ayyi, iyyab-
baddu ausgesprochen werden.
Steht 1 vor t, so verwandelt sich letzteres ebenfalls
in I, und dieses Doppel-1 hat fast ganz den harten Laut
des keltischen 11 in Wales, z. B. bei den Ortsnamen Llan-
gollen und ähnlichen Worten. So wird altu (alto), palti
(parte), baltoni (bastone) ausgesprochen, als stände allu,
palli, balloni. Steht aber 1 vor d, so wird dieses zwar
gleichfalls in 1 verwandelt, aber das 11 hat einen 'weiche-
ren Laut, etwa wie das gaelische 1 auf der Insel Man,
z. B. caldu (caldo), laldu (lardo), ildentiggaddu (sdentato)
lauten wie callu, lallu, illentiggaddu, und denselben Laut
erhält 1 vor n, obgleich dasselbe unverändert bleibt, z. B.
im Worte ilnaturaddu, das ausgesprochen wird, wie es
geschrieben ist.
Einen pfeifenden Ton, ähnlich dem 11 mouill^e, nimmt
1 vor den Lippenlauten b, p, m und den Halblabialen f,
JikUrb. f. rem, n. engl. LIt. X. 4. 26
^2 O* Freih. t. Reinsbcrg-Düringsfeld
V an, z. B. in balba (barba), albura (albero), palpk (pal-
pare), colpu (corpo), ilpina (spina), sulfaru (solfo), zelvn
(cervo), ilfattu (sCettto), ilviaddu (sviato), Telmu (yerme),
calmk (calmare), ilmuzzaddu (smozzato).
Endigt ein Wort mit 1^ so wird dessen Aussprache
von dem Anfangsbuchstaben des nächstfolgenden Wortes
bestimmt, z. B. pal basgiä (per baciare), pal cadi (per
cadere), pal chiltu (per questo), pal ciamk (per chiaaiare),
pal da (per dare), pal fa (per fare), {>al gudl (per go-
dere)^ pal gittä (per gettare), pal giaddu (per gallo), pal
magna (per maugiare), pal pud6 (per potere), pal quat-
toldizi (per quattordici), pal te (per te), pal vide (per
vedere), pal zilcä (per cercare), u. s. w. und 1 bald mit
seinem natürlichen Laut, bald mit hartem oder weichem
Kehllaut, bald mit hartem oder weichem Dentallaut oder
mit pfeifendem Ton ausgesprochen, als ob die Worte zu-
sammenhingen. Sehr geübte Ohren sollen auch einen
leisen Unterschied in der Aussprache des 1 bemerken,
je nachdem es aus s oder r entstanden ist, oder dem
italienischen 1 entspricht.
Die Aussprache des b gleicht in Sassari der spani*
sehen, aufser wo b, wie im Italienischen , den Laut des
sogenannten Doppel- b hat, z.B. in dabboi (dipoi)^ bozi
(voce), a bozi manna (ad alta voce), und ganz ähnlich
ist es mit v, indem lu vinu, wie im Spanischen, mit lei*
sem b; yinu, cun vinu und awizinu aber wie im Italic*
nischen ausgesprochen wird. Im Dialekt von Tempio
läfst man im ersteren Fall das v ganz weg und spricht
lu inu, chistu inu, obgleich lu vinu, chistu vinu ge-
schrieben wird.
P wird bald hart, bald weich wie b ausgesprochen,
wenn es auch in der Schrift unverändert bleibt So
lautet pobbulu (popolo), wie es geschrieben wird — lu
pobbulu (il populo), jedoch wie lu bobbulu, und ganz
dasselbe findet in Wales mit dem Worte pobl^ Volk, und
7 bobl, das Volk, statt.
M behält stets seinen natürlichen Laut.
F wird, wenn es nicht den starken Ton hat, wie v
ausgesprochen, z. B. figliolu (figliuolo), figga (fico) und
Der Dialekt von Sassarl. 4Q3
faccia lauten wie man sie schreibt; mit vorgesetztem
Artikel aber, als stände lu yigliolu^ la vigga, la vaccia.
Auf dieselbe Weise verändern die keltischen Spra-
chen häufig das f zu Anfang in v^ und lassen es sogar
oft ganz weg, wie es mit y im Dialekt von Tempio und
mit f im Worte fizu von den Bewohnern von Bitti ge-
schieht.
C vor den Vokalen a, o, u und am Ende von Eigen«
namen wird wie im Italienischen hart ausgesprochen : cala
(cavare), core (cuore), Criltu (Cristo), Sadoc; erweicht
sich aber in der Mitte von Worten zwischen zwei Voca-
len sehr häufig zu gg, so dafs die Sassaresen poggu
(poco), diggu (dico), foggu (fuoco) sprechen und schrei-
ben. Nur in Tempio behält man pocu, dicu, focu.
Vor e und i lautet c ebenfalls wie im Italienischen:
ceggu (cieco), verwandelt sich aber in Sassari sehr oft
in ein scharfes z, das sich erweicht, wenn es in der
Mitte steht oder der Artikel vorangeht, z. B. zelu (cielo),
aber lu zelu, pazi (pace), crozi (croce), luzi (luce). In
Tempio schreibt man dafür coli, lu celi, paci, gruci, luci.
Geht ein 1 vorher, nimmt c den Laut des deutschen
ch in Nacht, oder des spanischen j, oder des neugriechi-
schen X ^ x^^^^<^ ^^9 ^^^ ^^^ ^^^ 1 gesehen haben, so
dafs balca (barca) ganz so ausgesprochen wird, als stände
baxx& geschrieben.
Ch vor einem e oder i folgt der Aussprache des c,
z. B. chedda (in Tempio chita) Woche, la chedda, alchi
(archi), molchi (mosche) werden ausgesprochen wie chedda,
la ghedda, axxi? ii^^xxi*
Um dem c vor a, o und u den aspirirten Laut zu
geben, wendet man in Sassari und Tempio wie im Ita-
lienischen das i an, z. B. faccia und cucciucciu Hund«
chen, in Sassari, und cioccia (chioccia) in Tempio.
Dem aspirirten ce und cd des Italienischen ent-
spricht in Tempio häufig der dem dortigen Dialekt eigene
Laut kci, in Sassari das scharfe z, z. B. zozza statt des
italienischen chioccia, und bukcia in Tempio statt des
italienischen buccia, welches in Sassari unverändert ge-
blieben.
26*
404 O. Freih. t. Rdosberg-Düringsfeld
Bei g finden wir dieselben Regeln, wie beim & Im
AUgemeinen lautet es wie im Italienischen: gadimentu
(godimento), grkbidda (gravida), Magog, gesgia (chiesa),
gigänti (gigknte); nur wird vor e und i der aspirirte
Laut durch Einflufs des vorhergehenden Wortes abge-
schwächt, wie im Gaelischen und der Mundart der Insel
Man, z. B. gesgia, Kirche, lautet in la gesgia als stünde
jesgia, und ebenso lautet auf Man Jee, Gott (aasge-
sprochen dscbi), wie ji in dty Yee, dein Gott.
Dasselbe findet bei gi vor den Vokalen a, o, u statt,
so dafs giaddu (gallo) in su giaddu wie 8u jadda aus-
gesprochen wird.
Dafs g nach 1 den scharfen Kehllaut des griechi-
schen Y annimmt, haben wir bereits gezeigt^ und gh folgt
in Allem der Aussprache des g. Nur fehlt im Dialekt
von Sassari gänzlich der weiche Laut, welchen gh
und ghi im Italienischen bisweilen z. B. in ghianda und
rkgghi hat.
Einen ganz eigenthümlichen Laut haben g, gg? gi?
ggi in der Mundart von Tempio, obwohl derselbe in der
Mitte der Worte stets durch gh oder ghi und im Anfang
bald ebenso, bald blos durch ein einfaches g bezeichDCt
wird, z. B. in ogghi (oggi), ghiaddu (gallo), ghittä (get-
tare), viagghiu (viaggio), Gesü (Gesü), giä (giä), Gui-
seppa (Giuseppe), wofür die Sassaresen das italienische
g oder gi hören lassen und es auch so schreiben: oggi.
giaddu, gittk, viaggiu, Gesü, gik, Giuseppi.
Gl vor i bezeichnet das 1 mouillö der Franzosen, vor
andern Buchstaben wird es wie im Italienischen ausge-
sprochen. Ebenso gn.
Für j ward zur Zeit der spanischen Herrschaft t
angewendet, da es ausgesprochen wird wie dieses, und
man schrieb z. B. Deyu für Deju.
N lautet wie im Italienischen, vor b, p jedoch wie
m, und vor e und g nimmt es den Nasalton an, z. B.
wird pane wie das italienische pane, pan bianco aber
wie pambianco und vengo wie vengo ausgesprochen. -
Q behält die italienische Aussprache nur, wenn es
nicht wie c, durch Einflufs des vorhergehenden Wortes
I
Der Dialekt von Sassari. 405
eine Aenderung erleidet. So lautet quattoldizi allein wie
in quattordici; li quattoldizi aber wie li guattoldizi und
pal quattoldizi wie pa^x^^^^^^^^^^*
Das r wird wie rr oder wie r ausgesprochen, je
nachdem es allein steht oder geschwächt wird, z. B.
rezza (rete) mit starkem rr; la rezza aber mit einfachem
r. Ganz ebenso verwandelt sich in Wales das aspi-
rirte rh in r, z. B. rhwyd, Netz, und dy rwyd, dein
Netz.
& hat überall einen scharfen Ton, wo es nicht durch
das vorhergehende Wort gedämpft wird oder zwischen zwei
Vokalen steht, wie in casa, cosa, lu santu (il santo),
während es in a santu, e santu oder cun santu scharf
bleibt, und ss wird noch kräftiger ausgesprochen als im
italienischen cassa, z. B. fossu (fusso), cussi (cosi).
Eine ähnliche Schwächung des % als Anfangsbuch-
staben durch das vorhergehende Wort findet sich im
Bretagnischen, wo sac^h, Sack, in der Zusammensetzung
da zac^h mit z gesprochen und geschrieben wird, ganz
analog dem Sassaresischen ^ wo lu to ^saccu, dein Sack
ausgesprochen wird als stände lu do zaccu geschrieben.
Steht 8 am Ende eines Wortes oder Satzes, z. B. in
eddis (elleno oder eglino), so hört man nach Art der
Sprechweise von Logudoro ein leises i nachklingen,
als stände eddisi.
Sc bildet, wie im Italienischen, nur vor e und i
einen Laut, z. B. in cunnisci (conoscere) und wird sonst
getrennt ausgesprochen.
Sei hat vor a, o, u z. B. in asciuttu (asciutto) den
italienischen Laut; ^g vor e und i (vor a, o, u, Bgi) da-
gegen den des franzosischen j in jour, welchen die Ca-
gliaritaner durch ein c oder x bezeichnen, z. B. basgi
(baci), basgia, basgiu (bacia, bacio).
D wird stets wie im Italienischen ausgesprochen,
aulser wenn es auf 1 folgt, wo es, wie bereits bemerkt,
sich in 1 verwandelt. Verdoppelt entspricht es in der
Aussprache entweder dem schwachen italienischen oder
lateinischen t, z. B; andaddu (andato), daddu (dato), lad-
dm (ladro, latro), oder dem Gaumenlaut, welcher den
406 ^' Pf^^b- ▼• ReinAberg- Düringsfeld.
andern Dialekten auf Sardinien, auf SiciUen und dieü-
weis auch auf Corsica eigcnthümlich ist, z. B. calteddu,
(castello), beddu (beUo), chiddu (quello).
Das Wort fraddeddu (fratello) bietet beide Laute dar.
T lautet, sobald es nicht durch ein vorhergehendes
Wort zu d geschwächt wird, wie im Italienischen, z. B.
in terra; in la terra, la noltra terra aber wird es aus-
gesprochen, als Stande la derra, la noltra derra da, gani
wie im Irischen tir, Land, Vaterland, sich in ar dir,
imser Land, oder vielmehr nach der Regel, den ausge-
sprochenen Consonant vor dem weggefallenen zu setzen,
in Ar dtir verwandelt und in Wales aus tad, Vater, dj
dad, dein Vater, wird,
Mach 1 nimmt t, wie schon gesagt, den harten Dental-
laut des 1 an, aufser in altru (altro), wo es bleibt
Z hat als Anfangsbuchstabe den scharfen italieni-
schen, in der Mitte der Worte zwischen zwei Vokalen,
sowie nach einem Wort, von dem es beeinfluTst wird, den
schwachen Laut, z. B. zelu (cielo), giultizia (giustizia)
und lu zelu. In Franza, welches dem italienischou Fran-
cia entspricht, lautet es scharf; in franza (frangia),
monza (monaca) aber weich, obgleich im Allgemeinen
ein vorangehender Consonant es fast immer schärft,
z. B. in malzu (marzo), folza (forza), piniddenzia (peni-
tenza) u. s. w.
Zz hat stets den starken Ton: rizzili (ricevere), ozzia
(ozio), nigozziu (negozio), wogegen das aus dem italie-
nischen zz enstandene einfache z in rozu (rözzo), mezu
(mezzo) , profetizk (profetizzare) den einfachen Laut an-
nimmt.
Was die Veränderung der Buchstaben italienischer
Worte im Dialekt vou Sassari anbetrifft, so ergiebt sich
schon aus den bisher mitgetheilten Worten, dafs e und
o, wie in allen italienischen Inseldialekten meist in i und
a übergehen, z. B. aus nemico, vendicare, cane wird ini-
micu, vindich, cani; aus ecco, secondo, comprendere wird
eccu, sigundu, cumprindl.
P und t verwandeln sich leicht in bb und dd, z- B.
aus capo und dato wird cabbu, daddu — nur in Tempio
Der Dialekt von Sassari. 407
bleibt capu und datu — aus sopra und popolo wird
sobbra und pobbulu, aus latro und penitenza laddru uud
piniddenzia.
Das italienische c in der Mitte der Worte erweicht
sich zu gg oder starkem g, z. B. cieco, poco, dico, fuoco
werden ceggu, V^SS^y ^^SS^^ ^<oggU9 wobei wiederum die
Mundart von Tempio das c beibehält, und das aspirirte
c in cielo, pace, croce, luce, welches in Tempio ebenfalls
bleibt^ wird in Sassari z: zelu^ pazi, crozi, luzi.
Am meisten liebt es der Sassarese ^ italienisches r
und s in 1 zu verwandlen. Er sagt daher palü für parte,
laldu für lardo, baltoni für bastone, Criltu statt Ciisto,
malzu für marzo, molca für mosca u. s. w.
Dennoch sagt er nicht gleich dem Genuesen male für
mare und isera statt isola, wohl aber balba für barba,
velmu für verme und ilfattu für sfatto, illoggiä für
sloggiare.
Auch das n, wenn es auf r folgt, verwandelt sich oft
in r, z. B. carri aus came, inferru aus infemo und zur-
radda aus giomata ^), und r wiederum durch Assimila-
tion in p, wie ilcappi aus scarpe. Ebenso geht s vor
r meist in r über, z. B. irradizinä statt sradicare, und
bleibt nur im Wort Israeli unversehrt. Folgt im Italie-
nischen 1 auf r, so schiebt der Sassarese gern ein u da-
zwischen und sagt z. B. perula statt perla, tarulu statt
tarlo.
Das Doppel -1 des Italienischen und Lateinischen
verwandelt sich, wie im Sicilianischen, in dd, z. B.
bello wird beddu, quello — chiddu, castello — calteddu,
und in Tempio dehnt man dieses Verfahren auch aui
das italienische gl aus. Während daher der Sassarese
vogliu (voglio), megliu (meglio), figliolu (figliuolo)
spricht, sagt und schreibt man in Tempio voddu, meddu,
fiddolu.
V geht, wie im Spanischen, leicht in b über. So
wird voce zu bozi, ventu zu bentu, cavare zu cabk, rice-
1) Aasgenommen hiervon sind eternn (etemo) und eterniddai (eter-
nita), ternu (terno), nrna, incarnadda (incarnato) und einige andere.
408 O. Freib. ▼. Reinsberg. Döringsfeld
vere zu rizzibl, und z verdoppelt sich gern, während
aus zz ein einfaches z wird, z. B. ans ozio ozziu, und
aus mezzo mezu.
Als Probe des Dialektes woUen wir hier das III. Ca-
pitely des ,,L^£bagneliu sigundu S. Matteju^ (Evangelinm
Matthäi) folgen lassen, welches der Canonicus Giovanni
Spano in Cagliari, jener unermüdliche Forscher der sar-
dinischen Dialekte und ausgezeichnete Kenner seiner Bei-
mathsinsel, ins Sassaresische übersetzt hat ')
Capitel m.
In chissi di por vinisi Giuanni BattUta pridigghendi
in lu diseltu di la Giudea,
2« E dizendi: Feddi piniddenzia: palch) si awizina In
regnu di li zeli.
') Die bauptsächlichsten Werke des Canonicas 6. Spano sind
nacb einer Liste, die wir dem Freib. S. t. Maltzan verdanken, fol-
gende :
Ortografia Sarda ossia Grammatica della Lingua Logndorese. 2 roL
Cagliari 1840.
Annotazioni Biblicbe al poema storico-biblico del Can. Melch. Dore
in lingua Logadorese. Cagliari 1842.
Vocabolario Sardo - Italiano ed Italiano-Sardo coi Proverbj sardu
2 Tol. Cagliari 1852.
Saggio di Filologia comparata sarda sopra il cap. XV del Vangelo
di S. Lnca. Cagliari 1854.
La storia di Giuseppe Ebreo raccontata nella Genesi coo parafnsi
e sestine. Cagliari 1859. 2^ ed. Londra 1862.
II. Vangelo di San Matteo volgarizzato. Londra 1858.
La Profezia di Giona Tolgarizzata. Londra 1861.
Cantico dei Cantici Yolgarizzata. Londra 1861.
Canzoni Popolarl inedite in dialetto Sardo centrale, storicbe e pro-
fane. Cagliari 1863 _ 1865. 8 fasc.
La Profezia di Giona in dialetto Sassarese. Londra 1863.
II libro di Rntb in dialetto Sassarese. Londra 1863.
La storia di Ginseppe Ebreo in dialetto Sassarese. Londra 1863.
II Cantico dei Cantici in dialetto Sassarese. Londra 1863.
II Vangelo di San Matteo volgarizzato in dialetto Sassarese. Lon-
dra 1866.
Appendice alle Canzoni Popolari. Cagliari 1867.
Der Dialekt von Sassari. 409
3. Palchi chiltu h Tomu, di In quali ba fabiddaddu la
profeta Isaja, cfai dizisi: La bozi di chiddu, chi
pridiggheggia in lu discltu: Pripareddi lu caminu di
lu Signori: feddi dretti li so^ semiddi.
4 Lu matessi Giuanni poi abia un viltiri di peli di
camellu, e una zinta di peddi a li fianchi: lu so^ magna
poi era di tilibricu, e di meli silvaticu.
5. Allora Tandesini incontru da Gerusalem, e da tutta la
Giudea e da tuttu lu paisu in vizinanzia di lu Gioldanu ;
6. E erani battisgiaddi da eddu in lu Gioldanu, cun-
fissendi li so^ piccaddi.
7. Videndi perö assai di li Farisei, e di li Sadduzzei,
chi yiniani a lu so^ battisgimu, li dizisi: Razza di
pibbari, ca vi ha ammultraddu di fuggi dalP ira, chi
debi vini?
8. Feddi dunca fruttu dignu di piniddenzia.
9. E no vögliaddi. dl dentru di voi matessi: Abemu a
babbu Abramu. Palchi vi diggu, chi Deju pö fä
isci da chilti peddri li figlioli di Abramu.
10. Palchi gik Filtradizona fe polta a la radizi dill' alburu.
Dugna alburu dunca, chi no fazi bon fruttu, si
tagliar^, e si ha a gittä in lu foggu.
11. Eju zeltamenti vi battisgeggiu cun l'eba pa la pinid-
denzia: ma chiddu, chi vinark poi di me, h piü folti
di me, di lu quali no soggu dignu di pultk la calza-
menta: eddu perö vi battisgiark cun Tllpiritu santu,
e cun lu foggu.
12. Lu quali ha la pala in la so' manu: e mundarä 1»
so' agliola e incugnarä lu so' triggu in la luscia: ma
abbrusgiark la paglia cun foggu, chi no s'iltuda.
13. Allora andesi Gesü da la Galilea a lu Gioldanu
und' era Giuanni, par assä battisgiaddu da eddu.
14. Giuanni perö si l'oppunia, dizendi: Eju debu assä
battisgiaddu da te, e tu veni da me ?
15. Rilpundendi perö Gesü, li dizisi: Lassa par abä:
palchi cussl cunveni di cumpli a tutta la giultizia.
Allora lu cumpiazisi.
410 O. Freih. t. ReiDsbcrg-Daringsfeld, Der Dialekt y. Saseari.
16* Battiflgiaddu poi Gesü, sübbiddu iscisi dall^ eU.
£d eccu chi si so abbelti li zeli: e vidisi Tllpi-
ritu di Deju falk com^ una culomba, e viiü sobbra
d'eddu.
17. £d eccu una bozi da la zelu, chi dizisi: Chilta e
lu me^ figUolu iltimaddu, in lu quali mi sogga cum-
piazuddu.
O. Freih« v. Reinsberg-Düringsfeld.
Kritische Anzeigen: 411
Kritische Anzeigen.
Dante- Forschungen. Altes nnd Neues von Carl Witte. Mit Dsnte's
Bildnifs nach Giotto, in Kupfer gestochen von Jul. Thäter. Halle
1869. Barthel. 8«. XVI, 511 S. .
Der verehrte Herr Verfasser hat in diesem Bande seine
bisherigen kleineren Arbeiten über Dante yereinigt, theils Ar-
tikel in Zeitschriften, theils Einzelschriftchen, nnter denen sich
keine findet, die nicht das Yerstandnifs des Dichters gefordert
nnd yerbreitet hätte, und der Herr Verleger hat far eine war-
dige Ausstattang Sorge getragen. Was an bedeutender Dante-
literatar seit einem halben Jahrhundert erschienen, Ausgaben
der divina commedia und der opere minori, Uebersetzungen,
Commentare, Biographisches, spiegelt sich in dieser Sammlung,
deren ältester Aufsatz 1824 gedruckt wurde. Es ist ein sel-
tenes Gluck für den Verfasser wie für seine Leser, dafs nach
so langer Zeit er selbst in voller Rüstigkeit diese 25 Abhand-
lungen hat zusammenreihen, und nicht nur durch Anmerkungen
bereichern können, sondern auch durch ein paar neue Arbei-
ten. Die eine der letzteren behandelt Probecollationen und
Handschriftenfamilien der divina commedia y ein Gegenstand,
in Bezug auf welchen Niemand competenter ist als Witte, der
über vierhundert Manuscripte jenes Werkes verglichen hat.
Unter der Ueberschrift „Dante's Trilogie^^ kommt die andere
neue Arbeit auf einen Gegenstand zurück^ der in der ältesten
von allen „über das MiTsverständnifs Dante's'^ (Genitivua ob'
jecti) behandelt war, in welcher der Verfasser den Kern sei-
ner Dantestttdien findet. Schon dort hatte er die drei Werke
Vita nuova^ Convito, Commedia als die Repräsentanten dreier
Lebensperioden des Dichters hingestellt , der in seinem Epos
anf die mittlere Periode als auf eine Zeit zurückblickt, in
welcher er die Philosophie überschätzte. Diesen Grundgedan-
ken, dem wir, wenn er so bemessen wird, vollständig bei-
treten, führt der Verfasser jetzt aufs neue vortrefflich durch,
mit höchst zweckmäfsiger wortlicher Aushebung aller ein-
schlagenden Stellen. Nur einige Annahmen, die für diese
412 Kritische Anzeigen:
Frage von nntergeordnetem EinfluGs sind, bedärften wegeo
ihrer sonstigen Bedeatang für die AnfTassung der Werke des
Dichters einer erneuten Untersuchung. Zunächst der Streit-
punet, ob die GerUildonna, welcher sich Dante nach Beatricens
Tode zugewandt, die Philosophie sei oder eine FlorentiDenii?
Sehr fein weifs der Verfasser (S. 162—163) seine alte An
sieht zu yertheidigen, nach welcher hier lediglich eine Alle-
gorie, wie die ganze Reise der gottlichen Komödie eine solcbe
ist, vorliege, doch bezweifeln wir, dafs er bei vielen Lesen
den gegenth eiligen Eindruck überwinden wird, den nothwendig
die Vita nuova machen muTs; dafs Dante mitten in die rao
geschichtliche Darstellung, ohne sich dort darüber aoäzih
sprechen, ein nur allegorisch zu nehmendes Stück eiugescbaltei
haben sollte, ist sicherlich schwer zu glauben. Und im Cm-
cito erklärt Dante nur, dafs der all^orische Sinn der be-
treffenden Canzone der eigentliche derselben sei, den er in
eine Liebesgeschichte einkleide, keineswegs aber daCs er diese
letztere erfinde; der sposizione allegorica e vera gegenöber-
gestellt als sentenza fiitizia der Canzone, ist sie dadurch doch
nicht an sich als Fiction bezeichnet. VoUkommeo einverstan-
den mit Witte darüber, dafs in Bezug auf die GentädonM
zwischen Vita nuova und Convito kein Widersprach vorhandea
ist, weiche ich nur hinsichtlich der Art der Uebcreinstimmong
der beiden Werke von seiner Auffassung ab. Dante verwen-
det also jene wirkliche Florentiner Gentildonna, ohne ibre
Existenz in Abrede zu stellen, als Allegorie der Philosophie,
wie er später in der Commedia Beatrice in analoger Weise
auftreten lälst. Ein Einwand aus der Canzone Ja senio li
(Witte 156 — 157) kommt in Wegfall, weil dies Gedicht ms
formellen Gründen Dante abzusprechen ist (s. mein Schrifidieo
über Dante's Schrift de vulg. eloq. S. 48). Unhaltbar ist (&•
ner die Annahme Wittens, dals die alquanti dt der Liebe
zur Gentildonna in der Vita nitova den Zeitraum meioeii
während dessen Dante, untreu gegen die himmlische Beatrice«
sich zu sehr der Philosophie hingegeben habe. Auch weofi
dieser Zeitraum nach Malsgabe der Commedia als etwa dot
sieben Jahre umfassend angesetzt werden konnte (von Mitte
1293 an, Witte S. 180), so wäre mindestens der Ausdruck
alquanti anrU zu erwarten^ welchen Dante bei einer andern
Gelegenheit in derselben Schrift (K. 43) gebraucht Docb
Dante - Forechangen. 413
der unbefangene Leser wird bei jener Episode gewifs nicht
an Jabre denken. Sie begann im August 1293, sie war ab-
gelaufen, als im Januar 1294 die Wallfahrer, die zum Veronica-
bild nach Rom pilgerten, durch Florenz zogen (über dieses
jährliche Fest s. Baronius annaL a. 1216, n. 16). Jene Canzone Voi
che intendendo aber, welche die Reihe der im Convito zu com-
mentirenden Canzonen, die von der Philosophie beherrscht
sind, eröffnet, ist, wie Witte jetzt mit mir annimmt (S. 180),
erst im Jahre 1296 verfafst worden. Das Augenübel, welches
der Dichter in dem Jahre hatte, in welchem die dieser Can-
zone auch der Abfassungszeit nach zunächst folgende entstand,
ist also mit Unrecht von Witte (S. 148) als identisch ange-
setzt mit dem, das derselbe vor der Ankunft jenes Pilgerzugs
hatte; auch gibt Dante das erste Mal vieles Weinen, das
zweite Mal vieles Lesen als Grund des Erkrankens an. Waa
der Gomraentar zu der ersten Canzone des Convito über die
Entwickelung der Liebe zur Gentildonna sagt (2, 2), bricht
nicht etwa vor der Wendung ab, -die in der Vita nuova be-
richtet ist, sondern fuhrt uns vielmehr weit über dieselbe
hinaus; wir erfahren, dafs jene Abwendung von der Trösterin
our vorübergehend gewesen, dafs die Liebe zu ihr „vollkom-
men geworden ^\ und stellt Dante diesen Ausgang des Kampfes
als einen Sieg himmlischer Tugend hin, dem er in jener Can-
zone Ausdruck gegeben. Ich mufs mich kurz fassen und
sage nur noch: Dante verheirathete sich um diese Zeit, und
seine Gemma ist jene Gentildonna. Dafs er schon 1292 ge-
heirathet haben sollte (Fraticelli vita di D. 108), ist mit Vita
nuova und Convito völlig unvereinbar.
Sprechen wir zum Schlufs den lebhaften Wunsch aus,
dafs es dem Herrn Verfasser, nachdem er nun diesen reich-
haltigen Band glücklich abgeschlossen hat, vergönnt sein möge,
recht bald seine Ausgabe der Opere minori und die neue Auf-
lage seines Commentars zum Canzoniere Dante^s zu voll-
enden.
Ed. Boehmer.
414 MiseelU.
Miscelle*
Die Stelle ana der Chanson da roi de Nayarre, auf
welche H. Paul Meyer in seiner: Notice snr le roman de
Tristan de Nanteail (Jahrb. IX, 1. p. 11. Anm.) aufmerksan
macht, bezieht sich angenscheinlich aaf die bekannte Erzah-
lang der Historia Britonum (ed. Giles, lib. YI, §.13 und L VII),
welche schon Nennius kennt und die von Robert de Borron
nacherzählt worden ist Konig Yortigem haben seine Astro-
logen angerathen einen Thurm zu bauen, der stark geoag
wäre um ihn vor seinen Feinden zu schützen. Auf dem Bei|c
Eriri wird der Bau aufgeführt, aber alle Mal wie die Wände
zu steigen anfangen, gehen die Steine auseinander und das
Ganze bricht zusammen. Niemand kann die Ursache der un*
gewöhnlichen Erscheinung erklaren, anfser Merlin (der Ambro-
sius des Nennius), welcher angiebt^ dafs im Grande des Tb1I^
mes zwei Drachen mit einander kämpfen und so den Ban
erschüttern machen. Die weitere Erklärung des Wonden
Ton Seiten des Merlin, die Beseitigung der Unbill und die Auf-
führung des Thurmes — das Alles wird von Nennius, Gott-
fried, so wie von Robert de Borron auf eine beinahe gleiclM
Weise wiedergegeben. In der altitalienischen Redaction der
Vita di Merlino , welche wir vor Augen haben (La vita di
Merlino con le sue profezic nuovamente ristampata et con
BOmma diligenzia corret^e, U quali tratta delle cose che banno
a venire. In Vinegia per Bartolomeo Imperatore et Franceßco
suo genero MDLIIII), wird vorerst vom Kampfe der beiden
Drachen ganz abgesehen, und wir werden mehr an die Mytheo
des Tjphoeus-Enkelados, und an Loki*s Strafe gemahnt, wo-
bei auch .der vielen ortlichen Sagen zu gedenken ist, welche
auf die Auffuhrung von Kirchbauten, auf die Sitte des Ein*
mauerns u. s, w. Bezug haben (s. z. B. Grimmas Sagen 182,
205, 183 u. a. m.)- Nach der italienischen Becension findet
sich nämlich im Grunde des Thurmes ein grofses Wawcr
»,sotto la quäle sono do draconi, Tuno rosso e l'altro bjanco,
li quali demorano sotto una grandc pietra, e quando qoel^i
Miscelle. 415
81 sentono il grande peso adosso, se rivoltano per quella
acqua, la quäle meDa si grande corrente, che la move la fon-
damenta, del muro et la terra (torre?) rovina et casca in terra'*
(p. 30. r.). Das stimmt mit dem letzten Vers des von H. Paul
Meyer angeführten Liedes. Li livres des Bretons scheint,
wenn nicht gerade an die Historia Britonum, so doch an eine
Erzählung aus dem britischen Sagenkreise zu mahnen.
Alexander Wesselofsky.
416 Bibliographie t. 1868.
ie des Jahres 1868.
L Zur französischen Literaturgeschichte.
Von Adolf EberL
A.
1. Catalogae genend de la librairie fran^aise pendut
Tingt-cipq ans (1840 — 1865) etc.; par 0. Lorenz [s. J« 67.
Nr. 1] Livr. 7 — 9. ä 5 fr.
2. Nouveaa Dicdonnaire des oaTrages aDonymes et
pseadonjmes etc.; par E. de Manne [s. J. 02, Nr. 4]. 3*ed-,
revae, corrigee et tres-angmentee. Lyon. 8^. VII, 604 p«
Diese Ausg. ist gegen die zweite um 1100 Artikel vermehrt: so-
wie auch nelo Verbesserungen Torgenommen sind. DaCs trotid«
noch manche za machen übrig bleiben, zeigt ein Artikel der Ret. cn\
Nr. 48.
3. Rapports de Henri Gregoire, ancien eveqoe de BIoLn
sur la bibliographie, la destruction des patois et les exees da
Tandalisme , faits a la Conveotion da 22 germinal an 11 »
24 frimaire an III; reedites par an bibliophile norm&od
(Charles Renard;. Caen. 8<>. XVI, 139 p. 3 fr.
4. Recherches snr les imprimenrs et libraires d'Orleans.
par H. Herluison. Orleans. 8**. 10 fr.
5. Le Cabinet des manascrits de la bibliotbeqae imj«-
riale. £tade sar la formation de ce depo! etc. T. L 4^-
40 fr.
Theil der Bistoire generale de Paris. CoIIectiun de docamenu etc.
6. Inventaire des manuscrits de St. Gemiain-des-Pre&
conserves ä la bibliotbeqae imperiale; par L, Delisle. 8^. 4 fr*
7. Catalogae d*an marcband libraire du XV® siede, te-
nant boatique a Tours; avec des notes explicatives par A.
Chereau, 8«. 3 fr.
8. Inventaire de la bibliotbeqae du roi Charles Vh f^^^
au Louvre en 1423, avec une preface par L. Douet-d'Arcq.
8^ XLVm, 322 p. 9 fr.
9. Histoire litteraire de la France par des religieux Be
nedictins etc. Nouv. ed. [s. J. 67, Nr. 13] Tomes VII — IX.
10. Studies in early french poetr)*, by W. Besant, Lon-
don. 8**. VI, 319 p. 8*. 6<f.
Zur französischen Literaturgeschichte. J^^'j
11. Ronsard und seine Schale. Eine literarhistorische
Stadie als Beitrag zar franzosischen Literaturgeschichte des
16. Jahrh., von H. Erkelenz. 8^ 40 p. (Dissert. Jenens.)
12. Recherches snr les nonis veritables des dames chan-
tees par les poetes frangais du XVP siecle; par P. Blanche-
main. S^» 11p. 1 fr. 25 c.
Aas dem Bullet, du Bouquiniste.
13. Das Hotel de Rambouillet und die Precieusen, von
F. A. Fischer. Jena. 8^ 32 p. (Dissert.)
14. Journal et M^moires sur les hommes de lettres, les
ouvrages dramatiques et les ^y^nements les plus remarquables
do rfegne de Louis XV (1748—1772), par Ch. Colli. Nouv.
Sd.y avec une introduction et des notes par Honori Bonhomme.
3 Vol. 8<>. 18 fr.
Die erste Ausg. erschien 1805 — 1807.
15. L'annee litteraire et dramatiqae etc.; par G. Vapereau
[8. J. 67, Nr. 16]. Dixi^me annee 1867.
16» Bidrag tili den proven^aliska litteraturens faistoria
af C. G. Estlander. Helsingfors. 8**. 146 p.
Nach der Rev, crit., Nr. 33 ist der Gegenstand dieser interessanten
Schrift die Individualität der Literatur und Sprache SQdfrankreichs
gegenüber der Nordfrankreichs zu zeigen, indem der Verf. die heutigen
Bestrebungen der Wiederherstellung der provenzaliscben Literatur recht-
fertigen will. Er gibt zuerst eine Uebersicht der geschichtlichen Ent-
wicklung der Troubadourdichtung, und dann^ in einem zweiten Ab-
schnitt, jenes Epigoneuzeitalters von der Gründung der Toulonser Aka-
demie bis zum Ende des 16. Jahrh. Von besonderem Interesse sind
die Bemerkungen über die Sprache dieser Epoche.
17. Les ^popees fran9aise8 etc.; par L. Gautier [s. J.
Nr. 23]. Tome III. 10 fr.
18. Les romans de la Table ronde mis en nouveau
langage et accompagn^s de recherches sur Porigine et le ca-
ractere de ces grandes compositions, par P. Paris. Tome I.
Joseph d'Ariraathie. Le Saint- GraaL 8^. 384 p. 6 fr.
Die Einleitung zerfällt in 4 Abschnitte, deren Titel schon den
Inhalt andeuten: 1. Lais bretons, 2. Nennius et Geoffroi de Mon-
mouth, 3. Le poeme latin: Vita Merlini, 4. Le livre latin da St.
Graal. — S. im Uebrigen darüber Rev. crit.^ Nr. 35.
19. Die dreiundzwanzig altfranzosischen Chansonniers
in Bibliotheken Frankreichs, Italiens und der Schweiz; von
J, Brakelmann.
In: Archiv f. d. Stud. d. neueren Sprachen XLII,
p. 43 ff.
Jahrb. f. rom. o. engl. LiU %. 4. 27
418 Bibliographie ▼. 1868.
20. Le drame religieax du nioyen fige josqa'ä nos joon;
par A, Biville,
In: Rey. des deux Mond., Joillet.
21. Etade sar le mjstere da siege d^Oileans et sor
Jacques MiUet, auteur presume de ce mystere, par H. Titier.
8®. 4 fr.
22. La tragedie fran^aise et le drame natioDal, par M.
Sepet. 8^. 36 p.
Aus der Rev. du Monde catbolique.
23. Comedie-Fran^aise. Notice historique sar les an-
ciens 'bitiments N^ 14 de la rue de rAncienne-Comedie, el
N®" 17 et 19 de la nie Gregoire-de-Tours; par F. Bonnatm.
8^ 1 fr. 60 c.
24. Yies des poetes agenais (Antoine de la Pojade —
Guillanme du Sable) par Guillaume Colletet^ publiees d*aprb
les mss. du Louvre, par Ph. Tamizey de Lcarroque, (Extrait
des travaux de la Society d^agricolture, sciences et arts d'Ageo).
Agen. 8^. 48 p.
Zwei Dichter des 16. Jahrb., deren Gedichte allerdings Uofs Ute-
rargeschichtlich von Interesse sind. Der Herausg. hat in einem Com-
mentar und Noten mit vieler Gelehrsamkeit alles auf sie Bezüglicb«
zusammengestellt. S. Reo. crit, Kr. 37.
25. Lc genie normand dans les lettres et daos les artS'
Malherbe et Corneille. Discours prononce etc. par Ä. ds
Broglie. 8^. 21 p.
Aus dem Correspondant
26. Melanges biographiques et litteraires par G^azol.
8«>. TVa fr.
27. Melanges d^bistoire et de litterature par D. iVit>ari
1" s^rie. 120. 3 fr.
28. Les livres nouveaux. Essais critiques snr la litte-
rature contemporaine par Ed. de Bartkilemy. 3* et 4' serie«.
8«. 10 fr.
29. Portraits litteraires par L. Gautier. 12<>. 3 fr. 60 c
30* Nouveaux lundis^ par C. A. Sainte-Beuve [s. J. 67«
Nr. 29]. Tome X. 12^ 3 fr.
31. Adente le Eoi. — Observations philologiqaes et
critiques sur le texte du roman de Cleomades, pnblie par Ä.
van Hasselt; par J. H. Bormans. Li^ge, 1867. 8^ 6 fr.
32. Ampdre, J. J. — Jean Jacques Ampere, ptf
Sainte-Beuve.
In; Rev. des deux Mond., Sept
33. Bandouin und Jean de Condi§. — Artikel von LitH
Zur französischen Literaturgeschichte. 4^9
über die Scheler'sche Ausg. der beiden Dichter [e. J. 66, Nr.
80 und J. 67, Nr. 86J, im Journ. des Savants, Oct. Nov. Dec.
Diese Arbeit enthält aufser einer literargeschicbtlichen Einleitang
sehr schätzbare Emendationen, sowie Interpretationen des Textes.
34. Corneille. — The french Cid and bis spanish proto-
type; bj C Collmann. Meseritz. 4^. 32 p. (Progr.)
Corneille. — S. oben Nr. 25.
35. Descartes. — Descartes, son caractere et son genie
ä propos de nouvelles publications; par P. Janet.
In: Rev. des deux Mond., Janv.
36. Descartes. — Histoire de Descartes avant 1637;
snivie de Tanalyse da discours de la Methode et des essais
de Philosophie, par J. Millet, 8^. 7 fr. 50 c.
37. Dn Bellay. — Notice biographique sur Joachim da
Bellay, par Ch, Marty - Laveaux. 8®. 1 fr.
38. Oirardin, Mad. de. — Mad. E. de Girardin (Del-
phine Gay) sa vie et ses oeuvres ; par O. d^Heilly, (Mit Portr.)
320. 2 fr. •
39. Joinville. — Jöinville, saint Louis et le XIII* si^qle,
par Vitet. 8^. 32 p.
Aus der Bev. des deux Mond.<, 1. Mai.
40. Joinville. — Memoire sur la langue de Joinville,
par N. de Wailly. 8®. 150 p. 4 fr.
Aus der Biblioth. de TJ^c. des Chartes.
In dieser werthvoUen Abhandlung wird anf Grand der Urkunden
der Kanzlei JoiuTille's die Sprache desselben festgestellt. Vgl. i2er.
erit, 1869, Nr. 27.
Malherbe. — S. oben Nr. 25.
41. Marot. — Clement Marot, sa vie et ses oeuvres,
par L, Vitet.
In: Rev. des deux Mond.^ Aoiit.
Im Ganzen wenig bedeutend.
42. Marot — L'Epistre de M. Malingre envoyee a
Clement Marot, en laquelle est demandee la cause de son
departement de France, avec la response dudit Marot. Icy
trouverez une louange de France et des Bernoys, avec un
noble rolle d'aucuns Francoys habitans en Savoye et de deux
epitaphes de Clement Marot. 12^. 7V2 ^^*
Facsimilirter Abdruck der Baseler Ausg. von 1546, mit gröfster
Sorgfalt ausgeführt; in 90 Exempl. S. Rtv. cHty Nr. 37.
43. M^ry. — Mery, sa vie intime, anecdotique et littä*
raire par G. Claudin. 16^. 2 fr.
44. Millet — lieber Jacques Milet's Destruction de Troye
la grant, von C Wunder. (Leipz. Dissert) Leipzig. 8^. 48 p.
Diese Dissertation ist namentlich dnrch eine sehr ausführliche
Analyse des Mystere beachtenswerth. Der Verf. weist aufserdem nach,
daTs die Stoffqaelle desselben das bekannte Werk des Guido yon Co-
lonna gewesen ist. S. über Millet auch oben Nr. 21.
27*
420 Baaiosnphie ▼. 18«S.
45. Kolitee — MoUfefe-Smdieii. Em Kiacdnd n
lioliere*8 Weiken mit pluloli^isdicii end kisuanckoi E^
liuieniiigeii tob H. Früztche. Danzig. 8*. XLII. 154 p.
1 Thl. 6 Sgr.
Dieser mU Tid FleiTs ood Kenaliiiis abgcialtte BtfUag n cbni
Moliere-Lexicon ist fiör das VerstindniTs der Wake des froln ^
miken tod nicht geringem Xatscn. Nach einer Einlciun^. 4Üe s: k
aber die bei MoUere sich findenden Personen- nnd geographischen Ntna
im Allgemeinen Terbreitet, fuhrt der Verf. sie etozels in cimm slfba-
betischen VerseicbniXs mit beglcätaidcr Erkürvi^ anL — Tgi. rc
anerkennenden Anzeigen der Reu, enL, Kr. 35 and das Literm. Cn-
tramatt^ Kr. 21.
■olitee — ft. imter Nr. 70.
46. '"nlMrlf'f -^ Gargantna, essai de mjtliologk «!•
tiqney par H. Gaidoz, (Ana der BeT. arclieolo^.) 8^ 20 p>
1fr. 50 c
Der Yerf. bemiht sieh nacbxaveisen, dals die Fignr des Gir-
gaataa keine Erfindung Babelais* sei, sondern eine keltische 6ot±e^
die in der Yolkstradition fortgelebt; der KaaM sei Termilti^ in
Soflix aas Ton einem Thema Gargant, Part. Präs. t^ ^vy« öa^ ^'
stärkten Form ron gar (rerschlingen), gebildet. S. aber Acse wiadff-
liehe Ansidit Rn, crit. 69, Kr. 21.
BonnnL — S. oben Nr. 11.
47. BotnyiL — Essai snr les oearres diaiiiatiqaes ^
Jean Botroo, par J. Jarry. 8^. 327 p. 5 fr.
(Dissert. ron DooaL)
Kach der /Zer. er»/.. Kr. 36 tritt awar das Ktcrarhistoriache Hoa<0
hinter dem ästhetischen in der Behandlung des GegensSaadcs sarick: ii-
dessen, wenn dies Bach nichts absolut Kenes enthalte, ao biete es dods si
gutes Resume der Arbeiten über Rotrou ; die UrtheUe des Verl värs
richtig nnd einige Bemerkungen geistreich und neu, an^ die sahlreic^
Entiehnnngea anderer Dichter aas Botrou's Stacken aüt SoigCilt »
48. BmuMML — J. J. Ronsaean etc. Ton jF. Brochrkf
[s. J. 63—64, Nr. 88]. Bd. 2. 496 p. 2 Thlr. lOSgr.
49. 8«lnt-iTTenumd. — Artikel Ton Sauae-Berntt m
Jonm. des Savants, FeTrier.
Dieser Aufsats knüpft an die Ausg. der Oeuvres BKlees de Sl-&
Toa Ch. Giraud aa [s. J. 66^ Kr. 1<K3].
50. Band, Qeoiga. — Etade bibliographiqiie snr k>
oeiiTrea de George Sand, par le MliopkUe Jacob.
In: Bibliophile beige, Nr. 1.
Dia chronologische Aufzählung aller tou 6. Sand ▼crofcntliefttci
Schriften aadaist in dem Yorliegendea Artikel die Jahre 1831—1^1-
51. 8er?el, Ruaper. — Pk^^er Senrel, de Montpellier«
poeta col-de-jatte, aa vie et aes ecrits par P. BIomc S'
45 p. 1 fr. 25 c.
52. 8tael, Had. de. — Camffle Jordan et Bfad. de Stiel.
par Samte 'Bewoe.
In: BeT. des deox Mond., Mara.
Zur franzosisohen Literaturgeschichte. 421
53. Tidal, Arnand de Castelnandary. — Gnillaame de
la Barre. Roman d^aventure, compose en 1318 par Arnand
Vidal de Castelnandary. Notice accompagn^e d*un glossaire
pnbliee d 'apres le ms. nniqne appartenant a M. le marquis de
la Garde, par P. Meyer. 8". 47 p. 2 fr.
Aus der R^vue de Oascogne, — Der Verfasser war der erste
Laureat der Blumcnspiele, das Werk bis dahin gänzlich unbekannt.
Herr Meyer gibt davon eine ausfuhrliche Analyse, welche interessante
Bemerkungen über den Inhalt wie über die Sprache begleiten. Das
Glossar enthält die Wörter der Dichtung, die bei Raynouard fehlen.
54. Vinet. — Alexandre Yinet d'apr^s ses po^sies^
4tude par E, Bambert. 12^. 2 fr.
55. Voltaire. — Voltaire in seiner Beziehung zur Natur-
wissenschaft, von Du Bois-Beymond* (Festrede der k. preuft.
Akad.) Berlin. 8^. 30 p. 5 Sgr.
66. Alexis. — Pariser Glossar 3692. Von Conrad Hof"
mann, Abdruck .ans den Sitzungsber. der Münchener Akad.
d. Wiss. 1868, I, 1. München. 8®. 54 p. 10 Sgr.
Diese interessante Publication enthält: 1. Eine neue Ausg. des
Gedichts auf den heil. Alexius mit zahlreichen Verbesserungen, diese
wesentlich auf Grund einer Vergleicbung der Pariser Hdschr. S. Ger-
roain des Pres 1856; auch ist die Prosaeinleitung des Gedichts, die
sich in der Hildesheimer Hdschr. findet, hier niiigetheilt; — 2. einen
Auszug aus dem Zweitältesten unedirten altfranz. Glossar, die etwas
seltenen Wörter darbietend. — Aufserdem geht dem Ganzen die Aus-
gabe eines kurzen unedirten altfranz. Prosastücks der Hildesheimer
Hdschr., die Uebersetzung einer Stelle eines Briefs Gregors des Grofsen,
Torans. Vgl. namentlich zu dem Glossar die £mendationen von Gaiton
Paris in der Anzeige der Rev. crit, Nr. 33.
57. Fragment de la chanson de geste de Girbert de
Metz, publie par A. de Bochambeau, 8^. 15 p.
Aus denS Cabinet historique. S. darüber die Revue des SociHis
savantes, 4® ser., T. V.
58. La Conquete de Jerusalem, faisant suite ä la Chan-
son d^Antioche, composee par le pelerin Richard et renouvelee
par Graindor de Douai an XUP si^cie, publice par C. Hip"
peau. 8*>. XLVIII, 365 p. 6 fr.
59. Der gefahrvolle Kirchhof (Li atres perillous).
In : Archiv f. d. Stud. d. neueren Spr. XLII, p. 135 ff»
Ein Roman aus dem Artnssagenkreise von 6671 Versen, dessen
Held Gavain ist, wird hier nach der einzigen Hdschr. der kais. Biblio*
thek (Fonds franc 2168, nach dem alten Kataloge 7989 ^, zum ersten
Male publicirt. Eine Analyse ist vorausgeschickt. Das Ms. gebort nach
dem Herausg. der zweiten Hälfte des 13. Jahrb. an, und das Werk
selbst erscheine nicht älter — unseres Erachtens wohl erst dem Ende
des Jahrhunderts angehörig.
422 BibUognpbie t. 1868.
60. Richars li hiema, roman inedit do Xm* siede en
Ters. Aoaljse et fragments publies pour la premi^re fots
d^apres un ms. de la bibliotbeqae de TuniTersite de Toris,
par C. Casati. 12^ 36 p. 2 fr.
Von diesem Gedichte war, was der Heraasg. nicht gewafst n
haben scheint, in dem Bibliophile beige 1867 bereits eine Analjse imd
ein Brnchstück durch Scheler gegeben [vgl. J. 67, Nr. 26]. Die Pobli-
cation des Herrn Casati ergänzt aber jene. — Ueber die Bezidioiigai
des Gedichtes za anderen des Mittelalters s. den interessanten Artikd
von R, Köhler in der Rec. crit.^ Nr. 52.
61. Die - altfranzosische Liederhandschrifk Nr. 389 der
Stadtbibliothek za Bern (Fonds Moacbet 8 der pariser kai&
Bibliothek), von /. Brakelmann.
In: Archir f. d. Stad. d. neueren Spr. XLII, p. 72 ff.
und 241 ff., und XLIU.
In dem ersten der drei Artikel werden einige Anmerkangfn n
den im Jahre znvor [s. J. 67, Nr. 6S] mitgetheilten ersten 65 Lieden
gegeben; in dem zweiten die Lieder der Hdschr. bis 305, in des
letzten bis sam Schlüsse in der Ton uns früher angegebenen Weise
mitgetheilt.
62. Le livre des cent ballades, contenant des coDseils
k nn Chevalier ponr aimer lojalement et les reponses aox
ballades , public avec glossaire par le marqoia de Qv^tix di
Saint' Hilaire. Lyon. 8**. 20 fr.
63> Chrestomathie proven^ale .accompagnee d*nne graxD'
maire et d^un glossaire par K. Bartsch ^ 2* ed. augmeotee eC
entierement refondue. Elberfeld. 8^. IV p., 574 Spalten.
1 Thlr. 20 Sgr.
Im Unterschied Yon der ersten Ansg. sind in dieser die mitgetheil-
ten Stücke chronologisch geordnet, nnd ihre Zahl sehr vermehrt, »
dafs Huch die Literatnr des 14. und 15. Jahrb. yoll kommen berücksieb-
tigt ist. Vgl. Rev. crit., Nr. 28 nnd Liter. Centralbl., Nr. 21.
64. La Croisade contre les Albige ois, epopee nationale,
traduite par Mary Lafon. 8®. 385 p. 7 fr. 50 c
S. über die grofsen Mängel dieser Uebersetzung, die sich an die,
mit welcher Fanriel seine Ausgabe begleitete, unmittelbar anschHe&t,
die Kritik von Paul Meyer in der Rev. crit^ Nr. 35.
65. L'evangile selon St-Jean en vieuz proyen^al publie
par /. WolUnberg. Berlin. i9. 29 p. (Progr. des College
royal fran9.)
8. darüber Liter, CentralbL, Nr. 60.
66. Le traict^ de Pejne, poeme all^gorique, dedie »
Monseigneur et Mad. de Lorrainc. Manuscrit inedit du XW
sifecle. 12«. 62 p.
Zur franzosischen Literaturgeschichte. 423
67. Deox Sotties joa^es k Oen^ve, Fime en 1523, sur
la place da Molard, dite Sottie a dix personnages, et Tautre
en 1524, en la Jastice, dite Sottie ä neuf personnages; pre-
c^dees d^une notice historique par F. N, Le Roy, Gen^ve.
18». X, 45 p. 5 fr.
In 100 Exempl. — Es gibt davon zwei alte Aasgaben, die aber
sehr selten sind. S. Rev. crity Nr. 40.
68. Ballets et Masquerades de cour depuis le r^gne de
Henri III jusqu'ii celui de Louis XIV (de 1581 a 1662), re-
cueillis et publies d^apres les anciennes editions rarissimes,
et la plupart introuvables aujourd^hui, par P. Lacroix. Tom.
I— IL 12«. 40 fr.
*69. Le yoyage du puys St.-Patrix auquel Heu on yoit
les peines du Purgatoire et aussi les jojes de Paradis, r^-
impression textuelle^ augmentee d'^une notice bibliographique
par Philomneste Junior, Gen^ve, 1867. 18**. VIII, 61 p. 6 fr.
Diese interessante kleine Schrift erschien zuerst 1506. Da sie toq
der gröfsten Seltenheit, ist der Wiederabdmclc doppelt willkommen.
Die Hälfte des Bändchens nimmt eine werthvolle Notice 8ur le puy»
St,'Patnx ein, zu deren bibliographischen Angaben die Rev, crit,^
1869, Nr. 16 mehrere Ergänzungen liefert.
70. La fameuse comedienne, ou histoire de la Gu^rin,
anparavant femme et veuve de Moli^re, avec une notice de
P. Lacroix, Gen^ve. 12^. 7 fr.
Abdruck der sehr seltenen Au^g. von 1688,
71. Litt^rature populaire de la Gascogne. Contes, mjs-
t^res, cbansons bistoriques etc. recneillis dans TAstrac, le
Pardiac, le Bearn et le Bigorre par Cenac - Moncaut, 12^. 4 fr.
72. Brantöme. — Oeuvres compl^tes etc. publ. par
X. LcUanne [s. J« 66, Nr. 82]. Tome III. Grands capitaines
fran9ois. 9 fr.
Colletet — S, oben Nr. 24.
73. Commines. — Lettres et negoüations etc. ^d. Kervyn
<U Lettenhove [s, J. 67, Nr. 83]. Tome II.
74« Corneille« — Oeuvres de Pierre Corneille. iVoui;.
dd. par Marty-Lavaux [s. J. 65, Nr, 79]. Tom. X — XII.
Hiermit ist diese yortreffliche Ausgabe beendet.
75. Desoartes. — Lettres inedites de Descartes pr^cä-
dees d'une introduction, par E. de Budi. 8^. XXIV, 48 p.
17 Briefe, von denen der Herausg. eine Copte in den Archiven
der Genfer Familie Turretini fand. 15 sind an M. de Pollot, 2 an
einen Freund Descartes', van Surek gerichtet. Die Correspondenz be-
zieht sich auf Descartes' Streitigkeiten mit Voetius. — Einen interes-
santen Bericht über diese Publication hat P. Janet in der Academia
des aciences morales etc. (Sitzung vom 22. Aug.) gq^eben.
424 Biblio^aphie t. 1868.
76. Dolet — Le second enfer d'Etienoe Dolet, mn de
ea tradactioD des deux dialogaes platoniciens rAziochos et
THippaschas; ootice bio-bibliographiqae par on bibliopliile.
Bruxelles. 12<>. XI, J08 p.
Dolet, 1509 geb., wurde als Ketzer 1546 Terbrannt. Sein Second
enfer eDthäU die Gedichte, die er in dem Gefängnifs zu Lyon Ter-
fafste, um einflafsreicbe Personen für sein Schicksal za iateressirea.
S. Rev. crit.j Nr. 26.
77. Du Lorens. — Les Satyres da sienr Du Lorens,
avec nne notice bibliograpbiqae de F. Blanchemain, GeneTe
80. 8 fr.
Vgl. J. 67, Nr. 42.
78. Froissart. — Oeuvres publ. par Kervyn de LetUn-
hove [s. J. 67, Nr. 85]. Tom. III— V.
79. Hdmard. — Un disciple de Montaigne, fragments
inedits de Rend Hemard, poete et moraliste etampois do
XVIP ßiecle, publie^s d'apres le ms. autographe de raotenr
et precedes d'une introdaction par P. Pinson. 8^. 24 p<
Aus der Abeille d'Ltampes.
80* Jacques d'Amiens. — L^art d^amors und Li remeded
d^amors, zwei altfranzosische Lehrgedichte von Jacqnes d'Amieos.
Nach der Dresdener Handschrift zum ersten Mide vollst&odi«
heransgegeben von G. Körting. Leipzig. 8^. XXXII, 102 p>
28 Sgr.
S. darüber Jahrb. IX, p. 338 ff. und 403 ff.
*81. Jean d'Ontremense* — Lj myrenr des histors, chio-
nique de Jean des Preis dit d'Outremease, publie par i>
Borgnet, Tomes I — V. Bruxelles. 4^.
Theil der CoUection des Chroniques beiges. — Der fünfte Band
enthält aufserdem als Anhang alles was sich von dem 2. Bache einer
Beimchronik: la Geste de Liege gefunden hat.
82. Jodelle. — Les oeuvres et meslanges poetiqoes
d^Estienne Jodelle, avec une notice biographique et des notes
par Ck. Marty ' Laveaux, Tome I. 8**. 326 p. 25 fr.
83. Joinville. — Histoire de saint Louis par Jean sire
de Joinville, suivie du Credo et de la lettre k Louis X; texte
ramen^ a Torthographie des chartes du sire de JoinriUe et
publie pour la societ^ de THistoire de France par N. de Waäls-
8«. XLIII, 410 p. 9 fr.
S. darüber Eev. crit, 1869, Nr. 27, und vgl. oben Nr. 40.
84. La Bruydre. — Le premier texte de La Brujrerp,
publie par D. Jouamt. 8^ 10 fr.
85. La Fontaine. — Nouvelles oeuvres inedites de J-
de^ La Fontaine , suivies de documents historiqnes contempo*
rains, avec une bibliographie generale de ses ouvrageS) p*^
P. Lacroix. 8*^. XVI, 240 p. 8 fr.
86. la Pdnise. — Oeuvres poetiques de |Jean Basticr
Zur französischen Literaturgeschichte. 425
de la Perase (1529—1554), Nouv. Sd.y publ. par E. GellU
hert des Siguins. 8<>. XXXVIII, 280 p. 20 fr.
Zanächst im T. II des Tregor des pieces angoumoiscs inedites et
rares erschienen.
87. La Boohefoueauld. — Oeuvres du duc Frau^ois de
la Rochefoucauld. Nouv. dd, revue sur Ics plus anciennes im-
pressions et les autographes, et augmenteo de morceaux in»
edits, de variantes etc. par D, L. Gilbert, Tome I. 8®. 7 fr. 50 c.
88« La Soohefoacanld. — Reflexions, sentences et maxi-
mes morales publiees textuellement d'apres Tedition originale
de 1678, avec une etude preliminaire , par L. Lacour. 8®.
20 fr.
^ 89. Marot — Oeuvres completes de Clement Marot,
revues sur les editions originales avec preface, notes et glos-
saire, par P. Jannet, Tomes I — 111. 12*^. 6 fr.
90. Molldre. — Joguenet ou les Yieillards dupes, co-
medie en 3 actes. Premiere forme des Fourberies de Scapin,
publiee d'apres un manuscrit contcmporain et qui parait etre
antographe, par le bibliophile Jacob, Geneve. 12^. XX,
149 p. 12 fr.
Der Referent der Rei\ crit., Nr. 30 ist ganz anderer Ansicht als
der Herausgeber, indem er n. A. sagt: «A nos yeux, il est clair qne
ce ms. est posterieur aax Fourberies de Scapin et derive d'an exem-
plaire imprime, loin d'etre Voriginal de Moliere.» Der Unterschied
zwischen den beiden Stücken ist übrigens wenig bedeutend.
91. Babelais. — Les oeuvres de maistre Fran9ois Ra-
belais, accompagnees d^une notice sur sa vie et ses ouvrages,
d'une etude bibliographique , de variantes, d^un commentaire,
d'une table des noms propres et d*un glossaire, par Ch, Marty-
Laveaux, Tome I. 1™ partie. 8**. 5 fr.
92. Babolais. — Les Quatre Livres de maistre Fran9ois
Rabelais, suivis du manuscrit du cinquieme livre, publies par
les soins de A. de Montaiglon et Louis Lacour, T. I. 20 fr.
Anch eine .von Janet besorgte Ausgabe erschien, s. Rev, crit., Nr. 10.
93. Babelais. — La Chronique de Gargantua^ premier
texte du roman de Rabelais, precede d*une notice par P, La*
croix. 8*^. 5 fr.
94. Babelais. — Les songes drölatiques de Pantagruel.
Reproduction facsimile de Tedition originale. Paris, Richard
Breton 1565; augmentee d'un portrait authcntique de Rabelais
et d^une notice bibliographique par P. Lacroix, Geneve. 8®.
15 fr.
95. BaoQl de Hondena — Li romans des eles par
Raoul de Houdenc, publik pour la premiere fois en entier,
d^apr^s un ms. de Turin, et accompagn^ de variantes et de notes
explicatives par A. Scheler, Bruxelle. 8^. 64 p. 3 fr.
426 BibUographie r. 1868.
Aas den Annalen der Academie d'archMogie de Belgiqne. Toaa
XXIV. — Diese Ausgabe seichnet sich nicht blofs durch die sor^
faltige Feststellung des Textes, sondern auch, wie wir dies Ton den
Heransgeber gewohnt sind, durch ihre erklärenden Anmerkungen tos,
die, wenn auch im Allgemeinen für ein gröfseres Publikum berechnet,
doch manche wissenschaftlich sehr schätzbaren Beobachtungen enthaltea.
96. Watriquet de Convin. — Dits de Watriqaet de CooTin,
pablies poar la premiere fois d^apr^s les mss. de Paris et de
Broxelles, et accompagn^s de variantea et de notes expliea-
tives par Ä. Scheler, Broxelles. 8^. 6
IL Zur englischen Literaturgeschichte.
Vom Herausgeber.
A.
97. Memoir of the York Press with notices of Aathon,
Printers and Stationers in the 16. 17. and 18. cent, bj £.
Davies. 8^. 12s. ed.
<<Mr. Davies' meritorions Tolnme is not only a record of the
works, but a history of literature as it bas progressed in the andeot,
pleasant and hospitable city." Athen,^ Apr. 4, p. 404.
98. Chaoeer to Wordsworth: a short History of Eogiisli
Literatare from the earliest times to the present daj. Bj
ThomcLs Arnold, 2 vols. 12^. 6 s.
Dieser kurze Abrifs der englischen Literaturgeschichte ist in ▼or-
nrtheilsfreierem Geiste gehalten, als das gröfsere Werk des Verüsssen
[s. J. 1862, Nr. 107]. S. Athen., 1868, Sept 26, p.MOO.
99. Poets' Corner. A Manaal for students in Englub
Poetrj with Biographical Sketches of the Aathors. Bj /. C
,M. Bellow. 8<^. Is. ^d.
Eine Anthologie mit kurzen biographischen Einleitungen. Kscb
dem Athen., Sept. 5, p. 304 ist die Auswahl mit Geschmack getroffea
100. Tables of English Literatare. Bj Henry MorUf^
Part I. fol. Is. 6d.
101. English Literature of the 19*** Century. By C. D.
Cleveland. New ed. Philadelphia (London). 12®. 798 F
12*.
102. Reliqaiae Hcmianae : the Remains of Thomas
Hearne M. A. of Edmund Hall, Oxford : being Extracts froo
bis manuscript Diaries, coUected with a few Notes by PAi7i>
Bliss D. D. 2* ed. 3 vols. S^. 1016 p. 16*.
Zar englischen Literaturgeschichte. 427
Diese Auszüge ans den Collectaneen nnd Tagehächern des be-
kannten Th. Hearne erschienen zuerst zu Oxford 1857 in 2 Bänden,
jedoch nur in einer Auflage von 150 Exempl. Diese neue Ausgabe
ist ein Wiederabdruck der früheren mit einigen Zusätzen und gehört
zur «Library of Old Authors".
103. Jerrold, Tennyson and Macaulay ; with other Critical
Essaja. By Jamea Hutchinson Stirling. 8". V, 243 p. bs,
104. A Memorial of Neil Gwynne thc Actress and
Thomas Otway, the Dramatist. By TT. H. Hart. 4^. 6 p, 6 d.
105. List of the Writings of William Hazlitt and Leigh
Hunt^ chronologically arranged, with Notes, preceded by list
of Works of Charles Lamb. By Alex, Ireland, 8®. 231 p.
10^. 6d.
Nur in 200 Exempl. S. Athen. March. 21, p. 416.
106. Blake. — William Blake: a Critical Essay. With
illostrations from Blake^s designs in facsimile. By A. C.
Swinburne. VIII, 304 p.
Vgl. unter Nr. 139. Blake wird hier besonders als Mensch, my-
stischer Philosoph und Kunstler charakterisirt. S. Athen., Jan. 4,
p. 12 ü.
107. Browning. — Essays on Robert Browning's Poetry.
By John T. Nettleship. 12<*. 310 p. 6«. 6d. .
Eine im Ganzen unbedeutende Arbeit. S. Athen., June 27, p. 891.
108. Bnrke. — Lectures on the Life, Writings and
Times of Edmund Burke. By J. B. Robertson. 8®. 8«. 6rf.
Nach dem Athen,, Ang. 29, eine sehr einseitige Darstellung von
einem nitramontanen Katholiken.
109. Byron. — Lord Byron juge par les temoins de
8a vie. Paris. 2 vols. 8^. 15 fr.
Die Verfasserin ist die Gräfin Guiccioli, die bekannte Freundin
Byron's. Das Buch entspricht jedoch den Erwartungen nicht; es ent-
hält wenig was nicht schon aas anderen Quellen bekannt war und
dieses Wenige ist von geringer Wichtigkeit. Unter den Anspielen der
Verf. ins Englische übersetzt und unter ihrem Namen erschien das-
selbe u. d. T. :
110. Byron. — My recollections of Lord Byron and
those of eye-witnesses of his Life. By the Countess Guic^
doli. London. 2 vols. 8^. 30«.
111. Garrick. — Life of David Garrick from original
family papers and numerons pablished and nnpublished soorces.
By Percy Fitzgerald, 2 vols. 8®. 550 p. 36*.
Nach dem Athen., Febr. 22, p. 284 eine fleifsige, wenn auch etwas
zu lobrednerische nnd nicht immer hinlänglich kritische Biographie.
112 ^ Junius. — More abont Jonias: the Franciscan
theory nnsound. By A. Hayward^ Esq. 8^.
* Besonderer Abdruck ans Fraser's Magazine. Der Verfasser be-
428 Bibliographie t. 186ft.
kämpft die Ansicht, da(s Sir Philip Fnmäs der YerfuMr der
briefe gewesen sei, indem er besonders Merivaie sn widerlegen icr-
sacht (s. unsere vorjährige Bibliogr. Nr. 130). S. darüber Satardoj
Redete^ 1868, Jan. 18. Auf beide entgegenstehende Aniifbtpn betitia
sich der Aufsatz:
112^. Jimins. — Encore Jonios. Par Charles de EemutL
In: Rev. des Deux Mondes, Sept. 15.
Der Verfasser kommt zn dem Schlosse, dafs alle bisher enaittelta
Umstände doch am meisten zn Gunsten des Sir Ph. Francis sprechen.
113. Lamb. — Charles Lamb. Bj Thomae CraddocL
8**. 224 p. 3sh.
114. Kilton. — Milton, sa Tie et ses oenTres, par Ed-
mand de Guerle. Paris. 8®. VIII, 399 p. 7 fr. 50 c
115. Otway. — Etnde sur Thomas Otwaj, par Ä. dt
GrUy. Paris. S^. 216 p. 4 fr.
116. BaleigL — Life of Sir Walter Baleigh, 1552-
1618. By James Äugustus St. John. 2 vols. 8*^. 670 p- 18».
Wird Tom Athen.^ Febr. 8, p. 203 als gat und sorgfältig besekhoei.
117. Baleigh. ^ Life of Sir Walter Baleigb, based oc
contemporary Docaments, preserved in the Rolls Honse, tb<
Privy Coancil Office, Hatfield Honse, the British Masenni and
other Mannscript Repositories, British and Foreign, togetber
with bis Letters, now first collected by Edward EdvcoTdi
2 vols. 8®. 1400 p. 32*.
Die Lebensbeschreibung bringt verschiedene neue Tbatsachen. Da
wichtigsten Tbeil des Werkes bildet der 2. Band, welcher Rsleigh's
Correspondenz znm ersten Male in grolser Vollständigkeit, freilich aber
aacb in scl}r mangelhafter Anordnang und ohne Kritik gesammelt eat-
hält, indem manches augenscheinlich Uoächte mit aafgenommen üt
S. Athen.
118. Shakespeare. — Jahrbach der deutschen Sbaie-
spearegesellschaft, im Auftrage des Vorstandes heraosgegeb«
von Karl Elze. Dritter Jahrgang. Berlin. 8^ VI, 435 p. 3 TUr,
Enthält 12 Aufsätze, unter welchen die von ülriei, „Ueber S.'i
Fehler und Mängel*', K, Ehe „Zum Sommemachtstraum **, A. iW»«
über „Pericles, Prioce of Tyre", K. Eitner „Ueber die Troilosfsb<r,
AI, Schmidt „Zur Shakespear'schen Textkritik" und Ä. Kohler „Z«
Taming of the Sbrew" hervorzuheben sind, anfserdem den Jshre«-
bericht für 1865 — 1866, eine literarische Vebersicht, den Znwachj d«
Bibliothek der Gesellschaft und die Bibliographie.
119. Shakespeare. — Shakespeare illostrated by 0\i
Authors. By TT. L, Bushton. Part, I and II. 12®. 6«.
Diese Erläuterungen erschienen ursprünglich in einaelnen Abthei-
Inngcn in Herrig's Archiv f. d. Stud. d. neueren Sprachen. Das Athen^
Febr. 29, p. 315 sagt davon: „Altogether we may prononnce this •
conscientions and able book, füll of particulars which are ofien vsls-
able in casting light upon Shakespeare, and which, with scarcely »b
exception, are interesting in themselves." Doch geht der Verl ia »»
nen Vergleichungen nicht selten an weit.
120. Shakespeare. — Shakespeare^s dramatische Kuds^
Geschichte und Charakteristik dea Shakespeare'achen Draibaft.
Zar englischen Literaturgeschichte. 429
Von Hermann ülricu Dritte neu bearbeitete Auflage. Leipzig.
3 Bde. 8<*. % Thlr.
121. Shakespeare. — Shakespeare -Forschungen von
Benno Tschischwitz, I. Shakespeare^s Hamlet, vorzugsweise
nach historischen Gesichtspuncten erläutert. Halle. 8^. X, 225 p.
1 Thlr. lOSgr.
S. darüber Liter. Centralbl 1868, Nr. 42.
^ 122. Shakespeare. — Zu Shakespeare's Leben und Schaf-
fen. Altes und Neues. Von H, Kurz, München, 1868* 8^.
155 p. 20 Sgr.
S. darüber Liter, Centralbl, 1868, Nr. 48.
123. Shakespeare. — Shakespeare Stndies. By C. KnxghU
New ed. 8®. 6*.
124. Shakespeare. — An Introduction to the Philosophy
of Shakespeare's Sonnets. By Richard Simpson. 8^. 82 p. Bs.6 d.
125. Tennyson. — A study of the Works of Alfred
Tennyson. By Edward Campbell Tainsh. 8". 256 p. 6«.
Nach dem Athen,, June 27, p. 891 ff. ziemlich werthlos.
126. Early English Text Society Publications for 1868.
1) Instractions for Parish Priests. By John Myrc. Ed. from
Cotton MS. Claudius A. II-, by P. Peacock, 8».
2) The Babees Book, Aristotle's ABC Urbanitatis , Stans Pner
ad Mensam, .the lytille Childrenes Lytil Boke, the Bokes of
Ntarture of Hugh Rhodes and John Ru9>t]l, Wynkyn deWorde's
Boke of Keruynge, The Booke of Demeanor, the Boke of
Curtasye, Seager's Schole of Virtue, etc. etc. with some French
and Latin Poems on like Subjects, and some Forwords on
Edncation in Early England. Ed. by F, J, Furnivall. S®.
3) The Book of the Knight of La Tour-Landry, compiled for
the Instruction of his Daughters, transl. from the original
French into English in the reign of Henry IV, and ed. for
the first time from the unique MS. in the British Museum,
•with an Introduction and Notes, by Th. Wright. 8°.
4) Old English Homilies aud Homiletic Treatises of the XII«
and XIII. Cent. Ed. from MSS. in the British Museum,
Lambeth, and Bodleian Libraries, with Introduction, Transla-
tion and Notes, by R, Morris. 8^
5) Lyndesay's Works. Part III (the Historie and Testament of
Squyer Meldrum), ed. by F. Ball. 8<>.
Extra Serie« for 1868.
1) Caxton's Book of Curtesye, in three Versions, a) from the
unique printed copy in the Cambridge University Library;
b) from the Oriel MS. 79; c) from the Balliol MS. 354.
Edited by F. J. Fumivall. 8».
2) Havelock the Dane. Re-edited from the unique MS. by the
Rev. W. W, Skeat^ with the sanction and aid of the original
editor Sir Fr, Madden, 80.
3) Chaucer*8 Boethius. Ed. from the two best MSS. by i2. Jl/oms. 8^
4) Chevelere Assigne. Re.ed. from the unique MS. by H. H. Gibbi, 8 ^.
430 BibliogTmpliie t. 1S68.
127. BftUad Bode^ PaUieatiinis for 1863.
1) BalUds from ManiucripU. Vol. L BalUds dk the
of England in Henry tbe Eightb mnd Edward tbe Sixth Bcipt:
On Wolsej and Anne Bolejn. Part L Edited by F, J,
FumicaU, 8*.
2) BalUds from Mannscripts. Vol. IL Tbe Poore llan*s Ftttaaet.
By Richard Williams. Part L Editcd by F. J. FmrmkiUL %*.
Die im Jahre 1868 gegründete Ballad Society batdeaZveck, all«
noch im Ms. oder in alten Pracken erhaltenen Balladen bcraaszagebca
Die Püblicationen sind nur für die Mitglieder bestimmt and koaae/
nicht in den Bachhandel. Der Sabscriptionsprcis ist 1 Goinee jährliek
für ein Exempl. in 8^. und 3 Gaineen anf groCscm Papier. Die ge-
nannten beiden ersten Pablicationen werden vom Afkem. 18^, Mst^ ^
als ein guter Anlang bexeicbnet, nnr wird der Arbeit des Heraugeben
der Vorwurf der Ungleichheit bezüglich der Noten mid Commeatsc
gemacht.
128. Chueer Society Polilieatioiis for 1868.
1) The Prolcgne and KnighU Tale of tbe Canterbvry Tsks is
6 parallel Text«, together with Tables, sbowing Uie Grospi
of tbe Tales and their rarying order in 38 MSS. of tbe Tsle!
and in tbe old printed editions and also Spedmens fron
scTcral MSS. of tbe ^« Moveable** Prologaes of tbe Caat Taiei
and of tbe Substitntes for them. 8*.
2) English Pronnnctation, with especial referenee to Shakip«»
and Chaucer, by Aiexatkder J. EUU. £sq. F. R. S. Psrt L S*.
Anf diese höchst wichtige Arbeit kommen wir ansftbilidMr
zarück.
3) Essays on Chaacer, bis Words and Works. Part L 6*-
Enthält: Prot Ebert's zuerst in diesem Jahrb. Bd.IV, Sl&3.
erschienene Anzeige Ton Sandras* ^ Etnde snr Cbaaeer**, ite-
setzt Ton Rees Boets «ud eine lateinische Abhandlung aas den
13. Jahrb. de compositione chilindrL
4) A Temporary Preface to tbe Society's SIx Text Editioa ä
Chancer *s Canterbary Tales, attempting to - sbow die ri^ht
Order of tbe Tales and tbe Days and Stages of tbe PQgriaafi
etc. etc. by F. J. FurmivalL Esq. M.A. SK
Die Chancer Society bat den Zweck, die besten noeb nnbcnafzta
Mannscripte der Werke des Dichters in wortgetreuem Abdruck za pft-
blicieren und dadurch allmälig eine kritische Angabe derselben saur
bahnen, zugleich aber auch gediegene Arbeiten über die Tersehiedoca
noch ungelösten Fragen, wie Sprache und Versification des Dichtni
u. s. w. herauszugeben. Der Subscriptionspreis für die PnblicatioBtt
der Gesellschaft betragt 2 Guineen jährlich, üeber die oben sb{^
zeigten a. JtAea. 1869. Mai 33.
129. Bisbop Percj's Folio Mannscript. Edited bj J<^
W. Haies, M.A. and Frederick J. Fumicaü, M.A. Ballads
mnd Bomances [s. J. 1867, Nr. 142]. YoL H, part 2. VoL
HL 8^. LXXI, p. 265—609. XXXIX, 595 p. Complel 42 f-
Biermit ist das Wei^ geschlossen. Dem dritten Bande gebt da
„Essay on aHiteratire Poetnr" Ton Rer. W. Skeat vorans.
130. Scotdsb Ballads and Songs, Historical and Tra£-
tionary. Edited bj James MaidmemL Edinburgh. 2 toIs. S^»
XX, 710 p. 25 #.
Zur englischen Literaturgeschichte. 431
Eine Sammlung yon 78 Balladen, wovon mehrere in verschiedenen
Versionen. Der Heransgeber ist — nnd dies zeichnet die Sammlung
ganz besonders aus — ein abgesagter Feind des sogenannten Collatio-
nimngssystems. Nur augenscheinliche Interpolationen hat er möglichst
beseitigt. Die Einleitungen zu den einzelnen Stücken sind reich an
interessanten Detailforschungen. Wo einer Ballade historische That-
Sachen zum Grunde liegen, werden dieselben in besondern Anhängen
erörtert. Vgl. Athen. 1868, July 4, p. 11.
131. The Legendary Ballads of England and Scotland,
eompiled and edited by John S. Roberts, With original iUu-
strations and steel portraits. London. 8^. XI. 628 p. 1 8.
S. hierüber den Artikel von F, Liebrecht in den Heidelb, Jahrb.
1868, Sept.
132. The ELing and tbe Commons. Cavalier and Puritan
Songs selected and arranged by Henry Morley, 18^. 250 p.
2*. 6d.
1S3. The only English Proclamation of Henry III,
18 oct. 1258, and its treatment by former Editors and Trans-
lators considered and illastrated, to which are added editions
of the Cockoo Song and the Prisoncr's Prayer, Lyrics of the
XIII Cent. By Alex. J. Eüis, F. R. S. London (Berlin). 8<>.
135 p. 1 Thlr. 10 Sgr.
Bildet Part I der Transactions of the Philological Society for 1868.
134. An Old English Poem of the Owl and the Night-
ingale, edited by Francis Henry Stratmann, Krefeld, 1868.
8^ III, 59 p.
Die erste eigentlich kritische Ausgabe dieses Gedichtes nach den
beiden Torhandenen MSS. des Britischen Museums und des Jesus Col-
lege in Oxford.
135. The Spectator. New Edition reproducing the original
Text, botb as first issued and as corrected by its Authors,
with Introduction , Notes and Index by Henry Morley. 8^.
937 p. 5*.
Der Herausgeber ist der bekannte Literaturhistoriker. In der Ein-
leitung hebt derselbe besonders Steele's Verdienste hervor, den er in
wesentlichen Beziehungen über Addison stellt Die Anmerkungen ent-
halten viel Schätzbares. Leider wird der Gebrauch der Ausgabe durch
den fast unlesbar kleinen Druck sehr erschwert.
136. Addison. — Joseph Addison^s Criticism on Mil-
ton's Paradise Lost, from the Spectator 31'* December 1711 —
3* May 1712. Edited by E. Arber. 12^ 152 p. \s.
Gehört zu einer bei Ales. Murray in London in monatlichen
Bändchen n. d. T. „English Reprints" erscheinenden Sammlung, welche
den Zweck verfolgt, wichtige und selten gewordene Werke der älteren
englischen Literatur, sowohl poetische wie prosaische, gröfseren Lese-
kreisen zugänglich zu machen. Der Wiederabdruck von Addison's all-
bekannter und leicht zugänglicher Kritik des Paradise lost pafst sehr
wenig in diesen Plan. Wir gedenken mit nächstem auf dies Unternehmen
zurück zu kommen.
432 Bibliographie ▼. 1868.
137. Asoham. — Toxophilns by Roger Ascham, 1545.
Carefully edited by JE7. ilr^er. 12^. 168 p. (English Reprints.)!«.
138. Bacon. — Letters and Life of Lord Francis Bacon,
inclading all bis occasional Works, ncwly coUected and set
forlb in chronological order, with a Conunentary, Biographical
and Historical by James Spedding [s. J. 1862, Nr. 143]. VoL
m and IV. 8^ 24 ä.
139. Blake. — Poetical Sketches. By William Blake.
New first reprinted from tbe Original Edition of 1783> Edited
and prcfaced by R, H. Shepherd. 12**. 3*. 6rf.
Die poetischen Werke des durch seine Zeichnungen zu BUir's ^
Graye-, Milton, Yoang nnd Dante nicht minder wie dnrch seine Bi-
zarrer ien bekannten Malers und Dichters William Blake (geb. 1758,
gest. 1828) waren bisher nur in einzelnen von Rosctti herausgegebenen
Auszügen bekannt , weil die Originalausgabe so selten geworden vir,
dafs sie selbst auf dem Britischen Museum fehlt. Sie erscheinen hier
zum ersten Male vollständig nach dem Originaldrack.
140. Brongham (Lord). — Lord Brongham's Worh.
New ed. 11 vois. 12». 2 t 15*.
141. Browne. — The Whole Works of William Browne,
of Tavistock and of tbe Inner Temple, now first collected
and edited, with a memoir of the poet and notes. Bj W,
Carew Hazlitt, Vol. I. London, printed for the Roxbnrghe
Library. AP. XXXIX, 201 p.
Eine Publication der nur in 200 Exempl. auf Subscription ge-
druckten „Roxburghe Library". Die hier begonnene Aasgabe der
poetischen Werke W. Browne'^, (f 1645), dem bekanntermaafsen Miltoa
Einiges verdankt, soll die erste ganz vollständige werden, indem sie
aufser dem in der Ausgabe von 1772 (London. 3 vols. 12^) £nthftlt^
nen auch die zuerst 1815 von Sir £. Brydges herausgegebenen Ifri»
sehen Gedichte, so wie das von Halliwell 1851 für die Percy Societr
edirte dritte Buch von Britannia*8 Pastorats^ enthalten wird. Der Text
ist durch nochmalige Yergleichung der ältesten Drucke so wie da
Handschriften berichtigt. Der vorliegende erste Band enthält das ers*^
und zweite Buch der Pastorats mit einer sorgfältigen Lebensbeschrd-
bnng des Dichters , welche zu dem Wenigen , was von dessen Lebern*
umstanden schon bekannt war, noch einige neue Tbatsachen hinxnfogt.
Vgl. auch Athen. 1868, Sept. 5, p. 236.
• 142. Browning. — The Poetical Works of Robert Brown-
ing. New ed. 6 vols. 12*^. 11 10 ä.
143. Bolwer. — Miscellaneous Prose Works of B«
Balwer, Lord Lytton. 2 vols. 8*^. 1420 p. 36*.
144. Davies. — A Book of Epigrams by Sir Joho
Dayies and Ovid's Elegies by Christopher Marlowe. 12®.
Diese Gedichte erschienen zuerst 1599, wurden aber kurz 6axvd
wegen ihres allzufreien Inhalts auf Befefil des Erzbischofs von Canter-
bury in Stationer's Hall verbrannt. Ein Exemplar dieser Origio«!-
auagabe wurde im vorigen Jahre von Mr. Edwards entdeckt, welcher
von derselben den oben angezeigten wortgetreuen Wiederabdruck ver-
anstaltete, jedoch nur in 120 Exemplaren j die nicht in den Bacbkiode].
gekommen sind. S. Bookselier^ 1868, Jan., p. 6.
Zur engltschen Literatargescbichte. 433
145* Befoe. — Robinson Croaoe by Daniel Defoe.
Edited after the original edition, with biograpbical introduction,
by Henry Kingaley. 8^ 630 p. 3*. 6d.
146. Gasooigne. — Certain Notes of Instruction in
English Verse. The Steele Glass. The Complaint of Philo-
mene. By George Gascoigne. Edited by Edward Arber.
12^ 120 p. (English Reprints.) 1*.
147. OoBSon. — The Scboole of Abnse by Stephen
Gosson, 1579 and a short Apologie of the Sqhoole of Abuse,
1579. Carefiilly edited by Edward Arber. 12^ 80 p.
(English Reprints.) %d.
148. Lamb. — Complete Works and Correspondence of
Charles Lamb, with an Essay on bis Life and Genius, by
George Angastus Sala. Vol. I. 8^. 574 p. 1 s.
149. Landor. — The Works of Walter Savage Landor.
New ed. 2 vols. roy. 8**. 21*.
150. Latimer. — Hugh Latimer*s Sermons on the
Plonghers, 18*^ January 1549. Edited by Edward Arber.
12^. 40 p. (English Reprints.) 6rf.
151. Longfellow. — Poeticai Works of H. W. Long-
fellow. New ed. Vol. I. 12<^. 412 p. 3*. 6rf.
152. Lyly. — Eaphues, the Anatomy of Wit, by John
Lyly. Editio princeps 1579. Euphues and bis England,
editio princeps, 1580. CoUated with early subseqnent editions.
CarefoUy edited by -Edtrarrf ilr^gr. 12®. (Engl. Repr.) 478 p. 4#.
153. Xalory. — Sir Thomas Malory's Book of King
Arthur and of bis Noble lEnights of the Round Table. The
original edition of Caxton revised for modern use with an
introduction by Sir Edward Strachey, 8®. 520 p. 3*. 6d.
S. darüber Göttinger Gel, Anz, 1869 die Anzeige Ton F. Liebrecht.
Leider ist die Ausgabe, als für gröfsere Leserlireise bestimmt, hin
und wieder castrirt und in der Orthographie modemisirt, daher für
liteiarische Zwecke unbrauchbar.
154. Mandeville. — The Voiage and Travaile of Sir
John Maundeville. New ed. by /. 0. HuUand. 8^. 10«. 6 d,
155. Massinger. — Plays of Philip Massinger, from
the text of William Gififord, with the addition of the tragedy
^^Believe as you list'\ Edited by Lieut Col. T. Cunningham.
8*. 668 p. bs.
156. Milton. — An nnknown Poem of MOton*s.
In: Athenaeum 1868, July 18, p. 83.
Dies Gedicht wurde Tom Prof. Morley im Britischen Mnsemn in
einem Exemplar der ersten Ausgabe von Milton's English and Latin
Poems (1645) auf einem eingefügten Blatte geschrieben entdeckt. Prof.
M. machte seinen Fund zuerst in der Times vom 16. July bekannt, wo
auch das Gedicht abgedruckt ist, jedoch mit Auflosung der Abkür-
zungen und modemisirter Orthographie. An oben angeführter Stelle
steht es luerst in diplomatisch getreuem Abdruck. Ueber die AechC>
Jahrb. f. rom. a. engl. Lit. X. 4. 28
434 Bibliographie y. 1868.
heit hftt flieh edtdem bekftnnilicb uoter den engUscheo Kritikern elo
heftiger Streit erhoben, der noch immer nicht TöU'ig entschieden ist
S. auch Athen.j July 25 — Ang. 8.
157. Milton. — John Milton's Areopagitica preceded bj
illastrative documents. Carefully edited by Edward Arher.
12^ (Englisb Reprints.) ed.
158. — Ossian. — Ossians FinnghaL Episches Gedicbi
aas dem Gälischen metrisch nnd mit Beibehaltung des Reims
abersetzt Ton Dr. Äug. Eln'ord. Nebst einem Anhang: Üeber
Alter und Aeehtheit von Ossian's Gedichten. Leipzig. ^■
IX, 154 p.
Obwohl die üebersetznng nicht nach dem Macpherson^schen Owa,
sondern direct nach dem gälischen Texte gemacht ist, fahren «ir die-
selbe hier anf wegen der angehängten Abhandlung, in welcher dri
Verfasser entschieden Partei nimmt für das Vorhandensein einer IchUi
gälischen Grundlage der Macpherson*8cben Gedichte. Das Bach dtr
Frau Tal?j über diesen Gegenstand war dem Verfasser nnbekanni ge-
blieben. Gegen diese vertheidigt er seine Ansichten Bachtiäglich aä
beacbtenswerthen Gründen in einem >,Zar Ossianfrage** überschriebe-
nen Aufsätze in der Beilage zur Augsb. Allg. Z. 1869, Nr. 29-
159. Seiden. — John Selden's Table Talk, 1689. Cor-
fuUy edited by Edward Arber. 12^. 120 p. (English Reprints.) H
160. Shakespeare. — The Works of Shakespeare. 6t
Howard Staunton. 8 vols. 8^ 2£ 10 s.
161. Shakespeare. — Shakespeare's Werke. Heraosge^
und erklärt von JSHcqI. Delius. Nene Ausgabe. Lief. 1—9.
(Bd. I, S. 1 — 346.) Elberfeld. 8^. ^ 4 Ngr.
1 62. Shakespeare. — Shakespeare's dramatische Werke
nach der Uebersetzung von A. W. Schlegel and Ludwig Ti((^-
sorgfaltig revidirt und theil weise neu bearbeitet, mit Eiol^'-
tungen und Noten versehen, unter Redaction v. E. r/rirs
herausgeg, durch die deutsche Shakespearegesellschaft. B^
I — IV. Berlin. S^. a 20 Ngr.
S. Liter. CetUralbl. Nr. 12.
163. Shakespeare. — Shakespeare^s dramatische Werte.
üebersetzt von F. Bodenstedt [s. J. 1867, Nr. 170]. 7.— H
Bändchen. Leipzig. 8^. a 5 Ngr.
164. Shakespeare. — Shakespeare's dramatische Werke
nnd Sonette in neaen Originalübersetzungen etc. [s. J. 186^
Nr. 171]. Bd. III— VL Hildburghausen. 8».
Diese Uebersetzung ist nunmehr ToUständig.
165. Shakespeare. — Oeuvres completes de Shakespeai«*
trad. par Emile MontSgut [s. J. 1867, Nr. 173]. Livr. 05-
145. Paris. 4». ä 10 c.
Neben dieser Ausgabe ist gleichzeitig eine in 3 vols. 13*. erscbi(
nen, welche 10 fr. 50 c. kostet.
166. Shakespeare. — Oeuvres choisies, Traduction
revue par Francieque Michel. Paris. 3 vols. 12**. 9 fr-
167. Shenstone. — Essays on Men and Manners. Bj
William Shenstone. 8®. 340 p. 2«. 6d.
Zar italienischen Literaturgeschichte. 43g
168. Sidney. — An Apologie for Poetrie by Sir Ph.
Sidney (1595). Edited by E. Arber. 12^. (English Reprints.) 6d.
169. Spenser. — Spenser's Faery Qaeeoe. Edited by
G. TF. Kitchin [s. J. 1867, Nr. 176]. Book 11. 8<>. 310 p. 2 «. 6 A
170. Sterne. — Works of Lanrence Sterne, containing
the Life and Opinions of Tristram Shandy, a Sentimental
Journey throagh France and Italy, Sermons, Letters etc. with
a Life of the Author written by himself. 8^. XV, 648 p. 3* ^d.
171. Sterne. — Yorick^s empfindsame Reise von Lan-
rence Sterne. Aus dem Englischen übersetzt von Karl Eitner,
Hildbnrghausen. S^. 189 p.
Eine sehr empfehlenswerthe Uebersetznng. Voran geht eine aus-
führliche auf dem Werke von Percy Fitzgerald beruhende Darstellung
von Sterne's Leben und Schriften.
172. Swift — Works of Jonathan Swift. Carefally
selected with a Biography of the Author by D. Laing Purves
and original and autbentic Notes. Edinburgh, roy. 8^. 620 p. bs*
S. Athen, 1S69, June 5.
173. Taylor. — The Works of John Taylor the Water
Poet Reprinted from the folio edition of 1630. Printed for
tbe Spenser Society. Part I and 11. Manchester. Fol.
Bildet die 2. und 3. Publication der „Spenser Society" (s. unsere
Bibliogr. 1S67, Nr. 157). Eine Wiederherausgabe der poetischen Werke
Taylor's des sogenannten „Wasserdichters** 'Vurde schon vor Jahren
In England beabsichtigt, kam aber des Kostenpunktes wegen nie zur
Ausführung. Die Yorliegende Ausgabe ist ein Abdruck Seite für Seite
der noch bei Lebzeiten des Verfassers erschienenen von 1620 mit allen
dazu gehörigen Holzschnitten.
174. Villiers. — The Rehearsal by George Villiers: first
acted 7^^ Dec. 1671, with illustrations from previous plays etc.
CarefuUy edited by Edward Arber. 12^ 136 p. (English
Reprints.) 1 s.
IIL Zur italienischen Literaturgeschichte.
Von Adolf Tobler.
A.
1.
175. Bibliografla dltalia compilata sni docnmenti co-
manicati dal R. Ministero deir Istrnzione pubblica per cara
delle ditte librarie Bocca Fratelliy E. Loschery H, F. e M, Mün^
ster. Anno II. 8®. 5 1. all' anno.
Hierauf bezieht sich: Sulla Bibliografia dltalia, lettere critiehe di
Emesto Paiumbo, officiale alla Bibl^pteca Nazionale di Napoli. Napoli.
SO. 24 p. 1 1.
176. Oiomale delle Biblioteohe fondato e diretto da
Eugefiio Bianchi, Anno II. Genova. 20 1* all' anno.
Alle fierzebn Tage eine Noinmer von S S. in 4^.
28*
436 BibUognpUe t. 1868.
177. Itolaiione dal lihro uSaggio di biUiognila ktriaai*
pabblicato a spes«' d'ana sodetä patris. Capo^stria, lS6i
(8^ Vn, 284 p.) per Oeeiom-Bfnu^ans. S^. 19 p.
Aas dem Archino stör. VII, 2.
178. I Xanoseritti Palatiiii di Krenie oidinati ed
espoati da F. Palermo. Vol. S«" ed nltiino. Firenxe. 4^. XXTI,
716 p. 60 1.
Der dritte Bsnd (der erste erschien 1854, der swdte 1880, t. Bi-
bliographie dieses Jahres Nr. 179), welchem in Folge der Yerdolgns
der Palatina mit der Magliabechiaaa und der Absetzung Pileno'i
(1863) kein weiterer folgen wird, gibt umfangreiche MittbdloBgen ni
handschriftlichen Werken ron Philosophen und NaturforschcffB des IS.
nnd 17. Jahrhunderts. S. Angsb. Allg. Zeitung, 21. Jan. 1869.
179. Ubliofhaea mamueripta ad 8. Xard Yenetiana
Digessit et commentarinm addidit Jos. ValentinellL CodiMi
mss. latini. Venetüs. Tomus I. 8^ V, 357 p. 1*/, TWr.
D^r erste Band enthält eine ausführliche, auf Urkunden gestoUi
Geschichte der Bibliothek und die Beschreibung Ton 238 Ist Hdstir.
biblischen nnd liturgischen Inhalts. 8. Anzeige Ton L. Delisle ii der
Rev. crit 1869, Nr. 25.
180. Deieriiione di oodid maDOseritti ehe si eonser*
▼ano nella B. Bibliotaea dell' üniversiU di Balogma.
Unter diesem Titel beschreibt in den ersten. Tier, ins Jshr M
fallenden Lieferungen des Propugnatoro jP. ZcnR6rtm dreiielm ial»
aisehe Handschriften.
181. Stndi neU' AreUvio degrU Inqnidtori di Stito <U
prof. Binaldo Fulin. Yenezia. 8®. VIII, 176 p.
Hier angeführt wegen einer darin enthaltenen Arbeit: „Lslibretts
In Santi Giovanni e Paolo." S. Rev. erit. Nr. 46 and Nnova AitoL
Marso 1869.
182. OU ArehiTi di Soma. I. LVehivio Caetanl
Artikel von (r. B. Carinei im Baonarroti, ottolffe.
183. Serie delle edinone n. s. w.
Das in der Toijährigen Bibliographie Nr. 186 angefibrte Wffk
Ton L. Raszolini wird im Propngnatore I, 8. 104 ff. Ton L. id P^
ausführlich besprochen und mehrfoch berichtigt.
184. I VoTellieii italiani in Teno indicaü e descrioi
da O. B. JPassano. Bologna. 8®. VIII, 306 p- 10 1. 36 c
S. Propngnatore I, S. 245. Rct. crit. Nr. 61. Von dem >•»•
liehen Verfasser erschien in Mailand I Novellieri italiani hi profS; <•
Bibliographie der Jahre 1863 und 1864, Nr. 249.
2.
185. Bella Letteratnra Italiana dalle origini ino ti
ffiorni nogtri giinto itorioo-critieo ad nso delle Bcnole dlttlU
per Oiue. Vago, Napoli. 8*>. 223 p. 1 L 50 c
186. Stoiia della Letteratora Italiaiia ad ii»o dei Lice
eompUata dal prof. /. O. Müano. 8^. 34^ p.
187. lesioni di Letteratnra Italiana dettate nell' Dni*
▼eiwth di Napoü da Luigi SettenUninu Vol. H. NapolL
8. BibUographie des Torigen Jahres Nr. 187. Der «rsis Btai in
Zar itelienUchen Literaturgeachiohta. 437
«kt&sf&lirllch besprochen von MonUfredini in der BivittA Contemp. Genn.
1869 (aach im Separatabdrock. Torino. 8^ 48 p. 1 1.) and von
Bonaventura Zumbini „Le Lesioni di letteratara del prof. Settembrini
e la critica italiana. IG^*. 57 p. Napoli, Morano. 50 c, in welcher er sich
namentlich gegen den Versnch S.'s erhebt, den Kampf swischen Kaiser-
tliam und Pabst oder zwischen Freiheit und Kirche zar Qrundidee der
it&l. Literatur zu machen und die literarischen Erzeugnisse nach ihrem
Verhalten in und zu diesem Kampfe zu gruppiren und zu würdigen.
JLixi Zambini*s Saggio bezieht sich hinwieder vorzugsweise F, de,
Sanetis in einem Artikel des Märzheftes der Naova Antol. 1869, betitelt:
„ Settembrini e i suoi crittci."
188. Caratteri della dnlU novella in Italia di Päd-
fico ValuB^. Udine. 12\ VI, 339 p. 3 1.
189. I primi Foeti Italiani nnoTamente seopertL
Artikel von Cesare GhuuH im Archivio stör. Nr. 49.
Aach besonders gedruckt.
3.
190. Canzoni Piemontesi e Cenxii storid lulla Letterar
tant Snbalpina deir awoc. Stefano Mino, Torino. 8®. 291 p. 3 1.
Hier anzufahren wegen der Notizen über die Literatar in piemon-
teaischer Mundart, welche der Verfasser meinen Dichtungen nachfolgen
läfst, welche aber nach einer kurzen Anzeige von (?. B. in der Nnora
Antol., Maggie sehr dürftig zu sein scheinen.
191. Stndi sui Dialetti della Terra d'Otranto del prof.
dott CHuseppe Morosi con appendice soi canti, leggende e
proverbi dei dialetti medesimi. Lecce. 8^.
Hier wegen des Anhangs mit anzuführen.
192. La Storia nei Canti popolari Sidliani, saggio di
SaUxUore Salomone- Marino. Palermo.
1 93. Della lingna Yolgare in Siena nel lecolo XIII per
una originale lettera mercantile di Yincenti d^Aldobrandino
Yineenti a 5 di laglio 1260 spedita in Francia, discorso con
annotazioni di 6. Gargani, Siena. 8^. YIII, 88 p.
4.
194. Stndi eritid sn* Canti popolari Siciliani in rela-
sione con altri d^Italia.
Artikel von G. Pitre in der Bivista Bologn. Febbr.,
Marzo, Sett., Ott.
Auch mit verändertem Titel besonders ausgegeben, s. Propngna*
tore I, p. 493.
195. SnUa Poesia popolare italiana per Stefano Bm-
dorn. Treyiso. 8^. 16 p.
Von dem nämlichen Verfasser, dessen Aufsatz die Nuova Antol.,
Noyembre (A. d'A.) sehr lobt, ist eine Sammlung Ton Vollcsliedern sn
erwarten.
196. Oeschiclite des Dramas von J. L. Klein. VI, 1:
Bas italienische Drama. Dritter Band. Erste Abtheilung.
Leiprig. 80. XXX, 778 S. 4»/» Thlr.
438 Bibliographie t. 1S68.
Die Tragödie, das Hirtendrama, das mnsikalische Drama im 17.
Jahrhundert, S. 1 — 88. Die l^rrische, die epische, die didaktische Poese
im 18. Jahrhundert, S. 88 — 124. Das Melodrama im 18. Jahrbnadm,
S. 1-25 — 360. Die Komödie im 18. Jahrhundert, S. 360—778. Die
Behandlung dieses letzten Gegenstandes wird im ersten Viertel 6t$
folgenden, 1869 erschienenen Bandes fortgesetzt.
197. Feiuieri snl Teatro italiano per Gius. Rotüo.
Napoli. 16^ 117 p. iL 50c.
198. Delle Bappreeentasioni eacre in Palermo nei ae*
soli Z7I e ZVII.
Drei Artikel von Vineenzo di Giovanni im Propogna-
tore. I. Disp. 1 — 3.
Einen Nachtrag hierzu gibt Gins. Gazzino in der 1869 eT8chi^
neoen sechsten Disp.
5.
199. n Ftopngnatore. Studi filologici, storici e bibliognfid
di yari soci della Commissione pei Testi di Hngaa, in appeo-
dice alla Collezione di opere inedite o rare. Anno I. Bo-
logna. Sei fascicoli annni in 8^. di 128 p. 2 1. 50 c. Fnoo.
Da die sehr interessante Zeitschrift erst seit Mai 1868 erseheiot
so fallen auf dieses Jahr nur die ersten vier Hefte dea 1. Jabrgtogi;
wir haben die darin enthaltenen Arbeiten, soweit sie literargeschiekt-
lichen Inhaltes sind, einzeln unter den Rubriken verzeichnet, welclies
sie zugehören.
200. n Buonarroti, Scritti sopra le arti e le lettere. YolIL
S. vorjährige Bibliographie, Nr. 181.
201. Le mie Bicerohe per le Biblioteehe e per gli
Archiv' di Perugia, pubblicazione mensile del prof. Ädas^
Bossi. Perugia.
Monatliche Lieferungen von je 5 Bogen. . Auf die literarische
und auf die historischen Arbeiten kann besonders abonnirt verdea;
Abnehmer beider Sammlungen bezahlen für den Bogen 20 c, Aho^
mer blofs der einen 25 c. Bine Besprechung der ersten beides li^
ferungen durch A. d*A. im Noremberbeft der Nuova Antol. S. €3C
hebt als besonders bemerkenswerthe Mittbeilungen hervor drei in P^
rugia gefundene und durch Rossi dem Lasca zugeschriebene Norellea.
und eine Arbeit über die Anfänge der Buchdruckerkunst in Perugia
202. Saggi di Storia, di Critioa e di Politica per Pa^
quäle Villari, nuovamente raccolti e rivedati dali* antore. Fi-
reaae. 8**. XV, 460 p. 4 1.
Nach einer Anzeige in der Nuova Antol. Marzo S. 583 ist litertr-
historischen Inhalts unter den gesammelten Aufsätzen u. A. eine Kritik
der Biographien Sa?onaro]a*s von Perrens und von Madden.
203. Saggio di studi letterari nella fine dell^ anno 1867
di F, ConestabiU. Peragia. 4^ 23 p.
204. Alcani boszetti letterarii di Biagio Caranti, Fasck.
II. Firenze.
205. Etades historiqnes et litt^rairei par K HüUbra^
Tome I. Etudes italiennes. Paris. 18^ X, 385 p. 4 Fr.
Das Buch bietet eine f^r weitere Kreise bestimmte Auswahl tos
akademischen Vorträgen über Dante (S. 1—67), über die Karteag« »
Zur italieniflchen Literaturgeschichte. 439
der französ. and der ital. Dichtong (S. 61 — 142) und über die ital. Co-
niödie (die rappresentazioni, Ariosto und Machiavelli). Stadien über
deutäche und* üb«r englische Literatur sollen folgen, wenn dieser erste
Band gute Aufnahme findet. Das Buch ist besprochen von Brakel-
mann, Magaz. für Lit. des Ausl. 7. Nov., von A. d*A. Nuova Antol.
Novembre, von G. P. Rev. Grit. 18G9, Nr. 25.
206. Voyages d*an Critique k travers la vie et les
livrefi par Philarete Chasles, Italic et Espagne. Paria. 8^.
440 p. 6 Fr.
l3er „im Süden Europas langsam aber ununterbrochen sich voll-
ziehende Fortschritt der Lehren der Freiheit, der Wohlthätigkeit
und der christlichen Liebe *S der nach dem Vorwort dieses zweiten
Bandes (ein erster beschäftigte sich mit dem Orient) in demselben
nachgewiesen und „mit einiger Genauigkeit^' verfolgt werden soll, er-
gibt sich natürlich nicht aus einem blofsen Zusammendmck von Feuille-
ton- und Revue- Artikeln, die augenscheinlich nicht ursprünglich
bestimmt waren, später ein Ganzes zu bilden und auch jetzt nur inso-
fern zusammenhängen, als sie, meist anknüpfend an neuere Werke,
sich mit italienischen und spanischen , aber auch noch vielen anderen
Dingen in oft anziehender, oft auch blofs leichtfertiger Weise beschäf-
tigen. Von gröfserem Umfange sind die Artikel über Beccaria, über
das Poema del Cid und über Cervantes.
207. Alcnni Italiani contemporanei delioeati da Cesare
Cantü. 2 voL Milano. 8^. VI, 321 p. 5 1.
Die besprochenen Personen sind : Napoleon L, Vinc. Monti^ Oriani,
6. B. De Cristoforis, Tomm. Grossi, 6. D. Romaguosi, L. £. Cor-
vetto, E. Tazzoli, Cam. Laderchi, Carlo Porta, Ipp. Pindemonte, Mass.
D'Azeglio; dazu kommen als Anhänge: L'Istituto italiano e la Crusca,
lettera di U. Foscolo al Monti, De Cristoforis e la Storia, Scetticismo
e Religione; Difesa recitata dal Romagnosi alla Commissione speciale
coutro i Carbonari in Venczia, notizia deir Istituto di scienze, lettere
«d arti in Milano. S. Anzeige im Arch. Stör. VIII, 2.
208. Stadi eritici e bibliografioi di Evaristo Chiaradia,
Napoli. 16^ 356 p. 3 1-
Eine Besprechung des früher vereinzelt gedruckte Artikel zu-
sammenfassenden Buches in der Nuova Antol. Novembre rühmt beson-
ders drei Abhandlungen: Delle origini italiche, genealogia linguistica,
snl giornalismo politico. Wahrscheinlich beschäftigen sich andere
Theile des Buches spezieller mit ital. Literatur.
6.
209. Ariosto. — Dei Tempi, della Vita e delle Opere
di Lod. Ariosto per Zaccaria, Faenza. 16^. 60 p. 75 c.
210. FAzeglio. — Della Vita e dei Meriti di Massimo
d^Azeglio, discorso di Vincenzo Ratti, Asti. 4^. 38 p.
211. Balbo. — Cesare Balbo e ii Patriziato subalpino
nella prima metä dei secolo XIX per Enrico prof. Ottino»
Discorso. Törin o. 8^. 35 p.
212. Beruhet — Della Vita e delle Opepe di Giovanni
Bercbet, saggio biografico-critico di Benedetto Prina, " Firenze.
8®. 39 p.
213. Berchet. — Giovanni Bercbet ed il Romanticismo
italiano.
44D Bibliographie t. 1868.
Artikel von Vittorio Imbriani in der NoOTa AntoL
GiagDo, Agosto.
Der lebendig geschriebene, ziemlich omfangreiche AuDmU theilt ober
die noch immer wenig bekannten Lebensumstände des Diehten (geb.
in Mailand 1783, gestorben in Tarin 1851) kaam Neues mit, html'
tichtigt anch viel zu wenig oder Tielmehr gar nicht die Thätigkeit der
in gleichem Sinne mit B. wirkenden Landsleute und Zeitgenossen (i.
darüber u. A. Della Vita e degli Scritti di Cam. Ugoni im 4. Bsade
Ton Ugoni*s nachgelassenem Werke Della Letterak. ital. nella '^.vMk
del sec. XVllI, S. 468, 6oethe*s Aufsatz: „Neueste ital. Litennr»
Foscolo Opere X, p. 483, Pieri*8 Memorie), dagegen lehrt er au B.'i
„Grisostomo** nnterzeichneten Artikeln im „Conciliatore** dessen kima-
lerisohen Standpunkt kennen und hält neben die Theorie seiner sps-
teren Jahre die damit übereinstimmende Praxis der „ Romaaze*< ond
der „ Fantasie *S iii^<l <11® wesentlich abweichende der Jngendarbeitn.
Auch der unbedeutenden Uebersetzongen des Telemaqne, des Geister-
sehers, des Landpredigers und der metrischen Uebertragung spsnisckr
Volksromanzen wird gedacht. Verschiedene heftige Aasfälle gegei
Vofsens Luise, Goethe's Herrmann und Dorothea, Körner's Lyrik, SefaÜ-
ler's Dramen wird man nicht ohne Lächeln lesen; dagegen wird an
anerkennen, dafs der Unterschied zwischen der Romantik der Italieser
und derjenigen der Deutschen und. derjenigen der Franzoseo hcbtif
erfafst ist.
214. BianchettL — Della Vita e delle Opere di Giu-
seppe Bianchetti.
' Artikel von Vincenzo de Castro in der Rivista Cos-
temp. Agosto, Settembre.
Bianchetti, 1792 im Trevigiano geboren, war der Verfasser dset
Romans ,,6iolia Francardi" (zuletzt aufgelegt 1854, Le Monnier), T«r-
schiedener kleinerer Schriften (Opuscoli letterarii e filosofici, TTtvito
1864), der Discorsi sullo Scrittore italiano (1836 in 1 Band Tereioi^.
der Quattro libri degli Uomini di lettere 1839, der Schrift SaiLetu«
1843, der Elogi (Treviso 1864).
215. BoccacGio. — Illaatrazione alla canxone popolan
che trovasi ricordata dal Boccaccio alla novella seconda dellt
YIII giornata del Decameron: 9,L*acqaa corre alla Borrana"
Mittheilnng von A. Mussafla nach einer Anmerkung aof dta
Deckblatt eines in Wien befindlichen Exemplars des Decameron m
1527 im Propugnatore I, 231.
216. BonichL — Pi Bindo Bonichi e di alcnoi 9i»
rimatori senesi.
Artikel von Adolfe Borgognoni^ angefangen in der
3. Lieferang des Propngnatore I.
Die Arbeit schliefst sich an die Ausgabe, welche die roijahii|<
Bibliographie unter Nr. 265, 82 ▼erseichnete.
217. Botta. — Vito di Carlo Botta scritu da M»
Dionisotti. Torino e Firenae. 8®. 664 p. 6 L
218. Brofferio. — Angelo Brofferio per Fed. /^^
Torino.. 16^. 214 p.
219. Bnmo. ~ Tita di Giordano Bruno da Nola scritti
da Domenico Berti. Torino e Firence. 8^. 416 p. 6 1.
Vorher theilweise in der Nnora Antol. gedruckt, s. foijshri««
Znr itaUenischen Literaturgeschiehte. 441
Bibliogr. Nr. 214. Eine Besprecbnng des trefflichen Werkes gibt
A. Conti im Arch. stör. t. IX der Serie III, eine zweite Scartaztini
im Magaz. für Lit. des Ansl. 11. Sept. 1869.
220. Bruno. — Giordano Brano, ein Blutzeuge des
Wissens. Vortrag gehalten vor einem gemischten Auditorium
zu Biel von Prof. Joh. Andr. Scartazzini. Biel. 8^. 51 p.
9 Sgr.
221. Bruno. — Notice bibliographique sur un manus-
crit autographe des oeuvres inedites de Giordano Bruno No-
lano, tiree du catalogue de la bibliotheque de Mr. AhrcAcan
de Noroff.
(Serapeam Nr. 20. 21.)
222. Bnonarroti. — Di alcune critiche tedesche sulla
nuoya edizione delle Rime di Michelangelo Bnonarroti fatta
sugli autografl. Roma. 8^ 22 p.
Abdrack ans dem Januarheft des „Bnonarroti«; Cesare Gnasti,
der die in der Bibliogr. von 1863 und 1864 unter Nr. 317 angeführte
Ausgabe besorgt bat, antwortet auf die Beurtheiinng derselben durch
Herman Grimm („Ueber Künstler und Kunstwerke <<, Mai — Juni
1865) und auf die Besprechung derselben durch Lang (Grenzboten
1866, II).
223. Campanella. — Elogio di Tommaso Campanella
recitato nella festa letteraria annuale del R. Liceo Spedalieri
in Catania il 17 di marzo 1868 dal prof. di lettere italiane
Giuseppe Buetelli. Catania. 8^. 32 p.
8. Propugnatore I, 247.
224. CavaloantL — Bartolomeo Cavalcanti per GHueeppe
Campori. (Atti e Memorie delle RR. Deputazioni di Storia
patria per le pro vincie Modenesi e Parmensi. Vol. lY. Fase. 3 e 4.)
225. Cecco d'AscolL — Cecco d^4scoli e l'Acerba, com-
memorazione letteraria per Luciano Sissa. Ascoli-Piceno. 8^.
226. Celio Bodigino. — Celio Rodigino, saggio biogra-
fico deir eta del rinascimento di Gaetano Oliva. Rovigo. 8^. 47 p.
Der eigeniliche Name des Humanisten ist bekanntlich Lodovlco
Hichieri (aus Rovigo, 1453 — 1525). S. eine Anzeige Nuova Antol.
Kovembre.
227. Colonna. — Yittoria Colonna, her life and poems,
bj Mrs. Henry Roecoe. With portraits. London. 8^. XI,
371 p. 9«.
8. Westminster Review, Oct.
228. Compagni. — Esame del libro „Dino Compagni,
etude etc. par Hiliebrand" per Cesare Paoli,
Artikel im Arch. stör. YII, 2.
Den genauen Titel des trefflichen Buches gibt die Bibliogr. für
1S61 unter Nr. 15S.
229. Cuoco. — Yincenzo Cuoco e gli Studi della gio-
▼entu italiana.
Artikel von F, BaUano im Aprilheft der Rivista
Bolognese.
442 Bibliographie ▼. 1868.
230. Dante. — Versucli einer Dantebibliograpbie von
1865 an.
Artikel von Petzholdt in seinem Neuen Anzeiger far
Bibliographie, Heft 9 ff.
231. Dante. — Zur Geschichte der Danteaasgabe von
Pfailalethes.
Artikel von Petzholdt in seinem Neuen Anzeiger für
Bibliographie, Heft 9.
232. Dante. — Di un nuovo codice delJa Divina Com-
media, studio di Efisto Contini, Firenze. 4^. 16 p. 1 1*
233. Dante. — Intorno ad una versione latina della
Divina Commcdia di Dante Alighieri per Tabate Gaetano della
Piazza, discorso recitato da Quiniino Guaneiali. Napoli. 4^. 28 p.
Der Verfasser der Uebersetzung war 176B in Schio geboreD, sein
Werk wurde 1848 in Leipzig von Wilhelm Aoton Bart veröffentlicht
234. Dante. — I nuovi lavori per la critica del testo
della Divina Commedia esaminati da Carlo Witte.
Artikel im Politecnico, marzo, aprile.
235. Dante. — Dante et scs nouveaux commentateors
par E, Beaussire^ Rev. Moderne, 10 mai.
236. Dante. — Rapporto della Commissione per la
ricerca di tutto che in Siena si riferisce a Dante Alighieri
e alla Divina Commedia. (BuUettino della Societa Senese di
Storia patria municipale. Vol. I. Siena.)
237. Dante. — Gentucca e gli altri Lucchesi nominati
da Dante nella Divina Commedia, discorso di Carlo Minuiol^
(Atti della Reale Accademia Lucchese, T. XYIII.)
238. Dante« — Dante e Trevigi, memorie storiche per
Giovambattista BambaläL Treviso. 8^. 31 p.
239. Dante. — Dante e i Pisani, studi storici di 6rto-
vanni Sforza, (Im Propugnatore I, 41 ff. 429 ff. der Anfang
der Arbeit.)
240. Dante. — Lltalia nella Divina Commedia di Ce-
sare Loria. Mantova. 4^. 393 p.
Ein geographisches und biographisches Handbuch. Nach einer
Anzeige von A. d'A. in der Nuova Antol. Luglio 1869, in welcher
beacbtenswerthe Nachträge geliefert werden, ist die Arbeit lückeoh&ft
nnd zeigt nicht genügende Kenntnifs der einschlagenden Literatur.
241. Dante. — Postille sulla Divina Commedia. (Unter
dem Titel: Scritti inediti del conte Giulio Perticari sind in
der Rivista Bologn. I eine Schrift: Delle nozze di Costania
Sforza con Camillo d^Aragona celebrate in Pesaro Tanno
1475 und II die angeführten Postille gedruckt; die ganze PQ-
blication auch separat ausgegeben. Bologna. 2 1.)
242. Dante. — La Divina Commedia portata alla co^
mune intelligenza per un Toscano' coli* aggiunta dei quadn
sinottici delle tre canticbe, di frammenti scelti dl totti i canti
e di cenni cronologici intorno alla vita ed alle opere di Dante.
Seconda edizione ad uso delle scuole secondarie antorizsata
Zar italienischen Literaturgeschichte. 443
dal consiglio scolastico. Con tre quadri fignrati. Firenze.
12*». 480—56 p. 2 1.
243. Dante. — Della parola „ Vicino" in un luogo della
Divina Commedia.
Artikel von P. Fanfani in der Riv. Bologn. Aprile.
244. Dante. — La Selva guelfa, i tre Giardini deir Im-
pero nella Divina Commedia, per Sante Bastiani, Napoli. 8®.
34 p. 50 c.
245. Dante. — L'incompreso verso di Dante „Pape
Satan pape Satan Aleppe" spiegato dopo cinque seeoli, e la
nacva maniera d'intendere nna scena delle piü celebrate della
Divina Commedia per Giovanni Ventura, Milano. 8^. 75 p.
1 1. 50 c.
246. Dante. — II peccatore santificato nella ricorrenza
dt Pasqua per Dante Alighieri. (Tavola sinottica Dantesca
di Luigi Benassuti), Roma. Fol. 1 tav.
247. Dante. — Prospetto eosmografico (sistema di To-
lemeo) della Divina Commedia, ricavato dal testo da Filippo
VedovatL Con illustrazioni. Yenezia. 2 tav. fol. imper.
248. Dante. — Del senso allegorico, pratico e dei va-
ticini della Divina Commedia, lezioni due recitate alla societä
academica di Basilea da L. PicchionL Nuova edizione. Basi-
lea. 8^ 167 p. 18 Sgr.
Das letzte Werk des den 9. Febr. 1869 im Alter von 84 Jahren
in Basel verstorbenen Gelehrten.
249. * Dante. — Sopra Papa Anastagio accennato dalP Ali-
ghieri, per P. Viani,
Artikel im Giornale Accademico, maggio, giugno 1866.
250. Dante. — Ueber Dante's Schrift: „De vulgari elo-
qnentia.'^ Nebst einer Untersuchung des Baues der Dante-
schen Canzonen von E, Boehmer. Halle. 8^. 6 Sgr.
Ein Nachtrag dazu Jahrb. VIII, 360, eine Anzeige im Lit. Cen-
tralbl. 1869, Nr. 1.
251. Dante. — Le Sestine di Dante.
Artikel von F. G, Bergmann, Riv. Bologn., Nov.
Auch separat gedruckt, Bologna. '
252. Dante. — Saggio di Studi critici su Dante. Can-
Zone XIX.
Artikel von G, de Leonardis in Heft 4 und 6 der
Zeitschrift: „La Palestra."
253. Dante. — Dante e Tevangelica predicazione del
sacerdote Agostino Bartolini. Firenze. 8^. 19 p.
254. Dante. — Dante e 1 Papi-Re, saggio di Älessio
Besi. Venezia. 16*^. 206 p.
255. Dante. — Dante Alighieri e la sua canonizzazione
civile, opera del sacerdote Salvatore Cassara, riflessioni cri-
tiche di Andrea Eusso-Giobertini. Catania. 8^. 38 p. 40 c.
Das kritisirte Werk s. in der vorjährigen Bibliogr. Nr. 227.
444 Bibliographie ▼. 1868.
256. Dante. — Die gottliche Komödie des Dante imd
die Scolptoren der Vorhalle des Münsters zu Freiburg.
Artikel von C, P. Bock in den Chriatlichen^^Knnst-
blättern, Sept und Oct.
257. Ekasai. — Ricordi di benemeriti ItalianL GioTanni
Frassi.
Artikel von Ätto Vannucci im Octoberheft der Nao?»
Antol.
Der durch eifrige nnd erfolgreiche Thittgkeit sam Besten der
Armen, der Kranken, der Jagend am Toscana hochTerdiente Fnssi
(geb. 1806 in San Casciano bei Pisa, gestorben 1860 in Florem) wud
hier Yorsugsweise mit Hinsicht auf sein gemeinnütziges Streben ge-
schildert, doch theilt V. aach manches dessen literarische Thatigkeit
Betreffende mit. Frassi hat die Aasgabe der Gedichte seines Jagend-
freandes Giasti besorgt, die 1845 in Bastia erschien and £am Bestes
der Armen verkauft wurde. Ihm verdanken wir aafserdem die Samm-
Inng von Giasti*s Briefen (Florenz 1859), deren zweite Ausgabe er
mit einem allerdings sehr wünschenswerChen Commentar zu vertehea
gedachte, und die jener Sammlung vorgedruckte ansprechende Bio-
graphie des Dichters. Auch eine Schrift: „Della Giannina Milli e
deile sne poesie", Florenz, 1858. 8<^. führt Y. an. — Eine gröiscra
Arbeit, welche in die Kenntnifa der toscanischen Umgangssprache ein-
führen sollte, ist unvollendet and wie seine dramatischen Versuche os-
gedruckt geblieben.
258. Galilei — Galilee, les droits de la science et h
m^thode des sciences physiques par Th, Henri Martin, Pam
12^ VIII, 428 p. 3 fr. 50 c.
^urze Anzeigen: von H. Gaidoz in der Revue de ITnstr. pnbL
3. Sept., im Joum. des Sav. Juillet; ausführlichere Besprechungen in der
Bev. crit. 12. Sept von Thurot und im Journ. des Sav. Sept. tod
Ad. Franck.
259. Galilei — Sali* epoca vera e la dorata della ce-
citk del Galilei.
Artikel des Padre Secchi im Giorn. ArcadL 1866.
Eine Antwort darauf:
260. Galilei — Sall^ epoca della completa cecith del
Galilei, risposta di Paolo Volpiceüi al chiarissimo e R. P*
Secchi. Roma.
Angezeigt von L. V. im Aprilheft der Naova Antol. 1869. Di«
Frage nach dem Eintritt völliger Blindheit Galilei's, welche im Zu-
aammenbaog steht mit der (jetzt erledigten) nach der Aechtheit der
demselben zugeschriebenen Briefe an Pascal, wird von V. dahin be-
antwortet, dafs G. am 23. Juli 1638 noch nicht völlig erblindet ge-
wesen sei.
261. Oiannone. — La mente di Pietro Giannone. Le-
«ioni di Giuseppe Ferrari all' Istitnto süperiore di Milano.
Milano. 8^. 125 p. 3 1.
Ausfuhrlich besprochen dorch BaiFaele Mariano in der Btrista
Contemp. maggio 1869.
262. Giannotti. — Giannotti, sa Tie, son temps et aes
doctrines. £tade sur an pnbliciste florentin da 16* siede par
M. Ch. Tassin. Paria. 8®. 391 p. 6 fr.
S. Anzeigen im Märaheft der N. Antol. 1869 u. im Arch. stör. fiue. 53*
Zur italienischen Literatargeschichte. 445
263. Giordani. — Della Vita e delle Opere dl Pietro
Giordani, discorso del dott. Giovanni Fomani. Mantova. 8^^
71 p.
264. Oiuflti. — Giuseppe Giasti gindicato dal dott.
EmiUo Buthy versione dal tedesco di Pietro Mugna. Padoya.
16®. 29 p. 50 c.
Uebersetzang des Aufsatzes, welchen der unlängst verstorbjena
Ruth im Jahrbach IV, 241 Tcröffentlicht bat.
265. Oravina. — Delle dottrine ciTÜi di Yincenso
Gravina.
Artikel von Ferdinando BaUano in der Bivista Bologn.
Sett Ott
266. Oaerraczi. — Cenoi critico-biografici au F. D*
Gnerrazzi di Pompeo Molmenti, Yenezia. 8^.
Nach der Rivista Contemp. Genn. 1869 eine etwas schwärmerische
Darstellnng Ton G.'s dichterischer und politischer Thätigkeit.
267. Ivani. — Notizie della vita e delle opere di An-
tonio Irani Sarzanese di Achille ^eri. Sarzana. 16®. 38 p.
Ivani war im 15. Jahrb. Kanzler von Volterra nnd hat historische
Schriften yerfafst.
268. La Farina. — Kicordo di Giuseppe La Farina
scritto da Ätto Vannucci. Firenze. (Estratto dalla Riv. Bologn.)
269. Leopardi. — Giacomo Leopardi, studi critici di
Feiice Tocco. (Juli- und August -Heft der Rivista Bologn.)
270. Maooari. — Giambattista Maccari.
Artikel von Achille Monti im Buonarroti^ Ottobre.
Kars nach dem Tode des hervorragenden Dichters aus Rom sprach
sich auch die Nao?a Antol. April 1867 über ihn aus.
271. MachiavellL — Zur Machiavelli- Frage von Emü
Feuerlein.
Artikel in von SybePs Histor. Zeitschr., Jahrg. X,
8. 1 — 23.
Zur Ergänzung von R. v. Mohrs Machiavelli -Bibliographie wird
hier u. A. auf Uerder's Beurtheilung des ,, Principe" in den „Briefen
snr Beförderung der Humanität <* verwiesen: auch die Schrift des Dr. C.
R. von Gerbel „die Quintessenz von Machiavelli's Regierungskunst,
Untersuchungen über die Bedeutung und Anwendbarkeit der Regeln
des Principe, Dresden 1865**, wird von der Redaction namhaft ge-
macht
272. Maohiavelli. — Saggio critico e filosofico intomo
a Niccolö Machiavelli per Car/o Gtam^W/s. Torino. 8^. 127 p.
273. Machiavelli. — Machiavelli ed il suo centenario
per E. Contini, Firenze. 8®.
274. Orlandini. — Francesco Orlandini nella sna vita e
nei suoi scritti, compilaziono di Stanislao Bianciardi, Firense.
8**. 327 p. (Con ritratto.)
Der Ende des Jahres 1868 verstorbene Verfasser schildert die
Thätigkeit seines 1805 in Poggibonsi geborenen nnd 1865 als Director
des Liceo fiorentino gestorbenen Freundes mit Liebe und Eifer und
446 Bibliographie ▼. 1868
Diebt ohne Benatzung der Gelegenheit, die Ideen kircUiciMr B«-
form, welche er (B.) sonst im Esamioatore verfochten, aadi hier
zar Geltung zu bringen. Orlandini, der zn den Mitarbeiten da
Jahrbuchs gehört hat (siehe Jahrbuch IV, 286), war ein IMchter, den
manches «Gute gelungen (Alconi Versi di F. S. Orlandini, 186i; Sag-
gio di traduzione delle Georgiche, 1856, in den Lettnre di famiglis;
Sordello e Beatrice , dramma per masica ; LiTomo assedisto e
difeso, romanzetto storico); er hat rerschiedene sehr beachtenswerthe
literarhistorische Arbeiten geliefert (Di Virgilio e delle sae opere^
in der Gaida dell' Edacatore 1865; Della Vita Nnova di Daate, in
Dante e il sno secolo u. A.), schätzbare Ausgaben besorgt (Benedetti,
Viali, Vaselli, Poesie minori de! Tasso), namentlich ist er fir die
Herstellung der Gesammtausgabe von Foscolo's Werken bei Le Mon-
nier tbätig gewesen und hat dieses Dichters Inno alle Grazie aos ta-
streuten, ungeniefsbaren Bruchstücken zuerst znsammengestellL In
Bianciardi's Buche tritt wie billig der treffliche Mensch, der anregende
Lehrer, der pflichtgetrene Schulmann, der politische Charakter mehr
in den Vordergrund. — Die als Anhang gegebenen Credichte waren
schon gedruckt; die Briefe sind meist ohne Interesse.
275. Petrarca. — Petrarque, ^tnde d^apres de noaveam
documento par A. Mezieres, prof. a la Faculta des lettres de
Paris. Paris. S^. XXXIX, 435 p. 7 fr. 50 c-
Das von der franz. Academie in der Sitzung vom 96. Ang. 1868
durch den Preis Montyon ausgezeichnete Werk findet man besprochen:
Jonm. d. Sav. Jan., Rct. crit. 22. Febr., Muova AntoL März und Sept,
Rev. de Tlnstr. publ. 24. Sept. u. s. w.
276. Pietro della Yigna. — Pietro della Yigna, abbozzo
storico di Gaetano Sangiorgio.
Artikel im Maiheft der Rivista Contemp.
277. Polisiano. — Angelo PoHziano ristauratore degli
stndi classic!, discorso del prof. C. Castellani^ corredato di
note dichiarative della vita, delle opcre e del teznpo del PoH-
ziano. Carrara. 8". 54 p.
278. Polo. — Degli scritti di Marco Polo e deli* acccllo
Buc da lui menzionato, memoria seconda del prof. Giu^ppf
Bianconi, Bologna. 8®. 40 p.
279. Polo. — Appendice alla memoria di Giuseppe Bian-
coni intomo agli scritti di Marco Polo ed all^ Aepyornis Maxi-
mns. (Mcmorie dell' Accademia delle scienze deU' Istitato di
Bologna, Serie II, t VII, fasc. 4.)
280. Polo. — Marco Polo and his recent editors.
Artikel im Jolihefte des Qaarterly Review.
281. PomponazzL — Pietro Pomponazzi, studi 8torici
SU la scuola bolognese e padovana del secolo XVI cou molti
documenti inediti per Francesco Ftorentino^ prof. ordin. di
storia della filosofia nella R. Uoirersitä di Bologna. Firenxe.
12«. 517 p.
S. Liter. Centralbl., 3. Oct., Mariano im Politecnieo, Deeeobert
sehr ausfuhrlich Feiice Tocco in der Kiv. Contemp., Febr. 18^, b'^
Bezug auf eine ungunstige Becension der Civilta catt. Ang. ond Sept>t
F'ranck im Journ. des Sar., Mai, Juni 1869.
282. PomponanL — Di alconi docamenti inediti ris-
Zur italienisehen Literaturgescbicbte. 447
guardanti Pietro PompoDazzi lettore oello Studio bolognese
cavati dair antico archivio dcl Reggimento, in oggi dellä Pre-
fettara. Relazione letta alla R. Depatazione di storia patria
per le provincie di Romagna dal socio B, Podestä, Anoo VI.
4^. 49 p.
Anzeige Ton Toortnal, Gott. Gel. Anz., Stück 44.
283. Pontano. — Giovanni Gioyiano Pontano, discorso
accademico del prof. Carlo Tallarigo, Foligno. 8^.
284. Pnoti. — Di Basilio Puoti e della lingua italiana
per Ä. Baldacckini, NapoH. 4®. 60 p.
285. Puoti. — L'ultimo de' Puristi.
Artikel von Francesco de Sanctis im Novemberheft
der Nuova Antol.
Eine höchst anschauliche und anziehende Schilderang der Lehr-
thätigkeit des bekannten Marchese «Basilio Puoti aus Neapel , aus des
Verfassers persönlichen Erinnerungen geschöpft.
286. Eedi. — Elogio di Francesco Redi detto nel R.
Liceo Plana di Alessandria il 17 di marzo 1868 per Fr.
Deantonio, Alessandria. 8^. 31 p.
287. Eipamonti. — Giuseppe Ripamonti, Capitolo lY
del volume XI de' Ricordi (inediti) di Tullio Dandolo,
Im Octoberheft der Rivista Contemp.
R. ist ein Geschichtschreiber des 17. Jahrb., über welchen hier
Dandolo aus neuen Quellen Näheres beibringt^ als er in seinen Studii
snl scc. XVII gegeben hat.
288. Savonarola. — Geschichte Girolamo Savonarola's
und seiner Zeit, nach neuen Quellen dargestellt von Pasquale
Villari^ 2M% dem Italienischeu übersetzt von Moritz Berduschek.
2 Bde.* Leipzig. 8^ XXVIII, 307, VIII, 369 p. 4 Thir.
Obschon Uebersetzung eines bekannten Werkes, hier angeführt
wegen der neu aufgenommenen, theilweise unedirten Urkunden. S. Rev.
erit., Nr. 49.
289. Spinelli. — Matteo di Giovenazzo, eine Fälschung
des 16* Jahrhunderts, von Wilhelm Bemhardi, Berlin. 4^.
46 p. 20 Sgr.
Die musterhafte Arbeit hat überall nur zustimmende Benrtheiler
gefunden , so Pabst, den letzten Herausgeber des Matteo , in d. Gott.
Gel. Anz. 22. Stück, Keufs in der Rev. crit. 15. Aug., Hartwig in von
Sybcl's Zeitschr. X, 4. Die Italiener sind von den Ergebnissen der
Untersuchung durch die Perseveranza im October, durch die Nuova
Antol. schon im Sept. in Kenntnifs gesetzt; eine im zweiten Jahrgang
des Propugnatore erscheinende Uebersetzung von Bcrnhardi*s Arbeit
wird ihnen Gelegenheit geben, der Darstellung Schritt für Schritt zu
folgen. Ungefähr gleichzeitig mit B.*8 Schrift erschien in Neapel eine
neue Ausgabe des Matteo, s. unter Nr. 385.
290. Tasso. — Annali delle edizioni e delle versioni
della Gerusalemme Liberata e d'altri lavori al poema relativ!
per cura di U. Guidi. Bologna. 8®. X, 163 p. 7 1.
291. Tasso. — Torquato Tasso filosofo, ragionamento
di Francesco Falco^ prof. nel R. Liceo di Piacenza. Savigliano
e Torino. 8^ 70 p. 1 1. 50 c.
448 Bibliogn^hie t. 1868.
■
Die Anseige von L. F. im Maihefte der Naova Antol. rügt tu
der sorgsam die AeufseraDgen Tasso's über metaphysisch«, logische,
psychologische, ethische und ästhetische Gegenstände rasammensteUen-
den Abhandlang den Mangel eine« Urtheils über das Ganze der philo-
sophischen Arbeit Tasso's und den eines Versuchs, den Znsaamenhaog
der einseinen Ansichten darzustellen.
292. Tasso. — Torquato Tasso am Hofe toq Ferran
von O, Voigt.
In: V. SybePs Zeitschrift, Jahrg. X, 3.
293. Tasio. — Torquato Tasso a Padova, memoria letta
all* Aecademia di Scienze e Lettere di Padova nell' aduaanii
19 aprile 1868 dal dott GiambaUista Marini. Padoya. 8<^. 16 p.
1.
294. Colienone di oper< inedite o rare dei primi tre
■eooli della lingua, pabblicata per cara della B. Commissione
pe^ testi di lingua« Bologna. 8^.
n Ubro di Bidrae, testo inedito del eecolo XIV, pnbbl. da Adolfo
ßartoU. Parte prima: testo. XL, 578 p. 11 1. 40 c.
Leggenda minore di B. Caterina da Siena e Lettere da' sui diieipdii
scrittare inedite pubblicate da F, Grottaneili. XXX, 408 p. 81 36c
Talerio Masiimo ecc. pnbbl. da Roberto De Vieiani, Vol. II (p. 401^
738). 6 1. 60 c.
295. Scelta di ouriositi letterarie inedite o rare dal
aecolo Xm al XVII in appendice alla ^^Collezione di opeie
inedite o rare". Bologna. 16^.
Dispensa 90: Aleone lettere famigliarl del seeolo UV, pubblicate dt
Pietro Dazzi. 72 p. 2 1. 50 c.
Siebzehn Briefe von acht Verfassern, darunter Colnceio
Salntati, der Latinist, Giorgio Scali, der Genosse Stl-
vestro's de* Medici im Kampfe gegen die Albizsi, Kar*
chionne di Coppo Stefan!, der Geschieh tscbreiber; die
Briefe sind th«ils einer Hdschr. der Magüabechians,
theils dem Florentiner Staatsarchiv entnommen. Kün%
Anzeige von A. d*A. im Maiheft der Nuova Antol.
91 : Frofetia snlla gnerra di Siena, Stanze del Perella sces-
demico Rozzo edite da Luciano Ba/ichi, 64 p. — DtUe
favole di Oalfiredo pubblicate da Oaet öhiviizani; sfrer-
tense di Pietro Fan/ani e Lettere di Mco/6 Tommaseo «
Luigi Barbiert. 76 p. — Due Opnseoli raristlmi dd sse.
XVL 32 p. 5 1. 50 c.
92: Lettere di Diom«4e Borghesi e Quattro lettere di OaaieOo
Bartoll. 106 p. 3 1. 50 c.
93: Libro di Novelle antiche tratte da dlversi testi del baon seeo-
lo della lingua (pubbl. da F. Zambrioi). XVI, 232p. 71. 50e.
S. Nuova Antol. Novemb., Alessandro d*Ancona im Pro-
pugnatore I, 628; G. P. in der Rev. crit. 1869, Nr. 2«,
und besonders R. Kohler in den Oött. Gel. Anzeige»
1869, Stuck 20.
94: Poesie musioali dei seeoli XIV, XY, XYZ tratte da tvI
codici per cura di Antonio CappeUi^ con nn saggio d«lu
musica dei tre seeoli. 76 p. 3 1.
Zur italieniBchen Literatargeschichte. 449
DispenM 95: L'OrUndiao, caati dne di mener Piecro Areüna 32 p.
1 1. 50 c.
96: La conteniione di Mona Cottama e di Biagio e Tre ean-
loai di mefiar Bemardo Oiamballari. 36 p. 1 1. 50 c.
97: Norellette, eieinpi morali e apologbi di gan Bemardino da
Siena. XV, 105 p. 3 1. 50 c.
S. A. d*A. im Juniheft der Nuoya AntoL 1869 and 6
P. in der Rev. crit. 1869, Nr. 20.
98: ÜB Tiagffio di Olarice Ortini De Xediei nel 1485 descritto
da ser Matteo Franco. 24 p. 1 1.
NB. Die im vorigen Jahre noch nicht erschienene 86.
Lieferang isi seither Teröffentlicht : 86. // Paradiio degli
AiberH. Vol. I, VIII, 370 p. 11 1.
296. ümbrisohe Tollulieder. (L'Umbria e le Marcbe,
Rivists letteraria e scientifica, Not.)
Einige Proben mit Uebersetzang theilt Ida t. Döringsfeld mit im
Mag. f. Lit d. Ansl. 1869, Nr. 2.
297. Proyerbj italiani raccolti ed illnstrati da Niccola
Castagna. Napoli. 8^. 367 p. 3 1. 50 c.
Sehr empfohlen durch P. F. (Noremberheft der Noova Antol.),
namentlich wegen der historischen, politischen n. anderer Erläaternngen.
298. Biblioteca di Baori oratori italiani e stranieri
pnbblicati e tradotti da Baldassare Mazzoni e Leopoldo Franchu
Prato. 8^ Vol. IV, 313 p., VoL V, 317 p. Vol. VI, 311 p.
3 1. 20 c.; 3 1. 28 c; 4 1.
299. Poeti erotioi del seoolo XVIH a cnra di G, Car-
ducci, RoUi, Metaatasio, Frugoni, Crndeli, Savioli, Gaati, Ber-
tola, De Rossi, Vittorelli. Firenze. 32». XCTL, 636 p. 2 L 25 c.
Eine treffliche Einleitang « Della poesia melica italiana e di alcani
poeti erotici del secolo XVIII » geht voran.
300. Otto Sonetti del leoolo ZIT. Modena. 8». 16 p.
(Per le nozze Zambrini - Della Volpe.) 1 L
Heraasgeber ist Antonio Cappelli, der die Gedichte einer dem
Grafen GaWani zugehöreaden Hdschr. entnommen hat. A. d'A. im
Jaliheft der Nuoya Antol. hebt als besonders interessant hervor das
Sonett Yon Dante*s Freand Mannello Giadeo über die Natur der Liebe,
das Ton Gaelfo Taviani zar Erwiderung auf Angiulieri*s herausfordern-
des Sonett gegen Dante und das von Zampa Ricoiardi auf Cino's Tod.
301. Kronen aoB Italiens Bichterwalde. Uebersetzangen
von Josepha von Ho/finger, Mit einem Anhange eigener Dich-
tungen. Halle. 16*'. 13Va Bogen. 1 Thlr. ^
Leopardi, Filicaja, Michelangelo, Petrarca, Dante n. a. sind Ter.
treten, biographische und bibliographische Notizen beigegeben,
302. Leggenda di san Biagio yesooyo e martire e
un* orazione, scritto del bnon secolo, edito per cara del prof.
Pietro Ferrato, Venezia. 32*^. 16 p. 1 1. 60 c.
303. L^^enda di san Oennano vesoovo e oonfessoroi
scritto inedito del bnon secolo pabblicato per cnra del prof.
Pietro Ferrato. Venezia. 32^. 19 p. 1 1. 60 c.
Jahrb. f. ron. a. engl. Uu Z. 4. 29
450 Bibliographie v. 1868.
304. Qnattro Narrazioni divote Acritte Del buon seoolo
della liDgua e ora la prima yolta pubblicate (da MicheU Melga).
Napoli. 8^' 13 p. (Estratto dair Amico delle acnoie popoUii)
306. Haraviglie diaboliche.
Artikel von F, Zambrini im Propugn. I, 234.
Acht einer msgliabechianischen Hdsehr. des 14. Jahrb. entnon-
mene kurze Erzählungen heitern Characters rom Teufel.
306. Harrazione del Kiracolo di Bolaena o Goiponde
di Orvieto.
Mittheilang v. Francesco di Mauro im Propogp. 1, 356.
Aus einer Papierhandschrift, die das Datum 1466 trägt, derei
Standort der Herausgeber zu bezeichnen yersäumt. Die Legende tos
der zur Bekehrung eines zweifelnden deutschen Priesters in Bolseoi
geschehenen augenscheinlichen Verwandlung der Hostie in vsbm
Fleisch, ist sonst Tielfach erzählt und u. A. von Raphael in der Ci-
mera d'Eliodoro verewigt.
307. n Novellino onia libro di bei parlar gentiie, ri-
dotto ad 080 delie scuole e rivedato sui manoscritti per cvt
di Domenico Carbone com aggiunta di 12 noTelle di Fr. Su*
chetü 6 con note di yari. Firenze. 12^. XX, 159^ p*
308. Hovella d*antore sanese del 8ecolo XVI non mii
fia qui Btampata. (Pabbl. da F. Zambrini,) Bologna. 8^
42 p.
17 Exemplare geben den Text vollständig, in den übrigen 89 sind
anstofsige Stellen getilgt. Hochzeit Bongi-Ranalli.
309. Bue noveUe antiohisume inedite. (Pabbl. dal prof.
Pieiro Ferrato.) Yenezia. 8®. 13 p.
Aus einer handschriftlichen NoTellensammlungy deren Veröffent-
lichung durch A. d*Ancona bevorsteht. S. Anzeige von R. Köhler,
Gott. Gel. Anzeigen, 1869, 19. Mai. — 36 Exemplare.
310. La Novella di Messer Dianese e di Hesser Oigliotdv.
Pisa. 8^. 21 p.
Von Alessandro d'Ancona und Giovanni Sforza aus Anlafs einer
Hochzeit herausgegeben. Die um das Ende des 13. Jahrhunderts tb-
gefafste Novelle ist nach Liebrecht's Besprechung in den Heidelb.
Jahrb. Juni, eine Version der Sage vom dankbaren Todteh. Man «ehe
auch A. d*A.'s Anzeige des „Richars li bians**, worein die Sage eben-
falls verflochten ist, in der Rev. crit., Nr.i^ und die von R. Köhler
im 20. Stück der Gott. Gel. Anz. 1869.
311. La bellissima istoria di Costante imperatore. Laccs.
Zwanzig ifixemplaVe auf gutem Papier, 300 nach der Weise der
Volksbücher. Man möge nicht für ein achtes Volksbuch halten, wis
nur ein^ moderne Dichtung im Volkstone ist. Der Verfasser, ein
Jurist aus Lucca, hat zum Gegenstände der volksmä&igen Bearbeitung
die Geschichte genommen, welche unter dem Titel : „Li contesdonBoi
Constant", in den Nouv. fran«. dtt XIII s. von Moland und Mostsiglon
gedruckt ist S. A. d'A. im Maiheft der Nnova Antol.
312. Frammenti deUa Storia di Binaldo da Xontal-
baue pubblicati per cura del prof. Pietro Ferrato giust» an
codice gik Farsetti nella Marciana« Venezia. 16^. 32 p.
100 Ezempl.
Zar italienischen Literaturgeschichte. 45 1
313. Frofezia snlla pierra di Siena, stanze del Ferella
accademico rozzo edite da Luciano Banchi. (Hochzeit Bongi-
Ranalli.) Bologna. 16^. 64 p.
Der Verfasser der, während der Belagerung Siena's durch die
Trappen Cosimo's I. und des Marchese di Marignano, gedichteten Stan-
zen ist unbekannt. Der Herausgeber möchte sie dem Giambattista
Nini zuschreiben, von dem er einige, grofse Verwandtschaft zeigende
Octaven an Ferrante Gonzaga mittheilt. S. Propugn. I. 379; Archiv.
Stör. Vlir, 2. S. oben 295, 91.
314. I dne sontuosissimi oonviti fatti a papa demente V
nel MCCCVni descritti da an anonimo fiorentino testimone di
vedata, pubbl. per Gaetano Milanesi, (Per le nozze Bongi-
Ranalli.) Firenze. 8®. 19 p.
50 Exempl. — Nach dem Propugn. I, 376 von grofsem sprach-
lichem und culturhist. Interesse.
315. La virtü della bettonioa e due rioette a conser-
yare bellezza e gioventü, scrittare del secolo XIV (pubbl. da
Ö. Chiarini). Livorno. 4^. 22 p.
Bei Anlafs einer Hochzeit gedruckt. S. Novemberheft der Nuova
Antologia.
316. L'Arte della seta in Firenze, trattato del secolo XV
pnbblicato per la prima volta, e Dialoghi raccolti da G, Gar-
gioUi. Firenze. 16®. 339 p. 3 1. 50 c.
317. Begola di sant' Agostino coUe Costitazioni delle
monache di san Lnca di Firenze, pubblicata per eura del prof.
Pietro Ferrato. Venezia. 4*^. VIII, 44 p. 3 1.
318. La Eettorioa d'Ariztotile yoltata in volgare nei
dagento per nno da Pisa.
Unter diesem Titel veröffentlicht Oiusto Grion im Propugn. I, Lief.
1 und 2 umfangreiche Bruchstücke einer Uebersetzung, welche er in
einer leider 16 Blätter beraubten Pergamenthdschr. von 154 Blättern
aus dem Ende des 15. Jahrb. auf der Universitätsbibliothek von Padua
gefunden hat. Bei der Feststellung der Zeit und des Ortes der Ab-
fassung des volgarizzamento hat er sich fast nu^ durch sprachliche
Gründe leiten lassen. Der Uebersetzer folgte nach Grion derjenigen
lat. Uebersetzang ans dem Griechischen, welche in dem Codex der
Sorbonne 1773 und in dem Drucke von 1481 vorliegt und welche er
dem Guglielmo di ^orbecca zuschreiben mochte.
319. Vita di 7alerio Pnblicola, tratta dal volgarizza-
mento antico di Plntarco secondo il codice della Mardana
gia Naniano collazionato sai codici fiorentini, pubblicata dal
prof. Pietro Ferrato.. Testo di lingoa inedito. Yenezia. 32^.
56 p. 1 1. 50 c.
320. Storia della gaerra di Troja di Messer Gnido
Oindice dalle Colonne messinese, volgarizzamento del baon
secolo. Testo di lingua ora ridotto a miglior lezione secondo
il cod. Zannoni citato dai nuovi accademici della Croscay e
confrontato col testo latino per cura di MicheU dello Russo,
Napoli. 8^ XV, 580 p.
29*
452 Bibliographie t. 1868.
S. Ameige von Alesaandro d'Ancona im Propogn. 1, 626 und tob
Gianoini ebenda 774.
321. Volgariiiamento di nn dialogo di Luciano tntto
da un testo a penna del secolo XV (per cara di Carlo Mi-
nutolu Lacca. 8^. 16 p.
Ana Anlals der Hochzeit Bongi-Ranalli m 112 Exempl. gedrad^L
Die Uebersetonng ist nicht nach dem Original, sondern nach der Ist
Uebersetsnng des Giovamii Aurispa angefertigt, möglicherweise dorcft
diesen selbst
2.
322. AntinorL ^ Scritti editi ed inediti di V. Antinori
pubblicati per enra di Mauro Tabarrinu Firenze. 12^ XIX,
427 p. 4 1. 75 c.
323* Arioito. — Tre letlere di Lodovico Ariosto ed
ima di Alessandro Strozzi, pnbbl. dal cay. Antonio Cofpelä,
(Atti e memorie delle B. Deputazioni di storia patria per le
proY. Modenesi e Parmensi. Vol. lY. läse 4.)
824. Arioito. — Arioste , Roland furieoz imite en Ten
fraii9ai8 par F. Sagon. Paris. 1 toL 3 fr.
Nach einer Anzeige Ton J. P. Charpentier, BeT. de llnstr. pnbl
20. Febr. 1869 hat Bagon nnr ausgewählte Stellen, dorch eine Inhslts-
angabe über das Weggelassene yerbonden, übersetzt und seinem Werke
eine Charakteristik des Dichters Torangeschickt. Der Beferent rahmt
Ton ihm auch Uebersetznngen des Childe Harold, des Horaz und der
Lnsiaden.
325. B'Aieglio. — RecollectioDS of Massimo d'Azeglio
traoslated ¥nth notea aod an introdaction hj Coant Maffei
2 vol. London. 6^ C, 897 p. 24«.
Ueber d*Azeglio's Memoiren anch ein Artikel des North AmericiP
Bot., Oct.
326. Bargagli — Lettere di 8cipione Bargagli noTel-
iiere senese del secolo XYI ora per la prima yoha pabbli-
cate (da Gregorio Oori Pannilini). Firenze. 8^. 22 p.
I 327. Bartolommeo da San Concordio. — Prindpio del
Maestrozzo, tratto da nn manoscritto ehe fii di Daniele Uam
con frammenti del libro V (per enra del prof. Pietro Ferrato)*
Venezia.
328. Boocaocio. — Dae noTelle di messer Giovaniü
Boccaccio che non si leggono nel sao Decamerone* LiTOxno.
4<*. 24 p.
Die beiden durch Oio. Papanti zu besonderem Abdruck gebiscb-
ten NoTellen sind dem 4. Buche des Filocopo entnommen. Nor 30
Ezempl. — S. Propugn. I, 250.
329. Bon-Brensoni , Caterina. — Oiannetta di MooU-
miata, novella inedita di Caterina Bon-Brenzoni yerooese, pob-
blicata da OiaimbatHita Giuliam per le nozze Gerini-Nod e
Occhini. Firenze. 8^. 36 p.
330. Botta. — Lettbra inedita di Carlo Botta pnbbü-
cata per Domenico Bianchini. (Propogn. I, 364.)
Zar italienischen LiteraturgeBchichte. 453
Der Briet ist am 2S. Febr. 1796 in Rnntwil, einem Badeorte des
schweizerischen Kantons Luzern geschrieben and an Botta*s Schwager
gerichtet, der Inhalt von geringer Bedeutung.
331. Bresoiaiii. — Opere del p. Antonio Bresdani.
Vol. XIV. Roma. 8®. 588 p. 6 1.
332. Bmni, Leonardo. — Canzone di Leonardo Bmni
d^Arezzo a lande di Venere. Firenze. 8^. 8 p.
333. Carrer. — Odi politiche e Sonetti di Laigi Carrer
(per cura del prof. Pietro Ferrato). Firenze.
S. Naova Antol., Sett. Drei Oden, fünf Sonette; der Dichter war
des Herausgebers Lehrer.
334. Castelvetro. — Parere di Lodovieo Castelvetro
sopra ciascona commedia di Plauto, tratto di an codice vati-
cano e pubbl. dal cav. prof. Gfiuaeppe Spezi. (Fropugn. I, 61.)
335. Cavaloantiy Bartolommeo. — Diciotto iettere in-
edite di Bartolommeo Cayalcanti con nn' appendice di doen-
menti relativi al medesimo, per cora di Oiu8, Campari. Mo-
dena. A^. 34 p.
Varohi II, 23 nennt den Verfasser dieser au den Herzog Ton Fer-
rara gerichteten Briefe „giovane grazioso molto e ben parlante e pieno
non meno di virtü che d'ambizione'*; er lebte in den Zeiten des Unter-
gangs der florent. Republik. — Kurze Anzeige von L. F., Maiheft der
NnoTa Antol.
336. Cetari. — Lettere inedite dell* abbate Antonio
Cesari, F. d. O. Bologna. 8^^. 40 p. 1 1. 50 c.
337. CeBari. — Dne novelle del p. Antonio Cesari non
mai' fin qni stampate. Genova. 8^. 24 p.
338. Colombo. — Novellette edite ed inedite dell* abate
Michele Colombo (pnbbl. da Oiovanni Papanti). Livorno. 8^.
32 p.
50 Exempl. — Die ersten 14 NoTcllen sind aus C.*s Discorso in-
tomo air ammaestramento che piü conyiene a' fancinlH zusammen-
gestellt, die folgenden den Operette Tarie entnommen, die letzten zwei
waren ungedrudct. Colombo lebte 1747 — 1838.
339. Coloima. — Lettere di Vittoria Coloana tratte da
nn codice deUa capitolar biblioteca di Verona (da O. B. Carlo
Otuliant)* Verona.
Nach dem Januarheft der Riyista Contemp. 1869: 16 Briefe an
den Bischof Giberti, einer an Castigüone.
340. D*Amelio. — Foesie in lingna leccese di Francesco
Antonio D'Amelio da Lecce, seconda ediz. accresciota di altre
poesie inedite e della necrologia dell' antore per cora del ni-
pote dello stesso, avvoc. Orazio D'Amelio fa Fasquale. Lecce.
8®. 11. 50 c
S. Kovemberheft der Nuoya Antol.
341. Dante. — La Divina Commedia di Dante Alighieri
illastrata da Onstavo Dorö e dichiaiata con note tratte dai
migliori commenti per cora di Eugenio Camerini. Vol. I
(L'Inferno). Milano. foL 300 p. 12 1.
454 BibUograpbie v. 1868.
342. *])aate. — La Divina Commedia di Dante ABghieri
col commento cattolico di Luigi Benassuti, YoL 11, con 13
tav. Verona. 8®. VI, 736 p. VoL III, LXXXI, 854 p. con
10 tav. Vol. I — III 33 1.
Dam: Oiadizi di letterati nasionali e forestieri snl Commento
cattolico della DiTina Commedia del sacerdote Laigi BenasratL Verona.
8». 81 p.
343. Dante. — La Divina Commedia arriochita con ao-
notazioni e spiegata da Carlo di Beinhardstoettner. Fase I
L'Inferno, canto I — XVII. Lipsia. 8^. 79 p. 8 Sgr.
Aus einer Colleslone di scrittori italiani.
344. Dante. — La Vita naova e il Canzoniere di Dante
Alighieri ridotti a miglior lezione e commentati da Giaakt-
tista Giuliani^ espositore della Div. Comm. nell^ Istitnto di
Stndi snperiori in Firenze. Firenze. 12^. XIT, 411 p. 41
345. Dante. — Dante Aligbieri's Gottliche Komödie,
übersetzt von W, Krigar. Holle, Ges. 1 — 3. Dresden 8^
346. Dante. — Dante Alighieri's Gottliche Komödie,
metrisch übertragen nnd mit kritischen und historischen Er-
läuternngen versehen von PhüaUthes. Unveränderter Abdrod
der berichtigten Aasgabe vou 1865 — 1866» Drei Tbeile.
Leipzig. 3 Thlr.
347. Dante. — La Divina Comedia de Dante Alighieri
con notas de Paolo Costa, tradocida al castellano por Manuel
Aranda y Sanjaan. Barcelona y Madrid. 8^. 366 p> 16 rs.
348. Dante. — Della volgare eloqnenza di Daote Ali-
ghieri; traduzione di Giangiorgio Trissino (1529) coa noa
lettera di Alessandro Manzoni e una di Grino Cappani intorno i
quest* opera. Milano. 16^. XXVII, 91 p. 1 1. 50 c
349. Dante. — Conunento volgare ai tre primi can^
della Divina Commedia del codice di San Daniele delTagUt*
mento; pabblicato da Giusto Griotiy Propugn. I, 332.
350. Domeniohi. — Novella narrata da messer Lodovico
Domenichi (pabbl. da Giovanni Papanti). Livorno. 8^. 16 P*
Besonderer AbdrucJc aaa Dialogo dell' Impreae militari e amorose
di moua. Giovio con an Ragionsmento di messer Lodovico Domenichi
nel medesimo aoggetto, Yinegia, Giolito 1552. 36 Exempl. S. Pro-
pugn. I, 641.
351. Filelfo. — Dae orazioni di Francesco Filelfo in
lode dello illastrissimo poeta Dante Alighieri con Taggioota,
di alcane lettere dello stesso Filelfo, teste del secolo XT
pabblicato da Michele Dello Btuso. Con ritratto del Filelfo.
Napoli. 8^ 63 p. 3 1. 50 c.
S. Anzeige im Augaatbeft der Naova Antol. -^ In 240 Expl. gedmckt
352. Francesco da Barberino. — Novelle di messer Fran-
cesco da Barberino tratte dal libro del Reggimento e de* Co-
stnmi delle donne (per cnra di Giovanni Papanti), Bologna.
8». 100 p.
26 Exempl.
Zar italienischen Literaturgeschichte. 455
353. Fortmi — Dae novelle di Pietro Fortioi senese
(per cura del prof. Pietro Ferrato), Venezia. 4®. 19 p.
60 Exempl. bei AnlaTs einer Hochzeit gedmckt. — In dem näm-
liehen Verlage bat, nach Propngn. I 643, der nämliche Heransgeber
noch mehrere andere NoTellenpaare (zwei anonyme s. oben Nr. 309,
zwei Ton Francesco Angeloni da Terni, zwei Ton Francesco Negri nnd
▼on Luigi Carrer), nnd eine von Gentile Sermini zum ersten Male he^
aasgegeben. Genauere Angaben darüber fehlen.
354. Francesco da Mantova. — Faeezie del Gonnella di
FranceBCO da Mantova pubblicate secondo an* andca raris-
sima stampa da Giambattista Pctsaano per le nozze Bongi-
Ranalli. Genova e Firenze. 8^. 20 p. 4 1. (Carta color. 7 1.)
S. Propngn. I 377. Es sind 26 Stanzen, in 62 Exemplaren abge.
dmckt nach einem in Passano's Besitze befindlichen Exemplare des
Drackes von 1506 (Bologna, per Justiniano da Rabiera).
355. OaiaeL — Scritti scelti di Gaüleo Galilei pubbli-
cati per uso della gioventu itallaoa con note biografiche e
storiche di Giuseppe Sacchi e colP aggiunta di lettere inedite
possedute dalla Biblioteca Nazionale di Milano. Milano. 16^.
XXVn, 204 p. 1 1. 80 c.
356. Oinsti. — Poesie di Giuseppe Giusti illustrate con
Vignette da Adolfo Matarelli e commentate da un condiscepolo
deir aatore. Fase. 1 — 4. Firenze. 4^. 64 p. Ogni fasc.
1 1. 50 c.
Es sollen 26 Lieferungen werden.
357. Orandi. — U Tancredi, poema eroico di Ascanio
Grandi. Vol. L 8». 319 p. 3 1.
Bildet den 5. Band der CoUana di scrittori di Terra d'Otranto di-
retta da Sahatore Grande. Lecce.
358. Graizini. — Tre novelle di A. F. Grazzini detto
il Lasca, s. oben 201.
359. Jaoopo da Sanseveiino. — Viaggio fatto da Jacopo
da Sanseverino con altri gentiluomini e da esso descritto
(pubbl. da Leone del Prete per le nozze Bongi-Ranalli).
Lucca. 8^. 38 p.
Der Verfasser soll zn Anfang des 15. Jahrb. gelebt haben. Die
Reise ist eine scherzhafte Erfindung. S. Propngn. I, 374. — 106 Exempl.
360. La Farina. — Epistolario di Giuseppe La Farina
pnbblicato per cura di Äusonio Francki (Cristoforo Bonavino).
2 vol. col ritratto. Milano. 10 1.
Enthält auch Briefe Ton Cavoar, Manin, Graribaldi, Kiccolini,
Gnerraszi.
361. Xaehiayelli. — Opere complete di Niccolö Ma-
cbiavelli. Disp. l^ Palermo. 8^. a 2 col. 16 p.
Gehort zu der CoUana storico - letteraria italiina, pnbblicazione
periodica popolare; si pnbblica nn foglio in tatti i giomi pari. 70 di-
spense 6 1. 20 c.
362. MachiavellL — Scritto di Niccolö MachiaveUi tratto
dair autografo ed ora per la prima volta pnbblicato. Faenza.
363. HachiavellL — Ricordo di Niccclo hfacbiavelli ai
456 BibUognphie ▼. 1868.
Palleschi del 1512 (pnbbl. cUi C Guasti per le Dosze Bongi-
BanaUi). Prato. 8^. 16 p.
8. A. d*A. im Joliheft der Nnora Antol., Propngn. I 371. Eise
Wanmng vor angeschickter Anschaldigong Piero Soderini*8.
364. Maohiavelli — Libro dell* Arte della gnerra di
]S[icol6 Machiavelli rivedato sali* aatografo della Biblioteca
NazioDale di Firenze per cara di Domenico Carbone. Con
1 Uvola. Firenxe. 12^. XXII^ 151 p. 80 c.
365. Maffei, Soipione. — Che cosa an aomo di aaoo
intelletto debba pensare ia argomento di religione, pensieri
inediti di Scipione Maffei tratti dall* originale conserrato neila
capitolare. Verona. 8^. 21 p.
366. Manzoni. — Salla lingaa italiana, scritd vari per
Alessandro Manzoni. Milano. 8^. 119 p. 2 1.
367. Metastasio. — Drammi di Pietro Metastasio pob-
blicati per cara di Agenore Gellt, Firenze. 12^. LI, 506 p. 4 1.
368. Xnratori. — Trentasei lettere inedite di L. AMu-
ratori. Bologna. 8^. 82 p. 2 1. 50 c.
206 Exempl.
369. MoBflato. — Ezzelino, tragedia latina di Albertioo
Mossato da Padova, tradotta da Luigi Mercantinu Palenno.
370. VegiL — Dae novelle di Francesco Negri Tese-
ziano ora per la prima yolta pabblicate (dal prof. Pietro Fer-
rato e dal sig. Tesner per le nozze Bongi-Ranalii). YenesA.
8«. 22 p. \
Zwei nach dem Urtheile des Propuga. I 381 'ziemlich eintönig«
nnd matte, übrigens dem Inhalte nach sehr anstöfsige Novelleo.
371. Paolino, Era. — Trattato de Regimine Rectorä
di Pra Paolino Minorita pnbblicato da Adolf o Mvssafia. Coa
sovvenzione dell* Imperiale Academia delle Scienze. Yieiu»
e Firenze. 8^. XXX, 160 p. 2*/3 Thlr.
Eine Anzeige der sorgflkltig eingeleiteten, aaf genauer Hso^
schriftenrergleichung ruhenden, mit sachlichem Commentar, grammifr
sehen Auseinandersetzungen und einem Glossar versehenen Assgibe
hat A. d'A. im Augustheft der NuoTa Antol. 1869 geliefert.
372. Petrarca. — Handert aasgewahlte Sonette Frsn-
cesco Petrarca^s, übersetzt von Juliwt Hühner^ Prof. an der
Eanstacademie in Dresden. Mit einem Titelkupfer. Berlin.
iVa Thlr.
Der ital. Text ist beigedruclst.
373. Petrarca. — Caso d'Amore, prosa Tolgare sttri-
baita a Francesco Petrarca, pabblicata da Pietro DazzL (P«r
le nozze Zambrini- Della Volpe.) Firenze. 16®. 20 p.
374. Petrarca. — Caso di Amore, prosa volgare attri-
baita a Francesco Petrarca (mitgetheilt von Pietro Dazzh ^^
pugn. I 465).
Die Papierhandschrift in Folio der Magliabechiana Cl. VI, Kr. 169
aus dem 15. nnd dem 17. Jahrb. enthält Bl. 81 _ 115 vier Ersahliu««'»
Zar italienisohen Literaturgenchichte. 457
welche in einer italienischen Vorhemerknng und in einem lat Briefe
späterer Schrift, welche den Erzählungen vorangehen, unter dem Titel
„Refrigerio de' Miieri*' zusammengefaTst und Petrarca zngeschriehen
werden. Die dritte und die erste sind die unter den vorstehenden
Titeln von P. Dazzi gedrnclcten, im Propugnatore ist auch jene Vor-
bemerkung und der lateinische Brief veröffentlicht. Die 2. und die 4.
Erzählung sollen folgen. Dazzi erinnert daran, dafs Bernardo Ilicino
im Prologe seines Commentars zu den Trionfi dem Petrarca ein Werk
in ital. Prosa zuschreibt, dessen Titel „Refrigerio de' Miseri" wäre
und das „qnattro casi amorosi** enthielte. Ist das Werk von Petrarca
verfafst, so ist es jedenfalls von einem unwissenden venezianischen
Abschreiber arg verunstaltet. Der vorangestellte lat. Brief ist ohne
Unterschrift, ist an einen Alezander Calcaneus florentinus, Schatz-
meister der Mark von Ancona gerichtet, welcher das Werl^ des Pe-
trarca dem Kenner Angel us .... Monticulanus zur Beurtheilung und
Verbesserung vorlegen und nach zweihundertjähriger Verschollenheit
an die Oeffentlichkett bringen möge, und trägt das Datum: ex monte
sanctSB Mari» in Cassiano, die 10 decembris, incamati Verbi anno
sexto ac vigesimo supra sesquimillesimum.
375. PnooL — In lode di Dante capitolo e sonetto di
Antonio Pncci poeta del secolo XTV (pabblicato per cora di
Alessandro d' Ancona). Pisa. 8^. XY^ 16 p.
In 250 Ezempl. gedruckt. — 8. Rev. crit. 29. Febr., Propugn. I
374. Das Sonett soll hiernach den Beweis leisten, dafs das Dantebild
im Palazzo del Podesta von Giotto herrühre.
376. Pnoci. — Canzone di Antonio Pacci ai Lnccbesi
non mai stampata. Lncca. 8^. 24 p.
62 Ezempl.
377. Polci, Bernardo. — La rappresentazione di Bar-
laam e Josafat di messer Bernardo Pnlci. Firenze. 16^.
Probe aus dem 2. Bande der von Alessandro d' Ancona besorgten
Raccolta di antiche rappresentazioni. Voran geht eine Einleitung über
die früheren Drucke des Werkes und über die Bearbeitungen der Le-
gende, sowie eine von E. Teza angefertigte Uebersetzung von Liebrecht^s
trefflicher Arbeit über die Quellen derselben.
378. Pnlci, Lnigi. — Lettere di Luigi Polci a Lorenzo
Magnifico e ad altri, pnbbl. da Salv, Bongt, (Per le nozze
Zambrini-Della Volpe.) Lucca.
S« A. d*A. im JuUheft der Kuova Auto), und E. H. in der Rev.
crit, 24. Oct.
379. Bncellai, Orado Bicasoli. — Della Provridenza,
dialoghi filosofici con agginnta di nna lettera snlla Polonia
di Orazio Ricasoli RnceUai pnbbl. per cnra di Gius, Turrini.
Firenze. 16*>. IX, 413 p. 4 1.
380. SacohettL — Dne canzoni di Franco Sacchetti
(pnbbl. da I 6. Isola). Genoya. 8^. 16 p.
100 Exempl.
381. SaoohettL — Rime di Franco Sacchetti contro
papa Oregorio XI (pnbbl. da Michele Pierantoni e Griovanni
Sforza per le nozze Bongi-Ranalli). Lncca. 8^. 26 p.
In 100 Exempl. nach einer Handschrift der Bibliothek von Lucca
unter Vergleichung von Hdss. der Magliabechiana und der Falatina
458 Bibfiognpliie t. I86S.
▼on Florens. Die eine der xw^ CanxoneD wir bereits gedmdd, die
mildere und du Sonett bisher ni^t veröffentlicht.
382. SaTonarola. — The Trinmph of Gross by Jerome
SaTonaroIs, translated from Üie Latin, with notes and a bio-
graphical aketch. London. 12^. 306 p. 5«.
383. SenniiiL — Ser Meocdo ghiottone, noTeUa di
Gentile Sermini da Siena ora per la prim» volta pnbbliats
(da Antonio Cappeüi per le nozze Bongi-Ranalli). Modeaa
8^ 32 p.
100 Exempl.
384. SerminL — La Pellegrina e il Veacovo di Loca,
novella di messer Gentile Sermini non mai atampata. Lacea.
8«. 20 p.
Nach Propngn. I 643 nur 18 nniaerirte Exempl. mit den Niaa
der Personen, für die sie bestimmt sind. Die Novelle ist einer Hdi.
der Marciana enthoben, mit welcher eine der Palatina von Modeira
verglichen wurde. Die Heraasgeber gaben von ihren Namen nax ^t
Initialen O. S. und M. P.
. 385. SpinellL — Gronaca di Matteo Spinelli da Gio-
venazzo ridotta alla saa vera lezione ed alla primitiva cro-
nologia con un commento in confatazione a qnello del don
di Lnynes salla stessa cronaca stampato in Parigi nel 1839,
per Camillo Manien -Riceio^ bibliotecario di San Giacooo.
Napoli.
Der Verfasser kannte die Bemhardische Arbeit nicht (s. oben
Nr. 289), und der von der Leistung seines Landsmannes begeuterte
Referent der Nnova Antol., Novembre, erinnerte sich des \on der
nämlichen Zeitschrift Torher gebrachten Berichtes über Bemhsrdi's
Entdeckung nicht.
386. Strooehi. — Lettere storiche edite ed inedite del
caT. Dionigi Strocchi ed altre inedite a lai scritte da aomini
iUastri, raccolte ed annotate a cnra di G. GhinasH, FaeoA?
Torino e Firenze. 2 vol. 8«*. 364, 310 p. 7 1.
Die Mitbetheiligten an dem Briefwechsel sind: Garatoni, E. Q-
Visconti, GioY. Paradisi, Palcani, Monti, Lambert!, Foscolo, Giordul
Borghesi, Cesari, Marchetti, Costa, Troya, NiccoUni, Gherardint, Nu*
nucci u. A. Die zahlreichen, namentlich biographischen Notiien ^
Herausgebers werden sehr gelobt. Ueber das Leben Strocchi*!, dff
1850 im Alter von 88 Jahren starb, hat Ghinassi früher (1856) ge-
schrieben in der Einleitung zu desselben Uebersetzung der Gedichte
Ludwig*s I Ton Baiem, ein chronologisches Verzeichnifs von Strocchi'i
sämmtltchen Werken ist dem Briefwechsel beigefügt. S. Propogn. I
770 (T. Landoni).
387. Tasso, Torquato. — Dodici lettere di Torquato
Tasso, delle qaali nna per la prima volta pubblicata, le altre
giä sparsamente impresse, ora di nnova cavate da* manoscritd
e qni inaieme raccolte come appendice alla pregeTolissima
edizione delP epistolario di loi fatta in Firenze dal Le Moimier.
(Per cnra di Filippo Lanzoni e Angiolo übaldim per le noixe
Zambrini-Della Yolpe.) Faenza. 16^ 24 p.
Eine Anzeige im Archiv. Stör. VIII 2 bedauert, 'dafii die Fundort«
der Briefe nicht angegeben seien.
Zar spanischen Literatnrgesehichte. 459
388. Tasso, Torquato. — La Gerasaleinnie liberata di
Torquato Tasso lUustrata col presidio della filologia, della
storia e del discorso. 4* edizione rifusa su piü ampio con-
cetto. Con fotogr. del Tasso e sei tavole litografiche. Mo-
dena. 12<>. 754 p. 6 1.
389. TolomeL — Alcane lettere politiche di Claudio
Tolomei yescovo di ToloDe scritte alla repubblica di Siena,
ora primamente edite da Luciano Banchu Siena. 8^. X, 50 p.
390. Vasari. — Sei lettere inedite di Giorgio Yasari
tratte dall* Arcbivio centrale di stato in Firenze. Lncca. 8^.
20 p.
S3 Ezempl. — Ans AnlaTs der Hochzeit Bongi-Ranalli beraas-
gegeben Yon Enrico Ridolfi, Die Briefe sind an Francesco Leoni und
an Pancrazio da Empoli gerichtet und handeln von malerischen Arbei-
ten, mit denen V. beschäftigt war. S. Propngn. I, 372.
391. Vida. — L'Arte poetica di Marco Girolamo Vida
tradotta in vcrsi sciolti da Bartolomeo Veratti^ col testo a
fronte e coi frammenti postumi dell^ autore. Modena. 8^.
156 p.
rV. Zur spanischen Literaturgeschichte.
Vom Herausgeber.
A.
392. *Ueber eine spanische Handschrift der Wiener Hof-
bibliothek. Von Adolf Mussafia. Wien, 1867. 8*^.
Besonderer Abdrnck ans den Sitzungsberichten der k. k. Akademie
der Wissenschaften. S. darüber die Anzeige oben S. 236.
393. Histoire de la po^sie espagnole par Ferd, Lotse.
Bruxellcs et Paris. 8®. 299 p. 4 fr. 60 c
394. Estudios literarios de Don Ä, Canovas del Castilloy
individno de nnmero de las Reales Academias Espaftola j de
la Historia. Tomo I. Madrid. 8^. XXII, 580 p.
395. Teatro moderno espafiol. Leipzig. 8^. III, 245 p.
Bildet den 24. Band der Col. de aat. ^sp.
396. * Peres. — Kart de gouvemer. Discours adresse
ä Philippe HI par Ant. Perez. Publie par J. M. Gtusrdia.
Paris, 1867. 8®. LXXXVIH, 398 p.
Die es hier znm ersten Male im Original mit franz. Uebersetsung
erscheinende, dem Antonio Perez zugeschriebene Werk ist das von
Ticknor, Gesch. der schonen Lit. in Spanien, Bd. II, p. 268, Anm. 2
460 Bibliographie ▼. 1868.
und in meinem „Handbach der spanischen literatnr** Bd. I p. XYI
kurz erwähnte. Der firanzösiBche Herausgeber sucht in der Einleitug
den Beweis zu führen, dafs nicht Perez, sondern sein Freund und
Schaler Alamos de Barrientos der Verfasser desselben gewesen aeL
8. auch Ööttinger gel. Anx,, 38. Stuck.
397. Lo Libre deb poetas^ cansoner d'obras rimadu
dels seiglea XU, XUI, XIV, XV, XVII j XVIU, par Fron-
cesch Pelay Briz. Baroelona, 1868. 12^ 375 p.
Eine chronologisch geordnete Auswahl aus den catalaniscben Dich-
tern, ursprdnglich nur für blofs geniefsende Leser bestimmt, doch snek
nicht ohne wissenschaftlichen Werth. S. Rev, crit^ Nr. 51.
V. Zur allgemeinen Literaturgeschichta
Vom Herausgeber.
398. Tr^or de livres rares et precieox on noonaa
dictionnaire bibliographiqne. Par /. C Th. Grosse [s. J. 1867,
Nr. 352]. Livr. 40. (Sapplement I. Part, p. 1 — 168.) Dresde.
4®. 5 Thlr.
399. Noaveau Dictionnaire des oavrages anonymes et
Pseudonymes avec les noms des aatenrs oa ^diteors, aceonn
pagne de notes historiqaes et critiqoes, par E. D. de Momm,
3**"* ed. rev. corrig. et tr^s-aagm. Lyon. 8^. VII, 604 p.
S. Rev. crit, Nr 48.
400. Bibliographie des Centons. Revue critiqne des
oavrages Berits en centons etc., par un Bibliophile beige.
Londres. 8^. 508 p. 25 fr.
401. Handbook of Fictitioos Names, being a goide to
aathors chiefly in the lighter literatnre of the 19^ cent, who
have written ander assamed names, and to literary Forgers,
Impostors, Plagiarists and Imitators. By Olphar Harnst. 8^-
252 p. 7s. ed.
402. Annais of the Bodleian Library, Oxford; from its
foandation to a. d. 1867; containing an accoant of the varions
coUections of Printed Books and MSS. there preserved; witb
a brief preliminary sketch of the earlier Library of the Uoi*
versity. By W. D. Macray M. A. assistant in the Library.
S^. VII, 371 p. 12 s.
403. Bibhotheca Idstorica medii aevi. Wegweiser darch
die Oeschichtswerke des earopaischen Mittelalters von 375—
1500. Von Äug. Potthast [s. J. 1864, Nr. 384]. Sapplemeot
Berlin. Lex.-8<>. IV, 486 p. 3 Thlr.
404. Lateinische Hymnen des Mittelalters , grolsendieilfl
aas Handschriften schweizerischer Kloster, als Nachtrag so
Zur allgemeinen Literaturgeschichte. 461
den HymnensammlnDgen von Mone, Daniel und anderen, her-
ausgeg. von P. Galt Morel [s. J. 1868, Nr. 257]. Zweite
Hälfte. Einsiedeln. 8^. 160 p. 6 fr.
405. Die lateinischen Sequenzen des Mittelalters, in mo-
sikalischer und rhythmischer Beziehung dargestellt von Karl
Bartach. Rostock. 8^. VIU, 245 p.
8. Reo» crtt, Nr. 52.
406. De la versification latine en Anjou pendant les XI
et Xn siecles. Par /. Dumont. Angers. 8^. 40 p.
Einzelabdruck aus den M^moires de la Societe academiqae de
Kaine- et -Loire, Tome 21.
407. Histoire universelle du Th^&tre. Par Alph, Boy er,
Tome I et ü. Paris. S^. 15 fr.
408. Les origines du theatre antique et du theÄtre mo-
derne, ou Histoire du g^nie dramatique depuis le 1'^ jusqu^au
XVI sifecle. Par Ch. Magnin. Paris. 8^. 3 fr. 50 c.
Ist nichts als das bekannte, 1838 erschienene Werk desselben Ver-
fassers mit neuem Titel.
409. Le drame religieuz du moyen fige jusqu'k nos
jours. Par Albert Beville.
In : Revue des Deux Mondes, Juillet 1^ p. 84, im An-
schlüsse an: „das geistliche Schauspiel^ von
Dr. Hase".
410. Les prophetes du Christ. Etüde sur les origines
du theatre au moyen &ge. Par M. Sepet [s. J. 1867, Nr. 361].
Troisi^me article.
In: Biblioth.d.rEcdesCh. annöe XXIX (1868) p. 105 ff.
411. La PriamMe dans les diff^rentes litteratures an-
ciennes et modernes. Par Bergmann, Golmar (Strafsbourg).
8<>- 37 p.
8. darüber Rev. nouv. crit. Nr. 39.
412. Gerbert, ^tude sur sa vie et ses ouvrages, suivie
de la traduction de ses lettres. Par Ed. de Barthilemy, Paris.
18<>. XI, 296 p.
413. Qerbert, ou Sylvestre II et le si^cle de fer. Par
rabbe Cluiant. Paris. 120. 1 fr.
414. Notice litteraire et bibliographique sur Letbert, abb^
de Saint -Ruf (1100—1110), suivie du texte inedit d'une
hymne a la sainte Vierge, tir^e d'un ms. de la Bibl. imp.
Par Tabb^ C. ü. J. Chevalier. Versailles, 1867. 8^.
Einzelabdruck ans den «Annales de Philosophie chretienne».
415. Doutes sur Tauthenticite de quelques ecrits contre
la cour de Bome attribu^s ä Robert Grosse -TSte, 4v^qne de
Lincoln. Par Jourdain. Paris. 8^. 16 p.
462 Bibliographie y. 1868.
Einzelabdrack ana dem Bulletin de rAcademie des inscriptioiu et
belles-lettreB.
416. Carious Mjths of the Middle-Ages. By S, Baring'
Gould. First Series, 286 p. Second Series, 374 p. 8^
S. Beidelb. Jahrb. 1868, Sept.
417. Beitrage zur Literatur der sieben weisen Meister.
Von Adolf Mussafia. Wien. S^.
Separatabdmck ans den Sitzungsber. der k. k. Akademie der
Wissenecb.
418. Mongolische Märchen. Die neun Nachtragserxih-
langen des Siddhi-Kür nnd die Geschichte des Ardschi-
Bordschi -Chan. Eine Fortsetzung 2U den kalmückischen Mli^
chen. Aus dem Mongolischen übersetzt^ mit Einleitung vad
Anmerkungen von Prof. Dr. Bern, Jülg [vgl. nnsere Bibliogr.
für 1866, Nr. 271]. Innsbruck. 8^* XVI, 132 p.
8. darüber den Art. von R. Köhler in den GötHnger Od, inz.
Stück 49.
419. Old Deccan Days; or Hindoo Fairy Legeods
current in Southern India. Collected from Oral Tradition,
with an Introduction and Notes hj Sir Barile Frere. 8^-
358 p. 128h,
Eine urspr&nglich nar zur Leetüre für die Jngend bestimmte Samo-
lang, welche jedoch durch ihren Inhalt auch wissenschaftlichen Werth
hat. S. darüber den Artikel Ton F. Liebrecht in den Beidelb, Jairh,
1869, July, und Edxnb, Montkly Review^ 1868, Oct.
420. Nursery Tales, Traditions and Histories of the
Zulus. Bj Rey. Canon Callaway, VoL I. 8^. IG eh.
S. daton die Anzeige von F. Liebrecht in den Beidelb. Jakri
1869, Jnly.
421. The Four ancient Books of Wales, containiog tbe
Kjmric Poems attributed to the Bards of the Sixth Centoij.
Edited with an Introduction and Notes by WiUiian F. Skene,
Edinburgh. 2 vols. 8^ XXIX, 1096 p. 36 «A.
422. Gwerziou Breiz-Izel. Ghants populaires de la Basse-
Bretagne, recueiilis et trdduits par J. M, LuzeL Gwenioa.
Ghants dpiques, historiques, anecdotiques, fantastiques, legen-
daires. Vol. L Paris. 8«. VI, 559 p. 8 fr.
S. Rev, notir. crtV., Nr. 40.
423. Giraldi Gambreusis Opera. Edited by James F*
Dimock [s. J. 1862 Nr. 224]. Vol. VL roy, 8^ 10**-
Bildet einen Band der „Chronicles and Memorials of €hreat Britsio
and Ireland*'.
PhUologie. 463
VI. Philologie.
Vom Herausgeber.
424. lieber Ansspracbe, Yocalismus und Betonung der
lateinischen Sprache. Von TT. Corssen. Zweite umgearbeitete
Ausgabe. Erster Band. Leipzig. 8**. XV, 819 p. öThlr. 20Ngr.
Dieses auch für das wissenschaftlicbe Studium der romanischen
Sprachen so wichtige Werk erscheint in dieser zweiten Auflage von
Grund aus umgearbeitet.
425. Der Yocalismus des Vulgärlateins. Von Bugo
Schuchardt [s. J. 1867, Nr, 375]. Dritter Band. Nachträge
und Register. Leipzig. 8^. IV, 356 p. 2 Thlr. 8 Ngr.
426. Grammaire historique de la langue fran9aise. Cours
professe ä la Sorbonne, par Gaston Paris. Paris. 8^. 1 fr,
Einleitung zu den Tom Verfasser gehaltenen Vorlesungen.
427. Pallaestra gallica, or an Introduction to the philo-
logy of the french language for the use of Colleges and the
Upper forms of public schools. By A, L. Meissner , Ph. Dr.
London. 12^ VIII, 126 p.
Die erste historische Grammatik des Französischen für Englander,
▼on einem Schüler von Diez. S. Rev, crit , Kr. 49.
428. De Francicae lingaae recta pronunciatione , Theo-
doro Beza auctore. Genevae , apud Eustathium Vignon
MDLXXXnU. Berlin (Paris, Franck), 1868. 12«. VUI, 94 p.
S. Liter, Centraibl.y Nr. 52 und Rev. nouv. crit»j Nr. 19.
429. Observations sur Torthographe, ou Orthographie;
suivie d*une histoire de la Reforme orthographique depuis le
XV siecle jusqu'a nos jours. Par Ä. Firmin Didot, 2® edit.
Paris. 8*^. 6 fr.
S. Reu, crit, Nr. 22.
430. Histoire et theorie de la conjugaison fran^aise.
Par Camille Chabaneau, Paris. 8«. 1B9 p.
431. Memoire sur la langue de Joinyille. — Par Natdlis
de Waüly. Paris. 8«. 4 fr.
Separatabdruck aus der Bibl. de TEcole des Chartes.
432. Dictionnaire de la langue franpaise par E. Littre
[s. J, 1867, Nr. 383]. Livr. 17 — 20 (Mandataire — Perdre).
Paris. 4<>.
433. Dictionnaire des doublets ou doubles formes de la
langue fran9aise. Par Auguste Brächet. Paris. 8^.
Unter „doublets'* sind die doppelten Formen zu yerstehen,
welche das Französische aus ein und demselben lateinischen oder frem-
den Worte gebildet hat, wie raide und rigide, forge und fabrique, etc.
Der Verf. giebt ein nach den drei Kategorien d'origine savante, popn-
laire und etrang^re geordnetes Verzeichnifs dieser Formen. S. über
diese werthvolle Arbeit, welche das 2. Heft der unter den Auspicien
er Herausgeber der Recue critique erscheinenden „CoUeetlon philo-
464 Bibliographie ▼. 1868.
logique" bildet» den Artikel Ton G. Paria in der genannten Zeit-
schrift Nr. 44.
434. Pariaer Glossar 7692. Von Conrad Hofman.
Manchen, 1868. 8^.
In den Sitzungsberichten der Monchner Akademie nnd als Sepant-
abdrnck znsammen mit dem Alexis (s. oben Nr. 5€). 8. Ree, now.
criLf Nr. 38.
435. Projet d^enqnSte aar lea patoia fran^aia. Par Gi-
rard de Riaüe. Paria. 8^. 1 fr.
Eincelabdrnck ans der «Revne lingnistiqne».
436. Oloaaaire du Poiton, de la Saintonge et de rAimu:
pr^dd4 d*ane introdnction aar Porigine, le caract^re, lesliou-
tea, la grammaire et la bibliographie da patoia poitevin et
aaintongeoia. Par L. Favre, Niort (Paria). 8^. 8 fr,
437. Gloaaaire da patoia poitevin. Par Tabbe Lata«.
Poitiera et Paria. 8^. XL, 264 p.
Bildet den 2. Theil des 32. Bandes der «M^moires de USodete
des antiquaires de TOnest».
438. Solla lingaa italiana, acritti varii per Alea.Ma^
zonu Milano. 8^. 119 p.
439. Dizionario della lingua italiana, naoTam. compfl. d«
NicoU) Tommaseo e Bemardo Beümi [a. J. 1867, Nr. 394).
VoL II, disp. 69 — 78. Torino. 4^
440. Saggio di alcane voci mancanti a* vocabolari o re*
giatrate con eaempj moderni o aenza, per A. Cerquetti Bo-
logna. 8^. 6 p.
Separatabdmck ans der Rivista bolognese.
441. Stadi leaaicografici e filologici del prof. ÄlfcM^
Cerquetti. Forli. 8^
442. Della lingoa volgare in Siena nel aecolo XIII. D*-
corao con annotazioni di O. Gargani. Siena. 8^. VIII9 88 p-
443. Poeaie in lingaa lecceae di Franc. Ant- d^AmeEo
daLecce. 2*ediz., accresc. di altre poeaie inedite. Lecce. 8^> 1^
444. Daratellnng der altmailandisehen Mundart nach Bod-
veain'a Schrift. Von A. Mussafia. Wien. 8^ 6 Gr.
445. Saggio di an glossario Modeneae, oaaia studi de|
conte Gto. Galvani intorno le probabili origini di alqntft^
idiotismi della dttk di Modena e del ano contado. Modeoa
8«. 681 p. 6 1.
S. Liter. Ceniraibl., Nr. 42.
446. Der aardiniache Dialect dea 13« Jahrhanderts. ^^^
Nicolas Belius. Bonn. 4<>.
S. die Anzeige in diesem Jahrb. Bd. IX S. 113.
447. Diaionaria Sarda-Italiana di Vincemo Porru. CagK»ri.
8^. 1427 p.
448. Studii ani dialetti della terra d'Otranto, del prof.
Giue^e Moroei^ con appendice aai canti, lebende e proverbi
dei dialetti medeaimi, Lecce. 8<>.
Phüologle. 4g5
449* Proverbii italiam^ raccolti ed illaatrati di Niecola
Castagna. Napoli. 8^ 3 1. 50 c.
450. Zar ramäniBchen Yocalisation, Von A. Mussafia.
Wien. 8®. 6 Ngr.
451. Historische Granunatik der englischen Sprache. Von
Dr. JFV. Koch [s. J. 1865, Nr. 292]. III. Bd. Die Wortbildung
der englischen Sprache. 1. Th. Cassel n. Gottingen. 8^. 1 Vs'^^i'-
f] 452. Ulnstrated Dictionary of the English Langaage by
Noah Webster, thoronghly revised and improved by CA,
Ooodrich and Noah Porter. 4^ 1600 p. 21 8.
453. Englisch -Deutsches und Deutsch -Englisches Wörter-
buch mit besonderer Rücksicht auf den gegenwartigen Stand-
punkt der Literatur und Wissenschaft. Von N. J, Lucas, Bremen,
1854—1868. 2 Bde. Lex.-8^ XV, 2010; 3 Bl. 2412 p. 18 Thlr.
S. lAter, CentraibLy Nr. 50.
454. A Dictionary of the English Language of tbe 18.
14. und 15. centuries. By Francis H, Stratmann [s. J. 1867,
Nr. 410]. Part VI. Krefeld. S^, p. 577—694. (Schlulslieferung.)
iVs Thlr.
455. Beitrage zu einem Worterbuche der englischen
Sprache von F. H. Strathmann [s. J. 1860, Nr. 306]. 7.(Schluf8-)
Lieferung, Krefeld. 8®. S. 481 — 557. 15 Ngr.
456. A Dictionary of Archaic and Provinciäl Works by
J. 0, HaUiweU. 6*»» ed. 2 vols. S^, 990 p. 15*.
457. A Classical Dictionary of the Vulgär Tongue by
Francis Orose. New ed. 8®. 6*.
Ein Wiederabdruck des bekannten Wörterbacba nach der so selten
gewordenen ersten Ausgabe Ton 1785, welche in den späteren nur mit
bedeutenden Auslassungen reproducirt wurde.
458. Our Vulgär Tongue: a Lecture on language in
general with a few words on Gloucestershire in particular,
by Rev. Samuel Lysons, 8^. 112 p. 2 s, 6d,
459. The Dialect of Banffshire, with a Glossary of Words
not in Jamieson's Scottish Dictionary. By Rev. Walter Gregor, 8^.
Bildet einen Band der Transactions of tbe Philolog. Society.
460. Glossary of the Cotswold (Gloustershire) Dialect,
iUustrated by examples from ancient anthors. By B, W,
Huntley, 8^ 74 p. 2 s.
461. A Glossary of the Cleyeland Dialect, explanatory,
derirative and critical, by Rev. /. C, Atkinson. 4®. 670 p. 2is.
Die englische Kritik spricht sich sehr lobend über das Buch ans.
S. u. a. Athen. j Dec. 19, p. 835.
462. The Proverbs of Scotland; with explanatory and
illustrative Notes and a Glossary. By Alexander Hislop. New
ed. entirely revised and supplemented. {Idinbnrgh. 12^. 270 p.
2s. 6d.
Jiüiib. f. rom. q. engl. Lifc. X. 4. 30
466 Kultorgef chlchte.
463. Handbook of Poetry, being a dear and easj ginde,
divested of Tecbnicaiities to the Art of makiiig Rnglish Verae.
To inrhicb ia added a new poeücal Anthology aod a coiMnae
DictioDary of proper Rhjmea aod Terma aaed in Poetry. Bj
J. E. Carpenter. 12^ VII, 292 p. 5*.
VIL Kulturgeschichte. .
Vom Heraus g^eber.
464. Hiatoire da caractere et de Tesprit fran^aia depoia
lea tempa les plus recules jusqu'ä la Renaissance« Par Cenac-
Moncaut. Paris. 12^ 3 fr. 60 c.
465. Espagne. Traditions, moenrs et litt^atnre^ noa-
vellea Stades par Änt. de Latour. Paris. 12^. 3 fr. 50 c.
466. Inedited Tracts illustrating tbe Manners, Opiniona
and OcGopationa of Englisbmen doring the 16« and 17* eatL
now first republ. from the Orig^laL copies with a prefaoe and
notes. London. 4P*
Eine Pablieation der „Roxbnrghe Library'*. Enthalt: 1) the
Eagtish Coartier and the Conntry-gentleman 1586; 2) the seming
man*8 Com fort 1Ö9S; 3) the Coort and Conntry by N. B. (Nicola«
Breton) 1618.
467. Memorials of London and London Life in tbe 13.,
14. and 15. centories, being a Series of Extracts Local, Social
and Political from the Early Archives of tbe Citj of London.
A. D. 1276 — 1419. Sßlected, translated and edited by Hemy
T. Eiley. 6^.
S. Athen, 1868, July, 25. p. 103.
468. Legends of Westmoreland and the Lake Diatrid.
12<>. 2 s.
469. Caricature History of the Georges, or Annala of
the House of Hanover^ compiled from the Sqnibs, Broadsides,
Window Pictares, Lampooos and Pictorial Caricaturea of the
Times. By Th. Wnght. 8^ XIV, 639 p. 7«. ßd.
470. Calendar of State Papers. Letters and Papers,
Foreign and Domestic of Reign of Henry YHI. By /. &
Brewer. Vol. III. Parts 1 and 2. 8^. ä 15*.
471. Calendar of State Papers. Domestic Series: Beign of
Elizabeth 1591 to 1594. Edited by M.A.E. Green. roy.S^ 15«.
472. Calendar of State Papers. Domestic Series of the
reign of Charles I. 1637. Preserved in her Mijeaty'a Pablic
Record Office. Edited by John Bruce, roy. 8^. 15 9.
8. Athen. 1868, Sept. 5, p. 297.
Register,
AdjectiTnm, frant . im XIV. Jahrh.,
33. •— Flexion dess.» 29. —
SfteigeniDgsformen, ebeod. fg.
-ard, roman. Endang, 188.
Artikel, beetimiiiter, in der frans.
Sprache de« XIV. Jahrb.» 1. —
unbestimmter, 4.
II , anlautendes > in den roman.
Sprachen, 194 fg.
BocadoB de Oro, Handschriften
den:, 131 ffr.; KapiteMbersahnf-
ten, 132 fg.; Dmcke, 135; In-
halt, 136; Verfasser, 140; Quel-
len, 141; Französ. Text, 145;
Englische Uebers. ebend. fg.
Cabrera de Cördova, Luis, 55.
Castigos 7 doctrinas, Handschr.
ders., 34 fg.
Cerrantes, Mig. de, erste Ausgaben
seines Don Quijote, 219 fg.;
Ausg. Ton Hartzembusch; angez.
219.
Comodien, spanische, 69.
Dichos de Sabios y Fil6sofos,
Handschr. ders., 129 fg.
Donzella Teodor (La), Handschr.
ders., 150 fig.
BYangelista, 239.
Escorialbibliothek , Beitrag zur
Kunde derselben, 33 fg., 129 fg.;
Handschriften derselben: El Cor-
6acAo, 33; C<ut%go% y Doctrinas
qu€ un Sabio dabo d su$ Hijas,
34; Fiores de Fiiosofia, 45; Bisto-
ria laurenünay 55; Obr<u Batiri-
ca» del Conde de ViUamediana^
57; Sobre ia representacion de
ComediaSf 69; Sobre la verda-
dera Pronunciacion de la Lengua
CMtellana, 69; Dichoa de Sabioe
y FiloBofoe^ 129; Bocadoa de
• OrOf 131; Capitulo de loa coaae
que escrivio por reapueata» el
filoao/o Seyundo d Uta coaaa que
le pregunto el enperador Adriano^
148; La donzella Theodor, 150;
Secretum Seeretorum, 153; Port-
dad de Poridadea^ 303; Prover-
bioa buenoay 317; La Vida y
Coatumhrea de loa viefoa FUoao-
foa, 327.
Farinata degli Uberti, Lapo, No-
tizen über ihn, 203 fg. ; Spruch-
gedicht, 213 fg.
Fil6sofes, Vida y costnmbres de
los, Span. Handschr., 327.
Flexions-s, franz. im XIV. Jahrb.,
9 fg.
Fiores de Filosofia, Handschrift
ders., 45 fg.
Franzosische Sprache des XIV.
Jahrh. 1. Dedination, 1. Be-
stimmter Artikel, 1 fg. — Un-
best. Art., 4. — Nominalflexion,
5 fg. — Behandlung des Flexions-
sibilanten, 9 fg. -^ Wörter mit
bewegl. Aocent, 16 fg. — Ad-
jecti^um, 23. — Behandl. der aus-
lautenden Consonanz vor der Fe-
mininendnng, 26. — Adverbien,
30. — Zahlwort, 31.
Ciatos, Libro de los, 43.
H statt f in den rom. Spr., 190.
Hartzembusch, D. Eug., seine Aus-
gabe des Don Quijote ; angez. 221.
468
Register.
Hifltoria lanrentiii», Huidsehr. 55.
Hoadenc, Baoal de, Merangiii de
Porüesgnes, Aiug. dess., »Dges.
339.
Hoveden, Joh., 43.
Jot-Lsat, romaniflcher, seine Ent-
stehoDg, 143 fg.
L aas d, in den rom. Spr., 173 fg.
Landrj, La Tour, 35.
Lezicographie, fruisösieehe , Bei-
trage SU ders., 241.
Liederhandeehrift, Bemer Nro. 931,
Mitdieilangen aa« dert., 73. —
Werth dert. und VerhiltniXk za
andern Hsa., 389 fg. — Varian-
ten an ders., 338.
Lorenxo, Juan, 137.
Mendoza, Hortado de, 239.
Michelant, seine Aosg. des „Me-
rangis dePortlesgues**, angez. 339.
Morales» Ambros. de, sein Brief
über die Ansspraehe des Gasti-
lianischen, 69.
Mnssafia, A., seine Schrift über
eine span. Handschr. d. Wiener
Hofbibl.; angez. 236.
IVominalflezion, franz., im XIV.
Jahrb., 5.
poridad de las Poridades, eine
Version de« Secretnm Secreto-
rnm, Handschr. ders., 303 ; Ver-
hältniXb cnm Secretnm. 304 fg.
Prorerbios buenos, Handschr. 317.
Qneyedo, 66.
Aistoro d'Arezzo, Ansgabe seiner
Compoiizione cUl mondo; angez.
114.
Romanische Sprachen, zur Lant-
wandiung ders., 173; der Jot-
Laut ders., ebend. — Die En-
dung 'Ord^ 188. — H staU f,
190. — L ans D, 193. - An-
laut b, 194. — Etyma, 200.
Bnminische Sprache, Formenlehre
ders., 253. — NominilflezioD,
355 fg. _ VerbalflexioD, 360. -
Hülfsrerba, ebend. — Prisens,
861 fg. — Impyfect, 364. -
Perfect, 365 ijg. — Partie. Perf,
372. .— Conditionale, 373. -
ImperaÜT, 374. — Conj. peripb.,
375 fg. — WortbUdung, 378.
Byrers, Gk«f, üebers. de« fim-
zösischen Textes der Bocados
de Oro ins Englische, 146.
ri, Dialect Ton, 399. - Vo-
oale dess., 400. ^ ComosuteB,
401 fg. — Spiachprobe to».,
408 fg.
Schiller, Fr., za seiner „Brwt v.
Messina **, 331.
Secretum Secretorum, tpu* ^^^^'
Setzung dess., 153; Aiuehendea
in Spanien, 155; Exemplare des
latein. Originals, 166 fg.; vn^^
griech. Original dess., 160 fg-;
arabischer Text, 161; bebrtiiche
Uebersetxung, 16J; frsnsöriiche
Uebersetaungen, 162 fg.; »»!'«•
nische, 164; englische, 16*^ '
niederländische, 171; dea»*«.
ebendas.; lateinische Drwk«,^=
franiösische, 273; itaUeaid«"-
englische, 274; Inhalt dec^
rialübersetaung, 275 ft,' Sp"^'
299 fg.
Talavera, Eripriester iron, ß-*
seines Corbctcho, 33 fg*
TignonviUe, Guill. de, Üebeff«öff
des lateinischen Textei der ^
cados de Oro in« F^snw«tfel>^
145.
VUlamediana, Conde de, H«Dd*hr
seiner Obras satiricM, &7.
lahlwor^ frani. im XIV. JiJff*»-.^^
Drack ?oii F. A. Brockluws in Lelpslg.
Erwiderung.
Nachdem zwei volle Jahre seit dem Erscheinen meiner
Schrift y^Ueber die Quellen des Boman de Bou^^ verflossen
sind, hat Herr Ed^lestand da Meril es für angemessen gefun-
den, einen heftigen Angriff gegen dieselbe in dem vorigen
Hefte des Jahrbuches in Form eines Briefes an den Herrn
Redactenr in die Welt hinauszuschleadern. Auf die Sache
selbst geht dieser Angriff gar nicht ein, obwohl er eine sehr
schulmeisterlich strenge Maske tragt, Herr du Meril begnügt
sich vielmehr, in schwer zu begreifender Leidenschaftlichkeit
eine Reihe auch meine personliche Ehre beschimpfender
Redensarten zusammenzostellen , welcne in einem seltsamen
Contraste zn dem anstandigen Tone stehen, den franzosische
Gelehrte sonst in ihrer Polemik anzuwenden pflegen, und
welche, wurden sie im Privatleben gebraucht^ unfehlbar von
der guten Gesellschaft ansschliefsen würden. In Folge dessen
halte ich es für unwürdig, Herrn da Meril gegenüber auf eine
sachliche Erörterung der zwischen ihm und mir streitigen
Punkte mich einzulassen: ich polemisire eben nur gegen
Männer, denen die einfachsten Gesetze literarischen Anstandes
nicht fremd sind. Dem sich dafür iuteressirenden gelehrten
Publicum aber hoffe ich meine Ansichten über die Quellen
und die Composition des Boman de Bou bald in einem
grofseren Werke über die normannische Literatur, mit dessen
Abfassung ich beschäftigt bin, in weiterer Ausführung und
Begründung vorlegen zu können; vorläufig bitte ich Fach-
genossen, welche besser mit geschichtlicher Quellenforschung
vertraut sind als Herr du Meril es zu sein scheint, dessen
Abhandlung o/a vie et les ouvrages deWacen (Jahrb. Bd. I, 1),
Beilage s. Jahrb. f. rom. a. «ogl. Lit. X, 'i.
und meine oben genannte Schrift (welche übrigens nicht im
Jahrbach — wie Herr du Meril in seiner Flüchtigkeit an-
gegeben hat, — r sondern selbständig als Dissertation ersehie*
nen ist) zu prüfen nnd dann entscheiden zn wollen, auf
wessen Seite es ist, sich wieder auf die Schulbank setien zo
müssen, um dort zwar nicht die franzosische ConjugaüoD,
aber Gründlichkeit und Genauigkeit in wissenschafÜichco Ar-
beiten zu lernen. Mit hochtrabenden Redensarten nnd effect-
haschenden Stylübongen, wie sie Herr du Meril zu liebeo
scheint, fordert man die romanische Wissenschaft wahrlich
nicht, am wenigsten aber mit Schimpfworten.
Dresden, den 24. M|ü 1869.
Dr. Onstav Kortiog.
N.S. Herr d« H^ril erklart grofsmSthig, dais er nicht
glaube, ich sei ans böser Absieht gegen ihn an^treteo; llie^
gegen erklare ich, dafs ich allerdings die böse Absiebt hegte
nnd noch hege, ihm zahlreiebs Irrthnmer nnd Flüchtigkeiteo
nachanweisen.
I
I